A la suite d’un tweet par lequel j’approuvais l’argumentation et la tenue de François Fillon refusant d’aller à ONPC, une aimable dame m’a questionné : « Philippe Bilger en soutien à François Fillon ? ». Lui ayant répliqué que le souci de la vérité n’avait pas forcément une étiquette politique, je me suis tout de même interrogé sur cette schizophrénie qui m’a toujours conduit à distinguer l’engagement citoyen de l’infinie curiosité politique, la passion pour celle-ci de l’adhésion partisane.
Cette dernière se manifeste prioritairement aux échéances électorales mais dans tout ce qui les sépare, une vie se déroule, intellectuelle, médiatique, publique, pleine d’affrontements et de rebondissements, de doutes et de convictions, de gravité et d’inquiétude. Une histoire se développe qui n’a jamais suscité la moindre dérision chez moi.
D’abord parce que le métier de la politique – ce peut être en même temps un service, une mission – à force d’être vilipendé ne tentera plus personne ou seuls des médiocres qui y trouveront le moyen d’une gloriole indue.
Ensuite, et surtout, en raison du fait que tout ce qui nous agite depuis ces derniers mois, sollicite ou bouleverse notre démocratie, agace ou honore la République, est beaucoup plus intéressant que certains le prétendent et ne se réduit pas à des combats puérils ou vaniteux de coqs, à des luttes infiniment vulgaires pour le pouvoir.
Qu’on veuille bien faire le compte de toutes les préoccupations qui quotidiennement assaillent nos esprits et nous préparent, nous incitent à des décisions capitales.
La guerre qu’on prétend mener contre le terrorisme islamiste peut-elle s’accommoder d’un état de droit classique et imperturbable en quelque sorte ?
Le Conseil d’Etat doit-il être félicité parce que, se fondant sur les seules réalités tangibles, il feint de ne pas voir que le burkini n’est pas un vêtement mais un drapeau, comme l’a justement souligné le Premier ministre qui, dans cette galère, tient le cap (Le Monde) ?
Ce président de la République qui parle, parle, reçoit beaucoup plus les journalistes que les ministres au point que les livres de ceux-là se répètent et que François Hollande passe son temps à être le chroniqueur et le commentateur de ce qu’il aurait pu et dû faire et ne fera plus. Heureux dedans d’avoir le confort du dehors. Assuré ainsi de n’être pas traité par les médias de la même manière que Nicolas Sarkozy l’aurait été pour les mêmes péripéties ou aléas (Le Monde) ?
La confrontation entre Alain Juppé et Nicolas Sarkozy, mettant aux prises bien plus des tempéraments, des personnalités que des projets. Le premier dont les qualités feraient de lui un excellent président alors que les vertus du second le qualifient exclusivement pour le rôle de candidat. Un duel qui attend, pour culminer, le 20 et le 27 novembre. Le citoyen est impatient.
François Fillon dont on peut être désolé que la stagnation dans les sondages – même s’il n’y croit pas – rende peu probable une sélection que la qualité de sa pensée et la rectitude de son caractère justifieraient (Le Monde).
L’incroyable primaire de la gauche organisée pour François Hollande, visant à le légitimer pour la suite alors qu’elle est déjà en train de ruiner le peu de crédit qui lui restait, face à des rivaux dont la seule ambition sera de l’accabler en le traitant de traître au socialisme.
Trois écolos en lice pour se départager dont Cécile Duflot. On aurait tort de se moquer d’eux et d’elle. Beaucoup d’hommes politiques devraient envier son caractère.
Emmanuel Macron demeurant plus que jamais une superbe interrogation dans un monde si classique et stéréotypé qu’il a besoin de s’enthousiasmer pour du neuf, aujourd’hui encore incertain.
Christiane Taubira, mauvais garde des Sceaux, dont on aurait pu espérer, après le désastre, qu’elle fasse silence mais qui continue à se piquer de donner des leçons à Manuel Valls et à Jean-Jacques Urvoas.
Le comité de soutien à Jacqueline Sauvage qui a enfin compris que sa partialité ignorante et son moralisme intégriste avaient fait des dégâts et qu’il valait mieux tranquillement attendre l’appel qui réparera partiellement les méfaits de l’absurde défense de sa protégée.
Des actrices, même Sophie Marceau qui en général n’est pas une pétitionnaire compulsive et sait rester fidèle à son art, éprouvant l’envie de nous orienter en faveur du burkini…
La ministre de la Culture tellement encensée mais qui n’est pas fichue de contrôler la pertinence de l’hommage rendu à l’immense Michel Butor.
Et d’autres thèmes ou sujets qui, en permanence, me permettent ou m’autoriseront à m’abandonner à mon péché mignon qui est de me camper comme un citoyen désengagé. Lire, écouter, louer ou critiquer sans frontières. Prendre un parti quand il faudra.
Passionné par l’actualité sous toutes ses formes, observateur, spectateur, auditeur curieux et détaché, et citoyen impliqué.
