François Bayrou entre hier et demain…

François Bayrou (FB) a refusé d’être ministre des Armées ; et pour l’Education nationale, « faute d’accord profond sur la politique à suivre », il n’entrera pas au Gouvernement.

Je perçois comme un ouf de soulagement du Premier ministre…

On peut deviner que la philosophie éducative de FB l’aurait conduit vraisemblablement à être plus souple et moins réactif que l’ancien ministre Gabriel Attal.

Ceux qui prédisaient qu’à tout prix il participerait à ce gouvernement qui n’en finit pas d’être inachevé en sont pour leurs frais.

Je n’ai jamais vraiment apprécié le FB faiseur de président puisqu’il est clair que, sans lui, Emmanuel Macron n’aurait jamais été élu en 2017, si on ajoute la calamité judiciaire qui a amoindri François Fillon.

Je n’ai pas davantage aimé l’auxiliaire dévoué et fidèle du macronisme, qui, malgré quelques accès surjoués d’indépendance, n’a jamais dérogé à une ligne qui me l’a rendu quasiment étranger par rapport à la personnalité que j’avais croisée puis connue et saluée au cours d’une période où il avait eu un rôle décisif de vigilance durant le quinquennat de Nicolas Sarkozy. Sans oublier une direction vigoureuse du parti centriste qu’il avait sorti de la tiédeur et de l’équivoque constante.

Comme je me doute que beaucoup, dans tous les cas, s’en prendront à lui en glosant sur son âge, son incroyable bonne fortune judiciaire – y aura-t-il appel ou non ? -, son ambition jamais rassasiée, son obstination à ne pas sacrifier toute espérance présidentielle pour 2027 et sur son faible bilan lors de son passage rue de Grenelle (de 1994 à 1997), comme on va insister sur les ombres du personnage, sur la plaie de sa longévité dans notre monde politique, je voudrais au contraire, avec nostalgie, rappeler la chance qu’il a été et les lumières projetées par une destinée singulière, entêtée, courageuse et tolérante à une certaine époque.

Photo-d-archives-francois-bayrou-a-pau-en-france

Je n’oublie pas, je n’oublie rien.

À chaque université d’été du CDS, il avait la délicatesse de me proposer d’intervenir en me garantissant une totale liberté. Il l’a toujours respectée et je n’ai jamais perçu, chez lui, la moindre inquiétude face à un discours imprévisible, désaccordé d’avec les rails du centrisme classique, parfois provocateur. J’ai pu ainsi vérifier sa sincérité dans l’affirmation de ses valeurs et la validité de ce que bien plus tard il a déclaré : quand tous pensent la même chose, on ne pense plus rien.

Quand Nicolas Sarkozy était président de la République, ses avertissements sur le déficit, le scandale de l’arbitrage Sarkozy-Tapie-Lagarde, une pratique du pouvoir ne brillant pas par l’allure et la dignité, ont rassuré plus d’un citoyen. Il a représenté alors une forte espérance et dans l’ensemble de ses interventions et actions, sa vision de la politique, caractérisée par une volonté de dépassement de la droite et de la gauche et par un humanisme social, n’était pas sans anticiper ce qu’Emmanuel Macron a exploité par la suite.

Sa propre campagne présidentielle en 2002 n’a pas été médiocre et s’il n’est pas parvenu au second tour, les thèmes qu’il a développés ont marqué l’opinion ainsi que telle ou telle de ses réactions impulsives, par exemple sa petite tape à un gamin qui voulait le voler.

François Mitterrand qui était aussi impitoyable sur les autres que complaisant avec lui-même, avait toujours été impressionné par l’effort et la constance dont FB avait dû user pour vaincre son bégaiement.

Ce serait se tromper sur lui que de l’appréhender seulement au regard de ses expériences ministérielles (l’une de très courte durée place Vendôme) et de sa traversée du désert (très relatif) avec le haut-commissariat au Plan durant l’attente de l’issue judiciaire le concernant.

Maire de Pau, je crois savoir qu’une majorité des habitants est satisfaite de ses orientations et de son action.

Tourner en dérision cette personnalité parce qu’elle serait depuis trop longtemps dans notre espace démocratique serait faire fi d’un homme politique qui n’a jamais fait honte à la République, d’un homme que l’humanité n’a jamais déserté et peut-être d’un futur candidat qui n’a pas dit son dernier mot.

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Voir les Commentaires (67)
  1. À propos, à quand la réconciliation, car il ne s’agit plus ici de conciliation, entre ceux qui prétendent servir le pays ?
    Si le Béarnais et Sarkozy ne montrent pas l’exemple, le pays déjà en charpie n’aura plus qu’à dévorer son jeune et audacieux président pour rétablir la paix.
    La paix des lâches.

  2. Claude Luçon

    François Bayrou a été incontestablement un des sages de la République, il vient toutefois de perdre une occasion de se taire en ce jour où, pour une fois, Emmanuel Macron ne faisait qu’une chose à la fois : essayer de ramener un peu de bon sens dans le peuple de France à l’occasion de la cérémonie d’aujourd’hui !
    FB choisit d’exprimer son désaccord en même temps (c’est FB cette fois-ci) que EM cherchait à nous rappeler que Fraternité fait partie de notre devise, pas diviser !
    Nous pouvions attendre 48 heures de plus avant de savoir quel gouvernement nous concocte notre jeune Premier ministre et ce que FB en pense !
    Comme quoi la sagesse cache parfois la vanité !

  3. Julien WEINZAEPFLEN

    Cher Philippe,
    Votre fidélité à François Bayrou vous honore. Je n’oublie pas, moi non plus, que vous avez réalisé avec lui un entretien qui me l’a presque rendu cohérent. Mais « pour un instant, pour un instant seulement », comme aurait dit mon idole Jacques Brel.
    Car à part cela ? Quelle est la trace que laisse François Bayrou ? Celle d’un homme « ondoyant et divers », Henri IV roué pour qui « Paris vaut bien une messe » ou une messe vaut bien Paris, à condition que la France mette ses drapeaux en berne à la mort de Jean-Paul II, laïcité oblige ; « homme de lettres qui s’est surtout intéressé aux chiffres », professeur de lettres classiques devenu madré par la pratique de l’agriculture, aspirant réformateur de l’Éducation nationale accusé d’avoir co-géré son ministère avec le SNES et Monique Vuaillat auprès de qui il s’excusait de ses retards aux réunions comme un collégien pris en faute ; ankylosé par son incapacité primitive à faire passer une refonte de la loi Falloux favorable à l’enseignement privé, bien autrement qu’Amélie Oudéa-Castéra qui fait plutôt figure d’une pratiquante non croyante des vertus de l’enseignement confessionnel.
    Je vous l’avoue, s’il ne s’était pas agi de parler de la ministre actuelle, je vous aurais épargné mon commentaire et peut-être vous en seriez-vous mieux porté.
    Je suis tombé par hasard hier sur l’audition de cette ministre auprès de la Commission des Affaires sociales de l’Assemblée nationale et comme à chaque fois qu’elle a pris la parole depuis les ennuis qu’elle traverse, je l’ai trouvée très émouvante, adjectif qu’elle ne récuserait pas, assumant (et pour une fois ce verbe n’est pas galvaudé) de mettre ses émotions au service de ses convictions, quel que soit son rapport à l’argent qu’il ne m’appartient pas de juger.
    On sent que cette ministre n’est pas à son propre service même si ses choix éducatifs personnels peuvent faire croire le contraire et cela mérite d’être salué.
    Mais surtout elle est victime de harcèlement, d’abord du harcèlement de Mediapart, organe de presse qui s’est fait une spécialité de détruire les réputations brique à brique (sa nouvelle cible est Gérard Miller accusé des mêmes déviances que Tony Anatrella…) pour qu’à un moment donné, le château de cartes s’effondre et que la personne mise en cause ne puisse rien faire d’autre que mordre la poussière.
    J’ai horreur de ce genre de procédés employés par des journaux qui font la morale à tout le monde et ne se rendent peut-être même pas compte que ce procédé, précisément, relève du harcèlement. Comme relèvent du harcèlement toutes les insultes et attaques personnelles lancées de manière insultante contre cette ministre par les députés de gauche, presque tous partis confondus, sans égard à l’effet traumatisant produit sur sa personne par la bassesse de telles attaques.
    Je me suis toujours fait un devoir de ne jamais hurler avec les loups, ou de le faire le moins possible. Et je trouve qu’Amélie Oudéa-Castéra réagit à ces attaques avec une rare élégance. Elle ne fait pas le dos rond. La maîtrise de soi dont malgré tout elle faisait preuve durant cette audition par la commission parlementaire forçait le respect. Mais surtout elle parlait comme si elle avait reçu l’assurance de rester à son poste et sincèrement je le souhaite, et pour elle, et pour l’école (de la République). Pour une fois que nous avons une bonne ministre de l’Education nationale habitée par son sujet, qu’on nous la garde !

  4. « François Bayrou entre hier et demain… »
    François Bayrou a joué le rôle de variable d’ajustement des quatre dernières élections présidentielles. Il a été le faiseur de président à défaut de le devenir lui-même. Mais ça c’était hier, et même avant-hier. Depuis, le monde de la politique a bien changé.
    Le MoDem ne regroupe que quelques vieilles badernes qui pantouflent depuis des décennies dans des assemblées constitutionnelles (Sénat, Assemblée nationale, CESE). Pas de jeunes dans ce parti aux idées surannées.
    François Bayrou n’a plus aucune influence dans le jeu politique. Il a 72 ans aujourd’hui, l’âge de Mélenchon, et on imagine mal ces deux-là briguer l’Élysée en 2027. Pour l’un comme pour l’autre, leur tour est passé et la France n’a que faire pour son avenir d’une gérontocratie à l’américaine.

  5. @ Achille
    Sans le MoDem, plus un 49.3 ne passe, et si les centristes votent la prochaine motion de censure, Attal tombe.
    Ne mésestimez pas le capbourut en rogne.

