Le 9 février 2017 je publiais un billet : « François Fillon, sortez par la grande porte ! »
Aujourd’hui je n’ai rien à y ajouter ou à y retrancher, sauf que la solution que je proposais est devenue inconcevable.
On ne va pas changer de candidat alors que nous sommes à moins de deux mois de l’échéance présidentielle et que François Fillon, avec un courage suicidaire pour la droite et le centre, affirme qu’il « ne se retirera pas et ne cédera pas » et laissera au peuple le soin de trancher son sort.
Il avait déclaré que mis en examen il jetterait l’éponge, ce qui, il y a quelque temps, lui apparaissait comme une évidence éthique, une salubrité démocratique. Il va être mis en examen, dans l’affaire des présumés emplois fictifs, le 15 mars, dans des conditions de rapidité procédurale qu’il a dénoncées. Incriminant une enquête « à charge », il a ciblé « un Etat de droit systématiquement violé et déploré un assassinat politique, non seulement de sa personne mais de l’élection présidentielle, de la démocratie » (Le Monde).
Il en est à ce point critique où son maintien lui apparaît, pour sa dignité, plus nécessaire que la victoire de son camp avec un autre.
On n’a surtout pas à se moquer de cette défense outrancière certes mais pathétique. Il est fréquent en politique – mais c’est un signe de faiblesse – de pointer un complot quand la justice s’approche de vous et qu’elle fait peser des présomptions d’infraction. Il est plus difficile de récuser celles-ci que de s’en prendre à l’institution judiciaire.
François Fillon, parce qu’il y a un terrifiant téléscopage pour sa cause entre l’ordre judiciaire et l’ordre politique, tombe malheureusement dans le panneau démagogique habituel mais surprenant de sa part. Plutôt juger les juges et le système que s’acharner à battre en brèche le fond dont on est soupçonné !
François Fillon a du mal à comprendre que l’hiatus entre l’image du gagnant intègre de la primaire et celle du candidat apparaissant à tort ou à raison pour un autre est plus dévastateur que ses critiques sur le fonctionnement de la justice, trop souvent entendues dans notre histoire politique parfois transgressive, ne le servent.
J’entends bien les accusations des « fillonistes » inconditionnels qui, ne s’intéressant pas véritablement à la Justice dans les périodes calmes, sont persuadés qu’elle est manipulée dans cette séquence de la campagne présidentielle. Je pense qu’ils ont tort mais je ne me fais aucune illusion. On n’a aucun moyen de convaincre l’ignorance quand elle est sûre d’avoir raison.
En revanche, on a le droit de s’interroger sur le choix de la date de publication de l’article originel du Canard enchaîné. Mais ensuite ? Le Parquet national financier (PNF) n’avait pas d’autre choix de de faire diligenter une enquête et aussi complète qu’elle a dû être, l’ouverture d’une information me semblait beaucoup plus conforme à une bonne administration de la Justice – et pas seulement pour des motifs de prescription – qu’une citation directe devant le tribunal correctionnel.
La date du 15 mars retenue pour la mise en examen, avec un travail d’investigation préliminaire sans doute très achevé, ne semble pas incompatible avec une instruction scrupuleuse et attentive.
Derrière la révolte de François Fillon, si convenue qu’on peut douter de sa sincérité, il y a cette idée que dans l’arbitrage entre l’ordre judiciaire et l’ordre politique, il y a des moments rares mais essentiels où le premier devrait totalement s’effacer au bénéfice du second. Ce point de vue ne me semble pas pertinent.
D’abord il est inconcevable qu’une telle absorption de l’un par l’autre s’effectue. Le premier a son autonomie et le second son pouvoir.
Ensuite les juges d’instruction qui ont été saisis avaient toute latitude pour gérer leur rythme comme ils le souhaitaient.
Qu’aurait-on pensé, à partir du constat que la justice ne pouvait pas techniquement demeurer indifférente au « Penelopegate », de magistrats qui auraient considéré qu’il était inutile d’agir rapidement pour que le citoyen soit éclairé sur François Fillon et son environnement d’une manière ou d’une autre, favorable ou défavorable ?
Il est paradoxal également de s’en remettre au peuple français en le qualifiant de seul juge contre, si j’ai bien compris, le processus judiciaire et les juges de métier mais de pourfendre cependant celui-là et ceux-ci ? S’ils sont appelés à être désavoués par le vote, s’ils sont en quelque sorte inutiles, qu’on les laisse faire ! S’ils sont légitimes et respectables dans leur mission d’instruction, qu’on ne les traite pas alors comme s’ils étaient instrumentalisés par un pouvoir de gauche.
Et demain, si la gauche est encore aux commandes et que la magistrature accable certains de ses représentants, on prétendra que les juges sont de droite ? Ce quinquennat, avec une Christiane Taubira aussi médiocre qu’est haute son appréciation d’elle-même mais une justice laissée dans ses pratiques plus libre et indépendante qu’avant, fait-il regretter, par certains, le dévoiement de l’état de droit lors du mandat de Nicolas Sarkozy ?
Ma réflexion ne cherche pas à laisser croire que tout est parfaitement limpide et impartial dans l’univers judiciaire. Il y a eu le lamentable Mur des cons, il y a la publication de procès-verbaux d’enquête qui n’a pas fait réagir et certaines abstentions – untel est poursuivi et tel autre non – qui ne révèlent pas forcément de la malignité partisane mais une appréciation que la technique peut justifier.
J’en ai assez que le candidat François Fillon qui a été remarquable sur le plan politique se trouve embarqué, dans son approche judiciaire, comme Marine Le Pen, dans une même contestation périphérique : puisque nous ne pouvons pas être mis en cause aujourd’hui, la justice est coupable ! L’institution judiciaire a tout de même le droit d’échapper, de la part des politiques, à l’alternative délétère entre leur ignorance ou leur obsession complotiste. L’état de droit est à équidistance.
Toute l’énergie mise à contester le judiciaire aurait été mieux utilisée pour la recherche d’une solution politique acceptable.
François Fillon, je le regrette infiniment, aurait dû, en effet, sortir par la grande porte. Je crains fort que la petite nous voie quitter la scène républicaine en sa compagnie. Si cette catastrophe pour l’avenir de notre pays survenait, la justice n’y serait pour rien.
Mais François Fillon.
Il y a des entêtements admirables mais dévastateurs.
Très salutaire mise au point de Philippe Bilger.
Le Canard du 1er mars a publié un article, dont les informations sont facilement vérifiables, qui met bien en évidence la manière dont Fillon et ses avocats n’ont cessé de changer d’avis à propos de la justice. J’en reproduis l’essentiel ci-dessous.
Les virages judiciaires du pilote Fillon
Depuis un mois, François Fillon et ses avocats changent d’avis comme de chemise à propos de la justice en général, et du parquet national financier (PNF) en particulier. Petite chronologie des tête-à-queue du pilote de course Fillon…
* 25 janvier. Un communiqué du candidat salue la décision de la procureure Éliane Houlette d’ouvrir une enquête préliminaire. « Cette décision particulièrement rapide permettra de faire taire cette campagne de calomnie », se réjouit François Fillon. Avant d’ajouter : « Je souhaite, pour rétablir la vérité, être reçu au parquet national financier dans les plus brefs délais. » Quelle impatience!
* 26 janvier. Sur TF1, l’ex-Premier ministre prend un engagement solennel : « Si mon honneur était atteint, si j’étais mis en examen, j’ai toujours dit que je ne pourrais pas être candidat à la présidence de la République. » Cochon qui s’en dédit, comme on dit au pays des rillettes …
* 29 janvier. Le père François en remet une couche dans « Le Journal du dimanche ». À la question « Souhaitez-vous que la justice aille vite ? », il répond sans ambages : « Le plus vite possible. (…) C’est à elle seule que je fais confiance pour établir la vérité. » Et de renchérir : « Je pense qu’il n’y a pas beaucoup d’hommes politiques qui vous diraient les yeux dans les yeux : « Si je suis mis en examen, je ne me présenterai pas à l’élection présidentielle. » » « Les yeux dans les yeux »… comme dirait Cahuzac ?
* 31 janvier. Le couple Fillon vient d’être entendu par la police. Dans un communiqué, leurs avocats s’en félicitent. Et l’un de leurs proches de claironner : « On ne va pas se plaindre que la justice aille vite dans ce dossier. » Roulez, petits bolides !
* 6février. Le PNF accélère. Fillon écrase la pédale de frein. Lors de sa conférence de presse, il dénonce « une enquête ouverte par le parquet financier en 24 heures », Et s’étonne que « les premiers témoins [aient] été entendus en 48 heures ». Chi va piano…
* 9 février. Au cours d’une autre conférence de presse, les avocats du couple FiIlon, Antonin Lévy et Pierre Cornut-Gentille, partent baïonnette au fusil à l’assaut du PNF. L’enquête en cours est qualifiée d’« illégale» et d’« anticonstitutionnelle ». Banzaï !
* 19 février. Nouveau tête-à-queue du pilote Fillon, qui envoie sa promesse dans le décor. Il n’a plus confiance dans la justice. « Je m’en remets donc désormais au seul jugement du suffrage universel », balance-t- il au « Figaro ».
* 24 février. Le parquet national financier décide d’ouvrir une information judiciaire et de confier l’enquête à trois juges d’instruction. L’épée de Damoclès de la mise en examen pèse désormais sur la campagne de Fillon. Mais – nouveau revirement – les avocats de la famille font mine de s’en réjouir : « Avec des juges indépendants, l’innocence de François et Penelope Fillon sera enfin reconnue. » Avoir confiance dans l’indulgence du juge Tournaire ? Fillon devrait en parler à Sarko, que ce magistrat vient de renvoyer en correctionnelle dans l’affaire Bygmalion.
La vraie question à poser, car elle concerne le péché originel de cette lamentable histoire est : pourquoi aucune sanction n’a-t-elle été prise par les magistrats auteurs du Mur des cons ?
Avons-nous vraiment des magistrats au-dessus de tout soupçon ?
Le piège des primaires.
Les primaires de la droite ont été un succès. Une mobilisation importante, l’émergence incontestable d’un candidat qui bénéficiait de ce fait d’une légitimité indiscutable, tout concourait pour une victoire assurée. Mais voilà que le vainqueur trébuche. Sa victoire écrasante a délégitimé ses concurrents. Juppé très largement désavoué ne peut être un recours. Aller chercher une personnalité en dehors des candidats de la primaire apparaît comme une incongruité, d’autant que le toujours jeune François Baroin entretient des relations détestables avec Alain Juppé et que le président du Sénat, le brave Monsieur Larcher, ne fait pas le poids si l’on me permet cette métaphore.
Pour permettre à François Fillon de sortir par la grande porte, il eut fallu un plan B. Il n’y en avait pas. La réussite des primaires avait carbonisé toute solution de remplacement.
Je comprends le désarroi des électeurs de droite qui passent du triomphe annoncé à la catastrophe inéluctable. Celle-ci étant d’une certaine manière la conséquence de celui-là.
Monsieur Philippe Bilger, vous avez fort bien analysé cette affaire Fillon, sans aucun esprit partisan, avec toutes ses conséquences dommageables. Totalement d’accord avec vous sur le fait que ces dernières résultent avant tout de l’entêtement borné de François Fillon : appétence sans limite pour le pouvoir ? orgueil personnel primant sur les intérêts de son camp ? esprit se révélant suicidaire ? etc.
« …les accusations des « fillonnistes » inconditionnels (…) Je pense qu’ils ont tort mais je ne me fais aucune illusion. On n’a aucun moyen de convaincre l’ignorance quand elle est sûre d’avoir raison… »
Hélas vous avez amplement raison. Certes ceux-ci ont pour excuse l’aveuglement politique, qui mène souvent aux mêmes errements que ceux amoureux !
@ Claude Luçon |e 02 mars 2017 à 00:33
« …le péché originel de cette lamentable histoire est : pourquoi aucune sanction n’a-t-elle été prise par les magistrats auteurs du Mur des cons ?… »
Désolé quel que soit le détestable et condamnable Mur des cons, ce dernier n’a strictement rien à voir avec les avanies actuelles de François Fillon. Ou alors c’est à croire que vous êtes un adepte du complotisme en matière de justice, certes vous avez un peu ce travers au sujet des médias qui vous déplaisent.
Cher Philippe,
La sagesse voudrait que l’on regarde les conséquences de ce qui se passe actuellement pour mesurer les risques de telles stratégies.
D’une part parce que certaines stratégies peuvent virer à la tragédie et qui n’y a pas pensé ce matin ?
Le seul candidat à avoir eu une attitude humaine, au risque de vous étonner, est Mélenchon.
Peut-on se souvenir de ce journaliste du Journal Libération convoqué avec force par un juge d’instruction ?
La droite s’est indignée du sort de ce journaliste.
Un ancien Premier ministre jeté en pâture à la meute des journalistes, au mépris de la présomption d’innocence qui est un principe post-révolutionnaire, au mépris de la séparation des pouvoirs, au mépris de la démocratie, au mépris de la loi, au mépris des services rendus à la France et de son amour de la France, au mépris de la liberté d’expression de millions de Français, cela ne vous interroge pas ?
Si des juges veulent s’essuyer les pieds sur les principes fondamentaux de la Cinquième République à des fins partisanes et que chacun dise amen sans s’indigner, sans défendre l’esprit de la démocratie, c’est que plus personne n’a quoi que ce soit dans le cerveau.
L’équité, c’est du vent ?
L’impartialité, du vent ?
La neutralité, de la bouillie ?
Alors il existerait trois personnes, Tournaire, Buresi et Tacheau, qui auraient plus de pouvoir que quatre millions et demi de personnes qui ont élu leur candidat à la présidentielle ?
Appliquer la loi est une fonction du juge, mais lorsque le juge détourne son pouvoir à des fins partisanes cela ne s’appelle plus un exercice de la justice.
Fillon est maintenant conscient de ce qui peut arriver à n’importe quel candidat ou à tout individu.
D’autre part, une rumeur dans un journal suffit à mettre un candidat dans une situation de presque non éligibilité et comme l’imagination des journalistes ne fait pas défaut, tout élu peut être soupçonné et bâillonné dans son exercice.
Si ces méthodes sont acceptées, cela signifie que ce sont le juges qui font l’élection et dans ce cas, cela se nomme le gouvernement des juges.
Le droit de vote serait ainsi périmé alors que c’est un droit qui a été acquis par des luttes de femmes et d’hommes.
Tout ceci est décevant, attristant et fou de par les conséquences.
Cela permet évidement de passer sous silence le bilan pourri de Hollande et de sa bande qui se recase bien facilement. Trois phrases sur la nouvelle hausse du chômage et puis s’en va. Trois phrases sur la construction d’un candidat fétiche et qui ne sera qu’un épiphénomène.
Toute personne qui s’intéresse un peu au droit devrait s’interroger.
D’après votre ex-collègue Eric de Montgolfier, conseiller de Hamon, c’est normal. Et cependant ses arguments ne tiennent pas la rampe. La passion politique détourne de la raison des principes et l’on peut se demander si quarante ans au service du droit n’apprennent rien.
françoise et karell Semtob
Cher Monsieur Bilger,
J’entends tous vos arguments et commentaires, qui sont tout à fait estimables, et on ne pouvait en attendre moins d’un magistrat réputé tel que vous l’avez été.
François Fillon a peut-être tort de surfer sur le sentiment croissant de défiance de l’opinion publique envers une justice qu’elle perçoit de moins en moins comme impartiale et indépendante.
Mais les faits sont là : tous les éléments qui sont reprochés aujourd’hui à François Fillon étaient publics : sa déclaration de patrimoine ainsi que les fiches de paie de son épouse, tout cela était déclaré au fisc, il n’y a eu aucun salaire dissimulé.
De tout temps, notamment depuis Chaban-Delmas et sa feuille d’impôt en 1974, des agents des impôts politisés se sont chargés de faire fuiter tout ce qui pouvait nuire à tel ou tel candidat. N’importe quel journaliste pouvait donc, sans grand effort et depuis de nombreuses années (et notamment pendant ses cinq années de Premier ministre), sortir « l’affaire Fillon ». Pourquoi cela sort-il tout à coup, au moment où il était en passe de gagner la présidentielle ?
Je ne dis pas que la justice a monté une telle affaire, mais il est clair qu’elle se laisse instrumentaliser par ceux qui ont manigancé cette opération. Cela va laisser des dégâts considérables dans l’image de la justice en France. Au lieu de se draper dans leurs robes en invoquant « le devoir de justice pour tous » ou « le temps judiciaire qui n’a pas à se plier au temps politique », magistrats et ministres, dans leur propre intérêt, auraient dû avoir la sagesse de respecter cette trêve de l’action judiciaire dans les périodes pré-électorales. Les faits incriminés avaient pour la plupart de nombreuses années d’ancienneté, on pouvait très bien attendre cinq années de plus. Et puis, quid de la centaine de parlementaires qui emploient aussi leurs proches, avec des fonctions plus ou moins fictives ? Je suis bien convaincu qu’aucun autre d’entre eux ne fera l’objet d’une procédure judiciaire. Donc où est la justice équitable pour tous ?
Pour ma part, je pense même qu’il serait souhaitable qu’une immunité temporaire de six mois avant les présidentielles pour tout candidat représentatif soit votée à l’avenir, pour éviter dans le futur de telles manipulations de la justice et des entorses aussi graves à la séparation des pouvoirs. Mais j’imagine qu’aucune assemblée n’aura plus jamais le courage de voter une telle loi, devant la soif insatiable de justice populaire…
Bonjour,
Je ne sais pas comment va finir cette histoire qui prend des dimensions délirantes, mais elle fera inévitablement des dégâts.
– Dégâts pour François Fillon d’abord qui ne veut pas renoncer alors que ses soutiens commencent à le lâcher de partout. A commencer par Patrick Stefanini, son directeur de campagne, Bruno Le Maire et quelques autres caciques de LR, mais aussi l’UDI qui a annoncé qu’elle « suspendait » sa participation à sa campagne.
Ne reste plus guère que quelques seconds couteaux pour le défendre comme Nadine Morano qui ne fait pas dans la subtilité et quelques sarkozistes aux intentions pas très claires. Bref, rien de bien encourageant.
– Dégâts pour LR ensuite qui voit s’éloigner une victoire qui lui semblait acquise et commence à être secoué par des querelles internes entre bandes rivales (sarko-baroinistes, juppéistes et wauquieristes aux dents longues) qui se fichent éperdument du devenir de François Fillon et commencent déjà à se placer pour la succession…
– Dégâts pour le monde politique dans son ensemble car ce pitoyable spectacle donne une bien piètre image de notre République, non seulement à l’étranger, mais également aux citoyens français qui assistent consternés à ce qui ressemble, toutes proportions gardées, à une véritable guerre des gangs, un peu comme celles des quartiers Nord de Marseille, l’enjeu étant le pouvoir.
Une chose est sûre, les primaires auront réussi à créer une gigantesque pagaille dans le paysage politique français.
FF se retranche derrière le verdict du vote de la primaire. Il ne peut être récusé par les instances de son parti vu qu’il est devenu le leader de fait. Et comme il n’y a pas de plan B et qu’il ne veut pas se retirer, il faut trouver une solution à l’amiable.
Si le candidat avait été désigné par la direction de LR, il était très facile à cette dernière de désigner un remplaçant avec peut-être quelques turbulences mais pas le séisme qui agite le pays aujourd’hui.
A noter qu’au PS, la situation, bien que d’une autre nature, est un peu la même puisque le candidat qui a été désigné en 2012 a été poussé vers la sortie et ne se représentera pas en 2017.
Quant au candidat désigné par la primaire de 2016, à savoir Benoît Hamon, il ne parvient pas à réunir sous sa bannière toutes les forces de gauche, les hollandistes et vallsistes étant bien décidés à lui faire payer la désobéissance des frondeurs.
Vu le pataquès créé par ces primaires de gauche comme de droite, je doute que pour 2022, ce mode de sélection soit retenu par LR et le PS. D’autant que, loin d’apporter plus de force au candidat sorti de la primaire, les faits démontrent le contraire. Le meilleur exemple étant le parjure François de Rugis qui a refusé de soutenir BH, pour se ranger derrière EM.
Conclusion de ce fiasco pré-électoral : terminé les primaires. Le mieux est encore de revenir aux bonnes vieilles méthodes consistant à désigner le candidat par la direction du parti. Ce n’est peut-être pas très démocratique mais beaucoup plus fiable.
Dans les années 2000, juste après l’élection de Schröder, je discutais avec un collègue allemand.
Je lui disais que je ne comprenais pas que Kohl ait quitté la scène politique comme cela, que certes il y avait eu le problème de la raffinerie de Leuna mais qu’il avait fait plein de bonnes choses, que l’économie se portait bien.
Réponse du collègue allemand : « Cela n’a pas d’importance, il a triché ».
Comme vous avez l’habitude de faire des analyses politiques erronées, tous les espoirs sont permis pour François Fillon.
Il a évidemment tout à fait raison d’envoyer bouler les magouilleurs et les hypocrites et de s’en remettre aux Français.
On en reparle le 8 mai à 20h.
Un tireur d’élite a semble-t-il fait une fausse manoeuvre lors d’une inauguration par Hollande, et une balle est partie.
La droite, c’est dans les pieds qu’elle se tire les balles, et le chargeur semble encore bien plein.
Qui va être le premier à rejoindre Macron avant le premier tour, au nom de la sauvegarde des valeurs républicaines ?
NKM est un peu bloquée, pour le moment. Qui est en mal de publicité à droite ? Qui n’a pas eu l’investiture qui lui revenait de droit ?
Il y a quand même deux autres candidats déclarés à droite, Alliot-Marie l’aviatrice et Guaino.
Et l’argent de Macron, il est passé où ? perdu, caché, dilapidé ? Pas très encourageant tout cela. Fillon au moins on sait ce qu’il a fait des budgets qui lui étaient alloués.
Une mise au point nécessaire.
Aucun sens des responsabilités, de sa responsabilité et beaucoup de prétention. Allé, allé : circulation.
On serait en droit de s’étonner de cette prise de position de Philippe Bilger défendant une corporation certes honorable à certains aspects ; j’y vois plutôt une solidarité de classe, on cherche la reconnaissance de sa part de quelques brebis galeuses au parquet soucieuses de leur déroulement de carrière, comme au temps du sarkozysme où certains usaient de la gomme et du crayon pour instruire une affaire.
Se drapant dans une offuscation, notre blogueur rappelle quelques fondamentaux de la mission judiciaire sans en dénoncer les travers qui sont connus depuis la Fronde où la chevalerie de robe s’opposa à Louis XIV, le parquet faiseur de rois n’est pas une idée complotiste comme il le laisse suggérer mais bien une réalité en ce qui concerne cette affaire Fillon.
Cette célérité de la justice aurait mérité de la part du blogueur a minima une interrogation plus qu’un procès à charge… « coupable, levez-vous ».
J’ai lu très attentivement vos propos sur M.Fillon. Vous avez pensé longuement, pesé chaque terme et votre analyse mérite le respect.
Je commence par l’essentiel, et en écartant les points de détail.
Très concrètement, il est aisé de placer parmi les « fillonistes inconditionnels » les électeurs de droite et du centre – dont nous sommes, n’est-ce pas ? – ceux qui n’auront pas les mêmes conclusions que vous. Mais j’avance, très sereinement, que, de fait, vous allez vous placer dans la vague irrésistible, décidée par le complexe médiatico-politique, et vous retrouver parmi les « macronistes inconditionnels ». Permettez-moi d’en faire le pari.Je vous vois mal en zélateur de Mélenchon, Hamon ou MLN, pour qui vous venez rappeler que vous ne voterez jamais, dans une intervention orale.
La logique majeure, en ce moment clé, n’est ni judiciaire, ni morale, elle est politique.
J’ai vingt raisons de préférer M.Fillon à M. Macron. Vous les devinerez.
Je vous en épargnerai le détail.
Depuis combien de temps les présumés coupables du « Mur des cons » n’ont pas été jugés, c’est long, très long, trop long. Alors tant que cette lamentable histoire n’aura pas été purgée, punie, dénoncée avec force je ne ferai aucune confiance à la justice qui s’amuse à donner aux journaux des informations qui devraient rester secrètes… Il se peut aussi que ces informations leur permettent d’améliorer leurs fins de mois de façon illégale mais tellement courante qu’on n’y prête plus attention.
Comme les politiques, les magistrats devraient avoir les fesses propres. Ils sont tous présumés contaminés, peu demandent la justice quand ils sont concernés.
« Toute l’énergie mise à contester le judiciaire aurait été mieux utilisée pour la recherche d’une solution politique acceptable. »
Oui.
Sauf qu’une solution politique acceptable était impossible compte tenu du poids écrasant de la primaire, des ego et des fonctionnements de l’appareil LR.
Dans l’hypothèse d’un plan B acceptable, il me semble que l’énergie aurait été tout autant gaspillée, voire ruinée à arbitrer les haines et les tensions présentes dans les différents courants et oppositions qui constituent, comme dans l’ensemble des partis politiques aujourd’hui, le parti Les Républicains.
Quant au judiciaire, mon sentiment est que l’épisode Fillon est une sorte d’aboutissement de l’hostilité, de la guerre justice-politique-médias qui ponctue médiatiquement, inlassablement, la vie politique-médiatique-judiciaire française – ce qui tient lieu d’actualité – depuis les années 80. Le reste, tout le reste ne compte plus.
Le spectacle permanent du trio infernal politique-justice-médias va finir par ruiner ce qui reste d’élan démocratique dans notre pays dévasté entre autres, excusez du peu, par un chômage de masse, la menace terroriste, la désintégration sociale, une dette abyssale, les ressentiments de toute sorte, etc.
Enfin, mon sentiment est que politique-justice-médias ont tous failli dans cette affaire où les démesures et les excès sont devenus la règle sans que rien ni personne ne semble être en mesure d’en équilibrer les débordements, les précipitations, les abus.
Une guerre des pouvoirs est le contraire – une caricature – d’un équilibre des pouvoirs.
PS : pour comprendre calmement les choses d’un point de vue judiciaire, je conseille à vos lecteurs les articles écrits par Franck Johannès dans Le Monde. Ils sont informatifs, sans virulence. Bref, du journalisme.
Cher Trekker,
Quand on veut organiser quoi que ce soit, entreprise, armée, gouvernement, enquête policière, élection, on prépare un planning.
C’est une chose compliquée un planning et ça demande souvent bien du temps pour le mettre en place.
Alors on commence par se fixer l’objectif, puis peu à peu on aligne les moyens, tous les moyens, et la liste des concurrents.
On sélectionne, élimine et on finit par une « short list » et l’organigramme nécessaire pour mettre en place le projet.
Alors pour une élection, on fixe l’objectif, de préférence un candidat de gauche, on classe et élimine la concurrence, celle de droite, puis on met en place les moyens et les hommes nécessaires, par exemple ministère des Finances, un conseiller de l’Elysée, on attend de savoir qui va être le concurrent et on attaque et le démolit.
En affaire comme en politique c’est une affaire de prix.
Si besoin est, on soudoie un intermédiaire bien placé, un journaliste peut-être.
Je peux vous faire le même scénario dans une entreprise, çà m’est arrivé et qui plus est en attaquant mon épouse, comme Fillon. Pour moi pas de droite et de gauche, mais des Américains et des Allemands, on endort les Américains, on prépare le coup à Berlin, on met en place les hommes du dispositif et pan ! on frappe.
Si vous ne croyez pas cela vous n’avez pas dirigé d’organisation.
C’est le b.a.-ba d’un MBA.
Mais tout ne peut être prévu car en bout de course il y a le client, dans le cas de Fillon, l’électeur. Et l’électeur, comme le client, voit le scénario se dérouler, observe et en fin de course dit : pardonnez-moi, mais c’est moi qui paie, alors votre choix d’un nouveau manager (Macron) ne me va pas du tout moi je veux garder celui que j’avais choisi (Fillon), il n’est pas parfait, il nous tape sur les nerfs de temps à autre, mais il fait ce que nous attendons de lui.
Ce n’est pas un complot, Trekker, c’est la vie dans une organisation, armée comprise, un général choisit ses officiers et ses sergents pour mettre sa tactique à exécution et atteindre son objectif.
A force de voir des complots partout, on perd la réalité de vue.
Chacun se bat, chacun place ses pions, chacun donne des coups bas, mais parfois il y a l’imprévu.
Le Mur des cons EST le début de cette histoire, comme dans un poste de police on affiche les photos des suspects sur le mur, on élimine jusqu’au moment où on identifie le coupable.
Et dans le cas du Mur des cons il ne devait rester que Sarkozy et Juppé, mais coup du sort, c’est un coupable totalement inattendu qui est dévoilé, alors il faut faire vite pour l’arrêter avant qu’il ne commette le crime : se faire élire massivement !
Vous n’aimez pas Fillon, c’est votre choix, il n’est pas victime d’un complot, il est victime d’une planification qui n’a pas fonctionné tout à fait comme prévu, il a fallu improviser sur la fin.
Les dossiers, bien fournis, de Sarkozy et Juppé étaient prêts, de la bagatelle pour Macron-es-Hollande-es-ENA, mais voilà on n’avait rien préparé pour cet intrus de Fillon.
Oubliez le complot, remontez le parcours de Macron, descendez celui de Hollande et vous verrez que les deux courbes se complètent parfaitement.
J’ai suggéré déjà ici que Macron était le fils illégal de Hollande et de Brigitte, c’était une boutade en guise d’illustration de la réalité. Depuis le « Merci pour ce moment » Hollande était cuit, il lui fallait une marionnette pour appliquer son programme.
J’espère qu’un homme comme vous, ex-para, ne considérez pas mettre à la tête du pays un Macron ! En plus il est comme le joueur de flûte de la fable, les rats se précipitent pour le suivre y compris sans doute bientôt ceux qui quittent la navire Fillon.
C’est un genre Massu qu’il nous faut, en face il y a Poutine, Erdogan, le Grand Ayatollah, il ne pèserait même rien devant un al-Baghdadi et encore moins devant la CGT de Martinez pour la bagarre, et un Trump, une Merkel et une May pour les affaires.
Nous sommes en guerre militairement, socialement et financièrement.
Un cavalier léger sabre au clair face aux chars d’assaut teutons comme les cadets du cadre noir à Saumur sur les ponts de la Loire en 40 !
Le monde n’est pas limité au XVIe arrondissement et au Palais de l’Elysée.
@semtob
Vous avez raison : c’est un renversement des valeurs.
Votre billet de ce jour ne me convainc pas, cher P. Bilger. Vous privilégiez le juridisme, libre à vous. Je privilégie l’intérêt du pays. Je soutiendrai F. Fillon.
Certains juges deviennent dangereux pour la démocratie. Ce ne serait pas la première fois.
L’arrogance des journalistes n’a plus de limite : hier dans l’émission de Calvi, un journaliste (sic) se déclarait quasiment choqué que F. Fillon les ait fait attendre une demi-heure avant de commencer sa déclaration. Le pauvre chou ! Quelle petitesse !
Cordialement.
« …mais c’est un signe de faiblesse »
Si François Fillon montre un signe de faiblesse et que la Justice s’en sert pour montrer sa « force », c’est peut-être François Fillon qui bénéficiera de « l’amour » d’une grande part des Français et non la Justice.
« Il n’y a point de plus cruelle tyrannie que celle qui l’on exerce à l’ombre des lois et avec les couleurs de la justice. » Montesquieu.
Encore à méditer trois siècles après !
Cette droite qui louvoie, prise en otage par un candidat qui s’entête, va droit dans le mur. Elle va perdre une élection qui était en l’état imperdable et se retrouver en charpie. La conséquence de ce mélodrame c’est que l’intérêt personnel d’un politique l’emporte sur l’intérêt général qui est bafoué. Une situation qui est loin d’être glorieuse et qui doit faire les choux gras du camp adverse.
La solidarité corporative est plus forte que tout ! Magistrats et journalistes même combat, et vive Macron, car il ne faut pas insulter l’avenir !
Même des magistrats semblent s’interroger sur ce qu’ils appellent pudiquement les « stratégies » différentes que l’institution judiciaire peut mettre en oeuvre. Et si à demi-mot on s’étonne des collusions et connivences entre la presse et les milieux policiers et judiciaires, personne n’ose nommer le principal bénéficiaire de ces connivences, à savoir Le Monde, qui les a complaisamment étalées à la une, sans mesurer qu’ainsi il donnait du crédit à l’hypothèse du complot.
Personne ne sortira grandi de ce qui est en train de se passer et on peut s’interroger sur que sera au mois de juillet l’issue de ce jeu de massacre et l’état d’une société qui s’émiette, qui se désagrège, qui se décompose, avec des institutions qui perdent chaque jour un peu plus leur crédit et que personne ne respecte plus, pour des motifs différents mais avec les mêmes conséquences…
J’ai trouvé ceci sur le site : Service public, vos droits, mise en examen :
L’enquête :
«Si l’instruction est arrivée à son terme et que
1. la personne est toujours mise en examen, elle peut :
a. être renvoyée devant un tribunal en vue d’être jugée
b. ou bénéficier d’un non-lieu si le juge estime que les charges ne sont pas suffisantes. La personne mise en examen ne sera pas jugée. »
D’où si FF s’estime innocent et victime d’une machination politique particulièrement adroite, car elle détruit aussi un camp politique, il a sans doute raison de ne pas s’incliner devant les revendications suspectes de ses ex-concurrents à la primaire, Le Maire, NKM etc. et de s’obstiner à tenter de faire gagner son programme vu les enjeux d’une importance inédite pour notre pays, et de faire fi des rats qui quittent le navire pour s’acheter une respectabilité à court terme.
« On n’a aucun moyen de convaincre l’ignorance quand elle est sûre d’avoir raison. » (PB).
Parfois il ne faut pas aller la chercher bien loin.
On ne peut préjuger du résultat final, les médias bien-pensants se trompent du tout au tout en parlant de « dramaturgie » dans ses explications.
On est dans l’incohérence de ses positions multiples. Ses proches conseils ont été d’une nullité désastreuse, aujourd’hui il est sourd.
Fillon ne pouvait pas reculer.
Sa réaction peu surprenante aux plans psychologique (on se persuade que le péché est bien véniel en comparaison des magouilles des collègues des deux bords) et politique (on n’a pas de solution de rechange à droite et au centre) n’est pas blâmable.
Tel un poisson pris dans les filets de la Justice, il ne va pas cesser de se débattre en jouant son va-tout.
J’ose dire qu’à sa place j’aurais fait comme MLP en ne me rendant pas à la convocation du juge au motif de l’immunité parlementaire.
Il fallait en effet qu’il aille jusqu’au bout de son idée : si les magistrats agissent en opportunité en étant téléguidés par une main pour l’instant invisible, alors cette institution n’est pas neutre (à propos je ne comprends pas que soit permise la syndicalisation des juges puisque c’est la preuve d’une certaine orientation politique) et la perturbation du calendrier politique apparait outrepasser les raisons invoquées par elle.
Je l’ai déjà dit ici : le prochain président n’aura pas de temps à perdre. Tous les boulons doivent être serrés pour affronter le gros temps : hausse des taux d’intérêt, créanciers en perte de confiance, etc.
Le seul qui ait anticipé les impératifs de la réforme c’est Fillon : il convient de lui faire confiance malgré tout.
Si d’aventure il ne parvenait pas au deuxième tour, le rattrapage se fera aux législatives car les électeurs de la droite et du centre, comprenant que Macron élu ne pourra former qu’une équipe disparate, non politiquement homogène, incapable donc de prendre les décisions fortes qui s’imposent, se vengeront aux deux tours des législatives…
Je vous soumets ce commentaire trouvé dans la revue de presse de ce matin.
Mon avis personnel est que des fonctionnaires – quels qu’ils soient – n’ont pas à diriger ce pays, cela nous a déjà coûté assez cher, or c’est bien ce que tout le cinéma actuel tend à proposer aux Français. Cela va mal se terminer.
Commentaire de Jean-Paul Garraud, Président de l’Association professionnelle des magistrats
« La réalité des choses la voilà : mise en examen de François Fillon. En droit, l’enquête pénale se terminant par une ouverture contre X signifie qu’il n’y avait ni charge, ni indice grave ou concordant contre quiconque à ce moment-là.
Une convocation pour mise en examen sans aucun élément nouveau et sans en passer par une garde à vue (FF n’a été entendu que comme témoin) est un non-sens juridique même si c’est possible.
Cela démontre, avec la date de convocation au 15 mars (!), deux jours avant la clôture du dépôt de candidature pour la présidentielle, que la procédure est complètement orientée et que la Justice prend en otage l’élection présidentielle.
Une tentative de coup d’Etat judiciaire, ni plus, ni moins. »
@ semtob
« Si des juges veulent s’essuyer les pieds sur les principes fondamentaux de la Cinquième République à des fins partisanes et que chacun dise amen sans s’indigner, sans défendre l’esprit de la démocratie, c’est que plus personne n’a quoi que ce soit dans le cerveau. »
Vous avez une drôle d’idée des magistrats, elle est un peu à l’emporte-pièce, non ?
Sur l’affaire Fillon tout a été dit ou presque…
Il demeure qu’une personne qui brigue la plus haute fonction d’un pays comme la France a quelques obligations…
Il est un fait que cette même personne n’ayant pas le courage d’affronter les paysans français, ne peut en aucun cas représenter la France.
Car voyez-vous le cœur de la France c’est la PAYSANNERIE ! Celui qui l’ignore ne connaît ni l’histoire de ce pays, ni le lien étroit qui fait de ces paysans le cœur battant d’une vieille nation.
Mais plus que tout, cette ultime faiblesse montre à ceux qui ne l’auraient pas encore vu, la consistance de ce personnage de comédie, parangon de vertu dont l’extravagant entêtement conduit à la déliquescence de son propre parti. Tout cela est trivial et destructeur. Combattre la réalité est digne du plus sombre crétin.
Distance helvète :
https://www.letemps.ch/opinions/2017/03/02/france-medias-denoncent-poison-campagne-presidentielle-selon-fillon
Pourquoi le candidat de la droite a-t-il choisi de se défendre avec une véhémence qui le fait ressembler à un factieux ? Pourquoi ses équipes relaient-elles les appels à la manifestation d’un magazine, Valeurs actuelles, qui flirte avec l’extrême droite ? Il peut vaincre mais peut-il convaincre les Français en assommant le «coup d’Etat des juges» par une insurrection du peuple de droite ?
« L’ex-Premier ministre utilise le vocabulaire jusqu’au-boutiste des complotistes les plus inconséquents »
Quelle que soit la vérité de l’affaire de l’emploi de son épouse, François Fillon a répondu de la pire manière possible. Après avoir fait siffler les journalistes dans ses meetings – il suffit pourtant de les contredire –, il s’attaque aux juges. Dans cette nouvelle fuite en avant, ceux qu’il estimait trop laxistes seraient désormais trop empressés.
La présidentielle 2017 est d’ores et déjà abîmée. Et François Fillon, comme Marine Le Pen, en porte une lourde responsabilité. Le président élu le sera dans un contexte si particulier qu’il lui manquera la légitimité pour gouverner sereinement. Et réformer encore moins. D’ordinaire, les politiques appellent au calme. En 2017 en France, ils veulent que la rue les protège de la justice. Il y a quelque chose de pourri au royaume de France, doit se dire, en paraphrasant Hamlet, le général de Gaulle dont il est beaucoup question. Car celui qui disait s’en inspirer est revenu plusieurs fois sur sa promesse d’exemplarité (24 heures).
http://www.24heures.ch/signatures/editorial/Fillon-la-course-a-la-presidence-abimee/story/29270983
M. Bilger, il n’y a pas d’emplois présumés fictifs. En l’absence de condamnation ils sont présumés non fictifs. Merci de respecter la présomption d’innocence.
L’attaque à l’encontre du candidat de la droite et du centre requiert une énergie qui augmente au fur et à mesure que le temps passe et que l’échéance du premier tour de l’élection approche. Les socialistes se rendent compte que le pouvoir qui a commencé à leur échapper pourrait continuer à se diluer. Tous les moyens sont mobilisés pour calomnier et discréditer le candidat qui a été choisi pour représenter la droite et le centre. Les journalistes, aux ordres du pouvoir, sont motivés pour continuer à bénéficier de leurs privilèges.
Je ne suis pas particulièrement filloniste ou sarkoziste ou je-ne-sais-quoi-siste ; mais j’ai suffisamment de lucidité pour me rendre compte que cette histoire est montée de toutes pièces et qu’elle est rendue publique au moment opportun.
Si Juppé avait été le candidat de la droite et du centre, les media se seraient déchaînés en déclinant à l’infini ses deux défauts majeurs. Son âge aurait été jugé rédhibitoire et sa condamnation dans l’affaire des emplois fictifs de la Mairie de Paris aurait ressurgi, amplifiée et déformée.
Aujourd’hui Fillon est là, il est devenu la cible privilégiée des media. Il a raison de tenir le cap en direction de son but qui est de devenir président de la République.
Lecteur de ce blog depuis de nombreuses années, j’étais là quand M. Bilger a dévoilé son soutien à Hollande. J’étais là aussi quand l’affaire du « Mur des cons » a éclaté, c’est à ce moment que j’ai commencé à écrire en me disant que la gauche devenait ouvertement totalitaire. Aujourd’hui, un nouveau jalon vient d’être posé qui fera date. Le socialisme totalitaire tente de confisquer le pouvoir au profit de Macron. Je ne peux pas être d’accord avec ça.
Vos propos sur M.Fillon sont dignes de respect et méritent qu’on y réfléchisse.
Dans les quarante dialogues (d’anthologie) que vous nous avez offerts, je ne me lasse pas de réécouter celui que vous aviez eu avec Me Goldnadel.
Il se trouve qu’il vient de s’exprimer au sujet de M. Fillon et de la justice de notre pays, avec Me Fontana, dans « Valeurs actuelles ». Je me permets d’y renvoyer tous vos lecteurs.
http://www.valeursactuelles.com/societe/me-goldnadel-et-me-fontana-limpartialite-de-la-justice-assassinee-69190
Je m’interroge.
– Pourquoi le PNF s’est-il autosaisi aussi rapidement après la publication des informations du Canard ?
– Pourquoi n’y a-t-il aucune enquête (police ou médias) pour savoir comment le Canard a obtenu ces informations (police, magistrats ?) ?
– Pourquoi avoir publié ces informations vieilles de plusieurs dizaines d’années APRES les primaires de la gauche ?