Je ne pourrais pas me passer de cette division qui est une plénitude.
Aujourd’hui cher Philippe vous nous la jouez façon Hubert Beuve-Méry (fondateur et directeur du Monde de 1944 à 1969) en prenant le point de vue de Sirius, vous situant au-dessus des parti(e)s comme disait un certain général, voulant nous faire croire que vous rendriez vos sentences du haut de votre impartialité.
Vous nous dites : « Et d’autres thèmes ou sujets qui, en permanence, me permettent ou m’autoriseront à m’abandonner à mon péché mignon qui est de me camper comme un citoyen désengagé. »
Mon œil, sauf votre respect. Vous êtes engagé « à droite toute », comme un jour vous avez intitulé un de vos billets, si j’ai bonne mémoire. Vous avez voté François Hollande à la dernière présidentielle ? Certains y verront la confirmation de ce que j’affirme. Ce n’est pas parce que ponctuellement on est en désaccord avec sa famille politique que l’on n’est pas partisan.
Vous êtes de droite cher Philippe, il n’y a aucune honte à cela, il faut assumer.
Du reste, si ce n’était pas le cas, vos billets auraient beaucoup moins d’intérêt pour moi.
La guerre qu’on prétend mener contre le terrorisme islamiste peut-elle s’accommoder d’un état de droit classique et imperturbable en quelque sorte ?
Il faudra un jour lever cette ambiguïté dans la définition de « l’état de droit ».
En effet, les Français se rendent de plus en plus compte, qu’il s’agisse de la montée de la délinquance, de la criminalité et du terrorisme (reposant d’ailleurs souvent sur les mêmes bases), que cet « état de droit », pointilleux jusque dans le détail au sujet des « droits » des pires des crapules, leur dénient à eux les braves gens qui se gardent d’enfreindre les lois et même la morale naturelle, un certain nombre de droits élémentaires dont le premier est de ne pas servir, chez eux, de cible aux crapules susnommées.
Pour faire court, si plusieurs centaines de personnes se font massacrer par un individu qui n’aurait jamais dû mettre les pieds en France, seul ce dernier bénéficiera de l’attention, de la bienveillance, de la complaisance et des largesses du prétendu « état de droit » et de ceux qui le revendiquent ou bien dont c’est le fonds de commerce.
D’abord parce que le métier de la politique – ce peut être en même temps un service, une mission (…)
La politique ne devrait normalement pas être un métier, sauf peut-être pour ceux qui y ont été préparé dès leur enfance comme les rois.
Elle devrait même être plus qu’un service mais encore un dévouement, presque un sacerdoce (nous rejoignons la notion de sacrifice).
Mais allez donc faire comprendre ça à des gens qui ne pensent qu’en termes d’indemnités, de traitements, de points de retraite, d’exemptions, d’avantages réglementés ou non…
Bonjour,
Bien dit ! La compilation est parfaite.
Certes, le désengagement n’est pas confortable, à raison même de votre jugement à propos de M.Fillon. Cependant, est-il pertinent de mêler à cette approche une artiste qui, comme beaucoup de ses pareilles, s’emballe pour un quelque chose qui est toujours un reflet du cabotinage inhérent à ces individus, signant tout ce qui est contre et pour ce qui est contre, suralimentant leur image idyllique : « artiste », tels tous ces communisants dorés sur tranche.
De citer une femme haineuse, truquée, qui a passé son temps à déconsidérer sa fonction à coups de fiches de lecture, nous infligeant des pages entières de poésie dont la qualité ne convainc guère.
En regard, les personnalités qui s’affrontent tiennent quelque chose dans leur main : Juppé, grand auteur de récession et d’assommoir fiscal ne devrait même plus reparaître, tant il peut récidiver. M.Sarkozy, qui traîne derrière lui tant de rejet, souvent irraisonné mais fondé sur une image publique détestable, n’a rien pour lui que son désir de revanche et son appétit de pouvoir. Les autres sont de la petite histoire, englués dans des engagements hâtifs dont ils ne cessent de se repentir, ou de se servir comme d’une étrivière pour fustiger leurs premiers mulets. Quant à la ministre anonyme de la Culture, grands dieux, que voudriez-vous qu’elle fît, ministricule, face au labyrinthe Butor ? L’écrivain, pardon, mille fois pardon, m’a toujours prodigieusement agacé, partageant mon podium avec Marguerite Duras mais, mais, mais, c’est une belle tête.
Reste la stagnation de M.Fillon dans les sondages. Il a l’étiquette de notaire de province, pas vraiment de présence, aucune chance de parvenir à l’élection et, partant, devrait se tenir en dehors de cette galère. Le fait d’être délaissé par le peuple n’enlève rien à ses qualités personnelles mais rajoute à ses chances de reprendre la barre d’un gouvernement, il semble que ce soit sa place.
De Mme Sauvage et de M.Fillon on tirera la conclusion que les manifestations de ressentiment populaire prennent souvent un tour néfaste pour les causes qu’elles défendent et mettent en réserve celles qu’elles négligent.
