Il n'est pas interdit de rêver d'une société où chaque transgression aurait sa réponse, la moindre incivilité et toutes les infractions, quelles qu'elles soient, leur riposte pénale. On pourrait tout à fait concevoir un changement radical de politique qui ne laisserait plus sans réaction les atteintes aux personnes et aux biens.
En même temps, une telle révolution ne tarirait pas la malfaisance humaine et les mille ressorts qui font que fortuitement ou sur un mode compulsif, crimes et délits continueraient d'être commis. Il n'y aura jamais, dans notre monde, une pacification absolue.
Cela ne m'empêche pas d'être touché en plein coeur, comme ancien magistrat et comme être humain, par cette tragédie. "Le 3 août, Sylvie Sanchez a été tuée par son ex-compagnon malgré une main courante déposée pour des menaces de mort deux mois avant" (Le Parisien). La famille dénonce un laxisme judiciaire et l'un de ses membres déplore : "La justice est trop lente pour nous protéger".
Pourtant, après ses menaces de mort, Daniel M, le meurtrier futur, a quitté la gendarmerie avec une convocation pour le 3 novembre de cette année (France 3). Le procureur d'Auch assure que "la victime était séparée de son ex-conjoint et hébergée chez des amis et que l'homme ne présentait pas d'antécédents judiciaires". Sans une once de dérision, on peut donc constater que tout a été accompli correctement, selon les règles, mais que pourtant la tragédie a eu lieu.
Il faut donc s'interroger, sur ce féminicide comme sur d'autres et, plus généralement, sur tout ce qui concerne les atteintes aux personnes, sur ce terrible paradoxe que la normalité des enquêtes et des pratiques judiciaires ne protège pas. Dans ces affaires touchant aux rapports complexes, impulsifs, violents entre les êtres humains, l'un la cible, l'autre l'agresseur, tout est urgent, tout est menace, tout impose réactivité et précipitation lucide. Si on évoque parfois la lenteur de la Justice au grand détriment du justiciable ordinaire, on ne perçoit pas comme le vice va bien au-delà.
Il conviendrait de réfléchir pour pallier la multitude de ces drames annoncés puis concrétisés, parce qu'on les a traités comme si on avait le temps, comme si la victime ne l'avait pas déjà été, comme si le futur criminel n'avait pas en tête l'obsession de faire du mal.
La Justice, en dépit de sa bonne volonté, ne parvient pas à appréhender que le pire survient précisément dans le laps de temps qui s'écoule entre les dates officielles prévues par les services d'enquête et ses propres délais. Tout peut se perpétrer dans ces conditions, dans les intervalles.
Ce n'est pas offenser l'Etat de droit et la procédure pénale dont elle découle que de souligner qu'en effet il faut choisir : appliquer la loi au rythme que chaque juridiction peut mettre en oeuvre, avec d'inévitables catastrophes – il ne convient jamais de sous-estimer ce qu'a de redoutable le dessein persévérant de tuer – ou protéger. Les féminicides, quels que soient les progrès qui pourront être accomplis dans les dispositifs d'écoute, de sauvegarde et de jugement, ne seront jamais davantage combattus si le facteur temps n'est pas perçu comme absolument prioritaire. On ne peut plus vivre avec un formalisme procédural et des lenteurs qui fatalement entraîneront la mort.
Sur ce plan capital je ne peux que renvoyer à mon billet iconoclaste du 23 août 2022 : "Changer l'Etat de droit pour protéger les Français…"
Compassion pour Sylvie Sanchez, pour qui c'était trop tard !
Mais quoi ? Où doit-on courir ? Qui réprimer ? De toutes parts, on la demande, en mille lieux il faut qu’elle se rende, Justice ici, Police là, et répression et protection. Quels drames affreux sont déjà faits, et d’autres encore qui se préparent. Où allons-nous, que faisons-nous, nous tardons trop, on temporise, le drame est là, le drame est là, le drame est là.
Pardon, mânes de Rossini, mille grâces, gens de justice, soyez cléments, étendez le manteau de votre mansuétude aux disgraciés, ceux qui voudraient bien tuer, mais qui en sont empêchés par le zèle tracassier des ennemis des sorts funestes. La tâche est ardue, les criminels courent au carnaval des fous, ils menacent et ne font rien ou font trop, on ne sait plus. Celui-ci n’a rien de sale dans son habit, on temporise et il salit ses braies de longues giclées de sang, tel autre, cent fois condamné, obligé de quitter toute félonie, se tapit, chaque soir espérant des lendemains épiques et surprend son monde en éviscérant un tripier. Elémentaire, non ?
Ah, c’est que tout le monde n’est pas Matzneff qui a pu polir et même salopir sous le manteau jaunâtre du sulfure mondain des grâces juvéniles en fabriquant des consentements en peau de lapin.
Voilà, voilà où nous en sommes. Traqués par le fisc, poursuivis par des textes abscons, abrutis de taxes à voilure variable, pourchassés au moindre propos sceptique, non aseptisé, qui ne soit pas adorateur du trou du calcul, nous, héritiers de l’album zutique, dépositaires de Guillaume Apollinaire, qui devons à la terre d’avoir engendré « groin de cochon, cul de jument, ta mère fit un pet foireux et tu naquis de sa colique », voilà que nous devons courser les tueurs que le monde entier nous envoie, au nom de la sollicitude que nous devons à l’espèce humaine et à la République égalitaire.
Hors d’ici, sycophantes, laissez revenir parmi nous les terreurs de Jack the ripper, de Vacher, le tueur de bergères, de Landru, divin chauve à la cuisinière magique, de bête du Gevaudan pour nous mitonner de bons gros crimes.
Vous avez tué Louis XVI et sa Marie-Antoinette, et l’amante blonde de celle-ci, et vous osez vous arroger le droit de tolérer des catastrophes judiciaires, quand c’est vous, le peuple, qui, scrutin après scrutin, tapissez nos galeries royales de Trissotin pas drôles, de Gaudissard de lois, de plaideurs de la culotte de zouave.
En plus, il nous faudrait être à temps, au bon endroit, peüque blonde et collet noi, pour ête de vais conspiateus pour conspuer les polluants.
Allons, assassinons encore une fois le duc d’Enghien, tout le monde sait que ce ne fut pas un crime, mais une faute. Sous cette autorité, comme une bannière, buvons aux criminels impunis, aux violeurs qui se débandent et aux victimes qu’on regrette, mais que voulez-vous, il faut bien que tout le monde vive.
@ genau
Oui, tout le monde vivra quand enfin la croyance sera en la bonté de l’homme pourtant blessé gravement, mais néanmoins invité désormais à la vérité qui rend libre.
Le jour pointe, ami, nous voilà sortis du « meurs et deviens » !
https://www.vatican.va/content/benedict-xvi/fr/homilies/2006/documents/hf_ben-xvi_hom_20060415_veglia-pasquale.html
@ genau | 20 août 2023 à 01:18
Après un tel commentaire, le sujet devrait être clos. Les suivants vont paraître misérables, ordinaires voire vulgaires.
D’un certain âge, voire maintenant d’un âge certain, je n’arrive pas à m’appliquer la politique du chien crevé au fil de l’eau. j’enrage de tant de lâcheté. Cela pourrait être de la simple con*erie mais je crois plutôt à de la perversité calculée. Je dois être complotiste.
« …on peut donc constater que tout est accompli correctement, selon les règles… » (PB)
Et là réside bien le problème. Il est parfaitement illusoire de croire que le respect, aussi strict soit-il, de la règle, des procédures, constitue un rempart infranchissable assurant la meilleure des protections possibles pour une victime, même potentielle.
Le temps de la justice n’est pas celui du coupable en puissance. Le passage à l’acte de ce dernier est déclenché par des motivations difficilement appréhendables, parce que touchant à l’humain, et dans lesquelles les considérations juridiques n’ont nullement leur place. La justice suit son rythme institutionnel là où le coupable en puissance agit selon l’instinct, dans un processus irrationnel.
Puisque la justice a entre autres pour mission d’assurer notre protection, et donc celle des femmes victimes de violences conjugales, et que des faits démontrent qu’elle a à plusieurs reprises failli dans cette mission, alors, prenant acte de ces erreurs, il faut qu’en urgence nous corrigions ces pratiques et modifions en conséquence la loi ou son application, de sorte qu’elle ne sacrifie plus les victimes en protégeant les coupables. N’oublions pas que c’est l’homme qui, avec ses valeurs, fait la loi et non l’inverse.
Toute femme qui trompe son époux ou seulement compagnon à qui la promesse de fidélité était au moins tacite, et en danger de subir une violence physique.
Alors, il faut à titre préventif enfermer les maris et compagnons sur le point d’être trompés, et les femmes sont invitées à faire une déclaration de leur intention au commissariat ou à la gendarmerie.
Mais de plus, la notion de violence physique doit être étendue à la violence morale de nature à provoquer une dégradation au physique. Comment une « salope » qui s’ignore pourrait-elle supporter une telle injure sans que sa santé mentale en soit atteinte, et cela même au point de justifier un long arrêt maladie ?
Et au surplus, les enfants doivent aussi être enlevés aux pères sur le point d’être trompés à moins qu’ils n’aient sincèrement et formellement reconnu à leur épouse et mère, au nom de la liberté, le droit d’être volage.
Philosophes du droit moderne, ne vous voilez pas la face. C’est là que nous en sommes.
Chez des « barbares » dont la définition originelle est l’étranger, le mari ayant droit de vie ou de mort sur l’épouse infidèle et son amant, les femmes ne trompent pas leur époux. Pour ces dits arriérés, l’abandon irréversible de la liberté en se promettant fidélité conjugale, relève des nécessités de la civilisation.
Quels sont les plus fous ?
On rappellera que Don Camillo participe au barbouillage en rouge du postérieur de la femme dévergondée qui séduit Peppone.
Le problème du jour de notre civilisation décadente, c’est que nous n’avons plus de « Don Camillo ».
P.-S.: ce commentaire ne tient aucun compte du cas particulier de Sylvie Sanchez.
Mais qu’aurait pu faire de plus la justice le 3 novembre, ou même avant si elle avait pu avancer la date ?
On n’incarcère pas quelqu’un pour menaces de mort. On ne peut pas mettre un gendarme derrière lui jour et nuit. Et dans l’état mental ou se trouve ce fou furieux, la peur de la prison a peu d’effet sur lui.
Plus qu’un problème de lenteur de la justice, c’est une question de santé mentale, et peut-être aussi de morale publique. Longtemps on a fait trop d’honneur à ces crimes en les traitant de passionnels, comme s’ils étaient dûs à un trop-plein d’amour, en dépit de la colossale somme d’égoïsme et de lâcheté qu’ils représentent. Et je me demande s’il n’en reste pas quelque chose dans l’inconscient collectif. À ce propos, le terme « féminicide » n’est-il pas lui aussi une façon d’ôter à ces crimes une partie de leur banalité sordide ?
Quoi qu’il en soit, même en les voyant pour ce qu’ils sont, je doute qu’on puisse jamais en prévenir beaucoup.
« Il n’est pas interdit de rêver d’une société où chaque transgression aurait sa réponse, la moindre incivilité et toutes les infractions, quelles qu’elles soient, leur riposte pénale. » (PB)
Ah, si ! C’est interdit ! Vous imaginez l’enfer que serait une telle société ? Nous y courons droit, d’ailleurs, avec les mécanismes de surveillance perfectionnés qui s’insinuent partout. Déjà, la police est largement faite par des machines.
Le rêve que vous nous proposez, c’est celui où sortir sa poubelle avec une heure d’avance serait puni d’une amende automatiquement infligée par une caméra à reconnaissance de forme, celui où un excès de vitesse de cinq kilomètres/heure conduirait à un renchérissement de votre assurance déclenché par votre propre voiture… nous n’en sommes plus très loin, d’ailleurs.
La marque d’une société libre, c’est celle où la police est lointaine et peu présente, ses interventions rares et le bras de la justice circonspect.
Ce n’est pas parce que les « incivilités » (mot abominable) rendent la vie des Français de plus en plus insupportable, qu’il faut basculer dans un univers orwellien où chaque homme serait transformé en rouage mécanique.
Imaginez les infinies possibilités d’oppression ouvertes par le nouveau culte du dieu Carbone…
Quant aux meurtres de femmes par leur conjoint, un rappel à la réalité s’impose. Je vais sans doute choquer beaucoup de monde en disant qu’on ne peut les empêcher.
Pour commencer, il faut éradiquer cette appellation ridicule de « féminicide », de même qu’il faut se débarrasser une fois pour toutes du mot « racisme ». Il n’y a pas de féminicide. Il y a des meurtres, des assassinats et ainsi de suite.
À moins que l’on ne veuille insinuer que le meurtre d’un homme serait moins grave que celui d’une femme, que les efforts de la police pour prévenir et punir les premiers devraient être moindres que ceux dirigés vers les seconds…
Et c’est d’ailleurs ce qui se passe. À travers l’ensemble du monde occidental, la formation de la police, la propagande des médias, les hululements des politiciens, les méthodes concrètes de lutte contre la délinquance se caractérisent par une discrimination positive en faveur des femmes, ce qui conduit inéluctablement à une discrimination tout court en défaveur des hommes.
Un seul exemple l’illustre de façon éclatante : le « téléphone de sécurité » remis en France aux femmes en péril de se faire buter par le Cro-Magnon auquel elles ont ouvert leur lit.
Pourrait-on m’indiquer à quel moment on a proposé un « téléphone de sécurité » aux adolescents blancs de sexe masculin vivant en milieu immigré, et par conséquent en péril constant de se faire harceler, battre, blesser ou tuer par leurs homologues diversitaires ? Ou aux hommes blancs de tout âge, d’ailleurs ?
Là, soudain, l’intervention de la police est beaucoup moins urgente. Elle manque de « moyens ». Elle est en congé-maladie.
Indépendamment de la discrimination sexuelle, le « téléphone de sécurité » pour femmes battues apparaît comme un bijou d’absurdité administrative, si l’on veut bien prendre un peu de recul.
Comment ! Une femme est, huit heures par jour ou davantage, à proximité d’un homme susceptible de l’agresser — que dis-je : à cinquante centimètres, à zéro millimètre, même, et l’on prétend que la doter d’un téléphone spécial destiné à faire accourir la maréchaussée serait apte à la protéger ? Et il serait possible de faire cela pour toutes les femmes de France se trouvant dans une telle situation ? De qui se moque-t-on ?
Il est temps de revenir à la sagesse libérale, cher Philippe Bilger. L’esprit public est vérolé par l’illusion communiste qui nous fait croire que l’État peut, et doit nous assister sans cesse en tout.
Il y a peut-être trois générations, il était tout à fait normal, pour une femme, à Paris, de ne jamais sortir sans son… revolver. Toutes ne le faisaient pas, mais personne n’était choqué par celles qui prenaient cette mesure de précaution élémentaire.
Il existait des revolvers de dame, parfaitement dissimulables dans un sac à main. J’ai encore chez moi les balles de l’un de ces engins.
Qui protégeaient contre les malandrins, mais qui pourraient dissuader un conjoint aux pulsions meurtrières bien mieux qu’un téléphone administratif…
Mais allons plus loin. Il fut un temps où la discrimination était considérée comme une vertu. Pour une femme, exercer cette discrimination à l’égard de l’homme destiné à partager sa vie allait de soi.
Et il allait de soi qu’il était de sa responsabilité de ne pas se marier, ou même de se mettre à la colle avec un sauvage susceptible de la frapper ou de la tuer.
Les hommes changent, on peut se tromper ? Certes. Alors pourquoi rester avec lui ? Est-ce à l’État de protéger les femmes contre les conséquences de leur sottise ?
D’ailleurs, dans le cas qui a suscité votre billet, l’intéressée avait pris la bonne décision, et vivait chez des amis. Alors quoi ? Il faudrait que la police monte la garde devant la maison de ses amis ? Qu’elle prenne en filature l’ex-conjoint 24 heures sur 24, jusqu’à sa mort ? Qu’elle l’emprisonne de façon préventive ? Qu’elle fasse cela dans tous les cas similaires ? Impossible, évidemment.
À ce stade, il faut évoquer l’islamisation du pays, phénomène forcément accélérateur de « violences faites aux fâââmes », de « féminicides » et autres menus inconvénients de la « lutte contre le racisme » — tous imputés à la malfaisance intrinsèque du « mâle blanc », histoire de faire diversion.
Combien de ces fameux « féminicides » sont-ils perpétrés par des hommes d’origine musulmane ? La question ne sera pas posée : les statistiques ethniques étant « interdites », la réalité n’existe pas.
