François Hollande aurait pu avoir un destin…

Le président de la République avait une occasion unique d’entrer dans l’Histoire de notre pays. Apparemment il ne la saisira pas.

Le président de la République, quasiment au terme de son mandat, aurait pu manifester enfin, de manière éclatante, qu’il n’était pas Nicolas Sarkozy. Apparemment il a opté en faveur d’une conception banale du pouvoir : on l’a et on cherche à le garder ou à le reprendre. Quoi qu’il en coûte à son camp.

Le président de la République avait cette opportunité rare dans une vie politique de susciter le respect de tous les citoyens, gauche, droite et extrêmes confondus, mais apparemment il s’est décidé à privilégier plutôt une étrange estime de soi.

Quand, au théâtre du Rond-Point, avec des auditeurs déjà conquis et riant à ses bons mots, il a vanté son bilan en cherchant à l’inscrire dans la filiation et la continuité de Blum, Mitterrand et Jospin, il n’a oublié qu’une chose, l’essentiel : il aurait fallu un vrai bilan et non pas une recherche désespérée et à la fois superficiellement placide de résultats (Le Monde). En quelque sorte, avec sophisme, il a mis la charrue avant les boeufs, l’Histoire avant la démonstration de sa présence.

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Au plus bas dans les sondages avec une constance – le dernier baromètre Elabe le situe à 16% (lepoint.fr) – qui malgré quelques frémissements infinitésimaux signifie une appréciation définitivement péjorative, il n’est plus soutenu que par quelques fidèles qui lucides ne célèbrent pas ce qui a été accompli durant ce mandat mais demeurent attachés à l’homme, à sa personnalité et aux combats antérieurs communs. L’ami est sauvegardé quand le président, malgré leurs efforts pour se persuader du contraire, est relégué.

Le fait d’être peu ou prou honni par les extrêmes de droite et de gauche, par une part des socialistes, par la droite classique, par les écologistes et aujourd’hui par une majorité impressionnante de citoyens n’est pas le gage, en dépit de ce que François Hollande se plaît à croire, d’une réussite ultérieure miraculeuse.

Parce qu’au début de sa conquête du pouvoir il était si peu en position de vaincre, mécaniquement il s’imagine qu’il serait, dans une configuration autrement plus désastreuse, en posture de l’emporter à nouveau. Ce sont les murmures qu’un homme de pouvoir se profère délicieusement pour justifier une entreprise purement personnelle, une persévérance narcissique qui, sur le plan politique, vont causer à gauche – son camp, il ne cesse de le répéter – des dégâts considérables.

Les analystes les plus sérieux – je songe par exemple à Gérard Grunberg – excluent qu’il puisse être présent au second tour au mois de mai 2017 et prévoient « une défaite inéluctable de la gauche » (Figaro Premium).

Cette certitude que dans son autarcie il feint d’ignorer va donc aboutir à ce qu’il fasse l’impasse sur la seule minuscule ouverture, l’unique miraculeux créneau dont le socialisme pourrait disposer pour affronter son adversaire dans la joute finale.

En effet la candidature renouvelée de François Hollande va évidemment interdire, sauf si l’angoisse du pire entraînait des coups de force à répétition, au Premier ministre et même à Emmanuel Macron de s’immiscer dans la lutte, même si ce dernier est plus libre d’agir, atypique et sublimé par une France qui a besoin de rêver que du neuf pourra irrésistiblement surgir d’un monde figé, selon une ambition qui serait jugée irresponsable par les esprits partisans.

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On a beau tourner l’éventualité d’un tel futur dans tous les sens, reste l’implacable constat qu’un homme intelligent, clairvoyant et sincèrement républicain est prêt à ruiner une cause qui sans lui pourrait espérer une survie, avec lui sera assuré d’un fiasco.

Je n’ai jamais accordé la moindre importance à ses protestations obligées sur le devoir, la responsabilité, sa volonté de s’effacer sauf si le chômage connaissait une baisse durable, son souci d’être jusqu’au dernier moment président alors que depuis des mois il est implicitement candidat et que la démagogie lui fait distribuer une multitude de cadeaux avec une générosité dont les citoyens assumeront les frais. Tout cela fait partie du terreau quasiment contraint pour tout président de la République : prétendre qu’on est prêt à déserter le pouvoir à proportion de l’appétence qu’on éprouve pour lui.

Mais François Hollande, aujourd’hui, est confronté au risque d’une issue plus que probable. S’il persiste dans le « j’y suis, je veux y rester », il ne peut plus ignorer que la passion de se juger irremplaçable, la hantise de quitter l’Histoire prétendument par une petite porte, le souci démesuré de soi, l’envie de camper à toute force dans un avenir qui sera pourtant encore plus sombre avec lui engendreront une défaite sans lien avec les insuccès classiques. Une déroute, un bouleversement qui, avec lui obstiné au milieu, constitueront un déluge pour la gauche.

Qu’il veuille bien réfléchir au fabuleux destin qui serait le sien s’il quittait le théâtre pour la vraie vie. Il se distinguerait radicalement de Nicolas Sarkozy qui, d’ailleurs, pourrait jeter l’éponge tant la conscience intime de son déclin doit l’habiter ainsi que le pressentiment politique de sa chute au mois de novembre.

Qu’il songe au sort de Benoît XVI qui a eu le courage d’abandonner sa charge et qui a ainsi permis à un pape fantastique de prendre sa relève. Si je mêle le profane au religieux, la comparaison me semble éclairante. Ne pas s’imposer à tout prix offre une chance à l’avenir.

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On n’en serait pas là avec son désistement. Mais tout de même quelle allure aurait, à la fin de cette année, l’annonce de son retrait.

Mais je parie – tout déjà le démontre – que François Hollande préférera rester banalement et sans surprendre dans l’histoire politique plutôt qu’être admiré pour avoir su penser, agir et concevoir au-delà de lui-même – pour et dans l’Histoire. Il y aurait plus d’audace dans une honorable abstention que dans un entêtement suicidaire.

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Voir les Commentaires (132)
  1. Denis Monod-Broca

    Francois Hollande aurait pu en effet, les circonstances étant ce qu’elles sont, avoir un destin. S’il avait affronté la crise économique et financière comme elle méritait, comme elle mérite, de l’être. S’il avait réagi aux attentats avec plus de sagesse et d’intelligence. S’il avait entrepris de nous débarrasser de cette dette qui nous paralyse. S’il avait dégagé la France de l’organisation militaire de l’OTAN. S’il avait fait sortir la France de cette monnaie idéologique, deutsche mark déguisé, qu’est l’euro. S’il avait ouvert la France généreusement aux migrants cherchant un refuge. Etc. Ce n’était pas facile. Sarkozy ne l’avait pas fait. Aucun des candidats déclarés pour 2017 ne propose de le faire. Mais il aurait pu… Il ne l’a pas fait, il ne lui reste qu’à récidiver…

  2. Marc GHINSBERG

    Eh oh Philippe, qu’est-ce qui vous arrive ? Depuis que François Hollande a dit que ça allait mieux, vous multipliez les billets, les chroniques, les vidéos, les tweets contre le président de la République.
    Certes une série de bonnes nouvelles sont tombées : contrat historique avec l’Australie, confirmation de la reprise de la croissance, baisse des déficits, rebond des taux de marge pour les entreprises, augmentation du pouvoir d’achat des salariés et même un début de baisse du chômage. Tout bon patriote devrait s’en réjouir. Je n’ai pas souvenir que vous ayez relevé un de ces éléments. Non, à la place vous vous souciez du sort de la gauche aux prochaines présidentielles et lui prodiguez vos conseils.
    Il faudrait que F.Hollande laisse sa place à Manuel Valls ou à Emmanuel Macron qui sont encore plus détestés que lui par une partie de la gauche et qui ne recueilleront pas les voix de la droite.
    Peut-être que pour la troisième fois sous la Cinquième République la gauche ne sera pas présente au second tour (en 1969 duel G.Pompidou, A.Poher), mais le seul qui ait une chance d’y figurer c’est François Hollande.
    Son destin c’est d’assumer son bilan et de présenter une alternative au programme démagogique de Nicolas Sarkozy, et à la purge mortifère proposée par F.Fillon. On attend A.Juppé bien silencieux sur le plan économique, ce qui explique sans doute pour partie ses excellents sondages. Encore un an cher Philippe pour déjouer votre pronostic…

  3. Et si Hollande ne faisait que suivre l’exemple de son ancêtre putatif, Guillaume I d’Orange-Nassau, prince d’Orange, comte de Nassau, gouverneur de Hollande et de Zélande, qui avait pour devise : « Je maintiendrai » ?
    Il est l’auteur d’une phrase célèbre que Hollande ne manquera pas de citer lors de la campagne électorale :
    « Point n’est besoin d’espérer pour entreprendre, ni de réussir pour persévérer ».
    Avouez que cette phrase convient parfaitement à Hollande.
    L’Histoire a parfois de ces réminiscences surprenantes, et sa façon de réécrire les événements une seconde fois est bien curieuse.
    Faut-il souhaiter à Hollande d’avoir une autre fin que celle de son putatif ancêtre ?
    Ce serait une vraiment triste fin pour un clown qui déride ses courtisans par des blagues qui resteront dans la petite, la toute petite histoire.
    Heureusement que le printemps arrive, la perspective de voir un clown triste, A. Juppé, succéder à ce clown jovial me déprimerait.

  4. Bonjour,
    Votre billet fait un peu doublon avec votre Décryptage #06 et on ne voit pas trop ce que l’on peut dire que l’on n’ait déjà dit concernant ce dernier.
    Je redis donc que, pour ma part, le fait que François Hollande se représente est encore la moins mauvaise solution, vu que le PS, quel que soit son éventuel candidat de substitution, ne pourra pas gagner en mai 2017. La machine est cassée et la gauche va devoir faire un petit passage au purgatoire de l’opposition pendant cinq ou dix ans avant de prétendre revenir « aux affaires ».
    En renonçant à se représenter le président risque tout juste de provoquer une guerre des prétendants telle qu’elle existe à L.R. où pas moins de onze candidats déclarés sont prêts à en découdre.
    Quand il n’y a pas de chef reconnu et respecté dans un parti, les seconds couteaux se sentent pousser des ailes et cela donne le spectacle pathétique que nous observons actuellement à droite.
    François Hollande dispose encore de l’autorité que lui confère sa fonction de chef de l’Etat. Ceci présente au moins l’avantage de calmer les ardeurs de ceux qui voudraient devenir calife à la place du calife. Si l’on ajoute à cela une certaine embellie sur le plan économique apportée par de gros marchés, la situation début 2017 peut s’avérer bien plus favorable qu’elle ne l’est actuellement pour François Hollande.
    Dans une course, et en particulier une course à la présidence, la victoire n’est acquise qu’une fois passée la ligne d’arrivée. On a pu le constater avec les défaites d’Edouard Balladur ou encore de Lionel Jospin que tous les sondages s’accordaient à donner vainqueur à quelques semaines de l’élection présidentielle.
    En un an bien des choses peuvent se produire et les favoris du moment peuvent connaître des petites défaillances, bien souvent provoquées par le manque de conviction, voire la négligence coupable de leurs propres coéquipiers.

  5. Épitaphe :
    Hollande, premier secrétaire du PS pendant dix ans, élu par défaut, battu par sa faute.

  6. Mêler le profane au religieux semblerait confondre les ordres, si la science du deuxième ne s’affirmait pas comme le dernier moyen de comprendre le premier.
    La relation extraordinaire qu’entretiennent les deux papes vivants est l’exemple édifiant de la conversion qu’appelle le christianisme, passer du même à l’autre, de la compétition à l’émulation, puis à la relation, où l’on peut enfin quitter l’enfer de la réciprocité, qui nous maintient dans les catégories du même.
    On ne peut devenir autre, se convertir, qu’au moment même où l’être ou la chose que je vise deviennent autre à leur tour, définissant dans la relation entretenue avec cet être ou cette chose une réciprocité positive qui, à défaut de rendre le désir autonome, le préserve de sa finalité strictement concurrentielle, sortant à deux de l’enfer du même.
    Notre président a témoigné, autant dans sa campagne électorale que dans l’exercice de son pouvoir, de l’ignorance totale de cette perspective de l’idéologie chrétienne.
    Le tout sauf Sarkozy contenait en germe la chute de sa propre courbe de popularité. La gestion du mariage pour tous, masque sociétal de choix économique en contradiction avec sa campagne, a mis la communauté homosexuelle en danger. Le discours diplomatique de faucon néo-libéral, un comble pour un social-démocrate français, nous entraîne dans une montée aux extrêmes irresponsable vis-à-vis des mondes musulmans, comme le démontre si bien Guy Sorman dans Le Point cette semaine.
    Bref, une confusion entre le profane et le religieux empêchant d’accéder à l’offre du royaume, envers de l’offre économique, dont le point fixe endogène fait penser à la dissuasion nucléaire, une transcendance du marché ne pouvant trouver en lui-même que ce point aléatoire, à la merci de la folie des hommes en conflit ne pouvant imaginer autre chose qu’un équilibre de la terreur, qui frôle toujours la catastrophe.
    Fasse le pape François, lors de la remise du prix Charlemagne, entendre à notre ministre de l’Education la question essentielle qu’avait posée Jean-Paul II à Reims, lui suggérant qu’il n’y a d’autre alternative, et que c’est cela que doit incarner l’Europe avec courage, à ce point fixe de la terreur, qu’un autre point fixe, seul à même de stabiliser l’humanité à l’heure des dérapages paniques qui la menacent : le point indivisible de la charité.
    Elle pourra dire à ce président, ou aux autres candidats potentiels, que s’ils n’entendent pas l’extrême urgence de tirer les conclusions qui s’imposent, renoncer à notre propre violence à tous, renoncer à cette transcendance négative et endogène dont l’amour est la révélation, il n’est pas nécessaire qu’ils se présentent.

  7. Jean-Marc

    Bien qu’il soit entré en campagne électorale je ne suis pas certain qu’il sera candidat.
    Son modèle Mitterrand avait déclaré sa candidature au dernier moment parce que les sondages lui permettaient de gagner.
    S’il ne se représente pas je ne pense pas que Macron ou Valls se sacrifient pour une cause perdue, il restera donc les autres qui s’allieront avec l’extrême gauche comme depuis cinquante ans.

  8. @Marc Ghinsberg
    « Le seul qui ait une chance d’y figurer [au second tour] c’est François Hollande »
    Ne tentez pas trop le diable avec ce genre de pronostic, oh hé hein bon !

  9. Frank THOMAS

    Selon Monsieur Hollande, donc, nous en serions à la phase « redistribution ». Mais redistribution de quoi ? Les caisses sont vides, les affaires sont atones, et le léger frémissement dû à l’embellie mondiale ne permet sûrement pas quelque largesse que ce soit.
    Ainsi, non content de se moquer de nous, il nous ment éfrontément en mettant, comme vous dites, la charrue avant les boeufs et en faisant mine de suivre un plan élaboré de longue main alors qu’il flotte à la surface des flots comme un bouchon à la dérive.
    François Hollande et ses ministres-courtisans se multiplient sur tous les théâtres pour entonner ce péan de victoire, ils courent dans toutes les entreprises bien portantes pour leur apporter leur soutien, semblables à des médecins qui se rendraient au chevet de personnes en bonne santé pour recueillir leurs remerciements.
    Mais soyons sérieux, de deux choses l’une : ou bien, effectivement, la situation du pays et la nôtre en particulier s’améliore, et la chansonnette batave est au mieux inutile et mensongère en s’attribuant un mérite qui n’est pas le sien ; ou bien les choses ne vont pas mieux, et ce n’est pas ce petit air mille fois répété qui nous convaincra du contraire.
    Par-delà la grossièreté du procédé emprunté à ce que la répétition publicitaire peut avoir de plus irritant, nous ressentons très fort le sentiment d’être pris pour des imbéciles qu’il suffirait de saoûler de mots pour les anesthésier et les faire marcher au son de la flûte vers la rivière de Hamelin.
    J’ai toujours été d’un grand scepticisme au sujet de la lucidité de la foule, mais si d’aventure la stratégie du « ça va mieux » produisait l’effet que Hollande en escompte, je désespèrerais pour de bon de l’intelligence de mes concitoyens.

  10. Garry Gaspary

    Commencer avec la Manif pour tous pour finir avec Nuit Debout, c’est peut-être avoir un destin.
    F. Hollande pourrait très bien entrer dans l’Histoire comme étant le dernier président de la Ve République, comme étant le dernier chef de l’Etat de droit qu’il nous faut aujourd’hui dépasser.
    Et dépasser, c’est aller au-delà, pas en deçà. C’est passer de l’égalité de droit à l’égalité réelle, et non revenir à l’inégalité absolue chère aux régimes tyranniques, à la dictature. C’est passer du droit à la sécurité à la sécurité réelle par la création d’une société vraiment apaisée, en rejetant le droit accordé aux uns et aux autres de se cracher dessus. Etc., etc.
    C’est finalement passer du droit spéculatif, de la théorie à la pratique réelle et concrète.
    F. Hollande est peut-être et malgré lui en train de réinventer la gauche en l’universalisant. Car, finalement, force est de constater avec le hollandisme que l’état de droit n’est in fine rien d’autre que l’universalisation de la droite.

  11. @Achille
    Où FH va-t-il pouvoir aller chercher ses voix au premier tour ? Le rejet dont il fait l’objet est presque aussi fort que celui de NS, on a vu le résultat. Il n’y a donc personne d’autre au PS qui puisse prendre le relais ? C’est peut-être là qu’est le problème en réalité, la reproduction des élites a touché sa limite. Les caciques de la gauche n’ont pas compris que les militants de droite et les militants de gauche ce n’est pas la même chose : à droite on a des intérêts à défendre encore, à gauche les militants n’ont plus grand-chose à défendre, alors pour les mobiliser il va falloir trouver autre chose que des incantations ou des calculs minables.