Mille citations sont à ma disposition pour donner une caution à un propos somme toute bénin, doublon du vôtre, sauf que l’élection me trouvera totalement indifférent et à la cueillette des premières cerises. Le responsable en sera le C.E. qui n’a rien feint du tout, mais bel et bien entériné le pari qu’il ne se passerait rien, le règlement suffisant à départager les antagonistes.
En revanche, personne ne parlera de l’attitude des musulmans de Corse qui, au-delà de ce que martèlent les media ont flanqué dehors des mosquées les salafistes qui venaient prêcher à tort et à Coran le crétinisme islamique.
Celui qui aura le courage de rapporter cela fera oeuvre politique, mais pour ce qui est de la médiocrité, en tout cas vous avez raison.
« Le Conseil d’Etat doit-il être félicité parce que, se fondant sur les seules réalités tangibles, il feint de ne pas voir que le burkini n’est pas un vêtement mais un drapeau, comme l’a justement souligné le Premier ministre qui, dans cette galère, tient le cap… » (Philippe Bilger)
Un jugement sur la forme et non sur le fond, le plus dangereux et le plus lâche qui soit, eu égard à la période troublée que nous vivons et qui exigerait au contraire une extrême rigueur et lucidité dans l’application de la loi.
La confrontation entre Alain Juppé et Nicolas Sarkozy, mettant aux prises bien plus des tempéraments, des personnalités que des projets. P.B.
J’ai écouté Alain Juppé, ce matin, au microphone d’Europe 1 : excellent. Il avait devant lui un aréopage de journalistes qui n’arrivaient pas à placer leurs questions tant le professeur Juppé était brillant. Elkabbach était dans ses petits souliers et adressait des gestes nerveux en direction de ses coéquipiers leur intimant l’ordre de lui laisser la primeur de l’interrogatoire, tant il était irrité et frustré de ne pouvoir rien faire de concret. Ridiculisé, humilié par tant de brio l’Elkabbach…
« Amstrad » ancien surnom donné à Alain Juppé (qui est la marque d’un antique ordinateur portable) a fait une démonstration de force avec de larges sourires et une décontraction absolue. Dominateur, inflexible dans le déroulement du débat. Imparable dans l’argumentaire limpide. Interrogé à maintes reprises sur Sarkozy, il a botté à chaque fois en touche.
Tous les griefs, poncifs, et âneries débités sur son compte dans la sphère publique pour lui nuire ont été réfutés magistralement, savamment, par le maire de Bordeaux.
Pauvre Sarkozy. Il n’a pas le bol de Hollande :
http://www.europe1.fr/politique/alain-juppe-francois-hollande-a-eu-un-bol-extraordinaire-2831734
Sarkozy n’a plus qu’à espérer qu’Alain Juppé disparaisse de sa mort naturelle avant les échéances fatidiques. Pas d’autre issue.
Que tout cela est bien dit !
Descartes doit enfin se réjouir s’il lit outre-tombe ce que raconte ce monde.
Par comparaison il suffit de lire la presse ou suivre la multitude de bavardages à la télévision pour constater que, comme à leur habitude, presse et télévision ont choisi le candidat pour nous. Le battage sur le nom de Nicolas Sarkozy touche à l’indécence pour ne pas dire à la provocation.
Le duel Juppé-Sarkozy qu’ils nous présentent écrase toute autre possibilité. Ils ont choisi les seuls deux candidats à avoir en exclusivité une seule chose en commun : leurs démêlés avec la Justice.
Hier soir NKM, qui n’a pas la sagesse et l’expérience de François Fillon, est allée se faire étriller sur le plateau du nouveau ONPC, cru 2016-2017.
Cette émission qui n’arrête pas de s’affaisser depuis le départ des deux Eric touche vraiment le fond. La nouvelle jolie blonde alsacienne qui a remplacé Léa Salamé n’a rien fait hélas pour relever le niveau. L’arrogance et la malhonnêteté de Moix sont de plus en plus dignes de celles de son patron. Orléanais comme lui j’en ai honte et me sens partiellement coupable que nous ayons produit un Moix alors que nous vénérons Jeanne d’Arc.
Pour mettre NKM en difficulté au sujet du burkini, il a fait appel à l’article II de la loi de 1905 sur la laïcité. Il a fait, en s’appuyant sur cette loi, une démonstration aussi idiote que mensongère sur ce qu’elle dit au sujet des soutanes des curés. Hors l’article II ne comporte que quelques lignes qui n’ont rien à voir avec la mode religieuse. En plus, ayant sans doute sorti son texte de Dieu ou Allah savent où, il comparait la soutane avec le burkini. Pas avec la djellaba d’un imam, non, avec le burkini. Le pire est que NKM, prise de court par la violence de l’attaque, n’a pas réagi alors qu’il lui suffisait de demander à cet insolent s’il considérait que sous le burkini se cachait une imame (s’il en existe) et pour lui rappeler que lorsqu’on fait des comparaisons on compare des choses similaires, par exemple, comparer Moix avec le résident d’un hôpital psychiatrique. Ou, considérant son hypocrisie très britannique, s’il était un lointain descendant des Anglais qui assiégeaient Orléans.
