On ne sait plus où donner de l’indignation. Chaque jour, agressions et violences. De plus en plus gratuites, de plus en plus odieuses. Plus aucun frein, plus aucune limite : les maires, les élus deviennent une cible prioritaire, à Bondy comme ailleurs. Des jeunes gens courageux venant au secours de leurs proches sont tabassés. Avec une totale arrogance la malfaisance se déploie et s’accomplit.
Je n’oublie pas ce qui a suscité l’ire politique la plus vigoureuse, la réprobation la plus ferme : la racaille ayant incendié, vandalisé, frappé, dévasté autour du Parc des Princes, durant et après la finale ayant opposé le PSG au Bayern de Munich (Le Figaro).
Laissons d’emblée de côté le « il n’y a qu’à » qui n’est que le refuge confortable de ceux qui ne sont pas aux responsabilités.
Mesurons comme il convient les semonces partisanes, les conseils péremptoires : je suis persuadé que, quel que soit le pouvoir à tous niveaux, il serait confronté aux mêmes épreuves et ferait l’objet, peu ou prou, des mêmes critiques. Aucune recette magique n’existe dans le carquois républicain, sinon peut-être demain un peu plus de courage, un peu moins de mansuétude. Je le dis avec prudence, tant je ne suis pas sûr de ce que mon espérance souhaiterait mais qui est battu en brèche par mon pessimisme civique informé.
Je n’use pas du terme « racaille » sans réfléchir mais en pleine conscience de ce que Paris et d’autres cités doivent subir de la part de minorités qui n’ont rien à voir, dans le comble de leurs transgressions délibérées, avec la délinquance ordinaire.
D’abord contre les forces de l’ordre et la normalité tranquille et respectable de la France (commerces, monuments, écoles, services publics, etc.), de tout ce qui de près ou de loin, de l’Etat et de toutes ses incarnations à l’autorité la plus basique, affecte et infecte le visage républicain.
J’y inclus l’accroissement des actes et des propos racistes, antisémites et homophobes qui loin d’être découragés par l’opprobre politique et médiatique me semblent au contraire stimulés : trop afficher le bon exemple en démocratie, c’est inspirer le mauvais à certains pervers !
C’est cette « racaille » que je vise et que je cible.
Je ne crois pas, contrairement à ce qu’a soutenu Michel Onfray, que le gouvernement et la police ont laissé s’accomplir le pire « pour acheter la paix sociale ». Cette interprétation serait d’une certaine façon rassurante parce qu’elle révèlerait un pouvoir qui ne serait pas dépassé par la réalité mais l’exploiterait.
Il y a eu au cours de cette nuit déplorable environ 160 interpellations, ce qui n’est pas rien. Je ne sais pas combien de ces « casseurs » et autres seront déférés au Parquet puis éventuellement jugés avec, toujours, cette difficulté de l’administration de la preuve tant qu’on n’acceptera pas le recours efficace à la notion de « culpabilité en gros ». Il n’y a pas à l’évidence l’acceptation d’un état de choses perçu comme intolérable.
Avec le Premier ministre Castex et Gérald Darmanin, nous disposons d’un couple qui veut bien faire, dont la bonne volonté est éclatante et le verbe intimidant. Mais, pour l’instant, rien ne régresse dans les manifestations de barbarie, d’ensauvagement, de criminalité et de délinquance qui, trop régulièrement, altèrent notre quotidien rêvant d’une démocratie qui serait crainte.
Parce que d’abord il convient de s’affronter à la rudesse d’un constat qui nous éloignerait des considérations sociologiques et économiques mais nous contraindrait à regarder en face une malfaisance n’ayant pas d’autre finalité qu’elle-même. On traite cette « racaille » comme si elle était susceptible demain, à partir de son délire violent et gratuit d’aujourd’hui, de comprendre, de s’amender, de virer vers la rédemption que la bonne conscience progressiste s’acharne à imaginer en chacun.
Cette sauvagerie nue, qui n’éprouve pas le besoin de se chercher des motivations mais jouit de sa terrifiante réalité, devrait nous conduire à réfléchir sur ce point capital que je pourrais résumer de la manière suivante : comment sinon éradiquer, du moins nettement réduire, la frénésie transgressive de groupes, de minorités venant parasiter le festif, le social ou le politique, au pouvoir de malfaisance illimité, à la volonté de nuire infinie, si le pouvoir face à elle, dans toutes ses instances, de la police à la Justice, est désarmé ?
Notre société, à cause de la lâcheté politique (j’y mets gauche et droite, celle-ci ne rêvant que de s’approprier les bonnes grâces humanistes et stériles de celle-là) et d’une incroyable et majoritaire démagogie médiatique, en est arrivée au point où elle n’ose plus mettre en oeuvre, au travers de l’ensemble de ses instances protectrices, tout ce que la loi permettrait d’accomplir sans renier valeurs, principes mais pour sa sauvegarde efficace.
Face à une malfaisance cruellement illimitée, nous avons un pouvoir qui avec une sorte de masochisme douloureux se plaît désarmé. Et impuissant.
L’affaire Traoré en est un parfait exemple. Quand on n’ose plus prendre les décisions qui s’imposent par peur d’exercer une autorité et un arbitrage légitimes et que d’expertises en expertises on retarde l’accomplissement de son devoir, on aboutit à un dévoiement aux funestes conséquences.
Un pouvoir désarmé, une police qui à chaque seconde doit se préoccuper du regard politique et médiatique plus que de sa propre efficacité, une justice tétanisée, une racaille qui sent ces faiblesses et s’ébat avec une volupté destructrice dans cet espace où républicain rime avec mollesse, et on voudrait ne plus vivre les débordements odieux de cette nuit, les violences qui pour tout et n’importe quoi molestent et blessent quand elles ne tuent pas, les mille comportements qui démontrent que l’Etat ne sait plus comment faire et que sa bonne volonté suscite l’apitoiement plus que le soutien !
On en arrive toujours à la même conclusion : la sauvagerie est fière d’elle, la force légitime a honte d’aller au bout d’elle-même !
L’audace doit changer de camp.
Ne peut-on envisager le développement des travaux d’intérêt général en réparation financière des dégâts commis par des casseurs ? Avec une exemplarité (cf USA) : belles combinaisons orange fluo rabaissant le caquet des petits délinquants…
https://www.google.com/url?sa=t&source=web&rct=j&url=https://www.estrepublicain.fr/amp/faits-divers-justice/2020/08/21/a-la-plage-un-pere-frappe-d-un-coup-de-marteau-sur-la-tete&ved=2ahUKEwiQ96zPkbbrAhXnzIUKHb6NBCMQFjABegQIBxAC&usg=AOvVaw2B-gk_J8p_OSrjSCZBhORW&cf=1
Un des derniers événements honteux : un homme qui demande à une jeune racaille de faire la queue comme tout le monde et qui prend un coup de marteau sur le crâne.
Enfoncement crânien et les deux mineurs impliqués « pour l’instant en liberté. »
Et si c’était tout simplement de l’indifférence de ceux que leurs fonctions dispensent de les croiser ?
Cher Philippe,
J’approuve bien entendu vos réflexions. Vers la fin de votre texte, je lis :
« La sauvagerie est fière d’elle. » La preuve ? Dans la scène hallucinante que tout le monde a vue, où une cinquantaine de personnes s’acharnaient sur une petite voiture en sautant sur le toit, en la défonçant joyeusement, a-t-on remarqué qu’une quinzaine d’entre eux avaient sorti leur smartphone, comme au foot, comme au concert de rap, pour immortaliser l’événement et envoyer à leurs potes sans doute avec un smiley.
« Sauvagerie fière d’elle », c’est très bien dit.
Pour ne pas contrister Madame duvent, je ne dirai rien de l’allure de ces personnes. Des personnes donc.
À Munich, aucune voiture brûlée, aucun désordre notable, juste beaucoup de bière !
Il est vrai qu’en Bavière, comme en Allemagne les Maghrébins et les subsahéliens sont minoritaires: 1,472 million de Turcs, 862 000 Polonais et 782 000 Syriens du côté des plus nombreux à comparer aux 18 000 Algériens, 38 000 Tunisiens et 78 000 Marocains.
https://fr.wikipedia.org/wiki/Immigration_en_Allemagne#Population_%C3%A9trang%C3%A8re_en_Allemagne
Les policiers ont préféré intervenir dans un bar pour non-port du masque et se sont en revanche abstenus de taper sur les casseurs. En bons fonctionnaires ils obéissent à des ordres donnés par l’état-major de la préfecture de police avec à sa tête un certain Lallement qui s’est illustré face aux Gilets jaunes avec une autre détermination…
Bref, plus ça change, moins ça change et comme on dit en cyclisme il va falloir que Macron utilise un autre braquet sous peine d’être distancé dans le sprint final de mai 2022 !!
Face à la racaille : un pouvoir désarmé ou cynique ?
Quelle importance ce « désarmé ou cynique » dont vous nous gratifiez cher P. Bilger ?
L’important ce sont les actes de ce gouvernement, il n’est ni désarmé ni cynique mais paralysé.
Mais où est le Président Macron ?
Quand il s’agit de Macron vous nous régalez d’une photo heureuse d’un couple présidentiel, mais quand il s’agit de « terrorisme » intérieur… plus de Macron !
Votre analyse est partiellement juste sauf qu’il y manque la désignation précise des sauvageons.
Dans ma province, presque tous les sauvageons sont issus des minorités migratrices récentes.
Pourquoi ne pas le dire et l’écrire à nouveau.
Cordialement.
Face à la racaille : un pouvoir désarmé ou cynique ?
Peut-être les deux, mais surtout un pouvoir – façon de parler – qui a hérité une situation explosive que d’aucuns esprits clairvoyants avaient pourtant annoncée il y a plus de quarante ans mais que les gouvernements qui se sont succédé ont laissé croître à la fois par bêtise et par idéologie, sans jamais avoir osé reconnaître qu’ils s’étaient trompés sur toute la ligne et qui à cause de cela, pour ne pas reconnaître leurs torts, continuent une fuite en avant délétère qui nous envoie tout droit dans le mur, les faits sont là pour nous le confirmer.
Alors que faire ?
Peut-être pourrions-nous commencer humblement par reconnaître les évidences, à savoir que l’essentiel de ces nouveaux désordres inconnus il y a plusieurs années sont en grosse majorité le fait d’une immigration incontrôlée, non choisie, incompatible avec nos mœurs et manifestement hostile de son propre aveu à notre pays et à nous-mêmes, paroles et actes à l’appui.
Après seulement, nous pourrons proposer des solutions, des plus humaines aux plus fermes s’il le faut, destinées à sauver notre pays du péril de désagrégation qui le menace, dans une flambée de violences et de drames individuels et collectifs dont les événements actuels ne sont que les prémices.
Ainsi, dans les grandes lignes, nous pourrions par exemple :
– Introduire un moratoire imposant une fin de l’immigration, sauf rares motifs à étudier.
– Revoir complètement l’accès à la nationalité française, accordée seulement après une période probatoire et en fonction de critères stricts.
– Mettre fin au regroupement familial.
– Appliquer la clause légale de déchéance de nationalité quand nécessaire.
– Expulser sans délai les délinquants d’origine étrangère.
– Mettre fin aux délirantes allocations versées à tous ceux qui mettent le pied en France, de façon légale ou illégale.
– Appliquer l’interdiction pourtant légale de la polygamie, actuellement contournée.
Ou bien alors, continuons de fermer les yeux et d’appliquer en série des cautères sur une jambe de bois plutôt que d’opérer le cancer qui nous ronge.
Mais ne venons pas ensuite venir nous plaindre que cela ne guérit rien du tout.
Tout ceci se résume au syndrome Malik Oussekine.
Le pouvoir a tous les moyens de mettre un terme à la situation actuelle, mais il a tout simplement peur du journalisme français. Ce fameux journalisme français classé en 36e position mondiale. Ce journalisme français qui n’appartient qu’à des millionnaires gominés, “quand un journal me cherche des noises, je l’achète“ (Xavier Niel).
Ce beau monde s’achète Joffrin ou Fogiel, voire Le Monde. On achète, comme à la corbeille de la bourse. Un journalisme français en faillite, plus personne de les lit.
Jean Messiha et Pascal Praud sont bien sympathiques, mais leur duo sur l’immigration fatigue. Il ne leur viendrait pas à l’esprit d’accuser, voire condamner, l’ensemble de la presse de gauche qui nous submerge du vivre-ensemble. Ils tiennent à leur rond de serviette, surtout Pascal Praud.
Le poisson pourrit par la tête.
Il y a en France deux sortes de racailles : celle de la rue et celle des élus.
La racaille de la rue casse, brûle, pille et viole ; celle des élus profite de la situation et ne fait rien pour la stopper.
Macron est actuellement l’ennemi numéro un de la France.
Il y a quatre problèmes.
1) La justice est laxiste, la plupart des incivilités graves finissent par un rappel à l’ordre ou une punition qui n’en est pas une.
2) La Police et les gendarmes font leur travail… mais comme dit le président Macron nous sommes en guerre, mais sans donner les moyens aux forces de l’ordre. Si on veut de l’ordre il faut sévir, tant pis pour quelques bavures.
3) On laisse rentrer en France des personnes qui n’ont rien à y faire et aggravent les problèmes.
4) Les statistiques ethniques étant interdites on doit deviner et la presse aux ordres trafique les noms.
Le laisser-faire, avec l’augmentation ÉNORME de personnes venues d’ailleurs, va directement nous apporter une guerre civile où le vrai Français va disparaître.
Jean Castex aurait une ardoise concernant des déchets dans sa commune et même au-delà ? Non, ce n’est pas possible ? Si ? Comme qui ? Le président de l’Assemblée nationale ? QUI ?
… »un pouvoir qui ne serait pas dépassé par la réalité mais l’exploiterait » (PB)
WOUAH ?!
Je ne comprenais pas comment ayant neutralisé aux abords du Parc des Princes, aux Champs-Elysées, les gamins étaient libres d’agir à leur guise… les
policiers, gendarmes, CRS en nombre étaient au repos forcé.
Sinon, « dépassé par la réalité » science-fiction on line !
« mais l’exploiterait »… une petite sieste s’impose Monsieur Bilger !
Sans commentaire…
https://www.valeursactuelles.com/faits-divers/un-adolescent-secourt-des-jeunes-filles-et-se-fait-tabasser-par-un-groupe-de-cinq-racailles-colorees-122921
Le « il n’y a qu’à » qui n’est que le refuge confortable de ceux qui ne sont pas aux responsabilités, a pourtant bien marché quand il s’est agi de le décréter contre les Gilets jaunes. (Il n’y a qu’à LBDiser à tout-va.)
Ce « il n’y a qu’à-là » émanait pourtant bien de ceux qui sont aux responsabilités. Comme quoi, les choses ne sont pas simples. Et pourtant, tandis que lundi, la racaille mettait la ville à feu et à sang, de courageux « cognes » matraquaient énergiquement les réfractaires à la distanciation sociale, imposée par la clique Macron, dans un contexte épidémiologique pourtant baissier. On ne sait si l’on doit cette malheureuse initiative au zèle démesuré de quelques (forcément) sales flics en quête de promotion ou si des ordres aussi précis que sélectifs et discriminatoires, ont été donnés.
Si j’étais complotiste (quod non) je pourrais penser que la férocité des forces de l’ordre est inversement proportionnelle à la capacité de réponse des délinquants à mater. Mais je rejette séance tenante cette vilaine pensée avec la même détermination que je rejetterais… le coronavirus, par exemple…
Défense et illustration du paradoxe ou comment passer de Dyonisos à Apollon, le couteau entre les dents:
Qu’on ne s’y trompe pas, la seule façon d’étouffer cette gangrène de notre société est d’en éliminer les auteurs. Ils ne disparaîtront pas, ils seront provisoirement hors d’état de nuire. L’élimination physique c’est, tant pis, le fait de pouvoir cogner. Un été, un rassemblement de motards très conséquent menaçait une ville du Sud-Est, intention de baston évidente. Après réflexion et démonstration de force, le mot d’ordre a été net « Cassez-leur la gueule ».
C’est triste, désolant, mais profondément animal/humain et efficace.
Nous devenons inhumains quand nous écoutons les hérauts du quart monde, qui consciemment ou non, plaident contre notre monde en invoquant des qualités que nous n’avons pas (charité, amour, bonté, solidarité, romantisme aux petits oiseaux bleus) et en remontant toujours plus haut dans l’échelle nationale.
Ceux-là, souvent très dissimulés, savent très bien que les gens en place ne peuvent que parler, pas agir, car le mal vient surtout des paroles fielleuses et politiques que les partis, au pouvoir depuis des décennies ou désirant l’être, diffusent contre les classes qui structurent la société, dans leur désir de conquête totale du corps social.
Il y a consensus hiérarchique, de Traoré à Macron.
Qui n’a pas rêvé de conquérir Suburre ?
Qu’arriva-t-on à faire avec la Cour des Miracles ?
Comment la III° République se débarrassa-t-elle en 1932, des bandes criminelles de Haute-Provence (épisode peu connu v. Giono Provence perdue) ? la troupe.
Comment cette même République éradiqua-t-elle les bandits d’honneur en Corse ? en y envoyant les chars et la « mamaia ».
Les inhumains sont ceux qui croient au dialogue avec les perversions.
En revanche, le pauvre gosse qui a tenté de défendre une agressée est à l’hôpital, sans ministre ni président et je ne suis pas sûr qu’il ne soit pas poursuivi pour violences réciproques.
Les Traoré ont la vedette, même s’ils deviennent un objet de répugnance. Ça c’est inhumain, du bon inhumain, bien délétère, et bien stupide, au sens étymologique de la chose: rendant immobile. La chose nous rend stupides, frappés de stupeur.
J’ai eu beaucoup d’admiration, technique, pour le boxeur qui a bastonné les gendarmes à mains nues. Se battre comme un fauve à mains nues, c’est humain. Envoyer des gens mal formés, lourds, sans mobilité, bloc d’obéissance et d’incompétence, c’est inhumain.
De mon jeune temps, après l’entraînement, on s’affrontait, à mains nues. Comme on dit, ça décoiffait. Vingt comme ça, à moins de les tuer à distance, on ne les gouverne pas. Un jour ou l’autre, la racaille s’en apercevra. Et ça fera plus d’effet qu’un Haut Comité à l’Intégration siégeant dans de beaux fauteuils, la bouche en cul de poule et grassement rétribué.
Entendons-nous bien, ce ne sont pas les hommes qu’il faut détruire, à la Lénine, en les trempant dans le sang, mais l’inhumanité qui consiste à faire croire qu’on peut parler de Kant avec un cobra.
Ce sont les réprouvés qui, comme des loups maigres, font exploser les troupeaux quand ils se battent pour la meute. Or, nos racailles ne sont pas des réprouvés, mais des outres gavées au fiel des politiques.
« On en arrive toujours à la même conclusion : la sauvagerie est fière d’elle, la force légitime a honte d’aller au bout d’elle-même ! »
Hélas oui !
Ayant déjà exprimé ma solution sur le blog : policiers et CRS armés de sarbacanes et fléchettes somnifères (celles utilisées dans les zoos), j’étais sérieux, pensant que notre jeune ministre de l’Intérieur n’a peut-être pas le temps de lire les commentaires de ce blog, je vais lui concocter dans les jours prochains une lettre dans ce sens.
D’autant plus que maintenant notre Président parle de « sauvagerie ». Ce qui ramène ces imbéciles dans la même catégorie que les bêtes sauvages des zoos, sans toutefois vouloir offenser ces dernières.
Expatrié, j’étais du genre qui écrivait aux présidents de la République, y compris Emmanuel Macron, le seul qui n’a pas dit à son attaché naval de me répondre, prouvant qu’à l’Elysée on vérifie la nature du citoyen qui se permet d’apostropher (François Mitterrand pour avoir soutenu Clinton et ses sanctions contre le Nigeria en 1993) ou féliciter (Nicolas Sarkozy pour son discours devant la congrès américain en 2007) le Président.
En la matière, le verbe, aussi puissant, aussi dissuasif soit-il, n’y suffit pas s’il ne s’accompagne pas des actes.
À force de paroles non suivies d’effets, le verbe n’a plus de pouvoir, il ne fait plus peur, mieux, on s’en moque.
Comment craindre une menace dont on sait par avance qu’elle ne restera qu’à l’état de paroles, dont on sait parfaitement qu’elle ne s’exécutera pas ?
Par humanisme mal placé, aveuglement délibéré, crainte excessive du pouvoir des médias, associations ou autres idéologues, toujours prompts à exploiter à leur profit le moindre dérapage, les pouvoirs publics successifs se sont condamnés à des ripostes inadaptées et insuffisantes face à cette violence, paralysant même les forces de police dans leur fonction de maintien de l’ordre.
Quelle que soit la manière dont ces dernières interviendront, efficacement ou prudemment, elles seront de toute manière la cible de toutes les critiques !
Ce faisant, trop de signaux encourageants ont été adressés aux délinquants, parmi lesquels l’impunité n’est pas le moindre, leur laissant le champ libre pour s’adonner à leur activité jubilatoire.
« La force légitime a honte d’aller au bout d’elle-même ».
C’est tout à son honneur de ne point y aller. Et elle doit en être fière plutôt que honteuse. Et aux institutions judiciaires de ne point encore céder à sévir au nom d’une « culpabilité en gros ».
Mais où allez-vous, monsieur Bilger ? Quelle est cette rhétorique soigneusement pesée, imagine-t-on, serait-ce avec des guillemets ?
La « culpabilité en gros »: dans le temps, il y avait une « loi anti-casseurs » qui instaurait ce genre de chose.
La juge Charlotte Bilger rejoint finalement le cabinet d’Eric Dupond-Moretti.
Lien de cause à effet, sans parti pris et sans espoir de changement tous liés par une sympathie symphonique qui traîne des casseroles en or avec des queues en diamant et pendant ce temps-là il faudrait en plus que nous votions.
Finalement seule l’invasion permettra de bouleverser les enjeux, alors qu’ils continuent à casser pour voir jusqu’où on peut aller dans ce monde…
Il n’y a rien à ajouter Monsieur Bilger, présentez-vous aux prochaines élections !
« Un pouvoir qui ne serait pas dépassé par la réalité mais l’exploiterait » (PB)
Sauf à prendre nos dirigeants pour des enfants irresponsables, de parfaits idiots, ou plus simplement pour des imbéciles heureux, il me paraît que ce bout de phrase est un constat plus qu’évident.
Quelques milliers de « racailles » face à des millions d’autres, et on ne peut en venir à bout ? pas très sérieux.
Supposons quelques secondes que des ouvriers, face à l’intransigeance du capital, de la finance, se permettent de telles actions, combien de blessés graves, etc.
Pouvoir cynique ?
C’est lui prêter beaucoup; vu les prestations des hurluberlus en question, deux ou trois niques suffisent largement !
@ Savonarole 25 août 13:34
Entièrement d’accord.
Pour être en une telle forme dites-moi, prenez-vous de l’hydroxychloroquine journellement ou seulement en passant la douane de Landerneau ?
Pour mes statistiques c’est important ! 😀
Adéo Savonarole
« Face à la racaille : un pouvoir désarmé ou cynique ? »
Certainement pas du cynisme ainsi que le laisse supposer Michel Onfray. Je crains qu’en l’occurrence ce soit lui qui en fasse preuve en tenant de tels propos.
Je dirais un pouvoir désarmé car les grands humanistes, droit-de-l’hommistes, les mêmes qui ont réussi à faire voter une loi contre la fessée, alors que celle-ci, avec le coup de pied aux fesses, avait permis aux générations précédentes d’avoir une jeunesse respectueuse des valeurs républicaines, de la morale chrétienne. Une jeunesse qui ne revendiquait pas ses droits à la moindre contrariété, mais était aussi consciente de ses devoirs.
Comment remettre de l’ordre dans cet immense foutoir qu’est devenu notre société où la notion même de citoyenneté a perdu tout son sens ? Sincèrement je n’en sais rien.
Peut-être un retour du service militaire qui avait le mérite de permettre une certaine mixité sociale, avec la rigueur d’une discipline parfois un peu rude, mais qui, malgré tout, permettait à des jeunes « ensauvagés » de trouver les repères qui leur manquaient pour s’intégrer dans notre société. Sinon je ne vois pas.
Cher Philippe,
Nous souhaitons évoquer une bousculade de maire, députée de l’Essonne qui bousculée et mise à terre par un autre maire, a beaucoup fait sourire la presse. Ce maire est resté maire, quant à NKM, cet acte odieux a mis un terme à sa campagne dans l’indifférence générale.
Ce qui se passe actuellement est le bilan de la politique de Hollande et se poursuit avec son dauphin, sans grande surprise. Après Nicole Belloubet, proche de Dame Taubira, nous espérons qu’Eric avec sa grande expérience fera appliquer la loi et obtiendra le budget nécessaire au bon fonctionnement de la justice.
Nous rappelons que les principaux responsables de la situation actuelle sont les urbanistes qui condamnent les jeunes à vivre dans des espaces de béton, ne souffrent pas de leur laisser un espace de pelouse pour s’entraîner au foot, construisent des labyrinthes qui ne permettent plus aux services publics, aux forces de l’ordre, aux services de soins, de maintenir le droit de chacun.
En densifiant les cités, ils préparent le pire alors qu’ils connaissent parfaitement les conséquences de chaque hyper-densification. En continuant de construire des zones de non-droit, ils s’illustrent à construire des pièges pour les secours, les familles.
Plus ils s’entêtent à multiplier les ghettos, plus l’insécurité augmente et le futur reste prévisible: la loi des cités prendra le dessus sur l’Etat et les policiers seront amenés à se barricader, ce qu’ils font déjà pour échapper aux attaques.
françoise et karell Semtob
Nous ne sommes pas des saints, après tout, léchons-nous les doigts ruisselants de la graisse de sushi en lisant Spinoza, ôtons aux nuisibles l’envie de nuire, et quand ils le font, opposons un barrage à leur envie de recommencer.
Ah, la racaille bourgeoise se dévore elle-même.
Face à la racaille : un pouvoir désarmé ou cynique ? (PB)
C’est un pouvoir de lâches, de chiffes molles et complices face aux racailles. Les habitants des villes s’organisent pour aider la police et la gendarmerie puisque nos politiques font du surplace.
—————————————
@ boureau
« Mais où est le Président Macron ? Quand il s’agit de Macron vous nous régalez d’une photo heureuse d’un couple présidentiel, mais quand il s’agit de « terrorisme » intérieur… plus de Macron ! »
Mais si, le voici avec ses “Je nique ce sale pays de blancs”, ses deux enfants de la République dont l’un dealait la drogue et emprisonné a
https://lesobservateurs.ch/2018/09/30/les-photos-de-macron-avec-un-jeune-qui-fait-un-doigt-dhonneur-agite-les-reseaux-sociaux/
Lisez les commentaires, ça vaut le détour
Le poids des mots, le choc des photos:
https://www.agoravox.fr/actualites/politique/article/photos-de-macron-a-saint-martin-le-208127
Je n’ai rien d’autre à ajouter, je suis d’accord avec tous les intervenants. Ras le bol des racailles et de toutes ces violences en France !
C’est toujours la même chose avec les billets de Monsieur Bilger en ce qui concerne la chienlit française et ceux pour qui il vote.
Il pousse toujours des cris d’orfraie dans le premier paragraphe parce que ceux pour qui il vote depuis 50 ans sont totalement incompétents et dans le deuxième c’est toujours « Ah ben oui mais c’est pas facile aussi, vous z’êtes pas à leur place non plus. Il faut les comprendre les pov’ gens » et gnagnagna et gnagnagna.
On croirait entendre l’autre neuneu de chez Marianne sur LCI, Soazig Quéméner, qui parle très lentement parce qu’il faut du temps pour que ce qu’elle a dans le crâne arrive à la bouche et il y a des embouteillages sur la route.
Ben non Monsieur Bilger, on n’est pas à leur place, c’est bien pour ça que les élections sont faites !
Il sont là pour faire un boulot que le peuple leur demande de faire. S’ils ne sont pas capables de le faire qu’ils dégagent !
Ce n’est pourtant pas compliqué à comprendre et il est totalement stupide d’essayer de leur trouver des excuses du genre « on n’est pas à leur place ».
Dans « la vie réelle », je veux dire dans un boulot réel, ça existe encore, si si, il n’y a pas d’excuse qui tienne, si on est totalement incompétent et qu’en plus on se moque du monde comme les politicards le font, le patron ne va pas vous dire « ah ben oui mais je ne suis pas à ta place, j’imagine que ça doit pas être facile non plus. Tu veux une camomille ? Une semaine de repos pour penser à tout ça et imprimer le taff ? »
Sauf si c’est un emploi subventionné par l’argent public évidemment. Là, l’incompétence n’a aucune importance du moment que le boss reçoit du fric du gouvernement donc des impôts des Français… euh, attendez, ben oui, c’est ça !
Ministre c’est comme travailleur handicapé en fait sauf que le travailleur handicapé n’a pas tous les jours des médiacrates pour trouver des excuses au fait qu’il soit totalement incompétent.
Sacré Monsieur Bilger.
https://www.youtube.com/watch?v=BP3_dgTofKA
Alors que nous accueillons nombre de racailles d’Afrique du Nord ou du sud-Sahel, nous avons abandonné quasi tous nos interprètes afghans, et cela quand nous nous sommes retirés militairement de ce pays. Ceux-ci maintenant vivent dans la hantise de subir le même sort que nos harkis en 62-63. Alors que ces interprètes parlaient fort bien notre langue, étaient éduqués, et avaient démontré leur volonté d’intégration dans nos armées.
Cynisme ou routine administrative ?
Cher Monsieur Bilger,
J’apprécie beaucoup votre capacité à une analyse modérée mais pertinente. Je voudrais cependant commenter une partie de votre propos. Vous écrivez: « Je ne crois pas, contrairement à ce qu’a soutenu Michel Onfray, que le gouvernement et la police ont laissé s’accomplir le pire « pour acheter la paix sociale ». Cette interprétation serait d’une certaine façon rassurante parce qu’elle révèlerait un pouvoir qui ne serait pas dépassé par la réalité mais l’exploiterait. »
Si vous aviez participé à la discussion que j’ai eue aujourd’hui avec un couple de Gilets jaunes faisant ses courses dans le même supermarché à prix bas que moi, vos certitudes auraient été ébranlées : sur mon questionnement sur le deux poids deux mesures souvent évoqué concernant la répression des manifestations, ils m’ont expliqué que, pour souffler un peu et respirer un air sans gaz lacrymogène, ils ont une astuce: se tenir aux abords de commerces que les racailles vandalisent car les FDO se tiennent à distance ; dès que leur forfait est terminé et que les casseurs-voleurs s’enfuient, il faut alors détaler aussitôt car les FDO rappliquent. Je crois donc que Michel Onfray fait preuve de moins d’irénisme que vous sur ce sujet.
Cordialement
Bonjour M. Bilger,
Sans, effectivement, tomber dans le y’a qu’à, faut qu’on, l’on pourrait avancer quelques propositions tout à fait applicables et ne dérogeant pas aux sacro-saintes valeurs républicaines :
1. Retour et application des peines plancher.
2. Expulsion des étrangers délinquants après qu’ils ont purgé leur peine.
3. Déchéance de la nationalité française pour les binationaux coupables d’un acte puni d’une peine de prison, puis expulsion après avoir effectué leur peine.
Je ne suis pas innovant, mais il me semble que ce serait un bon départ, sur lequel nombre pourrait s’accorder, de Le Pen à Onfray, en passant par Bilger et bien d’autres.
Et si, massivement, le même message était relayé par tant de personnes diverses et de qualité, gageons que les choses bougeraient. J’ose le croire…
Ce qui est dramatique, c’est de considérer d’où naît cette racaille. Lorsque la norme sociale dans certains secteurs est de devenir rebelle permanent, au-delà de la dimension romantique de gauche, la jeunesse devient racaille en masse.
Evidemment, le laxisme est au coeur du développement de ce phénomène de masse. Mais ce n’est pas près de s’arrêter. L’exemple Traoré est significatif. La famille de malfaiteurs devrait faire profil bas – contester peut-être par voie judiciaire, avec dignité – mais ses revendications et manifestations outrancières ne sont que l’expression de cette même logique d’opposition permanente à l’Etat de droit.
Depuis quelque temps, les billets se succèdent en prenant une distance de plus en plus grande avec le conformisme officiel ambiant.
Pour un blog aussi lu, c’est une grande avancée pour la liberté de penser. En lisant le billet, il m’est revenu une phrase de Kafka qui s’y connaissait en conformisme, la voici :
« Il n’y a de décisif que l’individu qui se bat à contre-courant ».
Acceptons-en l’augure.
Après il reste encore un certain chemin à parcourir pour s’affranchir du conformisme.
Par exemple refuser le vocabulaire anesthésiant qui d’incivilités à racailles, veut nous faire croire qu’il s’agit de simples éruptions classiques de violence dans des sociétés permissives.
Il n’y a pas de racailles, et encore moins de sauvageons, il y a des individus isolés et des groupes déterminés de combattants de l’ombre qui spontanément ou sur ordre sont envoyés semer le désordre pour tester la solidité du dispositif ennemi et le déstabiliser dans une opération de guérilla avant que les gros bataillons passent à l’offensive.
Nous ne vivons pas de vulgaires débordements de foule, nous vivons les prémices d’une guerre de civilisation. Je sais que je me répète et peut-être que je ressasse, mais la répétition est une des formes élémentaires de la pédagogie. Cette pédagogie dont on nous rebat les oreilles pour nous faire croire que la réalité n’est pas ce qu’elle est.
Nous sommes en guerre, une vraie guerre, où les morts et les blessés nombreux se comptent sur notre territoire et pas au Sahel ou ailleurs, c’est ici et maintenant que cela se passe.
Le refus de considérer cette guerre pour ce qu’elle est et donc de la traiter comme telle, relève d’un mélange de cynisme politique, d’aveuglement idéologique, et d’une volonté de changer la société pour effacer la forme traditionnelle et lui donner une nouvelle mouture.
Ce n’est plus l’ordre national qui prévaut mais l’ordre mondialiste diffus qui doit s’imposer avec une société multiculturaliste.
Les événements que nous subissons sont considérés comme des éruptions transitoires de ce changement souhaité, et ils sont traités comme tels, c’est-à-dire accompagnant le changement voulu, malgré la langue de bois officielle.
Pour le cynisme politique il y a de l’électoralisme, avec les voix espérées des banlieues.
Pour l’aveuglement idéologique il y a ces droits de l’homme, la forme la plus subtile du suicide de l’homme blanc.
Pour la volonté de changer la société il y a la mégalomanie d’un homme qui a commencé son mandat au son de l’hymne européen, superbe camouflet pour le peuple français qui l’avait élu, montrant ainsi qu’il se sentait plus européen que français le jour même de son élection.
Qu’attendre d’un tel individu pour la défense de la France, simple land européen à ses yeux ; mais land qui lui assure son existence, il semble l’oublier trop souvent.
Mégalomanie qui se poursuit par exemple par des interventions décalées et dangereuses à l’étranger avec toujours l’objectif de dissoudre l’existant dans des dispositifs confus mais mondialisés, où le traditionnel, le national est effacé.
Au Liban par exemple, où Macron propose d’abandonner le système communautaire qui assure la survie de la communauté chrétienne de plus en plus minoritaire au profit d’un dispositif universel où elle sera noyée dans la masse musulmane.
Le Titanic a coulé au son d’un orchestre classique, nous brûlons au son des rappeurs et des tam-tam africains.
LA NUIT DES LONGS COUTEAUX
On ne fera jamais assez de livres et de films sur la guerre 39-45 et sur la Shoah. Mais bien des gens ignorent les débuts du nazisme, il faut faire aussi des livres et des films expliquant ces années stupéfiantes et terrifiantes.
Arte, hier soir mardi, a eu la bonne idée de diffuser un film sur la Nuit des longs couteaux et l’ascension de Hitler au pouvoir. On a eu droit à une foule de rappels. Le parti hitlérien a fait, tour à tour, 2,8 % en 1928, 18 % en 1930, 40 % en 1932. Le vieux maréchal Hindenburg est poussé à nommer Hitler chancelier, qui n’a d’abord que deux ministres. Incendie du Reichstag en 33. La propagande nazie impute faussement cet incendie aux communistes, arrêtés par milliers. Suspension de la liberté d’expression, de la liberté de la presse. Parti unique désormais. Göring, Himmler (chef de la SS) poussent Hitler à liquider la SA, dont le chef est Röhm. Des historiens français et allemands expliquent pourquoi. Quand la décision est prise, Hilter entre, pistolet au poing (!), dans la chambre de Röhm et l’arrête. Les dirigeants de la SA sont tués ou arrêtés par les escadrons de tueurs SS. Quand on les fusille, ils entendent : « Le Fürher l’exige. En joue ! Feu ! » Röhm étant homosexuel, le peuple a surtout entendu parler de ça dans la presse. Hindenburg meurt en 34. Par décret, fusion du poste de président et de celui de chancelier. Hitler a tous les pouvoirs. Désormais chaque soldat allemand doit prêter serment à la personne de Hitler. L’historien Christian Ingrao souligne que le deuxième vainqueur de la Nuit des longs couteaux fut Himmler, chef de la SS.
On connaît la suite.
Qui l’a raté peut écouter ce film très éclairant de 1h30 sur Arte.
https://www.arte.tv/fr/videos/086122-000-A/la-nuit-des-longs-couteaux/
Et le lecteur de Kant, ainsi, devient cobra, et retourne, plein de ses convictions érudites, à confondre benoîtement charité et romantisme, témoignant de l’enfermement de sa vengeance confondue avec l’autorité.
En en restant à la geste infantile et confuse, il continue de prendre son désir pour la réalité, alors qu’il l’en déconnecte et devient donc complice de toutes les atrocités passées ou futures de la répétition des réciprocités.
Double savant mais tout aussi sauvage que celui à qui il voudrait imposer son autorité, ne s’aperçoit-il pas que c’est la charité qu’il déguise, ce cœur devenu sec et tordu qui ne la ressent plus, que c’est la charité qui abattit l’Ancien Régime et puis l’ordre bourgeois et puis le communisme et puis bientôt l’enfer matérialiste qu’est l’Occident devenu nihiliste, où les maîtres économistes des équations transhumanistes répètent aussi cette confusion pour continuer jusqu’au ré final de la fugue à se penser immortel, alors qu’il ne tient qu’à préserver son confort, celui qui permet, bien tranquille, de vivre en son déni du prochain, tournant les pages du livre philosophe et menteur qui ne sert qu’à refuser l’indemne, le non damné du point de solitude, la part de divin qui gît au fond de chacun ?
Ce point essentiel, si toute la culture ne sert qu’à le dénier, les savants aux sauvages confondus pourront toujours tenter d’imposer les efforts orgueilleux que leur sectarisme voudrait ordonner, elle ne servira qu’à répéter le bain de sang de cette injuste justice qui ne sert que les intérêts d’un clan, tout aussi érudit soit-il, autant dire qu’elle ne servira à rien.
Pourtant l’enfant éperdu qui entend la sainte mélodie que le vieillard dans l’église désolée sait pourtant interpréter à ses heures perdues, saura que c’est cela qu’il doit imiter, et non les discours délétères et jaloux d’un ressentiment qui n’a pas su pardonner.
Il le saura, il n’est pas encore trop contaminé par la haine et instinctivement suit le mouvement de son cœur, ce devoir qui l’amène à se blottir aux pieds de l’instrument harmonique, quand enfin l’aïeul sait se taire et que c’est celui-là qu’il aime, à pouvoir partager l’indemne qui vibre enfin sous les doigts joueurs et saints du seul héritage réel et véritable, le chant divin et charitable du cœur humain.
Respect à genau.
« On en arrive toujours à la même conclusion : la sauvagerie est fière d’elle, la force légitime a honte d’aller au bout d’elle-même ! »
Croire que l’on en est arrivé là du jour au lendemain est une illusion. On arrive au terme d’une évolution de plusieurs décennies, dont on n’a perçu dans un premier temps que les effets positifs, en ne voulant pas voir le revers de la médaille. C’est une autre illusion de croire que ce qui s’est décomposé progressivement au cours de plusieurs décennies pourra se reconstruire en un jour. On peut seulement limiter les dégâts et s’atteler laborieusement au début d’une reconstruction.
@ semtob
« Nous rappelons que les principaux responsables de la situation actuelle sont les urbanistes qui condamnent les jeunes à vivre dans des espaces de béton…
Ce n’est pas si simple.
Il est évident que le béton pour le béton n’arrange pas les choses, mais il faut rappeler que bien des villes ou des quartiers qui il y a plusieurs années étaient plutôt pimpants et agréables à vivre, à partir d’immeubles à taille humaine entourés d’arbres, ont été petit à petit fuis par leurs primo-habitants puis transformés en ghettos après que des irresponsables se sont mis en tête de créer de la mixité sociale forcée autour de cultures difficilement compatibles.
https://www.valeursactuelles.com/societe/grenoble-la-villeneuve-de-lutopie-a-lhorreur-37409
Bonjour Philippe,
Entre un croche-pattes monté en épingle pour faire oublier les yeux perdus, les mains arrachés, les saisissantes faiblesses face aux excités, la tentation d’un « SAC » avorté pour cause de benallaneries, les rodomontades d’un Castaner, les « Oberstumfureries » d’un Lallement… vous croyez sincèrement le pouvoir absent de toute manipulation ?
Et ne le trouvez-vous pas responsable de ne pratiquer que la violence comme mode de dialogue ? Je vous trouve fort limite.
Les jeunes gens qui cassent, volent… ne font après tout que prendre exemple sur leurs aînés, qui cassent l’Etat, les entreprises, se gobergent de l’argent public, le vôtre, le mien, dans le but utile de… se goberger.
Ces jeunes sont les idiots utiles d’un pouvoir qui se fiche d’eux comme du citoyen lambda.
P.-S.: Intéressant de savoir que votre fille va travailler avec Eric Dupond-Mojito. Vous nous direz s’il la siffle.
Re-P.-S.: le colonel Moutarde m’a repéré. Yvon et Jacques Hulé c’est bien moi. J’emprunterai le prochain à Michel Petrucciani, Jean-Philippe Herbien.
@ Trekker
Merci de ce petit rappel.
C’est l’éternel procès des collabos.
En Algérie, certains Harkis en étaient effectivement nos supplétifs pour le pouvoir et l’argent, mais beaucoup l’étaient par conviction et à juste titre pour de multiples raisons.
Il en était de même en France en 40-45. Certains l’ont été parce qu’heureux qu’Hitler gouverne l’Europe, la plupart, à la suite de Pétain, parce qu’il n’y avait pas mieux à faire dans l’intérêt des Français ; et les professeurs d’indignation ne disent jamais ce qu’il aurait fallu faire autrement qu’avec des envolées lyriques.
Les héros de Londres ont eu la Légion d’honneur, Kieffer a dû attendre longtemps…
Cher M. Bilger,
Il ne suffit pas de dénoncer les effets avec talent et conviction. Il faut aussi le faire concernant les causes et les solutions.
Je disais précédemment que nous étions face à l’existentialisme du non-être jadis dénoncé comme l’une des formes de Satan.
Evidemment, dans notre société de philosophes de la philosophaillerie qui s’extasient au mieux sur Spinoza parce que l’érudition pose celui qui n’a rien compris, un tel propos fait sourire.
Cependant, en faire l’économie aboutit à la situation actuelle.
La spiritualité ne se trouve aujourd’hui que dans les monastères et l’Islam.
Celle des élites d’un côté, celle de la foule incapable de comprendre la première de l’autre – et telle est la raison d’être de l’Islam.
Face à cela, les LGBT qui terrorisent le monde intellectuel, et qui légitiment l’Islam le plus violent.
Et P. Bilger de regarder à côté pour ne pas voir.
En attendant, construisons un camp de prisonnier de 100 000 places. C’est en aval encore ce qu’il y aurait de mieux à faire.
Mais là aussi, on regarde à côté pour ne pas voir.
Cher Monsieur Bilger, tant qu’à être passé enfin dans le camps des incorrects, allez au fond des choses.
Voici donc un nouveau billet à propos de la violence gratuite.
Sauf erreur, il s’agit du troisième en peu de temps.
C’est tout à fait justifié.
La presse nationale est préoccupée par la rentrée des classes, l’évolution de l’épidémie, la situation de l’emploi…
Mais la vie quotidienne de la population est souvent gangrenée par des actes de violence et ce nouveau billet est fort utile. Il montre d’abord au lecteur qu’on a bien entendu et compris son problème, ensuite il sert d’aiguillon au pouvoir politique pour le contraindre à trouver des solutions. À défaut, il y aura sanction dans les urnes au profit de la grande illusion.
Je crois qu’une bonne part de la difficulté tient à l’état d’esprit de la « Justice ». J’entendais l’autre jour un ancien magistrat nous dire qu’on ne pouvait pas comprendre que les juges avaient une vision différente de celle du commun des mortels et raisonnaient par rapport à la personnalité du mis en examen en veillant à ce que toutes les garanties du respect de ses droits lui soient accordées.
Ce qui exclut le « recours efficace à la culpabilité en gros ». On peut admettre que l’idée « en gros » soit choquante. Je pencherais plus pour une « culpabilité de participation collective ». Que faisait tel ou tel prévenu sur les Champs-Elysées lorsqu’il a été appréhendé ? Il suffirait au législateur d’avoir le courage de définir l’infraction et au juge d’appliquer le loi.
Car les juges ne devraient pas oublier qu’ils statuent au nom du peuple et que c’est le législateur qui fait le droit. C’est-à-dire les citoyens. À la majorité démocratique. Interrogez-les pour savoir s’ils sont satisfaits de leur justice.
Si le fait de chercher à ne pas respecter son ordre d’arrivée dans une file d’attente relève au minimum de l’incivilité, celui d’agresser quiconque en fait la remarque, parfois en réunion avec des complices appelés en renfort, ne relève plus du tout du même niveau de gravité.
Sophie nous a cité l’exemple récent d’un père de famille frappé à coups de marteau sur la tête pour avoir reproché à un jeune homme de ne pas avoir attendu son tour sur un plongeoir :
https://www.valeursactuelles.com/faits-divers/un-pere-de-famille-se-fait-defoncer-le-crane-pour-avoir-demande-un-adolescent-dattendre-son-tour-sur-un-plongeoir-122891
Désormais, les activités nautiques peuvent s’accompagner d’un nouvel article de sport : un marteau…
Un autre exemple du même genre plus ancien :
https://www.lefigaro.fr/flash-actu/2010/08/27/97001-20100827FILWWW00517-un-policier-de-nice-passe-a-tabac.php
Ceux d’entre nous qui ont connu les années soixante ont-ils jamais vécu ou entendu parler de ce genre de mœurs barbares ?
Tous se passe désormais comme si en France cohabitaient deux lois : la loi dite républicaine d’un côté et la loi de type communautaire de l’autre, basée sur la force brutale, selon laquelle certains individus peuvent tout se permettre sans tolérer, sous peine éventuelle de mort, aucune plainte ou remontrance de quiconque, ne fût-ce qu’un regard désapprobateur.
Vivons-nous désormais sous un régime d’occupation ?
@ Patrice Charoulet
« La nuit des longs couteaux »
Et si nous commencions par regarder ce qui se passe chez nous, ici et maintenant ?
Car il ne s’agit plus seulement d’une seule nuit mais de centaines…
Et ce sont des Français qui en souffrent et qui en meurent parfois.
@ Tipaza
Plus que Lisieux pour pleurer, quand vous l’aurez la vraie guerre, pauvre vieil enfant mondain qui cherche à plaire, et que vos petits-enfants reviendront estropiés ou morts, peut-être alors accéderez-vous à l’âge adulte du quotient de tendresse, affirmation qui n’est qu’hypocrisie au regard des 75 ans de paix dus à l’Europe que vous vomissez.
Ne vous inquiétez pas, elle arrive, grâce à des inconscients comme vous qui voudraient retourner à l’erreur de la nation qui a déjà démontré ses incapacités, et qui ne saura survivre qu’en allant au bout de la culture qui la fonde et dont vous vous moquez, préférant le rire sarcastique qui vous engloutira dans vos méchancetés.
Bonjour Monsieur Bilger
Vous êtes, comment dire, désarmant !
Depuis quelque temps, dans vos billets, vous mettez le doigt sur les principaux problèmes dont souffre la France, mais, au moment de vérité, vous mettez machine arrière toute.
En effet, vous écrivez :
« Avec le Premier ministre Castex et Gérald Darmanin, nous disposons d’un couple qui veut bien faire, dont la bonne volonté est éclatante et le verbe intimidant. »
Ah, certes, les tartarinades de ce couple de clowns ont l’air martiales et impressionnantes, mais non, Monsieur Bilger, il n’y a aucune volonté de bien faire chez Castex et Darmanin, au contraire
« Un pouvoir désarmé »
Non, un pouvoir qui laisse faire sciemment et qui préfère envoyer les BRAV contrôler le respect des gestes barrières dans les bars plutôt que lutter contre les casseurs (à 5’20 dans le 20H de TF1 du lundi 24/08).
https://www.tf1.fr/tf1/jt-20h/videos/le-20-heures-du-24-aout-2020-27807490.html
Un pouvoir qui envoie 130 CRS contrôler le port du masque à Marseille pendant que les quartiers nord de cette ville sont sous la coupe des trafiquants.
« Une police qui à chaque seconde doit se préoccuper du regard politique et médiatique plus que de sa propre efficacité »
C’est donc pour ça qu’elle n’hésite pas à verbaliser Marcel et Germaine qui se sont trompé de rue et ont omis leur masque, ou à demander à des femmes faisant du topless sur la plage de se rhabiller, à la demande de femmes entièrement vêtues, choquées par cette tenue impudique.
« une justice tétanisée »
NON ! une justice politisée et idéologique qui trouve toutes les excuses du monde à ces pauvres jeunes victimes défavorisées, racisées, ghettoïsées, discriminées, etc. etc.
Par contre, si vous êtes un citoyen normal, essayez de vous défendre contre ces pauvres petits et là, vous allez voir ce que vous allez ramasser !
« …les mille comportements qui démontrent que l’Etat ne sait plus comment faire et que sa bonne volonté suscite l’apitoiement plus que le soutien »
Mais il n’y a aucune bonne volonté de la part de l’Etat, à part celle de nuire !
————————————————————
@ semtob | 25 août 2020 à 21:44
Je suis arrivé dans la cité HLM, barres d’immeubles de 10 étages, en 1970, j’avais 9 ans.
J’ai découvert une salle de bain, des WC modernes ; l’appartement était assez grand, lumineux et fonctionnel, et j’avais ma chambre à moi tout seul !
Je jouais dehors, sur les parkings et les espaces verts, sous la surveillance bienveillante des voisins, qui venaient vite voir si la gamelle en vélo n’avait pas causé trop de dégâts mais qui savaient aussi élever la voix si les jeux partaient un peu en vrille ; cela suffisait pour ramener le calme.
C’est le changement de population qui a causé la dégradation des conditions de vie et de sécurité.
Le vieillard éperdu qui égrène dans l’église les psaumes de JSB n’a pas d’enfant pour l’écouter ou pour prendre sa place, mais une coterie de coeurs secs qui joue encore le complot pour se croire importante dans la désolante médiocrité d’une charité professionnelle, chichement dispensée.
Le maniement du paradoxe oblige à des contorsions impertinentes qui peuvent aller jusqu’à donner à un mot un sens et son contraire. De faire d’un mot son propre antonyme. D’où l’idée déroutante.
Mais quand le piège est éventé, l’auteur se réjouit de voir enfin qu’un lecteur a su le manipuler. C’est le plaisir contestable du joueur décavé qui ne joue plus pour le gain mais pour le jeu lui-même.
Salut à Aliocha
@ Jérôme | 26 août 2020 à 09:47
Je suis d’accord avec vous. Voilà cinquante années qu’ils se moquent de nous et volent les finances publiques.
Alors je pense qu’effectivement il faut changer notre fusil d’épaule et approuver la prise de la France par nos envahisseurs (ce que font nos gouvernants ; ne leur laissons plus ce privilège). Cela nous permettra de nous débarrasser :
– de tous nos ex et présent présidents qui nous auront trahis,
– de tous nos parlementaires actuels ou passés qui auront participé à la casse de ce pays pour en obtenir des avantages pécuniaires,
– des hauts fonctionnaires civils ou militaires complices,
Et rétablir la peine de mort pour juger ce beau monde.
Pour refaire la France voilà le moyen le plus efficace quitte à appeler Erdogan à la rescousse ; de toute manière ce sera lui bientôt le maître de l’Europe et non pas Macron, qui pourra enfin parader chez Têtu avec ses amis antillais.
Tant va la cruche à l’eau qu’à la fin elle se casse.
Je ne suis pas sûr, cher Philippe, que, comparé à ses prédécesseurs, le pouvoir actuel ne soit pas plus coupable que les autres de la progression de l’ensauvagement, les premiers signes du phénomène remontant aux années Mitterrand. Et en premier lieu au Président lui-même, qui a multiplié les bévues : propos agressifs contre les jeunes « riens » (« Traversez la rue »…), photo pour le moins inappropriée à Saint-Martin, arrogance des reportages m’as-tu vu, dénonciations insupportables de la France colonisatrice, jusqu’au « Qu’ils viennent me chercher » (affaire Benalla), digne des petites frappes de banlieue…
Macron n’a qu’une excuse : sa totale inexpérience d’élu de terrain. Excuse qui, naturellement, n’est pas recevable.
Il est vrai que depuis quarante ans, après les dramatiques erreurs de Giscard, regroupement familial en tête, aucun des gouvernements – de gauche, ce qui est idéologiquement naturel, et de droite, ce qui l’est moins – n’a pris les mesures répressives nécessaires pour stopper cette nouvelle délinquance, pour la tuer dans l’œuf à l’époque où elle s’exprimait surtout par des tags, signes d’appropriation d’un territoire.
Puis vint la drogue, dont nul ne s’est inquiété au départ qu’elle pourrisse les cités nouvelles… On combattait plus les commanditaires que les petits dealers sans entrevoir vraiment les dégâts collatéraux de ce trafic sur certains jeunes déjà à la dérive et proches de la délinquance… Puis vinrent les appels à la « guerre sainte » des « fous de Dieu », qui ne sont pas pour rien dans l’attitude ambiguë des musulmans, y compris les plus intégrés, vis-à-vis des sauvageries, commises pour la plupart par des coreligionnaires. Plus par crainte des représailles que par approbation de leurs exactions.
Même si des preuves existent que des maires – peu nombreux – achètent la paix sociale en allant jusqu’à s’acoquiner avec des salafistes, présents dans tous les quartiers dits « sensibles », il est difficile de démontrer que le gouvernement joue la carte du laisser-faire. Cependant, au vu de certains trous dans la raquette en matière de maintien de l’ordre, on ne peut pas l’exclure…
Il est clair que Macron souhaite MLP au second tour en 2022 et s’emploie à ce qu’elle y parvienne. Quoi de mieux que des magasins saccagés et des voitures brûlées en plein Paris pour inciter l’électeur de droite à dériver vers un vote extrême ?
« Cynique » ce gouvernement ? Peut-être donc. Mais, en tout cas, pas « désarmé ». Le carquois est loin d’être vide, ne serait-ce que l’arme la plus efficace de la panoplie, le code pénal, qui contient nombre de dispositions dissuasives. Encore faut-il, avant même d’en ajouter – la « culpabilité en gros » par exemple… si elle est constitutionnelle… -, qu’elles soient employées. Police et gendarmerie sont efficaces. Encore faut-il leur demander d’agir, émettre des ordres clairs et pertinents, les soutenir sans relâche et ne pas craindre à tout instant les foudres de cette minorité prête à hurler à la violence illégitime – alors qu’elle est légale – au moindre jet de gaz lacrymogènes contre des voyous dont le seul objectif est de « se faire du flic ».
Le Président détient l’autorité suprême, mais ne l’exerce pas pleinement en matière d’ordre et de sécurité publics. Si son Premier ministre de l’Intérieur, Gérard Collomb, sous ses allures débonnaires, était un homme à poigne, qui, maire, avait su maintenir Lyon dans un calme relatif – il a claqué la porte, se rendant compte qu’il n’était pas soutenu à l’Elysée -, ses deux successeurs ont pris la relève parce qu’ils souhaitaient s’installer place Beauvau ! Du jamais vu ! L’Intérieur et ses forces de l’ordre offerts comme un vulgaire secrétariat d’Etat attribué par amitié ! Castaner a écoeuré la police et Darmanin, pour l’instant, hors les tweets, est parfaitement incolore… Engueuler publiquement deux gendarmes pour une histoire de soutien-gorge, est-ce au niveau du premier flic de France ?…
Que faire face à cet ensauvagement qui semble ne plus avoir de limite, face à cette incurie du pouvoir, qui semble ne pas pouvoir se ressaisir, face aussi – il ne faut pas l’occulter – à une justice loin d’être à la hauteur des enjeux ? La solution passera obligatoirement par les citoyens. Au mieux, en 2022, tous ces politiques sans cervelle seront renvoyés dans leurs foyers, avec l’espoir que les suivants aligneront leurs actes sur leurs promesses bien sûr martiales. Au pire, des milices, qui, tôt ou tard, s’armeront, vont apparaître et créer un dangereux climat de guerre civile…
Une solution médiane, qui vaut ce qu’elle vaut, serait peut-être, dans un premier temps, dès aujourd’hui, de ne pas continuer à baisser la tête, à regarder ailleurs en se contentant de grommeler. Les marches blanches ne suffisent pas. Les sauvages n’aiment pas la France ? Disons-leur que nous, nous l’aimons, disons-leur à tout instant, à tout propos. Les sauvages n’aiment pas la police ? Disons-leur que nous, nous l’aimons, disons-leur à tout instant, à tout propos.
Depuis six mois, le gouvernement diffuse jusqu’à plus soif des messages de prévention contre le virus. Ils portent leurs fruits. Faisons de même avec cet autre virus, autrement plus dévastateur. Multiplions les messages « Oui à la France » et « J’aime la police » sur leurs smartphones, sur les chaînes TV qu’ils regardent, affichons massivement « Oui à la France » et « J’aime la police » dans les quartiers qu’ils occupent, sur les lieux où ils aiment sévir. Ne laissons pas une minute de répit à leur seul neurone !
http://www.charles-de-gaulle.org/lhomme/dossiers-thematiques/la-decolonisation/affiche-campagne-referendum-septembre-1958/
https://de.dreamstime.com/ich-liebe-polizisten-image113229152
Devons-nous refuser d’envisager la matière forte ? Faire feu contre tout individu en train de commettre des actes de vandalisme ou de rébellion contre les forces de l’ordre ?
Avec les vidéos, on pourrait être à l’abri des erreurs.
Donc quelques dizaines de voyous au tapis ici et là.
On connaît quels seraient les indignés, mais il n’est pas certain qu’ils seraient majoritaires dans le pays.
Regardons le bilan de plus près: quelques dizaines de morts aujourd’hui, mais le bénéfice en nombre de morts à terme ne serait-il pas supérieur ?
Parce qu’au train où vont les choses, ce sera bien, un jour, flinguer ou le camp de concentration !
Quand une maison est devenue un foutoir invivable, il faut commencer par remettre de l’ordre et pour ce faire évacuer les ordures, effectuer le tri de l’utile, de l’accessoire et de l’inutile et faire le ménage à fond.
À l’échelle d’un pays c’est strictement la même chose, on fait du tri ne gardant que l’essentiel, en revenant aux fondamentaux, c’est-à-dire aux valeurs de politesse, autorité, discipline, respect… et soutenant à fond ceux et celles qui sont en charge d’une bonne gestion et de faire respecter la loi.
Avec aux manettes à l’Intérieur et à la Justice deux fils ou petits-fils de femme de ménage qui n’auraient pas renié leurs gènes, cela devrait pouvoir être du domaine du possible et le début d’une nouvelle ère où effectivement la peur (pourrait) changer de côté et l’ordre revenir.
Mais ne rêvons pas trop, restons éveillés et agissons partout où nous sommes et à notre niveau afin de garder nos repères, nos valeurs et préserver notre pays de la chienlit galopante et de la lèpre insidieuse qui menacent de le faire sombrer si nous n’y prenons garde et persistons à agir comme des moutons apeurés, bêlants et masqués en attendant de se faire tondre ! Bêêee !
FOULES HITLERIENNES
Quand on a lu tous les crimes nazis, on est indigné, révolté, écoeuré. Quoi ! L’inhumanité, la sauvagerie, la monstruosité ont pu aller si loin !
Dans les documentaires filmés sur le nazisme, comme on a pu en voir mardi soir sur Arte, ce qui peut étonner le plus, et qui demeure à mes yeux totalement incompréhensible, ce sont les foules sans uniforme (hommes et femmes), joyeuses, enthousiastes, adoratrices, massées devant Hitler, ridicule, grimaçant, hargneux, hurlant un discours.
Dans ces foules, pas un jugement, pas une critique, pas un jugement, pas un gramme de lucidité ?
Voilà pour moi l’énigme la plus absolue de l’épouvantable nazisme.
Si quelqu’un, qui aurait des connaissances que je n’ai pas, avait le gentillesse d’élucider ici cette énigme, je l’assure de ma gratitude.
@ Trekker
Étonnant peuple qui crache (à juste titre) sur ceux qui livrèrent plus de 10 000 juifs aux Allemands lors de la rafle du Vél d’Hiv’, mais qui vénère un homme qui envoya cyniquement et dans une abjecte indifférence, plusieurs dizaines de milliers de Harkis à la mort. De pauvres bougres sauvagement torturés, puis oubliés sitôt assassinés ! Je dis que pas un politicien de la IVe République, pourtant si décriée, n’aurait fait cela.
Je précise qu’à peine adolescent à cette époque, je n’ai pas le moindre lien familial avec l’Algérie.
@ Mary Preud’homme | 26 août 2020 à 17:38
Bonjour,
Il reste deux ans aux fils de femmes de ménage pour prouver leurs capacités.
L’un des deux est foncièrement anti-RN, c’est son choix, il devrait donc cibler ses tirs ; l’autre alliant deux origines qui dominent de plus en plus ce pays pourrait, s’il le désire, agir dans le bon sens du poil.
Nous verrons, cela fait cinquante années que nous endurons alors deux de plus ce n’est rien du tout.
Personnellement je n’ai plus envie de mettre le drapeau bleu-blanc-rouge à ma fenêtre et j’attends, non pas le RN qui pourrait être élu mais qui ne pourrait rien faire, mais j’attends ce qui doit venir : l’explosion, préparée, mijotée par cinq présidents stupides et traîtres sans le comprendre.
Que l’on ne nous demande pas ce qu’il faut faire, voilà quarante années que nous le rabâchons à des ânes, des veaux et vos moutons.
——————————————
@ Aliocha | 26 août 2020 à 08:54
On peut vous enfermer avec genau qui lui aussi aime donner un non sens aux phrases issues de pensées aveugles et dénaturées.
D’ailleurs, fiers de vos délires vous vous applaudissez, c’est bien, il faut de tout pour faire un monde ; mais le vôtre Aliocha semble plutôt la moisissure.
@ Xavier NEBOUT
« Evidemment, dans notre société de philosophes de la philosophaillerie qui s’extasient au mieux sur Spinoza parce que l’érudition pose celui qui n’a rien compris, un tel propos fait sourire. »
Mouais… Voulez-vous dire qu’une personne qui cite Spinoza ne comprend rien à ce qu’il dit ? Je ne crois qu’on puisse en faire une généralité comme vous le faites. Par ailleurs, quand on lit l’Ethique, à partir de la deuxième et surtout de la troisième section, il est généralement assez clair pour le lecteur que Spinoza comprend mieux celui-ci que celui-ci ne comprend Spinoza.
« La spiritualité ne se trouve aujourd’hui que dans les monastères et l’Islam. »
Il s’ensuit qu’il faut être croyant de type abrahamique pour être « spirituel » ? Les hindous, bouddhistes, animistes ou athées ne le sont donc pas… si je comprends bien.
Je définis, quant à moi, la « spiritualité » comme étant le projet de prendre au sérieux la notion qu’il soit possible d’incarner l’apogée des traits positifs de la psychologie humaine et du bien-être humain, de manière personnelle et collective. Et d’avoir de réelles connaissances ou intuitions crédibles en la matière, ainsi qu’au sujet de la nature d’entités telles que la conscience ou l’esprit humain.
Pour prendre un exemple, un athée, qui aurait une pratique cohérente et pas new age de la méditation, pourrait à mon sens rentrer dans ce cadre.
« En attendant, construisons un camp de prisonnier de 100 000 places. C’est en aval encore ce qu’il y aurait de mieux à faire. »
Je ne vous vois pas résoudre la situation actuelle de cette manière.
—————————————————
@ Aliocha
« Nous ne sommes pas des saints, après tout, léchons-nous les doigts ruisselants de la graisse de sushi en lisant Spinoza, ôtons aux nuisibles l’envie de nuire, et quand ils le font, opposons un barrage à leur envie de recommencer. Ah, la racaille bourgeoise se dévore elle-même. »
Pourquoi est-il inconcevable pour vous qu’une personne que vous croisez au hasard de votre vie ne puisse pas être un « saint » ? Je ne vois pas, de surcroît, le lien que vous vous échinez à établir entre Spinoza et des politiques brutales envers ceux que vous appelez les nuisibles.
Les sushis, cela peut être très bon, par ailleurs.
Et tout cela n’a rien à voir avec une quelconque notion de « bourgeoisie ».
Il semble assez patent que vous appréciez croire ce qu’il vous plaît de croire plutôt de d’observer le monde qui vous entoure.
Ce sont surtout les pauvres qui pâtissent de la situation actuelle en termes d’insécurité et de relativisme culturel. Vous avez le droit de n’en avoir rien à taper des pauvres; mais si c’est le cas, c’est un peu hypocrite de taper sur la bourgeoisie comme vous le faites car cela laisse à penser que vous ne vous en tapez pas, des pauvres.
Le montant total des prestations de protection sociale (santé, retraite, famille, chômage) s’est établi à 741 milliards d’euros en 2018. Il doit avoisiner les 800 milliards en 2019. La fraude aux prestations sociales avoisinerait les 30 milliards, soit à peu près le montant du budget de la défense.
https://www.lefigaro.fr/social/le-magistrat-charles-prats-evoque-desormais-une-fraude-sociale-potentielle-de-30-milliards-d-euros-20200305)
Outre les fraudeurs patentés nés au Maghreb, nous y trouvons les racailles en tous genre. Ces jeunes gens désœuvrés ont des parents qui bénéficient des largesses de la République. Je serai radical: les familles des racailles condamnées devraient être expulsées, n’ayant pas pris les moyens d’éduquer leurs gamins, mais ayant encaissé les prestations que nous payons avec nos impôts.
@ Patrice Charoulet | 26 août 2020 à 08:20
Ce film tourne en boucle sur Arte et RMC 23, parfois sur la 5 et la 9, depuis bien longtemps.
Plus intéressant est celui qui a suivi hier soir sur le procureur général Fritz Bauer et comment la Justice allemande post-WW2 a fait tout ce qu’elle pouvait pour occulter son travail, tous les procureurs nazis au service de Hitler étaient toujours dans les tribunaux de la RFA dans les années 60/70, il est mort dans sa baignoire sans enquête sur les causes de sa mort.
La question de savoir comment tout un peuple a suivi un homme clairement fou et drogué jusqu’aux yeux y est abordée, mais sans réponse.
En 1974 en visite chez les partenaires allemands de notre société, un des administrateurs allemands, ex-diplomate, avait sa photo d’Hitler lui remettant son diplôme bien en vue sur son piano dans son salon, puis un autre administrateur, ingénieur, nous (trois Américains et un Français) a emmenés voir les fours Didier, allemands en dépit de leur nom, ceux qui avaient servi à Auschwitz et ailleurs.
Là aussi la sauvagerie, devenue légitime, fut et était encore fière d’elle !
La force légitime n’avait pas honte d’aller au bout d’elle-même !
La sauvagerie venait du pouvoir, l’inverse de ce qui se passe chez nous !
Demain ce sera un long métrage, avec distributeurs attitrés et salles de cinéma:
https://actu.orange.fr/societe/fait-divers/grenoble-des-dealers-armes-s-exposent-sur-les-reseaux-sociaux-magic-CNT000001sKJQ9.html
Histoire sans paroles ailleurs:
https://youtu.be/WB5HWCWPe0A
Commentaires, extrait :
« Jean-Claude Heol
Du bon boulot !!!… Chez nous pour 7 gangsters, il faudrait une centaine d’hommes…1 hélico et 2 sous-marins… »
Face à la racaille, le pouvoir actuel n’est pas désarmé mais les outils sont obsolètes.
L’arsenal répressif existe mais il n’est pas utilisé au motif que les prisons sont pleines et que les juges considèrent que racaille est un vilain mot raciste pour qualifier de pauvres petites victimes de la société.
Les outils pour lutter contre la délinquance sont désuets car ils ne correspondent plus à la réalité de la société actuelle. La loi sur la légitime défense est devenue inefficace.
Quand une racaille sort un marteau dans une piscine pour fracasser le crâne d’un client, la légitime défense imposerait de sortir aussi un marteau. Désolé, mais quand les baigneurs vont se baigner, ils ne prennent pas un marteau.
Quand les racailles sortent en bande, le caïd est derrière, il pousse ses obligés qui eux-mêmes envoient en première ligne les petits nouveaux qui doivent faire leurs preuves. Le un contre un ne marche pas parce que dès que le petit est à terre, tout le reste de la bande fait bloc et fracasse la cible humaine.
Face à la racaille, je ne pense pas que le pouvoir soit plus cynique que d’habitude. J’estime qu’il est dépassé, incompétent et faible. Le gouvernement a pour objectif de réinventer comme le répète inlassablement M. Macron. Celui-ci a écrit un livre qu’il a intitulé Révolution, il joue avec les mots ; mais sur le terrain, ce sont des vies qui se retrouvent à l’hôpital ou au cimetière suite aux multiples agressions de la racaille.
@ Patrice Charoulet | 26 août 2020 à 08:20
Ce film tourne en boucle sur Arte et RMC Canal 23, parfois sur la 5 et la 9, depuis bien longtemps.
Plus intéressant est celui qui a suivi hier soir sur le procureur général Fritz Bauer et comment la Justice Allemande post WW2 a fait tout ce qu’elle pouvait pour occulter son travail, tous les procureurs nazis au service de Hitler étaient toujours dans les tribunaux de RFA dans les années 60/70, il est mort dans sa baignoire sans enquête sur les causes de sa mort.
La question de savoir comment tout un peuple a suivi aveuglément un homme clairement fou et drogué jusqu’aux yeux y est abordé, mais sans réponse.
En 1974 en visite chez les partenaires allemands de notre société, un des administrateurs allemands, ex diplomate, avait sa photo d’Hitler lui remettant son diplôme bien en vue, encadrée, posée sur son piano dans son salon, puis un autre administrateur, ingénieur, nous (3 américains et 1 français) a emmené voir les fours Didier, allemand en dépit de leur nom, ceux qui avaient servis à Auschwitz et ailleurs.
Là aussi la sauvagerie, mais devenue légitime, fut et était encore fière d’elle 25 ans après Adolph!
La force légitime n’avait pas honte d’aller au bout d’elle-même !
La sauvagerie venait du pouvoir, l’inverse de ce qui se passe chez nous !
Je ne sais pas combien de ces « casseurs » et autres seront déférés au Parquet puis éventuellement jugés avec, toujours, cette difficulté de l’administration de la preuve tant qu’on n’acceptera pas le recours efficace à la notion de « culpabilité en gros ». Il n’y a pas à l’évidence l’acceptation d’un état de choses perçu comme intolérable.
Ce qui est désespérant est que personne parmi les gens qui sont supposés gouverner et leurs satellites n’a pris la mesure de la situation, en continuant d’appliquer une justice pour voleurs de poules de chef-lieu de canton à des individus qui se considèrent en bloc en guerre contre la France et les Français, selon des mots d’ordre du genre « nique la France » pour ne pas citer tous les propos du genre, rarement sanctionnés par la justice en dépit de leur incitation manifeste à la haine et au racisme anti-français.
Les choses sont pourtant claires, alors pourquoi tous ceux qui sont supposés maintenir la paix civile se bouchent-ils les yeux et les oreilles en faisant semblant de ne voir dans les divers déchaînements de barbarie qu’une manifestation de l’âge ingrat, « il faut que jeunesse se passe », comme a osé le dire le maire (dont nous pouvons douter des capacités cognitives à moins qu’il ne le fasse exprès) d’une cité balnéaire victime des agissements de racailles ?
Que nous le voulions ou pas, la guerre nous est ouvertement déclarée.
En temps de guerre fait-on un procès individuel à chaque soldat ennemi, en faisant abstraction de ses liens de solidarité?
Non, la réponse ne peut se faire « qu’en gros », selon une logique de bloc, c’est peut-être malheureux mais une nation a le droit de se défendre.
Si les choses continuent de s’aggraver, ne faudra-t-il pas déclarer l’état de siège (Article 36) et mettre en œuvre les dispositions judiciaires correspondantes?
@ Xavier NEBOUT | 26 août 2020 à 10:00
« Les héros de Londres ont eu la Légion d’honneur, Kieffer a dû attendre longtemps »
Exact car le tort du commandant Kieffer était d’avoir servi sous commandement britannique et non gaulliste. Mais ce n’est pas le seul cas, les Français libres qui ont servi dans les SAS FFL étaient eux aussi sous commandement britannique ainsi que les agents français du service action du SOE, qui furent après la guerre ostracisés et gommés de la mémoire collective. Cela aussi bien par les gaullistes et on l’oublie maintenant, par les communistes !
Deux exemples caricaturaux de cette ostracisation après guerre, Bob Maloubier décédé en 2015, et le major Staunton (Liewer de son vrai nom). Bien qu’ils jouèrent un rôle non négligeable aux cours de leurs diverses missions pour le compte du SOE en France. Jusqu’au début 2010, Bob Maloubier ne fut jamais invité officiellement par la France lors des commémorations du 6 Juin. Mais même ici qui se souvient de cette figure hors norme ? https://www.dailymotion.com/video/xy44m4
Il paraîtrait que pendant quarante ou cinquante ans « on a laissé faire » des présidents et autres députés qui se sont gavés sur le dos des Français contribuables c’est-à-dire tous puisque laTVA chacun la paie d’une manière et d’une autre…
Et voilà que, une génération de djeuns ignares, idiots, formés dans les écoles de la République ne comprendrait pas « on a laissé faire » !
C’est beau !
Le pouvoir s’est désarmé volontairement face à la racaille médicastre du ministère de la Santé.
Les technocrates de ce ministère, qui ont le front de se baptiser « Santé publique », annoncent à l’unité près le chiffre des cas positifs au coronamachin, mais, surprise, « Santé publique » n’a pas été en mesure de préciser le nombre de personnes hospitalisées, le nombre de personnes en réanimation et le nombre de décès en raison d’une « panne informatique ».
De qui se moque-t-on ?
Le pouvoir, par lâcheté et peur d’assumer ses responsabilités, a laissé la caste morticole prendre la main sur la gouvernance du pays ; bien évidemment, celle-ci se trouve bien de cette situation et se livre à toutes les manipulations pour conserver les rênes.
Ce qui importe, c’est le nombre de malades graves et hospitalisés et celui des décès, nombre qui semble à peu près stable et sans comparaison avec les chiffres de avril-mai ; qu’il y ait de plus en plus de porteurs asymptomatiques, voire de malades facilement guérissables est plutôt une bonne nouvelle. En forçant le trait, l’idéal serait que 100 % de la population soit porteur asymptomatique ou malade « léger ».
Mais bon, en macronie, la nullité des politiques n’a d’égale que l’arrogance des technocrates !
Et le jeu pour lui-même arrive enfin au verbe pur débarrassé de la moisissure jalouse des curés rationalistes épuisés dans leur sectarisme moraliste de chef scout mondain, la vérité toute nue pourra alors trouver son incarnation hors du salon de l’entre-soi bourgeois des accusations menteuses, la force est justice, et la liberté des voraces ne trouvera sa borne réelle que par le soin au petit, tous ses enfants convoqués au sabbat de la haine et du déni du réel, mais qui sauront entendre dans l’église désertée l’aîné qui a su exercer avec rigueur la ligne mélodique de son cœur, le point indemne de solitude absolue qui fonde le partage solidaire, l’héritage ancestral de l’art académique qui a su, qui sait et qui saura au milieu des tumultes apaiser la férocité des rivalités, au bénéfice de la construction de la fontaine qui étanche la soif, le verbe qui sait décrire la réalité.
@ F68.10 | 26 août 2020 à 19:47
Demandez à Lucile, elle vous expliquera, autour du barbecue sectaire et mondain, sa vision de Spinoza.
Lucile | 25 août 2020 à 12:25
@ Patrice Charoulet
Sur LCP, circule aussi depuis des semaines « Alias Caracalla »…
C’est sûr que pour un exécrateur de pseudos cela ne peut atteindre votre vue et retenir votre attention…
Allé, allé, circulation !
@ ALFRED LELEU | 26 août 2020 à 18:46
« …qui vénère un homme qui envoya cyniquement et dans une abjecte indifférence, plusieurs dizaines de milliers de Harkis à la mort. De pauvres bougres sauvagement torturés, puis oubliés sitôt assassinés ! »
Rendre de Gaulle responsable de la sauvagerie du FLN exacerbée par les règlements de compte de l’OAS, fallait le faire. On aurait pu faire « plus chrétien », c’est vrai, mais ce n’est pas la mission des politiques. Les Américains ont fait de même en quittant le Vietnam. La IVe République n’aurait pas fait mieux, car elle n’aurait rien fait, si ce n’est changer le gouvernement tous les six mois.
@ vamonos
« Face à la racaille, je ne pense pas que le pouvoir soit plus cynique que d’habitude. J’estime qu’il est dépassé, incompétent et faible. »
Le pouvoir, quel qu’il soit, est dépassé face à une situation nouvelle due à un changement de paradigme par rapport à des structures administratives sclérosées reposant sur une nation française homogène, ce qui n’est plus le cas de nos jours où elle est complètement éclatée après l’insertion de force du coin constitué d’éléments étrangers incompatibles.
En quelque sorte, nous avons sur un terrain de sport des joueurs qui jouent un jeu qui n’est pas le même et avec leur propres règles, ce qui ne peut que générer divers conflits.
GAUCHISTE OU FACHO ?
Moins les gens qui parlent sont politiquement informés, plus limitées sont les étiquettes dont ils se servent. Bien des gens de gauche ou d’extrême gauche voient des fachos partout, en particulier là où il n’y en a pas le moindre début de commencement. Bien des gens de droite ou d’extrême droite voient des gauchistes partout, en particulier là où il n’y en pas le moindre début de commencement.
Quand on veut qualifier quelqu’un politiquement, on dispose d’une bonne cinquantaine de termes
de l’extrême gauche à l’extrême droite. Il y a des anars. Il y a trois partis trotskistes, il y a des maoïstes (Alain Badiou). Il y a des communistes (du PCF), avec quelques dissidents. Il y a plusieurs variétés de socialistes. En 2019, pour les municipales, les autorités politiques ont qualifié de « centristes »les candidats LMR, du MoDem, de l’UDI, d’Agir, du Mouvement radical. Le RPR, devenu UMP, est devenu LR. Il y a eu diverses nuances de gaullistes. On a connu une droite orléaniste, une droite bonapartiste, décentralisatrice, colbertiste. Cela se complique. On distingue des populistes de gauche et de droite. Des souverainistes de gauche et de droite. Reste l’extrême droite, qui a plusieurs nuances et qui a la particularité de refuser publiquement qu’on l’appelle comme ça. La position à l’égard de l’Europe permettrait de créer une case particulière pour les partisans, peu nombreux il est vrai, d’un Asselineau. Il est, lui, pour le Frexit. J’oubliais : il y a divers groupes royalistes. Et parfois la religion s’en mêle…
En tout cas « gauchiste » ou « facho », c’est un peu court.
Des hommes armés dans le quartier du Mistral à Grenoble provoquent la police avec une vidéo sur les réseaux sociaux.
Après intervention des forces de l’ordre, aucune arrestation !
Comme aurait dit Fernand Raynaud, y a comme un défaut ! C’est à n’y rien comprendre. De grands discours au ministère de l’Intérieur et le blabla habituel.
Le redressement n’est pas pour demain. Les dealers ont encore de beaux jours devant eux !
…une racaille qui sent ces faiblesses et s’ébat avec une volupté destructrice dans cet espace où républicain rime avec mollesse…
En fait, trop souvent et sans généraliser, républicain rime dans l’histoire et dans l’actualité d’un côté avec brutalité, cynisme et mépris à l’encontre des braves gens, par exemple ceux qui n’ont pas pour habitude de manifester dans la rue mais qui le font sans rien casser quand des valeurs importantes sont menacées par le pouvoir et d’un autre côté républicain rime avec laisser-faire et bienveillance quand il s’agit de gens pas très recommandables et violents mus par la haine révolutionnaire.
Une question d’atomes crochus peut-être ?
Pour une fois, entièrement d’accord avec ce billet.
Habitant en Isère, je confirme l’ampleur et la gravité de la situation.
L’heure n’est plus à l’excuse. L’histoire de l’immigration et les difficultés sociales n’expliquent qu’une petite partie du problème : la pauvreté dans certaines campagnes est au moins équivalente à celle de certains quartiers.
La démagogie n’a que trop duré. Une famille de délinquants notoires qui passent pour des héros (Traoré et sa clique) est devenue insupportable.
On peut toujours faire quelque chose, mais le mal est tellement enkysté, il faudrait une volonté politique telle, qu’il est difficile de ne pas être très pessimiste
@ Patrice Charoulet | 26 août 2020 à 18:29
Bien que je parle le français moins bien que vous, je pense que vous avez dû observer la disparition du mot “allemand” au profit du mot “nazi” dans la plupart des documentaires sur WW II.
Tous les ans depuis des lustres je regarde les commémorations du D-Day sur les plages de Normandie, les commentateurs ne parlent plus de l’armée allemande, ou de la Wehrmacht, probablement pour ne pas fâcher Mme Merkel, qui vient souvent à Canossa sur ces plages… Dur, dur, d’avaler sans moufter ce que le peuple allemand a fait.
L’hilarant “couple franco-allemand” s’asseoit sur l’Histoire.
Il y a fort à parier que dans moins de dix ans, un élève de terminale ou première lèvera le doigt pour demander à son prof d’Histoire “M’ssieu, m’ssieu, c’est où la Nazie ? J’ai pas trouvé sur la carte !”
L’Histoire est écrite par les vainqueurs, dit-on, je n’en suis plus certain.
@ Racine15
« Rendre de Gaulle responsable de la sauvagerie du FLN exacerbée par les règlements de compte de l’OAS, fallait le faire. On aurait pu faire « plus chrétien », c’est vrai, mais ce n’est pas la mission des politiques ».
Je vous remercie pour celle-là ! Je la conserve : un vrai collector ! Qui aurait pu se penser que ces braves gens du FLN allaient se conduire aussi sauvagement ? Le sort de ces harkis (et je ne parle pas de celui de nos compatriotes résidant en Algérie !) a-t-il été seulement évoqué lors de la négociation des accords d’Evian ? Il semblerait que les seules revendications de nos dirigeants de l’époque concernaient la mise à disposition de la base de Mers el-Kébir durant quelques années et l’autorisation d’utiliser le Sahara pour y tester nos bombes atomiques. Avouez (comme ont certainement dû le penser les Algériens) que c’était pas bezef !
@ Aliocha | 27 août 2020 à 09:08
Au fait comment doit-on vous appeler ? Madame ou Mademoiselle ? Car tant de poésie dans votre langage ne peut pas provenir d’un homme, d’un curé, d’un moine.
Seriez-vous la bonne du curé comme le chantait Annie Cordy
https://www.youtube.com/watch?v=vgrR39Z6ihU
@ Trekker
Je vous remercie vivement pour cette communication, mais il y a bien mieux encore.
Tous les officiers supérieurs de l’armée d’armistice, ceux qui s’étaient battus comme des lions contre les Allemands en 40 en faisant quand même quelque 80 000 morts, à la Libération n’étaient pas digne de la République !
Heureux de vous voir accréditer l’idée que de Gaulle ne valait pas cher, et cela depuis bien longtemps – tout au moins à partir du moment où il s’est attribué les notes de Pétain pour écrire le livre dont il ne devait être que le nègre, et se dire ensuite l’inventeur de l’arme blindée !
@ Savonarole
Vous écrivez notamment « Je parle français moins bien que vous ». Mais non, mais non ! Vous êtes trop gentil. Je m’applique, je suis un laborieux, je fais ce que je peux. Je n’ai pas votre talent.
P.-S.: je vous accorde que je n’ai pas employé le mot « allemand » une seule fois mais « nazi » sans arrêt. C’était à dessein. L’Allemagne de Goethe, de Schopenhauer et même de Nietzsche (quoi qu’en en dise pour ce dernier) n’est pas vraiment responsable de ce que Hitler, Himmler et Göring ont fait.
@ ALFRED LELEU 11h24
« Il semblerait que les seules revendications de nos dirigeants de l’époque concernaient la mise à disposition de la base de Mers el-Kébir durant quelques années et l’autorisation d’utiliser le Sahara pour y tester nos bombes atomiques. Avouez (comme ont certainement dû le penser les Algériens) que c’était pas bezef ! »
Oui, la France avait obtenu une concession de 15 ans de la base de Mers el-Kébir et le droit d’utiliser les bases sahariennes, notamment celles de Colomb-Béchar et de Reggane pour les essais nucléaires.
Rien sur le sort réservé à coup sûr aux harkis.
J’ai lu le livre de Robert Buron signataire des accords d’Evian « Carnets politiques de la guerre d’Algérie » qui montre très bien que les Français pressés par de Gaulle voulant en finir au plus vite, ont très mal négocié avec les Algériens mais « l’irréparable avait été commis entre les deux communautés » (Buron).
C’est très maigre.
Chacun a son vocabulaire pour désigner, sa langue pour référence, sa culture pour aliment. La cécité de la pensée et sa dénaturation ne pourraient s’apprécier qu’au regard d’un absolu reconnu, ou alors ce sont des invectives (au sens romain) qui ont, bien sûr, leur place dans la geste des controverses.
Pensez à l’indulgence d’une France envers un Sartre, toujours démenti, auteur d’appels à la haine et au meurtre et à son indifférence envers un Aron, toujours surprenant d’exactitude et incapable de n’apprécier qu’à travers la nuance.
La passion pour le Verbe fait ressortir les affadissements comme les exacerbations, l’indulgence pour le discours engendre toutes les folies. La sauvagerie n’est pas fière d’elle. Elle ne peut simplement pas être autre chose
parce que l’usage, ce grand polisseur, s’accommode de l’inexactitude. Il n’est pas incompatible avec la vérité morale, mais lisez plutôt:
« En effet, je ne conçois pas d’Etat ( ) sans une discipline mâle. La force n’a nullement besoin d’être agressive. Mais la force est un devoir humain, social et patriotique. La force est le soutien de la bonté, qui, privée d’elle, reste sans effet et sans utilité. »
Parfaitement clair, un langage populaire, ce n’est pas péjoratif, et une signification que beaucoup adopteront sans difficulté.
Bien, entre les parenthèses, rajoutez « musulman » et trouvez l’auteur qui est une femme célèbre: Saïda Savitri qui dit bien d’autres choses, notamment:
« Le sentiment de la petitesse de l’homme devant Dieu rapproche d’une manière touchante la philosophie islamique et l’hitlérisme. » Fermez le ban.
Qui est aveugle ? Où est le dupe dans la gestion du mot, voisin abusif du Verbe. Qui a dénaturé ? Et pourtant, le trait est grossier, semblable aux discours « vibrants ».
@ Jabiru 27 août à 10:54
« Après intervention des forces de l’ordre, aucune arrestation ! »
Eh, oh Jabiru ! Il y a eu tout de même TROIS arrestations… de scooters volés d’accord, mais tout de même… 😀
@ Raphaël
Nous pouvons être pessimistes. Prochaines élections : Macron versus coalition EELV-FI. Gagnant : les gauchistes pro-islamistes soi-disant écolos. À force de diaboliser le RN qi n’a plus rien de diabolique, la macronie se fait doubler sur sa gauche en accouchant d ‘un monstre.
Affaire à suivre. Les islamistes attendent avec impatience.
@ Savonarole | 27 août 2020 à 11:15
Les Allemands n’ont rien à envier aux Japonais (en Chine), aux Américains (les Indiens), aux Espagnols-Portugais (Incas, Mayas, Aztèques) et évidemment aux Russes.
Il faut cependant reconnaître que dans le pire, ils restent les meilleurs.
Appelez-moi comme vos désirs le souhaitent, fils de Wal(halla), je suis démocrate, moi !
@ Claude Luçon
« …tous les procureurs nazis au service de Hitler étaient toujours dans les tribunaux de RFA dans les années 60/70… »
Dans un autre domaine, plusieurs des responsables du BND – le service de renseignement de la RFA – étaient jusque dans les années 60 d’anciens nazis, ce qui peut se comprendre à défaut de se justifier dans la mesure où ce genre de métier ne s’improvise pas.
Cela a été pour notre pays la cause d’un autre affrontement avec l’Allemagne, mais dans l’ombre, du fait de gens qui ont cherché à prendre leur revanche sur la France en ayant aidé et armé le FLN pendant les événements d’Algérie, ce qui s’inscrit dans la lignée du travail de l’Abwehr qui avait aussi soutenu le mouvement nationaliste algérien (cf. Saïd Mohammedi).
Le BND a aussi au moins fermé les yeux sur les activités des anciens nazis employés par des pays arabes comme la Syrie ou l’Égypte pour former des cadres dans le domaine militaire ou dans celui de la sécurité.
« C’est cette « racaille » que je vise et que je cible. »
Donc pas celle d’un certain type de gens de robe, de ces « mecs qui prennent cent sous pour vous écrire deux lignes… (BENJAMIN, Gaspard, 1915, p. 94) »
ETYMO pour Racaille : « d’un verbe *rasquer (cf. a. prov. rascar « râcler », Moissac, xves. ds Levy Prov.) corresp. à un a. fr. *rachier; *rasquer est issu d’un lat. vulg. *rasicare « raser »
Définitions : Raser :
B. − P. anal.
1. Mettre à ras.
a) [Le compl. d’obj. dir. désigne une constr. ou un ensemble de constr.] Détruire jusqu’au niveau du sol. La tour du château de Lusignan, en Poitou, rasé par ordre du roi à la fin du XVIe siècle (DURRY, Nerval, 1956, p. 170).
b) Spécialement
− BOT. [Le compl. d’obj. dir. désigne une plante, une végétation] Couper au ras du sol.
MÉD. VÉTÉR., empl. intrans. [Le suj. désigne un cheval] Avoir la cavité des incisives usée. (Dict. XIXe et XXe). Ce cheval rase, commence à raser (Ac.).
Rasement, subst. masc.a) Action d’abattre jusqu’au sol. Rasement d’un édifice, d’un monument.
b) Méd. vétér. Période de disparition du carnet dentaire par usure de la dent (VILLEMIN 1975). − [ʀ ɑzmɑ ̃], [-a-]. Att. ds Ac. dep. 1762. − 1resattest. a) 1372 « action d’abattre une construction jusqu’au niveau du sol » (BAILL. DU COTENTIN, Mont-Saint-Michel, A. Manche ds GDF. Compl.);
Bref, la racaille rase et les raseurs nous rasent.
« un pouvoir désarmé ou cynique ? »
Peut-être seulement un pouvoir qui, pour sa part, « rase gratis» !!
« …la force légitime a honte d’aller au bout d’elle-même ! » (PB)
Patrice Charoulet a attiré notre attention sur un film présenté avant-hier soir sur Arte concernant la montée d’Hitler et ses nazis en Allemagne dont la nuit des longs couteaux est sa véritable raison.
Puis Savonarole nous fait remarquer justement que la qualification Nazi a été remplacée, partout, par Allemand.
Ayant déjà répondu à Patrice en lui conseillant de voir les documentaire sur Fritz Bauer et la division de panzers Das Reich qui suivaient à savoir que :
Le premier cherchait à faire admettre au peuple allemand les horreurs dont il avait été l’auteur avec enthousiasme, ainsi que quelques-uns de nos compatriotes, et sanctionner les principaux coupables malgré l’omerta concernant ce problème au sein des gouvernements de la RFA et de la RDA.
Le second commentaire exposant la méthode utilisée par Das Reich pour assainir les campagnes soviétiques puis françaises, chez nous en pendant quelque 100 citoyens à Tulle et éradiquant le village d’Oradour-sur-Glane, entre autres, et qui mentionnait, rapidement, au passage, que 6 000 Alsaciens avaient été mobilisés et incorporés dans cette Division sanitaire.
Nous ne devons pas oublier deux choses en lisant la conclusion de Philippe :
La première est que les dirigeants de notre République des années 30 ont:
1. laissé Hitler s’organiser une puissante armée alors que le traité de Versailles limitait l’armée allemande à 100 000 hommes,
2. occuper la Ruhr pourtant sous contrôle français,
3. ne pas réagir en voyant Hitler annexer l’Autriche,
4. accepter de le laisser annexer les Sudètes de Tchécoslovaquie et le voir, dans son élan, annexer la totalité du pays
5. lié par un traité de défense avec la Pologne, mobiliser et garder nos soldats l’arme au pied derrière la supposée imprenable ligne Maginot pendant qu’Hitler, sous l’oeil bienveillant de Staline, massacrait les Polonais et se partageait la Pologne avec le Petit père des Peuples.
Ce n’est pas la première fois que la force légitime aurait dû avoir honte d’aller au bout d’elle-même !
La seconde, plus ancienne, notre gouvernement de l’époque n’a pas eu honte de laisser le premier grand remplacement connu dans notre histoire, que Zemmour et Renaud Camus oublient, quand des hordes d’Espagnols, dont les ancêtres de Mélenchon, de Portugais et de Siciliens, envahirent le Maghreb et reléguèrent au rang de serfs les Berbères et Kabyles qui y vivaient dans cinq département français.
Alors ne soyons pas trop sévères avec ce gouvernement, il perpétue une tradition que Charles de Gaulle n’a interrompu que brièvement.
@ Walson
On n’appelle pas Aliocha. C’est un esprit ! :}
On peut juste poser la question : esprit es-tu là ? :}
@ ALFRED LELEU | 27 août 2020 à 11:24
Bonjour,
Voici un texte sur le sujet et il existe des blogs spécialisés sur cette guerre. Bon courage et ne vous laissez pas embobiner par de pseudo-courants historico-littéraires qui fleurissent inutilement ici et là. N’oubliez pas que notre symbole est un coq s’élevant sur un tas de fumier.
—-
Le massacre des Harkis
Le 29 octobre 1961, lors des pourparlers secrets de Bâle, la France pose le principe de non représailles selon lequel l’État algérien s’abstiendrait de toute sanction contre les musulmans engagés pour la France. Ce que le FLN accepte le 9 novembre 1961.
Déroulement
Après le cessez-le-feu du 19 mars 1962, les directives du FLN ne sont pas les mêmes dans toutes les wilaya. Certaines vont plutôt dans le sens d’un apaisement. Mais l’état-major de l’Armée de libération nationale (ALN) estime que le « sort des harkis sera décidé par le peuple et devant Dieu ». Les harkis sont inscrits sur des listes noires et surveillés. Dès le 19 mars 1962, des meurtres et enlèvements sont signalés notamment en wilaya. À Saint-Denis-du-Sig, 16 harkis sont massacrés.
22 membres du Commando Georges sont massacrés à Saïda en avril 1962. Certains ont été égorgés, d’autres massacrés à coups de baïonnette, de pique, de pierre. Sur les 300 harkis du commando Georges, composé pour l’essentiel d’anciens combattants du FLN « retournés », une soixantaine parviennent à survivre aux massacres des harkis en rejoignant la France. Le sergent du Commando sera notamment ébouillanté vivant dans un chaudron.
Très rapidement, les harkis commencent à être torturés et massacrés par la population. Les accords d’Évian exigent de l’armée française qu’elle n’intervienne pas, et les soldats français refusent d’agir à la demande des harkis. Cependant, ces assassinats restent dans un premier temps des cas isolés. Le FLN se donne le temps de procéder à un recensement complet de ceux qu’ils considèrent comme des traîtres.
Le 15 avril 1962, le ministère des Armées français ordonne le désarmement immédiat des harkis. Le 1er mai 1962, toutes les harkas sont dissoutes.
Le 12 mai 1962, le ministre français des Armées, Pierre Messmer, donne l’instruction de ne pas permettre aux harkis de rejoindre la métropole, contrairement aux engagements pris par l’armée française. Le 16 mai, le ministre d’État chargé des affaires algériennes, Louis Joxe, demande par télégramme de sanctionner les personnes participant au rapatriement des harkis en France. 42 500 harkis, avec leur famille, peuvent s’établir en France métropolitaine sur un nombre total de supplétifs évalué entre 200 000 et 250 0006.
C’est à partir de l’indépendance, le 3 juillet 1962, que la situation bascule. Des chefs régionaux du FLN appellent ouvertement au massacre de tous les harkis. Des civils sont assassinés par l’ALN dans des charniers. D’autres sont atrocement torturés dans des « centres d’interrogatoires » puis exécutés. Des harkis sont crucifiés sur des portes, certains ont la musculature arrachée avec des tenailles. Les massacres incluent parfois des femmes et des enfants.
Le nombre de harkis tués après le cessez-le-feu varie selon les estimations entre 10 000 et 150 000 mais reste incertain. Il semble qu’en 2005, les historiens s’accordent à évaluer de 60 000 à 70 000 le nombre de morts. Certains parlent de 150 000 victimes mais ce chiffre est probablement extrapolé. De nombreux harkis furent également arrêtés et emprisonnés.
La formation du premier gouvernement par Ben Bella, le 26 septembre 1962, n’empêche pas les arrestations de se poursuivre, au contraire leur nombre s’accroît de fin octobre 1962 à début décembre 1962. Le nombre d’exactions diminue seulement à partir de 1963. Des milliers d’anciens harkis resteront en prison pendant des années, pour certains jusqu’en 1969.
Les harkis et leurs descendants représenteraient en Fance en 2012 environ 500 000 personnes. Contrairement aux Pieds-noirs, ils n’ont pas été considérés comme des « rapatriés » mais comme des « réfugiés ». (source Wikipédia)
——
Il faut apprécier toute la lâcheté de ceux qui ont permis ce massacre, car il n’était pas question de rapatrier les Harkis, alors qu’aujourd’hui c’est l’inverse qui se produit dans un désordre criminel et de Chirac à Macron nous traînons la queue basse encore une fois. Ce ne sont plus des présidents que nous avons mais des lavettes.
@ Aliocha
« Demandez à Lucile, elle vous expliquera, autour du barbecue sectaire et mondain, sa vision de Spinoza. »
Je n’en ai pas besoin. Par ailleurs, Spinoza n’a rien de sectaire.
@ Claude Luçon 14h04
« …quand des hordes d’Espagnols, dont les ancêtres de Mélenchon, de Portugais et de Siciliens, envahirent le Maghreb et reléguèrent au rang de serfs les Berbères et Kabyles qui y vivaient dans cinq département français. »
D’abord, une petite rectification, il y avait trois départements et non cinq.
Sur le peuplement de l’Algérie française, je vous rappelle que plusieurs strates de populations auxquelles furent vendues des concessions ont permis le développement de ce beau pays: de 1871 à 1895, 643 000 ha ont été confiés à 13 000 colons dont beaucoup d’Alsaciens-Lorrains (au total 53 000 personnes). En 1901, le recensement indiquait que trois cinquièmes des habitants de l’Algérie était d’origine étrangère, il y avait notamment 155 000 Espagnols.
https://www.persee.fr/doc/geo_0003-4010_1907_num_16_88_6842
Je ne sache pas qu’il s’agissait de « hordes », mais simplement de populations désireuses de prospérer dans un pays qui les naturalisera progressivement. Les Kabyles, ce sont des Berbères qui n’ont ni serfs ni nobles et il est fortement exagéré de prétendre qu’ils furent « exploités » par le petit peuple d’origine espagnole, maltaise ou italienne dont l’essentiel (cf les travaux de Germaine Tillion) ne faisait pas partie de la classe des gros colons exploiteurs !
Arthur Neville Chamberlain, sa descente d’avion après sa rencontre avec Hitler, sourire aux lèvres – le comble de l’ignominie -, comme s’il avait conclu la plus belle opération du monde, alors qu’il venait de se faire humilier aux accords de Munich.
Nous n’étions pas les seuls à avoir laissé faire. Il faut voir cette image des pleutres pays, ceux qui ont fait l’autruche, sacrifiant certains autres au passage pour se sauver, alors qu’ils n’ont fait que mener leurs pays respectifs au poteau les yeux bandés.
Le plus beau désastre de l’ère moderne, des politiques minables, la couardise, tous savaient mais ne voulant rien voir, acceptant tout ce qui leur a été proposé, pensant sauver leurs misérables têtes.
Winston Churchill a sauvé la face du monde et surtout celle de l’Europe.
Franco prudent, mais plus lucide que nos représentants de l’époque, qui croyaient que notre armée était invincible, avec à la tête des incompétents qui en étaient restés à la Draisienne alors que le général Motor leur parlait du cycle de Beau de Rochas.
Dans un des ouvrages de Jean Lacouture qui rapporte les propos de Guderian avec ses chars, jamais ce dernier n’avait pensé rentrer chez nous comme dans une motte de beurre déjà fondu, même pas besoin de fil pour la couper.
Un désastre, aujourd’hui aussi nous avons les mêmes pour gérer les zones de non droit. Les leçons de l’histoire ne sont jamais retenues, Lantenac leur expliquerait ce qu’il faut faire dans certaines circonstances.
Israël a bien compris une chose, ils ne se laisseront plus faire, aide-toi le ciel t’aidera, ils ont aussi la bombe atomique, ils n’attendent plus rien de personne, et leur salut sont les actes qu’ils seront en mesure de prendre, envers et contre tous, et chez eux c’est non négociable.
Un pays tenu en échec par une famille:
https://www.valeursactuelles.com/societe/affaire-adama-traore-cest-une-famille-de-delinquants-estime-julien-odoul-120280
Je ne suis ni juriste ni politique, ce qui devrait être balayé d’un revers de main, pusillanime à l’échelle d’un pays de droit comme le nôtre, est en fait le pire des relâchements, du Chamberlain à l’état pur, avec toutes les conséquences maudites pour notre beau pays. Désespérant.
@ Claude Luçon
Alors là pour le coup, il ne faudra plus vous vanter de bien connaître l’Italie, les Italiens, Siciliens.
Reportez-vous au bombardement d’Alger 1816 et notamment aux faits qui l’ont précédé. Au nombre d’esclaves qui y ont été massacrés notamment
italiens, aux pêcheurs siciliens et autres Italiens (car pas encore l’Unité italienne), près de 200 assassinés par caprice du dey… traîtrise plus exactement.
(J.-L. Mélenchon est en effet le petit-fils d’une Sicilienne. En naissant il devait l’ignorer et vous lui en faites grief alors que vous n’êtes même pas Italien ?! Mais dans quel monde vivons-nous ?)
@ Trekker | 26 août 2020 à 23:14
Merci pour le lien concernant Bob Maloubier et la vidéo très instructive qui l’accompagnait et que je me suis empressée de relayer auprès d’un ancien élève de Janson-de-Sailly qui avait un jour évoqué lors d’une réunion familiale cette personnalité hors du commun, hélas très méconnue à ce jour.
@ Clovis (27/O8 à 14h55)
Merci d’avoir rappelé la cruauté des faits de cette terrible année 1962 et l’ignoble attitude du gouvernement français de l’époque, en particulier celle de l’inqualifiable Messmer.
Par ailleurs, j’ai été très sensible aux aimables mots que vous avez eus à mon égard sur le fil Enthoven. Je vous en remercie vivement et soyez assuré de toute mon estime et de mes meilleurs sentiments.
J’ai effectivement été bloqué pendant près d’un mois par des tas de bizarreries d’une informatique que je ne maîtrise absolument pas en dehors de clic-droit et clic-gauche !
Bien à vous.
@ F68.10
Ce n’est pas Spinoza qui est sectaire, mais les interprétations qu’on peut en faire.
Je suis là, dit l’esprit incarné, donnant sa version du récit, mettant en lumière, si chacun le permet, le révisionnisme de chaque histoire personnelle racontée, invitant les pèlerins à recevoir l’interprétation impeccable de leurs propres histoires révélées, avant que, rompant le pain, il se fasse reconnaître, celui qui est, ayant changé radicalement, avant que sa forme reconnue qui ne peut être saisie s’absente, les moi à qui il s’adressait, ces nouveaux moi donné par « je suis » qui n’est plus une tierce personne, mais la source en soi de qui l’on est et de qui l’on devient :
« Notre cœur n’était-il pas brûlant en nous, tandis qu’il nous parlait sur la route et nous ouvrait les Écritures ? »
Bon brainstorming à la racaille qui gît en chacun de nous.
Ces casseurs devraient finir en prison. Or, il n’y a pas de place (idéologie anti-prison très présente en France, ça coûte cher (personnel, loisirs pour les détenus…)). Donc, que faire de ces casseurs après les avoir arrêtés ? => on n’a pas le choix : on est obligé de les laisser continuer de casser. Elle est belle la France… et c’est pas fini ; la descente se poursuit inexorablement.
Disons les choses comme elles sont. Le terme de racaille ne convient pas. Le mot désigne des délinquants d’habitude. Cela est un symptôme et un moyen. Mais cela ne traduit pas l’objectif.
L’objectif est le génocide des peuples indigènes d’Europe, et par extension, de l’Occident : ceux qu’on appelle les Blancs.
Il n’est pas nécessaire de massacrer tout le monde pour aboutir à un génocide, très loin de là. Combien de Juifs reste-t-il au Maghreb, et dans le reste du monde musulman ? Un certain nombre ont bel et bien été massacrés. Les autres ont fui. Les derniers, enfin… ne sont pas nés. Élément du génocide qu’on oublie souvent.
Comment appelle-t-on l’entreprise d’une catégorie de population venue d’ailleurs, qui, systématiquement, s’emploie à tuer les vieillards de la population hôte à coups de poings, à les violer lorsqu’ils sont du sexe féminin, à frapper les femmes enceintes, à exercer une violence inouïe contre les adolescents et les jeunes, à menacer de mort quiconque les réprimande de la moindre manière (menaces périodiquement suivies d’effet), qui chasse les membres du peuple honni de leurs maisons, de leur quartier, de leur ville (par l’incendie et le viol si nécessaire), qui les décourage de faire et d’élever des enfants, qui déclare ouvertement son intention de les chasser de leurs emplois (discrimination positive, diabolisation du « mâle blanc », interdictions professionnelles pour « racisme » imaginaire…), qui s’emploie à les piller de multiples manières, et qui, lorsqu’elle ne peut pas s’emparer de leur bien par la force, tente de la faire par la loi au nom de la « justice sociale », quand ce n’est pas au nom de la « justice raciale » (expression désormais légitimée aux États-Unis, et qui signifie naturellement profonde injustice au détriment des Blancs), sachant que, toujours en Amérique, pays qui préfigure notre avenir, il est désormais officiellement admis que les Noirs ne peuvent pas être racistes, par définition, tandis que les Blancs le sont toujours, même lorsqu’ils le nient avec la dernière énergie, et qu’ils donnent d’innombrables gages en ce sens ?
Qu’est-ce que cela, sinon un génocide en cours ?
Il faut cesser de jouer les aveugles qui tâtent l’éléphant dans le noir, et accepter de nommer la bête qui est dans le salon.
En parlant de bête, j’en profite pour rendre hommage à Philippe Bilger, qui a mangé du lion, ces temps-ci, et monte visiblement en gamme, sur ce sujet, de billet en billet. Évolution aussi difficile que nécessaire, que de nombreux Français ont accomplie bien malgré eux.
@ Aliocha
« Ce n’est pas Spinoza qui est sectaire, mais les interprétations qu’on peut en faire. »
Eh bien, je suis très curieux de savoir quelles interprétations de Spinoza seraient sectaires, et lesquelles ne le seraient pas. Inutile de mentionner Girard: Girard n’existait pas à l’époque de Spinoza, et si vous affirmez que Spinoza n’était pas sectaire, il va falloir que votre critère discriminant le sectarisme du non-sectarisme soit compatible avec votre caractérisation de Spinoza comme non-sectaire.
Je vous rappelle donc à cette fin que Spinoza, vivant au XVIIe siècle, ne pouvait pas matériellement connaître la position de Girard, qui n’a vécu qu’au XXe siècle. Il va donc falloir trouver des critères tels que la position de Spinoza, antérieure au girardisme qui suscite votre fanatisme, puisse passer à travers le crible que vous proposez.
L’exercice est donc le suivant: proposez des critères discriminant le sectarisme du non-sectarisme, puis nous passerons les propos de l’Ethique, du Court Traité, du traité de la réforme de l’entendement, du TTP et du TP et de ses autres textes au crible de vos critères. Comme l’oeuvre de Spinoza est assez abondante, il est douteux qu’on ne puisse pas discriminer le sectarisme du non-sectarisme de Spinoza à partir de ses propres propos.
Je vous précise, à toutes fins utiles, que mes critères de sectarisme sont ceux exposés dans le modèle BITE. J’imagine que les vôtres sont différents, et j’ai « hâte » de les connaître.
Mais comme je suis las de beaucoup de discussions avec votre personne, qui ont l’art de tourner en rond, que dis-je, en spirale, autour de Girard, je vous serai reconnaissant de faire un minimum d’effort de clarté dans l’expression de vos critères de sectarisme.
« …quand ce n’est pas au nom de la « justice raciale » (expression désormais légitimée aux États-Unis, et qui signifie naturellement profonde injustice au détriment des Blancs), sachant que, toujours en Amérique, pays qui préfigure notre avenir, il est désormais officiellement admis que les Noirs ne peuvent pas être racistes, par définition, tandis que les Blancs le sont toujours… »
Selon l’endroit où ils résident, les Noirs ne pourraient donc pas être racistes alors que les Blancs le seraient toujours nous écrit Marchenoir qui ne se rend pas compte de la confusion de son raisonnement et de la vacuité d’assertions péremptoires et sectaires inventées de toutes pièces et qu’il serait bien incapable de sourcer.
À croire qu’il n’a jamais mis les pieds aux Etats-Unis pour écrire autant d’âneries.
Hi han !!
@ F68.10
La philosophie n’ayant jamais eu sur ma personne que des vertus soporifiques, je ne suis pas à même de critiquer la substance de Spinoza dont je n’ai pas lu la première ligne, bien que ma connaissance profonde des rapports humains me permette – grâce à Proust dont le génie absolu et reconnu a su en décrire et en révéler les mécanismes cachés depuis la fondation de toutes cultures, sachant les rendre accessibles dans la toute simplicité d’une histoire racontée – de repérer que l’interprétation de toutes les petites coteries, les minuscules mafias, tous les salons mondains ne se servent de cette érudition que pour satisfaire leurs instincts de chefs à plumes aztèque dont vous êtes ici le plus signifiant représentant, que la révolution décrite par le petit mémé permet de comprendre qu’elle n’a finalement que métastasé l’Ancien Régime et aboutit à ce résultat stupéfiant de sa métastase où vous et vos coreligionnaires athées et rationalistes finissent par se prendre pour le roi, ces mini-gourous de micro-sectes dont ils sont l’unique membre d’une communauté divisée à l’extrême.
Aussi, en toute humilité en ce contexte, je renonce à l’habitude à vous convaincre, vous suggèrerai-je, sans aucune illusion, de simplement nous témoigner de votre culture admirable, je suis sincère, en commentant le billet du jour de notre hôte.
Nous pourrions alors, dans le respect de nos différences, entrer ensemble par la porte de côté qui demande d’être courbé devant l’ineffable, en la cathédrale proustienne remplies de toutes ces pensées sculptées ou peintes, accédant au génie qui dicte le devoir et qui nous est offert, d’admettre d’être interprété par plus grand que nous et qu’il y a là la plus totale libération que l’art humain sait offrir, suivant ce chemin de nos enfances enfin nettement formulée qui permet de sortir du temple antique dont nos divins aïeux ont su ouvrir le porche, et d’accéder à la lumière de la guérison, le temple baudelairien des correspondances naturelles apaisées.
Ce n’est bien entendu qu’une invitation mais sachez que jamais, au nom de la démocratie que l’art sus-décrit permet, vous ne m’empêcherez de témoigner des effets libérateurs qu’il a sur moi, que je sais être soutenu par tous les démocrates, même s’ils sont encore, hélas, si peu nombreux, à avoir entendu qu’il est possible d’être interprété comme on joue d’un instrument, par ce qu’il y a de plus grand.
@ Chemin de traverse | 27 août 2020 à 16:29
Je comprends qu’il soit difficile de lire en traversant un chemin mais essayez de me relire ! Je parle des immigrants espagnols (deux grands-pères de Mélenchon l’étaient), de Portugais et de Siciliens.
Je sais utiliser Wikipédia ! Malgré mon grand âge je ne panique pas devant un PC !
Nous savons tous depuis l’école communale pourquoi la France a envahi l’Algérie. J’ai sur mes murs des tableaux de croquis dessinés en Algérie au 19e siècle, achetés à Alger entre 1971 et 1976 par mon épouse chez une vieille antiquaire française qui était restée après juillet 1962, montrant des Sarrasins en djellaba vendant des esclaves chrétiennes. Le propriétaire de l’immeuble à qui je louais un appartement ex-rue Michelet, d’origine alsacienne, était lui aussi resté après 62 comme toute sa famille, entre Alger et Tipaza. Il fabriquait toujours des briques en dehors d’Alger.
Âgé, je n’étais pourtant pas né en 1816, même pas un siècle plus tard.
Par contre j’ai vécu en Algérie de 1961 à 64 puis de 71 à 76.
À propos d’Algérie je vous recommande une petit bouquin, écrit par un Pied-noir : « Les Caroubes de Mostaganem », de Gabriel Sebban.
Non je ne suis pas Italien, Angevin de souche orléanaise, on ne fait pas plus Français, mais j’allais en Italie plus souvent qu’en France de 1957 à 2012 après y avoir travaillé d’avril 57 à décembre 58.
En quittant l’Italie j’ai kidnappé, sans l’aide de la mafia, de la ‘Ndrangheta ou de la Camorra, une de leurs ravissantes citoyennes devenue mon épouse qui, comme toute sa famille, était Italienne. Mon beau-père était alors superpréfet de Sardaigne, même quand j’ai kidnappé sa fille aînée et aimée, magnanime, il ne m’a pas fait poursuivre par les carabiniers qui l’aidaient à contrôler les bandits sardes. Il était copain avec ses collègues préfets français outre Bouches de Bonifacio qui avaient un problème similaire côté banditisme, il lui aurait été facile de le faire. Toutefois, un cugino francese lui convenait !
N’ayant eu que des filles, avant sa mort il avait dit à sa fille de me remettre sa chevalière, ce qu’elle a fait le moment venu au grand dam de ses beaux-frères italiens. Il était de Bolzano et n’aimait pas les natifs du sud de la ligne Venise – Turin.
Il me reste au moins cela d’italien sur la peau, une superbe et antique chevalière.
Il va falloir remettre un peu de chronologie dans vos pensées.
Mon dernier grand ami encore en vie s’appelle Arcivescovo Agostino Marchetto (voir Wikipédia), je lui ai souhaité son 80e anniversaire aujourd’hui même !
Avant lui j’ai perdu un autre grand ami qui était ammiraglio à sa retraite et fut capitaine de vaisseau, commandant de l’Amerigo Vespucci. Un trois-mâts qui fait rêver tous les amoureux de la mer !
Quant à Mélenchon, ce n’est pas de ses origines dont je lui fais grief, c’est du parasite vaniteux qu’il est !
Un homme qui vit depuis toujours aux crochets des citoyens, député, supposé veiller au respect de notre Constitution, qui a le culot de se déclarer insoumis ! Expliquez-moi comment on peut être insoumis à la Constitution de la République quand on est supposé faire respecter les lois issues du parlement de ladite République ?
Dans l’opposition? oui ! Dans l’insoumission ? non !
Il fait dans le genre Bourvil, le comédien, pas l’homme !
@ Aliocha
« La philosophie n’ayant jamais eu sur ma personne que des vertus soporifiques, je ne suis pas à même de critiquer la substance de Spinoza dont je n’ai pas lu la première ligne. »
Eh bien, il est temps de corriger cela. Voici la phrase, issu du Traité de la Réforme de l’Entendement qui explique les motivations de Spinoza dans son entreprise:
« Voilà donc la fin à laquelle je dois tendre : acquérir cette nature humaine supérieure, et faire tous mes efforts pour que beaucoup d’autres l’acquièrent avec moi ; en d’autres termes, il importe à mon bonheur que beaucoup d’autres s’élèvent aux mêmes pensées que moi, afin que leur entendement et leurs désirs soient en accord avec les miens ; pour cela, il suffit de deux choses, d’abord de comprendre la nature universelle autant qu’il est nécessaire pour acquérir cette nature humaine supérieure ; ensuite d’établir une société telle que le plus grand nombre puisse parvenir facilement et sûrement à ce degré de perfection. » — Spinoza, TRE §14
« Bien que ma connaissance profonde des rapports humains me permette, grâce à Proust… »
Eh bien, faites-nous part de réflexions détaillées qui permettent de savourer ce savoir présenté sous une forme littéraire. Je suis certain que vous pourriez nous trouver des références de critiques littéraires qui nous expliqueraient cela en termes clairs, limpides et vulgarisateurs.
« L’interprétation de toutes les petites coteries, les minuscules mafias, tous les salons mondains ne se servent de cette érudition que pour satisfaire leurs instincts de chefs à plumes aztèque dont vous êtes ici le plus signifiant représentant. »
Au-delà de l’attaque personnelle qui se niche dans ce paragraphe — et que je ne peux laisser passer — il me semble utile de préciser que cracher sur les « coteries » ne signifie en aucune manière cracher sur la liberté d’association, absolument nécessaire à l’éclosion d’un débat démocratique vivace ; et que cela implique bien que lesdites associations — quel qu’en soit le motif, y compris philosophique — pratiquent des réflexions qui peuvent vous déplaire. Aux Etats-Unis, on appelle cela les « brain trusts »; et bien que leurs thèses soient critiquables, c’est justement pour qu’on puisse les formuler que ces « brain trusts » existent. Et c’est pour les critiquer que d’autres « brain trusts » existent. Pour l’instant, je ne vois pas le mal que le concept de « coterie » recouvrirait. À vous de me l’expliquer.
« Que la révolution décrite par le petit mémé permet de comprendre qu’elle n’a finalement que métastasé l’Ancien Régime. »
Rien compris.
« Et aboutit à ce résultat stupéfiant de sa métastase où vous et vos coreligionnaires athées et rationalistes finissent par se prendre pour le roi, ces mini-gourous de micro-sectes dont ils sont l’unique membre d’une communauté divisée à l’extrême. »
Wohohoh ! Minute, papillon ! Le rationalisme, en un sens basique du terme, c’est le refus de modes de raisonnement qui ne se basent pas sur la logique et sur les données concrètes. C’est le refus de l’idéologie. La religion, en un sens basique du terme, c’est l’affirmation de vérités incontestables sans données probantes à l’appui. Ce sont deux concepts fondamentalement antinomiques; et il n’est pas possible de parler de « correligionnaires rationalistes » en ce sens sans frôler le ridicule ultime.
Cela étant, le rationalisme, ce n’est pas une chose qui implique l’athéisme pour la majorité des gens, et même des rationalistes, car l’esprit humain est suffisamment compartimentable pour que des gens adhèrent à une large partie des thèses rationalistes sans pour autant renoncer à la croyance en Dieu. On ne peut donc pas amalgamer rationalisme et athéisme comme vous le faites. Je prétends effectivement que le rationalisme implique logiquement l’athéisme, mais, sociologiquement, ces groupes ne se recoupent pas intégralement. Loin de là.
Vous mettez un peu tout le monde dans le même sac. Les religieux ont effectivement tendance à faire des raccourcis de ce style pour dénigrer les gens qui rejettent leurs croyances.
Cela étant, il demeure, comme l’explique parfaitement William Bartley, que les positions dans un domaine, même découlant du rationalisme ou de la science au sens usuel du terme, puisse dériver vers de l’idéologie brute. C’est condamnable. C’est pour cela que le rationalisme pancritique fut mis au point par Bartley, dans son oeuvre The Retreat To Commitment.
En somme, si vous voulez qualifier mon positionnement de religion, il va bien falloir faire l’effort de prendre connaissance de mon positionnement réel et non pas du positionnement que vous fantasmiez que j’ai. Seulement à ce moment là pourrions-nous commencer à donner du crédit à vos invectives visant à assimiler rationalisme, athéisme et religion. Et cela va être plus compliqué à atteindre comme but que vous ne semblez le croire.
Par ailleurs, c’est assez cocasse de me qualifier de roi d’une coterie alors que mon positionnement vis-à-vis de gens qui ânonnent le mot « Science » sans le comprendre, c’est plutôt celui d’une personne à l’isolement en milieu psychiatrique fermé qui subit des violences significatives de la part de gens qui maquillent leur action médicale du terme de « Science » en y faisant passer des idéologies grotesques en bandoulière pour justifier leur action. Il me semble donc que vous ne comprenez pas bien le sens du mot « coterie ». Pas mal de gens qui utilisent le mot « Science » sont loin d’être mes potes.
« Aussi, en toute humilité en ce contexte, je renonce à l’habitude à vous convaincre. »
Vous ne devriez pas y renoncer. Vous devriez surtout apprendre à traiter les arguments de manière à ce que nous ayons une réelle discussion. Pas un simulacre de débat.
« Nous pourrions alors, dans le respect de nos différences. »
Il faudra bien un jour que vous acceptiez que toutes les idées ne sont pas nécessairement respectables. Je n’ai pas à respecter des « différences » idéologiques qui n’admettent pas qu’on les critique.
« […] accédant au génie qui dicte le devoir […] »
Si un « génie » « dicte » un « devoir », il va bien falloir que vous me le présentiez pour que j’aille lui tirer les oreilles.
« […] La plus totale libération que l’art humain sait offrir […] »
Je trouve plus constructif de s’occuper du fait que deux milliards d’êtres humains boivent de l’eau souillée par des excréments. Régler cela me semblerait quand même plus libérateur que vos théories. Il me semble que nous n’ayons pas les mêmes priorités en ce qui concerne le concept de « libération ».
« […] la lumière de la guérison […] »
Je ne tolère pas le chantage à la santé et le chantage à la guérison.
« […] le temple baudelairien des correspondances naturelles apaisées […] »
Rien compris.
« Ce n’est bien entendu qu’une invitation mais sachez que jamais, au nom de la démocratie que l’art sus-décrit permet […] »
Ceci n’a rien à voir avec le concept de « démocratie ». Bien plutôt avec le concept de « mettre la m*rde sous le tapis » et acceptant, par « respect », ou plutôt par complaisance, de ne pas critiquer les positions délirantes des uns et des autres.
« Vous ne m’empêcherez de témoigner des effets libérateurs qu’il a sur moi. »
Il y a bien des gens qui témoignent que la psychanalyse, le bouddhisme ou je ne sais quoi d’autres les « libère ». J’attends les essais randomisés contrôlés qui nous prouveraient qu’il faille croire en Dieu pour être en bonne santé. Et même en présence de tels essais randomisés contrôlés, cela ne constituerait pas une preuve de la validité des thèses religieuses.
« Que je sais être soutenu par tous les démocrates. »
Ben voyons… Le toupet…
« Même s’ils sont encore, hélas, si peu nombreux, à avoir entendu qu’il est possible d’être interprété comme on joue d’un instrument, par ce qu’il y a de plus grand. »
Ben ouais. Ce ne sont pas des théocrates.
@ Aliocha | 28 août 2020 à 09:21
« Bien que ma connaissance profonde des rapports humains me permette… »
Ah oui, quand même… nous avons des stars, sur ce blog.
« Aussi, en toute humilité en ce contexte… »
J’allais le dire.
@ Robert Marchenoir | 28 août 2020 à 00:29
CC. Mary Preud’homme
Rassurez-vous, les Noirs sont tout aussi racistes !
Même plus que les Blancs, les médias, 90 % de gauche, du monde entier ne leur ont pas encore dit qu’ils l’étaient, leur tour viendra.
Entre eux surtout : Tutsis contre Hutus, Yorubas contre Ibos, les deux contre les Hausa-Fulanis et réciproquement, Bantous contre Zulus, Afro-Américains contre Afro-Américains…
Mais aussi contre les Blancs, je me suis fait traiter de Yellow Monkey au Nigeria et de Sale Blanc au Gabon !
Statistiquement, à l’échelle mondiale, les Noirs tuent plus de Noirs que les Blancs.
D’ailleurs on ignore le nombre des Blancs tués par des Noirs aux USA, leurs médias font comme les nôtres dans le cas des Maghrébins, ils ignorent ce « détail ».
La solution est un monde métissé !
Je viens de changer de pharmacien chez qui je dois aller presque aussi souvent que chez le boulanger grâce à nos fonctionnaires de la Sécu, le nouveau a embauché une jeune pharmacienne métisse d’une rare beauté et possédant un physique de déesse qui, chose rare chez les pharmaciennes blanches dont je soupçonne qu’elles étudient la pharmacie après quelques années de service chez les CRS, sourit quand on lui parle, et qu’on lui dit qu’on regrette d’avoir soixante ans de trop.
@ Robert Marchenoir | 28 août 2020 à 00:29
« En parlant de bête, j’en profite pour rendre hommage à Philippe Bilger, qui a mangé du lion, ces temps-ci, et monte visiblement en gamme, sur ce sujet, de billet en billet. Évolution aussi difficile que nécessaire, que de nombreux Français ont accomplie bien malgré eux. »
Bob, je me permets, vous allez vous faire remonter les bretelles par tous les végétaliens, végétariens et autres « bouffeurs de pissenlits ».
La cause animale va vous tomber dessus, le titre d’Agatha Christie « Dix petits nègres » va être revu et vous parlez encore de manger du lion, Bob, attention Bob, vous filez du mauvais coton, la côte à l’os pour vous c’est bientôt fini.
@ Claude Luçon | 28 août 2020 à 16:52
« »Les Caroubes de Mostaganem », de Gabriel Sebban. »
C’est noté. Mon épouse et toute sa famille était d’Aïn Tedeles, proche de Mosta. Je revois encore mon beau-père, simple ouvrier, faisant mine de cracher sur l’écran de la télévision en l’accompagnant d’un juron quand apparaissait le grand Charles. Ils n’avaient pas grand-chose et ils l’avaient perdu.
@ Mary Preud’homme | 27 août 2020 à 17:05
« Merci pour le lien concernant Bob Maloubier et la vidéo très instructive qui l’accompagnait et (…) hélas très méconnue à ce jour. »
Cette vidéo ne retrace que quelques-uns des faits dans lesquels il fut partie prenante, secret défense oblige, et ne dit quasi rien de sa vie après qu’il avait quitté les nageurs de combat.
Dans les années 60-80 il fut loin d’être inactif, mais sur cette période de sa vie il ne disait presque rien. Sous une apparence bavarde empreinte d’une grande humilité, il maîtrisait fort bien sa parole, et il a emporté dans sa tombe nombre de secrets d’Etat…
Si vous souhaitez en connaître un peu plus sur lui, notamment sur la période 40 – 50, lisez sa fiche Wikipédia. Vous trouvez d’autres vidéos de lui, période 40 – 45, sur Dailymotion, et lisez ses livres qui sont loin d’être inintéressants.
Je l’ai croisé pour la dernière fois en 2010 ou 13, à l’occasion d’une cérémonie annuelle en hommage à Violette Szabo. Celle-ci fut son second lors de ses deux missions pour le SOE : arrêtée par la Das Reich, torturée pendant des mois, déportée puis fusillée à Ravensbrück trois mois avant la libération……
Lors de cette cérémonie Bob Maloubier avait dans les 90 ans, portait encore beau, j’étais tellement impressionné par le personnage et sa vie passée que je n’aie pas osé discuter avec lui. Je me suis contenté d’un bref salut militaire, auquel il a d’ailleurs répondu…
@ hameau dans les nuages | 28 août 2020 à 23:18
Je connais Gabriel Sebban, ingénieur, et son épouse Marie-Jo, ex-professeure de sciences de la terre, mon sujet préféré, nous appartenions tous trois à l’organisation AGIR de retraités qui, associée aux Apprentis d’Auteuil, aide des jeunes de tous horizons avec leurs études.
J’ai dû abandonner, n’ayant plus l’énergie nécessaire.
Vous apprécierez ce petit livre, j’ai acquis le mien sur Amazon, je n’avais jamais entendu un pied-noir parler du drame algérien avec tant de générosité et de sincérité, il est basé sur son expérience familiale.
En général les pieds-noirs m’insultent pour avoir été Président du bureau de vote sur le référendum de 1962 à In Amenas alors petite agglomération de 1 400 âmes de tous horizons mais toutes mâles.
Votre beau-père avait tort, ce n’est pas Charles de Gaulle qui a créé ce drame ce sont nos gouvernants socialistes à partir de 1954 quand ils ne voulaient pas écouter Ferhat Abbas et les autres Algériens, et certains pieds-noirs, vraiment français, qui préconisaient une forme d’autonomie pacifique.
Quand après avoir insulté Nasser avec les Américains, alors sous présidence Eisenhower, en lui refusant un prêt pour construire son barrage d’Assouan en 1954, il est passé du camp ouest au camp soviétique, il a nationalisé le Canal de Suez, qu’une coalition anglo-franco-israélienne a cherché à reconquérir en 56, dont la conséquence fut aussi son soutien total au FLN.
L’armée avait pourtant gagné le combat contre le FLN, nos gouvernants ont perdu les pédales et ont dû rappeler Charles de Gaulle pour nous sortir de ce nouveau pétrin s’ajoutant à celui de l’Indochine.
J’ai vécu tout cela !
Dans un sens il a fait comme Truman avec le Japon, pour éviter de voir plus de jeunes appelés français du contingent mourir en Algérie et cette guerre saigner les finances déjà pitoyables de la France son « Je vous ai compris » fut sa bombe atomique.
Les pieds-noirs se sont autodétruits sans s’en rendre compte.
Ce qui n’étaient pas prévu est qu’ils allaient paniquer au lieu de s’organiser pour faire face à l’indépendance comme le font les Afrikaners en RSA.
Ben Bella aurait pu être leur Mandela.
@ Claude Luçon
L’anonymat a cela de bien, c’est que l’on se marre à lire certaines réponses à des commentaires qui vous prennent souvent pour des ignares, pensant que les « pseudos » d’une manière régulière écrivent sans savoir !
Et c’est aussi pour cela que souventes fois en manque d’arguments, et sans répondre vraiment, ils ironisent sur le pseudo…
J.-L Mélenchon est un homme public politique. Votre ressenti à son égard vous appartient. Mais je remarque que il ne se parle que de lui, il est le seul (avec le président) à être sous le feu des critiques tous les jours.
Pour une démocratie moderne n’avoir qu’un président et un opposant…
Mais je comprends bien que l’eau tiède ne provoque aucune sensation.
Bien le bonjour à vous Claude Luçon.
@ F68.10 | 28 août 2020 à 18:52
Aliocha illustre après tant d’autres que les gens s’intéressent moins à la vérité qu’aux rapports de force et à leurs goûts.
À une époque, la théologie était une diva prenant la philosophie pour sa servante et la littérature pour u ne souillon à éviter. Puis la philosophie et surtout les romans ont éclipsé la théologie pour bien des gens.
Quand on veut vanter la théologie, on dit que si, pardon, comme Dieu existe, son sujet est si important que le reste ne vaut rien. Quand on cherche à interpréter le monde de façon présumée rationnelle et en tout cas personnelle donc pas forcément selon une foi, on dit que la star, c’est la philo, merci pour elle… Quand on trouve que la philo et d’ailleurs la théologie ne disent rien de sûr et souvent, de plus, dans un style qui peut laisser à désirer (mais pas celui de Spinoza, par exemple !) on se tourne vers le roman qui attendait son heure.
Rapport de force et mode sur lesquels s’amalgament des préférences personnelles.
Mais cela ne vaut rien… Ce n’est pas parce que certaines disciplines sont passées au second plan qu’elles n’ont rien à nous dire. De même, ce n’est pas parce que telle discipline ou tel auteur n’a pas perçu quelque chose que tout est à jeter chez lui.
Je vais me répéter mais le judéo-christianisme a perçu le désir mimétique et le mécanisme victimaire, l’hindouisme et le bouddhisme ont développé la méditation et plus généralement un savoir parallèle à celui du judéo-christianisme.
Il est injuste de condamner les lacunes des uns ou des autres mais pertinent de se servir de cette base pour l’avancement de la science.
Pour la littérature, il est vrai que de très grandes oeuvres ont été inspirées par ce que René Girard allait formaliser en théorie mais d’autres cheminements ont leur mérite.
Outre que Jules Verne dure et est appelé à vivre encore, critère véritable du classique, ses romans lunaires ont ouvert à la conquête spatiale, ce qui ne me semble pas rien… La philosophie comme les romans peuvent inspirer la science ou du moins anticiper sur elle, et quoi qu’il en soit, offre diverses problématiques et un style qui peut parfois être poétique comme on le voit entre autre chez Lucrèce.
S’il est bien normal que Girard, ennuyé de ne pas trouver le triangle mimétique et le lynchage chez les philosophes, se soit détourné de la discipline nommée philosophie, son questionnement entre autre philosophique l’a fait récupérer par les philosophes sur le tard. Il ne pouvait pas dire non pour la raison précédente et pour la suivante : si tu reconnais ma théorie, je dois reconnaître ta discipline me semble un échange de bons procédés inévitables.
À mon avis, ses héritiers ne peuvent pas faire moins pour l’acceptation de son oeuvre mais aussi pour les mérites propres de la philosophie. Par honnêteté intellectuelle, il faudrait reconnaître les mérites de tout ce qui en a.
Je n’aime pas trop sermonner, hélas, il le faut… Je dois donc dire qu’il n’est pas décent de se servir de ce qu’on connaît pour dénigrer ce qu’on ignore.
Ce comportement déchoit d’autant plus de la justice si on pense que ce qu’on détient, non par mérite car on ne l’a pas découvert comme un chercheur mais simplement lu. Instrumentaliser ce qu’on devrait servir pour l’intérêt de tous est un une trahison de l’auteur et une perversion de la vérité.
Cette attitude trop répandue est l’une des innombrables raisons devant pousser chacun à aller aux sources comme les fournir à d’autres ainsi que l’a fait gracieusement Lucile dont je ne vois pas en quoi elle aurait fait preuve de sectarisme concernant Spinoza ni ne me rappelle d’ailleurs d’autres gauchissements de tel ou tel penseur.
Il faut oser ne pas tricher avec les autorités, il faut oser parler en son nom. On peut parfaitement ne pas faire référence à elles ou on peut avancer ainsi : « On vous a dit, et moi je vous dis », il y aura toujours des dénigreurs du masque ou de la mise en avant de soi, ce qui me fait penser à ceux du style sérieux et ceux du mode ironique des écrits, ceux de l’artifice et de la spontanéité.
Or dans un sens, le premier défenseur de la liberté des auteurs, c’est Jésus avec sa parabole des Enfants sur la place publique :
https://fr.wikipedia.org/wiki/Les_Enfants_sur_la_place_publique
Premier arrivé, premier servi, l’Eglise s’est servie de cela pour se couvrir, mais je le prends pour les auteurs que nous avons tous la chance d’être d’une certaine façon ici.
Car en vérité, je vous le dis, cette parabole enseigne la liberté de l’inspiration, que ce soit celle des croyants, des prosateurs ou de toute autre personne car l’esprit souffle où il veut.
@ F68.10
C’est bien le problème, vous ne comprenez rien.
Ou plus précisément, votre cœur est fermé et vous n’accédez plus à ce que l’art est à même d’exprimer, vos connaissances impressionnantes étant à jamais séparées du verbe aimer, vous destinant à tout intellectualiser, à tout désincarner, ce qui explique que vous ne savez prendre l’anthropologie fondamentale que comme une théologie, et ne repérez pas que tout groupe humain fonctionne selon les modes propitiatoires qu’elle décrit avec précision.
L’athéisme est parfaitement légitime mais, s’il ne sait entendre cela, étant comme les croyances religieuses basé sur une incertitude, il ne saura que retourner, comme vous nous le démontrez dans vos modes agressifs de discussion, qu’à la violence, ne saisissant pas que les religions servent à la réguler selon des mécanismes précis que les évangiles ont dévoilé, les hiérarchies cléricales, et sur ce point votre révolte est en parfait accord avec la révélation, tentant de continuer à utiliser ces mécanismes par désir de pouvoir, enfermant la révélation de leurs mensonges pour ceux même, comme vous, qui les dénoncent.
La ruse maline est tout à fait redoutable, faisant chuter des esprits aussi élaboré que le vôtre dans son piège infernal d’enfermement de la vérité pourtant éclairée.
C’est là qu’il y a un saut que la raison seule n’est pas capable d’effectuer, car elle n’en a pas les moyens bien qu’elle soit à même de décrire cet enfermement, c’est là que l’instinct du cœur intervient, admettant notre incapacité à interpréter cette réalité, mais ressentant, sur la base de cette connaissance, que c’est elle qui nous interprète et que si nous l’acceptons, nous serons à même d’élaborer sur cette incertitude admise par une majorité, des moyens de fonctionner en société, de simplement croire que l’humain est un état viable de la création, la phrase de Benoît XVI prenant en ce contexte un éclat extraordinaire, pouvant être prise purement anthropologiquement à l’image de Simone Weil, la foi est un choix raisonnable, les évangiles sont plus une anthropologie qu’une théologie et par la connaissance profonde, oui Marchenoir, qu’ils apportent des relations humaines, si nous savons l’entendre comme l’entendent ces divins aïeux dont je parlais, nous éviterons d’être enfermés dans nos violences intestines qui à coup sûr nous détruirons, nous serons à la hauteur du destin que la nature nous confie, nous serons à la hauteur de la vie :
« Le livre intérieur de ces signes inconnus (de signes en relief, semblait-il, que mon attention explorant mon inconscient allait chercher, heurtait, contournait, comme un plongeur qui sonde), pour sa lecture personne ne pouvait m’aider d’aucune règle, cette lecture consistant en un acte de création où nul ne peut nous suppléer, ni même collaborer avec nous. Aussi combien se détournent de l’écrire, que de tâches n’assume-t-on pas pour éviter celle-là. Chaque événement, que ce fût l’affaire Dreyfus, que ce fût la guerre, avait fourni d’autres excuses aux écrivains pour ne pas déchiffrer ce livre-là ; ils voulaient assurer le triomphe du droit, refaire l’unité morale de la nation, n’avaient pas le temps de penser à la littérature. Mais ce n’étaient que des excuses parce qu’ils n’avaient pas ou plus de génie, c’est-à-dire d’instinct. Car l’instinct dicte le devoir et l’intelligence fournit les prétextes pour l’éluder. Seulement les excuses ne figurent point dans l’art, les intentions n’y sont pas comptées, à tout moment l’artiste doit écouter son instinct, ce qui fait que l’art est ce qu’il y a de plus réel, la plus austère école de la vie, et le vrai Jugement dernier. »
Entendrez-vous enfin cela comme nous avons pu entendre Michel Onfray se taire quand notre hôte, qui incarne avec une conscience si aiguisée par son passé professionnel cette réalité d’incertitude qu’il me fit penser au juge Porphyre face à Raskolnikov, sut atteindre le cœur du philosophe, lui aussi apparemment irrémédiablement fermé par une somme de connaissances invraisemblables qui ne lui serviront de rien s’il n’accède pas à cette inversion essentielle que seul le renoncement à l’orgueil qu’est l’art du créateur sait décrire :
« Ce livre, le plus pénible de tous à déchiffrer, est aussi le seul que nous ait dicté la réalité, le seul dont « l’impression » ait été faite en nous par la réalité même. De quelque idée laissée en nous par la vie qu’il s’agisse, sa figure matérielle, trace de l’impression qu’elle nous a faite, est encore le gage de sa vérité nécessaire. Les idées formées par l’intelligence pure n’ont qu’une vérité logique, une vérité possible, leur élection est arbitraire. Le livre aux caractères figurés, non tracés par nous, est notre seul livre. Non que les idées que nous formons ne puissent être justes logiquement, mais nous ne savons pas si elles sont vraies. Seule l’impression, si chétive qu’en semble la matière, si invraisemblable la trace, est un critérium de vérité et à cause de cela mérite seule d’être appréhendée par l’esprit, car elle est seule capable, s’il sait en dégager cette vérité, de l’amener à une plus grande perfection et de lui donner une pure joie. L’impression est pour l’écrivain ce qu’est l’expérimentation pour le savant, avec cette différence que chez le savant le travail de l’intelligence précède et chez l’écrivain vient après. Ce que nous n’avons pas eu à déchiffrer, à éclaircir par notre effort personnel, ce qui était clair avant nous, n’est pas à nous. Ne vient de nous-même que ce que nous tirons de l’obscurité qui est en nous et que ne connaissent pas les autres. Et comme l’art recompose exactement la vie, autour de ces vérités qu’on a atteintes en soi-même flotte une atmosphère de poésie, la douceur d’un mystère qui n’est que la pénombre que nous avons traversée. »
https://fr.wikisource.org/wiki/Page:Proust_-_Le_Temps_retrouv%C3%A9,_1927,_tome_2.djvu/25
@ Claude Luçon | 29 août 2020 à 00:44
Mes beaux-parents ont entendu le discours de Mostaganem « Je vous ai compris ! l’Algérie restera française ».
Pour ce qui est de la trahison de la gauche, oui bien sûr ce n’est pas nouveau au point de rejeter les harkis à la mer les vouant ainsi à la boucherie. Les mêmes qui actuellement ouvrent les bras aux migrants.
Lorsque les dirigeants du FLN sont venus négocier les accords d’Evian, ceux-là croyaient tomber dans un piège et suaient de peur… et puis non.
Même les kabyles ont été trahis par le FLN et sont encore relégués. Au point d’être considérés non grata dans leur propre pays.
Un énorme marché de dupes qui continue encore et encore avec la présence de plusieurs millions d’Algériens en métropole et dont beaucoup crachent encore sur notre pays tout en bénéficiant des aides.
J’ai lu ce livre aussi concernant l’adolescence d’un jeune Français né à Oran au gré des mutations de ses parents et ayant vécu « les événements ». Un autre regard.
https://scontent-mrs2-1.xx.fbcdn.net/v/t1.0-9/p960x960/89706608_202251507789153_8189792121327190016_o.jpg?_nc_cat=100&_nc_sid=730e14&_nc_ohc=fF0Dfog0_twAX9uOSGp&_nc_ht=scontent-mrs2-1.xx&tp=6&oh=9d9f78418155761bc41adb2661d7efc4&oe=5F6FD550
Un de mes enfants s’appelle Jean Bastien Thierry et est né par pur hasard un 11 mars… et je vous livre là une seule des coïncidences qui se sont produites à ce moment-là.
@ hameau dans les nuages | 29 août 2020 à 10:30
En somme votre fils a vengé son grand-père !
Ayant connu l’Algérie avant, puis dix ans après, avec l’indépendance entre, la terrible conclusion est : quel gâchis !
J’en suis reparti plutôt triste en 1976 en pensant à ce qui aurait pu être.
La deuxième fois, en 1973, visitant un de mes chantiers, une Algérienne, doyenne de nos femmes de ménage pour le logement de nos techniciens étrangers, m’a demandé : « M. Luçon, les Français, ils reviennent quand ? »
En me voyant elle pensait peut-être que j’étais l’avant-garde de notre retour !
Le pire est qu’ayant subi une humiliation en Indochine à Ðiện Biên Phủ, sachant comment Ghandi avait obtenu l’indépendance de l’Inde, nos gouvernants ont quand même suivi les Anglais à Suez et se sont lancés dans le drame algérien sans réfléchir, sans penser qu’une bonne partie des indigènes voulaient rester Français.
À propos des accords d’Evian, deux détails passés inaperçus lors de la négociation :
1. le fait qu’une avocate française travaillant avec Jacques Vergès était la maîtresse d’un des dirigeants et négociateurs du FLN, pourtant la France le savait, elle est restée persona non grata en France de nombreuses années après 1962
2. clairement lors de la négociation les deux parties se sont mises d’accord sur le fait que France et Algérie continueraient à exploiter le pétrole ensemble.
Le seul ennemi que nous, pétroliers, avons connu dans ce domaine fut l’OAS, en plus de la tension bordant au désastre entre arabes, kabyles, pieds-noirs et métropolitains dont les points de vue divergentes sur le sujet n’étaient pas liées à leurs ethnies .
À Evian nos négociateurs se sont fait royalement berner, une partie de la négociation avait eu lieu entre deux draps.
Ils étaient en position de force et n’ont pas su l’exploiter.
Une faiblesse d’ailleurs très française, en particulier chez nos commerciaux, j’ai vu des entreprises comme Michelin et Empain-Schneider se faire berner par les Américains qui leur avaient vendu des entreprises pourries mais en présentant des bilans miraculeux, le trumpisme n’est pas nouveau !
« Je ne crois pas, contrairement à ce qu’a soutenu Michel Onfray, que le gouvernement et sa police ont laissé s’accomplir le pire ‘’ pour acheter la paix sociale ‘’. Cette interprétation serait rassurante parce qu’elle révélerait un pouvoir qui ne serait pas dépassé par la réalité mais l’exploiterait ».
Heureusement, PB cite la lâcheté politique de la gauche comme de la droite qui a régné depuis quarante ans sur la France. A-t-elle été bénéfique ou pas, question cynique ?
Imaginons quelques instants, en faisant un gros effort, que la délinquance en tout genre disparaisse magiquement. Imaginons que demain, les journaux à grand tirage écrivent à la Une :
La délinquance recule, au poil Hercule !
Même les assassins font la grève de l’eustache ! Les tontons flingueurs ont des pistolets à bouchon ? Mais que fiche la racaille ? On la savait flemmarde surtout quand ils se mettent à quinze pour tabasser un mec. La racaille travaille pour l’INSEE ? La main dans la main avec Darmanin ? On n’est pas loin de la plus grande information du siècle : LA DELINQUANCE DIMINUE EN MEME TEMPS QUE L’IMMIGRATION AUGMENTE !
Le Val Fourré c’est du passé ! À Grigny, c’est fini ! Le quartier Picasso à Puteaux, c’est réglo ! Mettez-vous bien dans la tête, petits-bourgeois bornés, que les agressionnements, les guette-ta-panse, les revolvérisations, les pistolétudes et autres kalachnicoveries, c’est terminé, foi d’animal et de Macron réunis.
Les juges qui se donnaient un mal de dingue pour ne rien voir des turpitudes voyouteuses vont pouvoir se consacrer à des tâches plus lucratives comme la corruption. Les avocats vont manifester dans la rue avec banderoles et hauts-parleurs, pensez ! plus de malfrats, plus de thunes ! On les entendra crier : le crime doit payer ! Les bavards sont dans la rue, Darmanin il faut qu’on tue !
Sans coups de couteau, plus de boulot pour le barreau ! Va y avoir du frou-frou dans la robe ! la pétoche dans la basoche, les effets de manche après la cognée !
Comme ça va être triste les pages du Parisien dans les loges des concierges. Jusqu’ici, on pouvait entendre : ‘’Vous vous rendez-compte, Mâame Bichu, la pauvre fille le corps lardé de coups de couteau, il paraît qu’ils se sont mis à cinq pour la violer toute la nuit, y z’auraient pu la garder, elle pouvait encore servir… Maintenant, ça va être d’un triste dans les escaliers !…
Et c’est sans compter le marasme dans les Pompes funèbres, chez les médecins légistes, les fleuristes, le chômage dans la police, l’ennui chez les curés et jusqu’à Saint-Pierre qui va friser la déprime.
Quelqu’un a dit : « Il est des morts qu’il faut qu’on tue ». Eh oui, on va en être réduits à ça !
Bien sûr, je plaisante. À peine.
@ Mary Preud’homme | 28 août 2020 à 01:19
« Selon l’endroit où ils résident, les Noirs ne pourraient donc pas être racistes alors que les Blancs le seraient toujours nous écrit Marchenoir »
Une fois encore, le commentaire de Robert Marchenoir est arrivé dans vos tripes directement, sans passer par le cerveau. Vous devriez le relire.
Il a écrit ceci (que vous reportez, d’ailleurs…):
« …quand ce n’est pas au nom de la « justice raciale » (expression désormais légitimée aux États-Unis, et qui signifie naturellement profonde injustice au détriment des Blancs), sachant que, toujours en Amérique, pays qui préfigure notre avenir, il est désormais officiellement admis que les Noirs ne peuvent pas être racistes, par définition, tandis que les Blancs le sont toujours… »
Il ne dit pas que les noirs ne peuvent être racistes, mais que le racisme, aux Etats-Unis, est « officiellement » un crime qui ne peut être commis que par des blancs, et que donc il est admis qu’une victime de racisme ne peut être blanche. Et il a raison.
Cela fait maintenant trois mois que des bandes de noirs s’attaquent à des blancs en les tabassant (après les avoir insultés de « sale blanc »), et toujours pas un mot sur le racisme que ces actions présupposent. Alors que le racisme est systématiquement évoqué lorsqu’un blanc s’en prend à un noir. « Officiellement », comme l’a précisé Robert Marchenoir. Car beaucoup d’Américains ne sont pas dupes. Et il faut espérer qu’ils soient assez nombreux pour ne pas livrer le pays aux mains des responsables politiques (démocrates, mais aussi républicains…) qui légitiment cet état de fait, lors de l’élection en novembre.
Lodi a gagné sa place à la garden-party anti-Aliocha.
Quand je disais mini-gourou d’une micro-secte dont ils sont l’unique membre, c’est marrant ils ne comprennent pas cela…
@ Claude Luçon | 29 août 2020 à 00:44
« …ce sont nos gouvernants socialistes à partir de 1954 quand ils ne voulaient pas écouter Ferhat Abbas et les autres Algériens, et certains pieds-noirs, vraiment français, qui préconisaient une forme d’autonomie pacifique… »
Certes en 1954 les socialistes, la SFIO d’alors, ne surent et ne voulurent pas écouter ces voix lucides. Mais cet aveuglement était partagé depuis 1945 par les Radicaux, le MRP (nom des démocrates chrétiens d’alors), et une bonne part des élus du RPF (gaullistes d’alors).
Bien sûr dans ces coalitions gouvernementales de la IVe République, les socialistes portent une lourde responsabilité dans cet aveuglement. Exemple : la répression sanglante de mai 1945, environ 4 à 5 000 morts pour environ 200 Européens tués, fut conduite par le gouverneur socialiste de l’Algérie. Ce dernier fut alors a minima cautionné par le gouvernement en place composé de communistes, socialistes, radicaux, gaullistes et présidé par de Gaulle…
CQFD : tous les partis politiques français dès 1945 ont leur part de responsabilité dans ce qui se muera fin 54 en guerre d’Algérie. Exemple type d’opportunisme, les communistes prospèrent contre cette guerre et certaines méthodes utilisées seulement à partir de 1957. Ces protestations communistes ne débutèrent que lorsque certains de leurs militants européens furent arrêtés et torturés à Alger. Entre novembre 54 et début 57, le PCF fut d’un silence assourdissant sur l’Algérie : il vota même le 17 mars 1956 les pleins pouvoirs à Guy Mollet, ce qui signifiait la poursuite et l’amplification de la guerre…
@ herman kerhost | 29 août 2020 à 16:56
Une fois encore votre léchage et votre suivisme vous obscurcissent le cerveau et vous font prendre parti bêtement pour un individu qui manifestement n’a jamais vécu aux USA, contrairement à moi et nombre de proches de ma famille par alliance (appartenant à des ethnies diverses, d’origine européenne, hispanique, amérindienne ou africaine) qui ne se reconnaissent nullement dans les descriptions racialistes de votre maître, lesquels dotés d’un QI inférieur toujours selon votre idole devinrent néanmoins pour la plupart (et sans aide ou piston mais au contraire mille tracas et vexations) médecins, ingénieurs, musiciens, artistes, infirmiers, professeurs, etc.
Etonnant, n’est-il pas ? Je sais, votre mentor va nous ressortir le cliché de la discrimination positive qui consisterait à privilégier les Noirs ou assimilés partout et n’importe où au détriment des Blancs. Autrement dit le Noir qui a réussi ne le serait jamais grâce à son travail, son mérite ou son talent, mais parce que le Blanc a eu pitié de sa bêtise et l’a surnoté. Comme racisme on ne fait pas mieux.
Ce que j’avais un jour écrit à l’un de nos gouvernants, partisan de la discrimination positive et qui ne se rendait pas compte qu’au lieu de régler les problèmes de racisme, il enfonçait encore un peu plus les victimes de discrimination raciale, les infériorisant et les reléguant au rang d’obligés, censés être redevables d’un système machiavélique qui en fait ne visait qu’à les exploiter et les annexer à vie.
N’ayant pu commenter ce billet à sa parution, je viens de prendre connaissance de l’ensemble des commentaires.
Comme Robert Marchenoir, j’apprécie tout particulièrement, Monsieur Bilger, cette succession de billets qui dressent un constat lucide de la situation de la France.
Le fond du problème reste que l’idéologie anti-nation qui a été le fondement de l’orientation des politiques tant européenne que des États, singulièrement de la France qui se révèle dirigée par une classe politique, droite et gauche confondues – la gauche par idéologie, la droite par abandon de ses idées – particulièrement masochiste à l’égard de son peuple et de son développement économique.
L’horizon fixé a été la disparition des peuples tels que constitués pour les transformer en une population multiethnique et multiculturelle dont on voit à présent les effets délétères. L’assimilation étant devenue un gros mot, on est passé par la case intégration qui n’a jamais fait que juxtaposer des populations d’origines diverses, spécifiquement nord-africaine ou subsaharienne. Avec le sommet atteint sous messieurs Hollande et Ayrault et leur fameuse « intégration inclusive » qui est le fond même de la disparition annoncée des « populations indigènes » de France comme des autres pays européens sous la pression d’une immigration voulue par toutes les instances européennes, au prétexte de supprimer les guerres entre nos pays… Moyennant quoi, l’on a créé les conditions d’une guerre civile sur fond racialiste et communautariste !
J’ai également apprécié les échanges sur l’Algérie ou sur les injustices soulevées par Trekker à l’égard de résistants patriotes. Je n’ai pu y participer sur l’instant.
Un point trouble toujours le pied-noir que je suis : la disparition ignominieuse de nos Harkis abandonnés par notre pays. Je n’oublie pas les membres de notre harka qui devant moi ont tué et préparé le mouton du méchoui organisé à l’occasion de ma communion solennelle. Je n’oublierai jamais ce Harki de 53 ans, bloquant notre voiture alors que nous nous préparions au tout début de 1961 à nous rendre à Oran pour embarquer, rejoindre la Métropole et l’affectation de mon père : en pleurs, il proposait à mon père de lui offrir la moitié de ses terres pour qu’il reste ! Je n’oublie pas enfin comment tel ou tel d’entre eux a été obligé par le FLN à marcher sur du verre pilé en portant ses femme et enfants pour les jeter lui-même dans des bacs d’eau bouillante avant de subir lui aussi une mort particulièrement atroce.
Peut-on penser que même près de soixante ans plus tard l’homme que je suis peut oublier et pardonner ces ignominies ? Alors que mon pays a accueilli à bras ouverts les anciens membres du FLN et leurs descendants qui à présent nous imposent une loi qu’ils n’étaient pas en mesure de nous imposer en Algérie même, tout en parquant nos fidèles Harkis dans des camps souvent indignes…
« UNE PETITE PIÈCE POUR MANGER »
Un mendiant qui mendie toute la journée dans ma petite ville met sur une carton devant lui ces mots: « UNE PETITE PIÈCE POUR MANGER ». Je n’envie pas son sort. Même s’il perçoit le RAS, qui n’existe pas dans tous les pays, il a sûrement une foule de problèmes, et pas seulement pour se loger. Une chose m’étonne un peu : toute la journée il fume. Comme je ne fume jamais une seule cigarette depuis quarante ans, j’ai l’idée d’entrer dans le bar-tabac où j’achète mon journal et demande le prix du paquet de cigarettes le moins cher. Réponse (j’étais sans doute le dernier en France à l’ignorer) : 9 euros ! C’est cher. Comme il fume toute la journée, il fume au minimum deux paquets par jour, peut-être trois. Cela fait 18 ou 27 euros. C’est une grosse dépense pour qui dit souhaiter manger. Que de pain, que d’oeufs, que de yaourts, que de fruits pour 18 ou 27 euros ! Je pense que ce mendiant ne dit pas toute la vérité. J’ignore s’il boit de l’alcool. Je ne l’espère pas pour lui : cela n’améliorerait ni sa situation financière ni sa santé.
@ hameau dans les nuages
De Gaulle est un totem auquel on ne touche pas, quand bien même il faut pour cela s’arranger avec les vérités qui dérangent et avaler sans dysphagie des mensonges gros comme une citrouille: non, il n’est en rien responsable du massacre de ces malheureux harkis (c’est la faute à Messmer, à Louis Joxe, qui vous voulez, mais lui n’y était pour rien). Non il ne s’est pas enfui à Baden-Baden en 1968, emmenant femme, enfant, gendre et bagages (sans oublier les bijoux de madame) : il allait juste partager une chicha avec Massu (https://blogs.mediapart.fr/jean-marc-b/blog/220518/29-mai-68-la-fuite-baden). Non, il ne profitait pas de la protection des troupes américaines stationnées en Allemagne pour faire son intéressant et donner des leçons (dont tout le monde se fichait) à la terre entière. Oui, la presse était libre comme jamais (l’ORTF, tout particulièrement), et il n’avait rien, mais vraiment rien à voir avec le SAC, une association de truands comme on en a peu vu.
Le pire fut peut-être l’invention de sa république monarchique qui, on se demande bien pourquoi, n’a été imitée nulle part ailleurs chez nos voisins. N’est-il pas attendrissant ce peuple infantilisé qui attend tout les cinq ans (cette fois c’est la bonne !), la venue de l’homme providentiel qui apportera paix, santé, biffetons à pleines lessiveuses, et surtout «règlera les problèmes» ?
@ Aliocha
« Lodi a gagné sa place à la garden-party anti-Aliocha. Quand je disais mini-gourou d’une micro-secte dont ils sont l’unique membre, c’est marrant ils ne comprennent pas cela… »
Il n’y a pas de garden-party anti-Aliocha où nous vous réduirions en méchoui en « sacrifice » au rationalisme. Il y a simplement le blog de Monsieur Bilger où vous faites l’unanimité contre vous chez une partie des commentateurs. À vous en croire, tout du moins.
Mais manifestement, vous ne vous demandez pas pourquoi…
« C’est bien le problème, vous ne comprenez rien. »
Je comprends quand même pas mal de choses parfois assez complexes. Tenez, ça, par exemple, ça détend.
Par contre effectivement, quand vous écrivez la chose suivante…
« La philosophie n’ayant jamais eu sur ma personne que des vertus soporifiques, je ne suis pas à même de critiquer la substance de Spinoza dont je n’ai pas lu la première ligne, bien que ma connaissance profonde des rapports humains me permette – grâce à Proust dont le génie absolu et reconnu a su en décrire et en révéler les mécanismes cachés depuis la fondation de toutes cultures, sachant les rendre accessibles dans la toute simplicité d’une histoire racontée – de repérer que l’interprétation de toutes les petites coteries, les minuscules mafias, tous les salons mondains ne se servent de cette érudition que pour satisfaire leurs instincts de chefs à plumes aztèque dont vous êtes ici le plus signifiant représentant, que la révolution décrite par le petit mémé permet de comprendre qu’elle n’a finalement que métastasé l’Ancien Régime et aboutit à ce résultat stupéfiant de sa métastase où vous et vos coreligionnaires athées et rationalistes finissent par se prendre pour le roi, ces mini-gourous de micro-sectes dont ils sont l’unique membre d’une communauté divisée à l’extrême », je me dois effectivement de vous faire remarquer que vous nous faites une looooooooooongue phrase, particulièrement incompréhensible et carabistouillée. Ce qui est aussi factuel comme constat que celui que l’eau, ça mouille. Et je maintiens, cette portion est incompréhensible:
« la révolution décrite par le petit mémé permet de comprendre qu’elle n’a finalement que métastasé l’Ancien Régime »
Le « petit mémé », je ne sais pas qui c’est. L’Ancien Régime, c’est l’Ancien Régime et je ne vois absolument pas quelle comparaison vous voulez faire avec quoi précisément. Bref, je suis bien contraint d’admettre que je ne comprends pas ce que vous écrivez, et plutôt que de vous laisser jouer l’abruti qui prend autrui pour un demeuré, je vous suggère de vous comporter constructivement, sans que j’ai à rédiger des pâtés pour vous tirer les vers du nez. Alors, clairement:
1. Qui est le « petit mémé »?
2. Qu’est-ce que l’Ancien Régime vient faire dans cette discussion?
Parce que là, navré de devoir vous l’expliquer noir sur blanc, mais vous parlez tout seul.
« Ou plus précisément, votre cœur est fermé »
C’est un peu gonflant de devoir se taper une trentaine de lignes à gérer une à une vos attaques personnelles malsaines et vaseuses pour arriver enfin à un début d’argument, si tant est qu’on puisse qualifier cela d’argument.
Alors clairement: mon « coeur », c’est mon problème. Pas le vôtre. En aucune manière. Je me permets par ailleurs de vous référer au modèle BITE classifiant les signes distinctifs des dérives sectaires. Votre insistance à vouloir vous glisser sous ma peau pour vous préoccuper de mon « coeur », c’est répertorié sous diverses formes dans les critères T1c, T3, T4, T7a, T8, T10, E1, E3, E4a, E6.
Autant pour notre discussion initiale sur Spinoza et le sectarisme.
À l’avenir, tentez de faire une critique courte et précise des points que vous contestez. Merci d’avance. Parce que là, c’est déjà trop long.
—————————————————–
@ Lodi
Navré, j’aimerais bien avoir une discussion un peu constructive avec vous, mais Aliocha monopolise mes répliques compte tenu de ses attaques incessantes.
@ caroff | 27 août 2020 à 15:07
« D’abord, une petite rectification, il y avait trois départements et non cinq. »
Erreur ! Il y en avait cinq, les deux autres couvraient le Sahara.
Je n’ai rien contre vous caroff, ni de près, ni de loin, mais j’ai vécu d’avril 61 à fin juin 62 dans la commune d’in Amenas, département des Oasis, dont Djanet était le chef-lieu, j’ai oublié le nom du 5e où se trouvait l’autre base pétrolière, Hassi Messaoud !
À partir de juillet 62 je vivais toujours à In Amenas mais dans une wilaya dont je n’ai pas jugé bon de retenir le nom.
Sous administration militaire, ce qui explique peut-être que nos fonctionnaires oubliaient les deux autres départements, notre maire à In Amenas a d’abord été un lieutenant abattu d’une balle dans la nuque par l’OAS lors d’une de ses visites à Alger, sur un trottoir de l’alors rue Michelet, Didouche Mourad. Après, il fut remplacé par un Capitaine.
Les barbouzes étant systématiquement abattus par l’OAS dès leur arrivée à Alger ou Oran, le gouvernement n’avait trouvé rien de mieux que les faire transiter par In Amenas sur notre vol hebdomadaire, une caravelle Nice-In Amenas, oubliant que les deux fonctionnaires civils travaillant sous le lieutenant étaient pieds-noirs. S’il nous l’avait demandé nous aurions tous, 1 400 en tout, confirmé qu’ils étaient tous deux membres de l’OAS et ne s’en cachaient même pas.
Le lieutenant, c’était un ami, ne faisait qu’exécuter les ordres qu’il avait reçus et qu’il n’appréciait guère. Mais, effectivement, la caravelle n’a plus transporté de barbouzes après son assassinat.
Quant il a fallu organiser le référendum du 1er Juillet 1962 sur l’indépendance de l’Algérie à In Amenas, notre maire-capitaine n’a pas trouvé de volontaires, et pour cause, l’OAS avait déclaré que tout métropolitain qui assurait l’organisation et la présidence du bureau de vote serait abattu !
Nous avions tous en tête le sort réservé au lieutenant d’autant plus qu’il n’y avait pas de policiers dans la commune.
Ses supérieurs à Alger le lui ont reproché en lui disant : « Mais si ! mais si ! Vous avez un volontaire ! Un officier de réserve de la Royale qui dirige une société parapétrolière très connue ».
Et croyez-moi j’étais très bien placé pour le savoir !
Quant aux populations désireuses de prospérer, permettez-moi de rectifier un peu brutalement, disons plutôt : incapables de vivre chez eux où ils crevaient de faim. Et il faudra m’expliquer pourquoi ces « désireux » bénéficiaient d’avantages sociaux qui n’étaient pas accordés aux autres 2/5ème qui s’étaient pourtant battus pour la France en Italie et en débarquant en France en août 44, sans compter l’Indochine, 40/45 et 14/18.
Ces 2/5ème étaient pourtant aussi désireux de prospérer… chez eux !
Ils auraient dû faire comme ceux partis de chez eux désirant prospérer dans l’alors nouvelle-Angleterre en éliminant systématiquement les indigènes Hurons, Sioux, Cheyennes, Apaches, Comanches et autres !
Ou, plus tôt, comme leurs ancêtres espagnols et portugais en pays inca, aztèque, guarani et autres.
Par chance il y avait des Français de France, des Alsaciens en particulier, dont le propriétaire de l’appartement que je louais de 71 à 76 rue ex-Michelet, pour limiter leurs désirs en Algérie.
Nous avons tous des souvenirs de nos expériences, bonnes et douloureuses, cher caroff.
Le plus cruel fut qu’il y avait une solution pacifique possible malheureusement en France il faut couper quelques têtes et détruire quelques bâtiments pour changer les choses, les Gilets jaunes étaient sur cette voie !
—————————————————————–
@ Trekker | 29 août 2020 à 17:11
Pour illustrer votre propos :
Fin 54 début 55 j’étais à Koweït, logé dans le quartier des célibataires, chaque matin au petit déjeuner un géologue britannique me posait la même question :
« Hi Claude : What’s the name of your Prime Minister this morning ? »
Au cas où, traduction :
« Salut Claude, quel est le nom de ton Premier ministre ce matin ? »
Il ne savait pas qu’en France nous avions un Président du Conseil, pas un Premier ministre !
Moins de 4 ans plus tard voici ce qui se passait :
Les Paras prendront-ils Paris ?
Mois de Mai 1958.
Ce mardi 27 mai, la crise atteint son paroxysme.
Depuis 48 heures, toute la France est en alerte.
Les paras sont suspendus au-dessus de la tête du gouvernement.
À chaque passage d’avion, les banlieusards interrogent le ciel, guettant la floraison des corolles.
Massu et ses paras ?
Ben non ! Lui aussi est allé chercher de Gaulle.
@ Mary Preud’homme | 29 août 2020 à 17:53 (@ herman kerhost | 29 août 2020 à 16:56)
« Une fois encore votre léchage et votre suivisme vous obscurcissent le cerveau et vous font prendre parti bêtement pour un individu qui manifestement n’a jamais vécu aux USA, contrairement à moi et nombre de proches de ma famille par alliance (appartenant à des ethnies diverses, d’origine européenne, hispanique, amérindienne ou africaine) qui ne se reconnaissent nullement dans les descriptions racialistes de votre maître, lesquels dotés d’un QI inférieur toujours selon votre idole, blabla. »
Après m’avoir menacé de violences physiques sur un autre fil (sans grand risque, bien évidemment), la fliquette en chef du blog nous ressort, au milieu d’un torrent d’insultes, l’argument touristique : j’y ai vécu, donc je sais.
Faut-il être d’une sottise abyssale pour sortir une chose pareille ! Bah oui, indigne vieillarde, foldingue vaniteuse qui s’imagine que je parle de sa laideur physique alors que j’ai dû préciser, à son intention, que je parle de sa laideur morale — il y a plus de trois cents millions de personnes qui, non pas ont vécu aux États-Unis, mais y sont nées et y mourront. Et devinez quoi ? Il y a un nombre considérable d’abrutis parmi elles, de toutes races et de tous métiers. D’abrutis, de criminels, d’ignorants, de pervers et ainsi de suite.
Comme si tous les Américains étaient d’accord sur ce qui se passe en Amérique ! Comme s’ils ne se mettaient pas copieusement sur la figure, dès qu’il s’agit de questions politiques, et encore plus de questions raciales ! Comme dans tous les pays du monde, d’ailleurs…
Et ça, après avoir interprété complètement de travers mes propos sur la guerre raciale en cours aux États-Unis, parce que Mary Preud’homme voit rouge dès qu’on parle de bleu (elle est propriétaire de la police française), et qu’elle voit rouge dès qu’on parle de noir (elle est la reine d’Afrique, sous prétexte qu’elle en a épousé un).
Après avoir sciemment déformé, une fois de plus, mes propos sur la race et sur le QI. J’ignore totalement le quotient intellectuel de votre famille, je n’en ai jamais parlé et cela ne m’intéresse nullement. Vous pourriez être mariée à un prix Nobel et avoir engendré des dizaines de négrillons à QI de 120, que cela ne changerait strictement rien au QI moyen de 70 des Noirs d’Afrique et au QI moyen de 85 des Noirs américains, dû à leur métissage avec les Blancs.
Mais il faut toujours que vous rameniez votre nombril et votre tribu au centre de la conversation. Votre longue fréquentation des Noirs vous a décidément inoculé leur infinie vanité et leur ahurissant nombrilisme.
Je vous conseille, à ce sujet, les récentes déclarations de Michelle Obama, qui vient de témoigner des odieuses agressions racistes qu’elle subit lorsqu’elle sort dans la rue incognito : des gens viennent caresser ses chiens, et ils ne la regardent même pas dans les yeux ! Elle est invisible pour les Blancs ! Vous mesurez le scandale !
Une autre fois, elle faisait la queue au fast-food, et une Blanche lui a grillé la priorité ! C’est parce qu’elle est noire, bien sûr ! Les Blancs ne se font jamais doubler dans la queue par d’autres Blancs, et les Noirs ne doublent jamais dans la queue, naturellement ! Tout cela est dû à notre effroyable racisme structurel et à notre immonde privilège blanc !
Une fois de plus, Mary Preud’homme fait la preuve, pour ceux qui la chercheraient, que le métissage est une calamité. Voyez ce que donne une seule folle furieuse de son calibre… Vous imaginez une nation qui en aurait des millions ? eh bien ! vous y vivez.
Il y a une catégorie de Blancs qui franchissent la barrière raciale pour jeter un crachat à la figure de la société : Mary Preud’homme en fait partie. Elle est la soixante-huitarde accomplie, la femme de gauche par excellence. Celle qui est mue par l’amour de la violence, de la tyrannie et de la destruction.
On voit quelle sorte d’harmonie, de tolérance et de « vivre-ensemble » produisent les fanatiques du mélange racial… franchement, c’est pas beau à voir.
Maintenant, attendez-vous à ce que Mary Preud’homme piaille comme une volaille en hurlant qu’on s’attaque à sa famille — dont personne n’a rien à battre, ici. Et dont personne ne piperait mot, si elle ne la poussait sans cesse devant elle pour pratiquer son terrorisme intellectuel de gauche.
Exactement comme les Traoré utilisent la leur.
Notez que fricoter avec les Noirs semble tirer le QI vers le bas. L’une des choses les plus frappantes, dans les délires de Mary Preud’homme, c’est leur caractère complètement irrationnel. Dégoulinants de haine, mais, aussi, complètement insensés.
Ici, son deuxième paragraphe est complètement contredit par son troisième. Elle commence par me reprocher de critiquer la discrimination positive… en me traitant de raciste, bien sûr… et c’est pour se vanter, immédiatement après, d’avoir écrit à je ne sais quel politicard pour critiquer la discrimination positive.
La foldingue totale, quoi.
@ hameau dans les nuages | 29 août 2020 à 10:30 suite « Mes beaux-parents ont entendu le discours de Mostaganem « Je vous ai compris ! l’Algérie restera française ».
Oui, il n’y a pas qu’eux qui pensent avoir entendu cela mais voici ce qu’a vraiment dit Charles de Gaulle qui venait d’être rappelé au pouvoir par René Coty le 29 mai, seulement cinq jours plus tôt.
Discours du 4 juin 1958 :
Je vous ai compris !
Je sais ce qu’il s’est passé ici. Je vois ce que vous avez voulu faire. Je vois que la route que vous avez ouverte en Algérie, c’est celle de la rénovation et de la fraternité.
…
Eh bien ! de tout cela, je prends acte au nom de la France et je déclare, qu’à partir d’aujourd’hui, la France considère que, dans toute l’Algérie, il n’y a qu’une seule catégorie d’habitants : il n’y a que des Français à part entière, des Français à part entière, avec les mêmes droits et les mêmes devoirs.
Cela signifie qu’il faut ouvrir des voies qui, jusqu’à présent, étaient fermées devant beaucoup.
Cela signifie qu’il faut donner les moyens de vivre à ceux qui ne les avaient pas.
Cela signifie qu’il faut reconnaître la dignité de ceux à qui on la contestait.
…
Français à part entière, dans un seul et même collège ! Nous allons le montrer, pas plus tard que dans trois mois, dans l’occasion solennelle où tous les Français, y compris les 10 millions de Français d’Algérie, auront à décider de leur propre destin.
Pour ces 10 millions de Français, leurs suffrages compteront autant que les suffrages de tous les autres.
Ils auront à désigner, à élire, je le répète, en un seul collège leurs représentants pour les pouvoirs publics, comme le feront tous les autres Français.
Avec ces représentants élus, nous verrons comment faire le reste.
Mais il n’a jamais dit qu’elle restera française.
Les 10 millions de Français, les Français à part entière, qu’il répète, étaient les Musulmans, eux ont compris qu’il s’adressait à eux car ils n’étaient pas des Français à part entière.
Le discours était fait pour être équivoque, lisez la dernière ligne.
Chacun l’a compris à sa façon, il venait de revenir au pouvoir et il fallu quatre ans pour qu’un référendum soit organisé, en juillet 1962.
—————————————————————-
@ Chemin de traverse | 29 août 2020 à 03:12
Je n’objecte pas à l’anonymat, certains de nos compères commentateurs m’ont expliqué leurs raisons qui m’ont paru logiques.
Mais lorsque je tombe sur un pseudo comme le vôtre, la tentation est trop irrésistible pour ne pas jouer avec. N’y voyez que de la malice, ce qui n’implique pas que je sois retombé en enfance.
« il est le seul (avec le président) à être sous le feu des critiques tous les jours. »
Mais c’est exactement ce qu’il veut, ce qu’il cherche, quitte à raconter tout et n’importe quoi pour y parvenir ! Pour lui c’est de la publicité, sa gloire, il se prendrait pour le Christ que je n’en serais pas étonné ! Vous verrez, un jour viendra où il parlera aux autres disciples Insoumis avec une croix dans l’arrière-plan !
@ Patrice Charoulet | 29 août 2020 à 18:42
Nous en avions un du même genre, la trentaine, à la sortie du supermarché, mais il le disait, pas de pancarte !
Il avait un chien, couché la gueule triste, j’achetais des croquettes pour le chien et les lui remettais. L’homme n’appréciait pas mais le chien sentant les croquettes se levait et remuait la queue.
Au moins un des deux me remerciait !
Sans Marchenoir et son arsenal de destruction et de calomnies massives, j’ignorerais encore à 70 ans passés (de même que mes parents, amis et partisans) que bien qu’ayant toujours voté à droite, défendant des idées de droite, ayant été candidate dans un parti de droite et engagée de longue date dans plusieurs mouvements pour la vie et la dignité humaine, je serais en réalité une femme de gauche qui s’ignore et se dissimule, ainsi qu’il a eu la sottise de le claironner à moult reprises sur ce blog afin de me discréditer et me salir, faute de pouvoir m’opposer le moindre argument rationnel et valide quand je le mettais en difficulté, lui ou ses acolytes…
Pauvre garçon qui manifestement a perdu la boussole et dans son errance pathologique en vient à projeter ses propres vices sur qui le contredit, poussant l’irrationalité et la mauvaise foi jusqu’à qualifier de foldingue celle qui fort justement vient de lui montrer sa déraison et ses outrances.
@ Patrice Charoulet
En vérité, le mendiant demande de l’aider à survivre mais il doit utiliser les mots magiques pour manger.
Pourquoi ? Les gens ne comprennent pas que l’Homme ne vit pas que du pain qu’un maître serait bien obligé d’octroyer à un esclave mais aussi de ce qui constitue ce qu’il y a de plus enraciné en lui, fumer pour un fumeur, prier pour un croyant, lire dans quelque bibliothéque hospitalière aux malheureux…
Dans la bibliothéque, on voit des élèves ne trouvant nul autre endroit où étudier, ou plus particulier, quelque homme habillé en femme, sans faire très féminin d’ailleurs, aimant probablement autant un lieu où nul ne l’ostracise autant que la lecture… On croise tant de détresses, connues ou cachées, échappant au froid, à la solitude et à l’ignorance.
Les heureux ne méprisent pas les malheureux, les malheureux n’envient pas les heureux, chacun lisant ou écrivant paisiblement dans ces lieux bénis des dieux.
Comment peut-on fréquenter ces temples de la connaissance et de la concorde et ne pas comprendre que chacun ne porte pas que ses os à nourrir ?
Chacun de nos semblables porte tout un monde en soi or la cigarette peut être pour certains cet ultime écart qui les distingue du simple chien à qui remettre sa pâtée.
Cette image ne vous vise pas, car je veux bien supposer que vous n’êtes qu’emporté par votre aversion du tabac, mais va à toutes les personnes réduisant les indigents au rôle de poubelle de table et me vient aussi d’une observation. J’ai vu des mendiants plus respecteux de leurs chiens que les gens des mendiants… Les solliciteurs des rues se réjouissaient daventage de la remise de balles de tennis usées à donner à leur chiens que d’une piéce dont ils auraient pu se servir pour eux-mêmes se partager un sac de balles au rebond incertain, semblables à des enfants devant quelque cadeau.
——————————————————
@ Aliocha
Sans vous en rendre compte, vous aspirez au rôle d’âne chargé de relique :
http://www.la-fontaine-ch-thierry.net/anreliqu.htm
Il ne suffit pas d’avoir un certain savoir pour le transmettre : il ne faut pas parler par énigme ou attaquer les autres ou se vanter ou se plaindre de persécution comme René Girard lui-même ne l’a jamais fait. Vous, vous êtes un obstacle caricatural à ce que vous ambitionnez d’enseigner.
Vous êtes l’une des nombreuses raisons qui me poussent à le faire le moins possible mais plutôt à inciter les autres à se renseigner, grande différence.
Je préfère, et de loin, livrer une pensée en marche à radoter en mésusant d’un penseur de premier plan, tant parce que je ne reste pas dans le confinement d’une seule inspiration que parce qu’il ne faut jamais se prévaloir d’un maître comme un disciple qui s’en sert de marque de prestige plutôt que pour se perfectionner.
Vous me faites penser à ce personnage de roman que certains devineront probablement ici. Le tortueux enlevait la fiancée d’un grand samourai pour lui tendre un piège avec d’autres minables disciples d’un grand maître. À plusieurs, ils vaincraient sans doute un ronin commençant à faire de l’ombre à leur professeur.
Le ronin, dédaignant les égarés, alla trouver le maître et obtint la victoire mais pas assez éclatante, seule une blessure infligée à l’autre étant incontestable selon les règles. Les disciples piégeurs, trembleurs, minables, trouvaient le guerrier véritable bien féroce mais le maître, lui, avait honte de ses disciples, des lâches, soit la première des tares pour un guerrier. Il estimait le maître responsable des disciples, et ne pouvant plus l’être d’un déchu, renvoya le chef des pleutres. Par contre, il prit le thé avec son vainqueur en rêvant que ce dernier se fasse son disciple mais qui aurait voulu d’un homme incapable de le vaincre comme de tenir ses élèves ?
Je ne pense évidemment pas que la pensée de René Girard puisse être vaincue mais que vous la compromettez, ce qui est bien assez désastreux, évidemment.
F68.10 me demande de me comporter constructivement, c’est piquant alors que dès l’origine il cherche à m’exclure, et me convoque chez le proviseur qu’il pense représenter, alors qu’il n’a pas acquis le quatrième volet du programme Blanquer pour l’école élémentaire, et sans cible à détruire, ne produit strictement aucun commentaire.
L’Ancien Régime tente à toute force de reconstruire l’unanimisme de ses tyrannies, au nom de la raison, bien entendu, et des églises du modèle BITE, chacun ses totems pour guérir, on voit le résultat démocratique.
La victime est sacrée, que voulez-vous, nombre de mères abusives ont usé inconsciemment de ce principe par désir vengeur des pouvoirs machistes pour tyranniser leur foyer, produisant nombre de tyranneaux sauvages qui craignent de guérir par peur de ne plus l’exercer, ce désir, et polluent la démocratie de leur manque total de respect.
Se reconnaissant victime à raison, ils pensent à tort alors pouvoir s’imaginer bourreau, se précipitant au gouffre de leur savante ignorance, mais n’ayant pas le courage d’entreprendre tout seul ce saut vers les enfers, on les comprend, tentent d’entraîner la meute nihiliste en cette destruction, n’ayant toujours pas entendu que la victime, depuis le fond des âges, parle et propose son interprétation tout au long de tous les textes écrits par ceux qui ont su s’extraire de ce ressentiment jaloux, qui ont su renoncer à se venger, qui ont su, au bénéfice de l’expression de cette vérité, pardonner, proposant ce que la vie offre de meilleur, savoir nommer le vrai et tailler un chemin vers la réalité ainsi révélée.
Vous choisissez le pire, F68.10, Lodi, c’est votre droit le plus strict comme c’est le mien de savoir vous signifier que ce n’est pas Dieu, les curés, les psychanalystes, papa, maman, le président, que vous ne savez peindre qu’à votre image qui l’opèrent, mais vous-même, que cela ne vous donne aucun droit de me convoquer en vos salles de tortures qui ne concernent que votre choix épouvantable, aucun droit légitime de m’empêcher de le regretter, accompagné en ceci par le petit Mémé, surnom du Baron de Charlus, prénom Palamède, figure du roman le plus extraordinaire jamais écrit, somme de tout l’art occidental et universel que vous refusez, au bénéfice de la garden-party des enfers du petit clan petit-bourgeois qui y est décrit, pensant y représenter une noblesse qui a failli, et dont vous êtes les indignes représentants.
Vous connaissez l’art zen du tir à l’arc, Lodi ?
Point besoin n’est de décocher la flèche quand on sait qu’elle sera au cœur de la cible.
Je préfère vous pardonner vos iniquités.
@ Aliocha
« …Mémé, surnom du Baron de Charlus, prénom Palamède… »
Vous auriez dû expliquer à F68.10 qui était Mémé au lieu de vous servir de ce personnage pour jouer les victimes. Il faut expliquer, expliquer encore et s’excuser de ne pas être clair quand on veut jouer les professeurs ; et non pas se parler à soi-même pour ne donner qu’ensuite des éléments de connaissance pour se faire valoir.
Vous avez assez maltraité Girard, je vous demanderai de ne pas gâcher l’art du tir à l’arc, d’accord ?
Je n’ai jamais prétendu jouer les professeurs et a fortiori les professeurs de professeurs, d’accord ? Je ne fais que relever quelques énormités en passant.
En principe, j’interroge qui a quelque connaissance et idées surtout si enrobé d’un bon style et semblant capable d’enseigner et je ne fuis pas tous les débats. Quand le coût probable d’une telle démarche semble dépasser son gain envisageable, à moins qu’il me semble que mon devoir et ma patience me le permettent, je passe mon chemin.
Je fais part de ce que les billets de notre hôte m’inspirent malgré mon manque de talent, formule non de fausse modestie mais de retournement du stigmate ineffaçable, et n’accepte pas que vous posiez en bouc émissaire que vous n’êtes pas : en somme, je n’oublie pas plus les humeurs des divas que je ne me plie à leurs caprices.
Partez, restez, personne ne se fera piéger par une position qui signifie retenez-moi en abondant dans mon sens ou défendez vos idées et vous êtes mes persécuteurs.
@ Claude Luçon | 30 août 2020 à 00:26
Une légende circule sur le fait que les musulmans n’allaient pas à l’école. Les photos de classe de mon épouse et de sa soeur peuvent témoigner du contraire. Les Européennes étaient même largement minoritaires. Le petit problème qui ne trouvait pas sa solution est que les parents de ces Maghrébines ne voulaient pas que leurs filles continuent leurs études pour des raisons religieuses. Pourquoi faire des études alors qu’elles étaient déjà promises et allaient vivre mariées et enfermées ? Certains institutrices remarquant des pépites allaient même supplier les parents.
Ma belle-mère n’a pas fait d’études, à l’âge de 12 ans elle était bonne à tout faire et il lui fallait monter sur un tabouret pour accéder à l’évier de son employeur. Une de ses soeurs plus âgée a appris à lire une fois arrivée en France.
Magnifique Internet à bien des égards, qui a permis à mon épouse grâce à une vidéo tournée à sa demande par un Arabe de revoir son village. De village modeste mais entretenu et pimpant, il est devenu une véritable ville avec les murs de clôture tous surélevés. Le village a maintenant près de 40 000 habitants.
Dernier commentaire sur cette vidéo, il y a deux mois:
« Un bidonville, aucun style, aucune infrastructure, des murs et des maisons qui datent de l’ère coloniale, peinture des locaux inexistante, les maires successifs ont préféré mettre l’argent sur leur compte plutôt que de moderniser la ville, ça sent la corruption de loin ».
Mais il a été dit tellement de bêtises sur « les colons », terme générique employé à l’égard de tous les pieds-noirs…
Les conditions de l’abandon de l’Algérie resteront à tout jamais une tache indélébile dans la carrière politique du Général de Gaulle. Si, magnanime, il avait gracié les auteurs de l’attentat du Petit-Clamart…
@ Claude Luçon 20h37
« Nous avons tous des souvenirs de nos expériences, bonnes et douloureuses, cher caroff.
Le plus cruel fut qu’il y avait une solution pacifique possible malheureusement en France il faut couper quelques têtes et détruire quelques bâtiments pour changer les choses, les Gilets jaunes étaient sur cette voie ! »
Cher Claude, merci pour cette analyse que je partage.
J’ai vécu dans ce beau pays après que vous en fûtes parti et y ai gardé des souvenirs contrastés.
Moi qui n’ai pas été pied-noir je me suis pris à les plaindre tant l’urbanisme et les paysages ont été façonnés par la main européenne, leurs mains !
Quitter cette terre sur laquelle ils avaient construit un avenir m’est rapidement apparu insensé et cruel quand bien même je n’étais pas charnellement concerné !
Le regret d’une absence de cogestion franco-algérienne rendue impossible par la folie des hommes mais surtout par le constat que l’Algérie coûtait plus cher qu’elle ne rapportait m’a souvent envahi surtout quand je mesurais l’abîme entre les promesses d’hier et les réalisations d’aujourd’hui qui ont conduit des centaines de milliers d’Algériens à préférer vivre dans le pays qu’ils apprennent à haïr à l’école…
P.-S.: il y avait jusqu’en 1955 trois départements en Algérie au sens administratif classique. Le Sahara ne fut pas départementalisé jusqu’en 1956 où il fut rattaché aux « Territoires du Sud ». Un nouveau département, celui de Bone, est institué en 1955. Huit nouveaux départements seront créés en 1958… Le nombre fluctue donc en fonction de l’année retenue.
ADAM, BLOND AUX YEUX BLEUS, EVE, BLONDE AUX YEUX BLEUS ?
D’après les estimations des experts les plus sérieux, l’homme a commencé à exister en Afrique de l’Est il y a environ 2,4 millions d’années. Il s’est reproduit et a essaimé depuis sur toute la planète.
S’appelait-il Adam et la dame Eve ? Etaient-ils blonds aux yeux bleus et de « race » blanche ? Je laisse répondre à ces questions. Depuis, combien d’hommes y a-t-il eu, combien de couples ont mis au monde ? Combien de croisements, de mélanges, ont eu lieu ? Nul ne peut répondre. C’est la même espèce avec une infinité de nuances. Tous des hommes et aucun homme n’est le clone d’un autre. Cheveux, nez, peau, taille, teinte… des myriades de différences.
Vers 1980, j’ai encore vu un manuel français de sciences nat, qui consacrait un chapitre aux… races, avec des photos que l’on trouvait éloquentes. Les auteurs, je crois, en avaient trouvé et présenté cinq ou six ! Quel toupet ! Et les lycéens d’alors étaient sommés d’apprendre et de croire ça.
Je ne parlerai ni du Klu Klux Klan, ni des suprémacistes américains, mais d’Eric Dupond-Moretti et de Nicolas Sarkozy. Un ami (bien connu) les avait réunis pour un repas à trois avant la nomination de l’avocat comme ministre. Et il ajoute qu’ils avaient tous deux un point commun : chacun se définissait comme « sang-mêlé » ! On aura tout lu et tout entendu ! Sang-mêlé parce que tel parent avait telle nationalité et l’autre telle autre nationalité ? Vous mélangez tout !
Depuis deux millions d’années, tout homme est par nature sang-mêlé, métis, si vous préférez un autre mot. Ces milliards de mélanges ininterrompus, tout en appartenant à la même espèce humaine, c’est cela l’histoire (biologique) de l’homme.
Quand des farceurs (parfois sinistres et méchants) viennent divaguer en nous parlant des effets délétères du « métissage », on se pince en se demandant d’où sortent de pareils ignares. Les gars, si vous êtes humains, vous êtes métis. Ces ignares emploient le mot « métis » quand une blonde aux yeux bleus a épousé un Gabonais bien noir et qu’ils ont eu un enfant ni blanc ni noir. Nos ignares jubilent en s’écriant : Un métis ! Suivent des considérations rigolardes ou navrées et des vaticinations plus ou moins sombres sur la vie malheureuse qui attend cet enfant, quand ils n’y ajoutent pas des considérations sur la chute de QI (si si, cela existe, des gens qui disent ça).
Vous êtes à côté de la plaque, les gars. Vous êtes le fruit de milliers de mélanges, depuis deux millions d’années, ni plus ni moins que la blonde et le Gabonais. Et vous n’avez pas à bomber le torse et à faire le faraud. Homme = métis. Atterrissez et réveillez-vous.
@ Mary Preud’homme | 30 août 2020 à 01:16
« …faute de pouvoir m’opposer le moindre argument rationnel et valide quand je le mettais en difficulté, lui ou ses acolytes… »
Ha ha ha, trop drôle ! Mettre en difficulté ? Vous n’êtes même pas fichue de comprendre un texte de quelques lignes, comment pourriez-vous donc mettre quiconque en difficulté !?
Dès que la discussion porte sur un sujet qui aurait un moindre rapport avec votre vie privée (un métier, une passion, une couleur…), vous êtes incapable de discernement.
Evidemment qu’il y a des Noirs qui réussissent socialement. C’est quoi le rapport avec le fait que le racisme noir n’est jamais évoqué lorsqu’il est explicite, alors qu’il est systématiquement dénoncé, même lorsque rien ne vient corroborer cette accusation, lorsque c’est un blanc (ou un policier !) qui est l’auteur d’une agression ?
Dites-moi donc quel est le rapport, qu’on rigole un peu…
————————————————————-
@ Patrice Charoulet | 29 août 2020 à 18:42
Qu’est-ce que vous en savez, si votre mendiant fume toute la journée, êtes-vous resté posté à ses côtés tout ce temps pour l’observer ?
Qui vous dit que ce ne sont pas quelques passants, plus généreux que vous, qui lui offrent ces cigarettes, à défaut de lui donner de l’argent ?
Vous croyez que vous valez mieux, vous qui, bien que bénéficiant d’une retraite à 3 000 euros pour une carrière payée par le contribuable, trouvez le moyen de venir pleurer sur ce blog parce que le livre d’Henri Leclerc coûte trop cher ?
Pauvre Patrice Charoulet, votre humanité ne vaut pas grand-chose !
@ Mary Preud’homme | 30 août 2020 à 01:16
Vous n’avez jamais présenté le moindre argument à mon encontre. Vous êtes effectivement folle à lier. Vous passez votre temps à mentir, à insulter, à délirer et à menacer. Vous devriez consulter : demandez des adresses à Wil ou F68.10.
Quant à votre vote, qui au demeurant est secret et dont nous ne savons rien, il n’a aucune importance. On peut parfaitement voter à droite et avoir une mentalité de gauche. Je vous l’ai déjà dit mille fois, et jamais vous n’avez daigné nous expliquer en quoi, exactement, consisteraient vos convictions de droite.
D’innombrables politiciens « de droite » sont en réalité de gauche. Le Rassemblement national est un parti de gauche. Les soi-disant gaullistes sont de gauche. Les soi-disant anti-racistes, que vous représentez ici avec une irrationalité qui confine au dérangement mental, sont l’expression la plus aboutie de l’idéologie de gauche. Les abolitionnistes de la raison, que vous représentez magnifiquement ici, incarnent l’aboutissement d’un processus amorcé en 1968.
Vous nous dites avoir plus de 70 ans. Vous aviez donc une vingtaine d’années en 1968. Vous illustrez à merveille le pourrissement de la pensée-68 un demi-siècle plus tard (*). Vous êtes le fruit de ces années-là.
Tout ce que nous savons de vous, ici, c’est ce que vous écrivez. C’est la seule chose qui est incontestable. Je ne parle pas de vos vantardises, je parle de vos opinions et de votre comportement tels qu’ils ressortent de vos écrits.
Et ceux-là, ils sont de gauche, sans aucun doute possible : multiculturalisme, prétendu anti-racisme passant son temps à se contredire, amour de la violence, culte de la force, licence pour tyranniser autrui au prétexte des bons sentiments, mépris de la raison, nombrilisme radical, pratique constante de l’insulte, de l’intimidation et de la menace, refus d’assumer ses responsabilités, féminisme haineux et agressif, ressentiment suintant par tous les pores, propension au mensonge et à la tromperie se traduisant par l’incapacité à dialoguer sans faire appel à de soi-disant « gendarmes à la retraite »…
Vous cochez toutes les cases. Vous êtes un objet d’étude sociologique à vous toute seule.
______
(*) Je conseille vivement la lecture de cet article d’Ayn Rand, l’essayiste américaine « ultra-libérale » d’origine soviétique. En 1970, elle traçait un portrait saisissant de la « nouvelle gauche », qui n’a pas pris une ride depuis.
@ Claude Luçon | 29 août 2020 à 20:37
Une petite rectification me semble nécessaire.
Entre 1955 et 1959, les trois anciens départements d’Algérie (Alger 91, Oran 92, Constantine 93) ont été progressivement transformés en 13 départements algériens immatriculés 9A à 9R, dont celui où je résidais : Tlemcen, 9M (9I et 90 n’ont pas été attribués pour éviter toute confusion).
Pour plus de précisions : https://fr.wikipedia.org/wiki/D%C3%A9partements_fran%C3%A7ais_en_Alg%C3%A9rie_fran%C3%A7aise_(1848-1962)
Quant aux quatre territoires sahariens créés en 1905, ils ont évolué pour être transformés eux aussi en départements en 1957, une partie de ceux du nord-Sahara intégrés aux départements de Médéa et Saïda (respectivement 9E et 9R), donc rattachés à l’Algérie, le reste des Territoires sahariens a été transformé en deux « départements du Sahara » (département des Oasis à l’Est, département de la Saoura à l’Ouest), donc autonomes vis-à-vis du reste de l’Algérie.
Mais qui parle de partir ou de rester, sinon vous, Lodi ?
Une iniquité de plus à pardonner.
@ Robert Marchenoir | 30 août 2020 à 15:32
En 1968 j’avais 25 ans et non 20, j’étais à peine rentrée des Etats-Unis où Martin Luther King venait d’être assassiné. Mon fiancé médecin militaire était engagé au Vietnam où la guerre faisait rage, j’étais gaulliste, ayant participé entre autres à la manifestation du 30 mai afin de soutenir le général. J’avais donc bien d’autres préoccupations et centres d’intérêt, après plusieurs années passées à l’étranger, que de jouer à la guéguerre au Quartier latin avec des minets gauchistes à peine pubères ; ainsi que je l’ai écrit il y a quelques années sur ce même blog, j’ai néanmoins été blessée une nuit d’émeute en faisant des photos à Odéon pour un hebdomadaire canadien en compagnie d’un journaliste d’une chaîne télévisée québécoise.
Concernant mes activités entre dix-huit et vingt ans, il me semble en avoir parlé ici même une dizaine d’années auparavant. Pour en savoir davantage sur ma vie antérieure qui semble vous captiver, et qui fut en effet passionnante, il suffit de dépouiller les archives du blog, ce qui pour un homme de votre niveau d’intelligence (si si comme dirait Cactus que je salue !) et habitué à fouiner partout, ne devrait pas poser de problèmes insurmontables !
Sauf que vous manquez tout de même sérieusement de perspicacité, de mesure et d’ouverture d’esprit. Comme quoi le QI même supérieur, mais avec un esprit étriqué, ne fait pas tout.
Bonne chasse !
@ Mary Preud’homme (@ Robert Marchenoir)
« Vous devriez consulter : demandez des adresses à Wil ou F68.10. »
Alors, avec plaisir. Je vous suggère de consulter le Guide Relais et Châteaux édité par le Contrôleur Général des Lieux de Privations de Liberté. Vous pouvez par exemple vous y documenter sur l’Établissement Portes de l’Isère à Bourgoin-Jallieu. Le guide ne tarit pas d’éloges sur ce centre, et remarque même que l’accueil y est facilité par une politique très ouverte et humaniste d’admission en soins sans consentement. Des billevesées tels que les droits des patients ne feront pas obstacle à votre accès aux soins ; car dans un pays civilisé comme la France, il serait intolérable que nous refusions des soins pour de purs motifs de discrimination quant à l’état de votre santé.
Le contrôle judiciaire à l’entrée se limite donc — comme l’indique le guide — à un contrôle de pure forme. Vous n’aurez donc pas besoin de jouer inutilement à la folle pour bénéficier de mansuétude de la part du personnel soignant. Un simple vague à l’âme qu’un de vos proches allègue à votre insu, ou pas, vous permettra de bénéficier des largesses de la solidarité nationale, gracieusement offerte par de délicats contribuables.
Admirons aussi l’accueil de qualité et la suave prévenance que le personnel de l’établissement Sainte-Anne se décarcasse à vous offrir. Un service de la plus haute qualité.
J’ai bien d’autres adresses à vous fournir. Il suffirait que je fasse mes poches — en tant que bon nomade médical — pour vous lister une quantité faramineuse d’établissements (souvent hors de France malheureusement pour vous), du boui-boui avec des capotes sous le lit aux établissements pratiquant les arts les plus raffinés du sado-masochisme, faisant passer les croix de Saint-André pour de simples sex-toys de peu de valeur: l’art du shibari y est pratiqué dans des conditions qui peuvent y magnifier vos sensations de douleur. Bien évidemment, comme tout cela relève d’une approche médicale, et donc scientifique, votre satisfaction sera à chaque instant surveillée et mesurée, par exemple au moyen de l’échelle d’Hamilton.
@ Aliocha
« Mais qui parle de partir ou de rester, sinon vous, Lodi ?
Une iniquité de plus à pardonner. »
Je me répète :
« Partez, restez, personne ne se fera piéger par une position qui signifie retenez-moi en abondant dans mon sens ou défendez vos idées et vous êtes mes persécuteurs. »
J’ai dit ce que signifiait votre façon de faire, pas que vous aviez dit que vous partiriez ou que quiconque avait évoqué ce cas de figure.
Vous n’avez pas à me pardonner des offenses IMAGINAIRES ! C’est bien une déformation des croyants et assimilés : pardonner quand on ne leur a rien fait car c’est en effet plus facile que de pardonner des offenses.
Les gens de ce genre sont vraiment, trop souvent, des vauriens au sens strict, des gens qui ne valent rien. Si vous attaquez F68.10 et moi, c’est aux gens de cette sorte que vous nuisez le plus, ce qui donnera lieu à quelque compassion à leur égard.
Comme je n’aimerais pas voir les miens et moi-même compromis par certains des miens ! Il m’est facile de me mettre à leur place puisque je déplore votre instrumentalisation de René Girard, par exemple.
Par contre, je n’ai aucune compassion pour des gens comme vous jouant les persécutés qu’ils ne sont pas après avoir déjà dit pis que pendre de F68.10 et moi.
Comme je n’ai pas de griefs imaginaires à pardonner mais des atteintes réelles telles que dernièrement, vos calomnies, et en raison des critiques que j’ai déjà faites du pardon, il est bien évident que je ne vous pardonne pas plus votre… comment dites-vous ? iniquité, que celles d’autres personnes. Le temps ne fait rien à l’affaire, quand on a tort, on reste en tort : pourquoi le temps qui nous tue devrait-il recevoir ce cadeau qu’on lui cède ses droits ? Absurde. Pourquoi donner à qui vous a pris, surtout qu’il ne s’agit pas de quelques euros d’un pauvre à un riche mais de calomnie d’une personne à une autre ? Absurde.
Je vous laisse à vos absurdités.
——————————————————————
@ Mary Preud’homme | 30 août 2020 à 18:08
Je pense que vous auriez dû accepter le « mercenariat » de F68.10, qui est à mon avis le meilleur débatteur de ce blog.
Vous ne l’avez pas fait, tant pis pour vous, mais votre vie et sa proposition me donnent une idée.
Il me semble que vous pourriez écrire ou faire écrire votre vie (en mentionnant le nom du rédacteur évidemment…) ce qui serait un tremplin à une explication de ce qu’est le non racisme et la droite traditionnelle et d’autres sujets qui vous tiennent à coeur par des personnes d’un niveau suffisant pour contredire utilement aux affirmations de Robert Marchenoir qui vous déplaisent.
En fait, votre vie et les théories défendues par des gens d’un niveau suffisant se conforteraient les unes les autres.
On peut penser que vous auriez ainsi fait réfléchir des gens ici, tant par vos affirmations que par celles de Robert Marchenoir, que par un livre prolongeant ces dernières.
Votre action, le sens de celles-ci et votre combat seraient plus efficaces et ce que vous semblez avoir souffert ici puisque vous vous en plaignez prendrait un tout autre sens qu’actuellement : celui d’une préparation à une oeuvre.
Comment disais-je, tyranneau domestique ?
C’est confirmé.
F68.10 est un troll et Marchenoir est son prophète pervers.
Mon seul tort est d’avoir prêté le flanc (par faiblesse ou compassion) à ces engeances, oubliant deux règles essentielles :
a) ne pas nourrir le troll
b) tenir les pervers et autres génies malfaisants à distance
———————————————-
@ Lodi
Impossible de répondre à vos élucubrations en raison d’un problème de niveau !
Nota : ce blog est en train de tourner en asile d’aliénés ! Poil au nez !
@ Mary Preud’homme
« F68.10 est un troll et Marchenoir est son prophète pervers. »
Je me permets de préciser, encore une fois, à l’attention de Sa Pureté Morale Mary Preud’homme que mon mentor n’est pas Marchenoir, mais un philosophe américain.
« Mon seul tort est d’avoir prêté le flanc (par faiblesse ou compassion) à ces engeances »
Ah bon ? Et moi qui croyais que votre principal tort était celui de mentir!
« oubliant deux règles essentielles : a) ne pas nourrir le troll b) tenir les pervers et autres génies malfaisants à distance »
Ou leur clouer le bec.
@ Mary Preud’homme
L’aide du meilleur débatteur de ce blog n’est pas digne de vous. Mon idée, qui demande certes quelques efforts, ne vous plaît pas, et vous n’en cherchez pas d’autre, sans parler d’en demander aux commentateurs.
Il faut en conclure que ce n’est pas de faire triompher vos idées mais d’étaler votre vanité paresseuse qui vous importe.
Vous pouvez glosez sur mon niveau tant que vous voulez : personne n’est si bas qu’il ne puisse s’élever ou si haut qu’il ne puisse décliner.
À méditer.
Cher Philippe,
Je vous ai vu un jour à la télé dans un débat où s’opposait à vous un certain Julien Bayou. L’actualité m’incite à dire ceci :
JULIEN BAYOU ET LES SQUATTEURS
Sur une chaîne d’information continue, ce lundi matin, j’entends parler une fois de plus d’une personne qui n’a pas pu rentrer chez elle car toutes les serrures avaient été changées par des squatteurs. De plus, ces derniers l’ont menacé de diverses façons par des mots et par des armes. Il paraît que l’on ne peut rien y faire !
À ce propos, un souvenir me revient : Julien Bayou, qui est depuis 2019 secrétaire national du parti écologiste EELV, ce qui n’est pas rien, dans son riche parcours politico-associatif, vers 2005, dirigeait en personne des « commandos » de squatteurs pénétrant dans des logements… volés et la chose a été filmée.
Quel rapport avec la défense de la nature, me direz-vous ? aucun. Pour ma part, je trouve cela important à souligner : je laisse à mes lecteurs le soin de qualifier la dérive politique du mouvement écologiste. Les mots que j’inclinerais à employer pourraient sembler un peu rudes.