– Pourquoi le PNF ne s’est-il pas autosaisi après la publication du livre « L’enfer de Bercy » où deux journalistes révèlent que le ministre des Finances Macron a utilisé de 120 à 150 000 euros de l’enveloppe ministérielle, en 18 mois, pour organiser des dîners en ville, parfois DEUX le même soir ?
– Pourquoi ni le Canard, ni Mediapart n’a pu obtenir les notes de frais de M. Macron afin de pouvoir enquêter sur les invités (avec nos sous ;)) de ces dîners ?
Il est vrai que le sieur Macron a été lancé sur la rampe de la présidentielle par les financiers de groupes de presse.
Ceci explique peut-être cela.
Vous avez dit bizarre ? comme c’est bizarre 🙂
Que le PNF s’autosaisisse suite aux informations judicieusement adressées, en temps utile, dans le Canard, soit, mais qu’il en fasse autant pour connaître QUI a informé cet hebdomadaire ! Malheureusement ce ne sera pas fait parce que ces informations n’ont pu être données au Canard QUE par l’institution judiciaire (policiers ou magistrats).
Curieusement aucun média n’enquête à ce sujet.
De même, le PNF croule sous les demandes d’une enquête concernant le patrimoine (volatilisé) de Macron, sur ses bénévoles pas si bénévoles que ça, et sur la cagnotte de Bercy dont personne ne veut entendre parler alors que les journalistes Frédéric Says et Marion L’Hour affirment qu’Emmanuel Macron, lorsqu’il était ministre de l’Economie, « a utilisé à lui seul 80 % de l’enveloppe annuelle des frais de représentation accordée à son ministère » avant sa démission du gouvernement, le 30 août 2016 (« L’enfer de Bercy »).
Selon les auteurs, l’enveloppe annuelle des frais de représentation du ministère de l’Economie avoisinerait 150 000 euros : l’ancien ministre en aurait utilisé 120 000 en huit mois. Ils en déduisent que le fondateur d’En Marche ! « a pleinement profité de la piste d’envol de Bercy » et ils dénoncent « un mélange des genres ».
« Il multipliait les dîners, parfois deux par soir », raconte un membre du gouvernement à ces journalistes. Ces dîners étaient-ils offerts pour lever des fonds pour créer son mouvement « En Marche ! » ? 120 000 euros de frais de bouche (comme disait Chirac) ont dû faire l’objet de notes de frais.
Curieusement le Canard n’a pas été en possession de ces notes de frais, ni ne sait QUI participaient à ces dîners, d’autant qu’il organisait certaines fois DEUX dîners le même soir. Heureusement qu’il a démissionné ! 😀
Mais Macron a été lancé sur la rampe de la présidentielle par les financiers des groupes de presse, ils ne vont pas s’autodétruire, pas plus que le PNF ne va s’autosaisir.
Enfin notons que Claire Thépault (célèbre pour sa construction du Mur des cons) est une des deux juges qui a placé en garde à vue l’ex-chef d’Etat Nicolas Sarkozy.
J’ai trois questions que tout le monde peut se poser :
1- Pourquoi le recours devant la chambre de l’instruction de la cour d’appel concernant les irrégularités relevées par la défense de F.Fillon a-t-il été rejeté ? (Alors qu’Urvoas, dans un communiqué publié hier, évoque la procédure d’appel possible pour pour tous les Français)
2- Pourquoi la violation patente du secret de l’instruction est-elle jugée acceptable et n’entraîne-t-elle ni réaction ni enquête ?
3- Pourquoi le livre « Les mains propres » de Corinne Lepage, ressorti dans les médias et qui dénonce les pratiques de F. Bayrou qui semble avoir usé d’emplois fictifs, écrit par une avocate normalement au moins aussi crédible qu’un Canard, ne déclenche-t-il aucune ouverture de procédure ?
https://www.amazon.fr/Mains-propres-Plaidoyer-soci%C3%A9t%C3%A9-pouvoir-ebook/dp/B00SLAPV8M/ref=sr_1_2?s=books&ie=UTF8&qid=1488451633&sr=1-2&keywords=Mains+propres
Ce sont des choses que chaque Français peut constater et qui à mes yeux ne permettent pas de regarder sereinement le fonctionnement de notre démocratie. L’irruption de la morale dans la justice, se substituant au droit, avec l’appoint de la foule, levant ou baissant le pouce, est un autre travers de notre époque conduisant à légiférer après chaque coup de chaud de l’opinion sur de tel sujet…
Tout dernier point, le renvoi de F.Fillon un vendredi soir juste avant l’entrée en vigueur de la loi sur la prescription de faits similaires à ceux de la procédure Fillon, complète le tableau.
En résumé, un climat désespérant et exaspérant qui ne fait que renforcer le « côté obscur de la force ». Regrettable.
Analyse structurée et pleine de santé de notre hôte qui par homothétie ramène les faits à leur bonne échelle.

Enfin de la lucidité dans cette mayonnaise ambiante.
Je relèverais avec, les propos de l’universitaire invité hier de la chaîne parlementaire, spécialiste de droit constitutionnel – éclairant, sur les différentes possibilités de convocation du candidat FF à être entendu.
Je ne puis dire s’il y a toujours un pilote dans l’avion mais celui qui conduit est pour le moins sorti de piste.
Est-ce que les médias et la justice auront la peau des électeurs ?
François Fillon s’en remet au jugement du peuple français.
Fort bien. Mais le peuple va juger en fonction des informations dont il dispose.
Le peuple s’interroge sur le caractère effectif du travail de Penelope Fillon pour lequel elle a été très généreusement rémunérée.
À ce jour, le peuple dispose des éléments suivants :
* les affirmations de François Fillon selon lesquelles Penelope a effectivement travaillé (il a déclaré que sa femme a corrigé ses discours, reçu d’innombrables personnes qui voulaient le voir et qu’il ne pouvait pas voir, l’a représenté dans des manifestations et des associations et a fait des synthèses de la presse) ;
* l’interview de Penelope Fillon où elle déclare « Je n’ai jamais été son assistante ou quoi que ce soit de ce genre » ou encore « Si je n’avais pas eu le dernier [né en 2001], je serais allée chercher un travail ».
Déclarations contradictoires donc. Qui croire ?
Il se trouve que François Fillon, depuis le 26 janvier au moins, a fréquemment menti. On a donc plutôt tendance à croire Penelope Fillon.
Si Penelope Fillon a effectivement travaillé, pourquoi François Fillon ne fournit-il pas au peuple les preuves de ce travail (documents, témoignages…) ?
Le peuple ne saurait en effet croire que quinze ans d’activité réelle ne laissent aucune trace.
Le peuple attend des preuves concrètes et non des cris d’orfraie.
J’avoue être interloqué par la façon maladroite dont François Fillon s’échine à essayer de sortir de la nasse où il s’est fourré. Il croit qu’il sera suffisant de dissimuler la réalité derrière l’écran de mots de plus en plus disproportionnés.
On le sait, les mots, comme la monnaie ont tendance à se dévaluer au fil du temps.
Le mot « ennui », au XVIIe siècle, était l’équivalent de « souffrance » ou « torture » dans le vocabulaire actuel. Et si l’on se disait « étonné », on signifiait qu’on était « foudroyé ».
Certains orateurs, et François Fillon est de ceux-là, emportés par leur fougue et leur désir de convaincre en frappant l’auditoire, accélèrent ce processus d’usure des mots en les employant à tort et à travers. Ils font de l’hyperbole leur mode ordinaire d’expression.
Fillon, pris dans une mesquine et balzacienne petite affaire d’enrichissement familial, s’efforce pathétiquement de donner une certaine grandeur tragique à ses misères privées et à les hausser au rang de catastrophe nationale.
Ce faisant il ajoute le ridicule au mesquin.
Tour à tour, il a parlé de manipulation, ce qui peut encore s’entendre. De là il est passé à un registre évoquant un coup d’Etat et le voici brandissant « l’assassinat ». Usque non ascendet ? Il reste encore le « cataclysme », « l’explosion nucléaire » et « l’apocalypse ».
Tout ce fatras lexical traduit davantage le désarroi de celui qui l’emploie qu’une véritable indignation.
Et quoi qu’il en soit, ce n’est certainement pas en essayant de donner à une pièce de boulevard la dimension d’une tragédie de Sophocle qu’il parviendra à convaincre le peuple de sa bonne foi.
Toute cette inflation sent furieusement sa fausse monnaie.
« L’argument a laissé pantois ses interlocuteurs. La porte-parole de François Fillon, Florence Portelli, a assuré mercredi 1er mars sur BFMTV que seuls les élus décidaient des missions qu’ils confiaient à leurs assistants parlementaires.
Ainsi, « quand vous êtes collaborateur ou assistant parlementaire, vous pouvez même être payé à tricoter », a-t-elle déclaré. » (Orange avec AFP)
L’argument qui tue !
Et dire qu’elle est payée grassement d’argent public pour dire – j’ose – une si énorme c* ! Je pourrais rajouter les paroles d’Audiard sur la place de chef d’escadrille, mais à ce niveau-là c’est astronaute qui lui conviendrait.
Misère, misère, quelle souffrance encore allons-nous devoir endurer devant tant de bêtise.
Fillon est victime du Canard enchaîné. Mais qui a transmis des infos au journal, lequel a ensuite exercé un choix précis de la date de publication en sorte que l’annonce soit fracassante, déstabilisante ?
Pour les électeurs, ce qui est trop difficile à intégrer, c’est la double image de Fillon : l’homme d’une grande probité, promettant du sang et des larmes pour redresser le pays était aussi un homme avide d’argent public.
Même si Penelope a exercé quelque activité, comment peut-on justifier une rémunération exorbitante en qualité d’assistance du suppléant ou de conseillère à la Revue des Deux Mondes ? Il est clair que la Justice a de sérieux doutes sur l’activité de Penelope en contrepartie de ses salaires.
Le tout donne une impression d’un énorme gâchis. C’est l’écœurement.
Vous aviez parfaitement raison Monsieur Bilger, si Fillon avait mis son orgueil de côté, il pouvait s’en sortir la tête haute (et les Républicains aussi). Après tout, il n’aurait pas été le premier à dire qu’il se retire pour mieux se consacrer à sa défense et pour prouver son innocence.
Fillon veut encore se comporter comme un commandant de Titanic qui sait bien que l’iceberg a transpercé la coque mais qui persiste à tenir la barre et à à ne pas vouloir prendre les mesures d’urgence qu’exige la catastrophe.
Y a-t-il encore un plan B ? J’espère vivement que Fenech pourra convaincre au sein du LR qu’il n’y a qu’un responsable apte à intervenir au pied levé : Juppé.
Bonjour à toutes et à tous,
Toute personne qui comme moi, à défaut de certitude, adopte une approche probabiliste conviendra qu’il existe des centaines de personnes qui se sont livrées aux mêmes méfaits que François Fillon.
Ce faisant (et non ce faisan :-)), force est de constater que seul Fillon est l’objet d’une attention particulière, démontrant si besoin que c’est ici non seulement la faute commise mais également et avant tout l’homme et ce qu’il représente qui est visé.
Ce n’est pas ma conception de la Justice qui doit s’attacher exclusivement à la faute commise.
La personne s’appellerait Hollande, Hamon, Bayrou, Mélenchon, Le Pen, etc. que cela ne changerait pas mon analyse.
Autre aspect des plus déplorables dans tout ceci. Allez demander à une personne âgée qui s’est fait voler les quelques euros d’économie dont elle disposait pour survivre, ou à une jeune femme victime d’un viol, si les moyens d’enquête et de justice consacrés à ces victimes sont aussi importants que ceux qui ont été consacrés à l’affaire Fillon !…
Alors certes la défaite annoncée de Fillon n’est pas l’apanage de ce que je viens de dénoncer, elle a ses origines dans l’idiotie même d’une primaire et du candidat que la droite s’est choisie. Candidat que tant le programme que la personnalité clivante rendaient dès l’origine impossible d’étendre l’électorat au-delà de ce qui est indispensable pour atteindre le second tour de l’élection.
VOUS AVEZ (enfin) TOUT COMPRIS ou la nostalgie des contes de Perrault, Grimm, etc., fait que dans votre subconscient les adultes que vous êtes devenus continuent de se laisser endormir par les douces histoires que l’on vous raconte…
S’il faut être savant pour comprendre la justice, ou spécialiste pour comprendre quoi que ce soit à la justice, c’est que la justice a un problème.
« Le Mur de Cons ? » – « Tais-toi tu es un ignorant ». « Le Canard enchaîné qui désigne les gens à mettre en examen ? » – « Tais-toi tu n’y comprends rien » – « Les journalistes du Monde informés du dossier réputé secret ? » – « Circulez y a rien à voir » – « Le candidat de la droite et du centre perquisitionné juste avant les élections alors que d’autres qui ont fait à peu près la même chose laissés tranquilles ? » « – La justice fait son travail. Pas ton problème ».
Pour le reste, je suis bien d’accord. Partout, n’importe où, quand le désastre s’annonce, on cherche une solution, et celui qui met en péril le reste du groupe se fait remplacer par quelqu’un de valide. Il faut être vraiment rigide ou suicidaire pour se resserrer frileusement autour d’un chef devenu incapable de jouer son rôle et refusant d’abandonner le pouvoir. C’est une question de responsabilité en ce qui concerne l’état-major et de survie pour le groupe. Je crois que cela a déjà été étudié en stratégie.
Bon, il faudra choisir au deuxième tour entre Macron et Le Pen…
Une justice dont les initiatives précipitées ne contrarient en rien les instructions, les suggestions, les intérêts d’un gouvernement appliqué à savonner la pente du candidat de droite.
Une presse, des instituts d’analyse ou de sondage, propriété d’actionnaires souvent de gauche : Le Monde, Libé, L’Obs, l’Express, BFM, France Télévisions, tous acharnés à faire gagner l’héritier du hollandisme.
La poursuite du harcèlement anti-Fillon par les trolls et autres intrus abusifs via Internet.
Voilà qui est bien organisé pour faire trébucher un candidat n’arborant pas un drapeau rouge, ou rose, ou vert, ou arc-en-ciel !
La surface visible s’agite beaucoup et s’accommode volontiers de sacrifier la candidature de droite (c’est-à-dire, ainsi que c’est expliqué ailleurs, toute candidature de droite) au bénéficie du nouveau chouchou préfabriqué.
Le fond de l’électorat de droite ne se laisse pas convaincre par l’agit-prop.
Il fait la part des choses. Fillon n’a pas su résister à l’art bien répandu du pistonnage des proches. Il a eu la main lourde. Il n’est pas blanc-bleu. C’est entendu.
Chaque jour, la mauvaise foi des harceleurs ravive la fidélité au gagnant de la primaire.
Il est le seul à avoir articulé un programme fort, mais crédible, de réformes et d’avoir fait montre de caractère. Les exacerbations du moment s’estomperont. Comme l’a dit un sénateur, nous n’aurons pas à voter pour Saint-François Fillon, mais nous voterons pour le Docteur Fillon.
La petite porte n’est pas obligatoire.
Macron, candidat de la droite, du centre et de l’extrême centre.
C’était bien la peine d’organiser une primaire…
Ou alors, c’était juste pour récolter 6 millions d’€uros ?
Désolé pour vous, électeurs de droite ; je ne peux m’empêcher de pouffer.
…Incidemment, je vois nombre de commentateurs réclamer à cor et à cris un « jugement » pour les auteurs du « Mur des cons ».
Mais au nom de quoi pourrait-on juger une blague – un peu potache, j’en conviens – qui n’est sortie du domaine privé que par la fuite d’un journaliste ?
A quand des « jugements » sur les bizutages, « week-end d’intégration » et autres gaudrioles corporatistes ?
Juger, mais quel délit ?
J’attends impatiemment l’avis d’un juriste.
La justice est un des piliers de notre République. La presse est un contre-pouvoir éminent. La presse dans une quasi-unanimité a pris le pouvoir depuis un mois au lieu d’être un contre-pouvoir. Elle a de plus conclu une alliance objective avec certains auxiliaires de justice en raison ou grâce à la numérisation des documents et des journaux.
La presse étrangère porte un regard sévère sur les copier/coller et la prompte disparition des journalistes d’investigation.
Vous qui êtes sûrement germanophone, voir l’article du grand journal allemand Frankfurter Allgemeine Zeitung relatant ces méthodes navrantes.
http://m.faz.net/aktuell/feuilleton/debatten/die-geschichte-des-mehdi-meklat-14892478.html
@Vince
« respecter la présomption d’innocence » !
Laquelle ? Celle de Penelope Fillon ? Celle de ses enfants ?
Sachant que F. Fillon a avoué avoir employé ses enfants publiquement ?
Vous allez voir : bientôt F. Fillon n’aura pas été député, encore moins Premier ministre, et ce seront sa femme et les enfants qui endosseront la répartition familiale de l’enveloppe dévolue pour ces postes…
Et il s’organise un meeting à La Défense s’il vous plaît, pour demander aux Français de décider ?! Etait-il concerné par le référendum de 2005 ?
De son reniement ?
Par ailleurs, je rappelle que Monsieur Fillon faisait l’objet d’autres articles dans les journaux depuis une bonne dizaine d’années…
Comme second de sarkoTchev, personne n’y prêtait attention..
Silencieux, droit (sa raie), intègre et responsable.
Comment ? L’homme providentiel que dieu lui-même aurait investi un dimanche à la messe avec l’Evangile de Saint-Matthieu ? Mdr.
Il n’y a pas que les journalistes qui ont désigné le futur vainqueur de la présidentielle, à savoir M.Macron. L’ensemble des humoristes, petits et grands, imitateurs compris, de la radio et de la télé, viennent donner un petit coup de main à la manoeuvre, en se payant la fiole de M. Fillon. Les bouffons sont salariés pour ça, ces temps-ci.
Nous verrons. A partir d’un certain moment, c’est le peuple qui décide.
Les Américains ont choisi Trump, parce que, fort raisonnablement, ils ont estimé qu’il était plus important de mettre fin à l’immigration de masse que de choisir un président doté d’un goût exquis pour la décoration intérieure, follement romantique avec les dames ou même honnête dans ses pratiques commerciales.
Les Français seront peut-être amenés à choisir Fillon parce que, fort raisonnablement, ils estimeront qu’il est plus important de mettre fin à la tyrannie communiste de fait qui opprime la France, que de choisir un président n’ayant jamais menti, ni profité indûment des avantages financiers que lui a permis sa carrière (si tant est qu’un tel bestiau puisse se trouver parmi les hommes politiques français).
C’est un choix politique. La politique, c’est choisir.
En la matière, l’amour-propre de la corporation judiciaire n’a que fort peu d’importance (mais il en irait de même s’il s’agissait de la corporation des plombiers, ou de celle, plus restreinte, des présidents du Conseil constitutionnel).
Vous aurez perdu votre autre champion !… A qui le tour ?
@ boureau
« L’arrogance des journalistes n’a plus de limite »
Cette matinée du 1er mars nous avons eu droit à une vraie tempête.
Pas sur les côtes bretonnes mais dans les postes TV et radio : Opération information !
Concernant l’affaire Fillon, les commentateurs (névropathes ?) ont commenté des rumeurs qui sont devenues des réalités pour redevenir des fausses informations etc.
On y est habitué, mais là, un tel assaut de « nouvelles » contrefaites nous laisse stupéfaits !
@duvent | 02 mars 2017 à 09:51
« Il demeure qu’une personne qui brigue la plus haute fonction d’un pays comme la France a quelques obligations… Il est un fait que cette même personne n’ayant pas le courage d’affronter les paysans français, ne peut en aucun cas représenter la France. Car voyez-vous le cœur de la France c’est la PAYSANNERIE ! Celui qui l’ignore ne connaît ni l’histoire de ce pays, ni le lien étroit qui fait de ces paysans le cœur battant d’une vieille nation. »
Je comprends à présent le caractère proprement délirant de certaines de vos interventions.
Quand on prétend que le coeur de la France est une corporation qui constitue 1 % de la population active, quand on pose comme principe que la vertu de cette corporation est d’être agressive et violente (Fillon aurait dû « affronter » les paysans), quand on prétend (si j’ai bien compris) que visiter le Salon de l’agriculture consiste à « affronter » les paysans, quand on n’a même pas remarqué, le lendemain, que François Fillon a bel et bien visité le Salon de l’agriculture, ayant simplement, et fort justement, décalé sa visite de quelques heures, parce que les Français passent avant les « paysans », eh bien c’est que l’on vit dans un monde de fantasme, de ressentiment et de haine d’où rien de bon ne peut sortir.
Les paysans ne sont pas « le coeur de la France », ils exercent une profession qui consiste à produire des patates (ou d’autres denrées). C’est déjà pas mal. Cela ne les autorise pas à se prendre pour le nombril du monde. On voit mal en quoi cette corporation, ou n’importe quelle autre d’ailleurs, aurait le droit de se prétendre « le coeur de la France ».
@jack
Juppé en a-t-il encore envie ?
Humilié et déçu par la primaire, il ne tient pas à exposer de nouveau sa famille à cause des médias qui feront à nouveau état de sa condamnation pour emplois fictifs car tout est bon pour entraver une campagne. Quand c’est du réchauffé, la mayonnaise à souvent du mal à prendre. Et pour le plan B c’est un peu trop tard pour remobiliser les troupes qui ont des états d’âme.
« A partir d’un certain moment, c’est le peuple qui décide » (Robert Marchenoir)
Tout est dit.
Comment François Fillon ne peut-il pas se rendre compte de l’impact dévastateur sur les Français des révélations des sommes touchées par son épouse et ses enfants ? Alors qu’il annonce dans son programme présidentiel une austérité à plusieurs étages ?
François Fillon ne peut contester la réalité des sommes, soit environ neuf cent mille euros pour sa femme et ses enfants entre 1998 et 2013. Tout ce qu’il pourrait faire, c’est avancer les preuves d’un travail réel et non fictif, sans attendre de passer par la case justice, mais là, c’est silence radio.
Comment un candidat à la présidentielle qui a fait bénéficier sa famille de sommes importantes prévues pour rémunérer de vrais collaborateurs pourrait-il, une fois élu, être crédible, s’adresser à des agriculteurs, des ouvriers, à la classe moyenne même ? Demander des sacrifices, augmenter des impôts, toutes sortes de mesures qui s’avèrent hélas nécessaires au vu de la situation du pays ?
C’est inconcevable.
Cela relève du simple bon sens, et il est très étonnant que ses soutiens, que les élus, ne l’aient pas compris il y a un mois déjà et choisi un autre candidat. Pas pour anéantir Fillon, mais pour sauver la crédibilité et la légitimité morale d’un futur président de la République.
Peu de respect pour l’agriculture.
Que va sortir Fillon du chapeau qu’il laisse porter à d’autres : un 49-3 citoyen, un référendum d’initiative populaire ?
En plus si j’ai compris, il est convoqué mais non encore mis en examen. Fillon a parlé de mise en examen, qu’en sait-il ? Les pièces transmises peut-être…
En tout cas on voit que Penelope ne corrige plus ses discours. Preuve de son travail passé.
@ Yves | 02 mars 2017 à 11:25
Effectivement, comme l’écrit Philippe Bilger, il aurait dû sortir par la grande porte… Mais que voulez-vous, nos seigneurs (dits de droite) sont tous vexés, et si nous les mettions en cage ils se dévoreraient les uns les autres. Car ce sont tous des personnages très importants, qui se sont assis sur le trône de France comme d’autres s’assoient sur celui des WC.
Mais rassurons-nous, nos seigneurs (dits de gauche) c’est du pareil au même : des tricheurs-menteurs-voleurs-escrocs-traîtres !
Voilà pourquoi le FN, qui n’a jamais été au pouvoir, est devenu le premier parti de France et voilà aussi pourquoi les éminences grises de ce pays en déconfiture nous offrent Macron juste sorti du ventre de sa mère comme l’enfant Jésus il y a 2017 ans.
Mais n’oubliez pas que ces éminences grises sont les fils de Satan !
En conclusion nous sommes dedans et nous y resterons jusqu’à ce que mort s’ensuive et nous sommes d’accord, Yves, sur le fond de votre pensée… mais tous ces grands personnages qui empoisonnent notre existence ne sont que des sots incapables de prévoir quoi que ce soit et qui de plus nous méprisent !
Que leurs âmes aillent au diable !
@ Claude Luçon
« Mais tout ne peut être prévu car en bout de course il y a le client, dans le cas de Fillon, l’électeur ».
Oui, mais attendez, nous ne sommes pas encore en bout de course, il peut y avoir jusqu’aux élections des interventions, qui ne pourront d’ailleurs venir que de l’extérieur, puisque tout est bien verrouillé en particulier par la majorité de la presse télévisée à l’intérieur. Pas mal de gens, de la gauche à la droite, s’interrogent sur l’argent que Macron aurait gagné quand il travaillait dans une banque, et sur le fait qu’il n’aurait déclaré au nom de la transparence quasiment que des dettes quand il est entré en fonction à l’Élysée.
https://www.les-crises.fr/macron-36-millions-deuros-de-revenus-cumules-patrimoine-negatif/
J’ai choisi le site d’Olivier Berruyer, parce que Berruyer est actuaire, donc il sait compter, et parce qu’il montre l’écriture d’Emmanuel Macron et sa signature, mais il y a une quantité de sites de tous bords. Il suffit de googler : Où est passée la fortune d’Emmanuel Macron ?. Le Canard enchaîné s’était intéressé au problème, mais bizarrement, ses questions n’ont pas été suivies de perquisitions ou d’enquête de la justice, ni immédiatement ni jamais.
Bon, il faudra choisir au deuxième tour entre Macron et Le Pen… dit Lucile.
Ah non après ce match truqué, je ne choisis pas, je ne vais même pas voter, ou je vais voter blanc. Je laisse les autres Français avec leurs choix.
Je suis prêt à vivre aussi bien avec Macron qu’avec Le Pen. J’ai bien dû supporter Hollande tant promu ici.
C’est un sarkoziste au départ puis filloniste ensuite « rapport au programme » qui vous le dit. Je ne sauverai pas les lepénistes de Macron et je ne sauverai pas les macronistes de Le Pen.
Et voguera la galère des gens haineux.
Pour ma part je ne sais que penser de l’affaire « Fillon ».
Mais tout de même :
Un escroc (Tapie) arrive à voler 404 millions d’euros à la collectivité… rien ne se passe. L’escroc se vautre dans ces sommes astronomiques… et rigole…
Notre justice protège les escrocs !
Et cela est écœurant…
Quant à Fillon… tout cela est tellement affligeant…
Grande porte, petite porte.
Mon petit doigt me dit que nous aurons bientôt droit à un billet de Philippe Bilger préconisant de faire entrer soit par une porte dérobée (avec ces hommes politiques, il faut s’attendre à tout), soit par la fenêtre soit même par la cheminée un certain personnage habilement déguisé en homme de droite, qui, bien qu’écarté par ses anciens comparses, continue de rôder chaque soir autour du marigot où ils se retrouvent…
Je partage votre précieuse analyse Monsieur Bilger mais mon opinion est qu’elle est malheureusement exprimée un peu tard.
Je tiens à manifester ici ma colère et ma profonde exaspération face aux vils stratèges qui expliquent et justifient à l’opinion publique française la situation ubuesque dans laquelle se trouve le candidat François Fillon par le produit d’actions externes de groupes occultes coordonnés agissant dans une ombre froide et menaçante, presque lynchéenne (groupe occulte constitué traditionnellement par des forces triangulaires : le pouvoir en place, l’institution judiciaire, les médias…) : un petit groupe de gens puissants aurait par conséquent planifié et coordonné en secret des actions néfastes pour affecter irrémédiablement le cours de la campagne électorale de François Fillon.
Je pose cette question : de qui se moque-t-on ?
François Fillon parle cette semaine d’assassinat politique : « C’est un assassinat en effet, mais par ce déchaînement disproportionné, sans précédent connu, par le choix de ce calendrier, ce n’est pas moi seulement qu’on assassine. C’est l’élection présidentielle. » (01/03/2017, QG de campagne de François Fillon)
L’assassinat politique c’est un fait concret, c’est une abomination, c’est la mort d’un homme ou d’une femme !
L’assassinat politique c’est, par exemple, Abraham Lincoln, Martin Luther King, Yitzhak Rabin ou John Fitzgerald Kennedy et bien d’autres encore…
François Fillon a-t-il été assassiné ?
Il y a dans cette forme de communication politique une forme d’outrance poussée à son maximum qui relève au mieux d’une certaine fébrilité et d’un manque de respect et de sang-froid, au pire, d’une tentative de manipulation ou de propagande primitive, archaïque, scandaleuse…
Je rappelle aussi que François Fillon, au deuxième tour de la primaire de la droite et du centre n’a pas été élu avec 4 000 000 de voix comme on l’entend souvent, ce chiffre représentant l’ensemble des votants (4 404 812 votants pour être exact). Le score de François Fillon au deuxième tour de la primaire de la droite et du centre est de 2 919 874 voix.
Alors François Fillon s’en remet au suffrage universel et aux votes de l’ensemble des citoyens pour finalement être jugé de cette affaire sans apporter de preuves publiques de son innocence.
La crise majeure est créée par François Fillon et uniquement par François Fillon, candidat à l’élection présidentielle : sans aucune forme de décence et en opposition complète avec sa posture morale affichée en tant que candidat à l’élection présidentielle, François Fillon semble avoir orchestré et mis en œuvre avec méthode, dans le cadre de ses mandats électoraux, plusieurs dispositifs indirects mais légaux d’enrichissement personnel au détriment du bien commun et par une vision personnelle de la notion d’éthique en politique.
Etant donné les sommes engagées, dès l’éclatement des multiples scandales, et face à la stupeur générale, François Fillon n’a pas eu la décence de stopper ses ambitions politiques nationales.
Par sa vaine, arrogante, cynique et imbécile obstination, François Fillon montre son incapacité notoire à assimiler des faits rapidement, illustrant là une forme solide d’incompatibilité avec les fonctions présidentielles.
Face aux circonstances, face à l’urgence, face à la crise, son inertie mortifère démontre son incompétence à s’adapter, réagir, prendre des responsabilités et défendre l’intérêt national, qui est la nature profonde du pouvoir politique.
Un ego peu canalisé aura eu raison du souci même de collégialité qui aurait dû l’animer…
Ses alliés d’hier bientôt le maudiront et, évidemment, il continuera à s’en offusquer en criant au complot !
Moralité… Décence… Probité… Engagement… Désintéressement…
Les mots ont un sens concret.
Le Parlement européen a approuvé, jeudi 2 mars, la levée de l’immunité parlementaire de la dirigeante d’extrême droite Marine Le Pen. Cette levée d’immunité était demandée par le parquet de Nanterre (région parisienne), qui a ouvert une information judiciaire à l’encontre de Marine Le Pen pour « diffusion d’images violentes ». Elle avait diffusé des images d’exactions de l’organisation Etat islamique (EI) sur son compte Twitter. (LE MONDE | 02.03.2017 à 11h55 • Mis à jour le 02.03.2017 à 13h30).
@Jérôme Lyothier | 02 mars 2017 à 11:17
« Toute personne qui comme moi, à défaut de certitude, adopte une approche probabiliste conviendra qu’il existe des centaines de personnes qui se sont livrées aux mêmes méfaits que François Fillon. »
Et alors ?? Soit elles ont été condamnées, soit elles étaient innocentes.
Vite, affichez vos calculs de probabilités, je crois que les scientifiques du blog vont se payer une bonne tranche de rigolade : en plus vous démarrez fort avec comme hypothèse qu’une chose peut en excuser une autre.
Comme trapéziste vous auriez pu faire carrière… Avec filet tout de même.
Plus Fillon s’enfonce, plus les arguments deviennent loufoques, la porte-parole parlait de tricot, le prochain argument sera peut-être l’utilisation du marteau à bomber le verre ?
@Robert Marchenoir | 02 mars 2017 à 12:21
« …mettre fin à la tyrannie communiste de fait qui opprime la France »
Hamon veut légaliser l’usage du cannabis. Pour vous c’est inutile ; vous n’avez manifestement pas attendu pour faire un usage très abusif de substances illicites qui vous amène à débiter d’énormes âneries !
Pour ce qui est du choix de Trump par les Américains, si vous vous donniez la peine de vous informer, vous constateriez qu’il a été élu grâce aux particularités du système électoral américain mais qu’il a obtenu 2,868 millions de voix de moins que Clinton.
@ Antoine | 02 mars 2017 à 05:34
« …magistrats et ministres, dans leur propre intérêt, auraient dû avoir la sagesse de respecter cette trêve de l’action judiciaire dans les périodes pré-électorales. »
« Pour ma part, je pense même qu’il serait souhaitable qu’une immunité temporaire de six mois avant les présidentielles pour tout candidat représentatif soit votée à l’avenir, pour éviter dans le futur de telles manipulations de la justice et des entorses aussi graves à la séparation des pouvoirs »
Ce serait pire que tout !
La justice doit passer, et le plus, non pas vite, mais rapidement, et ne pas être sélective sur les dossiers, quand elle n’est pas à vitesse ou géométrie variable. Nous assistons à l’évidence à une comédie qui va laisser de vilaines traces.
Pourquoi la justice décide-t-elle de l’ordre et de la vitesse (rapidité) de traitement des dossiers selon que vous soyez ceci ou cela ?
« Les faits incriminés avaient pour la plupart de nombreuses années d’ancienneté, on pouvait très bien attendre cinq années de plus. »
Ah non !
Il devaient au contraire être traités sans délai dès leur naissance et/ou existence puisque connus de tous ceux qui en acceptaient le principe par des pratiques et une loi idiote. Qui ne se souvient des permanences d’élus achetées avec la réserve parlementaire ? Révoltant !
J’entends que l’on va maintenant voter, si ce n’est déjà fait, une loi sur la prescription à douze ans, de ces manigances. Et qui va voter cette loi ? Ceux-là même qui dans l’urgence s’autoprotègent ! Ne riez pas c’est avec nos sous. Révoltant.
Compte tenu justement de la vitesse variable de la justice, 12 ans c’est bien trop court. Et pourquoi pas 6 ans ou 25 ans ?
Il serait plus juste que la prescription soit en corrélation avec la durée des mandats exercés, à hauteur de la dernière moitié de la durée totale par exemple. Que les élus demandent leur avis au peuple sur la question lorsqu’ils vont à leur rencontre sur les marchés.
Reçu ce matin, via Amazon, « La cause du peuple » de Patrick Buisson, que vous nous avez recommandé…
Emoustillé par le style étincelant de la préface !
Du grand art !
Je sens que je vais me régaler.
Un homme qui cite Jules Renard dès les premières lignes (« Je n’ai pas d’ennemis, je n’ai rendu de services à personne ! ») a toute ma chaleureuse écoute.
Merci !
PS : Savo, je vous l’envoie après l’avoir lu ! ça va vous changer des pâtées indigestes et répétitives des Régis-Tomas-Antoine-Marcel et autres scribes accroupis.
Tous ceux qui applaudissent et relaient avec gourmandise cette campagne de dénigrement sans précédent (eu égard à l’insignifiance et l’antériorité des faits reprochés) afin de savonner la planche et éliminer un candidat de valeur, devraient avoir honte.
Et ce seront les mêmes « tricheurs et falsificateurs » à venir pleurnicher dans quelques mois, si d’aventure le poulain de Hollande, alias Macron, l’emportait, et jurer qu’on ne les reprendrait plus.
Tandis que depuis des dizaines d’années, ces lamentables tricheurs nous gavent sans vergogne avec leur socialisme à l’eau de rose new wave qui a coulé la France. Les mêmes à être passés grands maîtres dans l’art du mensonge et de l’embrouille depuis le calamiteux congrès d’Epinay qui a enterré définitivement le socialisme authentique, lequel, même si on n’adhérait pas à ses idées avait du moins un code d’honneur et ne se serait jamais rabaissé, pour l’emporter, à saboter une élection capitale.
@ Achille | 02 mars 2017 à 06:51
Qui n’a imaginé ne serait-ce qu’un instant que F.H. n’irait pas au terme de son mandat ?
Lui-même n’a-t-il pas confié à son entourage qu’il espérait que « ça tienne » jusqu’au bout du quinquennat ? Anticipant déjà qu’un second lui serait fatal. Il pensait à mon sens plus à lui qu’au pays.
Face à l’état du pays, à sa surface politique, et dans sa profondeur, FH serait finalement bien inspiré de se représenter en annonçant qu’il prendrait Macron comme Premier ministre, avec un calendrier précis des réformes fortes qui seront engagées par tous les moyens dont dispose le gouvernement.
Une belle révolution en perspective. Le FN serait distancé et il est probable que Hollande l’emporterait à 55% face à Fillon.
Tout ça pour dire que le prochain président aura du mal à boucler son quinquennat. Et si ça devait être Macron, il n’ira pas par quatre chemins. Comme nombre de patrons de qualité, il mettra tout en place pour que la machine France redémarre, et partira si c’est nécessaire pour le bien commun encore.
J’ai écouté hier dans ma voiture, en essayant de tendre ma troisième oreille à travers les bruits de la ville, François Falletti, ancien Procureur général près la cour d’appel de Paris à la retraite, qui s’exprimait avec infiniment de circonspection au micro de RTL.
Ayant fait quelques recherches en particulier sur Wikipédia of corse, j’ai vu que né entre le 22 novembre et le 22 décembre, c’était un sagittaire, comme mon fils et comme mon petit-neveu ainsi que comme quelques personnages très célèbres tels Beethoven, Churchill, Bruce Lee, Michel Berger ou encore Bourvil. Or, le sagittaire est réputé être le signe de la recherche de la sagesse, définition qui se confond avec celle de la philosophie dont le sigle grec, la lettre « ϕ = phi » a été l’objet d’une captation par Jean-Luc Mélenchon au profit de son seul parti.
Toutefois, où est la sagesse dans l’affaire dénommée « Penelopegate » ?
J’ai également écouté le 28’ d’Arte sur le thème Présidentielle : la justice entrave-t-elle la démocratie ? – à partir de 13’24’’, à l’occasion duquel Dominique Chagnollaud de Sabouret, professeur des universités de l’âge de FF, agrégé de droit qui enseigne le droit constitutionnel, a expliqué un certain nombre de choses, notamment que « si on doit enquêter, il faut le faire au sujet de tous. » -15’46’’ car cela pose dans le contexte de la campagne pour l’élection présidentielle un problème relativement à l’égalité entre les candidats. Il évoque le principe de la séparation des pouvoirs et de l’autonomie des Assemblées, qui n’est donc pas un argument fictif Fillon, ses collègues considérant par ailleurs que le contrat d’assistant parlementaire est un élément non détachable, de l’Assemblée, donc les avocats de Fillon ne sont pas du tout dans la fantaisie procédurale en contestant certains éléments de procédure. Il explique également qu’il y a des candidats sur lesquels on ne s’interroge pas.
Laurence Blisson, secrétaire générale du Syndicat de la magistrature qui a une bonne tête à laquelle on donnerait sans hésiter le bon dieu sans confession, explique que « séparation des pouvoirs » n’est pas équivalent à « impunité » au profit des élus ou de ceux qui aspirent à l’être. Elle explique que dans la mesure où les deux candidats dans le collimateur de la justice ont parlé d’assassinat politique, de cabale d’Etat et de gouvernement des juges, ils ont fait le choix de placer le débat sur ce terrain-là, ce qu’elle qualifie d’écran de fumée et donc elle me semble considérer les choses par le petit bout de la lorgnette. Ceci étant, le problème ne me paraît pas que la justice doive enquêter, mais que l’exercice de son devoir d’enquête soit présenté dans les médias comme une preuve de culpabilité et c’est là, à mon sens, que réside le véritable écran de fumée du feu allumé par le Canard. Ceci étant, elle reconnaît que même si Fillon devait être mis en examen le 15 mars prochain, ce qui donc, comme les antibiotiques n’est pas automatique, rien ne lui interdit juridiquement de persévérer à se présenter malgré la suspicion d’atteinte à la probité.
Le professeur de droit rappelle que le PNF a été créé pour la grosse délinquance en col blanc dont il faut tout de même reconnaître que l’affaire Fillon est très éloignée et qu’au départ c’est le parquet de Paris qui eût pu être saisi et qu’il n’y a pas de droit de la défense, ni de débat contradictoire au départ, ce qui, j’imagine est réservé à la seule scène médiatique où la famille Fillon a pu être traînée dans la boue sur la base d’extraits d’enquête ayant filtré et été publiés hors contexte sans qu’il soit possible – était-ce voulu pour placer le public et les soutiens de la droite dans une confusion extrême ? -, de faire la part de la fiction et du réel. J’observe que sur un plan psychologique, si le public ne saurait s’identifier à des trafiquants, il s’identifie en revanche à Mme Fillon, engagée par népotisme et payée à rien faire, pour trouver cela injuste par rapport à sa propre situation, ce qui a dû être puissamment raisonné au départ et là, on est tout de même obligé de saluer la qualité du machiavélisme, c’est du grand art !
Enfin, D. Chagnollaud de Sabouret pose clairement la question suivante : « Lorsque l’ouvrage sur monsieur Macron a révélé un certain nombre de financements par le ministère de sa campagne électorale, est-ce qu’il y a eu une enquête ? » et il expose que s’il devait y avoir deux jours avant le 17/03 jour du dépôt des candidatures, une mise en examen de l’un des candidats, le Conseil constitutionnel doit reporter l’élection présidentielle.
Puis vient la question de la différence entre juge et justicier à propos du juge d’instruction principal, Serge Tournaire, réputé pour avoir commencé sa carrière en mettant au pas le grand banditisme corse !
Bref, d’après l’actuel garde des Sceaux, « La justice ne serait ni manipulable ni manipulée », pourtant, il est indiqué que sa fiche wiki que « François Falletti est convoqué le 27 janvier 2014 au ministère de la Justice pour se voir proposer une promotion qu’il refuse – éviction par le haut ?. À la suite de cet entretien, il envoie une lettre à Christiane Taubira s’étonnant des motifs évoqués dans l’entretien et déclarant que, si les pressions se poursuivaient, vouloir « saisir le Conseil supérieur de la magistrature afin de solliciter sa protection. »
Arte avec la rubrique KISS BANG BANG explique que « la politique c’est comme l’andouillette, ça doit sentir un peu la m…de, mais pas trop. »
D’où le public lambda se demande, l’affaire Fillon, andouille de Vire ? andouille de Guémené ? andouille à la corrézienne ? Quoi qu’il en soit c’est très perturbant.