Incroyable et pourtant vrai !
« Lire, écouter, louer ou critiquer sans frontières. Prendre un parti quand il faudra. Passionné par l’actualité sous toutes ses formes, observateur, spectateur, auditeur curieux et détaché, et citoyen impliqué. »
Oui ! Yes ! Si ! Na’am !
Si c’est un club je veux en être membre.
@ Marc GHINSBERG
« …voulant nous faire croire que vous rendriez vos sentences du haut de votre impartialité.
Vous êtes de droite cher Philippe, il n’y a aucune honte à cela, il faut assumer. »
Pourquoi ne pourrions-nous pas être de droite et analyser, sans partialité, une proposition ou un commentaire du centre, de gauche ou de l’extrême droite, et même le cas échéant lui trouver un intérêt ?
On peut avoir une conviction sans croire que nous détenons la vérité absolue.
Ce serait remplacer une conviction par du sectarisme.
Prenons un exemple plus agréable : on peut très bien admirer et commenter les formes d’une jolie femme, en se disant « ah ! si seulement j’avais cinquante ans de moins », tout en restant fidèle à l’épouse avec laquelle on partage sa vie depuis un demi-siècle.
Ce qui ne veut pas dire, bien sûr, que si on est de droite on ne peut pas aussi être volage.
Je sais que vous n’êtes pas pasteur protestant c’est pourquoi votre commentaire me surprend.
« …des luttes infiniment vulgaires pour le pouvoir. »
Merci, cher M. Bilger, d’avoir résumé si sobrement les atroces parties de pancrace qui se jouent, à guichets fermés et sans interruption, en une sorte « d’access prime time » comme on dit à la télé, pour arriver au poste suprême qui décidera de dizaines de milliers d’autres. Car, si l’on peut s’interroger sur la ferveur qui pousse tant de nos hommes politiques à postuler pour une succession archi-pourrie, il ne faut jamais oublier qu’il s’agit non seulement des honneurs, des ors, apparats et prestiges de la fonction, mais surtout du pouvoir de choisir, nommer, propulser aux plus hautes places une foule de gens réputés être des « consciences », donc forcément compétents et à l’abri de tout soupçon.
Le Français lambda qui vit tous les jours les grisantes aventures d’un assujetti à la Sécurité Sociale ne peut imaginer la haine qui couve sous les « petites phrases » polies des intervenants, surtout quand ils sont du même bord ! Tous brevetés en coups tordus, tous sortis de l’E.N.A. (Ecole Naturelle de l’Assassinat), ils rivalisent d’ingéniosité pour le glissement de peau de banane, le rappel d’une vilaine histoire ou d’une parole douteuse, ou le scandale inventé de toutes pièces que l’on démentira immédiatement avec des excuses mais le mal est fait quand même. Nos candidats sont tous ceinture noire 10ème dan de vacherie et relègueraient Donald Trump au grade de ceinture de flanelle !
Et nous n’en sommes qu’au premier round, aux premiers regards, aux petites agaceries (les bagatelles de la porte sont d’un autre domaine). Vont arriver les boules puantes, les taloches (en clair les insinuations, les insultes) que des inspecteurs d’Académie reconvertis dans le journalisme appelleront une « inflationnisation de l’excessivité », pendant que de graves experts se rengorgeront à C dans l’air en nous affirmant qu’il faut absolument une « proposition à la structuration de notre rapport au réel ».
Les assistants-conseillers vont devenir des stakhanovistes du bon mot, voire du contrepet si cher au Canard et les usines à infamie vont tourner à plein régime. Jusqu’aux éventripaillages et aux pertuifaisandages de dernière minute.
Que de temps perdu, que d’argent gâché. Parfois je me demande s’il ne serait pas plus simple de procéder à un tirage au sort. Vus les horribles résultats de ces quarante dernières années, peut-on imaginer pire ?
« Le Conseil d’Etat doit-il être félicité parce que, se fondant sur les seules réalités tangibles, il feint de ne pas voir que le burkini n’est pas un vêtement mais un drapeau ? »
Autrement dit, le C.E. aurait dû voir un drapeau de l’Etat islamique dans un burkini !
Mais pourquoi pas simplement la revendication d’une morale musulmane ?
On a peur de l’Etat islamique, ou de l’islam ?
@Mitsahne à 20:55
Pas de panique, à partir du 3 septembre on aura du divertissement puisqu’à cette même date, Marine Le Pen sort de son silence, Nathalie Kosciusko-Morizet se décide à ne pas se laisser marcher sur les pieds et puis il y a les autres, très nombreux. Les journalistes et la presse ne sauront plus où en donner de la tête.
Bonjour,
François Fillon a totalement raison de refuser l’invitation à l’émission ONPC. La pauvre NKM l’a compris mais un peu tard, à ses dépens.