  6. « François Bayrou entre hier et demain… » (PB)
    Ah ! Le retour d’un spectre.
    Quand les hommes politiques vivants se montrent plus que décevants, il ne reste plus qu’à faire appel au spiritisme…

  7. hameau dans les nuages

    Méfiat ! dit-on en béarnais. Il a l’esprit maquignon sans doute hérité de son père. Une soif absolue de reconnaissance. Je le vois encore arpenter la rue Serviez à Pau, rue à l’époque la plus commerçante, cherchant du regard les gens qui le reconnaîtraient, cela au début de son ascension. C’en était comique. Je l’ai vite catalogué lors d’un incident, une altercation un peu musclée avec l’extrême gauche devant le lycée Louis Barthou il y a… un bail. C’est au pied du mur… 🙂
    C’est un centriste qui tel un paon aime faire la roue. Le verdict qu’en avait fait madame Veil est sans appel.

  8. François Bayrou, l’opportuniste, sans aucun intérêt !
    Nous sommes fatigués de ces politiciens du style Bayrou ou Gérard Larcher qui se ressemblent de plus en plus.
    Nous ne voyons plus que leur façon de s’engraisser, au propre comme au figuré !
    Pour élever le débat, suggestion.
    Pascal Praud : « L’envie, la jalousie et la concupiscence sont des passions françaises ». Les personnages politiques n’en sont pas dépourvus.
    Ce sont des passions de l’être humain.
    Lire « Le Bug humain » de Sébastien Bohler.
    Notre cerveau nous pousse à détruire la planète et comment l’en empêcher !

  9. « …par exemple sa petite tape à un gamin qui voulait le voler » (PB)
    On se souvient en effet de la petite tape à un élève chapardeur, mais pour le reste, comment dire ?
    Au ministère de l’EN pendant quatre ans il n’a rien fait en se contentant de co-gérer la bête avec Monique Vuaillat, la toute-puissante secrétaire générale du SNES.
    Simone Veil, qui n’était pas comme lui une vile politicienne pensant davantage à faire des coups qu’à forger une politique ancrée sur le bien commun, avait eu ses mots à son propos en 2008:
    « Bayrou, c’est le pire de tous. Une imposture. Tout ce qu’il a été capable de faire lorsqu’il était ministre de l’Education nationale c’est de mettre un million de personnes dans la rue (remise en cause de la loi Falloux sur le financement de l’école privée) ».
    Un traître, un magouilleur, disait-elle en privé.
    On peut aussi ajouter qu’il a été relaxé au bénéfice du doute (comprenne qui pourra…) dans l’affaire du financement des assistants parlementaires du MoDem, ce qui n’a pas été le cas de Jean-Luc Benhamias qui a été reconnu coupable de détournement de fonds publics et condamné à 12 mois de prison avec sursis, 30 000 € d’amende et deux ans d’inéligibilité avec sursis.
    Lui c’est l’as du slalom: du PSU aux Verts où il s’infiltre avec tous les gauchistes soutiens de Voynet, puis il est tête de liste aux municipales à Marseille avec le PS, puis, après avoir été visiteur du soir du capitaine de pédalo, il migre au MoDem et devient parlementaire européen en 2009…
    En 2014, il trahit Bayrou, soutient le PS aux municipales à Marseille avec son comparse Christophe Madrolle, puis fonde le Front démocrate (?). Né avant le ridicule, il sera candidat à la primaire socialiste 2017, où il réalise le score de 1 %, avant de rallier Manuel Valls.
    L’ex-garde des Sceaux, Michel Mercier, ancien trésorier du MoDem, a lui aussi été condamné à de la prison avec sursis, 20 000 € d’amende et deux ans d’inéligibilité avec sursis.
    Le MoDem a écopé d’une amende de 350 000 €, dont 300 000 ferme…
    J’ai du mal à imaginer que François Bayrou n’était pas au courant du montage financier…
    On trouve de tout chez Bayrou !!

  10. Portrait flatteur qui relate beaucoup de faits réels.
    Cela étant, le comportement de Bayrou pose parfois de sérieux problèmes.
    Sur un plateau de TV il évoque, presque sans ambiguïté, son accession au poste de ministre de l’Education. Quelle délicatesse vis-à-vis de la ministre actuelle !
    Mais, le pire, c’est qu’il était en train de forcer la main à Macron et Attal.
    En d’autres termes, ils s’installait rue de Grenelle sans que soient achevées les négociations avec l’Elysée et Matignon. Et patatras, le lendemain, le château de cartes s’écroule.
    J’en déduis qu’en dépit de sa longue expérience et du fait d’avoir été largement blanchi sous le harnais, Bayrou est un gaffeur de première.
    On peut aussi se demander si, parfois, il ne se prend pas pour le nombril du monde.

  11. Michel Deluré

    L’épée de Damoclès judiciaire suspendue au-dessus de sa tête étant apparemment écartée, FB a très certainement mal accepté de n’être pas récompensé à la hauteur de ce qu’il espérait, lui, le faiseur de roi en 2017.
    Rompu par l’expérience aux pratiques politiciennes, ce tacticien madré qui n’avait déjà pas particulièrement apprécié la nomination d’Elisabeth Borne et qui, dit-on, aurait soufflé à l’oreille du Président un choix tout autre que celui de Gabriel Attal pour succéder à celle-ci, se serait très certainement bien vu occuper lui-même la fonction de Premier ministre, poste qu’il considérait probablement comme n’étant pour lui que la juste récompense de ses bons et loyaux services passés. Un retour en quelque sorte sur investissement.
    C’est donc avec quelque amertume que FB a vu ce rêve s’effacer, jouissant cependant aujourd’hui du plaisir de compliquer par son attitude la formation d’un gouvernement dont l’accouchement compte désormais parmi les plus difficiles et les plus longs !

  12. @ Aliocha | 08 février 2024 à 08:13
    « Ne mésestimez pas le capbourut en rogne. »
    Qui vote encore pour le MoDem ? Ce dernier est en train de rejoindre LR et le PS, ces vieux partis rongés par les affaires politico-financières, quand ce ne sont pas des affaires de mœurs.
    François Bayrou a été trop gourmand. J’ai cru comprendre qu’il voulait être le N°2 du gouvernement, ce qui lui permettait de se mettre en position de favori pour l’élection présidentielle de 2027. Il est temps qu’il revienne sur Terre !

  13. Bayrou, la France des rentes et des prébendes, le ronron d’un parti qui achète ses costards chez le boutiquier du coin, il est dans la politique depuis la nuit des temps, comme le Berger de sa région, des mandats jusqu’au bout de la nuit, ils en vivent nous en crevons et des défaites à n’en plus finir, économiques, sociales, scolaires, ils ont tué le régalien et les hôpitaux à petit feu, ils y étaient ils y sont encore.
    Une dette abyssale et ils sont toujours là, immuables, gravés dans la pierre pour un électorat qui vit de loyers et de petites rentes: il a été député des Pyrénées-Atlantiques de 1986 à 2012, sauf entre 1993 et 1997, et de 2017 à 2020. Il a également été ministre de l’Éducation nationale de 1993 à 1997, sous les gouvernements d’Édouard Balladur et d’Alain Juppé.
    Il a été candidat à l’élection présidentielle à trois reprises, en 2002, 2007 et 2012, obtenant respectivement 6,84 %, 18,57 % et 9,13 % des voix. Il a fondé le Mouvement démocrate (MoDem) en 2007, après avoir quitté l’Union pour la démocratie française (UDF).
    Il a été maire de Pau de 2014 à 2020, et président de la communauté d’agglomération Pau Béarn Pyrénées de 2017 à 2020. Il est actuellement haut-commissaire au Plan depuis septembre 2020, auprès du président de la République Emmanuel Macron.
    Un fossoyeur de la démocratie, celle qui renouvelle ses personnages politiques, comment peut-on voter encore pour ces types ?
    Il a hanté toutes les cours, le centrisme c’est le ventre mou d’un classement de Top 14, les frileux d’un monde nouveau dont ils ont peur.
    En fait la France est peureuse et conservatrice, au moins avec Macron des perspectives de jeunesse ont été ébauchées, Attal a fait avec sa décision de l’abaya tout ce que ces types ont été incapables de mettre en place, la décision prise sans se perdre dans des textes. Et l’on a vu comment un jeune comme Gabriel a effacé des décennies de peurs, de renoncements et de frustrations.
    Bayrou prendra sa retraite, il a été un rentier de plus de ce monde politique qui plaît à tous les peureux et hésitants, toujours au milieu, à tremper son pain dans toutes les soupes pourvu que le viager tombe.
    Regardez l’Obèse au Sénat, électoralement parlant son parti ne vaut que pouic, il s’engraisse et engraisse à vue d’oeil, alors que sa championne n’a même pas passé la barre des 5 % ! Et dire que ces politiques font encore illusion, que de temps perdu, que d’ignominies consenties, et des frustrations partout dans les urnes.
    Il faut avoir été de peu de vision pour avoir laissé ces rentiers de mandats en place depuis des décennies, ils ont dilapidé le pays avec leur gestion de notaires de province, le pire est à venir quand je vois Meyer Habib claquer la bise à Jordan Bardella alors que ce n’était ni le lieu ni l’âme du sujet.
    https://twitter.com/antoine_marette/status/1755178397691445653?ref_src=twsrc%5Etfw%7Ctwcamp%5Etweetembed%7Ctwterm%5E1755193434682306636%7Ctwgr%5E04d70f153859809b2ee187e6175c35cf7a80ac4c%7Ctwcon%5Es3_&ref_url=https%3A%2F%2Frmc.bfmtv.com%2Factualites%2Fpolitique%2Fmeyer-habib-s-en-prend-a-manuel-bompard-avant-d-embrasser-jordan-bardella-une-scene-qui-fait-reagir_AN-202402070571.html

  14. @ Julien WEINZAEPFLEN
    Comme vous, je suis consterné par la scène de chasse à courre de Mediapart à l’encontre de la ministre Amélie Oudéa-Castéra.
    Je fais allusion à la formule de Mitterrand à propos de Bérégovoy: « livrer aux chiens l’honneur d’un homme ».
    Qu’attend une certaine presse maintenant ? La curée peut-être ? Ajoutez à cela Bayrou à la TV ; il veut officiellement lui piquer la place puis il se déjuge le lendemain.
    Amélie O-C s’est excusée, ses propos ont été maladroits.
    Elle a subi aussi une violente attaque publique du député Delaporte à l’Assemblée nationale.
    Donc il faudrait une phase de décantation pour régler la question dans la sérénité.
    Et ne surtout pas considérer Amélie O-C comme un fusible dès lors que Macron et Attal portent une part de responsabilité dans le dimensionnement trop étendu d’un ministère. Attal a porté aux nues l’Education nationale pour ensuite la diluer dans un ensemble ingérable.