Le déontologue de l’Assemblée nationale a répondu à un député écologiste que FF n’avait manqué à aucune des règles concernant l’emploi discrétionnaire d’attaché parlementaire, ce qui n’a eu l’honneur que d’une dizaine de lignes dans tel journal, mais le déontologue, on s’en fiche et on n’en parle plus. Ce qui est tout de même troublant. Et moi, en tout cas, en tant que citoyenne, cela me trouble.
E. Macron est bien entendu favorable à ce que la Justice fonctionne normalement, sans trêve aucune, vu que ce qu’on peut dire à son sujet, comme à celui d’Hamon professeur associé, glisse sur la presse comme l’eau sur les plumes d’un canard, il a en effet beau jeu de faire semblant d’ignorer que l’élection peut au mieux faire intervenir une suspension et non un arrêt définitif des poursuites, et énoncer avec un petit sourire ce bon mot : « ne donnons pas au vote démocratique, le rôle de l’absolution. Ce n’est pas le sien »
Ceci étant, comme se le demande D. Chagnollaud de Sabouret face à son collègue historien, Jean Garrigues, un normalien tenant de la nouvelle sensibilité à l’éthique émergée dans la société française après les affaires Cahuzac etc. : « Monsieur Macron, qui a d’une certaine façon pris la place de monsieur Hollande, il serait d’accord pour qu’on mette en cause l’immunité constitutionnelle de monsieur Hollande ? » – laquelle immunité aurait prévalu en cas de participation de Hollande à la primaire par ex. en tant que président-candidat. Et D. Chagnollaud de conclure à deux poids, deux mesures.
A été également évoqué le fait que l’épouse d’un Fillon élu à la présidence pourrait elle en revanche être mise en examen et même en détention, le président ne pouvant plus alors divorcer, ce qui ferait une situation, bien qu’envisageable, absolument ubuesque, en particulier à l’international et d’un machiavélisme de type mitterrandien à toute épreuve.
Bref, le parquet financier non indépendant au sens européen, s’est mêlé d’une élection démocratique ça pose tout de même une difficulté, souligne le prof de droit, et même une béotienne comme moi le comprend, si en revanche la frimousse à laquelle on donnerait plutôt deux fois qu’une le bon dieu dans confession, reste totalement hermétique à l’argument, soulignant à son tour que la justice est rendue au nom de la République, autrement dit au nom du peuple. En tout cas, tout cela mérite réflexion et en aucune façon le laminage médiatique scotomisant de façon extrêmement préjudiciable au socle démocratique de notre République tout élément favorable à présumer de l’innocence dont se prévaut le candidat, et en particulier ce qu’en dit le déontologue de l’Assemblée.
Au fait, est-ce qu’il y a un double sens à ‘petite porte’ dans l’intitulé du billet ?
Il y a des coïncidences curieuses.
Pendant des années, combien de juges ont dépensé combien de millions d’euros pour traîner Nicolas Sarkozy en Justice, le mettre sur écoute, et, pendant ce temps, les journalistes remplissaient des pages sur les mêmes sujets, puis Sarkozy est victime du dégagisme, sorti de politique par Fillon !?
Silence on tourne (la page).
Il n’est pas sorti seulement du dégagisme, il est aussi sorti du périscope des juges et du viseur des médias.
Serait-il devenu innocent depuis qu’il n’est plus en politique ?
Ou l’affaire Fillon est tellement complexe qu’elle occupe tous les juges et tous les journalistes de France et de Navarre ?
Ou sa photo serait-elle tombée accidentellement du Mur des cons et une femme de ménage l’a balayée en chantonnant, ignorant qui il est ?
Hors l’affaire judiciaire en cours, je méditais sur le fait que depuis au moins 2007 c’est la séduction, la posture, la capacité de la personne de faire naître chez le plus grand nombre des sentiments fusionnels à son égard, qui sont devenus le cœur de la pratique politique. Dans ce registre Emmanuel Macron est à l’évidence plus naturellement doué que François Fillon.
De plus la société française devenue une masse d’individus attachés à leur droit et à leur liberté, dont la gauche historique a fait d’authentiques dogmes, le candidat doit prioritairement s’adresser à la part sensible de cet individu (créer un lien fusionnel) tout en laissant penser que rien de fondamentalement contraignant ne lui sera demandé, et que continuera l’extension indéfinie de ses droits et de ses libertés.
Emmanuel Macron est doté d’une grande intelligence, à laquelle il semble ajouter le pouvoir surnaturel du Joueur de flûte (qu’évoque justement un commentateur que je ne retrouve pas), le charme des enchanteurs, ou le truc indétectable des illusionnistes : faire éprouver à chacun, de droite ou de gauche, jeune ou vieux, bobo ou prolétaire (s’il en existe) la certitude qu’il l’a compris, lui, en particulier.
Même si je partage totalement votre analyse de cette déplorable histoire, qui connaîtra sans doute d’autres rebondissements, il n’en reste pas moins que, désormais, les Français douteront encore davantage de l’indépendance de la justice et de la presse. Et plutôt à raison qu’à tort.
La confiance reviendra le jour où tout le monde pourra comprendre exactement comment fonctionne la justice, où la liste des magistrats syndiqués sera publique (en indiquant l’orientation politique des syndicats concernés) et où on expliquera jusqu’à quel point la presse est subventionnée et qui sont les financiers des médias.
Extrait du compte rendu d’audition :
Le magistrat : « Est-ce que vous avez effectué un travail quelconque pour votre époux ? »
Penelope : « Oui bien sûr c’est même moi qui faisais tout ! François se reposait totalement sur moi »
Le magistrat : « Pourtant lors d’une interview vous aviez déclaré que vous ne faisiez rien de ce genre. Comment expliquez-vous cela ? »
Penelope : « Il n’y a rien à expliquer. Je ne voulais pas le dire à ces personnes, étais-je obligée de le dire ? Cela aurait été tout de suite utilisé contre lui ! Maintenant c’est tout le contraire. A l’époque on s’étonnait du rendement de mon mari. »
Le magistrat : « Si c’est vous qui faisiez tout le boulot que faisait donc votre mari ? »
Penelope : « Il préparait les présidentielles »
Conclusion : Madame F admet avoir menti aux journalistes lors de l’ancienne interview. Donc pas d’infraction pénale ; non-lieu.
(Ceci est une parodie ;))
Vos propos, très médités, sur M. Fillon, me font signaler les très riches soutiens qu’il reçoit dans « Le Figaro » d’aujourd’hui. Il ne faut surtout pas manquer l’éditorial de l’excellent Alexis Brézet, un avis très autorisé d’universitaire en pages « Débats » et l’article de Luc Ferry, toujours pro-Fillon. Ce dernier montre que, parmi les hommes en lice, M.Fillon a les meilleurs qualités et, seul, l’expérience nécessaire pour être chef de l’Etat. Je partage son opinion. Une petite originalité : il envisage la possibilité d’une victoire de Macron, mais nous fait observer un point important. Il se peut qu’il n’ait pas de majorité parlementaire et nous invite à ne pas baisser les bras pour la cohabitation qui verrait le jour. Souvenons-nous de l’excellent travail exercé par le gouvernement d’Edouard Balladur, qui a eu les coudées franches avec Mitterrand.
Mon Dieu quel cirque !
Cirque d’hiver aussi avec son numéro de magicien.
Abracadabra ! J’oublie mon portable dans un taxi parisien, on le retrouve dans la poche d’un élu PS :
http://www.larepubliquedespyrenees.fr/2017/03/02/francois-bayrou-a-retrouve-son-telephone,2102433.php
On-ne-nous-dit-pas-tout ! lol !…
Mary, cessez de vous lamenter : en mars 2007, à la même époque, Bayrou était crédité comme Macron, de 24% des voix…
Regardez son résultat, deux mois après, au premier tour de la présidentielle !
Fillon a toutes ses chances… comme Marine Le Pen, surtout si son immunité parlementaire est levée…
@Lucile
Je ne partage pas les idées conservatrices à l’allure détendue mais en réalité sectaire de Fillon.
Je n’appartiens pas à la mouvance complotiste mue par l’obsession pathologique d’expliquer tout phénomène par une succession de suites uniquement logiques.
Je n’aime pas ce journalisme médiatique où tout est spectacle. Où le fonds de commerce est le spectacle ; spectacle qui doit être entretenu, sans jamais risquer de casser les fils de la machine.
Au-delà du cas Fillon (emplois fictifs, mélange des genres et collusion privé/public, voire corruption au profit de grands groupes privés et pour finir népotisme), c’est toute une classe politique qui est touchée et qui joue avec l’argent public, trop souvent liée avec des intérêts privés.
Les bien-pensants diront que toute vérité n’est pas bonne à dire au risque de faire de l’antiparlementarisme. Mais, surtout, il ne faut pas casser la machinerie de spectacle. Pas de véritable journalisme d’investigation donc. Fillon est l’arbre qui cache la forêt. Que le spectacle continue.
Il y a fort à parier que le coup vienne de droite (les pires coups foireux viennent souvent des amis politiques), car Fillon était le bon candidat pour la gauche (mieux que Juppé). Puis la gauche, dans la pure tradition mitterrandienne, a sauté sur l’occasion, le filon sans jeu de mot, pour couler la droite qui se voyait gagnante à dix contre un.
Et c’est le plus libéral qui remporte la mise : Macron.
Un rêve qui se réalise pour les partisans du libéralisme le plus dur qui tiennent en Macron le sous-marin parfait : jeune, dynamique, belle gueule, pur produit du sérail libéral pur jus.
A côté, Fillon qui avait course gagnée était encore trop étatique, pas assez libéral, out. Macron, c’est la reine, la tour et le cavalier réunis sur le jeu d’échec mondialisé. Un prise magnifique pour les multinationales, les sociétés financières, et tous les adeptes de la dérégulation.
Il fallait donc que Fillon saute, on a laissé le petit peuple aller aux urnes, puis on a sorti la grosse cavalerie, celle d’une force colossale, dont seuls ceux qui détiennent les rênes du pouvoir économique et financier peuvent user.
Tant pis si on fait monter le FN, la démocratie c’est dépassé et tellement facile à contourner de nos jours. Beau jeu de manipulation.
« Il en est à ce point critique où son maintien lui apparaît, pour sa dignité, plus nécessaire que la victoire de son camp avec un autre. »
Qui préfère sa dignité au pays n’est pas digne de le servir. Les candidats sont prêts à manger n’importe quel plat, qu’il leur plaise ou non, et répondre aux questions les plus idiotes des journalistes mais les hommes politiques ne sont pas capables de faire passer leur pays avant leur vanité. Des carriéristes politiques et non des hommes d’Etat. Espérons donc un profond changement de personnel.
« On n’a surtout pas à se moquer de cette défense outrancière certes mais pathétique. Il est fréquent en politique – mais c’est un signe de faiblesse – de pointer un complot quand la justice s’approche de vous et qu’elle fait peser des présomptions d’infractions. Il est plus difficile de récuser celles-ci que de s’en prendre à l’institution judiciaire. »
Les politiciens, qui se croient très au-dessus des footbaleurs, font comme eux, contester l’arbitre quand ils sentent venir le vent de la défaite. Quand de telles gens critiquent les footeux pour ne pas donner l’exemple aux jeunes, ils me font rire.
En fait, cette défense de Fillon me fait rire aussi.
Là où je n’ai pas envie de rire, c’est en songeant qu’avec ses histoires de complot et de guerre civile, l’animal risque bien de nous entraîner vers une guerre civile.
Ce n’est pas l’affaire Penelope ou ses revirements genre il faut être irréprochable mais pas moi, le pire, c’est de mettre de l’acide sur les plaies de notre pays. Cela, c’est impardonnable, à ne pas souhaiter seulement qu’il perde les élections, mais tout avenir politique. Ce qui m’ennuie bien pour ses supporters, sans raconter ma vie, des gens m’ont bien déçu, et je ne le souhaite à personne… Mais ne vaut-il pas mieux s’apercevoir que les gens en qui on mettait ses espoirs n’en étaient pas dignes ?
Enfin, que sert-il de parler ?
« On n’a aucun moyen de convaincre l’ignorance quand elle est sûre d’avoir raison. »
Sinon
« On ne va pas changer de candidat alors que nous sommes à moins de deux mois de l’échéance présidentielle »
Pour les prochaines primaires, droite et gauche devraient prévoir des remplaçants, comme au foot en somme, pour l’élu des primaires en cas de problème.
Evitons la réédition des problèmes. Sortons de la logique de l’homme providentiel.
Après le peu glorieux épisode du « mur des cons » on peut excuser le citoyen lambda de douter de l’impartialité d’une justice politisée.
Trump a eu trois millions de voix de moins que Clinton ? La belle affaire !
Mais tout simplement que dans les Etats où Trump n’avait aucune chance de passer, les trumpistes sont restés chez eux alors que les Clinton sont allés voter en masse partout tellement ils avaient peur de perdre. Les trumpistes ne se sont déplacés que dans les Etats où ils avaient des chances de renverser la table et la preuve, ils ont gagné les Etats qu’il fallait gagner. Le camp du Bien et de l’Intelligence a aussi ses failles. Les ploucs savent aussi réfléchir.
C’est le même système que les municipales à Paris, il y a des secteurs où ça ne servait à rien d’aller voter. Hidalgo a eu moins de voix que la juppéiste et pourtant elle a gagné.
sbriglia@Mary P. | 02 mars 2017 à 16:59
D’où tenez-vous que je me lamente, moi en tout point à l’inverse d’une pleureuse professionnelle, mais bien davantage une battante, non virtuelle mais réelle ?
On voit que vous ne connaissez pas autrement que par préjugés…
Pas grave, tout le monde peut se tromper…
@ raphaël
« Et c’est le plus libéral qui remporte la mise : Macron ».
Je ne crois pas moi non plus à un complot élaboré en ce qui concerne Fillon, mais il me semble malgré tout que certains ont été heureux de sauter sur l’occasion qui leur était offerte de faire tomber « le candidat de la droite et du centre », et de lui appliquer un traitement de choc sur mesure, pour qu’il comprenne bien sa douleur, lui qui voulait dégraisser le mammouth. Sinon, pourquoi la justice fermerait-elle les yeux sur tant d’autres comportements bizarres?
Quant à Macron, il lui reste une adversaire redoutable, MLP. Devoir choisir entre Macron et MLP au deuxième tour me désespère, et quand j’en parle autour de moi, je ne suis pas la seule, les gens sont atterrés. Certains, de gauche, sont prêts à aller voter Macron, qui représente pourtant comme vous le dites le dites si bien « la reine, la tour et le cavalier réunis sur le jeu d’échec mondialisé. Un prise magnifique pour les multinationales, les sociétés financières, et tous les adeptes de la dérégulation ». Vous imaginez l’écœurement que cela peut représenter pour beaucoup. Après quoi, il ne leur restera plus qu’à se consoler en se disant qu’il n’est pas si mal après tout, et que la gauche l’aime bien…
C’est pourquoi je pense qu’il faut remplacer Fillon – qui représentait déjà une couleuvre à avaler pour les centristes – par un concurrent moins endommagé, de façon à contrer ces deux aventuriers ou magiciens que sont Macron et MLP chacun dans leur genre. Il commence à être un peu tard pour cela, et la discorde qui règne dans un parti affaibli sans véritable leader, n’y aide pas. Fillon, complètement traumatisé et raidi, a sans doute été mal conseillé, son pari me semble trop risqué. J’ai espéré tout la matinée hier, puis l’issue est arrivée comme une douche froide, Fillon se maintient. Catastrophe selon moi, mais je comprends d’un autre côté ceux qui veulent qu’il continue à tout prix.
Au train où vont les choses, il existe peut-être quelque part quelqu’un qui a des dossiers sur un des finalistes présumés ou qui peut lancer des rumeurs, et qui attend le moment de les sortir, quand on ne pourra plus faire marche arrière. C’est ce qui m’a été annoncé comme une forte probabilité par un observateur étranger qui s’est rarement trompé, et qui penche pour MLP comme bénéficiaire, en cas de finale Macron-Le Pen.
J’aurais encore préféré avoir eu à choisir entre Sarkozy et Hollande. C’est tout dire.
Les Lorrains en conviendront, il y a du Jean-Pierre Masseret chez ce Fillon.
Ce caractère me plaît… venant d’un honnête homme.
On prend les paris : qui des deux va lâcher le premier, Philippe Bilger en retirant son tweet ou François Fillon en retirant sa candidature ?
Je serais très déçu que PB retire son tweet.
Chantal Jouanno prépare son soutien à Macron, ainsi que Rossinot, Hénart.
Qui d’autre encore ? Le Maire de Paimpol, Yves de Chaisemartin (très belle ville Paimpol, aux trottoirs propres).
Le principal soutien à Macron est, ne l’oublions pas… encore lui, Fillon.
Une seule chose peut faire baisser Macron, un soutien de Hollande voire de Valls.
« Si cette catastrophe pour l’avenir de notre pays survenait, la justice n’y serait pour rien. » (PB).
Cela est l’évidence même quoi que l’on puisse dire et entendre.
@ Claude Luçon | 02 mars 2017 à 15:04
Vous ne doutiez pas que la bande à Hollande fasse des coups foireux dans cette campagne présidentielle et ce n’est pas terminé, on peut même se demander si l’élection ne sera pas reportée, laissant ainsi le soin au fumiste de poursuivre ses malversations ! Sarkozy a fait de même avec la France, la Libye et les finances de notre pays. L’affaire Kadhafi lui chauffe les fesses !
Pour le reste, la justice fait ce qu’elle veut surtout lorsqu’elle obéit à son maître… et si un procureur refuse on en prend un autre et cela a toujours été dans notre histoire !
Le parquet désigne l’organisation, au niveau du tribunal de grande instance, de l’ensemble des magistrats du ministère public qui sont chargés de requérir l’application de la loi et de conduire l’action pénale au nom des intérêts de la société.
Au niveau de chaque tribunal de grande instance, le parquet comprend un procureur de la République, éventuellement assisté de procureurs adjoints, de vice-procureurs et de substituts. Le parquet est chargé de la représentation du ministère public auprès du tribunal correctionnel, des juridictions pour mineurs, du juge d’instruction et des formations civiles du tribunal. À l’échelle de la cour d’appel, le parquet est dit « général » et il comprend un procureur général assisté d’avocats généraux (qui, en dépit de leur nom, ne sont pas des avocats mais des magistrats). Notons que l‘ensemble des magistrats d’un même parquet est indivisible et substituable, ce qui signifie que chacun d’entre eux peut représenter indifféremment le ministère public au cours de la procédure.
Le parquet, dont la dénomination doit son origine au « petit parc » clos dans lequel se tenaient à l’audience les procureurs du roi sous l’Ancien Régime, possède la mission générale de veiller à l’application de la loi au nom du respect des intérêts fondamentaux de la société. Cela prend la forme d’activités diverses, comme : l’exercice de l’action pénale selon le principe de l’opportunité des poursuites, en application de la politique pénale du gouvernement.
@ Robert Marchenoir
« Les paysans ne sont pas « le coeur de la France », ils exercent une profession qui consiste à produire des patates (ou d’autres denrées). C’est déjà pas mal. Cela ne les autorise pas à se prendre pour le nombril du monde. On voit mal en quoi cette corporation, ou n’importe quelle autre d’ailleurs, aurait le droit de se prétendre « le coeur de la France ». »
Monsieur, vous êtes un ignare et c’est cela qui est extraordinaire dans ce monde… c’est que les ignares donnent des leçons !! Quant à considérer que les paysans font partie d’une profession qui consiste « à produire des patates », cela m’indique à quel point vous êtes de cette engeance méprisante… Un jour vous aimerez savoir comment faire pousser une « patate », le jour où vous aurez faim peut-être ?
Mais cela n’est pas certain car le propre de l’homme stupide est d’oublier que son ventre le tient et le tient bien… Bon appétit !
A la place de certains qui ont voté ou appelé à voter Hollande en 2012, uniquement par haine compulsive et rejet de Sarkozy avec les conséquences que l’on sait, je la mettrais en veilleuse et éviterais d’en rajouter en donnant des consignes de rejet à ceux qui, par leur vote éclairé, nonobstant une campagne de diffamation jamais vue vis-à-vis de notre nouveau champion, restent néanmoins déterminés à donner un coup d’arrêt définitif à cette campagne de dénigrement et de ruine sans précédent dans l’histoire de nos institutions républicaines.
@Mary P.
Attention vous voyez le malin partout, à force cela tourne à l’obsession et au tournis.
Pose paramédicale… Je me l’applique parfois, soufflez, expirez doucement, doucement…
Mais bon, faites comme vous le sentez.
Je comprends fort bien, Monsieur Bilger, votre déception devant l’attitude »suicidaire » du candidat Fillon qui s’en prend tant aux médias qu’à l’institution judiciaire. Vous écrivez, notamment :
« Ma réflexion ne cherche pas à laisser croire que tout est parfaitement limpide et impartial dans l’univers judiciaire. Il y a eu le lamentable Mur des cons, il y a la publication de procès-verbaux d’enquête qui n’a pas fait réagir et certaines abstentions – untel est poursuivi et tel autre non – qui ne révèlent pas forcément de la malignité partisane mais une appréciation que la technique peut justifier ».
Je pense que la dernière partie de la dernière phrase reste un vœu pieux d’un homme qui croit encore (ou veut croire) à l’impartialité de la Justice et au traitement égal de tous les justiciables.
Cependant la réalité est-elle celle que vous appelez de vos vœux ? N’étant partisan ni de François Fillon, ni de Marine Le Pen, je prends un exemple très récent. La Justice française a demandé au Parlement européen la suspension de l’immunité parlementaire de Marine Le Pen poursuivie en France pour la diffusion dans un tweet d’une image d’atrocités commises par Daech. Certes, une telle diffusion était pour le moins inopportune. Mais, ce faisant, Marine Le Pen se livrait-elle à l’apologie de Daech ou voulait-elle dénoncer ses actes de barbarie, photo à l’appui ?
Le Parquet dispose d’une arme absolue : l’opportunité des poursuites, ce qui l’expose aux critiques que vous évoquez.
En ce qui concerne la future élection présidentielle, force est de constater que seuls deux candidats font l’objet des poursuites de la Justice française dans une période cruciale pour leur impact dans l’opinion et la formation de l’avis des électeurs.
Je rejoins donc en grande partie les analyses et avis de Véronique Raffeneau | 02 mars 2017 à 08:25, Catherine JACOB | 02 mars 2017 à 14:36 et raphael | 02 mars 2017 à 17:07.
Je n’ai pas l’âme particulièrement complotiste. Mais je me souviens qu’il fut un temps où Monsieur Fillon a rencontré Monsieur Jouyet, secrétaire général de l’Elysée, pour, selon les médias à l’époque, solliciter une accélération des procédures à l’encontre de Monsieur Sarkozy… Suffisamment pour que, lui-même empêtré dans ses démêlés judiciaires, les partisans de Monsieur Sarkozy ne puissent que se réjouir de le voir succomber à ses poursuites judiciaires.
Par ailleurs, il faut garder en mémoire que Monsieur Macron est en grande partie une espèce d’oligarque adoubé et formé en grande partie par Monsieur Jouyet. J’en veux pour preuve un excellent article paru dans le Monde diplomatique de mars 2017.
Enfin, selon l’expression consacrée, « comme par hasard » les deux seules personnalités candidates à l’élection présidentielle et dotées des meilleurs sondages les plaçant en numéros 1 et 2 au premier tour poursuivies par la Justice sont François Fillon et Marine Le Pen.
Comme par hasard, les candidats du PS comme du Front de gauche étant incapables de s’entendre pour le désistement de l’un d’eux, sont nécessairement éliminés au premier tour.
Comme par hasard, le candidat de l’Inspection des Finances et seul compatible avec la doxa économique et politique du moment (soutenue d’un côté par Terra Nova et de l’autre par l’Institut Montaigne) s’appelle Emmanuel Macron qui a entrepris sa Grande Marche pour conquérir la présidence de la République en bénéficiant des plus hauts parrainages…
Sans donc un « complot de grande envergure », la distillation des « bonnes informations » au moment opportun permet néanmoins d’avoir une très grande chance de le voir figurer au deuxième tour de la Présidentielle. Et donc de rafler la mise grâce au plafond de verre que Marine Le Pen n’a encore jamais pu briser !
Quant à la Justice, elle n’est que l’instrument, consciemment ou pas, de cette opération. A partir du moment où le Parquet financier national s’est saisi, quelle qu’ait pu être la décision prise, elle ne pouvait qu’être « mauvaise » : un excès de précipitation, et c’est l’accusation portée par Monsieur Fillon et ses avocats ; un excès de lenteur, et elle faisait le jeu de la droite LR et FN…
L’excellent Me Le Borgne a souligné ce matin sur France Inter que le parquet constatant qu’il a matière à poursuites, reste maître de l’opportunité des poursuites.
C’est ainsi que la délinquance est limitée en France puisque 5% seulement des affaires sujettes à poursuites en font l’objet alors qu’en Allemagne par exemple, le parquet est tenu de poursuivre toutes les affaires.
S’il en était ainsi en France, on s’apercevrait que notre pays crève tous les records en matière de délinquance.
Si bien que concernant les casseroles de Franc Macron, il n’a pas jugé opportun de poursuivre.
F. Fillon n’aurait-il pas oublié d’être franc-maçon ?
Fillon ne vaut pas cher, mais la magistrature non plus.
Et qu’on ne nous dise pas qu’il ne faut pas généraliser puisqu’on n’entend aucun magistrat s’indigner de ce que certains de leurs collègues se rendent coupables de forfaiture en utilisant leur fonction pour assouvir leurs opinions politiques.
Tout au plus entendons-nous P.Bilger s’indigner du Mur des cons.
Le seul de la magistrature s’acharnant sur Fillon, c’est Fenech. Il a viré à gauche ?
Ecartons ceux qui rêvent de Macron ou de MLP. Parlons franc. Ceux qui, à droite, sont perplexes sur M. Fillon rêvent à un recours à Juppé, et certains préparent une opération en ce sens.
Une question au moins se pose : est-on sûr qu’il ferait un meilleur score ?
Or, dans l’émission d’Yves Calvi, ce soir (19h20) sur LCI, Jérôme Fourquet vient de faire un rappel opportun. Nous savons tous qu’au second tour de la primaire le score Juppé/Fillon a été 66/34, écart énorme. Mais le sondeur, très bien placé, mieux que les clampins que nous sommes, souligne que dans l’électorat de droite les chiffres ont été, écoutez bien : 75/25 ! Si l’on sort Juppé à cet électorat-là, pense-t-on améliorer vraiment la situation ?
@ duvent | 02 mars 2017 à 18:37
J’ai préféré ne pas répondre… Je pense que Robert a dû confondre exception culturelle et agriculturelle.
Cela va être étonnant de voir les gens de la ville se découvrir des cousins éloignés au fin fond de la Creuse car je vous le dit, on va vivre une époque formidable…
@Giuseppe | 02 mars 2017 à 18:45
L’image est un peu glauque et impersonnelle. Avec un accompagnement musical, sachant que je suis musicienne dans l’âme et dans la vraie vie, cela passerait beaucoup mieux…
Qui imagine Fillon mis en examen ? Apparemment lui-même avant tout le monde puisqu’il n’a eu qu’une convocation.
Ceux qui ont voté Hollande peuvent se réjouir que la justice ose faire son travail, visiblement cela se passait différemment pendant le quinquennat précédent, foi de Fillon.
Hollande lui, a été lucide sur son incapacité à se faire réélire. C’est un homme de parole… un peu trop.
Le seul pour sauver la situation à droite c’est Sarkozy, mais il a grillé son joker aux primaires, puisque les électeurs de droite lui ont préféré un mulet.
Si on reprend vos hypothèses que dans les 33% de Juppé il y a la moitié de voix de gauche, et que sans eux Fillon aurait fait 85%, il est beau le plan B.
La droite sera responsable d’une défaite cuisante. Ce n’est pas une bonne nouvelle pour le pays.
La messe est dite.
Une bonne partie de ceux qui ont voté à la primaire de droite pour un candidat intègre sont comme un marié ayant épousé une magnifique femme avec une belle dot, et qui ayant patienté bien longtemps, découvre le soir de la nuit de noces que c’est un travesti.
Je ne suis pas une fan, loin de là, de Bernard Tapie, mais il y a deux jours, sur le divan de Marc-Olivier Fogiel, il disait sans allusion à la politique actuelle qui n’a pas du tout été évoquée : « Il fallait me faire tomber, donc on a trouvé ce qu’il fallait pour cela et si on avait rien trouvé « on » aurait mis un paquet de drogue dans ma voiture car il fallait éliminer le gêneur que j’étais ».
Cela tombe à point nommé, et rappelle on ne peut plus l’affaire Fillon.
François Fillon, après avoir été député, a été ministre à plusieurs reprises, puis Premier ministre pendant cinq ans, puis re-député, puis candidat à la primaire de la droite (mais bas dans les sondages). Pendant tout ce temps, rien, il ne gênait personne et lorsqu’il était à Matignon, Nicolas Sarkozy était l’homme à abattre.
Elu plus que confortablement à cette primaire, les Français – dont moi – ont découvert un homme différent des autres, moins marketing, plus calme et qui ne parlait pas pour ne rien dire, reposant, affirmant ses valeurs bien françaises et régionales, familiales et catholiques, qui voulait renouer le dialogue avec Poutine, etc. et surtout avec un programme bien ficelé. Ce programme qui prévoyait d’unifier les régimes de retraite privés/publics, de supprimer des postes de fonctionnaires et même un référendum pour supprimer un tiers des parlementaires : tout cela n’a pas été au goût de tout le monde. Il cumulait tous les défauts.
Alors oui, oui et oui, « on » a déterré les vieux nanars depuis 1988, soit depuis 29 ans.
Elu candidat le 27 novembre, le Canard enchaîné sort cette affaire le 25 janvier : deux mois. Deux mois ce n’était pas trop pour rechercher les preuves des salaires de Madame Fillon car il a fallu les retrouver ces archives et je sais par expérience que ce n’est pas facile (changement de méthodes, de logiciels, de classement, etc.).
Evidemment il y a eu une volonté subite de faire tomber le candidat et ce n’est pas le petit huissier de l’A.N. soyons-en sûr, qui a fait sortir ces informations. Des pièces à charge fournies au Canard, à dessein.
Ensuite, que la justice fasse son travail, soit. Encore que la nomination de Mme Houlette nommée à point nommé (sans jeu de mots) peut laisser supposer toutes sortes de choses. D’autant que nous avons forcément en tête le fameux « mur des cons » et que les juges rouges sont beaucoup plus intransigeants avec ceux qu’ils n’aiment pas. Et dire cela n’est pas incriminer toute la justice, tous les juges, même s’ils ne sont que des humains et donc faillibles.
Franchement j’ai parfois bien du mal à croire à la totale indépendance de la justice. Dans le cas présent en tout cas oui j’y vois un coup monté et bien monté, la justice n’en étant pas le point de départ, mais la suite logique.
Car au risque de me répéter, qui peut croire qu’on reproche subitement des faits vieux de 29 ans pour certains, juste au moment où le candidat devient gênant pour le mettre (sans doute) en examen deux jours avant la clôture des candidatures ? Une ficelle trop grosse.
Les rats LR quittent le bateau. J’ai honte pour eux, préférant donner raison à ceux qui ont manigancé… Qu’ils ne comptent pas sur mon vote, j’aime trop la loyauté. Une scission de LR qui à la longue sera profitable avec des opinions lisibles mais en attendant est une machine à achever leur candidat, élu par les sympathisants. Et pour installer un candidat qui a eu par le passé le même procès ?
Et enfin, on reproche à François Fillon d’aimer l’argent, ça on peut le comprendre parce que les Français traversent une mauvaise passe et qu’ils sont en colère, surtout qu’on a volontairement cumulé des salaires bruts sur 29 ans ce qui donne des montants énormes. Mais ils devraient plutôt être en colère contre le système qui protège et indemnise élus et hauts fonctionnaires, leur laissant à disposition les « fameuses enveloppes ».
Par exemple les ambassadeurs de France (du moins dans les années 80, mais je doute que cela ait changé) percevaient leurs émoluments mais aussi une « enveloppe » pour couvrir leur frais de représentation. Dépensée ou pas, elle leur était allouée… des remboursements de frais forfaitaires en quelque sorte.
Sauf que certaines ambassades de certains pays comme la Belgique, remboursaient les frais réellement dépensés et les invités à une soirée devaient signer un registre en déclinant leur identité.
Tout cela pour dire que nos institutions ont créé un système qui laisse discrétion aux bénéficiaires de dépenser ou de garder pour eux de l’argent… C’est pareil avec cette fameuse enveloppe dont bénéficient les parlementaires. Et pourquoi fouiller chez un parlementaire quand sans doute plusieurs centaines ont fait la même chose en 29 ans. C’est de l’acharnement.
En tout état de cause, je comprends Fillon qui refuse d’abandonner, sentant qu’on l’empêche et qu’il n’a pas envie de se soumettre.
En ce qui concerne ses électeurs, dont je suis et resterai, ils ont la très désagréable impression qu’on leur vole ce qui leur reste pour s’exprimer démocratiquement : le vote. D’autant que clairement tout est fait pour mettre en place le jeune Macron, la coqueluche des médias, des élites, des financiers internationaux. Un jeune qui n’aime pas la France, lui reprochant son passé, ignorant sa culture.
Oui, comme Fillon, je pense que c’est un coup d’Etat qui ne dit pas son nom puisque justement ceux qui pourraient le dénoncer (les médias) ricanent et se réjouissent, jugent au lieu d’informer.
Cette affaire démontre la violence politique dans un contexte d’une France en vrac à tous les niveaux, où la colère est perceptible partout… Même si on fait semblant de ne pas s’en rendre compte, les faits sont là.
Cette affaire Fillon est un excellent révélateur.
D’un côté, ceux qui se préoccupent de la France et du peuple français, de l’autre, ceux qui sont obnubilés par leur esprit partisan, leurs rancoeurs, leurs jalousies, leur carrière, leur belle âme.
Le peuple français va s’exprimer dans quelques semaines, faisons-lui confiance et attendons de connaître son verdict sur M. Fillon.
Marine Le Pen a eu quelques phrases très justes, beaucoup plus que celles plus longues de notre hôte.
Cher PB,
Comme beaucoup, je prends acte de votre analyse mais n’y adhère pas.
Mais prenons de la hauteur : il est incontestable que le calendrier de l' »affaire Fillon » est trop favorable à Emmanuel Macron pour que cela soit le fait du hasard.
La publication du Palmipède, la célérité du parquet financier à solliciter une mise en examen… etc. prennent en « otage judiciaire » tout l’électorat de droite. C’est un déni de démocratie piloté par l’Elysée, Bercy, les FM… comme jamais on n’en a vu.
Monsieur Fillon ne s’en remettra probablement pas.
Mais ne sous-estimons pas dans ce cas la colère du peuple de droite qui n’ira pas forcément voter Macron au deuxième tour…
Qui sème le vent récolte la tempête !!
A tous ceux qui juristes d’un jour – dont je fais partie -, sur Qwant, auront la possibilité de lire la vidéo du jour avec Dominique Rousseau universitaire.
Excellent pédagogue, spécialiste de droit constitutionnel, lequel, enfin, met la logique de construction du droit dans le bon ordre.
Avec tout ce qui a été dit et écrit sur FF il évite ainsi à tous ces bâtisseurs de théorie l’effondrement du bâti et souffle sur des châteaux de cartes trop souvent présentés avec l’aplomb du non sachant.
« Durant cinq ans, la secrétaire particulière de François Bayrou a été payée… par l’enveloppe d’assistance parlementaire de Marielle de Sarnez, sur fonds européens.
(Corinne Lepage, députée européenne)
Au suivant !
@ agecanonix | 02 mars 2017 à 18:31
Merci de toutes ces explications.
Il n’est jamais trop tard pour apprendre, encore que dans mon cas ce pourrait bien l’être.
Dans mes activités passées, partout où mon employeur m’expédiait, mon premier soin était de chercher un « lawyer » pour me conseiller et protéger mes arrières (le terme anglais me paraît préférable quand on parle de lois.).
La magistrature est une corporation trop respectable pour que je prétende la critiquer.
Là n’était pas mon propos, j’attaquais ceux des magistrats qui ne respectent pas l’Indépendance de la Justice et exposent leur opinion sous forme du Mur des cons, les cons étant tous de droite.
Permettez-moi de citer un magistrat de renom :
« Un journaliste m’a reproché d’avoir fait preuve d’une naïveté confondante en adhérant au Syndicat de la magistrature sans soupçonner cet arrière-plan politicien qui pourtant sautait aux yeux. Peut-être… Mais je répète qu’au regard de ma situation personnelle je n’avais guère le choix… Cela ne m’a pas empêché de quitter le SM avec fracas pour fonder « Justice nouvelle ». »
Tiré du livre « Un avocat général s’est échappé », page 22.
J’espère ne pas avoir à citer l’auteur ?
Et quand un expert de ce calibre nous parle d’arrière-plan politique à propos de la magistrature et plus particulièrement du SM, je le crois.
@ fugace | 02 mars 2017 à 14:27
Vu la confusion qui règne actuellement tant au PS qu’à LR, un deal entre François Hollande et Emmanuel Macron pourrait, en effet, constituer le meilleur rempart contre le FN, mais cela ne pourra pas se faire pour plusieurs raisons :
– François Hollande a annoncé qu’il ne se représenterait pas et ne peut donc pas se dédire. Par ailleurs la primaire ayant désigné le candidat du PS, il ne peut pas se présenter contre son camp même si Benoît Hamon ne représente qu’une petite fraction du PS.
– Emmanuel Macron, fort des sondages qui le situent en deuxième position et donc qualifié pour le second tour, préfèrera jouer l’Elysée plutôt que Matignon.
– le premier tour se tenant le 23 avril, l’échéance électorale est trop proche pour envisager le moindre changement.
Une solution consisterait à dissoudre les deux primaires afin que les deux partis PS et LR désignent un nouveau candidat, sans repasser par des primaires qui ont largement montré leur incapacité à désigner un candidat crédible. Mais pour cela il faudrait reporter l’élection présidentielle d’au moins six mois, ce qui irait à l’encontre de la Constitution.
Bref la situation est totalement bloquée.
@Mary Preud’homme | 02 mars 2017 à 19:53
J’aime la musique aussi, pose détente :
https://youtu.be/VhVpCZ4iN_U
https://youtu.be/VhVpCZ4iN_U
Pour le premier, combattant exceptionnel et chanteur d’exception. Le plus grand à mes oreilles, personne d’autre à ma connaissance n’a chanté comme lui Guillaume Tell dans le ton et donc dans la partition originale.
Le second, pur bonheur d’un instrument méconnu.
Allez, bonne écoute, le talent à l’état pur.
Bonsoir,
Question pour un champion !
Lequel des deux camps va remporter la victoire de la vérité :
1. Le Tribunal du peuple, restreint, hésitant et déboussolé ?
ou,
2. Le Tribunal de la justice connaissant l’affaire Fillon ?
Réponse après le 15 mars. Celui ou celle ayant la bonne réponse remportera la somme de 900 000 euros.
@Michelle D-LEROY
« Oui, comme Fillon, je pense que c’est un coup d’Etat qui ne dit pas son nom puisque justement ceux qui pourraient le dénoncer (les médias) ricanent et se réjouissent, jugent au lieu d’informer. »
C’est tout à fait ça et c’est bien triste ! Que faire ? Fillon est bien courageux, il doit rester jusqu’à la fin.
Nombre de fillonistes se répandent, sans preuves aucunes, en théories complotistes sur les origines de l’affaire Fillon : parmi les acteurs du complot sont cités, pêle-mêle, l’Élysée, les juges, les médias…
Rappelons quelques éléments simples sur l’affaire :
* le Canard enchaîné révèle, le 25 janvier et dans ses numéros suivants, que François Fillon a salarié sa femme et deux de ses enfants comme assistants parlementaires.
* Les rémunérations servies se situent à un niveau extraordinairement élevé par rapport à ce qui est observé pour les autres assistants parlementaires (4846€ par mois pour un étudiant en droit !).
* Jusqu’aux révélations du Canard, personne, y compris dans l’entourage de François Fillon, ne savait qu’il avait ainsi salarié sa femme et ses enfants.
* Aucun des journalistes du Canard ayant enquêté sur le sujet n’a trouvé de trace tangible du travail de Penelope Fillon.
Dans l’hypothèse où Penelope et les enfants ont réellement travaillé, il y a de la part de François Fillon un abus (non illégal) de l’usage des fonds publics, abus que chacun apprécie selon son propre système de valeurs.
Mais il y a aussi un doute sur le fait qu’il y ait réellement eu un travail fourni en contrepartie de ces rémunérations très élevées, en clair une suspicion de travail fictif.
François Fillon jure ses grands dieux qu’il y a eu un travail réel. Il a déclaré que sa femme a corrigé ses discours, reçu d’innombrables personnes qui voulaient le voir et qu’il ne pouvait pas voir, l’a représenté dans des manifestations et des associations et a fait des synthèses de la presse.
Mais il n’a fourni à ses concitoyens aucune preuve de ce travail.
Cela jette forcément un trouble important dans l’opinion.
Pour en revenir aux médias, il n’y a pas, quoi qu’en disent certains, un « système médiatique », réglé comme une horloge et soumis à un unique donneur d’ordres.
Il y a au contraire, et c’est heureux dans une démocratie, une large palette de sensibilités dans les médias français.
Notamment, il y a divers médias tels que Le Figaro, Le Point, Valeurs actuelles, BFM, Atlantico, Causeur… qui se caractérisent par des positions pro-Fillon.
Cela se traduit dans divers articles ou éditoriaux soit alimentant la théorie du complot, soit minimisant l’importance des dérives reprochées à Fillon.
Mais ce qui est curieux, c’est qu’aucun de ces organes de presse n’ait produit d’enquête indiquant : nous avons retrouvé x personnes reçues par Penelope Fillon au nom de son mari, y coupures de presse attestant de la présence de Penelope Fillon dans des manifestations ou des réunions d’associations, z copies de courriers envoyés par le député faisant mention de la rencontre du destinataire avec Penelope Fillon l’assistante parlementaire.