Personnellement cette connivence entre la politique et ce genre d’émission – qui ressemble plus à un tribunal révolutionnaire avec Ruquier et ses deux assesseurs, Moix et la nouvelle recrue Vanessa Burggraf – ne m’intéresse plus.
Je préfère de très loin les émissions du genre « Ce soir (ou jamais !) », beaucoup moins tapageuses et sans doute aussi moins populaires, vu que ce que cherche le public dans ONPC ce sont d’abord les clashs, l’humiliation de l’invité désemparé par l’agressivité des deux inquisiteurs qui ont soigneusement préparé leurs questions pièges.
Mais depuis le temps que dure cette émission, les invités sont censés savoir le sort qui les attend et avoir eux aussi préparé leurs munitions pour rendre coup pour coup au deux matamores chargés de les massacrer. Certains s’en sortent plutôt bien et comme dans les corridas il arrive parfois que ce soit le toréro qui sorte les pieds devant, mais c’est assez rare.
Concernant François Fillon, qui est un personnage plutôt sympathique, je regrette juste qu’il ait accepté de partager la direction du pays avec Nicolas Sarkozy alors que manifestement, dans le discours qu’il a tenu aujourd’hui, il lui reproche son manque d’intégrité et le renvoie aux affaires politico-financières dans lesquelles il est impliqué.
On a du mal à imaginer qu’en tant que Premier ministre il n’était pas au courant des petites magouilles de son patron. Par ailleurs sa marge de manœuvre étant réduite au rang de simple « collaborateur », je ne comprends pas il n’ait pas démissionné au bout de quelques mois à Matignon, ainsi que l’a fait Jacques Chirac excédé par l’attitude de monarque de droit divin de VGE.
Une démission spectaculaire lui permettrait aujourd’hui de se positionner en véritable leader alors que là on a plutôt l’impression d’assister à un règlement de compte un peu tardif. Le peuple préfère choisir un président à partir d’autres bases que des états d’âme.
Mais je lui souhaite malgré tout bonne chance dans sa conquête de l’Elysée, partant du principe qu’il n’est certainement pas le plus mauvais des candidats à la primaire de la droite et du centre. Je dirais même un des meilleurs avec Bruno Le Maire.
@Claude Luçon
Je ne saisis pas bien en quoi mon commentaire serait en contradiction avec le fait que je ne suis pas un pasteur protestant (ce que je confirme).
Il paraît que B. Cazeneuve organise aujourd’hui une consultation sur l’islam de France…
Il est grand temps de mettre dehors tous ces incapables de la République de France et effectivement Monsieur Bilger de se désengager illico presto, sans rémission.
Je me demande comment ces ministres osent nous imposer à tour des bras des journées entières consacrées à une secte qui ne propose rien en échange de ses exigences (définition de la secte)…
François Fillon est de loin le plus sympathique, et probablement pas assez malhonnête pour avoir des chances de passer le cap du plus grand des seconds couteaux.
Nous ne sommes plus au temps de Pompidou.
L’opinion de Sophie Marceau sur le burkini n’est pas celle d’une actrice mais celle d’une femme sur un problème concernant des femmes.
Mais que penser, par contre, de votre opinion de magistrat sur le sujet lorsqu’on sait sur quel mur une partie de votre profession a choisi de vous faire figurer ?
Le burkini est il un signe de soumission de la femme ou de pudeur ?
En ville, que votre regard soit attiré par un joli décolleté, et vous êtes un voyeur, voire bon pour la correctionnelle si vous êtes le patron.
Mais à la plage, une vieille femme peut se balader à poil à faire fuir en courant, comme un « canon » attirer tous les regards, et c’est normal.
Par contre, le burkini, alors là, c’est le scandale !
Dans cette affaire, le monde marche sur la tête limite pet au casque.
