A cette interrogation, peu répondraient par la négative. Puisque sans lui, sans ce prédateur (comme il a été communément qualifié), l’immense et puissant débat sur le pouvoir des hommes, la faiblesse des femmes, les intolérables harcèlements au travail et dans la quotidienneté, l’inégalité des sexes et notre société infiniment perfectible n’aurait pas pu se dérouler.
A peine ai-je écrit ce paragraphe que j’ai conscience de l’offrir en prélude pour satisfaire la pensée dominante sans être persuadé de sa justesse et de ma sincérité.
Je ne méconnais pas que notre monde a parfois besoin pour s’émouvoir de comportements et de transgressions vieux comme l’humanité, de déflagrations scandaleuses et de raz de marée nauséabonds. Où des plaignantes, parfois des victimes surgissent chaque jour et où des ostracismes se manifestent dans l’instant comme pour compenser par une immédiateté précipitée des années d’indifférence ou de lâcheté.
Nous avons eu MeToo et nous semblons découvrir l’importance des violences sexuelles, conjugales ou autres à partir d’une prise de conscience dont on s’étonne qu’elle ait eu besoin, pour exprimer son indignation, de tragédies particulières ou d’abus singuliers.
Avant Harvey Weinstein, les attitudes qui ont suscité la réprobation à son encontre existaient déjà et elles continueront après lui. L’effervescence incroyable de cette dernière année, la judiciarisation forcenée par sa menace et l’opprobre jeté sur les hommes qui, du plus anodin au plus grave, s’abandonneraient à l’insupportable ont peut-être engendré une accalmie dans les tristes débordements virils mais elle ne durera pas. D’ailleurs, comme un paradoxe douloureux, on a été obligé de constater que les viols n’ont pas diminué, bien au contraire (Le Monde). Il y a la dénonciation, l’éthique et le verbe accusateur mais à côté d’eux la réalité imperturbable suit son cours.
Ce n’est pas qu’il faille désespérer de toute initiative législative ou étatique mais en mesurant bien qu’entre de possibles et bienfaisantes avancées positives et un étouffant quadrillage, la frontière est plus mince qu’on le croit.
Il ne convient pas non plus de surestimer les premières qui semblent parfois oublier qu’elles ont à régir une pâte humaine, l’imprévisibilité des natures et des désirs et que par exemple il est absurde d’imputer exclusivement à l’incompréhension de la police et de la Justice, pour les viols, le nombre réduit des plaintes ou les condamnations trop faibles, voire les acquittements ou les relaxes (Le Monde).
Comme s’il n’y avait pas en permanence, face à l’envie de répression, des intimités fragiles, hésitantes et pessimistes sur l’issue. Comme si les tribunaux et les cours d’assises n’avaient pas non plus à examiner si une plaignante était forcément une victime. La loi, aussi rigoureuse qu’elle soit, ne persuadera pas mécaniquement quiconque, homme ou femme, d’aller vers la police et la Justice si sa force intérieure et son aspiration à se voir reconnu comme victime ne l’inspirent pas.
Il me paraît que, plutôt que d’évoquer « les doutes nouveaux des hommes » (Le Figaro), il serait plus pertinent de souligner les incertitudes de l’homme de toujours. Pour ma part, je refuse de laisser se dégrader en féminisme ma dilection, mon estime ou mon admiration pour beaucoup de femmes comme s’il fallait à toute force créer sur le mode polémique ce qui relève d’un partage parfois formidable, quelquefois crispé, d’une humanité commune. Nulle envie ni besoin de fuir les infinies et multiples séquences de la coexistence douce ou amère entre la femme et l’homme avec une politisation aigre, par une idéologie désenchantée.
Cette volonté belliciste qui vise peu à peu à instiller l’idée que nous devrions faire univers à part pour être, chaque sexe, tranquille dans son coin est aberrante. Elle est d’autant plus surprenante de la part de prétendues progressistes qui, niant qu’il y ait une essence masculine ou féminine, rêvent de reconstituer, pour leur lutte qui n’a pas de combattants face à elle, des ghettos où les seules relations acceptables confronteraient une féminité vindicative et une virilité désarmée.
Faut-il alors vraiment remercier Harvey Weinstein ?
A t-il par son pire favorisé le meilleur d’un émoi collectif et d’un combat dur mais équilibré ? Peut-être mais à condition qu’on ne s’imagine pas avoir inventé quelque chose puisque l’humain n’est pas né avec MeToo ni les dérives et les dominations avec Weinstein !
Weinstein est-il raciste de surcroît ?
On ne compte aucune actrice noire ayant déposé plainte.
MeToo devrait lui coller un procès en discrimination.
Dès lors, on prévoit ici même, en direct live, un débat Mary Preud’homme/Robert Marchenoir : les noires sont-elles plus morales que les blanches ? Ou plus cachottières que les blanches ? Une nouvelle controverse de Valladolid en perspective.
Personnellement, quand Serena Williams dispute un match, je ne regarde pas les balles.
Une photo… comment dire… provocatrice.
Car enfin en le voyant en si agréable compagnie, j’ai envie de dire : Moi Aussi !
C’est bien la traduction de Me Too ? ;D
Je suis très étonnée par votre titre, et me demande quel est le nom de cette première plaignante.
Quelle impasse ! Il convient de se tourner vers cet ouvrage :
Phénoménologie de l’esprit Hegel 1807
Bonjour,
Harvey Weinstein est un « gros dégueulasse ». Certains vont encore dire que j’énonce une platitude. Mais son cas est loin d’être isolé. Le pouvoir permet toutes les audaces, mais aussi autorise toutes les perversions et, dans notre société, cela peut concerner le grand patron tout comme le petit chef de service, leurs proies étant d’autant plus faciles à saisir qu’elles sont dans une situation de faiblesse ne leur permettant pas de refuser ce genre d’avances nauséabondes.
Mais il ne faudrait pas masquer l’autre face de cette relation ambiguë qui existe depuis la nuit des temps, entre le « mâle conquérant » et la « faible femme ».
Le comportement qui consiste à profiter de sa position de producteur pour mettre dans son lit les petites starlettes un peu naïves qui nous affirment, la main sur le cœur, qu’elles pensaient qu’Harvey Weinstein les invitait dans sa chambre pour parler de leur carrière, une coupe de champagne à la main.
Nombre d’entre elles, ainsi que l’affirment Catherine Deneuve ou Brigitte Bardot, deux de nos stars confirmées, ne se sont pas encombrées de scrupules pour accepter l’invitation, sachant très bien que pour elles c’était le passage obligé permettant de voir un jour leur nom « tout en haut de l’affiche, en dix fois plus gros que n’importe qui ».
C’est un peu facile dix ou vingt ans plus tard de jouer les rosières effarouchées, histoire de se donner bonne conscience et de redorer sa réputation. En particulier quand finalement, par manque de talent, on est resté une petite actrice jouant les seconds rôles.
Peut-être mais à condition qu’on ne s’imagine pas avoir inventé quelque chose puisque l’humain n’est pas né avec MeToo ni les dérives et les dominations avec Weinstein !
De toute manière, cette mode un tantinet hystérique du « MeToo » ne concerne qu’une infime minorité connectée du monde occidental et n’empêchera en rien des milliards de personnes vivant de par certaines contrées du monde y compris en Europe de continuer de vivre selon leurs coutumes millénaires prônant un sexisme exacerbé…
« Faut-il alors vraiment remercier Harvey Weinstein ? »
Pourquoi poser la question ?
John Gray nous avait prévenus il y a plus de 25 ans !
Les Hommes viennent de Mars, les Femmes viennent de Vénus.
Cette affaire Weinstein, et le tsunami MeToo qui s’en est suivi m’a conduit à deux remarques.
La première sur la massification des victimes, qui s’est révélée désastreuse sur le plan sociétal, et la seconde, corollaire de la première sur l’instrumentalisation politique de la sexualité, nous ramenant au temps des sorcières de Salem avec l’hystérie qui va avec.
Sur la massification des victimes, le rôle joué par les réseaux sociaux, amplificateurs et propagateurs d’une certaine réalité amplifiée et transformée en fantasme a été déterminant. Le nombre de victimes déclarées m’a surpris, je l’avoue.
Brusquement leur parole s’est libérée, cherchant la justice mais aussi la vengeance ce qui est le contraire de la justice, du moins c’est ce que disait le droit jusqu’à présent.
On a senti dans toutes les interventions de féministes exacerbées y compris dans les sphères gouvernementales, Schiappa par exemple, une volonté d’en découdre non pas seulement avec le fautif criminel mais avec l’Homme en général, avec un H majuscule, que certaines voudraient minuscule, et même microscopique.
Le théorie du genre devenant la théorie de la prise de pouvoir féministe et dans la foulée du LGBT, puisque l’homme est nié, la nature ayant horreur du vide, il est comblé par ceux qui ont renoncé à leur nature sexuelle d’origine.
On a vu croître le nombre de victimes de façon exponentielle, pour celles qui le furent vraiment on les plaint, et elles méritent justice, mais combien d’hystériques se sont précipitées avec l’espoir d’avoir leur heure de gloire. Victimes, donc méritantes et honorées, pour celles-là on les plaint aussi, mais pour leur pauvreté d’esprit. Pauvreté pernicieuse et dangereuse en même temps.
La promotion canapé est devenue brusquement un argument de vengeance, sans que celles qui ont bénéficié de ces promotions aient l’intention d’y renoncer. Elles n’avaient pas renoncé avant de l’obtenir elles ne renonceront pas après, en ayant de surcroît l’auréole de victimes.
Ainsi l’hystérie des réseaux sociaux.
Et j’en viens à ma deuxième remarque, l’instrumentalisation de la sexualité comme arme de combat politique.
Pour tétaniser ou détruire un homme politique il suffit de dire qu’il y a plusieurs décennies, un jour, quand il avait trois ans à la crèche, il a embrassé sa voisine de tapis, sans qu’elle lui ait donné son accord écrit.
C’est un peu ce qui s’est passé avec l’affaire de la nomination à la Cour suprême des USA du juge Brett Kavanaugh, où la plaignante, manipulée par les Démocrates, est intervenue pour essayer de démolir l’homme en question faisant référence à un passé dont on ne saura jamais s’il est vrai ou pas.
L’antique formule « calomniez il en restera toujours quelque chose » est toujours d’actualité.
Mais l’homme en question dérange les féministes, puisque Marlène Schiappa a dit que sa nomination était une mauvaise nouvelle, ce qui pour moi a été immédiatement l’indice de qualité de cet homme.
Il y a dans la posture de victime, chez certaines femmes, une volonté de reconnaissance sociale qu’elles n’auraient pas sur la base de leurs seules qualités.
Elles semblent dire, « regardez-moi, admirez-moi, je suis une victime ».
La victimisation comme condition d’existence et de valorisation, et qui bien va au-delà de la reconnaissance naturelle de leur peine et de leur désir normal de justice. C’est cette posture que je déplore.
@ Achille | 09 octobre 2018 à 08:39
« Harvey Weinstein est un « gros dégueulasse ». Certains vont encore dire que j’énonce une platitude. »
Mais non. Mais non.
@ Roger L | 09 octobre 2018 à 10:34
En fait je vous attendais plutôt sur : « Catherine Deneuve ou Brigitte Bardot, deux de nos stars confirmées ». Allez savoir pourquoi ! . 🙂
« … ainsi que l’affirment Catherine Deneuve ou Brigitte Bardot, deux de nos stars confirmées. » (Achille)
Compte tenu du sujet on se gardera de parler de truisme.
Tautologie ?
Ce que ne disent pas la brune ou la blonde, c’est que lorsqu’une femme est amoureuse, elle prend généralement tous les chemins, gauche, droite, et les moyens pour conclure rapidement, sans même se poser la question ou se rendre compte que certaines attitudes spontanées peuvent aussi avoir un caractère harcelant, pas forcément sexuel, dont un homme ne se plaindra que rarement et blennorragiquement…
Quand mettre le grappin sur un homme est une pratique bien féminine et courante, hypocritement, dérobée, soustraite, jusque-là, dans ce nouveau siècle, et ne se révélant, la plupart du temps, que lorsqu’il est trop tard, et quand tous ces malheureux harcelés en douceur, se retrouvent raides comme des passe-lacets.
Voilà, il y a dans cette problématique comme des symétries revanchardes, pas celles qu’on croit, en léthargie, pour le moment, par exemple, celle à cheval sur le Second Empire et la IIIe République, cette Périchole d’opéra-comique, très populaire, enhardie, déclamant dans ce théâtre parisien des Variétés :
« Mon Dieu que les hommes sont bêtes. »
« Pour ma part, je refuse de laisser se dégrader en féminisme ma dilection, mon estime ou mon admiration pour beaucoup de femmes comme s’il fallait à toute force créer sur le mode polémique ce qui relève d’un partage parfois formidable, quelquefois crispé, d’une humanité commune. Nulle envie ni besoin de fuir les infinies et multiples séquences de la coexistence douce ou amère entre la femme et l’homme avec une politisation aigre, par une idéologie désenchantée. »
Les avanies peuvent être distillées de façon extrêmement subtile, accompagnées d’un sourire hypocrite, entre les femmes elles-mêmes, et de telle sorte qu’il peut devenir très difficile de s’en plaindre, rien qu’en privé sans parler de les dénoncer, et même quand il s’agit d’un véritable affront infligé sans motif par une « blonde » habile à se victimiser, si sans éducation véritable, ayant parfaitement bien conscience de ce que son comportement peut avoir de très désagréable, à l’égard de vieilles dames qui n’en peuvent mais, valant mille fois mieux qu’elle, et que cet affront se voit répété sans que quiconque ait véritablement conscience de ce que cette répétition, chaque fois légèrement différente, mais bel et bien répétition cependant, signifie.
Il n’est pas nécessaire d’être très intelligente pour être désagréable avec un art dont je dirais bien que s’il est propre au genre féminin, il représente malgré tout une véritable violence.
La différence entre la douce amère, une (morelle) et la tomate, résidant lors de la floraison, dans une simple question de coloris.
Autrement dit, la violence n’est pas le propre d’un sexe ou d’un autre, et le phénomène de harcèlement ne dépend pas d’un compliment un peu appuyé dès lors qu’il se produit entre personnes d’une même orientation sexuelle.
Bien sûr, qu’il faut le remercier. Sans lui, on n’aurait jamais découvert ce phénomène fort curieux de la femme violée, et qui pourtant, de son propre aveu, entretient des relations sexuelles consenties avec son violeur pendant des années.
Sans lui, on n’aurait jamais redécouvert ce qui relevait du bon sens populaire, il y a cent ans : de même qu’au XIXe siècle, danseuse à l’Opéra était synonyme de prostituée mondaine, de même, aujourd’hui, actrice de cinéma est synonyme de prostituée féministe.
Sans lui, on n’aurait jamais découvert cet incontestable progrès de l’ère moderne : tandis que la prostituée d’antan se contentait de passer une fois à la caisse, l’actrice de cinéma réclame son petit cadeau après avoir couché, puis, une fois qu’elle a grimpé au sommet de l’affiche, elle repasse à la caisse pour recueillir à la fois les bénéfices de la supériorité morale que lui confère la dénonciation de ses propres vices, et les indemnités financières qui lui sont dues par les tribunaux.
C’est du ouine-ouine-ouine.
Sans Harvey Weinstein, on n’aurait jamais découvert l’ampleur de la dépravation de certaines « artistes » qui donnent des leçons de morale à la terre entière, comme Asia Argento, fille de cinéaste, qui non seulement s’est livrée au petit jeu du viol rétrospectif et du consentement retiré, après mûre réflexion de quelques années, mais qui, juste après s’être hissée au poste de pilotage du mouvement #MeToo, a provoqué le suicide de son amant, en s’affichant publiquement avec un autre.
Amant qui s’est donné la mort après avoir obéi à tous les diktats du politiquement correct, en couvrant son actrice des éloges les plus vils pour sa campagne de haine anti-masculine, et auquel sa lâcheté n’a valu aucune rémission, puisque sa maîtresse s’est empressée de le faire cocu sous les yeux du monde entier, afin de mieux le récompenser.
Après quoi, l’arroseuse Asia Argento s’est retrouvée arrosée à son tour, par un acteur qui l’a accusée de l’avoir violé, lui, alors qu’il n’avait que 17 ans — et elle 37 (ce qui rend les faits illégaux, en Californie où ils se sont produits).
Notre oie blanche luttant contre le patriarcat a commencé par nier avoir fricoté avec le chenapan, avant que des photos ne voient le jour qui ne laissent aucun doute sur la matérialité de l’acte.
Puis il s’est avéré que le gamin était, lui aussi, rétrospectivement passé à la caisse, exigeant (et obtenant) une forte somme pour prix de son silence (comme quoi, l’égalité des sexes est une réalité), la vertueuse actrice a commencé par accuser de la transaction son amant suicidé, qui n’était plus là pour s’expliquer (quelle élégance !), elle a changé sa version en prétendant que c’était le garçon qui s’était rué sur elle et non l’inverse, etc., etc.
Bien entendu, les autres vertueuses oies blanches exerçant dans le domaine du cinéma, qui avaient porté Asia Argento aux nues cinq minutes auparavant, pour son courageux combat contre les « porcs », l’ont laissé tomber comme une vieille chaussette, dès lors qu’elle a commencé à sentir le gaz quand son goût pour les garçons de 17 ans fut connu — enfin, bref, la routine.
Tout ce petit monde est un parangon de vertu, comme on le voit. Heureusement qu’ils sont là pour nous donner des leçons de « vie bonne », comme on dit désormais (je propose également la peine de mort pour le premier qui s’avisera de parler de nouveau de « vie bonne »).
Le plus comique étant qu’on doit à Harvey Weinstein de nous avoir entrouvert un fascinant aperçu de « l’âme russe » : alors que, logiquement, la machine de propagande poutiniste aurait dû se déchaîner pour fustiger la dépravation morale de l’Occident, bien manifeste avec ce gros cochon de Weinstein, c’est le contraire qui s’est produit.
Et pas seulement au niveau officiel : ce sont les actrices russes elles-mêmes qui ont pris la défense de l’homme d’affaires américain, en disant : et alors ? le producteur veut coucher avec nous, quel mal y a-t-il à cela ? l’important, c’est bien d’avoir le rôle, non ? et puis, c’est bien la preuve que nous sommes belles et désirables ? alors ? Attitude largement partagée par le reste de la population, d’ailleurs…
Comme quoi, il y a aussi de bons côtés dans la société russe.
En revanche, il convient de relever la sidérante hypocrisie des végans, qui ont gardé le silence tout au long de cette affaire, malgré l’ahurissante quantité de plantes vertes qui ont subi les derniers outrages aux mains (?) d’Harvey Weinstein.
Cette volonté belliciste (…)
Ne nous y trompons pas : cette façon de vouloir opposer à tout prix la femme, supposée dominée, à l’homme, supposé dominant, est dans l’exacte ligne d’autres procédés consistant à opposer les humains les uns aux autres selon une sinistre logique marxiste, comme celle consistant à opposer sur des bases racialistes les Noirs supposés représenter schématiquement les colonisés (nécessairement opprimés) aux Blancs vus en bloc de façon manichéenne comme les représentants irrécupérables de méchants colonisateurs parfois esclavagistes, y compris quand ils sont encore au berceau.
A preuve l’expression « mâle blanc », condensé de l’abomination de la désolation parfois employée dans le monde des affaires ou des médias, démontre bien le lien de parenté existant entre une dérive sexiste anti-masculine plus ou moins avouée et une dérive évoquant un racisme anti-blanc plus ou moins larvé.
Il n’y a pas de quoi rire devant ce genre d’approche idéologique car quelques magistrats l’appliquent à la lettre dans certains procès quand ils jugent les gens non pas pour ce qu’ils ont fait ou dit mais pour ce qu’ils sont supposés être.
Bien entendu, cette façon de s’acharner à dresser les gens les uns contre les autres selon des critères de classe que nous aurions pu croire dépassés voire rejetés compte tenu des ravages exercés par les régimes qui les ont appliqués, ne conduit qu’à pourrir les relations entre des gens qui appartiennent en principe à la même communauté, surtout qu’il existe des personnages qui ne demandent qu’à aller à l’affrontement parfois physique sur la base de tels critères.
Et la fraternité, dans tout ça ?
@ Achille | 09 octobre 2018 à 11:01
Je vais vous faire une confidence, mais surtout, ne la répétez à personne. Peu importe le travers que j’ai soulevé. Vous avez des qualités d’écriture. Et vous possédez deux autres vertus qui s’additionnent à l’intérêt (global) de vos contenus : (1) le sens de l’humour
(2) la capacité d’autocritique.
Et ça c’est irremplaçable ! Mais n’en parlez pas à vos fans !
Tout ce qui est excessif est dérisoire. Le fan-club MeToo en fournit une illustration.
(On met entre parenthèses et une fois pour toutes, la compassion, le drame, le malheur, l’humiliation, la nécessaire défense, on est d’accord mais on ne va pas faire des incises à chaque ligne pour montrer qu’on est un chic type.)
Dans les agressions répertoriées, le catalogue va du viol, dans son acception pénale actuelle qui revêt des degrés de violence différents, à la conduite inappropriée dont la définition n’est pas claire.
Il arrive à beaucoup d’hommes de se faire « vamper », la dame a-t-elle alors une conduite légitime ou inappropriée ?
Calquer le rapport homme/femme sur M.Weinstein paraît hyperbolique.
En outre, faire fi de la prescription, justifiée par la permanence du traumatisme, élève le libertinisme appuyé au rang de crime contre l’humanité. C’est d’ailleurs ce qui séduit les zélatrices, conscientes de l’éventualité d’une compensation pécuniaire. L’affaire DSK est révélatrice.
Je me souviens d’un garçon qui avait avec son épouse des jeux consentis de violence simulée : poursuite, bataille, maîtrise, déchirure de la lingerie, sauf que la fine mouche présenta iceux à la gendarmerie lorsqu’elle déposa plainte, pour prouver ses allégations de mauvais traitements et donc, partant, de viol. C’est l’acmé de la perversité, qui fut difficile à démonter.
En cela, Weinstein aide à investiguer, dans des conditions proportionnelles aux condamnations encourues.
Il en fut ainsi dans le divorce où la femme avait systématiquement raison, parce que femme, et l’homme instinctivement chargé de ce qu’il aurait été possible de lui imputer.
Aujourd’hui, contrairement à vous cher M.Bilger, la volonté de séparation entre les sexes me paraît une excellente chose : contrat de rapprochement, avec des conditions générales et particulières et une clause résolutoire.
Ce n’est pas utopique, seulement terrifiant.
@ Achille | 09 octobre 2018 à 08:39
Bonjour,
« Le pouvoir permet toutes les audaces, mais aussi autorise toutes les perversions »
Pouvoir m’a aussi connecté à tyrannie. Ceci m’a ramené aux excellents débats d’antan, disons d’avant.
Bernard Pivot avait choisi pour thème le pouvoir et la tyrannie.
La vidéo entière Du pouvoir à la tyrannie Apostrophes vidéo du 16 oct. 1981, elle est payante, mais pour 2,99€ ce n’est pas la ruine.
Il sera question du pouvoir politique, du pouvoir économique mais surtout du pouvoir, que l’on nomme passion, amour ou haine qu’un être exerce sur un autre être. Sont présents sur le plateau : Françoise Chandernagor pour son ouvrage très documenté consacré à madame de Maintenon, « L’Allée du roi » ; Marie-France Le Fel pour son »Petit dictionnaire historique et pratique de la domination et du sadisme des femmes » (****)…
Extrait de http://www.ina.fr/video/CPB81050426
(****) Aussi donc :
Écrit par une femme, voici un livre explosif. Depuis le surgissement du mouvement de libération des femmes, on ne compte plus les ouvrages qui traitent de la dernière colonie de l’homme, de la majorité opprimée, de la femme victime dans une société d’hommes qui la dominent depuis des millénaires. Avec ce Petit dictionnaire historique et pratique de la domination, et du sadisme des femmes, superbement dressé par Marie-France Le Fel, on découvre que souvent, très souvent, les femmes, souveraines ou bourreaux, ont exercé un pouvoir aussi démesuré que leurs fantasmes. D’Agrippine à Catherine Il de Russie, de Marguerite de Valois à la sanglante comtesse Batory, de Pauline Borghèse – la mangeuse d’hommes – à la terrible Catherine de Médicis, un éblouissant cortège de dominatrices sorties des brumes de l’histoire, qui asservissent les hommes et les soumettent à leurs caprices les plus fous. Et, mêlées à ces grandes figures, d’autres, plus obscures mais non moins fascinantes — avec la description des méthodes qu’elles emploient, des instruments dont elles se servent pour asseoir leur domination sur le sexe réputé fort qui, très volontiers, se complaît à cette servitude érotique. Ce petit dictionnaire historique et pratique : un tableau complet de ce que peut être le féminisme triomphant et vainqueur.
Chez nous, en France, pays des donneurs de leçon, il a y a une plainte contre Besson et Depardieu, mais personne n’en parle.
Curieux non ?
Mais il faut dire qu’il n’y a pas dans la presse française un journal du niveau du New York Times.
En revanche chez les journalistes qui adorent fricoter avec les acteurs et les actrices (et les politiques), il y a tellement d’hypocrisie !
Maintenant qu’elles ont eu ce qu’elles voulaient (un job, du fric, la célébrité, etc.) elles refusent d’assumer leur comportement et leur lâcheté.
Si les comportements de Weinstein posaient problème, elles n’avaient qu’à porter plainte immédiatement.
L’article devrait préciser également que cette pantalonnade politico-féministe se termine par la mise en accusation d’Asia Argento, principale accusatrice, pour agression sexuelle sur mineur.
Bah, à 66 ans, c’est déjà du passé pour lui.
J’espère qu’il va écrire un bouquin comme Stormy, on aura des détails croustillants sur les starlettes qui montent en chambre pour discuter de leur carrière.
D’ailleurs sa défense va être axée là-dessus, une jeune femme qui se trouve dans sa chambre va être présumée consentante, sinon elle n’y serait pas montée.
Les demoiselles vont devoir aussi expliquer ce qu’elles y faisaient.
« Récompensés « pour leurs efforts pour mettre fin à l’emploi des violences sexuelles en tant qu’arme de guerre »
Le prix Nobel de la paix 2018 a été attribué ce vendredi au gynécologue congolais Denis Mukwege et à la jeune Yézidie Nadia Murad, ex-esclave du groupe État islamique. Ils ont été récompensés « pour leurs efforts pour mettre fin à l’emploi des violences sexuelles en tant qu’arme de guerre », a déclaré la présidente du comité Nobel norvégien, Berit Reiss-Andersen.
Denis Mukwege travaille depuis 20 ans auprès des victimes de viols et de violences sexuelles dans les conflits armés. « Je suis témoin d’atrocités de masse commises sur le corps des femmes et contre les femmes et je ne peux pas rester les bras croisés, car notre humanité commune nous invite à prendre soin les uns des autres », avait-il déclaré en 2014 lorsqu’il recevait le prix Sakharov pour son engagement.
Âgé de 63 ans, le Dr Mukwege aurait pu rester vivre et travailler en France après ses études. Il a fait le choix de retourner dans son pays, la République démocratique du Congo (RDC), et d’y rester aux heures les plus sombres.
https://www.ouest-france.fr/culture/livres/prix-nobel/le-nobel-de-la-paix-attribue-au-gynecologue-congolais-denis-mukwege-et-la-yezidie-nadia-murad-6003149
@ fugace | 09 octobre 2018 à 13:59
Après une photo pareille, j’espère qu’Achille ne parlera pas de platitude.
On voit par là le professionnalisme de Harvey qui parle contre, tout contre, le sujet alors qu’Achille est hors sujet !
@ Roger L | 09 octobre 2018 à 11:58
Merci, c’est gentil. Ce n’est pas si souvent que l’on me fait ce genre de compliment sur ce blog où trop souvent l’on assiste à des échanges aigre-doux interminables.
Oublions donc notre petite querelle passagère sans importance.
Cordialement
@ Robert Marchenoir | 09 octobre 2018 à 11:41
« Le plus comique étant qu’on doit à Harvey Weinstein de nous avoir entrouvert un fascinant aperçu de « l’âme russe » »
Bravo, sincèrement bravo !
Vous nous avez donné le plus beau, le plus impressionnant spectacle de trapèze volant sans filet, de la littérature russe et internationale.
Même Mikhaïl Boulgakov pourtant audacieux, avec sa Natacha chevauchant le sévère Nikolaï Ivanovitch transformé en pourceau, dans son livre emblématique, « Le Maître et Marguerite », n’a pas fait mieux.
Harvey Weinstein un avatar de Nicolaï Ivanovitch ?
Le monde est petit.
Vodka pour tout le monde !
@ fugace | 09 octobre 2018 à 13:59
Est-ce que vous êtes au courant que les plus grosses poitrines ne sont pas les meilleures laitières ?
Chaque après-midi, vers trois heures, je vais à pied à ma bibliothèque municipale.
Je parcours dans cet endroit la presse française quotidienne ou hebdomadaire.
A l’allée, je croise une jeune fille qui a cette inscription sur son tee-shirt : « Je rote et je pète. »
Dans la bibliothèque je prends deux ou trois journaux et je m’installe à une table avec un cahier et un stylo.
Avant d’arriver, aujourd’hui, j’avais noté la présence d’une classe de collège dans le hall d’entrée, où il y avait une exposition de je ne sais quoi, et où un enseignant barbu expliquait des choses à ses élèves.
Au bout d’un moment, deux ou trois collégiens passent devant moi à quatre ou cinq mètres et j’entends l’un d’eux poser cette question à haute et intelligible voix : « C’est où, les chiottes, là-dedans ? »
Revenant au logis, je croise deux jeunes filles, de 18 à 20 ans. L’une d’elles pousse une poussette basse, avec dedans, sans doute, son bébé. Elle dit à sa voisine ceci : « Je m’en bats les couilles ! »
Riche moisson et belle époque.
« Bientôt, se retirant dans un hideux royaume,
La Femme aura Gomorrhe et l’Homme aura Sodome,
Et, se jetant, de loin, un regard irrité,
Les deux sexes mourront chacun de son côté ».
Weinstein n’a pas dû lire Vigny…
DSK l’a lu, a poussé un gros soupir et s’est enfermé dans son ryad…
@ fugace | 09 octobre 2018 à 14:28
Je n’ai pas pu visualiser la vidéo jointe car j’ai un message me disant de mettre à jour mon navigateur (?). Néanmoins j’ai lu avec attention le passage que vous avez cité, d’autant plus révélateur qu’il est écrit par une femme de grand talent.
Il est vrai que nos féministes ont tendance à minorer le pouvoir des femmes dans l’Histoire alors que leur influence s’est révélée très souvent déterminante.
Bien des oreillers royaux pourraient nous livrer des confidences explosives, mais, hélas, à l’époque il n’existait pas de micros permettant de les entendre. Dommage car cela aurait été un vrai régal.
Les historiens nous ont largement parlé du pouvoir de madame de Maintenon et madame de Pompadour. Elles pouvaient faire ou défaire la carrière d’un ministre par un simple câlin. Mais ce n’était pas les seules. Il serait fastidieux de dresser la liste des favorites dont l’influence a marqué l’Histoire de France.
Tous ça pour dire que nos féministes sont bien ingrates avec les hommes qui dans leur immense majorité sont pleins d’attentions pour elles. Il ne faudrait pas que les actes de quelques brutes épaisses qui violentent leurs compagnes, que le comportement déplacé de quelques dragueurs lourdingues qui importunent les filles dans les transports en commun, ne soit un sujet de discorde entre les deux sexes. Ces faits sont certes réels, mais ils constituent une petite minorité.
Aragon l’a dit et Jean Ferrat l’a chanté « La femme est l’avenir de l’homme ». Sachez, mesdames que l’on vous aime, même si parfois vous avez tendance à un peu trop profiter de notre faiblesse.
————————————————-
@ Tipaza | 09 octobre 2018 à 15:00
Il est très facile pour les dames d’avoir de beaux seins de nos jours. La chirurgie esthétique fait des merveilles dans ce domaine. Mais il est recommandé, dans ce cas, aux dames qui ont bénéficié de ce genre d’opération, de prendre leurs précautions lorsqu’elles prennent l’avion. Les problèmes de pressurisation ont déjà provoqué bien des drames…
——————————————————
@ Catherine JACOB | 09 octobre 2018 à 16:34
« Est-ce que vous êtes au courant que les plus grosses poitrines ne sont pas les meilleures laitières ? »
Objection ! Un éleveur de mon village qui m’a affirmé que ce sont les vaches qui ont les plus grosses mamelles qui font le plus de lait.
On peut s’interroger sur la bonne foi des actrices qui ont cédé au chantage de Weinstein pour avoir un rôle, puis l’ont accusé de viol des années plus tard. On peut s’inquiéter du flou des accusations. On peut être révolté par le « shaming ». On peut trouver que Schiappa s’est très mal comportée en donnant un avis, non éclairé, sur la nomination de Kavanaugh. On peut être révulsé par la mise au ban de la société de l’homme blanc d’âge mûr. C’est mon cas.
Cela ne m’empêche pas de regretter les remarques acerbes et méprisantes, ou encore salaces, à l’égard des femmes. La plupart d’entre elles se comportent honnêtement, et l’on peut craindre que pour certains hommes, le prétexte soit toujours bon de se mettre en rage contre la gent féminine.
Il y aussi une proportion d’hommes qui se comportent mal. La relation des hommes aux femmes entraîne nécessairement une part de frustration. Ou bien l’homme satisfait avec la femme son besoin de plaisir, sans s’y intéresser autrement, et il tombera forcément un jour ou l’autre sur des manipulatrices, qui elles aussi, se serviront de lui, ou bien il entame une relation responsable avec une femme et il perdra son indépendance.
Le risque de tomber sur un partenaire décevant ou nuisible est partagé entre hommes et femmes. Non pas que je les renvoie dos à dos (hum), les deux sexes ne sont pas dans une situation symétrique.
À ce propos je trouve intéressante cette vidéo d’un cours de Jordan Peterson où il évoque les différences entre hommes et femmes.
https://www.youtube.com/watch?v=WOjzCi9wIhE
Avant de résumer, je rappelle que JP est honni par les féministes et que la moindre de ses conférences dans une université américaine déclenche une tempête de protestations violentes. Son tort est de penser avec la science que les différences « de genre » sont le fruit de vingt millions d’années d’évolution et sont inscrites dans nos gènes. Un biologiste prédit que la biologie sera la prochaine science à être mise à l’index avec « Mein Kampf » par les politiciens, car elle affirme que certains de nos comportement sont inscrits dans nos gènes.
—————
J. P. : « Il n’y a guère de différences de personnalité entre garçons et filles avant la puberté. À la puberté, les tests de personnalité commencent à différer : les filles développent particulièrement le trait appelé « neuroticism », tendance à ressentir fortement des émotions négatives. Ce trait restera en moyenne sensiblement plus élevé chez les femmes tout au long de leur vie. On en trouve le reflet sur le plan pathologique : sur-représentation de l’anxiété et de la dépression chez les femmes. Chez les garçons : alcoolisme, addiction à la drogue, conduites anti-sociales, difficultés d’apprentissage, ADD (attention deficit disorder). La différence est une différence de proportion.
Pourquoi ?
Hypothèses :
– À la puberté, sous l’effet de la testostérone, le garçon acquiert une taille plus élevée, un poids plus lourd et une force musculaire considérablement plus grande, et cela dans le haut du corps : épaules, torse, et poings. Il est capable d’intervenir pour se battre et se défendre. Comment se fait-il alors que d’après les statistiques, lorsque les couples en viennent aux mains, les femmes agressent physiquement plus souvent que les hommes ? En fait, à mains nues, elles ne font pas de dégâts. Les hommes agressent moins, mais les dommages sont réels.
– Est-ce parce qu’elles sont plus vulnérables qu’elles sont plus enclines à ressentir de l’anxiété ? Le monde étant plus dangereux pour elles, ce n’est pas une hypothèse déraisonnable. Hormis le danger d’une altercation, il y a le danger sexuel. « Les femmes deviennent vulnérables sexuellement à la puberté. Indiscutablement, le prix du sexe pour les femmes est beaucoup plus élevé que pour les hommes, et l’a été plus encore dans l’histoire de l’évolution. Si une femme fait une rencontre sexuelle non voulue ou non protégée, et tombe enceinte, alors là, elle est cuite. Même dans notre société actuelle, riche, c’est un gros, très gros problème, quand cela arrive, quelle que soit la manière dont on l’aborde. Que cela provoque son inquiétude est logique ».
– Mais surtout je pense que le système nerveux de la femme n’est pas adapté à la femme. Il est adapté au couple mère-nourrisson. On n’est pas du tout la même personne quand on a un tout-petit. On est beaucoup plus vulnérable. On doit assumer sa propre vulnérabilité et celle de son enfant. Et y répondre. Comment faut-il être équipé (biologiquement) pour prendre soin d’un enfant de moins de 9 mois ? L’enfant est très exigeant, 24 heures sur 24, parce qu’il est complètement dépendant et sans défense. Cela représente un poids pour les émotions de la mère. Le nouveau-né est entouré d’un monde menaçant pour lui. Sa mère doit répondre à ses besoins sans s’occuper de ses propres besoins. Elle est sensible à la moindre menace pesant sur son enfant. Le prix que payent les femmes pour être capables d’entretenir cette très intime relation avec le nourrisson aux tout premiers stades de son développement, est l’équipement de leur système nerveux, leur permettant certes de remplir ce rôle de façon optimale, mais qui n’est pas fait pour le monde très compétitif des affaires.
Un autre trait statistiquement plus développé chez les femmes est la tendance à l’assentiment (agreeableness), qui va avec la compassion, l’absence de conflits, la réciprocité et le souci d’autrui, l’égalité au prix parfois de l’injustice. Les gens qui en manquent font passer en premier la résolution des conflits, la franchise même brutale, la récompense en fonction des résultats, la compétence aux commandes, et le haut niveau de performance ».
La vie est compliquée pour les gens portés à l’assentiment et consciencieux, dit JP. « En fait je pense que certaines grosses sociétés et institutions fonctionnent grâce au travail ignoré de gens qui combinent ces deux traits de personnalité, dont une très grosse proportion sont des femmes. Si vous voulez faire une embauche productive, choisissez des femmes d’âge moyen, hyper-consciencieuses, et consensuelles, elles feront tout ce que vous leur demanderez, ne réclameront rien en échange et ne se plaindront pas. C’est de l’exploitation… Ces femmes doivent prendre garde à ne pas se faire exploiter, elles risquent de l’être, car elles sont biologiquement équipées pour se faire exploiter par un nourrisson. Et dans le monde du travail, ce n’est pas l’idéal ».
Ces deux dimensions (agreeableness et son contraire) sont souvent opposées mais un groupe humain a besoin des deux. Ceux qui craignent ce qu’ils appellent la féminisation de la société, craignent que « l’agreeableness » prévale, c’est-à-dire l’absence de conflit, le manque de responsabilité, et non pas seulement l’égalité des chances, mais l’égalité du partage quels que soient les efforts fournis par chacun. Crainte justifiée, c’est nouveau, on ne sait pas ce que ça peut donner mais la paix et le souci d’autrui ne sont pas négligeables pour autant.
Par ailleurs, j’élargis cette réflexion à toutes sortes de comportements qu’on nous impose politiquement d’avoir, et qui vont contre notre héritage génétique. C’est une attitude que je qualifie de totalitaire, violente, et vaine.
« Est-ce que vous êtes au courant que les plus grosses poitrines ne sont pas les meilleures laitières ? »
Rédigé par : Catherine JACOB | 09 octobre 2018 à 16:34
Je confirme et j’ajoute que les femmes aux mamelons qui se touchent au point d’y faire tenir une feuille de papier sont généralement très sottes. Ma belle-fille me faisait remarquer que c’était pour y glisser de gros billets !
@ Robert Marchenoir 09 octobre 2018 à 11:41
A part le truc sur Poutine (comme d’hab) je suis d’accord sur tout le reste et bien sûr pour « il convient de relever la sidérante hypocrisie des végans, qui ont gardé le silence tout au long de cette affaire ».
Mais Harvey Weinstein est quant à lui reconnaissant aux antispécistes d’Hollywood qui ont protégé ce porc d’Harvey, le porc devant être protégé, comme tout animal.
Comme m’a dit Kader (mon voisin boucher halal qui vend de superbes côtes de boeuf) « je vais adhérer au mouvement antispéciste pour pas qu’on bousille ma boucherie ».
Ce à quoi je lui ai répondu « t’en fais pas Kader les antispécistes s’en foutent des moutons égorgés face à La Mecque, ils ont trop peur que tes potes islamistes radicaux foutent des explosifs dans leur maison s’ils touchent à ta boutique ».
Bon, du coup Kader m’a dit qu’il renonçait à intégrer le mouvement antispéciste.
Je lui ai demandé s’il vendait des morceaux d’Harvey, il m’a dit « non, mais le jour des audiences tu verras plein de star(e)s à la télé témoigner que, parfois, des fois… elles ont goûté du porc MAIS à l’insu de leur plein gré ».
Adéo Robert M.
@ Catherine JACOB | 09 octobre 2018 à 16:34
« Est-ce que vous êtes au courant que les plus grosses poitrines ne sont pas les meilleures laitières ? »
Qu’importe le flacon pourvu qu’on ait l’ivresse !
Je ne vous croyais pas aussi matérialiste, briseuse de rêves et de fantasmes !
Dans ma liste de personnes fréquentables du blog, je vous rétrograde au niveau de Patrice Charoulet qui veut nous interdire le cigare et le cognac !
Il paraît évident qu’Harvey Weinstein est un goujat, mais quand j’entends une actrice qui, connaissant sa réputation, se rend à son invitation dans sa chambre d’hôtel à minuit pour parler d’un film, soit elle est très naïve soit elle voulait délibérément tomber dans son lit et lorsqu’elle vient se plaindre, qui plus est, des années plus tard, on n’a pas envie de pleurer sur son sort.
Nous savons que depuis la nuit des temps, les personnages répugnants tels Harvey Weinstein existent et qu’ils sont à fuir. Des malades du sexe. Mais nous savons aussi que certaines femmes, soit par coquetterie, soit pour booster leur carrière, draguent ouvertement et parfois profitent des hommes à leur tour un peu naïfs. Le sexe faible n’est pas toujours celui qu’on croit. Ensuite, il y a le simple jeu de séduction entre deux êtres, qui ont une simple attirance. Qu’une femme regrette ensuite de s’être laissé aller et qu’elle porte plainte pour viol ou agression sexuelle est d’une grande malhonnêteté… et je crains que cela se produise assez souvent, depuis la mise en accusation de H.Weinstein, comme une espèce d’épidémie.
Du coup, je ne remercie pas HW car nous assistons à une sorte de confrontation entre une féminité vindicative et une virilité désarmée rendant toute séduction ou geste déplacé condamnables et les hommes décontenancés. Autant le viol ou l’agression sexuelle sont condamnables sans conteste, autant un simple geste mi-amical mi-attirant me semble dans la nature des individus et de la vie normale. A chacune ou chacun de refuser l’invite. Certes la ligne est souvent difficile à définir mais avec du bon sens….
Nos féministes virulentes sont assommantes avec leurs revendications diverses et variées et leur détestation de l’homme. Epuisant.
On manie le paradoxe : tous les malfaiteurs révèlent un dysfonctionnement, un crime, une perversion. Doit-on remercier Hitler pour avoir démontré le mal du nazisme ou Landru pour avoir montré les dangers de faire confiance au premier venu ?
Cher Philippe,
Alors, ce serait la guerre des sexes !
La gentillesse, la douceur, la franchise, les compétences, l’ingéniosité n’appartenant bien entendu qu’au sexe féminin…
Et cela serait si simple s’il en était ainsi.
La complexité de la réalité est tout autre : la femme n’est pas plus une louve pour la femme que l’homme serait un loup pour l’homme.
Le premier mariage honore « la chieuse », le second « l’emmerdante ou l’emmerderesse » et le troisième « la collante ».
Ce que sont les hommes, c’est ce que les mères en attendent.
Les conquêtes féminines réjouissent les mères et parfois les pères aussi.
La multiplication des partenaires s’inscrit dans cette attente répandue.
Un mariage de plus de huit ans est devenu le symbole d’un manque d’ambition, de faiblesse, de plan plan, un échec de vie sentimentale ou une curiosité.
Pourquoi s’abonner au même corps, à la même pensée, à la même routine lorsque tout individu nouveau peut vous apporter un regard plus intense, vous transporter dans le rêve, vous donner l’impression d’une vie plus profonde ?
La vie de couple est « plaisir démodé » pour reprendre une expression de Charles Aznavour qui a fait joliment vibrer les cordes usées de l’amour.
Non, l’amour ne s’accordera jamais avec la raison ni avec toujours et encore moins avec la liberté.
Comment faire de son espace privé un enrochement de compromis sans se perdre ?
Comment ne jamais se perdre dans un autre regard, un autre parfum et ne pas oser redevenir un mystère à l’autre ?
Comment maîtriser ses désirs et ne pas admettre que le regard nouveau de l’autre nous renforce, nous apporte le sel de l’existence et rompt avec la transparence que l’habitude installe ?
Comment condamner la terre entière à regarder ses pieds et encore les pieds sont aussi objets de sensualité ?
Ces humiliations collectives ne présagent d’aucune amélioration dans nos passages sur terre.
A part peut-être dans la compréhension du non ou de l’accord pour une relation.
L’indifférence est tueuse.
Les couleurs sont complémentaires comme les loups et les louves.
françoise et karell Semtob
Me too j’aurais bien aimé être un gros dégueulasse !*
La lecture de ce commentaire est interdite aux personnes suivantes :
Mary Preud’homme parce qu’elle ne comprend pas ce qu’elle lit.
Catherine JACOB parce qu’elle n’est intéressée que par l’ésotérisme.
duvent parce que ce n’est pas écrit en latin.
Lucile parce qu’elle ne m’aime pas.
*Oui, je sais mais il y a des c*****ies auxquelles on ne peut résister.
Sans remercier HW… au moins lui reconnaître la mise en évidence de deux choses… dans le monde humanoïde seuls comptent la fesse et le pognon comme dans le monde animal seules comptent la bouffe et la reproduction donc le ventre et le bas-ventre appelé sexe… système reproducteur donc de survie.
Qui ne veut pas admettre cette évidence peut toujours rêver et croire en des valeurs glissantes et bien trompeuses… même les curaillons et les dispenseurs et hurleurs du savoir et de la morale au plus haut niveau bien armés et bandelettés de bonnes certitudes y succombent comme des moustiques lubriques.
Alors quoi faire sinon laisser aller mère Nature et que chacun y trouve et corrige ses postures… ses défenses… ses erreurs… ses plaisirs… mais aussi sa bêtise et ses ignorances… s’il daigne monter dans les hauteurs de son cerveau… sinon la terre finira dépeuplée de l’humain… ce qui la sauvera très sûrement de ses folies intelligentes mais dévastatrices.
Ras le bol les coincés et les faux culs.
PS : quand l’hermine ralentira la cadence de ses bouillonnements ?
@ Patrice Charoulet
« Riche moisson et belle époque. »
Merci l’Ednat, les impôts que l’on nous extorque pour l’entretenir sont bien employés…
@ Zonzon
Je commence à vous aimer un peu mieux. Comme vous y allez ! Est-ce que j’ai le droit de vous lire ?
J’en profite pour dire à Patrice Charoulet que j’étais écroulée de rire en lisant le récit de son équipée à la bibliothèque. Bravo.
@ breizmabro | 09 octobre 2018 à 17:33
Je vous trouve de plus en plus en forme, à mon avis ce n’est pas de la côte de bœuf que vous sert Kader c’est du lion.
@ Alain deloin | 09 octobre 2018 à 14:34
« D’ailleurs sa défense va être axée là-dessus, une jeune femme qui se trouve dans sa chambre va être présumée consentante, sinon elle n’y serait pas montée. Les demoiselles vont devoir aussi expliquer ce qu’elles y faisaient. »
Pouvaient-elles savoir à l’avance qu’elles avaient affaire à un vieux porc qui préparait en douce son stratagème ? Si on les avait prévenues, elles n’auraient certainement pas accepté de monter. Et puis nous n’étions pas là pour savoir de quelle façon il les manipulait. Elles sont toutes très jeunes, donc naïves pensant qu’il ne leur ferait pas de mal.
Si je suis votre raisonnement, il n’y a pas de défense axée qui tienne. Quand une femme dit non, c’est non ! Insinueriez-vous qu’une femme qui porte une minijupe ou un short d’été ou se fait accompagner chez elle en voiture, c’est de sa faute et qu’elle l’a bien cherché si elle se fait agresser ou violer ?
Si Weinstein était un vrai gentleman, bien élevé et respectueux envers les femmes, il garderait sa braguette fermée et se tiendrait à distance avec élégance. Pour un homme bien dans sa tête, je ne vois rien d’anormal à travailler dans une chambre plutôt que dans le hall de l’hôtel. Pour Weinstein ça ne devait pas être une chambre d’ailleurs, mais plutôt une suite avec salon et champagne mis au frais avec caviar pour l’occasion. Maintenant si ce gros porc invitait toutes ces jeunes femmes avec ruses et chantage, manoeuvres d’un sadique pervers destinées à abuser d’elles sur la valeur d’un contrat (éventuel) ce ne pouvait qu’être un viol ou une agression commise par un dol. Allez donc savoir s’il ne mettait pas dans le verre quelque chose pour leur faire perdre toute conscience.
@ Exilé oct. 21h25
1. J’ai été salarié « seulement » 45 ans, de 20 à 65 ans.
2. J’ai 73 ans.
3. « Riche moisson et belle époque » : ironie (désolée et horrifiée).
Maintenant, si les morues ne sont pas payées au prix qu’elles estiment avoir dû être payées dans un délai de 30 ans, c’est du viol.
On vous dira qu’elles ne ressemblent généralement pas à des soeurs de Marie des anges de la sainte trinité. Mais le problème c’est qu’avant d’en être une, une morue est toujours un ange.
Dans ces conditions, comment faire du commerce honnêtement ?
@ Lucile | 09 octobre 2018 à 17:31
« Mais surtout je pense que le système nerveux de la femme n’est pas adapté à la femme. Il est adapté au couple mère-nourrisson. »
Voilà une phrase que je partage complètement, mais qui me conduit à une conclusion différente du reste du commentaire.
Historiquement, je veux dire ontologiquement, la femme a comme rôle de donner la vie et de la conserver en protégeant le nourrisson, disons l’enfant, tant qu’il ne peut être autonome.
Il en résulte que la capacité de résilience de la femme est supérieure à celle de l’homme.
Tous les récits de guerre montrent que dans les situations où se joue la survie, la femme se montre plus dure, plus résistante dans les situations ultimes. Par contre il est exact qu’il lui manque la force physique et c’est cette force physique qui donne à l’homme la supériorité sociologique qu’il a dans toutes les civilisations.
La force physique permettant de résoudre les problèmes immédiatement en cas de danger, ce que la faiblesse de la femme ne permet pas, mais la force de résilience de la femme assure la relève dans la durée.
Même dans les cultures où l’homme semble avoir le pouvoir absolu dans le couple à l’extérieur du foyer, c’est la femme qui impose sa volonté à l’intérieur.
Il faut connaître la pression que subissent les hommes en pays musulman de la part des femmes qui se comparent en permanence aux autres femmes et qui imposent aux hommes une compétition forte pour avoir les avantages qu’ont les autres femmes sous peine d’être méprisés.
Une burqa peut cacher des situations inavouables pour les hommes. Ceci peut expliquer la brutalité des relations dans les couples arabes, mépris contre force brutale.
Je crois vraiment qu’il y a plus de sensibilité au fond du coeur de l’homme. Seul un homme, un homme tourmenté, a pu écrire les plus beaux, les plus tendres vers de la poésie française :
« Mais le vert paradis des amours enfantines,
Les courses, les chansons, les baisers, les bouquets,
Les violons vibrant derrière les collines,
Avec les brocs de vin, le soir, dans les bosquets,
– Mais le vert paradis des amours enfantines,
L’innocent paradis, plein de plaisirs furtifs,
Est-il déjà plus loin que l’Inde et que la Chine ?
Peut-on le rappeler avec des cris plaintifs,
Et l’animer encore d’une voix argentine,
L’innocent paradis plein de plaisirs furtifs ? »
Selon les prédictions du voyant de Stéphane Bern, Manu va se prendre vingt ans pour avoir découpé Brigitte en rondelles fines avec le coupe-papier que Marie-Antoinette avait offert à Louis XVI et qui était resté sur son bureau à Versailles et que… bon, ça va, quoi, on peut pas faire de l’Histoire ?
Il a vu son immunité levée sur l’avis du Conseil constitutionnel, des deux Chambres, du Parlement européen et de l’ONU, et on a compté quarante morts de rire.
A sa première sortie conditionnelle, voyant Belloubet qui l’attend, il colle un pain au gardien en faction pour être sûr de re-rentrer et se prend deux ans de plus.
Quinze ans plus tard, Manu s’est perfectionné en poésie à Fresnes avec les rappeurs d’Orly qui avaient récidivé douze fois.
Alors, lorsqu’il sort de prison, avec sa valise premier prix de chez Vuitton que Ferrand lui avait refilée à l’issue de sa convalescence dans la même maison de famille, il interpelle un taxi et s’aperçoit que c’est une femme qui conduit – pas franchement un canon, ou alors de Navarone si vous saisissez la subtilité de l’allusion.
Tiens, mais c’est Macron, se dit-elle, et pour faire une petite blagounette, elle lui dit : « Alors, vous n’avez pas oublié de laisser un pourboire avec l’addition ? »
« Ah le boudin, fais pas ch… »
Là il ne savait pas que le monde avait changé et il s’est pris dix ans pour insulte sexiste…
Cinq ans plus tard, il ressort et… mais le voyant ne connaît pas la suite.
@ Catherine JACOB | 09 octobre 2018 à 16:34
Savonarole en me faisant rebondir sur son commentaire de 05:28, m’a emmené hors sujet. De fait l’apparition de la photo fut elle aussi fugace.
Quant à la question soulevée, elle est hors de mes compétences, même si j’imagine facilement la nourrice d’antan.
Je me suis quand même informé ICI
Au sujet de l’affaire Weinstein, j’avais bien aimé le sketch de Blanche Gardin, aux César : « Est-ce qu’on pourra quand même coucher pour avoir un rôle ? Sinon, il va falloir qu’on apprenne son texte, qu’on passe des castings, et franchement on n’a pas le temps ! ».
@ Xavier NEBOUT | 09 octobre 2018 à 23:46
C’est ce que je pensais. Manu finira seul à l’Elysée, sans ministre de l’Intérieur, parfaitement inutile, hurlant « je suis Jupiter », enveloppé d’une camisole.
Il n’y a pas de débat. L’affaire Weinstein c’est juste un épisode de la chute de l’homme blanc.
@ Tipaza
« Je crois vraiment qu’il y a plus de sensibilité au cœur de l’homme »
Mais, les femmes ont-elles seulement une âme ? Oui, oui, bien sûr, elles en ont quand même une, c’est juste qu’elles en ont un peu moins. Déjà que pour Xavier Nebout, morues ou pas, elles ne savent pas ce qu’elles disent. Ainsi selon vous, c’est plutôt du côté de la sensibilité qu’il y aurait un déficit chez la femme. Eh bien cette représentation du féminin souffrant d’un manque par rapport au masculin me paraît relever d’une naïveté que je qualifierais volontiers de… bien masculine (à chacun ses préjugés).
Cela me rappelle la querelle entre Héra et Zeus sur la capacité de jouissance féminine. Selon Tirésias, qui avait été homme et femme, « si la jouissance d’amour se composait de dix parts, l’homme ne jouissait que d’une seule et la femme de neuf ».
Voici deux citations tirées d’un article fort intéressant que je viens de trouver, selon lequel, pour glorifier la maternité chez la femme, on a tendance à nier sa sexualité et son érotisme.
« Aussi étrange que cela paraisse, je crois que l’on devrait envisager la possibilité que quelque chose dans la nature même de la pulsion sexuelle ne soit pas favorable à la réalisation de la pleine satisfaction » (Freud, 1912, p. 64).
« Le courant tendre et le courant sensuel n’ont fusionné comme il convient que chez un très petit nombre des êtres civilisés », écrivait S. Freud en 1912 (p. 61). Tendresse et sensualité seraient donc le plus souvent dissociées, même chez des gens civilisés. Ce « constat centenaire (…) dont l’explication proposée alors, renvoyant la plupart des hommes au besoin de rabaisser l’objet sexuel pour atteindre leur « pleine jouissance sexuelle » tandis que chez nombre de femmes s’imposerait en écho « l’interdiction dans la vie amoureuse » (ibid.), est parfois loin d’être caduque en ce troisième millénaire commençant.
Pour conclure, je retiens la petite remarque ajoutée mine de rien par Freud avec son « comme il convient » (tendresse et sensualité fusionnées) : ça n’arrive pas souvent, mais c’est ce qui convient, et c’est ce que n’a pas su faire Harvey Weinstein.
https://www.cairn.info/revue-dialogue-2008-2-page-111.htm
@ Lucile | 10 octobre 2018 à 01:19
Cas très fréquents :
L’homme qui aime son épouse mais ne peut se résoudre à ne pas la tromper est capable de dire tout et n’importe quoi pour s’exonérer de son infidélité. Il n’est coupable de rien, c’est une femme qui l’a aguiché, le pauvre sexe faible qui ne pouvait refuser. Son épouse découvre l’infidélité de son mari et lui avoue que ça ne peut plus durer et demande le divorce. Le mari, lâche et menteur assure son épouse de : tu sais mon amour que je n’aime que toi, tu es la femme de ma vie, avec elles ce n’était que physique. L’épouse loin d’être crédule ne peut plus lui faire confiance et décide d’engager le divorce. De façade, le mari prend un air malheureux de chien battu et promet qu’il ne recommencera plus. L’épouse, conciliante, lui donne deux mois de mise à l’épreuve et le piste en toute discrétion puis découvre que son mari n’en était pas à une seule femme mais avait deux maîtresses depuis six ans. Au bout du compte le mari mentait à toutes les femmes.
@ Lucile
Vous avez réagi comme je l’attendais, et pourtant vos arguments sont des arguments intellectuels, je veux dire des raisonnements abstraits.
Lorsque je parle de sensibilité masculine, je cite un poème, j’aurais pu en citer d’autres.
C’est un peu dommage que vous ne soyez pas restée sur le niveau de l’exemple. En poésie, domaine que je crois bien connaître, les femmes sont peu nombreuses et d’une façon générale on les trouve peu en Art.
Il y a bien Camille Claudel que je trouve supérieure à Rodin, mais on la fit enfermer comme folle.
Alors la faible présence des femmes en Art est-elle de nature ontologique, liée à leur nature ou à la société qui les a empêchées de s’exprimer ?
Si je dis que la femme s’exprime moins en Art parce qu’elle donne la vie, vous allez protester disant que je limite la capacité de la femme à son rôle de mère. Pourtant ce n’est pas péjoratif, au contraire donner la vie et la former par l’éducation de l’enfant c’est quand même une sacrée oeuvre d’art.
Pour ce qui est de la citation de Tirésias, je l’avais oubliée, je suis impardonnable. Je la partage tout à fait et l’Église dans son passé la connaissait également.
Si les sorcières ont été inventées et poursuivies c’est bien parce que la sexualité de la femme fait peur à ceux qui ne se sentent pas capables de la satisfaire.
Pour en revenir au phénomène du féminisme, il se passe ce qui s’est toujours passé dans toutes les sociétés. La philosophie suit l’évolution de la technologie.
Le marxisme a été inventé après le début de l’ère industrielle qui a rassemblé dans les villes les travailleurs qui étaient dispersés dans les campagnes.
Le féminisme se développe, parce que la force physique de l’homme est inutile dans nos sociétés où les machines et les robots font le travail de force, y compris dans le BTP, pelleteuses, bulldozers ont remplacé la pelle et la pioche.
Dès lors la loi du plus fort cesse d’être socialement indispensable pour la survie de la société, et la femme trouve une place correspondant à ses qualités. Cela ne peut se faire en un jour.
De la même façon que l’émancipation des travailleurs par la force du communisme a fini par s’imposer, effaçant le communisme qui n’avait plus lieu d’être pratiquement dans nos sociétés, du moins sous sa forme agressive, je pense que le féminisme disparaîtra sous sa forme agressive.
Il y aurait beaucoup à dire sur l’évolution d’une société où la femme s’impose avec sa psychologie particulière liée à sa constitution ontologique de mère. D’autant plus que les techniques de PMA et GA changent la donne biologiquement naturelle.
Mais ce serait trop long. Un autre jour peut-être si vous voulez toujours en débattre calmement, les femmes ne sont pas toujours calmes.
Bon là je blague, il fallait bien que je termine d’une façon provocante ,D
@ sbriglia | 09 octobre 2018 à 11:25
« Compte tenu du sujet on se gardera de parler de truisme.
Tautologie ? »
Parler de Catherine Deneuve et de Brigitte Bardot sans mentionner le fait que ce sont des stars confirmées, est tout simplement un manque d’éducation. C’est même à la limite de la goujaterie.
Les femmes qui ont marqué leur art, fût-il le septième, par leur talent et leur beauté, en particulier quand l’âge se fait sentir, aiment bien que leur public les apprécie à leur juste valeur. On est si vite oublié dans ce métier.
Nos stars ont horreur de l’implicite et s’accommodent fort bien de la « tautologie ».
———————————————
@ Patrice Charoulet | 09 octobre 2018 à 16:37
Votre dernier post est, sans conteste, le meilleur que vous nous ayez offert depuis bien longtemps.
On dirait du Zonzon, presque du Savonarole, c’est tout dire !
Continuez à nous faire part des scènes de la vie quotidienne que vous observez dans la bibliothèque municipale de votre petite sous-préfecture. C’est un régal !
Me too, me too, Zonzon, branleur comme les autres, Xavier y compris, et nos prélats ne pourront plus, hélas, prétendre le contraire, à l’heure où les rappeuses de bazar s’en battent les parties cérébrales des théoriciens genrés, le désir n’a plus de sexe et la haine indifférencie les commerces de sa crise, papa arrache à maman son petit pour l’offrir à papa devenu quoi, on ne sait pas, les chirurgiens exciseurs l’ayant mutilé, sauf du gène Y contenu dans chacune des cellules que ne sauraient cacher la robe et le brushing. Pendant ce temps-là, les homophobes se multiplient et les États voyous ne veulent plus offrir leurs orphelins à l’adoption, complices des LGBT, appelant mariage leur union et produisant des orphelins, plutôt que de deux manques faire une complétude et accueillir, comme les mamans qu’ils ou qu’elles sont en sachant, mâle ou femelle, accéder à la station du don, tu sais Zonzon, le don, pas le sacrifice, accueillir ceux qui sinon sniffent la colle et sucent le jonc du goupillon.
Les filles, quant à elle, en mouvement réciproque, se réfugient entre elles et se partagent le tribut ramené par l’orphelin, érigeant le phallus d’or et les parties d’airain, mutilées aussi puis reconstruites, avec la petite pompe pour remplir l’illusoire corps caverneux de la volonté de puissance et les poches de l’industrie médicale, ce commerce du diable qui nécessite pour son profit renouvelé d’être discriminé, pour finir tous semblables dans la haine qui émascule et mutile et ne lit plus les textes, qui exige pour soi et pour chacun son auto-crucifixion et l’érection de la croix de sa propre puissance, de sa propre éternité, l’éternité du mensonge et de l’incapacité à se penser aimable et pardonné.
@ Ellen | 10 octobre 2018 à 02:44
Ça sent le vécu ! 🙂
@ breizmabro
« Ce à quoi je lui ai répondu « t’en fais pas Kader les antispécistes s’en foutent des moutons égorgés face à La Mecque, ils ont trop peur que tes potes islamistes radicaux foutent des explosifs dans leur maison s’ils touchent à ta boutique ». »
De même que ces harpies de féministes vociférant contre le mâle blanc, surtout s’il réside à des milliers de kilomètres de chez elles, sont muettes comme des carpes sur le sexisme d’importation qui occupe une part de plus en plus envahissante du domaine public, sous leur nez, à travers des tenues-uniformes qui rappellent à tous de façon provocante qu’une femme vaut la moitié d’un homme et qu’elle est réduite au rôle de génitrice et d’objet sexuel…
@ Patrice Charoulet
« « Riche moisson et belle époque » : ironie (désolée et horrifiée). »
Je ne m’en prenais pas à vous personnellement, mais de façon un peu grinçante à l’usine à gaz que nous sommes obligés de financer qui produit à la chaîne tous ces modèles de politesse que vous citez…
Allons… Allons, messieurs.
Nous sommes entre nous…
Alors franchement, à Harvey moi je lui dis « Champion du monde, mon gars ».
Parce que sur la photo, il n’y a que de la gonzesse Label rouge.
Il leur a menti pour arriver à ses fins… et alors ?
Qui, ici, peut dire sans rougir qu’il n’a jamais attendu un vendredi soir accoudé au point d’eau qu’une « boiteuse » vienne se mettre à portée ?
« Parler de Catherine Deneuve et de Brigitte Bardot sans mentionner le fait que ce sont des stars confirmées, est tout simplement un manque d’éducation. C’est même à la limite de la goujaterie. » (Achille)
Renvoi gagnant ! 15/0 pour vous !
PS : J’ai, tout comme vous, savouré, en provenance de son estaminet portuaire, les chroniques charoulétiennes désenchantées… du grand art, surtout la fin.
Patrice finira par prendra le premier vapeur en partance, comme Zweig…
@ Exilé 10 octobre 2018 à 08:48
« Une femme vaut la moitié d’un homme »
Dommage que vous pensiez ça de votre mère, elle qui s’est fait ch**r pendant neuf mois et plusieurs années avec vous 😉
@ Achille | 09 octobre 2018 à 17:22
Les vaches n’ont pas de poitrine. Sous le collier, il y a
– le milieu de poitrine : morceau long et plat vendu généralement roulé et ficelé, à bouillir, ainsi que
– le gros bout de poitrine : viande entrelacée et savoureuse, à braiser
Beaucoup plus bas sur la bête dans la proximité des mamelles vous trouvez :
– la bavette d’aloyau : fibres longues et peu serrées, pièce juteuse et savoureuse, à griller et à poêler ainsi que
– le flanchet : un peu gras, parfume le bouillon du pot-au-feu, à bouillir
Toutes précisions apportées afin d’éviter la confusion entre notre ornement saillant principal en dehors d’un sourire avenant, et la vache dont la mamelle « se compose de quatre quartiers (ou glandes mammaires) qui eux forment le pis et d’un nombre de trayons en théorie égal au nombre de glandes mammaires » – Sciences et Avenir du 24/02/2017, la question de la semaine –
@ Tipaza | 09 octobre 2018 à 17:56
« Je ne vous croyais pas aussi matérialiste, briseuse de rêves et de fantasmes !
Dans ma liste de personnes fréquentables du blog, je vous rétrograde au niveau de Patrice Charoulet qui veut nous interdire le cigare et le cognac ! »
Je vous ferai observer que Mary Preud’homme | 09 octobre 2018 à 17:32 est de mon avis. Accessoirement, j’aurais tendance à vous conseiller les laitages, quel qu’en soit le contenant… plutôt que le cigare et le cognac qui font tourner le lait alors que l’armagnac parfume très bien la pâte à crêpes.
@ Patrice Charoulet 09 octobre à 16 h 37
Voilà au moins des jeunes qui parlent français et non en verlan ou style texto, et cela devrait au contraire vous satisfaire, vous qui avez été professeur de lettres, sans doute classiques, et avez été habitué à la verdeur dans l’écriture des auteurs anciens.
Vous vous rappelez sûrement Aristophane et les pets de Socrate, vous n’avez pas oublié non plus Martial, qui se moque d’un ami qui chie post coïtum, etc.
Quant à insister sur l’enseignant « barbu », je vois là une espèce d’insinuation du plus mauvais goût.
@ Tipaza
Vous aimez la poésie…
Pour vous, seulement ! Paul Verlaine – Sagesse
Un grand sommeil noir
Tombe sur ma vie :
Dormez, tout espoir,
Dormez, toute envie !
Je ne vois plus rien,
Je perds la mémoire
Du mal et du bien…
Ô la triste histoire !
Je suis un berceau
Qu’une main balance
Au creux d’un caveau :
Silence, silence !
Moi quand je lis « berceau », cela me fait exactement comme « poitrine » pour certains. Quelque chose de puissant et d’irrésistible comme un jour qui se lève, que rien n’arrêtera.
C’est amusant, non ?
Qui donc est le maître et qui alors est l’esclave ?
Lisez donc le procès d’Artemisia Gentileschi.
@ breizmabro
« Une femme vaut la moitié d’un homme »
Plaisanterie un peu limite sur ma pauvre mère mise à part, j’ose espérer que vous comprendrez que je ne fais pas mienne cette affirmation reprise par plus d’un milliard d’adeptes d’un système politico-religieux venu d’ailleurs dans le temps et dans l’espace qui étend de plus en plus ses ramifications dans le monde y compris dans notre pays, sans aucune réaction voire avec l’accord obséquieux de la part de ceux qui sont supposés le défendre…
@ Claggart | 10 octobre 2018 à 09:46
Pourquoi tout de suite mal intepréter avant de poser la question ? Il y a barbe courte et soignée et barbe longue et négligée. Demandez à P. Charoulet plus de précision si toutefois n’était-ce pas un barbu douteux.
@ Exilé | 10 octobre 2018 à 08:48
Allez, je vais vous aider puisque vous n’osez pas nommer ceux qui envahissent les espaces publics. Les fidèles de allahu akbar déroulant leurs tapis, priant Allah de nous remplacer, nous les blancs, les chrétiens. Allez, dites-le, n’ayez pas peur. Toute la France pense comme vous et le dit. Sauf les politiques, eux qui n’y ont jamais été confrontés de près, en bas de leur immeuble.
@ Lucile 9 octobre à 21 h 41
Vous êtes dans de bonnes dispositions, persévérez !
Sachez que mes bras sont largement ouverts pour vous.
Dès le premier jour !
@ Aliocha 10 octobre à 8 h 02
Aliocha, très cher ami flamboyant, ne te lamente pas, as pas peur !
Les vacances sont finies. Nous allons reprendre l’interminable lutte contre le grand méchant loup noir qui se morfond et perd sa fougue, faute de bêtises – les nôtres bien sûr – à pulvériser.
Nous sommes responsables de sa santé mentale comme lui des nôtres !
Grosses bises !
@ Tipaza
Je ne suis pas spécialement féministe. Mais je le deviendrais presque grâce à vous. Et je me demande si au fond, ce n’est pas ce que vous cherchez. Une réponse simple en somme à la question : « Mais que veulent les femmes? ». Question sans réponse possible, et qu’il faut être un homme pour se poser.
Pour en revenir à Weinstein, s’il est vrai que les femmes qui ont accepté de monter dans sa chambre était intéressées, et peu intéressantes, il n’en reste pas moins qu’un homme de pouvoir qui distribue des bénéfices professionnels aux femmes qui couchent avec lui, c’est une vraie plaie. Il y en a un certain nombre dans les entreprises, publiques ou privées, ils mélangent tout, et jouent leur petit jeu, ils ne sont fiables ni en amour ni professionnellement. C’était le cas de DSK. En plus ces hommes-là ne sont pas beaux, ils ne sont pas sélectifs, ils ne se contrôlent pas, ils ne comprennent rien à l’amour, ils mentent comme ils respirent. Ce sont des tricheurs. On ne va pas les plaindre de se faire avoir un beau jour à leur tour. Mais ce que je déplore, c’est le recours à des procédés infects et dangereux pour les coincer.
@ Ellen
Les hommes auxquels vous faites allusion sont sincères à leur façon je pense. Ils aiment leur femme, comme mère, comme épouse, mais pas comme amante. La phrase de Freud selon laquelle peu nombreux sont ceux qui arrivent à conjuguer sensualité et tendresse me paraît particulièrement fine et juste. De même que sa réflexion sur le fait que certains, sans doute intimidés par leur propre idée (représentation) de la féminité, sont obligés pour jouir de rabaisser l’objet sexuel. En couchant avec des femmes faciles, ils se sentent à la hauteur de la tâche, et préservent en même temps leur épouse de leur mépris ; ils réussissent à maintenir l’idéalisation de leur femme, dont ils ont besoin pour l’aimer. C’est peut-être cette impuissance à aimer d’amour, et telle qu’elle est, la femme avec laquelle on prend du plaisir, cette façon de compartimenter l’amour, que les femmes ont du mal à comprendre, parce qu’elles réagissent peut-être plutôt dans le sens inverse et auraient tendance à érotiser les sentiments – quoique, comme les hommes, à idéaliser. La déception et la rancœur suivent l’idéalisation quand on ne parvient pas à maintenir cette dernière. L’homme déçu traite la femme qu’il a aimée de traîtresse, ou de sa***e, la femme déçue le considère « comme un petit garçon ». Quand ça en vient là, c’est mal parti !
Mais méfions-nous des généralisations. Les hommes comme les femmes sont prisonniers de leurs représentations, pourtant ce sont ces fantasmes mêmes qui donnent à l’amour son mystère et sa poésie, et qui rendent l’échange amoureux si fascinant. En somme il faut un peu s’illusionner, mais surtout pas trop. Tout un art.
Merci à Lucile et Michelle D-LEROY pour leurs interventions qui mettent du bon sens féminin dans cette polémique qui mine notre société.
@ Lucile | 09 octobre 2018 à 17:31
Vos références sont d’autant plus intéressantes que la science, la biologie plus particulièrement, montre à l’évidence que les différences morphologiques entre homme et femme résultent principalement des différences hormonales.
Dans Science & Vie de ce mois, on trouve un excellent article qui montre que même l’infertilité d’une femme peut résulter d’un excès d’hormone AMH chez sa mère en début de grossesse.
@ Michelle D-LEROY | 09 octobre 2018 à 18:35
De votre commentaire que j’ai tout particulièrement apprécié (heureusement que des hommes et des femmes savent encore raison garder), j’ai retenu votre phrase de conclusion : « Nos féministes virulentes sont assommantes avec leurs revendications diverses et variées et leur détestation de l’homme. Epuisant. »
Si ces féministes n’étaient qu’assommantes, ce serait un moindre mal. Le problème sociétal qu’elles posent est que leurs thèses (fumeuses) sont reprises en boucle par les médias qui tendent à faire considérer à la majorité des gens que là est LA vérité. Dès lors, un discours comme celui d’Eric Zemmour (qui est loin d’être le mien, je vous rassure) est devenu interdit sur les ondes, comme dans la presse. Même la « modération » opérée par Facebook supprime les références à ce sulfureux personnage. Lire à ce sujet la mise au point de la rédaction de Causeur (https://www.causeur.fr/facebook-causeur-zemmour-censure-155164).
Seule l’homosexualité est actuellement encensée, la féminité devenant une attitude d’esclavage et la virilité une tare masculine à combattre… En revanche, l’androgynie est célébrée par nombre de films encensés par la critique. Toujours la fameuse « théorie-du-genre-qui-n’est-pas-une-théorie » montrée comme le totem absolu d’une société décérébrée !
@ Ellen | 09 octobre 2018 à 22:15
« Insinueriez-vous qu’une femme qui porte une minijupe ou un short d’été ou se fait accompagner chez elle en voiture, c’est de sa faute et qu’elle l’a bien cherché si elle se fait agresser ou violer ? »
La réponse est : ça dépend, et c’est ce que notre époque est de plus en plus incapable de comprendre, l’esprit de finesse l’ayant abandonné. Désormais, chacun raisonne en termes binaires, c’est blanc ou noir, soit t’es dans le camp du bien soit t’es une ordure (et inutile de dire que chacun a sa définition du bien).
Dans le sujet qui nous occupe, vous avez d’un côté le camp du bien musulman, selon lequel, effectivement, si une femme montre un tant soit peu de ses charmes, alors toutes les règles deviennent caduques et elle se transforme en gibier légitime.
Et vous avez d’un autre côté le camp du bien féministe, selon lequel une femme a bien le droit de se promener à poil si ça lui chante, et le ferait-elle que la moindre réflexion égrillarde serait déjà un viol.
Ce n’est pas une exagération : c’est la vérité littérale. Vous avez, en Amérique, un mouvement de folles dégénérées qui s’appelle « Free the nipple » : libérez le téton. Selon ces, euh… dames, l’interdit consistant à ne pas montrer ses seins en public est une intolérable manifestation de l’oppression patriarcale. En conséquence de quoi, elles réclament que la loi permette aux femmes de se promener les seins à l’air (parce que sinon, elles se trouveraient dans une situation d’inégalité par rapport aux hommes — ce qui serait insupportable, naturellement).
La « sagesse populaire » en vigueur est celle édictée par les nouveaux philosophes de notre temps, à savoir les mannequins-vedettes (qui sont, dans les faits, de quasi-prostituées). Elle est parfaitement illustrée par une certaine Emily Ratajkovski, dont le métier consiste essentiellement à se montrer quasi nue dans les médias.
Je précise que ses compétences professionnelles sont grandes. Elle possède tous les « savoir-faire » et « savoir-être » (comme disent les cuistres managéro-administratifs) nécessaires à l’exercice de son métier.
Sans surprise, Emily Ratajkovski est aussi une féministe pur beurre. Elle ne rate pas une occasion de faire part de sa doctrine, selon laquelle non seulement l’exhibition de leurs charmes serait une façon, pour les femmes, de prendre le pouvoir (« empowerment »), et par conséquent un gage de féminisme à encourager, mais selon laquelle l’objectif de cette exhibition, à savoir l’excitation masculine et ses conséquences, ne saurait en aucun cas être toléré.
Un cas de figure typique de gauchisme décérébré, qui réclame une chose tout en condamnant ses conséquences. Jusqu’à présent, les prostituées avaient pour objectif d’exciter les hommes. Pas de les morigéner pour leurs instincts. Il semble que les femmes d’aujourd’hui n’ont même plus l’élémentaire bon sens d’une prostituée.
C’est ainsi qu’Emily Ratajkovski est de toutes les manifestations bien-pensantes. Elle a, par exemple, défilé pour « protester » contre la nomination du juge Kavanaugh à la Cour suprême des Etats-Unis, sous prétexte qu’il aurait sauté sur une jeune camarade à lui du temps de son adolescence.
Chose à quoi la mère Ratajkovski n’encourage nullement, bien entendu, avec ses exhibitions mammaires et culières.
Il est facile à cette grande penseuse de pousser les autres à faire comme elle. Si elle se promène à peu près nue à Mykonos, ou d’autres endroits relativement éloignés de la Seine-Saint-Denis, et qu’un membre du sexe tant vilipendé s’avise de dire ou de faire quoi que ce soit, il aura aussitôt sur le dos un ou deux gardes du corps tout à fait « empowérés », eux aussi, qui lui passeront aussitôt l’envie de recommencer.
En revanche, les millions de femmes pour qui Ratajkovski est un modèle, et dont 1 %, peut-être, ont la chance de posséder une silhouette approchant la sienne, n’ont pas les moyens, elles, de se balader en permanence avec des gardes du corps baraqués à leurs côtés, afin d’exercer leurs droit de fâââmes en toute impunité.
Mais cela ne les empêche pas, ces sottes, de croire aux salades de la Ratajkovski, et de milliers d’autres intellectuelles de son calibre, selon lesquelles les lois immémoriales des relations entre les sexes ne s’appliquent plus, parce que « notre génération », bien sûr, est beaucoup plus intelligente que les milliards d’abrutis qui nous ont précédés.
De tout temps, il allait de soi que certaines attitudes, certains comportements féminins, constituaient un signal, un encouragement vis-à-vis du sexe opposé. De tout temps, l’évaluation de cette frontière a fait l’objet de l’éternelle danse entre les sexes. Ce qui n’avait jamais été contesté auparavant, c’est que cette frontière existait.
Notre époque, qui est beaucoup plus savante que toutes les autres, prétend que cette frontière n’existe plus. De même qu’un hypothétique réchauffement du climat est désormais décrit par tous comme une catastrophe planétaire (alors que de tout temps, cela aurait été considéré comme une bonne nouvelle), de même que les lois de l’économie s’appliquent partout dans le monde, mais sont suspendues en France, de même, une femme qui emploie, jusqu’à l’obscénité, tous les moyens que la nature a mis à sa disposition pour attirer les hommes dans son lit, se prétend offusquée lorsqu’ils produisent l’effet attendu.
C’est ainsi qu’on voit couramment des jeunes personnes, dans les pays du monde développé, se promener dans des tenues qui auraient immanquablement signalé, il y a quelques décennies, la « travailleuse du sexe », comme disent les sombres abrutis néo-marxistes qui nous entourent. Et faire mine de s’étonner, lorsqu’il y a méprise.
Donc, oui : ça dépend. Et la réponse ne se trouve pas au bout d’un « lien ». On ne peut pas faire un copié-collé pour avoir la solution. La réponse se trouve dans des siècles de civilisation, qui ont produit la vraie sagesse populaire. Encore faut-il la cultiver, et la transmettre. Une fois qu’elle sera détruite, il sera trop tard. Et la voie sera libre pour la « sagesse » musulmane, qui, elle, ne s’embarrasse pas de nuances.
@ Achille | 10 octobre 2018 à 07:45
Continuez, on vous a attribué un 15/0 bien rabougri, à n’en pas douter avec Patrice Charoulet sur le coup vous avez joué le 3 contre 2 à la perfection, avec la classe du frère de Monsieur Rugby, c’était essai entre les perches.
@ Robert Marchenoir
Emily Rata… donne-t-elle des conférences à Ryad ?
Ce sujet est tabou car il incarne un comportement très présent : une grande majorité des hommes ne respecte pas les femmes.
Plus généralement : une grande majorité des hommes ne respecte ni homme, ni femme, ni enfant (la pédocriminalité institutionnelle le montre).
La cause de ce non respect est éducative, on apprend par l’exemple et non par les recommandations. L’éducation ne respecte pas l’enfant : il doit obéir, ne pas dire non à l’adulte : sa volonté est écrasée. A l’inverse le laxisme est une preuve de mépris de l’enfant. Le spectacle des parents souvent ne fait pas montre de beaucoup de respect mutuel.
Il n’est pas étonnant qu’au sortir de cette matrice le français adulte ne respecte personne.
Le corollaire « manque de confiance en soi » qui pousse à l’autodérision ou à la dévalorisation de soi est un des piliers du contrôle social et de l’asservissement du peuple : une priorité absolue pour toutes nos institutions.
@ Robert Marchenoir | 10 octobre 2018 à 12:44
Je suis d’accord avec vous sur beaucoup de points, mais vous savez c’est comme pour tout. Souvent ce sont les deux extrêmes qui causent des ravages et les gens ne comprennent toujours pas où sont les limites de l’intime et où doit commencer le respect de soi-même. Pour moi, voir le corps d’un homme ou d’une femme nus sur les plages n’a rien d’extraordinaire ni d’onirique, je les vois comme des statues de nu au Louvre, c’est tout. Par contre ce qui me choque ce n’est pas un corps nu d’un homme ou d’une femme, mais la façon vulgaire dont certaines personnes abordent ce sujet, parfois avec insultes, grossièreté et agressions.
Dans les pays nordiques, il est très fréquent que les mamans, pendant leur heures de travail, prennent leurs nourrissons avec elles au bureau pour leur donner des tétées à heures fixes. Et tout le monde trouve cela normal. En France, ce serait impensable. Ne parlons pas de ceux du Moyen-Orient où se pratique la charia. Ce serait la décapitation.
Il est regrettable que l’on qualifie cet odieux personnage de porc.
Le porc est un animal qui se comporte avec son instinct et, à ma connaissance, ne dispose pas de notre capacité de réflexion et de maîtrise de soi.
Je n’ai jamais vu de porcs violeurs et pervers.
Ils se reproduisent à l’instar des autres animaux et se nourrissent avec ce qu’ils reçoivent de pitance, pas toujours très propre, mais ça c’est l’humain qui en décide.
Le sanglier est sauvage et choisit, quand il le peut, sa nourriture faite essentiellement de végétaux, bien qu’omnivore, au grand dam des agriculteurs.
Ce petit rappel très banal devrait nous inciter tous à ne plus utiliser des noms d’animaux pour les humains.
Nous avons l’immense privilège de pouvoir décider de ce que nous allons faire dans une situation complexe et simple à la fois et si des êtres humains oublient les principes mêmes de la vie en groupe et du respect que l’on doit à tous nos congénères, c’est peut-être parce qu’ils ne sont plus humains et appartiennent à la lie de la société.
Cette conclusion me suffit pour dire que la vie simple sans abus de pouvoir ou d’emprise sur les autres, vaut vraiment la peine d’être vécue.
Le reste appartient désormais à la justice des humains.
Continuons d’avoir foi en l’humain et respectons la nature et ce qu’elle nous offre.
Mon propos n’est pas une critique envers tous ceux qui ont utilisé le mot porc, tant s’en faut.
Je partage entièrement leur opinion mais trouvons d’autres qualificatifs dont notre langue est suffisamment pourvue afin de ne plus insulter les animaux qui nous entourent.
@ Robert Marchenoir
« La réponse se trouve dans des siècles de civilisation, qui ont produit la vraie sagesse populaire. »
Elle est bien bonne celle-là !!
La sagesse populaire, c’est comme la société de Mme Thatcher…
Voici une anecdote qui n’est pas inintéressante, j’ai rappelé à ma boulangère ce dicton que la sagesse populaire nous dispense : ventre affamé n’a pas d’oreilles !
Depuis elle n’est pas opposée à me voir me servir suite à ses provocations en vitrine, un quantité de religieuses considérable.
Pendant ce temps, son époux plein de sagesse populaire ne croit pas un instant que les prostituées aussi ne doivent pas être violées.
Mais peut-être que vous pourriez nous indiquer un lieu où la sagesse populaire est plus parfaitement assimilée ? Les Mormons au pays de Cocagne ?
@ Lucile | 10 octobre 2018 à 12:00
« Les hommes comme les femmes sont prisonniers de leurs représentations, pourtant ce sont ces fantasmes mêmes qui donnent à l’amour son mystère et sa poésie, et qui rendent l’échange amoureux si fascinant. En somme il faut un peu s’illusionner, mais surtout pas trop. Tout un art. »
L’Art d’aimer, évidemment ! Ah, ce vieil Ovide.
C’est très beau ce que vous écrivez quand l’amour vous inspire.
Surtout ne devenez pas féministe à cause de moi.
Je ne vaux pas pareille descente aux enfers. Restez comme vous êtes, difficile de faire mieux.
Pour ma part je sais que je pourrais toujours être pire, donc je ne me fais aucun souci.
@ Giuseppe | 10 octobre 2018 à 13:05
Oh vous savez les notations sur ce blog sont plutôt celles du patinage artistique. Il suffit qu’un des membres du jury ne vous ait pas à la bonne et c’est le zéro pointé.
Si par exemple duvent faisait partie du jury, Savonarole, Marchenoir et moi-même serions disqualifiés au premier salto arrière ou triple axel et ceci même avec l’arbitrage vidéo.
@ Lucile | 10 octobre 2018 à 12:00
Vous êtes la philosophie de la sagesse même. Heureusement qu’il y a encore des hommes et des femmes qui savent se parler intelligemment pour se remettre en question et réparer les erreurs, voire pardonner. Seulement voilà, dans la vie ce n’est pas toujours le cas et cela peut même se terminer par des drames atroces et irréparables. On en entend tous les jours.
————————————–
@ Exilé 10 octobre 2018 à 08:48
« Une femme vaut la moitié d’un homme »
Est-ce que valez la moitié de votre femme ? Ah… je vous tiens.
—————————————–
@ Achille | 10 octobre 2018 à 08:33
« Ça sent le vécu ! 🙂 »
Une de mes meilleures amies l’a vécu. Le couple a divorcé et aujourd’hui chacun est remarié de son côté pour le meilleur. Tout le monde est heureux.
@ sbriglia | 10 octobre 2018 à 13:08
« Emily Rata… donne-t-elle des conférences à Ryad ? »
Nous sommes bien d’accord. Ce n’est pas tout d’avoir des nénés de compétition, encore faut-il ne pas avoir un nom à coucher dehors. Obliger les gens à vérifier l’orthographe de votre nom à chaque fois qu’ils doivent l’écrire, quel manque de savoir-vivre !
@ Exilé 10 octobre 2018 à 11:3
J’ai donc mal interprété vos propos qui n’étaient que plaisanteries, sinon je vous aurais classé dans l’association de ceux qui disent à l’envi « toutes des p**tes sauf ma mère et ma soeur ».
Je suis rassurée.
Adéo Exilé.
À lire certains commentaires on constate le travers bien français d’intellectualiser la main d’un cochon dans la culotte d’une zouave.
Immédiatement l’intello français convoque Freud, toute la Grèce antique et des conférenciers canadiens là où on attendrait plutôt des expertises médicales gynécologiques ou trace d’ADN.
Pour une fois, aucun cas semblable ne nous est signalé au vertueux Japon de Catherine Jacob où on a fait une star du cannibale qui a mangé une Hollandaise à Paris.
Bref, il ne manque plus dans tout ce fatras que René Girard et ses lumières.
Cette série américaine nous renvoie au cas de Misha Defonseca, qui avait écrit une biographie « Survivre avec les loups », où elle racontait qu’échappant à la Shoah elle avait été élevée par une meute de loups. Véra Belmont en fit un film, un succès mondial. La supercherie fut découverte par un historien américain de la Shoah, elle fut ruinée.
https://fr.m.wikipedia.org/wiki/Misha_Defonseca
L’excellent avocat de Weinstein, qui nous a déjà innocenté DSK (c’est un avocat expert en mains au panier), saura démonter ce mikado. On verra bien.
En attendant, que les sentencieux cols amidonnés et autres dames de ligues de vertu nous fichent la paix.
Ne plus me déranger.
@ duvent | 10 octobre 2018 à 14:03 @ Robert Marchenoir
« Mais peut-être que vous pourriez nous indiquer un lieu où la sagesse populaire est plus parfaitement assimilée ? »
« Ben ! Chez l’peuple ben sûr ! »
C’est du patois orléanais 🙂
Comme aurait dit mon grand-père.
La preuve : les gouvernements passent, les guerres aussi, le peuple reste, traverse les siècles et vit de mieux en mieux !
Si ce n’est pas suffisant pensez à « Je suis Charlie » et les millions de pékins, ceux du peuple, descendus dans les rues des villes de France, qui applaudissaient les policiers et embrassaient les CRS tout en ignorant les politiciens et les journalistes.
Quoi de plus sage que dire à ceux qui protègent le peuple, d’où ils sortent eux-mêmes, qu’on apprécie ce qu’ils font ?
Et d’ignorer ceux qui nous racontent des balivernes ?
Robert Marchenoir n’a pas toujours tort 🙂
C’est son communiste préféré qui vous le dit !
Stop avec la fable des nénés de compétitions et autres « platitudes »… Excusez l’expression ironique tendant à rabaisser les attributs féminins trop souvent gonflés ou truqués à leur juste niveau…
Savoir que les femmes « normales et équilibrées » à l’image de leurs homologues du sexe opposé ne jugent pas leur partenaire à la taille de leur sexe.
L’on se demande alors en quoi la poitrine, qui est d’ailleurs commune à tout le genre humain (féminin et masculin), avec seins et tout le tralala mais si, mais si, messieurs resterait un attribut purement féminin ! Sachant que pour les dames normalement constituées les mamelons se développent dès la puberté pour des raisons purement hormonales, eu égard à leur privilège d’enfanter et de nourrir jusqu’au sevrage le petit d’homme. Et que pour ces derniers, sauf anomalies (mastoplasie ou adipoplasie) ce développement n’a pas lieu et en tout état de cause n’a jamais donné lieu à une montée de lait !
Enfin si tout le monde se calmait et reprenait sa place afin que le monde retrouve enfin son cours normal et harmonieux.
Nos aînées ont beaucoup ferraillé pour obtenir le droit à l’égalité, voire les femmes de ma génération (qui dans leur jeunesse ne pouvaient ni faire les études de leur choix (interdites dans de nombreuses matières, accès aux grandes écoles etc.), ni travailler, ouvrir un compte en banque sans l’autorisation de leur mari. Sans parler de l’autorité parentale dévolue à l’homme seul jusqu’en 1970.
A présent que l’égalité est acquise dans tous les domaines, l’on se demande bien ce que ces Femen et autres féministes d’opérette, à l’image des résistants de la dernière heure, n’ayant rien subi ni fait de concret, viennent faire après la bataille ?
Non le seul combat à mener aujourd’hui n’est-il pas celui d’une réconciliation heureuse entre hommes et femmes, chacun visant à s’épanouir et se faire accepter et respecter dans sa différence et sa spécificité.
Alors qu’aujourd’hui la majorité des hommes sont nos alliés ne l’oublions pas ; sachons donc raison garder ne perdant jamais de vue que bien qu’égaux en droit, hommes et femmes resteront toujours différents.
Et quoi de plus beau et enviable pour l’harmonie du monde que la complémentarité à l’oeuvre d’un couple homme/femme ?
@ Lucile | 10 octobre 2018 à 12:00 et Ellen | 10 octobre 2018 à 14:48
Vos réflexions ont appelé mon attention. Il me paraît intéressant de les compléter par la lecture d’un entretien donné par Régis de Castelnau sur le site Figarovox (http://www.lefigaro.fr/vox/societe/2018/10/05/31003-20181005ARTFIG00115-metoo-contre-l-etat-de-droit-la-fin-ne-justifie-pas-les-moyens.php). Comme avocat, il se livre à une analyse fort instructive sur le sujet et ses aspects qui relèveraient ou non de la procédure pénale.
Son approche juridique permet de s’extraire de la vision par trop manichéenne des médias et de ceux qui y font montre de leur parti pris souvent très mal fondé.
@ Robert Marchenoir à 12:44
« Sans surprise, Emily Ratajkovski est aussi une féministe pur beurre. Elle ne rate pas une occasion de faire part de sa doctrine, selon laquelle non seulement l’exhibition de leurs charmes serait une façon, pour les femmes, de prendre le pouvoir (« empowerment »), et par conséquent un gage de féminisme à encourager, mais selon laquelle l’objectif de cette exhibition, à savoir l’excitation masculine et ses conséquences, ne saurait en aucun cas être toléré. »
Vous savez pourquoi beaucoup de femmes jouent de leurs charmes, surtout quand elles sont jeunes, belles et avec un corps de sirène ? parce qu’elles savent par nature que le sexe fort (l’homme) est très faible. Il leur en faut peu pour que tout de suite leur testostérone animalière s’enflamme. Si vous regardez les vieux films des années 1950-1960, un genou de femme déclenchait déjà une hystérie bestiale chez l’homme.
Un jour un Monsieur très élégant a eu la franchise de me dire que les femmes sont plus fortes, plus subtiles et plus fines alors que les hommes sont de vrais bourrins, ils ne réfléchissent pas. C’est vrai ça ?
@ Ellen
« « Une femme vaut la moitié d’un homme »
Est-ce que valez la moitié de votre femme ? Ah… je vous tiens »
Dois-je répéter une fois de plus que cette façon de voir les choses, que je me borne à citer, n’est pas du tout la mienne, que de plus je la condamne et qu’il s’agit tout simplement, ce que nos compatriotes ignorent (et qu’ils auront à apprendre de force à leurs dépens s’ils continuent à nier la réalité et à ne pas réagir), d’un des articles du droit coranique en matière de justice, dans lequel il faut le témoignage de deux femmes pour équilibrer celui d’un homme ?
Idem pour l’héritage :
« Dieu vous recommande quant à vos enfants (*) : pour le garçon l’équivalent de la part des deux filles. »
* Expression au sens de préconisation de faire un legs au moment de mourir.
Oui, il faut sanctionner très durement les harceleurs, les pervers, les violeurs, les pédophiles et cela n’a pas été fait parce que les hommes de pouvoir sont les premiers à profiter de leur position dominante dans toutes les couches de la société.
Mais attention à ne pas arriver à une société hypocrite, confite dans la protection des femmes, qui aboutit à les isoler des hommes, les confiner dans leur cuisine, les rendre dépendantes de leurs protecteurs.
Le sexe fait partie intégrante de la vie : s’il n’est pas consenti, il est obscène et dégradant mais s’il est consenti, il peut être drôle, érotique, source de plaisir et d’épanouissement.
Il faut raison garder.
Pourquoi appeler les violeurs des porcs ?
Tout est bon dans le porc : depuis ses soies, son cuir, son groin jusqu’à la queue.
Pourquoi citer la politique, le sport, le cinéma et la pub sans jamais mentionner tous les autres métiers ?
Pensez-vous que ces détraqués agissent simplement dans les milieux d’argent ou de politique ?
Le pouvoir existe partout, du plus petit « chefaillon » au responsable d’entreprise.
Certes il y a des terrains plus favorables que d’autres et notamment les milieux déjà cités mais à la fin il s’agit d’abord d’abus de pouvoir et ensuite de la chasse à l’objet du désir.
Que c’est facile de dominer une femme qui craint pour son emploi et ne peut compter que sur son salaire pour vivre ou survivre.
Il ne s’agit pas de dramatiser mais c’est une réalité.
Si elles ne parlent pas et ne dénoncent pas c’est parce que notre société culpabilise les victimes d’abus sexuels et qu’elles ont simplement honte d’avoir subi ce crime car c’est un crime.
Les mentalités doivent changer à tous les niveaux et de tels comportement doivent être dénoncés.
Quand je lis que des Quentin Tarantino et Oliver Stone étaient ses amis, je ne suis pas étonné tant la violence gratuite est omniprésente dans leurs films.
Personne dans une démocratie n’est adepte de la censure, tant s’en faut, mais assez avec la violence, le sexe brutal sans intérêt réel pour le scénario.
Que l’on classe toutes ces productions comme les films pornographiques avec un avertissement préalable.
Ce porc n’est rien d’autre que la traduction en homme d’affaires de l’industrie du cinéma qui ose tout mais elle n’est pas la seule.
Pour le reste le code pénal doit être revu et l’agression sexuelle sanctionnée par une cour d’assises.
Les victimes peuvent être aidées en France mais ce n’est pas encore suffisant.
Consacrons aussi l’argent de la nation à cette cause avant de dépenser l’argent public pour des festivités inutiles.
La femme doit être respectée et protégée. C’est notre devoir d’hommes responsables !
@ Tipaza | 10 octobre 2018 à 07:43

…les femmes sont peu nombreuses et d’une façon générale on les trouve peu en Art.
J’en ai donc choisi une à votre intention et pas par hasard.
En 1950, Angèle Vannier écrit un poème intitulé Le Chevalier de Paris qui sera mis en musique par Philippe Gérard. Chantée par la suite par Édith Piaf, cette chanson recevra le premier prix de la chanson française.
https://fr.wikipedia.org/wiki/Ang%C3%A8le_Vannier
https://www.youtube.com/watch?v=lYXcDylEXHk
La maison du Châtelet, située route de Combourg, sur la commune de Bazouges-la-Pérouse, où Angèle Vannier passa toute sa prime enfance
@ Gilou – 10 octobre 2018 – 21 h 06
A +
Vous avez tout compris et tout exprimé avec clarté et réalisme.
@ fugace | 11 octobre 2018 à 00:17
Je ne connaissais pas cette chanson d’Édih Piaf.
De cette chanteuse je ne connais que « Je ne regrette rien » qui n’est pas rien pour moi !
Pour le reste, évidemment que la créativité n’est pas une exclusivité masculine, pas plus d’ailleurs que l’initiative d’approche du sexe opposé.
Quoique pour la créativité, l’une des plus belles inventions de ces dames, ce fut Frankenstein de Mary Shelley, qui vaut bien Weinstein ! La rime est riche vous me l’accorderez.
J’en rajoute une couche parce que j’aime bien la polémique sans acrimonie, ni méchanceté. Je reconnais que mon humour est difficile, et est-ce vraiment de l’humour ? ;D
Je voulais secouer un peu ces dames qui se plaignent, car comme disait Manu, pour une fois je suis d’accord avec lui, je déteste les gens qui se plaignent.
Nous avons évoqué ici le sexisme du mâle blanc un peu à la façon selon laquelle les passagers de première classe du Titanic considéraient pensivement au grand salon la flottaison du glaçon surnageant sur leur whisky alors que personne n’avait remarqué qu’un énorme glaçon s’approchait du navire…
Car, derrière tous ces comportements sexistes individuels condamnables ou suscitant la réprobation, comment ne pouvons-nous pas remarquer que se met progressivement en place en France un sexisme d’État avec la complicité de fait de ceux qui ne cessent de nous rebattre les oreilles avec ce qu’il appellent les lois de la République en accompagnant leurs diatribes de force coups de menton, vociférations et postures à la Matamore ?
Qui en effet peut nier que le port contraint du voile, puis de la burqa ainsi que la polygamie, les horaires de piscines aménagés, les mariages forcés des jeunes filles avec un homme « du pays » choisi par leur père, pour ne pas évoquer d’autres manières d’affirmer que la femme est selon la loi coranique inférieure à l’homme, ne relèvent pas en fait d’un véritable sexisme institutionnel, toléré, banalisé, puis petit à petit avalisé voire promu par ceux-là mêmes, qu’ils soient hommes politiques, magistrats ou fonctionnaires, qui sont pourtant censés s’y opposer ?
Pis encore, ceux qui, membres des forces de l’ordre ou officiers municipaux ou autres, s’efforcent de faire respecter la loi peuvent se faire désavouer, voire condamner…
En Algérie, du temps de la présence française, les musulmans pouvaient choisir de dépendre en ce qui concerne certains domaines (droit de l’héritage etc) du droit coutumier, mais ce qui les excluait du champ d’application du droit républicain (ce dernier ayant au passage été choisi par les Juifs comme les aïeux d’Eric Zemmour).
Mais de nos jours, tout se passe comme si de façon progressive le droit « républicain » était de plus en plus phagocyté par le droit coranique, par la veulerie, la bêtise, la complaisance voire la trahison des fausses élites.
Un des ces quatre matins, nous allons nous réveiller aux cris du muezzin dans une république islamique et personne – à part les lanceurs d’alerte – n’aura rien vu venir…
Peterson est pourtant particulièrement intéressant, mon cher moine incendiaire.
Quant à Girard, c’est tellement gentiment demandé :
« De façon très frappante, les mots qui disaient tout récemment encore le désir mimétique et rivalitaire, ce « moi aussi » qui indiquait l’entrée dans l’envie, la jalousie, le ressentiment, le sentiment d’injustice, et à terme la violence, ce « moi aussi » des sociétés égalitaires, démocratiques et concurrentielles, ce « moi-aussi », donc, dans sa version anglaise « Me too », a vu sa signification basculer en l’espace de quelques semaines, en cet hiver 2017, à l’échelle du monde (révolution linguistique sans précédent qui annonce peut-être d’autres révolutions sociales et politiques). Il ne s’agit plus désormais, par ces mots, d’émettre une revendication d’appropriation de biens ou de dignités dans le futur, mais au contraire de déclarer qu’on a été identiquement victime, dans le passé, d’agressions sexuelles. Dans ce basculement sémantique, les mots-mêmes du désir mimétique déclarent et constituent maintenant, pour reprendre la célèbre expression de Jacques Rancière, un nouveau « partage du sensible », une communauté non-rivalitaire, un « partage » qui n’est pas une division mais une mise en commun. »
https://emissaire.blog/2018/06/21/metoo/
@ Robert | 10 octobre 2018 à 19:20
Il faut espérer que la justice arrive à démêler le vrai du faux et la part de responsabilité de chacun dans ces histoires. Je ne sais pas si elle fait ce qu’il faut pour décourager les gens procéduriers d’intenter des procès en se disant qu’il y aura toujours quelque chose à gagner, ne serait-ce que le simple plaisir de créer des ennuis à des gens à qui on ne veut pas que du bien. Pour cela, il faudrait qu’elle n’accepte pas de trancher sans preuves suffisantes. Je pense aussi que les faux témoignages devraient être pénalisés d’une façon qui les décourage.
Quand les accusations de viol deviennent trop nombreuses et recouvrent des cas trop limites, c’est le viol lui-même qui se banalise, et on aboutit au résultat inverse du résultat recherché. sans compter que les hommes ont maintenant peur d’être poussés à la faute, ou simplement accusés à tort, et on les comprend.
@ Savonarole | 10 octobre 2018 à 16:16
« Pour une fois, aucun cas semblable ne nous est signalé au vertueux Japon de Catherine Jacob où on a fait une star du cannibale qui a mangé une Hollandaise à Paris. »
Ah mais, c’est vrai qu’il ne nous manquait plus sur ce billet que cette référence probante ! Grâce à votre vigilante lecture des commentaires, cette lacune est désormais comblée.
Pourquoi Issei Sagawa (佐川 一政) semble-t-il avoir axé ses fantasmes cannibales sur les jeunes femmes occidentales ? Une Allemande en 1970 au Japon, il a à l’époque 21 ans, affaire classée grâce à quelques billets de son paternel à la victime qui s’en est sortie à moitié, puis la fameuse victime néerlandaise en 1981, Renée Hartevelt qui est sa cadette de huit ans, il a alors en effet environ 32 ans.
Que dire ? Si ce n’est que le petit « arrangement » grâce auquel il a pu se soustraire à la justice japonaise, lui ayant également permis d’échapper à un suivi psychiatrique, il lui a manifestement permis, loin de la vigilance de sa famille, de récidiver.
Pour ma part, je me demande quand même comment il se fait que cette jolie jeune fille ait pu se retrouver piégée par un Japonais tel ce Sagawa.
« En 1989, sévit au Japon un tueur en série d’enfants, qui viole et dépèce ses victimes, si bien que la presse nationale engage Sagawa comme consultant. Cette médiatisation est telle qu’il devient célèbre dans le monde entier sous le nom de « le Japonais cannibale » ou « l’étudiant français ». » -Wiki.
C’est donc grâce aux médias que le psychopathe est devenu une star.
Il me semble que c’est également dans la saga Hannibal Lecter (1991 à 2017) que le tueur en série, de fiction, donné comme d’origine lituanienne alors qu’on l’eût plutôt attendu comme originaire de Transylvanie à l’image de l’hématophage Comte Dracula, est utilisé également comme consultant, mais depuis, en revanche, une cellule hyper-sécurisée. Cela étant, il faut bien dire que les experts en cannibalisme ne courent, fort heureusement, pas les rues.
« Exhibitionniste narcissique pour le psychiatre qui l’a suivi, Sagawa a écrit une douzaine de livres, tous centrés autour de son crime ; il est également apparu dans des publicités pour des chaînes de restaurants de viande et a joué dans quelques films érotiques (dont un mettant en scène une jeune femme néerlandaise, dans un décor fortement inspiré d’architecture typiquement hollandaise) » – Wiki.
Si vous prêtez attention aux publicités de la société Charal, vous verrez qu’on y joue, bien qu’en sourdine, sur la flatterie des bas instincts de l’homme pour promouvoir la viande, en revanche pas la chair d’innocentes pucelles, mais la viande rouge des bovins adultes.
Pour terminer je dirais bien que, en tout cas jusqu’à plus ample informé, le problème de Weinstein, ce n’est pas la pulsion cannibale, mais l’addiction du décideur à l’abus d’autorité, en l’espèce le monnayage d’un rôle dans l’un de ses films contre quelques faveurs sexuelles. Je ne vois donc pas pourquoi vous nous remettez le Japon sur la sellette.
Ce Japon où, malgré un décret de loi datant de 1956, la prostitution apparaît généralement admise, en tout cas ne semble pas se trouver dans le collimateur des autorités. Si cela vous intéresse tant, voici un lien vers un article sur la prostitution au Japon.
Enfin, comme vous ne l’ignorez sans doute pas, plus c’est horrible, plus c’est sanglant, plus c’est fascinant, comme en témoigne le succès du FEFFS.
« L’excellent avocat de Weinstein, qui nous a déjà innocenté DSK (c’est un avocat expert en mains au panier), saura démonter ce mikado. On verra bien. »
Oh là, mains au pluriel !! Et aussi : Ce « Mikado» ???
«Ne plus me déranger».
All right, sir, as you like.
« Mais de nos jours, tout se passe comme si de façon progressive le droit « républicain » était de plus en plus phagocyté par le droit coranique, par la veulerie, la bêtise, la complaisance voire la trahison des fausses élites.
« Un des ces quatre matins, nous allons nous réveiller aux cris du muezzin dans une république islamique et personne – à part les lanceurs d’alerte – n’aura rien vu venir… »
(Rédigé par : Exilé | 11 octobre 2018 à 09:25)
Danger mortel dont de Gaulle avait soudain pris conscience (après moult hésitations attestant de sa méconnaissance de l’esprit conquérant de l’islam, mais nul n’est parfait) et qui explique sa volte-face pour beaucoup inexplicable, voire irraisonnée, passant de la célèbre formule de « l’Algérie française de Dunkerque à Tamanrasset » à la thèse de l’autodétermination et du droit pour les « Algériens » à se prononcer pour l’indépendance ou le maintien dans le giron français. On connaît la suite.
Pour ma part (bien qu’étant très très jeune à l’époque, coucou Giuseppe !) je n’ai pas oublié la réaction des monitrices de la jeunesse algériennes de l’époque venues à Nantes pour se former au CEMJA et qui à peine signés les accords d’Evian jetèrent leur bel uniforme, renièrent l’armée de l’air dont elles dépendaient jusqu’alors et défilèrent drapeau du FLN en tête au grand dam de la population et plus encore de leurs collègues et enseignantes qui avaient longtemps cru et travaillé avec elles (et pour leurs populations) à une alliance possible entre la France et l’Algérie.
Force est de constater que nos camarades sont dans l’exaltation avec ces alléchants textes qui nous parlent des dames et de leurs prédateurs.
Mais il n’y a pas que le sexe dans la vie. Hélas !
Aussi Zonzon va se permettre de s’immiscer dans les rêveries des unes et les excitations des autres pour leur communiquer une information étonnante : il paraîtrait que Bijou aurait conclu un juteux accord avec les cathos, du type « je te passe la rhubarbe tu me passes le séné » au sujet de la PMA et de l’euthanasie. La vie et la mort en quelque sorte !
Je suis déjà né, pas de problème. Mais je ne suis pas encore mort, c’est ça qui me défrise !
@ Catherine JACOB | 11 octobre 2018 à 14:13
Pour le Mikado, je comprends votre étonnement.
Je faisais référence au jeu d’adresse du même nom.
Dans la cohue et la bousculade des violées, l’avocat de Weinstein va les décortiquer une par une.
C’est le principe de ce jeu, le Mikado.
Sans le savoir, Jacques Chirac a très bien analysé les subtilités de ce jeu, « ça m’en touche une sans bouger l’autre ».
@ Savonarole
J’ai deux petites suggestions à vous faire :
1) Pourriez-vous faire l’effort intellectuel de renouveler quelque peu vos formules ?
2) Quand vous voulez critiquer la façon dont un blogueur s »est exprimé, moi en l’occurrence – et ça ne me dérange pas puisque nous débattons – pourriez-vous le faire directement plutôt que de d’ironiser et de désigner votre cible par allusions ?
@ Catherine JACOB | 11 octobre 2018 à 14:13
Merci pour cette analyse de ce fait divers stupéfiant.
Dans un autre registre, les Japonais ont fait une superstar de ce soldat perdu dans la jungle pendant plus de trente ans et qui ne savait pas que la guerre était finie. Très émouvant.
En guise de début de réflexion pour ceux qui s’interrogent sur la peu de représentation de la femme dans les arts.
« Les arguments contre l’entrée des femmes aux Beaux-arts (école créée en 1817) étaient principalement d’ordre politique, moral (avec le problème de la nudité lors des classes de dessin d’après des modèles vivants) et culturel. La résistance se remarquait particulièrement chez les socialistes et les anarchistes, puisque selon Proudhon «La femme est faible, d’une nature imparfaite». L’idée sous-tendue était que seuls les hommes possèdent véritablement ce génie créateur. Les politiques de l’époque pensaient donc même que l’institution d’ateliers séparés par sexe ne résoudrait pas le problème. Il serait encore plus accentué par des classes mixtes. L’homme a besoin de concentration pour pouvoir opérer ce travail : la compagnie de jeunes filles le distrairait. »
(Mathilde Saunier)
Pas le temps de développer mais qu’il s’agisse de la musique ou des arts plastiques les femmes ont été longtemps écartées, et ignorées pour celles qui avaient l’audace de transgresser la loi masculine.
Dans ma propre famille j’ai entendu parler d’une grand-tante musicienne et compositrice de talent, qui en outre (et comble d’audace) ambitionnait de devenir chef d’orchestre et dont tout le monde se moquait… C’était au début du 20ème siècle…
@ Lucile | 11 octobre 2018 à 19:01
J’en prends bonne note. Je ne recommencerai pas.
C’était juste pour m’assurer que vous me lisiez toujours.
@ Savonarole | 11 octobre 2018 à 19:47
C’est juste que les Japonais ont dans l’ensemble une nette tendance à l’hyperbolique.
– Un Japonais cannibale mange une ressortissante néerlandaise morceau par morceau jusqu’à ce que, la chair de la malheureuse commençant à faisander, il mette les restes dans un caddy qui lui échappe dans la descente du bois de Boulogne et s’en va percuter un couple de passants qui appelle la police, laquelle découvre alors le pot-aux-roses qui… ne sent pas la rose, on va dire.
– Un soldat japonais continue la guerre du Pacifique tout seul pendant trente ans.
– Le gouvernement japonais achète tranquillement un archipel en mer de Chine qui est revendiqué par Pékin, les îles Senkaku (尖閣諸島, Senkaku-shotō). En effet, «d’après la presse japonaise, le gouvernement doit bientôt signer avec une famille japonaise le contrat d’achat, d’un montant de 2,05 milliards de yens (26 millions de dollars), pour les îles Senkaku, revendiquées par Pékin. » – Le Monde du 05/09/2012 – Cf. Le Conflit territorial des îles Senkaku que les Chinois nomment îles Diaoyutai (釣魚台群島 ; pinyin : Diàoyútái Qúndǎo), littéralement, en chinois : « île de la pêche aux poissons ». Elles se trouvent dans la mer de Chine orientale. L’archipel se compose de huit îles et rochers, incorporés pour la plupart au Japon en 1895. Ils sont revendiqués par la République de Chine (Taïwan), qui pourtant les a reconnus comme japonais en 1920, et par la République populaire de Chine depuis 1971.»
– Les origines de la famille impériale japonaise remontent au VIIIe siècle av. notre ère.
– La catastrophe de Fukushimaa à incité Angela Merkel à renoncer au nucléaire.
Etc. Etc.
D’une façon générale, les Japonais sont uniques et ne font jamais rien comme tout le monde.
Et moi ! Et moi ! Alors ! Je n’ai jamais de bons points dans la boîte de Traou Mad !
Je vous embrasse quand même.
« En Macronie, c’est comme aux Galeries Lafayette, il s’y passe toujours quelque chose » !
nous dit Michelle D-LEROY le 11 octobre à 19 h 59.
C’est aussi comme à la Samaritaine, on y trouve de tout ! Et même des mis en examen, des sœurs et des frères et un cogneur de petits blancs !
@ Savonarole
Cheers !
Je vous lis toujours. Ça en vaut quand même la peine.
@ Zonzon 12 octobre 2018 à 09:25
Bien sûr que si MAIS dans une autre boîte que celle de Robert M. of course…
Vous avez cinq bons points offerts (pour votre « abonnement » j’abonde ;))
ATTENTION parfois la boîte de bons points peut se vider 😀
Adéo Zonzon
« @ breizmabro | 12 octobre 2018 à 11:25
Vous avez cinq bons points offerts (pour votre « abonnement » j’abonde ;))
ATTENTION parfois la boîte de bons points peut se vider 😀 »
Je réprouve vos méthodes ultra-libérales issues du capitalisme consumériste mondalisé.
@ Zonzon 12 octobre 2018 à 10:12
Naturellement quelques bons points pour avoir fait court ET juste 😀
Adéo Zonzon
@ Zonzon 12 octobre 2018 à 10:12
Vous auriez pu ajouter une des dernières trouvailles de la macronie, celle du mari de la ministre Agnès Buzyn, Yves Lévy, recruté (!) comme conseiller d’Etat non-juriste.
« A ce poste, le médecin de 61 ans touchera pendant cinq ans une somme fixe garantie de 1 558 euros brut mensuels, à laquelle s’ajoutera une part variable pouvant atteindre quelque 4 583 euros brut mensuels en fonction du nombre de réunions auxquelles il participera, selon un arrêté du 27 février 2018. Soit jusqu’à plus de 6 100 euros tous les mois. Ajoutez à cela que ce professeur d’université pourra par ailleurs continuer son activité professionnelle de médecin et d’enseignant, s’il le souhaite ». (Marianne)
En même temps leur couple ne percevra pas les APL c’est déjà ça de gagné !
Il paraîtrait (?) que le gouvernement veut engager un plan pauvreté. C’est sans doute la raison pour laquelle ce gouvernement a offert un job de conseiller d’Etat à monsieur Lévy, celui-ci ayant eu, lui, le courage de traverser la rue (pour venir chercher sa femme à son ministère).
Une bonne leçon à tous ces feignants inscrit à Pôle emploi après un licenciement souhaité !
« Faut-il remercier Harvey Weinstein ? »
Je ne sais qui il faudrait remercier, le diable en culottes courtes peut-être car nous ? ou tout au moins les Parisiens, vivons dans une société totalement surréaliste !
Dernière nouvelle de ce midi :
Viol en réunion entre élèves…de maternelle du XIIIe arrondissement de Paris qui aurait été pratiqué sur une fillette de quatre ans alors que, en principe, les maîtresses ne sont pas seules à s’occuper de leur classe mais ont droit à une assistante. Que faisaient-elles pendant ce temps-là ????
http://premium.lefigaro.fr/actualite-france/2018/10/11/01016-20181011ARTFIG00377-paris-enquete-ouverte-sur-un-possible-viol-entre-eleves-de-maternelle.php
@ Robert
Je ne connais rien aux hormones et je n’ai pas lu l’article de Science & Vie.
Mais dans cette vidéo (à partir de 20 minutes 40 sec.), Sapolsky répond à une question sur la testostérone, en disant que c’est une hormone largement surestimée. Il prend l’exemple de 5 singes mâles qui comme tous les singes ont trouvé un ordre hiérarchique dans leur milieu de vie, en se battant les uns contre les autres. Le n° 1, le dominant, l’emporte sur les 4 autres. Le n° 2 est battu par le 1, mais bat les 3, 4 et 5. Et ainsi de suite. Si on injecte une bonne dose de testostérone au n° 3, il mènera une vie infernale aux numéros 4 et 5, mais ne s’attaquera pas au 1 et au 2. Sapolsky en conclut que la testostérone ne cause pas l’agressivité, mais qu’elle la renforce.
Selon lui, le niveau de comportement agressif toléré est sous l’influence du groupe social. Dans la première partie de la conférence, il s’emploie à démontrer que les comportements agressifs peuvent changer du tout au tout dans une société animale ou humaine. Il prend l’exemple d’un groupe de singes qu’il étudiait, et dont les mâles les moins sociaux et les plus belliqueux sont morts contaminés par une nourriture malsaine ; les mâles restants du groupe se sont féminisés en quelque sorte, s’occupant des petits, etc. D’autres mâles, arrivés plus tard se sont mis au diapason ; selon Sapolsky, ce sont les femelles qui leur ont fait comprendre le niveau de tolérance acceptable dans le groupe en ce qui concerne les comportements agressifs. Sapolsky prend ensuite l’exemple de l’Europe où les pays ont passé leur temps à se battre entre eux jusqu’à la Seconde Guerre mondiale, avec depuis, une pause très longue qui dure encore.
Cet exemple exceptionnel fait la part belle au culturel. Je n’en doute pas. Mais d’après ce que je comprends, ces troupeaux de singes font l’objet d’études par des chercheurs, et sont peut-être protégés. Si les troupeaux étaient menacés par d’autres, s’ils devaient se défendre et défendre les petits, qu’adviendrait-il ?
Tout ceci nous éloigne de Weinstein, mais évoque la question de la « féminisation » de la société, implicite dans le débat derrière la question du féminisme.
https://www.youtube.com/watch?v=V5ppphxHRQ0
(La conférence se passait à Mexico, d’où les sous-titres en espagnol. On peut les avoir en anglais aussi.)
@ Robert Marchenoir 12 octobre 2018 à 12:37
Serais-je, à l’insu comme dit petit elusen, contaminée par le macronisme !?
Les dérives financières du capitalisme moderne à l’échelle mondiale m’auraient-elles atteinte !?
Serais-je happée par la société de marché, celle qui utilise l’anglais (dixit Manu) ? Serais-je devenue achetable comme n’importe quel.le ministre d’une République qui marche ? (« Nous étions au bord du gouffre nous avons fait un grand pas en avant » Houphouët-Boigny)
Je vais y réfléchir avec mes chers.es collègues (comme on dit à l’Assemblée nationale) dans une salle (privatisée) d’un local (privé) mis à disposition pour servir chaud les fruits de la mer (boued-mor) que nous cueillons dans nos kombod (= casiers) 😉
Adéo Robert M. 😉
PS : Les fruits de mer sont-ils également soumis à la colère des antispécistes ? 🙁
@ fugace | 11 octobre 2018 à 00:17 @ « La maison du Châtelet ( d’un point de vue linguistique ), située route de Combourg, sur la commune de Bazouges-la-Pérouse, où Angèle Vannier passa toute sa prime enfance »
Je retiens le sens de « passage » et pas du tout par hasard.
Cela étant précisé, Tipaza | 10 octobre 2018 à 07:43 dit aussi « Si les sorcières ont été inventées et poursuivies c’est bien parce que la sexualité de la femme fait peur à ceux qui ne se sentent pas capables de la satisfaire. »
Je trouve ce raccourci, comme tout raccourci au fond, extrêmement réducteur. Les sorcières ont été poursuivies parce que dénoncées et dénoncées parce que dérangeantes, leur prétendue sexualité (commerce avec le diable) n’étant qu’un prétexte accessible à la compréhension de tous.
Les sorcières étaient dérangeantes, parce que comme les sorciers, elles se situaient dans les marges de la pensée dominante, notamment celle dénoncée par Molière avec le personnage de Diafoirus, lequel est sorti de la comédie du XVIIe pour pulluler dans tous les domaines.
Les sorcières étaient coupables en outre parce que la femme n’ayant plus à l’époque considérée, celle des grandes flambées des XV~XVIe siècle, vocation à être intelligente et savante en dehors d’une certaine intelligentsia à laquelle appartenait notamment Emilie du Châtelet, vu que l’intellect était réputé être un organe spécifiquement masculin, elles ne pouvaient tenir leurs connaissances que d’un commerce avec le Diable qui les leur auraient transmises.
Autrement dit encore, la sorcière c’est d’abord une femme qui met en danger le phallocrate en l’homme, à savoir une femme phallique.
Cela dit, leur dénonciation a participé du phénomène de la dénonciation / accusation en général au sujet duquel s’est fort bien exprimé Pascal Boniface.
Le procès en sorcellerie de nos jours revient à accuser tout gêneur sur quelque plan que ce soit de quelque chose de particulièrement exécré par la société du moment.
Par ex. accuser quelqu’un de raciste, antisémite, pédophile, etc. plus « Y a eu quelque chose, mais on ne sait pas quoi et si j’étais vous, je m’en méfierais, mais je ne veux pas vous donner de conseil, vous faites ce que vous voulez. » en fera un(e) parfait(e) pestiféré(e) dont toute carrière ou toute vie sociale sera ruinée dès que le talon d’Achille sur lequel s’appuyer aura été trouvé, car vu qu’on ne peut plus faire monter les gens de nos jours sur le bûcher place de Grève, on les grille de réputation et la plupart du temps, plus c’est gros, plus c’est illogique, et plus c’est contradictoire et mieux ça passe.
Maintenant ce qui, à mon sens, est intéressant dans l’information que vous donnez à propos de la poétesse aveugle, c’est l’héraldique de la commune de Bazouges-la-Pérouse.
Tout n’est pas si noir entre hommes et femmes. L’existence de l’oeuvre qui suit… et sa popularité prouve une profonde aspiration de ce qu’existe une rencontre profonde, totale et heureuse dans le couple.
http://www.oeuvres-art.com/le-baiser.html