  12. Jean-Dominique Reffait

    Au-delà de la personne de F. Hollande, c’est la gauche elle-même qui n’a plus de contenu. La droite n’a pas besoin de contenu, le conservatisme se suffit à lui-même et consiste à bien gérer voire à faire prospérer une situation existante. Une bonne politique de droite est une politique sans invention : a-t-on besoin d’invention en politique ? La gauche, c’est le mouvement, c’est forcer les situations pour en faire advenir de nouvelles et implique un projet, une utopie sociale. Or notre société limite aujourd’hui la gauche à des postures : le vieux fonds marxiste ou la social-démocratie nordique. Ce ne sont que des mots désormais vides de contenu. La gauche, en tant que courant de pensée du mouvement, n’a plus de projet de société et n’offre qu’une panoplie de rustines. La gauche radicale, contrairement à ce qu’on peut en penser, est dans une situation idéologique encore pire que la gauche social-démocrate : pas l’ombre d’une idée novatrice, un conservatisme pétrifié.
    François Hollande n’a jamais été un théoricien, sa réflexion politique n’a jamais dépassé le cadre enseigné à l’ENA, les catégories de René Rémond. Cela n’aurait pas été trop grave si, du moins, il s’était fait l’exécutant d’un modèle social-démocrate français, mâtiné d’une vision de la France à long terme. Mais il n’a jamais été rocardien non plus. C’est juste un énarque, un homme de pouvoir et rien d’autre. M. Valls était rocardien mais n’a jamais dépassé, dans ce cercle, le statut de communicant. Comme beaucoup de communicants, il est autoritaire mais cela ne constitue pas une doctrine. Reste Macron. Son histoire intellectuelle plaide pour lui. Je doute qu’il renverse un jour la table, son mouvement En Marche ! tend à piétiner pour le moment, mais c’est ce qui nous est proposé de plus novateur. Au royaume des aveugles…
    François Hollande sera candidat, le fait qu’il annoncera sa décision en novembre, bloquant le processus de primaires, le confirme. À cette fin, il est donc décrété que « ça va mieux » sans qu’il soit fourni la moindre évaluation de l’influence des politiques publiques sur cette amélioration proclamée. Tout acteur économique sait qu’une longue période de restriction de la consommation doit un jour déboucher sur une reprise technique ponctuelle : quand vous repoussez d’année en année le renouvellement de votre voiture, vient un moment où ce n’est plus tenable et où il faut la remplacer, même si ça ne va pas mieux pour autant. La politique économique est inopérante sur de tels mécanismes. Elle pourrait en amplifier les effets et ce n’est pas ce qu’on observe en France, comparativement à nos voisins.
    La gauche va donc perdre électoralement mais ce n’est pas bien grave : elle est inexistante sur le terrain des idées, à quoi bon la maintenir en survie politiquement, ce serait une escroquerie. Il faut repenser la notion de progrès et lui donner un squelette politique. D’ici là, on perdra son temps avec F. Hollande. Tant pis.
    PS. J’avoue que j’ai du mal avec le format vidéo du « Décryptage ». Je préfère lire, je peux revenir sur une phrase dans le cours de ma lecture, m’interrompre un instant pour bien comprendre, bref tout ce que ne permet pas le format vidéo.

  13. Jean-Pierre CASSAGNE

    Il se dit que l’histoire fait les hommes plus que l’homme fait l’histoire, avec François Hollande, l’homme fait ce qu’il peut, il suit les événements au fil de l’eau avec sa légendaire bonhomie et les aléas du quotidien. En somme, son histoire politique de toujours mise en perspective à l’échelle nationale. Il s’avère que le costume est bien trop grand pour le candidat de l’incantation anaphorique. Il lui reste l’élégance de savoir quitter la scène, en a-t-il la volonté ? L’intérêt supérieur de l’Etat sera-t-il sacrifié sur l’hôtel de l’ambition personnelle ? N’est pas Charles de Gaulle qui veut !

  14. (…) la démagogie lui fait distribuer une multitude de cadeaux avec une générosité dont les citoyens assumeront les frais.
    Ah, ces gens généreux avec l’argent des autres, quelle plaie !
    Quand pourrons-nous enfin dénoncer ce genre d’escroqueries ainsi que ceux qui se livrent pour l’instant impunément à cet exercice malhonnête ?
    De toute manière, l’argent ne pousse pas sur les arbres et la dette publique abyssale finira bien par exploser un jour ou l’autre.
    Que se passera-t-il quand la prétendue politique de la ville (en français achat de la paix sociale) dont le montant est supérieur aux rentrées de l’impôt sur le revenu -eh oui, rien que ça – ne pourra plus être poursuivie quand ce qui reste de contribuables exsangues ne pourra plus suivre ?
    http://www.observatoiredesgaspillages.com/2010/04/le-cout-de-la-politique-de-la-ville/

  15. Selon ce qu’a écrit une de ses ex-concubines, M. Hollande ne mange des fraises que s’il s’agit de guariguettes. Aujourd’hui, elles sont à 2,95 euros la barquette de 250 grammes. M. Hollande peut donc se réjouir que les Français puissent acheter un kilogramme de fraises guarigettes pour la modique somme de 11,80 euros.
    Encore un effort et je vais voter pour Rama Yade.

  16. « François Hollande aurait pu avoir un destin… » (PB)
    Ouais, ouais, ouais… Aurait pu. Si ma… euh… je m’égare.
    Le bilan et celui de NS est désastreux, les chiffres parlent tout seuls, arrêtons de vouloir juger là où il n’y a rien à juger.
    Mettons au pouvoir une association d’épiciers au moins les comptes devraient être tenus.
    2200 milliards de dettes, le pays est en faillite, le reste n’est qu’illusions et impôts à venir pour sauver ce qu’il reste d’un pays exsangue.
    Fillon a raison sur un point c’est la banqueroute, et notre notable de province gère comme dans le Cantal. Je dépense, je dépense, je dépense.
    La liberté est dans notre capacité à réduire la dette, à force de dire qu’elle ne pèse pas tant que cela, on finira par astiquer les bottines des pays du Nord qui l’ont bien compris.
    Si léguer de la dette à nos enfants c’est de la gestion de bon père de famille, FH et tous les autres ne doivent pas avoir de descendance, ou plutôt si, l’a mise au chaud comme tout grand bourgeois qui se respecte.

  17. D’accord avec Achille (06 mai 2016 à 09:08).
    Le simple fait que Hollande fasse comme s’il allait présenter sa candidature redonne une sorte de liant à son écurie et lui permet d’organiser ses efforts pour gagner. C’est presque magique : en une semaine, les socialistes commencent même à y croire et à dresser un bilan positif de ces quatre années passées au pouvoir. Les journalistes tiennent pour acquis dans leur grande majorité que les principaux voyants économiques se mettent pour de bon au vert. Les petits cadeaux entretenant l’amitié, on verra peut-être se rallier peu à peu fonctionnaires, smicards, syndicalistes etc., et le scrutin pourrait être au final plus serré que prévu. Si la campagne de la gauche tourne autour de « C’est la machine à broyer ultra-libérale ou nous », slogan qui est en train d’émerger en ce moment-même, et si la droite se justifie bêtement au lieu de contre-attaquer dans le même style (c’est le collectivisme, la faillite comme en Grèce – ou nous), la gauche peut l’emporter. Un épouvantail contre l’autre. Ça promet.
    Si Hollande ne se présente pas, il devra le dire le plus tard possible pour éviter l’explosion de son parti. Je crois deviner qu’il y a trop d’intérêts en jeu pour que ce soit seulement une question de beau geste. L’église n’a pas les mêmes problèmes. De toutes façons, Valls ne me dit rien qui vaille, je le perçois comme tyrannique, intolérant et susceptible. Macron me paraît un peu gamin pour qu’on lui confie les clefs de la maison, d’ailleurs je ne vois ni les électeurs de gauche ni ceux de droite le plébisciter.
    Conclusion : ce n’est pas le moment de rêver. Le prochain président, de gauche ou de droite, aura une tâche très ingrate.

  18. @Marc Ghinsberg
    Certes une série de bonnes nouvelles sont tombées : contrat historique avec l’Australie, confirmation de la reprise de la croissance, baisse des déficits, rebond des taux de marge pour les entreprises, augmentation du pouvoir d’achat des salariés et même un début de baisse du chômage. Tout bon patriote devrait s’en réjouir.
    Je vois que vous êtes un pince-sans-rire.
    Ce contrat « historique » avec l’Australie est surtout à l’avantage des Australiens, qui se sont assis provisoirement sur leur attitude anti-française traditionnelle pour pouvoir bénéficier de transferts de technologie à des prix de braderie, sur le dos du cochon de payant français.
    J’ai l’impression que vous ignorez la façon lamentable dont se comportent généralement dans ce genre d’affaire les négociateurs français, qui sont la risée de leurs homologues étrangers, souvent très durs et opiniâtres en affaires pour leur part.
    Pour le reste, vous contentez-vous de gober les fables débitées par les services de propagande audiovisuelle du Régime ?

  19. Bonjour Monsieur Bilger
    Vous écrivez :
    « Le président de la République avait cette opportunité rare dans une vie politique de susciter le respect de tous les citoyens »
    Quelles que soient les décisions de Hollande, il ne suscitera chez moi que du dégoût et je ne pense pas être le seul à éprouver ce sentiment.
    « …engendreront une défaite sans lien avec les insuccès classiques. Une déroute, un bouleversement qui, avec lui obstiné au milieu, constitueront un déluge pour la gauche. »
    Eh bien tant mieux. Que ces idéologues sectaires, haineux et incompétents retournent dans les poubelles de l’histoire (vous allez dire que je radote, mais j’assume).
    « Nicolas Sarkozy qui, d’ailleurs, pourrait jeter l’éponge »
    Je suis d’accord, que ce traître (traité de Lisbonne) dégage !
    « Benoît XVI… qui a ainsi permis à un pape fantastique de prendre sa relève »
    Benoît XVI, revenez ! Vous avez été remplacé par une calamité, habité par la haine de l’Europe et de l’Occident, un type qui est en train de me dégoûter de l’Eglise catholique, avec l’aide de 90 % des évêques de France.
    @ Denis Monod-Broca | 06 mai 2016 à 08:22
    « S’il avait ouvert la France généreusement aux migrants cherchant un refuge. »
    Euh non, il a déjà trop largement ouvert la porte.

  20. M. Philippe Bilger, vous avez fort bien analysé et résumé la situation de François Hollande, un suicide dans lequel il va entraîner toute la gauche. Un seul qualificatif me vient : pitoyable !…
    A contrario ce soir sur BFM j’ai « découvert » une candidate à la présidentielle, que jusqu’alors je ne prenais pas au sérieux : Rama Yade. J’ai été bluffé par son discours – non sur la forme mais sur le fond – qui renvoyait à leurs archaïsmes et au cruel manque de vision de tous les Hollande, Sarkozy, Juppé, etc. Seul bémol, son passé plus qu’ondoyant en politique, mais elle semble en avoir tiré les leçons.
    Elle m’a fait penser à un nouveau J-F Kennedy – en version féminine, modèle XXIe siècle, tant par sa vision des enjeux à venir et solutions proposées. Même Macron par rapport à elle fait vieux politicien sans grande imagination !
    Certes à ce stade ses chances de figurer au deuxième tour sont minimes, car elle ne dispose pas de la machinerie d’un grand politique. Mais dans l’actuel climat généralisé de rejet de nos politiciens et de leurs partis, on ne peut exclure un mouvement de fond – tel en Grèce ou Espagne – qui bousculera les lignes. L’histoire en politique est loin d’être linéaire, et a déjà réservé bien des surprises.

  21. breizmabro

    « Le président de la République, quasiment au terme de son mandat, aurait pu manifester enfin, de manière éclatante, qu’il n’était pas Nicolas Sarkozy »
    Vous avez mille fois raison car Nicolas Sarkozy n’a jamais été aussi bas dans les sondages que Hollande, du temps de sa présidentielle (Hollande = 16% d’opinions favorables quand même..:-(
    « …quelle allure aurait, à la fin de cette année, l’annonce de son retrait »
    Déjà qu’il n’a aucune allure pourquoi parier sur celle-ci.  
    Les paris sont ouverts.

  22. Claude Luçon

    Peut-être que Hollande se prend pour Samson et que trahi par Dalila, sans cheveux mais aveuglé par son impopularité, il a décidé de mourir avec tous les Philistins.
    On voit clairement les socialistes dans le rôle des Philistins.
    Mais quid de Dalila ?
    Ségolène ? Pas la mère de ses enfants tout de même.
    Valérie ? Il l’a cocufiée, certes, mais maintenant riche et célèbre pourquoi s’en débarrasser.
    Julie ? Elle n’a pas le profil.
    Peut-être vaut-il mieux regarder sous un autre angle, genre Martine, vexée de n’avoir pas eu sa chance elle aussi.

  23. « …recherche désespérée et à la fois superficiellement placide de résultats (Le Monde). »
    Terriblement assassin et tellement vrai. Il a eu toutes les clefs, la majorité au Sénat, à l’Assemblée, tout pouvait être tenté pour s’inscrire dans le futur… Et il avait le temps devant lui.
    Un énarque vous n’en ferez jamais un cheval de course, élevé au tout aliment, quand vous le découpez comme un poulet de batterie il se défait tout seul. Vous levez la cuisse, la viande tombe toute seule.
    Il est temps de passer à autre chose, le mercure est en bas dans la zone de froid dont on ne sort jamais. FH aura été insignifiant, avoir eu ainsi tous les pouvoirs et les planètes alignées, il n’y a que lui pour faire un bilan à son image de Réjoui. Jamais pire gestion du pays n’a été faite avec des circonstances aussi favorables, les citoyens ont tiré le trait de l’addition finale, 16 % de popularité et ce ne sont pas des degrés Fahrenheit !

  24. Denis Monod-Broca

    @ PhD
    2000 réfugiés syriens, vous trouvez que ça, c’est ouvrir généreusement nos portes ?!?…
    On tape sur le xénophobe FN pour mieux faire, l’âme en paix (?), une politique xénophobe que le FN ne renierait pas.

  25. Quand on n’a pas la stature, que l’on slalome en permanence entre les difficultés sans jamais les régler, on finit par se vautrer. Un an encore… mais pour quoi faire ? Alors un destin, mais lequel, les oubliettes !

  26. Seraye Yves

    Comment ne pas remiser sur l’ouvrage lorsque nous vivons des invraisemblances destructrices !
    Aujourd’hui un article courageux de Florence Aubenas paru dans le journal Le Monde en page 12 et intitulé « La Bande de Molenbeek », nous dévoile ce qui se passe derrière ce rideau que nous ne devons pas lever sous peine d’être taxés de raciste !
    Combien y a-t-il de Molenbeek en France et depuis combien de temps ? Pourquoi le cache-t-on ?
    Pourquoi nous interdit-on donc d’en parler ?
    Pour avoir vécu de nombreuses années dans différents pays du Maghreb et de l’Afrique noire occidentale, j’ai toujours une larme à l’œil quand je vois ce qui se passe !
    Autre sujet actuel, « Le Pape », ils viennent de lui donner « une médaille Charlemagne » et nos grands Européens s’apitoient sur leur sort en allant le voir et lui demander de les aider à éliminer les nationalistes qui vont leur faire perdre leurs postes en OR !
    La déclaration de Donald Tusk qui a eu des mots très forts, jeudi soir, lors d’une table ronde avec MM. Juncker et Schulz organisée au Musée du Capitole. « Aujourd’hui, nous devons admettre que le rêve d’un Etat européen avec un seul intérêt commun, une seule vision, une seule nation européenne était une illusion ».
    Nous devons donc nous poser la question :
    – pour qui travaillent les technocrates et élus européens ?
    La réponse nous la connaissons :
    – ce n’est pas pour les peuples qui forment aujourd’hui l’Europe !
    Le lien de cause à effet avec Hollande c’est qu’il est l’homme, du fait de ses pouvoirs exorbitants, qui nous impose d’une manière indigne le silence sur tout !
    Le silence qui nous castre en pensée, en parole et en action !
    « L’Œil est dans la tombe mais Caïn-Hollande n’y est pas encore » !

  27. Marc GHINSBERG

    @Exilé
    « Pour le reste, vous contentez-vous de gober les fables débitées par les services de propagande audiovisuelle du Régime ? »
    Je suis un lecteur assidu des notes de l’INSEE que vous considérez peut-être comme faisant partie des « services de propagande du Régime » ?
    @Franck THOMAS
    « Je désespèrerais pour de bon de l’intelligence de mes concitoyens. »
    Logique implacable (voir billet précédent).

  28. Choubidou

    « Conception banale du pouvoir : on l’a et on cherche à le garder »
    Je m’étais fait la réflexion que si notre pays marche si mal, c’est qu’à tous les niveaux de notre société, des individus occupent des places qu’ils ne méritent pas (incompétence + idéologie + carriérisme) et font passer leur intérêt personnel avant toute chose.
    François Hollande, président, résume bien la situation !
    France pays médiocre, dirigé par des médiocres !

  29. SERAYE Yves

    Monsieur Philippe Bilger,
    Voilà une excellente analyse (une fois de plus) de la situation présidentielle !
    Mais pour moi, simple citoyen, je me demande comment nous pouvons accepter des êtres (Sarkozy-Hollande) qui ne sont pas nés pour être Président d’un pays comme le nôtre !
    Je suis loin des considérations intellectuelles et je m’indigne de ces présidences antinationales, d’un égoïsme débile, et d’un entourage qui accepte cela !
    Hollande use du pouvoir et l’utilise pour y rester !
    C’est un tartuffe entouré de courtisans et qui est utilisé par d’autres monarques pour profiter de notre pays !
    Hollande n’est rien, c’est la fonction présidentielle qui le fait et c’est là notre drame !
    Hollande, n’importe lequel des Français aurait pu occuper ce poste et n’aurait pas fait plus mal que lui mais certainement mieux !
    Hollande, c’est l’indigence de l’esprit !