  15. Olivier Seutet

    Un navire abandonné par un traître patenté, ce n’est pas bon signe pour ceux qui prétendent le diriger.

  16. Heureusement que Bayrou a refusé le poste de ministre de l’Education. Son précédent passage à ce poste avait laissé un goût d’inachevé à tous ceux qui souhaitaient un changement que l’on attend toujours.
    Son allégeance aux syndicats d’enseignants, à qui il avait donné les clés du ministère, est encore dans les mémoires.
    Au-delà de ce qui n’est qu’un épisode sans importance, on peut quand même se poser la question de la façon dont le président choisit ses ministres de l’Éducation.
    Passer de Blanquer à Pap Ndiaye était déjà surprenant par le changement de doctrine qui les animait, mais passer ensuite de Pap Ndiaye à Gabriel Attal et son volontarisme républicain est encore plus surprenant, c’est même sidérant.
    On se demande si Macron a une conviction en matière d’éducation ou s’il fait comme un ado qui joue sur son mobile, testant les solutions possibles en espérant avoir la chance de tomber juste et de gagner la partie.
    Le hasard au jeu, ça marche parfois, en politique rarement et même jamais.
    D’une façon plus générale, choisir un Premier ministre jeune, très jeune, 34 ans, et avoir l’idée de lui associer dans un secteur aussi sensible pour l’avenir, un vieil homme de 73 ans est pour le moins curieux.
    Le « en même temps » à ce niveau ressemble à un grand écart, que Bayrou intelligemment a su refuser.
    Pour en revenir à Bayrou, qui sait ce qui se passe dans la tête d’un homme quand il prend une décision aussi importante que celle de refuser un poste de ministre ?
    L’attachement à des valeurs ? Un excellent prétexte toujours, mais qui peut le croire ?
    La crainte d’être embarqué sur un Titanic avec un capitaine dont il doute ?
    L’espoir dans un avenir auquel il s’accroche ?
    C’est si beau un avenir fantasmé.
    il faut se souvenir de ce qu’avait dit Pasqua, des propos cités par le Canard enchaîné et repris par Le Parisien, sans jamais être démentis.
    Les voici :
    « François  est le seul homme politique à m’avoir assuré que la Sainte Vierge lui était apparue et prédit qu’il serait un jour président de la République »
    Pasqua avait ajouté :
    « Bayrou se croit un destin national grâce à la protection de la Vierge Marie qui lui aurait soufflé qu’il serait un jour roi de la République de la France et du Béarn ».
    Nous verrons bien, les élections européennes décanteront bien des ambitions et en réactiveront d’autres.

  17. Anecdote (je ne sais plus si je ne l’ai pas déjà évoquée) : Bayrou, alors à Grenelle, descend de son hélicoptère ministériel pour prononcer un discours pendant une université d’été organisée par la Ligue de l’Enseignement pour discuter de communication. Trois cents personnes devant lui… et le voilà qui exige que les documentaires diffusés à la télévision soient mis gratuitement à la disposition des enseignants pour muscler leurs cours… Huées prolongées dans la salle… Interloqué, incrédule, le ministre finit par quitter la tribune… Les organisateurs l’avaient pourtant prévenu qu’il s’agissait d’un raout réunissant quelques éminences de l’Education nationale, mais, surtout, des producteurs, des réalisateurs et des diffuseurs TV… qui vivent de leurs images.
    Il est reparti en pestant contre eux à haute voix, ne s’adressant néanmoins qu’aux quelques officiels qui le reconduisaient jusqu’à son « Alouette ».
    Désolé, Philippe, mais mon opinion sur le Béarnais est radicalement différente de la vôtre. Depuis son entrée en politique, il n’a rien réussi et a passé son temps à trahir ses alliés du jour. Encore aujourd’hui. On lui doit la défaite de la droite en 2012, la présidence calamiteuse de Hollande et, surtout, l’élection de Macron. Bayrou est un homme de la IVe République, un politicard centriste doué pour la plus détestable des pratiques : faire et défaire les gouvernements au seul profit de son parti et de son ambition personnelle d’obtenir un maroquin de plus en plus important.
    Comme le rappelle « hameau dans les nuages », Simone Veil a formulé la meilleure définition du personnage : « Bayrou, c’est pire que tout »… Et l’on ne peut, pour une fois, que se féliciter de la lenteur de la justice, qui l’a éloigné pendant sept ans d’un gouvernement déjà suffisamment arrogant, incompétent et retors sans lui.
    Quant à sa non-condamnation dans l’affaire des assistants parlementaires du MoDem, elle ferait rabattre le caquet à n’importe quel autre chef de parti, lui sanctionné. Il n’a même pas eu la décence de se taire…
    P.-S. : résultats des élections municipales de Pau en 2020 : Bayrou : 55,45 % au second tour ; taux d’abstention : 61,65 %. En 2014 : Bayrou : 63 % ; taux d’abstention : 41 %. À noter que, ce jour-là, son opposant était un député PS devenu macroniste… Pour ma part, il, me semble que ces résultats n’indiquent pas « qu’une majorité des habitants est satisfaite de ses orientations et de son action. »… À son actif néanmoins, une baisse significative de l’endettement de la ville. Ce qui aurait dû le conduire à briguer Bercy…

  18. @ Achille | 08 février 2024 à 11:08
    « Il est temps qu’il [Bayrou] revienne sur Terre ! »
    C’est le contraire qui est souhaitable ! Elle se portait et se porterait mieux sans lui…
    Bon, pour l’instant, tout va bien : il a raté son atterrissage dans un ministère.

  19. @ Serge HIREL | 08 février 2024 à 12:18
    « C’est le contraire qui est souhaitable ! Elle se portait et se porterait mieux sans lui…
    Bon, pour l’instant, tout va bien : il a raté son atterrissage dans un ministère. »
    Ministre des Armées était semble-t-il indigne de sa position de vieux sage (ou singe) de la politique.
    Les militaires apprécieront…

  20. Cher Philippe Bilger,
    On ne lui marchandera pas son courage et son honnêteté politiques.
    Mais pour le reste…
    D’abord il n’aura pas laissé un souvenir impérissable rue de Grenelle.
    Ensuite, que de chemin parcouru depuis 91, lorsqu’il avait signé le Manifeste sur l’immigration de Villepinte, ce qui lui vaudrait aujourd’hui d’être classé à l’extrême droite !
    On gardera de lui l’image d’un homme politique qui aura largement contribué (avec Juppé) au glissement général du monde politique vers la gauche, ce qui n’est en rien un compliment, car il aura ainsi participé au déni général du réel et partant au déclin de ce pays.
    Si les trahisons se multiplient à droite, si la tentation du centre est devenue permanente, elles le doivent en partie à toute l’énergie qu’il a mise pour tirer la droite, dont il était jadis un compagnon de route, vers le centre, ce qui la rend inapte à s’attaquer avec vigueur aux maux dont souffre ce pays.
    Bayrou aura passé sa vie politique à discréditer voire tuer la droite.
    La lucidité devrait l’amener à se retirer de la vie politique nationale avant de connaître l’odeur du goudron et le goût des plumes. Mais comme il est plus ego que les autres…
    P.-S.: personne ne relève cette incongruité : Bayrou découvre soudainement qu’il n’est pas d’accord avec la ligne Macron-Attal, ce qui justifie son refus d’entrer au gouvernement. Cela fait pourtant sept ans qu’il suit Macron dans son « en même temps », sans que cela ne lui pose problème, lui-même ayant fait sa carrière politique sur ce credo. On ne veut pas croire que le refus qu’il a essuyé d’être numéro 2 du gouvernement lui aurait miraculeusement ouvert les yeux…

  21. anne-marie marson

    Je n’ai pas d’avis sur François Bayrou.
    Pourtant, vouloir être ministre des Armées à l’heure où la France se bat à coup de poulets congelés ukrainiens, ce n’est pas très honorable.
    En ce qui concerne AOC, j’espère qu’elle ne démissionnera pas, pour avoir choisi le meilleur pour ses enfants, contre les oiseaux de mauvais augure de la nullissime et inutile Education nationale.
    Surtout s’il est question pour lui succéder de Nicole Belloubet, ancienne calamité ambulante.
    E. Macron est le premier président « nuage de points », qui ramasse tous les mots statistiquement les plus utilisés, pour en faire des discours.
    Parmi ses déclarations les plus célèbres, on peut citer « il n’y a pas de culture française » et « la France est coupable de crimes contre l’humanité », discours reçu 5/5 par certains « déséquilibrés » qui se disent que désormais il est temps d’aller trucider quelques Français, blancs de préférence.

  22. Les propos d’Amoindri Oudéa-Cassetoidla n’étaient pas maladroits mais mensongers.
    Elle a une morgue, une suffisance, un mépris qui n’a rien à envier à son maître.
    Affligeante.

  23. Ben dites donc, cher Philippe ! Pas grand monde pour vous suivre dans la Bayroumania…
    Pour être honnête, je ne l’ai jamais entendu proférer de grosses c… La parole est réfléchie, posée, mesurée, tout comme les idées, sans doute trop molles ? N’a-t-on pas toujours dit que le centre était le ventre mou de la droite et de la gauche modérées ?
    Bayrou, c’est le mou du mou. Malgré son CV long comme le bras, rappelé par Giuseppe, il n’a jamais pu atteindre l’Élysée, ni même Matignon.
    Pas assez de gnaque ? Un positionnement trop fluctuant ? Un discours trop policé ?
    Ce qui est certain, c’est que maintenant il lui manque la jeunesse !
    Trop tard l’ami…
    ———————————————————————
    @ Michel Deluré
    « L’épée de Damoclès judiciaire suspendue au-dessus de sa tête étant apparemment écartée, FB a très certainement mal accepté de n’être pas récompensé à la hauteur de ce qu’il espérait, lui, le faiseur de roi en 2017. »
    Pas de pot, le Parquet vient de faire appel…
    On repart pour 7 ans ?