Puisque nous n’avons rien vu de tel la question se pose :
* la presse filloniste a-t-elle été paresseuse ?
* ou bien n’y avait-il tout simplement rien à trouver ?
Les électeurs de la primaire de droite ont désigné un candidat intègre, scrupuleux, mettant en avant ses valeurs morales chrétiennes. Et il s’avère que ce candidat n’existe pas, que c’était un leurre.
Maintenant que ce sont les Français qui doivent se prononcer, il est sain qu’ils sachent quel candidat se présente à leurs suffrages. Le Fillon des villes, austère et rigoureux, ou le Fillon des champs qui arrose son jardin sarthois avec l’argent des contribuables ?
La justice est là pour éclairer leur choix. Les électeurs sont libres d’élire un délinquant et ce choix s’imposerait à la justice par l’immunité obtenue. L’action actuelle de la justice n’interdit nullement de voter pour F. Fillon, elle permet ce vote en toute connaissance de cause.
La France, Fillon s’en moque qui lui préfère clairement son destin personnel, de même qu’il se soucie peu de sa femme qui, sans le moindre doute, vit un calvaire d’être ainsi ridiculisée. S’obstinerait-il une seconde s’il se préoccupait de l’une et de l’autre ?
Jupiter rend fou ceux qu’il veut perdre.
@Régis ANTOINE
« Notamment, il y a divers médias tels que Le Figaro, Le Point, Valeurs actuelles, BFM, Atlantico, Causeur… qui se caractérisent par des positions pro-Fillon. »
Ah bon?? Première nouvelle !!
BFM roule pour Macron, Le Point est très critique et se macronise après avoir fait une crise de juppéite aiguë, Le Figaro ne sait plus sur quel pied danser et les autres médias ont une faible audience. Seul VA affiche la couleur.
« Nombre de fillonistes se répandent, sans preuves aucunes, en théories complotistes sur les origines de l’affaire Fillon : parmi les acteurs du complot sont cités, pêle-mêle, l’Élysée, les juges, les médias »
Les questions que beaucoup de citoyens non fillonistes a priori peuvent et doivent se poser sont celles-ci :
– qui a donné le dossier au Canard ?
– pourquoi et comment les PV d’audition ont-ils fuité vers Le Monde.
Vous en êtes à votre 46ème post sur le même sujet : vous êtes bègue ?
Moi et d’autres, nous nous intéressons à la politique et marginalement à la morale contrairement à Mme Ottenheimer à « C dans l’air » comparant Fillon à un « forcené » !
Elle n’a jamais dû en croiser beaucoup des forcenés celle-là !!
M. Bilger écrit :
« On n’a aucun moyen de convaincre l’ignorance quand elle est sûre d’avoir raison. »
En effet. Ça nous a valu Trump.
Qu’est-ce que ça va nous valoir ?
Quant à Fillon, sa défense revient à predre exemple sur les Balkany, que le peuple légitime.
On a les exemples qu’on peut !
@Duval Uzan | 02 mars 2017 à 23:04
« Que faire ? Fillon est bien courageux, il doit rester jusqu’à la fin. »
Fillon ira jusqu’au bout !
@duvent | 02 mars 2017 à 18:37
« Monsieur, vous êtes un ignare et c’est cela qui est extraordinaire dans ce monde… c’est que les ignares donnent des leçons !! Quant à considérer que les paysans font partie d’une profession qui consiste « à produire des patates », cela m’indique à quel point vous êtes de cette engeance méprisante… Un jour vous aimerez savoir comment faire pousser une « patate », le jour où vous aurez faim peut-être ? Mais cela n’est pas certain car le propre de l’homme stupide est d’oublier que son ventre le tient et le tient bien… Bon appétit ! »
Ca marche à tous les coups : dans un premier temps, le « paysan », ou l’adepte de la religion paysannière, nous trompette que lui-même (ou ses saintes idoles) appartiennent à une race supérieure, devant laquelle la France entière devrait s’incliner.
Lorsqu’on lui fait remarquer la comique outrecuidance dont il fait preuve, il passe aussitôt aux menaces et révèle le fond de ses fantasmes : affamer ses compatriotes. Il y a une seconde il était le sauveur de la France, il se dévouait quasi bénévolement pour le bien de la population ; il suffit d’une pichenette pour qu’il tombe le masque et se montre tel qu’il est : son rêve est d’être un chef mafieux et de tenir les Français à sa botte.
Fort heureusement, nous n’avons plus besoin de ces « paysans ». Le progrès est passé par là, 1 % de la population active suffit à nourrir le pays — et à exporter massivement par-dessus le marché. Grâce à la mondialisation, cela fait longtemps que nous ne sommes plus à la merci de ces bandits de poche.
Si (hypothèse d’école) ce genre d’aboyeur d’Internet devait un jour mettre ses menaces à exécution, eh bien ! il nous suffirait d’importer un tout petit peu plus ; il ne manque pas de braves gens, à travers le monde, qui sont tout à fait disposés à nous vendre leurs denrées en échange de bon argent. Et sans pour autant exiger qu’on les reconnaisse comme le coeur de la Frônce, du Bénin, d’Ukraine ou je ne sais où.
C’est bien ce qui met en rage nos prétendus « paysans-coeur-battant-de-la-vieille-nation-française ».
A la vérité, ces forfanteries ridicules sont une preuve supplémentaire de la profonde névrose française. Il y a des « paysans » dans tous les pays du monde. Je ne crois pas qu’il y en ait un seul où ils manifestent une pareille arrogance et une pareille inclination au banditisme, en paroles comme en exactions diverses et répétées.
Pour les « paysans » comme pour ceux qui font semblant de les admirer, il s’agit en réalité d’une fausse religion. Seule une religion peut susciter des réactions de haine pareilles, des tabous pareils, une idolâtrie pareille, des insultes pareilles dès qu’on touche aux Saintes Fioles. Pour une profession qui est censée avoir les pieds dans la glaise, la déconnexion d’avec le réel est stupéfiante.
Vous avez donc ici un supposé « paysan » qui grimpe au cocotier parce que l’on rappelle que son métier consiste à produire des patates. C’est censé être méprisant. Ce qui serait convenable, je suppose, ce serait d’écrire qu’il produit des tubercules généreux en robe des champs, voire un supplément d’âme, de l’histoire de France, du lien social — à moins que son activité ne consiste essentiellement à produire les subventions qu’il reçoit, ce qui expliquerait son refus du réel.
Nous vivons dans un pays où les hommes politiques se vantent de mépriser la logique comptable, et où les agriculteurs se prétendent insultés lorsqu’on leur dit qu’ils font pousser des plantes. Le niveau de dérangement mental collectif atteint vraiment une cote inquiétante.
Cher Philippe,
De nombreux journalistes veulent débrancher Fillon, se prenant pour les nouveaux thanatologues politiques tout comme certains magistrats qui n’avaient pas hésité à mettre des victimes sur le Mur des cons.
Il est tout à fait sain de s’intéresser au fonctionnement de la justice et celle-ci doit être sous le regard attentif des citoyens et accepter comme toute institution ou autorité administrative indépendante les critiques positives et négatives. C’est ce qui témoigne d’une institution en vie, en évolution et proche des citoyens.
Par exemple les citoyens peuvent attirer l’attention du CSA sur le respect du temps de parole des candidats.
Les autorités ne sont plus de droit divin.
Sur ce thème de l’autorité, notre société a permis un dérapage récent qui donne au Conseil d’Etat le droit de vie et de mort sur une petite fille de quelques mois handicapée par un virus, dont les parents souhaitent qu’elle puisse continuer de vivre. Elle est consciente et handicapée.
Des travaux récents ont montré que lors de la première enfance le cerveau est doté d’une très grande plasticité neuronale qui permet à celui-ci de restaurer de nombreuses fonctions.
Ainsi un enfant qui avait perdu l’utilisation d’un hémisphère cérébral en totalité s’est développé quasi normalement alors que les médecins n’étaient guère optimistes sur son devenir. Ce jeune homme a aujourd’hui vingt ans et ne garde que quelques séquelles de la destruction d’un de ses hémisphères cérébraux.
Les membres du Conseil d’Etat doivent être attentifs au développement des neurosciences et surtout respecter la vie de Marwa. Chaque individu a un droit à l’existence même s’il s’agit d’un tout-petit. Ne débranchez pas Marwa. Et que les associations pour la mort dans la dignité admettent qu’il ne s’agit pas du même combat ! Que le Conseil d’Etat montre qu’il sait rester digne en situation électorale et porte ses yeux sur cette petite main si minuscule et si fragile qui ne demande que de l’amour et des soins. Que notre pays se dirige vers l’euthanasie des enfants handicapés serait une honte, une terrible honte.
françoise et karell Semtob
Bonsoir M. Bilger,
Je partage votre diagnostic sur la candidature Fillon, qui me paraît irrémédiablement compromise.
Serait-il élu, par un extraordinaire retournement de situation, qu’il serait incapable de faire passer un dixième de son programme ou de ce qu’il en reste (après quelques reniements peu glorieux). Margaret Thatcher auquel F. Fillon aime à se comparer, était pour sa part irréprochable dans son rapport aux deniers publics et n’aurait jamais pu administrer à son pays le remède de cheval qu’elle lui a fait accepter, si elle ne l’avait pas été. F. Fillon est le premier responsable de ce qui lui arrive, pour s’être donné cette posture d’homme irréprochable, alors que ce que nous apprenons révèle a minima une extrême désinvolture dans son rapport à l’argent public.
Cela étant, je trouve que vous allez bien vite à exonérer l’institution judiciaire (lato sensu) de tout examen critique dans cette affaire. La confiance ne se décrète pas, elle se mérite, et cela vaut pour toute institution ou tout pouvoir. Et je trouve que ce à quoi nous assistons n’est pas très respectable.
1) Où était la nécessité de cette perquisition du jour au domicile parisien des Fillon ? Le juge d’instruction espérait-il trouver des preuves de la fictivité de l’emploi de Penelope Fillon ? Non rien de tout cela évidemment. Cette perquisition a une finalité exclusivement vexatoire, sachant que l’information sera reprise en boucle dans tous les médias. Il ne s’agit pas de rechercher des preuves, ni de « contribuer à la manifestation de la vérité », comme le disent les juristes. Il ne s’agit de rien d’autre que de flétrir publiquement l’homme. L’institution judiciaire ne s’honore pas à utiliser de telles méthodes. Que l’on ne vienne pas nous dire que la période de campagne électorale ne doit pas empêcher la justice de s’exercer sereinement, quand elle agit délibérément de la manière la plus spectaculaire – et en même temps la plus inutile – qui soit.
2) Le parquet national financier était-il tout simplement compétent pour ouvrir une enquête préliminaire ? Je n’aperçois pas dans la triviale simplicité de l’affaire Penelope Fillon, la « grande complexité » exigée par l’article 705, 1° du code de procédure pénale pour fonder la compétence du procureur de la République financier (compétence du PNF pour les « délits prévus aux articles 432-10 à 432-15 (…) du Code pénal, dans les affaires qui sont ou apparaîtraient d’une grande complexité, en raison notamment du grand nombre d’auteurs, de complices ou de victimes ou du ressort géographique sur lequel elles s’étendent »). Je vous invite à lire les propos remarquablement argumentés de Jean-Eric Schoettl, ancien secrétaire général du Conseil constitutionnel, aux Petites Affiches du 14 février dernier.
3) J’ai entendu sur plusieurs chaînes d’information des représentants ou d’anciens représentants de l’institution judiciaire (Eric Halphen par exemple) venir nous dire que la justice doit, en période de campagne électorale, contribuer pleinement à l’information des électeurs, afin que ceux-ci puissent voter en connaissance de cause. Et bien non, ce qui est décrit c’est le rôle de la presse, pas celui de la justice, car c’est incompatible avec la sérénité qui devrait présider à son fonctionnement. Mais en entendant de telles inepties, je comprends mieux pourquoi les PV d’interrogatoire se retrouvent en 24 heures dans les colonnes du Monde et pourquoi cela n’émeut pas grand monde au sein de l’institution judiciaire.
4) Enfin, dans cette affaire, et puisque la publicité sur le cas Fillon était déjà largement assurée par la presse, je ne peux m’empêcher de penser que le parquet se serait honoré en ouvrant, non pas seulement une seule enquête sur F. Fillon, mais des enquêtes sur la situation de tous les parlementaires qui emploient ou ont employé dans un proche passé leur époux/épouse/enfants. Car, si on affiche la volonté d’assainir, on s’en donne les moyens.
@Michelle D-LEROY
Votre texte d’hier soir concernant la situation politique, la justice et M.Fillon est une admirable synthèse. Tout est pensé avec justesse et fort bien dit. Quelle réponse aux deux ou trois intrus qui envahissent de leurs faussetés notre cher blog matin, midi et soir ! J’apprécie beaucoup le fait que, pour vous exprimer, vous n’ayez pas recouru à des affiches, des caricatures, des tracts ramassés sur des sites de gauche ou d’extrême gauche, ce qui serait insupportable.
Mille remerciements.
@Patrice Charoulet
Si vous trouvez une trace du travail de Pénélope, quel que soit le site, on est preneur.
Tout le monde n’est pas sectaire ici.
Aurez-vous une chaussure noire dimanche au Trocadéro ?
Il apparaît évident, puisque pour le parquet national financier, François Fillon est un justiciable comme les autres, que l’affaire Penelope va être suivie rapidement par les affaires X, Y, Z etc. correspondant à tous les parlementaires qui emploient (ou ont employé) un membre de leur famille comme attaché parlementaire.
Ne doutons pas que les journalistes se feront un devoir d’enquêter sur la situation de certains autres parlementaires. Ou alors, où serait la légendaire équité de ces journalistes ?
Au bas mot, cela devrait faire plusieurs centaines d’affaires, certainement très complexes (mais le PNF n’est-il pas spécialement désigné pour ça ?). Certains parlementaires seront blanchis, d’autres non.
Il sera toutefois intéressant de noter le temps qui s’écoulera entre la parution d’informations du même type que celles du Canard concernant F. Fillon, et le moment où le PNF s’emparera de la (ou des) nouvelle(s) affaire(s)…
Il n’y a rien à faire : seulement à attendre.
Si toutefois il ne se passait rien, on ne pourra qu’en déduire que F.Fillon et ses avocats ont eu raison d’affirmer qu’il y avait plusieurs poids et plusieurs mesures…
Je ne sais pas si FF pourra aller « jusqu’au bout » vu les défections qui se multiplient dans ses troupes. Même Thierry Solère l’organisateur de la primaire de la droite (et accessoirement du centre) est en train de le lâcher. La manifestation prévue dimanche prochain au Trocadéro va réunir les quelques grognards fidèles prêts à le soutenir jusqu’au bout. Ne dit-on pas que les combats les plus désespérés sont les plus beaux.
Alain Juppé est de plus en plus sollicité par des élus de LR pour prendre la relève et sauver les meubles.
Si cette solution venait à être adoptée, je me demande quelle sera l’attitude de François Bayrou qui avait soutenu Alain Juppé à la primaire et qui a finalement décidé de rejoindre Emmanuel Macron.
Va-t-il quitter EM pour AJ ?
Va-t-il rester avec EM et donc combattre son ami AJ lors de la campagne électorale ?
Avec François Bayrou tout est possible. Ce qui est bien avec lui c’est qu’il a toujours un plan B quoi qu’il arrive.
La petite porte, la petite porte… C’est vite dit.
Autant que je m’en souvienne, la prison de la Santé est dotée d’un vantail de taille respectable. Il faut bien que passent les paniers à salade.
@Mary Preud’homme | 02 mars 2017 à 19:53
Emotion musicale qui fait doubler le lien, je complète le deuxième, pour commencer l’année en beauté :
https://youtu.be/SzA8O-aTOTQ
@Michelle D-LEROY | 02 mars 2017 à 19:59
« C’est de l’acharnement. En tout état de cause, je comprends Fillon qui refuse d’abandonner, sentant qu’on l’empêche et qu’il n’a pas envie de se soumettre. En ce qui concerne ses électeurs, dont je suis et resterai, ils ont la très désagréable impression qu’on leur vole ce qui leur reste pour s’exprimer démocratiquement : le vote. D’autant que clairement tout est fait pour mettre en place le jeune Macron, la coqueluche des médias, des élites, des financiers internationaux. Un jeune qui n’aime pas la France, lui reprochant son passé, ignorant sa culture. »
On ne saurait mieux dire. Macron est au bout du bras de ventriloques.
Je ne comprends pas notre hôte qui, en tant qu’ancien juge d’instruction, a bien dû prononcer une paire de non-lieux tout de même, donc doit être bien placé pour juger de la manière dont une enquête est bien ficelée ou au contraire bâclée.
De ce fait je suis vraiment troublée par ses prises de position dans cette affaire ainsi que partagée entre la confiance que j’ai dans ses analyses et ce que me souffle une petite voix intérieure.
Bonjour,
L’architecte Fillon veut-il aussi la baraque judiciaire ?
Pas content de la mise en examen ? La manif pour tous le 5 mars ; et hop, le tour est joué. Mais il y a un hic : le risque d’affrontements entre les pro-Fillon et les anti-Fillon avec des casseroles tambour battant. Et la police dans tout ce désordre annoncé pourra-t-elle mettre de l’ordre ?
Pourquoi avoir choisi le Trocadéro et pas la place de la Bastille ?
Campagnes présidentielles Trump / Fillon
A cet instant de la compétition présidentielle, les deux campagnes Trump/Fillon présentent des caractéristiques similaires dans leur déroulement.
Tous les lobbys du système – ouvertement ou de manière détournée – sont mobilisés contre Fillon (comme pour Trump) :
Lobby des fonctionnaires et notamment Bercy
Lobby LGBT
Lobby des francs-maçons
Lobby laïcard
Lobby des médias de gôche
Lobby des journalistes
Lobby des syndicats
Lobby de la magistrature
etc. etc.
Puis les manœuvres en justice ont commencé.
Puis les »ventres mous » ou »les rats » – comme on veut – ont commencé à quitter le navire. Notamment les notables centristes, girouettes diplômées.
Fillon a-t-il la trempe et le caractère pour résister et mobiliser les électeurs comme Trump l’a fait ? Les jours qui viennent nous le diront.
Cordialement.
Je ne pensais pas que François Fillon y arriverait car il me semblait que les Français auraient été rétifs à une telle politique mais je pensais que c’était un homme droit (on pense reconnaître le moine à l’habit), les « révélations adossées à son image moralisatrice » et son comportement ont largement, pour moi, entaché son image d’homme d’Etat.
@ Michelle D-LEROY
@ Patrice Charoulet
Rien que pour vous, afin de vous aider à retrouver vos esprits : un reportage de Public Sénat sur le capitalisme à la française façon Mitterrand-Tapie-Sarkozy.
https://www.youtube.com/watch?v=MUcTGyX3bbw
Grâce aux contributions généreuses de la droite française, le Mur des cons appartient aujourd’hui au patrimoine mondial de l’humanité.
Grâce à la droite française, plus personne n’osera dorénavant dans notre beau pays se dire candidat et chrétien.
La droite n’a, comme prévu, pas survécu à la mondialisation. Qu’elle repose en paix !
C’est quand même pas compliqué à comprendre :
– Fillon c’est plié, il peut rentrer au vestiaire.
– Ceux qui sont allés voter à la primaire de la droite se sont fait rouler dans la farine par un bonimenteur.
Depuis hier, le fillonisme est devenu une secte, défendre le gourou à tout prix.
Le plus comique reste à venir, le fameux front républicain et les têtes de nos « élites » à « la soirée spéciale élection du premier tour ».
@Achille
Pitoyable spectacle du candidat F.Fillon qui s’enfonce un peu plus chaque jour. A force de se victimiser, son crédit s’étiole sans aucun espoir de pouvoir rebondir. A mon sens la messe est dite et pas en sa faveur. C’est sans doute à un duel Macron / Le Pen que nous allons assister au second tour.
Quant à un plan B avec A.Juppé, je n’y crois pas un instant au motif que celui-ci reste très hésitant parce qu’il n’est pas sûr de franchir l’obstacle pour de multiples raisons. Humilié et très déçu une fois, ça laisse des traces.
Les députés UMP au Parlement européen ont voté la levée de l’immunité de Marine Le Pen.
J’espère désormais une victoire de Marine Le Pen qui mette la fausse droite à genoux et qui permette, enfin, une unification des droites françaises. Si ce n’est pas en 2017, ça sera en 2022, mais nous aurons encore perdu cinq ans.
Le principal problème de la France, ce n’est pas la gauche qui est de gauche, c’est la droite qui n’est pas de droite.
Fillon/Trump pour la campagne électorale seulement si vous voulez ! boureau.
D. Trump vient de la société civile et ne se rémunère pas sur les deniers publics…
Pourquoi le Trocadéro ? Ellen (rassurée de vous lire à nouveau) !
Ben, pour le TROC-adhérons voyons !
Sinon, revoyons benoîtement les images du fameux meeting du Trocadéro avec N. Sarkozy en tout point copie des interventions du grand malade mental du IIIe Reich à une époque où l’Allemagne croyait à l’homme Pro-vide-
en-ciel !
En Roumanie manifestation anti-corruption, en France – rang 23 !! – on manifeste contre la justice… Décidément il y a quelque chose qui ne tourne pas rond.
La transparence dans les parlementaires et les deux assemblées est un vrai sujet politique, quand ces petits cachottiers vont-ils la mettre sur la table ? Assez de ces demi-mesures ! Comment se peut-il qu’un Guéant se soit servi à la louche, que des chèques de rémunérations de groupes parlementaires puissent finir dans des poches privées, comment…
La vraie transparence, pas celle M. Dosière d’une autre époque, trop bien élevée, il en profite un peu du système ; retraite etc. Mais la vraie, qui lève et lutte pour un message clair et qui vote enfin du consistant.
Le web est à fleur de peau et personne n’en parle.
@Ellen | 03 mars 2017 à 08:18
Vous pouvez préciser depuis quelle date FF a-t-il été mis en examen ou alors, qu’est-ce qui vous permet de penser qu’il le sera ? Votre confiance ou votre méfiance à l’égard des instructions menées par le juge Tournaire ?
@Giuseppe | 03 mars 2017 à 08:13
Merci pour ce partage musical.
@ Robert Marchenoir
Non non ce n’est pas comme ça que cela marche. Importer un peu plus de quoi ? Je ne savais pas que vous picoriez du soja. Car le 1% qui va rester seront des chefs d’exploitation de grandes cultures et donc qui n’ont rien à voir avec les cultures vivrières.
Rappelez-vous la guerre de Yougoslavie proche de nous et notamment le siège de Sarajevo.
En bien moins grave les « événements de Mai 68 » qui ont suffi à entraîner une pénurie quasi immédiate de produits de première nécessité à cause de la rupture des chaînes d’approvisionnement (grèves) alors que les paysans continuaient à produire normalement et étaient bien plus nombreux. J’avais 17 ans et je vivais au Quartier latin et j’ai pu constater de visu le comportement et la psychologie d’une foule. Rumeurs et achats effrénés et pénuries s’auto-alimentant. Sans rentrer dans le vulgaire je vous rappelle que vous avez deux orifices principaux et qu’avec le second vous risquez d’être dans la m*** encore plus sûrement si vous êtes au bout du rouleau. En ville.
Alors dans un contexte de guerre civile comme celui que nous risquons de connaître avec des coupures d’alimentation électrique et de communications, grèves, manifestations voire attentats, oui vous verrez que le 1% ne suffit pas. Et il ne sera pas de sa responsabilité si votre ventre gargouille et qu’il n’a plus d’oreilles.
La faim étant mauvaise conseillère je vois déjà les arguments que vous risquez de développer. Les mêmes, ô horreur ! que ceux qui ont été avancés par les communistes.
Comme dit Charles Sannat : « préparez-vous, il est déjà trop tard » et déjà recherchez dans votre arbre généalogique une descendance qui serait encore rurale. Ne faites pas le bourru, soyez plus humble et hypocritement allez leur faire une visite de courtoisie en laissant de côté vos souliers vernis. Attention souvent « chien méchant ». Surtout avec les intrus. (Evitez aussi les bottes de marque « Aigle » cela a un côté Fillon rendant visite à ses ouailles.)
http://www.sudouest.fr/2017/02/24/une-productrice-de-lait-retrouvee-pendue-sur-son-exploitation-3225862-7.php
@Giuseppe
Oui, les Roumains ! Mais nous en France nous n’avons pas de corrompus ni là, ni ailleurs ! On se perd parfois dans la nasse de ses prétentions ! et puis, « comment ? l’exemple viendrait de là-bas » ?
Par erreur, j’avais écrit que le meeting de dimanche de F. Fillon se tiendrait à la Défense. Entre nous cela aurait eu un certain panache.
Il me semble que l’état d’urgence du pays ne l’ait pas permis! Je vous prie d’excuser le brin de rêve qui a pu me saisir !
@Catherine JACOB
« De ce fait je suis vraiment troublée par ses prises de position dans cette affaire ainsi que partagée entre la confiance que j’ai dans ses analyses et ce que me souffle une petite voix intérieure. »
Votre petite voix intérieure ne vous rappelle-t-elle pas que vous avez pris parti pour François Fillon sur la foi de sa bonne mine, bien que ce ne fût pas votre premier choix ? Et qu’à partir de là vous vous évertuez avec vos propres analyses à le déclarer innocent de tout, comme si vous étiez vous-même victime de cabale. Pour ma part, si j’étais victime et me sachant innocente, je porterais plainte et attendrais que les juges parlent. Je suis sûre que vous feriez de même.
@ Jabiru | 03 mars 2017 à 09:20
Je crois, en effet, que FF mène un combat qui dessert son image. L’honneur dans ces circonstances consisterait à se retirer. Son attitude est une réaction d’orgueil.
Autant son combat contre J-F Copé pour la présidence de l’UMP pouvait se concevoir vu qu’il s’était fait voler la victoire comme au coin d’un bois par J-F Copé. Autant celui-ci devient pathétique. Dans le meilleur des cas ce serait une victoire à la Pyrrhus dans le pire c’est une défaite à la Waterloo.
En renonçant, les médias cesseraient de s’acharner plus sur lui et il pourrait consacrer son temps à défendre sa cause et celle de son épouse dans la sérénité.
Concernant l’option Juppé que de nombreux élus LR appellent de leur vœux, le gros problème est qu’elle est bloquée par les sarko-barouinistes qui ne veulent pas en entendre parler et d’ailleurs rien ne permet d’affirmer qu’elle permettrait à LR de se qualifier pour le second tour.
Nous nous orientons donc irrémédiablement vers une finale EM – MLP et donc un jeune président de 39 ans à la tête du pays.
Cela donnera cinq années pour que les vieux partis qui se sont partagés le pouvoir pendant un demi-siècle se refassent une santé. Ils en ont bien besoin !
@ Robert Marchenoir
« Nous vivons dans un pays où les hommes politiques se vantent de mépriser la logique comptable, et où les agriculteurs se prétendent insultés lorsqu’on leur dit qu’ils font pousser des plantes. Le niveau de dérangement mental collectif atteint vraiment une cote inquiétante. »
Merci, j’ai eu mes sept minutes de rire quotidiennes ! C’est très aimable à vous de contribuer à me maintenir en bonne santé, bien que cela soit à votre corps défendant…
Quant à moi je me propose de vous donner quelques aigreurs, de façon à ce que ce désagrément momentané vous fasse considérer le point de vue des autres avec honnêteté.
1°) Pas un paysan n’a revendiqué une quelconque supériorité, que vous évoquez sans doute pour réveiller les souvenirs de vins coupés, ou de farines mélangées, ou ce que vous voudrez…
2°) Si un jour vous rencontrez un paysan vous constaterez par vous-même que son principal souci n’est pas d’affamer ses concitoyens, sans doute cette idée malsaine a-t-elle germé dans votre esprit retors pour soutenir votre laïus « comique » !
3°) Vos idées saugrenues qui consistent à abîmer ce que d’évidence vous ne connaissez pas, ne sont pas propres à convaincre.
4°) La question comptable qui est bien entendu mortellement capitale, les paysans connaissent bien…
5°) Le recours débile à d’autres damnés de la terre pour vous nourrir à peu de frais, vous porte aux nues de la finesse d’esprit !
Monsieur vous êtes un visionnaire !! Vifs compliments…
En outre, il semble que sur le plan historique vous ignoriez définitivement ce la paysannerie représente.
Enfin, je vous propose de prendre le temps de déguster quelques bons produits du terroir, de vous détendre, et de maintenir que « faire pousser des patates » est équivalent à « faire pousser des plantes ».
J’en conclus que vous connaissez aussi bien les paysans que l’honnêteté intellectuelle.
Qui verrait donc le général de Gaulle mis en examen ?
L’argument victorieux dégageur de Sarkozy aux primaires a des conséquences radicales pour notre candidat chrétien qui ne pardonnera jamais, et se voit désormais dégagé symétriquement par ses propos. Il n’a plus que la montée aux extrêmes pour se protéger de sa propre apocalypse.
Est-on sûr de l’origine socialiste de l’affaire ?
« …Glocester. ― Enfin le soleil d’York a changé en un brillant été l’hiver de nos disgrâces, et les nuages qui s’étaient abaissés sur notre maison sont ensevelis dans le sein du profond Océan. Maintenant notre front est ceint des guirlandes de la victoire, et nos armes brisées sont suspendues pour lui servir de monument. Le funeste bruit des combats a fait place à de joyeuses réunions, nos marches guerrières à des danses agréables. La guerre au visage renfrogné a aplani son front chargé de rides, et maintenant, au lieu de monter des coursiers armés pour le combat, et de porter l’effroi dans l’âme des ennemis tremblants, elle danse d’un pied léger dans les appartements des femmes, charmée par les sons d’un luth voluptueux. Mais moi qui ne suis point formé pour ces jeux badins, ni tourné de façon à caresser de l’œil une glace amoureuse ; moi qui suis grossièrement bâti et qui n’ai point cette majesté de l’amour qui se pavane devant une nymphe folâtre et légère ; moi en qui sont tronquées toutes les belles proportions, moi dont la perfide nature évita traîtreusement de tracer les traits lorsqu’elle m’envoya avant le temps dans ce monde des vivants, difforme, ébauché, à peine à moitié fini, et si irrégulier, si étrange à voir, que les chiens aboient contre moi quand je m’arrête auprès d’eux ; moi qui, dans ces ébats efféminés de la paix, n’ai aucun plaisir auquel je puisse passer le temps, à moins que je ne le passe à observer mon ombre au soleil, et à deviser sur ma propre difformité ; ― si je ne puis être amant et contribuer aux plaisirs de ces beaux jours de galanterie, je suis décidé à me montrer un scélérat, et je hais les amusements de ces jours de frivolité. J’ai ourdi des plans, j’ai fait servir de radoteuses prophéties, des songes, des libelles à élever de dangereux soupçons, propres à animer l’un contre l’autre d’une haine mortelle mon frère Clarence et le roi ; et pour peu que le roi Édouard soit aussi franc, aussi fidèle à sa parole, que je suis rusé, fourbe et traître, ce jour doit voir Clarence mis en cage d’après une prédiction qui annonce que G… donnera la mort aux héritiers d’Édouard. Pensées, replongez-vous dans le fond de mon âme. Voilà Clarence… »
« …Glocester. ― Je fais le mal, et je crie le premier. Toutes les méchancetés que j’ourdis en secret, je les fais peser sur le compte des autres. Clarence, que moi seul j’ai fait mettre à l’ombre, je le pleure devant quantité de pauvres oisons comme Stanley, Hastings, Buckingham ; et je leur dis que c’est la reine et sa famille qui aigrissent le roi contre le duc mon frère : les en voilà tous persuadés ; et ils m’excitent à me venger de Rivers, de Vaughan et de Grey ; mais je leur réponds, avec un soupir accompagné d’un lambeau de l’Écriture, que Dieu nous ordonne de rendre le bien pour le mal : c’est ainsi que je couvre la nudité de ma scélératesse de quelque vain bout de phrase volé aux livres sacrés, et je parais un saint, précisément lorsque je joue le mieux le rôle du diable ! ― Mais, silence ; voilà mes exécuteurs. (Entrent deux assassins.) Eh bien, mes braves, mes robustes et résolus compagnons, êtes-vous prêts à finir cette affaire ?.. »
« …Le roi Richard. ― Comme il est vrai que je désire prospérer, je veux tout réparer, et puissé-je à ce seul prix réussir dans l’entreprise dangereuse que je vais tenter contre mes ennemis en armes ! Que je sois moi-même l’artisan de ma ruine ! Que le ciel et la fortune ne m’accordent plus un instant de bonheur ! Jour, refuse-moi ta lumière ; nuit, refuse-moi ton doux repos : que tous les astres propices deviennent contraires à mes desseins si ce n’est pas avec l’amour le plus pur, le dévouement le plus vertueux et les pensées les plus saintes, que j’adresse mes vœux à ta belle et noble fille : c’est en elle qu’est placé mon bonheur et le tien. Sans elle, je vois tomber sur moi, sur vous, sur elle-même, sur l’Angleterre et sur une foule d’âmes chrétiennes, la mort, la désolation, la ruine et la destruction. Tous ces désastres ne peuvent être prévenus que par cet hymen : ainsi donc, chère mère (car c’est le nom qu’il faut que je vous donne), plaidez auprès d’elle la cause de mon amour ; parlez-lui de ce que je serai, et non pas de ce que j’ai été ; ne lui parlez pas de mon mérite présent, mais de celui que je veux acquérir. Insistez sur les nécessités de l’État et des temps, et ne mettez pas de maussades obstacles à de grands projets… »
« …
Le roi Richard. ― Donnez-moi un autre cheval.― Bandez mes plaies.― Jésus, aie pitié de moi ! ― Mais doucement, ce n’est qu’un rêve. Ô lâche conscience, comme tu me tourmentes ! Ce flambeau jette une flamme bleuâtre. Nous sommes au plus profond de la nuit. La sueur froide de la crainte couvre mon corps tremblant.― De quoi ai-je donc peur ? De moi ? Il n’y a ici que moi. Richard aime Richard.― Y a-t-il ici quelque meurtrier ? Non.― Oui, moi. Fuyons donc. Quoi, me fuir moi-même ? Beau projet ! et pourquoi ? De peur que je ne me venge… Quoi ! que je me venge sur moi-même ? Je m’aime… Et pourquoi ? Pour quelque bien que je me sois fait à moi-même ? Oh ! non, hélas ! Je me hais plutôt moi-même, pour les actions haïssables commises par moi. Je suis un misérable… Mais non, je mens, cela n’est pas vrai. Imbécile, parle donc bien de toi… Imbécile, pas de flatterie. Ma conscience a mille langues et chacune répète son histoire, et chaque histoire me déclare un misérable. Le parjure, le parjure au plus haut degré ! Le meurtre, le meurtre féroce, au degré le plus abominable ! Tous les crimes divers, tous commis sous toutes les formes, se pressent en foule au tribunal et crient tous : Coupable ! coupable ! Je tomberai dans le désespoir.― Il n’y a pas une créature qui m’aime ; et si je meurs, pas une âme n’aura pitié de moi… Et pourquoi auraient-ils pitié de moi ? Moi-même je n’en trouve aucune pour moi dans mon cœur. Il m’a semblé que toutes les âmes de ceux que j’ai fait périr étaient venues dans ma tente, et chacune d’elles avait pour demain crié vengeance sur la tête de Richard… »
https://fr.wikisource.org/wiki/La_Vie_et_la_Mort_du_roi_Richard_III/Traduction_Guizot,_1863/Acte_I
L’éternel retour, disait l’autre, ne citait-il pas déjà Shakespeare ?
Deux fois, ça suffit. La première François Fillon se fait voler une victoire immanquable à la tête du premier parti de la droite par Copé. La deuxième il est incapable de réagir en futur chef d’Etat à des accusations abracadabrantesques.
Qu’est-ce que ce général qui ne sait pas attaquer ses adversaires : cinq ans à Matignon et il n’a pas de dossiers sur Macron ? sur Hollande ? Il nous invoque les mânes du général et il n’a pas de Foccart à ses côtés ? Il croit que la politique se fait en gants blancs ? Il croit que les Pasqua, les Roland Dumas, et autres sicaires ne sont pas nécessaires ? Qu’est-ce que ce général qui se laisse enfermer par une troupe de juges dans une citadelle indéfendable ? Les Bazaine jadis on les fusillait. Au lieu de traiter par le mépris ces Dandin du parquet national financier, invoquer son immunité parlementaire et parler fort au nom de la séparation des pouvoirs, seul fondement de la démocratie, il geint, joue les victimes, biaise sur le fond.
Au diable, ce paltoquet qui ne sait être ni César, ni de Gaulle.
@françoise et karell Semtob
« Que notre pays se dirige vers l’euthanasie des enfants handicapés serait une honte, une terrible honte. »
Je suis entièrement d’accord avec la conclusion de votre excellent commentaire.
Nous vivons une triste époque qui est comme un écho de celle du national-socialisme allemand. L’extermination des handicapés et des races qualifiées d’inférieures était planifiée à grande échelle.
Plus récemment, en Chine, l’assassinat des bébés de sexe féminin fut un scandale et un crime contre l’humanité. Ce n’est pas une légende, il suffit de regarder la pyramide des âges et des sexes en Chine pour s’en rendre compte.
Macron a encore commis une énorme erreur en affirmant hier qu’il était maoïste.
@Franck Boizard
Le principal problème de la France, ce n’est pas la gauche qui est de gauche, c’est la droite qui n’est pas de droite.
Exactement.
Et à l’exception de quelques individualités remarquables fidèles aux valeurs classiques françaises, la plupart des élus reflète un marécage dénué de convictions, le plus souvent aligné sur les lubies et les dogmes de la gauche par facilité conformiste et pour éviter de faire des vagues.
Cette droite relève de la tromperie sur la marchandise et de l’escroquerie.
Après ça, ils vont venir s’étonner du rejet qu’ils suscitent jusque dans leur propre camp.
Le plus comique est que le FN – qui n’est pas non plus toujours très à droite sur certains points – est qualifié de parti « d’extrême droite »…
Extrême en quoi au juste ? En convictions ou bien seulement par le hasard des positionnements géographiques dans l’hémicycle ?
@ Achille | 03 mars 2017 à 08:02
A propos de Bayrou :
« Va-t-il quitter EM pour AJ ?
Va-t-il rester avec EM et donc combattre son ami AJ lors de la campagne électorale ? »
C’est exactement ce que je me demandais. Sacré Bayrou ! 😀
Je comprends mal la débandade de l’entourage de Fillon, de ceux qui, main sur le coeur, avaient assuré avec force à défaut de sincérité « nous soutiendrons le gagnant de la primaire ! ».
N’en déplaise à M. Le Maire et aux juppéistes, eux aussi renient leur parole !
Pour ma part je ne voterai certainement pas pour Alain Juppé (n’en déplaise à M. Bilger ;-)) pourtant tellement porté aux nues par les sondeurs, préalablement aux primaires.
Du reste si ce monsieur a été second, avec un tel écart face à Fillon, c’est bien la preuve qu’il ne plaît pas à une grande majorité de Français, même à ceux qui, hors de sa famille politique, étaient autorisés à voter pour lui. Ratisser large ne lui a pas porté chance, alors pourquoi les mêmes aujourd’hui voteraient-ils pour lui ?
Je ne voterai pas non plus pour Marine Le Pen, non pas parce que le Parlement européen a levé son immunité parce qu’elle a diffusé sur Twitter le constat en photos des horreurs qu’opérait Daech, mais parce que je ne suis pas d’accord avec son programme politique.
Je ne voterai certainement pas non plus pour Macron car, comme disait si bien d’Ormesson « Macron c’est le grand flou. Entre l’électeur de gauche et l’électeur de droite qui votent pour Macron, l’un des deux, forcément, sera cocu, mais toute l’intelligence de Macron est de faire croire à l’un que ce sera l’autre et inversement ».
Je ne voterai pas non plus pour Hamon, comme tout le monde ;-), ni pour Mélenchon, ni pour Dupont Gnangnan, ni pour personne.
Ou alors, blanc. Mais là encore je vais peut-être retenir mon bras pour éviter que les associations anti-blancs ne me poursuivent 😀
@Catherine JACOB
Fillon lui-même a annoncé sa mise en examen or il ne s’agit que d’une convocation.
Décidément, depuis que Penelope ne corrige plus ses discours…
Pensez au marié découvrant que son épouse est un travelo.
@Giuseppe
« En Roumanie manifestation anti-corruption, en France – rang 23 !! – on manifeste contre la justice… »
Comparer la France (23ème) et la Roumanie (57ème) me paraît abusif !
Où avez-vous vu une manifestation contre la justice chez nous ??
https://www.transparency.org/files/content/feature/2106_ECA_GCB_infographics_trafficlights_.jpg
En poursuivant MLP pour publication d’images violentes, et en demandant la levée de son immunité parlementaire, les magistrats du parquet utilisent ouvertement leur fonction à des fins politiques.
On peut dès lors imaginer qu’il en a été de même à l’égard de F.Fillon, et en tout état de cause, la magistrature est une fois de plus confondue dans ses turpitudes et sa lâcheté justement dénoncée par F.Hollande lui-même.
@Jean-Dominique Reffait
Vous avez bien raison au sujet de Fillon, beaucoup ont cru un instant que l’élection d’un président de la République intègre était possible, et s’ils votent pour lui malgré ses mensonges minables, sa cupidité et son comportement lamentable, ce ne sera comme d’habitude que pour éviter pire, le pire s’annonçant d’ailleurs de taille avec Franc Macron.
Par contre j’aurais aimé vous entendre au sujet des députés socialistes et autres mouillés jusqu’au cou dans des affaires de conférences au Qatar aussi bidon que grassement rémunérées…
Et comme on n’entend personne les dénoncer, on peut bien dire « tous pourris ».
PS : On me pardonnera l’usage des termes « Franc Macron » ou « ripoublique » dont je ne suis pas l’inventeur, mais ô combien justes.
Jusqu’à présent, le Penelopegate était décrit comme un complot associant l’Élysée, les juges, les médias.
On sait qu’un dossier tout ficelé a été remis au Canard, que des ordres ont été donnés au PNF pour qu’il se saisisse rapidement de l’affaire, aux médias pour qu’ils informent abondamment le public sur le sujet.
Je suis en mesure de révéler que le complot est encore pire que ce que l’on imaginait jusque-là ; il est ourdi de très longue date.
