Face à l’alternative que propose mon titre, j’ai l’impression que François Hollande (FH) a trop souvent choisi sa première branche.
Aussi quel bonheur politique quand il se souvient de la seconde.
Il a déclaré sur France Inter, au sujet du blocage du 10 septembre, à l’appel de Jean-Luc Mélenchon incitant à une grève générale : « Quand je ne connais pas les initiateurs, la direction et les revendications d’un mouvement, je ne peux pas m’associer à ce que je ne maîtrise pas… ». Il a totalement raison. Cette réticence politique, cette prudence démocratique, me semblent être liées au sentiment de responsabilité qu’un ancien président de la République se doit d’avoir.
J’aimerais que cet exemple de modération fasse taire les propos méprisants qui continuent d’être colportés sur cette personnalité qui, par rapport à l’extrémisme de gauche qui nous menace, représentait un moindre mal quand il tentait désespérément, contre « ses » frondeurs, de sauver une social-démocratie raisonnable.
Cette mise en cause de la journée du 10 septembre est sans doute étrangère, dans son esprit, à ce que j’ai dénoncé dans mon billet du 22 août : « De Jean Pormanove à « Bloquons tout » : la globalité du malsain… ». Il n’empêche qu’en regrettant que la lutte syndicale ne soit pas la seule motivation de cet événement, il renforce l’impression que ce blocage du 10 septembre est une manière à la fois puérile et dramatique de s’en prendre au Premier ministre qui vaillamment tient, contre tous les oiseaux de mauvais augure et les multiples adeptes de la politique du pire.
Il faut avoir la peau de François Bayrou même si avec elle on risque d’avoir une large part de celle de notre pays. FB affirme que tout est à discuter mais personne ne souhaite ce dialogue avec lui, parce que ce serait risquer d’être convaincu, ou au moins touché. Sa conférence de presse, marquée par une dramatisation justifiée de l’état économique et financier de la France, au cours de laquelle il a annoncé qu’il se soumettrait le 8 septembre au vote d’une motion de confiance, est révélatrice à la fois d’une audace — il va affronter un risque — et d’une occasion politique s’il l’emporte, sans qu’aucune certitude ne soit possible à ce stade.
Sans sous-estimer les difficultés économiques et sociales de la France et son étrange climat politique, il me semble toutefois que d’autres périls mériteraient d’être pris au tragique et de favoriser sinon un consensus, du moins une approche plus apaisée et républicaine de nos antagonismes.
D’abord, au-dessus de l’envie perverse de « se payer » à tout prix François Bayrou, celle, au contraire, de ménager le plus longtemps possible un gouvernement qui dans tous les cas vaudrait mille fois mieux que la ruine qu’engendrerait sa censure.
Ensuite l’incroyable et bouleversante montée de l’antisémitisme en France. Avec son appropriation partisane par certains députés à l’extrême gauche et, plus dangereusement, par son insertion dans la quotidienneté, des citoyens décidant de leur propre chef, par exemple, d’exclure des Israéliens de certaines manifestations ou de certains lieux au nom de leur soutien à une cause palestinienne intégriste. Il n’est plus possible, sans réagir, de laisser s’amplifier ce poison en ne lui opposant que le verbe présidentiel proclamant « notre totale intransigeance ». Ce qui équivaut à rien sur le plan de l’action et révèle l’impuissance d’un État dépassé par l’ampleur d’un fléau que sa bonne conscience humaniste ne parvient pas à réduire.
Enfin, la France est confrontée à suffisamment de conflits internationaux, de négociations à mener, d’équilibres à assurer, de sauvegardes à effectuer, pour qu’on ne puisse pas aspirer à une accalmie dans des joutes internes pour consacrer le maximum d’énergie nationale à l’essentiel. Aussi bien protéger Boualem Sansal et le faire libérer qu’empêcher le dépeçage de l’Ukraine par un Poutine diaboliquement habile et un Trump narcissiquement manipulé.
Alors je conviens que FH laissant l’ancien président damer le pion au député socialiste n’est pas un épisode bouleversant mais un peu de mesure, de réserve et de rationalité à gauche est toujours bon à prendre.
On me pardonnera mais j’en remercie François Hollande.
« …représentait un moindre mal quand il tentait désespérément, contre « ses » frondeurs, de maintenir et de sauver une social démocratie raisonnable. (PB)
Un moindre mal ?! Et c’est ce que l’on devrait espérer d’un Président ? Il a été bien en dessous de la réalité, Mélenchon l’a qualifié de capitaine de pédalo, et là-dessus il a l’oeil acéré quoi qu’on en pense.
Allez, pour ramener les pieds sur Terre sur un personnage transparent :
Un quinquennat après son arrivée à l’Élysée, la promesse de « réenchanter le rêve français » s’est dissoute dans un brouillard d’indécisions, de revirements et d’occasions manquées. Du Pépère de toute beauté.
Et sa prévision type Madame Soleil sur l’inversion de courbe… introuvable…
Malgré l’objectif solennel d’« inverser la courbe du chômage », le taux est resté autour de 10 % pendant la majorité du mandat, ne reculant qu’à la toute fin, trop tard pour effacer l’impression d’impuissance et de pusillanimité.
La compétitivité des entreprises françaises est restée sous pression, malgré le CICE, jugé coûteux et désastreux pour un effet limité sur l’emploi avec une courbe du chômage à l’électrocardiogramme plat comme une limande.
Et ainsi des prélèvements obligatoires ont atteint des records, avec + 43,9 milliards d’euros de charges supplémentaires pour les ménages entre 2012 et 2017. Chapeau l’artiste ! Pour un social-démocrate un champion !
Sur le pouvoir d’achat et la fiscalité : le « ras-le-bol » fiscal
Dès 2012, les hausses d’impôts ont pesé sur le revenu disponible : –1,5 % en 2012 et –1 % en 2013. Et allez ! Un grand économiste le type.
La taxation accrue des classes moyennes a nourri un profond sentiment d’injustice et d’essoufflement économique.
Je ne sais pas si je dois charger la barque… Euh… le pédalo, on dit que c’est insubmersible, mais avec lui tout fut possible.
Je ne vais pas lasser non plus, une dernière pour la route : l’engagement de ramener le déficit public sous les 3 % du PIB dès 2013 n’a été tenu qu’en 2017.
Et sa communication jugée hésitante, difficulté à incarner une autorité présidentielle, et popularité en chute libre jusqu’à un record historique — au point de renoncer à briguer un second mandat. Montebourg, porte-parole de Ségo, avait dit que le plus gros obstacle pour elle c’était Hollande. Au suivant ! et lui à fuir, un has been qui ne peut pas comprendre ce qui se joue aujourd’hui, il commente avec un train de retard, un député à l’ancienne dont plus personne ne veut et pas trop de collègues pour prendre des photos valorisantes à ses côtés.
C’est vrai que toutes ces belles âmes ne sont pour rien dans la situation de notre pays. Ça parle. Ça se regarde le nombril. De plus en plus dur, la brioche prenant le pas sur la baguette.
Et il me semble que vous vous méprenez cher hôte, ses préventions viennent certainement de sa crainte d’un mouvement sollicité en sous-main par cette extrême droite que vous chérissez plutôt que son rejet de l’extrême gauche. En annonçant « craindre » cette dernière, il se met à l’abri de se retrouver avec la première. C’est bien joué, comme ça, il ne se mouille pas et pourra toujours justifier sa position mollassonne.
Ce n’est qu’un roué politicard.
Cher Philippe Bilger,
Si l’on considère Giscard, Chirac, Sarkozy et Hollande, qui ont méticuleusement emmené la France au bord du gouffre, on a le sentiment que ces hommes politiques ont surtout été, par leur sagesse, utiles au pays après avoir quitté leurs fonctions présidentielles.
Autant ont-ils été de piètres présidents qu’ils sont, ou ont été, d’irremplaçables commentateurs et conseillers.
À croire que leur mandat n’aura servi qu’à leur offrir l’expérience et le recul nécessaires pour affiner leur réflexion.
Pour être honnête, il convient de préciser que François Hollande, s’il ne s’associe pas à la mobilisation annoncée pour le 10 septembre, juge bon cependant s’agissant de celle-ci d’ajouter : « Nous la soutenons malgré tout ». Et comme si cela ne suffisait pas, il rajoute encore : « Les revendications sont floues mais nous devons l’accompagner (la mobilisation) ».
