Fragments judiciaires : honneur, déshonneur…

Je vais commencer par le pire.

Après la reconstitution opérée dans l’affaire Daval, la machine médiatique s’emballe à nouveau et Le Parisien nous offre en couverture : « L’AVEU ».

Puis « Ramené sur les lieux du crime, Jonathann Daval a fini par raconter en détail comment il a, en octobre 2017, tué puis brûlé son épouse, Alexia » et enfin deux pages avec un imprudent gros titre : « LA VERITE, ENFIN ».

Ce n’est pas tout. L’un des avocats du mis en examen profite de l’occasion pour se répandre et nous apprendre que son client a été « très courageux » d’avoir avoué alors qu’il avait soutenu mordicus une version sensiblement différente… (Morandini). Un deuxième avocat, une femme, n’est pas en reste…

Tout cela est d’une totale indécence. Au lieu d’attendre que la cour d’assises soit saisie et rende son arrêt, on parle et on écrit en prétendant à chaque fois figer avant l’heure une procédure, les déclarations des uns et des autres, d’abord celles du présumé innocent, on fait le procès avant le procès, les conseils dilapident ce qu’ils auront à plaider et on ne cesse de dégrader une tragédie criminelle en curiosité spectaculaire.

Je n’ai jamais crédité les médias d’une lucidité remarquable dans la hiérarchisation des sujets de justice et de société mais heureusement, si nous avons le triste exemple de l’affaire Daval, d’autres informations, quoique de nature différente, elles, sont fondamentales et nécessaires aux citoyens pour qu’ils soient éclairés sur le fonctionnement de l’institution et par exemple les agressions dont des magistrats ont été victimes.

Patrick-balkany-g-et-son-avocat-eric-dupont-moretti-le-13-mai-2019-a-paris

La vulgarité que je vais dénoncer révèle beaucoup sur l’incroyable licence que s’autorise un Patrick Balkany (PB) et le calme de l’excellent ministère public qui avait requis contre lui par la bouche de deux représentants du PNF. Passant devant eux, PB a proféré ostensiblement, pour être entendu au-delà d’eux, « Vous êtes aussi haineux que médiocres ». J’espère n’avoir jamais été « une grande gueule » où que ce soit et encore moins en matière judiciaire, détestant cette posture qui fait plus de bruit qu’elle n’a de sens. Mais il est clair que j’aurais réagi face à un propos aussi insultant. A ma manière. Il y a des personnages auxquels il ne faut jamais assurer l’impunité.

Dans l’affaire du médecin anesthésiste Frédéric Péchier, soupçonné de 24 empoisonnements de patients dont 9 mortels, je n’ai pas été le seul à m’étonner – en citoyen qui, il est vrai, ne connaissait pas le dossier – de la mansuétude apparente de son placement sous contrôle judiciaire et, bien davantage encore, de la confirmation de celui-ci en appel.

On a appris par des écoutes téléphoniques qu’une connivence avait pu troubler l’administration impartiale de la Justice à la suite d’une rencontre entre le président de la Chambre de l’instruction (doutant de la culpabilité de Péchier) et de l’avocat du docteur, l’un du trio d’ailleurs au soutien de Jonathan Daval ! Soupçon suffisamment sérieux pour que le procureur général près la cour d’appel de Besançon accède à la demande des victimes en formant un pourvoi en cassation (Le Parisien).

Tout ce qui projette une lumière sur l’officieux de la Justice – et favorise donc l’intègre transparence – est bienfaisant.

Plus grave. Une présidente de cour d’assises a été violemment agressée à son domicile par deux individus qui ont utilisé une arme s’apparentant à un Flash-Ball. Ils ont pris la fuite et n’ont pas encore été interpellés (Le Monde).

Deux magistrats ont été assassinés en France à la fin des années 70 : le juge Renaud et le juge Michel. On a l’impression, malgré l’odieux de ces crimes, de ne nous être jamais retrouvés dans la situation italienne, avec de nombreux meurtres de magistrats dont l’admirable juge Falcone, en 1992. Les incidents, la grossièreté, les outrages, l’irrespect certes se multiplient au cours des audiences et ces dérives tiennent autant à l’évolution lamentable de notre société qu’au manque de résistance et d’autorité de certains magistrats qui préfèrent s’accommoder de ce qu’ils estiment fatal plutôt que le combattre.

Cette récente péripétie doublement préoccupante – au domicile de la magistrate et du fait de deux individus s’en prenant à elle à cause de sa fonction – ne marquera pas, je l’espère, une déplorable évolution dans l’histoire des relations entre les juges et leurs indignes contempteurs.

Ou bien cette nouvelle agression sera-t-elle une sombre étape de plus dans l’affaiblissement de l’institution judiciaire et la dégradation d’une démocratie qui trop souvent croit se renier en défendant ceux qui la servent ?

Article précédent

Twitter ne casse rien !

Article suivant

François Sureau est le défenseur de nos droits !

Voir les Commentaires (91)
  1. Michelle D-LEROY

    Les incidents, la grossièreté, les outrages, l’irrespect certes se multiplient au cours des audiences et ces dérives tiennent autant à l’évolution lamentable de notre société qu’au manque de résistance et d’autorité de certains magistrats qui préfèrent s’accommoder de ce qu’ils estiment fatal plutôt que le combattre.
    Tout est très bien résumé dans cette phrase.
    Qui aura le courage de remettre de l’ordre ou plutôt un ordre dans l’échelle des valeurs pour le respect d’autrui et des institutions dans cette société ultratolérante jusqu’au laxisme ? Qui aura le courage de réapprendre le respect dès l’école non seulement aux enfants mais aussi aux parents d’élèves, la base future de la vie en société ?
    Magistrats, professeurs et autres professions telles les urgentistes qui se rebellent en ce moment, n’en peuvent plus de ces dérives et de ces incivilités violentes.
    Mais il paraît évident que certains de ces professionnels dans la foulée des années 68 ont été beaucoup trop permissifs au nom du droit de tout faire et de tout dire. Aujourd’hui c’est le revers de la médaille qui leur revient en pleine face.
    Quant aux avocats, beaucoup se prennent pour des stars et en jouent devant les médias parfois au détriment de leurs clients qu’ils défendent d’abord pour leur com personnelle.
    En tout état de cause, la dégradation de la démocratie est bien réelle, ce n’est pas juste une impression de vieux réacs qui ressasseraient « c’était mieux avant ».
    Ceux qui prônent le « bien vivre ensemble » sont justement ceux qui occultent ces problèmes par confort intellectuel. Curieux tour de passe-passe.

  2. La vulgarité et l’indécence du comportement de Balkany vis-à-vis de la Cour n’est pas acceptable.
    Le jour du prononcé, ce sera la soupe à la grimace si mandat de dépôt à l’audience. La face du prévenu va perdre de sa prestance.
    Et ce sera de la faute des juges qui ne comprennent rien à la politique et aux affaires !

  3. Xavier NEBOUT

    Pouvant témoigner de ce qu’un procureur de la République peut travestir, tronquer, bidouiller un propos pour soutenir la thèse d’une diffamation (qui s’est soldée par un non-lieu), je revendique pour le justiciable le droit de le traiter le cas échéant de margoulin.
    Pour avoir subi un arrêt disant que je devais indemniser l’auteur d’un chèque sans provision pour ne pas l’avoir prévenu que j’allais l’encaisser (arrêt cassé), je revendique le droit pour le justiciable de traiter ce président de cour d’appel de margoulin.
    Lorsque la magistrature sera exemplaire, lorsqu’on n’aura pas à se demander s’ils font passer leur idéologie et leurs liens de fraternité maçonnique avant la justice, alors, il y aura lieu de s’indigner quand ils se font injurier.
    En attendant, ce n’est que cris d’orfraie et hypocrisie.
    Dans Bd Voltaire, nous en apprenons de belles sur la bande à Macron et Alstom. Un joli paquet de voyous.
    L’épouse de Carlos Ghosn compte davantage sur Trump que sur Macron pour plaider la cause de son époux.
    Indignez-vous pour quelque chose, M. Bilger !

  4. Monsieur Philippe Bilger,
    « Ou bien cette nouvelle agression sera-t-elle une sombre étape de plus dans l’affaiblissement de l’institution judiciaire et la dégradation d’une démocratie qui trop souvent croit se renier en défendant ceux qui la servent ? »
    Nous voyons surtout de quel côté penche votre raisonnement, pour ne pas dire votre aveuglement.
    Pour certains, très nombreux, la justice et ses représentants n’a pas évolué depuis l’époque où elle a été instituée bibliquement.
    Notre période n’est simplement que celle ou les lois s’empilent les unes sur les autres et où il n’est pas interdit d’interdire tout en bousculant les règles naturelles de la vie pour satisfaire les anormaux de plus en plus nombreux. A ce rythme l’anthropophagie redeviendra peut-être à la mode, les prisons ne serviront plus à rien et les juges tireront au sort les lois qui devront cerner les infractions sans les assortir de peine.
    Je trouve que la corporation que vous résumez dans votre billet n’est pas suffisamment agressée par la justice populaire au regard des injustices qu’elle commet.
    Idem pour les forces de l’ordre qui sont trop souvent des forces du désordre au service des pouvoirs politiques, ce que nous venons de vivre avec les Gilets jaunes en est l’exemple parfait comme suite à l’affaire Benalla et aux folies négroïdes d’Emmanuel ; à tel point que je me demande si ce ne sont pas les dirigeants qui ont manipulé toute cette histoire.
    Dans ce domaine également le peuple est trop silencieux mais a pu constater que Macron et sa bande ont reculé sur tous les sujets (80 km/h – surtaxe des produits pétroliers – prime de 100 € – prime de déplacements – versement de certaines de millions d’euros pour calmer certaines revendications – CSG de certains vieux – et maintenant les enseignants). Que reste-t-il de MERL ? Sa justice ? Félicitations monsieur Bilger !
    Amen.

  5. Comme il n’y a plus de secret de l’instruction, le fait que Daval ait reconnu toutes les accusations qui pèsent sur lui, tout le monde (avocats du prévenu, famille de la victime puis Parquet) en a publiquement étalé les détails. La cause est donc entendue : il est coupable ! Le tribunal médiatique a parfaitement rempli son office. Pourquoi donc encore le traduire devant une cour d’assises ? C’est une procédure onéreuse pour l’État. Pourquoi donc ne pas arrêter une peine dans le secret des cabinets des magistrats ? Cela ferait faire de sérieuses économies au budget du ministère de la Justice !!
    Au-delà de cette boutade, Monsieur Bilger, je retiendrai ce premier passage de votre billet qui décrit à la perfection notre société actuelle incapable de la moindre élévation d’esprit : « Les incidents, la grossièreté, les outrages, l’irrespect certes se multiplient au cours des audiences et ces dérives tiennent autant à l’évolution lamentable de notre société qu’au manque de résistance et d’autorité de certains magistrats qui préfèrent s’accommoder de ce qu’ils estiment fatal plutôt que le combattre. »
    Mais tout cela découle d’une seule et même dérive : le rejet pur et simple du principe d’autorité. Quant à la morale et au sens de l’honneur, sans doute sont-ils dans cette société que vous dénoncez au mieux dignes d’être utilisés au même titre que le papier hygiénique…
    Quant à l’agression de la magistrate à coup de Flash-Ball, cela montre que notre société actuelle est sans aucun ressort et je pense que votre phrase : « Ou bien cette nouvelle agression sera-t-elle une sombre étape de plus dans l’affaiblissement de l’institution judiciaire et la dégradation d’une démocratie qui trop souvent croit se renier en défendant ceux qui la servent ? » est la seule conclusion à laquelle on puisse aboutir.
    Sans remonter loin dans le passé, il me semble que récemment encore, en Corse, la protection physique de hauts magistrats devait être assurée. Cette situation gagne à présent le Continent, comme l’on dit là-bas ! Pourquoi en effet s’en étonner ?
    De fait, la police comme la gendarmerie, renvoyées à la fonction de caisse enregistreuse des infractions routières, font depuis de très longues années l’objet d’atteintes à leur autorité comme à l’intégrité de leurs membres. Si l’on a systématiquement dénoncé les seules « violences policières », l’on a aussi aisément oublié les agressions systématiques dont elles ont si souvent fait l’objet, cause initiale de leurs réactions, parfois brutales et principalement légales.
    Des situations comme celles de Sivens puis de Notre-Dame-des Landes et plus récemment le problème de maintien et de rétablissement de l’ordre dans le cadre de manifestations insurrectionnelles intervenues lors de certaines manifestations des Gilets jaunes sont emblématiques de ce point de vue.
    Dans beaucoup d’affaires de cette nature, suivant la « pente naturelle » du relativisme ambiant, la Justice s’est souvent montrée frileuse et aussi, sur le fondement de ses règles, souvent bien plus exigeante à l’égard des forces de l’ordre que des délinquants hyper-violents. Dès lors que l’on place au même niveau les violences des manifestants et celles supposées des forces de l’ordre, l’on affaiblit de facto l’autorité de l’État et de ses institutions régaliennes, dont la Justice elle-même.
    Par ailleurs la faiblesse relative des sanctions judiciaires ou le retard apporté à leur mise en application, voire leur transformation en peines de substitution, permet aux auteurs d’y trouver une certaine forme d’impunité et donc d’aller toujours plus loin dans la transgression.
    Notre société, parfaitement infantile sur ce point, ne s’accorde donc plus de limite dans les transgressions de toute nature.
    La question qui se pose est donc bien : jusqu’où ira ce laisser-aller généralisé, cette permissivité sans limite ? Et donc qui sera en mesure de rétablir ne serait-ce qu’un simple semblant d’ordre ?
    Je ne suis pas sûr que le service national universel (SNU) que vient de lancer monsieur Macron, pour intellectuellement intéressant qu’il puisse être, apportera la solution.

  6. Patrice Charoulet

    VARIA
    La mystique est à la religion ce que la chimie est à la physique. (Frédéric Nef)
    Plaisante justice qu’une rivière borne ! (Pascal)
    (Parlant de Jésus, qu’il considère comme un « homme juste ») On en fit un prophète, et au bout de trois cents ans on en fit un dieu. (Voltaire, 1763)
    Le philosophe français Pascal Engel (qui a un excellent blog : « La France byzantine ») va en Colombie. Au rayon philosophie des librairies, dit-il, prennent presque toute la place les Obras completas de… Michel Onfray.
    Il faut toujours dire deux fois les choses, parce que de toute façon les gens n’écoutent pas. (Gide)
    Crois, ou je te tue ! (disent certains, depuis toujours)
    La prise de parole est une prise de risque. (Gérald Bronner, 2019)
    David Douillet, judoka, et député (!) a écrit (hélas) dans un livre ceci : « Oui, je suis misogyne, mais tous les hommes le sont, sauf les tapettes ». La phrase a été citée à l’Assemblée nationale à l’époque.
    Ne pas rire, ne pas déplorer, ne pas détester, mais comprendre. (Spinoza)
    Le racisme actuel se manifeste à bas bruit. (Patrick Simon, démographe, 2019)
    Fous-moi la paix avec tes paysages ; parle-moi des sous-sols. (Beckett)
    La data-basification des savoirs… (Paul Mathias, président du jury d’agrégation de philosophie)
    Le principe d’identité : Ce qui est, est ; ce qui n’est pas, n’est pas.
    L’Allemand : de l’obéissance et de bonnes jambes . (Nietzsche)
    Je préfère être professeur à Bâle que Dieu. (Nietzsche)
    Le foot m’indiffère. J’apprends que la France a hurlé de joie en apprenant que l’équipe de France avait écrasé celle de la principauté d’Andorre (85 000 hab). La bière a dû couler à flots dans différents endroits de mon pays, pour fêter ça.
    Tous les anti-philosophes sont des malades. (Un philosophe contemporain que je connais, mais dont je ne dirai pas le nom)
    Donald Trump et l’Anglais Boris Johnson ont un peu la même tronche. Pas jolies.
    J’ai ma thèse sur ce que veut dire « les héritiers » chez Bourdieu : c’est les Juifs. (Jean-Claude Milner)
    Je voudrais mourir en ne souffrant pas. (François Weyergans, qui vient de mourir)

  7. Xavier NEBOUT

    La Légion d’honneur pour aileron jaune.
    Pour ceux qui n’ont pas encore compris, notre psychopathe national cultive le vote des gens bien: les prisonniers dont le vote est précieux, et avant tout les homos.
    Pas de suppression de fonctionnaires…
    Au sujet des urgences, nous avons appris il y a quelques jours avec Eric Brunet que les urgences de l’hôpital privé d’Antony fonctionnaient très bien avec entre vingt minutes et une heure d’attente – juste une question d’organisation qui est complètement vérolée dans le public par une autre bande de voyous généralement en nœud papillon.