@ Marc GHINSBERG | 29 août 2016 à 00:17
« Je sais que vous n’êtes pas pasteur protestant c’est pourquoi votre commentaire me surprend. »
>> Je ne saisis pas bien en quoi mon commentaire serait en contradiction avec le fait que je ne suis pas un pasteur protestant (ce que je confirme).<< Parce que votre commentaire semble être issu du mode de pensée d'un pasteur protestant, pas en contradiction. (Si vous êtes bien le Marc GHINSBERG qui figure sur Wikipédia, je sais que vous êtes loin d'être un pasteur) Quand un commentateur, de ceux dont je lis les textes parce qu'ils m'intéressent et me poussent à la réflexion, écrit ici quelque chose à quoi je veux répondre, je vais voir sur Wikipédia qui il est. Deux de nos collègues commentateurs me l'ont d'ailleurs reproché ici m'accusant même de vouloir établir un Who is who. Ce qui est loin d'être le cas. Pour eux donc, anonymes, pas pour vous, je pense que nous commentons sur le blog d'un homme dont nous savons tout, il ne s'en cache pas, d'un homme qui attire et provoque notre pensée quotidiennement sur un seul sujet d'actualité, je crois donc que, par courtoisie, nous nous devons de dire qui nous sommes. Nous sommes entre gens de bonne compagnie, il me paraît donc normal de savoir à qui je m'adresse pour éviter de faire un commentaire mal placé, éviter un faux pas, d'où mes visites à Wikipédia. Nous sommes pratiquement toujours le même petit groupe de personnes débattant le texte du jour, j'aime bien parler franchement, face à face, comme le fait notre hôte, d'où mon désir de savoir à qui je m'adresse. Même en n'étant qu'une caricature de "think tank" il me paraît bon que notre petit groupe se connaisse. Je fais des commentaires ailleurs sur plusieurs journaux sur lesquels j'utilise un alias parce que je n'y suis qu'un citoyen lambda parmi souvent des centaines d'autres faisant des commentaires sur de nombreux articles. Commentaires d'un article écrit par un journaliste ou auteur dont je ne connais rien dans la grande majorité des cas. Je mesure dans ces cas-là beaucoup moins mon texte, mon nom ne servirait en rien étant un inconnu parmi tant d'autres. Ceci dit que d'autres commentateurs ici pensent différemment c'est leur privilège, mais je n'accepte pas qu'ils se trompent sur mes intentions lorsque je vais contrôler qui et quoi ou comment sur Wikipédia. Je suis ingénieur de formation, c'est notre défaut. "Ingénieur rime avec pinailleur", se lamentait feue mon épouse plus portée sur la poésie, ce qui ne l'a pas empêchée de me subir pendant 52 ans.
M.Bilger,
Je suis comme M. Ghinsberg, j’aime beaucoup que les gens assument leurs convictions, cela me laisse croire qu’il y a de la loyauté en eux…
J’ai pu lire ici une quantité non négligeable de commentaires étranges et visant à tordre la vérité, ainsi elle s’accorde mieux à la pensée sectaire de celui-ci ou celui-là.
Il convient de rappeler donc que le juge ne statue ni « infra, ni ultra petita. »
En conséquence de quoi la réponse est aussi limitée que la question, les avocats rusés dirigent ainsi les débats, et surtout les limitent.
Voilà donc une ruse bien menée, et une réponse creuse pour une question profonde dans une société schizophrène.
Evidemment, on pourrait aborder les questions franchement et directement mais les politiques ont horreur de secouer leurs électeurs, attendre d’eux qu’ils règlent un quelconque problème est d’une stupidité crasse.
Si nous laissons là les syllogismes et comparaisons visant à manipuler, nous retiendrons quelques points simples conduisant à la scission de la société civile, il est bien entendu indispensable d’éviter les sentiers battus et les mantras stupides… Revenons à ces quelques points simples :
– Le burkini est à interdire
– Ce n’est pas un simple vêtement
– il relève d’une revendication politique
– il conduit à l’asservissement de la femme
– il n’est pas conforme à la religion qu’il prétend respecter
– il conduira à une division profonde dont la première victime est la petite fille née dans une famille de musulmans, dont l’avenir appartiendra à un clan.
Quant à l’esthétique de ceux à l’abri d’une religion autre, il faut leur rappeler que défendre des minorités opprimées et souffrantes ne fait pas d’eux des héros mais plutôt des opportunistes vaniteux et stupides !
Certaines émissions TV sont à fuir, ce sont de vraies souricières. Donc, moins on les fréquente et plus on sort la tête haute. Je ne m’imagine pas une seconde le Général de Gaulle ou une personnalité de haut rang qui se respecte accepter d’aller sur le plateau de ONPC chez « Ruquier la vipère » et ses deux roquets pour se faire laminer.
Et si au lieu de nous laisser fasciner par le seul sens de l’esbroufe d’Alain Juppé nous nous posions quelques questions sur certaines de ses prises de position plus qu’ambiguës et en totale contradiction avec les prétendues valeurs dont il a la bouche pleine ?
Non, monsieur Alain Juppé, vous n’avez pas le droit de nous donner des leçons de morale, vous grand défenseur, non plus du gaullisme social, mais de l’islamisme internationaliste des Frères musulmans. Vous parlez de compassion à l’égard des familles mais, en sous-main, vous négociez avec des individus dont l’idéologie a biberonné tous les groupes terroristes y compris Daech. Auriez-vous le courage d’aller regarder droit dans les yeux les parents des victimes en leur disant que depuis plusieurs années vous considérez qu’il faut parlementer avec les groupes islamistes ?
Leur diriez-vous que dans les années 90 vous étiez favorable à un maintien du FIS au pouvoir en Algérie ? Leur diriez-vous que lorsque vous étiez ministre des Affaires étrangères, lors d’un colloque initié par le Quai d’Orsay sur les événements survenus dans le monde arabe, vous prôniez l’ouverture d’un dialogue avec les islamistes : « Je souhaite qu’il s’ouvre (le dialogue) sans complexe aux courants islamistes ». Leur diriez-vous que vous vous êtes rendu, en 2011, au Caire pour rencontrer les responsables des Frères musulmans, ceux-là même qui appellent aux attentats-suicides et qui mènent des opérations conjointes avec Daech dans le Sinaï ?
http://www.infos-bordeaux.fr/2016/actualites/presidentielles-tareq-oubrou-sera-t-il-ministre-dalain-juppe-8177
Pour qui Alain Juppé roule-t-il au juste ?