Voilà qui relativise beaucoup le sens des responsabilités de l’ancien chef de l’État ! Dans le contexte que nous connaissons, alors que la situation financière de la France est inquiétante, pour ne pas dire dramatique, qu’il est impératif que nous mettions urgemment un terme à la dérive de nos finances publiques, est-il vraiment responsable qu’un ancien chef de l’État, au fait plus que quiconque des dangers d’une telle situation et qui a lui-même pris sa part dans cette dégradation de nos finances publiques (sous son quinquennat, la dette est passée de 84,5 % du PIB à 96,1%), ne condamne pas au contraire fermement l’idée d’un blocage total du pays et ses conséquences néfastes ?
La responsabilité d’un ancien chef de l’État n’est pas de contribuer à enfoncer encore un peu plus la situation déjà peu glorieuse du pays, de s’inscrire dans une logique purement politicienne digne de la IVe République n’ayant d’autre issue que le chaos politique, elle est au contraire de participer pleinement, dans le respect de ses convictions et avec ses moyens, à l’effort de pédagogie auprès des citoyens et de redressement indispensable de la situation financière périlleuse du pays.
Voilà donc où en est rendu notre pauvre pays, à se satisfaire du nul par rapport à moins que nul.
De François Bayrou, nous attendons toujours qu’il fasse preuve d’un minimum de courage en proposant la suppression de machins tels que le CESE et ses clones régionaux, commissions consultatives de ceci et cela, agences de ceci et cela, qui ne sont en fait que des planques à copains et frères, surtout frères…
À ce propos, j’ai écouté une conférence de Mona Ozouf à propos des Misérables de Victor Hugo sur France Culture. Magnifique ! Et puis, j’ai réalisé qu’en une heure, je ne me souvenais pas avoir entendu les mots « Dieu » et « spiritualité ». Mona Ozouf serait-elle franc-maçonne ? Bien sûr ! Victor Hugo, non ! Son père forcément car depuis Napoléon 1er et encore aujourd’hui, on ne peut être général sans l’être. Napoléon III oui !
Revenons à aujourd’hui, le nul et les autres, bien sûr !
C’est bien là que se trouve le fondement du malheur de notre pays. La mafia intellectuelle au pouvoir enlève si bien la spiritualité de la pensée, que les Français ne s’en rendent même pas compte.
Le soutien à Zelensky… Oh, p… (autocensure)
François Hollande n’agit ni en tant que député, ni en tant qu’ancien président, mais en tant que potentiel futur président. Cette hypothèse pourrait susciter l’incrédulité, voire l’hilarité, chez ceux qui la découvriraient, tant elle semble improbable. Cependant, sous-estimer la détermination de François Hollande serait une erreur. Tant qu’il lui restera un souffle de vie, il ne renoncera pas à ses ambitions ni à sa quête d’une revanche politique.
Dans cette perspective, François Hollande dispose d’un atout majeur : sa stature d’ancien président. Malgré les critiques formulées à l’encontre de son quinquennat, peu d’électeurs affirmeraient que la situation actuelle est préférable à celle de son mandat.
Pour autant, afin de se positionner comme un candidat crédible pour l’élection présidentielle de 2027, François Hollande doit reconquérir le Parti socialiste et rassembler la gauche démocratique. Cette entreprise pourrait l’amener à faire des concessions, parfois perçues comme peu compatibles avec l’image d’un chef d’État.
L’histoire montre toutefois que de grande figures politiques ont déjà bousculé certains principes pour revenir au pouvoir, toujours, bien entendu, dans l’intérêt supérieur de la nation…
Je n’ai jamais fait grève. Je réprouve toutes les grèves. J’ajoute qu’un piquet de grève est une atteinte au droit de travailler.
Les profs de gauche ou d’extrême gauche tâchent toujours de faire lire à leurs élèves « Germinal » de Zola, que j’exècre, dans l’espoir de faire naître de futurs grévistes.
Sur ce blog, avec Marc Ghinsberg, nous sommes quelques-uns qui trouvons le quinquennat de Hollande « globalement positif ».
On pourrait lui faire le reproche d’avoir permis la vente de bien trop de Rafales, dans la discrétion, quand son prédécesseur faisait des annonces pour un résultat nul.
Ce faisant, Hollande a permis de faire tourner les chaînes de chez Dassault Aviation. C’est bien dommage, il ne reste plus de disponibilités pour équiper l’armée française.
Hollande a eu un Premier ministre responsable qui était Manuel Valls. Si je n’apprécie pas vraiment la personne, même mes fréquentations de droite et viscéralement antigauche l’ont toujours affirmé, « Valls n’est pas sympathique mais il a fait le job ».
Il eût été bon que ses successeurs s’en inspirent.
Question que j’aurais aimé voir posée à Bayrou : « En tant que futur ancien Premier ministre, renoncerez-vous à vos avantages ? ».
Ce sera pour les suivants, je présume.
La suppression de 2 jours fériés ? Ça tombe un vendredi, c’est dommage. Pourquoi ne pas faire cela pour 2027, ainsi personne ne serait pénalisé et les candidats à la présidentielle pourront promettre de les remettre s’ils sont élus.
Le problème actuel de Hollande est qu’il n’a plus Trierweiler pour le coucher et qu’il ressemble davantage à un sénateur qui se la coule douce qu’à un ancien président.
Deux axes de campagne en 2027. Pour ou contre l’arabisation du pays et pour ou contre la prise de pouvoir par les homosexuels ?
« Il faut avoir « la peau » de François Bayrou même si avec elle on risque d’avoir une large part de celle de notre pays. » (PB)
Non, il ne faut pas « avoir « la peau » de François Bayrou » pour le plaisir mais signifier fermement à ce monsieur qu’il se moque du monde avec ses mesurettes dirigées contre les braves gens qui ne sont pour rien dans les causes réelles du déficit, avec ses « économies » qui ne sont que des impôts déguisés, sans s’attaquer par manque de courage aux vrais gouffres financiers que sont les déficits structurels.
Par exemple, monsieur Bayrou fait exprès de ne pas voir l’éléphant dans la pièce (ou du moins l’un d’entre eux car ils sont nombreux) à savoir le coût exorbitant de l’immigration annuelle de 500 000 personnes qui selon les méthodes de calcul coûte de 30 à 45 milliards d’euros par an (en tenant compte des aides, soins, scolarisation, hébergement, administration, police, justice, dommages etc.)
Ce qui fait grosso modo 60 000 à 90 000 € par personne et par an, tout cela aux frais de la princesse.
Bien entendu, il ne s’agit que d’un poste de gaspillage parmi d’autres, comme l’hypertrophie administrative, ou le financement d’une guerre étrangère discutable, ou le train de vie d’un État obèse, ou le financement d’organes de propagande et de désinformation étatiques, ou l’achat dans des conditions suspectes à Big Pharma de millions de dose d’un vaccin douteux, ou le dépeçage des bénéfices de notre électricité nucléaire au profit de l’Allemagne, ou la multiplication de « comités Théodule » aussi inutiles que ruineux, ou le versement de subventions à des organisations spécialisées dans la nuisance etc.
Et si monsieur Bayrou et ses acolytes persistent à ne pas regarder la vérité en face en jouant aux idiots qu’ils ne sont pas tous, il y a des gens qui ont fait du tourisme en Grèce pour la même raison qui viendront le leur expliquer clairement, puisqu’il faut tout leur dire.
@ Xavier NEBOUT | 25 août 2025 à 16:52
« Voilà donc où en est rendu notre pauvre pays, à se satisfaire du nul par rapport à moins que nul. »
Et c’est un agent immobilier qui vous le dit, en tant que spécialiste.
La preuve :
https://www.legorafi.fr/2025/08/12/nayant-ni-diplome-ni-competences-il-devient-agent-immobilier/
Non, de grâce, plus de cet histrion : intelligent, roué, subtil, drôle, d’accord mais de grâce, pas président, même en rêve.
Nous sommes, et pour longtemps, dans un pays biberonné à Althusser, Badiou, Gramsci, Marx et compagnie. Nous ne croyons à rien d’autre qu’aux congés, allocations et les disputes filandreuses de pitres de droite ou vomitoires de cyniques LFI au « larynx dédaléen » (bien le droit de s’amuser, non ?).