La solution n’est pas dans je ne sais quel fantasme de police toute-puissante, capable de procurer à 67 millions d’habitants le même niveau de sécurité personnelle et préventive qu’au président de la République.
Il est dans le fonctionnement normal de la justice après la commission des délits, la réduction massive de l’immigration, l’expulsion des immigrés illégaux et l’incitation au retour des autres.
Il est dans l’effort pour promouvoir en amont une culture qui décourage les comportements transgressifs, ce qui passe par le recentrage de la nation sur la famille élargie ; la famille charnelle, c’est à dire raciale (*).
Il est dans la responsabilisation et la liberté de chacun.
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(*) Les sociétés multi-raciales sont celles où règnent la défiance. Le prétendu « racisme » est une bonne chose. C’est lui qui crée le lien social et nourrit la confiance, facteurs de paix. Ce ne sont pas les interventions étatiques. L’une des innombrables études qui le prouvent montre aussi que plus une société est inégalitaire, plus la confiance règne. La pensée de gauche apporte la souffrance et le malheur parce qu’elle est basée sur le mensonge.
« Le procureur d’Auch assure que « la victime était séparée de son ex-conjoint et hébergée chez des amis et que l’homme ne présentait pas d’antécédents judiciaires ». (PB)
Pourtant si !
Il avait menacé sa femme de mort deux mois plus tôt et une main courante avait été déposée.
La plainte d’un citoyen est un acte qui demande justice.
À partir de la date du dépôt de la plainte il y a antécédent judiciaire et cela doit figurer sur le casier judiciaire du fautif.
Nos gendarmeries et postes de police sont tous équipés d’ordinateurs, c’est tout de même simple !
C’est aussi là qu’il faut revoir le lien magistrature/police et si besoin est avec nos élus et législateurs.
Il faut dire au coupable potentiel qu’il a un antécédent judiciaire : menace de féminicide, ce dont il sera tenu compte lors d’un procès éventuel s’il passe à l’acte et aggravera sa peine automatiquement à un minimum de 25 ans.
Il faut aussi prévenir la plaignante que sa plainte figurera sur son casier judiciaire au cas où la plainte se répète et n’est pas justifiée, et qu’elle s’expose à une amende pour diffamation.
Un simple ordinateur suffit, même pas besoin d’Intelligence Artificielle, un simple logiciel et deux minutes de frappe avec seulement deux doigts.
Nous sommes dans un pays, unique en démocratie, où une caissière de supermarché peut faire un contrôle d’identité et prendre note de détails personnels sans justifier de sa propre identité, où un agent immobilier peut demander une copie de déclaration d’impôts pour une location immobilière sans garantie de confidentialité, alors on peut peut-être faire confiance à la citoyenne lambda dont l’identité a été dûment notée qui a déposé une main courante.
Des diverses catégories d’affaires que la justice doit traiter, les plus complexes, les plus sensibles, les plus exigeantes sont, sans nul doute, celles qui concernent les conflits intrafamiliaux, avec, en tête, les menaces de mort proférées par l’un ou l’autre, voire les deux protagonistes. Complexes, sensibles, exigeantes parce qu’elles touchent au tréfonds des êtres…
Qui peut déceler dans une menace la volonté réelle de la mettre à exécution ? Qui peut mesurer avec précision le degré de haine – ou d’exaspération – qui, lorsqu’il sera atteint, déclenchera le passage à l’acte, crime ou suicide ? Qui, dans un propos qui lui est rapporté, saura distinguer à coup sûr ce qui tient d’une querelle ordinaire entre conjoints ne s’entendant plus et un danger immédiat pour l’un ou l’autre ? Qui s’apercevra que le futur meurtrier – ou la future meurtrière – ne parvient plus à supporter les coups portés ou supposés tels à son ego ?
Quand la justice est saisie, quand la police est appelée, dans la quasi-totalité des cas, il est déjà trop tard pour imaginer un retour au calme, pour concevoir une reprise sincère du dialogue, interrompu depuis déjà bien longtemps, bien trop longtemps… Bien sûr, la solution « pacifique » est celle de la chanson de Bécaud… « L’amour est mort… N’en parlons plus… Chacun sa route… Chacun sa rue… ». Mais ce n’est qu’une chanson…
Le féminicide – terme auquel je préfère celui de meurtre sur conjoint(e) – existe depuis toujours. Voici peu, on l’appelait encore « crime passionnel »… Ce qui minimisait sa gravité, un peu comme « l’homicide involontaire » masquait jusqu’à maintenant la responsabilité d’un accident mortel de la route. La prise de conscience du caractère gravissime de tels actes – de la gifle de Quatennens à l’assassinat de Préchac-sur-Adour – est une étape majeure de l’évolution de notre société…
Mais… Mais la classe politique, exécutif et législatif réunis, prompte à s’émouvoir et à s’égosiller, a-t-elle pris la mesure des changements que celle-ci implique ? La réponse est tristement non. Hormis quelques centaines de téléphones d’alarme et de bracelets électroniques censés tenir à distance l’un de l’autre victime et agresseur potentiels, quelques timides expériences ici et là d’équipes pluridisciplinaires recherchant des solutions innovantes, rien n’a changé en profondeur… Et notre hôte en explique parfaitement la principale raison : l’urgence n’est pas dans les habitudes de la justice, les procédures actuelles ne sont plus adaptées aux besoins des enquêteurs, les condamnations sont hors délai raisonnable… et trop souvent faibles et non exécutées.
Les juges s’en plaignent… Les policiers aussi… Tout comme l’ensemble des associations féministes, quelle que soit leur obédience. Mais seuls les parlementaires, de leur propre initiative ou sollicités par le gouvernement, peuvent bousculer les lois, les adapter à la société d’aujourd’hui… et, ce sera nécessaire, modifier sur plusieurs points les règles sacro-saintes de notre Etat de droit.
Rien n’évoluera dans le bon sens tant que l’agresseur potentiel ne sera pas systématiquement mis physiquement hors d’état de nuire immédiatement ses menaces de mort connues de la justice. Ce qui doit entraîner l’obligation pour les magistrats d’appliquer cette règle sans pouvoir arguer qu’elle est contraire à l’exercice de leur libre arbitre.
Il ne s’agit pas pour autant d’admettre une justice expéditive. L’instruction, confiée à une équipe de spécialistes du comportement (policiers, psychologues, médiateurs) devra être extrêmement rapide et intrusive, y compris vis-à-vis de la victime potentielle, la parole de celle-ci devant restée contestable. Comme ce type de menaces s’apparente aux méthodes du terrorisme, on pourrait peut-être en cette matière porter à quatre jours la durée légale de la garde à vue. Un délai me semble-t-il suffisant pour vérifier l’authenticité des menaces…
Il serait aussi souhaitable qu’en ce domaine au moins, la responsabilité personnelle des magistrats soit examinée et, si nécessaire, sanctionnée en cas de crime ou de tentative de crime ultérieurs… Ce qui serait le meilleur moyen d’éviter le laxisme évident de certains d’entre eux…
Bien sûr, tout cela suppose aussi un effort sans précédent de formation des personnels tant de la justice que de la police chargés de l’accueil et de la réception des plaintes et des mains courantes… et une meilleure formation des personnels des institutions œuvrant dans le domaine social, y compris au sein de l’Education nationale.
Plus vite sera décelé un signal faible d’un conflit encore apaisable, moins la liste des meurtres sur conjoint(e) sera longue… Ceci est peut-être une utopie, mais, face à ces assassins potentiels, tout doit être entrepris.
Féminicide : j’accepterai d’utiliser ce discriminatoire néologisme le jour où il aura son pendant péjoratif opposé. On dirait alors : homonicide. Marquant ainsi mon inépuisable dévouement à la cause réellement… égalitaire…
@ Robert Marchenoir
L’article auquel vous renvoyez est fort intéressant. Vous vouliez écrire, comme dit dans cette étude « plus une société est inégalitaire, *moins* la confiance règne ».
« Combien de ces fameux « féminicides » sont-ils perpétrés par des hommes d’origine musulmane ? La question ne sera pas posée : les statistiques ethniques étant interdites ».
Faux. La question est continuellement posée, c’est la réponse qu’on s’obstine à ne pas vouloir donner.
Il suffit de se souvenir du tollé provoqué par Zemmour qui osa en faire une à propos des détenus dans les prisons ; « on » contesta son droit à le faire, mais pas que ses pourcentages fussent faux au passage.
@ GERARD R. | 20 août 2023 à 15:32
C’est d’autant plus vrai qu’il existe l’équivalent d’homicide : fémicide.
(Il y a aussi gynécide et gynocide !)
Aucun des quatre termes n’existe sur Larousse et Hachette, on les trouve toutefois sur Wikipédia.
Féminicide donne un genre féminicisme au propos, un genre un rien politique ?
@ bob | 20 août 2023 à 22:44
« — Combien de ces fameux ‘féminicides’ sont-ils perpétrés par des hommes d’origine musulmane ? La question ne sera pas posée, les statistiques ethniques étant interdites. »
« — Faux. La question est continuellement posée, c’est la réponse qu’on s’obstine à ne pas vouloir donner. »
—
Question, réponse… c’est une façon de parler. Dans le fond, nous disons la même chose. D’ailleurs la réponse est aussi donnée par les autorités, mais par la bande, en catimini, pas souvent… Même Gérald Darmanin a lâché des statistiques ethniques « pabien » il y a un an, dans une interview au JDD virilement titrée « Nous devons être fermes avec la minorité d’emmerdeurs » :
« Il serait idiot de ne pas dire qu’il y a une part importante de la délinquance qui vient de personnes immigrées. 48 % des gens interpellés pour des actes de délinquance à Paris, 55 % à Marseille et 39 % à Lyon sont des étrangers. En France, les étrangers représentent 7,4 % de la population et 19 % des actes de délinquance. »
Vous avez eu le bon goût de lire l’analyse de l’Observatoire de l’immigration et de la démographie que j’ai indiquée, et dont vous dites :
« L’article auquel vous renvoyez est fort intéressant. Vous vouliez écrire, comme dit dans cette étude, ‘plus une société est inégalitaire, moins la confiance règne’. »
Pas du tout. C’est le contraire.
Cette étude (*) est remarquable en ce qu’elle démolit le politiquement correct sur deux points : premièrement la diversité n’est pas l’univers paradisiaque que l’on nous présente, plus l’homogénéité raciale disparaît et plus la défiance règne.
Remarquez, on s’en doutait un peu, mais c’est bon de le voir confirmé par une étude scientifique internationale. Bétonnée, en plus. J’invite l’assistance à prendre connaissance de toutes les précautions méthodologiques qui ont été prises pour éviter de prêter le flanc aux objections habituelles : c’est la faute à la pauvreté, c’est la faute des Blancs qui sont racistes, etc.
Mais deuxièmement, plus il y a des inégalités et plus la confiance règne. Ce deuxième point est beaucoup plus politiquement incorrect ; la preuve, vous avez cru lire ce que vous aviez dans la tête et non ce que dit l’étude. Ce résultat démolit le politiquement correct de gauche comme le politiquement correct d’extrême droite. Je cite :
« Un résultat inattendu de l’étude consiste en la découverte d’une corrélation positive entre les inégalités sociales perçues et le niveau de confiance : plus les écarts de revenus sont grands dans un quartier, et plus ses habitants ont tendance à avoir confiance en leurs voisins. »
« Les auteurs expliquent ce phénomène par le fait que les personnes à faibles revenus font davantage confiance aux personnes à hauts revenus, en considérant que leur statut social est un atout pour la qualité de vie du quartier. »
Et hop ! encore une bombe à sous-munitions qui pulvérise les clichés communistes, y compris ceux qui ont cours au Rassemblement national.
Il convient de préciser que cette étude a été menée non pas au niveau national, mais au niveau de 938 quartiers situés en Allemagne, aux Pays-Bas et en France. Pour cette dernière, les quartiers choisis se trouvent à Lille, Strasbourg, Lyon, Marseille, Rennes, Paris et les départements limitrophes.
On voit donc bien à quoi correspond cette conclusion scientifique : elle est la confirmation de l’observation anecdotique, mais constante, selon laquelle les Noirs et les Arabes (pour simplifier) préfèrent, réclament, même, le privilège de fréquenter des écoles dotées de suffisamment de petits Blancs, d’habiter des quartiers suffisamment blancs, car ils voient bien que lorsque c’est blindé de Noirs et d’Arabes, l’incurie, le chaos et la violence règnent.
Tandis que les Blancs contraints d’habiter les quartiers diversitaires souhaitent le plus de Blancs possibles (c’est à dire de « riches » — tout est relatif) pour exactement les mêmes raisons.
Ce phénomène a été très précisément étudié aux États-Unis, où les Noirs passent leur temps à fuir les quartiers noirs qui sont dévastés, puisqu’ils sont peuplés de Noirs, afin de rejoindre les quartiers blancs qui sont pacifiques, industrieux et prospères, puisque peuplés de Blancs. Provoquant la consternation de ces derniers, puisque l’arrivée de Noirs signale immanquablement le début du déclin.
Où l’on voit que ce n’est pas le « racisme » qui crée la pauvreté, mais bien plutôt la race.
En somme, la richesse, c’est bien, nous disent les populations primitives immigrées ; contrairement au gauchiste blanc moyen qui, à l’instar de François Hollande, « n’aime pas les riches ».
Dans toutes les sociétés traditionnelles, on recherche la compagnie des riches. Le riche a du pouvoir, de l’intelligence, de l’argent, se concilier ses bonnes grâces est une évidence ; c’est ainsi qu’un peu de son argent, de ses relations, de son soutien peut aller vers vous.
Seuls les marxistes abrutis (dont certains s’imaginent anti-communistes, ce n’est pas un critère) ont mis ce bon sens millénaire cul par-dessus tête, en croyant malin de vomir sur les riches, et donc sur l’inégalité.
Je vous concède que les résultats n’auraient pas forcément été les mêmes si l’étude avait porté sur des pays entiers, si l’on avait analysé le rapport entre la cohésion sociale et l’inégalité qui oppose, en substance, Liliane Bettencourt et les titulaires du RSA.
Mais l’étude présentée par l’Observatoire de l’immigration n’en est pas moins riche d’enseignements sur ce point, et elle montre bien, dans les limites que j’ai précisées, que plus une société est inégalitaire, plus la confiance règne.
______
(*) L’article de l’Observatoire de l’immigration et de la démographie analyse une étude de Ruud Koopmans et Merlin Schaeffer, publiée dans la revue Social Indicators Research en 2016, et la complète avec des données issues d’autres études.
Ce qui fait qu’on veut protéger plus les femmes des agressions par des moyens à mon avis farfelus, c’est qu’elles sont plus menacées que d’autres. Ce qui fait que les Juifs sont protégés par une loi allant contre la liberté d’expression ayant provoqué d’autres lois, c’est aussi le souci de protéger des gens plus victimes que d’autres.
Mais la fantaisie et le sacrifice de la liberté ne sont pas des solutions.
Ce qui protège un peu les Juifs et les femmes, c’est qu’elles sont moins déconsidérées qu’autrefois.
Les femmes restent toutefois plus menacées parce qu’en aucun lieu elles ne dominent, tandis que les Juifs ont Israël.
Femmes, quand on n’a pas de place forte, la moindre parcelle de territoire devient encore plus capitale, il est très grave de la perdre. Donc il faut savoir vouloir être libres ou se sacrifier à encore je ne sais quelle cause… Je dis ça parce que souvent les femmes tirent les marrons du feu pour les autres et se retrouvent oubliées.
Tiens, je trouve souvent que les gaullistes refusent frénétiquement de voir les défauts du Général, mais par contre, on discerne peu ses vrais mérites. Donc les crises anti-américaines et le déséquilibre des pouvoirs, je dirais que c’est très mauvais, contrairement à d’autres. Avoir la bombe atomique ou donner le droit de vote aux femmes, c’est bien.
La bombe, c’est une arme y faisant réfléchir à deux fois avant de nous envahir. Vive la bombe !
Cri désespéré dans un pays de la liberté pourquoi faire. Mais libérateur : on n’est libre que par les armes, de même qu’un tigre ne se maintiendrait pas longtemps sans griffes et sans dents dans la nature.
Les femmes n’ont pas à se faire pardonner d’être ce qu’elles sont en sauvant le monde, rien que ça, mazette, soyez l’avenir si vous ne voulez pas être renvoyées à un rôle de mixte de bête de somme et d’animal de compagnie.
Non ! Il est simplement juste de libérer des gens injustement enfermés, et cela peut venir par association d’idées quand on libère un pays. Et d’autant que les femmes ont largement participé à la Résistance.