  30. @ jlm | 06 mai 2016 à 11:32
    « Où FH va-t-il pouvoir aller chercher ses voix au premier tour ? Le rejet dont il fait l’objet est presque aussi fort que celui de NS, on a vu le résultat. Il n’y a donc personne d’autre au PS qui puisse prendre le relais ? »
    Non il n’y a personne pour prendre le relais au PS. Certainement pas Manuel Valls et Emmanuel Macron qui ont certes une bonne cote de sympathie dans les sondages, mais ces derniers prennent un panel de population sans considérer la tendance politique des personnes interrogées et donc ce sont essentiellement des électeurs de droite, du centre et de la gauche social-démocrate qui les apprécient. Mais aucun électeur de la gauche « authentique » ne votera pour eux.
    Reste Martine Aubry qui représente la gauche traditionnelle et qui peut faire illusion quelque temps, mais vu que les autres partis de gauche se présentent en ordre dispersé, J-L Mélenchon, candidat EELV, sans doute aussi le candidat PCF, Martine Aubry subira mathématiquement le sort de Lionel Jospin en 2002.
    Dans tous les cas de figure un candidat de gauche qui remplacerait François Hollande serait battu. Seul ce dernier peut encore sauver les meubles si la croissance repart et que le chômage baisse. Les mois à venir seront déterminants et donc pour le président il est urgent d’attendre.

  31. Michelle D-LEROY

    Pour moi cet homme fait déjà partie du passé, il nous a fait perdre quatre ans, car il n’avait pas, et c’était prévisible, l’envergure pour la fonction. Maire de Tulle lui allait très bien. S’il était vraiment intelligent comme M. Bilger le prétend, François Hollande aurait su s’en rendre compte avant d’être ridiculisé, car il l’est depuis son élection, tant dans son allure que dans ses initiatives malheureuses, n’ayant été élu que sur le rejet de Nicolas Sarkozy. Il a un caractère faible… on le voit même dans sa vie privée.
    L’intelligence et l’amour-propre n’étant apparemment pas ses qualités principales, il va se représenter et peut-être même être réélu grâce aux hésitations, au rejet de la politique par les Français.
    Le pire qui puisse arriver à la France.

  32. J.Marques

    « François Hollande aurait pu avoir un destin… »
    Dès l’accroche j’ai eu envie de répondre avant de poursuivre la lecture.
    Ce genre d’homme se moque d’avoir un destin.
    Ils sont formatés pour avoir le pouvoir et rien d’autre.
    On en fait des élevages comme des poulets.
    Des hommes comme de Gaulle, Mitterrand, Mendès France, Monnet avaient une vision et qu’on la partageât ou non n’avait d’ailleurs aucune importance.
    Non, l’homme « au scooter filant dans la nuit » et au sourire béat n’a aucune vision, aucun destin, si ce n’est de passer pour un des plus absurdes présidents que l’on puisse avoir et de nous faire honte.
    Tout cela me fait penser à un dessin sarcastique sur le net où l’on voit Hollande sous la pluie s’adressant à Dieu :
    « Dieu s’il te plaît, arrête la pluie »
    et Dieu de lui répondre :
    « Tant que tu feras de la m… je tirerai la chasse ».
    Ite missa est
    Vivement 2017 que nous puissions la tirer nous aussi en attendant de voir qui va s’asseoir sur le trône de France.

  33. @Denis Monod-Broca
    2000 réfugiés syriens, vous trouvez que ça, c’est ouvrir généreusement nos portes ?!?…
    Mais qu’est-ce que c’est que cette histoire de vouloir absolument « ouvrir généreusement nos portes » à tous les vents (c’est-à-dire aux frais d’autres personnes que ceux des généreux autoproclamés) ?
    Avez-vous déjà oublié qu’il y a déjà chez nous des millions de personnes totalement inassimilables (ce n’est pas moi qui le dis mais elles-mêmes qui le revendiquent) et qui abusent parfois de notre générosité (en français : bêtise) pour nous mordre la main ?
    Et que faites-vous de ces Français laissés pour compte et priés de laisser la place à de vrais-faux réfugiés comme parfois certains artistes ayant donné une représentation au Bataclan ou plus généralement certains personnages attirés par le Pays de Cocagne qu’on leur fait miroiter ?
    Et si nous arrêtions de faire n’importe quoi, pour changer un peu ?

  34. @ Trekker | 06 mai 2016 à 16:11
    J’ai beaucoup de mal avec des naturalisés de fraîche date qui viennent donner des leçons de francitude à des gens dont les ancêtres grattaient la terre de France il y a déjà plusieurs siècles voire millénaires.
    Et ce, quels que soient le bord politique et l’origine de ces naturalisés.
    @ Denis Monod-Broca | 06 mai 2016 à 17:44
    Accueillir un seul « migrant » était déjà trop, qui s’ajoute à tous les autres clandestins.
    Et d’où tenez vous ce chiffre de 2000 ? Je pensais que Hollande s’était engagé sur 24 000 et vu comme les implantations à la campagne se multiplient, on doit être largement à ce dernier niveau, d’autant qu’il paraît que les Allemands en ont égaré 150 000.
    Pendant ce temps, Brigitte qui élève ses deux gosses avec un temps partiel au supermarché du coin peut crever la gueule ouverte dans son appart insalubre, avec à peine de quoi nourrir ses mômes.

  35. Noblejoué

    « Tout cela fait partie du terreau quasiment contraint pour tout président de la République : prétendre qu’on est prêt à déserter le pouvoir à proportion de l’appétence qu’on éprouve pour lui. »
    C’est humain trop humain, c’est tout… Si une entreprise promet de bien accueillir, on peut être presque sûr qu’elle n’en fera rien, si un homme prétend être au-dessus de quelque chose, sexe, dominance, territoire, ou autre, aussi.
    Pour ne pas être englué dans une chose, il faut
    1- Ne pas se croire au-dessus d’elle
    2- Avoir de nombreux centres d’intérêts : ainsi, aucun ne peut tyranniser.
    Aussi, un politicien qui ne fait pas le soldat fanfaron de la morale et semble ne pas s’intéresser qu’à l’argent et au pouvoir serait, si on en trouvait, meilleur qu’un autre… Pour d’autres raisons que mentionnées plus haut, aussi.
    Ceci dit, il est presque sûr que le politicien lambda fera semblant d’être prudent et ouvert sur la vie et réussira. Qui peut parler en langue de bois peut tout dire, après tout, faire semblant de parler est plus dur que dire quelque chose.

  36. Moi Flanby
    Moi Fraise des bois
    Moi Pépère
    Moi Capitaine de pédalo
    Moi Monsieur petites blagues
    Moi Président…
    Et là, la moitié des électeurs de France aurait dû se méfier. Pourtant on savait, Montebourg avait prévenu, il était le caillou dans la chaussure de Ségolène, eh oui et pourtant.
    Quand il nomme toute (presque) la promotion Voltaire à des postes royaux, il affiche le plaisir mesquin caché de celui qui est arrivé, il se satisfait lui-même d’un pouvoir dont il n’a jamais pris la mesure mais qui lui fait penser qu’il est grand car il nomme ses congénères suivant sa volonté.
    NKM mieux que quiconque l’a défini « fort avec les faibles, faible avec les forts ».
    Ce n’est pas par hasard que le Palmipède a égrené la liste de ses condisciples promotion Voltaire. En les plaçant à des postes clefs il se rassurait de savoir et surtout de montrer que lui aussi était capable puisque les autres étaient au sommet. Triste miroir sans tain, les autres ne sont pas lui qui ne sera jamais qu’un notable et il le sait.
    Son dernier espoir est de réussir la passe de deux qui le fera sortir du pire classement de la Ve République, s’il échoue il coulera corps et biens avec son pédalo, grotesque fin de règne que s’attacheront à relever les plus perfides commentateurs, et il n’en manquera pas un à l’heure du bilan.

  37. anne-marie marson

    La faute primaire de N.Sarkozy a été après son élection d’aller se promener sur le yacht de V.Bolloré. C’était bling-bling.
    La faute primaire de F.Hollande a été de faire tabasser les manifestants de La Manif pour Tous. C’était bang-bang.
    Puis il y a eu la mort de R.Fraisse, dont on ne parle plus, alors qu’on parle toujours de la mort de M.Oussekine.
    Puis il y a eu tous les morts dus au terrorisme islamique en 2015, dont l’emblématique Bataclan.
    Pourtant l’islamisation de la France ne régresse pas. Et Valls est mal parti (« Un voile contre Valls »).
    A ce stade, il me semble que le quinquennat de N.Sarkozy a été moins meurtrier que celui de F.Hollande.
    Comme le dit l’un des commentateurs: « Le lien de cause à effet avec Hollande c’est qu’il est l’homme, du fait de ses pouvoirs exorbitants, qui nous impose d’une manière indigne le silence sur tout ! Le silence qui nous castre en pensée, en parole et en action !« L’Œil est dans la tombe mais Caïn-Hollande n’y est pas encore » ! Rédigé par : Seraye Yves | 06 mai 2016 à 18:23 «
    Pour cela, le bang-bang est très efficace.
    D’après Luc Ferry, F.Hollande, même caramélisé dans les sondages, ne fera rien. Il ira jusqu’au bout de son mandat. Etre à l’Elysée a été un coup de chance inespéré. Il l’a tenté parce que c’est un homme politique.
    Mais comme le dit le même commentateur : » Hollande n’est rien, c’est la fonction présidentielle qui le fait et c’est là notre drame !
    Hollande, n’importe lequel des Français aurait pu occuper ce poste et n’aurait pas fait plus mal que lui mais certainement mieux ! Hollande, c’est l’indigence de l’esprit ! Rédigé par : SERAYE Yves | 06 mai 2016 à 19:29 «

    Pendant ce temps, comme le disait l’autre jour mon médecin généraliste: »Les gens sont devenus fous ».
    Je le constate dans les transports en commun, où une insulte, une dispute, démarrent en quelques minutes, en présence d’une voilée ou d’un foulard, le regard fuyant fixé sur leur smartphone, mélange de provocation et d’arrogance, sorte de statues du commandeur que les gens ne supportent plus.
    Après les enseignants, les médecins ne sont plus respectés.
    A qui le tour ?

  38. Le plus stupéfiant dans tout ça, c’est que François le Petit ne se rend même plus compte du degré de grotesque auquel il est arrivé, lui que l’on prétend si fin, si habile. En être au point de se louanger lui-même en public, on ne voit de telles pitreries qu’en Corée du Nord !
    Quand de Gaulle, « cet être quelque peu fabuleux » (parlant de Lui à la troisième personne) disait « la France considère… », on relevait à peine la bouffée d’orgueil dont il ne s’est jamais départi. Quelqu’un a dit un jour : il vaut mieux ne pas être modeste que d’avoir des raisons de l’être. Mais quand c’est Mollasson Ier, l’incapacité faite homme, qui se décore lui-même de la médaille des « audacieux » en vertu de pouvoirs qu’il se confère sans vergogne, on a l’impression d’assister à une répétition de bouffonnerie courtelinesque.
    Et il se trouve encore quelques courtisans pour applaudir… Néron, à l’article de la mort, disait « quel artiste le monde va perdre » !
    Dans la « connerie », on n’est jamais indépassable.

  39. Robert Marchenoir

    François de Rome, un pape fantastique ? Houlà houlà houlà…
    François de Paris, un homme qui aurait un fabuleux destin, s’il… reconnaissait son échec et refusait de se représenter ?
    Je vois que le niveau baisse sérieusement ! De même qu’on peut désormais avoir le bac sans savoir lire, parler ni écrire le français, on peut désormais être pape en faisant un concours de socialisme avec François Hollande, et on peut être président de la République françouése doté d’un « fabuleux destin », simplement en faisant la preuve qu’on est spectaculairement mauvais, et en omettant en conséquence de se représenter…
    La vache ! J’ai raté ma vocation… j’aurais dû faire pape, ou président de la République.
    L’autre truc qui m’échappe, c’est en quoi François Hollande serait « sincèrement républicain ». Plus exactement, je ne comprends absolument pas ce que cela veut dire.
    Quelqu’un a-t-il accusé Hollande d’avoir des penchants monarchistes ? Un président de la République pourrait-il être non républicain ? Un plombier peut-il haïr le plomb, ou le cuivre, voire le PVC ?
    Toujours cet évanescent « républicanisme », aussi mystérieux que le « sionisme » dont certains font une accusation infamante.
    On ne peut pas davantage être républicain, en France, aujourd’hui, qu’on ne peut être sioniste où que ce soit dans le monde.
    La France est une république depuis deux cents ans et des brouettes, et personne ne songe à revenir là-dessus, sauf cinq cents illuminés.
    L’Etat d’Israël a été créé, donc la question sioniste n’est plus d’actualité depuis un demi-siècle.
    Il y a certainement une poignée de monarchistes qui rêvent encore au Roy de Frônce, mais il ne saurait y avoir de républicains.
    Il y a certainement un bon paquet « d’anti-sionistes » — pardon : d’anti-sémites à travers le monde (et singulièrement dans le monde musulman) , mais il ne saurait y avoir de sionistes.
    On ne peut pas être soleilliste : le soleil existe, que vous le vouliez ou non, comme les gauchistes aiment tellement nous le répéter.

  40. Xavier NEBOUT

    Dans la série des plus « cons » que soi, nous avons les Londoniens qui se sont donné un maire musulman. Si ce n’est pas le signe du grand remplacement, qu’on me dise de quoi il s’agit.
    Il y a quelque temps je passais à Castres près de Toulouse, il semble que deux habitants sur trois y soient d’origine maghrébine – vous me direz que les Français devaient être au travail…
    Il y a quelques jours à l’aéroport de Bruxelles, il semble que les deux tiers du personnel étaient d’origine africaine, et un quart asiatique.
    Bref, plus on voyage, plus on voit l’invasion.
    Alors même populiste, même avec ses c…. s de retraite à quarante annuités, et même si Marine Le Pen avait tort sur toute la ligne et que ça nous coûte cher, il faut voter FN car c’est le seul parti qui n’a pas peur de se dire opposé à l’invasion.
    Tous le reste n’est que dérisoires broutilles.
    Quant à notre nul national, n’oublions pas pour compléter le tableau qu’il a juste joué la mauvaise carte avec les Séoudiens contre l’Iran.
    Et là, la bévue va nous coûter très cher, et pour très longtemps.
    N’est-ce pas, Marc Ghinsberg qui nous faites rigoler avec votre contrat de vente de technologie de huit milliards payable sur CINQUANTE ANS ?
    @PhD
    Vous avez bien raison au sujet du pape catastrophe. Benoît XVI a pensé au salut de son âme, et dans ce domaine, charité commence par soi-même.
    Il a assez donné à un monde devenu irrécupérable.

  41. @Achille
    Je crains qu’en effet vous ayez raison, personne pour remonter le niveau au PS, du moins qu’on ait laissé exister. Alors le raisonnement logique est : quitte à obtenir une politique de centre droit autant élire quelqu’un du camp d’en face, et ainsi redonner à la gauche le seul pouvoir qu’elle puisse supporter, celui d’être un contre-pouvoir.
    Martine Aubry s’est définitivement grillée en abandonnant la partie aux dernières élections, grillée aussi avec ses piscines communautaires, de plus, elle est si peu charismatique qu’elle n’a aucune chance de gagner le « cœur » des Français.
    @Giuseppe
    Quelle revanche pour FH sur ses collègues de promo qui lui devront leur poste ad vitam aeternam !

  42. Véronique Raffeneau

    « Il y aurait plus d’audace dans une honorable abstention que dans un entêtement suicidaire. »
    Mais non.
    Le seul destin possible, quel que soit le candidat, est le choix de la vérité, de la clarté et de la responsabilité pour ce qui est de l’état réel du pays et des transformations obligatoires à conduire sans attendre et sans trembler.
    D’abord cela.
    Non de l’audace, mais un caractère à toute épreuve.
    Il y a quelques jours j’ai regardé avec beaucoup d’intérêt « Duels » diffusé par France 5.
    « Pour l’un et pour l’autre, leur caractère a été leur destinée » voilà ce qu’écrivait François Mauriac à propos du Général de Gaulle et d’Hubert Beuve-Méry.
    Je sais bien que nous parlons de dinosaures. Mais aujourd’hui, pour ce qui est des personnages politiques, en dessous de l’observation de F. Mauriac, rien, vraiment rien à espérer de la série : saison élection présidentielle 2017.
    Sans cela, ce sont les citoyens qui s’abstiendront de s’intéresser, même une seconde, à ce divertissement-navet de série B++++++++++++ électoral.

  43. Hollande candidat à la présidentielle est une erreur de notre Histoire, son élection est la nôtre, ce sont les Français qui l’ont élu… tous ceux qui l’ont élu doivent en prendre leur part de responsabilité… ils sont responsables de son élection et du désastre que son élection a produit… mais sommes-nous sûrs qu’un autre aurait fait mieux… réfléchissons bien au mode de scrutin de notre démocratie et pour nous en convaincre regardons le trombinoscope de ceux et celles qui se prétendent, se croient capables d’être élu(e) à la charge suprême… Notre République, notre démocratie sont malades et nous ne la soignons pas !
    Depuis ce vendredi Valls dit que le 49-3 serait une possibilité dont il ne faut pas se priver, en effet l’utilisation du 49-3 (deux fois en à peine six mois) est la preuve de l’incompétence de ce gouvernement composé d’apprentis incompétents, qui sont nommés plus pour ce qu’ils représentent que pour leur compétence et c’est Sarkozy qui a initié ce comportement. La représentation nationale c’est à l’Assemblée nationale qu’elle doit être et non pas au gouvernement.
    Le président et ses gouvernements dont la quasi-majorité est élue quelque part sont à notre image et c’est difficile à admettre et à supporter ! Ils sont notre miroir ! Votons mieux, soyons plus exigeants !

  44. Puisque nous avons vu que ceux de l’E.N.A., eux-mêmes, sont incapables de se juger avec lucidité parce qu’à un certain niveau la théorie devient obsolète, qu’on nous lâche avec les prévisions de l’élection présidentielle et ses déclarations pour « y aller ».
    On se rend bien compte que tous sont aux abois, peut-être ressentent-ils un grand vide pour un futur proche incertain et peut-être sans balises… pour eux.

  45. Frank THOMAS

    @ Marc GHINSBERG
    « Logique implacable (voir billet précédent) ».
    Il fallait rire ?

  46. Denis Monod-Broca

    @ Exilé
    Vraiment ? Est-il bête d’être généreux ?
    Et est-il bête d’avoir mis « fraternité » dans la devise de la République ?
    Mais peut-être est-il très bête aussi d’être encore une République ? Ce serait si confortable, si rassurant, de ne plus être que l’un des cantons d’une vaste Europe aux frontières closes sous parapluie américain…

  47. Le président de la République avait une occasion unique d’entrer dans l’Histoire de notre pays.
    Pas de problème, il pourra entrer dans les poubelles de l’Histoire.