La place, le poste… jusqu’à M. Macron qui peaufine ses effets à venir en faisant la danse du ventre devant des gangsters de haut niveau qui le regardent en rigolant. Notre descente aux enfers, pavée de chemin de discorde et de découpe de notre tissu industriel, laisse à nu les os de notre redistribution « que le monde nous envie ». Nous avons été assez bêtes pour en redemander toujours davantage, jusqu’à nous laisser abuser par ce faux débat de deux jours fériés, forme de miroir aux alouettes pour préparer une taxation, ou un prélèvement massif de l’épargne liquide. Nous avons préféré les hardes chinoises que même les pauvres ne veulent pas au tissu serré de nos provinces.
Et on parle de Hollande !!!!!! Nous avons mieux que lui : Roussel qui reprend les exigences de Marchais, Thorez, Duclos, tous ces staliniens rouges de sang du peuple russe mais avec une tronche plus acceptable.
À quel degré de sottise en arrivons-nous, en brossant un portrait en demi-teinte d’un manoeuvrier de parti, sympathique au demeurant, mais complètement hors sol.
Nous ne sommes pas en crise, mais en agonie.
Sans le souhaiter, pour des raisons élémentaires de mort paisible, on en vient à rêver que le 10 septembre soit dramatique, qu’il y ait des affrontements armés, pour qu’enfin, la conscience d’une révolution nationale vienne au jour.
Bien sûr, ça n’arrivera pas, nous pourrons fermer nos volets et dormir : les bandes islamiques sont là, la police qui est la bonne à tout faire de tous les régimes et son épigone, la gendarmerie, prête à toutes les tâches, parce que c’est son devoir, sauront équarrir les fortes têtes, faire taire les 13 millions de votes sur lesquels on crache tous les jours. La seule issue possible est impraticable, faute d’hommes prêts et aussi par la faute de cette population molle, incapable d’autre chose que revendiquer.
Le mépris, l’assignation ad hitlerum de la droite RN, la nausée qu’inspirent les corps d’État gauchisés à l’extrême nous emportent. Le général de Gaulle a préféré abandonner l’Algérie et consorts qui nous coûtaient très cher pour forger un pays à la défense forte, à l’armée rénovée. et aux institutions stables. C’était un choix mené de façon hypocrite mais qui avait le mérite d’une vision globale, même s’il a ensuite été saboté.
Aujourd’hui, nous n’avons plus les moyens de voir le jour ; nous avons un président affecté par la danse de Saint-Guy et des Hauts Diafoirus arcboutés sur leur pouvoir qu’on fait semblant de vouloir remettre en cause, au plan matériel s’entend, mais qui continuent à jouer la partition de Méphisto : Ideologiewaltz.
Non, merci, pas Hollande, pas Borne, pas Dati, pas Attal. Laisser faire, laisser passer, ressusciter Tocqueville pour apprendre à exister, oublier Lénine, Lacan, Deleuze et laisser sortir celui qui n’est peut-être encore qu’un petit artilleur. Ainsi, en se contredisant, le révolté dépasserait la dialectique.
@ Florestan68 | 25 août 2025 à 16:43
« Si l’on considère Giscard, Chirac, Sarkozy et Hollande, qui ont méticuleusement emmené la France au bord du gouffre »
Mais depuis, elle a fait un grand pas en avant…
« Aussi bien protéger Boualem Sansal et le faire libérer qu’empêcher le dépeçage de l’Ukraine par un Poutine diaboliquement habile et un Trump narcissiquement manipulé. » (PB)
Dépeçage dont M. Hollande est un des coresponsables avec madame Merkel, Boris Johnson et quelques autres de l’autre côté de l’Atlantique.
@ Patrice Charoulet | 25 août 2025 à 17:50
« Les profs de gauche ou d’extrême gauche tâchent toujours de faire lire à leurs élèves « Germinal » de Zola, que j’exècre, dans l’espoir de faire naître de futurs grévistes. »
Que voulez-vous, on ne peut pas toujours tomber dans le misérabilisme hugolien…
« Poutine diaboliquement habile et un Trump narcissiquement manipulé. » (PB)
Habile c’est facile à dire quand les pays ont la trouille. L’Ukraine n’a pas peur du Cinglé, et avec Volodymyr celui du Kremlin refuse le contact. Au pays des aveugles les borgnes sont rois, c’est bien connu.
Le Winston de notre époque est en train de lui casser son jouet méthodiquement, il suffit de reprendre les cartes. Ses exploitations de pétrole et de gaz il ne peut pas les cacher ni les enterrer. Alors le diabolique cinglé avale des couleuvres et pas que sur ses exploitations d’énergie, son complexe militaro-industriel passe au laminoir tous les jours.
La peur, la lâcheté, tout cela est un tremplin pour le Cinglé et un faire-valoir, alors il est habile sauf pour les Ukrainiens si on les aidait encore plus ils lui cracheraient dessus. Trump ? Personne ne sait ce qu’il a derrière la tête, il peut se permettre de faire la godille quand il aligne une puissance sans compromis.
Trump est loin d’être un idiot, il nous prend, l’Europe, pour des brêles, il suffit de voir l’ordonnancement de ses réunions, la désinvolture d’un golf pour
von der Leyen et les strapontins pour les autres venus au soutien de Volodymyr, et encore il n’avait pas sorti la planche à clous. Le Cinglé n’est pas habile, c’est que la peur fait baisser le froc.
« Nous ne signerons pas n’importe quoi pour être applaudis. […] L’Europe est faible aujourd’hui. » — (Volodymyr Zelensky)
Il n’est pas dupe, son seul allié c’est Macron, aussi la fidélité de pays comme l’Australie et les Rosbifs (étrangement timides), quand il faut aller au fer les autres ont le courage des Italiens pendant la WW2, « Tous à la baïonnette ! » était ce qui circulait, et les troupes de l’autre cinglé de Duce comprenaient » à la camionetta ! »…
Europe de misère, Trump a le privilège des très puissants qui sont du bon côté de la cognée, c’est quand même plus facile face à un parterre européen qui se fait tondre comme la pelouse avant le Tournoi des 6 Nations. Pauvre Bayrou aussi, pauvre misère. On n’a plus un rouble vaillant et ça se voit. Macron fait ce qu’il peut et il peut peu dirait le défunt Cruchade.
En el país de los ciegos, el tuerto es rey.
Au secours ! Pas lui !
J’ai lu ici du Hollande bien affiné, c’est une plaisanterie, alors je recommence. Il a eu les 3/5 du Congrès avec Jean-Pierre Bel au Sénat. Il paraît qu’il est roué et intelligent, alors moi je suis du carbone pur à côté de lui et je ne suis pas le seul sans doute dans ce cas. S’il avait été un aigle, on ne parlerait pas de beuchigue.
Un type qui s’est déballonné et ce n’était pas pour verser son sang en Ukraine, et dire que certains encore lui trouvent quelque raison d’espérer.
Il a été habillé comme il faut et par ceux qui le connaissaient au plus profond, il m’a fait honte et j’ai eu honte pour lui.
Hollande, la bulle qui s’est dégonflée, le fromage qui coule.
On a vendu un rêve… On a livré un pédalo crevé, il y avait des pédales mais les flotteurs étaient percés.
Il nous avait promis l’inversion de la courbe du chômage. Résultat ? Cinq ans au même point, le cap maintenu sur 10 % de sans-emploi, et un soupir d’amélioration juste avant de filer par la petite porte. Il nous avait promis le réenchantement du rêve français. En réalité, nous avons eu des hausses d’impôts record : +43,9 milliards d’euros de ponctions, un « ras-le-bol fiscal » gravé dans les chairs des classes moyennes.
Il nous avait promis la responsabilité budgétaire : la dette a gonflé de 84,5 % à 96,1 % du PIB, les déficits ont continué, l’engagement des 3 % repoussé jusqu’au crépuscule du mandat. Champion du monde de la promesse reportée. Médaille d’or des performances ratées.
Il nous avait promis un chef d’État ; nous avons découvert un commentateur hésitant, un tacticien de couloir, allergique à l’autorité qu’impose la fonction. Quand il fallait trancher, il tergiversait. Quand il fallait incarner, il disparaissait. Quand il fallait rassembler la gauche, il l’a fracturée. Un fuyard dans toute sa splendeur.
Et aujourd’hui ? On nous le ressert en ancien président qui commente l’actualité comme s’il avait toutes les réponses… après avoir lui-même contribué aux problèmes qu’il dénonce. On dirait un artisan qui critique un mur qu’il a lui-même monté de travers et qui finit par tomber. Un bétonnier du papier mâché.