  8. En toute sincérité, je ne comprends pas votre indignation.
    L’attitude de M.Balkany est le juste répondant des bontés que tous les pouvoirs ont eu à son endroit et aux enthousiasmes populaires qui ont accompagné sa généreuse réélection, avec des promesses de sportules. Il n’est pas de notre monde, ni de celui du procureur, il est dans le sien, étonné sans doute de la présence de ces petits fonctionnaires ou apparentés. L’argent et la morgue lui tiennent lieu de cerveau. Je ne me réjouis pas des réquisitions, c’est une autre galaxie, peuplée de gaz sulfureux.
    L’agression de la magistrate n’est pas à rapprocher des deux magistrats assassinés qui étaient des gens très particuliers dans des registres très différents. Certes, il est interdit d’en parler, mais, à l’époque, certains magazines avaient longuement épilogué sur ce sujet. OUI, quand on est magistrat, il faut garder son rang, enfin, je suppose. Nous ne savons rien de cette présidente, et sans doute, là, gît le lièvre que la vindicte à son encontre est le fait d’un minable, c’est ce qui est peut-être intéressant.
    En général, les gens s’effondrent, toute révolte rentrée, devant les chats fourrés. Quelquefois, la rébellion prend le visage d’une récidive « juste pour le panache », mais la plupart du temps, il se fait un équilibre entre la faute et la sanction.
    Cette dame aurait-elle omis d’introduire ce paramètre dans son attitude ? C’est son affaire, mais l’auteur a eu tort, et n’y comprendra jamais rien, quoique, l’utilisation d’une arme non létale a priori révèle plus une volonté d’humilier que de tuer… A méditer, pour ceux qui en ont le temps.
    Quant à la violence de notre société, toutes les causes sont connues et surtout le dédain des « messieurs qu’on nomme grands ». L’embrigadement des jeunes gens pour sauver la planète fait rire et hurler de colère.
    Rire car la planète est hors de danger, elle a connu et connaîtra bien pire.
    Hurler en raison de l’ignoble forfaiture des politiques qui ont enserré les populations dans les écheveaux pervers d’un confort qu’ils ne maîtrisaient pas et d’une domination qui ne flatte que leurs ego surdimensionnés. Complot ? Certainement pas, mais incapacité à éviter les erreurs du passé. Vue courte et ivresse du pouvoir, un projet à long terme n’est pas une vue à long terme, c’est éventuellement la projection d’une ânerie dans le futur.
    On lit avec plaisir les persécutions chinoises contre les musulmans car on peut y tester l’obstination de deux idéologies aussi funestes l’une que l’autre. Leur point d’acmé de courbe n’est pas encore atteint, mais en attendant, si vous m’en croyez, ou non d’ailleurs, réduisez vos lignes d’épargne, prenez quelques risques avec des actions sur les produits issus du cannabis (miser sur la bêtise est généralement bon) et surtout achetez de l’or, au cours ou au fixing, vous ne gagnerez rien mais vous ne perdrez pas vos gros biffetons et pour une côte de boeuf on acceptera mieux un demi-louis qu’un assignat. Surtout, ne touchez physiquement jamais l’or que vous achetez, vous lui donnez une décote de 20 %. Tant pis pour le plaisir de voir ruisseler dans ses mains l’ardent métal. D’ailleurs, il est livré sous sac scellé, même les lingots.
    Puis, savourez le plaisir de dire lanlaire à l’Etat.

  9. Philippe Dubois

    Bonsoir Monsieur Bilger
    Mais comment un citoyen normal pourrait-il éprouver du respect pour une justice capable de ça ?
    http://www.lefigaro.fr/actualite-france/proces-de-l-ancien-legionnaire-qui-avait-tue-son-agresseur-gare-du-nord-20190618
    Comment un citoyen normal peut-il faire preuve de retenue et de pondération devant une justice qui se met délibérément au service d’une répression sans précédent contre le mouvement des Gilets jaunes, où on a pu voir un prévenu condamné à 28 mois de prison sans avoir vu un avocat et où la présidente du tribunal répond à l’accusé qui lui en fait la remarque : « mais ce n’est pas grave, cela n’aurait rien changé ».
    Mais une justice qui est d’un laxisme ahurissant contre des racailles multirécidivistes.
    Ah, mais peut-être, certains sont des socialement proches qu’il convient de cajoler (et puis, leurs copains risqueraient de s’énerver, sait-on jamais)
    Alors que contre les ennemis du peuple, tout est permis pour mettre cette engeance hors d’état de nuire.
    Quant au parquet national financier, sa célérité semble plus obéir à des considérations politiques qu’au réel souci de la bonne marche de la justice.

  10. Cher Philippe,
    Rien ne va plus ou encore faites vos jeux !
    « Fragment » évoque des morceaux, des miettes comme l’exprime l’un de vos livres.
    Nous vivons « une époque formidable », celle de la dégradation volontaire des institutions, de tous ses symboles, repères, valeurs et la justice s’honore de salir les serviteurs de l’Etat, ces industriels qui ont oublié leur santé et leur vie privée, pensant apporter des emplois, des compétences, un développement à leur pays.
    C’est si bon de salir des politiques, des sportifs, des artistes, de les traîner dans la boue !
    C’est si bon de vouloir la transparence à outrance !
    Ce que les journalistes, les magistrats récoltent ou récolteront, c’est le fruit de la haine qu’ils ont semée, diffusée en se pensant bien sachant, bien pensant, bien supérieur.
    Et en un quart d’heure, j’arrache à père et mère des enfants, sans connaître la psychologie de l’enfant, sans se soucier des conséquences, des souffrances.
    En cinq minutes, je remets un bébé à un pédophile parce que ce sont les vacances et basta.
    Et dans un café je raconte ma vie sentimentale, ma rencontre avec le PDG des pompes funèbres, celui qui ressemble à Monsieur Propre, une erreur de l’agence matrimoniale.
    Et je déclame à un jeune qui a torturé une vieille dame : « Ce n’est pas bien Monsieur », en admirant mon vernis à ongles.
    Nous ne comprenons plus les décisions de justice.
    Pourquoi le jeune homme qui a subtilisé un jus de pamplemousse et un sandwich se prend sept mois ferme ? Le juge Lebon avait POURTANT élaboré un travail sur la faim.
    Pourquoi n’existe-t-il pas assez de moyens pour le ministère de la Justice et pourquoi des services trouvent du temps à perdre pour biaiser les élections, pour engluer certains hommes politiques pour les empêcher de se présenter à des élections ?
    Platini a fait rêver, vibrer et a apporté une énergie, un style, un éclat extraordinaire au football français et une poignée d’individus ont émis l’hypothèse que son vote en faveur du Qatar aurait été décisif pour le déroulement des jeux, ce qui signifie qu’il pouvait voter 7 fois (14 contre 8) !
    La logique des magistrats est parfois sidérante.
    Lorsque deux entreprises veulent fusionner, il semblerait que des audits soient mis en place. Alors un jour, une Cour acte que c’est bon pour la reprise d’une boîte et trois semaines plus tard, le repreneur était en situation de faillite !
    Où se trouve le bon sens, les compétences dans ces décisions ?
    Il faut chercher la logique.
    Cela fait une dizaine d’années que les usagers de la justice s’interrogent sur la formation de l’école de la magistrature, depuis l’affaire du pauvre juge Burgaud.
    Et à ce jour, il est stupéfiant d’entendre autour de soi un désir grandissant de faire justice soi-même.
    Parce que ce que l’on capte de la justice, c’est du spectacle, du jugement de plateau, un crachoir de faits divers.
    Le drame de la procureure de Versailles suit le drame de cette avocate égorgée il y a peu de temps et rejoint la cohorte du bijoutier frappé de la semaine dernière, de l’enseignant égorgé il y a quelques mois, des morts dépouillés de la station Brétigny, des secouristes caillassés place des Droits de l’Homme, des policiers agressés et la question que l’on se pose est celle-ci:
    Existe-il encore un métier que l’on puisse exercer sans se mettre en danger ?
    Les professions libérales doivent-elles continuer à déboulonner leurs plaques professionnelles le soir ? Les routiers doivent-ils surveiller jour et nuit leur réservoir et les agriculteurs leurs champs de pommes de terre ?
    françoise et karell Semtob

  11. Que de naïvetés sur bien des sujets traités dans ce billet cher P. Bilger !
    Vous donnez l’impression de revenir d’un très long voyage, et vous vous interrogez sur des éléments de société qui franchement n’étonnent que vous.
    Est-ce pour je ne sais quel plaisir malsain que les Français placent les magistrats parmi les derniers à qui ils font confiance ?
    Concernant Balkany : sept ans de prison requis pour fraude fiscale ! Vengeance de classe des petits pois. Chez les journalistes, comme chez les magistrats, les Balkany (surtout elle) étaient détestés parce que richissimes et ne s’agenouillant pas devant les médias, l’opinion et… la justice !
    Beaucoup, et sur ce blog, ont vitupéré les Gilets jaunes en parlant de « haine de classe ». Nous sommes dans la même situation sauf que ce n’est pas dans l’air du temps et politiquement correct de parler de haine de classe par des magistrats. Ils seraient donc au-dessus des sentiments humains !
    Agression d’une magistrate.
    Alors là c’est le pompon ! Parce que c’est une magistrate, on sonne l’alerte (y compris au niveau du ministère de la Justice), les corporatismes se déchaînent ! Mais dans quel monde toutes ces personnes vivent-elles ?
    Des représentants de l’Etat régalien, il y en a tous les jours des dizaines qui se font agresser : les pompiers, les policiers, les médecins, les infirmières, dans la plus parfaite indifférence de ces magistrats et de bien du monde des médias.
    Et que dire des centaines, oui des centaines de Français agressés tous les jours (la plupart du temps au couteau !) ? Il suffit de lire la presse régionale pour se rendre compte de l’ampleur du phénomène qui, à l’évidence, n’est pas connu des milieux parisiens ! Pas connu ou volontairement ignoré !
    Tout ce que vous constatez sur sur ce qui se passe dans le prétoire n’est que le reflet de ce qui se passe dans le pays depuis des années.
    Ah oui, je sais bien, parler de l’immigration ou de la sécurité vous faisait tout de suite passer pour un lepéniste, un populiste, quasiment un fasciste !
    Voilà cher P. Bilger où conduit la politique de l’autruche que vous avez, en son temps, largement encensée : l’autruche Sarkozy, l’autruche Hollande, l’autruche Macron !
    Cordialement.
    P.-S.: Arrestation du chauffard de Lorient : déjà, une certaine presse tend à nous le montrer comme un « gentil » alors que la réalité désigne un caïd local très craint. Même Ruth Elkrief, ce soir, demande à un avocat : que pourrait faire le chauffard pour adoucir l’image qu’il donne ? Incroyable !

  12. @ Robert | 18 juin 2019 à 17:07
    « Je ne suis pas sûr que le service national universel que vient de lancer monsieur Macron, pour intellectuellement intéressant qu’il puisse être, apportera la solution. »
    Certes, mais c’est déjà une des premières solutions pour remettre droit ces gamins désoeuvrés, certains violents, d’autres se cherchant un but dans la vie, et permettre à ces jeunes d’être encadrés pour acquérir le respect d’autrui, l’ordre, la discipline et se former pour mieux construire leur avenir.
    Deux mille recrues c’est une goutte dans l’océan sachant qu’il y a des centaines de milliers de jeunes qui ont besoin d’être pris en main pour refaire leur éducation citoyenne et intellectuelle là où les parents et la société ont failli dans tous les domaines.

  13. Petite phrase de Patrick Balkany qui vaut son pesant de cacahuètes :
    « Pendant 35 ans j’ai aidé les autres, aidé les enfants, quel que soit leur milieu social. J’ai quatre petits-enfants mais j’ai l’impression d’en avoir 5 000 dans ma ville qui, quand ils me voient, me sautent au cou. »
    Comment dans ces conditions imaginer qu’il puisse être inquiété par la Justice, vu qu’il a répandu le bien autour de lui pendant 35 ans.
    C’est un peu l’abbé Pierre de Levallois-Perret pour ses administrés qui n’ont jamais cessé de le réélire.
    Preuve qu’il est possible de faire le bien autour de soi tout en s’enrichissant.
    Ceci étant, sept ans de prison ferme pour ce genre de carabistouille c’est cher payé.
    Ainsi que l’a fort justement fait remarquer ED-M, des violeurs et des criminels ont eu des peines plus légères.
    Mais il fallait un exemple et c’est tombé sur lui. Hélas Nicolas Sarkozy ne peut plus grand-chose pour lui. Il est déjà fort occupé à se sortir de son propre pétrin.
    Concernant l’agression de la magistrate à son appartement avec un LBD, qui avait clairement pour objectif de lui faire perdre un œil, il semble que c’est signé. Ce sont des ultras du mouvement des Gilets jaunes qui ont voulu venger leurs camarades éborgnés.
    Depuis plus de six mois nous subissons les exactions de petits Ravachol qui ne respectent plus rien, ni les lois, ni ceux qui en sont dépositaires. Ceci avec le soutien de certains journalistes autoproclamés et de politiciens séditieux.
    Il est grand temps de nettoyer les écuries de la politique qui répandent une odeur de plus en plus nauséabonde.
    J’espère que les auteurs de cette agression, ainsi que leurs éventuels commanditaires, seront rapidement interpellés et que la sanction sera sans pitié.
    Là aussi il convient de faire un exemple.