  48. Franck Boizard

    @PhD | 06 mai 2016 à 21:08
    Voici ce que j’écrivais à un commentateur d’Ivan Rioufol :
    ************
    Vous dites que ceux qui prônent le métissage ont un problème d’identité.
    Remarquez que le personnel médiatique et politique qui passe son temps à faire la leçon aux Français est peuplé de Français de très fraîche date. Pas la peine que je vous cite des noms, ils sont dans tous les journaux.
    A une émission d’Elkkabach dont le sujet était la France, Finkielkraut avait fait cette remarque : « Il y a quelque chose qui me gêne. Nous parlons de la France et il n’y a pas un seul Français de souche autour de la table ». Voilà ce qui manque à nos politiciens et à nos journalistes français de fraîche date : la gêne, le scrupule, la vergogne.
    Si je débarquais dans un pays, si j’étais Australien de première ou de deuxième génération, je ne ferais pas la leçon aux Australiens sur ce qu’ils doivent être, je ne passerais pas mon temps à les traiter de xénophobes, de fascistes, d’arriérés, de crispés, de phobiques. Je serais gêné. Notre classe jacassante, pas du tout. Elle ose tout … comme les c.ns vu par Audiard.
    Nous sommes peu à le dire publiquement, parce c’est infamant vu du politiquement correct, mais nombreux à le penser, je le constate dans les conversations privées. Et c’est légitime : dans n’importe quel groupe humain, le nouveau venu se doit d’être discret et de commencer par faire humblement ses preuves.
    Le plus marrant, c’est que je connais des Français d’origine immigrée qui sont extrémistes dans cette mienne opinion : « Mon père, mon grand-père, mon arrière-grand-père s’est fait discret et s’est intégré sans la ramener, pourquoi nous laissons-nous faire par les grandes gueules qui viennent d’arriver ? ».

  49. @Marc Ghinsberg
    Je suis un lecteur assidu des notes de l’INSEE que vous considérez peut-être comme faisant partie des « services de propagande du Régime » ?
    Sous certains aspects et dans certains cas, oui.
    Entre autres dans sa manière de présenter certains chiffres liés à l’immigration (en jouant sur les catégories par exemple) pour la faire paraître beaucoup plus faible qu’elle n’est, pour des raisons d’ordre politique.
    Ensuite, dans les années 1990, les résultats du recensement de 1999 surprennent les spécialistes de la démographie, puisque la population recensée est inférieure de près de 500 000 personnes à celle attendue.
    Au lieu de reconnaître la sous-évaluation de la population au recensement de 1999, comme le fit l’institut statistique britannique concernant le recensement de 2001 au Royaume-Uni, l’Insee a préféré faire la politique de l’autruche, ces résultats lui permettant d’afficher un solde migratoire quasiment nul, ce qui arrangeait grandement les dirigeants politiques français.

    http://www.slate.fr/tribune/67175/chiffres-insee-pas-fiables
    Rappelons aussi par exemple que la ville de Grigny, s’étant basée sur les chiffres de l’INSEE, s’est trouvée il y a quelques années confrontée à une rentrée des classes catastrophique, du fait d’une arrivée plus importante d’enfants que prévu, suite à une immigration légale ou illégale sous-évaluée.
    La réalité finit tôt ou tard par l’emporter sur la fiction idéologique.
    Rappelons qu’une des raisons de la chute de l’URSS a été la manipulation des données statistiques, plus personne y compris les dirigeants n’ayant été capable de savoir quelle était réellement la situation économique du pays.
    Comme la France est le dernier pays soviétique – après la Corée du Nord – nous savons ce qui nous attend…

  50. Billet qui entraîne des torrents de réactions virulentes.
    Normal, le régime que nous subissons, sans avoir le courage de nous révolter, repose sur soixante ans de marxisme rampant, de lavage progressif des cerveaux et de perte progressive de tout sentiment d’appartenance à une collectivité nationale. Cela n’est pas le fruit du hasard, c’est une évolution prévisible, reproduite dans nombre de pays et servie par la quasi-totalité de la caste politique. C’est donc un projet, voire un complot, mais sans le caractère criminel romantique de la conspiration.
    On nous l’a dit, redit, l’Europe a été faite pour ça, la fiscalité taillée à la mesure de la spéculation et écrasante pour le travail et l’effort individuel. Les amalgames journalistiques entre les fraudeurs et les nécessaires sociétés de financement extérieur montrent bien la monovalence de l’information qui bloque toute perception objective de la réalité économique par le peuple.
    Hollande est le produit de cette oeuvre constante et obstinée.
    Il reste un sujet préoccupant : le phénomène religieux.
    On peut lire partout qu’il y a une forte poussée de l’Islam ; c’est faux. Des populations musulmanes ont été importées, volens nolens pour les indigènes français, dont la religion n’a trouvé à s’exprimer que lorsqu’elles ont été assez nombreuses pour en revendiquer le culte et les moyens de le pratiquer.
    Il s’agit donc bien d’un acte de gouvernement, tendant à imposer à la population hexagonale une proportion bientôt majoritaire de sujets ayant une conception de la gouvernance dominée par la religion.
    Quantité de connaisseurs de l’Afrique du Nord ont alerté les différents gouvernements sur le danger que représente l’Islam, en pure perte.
    Pour ne pas être trop violent, on peut dire que nous assistons à l’effet d’une double trahison : l’une voulue, dans la destruction de l’esprit de nation, l’autre subie par ignorance, impéritie, incompétence et veulerie électorale : la domination progressive de l’Islam.
    Alors, entendre Valls, hier soir, affirmer à Bibliothèque Médicis qu’il est patriote et qu’il a un profond amour de la France, c’est s’interroger en termes radicaux : se moque-t-il du monde ou prépare-t-il un coup d’Etat ?
    Avoir un président comme hollande (minuscule obligée) n’est que la suite logique de l’ignorance crasse qui s’est emparée du peuple, reproduisant la trahison des clercs.
    La succession de ce monsieur est presque assurée : la gauche gauchiste fait trop peur, avec un épouvantail comme Mélenchon ou Besancenot. Le centre est comme d’habitude un marais glauque. La droite n’a personne à présenter, qu’on ne parle pas de Juppé ou de Sarkozy. Les jeunes politiques ne sont pas encore assez blets, et le FN n’a pas de programme crédible, même s’il est le seul à émerger en tant que bloc unitaire.
    Ne reste que Hollande qui saura peut-être écarter les affres de la chute totale en distribuant quelques bonbons ou en laissant Valls revêtir une armure de carton.
    Evidemment, la suite sera amère. Ruée des islamistes qui se révèleront à partir de la foule anonyme « modérée » des musulmans de base, explosion de la fiscalité jusqu’à la violence par les armes, on a connu ça déjà et, sans doute, des jacqueries, vite matées. En revanche, un peuple inculte et pétri de bonnes intentions continuera de couper dans les explications culpabilisantes, les chrétiens prieront, etc.
    Je ne vois pas pourquoi vous vilipendez Hollande, il est le seul candidat sérieux, mais par défaut.

  51. Je vois trois destins possibles à partir de maintenant pour FH :
    – Il ne se représente pas. La gauche est furieuse après lui parce qu’il est malgré tout le mieux placé, et qu’il a, gratuitement à sa disposition, tous les moyens dignes de ce nom pour mener une campagne ronflante. Propagande d’Etat appelée « pédagogie », distribution d’augmentations et de gratifications à l’électorat traditionnel, présentation avantageuse des chiffres du chômage, découpage électoral, campagnes contre ses rivaux, omniprésence dans la presse…. Avec le recul, la gauche s’apercevra d’ailleurs qu’il avait tout d’un président de gauche, il a creusé la dette, distribué des prestations en tous genres, légiféré tous les jours pour réguler ce qui pouvait l’être (pénalisation des clients des prostituées, interdiction des mannequins trop maigres, réforme de l’orthographe…), copieusement taxé la classe moyenne, embauché davantage de fonctionnaires, encouragé la culture de masse, refondé l’école, éradiqué toute forme d’élitisme, fait la guerre, fait grimper le FN, renfloué les entreprises d’Etat déficitaires etc. La gauche a voulu un président de gauche, elle l’a eu dans toute sa beauté, on finira par le reconnaître. Il a fait ce que fait d’habitude un président de gauche. La France s’est appauvrie et enlaidie, elle est tristounette, et même sonnée. Normal. Catherine Nay dit que FH se vante de présider la République la plus à gauche au monde. Médaille d’or bien méritée.
    – Il postule pour un deuxième mandat et n’est pas élu. Sur le moment les huiles du PS lui en veulent un peu : gros manque à gagner pour le parti et pour les députés battus dans la foulée des élections. Il a quand même réussi à placer pas mal de copains avant de partir, il a bien hypothéqué la réussite de son successeur en dépensant d’avance de l’argent fictif qu’il faudra emprunter, et dont il faudra bien payer le loyer. Personnellement, il vit très confortablement, il n’a plus besoin de rien faire. De plus, avec le temps, la presse se met à trouver ses rondeurs, ses gaffes, ses blagues, ses histoires de c…œur, ses petits mensonges et ses carabistouilles bien sympa. On écrit des articles et on présente des émissions dithyrambiques sur : le mariage pour tous, les lois d’exception, la guerre au Mali. Bref, il entre dans la légende.
    – Il est de nouveau élu président de la République. On salue sans retenue la performance. C’est le phénix qui renaît de ses cendres, l’homme à l’intelligence politique quasi surnaturelle, le béni des Dieux. Et ça recommence comme maintenant, mais en pire. La gauche le hait, la droite le méprise, la presse hésite entre l’admiration et la déception, mais se prend à annoncer le changement à chacune de ses nouvelles conférences de presse, tout en entretenant le mythe du « ça va mieux », le peuple est désespéré, les forces vives de la nation s’exilent, l’Élysée continue de s’approvisionner en champagne et en petits fours, la fiancée du président est discrète, les frondeurs s’insurgent, mais votent toutes les grandes réformes.
    Finalement, quoi qu’il fasse, FH ne s’en tirera pas trop mal. Vive la méritocratie !

  52. Au moins FH aura affiché un savoir-faire de République bananière, la République des copains, gavés de pensions et de postes, en la circonstance un vrai stratège, il faut l’avouer.
    Huchon aussi, l’exécutif lui a trouvé chaussure à son pied, à force de les doper d’avantages de toutes sortes tous les copains vont finir aux urgences pour crise de foie ou indigestion.
    On n’en sortira donc jamais de ces pratiques d’un autre temps, Huchon payé à se promener et puis ensuite regarder si les rails sont bien en fer. Cela sent la fin de règne, on cajole ceux qui en ont le plus besoin il est vrai… Les autres, les 8 500 000 citoyens qui vivent sous le seuil de pauvreté, qu’on leur lance des brioches. Le PS sait bien le faire, ses affidés aussi, surtout quand ils ne doivent pas mettre la main à la poche, ils savent si bien le faire avec l’argent des autres.
    On aurait pu attendre moins de collusion de la part de Valls remerciant Huchon, vous vous rappelez, celui qui roulait en 4×4 de luxe au frais du contribuable et qui s’intéressait au cinéma le jour du festival de Cannes.
    Triste, triste constat de mesquins, alors qu’on voudrait des valeureux, de l’abnégation, Winston Churchill doit avaler son cigare de voir tant de goinfreries, les autres de le fumer après des agapes à se faire « péter la sous-ventrière ».
    Triste, définitivement triste et FH de nous vendre un bilan de Réjoui pour grassouillets de son parti.

  53. scoubab00

    François Hollande est areligieux, je crois ? Bizarre cette attitude qui est la sienne de chaisière à genoux sur son prie-dieu. On attend les mains jointes et plein d’ardeur que la situation économique veuille bien s’éclaircir ; que Dieu ou Marx déclare la rémission, mieux la guérison des maux de ce bas monde… à moins que FH n’espère secrètement le pire ?
    Tel cataclysme, tel fléau de l’Histoire qui pourrait révéler toute la force, le délié de ses petits bras musclés. Il y eut certes les attentats franciliens de novembre mais c’était un peu court, artisanal dans leur conception, épique pas du tout.
    Pour un socialiste censé activer frénétiquement les leviers du « progrès » face à tout immobilisme, c’est tout pour la réaction. En admettant bien obligé que l’action qui la précède vient d’ailleurs \o/ ?

  54. Marc GHINSBERG

    @Frank Thomas
    En effet ça m’a bien fait rire. Mais on n’est pas obligé d’avoir tous la même forme d’humour.
    @Exilé
    Je ne connais pas l’auteur de cet article qui se dit consultant.
    En tout cas on ne peut retenir les chiffres de l’INSSE quand ils servent la cause qu’on défend et les rejeter quand ils les infirment.

  55. @Giuseppe
    « Huchon aussi, l’exécutif lui a trouvé chaussure à son pied, à force de les doper d’avantages de toutes sortes tous les copains vont finir aux urgences pour crise de foie ou indigestion. »
    Vous avez oublié Lang à 9000€/mois sans compter ses pensions de retraite de prof de fac, de ministre et de député…
    Bon appétit messieurs !!
    @Exilé s’adressant à Marc Ghinsberg
    A propos de l’Insee et ses turpitudes mensongères sur la démographie, vous avez parfaitement raison.
    Il ne faut pas oublier que cet Institut dépend de Bercy, placé qu’il est sous la tutelle de sa direction de la prévision.
    Soit les publications sont contrôlées en interne de façon à ne blesser personne (autocensure) soit elles sont soumises pour avis au ministre (chaque ministère, en tout cas les plus importants, ont un service statistique ministériel – SSM) dont le cabinet peut modifier les données gênantes.
    Le maître-mot de nos statisticiens c’est éviter de trop « problématiser » en ne s’intéressant pas, ou en le faisant avec retard, aux nouvelles questions sociétales.

  56. Vous écrivez, Monsieur Bilger, que « reste l’implacable constat qu’un homme intelligent, clairvoyant et sincèrement républicain est prêt à ruiner une cause qui sans lui pourrait espérer une survie, avec lui sera assuré d’un fiasco ».
    Il me semble que vous faites une petite erreur d’analyse lorsque vous attribuez à Monsieur Hollande le qualificatif de « clairvoyant et sincèrement républicain ». Ni lui, ni ses semblables de notre élite mondialisée ne sont et ne sauraient être républicains. Pour une raison fondamentale au moins : la République suppose une nation et un peuple souverain que, dans les fonctions présidentielles notamment, l’on est censé servir loyalement et dans l’intérêt général. Ni Monsieur Hollande, ni ses prédécesseurs ne sont les défenseurs de ces principes fondamentaux de notre République française.
    Monsieur Hollande n’est qu’un social-démocrate à la sauce US et donc ne saurait être républicain au sens où vous semblez l’entendre et l’exprimer. De même, ce que vous soulignez de ses intentions de se représenter à la prochaine présidentielle (je remarque au passage que, devant ses affidés, il a fait un effort d’expression en un français à peu près correct, ce qu’il ne fait guère quand il s’exprime devant le Peuple français et qui témoigne de son mépris pour ce dernier) montre à l’évidence que, s’il l’était, il aurait pris la décision de ne pas se représenter.
    De la même manière que MM. Sarkozy, Juppé, Fillon ou Le Maire ne le sont pas non plus, ou alors il le seraient à la mode US, ce que confirme l’appellation choisie pour leur parti.
    Un dernier point : quand on connaît l’état de nos finances publiques, un président républicain s’autoriserait-il à redistribuer des dividendes, pour ne pas dire des prébendes sous le terme de « redistribution sociale » (donc de gauche dixit l’intéressé), à des fins exclusivement électorales alors que le déficit public est abyssal ? Il suffit pour s’en convaincre de se rappeler la politique de redressement du général de Gaulle entre 1958 et 1965 pour éradiquer les déficits accumulés par la Quatrième République et de comparer avec ce qu’ont fait Monsieur Hollande et ses prédécesseurs.

  57. @Denis Monod-Broca
    Vraiment ? Est-il bête d’être généreux ?
    Et est-il bête d’avoir mis « fraternité » dans la devise de la République ?
    Mais peut-être est-il très bête aussi d’être encore une République ?

    Il y a des jours où je me demande si nous parlons la même langue.
    Manifestement, vous semblez ignorer que la générosité est une qualité – et parfois même une vertu – qui n’a aucun rapport avec une quelconque obligation extérieure, à commencer par celle d’obéir aux caprices d’apparatchiks étatiques ou d’idéologues de tout poil qui cherchent à se donner le beau rôle.
    La générosité – la vraie – coûte. Vous donnez des leçons aux autres, mais que faites-vous personnellement, avec votre argent, votre temps, vos possibilités matérielles, pour vous lancer dans cette cause que vous prenez pour juste probablement suite à l’intense travail de conditionnement mené par les médias que vous avez subi ?
    A titre d’exemple, dans les années 1975, mes parents avaient créé avec des amis une association locale destinée à accueillir des réfugiés – des vrais – ayant fui le génocide cambodgien, occulté voire nié à l’époque par toutes les belles âmes du monde politico-médiatique (qui n’ont pas changé depuis dans leur façon de se tromper de combat).
    Ce qui m’a permis de rencontrer des témoins de ces événements alors que le silence radio régnait alors en France sur la question.
    Et donner de façon inconsidérée, en oubliant délibérément ses proches, ses compatriotes, ses amis dans la misère pour jouer à plus sympa que moi tu meurs auprès de gens qui sont loin de tous mériter notre compassion en le criant haut et fort pour bien se faire remarquer est plus que bête : c’est révoltant.
    Quant au terme fraternité, il est tellement ambigu du moins dans l’usage que l’on en fait (il s’agit en fait de la fraternité au sens maçonnique, entre frères qui sont aussi des initiés donc à l’exclusion des profanes, un peu comme les musulmans excluent les mécréants du champ de leur sollicitude) que je le considère avec un scepticisme amusé.
    Je ne souhaite pas développer ce sujet qui mènerait trop loin, pour ne pas monopoliser l’espace.
    Au passage, il existe encore un terme plus élevé, plus sublime, plus noble que fraternité : c’est tout simplement le terme charité, qui a été un des piliers de ce qui a constitué la civilisation française jusqu’à 1789 avant que des agitateurs pervers aient tout renversé.
    Et si ce que vous appelez la République (je mets une majuscule, je suis trop bon…) a repris ce terme dans sa devise, c’est loin d’être bête et cela relève en fait du calcul cynique.
    Comment ne pas voir que les gens qui ont tout le temps cette devise à la bouche sont les premiers à la fouler aux pieds, généralement quand ils se trouvent face à des gens qui contestent leurs affirmations voire le régime qu’ils prétendent imposer aux autres ?
    Le génocide des Vendéens découlait bien de la fraternité mentionnée sur la devise que vous citez, n’est-ce pas ?
    Mais peut-être est-il très bête aussi d’être encore une République ?
    Le problème n’est pas le principe de la république en général – qui peut se défendre sous certaines conditions – mais la manière selon laquelle ce principe a été dévoyé en France de 1789 à nos jours.
    @caroff
    Le maître-mot de nos statisticiens c’est éviter de trop « problématiser » en ne s’intéressant pas, ou en le faisant avec retard, aux nouvelles questions sociétales.
    A une époque où j’écoutais encore la radio – personne n’est parfait – j’entendais régulièrement chaque année à la même époque le journaliste de service nous affirmer sans rire que selon l’INSEE la France comptait moins d’étrangers qu’avant-guerre…
    Il faut aussi rappeler que l’INSEE a été, avec la sécurité sociale, une des innovations introduites par Vichy et reprises avec quelques modifications en 1945 par la nouvelle direction…
    L’ancêtre de l’INSEE s’appelait le SNS et c’est lui qui a introduit le fameux numéro à treize chiffres abusivement qualifié de « numéro de sécurité sociale ».