La vérité ? Hollande n’a pas renoncé. Il rêve de 2027. Mais faut pas prendre les enfants du bon Dieu pour des canards sauvages. Un quinquennat d’occasions manquées, il pouvait mener les réformes à sa guise, il a eu les 3/5 du Congrès et donc la Constitution à sa pogne. Un pétochard à la communication floue, et à la navigation à vue. Pas de capitaine ici, seulement un passager qui croyait tenir la barre, ou un commandant de coquille de noix dans une bassine.
Alors il faut arrêter d’enjoliver, on est dans l’oraison funèbre de reconnaissance, celle qui oublie la nullité d’un passage de pusillanime : les bulles finissent toujours par éclater, et celle-ci n’a jamais été qu’un ballon de baudruche gonflé de promesses pour se perforer au pied de l’escalier d’un deuxième mandat. La dégonfle dans toute sa splendeur, même pas concourir, se présenter sur la ligne de départ.
Je me souviens des paroles d’une meurtrie de l’Hôpital, nous mangions à la même table, « Si vous n’y allez pas ce sera non ! Si par contre vous y allez vous aurez peut-être un oui ! ». Elle avait raison, ma probabilité était passée de 0 à 50, pour la faire abrégée.
Pépère lui allait bien, et c’est de lui que l’on parle en ce moment ? Flanby de la politique, tous les sobriquets y sont passés, pas pour le meilleur mais pour le risible, et il faut dire que la couche était épaisse.
Les courtisans rigolaient à ses blagounettes pourries, comme d’autres escaladaient la Roche de Solutré, il faut bien faire plaisir, faire semblant d’être à l’écoute, il était Président, en fait par hasard, et pas du tout à sa place.
Il était malin ou roué paraît-il ? Alors là on est dans la bêtise crasse, le poncif de limpiabotas, il s’est fait rouler dans la farine par Macron et Ferrand, comment peut-on dire qu’il est un stratège encore ? Invité car il faut boucher des trous et donner du grain à moudre aux chaînes H24.
La liste de ses ratés est aussi longue que le Manuscrit des six âges du monde. Un mot me vient à l’esprit pour le définir, j’en avais un petit sac, elles étaient en verre, dans ma poche. Quelle poilade ! Un has been pour recommencer et revivre Ulysse version Pieds Nickelés.
@ Giuseppe
Personne n’a encore pipé mot sur l’intérêt de la France à prendre parti contre la Russie, et le peuple des veaux ne s’en est même pas aperçu.
Peut-être pourriez-vous nous éclairer en nous épargnant la tarte à la crème du risque de revoir les Cosaques à Paris (en s’en tenant à la question posée si possible).
En fait, François Hollande n’aurait jamais dû être président de la République. À quelques mois de l’élection présidentielle de 2012, c’était DSK qui caracolait en tête des sondages et tout laissait à penser que ce serait lui qui succèderait à Nicolas Sarkozy.
Mais l’affaire du Sofitel de New York a écarté sans ménagement DSK de la course à la présidentielle et c’est donc François Hollande qui l’a remplacé au pied levé.
En Formule 1, quand la voiture principale destinée à s’aligner sur le circuit présente une défaillance, c’est la voiture de remplacement appelée « le mulet » qui prend la relève.
François Hollande a donc été « le mulet » pour la circonstance.
Il semble que son anaphore « Moi, président de la République je… » ait été déterminante dans sa victoire face à un Nicolas Sarkozy empêtré dans ses affaires politico-financières.
Mais les faits ont montré que la fonction de président de la République ne pouvait pas être confiée à un président « normal ». Sa cote de popularité désastreuse l’a conduit à renoncer à un second mandat, ce qu’il semble amèrement regretter aujourd’hui.
Aujourd’hui, Emmanuel Macron nous a largement démontré qu’il n’était pas un président de la même trempe que FH et heureusement.
Espérons que le prochain locataire de l’Élysée sera, lui aussi, un président charismatique et entreprenant. Car il faut un chef solide face aux forcenés de LFI et aux illuminé(e)s d’EELV dont l’objectif est clairement de conduire la France au désastre.
Je dirais plutôt ancien néo-socialiste de toujours et président déposé par la rumeur journalistique, puis rempoté par la même.
Discoureur réputé, un coureur du Japon couvert de starlettes et autres geishas, essentiel pilier des cartels de gauche éternels, leur Claudel révélé.
Une fleur de Tarbes comme on n’en fait plus, un immense baobab dans le jardin français et son réduit breton, un bonzaï branches et feuillage gonflés à bloc.
Un vrai tronc français, une naturelle borne physique dans le paysage national.
Une butte-témoin shintoïste, un hexagonal banc de terre des neiges d’antan.
Vos affirmations sur l’Ukraine sont bizarres, ou bien vous êtes mal informé, parce que l’Ukraine a été leur poule aux œufs d’or : une plaque tournante pour les laboratoires biologiques, le trafic d’armes, les filières d’exploitation des enfants… et d’interminables caisses noires déguisées en « aide ».
Des milliards d’argent public ont disparu dans des budgets secrets, des sociétés-écrans et des comptes offshore.
Des bureaucrates de Bruxelles aux initiés de Washington, tous se sont nourris du cadavre de l’Ukraine.
Bien avant l’invasion de l’Ukraine, des cartes et des prévisions sur la manière dont la Fédération de Russie pourrait/devrait être divisée ont commencé à circuler en grande quantité.
Quant à Hollande qui s’est vanté d’avoir signé les accords de Minsk sans vouloir les respecter, il a durablement démonétisé la signature de la France et je ne vois pas en quoi la trahison d’une signature serait un titre de gloire. Il est vrai que Hollande a été un mauvais président mais nous avons pire maintenant.
@ Xavier NEBOUT | 26 août 2025 à 08:29
« …le peuple des veaux ne s’en est même pas aperçu. »
Tiens, vous vous adressez à une « racaille » !?
Je ne vais pas vous la faire à la Jean Valjean non plus, pourtant je suis d’une grande magnanimité, mais bon je suis d’excellente humeur ce matin. Je vais monter mon coursier préféré et vous mettre sur mon porte-bagages, il faut lever les pieds pour ne pas qu’ils raclent le sol, j’ai un gros moteur paraît-il.
Ah, bien ! donc… le “peuple des veaux”… on connaît la chanson ! Sauf que dans cette histoire, les vrais bovins sont peut‑être ceux qui ruminent la propagande de Moscou sans la mâcher. Pendant que certains autres imaginent la France en vassal obéissant à un Kremlin bienveillant, les Ukrainiens, eux, défendent chaque jour leur liberté, et par ricochet la nôtre. Ils ont eu et ont bien des défauts, mais pas celui de tuer gratuitement, un peu génocidaire sur les bords, le Cinglé.
Parce que, voyez‑vous, cher monsieur, mon “petit confort” européen, j’y tiens : l’électricité sans coupures, la liberté de dire ce que je pense, et des frontières qui ne se déplacent pas au gré des humeurs d’un autocrate assassin criminel de guerre qui déporte 20 000 enfants.
Alors si éviter de voir les chars russes à Varsovie, Berlin ou Paris passe par soutenir Kyiv, je signe, je paraphe et j’envoie par Chronopost.
J’espère que cela peut s’entendre, massacrer des gens est une bonne raison pour mettre la camisole de force au schizophrène et aux sbires du Kremlin, mais faire des affaires qui baignent dans le sang, ou signer des traités avec ceux-ci me semble un avilissement de misérable.
Je remercie l’agent immobilier d’avoir su consulter son médecin, j’espère que ces quelques lignes auront apaisé vos tourments.
Vous écrivez, Monsieur Bilger : « cette personnalité qui, par rapport à l’extrémisme de gauche qui nous menace, représentait un moindre mal quand il tentait désespérément, contre « ses » frondeurs, de sauver une social-démocratie raisonnable. »
Certes ! Mais il n’empêche que son tropisme d’un gauchisme sociétal « doux » a rabaissé la fonction présidentielle et que ses choix de Jean-Marc Ayrault comme Premier ministre ou de madame Christiane Taubira comme garde des Sceaux ont été catastrophiques.
En ce qui me concerne, j’éprouve un rejet du personnage pour ce qu’il représente et ce qu’il a été à la tête de la France dont il s’est montré peu digne à mon sens. Et un ancien président de la République qui s’abaisse à retomber dans l’arène politique comme député n’est pas une référence.