  14. Claude Luçon

    @ Michelle D-LEROY | 18 juin 2019 à 15:22
    « En tout état de cause, la dégradation de la démocratie est bien réelle, ce n’est pas juste une impression de vieux réacs qui ressasseraient « c’était mieux avant ». »
    Ayant déjà eu l’opportunité d’écrire ici que ce n’était pas mieux avant, l’ayant constaté personnellement en vieux pas réac, concernant « la dégradation de la démocratie », il faut peut-être plutôt dire « la vulgarisation de la dégradation de la démocratie ».
    Si on se donne le temps de revisiter le passé, pas trop loin, depuis le début de la IIIe République par exemple, WW1 et surtout WW2, soviétisme, fascisme, nazisme furent le résultat de la dégradation de la démocratie.
    Une seule chose était (peut-être) mieux avant : les médias n’avaient pas les moyens de nous montrer les horreurs de la réalité du temps qui passe !
    Pratiquement pas de radio ni de téléphone, pas de TV ni Internet, pas de « grands reportages », pas de sites, blogs, tweets… rien ! Seuls quelques journaux pour nous informer, qui finissaient en lambeaux là où l’on sait pour un usage très écologique.
    La vraie question est donc : faut-il, ou pas, faire taire les médias ?
    Faut-il savoir ou pas ?
    Faut-il savoir qu’un individu débraillé, gras et mal rasé doté d’une « grande gueule » se prend pour une célébrité dans les couloirs des palais de justice ? On s’en fiche démocratiquement ?
    Il faut bien remplacer ceux d’avant : guignol, branquignole, Landru et le Kaiser !
    Ou, après plus de 70 ans de paix, d’un niveau de vie inconnu « avant », faut-il seulement imposer aux journalistes une éthique professionnelle qui les force à ne dire que la vérité, de juger les faits seulement quand ils ont toutes les informations, pas à partir du « ON nous a dit que… », « UN témoin a vu que… »
    Leur dire qu’avant eux il y avait les concierges et qu’il serait bon de leur enseigner la différence entre « concierge » et « journaliste » ! Bannir « ON » et « UN » de leur langage.
    Que « précision » est aussi applicable dans le journalisme, pas seulement chez les horlogers !
    Que le titre « citoyen » est un honneur qu’ils feraient bien de mériter tout autant que la Légion d’honneur !
    Leur expliquer, comme l’ont fait récemment deux communicants, une de l’Elysée, l’autre de l’équipe de France, que, dans un pays pessimiste, en état de siège, découragé, divisé, qui a bien besoin qu’on lui remonte le moral, il vaudrait mieux consacrer trois mois à la victoire des Bleus à Moscou et seulement trois heures à Benalla, que le contraire.
    Que si journalisme rime avec pessimisme il n’en est pas le synonyme !
    Au titre de Philippe, il faut ajouter en sous-titre : Fragments informatifs : horreur et délateur…

  15. Catherine JACOB

    Je pense à l’agression de la magistrate avec un Flash-Ball et la première idée qui me vienne à l’esprit c’est que contrairement au cas des juges Renaud et Michel, on ne devait pas avoir l’intention de tuer la présidente de cour d’assises mais d’envoyer un message au gouvernement sur le chapitre de l’utilisation de ces armes par les forces de police en France.
    Rappel des faits:
    Le GJ Patrice indique au micro d’Europe 1: « Je suis chauffeur routier. Enfin j’étais… » Le 8 décembre dernier, Patrice, 49 ans, originaire de Lons, près de Pau, dans les Pyrénées-Atlantiques, participe à la manifestation des Gilets jaunes sur les Champs-Elysées, à Paris. Mais alors qu’il s’avance en direction des gendarmes mobiles pour quitter la manifestation, « sans agressivité ou quoi que ce soit« , jure-t-il au micro d’Europe 1 jeudi matin, sa vie va basculer. […] « Je suis clairement borgne« . « Je vois le gendarme mobile qui me vise, mais je pense que ce n’est pas pour moi. Je me dis que je suis trop près, ce n’est pas possible. Et alors que je suis à 5-6 mètres d’eux, je prends un tir de Flash-Ball dans l’œil droit« , raconte Patrice. Selon différents comptages de journalistes et de militants, le conducteur de poids lourds fait partie des 94 blessés graves, dont 69 par des tirs de LBD (lanceur de balles de défense), recensés depuis le début du mouvement des Gilets jaunes.
    « Je ne verrai plus de cet œil, je suis clairement borgne. Pour le coup, je perds mon œil et mon métier« , se désole aujourd’hui Patrice. »
    Agresser un juge d’instruction c’est clairement, au-delà de la personne du juge, viser à porter atteinte aux dossiers qu’il instruit, mais agresser un(e) président(e) de cour d’assises plus facilement remplaçable, ça me paraît envoyer clairement un message au gouvernement quant à l’interdiction de ces armes qui est demandée par diverses organisations.
    Vu le nombre de blessures à l’œil occasionnées par l’usage de cette arme à létalité réduite dont les forces de police sont équipées depuis 1990, il me semble qu’il s’agit de dire que la Justice est borgne elle aussi, dans certains cas.
    Mais bon, un(e) président(e) de cour d’assises préside la cour d’assises mais c’est le jury populaire qui juge, et le ou la présidente ne fait que prononcer en audience publique la condamnation, ou l’acquittement, conformes au jugement des jurés.
    A première vue, il me semble donc qu’il n’y ait concrètement aucun intérêt à s’attaquer à un président d’assises, en dehors d’un message politique au gouvernement relativement à l’interdiction de telles armes contre des manifestants de manifestations autorisées.

  16. Une présidente de cour d’assises a été violemment agressée à son domicile par deux individus qui ont utilisé une arme s’apparentant à un Flash-Ball. Ils ont pris la fuite et n’ont pas encore été interpellés.
    Espérons pour elle qu’elle a appliqué les conseils parfois donnés par la police en de tels cas, à savoir de se laisser faire et de ne surtout pas porter atteinte physiquement aux agresseurs.

  17. hameau dans les nuages

    @ boureau | 18 juin 2019 à 20:09
    Ce n’était pas un LBD bien sûr mais cela avait fait aussi mal à un magistrat. Le courrier adressé à un juge, à son domicile particulier, reprenant son jugement truffé d’erreurs qui nous a valu in fine 14 années de procédure. Une « correction » sans invectives appuyée sur le code civil et la jurisprudence. Première fois que nous avions affaire à un tribunal donc sans en connaître les arcanes. Ce fut diversement apprécié car dixit « cela ne se faisait pas » mais rien sur le fond. Seule son adresse fut retirée des pages blanches.
    Pour le reste vous avez parfaitement raison. Quand la Justice est une impasse, la rue est un boulevard.
    La presse locale aussi se prête au jeu, faisant silence ou des articles dans la rubrique des chiens écrasés et les fermant aux commentaires quand le fait est trop public pour être ignoré, afin de garder une certaine crédibilité. Seul le catastrophisme écologique nous est bassiné à longueur de colonnes en appuyant sur notre responsabilité. « On va tous mourir » ce qui en soi n’est pas faux. En tout cas les foins peuvent être faits dans de bonnes conditions alors que la semaine dernière le poêle à bois avait dû être rallumé.
    Que des non-dits que l’on va payer très cher.

  18. Xavier NEBOUT

    Il semble que l’objet essentiel du service national soit d’inculquer les valeurs de la République et de savoir chanter la Marseillaise.
    Sus à la Vendée ! Tuez-les tous, avec femmes et enfants. Vous ferez même du savon avec leur graisse et des abat-jour avec leur peau.
    Staline, Hitler, Mao et même Pol Pot n’ont seulement jamais songé à faire mieux.
    Par contre, des larmes sont de rigueur sur la magouille historique d’Oradour…
    Vive la Ripoublique !

  19. @ Michelle D-LEROY | 18 juin 2019 à 15:22
    « En tout état de cause, la dégradation de la démocratie est bien réelle, ce n’est pas juste une impression de vieux réacs qui ressasseraient « c’était mieux avant ». »
    Vous êtes indécrottable Michelle. Un : petit rappel qui va bien, vous venez d’un siècle de oufs. Deux guerres mondiales, des révolutions, du sang versé en pagaille. Des gens de votre famille pourraient témoigner de toute cette industrie s’ils vivaient encore. Deux : vous avez une probabilité d’atteindre 80 > 90 ans qui n’a jamais été atteinte depuis les débuts cahoteux d’Homo sapiens. Grâce aux progrès fantastiques de l’hygiène, de la médecine, de l’habitat.
    La démocratie quelle importance en regard ? On l’appréciera lors de la prochaine autocratie en l’embellissant au passage comme il se doit. « C’était mieux avant », une façon de dessiner l’avenir en s’illusionnant sur le passé. Et c’est reparti pour un tour 😀

  20. Alors qu’il devrait faire profil bas, Balkany a des comportements odieux.
    Vraiment, ce type se croit tout permis. Comment le couple Balkany a-t-il pu embobiner la population et le conseil municipal de Levallois ?
    On peut observer que de vieilles recettes marchent encore: « une grande gueule », une gestion clientéliste, du copinage politique… un vrai populiste en quelque sorte.
    A l’opposé des maires discrets se dévouant avec compétence.

  21. Info spectacle auquel vous participez largement, vos employeurs, vos revenus, dépendent de médias qui n’informent plus, mais donnent leur opinion en permanence.
    Vous participez à organiser la confusion qu’une opinion est une information.
    La quête de la cote d’écoute pour engranger du flouze n’aide pas plus.
    La concurrence effrénée, entre autres des chaînes d’information, ne permet pas plus de vérifier l’information, de prendre le temps, mais l’on veut l’immédiateté, le pseudo-scoop, information exclusive …
    La banalisation des faits divers comme pseudo-information.
    Les cultures qui s’anglo-saxonisent et finissent par injecter dans la société la Common Law : « t’es médiatiquement accusé, t’es donc coupable ; celui qui accuse dit la vérité ».
    Il n’y a plus aucune charge de la preuve, juste l’overdose de l’émotion, de la pornographie, des médias de l’obscénité… pour lesquels vous travaillez.
    Au moins l’on vous reconnaît dans la rue et vous êtes sur des egoportraits.

  22. « 24 empoisonnements de patients dont 9 mortels, je n’ai pas été le seul à m’étonner – en citoyen qui, il est vrai, ne connaissait pas le dossier – de la mansuétude apparente de son placement sous contrôle judiciaire et, bien davantage encore, de la confirmation de celui-ci en appel. » (PB)
    Bon, mon voisin a un problème de boîte à vitesse sur sa 4L, là c’est facile, hop ! sur le pont (j’avais créé une fosse à l’époque), on dépose, on examine, on change on règle et en avant !
    Mais la justice… Quelle folie ! Illisible, compliquée, aléatoire ; « étonner » écrit notre hôte, on jette aux chiens, et on récupère le morceau ; battage médiatique, images en boucle, il paraîtrait qu’il y a eu autopsies etc. Et tout ça pour ça ?
    Mais tout devient fou, le pékin moyen dont je fais partie – « 24 empoisonnements de patients dont 9 mortels, je n’ai pas été le seul à m’étonner – en citoyen qui, il est vrai, ne connaissait pas le dossier » ne comprend plus rien, relâché après avoir été déchiqueté, écartelé, crucifié, il ne manquerait plus qu’il soit… je n’en sais rien, mais vraiment la folie douce gagne toutes ces institutions, médias compris, Ubu n’est pas mort les Pieds Nickelés ont encore de beaux jours devant eux. Roland de Montaubert en aurait fait un scénario de plus et notre époque est formidable aurait-il sans doute dit.

  23. @ Xavier NEBOUT | 19 juin 2019 à 09:48
    « Par contre, des larmes sont de rigueur sur la magouille historique d’Oradour »
    Pourriez-vous nous expliquer pourquoi vous traitez Oradour de magouille historique ?
    ——————*
    @ Robert | 18 juin 2019 à 17:07
    « Je ne suis pas sûr que le service national universel (SNU) que vient de lancer monsieur Macron, pour intellectuellement intéressant qu’il puisse être, apportera la solution. »
    Ce n’est qu’un gadget électoral, on n’est pas près de voir la totalité d’une classe d’âge (h et f) qui y sera astreinte ! Question : qu’encourront comme peine réelle les insoumis ?

  24. Xavier NEBOUT

    Pour preuve les Français sont les plus pourris de la planète:
    plus de cent mille animaux domestiques abandonnés chaque année, et d’ailleurs autant de délits impunis…
    Nous apprenons ce midi sur Sud Radio que l’air est aussi pur à Paris qu’à la campagne, et que les experts écolos forment une belle bande de voyous payés à faire peur.
    Il y a bien longtemps que Claude Allègre nous l’avait dit.
    Christian Gerondeau l’auteur de l’ouvrage estime à 10 000 en France les fonctionnaires qui font partie de la bande.
    Pour être clément, je n’en mettrais que 1 000 en camp… de rééducation à la mode Boudarel.
    Attendons que la justice s’en mêle, et les poules auront des cornes.

  25. Robert Marchenoir

    Bien sûr que c’était mieux avant. Pour s’en convaincre, il suffit de lire la grotesque pétition d’élèves de la filière scientifique (il faut le dire vite…) se plaignant que le sujet du bac de français soit trop dur.
    Elle est, bien entendu, écrite dans un français de cochon, non seulement bourrée de fautes d’orthographe, mais globalement écrite avec les pieds. Monsieur le Ministre, nous sommes nuls en français, c’est pourquoi il convient de nous donner le bac de français.
    Et les médias embrayent comme des ânes, donnant une visibilité à des petits morveux qui mériteraient tout juste une paire de claques. Ils relayent complaisamment les tweets d’abrutis profonds qui ont dû composer sur un poème d’Andrée Chedid, et qui s’indignent d’avoir appris seulement après l’épreuve qu’Andrée Chedid était une femme.
    Bac de français, je le rappelle. Après seize ans d’études subventionnées par le cochon de contribuable. Extraits de la pétition :
    « Le corpus est composé de 4 poèmes publiés en 1820, 1901, 1991 et 2001 et successivement d’Alphonse de Lamartine (souvent étudié en classe), Anna de Noailles, Andrée Chédid (une femme) et Yves Bonnefoy. »
    Tandis qu’Anna de Noailles était une LGBTQ+, je suppose.
    « Tout au long de l’année, les élèves de première s’attaquent à l’immense tâche d’apprendre ces mouvements littéraires qui ne sont pas faciles à comprendre. Et oui, c’est dur le français et les élèves le travail beaucoup. Mais ce lundi 17 juin 2019, ce travail fut détruit, inutile et bafoué. Des centaines d’heures de travails pour tomber sur l’inconnu. »
    Eh oui. Parler sa langue, c’est dur. Le travail, c’est pas facile. Et tout ça est trop injuste.
    « Or, les élèves ayant choisi la filière S et ES ne sont pas pour la plupart à l’aise avec la matière du Français et la difficulté de l’épreuve était extrêmement élevée par rapport à la capacité des élèves à raisonner et à connaitre des notions sur la poésie. »
    Bon, c’est rassurant. Nos futurs ingénieurs sont à l’aise avec « la matière du Français » comme un réfugié climatique afghan fuyant les horreurs du colonialisme ultra-libéral. La capacité des élèves à raisonner est effectivement proche de zéro. Andrée => femme n’est pas encore à leur portée. A part ça, ils vont nous construire des centrales nucléaires qui ne vont pas exploser.
    « On ne peut pas rester les bras croisés devant cette humiliation que subissent les élèves de première S et ES. »
    Oh non. On ne peut pas. Il faut avoir du « respé » pour de jeunes imbéciles prétentieux. Indignons-nous. Faisons quelque chose. Il y a urgence éducative. Ne pas donner le bac à des ignorants, c’est « humiliant », et tout le monde a drouâ à être protégé de l’humiliation, n’est-ce pas ?
    « Les professeurs sont là pour transmettre leurs connaissances et aider les élèves à réussir leur vie. »
    Tûtafé. Nos ancêtres se sont battus pour ça (pendant que nous, on roupillait au fond de la classe). On nous doit le bac et la réussite.
    « C’est pour cela que nous en appelons à assouplir les critères de notations donnés par l’Éducation Nationale sur la session 2019 du baccalauréat de Français pour la série S/ES pour que cette année corresponde à ce qu’un baccalauréat de Français devrait être. »
    Je suis infichu de passer le bac de français et d’écrire dans ma langue, mais je sais, moi, ce qu’un « baccalauréat de Français » doit être. Pas comme tous ces abrutis de profs et de ministres. Qui ont sûrement des correcteurs orthographiques pour écrire sans fautes.
    « Merci de soutenir ceux qui veulent être comme chaque élève passant son BAC : égaux. »
    Voilà. Tout le monde égal. Dans l’ignorance, la prétention et la sottise. Le bac est un droit opposable. Et il y en a qui s’étonnent lorsque je dis que la France est communiste jusqu’au trognon.