@Roger
« Amstrad » ancien surnom donné à Alain Juppé (qui est la marque d’un antique ordinateur portable) a fait une démonstration de force avec de larges sourires et une décontraction absolue. Dominateur, inflexible dans le déroulement du débat. Imparable dans l’argumentaire limpide.
Et alors, qu’est-ce que ça prouve ?
En quoi un jeu télévisé dont le but est de mettre en valeur le meilleur candidat concourant pour ce genre d’exercice nous permet-il de nous forger une idée claire de l’aptitude d’un personnage à se comporter non pas en éternel candidat, non pas en chef de parti, non pas en apparatchik mais en chef d’État responsable et dévoué à son pays ?
« Le hijab est l’effacement et l’abolition virtuels de la femme »
« Tous les écrits fondamentalistes l’affirment, «le voile est obligatoire car il doit cacher la aoura (parties du corps) de la femme».
« C’est-à-dire que tout son corps est perçu comme une partie honteuse. Le hijab joue la fonction que lui avait assigné Paul, il y a deux mille ans : signifier à la femme en public qu’elle est un être inférieur, bonne à museler. »
« Toute fille pubère est donc perçue comme une partie honteuse. Elle est éduquée pour se percevoir, depuis l’âge de 8 ans, comme un objet sexuel potentiel qui doit être dérobé aux yeux de la foule concupiscente.
Derrière chaque voile, il y a trois mille ans de haine envers la femme qui nous regarde. »
Mohamed Kacimi (romancier algérien)
Monsieur Philippe Bilger,
Pourquoi diffuser sur votre blog un profanateur de la culture et de l’âme françaises. J’ai nommé G.G. !
Des news d’Islamie :
Provocs en boucle : après Villeneuve-Loubet, après Tremblay, hier lors d’un vide-grenier, on a eu le « privilège » (LOL) d’un défilé de barbus en djellabas, l’un d’eux a déroulé un tapis et s’est mis à faire la prière sous les yeux des gens qui ne sont plus médusés depuis un bon moment déjà ; vaccinés, soumis, échines courbées, évitant les regards arrogants des islamistes qui attendaient impatiemment une « mauvaise réaction » de leur part ; le moindre rictus déplaisant, un seul froncement de sourcils leur aurait suffi pour hurler au racisme et à l’islamophobie et saisir les tribunaux de l’inquisition islamiste et ses collabos au pouvoir.
Bientôt quand l’un d’eux viendra ch… sur vos genoux, si vous protestez, aussitôt : « raciste raciste » donc saisie des tribunaux de l´inquisition islamiste et ses collabos au pouvoir.
Bonjour Philippe,
Bonjour Marc,
Nous sommes au moins deux à trouver dans le « droitisme » de Philippe tout l’intérêt de notre intérêt. Venir se faire chahuter sur ces fondements est un acte salutaire.
Kant disait, paraît-il :-), un truc du genre :
L’intelligence d’un homme se mesure aux nombres d’incertitudes qu’il est capable de supporter.
Un peu d’histoire…
« The Koranic verse that mandates covering states, “O Prophet! Tell your wives and your daughters and the women of the believers to draw their cloaks all over their bodies that they may thus be distinguished and not molested” (Koran 33:59)
That’s not modesty. The covering is being worn to avoid rape.
The key words here are “distinguished and not molested”. Whom are these women being distinguished from? Women who don’t cover up and can be molested. »
(PostNews)
@Claude Luçon
Que vous souhaitiez savoir qui je suis ne me gêne absolument pas, sinon je ne signerais pas de mon nom et de mon prénom. Vous avez trouvé mon CV sur Internet fort bien. Je me permets simplement de répéter que je m’exprime ici à titre personnel et que ce que j’écris m’engage mais n’engage que moi.
Mon commentaire vise simplement à contester l’affirmation de Philippe Bilger selon laquelle il serait un « citoyen désengagé ». Je soutiens pour ma part que Philippe Bilger est engagé à droite, ce qui ne signifie pas pour autant qu’il obéit aveuglément aux consignes de tel ou tel parti ou qu’il ne dispose pas de sa liberté de penser.
Mais ses affinités intellectuelles et politiques, les valeurs qu’il met le plus en avant, la plupart de ses prises de position sur le plan politique et sociétal, la composition de son fan club sont autant d’éléments qui me permettent de soutenir cette affirmation.
Il ne s’agit pas de coller des étiquettes ou de mettre chacun dans des cases, mais de situer quelles sont les références de celui qu’on lit.
Le Monde, auquel je faisais allusion, se prétendait impartial. En fait il était, et il est toujours, de centre gauche ce qui influe plus ou moins sur ses articles et ses prises de position, a contrario Le Figaro est clairement à droite.