  24. @ Achille | 08 février 2024 à 13:24
    « Ministre des Armées était semble-t-il indigne de sa position de vieux sage (ou singe) de la politique. »
    La Défense étant l’un des piliers du « domaine réservé », ministre des Armées, Bayrou n’aurait eu que deux options : ou il acceptait son rôle d’adjudant de compagnie aux ordres du commandant suprême – Lecornu fait ça admirablement – ou il se la jouait Chevènement… Problème : il aime le beau maroquin – il en a été sevré pendant sept ans – mais n’a jamais su ni obéir, ni se taire… De plus, il a coutume de trahir.
    La bonne nouvelle : l’ex-prof, qui, en quarante-huit heures, a tout de même fait pas mal de dégâts, retourne au coin pour au moins un an, le conseil de discipline qui l’avait épinglé étant mécontent de la décision de relaxe… Et dire que, encore ce matin, en se rasant, le Seigneur de Pau ne pensait déjà plus qu’au tapis rouge de l’Elysée, un beau matin printanier de 2027… « Adiu » dit-on en béarnais.
    ——————————————————————
    @ Tipaza | 08 février 2024 à 12:03
    « …on peut quand même se poser la question de la façon dont le président choisit ses ministres de l’Éducation. Passer de Blanquer à Pap Ndiaye était déjà surprenant »
    Il se dit dans les officines parisiennes que le zigzag du Prince va se poursuivre, qu’il pourrait nommer Nicole Belloubet à Grenelle… Les syndicats d’enseignants sablent déjà le champagne, ils vont retrouver les commandes qu’Attal leur avait chipées.
    Premier commentaire : Pitié ! La France ne mérite pas ça… Mais, à la réflexion, le DRH élyséen a encore pire dans les placards… Taubira.

  25. Il n’est pas encore sorti de l’auberge, il y a appel, Bayrou fera donc un autre tour de piste, il va passer au trapèze, au courant de rien, lui le ventre mou de la politique.
    Commissaire d’un machin dont on se demande à quoi ça sert, et encore des ministres, toujours plus de ministres et d’élus pour une France en faillite.
    Il va continuer à écumer les plateaux TV, Bayrou c’est le bon client, il n’a aucun résultat probant depuis qu’il hante les couloirs de tous les ministères, il a traversé toutes les époques, a fait croire qu’il était le recours, il représente la France des transis, de la petite bourgeoisie qui place son pognon dans l’assurance vie et les unités de compte. Le Joseph Fouché de la vie politique passée et à venir.

  26. François Bayrou, 72 ans, haut commissaire au plan depuis 3 ans : et nul article de fond dans la presse sur son bilan à ce poste.
    Pas juste, d’être coincé à ce portefeuille et « empêché » de poste prestigieux depuis 7 ans à cause de ces (ses ?) ennuis judiciaires.
    Mais à n’en pas douter, il a dû faire de sacrées étincelles à ce poste pendant ces 3 ans et ce en toute modestie, car il n’en parle jamais.

  27. Robert Marchenoir

    François Bayrou… voyons voir. Il serait, nous dit-on, un homme politique. Qu’a-t-il fait, depuis les trois derniers siècles où il a exercé cette profession ? À tout le moins, quelles sont ses positions ?
    La vérification peut se faire rapidement. Quels sont les problèmes les plus critiques que la France doit affronter ?
    1.- Au premier chef, la guerre. Plusieurs responsables militaires de haut niveau, en Europe, alertent sur un risque de conflit ouvert à court terme. Les menaces sont multiples : Russie, Chine, Iran…
    2.- La conquête et la subversion musulmanes.
    3.- L’immigration de masse.
    4.- L’explosion de la délinquance.
    5.- La tyrannie exercée par l’État et ses alliés : fonctionnaires, associations, agents du terrorisme intellectuel et social anti-blancs… Elle passe par la dépense publique délirante, des lois et normes oppressantes et des institutions anti-démocratiques.
    6.- L’écologie, gigantesque menace contre notre civilisation, notre mode de vie et notre prospérité.
    7.- La paresse généralisée, le refus du travail, le mépris de la production et des richesses (ce qui inclut la désinvolture éducative).
    Je serais bien en peine de dire ce que François Bayrou pense sur l’un seulement de ces points. Ne parlons même pas d’actions à son actif.

  28. Je m’interrogeais au sujet des convictions d’Emmanuel Macron sur l’Éducation nationale, constatant qu’il avait choisi alternativement des ministres aux convictions opposées.
    Voilà qu’il vient de choisir Nicole Belloubet, pédagogiste affichée, aux convictions sur l’autorité et le respect de la laïcité dans l’école à l’opposé de celles de Gabriel Attal.
    Femme de la gauche la plus pédagogique qui soit, et en même temps rectrice, elle aura le choix entre deux comportements.
    Défendre le pédagogisme en niant les premières orientations restaurant un semblant d’autorité, d’ordre et aussi disons-le un certain élitisme, prises par GA lors de son bref passage au ministère.
    Ou bien se comporter en rectrice qu’elle fut, et obéir aux ordres de celui qui avait déclaré emporter avec lui l’Éducation nationale à Matignon.
    La femme de caractère qu’elle fut deviendra-t-elle une femme politique « soumise » ?
    Nous le saurons bientôt en suivant le passionnant feuilleton du ministère de l’Éduc nat. 😉

  29. Le film n’est pas fini. François Bayrou de nouveau suspendu sur un fil de rasoir. Oh, la justice, si elle n’existait qu’est-ce qu’on s’ennuierait…
    Y a quelque chose qui cloche…
    – Lundi 5 février la justice prononce la relaxe pour FB.
    – Mardi 6 février, RV avec E. Macron à l’Elysée. FB refuse de rentrer au gouvernement et décline 2 postes de ministre lui ayant été proposés.
    – Jeudi 8 février, le Parquet annonce qu’il fait appel de la relaxe contre FB.
    Mais à quoi ils jouent tous ?
    Vous avez dit bizarre ? comme c’est bizarre !

  30. Claude Luçon

    @ Robert Marchenoir | 08 février 2024 à 22:51
    « François Bayrou… voyons voir. Il serait, nous dit-on, un homme politique. Qu’a-t-il fait, depuis les trois derniers siècles où il a exercé cette profession ? »
    Étonnant ! Il paraît jeune pour son âge ?

  31. Il semble vraiment qu’il y ait un conflit de génération entre les deux chefs de l’Exécutif et François Bayrou. Ils n’utilisent pas le même logiciel, comme on dit maintenant. Le maire de Pau en est resté à la version 3.1 de Windows, alors que le Président et le Premier ministre utilisent la dernière version de Linux.
    J’imagine que ce doit être assez pénible de devoir écouter les conseils d’un personnage qui prend un air paternaliste pour vous prodiguer des conseils dont la date de péremption est dépassée depuis longtemps.
    FB avait déconseillé au Président de prendre Élisabeth Borne comme Première ministre, trop psychorigide à son goût. Il lui a ensuite déconseillé de choisir Gabriel Attal, trop jeune, trop inexpérimenté. Finalement, sans vraiment le lui dire, mais en le faisant clairement comprendre, le meilleur pour Matignon c’était encore un vieux sage qui connaît bien la politique, en l’occurrence lui.
    Eh ben bon, ça ne marche plus comme ça. D’autant que l’expérience de François Bayrou ne s’est jamais vraiment traduite par des résultats convaincants. D’ailleurs ses propres troupes du MoDem ne semblent pas le suivre dans sa démarche de « grand outragé » et entendent bien rester dans la majorité.
    Et comme un malheur n’arrive jamais seul, voilà maintenant que le parquet fait appel de la relaxe du patron du MoDem.
    Il y a des jours comme ça où rien ne va comme on le voudrait.

  32. Bayrou fut un très bon candidat à la présidentielle et a eu raison avant tout le monde sur la dérive déficitaire du pays.
    Mais ça c’était avant.
    Depuis il est devenu bien terne.
    Ce jour il débute sa campagne pour 2027, Joe Biden sorti de l’Ehpad et tenu en permanence par deux infirmiers lui ayant donné des idées.
    Mais Bayrou sera bien seul, ayant réussi à réduire l’ex-UDF à une troupe de scouts. On aurait aimé qu’il fît de même avec l’endettement du pays et la présence des islamistes.

  33. Xavier NEBOUT

    Il y a deux types d’élus: ceux à qui on fait appel – « sois notre chef » – et ceux qui cherchent à l’être, inévitablement plus ou moins fripouilles et plus ou moins atteints d’un pète au casque.
    Il semble que bien peu de Français en sont conscients faute de vouloir le savoir tant il est plus confortable d’être un veau qu’un insoumis. « Les Français sont des veaux », quelqu’un n’avait pas dit ça ?
    Précisément, De Gaulle avait eu l’habileté de ne pas chercher à être élu, mais de faire en sorte qu’on vienne le chercher, et la nuance est de taille.
    Alors Bayrou, il me fait penser à un éleveur de veaux qui a chaud au derrière avec le parquet qui a fait appel de sa relaxe.

  34. @ Ellen | 09 février 2024 à 00:49
    « Vous avez dit bizarre ? comme c’est bizarre ! »
    Mais enfin, puisqu’on vous dit et répète que le temps judiciaire n’est pas le temps politique. Il ne s’agit là que d’une malheureuse concordance de temps. Ou alors, c’est une question d’horoscope, celui de Bayrou devait vraiment être mauvais. Allez savoir…

  35. Michel Deluré

    @ Alpi 08/02/24 17:35
    J’aurais dû faire preuve en effet de plus de prudence et préciser que l’épée de Damoclès n’était que « provisoirement écartée » ! Le Parquet m’a tout juste laissé le temps d’achever et d’envoyer mon commentaire. Et après, de mauvaises langues affirmeront que la justice n’est pas rapide ! En tout cas, sale semaine pour ce pauvre Bayrou.