  58. « FH aurait pu avoir un destin » (PB).
    Dans son gouvernement que des mains gauches, et on veut gouverner la France ? Cahuzac c’est vu, Morelle est retourné à ses boîtes à cirage, NVB mignonnette sans doute, quelques piques pratiquées en fac, mais à part cela, où en est-on vraiment ? Regardez autour de vous l’école en gestation, l’avenir en carton-pâte. Je ne sais même pas qui est la ministre de la Culture, Malraux au secours !
    On pourrait continuer ainsi à l’envi, de barons en petits princes, et le meilleur de tous Le Guen l’agent immobilier du pouvoir qui ne savait pas que son appartement recevait quand même un peu de soleil !
    Tous des petits ou presque tous, des qu’on déteste, qui nous donnent envie de vomir tellement ils ne pensent qu’à leurs petites prébendes ; des petits, je n’en démordrai pas.

  59. @tous et toutes
    Me rendant compte que je commence à ratiociner je comprends que je dois prendre un peu de recul, je vais donc moins intervenir sur ce blog afin de renouveler ma réflexion personnelle (ou pas).
    J’ai beaucoup appris, et j’espère apprendre encore de la part des nombreux intervenants sur ce blog (y compris de Marc Ghinsberg avec qui je m’oppose régulièrement ces derniers jours).
    J’ai souvent ri ou admiré tel ou tel passage particulièrement bien tourné.
    L’essentiel c’est à Monsieur Bilger que je le dois : savoir ne plus juger ceux qui ne pensent pas comme moi avec mes seuls critères tout en gardant mes propres convictions. Respecter et chercher à comprendre qui ne pense pas comme soi, même si cela peut être difficile parfois. Le monde est si ennuyeux lorsque tout le monde pense la même chose. Le tout est de ne pas sortir les armes à feu, et ces discussions âpres parfois reflètent le choix du verbe contre le choix du feu et c’est aussi ce qui me retient sur ces pages.
    Monsieur Bilger ne m’a pas convertie en me faisant quitter mes convictions de gauche pour adopter celles de droite, mais j’ai réussi à accepter l’idée que les cons, ça se trouve partout mais les gens bien aussi, et même à droite (je rigole !).
    Que les cyniques se taisent un peu et le monde ira tellement mieux (je ne sais plus qui a dit ça mais Savonarole le sait sûrement).
    Merci pour ces belles pages et pour la diversité que l’on peut y trouver.

  60. Noblejoué

    Je crois que pour Hollande, ni plus ni moins que pour bien des décideurs, seul le résultat compte. Il a dit qu’il ne se représenterait que si le chômage baissait… Or cela semble le cas. Que ce soit grâce à lui ou non, qu’il soit aimé ou non, cela lui suffit pour se représenter.
    Entre lui et les autres candidats, comme d’habitude, il faudra déterminer le moindre mal.
    Qu’est-ce qui pourrait être un bien ? Changer de Constitution. Les gens attendent un sauveur, se déchaînent contre Hollande comme s’il était un dictateur… La Constitution exagère le rôle, et par suite, encore bien plus, les attentes du peuple.
    Comme elles sont, forcément, toujours déçues vu que les leaders charismatiques, compétents et consensuels ne courent pas les rues, cela plus la crise accroît la déception, le ressentiment, l’impression de déclin du pays et comme on a tendance à devenir ce qu’on croit être, le provoquera peut-être.

  61. @ Lucile | 07 mai 2016 à 12:20
    Je garde le billet au chaud, en 2017 la course va être sûrement épique, les casaques bien alignées, FH s’il veut ménager ses chances doit perdre un peu de surcharge pondérale, la pesée risque de lui être fatale, par contre le poids des trahisons est rédhibitoire.

  62. Comment avoir de l’estime pour un Président qui autorise qu’à soixante-dix ans Huchon bénéficie d’une sinécure à 12 000 € par mois ?

  63. @ jlm
    « Je commence à ratiociner »
    C’est notre cas à tous ici. Ce n’en est pas moins très vivant et très intéressant à lire. Revenez vite.
    @ Giuseppe
    Pour le régime, ce sera selon la courbe du chômage !

  64. Après moult promesses non tenues et des blagues qui ne font rire que lui et ses vassaux, M. Hollande a déclaré « Le chemin, c’est là où il va ». Il estime donc que son chemin est tout tracé, il n’a qu’à le parcourir pour arriver à son terme, il a donc une vision eschatologique de la voie. Un Romain aurait dit qu’il s’en remet au fatum, à la fatalité.

  65. Denis Monod-Broca

    @ Exilé
    Vous confondez les initiatives personnelles et les initiatives collectives, autrement dit la politique.
    À propos de la fraternité, le fait que les révolutionnaires, qui l’avaient vantée, l’aient affreusement trahie, ne nous autorise pas à la trahir à notre tour.
    Pourquoi les Cambodgiens étaient-ils de vrais réfugiés et pas les Syriens ?
    Je persiste à penser que l’attitude de la France en la matière est indigne et que Hollande a raté une occasion de se montrer à la hauteur des événements et de sa fonction.

  66. Xavier NEBOUT

    A l’idée que notre nul nationnal percoive mensuellement plusieurs dizaines de milliers d’euros de retraites diverses plus bureau, secrétaire et chauffeur à l’issue de son mandat, la question se pose de savoir ce que ferait une justice populaire des apparatchiks du régime, qui perçoivent salaires, retraites et indemnités divers et très avariés – les centaines de Lang, de Huchon, etc. etc. etc. etc. ?
    A la révolution dont ils se réclament, on leur couperait la tête ; la foule se presserait pour voir le spectacle, et je me demande si je n’en serais pas.
    En 1793, la foule était manipulée et libre. Aujourd’hui, elle est terrorisée par sa lâcheté intellectuelle, car il est à peu près certain que 95% des Français les enverraient au bagne, voire cramer à petit feu pour l’éternité.
    Je propose par exemple :
    – cumul d’un salaire ou retraite de fonctionnaire et indemnité parlementaire : 5 ans de prison par cumul.
    – avoir perçu un salaire de fonction bidon tel que celui de secrétaire d’Etat à la réforme de l’Etat, 5 ans de bagne.

  67. Denis Monod-Broca

    @ jlm
    Est-ce que nous ratiocinons, chipotons, pinaillons, radotons ou ergotons ?

  68. @Denis Monod-Broca
    Vous vous indignez de l’attitude de la France, moi je suis indigné de l’attitude de l’Allemagne, qui après avoir déclaré qu’un million de réfugiés seront les bienvenus, ont eu autour de mille agressions sexuelles la nuit du Nouvel An sur des femmes allemandes, toutes, sans exception, commises par des étrangers de type africain.
    Et a propos des droits de l’homme, vous oubliez, que tout autour du droit d’asile, il y a bien d’autre droits et responsabilités pour un gouvernement. Comme la nation se devant assurer la sécurité de ses citoyens, de leur assurer l’accès au travail, de garantir l’accès à l’éducation, et de garantir leur développement. N’oublions pas les droits de la femme.
    Or les réfugiés se comptent par millions, c’est tout simplement ingérable au niveau des responsabilités susmentionnées. Les événements en Allemagne, en Suède ou Norvège montrent que la générosité aveugle, telle que pratiquée par les libéraux en manque d’appréciation, est ce qui fait monter les extrêmes et fait gronder le peuple.

  69. Vous confondez les initiatives personnelles et les initiatives collectives, autrement dit la politique.
    J’essaie seulement de vous faire comprendre, avec beaucoup de mal, que les mots ont encore un sens premier, souvent différent de celui qui leur a été donné par les agents subversifs de la propagande médiatique au point d’en inverser le contenu.
    La générosité relève avant tout d’une démarche personnelle libre et volontaire.
    Il est bien entendu normal que plusieurs personnes partageant la même vision des choses s’associent en vue de porter secours – avec discernement – à ceux qui en ont réellement besoin de façon collective.
    C’est même conforme à ce que l’on a appelé le principe de subsidiarité, à savoir qu’il est préférable que ce soit aux gens ou bien aux associations de s’occuper de certains problèmes plutôt que l’État, monstre froid, impersonnel, lourd et souvent inefficace surtout quand il se mêle de ce qui ne le regarde pas.
    Quand vous mettez la politique dans le coup, vous ne pouvez plus parler de générosité.
    Imaginons une taxe de plus dite de générosité, avec toute la machinerie qui va avec : législation tatillonne mais néanmoins imprécise définissant le cadre général de l’action, délimitation forcément arbitraire du champ des bénéficiaires – avec les absurdités ou les injustices qui vont de pair – , recrutement de milliers d’apparatchiks payés sur la bête (somme extorquée au cochon de payant généreux malgré lui), dispositif répressif etc.
    Que resterait-il de la générosité, dans tout cela ?
    Et au passage, ce rançonnement des citoyens serait-il conforme au droit de propriété inviolable et sacré ?
    En ce qui concerne les Cambodgiens, vous auriez peut-être pu essayer de faire preuve d’un peu plus de pudeur compte tenu de ce qu’ils sont subi, en partie du fait de l’indifférence de la caste politico-médiatique française – eh oui – alors que tout le monde sauf vous ainsi que les gens qui regardent encore la télévision sait que parmi ces réfugiés syriens plusieurs ne sont pas syriens, un grand nombre ne sont mus que par des motivations d’ordre bassement économique, d’autres, parmi les plus jeunes, ont refusé de combattre ce qu’ils prétendent fuir, et enfin d’autres sont tout simplement des gens infiltrés en Europe et en France pour nous nuire.
    Il n’y a donc pas assez de problèmes comme cela chez nous ?
    Et je rappelle qu’il y a aussi des Français « de souche » qui sont jetés à la rue, dans leur propre pays.
    Mais ceux-là peuvent crever, ils ne sont pas du bon côté, n’est-ce pas ?

  70. Bonjour,
    @Xavier NEBOUT-08 mai 2016 à 09:51
    J’ajoute, en plus des cinq ans de bagne que vous proposez en cas de cumul des mandats et avantages divers versées indument, qu’il faudrait appliquer de suite :
    – suppressions des six derniers mois de salaire versés aux ministres et au Président après avoir quitté leurs fonctions ainsi que tous les avantages en nature : voiture, chauffeur, logement gratuit, garde rapprochée, indemnités diverses indues, bureau avec secrétaires, restaurants, voyages en avion, hôtels (palaces) payés par l’Etat (NOUS).
    Vous verrez qu’il n’y aura plus autant de pseudo-candidats se manifestant aux primaires pour prendre le château de l’Elysée.

  71. Denis Monod-Broca

    @ Valery
    Oui, je m’indigne !
    De l’incohérence de notre classe politico-médiatique qui n’a pas de mots assez durs envers la xénophobie du FN mais ne trouve rien à redire à une politique délibérément xénophobe, d’ailleurs piteusement déléguée à « l’Europe » ;
    Des peurs d’une France qui prône la laïcité mais refuse ces réfugiés-là pour la seule raison de leur religion ;
    De notre aveuglement devant les conséquences de nos actes : amie de longue date de la Syrie, pays stable et protecteur de ses minorités, la France a pris sans réfléchir le parti de l’opposition au régime, prêtant la main par là-même à l’installation d’un épouvantable chaos, et aujourd’hui elle ferme sa porte à ceux qui fuient ce chaos. Honte sur nous !
    Quant aux crimes commis à Cologne et ailleurs il semble qu’ils soient le fait de mafias locales, notamment maghrébines, ayant profité des circonstances. Il est inexact et indigne de les mettre sur le compte des seuls migrants. Et d’y trouver un argument contre Merkel.
    Nous ne pouvons pas accueillir tout la misère du monde, soit, mais nous pouvons en accueillir notre part. Nous sommes loin du compte.
    Et il est faux d’affirmer que l’augmentation de la population d’un pays ait pour effet d’augmenter le taux de chômage. C’est le contraire, surtout quand arrivent des gens déjà formés et fortement désireux de refaire leur vie.

  72. @Lucile | 07 mai 2016 à 23:35
    Je n’ai pu résister… Pour l’instant on est dans l’édulcorant, il est temps qu’il passe au régime protéiné, son seul défaut c’est qu’il y a des rechutes rapides car l’amaigrissement est trop artificiel.

  73. breizmabro

    @ jlm | 07 mai 2016 à 22:50
    « Je commence à ratiociner je comprends que je dois prendre un peu de recul, je vais donc moins intervenir sur ce blog »
    Ben voilà une idée qu’elle est bonne ! (si vous pouviez souffler à votre ami Hollande d’en faire autant, je veux dire, comme vous « qu’il prenne du recul », bref, qu’il disparaisse (politiquement s’entend), nous vous en serions reconnaissants :-))
    Quand vous dites « je vais donc moins intervenir sur ce blog », c’est une promesse de gauche ? (c’est juste pour savoir…)

  74. @Denis Monod-Broca
    [i] »De l’incohérence de notre classe politico-médiatique qui n’a pas de mots assez durs envers la xénophobie du FN »[/i]
    Par pitié, il est temps d’arrêter de tout ramener au FN, ça c’est quand les gens n’ont plus un seul argument valide à part leur sentiments.
    [i] »xénophobe[/i]
    Par pitié encore, arrêtez d’utiliser des mots dont vous détournez le sens pour l’accommoder avec vos sentiments. Ce n’est pas xénophobe de contrôler qui rentre dans sa maison, c’est prendre des précautions, avoir respect et inquiétude pour ses proches. C’est la relation qu’un gouvernement ÉLU doit avoir vis-à-vis de ses citoyens.
    [i] »Des peurs d’une France qui prône la laïcité mais refuse ces réfugiés-là pour la seule raison de leur religion »[/i]
    Ben oui, et à juste titre. Avez vous idée de la situation des droits de l’homme dans les pays de religion majoritairement musulmane ? Si non, alors documentez-vous, il y a de quoi avoir peur.
    [i] »De notre aveuglement devant les conséquences de nos actes : amie de longue date de la Syrie, pays stable et protecteur de ses minorités, la France a pris sans réfléchir le parti de l’opposition au régime »[/i]
    Entièrement d’accord avec vous.
    [i] »Quant aux crimes commis à Cologne et ailleurs il semble… »[/i]
    Quoi il semble, où ça ? Le lien entre l’afflux des réfugiés et les crimes à Cologne a été depuis longtemps établi. Or allez-vous nier qu’au Bataclan aussi, il n’y avait aucun terroriste infiltré parmi les réfugiés, alors que ça a déjà été prouvé ?!
    [i] »Nous ne pouvons pas accueillir tout la misère du monde, soit, mais nous pouvons en accueillir notre part. Nous sommes loin du compte. »[/i]
    La France en a accueilli des millions déjà. Les tensions communautaristes sont au maximum, vous-même les déplorez. Peut-être que le compte a été atteint ou même dépassé ? Qui tient le compte, vous ?
    [i] »Et il est faux d’affirmer que l’augmentation de la population d’un pays ait pour effet d’augmenter le taux de chômage. C’est le contraire, surtout quand arrivent des gens déjà formés et fortement désireux de refaire leur vie. »[/i]
    Mais voyons, bien sûr, quand il y a 5 millions de chômeurs, faire rentrer des millions de gens ne va rien changer, au pays des bisounours pas trop férus en maths.

  75. @Denis Monod-Broca
    On joue sur les mots. S’il s’agissait d’accueillir des réfugiés le temps que la guerre prenne fin, nous les hébergerions, nourririons et protègerions de bon cœur.
    Mais vous savez très bien qu’il s’agit de laisser s’installer en Europe pour de bon des centaines de milliers de gens, pas tous issus de pays en guerre, qui entendent bien rester que nous le voulions ou pas, et peu à peu infléchir les lois dans leur propre sens, c’est-à-dire certainement pas celui de la démocratie. La démocratie demande un peuple très éduqué, vous me direz que ça s’apprend, encore faut-il le vouloir.
    Si vous ne voyez pas qu’il y a là un problème, et qu’à la manière dont c’est actuellement géré, nous serons pénalisés au maximum, c’est que vous ne prenez pas en compte tous les paramètres : les « migrants » entreront toujours plus en nombre puisqu’on ne les en empêche pas, ils s’installeront et deviendront français puisqu’on ne limite pas le temps de leur visite, la plupart seront un fardeau économique très lourd (logement, éducation, formation, chômage, délinquance), et ils influeront sur les mœurs et sur les lois du pays plus qu’on ne veut le reconnaître puisque nous sommes en démocratie.
    Il ne s’agit pas seulement d’accueillir des réfugiés de guerre, il s’agit aussi de laisser se dérouler une immigration massive et incontrôlée. Ce n’est pas le problème seulement de nos élus, c’est le problème de toute la population. Mais nos élus ne croient plus à la démocratie et ne font pas confiance au peuple, qui lui, a plus qu’eux le sens de ses intérêts et de sa survie.
    Avec nos bons sentiments, un jour viendra où l’armée tirera à vue sur les passeurs et trafiquants afghans qui tabassent les routiers et laissent pour morts certains automobilistes le soir sur les aires d’autoroute près de Calais. Il y aura des batailles rangées, mais nos lois ne nous permettront d’agir que lorsque cela aura pris des proportions impensables. Il faut lire les journaux anglais pour avoir une petite idée de ce qui se passe. Certes la plupart des migrants ne sont pas des trafiquants, mais ces milliers de gens qui arrivent nous amènent avec eux des gens hautement dangereux qui trouvent un terrain ici à leur goût pour leurs crimes, vu l’incapacité des autorités à faire respecter la loi.
    Toutes les circonstances multiples de la question se potentialisent ; les problèmes couvent bien au chaud. Dans nos choix politiques, nous devons envisager tous les aspects de la question, sans oublier les conséquences probables (si on peut appeler cela des choix).