Et d’autant que plus on veut qu’un pays ou n’importe quoi d’autre se renforce, d’ailleurs, plus qu’il est fou d’en gaspiller les talents et le courage, à supposer que le courage soit un talent, ce qu’il est peut-être bien, on ne naît pas capable de maîtriser sa peur.
Bref, les pays menacés peuvent mieux s’en rendre compte que les autres, Spartiates et Israéliens aux femmes capables de se battre et au statut plus élevé que ce qui se fait autour d’eux.
Ni les femmes, ni les Français n’ont de pays prêts à les recevoir. Jamais ! Il est donc d’autant plus important qu’ils comprennent qu’on ne doit pas se laisser voler le pays par les immigrés musulmans. Ceux qui ont tendance à rendre le mal pour le bien. Deux solutions : l’interdire ou dresser toute l’immigration à la danoise. C’est très simple, quand on voit que des gens ont tendance à usurper le pouvoir, on traite tout le monde pareil, on donne autant de seconde chances qu’il y a de réincarnations dans l’hindouisme et dans le bouddhisme…
Et agir en maître. Pas en maître d’école ! Rôle qu’on a quelque peu collé aux femmes, ou que les Français se sont collés à eux-mêmes, supposant qu’ils étaient et devaient être des exemples pour le monde.
N’importe quoi, les femmes, rarement libres, des exemples ? Et les Français, des gens qui ont souvent perdu leur liberté, des exemples ?
Folie.
Il faut plutôt que tous ceux qui ont manqué de liberté s’inspirent de ceux qui la conservent de façon pérenne, ou du moins de ceux qui se battent pour elle de tout leur cœur, comme les Ukrainiens.
Chacun trouve désirable d’apprendre une langue avec ceux qui la maîtrisent, mais curieusement, trop de gens croient qu’ils vont devenir ou rester libres en reproduisant tout ce qui les met dans les chaînes ou en instance de tomber dans les oubliettes.
Boire ou conduire ? Il faut choisir. Et de même, c’est ou la vanité, ou la liberté.
@ Robert Marchenoir
Il faudrait donc se débarrasser du racisme, qui néanmoins est une bonne chose car il crée le lien social et nourrit la confiance, facteurs de paix !
Ou comment dire tout est son contraire dans un même texte, démontrant qu’on ne sait s’identifier soi-même que par la négation de l’autre.
Deux unions sur trois finissent par un divorce dans les grandes villes occidentales.
Qu’on vienne encore nous dire que la statistique ethnique expliquerait cela, que le meurtre, négation ultime d’autrui, serait dû à la race ou à la religion, est le signe que les individus n’assument pas leur propre violence, pire, pour ne pas l’assumer passent leur temps à s’accuser mutuellement de leur vice commun, par incapacité à savoir construire la cellule basique de l’espace de paix qu’est une famille.
À nouveau vous signez des aveux complets quand vous osez prétendre que la famille est raciale, témoignant alors que vous ne savez construire la paix que sur la négation d’autrui, ce qui n’est ni de droite ni de gauche, mais terriblement humain.
Tant que l’Institution ne saura pas favoriser la prise de conscience individuelle de la violence partagée de chacun, tant que l’éducation des êtres à en comprendre sa fonction dans nos architectures sociales ne primera pas sur un maintien de l’ordre qui lui aussi devrait en connaître les arcanes, il est vain d’imaginer pouvoir exercer une quelconque autorité, nous continuerons à accuser autrui de l’incapacité qu’on partage avec lui de ne savoir faire la paix qu’en l’en accusant pour mieux soi-même s’exonérer de notre responsabilité à savoir appréhender cette commune réalité.
Le terme « féminicide » peut choquer certains esprits puristes dans la mesure où il offre un statut particulier à la mort d’une femme victime de la violence de son conjoint.
Il peut toutefois se justifier dans la mesure où chaque année plus de
deux cents femmes meurent sous les coups de leur compagnon ou ex-compagnon. Et rien ne permet d’affirmer que ce chiffre soit en régression.
Il existe, bien sûr, des cas où des hommes sont tués par leur compagne (*). Mais le nombre est bien inférieur puisqu’il ne dépasse pas une trentaine par an.
(*) Peu d’hommes tués par leur ex-compagne, qui s’est généralement remise de sa déception dans d’autres bras. C’est le côté pragmatique des femmes…
« Il conviendrait de réfléchir pour pallier la multitude de ces drames annoncés puis concrétisés, parce qu’on les a traités comme si on avait le temps, comme si la victime ne l’avait pas déjà été, comme si le futur criminel n’avait pas en tête l’obsession de faire du mal. » (PB)
Il conviendrait surtout de se réveiller et de cesser de croire que la Justice soit en mesure d’assurer contre le malheur…
Il conviendrait aussi de cesser de faire croire à la masse que sa responsabilité est inexistante…
Il conviendrait également d’arrêter de décharger de sa responsabilité l’individu…
C’est une marque d’irrespect que cette façon de penser.
Le monde n’est pas divisé en deux, gentils-méchants, blancs-noirs, hommes-femmes, riches-pauvres, etc.
C’est un manque d’intelligence que de vouloir ce qui est absurde, et un manque de clairvoyance que de croire à l’incroyable.
C’est une insulte à l’effort de civilisation que de le réduire systématiquement à chaque défaillance, quand bien même celle-ci serait mortelle…
L’humanité est aujourd’hui vide de sens, elle n’a de respect pour rien, elle ne sait rien, elle ne veut rien savoir hors son plaisir, elle poursuit la chimère d’une vie éternelle ici et maintenant, et comme un sybarite ne se conçoit que dans une jouissance de goret.
Il est délétère et honteux d’aspirer à une société de victimes. Ce but est répugnant et soulève le cœur.
Notre époque est putride et corrompue au point que le malheur n’a plus droit de cité, que la mort n’a plus le droit d’exister, la honte a disparu, l’honneur aussi, le courage est confondu avec l’arrogance, le mépris tient lieu de dignité, l’amour est risible, la dévotion est ridicule, et c’est ainsi que la Justice a les yeux grands ouverts, dans une main un portable et dans l’autre un hochet…
Ils la veulent avec des attributs à leur hauteur ! Cymbalum mundi !
@ Serge HIREL
« Qui peut déceler dans une menace la volonté réelle de la mettre à exécution ? »
Simple : les juges qui se verraient saisis pour telles menaces envers un… notable, par exemple. Rien de nouveau sous le soleil… judiciaire…
@ Xavier NEBOUT | 20 août 2023 à 10:47
« P.-S.: ce commentaire ne tient aucun compte du cas particulier de Sylvie Sanchez. »
Tartuffe.
@ Achille | 21 août 2023 à 08:05
« Il existe, bien sûr, des cas où des hommes sont tués par leur compagne. Mais le nombre est bien inférieur puisqu’il ne dépasse pas une trentaine par an. »
Principale raison: ces femmes, terrorisées et maltraitées physiquement et psychologiquement pendant des années et souvent devant les enfants traumatisés, n’ont plus que la légitime défense pour s’en protéger.
Ci-dessous un article qui est la voix de la raison, car pour la France ce serait une chance de ne plus subir l’invasion des subsahariens et notamment des Maliens avec leurs multiples épouses illégales sur notre sol (la polygamie n’est pas tolérable et les allocations familiales ne sont pas un jackpot continuel pour les hommes maliens qui vivent en France quant à la clitoridectomie c’est une monstruosité qui se pratique chez nous) et puis, et puis, il y a eu trop d’injustices sous la tutelle des compagnies pétrolières et extractrices d’uranium qui ont distribué des pots-de-vin à des intermédiaires politiques qui font avec cet argent sale des placements immobiliers en France au lieu de profiter aux populations autochtones (revoyez les séquences TV « Les routes de l’impossible »).
https://www.francetvinfo.fr/monde/afrique/niger/nous-ne-voulons-plus-voir-la-france-sur-le-territoire-africain-au-niger-et-ailleurs-le-role-des-influenceurs-anti-francais_6014459.html
Exemple de l’argent des pauvres qui se transforme en fortune pour d’autres (pour Wkipédia allez jusqu’au bout de l’article et lisez Vie privée et Controverse).
https://afriquemagazine.com/dominique-ouattara-femme-de-business-femme-de-coeur
https://mondafrique.com/a-la-une/premieres-dames-africaines-volet-4-dominique-ouattara-une-femme-de-pouvoir/
https://fr.wikipedia.org/wiki/Dominique_Ouattara#Carri%C3%A8re_professionnelle
@ Achille | 21 août 2023 à 08:05
La froideur des statistiques macroniennes sur les crimes intrafamiliaux est glaçante. Le gouvernement et les Français savent tout sur leurs auteur(e)s… Tout hormis la nationalité des assassins étrangers ou primo-nationaux venus d’ailleurs… Bizarre, bizarre, cette cachotterie…
Que les mâles se rassurent. Ils ont cinq fois moins de risque d’être tués par leurs conjointes que celles-ci par leurs « ex »… ou pas… Allez… 18 %, c’est peanuts… Oublions-les – ils n’étaient probablement pas tout à fait blancs-bleus… – et choisissons de nous révolter contre les seuls « féminicides »…
Question : à quoi servent des statistiques aussi précises si on les range soigneusement dans un tiroir ? En 2020, une future victime de meurtre sur cinq, en déposant plainte, avait alerté la police et la justice sur la dangerosité de leur futur assassin…
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@ GERARD R. | 21 août 2023 à 09:02
À Matha (Charente-Maritime), le 26 juin dernier, deux individus à scooter, spécialistes des rodéos urbains, tentent de porter des coups de casque au maire qui entend les verbaliser. Celui-ci les esquive… Injures, doigts d’honneur… L’édile dépose plainte… et la justice agit… Elle retient les faits d’outrage à personne dépositaire de l’autorité publique mais pas la tentative de matraquage sous le prétexte, précise le parquet de Saintes, que « la tentative de violences n’existe pas dans le code pénal »…
Ce qui édulcore quelque peu votre affirmation selon laquelle le notable bénéficie d’un traitement de faveur… Audience du mineur – casier vierge – prévue le 5 octobre, soit 100 jours après les faits. Pour l’heure, les Mathaliens subissent encore ses frasques motorisées…
Merci monsieur Bilger d’avoir enlevé la photo de cette jeune femme martyrisée, cette photo me faisait mal en pensant à cette tragédie qui aurait pu être évitée.
« Changer l’État de droit pour protéger les Français… » (PB)
Car cet État de droit qui en fait marche de travers, avec un législateur, un pouvoir politique, un Conseil constitutionnel, un Conseil d’État, une justice, qui se tapent chacun sur le ventre de satisfaction après avoir ajouté une couche supplémentaire d’absurdité à ce qu’il faut bien appeler un bazar impraticable, envoie chaque année de fait à la mort des centaines de Français à qui ils ont interdit de se défendre ou bien qui ont rencontré sur leur chemin sans avoir rien demandé un tueur qui n’avait rien à faire en France mais qu’ils y ont délibérément maintenu.
Et dans bien des affaires criminelles actuelles, à côté du tueur de sang, devrait figurer un de ces représentants de l’État qui n’a pas fait son travail ou pis encore qui l’a fait à l’encontre de ce qui devrait être en priorité la sécurité des Français.
@ Serge HIREL | 21 août 2023 à 13:09
« le 26 juin dernier, deux individus à scooter, spécialistes des rodéos urbains… »
Là, vous érigez une barrière communautaire pouvant s’avérer lourde de conséquences, tant pour l’autorité que pour les citoyens. Moi, je vous parle de menaces qui seraient proférées à l’égard d’un peu plus notable qu’un maire. Je pensais à un… magistrat, un avocat, un notaire, un ministre. Essayez, vous verrez !
@ Lucile 20/08/23 11:18
« On n’incarcère pas quelqu’un pour menaces de mort. »
Certes, mais vous conviendrez qu’il existe plusieurs degrés dans la nature de ces menaces et par conséquent dans la probabilité, compte tenu du contexte spécifique, des antécédents et de l’état psychologique des personnes ayant proféré ces menaces, qu’il y ait passage ou non à l’acte.
Il est clair que sur l’échelle de ces probabilités, si difficile ces dernières soit-elles j’en conviens à estimer, il est du devoir de la société de prendre les dispositions nécessaires pour, autant que faire se peut, assurer la protection la plus efficace possible des victimes potentielles et empêcher ceux qui en sont les auteurs de mettre leurs funestes menaces à exécution. La justice ne saurait traiter sur un pied d’égalité tous les dossiers relatifs à des menaces de mort, sachant différencier celles proférées dans le cadre de banales altercations quelque peu musclées de celles plus sérieuses et étayées ayant trait par exemple à l’intimité de la vie du couple.
Des mesures alternatives à l’incarcération existent mais faut-il encore se doter des moyens de les mettre en œuvre et d’en assurer strictement le suivi. Certains pays, notamment l’Espagne, ont expérimenté certaines de ces mesures et celles-ci ont donné des résultats apparemment positifs. Inspirons-nous en. En ce domaine, ne nous faisons pas d’illusions, nous n’atteindrons certes jamais l’idéal mais au moins agissons si cela permet d’obtenir de meilleurs résultats au bénéfice des victimes potentielles. La vie épargnée de ne serait-ce qu’une victime potentielle vaut amplement les quelques entraves imposées à la liberté d’action et de mouvements de quelques coupables en puissance.
@ Serge HIREL | 21 août 2023 à 13:09
« Question : à quoi servent des statistiques aussi précises si on les range soigneusement dans un tiroir ? En 2020, une future victime de meurtre sur cinq, en déposant plainte, avait alerté la police et la justice sur la dangerosité de leur futur assassin… »
Le problème qui se pose est qu’il n’est pas rare qu’une femme, après avoir porté plainte contre son compagnon pour violences conjugales, se ravise et aille même jusqu’à retirer sa plainte. Enfin, lorsque toutefois c’est possible car dans ce cas, des associations – ou même le Parquet – peuvent prendre le relais.
Cela a été notamment le cas de la compagne du joueur de rugby
Mohamed Haouas qui est même venue le soutenir au tribunal.
Dans ce genre de cas, il n’y a plus grand-chose à faire. Il est vrai que « le cœur a ses raisons que la raison ne connaît point » disait Pascal…
@ Myrto | 21 août 2023 à 13:36
« Merci monsieur Bilger d’avoir enlevé la photo de cette jeune femme martyrisée, cette photo me faisait mal en pensant à cette tragédie qui aurait pu être évitée. »
Aurait pu ? Dites plutôt : « n’a pas voulu être évitée ».
La justice est devenue une arme de destruction massive, une organisation criminelle de malfrats ensoutanés pervers diaboliques, ils ont le pouvoir absolu de vie ou de mort sur les citoyens, ils en jouissent et en abusent impunément et à l’excès.
On ne compte plus le nombre de citoyens et dans notre cas, de femmes tuées torturées violées par des criminels que les juges relâchent ou n’incarcèrent pas dans le but de jouir d’avance d’apprendre que le fou qu’ils ont remis en liberté a recommencé à massacrer.
C’est un jeu de rôle, un concours casting à celui qui aura lâché dans la nature le plus de bombes humaines, pour ensuite se réunir au cours d’un de leurs nombreux dîners de cons où le gagnant sera celui qui aura le plus de sang sur les mains, il n’y a aucune autre explication possible, la magistrature est devenue folle et extrêmement dangereuse, une secte de criminels protégés par un tout aussi diabolique « Etat de droit ».
Macron, le protecteur de cette mafia sanguinaire, devra impérativement répondre de son crime devant la CPI, avec bien entendu tous ceux qui ont collaboré à ces tueries de masse : Borne, Dupond-Moretti et les lèche-babouches du gouvernement.
@ Exilé | 21 août 2023 à 13:40
La France notre pays est malade, de plus en plus malade et notre chef le psychopathe pervers en remet toujours et encore une couche supplémentaire.
Quand allons-nous le virer et lui demander de rembourser les centaines de milliards qu’il aura dépensées impunément, qu’on lui saisisse ses biens et qu’on les donne aux immigrés que nous ne voulons pas et dont il s’acharne à vouloir peupler notre pays dans sa folie psychédélique.
Au fou, aux fous !
C’est toujours une joie de se voir appeler ami. Si j’ai bien interprété.
Avec attention, j’ai lu l’homélie de Ratzinger de 2006. Pas d’observation ni de délayage de ma part.