À propos de la rentrée parlementaire du 8 septembre, vous ajoutez, « au-dessus de l’envie perverse de se payer à tout prix François Bayrou, celle, au contraire, de ménager le plus longtemps possible un gouvernement qui dans tous les cas vaudrait mille fois mieux que la ruine qu’engendrerait sa censure. »
L’on verra si monsieur Hollande sera en mesure de faire en sorte que, contrairement à Olivier Faure qui veut faire voter non à la question de confiance du Premier ministre, le PS s’abstienne puisque le décompte ne se fait que sur les oui et non et donc d’accorder à monsieur Bayrou un prolongement dans sa fonction.
Dans l’état actuel des intentions de vote des divers partis, en dehors de LR dont à l’heure où j’écris on ne connaît pas le choix (d’évidence il devrait voter la confiance pour ne pas faire disparaître de l’exercice du pouvoir son ministre phare Retailleau et d’autres qui tiennent correctement leur fonction), il semble que le pari de monsieur Bayrou soit en passe d’échouer.
Dans ce cas, au-delà du sort personnel du Premier ministre, c’est une crise de régime qui se profile avec pour la France de graves risques de déstabilisation et peut-être même une démission présidentielle dans la balance. Une situation qui rappelle furieusement mai 1958, mais cette fois sans recours à un personnage éminent comme le général de Gaulle.
Alors attendons le 8 septembre pour savoir si la France coulera comme c’est malheureusement prévisible, ou si le couperet du bon docteur Guillotin l’achèvera par une entrée en guerre civile si espérée par monsieur Mélenchon !
@ Paul | 26 août 2025 à 09:21
« Quant à Hollande qui s’est vanté d’avoir signé les accords de Minsk sans vouloir les respecter, il a durablement démonétisé la signature de la France et je ne vois pas en quoi la trahison d’une signature serait un titre de gloire. »
Il a aussi démonétisé sa propre parole et celle des socialistes par contrecoup, mais là, cela ne nous surprend plus, de même que celle des hommes politiques en général et il est curieux que Philippe Bilger, qui nous a crédités d’un billet sur la parole publique disqualifiée, n’ait pas remarqué au premier coup d’œil que M. Hollande était l’archétype des hommes politiques minant la confiance que des Français ont cru devoir leur accorder.
Quand un homme qui a reçu pour mission de maintenir la paix avec une Russie qui a donné des preuves de sa bonne volonté en ce sens trahit ceux qui lui ont fait confiance en avouant avec cynisme que lui et madame Merkel ont cherché à gagner du temps pour que l’Ukraine puisse entrer en guerre, comment ne pas trouver son comportement inqualifiable ?
Du temps qu’il était élève à l’ENA, Hollande faisait rire ses camarades par son esprit de répartie et, plus tard, il a bien fait rigoler par ses blagounettes les membres du PS lorsqu’il en était le leader !
Restons donc sur cette note plaisante : un aimable politicien français paralysé par les décisions à prendre qui fut constamment entouré de minables et d’apparatchiks (Hamon, Peillon), continue d’ouvrir sa bouche à tout propos !
Mais il continue de nous faire sourire !!
La vie de Hollande en une image :
https://www.montres-passion.fr/wp-content/uploads/2012/05/Fran%C3%A7ois-Hollande-et-sa-montre-%C3%A0-lenvers.png
Il est une risée ambulante, bien sûr certains sont encore sous le charme de cette gauche caviar aux accents libéraux, le courage en moins et le ventre mou de la vie publique. Bayrou est le même, des rentiers de la politique. Je le répète : ceux qui reprochent à Macron d’avoir dissous l’Assemblée se trompent. il a mis en un seul coup la photographie des Français et des partis à l’affiche.
C’est le souk et même s’il y a dissolution à nouveau eh bien allons-y.
Dans tous les cas tous les symptômes d’un autoritarisme à venir sont présents, le b*rdel ça va un moment, mais pour l’instant rien n’est propice, en embuscade un FN/RN est l’arme au pied, ils se garderont bien de revenir à la retraite à 60 ans mais sûrement ils tireront la chasse et cracheront avec délice sur tous ceux qui les auront précédés.
On n’a pas fini de rire, les coalitions c’est bon pour les autres, et au fond tous ces partis s’en tapent que ça marche ou pas. On attend le sauveur, pour l’instant les saltimbanques sont en piste, 40 milliards à trouver, alors que 3 500 nous contemplent en se disant que la vie est belle ; ils sont incapables tous ces gonfleurs d’hélices de me rembourser. Ces milliards qui font chaque mois toujours plus de gras, et l’usurier est heureux, béat, il passe à la caisse tous les mois, ma Tante a de beaux jours devant elle, et on n’a pas le début d’une solution.
La fuite des capitaux commence toujours en douceur, et puis on découvre avec stupeur qu’ils se sont barrés chez Trump, l’Europe a commencé en y apposant un tampon, demain le 3.0 n’aura même plus besoin de ce machin, que des fauchés.
@ Achille 25 août
Vous écrivez : « Espérons que le prochain locataire de l’Élysée sera, lui aussi, un président charismatique et entreprenant. »
Votre « lui aussi » entre virgules se réfère à qui ?
@ Giuseppe
Comme vous insistez sur ma profession, et je ne sais pourquoi, sachez que personne, depuis 1972, ne m’a accusé d’être incompétent ou malhonnête, et je n’ai jamais vu feu mon père mentir, ni mon fils, ni moi-même.
Pour préciser ce que j’entends par racaille : les lâches qui se cachent sous un pseudo, qui plus est pour s’en prendre à la personne de leur contradicteur.
Il faut dire aussi que personne dans mes aïeux et descendants n’a été et n’est aux ordres de qui que ce soit.
Ceci dit, vous n’avez toujours pas pu sortir une ligne sur l’intérêt pratique que nous aurions – s’il existait – à prendre parti contre la Russie sauf à faire marrer les Américains…
L’ancien président va-t-il voter la confiance réclamée par Bayrou ?
On pourra alors le remercier d’avoir renoncé aux mensonges de boutiquiers qui ne servent qu’à l’élection, au bénéfice du pays.
Puisque l’on parle beaucoup de la dette publique, voilà où la contempler quand elle tourne :
https://horloge-de-la-dette-publique.com/dette-publique-france/
@ Antoine MARQUET | 26 août 2025 à 16:56
« Votre « lui aussi » entre virgules se réfère à qui ? »
Ben à Emmanuel Macron, bien sûr ! Qui d’autre ?
@ caroff | 26 août 2025 à 14:02
Eh bien dites donc, ils n’étaient pas difficiles à l’ENA. Mais ça ne m’étonne pas quand je vois tous ces types sortis de ce temple de la dette, on voit bien que ce n’est pas leur pognon qu’ils gèrent. Je ne sais pas combien d’énarques sont à la tête de nos majors, je ne pense pas que Bernard Arnault ait eu le besoin pressant de passer par cette école de losers.
René Dosière, socialiste bon teint, de la gauche pâtes aux truffes prisées par DSK, convoqué par Bayrou pour évaluer les revenus et autres avantages de nos champions du monde de la dette et des prélèvements fiscaux.
Un type qui a profité du système pendant 25 merveilleuses années de mandats reconduits, il dénonçait, ou plutôt il faisait des constats et maintenant il devrait juger ce à quoi lui-même a participé, la dette stratosphérique et la mise à sac économique du pays ; il y était lui aussi.
Au moment de cette évaluation, bien évidemment comparative avec nos voisins, mais j’espère que comme tout bon bilan sur les avantages et autres rémunérations, il fera ressortir la performance en résultat et charge de la dette pour chacun, préambule indispensable pour juger si on mérite ce qui est payé.
La prime c’est quand on gagne du pognon au-dessus d’un seuil, le salaire c’est la performance lissée pérenne et positive, et donc aboutie dans sa vision.
Bref, un type qui n’a jamais planté une pointe, qui a participé lui aussi à notre désastre économique, est-il donc en mesure de se juger ?
Il nous prend pour des imbéciles Bayrou, politicien vivant de longue date d’un viager de parti et de pensions de bien des postes, quand il propose René Dosière on voit bien le conflit d’intérêt potentiel : René Dosière a lui-même été député pendant 25 ans, on peut estimer qu’il fait partie du système qu’il est censé évaluer et duquel il a bien profité. Cela pue l’enfumage à des lieues à la ronde, au passage ils nous prennent vraiment pour des couillons.
À 84 ans, sa nomination va être perçue comme un manque de volonté de renouveler les visages de la vie publique. Pourquoi ne pas confier cette mission à une personnalité plus jeune ou issue de la société civile ?