  76. @genau
    Quantité de connaisseurs de l’Afrique du Nord ont alerté les différents gouvernements sur le danger que représente l’Islam, en pure perte.
    Pour ne pas être trop violent, on peut dire que nous assistons à l’effet d’une double trahison : l’une voulue, dans la destruction de l’esprit de nation, l’autre subie par ignorance, impéritie, incompétence et veulerie électorale : la domination progressive de l’Islam.

    Exactement.
    Et là où Hollande aurait une occasion de se grandir et d’entrer dans l’Histoire par la grande porte, serait qu’il proclame solennellement que nous faisons fausse route depuis une quarantaine d’années et que nous courrons à la catastrophe en continuant sur cette pente, en faisant fi non seulement de l’accumulation des problèmes et des drames désormais quasi quotidiens que nous subissons du fait de la mise en place sur notre sol d’une civilisation totalement antagoniste de la nôtre, mais encore des enseignements et des constantes du passé, suffisamment terribles pourtant pour marquer les esprits, comme si les attentats récents que nous avons connus – ou autres actes individuels dans la même veine – ne s’inscrivaient pas dans une tradition millénaire de conquête.
    Oui nous sommes en face d’une double trahison : l’une par cynisme idéologique, l’autre par bêtise clientéliste, un peu à la façon de la Rome du Bas-Empire, de la part d’une caste dirigeante indigne et de ses satellites serviles.
    Deux civilisations antagonistes ne peuvent partager un même territoire.
    Sans avoir à évoquer l’État Islamique, souvenons-nous simplement de l’Afrique du Nord chrétienne, d’où le christianisme a été rapidement éradiqué en totalité et où encore de nos jours dans des pays avec lesquels notre pays a noué des relations politiques et commerciales, la simple possession d’une bible peut entraîner une peine de prison.
    Concrètement, que pourrait faire Hollande pour prendre une dimension historique ?
    Peut-être dans un premier temps proposer, au minimum, un moratoire sur la question.
    Puis dans un second temps faire mettre en place un arrêt total de l’immigration en provenance de ces pays, ainsi qu’un renvoi immédiat dans leur pays d’origine des individus semant le désordre chez nous (pas de problème moral, la plupart affichent leur préférence pour ce dernier par rapport à la France).
    Bien entendu, il conviendrait de mettre fin à cette folie de la distribution à tout vent de la nationalité française.
    Quid des dispositions législatives européennes compliquant les choses ?
    Frexit, au moins à titre temporaire.
    A part quelques nostalgiques du marxisme-léninisme forcené, la plupart des Français l’approuveraient et viendraient l’acclamer sous ses fenêtres.
    Sinon ?
    Sinon, une image possible de ce qui pourrait se passer peut être tirée de ce que le Liban a connu il y a quelques années ou pis encore de ce qui se passe en Syrie et en Irak, pour ne pas évoquer d’autres pays.
    Les futurs réfugiés, ce serait alors nous.
    Mais où pourrions-nous aller ?
    @Denis Monod-Broca
    De notre aveuglement devant les conséquences de nos actes : amie de longue date de la Syrie, pays stable et protecteur de ses minorités, la France a pris sans réfléchir le parti de l’opposition au régime, prêtant la main par là-même à l’installation d’un épouvantable chaos, et aujourd’hui elle ferme sa porte à ceux qui fuient ce chaos. Honte sur nous !
    Sur ce point précis, je suis d’accord avec vous.
    Reste à savoir si ceux qui fuient le chaos n’ont pas – pour certains – contribué à le répandre.

  77. Noblejoué

    @ Denis Monod-Broca
    « Des peurs d’une France qui prône la laïcité mais refuse ces réfugiés-là pour la seule raison de leur religion »
    Peur justifiée. Trop de musulmans attaquent, il faut en convenir, la laïcité.
    Et il est à remarquer que les attaques de Cologne sont le fait soit des réfugiés, monstres d’ingratitude, soit, croyez-vous, de maghrébins, c’est-à-dire de gens venant de terres arabo-musulmanes…
    En somme, nous suspectons à raison ceux qui agressent les femmes (et les routiers menacés pour passer en Angleterre) et subvertissent la laïcité.
    Pour mémoire… Ni les Juifs, ni les boat-people, ni… personne n’a fait peser de telles menaces sur nous.
    Et ainsi les réfugiés récoltent non le fruit de nos préjugés mais des agissements des leurs.
    Qu’ainsi, si nous le décidions, c’est en toute justice que nous leur refuserions l’accueil, et que si par contre nous continuions à les admettre, ils nous devraient plus de reconnaissance que n’en a jamais manifesté aucun groupe de réfugiés.
    Mais à voir comment ils se permettent de nous critiquer, je doute qu’ils en soient jamais capables.

  78. Noblejoué

    @ jlm
    Ne laissez pas certains vous dégoûter de revenir et jouissez en paix de vos vacances de commentateur.

  79. @ Ellen | 08 mai 2016 à 12:19
    « …suppression des six derniers mois de salaire versés aux ministres et au Président après avoir quitté leurs fonctions ainsi que tous les avantages en nature : voiture, chauffeur, logement gratuit, garde rapprochée »
    Je suis d’accord avec vous, sauf sur la protection dont doivent bénéficier les anciens présidents et les ministres ayant eu à traiter des dossiers sensibles.
    Cette protection doit bien évidemment être limitée dans le temps selon le risque de compromission de secrets d’Etat.
    @ Denis Monod-Broca | 08 mai 2016 à 12:32
    Avec 6 millions de chômeurs et 8 ou 9 millions de pauvres, avons-nous encore les moyens d’accueillir des « réfugiés » qui viennent essentiellement pour des raisons économiques ?
    Vous avez dû voir que ces « migrants » sont à 75 ou 80 % des hommes jeunes, en âge de se battre contre les méchants qui cassent leur maison et menacent leur famille.
    D’ailleurs, elle est où, leur famille ?
    – Restée au pays sous les bombes et soumise aux menaces de l’Etat Islamique ?
    Alors ces types sont des lâches, qui ne méritent aucune considération.
    – Dans des camps de réfugiés en zone sécurisée ?
    Donc ce sont bien des migrants économiques, dont nous n’avons que faire.
    D’ailleurs, le FMI a proposé des salaires réduits pour ces migrants afin de mieux les intégrer économiquement ; c’est Monsieur Glandu, chômiste depuis quelques mois, qui va être ravi, lui qui a le toupet de réclamer un salaire décent lui permettant de nourrir sa femme et ses gosses.
    Mais Monsieur Glandu on s’en moque, il est gaulois et si ça se trouve, il vote FN, donc il peut crever.
    Franchement, je commence à être fatigué des gens qui sont généreux avec l’argent des autres, le travail des autres, la sécurité des autres et qui se donnent ainsi bonne conscience en pérorant devant les autres.

  80. @Exilé-08 mai 2016 à 16:47
    D’accord avec vous sur tout ce que vous avez résumé. Reste un autre point important que nous, les Occidentaux, devrions refuser quand on se rend dans les pays arabo-musulmans, c’est le port du voile islamique que ces pays imposent aux femmes occidentales et chrétiennes.
    Ce que vaut l’obstination quant au port du voile chez les islamistes habitant en France, vaut notre refus catégorique occidental dans les pays arabo-islamistes et ce dès la descente de l’avion. Michelle Obama a compris et l’a refusé. Bravo !!

  81. « Ca va mieux », avec les derniers sondages tout chauds, pas pour notre Réjoui national.
    En gros, sur les promesses orales, écrites etc. FH en aurait satisfaites environ 25%… Pas de quoi pavoiser, quant au compteur de la dette, il tourne, tourne, tourne.
    Dans le fond il doit être le seul à penser que « ça va mieux », expression hautement technique sans référentiel, on ne sait toujours pas de quoi… Bigre il est toujours dans la synthèse, toujours ce flou qui cache un loup.

  82. Denis Monod-Broca

    Je reprends, sous une autre forme.
    Pendant des siècles et des siècles notre antisémitisme a eu pour cible les juifs, accusés en bloc d’empoisonner les puits, de pratiquer des crimes rituels, de violer les femmes et autres turpitudes, désormais il a pour cible les musulmans, accusés en bloc à leur tour des pires horreurs.
    Je ne compare certes pas ici la religion juive et l’islam. Il ne s’agit pas de cela. Mais je compare, pour les trouver très semblables, et aussi condamnables l’un que l’autre, ces deux antisémitismes.
    À l’enseignement catholique du mépris a succédé un enseignement laïc du mépris.
    Et pourtant la vérité est là, connue depuis belle lurette : « il n’y a ni grec ni juif, ni circoncis ni incirconcis, ni homme ni femme, ni maître ni esclave ». Et on ajouterait bien « ni blanc ni noir »…
    Petite question à l’intention de deux de mes contradicteurs : pourquoi diable le qualificatif « généreux » serait-il réservé aux individus et ne pourrait-il pas être appliqué à une collectivité, la France par exemple ? A condition bien sûr qu’elle le mérite, ce qui est malheureusement loin d’être le cas.
    @PhD
    Vos propos sont-ils cynisme, provocation ou simple aveuglement ?

  83. Robert Marchenoir

    Denis Monod-Broca | 08 mai 2016 à 21:35
    « Pendant des siècles et des siècles notre antisémitisme a eu pour cible les juifs, accusés en bloc d’empoisonner les puits, de pratiquer des crimes rituels, de violer les femmes et autres turpitudes, désormais il a pour cible les musulmans, accusés en bloc à leur tour des pires horreurs.
    Je ne compare certes pas ici la religion juive et l’islam. Il ne s’agit pas de cela. Mais je compare, pour les trouver très semblables, et aussi condamnables l’un que l’autre, ces deux antisémitismes ».

    Donc si j’accuse de viol deux Japonais, dont l’un est coupable et l’autre non, c’est répréhensible dans les deux cas ? Et dans le premier cas, c’est de l’anti-japonisme ?
    Vous faites la démonstration que l’on peut s’exprimer sous une « forme » impeccable, comme vous dites, tout en racontant des sottises abyssales.
    Par ailleurs, merci de ne pas mettre en cause « notre » antisémitisme. Je ne sais pas qui est ce « nous », mais pour ma part je ne m’en sens nullement responsable. La culpabilisation avec buts politiques cachés, ça va bien deux minutes.
    Il est parfaitement abusif de présenter l’histoire de la France, de l’Europe ou de la chrétienté comme « antisémite pendant des siècles et des siècles ». Il y a eu des poussées d’antisémitisme, localisées dans l’espace et le temps, et puis il y a eu de longues phases d’indifférence et même des périodes de philosémitisme actif, qui pouvaient d’ailleurs coïncider avec des accès d’antisémitisme.
    Des Juifs persécutés par le peuple et le bas clergé étaient protégés par les rois, par les évêques voire par les papes. Rome a longtemps été réputée comme l’un des endroits les plus accueillants pour les Juifs.

  84. Noblejoué

    @ Denis Monod-Bronca
    « …désormais il a pour cible les musulmans, accusés en bloc à leur tour des pires horreurs. »
    Parce que les musulmans ne commettent pas les pires horreurs ?
    Ont infériorisé Juifs et chrétiens avant de les expulser.
    Viols de leurs hôtes.
    Sinon, les remises en cause de la liberté de la femme (interdiction de la jupe en banlieue) et remise en cause de la laïcité (action en justice et attentats pour interdire le blasphème avant d’imposer d’autres joyeusetés).
    Je ne dis pas qu’ils sont tous coupables.
    Mais qu’il y en a assez pour que :
    1- Il soit ridicule de mettre sur le même plan la méfiance justifiée qu’on peut concevoir envers tous quand tant se comportent mal avec les persécutions subies par les Juifs pour des crimes toujours imaginaires comme l’empoisonnement de puits.
    2- Il soit normal de montrer quelque prudence à leur égard.
    Non, une meilleure comparaison : les Romains face aux Barbares. Ne pas croire que tous venaient en conquérants !
    N’empêche qu’ils ont soumis les Romains. Notre situation est pire, bien pire. Les Barbares aimaient davantage la liberté que les Romains, et respectaient plus les femmes. Nos aimables hôtes nous amènent, eux, tout le contraire.

  85. @Denis Monod-Broca | 08 mai 2016 à 21:35
    Mes propos sont le simple énoncé de faits aisément vérifiables, si on se donne la peine de regarder.
    Un individu est généreux avec son argent, son temps, etc.
    Une collectivité serait généreuse avec quoi ? Les impôts des cochons de payants, la sécurité des gens habitant dans les quartiers sensibles ?
    De plus, une collectivité ne peut pas être généreuse quand près d’un cinquième de ses membres vit sous le seuil de pauvreté ou juste au-dessus ; d’autant qu’il s’agirait d’être généreux vis-à-vis de « migrants » haineux et revendicatifs qui arrivent en concurrence directe avec ces pauvres et dont la religion et la culture en font des gens quasi inassimilables.
    Il n’y a pas de mépris laïc vis-à-vis de l’islam, simplement une incompatibilité absolue.

  86. @Denis Monod-Broca
    La France « généreuse » pour qui ? Qui nous décernera ce qualificatif ? Sûrement pas les gens que nous accueillons. Merkel aussi a dit à ses concitoyens : « Tout le monde va nous trouver gentils ». On nous oblige à être passifs, à tout accepter, à jouer les « poires ». Drôle d’idéal pour un pays, à qui on demande de se transformer collectivement en une entreprise charitable, pour mériter d’être qualifié de généreux.

  87. Denis, écoutez,
    On est dans une démocratie, pas dans une structure tribale où le plus musclé ou le sorcier décident de ce qu’il faut faire. Accueillir des populations entières venant des endroits où la culture est si différente est en effet un acte de générosité, si vous voulez. Mais comme vous l’observez également, pour qu’une telle collectivité soit reçue, une autre doit se prononcer et se mettre d’accord. C’est pourquoi les Français doivent être interrogés et répondre dans leur conscience.
    Maintenant, ce que je reproche à votre litanie, c’est que ceux qui sont contre ce mélange de populations sont automatiquement des pestiférés dans votre cahier, des haineux, des inférieurs. Or cette espèce de projection de nos sentiments subjectifs ne peut pas aider quand il faut prendre des décisions au niveau national.
    On est à un moment décisif de notre histoire, et dans mon for intérieur je crois que l’avenir de notre civilisation, de notre Europe, se joue. Je peux défendre mes points de vue en citant des faits et des statistiques, récents, mais si à chaque fois vous remontez huit siècles d’histoire pour me prouver que j’ai tort, en me citant l’antisémitisme en 1300, on ne va pas s’entendre, c’est sûr. Et moi qui pensais que l’argument préféré était 1930, eh bien là je dois m’avouer très surpris !

  88. Denis Monod-Broca

    Certaines accusations sont fondées évidemment. Mais, malgré cette évidence, on a toujours tort de lancer des accusations. A fortiori lorsqu’il s’agit d’accusations collectives. « Les immigrés font ceci… », « les musulmans font cela… » : de telles accusations sont injustes, forcément. Elles ne contredisent pas mon propos, au contraire elles l’illustrent.
    Le terme « antisémitisme » est récent, il date de la fin du 19ème siècle, mais l’hostilité envers les juifs, elle, est ancienne. On ne peut plus nier que les juifs aient été persécutés au cours des siècles, avec la meilleure conscience du monde, car c’était bien mérité, pensez… ils avaient tué Dieu…
    Aujourd’hui les juifs ne sont plus ces éternels coupables et victimes sans défense. Même si la politique israélienne joue sans retenue de ce passé…
    Les éternels coupables et victimes sans défense sont de nos jours, mutatis mutandis, les musulmans. Et c’est bien mérité, pensez… ils tuent au nom de Dieu…
    Nous devrions, collectivement, prendre conscience de ce retournement. Ce serait la bonne façon de tirer la leçon de l’histoire et de ne pas retomber dans les errements et erreurs du passé.

  89. @ Giuseppe | 08 mai 2016 à 20:11
    « Dans le fond il doit être le seul à penser que « ça va mieux », expression hautement technique sans référentiel »
    Si, si, il existe un référentiel de vieille date.
    L’adage qui dit que :
    « Le mieux est le mortel ennemi du bien ».
    C’est de Montesquieu, le premier de nos constitutionnalistes, et l’inventeur, si je puis dire, de la séparation des pouvoirs.
    Circonstance aggravante, il n’avait pas fait l’ENA et donc ne faisait pas partie de la promotion Voltaire, qu’il n’appréciait pas d’ailleurs.

  90. Une promesse que FH aura tenue, elle devait être tacite dans son endogamie scolaire, la création de la grande et belle République des copains.
    Œuvrer pour le cercle des amis et relations, il aura réussi au-delà de toutes les espérances, quant au chômage il aura été au-delà de ses ambitions avec toutes catégories confondues 1 000 000 de sans emplois de plus.
    Vive les copains !