Une formule me frappe, « saut qualitatif », justificatif d’une nouveauté dans l’évolution. Or, même en rassemblant mes souvenirs les plus fidèles, je n’ai jamais vu ni lu une telle chose et je n’ai aucun exemple de saut qualitatif dans l’évolution du vivant. Or, c’est une notion révolutionnaire, parfaitement conciliable avec la révélation, mais invisible à l’organe de la vue physique.
Intrigant aliocha vs. Benoît XVI
N’est-il pas étrange que les prétendues féministes qui fustigent de façon sélective à grands cris d’orfraie le seul « mâle blanc de plus de cinquante ans », oublient de s’indigner quand ce sont d’autres hommes qui, adoptant un comportement machiste extrême à l’encontre des femmes en général pour des raisons d’ordre culturel, s’en prennent parfois avec barbarie aux femmes françaises qui sont vues à leurs yeux comme des traînées ?
Ces curieuses féministes ne seraient-elles pas plus mues par des considérations politico-idéologiques que par un souci compassionnel de protection de leurs semblables ?
@ Myrto | 21 août 2023 à 13:36
« Merci monsieur Bilger d’avoir enlevé la photo de cette jeune femme martyrisée, cette photo me faisait mal en pensant à cette tragédie qui aurait pu être évitée. »
Mais pourquoi ?
Cette photo nous permettait d’avoir une pensée pour elle !
Pour Elle !
Une pensée pour toutes celles, inconnues, qui meurent aux mains d’un homme !
C’est trop typiquement français !
Cachez cette victime qu’on ne saurait voir, parce qu’elle vous faisait mal !
C’est de vous qu’il s’agit donc, pas d’elle.
Bien sûr ce n’est pas elle qui souffre, c’est vous, elle est morte.
Mais quel sorte de personne êtes-vous ? Surtout ne pas vous confronter à la réalité…
Il est temps que cette génération de bisounours disparaisse. Que tous les Français retrouvent la voie du courage, la voie perdue en 1940 !
Le temps des lamentations n’a plus sa place en France !
Vous pensez à votre bien-être, seulement votre moi !
C’est de cela dont la France crève : en refusant de voir la réalité, de prendre la vie comme un défi, vous la prenez comme un pleuroir !
Il faut surtout ne pas choquer votre fragilité, qui dans ce cas s’appelle hypocrisie !
Vous n’avez même pas le courage de vous identifier en bêlant de telle façon !
Moi je veux la voir cette jeune femme, je veux penser à elle et à toutes celles dont on ne parle pas.
Cette photo était un symbole, un mausolée à toutes les femmes assassinées !
Cette photo d’une maison anonyme pour ne pas choquer un, ou une, anonyme !
Myrto était choqué(e) !
Par une photo !?
Oh mon Dieu quelle horreur …
Dans bien des familles on affiche les photos de ses morts sur les pierres des tombes. N’allez surtout pas dans des cimetières vous risqueriez d’y voir la tombe d’une autre victime de son compagnon où ses proches ont mis une photos pour rappeler au monde qu’elle a existé et qu’un salopard lui a volé sa vie !
@ Claude Luçon | 21 août 2023 à 21:35
Vous avez bien raison mais il ne faut point choquer. Vous avez sans doute remarqué que le floutage est maintenant chose commune pour un oui ou un non.
« La vérité tue, celle que l’on tait devient vénéneuse »
Ainsi parlait hameau dans les nuages. 🙂
@ Exilé | 21 août 2023 à 20:27
Le féminisme est devenu une religion, qui à l’instar de toutes les autres n’a qu’un but : soumettre ses adeptes en les leurrant.
Le féminisme que l’on voulait émancipateur et libérateur de la femme, s’est pris les pieds dans le tapis. Notamment au cours de la « crise » Covid, où il a démontré que les femmes n’étaient pas si maîtresses de leur corps, contrairement au fameux slogan éculé, puisqu’on les a obligées ou persuadées de se faire inoculer. Et pire encore, elles ont laissé piquer leur progéniture, sans pour ainsi dire moufter. Où sont passées les matriarches protectrices telles des tigresses ?
De sorte que le féminisme, une fois le masque tombé, peut se résumer à ceci : la femme a le droit de repousser les avances libidineuses du mâle (blanc est un plus), de ne pas accepter le joug du conjoint, présumé machiste, de refuser l’infâme patriarcat, pourtant plus protecteur que son outrageante liberté à tous les vents (voir l’actualité).
Elle a le droit de geindre à propos de tout et de rien, de se présenter en victime expiatoire et même de poursuivre pour « agression sexuelle », trente ans après, le partenaire d’un soir. Avec en apogée, le droit inaliénable, quoique avilissant, d’éliminer le fruit de ses entrailles. Le féminisme peut se résumer ainsi !
Mais en cas d’épidémie, fût-elle bizarroïde ou inventée pour les besoins de la cause, la femme retombe deux siècles en arrière. Ses droits s’alignent alors sur ceux de l’homme. Et curieusement, cela ne semble pas l’indisposer…
@ Claude Luçon | 21 août 2023 à 21:35
Je vous approuve. Cacher la photo de la victime c’est fuir la réalité et l’oublier parce que dans quelques jours nous apprendrons encore qu’une femme a été tuée…
M. Bilger, soyez gentil de remettre la photo de la victime en sa mémoire.
@ Robert Marchenoir | 21 août 2023 à 03:38
J’ai lu l’étude trop vite, en effet. Etude dont les résultats, encore une fois, sont très intéressants, sinon surprenants.
@ Claude Luçon
Je vous signale que ce n’est pas moi qui ai demandé d’enlever cette photo… C’est sans doute madame Bilger qui l’a fait, et elle a bien fait, c’est pourquoi je l’en ai remerciée.
Vous n’ignorez sans doute pas que les photos de personnes sur le Net doivent être floutées, sauf si la famille ne l’exige pas. Un procès est vite arrivé.
À vous mettre en colère de cette façon, avec la chaleur, vous risquez un infarctus, méfiez-vous…
@ Myrto | 21 août 2023 à 23:0
Le texte supposait que retirer la photo n’était pas à votre initiative, ce qui m’a indigné est que vous approuviez cette disparition !
Mais surtout parce que je me préparais à protester auprès de notre blogueur d’avoir retiré la photo ! Mais j’étais confronté à un problème :
1. C’était la famille de la victime qui avait demandé qu’on retire la photo ?
2. Qui avait fourni la photo alors ?
3. La victime était une amie de la famille du blogueur d’où l’origine de la photo
mais
4. Il me semblait douteux que notre blogueur se soit permis de coller la photo sans autorisation.
Votre note m’a permis de contourner le problème ne sachant par quel bout critiquer la disparition de la photo.
En plus pour le vieux guerrier que je suis j’aime bien riposter en attaquant et, franchement, je pense qu’il manque à mes jeunes compatriotes l’expérience d’une bonne guerre pour leur faire comprendre qu’ils étaient Gaulois et un Gaulois se bat, le moment est urgent, il faut se regauloisiser et se battre 🙂
Si vous ne l’avez pas lu sur un de mes commentaires précédents, je répète que les anglophones, chez lesquels j’ai vécu plus de cinquante ans, disent :
« La France est le plus beau pays du monde, c’est la seule démocratie où le soviétisme a réussi ! »
C’est hélas vrai, nous sommes sous la tutelle d’une bande de hauts fonctionnaires qui utilisent le pouvoir pour leur Légion d’honneur et un siège doré en retraite.
Gouverner c’est quoi ?
En ce qui concerne un possible AVC, rassurez-vous, c’est déjà fait !
J’ai eu droit à un mini-AVC (AIT) le 18 décembre dernier, suis resté KO sur mon parquet pendant trois jours avant que mon aide à domicile vienne le mercredi comme d »habitude, me découvre toujours KO et lance l’alerte.
Le seul souvenir que j’en ai est qu’au cours de ces trois jours, j’ai tenté en vain d’atteindre mon téléphone pour appeler le 15.
Et par ce qui suit, j’ai découvert que les anglophones ont raison, je vous évite les détails.
Je vis pourtant dans une résidence de bon ton, non médicalisée, pour seniors.
Seul avantage pendant ces trois jours et ceux qui ont suivi, j’ai minci en me reconstruisant.
Mais ça va, c’est fait comme vous pouvez le constater j’ai retrouvé mon sens de l’attaque et me déplace toujours sans canne.
Photo ou pas, quelle importance ?
L’hommage véritable qu’une société doit aux victimes est de venger leur mort, c’est cela, la Justice, ce qui prétend prendre la place de la vengeance privée… Mais la Justice me semble de plus en plus un simulacre, disant remplacer la vengeance pour ne l’échanger que contre du vide.
Une escroquerie inconsciente en somme…
On peut se rattraper avec des sottises en tout genre, lois liberticides, gadgets, évidemment.
Ce n’est pas là que doivent porter les efforts.
Composition de la population : on subit ce que veulent bien infliger les gens qu’on a autour de soi.
On est bien obligé de faire avec ses concitoyens.
Pas avec des immigrés ayant tendance à nous rendre le mal pour le bien, je veux dire les musulmans.
Deux solutions, soit comme ce serait plus juste, interdire l’immigration musulmane, soit rendre l’immigration si élitiste que même les musulmans sélectionnés vaudraient quelque chose.
Plutôt sévère pour les non musulmans qui n’ont pas rendu le mal pour le bien… Mais comme il paraît qu’il ne faut pas discriminer selon l’origine, les autres subiront cette punition collective. Enfin, les gens ont le sens de la justice qu’ils peuvent, et comme cela marche au Danemark, imitons-les.
Mieux, demandons-leur humblement de superviser les opérations et de nous apprendre pendant des années.
Certes, nous voulons les meilleurs, élitisme qui nous changera du rôle de poubelle de l’Europe, récupérant ce que les autres refusent avec pour résultats les moins bons et les plus ingrats, nous faisant payer leur nullité, comme trop de Français bavent sur les Anglo-Saxons, toujours libres, comme si les ténèbres devaient toujours insulter la lumière !
Mais choisir ne s’improvise pas.
Et pour passer d’incapables à capables, il faut imiter les meilleurs, et si possible, obtenir d’eux leurs leçons. Accessoirement, ni nous étions moins vains, les immigrés voyant que nous prenons des leçons, et les enfants qu’il n’est jamais trop tard pour apprendre ou que les plus puissants eux-mêmes, s’y plient, seraient plus zélés.
Eh oui ! La plupart des gens ne sont pas assez réfléchis pour remonter aux principes, ils ne font que mimer ce qu’ils trouvent autour d’eux : parents, voisins, médias, ce qu’ils croient savoir de leur culture.
C’était le volet externe : ne pas laisser n’importe qui prendre racine chez nous, merci. D’un autre côté, certains disent d’aider la natalité. Oui et non… Aider financièrement les parents et rendre le système éducatif le meilleur possible, oui.
Encourager n’importe qui à faire des enfants, non : on aura n’importe quoi. Tiens, à présent, des nouveau-nés drogués dans le ventre de leur mère. Bien, je ne suis pas plus contre la drogue illégale que légale comme le vin ou la cigarette, quand elle s’adresse aux adultes.
Ce n’est pas la drogue, la coupable, mais qu’on ait des enfants en étant drogué. Mais comme on incite déjà des gens à problèmes psychiques ou économiques à le faire, pourquoi pas ? Dès lors que l’irresponsabilité elle se répand comme l’eau dans le lit d’un fleuve.
Et en plus, nous avons eu les antivax !
En clair, les gens ont manifesté pour le droit d’empoisonner le public. Et on demanderait aux aspirants parents de se sentir responsables du fait d’avoir ou non des enfants ?
Il y a la tradition d’irresponsabilité, les ancêtres avaient des enfants sans l’avoir décidé, pourquoi pas nous ? Mais parce qu’avec plus de pouvoir, on a plus de responsabilités !
Elle n’est pas réservée aux politiciens ou à la nature sacralisée : elle est pour tous les libres, et s’adresse à ce dont on est le plus responsable, ses propres enfants.
Donc les gens peuvent avoir des enfants alors qu’incapables d’en envisager la responsabilité à cause d’un passé magnifié mais en vérité misérable, les mauvais exemples autour d’eux, et parce qu’on parle toujours des responsables comme nichés dans les hautes sphères alors que dès lors qu’on est parent, on est déjà responsable, ô combien !
De la survenue de la vie et de l’éducation de l’enfant.
Bien, mais admettons qu’on s’en balance et qu’on prêche la natalité à tout prix quand même. Tans pis pour le déchet !
On devrait avoir du moins la décence de le ramasser, je veux dire de ne pas attendre que l’enfant soit mort pour le retirer à ses parents. On est bien plus sévère pour les adoptants que pour les parents biologiques, et pour cause… Il faudrait cesser de sacraliser les liens du sang et donner une seconde chance aux enfants.
Sauf si le traitement du déchet, c’est de lui faire la morale quand il sera ce qu’on a fait de lui. Dans une société hiérarchique, ne faut-il pas des intouchables ?
L’être humain est la seule chose qui ne sera pas recyclée : on la laisse aux parents abusifs, aux enfants harceleurs des écoles.
À propos de déchet, je pense que s’il y a tant de femmes battues et tuées, trop souvent gardant espoir en leur compagnon, c’est qu’on a trop prêché l’amour des princes et des princesses.
Pourquoi ne pas chercher le grand amour ? Mais enfin, tout homme n’est pas un prince, et j’ajouterais toute femme n’est pas une princesse… Tout amour ne se recoud pas après une déchirure, l’autre ne vous appartient pas, on n’a donc pas le droit de le tuer à cause de peine de cœur.
On n’a pas à se laisser tuer non plus mais il est dur de se défendre sans arme : ce manque est un danger physique mais aussi psychologique. L’arme est symboliquement l’anti-monstre vous permettant de vous défendre des agressions.
C’est comme la fin des polythéismes en Occident… Cette perte est incommensurable pour bien des raisons. Mais en l’occurrence, la pluralité des dieux renvoie au multiple et à la complexité.
Quand on ne croit qu’en un Dieu, surviennent les disputes pour se l’approprier aux dépens des autres et en profiter pour établir son pouvoir, la rareté donne la valeur, et la possibilité du contrôle de la ressource au profit d’une minorité spécialisée, les prêtres.
Bref, mais cette façon religieuse de voir l’unique mute. Forcément… Certains font de la Nature un nouveau dieu, d’autres, de l’amour, la même salade, et depuis lors, bien des gens se veulent amants prêts à renverser le buffet et à tout piétiner s’ils ne sont pas servis. Que dire d’autre de gens tuant l’être en principe aimé parce qu’il ne vous aime plus ? De même qu’on s’approche avec une certaine patience et amabilité du buffet, les gens devraient faire effort pour l’être aimé. Mais non ! L’amour leur est dû, la seconde ou millième chance aussi. C’est parce que l’autre ou soi a un rôle divin, l’amour étant tout, si on s’en rappelle….
Les exigences sont donc à l’avenant, irresponsables et folles. Les femmes, plus faibles physiquement, plus en charge des enfants qui peuvent advenir des rencontres, moins considérées par la société, sont plus victimes potentielles de déceptions voire de crimes.
Certes, et ce sont aussi les plus intoxiquées par le grand amour qui est le sens de ma vie et doit donc tout me faire supporter, martyre de l’amour. Oui, avant les relations toxiques, et largement aussi dangereux que les drogues, les illusions de l’amour.
Comme dit Nietzsche, on voit que les gens sont faibles à ce qu’il font ce qui les affaiblira davantage. Et c’est bien ce qu’on peut dire de trop de femmes, hélas.
Mais ça ne leur est pas réservé : comment pouvons-nous ne pas adopter la solution danoise concernant les immigrés ?
À l’homme abusif au premier coup, aux hordes, aux premières incartades, la porte.
« Compassion pour Sylvie Sanchez, pour qui c’était trop tard ! » (PB)
Compassion aussi pour toutes celles passées et trépassées pour qui il aura été trop tard, ainsi que pour celles de plus en plus nombreuses dans un futur proche, pour qui il aura été trop tard, il sera toujours trop tard.
Avec l’invasion islamiste qui va redoubler voire tripler dans les années à venir, les records de féminicides actuels vont exploser, c’est culturel chez eux et inscrit dans le Coran.
Mais pour notre féminicideur en chef et ses alliés gauchistes Nupes, le vrai, le seul et unique danger bien entendu :
« Cézemmour, célepen, célénazis, céléfachos, c’est l’eSSeutrêêêmeuh drouâââte »
BEN VOYONS !