  26. Xavier NEBOUT

    @ Trekker
    Il y avait un jour un type qui avait trouvé que quelque chose ne collait pas dans l’incendie de l’église d’Oradour. Certains éléments n’avaient pas brûlé alors qu’ils auraient dû logiquement brûler. Il ne voyait pas non plus pourquoi les Allemands auraient enfermé femmes et enfants d’un côté et tué les hommes de l’autre si c’était pour les tuer aussi.
    C’est ainsi qu’était sorti à la télévision un documentaire très bien fait sur le sujet, tendant à démontrer que c’était l’explosion accidentelle d’explosifs cachés dans le clocher qui expliquerait tout.
    Le type, il a ensuite été jeté en prison comme un voyou de grand chemin.
    Ainsi se fait l’histoire de la ripoublique.
    On notera par ailleurs que des représailles telles que tuer les hommes d’un village cachant des « héros » qui flinguent des soldats ennemis en retraite malgré un armistice, les Français ont fait beaucoup mieux au Vietnam, aussi bien en Algérie, sans parler évidemment de Sétif et Madagascar – en fait, partout où ils en ont eu l’occasion…
    J’ai eu le témoignage direct d’un ancien des commandos Ponchardier me racontant qu’ils avaient tué tout le monde dans un village, femmes, enfants et même les poules ! Alors qu’il l’observait à la jumelle, leur lieutenant s’était pris une balle dans la tête… Faut pas exagérer !

  27. @ Xavier NEBOUT 18 juin 2019 à 15:52
    Entièrement d’accord avec vous. Lorsque cessera le recrutement des magistrats parmi la secte des trois points ou l’autorisation de magistrats à se syndiquer « à gauche toute » (!) pour faire passer leurs idées à toute force, nous, pauvres pékins, pourrons envisager de croire en une justice impartiale.
    J’espère qu’un jour Macron rendra des comptes devant la justice sur le dépeçage d’Alstom lorsqu’il était à Bercy et sur les licenciements des salariés de General Electric qui ont suivi, eux qui vont devoir se reconvertir vite fait pour ne pas passer en zone dégressive d’un chômage programmé.
    Shame on him !

  28. @ Robert Marchenoir
    En des termes percutants, et bien mieux que je n’aurais pu l’écrire, vous soulevez le problème de l’effondrement non seulement du niveau, mais des valeurs morales de toute une génération…
    Que ceux (et celles) qui vous critiquent, sans d’ailleurs jamais chercher à vous apporter, pied à pied, la contradiction, restant dans l’invective ou le sarcasme, relisent votre commentaire sur lequel, on peut l’imaginer, ils ne verraient d’ailleurs aucune objection majeure.
    Le moi est haïssable, et l’on me pardonnera ce qui suit : j’ai passé – et raté – mon bac Math. Elém. en 1966. Le pourcentage de réussite y fut particulièrement faible, en raison de la complexité du problème de mathématiques ; le sujet était trop difficile pour le niveau moyen des élèves.
    Deux conceptions s’affrontaient alors : le bac est un « certificat de fin d’études secondaires » et le pourcentage de réussite doit être important ou bien il est un « examen d’entrée en faculté » et le nombre d’échec restera élevé.
    C’est la deuxième doctrine qu’a choisie Georges Pompidou, alors Premier ministre : le taux de réussite chute de 10 points en 1966, passant sous la barre des 50 % !
    A l’époque on était en plein « bourbakisme », l’épreuve de maths constituait plus un sujet de réflexion à long terme qu’une épreuve d’examen.
    On était loin du « Dessine une pomme de terre » comme solution du cultivateur et son champ.
    Personne n’a eu l’idée de pétitionner !
    J’ai mis mon orgueil sur mon 3/20… et présenté Sciences Ex. l’année suivante.

  29. @ Xavier NEBOUT | 19 juin 2019 à 16:39
    Je laisserai Trekker, à qui vous vous adressez, vous répondre.
    Je retiens de votre commentaire ce passage : « On notera par ailleurs que des représailles telles que tuer les hommes d’un village cachant des « héros » qui flinguent des soldats ennemis en retraite malgré un armistice, les Français ont fait beaucoup mieux au Vietnam, aussi bien en Algérie, sans parler évidemment de Sétif et Madagascar – en fait, partout où ils en ont eu l’occasion… »
    Première question que je me pose : à quoi renvoyez-vous cet « événement » : « On notera par ailleurs que des représailles telles que tuer les hommes d’un village cachant des « héros » qui flinguent des soldats ennemis en retraite malgré un armistice ».
    Ôtez-moi d’un doute : vous ne pensez tout de même pas à la division Das Reich quand elle a commis les massacres de Tulle ou d’Oradour ? Car alors elle ne battait pas en retraite mais se portait en renfort sur le front de Normandie en subissant des embuscades ou des destructions de retardement de la part des maquis répartis sur son parcours depuis Montauban…
    Quant à l’armistice, de quel armistice peut-il s’agir ?
    Second élément : « Les Français ont fait beaucoup mieux au Vietnam, aussi bien en Algérie, sans parler évidemment de Sétif et Madagascar – en fait, partout où ils en ont eu l’occasion… »
    A vous lire, vous ne vous considérez donc pas comme Français, ou peut-être du type Georges Boudarel ?
    Ensuite, Sétif, le 8 mai 1945, c’était l’Algérie !
    Enfin, si l’on vous suit bien, l’armée française a été pire que les SS partout où elle a opéré !!
    Ce tissu de contre-vérités ne saurait appeler de ma part d’autre commentaire, si ce n’est en bon français vous dire : « HONTE A VOUS ».
    Et même si cela peut vous désoler, sachez que je ne manque aucune cérémonie patriotique qui rend hommage aux Français morts pour la France, pour « une certaine idée de la France ».

  30. Mary Preud'homme

    Comment qualifier de « magouille historique » l’épouvantable massacre de civils, enfants compris, d’Oradour, comme celui de Tulle, ainsi que beaucoup d’autres, qu’il s’agisse de n’importe quelle guerre, chez nous ou ailleurs ? Je connais bien des militaires (pourtant des durs à cuire) qui sont revenus traumatisés à vie d’avoir vu ces horreurs, au Vietnam ou en Afrique, même sans y avoir participé.
    Et ce sont des culs bordés de nouilles, des planqués (style Nebout) qui prétendent donner des leçons de morale, de patriotisme et d’honneur tout en tenant ces propos IGNOBLES, inhumains, répugnants ?!
    Au secours !

  31. « On notera par ailleurs que des représailles telles que tuer les hommes d’un village cachant des « héros » qui flinguent des soldats ennemis en retraite malgré un armistice » (Xavier Nebout)
    Comment peut-on écrire de telles IGNOMINIES ?
    Et les balcons de Tulle, quelques jours avant ?
    « Das Reich » ne battait pas en retraite mais remontait vers le front de Normandie !
    Il n’y eut aucune émission « télé » confortant votre thèse abjecte.
    Et le procès de Bordeaux invalide complètement vos élucubrations.

  32. Mary Preud'homme

    @ sbriglia 17:07
    Si effondrement des valeurs morales il y a, ce n’est certes pas de la responsabilité de nos jeunes qui pour la plupart font tout ce qu’ils peuvent pour s’y retrouver dans ce maquis qu’est devenu une société consumériste et sans repères, où tout s’achète et se vend.
    La faute en incombe bien davantage aux générations post-soixante où le laisser-faire, l’insouciance et la jouissance sans entraves étaient de règle.
    Quant au massacre de notre belle langue, là encore à qui la faute sinon à ceux qui ont suscité et encouragé l’empilement de nouvelles règles et méthodes destinées à être agréables aux intellectuels « progressistes » autoproclamés qui nous ont pondu d’innombrables réformes toutes plus stupides et décadentes les unes que les autres : « et hop Haby plus haut que Fontanet, etc. » jusqu’à l’inénarrable Najat Vallaud-Belkacem…
    Contrairement à vous, je connais au contraire de nombreux jeunes pleins de mérite qui ont un niveau (français et littérature compris) n’ayant rien à envier à celui de leurs aînés, garçons et filles de notre temps qui passent des examens difficiles, des concours hyper sélectifs, font souvent des petites boulots pour subsister et galèrent pour s’en sortir.

  33. @ sbriglia 19 juin 2019 17:07
    Math. Elem.
    Comme vous, quelques années plus tôt, j’ai subi le même avatar. Vous avez eu 3/20, moi pas tellement mieux 4/20 !
    C’était la gloire de la toute nouvelle « théorie des ensembles » à l’époque ! Ce n’était pas pour mon petit cerveau, plus fait pour le classique !
    La vie a continué malgré tout ! Pour vous comme pour moi.
    Cordialement.

  34. « Honneur, déshonneur… »
    Surpris par ces mots qui ont disparu du vocabulaire de la langue française j’ai eu un petit sourire désabusé. Les points de suspension signifiant pour le mal-pensant que je suis : autant en emporte le vent !
    S’il ne s’agissait que d’honneur, mais nous n’en sommes plus là, la simple dignité de la fonction et de l’homme dans sa fonction n’est plus à l’ordre du jour.
    Faut-il vraiment ressasser les écarts d’indignité dans la fonction de Macron dans la première partie de son quinquennat ?
    Une des causes du mouvement des Gilets jaunes est dans ce comportement, et c’est tellement vrai que depuis ce mouvement, il se tient à peu près bien, un peu à la façon d’un ado qui aurait reçu une belle leçon comportementale.
    Nous verrons bien ce que sera la nouvelle fête de la musique, je gage qu’il recevra un quatuor classique et en même temps un chanteur de rock classique lui aussi.
    Mais revenons à cette agression de la magistrate, je ne connais pas les causes, peut être sont-elles vraiment professionnelles à moins qu’elles ne soient d’ordre privé.
    Si l’affaire est vraiment professionnelle, alors il faut dire et redire qu’un fonctionnaire ne peut être agressé dans l’exercice de ses fonctions. Il est symboliquement un représentant de l’État, une remarque grandiloquente mais vraie.
    Mais en même temps, le fonctionnaire est tenu à un devoir de réserve, eh oui, et ils sont si peu nombreux à respecter ce devoir de réserve qui doit être associé à une stricte observance de la loi, et si possible, à une objectivité qui ferait du fonctionnaire quasiment un parfait honnête homme…
    Évidemment je rêve à haute voix, et nous n’en sommes pas là.
    Le secret de l’instruction est devenu un gag, l’objectivité des juges est une farce depuis le mur des cons.
    Balkany est en faute, mais réclamer une sanction aussi lourde déconsidère la justice.
    En toute chose il faut savoir raison garder, et c’est justement l’aspect raisonnable qui manque à la justice qui fonctionne en suivant et même en anticipant la doxa bien-pensante orwellienne.
    Je ressasse encore, mais un peu de mémoire permet de comprendre certains faits et gestes qui ne devraient pas exister, y compris les agressions contre les magistrats.
    Lorsque le comportement du président, celui des juges, est tel que le respect dû à la personne dans la fonction se perd, les fondements implicites de toute société, et en particulier des démocratiques, se délitent.
    Ce n’est pas la loi qui assure le lien qui tient la société, c’est d’abord l’accord implicite des citoyens à cette loi.
    Que cet accord se fasse plus faible ou qu’il se dissolve dans une corruption morale des comportements et des moeurs et la société s’effondrera.
    Toute révolution commence par la perte du respect, c’est pourquoi les mots d’honneur et de déshonneur, présents dans le titre, m’ont surpris.
    Ils sont très importants ou plutôt devraient l’être, alors qu’on ne nous parle que de valeurs républicaines aussi nébuleuses que vaines.
    Qui parle encore d’honneur dans la sphère publique ?

  35. Philippe Bilger a fait récemment un billet sans équivoque qui clairement ne souhaitait pas le retour de Sarkozy pour reconstruire le puzzle éparpillé de la droite républicaine consécutif aux élections européennes. L’actualité du jour informant que Sarkozy ira bien en correctionnelle dans l’affaire Azibert le confortera certainement dans son jugement.
    LCI affiche ce jour sur ses écrans, à la suite de cette déflagration, le label « La droite orpheline ». Mais « La droite libérée » ne serait-elle pas en la circonstance une appellation plus appropriée ?

  36. Qu’est-ce que l’autorité judiciaire : on cherche !
    – En tant qu’autorité, la justice doit donc demeurer éloignée des forces politiques, ce qui est une façon d’instituer son indépendance. Mais dans le même temps, elle est séparée du cœur de la souveraineté, ce qui est une façon d’assurer son affaiblissement.
    Il y a mieux. Comme disait notre grand comique national au grand coeur :
    « Il y a deux formes de justice : Vous avez l’avocat qui connaît bien la loi, et l’avocat qui connaît bien le juge, plus facile de convaincre ».
    Cette fois, le couple Balkany n’a pas de chance. Pas de relaxe, pas de non-lieu. Acquittator ne peut pas à chaque fois gagner le banco.

  37. hameau dans les nuages

    @ boureau | 19 juin 2019 à 18:51
    « C’était la gloire de la toute nouvelle théorie des ensembles »
    Ah non par pitié ne remuez pas le couteau dans la plaie !
    J’étais en seconde à Saint-Sulpice. Une horreur ! Les interrogations au tableau divisé en quatre parties. Interjections, bijections, je dessinais mes deux pommes de terre au tableau noir qui séchaient lamentablement sur place et moi avec.
    Rajoutez-y un professeur de gymnastique grand psychologue comme ils le sont tous, qui me traitait de squelette ambulant, voulant me mettre une gifle et moi répondant, vu sa taille, que cela lui serait plus facile en montant sur un tabouret… C’était horrible, je vois encore cette salle de gym au premier étage, au parquet vitrifié qu’il fallait préserver en mettant des chaussons de danse alors que nous étions encore dans la guerre de l’acné éruptif et des hormones… Ce maillot vert pétard et noir horrible qui restait enfermé dans son sac d’une semaine sur l’autre…
    Je crois que ce fut un tournant dans ma vie, me faisant à la fois détester et les maths et le sport.
    Ce n’est pas bien ce que vous avez fait.

  38. Philippe Dubois

    Bonsoir Monsieur Bilger
    @ Tipaza | 19 juin 2019 à 19:10
    « Nous verrons bien ce que sera la nouvelle fête de la musique, je gage qu’il recevra un quatuor classique et en même temps un chanteur de rock classique lui aussi. »
    Raté !
    Pour l’Elysée, ce sera de la « musique » 100% féminine
    http://www.lefigaro.fr/musique/le-groupe-brigitte-en-concert-a-l-elysee-pour-une-fete-de-la-musique-100-feminine-20190617
    Avec de l’afro-pop de l’espace.
    Quant à Matignon, ce sera « soirée musicale orientée sur les musiques urbaines. »
    https://www.sortiraparis.com/scenes/concert-musique/articles/63343-fete-de-la-musique-2019-a-lhotel-de-matignon
    Bref, encore des insultes à la culture et à la civilisation françaises.
    Mais c’est vrai que pour les nuisibles au pouvoir, il n’y a pas de culture française, dixit leur chef.