  91. Fini de lire le livre de JLDebré. SI le personnage ne se prend pas pour la queue d’une mésange, on peut tout de même considérer ses avis comme autorisés par l’expérience et une authentique culture de la vie publique. Il a par ailleurs prouvé son dédain des honneurs et son sens de la fidélité.
    J’ai été terrifié par son commentaire sur Bercy. Il en résulte que les fonctionnaires hautains et même méprisants à l’égard de la légalité républicaine et de ses auteurs, ont le parti pris d’assécher la France qui travaille et qui fait des bénéfices au bénéfice du seul Etat, autrement dit, parti de capter toutes les disponibilités pour assurer leur pouvoir.
    Si cela est vrai, et pourquoi en douter, venant de si haut, nous sommes en face de la clé de toutes les trahisons : la captation du pouvoir remis entre les mains des anonymes, ce corps issu en général d’une seule grande école, insensible aux fluctuations politiques qui met le pays en coupe réglée. Dès lors, ils peuvent confier le pouvoir apparent à qui ils veulent, une fois les élections passées, puisqu’ils en tiennent le « fiscus ».
    Jusqu’à présent, on pouvait se féliciter de l’organisation administrative de la France, mais à voir les largesses que Hollande dispense à ses labadens et le faste de ministres inconnus, en un nombre pléthorique qui ferait rire s’il n’y avait tant de raisons d’en pleurer, la pépinière paraît un noeud de vipères.
    La question de l’Islam dérive de « ces gens-là » prêts à tout pour conserver le pouvoir et notamment désespérer les artisans, commerçants, paysans, ouvriers pour ne conserver que les liens privilégiés avec les grandes entreprises et leurs filières. Qu’importe en effet la consistance de la population pourvu qu’elle soit aux ordres et nombreuse.
    Sans doute est-ce là une vision hasardeuse de notre monde français qui ne « colle » pas avec nos partenaires, mais tout de même, nous n’allons mieux que dans les discours et déclamations, même si tout ne va pas si mal dans les aéroports des vacances et les achats de véhicules.
    De ces paradoxes mutables à l’infini et dans tous les cas de figure ressort un domaine stable : l’écrasement de la pensée originale, la mise en valeur de la grossièreté et surtout la vulgarité, donc l’abaissement du niveau d’expression et la satisfaction des désirs matériels et les métastases égotistes.
    Je me réjouis personnellement de cet état car il ne durera qu’un temps et alors, il faudra reconstruire. Peut-être, pour les cent cinquante glorieuses.

  92. Noblejoué

    @ Denis Monod-Broca
    « Certaines accusations sont fondées évidemment. »
    Mais aucune concernant les Juifs ne l’étaient, ce qui invalide déjà totalement votre raisonnement. Mais je vais continuer : rire diabolique !
    Donc
    « Le terme « antisémitisme » est récent, il date de la fin du 19ème siècle, mais l’hostilité envers les juifs, elle, est ancienne. On ne peut plus nier que les juifs aient été persécutés au cours des siècles, avec la meilleure conscience du monde, car c’était bien mérité, pensez… ils avaient tué Dieu… »
    Qui nie que l’antijudaïsme ait précédé et préparé l’antisémitisme d’ailleurs encore englué là-dedans ? Si vous voulez me prêcher que les chrétiens, comme tous les monothéistes, sont des insensés, je n’ai pas besoin de vous pour le savoir. Les Juifs avaient tué Dieu ? Si on suppose que le crucifié l’était, le texte lui-même dit que tout le monde voulait sa peau, des Juifs (et non tous car Jésus et sa bande étaient Juifs : querelle dont nous n’aurions en aucun cas dû nous mêler) et Pilate pour assurer l’ordre public. Si les gens des religions du Livre ne savent pas lire leurs textes, à qui la faute ? Pas aux autres, extérieurs à leurs sottes querelles.
    « Aujourd’hui les juifs ne sont plus ces éternels coupables et victimes sans défense. Même si la politique israélienne joue sans retenue de ce passé…
    Les éternels coupables et victimes sans défense sont de nos jours, mutatis mutandis, les musulmans. Et c’est bien mérité, pensez… ils tuent au nom de Dieu… »
    Faux ! Hors Dieu merci s’il existe, qui tout-puissant nous a créé pour souffrir et mourir, créé idiots et lyncheurs en nous faisant la morale, berk, mais merci pour une chose, je ne suis pas de la querelle monomaniaque…
    Faux donc…
    Maintenant, les victimes sont les chrétiens ! Dans les pays musulmans et dans une bien moindre mesure, en Inde, Chine.
    Décidément, vous êtes et un mauvais citoyen, refusant de défendre les gens de votre pays, et un mauvais chrétien, vous détournant des vôtres ! Quel exemple… Sans atteindre votre niveau, j’ai toujours trouvé que les monothéistes étaient gens peu loyaux, mais là, c’est vraiment d’anthologie.
    « Même si la politique israélienne joue sans retenue de ce passé… »
    Pas plus que vous, qui essayez de nous vendre de pauvres petits musulmans victimes.
    Tout cela n’est qu’une méprisable querelle de victimes de plus, voilà…
    Et pendant ce temps, des victimes qui n’ont fait de mal à personne, croupissent :
    – Chez nous : exemple, les drogués. Je fais ce que je veux de mon corps sans nuire à personne ? Au trou. Ce n’est pas ainsi qu’on apprendra aux drogués que le monde mérite qu’on ne le fuie pas, bien au contraire. Attrape-moi si tu peux, au contraire !
    – Tiers monde : on fait des millions de gens dépossédés de leurs terres, réfugiés de la conservation. A ce prix, on peut aller faire mumuse dans les réserves naturelles.
    Il y aurait évidemment d’autres exemples à avancer, mais ces deux sont pour moi cardinaux car ils me parlent, philosophiquement parlant.
    Et vous ? Où sont vos protégés ?
    Les musulmans, les terroristes, à savoir des gens dont vous-même admettez qu’ils sont (à mon avis souvent) coupables, et d’autres toujours (voire en plus traîtres quand ils sont de notre nationalité).
    D’où je déduis que ce ne sont pas les victimes que vous défendez en ces gens mais nos destructeurs. Ce qui signifie que vous désirez notre destruction… Si vous voulez mourir, trouvez quelque abîme où vous jeter mais n’y entraînez pas les autres, le suicide peut être éthique, je vous assure, la première condition étant de ne pas en profiter pour nuire au maximum de gens.

  93. @Lucile
    La France « généreuse » pour qui ? Qui nous décernera ce qualificatif ? Sûrement pas les gens que nous accueillons.
    Il y a quelques années, un jeune homme issu d’un pays exportant chez nous nombre de chances pour la France avait été prié de donner son avis sur la générosité des Français qui accueillaient tant d’immigrés et si bien.
    Après quelques secondes de réflexion il a répondu : « Ils sont c… ».

  94. @genau
    J’ai été terrifié par son commentaire sur Bercy. Il en résulte que les fonctionnaires hautains et même méprisants à l’égard de la légalité républicaine et de ses auteurs, ont le parti pris d’assécher la France qui travaille et qui fait des bénéfices au bénéfice du seul Etat, autrement dit, parti de capter toutes les disponibilités pour assurer leur pouvoir.
    Ils semblerait effectivement que ces fonctionnaires de Bercy se croient tout permis, y compris en refusant d’obtempérer aux ordres du pouvoir en place – quoi que nous puissions penser de ce dernier par ailleurs – ce qui est une preuve de plus que nous ne vivons pas dans une démocratie.
    J’ai entendu dire il y a quelques années que même le ministre des Finances ne pouvait pas obtenir communication des montants exacts des effectifs du ministère qu’il était supposé superviser…
    Je crois que c’est Philippe de Villiers, qui s’étant entendu répondre par son dircab qui mettait de la mauvaise volonté à exécuter ses directives : « Monsieur le Ministre, dans un an vous ne serez plus ministre, moi je serai toujours là », s’en est séparé.
    Cette confusion des genres entre une administration non élue et un pouvoir politique – mal élu mais élu tout de même – plus ou moins assujetti à la première, comme si les valets pouvaient donner des ordres à leur maître, est source de nombreux effets pervers.
    De même, la trop grande facilité avec laquelle certains anciens hauts fonctionnaires peuvent briguer des mandats politiques, tout en conservant leur esprit de caste et leurs préjugés au détriment du souci de servir la France et les Français, pose problème.

  95. Denis Monod-Broca

    @ Noblejoué
    Mais enfin ! quand vous écrivez « D’où je déduis que ce ne sont pas les victimes que vous défendez en ces gens mais nos destructeurs », vous confirmez très exactement ce que je dis : vous lancez contre « ces gens » une accusation collective, et donc injuste, infondée, comme toute accusation collective, et bien la plus grave qui soit puisqu' »ils » voudraient nous détruire…

  96. Franck Boizard

    @DMB
    « …une accusation collective, et donc injuste, infondée, comme toute accusation collective »
    Je me demande si vous avez bien compris ce qu’est la politique.
    Par essence, elle traite de conflits collectifs, donc les accusations qu’elle lance sont collectives (« le patronat », « la racaille », « les aristos » et pour vous plaire, « les juifs »…).
    Si vous n’aimez pas cela, ne donnez pas votre avis sur la politique.

  97. Robert Marchenoir

    Denis Monod-Broca | 09 mai 2016 à 09:24
    Les éternels coupables et victimes sans défense sont de nos jours, mutatis mutandis, les musulmans. Et c’est bien mérité, pensez… ils tuent au nom de Dieu…

    Vous êtes un intellectuel dévoyé. Vous faites de l’ironie et du latin sur des montagnes de cadavres. Vous accusez les victimes à la place des criminels. Vous ne valez pas mieux que les négateurs de la Shoah, puisque vous avez l’air d’aimer les comparaisons.
    En effet : quand on tue, on mérite d’être rejeté, stigmatisé, condamné et chassé. Et les victimes ont le droit de se défendre contre de futures agressions.
    Qu’est-ce que vous ne comprenez pas dans le mot justice ?
    Qu’est-ce que vous ne comprenez pas dans les mots défense nationale, sûreté du territoire, souveraineté, droit à l’autodétermination des peuples, invasion, tyrannie, guerre de conquête, passion génocidaire, barbarie, idéologie sectaire et assassine ?
    Ignorez-vous que le mot même d’assassins provient d’une secte musulmane ?
    Que messieurs les musulmans administrent les beautés de l’islam chez eux, en musulmanie. Nos voeux les accompagnent. Nous ne souhaitons pas la mort du pécheur. Mais à une condition : qu’ils ne viennent pas dévaster nos contrées.
    Qu’ils se contentent de celles qu’ils ont déjà soumises à leur joug : cela fait déjà beaucoup.
    Quant à vous, vous êtes infiniment plus coupable que les musulmans — ou les « islamistes », un peu comme si l’on parlait de christianicistes. Après tout, ils ne font que suivre l’atavisme culturel qu’ils ont absorbé de père en fils depuis un millénaire et demi. Vous, vous faites partie de ceux qui leur ont ouvert les portes de l’intérieur.

  98. Savonarole

    DMB c’est le ravage de vacances avec FRAM Voyages à Agadir.
    Le chamelier du club vous ensorcelle et fait de vous un pro-palestinien en trois tours de tape-cul de chameau.
    C’est de l’orientalisme de congés payés.

  99. breizmabro

    @ Exilé | 09 mai 2016 à 10:53
    « Il y a quelques années, un jeune homme issu d’un pays exportant chez nous nombre de chances pour la France avait été prié de donner son avis sur la générosité des Français qui accueillaient tant d’immigrés et si bien.
    Après quelques secondes de réflexion il a répondu : « Ils sont c… ».
    Et il avait raison ce jeune homme.
    Nous sommes bien c… de nourrir, loger et soigner gratuitement avec nos ponctions sur salaire, des gens qui, en plus, nous méprisent.

  100. À Karachi, samedi, Khurram Zaki, un journaliste qui lutte contre l’extrémisme, écrit sur Facebook que le nouveau maire de Londres n’est pas pakistanais, mais britannique, et qu’il ne doit en aucune manière sa réussite au Pakistan ou à l’Islam, mais à son travail et au système démocratique. Son élection prouve à tous ceux qui trouvent ce système injuste et discriminatoire que ce sont des menteurs et des paresseux, dit-il. Et il ajoute : « Inutile de rêver ce n’est pas au Pakistan que l’on verrait un député ahmadi, indouhiste ou chrétien ». « Je célèbre, écrit-il, la grandeur de la démocratie occidentale laïque ».
    Quelques heures plus tard, il se fait descendre dans la rue par des tueurs à moto. La personne qui était à ses côtés est blessée dans la fusillade.
    http://www.independent.co.uk/news/uk/gunmen-kill-pakistani-activist-hours-after-he-praised-london-for-electing-first-muslim-mayor-a7018926.html

  101. Denis Monod-Broca

    Je suis au regret de constater que mes propos agissent comme un chiffon rouge. J’arrête.

  102. Savonarole

    Curieuse photo qui illustre ce billet, Hollande serrant la paluche de Valls et Macron.
    Il n’a pas de mâchoire, on dirait un lamantin, qui broute en eau douce.
    Voyez, c’est frappant. Pas de mandibule inférieure chez Hollande, voyez Valls et Macron en comparaison…
    Le lamantin vit près des mangroves, c’est un animal inepte, gros et malhabile.

  103. Savonarole

    @Denis Monod-Broca | 09 mai 2016 à 18:00
    « Je suis au regret de constater que mes propos agissent comme un chiffon rouge. J’arrête. »
    Mais non Denis, restez avec nous, au fond vous ne méritez que quelques dizaines de coups de fouet, votre politiquement correct mérite, disons, cent coups de fouet. Mais à part ça vous êtes un type charmant.

  104. SERAYE Yves

    Chers nouveaux amis,
    La jeune captive
    « L’épi naissant mûrit de la faux respecté ;
    Sans crainte du pressoir, le pampre tout l’été
    Boit les doux présents de l’aurore ;
    Et moi, comme lui belle, et jeune comme lui,
    Quoi que l’heure présente ait de trouble et d’ennui,
    Je ne veux point mourir encore.
    Qu’un stoïque aux yeux secs vole embrasser la mort,
    Moi je pleure et j’espère ; au noir souffle du Nord
    Je plie et relève ma tête.
    S’il est des jours amers, il en est de si doux !
    Hélas ! quel miel jamais n’a laissé de dégoûts ?
    Quelle mer n’a point de tempête ?
    Fin de citation
    Dans ces eaux tourmentées quand viendra la Saint Mohamed-Barthélémy ?

  105. @ Savonarole | 09 mai 2016 à 18:54
    Je viens de voir sortir Huchon du théâtre du Rond-Point, même profil de lamantin, rougeaud et rond, à sa place je surveillerais le tensiomètre. Sa future rémunération cadeau ne va pas l’arranger, s’empiffrer n’est pas bon surtout à son âge.
    Et dire que c’est avec ces soldats qui faut aller au feu. Enfin pas eux, ils sont aux cuisines.

  106. Robert Marchenoir

    Lucile | 09 mai 2016 à 17:48
    Ce serait comique si ce n’était pas tragique.
    Cependant, même les propos de ce musulman anti-musulman sont faux, aussi bien disposé soit-il à notre égard :
    « Sadiq Khan n’est pas pakistanais. Il est britannique. Le Pakistan and l’islam n’ont joué aucun rôle dans son ascension foudroyante. »
    C’est sans doute pour cela que ses premiers mots, en tant que maire, furent :
    « Je m’appelle Sadiq Khan et je suis maire de Londres. »
    Si ce n’est pas une façon de souligner sa qualité de musulman et de Pakistanais, qu’est-ce donc ?
    Si cela n’est pas une menace voilée, comment faut-il le comprendre, autrement que : « Maintenant c’est moi qui commande, et je dirigerai au nom de l’islam ? »
    Remarquons aussi l’incroyable nombrilisme qu’il y a à commencer un discours d’intronisation à une fonction élective par ces mots : je m’appelle… je suis… Nombrilisme qu’il a confirmé en racontant, tout de suite après, qu’il avait grandi dans une HLM tout près de là, etc.
    Un député conservateur a twitté, ironiquement : quel métier faisait votre père, déjà ? En effet, le mantra « Sadiq-Khan-fils-d’un-conducteur-d’autobus-pakistanais » fut central dans sa campagne. Si les Britanniques ne l’ont pas entendu mille fois, ils ne l’ont jamais entendu.
    N’importe quel élu normal, blanc, chrétien, libéral, aurait commencé son discours d’investiture en parlant… des autres ; de ceux qui l’ont élu ; des Londoniens, de Londres… En les remerciant. En s’engageant à être digne de leur confiance.
    C’est l’essence même de la démocratie. Aucun élu, quel que soit son bord politique, ne déroge à cette tradition.
    Sauf… le musulman et pakistanais Sadiq Khan, pour qui c’est d’abord une victoire personnelle, et ensuite la victoire de son clan, de sa tribu.
    C’est la politique tribale dans toute sa splendeur, telle qu’elle existe en Afrique ou ailleurs, dans les pays arriérés. Je gagne l’élection, ça veut dire que le pouvoir et l’argent vont aux membres de mon clan. Et tout le monde, dans ces pays, trouve ça normal.
    De plus, Sadiq Khan est travailliste, et cela n’est pas sans conséquences. Le parti travailliste britannique est désormais un parti d’extrême gauche dirigé par un marxiste enragé, Jeremy Corbyn. Et même si Sadiq Khan s’est d’ores et déjà positionné comme son rival, cela semble davantage lié à ses ambitions au poste de Premier ministre qu’à une opposition idéologique.
    Les idées, d’ailleurs, il en a fort peu. Son programme se borne à promettre de rendre le logement plus abordable, de baisser le prix des transports en commun, de planter des arbres… et c’est tout, je crois.
    Un musulman pakistanais assoiffé de pouvoir et membre d’un parti islamo-gauchiste à la tête de Londres, vous la sentez bien, là, la « formidable avancée démocratique » ?
    Sadiq Khan possède une tare supplémentaire : il est petit. Les hommes de pouvoir de petite taille (Sarkozy, Hollande…) sont les plus mesquins. Ils ont une revanche à prendre. Le ressentiment dû au physique est de nature à décupler le ressentiment intrinsèque à l’islam, l’un des ressorts les plus puissants qui animent les musulmans.