@ Claude Luçon | 22 août 2023 à 00:52
« La France est le plus beau pays du monde, c’est la seule démocratie où le soviétisme a réussi ! »
C’est même le seul pays au monde dans lequel des partis qui se prétendent positionnés à droite mettent en œuvre ou accompagnent le soviétisme dans tous les aspects de la vie depuis 1945.
@ Lodi
Vous vitupérez les « antivax », vous oubliez de dire que les « pro-vax » sont également des « anti-médicaments » (azythromycine, Ivermectine), non seulement pour eux-mêmes, mais pour tout le monde, et avec menaces de représailles, violant par là la loi américaine. Aux USA la Food & Drug Administration vient de reconnaître explicitement mais un peu tard aux médecins le droit de prescrire un médicament dûment testé et patenté s’ils le jugent utile. Ceci après leur avoir fait des misères. Si vous voulez savoir pour quelle raison la FDA les empêchait, le docteur John Campbell vous l’expliquera. Mais faites vite pour l’écouter : bien que YouTube ait adouci ses règles de censure, elles sont encore en usage sur la question.
https://www.youtube.com/watch?v=fR4jEvuoF6I
En France, on ne vaccine plus contre la tuberculose, malgré une recrudescence de cas, je vous le signale au cas où vous prenez le métro ; laissez vos chaussures dans l’entrée et lavez-vous bien les mains en rentrant chez vous. Pourtant ça n’a pas l’air de déranger grand monde, personne n’en fait toute une histoire ; à vrai dire, l’information sur la question reste discrète. Et vous savez pourquoi le BCG n’est plus obligatoire quoique recommandé ? Pénurie de vaccin. On n’en fabrique plus qu’au compte-gouttes, il ne rapporte rien. On s’en sert pourtant aussi pour traiter certain cancers de la vessie. Avant les séances d’inoculation à l’hôpital, les malades doivent essayer de s’en procurer comme ils le peuvent. Et s’ils n’en trouvent pas, la séance est reportée. Cela se passe en ce moment, à Paris.
Citation de Google : « En Île-de-France, la vaccination contre la tuberculose bien que non obligatoire est recommandée en raison d’un nombre de cas plus élevé dans la région qu’ailleurs sur le territoire national. Malheureusement, « depuis 2016, nous sommes dans une phase de pénurie mondiale de vaccins BCG », indique la mairie de Paris. 27 sept. 2022 ».
Alors vous, le chantre de la liberté à l’anglo-saxonne, cher Lodi vous m’étonnez avec les pro-vax que vous pourriez aussi bien appeler les « anti-médicaments ».
@ Myrto | 21 août 2023 à 23:02
Ne vous formalisez pas, c’est l’enfant gâté du blog qui a besoin d’évacuer sa bile périodiquement, il se croit supérieur aux autres et surtout à ceux qui sont nés après 1940. Bluffeur, colérique, jaloux, un vrai monstre, heureusement il vit en cage.
@ genau 20:08 à 01.18
Superbe ! Merci.
@ Myrto
@ Claude Luçon
La compassion et le droit ne font pas toujours bon ménage… La publication d’une photo de la victime était bien sûr opportune, mais ne respectait probablement pas le droit français à l’image, qui est particulièrement sourcilleux. La règle est simple, même si certaines exceptions sont admises : seule la ou les personnes qui figure(nt) sur une photo est (sont) détentrice(s) de ce droit et peut (peuvent) en autoriser ou non la publication.
Une courte recherche sur Google permet de trouver l’origine de cette photo de Sylvie Sanchez. Elle a été publiée par Le Parisien, assortie de la mention « DR » (pour « Droits Réservés »). Ce qui semble signifier que le quotidien l’a obtenue d’un proche de la victime et a été autorisé (ou non…) à la faire paraître dans ses publications par un ayant-droit de celle-ci. Cette autorisation ne donne aucun droit à personne de faire de même, même si les techniques modernes de copier-coller rendent très facile une telle opération.
À première vue, cette loi stricte sur le droit à l’image est une bonne loi. Néanmoins, elle permet depuis longtemps à des professionnels et des médias peu scrupuleux d’adopter des attitudes pour le moins douteuses. Dans une affaire comme celle de Préchac-sur-Adour, il se trouvera toujours un paparazzi qui, le plus vite possible, profitant de l’émotion, fera le tour de la famille et des amis pour récupérer des photos, faire signer à la va-vite des autorisations plus ou moins précises… et vendre son butin.
Ceux qui ont suivi de près l’affaire Grégory se souviennent de ces courses abjectes à la photo la plus larmoyante, la plus accusatrice… Un des protagonistes s’est même vanté un jour d’avoir pu, grâce à ce marché sordide, améliorer largement le confort de sa demeure…
En changeant la photo du billet, nos hôtes ont pris la bonne décision : le respect de la loi avant la compassion que ce beau visage provoquait instantanément… Mais, pour qui serait quelque peu sourcilleux et procédurier, la nouvelle photo, qui semble anodine, pourrait, elle aussi, ne pas respecter le droit à l’image, qui s’étend aux biens. Le propriétaire de la maison, facilement identifiable, pourrait se plaindre d’un trouble provoqué par cette publication, par exemple une moins-value lors d’une possible vente…
De son côté, la défense ne manquerait pas d’arguer que, prise de la voie publique, cette photo montre les lieux d’un crime – vite, Pascale, élargissez le plan pour que le portail soit visible… – et que, dès lors, elle entre dans le cadre du droit à l’information… Et tout cela pourrait finir, dans une dizaine d’années, devant la Cour de cassation…
@ Claude Luçon
Vous rappelez-vous que je vous avais suggéré d’écrire vos mémoires, tant vos récits épiques en Afrique étaient intéressants ?
Je trouve que vous avez une vitalité et une fureur de vivre pas ordinaire, c’est admirable, mais votre colère contre moi m’a surpris, dommage car je vous apprécie.
Vous avez finalement compris mon point de vue, alors merci…
« Le 3 août, Sylvie Sanchez a été tuée par son ex-compagnon malgré une main courante déposée pour des menaces de mort deux mois avant » (PB)
Il s’agit là hélas d’une preuve de plus que les mains courantes faisant généralement l’objet d’un classement vertical (poubelle) ne servent à rien.
Pourtant, quand avec joie l’ami rencontre l’ami, l’organe physique voit ce que sa terreur dissimulait.
Tout est accompli, il n’y a plus rien à faire qu’à accepter la réalité et avoir le courage d’en incarner librement la raison exprimée verbalement, au prix s’il le faut du don de notre vie qui n’est plus sacrifice, mais fait salvifique qui possède sons sens propre.
https://www.vatican.va/content/benedict-xvi/fr/audiences/2012/documents/hf_ben-xvi_aud_20121121.html
La science évangélique est le saut qualitatif, la vraie révolution.
@ Lucile
« Vous vitupérez les « antivax », vous oubliez de dire que les « pro-vax » sont également des « anti-médicaments » (azythromycine, Ivermectine), non seulement pour eux-mêmes, mais pour tout le monde, et avec menaces de représailles, violant par là la loi américaine. Aux USA la Food & Drug Administration vient de reconnaître explicitement mais un peu tard aux médecins le droit de prescrire un médicament dûment testé et patenté s’ils le jugent utile. Ceci après leur avoir fait des misères. »
Je ne suis pas pour le droit des médecins de prescrire en dehors des règles protocolaires issues des journaux scientifiques.
Si, encore, on donnait aux patients le droit de refuser les médicaments, ce point serait moins problématique.
Si ni la FDA ni les patients ne peuvent empêcher des médecins de n’en faire qu’à leur tête, il y a un problème de fond qu’on appelle l’irresponsabilité.
Donc: soit la FDA empêche les médecins de prescrire en dehors des règles, soit on autorise les patients à refuser les traitements.
Comme c’est un encore plus gros tabou que d’autoriser les patients à refuser les traitements, il est bien naturel que la FDA ait un droit de regard appuyé sur le comportement prescripteur des médecins.
Je vous rappelle que l’essor de l’EBM (evidence based medicine), qui est l’ingérence de la science dans l’évaluation des pratiques des médecins, se base historiquement sur quelques articles fondateurs. Parmi lesquels:
– D. M. Eddy, 1982: « 18 raisonnements probabilistes en médecine clinique: problèmes et perspectives. »
– D. M. Eddy, 1982: « Politiques cliniques et qualité de la pratique clinique. »
– D. M. Eddy, 1984: « Variations dans la pratique des cliniciens: le rôle de l’incertitude. »
– D. M. Eddy, 1988: « La qualité des éléments probants en médecine: conséquences sur la qualité de soin. »
Ces articles montrent que de trop nombreux biais cognitifs et humains handicapent les médecins lorsqu’ils ont une pratique clinique. Ces articles mettent en évidence le besoin d’une régulation protocolaire de la médecine pour éviter que, statistiquement, l’expertise clinique du médecin ne nuise au patient.
Ces observations font partir en vrille les médecins qui pensent que la science procède de leur personne propre, de leur expertise clinique. Ces observations remettent en cause le statut sacro-saint du médecin comme sachant ultime incarné dans une personne. Ces observations affirment que, non, la sacro-sainte « expertise clinique » ne peut avoir une valeur supérieure au reste de la science.
Elles montrent la nécessité d’encadrer la pratique clinique des médecins par des garde-fous de nature statistique pour éviter que leur expertise clinique, polluée de nombreux biais cognitifs et humains, ne nuise au final au patient.
(Ce qui est particulièrement grave car les médecins ne peuvent admettre ce type d’échecs, car ils ne peuvent admettre qu’ils puissent faire du mal aux patients. Les patients sont alors sans recours: leur expertise clinique a raison, la science a tort, et la patient n’est qu’un malade mental anti-soins à enfermer jusqu’à ce qu’il obtempère.)
Cela, la faillibilité de leur expertise clinique et la mesure de cette faillibilité par la science (cf. M. D. Eddy), une portion significative des médecins n’arrive pas à l’accepter. Car cela remet en cause leur autorité et leur statut.
Il faut leur rappeler que leurs patients ne sont pas leur propriété, et que si les autorités réglementaires ne peuvent cadrer protocolairement les médecins, alors les patients sont sans recours.
Le seul recours contre l’autorité médicale d’un médecin, ce n’est pas loi; c’est la science. Science que le médecin a l’obligation légale de suivre, même si cela met ses illuminations cliniques en péril. Surtout si cela met ses illuminations cliniques en péril.
P.-S.: c’est assez cocasse de qualifier les « pro-vax » d’anti-médicaments. Car cela fait des décennies qu’on nous explique que la science, c’est l’inhumanité des chiffres, l’intolérance de la créativité, le nazisme des codes barres sur les prisonniers des camps d’extermination, la haine du naturel, du bio, des abeilles, des fleurs, etc. Fut un temps, paraît-il qu’on voulait bourrer tout le monde de vache folle, d’aluminium et de mercure. Voilà maintenant que nous sommes anti-médicaments… C’est vraiment cocasse…
@ Lucile | 22 août 2023 à 14:37
En tant que chantre de la liberté, je suis pour celle de ne pas subir, entre autres.
Voudriez-vous que des gens prennent un pistolet et tirent au hasard ? Ils pourraient dire qu’ils ne font que prendre un risque, exactement comme les antivax. Mais un risque pour les autres !
C’est là le hic.
Si René de la Cour carrée s’injecte de la drogue, il ne nuit qu’à lui. Pour Carine, le cas est différent : ça dépend du fait qu’elle attende un enfant ou pas.
D’une façon organique.
Ensuite, il ne faut pas se droguer avant de conduire, comme d’ailleurs ne pas boire d’alcool, qui est aussi une drogue.
Drogue qui illustre que l’usage et le terrain comptent dans la drogue, entre Grégoire qui s’en injecte dans l’œil pour un effet maximal, et César qui partage un repas transcendé par le vin avec ses amis, quelle différence ! Mais tout n’est pas dans l’usage, Xavier, lui, peut fort bien ne pas supporter un verre de vin, de même que d’autres fuient le vide ou la foule.
Bref, tout cela est très complexe.
Le vaccin, non, les gens en sont réduits, pour défendre de ne pas en prendre, à en appeler à des considérations externes.
Pas sur la nature du virus ou du vaccin, mais sur quelle honte que les labos fassent du profit, ou il y a d’autres traitements.
Mais voyons, si on veut réellement défendre une chose, on ne renonce pas à ce qui a fait ses preuves. Tenez, si on vous proposait de renoncer à la bombe atomique parce qu’il y a des drones, que diriez-vous ? Et encore, les drones ont bien leur petite utilité pour la guerre, tandis qu’on peut présumer que des traitements rejetés par le consensus scientifique et applaudis par les antivax ne doivent pas valoir grand-chose.
Cependant pourquoi pas ? Si la sécurité sociale ne rembourse pas ce qu’on peut présumer être de la poudre de perlimpinpin, si cela n’est pas vendu en tant que médicament scientifique, ou à côté, de sorte d’abuser le pauvre monde.
Ainsi, écouler ça dans des boutiques de magie ou des lieux inventés à cet effet, pourquoi pas ?
Comme les vendeurs de drogue devraient dire le produit qu’ils commercialisent, si leur commerce était légal, et honnêtement, et avec des contrôles comme pour tous les autres produits.
Les gens ont le droit de se faire du mal ou de s’amuser à faire semblant de se soigner, ils ont aussi le droit de ne pas être abusés : s’ils jouent avec leur vie, ils auront été prévenus. Et toutes les libertés possibles auront été respectées.
Concernant le point des vaccins passés de mode alors que contre des dangers mortels, je suis bien sûr pour qu’ils soient obligatoires, mais on peut révérer, en France, mettre sa ceinture de sécurité l’est, quand on ne tue pas en s’en abstenant, mais pour le vaccin, ça coince.
Mieux vaut mettre l’autre en danger que soi, comme si on ne s’appartenait pas, comme si l’autre vous appartenait, sorte d’esclavage les uns par les autres, je dirais. C’est égalitaire, mais va contre la liberté. En France on parle de liberté pour aussitôt l’oublier, comme qui dit qu’il ne va pas critiquer le prochain et vide aussitôt son sac.
Côté pratique, ce devrait être au généraliste si on en a, ou à la carte Vitale de rappeler qu’il reste tel ou tel vaccin à faire, de même qu’on signale les obligations qui comptent vraiment aux gens. D’une part, autrement, on peut fort bien ne pas le savoir ou l’oublier, d’autre part, un autre système donne à penser que ce n’est pas une obligation. Sinon, cela le ravale aux injonctions de faire du sport ou de se laver les dents.
Brouillant un peu plus le fait que la liberté s’arrête au fait de ne pas nuire à celle d’autrui, si je ne me vaccine pas, j’inflige le risque de contagion à quelqu’un. Si j’ai une carie, elle ne touche pas ses nerfs et ne nuit pas à son sourire étincelant.
Hélas, les gens font la confusion entre la liberté et la licence de nuire à celle du voisin. Hélas, ils ne défendent pas les libertés perdues… Ils illustrent le rôle de l’habitude, tel interdit tombe au niveau du tabou impensé, telle licence se cache sous les atours de la liberté, et jouit du nombre et du bruit des manifestants.
Mais elle n’est qu’un abus réclamant d’être considéré comme légitime.
Bref, on confond la force et le droit, ce qui, je suppose, arrive à tous les humains.
Vu que de tels hors-sujet sont très fréquents.
On se laisse souvent déborder par autre chose. Tiens, je fais souvent des hors-sujet, sous le coup de l’inspiration.
Mais au moins, tout le monde le voit, il y a le texte de l’hôte pour faire référence.
Et puis, de toute façon, les gens ne sont pas obligés de me lire, si les chemins de traverse ne leur siéent guère.
Mais le problème de faire du hors-sujet dans le cas de la liberté est que cela impacte toujours gravement la liberté.
D’abord dans le présent, pour les personnes concernées… Puis dans le futur, où la liberté reste diminuée, dans le cas où on l’a attaquée, et qui sert de bastions pour conquérir d’autres positions en faveur des abus.
Je pense qu’il faut s’attaquer aux abus à la racine, savoir les dénoncer dans leur principe, et montrer leur cause si on les trouve.
Ou qu’on pense les avoir découverts, il n’y a pas de muse de la vérité pour nous inspirer !
Sans principe, on oublie plus les abus que quand on s’y tient. Sans aller à la racine, ils perdurent et pas dans l’ombre, seulement, on est incapable de les discerner.
Bien sûr, les racines d’une chose sont toujours profondes, donc des gens y sont liés, et protestent quand on commence à déterrer. Il n’y a pas de mandragore hurlante, mais par contre, on est certes confronté à ce problème !