  36. hameau dans les nuages

    @ Xavier NEBOUT | 09 février 2024 à 07:57
    Non, lui ce sont les canassons. Le problème est qu’il se croit encore yearling. Je reconnais que lâcher la rampe peut être souvent difficile. Tenez, moi, quand je ne pourrai plus faire de bois… 🙂

  37. Hier j’ai regardé un documentaire fabuleux qui en disait long sur l’inutilité politique et le désastre permanent de l’évaluation de toutes les politiques:
    « Les Doléances, documentaire d’Hélène Desplanques, est un puissant réquisitoire citoyen pour la restitution d’un bien public empreint de la colère des gilets jaunes : 19 899 cahiers de doléances, noircis de quelque 200 000 contributions. »
    https://www.la-croix.com/culture/les-doleances-un-bien-commun-a-rendre-public-20240208#:~:text=Les%20Dol%C3%A9ances%2C%20documentaire%20d'H%C3%A9l%C3%A8ne,de%20quelque%20200%20000%20contributions.
    Commissaire Machinchose Bayrou est un homme politique du passé, il aurait été dans son rôle justement de répondre à cette attente monumentale des citoyens français, cela aurait été sans doute plus profitable aux citoyens:
    « Des questions qui habitent Fabrice Dalongeville, le maire d’Auger-Saint-Vincent, petite commune de l’Oise, au cœur de ce documentaire citoyen signé Hélène Desplanques. « Je me sens trahi, car j’ai promis à mes administrés des choses qui n’ont pas été tenues… », confie le maire rural, touché par ces Français qui ont confié à la République « tout ce qu’ils avaient sur le cœur ». »
    Bayrou ne fut rien, un vulgaire chef de parti dont on voit ce qu’ils deviennent tous, et « les Doléances » auraient été un moyen de sentir la température ambiante, de corriger et prévenir et porter un projet futur de modernisation.
    Bayrou, l’Obèse du Sénat, tous ces chefs de partis qui ont tué la fluidité d’un pays, l’inventivité, parce que vieux, sans âme et s’empiffrant de mandats à n’en plus finir.
    Je veux bien qu’on critique les résultats de Total, mais heureusement encore que certains gagnent de l’argent, car pour les autres rentiers politiques en place depuis des décennies ils ne savent que dilapider.
    La faute à l’électeur c’est sûr, la faute aux partis qui pensaient avoir une rente à vie, et la faute à ces nuls qui s’incrustent à vie dans la politique.
    Les citoyens se détournent des urnes, ils voudraient que ce monde change, ils ont écrit que cela allait très mal, Macron a tenté, mais depuis des décennies ces rentiers n’ont fait qu’enterrer le pays.
    On peut changer tous ces types au Sénat, un grand coup de balai, en fait les parlementaires bougent, les maires ne sont pas satisfaits et l’on retrouve toujours les mêmes rentiers au Sénat et ailleurs.
    Et toujours de pleurnicher après LFI et le FN/RN pourtant élus démocratiquement. À qui la faute ?
    L’électeur a peur du changement il se rassure de vieilles badernes et de vieilles recettes, on a mis sous le tapis ces cahiers de doléances, ce n’est pas qu’ils étaient dérangeants mais plus par fainéantise, manque de convictions et ronronnement de parlementaires qui nous parlent de tout sauf des vrais déchets de leur politique.
    L’hôpital est une catastrophe, on n’a pas encore ouvert le numerus clausus, obligés de faire notre marché à l’étranger, la caste des mandarins qui protègent leur assiette et tout est ainsi, et il faudrait rattraper l’indigence passée de hâbleurs qui ont mis le pays en faillite et les comptes en cessation de paiement.
    11 000 000 de pauvres dans le pays, une dette stratosphérique et toujours les mêmes, Le Maire qui nous explique jour après jour que le diable n’avait pas de queue. L’intérêt de la dette c’est 48 milliards, c’est de la mauvaise graisse, c’est juste parce que le pays et les élus ne comptent pas, c’est juste parce que nous élisons des nuls. Et toujours les mêmes qui nous racontent les mêmes histoires, les mêmes balivernes depuis des années.
    Un pays qui a la Santé à la ramasse est un pays moribond, il ne reste plus qu’à appeler à nouveau les phénix de nos bois, Jacquattali, Botul, Ferry et tant d’autres chiromanciens devant l’éternel… J’oubliais Pépère et Ségo, cerises sur le gâteau, clients avisés de médias en mal de lucidité.
    Ségo l’agronome qui envoie des âneries sur nos voisins dont le seul tort est de vendre des oranges au prix que les miséreux de notre pays peuvent seulement s’offrir. Si elle pouvait l’éteindre de temps en temps cela ferait des vacances, elle, la grande bourgeoise qui nous a coûté avec Pépère une ardoise colossale avec leurs portiques jetés à la poubelle. Nous sommes fichus.

  38. @ Ellen | 09 février 2024 à 00:49
    Bonjour et bravo pour votre analyse critique de ce qui se passe.
    Doit-on penser que Pinocchio fait la pluie et le beau temps en matière de justice comme jadis nos rois ? Tout cela est de l’enfantillage… que sommes-nous devenus… il a son mignon maintenant et l’on aurait pu croire que cela lui aurait suffi avec son ambassadeur LGBTQ monsieur Berton, non grata en Afrique… non, ses caprices n’ont pas de limites !

  39. @ hameau dans les nuages, 9 fév 09:55
    « …lui (FB) ce sont les canassons. Le problème est qu’il se croit encore yearling. Je reconnais que lâcher la rampe peut être souvent difficile.
    Quoique « on n’achève bien les chevaux ! »
    Mais on ne va pas le piquer non plus… Nous ne sommes pas des bêtes !
    Enfin, pas tous !
    Coucou BB !

  40. Pendant que nous pérorons à propos du sieur Bayrou, l’islamisation de la France va crescendo.
    « Toute guerre a un objectif, et celui de l’islamisme mondial est de faire régner partout l’ordre de la charia, de reconquérir tous les pays qui furent jadis musulmans (Balkans, Espagne, Sicile, Portugal, Inde, Israël, etc.), qu’il veut réunir à terme dans un califat, afin d’islamiser la planète entière. Mais, sachant que de nombreux pays sont militairement plus forts qu’eux, les islamistes doivent désarmer d’abord l’Occident grâce à l’interdiction de toute critique de l’islam sous couvert de lutte contre l’islamophobie. »
    “La Stratégie de l’Intimidation” Alexandre Del Valle
    Pendant ce temps-là, en France, la macronie mélenchonniste poursuit sa tâche délétère !
    Marie Guévenoux, nouvelle ministre déléguée aux Outre-mer disait en 2018 : « Enseigner l’arabe à l’école, pourquoi pas ? »
    Nicole Belloubet remplace Gabriel Attal, de l’anti-Attal.
    Quid du port de l’abaya dans les écoles ?
    La macronie ne lutte pas contre l’islamisation de la France, au contraire.
    Un pas en avant, deux pas en arrière.
    Un gouvernement de girouettes ; affligeant !

  41. @ Giuseppe | 09 février 2024 à 10:39
    « Les citoyens se détournent des urnes, ils voudraient que ce monde change, ils ont écrit que cela allait très mal, Macron a tenté, mais depuis des décennies ces rentiers n’ont fait qu’enterrer le pays. On peut changer tous ces types au Sénat, un grand coup de balai, en fait les parlementaires bougent, les maires ne sont pas satisfaits et l’on retrouve toujours les mêmes rentiers au Sénat et ailleurs. »
    En fait, la plupart des électeurs n’ont pas encore compris que les problèmes n’étaient pas seulement imputables aux seuls hommes politiques au pouvoir – ou du moins à ce qu’il en reste – mais au Régime lui-même, qui bloque à sa guise par l’intermédiaire de certains de ses rouages abusant de leur position tout ce qui le dérange, comme par exemple les résultats du référendum de 2005 ou plusieurs lois allant dans le sens de la liberté et de la sécurité des Français comme la loi immigration etc. pour ne pas parler de décisions judiciaires scandaleuses qu’il n’est même pas possible de dénoncer par une procédure indépendante de suspicion légitime (cela vaut aussi pour les divers conseils étatiques, particulièrement liberticides).
    Il faut comprendre que la prétendue démocratie française n’est qu’une gigantesque arnaque et que ce ne sont pas les élections qui permettront d’y changer quelque chose, à moins d’une révolution si la pression finit par faire sauter le couvercle de la marmite.

  42. J’ai lu qu’Emmanuel « Kadyrov » Macron aimait bien le vin rouge. Comme quoi il peut y avoir un peu de bon en tout homme.