  39. Xavier NEBOUT

    @ sbriglia, Robert, Mary Preud’homme et autres
    Vous me citerez une armée qui n’a pas exercé de représailles violentes contre une population civile abritant des partisans, c’est-à-dire des gens armés qui agissent sans uniforme, qui plus est après un armistice.
    Ensuite vous me direz celle qui en a fait moins que les Allemands.
    Quant à l’armée française au Vietnam ou en Algérie, on ne va pas se disputer pour des niakoués et des bougnoules !
    On ne m’accusera pas d’être un gauchiste, mais il ne faut pas se voiler la face sur ce que fut notre histoire.
    Que ne dirait-on pas si les Allemands avaient fait ce qu’on a fait à Sétif ou à Madagascar.
    On peut aussi parler du comportement de la célèbre Garde de l’empereur. A côté d’eux, les SS de la Das Reich était des enfants de choeur !
    Si bien que Blücher a donné ordre de tuer tous les Français qu’on trouverait à l’issue de Waterloo.
    Eh oui, les petits…

  40. Cher Philippe,
    Nous ne comprenons pas pourquoi politique et justice sont dans un même bateau comme pince-mi et pince-moi et à quoi ressemble cette décision nouvelle de torturer une famille, car c’est bien de cela dont il s’agit.
    A quoi ressemble cette collection de non-lieux ?
    La justice a décidé de se faire la peau d’un homme, Nicolas Sarkozy, et cela fait rire tous les c*ns.
    Ce qui est fait dans ce cadre, c’est toute la médiocrité judiciaire, le feu d’artifice de la monstruosité judiciaire.
    L’image donnée par la justice à ce stade est celle d’une mygale affamée, d’un pervers en train de noyer ses chats dans une bassine.
    Nous voyons très clairement que c’est la trouille monumentale de la garde des Sceaux, Dame Belloubet, de Dame Taubira de voir revenir Nicolas Sarkozy au pouvoir.
    C’est immonde pour qui aime la justice, c’est vil, c’est bas, c’est mesquin, c’est honteux.
    La justice a vendu son âme au diable.
    Et combien de magistrats ont tortillé, ont entortillé les politiques pour se faire une place, pour piétiner leurs collègues et de retourner la situation est ubuesque, puant !
    Des millions de personnes le pensent, alors il fallait au minimum l’exprimer.
    françoise et karell Semtob

  41. @ sbriglia | 19 juin 2019 à 17:07
    Je n’avais pas besoin de la philo mais avec la pigne que j’ai prise (à peine un peu plus que 3), mon orgueil en avait pris quand même un coup aussi, heureusement j’avais le sport.
    Je pensais que le joueur-commentateur de la Rade était en berne, et faisait pénitence.
    Le ballon est ovale, pourtant il arrive un moment où il vous tombe droit dans les mains en pleine course, et c’est l’essai entre les barres.
    Pierre Georges… Montferrand 39 années plus tard… La même histoire et pourtant on dit qu’elle ne se refait pas.

  42. Une présidente de cour d’assises a été violemment agressée à son domicile par deux individus. Cette lâche agression ne restera pas impunie. La République est bonne fille mais elle a le bras long et elle est rancunière. Les deux justiciers de pacotille vont l’apprendre à leurs dépens, la traque sera impitoyable et le châtiment exemplaire.

  43. @ Robert Marchenoir | 19 juin 2019 à 15:31
    Faites pas le malin Bob. C’est peu ou prou des gens de votre génération, des « pédagogues », des « didacticiens de la sémiotique » qui ont envoyé ces d’jeuns apprentis scientifiques dans le mur. Si ça se trouve, ces beaux esprits ont obtenu de meilleures notes que vous à la même session du bac. Je ne vous félicite pas dans cette hypothèse. Au fond peu importe que ces décideurs peu talentueux soient communistes, libéraux ou menthe à l’eau. Ils méritent surtout l’oubli, ce fils de l’erreur :-/

  44. @ Xavier NEBOUT | 19 juin 2019 à 16:39
    « Il y avait un jour un type qui avait trouvé que quelque chose ne collait pas dans l’incendie de l’église d’Oradour. Certains éléments n’avaient pas brûlé alors qu’ils auraient dû logiquement brûler. Il ne voyait pas non plus pourquoi les Allemands auraient enfermé femmes et enfants d’un côté et tué les hommes de l’autre si c’était pour les tuer aussi.
    C’est ainsi qu’était sorti à la télévision un documentaire très bien fait sur le sujet, tendant à démontrer que c’était l’explosion accidentelle d’explosifs cachés dans le clocher qui expliquerait tout. Le type, il a ensuite été jeté en prison comme un voyou de grand chemin. »
    Vous ne faites que reprendre les élucubrations de certains révisionnistes et anciens cadres de la « Das Reich ». Désolé, pour des raisons personnelles et notamment géographiques, je connais fort bien le contexte de ce massacre. Oradour n’abrita jamais de résistants, entre autre car ce modeste bourg était situé dans une plaine s’étendant quasiment jusqu’à Limoges.
    Il fut sciemment choisi par le général Lammerding commandant la « Das Reich », pour faire un exemple vis-à-vis des civils qui auraient été tentés de rejoindre la Résistance. Vu sa configuration géographique et l’absence de maquis proches, Oradour était une proie facile qui nécessita seulement 200 – 220 hommes de cette division Waffen SS ! Pour elle c’était bien moins risqué que d’aller combattre le gros des maquis locaux stationnés à environ 20-25 km au nord de Limoges, et à 30-40 km (le plus agressif commandé par Georges Guingouin) au sud-est de cette ville.
    La « Das Reich » avait si je puis dire expérimenté cette méthode entre 1942-43 (terroriser des populations civiles par des massacres), et cela sur les arrières du front soviétique. Elle avait à son bilan les populations civiles de près de 600-700 villages et bourgs soviétiques, certes unitairement ils ne faisaient qu’environ 300 à 400 habitants. Faites la multiplication c’est édifiant !
    Ah j’oubliais, cette division avait sévi en Italie et se livra là à plusieurs massacres de civils, et cela avant sa mutation dans la région de Toulouse.
    Le parcours de la « Das Reich » de 1942 à l’été 44, ce n’est qu’une succession de crimes de guerre et non de glorieux combats. Pour ses cadres, du général au simple sergent, Oradour n’est qu’un épisode au sein de centaines de massacres similaires : certes un peu plus sanglant que les autres, mais on ne va pas chipoter !…

  45. Concernant cette pathétique pétition (19 000 signatures !) de candidats à l’épreuve de français qui ont trouvé le sujet trop difficile, je dirai, à leur décharge, que les sujets du bac doivent, en principe, porter sur des thèmes qui ont été étudiés au cours de l’année scolaire.
    Le fait que les candidats découvrent l’auteur Andrée Chedid le jour du bac est donc une anomalie et la faute en incombe aux responsables de la rédaction de l’épreuve de français.
    Par contre découvrir qu’Andrée Chedid est une femme est d’une tout autre nature. Il me semble que si elle avait été un homme elle se serait prénommée André. Les candidats au bac de français ne devraient pas ignorer cette règle élémentaire de grammaire. Cette lacune souligne un gros problème au niveau de l’enseignement de notre langue dans les collèges et lycées.
    Petite anecdote concernant la culture littéraire de nos chères têtes blondes. J’ai regardé dernièrement l’émission Questions pour un champion sur France 3. Elle était consacrée à des collégiens afin de désigner le champion 2019 des collèges.
    Une question portait sur l’auteur des ouvrages « La gloire de mon père » et « Le château de ma mère ».
    Aucun des jeunes candidats n’a été capable de dire qu’il s’agissait de Marcel Pagnol. Si la question avait porté sur l’auteur de Harry Potter, il n’y aurait pas eu de problème… enfin je suppose !
    Quelque part cela laisse rêveur !

  46. @ hameau dans les nuages 19 juin 2019 21:15
    Théorie des ensembles
    Désolé de vous avoir imposé de mauvais souvenirs !
    Notre seule consolation, à l’époque, était de voir le très jeune professeur de mathématiques – frais émoulu et couvert de diplômes – patauger comme nous les médiocres dans ce fatras matheux, et se faire aider par les plus brillants qui finalisaient le cours quasiment à sa place !
    Habitué à des pourcentages rares à l’époque de réussite au bac Math Elem, notre établissement a plongé dans le déshonneur cette année-là !
    Ne m’en voulez pas, je ne recommencerai plus, car tout cela ne nous rajeunit pas !
    Cordialement.

  47. Robert Marchenoir

    @ sbriglia | 19 juin 2019 à 17:07
    Merci. Votre 3/20 ne vous a pas empêché de réussir. C’est qu’en 1966, l’idée d’une « pétition » ne vous est pas passée par la tête… Celle de 2019 témoigne non seulement de la dégradation intellectuelle de ses auteurs, mais aussi de leur effondrement moral, comme vous le faites remarquer très justement. Et c’est précisément ce qui condamne ce courant d’opinion très populaire depuis un certain nombre d’années, et qu’illustre à merveille…
    @ scoubab00 | 20 juin 2019 à 00:21
    « Faites pas le malin Bob. C’est peu ou prou des gens de votre génération, des ‘pédagogues’, des ‘didacticiens de la sémiotique’ qui ont envoyé ces d’jeuns apprentis scientifiques dans le mur. Si ça se trouve, ces beaux esprits ont obtenu de meilleures notes que vous à la même session du bac. Je ne vous félicite pas dans cette hypothèse. Au fond peu importe que ces décideurs peu talentueux soient communistes, libéraux ou menthe à l’eau. Ils méritent surtout l’oubli, ce fils de l’erreur :-/ »
    J’ai souvent réfuté ce genre d’interventions, et je prendrai ici à nouveau le temps de le faire. A la fois parce qu’elles constituent un mensonge éhonté, une ignominie sans nom, et parce que leur répétition est un des plus gros obstacles à la résolution des maux de la France.
    Je constate, scoubab00, que vous prenez la défense de la pétition de ces « jeunes scientifiques » (dont je viens de vous expliquer qu’ils ne sont pas plus scientifiques que je ne suis avocat général, mais qu’importe ce que l’on peut vous dire ?).
    Je constate également que vous faites preuve du même effondrement des valeurs morales dont témoignent ces pétitionnaires, et que dénonce sbriglia.
    Vous vous permettez de procéder dès le début à une attaque personnelle à mon encontre, alors qu’il s’agit là d’une question politique, d’une question de société, d’une question générale.
    Vous commencez par violer la règle numéro un de la discussion civilisée en société, qui veut que lorsqu’on débat de politique, de religion ou de philosophie, les personnes présentes sont par définition exemptées du champ de la discussion.
    Il y a à cela une raison évidente, mais elle mérite manifestement d’être rappelée, tellement cette règle est désormais violée de façon quotidienne. Si l’un des participants fait état de son cas personnel pour défendre une opinion politique, religieuse ou philosophique — et qui a donc toutes les chances d’être délicate et polémique, il soumet son interlocuteur à un chantage implicite : soit ce dernier, s’il veut continuer à défendre sa position, prend le risque de blesser personnellement son contradicteur, sabotant les chances de maintenir un débat fructueux et serein ; soit il s’abstient de le faire précisément pour cette raison, et alors la discussion s’arrête net, non pas par épuisement du sujet, mais par l’intimidation et le chantage aux bons sentiments.
    Cette règle connaît sa réciproque, bien entendu, et interdit le type d’adresse auquel vous venez de vous livrer, me reprochant de « faire le malin «  (?) et d’appartenir à « une génération dont les pédagogues et les techniciens de la sémiotique ont envoyé ces candidats au bac dans le mur ».
    Vous ajoutez un coup de pied de l’âne à mon égard à peu près aussi incompréhensible que la pétition de vos jeunes amis, en faisant une comparaison désobligeante entre les notes du bac de vos « sémioticiens » et les miennes propres.
    Cela signe votre moralité défaillante, mais cela trahit aussi vos faibles capacités intellectuelles.
    Premièrement, vous ne savez nullement à quelle « génération » j’appartiens. Vous ne savez pas davantage si j’ai eu le certificat d’études, le bac (ce n’est pas le cas de tout le monde), ou si je suis diplômé de l’École centrale.
    Vous ne le savez pas parce que cela n’a aucune importance. Je vous dispense donc de vos spéculations idiotes sur le sujet.
    Deuxièmement, vous m’attribuez la responsabilité des méfaits de certains « sémioticiens », au motif que j’aurais (croyez-vous) le même âge qu’eux. Donnez-moi votre âge, et je me fais fort de vous trouver des criminels tout à fait odieux nés en même temps que vous. Je m’empresserai de vous mettre leurs abominations sur le dos. Je suis sûr que vous n’aurez pas le mauvais goût de protester.
    Troisièmement, vous vous faites ainsi le porte-voix de millions d’autres, qui s’efforcent de substituer la lutte des générations à la lutte des classes.
    Cette idéologie, à l’instar du marxisme dont elle n’est qu’un avatar, est marquée, elle aussi, au coin de la bêtise comme à celui de l’immoralité (et ne parlons pas de son inefficacité).
    Elle se résume ainsi : tout allait bien en France, lorsque soudain, « la génération de Mai-68 » (variante : les « baby-boomers ») a tout fichu en l’air. « La génération d’après », celle d’aujourd’hui, doit se coltiner les méfaits de la précédente, et donc elle possède une créance qui lui permet de s’exonérer de toute responsabilité. Quoi qu’il lui arrive, c’est la faute des méchants soixante-huitards. Elle, elle n’est qu’une pôv’ victime.
    La première truanderie, grosse comme un camion, consiste à ne jamais définir où commence et où s’arrête « la génération de Mai-68 », ni encore moins la génération de mignons bisounours contemporains censés être les victimes des premiers. Celle-ci n’est jamais nommée, d’ailleurs, ce qui permet d’entretenir le flou avantageusement.
    Une génération, c’est une cohorte d’individus nés dans un espace de temps de 20 à 25 ans. Si l’on admet que « les soixante-huitards » sont ceux qui ont fait la révolution en 1968 à l’âge de 18 ans, et que l’âge de renouvellement des générations est de 25 ans, ceux qui présentent le bac aujourd’hui sont les petits-enfants de ceux qui ont « fait Mai-68 », et non leurs enfants.
    La deuxième truanderie est celle de la responsabilité collective. Y’a eu Mai-68, Mai-68 c’est mal (ah bon ? j’y reviendrai), donc tous ceux qui « ont fait partie de la génération de Mai-68 » sont des ordures.
    C’est oublier que seule une minorité de Français a « fait Mai-68 ». La majorité l’a subi en silence. Et le monôme, qui n’a duré que deux mois, s’est achevé par une manifestation de droite géante sur les Champs-Élysées (un million de participants selon les organisateurs), puis par un triomphe électoral des gaullistes (majorité absolue à l’Assemblée).
    La troisième truanderie, la plus énorme et la plus dissimulée, c’est que les prétendues « victimes de la génération de Mai-68 » défendent encore davantage que leurs aînés les valeurs de Mai-68 qu’elles prétendent combattre.
    C’est flagrant dans cette scélératesse omniprésente, qui consiste à reprocher à ses parents « le monde qu’ils nous ont laissé ». Figurez-vous que vous n’avez aucun droit de l’homme à recevoir de vos parents, dans un paquet-cadeau, un monde en parfait état de marche, où vous n’auriez plus qu’à mettre les pieds sous la table. Une telle chose n’a jamais existé.
    Les fameux « soixante-huitards », ils sont nés au lendemain de la Seconde Guerre mondiale, à une époque où la France était détruite (littéralement : elle était couverte de ruines), où le rationnement et la faim subsistaient encore, et où tout était à construire à partir de zéro.
    Ils l’ont fait, comme tout un chacun peut le constater. Qu’auraient-ils pu reprocher à leurs parents à eux, s’ils avaient eu, à leur égard, la même attitude que les gamins pourris-gâtés d’aujourd’hui ! Je n’ai pas remarqué qu’il y ait eu, entre 1945 et 1965, mettons, un mouvement de masse pour reprocher aux deux générations d’avant d’avoir « occasionné », « par leur faute », les catastrophes des deux guerres mondiales, autrement plus dramatiques que les états d’âme des flocons de neige contemporains, qui bénéficient d’un confort de vie infiniment supérieur à celui de l’après-guerre.
    Je n’ai pas non plus remarqué que les mobilisés de 1939, ou de 1914, aient agoni d’injures et de sarcasmes leur parents, ainsi que vous le faites. Eux, si l’on reprend votre raisonnement ignoble, ils allaient à la mort à cause de leurs parents. Vous, vous avez un poème que vous trouvez trop difficile au bac, et vous avez le culot de mettre ça sur le dos de vos parents ? Vraiment, vous ne manquez pas d’air.
    Si vous étiez celui que vous prétendez être, à savoir un adversaire des valeurs de Mai-68, alors votre premier réflexe serait d’honorer votre père et votre mère quoi qu’il arrive, et non de leur reprocher vos échecs à vous.
    C’est une manifestation du socialisme qui dégouline par tous les pores de la société française, que d’accuser ses parents de tel problème économique, social ou géopolitique que nous pouvons connaître.
    Vos parents, ils ont commencé par vous nourrir et par vous éduquer. Raison pour laquelle vous êtes là, vous, à faire le malin (jolie inversion accusatoire de votre part, au passage). Donc, commencez par leur dire merci, et à dire collectivement merci aux générations précédentes. Commencez par considérer que chaque génération fait ce qu’elle peut, et souvent bien davantage, comme toutes les générations depuis des dizaines de milliers d’années.
    Et que l’état général du monde et de ses environs n’est nullement dû à vos parents, ou à telle génération. Le monde est ce qu’il est, l’histoire est ce qu’elle est, personne n’y peut rien. Le fil des siècles est une longue suite de difficultés, de malheurs et de catastrophes, et la grandeur de l’homme est de cracher dans ses mains et de se débrouiller avec tout ça.
    Votre rôle n’est pas de chouiner que le paquet-cadeau n’est pas assez brillant. Il est de sortir vos mains de vos poches et de commencer à faire votre part du boulot, maintenant que votre temps est venu. Ne serait-ce que pour soutenir, matériellement et charitablement, vos vieux parents.
    Car, rassurez-moi, vous êtes bien partisan des valeurs traditionnelles ? Des valeurs familiales ? Vous ne seriez pas un soixante-huitard perverti, qui estime que tout lui est dû ?
    Vous n’êtes pas comme ce « Jean Valjean » qui signe la pétition au sujet du bac de français trop dur (rien que le pseudonyme cuistre et pleurnichard, déjà…) ?
    Vous ne manifestez pas, au-delà de son ignorance qu’il pourrait, à la rigueur, mettre sur le dos du « système », la paresse qui dégouline de sa prose, l’irresponsabilité revendiquée qui éclate à chacune de ses lignes, l’arrogance proportionnelle à son inculture, le mépris qu’il voue à ses supérieurs, l’égalitarisme revendicatif dont il fait preuve ?
    Nous sommes bien d’accord que vous êtes à droite, véritablement à droite, et que donc vous estimez que c’est à vous de vous prendre en mains et de faire votre chemin dans la vie, et non de passer votre temps à mettre vos échecs sur le dos des autres ?
    Vous ne seriez pas comme les Noirs qui passent leur temps à réclamer des réparations aux Blancs pour l’esclavage, deux cents ans après, et qui estiment que quoi qu’ils ratent, ce sera toujours la faute de ces racistes d’Occidentaux, et jamais la leur ?
    Vous n’êtes pas un gauchiste, tout de même ?