Mais de même que trancher les têtes de l’hydre de l’Herne ne suffit pas, il faut porter le feu sur les racines sanglantes de la bête pour qu’elles ne repoussent pas.
Alors il me faut dire, j’espère plus ou moins diplomatiquement, qu’on n’a que trop tendance à confondre la force et le droit, l’habitude ou l’impulsion avec la liberté.
Et tant que j’y suis, que cela est la cause et la conséquence du fait qu’on a tendance à trouver quelque unique pour justifier la chose, déclinaison d’un dieu unique qui se réincarne ça et là, si j’ose dire… Ainsi, la force est tout, celle du nombre qui manifeste, celle de l’habitude.
Mais si on s’en tient à la base, au corps, la question est : je peux faire ce que je veux de mon corps, oui ou non ?
Si je me tue sans tomber sur un passant qui n’a rien demandé, si je ne mets pas ma ceinture, oui, à mon avis.
Par contre, je ne pense pas qu’on ait le droit de faire prendre un risque de mort au voisin en ne se vaccinant pas.
La question n’est pas de sortir un abus pour excuser un abus, mais de s’en prendre à tous. Enfin, je comprends très bien que les plus au courant des vaccins n’aient rien dit sur d’autres que ceux parant au Covid : si en pleine pandémie médiatiquement retransmise, on peine à pousser les gens à se vacciner, qu’en attendre d’autre ?
Il faut faire preuve de stratégie de même que de casuistique, dans la vie, être si possible pur comme une colombe et prudent comme un serpent, comme dit l’autre.
Le meilleur conseil qu’on puisse donner à une jeune femme c’est de faire le nécessaire pour garantir son indépendance et donc sa liberté. Qu’elle mène la vie qu’elle souhaite mais, surtout, qu’elle prenne garde à ne jamais laisser les clés de son avenir dans les mains d’un homme.
https://twitter.com/ThaisEscufon/status/1694017883041403223
Thaïs d’Escufon veut remettre les femmes au foyer.
Ah, ces religions qui veulent toujours brimer les femmes. STOP !
@ Lucile | 22 août 2023 à 14:37
« En Île-de-France, la vaccination contre la tuberculose bien que non obligatoire est recommandée en raison d’un nombre de cas plus élevé dans la région qu’ailleurs sur le territoire national ».
Il y a quelques années, alors que je vivais encore en région parisienne, mon médecin m’avait conseillé de me faire vacciner contre la tuberculose.
Surpris par ce conseil, alors que je croyais cette maladie éradiquée en France et en lui en ayant demandé la raison il me répondit laconiquement : « À cause de l’Afrique ».
@ F68.10 | 23 août 2023 à 02:43
Quand vous écrivez « Je ne suis pas pour le droit des médecins de prescrire en dehors des règles protocolaires issues des journaux scientifiques », au moins vous êtes clair, sinon tout à fait convaincant. Pour ce qui est de la liberté du patient aux USA, dans les couloirs et l’ascenseur de l’Hôpital Américain de Neuilly, une charte des patients était affichée il y a quelques années et l’est sans doute encore maintenant ; elle stipule entre autres, que les patients sont libres ou non d’accepter un traitement, ils s’engagent simplement à ne pas mentir sur la question à leur médecin. Je ne pense d’ailleurs pas qu’aucun médecin américain ou français ait fait absorber de force de l’Ivermectine à aucun de ses malades.
Juste une remarque : ne trouvez-vous pas « cocasse » de mettre dans le même sac des gens qui refusent tous les vaccins par principe et des gens sans doute vaccinés contre le tétanos, la polio etc. mais qui préfèrent attendre qu’un vaccin nouveau, fabriqué dans l’urgence, et complètement différent dans sa conception, ait été testé le temps réglementaire, surtout s’ils doivent signer préalablement (sans la lire) une décharge quant aux conséquences que cela pourrait avoir sur leur santé ? Sans compter, si l’on veut bien se préoccuper d' »evidence-based médecine » que ce « vax »l n’avait pas du tout les effets promis au départ puisqu’il devait arrêter la contagion.
Le terme « anti-vax » n’a rien de scientifique, c’est même un mot tendancieux. Lodi ajoute d’ailleurs juste après l’avoir employé : « En clair, les gens ont manifesté pour le droit d’empoisonner le public ». Je n’avais pas remarqué cela. C’est ce qui m’a fait réagir, et j’ai utilisé à dessein le même tour de passe-passe linguistique pour taxer les « pro-vax » d' »anti-médicaments », exemples à l’appui.
Toujours est-il que la justice américaine vient de reconnaître « explicitement » que les médecins avaient « authority » pour prescrire à leurs patients de l’Ivermectine, médicament agréé depuis des années par la FDA, testé, et sans danger aux doses recommandées ; elle a reconnu aussi que les ennuis, menaces et procès qui leur ont été faits n’étaient pas conformes à la loi.
Les « scientifiques » qui luttaient aux USA pour « la science » et contre le droit des médecins de prescrire de l’Ivermectine contre la Covid ont sournoisement présenté ce médicament comme spécialement destiné aux chevaux et au bétail alors qu’il a été créé pour les humains et a valu le prix Nobel à son inventeur. Vous voyez la validité du raisonnement… Et la tromperie. À ce compte-là, on ne devrait pas utiliser d’antibiotiques du fait qu’on en prescrit aussi aux poules et aux cochons. Je ne discute pas ici de l’utilité de l’Ivermectine contre la Covid, mais du droit des malades et des médecins d’y avoir recours pour soigner la maladie.
Je veux aussi souligner la propagande, la mauvaise foi, l’intimidation, le despotisme et les excès de langage qui ont encombré l’information à l’époque et laissent encore des traces.
@ F68.10 | 23 août 2023 à 02:43
« c’est assez cocasse de qualifier les « pro-vax » d’anti-médicaments. »
Pas cocasse mais dramatique.
Quand on en arrive à interdire un médicament sans aucun effet secondaire connu depuis des dizaines d’années et faisant ses preuves dans d’autres pays (Etat d’Uttar Pradesh en Inde et Afrique équatoriale par exemple)…
Quand on suspend les essais du Clofoctol sans effet secondaire et très prometteur par l’Institut Pasteur de Lille…
Ce n’est même pas dramatique mais criminel, sachant que cela vienne de sachants.
Ils paieront.
https://pasteur-lille.fr/2022/05/30/le-clofoctol-comme-traitement-contre-la-covid-19/
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@ Lodi | 23 août 2023 à 07:41
« Par contre, je ne pense pas qu’on ait le droit de faire prendre un risque de mort au voisin en ne se vaccinant pas. La question n’est pas de sortir un abus pour excuser un abus, mais de s’en prendre à tous. Enfin, je comprends très bien que les plus au courant des vaccins n’aient rien dit sur d’autres que ceux parant au Covid : si en pleine pandémie médiatiquement retransmise, on peine à pousser les gens à se vacciner, qu’en attendre d’autre ? »
C’est proprement hallucinant de lire de tels propos après presque trois années de pandémie alors que les faits vous donnent fondamentalement tort. Sauf une mauvaise interprétation de vos propos de ma part.
1) Ce n’est pas un vaccin. Terminologie fausse.
2) On ne vaccine JAMAIS au coeur d’une pandémie mais dans les zones périphériques car le faire entraîne les effets facilitants contraires au but recherché et propage encore plus la maladie. Les plus grands propagateurs ont été les vaccinés avec leur pass sanitaire ! Le « tous vaccinés tous protégés » est une légende. Je me suis fait vacciner contre le choléra en son temps car en Espagne j’allais DANS la zone de contamination. On n’a pas vacciné toute la population malgré un taux de mortalité bien plus important pour les gens touchés. 40 % !
– la propagation très rapide du Covid démontrait de facto qu’il était très peu mortel car sinon il aurait tué son hôte limitant la propagation.
Votre démonstration est réduite à néant par le simple fait qu’il n’y eut aucune médecine préventive déclarée, pourtant d’un coût extrêmement faible afin de limiter les dégâts collatéraux. Au contraire on a balancé du Doliprane à tire-larigot ce qui a eu pour effet de camoufler les premiers effets secondaires qui auraient pourtant permis de traiter en temps et heure.
Bref ! Je pourrais faire un commentaire à la Prévert de toutes les fautes commises par des gens pourtant bien au fait de la « science ». D’où de vilaines pensées à leur égard.
@ Lucile | 22 août 2023 à 14:37
Saperlipopette ! Le sage du blog a basculé dans le complotisme, le négationnisme covidique et le whataboutisme. Si vous êtes maintenue enfermée contre votre gré dans une cave humide de la villa de Didier Raoult, clignez de l’œil gauche puis levez le petit doigt : Axelle D, qui a des relations, alertera immédiatement le GIGN afin qu’il puisse vous libérer.
Quel est le bon sang de bonsoir de rapport entre le fait qu’il y ait une recrudescence de la tuberculose due à l’immigration, en France, et qu’il soit difficile de se procurer le vaccin contre cette maladie, d’une part ; et d’autre part, votre allégation selon laquelle l’azythromicine et l’ivermectine seraient efficaces contre le Covid, et que les autorités sanitaires américaines viendraient de le reconnaître, autorisant les médecins à prescrire ces médicaments dans ce but ?
Même si cette seconde allégation était vraie, qu’est-ce qu’elle devrait nous enseigner sur la première ? Que puisqu’aux États-Unis blabla, alors cela prouve bien que les autorités sanitaires françaises (dont les chefs sont enfermés dans la même cave que vous, avec un pistolet braqué sur la tête) font exprès de priver les citoyens de BCG, parce que Macron n’aime pas les Français, et qu’il est aux ordres des Américains ?
Qu’est-ce que c’est que ces c…ries ?
Bien entendu, votre allégation est fausse, et vous devriez éviter de vous abreuver à n’importe quelle poubelle du Web.
Les scientifiques n’ont toujours pas remis en cause leurs conclusions que l’azythromicine et l’ivermectine non seulement ne sont pas efficaces contre le Covid, mais que leur usage dans cette indication est dangereux.
Quant au prétendu revirement de la Food and Drug Administration à ce sujet, c’est évidemment un bobard, une fake news, un mensonge complotiste tellement évident qu’il pue de la bouche à cinquante mètres.
Vérifiez avant de raconter n’importe quoi, cré nom de Dieu !
La FDA a-t-elle récemment changé d’avis, et autorisé les médecins à prescrire de l’ivermectine contre le Covid ? C’est faux, démontre le site de vérification de bobards Snopes.
La FDA elle-même vient de réaffirmer que, contrairement à ce nouveau paquet de désinformation injecté sur Internet, elle n’a jamais autorisé ni approuvé l’emploi de l’ivermectine contre le Covid. Et pour une bonne raison : ça ne marche pas.
Il se trouve que la FDA n’a jamais eu le pouvoir, et ne l’a toujours pas, d’empêcher les médecins américains de prescrire quelque médicament que ce soit dans le cadre d’une maladie pour laquelle il n’a pas été conçu. Son pouvoir réglementaire ne s’applique qu’aux laboratoires pharmaceutiques, et aux indications qu’ils publient pour leurs produits.
Même le principal producteur d’ivermectine, la multinationale Merck, dit que son médicament n’est pas efficace contre le Covid et ne doit pas être employé dans ce but !
Si les négationnistes covidiques avaient raison, alors cet éminent représentant de « Big Pharma » devrait s’empresser de prétendre le contraire, afin de se tapisser les poches du méchant argent qui révulse tant les complotistes de tout poil ! (lorsqu’il n’atterrit pas dans leur poche, naturellement).
Quant à votre « docteur » John Campbell, vous devriez faire une recherche avant de nous jeter à la figure n’importe quel diffuseur professionnel de mensonges concernant l’épidémie de Covid et la vaccination en général.
Pour commencer, il est docteur comme moi je suis maréchal-ferrant. Un simple coup d’œil sur sa fiche Wikipédia vous aurait appris qu’il n’est qu’un vulgaire… infirmier, et qu’il est titulaire d’un doctorat qui ne porte même pas sur quelque méthode révolutionnaire de soins infirmiers dont il serait l’inventeur, mais sur une méthode d’enseignement des pratiques infirmières… ce qui lui permet d’ajouter le « docteur » magique à son nom, apte à berner les naïfs.
Le site Science-Based Medicine note que John Campbell a commencé par émettre des avis plus ou moins sensés au début de l’épidémie de Covid, avant de verser dans la falsification scientifique exacerbée.
Vous pouvez aussi lire ce qu’en dit, sur son blog, David Gorski, le vrai médecin, lui, qui a fait profession de réfuter les bobards médicaux et plus particulièrement le dénigrement des vaccins. « J’aurais dû m’intéresser bien plus tôt à ses activités de désinformation », regrette-t-il.
Si vous aimez les vidéos, vous pouvez regarder cette réfutation des mensonges de Campbell sur le vaccin de Pfizer contre le Covid, réalisée par Susan Oliver, qui est psychiatre (ce qui peut aider à détecter les escrocs intellectuels de profession).
Pour finir : encore une fois, un médecin de ville n’est pas un magicien, un gourou, un devin qui sait des choses que les chercheurs en médecine ignorent. Son métier (et son obligation légale, au passage) consiste à appliquer correctement les trouvailles d’autres médecins exerçant un métier complètement différent : les savants qui étudient la médecine.
On comprend que la tentation soit forte, pour une minorité dévoyée des premiers, de prétendre en savoir plus long que les seconds, et de se faire une renommée facile en les contredisant de la façon la plus extravagante possible.
Sans compter les fortunes considérables que ces charlatans peuvent amasser de ce fait — là, les complotistes et les négationnistes covidiques deviennent curieusement aveugles et dépourvus d’odorat : la puanteur de l’argent acquis par la fraude ne dérange plus leurs délicates narines, du coup. Puisque le « capitalisme » n’est plus en cause.
Joseph Mercola, l’un des médecins négationnistes du Covid les plus célèbres, aux États-Unis, est assis sur une fortune de plus de 100 millions de dollars, de son propre aveu.
Obtenue en se faisant le champion du dénigrement de la « médecine officielle », puis en vendant ses consultations et ses « médicaments » de « médecine naturelle » pour combattre ce « complot » des autorités.
Didier Raoult a appliqué un « business model » similaire, quoique empruntant des circuits différents : il s’est gavé d’argent public en niant la vérité scientifique qu’il était pourtant payé pour défendre.
Le terme féminicide est utilisé par un certain féminisme afin d’obtenir l’exclusivité de la victimisation en matière de violences conjugales. Le dogme c’est que les hommes victimes n’existent pas.
@ Carl Roque | 23 août 2023 à 22:25
Contrairement à vos allégations, le terme féminicide me semble plutôt avoir été inventé par des gens de gauche (dits progressistes), par conséquent rien à voir avec une quelconque volonté de ramener tout au sexe comme vous le faites vous-même périodiquement, manifestement traumatisé par une histoire personnelle.
@ hameau dans les nuages
« Quand on en arrive à interdire un médicament sans aucun effet secondaire connu depuis des dizaines d’années et faisant ses preuves dans d’autres pays (Etat d’Uttar Pradesh en Inde et Afrique équatoriale par exemple)… »
Non. L’Uttar Pradesh n’a pas, à ma connaissance, prouvé l’efficacité de ce médicament.
Cochrane: « We are uncertain whether ivermectin reduces or increases mortality compared to no treatment. »
@ Lucile
« Le terme « anti-vax » n’a rien de scientifique, c’est même un mot tendancieux. Lodi ajoute d’ailleurs juste après l’avoir employé : « En clair, les gens ont manifesté pour le droit d’empoisonner le public ». Je n’avais pas remarqué cela. C’est ce qui m’a fait réagir »
Les gens n’ont pas dit qu’ils voulaient empoisonner le public. Mais reprenons ma comparaison. Je prends une pistolet, je sors, je tire au hasard, ça tue ou non des gens. Je ne dirais pas non plus que je suis allé pour tuer des gens, j’ai pris un risque à leurs dépens.
Dans les faits.
Mais faut pas qu’on le dise…
Ce n’est pas que bourgeois ou réservé aux gens hors de leur état normal…
https://www.muzibook.fr/store/page/295-Partition%20Air%20de%20la%20griserie%20 »La%20P%C3%A9richole »
Non, c’est bien plus profond !
1- Ce qu’on ne dit explicitement n’existe pas. Vous informerez Tacite qu’il ne dit rien, d’accord ?
2- Si on dit explicitement, ça compte pour du beurre, on ne le pensait pas. Après il n’y a que l’explicite, la fuite par intériorité.
3- Une chose est arrivée il y a longtemps ou elle pourrait arriver dans longtemps, alors elle n’existe pas. Hélas, le monde n’est pas magique ! Imaginons que j’ai aimé quelqu’un qui est mort. Eh bien non, c’était il y a longtemps ! Je finirais dans un dépotoir à vieux puis en déchet ? Mais non, puisque ce sera dans longtemps ! Je sens le parti qu’on pourrait en tirer du point de vue fantastique, mais hélas le monde ne nous offre pas ce genre de reviviscence temporelle !
D’ailleurs, et c’est bien triste, ce qui intéresse les gens n’est pas d’échapper au pire ou de retrouver le meilleur, mais de faire leurs petites saletés et de ne jamais rien « payer ». Cela alors que les gens contestant le vaccin anti-Covid et autres choses semblables parlent de « faire payer » ceux qui prétendent empêcher l’empoisonnement public.
Voilà qui est révélateur. Les gens nuisant aux autres prétendent les juger, ce qui inverse les rôles entre les transgresseurs et les autres. Des gens se coalisent pour prétendre mieux connaître la science que les scientifiques, puis les gens tendant à empoisonner les autres prétendent juger ceux qui s’opposent à leurs errements quand il s’agit de gens éminents.
Tout cela donne beaucoup d’importance aux antivax, outre ceux qui ne veulent rien de nouveau par habitude ou s’en remettent à la gentille nature et ses mignons virus, il y a ceux qui essaient de prendre du pouvoir à l’occasion de la crise sanitaire.
Un indice supplémentaire est de voir tout le ressentiment anti-Macron qui s’est déversé à l’occasion. Bien sûr, c’est totalement hors-sujet, si le sujet est la médecine. Mais s’il s’agit d’une lutte de pouvoir, là, tout est différent.
Pitoyable.
Et quand il s’agit d’attaquer ou de se défendre, de survie ou de pouvoir, trop de gens repoussent le principe de causalité, on ne fait pas ce qu’on fait, on ne dit pas ce qu’on dit, il y a même des gens qui disent ne pas penser ce qu’ils pensent.
Bref, ni causalité, ni responsabilité.
Et même hors des crises, les gens ont un biais : si on ne dit ou n’écrit pas une chose, elle n’existe pas.
C’est à mon avis dû au fait qu’on est dans une civilisation de l’écrit. Le texte, le discours, en vient à prendre une telle importance qu’on oublie le réel. Et comme si le biais technique ne suffisait pas, il y a l’importance donnée à la religion du livre et au droit écrit.
Face à toutes ces autorités, le réel n’existe pas… Il y a aussi ceux se laissant entraîner par le côté « sympa » des manifestants.
C’est toujours pareil, un groupe se rapproche du fait qu’il s’oppose aux autres. De la solidarité peut en découler.
Quand il s’agit de défendre son bout de gras, retraite, salaires, avantages divers, ou quelque principe, tiens ça me semble remonter à loin chez nous, enfin, il y a eu Charlie, c’est bien.
Quand il s’agit de se souder contre des gens qui ne vous ont rien fait, c’est détestable.
Bref, les gens mettent tellement de distance entre eux et le monde, quand ça sert leur position, qu’il faut signifier les choses le plus brutalement possible pour les réveiller un peu.
Parfois.
Encore qu’être mis face à ses actes puisse accentuer le déni dans de pires cas.. Ce qui me donne une bonne excuse pour ne pas répondre à tout le monde tout le temps, en plus du « à quoi bon » plus général.
Je supposerais que mieux vaut concentrer ses efforts sur les personnes les plus raisonnables.
Donc, pour en revenir à nos moutons, je maintiens que dans les faits, les manifestants antivax ont défilé pour le droit d’empoisonner les autres. Je sais bien que c’est dur à faire comprendre à cause des biais exposés plus haut, mais voyons, autre cas.
Si des gens manifestaient pour que les crimes et délits ne soient plus punis, auriez-vous des réticences à dire qu’ils arpentent les rues pour autre chose que le droit de transgresser ?
Qu’ils le proclament ou non. Que ce soit directement pour eux ou pour d’autres, comme on peut jouir par procuration de toutes sortes de choses, mais cela nous entraînerait trop loin.
Ce qui s’est passé lors du Covid est très grave, il y a eu coalition pour s’opposer aux traitements efficaces. Cela crée un précédent, et fera des dégâts incommensurables.
Bien sûr, face à d’autres crises sanitaires, il se trouvera encore et toujours des gens pour s’opposer à ce qui doit être fait. À croire que le nouvel animal de compagnie avant qu’il les dévore, pour certains, soient les virus ! Enfin, s’ils meurent, c’est leur risque, le problème est qu’il font prendre un risque aux autres.
Et plus généralement, encore une fois, l’irresponsabilité aura été promue… Ce qui devrait donner le mauvais exemple dans tous les domaines possibles. D’où ma remarque sur le fait d’avoir des enfants, pourquoi pas ? Les gens ont tendance à être irresponsables, s’ils voient que certains peuvent se le permettre, ils ont tendance à l’imiter.
Je suppose que cela va faire plus de dégâts dans tous les domaines en France qu’ailleurs, pays où on aime moins la liberté que l’égalité, et où on ne déteste pas vivre par procuration.
Une preuve parmi je ne sais combien, la popularité de Napoléon, issu de petite noblesse, devenu empereur. Les gens jouent à « et si j’étais empereur ou dans son ombre », en attendant, ils sacrifient leur liberté. Et quand ils n’ont pas de tyrans locaux, ils admirent ceux de l’étranger, surtout quand ils flattent leurs ressentiments.
À l’occasion des crises politiques et sanitaires, même des gens très bien peuvent s’égarer hors des voies de la raison, mais attention, « le sommeil de la raison engendre des monstres. »
http://classes.bnf.fr/essentiels/grand/ess_092.htm
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@ Carl Roque | 23 août 2023 à 22:25
Il existe chez certains le côté « je suis la seule victime » ou « je suis la plus intéressante », mais je pense que féminicide vient d’un besoin de précision, on tue certes plus de femmes que d’hommes, et on a déjà précisé d’autres termes sur le meurtre comme « paricide » « matricide ».
Il y a aussi « génocide » si on tue en masse un peuple… Mais existe-t-il un mot pour tuer son oncle ou sa nièce ? Assassiner toute une classe sociale ou les handicapés, comme cela a eu lieu. Peut-être, après tout, mais je ne pense pas…
Cela peut sans doute varier selon les langues.
Bref, mais comme de nos jours, tout ce qui ne passe pas à la télé ou sur le dico n’existe pas et qu’on est trop feignant pour les périphrases, « féminicide » n’est pas un si mauvais mot : il y a une spécificité et bien des gens concernés.
Le vrai problème est l’incapacité est d’admettre qu’une femme puisse maltraiter voire tuer son partenaire.
Pour faire large, femme et hommes, homosexuels oubliés dans l’affaire. ou hétérosexuels, je propose le mot de compagnicide. On tue son compagnon, plutôt affreux, déloyal au possible en plus d’être violent. Il y a tant à faire… Je pense que se battre pour le mot compagnicide serait en tout cas plus constructif que de s’en prendre à féminicide.
Défendons le plus de victimes possibles, montrons les spécificités, et avec compagnicide, dénonçons la déloyauté de s’en prendre à la personne qu’on devrait défendre, au contraire !
Monsieur Bilger,
Sans vouloir interrompre une discussion sur les vaccins et les complots, sans doute aussi passionnante que hors-sujet, concrètement, que proposiez-vous ? Quelle était la solution ? Fallait-il placer en détention provisoire un homme sans antécédent pour des menaces de mort ?
Ou fallait-il le juger en comparution immédiate et imaginer qu’un homme sans antécédent soit condamné à une peine d’emprisonnement supérieure à un an (sinon pas d’incarcération), pour des menaces de mort ?
Et tout cela en France où des auteurs d’infractions violentes sérielles sont laissés en liberté ?
« Tout est urgent, tout est menace », écrivez-vous. Réalisez-vous le volume de prison qu’il est nécessaire de construire si vous voulez incarcérer le moindre Quatennens ? Qui politiquement réclamerait l’incarcération de Quatennens ?
Et jusqu’à quand ? Imagine t-on que le menaçant cesse systématiquement de l’être après avoir été incarcéré ?
Ce sujet, dans la France de 2023, me semble être une vaste escroquerie aux sentiments.
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@ Michel Deluré
« Des mesures alternatives à l’incarcération existent mais faut-il encore se doter des moyens de les mettre en œuvre et d’en assurer strictement le suivi.
Certains pays, notamment l’Espagne, ont expérimenté certaines de ces mesures et celles-ci ont donné des résultats apparemment positifs »
Nous devrions inventer un téléphone confié à la victime potentielle pour lui permettre d’avertir les services de police en urgence de manière personnalisée. Ou alors nous devrions aussi inventer un bracelet électronique qui avertit la victime et les services de police de la présence à sa proximité de l’agresseur potentiel.
Mais cela existe déjà en fait.
On peut multiplier les alternatives, bien sûr. Mais leur multiplication n’a qu’un effet : compliquer, voire rendre matériellement impossible leur suivi.
« La vie épargnée de ne serait-ce qu’une victime potentielle vaut amplement les quelques entraves imposées à la liberté d’action et de mouvements de quelques coupables en puissance. »
Votre équation est incomplète. Ce qui manque dans votre équation, c’est également le déplacement des moyens qui était autrefois attribués à la répression des autres infractions violentes. Plus d’incarcérations d’hommes sans antécédent, parfois sur la simple base de déclarations, c’est moins de place pour les voleurs violents, les trafiquants de drogue, etc, qui font des morts tous les jours (même si les seuls dont on parle son ceux tués pour avoir tenté d’échapper à la police en roulant sur des gens).
@ Robert Marchenoir | 23 août 2023 à 18:51
Vous avez tout deviné. Oui hélas j’ai été kidnappée, mais j’ai l’impression que c’est par Big Pharma.
En effet mes geôliers m’obligent à lire des romans de science-fiction avec des lunettes roses. Ils me font des tatouages un peu partout : sur une cheville, ils m’ont dessiné une seringue ; sur le mollet droit ils ont inscrit « Suivez la Science » ; sur la cuisse : « On ne conspire pas » ; sur le front : « Passeport-santé, fierté » ; sur le bas du dos : « Vaccin de printemps, épatant – vaccin d’été, c’est la santé – vaccin d’automne, tu m’étonnes – vaccin d’hiver, je persévère » ; au-dessus du nombril : « Vaccination-sanctification » ; et sur le cœur : « Quand on aime, on ne compte pas ».
Enfin je suis obligée de recopier 100 fois tous les matins : « Mieux vaut un vacciné contagieux qu’un anti-vax négatif ». Dur, dur.
@ Lucile | 24 août 2023 à 11:27
« En effet mes geôliers m’obligent à lire des romans de science-fiction avec des lunettes roses. Ils me font des tatouages un peu partout : sur une cheville, ils m’ont dessiné une seringue ; sur le mollet droit ils ont inscrit ‘Suivez la Science’ […] »
Mais ils ont bien raison ; et vous avez tort. C’est grâce aux vaccins que l’épidémie de Covid a été vaincue.
Au passage, votre formulation montre d’où vous tirez vos « informations » : des sites complotistes américains. « Follow the science », conseil de sagesse tourné en dérision par ces derniers, se traduit par « ayez confiance dans la science », et non par « suivez la science ».
@ F68.10 | 24 août 2023 à 01:33
Interrogez donc Cochrane sur le rôle de l’Ivermectine pour lutter contre le paludisme. Sans doute que là aussi ils mettront son efficacité en doute. Il y a peut-être une raison… Car un fabuleux vaccin, le Mosquirix, vient de sortir pour lutter contre ce paludisme.
Il ne serait pas fameux en phase d’essai sur plus de 700 000 enfants africains. C’est un euphémisme:
https://www.bmj.com/company/newsroom/whos-malaria-vaccine-study-represents-a-serious-breach-of-international-ethical-standards/
Je n’arrive pas à comprendre ce déni que la science puisse avoir été dévoyée pour des intérêts financiers, surtout sur un blog représentant quand même le gratin de la société instruite.
Enfin c’est l’idée que je m’en fais de ma campagne profonde. Peut être ai-je tort.
Cher Lodi votre commentaire nuancé rejoint exactement ma pensée, contrairement à celui d’Axelle dont l’opinion est très convenue comme chez les bons militants. D’ailleurs dès que quelqu’un ose dire qu’il y a AUSSI des victimes masculines de violences conjugales et qu’on oublie volontairement de les citer, le réflexe bien-pensant est : « Donc vous niez les violences contre les femmes, ce sont elles qui souffrent le plus, ou bien, vous voulez ramener tout à votre sexe ». Bref demander une égalité de traitement des victimes n’est pas correct.
@ Carl Roque | 24 août 2023 à 14:35
Je n’ai émis aucune opinion sur le sujet du féminicide ; j’ai seulement indiqué qu’il s’agissait d’un terme inventé par les « progressistes » de gauche.
Aucun militantisme de ma part sur le sujet, contrairement à vous.
@ Robert Marchenoir | 24 août 2023 à 14:07
« C’est grâce aux vaccins que l’épidémie de Covid a été vaincue. »
Désolée, c’est trop beau, mais vous comprendrez qu’en tant que « complotiste-négationniste », j’estime que cette affirmation reste à démontrer, et que ce n’est pas demain la veille qu’elle le sera, vu que, posée telle quelle, elle ne se prête ni à la preuve ni à la réfutation.
Faire confiance à « la science » est une formule qui sonne bizarrement à mon oreille car je considère que la science est une question de preuve et non de confiance ; la recherche de preuve est la seule démarche scientifique à laquelle je puisse accorder ma confiance. S’il s’agit de cela, d’accord ; sinon, je me maintiens « dans l’abîme effrayant du scepticisme » (Bouvard et Pécuchet).
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@ Lodi
Sans vouloir vous faire de peine, votre raisonnement me paraît être une forme de tautologie car vos comparaisons ne servent qu’à renforcer l’idée que le non-vacciné (contre la Covid) est un tueur en liberté parmi la foule. Est-ce que vous pouvez admettre que les gens contagieux, autrement dit les « tueurs », sont non pas les antivax, mais les malades, vaccinés ou non ? Les faits ont prouvé que le vaccin n’empêche ni de contaminer ni d’être contaminé.
Pire encore : « Peut-on attraper le Covid et le transmettre si on est vacciné ? Eh bien oui ! (…) Ce n’est pas parce que vous êtes protégé (par le vaccin ; à ce moment-là on le croyait encore) que vous ne pouvez pas avoir le virus sur les mains ou sur les joues et que vous ne pouvez pas le transmettre à d’autres personnes ».
C’est ce qu’a rappelé le ministre de la Santé Olivier Véran, la semaine dernière (janvier 2021), sur le plateau de BFM TV. À ce stade en effet, rien n’indique que le vaccin protège du risque de contamination.
https://www.lavoixdunord.fr/918974/article/2021-01-11/peut-avoir-le-covid-et-le-transmettre-si-est-vaccine
@ hameau dans les nuages
« Interrogez donc Cochrane sur le rôle de l’Ivermectine pour lutter contre le paludisme. »
Et pourquoi ne le faites-vous donc pas ? Cochrane est très facile à trouver.
@ Lucile | 24 août 2023 à 19:17
« Les faits ont prouvé que le vaccin n’empêche ni de contaminer ni d’être contaminé. »
C’est faux. Plus exactement, cette formule des négationnistes covidiques est fallacieuse : elle est de nature à induire en erreur (et conçue dans ce but). Vous jouez sur les mots.
Encore faudrait-il définir les mots « le vaccin », « empêche », et préciser quand, et par quoi il est question d’être contaminé. Vous vous gardez bien de le faire, d’abord parce que cela exigerait un effort de compréhension et de restitution important, ensuite parce qu’en employant cette phrase simpliste, vous suggérez une chose complètement différente de la vérité qu’elle peut effectivement recouvrir.
Ce qui est une méthode favorite des complotistes. De même, lorsque vous prétendez qu’on ne peut ni prouver ni réfuter que l’épidémie de Covid a été vaincue grâce aux vaccins, vous employez un procédé malhonnête.
Le même qui permet aux fanatiques trumpistes de prétendre qu’il n’y a aucune preuve de la collusion de leur champion avec Moscou.
Au passage, quiconque emploie la formule « le vaccin » concernant le Covid fait l’aveu de son ignorance (dans le meilleur des cas). Il y a eu des dizaines de vaccins différents employés contre l’épidémie.
Je ne me fatiguerai pas à expliquer davantage, d’abord parce que cela est hors sujet, ensuite parce que je l’ai fait en long, en large et en travers par le passé, de concert avec d’autres ; et surtout, surtout, parce que les négationnistes de la science dans votre genre ne sont susceptibles d’être convaincus par aucun argument.
Que ceux qui veulent sincèrement apprendre se reportent aux sources fiables sur le sujet : ce n’est pas ce qui manque.
@ Lucile 24 août 2023 à 11:27
Comme la majorité des Français, je me suis fait vacciner parce que je voulais user de ma liberté de mouvement pour aller, soyons fou, à la médiathèque la plus proche ou au restaurant, voire encore plus extravagant, à l’étranger.
Mais en évoquant avec beaucoup, y compris des médecins, la question du vaccin contre le Covid, j’ai mesuré les approximations hautement farfelues sur ses répercussions automatiquement favorables.
Ainsi deux amis docteurs vaccinés ont eu la surprise d’être contaminés et de subir deux fois, pour l’un d’entre eux, les atteintes du virus.
Ce n’est donc pas de la science: c’est simplement de la médecine avec ses approximations et ses tâtonnements dont il faut louer par ailleurs l’efficacité pour traiter et juguler les maladies infectieuses qui ont condamné nombre de nos descendants.
Voila mon témoignage en soutien de vos dires.
@ Lucile
Désolé de vous faire de la peine, mais faut-il que je vous rappelle ce qu’est le moindre mal ?
Déjà pour l’effet du vaccin si on prend la chose globalement, ou des vaccins, si on veut les différencier, bref :
https://www.vidal.fr/actualites/30019-etre-immunise-reduit-il-le-risque-de-transmettre-la-covid-19.html
Les gens prennent tout à l’envers, ce qui est étonnant n’est pas que le vaccin soit imparfait, mais qu’il advienne si vite.
Enfin étonnant, l’ARN n’est pas une technologie extraterrestre non plus… Pour une fois que la recherche va plus vite que je ne l’aurais supposé, je ne vais pas jouer les enfants gâtés en lui reprochant de ne pas faire mieux. La recherche progresse, pas les gens, antivax par principe, ou en détail, je chipote sur tel ou tel vaccin car je m’imagine plus compétent qu’un consensus scientifique.
Voyons, on veut à juste titre réduire les risques d’incendie de forêt. On interdit à mon avis à juste titre de fumer en forêt lors de périodes critiques :
https://www.francetvinfo.fr/faits-divers/incendie/interdiction-de-fumer-en-foret-une-mesure-emblematique-dans-une-loi-pour-prevenir-les-incendies_5830898.html
Mais il y a moins de risque en fumant qu’en ne se vaccinant pas…
https://www.francetvinfo.fr/faits-divers/incendie/infographie-malveillance-accidents-megots-quelles-sont-les-causes-des-incendies_2301043.html
Pour autant, ne vaut-il pas mieux se priver du risque de fumer ou faire son sacro-saint barbecue que d’incendier les forêts ?
Je me répète : la liberté c’est de faire ce qui ne nuit pas à la liberté d’autrui.
Les gens ne sont pas le terrain de jeu des virus mortels des autres ou des incendies provoqués par leur négligence.
En passant, je trouve que vous auriez pu vous donner la peine de chercher des chiffres fiables vous-même, puisque c’est vous qui vous servez implicitement des chiffres pour masquer la logique.
Savoir : en adoptant un comportement incivique, on met en danger la vie d’autrui, sans parler, dans le cas des bois, de biens privés ou publics.
Le moindre mal n’est pas que dans l’efficacité des vaccins, il est aussi dans l’effort fourni par chacun.
Se vacciner n’est rien, se priver de sortie car contagieux est beaucoup plus demander. Vous écrivez :
« Est-ce que vous pouvez admettre que les gens contagieux, autrement dit les « tueurs », sont non pas les antivax, mais les malades, vaccinés ou non ? Les faits ont prouvé que le vaccin n’empêche ni de contaminer ni d’être contaminé. »
Si j’ai écris « tueur » et non par exemple « facteur de contagion » ou autre chose de plus « gentil », c’est parce qu’il y a une grande différence entre ne pas se confiner quand les autorités sanitaires déclarent que ce n’est plus nécessaire, et ne pas se faire vacciner.
Entre ne pas faire le minimum pour autrui et le maximum, il y a un abîme.
De même, il est beaucoup plus difficile de renoncer absolument à aller en forêt que d’y suivre certaines restrictions. Et souvent, ce n’est pas la peine… Si on prend des mesures différenciées face à toutes les crises, c’est bien selon de tels principes.
Il y a les risques, il y a l’effort, et…
Comment dire ? Vous avez écrit à Robert Marchenoir :
« Enfin je suis obligée de recopier 100 fois tous les matins : « Mieux vaut un vacciné contagieux qu’un anti-vax négatif ». Dur, dur. »
Vous l’avez écrit sur le mode ironique, mais c’est vrai.
Moralement.
Quelqu’un qui s’est fait vacciner, s’est astreint au confinement et fait les gestes barrière est plus responsable, que celui qui n’a pas accompli ces devoirs minimaux.
Et de loin. Un responsable vaut mieux qu’un irresponsable.
Non ?
On s’en prend souvent ici aux gens excusant, voyons, par exemple, les voleurs. Mais que dire de ceux qui détruisent la vie ou la santé des gens ? Ils n’ont même pas l’excuse de s’enrichir, ils ne font que jouer aux probabilités sur leur dos, comme à la roulette russe.
Et qui provoque un incendie en jetant ses mégots ou autre chose semblable, joue avec les biens d’autrui, voire sa vie, car des forestiers ou des promeneurs peuvent se trouver au milieu des arbres, sans parler du fait que le feu ne s’arrête pas dans les bois comme un animal effarouché par les humains, mais qu’il s’attaque aux campings voire aux agglomérations.
Désolé de faire de la tautologie, mais des actes irresponsables prouvent que quelqu’un est irresponsable.
Si je disais qu’Ali qui a assassiné Aline est un assassin, je ne pense pas qu’on dirait que je fais cela, je remarque que c’est une méthode pour nier la réalité.
Et aussi, que tester les limites par les chiffres en disant qu’on ne se vaccine pas si on suppose que cela ne sera pas parfait, c’est tester les limites comme trop de musulmans le font avec la laïcité.
Mais quand on a bien compris combien la laïcité défend la liberté et la paix, on ne joue pas à provoquer la société là-dessus. Mais quand on a bien compris combien les vaccins protègent des épidémies, ou encore combien la science fait progresser la société, on ne va pas chercher je ne sais quelles failles sur je ne sais quels sites.
Je le dis et le redis : tout cela vient d’une certaine dose d’inconscience comme de la tentative de prendre du pouvoir en contestant le pouvoir, ou les pouvoirs, selon qu’on préfère se concentrer sur l’unique ou sur le multiple. Mais finalement oui, avec cela on en vient à mettre en danger la vie d’autrui et donc être des tueurs qui s’ignorent.
Je ne vois pas comment cela pourrait être nié… Et de plus, cela ne doit pas l’être, parce qu’outre le fait qu’il faut défendre la liberté d’autrui à ne pas subir ses irresponsabilités, outre la vérité en principe bonne à dire, il existe une troisième raison d’insister.
Il n’y a aucune raison que les virus et autres microbes signent une trêve avec nous. Pour mieux faire face, il faut tirer les enseignements de la crise. L’un d’eux est de se montrer moins irresponsable.
Au lieu de se croire plus malin qu’un consensus scientifique, ou avoir le droit moral de ne pas se vacciner car le vaccin n’est pas une potion magique, au lieu de chercher des failles pour s’affirmer aux dépens de la vérité ou de nos contemporains, il faut plutôt soutenir sa part de l’effort commun.
Franchement si on veut s’affirmer contre l’autorité ou le conformisme social, on n’a pas besoin de nuire à des gens qui ne vous ont rien fait ou de contrevenir à l’esprit scientifique.
Enfin, à vrai dire, si se conformer peut être nécessaire à sa survie, le problème de vouloir se différencier est qu’il me semble que plus on veut diverger des autres, plus ils obsèdent, et donc plus on leur est inféodé. N’est-ce pas absurde ?
Par contre, si on se conforme à ses goûts ou à ses curiosités, on est fidèle à soi et au monde, libre.
Et plus on le sera, plus on aura à cœur de respecter la liberté des autres. Par la règle d’or de ne pas faire à autrui ce qu’on ne voudrait pas qu’il vous fasse. Et parce que plus les gens sont libres, plus ils se développent, vivre, dans le cas des personnes les plus libres, me semble le premier des arts vivants.
@ Lucile 24 août 2023 à 11:27
@ caroff | 24 août 2023 à 23:18
Les vaccins contre le Covid ont été préparés dans l’urgence et les tests de validation réduits à l’essentiel, ne serait-ce que par l’absence de recul sur d’éventuels effets secondaires.
Au stade où nous en sommes, il me semble que l’on peut en déduire deux points qui paraissent incontestables, pour l’ensemble du corps médical.
– Le vaccin ne protège pas de la contamination, et n’évite pas la transmission du virus.
La meilleure preuve en est le confinement de villes entières en Chine, même pour les vaccinés. Au moins il n’y a pas eu dans ce cas de mensonges délibérés, il s’agissait d’empêcher la transmission et la propagation d’un virus que la vaccination ne limitait pas.
– Par contre il réduit fortement les effets indésirables pour celui qui en est atteint. Et ce n’est pas rien lorsqu’on sait que beaucoup en sont morts dans des conditions difficiles.
Argument décisif s’il en est, en tout cas pour moi.
Le mensonge d’État est le résultat de l’incompétence et de l’ignorance des dirigeants qui se sont souvent contredits, et il n’y a rien de pire dans le mensonge que la contradiction permanente.
Mais surtout ce mensonge d’État traduit la difficulté pour nos dirigeants à dire la vérité quel que soit le sujet.
Et cela même lorsque la vérité est plus simple que le mensonge.
Pour « conforter » cette impression de mensonge et de dissimulation, je rappelle que la Commission de Bruxelles a toujours refusé de dévoiler les conditions d’achat des vaccins.
S’agissant d’argent public, la transparence est pourtant un impératif démocratique, c’est même l’une des conditions fondamentales qui différencient la démocratie de la dictature.
Oulala, ça vaccine dur et l’ARNmessager serait responsable du fait que le réel n’est pas rationnel, mais relationnel, que les efforts médicaux qui furent faits lors du Covid ne sauraient occulter qu’ils le furent pour protéger les plus faibles, notamment l’électorat âgé, au prix de l’équilibre mental des plus jeunes.
Que l’on se rassure, on ne répétera pas les mêmes erreurs, et beaucoup pourront se lâcher pour voter aux extrêmes complotistes parce que la médecine n’empêche pas de mourir, ni de haïr, ni même de s’occuper les uns des autres, laissant à qui l’on veut de décider la guérison des corps, dont le sort appartient à chacun de vouloir ou non un vaccin.
On remarquera que les plus libéraux sont les plus autoritaires sur le sujet vaccinal, alors qu’il faut attendre les résultats à long terme pour savoir si la méthode employée était la bonne.
En attendant, un peu de sagesse sied, n’oublions pas Ambroise Paré :
« Je le pansay, Dieu le guarist »
Nous sommes mortels et du côté des médecins comme de celui des patients, il n’y a de réel que la capacité à soigner autrui et la relation qu’on entretient avec lui.
Le reste est déviance religieuse au nom d’une science qui se prend pour ce qu’elle n’est pas, et fonde son commerce en donnant l’illusion qu’on pourrait d’un homme faire une femme, ou d’une vie de mortel une éternité, ce qui est faux et n’est encore une fois que le moyen d’user de la liberté pour justifier une oppression.
Seule la vérité rend libre, charge à nous de savoir l’entendre et la formuler.
@ Lodi
Je comprends bien vos inquiétudes, mais si les non-vaccinés étaient de la même espèce que les criminels auxquels vous les comparez – tueurs, empoisonneurs, incendiaires, chauffards drogués – comment expliquez-vous qu’aucune démocratie digne de ce nom ne les ait considérés juridiquement comme de dangereux délinquants, malgré la pression de tous ceux qui étaient prêts à les rendre responsables de leurs maux et à les lyncher ? Tout juste leur faisait-on les cornes et le président de la République parlait-il (pour rire) de les e!!?*#er.
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@ caroff
@ Tipaza
Je pense comme Aliocha qu’il faudra encore pas mal de temps pour qu’on ait une vision d’ensemble plus claire et mieux informée de ce qui s’est passé, en particulier des effets des vaccins sur la maladie et sur les personnes ; le produit injecté était rudimentaire comparé à ce qu’il sera dans quelques années une fois amélioré, à moins qu’un nouveau procédé ne soit adopté ultérieurement. Quand on fera le bilan sanitaire et financier de cet épisode, espérons en effet que les fabricants se prêteront à la transparence. Quant aux politiciens… C’est lorsque les décideurs actuels ne seront plus au pouvoir que l’on en saura plus, à condition que Dieu nous prête vie. Mais d’ici là, les passions se seront éteintes. Merci de votre soutien.
@ Lucile
« Je comprends bien vos inquiétudes, mais si les non-vaccinés étaient de la même espèce que les criminels auxquels vous les comparez – tueurs, empoisonneurs, incendiaires, chauffards drogués – comment expliquez-vous qu’aucune démocratie digne de ce nom ne les ait considérés juridiquement comme de dangereux délinquants »
Mais c’est évident : il s’agit d’un rapport de force. Ces gens sont certes une minorité, mais assez importante et relativement soudée.
Comme dans le cas des croyants, les autorités, du moins les autorités de pays démocratiques, donc ayant tendance à baisser leur pantalon, multiplient les ruses et exhortations plutôt que de risquer de faire couler le sang et de surpeupler encore les prisons.
Pour bien pire et sur des gens qui n’étaient pas vaincus, on n’a pas fait grand-chose, voir l’occupation américaine de l’Allemagne après le nazisme.
Au contraire donc, avec le plan Marshall, les libérateurs de l’Europe ont aidé ceux-là même qui ne le méritaient en rien, bien au contraire.
Mais c’était le prix pour reconstruire le continent.
Eh bien là, c’est pareil, on passe par les caprices des antivax parce qu’on craint pour la paix civile.
À mon avis à juste titre, on protège les gens qui ne protègent pas les autres des lynchages de ceux que leur attitude fait sortir de leurs gonds. Accessoirement, pour moi, on protège les autres des antivax, car les gens agressés peuvent rendre la pareille, oubliant qu’ils sont loin d’être innocents, propagateurs volontaires de virus.
Bref, je comprends très bien la prudence politique et l’impunité qui en découle.
Mais impunité ne veut pas dire innocence.
Loin de là !
Il y a la paix civile comme dit plus haut.
Il y a la paix sociale quand on laisse des manifestants commettre des destructions d’objets voire des violences sur policiers tant que cela ne dépasse pas certaines limites.
Et la perception du bien et du mal évolue.
Autrefois, violer sa femme n’était pas un crime. Si quelqu’un avait dit qu’on ne peut comparer un abuseur de cette sorte à un quidam passant ses nerfs sur quelqu’un à coup de cannes ou à un frère juré allant contre son serment, que m’aurait-on dit ?
Mais enfin, si c’était un crime, cela aurait bien dû être puni quelque part !
Les gens oublient donc deux choses : le rapport de force et la possibilité de progrès moral.
Or il existe, et pas que pour les femmes, ainsi, l’interdiction de l’esclavage qu’on n’a pas appelé pour rien la révolution abolitionniste.
Ce que les gens ne peuvent ou ne veulent changer une situation, ils la disent bonne, ou qu’il en sortira un bien ou en rient comme les opprimés de leurs oppresseurs.
Cela ne veut pas dire que le bien est le mal.
On me dira que Macron est puissant ?
Mais si on ne peut sévir, comme je l’ai dit, on est de facto réduit à l’impuissance.
Donc on prend le comportement qui va avec… Même si on le masque et qu’on essaie d’agir y compris par le rire.
Bref, demandez-vous plutôt comment il est possible de croire que les gouvernants du monde entier mèneraient les peuples en bateau ? De se flatter d’être plus éclairé qu’un consensus scientifique ?
Il ne faut pas chercher très loin, la croyance a encore frappé, croyance dans le fait d’être un petit nombre d’élus.
C’est le point fondamental, vive la crise qui permet de se croire plein d’un savoir caché, une gnose, en somme, si je suppose que les gnostiques d’ancien style m’assommeraient à coup de vieux grimoire dans ma tanière s’ils lisaient ces lignes !