L’affaire date d’au moins mai 2007. Penelope Fillon devant donner une interview à une journaliste britannique, les complotistes s’organisent pour la faire droguer ce qui l’amène à déclarer dans un état second « Je n’ai jamais été son assistante ou quoi que ce soit de ce genre » ou encore « Si je n’avais pas eu le dernier [né en 2001], je serais allée chercher un travail ».
Fin 2013, des envoyés des complotistes subtilisent aux Fillon et à Joulaud toutes les preuves matérielles du travail effectué par Penelope en tant qu’assistante parlementaire (projets de discours annotés, copies de courriers, mails, dossiers…).
Depuis 2014 les centaines de personnes qui avaient rencontré Penelope Fillon dans le cadre de ses activités d’assistante parlementaire ont toutes reçu la visite d’individus à la mine patibulaire menaçant d’attenter à leur vie au cas où elles envisageraient de témoigner de leur rencontre avec Penelope Fillon.
C’est absolument diabolique : quand le Canard révèle que François Fillon a rémunéré grassement sa femme et ses enfants, les pauvres Fillon se trouvent dans l’incapacité de produire la moindre preuve ou le moindre témoignage attestant de la réalité du travail fourni.
Aujourd’hui on découvre qu’il y avait des membres du complot infiltrés dans la propre famille politique de François Fillon. Ils viennent de se dévoiler pour porter le coup de grâce : Bruno Le Maire (le coup de couteau, c’est Bruno ; la mise à terre, c’est Le Maire), Michèle Tabarot, Fabienne Keller, Pierre Lellouche, Christine Boutin…
(liste plus complète, mais non exhaustive, ici)
«…Un constat objectif s’impose à tout le monde : les « fuites » dans la presse, au moment le plus opportun et décisif du début de campagne, sur des faits remontant à des années, ont entraîné une fantastique curée médiatique et jusqu’à l’annonce fatale de la mise en examen. L’opération de déstabilisation de la candidature de François Fillon a d’ores et déjà largement atteint son but. Une manœuvre souterraine, qu’on le veuille ou non, a bel et bien abouti à fausser le déroulement du suffrage universel, donc de la démocratie. Cela, même le plus obtus des idéologues ne peut le nier car ce sont les faits. Et franchement, dans ces conditions, je ne vois pas quelle peut être la valeur de l’élection présidentielle quel qu’en soit le résultat. Un chef de l’Etat a pour but de rassembler. L’élection de 2017 résultera d’une manœuvre souterraine, obtenant l’éviction du candidat de l’opposition, représentant la plus grande part de l’électorat et ayant vocation à assumer l’alternance. Le candidat issu d’un vote trafiqué sera privé de légitimité. Il ne pourra en aucun cas, dans ces conditions, prétendre au titre de « président de tous les Français »…»
(Maxime Tandonnet, Figaro Vox, mars 2017)
S’il n’a rien à se reprocher, François Fillon a tort de s’épuiser à s’agiter ainsi dans tous les sens, se laissant aller à des excès de langage, se décrédibilisant inexorablement et enfonçant son camp. Laisser l’enquête aller, se défendre en apportant des preuves, ce serait sans doute devoir quitter la place provisoirement, mais seulement pour cinq ans. Dans cinq ans, il ne sera pas trop vieux et s’il a été innocenté il reviendrait avec l’aura d’un homme honnête et maître de lui. C’est ce que je conseillerais à n’importe qui, qu’il soit de mon bord ou pas.
Xavier Nebout, je vous renvoie à mes propos concernant Cahuzac. Concernant les parlementaires, socialistes ou non, tel Alexis Bachelay, qui va mendier des sous à l’Ambassade du Qatar, ça me dégoûte juste, personnage répugnant. Mais il n’est pas candidat à la magistrature suprême. Il faut hiérarchiser les priorités : un député pourri, 10 députés pourris sur 577, ça se gère. Il n’y a qu’un président de la République et ses pouvoirs sont considérables.
@calamity jane
« Campagnes présidentielles Trump/Fillon »
Que Trump vienne du privé et Fillon non, quel est l’intérêt dans cette affaire?
Ah les belles âmes qui hurlent sur l’utilisation des deniers publics ! Que c’est beau! Que c’est grand ! Que c’est confortable !
Par contre votre comparaison meeting Sarkozy/Hitler est minable et d’un niveau ! On peut espérer mieux sur ce blog ! Quant à vos jeux de mots »à deux balles », laissez-les pour l’Almanach Vermot.
Cordialement.
@Frank Boizard
@Exilé
La marque « gaulliste de gauche » est ce qui permet de ratisser le plus large. Inutile d’aller chercher plus loin avec des professionnels de l’élection.
Le FN a des positions parfois ambiguës, mais on ne doit pas perdre de vue que la césure entre la droite et la gauche se situe dans la responsabilité – individuelle et porteuse sur le plan spirituel au sens d’intention sur soi d’un côté, collective et dégradante sur le même plan spirituel de l’autre.
L’avenir radieux pourrait être avec Marion.
@ Régis ANTOINE | 03 mars 2017 à 10:57
Vous répétez toujours la même chose, aussi je me demande si vous n’avez pas perdu la raison, ou si vous n’êtes pas payé par l’Elysée comme objecteur de cons…ciences ?
Comment les fonctionnaires vont-ils réagir au programme de Macron ? J’attends de voir.
@ olivier seutet | 03 mars 2017 à 09:59
Entièrement d’accord avec vous.
Mes sondages personnels, qui valent peut-être les sondages officiels, me disent que :
1) Les Français ne sont pas dupes : ils ont un profond mépris pour les moralisateurs (style R. Antoine ou notre hôte) dont ils ont parfaitement compris l’hypocrisie et les objectifs cachés.
2) Cela ne remonte pas pour autant François Fillon dans leur estime, condamné qu’il est, à juste titre, par son discours plus blanc que blanc antérieur.
3) François Fillon conserve un noyau dur de partisans qui, ayant compris toutes ses faiblesses, sont persuadés qu’il reste le « moins pire » (ce que je ne crois pas).
Pour ma part, je souhaite un deuxième tour Fillon / Le Pen avec victoire de Le Pen.
Et voilà ! Mme Houlette et M.Tournaire vont trancher la présidentielle ! Hier, perquisition au domicile de M. Fillon, avant un meeting et en pleine campagne
présidentielle. Comme pour les trafiquants de drogue.
Et pendant ce temps-là, tous les faux amis, tous les faux ralliés, tous les juppéistes mitonnent un putsh d’opérette pour faire revenir le maire de Bordeaux dans la course.
On a consulté le peuple pour Maastrich, il a mal voté. On l’a contourné.
Ce coup-ci, on consulte le peuple de droite, il a mal voté. On va le contourner, en alléguant une affaire(?) dérisoire, misérable et minuscule.
On nous ressort Juppé, mais on nous prépare aussi Macron.
« Nous v’là jolis, nous v’là beaux » (Alain Souchon)
@Jean Dominique Reffait
Le plus grave n’est pas encore qu’il y ait quelques magistrats et députés pourris – encore que je suis bien généreux en disant « quelques », c’est que les autres ne disent rien et en soient par là-même complices. Si bien qu’on peut bien dire « tous pourris ».
@ olivier seutet | 03 mars 2017 à 09:59
Excellent résumé !
Plus généralement, l’on voit bien que le système des primaires, importé des États-Unis, est contraire à notre système institutionnel et aux fondements de la Ve République. Tout comme le quinquennat qui est une absurdité institutionnelle dans ce cadre. C’est de facto un retour au règne des partis dénoncé en son temps par le général de Gaulle.
Quant à une relève par Monsieur Juppé, je reste persuadé que des casseroles ne manqueront pas de sortir, bien au-delà des remarques sur son âge ou le surnom « d’Ali Juppé », pour l’empêcher de figurer au second tour.
En fait un seul candidat devra émerger et être élu : Emmanuel Macron.
L’apparition soudaine d’un Emmanuel Macron prend toutes les apparences des principes de cette Ve République : un homme (ou une femme) se présentant aux suffrages du Peuple. Or, on a là un ersatz, quoi qu’il en ait dit au JT de France 2 hier soir.
Quant à son programme, on oublie ou veut oublier que son système, au-delà de ses parrainages, est bâti sur l’utilisation d’algorithmes par un nombre très impressionnant de spécialistes qui triturent l’opinion publique pour faire émerger un semblant de programme susceptible de plaire à une majorité, de faire consensus dans une frange de l’électorat allant du centre gauche au centre droit tout en racolant des voix sur sa gauche et sa droite par quelques ralliements de personnalités du PS et pourquoi pas de LR…
Un élection GAFA qui n’est plus « 2.0 » mais déjà « 3.0 » !
François Fillon avait promis qu’il allait casser la baraque.
Sur ce point au moins il vient de s’attaquer à la tâche et, si d’aventure il est élu sans l’aide de la classe politique actuelle, il aura démoli la baraque avant même d’arriver à l’Elysée.
Extrait d’un article publié ailleurs aujourd’hui dont une partie du texte sort visiblement de Wikipédia :
« 22 août 1962 : l’attentat manqué du Petit Clamart
« Un commando fait feu sur la DS du Général de Gaulle alors en route pour l’aérodrome de Villacoublay. 187 balles sont tirées…
Au moment du passage du convoi présidentiel, un véhicule comprenant une famille circulait sur l’autre sens de la chaussée et se retrouva au beau milieu de la fusillade. Son conducteur fut blessé au doigt. Il s’appelait Monsieur Fillon. »
Un(e) de nos experts historien(ne)s sait-il(elle) s’il s’agit des mêmes Fillon, François n’aurait eu que 8 ans à l’époque ?
Il y avait trois enfants à bord de ce second véhicule.
Si c’est le cas ce serait ironique, mais un bon signe pour FF aujourd’hui, on n’abat pas plus un Fillon qu’un de Gaulle.
D’après Wikipédia, apparemment le premier souci dYvonne de Gaulle aurait été de prononcer cette seule phrase, restée célèbre, « J’espère que les poulets n’ont rien eu », voulant parler non pas des policiers mais des volailles en gelée achetées chez Fauchon et transportées dans le coffre avant de la DS.
Donc la seule victime du Petit Clamart aurait été le doigt d’un Fillon ?
Il faut passer d’urgence cette information capitale au Canard enchaîné !
Fillon en fait chercherait à venger son père, ce qui est bien pire que d’employer son épouse comme assistante parlementaire. Fillon est particulièrement dangereux s’il a fallu 187 balles pour blesser un seul doigt d’un seul Fillon.
Macron n’a pas encore eu le temps de se goinfrer grâce à la politique.
Qu’a-t-il fait de l’argent qu’il a dejà gagné ? Le Carlton de Lille ?
On aura vite une réponse sur un coup monté en faveur de Macron car Juppé doit avoir des casseroles.
Fillon peut se retirer et au dernier moment déposer ses parrainages.
Macron s’il est élu sera un futur ancien président et s’il dure comme Giscard, ça va coûter cher au contribuable.
Pour moi dans cette histoire, c’est Le Maire le pire de tous car il s’est engagé pour faire l’événement en démissionnant (Chirac 76).
Thierry Solère je l’avais découvert du temps de l’EPAD comme grand supporter de bébé Sarkozy et Retailleau, c’est le tricheur d’Intervilles.
Juppé n’a aucune chance et MLP va monter par report de voix.
La droite avait Guaino comme candidat.
Il n’en reste qu’un, c’est Sarkozy.
Cher Monsieur Bilger,
Au lieu d’éclairer nos consciences comme souvent, vous participez ici au déchaînement médiatique qui s’acharne sur François Fillon et compromet gravement la prochaine élection présidentielle, alors que le véritable coupable est le laxisme de la justice.
Comment la défendre comme vous le faites, elle qui, jusqu’à maintenant, a fermé les yeux et se réveille pour abattre FF, quand tout le monde avait connaissance depuis longtemps de ces dépenses scandaleuses ?
Du côté de la classe politique, c’est l’omerta car beaucoup de parlementaires sont dans le même cas.
Sur France Inter, j’entendais le procureur Eric de Montgolfier se vanter de dénoncer ces abus dans son livre en train de sortir et dont il disait qu’il avait été écrit avant l’irruption de l’affaire FF.
Et pourtant, la justice ne s’est jamais intéressée à cette gabegie avant de fondre sur FF, en pleine période électorale.
FF est élu régulièrement depuis les années 80.
C’est donc que les électeurs sont satisfaits de son action parlementaire.
Aurait-il été un parlementaire plus vertueux s’il avait dépensé ses enveloppes en employant des attachés parlementaires pour faire son travail à sa place ou à celle de sa famille ?
Les parlementaires qui ne dépensent pas ces enveloppes distribuées de façon somptuaire, restituent-ils le résidu à l’État, alors même que la Cour des comptes n’a aucun droit de regard sur ces dépenses ?
En conservant ces fonds, FF a plutôt fait preuve d’un sens de l’économie louable en cette période où le prochain Président aura bien besoin de cette qualité pour ne pas continuer à laisser le prix de notre insouciance aux générations futures.
Mais manifestement, notre société bien imparfaite et malade a besoin de boucs émissaires, et, malgré la présomption d’innocence, elle a probablement eu raison de sa victime car le mal est fait avec une instruction qui n’a pas beaucoup de secret pour les médias.
Maintenant, à qui le tour ?
La lecture de René Girard éviterait à beaucoup de sombrer dans ces emballements contre un bouc émissaire qui caractérisaient les sociétés archaïques et prouvent malheureusement la régression de notre société qui ferait mieux de se réveiller.
@Mary Preud’homme | 03 mars 2017 à 11:37
« …franchement, dans ces conditions, je ne vois pas quelle peut être la valeur de l’élection présidentielle quel qu’en soit le résultat. »
Exact, car le résultat est qu’on a réussi à faire oublier aux électeurs qu’on ne gouverne pas un pays avec une enveloppe parlementaire utilisée dans des conditions déontologiques approuvées par l’Assemblée ou critiquée par les nouveaux Robespierre de l’éthique, mais avec une ligne politique définie par un programme de gouvernement!
@ Mary Preud’homme | 03 mars 2017 à 11:37
En vous lisant je me disais quelle brillante analyse… malheureusement elle n’est pas de vous, dommage, mais vous avez le mérite de nous la faire connaître !
Avec ce quinquennat minable qui se termine « tout fout le camp », Hollande sous des ordres sataniques aura réussi à tuer notre pays ! Car nous continuons à être envahis et a donner à nos envahisseurs ce que nous ne voulions pas partager entre nous… c’est-à-dire que la mutation ethnique s’intensifie !
Combien de tyrans auront été éliminés au cours de l’histoire humaine et celui-là continue à passer au travers des mailles du filet ?
Peu avaient dit sur ce blog que Juppé reviendrait sur sa parole de ne pas être un plan B.
Je me souviens avoir attiré l’attention qu’il ferait comme Noël Mamère.
Fillon, en honnête homme, aurait été un bon président. Toutefois la malhonnêteté n’a jamais empêché Mitterrand de présider, ce fut même une des composantes de sa présidence.
Le balai des moralisateurs socialistes est à vomir. Un peu de tenue serait de mise, mais il ne faut pas attendre cela de ces gens.
@ Lucile | 03 mars 2017 à 12:02
« Comment les fonctionnaires vont-ils réagir au programme de Macron ? J’attends de voir. »
Et moi avec Hamon qui veut faire défaut sur la dette ! Adieu la paye des fonctionnaires et l’épargne des Français !
https://www.insolentiae.com/lincroyable-proposition-de-benoit-hamon-faire-defaut-ou-la-faillite-officielle-de-la-france-ledito-de-charles-sannat/
@agecanonix | 03 mars 2017 à 11:59
« Vous répétez toujours la même chose, aussi je me demande si vous n’avez pas perdu la raison, ou si vous n’êtes pas payé par l’Elysée comme objecteur de cons…ciences ?
Je reconnais avoir, en diverses occasions, répété les mêmes arguments parce que certains ici ont apparemment du mal à comprendre certaines évidences. Mais vous n’avez pas dû bien lire mon commentaire du 3 mars 2017 à 10:57. J’y apporte en effet quantité d’informations jusqu’ici inconnues de tous.
Pour le reste, maintenant que le complot a pratiquement réussi, je peux bien le dire : vous avez vu juste. Je suis en effet stipendié par l’Élysée en tant que membre de ce complot.
Enfin, je n’aurais pas eu l’immodestie de le dire moi-même, mais il me plaît assez d’être reconnu en tant qu’« objecteur de cons ».
Tant que son côté sérieux, un brin rigide-austère, servait sa probable stature d’homme d’État, même si sa rigueur teintée de catholicisme (pourtant « allégé ») déplaisait à beaucoup, François Fillon engrangeait des suffrages. Dès lors qu’il apparaît à tort ou à raison comme un homme d’argent éloigné des principes qu’il défendait, tout ce qui le hissait au-dessus de la mêlée se change en semelles de plomb qui peuvent l’entraîner dans les abysses.
Pour le reste, je suis impressionné par l’éruption de violence contagieuse qui s’est emparée de ce pays, le cynisme et la dureté des comportements, la banalisation de l’insulte, l’incapacité de la plupart à considérer les événements avec recul, sagesse et indulgence.
C’est comme si deux siècles de droits de l’homme, de démocratie et d’humanisme imbus d’eux-mêmes n’avaient fait que refouler les pulsions barbares que tout homme porte en lui-même. Et que, quoi qu’ait tenté la Modernité pour les « réserver » à des figures historiques bien identifiables, elles réapparaissent dans nos sociétés où l’on a le sentiment que « la guerre de tous contre tous » est peut-être en train de se propager.
La France d’aujourd’hui, immature et pétrie d’individualisme, est-elle encore gouvernable ?
Régis nous fait de la publicité pour Libération et Mediapart. Non merci, je n’ai pas besoin de torchons ni de sollicitation pour aller vers un site qui doit 4 000 000 d’euros au fisc.
Ce blog de M. Bilger est vraiment bien achalandé, il y a du passage. Bientôt nous aurons les cartes postales et le marchand de glace.
@duvent | 03 mars 2017 à 09:58
« Pas un paysan n’a revendiqué une quelconque supériorité. »
Vous mentez. Vous venez de revendiquer votre supériorité. Ici :
« Il demeure qu’une personne qui brigue la plus haute fonction d’un pays comme la France a quelques obligations… Il est un fait que cette même personne n’ayant pas le courage d’affronter les paysans français, ne peut en aucun cas représenter la France. Car voyez-vous le cœur de la France c’est la PAYSANNERIE ! Celui qui l’ignore ne connaît ni l’histoire de ce pays, ni le lien étroit qui fait de ces paysans le cœur battant d’une vieille nation. » – duvent | 02 mars 2017 à 09:51
Peu importe que vous soyez paysan ou que vous vous soyez simplement un sectataire de la religion paysannière : cela revient au même. Ayez au moins le courage de votre mépris et de votre incroyable arrogance à l’égard des Français qui ne sont pas agriculteurs, c’est-à-dire la quasi-totalité.
Je ne me serais évidemment pas donné la peine de relever vos délires s’ils n’étaient pas reproduits à d’innombrables exemplaires par des millions de personnes, agriculteurs ou non, qui, toutes, communient dans cette religion imbécile et scélérate.
Des agriculteurs qui, effectivement, mettent le feu aux préfectures et attaquent les camions de vin étranger en toute impunité, sans interruption depuis la Libération ; tout en nous assurant qu’ils sont « le coeur de la France » et que sans eux nous ne serions rien ; aux bavardeurs droito-gauchistes genre Natacha Polony et Périco Légasse, dont le métier consiste à se goberger dans les meilleurs restaurants aux frais de la princesse, et qui se permettent de morigéner les Français parce qu’ils ne payent pas leur foie gras assez cher ; en passant par tous les subversifs qui prétendent défendre les agriculteurs, mais attaquent leurs fermes quand celles-ci ont trop de vaches à leurs yeux.
Des agriculteurs qui poussent l’égoïsme jusqu’à réclamer la mise en péril de la politique étrangère de la France et donc sa sécurité, au bénéfice de leurs intérêts financiers immédiats, sous prétexte que la Russie a bloqué quelques importations françaises. Tout ça parce qu’ils sont trop feignants pour réorienter leurs exportations vers d’autres marchés, tout comme la Russie a réorienté sa production intérieure pour compenser son embargo.
Ce sont les mêmes qui n’ont pas honte de se revendiquer d’un faux patriotisme en prétendant, comme vous le faites, qu’un candidat à l’élection présidentielle aurait quelque dette envers « les paysans », sous prétexte que certaines personnes qui exerçaient la même profession il y a plusieurs siècles auraient « fait la France ».
C’est commode, le patriotisme de ce tonneau : mes ancêtres se sont sacrifiés pour la grandeur de la France (c’est du moins ce que je raconte), par conséquent cela me donne le droit, à moi, de faire passer mon compte en banque avant les intérêts supérieurs de la nation, et je gagne en prime le droit de hurler que je suis plus patriote que les autres ! Et d’insulter ceux qui oseraient dénoncer l’arnaque !
Remarquez, vous n’êtes pas le seul. D’innombrables corporations, à commencer par celle des fonctionnaires, jouent à ce petit jeu qui consiste à se présenter comme des bienfaiteurs de la nation, des petits saints qui se dévouent bénévolement pour le bien d’autrui — et si jamais tu n’es pas d’accord, je te casse la gueule.
Ce n’est pas tout à fait un hasard si les fameux « paysans » sont, eux aussi, des fonctionnaires de fait, puisque, il n’y a pas si longtemps, leur revenu était composé, en moyenne, de 50 % de subventions.
Une fois de plus, nous avons ici la preuve que l’étatisme, le socialisme, c’est la guerre de tous contre tous. Dans les pays normaux, c’est-à-dire à peu près libéraux, les « paysans » ou les « infirmières » ne passent pas leur temps à clamer urbi et orbi qu’ils sont des aristocrates d’Ancien Régime pour les premiers, des religieuses sans le voile pour les secondes.
Ils font leur travail, tout simplement, comme les caissières de grandes surfaces, les chauffeurs de camion, les clercs de notaire et les chefs des ventes, qui, eux aussi, « ont fait la France » et continuent à la faire. Sans croire qu’ils font partie d’une race supérieure en vertu de leur profession.
Vous ne vous êtes toujours pas expliqué sur ce qui ferait que le coeur de la France serait la PAYSANNERIE (en lettre majuscules, je suppose pour masquer ses effectifs dérisoires), ni en quoi François Fillon aurait dû aller taper le cul des vaches au Salon de l’agriculture le matin, au lieu de se présenter devant les journalistes pour annoncer qu’il restait candidat malgré sa mise en examen, avant de décaler sa visite au salon l’après-midi.
Mais traiter les gens d’ignorants sous prétexte qu’ils sont en désaccord avec quelque chose que vous ne vous donnez même pas la peine de justifier, ça, vous savez faire. Je suppose que cela fait de vous un puits de science.
Mais ma parole, vous seriez un vrai boureau ? boureau !
Sinon, merci pour le « belle âme » ! en ce jour où j’ai quelques heures disponibles. Je vais de ce coup de dactyle le vérifier sur l’horoscope de l’Almanach Vermouth dont j’ignorais votre fan-itude ! mdr.
Causeur : je fais confiance à la justice de mon pays… euh, pas vraiment.
http://www.causeur.fr/fillon-justice-parquet-financier-houlette-43058.html
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Je ne suis pas d’accord avec les commentaires vertueux sur l’honorabilité inconditionnelle de la justice de notre pays. Pour ma part, je ne lui fais guère confiance.
Beaucoup de juges sont anormalement politisés, bien au-delà de l’engagement naturel de chacun. L’épisode du « mur des cons » est significatif, notamment parce que la secrétaire du syndicat en question n’y voyait rien d’aberrant et s’indigna d’être poursuivie.
Beaucoup de juges sont, sinon corrompus, du moins dépendant des réseaux. En province, ce sont les cercles de notabilité, les clubs, la maçonnerie ; à Paris, c’est le monde de la mondanité (je me souviens des propos d’un mien avocat : « venez à ma remise de décoration, vous verrez ceux qui seront amenés à vous juger » – sic !).
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En lisant cet article, je comprends mieux notre hôte, à qui je reproche si souvent d’être un mondain et un bourgeois qui dîne en ville.
Je comprends aussi la propension atavique des magistrats à être des traîtres (combien de magistrats morts pour la France entre 1940 et 1945 ?). Il y a eu au moins un préfet, un ministre, un député, des avocats, mais des magistrats…
@ Patrice Charoulet | 03 mars 2017 à 07:00
Je me joins à vous.
Vous qui aimez les fées, vous auriez pu cette fois ajouter, que Michelle D-LEROY fut à cette occasion la « reine » du jour.
@ boureau | 03 mars 2017 à 08:26
Vous avez dit lobby !
http://ie-lobbying.blogspot.fr/2007/01/la-liste-officielle-des-50-lobbies.html
Qu’en est-il aujourd’hui ?
et encore,
http://lexpansion.lexpress.fr/actualite-economique/les-lobbies-qui-tiennent-la-france_1409758.html
Pas besoin de tout lire. Un simple « rail » en diagonale et on retrouve la même odeur qu’aujourd’hui.
Cordialement
Il conviendrait de ne pas perdre de vue ce qui est l’enjeu principal de cette campagne. La question qui se pose alors est simple : dans les circonstances actuelles, la droite emmenée par F. Fillon est-elle en mesure de se qualifier pour le second tour de la présidentielle ? De toute évidence, à ce jour la réponse est négative.
Quel que soit le jugement que l’on porte sur F. Fillon et sur les conditions troublantes dans lesquelles l’affaire qui l’affecte est judicieusement apparue, il faut bien faire le constat que le candidat a aujourd’hui perdu en crédibilité, n’est plus audible et n’a plus la sérénité indispensable pour mener une telle bataille électorale.
Dans de telles conditions, la sagesse et la raison dictent, me semble-t-il, de ne pas entraîner son camp, qui était promis à une victoire prévisible, vers une défaite assurée.
Certes, le choix d’un nouveau porte-drapeau de la droite ne garantira pas la victoire mais à tout prendre, mieux vaut encore un candidat ayant une probabilité de gagner qu’un candidat assuré de perdre.
Odoxa interroge neuf cents et quelque personnes bien choisies.
Si c’est Fillon 19 % éliminé.
Si c’est Juppé 26,5 % et il passe en tête.
Soit 7,5% de plus que Fillon.
A qui Juppé prend-il ces 7,5 % selon mon analyse sur Odoxa ?
A Macron 2% plausible.
A Le Pen 0,5% étonnant.
A Hamon 3% ébouriffant.
A Mélenchon 2% incroyable.
Dupont-Aignan prenant 1% à Le Pen.
Ou Odoxa tripatouille les réponses ou les réponses sont vraies et dans ce cas beaucoup de gens disent n’importe quoi ce qui est bien possible .
Dans les deux cas on nous manipule gravement.
Restez, monsieur Fillon. Juppé fera encore moins que vous sans avoir besoin de sondage national.
@Lucile
Le problème avec les fonctionnaires c’est que les moins bons et ceux qui profitent abusivement des arrêts maladie portent tort à ceux qui sont compétents et méritants et qui émargent au même salaire. L’évolution positive serait de viser moins de fonctionnaires mais mieux rémunérés. Il est possible de réduire la voilure en diminuant les effectifs pléthoriques de certains services et de recharger ceux qui en ont besoin. Rétablir le jour de carence aurait un effet immédiat sur la courbe de l’absentéisme. On sait faire ça dans les entreprise privées. L’Etat en aura-t-il un jour la volonté face à des syndicats qui s’opposent à tout changement ? En tout cas l’intérêt général voudrait que la main de l’Etat arrête de trembler et mette en œuvre une véritable gestion de personnel.
Ah bon ? La justice n’avait pas d’autre choix que d’ouvrir une enquête après l’article du Canard ?
Pourtant ils ne sont pas pressés d’ouvrir une enquête sur le patrimoine abracadabrantesque de Macron après les révélations dans « les crises ». Idem pour les journalistes qui regardent ailleurs pudiquement.
Article intéressant quoique franchement pessimiste, et qui prédit des misères au prochain président de la République, par Serge Federbusch.
http://www.delanopolis.fr/Apocapenelopse-now-_a3046.html
@caroff | 03 mars 2017 à 10:26
AFP, publié le vendredi 3 mars 2017 à 10h40
« Présidentielle : François Hollande a estimé jeudi à Furiani (Haute-Corse) qu’il ne pouvait y avoir de manifestation qui « remette en cause les institutions, la justice », à trois jours d’un rassemblement organisé à Paris par François Fillon (LR). »
Mais bon comme c’est du FH etc.
Pour ma part mon analyse diffère de la vôtre, je préfère regarder ce qui est devant et me comparer aux meilleurs.
Ceci dit la colonne 3 et son horrible point rouge nous classe avec les pires, la Roumanie entre autres, qui désormais a pris à bras-le-corps ce phénomène, alors rang 23 ou autre c’est pas joli, joli.
Je pourrais vous présenter d’autres éléments aggravants qui ne changent pas le sens du propos et puis trop de courbes… L’essentiel me semble posé : rang 23 très très loin du podium, pour la médaille, doit faire encore beaucoup, beaucoup d’efforts.
@Alain DEBAYLE | 03 mars 2017 à 12:36
« FF est élu régulièrement depuis les années 80.
C’est donc que les électeurs sont satisfaits de son action parlementaire. »
Lesquels et où ? Nous sommes 67 000 000 de Français.
« Du côté de la classe politique, c’est l’omerta car beaucoup de parlementaires sont dans le même cas. »
Faux, lisez de plus près les Balkany, Andrieux etc.
L’excuse de l’un ne fait pas l’excuse de l’autre.
« Au lieu d’éclairer nos consciences comme souvent, vous participez ici au déchaînement médiatique qui s’acharne sur François Fillon et compromet gravement la prochaine élection présidentielle, alors que le véritable coupable est le laxisme de la justice. »
Pitié pas cette suite creuse d’allégations ! Il s’y est mis tout seul, non, dans la nasse ? Discours après discours il ne faisait que rétrécir la maille du filet qu’il se destinait à lui-même.
Et pour finir le grand classique, « le bouc émissaire » qui bataille pour la première place avec le complot, ainsi la boucle est bouclée ! Amen.
Bonjour,
La coïncidence est trop grosse pour qu’elle soit purement fortuite.
Il y a évidemment une justice instrumentalisée qui tape sur Fillon et Le Pen pour essayer de confisquer l’élection présidentielle au peuple français, avec la complicité de médias acquis à la baudruche Macron.
Certes Fillon n’est pas tout blanc, mais seule la nullitude abyssale de sa défense a permis à cette affaire de prendre corps.
Au lieu de contre-attaquer immédiatement, il a joué les Calimero (il aurait fallu qu’il se soit préparé, mais c’est un autre sujet).
Quant au plan B avec Juppé, je ris : c’est quoi Juppé, à part un Macron en vieux ?
Par ailleurs, ce plan aurait pu être joué si Juppé avait eu l’intuition de se retirer au soir du premier tour de la primaire.
Il serait apparu alors comme le Sage et serait sorti sous les vivats.
Après sa campagne stupide d’entre-deux tours et la raclée qui a suivi, il est cuit : à 53/47, c’était encore jouable, mais à 66/34, c’est le signe d’un rejet absolu. Le retrait n’aurait pas dévoilé ce rejet.
@ Claude Luçon | 02 mars 2017 à 08:43
« A force de voir des complots partout, on perd la réalité de vue… »
Désolé mais c’est vous qui n’arrêtez pas de nous ressasser que l’affaire Fillon n’est qu’un complot. Certes vous n’utilisez pas ce mot, mais toutes vos démonstrations laborieuses reposent sur les mêmes méthodes que les adeptes du complotisme : c’est flagrant dans votre exposé précédant la phrase que j’ai extraite.
« Le Mur des cons est le début de cette histoire. »
Quel que soit l’injurieux et le condamnable du Mur des cons, celui-ci n’a aucun rapport avec le Penelopegate. Il remonte à au moins deux ans, et à l’époque Fillon n’avait pas fait acte de candidature à la primaire de la droite !
Je vous ai expliqué il y a deux mois, donc avant que n’éclate l’affaire en question, pourquoi j’étais fort dubitatif sur les trois quarts du programme politique de François Fillon. Le Penelopegate m’a fait seulement ne plus accorder ma confiance à l’homme, cupide et imposteur ; certes, en cela il n’est pas pire ni meilleur que beaucoup de vieux politiciens professionnels.
« J’espère qu’un homme comme vous, ex-para, ne considérez pas mettre à la tête du pays un Macron ! »
Vous remettez de nouveau cela, il me semble vous avoir déjà expliqué qu’être ex-para n’est pas synonyme d’adhésion à un parti politique et à son candidat du moment aux présidentielles !
D’ailleurs je vous ai jamais dit que je voterai pour Macron, sa stratégie « attrape-tout » et le flou de ses propositions me laisse fort circonspect.
« C’est un genre Massu qu’il nous faut… »
Encore désolé mais Massu, certes un moyen-grand général para, n’est pas pour moi un des généraux de cette arme à qui va mon admiration : trop opportuniste, louvoyant, et agissant avant tout en fonction de sa carrière. D’autres généraux souvent bien moins médiatiques le surpassent, tant au niveau des résultats militaires que des analyses politico-stratégiques !
@ Régis ANTOINE |e 02 mars 2017 à 23:11
« Nombre de fillonistes se répandent, sans preuves aucunes, en théories complotistes sur les origines de l’affaire Fillon : parmi les acteurs du complot sont cités, pêle-mêle, l’Élysée, les juges, les médias… »
Totalement d’accord avec vous !
Comme tous les supporters et militants aveugles d’un candidat, il leur est impossible d’accepter la réalité. Autant vouloir tenter de convaincre de leur erreur les adeptes de toutes les fantasmagories autour de la base de Roswell !
@ Mary Preud’homme | 03 mars 2017 à 11:37
Mais pourquoi ne citez-vous que l’article de Maxime Tandonnet dans le Figaro Vox, et non la tribune de Dominique de Villepin hier dans le Figaro ? Sa notoriété et la qualité de ses écrits seraient-elles à vos yeux largement inférieurs au sieur Tandonnet ?
@ Lucile | 03 mars 2017 à 12:02
« Comment les fonctionnaires vont-ils réagir au programme de Macron ? J’attends de voir »
Moi aussi d’autant que ma fille, fonctionnaire – de la justice 🙁 – m’apprend que les syndicats sont déjà vent debout, passant plus de temps en réunionites syndicales qu’en gestion des urgences des Tribunaux, visiblement moins urgentes que celle de M. Fillon.
Je me ré…gale 😀
Sans compter que Mister Macron veut, aussi, supprimer les 35 heures dans le privé ! Faire mieux que la loi El Khomri en donnant plus de liberté aux entreprises pour négocier les… Tout !
Par contre Mister Hyde veut bien supprimer 80% de taxes d’habitation (dues aux communes), rémunérer les heures sup (genre Sarko) et surtout ne pas toucher à l’ISF des milliardaires sauf, à la marge, sur l’immobilier.
Je me re ré…gale 😀
Quand je vous disais que d’Ormesson avait raison « Entre l’électeur de gauche et l’électeur de droite qui votent pour Macron, l’un des deux, forcément, sera cocu (…) »
Après, en 2017/2018 faudra pas pigner « on » n’savait pas, « on » (comme Macron) ne nous a pas tout dit »…
Mais pour que l’objet de tous les désirs des Rothschild, Bergé, Draghi puisse prospérer « tout est bon dans le Macron » 😀
En même temps, à la décharge de Macron il a dit : « ce n’est pas un programme, c’est un projet »
Moi j’ai bien compris que c’était surtout un projet de programme (un genre de brouillon en somme ;-))
Je vais avoir une année de plus le 17 mars, franchement j’aurais regretté ne pas être là ce jour-là 😀
Adeo Lucile
@tous
Nous renvoyons parfois, les uns et les autres, à un article ou à une émission que nous trouvons intéressants. Va voir ou écouter qui veut. C’est facultatif.
En revanche, j’ai dit et je redis que les affiches, les tracts, les caricatures, agressent de manière inadmissible ce blog de grande qualité, où les commentateurs s’expriment avec des mots.
Un commentateur ne veut rien savoir et continue de plus belle (03/03, 10h57). Il nous IMPOSE la une ignoble du torchon d’extrême gauche « Libé ».
En boxe, on appelle ça des coups en dessous de la ceinture.
La liberté d’expression est un principe fondamental, ici. On touche là une limite, me semble-t-il. Avant son coup bas, l’auteur me nargue en me nommant et m’invite à « m’abstenir ». Mais on ne peut pas s’abstenir quand on est victime d’une agression. Je formule le souhait que ces agressions visuelles pleines de bassesse cessent.
http://www.valeursactuelles.com/politique/exclusif-une-note-juridique-distribuee-par-lequipe-fillon-aux-parlementaires-70182
@Claude Luçon
« …« J’espère que les poulets n’ont rien eu », voulant parler non pas des policiers mais des volailles en gelée achetées chez Fauchon et transportées dans le coffre avant de la DS. »
Dans une DS, le moteur est à l’avant ainsi que la traction qui se fait aussi par l’avant.
Cela me rappelle le dimanche matin où j’ai pris ma voiture pour apporter de l’essence au conducteur d’une DS qui était tombé en panne sèche en rentrant de boîte de nuit. Pendant la semaine, nous travaillions dans le domaine de la prospection pétrolière. Je me déplaçais dans la campagne dans un Mol, lui dans un énorme Sercel.
@ Patrice Charoulet
Les « deux ou trois intrus » de ce blog vous le répétaient pourtant ad nauseam depuis le déclenchement de l’affaire : la position de M. Fillon n’était pas tenable.
Dès le départ, il y avait tout de même de fortes présomptions de malversation de sa part vu l’absence de témoignage crédible sur la réalité de l’emploi de son épouse (pardon, des emplois de son épouse).
Sa défense basée sur le mensonge (le « j’ai un seul compte en banque à Sablé-sur-Sarthe » restera dans les annales), les fausses promesses (« je me retirerai si je suis mis en examen ») et la dénonciation du complot judiciaire n’ont fait qu’aggraver les choses.
Voilà comment on en arrive au putsch en cours, ce qui était une fin prévisible. Celui-ci est arrivé bien tard, trop tard pour avoir une « vraie campagne » centrée sur les débats de fond (c’est un voeu pieux de toutes manières, toutes les campagnes sont des assauts de démagogie), mais cet épisode aura au moins eu le mérite de me distraire et au-delà de ma modeste personne, il sera salutaire pour la moralité de la classe politique, il suffit de voir tous les chevaux de retour qui ont déjà indiqué ne pas se représenter aux prochaines législatives.
@ Robert
Eh oui, la Ve république est trop monarchique pour être un régime politique moderne, et cela depuis ses débuts. Qu’on le veuille ou non, ce sont les partis politiques qui structurent la vie démocratique, sauf à changer de régime il faut s’en accommoder. Le principe des primaires n’a rien à voir avec la Ve République, c’est une idée qu’a eue le PS en 2012 qui a marché par accident (l’affaire DSK, j’aurais bien aimé voir sinon ce qu’aurait été la primaire du PS) mais qui n’est effectivement pas adaptée à une élection présidentielle qui se gagne au centre car elle aboutit dans notre pays à faire gagner le candidat à l’idéologie la plus marquée, et partant le moins consensuel.
Résultat, M. Macron a désormais de grandes chances d’être élu en se posant en homme providentiel, comme ses prédécesseurs, avant d’avoir à mener une rude bataille pour des législatives qui s’annoncent très incertaines.
Il faut passer à une sixième république parlementaire, la troisième n’a pas si mal marché (elle a quand même tenu 70 ans, n’en déplaise à ses contradicteurs) et la quatrième a plus été victime des circonstances historiques (après-guerre, début de la guerre froide, décolonisation) que du régime des partis en tant que tel.
Le grand rendez-vous politique serait des élections législatives davantage marquées par une bataille de projets que d’hommes, cela permettrait d’éviter l’arrivée au pouvoir de partis extrémistes, sauf à ce qu’ils obtiennent la majorité absolue, et cela permettrait également de revoir les règles de fonctionnement des Assemblées dans lesquelles, on l’a vu avec M. Fillon, il y a du ménage à faire.
L’argument de l’instabilité qu’on soulèvera ne tient pas, la formule de la « motion de censure constructive » allemande peut parfaitement être appliquée chez nous aussi.
@ hameau dans les nuages
La dette, parlons-en. N’étant pas économiste, j’ai tendance à penser que moins on a de dettes, mieux c’est c’est. Le FMI, dans l’étude ci-jointe, ne dit pas autre chose : avoir une dette publique élevée prive les Etats de coussin de sécurité en cas de crise, et freine leur croissance en limitant les investissements de la puissance publique.
Cependant, il semblerait, toujours d’après la même étude (voir le tableau page 10, qui établit la différence entre l’endettement actuel et l’endettement maximal), qu’il nous reste de la marge :
https://www.imf.org/external/pubs/ft/sdn/2015/sdn1510.pdf
La France n’est donc pas en faillite, même si ses comptes ne sont pas les mieux tenus, quoi qu’en pensent MM. Fillon et Sannat !
M. Hamon ne veut pas s’aliéner des électeurs qui ont été déjà bien matraqués fiscalement au cours du quinquennat précédent et ne parle pas de réforme fiscale, mais j’ai toujours tendance à penser, surtout après avoir découvert le simulateur d’impôts de Bercy, que ceux qui ont beaucoup d’argent ne payent pas assez d’impôts. Il paraît qu’un riche ne l’est jamais assez mais si on veut conserver un minimum de cohésion dans ce pays et éviter la paupérisation de couches toujours plus larges de la population, il est temps de prendre l’argent là où il est. C’est le moment, tous les Etats ont des problèmes de déficits publics (y compris la vertueuse Allemagne, quoi qu’on dise) et les règles vis-à-vis des paradis fiscaux sont devenues plus contraignantes ces dernières années, limitant ainsi les possibilités d’évasion fiscale.
Et qu’on ne vienne pas me dire que ce sont les riches qui font la croissance, donner quelques centaines d’euros par mois de plus aux bas revenus par redistribution aurait le même effet, si ce n’est plus.