  48. Catherine JACOB

    @ sbriglia | 19 juin 2019 à 17:07
    « Le moi est haïssable, et l’on me pardonnera ce qui suit : j’ai passé – et raté – mon bac Math. Elém. en 1966. Le pourcentage de réussite y fut particulièrement faible, en raison de la complexité du problème de mathématiques ; le sujet était trop difficile pour le niveau moyen des élèves. »
    C’est en effet en 1968 que la terminale C succède à la classe de terminale « mathématiques élémentaires » ou « math-élem » créée en 1945 ». Il est indiqué qu’« alors que l’on s’inquiétait d’une désaffection des terminales scientifiques en 1966 » donc votre époque, « la terminale C eut beaucoup plus de succès. » En 1993 cependant la fusion de la classe de terminale C avec les classes de terminale D (biologie) et terminale E (technologie) pour former les classes de terminale scientifique, envisagée par Jack Lang en 1989, est mise en œuvre François Bayrou, alors ministre de l’Éducation. La 1ère session de ce nouveau bac qui représente l’une des trois filières de la voie générale avec la filière L (littéraire) et la filière ES (ancien bac B), eut lieu en 1995 et la dernière aura lieu en 2020, date après laquelle les séries générales seront supprimées.
    Le taux de réussite au bac S a été de 91,8 % en 2018.
    Voir l’information de Jean-Michel Blanquer du 11 juin 2019 sur éducation.gouv.fr : https://www.education.gouv.fr/cid126438/un-nouveau-baccalaureat-en-2021.html
    Motivations de la réforme :
    « L’examen ne prépare pas assez efficacement aux études supérieures auxquelles il donne pourtant accès. (61 % des étudiants ne parviennent pas au terme des études dans lesquelles ils se sont initialement engagés.)
    L’organisation actuelle de l’examen repose sur des épreuves finales beaucoup plus nombreuses que chez nos voisins européens.
    La concentration d’un grand nombre d’épreuves dans un temps très court n’est pas satisfaisante : elle ne récompense pas les efforts réalisés par les candidats dans la durée et pose des difficultés organisationnelles. »
    Il ne s’agira donc plus d’attester d’un niveau mais de récompenser des efforts.
    La nouvelle mouture du bac a été confiée à la réflexion de Pierre Mathiot, ancien directeur de l’institut d’études politiques (IEP) de Lille, et de son équipe. Et vous savez quoi, 183 sections théâtre sont ouvertes en 2019 au titre des enseignements artistiques…
    Vous voulez savoir si vous auriez eu le bac S 2018 et de quelle nature seront les épreuves de mathématiques du bac S qui auront lieu demain vendredi 21 juin 2019, voyez ici : https://www.studyrama.com/revision-examen/bac/les-sujets-et-corriges-du-bac/bac-s/sujet-et-corrige-mathematiques-bac-s-96743
    J’avais lu, mais je ne retrouve plus la page, que les auteurs des sujets de mathématiques du baccalauréat S étaient tenus de réussir eux-mêmes les sujets proposés par les uns et les autres, mais en temps limité restreint par rapport au temps alloué aux élèves.
    En tout cas, en 2018, le temps alloué aux élèves était de quatre heures pour un sujet faisant huit pages numérotées de 1 à 8 qu’il leur était conseillé de vérifier, et comportant quatre exercices indépendants avec autorisation d’utilisation d’une calculatrice avec ou sans « mode examen » et ce n’est pas le seul résultat qui compte, mais le développement, la clarté et la précision du raisonnement.
    Autrement dit, et dites-moi si je me trompe, on peut encore avoir une note honorable au bac S avec un raisonnement juste et des calculs faux.
    Cela étant, si mon opinion sur le programme de japonais vous intéresse, sachez que je considère certains des aspects du programme de langue vivante 1 comme absolument aberrants et purement tape-à-l’œil et je l’ai d’ailleurs dit au directeur de la nouvelle IFRAE – http://www.inalco.fr/equipe-recherche/ifrae – même si je pense qu’on ne lui a pas demandé son avis au préalable.

  49. Michel Deluré

    Indécence, vulgarité, irrespect, outrages, autant de termes que vous utilisez Philippe Bilger et qui traduisent des comportements qui malheureusement gangrènent depuis longtemps notre société. Qui ne l’a pas constaté dans son quotidien, voire n’en a pas été un jour ou l’autre la victime ? Et aujourd’hui, les symboles mêmes de l’autorité n’y échappent plus.
    Certains évidemment ne manqueront pas d’insister sur le fait que ces symboles de l’autorité ont été loin d’être toujours exemplaires et ont eux-mêmes, dans ce contexte général, suivi le mouvement et participé à la dégradation de ce climat et par conséquent à l’affaiblissement de leur propre autorité. C’est en partie vrai. Comment être respecté sans être soi-même exemplaire ?
    Mais il serait trop simple et trop facile de ne voir les causes du mal que chez les autres alors que le problème est beaucoup plus général et concerne la société dans son entièreté. Pouvons-nous nous étonner de certaines évolutions regrettables et inquiétantes de notre société alors que tout est fait pour que l’homme s’affranchisse des règles et valeurs les plus élémentaires sur lesquelles se fonde justement la vie en collectivité ?

  50. Affaire Balkany
    Remarquable prestation de Me Dupond-Moretti chez Pascal Praud ce matin.
    On en apprend de « belles » si je puis dire sur certains aspects de la Justice.
    A voir et revoir pour tous ceux qui sont passionnés et même les autres.
    Édifiant.
    Cordialement.

  51. Xavier NEBOUT

    @ Trekker
    Je ne vais pas prendre la défense de la division Das Reich et de ses crimes de guerre – je veux simplement dire que c’est le lot de toutes les armées du monde dans des situations similaires, et notamment de l’armée française. Une loi d’amnistie a d’ailleurs pris soin de couvrir ses crimes de guerre au Vietnam.
    De plus et d’une manière générale, il y a toujours lieu de réviser l’histoire écrite par les parties prenantes, et je suis étonné que vous ne soyez pas vous aussi comme moi, révisionniste par principe.

  52. Xavier NEBOUT

    Nous apprenons que les époux Bakany n’ont pas pioché dans les caisses, mais auraient touché des pots de vin contre des droits de construire.
    Alors, là, le professionnel rigole !
    Si on met en prison tous les maires qui ont touché d’une manière ou d’une autre pour qu’un terrain soit constructible, on peut prévoir quelques milliers de places supplémentaires.
    Et si la magouille a eu lieu au profit de leur commune, on peut multiplier par trois !

  53. olivier seutet

    La démocratie français est malade de son pouvoir judiciaire.
    Un pouvoir judiciaire qui empiète sur le législatif : pouvoir donné au Conseil constitutionnel de réformer la loi à travers la Question Prioritaire de Constitutionnalité.
    Un pouvoir judiciaire qui influe de fait sur la vie politique avec la création du Parquet National Financier et surtout l’utilisation abusive qu’il fait de ses pouvoirs contre la droite.
    Un corps judiciaire dont l’autorité n’émane que du peuple qui lui a confié le soin de régler en interne ses problèmes de discipline ; or les décisions du Conseil Supérieur de la Magistrature contre les malfaisants et incompétents qui oeuvrent en son sein hésitent entre la complicité et le laxisme.
    Un pouvoir judiciaire qui manipule les médias en faisant fi du secret de l’instruction et qui, sous couvert de la protection des sources, abreuve, en toute impunité, les canaux de diffusion plus adeptes du chantage que de l’information.
    Des décisions de justice qui sont livrées pour censure à des cours étrangères comme la Cour européenne des droits de l’homme (dénomination trompeuse qui couvre un machin qui n’est ni européen, ni un forum des droits de l’homme).
    Plus qu’une crise, un véritable problème existentiel : atteinte à la séparation des pouvoirs, oubli de sa légitimité populaire.

  54. @ vamonos | 19 juin 2019 à 23:35
    « Les deux justiciers de pacotille vont l’apprendre à leurs dépens, la traque sera impitoyable et le châtiment exemplaire. »
    Est-ce que la traque sera aussi impitoyable et le châtiment aussi exemplaire contre les juges laxistes qui relâchent des bombes humaines, des bourreaux, des criminels, des tortionnaires, des violeurs, en toute connaissance de cause de la récidivité jouissive de leurs protégés ?

  55. JOIE ET REGRETS
    La lampe s’est éteinte, les rideaux sont tirés, le noir s’est installé, il est temps de partir.
    Des tâches, sous le coude, attendaient patiemment, elles resteront inachevées ! Les énumérer : un mélange d’émotions et de pense-bêtes.
    Deux inattendus de dernière heure : pour @ tom 14 juin 21 h 19 un paragraphe avait déjà été jeté sur le papier : « RM ou comment s’en débarrasser » ; pour @ manoray 15 juin 18 h 13 ce n’était encore que des idées qui caracolaient dans la tête.
    Pour Mary une longue mise au point, prête à partir, pour effacer un long silence de toujours, injuste autant qu’injustifié.
    D’autre feront… ou ne feront pas !
    Et puis les regrets. D’humbles regrets pour boureau, Giuseppe, des gens discrets sans esbroufe qui pratiquent le respect du cœur.
    Des regrets pour ces faux amis que l’on a cultivés et qui n’étaient que des roues de secours crevées ; ils ne m’en voudront pas de ne pas les nommer.
    Un, pour Elusen, avec lequel tout avait très mal commencé mais, hier, au dernier jour – 23 h 23 – il balance deux phrases, deux seulement, qui ne tiennent pas dans une musette, à valeur d’épitaphes ! Zonzon n’aurait jamais osé !
    Celui-là ne descendra pas jusqu’à la dernière marche de l’Enfer du Dante !
    Cette déclaration eluséenne nous renvoie à ce personnage que je voyais comme un Lacombe Lucien et que j’avais hâtivement domicilié Rue Lauriston du temps où il proclamait « prendre des vacances quand un salaud de pauvre se flinguait ! ».
    Mais depuis qu’il milite pour « le suicide EN MASSE des fonctionnaires » et qu’il affirme un racisme exacerbé selon lequel « les fonctionnaires constituent » une sous-race au service de « la race supérieure des ÉCONOMISTES LIBÉRAUX » il y a lieu de se repositionner.
    Ce n’est plus un petit gratte-papier de la Wilhelmstrasse mais le Himmler du nouveau régime !
    Qu’il compte sur moi pour faire le voyage de Nuremberg pour aller témoigner !
    Ce Monsieur est comme un papier gras oublié sur un court de tennis !
    J’ai gardé le plus douloureux pour la fin. Cette immense lâcheté de m’être tu quand LA MEUTE se mit à dépecer mon ami Patrice C.
    Pourtant j’avais bien repéré le client, tout en malice et en bonhomie, dont l’esprit était si subtil qu’il échappait à la masse immonde et qu’aucune avanie ne lui fut épargnée.
    Vieux prof, rangé des voitures, au terme d’une vie au service de crétins qui ne te méritaient pas, usé par toutes les avanies de l’Éducnaz, tu acceptes d’être le souffre-douleur d’une bande de petits bourgeois qui s’imaginent faire des phrases. Et Zonzon, ton ami, n’a pas bougé jusqu’à l’avant-dernier jour !!!
    Vieux Patrice, délicieusement fin et inattendu, je t’invite à quitter cette vallée de faux-culs pervers qui se complaisent dans une relecture constante des almanachs Vermot des années 30 et des œuvres complètes de Michel Audiard et de nous rejoindre ailleurs dans ces espaces arcadiens peints par Poussin !
    Seras-tu En Marche avec moi, pour rejoindre ces verts pâturages où breizmabro se repose ?
    Ne pas répondre. Il n’y a plus d’abonné à ce pseudo !