Ayant déjà travaillé sur les finances publiques, Dosière sera sans aucun doute tenté de confirmer ses propres analyses passées plutôt que de les remettre en question avec plus de virulence. Je pense qu’en y associant la dette de 3 500 milliards dont lui en a une belle part à son compte, cela devrait tempérer les primes et autres avantages au mérite qui doivent être mécaniquement attribués. Bayrou nous amuse, comme Pépère en son temps. Bayrou nous prend pour des idiots.
Bien sûr il ne s’agit que d’une mission consultative. Dosière peut faire des recommandations, mais il ne peut pas imposer de réformes. Une opération de communication pour faire avaler la pilule des jours fériés et le reste, plus que comme une volonté de changement réel.
Bayrou a commencé à nous vacciner, les Français lui diraient que les élus sont trop payés ou perçoivent des revenus obèses.
Dosière va sûrement l’éclairer, lui qui a dû profiter de la douce cantine et de la belle buvette de l’Assemblée, et de nous dire que leur serrer le kiki c’est surtout du symbole, je fiche mon billet là-dessus.
Le problème est que les symboles sont à la pelle, les agences Théodule et les planques de NVB et des autres, NVB grande spécialiste reconnue des comptes publics dont Tanguy du FN/RN se moquait ouvertement.
Symbolisme donc plus qu’action, Bayrou cherche à montrer l’exemple en période de très modeste rigueur budgétaire, c’est surtout une manœuvre politique pour détourner l’attention de mesures impopulaires comme la suppression de jours fériés ou le gel des dépenses. Du Bayrou au ventre mou de centriste qui ne diminuera pas son tour de taille ni celui de ses congénères qui nagent dans le même bassin.
Cette sélection non pluraliste avec le socialiste bon teint Dosière – bien nourri, bien logé, bien blanchi, pendant plus de deux décennies -, même si des représentants parlementaires sont censés l’accompagner, sa figure domine la mission. Cela nuira à la perception d’impartialité et de pluralité des points de vue et surtout mettra un mouchoir sur tout ce qui pourra déranger. Nous sommes pris vraiment pour des imbéciles.
@ Giuseppe | 26 août 2025 à 21:58
« Nous sommes pris vraiment pour des imbéciles. »
Bah, en fait, ça fait déjà quelques dizaines d’années que c’est le cas et malgré tout, il se trouve toujours une majorité d’électeurs pour remettre les clefs du pouvoir aux gens qui sont la cause de leurs problèmes. Va comprendre Charles…
J’hésite entre consternant et désespérant, peut-être les deux.
Le culot sans limite, ça circule, on voit bien l’état d’esprit qui court d’autant plus vite que certains donnent dans l’exemplarité parfaite, dans un pays nordique c’est absolument inimaginable, et je devrais me serrer la ceinture, dit mon voisin ?
https://x.com/JRenardiere/status/1960286003697996260
Bayrou sent cela alors il convoque Dosière, rentier de l’Assemblée, pour juger de l’état des pensions de ces goinfrés de notre belle République qu’ils rongent jusqu’à l’os.
Je me fiche du montant des économies potentielles, l’exemplarité et l’honneur de servir n’a pas de prix, ou plutôt emporterait une adhésion plus puissante pour nos politiques. Deuxième personnage de l’État, pas le pékin du coin qui ne comprendrait pas la symbolique. Et puis qu’est-ce qu’il fiche encore à ce poste, les cimetières sont remplis d’indispensables. Et lui aussi a fait partie de ce désastre de gestion qui a cabossé le pays.
Je ne pense pas une seconde que les économies prônées sur certains postes par le FN/RN seraient efficaces, un petit panier peut-être sur l’immigration et l’AME, mais déjà remettre en ordre de bataille un pays pour aller au chagrin le coeur léger serait le meilleur investissement.
@ glw | 27 août 2025 à 10:24
Ce n’est pas faux la faute à ceux qui votent, c’est évident. C’est désespérant. Des mandats renouvelés à vie dans certains partis, et dire que certains doivent ronger leur frein. Un mandat, une seule fois renouvelable comme pour la présidentielle. Les cimetières sont remplis d’indispensables et d’illustres génies.
La Une de Charlie impitoyable, mêlant dans le même panier toute une brochette de personnages, dont celui de Pépère, en dit long sur l’estime portée à leur encontre.
Je sais, c’est sans doute confidentiel, mais apparemment sur les rézocassosociaux c’est en vague continue sur ce barbecue de champions de la vie sociale et politique.
Alors à qui le tour ?
Cette dissolution a eu un effet bénéfique, l’affichage du paysage politique réel du pays, et la prochaine dissolution verra si le front républicain fonctionne à nouveau et la trouille de porter le FN/RN au pouvoir.
Ou alors les élucubrations économiques de Jordy auront fait leur effet, et une fois au pouvoir ceux qui pensaient se barrer à 60 balais à la retraite s’apercevront qu’ils ont été roulé comme des serpillères : « Vous n’y pensez pas ! Avec l’héritage pourri qui nous a été laissé ! Nous, nous allons faire preuve d’une très grande responsabilité pour votre bien et celui de vos petits-enfants – culpabiliser a toujours du bon -, vous irez au chagrin jusqu’à 70 ans, et c’est un cadeau de notre part. Nous prenons ainsi de l’avance sur tous nos concurrents pour des lendemains profitables, merci de nous avoir fait confiance !
Quelle poilade ! Comme disait Reiser c’est une époque formidable.
Le FN/RN qui envisage une future course d’endurance, les 24 h du Mans c’est pour les petits, chez eux on voit grand, après l’Europe et les emplois fictifs, les voilà futurs pilotes du tiroir-caisse de la République, on n’a pas fini de rire :
https://www.msn.com/fr-fr/politique/gouvernement/ces-candidats-rn-%C3%A9pingl%C3%A9s-pour-des-frais-kilom%C3%A9triques-%C3%A9quivalents-%C3%A0-trois-fois-le-tour-de-la-terre/ar-AA1Ljq8c?ocid=msedgdhp&pc=EDGEESS&cvid=68af0556f31c4aedacb4defacf6aeb4f&ei=7
Hollande c’est souvent, et maintenant Bayrou qui nous explique que ce sera le chaos ; moi ou le chaos du Général Motor la larme à l’oeil. Ils nous prennent vraiment pour des imbéciles. Bayrou, politicien au long cours qui maintenant aurait des solutions ? Enfin, des mesurettes plutôt, alors qu’il fait partie de ceux qui nous ont amenés à cette situation ubuesque et catastrophique, le pays était dans tous les cas éclaté depuis longtemps, Jérôme Fourquet l’explique très bien, un archipel.
Faut pas raconter d’histoires, 40 milliards ou le chaos ? Alors que 3500 milliards nous contemplent avec une charge à venir de 75 MILLIARDS! et il nous raconte Bayrou et ses rentes personnelles dont il est bien garni y compris pour son avenir radieux ou pas, que s’il n’en trouve pas les miettes ce sera la fin du monde.
Avec 40 milliards c’est tout juste un peu plus de la moitié de l’échéance des intérêts… Tout ce cirque pour ça et un pays à la ramasse, et des partis comme des confettis comme s’il en pleuvait, parlementaires, syndicats et tutti quanti, vraiment c’est du grand Zampano.
@ Achille
Vous m’apprenez donc que monsieur Emmanuel Macron est charismatique et entreprenant !
Qui l’eut cru ?
Bonne soirée.
@ Antoine MARQUET | 27 août 2025 à 21:59
Je vous rappelle les résultats de l’élection présidentielle de 2022, au cas où vous les auriez oubliés :
– Valérie Pécresse (LR) : 4,78 %
– Anne Hidalgo (PS) : 1,75 %
– Fabien Roussel (PCF) : 2,28 %
– J-L Mélenchon (LFI) : 21,95 %
– Marine Le Pen (RN) : 23,15 %
– Emmanuel Macron (Renaissance) : 27,85 %
Ce dernier est le président le mieux élu de la Ve République (*)
Si l’on en croit les sondages :
– 68 % des Français veulent qu’Emmanuel Macron démissionne,
– 72 % des Français ne supportent plus Mélenchon,
– 67 % des Français ne veulent ni Le Pen, ni Bardella à l’Élysée,
– 9 Français sur 10 pensent que les écologistes sont des incapables,
– aux dernières législatives, le PS a obtenu 8,6 % des voix au premier tour et 9,5 % au second, pendant que les LR faisaient 6,57 %.
Que dire de plus ? 😊
(*) Si l’on excepte l’élection de Jacques Chirac de 2002 qui montre qu’à l’époque le FN (maintenant le RN) n’était pas vraiment en odeur de sainteté.
C’est quand même un comble ! Entre le Dodu du Sénat, Bayrou qui ne pouvait plus s’extraire d’un cockpit d’avion, Flanby gras comme un moine de chez Rabelais, sans compter leurs pensions de retraite et autres gâteries qu’ils cumulent et dont je tairai les montants pour ne pas effrayer les nantis, ces trois-là, et d’autres aussi, voudraient nous faire adopter la frugalité et sauter à la corde.
Je ne fais pas confiance à la HATVP et ce qui y est affiché, une fois qu’on a écarté quelques tricheurs il est bien évident que nombre s’est organisé légalement pour dispatcher une grande partie des revenus stratosphériques qu’ils ont accumulés pendant des décennies de mandats.
Le Berger avait acheté sa permanence avec les frais accordés par les largesses de l’Assemblée à une époque, et je serais curieux de savoir ce qu’il en a fait.
« Élu durant 45 ans, Jean Lassalle n’a aujourd’hui plus de mandat. De son renoncement à son actualité, entre un tournage pour le cinéma et son ambition pour 2027, l’Aspois se livre franchement. » (La Nouvelle République)
Sous des dehors débonnaires, un appétit d’ogre, un marchand de salades qui a enfumé les électeurs locaux, il est vrai qu’il est un bon bonimenteur et sa gouaille sans doute faisait merveille. Il a voulu passer le témoin à son frère, battu à plate couture… Faut pas abuser non plus, les générations ont changé et le Berger qui a surtout gardé des pensions et pas beaucoup de moutons, se la voyait encore belle dans un prolongement familial. Un Mozart de sa carrière, il faut bien le saluer, inusable et inclassable, un politique à l’ancienne, à la papa, avec des électeurs ruraux qui élisaient « un pays » et qui se laissaient faire sans être totalement dupes. Chapeau l’artiste !
https://www.larepubliquedespyrenees.fr/elections/presidentielle/presidentielle-decouvrez-le-patrimoine-declare-par-jean-lassalle-5108884.php?csnt=198efbab573
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L’Europe de misère, l’union sacrée, enfin tous ces faux-semblants et actes manqués, Trump le sait, il nous crache dessus, et lui aussi :
https://www.msn.com/fr-fr/politique/gouvernement/budapest-poursuit-l-ue-pour-avoir-utilis%C3%A9-les-avoirs-gel%C3%A9s-russes-pour-l-aide-%C3%A0-l-ukraine/ar-AA1Ln1tw?ocid=msedgdhp&pc=EDGEESS&cvid=6414307883ed4dc79a71fe39f0d7ce03&ei=7
@ Achille | 28 août 2025 à 08:20
À en juger par les chiffres du premier tour des élections présidentielles 2017 et 2022, c’est plutôt le président le plus mal élu.
Quant à Chirac opposé à Jean-Marie Le Pen, son score fut de 82 %, alors que Macron opposé à Marine Le Pen au second tour en 2022, n’avait fait que 53 % !!!
Sans revenir sur l’élection de 2017 où il ne fut élu que par défaut après le scandaleux torpillage de Fillon.
@ Axelle D | 28 août 2025 à 14:30
« À en juger par les chiffres du premier tour des élections présidentielles 2017 et 2022, c’est plutôt le président le plus mal élu. »
Vraiment ? Vous semblez avoir un problème avec vos fiches (un peu comme Marine Le Pen).
Petit rappel sur les résultats du 1er tour des élections de 1995 à 2012 :
1995 : J. Chirac 19,94 %
2002 : J. Chirac 20,85 % et certes 82,21 % au second tour grâce au report de voix des socialistes qui ont voté pour le candidat de la droite (dont moi !)
2007 : N. Sarkozy 31,18 % (pas de quoi pavoiser)
2012 F. Hollande 28,63 % (idem)
Mais quoi qu’il en soit, c’est le second tour qui compte et mis à part 2002 où L. Jospin a été battu de peu par J-M Le Pen vu que trois candidats du PS s’étaient présentés ce qui est une énorme ânerie car L. Jospin avait la victoire acquise, c’est E. Macron qui a été le mieux élu de la Ve République. Ben oui, ce sont les chiffres.
Bon, lui il n’a pas été président, mais comme palmarès un champion ! Mais pour les nostalgiques c’est tout comme, et souvent ils ont la mémoire qui flanche, petit rappel :
Condamnation principale (17 juin 2025 – Cour d’appel de Paris)
Peine : 4 ans de prison avec sursis intégral
Amende : 375 000 €
Inéligibilité : 5 ans
Dommages et intérêts : 126 167 € à verser à l’Assemblée nationale pour un contrat 2012‑2013
Solidairement avec Penelope Fillon et Marc Joulaud : environ 800 000 € au total
Infractions retenues : détournement de fonds publics, complicité et recel.
Cette décision clôt un long feuilleton judiciaire commencé en 2017, après enquête du Parquet national financier. Une broutille, rien quoi.
Et le plus beau, son attachement à la « Sainte Russie » qui a balancé 621 missiles et assimilés ce jour, tuant des civils avec des enfants.
Il a quand même fallu lui botter les fesses pour quitter sa fonction de grand champion de la pétrochimie auprès des sociétés russes.
Il adore le méchant pognon, il est vrai qu’un château c’est beaucoup d’entretien et il faut de la caillasse, beaucoup, j’imagine si on lui avait laissé les clefs du tiroir-caisse de notre beau pays…
Allez, un petit tour du propriétaire en pensant que nous l’avons échappé belle :
https://immobilier.lefigaro.fr/article/5-choses-a-savoir-sur-le-manoir-de-beauce-fief-de-francois-fillon_84916980-b328-11e6-b27f-7a21f37b2c6a/
Ah oui… quand même… y a du bois, du caillou, et du toit… On parle pas de Tiny House… Bon, il a échappé aux fers, il a de la chance, certains pour un bout de cuivre vont derrière des barreaux (en acier).
@ Giuseppe
Vous êtes fabuleusement renseigné sur le train de vie de Fillon, Larcher et d’autres personnalités de droite. Vous maîtrisez l’art du recyclage des données des journalistes de gauche et d’extrême gauche, de tous ces suppôts de l’Internationale socialiste qui radotent les antiennes de Monsieur Proudhon. La propriété, c’est le vol. Ploum ploum tralala anarchie vaincra.
Vous ignorez superbement que Hollande est au coeur du texte que vous commentez. Certes, la charte de ce blog est architecturée autour de la liberté d’expression, mais pourquoi, que diable, omettez-vous le patrimoine du clan Hollande ?
Mougins est une ville charmante de la Côte d’Azur, les SCI foisonnent, ce qui permet à leurs copropriétaires de ne pas être assujettis à l’impôt sur la fortune. Tout est organisé dans la discrétion la plus feutrée si ce n’est, n’ayons pas peur des zones d’ombre, dans l’anonymat subtil qui sied aux vrais manipulateurs.
@ Vamonos | 29 août 2025 à 04:36
Monsieur est servi !
Pour Ségo je vous laisse regarder. Il faut reconnaître au commandant de bord de coquille de noix et à son ex qu’ils n’ont pas eu maille à partir avec la justice. Fifi, lui, est un vorace, rêvant sans doute à l’Ancien Régime, le Cinglé adore ces types :
https://www.bfmtv.com/economie/international/l-ex-chancelier-schroder-au-conseil-de-gazprom-la-voie-russe-des-sociaux-democrates-allemands_AV-202202070159.html
Qui voit Pépère dans cette position, bon il est comme les autres, il profite du système, mais c’est un petit bras, d’ailleurs il s’est dégonflé comme une baudruche pour se représenter. Pas le type à sortir des clous, il estime sans doute être bien servi par une République qu’il a mal servie, il n’en rajoute pas, lui.
https://www.hatvp.fr/fiche-nominative/?declarant=hollande-francois-27434
Par contre pour ce qui suit, je vous laisse le soin de vous déplacer en Corrèze en période de ramassage de champignons, vous profiterez ainsi du paysage. Vous pourrez consulter les documents, mais ni photos ni prises de notes.