  43. Ouf ! Ça y est ! Nous y sommes ! Nous avons atteint le fond ! Un dernier coup de pelle hier soir… et nous voici revenus aux charmes trop longtemps oubliés de la IVe République, enfouis depuis 65 ans.
    Le puisatier est un génie. En moins de six semaines, il a achevé son œuvre, entreprise dès 2016 grâce à une technologie inédite, le « en même temps ». Devinant qu’il était proche du but, ces dernières 48 heures il a décuplé ses forces : expulsion d’un revenant à qui il doit tout, coup tordu infligé à son jeune apprenti Premier ministre, limogeage sans appel d’une chef de service qui ne plaît pas au petit personnel et qui, de plus, pleurniche, et, l’apothéose, retour en grâce d’une égérie autrefois installée place Vendôme… Ce qui, cerise sur le gâteau, lui a permis de pratiquer son sport favori : la descente en zigzags.
    Déjà, dès le début de cet hiver, le brillant artisan surdoué avait réalisé une prouesse digne de celles de nos illustres dirigeants qui, en moins de douze ans, avaient réussi l’exploit de tuer une République. Il avait roulé dans la farine un parti d’opposition qui se refusait à lui tout en l’aguichant de temps à autre. Certes, pour ce faire, il était un peu sorti des clous en utilisant une arme interdite, le Conseil constitutionnel… mais la fin justifie les moyens, n’est-ce pas ?
    En janvier, il avait remarquablement récidivé en s’emparant manu militari de deux proies, dont l’une, tête de gondole appréciée de ce même parti, pourrait de surcroît, dans deux ans, lui offrir la Ville de Paris. Ce coup de main n’était pas une manœuvre nouvelle dans sa panoplie de détrousseur d’adversaires, mais, depuis ses conquêtes réussies de 2017, il avait multiplié les déboires…
    Tout aurait été au zénith si, aussitôt son nouveau bail entamé, ces emme*deurs de Français n’avaient pas décidé, il ne sait pourquoi, de lui fournir une Chambre ingouvernable… Ingouvernable sauf à rééditer les conspirations éphémères et les ruses sournoises des ancêtres qui, sous la IVe, se maintenaient au pouvoir grâce à de savantes acrobaties.
    Accuser le Président d’être le seul à envisager le retour des coalitions de papier serait malhonnête. Depuis 2022, les partis de droite, qui ne peuvent triompher que solidement unis, ont multiplié les escarmouches entre eux, quand ceux de gauche s’agglutinaient au sein d’un regroupement improbable, qui aujourd’hui, a volé en éclats sous les coups répétés d’un gourou devenu dangereux.
    Bref, depuis dix-huit mois, pas à pas, coups de menton inutiles après mesures aberrantes, la France, abasourdie par la montée des cataclysmes (immigration, insécurité, émeutes, menaces de guerre, inflation, déserts médicaux, justice encalminée…), constate, impuissante à enrayer le mal, le retour d’une époque qui s’est achevée à la veille d’une guerre civile.
    Nos pères, alors, disposaient d’un recours. Qu’on le considère comme un héros ou un usurpateur, de Gaulle, au printemps 1958, a sauvé le pays… Cette fois, de Gaulle est mort et bien mort. Il n’est pas remplacé. Même ses admirateurs d’aujourd’hui ne sont plus dignes de lui et les pires faussaires de sa démarche politique se réclament parfois de sa volonté et de sa résilience…
    La France, aux mains d’un président assoiffé de pouvoir personnel et d’un gouvernement hétéroclite – comment Belloubet et Dati peuvent-elles cohabiter ? -, a fait un grand bond en arrière… mais nul Général ne viendra lui rendre la raison, nettoyer les écuries et rebâtir sa splendeur.
    Le risque est immense qu’elle n’éprouve l’ivresse de se jeter dans les bras du premier venu qui saura lui faire croire qu’il sera un amant protecteur. L’un d’eux sévit déjà au 55, rue du Faubourg-Saint-Honoré, mais sa date de péremption approche… Les cavaliers d’un soir de bal sont nombreux, mais aucun n’est chevalier.

  44. François Bayrou retourne faire des plans qui auront peu de chances d’être adoptés par un gouvernement dont le commissaire rejette la politique.
    Méprisé, humilié, oui, mais… prébendé !

  45. @ Serge HIREL | 09 février 2024 à 14:36
    « La France, aux mains d’un président assoiffé de pouvoir personnel et d’un gouvernement hétéroclite – comment Belloubet et Dati peuvent-elles cohabiter ? -, a fait un grand bond en arrière… »
    Ne nous plaignons pas trop. Ayons une pensée émue pour nos amis américains qui cette année vont devoir choisir entre réélire un président cacochyme en exercice ou reprendre pour quatre années son prédécesseur un peu chtarbé.
    La France, au moins, a deux jeunes chefs de l’Exécutif en pleine forme physique et intellectuelle.
    Bon, tout n’est pas parfait, mais la perfection n’est pas de ce monde. Leurs prédécesseurs eux aussi, ont fait quelques bourdes. Et puis quand on est au bord du gouffre, comme vous le prétendez, mieux vaut faire un grand bond en arrière plutôt qu’en avant…
    Comme l’a fort bien dit Sylvain Tesson : « La France est un paradis peuplé de gens qui se croient en enfer. »

  46. Mais qu’avons-nous à faire de monsieur Bayrou et des inutiles (nous ne dirons pas nuisibles par gentillesse) comme lui ?
    Combien nous coûte-t-il à entretenir ?

  47. Claude Luçon

    @ Achille | 09 février 2024 à 16:37
    Pas de souci, les Américains peuvent se permettre un Trump, ils ont un système qui limitera ses excès si c’est lui qui est élu. C’est une fédération de 50 états dotée d’une Constitution sérieuse. Ce serait dangereux seulement s’ils avaient copié notre Ve, taillée sur mesure pour Charles de Gaulle.
    La preuve, ils ont survécu à Carter qui a offert l’Iran à Khomeini puis s’est ridiculisé en essayant de récupérer ses diplomates.
    Le danger pour nous est notre Trumpinette !
    —————————————————————-
    @ Serge HIREL | 09 février 2024 à 14:36
    Vous vous dépassez de commentaire en commentaire, Serge, c’est du lyrisme !
    Toutefois, aujourd’hui quelques remarques si je peux ?
    « Qu’on le considère comme un héros ou un usurpateur, de Gaulle, au printemps 1958, a sauvé le pays. Cette fois, de Gaulle est mort et bien mort. » (SH)
    On ne remplace pas Charles de Gaulle, à la rigueur on essaye de suivre sa façon de gouverner… sans succès à ce jour.
    Il a sauvé le pays trois fois : en juin 1940, en juin 1958 et en mai 1962. On a aimé ou pas la méthode mais il nous a sortis du pétrin trois fois ! Bien mort, oui, usurpateur, non !
    Chaque fois ! Même en juin 1940 il faisait partie du gouvernement ou fut élu à la gouvernance, toujours à sa demande.
    En juin 1940 il était sous-secrétaire d’État à la Guerre et à la Défense nationale de Paul Reynaud. Il a pris la tête des Forces Françaises Libres, pas du pays !
    Suggérer qu’il fut un usurpateur est totalement indigne et démontre une méconnaissance de l’histoire par celui qui soutient cette thèse : laquelle je pense vous ne soutenez pas ?
    Les Français pieds-noirs lui en veulent, c’est compréhensible, mais c’est oublier que le gouvernement Reynaud puis Pétain n’avait pas plus prévu la débâcle de 1940 et les millions de Français fuyant les panzers et stukas allemands.
    Tout compte fait les pieds-noirs eurent un sort peu enviable mais au moins sans les stukas teutons mitraillant et bombardant les métropolitains sur les routes de France comme vingt ans plus tôt. Nous avons payé bien pire que les pieds-noirs, Serge, bien pire, et j’ai connu les deux, 1940 en métropole, et Algérie en 1961 !
    Il reste quelques nonagénaires métropolitains en France !

  48. hameau dans les nuages

    @ Exilé | 09 février 2024 à 18:43
    22.000 euros par mois c’est pas beaucoup pour tout ce qu’il fait ! Ah non pardon c’est Lestanguet. En béarnais, l’estanguet c’est souvent le nom donné aux auberges où on peut boire un pot.
    C’est étonnant, j’aurais pensé que la gloire de s’être investi dans l’organisation des JO aurait déjà presque suffi, lui qui a gagné sa notoriété avec le stade d’eaux vives de Pau. L’argent doit sans doute couler aussi à flots. Misère…
    https://www.youtube.com/watch?v=HA5TfAbsBiM&ab_channel=GuyB%C3%A9art-Topic

  49. @ Achille | 09 février 2024 à 16:37
    « C’est mieux qu’ailleurs », « C’est pas pire qu’avant », « Faut faire avec… » ne sont pas des arguments dont les Français peuvent se satisfaire. Tous les sondages, quel que soit le sujet abordé, constatent qu’une majorité d’entre eux sont inquiets du positionnement hors-sol de leurs dirigeants actuels, en fait de celui du Président et de lui seul, ses ministres ayant au mieux rang de « collaborateurs ».
    En indiquant son désaccord « profond avec la politique suivie », Bayrou n’a pas dit autre chose. Même si le Béarnais n’est pas et n’a jamais été fiable, sur ce point, il a raison… et 76 % des Français l’approuvent (Le Figaro).
    Quant à Sylvain Tesson, il serait souhaitable qu’il utilise son casque colonial pour franchir le périph’ et visiter la France plus que de lointaines contrées. Au retour dans son confort parisien, quand il aura vu nos déserts, ruraux et banlieusards, il ne parlera peut-être plus de « paradis » français.
    —————————————————————
    @ Claude Luçon | 09 février 2024 à 19:25
    Mon commentaire ne porte pas sur l’opinion que j’ai du Général et de ses combats, mais, comme vous semblez vouloir la connaître, je vous assure que je n’emploierai jamais le mot « usurpateur » à son égard. Le sujet du billet de notre hôte n’étant ni l’Homme du 18 juin, ni le tribun du balcon du Gouvernement général, encore moins le père de la Ve République, je n’en dirai pas plus.

  50. Claude Luçon

    @ Serge HIREL | 09 février 2024 à 20:14
    Merci, c’est bien ce je pensais mais je suis heureux de le voir confirmé !
    J’apprécie vos commentaires mais je suis désolé de lire trop souvent l’anti-américanisme de certains de nos commentateurs et leurs propos parfois douteux sur Charles de Gaulle.
    Dans un sens je compte les « amis », comme sur Facebook 🙂
    J’ai vécu les bombardements américains sur notre bonne ville d’Orléans, j’étais un tantinet furieux quand, après avoir présidé le bureau de vote du référendum du 1er juillet 1962 à la « suggestion » de nos autorités dans notre coin sableux d’Algérie, CdG nous avait aussi oubliés en plus des pieds-noirs, mais je garde toujours toutefois un immense et saint respect pour les deux, CdG et les GIs, de Patton dans mon cas !