  56. hameau dans les nuages

    @ Robert Marchenoir | 20 juin 2019 à 09:09
    Vous ne manquez pas d’air !
    Sujet, verbe, complément.
    Je savais qu’il y avait des vedettes ici mais alors là à ce point, j’en tombe raide c*l sur ma pierre… 🙂

  57. @ sbriglia | 19 juin 2019 à 17:07
    Étrange ! Nous nous retrouvons un certain nombre sur ce blog à avoir subi une formation proche.
    Math. Elém. 1965, avec un épreuve de maths en partie en limite de programme et une réussite à l’écrit de l’ordre de 35 % et autour de 50 % après l’oral… Et encore y avait-il un premier filtre avec le probatoire en fin de 1ère (série C pour ce qui me concerne).
    C’était encore l’époque des prix et accessit et même des prix d’excellence ! Ce passé est bien mort et enterré.

  58. @ Trekker | 20 juin 2019 à 00:35
    Merci pour cette parfaite mise au point. Salutaire mais sans doute incompréhensible par son destinataire… Le révisionnisme reste une tare indécrottable !
    Attendons maintenant les cérémonies du débarquement de Provence et l’épopée de la 1ère Armée de de Lattre qui n’a pas été moins glorieuse que celle de la 2° DB.

  59. @ Catherine JACOB 20 juin 2019 09:18
    « Il ne s’agira plus d’attester d’un niveau, mais de récompenser des efforts »
    Vous avez raison, le ministre Jean-Michel Blanquer se fourvoie : un diplôme consacre, en général, dans sa réussite ou son échec, le niveau du candidat et la notion de récompense, à ce niveau, révèle un esprit bisounours.
    Deux nouvelles études, à l’échelon européen, confortent hélas notre dégringolade en matière d’éducation et d’enseignement :
    L’une demandée par Allianz qui montre que les Français se situent au dernier rang sur les dix principaux pays européens en matière de culture financière.
    L’autre, une enquête internationale réalisée par l’OCEDE (TALIS), montre que les enseignants français sont parmi les plus mauvais pour maîtriser leurs classes avec dix minutes en moyenne par heure de cours pour obtenir l’écoute nécessaire de leurs élèves.
    On finit par se demander dans quels classements internationaux ne sommes-nous pas le dernier ou parmi les derniers en matière d’Education et d’Enseignement ?
    Pourquoi s’étonner ensuite du mal-vivre en société ?
    Cordialement.

  60. @ Achille | 20 juin 2019 à 07:25
    « Par contre découvrir qu’Andrée Chedid est une femme est d’une tout autre nature. Il me semble que si elle avait été un homme elle se serait prénommée André. Les candidats au bac de français ne devraient pas ignorer cette règle élémentaire de grammaire. »
    Et c’est ainsi que lorsqu’ils apprendront, s’ils l’apprennent un jour, qu’Orphée est allé récupérer Eurydice, ils croiront à une histoire de lesbiennes dans un gynécée d’outre-tombe !

  61. @ Robert Marchenoir | 20 juin 2019 à 09:09 (@ scoubab00 | 20 juin 2019 à 00:21)
    Mais où donc voulez-vous en venir ?
    Je constate que scoubab00 a écrit quelques lignes qui vous ont incité à en déverser abondamment, ceci est très plaisant, mais aussi vain…
    Cependant, il me semble que les soixante-huitards ont trouvé en vous un original défenseur, motivé, sobre, et parfaitement au fait, ceci est excellent.
    Puis, que votre splendide argumentation est motivée par une dévotion à la cause soixante-huitarde étrange et remarquable, mais c’est l’étrangeté qui domine.
    Moi, je n’aime pas les soixante-huitards, ce faisant, j’ignorais à quoi cela allait conduire…
    Par chance je vous ai lu, et j’ai compris que ce n’était pas bien, car par un lien que je n’ai pas encore découvert, cela me conduit apparemment à une position diabolique à l’égard de mes parents, de toute une génération, et d’un tas de choses atroces et injustes.
    Pourtant, je n’aime pas les soixante-huitards, je crois qu’il faut que vous me catégorisiez, oui, mais pas trop vite, pas tout de suite…
    Laissez-moi le temps de dire que vous savez danser la danse du ventre comme personne, vifs compliments !
    Ici, vous nous avez régalés avec la défense des pères et mères, la Bible avant vous nous avez engagés à cette soumission de bon aloi.
    Pourtant, je n’aime pas les soixante-huitards ! Il doit bien exister une catégorie « ceux qui n’aiment pas les soixante-huitards et qui aiment modérément leurs parents, empêcheurs de tourner en rond, qui brouillent l’écoute ! »

  62. hameau dans les nuages

    @ Robert | 20 juin 2019 à 12:42
    Il y a vraiment un truc que que je comprends pas.
    Comme dans d’autres pages de cette monstrueuse histoire qu’est la guerre, quel est l’intérêt de charger une barque déjà bien pourrie ? Et je précise, parce qu’on passe son temps à devoir se justifier, que je ne suis pas du tout enfant de choeur de l’armée allemande.
    Un des soldats de cette division Das Reich ayant participé à cette tuerie a été condamné à quatorze années de prison. Il est mort en 2015 mais avait été interviewé peu de temps avant. Il ne nie pas ce massacre puisqu’il avait reconnu avoir « fini » les blessés civils, hommes, femmes et enfants. Mais il précise que sa compagnie n’avait pas les explosifs nécessaires pour faire sauter l’église où étaient enfermés d’autres gens.
    Un des anciens agriculteurs de mon village m’avait confié avoir été sauvé des camps de concentration par un officier allemand car étant en Haute-Silésie au titre du STO, il fuguait souvent pour aller voir sa belle Polonaise. Mal lui en a pris il dut passer devant le bureau de la Gestapo pour se justifier. C’est là qu’intervint l’Allemand francophile avec courage.
    Dire ça ne fait pas de moi un nazi ou fasciste. Enfin j’espère.

  63. Michelle D-LEROY

    @ Claude Luçon
    @ scoubab00
    Lorsque j’ai évoqué la récurrente phrase du « c’était mieux avant », c’était justement pour me dédouaner par avance des sarcasmes d’une certaine bien-pensance.
    Car effectivement le « c’était mieux avant » est très discutable. Mieux pour l’aspect convivialité et respect d’autrui mais si on parle du progrès technique notre époque est évidemment fantastique, surtout quand on pense à nos grands-mères et aux rudes et difficiles travaux ménagers.
    Mais ce débat serait trop long car vaste et multiple.
    Mais en tout état de cause lorsqu’on évoque les sujets de l’éducation, je confirme mon idée que le vivre-ensemble si souvent évoqué par les censeurs de gauche comme indispensable pour un apaisement de la société, n’est qu’une illusion puisque le laisser-aller est partout. A moins que le bien vivre ensemble n’ait pas la même signification pour moi et qu’il ne soit vu qu’à sens unique par d’autres.

  64. @ Zonzon 20 juin 2019 11:23
    « Joies et regrets »
    Bon vent ! A dans une autre vie ! So long my dear Zonzon !
    Cordialement bien sûr.

  65. Il est beau de défendre les droits, mais il faudrait aussi, tâche de longue haleine, que chacun arrête de vouloir grignoter ceux du voisin.
    J’ai entendu toutes sortes d’explications sur les raisons de la fascination actuelle pour les zombies, mais ai tout oublié, comme tant d’autres choses amusantes sur l’instant s’écoulant comme sable entre les doigts.
    Pourquoi ne pas inventer la mienne ? Donc : on rêve de faire des autres des zombies, on a peur de le devenir par eux.
    Ainsi : autrefois et même maintenant, certains reprochaient, par exemple, aux Juifs et à d’autres, mais on a d’abord légiféré en leur faveur, d’exister, les ont calomniés.
    A présent, on voudrait, non certes en tuant, dérober au regard l’hostilité qui les environne.
    En croyant qu’invisible, elle s’anéantira : pensée magique et amusante en cela que ceux qui la tiennent enrageraient si la personne chargée de leur ménage ou de celui d’autres lieux fourraient la poussière sous le tapis avec la défense qu’ainsi elle sera retournée au néant dont elle n’aurait pas dû sortir.
    Ne pas confondre faire semblant de rien par politesse ou par empathie envers quelqu’un en ne remuant pas quelque fer dans la plaie et méthode pour faire disparaitre quelque préjugé que ce soit !
    Je pense qu’il faut essayer de n’en point avoir, difficile, et de cet effort, non point juger mais encourager les autres comme des marcheurs sur un chemin qu’on est tenté d’abandonner il semble vous fuir.
    Bref, que chacun fasse ce qui ne nuit pas à la liberté des autres, et s’il y a des gens qui critiquent quand on reste dans ce cadre, qu’il n’en sorte pas pour autant lui-même : « c’est la liberté qu’il faut que l’on aime ! »
    Air de Rameau, moi qui ne suis guère mélomane malgré mon entourage, mais je me soigne, apprécie et l’air et l’inspiration qui la porte, et donc me chantonne cela face aux rétiaires impatients d’enfermer les autres.
    J’ai dû être un secutor dans une autre vie !

  66. Claude Luçon

    @ Xavier NEBOUT | 19 juin 2019 à 16:39
    En complément de la réponse détaillée de Trekker sur votre notion plutôt curieuse du drame d’Oradour-sur-Glane, il me semble que vous manquez de beaucoup d’expérience.
    Car vous écrivez: « Il ne voyait pas non plus pourquoi les Allemands auraient enfermé femmes et enfants d’un côté et tué les hommes de l’autre si c’était pour les tuer aussi. »
    Il y a une raison toute simple, et pas très nouvelle, par laquelle dans un cas comme Oradour on sépare les hommes des femmes, enfants et vieillards !
    Les hommes, les vrais, s’organisent rapidement et forment une équipe qui s’attaque immédiatement au feu et surtout pour créer une sortie pour fuir, en démolissant un vitrail, une porte, enfoncer un pan de mur à la rigueur, simplement pour protéger les leurs.
    Vieille réaction ancestrale !
    Les nazis savaient cela, ils ont donc abattu d’abord les hommes avant d’enfermer et brûler leurs familles.
    C’est ce qui se passait un peu partout en France lors des bombardements quand les hommes s’organisaient pour mettre leurs familles à l’abri.
    C’est ce qui s’est produit en mars 1979 quand, peu après son retour, les fanatiques de Khomeini menaçaient les étrangers, que nos gouvernements avaient envoyé des avions pour récupérer leurs citoyens mais l’aéroport était vide, aucun employé, les hommes se sont organisés pour remplacer les absents : regroupement de femmes et enfants, chaîne humaine masculine jusqu’aux avions pour charger les bagages, conduite des femmes et enfants au escaliers des avions…
    L’instinct primaire du mâle Homo sapiens tout simplement, défendre son territoire et sa progéniture.
    Les nazis étaient très branchés sur le genre humain au point de vouloir le purifier.
    Dans leur cas ce n’était pas « diviser pour régner », c’était « diviser pour tuer ».
    ———————————————-
    @ Michelle D-LEROY | 20 juin 2019 à 18:37
    « Le vivre-ensemble si souvent évoqué par les censeurs de gauche comme indispensable pour un apaisement de la société n’est qu’une illusion puisque le laisser-aller est partout »
    Oui !
    D’autant plus que ce sont ces mêmes penseurs de gauche qui font tout ce qu’ils peuvent pour diviser la société.

  67. @ Achille
    Marcel Pagnol est hélas moins appris à l’école par les générations actuelles. Lili, le « livigroub », leur tapis de cigales parlent peu aux candidats junior du jeu présenté par Samuel Etienne. Et pour Andrée, la grand-mère du groovy M : son prénom en vogue à la fin du 19ème/début du 20ème n’est pas redevenu à la mode, comme Amélie par exemple. Les impétrants ont dû croire à une coquille de l’administration, pardon l’Administration. La question ne se serait pas posée avec leur classard Berthe : il ne serait jamais venu à l’idée de quiconque de lui attribuer un troisième e. Andrée c’est quand même plus joli 🙂
    —————————————
    @ Robert (Marchenoir)
    Merci Bob de votre réponse circonstanciée. Vous savez, nous les sportifs, les rustres musculeux, on adore chambrer. Chambrer l’équipier, sa nouvelle coupe de cheveux, sa copine au jambes interminables. Second degré, je fais pareil avec vous parce que je vous aime bien, vous et votre décapant fulminant. Bravo vous êtes en forme olympique. En effet je suis un soixante-huitard attardé. En retard plutôt, n’ayant pas connu cette époque. Je l’ai apprise par les revues, bouquins, ceux qui l’ont vécue. La musique pop, le free jazz de cette époque sont magnifiques. Les freaks, les babas cool avant qu’ils ne prennent trop longtemps du LSD ou des tarpés, étaient pleins de vigueur, d’inventivité. Ça n’a pas duré, pas grave. Les « pédagogues » contemporains ? Je m’en fiche en vérité.
    Si les vingtenaires même diplômés ont des difficultés en matière de langue – voir les nombreux sites et blogs sur des sujets variés – c’est que le système a failli à leur encontre. Ce qui n’exclut en rien la responsabilité individuelle, c’est vrai. Qui augmente avec l’âge et un peu de maturité. Les « valeurs traditionnelles » aaah, c’est un vaste sujet pour moi issu du pays profond. Ma maman petite gardait les brebis, maintenant elle fait du Pilates. On s’adapte avec sourire et rythme chez les miens.
    En votre honneur justement, ce morceau de bravoure signé Jefferson Airplane de la grande époque baba friscoienne. Vous n’oubliez pas : le second degré, celui qui sépare les Français de la civilisation 😉
    https://www.youtube.com/watch?v=EUY2kJE0AZE

  68. @ Zonzon
    Je vous regretterai sur ce blog mais heureusement, plein de ressources, vous allez butiner à votre gré.

  69. @ hameau dans les nuages | 20 juin 2019 à 18:00
    Il y a tout de même une différence entre:
    – le révisionnisme qui remet en cause les faits les plus établis, de fait pour défendre la mémoire de l’armée allemande et qui, dans le même temps, relativise en accusant la France d’avoir été pire que les SS !
    – la relation de faits ou événements comme celui que vous citez. Les prisonniers français dans les fermes allemandes qui ont pu être très bien traités, d’autres maltraités parce que les fermiers étaient des nazis convaincus, tandis que des militaires allemands francophiles en France se sont fort bien comportés, ce qui n’en fait pas une généralité.
    Une légende veut aussi que la Wehrmacht se serait toujours parfaitement comportée tandis que seule la SS aurait été auteur des atrocités commises. Rien n’est aussi tranché, certaines unités de la Wehrmacht ayant aussi commis des atrocités et des violences injustifiées.
    Mais on s’éloigne grandement du sujet de ce billet !

  70. @ Zonzon
    Le moi est haïssable, mais le « respect du cœur » il fallait le creuser… Touché en plein… cœur.
    L’auberge est pleine à craquer, ne vous en faites pas je connais le patron, rien ne manquera, du solide et du frais ; c’est ce qu’ils veulent pour les autres, mais ce soir c’est de l’exceptionnel, mon voisin sourit, nous avons des bonheurs simples sous le plus beau panorama du monde et vous savez où, on attendra.