Déclaration de modification substantielle de situation patrimoniale déposée le 22 janvier 2025
Consultable à la préfecture de la Corrèze
Rue Souham, 19011 TULLE CEDEX
Vieille méthode stalinienne dont vous vous servez, mais je vous pardonne, HATVP ça existe, ce n’est pas parfait mais c’est bon pour tous les élus. Le Volatile avait égratigné le couple de Flanby à son époque sur le gentil immobilier et la façon dont il se l’était partagé, en toute légalité ; elle non plus n’a pas été inculpée de malversations que je sache… Par contre à droite il y a une belle brochette, Sarko est aussi médaillé, au moins autant qu’un maréchal russe.
Les Voraces décrits par Vincent Jauvert dans toute leur splendeur ! En plein dans le mille !
https://sixactualites.fr/actualites/scandale-le-prefet-de-haute-loire-sous-le-feu-des-critiques-apres-un-voyage-en-italie-en-voiture-de-fonction-et-un-rapatriement-extravagant-suite-a-un-accident/63478/
Ceux qui servent l’État et ceux qui le financent ont des droits et surtout des devoirs. Je pouvais être appelé H24, cela s’organise, j’étais dans le privé, et il n’y avait pas mort d’homme dans son cas, il se barrait en vacances le type, ce préfet est le pire des mauvais exemples, faites ce que je dis pas ce que je fais, c’est encore une fois terrifiant de bêtise crasse pour un tel niveau de représentation de la République, de la Nation.
On nous répète que certains hauts représentants de l’État sont « mobilisables à toute heure », comme si cette disponibilité permanente pouvait justifier tout et n’importe quoi, y compris transformer un séjour privé en déplacement de service, ou utiliser à des fins personnelles véhicules, chauffeurs, et moyens logistiques payés par la collectivité. Par notre pognon, cela il ne faut pas le perdre de vue, l’histoire ne dira pas comment il a pu se faire choper, sans doute l’accident, et il n’en était certainement pas qu’à des escapades exceptionnelles. J’espère qu’il se fera remonter les bretelles à la hauteur du poste qu’il occupe, ce vorace.
Non. Être mobilisable ne donne pas un droit illimité sur les deniers publics. Cette astreinte n’est pas un passeport pour le privilège, mais une responsabilité qui exige d’autant plus de probité. L’exemplarité, la frugalité que l’on veut imposer aux autres, ils en seraient exempts ? Je travaillais avec une voiture de fonction, et parfois les opérations étaient en 3X8 je pense savoir un petit peu quelle est la vie du H24.
Quand un préfet part en vacances à l’étranger avec la voiture de fonction et que, suite à un accident, l’opération de rapatriement se transforme en démonstration d’extravagance aux frais des contribuables, c’est plus qu’un faux pas : c’est un signal désastreux. Un signal que les règles communes peuvent être contournées par ceux-là mêmes qui doivent les faire respecter.
L’argent public n’est pas une caisse personnelle. Chaque litre de carburant, chaque heure de personnel mobilisé, chaque kilomètre parcouru sur nos impôts doit répondre à un intérêt général clair. Et même s’il nous la raconte qu’il aurait déclaré en avantages en nature cette escapade de loisir, sa destination principale c’était pas d’aller au chagrin, il se fiche de qui ? Il a pas une bagnole ? Et il ne sait pas faire une note de frais ? C’est encore une fois à vomir, VOMIR! pour ce représentant de la République.
Le symbole compte autant que la dépense. Dans un pays où l’on demande des efforts aux citoyens, l’image d’un représentant de l’État bénéficiant d’un traitement de luxe alimente la défiance et après ils s’étonneront que les citoyens leur crachent à la figure.
L’égalité devant la règle est un pilier républicain. Un médecin ou un officier d’astreinte reste joignable sans pour autant voyager à l’étranger aux frais de son service.
J’espère aujourd’hui que toute utilisation des moyens de l’État en dehors du strict cadre de mission fasse l’objet du minimum syndical : une autorisation préalable écrite et motivée, une publicité a posteriori des coûts engagés et de leur justification, un remboursement intégral lorsqu’un usage privé est établi.
En démocratie, la confiance se mérite. En République, l’exemplarité n’est pas une option : c’est un devoir. À l’heure où chaque euro compte, l’État doit être le premier à montrer la voie, non à se réserver des échappatoires dorées.
Je réfute que la devise “mobilisable à toute heure” devienne la traduction polie de “privilège en continu”, le privé assume mais cela coûte à l’entreprise dans tous les cas, et celui qui en bénéficie s’impose aussi les règles fiscales.
Une responsabilité oblige et exige d’autant plus de probité quel que soit le milieu. Tout cela n’est pas une petite histoire cela reflète l’état du pays et la mentalité qui peut régner au milieu de ces hauts fonctionnaires.
Lire « Les Voraces » de Vincent Jauvert, essai percutant qui explore les dérives financières et les conflits d’intérêts au sommet de l’État français, notamment sous la présidence d’Emmanuel Macron. Et l’on voit aujourd’hui que rien n’a changé. Triste constat, la rigueur pour les autres, un pays pour certains de cocagne, et toujours les mêmes de profiter de la moindre miette.
Que les limpiabotas s’occupent de leurs affaires, qu’ils passent leur chemin ces couillons ! Il était désolé paraît-il, pauvre petit !
@ Vamonos (suite et fin… Je taquine)
Rien de bien opaque chez Flanby :
<<1986 Achat de la maison de Mougins (130 m²) par François Hollande et Ségolène Royal Prix : env. 165 000 € (équivalent actuel). Aucune polémique à l’époque 2007-2008 Séparation du couple Hollande–Royal. Hollande récupère la pleine propriété du bien — 2012 Déclaration de patrimoine à la HATVP lors de la présidentielle Maison estimée à env. 800 000 € ; parts dans deux appartements à Cannes, liquidités modestes. Certains commentateurs jugent la valorisation « prudente » par rapport au marché immobilier de la Côte d’Azur. 2014-2016 Révisions annuelles des déclarations patrimoniales. Montants stables ou légèrement réévalués. Critiques sur l’usage de SCI par des élus (pas de preuve d’irrégularité dans le cas Hollande) 2017 Fin de mandat présidentiel Déclarations publiques consultables via la HATVP Rumeurs persistantes sur un « patrimoine dissimulé », non étayées. 2025 (janvier) Déclaration de modification substantielle de patrimoine déposée Consultable à la préfecture de Corrèze, pas de diffusion numérique intégrale Le mode de consultation sur place alimente le soupçon de manque de transparence pour certains opposants Les montants et biens évoqués proviennent des déclarations officielles de la HATVP, qui restent la source légale de référence. Les « zones d’ombre » sont surtout une construction politico‑médiatique : elles reposent sur des interprétations ou sur le fonctionnement légal (mais parfois opaque) de l’immobilier via SCI et indivisions. Aucune enquête judiciaire n’a conclu à un enrichissement illicite ou à un patrimoine caché. >>
Si vous le souhaitez, Vamonos, je peux vous la faire à la Alexandre Dumas qui a dirigé ou alimenté plusieurs journaux au XIXe siècle, dans lesquels il publiait ses romans sous forme d’épisodes (ou « livraisons ») quotidiens ou hebdomadaires : Le Mousquetaire (1853‑1857), du 12 novembre 1853 au 7 février 1857. Nombre estimé de numéros : environ 1 150 éditions…
Voulez-vous une resucée sur Sarko et ses bracelets électroniques ? Lui ce n’est pas triste comme Fifi, sur la lancée…
J’ai gardé l’esprit compétiteur, il revient parfois au galop… Je taquine bien sûr.
@ Giuseppe | 29 août 2025 à 21:25
Vous êtes lassant et assommant dans vos détestations, et tellement prévisible que cela en devient pitoyable et que l’on en vient à avoir honte pour vous ! De même que concernant vos vantardises et fanfaronnades à répétition quel que soit le sujet.
@ Axelle D | 30 août 2025 à 01:01
C’est bien, au moins une lectrice assidue. Mais comme le souligne le défunt Cruchade, vous n’êtes pas obligée. Vos états d’âme je m’en tamponne allègrement le coquillard, et en plus je ne vais pas tirer sur une ambulance. Amen.
@ Achille
Les chiffres disent vrai. La clairvoyance de son électorat est remarquable !
@ Antoine MARQUET | 30 août 2025 à 15:42
Le Général disait : « Comment voulez-vous gouverner un pays qui a deux cent quarante-six variétés de fromage ? »
Rien n’a changé en soixante ans. Quel que soit le prochain Président ou le prochain Premier ministre, vous aurez toujours une majorité d’insatisfaits, qu’ils soient de gauche ou de droite.
Alors on fait comment ?