Faut-il s’excuser de ne pas haïr Emmanuel Macron ?

Ma passion pour l’actualité, surtout politique, mêlée à mes activités de chroniqueur, de blogueur et de twitto, et des répliques qui me sont opposées, fait que j’ai une perception certes réduite mais assez sûre des mouvements d’opinion, notamment au sujet des attitudes et de l’action du président de la République.

J’ai bien lu que sa cote de popularité avait légèrement augmenté, en partie à mon sens parce qu’il a bien géré la période du mois d’août contrairement à certains de ses prédécesseurs (Le Figaro).

Il n’empêche que plusieurs signes me montrent que nous vivons dans une phase inquiétante pour la démocratie dont je constate à mon détriment qu’elle pourrait se résumer par l’alternative suivante : vous haïssez le président ou on vous insulte.

Il est piquant d’observer que les mêmes souvent qui voudraient m’enserrer dans cet étau inepte m’accablent au sujet de Nicolas Sarkozy en m’intimant : vous idolâtrez l’ancien président ou on vous vomit.

L’extrémisme vindicatif et la charge globale enlèvent toute sa chance à la discussion, fusillent l’argumentation. La nuance est une honte et le doute une perversion.

Bien au-delà de mon cas personnel, je relève ce phénomène d’obligation d’inconditionnalité hostile qui est tristement révélateur de la dégradation de notre climat républicain. Cette dérive n’est pas dérisoire parce qu’elle ne concernerait que la forme et les modalités du débat politique et civique. Celles-ci sont en effet devenues tellement détériorées et contradictoires avec tout dialogue qu’elles affectent profondément le fond.

J’estime que ce mouvement est totalement injuste et aberrant parce que, poussé au comble de l’animosité sans écoute, il ne permet plus de juger lucidement le moindre propos ou la plus minime intervention du président de la République et occulte ce qui depuis quelque temps crève les yeux et l’esprit : il y a mis du sien et a changé de ton. Le paradoxe est que, plus il s’est éloigné des Gilets jaunes, plus il les a compris, allant même jusqu’à se préoccuper, ce qui a irrité la police, des blessures dont ils avaient été les victimes.

Pour avoir tweeté sur le bien à la fois politique et technique que je pensais de l’allocution courte du président avant l’ouverture du G7 où la France s’efforce d’être médiatrice, je n’ai été la proie d’aucune contradiction structurée mais d’un flot d’immondices parce que je n’avais pas craché sur lui. J’ai répondu comme j’ai pu en prenant la précaution de souligner que je n’émettais que des opinions et que les insultes étaient inutiles.

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Il me semble que nous devrions être sensibles à la volonté clairement affichée par Emmanuel Macron d’entretenir par son verbe un autre rapport avec les Français au nom desquels il s’exprime et s’exprimera, et de chercher à sortir de cette autarcie trop sûre de soi, légèrement arrogante, méprisante des contradicteurs, qui lui a tant nui.

Les efforts qu’il accomplit à la suite d’une nécessaire prise de conscience qui lui a été en grande partie imposée, serait-il inconcevable de demander aussi au commun des citoyens de les faire en retour en instaurant une atmosphère où la haine d’Emmanuel Macron ne sera pas considérée comme le seul sésame, la seule légitimité sur les réseaux sociaux et dans la vie publique ?

Quand j’apprends qu’à Bayonne un défilé est organisé avec des « portraits renversés » du président, décrochés de certaines mairies, je suis inquiet. Je sais bien que cette démarche, due à des militants écolos, qui s’est multipliée au cours des derniers mois n’est pas, dans son principe, délictuelle mais il n’empêche que des déclarations me paraissent absurdes et dangereuses.

Notamment celle de Txetx Etcheverry, inspirateur de cette Marche des Portraits qui s’assigne pour seule ambition « d’écorner l’image du président », ce qui est tout de même mince. On me rétorquera que dans beaucoup de manifestations les portraits de présidents au pouvoir sont détournés, caricaturés, moqués ou souillés mais il n’y avait pas, comme dans la Marche de Bayonne, l’obsession de détruire l’apparence officielle du président pour le réduire à rien et sans comprendre que la France qui l’avait légitimement élu et qu’il représentait était embarquée dans ce même mouvement de dénaturation et d’offense (L’Obs).

Pour détester une politique, on n’est pas condamné à perdre toute décence.

Je ne me fais aucune illusion. Ce billet va sans doute aggraver mon déficit auprès de certains mais entêté pour le meilleur, je creuserai toujours ce sillon, récusant toute inconditionnalité forcée mais appréhendant au détail pour le positif comme pour le négatif. Depuis 2017 je n’ai pas dérogé.

Je suivrai notre président à la trace et je n’aurai jamais à m’excuser de ne pas le haïr ou de ne pas l’idolâtrer.

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Voir les Commentaires (128)
  1. Marcel Patoulatchi

    Monsieur Bilger,
    Je vous suis depuis de longues années. Je vous ai souvent trouvé convaincant, et pas uniquement sur des sujets sur lesquels j’eusse été d’emblée rangé à votre avis.
    Je n’ai jamais trouvé vos argumentaires concernant Emmanuel Macron satisfaisants. Peut-être n’ai-je pas lu les bons. Quoi qu’il en soit, ce n’est pas vous insulter que de remarquer qu’à ce sujet, vous vous arrêtez vite aux affirmations « il les a compris ». Ah ?
    Enfin, évidemment, il est loisible de se demander quel est le fond de votre pensée lorsque vous écrivez « allant même jusqu’à se préoccuper, ce qui a irrité la police, des blessures dont ils avaient été les victimes ». Lorsque le donneur d’ordre regarde les exécutants avec des gros yeux après l’avoir félicité pour son obéissance à ces mêmes ordres, il y a de quoi être irrité, en convenez-vous ?

  2. « Faut-il s’excuser de ne pas haïr Emmanuel Macron ? »
    Bonne réflexion en particulier dans le contexte actuel particulièrement chaud où les institutions et les élus de la République sont régulièrement bafoués par des individus qui ne respectent plus rien, à commencer par eux-mêmes.
    Personnellement je ne présente aucune excuse, j’assume sans complexe mon soutien à Macron, même s’il m’arrive parfois de regretter certaines de ses maladresses.
    Personne n’est parfait, fût-il président.
    J’en profite pour revenir sur les propos inadmissibles d’un obscur ministre brésilien qui s’est permis d’insulter Emmanuel Macron, allant jusqu’à s’en prendre au physique de son épouse.
    De la part d’un internaute écervelé ou d’un Gilet jaune aviné, cela ne prête pas à conséquence vu la pauvreté intellectuelle de ce genre d’individu.
    Il n’en est pas de même de la part de personnalités censées représenter leur pays.
    A noter que le président brésilien ne s’est absolument pas ému de ces propos choquants, prenant même l’affaire à la rigolade. Cela situe le niveau d’éducation des actuels dirigeants brésiliens. Affligeant de bêtise et de vulgarité !

  3. Nathalie Delachaîssay

    Nous sommes en démocratie. Phillipe Bilger a parfaitement le droit d’être macronien. Et de l’affirmer.
    Mais je ne suis pas certain que dans son blog ce sera bien perçu !

  4. Bonjour M. Bilger
    Vous ne semblez intéressé que par les propos (com) d’Emmanuel Macron, je me permets de vous suggérer de vous intéresser aux faits.

  5. Ne pas haïr Emmanuel Macron.
    Coucou, revoilà la haine à la mode…
    Mais que vient donc faire ce qui n’est en principe qu’un sentiment dans la pratique politique ?
    Si je dit que je n’aime pas la soupe au potiron, suis-je considéré comme ayant nécessairement la haine de ce breuvage douceâtre ?
    Avons-nous encore le droit de proclamer par exemple notre aversion pour le football et pour son contexte, sans être accusés d’être mus par une quelconque forme de haine ?
    Quant à la perception négative que nous pouvons avoir de M. Macron sur la base d’une accumulation de faits ne jouant pas en sa faveur, attitude qui est non seulement un droit mais un devoir chez chaque Français lucide, n’est-elle désormais obligatoirement considérée par le réductionnisme en vogue que comme de la haine ?

  6. anne-marie marson

    @ Xavier NEBOUT | 25 août 2019 à 12:24
    Je vois qu’il reste au moins deux irréductibles anti-Macron sur ce blog, plus quelques autres, et s’il en faut une dernière je serai celle-là.
    J’approuve le qualificatif de crétin opportuniste que lui ont donné les dirigeants brésiliens.
    E. Macron et ses acolytes mafieux et criminels nous ont bai*és lors de l’élection présidentielle de 2017.
    Pour moi qui ai toujours voté consciencieusement, je dirais maintenant bêtement, l’élection présidentielle de 2017 a été un traumatisme. Celui qui a dit un jour « élection piège à cons » trouve là un cas d’école à étudier à Sciences Po et à l’ENA. Jamais je ne voterai pour les traîtres de LREM.
    Et je trouve que voir un avion iranien sur le tarmac de Biarritz est scandaleux. Heureusement (ou malheureusement), Poutine était déjà parti.
    Par contre, s’en prendre au physique de Brigitte Macron est indélicat, sauf que j’ai quand même remarqué le sous-tif à la Jean-Paul Gaultier qu’elle portait lors de ce « sommet ».

  7. Catherine JACOB

    « Je suivrai notre président à la trace et je n’aurai jamais à m’excuser de ne pas le haïr ou de ne pas l’idolâtrer. »
    Ah là là, le juste milieu n’est jamais simple à tenir.
    « Txetx Etcheverry, inspirateur de cette Marche des Portraits qui s’assigne pour seule ambition « d’écorner l’image du président » »
    Quelles décorations ornaient-elles le costume présidentiel sur ces portraits, car je constate que le président Macron arbore en dessous de la barrette de rappel de la Légion d’honneur une couronne princière, soit celle des armoiries des hautes autorités la principauté d’Andorre depuis 1969, principauté dont la langue est le catalan et qui compte 76 522 habitants en 2018 contre 93 000 récipiendaires vivants encore en 2016 pour l’ordre national de la Légion d’honneur. Je me pose présentement la question de savoir si le co-prince d’Andorre actuel a appris à dire bonjour en catalan.
    Vu que les symboles étaient manifestement à l’honneur du côté des épouses, je me suis intéressée aux armoiries d’Andorre qui sont composées des quartiers suivants :
    1. Premier quartier : blason de La Seu d’Urgell, dans la province catalane de Lérida (Espagne).
    2. Deuxième quartier : blason de l’ancien comté de Foix, aujourd’hui partie du département français de l’Ariège (France) :. « D’or à trois pals de gueules. Le territoire auquel il correspond faisait partie faisait partie sous les Romains du pays des Volques Tectosages aux très intéressantes monnaies, puis du royaume des Wisigoths , puis du duché d’Aquitaine et enfin du comté de Carcassonne. C’est une princesse wisigothe, Brunehaut qui a régné pendant 33 ans sur un royaume franc, le royaume d’Austrasie dont Metz fut la capitale. Son supplice et son exécution à l’instigation de sa rivale Frédégonde ne représentait pas seulement une coutume cruelle mais aussi, dit-on, un rituel symbolique qui représentait une « mise à l’épreuve de la nature royale de Brunehaut : celle-ci, étant reine, avait commandement au nom de Dieu sur la nature et les animaux ; que le cheval n’en tînt pas compte devait prouver à tous que Dieu avait retiré son soutien à la reine, et que le royaume revenait bien à Clotaire. » CQFD. Un genre d’ordalie en somme.
    3. Troisième quartier : blason de l’ancienne Couronne d’Aragon représentant la Catalogne (Espagne).
    4. Quatrième quartier : blason de l’ancienne vicomté du Béarn, aujourd’hui partie du département français des Pyrénées-Atlantiques (France) : « D’or à deux vaches de gueules accornées et clarinées d’azur, passant l’une au-dessus de l’autre. On distingue la vache du bœuf par ses tétines, et sa queue étendue au long de son flanc. Une vache d’argent symboliserait un bienfait et la gratitude, mais ici elles sont « de gueules ».
    Seuls le second et le quatrième quartier renvoient donc à des territoires français. Pour le quatrième, celui des Pyrénées-Atlantiques qui, créé en 1790 à partir de l’ancienne province de Béarn, fait de nos jours partie de la région « Nouvelle-Aquitaine ». Or, c’est dans le Doubs que le troupeau de génisses divaguant sur la voie ferrée a été percuté par le TGV Lausanne – Paris.

  8. Monsieur Bilger, vous avez tout à fait le droit de dire ce que vous pensez sur votre blog, encore heureux ! Laissez donc braire ceux qui ne vous suivent pas.

  9. Cher monsieur Bilger,
    Il y a un an, sur ce blog, l’on m’a charitablement donné l’adresse de l’hôpital psychiatrique Sainte-Anne, ou surnommée gentiment madame Irma ou que sais-je encore, car en plein milieu du tollé et des remous suscités par l’affaire Benalla, j’osais qualifier Macron de génial et de visionnaire. Je persiste et signe, tout en refusant un débat inutile à ce stade.
    Depuis, l’eau a coulé sous les ponts et vous remarquerez actuellement un radoucissement du climat anti-Macron, certains ont même tourné leur veste en sa faveur. Même si des insultes continuent de pleuvoir, en cas d’élections anticipées Macron serait réélu malgré tout, ce que n’a pas réussi Sarkozy.
    Quant aux haines de toutes sortes, chauffées à blanc par les réseaux sociaux, si elles meurtrissent moralement leurs cibles, elle ont en outre fini par sortir dans la rue, ce qui oblige aussi à la retenue jusqu’au mutisme dans les lieux publics, sous peine de se faire attaquer physiquement. La liberté d’opinion, de parole, s’accompagne d’un coût sensible, c’est une régression par rapport aux années 1980.

  10. Très bons propos de Bolsonaro et du ministre brésilien envers cette macronie donneuse de leçons au monde entier, affligeante de bêtise et de vulgarité.
    Je plusse à donf !

  11. Marc GHINSBERG

    En politique, la haine est un sentiment fort répandu. En mai dernier, les désormais célèbres duettistes Gérard Davet et Fabrice Lhomme publiaient un livre précisément intitulé « La Haine », avec en exergue une citation de Jérôme Lavrilleux : « En politique, le cynisme est un instrument du quotidien qui atteint sa pleine efficacité s’il peut reposer sur ses deux jambes, que sont la haine et la violence. »
    On n’est évidemment pas obligé de partager cette opinion et de considérer un adversaire politique comme un ennemi. Non seulement on n’a pas à s’excuser de ne pas haïr Emmanuel Macron (ou Christiane Taubira), mais c’est ceux qui éprouvent ce sentiment si peu chrétien qui devraient le faire.

  12. Pourquoi se donner de la peine pour invoquer une attitude vis-à-vis de M. Macron ? On peut craindre que cela ne soit du temps perdu.
    Aucun dirigeant ne peut trouver grâce unanime auprès d’un peuple volage et encore corseté par un marxisme de bon ton, celui qu’évoque en souriant le surdiplômé qu’il n’égorge pas et le haut imposable qu’il ne ruine plus.
    Ainsi tout scientifique spécialiste sait que l’Amazonie ne brûle pas plus et même moins qu’il y a vingt ans, pour des raisons connues depuis toujours, mais dans l’ambiance actuelle, ça fait bien de ressortir cet argument de sa naphtaline ça met du fond de teint au visage plastique de Thürnberg.
    Donc, la discussion devrait s’articuler autour de la pertinence de l’avis technique, mais que non pas mon neveu ; on débattra de la légitimité de Macron qui n’a pas hésité à produire des documents qu’il sait bien sûr être périmés, et qui ont provoqué la colère de Bolsonaro, en des termes d’arrière-cuisine.
    M. Macron n’a pas pris de risque, il est tout simplement cynique: je vous mens, braves gens, je le sais mais je ne risque rien parce que vous n’êtes pas capables de placer la discussion là où elle devrait se cantonner, vous allez vous perdre dans des tribulations gauloises, et pendant ce temps, je ferai ce que j’ai décidé de faire.
    Dans le même temps, on fait une concertation sur le climat, dont chacun a perçu le profond retentissement et l’aboutissement sera celui que notre hôte a déjà mentionné comme terme d’alternative dans un précédent billet, i.e. que, la formalité accomplie, on fera ce qu’on a décidé de faire avant la consultation même.
    Cette attitude pourrait comporter un aléa puissant: la montée du goût pour les analyses publiques contradictoires au résultat exécutoire. C’est la démocratie directe, donc, en France crypto-marxiste, aucun danger. Exit l’aléa.
    En revanche, l’amollissement des esprits, une répression des pensées extrêmes, une folle propagande pour le métissage, la chance fabuleuse (dans le sens de fable) de voir arriver des énergies nouvelles, modèlent ensemble la population prête à ne comporter en son sein que des sujets prisonniers à la fois de la ceinture de chasteté administrative et de la folie proxénète du capitalisme, moteurs du fiscalisme, cet évangile de type djihadiste.
    Donc, pas de souci, M. Macron sait cela, il imite Héraclès, il pratique l’ascèse cynique pour le bonheur du peuple.

  13. On m’informe que, devant le déferlement de moqueries à tendance haineuse (nouvelle formule) concernant le président de la République, la SMACEM (Section Marseillaise d’Assiduité des Copains d’Emmanuel Macron) a décidé de défiler sur la Canebière avec des pancartes naturelles :
    « Nong, Macrong n’est pas un kong ! »
    Cette initiative a provoqué des réactions diverses. A l’Elysée où l’on se souvient de l’émotion suscitée par la déclaration présidentielle ‘’Monsieur Benalla n’est pas mon amant’’, on a tendance à considérer que des formules comportant deux fois de suite l’expression ‘’n’est pas’’ équivalent à une affirmation.
    On a donc consulté M. Moscovici, ancien ministre et nouveau président de la Cour des comptes, qui succède au très honnête (malgré qu’il soit socialiste) Didier Migaud. Monsieur Moscovici est l’homme qui a inventé la statistique inversée à effet compensatoire. Exemple : quand le chômage augmente régulièrement de 2 %, le jour où il n’augmente plus que de 1,75 % il augmente donc moins. Mais le ministre avait annoncé à coups de trompes que le chômage avait baissé !
    On remarquera une fois de plus la pertinence de M. Macron à s’entourer de personnages notoirement incompétents, ce qui est la marque indélébile de son règne.
    Alors, a-t-on le droit de haïr la kônnerie ?

  14. Nathalie Delachaîssay

    Philippe Bilger soutient l’actuel président de la République.
    Un habitué de ce lieu pourrait-il nous communiquer la liste des Présidents qui se sont succédé depuis Georges Pompidou que notre Maître n’a pas soutenu ?
    Répondre par la voie normale !

  15. Xavier NEBOUT

    Tout ce que fait Macron n’est que coup médiatique, opportunisme et enfumage.
    Si c’était pour ne rien faire comme Chirac, ou Hollande, il n’inspirerait pas de la haine.
    Mais à cela s’ajoute les homos noirs à l’Elysée qui sont significatifs d’un désir de détruire l’humanité pour justifier son abyssale faiblesse d’esprit pour s’être marié à son égérie.
    L’animal existe mais ne dispose que de la partie de l’âme qui anime le corps, et n’a pas la partie spirituelle qui gère l’intention sur soi. Sartre le charlot de la philosophie contre Heidegger.
    Alors oui, haïr le mal qui habite les faibles est inhérent à l’homme bon, et s’y refuser relève de la lâcheté.
    Haïr l’homme est autre chose. La charité ordonne de l’enfermer dans une prison monastique à n’entendre que les offices jusqu’à ce qu’il ait compris, le fût-ce jusqu’à son dernier jour.
    Je pense que je consulterais Cauchon.

  16. @ Achille
    « Affligeant de bêtise et de vulgarité »
    Mouais, sauf que vous inventez de toutes pièces votre histoire, là ; il n’y a aucun « obscur » ministre brésilien qui s’est moqué de Brigitte Macron, mais un simple supporteur sur Facebook, lequel s’est borné à mettre une photo comparant les deux dames – Brigitte Macron et la femme de Bolsonaro. Sous cet angle-là Brigitte n’était pas à son avantage.
    Pas la classe c’est sûr, mais pas de quoi s’offusquer au niveau national non plus. Et encore moins inventer des choses pour rendre la pilule plus amère qu’elle ne l’est.

  17. De ce billet, Monsieur Bilger, je retiendrai ces deux phrases placées en conclusion :
    « Pour détester une politique, on n’est pas condamné à perdre toute décence.
    […] Je suivrai notre président à la trace et je n’aurai jamais à m’excuser de ne pas le haïr ou de ne pas l’idolâtrer. »
    Le mot important est ici « décence » : l’indécence des propos et comportements est liée à l’évolution de notre société où tout a été nivelé au ras du caniveau, où la culture est réduite à peau de chagrin, singulièrement dans les générations de ces dernières décennies élevées dans l’approximation de la pensée et le rejet de tout principe.
    Donc, la sauvagerie gagne de plus en plus d’esprits du fait même que dans ces derniers l’autre n’a plus droit au respect alors qu’il devrait s’imposer vis-à-vis de soi-même… C’est le sens que l’on trouve chez certains jeunes, ce qu’ils estiment être l’absence de respect justifiant leurs violences.
    Le nivellement par le bas n’a jamais produit le culte de l’excellence dans le peuple, alors que l’éducation au civisme exigé rigoureusement du citoyen y contribue, tandis que l’école digne de cette entreprise a été sabotée par les héritiers de Mai 68 et autres relents de Woodstock…
    Quant à l’idolâtrie, l’affaire algérienne dès mon enfance m’a appris que cette attitude empêchait d’appréhender les problèmes et situations de manière raisonnée. En 1958, le Dieu du moment était le général de Gaulle, sauveur de la France. Le moins que l’on puisse dire est que sa manière de régler le problème algérien par les fameux accords d’Evian, si elle a dans l’immédiat allégé la France du « boulet algérien », a des conséquences de long terme dont on voit les effets pervers que ses successeurs n’ont fait qu’aggraver.
    Tous les présidents de la République depuis 1974 m’ont très profondément déçu et il n’a jamais été question de les idolâtrer, mais plus prosaïquement d’observer les engagements pris lors des campagnes présidentielles et les politiques qu’ils ont mises en œuvre et dont on voit actuellement le résultat dans tous les domaines !
    Monsieur Macron ne saurait donc échapper aux critiques. Néanmoins, l’on peut observer que son G7 a modifié quelques positions et qu’il peut être qualifié non pas de réussite (c’est trop tôt), mais d’évolutions encourageantes qui ne seront appréciées qu’en fonction du résultat réel. Il suffit d’écouter Hubert Védrine sur Radio Classique ce matin pour en avoir une approche intellectuellement honnête : https://www.radioclassique.fr/radio/emissions/matinale-de-radio-classique/linvite-de-guillaume-durand/
    Je m’efforce toujours de regarder au-delà des apparences. Mais monsieur Macron ne me convainc toujours pas et je n’éprouve ni haine, ni encore moins idolâtrie. Le tout est de savoir, au-delà de sa légitimité institutionnelle, de qui ou de quoi il est effectivement le président.

  18. Catherine JACOB

    @ anne-marie marson | 26 août 2019 à 09:22
    « Par contre, s’en prendre au physique de Brigitte Macron est indélicat, sauf que j’ai quand même remarqué le sous-tif à la Jean-Paul Gaultier qu’elle portait lors de ce « sommet ». »
    Un sous-tif à la Jean-Paul Gaultier?
    Vous êtes sûre?
    Cela dit, voici l’épouse de Jair Bolsonaro dont EM est censé être jaloux !
    On aurait aussi pu parler de sa coiffure style chapka ou encore des plis du tissu de la robe de Melania Trump sur ce cliché qui permet de savoir que les chaussures encore très peu portées, vu l’usure de leur semelle, de BM ne sont pas faites pour le gazon.

  19. Philippe Bilger, je vois que Macron vous inspire, vous titille… normal vous aimez la politique et ses jeux…
    Je reconnais qu’il a de « bons côtés »: les défauts qu’on lui prête au plan intérieur (arrogance, recrutement de collaborateurs soit faibles, soit douteux, incapacité à juguler les dépenses publiques…) deviennent des atouts sur la scène internationale.
    L’aplomb pour tenir tête à Trump, le culot de jouer la carte de go-between avec l’Iran, les rodomontades sur le changement climatique, tout cela apparaît bienvenu, même si c’est pour une bonne partie surjoué en termes de com.
    Dans ces cas, on ne se sent pas coupable d’être Français avec un président qui replace son pays au centre du jeu international. Reste que ses gros défauts ne s’en trouvent pas gommés pour autant.
    Seulement 34 % des personnes interrogées approuvent son action, ce qui enthousiasme la plupart des médias, mais ne laisse pas d’inquiéter quand on pense qu’il lui faudra affronter la montagne de la réforme des retraites et autres menues babioles !
    Pour ceux qui ont un peu de mémoire, il faut se souvenir des insultes essuyées par de Gaulle tout au long de son mandat de 1965 alors que lui avait été au feu deux fois dans sa vie.
    On peut sans doute parler d’ingratitude alors que pour Macron qui n’a jamais été aimé, ce n’est que de l’énervement de manants à l’égard de leur seigneur !

  20. Il me semble que nous devrions être sensibles à la volonté clairement affichée par Emmanuel Macron d’entretenir par son verbe un autre rapport avec les Français au nom desquels il s’exprime et s’exprimera, et de chercher à sortir de cette autarcie trop sûre de soi, légèrement arrogante, méprisante des contradicteurs, qui lui a tant nui.
    Mais depuis plus de deux ans, y compris la période pré-électorale qui a propulsé sur le devant de la scène politique ce quasi-inconnu à grands renforts de propagande médiatique, n’avons-nous pas eu l’occasion de cerner le caractère du personnage par des analyses que les faits ne font hélas que confirmer ?
    Nous savons que ce n’est qu’un manipulateur, n’usant de la communication et du discours que comme un moyen d’endormir voire de tromper les gens, alors pourquoi attendre de lui qu’il s’amende ?
    Un proverbe anglais dit :
    « Qui me trompe une fois honte à lui, qui me trompe deux fois honte à moi ».
    Le proverbe ne dit pas ce qui nous décrit le mieux quand nous acceptons d’être trompés de multiples fois…

  21. « Faut-il s’excuser… »
    Non bien sûr.
    Néanmoins, inutile de jouer les saint Sébastien non plus cher P. Bilger !
    Vous venez de consacrer un billet à votre volonté de continuer envers et contre tout à émettre sur Twitter. Vous ne pouvez pas, dans le même temps, vous plaindre d’être calomnié sur ce réseau dont vous avez écrit pis que pendre sur la majorité des intervenants. Les avanies et insultes dont vous dites être victime sont inhérentes au système que vous nous encouragez à fréquenter. Alors…
    Pour revenir à celui d’aujourd’hui, il y a un monde entre « haïr » et « idolâtrer » !
    Personnellement, je ne vous reproche pas une idolâtrie éperdue envers E. Macron. Je constate une bienveillance systématique et une absence de rigueur dans l’analyse des actions de ce quinquennat.
    Vous restez, la plupart du temps, au niveau des intentions présidentielles, à la louange de la virtuosité verbale et au brassage d’idées (souvent intéressant
    mais si factice). Et vous oubliez totalement l’action qui doit suivre les intentions. On pourrait dire que vous restez dans l’artificiel, l’apparence !
    Par exemple vous vous félicitez que le Président vienne expliquer aux Français les évolutions des discussions du G7. Or, à 13 heures, Macron est apparu pour livrer la bonne parole sur l’Amazonie. On allait voir ce qu’on allait voir d’après les dires depuis le matin des innombrables journalistes-courtisans. Notamment de grands décisions pour l’Amazonie ! En guise d’annonces spectaculaires : une idée d’un budget à répartir de 20 millions d’euros pour financer le déplacement de Canadair en Amérique du Sud et des commissions d’études pour… étudier un grand dossier à présenter lors de la session plénière de l’ONU. Voila les grrrandes idées de Macron au moment où il est président du G7. De la communication ou du vent, c’est selon !
    Quand vous dites :
    « J’ai bien lu que sa cote de popularité avait légèrement augmenté, en partie à mon sens parce qu’il a bien géré sa communication du mois d’août. »
    Vous voyez que vous tombez dans une bienveillance systématique : si sa cote de popularité a légèrement bougé au mois d’août, c’est justement parce qu’il n’a rien dit, rien fait et son gouvernement (en vacances) de même. Ce n’est donc pas une action positive quelconque qui lui a valu des opinions favorables mais l’absence d’action.
    Mais je ne fais que répéter ce que je vous ai souvent dit : votre amour des mots et de l’image ajouté à votre sens de l’Etat et du respect dû au Président, vous bloquent au niveau de l’analyse.
    Au lieu d’une bienveillance systématique, j’aimerais une bienveillance objective. Ce que je ne perçois pas.
    Ceci étant, si j’étais si mécontent j’aurais quitté votre blog.
    Cordialement.

  22. Comme Achille et bien d’autres, je soutiens Macron.
    On verra bien en 2022 qui les anti-Macron vont nous proposer.
    En tout cas, il y en une qui croit certainement au petit Jésus soviétique, c’est notre madone, la nullité incarnée, la responsable des pôles, la reine de la bravitude, la pathétique Ségolène.
    Comment peut-elle imaginer un instant pouvoir prétendre seulement concourir et se présenter ? Elle n’a pas d’amis capables de lui éviter une humiliation ?

  23. Michelle D-LEROY

    Le problème avec Emmanuel Macron, ce n’est pas que je n’aimerais pas le suivre sur certains points, c’est que toute ma bonne volonté en ce sens, dès que je fais cet effort, est anéantie très vite. Son sens du spectacle, son attitude théâtrale, ses astuces pour museler ou ramener ses opposants dans son giron et surtout son « moi » surdimensionné m’indisposent au plus haut point.
    Briller, étonner, surprendre, démontrer qu’il a raison, c’est sans doute sa façon d’être mais il agace par ce côté « j’ai raison sur tout, je veux être le maître du monde ». Une prétention insupportable autant que l’admiration médiatique sans bornes qui nous matraque. Ce matin de mon lit, j’entendais la télé ; en cinq minutes, pas moins de six fois son nom a été prononcé avec délectation, me mettant de mauvaise humeur dès le réveil.
    Sa petite démonstration sur l’Amazonie était en réalité soudaine et finalement bien pitoyable, vu qu’en France des incendies criminels il y en a de plus en plus, vu qu’en Europe (Portugal par exemple) nous avons bien du mal à aider nos voisins, vu que Bolsonaro est pour lui le pire populiste mais qu’il n’est que dans la continuité de Lula, vu qu’il soutient implicitement les multinationales qui s’enrichissent avec la forêt amazonienne. Car c’est bien là le talon d’Achille de Macron, c’est ce récurrent « En même temps ».
    On ne peut être à la fois pour l’écologie et le mondialisme, pour la planète propre et un libéralisme débridé.
    Samedi, visiblement, malgré qu’il ait fait venir un policier à Biarritz pour un manifestant prévu, il avait quand même très peur d’échauffourées et donc ce petit numéro de dernière minute sentait le racolage envers les manifestants écologistes.
    Il est tout à son honneur de vouloir la paix dans le monde, de permettre aux entreprises françaises de travailler en Iran, et donc le deuxième petit numéro de l’invité surprise, là encore dans toute sa théâtralité, mais aussi dans sa fougue de jeunesse, il faut rappeler que les courbettes et les honneurs faits aux théocrates iraniens n’empêcheront pas forcément ceux-ci de préparer leurs coups bas. Doit-on lui rappeler que d’autres avant lui ont eu cette naïveté de croire en des accords de dupes avec des dictateurs fous.
    Ses admirateurs diront qu’il fait beaucoup d’efforts pour trouver des solutions. Pour lui (sa gloire) ou pour nous (notre prospérité) ? Car au-delà des problèmes mondiaux, que fait-il avec ses ministres pour améliorer la vie quotidienne des Français au vu des situations qui se détériorent à la vitesse grand V. Facile d’avoir des idées pour les voisins, de donner des leçons à la terre entière en laissant tout à vau-l’eau chez soi.
    Personnellement j’aimerais plus de modestie et moins de duplicité, plus de sobriété dans les discours et plus d’actes concrets, plus de justice sociale et moins de courbettes envers les lobbies.
    Et qu’on ne me dise pas qu’on doive tout accepter parce qu’il serait le seul à pouvoir diriger la France, ce vieux pays éreinté, maltraité, ruiné et ouvert à tous les vents. Il ne suffira pas de satisfaire 2 000 femmes sur 67 millions d’individus avec une PMA remboursée grâce à une augmentation de la CSG sur les retraités pour réconcilier les Français. Des hochets pour les uns, des punitions pour d’autres… pas de quoi haïr mais de quoi se poser des questions, de quoi douter, de quoi critiquer.
    P.-S.: juste un petit rappel concernant la déforestation en France : par exemple la forêt d’Orléans que je connais depuis toujours, où je vois des carrés entiers non replantés depuis la grande tempête de 1999. Et si on s’occupait déjà de son pays ?

  24. « Se mettre le doigt dans l’œil jusqu’au cou tous les septennats ou se tirer une balle dans le pied tous les quinquennats est l’apanage du couillon triomphant » c’est je crois d’Abraham Lincoln ou alors c’est de moi, je ne sais plus.

  25. Jean le Cauchois

    @ Achille à 07:48
    « …j’assume sans complexe mon soutien à Macron, même s’il m’arrive parfois de regretter certaines de ses maladresses »
    Cher (et précieux) Achille, j’assume personnellement supporter (avec toute l’ambiguïté du terme) Macron, et je déplore sa maladresse diplomatique actuelle avec le Brésil. Toute la presse nous parle de « l’incendie qui ravage l’Amazonie » et vise bien sûr le président « d’extrême droite » du Brésil. Mais, comme vous, je suis l’actualité de la presse, mais à un autre niveau que celui des propos d’un « obscur ministre brésilien ».
    1° « Le G7 va débloquer une aide d’urgence pour envoyer des Canadair d’urgence en Amazonie » ; cette aide est de 20 millions de U S dollars (le monde-net). Je suppose que les Canadair vont venir avec leurs pilotes de la province de Québec (il faut bien qu’ils viennent de quelque part : il n’a été fabriqué que 90 Canadair CL 415 jusqu’en 2015, pour un coût unitaire d’environ 37 millions de CAD dollars). Bel effet d’annonce !
    2° Il n’y a pas que le Brésil qui « a de la forêt » en Amérique du Sud : il y a aussi la Bolivie par exemple. Or actuellement, au moins 750 000 hectares (le monde-net), près de 1 000 000 hectares (BFM TV) de forêts viennent de brûler en Bolivie. Personne n’émet de reproches au président Evo Morales, en poste depuis 2005, qui termine son troisième mandat de 5 ans : ne serait-il pas un peu de gauche ? ou pèserait-il moins dans les échanges visés par l’accord UE-AmSud ? L’importation nécessaire du lithium ne menace aucune entreprise française, bien au contraire !

  26. On croit rêver ! Notre-Dame du Poitou ressuscitée d’entre les pôles, c’est une plaisanterie, une coquille, une erreur… Les Verts de Jadot n’en voulaient pas, ils savaient sans doute pourquoi, mais elle persiste et signe, sans troupes, sans crédibilité aucune, elle n’a jamais rien apporté à la France, partout où elle est passée ce fut la déconfiture, usant de l’argent public avec une largesse digne du tonneau des Danaïdes, Emmanuel Macron paraît-il devait l’intégrer, je pense surtout qu’il pensait, comment faire pour s’en débarrasser, en fait elle s’en charge elle-même, ne faisant illusion que pour quelques commentateurs, occupant le terrain, s’en servant aussi de lièvre pour l’actualité du moment et le calme relatif des vacances, et toujours au milieu d’un sommet G quelque chose pourvu qu’il y ait climat dedans.
    Orange avec AFP-Services, publié le lundi 26 août 2019 à 14h10
    << "S'il y a une candidature pour 2022, ce sera en avant avec l'écologie, le féminisme et à gauche bien sûr", a indiqué l'ancienne ministre de l'Environnement. Interrogée sur une éventuelle candidature à l'élection présidentielle de 2022, Ségolène Royal a répondu : "Pourquoi pas". "J'y pense quand on me pose la question. >>
    Elle le fait sans doute pour continuer à exister, elle rêvait de voiture électrique, comme si elle allait défricher ce monde de l’industrie ; les prestigieux constructeurs n’ont pas rêvé d’elle, il suffit de voir les modèles sortis ces derniers temps, on peut supposer qu’ils doivent bien rire sous cape, la Madone du Poitou et l’ingénierie électrique, ne doutant de rien, l’ENA mène sans doute à tout sauf à l’essentiel, Supélec pour l’éclairer, mais elle se croit toujours sachante et ne s’écoutant qu’elle :
    https://youtu.be/I177Kfv7R-w
    Tout ce qu’elle touche vire au cauchemar, les portiques en témoignent toujours, Jadot/Ségo le tandem infernal auquel nous avons heureusement échappé, Emmanuel compte les points, avec toute la rouerie qu’il a entretenu jusqu’à maintenant.

  27. Michel Deluré

    On peut ne pas goûter les méthodes du Président, être en désaccord total ou partiel avec sa politique, ne pas apprécier à la limite sa personne sans pour autant verser dans la haine à son égard !
    J’ose espérer qu’il existe dans notre démocratie – même s’il en existe certains pour contester que notre pays en soit une – des êtres encore suffisamment sensés, intelligents, pour admettre que le débat politique ne saurait se réduire à l’alternative réductrice entre accord et haine.
    Non, la nuance n’est pas une honte et le doute encore moins une perversion, ne serait-ce que parce qu’il est faux de penser qu’une seule politique, celle que bien entendu l’on défend, soit possible.
    La vérité, c’est la réalité de la situation dans laquelle nous nous trouvons, le doute, ce sont les voies et les moyens à emprunter pour redresser cette situation.
    Concilier idéaux de justice sociale, de service public, d’écologie, de liberté, de laïcité avec des exigences d’efficacité, de pragmatisme, de réalisme dans un environnement mondialisé n’est pas aussi évident et simpliste que certains voudraient le prétendre.
    La seule évidence qui s’impose est que rien ne sera possible sans efforts, ni acceptable sans justice.
    Alors, plutôt que la haine, nous avons besoin surtout que les désaccords, inhérents à la politique, débouchent sur des débats constructifs suivis d’actions dont le pays sortira plus fort. La haine ne peut qu’être sans issue.

  28. Qu’on le haïsse ou qu’on le craigne, le jeune Picard fraîchement sorti de l’ENA fut porté au pouvoir par les mêmes causes dont avait bénéficié cinquante ans plus tôt le normalien de Montboudif, issu du même cabinet et de la même banque : gauche en reconstruction lente, pas d’opposition sérieuse à droite.
    Ces raisons joueront encore en 2022 et permettront à l’actuel président d’être réélu avec une marge de sécurité décente.
    Loin de moi cependant l’idée de comparer deux dirigeants aussi différents qu’Emmanuel Macron et Georges Pompidou. La leçon qu’Hérodien a tirée des Romains de la décadence reste en effet valable : « Les empereurs d’un âge avancé, aidés de leur longue expérience, surent gouverner habilement leurs sujets et eux-mêmes ; mais ceux qui, dans une grande jeunesse, reçurent la suprême puissance, habitués à la mollesse et à l’intempérance, se signalèrent par des actes inouïs ».
    A mon avis, on n’a pas encore tout vu…

  29. J’admire, Monsieur Bilger, votre endurance depuis plusieurs années que je suis votre blog sans presque jamais y participer. Il nous faut nous faire à cette idée que désormais il faut détruire. Quoi que n’importe qui fasse il faut détruire. On a détruit Sarkozy qui n’était pas si mauvais que ça. On détruit Macron qui n’a certainement pas tous les mérites mais qui reste debout à la barre ce qui est déjà méritoire. Aussi je ne vois pas ce qui nous différencie des terroristes de Daech dont le seul but est pour eux aussi de détruire. Ils ont fait du Proche-Orient un champ de ruines comme les nôtres ont fait de notre vie politique un champ de ruines. Quelle planète allons-nous laisser à nos enfants au milieu de ces destructions qui n’arrêtent plus ?

  30. Qoâaah ! Qu’est-ce que j’apprends ! Bolsonaro a osé critiquer la reine Brizitte ? je n’ose le croire ! Le crime de lèse-majesté* à ne surtout pas faire quand ya un feu de forêt dans un pays de (environ) 8 millions de m², dont la pratique de l’écobuage est ancestrale, et heureusement.
    Que dit Manu aux Corses qui pratiquent l’écobuage régulièrement sur leur territoire ?
    Critiquer Angela et ses tremblements passant en boucle sur les chaînes des télés d’Etat françaises à 20 heures, pourquoi pas, mais Brizitte non, c’est sacré !
    En même temps, comme dit le cher mari de Brizitte, j’ai vue ce matin Ségolène (66 ans, comme Brizitte) sur je ne sais plus quelle chaîne de télé, pendant que je passais l’aspirateur, son lifting, à elle, est super réussi. Pas une ride, une peau lisse comme les fesses d’un bébé, des dents ultra brite. Bref une quarantaine très photogénique.
    Moi je dis : vive la chirurgie ! mais esthétique 😉
    *Lèse-majesté : atteinte envers une personne d’importance.
    *Ecobuage : Technique agricole ancestrale aussi appelée « débroussaillement par le feu ».

  31. Deux truismes :
    Le premier est que le mépris engendre la haine, et le second, la haine est consubstantielle au pouvoir, et elle est d’autant plus forte que celui-ci est absolu.
    Pour le premier, le moins qu’on puisse dire c’est que Macron a déversé largement son mépris sur les Français et tout particulièrement lors de ses voyages à l’étranger, pendant une longue année au début de son mandat et même après.
    Pour le second, si Macron n’a pas le pouvoir absolu, stricto sensu, il bénéficie à l’Assemblée d’une telle majorité docile, incapable d’un vrai débat d’idées et de vraies propositions, qui fait de cette Assemblée une simple chambre d’enregistrement.
    Et que dire des provocations perpétuelles de Macron suivies de reculades en rase campagne, dès qu’on lui résiste.
    L’affaire de la taxation des GAFA est emblématique.
    Après avoir fait voter une loi sur cette taxation par une majorité soumise, il recule avec l’arrogance de présenter cette reculade comme une avancée.
    Le fisc français remboursera les GAFA du trop-perçu par rapport à la taxation proposée par l’OCDE. Tout le monde savait que l’OCDE préparait une taxation, Macron plus fort que fort, a voulu sa loi à lui, personnelle et portative comme on dit.
    Loi qu’il vient de remiser dans sa besace.
    Il est le spécialiste des coups de com, sans suite le plus souvent.
    Cette attaque contre Bolsonaro le rendant responsable d’une déforestation qui existe depuis longtemps, y compris depuis Lula, était inutile et stupide sous la forme qui a été faite.
    Macron a besoin d’ennemis à droite pour donner des assurances à une gauche utopique et surtout pour se donner l’illusion qu’il n’est pas seulement dans le camp du Bien, mais qu’il est le Bien.
    C’est ridicule et puéril, à ce niveau.
    Il y a eu des incendies de forêts récemment en France, où un avion s’est abattu et son pilote mort.
    Il n’a pas accusé Édouard Philippe de négligence.
    Une grande partie des Canaries est en flammes, il n’a pas accusé le Premier ministre espagnol d’être responsable.
    La passe d’armes qui vient de se dérouler entre lui et Bolsonaro a dû le surprendre. Que sa femme ait été mise en cause et que Bolsonaro ait cautionné presque ouvertement cette mise en cause prouve qu’il ne prend pas la mesure des personnes avant de les attaquer.
    Le Brésil est un pays du Sud avec une tradition sudiste. Bien ou mal c’est ainsi.
    Je constate qu’il n’a pas demandé des excuses ou proposé un duel pour sauver l’honneur de sa dame.
    Il en a simplement appelé aux femmes brésiliennes.
    Il aura peut-être le soutien des femmes de plus de 65 ans, mais pour le reste, quand on connaît le soin que prennent les Brésiliennes pour leur physique, on se dit qu’on doit bien rigoler dans les chaumières y compris dans les chaumières des transgenres brésiliens si attentifs à leur physique.
    Comment apprécier cet individu, il n’y a qu’une conclusion possible en le paraphrasant lui-même :
    Comme j’ai beaucoup d’amitié et de respect pour le peuple français, j’espère très rapidement qu’il aura un président qui se comporte à la hauteur. (pcc Macron)

  32. @ Achille | 26 août 2019 à 07:48
    « …j’assume sans complexe mon soutien à Macron »
    Bravo Achille pour la permanence de vos opinions.
    Je vous ai connu assumant sans complexe :
    Votre soutien à Ségolène sur un autre blog,
    Votre soutien à Hollande ici,
    Et maintenant votre soutien à Macron.
    Et au fond c’est vrai, il y a de la permanence dans votre soutien à une politique social-démocrate, qui aurait mérité votre soutien à Sarkozy, qui a poursuivi cette politique sous un emballage verbal et comportemental différent.
    Tous étaient des instruments dociles et sans complexes* de la Commission de Bruxelles.
    *J’ai mis un « s » parce que vraiment ça le méritait. Il y a là une montagne de complexes à avoir pour de vrais démocrates, devant la bureaucratie technocratique de l’UE.

  33. Claude Luçon

    Loin d’être un suppôt de Macron, encouragé toutefois par le fait qu’il n’aimait pas les médias, qui eux valent la peine d’être haïs, il me paraît à la fois un peu comme l’apprenti qui apprend sur le tas, et le chercheur qui apprend par défaut.
    Qu’on le veuille ou non il a réussi son G7, au moins en attendant les tweets de Donald Trump.
    Il y a un secteur où il a réussi : mais où sont passés tous les altermondialistes, Black Blocs, Gilets jaunes, tous ces anti-tout qu’on attendait par milliers ?
    De BFM TV à LCI ou à C News, pas une seule vidéo sur les violences policières ?
    Emmanuel Macron s’est même excusé auprès des commerçants et des touristes pour avoir perturbé leur semaine et il a remercié le maire de Biarritz !
    Nous pouvons passer de la haine à la tolérance tout en restant dans l’expectation du mieux dans le cas de Macron.
    Les journalistes eux, et elles, ne se désavouent pas. Une brune de France 2 parlait du « Président Rohani » mais de « Donald Trump », une autre donnait du « Monsieur le Président » à EM tout en lui parlant de « Trump ». De l’art et la manière d’influencer le subconscient du téléspectateur lambda !
    A propos de Donald Trump, nos médias nous répètent à loisir que ses décisions sont dictées par la perspective de sa réélection ! Quelle découverte ! Tous les présidents américains avant lui ont fait de même ! Ils ne sont d’ailleurs pas les seuls.
    Quant aux Brésiliens qui traitent EM de colonialiste et le couvrent d’insultes, ils ont un certain culot, d’une part parce que les hommes d’affaires brésiliens sont parmi les plus pourris et corrompus connus en Afrique et d’autre part, qu’on sache, ceux qui se veulent Brésiliens, Bolsonaro par exemple, sont des colonialistes, Portugais d’abord, puis Italiens, Espagnols, Allemands… qui pratiquent encore aujourd’hui un apartheid épouvantable dans leurs favelas !

  34. Jean le Cauchois

    Un haut moment de télévision, ce soir sur BFM TV. Dans le cadre de Tonight Bruce Infos, trois accusateurs, Bruce Toussaint, Bruno Jeudy et Catherine Tricot, essaient de faire reconnaître par l’ambassadeur du Brésil en France, Luis Fernando Serra, que le président actuel du Brésil est responsable des incendies actuels en Amazonie. Cet excellent diplomate a rappelé que des incendies au moins comparables avaient eu lieu en 2003, 2004 et 2005 sous la présidence (admirée par les médias français) du président Lula, actuellement en prison à Sao Paulo pour corruption (et visité en ce moment par Jean-Luc Mélenchon).
    Les pluies du mois de juillet dans le bassin amazonien sont à peine la moitié de la normale et des incendies exceptionnels ravagent également l’Afrique et la Sibérie. Mais BFM TV affiche en sous-titre « Soja, bétail, barrages : pourquoi la forêt amazonienne brûle ? » avec les accusations de complicité délibérée de l’actuel exécutif brésilien.
    Les médias nous expliquent qu’une cinquantaine de millions de dollars viennent d’être alloués… mais aucun reportage pour montrer l’énorme différence entre la forêt amazonienne et n’importe quelle forêt européenne = tout simplement, il n’y a pas de route, de chemin d’accès…
    J’ai vu brûler en deux jours le massif de la Sainte-Victoire en 1989 et les spécialistes avaient dit « on n’y peut rien, il n’y a pas de chemin d’accès ! »
    Les stupidités énoncées par la pauvre Amélie Rosique, envoyée spéciale à Porto Velho capitale de l’état de Rondônia, sont en compétition avec celles énoncées par Geneviève Garrigos, spécialiste d’Amnesty Amérique. Et même Ulysse Gosset se croit obligé d’aller dans le sens imposé. Quelle tristesse ! Mais la Sainte-Victoire s’est reverdie en moins de dix ans et l’Amazonie fera au moins aussi bien.

  35. @ Valéry | 26 août 2019 à 11:51
    Ce qui est sûr c’est que l’ »obscur » ministre brésilien a bien insulté Emmanuel Macron et que Bolsonaro en a rajouté une couche en se gaussant d’un post d’un internaute qui a comparé la photo de l’épouse de Bolsonaro (qui a 27 ans de moins que lui) à celle de Brigitte Macron qui a 66 ans.
    Ce comportement d’un sexisme accompli est indigne d’un chef d’État et donne une image peu glorieuse de ce qu’est un régime d’extrême droite qui n’a comme arguments que la provocation et la vulgarité.
    Pauvres Brésiliens, ils sont mal barrés avec cette bande de zozos aux commandes de leur pays.

  36. « Très bons propos de Bolsonaro et du ministre brésilien envers cette macronie donneuse de leçons au monde entier, affligeante de bêtise et de vulgarité.
    Je plusse à donf ! » (sylvain)
    Que répondre à ce genre de propos aussi navrant que stupide ?
    Vous comprenez maintenant pourquoi j’aimerais une fonction « blocage » sur ce blog.

  37. Delachaîssay Nathalie

    Perdu dans un mille de commentaires je ne sais plus quel est le vieux Français qui a évoqué le « soissons » ; je le salue au passage !
    Cette légumineuse au goût de noisette, à la robe d’un jaune discret, douce au toucher et d’une forme si parfaite qu’elle aurait dû inspirer plus d’un sculpteur de l’ Artkon – un soissons géant dans la Galerie des Glaces aurait été le bienvenu – est devenue introuvable sur les marchés parisiens.
    Une friandise goûtée par mon grand-père, traitée dans un roux léger, accompagnement savoureux du gigot d’agneau made in France !
    Une autre richesse de la table disparue sauf dans la région Rhône-Alpes : le cardon… à la moelle pour la Noël. À Paris ils appellent ça « la carde » ; sur les marchés, ils n’en ont jamais ; c’est moche !

  38. @ Achille | 27 août 2019 à 00:45
    Les vérités vous gênent n’est-ce pas ? Vous êtes adepte de la liberté d’expression à sens unique quand elle va dans votre sens ; vous feriez un bon procureur stalinien, hélas pour vous, attendez-vous à être de plus en plus gêné par des propos qui vous donnent des aigreurs… prenez du Gaviscon ça soulage.
    Encore et encore bravo à Bolsonaro pour ses dernières sorties ce matin sur les colonies de Macron, ce mec est un génie de franchise !

  39. @ sylvain | 27 août 2019 à 08:00
    « Encore et encore bravo à Bolsonaro pour ses dernières sorties ce matin sur les colonies de Macron, ce mec est un génie de franchise ! »
    Peut-on appeler cela de la franchise ? Ça se discute. J’aurais plutôt tendance à appeler cela un comportement caractériel.
    Je vous laisse apprécier la répartie qu’il a faite à une députée de l’opposition

    Pas à dire, quelle classe !
    A noter que Poutine qui n’est pas en odeur de sainteté sur ce blog, a offert un bouquet de fleurs à Brigitte Macron . C’est quand même un autre niveau d’éducation que ce plouc de Bolsonaro…
    PS : du Gaviscon, j’en prends régulièrement.

  40. @ Delachaîssay Nathalie
    Nous avons au moins un point commun: nous aimons les cardons à la moelle.
    Ce sont des souvenirs culinaires qui remontent à l’enfance et il faut dire que cultivés par mon père et préparés par ma mère, c’était un vrai régal. Pour Noël, bien sûr.

  41. Catherine JACOB

    @ Jean le Cauchois | 26 août 2019 à 23:45
    « Mais la Sainte-Victoire s’est reverdie en moins de dix ans et l’Amazonie fera au moins aussi bien. »
    La montagne Sainte-Victoire !!
    Voici pour votre gouverne un tableau de présentation de la croissance des arbres en dix ou vingt ans.
    Voici pour votre gouverne encore, listing de présentation des essences d’arbres de la Sainte-Victoire.
    Il serait intéressant de savoir avec quoi on a reboisé.
    Le chêne méditerranéen par excellence est le chêne vert ( Quercus ilex ), d’une taille moyenne de quinze mètres.
    Le nom du « chêne » aurait son origine dans la racine indo-européenne pour « l’orage » d’où peut-être bien la symbolique que véhicule la fable « le chêne et le roseau ».
    Le chêne vert dont la longévité peut atteindre deux mille ans, est donc une espèce emblématique du Midi de la France et de la Corse, où il est, avec le pin d’Alep ou pin parasol, espèce pionnière qui se dissémine rapidement, dont les besoins en eau sont assez faibles et qui accueille dans son houpier notamment, ce une fois que l’arbre aura atteint une hauteur respectable, le circaète Jean-le-blanc , et le genévrier l’une des espèces dominantes de la garrigue.
    Vous ne pouvez pas comparer ce milieu et ses espèces adaptées aux terrains caillouteux, avec celui de la forêt amazonienne, ses différents étages, et ses arbres sacrés pour les populations tant aborigènes (qui inclut les Mayas d’Amérique du Sud notamment pour l’espèce citée ci-après) que d’implantation plus récente (par ex. les Aluku dont les traditions sont classées au patrimoine immatériel français), par ex. l’arbre de l’année qui en 2015 a été dans le Parc amazonien de Guyane, l’arbre à kapok (k.a.p.o.k soit précisé à destination des mauvais esprits.. 😉) et dont le bois a été utilisé pour la fabrication des boîtes de fromages que collectionnent certains philosophes français notamment, ou encore l’arbre d’où le Brésil tire son nom, espèce tinctoriale dont la raréfaction a été à l’origine de la création d’une association de sauvegarde. Et bien sûr toutes les autres espèces »nécessaires et au maintien de l’écosystème que constitue la canopée, ce dernier étage de la forêt tropicale particulièrement riche en biodiversité, et en puits de carbone que menace singulièrement précisément la fragmentation forestière, et à la survie des Indiens du Brésil et de leurs modes de vie qui, classés ou pas encore classés, participent sans nul doute du patrimoine immatériel de l’humanité.
    D’où la position de Macron que je suis très loin de défendre en règle générale sur ce blog, me paraît-elle particulièrement judicieuse et bienvenue, sans rapport ni de près ni de loin avec quelque esprit colonialiste que ce soit ainsi que le proclame Bolsonaro, vu qu’il s’agit et du patrimoine forestier et culturel d’un département français et de son parc amazonien précisément et d’un patrimoine commun à l’humanité, tant matériel qu’immatériel que menace les choix de politique agricole des hautes autorités brésiliennes que la France paraît néanmoins prête à aider, et pas seulement la France mais aussi ses partenaires, et sur le plan logistique et sur le plan des idées.
    Bolsonaro qui est loin d’être stupide comprendra j’en suis sûre, qu’accepter une main tendue est plus productif qu’entretenir une gueguerre des mots.

  42. Xavier NEBOUT

    « Le Grand conseil coutumier des peuples amérindiens et bushinengé dénonce notamment l’extractivisme, qui selon lui, a sa part de responsabilité dans le drame qui frappe la forêt amazonienne. …../. le Conseil pointe également du doigt la politique d’Emmanuel Macron, qui dénonce « la destruction de l’Amazonie brésilienne ou bolivienne », et « attribue 360 000 hectares de forêt aux entreprises minières, en Guyane, en Amazonie française. » »
    Source: LCI
    Bolsonaro est encore modéré en renvoyant simplement notre escroc national à ses colonies.

  43. @ breizmabro
    « Critiquer Angela et ses tremblements passant en boucle sur les chaînes des télés d’Etat françaises à 20 heures, pourquoi pas, mais Brizitte non, c’est sacré ! »
    Dans un pays aussi irréligieux que la France, y aurait-il comme en Inde des vaches sacrées ?
    —————————————-
    @ Claude Luçon
    « Il y a un secteur où il a réussi : mais où sont passés tous les altermondialistes, Black Blocs, Gilets jaunes, tous ces anti-tout qu’on attendait par milliers ? »
    Avec plus de 13 000 hommes – excusez du peu – pour surveiller ce petit raout de la crème mondiale, il auraient eu beaucoup de mal à s’approcher de seulement 10 km du centre de Biarritz…
    Notez tout de même la contradiction que cette mobilisation policière soulève.
    En effet, les Français qui dans la vie courante sont exposés à divers aspects de l’insécurité et qui s’en plaignent se font sermonner depuis longtemps par des gens qui leur expliquent doctement qu’il n’y a pas en France de problème d’insécurité mais seulement un sentiment d’insécurité, y compris pour ceux qui font un séjour de plusieurs semaines à l’hôpital après une mauvaise rencontre.
    C’est bien connu, les Français sont de grands sentimentaux
    Mais alors et selon cette théorie, pourquoi donc avoir mobilisé tant de personnel alors que la présence symbolique d’une compagnie de CRS aurait dû suffire s’il n’y a rien à redouter ?

  44. hameau dans les nuages

    @ Jean le Cauchois | 26 août 2019 à 23:45 @ Achille
    Il est une forêt qui ne pourra reverdir. C’est celle qui va être rasée pour faire une carrière à granulats. Et celle-là est en France. Voyons si ceux si prompts à aller au bout du monde pour défendre leurs causes se battront ici pour les mêmes raisons.
    On l’appelle la petite Amazonie
    http://www.aquitaineonline.com/actualites-en-aquitaine/nature-et-environnement/7912-foret-ancienne-bager-oloron.html
    https://lupus1.files.wordpress.com/2019/08/ectv3_qxyaanjrc.jpg?fbclid=IwAR1Ert6I6gdksB4-NqqaZUuxBRsQGGi547tEdX1FX7SkA7osXAwSMNIjWls

  45. revnonausujai

    @ Achille
    « …un post d’un internaute qui a comparé la photo de l’épouse de Bolsonaro (qui a 27 ans de moins que lui) à celle de Brigitte Macron qui a 66 ans. »
    Vous auriez pu écrire:
    « un post d’un internaute qui a comparé la photo de l’épouse de Bolsonaro (qui a 27 ans de moins que lui) à celle de Brigitte Macron qui en a 25 de plus. »
    Ou bien:
    « un post d’un internaute qui a comparé la photo de l’épouse de Bolsonaro (qui a 37 ans) à celle de Brigitte Macron qui a 66 ans. »
    Mais bon, quand on aime, on ne compte pas, surtout quand il s’agit d’allégeance au gourou.

  46. yves albert

    Macron a entamé la guerre avec le président brésilien en le traitant de menteur.
    Macron veut faire destituer sans motif le président brésilien simplement parce qu’il serait d’extrême droite.
    Les feux en Amazonie servent le délire de Macron, alors que d’autres feux ravagent les USA, l’Inde, des pays européens et l’Afrique. Voir ci-dessous:
    https://www.francetvinfo.fr/monde/ameriques/amazonie/en-afrique-des-incendies-pires-quen-amazonie_3591307.html
    Macron ne change pas c’est selon le psy italien un psychopathe dangereux et il vient de la prouver une nouvelle fois après sa guerre aux Gilets jaunes (yeux crevés et main arrachées).
    Macron veut devenir le maître de l’Europe après sa présidence française et dans sa petite tête le maître du monde dans 20 ans.
    Avec sa presse française qui nous bombarde de fakes news, faites attention à ce que vous lisez :
    https://www.bing.com/videos/search?q=chaplin+youtube+maitre+du+monde&view=detail&mid=A4884855A0789F420A39A4884855A0789F420A39&FORM=VIRE

  47. M. Bilger vous avez tout le droit d’idolâtrer Macron et l’insulte n’est pas une réponse mais quand même penser qu’il va changer sa manière exécrable de se comporter c’est croire que les crapauds se transforment en princes charmants… ça n’existe que dans les contes de fées.

  48. @ revnonausujai | 27 août 2019 à 09:42
    « Mais bon, quand on aime, on ne compte pas, surtout quand il s’agit d’allégeance au gourou. »
    Que ce soit une femme ou un homme, je ne m’attarde pas sur l’âge d’une personne pour juger de sa qualité. Un physique avenant a son charme, je n’en disconviens pas, mais il faut savoir séparer les variables comme me disait un prof de mathématiques.
    La bimbo de Bolsorano est certes superbe. On peut même s’étonner qu’avec son physique qui n’a rien de celui d’Alain Delon (même sur le tard), et sa subtilité de reître mal dégrossi, il ait pu séduire sa charmante épouse.
    Mais comme disait Pascal, l’amour a ses raisons que la raison ignore. Encore que là il est fort possible que la raison y soit un peu pour quelque chose. Certaines femmes sont irrésistiblement attirées par les puissants de ce monde et cela ne date pas d’aujourd’hui.
    De là à se référer à un post plus que de mauvais goût pour faire part de son acrimonie envers Macron ! Qui plus est en s’en prenant à son épouse, c’est franchement limite, mais bien dans la mentalité de cet individu.
    A noter que Brigitte Macron a reçu 58 000 tweets d’excuses et de soutien de la part de Brésiliens qui se désolidarisent des propos insultants de leur président.

  49. @ yves albert
    « Macron veut devenir le maître de l’Europe après sa présidence française et dans sa petite tête le maître du monde dans 20 ans. »
    Et puis, qui sait, peut-être même le maître de la galaxie…
    Si j’habitais du côté d’Alpha du Centaure, je commencerais à m’inquiéter.

  50. Michel Deluré

    @ sylvain 27/08 08:00
    Bolsonaro, génie de la franchise dites-vous ?
    Ah bon, chacun ses goûts, mais après ses récentes sorties fleurant bon la délicatesse d’un charretier, je lui décernerais personnellement plus volontiers l’oscar du chef d’Etat le plus malotru.
    On pardonnerait déjà difficilement la bassesse de tels propos dans la bouche de quelque pauvre hère, mais proférés par un soi-disant homme d’Etat, voilà qui stupéfie.
    Même les tribus indiennes du plus profond de l’Amazonie en remontreraient certainement à cet individu en termes d’éducation.

  51. revnonausujai

    @ Achille | 27 août 2019 à 11:16
    La question n’est pas de savoir quelle est la plus séduisante des deux épouses ou le plus méprisable des deux époux ; j’ai bien peur que dans les deux cas, notre fierté nationale en prenne un coup !
    Ce que je soulignais, c’est la fausse symétrie des âges ou différences d’âge que vous aviez mis en exergue, minable trucage d’un flagorneur à la dérive ; comme dirait un illustre commentateur, vous avez déplacé la cage à roulettes !

  52. Nathalie Delachaîssay

    @ Paul Duret 27 août à 8 h 51
    « Nous avons au moins un point commun : nous aimons les cardons à la moelle. »
    Allons, allons, je suis tout à fait sûre que nous devons en avoir bien d’autres !

  53. @ Xavier Nebout 9h06
    « « Le Grand conseil coutumier des peuples amérindiens et bushinengé dénonce notamment l’extractivisme, qui selon lui, a sa part de responsabilité dans le drame qui frappe la forêt amazonienne. …../. le Conseil pointe également du doigt la politique d’Emmanuel Macron, qui dénonce « la destruction de l’Amazonie brésilienne ou bolivienne », et « attribue 360 000 hectares de forêt aux entreprises minières, en Guyane, en Amazonie française. » » »
    Amusant cette déclaration. L’or de la Guyane dont le stock est estimé à environ 200 tonnes se trouve pillé depuis de très nombreuses années par des orpailleurs clandestins originaires du Brésil et du Surinam qui en extraient 2 à 3 tonnes par an. L’exploitation se fait avec du mercure qui est un polluant dangereux y compris pour les Amérindiens guyanais. En réponse l’Etat a mis en place un « Schéma départemental d’orientation minière-SDOM » qui permet ou interdit l’attribution d’autorisation d’exploitation.
    Au lieu de pleurnicher, les Amérindiens devraient se féliciter des actions de l’armée française qui pourchassent les orpailleurs illégaux et des mesures permettant à la Guyane de, peut-être, un jour, bénéficier des revenus venant de son sous-sol !

  54. Jean le Cauchois

    @ Catherine JACOB à09:01
    « Vous ne pouvez pas comparer ce milieu et ses espèces adaptées aux terrains caillouteux, avec celui de la forêt amazonienne, ses différents étages… »
    Chère madame, j’ai apprécié votre apport très riche sur les arbres, sur la culture amérindienne, et je suis allé sur les sites énumérant les caractéristiques de beaucoup d’espèces d’arbres. Pour la Sainte-Victoire, qui fut « mon domaine » de randonnée dominicale de 1984 à 1989, j’ai prudemment dit qu’elle s’était reverdie en dix ans, bien sûr de bosquets d’essence méditerranéenne. Après, j’ai eu la forêt de Saint-Germain-en-Laye, avec son « Chêne-Capitaine ». Mais j’ai aussi essayé de pénétrer, en son temps, la forêt amazonienne, en fait les berges accessibles en moderne pirogue motorisée, avec l’inconfort des moustiques : l’accès à la canopée ne m’a pas été possible. Maintenant je ne peux que constater le remplacement progressif des peupliers sexagénaires (plantés dans les années 50 lors de la reconstruction totale du centre ville) par des liquidambars, arbre particulier à croissance rapide…
    Ce serait un plaisir de bavarder avec vous, d’autant plus que, comme moi, vous reconnaissez des qualités à notre président Macron, mais aussi que « Bolsonaro (qui) est loin d’être stupide », pour autant que le maximacronisé de ce blog nous le permette ! (Laissons-le avec ses fake news médiatisées.)

  55. @ Delachaîssay Nathalie
    Mais non, le Soissons est parfaitement trouvable. Nous, en Corse, nous l’appelons le franciulone i.e./ le gros français. C’est un plat typique, local puisqu’on le cuisine avec du figatelli… un peu calorique.
    Dans toutes les surfaces de Corse, on trouve du Soissons, frais en saison, sec ensuite.
    Mais évidemment, la Corse n’est pas la France, c’est pire.

  56. Je rejoins les commentaires de genau | 26 août 2019 à 11:24, boureau | 26 août 2019 à 14:05, Michelle D-LEROY | 26 août 2019 à 16:02 et Michel Deluré | 26 août 2019 à 16:57.
    La haine n’a sa place dans aucun débat, ce qui ne saurait interdire d’avoir des opinions ou avis favorables ou totalement opposés à monsieur Macron.
    A titre d’exemple, on peut considérer qu’il a parfaitement maîtrisé l’organisation et le déroulement du dernier G7 à Biarritz. De fait il a assumé le rôle d’un metteur en scène, ce qui fait partie de ses qualités d' »acteur ». Le seul « hic » est son bras de fer inutile et ridicule avec monsieur Bolsonaro par réseaux sociaux interposés, uniquement pour se donner un beau rôle dans la protection de l’environnement.
    En revanche, il a su flatter l’ego de monsieur Trump en le mettant constamment sur un piédestal, avec un retour plutôt positif du président des États-Unis : monsieur Macron l’a constamment confirmé dans sa fonction de leadership et, si ce n’est de président formel du G7 qu’était monsieur Macron, de président réel du groupe de dirigeants présents, ce qui a permis ainsi une évolution apparente de monsieur Trump sur certains sujets tout comme confirmé un effacement progressif de madame Merkel, au moins en apparence.
    L’avenir nous dira si cette manière de faire aura des effets positifs de long terme.

  57. Rien de neuf sous le soleil. Quelques mois après avoir élu un candidat, bon nombre de Français se livrent au président-bashing, puis à la détestation.
    Après Macron, le même phénomène interviendra. Elire un président, c’est créer de l’espoir: la fin des difficultés, des jours meilleurs. Puis l’élu est responsable en personne de toutes les contrariétés.
    Macron a trouvé de la poussière sous le tapis. Il succède à l’immobilisme socialiste. Hollande était neutralisé par son propre camp divisé. Il faisait du surplace.
    Macron a un programme de réformes audacieux et nécessaire.
    Alors, bien sûr, certains renâclent. La peur du changement, la peur de perdre des privilèges. Pour l’exemple, en quoi le pays a-t-il besoin de 42 régimes de retraite ? c’est un arrosage historique démagogique, injuste et coûteux. Et pourtant de vieux syndicats de gauche s’accrochent aux branches.
    En revanche, des mécontentements justifiés doivent être entendus. Il faut trouver des solutions. Mais si la contestation est portée par les Gilets jaunes, elle perd en crédibilité. On lui associe l’inorganisation, la casse, le blocage du trafic, la vulgarité, l’absence d’un leadership crédible. Comment discuter avec des individus qui ne veulent pas trouver de solutions, mais uniquement exiger la démission du président, le RIC et d’autres fantaisies ?

  58. @ Delachaîssay Nathalie 27 août 2019 07:15
    « Je ne sais plus quel est le vieux Français qui a évoqué le « soissons ».
    Il vous salue également. Quoique « vieux Français » ! Passons ! Nous avons plus d’élégance que notre chef d’Etat.
    Vous ne trouvez plus le soissons sur les marchés parce que cette variété ne répond plus aux critères de rentabilité de notre époque paraît-il ! Et les « ceusses » que vous pourriez acheter dans les jardineries pour semer, n’ont rien à voir avec les espèces dont les amoureux des bons légumes échangent discrètement quelques précieux grains.
    Comme je l’ai dit, j’espère cette année dépasser mon record de récolte : 2,3 kg. J’arrose, j’arrose ! Malgré les interdictions !
    Effectivement, avec un gigot d’agneau (français d’autrefois; encore que certaines provenances néo-zélandaises sont fort acceptables), c’est un plat royal. Avec une grosse noix de beurre salé en plus fondant sur les haricots fumants ! Et une petite salade frisée bien assaisonnée !
    Giuseppe choisira le vin !
    Bon appétit
    Cordialement.
    ————————————————————-
    @ Achille
    Vous avez parfaitement le droit de soutenir – au delà du raisonnable – le Président Macron.
    Mais faites-le avec des arguments et non des incantations.
    Vos innombrables interventions pour le soutenir le desservent plus qu’elles ne nous convainquent!
    Les deux Présidents français et brésiliens n’ont pas été à la hauteur des enjeux dans cette joute stupide. L’un comme l’autre !
    Il sera intéressant à la fin du quinquennat de faire la liste des chefs d’Etat et des politiciens étrangers avec qui E Macron a eu des échanges « inapropriés ». Et le mal que nos embassades ont eu pour renouer des liens stupidement cassés par le Président.
    Cordialement.

  59. @ Achille | 27 août 2019 à 08:29
    « …du Gaviscon, j’en prends régulièrement »
    Pas étonnant, ce sont les gauchiasses qui en consomment le plus .
    Bolsonaro n’en a pas besoin, il est franc, direct, et a réussi en mettre en transes toute la gauchiasserie merdiatique contre lui ; qui dit mieux ?

  60. Je crois que Macron a parfaitement réussi son G7: pas de heurts police/manifestants visibles, arrivée surprise du ministre iranien, entente de façade avec Trump et union sacrée contre les incendies en Amérique du Sud.
    Mais finalement, pour un « Gaulois réfractaire », plaider pour l’Amérique du Sud c’est faire croire que nous sommes citoyens du monde ce qui est une fable, je préfère lutter contre les plastiques jetés dans ma rue. Et Macron dans le même temps démolit l’administration des eaux et forêts qui a en charge la protection et la régénération de NOS forêts. Macron est là pour nous faire avaler la mondialisation, il va y réussir.

  61. @ Achille
    « Ce qui est sûr c’est que l’ »obscur » ministre brésilien a bien insulté Emmanuel Macron »
    Non, ce qui est sûr et vérifiable c’est que vous avez inventé des faits – pour pouvoir, une fois de plus, nous faire part de votre offuscation du jour. Ensuite, au lieu de faire amende honorable, comme avouer « J’ai mal lu ou je me suis trompé, je retire », vous en remettez une couche en avançant (maintenant) que Bolsonaro a eu des propos insultants. Dire « ne l’humiliez pas » c’est une insulte maintenant ? Il a pris la chose avec humour.
    Dois-je vous rappeler que l’unanimité de la presse française ne se gêne pas pour traiter Bolsonaro de « extrême droite », d’homophobe, de raciste, de misogyne, tous des propos incendiaires et surtout inappropriés, vu que le gars n’a même pas eu le temps de gouverner et de montrer sa couleur. Alors qu’il soit en pétard devant de tels donneurs de leçons, rien que de plus naturel. Dans le monde des hommes, pas des pétards mouillés, suivez mon doigt.
    La délicatesse nécessite un contexte. Quand vous manquez de respect à un chef d’Etat – et c’est bien la France qui à ouvert les hostilités -, ne criez pas s’il riposte.

  62. Nathalie Delachaîssay

    @ boureau le 27 août à 13 h 27
    Ainsi c’était vous, vieux chibani (!!!), qui élevez du soissons ! Souffrez qu’on vous embrasse pour cette sauvegarde civilisationnelle.
    Et du soissons arrosé par Giuseppe, si j’ai bien compris ; avec de son vin des Cinque Terre je présume !
    Si un jour je passe par chez vous – avec mon cher époux – n’hésitez pas, dites-moi : « Montez donc ! » 
    Ce sera avec plaisir que nous nous exécuterons !
    Une réunion entre anciens Français ça devient rare et cher !
    ———————————
    @ genau le 27 août à 12 h 38
    La Corse, dites-vous, n’est pas la France ! Cela je ne sais, je ne m’y suis jamais rendue ! J’avoue !
    Le soissons avec des figatelli, cela ne doit pas être sale non plus !
    Et la Corse, ce me semble, c’est en face des Cinque Terre, d’un coup d’aviron vous êtes dans les vignes !
    Dites-moi camarade, il y a beaucoup de plages dans votre île ! Des plages de débarquement ! Gaffe !

  63. olivier seutet

    Après avoir méprisé, par ses plaisanteries, des médiocres de banlieue qui se sont vengé dans le mouvement des Gilets jaunes, notre président a imaginé de fourrer son nez de façon très arrogante dans les affaires du Brésil ; qu’il ne s’étonne pas que le président Bolsonaro fasse éclater sa vulgarité dans des propos sur Madame Macron. D’ailleurs, pas de quoi fouetter un chat, le duc d’Orléans était autrement cruel quand il parlait du « con capitaine » à propos de Madame de Maintenon, la vieille épouse de Louis XIV.

  64. Michel Deluré

    @ Robert 27/08 12:41
    J’ai eu l’occasion à plusieurs reprises sur ce blog de faire part de ma position concernant EM et d’exprimer notamment mes désaccords avec sa politique ou ses méthodes et suis en revanche en plein accord avec vous pour reconnaître qu’il a parfaitement maîtrisé le déroulement de ce G7, sur tous les plans, alors que la partie était loin d’être gagnée d’avance.
    L’épreuve était délicate, semée d’embûches, qu’il s’agisse entre autres de l’imprévisibilité de certains participants, de la difficulté et de l’enjeu de certains dossiers, du risque de manifestations massives et violentes.
    Au final et sans doute à la surprise de certains, ce sommet s’est déroulé sans difficultés apparentes, ce qui est donc tout à l’honneur du pays hôte et à mettre par conséquent au crédit de son président.
    Alors évidemment, il reste à savoir maintenant si ce sommet débouchera sur des résultats concrets, si les sourires, poignées de main et autres compliments et remerciements diplomatiques de circonstance qui l’ont conclu se traduiront en actions effectives. Là est une autre étape.

  65. Xavier NEBOUT

    @ caroff
    Il semble que vous n’ayez pas tout compris.
    Le Grand conseil coutumier des peuples amérindiens et bushinengé dénonce le fait qu’on ait attribué 360 000 hectares à des sociétés minières. Attribué.
    Des fois qu’ils soient chez eux, on ne va quand même pas leur demander leur avis !
    C’est beau les droits de l’homme ! Presque aussi beau que ceux des Indiens d’Amérique du Nord. Sauf qu’aux USA on n’en est pas très fier, qu’au Canada ce n’est pas brillant, et qu’en Guyane, dans le pays qui inonde la planète de ses lumières, ils n’ont qu’à aller se faire voir.
    Mais bon sang, qu’on laisse l’or aux pauvres gens à qui il appartient.

  66. @ Jean le Cauchois
    « Les médias nous expliquent qu’une cinquantaine de millions de dollars viennent d’être alloués… mais aucun reportage pour montrer l’énorme différence entre la forêt amazonienne et n’importe quelle forêt européenne = tout simplement, il n’y a pas de route, de chemin d’accès… »
    Exactement.
    Et même avec des avions du genre Canadair, comment faire des rotations entre un foyer d’incendie très éloigné et un plan d’eau praticable, homologué comme tel pour ce genre d’exercice ?
    Le schéma appliqué chez nous en Corse par exemple, avec la mer accessible à quelques kilomètres, n’est pas transposable en Amazonie sur des distances se traduisant en centaines de kilomètres et où l’hydrographie est souvent imprévisible.
    Les puissants de ce monde – ou du moins le croient-ils – qui se sont permis de faire la leçon à M. Bolsonaro auraient mieux fait de se taire…

  67. @ boureau | 27 août 2019 à 13:27
    « Mais faites-le avec des arguments et non des incantations.
    Vos innombrables interventions pour le soutenir le desservent plus qu’elles ne nous convainquent! »
    A chacun ses « incantations ». En fait ce n’est pas ce qui manque sur ce blog.
    Ici, la plupart des commentaires consistent essentiellement à dénigrer le président, parfois même son épouse.
    En ce qui me concerne j’ai une vision différente, ce qui effectivement peut agacer ceux qui vouent une véritable détestation à Macron, quand ce n’est pas de la haine.
    Je vous ferais juste remarquer que mes interventions ne sont pas plus nombreuses que celles des intervenants habituels. Généralement elles se limitent à une ou deux quand je réponds au billet. Cela peut monter à quatre ou cinq quand je prends la peine de répondre à des messages qui me sont adressés. Ce n’est pas pécher Seigneur !
    En plus je m’efforce d’être concis, ce qui n’est pas le cas des plus prolixes de ce blog.

  68. Si EM mettait autant d’énergie à résoudre les problèmes cruciaux de la France qu’à faire de l’esbroufe auprès des grands de ce monde, on irait peut-être jusqu’à éprouver à son égard un sentiment de reconnaissance sans mélange. Tel qu’il se comporte, ce n’est pas qu’on le haïsse, mais on aimerait mieux.

  69. Michelle D-LEROY

    Pour revenir sur ce week-end enflammé (sans jeu de mots) et médiatisé, j’aimerais tout de même rappeler aux fans macroniens certains points. Car si haïr est difficile à comprendre, cette admiration sans bornes et sans modération ne l’est pas davantage. Ces deux attitudes sont aussi inquiétantes l’une que l’autre.
    1 – Jair Bolsonaro se serait moqué du couple Macron, en voyant une photo qui comparait Brigitte Macron et sa propre épouse.
    Pas besoin d’en faire toute une histoire car personne ne peut nier que ce couple est singulier et inhabituel. Personnellement cela m’est totalement égal dans la mesure où Brigitte Macron se comporte très bien, fait honneur à la France et reste discrète sur la politique, même si dans la vie de tous les jours, elle a forcément une influence sur son fougueux mari, une influence positive à mon avis. Quelle épouse n’en a pas ?
    Malgré cela, je la plains car j’imagine que chaque matin elle doit guetter une nouvelle ride ou une petite douleur due à l’âge. Mais c’est son problème personnel.
    Je rappelle au passage que Madame de Gaulle, dite Tante Yvonne, a subi beaucoup de moqueries sur ses habitudes religieuses ou son petit bibi.
    Claude Pompidou a subi le pire puisqu’on l’a accusée d’orgies.
    Anne-Aymone Giscard d’Estaing faisait figure de godiche bourgeoise inculte.
    Danielle Mitterrand, détestée par la droite vu ses positions gauchistes, était souvent attaquée injustement sur ces positions ou sa façon de s’habiller.
    Bernadette Chirac surnommée « maman » faisait la risée des amateurs de l’émission « Nulle part ailleurs » chaque soir.
    Puis ce fut le tour du couple Nicolas Sarkozy-Carla Bruni d’être beaucoup sur la sellette.
    L’affaire de Valérie Trierweiler a occupé un bon moment l’espace humoristique sans oublier les cravates de travers du Président Hollande ou sa chapka chez Poutine.
    Des moqueries récurrentes sur le physique, souvent perçues amèrement par les intéressées, du moins je l’imagine, mais qui ne s’en plaignaient pas ou très rarement en public. Je m’étonne donc de cette bronca lorsqu’il s’agit de l’âge de Brigitte Macron.
    Ce couple a choisi de vivre ensemble avec une différence d’âge peu commune, Monsieur de se présenter aux élections présidentielles, qu’ils assument, tant que cela reste dans les limites acceptables de la décence.
    2 – Tout s’est bien passé à Biarritz, pas de heurts, pas de violences, tout juste une manifestation calme.
    Certes Emmanuel Macron avait fait prévoir une sécurité policière hors du commun et il avait pris la parole samedi midi sur les incendies en Amazonie pour couper l’herbe sous le pied des écolos. Mais on peut quand même s’interroger sur la nébuleuse mouvance des black blocs. Toujours là pour discréditer les manifestants quand il le faut en cassant tout, et du coup inexistante aussi quand il le faut. Bien flou tout cela. Et comme dirait Martine, quand c’est flou…
    3 – Enfin je ne peux m’empêcher de comparer la politique d’Emmanuel Macron à une politique de façade pour la France d’aujourd’hui. Quelqu’un qui pourrait avoir une magnifique maison avec une façade qui ferait l’admiration de tous mais qui à l’intérieur manquerait de tout.
    Ce matin il annonce qu’il a une préférence sur la durée de cotisations plutôt que sur l’âge de départ à la retraite… pour une fois j’approuve entièrement.
    Un salarié manuel qui débute sa carrière à 17 ans, avec donc un métier fatigant, serait très défavorisé en partant à 64 ans à l’identique d’un salarié ou un cadre administratif qui aurait débuté sa carrière à 24 ans.
    Malheureusement, encore une fois sans le haïr, je doute de sa bonne foi car je crains une entourloupe derrière. Il est tellement roué !
    Sur des sujets différents, sociétaux ou migratoires, il avance masqué, défavorisant le Français moyen en trompe-l’oeil, tout en jouant les cadors.
    Je reste donc méfiante sur le naturel qui revient au galop comme une seconde nature pour mieux nous embobiner, surtout faute d’une opposition saine et normale en démocratie.
    Car c’est aussi là le problème: une Assemblée nationale formée par des godillots aux ordres et des députés Macron-compatibles ex-PS ou ex-LR, de futures élections municipales acquises à LREM par les basses manœuvres politiques en cours et donc des sénatoriales à forte majorité LREM qui en découleront.
    Monsieur Moscovici nommé en remplacement de l’intègre Didier Migaud n’est pas non plus de très bon augure car les dérives budgétaires pourront être mieux camouflées selon les besoins politiques.
    Bref, une espèce de pouvoir absolu acquis grâce à nos institutions et protégé par l’admiration inexplicable de toute une classe politique et médiatique.
    De quoi s’inquiéter tout de même.
    Emmanuel Macron, grand progressiste, n’a de cesse de vouloir moderniser la France en mettant un grand coup de pied dans les vieilles coutumes qu’il décrète obsolètes, mais, visiblement, il se satisfait très bien du vieux moule républicain de la Ve République. Comme quoi !

  70. yves albert

    Pour vous remettre de l’idolâtrie que monsieur Bilger témoigne dans son billet, lisez celui de Maxime Tandonnet intitulé : La mégalocratie.
    https://maximetandonnet.wordpress.com/2019/08/27/la-megalocratie/
    Que Macron s’occupe d’éteindre les feux en Afrique (voir l’article du Monde sur ce sujet) et en Guyane, dite française, en limitant l’importation de soja du Brésil destiné à l’alimentation du bétail en stabulation dans notre pays (il reconnaît maintenant que nous sommes ainsi complices des feux allumés par les Amazoniens pour nettoyer leur plantations afin de satisfaire nos besoins).
    Si l’Amazone est le poumon de la planète, nous devrions payer aux Brésiliens l’oxygène qu’ils nous offrent et qu’en même temps Macron en profite pour ne plus dire de stupidités qui ne servent qu’à faire tourner la machine à fake news et lui donner l’importance qu’il n’a qu’aux yeux de ses supporters.

  71. Cher Philippe,
    Il est en effet bien difficile de choisir entre « L’appel de la forêt » et « Croc-Blanc » et la fable « Le loup et le chien » ne nous y aide en rien.
    Nous n’avons pas trouvé le second maître de Macron mais nous sommes persuadées qu’il n’a pas croisé le penseur indien en osmose avec la nature et la vie.
    Faire l’appel de la forêt sans initiation est en contraste avec une participation au gouvernant des sans-dents. S’imaginer Croc-Blanc n’est qu’un comportement de mutin.
    Il est impossible de souffler le chaud et le froid, de prétendre à la reforestation et de s’entendre avec les promoteurs immobiliers.
    Sous Macron, combien de terres agricoles bétonnées, combien de sols pollués ?
    C’est ce constat que nous mettrons sous le nez des électeurs et nous nous couvrirons des boues rouges de Ségolène la pollueuse et nous laisserons dans l’oubli l’erreur Macron, la fourberie hollandaise et nous chasserons l’écologie des taxes pour mettre en place un gouvernement responsable de ses choix, qui respecte les agriculteurs, les métiers qui ont un sens humain, qui respecte les initiatives locales.
    Nous espérons que les pompiers de Paris disposent de lances à incendie d’une longueur de plus de 30 mètres, parce qu’ils ont été mis en danger par des décideurs incompétents.
    françoise et karell Semtob

  72. Ainsi, il paraît que M. Macron serait haï, le pauvre chou.
    Mais n’est-il pas le premier à tendre des bâtons pour se faire battre, en s’occupant de ce qui ne le regarde pas ou bien de ce qui en principe devrait revenir aux ministres, à commencer par M. Philippe ? Kicéçuila ? Eh bien, tout le monde semble l’avoir oublié mais sur le papier c’est le Premier ministre et c’est lui qui devrait conduire la politique de la France, sachant qu’un Président est fait pour présider, pas pour faire l’intéressant en exploitant chaque occasion qui se présente pour faire d’abord parler de lui.
    Macron, Macron, Macron…
    Et la France, dans tout ça ?

  73. C’est reparti : les hordes de louangeurs n’en finissent plus de tartiner sur le prétendu succès de « notre président » au G7. Qualifié de magicien pour avoir fait apparaître le ministre iranien arrivé comme sur un tapis volant ; approuvé dans son démêlé un rien boulevardier avec le goujat brésilien, Macron respire à nouveau les effluves grisants d’une certaine popularité qui avait atteint le fond du bas des graphiques.
    J’ai fait un drôle de rêve : imaginons que le président brésilien Bolsonaro, pris d’une rage soudaine et voulant donner une leçon spectaculaire à ce petit minus de Français arrogant, oui, supposons que le Brésil envahisse la Guyane en une bouchée. La Guyane, ce n’est pas seulement Cayenne et son bagne et l’efficace base de Kourou, c’est aussi Christiane.
    Difficile de la définir sans risquer une avalanche de protestations de Ligues de protection et de procès en intentions malveillantes, d’antiracisme et autres joyeusetés. Disons qu’elle est responsable d’une gifle donnée à un gamin de sept ans qui l’avait reconnue sur une photo officielle de ministres sur la place Vendôme et qui s’était écrié « on dirait l’oncle Gaston ! »
    Donc, Christiane prisonnière de Bolsonaro, on parle évidemment de rançon, non pas pour qu’il la libère, mais pour qu’il la garde ! Et qui envoyer pour discuter ? On cite Jack Lang, mais aussi DSK (les carnets d’adresses sont plus importants que les qualités intrinsèques), la ministre des Pôles, celle de l’Egalité femmes/hommes, Djamel, et finalement, sans doute Jeff Panacloc dont le double langage éblouissant peut faciliter la compréhension et ‘’l’amitié entre nos deux peuples’’ .
    Quelques personnages douteux ont bien essayé de faire croire que c’était la Guyane qui avait essayé d’envahir le Brésil mais le valeureux président Macron a juré sur la photo du roi Pelé que c’était impossible. Incident clos et fin du rêve.

  74. @ Valéry | 27 août 2019 à 14:50
    « Dire « ne l’humiliez pas » c’est une insulte maintenant ? Il a pris la chose avec humour. »
    Manifestement je ne dois pas être réceptif à l’humour brésilien. Si j’en crois les commentaires de la presse, je ne suis pas le seul.
    Par contre votre mauvaise foi pour justifier le comportement déplacé (doux euphémisme) de Bolsonaro est du grand art. Impressionnant ! 🙂

  75. @ Xavier Nebout 16h26
    « Il semble que vous n’ayez pas tout compris.
    Le Grand conseil coutumier des peuples amérindiens et bushinengé dénonce le fait qu’on ait attribué 360 000 hectares à des sociétés minières. Attribué. »
    Non, les permis d’exploitation et autorisations d’exploitation, qui donnent la possibilité de s’installer et d’extraire l’or, représentent une part négligeable du nombre cité par le Grand conseil coutumier, soit 25 000 ha sur les 360 000 ha qui couvrent les demandes de permis et les concessions,…
    Je suis allé plusieurs fois en Guyane. donc j’ai la prétention de savoir de quoi je parle…

  76. @ Catherine JACOB
    « Bolsonaro qui est loin d’être stupide comprendra j’en suis sûre, qu’accepter une main tendue est plus productif qu’entretenir une gueguerre des mots. »
    Veut-il être productif ? Macron veut-il être productif ? Quand l’un attaque, l’autre doit contre-attaquer.
    Pour le bien du monde, il faut être productif. Pour soi, c’est moins sûr : on a la face voire sa dignité à y perdre, ce n’est pas rien.
    Que chacun s’occupe déjà d’empêcher au mieux les incendies de forêt chez soi et ne rivalise pas à qui est le plus riche ou le plus écologiste serait productif, mais ça ne risque guère d’arriver.
    En fait, les terres où on n’a pas tout a fait éliminé les peuples qui y vivent devraient être gérées par ces peuples mêmes, que cela ennuie les industriels, les paysans ou les écologistes ne compte pas. Ce serait juste, et diminuerait la rivalité entre chefs d’Etat et entre entrepreneurs et écologistes. Ces derniers sont pareils : ils expulsent les habitants légitimes des lieux pour en redéfinir l’usage. Pareil donc pire : se permettre la même chose quand on fait la morale est hypocrite, et avide, je veux le plaisir de sermonner et celui de déborder.
    Laisser leurs terres aux indigènes serait l’attitude juste, autant dire que je doute qu’on la mette en oeuvre.
    D’autres avenirs sont plus probables, destruction totale de la forêt, ou partielle, les reliquats étant comme le reste débarrassés des indigènes. Des gens croient qu’il faudrait un droit d’ingérence écologique, comme s’il n’y avait pas assez de causes de guerre, d’autres, des gens de gouvernements latinos ont peur d’interventions de ce genre. Il se peut que Bolsonaro ait cela en tête, sans le dire.
    Parler de colonisation fait que je culpabilise pour le passé et évite de donner à penser à ce péril pour la souveraineté des Etats latinos. La querelle sur l’épouse de notre Président permettrait d’agresser mais sans non plus donner de pensées dangereuses. Malgré tout, je pense qu’il pourrait y avoir un droit d’ingérence humanitaire ; de nos jours on préfère les bêtes aux humains.
    Comme le prouve les réfugiés de la conservation… La tendance à léguer à des organisations écologiques par exemple défendant des droits égaux pour les animaux et les humains aussi.
    La pollution est un danger… Mais l’écologie est pire, elle sacrifie sciemment des Hommes a des bêtes.
    Et puis, elle promet une gouvernance mondiale.
    Ce qui porte en soi des petits dangers, anodins comme tout :
    – Expulsion de peuples sur une plus grande échelle.
    – Ingérence écologique.
    – Gouvernement mondial, on passe du bricolage à l’organisation… Tout le monde croit ça impossible, mais les gens se mettent à vénérer Gaïa comme une sorte de déesse unique après le dieu unique, on n’en sort pas. La religion a un pouvoir transformateur et ravageur qu’on ne saurait sous-estimer… En politique, il faut l’équilibre des pouvoirs. En religion, un panthéon. Au niveau des Etats, plusieurs, et non un gouvernement mondial.
    Dès que l’unique apparaît, il ravage tout comme le feu et il pollue comme, on n’a qu’à demander ce qui est le pire aux écolos, comme le plus dangereux et pour le plus longtemps.
    Ce qui arrive tout le temps ? Quelqu’un agresse un autre, le faible lâche se soumet, ou le faible pas lâche ou le fort réplique.
    Ce qui arrive rarement, penser au bien du monde… En plus, ceux qui y pensent sont souvent pollués par des idées folles, Gaïa et le Gouvernement mondial étant toutes deux dans l’air du temps et à mon avis plus que fiancés.
    C’est grave… L’écart d’âge entre Macron et sa femme ne regarde qu’eux. Il n’y a déjà pas beaucoup d’amour réciproque dans le monde, quand cette charmante improbabilité apparaît, il faut toujours que des parasites de l’harmonie s’emploient à le détruire.

  77. Claude Luçon

    @ Delachaîssay Nathalie 27 août 2019 07:15
    @ boureau | 27 août 2019 à 13:27
    Décidément on trouve tout aussi sur Justice au Singulier.
    Apès les homards de Breizmabro voici les « soissons » de boureau, légume que je ne trouve ni sur Wikipédia, ni sur mon Littré de presque sept mille pages, mais qui semble délicieux.
    Jusqu’ici j’associais « soissons » aux haricots de soissons ?
    La description de Nathalie toutefois semble correspondre à ce que nous appelons « crosne » en Val de Loire, en particulier sa forme artistique et surtout son goût de noisette. Est-ce le cas ?
    Merci d’avance, j’en mangerais volontiers !
    ——————————————
    @ Exilé | 27 août 2019 à 09:28
    « Notez tout de même la contradiction que cette mobilisation policière soulève. »
    « Mais alors et selon cette théorie, pourquoi donc avoir mobilisé tant de personnel alors que la présence symbolique d’une compagnie de CRS aurait dû suffire s’il n’y a rien à redouter ? »
    Là vous raisonnez étrangement comme un journaliste de BFM TV ! Pas vous Exilé 🙁 !
    Tous les G7/ex G8 du passé ont donné lieu à des rassemblements massifs particulièrement violents de protestataires !
    Qui a oublié Seattle et Gênes et le déploiement important de forces de l’ordre au dernier G7 au Québec ?
    Le G7 est un événement international pas seulement franco-français.
    Nos médias nous promettaient quelques centaines de milliers de manifestants, violents et pacifiques confondus, venus de partout, Allemagne, Espagne, Italie… Le peuple basque allait marcher sur Biarritz. Castaner était prévenu ! Non mais !! À bien y penser toutefois, pour les Basques c’était jour de rugby et les débuts du Top 14, du sérieux, alors le G7…
    Castaner n’avait pas d’autre choix que de se préparer au pire, particulièrement après ce qui s’est passé en France dans les douze derniers mois et les critiques dont il est l’objet.
    Pour une fois que nous redonnons au monde l’impression d’être un pays où l’ordre et la sécurité règnent, que courtoisie, élégance et hospitalité sont toujours des qualités françaises, au lieu de la pagaille habituelle de nos syndicalistes, zadistes, burn-outés et autres Gilets jaunes, réjouissons-nous !
    Même Donald Trump a appréciés… jusqu’à ce soir au moins ! Tomorrow is another day ! Espérons !
    Que nos forces de l’ordre dégonflent les manifestants professionnels habituels voilà qui est de bon augure !
    Comme Macron apprend à être Président, laissons à Castaner apprendre à être ministre de l’Intérieur.
    Nous n’avons guère le choix : qui d’autre ? Notre blonde « Bolsanara » à nous, tante ou nièce ?
    Haîssons-les mais gardons-les, faute de mieux !

  78. @ Valéry | 27 août 2019 à 14:50
    Complètement d’accord avec vous.
    Quand j’ai entendu EM déclarer publiquement que le Président du Brésil avait menti, et bien appuyer son coup, j’ai pensé qu’il recherchait délibérément l’incident diplomatique. Pour les Français, traiter quelqu’un de menteur n’est pas un affront bien méchant peut-être. Il y en a même qui s’imaginent que froisser l’honneur d’une personne haut placée est une preuve de caractère (quand je dis « haut placée », pas trop quand même, Poutine et Trump ont eu droit à davantage de courbettes). Au Brésil je ne sais pas, mais dans les pays anglo-saxons c’est une accusation grave que personne ne prend à la légère, et qui est sans commune mesure avec la réponse brésilienne, certes ironique vis-à-vis de la fraîcheur de la dame concernée, mais humoristique.
    Je me demande si E. Macron ne cherchait pas un prétexte pour dénoncer un accord commercial qui a du mal à passer. Mais maintenant c’est fait, et c’est l’Europe qui décide, ce n’est pas la France. alors à quoi bon se montrer si disgracieux et si injuste ?

  79. @ Nathalie Delachaîssay | 27 août 2019 à 15:33
    Pour la circonstance, je n’hésiterai pas, je vous convie ici pour des raisons bien particulières… mais ceci est une autre histoire. Revenu bien des années après, en invité aussi sous une des plus belles charpentes de notre époque qui vaut bien celle de Notre-Dame, et une cave de notre époque aussi qui vaut bien toutes les caves, à déguster le tout sans modération.
    Je ne suis pas objectif mais peu importe cela vaut bien un Fouquet’s, le parisianisme en moins mais la saveur et le terroir en plus, et tout ce qui va avec, un autre monde sans aucun doute, juste pour le plaisir, la beauté des lieux sans artifices.
    https://www.winetourbooking.com/dv/chateau-montus/

  80. @ Achille 27/08/2019 17:15
    Il n’est pas dans mon intention de vous demander des comptes. Dieu m’en garde !
    Ne pensez pas que des critiques dures sur le Président, sa personnalité, son action soient dictées uniquement par le dénigrement.
    Concevez que d’autres Français puissent avoir une conception de la France différente de celle du Président. Et qu’ils puissent être très choqués par certaines de ses prises de position. Il s’agit de la France, de son avenir, de nos enfants, de nos petits-enfants…
    Quand on aime la France, comme ma génération l’a vénérée, on a des exigences. Élevées certes, mais notre âge et notre expérience nous font comprendre bien des choses et des événements à venir que vous ne sentez peut-être pas. Il s’agit de notre cher pays. Pouvez-vous comprendre cela?
    Cordialement.

  81. « En plus je m’efforce d’être concis, ce qui n’est pas le cas des plus prolixes de ce blog. »
    Rédigé par : Achille | 27 août 2019 à 17:15
    Concis ou circoncis ?
    Je ne voudrais pas en plus être taxé d´antisémitisme !

  82. @ Achille
    « Si j’en crois les commentaires de la presse, je ne suis pas le seul. »
    Trop drôle.
    N’oubliez pas une chose: les articles dans la presse ne reflètent que les opinions de ceux qui les ont écrites, cela fait longtemps que le journalisme n’est plus apolitique, et cela concerne tous les bords – sans exception. Aussi, si vous aviez lu attentivement la presse, peut-être n’auriez-vous pas menti – en première place, avec comme seul but de diviser les autres et créer la haine (vous voyez, moi aussi je peux jouer à ce petit jeu).
    Toujours pas de mea culpa, on peut courir…
    —————————-
    @ Lucile
    « Complètement d’accord avec vous. »
    Oh mais c’est devenu un schéma juteux mais cependant limpide, même pas la peine de creuser : à chaque fois – SANS exception – que la gauche s’offusque, c’est que quelqu’un qu’elle a attaqué sans relâche et souvent avec bassesse a décidé de répondre, et pas de la façon la plus gentille, mais la plus appropriée – directe et sans détour.
    Vous voyez le drame du jour – le New York Times, ébranlé pour des commentaires racistes proférés par le passé par ses chroniqueurs. Ils pleurnichent tels des gamins, en réaction à d’autres utilisant leur propres méthodes. Car c’est ça le fond de commerce du NYT, farfouiller dans les placards du passé pour discréditer ses opposants politiques. Mais qu’on le leur fasse à eux, pas question !
    A regarder, l’excellente analyse de Tim Pool, pourtant un démocrate.

  83. Patrice Charoulet

    Cher Philippe,
    N’utilisant pas Twitter, j’ignore son fonctionnement et ses règles. J’imagine que vous avez affaire
    là-bas à l’engeance militante, à l’engeance fanatique, à l’engeance anonyme et à l’engeance insulteuse.
    Vous avez l’honneur de n’appartenir à aucune de ces engeances. Vous êtes un esprit libre, vous avez un grand faible pour la nuance, vous livrez votre visage, votre prénom, votre nom, vos professions,
    votre ville, votre mail, et vous n’insultez pas.
    Quand ces deux mondes se rencontrent, ce n’est pas agréable. Et il y a des compagnies qu’il est bon d’éviter le plus que l’on peut. Permettez-moi d’approuver votre monde et de continuer à vous estimer, du fond de mon obscurité. Et de manifester mon dédain et mon mépris à vos agresseurs.

  84. Robert Marchenoir

    Tant qu’à haïr Macron, autant le haïr pour de bonnes raisons. Nous sommes environnés de spécialistes du mariage et de la psychanalyse qui passent leur temps à gloser sur la femme de Macron, mais personne ne s’est moqué de lui pour avoir réclamé « la souveraineté protéinique de l’Europe ». La quoi ?
    La marionnette ultra-libérale au service de l’oligarchie financière mondialisée reprend à son compte (en l’aggravant) l’une des plus énormes sottises des étatistes du Front national et de l’abruti protectionniste Donald Trump, et personne ne réagit ?
    La prétendue « souveraineté alimentaire » des sous-doués anti-libéraux, c’était déjà une gigantesque blague qui a échoué à faire éclater de rire la France entière, ce qui est un symptôme très inquiétant quant à la santé mentale de nos concitoyens.
    Mais la « souveraineté protéinique » ? C’est-à-dire, il y a quelque part dans les Tables de la Loi identitaires un article postulant que si la France achète un poulet à l’étranger, elle n’est plus « souveraine » ? Dès qu’une tonne de soja pénètre sur le territoire national, c’est l’indépendance qu’on assassine et le pétainisme qui revient ?
    Donc en fait, on a le droit d’acheter quoi, à l’étranger ? De la canne à sucre, on peut ? ou ça porterait gravement atteinte à la « souveraineté glucidique » de la France ? Des T-shirts en coton, c’est permis, ou on risquerait d’éradiquer la « souveraineté vestimentaire » de la France ?
    C’est quoi, le but du jeu ? Interdire toutes les importations ? On est bien d’accord qu’on n’a pas besoin d’exportations, n’est-ce pas ? Les sagouins d’étrangers vont nous acheter toute notre production, parce que, voyez, on le vaut bien, mais il ne faudrait pas en plus qu’ils s’imaginent qu’on va leur acheter leur camelote pourrie ! C’est la France, ça, Madame ! Nous, on est souverains !
    C’est pas comme ces imbéciles de Brésiliens ou de Chinois, qui feraient mieux, pour les premiers, d’arrêter leur développement agricole, et de donner les clés de leur pays à des peuplades arriérées qui vivent toute nues dans la jungle. Ou, pour les seconds, d’interdire la marine à voile et les voyages internationaux, comme ils le firent par le passé.
    Voilà comment réussit brillamment le « souverainisme » commercial du phare de la pensée et prix Nobel d’économie Donald Trump : 1. 2. 3. 4. 5. 6. 7. La rançon de la « souveraineté » à la sauce anti-capitaliste, c’est la hausse des prix et la baisse du pouvoir d’achat.
    Après quoi, les Gilets bleus ou marron vont nous réclamer des « moyens ».

  85. @ Claude Luçon 27/08/2019 20:34
    Hé oui, il n’y a pas que Saint Augustin ou Thucydide dans la vie !
    « Jusqu’ici, j’associais soissons aux haricots de Soissons ».
    Vous associiez bien!
    Le crosne, dont on mange la racine, ressemble à une grosse chenille blanchâtre. Son goût, sans une préparation culinaire sophistiquée, s’apparente au rutabaga. C’était autrefois le légume des familles pauvres avec la pomme de terre et le rutabaga. Le snobisme de la nouvelle cuisine des années 80 l’a fait entrer chez les chefs les plus étoilés.
    Le haricot soissons est le plus gros des haricots. Il ressemble à un testicule, d’où les plaisanteries à son sujet . Même sans préparation culinaire, son goût est délicieux. A ne pas confondre avec le haricot « mogette » (spécialité de la Vendée appelé aussi « lingot »). Plus farineux.
    Cordialement.
    ——————————
    @ Michelle D-LEROY 27/08/2119 17:38
    Tout à fait en accord avec votre analyse.
    Cordialement.

  86. Nathalie Delachaîssay

    BONJOUR LA PMA
    Le Pen l’ancien n’y est pas opposé ! Pour toutes !!
    Pour lutter contre le grand remplacement !!!
    Il va y avoir du tohu-bohu chez les tradis.

  87. @ Robert Marchenoir | 28 août 2019 à 08:37
    Excellent !
    Je n’ai pas trop le temps en ce moment de m’attarder sur le blog, je n’ai pas pu réagir à cette souveraineté protéinique de l’Europe.
    Mais elle n’est pas la seule en cause. Depuis quelque temps on parle (et quand je dis « on », je veux dire Macron) de souveraineté de la défense de l’Europe, de souveraineté énergétique de l’Europe, j’en passe et des meilleures.
    Le mot souveraineté si honni quand il s’agit de souveraineté de la France ou de CE pays est devenu un argument pour l’Europe fédérale.
    Qu’importe, ce qui compte c’est la progression du concept de souveraineté.
    Peut-être un jour reviendra-t-il à ceux qui l’ont émis.
    Au fond on retrouve le vieux travail de sape culturel dont parle Gramsci (voir le billet suivant) qui a fait son oeuvre, et sans le savoir Macron fait le lit des souverainistes français et peut-être des autres aussi.
    On verra bientôt peut-être surgir le vieux slogan :
    « Xénophobes de tous pays, unissez-vous contre les étrangers ».
    Je ne sais plus de qui il est, peut-être de moi !
    À plus tard.

  88. yves albert

    @ Robert Marchenoir | 28 août 2019 à 08:37
    Les autres commentateurs de ce blog sont-ils capables de vous lire et de comprendre ce que vous dites lorsque vous êtes dans votre état normal et digne d’un professeur de faculté dévoilant à ses étudiants ignares les principales vérités.
    Ils sont trop nombrilistes pour une grande part et trop avancés en âge pour s’intéresser à autre chose qu’ils ne perçoivent pas, j’exclus de ma critique des intervenants : Claude Luçon, Mitshane, Michelle D-LEROY, Lucile, sylvain, Exilé, Robert.

  89. @ Valéry | 28 août 2019 à 00:04
    « Toujours pas de mea culpa, on peut courir… »
    Oui, vous pouvez toujours courir car :
    1- Un ministre de Bolsonaro a bel et bien insulté Macron en le traitant de crétin, ce qui n’est en rien de l’humour.
    2- Bolsonaro a cautionné un post lourdingue d’un internaute par une réponse qui n’était en rien de l’humour mais du mépris. Considérant qu’avoir une bimbo pour compagne est un signe extérieur de raffinement.
    Concernant les mea culpa ce sont les Brésiliens qui les ont exprimés en envoyant (à ce jour) plus 58 000 tweets d’excuses et de soutien à Brigitte Macron et en se désolidarisant des propos de leur président qui, au passage connaît une chute spectaculaire de sa popularité dans son pays depuis sa crise d’hystérie.
    Mais pour vous être agréable, je veux bien toutefois admettre que Macron a commis une maladresse en accusant le président brésilien d’avoir menti, même si c’est la vérité.
    Toute vérité n’est pas bonne à dire, surtout en politique. Mais la réponse à cette provocation regrettable n’a pas été à la hauteur d’un chef d’État.

  90. Claude Luçon

    @ boureau | 28 août 2019 à 09:08
    J’ai consommé du crosne, il avait un goût de noisette.
    Mon père, fils de cultivateur, employé du Cadre noir, en cultivait à Saumur dans le jardin de notre villa dans les années trente.
    Mais aussi, hélas, du rutabaga et du topinambour, matin, midi et soir, qui eux effectivement étaient loin d’être délectables, nos voisins allemands s’appropriaient les crosnes avec tout le reste, lorsque mon père a été muté à Avignon en 40, le Sud-Est n’était pas alors le jardin qu’il est aujourd’hui, on y crevait teutoniquement de faim !
    Ceci dit le soissons doit avoir une autre nom, il ne figure nulle part. Vous n’allez tout de même pas m’en priver !
    Cordialement

  91. @ Robert Marchenoir
    « C’est pas comme ces imbéciles de Brésiliens ou de Chinois, qui feraient mieux, pour les premiers, d’arrêter leur développement agricole, et de donner les clés de leur pays à des peuplades arriérées qui vivent toute nues dans la jungle. »
    Les Chinois ont parfaitement le droit de naviguer et de polluer, on fait ce qu’on veut de ce qui est à soi.
    A soi… Si on arrive après un autre peuple qui vit dans la jungle, c’est l’autre peuple qui la possède, et pas soi. Qu’on dépouille les sauvages pour le développement économique ou n’importe quelle autre raison, cela revient au même, on le vole.
    Je signale que quand on prétend défendre des valeurs chrétienne, dont le vol ne fait pas partie, ou le développement, qui est basé sur la propriété, commencer par voler n’est peut-être pas la marche à suivre. Pourquoi, et je suis d’accord, défendre les droits des Ukrainiens, et pas des sauvages ? Soit tous les peuples ont des droits, soit c’est le règne de la force, on ne peut pas choisir si on applique les principes à la carte.
    Il n’y a pas un droit suprême pour les peuples au développement. Un droit qui anéantisse tous les autres droits.
    Ou alors, je propose et ça c’est déjà fait : obliger les gens, type Chinois et Japonais à s’ouvrir au commerce. Vous approuvez le fait ? Sinon, je prends note que si un ou des peuples ne veulent pas qu’on s’invite chez eux ou échanger avec nous, c’est leur droit. Si oui, il faudrait savoir sur quels critères et qui est visé, pour voir.
    Ou alors, on rétablit l’esclavage pour les sauvages, on pourra dire qu’ils aideraient enfin au développement, il faut que tout le monde participe, et qu’ils auraient là opportunité, s’ils n’en meurent pas avant, de se développer. Et nos descendants pourront dire aux leurs que loin de demander des dommages et intérêts, ils devraient les remercier.

  92. yves albert

    @ Mitsahne | 27 août 2019 à 19:37
    Quand vous le voulez, vous nous racontez merveilleusement bien de belles histoires vraies.

  93. @ Achille 28/08/2019 10:00
    « Je veux bien admettre toutefois que Macron a commis une maladresse en accusant le président brésilien d’avoir menti »
    Mais bon sang de bon sang Achille, contextualisez ! Contextualisez !
    Il s’agit d’une accusation portée par le Président-hôte du G7, en présence des chefs d’Etat des pays les plus importants de la planète, avec quatorze autres chefs d’Etat et non des moindres, avec les dirigeants de l’OCDE, de l’ONU, le Groupe de la Banque mondiale, l’Union africaine, la Banque africaine de développement, le FMI, l’Organisation mondiale du Commerce, l’Organisation internationale du travail…
    Tout un aréopage qui « pense », en général, mode « anglo-saxon » ! Que le Président-hôte accuse au début de ce sommet une autre chef de l’Etat de mensonge, c’est pour les participants très grave. Parce que c’est grave dans le monde anglo-saxon. Ne le saviez-vous pas ?
    Macron manquerait-il à ce point de culture diplomatique ou l’a-t-il fait exprès pour cibler un chef d’Etat « populiste » ? Dans les deux cas, c’est navrant pour la France.
    Vous voyez bien que la défense systématique et à mauvais escient de Macron vous nuit !
    Cordialement.
    —————————————————-
    @ Claude Luçon 28/08/2019 10:21
    « Ceci dit le soissons doit avoir un autre nom, il ne figure nulle part. »
    Surprenant, je l’ai toujours connu sous ce nom depuis…
    Allez sur Google, tapez haricots de Soissons : vous avez 174 000 résultats à votre disposition. Et je ne voudrais certainement pas vous en priver, pas plus que des crosnes.
    J’aime bien votre « teutoniquement » !
    Cordialement

  94. Chers frères brésiliens,
    Nous nous excusons auprès de tous les frères brésiliens ainsi que de leurs familles pour le comportement déplacé et scandaleux de notre président Macron.
    Son attitude grossière, arrogante, méprisante, ne représente pas les sentiments de la majorité du peuple français.
    D’ailleurs Macron enregistre une chute spectaculaire de popularité depuis son G7 foireux et Bolsonaro un regain de compassion et de soutien amical non seulement auprès des Brésiliens mais aussi auprès des citoyens français.

  95. Au fait on peut parler d’Emmanuel Macron, sans oublier de regarder par-dessus son épaule, c’était toujours la réflexion d’un patron de bureau d’études qui nous incitait à regarder autre chose que les granulats et autres formulations de béton et autres bâtiments à élever.
    Tout est bon dans le Macron, il suffit de choisir, comme partout, le bon et le mauvais, je pense qu’il a un bon niveau de hurdler, ce sont les plus pointus, compter les pas entre les haies, et imprimer un rythme à la course, de la musique en fait.
    Ceci dit je vois venir le calcul de la retraite et la finalité de sa démarche, à notre Président bien-aimé.
    Il existe bien deux bornes incontournables, les supputations sont pour toutes les batouilles que l’on voit ramer sur les plateaux TV, qui ne savent rien qui nous expliquent tout.
    Et surtout qui ont perdu tout sens des opérations principales qui font une vie, avec lesquelles n’importe quel dégourdi est capable de construire la Tour Eiffel : je parle de l’addition, la multiplication, la division et la soustraction (j’ai toujours développé une allergie à cette dernière).
    Hier soir, par hasard, j’ai entendu un de ces éclopés du cerveau qui fait autorité tenter de nous expliquer – sans support existant de fait, sans rien de tangible – le calcul futur du point de retraite.
    Du Coluche, exceptionnel dans le texte ! Il ne savait rien, hémiplégique du raisonnement logique… Grand moment de rire, nous avons trinqué à sa santé, et comme aurait dit Coluche, quand on ne sait pas « on ferme sa gueule ».
    Ici quelques pisse-froid – dont je tairai les noms par courtoisie -, pourquoi ne pas évoquer le topinambour, plat excellentissime, mal-aimé et pourtant tellement agréable à déguster, revisité par des grands chefs ou pas d’ailleurs, qui fait le bonheur de mon assiette.
    Il est sûr que notre ami boureau s’escrime à expliquer à certains les basiques du plaisir de manger, alors que la plupart sont élevés au tout-aliment… Oups !

  96. @ Valéry | 28 août 2019 à 00:04
    Pascale Bilger m’informe que la suppression du lien que j’avais mis dans mon post du 27 août 2019 à 08:29 destiné à sylvain, n’est pas de son fait.
    J’ai dû faire une fausse manip.
    Je le remets donc afin que vous puissiez juger, comme il se doit, la façon dont Bolsonaro a invectivé Maria do Rosario, députée du Parti des travailleurs (PT) et ancienne ministre de l’ex-président Lula.
    Quelle classe !

  97. hameau dans les nuages

    @ Robert Marchenoir | 28 août 2019 à 08:37
    Vous préférez sans doute qu’il existe seulement une exception culturelle afin d’échapper au fisc mais pas agri-culturelle.
    En France la forêt progresse. Je suis en train de faire le vide dans mes archives de gestion de notre ferme qui a disparu corps et biens. Je suis retombé sur les photos satellites (traitées en Inde !) de mon exploitation. Photos de toutes les parcelles du village. Photos d’une telle précision que l’on pouvait compter les vaches en train de manger de l’herbe. Épiées telles des terroristes…
    Le patron épié lui aussi, car ayant l’interdiction de retourner ses prairies permanentes pour justement faire des cultures de protéines pour ne pas avoir à en acheter.
    On appelle ça l’indépendance alimentaire faisant partie des piliers fondamentaux d’une société. Mais c’est encore de trop pour vous. Pourquoi faire venir ce que l’on est capable de produire pour se sustenter ?
    Quel est votre but dans l’histoire ? Vous faites du trading ? Sans indiscrétion quel âge avez-vous ? Avez-vous connu des rayons désespérément vides ?
    https://www.agritechtrade.com/
    Dans l’attente de vos insultes.

  98. « Les autres commentateurs de ce blog sont-ils capables de vous lire et de comprendre ce que vous dites lorsque vous êtes dans votre état normal et digne d’un professeur de faculté dévoilant à ses étudiants ignares les principales vérités. » (yves albert)
    Tiens Herman kermost a trouvé un copain ! 🙂

  99. @ Achille
    Euh… rappelez moi, Maria do Rosário – votre « victime » – est bien celle qui a accusé publiquement Bolsonaro d’être un violeur – AVANT tout commentaire de ce dernier, vous en êtes bien conscient ?
    Une fois de plus, votre amateurisme et votre malhonnêteté à traiter l’information et à la réécrire, valident ce que j’ai écrit dans mon commentaire précédent : les gauchistes sont incapables d’encaisser les ripostes de la part de ceux qu’ils essayent de traîner dans la boue.
    Après, est-ce que je considère que Bolsonaro a de la classe ? loin de là. Mais je m’en fiche, quand on élit un militaire, ce n’est manifestement pas pour faire le mariole dans la haute société des G7, il faudrait peut-être revoir ce qui s’est passé avec sa prédécesseure et l’état dans lequel elle a laissé le Brésil.

  100. Robert Marchenoir

    @ hameau dans les nuages | 28 août 2019 à 20:26
    « Dans l’attente de vos insultes. »
    Mais oui, vous êtes une pauvre victime. Heureusement que les Français ne comptent pas sur vous pour manger, ils seraient morts de faim.

  101. hameau dans les nuages

    @ Robert Marchenoir | 28 août 2019 à 22:51
    C’est vrai que le vraquier de soja qui reste en stand by au large en attendant de savoir de son donneur d’ordre dans quel port il doit décharger en fonction des cours, c’est nettement mieux.
    Pour passer votre fringale vous pourrez toujours sucer vos Napoléon et vos lingotins.
    Au-delà du pilonnage de vos certitudes vous n’êtes qu’un simple tube digestif et j’en suis un autre.
    Ne jamais l’oublier.

  102. Ces pôv’ gauchistes, ces pôv’ Achille, toutes leurs accusations mensongères retombent sur leurs becs qui refoulent en permanence des odeurs nauséeuses de calomnies caricatures amalgames diffamations.
    Ces pôv’ malheureux cantonnés dans leurs rôles insipides de procureurs staliniens s’enfoncent dans un ridicule pathétique qui les rend insignifiants, de véritables têtes à claques de cours de récré.
    Je dis bravo à Bolsonaro pour sa réponse à cette gauchiste (encore une) qui a voulu le défier et qui s’est pris une belle claque en retour !

  103. @ sylvain | 29 août 2019 à 08:22
    Mais mon bon sylvain, je ne suis absolument pas un gauchiste. J’ai suffisamment critiqué sur ce blog les positions de J-L Mélenchon et ses sbires ainsi que l’insignifiance de Benoît Hamon pour qu’aucun doute ne subsiste à ce sujet.
    Bon, j’avoue que je ne suis pas de droite. Faut pas non plus exagérer ! 🙂

  104. @ Achille
    Cette affaire Bolsonaro va coller à Macron à l’international, comme l’affaire Benalla lui a collé au plan national.
    Il a volontairement provoqué Bolsonaro en le traitant de menteur publiquement, transgressant les règles élémentaires de la diplomatie.
    En retour, Bolsonaro a explicité ce qui était un non-dit, à savoir l’anomalie que constitue le couple Macron.
    Je ne suis pas aussi sûr que vous que Macron sorte vainqueur de cet échange de palefreniers.
    Il en restera toujours quelque chose sur l’image de Macron à l’international qui a été ternie, qu’on le veuille ou non. Macron aurait pu s’éviter cet affront.
    Les dégâts en termes d’image et donc d’influence sont plus graves pour Macron que pour Bolsonaro.
    Après tout Bolsonaro ne se veut pas grand ordonnateur du monde, alors que Macron se voit ainsi.
    J’ajoute que Bolsonaro a réagi en homme du Sud, en demandant des excuses alors que Macron s’est adressé aux femmes brésiliennes dont il a souhaité implicitement le soutien.
    Dans toute l’Amérique latine, Macron doit être l’objet de moqueries.
    Il lui manque l’essentiel dans cette partie du monde, à savoir la posture du macho, celle qu’ont tous les dirigeants de Chavez à Maduro en passant par Morales et autres Castro ou Peron.
    Ce qui n’empêche pas qu’Evita Peron puis Isabelita aient eu leur heure de gloire.
    La pensée sudiste est trop complexe pour un petit nordiste.

  105. Robert Marchenoir

    @ hameau dans les nuages | 28 août 2019 à 23:26
    « Au-delà du pilonnage de vos certitudes… »
    C’est sûr que s’il fallait chercher chez vous, non pas des certitudes (n’allons pas jusque-là !), mais beaucoup plus modestement quelques préconisations rationnelles, claires et argumentée sur l’économie de l’agriculture, on aurait du mal…
    Et donc, au-delà de me prendre à partie une fois de plus sur un commentaire qui relève du b.a.-ba de la science économique, qu’essayez-vous de démontrer ? Où voulez-vous en venir ?
    Nous avons bien compris que vous souffriez épouvantablement et que c’était la faute aux autres, mais au-delà de tout ramener sans cesse à votre nombril et à votre cas particulier, qu’essayez-vous de dire en me contredisant bêtement une fois de plus ?
    Que la France doit cesser immédiatement toutes ses importations ? Que ce n’est pas grave si elle n’exporte pas ? Qu’il n’y a aucun rapport entre les importations et les exportations ?
    Que les faits et chiffres rapportés dans les 7 articles que j’ai cités, concernant les conséquences néfastes, pour le peuple américain et pour ses agriculteurs en particulier, du protectionnisme de Donald Trump (articles que vous avez tous lus, naturellement), sont faux, incomplets ou non pertinents ?
    Que les pays qui souffrent de la faim sont ceux qui entretiennent des échanges commerciaux actifs de denrées agricoles avec le monde entier ?
    Scoop pour vous : c’est le contraire. Quand la famine a régné en France — et cela se vérifie partout — c’est précisément lorsque les Français devaient se contenter de ce qui poussait à quelques kilomètres de chez eux. Et qu’ils n’avaient pas les moyens de transport modernes et efficaces permettant d’acheminer la nourriture dans le monde entier. C’est l’Afrique aux routes défoncées et aux mille postes de douane intérieurs et extérieurs qui souffre de la faim, pas la France où le principal problème alimentaire des pauvres est… l’obésité.
    Le « localisme » est une sottise d’enfants gâtés, qui peuvent se payer le luxe de jouer aux villageois du XVIIe siècle tout en bénéficiant des avantages du libéralisme. S’il était réellement appliqué, alors là, en effet, les Français souffriraient de la faim — et ne parlons pas de « cinq fruits et légumes par jour », d’une « alimentation équilibrée » et de « bio ». Dans les meilleures périodes, ils auraient tout juste de quoi survivre, avec un régime alimentaire dont même des prisonniers ne voudraient pas de nos jours.
    Peut-être avez remarqué que mon texte était un commentaire politique ? Vous savez que la politique est le domaine de l’intérêt général ? Vous avec compris qu’on ne peut pas réfuter une réflexion économique générale avec des interjections intempestives du type moi-moi-moi et mon nombril ?
    Vous comprenez bien que vos attaques personnelles sempiternelles et fantasmatiques du type « mes napoléons et mes lingotins » (où ça ?), « mon âge », « ma fréquentation des rayons vides » (?) et « ma profession de trader » sont aussi stupides, malveillantes et surtout inopérantes que « ma Nathalie russe » évoquée par un autre impertinent dans votre genre ?
    Vous comprenez bien que votre insistance à toujours tout ramener à des invectives personnelles, à des intérêts spécifiques et à des cas particuliers est la négation même de la politique, et la raison même pour laquelle la France est bloquée ?
    Au-delà de votre spectaculaire incapacité à dire quelque chose de cohérent sur l’agriculture tout en vous en prétendant le spécialiste, sur ce blog (et je dis bien : n’importe quoi de cohérent, peu importe sa couleur politique), vous démontrez une fois de plus l’existence de quelques vaches sacrées en France.
    Dites quelque chose qui s’écarte de la doxa régnante sur le régime russe (c’est bien) ou sur les « paysans » (ce sont de pauvres victimes auxquelles il faut donner beaucoup d’argent), et aussitôt vous avez un roquet sorti de nulle part qui se met à vous poursuivre partout en jappant à vos mollets.
    Mais bien sûr, c’est moi qui vous « insulte », pauvre bichon.
    Par exemple, écrire : « Au-delà du pilonnage de vos certitudes vous n’êtes qu’un simple tube digestif et j’en suis un autre », ce n’est pas du tout une insulte, c’est une réflexion originale et pertinente qui va nous aider à développer l’agriculture en France, un peu comme l’a fait la Nouvelle-Zélande. Vous connaissez les réformes agricoles néo-zélandaises ?

  106. Nathalie Delachaîssay

    Le topinambour, Sure ! Et le rutabaga ah !
    M’est avis, cher Giuseppe, que vous êtes né après 45 !

  107. @ Tipaza | 29 août 2019 à 10:06
    Je suis d’accord avec vous sur le fait que Macron a commis une maladresse en provoquant inutilement Bolsonaro qui a réagi violemment, exprimant ainsi son tempérament de Latin.
    C’est dommage car ce G7, de l’avis de la presse internationale, a été un succès.
    Par contre je ne suis pas d’accord quand vous laissez entendre que Bolsonaro ne se voit pas en grand ordonnateur du monde. Le Brésil est actuellement la neuvième puissance économique mondiale et son PIB ne cesse de croître alors que celui de la France piétine. Elle est désormais 6e position (en quelques années elle a perdu deux places).
    Ce gars-là est un être sans aucun scrupule. C’est un peu le Trump de l’Amérique du Sud, ce qui explique sans doute pourquoi ce dernier lui accorde son soutien.
    Il n’hésitera pas à massacrer la part de l’Amazonie qui appartient au Brésil (63 %) pour parvenir aux premiers rangs. Enfin, si entretemps il n’est pas renversé, car les pays d’Amérique du Sud sont en révolution perpétuelle.
    On a reproché la corruption du régime de Lula, je ne suis pas persuadé que celui de Bolsonaro soit un modèle de probité.

  108. @ Michelle D-LEROY
    « Un salarié manuel qui débute sa carrière à 17 ans, avec donc un métier fatigant, serait très défavorisé en partant à 64 ans à l’identique d’un salarié ou un cadre administratif qui aurait débuté sa carrière à 24 ans »
    On peut ne pas être d’accord avec cette opinion car cela revient à dire qu’un étudiant ne fait rien. Ce n’est pas parce qu’il n’est pas salarié qu’il est oisif.
    Autre poncif: celui qui démarre tôt aurait forcément un travail pénible. Le stress au travail me paraît au moins aussi dommageable pour l’organisme que les tâches purement physiques.

  109. hameau dans les nuages

    @ Robert Marchenoir | 29 août 2019 à 10:42
    Je conçois que vous apprendre que vous n’êtes pas finalement un robot vous surprenne.
    Si quelqu’un vous demande si « ça va bien » ne le prenez pas mal.
    Plus sérieusement, c’est fou le nombre de gens qui se renseignent pour acquérir quelques dizaines de m2 afin d’avoir de quoi manger. Manger n’étant pas un gros mot. Le « aucasoù » revenant de plus en plus souvent dans les discussions, comme une résurgence de l’instinct de survie.
    Moi j’ai vu large. Il me reste 1 ha 7 en pleine propriété devant la maison. J’aurais pu avoir un pont d’or en le vendant à un promoteur. Mon épouse qui vous suit aussi assidûment (elle est très impressionnée par vos arguments sans failles) m’a dit: « Pense à Bob, il a raison les régimes communistes ont créé les fermes usines et maintenant ce sont les fermes usines capitalistes vouées à l’échec elles aussi » en ajoutant en me susurrant à l’oreille avec un clin d’oeil amoureux: « des lingots contre des poireaux ».
    https://www.boursorama.com/bourse/matieres-premieres/cours/_GC/
    Mon épouse m’appelle à table.

  110. yves albert

    @ Paul Duret | 29 août 2019 à 11:28
    Révisez votre jugement car il est faux et instruisez-vous sur les métiers du bâtiment, des mines et carrières, de l’industrie, de la main-d’œuvre agricole, etc. Puis tentez de fragmenter la pénibilité par paliers en y incluant le stress qui existe dans tous les métiers, mais expose certains plus que d’autres (métiers ou hommes).

  111. @ Achille | 29 août 2019 à 08:48
    Cher Achille, le gauchisme n’est pas honteux en soi, c’est une contamination psychique que l’on retrouve chez les êtres faibles d’esprit crétinisables et décervelables à volonté.
    C’est un sida mental, un cancer irréversible, toutes les thérapies ont échoué, nous n’allons pas nous acharner sur ces pôv’malheureux qui en sont victimes.
    On ne dit jamais de mal du SIDA HIV, n’est-ce pas ? alors pourquoi le vôtre ?
    Compassion.

  112. Même le Volatile de cette semaine lisse le plumage d’Emmanuel Macron, certes un peu moins le ramage, mais dans l’ensemble, en cette période de torpeur des vacances, d’un G7 qui aura gratté un peu le ventre des Verts, tout semble baigner dans le meilleur des mondes.
    D’ailleurs je me suis mis au vert, je parle de carburant bien sûr, je me suis posé la question de savoir si j’allais sur un site technique, ou si je faisais confiance à ce blog qui permet l’intelligence, dont le doute et la réflexion, même si parfois les divergences sur quelques réglages font le sujet du jour.
    J’ai donc choisi l’intelligence.
    Soit je rentrais dans des explications plus alambiquées les unes que les autres toutes courbes confondues, soit je faisais confiance au bon sens paysan.
    Donc avec mon voisin – excellent veilleur technique – nous avons décidé de rouler à l’ E85, sans boîtier, sans modifier la carte grise, tout simplement avec ce qui nous sert de raisonnement.
    D’ailleurs Macron a utilisé les mêmes ressources pour baptiser un G7 qui est passé comme une lettre à la poste, ou encore mieux, sans cliquetis ou mieux encore assaisonné de piment d’Espelette ; pour les aficionados, en ce lieu j’avais mangé une piperade digne des meilleures, au restaurant Pierre Dospital, ceci pour l’anecdote (au fond de la rue principale à droite).
    Comme toujours le bon sens et la malice valent plus que force ni que rage, le fromage est bien tombé dans le bec du renard, et les économies de carburant pour mon voisin… Mais ceci est une autre histoire.
    Voyons comment se passe la rentrée. Pour ne pas griller toute ses cartouches le Président va envoyer Delevoye au feu, essuyer les premières salves, dans le fond cela lui fera du bien, venu d’un autre monde il va découvrir le nouveau et puis dans le fond il va nous parler de ce qu’il ne connaît pas : la retraite.
    S’il avait tenu un marteau-piqueur à bout de bras il n’aurait sans doute pas fait un rapport en adéquation avec un pays au bord de la faillite.
    Il est dommage que ce Président ait eu quelques transgressions ou facilités, qu’il regrette paraît-il, mais tous les espoirs sont permis si les petits cochons ne le mangent pas.

  113. @ Tipaza 29 août 2019 à 10:06
    « Dans toute l’Amérique latine, Macron doit être l’objet de moqueries »
    Dans toute l’Amérique latine peut-être pas mais au Brésil oui. Il faut savoir qu’il y a 500 000 entreprises françaises en activité au Brésil.
    Mon frère vit au Brésil depuis 30 ans, il a connu l’époque Lula qui donnait d’une main face caméra et empochait de l’autre face à face (d’après mon frère..;))
    Les Brésiliens ont élu un ancien militaire pour éradiquer sans peur et sans état d’âme les labos souterrains, les trafiquants de tout poil et les dealers de drogue des grandes villes, et (d’après…) il semblerait qu’il obtienne de bons résultats dans ce domaine. Il paraît que pour éradiquer… il éradique…
    Concernant les feux (toujours d’après…) ils étaient plus nombreux du temps de Lula mais ‘sem onda’ disait-il.
    Ce n’est pas parce que Manu est entré en religion écologique qu’il va faire trembler Bolsonaro qui gère près de 9 millions de km² alors que Manu n’en gère (mal) que 650 000 !
    Bon OK ce n’est que la version de mon frère mais, en même temps comme dit l’autre, lui au moins il vit au Brésil et Bolsonaro, lui, n’a jamais dit publiquement que la Guyane française était une île, alors que Manu qui séchait les cours d’histoire-géo pour aller aux cours (?) de sa prof de théâtre, lui, l’a dit.
    Sacré Manu, toujours à la pointe de l’info 😀

  114. Philippe Dubois

    @ Paul Duret | 29 août 2019 à 11:28
    Certes, un étudiant travaille, et parfois beaucoup.
    Mais il ne produit aucune richesse et reste à la charge de la société, de ceux qui produisent les richesses permettant de lui payer ses études.
    Mais rassurez-vous, comme nos étudiants les plus brillants se barrent à l’étranger pour être remplacés par des bac-8 importés par paquets de 10 000, le problème de nos retraites ne les concernera pas.
    Je précise que s’ils vont voir ailleurs, c’est le plus souvent parce que notre bureaucratie tatillonne, étouffante, envahissante et notre fiscalité particulièrement gratinée et spoliatrice font tout leur possible pour dissuader ces jeunes talents de rester en France.

  115. @ Tipaza 29.08 à 10h06
    Je suis entièrement d’accord avec votre intervention. D’une façon générale, je suis choqué par l’abondance des propos qui critiquent le couple Macron et leur différence d’âge, sans oublier, bien sûr, la supposée croustillante et sulfureuse « aventure » de leurs débuts.
    Je ne suis pas suspect, ici, de la moindre sympathie pour Emmanuel Macron, le néfaste personnage politique et l’inconséquent président de la République que je continue de poursuivre en tant que tel de mes méchancetés les plus malignes possibles. Mais j’estime ne pas avoir le droit de regard et de jugement sur sa conduite et celle de son épouse concernant leur intimité, celle d’aujourd’hui et celle de leurs débuts.
    Professionnellement, pendant quelques années, j’ai eu l’occasion et le devoir d’entrer très intimement dans la vie privée d’hommes et de femmes de toutes conditions, souvent dans des situations peu ordinaires. Cela ne m’a pas conduit à l’indulgence sur ce que sont les moteurs intimes de l’être humain et ses réactions dans des ‘’cas’’ difficiles ou inattendus. Mais je ne voudrais pas empiéter sur le domaine de M. Bilger – dont je n’ai lu aucun de ses ouvrages et j’en suis désolé – qui, sur ce sujet, a forcément acquis une sagesse bien supérieure à la mienne.
    Avec l’âge, je me conforte dans l’idée que la profession de procureur est bien plus utile que celle de l’avocat. Mais c’est un autre débat…

  116. 550 000 km2, notre seule ressource c’est d’être les meilleurs, en avance, devant, premiers, tout le reste est littérature.
    Un hôpital il faut qu’il soit une vitrine, sans gabegie mais techniquement au point et c’est possible.
    Quand on construit le viaduc de Millau, nous sommes les meilleurs techniquement, l’alliance des caissons et du béton, Norman Forster au bout du crayon c’est quand même le plus beau ; construire le viaduc de Lanne-Darré en hélice SVP ! aujourd’hui copié, je pense que nous avons ce qu’il faut sans avoir besoin de se gargariser inutilement.
    Il faut savoir « y mettre la tête » comme dans un ruck, dans une mêlée, gratter les ballons ; quand on construit un centre de distribution, il faut aussi les meilleurs, j’ai un faible pour le cabinet de Jean-Michel Wilmotte, j’espère que pour Notre-Dame il pourra concourir, sa vision future de la réfection est sans aucun doute la plus crédible, la beauté intemporelle en plus.
    Ne me parlez pas de charpente elle a vécu et je maintiens qu’elle n’avait rien d’extraordinaire, à part certaines pièces d’un âge avancé, et alors ? il reste des pierres et le verre renverra toute l’élévation digne que mérite un tel édifice.
    Je dis cela en pensant à notre Président, j’espère qu’il fera le bon choix et qu’il ne s’arrêtera pas à la décision de quelques vieux barbus à vouloir reconstruire à l’identique, ce ne sera jamais l’identique, alors qu’il ose ! Et je le redis une toiture deux pentes avec noues ne relève pas du divin.
    « Il me semble que nous devrions être sensibles à la volonté clairement affichée par Emmanuel Macron d’entretenir par son verbe un autre rapport avec les Français au nom desquels il s’exprime et s’exprimera, et de chercher à sortir de cette autarcie trop sûre de soi, légèrement arrogante, méprisante des contradicteurs, qui lui a tant nui. » (PB)
    Il en a l’occasion comme l’avait fait François Mitterrand avant lui, et Pei pour l’affirmer.
    Aller de l’avant, garder les traces qui auront survécu, pour le reste le regard fera l’histoire et le temps aussi.

  117. sbriglia@Mitsahne

    « Avec l’âge, je me conforte dans l’idée que la profession de procureur est bien plus utile que celle de l’avocat. Mais c’est un autre débat… »
    Rédigé par : Mitsahne | 29 août 2019 à 18:46
    Curieux… moi aussi.
    Mais comme c’est venu avec l’âge, aussi, je me dis que 35 ans d’une vie à défendre la veuve et l’orphelin – enfin aussi les grands patrons et les salariés d’y ceux-ci, faut bien vivre – qui passent ainsi à la trappe des illusions de jeunesse ne peut avoir pour origine que la sclérose artérielle, celle qui vous faisant préférer le réquisitoire à la plaidoirie est le prélude à la fin de vie à l’EHPAD.
    Donc j’essaye de mieux oxygéner mon cerveau… pas facile…

  118. @ Catherine JACOB
    J’avais écrit ceci:
    « Des gens croient qu’il faudrait un droit d’ingérence écologique, comme s’il n’y avait pas assez de causes de guerre, d’autres, des gens de gouvernements latinos ont peur d’interventions de ce genre. Il se peut que Bolsonaro ait cela en tête, sans le dire. »
    En cherchant tout autre chose, que j’aurais d’ailleurs préféré trouver pour une autre utilisation que le blog, j’ai déterré ça:
    https://www.huffingtonpost.fr/entry/bresil-jair-bolsonaro-a-un-plan-bien-precis-pour-lamazonie_fr_5d5f835ee4b02cc97c8b7de4
    Si cela est bien vrai, on dira qu’à force de menacer la souveraineté des Etats, on les braque.
    Pas vraiment étonnant…
    Certains ne voient même pas le problème et croient régler des problèmes, par exemple politiques.
    Mais la question est d’agir sur ou mieux avec les gens, sans les braquer.

  119. MASSON ROGER, AVOCAT

    Oui. Il faut s’excuser. Parce qu’il est odieux, de toute évidence incompétent, et illégitime. Il a été élu par 20 millions de Français, soit une minorité. La plupart de ces 20 millions ont en fait voté contre Marine Le Pen et le détestaient déjà. Il avait montré auparavant, avec le minable Hollande, qu’il était encore pire que celui-ci.
    Vous devriez de plus, et surtout, vous considérer comme soumis, vous, à un devoir de réserve, aussi bien que Fenech, le remarquable Debré et les autres. Sinon, à quoi rime le texte qui l’impose aux magistrats, retraités ou pas ?
    De plus j’aimerais savoir pour quelle raison vous avez fait une carrière aussi longue à Paris malgré vos difficultés d’élocution.
    Et alors que votre père semble n’avoir pas eu une attitude exemplaire entre 1940 et 1944…
    Il est évident que si vous aviez exercé vos fonctions dans le Cantal, dans la Creuse ou les Ardennes, on ne connaîtrait pas votre avis sur l’énarque abusé à 15 ans par sa prof de français… Ce ne serait pas dommage.

  120. @ MASSON ROGER, AVOCAT | 03 octobre 2021 à 20:22
    « La plupart de ces 20 millions ont en fait voté contre Marine Le Pen et le détestaient déjà. »
    Ah oui ? Vous connaissez un autre système pour désigner le représentant du peuple qui soit plus impartial que le vote ?
    Cela a été la même chose en 2002 où tous les socialos ont voté Chirac contre JMLP. Et heureusement !
    Il est probable, si ce n’est certain, qu’il en sera de même en 2022.
    Au premier tour on choisit, au second on élimine. C’est ainsi depuis que les élections existent. Etonnant que vous ne l’ayez pas compris. C’est pourtant intelligent un avocat, enfin je crois.
    Quant à vos propos fielleux sur Philippe Bilger et sur son père, ils sont tout simplement dégueulasses. Ils puent l’aigreur et la jalousie.
    Vous êtes un petit bonhomme, monsieur, tout petit !

  121. @ MASSON ROGER, AVOCAT
    Je commence par le plus choquant :
     » Et alors que votre père semble n’avoir pas eu une attitude exemplaire entre 1940 et 1944… »
    On est responsable de ses parents, maintenant ?
    Sur ce blog, j’ai vu des gens se prévaloir d’ascendants résistants, comme s’il se créait une noblesse résistante.
    Mais les enfants des Résistants ne sont pas plus à louer des exploits de leurs parents que ceux des collaborateurs des abjections des leurs.
    Il existe le principe cardinal de la personnalisation des délits et des peines… Il me semble que cela va au-delà du droit : nul n’est responsable de ce qu’il n’a pas commis.
    Quand on oublie ça, est-on bien placé pour parler du devoir de réserve des magistrats ?
    J’ignore si monsieur Bilger estime l’avoir violé et être bien coupable mais taraudé par le désir de parler, s’il pense être dans les clous ou si… Notre hermine brave ce devoir de réserve car n’est plus en charge de dossiers.
    Alors pourquoi priver le monde d’une expertise « singulière » ?
    Mais vous n’avez pas émis un véritable argument en faveur du fait que ce principe soit une bonne chose quand on n’est plus en activité. Vous préférez l’attaque personnelle ou pour cause d’ascendant.
    Si on était en Inde, vous lui reprocheriez d’avoir volé cent roupies dans une vie antérieure !
    Revenons au devoir de réserve des magistrats retraités… À ce compte-là, on devrait peut-être interdire aux hermines d’écrire.
    Car en principe, elles ne vont pas écrire « L’avenir de l’humanité, terraformation de Mars, voyage interstellaire, notre destinée en dehors de la terre » de Michio Kaku, excellent livre sur ce que notre espèce devrait faire pour sa survie comme pour son expansion.
    Des préoccupations qui arrachent aux considérations par trop mesquines, ainsi :
    « De plus j’aimerais savoir pour quelle raison vous avez fait une carrière aussi longue à Paris malgré vos difficultés d’élocution. »
    Le talent ?
    C’est fou comme on nie le talent en France, il semble que l’idée que l’autre en ait soit intolérable, ça doit en ôter à soi-même, sans doute. Le talent peut permettre de compenser certains problèmes, le talent et le courage.
    Et l’intelligence de saisir une situation. Claude empereur, à un moment où il ne l’était pas encore, je crois, devait défiler en quelque occasion religieuse, mais on aurait vu sa boiterie, alors il a marché à genou, ce qui en plus exprimait une plus grande dévotion.
    Tiens ! Je viens de comprendre pourquoi cet exemple me vient toujours à l’esprit mais je ne le dirai pas, c’est trop personnel. Bref, notre hôte a un problème d’élocution ? Eh bien, il a créé un Institut de la parole. Et il sortait d’où, ledit institut, à votre avis ? Bien évidemment de la découverte personnelle qu’on peut avoir un besoin incontournable de surmonter des obstacles oratoires.
    Je ne passe pas ma vie devant la télé ni à compter les points dans les débats, mais notre hermine me semblait se débrouiller très bien.
    Son problème serait insurmontable sans cadre, mais dans un cadre, de tribunal où le magistrat a l’autorité, il n’a pas à l’imposer à qui aura la plus grande gueule : il suffit qu’il ne déchoie pas de l’autorité de sa charge, que ce soit par le fond ou par la forme de ses interventions.
    Voyez-vous, l’être humain est certes un animal, mais un animal à outil, que ce soit la canne pour marcher ou la technique oratoire ou l’institution comme le tribunal ou les règles de débat des plateaux de télévision.
    Cela fait que c’est celui qui maîtrise le mieux ces outils qui perce et non la grande gueule, en principe.
    J’ai dû me faire défenseur face à un avocat, improvisé procureur, oubliant plus grave que le devoir de réserve des magistrats.
    Rien moins que la justice et le propre de l’Homme…

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