  51. Le coup de sang du Béarnais, politiquement inepte et moralement dégradant selon le plus écouté de ses cadres, n’empêche pourtant pas à la parole libre de Bayrou, liberté qui lui a valu les accusations éternelles de traîtrise dont il a toujours fait l’objet, de bien décrire la faiblesse originelle de Macron.
    L’absence d’implantation locale du président, comme la faiblesse du pays en son incapacité au compromis, retourne toujours à l’alternative entre la division des partis et une autocratie qui, chez le peuple révolutionnaire, n’aboutit qu’à la dissolution de l’autorité.
    C’est ce qu’on observe depuis cinquante ans avec le résultat qu’on sait, une dégradation qui s’accélère, des institutions instrumentalisées qui nous font pencher dangereusement vers une démagogie qui, bientôt, n’aura plus que les yeux de son mensonge pour contempler sa jeunesse de plus en plus ignorante se vautrer aux fossés des sinistres recommencements, tiraillée entre la ratonnade et le pogrom universel, quand toujours ceux qui prônent la conciliation sont voués aux bûchers des traîtrises, quand on ne suggère pas de les piquer comme des bêtes malades pour éviter de soigner la pathologie partisane qui mine les démocraties.
    Puisque les deux partis encore dominants dans l’architecture administrative n’ont péniblement réuni qu’à peine 7 % des suffrages, le jeune Premier ministre aura-t-il assez d’autorité pour enfin réunir, de Belloubet à Dati, les entités dont les chefs en sont encore à désespérer tous les honnêtes Giuseppe de France, réglant les vieux comptes des vieilles pratiques corrompues qui ne visaient qu’à s’entretuer ?
    Le sort du pays en dépend, évitant de laisser au charivari des violences qui ne savent que proposer de tordre le bras à l’adversaire pour lui imposer des vues désormais incapables de réunir la moindre majorité sans tomber du tous contre un au tous contre tous que le « En même temps » a jusqu’ici, mais pour combien de temps, su éviter.
    Sinon, le sort de la France comme de l’Europe pourra aller rigoler avec Poutine et l’oncle Xi au spectacle désolant de démocraties qui n’auront même plus eu besoin du coup de feu d’un ennemi pour disparaître, vautrée aux trumpismes favorisés par les nouveaux magnats des réseaux et de l’IA qui ne savent qu’imposer les retours aux lynchages universels pour imposer leur domination, suicide d’un Occident qui n’aura pas su inventer les nouvelles institutions nécessaires à la liberté dans l’égalité, qui n’aura pas su accéder à la seule solution viable pour l’humanité, la fraternité.
    Alors, Messieurs Bayrou et Sarkozy, la jeunesse du monde vous attend, incarnée par un jeune et audacieux président et son encore plus jeune ministre premier, dont la survie ne dépend que de votre capacité, du fond de la prison des erreurs passées, à vous réconcilier et offrir au monde, plutôt que les funérailles des enfants de la liberté, l’exemple de ce qui lui manque pour accéder au souverain bien, la paix des braves qui auraient su se pardonner.

  52. @ Serge HIREL 20h14
    « Quant à Sylvain Tesson, il serait souhaitable qu’il utilise son casque colonial pour franchir le périph’ et visiter la France plus que de lointaines contrées. Au retour dans son confort parisien, quand il aura vu nos déserts, ruraux et banlieusards, il ne parlera peut-être plus de « paradis » français. »
    Avez-vous lu les « Sur les chemins noirs » ? Vous devriez, pour éviter les poncifs…
    https://www.babelio.com/livres/Tesson-Sur-les-chemins-noirs/881861

  53. Il faut faire le ménage, virer tous ces rentiers à vie de mandats, ils tuent la démocratie, ils tuent l’innovation car installés depuis des decennies le c*l dans la graisse.
    C’est insupportable, il est temps enfin dans un environnement leste de compter les mandats au plus juste, un seul et une fois renouvelable.
    On voit ce qui arrive sinon, des types goinfrés à vomir de routines et de prébendes qui ne sont là que pour enfiler des perles.
    La procédure des mandats quels qu’ils soient doit être revue et quand j’entends que certains voudraient revenir à l’ancien monde avec maire/député pour être plus efficaces, c’est une fois de plus se moquer des citoyens.
    Il faut les empêcher toutes ces sangsues de se représenter, le poste suprême présidentiel tolère deux quinquennats et l’on s’aperçoit que c’est bien suffisant, le pouvoir use, ceux qui s’incrustent dégoûtent les électeurs d’un changement qui n’arrive jamais, il suffit de lire les participations.
    La nouveauté avec E. Macron a été du pain bénit, il a avancé quelques pions pour apprécier que le nouveau et jeune vaut largement le recuit et l’usé jusqu’à la trame, celui qui intrigue et rampe pour se glisser toujours un peu plus dans un cumul de mandats.
    Tous ces rentiers n’ont même pas apporté au cours de toutes leurs années de mandats le moindre sel dans la soupe, le Rouge-Brun, Berger des Pyrénées, n’a vécu que de la politique, élu en dizaines d’années et on a vu pourquoi, amuser la galerie et en vivre confortablement.
    Il n’est pas le seul, est-il justifiable dans une démocratie que l’Obèse du Sénat en ait fait sa demeure à vie ? Il ne représente rien dans les urnes nationales, tous ces partis confisquent la respiration politique et l’intelligence d’un pays.
    Des Gabriel Attal qui doivent ronger leur frein, il en existe partout, mais dès qu’ils tentent de sortir la tête on la leur fauche comme les blés, tous ces vieux kroumirs s’incrustent pour le pire de notre beau pays, jamais pour le meilleur. Macron va s’en aller au moins il aura fait avancer qu’on pouvait avoir la confiance par deux fois et faire un président qui assure.
    Attal en cinq minutes a réglé le problème de l’abaya sans coup férir et sans émeutes, c’était d’une évidence simple alors que tous les autres ne savaient et ne savent jamais comment faire, se perdant et faisant perdre le sens de la politique et de la décision rapide qui tranche.
    https://www.mediapart.fr/journal/france/090224/proces-du-depute-perrut-la-fin-d-un-vieux-monde?utm_source=global&utm_medium=social&utm_campaign=SharingApp&xtor=CS3-5
    Bernard Perrut, 35 ans de mandats, 35 ans de misère, un peu crapule, et les électeurs ont aussi leur part ils l’ont reconduit jusqu’à plus soif, la loi seule pourra interdire ces pratiques d’un autre monde, élu pour servir et pas pour se servir. Il est sûr que les habitudes se prennent, surtout les mauvaises quand on se sent élu à vie et jamais en concurrence.
    Des usuriers, il plaide la « négligence »… Après 35 ans il nous ferait croire qu’ il est le perdreau de l’année et de s’embourber près de 100 000€ en deux ans. Plus rien ne leur fait peur, rien ne les arrête ils en vivent nous en crevons.

  54. @ caroff | 10 février 2024 à 10:53
    « Sur les chemins noirs »
    Un chemin de Compostelle laïc, qui emprunte les chemins creux et évite les centres urbanisés… Strictement rien à voir avec une étude sociale de la ruralité et des banlieues. L’écologie est un vilain défaut.

  55. @ Serge HIREL 14h22
    « Un chemin de Compostelle laïc, qui emprunte les chemins creux et évite les centres urbanisés… Strictement rien à voir avec une étude sociale de la ruralité et des banlieues. L’écologie est un vilain défaut. »
    Vous dites n’importe quoi: commencez par le lire pour comprendre ses talents d’écrivain et sa connaissance très fine de la ruralité française qui passe par les chemins creux.
    L’écologie n’est pas un vilain défaut quand, par exemple, grâce à la loi Littoral, la France a pu préserver nos rivages de projets urbains délirants.
    S’il avait écrit sur la banlieue ce qu’à Dieu ne plaise, il aurait intitulé son ouvrage « Sur les chemins de béton gris »…

  56. Patrice Charoulet

    En 2024, en France, “extrême droite” ne veut dire ni hitlérisme ni fascisme mussolinien. C’est une catégorie politique dont les éléments constituants sont définis par les professeurs de science politique. Une foule de livres sont d’accord là-dessus. Il y a une extrême droite comme il y a une extrême gauche, une gauche, une droite, un centre.
    Il faut signaler une étrangeté.
    Le patron du PCF ne s’amuse pas à dire : “Je ne suis pas communiste”. La candidate trotskiste de Lutte ouvrière ne s’amuse pas à dire : “Je ne suis pas trotskiste”. M. Bayrou ne s’amuse pas à dire : “Je ne suis pas centriste”. Depuis 1958, les dirigeants gaullistes n’ont pas proclamé : “Nous ne sommes pas gaullistes”.
    Mais les dirigeants des deux principaux partis d’extrême droite, Mme Le Pen et M. Zemmour, répètent :  “Nous ne sommes pas d’extrême droite”. Et, parfois: “Nous ne sommes pas fascistes”.
    Ils ne sont certes pas fascistes, mais ils sont in-dis-cu-ta-ble-ment d’extrême droite. Et je le redis, extrême droite ne veut pas dire fascisme. Le fascisme (mussolinien) et l’hitlérisme (ou le nazisme) ont existé il y a quelques décennies. Ils avaient leurs caractéristiques propres. L’extrême droite française a les siennes. Le parti d’extrême droite le plus puissant est le Rassemblement national (nouveau nom du Front national) et le second parti, de création récente, moins puissant, est celui de M. Zemmour. Autour de ces deux partis, divers groupuscules s’agitent et, de temps en temps, se montrent dans les rues, avec quelques militants cagoulés.
    Les thèses de ces deux partis sont promues par quelques journaux, quelques radios et quelques télés, de manière évidente, mais parfois niée par les journalistes de ces médias.
    Il semble qu’un milliardaire, M. Bolloré, ait choisi de leur faciliter la tâche. C’est, parmi les milliardaires français, une originalité. D’autres milliardaires français se contentent de lutter contre l’extrême gauche et la gauche, sans vouloir faire la courte échelle à l’extrême droite, ce qui n’étonnera personne.