  107. @Lucile
    Quelques heures plus tard, il se fait descendre dans la rue par des tueurs à moto.
    Allons, padamalgam, ce ne sont que des victimes du racisme, de l’exclusion et du chômage…

  108. Savonarole

    @Denis Monod-Broca | 09 mai 2016 à 18:00
    « Je suis au regret de constater que mes propos agissent comme un chiffon rouge. J’arrête. »
    Mais non, Denis, il faut savoir prendre des coups sur un blog et faire abstraction de son ego.
    Voyez les Marchenoir et Nebout, ils cognent très fort et sont lus.
    Il n’y a plus de place pour les « tiedi » ( les tièdes) que dénonçait Savonarole en son temps…

  109. @Exilé
    Quand la générosité s’accompagne de faiblesse, elle prête effectivement à confusion !

  110. Denis Monod-Broca

    @ Savonarole
    Bizarre ce « politiquement correct » qui vous vaut bordées de critiques acerbes et promesse de coups de fouet…
    Qu’est-ce que ce serait si je donnais dans le politiquement incorrect ?!…

  111. Voilà, Denis, on s’approche.
    Même les plus virulents commencent à voir ce qu’ils partagent avec ceux qu’ils dénoncent : le ressentiment !
    Beau travail, camarade, et qu’importe le bûcher ici symbolique, le proverbe afghan le confirme :
    « Donne un cheval rapide à qui dit la vérité ! »

  112. @Savonarole
    « Le lamantin vit près des mangroves, c’est un animal inepte, gros et malhabile ».
    De la même famille que les dugongs… attention, pas de confusion !!

  113. Noblejoué

    @ Denis Monod-Broca
    « Et vous ? Où sont vos protégés ?
    Les musulmans, les terroristes, à savoir des gens dont vous-même admettez qu’ils sont (à mon avis souvent) coupables, et d’autres toujours (voire en plus traîtres quand ils sont de notre nationalité). »
    Je n’ai pas dit que TOUS les musulmans étaient coupables, mais beaucoup.
    Déformer les propos de quelqu’un pour mieux en venir à bout… Vous refusez de comprendre la politique, par exemple, ami-ennemi, et faites… de la déformation digne, non d’un homme d’Etat mais d’un politicien.
    « D’où je déduis que ce ne sont pas les victimes que vous défendez en ces gens mais nos destructeurs »
    Eh oui. Si face à une armée envahissant notre pays, vous refusiez de tirer au motif qu’ils ne sont pas TOUS coupables, vous seriez à peine moins… coupable que dans votre attitude présente.
    La politique n’est pas un procès où on examine tous les individus, comme l’a dit Franck Boizard. Je ne nie pas les nuances, évidemment, mais il ne faut tout de même pas faire prendre l’exception pour la règle. Avant d’être l’art de vivre ensemble, la politique, c’est l’art de survivre ensemble : savoir résister aux ennemis.
    Or le monde n’est pas un fleuve tranquille…
    Ainsi, en guerre, la règle est de tuer l’ennemi, l’exception, s’il se soumet, de l’épargner. Ainsi la règle est de fermer ses frontières, et si les réfugiés se comportent bien, les laisser entrer… Si. On a essayé, et…
    Je vous ai déjà expliqué que TOUS les barbares ne venaient pas en ennemi dans l’Empire romain… N’empêche que l’Empire romain n’est plus.
    Quand on a vu l’histoire du viol collectif, de l’attaque de camions, des érosions de la laïcité, une conclusion s’impose : nous avons affaire à des ingrats qui tentent de nous asservir. Pas tous ? Et alors ? Vous voulez attendre d’être dhimmi ou esclave pour réagir ?
    Ceux qui, comme vous, sont prêts à risquer leur liberté ne méritent que de la perdre. Mais la vôtre seulement (si la liberté vous pèse, allez donc trouver quelque dominant ou dominante pour vous soumettre, si vous êtes si charmant que ça, vous amusez peut-être). Pas celle de vos concitoyens.
    Vous ne défendez que ceux qui nous mènent sur la pente de la servitude. Je maintiens donc que vous visez, consciemment ou inconsciemment, notre asservissement. C’est donc non en faveur des victimes mais pour notre destruction que vous oeuvrez.
    Ainsi, vous travaillez contre vos concitoyens (et au fait, ignorant les persécutés chrétiens du Moyen-Orient, contre vos coreligionnaires) et contre René Girard en vous servant d’une manière tordue de ses théories qui risquent de les discréditer.
    Mais je parie que vous vous voyez en martyr de ce blog. Pour redescendre sur terre :
    – Vous avez pratiqué des amalgames, les gens n’ont fait qu’y réagir. Les gens comme vous attaquent et s’étonnent qu’on leur réponde.
    – Vous ne subissez pas, contrairement à tant de gens, et souvent des enfants par leurs camarades, un harcèlement, réel et/ou numérique.
    – Vous ne révélez rien en subissant des critiques : tout le monde connaît l’effet bouc émissaire et vous ne provoquez pas une réconciliation des gens sur votre dos.
    – Personne ne vous chasse et Savonarole* vous propose de rester. Moi qui suis pour la liberté de tous et de chacun aurais mauvaise grâce de ne pas en faire autant.
    *Avec une expression qui semble se vouloir humoristique. Il y a quelqu’un, sans doute lui, qui parle souvent de coups de fouet.

  114. @Robert Marchenoir
    Je voulais simplement montrer par cet exemple à quoi ressemble un pays sous l’influence de la religion musulmane.
    Pour ce qui est du nouveau maire de Londres, ça devait arriver un jour ou l’autre. On peut espérer qu’il y a encore suffisamment de contre-pouvoirs en Angleterre pour que Khan et le Labour ne puissent pas faire ce qu’ils veulent, en tout cas pour l’instant. Mais quand on analyse ce qui s’est passé à Rotherham, et qu’on assiste à l’installation officielle de tribunaux islamiques dans toute l’Angleterre, il y a de quoi être perplexe.

  115. Alex paulista

    @ Denis Monod-Broca | 09 mai 2016 à 22:07
    « Politically correct » se traduirait avantageusement par « politiquement conforme ». Vous sortez de la conformité de mise parmi les commentateurs, voilà tout.
    Certains appréhendent tout comme une lutte de classes, d’autres une lutte de races ou de religions. Il y a aussi les girardiens compulsifs qui voient le désir mimétique ou le bouc émissaire partout (et surtout en eux).
    C’est une histoire de marotte.

  116. La marotte de la marmotte, il est des choses qui ne s’expliquent pas, car elle sont de l’ordre de la foi.
    Alors qu’importe les diagnostics des gnostiques savants, nous devons continuer à nous enrouler dans la phrase des grands maîtres, celle qui sait, comme parfois ici notre hôte, éclairer de la lumière de ses doutes les perspectives diverses de toute réalité, espérant sans relâche et croyant sans faille que la logique du paradoxe trouve sa résolution non dans quelques superstitions sacrées, éternel retour du même et de la discrimination du noir, du juif, du musulman ou du petit blanc, mais dans l’effort incessant d’aller au-delà du mensonge des mots qui depuis la fondation du monde servent plus à mentir, à déguiser la réalité qu’à dire la vérité, pour accéder à la certitude de la sainteté, à la santé d’une relation guérie de son vice, envisageant l’autre plus comme un partenaire de jeu que comme un concurrent à abattre, les deux postulats étant croyance du même ordre.
    C’est à ce prix que nous pourrions sortir de l’enfer du même, où ce que nous dénonçons au miroir de l’autre n’est que l’image de ce qu’en nous nous avons reconnu, que la charité n’est que le moyen, non d’affirmer une autonomie parfaitement illusoire, mais une fraternité solidaire de condition similaire, la condition humaine qui, sans le pouvoir de l’amour, court à sa destruction.
    Je t’aimais, je t’aime, et je t’aimerai.

  117. Garry Gaspary

    @ Alex paulista
    La marotte la plus dangereuse est celle qui prétend que tout est histoire de marotte.
    @ Denis Monod-Broca
    Votre thèse qui met les Juifs d’hier sur le même plan que les musulmans d’aujourd’hui est juste, mais vous ne savez pas la défendre. Les Juifs d’hier n’étaient pas innocents, ils étaient tout aussi criminels que les musulmans d’aujourd’hui, pour la bonne et simple raison que le crime est défini par la loi, et que les lois nazies et vichystes de l’époque se sont évertuées à faire du Juif un criminel en soi. De la même façon, aujourd’hui, certains s’évertuent à faire des lois qui criminalisent l’islam en soi : la lutte contre la burqa, le voile, le halal, le fait de ne pas serrer la main à une femme, le salafisme, etc., tout ce qui n’est que pratique religieuse sans aucun problème pour le vivre ensemble tend à être dénoncé comme dangereux pour la société christianisée censée être le paradigme du bonheur, de l’amour et de la fraternité pour tous les débiles qui n’ont pas le courage de voir leur passé historique en face.
    Certes, il y a le terrorisme, mais sans cela, sans la peur des lâches que créent les attentats et qui seule équilibre la force qu’ils cherchent à tirer de leur nombre, il y aurait belle lurette que des camps pour musulmans fleuriraient en Europe. Si l’Histoire de la Shoah ne se répète pas pour les musulmans, c’est juste parce que les musulmans d’aujourd’hui sont bien plus puissants, bien plus forts que les Juifs d’hier.
    Autrement dit, ce que ne comprennent pas les abrutis qui ont débattu avec vous, c’est qu’ils n’ont aucun intérêt à se lancer dans la dernière croisade parce qu’elle est clairement perdue d’avance pour eux. Elle l’est d’autant plus que les gens comme moi (qui sont des millions en France même s’ils sont rares sur ce blog) refuseront de se battre pour la Croix, pour leur état perpétuel d’esclave qu’ils osent nommer la France de la liberté.
    Il faut donc ficher la paix aux musulmans.

  118. @ Robert Marchenoir | 09 mai 2016 à 20:54
    « Sadiq Khan possède une tare supplémentaire : il est petit. »
    On doit dire : « il est verticalement défavorisé » 🙂
    (Mais hélas, il ne semble pas intellectuellement contrarié)
    A part ce manquement au politiquement correct, excellent commentaire.

  119. SERAYE Yves

    @Garry Gaspary
    Vous mélangez tout et faites de rien un tout !
    Vous devriez aller prêcher en Israël vos convictions et peut-être qu’après un séjour en prison là-bas vous commenceriez à comprendre le tout du pourquoi !
    Je vous invite à vivre quelques années dans un pays musulman de votre choix afin de vous éduquer !
    Mais finalement votre illogisme ne mérite même pas d’être lu !

  120. anne-marie marson

    « Sadiq Khan possède une tare supplémentaire : il est petit. »
    On doit dire : « il est verticalement défavorisé » 🙂
    (Mais hélas, il ne semble pas intellectuellement contrarié)
    A part ce manquement au politiquement correct, excellent commentaire.
    Rédigé par : PhD | 10 mai 2016 à 11:04

    A part ce manquement au politiquement correct, j’espère qu’il ne porte pas un prénom prédestiné.

  121. Alex paulista

    @ Garry Gaspary | 10 mai 2016 à 08:41
    Ce qui est dangereux, c’est la projection d’une réalité complexe sur une seule dimension. Cela polarise les personnes artificiellement et fournit des solutions qui sont rarement les bonnes.
    Cf le prochain billet.

  122. @Garry Gaspary
    « Autrement dit, ce que ne comprennent pas les abrutis qui ont débattu avec vous »
    Je suis navré que vous appeliez « abrutis » ceux qui ont eu un avis différent, je vois qu’on retombe dans le stéréotype « être tolérant jusqu’à littéralement devenir totalitariste et méprisant envers avis contraires » = bien. N’est-ce pas étonnant, que depuis que la gauche est au pouvoir, il n’y ait jamais eu autant de censures, interdictions et chasse au sorcières ? La gauche tolérante ? Une blague, en vous écoutant.
    Je ne vais pas tomber aussi bas pour vous définir tel que je vous vois, la haine que vous portez à vos compatriotes ayant des avis différents s’en chargera toute seule. Mais, moi, en tant qu’étranger vivant en France, je peux vous dire que la France multiconflictuelle que vous défendez est tout simplement moche et ne ressemble plus à la France qu’on a tous admirée quand on regarde de l’extérieur.
    Et pas à cause des « mauvais patriotes » ou « abrutis », comme vous le laissez entendre, mais à cause de tels libéraux en quête d’appréciation, qui sont incapables de voir leur riche et fière civilisation périr, envahie par la misère et le chaos des autres. Et qui, paradoxalement, passent leur temps à défendre des cultures très peu tolérantes, au nom de la tolérance.
    Le serpent se mordant la queue, quoi.

  123. Denis Monod-Broca

    @ Noblejoué
    « Je vous ai déjà expliqué que TOUS les barbares ne venaient pas en ennemi dans l’Empire romain… N’empêche que l’Empire romain n’est plus. »
    En effet. La comparaison est bonne. Mais pourriez-vous m’expliquer ce qu’aurait dû faire l’Empire romain pour résister aux barbares (ou dénommés tels) ?
    Les tuer tous ? Il avait la force pour lui, il s’y est efforcé, ça n’a pas marché… Peut-être n’était-ce pas une bonne idée.
    Et s’il avait fait fond justement, au contraire, sur ceux qui ne venaient pas en ennemis ?
    Et si la force n’était pas le bon moyen de vaincre la force, la barbarie le bon moyen de vaincre la barbarie ?
    Et si c’était cela la civilisation, ne pas se comporter en barbares, ne pas traiter l’autre de barbare ?
    Mais j’avais dit que j’arrêtais…

  124. Noblejoué

    @ Garry Caspary
    « Certes, il y a le terrorisme, mais sans cela, sans la peur des lâches que créent les attentats et qui seule équilibre la force qu’ils cherchent à tirer de leur nombre, il y aurait belle lurette que des camps pour musulmans fleuriraient en Europe. »
    Je vois plutôt les choses ainsi : plus il y aura d’attentats, plus les musulmans seront mal vus. Plus les lois que vous déplorez à juste titre contre divers aspects de l’islam se multiplieront… Et de l’hostilité réciproque pourrait émerger les camps dont vous parlez.
    Pour comparer la situation des Juifs d’autrefois et des musulmans d’aujourd’hui, il faut vraiment ne rien comprendre !
    Ce ne sont pas les attentats qui freinent, si elles existent, les velléités de créer des camps contre les musulmans, mais l’existence de pays musulmans dont on peut craindre les rétorsions financières (pétroles, pétrodollars) et militaires (armées pas trop mal armées puisque nous les fournissons).
    Autre raison : les musulmans ne nous sont rien que nous ayons quelque obsession contre eux. Mais j’y reviendrai…
    Intermède :
    Pourquoi les lois contre divers aspects de l’islam ? Par hostilité à cette religion, non.
    – 1 Parce qu’en France, tout ce qui n’est pas autorisé est interdit. On fixe l’Histoire par des lois, entre autres.
    – 2 Parce qu’en France la laïcité est plus poussée qu’ailleurs et que l’islam a éventuellement des aspects qui y contredisent.
    Pourquoi pas de camp contre les musulmans, développement de la raison principale : parce qu’ils ne nous sont rien.
    Il y a eu des camps contre les Juifs, plus encore que parce qu’ils ne pouvaient pas se défendre, parce que les chrétiens ne supportaient pas que les Juifs n’aient pas reconnu Jésus, ce qui les délégitimait quelque peu… Un problème de fondation et de rivalité, existentiel.
    Tandis que les chrétiens n’ont pas BESOIN des musulmans pour exister, ne dérivant pas de leur texte.
    Explication :
    C’est soit les offenses soit de dépendre des autres qui donne du ressentiment car dépendre est pour d’aucuns une offense (voir le ressentiment antiaméricain des Français délivrés des nazis et protégés des communistes par eux, voir le ressentiment des réfugiés contre nous).
    La gratitude est une grâce, rare par définition…
    Que vous a-t-on pris et/ou donné pour avoir tant de ressentiment ?

  125. SERAYE Yves

    @Valery
    Le pauvre type à qui vous vous adressez déteste les Français et ne doit pas connaître le proverbe arabe qui dit :
    « L’homme qui se noie se raccroche même à un serpent » !
    Le problème avec « ce fou d’un dieu » que vous interpellez, c’est qu’il se noie et se raccroche à lui-même !
    Bref, encore un Médiapartiste !

  126. Garry Gaspary

    @ Alex paulista
    Ce qui est dangereux, c’est de ne même plus prendre la peine de se demander en quoi un discours est débile parce que cela vous mène in fine à l’incapacité de démontrer sa débilité. C’est en grande partie à cause de cela que le nombre de beaufs augmente dans notre belle France. Parce que rares y sont encore les personnes à pouvoir cerner leur beaufitude pour la découvrir entièrement.
    @ Valery
    J’appelle abrutis tous ceux qui se permettent de prendre la parole publiquement alors qu’ils ne sont même pas dignes de discuter avec leur concierge.
    La France était le pays de la parole, les abrutis en ont fait celui du bavardage où chacun pense avoir quelque chose à dire au monde sous prétexte qu’il est doté d’une bouche.

  127. Alex paulista

    @Garry Gaspary | 10 mai 2016 à 19:21
    Aliocha vous dirait peut-être que le beauf c’est le bouc émissaire parfait.
    C’est le point fixe endogène, la béquille qu’il vous faut pour exister.
    Aimez vos beaufs et ils disparaîtront.
    Je vous laisse à votre déchristianisation de la France laïque, c’est comme pour retirer toute trace de lait dans le yaourt aux dattes, il y a du boulot.

  128. Garry Gaspary

    @ Alex paulista
    Je n’ai pas à aimer ce qui refuse de se montrer aimable : je suis un humain, pas un dieu.

  129. @Garry Gaspary | 10 mai 2016 à 19:21
    « J’appelle abrutis tous ceux qui se permettent de prendre la parole publiquement alors qu’ils ne sont même pas dignes de discuter avec leur concierge. »
    Mais si, vous êtes un dieu pour pouvoir juger qui peut ou non parler au concierge.
    Lui avez-vous demandé son avis à ce pauvre concierge ?
    Lui est peut-être content de pouvoir discuter librement avec tout le monde.

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