En dépit de toutes les grosses ficelles de la communication, qui affichent le montant du million en cumulant les chiffres sur de nombreuses années et intégrant toutes les charges, le Penelopegate ne relève pas des grands scandales de la République, sinon à vouloir juger avec Fillon tous les autres arrangements des politiciens mal rémunérés en France. Y compris Bayrou pour sa secrétaire particulière si celle-ci avait réellement été rémunérée comme assistante de la députée européenne de Sarnez, ou pour Bruno Le Maire son épouse assistante. Y compris l’usage de la réserve parlementaire. Y compris les avantages aux ex-présidents, ministres, parlementaires…
Nonobstant un aspect éthique fondamental, l’enjeu semble quelque peu accessoire par rapport aux défis politiques majeurs que cette élection présidentielle était appelée à arbitrer. Et l’on peut difficilement nier que le programme de réforme de Fillon aurait mérité de prendre davantage de place dans le débat, face à la démagogie populo-charismatique de Macron et aux vieilles lubies des autres.
J’espère paradoxalement que s’il renonce ou est battu, François Fillon sera condamné, parce qu’en bouc émissaire d’un changement d’éthique (qu’il avait anticipé en 2013), l’imprudence de la justice en période de présidentielle se retournerait contre l’Etat de droit en France. Si, à la fin, Fillon ne se trouvait ni élu, ni condamné, la justice sera probablement accusée d’avoir contribué à une injuste vindicte. L’application scrupuleuse de ses règles – avec une célérité que les autres justiciables observent rarement, même Madame Le Pen – n’allait-elle donc pas sans prudence ? Surtout que l’on connaît les ravages d’une annonce de mise en examen dans la vie politique, où la présomption n’est jamais associée à l’innocence et où les acquittements sont si discrets.
Quand on parle de printemps, on pense généralement au grand nettoyage.
Et ce grand nettoyage serait l’occasion de recadrer les mauvaises habitudes et libéralités prises par certains de nos élus et notamment celles que l’on reproche au Sieur Fillon ci-devant candidat à la magistrature suprême, sans doute pas pour longtemps. L’équité commande que les mesures judiciaires prises actuellement contre le candidat Fillon soient appliquées aux autres élus députés et sénateurs. Le chef de l’Etat, garant de l’ordre républicain et des deniers publics, devrait dans un premier temps nommer une commission d’enquête chargée d’éplucher les sommes versées à ces élus de la République et d’en connaître les destinataires. Sauf erreur de ma part, un tiers des élus serait concerné par l’embauche de leurs proches , reste à contrôler la réalité des prestations effectuées et vérifier si elles ont été déclarées au fisc.
Les « dérives » imputées à F.Fillon sont sans aucun doute des méthodes pratiquées par d’autres. Alors ce grand ménage s’impose d’urgence pour remoraliser le monde politique qui n’a plus la confiance du peuple. Quand un salarié d’un supermarché récupère quelques fruits invendables pour son usage personnel il est viré sur-le-champ. Quand un politique s’enrichit sans cause, personne ne moufte car beaucoup de ses copains se tiennent par la barbichette et que le premier qui « dira » sera jeté en pâture au canard du mercredi. Cette mise à plat des procédures aurait au moins un principe, celui de l’équité.
Comme d’autres, je suis navré de l’hystérie autour de cette affaire.
Hollande coule la France de plusieurs centaines de milliards et on emm… Fillon pour un million ? Ce n’est pas sérieux.
Il est curieux de constater que ce sont les plus enragés des fillonistes qui piétinent le plus allègrement la présomption d’innocence. Répétons-le : François Fillon est présumé innocent et il le restera longtemps même s’il est mis en examen le 15 mars (ce n’est en effet qu’une éventualité à ce stade). Sa culpabilité éventuelle ne pourra être définitivement établie qu’au terme d’un long processus judiciaire. Donc les vitupérations actuelles contre les juges n’ont pas de sens.
François Fillon a dit qu’il s’en remettait au seul jugement du suffrage universel…
Le temps politique est plus court ; il faut qu’il se dépêche de fournir à ses concitoyens, qui s’interrogent légitimement, des preuves du travail effectif de Penelope.
S’il y a malentendu à ce sujet, le meeting du 5 mars au Trocadéro constitue la bonne occasion pour le dissiper : que Penelope vienne à la tribune et y brandisse une partie des preuves de son travail. Alors François Fillon aura une chance de retourner l’opinion en sa faveur.
@Fabien | 02 mars 2017 à 13:41
Vous avez à juste titre souligné l’outrance et l’indécence de Fillon quand il parle d’« assassinat politique ».
Pour apaiser les esprits, il faudrait reporter l’élection présidentielle pour permettre à la droite de faire d’autres primaires et/ou de solliciter Juppé. Je trouve plus démocratique, que des primaires seraient mieux, mais c’est à la droite de déterminer ce qu’elle veut faire du délai.
On peut dire que dès que la droite, enfin un bureau politique de la droite, est d’accord avec l’idée, on alloue à la droite au moins autant de temps pour la primaire qu’elle en a déjà eu la première fois.
Si elle en veut plus, qu’elle le dise.
Pour la sérénité du report :
– Dans le délai des primaires de la droite, le gouvernement devrait s’engager, et être obligé, à ne prendre aucune loi ou décret.
– Aucun traité ou engagement militaire étranger accepté.
Pour la non-réédition de ce cafouillage, il faut un système de « vice-président », genre le vainqueur désigne un vaincu au cas où il serait dégagé, ou le second prend la place, ou on tire un des candidats au sort… Ou cela dépend des partis ou des élections.
Il me semble que c’est ce que devrait débattre le Parlement pendant le report de l’élection. Débattre seulement.
C’est le nouveau pouvoir qui aura légitimité de légiférer sur ce point.
Pour cette sortie par le haut du problème politique présent, je ne n’ai que de modestes ambitions : que l’on dise que c’est mon idée et une caisse de vin de glace.
Santé !
@ stephane | 03 mars 2017 à 10:09
« Fillon lui-même a annoncé sa mise en examen »
Je crois que vous regardez trop BMF car Fillon a dit « je suis convoqué EN VUE d’une mise en examen »…
Naturellement tous les médias ont fait comme vous « il ne peut se présenter puisqu’il a dit qu’il ne le ferait pas s’il était mis en examen ».
Ils sont comme vous stephane, un peu prémonitoire car, sauf preuve contraire, M. Fillon n’a pas encore été mis en examen.
Il faut savoir qu’une mise en examen permet, enfin, d’avoir accès à son dossier, donc d’apporter la contradiction au PNF.
Et si Fillon n’était pas mis en examen le 15… 🙁
La gueule des rats du navire !
Ca me fait penser à Bayrou rejoignant Macron alors que Juppé est finalement convoqué au repêchage 😀
Heureusement que je vis ça. Plus ce serait trop 😀
@ Patrice Charoulet | 03 mars 2017 à 12:22
« On a consulté le peuple pour Maastrich, il a mal voté. On l’a contourné. Ce coup-ci, on consulte le peuple de droite, il a mal voté. On va le contourner, en alléguant une affaire(?) dérisoire, misérable et minuscule. »
(Ben dites donc Patrice, vous vous êtes bien adapté au ton du blog ! Plus de « Bonjour Monsieur Bilger », plus de « cordialement » en fin de post ? :-D)
En lisant ce paragraphe je ne peux qu’être d’accord.
C dans l’air 03/03/17
Un exemple de journaliste politique à charge : Eric Fottorino.
L’ancien directeur du Monde – d’une médiocrité sans nom – a été odieux et plus, dans cette émission animée le vendredi par un bobo qui a passé son temps à assassiner F. Fillon.
Cette émission devient n’importe quoi.
Cordialement.
A aucun moment Fillon n’a contesté avoir employé sa femme et ses enfants en qualité de « collaborateurs », pratique parfaitement légale pour les années considérées et à laquelle avait recours plus du quart des parlementaires.
Ce faisant, il n’a pas davantage cherché à dissimuler les faits, ayant soin d’établir à ses proches des contrats en bonne et due forme et veillant en outre à ce que les sommes perçues soient déclarées au fisc, lesquelles pièces ont été dûment produites.
Or, ce qui lui est reproché depuis la dénonciation calomnieuse du Canard est d’avoir fait rémunérer ses proches sur son enveloppe parlementaire pour des emplois « présumés » fictifs, Mme Fillon et ses enfants étant supposés se tourner les pouces tout en percevant des salaires somptueux. Or, connaissant le parcours politique de Fillon, quelle personne un tant soit peu sensée et objective pourrait imaginer une minute que Penelope et ses deux enfants n’aient pas effectivement et sur le long terme (pour la première) apporté leur collaboration et leurs compétences afin de le seconder et l’épauler utilement tout en restant dans l’ombre ? Volonté de rester dans l’ombre qui aujourd’hui se retourne (malheureusement) contre lui…
Et une fois encore qui faisait le boulot, tant pour Fillon que pour son suppléant, en étant payé des clopinettes, si effectivement Penelope se la coulait douce, question déjà posée à plusieurs reprises ? QUI ?
En dernière analyse, les seuls à se plaindre si le travail n’était pas fait ne revenait-il pas aux donneurs d’ordre et patron, c’est-à-dire à Fillon et ensuite à Joulaud et à eux seuls ?
C’est tout de même assez jouissif d’entendre les descendants de Mitterrand défendre la morale en politique et donner des leçons à Fillon 😀
(Bon c’est juré je ne parlerai pas du Rainbow Warrior, de Fafa et du sang contaminé, de François Durand de Grossouvre mort de la même maladie que Berégovoy, de Mme Pingeot et de sa fille entretenues à nos frais sans que personne n’ait demandé pour qui elle travaillait pour percevoir ce « traitement » de faveur… et j’en passe car le temps me manque.
Heureusement ni Cambadélis ni Jean-Christophe Désir ne pointent leur nez dans ce débat ;))
Vivement le prochain épisode ! Il paraît que ce ne serait que mardi prochain ?
Parodiant l’autre à la veste réversible (c’est à la mode, et Bayrou a la même) je vais dire « Vivement mardi prochain » ! 😀
Une chose est sûre, si on procède par élimination pour choisir un candidat, on vote aisément blanc. Ou alors vers la radicalité, au nom de l’humour.
C’est quand même cocasse de lire ici même des propos tels que
« Au lieu d’éclairer nos consciences comme souvent, vous participez ici au déchaînement médiatique qui s’acharne sur François Fillon et compromet gravement la prochaine élection présidentielle, alors que le véritable coupable est le laxisme de la justice.
Et pourtant, la justice ne s’est jamais intéressée à cette gabegie avant de fondre sur FF, en pleine période électorale.
FF est élu régulièrement depuis les années 80.
C’est donc que les électeurs sont satisfaits de son action parlementaire. » (Alain DEBAYLE)
Premier temps, l’argument du violeur qui accuserait la Justice d’être coupable de ne pas l’avoir empêché d’agir à temps succède. Deuxième temps, l’absolution par l’élection, comme si l’élection correspondait à l’exercice de la Justice.
Pas encore tout à fait retombé en enfance, ma situation s’aggrave, en regardant et lisant les nouvelles, j’entends la voix d’outre-tombe de mon père pester contre les pétainistes et les défaitistes.
Pauvre Fillon il ne lui reste plus qu’à se réfugier à Cardiff avant qu’on lui retire la nationalité française, sa carte Visa et celle de Penelope et qu’on ferme leur compte en banque.
Comme Charles de Gaulle en 40 il pourra revenir dans cinq ans reconstruire la France avec l’aide de Mélenchon, réfugié chez Tsipras, en costume de Maurice Thorez, sans cravate.
Il pourra même lancer son appel le 18 Juin prochain, après la Présidentielle.
Macron, en Pétain, après avoir livré la France à l’EU d’Angela, pourra décorer Le Canard enchaîné, puis s’acheter une résidence secondaire à Montoire, et Juppé en Giraud pourra demander l’aide de Trump.
Macron a l’air jeune, c’est une illusion, un maquillage de théâtre, nous l’avons tous vu avec ses petits-enfants dans les bras. Pétain avait fait don de sa personne à la Patrie, Macron a fait don de la sienne à la Fratrie.
Ce n’est pas la vieillesse qui est un naufrage, c’est la France !
Qui prétend que l’Histoire ne se répète pas ?
Fillon est lâché et trahi de toutes part, au nom de la loyauté et des valeurs de fidélité.
Qui etait à Bercy avant 2007 ?
Ces traîtres n’auront pas ma voix en 2022 car ils étaient au courant de la situation de leur leader. Ce n’est pas acceptable.
Respect à ceux, y compris sur ce blog, qui résistent encore au lâchage.
Fillon n’est certes pas exemplaire, mais face à la meute qui est après lui, l’hallali a sonné.
Punir ces opportunistes en se maintenant et ce qui pourrait être le plus juste. Ils ne valent pas mieux.
Fillon a légitimement gagné le droit de se présenter, certes en camouflant certaines choses.
Ce n’est pas Juppé avec ses 15pct de voix d’électeurs de droite qui va sauver la situation.
Et Juppé de revenir sur sa parole en justifiant ce revirement par le manque de parole de Fillon.
Le vrai traître, c’est Le Maire, mais il n’est pas le seul.
Le plus loyal ? Copé.
Le plus fourbe ? Solère.
Raffarin a disparu des radars ?
@ Catherine JACOB
« …Exact, car le résultat est qu’on a réussi à faire oublier aux électeurs qu’on ne gouverne pas un pays avec une enveloppe parlementaire utilisée dans des conditions déontologiques approuvées par l’Assemblée ou critiquée par les nouveaux Robespierre de l’éthique, mais avec une ligne politique définie par un programme de gouvernement ! »
Allez donc sortir ce genre d’ineptie chez nos voisins d’Europe du Nord (Suédois, Norvégiens, Finlandais, Islandais…) et vous allez voir comment ils vont vous rigoler au nez.
Cette pathétique affaire Fillon aura au moins eu le mérite de faire tomber les masques.
Il est si difficile en ce moment de savoir si Fillon doit se présenter ou céder la place, et les solutions sont tellement incertaines, que je trouve déplacées les injures que se lancent entre eux les jusqu’au-boutistes et les adeptes d’un changement. Les accusations et les querelles ne mèneront nulle part ceux qui espèrent faire gagner leur camp, mais feront la joie des opposants politiques.
Je conçois que certains hésitent à envisager de faire concourir un autre candidat, d’autant plus que Fillon en fait une obligation morale à son égard. Mais ceux qui pensent que le statu quo est suicidaire alors que la droite a le devoir de se donner toutes les chances d’accéder à la finale, ne sont ni des fous ni des lâches. Ceux qui cessent de collaborer avec Fillon ne sont pas des rats qui quittent le navire, mais des gens qui essayent de pousser Fillon à considérer que son maintien n’est pas nécessairement la meilleure solution pour la survie de leur parti politique.
Si la droite est dans la dramatisation, dans l’excès, et dans la division, elle disparaîtra, comme le PS en ce moment, alors les extrêmes en profiteront, ou d’autres, qui sauront s’approprier l’espace vide ainsi créé.
Plus le temps passe et plus nombreux sont les responsables politiques LR à juger que Fillon les emmène inexorablement dans le mur, comme un mauvais général qui emmène tous ses soldats au casse-pipe par rigidité mentale. Et plus le temps passe et plus il devient difficile de corriger le tir.
Je ne juge pas Fillon sur le fait qu’il a salarié son épouse, d’autant plus que je trouve que la justice a la main bien lourde à son encontre. Mais selon moi, il a des responsabilités vis-à-vis de son parti, il ne peut décider seul, il ne peut pas faire le chantage qui consiste à demander aux gens s’ils sont contre lui ou avec lui, alors qu’il s’agit de bien autre chose ; et si, en faisant peser ses problèmes personnels sur tout son parti, il le plongeait dans la discorde en plus de le mener à l’échec, je me dirais qu’il n’était pas le champion qu’il fallait aux Républicains. L’avant-goût du pouvoir et les misères qu’il subit ont brouillé sa lucidité. Cela se comprend, mais ne peut pas durer. J’en viens à espérer qu’il n’y ait personne à cette inquiétante manifestation de dimanche.
@Philippe Dubois | 03 mars 2017 à 15:35
Oui il y a confiscation de l’élection présidentielle en vue d’empêcher le peuple français de voter. Nous sommes tous victimes. C’est une atteinte aux droits du citoyen. Nous sommes donc tous partie civile.
Alors qu’attendons-nous pour porter plainte ? Saisissons le doyen des juges d’instruction par plainte avec partie civile et faisons une demande d’actes dans les formes ; demandons l’audition du journaliste afin qu’il explique pourquoi il a écrit cet article et savoir qui est derrière lui.
Nous aurons ainsi le droit de consulter le compte rendu d’audition de ce journaliste ou de son…
@ Franck Boizard
Mais regardez la courbe de l’endettement de la France entre 2007 et 2012, et entre 2012 et 2017 ! La réduction des dépenses de l’Etat s’est poursuivie sous Hollande et les comptes publics ne sont pas pires qu’en 2012, la dette étant même stabilisée depuis l’an dernier. C’est même à cause de cette austérité qu’il a été si impopulaire et qu’il a dû renoncer à se représenter.
Je ne sais pas l’âge que vous avez ni combien vous gagnez mais il faudra vous y faire, le temps des vaches grasses c’est fini. Dans les années 80 il y avait trois milliards d’habitants sur Terre, aujourd’hui sept, les ressources s’épuisent, et ce sont les économies émergentes qui croissent, plus les développées.
Et l’on continue à se complaire dans des débats franco-français où l’on donne libre court à ses aversions sans se donner la peine d’aller creuser un peu plus. Je comprends mieux votre intention de voter Mme Le Pen !
@ Patrice Charoulet
Je vous conseille d’ouvrir un blog, puisque vous avez des choses à dire et des articles de qualité à nous recommander. Vous pourriez ainsi y fixer vos règles et censurer les amateurs d’images.
Personnellement cela ne me dérange pas, une image est vue en une demi-seconde alors qu’on perd toujours une ou deux minutes au bas mot pour aller chercher les remarquables références dont vous nous abreuvez. Je n’ai pas poussé le vice jusqu’à aller regarder KTO tout de même, je préfère Florence Portelli, sans conteste la vedette de la semaine !
@ vamonos | 03 mars 2017 à 16:48
Mon texte était du copié-collé de Wikipédia, je les ai crus.
Je n’étais pas en France au temps de la DS, je n’en ai jamais ni possédée ni conduite et ai toujours été un fan de Peugeot depuis 1957, de la 403, puis 404 et 405 à la vieille 406 que je possède toujours. L’Afrique en était pleine, jusqu’à la 405 elles étaient assemblées à Kaduna au Nigeria.
De Citroën je n’ai connu que la 2 CV au Sahara, nous l’utilisions en terrain sableux ou de fesh fesh, lorsque nous nous plantions dans le sable ou le fesh fesh il suffisait de la soulever à la main à l’arrière et la remettre sur le sol dur. Pas besoin de plaques et de pelle juste un rien de muscle. J’avais aussi alors une 403, fidèle par nature je faisais un complexe de culpabilité, d’infidélité à l’égard de Peugeot lorsque je devais utiliser la 2 CV.
Vous étiez, ou êtes, dans l’exploration pétrolière ?
Comment FF ne pouvait-il pas penser qu’en briguant le poste suprême, les affaires dont il était obscurément détenteur, possesseur, n’allaient pas surgir à un moment donné ?
Depuis une dizaine d’années la montée de la pauvreté, du déclassement, adoubés d’un support magistral qu’est Internet où « rien ne se perd, rien ne se crée, tout se transforme » en quelque sorte, tout est mis à nu en quelques clics.
La parole est reproduite, retrouvé le mensonge ou le déni, le tout détroussé de sa fausse vérité.
Tout ce qui est technique avec des doigts intelligents peut être démonté à la vitesse d’un téléchargement, remonté dans le temps et la vie en quelques secondes.
Comment FF n’a-t-il pas pu appréhender ce monde qui l’entoure, il n’était pas les Balkany roués dans la banalité de leurs frasques… Mais eux restent sur leur terrain de jeu, ils ne partent pas pour conquérir le poste de Président.
Comment FF n’a-t-il pas pu penser que les modestes, ou pas d’ailleurs, fonctionnaires ou encore employés dans un circuit où ses documents financiers ont circulé n’en retiraient pas amertume et frustration… Des millions d’euros en petites tranches, méthodiquement, dans la durée, le pire de tout la durée, avec sa multiplication ou superposition de voyeurs.
Attaché parlementaire à 2000€, fonctionnaire à 1800€, comment ne pouvait-il pas penser à tout cela ? Ce qui a été fait n’est pas rien, personne ne l’acceptera plus désormais.
Le futur grand bras de fer pour la transparence dans les assemblées va s’élever avec les législatives, les citoyens ne vont plus se contenter de cache-misère de vérité, cette fois-ci ils sont partis la chercher avec leurs dents.
@Patrice Charoulet | 03 mars 2017 à 16:43
« …la une ignoble du torchon d’extrême gauche « Libé » »
Avez-vous, au moins une fois, lu Libération ?
Ou bien est-ce du bon gros préjugé de votre part ?
@Noblejoué | 03 mars 2017 à 18:06
« …il faudrait reporter l’élection présidentielle… »
Les conditions de report de l’élection présidentielle sont très encadrées par l’article 7 de la Constitution.
La date limite de dépôt des candidatures est le 17 mars.
Si Fillon se retire avant le 10 mars, il ne peut y avoir de report.
S’il se retire entre le 10 et le 17 mars et, dans la mesure où le Conseil constitutionnel considère qu’il s’agit d’un « empêchement », le Conseil PEUT décider de reporter l’élection.
S’il se retire après le 17 mars et, dans la mesure où le Conseil constitutionnel considère qu’il s’agit d’un « empêchement », le Conseil DOIT reporter l’élection.
S’il y a report, le délai sera trop court pour organiser une primaire.
@Mary Preud’homme | 03 mars 2017 à 18:29
« …qui faisait le boulot, tant pour Fillon que pour son suppléant ?
La réponse précise vous a déjà été donnée dans un commentaire du 22 février 2017 à 13:30
À mon tour de poser une question simple : si Penelope Fillon a réellement travaillé pendant quinze ans comme assistante parlementaire, pourquoi François Fillon n’en fournit-il pas des preuves à ses concitoyens ? Pourquoi la presse filloniste (Figaro, Valeurs actuelles…) ne publie-t-elle pas de témoignages de personnes ayant eu affaire à Penelope en tant qu’assistante parlementaire ?
@ Trekker | 03 mars 2017 à 15:49
Bon ! Des compromis s’imposent !
Clairement nous n’avons pas la même définition de « complot », pour moi, pas de doute, ce cirque a commencé il y a longtemps, le Mur des cons n’en est qu’un épisode, mais il en fait partie. Il s’agit pour une certaine élite gauchisante, de contrôler le pays sans même se cacher et Fillon risquait de remettre tout cela en question, il était parmi les cons du SM, qui en a oublié Sarkozy.
Je crois à la planification à long terme, appelez cela déformation professionnelle. Pour ce même genre de chose, à court terme, je préfère « arnaque » comme dans le cas de DSK au Sofitel.
Les complots je les vois plutôt plus sombres et plus sanglants comme celui loupé contre Hitler, l’attentat du Petit-Clamart loupé aussi, dans ces deux cas les militaires ont démontré que côté complot ils ne brillaient guère, ou l’assassinat de Kennedy. Encore que ce dernier n’a jamais été prouvé si on en croit la version officielle, même si elle est un peu dure à avaler considérant que son frère Robert a subi le même sort à Los Angeles et l’autre frère, Edward, a été victime d’un accident plutôt curieux à Chappaquiddick qui l’a visiblement incité à ne pas chercher à être Président, se contentant de n’être que Sénateur.
Je n’ai rien contre les paras bien au contraire, mon frère aîné l’a été au sein des FFL (il était de gauche), avant de se blesser en sautant et finir dans l’infanterie quelque part en Bavière en mai 45. Des forces armées, ils sont au plus haut dans mon estime, juste derrière les marins bien sûr et avant le Cadre noir de Saumur, bien au-dessus de tout ce qui roule ou marche.
Ce n’est sans plus d’actualité maintenant, toutes les machines guerrières : navigantes, volantes, roulantes canonnantes et mitraillantes sont devenues tellement sophistiquées que le bon vieux fantassin a disparu, sans compter les parachutes qui sont devenus des engins volants aussi.
Je ne peux pas compromettre plus.
@ Mary Preud’homme | 03 mars 2017 à 18:29
Admettons.
Car quand bien même FF aurait rémunéré ses collaborateurs avec des montants plus dans la normale et la moyenne pratiquée, il semble à la lecture de ce qui suit, qu’il aurait pu aussi faire autrement (primes, treizième mois etc.). Alors à lui on aurait opposé sans aucun doute
le camouflage ?
http://uscpunsaan.over-blog.com/article-31859089.html
Extrait :
« Dans le cas contraire, les parlementaires ont la possibilité de reverser la partie non consommée de ce crédit à leurs collaborateurs. Certains, à l’instar… »
@ Giuseppe | 04 mars 2017 à 01:05
« Le futur grand bras de fer pour la transparence dans les assemblées va s’élever avec les législatives, les citoyens ne vont plus se contenter de cache-misère de vérité, cette fois-ci ils sont partis la chercher avec leurs dents ».
Assurément !
Sauf que c’est plus de « contrôles à tous les étages » dont nous avons besoin.
A quoi sert le Cour des comptes ?
Ainsi que je l’avais noté, si Madame Fillon a travaillé en qualité d’assistante parlementaire, il est facile de la mettre en situation par un autre, une autre député(é). En effet, si l’on a exercé on a forcément des réflexes qui reviennent ou pour le moins on sait où se rangent certaines choses… Que de temps perdu !
@Robert Marchenoir Votre post 03/03 13h58.
Nous avons, ici, des experts en affiches et en tracts, nous avons des snipers experts en flèches ultra-brèves…
Vous avez du souffle. C’est plus rare. Notre hôte n’en manque pas non plus, et de très haut vol. Moi je n’en ai pas et me fatigue vite. On ne se refait pas.
@Jean Peyret | 03 mars 2017 à 16:58
Par pitié, arrêtez votre litanie indigeste et reproduite recuite sans saveur ni odeur. Ce que vous écrivez a été déjà déposé avec beaucoup plus de talent même si parfois habillé de (très) mauvaise foi.
Pour les bons chiffres, tableaux etc., il vous sera aisé de les retrouver en tapant dans l’ onglet « Rechercher », Régis ANTOINE. Ils sont précis et vérifiés et certifiés sincères : une majorité de ce blog devait travailler à Bercy, scientifiques de tous bords, juristes, enfin tout ce qu’il faut pour jauger et soupeser… Sans oublier la fourmi de La Fontaine toujours aussi scrupuleuse et laborieuse, Tomas.
Alors par pitié, une nouvelle fois évitez de broyer de la bouillie pour chats, j’aime trop les chats.
@ Mary Preud’homme | 03 mars 2017 à 18:29
« Et une fois encore qui faisait le boulot, tant pour Fillon que pour son suppléant, en étant payé des clopinettes, si effectivement Penelope se la coulait douce, question déjà posée à plusieurs reprises ? QUI ? »
C’est une bonne question qui doit figurer dans le dossier du PNF auquel le mis en examen putatif aura enfin accès, certes un peu moins vite que la presse, mais enfin !
Certains pensent que les pauvres gens sont en colère pour les sommes « folles » dépensées pour sa femme et ses enfants.
Moi je dis que la folie c’est de payer soixante-dix euros de l’heure, avec l’argent des contribuables, un coiffeur-teinturier qui ne doit exercer son talent qu’hebdomadairement, au mieux, vu le résultat.
Ce salaire extravagant pour couper trois cheveux et faire une teinture (ratée) me semble un détournement de l’argent public au profit d’un tiers (ami ou parent) puisque cet « homme de l’art » (sic) aura perçu en cinq ans plus que Madame Fillon en vingt ans.
A regarder Hollande je me demande même si cet emploi n’est pas fictif 😀
Je signale à vos lecteurs une pleine page du « Parisien » (04/03) où l’ex-grand patron Henri de Castries livre ses réflexions sur MM. Fillon, Macron, sur MLP…
C’est très lucide et à hauteur des enjeux. Au lieu de nous empoisonner avec des histoires subalternes, il pense à l’avenir de notre pays. Je l’approuve pleinement.
@Claude Luçon
« …Il s’agit pour une certaine élite gauchisante, de contrôler le pays… »
En réalité, une certaine gauche soixante-huitarde, ayant tiré les leçons de l’échec des actions révolutionnaires violentes, a opté pour le recours à d’autres méthodes faussement douces mais plus efficaces consistant à détruire la société et les institutions de l’intérieur, selon la technique de l’entrisme trotskiste.
Les deux premières cibles ont été la Presse (et les médias en général) et la Justice.
Bien entendu, l’enseignement et la « culture » ont aussi subi le même traitement, selon le principe gramsciste selon lequel une révolution ne peut aboutir que si les esprits ont été préparés en amont par un intense travail de subversion culturelle.
La presse nous abreuve de ceux qui lâchent Fillon mais dans le même temps un vigoureux mouvement de soutien à sa candidature se développe sur les réseaux sociaux (Internet). Des trains entiers de participants à la manif de demain au Trocadéro partiront de toute la France. Fillon ne lâchera sans doute pas. Même s’il ne doit faire que 15% au premier tour, voire moins si une autre candidature à droite émerge (Juppé ? Alliot-Marie ?…). La droite va finir explosée. Tant mieux. Marine va se retrouver au second tour face à Franc-Macron et tout ce qu’il représente de détestable et de détesté par le peuple français : l’argent et les créanciers de l’Etat, donc des contribuables, l’arrogance de la socialie qui a tout pénétré et pollué en France, à commencer par les fondements de la société, l’immigration-invasion et son corollaire la compromission avec l’islam radical et meurtrier, dans le but d’affaiblir le travailleur français, dit « de souche ». Bref du grabuge en perspective si Marine est élue, ce qui est possible, et souhaitable. Vox populi, vox dei.
@Robert Marchenoir
Mais Monsieur je ne suis pas paysan, il faut vous calmer. Décidément vous ne supportez pas la contradiction… Étant donné que vous inventez des propos que vous m’attribuez je vous laisse continuer seul ! Vous trouverez sûrement une bonne raison pour invectiver et vouer aux gémonies… Enfin, vous m’avez fait beaucoup rire et pour cela je suis votre obligé goguenard !
@Tomas
« Ceux qui ont beaucoup d’argent ne payent pas assez d’impôts. Il paraît qu’un riche ne l’est jamais assez mais si on veut conserver un minimum de cohésion dans ce pays et éviter la paupérisation de couches toujours plus larges de la population, il est temps de prendre l’argent là où il est. »
Madame Michu a parlé !! ou plutôt du Mélenchon dans le texte puisque son programme économique correspond à 190 milliards€ de fiscalité supplémentaire. Pas plus que les couches moyennes, les riches n’ont envie que l’Etat leur fasse les poches !!
Si les investisseurs français préfèrent mettre leurs capitaux dans des affaires à l’étranger c’est que la pression fiscale est trop forte dans notre pays comparativement aux autres Etats Membres ou aux pays de l’OCDE.
C’est aussi simple que ça et c’est parce qu’il y a des raisonnements à la petite semaine comme les vôtres que le chômage continue de grimper faute de relance de l’investissement privé.
@ stephane | 03 mars 2017 à 20:22
« Et Juppé de revenir sur sa parole en justifiant ce revirement par le manque de parole de Fillon »
Drôle…
Pour l’instant Juppé fait la diva, il savoure sa revanche, il tient enfin Sarko par la barbichette. Quel magnifique président-de-la-revanche ça nous ferait s’il était élu ! 😀
Bruno Le Maire, lui, a de bonnes chances pour 2022, il apprend vite la trahison.
« Alors l’un des douze, appelé Judas Iscariotte, alla trouver les princes et leur dit « Que voulez-vous me donner et je vous le livrerai ». Ils lui comptèrent trente pièces d’argent » (le Nouveau Testament) 😉
Pourtant : « D’après nos informations, Pauline Le Maire a été rémunérée aux frais de l’Assemblée sur un poste d’assistante parlementaire à temps plein de 2007 à l’été 2013 (avec une longue interruption pour congé maternité), grâce à des contrats signés soit par son époux, soit par le suppléant de celui-ci, Guy Lefrand », explique la journaliste du site Mediapart.
Mais que faisait Pauline !?
Ce qui a semble-t-il mis la puce à l’oreille des journalistes est que Bruno Le Maire ne présentait jamais sa femme comme son assistante parlementaire. En février 2011, Pauline Le Maire est ainsi présentée dans Paris Match comme petite-fille d’agriculteurs, artiste-peintre et mère » (publié le 8.10.2013 !).
Y aurait-il des auto-saisissements plus rapides que d’autres ?
Je n’ose le croire 😉
Fillon se retire devant le lynchage médiatique et la désertion de ses soutiens ; Juppé ne passe pas le premier tour ; Fillon, plusieurs mois après, bénéficie d’un non-lieu… un scénario.
Je fais un rêve…
Et si François Fillon s’engageait dans une vraie défense de rupture ?
S’il mettait les noms des magistrats sur la table, avec leurs réseaux, leurs amitiés, leurs obligés, leur clientèle, leurs patrons, leurs affiliations syndicales, leurs sympathies politiques, leurs évolutions de carrière plus ou moins rapides selon les majorités politiques !
S’il dénonçait ces forfaitures insupportables de parquetiers laissant fuiter ou tolérant la fuite de pans entiers d’une enquête préliminaire ? S’il montait en épingle le cas d’un vénérable juge d’instruction méridional ayant livré à la presse les bonnes pages de son enquête pour des raisons politiques, mais ayant poursuivi un cursus honorum avantageux sous tous rapports, avec une complaisance troublante du CSM ?
J’entends bien que s’en prendre à l’institution judiciaire est pitoyable, mais faut-il confondre l’institution judiciaire avec une poignée de magistrats pitoyables, bouffis d’orgueil, une petite caste de justiciers qui se prennent pour des juges ? Fillon est un gagne-petit de la profession politique : sa petite entourloupe révèle assez bien la médiocrité foncière du personnage. Mais pourra-t-on faire croire à des juristes, à des connaisseurs de la chose judiciaire, que la religion de la triade d’instructeurs a pu, en quelques jours, résoudre la question préalable du statut juridique de l’assistant parlementaire, du travail que l’on attend juridiquement de lui, du salaire qu’il est en droit de prétendre, du caractère discrétionnaire ou non de la fixation de salaire par le parlementaire… toutes choses qui déterminent juridiquement, je crois, le constat de présomptions graves et concordantes de commission du délit de détournement de fonds publics ?
Je fais un rêve, en effet…
Car Monsieur Fillon – comme Monsieur Sarkozy, crois-je me souvenir – a certainement dû bénéficier, par le passé, de l’oreille plus ou moins complaisante de quelques magistrats. Peut-il dénoncer d’ailleurs l’accélération d’une procédure judiciaire le concernant, lui qui aurait ardemment souhaité, a-t-on pu lire naguère, que certains de ses ex-amis aujourd’hui plus retors à son endroit, usassent de leur influence pour faire accélérer une procédure concernant un de ses concurrents politiques ?
Il semble assez difficile pour l’autorité judiciaire de prétendre réaliser une moralisation universelle de la vie politique, si elle ne moralise pas elle-même son rapport aux politiques et à la subjectivité politique. Les déclarations des responsables syndicaux ont fait chorus sur ce point : il revient aux juges d’éclaircir les « faits » pour que les Français se prononcent « en toute connaissance de cause ». Quoique l’instruction soit secrète, que la cause, en mai, ne soit pas encore entendue et que Monsieur Fillon soit toujours présumé innocent… jusqu’à sa relaxe ultime, quand la Cour de cassation aura rappelé deux ou trois principes souverains gouvernant la procédure et la répression pénale.
Dixi.
Fillon n’a pas triché davantage que d’autres mais tel un pédophile il a été pris la main dans le slip.
S’il passe ces trahisons INADMISSIBLES, il sera un bon candidat.
La France ne veut pas d’un président serpillière et c’est ce qui nous attend.
Je souhaite pour ma part que Fillon se maintienne pour punir tous les traîtres et faux jetons qui lui ont fait allégeance pour avoir des postes.
Le Maire doit disparaître de la vie politique. C’est peut-être le fils caché de Chirac et de MF Garaud.
Je pense que si Fillon en est arrivé là, sa femme n’y est pas pour rien.
Tant d’assistants brassent de l’air sans résultat.
Fillon doit se maintenir et punir qui mérite de l’être et en premier ses conseillers.
@caroff
Le personnage à qui vous avez répondu ne sait que nous ressortir sa doxa marxiste-léniniste éculée dont tout le monde connaît les sinistres résultats, sauf lui manifestement.
Pour lui, « si on veut conserver un minimum de cohésion dans ce pays et éviter la paupérisation de couches toujours plus larges de la population, il est temps de prendre l’argent là où il est », dans la grande lignée du yaka-fokon.
Nous pourrions lui suggérer de plutôt dire à ses comparses de commencer par cesser d’importer par millions des pauvres qui ne sont pas de notre responsabilité alors que nous avons déjà les nôtres et lui expliquer qu’il ne suffit pas d’appauvrir les « riches » (nous sommes chacun d’entre nous le « riche » de quelqu’un d’autre et réciproquement) pour que les « pauvres » puissent cesser de l’être.
Il suffit de voir comment ont fini les pays qui ont éliminé leurs « riches » – y compris physiquement – après les avoir dépouillés, ce qui a mené à la pauvreté générale sans issue, pour comprendre la débilité de tels propos.
Par ailleurs, l’aberrante « politique de la ville » selon laquelle des milliards extorqués à des Français pas toujours très riches sont déversés sans contrôle en pluie sur des quartiers hostiles qui s’ingénient à se ghettoïser eux-mêmes à grand renfort de destruction d’écoles, de bibliothèques, de gymnases etc. montre bien que l’argent ne peut pas tout si les gens n’ont pas la ferme volonté de s’en sortir.
@fugace | 04 mars 2017 à 03:03
A rien fugace, la Cour des comptes ne sert à rien globalement, elle est seulement consultative.
Je ne vais pas la faire avec Wiki…
Quelques cas rarissimes de rétorsion, en fait quoi qu’on en dise le vrai contre-pouvoir me semble être la vraie presse d’investigation, tant pis si parfois elle peut être un peu trop colorée.
@Louis de Montalte
Ce n’est pas un rêve que vous faites là.
Ce n’est ni plus ni moins que le souhait que notre République adopte des procédés utilisés il y a quelques années dans la Russie de Staline, probablement sous Poutine, ou aujourd’hui en Corée du Nord.
Cela s’appelle la chasse aux sorcières ou l’épuration, vous choisissez le terme que vous voulez.
OK pour qu’il y ait des magistrats mais assurons-nous qu’ils nous soient en tous points favorables, et surtout que ne leur vienne pas l’idée saugrenue de faire leur boulot dès lors que nous serions concernés.
Sale mentalité.
On ne vous demande pas vos affiliations pour vous autoriser à dire une ânerie par paragraphe, il n’y aurait donc aucune raison que les magistrats y soient soumis pour être autorisés à faire leur boulot.
D’autre part, une affaire judiciaire, c’est d’abord un dossier qui est cerné et apprécié par plusieurs niveaux d’intervention.
Il faut être soit stupide ou ignorant pour penser que le justiciable aura à pâtir de l’appartenance de tel ou tel des intervenants, parquet, police judiciaire, juge d’instruction, chambre d’accusation. Cela n’a aucun sens.
Pour votre information, il n’y a jamais eu concernant l’affaire Fillon un seul élément de l’enquête qui aurait fuité.
Si vous pensez que j’ai tort, précisez de quoi il s’agit.
Une information relative à une convocation de tel ou tel par la PJ ou le PNF n’est en aucune manière la révélation d’éléments d’enquête. Et si comme je l’ai entendu un journaliste révèle la confidence d’un policier de la PJ à propos du caractère sablonneux des réponses apportées aux questions par le clan Fillon, cela n’est pas non plus une violation du secret de l’instruction.
Cela s’appelle de l’information. Probablement à vérifier, mais c’est de l’information.
En outre, la presse n’est pas soumise au fameux secret de l’instruction, dont tout le monde a compris qu’il n’existait pas.
@Exilé
« …Pour Tomas, si on veut conserver un minimum de cohésion dans ce pays et éviter la paupérisation de couches toujours plus larges de la population, il est temps de prendre l’argent là où il est, dans la grande lignée du yaka-fokon. »
Merci de votre soutien dans ce combat contre les « erreurs d’analyse » (j’allais écrire autre chose, mais je veux rester poli !) de ce contributeur forcené.
Même à gauche, enfin, celle de gouvernement, un plan a été établi pour convaincre les détenteurs de capitaux d’investir en France…
C’est le b.a.-ba de l’économie de marché !!
@ caroff
@Exilé
Davantage taxer les grandes fortunes ne signifie pas envoyer tous les bourgeois en camp de rééducation comme vous semblez le penser. Mais simplement assurer la solidarité nécessaire pour maintenir une cohésion sociale suffisante pour que notre pays ne sombre pas dans la haine et la rancoeur qui sont les préludes aux révolutions. Et chez nous, les pauvres ont les 1600 calories par jour nécessaires (San-Antonio) pour se révolter.
Restez confits dans votre égoïsme, il ne faudra pas vous plaindre si cela finit mal. L’égoïsme des classes possédantes et aisées les conduira à leur perte si cela continue ainsi.
Analysons calmement la situation pour contrer le FN. Bien que désespérée elle peut encore laisser espérer une sortie.
A droite :
François Fillon c’est mal barré.
Alain Juppé c’est pas gagné.
Qu’est-ce qui reste ? Ben Sarkozy bien sûr !
A gauche :
Benoît Hamon c’est mal barré.
Emmanuel Macron ça sent l’arnaque.
Qu’est-ce qui reste ? Ben François Hollande, à la limite Manuel Valls.
Hé je rigole !… encore que…
@Diogène
« Pour votre information, il n’y a jamais eu concernant l’affaire Fillon un seul élément de l’enquête qui aurait fuité.
Si vous pensez que j’ai tort, précisez de quoi il s’agit. »
Les PV d’audition se retrouvent dans Le Monde du 6 février 2017 :
http://www.lemonde.fr/politique/article/2017/02/06/de-nouveaux-elements-de-l-enquete-fragilisent-la-defense-de-francois-fillon_5075160_823448.html?h=11
Le secret de l’instruction ??
@ breizmabro | 04 mars 2017 à 08:32
« A regarder Hollande je me demande même si cet emploi n’est pas fictif 😀 »
Alors là, on est bien d’accord !
Bon anniversaire avec un peu d’avance.
@ breizmabro | 04 mars 2017 à 08:32
Il n’y a pas si longtemps, les députés faisaient aussi dans l’immobilier. Bizarrement, on n’en parle plus, même si les choses ont changé depuis peu.
Ca aussi c’était légal avant :
http://leplus.nouvelobs.com/contribution/820223-patrimoine-des-deputes-achetent-leur-permanence-avec-leur-indemnite-et-l-ethique.html
@Louis de Montalte | 04 mars 2017 à 11:19
« Je fais un rêve… »
Moi aussi, je fais un rêve.
Et si François Fillon nous produisait des preuves concrètes du travail de Penelope en tant qu’assistante parlementaire.
Et si Penelope venait elle-même au Trocadéro expliquer le travail qu’elle a fourni pour son mari et pour Joulaud et nous dire pour quelles raisons elle avait raconté des bobards en 2007.
Et si les médias fillonistes (Le Figaro, Le Point, Valeurs actuelles, BFM, Atlantico, Causeur…) publiaient des dizaines de témoignages de personnes ayant eu affaire à Penelope en tant qu’assistante parlementaire.
Pour le coup, François Fillon gagnerait sacrément en crédibilité et balayerait les soupçons d’emploi fictif.
Mais j’en entends certains me dire que je ne verrai rien de tout ça d’une part parce que la famille Fillon est d’une discrétion confinant à la cachotterie, d’autre part parce que la presse filloniste est paresseuse.
Il y en a même d’autres, sûrement des malveillants, qui vont jusqu’à dire qu’à l’impossible nul n’est tenu : les Fillon ne montrent rien, la presse ne publie rien tout simplement parce qu’il n’y a ni preuves ni témoins !
Je rêvais d’un François Fillon honnête.
Mon beau rêve a été irrémédiablement brisé !
@caroff | 04 mars 2017 à 14:19
« Les PV d’audition se retrouvent dans Le Monde du 6 février 2017 »
Vous avez raison, il y a eu cette fuite très ponctuelle dans Le Monde du 6 février . Ce qu’on peut observer, c’est que cette fuite a plutôt été favorable à la défense de la famille Fillon. Le fils Fillon n’avait à l’époque pas encore été interrogé par les enquêteurs. Il aura donc pu tout à loisir ajuster sa défense et revenir sur les déclarations embarrassantes de son père sur l’utilisation (illégale) du travail d’un assistant parlementaire dans le cadre de la campagne présidentielle de Sarkozy.
Il y également eu une autre fuite, dont la presse n’a pas parlé, mais dont il a été question sur les réseaux sociaux. Il y a eu dévoilement, contraire au secret de l’enquête, des preuves du travail de Penelope Fillon :
@duvent | 04 mars 2017 à 10:37
« Décidément vous ne supportez pas la contradiction. »
C’est vous qui ne supportez pas la contradiction. Moi, je ne fais que pointer vos mensonges et vos incohérences, qui accréditent une idéologie ruineuse et destructrice pour l’ensemble des Français. Quiconque a observé mes interventions ici peut en conclure que bien au contraire, j’adore la contradiction ! Rien ne me réjouit davantage que de dynamiter les allégations prétentieuses telles que les vôtres, et de montrer à quel point le prétendu modèle français repose sur des mensonges.
« Étant donné que vous inventez des propos que vous m’attribuez… »
Vous mentez. J’ai reproduit vos propos entre guillemets et de façon extensive. Nous ne sommes pas à la télé, ici. N’importe qui peut retrouver ce que vous avez dit.
« Vous m’avez fait beaucoup rire. »
Oui, vous êtes comme Ruquier et ses comparses à la télévision : très fort pour ricaner bêtement, mais quand il s’agit de discuter comme un homme et d’assumer la responsabilité de vos propos, il n’y a plus personne.
Vous n’avez toujours pas répondu à ma question : d’où tirez-vous votre assertion ahurissante selon laquelle le coeur de la France serait la paysannerie ? Et qu’est-ce qui vous permet de reprocher à François Fillon d’avoir donné la priorité à l’ensemble des Français pour les informer sur un sujet critique pour eux, à savoir l’élection présidentielle, au détriment des flatteries qu’il aurait pu prodiguer, au Salon de l’agriculture, à une corporation qui constitue une infime minorité des Français ?
Vous n’avez toujours pas avancé la moindre justification pour ces propos. Tout ce dont vous êtes capable, c’est d’insulter celui qui ose mettre en évidence l’inanité de vos assertions (et des préjugés de pas mal de gens) : « ignare », « stupide », « engeance méprisante »… Ca ne marche plus, ce genre de tentative d’intimidation, à l’heure d’Internet. Il serait temps de vous en rendre compte.
@Louis de Montalte | 04 mars 2017 à 11:19
Je n’oserais même pas vous demander l’heure, avec vous ce serait le grand cadrant de la Stasi.
@ fugace | 04 mars 2017 à 14:47
Eh oui fugace, les temps changent… Fillon devient la cible de toutes ces dérives, curieusement dans un temps record.
Bruno Le Maire (le traître maximus puisqu’il a obligé ses troupes à le suivre) a pourtant, lui aussi, employé sa femme comme assistante parlementaire.
« Le charme discret de Pauline Le Maire » par Marion Galy-Ramounot le 07 octobre 2016.
« On élit un homme et pas un couple » expliquait Bruno Le Maire Les Républicains (LR) de l’Eure au Point en juin 2016. « Mon épouse a sa propre activité, qui fonctionne très bien. Je ne veux en rien la gêner ».
Ouah ! Super. Mais pour quel travail a t-elle touché une rémunération de son employeur de mari ?
Du coup je comprends mieux pourquoi Bruno Le Maire s’est tiré de l’environnement de Fillon, trop peur qu’on s’intéresse à son cas personnel 😉
J’ai envie de citer Audiard qui disait, en parlant des « courage… fuyons ! », que ce sont les 007 du déculottage.
@Tomas
« Davantage taxer les grandes fortunes ne signifie pas envoyer tous les bourgeois en camp de rééducation comme vous semblez le penser »
Votre spécialité, à défaut d’avoir l’esprit clair et les connaissances suffisantes pour argumenter : répondre à côté ou déformer les écrits des autres contributeurs !
@ Lucile | 04 mars 2017 à 14:21
Merci Lucile. Strollad
@ Achille | 04 mars 2017 à 14:14
« Analysons calmement la situation pour contrer le FN. »
Oui, analysons avec calme.
Première étape au premier tour : Juppé ou Macron ? En gros, Chirac ou Hollande ? (rad-soc étatiste ou social-mondialiste ?)
Analysons calmement. Éliminons. On avance, il n’en reste plus qu’un, par défaut.
Deuxième étape : Voter ou s’abstenir ? Analysons calmement. Bon, j’y vais quand même, comme d’habitude.
Troisième étape : Le Pen ? Macron ? Aucun ?
À ce stade, ce n’est plus de l’analyse, c’est du saut à l’élastique, et ce n’est plus du calme c’est de la résignation.
@ Régis ANTOINE | 4 mars 2017 à 15:10
« J’en entends certains me dire »
J’en entends qui me disent ! 😀
« Et si les médias fillonistes (Le Figaro, Le Point, Valeurs actuelles, BFM, Atlantico, Causeur…) publiaient des dizaines de témoignages de personnes ayant eu affaire à Penelope en tant qu’assistante parlementaire »
Et si M. Fillon réservait ces témoignages à M. Tournaire juge d’instruction plutôt qu’à : Le Figaro, Le Point, Valeurs actuelles, BFM, Atlantico ou Causeur… Qu’en pensez-vous ?
Ah c’est sûr, c’est agaçant que ce ne soit pas la presse précédemment citée qui soit en instruction de l’affaire. Dites à vos journalistes préférés de se recycler juges d’instruction, les recyclages sont pris en charge par l’Etat (nous).
Au fait, d’où viennent les fuites de l’instruction ? Curieux que le Parquet ne se soit pas autosaisi pour connaître d’où elles viennent.
Suis-je bête ! Elles viennent des « couloirs » de l’instruction.
Circulez, ya rien à voir !
En relisant votre billet, Monsieur Bilger, je suis revenu à ces quelques phrases qui ont ramené à ma mémoire « l’affaire Georges Bensoussan » :
« Et demain, si la gauche est encore aux commandes et que la magistrature accable certains de ses représentants, on prétendra que les juges sont de droite ? […] Ma réflexion ne cherche pas à laisser croire que tout est parfaitement limpide et impartial dans l’univers judiciaire. Il y a eu le lamentable Mur des cons, il y a la publication de procès-verbaux d’enquête qui n’a pas fait réagir et certaines abstentions – untel est poursuivi et tel autre non – qui ne révèlent pas forcément de la malignité partisane mais une appréciation que la technique peut justifier. »
Historien, Georges Bensoussan a cité de mémoire et imparfaitement une métaphore tirée d’un documentaire de Georges Benayoun énoncée par Smaïn Laacher : « l’antisémitisme est dans l’espace domestique et il est quasi naturellement déposé sur la langue, déposé dans la langue… » en disant que l’antisémitisme « on le tète avec le lait de la mère ».
Il a été accusé, par des organisations pratiquant la police de la pensée, d’incitation à la haine et d’islamophobie et la Justice a accepté de la poursuivre.
Le Parquet conserve l’opportunité des poursuites. Sauf arguments spécieux, cette affaire aurait mérité d’être classée sans suite. Mais un historien de renom est poursuivi par l’institution judiciaire.
Je cherche donc à comprendre en quoi son propos, même erroné et fait sans s’appuyer sur un document et seulement de mémoire, constituerait un appel à la haine et à l’islamophobie ?
Cela me navre très profondément.
@breizmabro | 04 mars 2017 à 16:09
« Et si M. Fillon réservait ces témoignages à M. Tournaire juge d’instruction plutôt qu’à : Le Figaro, Le Point, Valeurs actuelles, BFM, Atlantico ou Causeur… Qu’en pensez-vous ? »
1) La presse filloniste n’a pas besoin de François Fillon pour enquêter et trouver des témoins de l’activité d’assistante parlementaire de Penelope. François Fillon est concerné par la fourniture de preuves concrètes.
2) Si François Fillon disposait de ces preuves et les réservait à la justice, ce serait un sacré imbécile. En effet, le processus judiciaire va durer très longtemps et les citoyens n’auront connaissance du dossier que lors d’un éventuel procès en 2018-2019, voire plus tard. Or c’est dès à présent que l’opinion a de sérieux doutes sur l’effectivité du travail de Penelope.
François Fillon a certes juré ses grands dieux que Penelope a effectivement travaillé, mais comme depuis cinq semaines il n’a cessé de multiplier mensonges, revirements et reniements, sa crédibilité est proche de zéro. Par contre lorsque Penelope Fillon a dit « Je n’ai jamais été son assistante ou quoi que ce soit de ce genre », elle était criante de sincérité ; c’est donc elle que les Français ont tendance à croire.
Par conséquent, si François Fillon dispose de preuves concrètes du travail de Penelope, il se tire une balle dans le pied en ne les produisant pas.
Or, si je pense que François Fillon est fini, je ne crois nullement que ce soit un imbécile fini. Il est au contraire d’une intelligence au-dessus de la moyenne (avec une honnêteté au-dessous de la moyenne).
Tout homme sensé en déduit que, s’il ne produit pas de preuves, c’est que ces preuves n’existent pas.
@Patrice Charoulet
C’est très lucide et à hauteur des enjeux. Au lieu de nous empoisonner avec des histoires subalternes, il pense à l’avenir de notre pays. Je l’approuve pleinement.
Vous avez de bien curieuses références.
Si ce monsieur pense à l’avenir de notre pays, je doute que ce soit dans un sens qui vous convienne réellement.
Ignorez-vous donc que Henri de Castries est à la tête d’une part de l’Institut Montaigne ayant publié une étude préconisant en résumé une accélération de l’islamisation de la France et est d’autre part à la tête du groupe Bilderberg, cercle d’influence à l’échelle planétaire en faveur de changements allant dans un sens pas très favorable aux Etats soucieux de conserver leur souveraineté ?
http://www.institutmontaigne.org/fr/publications/un-islam-francais-est-possible#telecharger
Le titre lui-même, « un islam français », un oxymore, indique la tonalité générale de ce document.
@ Régis ANTOINE
Dommage donc, si j’ai bien suivi il ne peut y avoir de nouvelles primaires pour la droite.
Et un argument, un de plus, pour changer la Constitution !
Moins important, la droite si elle n’est pas suicidaire (Fillon) ou brouillonne (indécision) DOIT désigner Juppé – qui ne devrait pourtant pas en abuser en faisant sa diva car s’il exaspère trop, il inclinera son camp exaspéré à s’accrocher au failli Fillon ou à introniser à la va-vite quelqu’un qui serait en fort déficit de légitimité.
@ Mary Preud’homme | 03 mars 2017 à 18:29
« …qui faisait le boulot, tant pour Fillon que pour son suppléant, en étant payé des clopinettes, si effectivement Penelope se la coulait douce, question déjà posée à plusieurs reprises ? »
Mais pourquoi François Fillon est-il dans l’incapacité de fournir des preuves tangibles du travail qu’aurait effectué son épouse pendant près de quinze années : SMS, mails, agendas, notes diverses, réponses à ses électeurs, etc. !
@ Claude Luçon | 03 mars 2017 à 19:15
« Macron, en Pétain, après avoir livré la France à l’EU d’Angela, pourra décorer Le Canard enchaîné, puis s’acheter une résidence secondaire à Montoire, et Juppé en Giraud pourra demander l’aide de Trump… »
Mais que propose concrètement François Fillon dans son programme, pour mettre fin au diktat d’Angela Merkel et ses obligés sur l’actuel UE : RIEN, hormis quelques fort vagues généralités. Emmanuel Macron lui au moins ne cache pas sous quelques phrases creuses sa volonté de soumettre la France à encore plus de fédéralisme européen donc à l’Allemagne !
@ Lucile | 03 mars 2017 à 23:02
« Plus le temps passe et plus nombreux sont les responsables politiques LR à juger que Fillon les emmène inexorablement dans le mur, comme un mauvais général qui emmène tous ses soldats au casse-pipe par rigidité mentale »
Vous avez parfaitement résumé le problème que pose Fillon aux LR, à toute la droite et à une partie des centristes. Sa rigidité mentale, ses immenses ego et orgueil, tout cela conduit à faire primer son ambition personnelle suicidaire sur les intérêts de son camp.
@ Claude Luçon | 04 mars 2017 à 02:11
« Nous n’avons pas la même définition de « complot », pour moi, pas de doute, ce cirque a commencé il y a longtemps, le Mur des cons n’en est qu’un épisode, mais il en fait partie. Il s’agit pour une certaine élite gauchisante, de contrôler le pays sans même se cacher… »
Désolé de vous le redire mais vous êtes là dans la fantasmagorie, toutes les manoeuvres de cette élite gauchisante n’ont généralement aucun rapport entre elles hormis l’idéologie qui les anime. De plus et vous le dites, elles ne sont nullement cachées, ce qui est antinomique avec la notion de complot qui est par nature occulte.
De nouveau vous citez l’affaire de DSK au Sofitel comme exemple d’un tel complot, pour celui-ci vous êtes un des rares à ce jour – avec Michel Taubmann son hagiographe – à vouloir encore y croire. Accepter que cet homme était un quasi malade sexuel vous est donc impossible, alors que tout son passé le démontre amplement.
« Maintenant, toutes les machines guerrières : navigantes, volantes, roulantes canonantes et mitraillantes sont devenues tellement sophistiquées que le bon vieux fantassin a disparu… »
Vous donnez dans l’illusion technologique en matière militaire, car quelle que soit la sophistication des matériels d’appui, le fantassin est toujours indispensable. A titre d’exemple : au Mali (combats dans le massif de l’Adrar des Ifoghas), RCA, Irak à Mossoul, etc.
« …sans compter les parachutes qui sont devenus des engins volants aussi »
Vous faites erreur car au moins 90 % des parachutes employés à ce jour sont à voiles hémisphériques et assez similaires à ceux des années 40 à 60 : seules quelques améliorations pour le guidage leurs ont été adjointes (tuyères et commandes ad hoc).
Les parachutes « ailes » auxquels vous devez faire allusion sont l’apanage des seuls chuteurs opérationnels. Ceux-ci, et dans toutes les armées du monde, représentent au plus 10 % des paras car entre autres : formation très longue, matériels coûteux et spécificités d’emploi. Lors de l’OAP (Opération aéroportée) sur Gao au Mali en 2013, les paras du 2° REP et 17° RGP, furent quasi tous largués avec des parachutes hémisphériques à ouverture automatique. Seuls préalablement moins d’une dizaine de chuteurs opérationnels furent largués, cela aux fins de reconnaissance et balisage.
@ Achille | 04 mars 2017 à 14:14
« A droite : François Fillon c’est mal barré. Alain Juppé c’est pas gagné. Qu’est-ce qui reste ? Ben Sarkozy bien sûr ! »
Je crains fort que la solution Juppé ne soit qu’un pis-aller permettant seulement de limiter les dégâts. Deux solutions qui ne sont hélas plus d’actualité, s’offraient dans la quinzaine suivant les révélations sur Fillon : François Fillon remboursait tous les salaires versés à son épouse au Trésor public, ou mieux à une fondation caritative style « Abbé Pierre ». Alors l’affaire retombait comme un soufflé, et il renforçait son image de probité intransigeante. Mais hélas cela relève de l’utopie, Fillon ayant toute la rapacité du notable provincial alliée à un ego surdimensionné.
Le feu frère de notre hôte, bien que celle-ci fut légale et ne souffrait pas de suspicion, abandonna sa prime de départ d’Alsthom – autrement plus conséquente – car il considéra que celle-ci moralement était illégitime. Chez lui la mise en pratique de ses valeurs chrétiennes devait être différente de celle professée par Fillon !
François Fillon se retirerait et adouberait officiellement Baroin, cela aurait un signe très positif de renouvellement-rajeunissement de notre classe politique, notamment vis-à-vis de Macron ! Mais là encore cela se heurtait à des obstacles tant les querelles de chapelles et d’ego priment hélas sur le réalisme politique chez nombre de leaders de LR.
Pas question que Fillon lâche la barre sinon il en décevrait plus d’un parmi ceux (de sa base et par conséquent de la majorité des électeurs de droite) qui l’ont désigné comme le meilleur candidat, qu’il s’agisse d’un premier choix ou d’un second après l’élimination de Sarkozy.
En tout état de cause, il semble que l’on se serait évité toutes ces péripéties et cette campagne ignoble de diffamation en ne sacrifiant pas (servilement) aux primaires, pratique inventée par les socialistes et en tous points contraire à l’esprit du gaullisme, n’en déplaise à des petits merdeux ambitieux comme Le Maire et consorts qui n’en voulaient que pour exister et se faire mousser…
L’erreur de Sarkozy fut aussi de s’y plier sans quoi on n’en serait pas là et (vu les événements) notre ex-président aurait un boulevard devant lui face au petit Micron (pléonasme).
@ Robert Marchenoir
@ duvent
Je n’en sais rien mais une hypothèse. Duvent pense que le coeur de France est la paysannerie car d’une part la paysannerie existe depuis plus longtemps que mettons les commerçants et les ouvriers. Il y a continuité historique. De plus, dans une société, on peut considérer qu’on vivrait sans industrie et sans commerce mais non sans manger et que donc, ceux qui produisent la nourriture sont au coeur de la société. Mais alors là, je ne crois pas que les gens seraient prêts à vivre sans commerce aujourd’hui, voire sans commerce avec l’étranger. Comme les Gaulois ont voulu du vin malgré les druides, je crois que les Français voudront du commerce étranger malgré les druides d’aujourd’hui.
Pour ma part, je ne pense pas que la société ait un coeur, sinon pour rire, en France la région coeur de France avec un gâteau pas mauvais appelé ainsi. Je ne pense pas non plus prudent de ne pas conserver de paysans pour des motifs d’indépendance alimentaire car rien ne dit que les transports nous permettront toujours de nous approvisionner à faible coût ou que les pays étrangers voudront toujours nous vendre de la nourriture, ni le pétrole ni la bonne volonté des gens ne me semblent des données intangibles. Je ne suis pas insensible à la notion de terroir, importante notamment en vin, si le cépage et le vigneron comptent tout autant… Je ne suis pas non plus insensible au commerce qui nous permet d’augmenter notre niveau de vie comme de découvrir le monde, par exemple.
Puisqu’on parle des vins, j’ai goûté à l’occasion du Nouvel An chinois un bon et curieux cru chinois qui commençait comme un Chinon mais avait un goût qui d’une certaine façon me faisait penser à du vin d’Alsace : en somme, susceptible d’aller avec viande, fromage et cuisine extrême-orientale. D’autre part, notre terroir lui-même doit quelque chose au commerce, comme l’atteste surtout le bordelais, et les commerçants français ont des exportations de vin à faire, notamment en Chine où on aime surtout le rouge vu qu’il est tanique et que les Chinois amateurs de thé l’aiment, que le PC veut orienter les citoyens vers le vin plutôt que l’alcool de riz pour augmenter la surface disponible pour la nourriture et que le vin est meilleur pour la santé que l’alcool. En plus, ils ont la notion de terroir ! Merveilleux.
Donc, je n’opposerais pas, pour ma part, agriculture et commerce, essayant de voir comment tirer le meilleur parti de tout dans un monde mouvant, et il me semble que chacun peut en faire autant.
Je ne sais pas où un candidat doit faire ses déclarations, mais je sais comment, en unissant le pays autour de ses idées et accessoirement de sa personne. C’est paradoxal car il doit affirmer et s’affirmer mais aussi s’effacer derrière son projet comme un créateur doit servir son oeuvre. Il n’y a pas de centre mais une attitude… Comme pour la nativité, l’étoile peut dire qu’elle est le centre, les bergers le centre car ce sont les gens du cru, les rois mages vu leur importance, pouvoir et savoir, aussi, les anges si on croit à ses créatures. Si on est croyant, on dira que le centre, c’est dieu. Si on n’est pas croyant, un enfant qui provoque un rassemblement.
Mais ce qui est incontestable est l’accueil de tous en cette occasion… Les parents qui veulent qu’on aime leur enfant, les artistes leur oeuvre, les politiques leur projet, doivent accueillir, que ce soit dans un palais, une grotte, une usine, un salon de l’agriculture ; un plateau télé va ravir les amateurs de signe, mais ce qui compte vraiment, en somme, c’est le message.
Sauf que de nos jours, nous avons tendance à faire passer les messages au second plan.
Pourquoi, comment ?
Je crois qu’une des raisons vient de l’accélération : quand on n’a pas de temps, de recul pour réfléchir aux choses, on garde quand même leur lieu comme point de repère, comme le cadre des photos.
@caroff
Quand vous produisez une preuve, faites en sorte qu’elle tienne la route.
Dans le lien que vous mettez je ne vois rien qui ressemble à un PV d’audition. Je sais très bien comment c’est fabriqué, désolé.
L’auteur de l’article relate des faits.
Que les journalistes aient pu prendre connaissance dudit PV reste possible mais il n’a pas fait l’objet d’une impression destinée à ses lecteurs, si j’en crois ce que je lis. Produisez si possible quelque chose de plus convaincant.
Il vous a sans doute échappé que je précisais dans mon post que les journalistes ne sont pas tenus au secret de l’instruction.
Une lecture complète des interventions que vous entendez commenter vous éviterait des sorties de route bien inutiles.
Seuls les magistrats, greffiers, policiers, gendarmes et experts judiciaires sont concernés par le respect du secret de l’instruction.
Il n’existe à ma connaissance aucun texte qui permettrait de poursuivre un journaliste sur cette base.
Et je n’ai pas vu beaucoup de journalistes poursuivis pour recel dans ce domaine.
Pour être tout à fait honnête, je suis obligé de dire à propos de cette fable que l’on nomme secret de l’instruction, que de son enterrement définitif résulterait un gain en termes de clarté car ça ne ressemble à rien.
J’ai le droit de savoir. On avance, lentement.
Je pense que cela empêcherait toute tentative de cacher ce que les citoyens doivent savoir dans une société d’hommes libres. Ce n’est bien entendu qu’une opinion. J’ai oublié d’être dogmatique.
Et pour enfoncer le coup, ça va vous déplaire, je pourrais sans difficultés vivre dans une société où Monsieur Fillon et ses semblables n’existeraient pas, ce serait moins vrai dans une société sans journalistes, écrivains ou blogueurs.
@ Lucile | 04 mars 2017 à 15:51
La France est en train de connaître le même processus que celui qui a permis à Donald Trump d’accéder au pouvoir alors qu’aucun média ne s’attendait à ce qu’il soit élu.
Certes on peut incriminer sa victoire à leur mode de scrutin américain indirect alors que le suffrage universel français aurait permis à Hillary Clinton de gagner au nombre de voix.
Mais le fond de la révolte est le même. Il s’agit de la France d’en bas (comme dirait J-P Raffarin) qui se révolte contre la France d’en haut. Le monde des petits budgets qui galère contre le monde des nantis qui ose donner des leçons de morale, alors qu’il ne les respecte pas lui-même.
L’affaire Penelopegate est l’élément déclencheur de cette colère qui grondait déjà depuis quelque temps.
Les partis de gouvernement, PS, LR, UDI se trouvent face à une situation qu’ils ne maîtrisent plus tant ils étaient habitués à s’échanger le pouvoir avec ou sans cohabitation.
Cette campagne électorale complètement folle aura au moins le mérite de les faire reprendre contact avec la vraie vie, celle des citoyens qui galèrent tous les jours et qui commencent à en avoir assez de leurs discours rejetant constamment leurs mauvais résultats sur la conjoncture économique, le parti adverse qui ne fait rien que de les embêter et les conflits internationaux qui ont faussé les plans élaborés par leurs experts hyperdiplômés à grands coups de modélisation sophistiquée.
Espérons que le message est bien passé.
@Noblejoué
« La droite si elle n’est pas suicidaire (Fillon) ou brouillonne (indécision) DOIT désigner Juppé »
Mais pourquoi la droite, c’est-à-dire les électeurs de droite ou qui partagent ses valeurs et qui ont désigné massivement Fillon lors d’un vote aux primaires, se dédiraient-ils sous prétexte d’une campagne de presse calomnieuse et d’accusations jusqu’à présent sans aucun fondement ? Et en quoi Juppé qui a lui été déjà condamné serait-il plus crédible et aurait-il plus de légitimité que Fillon ?
A croire que pour certains le lynchage, le léchage et le lâchage sont leurs seules références et ont anesthésié tout bon sens, simple courage et esprit critique.
@ caroff
Je cite texto Exilé, toujours très subtil dans ses raisonnements :
« Il suffit de voir comment ont fini les pays qui ont éliminé leurs « riches » – y compris physiquement – après les avoir dépouillés, ce qui a mené à la pauvreté générale sans issue, pour comprendre la débilité de tels propos. »
Si je comprends bien, en appeler à plus de justice fiscale, et donc à une taxation plus importante des revenus des personnes physiques (je n’ai jamais parlé des entreprises, quant à l’achat d’une résidence sur la Côté d’Azur, je ne considère pas cela comme un investissement productif), c’est être pour la pendaison du dernier patron avec les tripes du dernier vigile, ce qui n’est pas ma position, en bon chrétien je n’aime pas la violence et la cruauté.
@ Régis ANTOINE | 04 mars 2017 à 17:49
Ne vous en déplaise monsieur le procureur, ce n’est pas la presse qui fait la loi.
Au fait vous ne m’avez pas répondu : d’où viennent les fuites vers la presse ? Une enquête à ce sujet est-elle en cours ?
Si c’est la presse qui se charge de l’enquête, comme pour Fillon, elle est moins bonne cette fois… 🙁
@ Noblejoué | 04 mars 2017 à 18:49
« La droite si elle n’est pas suicidaire (Fillon) ou brouillonne (indécision) DOIT désigner Juppé »
Jupé-droit-dans-ses-bottes a obtenu 33,5% aux primaires, Fillon 66,5%. Je ne pense pas que les déçus de Fillon vont aller se précipiter dans les bras du psychorigide Juppé.
Si Juppé (notre nouvelle diva politique) remplace Fillon, la droite la plus bête du monde se sera suicidée ce jour-là, et Rothschild, Bergé et Draghi auront gagné.
Champagne ! (cuvée de Rothschild of corse ;-))
Fillon président n’aura pas à gérer ses ministres. Les fourbes sont partis.
Dix oiseaux sont sur un arbre, un chasseur en tue un, combien en reste-t-il ?
J’ajoute que les détracteurs font coup double, puisque Henri de Castries est issu de la promotion Voltaire, mais n’a pas vraiment la carte de l’emploi. Même Villepin s’est rallié aux lâcheurs.
Fillon a eu un tort, s’entourer de gens qui ont déjà fait preuve de leur capacité à trahir, comme par hasard ce sont les mêmes, ultra fillonistes naturellement, qui quittent le radeau. Au final on comprend que Fillon ait préféré s’entourer de gens de sa famille pour l’assister !
Qu’il passe ces encombres et il n’est pas du tout exclu que mon vote aille chez lui. On a besoin de quelqu’un qui ne lâche pas l’affaire, mais sache aussi se faire conseiller et là on peut dire qu’il s’est planté dans le casting, mais au moins on est déjà débarrassé des traîtres pour le prochain quinquennat. Voilà qui est une bonne nouvelle.
@Trekker
« Mais pourquoi François Fillon est-il dans l’incapacité de fournir des preuves tangibles du travail qu’aurait effectué son épouse ? »
Mais qu’en savez-vous ? Vous avez eu accès au dossier ? Non, comme beaucoup vous ne faites que vous répandre en suppositions malveillantes, cancans et autres rumeurs.
@ Mary Preudhomme
M.Fillon doit renoncer car il n’a plus aucune chance de gagner. La plupart des ténors des Républicains l’ont lâché, l’UDI l’a lâché, son équipe de campagne est décimée après les départs. Il est de plus en plus distancé par M.Macron dans les sondages. Et le soutien populaire dont il se prévaut se limite aux électeurs de droite tendance anti-mariage pour tous.
Contrairement à ce que j’ai pu lire ici, la droite n’est pas majoritaire en France. Il doit y avoir un quart du corps électoral vraiment de droite, il y a un quart vraiment de gauche, dix pour cent de fascistes irréductibles qui votent FN, le reste est un vaste marais d’électeurs aux opinions fluctuantes qu’il faut convaincre à chaque fois.
M. Fillon était avant l’affaire en mesure de réussir, mais depuis celle-ci ce n’est plus possible, surtout après les défections massives de la semaine dernière. Et contrairement à ce qu’il affirme, les sondages donnent une chance à Juppé, on pourrait même s’éviter Marine Le Pen au second tour.
Après il a ses 500 signatures et peut tout à fait s’entêter et rester en course, ce serait fort réjouissant d’ailleurs, mais pas sûr que la démocratie y gagne au change.
@ Trekker | 04 mars 2017 à 19:01
« Deux solutions qui ne sont hélas plus d’actualité, s’offraient dans la quinzaine suivant les révélations sur Fillon : François Fillon remboursait tous les salaires versés à son épouse au Trésor public, ou mieux à une fondation caritative style « Abbé Pierre ». Alors l’affaire retombait comme un soufflé, et il renforçait son image de probité intransigeante. Mais hélas cela relève de l’utopie, Fillon ayant toute la rapacité du notable provincial alliée à un ego surdimensionné. »
Sans aller jusqu’à verser le montant des salaires versés à son épouse à une fondation caritative, ce qui pourrait passer pour un aveu, une solution consistait à placer le montant de la somme incriminée sur un compte bloqué mis à la disposition de la Justice, le temps que celle-ci traite le dossier et donne sa conclusion. En fonction du verdict, il récupérait ou non son argent.
FF désamorçait ainsi la polémique allumée par ceux qui sont très sourcilleux (à juste titre) sur les libertés que prennent certains parlementaires avec l’enveloppe budgétaire qui leur est destinée. A noter que certains d’entre eux sont allés jusqu’à acheter un appartement avec…
Je pense même que les principaux soutiens de FF ne l’auraient pas laissé tomber et il pouvait même continuer sa campagne malgré cette petite tache sur son CV (quel élu n’en a pas), gardant toutes ses chances de victoire après un petit passage à vide.
Les deux énormes erreurs qu’il a commises sont les deux petites phrases suivantes :
« Imaginez-vous le général de Gaulle mis en examen ? » (Petit tacle un peu perfide à Nicolas Sarkozy)
« Il n’y a qu’une seule chose qui m’empêcherait d’être candidat, c’est d’être mis en examen » pour ensuite se dédire trois semaines plus tard.
En politique tout ce qui vous dites peut être retenu contre vous, selon la formule consacrée dans les séries policières américaines, en particulier dans une campagne électorale où tout ce qui est dit par les candidats est disséqué, analysé, voire déformé ou sorti de son contexte.
Là, FF s’est obstiné à choisir un mode de défense à la Calimero qui risque de lui coûter cher. Il semble toutefois que la base, ces sympathisants anonymes qui constituent néanmoins le noyau dur de l’électorat continue à le défendre bec et ongles, malgré ses maladresses.
La manifestation du Trocadéro de cet après-midi permettra de savoir si son obstination, quelque peu téméraire, était le bon choix ou s’il doit céder la place et dans ce cas à qui ?
@Achille | 05 mars 2017 à 08:02
« Il n’y a qu’une seule chose qui m’empêcherait d’être candidat, c’est d’être mis en examen » pour ensuite se dédire trois semaines plus tard.
« En politique tout ce qui vous dites peut être retenu contre vous, selon la formule consacrée dans les séries policières américaines, en particulier dans une campagne électorale où tout ce qui est dit par les candidats est disséqué, analysé, voire déformé ou sorti de son contexte ».
Comme quoi les hommes politiques ont une fâcheuse habitude de balancer des promesses pour séduire l’électeur et pour paraître plus blanc que blanc et attaquer l’adversaire pour se sortir du lot des « tous pourris ». F. Fillon, malgré ses 36 années passées dans différentes fonctions ministérielles aurait dû savoir qu’en politique, les amis ça n’existe pas. Une phrase assassine contre untel coûte très cher. C’était très maladroit de sa part. Remuant le couteau dans les plaies de N. Sarkozy et de A. Juppé comme il l’a fait lors des primaires ne pouvait que lui coûter un tas d’embarras. Les archives à Bercy, à l’Elysée et certains amis du même bord qui lui voulaient du bien ne restent jamais muets. La politique c’est rendre coup pour coup !
« …Or, Jésus s’était écrié: Celui qui croit en moi croit, non pas en moi, mais en celui qui m’a envoyé; 45et celui qui me voit voit celui qui m’a envoyé. 46Je suis venu comme une lumière dans le monde, afin que quiconque croit en moi ne demeure pas dans les ténèbres. 47Si quelqu’un entend mes paroles et ne les garde point, ce n’est pas moi qui le juge; car je suis venu non pour juger le monde, mais pour sauver le monde. 48Celui qui me rejette et qui ne reçoit pas mes paroles a son juge; la parole que j’ai annoncée, c’est elle qui le jugera au dernier jour. 49Car je n’ai point parlé de moi-même; mais le Père, qui m’a envoyé, m’a prescrit lui-même ce que je dois dire et annoncer. 50Et je sais que son commandement est la vie éternelle. C’est pourquoi les choses que je dis, je les dis comme le Père me les a dites. »
http://saintebible.com/lsg/john/12.htm
Voilà pourquoi, et croyez que je le regrette car j’admirais l’épaisseur humaine du candidat malgré un programme qui me rebutait, je sais depuis mercredi que je ne voterai pas pour François Fillon.
@ Achille
« FF s’est obstiné à choisir un mode de défense à la Calimero qui risque de lui coûter cher. Il semble toutefois que la base, ces sympathisants anonymes qui constituent néanmoins le noyau dur de l’électorat, continue à le défendre bec et ongles, malgré ses maladresses… »
Faux, on le défend ou plutôt on le soutient en raison de son courage face à un lynchage sans précédent et parce que c’est vil de lâcher un homme seul et victime de rumeurs et de calomnies. On le soutient parce que c’est l’unique candidat capable de relever la France.
Et ceux qui veulent le pendre sur de simples présomptions véhiculées jusqu’à l’écoeurement par des médias sans scrupules ne sont que des fripouilles méprisables qui font honte à la France !
Pourquoi n’avons-nous pas eu un Jean-Louis Debré comme candidat pour la droite ? j’aurais voté pour lui sans hésitation (bien qu’il soit de droite et moi de gauche si cela veut encore dire quelque chose).
@Mary Preud’homme
Si elle avait pu produire des preuves incontestables ou au moins convaincantes, IL N’Y AURAIT PAS EU DE PENELOPEGATE c’est pourtant facile à comprendre ! Croyez-vous réellement que le PNF se serait risqué à se ridiculiser pour rien ?
A propos des non-lieux attendus par nombre des soutiens de FF, les non-lieux sont souvent le résultat d’une impossibilité de démontrer les faits, pas de leur inexistence. Moralement le mal est fait on n’y peut rien, mais on découvre au fur et à mesure un comportement plutôt étrange de la part de FF : est-il lié au fait que le pactole des 9 millions va lui échapper et que dès lors il se demande comment il pourra entretenir sa fermette ?
@Diogène
« Et pour enfoncer le clou, ça va vous déplaire, je pourrais sans difficultés vivre dans une société où Monsieur Fillon et ses semblables n’existeraient pas, ce serait moins vrai dans une société sans journalistes, écrivains ou blogueurs. »
Je m’interrogeais sur la source ayant permis au Monde de faire état des PV d’auditions. J’acte le fait que des journalistes sont libres de taire l’origine de ce qu’ils écrivent !!
Moi je pourrais vivre dans une société où les journalistes cherchent à informer et non à convaincre, des écrivains qui sont publiés non pas en raison de leur talent mais de leur entregent… Quant aux blogs, c’est un peu la chasse aux truffes à la saison : on tombe parfois sur des cailloux.
@breizmabro | 04 mars 2017 à 21:58
« Ne vous en déplaise monsieur le procureur, ce n’est pas la presse qui fait la loi. »
Où aurais-je jamais prétendu que c’était la presse qui faisait la loi ? La loi est faite par les parlementaires et ce sont les juges qui sanctionnent les éventuels manquements à la loi.
La presse a pour rôle d’informer. Quand elle fait bien son travail, elle prend soin de distinguer les faits des commentaires.
J’observe que la presse filloniste n’est pas avare de violentes diatribes contre un complot du pouvoir, des juges et des médias hostiles. Cette même presse filloniste est par contre incapable de fournir le moindre témoignage de personnes qui auraient vu Penelope dans l’exercice de son travail d’assistante parlementaire.
La Déclaration des Droits de l’Homme et du Citoyen de 1789 prévoit (art. 15) indique « La Société a le droit de demander compte à tout Agent public de son administration. »
Pas de preuves matérielles fournies par les Fillon eux-mêmes, pas de témoignages recueillis par la presse. L’agent public Fillon ne nous a pas rendu compte de l’emploi des 1500 k€ d’argent public qu’il a utilisés à rémunérer Penelope (salaires+charges, période Joulaud incluse).
Le jugement citoyen est rendu. Le jugement pénal viendra à son rythme, c’est-à-dire beaucoup plus tard.
Puisque la question des sources des journalistes vous obsède (ce qui n’est pas mon cas, je vous laisse le soin de chercher).
@Diogène 04 mars 2017 à 20:20
« Je pourrais sans difficultés vivre dans une société où Monsieur Fillon et ses semblables n’existeraient pas, ce serait moins vrai dans une société sans journalistes, écrivains ou blogueurs »
Moi de même. Les journalistes sont aujourd’hui les meilleurs scénaristes feuilletonesques, des genres de Victor Hugo lorsqu’il feuilletonnait à la page, pour vivre (et encore lui il n’avait ni subventions ni niche fiscale…).
Les écrivains écrivent. Bon. Parfois on ne les lit pas. Par exemple le livre « Dans l’enfer de Bercy » de Frédéric Says et Marion L’Hour qui dévoile les coulisses du ministère de l’Economie et des Finances, personne ou presque ne l’a lu, et surtout pas le PNF, sinon, bien évidemment il se serait auto-saisi pour enquêter sur les milliers d’euros disparus en repas et autres 🙁 avec on ne sait qui puisqu’on ne retrouve pas les notes de frais 😀
Quant aux blogueurs, c’est notre repas quotidien, on y trouve à boire et à manger 😀
Enfin je confirme et je signe : il vaut mieux être coiffeur-teinturier à l’Elysée qu’assistant(e) parlementaire à Matignon parce que là au moins ON VOIT qu’un travail permanent (« e » ?;)) a été effectué pour dix mille euros par mois, soit plus de cinq mille euros de plus que pour cette pauvre Penelope qui ne savait même pas se servir d’un téléphone pour réceptionner ou passer des appels.
Coiffeur ça c’est de l’assistanat. Oui mais pour qui, « that is the question » dirait Penelope. Hamon peut se rhabiller avec ses 800 boules mensuelles 😀
@ stephane | 04 mars 2017 à 22:08
« …mais au moins on est déjà débarrassé des traîtres pour le prochain quinquennat »
Traître une fois, traître toujours mon cher stephane, on ne s’en débarrasse pas comme ça, ni des donneurs de leçons de morale.
Regarder Le Maire par exemple, le traître en chef, il a embauché sa femme comme assistante parlementaire dès qu’il a su qu’elle était enceinte. Du coup NOUS avons payé à Pauline son lonnnnng congé de maternité, la dispensant de travailler pour son député de mari durant cette période. Ca, c’est du malin 😀
Pas comme ce pauvre Fillon qui, tel un médecin de campagne qui fait bosser sa femme pour lui lorsqu’il est en visites extérieures (sans le déclarer naturellement), a fait bosser sa femme, en le déclarant aux autorités autorisées, MAIS sans avoir été suspicieux sur ce qu’elle faisait. Au fond elle allait peut-être voir le palefrenier en son absence elle aussi, cette lady de la Sarthe 😀
Vivement la mise en examen de ces affreux bourgeois de province pour que les feuilletonistes parisiens nous racontent tout ça…
Mais, surtout, PAS TOUT A LA FOIS ! Et pas qu’une seule version ! 😀
@Ellen | 05 mars 2017 à 09:30
Pour l’instant et jusqu’au 15 mars M. Fillon n’est pas mis en examen ou alors être convoqué « EN VUE « d’une mise en examen n’a plus aucun sens.
Et s’il n’était pas mis en examen le 15 ? Je sais qu’à notre époque les présomptions font la loi mais tout de même, un peu de patience.. . 😀
@Ellen | 05 mars 2017 à 09:30
Dans une élection présidentielle, il ne faut pas se tromper de cible. L’adversaire est le camp d’en face, pas ses concurrents de la primaire. Ne pas respecter certaines règles de bonne conduite se paie cash. Nicolas Sarkozy est bien placé pour le savoir car sa défaite de 2012 est due, non pas à son programme qui était dans la ligne de la politique qu’il a menée pendant cinq ans, mais à la défection de ses partenaires et alliés qui ne supportaient plus ses états d’âme. Sa place de troisième à la primaire de la droite et du centre a enfoncé le clou.
François Fillon a eu le tort de vouloir faire du Sarkozy, mal lui en a pris. Il est plus cérébral que sanguin et le choc frontal n’est pas dans sa nature profonde. Il faut savoir jouer dans son registre.
@Aliocha | 05 mars 2017 à 09:46
Finalement ce n’est pas la peine d’écouter les programmes électoraux des candidats, puisque tout est dit dans la Bible…☺
En ce dimanche pluvieux et cela fait du bien à la terre, le Journal du Dimanche annonce à ses lecteurs, le plus tranquillement du monde, qu’il a eu accès à 19 procès-verbaux d’auditions dans le cadre de l’affaire Fillon.
http://www.lejdd.fr/Politique/EXCLUSIF-Les-19-PV-de-l-affaire-Fillon-851951
« L’enquête préliminaire de « l’affaire Penelope Clarke », du nom de jeune fille de l’épouse Fillon, comporte plusieurs milliers de pages et pas moins de 19 interrogatoires que le Journal du Dimanche s’est procuré. »
Le secret de l’instruction est a minima un oxymore.
Sur le site internet du JDD, on peut lire la phrase suivante :
« Le JDD a pu consulter les 19 interrogatoires que contient l’enquête préliminaire. Des témoignages à charge, d’autres à décharge… Révélations. »
Je sais bien que ce genre de révélation racoleuse a pour but de donner envie d’acheter le JDD et que la liberté de la presse est devenue un dogme dans ce pays. Mais là, je pense que la colère des électeurs de droite n’a d’égal que la vindicte des manipulateurs de gauche. Je ne sais pas ce qui va sortir de tout cela. Je pense surtout que les petites gens en ont assez de se faire montrer du doigt et ridiculiser pour des broutilles, tandis que les vrais problèmes sont occultés, niés, déformés.
Puisque visiblement le totalitarisme de la pensée unique de gauche sévit dans ce pays, que ce soit dans les journaux ou sur les ondes du service public, les électeurs n’ont plus rien à perdre en termes de liberté et vont se tourner en masse vers l’extrême droite.
Qui sème le vent récolte la tempête.
@ Aliocha | 05 mars 2017 à 09:46
Avec G.G., Tomas, Régis Antoine, Robert Marchenoir vous devriez créer une société d’animaux en péril dont vous êtes les représentants !
On n’a pas encore d’asiles pour vous héberger mais Internet vous accueille sans parti pris en attendant le jour où nos ordinateurs se mettront à écrire enfin !
Mais qu’il y aille F. Fillon ! Qu’il y aille et assez de jérémiades !
Se mettre la rate au court-bouillon pour un type qui a reçu deux millions de voix aux primaires alors que plus de vingt-quatre millions se partageront les bulletins en avril ne vaut vraiment pas la peine !
Il a ses signatures ? Et alors ? Cela ne change pas le bonhomme…
Aucune conviction ! Il lit des pages et prétend nous convaincre ?!
« Je suis jésuite et je le reste » ou « Je suis jésuite, voilà ma gloire » !
Cependant, un Jésuite irresponsable ça vient de sortir grâce à lui.
Pour en revenir à la réalité des choses, au meeting LR du Trocadéro à Paris, le 5 mars 2017, on n’entendra aucun applaudissement, pour la bonne raison qu’une des deux mains doit tenir le parapluie…
Je voudrais signaler une victime collatérale du duel Fillon-Macron.
Jean-Louis Bourlanges participait depuis une quinzaine d’années à l’émission de grande qualité qu’anime Philippe Meyer, sur France Culture, de 11h à midi le dimanche. Ce matin, l’émission a commencé par l’annonce que Bourlanges ne viendrait plus et Meyer a lu la lettre qu’avait écrite Bourlanges. Des propos jugés trop violents contre un candidat à la présidentielle et l’annonce trop franche de son soutien à un autre candidat ont fait penser à la direction que la présence de Bourlanges n’était pas opportune pendant la campagne de la présidentielle. Bourlanges ne l’a pas entendu de cette oreille et a déclaré que son départ serait définitif.
L’émission a déjà perdu Max Gallo que sa maladie de Parkinson empêche de participer utilement aux débats.
Il reste l’excellent François Bujon de l’Estang, ancien ambassadeur de France à Washington, dont le niveau d’information, la lucidité et les qualités d’expression obligent à ne jamais rater, selon moi, cette émission.
@Mary Preud’homme
Et moi je vous soutiens dans votre soutien.
C’est sérieux, même si nous avons des désaccords. Il faut abattre Le Maire.
Juppé est prêt à renier son engagement, au nom du non maintien des engagements de Fillon. Et attendez ses casseroles et son score chabaniste. Que personne n’en rende Fillon responsable.
Macron va s’effondrer. Il est haut dans les sondages, je ne connais personne pour voter pour lui, alors qu’avant les primaires, quand Fillon était bas, beaucoup voulaient voter pour lui.
Car entre le début de l’affaire et maintenant, il n’y a rien eu de nouveau, sauf que les ex-soutiens comptent sur quelqu’un d’autre pour distribuer les places. Faire confiance à ces parasites ? bon courage.
Penelope a parlé trop tard. Charlotte Rampling jouera son rôle dans un film.
Il y a quelque chose de christique dans le fait que Fillon paye pour tout le monde. Il a été donné par un des siens.
Souhaitons qu’il ne se bérégovoyise pas.
S’il est aussi opiniâtre et déterminé à faire payer à ses traîtres (Le Maire en premier mais aussi Stefanini ou autres opportunistes Pécresse) je le soutiendrai dans son projet.
Ces gens qui ont salement retourné leur veste en défenseurs des valeurs de fidélité et de loyauté.
Quels que puissent être les torts, fautes ou fraudes de Fillon (la justice décidera d’un non lieu car rien d’illégal), ce sont ses amis qui l’ont assassiné.
Ne jamais faire confiance à ceux qui ont déjà démontré que leur plus grande vertu, c’est la traîtrise.
Fillon a été naïf de s’entourer de ces parasites. Pécresse l’avait déjà trahi une fois.
Qu’il parte avec l’argent de sa campagne car c’est lui qui a ramené tous ces fonds.
Il a oublié ce principe de base des relations humaines,
« un ami te trahit une fois, c’est de sa faute, il te trahit deux fois, c’est de la tienne ».
Fillon avait soutenu Balladur et Stefanini était directeur de campagne de Chirac. Baroin est le fils spirituel de Chirac.
Et si Chirac avait un remake de 1974 ?
Hier soir, je participais à un dîner-débat sur un thème étranger au billet de notre hôte.
Bien sûr, les invités échangeaient sur l’affaire du moment et mon oreille fut attirée par des commentaires acerbes sur le vaincu de la primaire, le dénommé Alain Juppé : « un repris de justice va remplacer un mis en examen » !!
Et puis : « Macron et Juppé se rejoignent sur beaucoup de choses, l’identité heureuse ou comment finir d’aménager la France pour qu’elle ressemble à un hall de gare ; comment l’électorat de droite va consentir à se rabattre sur le maire de Bordeaux »…
Et moi d’ajouter que si je retrouvais le chemin des urnes après le combat des nuls de 2017, en étant absolument convaincu par un programme dont je me dirais qu’il est visionnaire et peut changer le pays, je me moquerais bien que celui qui porte ledit programme ait payé une Rolls à sa maîtresse avec les fonds publics si je le pensais capable de faire ce qu’il dit…
Interrogation écrite du jour
Qui a dit :
* en 1999 (lors de l’affaire d’emploi fictif de Xavière Tiberi) : « Il y a des milliers de militants et des milliers d’élus qui respectent la loi, qui veulent être fiers de leur parti. Ceux qui ne l’ont pas respectée doivent être exclus, c’est la règle, c’est celle que moi je ferai respecter »
* le 28 août 2016 : « Qui imagine un seul instant le général de Gaulle mis en examen ? »
* le 29 août 2016 : « Il y a un problème de probité partout, […] une dégradation de la vie morale […] ce que j’ai voulu dire c’est que si j’étais président de la République, je ferais fonctionner les institutions avec un souci prioritaire d’exemplarité et de probité. Les responsables politiques ne peuvent pas s’asseoir sur la loi, ils ne peuvent pas se considérer comme au-dessus de la loi. Si j’étais mis en examen, je ne serais pas candidat, non certainement pas, je considérerais que je ne suis pas en mesure d’assurer la direction du pays dans des conditions exemplaires. Si j’étais président de la République, je ferais respecter le fonctionnement des institutions.»
* le 2 septembre 2016 : « Il y a un problème d’abaissement de la morale publique, du niveau d’éthique dans la vie politique. Il y a des ministres qui ne payent pas leurs impôts, d’autres qui ont des comptes en Suisse. Moi, je rencontre tous les jours des gens qui me disent « moi quand je passe devant le radar, je paye ». Si on veut rétablir l’autorité dans le pays, moi, je dis qu’il faut des responsables politiques honnêtes et irréprochables. »
* le 23 octobre 2016 : «Je pose un principe général : je dis que l’exemplarité est nécessaire pour gouverner notre pays, et elle est d’autant plus nécessaire qu’il va falloir le redresser, c’est-à-dire demander des efforts aux Français. »
* le 18 novembre 2016 : « Au sommet de l’État, l’intégrité du président et de ses ministres doit être irréprochable, parce qu’il n’y a pas d’autorité sans exemplarité […] Les élus sont des personnes à qui le peuple souverain confie provisoirement une part du pouvoir que lui seul détient. Cette confiance, nous devons l’honorer. L’État et son chef ne peuvent pas demander aux Français de se dépasser, ils ne peuvent pas exiger des citoyens qu’ils respectent les lois, si le soupçon est cœur de l’État. Voilà ce que je crois, et il fallait bien que quelqu’un se lève pour le dire.»
* le 26 novembre 2016, en réponse à la question « Quels engagements prendrez-vous pour vous, pour vos proches, pour vos ministres, pour que la République […], si vous êtes élu président, soit irréprochable ? » : : « C’est une question fondamentale, on ne peut pas diriger la France si on n’est pas irréprochable. J’ai d’ailleurs déjà eu l’occasion de le dire, cela avait créé quelques émois parmi certains dans la classe politique. C’est pourtant une évidence. Cela veut dire que les ministres, que le président de la République a fortiori, ne doivent pas être mis en examen, doivent avoir une attitude exemplaire. »
* le 26 novembre 2016 toujours, en réponse à la question « C’est la jurisprudence Balladur : si un ministre est mis en examen il doit démissionner ? » : « Je sais que ce n’est pas juste, qu’il y aura toujours des gens pour m’expliquer qu’il y a la présomption d’innocence mais l’expérience qui a été la mienne dans plusieurs gouvernements montre qu’on ne peut pas sereinement diriger un ministère quand on a sur le dos une suspicion qui a entraîné une instruction judiciaire. On est des hommes politiques, on n’est pas des citoyens comme les autres. Les citoyens comme les autres ont droit à la présomption d’innocence, les hommes politiques ont comme responsabilité de montrer le chemin, de faire prendre des décisions difficiles. »
Je crois que beaucoup auront deviné la réponse : il s’agit bien de l’ineffable François Fillon, désormais connu sous le nom de Fillon le renégat.
@ Mary Preud’homme | 05 mars 2017 à 01:15
« Mais qu’en savez-vous ? Vous avez eu accès au dossier ? Non, comme beaucoup vous ne faites que vous répandre en suppositions malveillantes, cancans et autres rumeurs. »
Désolé c’est M° Lévy, un de ses deux avocats, qui a dit à la télévision, et cela remonte à deux ou trois semaines : « Il n’y a pas de preuves tangibles concernant le travail réel de Penelope Fillon, compte tenu de la nature de celui-ci » !
@Patrice Charoulet
Merci pour cette information.
Rappelons que Philippe Meyer fut candidat MoDem à Paris.
Vous avez raté le TGV pour le Trocadéro ?
@ Mary Preud’homme
« Et en quoi Juppé qui a lui été déjà condamné serait-il plus crédible et aurait-il plus de légitimité que Fillon ? »
Parce qu’il n’a pas attaqué la Justice et les médias. Parce qu’il n’a pas prétendu que la France était dans une ambiance de guerre civile. En somme, il a eu la décence de ne pas entraîner les institutions démocratiques et les citoyens dans sa perte.
Quand je dis « entraîner dans sa perte », je ne dis pas que ce soit délibéré, plutôt le réflexe de qui tombe et agrippe tout au risque de tout détruire.
@ breizmabro
Voyez-vous, qui détruit les liens entre les humains, Justice, médias, confiance réciproque entre citoyens, « guerre civile », est bien pire que celui qui pique dans la caisse – et là, je suis large en supposant contre toute probabilité que Fillon est accusé à tort.
Rétrospectivement, en face d’un Fillon diviseur, Juppé prend l’allure d’un bon larron, qui reconnaît ses fautes.
« Juppé-droit-dans-ses-bottes a obtenu 33,5% aux primaires, Fillon 66,5%. Je ne pense pas que les déçus de Fillon vont aller se précipiter dans les bras du psychorigide Juppé. »
Mieux vaut un psychorigide que qui entraîne les institutions, les citoyens et son parti dans sa perte. Après les excès d’immoralité, un excès de vertu peut rétablir l’équilibre.
@ breizmabro et Mary Preud’homme
De toute manière, je pense que Fillon va se maintenir, et que les conséquences – lesquelles au juste ? mais disons déjà de discrédit de la politique et de paix civile* – seront désastreuses à terme.
Tout le monde imite, et surtout le pire : la transgression avec impunité donne un merveilleux sentiment de puissance et de la publicité : qui voudra y renoncer ?
Des transgressions accumulées pourront finir par provoquer une guerre civile. Et désolé, ce n’est pas le plus violent mais celui qui déclenche un processus qui en est responsable. Vous avez vu La corde d’Hitchcock ? C’est le professeur de philo, l’inspirateur, donc le responsable du meurtre. Qui est responsable de la violence en politique ? En politique internationale, le pays qui déclenche une guerre. En politique intérieure, le politicien qui rompt la paix, or dire que nous sommes en guerre civile, c’est la provoquer. Logique de paix : élection. Logique de guerre, renversement du gouvernement. Filion instaure un cadre de renversement des institutions, si elles finissent dans le ruisseau, il en sera le premier responsable.
Son seul moyen de se racheter serait de renoncer à la politique. Mais comment le ferait-il entre dépendance au pouvoir et soutien de son dernier carré de fidèles ? Par conséquent, s’il n’a pas de guerre civile dans les prochaines années, on pourra remercier les Français d’être plus responsables que leurs responsables. Et s’il en a une, on pourra dire qu’ils y ont été poussés.
Je me disais que sous l’Occupation, je n’aurais pas été dans la Résistance par lâcheté. Certes, mais je crois que voyant certaines possibilités se profiler et alertant à ce propos pour rien comme là, j’aurais eu au moins autant une réaction de dédain. Je ne suis pas ramasse-miettes des bêtises des autres, dont l’affaire Fillon est bien la plus petite et la plus évidente – de plus graves sont globales mais inutile de les évoquer ici – mais non la plus inéluctable, qui sont en germe.
Par conséquent, si certaines catastrophes advenaient, je laisserais ceux qui les ont provoquées se débrouiller avec les conséquences de leurs actes – à vrai dire dans bien des cas, il n’y aurait rien à faire, c’est d’ailleurs si vrai que pour me contredire les initiés ne trouvent qu’à dire que ça n’arrivera pas ou que la nature humaine, blablabla, nous sauvera, on croirait Dame nature, Dieu ou autre folie…
C’est maintenant qu’il faut agir, après, comme dirait l’autre, ne pas me déranger.
Des journalistes ont eu connaissance de 19 procès-verbaux concernant l’affaire « Penelope ». Ce genre de fuite ne peut émaner que de ceux qui sont en charge de l’enquête. Alors que l’on arrête de nous bassiner avec le soi-disant secret de l’instruction qui finalement n’est qu’un leurre. Il n’y a donc pas que Fillon qui ait fauté, qu’attend-on pour mettre en examen le ou les auteurs des fuites ? Le code pénal en son article 11 dispose que les personnes qui concourent à l’instruction sont soumises au secret professionnel et que la divulgation d’une information à caractère secret les expose à une peine de prison et 15 000 euros d’amende. Ce qui signifie que la famille Fillon serait fondée à déposer plainte et réclamer des dommages et intérêts. Si la Justice veut se faire respecter elle doit montrer l’exemple.
Dans ce temps de manifestation de dernière chance pour François Fillon, je viens de parcourir plusieurs blogs d’analyse politique.
Sur l’un d’eux j’ai trouvé un article particulièrement vif et surtout analysant la situation faite à la France d’une manière très aiguë :
http://le-troisieme-homme.blogspot.fr/2017/03/poker-face.html
Cette approche me semble rapporter une certaine forme de vérité dans sa crudité qui ne peut qu’expliquer le malaise que nous connaissons et surtout son approfondissement si François Fillon était conduit à renoncer. Outre l’éclatement de LR, que choisiront ses partisans, nombreux, qui se sentiront floués de leur victoire et trahis par leurs propres amis politiques ?
On ne peut que conclure à un éclatement du consensus démocratique en France et à un risque d’affrontement politique sans doute très dur et très grave pour l’unité nationale. Au bénéfice de qui ?
@ Régis ANTOINE | 05 mars 2017 à 15:26
Vous découvrez cela… d’ailleurs j’en vois trois qui rentrent dans le cadre défini par George Orwell :
Mitterrand – Sarkozy – Hollande
Je suppose que vous voulez y ajouter Mélenchon ou le nouveau qui veut faire avancer le schmilblick.
@ Régis ANTOINE | 05 mars 2017 à 15:26
Qui a dit : « je suis maoïste »
Emmanuel Macron.
Quand je lis votre prose assommante j’ai l’impression que les camps de rééducation ou l’on devra faire son autocritique ne sont pas loin.
Respirez un peu.
https://encrypted-tbn0.gstatic.com/images?q=tbn:ANd9GcTGpDIEhoKaCHUBldA6NlTQkT-_tv-32h627x0t1nsRROlKhEpQ
@Trekker | 05 mars 2017 à 15:28
Parce que les avocats de FF avaient accès au dossier ? Pour un scoop c’est un scoop, voire une première !
« Quand la folie est passée dans les masses, c’est aux sages à passer pour fous. »
Citation d’Alfred Auguste Pilavoine – Pensées, mélanges et poésies (1845)
Il y a du Aimé Jacquet 1998 chez ce Fillon combatif.
Si on l’avait connu ainsi, il aurait fait un million de voix en plus à la primaire et aurait même gagné au premier tour.
Les Judas n’auront jamais ma voix.
Juppé n’a pas su rassembler, lui a été condamné, il reviendra sur sa parole et aura la punition qu’il mérite et les autres avec je l’espère.
Et on mettra la faute sur Fillon.
Personne ne peut espérer un meilleur score que lui. Il faut être lucide.
La droite est une droite de lâcheurs, ce n’est pas acceptable et ces trahisons se paieront cher.
Je verrais bien Fillon en Comte de Monte-Cristo.
@stephane
« Vous avez raté le TGV pour le Trocadéro ? »
Puisque vous avez la bonté de vous soucier de mes voyages, j’ai plaisir à vous répondre.
1. Ce discours du Trocadéro me réjouit.
2. Le comité Théodule qui se prépare a droit à tout mon mépris.
3. J’espère que FF va continuer.
4. Je n’aime pas voyager.
5. Je fuis toutes les manifestations.
6. Je n’aime pas les foules.
7. Je préfère penser et écrire qu’agiter des drapeaux.
8. Je voterai pour cet homme d’Etat, si ses « compagnons » ne l’ont pas éliminé, ne voyant personne d’autre, parmi les candidats en lice, qui ait la stature pour la fonction.
@ Achille
D’accord avec votre analyse sur les similitudes avec le vote américain. D’ailleurs il y a des passerelles entre nos « élites » et les leurs (Club Bilderberg), qui ont toutes la même philosophie de l’avenir du monde, philosophie politique dont ceux qui ne font pas partie de cette « élite » font les frais, et ne veulent pas. Fillon a cela de bien qu’il l’a compris, mais il a été terrassé en plein vol, et je ne le crois pas capable de gagner maintenant. Mais est-ce que ça vaut la peine pour gagner de le remplacer par Juppé ? Je suis très perplexe, sentant malgré tout que Fillon a été accablé au-delà de toute mesure, mais en me défendant autant que je le peux d’imaginer une collusion entre la gauche hollando-macroniste, certains juges et une bonne partie de la presse. Il est certain que Macron fera avancer la France à vitesse grand V dans le sens de la mondialisation, de l’immigration et de l’Europe telle que le business international la souhaite. Juppé le fera de manière plus discrète, plus lente, et plus étatiste. Mais il a l’avantage de pouvoir barrer la route à Macron, c’est déjà ça. Quant à MLP, elle retardera le processus mais avancera la faillite.
Donc ça ne se présente pas vraiment bien ; dans aucune éventualité.
Je ne vois pas comment sortir de cette impasse, sinon en procédant par élimination.
Je suis souvent d’accord avec vos analyses. Vous pesez le pour et le contre de manière réfléchie.
@ kmn(jlm) | 05 mars 2017 à 10:24
« A propos des non-lieux attendus par nombre des soutiens de FF, les non-lieux sont souvent le résultat d’une impossibilité de démontrer les faits, pas de leur inexistence »
En réalité, nombre de non-lieux sont prononcés pour absence ou insuffisance de charges ou de preuves. Ce qui est tout de même très différent de ce que vous sous-entendez.
@Régis Antoine
Puisque vous croyez mot pour mot ce que dit Penelope (40 posts), que pensez-vous de nous communiquer les extraits de sa dernière interview ?
@Patrice Charoulet
Politesse pour politesse, je vous félicite sincèrement de ne pas avoir cédé à la facilité de lâcher votre candidat.
J’ajoute que c’est cette combativité hélas bien tardive que j’attends d’un président pour réduire à sa vraie valeur représentative la CGT (2 pct de syndiqués en France), soit 300 000 personnes au maximum mais que des problèmes avec.
Fillon sera lâché, vous le savez.
Je regrette qu’il ait fait confiance à des gens connus pour leur facilité à trahir.
Je constate qu’il n’a jamais si bien réussi que quand c’est madame qui l’assistait.
Preuve qu’elle travaillait effectivement et bien puisque depuis qu’il est assisté par d’autres, c’est catastrophique.
Il aura un non lieu.
Pourquoi Penelope a-t-elle causé trop tardivement ?
Bref il réussit mieux sans les conseils de LR.
Il y a donc les conditions pour qu’il réussisse puisque ces malveillants conseillers se sont sauvés. Le problème sera sa majorité parlementaire. Mais les vestes sont infiniment réversibles.
Cela ne restera pas sans punition je l’espère.
Je suis dans une situation paradoxale.
Je ne crois pas que François Fillon soit l’homme qu’il nous faut et je n’aime pas son positionnement politique. Mais l’assassinat politique organisé contre lui est une atteinte à notre démocratie et à ma liberté d’électeur. Je considère donc conforme à l’honneur de la défendre car, à travers lui, c’est la sincérité du prochain scrutin que je défends.
A l’inverse, je considère aujourd’hui comme un déshonneur de l’attaquer – ceux qui l’attaquent tirent sur l’ambulance, ce sont des hommes de peu, des minables. Rappelons que, à la condition des 500 parrainages, tout le monde peut se présenter. Que ceux qui font la leçon à Fillon et se prétendent supérieurs se lancent. Henri Guaino a eu le courage de le faire et je le respecte pour cela.
J’espère que si Jean-Luc Mélenchon avait été dans la même situation, j’aurais eu exactement le même discours. C’est mon côté mousquetaire.
@ Socrate-Platon et Cie,
Rien ne vous oblige à venir ici, si vous voulez voir des commentaires qui vous agréent, faites votre propre blog et censurez tout ce qui ne vous plaît pas.
J’ajoute que vous n’êtes pas obligé de lire nos commentaires.
@hameau dans les nuages | 05 mars 2017 à 16:28
« Quand je lis votre prose assommante… »
La dernière production de ma « prose assommante » est constituée à 95% de déclarations de François Fillon. Vous n’êtes guère gentil avec le héros du jour !
@Jabiru | 05 mars 2017 à 15:41
« Des journalistes ont eu connaissance de 19 procès-verbaux concernant l’affaire « Penelope ». Ce genre de fuite ne peut émaner que de ceux qui sont en charge de l’enquête. »
Non, les possibilités de fuite sont désormais plus importantes puisque les avocats ont accès au dossier.
Il est à noter que ces procès-verbaux d’audition ont été relatés dans le JDD, journal du groupe Lagardère dont on ne peut guère prétendre qu’il soit d’un anti-fillonisme acharné.
C’est d’ailleurs le JDD qui a été choisi par les avocats et les communicants de François Fillon pour une interview très encadrée de Penelope Fillon.
Interviewé par BFMTV, Antonin Lévy, avocat de François Fillon, a indiqué qu’il y avait trois parties dans le dossier : 1) les PV d’audition ; 2) les déclarations à la HATVP ; 3) les documents remis par la défense et censés prouver la réalité du travail de Penelope (674 pages dixit Lévy). Lévy s’est d’ailleurs plaint de ce que les fuites n’aient aucunement porté sur ces 674 pages de « preuves ».
Au journaliste qui lui demandait pourquoi lui, avocat ne portait pas ces preuves à la connaissance du public, dans une grande envolée, il a répondu qu’un avocat n’avait pas le droit de dévoiler des pièces du dossier, ce qui est sans doute vrai. Mais les Fillon, eux, avaient (et ont toujours) toute latitude pour porter à la connaissance du public les divers documents qui attestent paraît-il de la réalité du travail fourni. Le fait qu’ils ne le fassent pas ne peut qu’alimenter le doute sur le caractère réellement probant de ces documents.
Antonin Lévy a d’ailleurs donné un exemple du fait que les avocats, dans la composante communication de leur métier, étaient vraiment prêts à faire flèche de tout bois. Il a ainsi dit, en substance, « aucune des personnes auditionnées n’a employé le terme d’emploi fictif à propos de Penelope Fillon ». Comme si ça prouvait quoi que ce soit !
@stephane | 05 mars 2017 à 18:30
« Puisque vous croyez mot pour mot ce que dit Penelope (40 posts), que pensez-vous de nous communiquer les extraits de sa dernière interview ? »
Le plus simple est sans doute que vous achetiez le JDD, ou que vous consultiez les nombreux sites Internet où figurent de tels extraits.
Je partage le propos de Franck Boizard et la combativité de Fillon force le respect.
D’autres ont usé du pistolet pour moins que ça.
Bref, un président qui ne lâche pas.
Je rajoute que son positionnement politique m’est à présent égal et la comparaison lointaine avec Mélenchon me semble juste.
Je rajouterais même Jean-Marie Le Pen.
La majorité parlementaire sera FN pour cause de triangulaires et tout d’un coup on reparlera de la proportionnelle.
En réalité Fillon n’a maintenant plus qu’un seul défaut, ce sont ses conseillers.
Le ménage étant fait, il peut sereinement attendre la suite.
« Il n’y a point de plus cruelle tyrannie que celle qu’on exerce à l’ombre des lois et avec les couleurs de la justice » (Alexis de Tocqueville).
Décidément, il avait tout compris de la politique et presque tout dit.
Nous sommes des nains.
Rappel : « Journal d’une curée de campagne. Entre Fillon et la meute, je choisis Fillon. » (Elisabeth Lévy – Causeur)
http://www.causeur.fr/francois-fillon-penelope-lynchage-defense-42530.html?utm_source=Envoi+Newsletter&utm_campaign=483b914560-Newsletter&utm_medium=email&utm_term=0_6ea50029f3-483b914560-57534845
@ Franck Boizard
Je ne m’attarderais pas pour ma part à ce genre de considération quand le destin du pays est en cause mais j’apprécie votre côté chevaleresque.
Pourquoi ne pas voter pour votre protégé au premier tour puis, au second, pour le qualifié le plus proche de vos idées politiques ?
@ Régis ANTOINE | 05 mars 2017 à 18:57
Somme toute, elle fut moins bien payée que le coiffeur de Hollande et ce qui est certain c’est qu’elle fut trop discrète, mais comment imaginer que l’épouse de Fillon n’était pas une collaboratrice attentionnée !
Certes, la compagne de Hollande ne peut pas en faire autant mais elle doit lui servir quand même à quelque chose. Pour Macron ce n’est pas pareil, il travaille assidûment pour la confrérie qui ne veut pas lâcher le pouvoir. Mais tous ces gens-là m’indiffèrent, je vote pour Marine Le Pen.
Vous écrivez à la fin de votre diatribe : « chaque mot a été choisi pour matérialiser un travail occulte. » ??
Bref, savez-vous, vous qui êtes bien informé, si la compagne de Hollande fait du travail au culte ?
Après le meeting de FF à Aubervilliers, et après le départ des rats, écouter l’intervention décoiffante de Charles Beigbeder, sur BFM.
@Régis ANTOINE
Autant j’ai pu vous suivre car il y avait des arguments, en absence de données ou sur le fait qu’il y a eu truandage, autant là c’est un peu difficile.
Politique honnête : oxymore.
Votre situation est paradoxale, et d’une certaine manière celle de Fillon également.
Les propos de Penelope sont le descriptif de jobs de beaucoup de fonctionnaires, Fillon veut en supprimer 500 000 et vous voulez les garder tout en « expliquant » que leur descriptif de poste correspond à un travail fictif.
Si ça ce n’est pas de la mauvaise foi…
Reconnaissez également que depuis le changement d’assistants, Fillon fait n’importe quoi.
Preuve qu’il était effectivement bien assisté auparavant.
L’assistant est également payé pour que son patron ait des résultats, un peu comme Ibrahimovic dont on se moque qu’il fasse 12 km par match, l’essentiel étant de mettre la balle au fond du but.
On ne peut pas qualifier de fictif le travail de Le Foll, en revanche au niveau des résultats… peut-être devrait-il prendre sa femme à ses côtés.
Je forme un voeu, que Le Maire soit châtié sévèrement.
@Trekker
Désolé de vous le redire mais vous êtes là dans la fantasmagorie, toutes les manoeuvres de cette élite gauchisante n’ont généralement aucun rapport entre elles hormis l’idéologie qui les anime. De plus et vous le dites, elles ne sont nullement cachées, ce qui est antinomique avec la notion de complot qui est par nature occulte.
Un complot se définit effectivement généralement d’une part par son caractère occulte et d’autre part par une hostilité à l’encontre d’une personne, d’une institution, ou bien d’un groupe humain, afin de les éliminer ou bien de contrecarrer leur action.
Mais je dois tout de même vous faire remarquer que parfois un complot « ouvert » est encore la meilleure manière d’arriver tranquillement à ses fins.
Par exemple, en ce qui concerne les mouvements révolutionnaires gauchistes, leurs intentions peuvent être connues, du moins de ceux qui s’intéressent à la question, sauf d’une grande partie des Français qui sont malheureusement ignares en matière de politique.
Qui a parmi eux entendu parler par exemple du marxisme culturel, de l’École de Francfort ou de Gramsci ?
Le travail de sape mené par les trotskistes au grand jour sous le regard bovin de gens qui normalement devraient mettre fin à leur activité subversive appartient à cette catégorie du complot « ouvert ».
@Régis ANTOINE | 05 mars 2017 à 18:57
Ce qui est assommant ce n’est pas le contenu mais votre côté marteau-pilon. Vous êtes chargé de mission à la photocopieuse dans votre société ou dans un greffe de tribunal ?
Bon ça va on a compris avec votre liste de commissions ! Soyez plus léger, amusant, vindicatif si vous voulez !…
Il n’empêche que le héros du jour a fait, si j’ose dire, front. Peut-être que demain à dix heures le veneur girondin droit dans ses bottes lustrées à l’essence de térébenthine mettra le coup de dague final. En bon maître-chien, il vous laissera les tripes. Mais pour le moment…
https://www.youtube.com/watch?v=GKGUUpxBzQc
@ stephane
La CGT ? 2% de syndiqués, mais toujours 25 % des votes aux élections syndicales, toujours le premier syndicat de France, même si en baisse.
Il ne faut pas limiter la légitimité d’un syndicat à son nombre d’adhérents, mais aux nombres de suffrages qu’il recueille aux élections syndicales.
@Tomas
En l’occurrence avec 25% c’est pas terrible et ramené au 2% de syndiqués on arrive à 0,5% de la population.
Si je suis votre raisonnement, la CGT est davantage représentative que Fillon avec son score aux primaires ?
C’est intéressant.
@hameau dans les nuages
Hypothèse intéressante et dans l’affirmative, considère-t-il ce job comme fictif ?
Juppé ? Il va annoncer demain qu’il n’est pas candidat aux législatives et qu’il souhaite se consacrer pleinement à sa famille… bref du Juppé.
@ stephane
En nombre de voix et si on fait le total de toutes les élections professionnelles, la CGT doit avoir autant de suffrage que le candidat Fillon, oui, tout à fait. Mais me livrer à ces calculs d’apothicaire est au-dessus de mes forces présentement, l’essentiel est de se souvenir que ce n’est pas seulement le nombre d’adhérents qui fonde la légitimité d’un syndicat, mais aussi son nombre de suffrages. La participation est très variable selon les branches (moins de 10% dans les TPE, dans les 70% dans le secteur de l’énergie).
Je ne vois pas de toute façon où serait la légitimité des électeurs de M. Fillon, c’est là une affaire purement interne à la droite et au centre, qui ne regarde qu’eux. Si M. Fillon veut passer outre les décisions de ces deux partis, fort qu’il est de ses signatures d’élus et du trésor de guerre dont il s’est assuré le contrôle, libre à lui, mais faire le coup de la légitimité du peuple alors que seule une petite fraction du corps électoral s’est déplacée pour les primaires, c’est un peu osé.
A lui de voir, en bon électeur de gauche (qui sera donc déçu quoi qu’il arrive par le résultat final de l’élection, Macron n’est pas de gauche) je serai fort réjoui de voir Fillon se maintenir et LR nommer Juppé quoi qu’il advienne, ce genre de luttes fratricides m’amuse toujours.
Mais pour l’image de la démocratie française à l’étranger et pour la démocratie française tout court, qui risque d’être emportée par le FN si celui-ci parvient aux affaires, mieux vaudrait qu’il se retire, cette pantalonnade a assez duré.
@hameau dans les nuages | 05 mars 2017 à 21:01
Le héros du jour, Fillon le renégat, a encore enrichi sa panoplie de mensonges en prétendant sur France 2 que la télévision avait annoncé le suicide de sa femme.
@ Noblejoué | 05 mars 2017 à 15:32
Si j’ai bien compris vous voulez, comme tous les 007 politiques de la déculotade, remplacer un EVENTUEL mis en examen, JAMAIS condamné, par un mis en examen DEJA CONDAMNE pour organisation d’emplois fictifs.
« Alain Juppé est jugé pour sa responsabilité dans cette affaire comme supérieur hiérarchique et complice » (Le Monde).
Il sera CONDAMNE a deux ans de prison avec sursis !
Franchement, entre les deux, mon coeur ne balance pas.
@ Tomas | 06 mars 2017 à 00:36
« Je ne vois pas de toute façon où serait la légitimité des électeurs de M. Fillon »
La légitimité de tout électeur est celle de tous les Français et Françaises jouissant de leurs droits civils et politiques et n’étant pas frappés d’incapacité électorale à la suite d’une condamnation. Gros malin !
@ breizmabro
Je préfère un candidat qui n’ébranle ni les institutions ni la paix civile.
@ Noblejoué | 06 mars 2017 à 19:50
« Je préfère un candidat qui n’ébranle ni les institutions ni la paix civile »
Vous voulez dire : qui n’altère, ou, ni qui sape ? 😉
Depuis quelques heures M. Fillon ne semble plus altérer ou saper la paix civile 😀
Mais « tournez tournez rotatives… » la petite épicerie a besoin de cash…
« Hier encore… » (chantait Aznavour) les sondages (nouveaux maîtres de nos pensées) avaient donné Juppé largement vainqueur aux primaires. Il n’a obtenu que 33% des votants, toutes pensées politiques confondues.
Aujourd’hui, les mêmes disent que s’il avait substitué Fillon, il aurait obtenu 24% des suffrages au premier tour des présidentielles. Ouaaah ! La boule de cristal fonctionne à fond ;-))
Je ne suis pas particulièrement filloniste, ma tendance est plutôt du genre Sarko AVEC tout ce qui le rendait un vrai humain.
(c’est rigolo car quand il allait sur le yacht de Bolloré ça n’a pas coûté UN centime aux Français)
Aujourd’hui on voudrait que l’on vote pour une marionnette, une espèce de robot programmé par Rothschild, Bergé et Draghi.
NON. MERCI.
Du coup Fillon m’est devenu plus sympathique avec ses fragilités humaines.
2017 va être le vote de l’humain contre l’humanoïde.
A vos marques ! Prêts ? Partez !
@ Régis ANTOINE | 06 mars 2017 à 00:57
Pas du tout, seulement au troisième jour elle a ressuscité c’est tout et ça vous n’allez pas le trouver dans les journaux de gauche…
Et votre Macron il est pilote d’essai pour avoir acheté une voiture qui n’était pas encore sortie pour le grand public ? (voir sa déclaration de patrimoine)
https://www.youtube.com/watch?v=b5FEOvjOVvQ
@ breizmabro
« Du coup Fillon m’est devenu plus sympathique avec ses fragilités humaines. »
Fillon ne m’est pas sympathique, mais sympa ou non, je ne comprends pas qu’on vote pour qui se contredit sans cesse, s’en prend aux juges, aux médias et agite la guerre civile.
On n’est pas dans la téléréalité à taper touche un ou deux pour des candidats populaires ou en train de faire la nique aux sondages mais en train de décider du destin du pays.
Un « président qui ne devrait pas dire ça », un candidat qui se contredit et mine les institutions et nous propose un jeu de rôle de guerre civile, et quoi encore ?
On dit que le niveau scolaire baisse. Et celui des politiques, alors ? En tout cas, on pourrait au moins s’abstenir d’opter pour un homme qui postule à être gardien des institutions mais les attaque, qui sera chef des armées après avoir divisé le pays.
Nous ne sommes pas des joueurs de téléréalité, des parieurs sur combats de coqs mais des citoyens, savoir des souverains car chacun de nous a une part de souveraineté. Noblesse oblige, il me semble qu’il faudrait être responsable.
A force, nous aurons bien cette guerre civile ou cette dictature ou un mélange des deux, à force de faire n’importe quoi pour se désennuyer un peu.
J’ai toujours défendu le suicide et la drogue. Pourquoi ne pas se tuer par dignité, pour par exemple éviter la misère, l’échec, la maladie ou autre, et dans le deuxième cas, expérimenter sur soi à travers la drogue, changer sa perception du monde ? Oui, on a le droit de disposer de soi.
Mais faire des espèces d’expérience sur le pays, avec l’excuse, si le grand sachem fait n’importe quoi, qu’après tout il est humain ?
Tout le monde est humain et on a là la meilleure excuse du monde pour faire n’importe quoi. Si les jurés et les juges étaient philosophes, on pourrait dire la vérité… Untel semble ne pas avoir d’excuse ? Si, il est humain : mortel, mimétique donc lyncheur, et autres joyeusetés. Mais sommes-nous les directeurs de conscience de Fillon ? Non, et tant mieux, il y a des réussites plus flagrantes. Bref, ce n’est pas son avancement, de pouvoir ou en conscience qui compte, c’est de choisir le meilleur candidat possible.
En voilà enfin un qui après son séjour au Val-de-Grâce a retrouvé tous ses esprits !
http://www.lefigaro.fr/elections/presidentielles/2017/03/08/35003-20170308ARTFIG00113-chevenement-critique-l-agenda-judiciaire-de-l-affaire-fillon.php
@Noblejoué
Entièrement d’accord avec votre commentaire de 19h17 du 7 mars 2017 !
Quelle notion du temps peut-on avoir lorsqu’on entend « et lui ne fera pas plus que les autres pendant cinq ans »…
Aujourd’hui, cela fait environ une vingtaine d’années que l’on entend ce refrain… Les générations qui suivront auront peut-être raison de s’en prendre à cette forme de légereté collective dont les politiques portent la responsabilité.
M.Bilger ayant voté Hollande en 2012, je lui dis très respectueusement que cette fois encore son avis n’est pas nécessairement pertinent.
S’agissant du message de M.Charoulet sur « la victime collatérale JL Bourlanges », j’avoue être étonné : Bourlanges qui lui-même employait son épouse au Parlement européen, est le commentateur le plus banal qui soit, sauf quand il parle du fonctionnement des institutions européennes et des arcanes du centrisme français… Bourlanges tape dur sur les têtes de Turc des médias ; quand la meute hurle contre quelqu’un, soyez sûr que Bourlanges hurlera encore plus fort ; c’est sa manière à lui d’être courageux. Quant à L’Esprit public, le niveau de l’émission s’est effondré si on le compare à ses débuts (Revel, Besançon, Julliard intervenaient alors). Avec les participants actuels, le niveau n’est guère meilleur que si Ahpatie, Bourdin, etc. s’exprimaient.