  71. Il s’en va pour toujours, dit-il, notre Alceste, puis s’assied et ne part pas.
    La fausse sortie est un art, l’art du misanthrope qui ne désire qu’une chose, être aimé.
    Notre modératrice censure mes tutoiements à notre bestiole zonzonnante et trébuchante, aussi je vous vouvoierai, bien cher Zonzon, et revenez à la première occasion sous l’attention du doux regard, il vous espère, il vous attend.

  72. @ Xavier NEBOUT | 20 juin 2019 à 10:12
    « Je veux simplement dire que c’est le lot de toutes les armées du monde dans des situations similaires, et notamment de l’armée française. Une loi d’amnistie a d’ailleurs pris soin de couvrir ses crimes de guerre au Vietnam… »
    Il est hélas bien exact que l’armée française, plus précisément certains de ses bataillons (guerre d’Indochine) ou régiments (guerre d’Algérie) et plus souvent certaines de ses compagnies, commit des crimes de guerre. Mais notable différence avec Das Reich et la majorité des unités Waffen SS ainsi que certaines divisions de la Wehrmacht, celles-ci furent loin d’atteindre les scores sanglants des unités allemandes précitées.
    Ces crimes de guerre français ne furent jamais le fruit d’une quelconque doctrine militaire, ils résultaient quasiment toujours d’initiatives ponctuelles de certains chefs de corps et commandants de compagnie. Alors que les crimes de guerre des Allemands, notamment sur le front soviétique et yougoslave, outre leur ampleur, résultaient d’une stratégie très réfléchie.
    Pour faire simple, disons qu’en matière de crimes de guerre, aussi bien en Indochine qu’en Algérie, l’armée française était au stade artisanal alors que les Allemands (entre 41 et 45) étaient eux à l’échelon industriel…

  73. Il a bien failli me faire verser une larme le Zonzon avec ses adieux en forme de chant du cygne.
    Il est vrai qu’il s’est pris un sacré savon de la part de Marchenoir, mais se carapater à la moindre soufflante de ce dernier ne me paraît pas très courageux.
    Si tous ceux qui se sont fait rabrouer par la terreur de ce blog avaient fait de même, il ne resterait plus que Lucile, sbriglia et Herman kerhost sur ce blog.
    Mais que les amis de Zonzon le « tragédiante » ne s’inquiètent pas trop. Je pense qu’il nous reviendra déguisé sous un pseudo de substitution (en forme de rue commerçante de Paris par exemple…).
    Malgré sa fausse barbe, son style ampoulé est facilement reconnaissable et Marchenoir n’a pas son pareil pour le débusquer. 🙂

  74. @ sylvain | 20 juin 2019 à 11:12
    Vous faites les questions et les réponses, vous savez bien que les juges sont devenus des bisounours. La grille de lecture d’une affaire est prévisible. Les vieilles victimes sont forcément riches, tandis que les socialo-anarcho-musulmans sont pauvres, progressistes et excusables, toujours excusables.
    D’autre part, je profite de ce commentaire pour vous remercier mille fois pour toutes les claques virtuelles que vous mettez au gauchiste innommable qui signe en ce moment avec un pseudo qui finit en « usen ».

  75. @ Robert M.
    Merci Martchi pour votre post (je n’en attendais pas moins de vous ;)*
    *L’Hasselblad n’est qu’une boîte 6X6 mais qui, s’il est équipé d’objectifs Zeiss devient la Rolls du photographe 😉
    Adéo Robert M.

  76. Xavier NEBOUT

    @ Trekker
    @ Claude Luçon
    Je vous remercie de vos objections inintéressantes.
    Il y aurait tant à dire alors que le sujet est quasiment interdit.
    Sur Oradour, la loi Gayssot interdit de poursuivre.
    Pour les SS en Russie, entre les pogroms qui se déroulaient lorsque les Allemands sont arrivés et qu’on leur a mis sur le dos, la bêtise de SS qui voulaient faire du zèle anti-Slaves alors qu’ils leur tendaient les bras, et les commissaires politiques de Staline qui fichaient le feu pour dire que c’étaient les Allemands, il y a de quoi écrire un gros bouquin qui n’est pas près de sortir du moins en France.
    Pour l’armée française, ses exactions étaient couvertes par la hiérarchie, alors où ça commence et où ça finit ?

  77. Robert Marchenoir

    @ breizmabro | 21 juin 2019 à 16:07
    « L’Hasselblad n’est qu’une boîte 6×6. »
    Oui, c’est ça. De même que le homard n’est qu’un crustacé, je suppose… vous les choisissez plaquées or, vos boîtes ! Ce n’est pas une critique, notez bien. Je ne suis pas un anti-ploutocrate, moi ! J’espère que vous faites vos tirages vous-même, naturellement…

  78. Mary Preud'homme

    @ Xavier NEBOUT | 21 juin 2019 à 16:25
    Ne vous fatiguez pas Nebout… Depuis longtemps nombre de contributeurs ici ont pu remarquer que votre pétainisme exacerbé, votre adulation quasi infantile pour ce « maréchal me voilà » vous ont rendu aveugle et sourd à toute raison, à toute objectivité, bref à la simple réalité de faits historiques.
    Bien loin de ceux qui comme deux de mes oncles (disparus depuis près de cinquante ans) vétérans de la Grande Guerre (et originaires de Verdun) ne craignaient pas de dire en parlant de ce maréchal devenu félon qu’il avait trahi et déshonoré la France, portant à jamais la responsabilité de lois racistes iniques qui s’étaient soldées par la chasse aux juifs et résistants et leur livraison à la barbarie de la pourriture nazie !

  79. Catherine JACOB

    @ boureau | 20 juin 2019 à 14:00
    @ Robert | 20 juin 2019 à 12:38
    @ sbriglia | 19 juin 2019 à 17:07
    Ha ha ha ! La discussion était d’une brûlante actualité en avance ! A mi-épreuve de mathématiques, ils se sont aperçus que les sujets contenaient des erreurs !
    https://www.lemonde.fr/societe/article/2019/06/21/bac-2019-plusieurs-erreurs-d-enonce-relevees-dans-les-epreuves-de-mathematiques_5479769_3224.html
    Les élèves concernés ne seront pas pénalisés paraît-il, mais si cela avait été un concours et non un examen, il eût fallu tout recommencer sur toute la France !

  80. @ Robert M. 21 juin 2019 à 19:03
    « …vous les choisissez plaquées or, vos boîtes ! »
    Ben non, noires 😉
    Par contre, je les ai toujours choisies solides (genre anti-chocs) parce que parfois, quand je faisais paparazette tout en préparant ISG-Paris, j’étais missionnée pour des expertises, pas toujours simples, pour le compte d’assureurs assurant des armateurs de navires ayant subi des avaries diverses (photos preuves à l’appui ET en couleur monsieur le Président !).
    « J’espère que vous faites vos tirages vous-même, naturellement… »
    Naturellement, sinon où serait le plaisir de faire encore des photos en noir et blanc en 13X18, en feuille à feuille, et à la pince…
    Comme dans le bon vieux temps : six cuvettes dans la salle de bain (avec ou pas éclairage sodium : 1) développement 2) fixation 3) lavage 4) lavage, 5) relavage et 6) rerelavage pour que l’image ne jaunisse pas au bout de dix ans rongée par les produits chimiques mal rincés.
    Adéo Robert M.

  81. Patrice Charoulet

    EDITORIALISTE ? CINEASTE ?
    Ouvrant LCI ce matin, je vois à côté d’Olivier Mazerolle, « permanent d’antenne », Patrice Duhamel. Sa carrière à la télé et à la radio est connue. Il a eu de grands postes. LCI met à côté de son nom « éditorialiste ». Un éditorialiste est un homme qui écrit des éditoriaux dans la presse écrite, à la radio ou à la télé. Qui peut me dire où Patrice Duhamel écrit des éditoriaux ? Nulle part.
    Ce terme d’éditorialiste est d’ailleurs généreusement accordé à beaucoup d’autres de manière inexacte. Cela est censé en imposer aux gens. C’est beaucoup plus impressionnant que « journaliste », qui n’impressionne plus personne.
    En second lieu, Romain Goupil, dont le parcours est intéressant à suivre, est honoré du terme de « cinéaste », quand il passe à la télé. Des cinéastes, j’en connais un paquet. Y a-t-il un Français sur cent mille capable de nous dire un seul titre de film de ce cinéaste ? Question subsidiaire : quelqu’un de bien informé (nous en avons ici en magasin) saurait-il quels sont les revenus de ce monsieur ? Est-il subventionné directement par le ministère de l’Intérieur ?

  82. @ Patrice Charoulet 10h51
    « En second lieu, Romain Goupil, dont le parcours est intéressant à suivre, est honoré du terme de « cinéaste », quand il passe à la télé. »
    Il est l’auteur d’une dizaine de longs métrages et d’une vingtaine de courts métrages sans beaucoup d’audience…
    En étant très proche de Cohn-Bendit, BHL et André Glucksmann puis de son fils Raphaël, il coche toutes les cases du « camp du bien ». Fort en gueule, tutoyeur systématique, il représente pour moi la lie gauchiste des années 1960-70 pro-Vietcong devenue au fil du temps conforme en tout point au libéral-libertaire tendance islamo-gauchiste (on n’est pas à une incohérence prêt !!).
    Sa présence sur le plateau de LCI me paraît destinée à assurer une place de choix aux idées (?) macroniennes, le relais étant pris par son ami Dany le reste du temps. Sa capacité à hurler et à insulter ceux qui ne sont pas de son avis crée des clashs propices à des audiences prometteuses.

  83. @ Patrice Charoulet 22 juin 2019 10:51
    « Revenus de Romain Goupil »
    Je l’ai entendu, sur une chaîne d’infos, dans une discussion avec des Gilets jaunes, déclarer sans rire qu’il avait des revenus « d’environ 2 000 euros mensuels » !
    Aucun autre journaliste sur le plateau n’a amorcé le moindre ricanement et la discussion (sic) a continué. Le pauvre Gilet jaune présent en est resté sans voix !
    De l’audace coco dans le mensonge ! De l’audace ! Plus c’est gros mieux ça passe !
    Cordialement.

  84. Robert Marchenoir

    @ boureau | 22 juin 2019 à 14:24
    Comprends pas. Vous savez, de source sûre, que Romain Goupil gagne beaucoup plus que 2 000 euros par mois ? Qu’est-ce qui vous fait dire ça ? Tous les gens qui passent à la télé sont blindés de thunes ?
    C’est quoi, son métier, à Romain Goupil ? il est haut fonctionnaire ? PDG du CAC 40 ? footballeur vedette ? rappeur du 9-3 ? notaire, même ?
    Vous n’aimez pas ses opinions politiques, donc ça veut dire qu’il gagne beaucoup plus d’argent que vous ? C’est quoi, le raisonnement ?

  85. @ Robert Marchenoir
    (@ boureau 22/06/19 14:24: « Je l’ai entendu, sur une chaîne d’infos, dans une discussion avec des Gilets jaunes, déclarer sans rire qu’il avait des revenus « d’environ 2 000 euros mensuels » ! Aucun autre journaliste sur le plateau n’a amorcé le moindre ricanement et la discussion (sic) a continué. Le pauvre Gilet jaune présent en est resté sans voix ! De l’audace coco dans le mensonge ! De l’audace ! Plus c’est gros mieux ça passe ! »)
    Robert Marchenoir 22 juin 2019 14:12: « Vous savez, de source sûre, que Romain Goupil gagne beaucoup plus que 2 000 euros par mois ? Qu’est-ce qui vous fait dire ça ? Tous les gens qui passent à la télé sont blindés de thunes ? C’est quoi, son métier, à Romain Goupil ? il est haut fonctionnaire ? PDG du CAC 40 ? footballeur vedette ? rappeur du 9-3 ? notaire, même ?
    Vous n’aimez pas ses opinions politiques, donc ça veut dire qu’il gagne beaucoup plus d’argent que vous ? C’est quoi, le raisonnement ? »
    ————
    C’est quoi votre commentaire ?
    Patrice Charoulet pose une question, je lui transmets l’information donnée par Romain Goupil lui-même.
    La canicule naissante vous monte à la tête!
    Protégez vos neurones ! Non pas qu’ils me soient précieux, mais en garder un max vous permettrait de rester lucide. Enfin, si vous avez du temps à occuper !
    Cordialement à l’ombre !

  86. @ breizmabro | 21 juin 2019 à 21:09
    « Comme dans le bon vieux temps : six cuvettes dans la salle de bain (avec ou pas éclairage sodium : 1) développement 2) fixation 3) lavage 4) lavage, 5) relavage et 6) rerelavage pour que l’image ne jaunisse pas au bout de dix ans rongée par les produits chimiques mal rincés. »
    Là cela sent le vécu, nous avions un TP qui consistait à développer la pellicule jusqu’à l’apparition de la photo… Bon sang, avec le recul certaines ont jauni ! Je me servais aussi de ma baignoire émaillée à l’époque pour laver, mais je me suis fait enguirlander, des tâches sur le revêtement apparaissaient.
    J’en avais fait un hobby, j’adorais le noir et blanc, puis j’ai dû choisir – j’étais très jeune – des appareils de développement de plus en plus sophistiqués et coûteux, je n’avais plus les moyens, la passion moins grande aussi…
    Ah oui ! Et pour le brillant, le fer à repasser et sa température à maîtriser.

  87. Robert Marchenoir

    @ boureau | 23 juin 2019 à 07:38
    Non, vous mentez. Vous ne vous contentez pas de « transmettre l’information donnée par Romain Goupil lui-même ».
    Vous l’accusez d’avoir menti. Vous dites qu’il est impossible qu’il gagne aussi peu, et qu’il est scandaleux qu’aucun journaliste n’ait contesté son chiffre. Parce que bien sûr, cela ne suffit pas que nous ayons cent mille fonctionnaires au ministère des Finances chargés de contester les déclarations de revenus des Français, il faudrait aussi y ajouter les journalistes.
    Et certains blogueurs, apparemment.
    Vous n’avez toujours pas répondu à ma question : qu’est-ce qui vous fait croire que Romain Goupil ment quant il dit ne gagner que 2 000 euros pas mois ?
    Si vous calomniez les gens, ayez au moins le courage d’assumer vos calomnies. Ne faites pas l’imbécile en vous récriant : ben non, moi j’ai rien dit.

  88. @ Giuseppe 23 juin 2019 à 21:03
    Ooooh malheureux… pour faire « pro » utilisez du papier mat en toutes circonstances ! Le top est le « tramé » mais il faut connaître un dealer car c’est devenu très rare 😀
    Adéo Giuseppe

  89. @ Robert Marchenoir 23 juin 2019 23:01
    « Non vous mentez »
    Votre commentaire, comme souvent hélas, est sans intérêt.
    Cordialement.

  90. @ Robert Marchenoir 23 juin 2019 à 23:01
    « Qu’est-ce qui vous fait croire que Romain Goupil ment quant il dit ne gagner que 2 000 euros pas mois ? »
    Là Martchi vous faites du petit Elusen : prouvez-le, prouvez-le..
    Définition de Romain Goupil : Artiste sans oeuvre, ex-gauchiste (?) qui fut surnommé par la gauche « Goupil mains rouges » après son soutien enthousiaste à la guerre d’Irak (dont on le félicite chaque jour bien évidemment).
    Moi je dis que si TF1/LCI paye ce nul broque 2 000 boules par mois c’est déjà trop, il est inintéressant.
    Et moche en plus (un brin de lucidité ne peut pas nuire ;))
    Adéo Robert M.

Laisser un Commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *