Les féminicides : tragédies humaines et sociales.
Une urgence nationale, comme le titre Le Monde.
C’est indiscutable. Depuis le mois de janvier 2019, 75 femmes ont été victimes de leur conjoint ou ex-conjoint.
Ce sombre constat établi, que doit-on faire ?
D’abord ne plus adresser de pétitions, injonctions généreusement comminatoires, au président de la République même si ce dernier avait fait de l’égalité hommes-femmes une cause nationale en 2017. Ni d’avertissements aux ministres. Cesser de culpabiliser la société tout entière.
Comme si le premier, les deuxièmes et la dernière étaient ignorants de la réalité de ce fléau, en mesuraient mal l’ampleur et prenaient son éradication à la légère. Alors que cette sorte de condescendance pédagogique est le plus souvent contre-productive.
On est obligé de le relever malheureusement avec la lutte légitime politique et médiatique contre l’homophobie : les agressions et les propos homophobes augmentent à proportion de leur condamnation verbeuse politico-médiatique.
De la même manière, le fait que Muriel Robin, Marlène Schiappa et certains médias ciblent ce scandale des féminicides et des violences – avec des approximations policières et judiciaires – représente une donnée positive mais qui n’aura pas le moindre effet sur la quotidienneté de ces couples dont le crime constituera la terrifiante conclusion.
On nous annonce un Grenelle des violences conjugales et on nous apprend que Brigitte Macron va s’impliquer dans cette lutte. Il y a un rassemblement du « plus jamais ça ». On va défiler, débattre, discuter, dénoncer, continuer à laisser croire que les féminicides doivent l’emporter sur toutes les autres tragédies et qu’il serait aisé de réduire la montée des violences dont les femmes sont victimes dans une quotidienneté – pas inutile de le souligner – où nul service officiel n’a le droit d’intervenir sans y être autorisé ou appelé.
Parce que, s’il est clair que « l’Etat peine à empêcher les meurtres de femmes » (Le Figaro), il conviendrait de se demander pourquoi et d’accepter les esquisses de solutions aussi bien psychologiques que matérielles qui pourraient représenter un progrès dans ce combat.
D’abord, on exige de plus en plus de la police et on lui octroie de moins en moins. En apport humain et professionnel et en moyens matériels.
La pauvreté de beaucoup de nos commissariats n’interdit certes pas d’écouter avec bienveillance celles qui viennent offrir leur plainte, leur parole angoissée et douloureuse. Mais après ?
En dépit du fait qu’il y a des mains courantes et parfois même des plaintes qui heureusement ne se terminent pas toujours en drames, il conviendrait d’ériger, tel un principe de précaution utile sur le plan humain, la règle que toute alerte doit entraîner une réaction. Dans un monde policier idéal, ce serait facile. En tout cas, il est important de ne plus différer. On ne peut plus ne pas agir comme si la menace n’était jamais sûre. Alors que le crime est plausible dès le premier signal, est au bout trop souvent.
Une infraction dénoncée – violences ponctuelles ou répétitives – doit immédiatement entraîner l’ouverture d’une enquête qui sera transmise au procureur compétent. Il ne serait pas absurde de désigner au sein des juridictions un magistrat affecté – quelle que soit la charge de travail des juridictions et la pénurie dont elles souffrent – à cette spécialisation des violences conjugales.
Pour accélérer le processus, et remédier au blocage de certains services, la police pourrait lui transmettre immédiatement la plainte déposée et il opterait pour la modalité la plus appropriée de protection et/ou de poursuite.
Avec l’obligation pour les tribunaux correctionnels – les cours d’assises, en dépit des critiques, savent être rigoureuses quand la cause des femmes est intelligemment et avec talent soutenue – de ne pas fuir une sévérité de nature à stopper un processus qui sans elle risquerait de devenir fatal.
La garde des Sceaux a compris l’extrême difficulté de ces situations en amont du pire, avant toute démarche policière puis judiciaire. Imposer d’emblée une séparation radicale entre la femme et l’homme violent pourrait sembler la mesure adéquate mais ce serait sans compter avec les liens familiaux complexes, la présence d’enfants, qui rendraient malaisés à mettre en oeuvre, systématiquement, cette initiative.
Dans le dispositif actuel, des ordonnances de protection – trop peu nombreuses – peuvent être délivrées selon des modalités simples mais encore faudrait-il qu’il n’y ait pas trop de disparité entre les pratiques des tribunaux ! (Sud Radio).
Nicole Belloubet fait préparer un texte de loi qui pourra imposer le bracelet électronique – un dispositif anti-rapprochement – sur tout le territoire « sans attendre la condamnation de l’auteur ou même l’ouverture d’une information judiciaire ». Ce sera une réponse opératoire à ce fléau dont je persiste à considérer que le verbe généreux, pas plus que les émotions collectives, n’auront d’effet sur son éradication et qu’il n’est pas le seul à meurtrir la société.
La protection des femmes est prioritaire dès que celles-ci alertent, se plaignent, ont peur. Prendre tout de suite ces doléances au tragique.
Sur ce plan, on ne sera jamais assez reconnaissant à l’égard de ces associations capitales, dont il faudra augmenter les moyens, qui prennent en charge avec bienveillance et efficacité ces femmes sorties parfois d’un véritable enfer.
Une double conséquence.
Ne pas reprocher à la police ce que trop souvent elle ne peut plus accomplir faute de moyens. « L’urgence nationale » est également, d’abord là.
Faire prendre conscience à beaucoup de femmes victimes – elles souffrent et subissent dans tous les milieux – qui encore maintenant espèrent dans l’illusion une rémission, une amélioration des relations ou sont intimidées par le recours aux services de police et/ou de Justice qu’il n’y a pas d’autre solution que ne plus tolérer l’intolérable. Aussi qu’elles ne soient plus tentées, sous des influences de mauvais aloi, de douter par principe de l’accueil qu’elles recevraient et donc de s’abstenir.
Féminicides, une horreur criminelle glissée trop souvent dans la familiarité d’une existence commune, soit.
Mais il n’y a pas qu’à !
Faut bien qu’il y ait une hiérarchie sur les 800 meurtres par an en France, les femmes au-dessus, les enfants en dessous et les hommes tant qu’on les tue de quoi se plaint-on ?!
Il est fort vrai que tuer des enfants et des hommes, comme dirait votre fascination pour les Le Pen : « c’est un point de détail. »
« Féminicides : il n’y a pas qu’à ! »
« Une urgence nationale, comme le titre le Monde »
Normal, il n’y a plus que des journalistes femmes au Monde ! Charité bien ordonnée commence par soi-même !
Au-delà de cette phrase de mauvais goût sans doute, je ne dirais pas que n’importe quoi devient une « cause nationale », mais enfin cette façon de sectoriser les problèmes d’ensemble est tout sauf efficace et juste.
Car nous avons un énorme problème global de sécurité en France et vous avez bien cerné cher P. Bilger une grande part de solutions possibles à mettre en place.
Schiappa parle d’un « Grenelle spécifique dédié aux violences conjugales » : comprendre forcément un « Grenelle dédié aux féminicides ». Voilà comment on traite politiquement les problèmes : on sectorise sur une minorité agissante, en donnant l’impression qu’on en fait beaucoup alors que c’est faux !
L’INSEE et l’ONDRP établissent, d’après leurs enquêtes, que les 4 millions d’infractions graves commises en France en 2013, je crois, seraient en réalité près de 10 millions ! Depuis, les chiffres ont certainement augmenté, mais pas de quoi en faire une « cause nationale » ! Les élites sont si bien à l’abri dans leurs fonctions, leurs quartiers, leurs restaurants, leurs magasins, leurs villas, leurs avions, leurs hôtels, etc. etc.
Une question : 74 féminicides sur les six premiers mois, il devrait être facile de répertorier les origines communautaires des meurtriers. Quelle association féministe osera le faire ?
Nommer les choses fait avancer la solution des problèmes.
Je me demande si, comme dans le cas de l’isolation des combles perdus ou de tout espace concerné par la déperdition de chaleur, on a mis en place une mesure incitative aux économies d’énergie ne consistant pas en une nouvelle taxe/punition, mais au contraire en une aide financière, il ne faudrait pas envisager quelque mesure incitative au respect de l’intégrité physique de l’épouse par l’époux.
Je pense par ex. puisqu’il s’agit, tout comme les économies d’énergie, d’une cause nationale, à remettre en vigueur le principe de la dot, la rendre inaliénable par le conjoint, créer la dot à 1€ pour les familles à moyens financiers limités, la majorer à chaque naissance et rendre ainsi à la femme au foyer qui ne dispose pas de revenus personnels, une certaine respectabilité aux yeux de l’époux et de la société, car il me semble que la victime de violences conjugales ne le devient que par la perte, sans doute progressive, du respect dû à la personne qu’elle est en soi, par le conjoint qui ne la voit plus que comme une propriété à charge dont la volonté propre importe peu, et dot dont la bénéficiaire pourrait disposer sans avoir à le justifier auprès de l’organisme financier l’ayant en dépôt, au premier débordement de violence qui l’inciterait à envisager de quitter le domicile conjugal pour sa sauvegarde et celle des enfants.
L’ouverture de l’accès à la dot pourrait représenter une information qui, obligatoirement communiquée par l’établissement bancaire aux services sociaux compétents, représenterait pour ces derniers l’ouverture d’un droit de regard sur le climat conjugal avec pour corollaire l’obligation et d’enquêter et de donner accès à la victime à toute information et aide complémentaire dont elle pourrait utilement bénéficier et pour commencer la mise en place juridique d’une résidence séparée provisoire.
« Nicole Belloubet fait préparer un texte de loi qui pourra imposer le bracelet électronique – un dispositif anti-rapprochement – sur tout le territoire sans attendre la condamnation de l’auteur ou même l’ouverture d’une information judiciaire » (Ph.B)
Voici un cas parmi des centaines où beaucoup de femmes sont obligées de se protéger elles-mêmes, souvent sans moyens financiers ou matériels :
https://www.huffingtonpost.fr/entry/apres-la-liberation-de-son-ex-conjoint-ayant-tente-de-la-tuer-laura-pousse-un-cri-dalarme_fr_5cdf1a35e4b09e057803d8c0
Dans tous les pays civilisés, c’est l’homme violent qui doit quitter le domicile. Pourquoi, en France, est-ce à la femme et aux enfants violentés de quitter la maison ? Et pour aller où, souvent sans argent ni toit.
Manifestement ce cas de détresse et de peur n’aurait jamais dû avoir lieu. Faute professionnelle ou inconscience du juge ?
Beau billet.
Je ne sais si vous êtes intéressés par ce qui se passe ailleurs qu’en France, malheureux pays timbre-poste coincé entre la ligne Maginot et le Finistère, mais ici en Espagne le féminicide est atterrant, le gouvernement prévoit une loi qui devrait dissuader les toréadors du plumard.
L’Espagne est une grande démocratie, son droit est identique au nôtre, mais elle est toutefois souveraine dans l’application des peines, ainsi un pédophile, dont je vous passe le casier judiciaire, a été condamné à 70 ans de prison.
De même, dans un genre différent, Luis Barcenas, trésorier du parti de Rajoy, a été condamné pour malversations à près de 50 années de prison… et son épouse à 15 ans.
Où tu verrais ça en France, Gilbert ?
Marie-Chantal Schiappa et Ginette Belloubet, qu’on a envie d’étrangler chaque fois qu’elles apparaissent sur BFMTV, devraient se méfier et proposer des peines qui leur sauveront peut-être la vie. Il faut toujours se méfier de son époux, mesdames…
En somme, en lisant votre proposition, la Justice traiterait en priorité des cas de plaignants incertains, dans des dossiers souvent se résumant à la parole de l’un contre celle de l’autre, et cela devant le quotidien notamment des violences avérées et crapuleuses.
C’est du mauvais éditorialisme, vous nous aviez habitués à mieux.
Il y a autant d’urgence nationale en la matière qu’il y en avait du temps de Chirac sur l’insécurité routière.
L’homicide dans le cadre conjugal n’est pas un phénomène simple aux solutions magiques.
Et il est évident que le réalité statistique ne peut que s’aggraver lorsqu’on fait le choix d’accueillir massivement des populations issues de pays et cultures qui attribuent à la femme moins de droits qu’à l’homme.
@ boureau | 07 juillet 2019 à 12:04
« Une question : 74 féminicides sur les six premiers mois, il devrait être facile de répertorier les origines communautaires des meurtriers. Quelle association féministe osera le faire ? Nommer les choses fait avancer la solution des problèmes. »
D’accord avec vous. La police et les magistrats ont tous ces renseignements sur ces conjoints, ex-conjoints, compagnons et petits amis criminels (origine, nationalité, nom, prénom, profession, etc.).
Savoir d’où ils sont, ce n’est pas discriminer, mais détecter les plus dangereux, pour qui la femme n’est qu’un objet, un être inférieur et mérite la mort pour avoir oublié le sel.
@ Catherine JACOB
« Je pense par ex. puisqu’il s’agit, tout comme les économies d’énergie, d’une cause nationale, à remettre en vigueur le principe de la dot, la rendre inaliénable par le conjoint, créer la dot à 1€ pour les familles à moyens financiers limités, la majorer à chaque naissance et rendre ainsi à la femme au foyer qui ne dispose pas de revenus personnels, une certaine respectabilité aux yeux de l’époux et de la société, car il me semble que la victime de violences conjugales ne le devient que par la perte, sans doute progressive, du respect dû à la personne qu’elle est en soi, par le conjoint qui ne la voit plus que comme une propriété à charge dont la volonté propre importe peu »
Oui, on bat une personne qu’on ne respecte pas ou plus, et il se peut que votre idée augmente le respect de l’homme pour la femme.
Mais elle sacrifie l’enfant… Des gens pauvres, qui feraient mieux de s’abstenir d’avoir des enfants, en auront, et tant pis pour eux si comme il est probable, ils n’auront pas d’avenir.
Votre idée me rappelle un homme disant à sa femme que soit elle travaillait en usine, soit elle avait des enfants. Qui lui jetterait la pierre ? Elle s’est exécutée, mais ses enfants étaient condamnés à l’usine.
Quant au domicile, il faut qu’il aille à la victime, souvent la femme, mais parfois, c’est l’homme qui est battu.
Et n’oublions pas les homosexuels.
@ Elusen | 07 juillet 2019 à 10:14
Nouvelle campagne publicitaire de Macron.
Au départ il fallait faire payer les vieux (ou plus) en exonérant les riches.
Puis après deux années folles de c*nneries et de dégringolade… il veut sauver la femme (africaine je suppose).
Les gosses ne voteront jamais pour lui, Elusen (et pour cause), alors ?
Pays de dingues dirigé à nouveau par un dingue.
Bonjour Monsieur Bilger
Vous écrivez : « On est obligé de le relever malheureusement avec la lutte légitime politique et médiatique contre l’homophobie : les agressions et les propos homophobes augmentent à proportion de leur condamnation verbeuse politico-médiatique. »
Est-ce être homophobe que de dire que certains spectacles et accoutrements visibles lors des Gay Pride sont proprement scandaleux et immondes ?
En ce qui concerne le sujet de votre billet, je rejoins Ellen | 07 juillet 2019 à 12:40 et boureau | 07 juillet 2019 à 12:04
Halte à l’hypocrisie
Dans tous les crimes et délits la notion de provocation est importante, et il ne faudrait surtout pas l’oublier en matière de violences conjugales.
Or, la femme a une disposition à la violence verbale que l’homme ne peut égaler.
Certaines ne peuvent se taire qu’avec une violence physique ou le départ du père.
Dans le choix entre la violence physique contre la violence verbale ou le divorce, il n’est pas certain que ce dernier soit la meilleure des issues.
Par ailleurs, la notion d’honneur n’est pas la même chez l’homme et la femme, et l’adultère non plus par conséquent. Pendant longtemps, la femme qui trompait son mari a été considérée comme une traînée justifiant des châtiments corporels de la part du chef de famille.
C’était certes du temps où l’homme était encore un singe, mais ça ne remonte chez nous qu’à quelques décennies.
Il y eut le temps de « la mégère apprivoisée » – on aurait dû traduire « dressée », au 16e siècle, l’homme était-il un homme ?
Maintenant, la mégère meurt seule après après avoir usé maints amants et époux. Elles ont élevé des enfants qui n’ont quasiment pas connu leur père quand ils n’ont pas été dénigrés tout au long de leur vie.
Combien regrettent de ne pas avoir rencontré un homme qui l’aurait forcée à être une bonne épouse, combien d’enfants ne le regrettent pas aussi ?
@ boureau 07 juillet 2019 à 12:04
« 74 féminicides sur les six premiers mois, il devrait être facile de répertorier les origines communautaires des meurtriers. Quelle association féministe osera le faire ? »
Vous avez complètement raison SAUF que c’est interdit. Forcément.
Et ce n’est pas Schiappa qui va se risquer à répertorier les auteurs de ces crimes, ni même Muriel Robin qui a découvert (wouaaah !) ces faits au détour d’un film qui, à elle, a rapporté un convenable cachet pour sa prestation d’actrice.
Curieusement, à l’époque où Marie Trintignant a été tuée à coups de poing (23 selon l’autopsie), aucune de ces « stars » du ciné n’est montée au créneau (sauf erreur) pour dénoncer ces faits.
Eva Darlan femme battue et l’ancien procureur Luc Frémiot (*) se sont lancés dans cette bagarre.
Je leur souhaite bon courage.
En même temps, comme dit l’autre, mieux vaut tard que jamais.
(*) « Quand une femme se rend dans un commissariat pour porter plainte, certains fonctionnaires de police leur font déposer d’office une main courante, alors que c’est prohibé par la loi puisque ce n’est pas à la demande des plaignantes » (Luc Fremiot)
Et le bor*el continue, ils ne savent pas quoi faire donc ils causent et font parler d’eux. PUB.
Pour laver plus blanc prenez la lessive Macron qui mousse sans baver.
Avé Jésus Macron tu es le plus beau, le plus doux, donne une place à Bilger il le mérite bien.
Dire que tout ce qui aura été fait avant l’arrivée de Jésus-Moïse-Macron n’était rien, demain tout changera grâce à Macron. La Légion d’honneur pour Bilger.
Puisque nous sommes dans un asile parlons fous et tout sera beau.
« Nicole Belloubet fait préparer un texte de loi qui pourra imposer le bracelet électronique – un dispositif anti-rapprochement »
Ca ne vous rappelle rien ?! Il avait pourtant un bracelet électronique et a quand même échappé à toute vigilance pour aller tuer.
En juillet 2016, un prêtre a été égorgé, lors d’une prise d’otages, dans son église de Saint-Etienne-du-Rouvray, par deux djihadistes, dont l’un mis en examen était sous bracelet électronique.
Rien ne les a empêchés de se déplacer et commettre l’attentat criminel revendiqué par l’Etat islamique.
Tiens, puisqu’il était question précédemment du sens des mots, pourquoi ce nouveau mot de « féminicide », que mon correcteur automatique ne reconnaît pas encore, et quel est son sens, et qu’apporte-t-il ?
Quelle idéologie a guidé l’invention d’un tel mot ?
S’il est soudainement devenu prioritaire, parmi tous les homicides (2 à 3 par jour en France), de lutter contre ces homicides-là, est-ce parce que la vie d’une femme est plus précieuse que celle d’un homme, ou parce qu’un homme tuant sa femme est plus coupable qu’un homme tuant un autre homme ou tuant la femme d’un autre ? Ou bien s’agit-il d’une offensive contre la vie en couple en général, ou plutôt sans doute d’une offensive contre la vie en couple d’un homme et d’une femme ?
Il faut se méfier des mots nouveaux, surtout quand ils provoquent un tel engouement. Il me déplaît de me plier aux modes de ce genre.
@ Ellen | 07 juillet 2019 à 12:40
« Dans tous les pays civilisés, c’est l’homme violent qui doit quitter le domicile. Pourquoi, en France, est-ce à la femme et aux enfants violentés de quitter la maison ? Et pour aller où, souvent sans argent ni toit. »
Mais cette disposition existe aussi dans la loi française et peut être appliquée aussi bien par le Juge civil que par le Juge pénal. En fait Mme Belloubet veut rajouter une complexité (le bracelet électronique) à un dispositif facile à mettre en oeuvre.Il faut bien avoir l’air de se bouger.
https://justice.ooreka.fr/astuce/voir/464891/mesures-d-eloignement
« La protection des femmes est prioritaire dès que celles-ci alertent, se plaignent, ont peur. Prendre tout de suite ces doléances au tragique »
Et bien évidemment,on ne parlera pas des femmes qui instrumentalisent la Justice et la Police dans le cadre des affaires de divorce ou de garde des enfants en inventant des histoires de violences conjugales ou d’attouchements sur les enfants justement les week-ends de garde du père.
On ne parlera pas non plus de celles qui se présentent dans un service de Police en voulant simplement déposer une main courante et donc, on fait quoi avec une main courante, on déplace un équipage de Police Secours pour aller faire la morale au supposé méchant qui ouvrira ou pas la porte.
On ne parlera pas non plus de celles qui une fois la plainte déposée, le rendez-vous de médecine légale effectué sur réquisition OPJ, le julot mis en garde à vue, reviennent dire à la Police qu’elles ne souhaitent plus donner de suite à leur affaire. Finalement, ce garçon n’est pas si méchant que ça. Certaines, même, y reviennent plusieurs fois pour les mêmes faits, la Police n’a bien évidemment que cela à faire.
Bref, j’ai bien peur que ce problème ne soit mis en avant que pour faire de la com, nous avons le feuilleton de la période estivale.
Je souscris à l’essentiel.
Mais pour connaître assez bien le sujet, il y a encore trop de signalements arrivés à la police et à la gendarmerie qui se traduisent par une main courante, objet juridique non identifié.
La pratique tend à se réduire sur les sujets des violences conjugales, mais elle illustre non pas tant le désintérêt de la police et de la gendarmerie, que leur dénuement en termes de moyens.
Car enregistrer formellement une plainte – à supposer que le plaignant en ait le courage et l’exige – oblige à procéder à une enquête. Et cela, nos forces de l’ordre n’en ont absolument pas les moyens.
De sorte que celui qui reçoit le plaignant opère, par la force des choses, une sélection de ce qui lui paraît important, urgent, ou pas. Si cela ne l’est pas, il dissuade parfois le plaignant de déposer formellement plainte. Et l’invite à se satisfaire d’une main courante.
Heureusement, aujourd’hui la main courante est enregistrée informatiquement, de sorte que le système peut fournir des éléments d’alerte ou servir efficacement en cas d’enquête.
Pour le reste, l’atomisation de la société, la réduction du cercle familial en milieu urbain, et surtout la montée de la violence en général décuplent l’occurrence des violences conjugales.
@ boureau | 07 juillet 2019 à 12:04
▬ « L’INSEE et l’ONDRP établissent, d’après leurs enquêtes, que les 4 millions d’infractions graves commises en France en 2013, je crois, seraient en réalité près de 10 millions ! »
Vous pouvez inventer, vous n’êtes plus à ça près vous !
D’autant plus que l’ONDRP ne fait quasiment pas de statistiques sur des faits réels, mais des sondages sur des sentiments.
1° – les sondages, ce n’est pas de la science, c’est aléatoire.
2° – les sentiments sont tout autant aléatoires.
Le sentiment étant appelé par le très politisé ONDRP : victimisation ; et non victime !
À quelqu’un comme vous, il suffit qu’une personne Noire dise bonjour pour que dans le sondage de victimisation il affirme avoir été agressé.
▬ « il devrait être facile de répertorier les origines communautaires des meurtriers »
Hé bé, cela nous joue « les Français d’abord ! », les nationalistes, les Blancs sont supérieurs et il ne sait même pas qu’en France il y a une Constitution !
La Constitution française prône l’Universalisme, par un simple mot : indivisible !
Article premier :
Dictionnaire du CNRS – Indivisible :
Les statistiques racialistes et le communautarisme sont donc illégaux en France !

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@ Ellen | 07 juillet 2019 à 12:40
« Pourquoi, en France, est-ce à la femme et aux enfants violentés de quitter la maison ? »
1° – Aucune loi en France n’oblige à cela !
2° – La technique choisie en cas de violences conjugales avérées, c’est de délocaliser les victimes afin que de les protéger. Dans un centre d’hébergement d’urgence, l’agresseur ne peut pas entrer pour continuer sa besogne, puisque le centre est protégé.
3° – Les victimes avérées ont, par la suite, accès à des logements sociaux en urgence, dont l’adresse ne sera jamais donnée à l’agresseur.
Notons que beaucoup de plaintes à ce sujet sont de fausses plaintes, c’est une technique de bon nombre de femmes pour obtenir des juges aux affaires familiales de l’argent et d’autres choses par des actions sociales et du droit, comme l’a noté une étude canadienne, même si ce n’est pas à transposer littéralement en France.
Au Canada en 2015, sur 100 % de plaintes, 20 % sont celles d’hommes victimes de violences.
Sur les 80 % restant, 60 % sont de fausses plaintes ; soit sur les 100 % de plaintes, seulement 20 % de vraies plaintes.
Les féministes aiment à profusion citer le très mauvais ONDRP, elles cachent volontairement la note N°12 !
Selon le très mauvais ONDRP, déifié par les féministes et l’extrême droite, comme quoi, dans le ménage :
– 18 % d’hommes sont victimes de violences sexuelles.
– 34 % d’hommes sont victimes de violences physiques.
En France, les hommes battus, les hommes a qui l’on donne l’ordre de quitter le domicile conjugal, finissent à la rue, deviennent sans domicile fixe, car l’égalité devant la loi n’existe pas, il n’y a rien, aucune structure prévue pour les hommes, même quand il est établi que la plainte de la femme est une dénonciation calomnieuse faite à l’autorité judiciaire.
Les femmes qui font des dénonciations calomnieuses, de faux témoignages, ne sont quasiment jamais poursuivies, le Parquet étouffe les affaires, y compris quand il a fait mettre en détention provisoire l’homme faussement accusé.
Oh mais c’était quoi cette statistique que j’avais lue sur les violeurs et les tueurs en série aux USA et en Afrique du Sud ?!
Zut, je ne m’en souviens plus, hummmm, elle indiquait en tout cas, que plus de 90 % des violeurs étaient élevés par des femmes et pour les tueurs en série c’était à 100 % par des femmes.
Pas les tueurs de masse, pour eux cela serait plus par des hommes existant par les armes à feu, comme une extension de leur phallus.
Mais nous pouvons ici rappeler, qu’en France la quasi-totalité des garçons sont élevés par des femmes ; ainsi, qui leur met dans la tête que violer ou tabasser une femme, c’est normal ?!
@ Elusen 07 juillet 2019
« Vous pouvez inventer… »
Je n’invente rien, je rapporte les conclusions d’études de ces deux organismes INSEE et ONDRP qui emploient d’ailleurs le conditionnel : « seraient en réalité ». Cela a dû vous échapper.
Puisque vous commencez par mettre en doute les écrits de deux grands organismes comme INSEE et ONDRP (département de l’INHES : Institut national des hautes études de la sécurité et de la justice), je ne vais pas me lasser à lire le reste de votre texte.
Je vous laisse à vos certitudes.
Cordialement.
@ GLW | 07 juillet 2019 à 19:07
Le document que vous avez mis en lien est extraordinaire, très complet et facile à la compréhension de tous. Beaucoup de gens ne savent pas par quel bout commencer et quoi faire surtout quand elles/ils sont sous un effet de choc absolu et terrorisées. Dans certains cas urgents et graves, la paperasserie est si lourde qu’il y a de quoi perdre son latin.
La première réaction visible, c’est que M. Macron et sa ministre Schiappa semblent beaucoup plus réactifs sur ce sujet que sur bien d’autres, pourtant tout aussi criants.
Sans doute un sujet plus consensuel que bien d’autres et surtout moins coûteux et donc sujet à les faire remonter dans les sondages.
Par ailleurs, dans une société où la violence augmente de jour en jour, on ne s’étonne pas de ces chiffres effarants de femmes battues ou tuées. Alcool, chômage, drogue et fin de mois difficiles sont des causes de disputes et de violences. Toutefois on ne se pose pas ouvertement (ce serait mal vu) de questions sur ces conjoints jaloux à l’extrême, violents et assassins dont la plupart sont issus d’une culture où la femme reste toujours un être inférieur.
Du coup on montre du doigt tous les hommes, alors que nous savons qu’une grande majorité d’entre eux se comportent normalement.
Même une princesse jordanienne semble fuir une mentalité d’un autre âge et chercher l’apaisement en Occident.
Il apparaît normal que nos âmes sensibles, celles qui ont voté contre la fessée, se préoccupent des coups portées aux femmes. Car la réalité, c’est très certainement que ceux qui ont la main leste sur leurs enfants, l’ont aussi sur leur conjoint.
Mais que va-t-il sortir de cette nouvelle campagne médiatique, à part mettre en cause des policiers et des juges qui ne prendraient pas suffisamment en compte les plaintes des femmes battues, harcelées, menacées ?
La première cause devrait être de combattre la violence en général car on voit bien que dans le contexte actuel, beaucoup de choses y contribuent et que comme sur beaucoup de sujets, le Président et le gouvernement s’agitent, parlent, prennent position mais que derrière il y a bien peu de résultats concrets. Pour qu’ils soient concrets, il faudrait s’attaquer à ce qui fâche et donner raison aux vieux réacs.
En tout état de cause, pas facile d’être un homme en 2019 avec ces féministes virulentes même si je n’exclus pas qu’il y ait des machos, des harceleurs et des maris violents mais ils ne sont pas la majorité.
@ Denis Monod-Broca 07 juillet 2019 à 18:24
« Un homme tuant sa femme est plus coupable qu’un homme tuant un autre homme ou tuant la femme d’un autre ?
Ben oui. Désolée pour vous… 🙁
@ boureau | 07 juillet 2019 à 19:51
« …les écrits de deux grands organismes comme INSEE et ONDRP »
Constamment décriés car ils truquent la comptabilité !
Bon nombre d’articles ou de livres ont été écrits sur les agissements peu honnêtes de l’INSEE qui est instrumentalisé politiquement pour donner de fausses statistiques et allant dans le sens du pouvoir, en l’occurrence sur le pouvoir d’achat qui n’aurait pas baissé et la pauvreté qui aurait elle baissée.
INHES, et son laboratoire ONDRP, ont été fondés pour Nicolas Sarkozy afin de servir sa politique sécuritaire et son discours mensonger. Ils sont ultrapolitisés, ils sont sous l’autorité du Premier ministre, ils reçoivent des ordres du gouvernement, pas les universités, le CNRS, l’Inra, l’Inria, l’Inserm, etc.
Code de la sécurité intérieure – article R123-1
Avant l’arrivée de l’INHES et de son laboratoire ONDRP, tous les ans, il y avait, en format PDF, l’annuaire de toutes les plaintes déposées et infractions constatées par la Police nationale et la Gendarmerie nationale. Il faisait du 300 pages.
La publication de ces données est une obligation juridique !
Mystérieusement l’annuaire a disparu ; pour avoir accès aux statistiques, il faut obligatoirement passer par ces deux trucs qui ne publient pas l’annuaire, mais leurs réflexions sur les données, que nous ne pouvons jamais vérifier.
Il y a même toute une histoire où fut récompensé, par décret – NOR : ESRH0904762D – , un proche dudit Nicolas, ancien chef d’une secte de la franc-maçonnerie, sans aucun doctorat, enseignant des universités : Alain Bauer.
Ce sont des enquêtes dites de victimisation.
Dès lors, elles n’ont aucun rapport au réel, aux plaintes et procédures judiciaires, mais sur le ressentiment des personnes sondées, car les enquêtes du service ONDRP sont des sondages et non des statistiques.
C’est la différence entre victimisation et victime, l’une est un ressentiment, l’autre une procédure, une action juridique.
@ Ellen 07 juillet 2019 à 18:19
Bien d’accord, le bracelet électronique pour une personne violente n’est pas adapté, ou peu, ou mal, notamment sur les horaires de sorties restrictives et dans un périmètre défini, ordonnés par un juge sous sa responsabilité, et sous surveillance journalière, ce qui n’est quasiment jamais le cas.
A défaut le fameux bracelet électronique, le nouveau joujou mis à la disposition des juges (merci les impôts) ne sert juste qu’à leur donner bonne conscience, ou être un progressisme de bon aloi bien dans l’air du temps.
Cher Philippe,
J’ai lu vos réflexions sur le féminicide avec intérêt.
Je ne commenterai pas vos excellentes opinions. Simplement, je me demande comment un mari ou un amant peut tuer une femme. Je me demande comment il peut lui donner un coup de poing. Je me demande comment il peut la gifler. Et je me demande aussi comment on peut donner un coup de poing ou une gifle à un autre être humain. Ne parlons pas des coups de couteau et des armes à feu ! Quelle horreur !
Cela ne m’est jamais arrivé et je suppose, cher Philippe, que cela ne vous est jamais arrivé non plus. Mais il doit aussi y avoir dans notre espèce un nombre non négligeable de sauvages et de bêtes brutes, même s’ils portent une cravate et qu’ils ont toutes les apparences de la civilisation.
Il n’y a pas plus de féminicides que de masculinicides, il n’existe que des homicides. Que de violents qui tabassent des femmes jusqu’à les tuer (qui ne connaît des histoires d’épouses battues ?) ! Que de mégères qui empoisonnent à mort leur conjoint (plus discrètes, mais elles sont trahies par les teneurs anormales en arsenic des cimetières français) ! L’indignation est normale. Même si les meurtriers sont plus nombreux que les meurtrières il est inutile néanmoins de sonner le hallali contre les seuls mâles (pas nécessairement blancs pour une fois).
Sincèrement, même si le nombre de femmes qui ont perdu la vie sous les coups de leur compagnon est extrêmement préoccupant, je ne pense pas qu’un président de la République, quel qu’il soit, puisse faire grand-chose face à ce qui est un problème comportemental.
Certains hommes, en effet, ont une haute idée de leur virilité au point de ne pas admettre que les femmes ne se plient pas à leurs quatre volontés, au motif que physiquement ils leur sont supérieurs.
Cela ne fait finalement pas très longtemps que les femmes ont commencé leur marche vers l’émancipation. Pendant longtemps elles n’ont pas eu le droit de vote. Cela ne fait guère qu’un peu plus d’un siècle qu’elles ont enfin accès à certaines professions (médecine, sciences physiques).
Il suffit de voir ces vieux députés qui se croient spirituels en poussant des caquètements lorsqu’une de leur collègue femme pose une question au gouvernement, ou font des commentaires de garçons de bain lorsqu’une ministre porte une robe à fleurs bien seyante.
Certes ce comportement ne se traduit pas par des coups physiques à l’égard des femmes visées, mais il en constitue les prémices.
Je pense qu’il convient de sensibiliser les garçons et les filles dès le plus jeune âge, et donc dès la maternelle, à l’égalité des sexes, ce qui n’a jamais été fait ou très imparfaitement.
Donner des dînettes aux filles et des pistolets à amorces aux garçons constitue déjà une ségrégation sexuelle. Si une fille veut faire partie d’une équipe de rugby ou de football plutôt que faire de la gymnastique artistique ou de la danse classique, il faut bien entendu la laisser libre de son choix.
Les championnats du monde de football féminin nous ont montré que les filles n’avaient rien à envier aux garçons dans des compétitions qui trop longtemps ont été des domaines réservés des garçons.
Mais changer les mentalités, cela prend du temps et encore faut-il que certains esprits rétrogrades ne fassent pas obstacle aux réformes.
A propos de juges, justice et homicides en général, on lit ce qui suit sur le Figaro du jour !
« L’État français condamné par la justice administrative à payer 500 euros à Salah Abdeslam, unique survivant des commandos terroristes du 13 novembre 2015, pour les conditions de sa surveillance en prison… Symbolique, la nouvelle est révélée dans le livre de la journaliste de L’Obs Elsa Vigoureux, Le Journal de Frank Berton (Flammarion).
Selon l’ouvrage, le détenu aurait découvert cette décision en juillet 2018 après que l’administration pénitentiaire a demandé à son ancien conseil, Frank Berton, des coordonnées bancaires pour son ex-client. Mais la décision de justice est en fait intervenue seize mois plus tôt concluant, peut-être provisoirement, une longue passe d’armes judiciaire. »
Cette justice administrative emploie quelle sorte de magistrats ? des barbus en djellaba ?
@ Claude Luçon
« Cette justice administrative emploie quelle sorte de magistrats ? des barbus en djellaba ? »
Euh, non, des énarques.
What else ?
À qui profite le crime ?
Il y a eu crimes et ils sont odieux, je ne reviendrai pas sur les faits, ni même sur leur motivation. Elle est trop complexe, un couple n’est pas la simple relation humaine entre deux individus, c’est une entité qui a sa propre vie et chaque couple est unique.
Mais il reste la question classique en criminologie: à qui profite le crime ?
Je veux dire à qui profite le battage médiatique, carrément hystérisé, de ces crimes ?
Si j’ai bien compris, sont interdites les statistiques raciales, ethniques, mais on a le droit de faire des statistiques genrées des victimes d’homicides*, mais « en même temps » on n’a pas le droit de faire des statistiques des auteurs de ces crimes.
Pour faire court, les mêmes qui parlent d’un Grenelle sur les homicides de femmes étaient étrangement silencieuses lors de l' »épidémie » de viols à Cologne il y a deux ou trois ans, lors des fêtes de fin d’année. Il ne fallait pas à l’époque désespérer l’immigré en le pointant du doigt et en « statistisant » ses faits et méfaits.
Silence radio quasi absolu de la bien-pensance féministe sur le sujet.
Alors considérant, en bon marxiste que je ne suis pas, que tout est politique, j’ai la triste impression qu’il s’agit d’une manoeuvre contre le mâle blanc hétéro, ce pelé, ce galeux par qui tout le mal arrive.
Le processus de déconstruction de notre société traditionnelle poussé dans ses derniers retranchements, avec de bons sentiments dont nous savons que l’enfer est pavé.
De la Gay Pride au mariage gay, en passant par la PMA et la GPA, tout est fait pour détruire la cellule familiale traditionnelle qui a été la brique élémentaire sur laquelle s’est bâtie toute société jusqu’à aujourd’hui.
Que veulent les penseurs de la nouvelle société post-moderne ?
Je me pose la question, le savent-ils eux-mêmes, empêtrés qu’ils sont dans le seul objectif apparent de leur action, la déconstruction de ce que nous sommes. Pour aller où ? That is the question, comme disait l’autre !
* La femme étant l’avenir de l’homme, pour faire simple, je m’affranchis du mot féminicide.
C’est indiscutable. Depuis le mois de janvier 2019, 74 femmes ont été victimes de leur conjoint ou ex-conjoint.
Sachant bien entendu que les femmes qui sont tuées par des inconnus dans la rue n’entrent pas dans cette (curieuse) catégorie réductrice…
Mais une fois de plus, les sociologues et les journalistes qui reprennent leur doxa qui se demandent pourquoi les « féminicides » augmentent plus particulièrement à notre époque alors qu’ils ont toujours malheureusement existé ne se posent pas les bonnes questions :
http://www.lefigaro.fr/actualite-france/pourquoi-les-feminicides-augmentent-encore-en-france-20190704
Pourquoi ces « féminicides » augmentent-ils, de même que les violences qui les précèdent ?
Peut-être devrions-nous ici, une fois de plus, prendre en compte l’irruption brutale dans notre société d’une culture hyper-machiste et sexiste pour des raisons à la fois culturelles et religieuses, dans laquelle un mari peut punir les comportements supposés non vertueux de sa femme ou de ses filles, un frère pouvant agir de même à l’encontre de sa sœur ou un quidam à l’encontre d’inconnues ?
« La victime est amenée à l’hôpital. Là, une aide-soignante lui fait la leçon : elle n’aurait pas dû boire de l’alcool à une terrasse et s’exhiber la nuit en robe. Ses assaillants auraient donc des excuses : ils auraient été provoqués. »
https://www.bvoltaire.fr/lincident-du-18-juin-a-nantes-montre-le-recul-des-libertes-des-femmes/
Peut-être devrions-nous aussi nous interroger sur la fascination souvent exercée par les armes blanches sur ces personnes, qui ont tendance à les sortir pour régler n’importe quel différend avant même toute tentative d’explication ?
https://www.bvoltaire.fr/violences-conjugales-un-migrant-afghan-poignarde-sauvagement-sa-femme-en-pleine-rue-a-besancon/
@ Elusen 07 juillet 2019 20:43
Votre manie de « statistiquer » me fait irrésistiblement penser à Bouvard et Pécuchet !
Auriez-vous été, comme ces deux héros flaubertistes, « copiste » dans votre vie professionnelle ou dans une autre vie ?
Cette frénésie de « statistiquer » ne vous conduit-elle pas à ignorer la réalité et à prendre le risque d’être dans l’incapacité de comprendre le monde dans lequel vous vivez ?
Cordialement.
« Féminicide ». Le grand mot est lâché afin de bien nous culpabiliser. En chacun de nous sommeille la bête immonde qui pourrait surgir et nous faire passer à l’acte.
Ce matin dans « La République des Pyrénées », un édito de Jean Guisnel sur cette criminalité. On dénonce, on dénonce, on dénonce… On propose des mesures d’éloignement… des victimes ; quid des responsables ?
Mais les commentaires demandant des explications et des origines sur ces violences passent à la trappe…
Lâcheté ? Bêtise ? Trouille ?
Un Jean Guisnel vous dites ? spécialiste de la défense ?…
@ Noblejoué | 07 juillet 2019 à 14:33
« Mais elle sacrifie l’enfant… Des gens pauvres, qui feraient mieux de s’abstenir d’avoir des enfants, en auront, et tant pis pour eux si comme il est probable, ils n’auront pas d’avenir. »
Comme le disait l’un de mes oncles, ancien déporté au Leonberg , les enfants sont un don de Dieu et de nos jours, avec toutes les aides sociales existantes et la méritocratie qui prévaut dans nos démocraties contemporaines, on ne peut pas prédire un avenir sombre à un enfant sur le seul fondement du revenu du foyer qui l’aura accueilli.
« Votre idée me rappelle un homme disant à sa femme que soit elle travaillait en usine, soit elle avait des enfants. Qui lui jetterait la pierre ? Elle s’est exécutée, mais ses enfants étaient condamnés à l’usine. »
N’importe quoi ! Et on n’est plus ni au XIXe siècle, ni dans le quart monde.
« Quant au domicile, il faut qu’il aille à la victime, souvent la femme, mais parfois, c’est l’homme qui est battu. »
Tant qu’un couple n’est pas divorcé, le domicile ne va nulle part. Ce qu’on sait c’est qu’il est difficile à une femme battue de mettre son bourreau purement et simplement et par la seule force de ses petits bras musclés à la porte et qu’il est donc plus facile pour elle de commencer par lui échapper et se mettre elle et ses enfants à l’abri, ce que permettrait plus facilement également que de recourir à des aides sociales ou familiales, une dot, quitte à régler par la suite la question du domicile.
Ce n’est pas évident de devoir quelque chose à quelqu’un, tant la famille que l’entraide sociale. Dans un autre contexte, j’avais pour ma part souscrit une assurance proposée, à l’époque, par la Banque postale, et qui, pour le cas où il me serait arrivé quelque chose de funeste ne me permettant plus de m’occuper de ma progéniture, décès ou invalidité lourde, aurait assumé son sort jusqu’à l’entrée dans la vie active à la fin de des études entreprises. Contrairement aux assurances-vie, c’était comme dans le cas des assurances ordinaires, à fonds perdus dès lors que l’événement assuré y ouvrant droit ne survenait, fort heureusement, pas d’ici le terme prescrit.
« Et n’oublions pas les homosexuels. »
On ne saurait penser à tout et je laisse le soin aux diverses associations LGBT d’imaginer et proposer des solutions permettant d’assurer l’égalité des sorts.
Cela dit, les conditions dans lesquelles un couple hétérosexuel, marié, pacsé ou simplement « à la colle » et un couple homosexuel est susceptible de se former, sont radicalement différentes qui dans le dernier cas évoqué ne fait intervenir qu’une mutuelle attirance dont le choix du partenaire, à un âge souvent avancé d’après ce qu’on peut observer, est entièrement de leur propre responsabilité.
La réponse opératoire, effectivement, à tous les « ismes ou anti-ismes », et comme toujours la stricte application des lois sont les seules solutions, police et éducation sont des priorités écologiques, on ne frappe pas une femme, même avec une rose, disait ma grand-mère.
J’en profite pour rendre à Mary, si elle me le permet, le témoignage de toute mon affection, et le regret que j’ai que les invectives de quelques-uns privent les autres de l’admirable, vaillante et fidèle détermination dont elle fit toujours preuve ici, et qui déjà me manque et manqueront, si elle reste ferme en sa décision comme je le crains, à la qualité de nos débats.
Denis Monod-Broca | 07 juillet 2019 à 18:24 m’a de facto enlevé le commentaire que je voulais faire. En effet, Monsieur Bilger, pourquoi un magistrat, certes honoraire, se laisse-t-il aller à l’usage d’un mot qui n’a aucun sens juridique, pour ne pas dire qui est un non-sens juridique ?
Donc si un homme tuant une femme commet un « féminicide », une femme tuant un homme commettrait un « hominicide ».
Comme il s’agit des violences commises dans les couples, lorsqu’il s’agira d’un couple féminin ou d’un couple masculin, devra-t-on dans ces cas inventer une nouvelle infraction pénale adaptée à ce type de couples ?
Le fond du problème n’est pas la réponse pénale, mais tout simplement l’éducation !
De fait, trop de gens semblent ignorer qu’un couple est d’abord la relation entre deux personnes de droits égaux, donc sans supériorité d’un membre sur l’autre.
Trop souvent, parce qu’elles se sont aimées, trop de personnes croient pouvoir exercer un droit de propriété sur l’autre. La jalousie n’est pas une infraction pénale, même si elle est un péché au sens biblique du terme.
De même, personne ne saurait exercer de droit de propriété sur ses propres enfants, mais bien une obligation d’éducation, la fonction et la responsabilité des parents étant de les conduire vers la capacité à être des adultes conscients et responsables.
Donc tout le monde se fourvoie, sans doute volontairement parce que cela évite de se poser les vraies questions sur ce qu’est notre société de moins en moins tolérante, de plus en plus totalitaire et de moins en moins en mesure de faire de ses membres des citoyens au sens de la déclaration des Droits de l’Homme et du Citoyen, domaine juridique où le sexe ne génère aucun droit spécifique.
@ hameau dans les nuages 08 juillet 2019 à 10:03
« On propose des mesures d’éloignement… des victimes ; quid des responsables ? »
Pour les responsables soyez rassuré ils demeurent au domicile conjugal (sic).
C’est ainsi qu’un jour d’avril 2018 l’épouse d’un chef d’une entreprise où j’exerçais mon art, qui était également la comptable de la boîte, en ayant marre de faire, en plus, punching-ball à domicile, a déposé plainte, etc. etc.
L’administration bonne fille lui a trouvé un foyer d’accueil pour elle et ses enfants quelques semaines plus tard.
Son mari est resté dans la maison où il recevait ses potes et des « copines » tous les soirs, pour jouer aux cartes… et plus si affinités.
Cerise sur le gâteau, comme elle n’est pas revenue à son poste après sa plainte (elle avait un peu la trouille) il l’a licenciée pour faute grave (abandon de poste) sans indemnités de congés payés et de licenciement naturellement. Il n’a pas non plus rempli le document administratif nécessaire à la perception de ses indemnités ASSEDIC pourtant cotisées.
Pour ces raisons j’ai dû abandonner ma mission mais je me suis intéressée à la suite. J’ai donc appris que les juges des prud’hommes, en référé, avaient lourdement condamné le chef d’entreprise financièrement mais que c’était la croix et la bannière catholique pour faire exécuter l’ordonnance (je ne vous en donne pas les raisons ce serait long et fastidieux).
Au dernières nouvelles le monsieur est toujours patron de son entreprise et il rentre tous les soirs chez lui où ses ami.e.s l’attendent pour taper le carton dans l’attente de son procès reporté deux fois.
En attendant, pour remplacer sa femme, la mère de ses enfants, il a embauché une femme de ménage trois heures par jour du lundi au samedi inclus (comme quoi les patrons embauchent, c’est le début du ruissellement… ;))
Comme disait Coluche : « Ya deux sortes de justice. Vous avez l’avocat qui connaît bien la loi et l’avocat qui connaît bien le juge ».
Moi, je dis que les filles ne devraient pas se laisser faire.
Elle devraient prendre exemple sur Rose Namajunas dont le surnom est « Thug », ce qui signifie la dure.
Cette vidéo est une preuve que son compagnon n’a pas une vie facile.
https://www.youtube.com/watch?v=YqychcZh5YE
@ revnonausujai | 08 juillet 2019 à 08:30
Bien sûr !
Je n’y avais pas pensé !
En effet : « la décision de justice est en fait intervenue seize mois plus tôt concluant, peut-être provisoirement, une longue passe d’armes judiciaire. »
C’est du travail d’énarques !
On imagine le coût de la prise de décision plus celui de la passe d’armes !
Je me demandais où était passé mon 1,7 % de CSG en plus !
Quand tous ces crimes vont-ils s’arrêter !?
Depuis hier. Encore un assassinat au couteau.
Prescillia, 17 ans, avait disparu samedi soir lors d’un bal des pompiers dans sa commune, près de Perpignan. Son corps a été retrouvé dimanche dans le cimetière voisin. Elle aurait reçu plusieurs coups de couteau.
Un commerçant attaqué avec un couteau lors de la fermeture de son magasin.
Profanation d’un cimetière chrétien d’une centaine de tombes près de Toulouse.
Profanation d’un cimetière juif de 80 tombes en Alsace.
Profanation d’un cimetière de 70 tombes à Saint-Etienne.
Nous sommes dans une France poubelle de plus en plus dangereuse. Réveillons-nous !
@ Aliocha | 08 juillet 2019 à 11:19
Cette fois, sachant que j’avais déjà fait faux bond à ce blog à deux reprises en douze ans (et pas davantage contrairement aux allégations diffamatoires des mauvaises langues habituelles), je quitte le blog à la demande de mes très proches, dont plusieurs m’ont signifié être excédés de me voir salie et prise à partie systématiquement et de plus en plus violemment par des commentateurs racistes, jaloux et haineux… auxquels je ne peux même pas répondre sans être sommée de reformuler et édulcorer mes propos pour être publiée.
« Il me semble que continuer à te commettre avec de lâches anonymes en te mettant à leur niveau (toi si loyale et qui te montres sans fard ni artifice) » m’a notamment écrit l’un d’eux, « serait te discréditer et te rabaisser pour longtemps tout en salissant notre nom et notre réputation de façon inacceptable ».
C’est donc un A Dieu ici, pour raison familiale, sachant qu’il m’arrive de commenter sur d’autres blogs ou forums, tantôt sous mon patronyme, tantôt sous un nom de plume.
A Dieu dont je profite pour saluer Noblejoué et boureau qui ont eu à mon égard (sur un autre billet) des paroles amicales et sincères qui m’ont profondément touchée. Et pardon pour ceux que j’aurais oublié de citer, n’ayant pas eu le temps de tout lire attentivement.
Bien à vous.
A la liste des régicides, parricides, fratricides, infanticides et j’en oublie peut-être, vient donc désormais s’ajouter une nouvelle catégorie, celle des féminicides.
Loin de moi l’idée de relativiser le caractère odieux, lâche, révoltant, d’un acte commis par un auteur qui abuse d’un soi-disant pouvoir dominateur, doublé d’une supériorité physique, pour ôter la vie à l’un des êtres auquel un lien intime, fort, indéfectible, devrait normalement l’attacher.
Mais ce contexte spécifique mis à part, cet acte est-il au final dans sa nature si différent de tout autre homicide dont sont malheureusement trop souvent victimes les femmes en raison justement de leur seule condition de femme ?
Existe-t-il une hiérarchie dans la gravité des homicides dont sont victimes les femmes en tant que telles selon que l’acte est commis dans le cadre d’une relation conjugale ou sans relation avec celui-ci ?
Autrement dit, le cas de telle femme violée et sauvagement assassinée alors qu’elle fait son jogging doit-il par exemple être appréhendé différemment de celui de telle autre femme tuée aussi sauvagement mais par son conjoint ?
Tout cela pour dire que, s’agissant des victimes de violences féminines dans leur ensemble, violences d’autant plus inadmissibles qu’elles sont perpétrées uniquement en raison de cette seule condition de femme, il ne me semble pas forcément judicieux d’instaurer une distinction spécifique pour les femmes victimes plus spécifiquement de violences conjugales.
Quant aux réponses à apporter à ce fléau, elles ne sont pas seulement policières et judiciaires. Il est certes indéniable et c’est une priorité, qu’il faut doter police et justice de plus de moyens pour traiter ces dossiers avec réactivité et efficacité.
Mais la réponse est aussi et surtout sociétale et là, il y a encore du travail et beaucoup de chemin à parcourir !
@ Catherine JACOB
« Comme le disait l’un de mes oncles, ancien déporté au Leonberg, les enfants sont un don de Dieu et de nos jours, avec toutes les aides sociales existantes et la méritocratie qui prévaut dans nos démocraties contemporaines, on ne peut pas prédire un avenir sombre à un enfant sur le seul fondement du revenu du foyer qui l’aura accueilli. »
Dieu fait de drôles de dons. Un enfant qui peut fortement baisser le niveau de vie de ses parents et qui aura probablement une vie aussi épanouissante est un don pour les autres et pour lui-même, assurément.
Je comprends bien que les croyants s’imaginent croire toutes sortes de choses, mais il ne s’agit que de croyance, pas de réalité. Je comprends encore plus qu’une personne traumatisée par les camps ait besoin de compenser ce qu’elle a vécu en se projetant dans l’avenir.
Le problème de la foi et de l’espoir ? Ils font commettre des actions dont on ferait mieux de s’abstenir, pour soi, mais après tout, chacun fait ce qu’il veut de soi…
Et pour les autres.
Et que reste-t-il aux pauvres ? N’ayant rien, ils peuvent compenser dans la foi, et avoir des enfants qui n’auront rien, et cela, sans fin.
Une souffrance et une absurdité transmises de génération en génération.
« …et de nos jours, avec toutes les aides sociales existantes et la méritocratie qui prévaut dans nos démocraties contemporaines, on ne peut pas prédire un avenir sombre à un enfant sur le seul fondement du revenu du foyer qui l’aura accueilli »
La méritocratie fait que quelques enfants seront sauvés.
Et c’est bien.
Mais pour moi, aucun enfant ne mérite d’être gâché, ce qui est plus que probable dans certains cas.
On dit qu’il ne faut pas jouer aux jeux d’argent ? Je dis que tant qu’il s’agit du sien, si on n’a pas charge de famille, pourquoi pas ?
Mais je condamne de jouer l’avenir des gens à la roulette. Cela me semble irresponsable.
Et il ne faut pas non plus pousser les autres à adopter de tels comportements.
A part ça, je pense que la méritocratie va disparaître. Avec la dette des Etats, il me paraît probable que les programmes sociaux vont être sabrés.
D’abord tourner en dérision les assistés, puis s’en prendre à l’assistance. On attaque les gens en deux temps, par les mots et par les actes.
Mais est-ce grave ?
Dieu pourvoira comme il l’a toujours fait.
« N’importe quoi ! Et on n’est plus ni au XIXe siècle, ni dans le quart monde. »
Ne vous en déplaise, le quart monde continue à exister.
Et pour les raisons dites plus haut, je pense qu’il sera de plus en plus difficile d’en sortir.
« Tant qu’un couple n’est pas divorcé, le domicile ne va nulle part. »
Proposition de mesure conservatoire : la personne semblant être une victime le garde sous protection de la police.
Ce qui permet d’inclure les quelques hommes battus par leur compagne et les couples homosexuels.
Ceci est une mesure n’ayant pas d’incidences mauvaises sur les enfants, et inclut tous les cas de figure possible.
La femme n’est pas différenciée de l’homme et figée dans un rôle de reproduction. Et tous les cas sont prévus.
Pour ce qui concerne les enfants, je suis pour les aides sociales afin d’aider les enfants, et autour d’eux, les familles.
Mais je ne crois pas pertinent de donner la vocation parentale à trop de gens pour des raisons économiques, mais aussi affectives.
Toute personne qui a envie de faire quelque chose désire qu’on l’encourage. Toute personne ayant agi, qu’on la félicite.
A part ça, il y a ceux critiquant les autres, mais qui n’ont jamais songé à les prévenir des dangers.
Je ne veux condamner personne, on leur a tant dit que Dieu leur faisait des cadeaux, il faut bien qu’ils participent à la tombola.
Toute cette agitation gouvernementale est inutile. Et profondément hypocrite. Un indice sûr : « féminicide ». Qu’est-ce que c’est que ça ? A partir du moment où des gens inventent un nouveau mot pour décrire quelque chose qui existe depuis la nuit des temps, vous pouvez être sûr que quelque chose de tordu se prépare.
« Féminicide », c’est la même chose que « racisme », un mot qui n’existait pas il y a un siècle (environ, hein : ne commencez pas à me casser les pieds). Ou « islamophobie ». Ou « homophobie ». Et je ne vous parle pas de « changement climatique ».
Vous remarquerez qu’on injecte le mot « féminicide » dans le discours public au moment où le mot « infanticide » en a pratiquement disparu — forcément, si l’on continuait à réprouver l’acte de façon spécifique, la proximité avec l’avortement libre et gratuit commencerait à devenir gênante. D’ailleurs, on ne dit plus infanticide : on dit déni de grossesse.
Ne parlons pas du mot « parricide », lui aussi presque disparu — mais de toutes façons, il n’y a plus de pères, donc…
Il est tout à fait normal que depuis janvier, 75 femmes soient mortes sous les coups de leur conjoint ou ex-conjoint.
Entendons-nous bien : c’est mal. C’est crès crès mal. Je réprouve. Je m’indigne contre ce scandale et je dresse vers le ciel mes petits poings rageurs.
Précision nécessaire. Il n’est plus possible de faire un pas dans le champ de mines qu’est devenue l’opinion publique, sans aussitôt préciser qu’on n’aime pas Hitler, qu’on n’a pas l’intention de fourrer les Juifs dans une petite boîte avant d’injecter des gaz empoisonnés à l’intérieur, et ainsi de suite.
Une fois déblayé cet obstacle, rendons un point à nos adversaires. Admettons que ces 75 « féminicides » n’aient aucun rapport avec l’immigration de masse et l’islamisation à marche forcée de notre pays. C’est peu vraisemblable (ainsi qu’en témoigne le pittoresque incident, que je rapportais tantôt, du policier qui asperge d’acide le visage de sa compagne dans un accès de jalousie) ; mais c’est nécessaire à la démonstration.
Donc, ces 75 « féminicides » sont dus intégralement au vieux mâle blanc franchouillard et patriarcal. (OK, aux jeunes aussi.)
Et là, je suis obligé de reconnaître que les féministes ont raison. Profitez-en, c’est mon jour de bonté, ça ne se reproduira pas de sitôt. L’homme est intrinsèquement mauvais. Les meurtriers sont, de façon absolument disproportionnée, des hommes. Des hommes de sexe masculin (oui, parce que là aussi, les gauchistes ont tellement saboté le langage qu’il faut sans cesse fourrer des notes de bas de page dans son propos).
L’homme ne se distingue pas seulement lorsqu’il s’agit de buter « sa compagne ou son ex-compagne », comme on disait dans les rangs du PCF, mais plus généralement lorsqu’il s’agit de buter un peu n’importe qui, et en fait dans la délinquance en général.
Grosse découverte. De même que le Noir est, en moyenne, infiniment plus auteur de délinquance violente que le Blanc, de même l’homme est, en moyenne, infiniment plus délinquant que la femme.
Rien de nouveau sous le soleil, sauf pour les marxistes culturels qui font semblant de découvrir quelque chose que tout le monde connaît.
Et la réponse à ce fait est toute simple. Il n’y a nul besoin d’agitation gouvernementale ou de schiapparisation de l’espace médiatique. Depuis la nuit des temps, il y a un truc qui remédie à ce problème : la justice et les tribunaux.
La justice et les tribunaux sont essentiellement faits pour juger des hommes, puisque ce sont eux qui se distinguent en la matière. Malgré quelques efforts tout à fait méritoires de ces dames, qui tentent de rétablir la parité.
L’arnaque gauchiste commence à l’instant où l’on cesse d’admettre que c’est une infime minorité d’hommes qui se livrent à la délinquance, où l’on suggère que celle-ci est prioritairement dirigée contre les femmes, et où l’on en conclut que l’homme est un être maléfique qui se doit d’être domestiqué comme une bête sauvage.
Afin d’éradiquer ce que des péronnelles à cheveux bleus et des poseurs à lunettes carrées appellent le « patriarcat ».
D’où la nécessité d’inventer le concept de « féminicide », alors que, franchement, il y a des claques qui se perdent, et d’ailleurs, qu’est-ce qu’on mange ce soir ?
@ Breizmabro
Il fut un temps où le crime passionnel bénéficiait d’une certaine indulgence. Ce n’était pas si insensé que cela. Qui en effet peut prétendre entrer dans l’intimité d’un couple, démêler ses ressorts, juger en toute équité ses dérives ?
Mais, à l’heure de l’individualisme triomphant, à l’heure du chacun pour soi (et d’une justice que chacun veut pour soi), est-il encore autorisé de parler d’« intimité du couple » ?
@ Claude Luçon | 08 juillet 2019 à 13:48
Pour info:
http://www.ena.fr/L-ENA-se-presente/L-ENA-dans-l-actualite/Les-actualites-de-l-Ecole/Les-eleves-de-la-promotion-Georges-Clemenceau-ont-choisi-leur-premiere-affectation
Je vous laisse compter la proportion d’élèves sortant au conseil d’Etat et dans les cours et tribunaux administratifs ; c’est même un des principaux débouchés de l’ENA.
@ Denis Monod-Broca 08 juillet 2019 à 18:03
Je ne vois pas bien en quoi « l’intimité d’un couple » exonère le criminel de son acte ? Un crime reste un crime dans l’intimité ou sur la place publique. Point. Et comme a dit un commentateur de ce blog, pourquoi inventer le mot féminicide, le mot homicide étant suffisamment compréhensible de tous.
Du reste à l’autopsie le médecin légiste n’a que faire que ce soit une femme ou un homme, seuls les faits et le mode opératoire comptent.
Féminicide est le nouveau mot à la mode, il va nous faire l’été puisque quelques personnalités le soutiennent telles Muriel Robin ou Brigitte Macron, et à l’automne, comme rien de plus ne sera fait pour les femmes agressées, violentées ou tuées, rien ne changera et « on » passera à autre chose, le commentaire du 14 juillet à l’Elysée par exemple, et puis après…
A la question subsidiaire Jean-Claude Romand était-il féminicide, infanticide ou parricide, réponse : les trois mon général ! dans le langage policier de celui qui constate, cela s’appelle un quintuple homicide, point barre.
Désolée Denis, mais je ne crois pas que « l’intimité d’un couple » puisse dégrever, voire atténuer le/les gestes d’un tueur ou d’une tueuse.
En même temps, comme dit l’autre, chacun à le droit de penser (encore) ce qu’il veut 😉
Adéo Denis Monod-Broca
@ revnonausujai | 08 juillet 2019 à 18:39
Merci de l’info.
J’ai rendu visite au site, très éducatif, il confirme ce que nous constatons quotidiennement !
Je n’ai rien contre l’ENA, la France est une vaste entreprise, il lui faut des dirigeants.
Ceux d’avant étaient X avec une tendance plutôt guerrière qu’administrative d’ailleurs.
Le drame est que l’ENA créée en 1945 en est restée aux principes qui ont guidé sa fondation.
En 1945, la France était à reconstruire, totalement, j’avais 15 ans, l’âge où l’on se demande quelles études supérieures on va faire. Tout était nationalisé en France : sidérurgie, chemins de fer, construction automobile, banque, forces armées, forces de l’ordre, santé… l’avenir s’appelait « fonctionnaire » !
Quelques années plus tard tous, tous mes camarades de promotion rêvaient d’être fonctionnaires de la SNCF, d’EDF, Renault… la sécurité à vie.
On ne pouvait guère les blâmer, considérant par où nous étions passé dans le genre insécurité.
Alors il fallait bien des sous-chefs et des chefs fonctionnaires.
En plus, les technologies et les sciences n’étaient alors pas particulièrement compliquées, on se disputait toujours sur le fait de savoir s’il y avait eu dérive des continents ou non : machine à vapeur, moteur à explosion, génie civil, des idées de turbine… rien pour faire passer des nuits blanches aux futurs énarques.
Malheureusement des non-énarques scientifiques et leurs soudards ingénieurs ont pris un malin plaisir à compliquer les choses pendant les 74 années successives et là clairement nos énarques en ont perdu les pédales au point d’en revenir à la bicyclette et à la trottinette et se pâmer devant un Jack-Ass (alias du pumping jack pour les pétroliers) à la télévision en croyant tout savoir du pétrole sauf que c’est une matière organique dégradable, née de la Terre comme et bien avant Homo sapiens.
Il faut réformer l’ENA, il faut changer le mode de sélection, ne l’ouvrir qu’à des professionnels confirmés des différentes branches d’activité du pays ayant plus ou moins cinq ans d’expérience.
Qu’on le veuille ou non il nous faut des ministres et des hauts fonctionnaires qui soient des pros dans leur secteur de responsabilité, justice comprise, dire par exemple aux magistrats qu’ils ne sont pas des maçons pour étayer des murs très particuliers et accorder généreusement 500 € à un criminel qui a assassiné ou blessé des centaines de Français et coûté des milliards à notre Trésor public, ou ce qu’il en reste !
Un tourneur de manivelle de caméra, même s’il a fait de jolies vidéo pour le plaisir des téléspectateurs, n’a rien à faire au ministère de l’écologie.
Le soldat, marin, ou aviateur d’aujourd’hui est ce qu’on appelait autrefois un haut technicien. Leurs chefs sont tous ingénieurs.
Les pompiers et les infirmiers manipulent des engins qui affoleraient n’importe quel énarque.
Le paysan d’aujourd’hui est un peu géologue, un peu chimiste, un peu entrepreneur, surtout climatologue.
A ce jour l’énarque est resté, lui, chef fonctionnaire mode 1945.
Voyons ce que Macron va faire de l’ENA, espérons qu’il pensera que le monde dans seulement 25 ans sera encore plus complexe.
J’ose espérer qu’il n’a pas visité le Charles de Gaulle, le Rafale et un sous-marin d’attaque sans prendre quelques notes mentales !
@ boureau | 08 juillet 2019 à 09:51
Que de désordres intellectuels dans les propos de celui qui en est à confondre réalité, statistique et sondage ; sentiment, ressentiment et fait.
Il n’est non moins certain que vous maîtrisiez le concept de réalité que vous amalgamez plus avec nombrilisme.
@ Claude Luçon 23h44
« Il faut réformer l’ENA, il faut changer le mode de sélection, ne l’ouvrir qu’à des professionnels confirmés des différentes branches d’activité du pays ayant plus ou moins cinq ans d’expérience. »
C’est déjà un peu le cas.
A côté de la filière classique du concours externe qui requiert en général une maîtrise de droit et Sciences Po Paris, il y a le concours interne ouvert aux agents publics ayant 4 ans minimum d’expérience qui permet de diversifier un peu les profils et enfin deux autres concours ouverts aux candidats ayant une expérience professionnelle, associative, syndicale ou élective de plus de huit années et aux titulaires d’un doctorat en sciences de l’ingénieur, en sciences de la vie et sciences humaines. Chaque année il sera précisé dans quelle spécialité le concours s’ouvrira.
J’ai eu l’occasion de croiser au moins un saint-cyrien et un ex-ingénieur chez Total ayant réussi l’ENA !
Tout cela va dans le bon sens…
Merci infiniment, Mary.
Dites à vos proches que les insultes ne salissent que ceux qui les profèrent et que, pour ma part, le nom de Preud’homme sort grandi de toutes ces aventures, comme votre vaillance et votre honnêteté, qu’ils peuvent être fiers de vous, qui savez incarner un héritage essentiel.
Asta luego, bien chère.
Le féminicidivisme était déjà très pratiqué dans la préhistoire : dans la tribu des Pierrafeu par exemple, où l’on peut voir les mâles dominants massue sur l’épaule traîner une femme par les cheveux avant de lui fracasser le crâne ; c’était chose courante.
Plus près de chez nous, une religion tendance « scandinave » (Zemmour taisez-vous !) dite « d’amour de paix et de tolérance » enferme encore et toujours plus ses meufs dans des cages sacs poubelles noirs et celles qui auraient l’outrecuidancidivité, oups, de se laisser gagner par une tentative d’affranchissement de cette prison portative seront immédiatement trucidivées féminicidivées éradicidivées par respect des lois du Phropète (verlan de mosquée) ; un stock de 70 vierges leur étant prévu en remplacement sur Allahmazon, nos féminicideurs ont encore de beaux jours devant eux pour pratiquer leur sport préféré et tant qu’on peut féminicider en toute féminiciditude, à quoi bon se gêner ?
On va pas se laisser emm… decidiver par quelques schiappateries hurluburlesques, non mais !
Pour les Trumpistes comme mézigue, au sujet du climat vous avez le droit de nous appeler : climaticidivistes ou escrologicidivistes.
Pour les Trumpicidivistes, je ne peux rien pour vous, à part vous conseiller de rajouter deux glaçons de plus dans votre pastis victime du réchauffisme climaticide ozonicide.
Tchin tchin !
@ Robert Marchenoir | 08 juillet 2019 à 17:57

« d’ailleurs, qu’est-ce qu’on mange ce soir ? »
En voilà une question !
@ Michel Deluré | 08 juillet 2019 à 16:39
▬ « À la liste des régicides, parricides, fratricides, infanticides et j’en oublie peut-être, vient donc désormais s’ajouter une nouvelle catégorie, celle des féminicides. »
Ben ce n’est pas grave de tuer des hommes !
N’entendons-nous point des phrases comme : « 300 000 morts, dont 80 000 femmes et enfants. Il y a de plus en plus de femmes qui dorment dans la rue ».
Ce n’est pas important qu’il y ait des hommes qui dorment dans la rue, ni qu’on les tue.
Hannah Arendt appelait l’attitude de l’Honorable Honoraire et de ses suppôts : la banalité du mal.
Par ailleurs ‘Homicide’ n’a jamais voulu dire tuer un homme, ce sont les ségrégationnistes féministes qui affirment le contraire. Cela veut dire tuer un humain.
Homo originellement voulant dire : être humain.
Le sens originel de ‘Homicide’, c’est : tuer un être humain.
‘Homo’ vient lui-même de humus : né de la terre.
Le Code pénal français ne fait aucune distinction, et fait référence aux êtres humains :
Article – 221-6.
De fait, dans la folie des ségrégationnistes féministes, dans leur langage, il n’y a donc aucun mot pour désigner le meurtre d’un mâle, il ne se nomme pas, car on s’en tape.
Il y a une hiérarchie de ce qui est important et de ce qui ne l’est pas, le meurtre d’un mâle a une moindre importance que le reste.
Les ségrégationnistes féministes ne veulent pas que ‘autrui’ soit aussi un mâle.
Le mot autrui ne faisant aucune distinction, étant dans l’universalisme, les ségrégationnistes étant, eux, les fatals ennemis de l’universalisme.
▬ « doublé d’une supériorité physique »
Cela n’est pas dû à des caractéristiques génétiques, il a été prouvé que c’était un comportement social ; en l’occurrence à cause des protéines.
Dans la majorité des cultures les protéines sont réservées aux hommes, or physiologiquement ce sont les femmes qui en ont le plus besoin, du fait qu’elles accouchent et des menstruations.
Comme culturellement, elles sont privées de l’accès aux protéines, aujourd’hui ce sont elles-mêmes en Occident qui s’en privent, elles ne développent pas la taille (grandeur) et la masse musculaire qui leur est nécessaire.
► Dimorphismes sexuels de taille corporelle : des adaptations meurtrières? : les modèles de la biologie évolutive et les silences de l’écologie comportementale humaine – Thèse soutenue à l’EHESS en 2005.
► Pourquoi les femmes sont-elles plus petites que les hommes ? – CNRS et Arte.
@ Claude Luçon | 08 juillet 2019 à 23:44
« J’ose espérer qu’il n’a pas visité le Charles de Gaulle, le Rafale et un sous-marin d’attaque sans prendre quelques notes mentales ! »
Malheureusement il ne voit que lui-même et n’a pas les capacités requises pour comprendre ce qui est élémentaire. Ceux qui le soutiennent en sont au même stade. Quant au Charles de Gaulle et au Rafale ce ne sont plus que des monuments historiques. Sachez qu’en quatre ans les Chinois viennent de construire l’équivalent de notre flotte militaire.
Heureusement nous avons une terre agricole remarquable mais trop de fonctionnaires et de politiciens parasites.
‘Homicide’ fait référence aux êtres humains tués sans préméditation.
L’homicide s’oppose au meurtre qui implique la préméditation.
Le mot ‘Homicide’ vient de ‘Homo’ : être humain et non homme.
Ainsi opposer Homicide à féminicide est pathétique, car du coup vous n’avez aucun mot pour désigner la mort d’un mâle.
Féminin s’oppose à masculin, pas à ‘Homo’.
Dans votre ridicule, devriez-vous dire : masculinicide ?!
La statistique du mois de juin 2019 en matière d’homicide, c’est : 213 homicides ; depuis le début de l’année 2019.
Si nous prenons les statistiques sur les homicides : 1 050 en 2018, ce sont des mâles qui sont massivement tués, du 65 % des victimes, c’est idem en 2017.
Mais ce n’est pas bien grave, il y a une hiérarchie dans la souffrance, la violence, les hommes sont en bas.
Tuer des mâles, c’est une activité récréative !
@ Elusen | 09 juillet 2019 à 21:22
« Mais ce n’est pas bien grave, il y a une hiérarchie dans la souffrance, la violence, les hommes sont en bas.
Tuer des mâles, c’est une activité récréative ! »
Je vous lis parce qu’il y a toujours dans ce que vous écrivez quelque chose de vrai…
Ce mot de « féminicide » est tellement pathétique, si lamentable, odieusement révoltant, dans cette volonté exprimée qui vise à non pas venir secourir, mais plutôt à soumettre, que je n’ai rien trouvé à dire de plus intéressant que le silence…
Mais vous avez écrit « hiérarchie dans la souffrance », dès lors, je dois dire que les hommes dans lesquels j’inclus les femmes, les enfants, les jeunes, les vieilles, les vieux, et les hommes, sont pour moi, une unité multiple, de même que les couleurs le sont, de même que les sons le sont, de même que les souffrances le sont, et c’est ainsi que les hommes vivent !
Voilà comment il se trouve que des gens, qui ne sont pas tout à fait insensés, se vautrent dans la vacuité, et comment les uns s’attaquent aux autres pensant qu’ainsi, leur sort sera préservé du malheur.
Pourtant, il faut que le fil à plomb de la raison, pour être utile prenne appuie sur le mur, oui, parce qu’il y en a qui aiment les murs, qui trouvent les murs utiles, qui croient que les murs sont infranchissables, qui s’imaginent que les êtres peuvent s’arrêter devant un mur, eh bien il faut dire à ceux-là que nous avons posé le fil à plomb contre ces murs et que les murs ne sont d’aplomb !
Les uns contre les autres, des pierres les unes sur les autres, regarder des tombes, en forme pyramidale, c’est à cela que rêvent les hommes de peu de foi…
Des murs, des hommes, des femmes, et des enfants, puis la mer, les couleurs, la musique, les ruches, et duvent…
@ Aliocha | 09 juillet 2019 à 09:32
« Merci infiniment, Mary. Dites à vos proches que les insultes ne salissent que ceux qui les profèrent et que, pour ma part, le nom de Preud’homme sort grandi de toutes ces aventures, comme votre vaillance et votre honnêteté, qu’ils peuvent être fiers de vous, qui savez incarner un héritage essentiel. Asta luego, bien chère. »
Mais bien sûr… et ça minaude, et ça se gargarise de grands mots… on se demande bien quel serait « l’héritage essentiel » en question — prudemment laissé dans le vague.
Ma politique personnelle, dans un cas pareil, consiste à laisser les propos et les actes parler par eux-mêmes. Je ne veux pas donner l’impression d’enfoncer quelqu’un qui (à l’en croire) vient de claquer la porte.
Cependant, je ne peux laisser passer cette énième (et ô combien hypocrite !) tentative de me calomnier par la bande.
Voici donc, Aliocha, à l’intention de tous, un petit best-of des « insultes qui ne salissent que ceux qui les profèrent », comme vous dites, et qui donc, à vous en croire, enchâssent à jamais le nom de Preud’homme dans une gangue épaisse d’ordure malodorante (moi je ne serais pas allé jusque-là, mais c’est vous qui voyez) :
Mary Preud’homme [Peut-on encore sauver certains métiers du naufrage ? – 07 juillet 2019 à 12:57], à mon encontre (sans me nommer) :
« Un individu raciste et haineux. »
Mary Preud’homme [Peut-on encore sauver certains métiers du naufrage ? – 07 juillet 2019 à 02:05], à mon encontre et à l’encontre de plusieurs autres commentateurs (tous, lâchement, non désignés : tu parles d’une « vaillance »…) :
« Un individu se bornant à faire du copié-collé pour ‘exister’, tout en salissant des professions auxquelles il n’arrive pas à la cheville tant par le mérite que par l’intelligence et le courage. Évidemment quand on a tout foiré, on se défend comme on peut de ses frustrations et l’on trouve même ici ou là des laquais, admirateurs et suiveurs revanchards ou simplement ignorants pour vous passer la brosse à reluire. »
Mary Preud’homme [Juste après l’ignominie… – 21 février 2019 à 18:29], à l’intention d’Alain Debayle :
« Mon pauvre monsieur reprenez vos esprits et apprenez à lire et rédiger [….] Veuillez vérifier le sens des mots (ici éructer) avant de commenter, ce qui vous évitera de les employer à tort et de passer pour un inculte. »
Mary Preud’homme [Juste après l’ignominie… – 21 février 2019 à 15:29], à l’intention d’Alain Debayle :
« Après cela comment osez-vous la ramener […] ? A votre place Alain D. je la bouclerais et j’irais plutôt me cacher ! »
Mary Preud’homme [39 intellectuels pétitionnent : parole d’évangile ? – 21 février 2019 à 15:29] :
« Marchenoir qui est l’archétype de la haine raciale sur ce blog ! »
Mary Preud’homme [21% des Français contents de la justice : formidable ! – 07 avril 2019 à 20:38], à mon encontre — courageusement, une fois de plus, sans me nommer :
« Il y en a même un sur ce blog qui pousse le raisonnement faussé et pervers jusqu’à s’en prendre aux femmes seules (et donc pour la plupart abandonnées par un compagnon lâche et sans aveu) en les taxant de toutes sortes de vices et calculs sordides… »
« A croire que ce quidam vu sa manifeste mauvaise foi fait partie de ces minables qui après avoir promis monts et merveilles à une femme trop naïve ont pris la poudre d’escampette dès qu’elle s’est retrouvée enceinte de leurs œuvres. Et même après leur sale coup en sont restés à accuser et salir celle qu’ils ont odieusement abusée et trompée… »
Mary Preud’homme [Ismaël Emelien : du Capitole à un livre ! 10 avril 2019 à 17:15] :
« Marchenoir renvoyé dans les cordes et sonné pour le compte ! On aurait presqu’envie de le plaindre de s’être fait moucher de la sorte par une petite fâmme, une de plus…
« Décidément le pauvre garçon n’a pas l’art et la manière de se faire entendre par la gent féminine. Manifestement en raison de déboires dont, sans vouloir les exposer pour sauvegarder son lâche anonymat, il nous donne une idée, voire nous gave à longueur de textes en copiés-collés, à coups d’allusions, de références et de liens. »
Mary Preud’homme [Ismaël Emelien : du Capitole à un livre ! 05 avril 2019 à 20:03], à l’encontre de différents commentateurs, prudemment non désignés :
« Alors que sans ces imposteurs, ces tricheurs et ces engeances qui font honte à la France on n’en serait manifestement pas là à se demander comment on va s’y prendre pour donner à des milliers de migrants qui ont cru et croient encore à l’Eldorado vanté par des pourritures de psychopathes racistes, dont nous avons quelques échantillons sur ce blog. »
Mary Preud’homme [Mea culpa certes mais pas trop ! 17 juin 2019 à 21:16], à mon encontre (sans me citer) :
« Ce genre de cuistre, menteur, hypocrite, jaloux, diffamateur, harceleur, pervers, haineux… »
Mary Preud’homme [Mea culpa certes mais pas trop ! 17 juin 2019 à 01:34), à mon adresse :
« Un sale gamin menteur et vindicatif dans une cour de récréation. »
Mary Preud’homme [Mea culpa certes mais pas trop ! 16 juin 2019 à 01:02], à mon endroit :
« Vieux grincheux hargneux, perclus de préjugés et de clichés obsessionnels. »
Mary Preud’homme [Décourageant ! 03 mai 2019 à 21:54] à calamity jane :
« De quoi qu’elle cause la calamidad ? »
Mary Preud’homme [Décourageant ! 24 avril 2019 à 13:21], à l’encontre de tous ceux qui ont le grave tort d’apprécier l’un ou l’autre de mes commentaires :
« Seuls (seules) ceux qui lui lèchent les babouches et se pâment devant ses tartines indigestes trouvent grâce à ses yeux ! »
Mary Preud’homme [Décourageant ! 24 avril 2019 à 02:32], à l’encontre de Paul Duret :
« Le bourrin c’est vous ! »
Mary Preud’homme alias Un gendarme en retraite… [Décourageant ! 23 avril 2019 à 23:50], à mon encontre, utilisant ce truc éculé des trolls « courageux » consistant à poster sous un nouveau pseudo lorsqu’on est mis en difficulté dans un débat (« gendarme » jamais revenu par la suite nous faire partager ses immenses connaissances sur sa discipline…) :
« Parfait petit gauchiste façon marchand de tapis qui vient de se faire serrer pour une embrouille. »
Mary Preud’homme [Y a-t-il des intellectuels de droite ? – 30 juin 2018 à 18:31], à mon endroit :
« Ce Marchenoir n’est finalement qu’un pauvre petit facho raciste et gérontophobe affecté du syndrome du coucou ! Autrement dit qui tape l’incruste dans le nid des autres, après s’être fait jeter de partout ! »
Mary Preud’homme [Je suis naïf et c’est compliqué ! 06 juin 2018 à 18:45], à l’encontre de herman kerhost, Jean-Dominique Reffait et moi-même :
« Comme jésuite au petit pied vous auriez fait un malheur ! Alors que devriez commencer par balayer devant votre porte. Car s’être reconverti en valet docile et obséquieux d’un Marchenoir d’extrême droite, après avoir été des années durant sur ce même blog le cireur de babouches attitré de Jean-Dominique Reffait […] »
Mary Preud’homme [Je suis naïf et c’est compliqué ! 05 juin 2018 à 11:29], à mon endroit :
« Cet histrion (les djeuns diraient bouffon) […] »
Mary Preud’homme [Y a-t-il des enfants sous-doués ? 03 juin 2018 à 15:29], à mon adresse, sans me nommer :
« Un sectaire, phallocrate, et infatué de sa personne […] »
Mary Preud’homme [Y a-t-il des enfants sous-doués ? 02 juin 2018 à 18:45] :
« Des psyschorigides haineux du style Marchenoir […] accusateur public masqué et indigne […] pareille engeance de vipère […] »
Mary Preud’homme [Y a-t-il des enfants sous-doués ? 01 juin 2018 à 17:53], à mon propos :
« Votre protégé grincheux, sectaire et raciste […] »
Mary Preud’homme [Y a-t-il des enfants sous-doués ? 01 juin 2018 à 11:36], à mon adresse :
« Mais pour qui se prend-il ce paltoquet anonyme […] pauvre petit inquisiteur mal embouché, refoulé et racialiste […] petit ‘machin noir’ […] »
Mary Preud’homme [Y a-t-il des enfants sous-doués ? 31 mai 2018 à 16:13], à Zonzon :
« Encore un éjaculateur précoce ! »
Mary Preud’homme [Y a-t-il des enfants sous-doués ? 31 mai 2018 à 15:05] :
« La mesquinerie de ce Marchenoir […]. Un quidam anonyme planqué derrière son clavier qui n’a sans doute jamais monté à la corde lisse en quelques secondes, sauté en parachute, fait de l’escalade […] et qui jalouse tout ce qui lui fait de l’ombre […]. Quant à ses enfants, s’il en a, je suppose qu’ils ne sont ni commissaires divisionnaires, ni officiers de gendarmerie, parachutistes et encore moins pompiers de Paris, à en juger par la hargne qu’il voue à ces métiers où honneur et bravoure sont les maîtres mots. »
Mary Preud’homme [Y a-t-il des enfants sous-doués ? 31 mai 2018 à 14:48], à Zonzon :
« A propos de Mac bête vous vous posez là ! »
Mary Preud’homme [Le président doit-il avoir ses frondeurs ? 01 mai 2018 à 11:01], à Elusen, sous couvert d’Aimé Césaire (comme c’est pratique…) :
« Le nègre vous emmerde. »
Mary Preud’homme [Le président doit-il avoir ses frondeurs ? 30 avril 2018 à 23:03], à Elusen :
« A propos de ‘crétinisme’ vous êtes sans conteste un modèle du genre ! »
Mary Preud’homme [Le président doit-il avoir ses frondeurs ? 29 avril 2018 à 23:20], à Elusen :
« Un conseil petit bonhomme […] »
Mary Preud’homme [Le président doit-il avoir ses frondeurs ? 20 avril 2018 à 00:12], à mon sujet :
« Cet imposteur m’as-tu-vu, atrabilaire et mal embouché. »
(Pour la rigolade, je mentionne que dans le même commentaire, la « dame » en question assure : « Aucun dialogue n’est possible avec un type qui ne jure que par Trump, modèle de patriotisme selon lui. » A part ça, je viens de me faire accuser de « trumpophobie » par un fanatique de l’autre bord… Nous sommes, hélas, environnés de gens qui réfléchissent avec leurs hormones et non avec leur cerveau.)
Ceci, naturellement, est un tout petit échantillon des insultes de la dame. Proférées, dans la quasi-totalité des cas, sans la moindre insulte préalable, simplement parce que quelqu’un a eu l’audace d’écrire un truc qui lui déplaisait.
Je vous laisse juger qui est le « haineux » et le « vindicatif » dans l’histoire. Quant à « l’infatuée de sa personne », j’ai déjà eu l’occasion de montrer où elle se trouvait. Je peux dresser un catalogue plus exhaustif, en cas de nécessité.
S’il n’y a pas là une propension générale à l’insulte envers tout le monde pour faire dérailler les débats, associée à une véritable campagne de harcèlement à mon encontre, je ne sais pas ce qu’il vous faut.
On notera le procédé systématique consistant à m’inventer des épisodes imaginaires concernant ma vie privée (dont l’intéressée ne peut rien connaître), tous conçus dans le but d’être le plus humiliants possibles.
Je n’ai pas relevé les nombreux mensonges manifestes publiés par Mary Preud’homme, m’attribuant des propos que je n’ai jamais tenus, censés témoigner de mon prétendu « racisme ».
Je remarque aussi que ces accusations systématiques et répétées de « racisme », de « fascisme » et de « haine » à mon encontre viennent d’une personne qui ne manque pas une occasion de nous assurer qu’elle est « de droite ».
Bizarrement, le principal thème utilisé par Mary Preud’homme pour m’insulter, moi et d’autres, est exactement le même qu’utilisent la gauche et l’extrême gauche pour intimider leurs adversaires, et tenter de les condamner à la mort sociale.
Étant donné l’état du droit en France, une telle campagne de diffamation, systématique et prolongée, ne peut être interprétée que comme une menace et une tentative de me réduire au silence. Empêchant ainsi la libre expression des positions libérales-conservatrices que je défends.
Et en particulier mon opposition à l’immigration de masse, et à l’islamisation de la France. Qui sont majoritaires dans le pays, à en croire aussi bien les sondages que les résultats électoraux.
Il semble que cette tentative ait échoué.
@ Robert Marchenoir | 10 juillet 2019 à 05:29
Vous comprendrez, Monseigneur, qu’il me faille quelques instants durant lesquels je vais répandre mes pleurs sur votre sort, oui, il le faut car vous êtes une belle et bonne victime, nos jours sont prolifiques et les victimes, dont vous êtes indubitablement, ne se comptent plus…
Voilà, j’ai été un peu longue mais il le fallait !
Donc, et depuis que Mme Preud’homme vous persécute, votre Seigneurie, que dis-je votre A.R. dont chacun connaît la mesure et la pondération, a souffert en silence de cette douleur immense d’être contesté, ceci est très déplaisant.
Mais comme vous faites bien de simplement et modestement venir nous rappeler vos œuvres sans lesquelles ce monde ignoble aurait sombré mille fois !
Oui, vous faites bien de venir vous chercher un contradicteur ou plusieurs, qui vous mettront en valeur, et par leur naïve argumentation, ne feront que lustrer votre plastron car vous plastronnez abondamment, et à cela nous voyons le comique qui vit en vous.
En vous, vous n’êtes qu’un, et cela n’est pas votre moindre défaut, il vous faudrait d’autres personnages à nous faire goûter, ce serait plus amusant, mais à l’impossible nul n’est tenu.
Donc, vous qui pensez représenter cette partie de l’humanité que le hasard a fait blanche et pure (comme Gobineau, Goebbels et d’autres charmeurs…), et le récipiendaire de toutes ces merveilleuses qualités supérieures, vous croyez aussi avoir créé ce que d’autres blancs à travers les âges ont produit.
Mais il me semble que votre Grandeur n’a rien produit de remarquable, d’éblouissant, d’utile, de beau, sinon je le saurais…
Je crains fort que vous ne vous vantiez ridiculement, mais le ridicule ne tue pas, et donc vous avez raison de vous vanter, ce qui ajoute à vos nombreuses qualités, et des qualités de cette nature vous n’en manquez pas.
Je vous dis ça, parce que je souhaite participer au lustrage de votre plastron, pourquoi, me direz-vous ? Eh bien, parce que je présume que la « bande » que vous dénoncez, et dont vous vous êtes abstenu de donner la composition, pourrait parfaitement bien m’accueillir… Dès lors, en tant que « calomniatrice » je pourrais être pour votre Grandeur un excellent faire-valoir.
De cette manière souple, séduisante et ensorceleuse, vous pourrez augmenter à peu de frais votre fan-club…
Ainsi, votre phrase :
« Étant donné l’état du droit en France, une telle campagne de diffamation, systématique et prolongée, ne peut être interprétée que comme une menace et une tentative de me réduire au silence.
Il semble que cette tentative ait échoué »
dévoile tout son charme, et nous pouvons donc conclure que non seulement vous être creux, mais que vos armes sont à votre mesure, c’est-à-dire qu’elles ne sont pas passées par la fonderie qui gronde, vous les avez ramassées sur le bord du chemin, et depuis vous voulez occire ce qui passe à portée, ce n’est pas mal, mais avant allez donc prendre une sellette !
« Un individu raciste et haineux. »
Mary prud’femme, perso je suis fier d’être raciste CONTRE les Haineux, les vrais : les gauchistes, les cailleuras, les merdias de gauche propagateurs de fientes verbales, les assoçs islamogauchistes, les SOS Racisme, SOS homophobie, SOS islamophobie, les escrolos khmers verts, toute cette race dégénérée au QI de civelle qui stigmatise, amalgame, caricature, calomnie, insulte sans cesse les blancs de souche, les chrétiens, les citoyens de droite, en les traitant de fachos nazis réacs etc.
Les vrais HAINEUX sont les antiracistes, les LGBT, les islamogauchistes et je me dois de les combattre à ma façon.
C’est pour cela que je suis fier d’être raciste, homophobe, islamophobe, ce sont mes armes contre la Haine.
Robert Marchenoir je vous trouve sévère avec notre catholique bon teint, si tolérante, à l’écoute de son prochain, pleine de compassion, vous savez celle qui parlant de Romand écrivait :
« Accueilli » dans un monastère, excusez du peu, alors que la place de cette pourriture inhumaine serait dans une déchetterie parmi les ordures non recyclables…
(Mary Preud’homme | 04 juillet 2019 à 00:43)
Deux mille ans de catholicisme pour écrire ce que le plus sévère des procureurs n’oserait pas requérir…
Et c’est ce catholicisme-là qui se moque de l’arrière-train des musulmans faisant leur prière… pitoyable…
Cher Aliocha, le mysticisme ne dispense pas de la lucidité comme l’amour du prochain ne signifie pas aveuglement.
@ Gavroche | 09 juillet 2019 à 19:15
« Sachez qu’en quatre ans les Chinois viennent de construire l’équivalent de notre flotte militaire.
Heureusement nous avons une terre agricole remarquable mais trop de fonctionnaires et de politiciens parasites. »
Oui, bon enfin, le budget militaire de la France semble toutefois occuper la même place sur le plan international que son économie et même, se trouve légèrement avant elle puisque ce budget est classé en 2018, 5ème budget planétaire devant le budget de l’armée russe, tandis que l’économie française est descendue du 5ème au 6ème rang.
Cela dit, son budget ne présage en rien de l’efficacité d’une armée. Ce n’est pas, du moins à mon humble avis, le coût du gadget qui doit prévaloir mais la valeur et l’engagement des combattants.
On observera sur le camembert auquel donne accès ce lien, que le budget français est dépassé par celui des USA (1er rang mondial également pour le PIB), la Chine (2ème pour le PIB), l’Arabie saoudite (18ème pour le PIB), l’Inde (7ème pour le PIB).
Le budget militaire de la Russie (6ème rang) ne correspond pas non plus à son PIB (11ème rang). Idem le Japon (3ème PIB et 9ème budget militaire). L’UK, 5ème devant la France pour le PIB est 7ème pour le budget militaire.
Maintenant, il ne faut pas penser les budgets par nations, mais par zones et c’est pour cela que la solidité du tissu européen est si importante.
Voici ce que donne le cumul des PIB de l’UE (classement par ordre alphabétique):
Allemagne (4 000,39 milliards de dollars). Autriche (457,64). Belgique (533,15). Bulgarie (64,96). Chypre (24,49). Croatie (60,69). Danemark (350,87).
Espagne (1425,87). Estonie (530,31). Finlande (275,32). France (2 775,25). Grèce (219,10). Hongrie (155,70). Irlande (372,70).
Italie (2 072,20). Lettonie (34,88). Lituanie (53,32). Luxembourg (68,77). Malte (14,51). Pays-Bas (912,90). Pologne (586,02).
Portugal (238,51). République tchèque (242,05). Roumanie (239,85). Royaume-Uni (pour l’instant: 2 828,64). Slovaquie (106,59). Slovénie (54,24). Suède (551,14)
= 18 750,06 milliards de dollars derrière 20 494,05 pour les Etats-Unis mais devant 13 407,40 pour la Chine qui restera 3ème même après que la défection de l’UK aura pris effet.
Le cumul des budgets militaires européens donne en ce qui le concerne :
Allemagne (49.5). Autriche (reste du monde). Belgique (reste du monde). Bulgarie (reste du monde). Chypre (reste du monde). Croatie (reste du monde). Danemark (reste du monde).
Espagne (18,2). Estonie (reste du monde). Finlande (reste du monde). France (63,8). Grèce (reste du monde). Hongrie (reste du monde). Irlande (reste du monde).
Italie (11,6). Lettonie (reste du monde). Lituanie (reste du monde). Luxembourg (reste du monde). Malte (reste du monde). Pays-Bas (reste du monde). Pologne (586,02).
Portugal (reste du monde). République tchèque (reste du monde). Roumanie (reste du monde). Royaume-Uni (pour l’instant: 50). Slovaquie (reste du monde). Slovénie (reste du monde). Suède (reste du monde)
= 220,9 US$ billions derrière 648,8 pour les Etats-Unis ainsi que hors budgets des pays comptabilisés sous « reste du monde », derrière la Chine 250 mais probablement devant en comptant le détail du « reste du monde » dans l’UE.
Il faut donc arrêter de crier misère même si on peut faire mieux, ce qui était sans doute le projet du général de Villiers et l’épée de Damoclès du Brexit devrait raisonnablement y inciter.
Car, tous comptes faits, le Brexit et son cortège de pitreries ne représente pas tant une question d’équilibre commercial et de divergences culturelles des « Insulaires », que d’équilibre militaire et, peut-être bien que je n’y connais rien, mais il me semble a priori que son émergence n’a pas pu avoir lieu sans qu’il n’y ait eu à l’arrière quelques tractations et autres manipulations dont on aimerait bien connaître le détail : qui, quoi, comment etc.
Il arrivait à Mary Preud’homme d’avoir des commentaires intéressants. Son problème était plutôt dans leur formulation.
Quand on utilise un ton comminatoire empreint d’une certaine arrogance, il ne faut pas s’étonner de recevoir des réponses cinglantes en retour.
Un peu facile ensuite de jouer les femmes outragées et de crier au sexisme.
Et si on se calmait un peu !
A commencer par moi !
La période estivale incite plutôt à une tranquille torpeur.
Dans l’excitation des échanges, des mots risquent d’être dits qui blessent plus qu’on ne le pense. Et qui servent à quoi ? A rien !
Ces échanges dénaturent ce blog.
Cordialement.
Qui n’a jamais péché, n’est-ce-pas, jette la première pierre.
Je n’exonère en aucune façon la si chère Mary, comme moi-même d’ailleurs, de son humanité, et des excès que les brutales invectives engendrent, je regrette simplement que la haine et le racisme revendiqués comme principe ne se rendent pas compte eux-mêmes, cher Sbriglia, de la transgression qui n’est sûrement pas mystique, peut-être un jour arriverai-je à convaincre que ce n’est pas mon sujet, mais erreur fondamentale donc affaiblissement de la loi du principe évangélique donc purement anthropologique de l’amour du prochain.
C’est exactement le reproche que l’on doit, oui Marchenoir, doit, opposer à votre supériorité dialectique qui, je l’ai déjà dit, est admirable, mais qui s’écroule quand on s’aperçoit qu’elle est absolument incapable d’accéder à l’ordre de la charité, réduisant alors sa supériorité aux basses œuvres de la violence qui sapent nos institutions, vous rendant complice de ce que vous dénoncez.
Mary la combattante, incarnation courageuse ici, si je ne me trompe pas, du gaullisme social, a su vous opposer, dans la limite de ses moyens, une contradiction nécessaire et salutaire, et je la remercie encore de sa vaillance qui sera toujours une force et un encouragement pour ceux qui, et croyez bien que j’en fais partie, auront l’audace de s’opposer à l’architecture de votre forteresse qui, alors, comme tout ce qui est fondé sur le sable sophiste du mensonge hypocrite de la discrimination, s’effondrera, laissant apparaître ce qui vous manque pour devenir l’être remarquable que vous devriez incarner grâce au talent qui vous a été offert, la pierre angulaire rejetée par les bâtisseurs, pierre qui aujourd’hui, et qu’elle en soit bénie, a pour nom Preud’homme, Mary.
@ duvent | 10 juillet 2019 à 07:20
Seule une femme pouvait rédiger comme vous l’avez fait et j’ai apprécié le sel de vos propos que RM ne pourra qu’interpréter comme du fiel ainsi répandu.
Il ne manquait que quelques citations ou locutions latines pour mieux enfoncer le clou !
Avec mes compliments pour l’ornement sémantique dont vous usez avec brio.
Musique, musique, et-du-vent-et-du-vent !
Mon Dieu qu’elle est laide, cette chanteuse :
https://www.youtube.com/watch?v=5r4XJJYvnZE
Il est indispensable, pour recouvrer la santé, de quitter Paris…
@ sbriglia | 10 juillet 2019 à 09:06
Ce n’est pas l’aveuglement, hélas, qui pousse Aliocha à prendre la défense de Mary Preud’homme, mais bien plutôt le trop répandu « les ennemis de mes ennemis sont mes amis », ce qui ne manque pas de faire sourire lorsqu’on connaît l’âme lustrée d’Aliocha…
Peut-être un jour comprendrez-vous, Herman, qu’il est des âmes lustrées qui tentent d’avoir assez d’imagination pour vivre en ce monde sans en être, et fonctionnent hors de la haine et de la domination, ce qui n’exonère en rien de la chute.
J’ai combattu Mary, notamment quand elle s’alliait à Marchenoir contre les homos, la mettant face à sa contradiction selon mon exercice habituel, ce qui ne m’empêcha jamais d’avoir pour elle la plus grande affection et le plus grand respect.
Il est possible alors d’élever nos débats comme le réclame boureau à raison, ce qui ne nous empêchera sûrement pas de défendre nos idées avec la plus grande détermination, et en signe d’apaisement et de reconnaissance que, cette fois, sa cordialité n’est pas hypocrite, je signerai :
cordialement.
@ Achille | 10 juillet 2019 à 10:09
« Un peu facile ensuite de jouer les femmes outragées et de crier au sexisme. »
D’autant plus que nous n’avons aucune preuve par Internet que cette personne est une femme.
Je la soupçonne d’être un gros Tchétchène aux cheveux longs, dans une usine à infox en Russie et d’utiliser plusieurs pseudonymes sur le même site : sylvain, Marchenoir, Dédé la sardine, Kiss-Kiss nonos ; je le tiens de Russia Today, Kremlin forever, Sputnik, Taddéï.
Il paraît même que c’est un dieudonoraste selon un article de Soral sur Boulevard Voltaire reproduit et accroché sur le mur des cons entre une photo du Maréchal Pétain et d’Éric Zemmour.
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@ Aliocha | 10 juillet 2019 à 12:44
« Il est indispensable, pour recouvrer la santé, de quitter Paris… »
D’où tenez-vous que nous serions en la ville de Paris, c’est à confesse que vous l’auriez appris ?!
@ Aliocha 10 juillet 2019 12:44
« Musique, musique… »
Pauvre Joan Sutherland que vous trouvez si laide ! Mais sa voix est si belle, encore qu’un peu mécanique !
La chirurgie esthétique a, là encore, fait des ravages, « pour réparer des ans, l’irréparable outrage ».
Elle non plus, ne tient pas la marée face à Maria Callas. Il suffit de comparer les deux interprétations de « Vissi d’arte » ! Le talent face au génie !
« Il est indispensable, pour recouvrer la santé, de quitter Paris… »
A tous points de vue…
Cordialement.
@ Aliocha
« Le point que je conteste est que Lucile serait ma victime quand je la contredis, ce qui lui donne prétexte à l’invective sans argument, absence qui témoigne qu’elle n’est pas prête à la dispute. »
Votre victime ou pas votre victime ? Tout dépend du sens des mots, en tout cas, vous la jugez.
D’ailleurs, vous jugez tout le monde, ici.
« Un jour, vous accéderez au non-jugement, Noblejoué, vous n’aurez alors plus besoin de vous justifier si longuement par peur du jugement en retour. »
Je ne sais pas si « j’accéderai » au non-jugement. Parce qu’à mon avis, la plupart des gens jugent.
Jésus, qui dit de ne pas juger, juge, JUGE les marchands du temple, JUGE que certains doivent aller en enfer.
Et c’est normal, partout où on met du sens, du bien et du mal, du juste et de l’injuste, on juge.
Si on ne veut pas juger, il faut se retirer du monde et du sens, être dans le non-agir du sage taoïste.
Alors voilà, soit on se retire dans sa cabane sans plus de lien avec l’extérieur, soit on prend de l’opium sans discontinuer.
Et pourquoi pas ? Si je le pouvais, je le ferais…
Soit on juge.
Et il est typique de notre société d’encourager l’action, vouloir obliger au vote, exercer une pression pour qu’on soit joignable partout par portable, de prôner l’engagement, de chasser les gens retirés dans un coin qui n’est pas à eux quand on ne demandait pas à Saint Jérôme si le désert lui appartenait et d’interdire l’opium.
Donc voilà, je ne suis pas dans une société où celui qui prône le non-jugement le fait et où les conditions de non-jugement existe.
Au niveau des idées, c’est une espèce d’invocation qui aboutit à du rien, au niveau des lois et des pratiques, si la chose n’est pas interdite, ses conditions sont interdites.
Donc je ne peux pas être dans le non-jugement.
Et je ne vais pas faire semblant, contrairement à beaucoup de gens qui prennent des airs de ne pas juger, et ne jugent guère qu’à charge, pas à décharge, et ne motivent rien.
Je suis, par contre, dans un jugement MOTIVE, il faut comprendre que je ne crois pas au mystère de la Justice.
Et surtout, tout jugement est une responsabilité.
Ce pourquoi je le MOTIVE, on peut soit enfermer soit libérer des gens par un jugement, encourager le juste ou l’injuste.
Il y a deux peurs pour moi, une pour le monde, je viens d’en parler.
Une pour moi. Bien sûr que j’ai peur du jugement des autres, je ne peux pas connaître ce que je sais de la mimèsis, du bouc émissaire, et pardon, d’une ou deux choses en plus, et ne pas craindre les gens.
Et vous aussi, d’ailleurs, prendre un pseudonyme c’est assumer qu’on a peur du monde extérieur hostile, de ce que le monde ne vous remonte à la trace et alors, qu’arrive ce qui doit arriver.
Tout le monde peut persécuter, tout le monde peut l’être.
Je suis aussi juste que possible pour ne lyncher ni ne laisser lyncher personne et j’espère aussi aider d’autres manières, aussi en retrait que possible pour ne pas être eu par l’hostilité du monde.
Attrape-moi si tu peux, le monde, comme dans un film sur un sujet un peu différent.
A vrai dire, il m’a un peu eu, m’accuser d’être contre la philosophie, et avant cela, quelqu’un d’autre, oser dire de moi que je sois contre des recherches et la personne qui les fait et l’objet des recherches. En somme, comme le dernier des islamistes, je rendrais le mal pour le bien.
Alors que c’est l’inverse, qui rend mépris et insulte pour estime ?
Mais l’avantage des gens qui osent de si répugnantes énormités, c’est qu’on ne risque pas de vouloir les fréquenter sous son nom, rêver d’être leur ami, craindre leur jugement pour quoi que ce soit où on aurait pu leur demander conseil.
Ce qui est dommage, bien dommage, est de surestimer les gens, imaginons qui aurait été déçu par trop de gens, et à juste raison, il peut se retirer du monde ? Bien sûr que non, et qu’on ne me parle pas de monastère, on est à plusieurs, et s’il y a un enfer, des gens sont jugés, à l’arrière-plan, sans compter que je ne crois pas, j’examine les idées religieuses vu leur impact sur la vie des gens, par ce que cela révèle d’eux, mais c’est tout…
On ne le voit pas, le jugement, comme on oublie l’animal en mangeant un plat où un extrait non explicite prend place au milieu d’un décor et du vin qui en sublimera la goût en en occultant l’abattage.
Ce qui est injuste pour soi est de surestimer les autres, cela leur donne accès à soi et donc à vous polluer avec leur injustice.
Oui, parce que je ne crois pas au mythe que celui qui n’a rien à se reprocher est inaccessible. C’est le contraire, celui qui a quelque chose à se reprocher est dans l’ordure et l’insulte comme la lamproie, c’est je crois ce poisson, dans les eaux usées.
Ce qui est injuste pour les autres est de les sous-estimer, mais ça ne m’arrive pas souvent. Parfois si, parce que je ne crois pas facilement que les gens changent, et surtout en bien. Si tu changes en bien, prouve-le si tu peux ! C’est bien le moins.
La charge de la preuve pèse sur toi, et par ta faute.
Là où on ne juge pas au cœur d’un monde d’action, c’est dans l’amitié, l’amour et l’admiration, dans l’oblation.
@ Noblejoué
Je ne suis pas une victime. Nous sommes à égalité sur le blog, chacun peut s’y exprimer ou s’en extraire à volonté.
Et je sais me défendre. N’empêche que des renforts à point nommé sont bien utiles et très appréciés.
J’espère maintenant que cette altercation est terminée et que personne ne se sent ostracisé.
Qui se sent jugé, c’est qu’il juge, le principe est évangélique et personnellement je ne juge jamais les personnes.
Quand on participe à un débat d’idées, qu’on se voit contesté et qu’à court d’arguments, on pend le contradicteur à son gibet masturbatoire, on signe sa défaite, voilà tout, constater un fait observable n’est pas jugement, ni décrire un comportement qui est, en soi-même, irrespectueux du contradicteur et du débat en question.
Jésus ne juge pas les marchands du temple, mais constate leur contradiction avec la loi et la distorsion au réel que cela entraîne, encore une fois c’est noter un fait observable, dénoncer un mensonge qui, vous le savez bien, mène à l’enfer du lynchage et de la discrimination, et il n’applique que la correction de la prévention qu’il propose. Si l’on n’y consent pas, de soi-même on choisit l’enfer, rien ne sert alors de se poser en victime, il suffit d’assumer ses choix et votre conclusion l’indique, Noblejoué, à part l’amour, tout autre choix mène au pire.
@ Aliocha | 10 juillet 2019 à 15:15
Désolé, Aliocha, mais ce n’est pas le sujet. Le sujet c’est ce qui vous pousse à ignorer les insultes de Mary Preud’homme en direction de Robert Marchenoir, et faire mine que c’est elle qui subit des assauts en toute innocence.
Alors qu’une lecture honnête des divers commentaires des protagonistes ne laisse planer aucun doute sur la responsabilité de leur dégradation vers l’insulte.
@ Herman kerhost | 11 juillet 2019 à 14:03
Marchenoir vs Mary Preud’homme :
J’aime bien ce côté sado maso ; ça donne du piment à ce blog un peu trop « foyer logement » pour conférenciers gérontologues et leurs interminables incontinences verbales.
@ Aliocha
Jésus ne fait pas que discuter avec les marchands du temple, il les EXPULSE. Qui exécute sa propre sentence ne juge pas ?
Soyons sérieux.
D’autre part, il approuve l’enfer, et il est dit qu’il jugera les vivants et les morts.
Donc, il JUGE.
Un juge qui dit de ne pas juger ne me semble pas emporter la conviction.
Jésus, humain ou dieu ou les deux ?
Peu importe… Agit comme presque tout le monde, il dit aux autres de faire ceci et cela et n’applique pas ce qu’il prône, la messe est dite.
Bien sûr, qui juge sera jugé, et alors ? La violence du jugement est inévitable, comme je l’ai dit, quand on est dans l’action et dans le sens, et chaque violence en amène une autre.
Bravo, des gens savent des choses, et les disent… Mais en somme, tout se ramène à une chose : on commande de ne pas juger quand on le fait soi-même.
Autant dire que le ver est dans le fruit.
D’autres feraient de la psychologie à la petite semaine, parlant d’hypocrisie, d’autres de la théologie, et on dira que Jésus est Dieu, qu’il y a un sens caché, il ne peut qu’agir au mieux.
Faux-fuyants des deux côtés.
L’action et le sens commandent le jugement, on ne peut y échapper.
Que cela s’aggrave ou non de violence réciproque est UN AUTRE PROBLÈME.
Quand je dis qu’on ne juge pas dans l’amitié, le sens ou l’amour, oui et non… Dans l’idéal, on accepte l’autre.
Mais en fait, souvent, on veut l’adapter à soi.
D’autre part, il y a l’idolâtrie, dire que l’autre fait toujours bien, car il vous est si proche que le remettre en cause, c’est se remettre en cause.
Donc, donc, donc…
Pour être bien compris… On se repère dans le monde, quel sens a-t-il s’il en a ? A supposer qu’il en ait un.
On répartit le monde entre causes et conséquences, bien et mal, et toutes autres choses.
On se repère dans l’action, qui est ami, qui est ennemi, avec qui on édifie, et contre qui on se bat.
Bien, Jésus ne fait pas autre chose, ceci est bien ceci est mal, il y a les sauvés, et les autres, les damnés.
Et il n’est pas un législateur, un juge et un bourreau ? Alors qui, on peut se le demander.
Ce n’est pas parce qu’on se laisse juger et tuer qu’on n’est pas un juge et un exécuteur.
Il y a « le monde », où on subit, et le « Royaume », où on fera subir aux autres, aujourd’hui, tu gagnes, mais demain, rira bien qui rira le dernier, c’est classique.
Mais il y a le curieux « pardonne-leur car ils ne savent pas ce qu’ils font ». Il faudrait savoir : on justifie l’enfer et on va plaider pour la chair à damnation ?
Cette plaidoirie est encore plus bizarre si on croit que Jésus est dieu, on dirait une personnalité multiple, et justement, Dieu a paraît-il trois personnes. On dirait un homme armé qui dit qu’il ne veut pas tuer, mais que son épée a soif.
Alors, il se peut que les évangélistes n’aient pas tous été d’accord, chacun fait ce qu’il veut de son héros, et la vérité nous est inaccessible.
Ou bien, Jésus, à force de prôner le pardon des offenses, finit par faire ce qu’il dit. C’est assez naturel, on devient son message, on incarne son rôle, on se débarrasse de ses scories.
Si Jésus est un humain, et rien qu’un humain, je le vois ainsi… Si c’est Dieu en trois personnes, des personnalités multiples dont manque de pot pour les humains, la dominante est le père, savoir si on en croit l’ancien Testament, celui qui expulse Adam et Ève, fait le Déluge et autres joyeusetés.
Dans les deux cas, tout est foutu.
L’humain n’a pas vraiment appliqué son message, il est vrai inapplicable, il juge. Dieu le Père nous promet l’enfer après nous avoir condamnés à souffrir et à mourir, il faut croire qu’il veut nous nuire à l’infini.
Enfin, en tout cas, ceux qu’il n’aime pas, nous on doit tout pardonner à tous, mais lui qui peut tout ne s’en donne pas la peine.
Je dis qu’avec un tel créateur et de tels exemples, il est étonnant que nous ne soyons pas pires.
En fait, cela fait supposer que toute cette histoire n’est, comme toutes les histoires, qu’à prendre avec des pincettes.
On apprend la mimèsis, le bouc émissaire.
Mais on n’apprend pas ce qu’est l’action, enfin, il y a par exemple César pour ça, ni ce qu’est de ne pas juger.
En fait, cela va avec la non-action et le non-sens, le prendre les choses comme elles sont et l’indifférence.
Oui, tout est foutu quand on s’en remet à la foi, à un modèle humain unique, à l’amour qui est dans ce que je dis idéal, mais qui n’a pas que des avantages, l’attachement peut être une aliénation.
Et des gens que leurs parents n’aimaient pas les réclament à leur mort… Affreux.
Bref, bref, est-ce qu’on ne mange que des légumes, de la viande, des céréales ? Est-ce que seul le cœur compte ? Ou faut-il se ranger du côté du poumon ?
Il n’y a pas d’homme providentiel, il n’y a pas de réponse unique.
Il n’y a rien à asséner, il faut se servir de son intelligence, de sa prudence pour faire au mieux dans le monde.
Croire parce qu’on a compris quelque chose qu’on a tout compris, asséner une lumière partielle au lieu d’essayer d’en trouver davantage et de la proposer aux autres sont de grandes fautes.
Plus vous voudrez asséner quelque chose, moins on en voudra, vous serez l’obstacle à ce que vous prônez.
Tout le monde peut être un obstacle, Pierre et même Jésus qui fait ce qu’il croit que le dieu auquel il croit lui commande.
La vérité, grand mot, ce qu’on pense avoir compris, on ne doit pas s’en servir comme outil de coercition contre les autres, mais la leur servir comme un instrument de liberté.
Les jugements sauvages à base de mimèsis sont plus graves que la psychanalyse sauvage vu qu’ils déforment quelque chose de plus valable.
Comme je l’ai dit, sauf le sage taoïste et assimilé, tout le monde juge, c’est inévitable, ni bien ni mal, du moment qu’il agit ou cherche du sens ou croit agir selon un sens.
Se retirer du monde, fumer de l’opium, s’abstraire, ce n’est ni bien ni mal, agir ou penser, les deux sont d’ailleurs assez proches, passons, n’est ni bien ni mal non plus.
Ce qui est mal est de mal juger.
Pour prendre un exemple vraiment simple, se récuser comme juré, ou juger, ce n’est ni bien ni mal.
Ce qui est mal est de se récuser par paresse et confort et non crainte de mal faire, ce qui est mal est du juger pour se donner du pouvoir, et non pour servir la vérité et la justice.
Se servir de ce qu’on doit servir est mal, le jugement est une faculté mise en action dès qu’on ne se retire pas du monde.
En mésuser exerce une action corruptrice sur le monde et sur soi.
Je crains, comme tous devraient le faire, cette corruption.
Le laisser-aller. Bien sûr, il y a des montagnes de rites et autres choses fastidieuses dont la seule évocation me fait bâiller.
Mais je ne parle pas de ça.
Il n’y a pas un seul mécanisme chez les humains, une seule histoire, un seul danger, etc.
Un truc est tout, c’est facile.
Une facilité qui n’est pas pour rien dans l’imposition du monothéisme, un dieu fait guichet unique, le monothéisme allant aussi dans le sens de la facilité, on cherche un homme providentiel, le saint, le roi lieutenant de dieu, le… enfin, un outil multifonctionnel.
Et une facilité qui empêche d’entendre les autres tant on veut leur asséner quelque chose.
Désolant.
Oui, les jugements sont inévitables, souvent injustes et violents, et assez souvent aussi, indigents en capacité d’explication du monde.
Il y a de quoi être prudent.
Et je le suis.
@ Herman kerhost | 11 juillet 2019 à 14:03
Tant que des femmes s’entretuent entre elles…
Au moins nous ne parlons plus de féminicide, mais d’insecticide.
Gloire à Lucifer !
Projetez son jugement sur le Rabbi, celui qui par son don total à la violence sacrificielle des hommes, la révéla, destine à se sentir jugé par Lui, et donc, trompé par Lucifer, choisir l’enfer.
La révélation dégage la loi, comme une loi scientifique, de nos relations, et nous propose les chemins d’un comportement plus en phase avec notre réalité d’êtres violents, l’institution pouvant alors progresser dans son expression comme dans son application.
On a le droit de refuser son consentement à l’expression de cette réalité, il suffit juste pour revendiquer ce choix, de savoir qu’il sera difficile de faire voler l’avion sans tenir compte des lois de la gravitation et, si on est raisonnable, d’opérer le choix contraire, se laissant guider par la nouvelle divinité révélée et qui n’est pas violente, au contraire de tout ce que les mythologies ont peint sur les murs et avec lesquelles le vieil Adam se mit en rivalité, erreur nécessaire pour nous accompagner jusqu’au nouveau, celui qui nous enjoint de renoncer à la bagarre et d’accéder au pardon des offenses, libérant par la connaissance qu’il nous offrit le chemin pour le suivre comme les enfants que nous sommes :
« La foi est un choix raisonnable. » (Benoît XVI)
@ Aliocha
« Projetez son jugement sur le Rabbi, celui qui par son don total à la violence sacrificielle des hommes, la révéla, destine à se sentir jugé par Lui, et donc, trompé par Lucifer, choisir l’enfer. »
Jésus a fini par le don total… Mais il n’empêche qu’il a consenti à l’enfer. Dans la vie, c’est pareil, un homme peut avoir tripoté son enfant, et plus tard, essayer de compenser en s’excusant voire en se suicidant pour lui, ce qui est fait est fait.
Donc, on peut pardonner, mais ce qui est fait est fait : il y a des choses qui se refusent à vous une fois que souillé. Irréversible, le passé et ses conséquences sont irréversibles.
Jésus a consenti à l’enfer, on ne peut l’effacer. Les conséquences non plus : les gens ont été terrorisés et terrorisant.
Incapables d’agir pour le bien, ils ont agi pour la récompense, par peur de l’enfer et par peur de la soumission, l’idée même d’agir pour le bien a été théologiquement condamné.
D’un côté les gens ont mieux vu le bouc émissaire, de l’autre, pour le même effet, ils ont bien dû en faire davantage.
Et ils n’ont plus pu agir pour le bien, juste par intérêt… Le bilan n’est pas fameux, mais comme les révolutionnaires ou autres, certains diront que ce n’est pas grave, tout finira par s’arranger.
Ce n’est jamais qu’une croyance, savoir des idées non prouvées, un espoir, soit le mal qui fait endurer les autres maux.
Alors:
« La foi est un choix raisonnable. » (Benoît XVI)
Non, regarder la vérité en face est à la fois plus raisonnable et plus courageux, agir sans peur de la punition et sans désir de récompense, plus noble.
Arrêtez de prétendre que je me projette quand je vous parle d’un texte et de ses conséquences historiques.
On peut révéler un mécanisme, et néanmoins, agir selon ce mécanisme… Entre savoir une chose en théorie et mourir pour elle, il y a l’apprentissage d’une vie.
Entre jouir de l’idée que les méchants iront en enfer et prier pour qu’ils n’y finissent pas, aussi.
Les humains sont pris dans l’Histoire, et dans leur histoire.
Le début n’abolit pas la fin, et la fin le début.
Aussi bien ceux qui ne veulent voir que les défaillances de l’Ancien et du Nouveau Testament en les citant jusqu’à plus soif que ceux qui sortent des formules pompeuses genre « son don total à la violence sacrificielle des hommes » ignorent l’histoire.
Lire des livres d’Histoire ou des romans apprend pourtant ce processus, observer les gens, aussi.
Mais non ! Les croyants ou les gens contre les croyances, les Dieu est bon à part qu’il nous fait souffrir et mourir et qu’il y a l’enfer comme si ça ne suffisait pas, et les vive Lucifer, sont pareil.
Pas de contexte, pas d’évolution, pas d’Histoire, des éléments sans lien de réalité flottent dans l’espace. Rien n’est en relation avec quelque chose d’autre, nulle comparaison et évolution, aucune découverte n’est possible dans ces conditions.
Désolé, mais la vie est Histoire, il y a l’Evolution, il y a l’évolution de l’Homme dont on a des traces écrites, l’Histoire.
Ses croyances, et l’idée qu’on se fait de Dieu évolue, et toute évolution, eh oui, est pleine d’incohérences, il nous dit de pardonner et ne le fait pas… De nos jours, on aurait des gens pour vérifier la continuité et la cohérence du scénario comme on inspecte la continuité des images au cinéma.
Sinon, entre la première phrase et Benoît XVI, le reste ne mérite pas que je le commente.
Le reste, bien entendu, ne mérite pas commentaires.
Les silences sont les plus éloquents, et la rivalité, alors, reste donc le ressort caché de toute éternité à ceux qui refusent ce qui nous a été donné.
@ Noblejoué | 12 juillet 2019 à 13:10
« Jésus » est un titre, l’on dit : le Jésus !
Ce n’est pas son prénom !
Le Jésus a la même signification que ces deux autres mots : Christ et Messie.
Son prénom aurait été Josuah, Yéosuha ou Îssâ.
Il n’y a pas de preuve formelle de son existence, le seul truc qui parle de lui sont les Evangiles.
L’Évangile de Judas – Éd. National Geographic & Flammarion 2006 – indique que le Jésus s’est suicidé, ce que l’on appelle aux USA : suicide par l’intermédiaire de policiers ; pour lui, c’est par l’intermédiaire des Romains, car il indique à Judas que le seul moyen pour que son propos ait de la force, c’est de devenir un martyr, il faut donc qu’il soit tué.
Un suicide pour sa propre gloire n’est pas un don de soi !
@ Elusen
Oui, le Jésus est un titre, et alors, je n’ai pas le droit d’utiliser le titre ? Que Jésus ait existé ou non est une question assez secondaire pour moi, puisque je m’en réfère à ce qui est considéré comme son message par ses croyants.
Il est difficile de savoir pourquoi quelqu’un meurt. Pour les autres ou pour sa gloire est difficile à départager quand on veut faire passer un message, on a besoin de soi pour son message, de son message pour soi.
Mon hypothèse est qu’à force de porter un message, on puisse finir par l’incarner jusqu’à se sacrifier à lui mais chacun la sienne.
Dans ce cas ou dans d’autres, peu importe. Je soulignais aussi qu’il est impossible de ne pas juger quand on est dans la recherche du sens et de l’action.
Si Jésus s’était suicidé par les Romains, il aurait fait quelque chose que les Romains accusaient les chrétiens de faire, les provoquer pour qu’ils les tuent, se suicider par les autres quand il est plus élégant de recourir au poison, au poignard ou à l’abîme.
Il y aurait une possible cohérence là où on ne l’attend pas entre le maître et les disciples, rien que cela peut donner envie de lire l’évangile de Judas, un jour.
Oui, oui, Elusen, les Evangiles comme une fiction, seul moyen donné à l’homme pour se démêler de son mensonge et de l’idée qu’il se fait de lui-même.
Suicide, dites-vous, sauf que vous oubliez la résurrection, et que le Christ alors, revit en la personne du jardinier, c’est-à-dire en vous Elusen, ou en moi, la seule différence entre nous étant que n’avez pas encore reconnu votre humanité et son vice, mais ne vous inquiétez pas, le temps fait son œuvre, et le sablier du malin, un jour, arrive à son dernier grain.
Ce jour-là, et priez pour que votre mental ne s’effondre pas avant comme je le fais pour vous, vous aurez la capacité de vous apercevoir du miracle vertigineux qu’il nous est offert de vivre.
@ Elusen 10h34
« « Jésus » est un titre, l’on dit : le Jésus ! »
https://www.leblogsaucisson.fr/recette-jesus/
Bon appétit !!
@ Noblejoué | 13 juillet 2019 à 12:10
▬ « Que Jésus ait existé ou non est une question…»
Que LE Jésus ait existé ou non…
▬ « je m’en réfère à ce qui est considéré comme son message par ses croyants »
Ils sont supposés croire en leur Dieu, pas en Le Jésus, ce qui fait d’eux des polythéistes, ainsi des traîtres à leur Dieu.
Dieu lui-même traître, puisque c’est un Dieu d’un culte polythéiste, il est marié d’ailleurs, un dieu inférieur de 7e niveau, c’est le dieu de la tribu comme Teutatès (Toutatis).
Selon l’Évangile de Judas, ce serait un suicide, confirmé en substance par les autres Évangiles, dont deux sont des faux puisqu’il ne s’agit pas d’apôtres : « l’un de vous à cette table va me trahir ».
Il n’y a de fait pas don de soi, mais une quête de la gloire et de l’immortalité.
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@ Aliocha | 13 juillet 2019 à 12:21
S’il est le fils d’un Dieu, il connaît donc sa nature divine et son immortalité, il savait dès lors qu’il ne lui arriverait rien, c’est donc un escroc, car il a toujours eu un gilet pare-balles.