  57. @ caroff | 10 février 2024 à 18:05
    Je n’exprime aucune opinion sur le talent d’écrivain de Sylvain Tesson. Je dis que ce livre n’est pas une étude sociale de la population rurale. Il n’est d’aucune utilité dans le débat politique autour de l’avenir de l’agriculture.
    L’écologie n’est pas en soi « un vilain défaut », mais celle que nous font subir les hurluberlus d’aujourd’hui qui prétendent la représenter est à combattre pour atteinte généralisée au bon sens. Peut-être vaudrait-il mieux utiliser le terme « écologisme » pour qualifier leur comportement. « Ecologisme » comme « islamisme »…
    Par ailleurs, la loi Littoral, qui a été promulguée en 1986 sous le gouvernement Fabius, n’est en rien un succès des « écolos », qui, politiquement, en étaient encore au biberon. Le parti Les Verts a vu le jour en 1984 et n’avait aucun représentant au Parlement. L’écologie s’appelait alors « l’environnement » et était une valeur commune à tous, pas un hochet que des tarés agitent autour des chantiers d’autoroute ou de bassines en agressant les forces de l’ordre.
    Le nom d’Edouard Bonnefous ne vous dit probablement rien. Président de la commission des finances du Sénat, plusieurs fois ministre de la IVe République, chancelier de l’Institut de France, il est l’auteur de deux ouvrages qui font autorité, « Réconcilier l’homme et la nature » et « L’environnement en péril ». C’est lui qui, dès les années 70, a initié l’idée de la création d’un Conservatoire du Littoral. Il était l’une des figures de la droite. On est loin, très loin des Rousseau, Duflot, Cosse, Tondelier et autres Bayou.
    Enfin, je ne comprends pas pourquoi vous souhaitez que Tesson ne s’intéresse pas aux banlieues. L’explorateur peut s’y risquer : il possède déjà une certaine expérience de telles contrées… Afghanistan, Pakistan… Toutefois, « Sur les chemins de béton vert » serait un titre plus juste. Vert comme l’emblème de l’islamisme et de l’islam.

  58. Il y a des simples d’esprit, si pour un peu ils souffrent dans leur chair ils peuvent montrer un peu d’espoir, qui pensent que Macron, Attal… représentent un renouveau.
    Macron a utilisé tous les réseaux UMPRististes les plus sales pour arriver au pouvoir. C’est un menteur, manipulateur, peureux.
    Il a fait montre d’une duplicité digne de tous les vieux barons qui grenouillent encore dans les assemblées. La crétinerie moyenne de l’électeur français est impressionnante.
    Ah j’oubliais, l’abaya. L’Education nationale se résume au port d’un vêtement.
    Faut-il être c*n !

  59. @ Patrtice Charoulet | 11 février 2024 à 07:54
    « C’est une catégorie politique dont les éléments constituants sont définis par les professeurs de science politique. Une foule de livres sont d’accord là-dessus. »
    Auriez-vous la gentillesse de citer quelques titres, de nommer quelques-uns de ces professeurs ? Pourriez-vous aussi indiquer quels journaux, radios et télés promeuvent les idées du RN et de Reconquête! !? Evitez de citer CNews : vendredi soir, j’y ai vu le patron des « Jeunes communistes » (dont j’ai bien pris garde d’oublier le nom) dérouler tranquillement ses inepties…
    Enfin, quelles sont les preuves dont vous disposez pour accuser Bolloré de « [faciliter] la tâche » de ces médias ? Est-ce lui qui est à l’autre bout de l’oreillette de l’animateur à l’antenne ?
    Merci pour votre réponse. Dans un débat, il ne suffit pas d’affirmer, il faut aussi argumenter…

  60. Je n’ai aucune affinité avec l’extrême droite.
    Mais il est amusant d’entendre et de lire les imbécillités des membres du pouvoir et celles des gôôôchistes.
    Le problème serait l’extrême droite. Qui profite de la pauvreté, de la misère pour avancer.
    Celle-ci n’est que le symptôme. Les causes… quelles sont-elles ?
    Je n’ai jamais vécu l’extrême droite au pouvoir.
    Les responsables de cette misère et de cette pauvreté sur lesquelles elle progresse sont ceux qui nous abreuvent de leurs protestations de vierges effarouchées devant la montée d’une autre intolérance que la leur. Ils creusent les inégalités indues en se protégeant tant et plus par la loi. Ils se gobergent en essayant de faire croire à la normalité de la chose.
    Macron, Sarkozy, Hollande, Chirac, Mitterrand, Giscard… et leurs affidés sont des canailles. Il est temps de leur rappeler les rapports de force naturels, eux qui pensent être des costauds.

  61. Robert Marchenoir

    @ Patrice Charoulet | 11 février 2024 à 07:54
    « Il faut signaler une étrangeté. Le patron du PCF ne s’amuse pas à dire : “Je ne suis pas communiste”. La candidate trotskiste de Lutte ouvrière ne s’amuse pas à dire : “Je ne suis pas trotskiste”. M. Bayrou ne s’amuse pas à dire : “Je ne suis pas centriste”. Depuis 1958, les dirigeants gaullistes n’ont pas proclamé : “Nous ne sommes pas gaullistes”.
    Mais les dirigeants des deux principaux partis d’extrême droite, Mme Le Pen et M. Zemmour, répètent : “Nous ne sommes pas d’extrême droite”. »
    Vous oubliez un point fondamental. Le patron du PCF n’a pas besoin de se défendre d’être communiste, parce que personne ne l’accuse d’être communiste. Et personne ne l’accuse d’être communiste, parce que l’attitude générale vis-à-vis du communisme, en France, consiste à dire, soit qu’il n’existe plus, soit que ce n’est pas une mauvaise chose.
    Même situation pour le gaullisme. Quand avez-vous vu quelqu’un, dans le débat politique, récuser le gaullisme, expliquer que c’est une idéologie nocive, qu’il faut la combattre sans cesse et l’éradiquer ? Jamais — alors que c’est, en effet, ce qu’il conviendrait de dire.
    En revanche, le qualificatif d’extrême droite n’est pas utilisé, à l’encontre de ce que vous dites, comme une simple classification scientifique établie par des professeurs. Il est employé comme une étiquette diabolisante qui n’a pas besoin d’être étayée ni argumentée.
    Exactement comme vous le faites, vous, avec la notion mensongère de « racisme ».
    Dans ces conditions, il est parfaitement malhonnête, de votre part, d’affecter l’étonnement ou la réprobation, face à la réaction du RN ou de Reconquête! consistant à récuser leur appartenance à l’extrême droite.
    Vous, et vos semblables, commencez par postuler que l’extrême droite est mauvaise par nature, sans vous donner la peine de le démontrer. Puis vous vous employez à provoquer la mort sociale, professionnelle, politique et financière de ceux que vous accusez ainsi. Et vous vous étonnez que les cibles de votre persécution récusent l’étiquette que vous tentez, obsessionnellement, de leur coller sur le dos ?
    Vous ne manquez pas de toupet.

  62. Françoise Boulanger

    Bonjour Monsieur Bilger,
    Pourriez-vous de nouveau intervenir pour expliquer (mieux qu’il ne le fait lui-même) l’indignation de François Bayrou au sujet de l’appel dont il est victime. Je viens d’écouter l’interview de France 3 enregistrée le 9 dernier au palais Beaumont de Pau par France 3 dans Dimanche en politique et je le crois dans son droit.
    Cette fois-ci il parle des assistants (6 sur 131 en 15 ans) qui semblent être accusés eux aussi à tort.
    Il va encore s’exprimer aujourd’hui à 18 h sur LCI et je compte l’écouter attentivement. Peut-être sera-t-il plus clair pour convaincre de sa parfaite innocence…
    Un grand merci à l’avance.

  63. @ Serge HIREL | 11 février 2024 à 13:00
    « Le nom d’Edouard Bonnefous ne vous dit probablement rien. Président de la commission des finances du Sénat, plusieurs fois ministre de la IVe République, chancelier de l’Institut de France, il est l’auteur de deux ouvrages qui font autorité, « Réconcilier l’homme et la nature » et « L’environnement en péril ». C’est lui qui, dès les années 70, a initié l’idée de la création d’un Conservatoire du Littoral. Il était l’une des figures de la droite. On est loin, très loin des Rousseau, Duflot, Cosse, Tondelier et autres Bayou. »
    Monsieur Bonnefous « était l’une des figures de la droite »…
    Ah bon !?
    M. Bonnefous a été député UDSR de Seine-et-Oise de 1946 à 1958 et sénateur GD de 1959 à 1986…
    Pour mémoire : UDSR : Union Démocratique et Socialiste de la Résistance
    GD : Gauche démocratique
    On fait mieux comme figure de la droite…

  64. @ Serge HIREL 13h00
    « Le nom d’Edouard Bonnefous ne vous dit probablement rien. Président de la commission des finances du Sénat, plusieurs fois ministre de la IVe République, chancelier de l’Institut de France, il est l’auteur de deux ouvrages qui font autorité, « Réconcilier l’homme et la nature » et « L’environnement en péril » »
    Bien sûr que si !!
    Figurez-vous que je connais aussi l’administrateur civil qui a rédigé la loi Littoral…
    Mais bon je ne vais pas la ramener !

  65. @ Robert 2 | 11 février 2024 à 18:18
    « [Bonnefous,] on fait mieux comme figure de la droite… »
    Mieux vaut rire de ce propos. Figurez-vous que l’UDSR, membre de l’Internationale libérale, a eu pour premier président le très gauchiste René Pleven, puis un certain Mitterrand, décoré de la francisque, dont l’armoire, à l’Assemblée nationale, était mitoyenne de celle du secrétaire général du parti, Jean-Paul David, fondateur du mouvement Paix et Liberté, proche du maccarthysme…
    Quant à « Edouaaard » – sa voix était un peu nasillarde -, son penchant pour la gauche l’a conduit, au lendemain de la Libération, à fonder l’hebdomadaire « Toutes les Nouvelles de Versailles », que chaque famille de la ville la plus bourgeoise de France se devait d’exposer dans son salon…
    Mieux vaut parfois ne pas se fier au nom d’un parti pour en déduire sa ligne politique…

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