Il ne suffit pas de se proclamer « désengagé » pour être impartial.
C’est ma façon de voir les choses, je ne sais si cette vision relève de celle d’un pasteur protestant.
« Le Conseil d’Etat doit-il être félicité parce que, se fondant sur les seules réalités tangibles, il feint de ne pas voir que le burkini n’est pas un vêtement mais un drapeau, comme l’a justement souligné le Premier ministre qui, dans cette galère, tient le cap ? »
« Vivre ensemble », « ne pas mettre d’huile sur le feu » (qui peut être traduit par : jeter un voile pudique sur le problème ou autre « cachez ce sein que je ne saurais voir » ;-)) interdire, tolérer, tout cela est bien compliqué pour la panoplie d’hommes laïcs d’un pays démocratique qui se charge de dire ce qui est bel et bon pour les femmes.
A l’île de Sein ni à Ouessant, je n’ai vu de femme en burkini (pourtant l’eau de mer n’est pas à 24°… j’ai donc du mal à appréhender le trouble à l’ordre public :-D).
En même temps au lieu d’interdire tout et n’importe quoi comme cela devient la règle, que nos hommes et le peu de femmes politiques inscrivent dans la Constitution française, à l’instar de la Constitution du Qatar : « Les résidents sur le territoire français doivent respecter l’ordre public et les bonnes mœurs, en observant les traditions nationales et les coutumes établies » et la messe serait dite.
@ sylvain | 29 août 2016 à 11:23
Et il le faisait à combien le tapis ? Vous oubliez l’essentiel ! 🙂
« La guerre qu’on prétend mener contre le terrorisme islamique peut-elle s’accommoder d’un état de droit classique et imperturbable en quelque sorte ? » (Ph.B)
Non, bien sûr que non. De toute évidence, il est clair que les lois actuelles sont obsolètes et doivent être adaptées en fonction des situations catastrophiques qui nous frappent de plus en plus et gangrènent le pays : délinquance de plus en plus violente et dès le plus jeune âge, affrontements entre bandes rivales armées, terrorisme planétaire, dont la France visée par plusieurs attaques terroristes et sous la terreur permanente obstruant notre vie au quotidien avec un traumatisme profond, la guerre déclarée dans les pays du Moyen-Orient contre Daech et autres groupes terroristes, doivent d’urgence faire prendre conscience à tous ces politiques que nous ne sommes pas crédibles en gardant certaines lois dont « le droit de l’homme » qui est aujourd’hui quasiment obsolète. Les victimes sont moins protégées que les agresseurs et les terroristes. Il faut faire un profond toilettage de tous les textes, les adapter et les mettre en cohérence entre une République forte et ses ennemis. On nous a dit que la guerre va durer longtemps. Alors qu’est-ce qu’on attend ? un bâton pour nous faire battre… et ne pas pouvoir répondre parce que le droit de l’homme l’interdit me révolte.
On a déjà une mauviette à l’Elysée, alors montrons que nous, nous ne le sommes pas. Un pays fort s’impose. Sinon ce sont les ennemis qui vont nous marcher sur la tête.
Même mode de raisonnement : en 1939, alors que les signataires d’une soi-disant paix Germano-Français et Germano-Soviétiques avaient signé un pacte de non agression, l’ennemi allemand-nazi s’est assis sur un bout de papier et a foncé sur la France pour déclarer la guerre. La France, bon enfant et naïve, était persuadée qu’avec une simple signature, elle ne serait pas attaquée. Erreur sur toute la ligne. L’histoire se répète, cette fois avec l’islamisme radical. M. Valls nous a dit que la guerre va durer longtemps et que nous devons nous y habituer. Habituer à quoi, à leurs crétineries ? J’ai entendu A. Juppé dire qu’il ne fera aucune loi de circonstance sur le burkini. La majorité veut une loi. Laurent Wauquiez, hier : que diriez-vous si quelqu’un s’affiche à la plage avec une croix gammée ? Aucune réponse. Bande de lâches et démissionnaires de la République forte et cohérente.
En définitive, l’affaire du burkini, petite sœur de la burqa, serait un moyen de repérer une femme musulmane honnête et pure des autres comme les Dati, les Belkacem et d’autres célèbres politiciennes ou femmes de PDG fortunés !
Il faudrait alors trouver un vêtement pour séparer les purs des « salopards » chez les hommes politiques – quoiqu’aujourd’hui tous nos ministres et parlementaires se ressemblent en pensée, en parole et en action !
Dites-moi si je me trompe ?
@sylvain à 11:23
Très bonne comparaison entre ceux qui provoquent : tapis de prière déroulé sous les yeux rien que pour narguer, deuxième test ajouté à celui du burkini et autres formes d’accoutrements islamistes politiques.
On comprend le ras-le-bol des Français. OK, ce restaurateur n’a pas eu conscience que faire face à ces dames voilées, dites inoffensives ce jour, pouvait lui attirer des foudres et tout un pataquès des associations islamistes prenant fait et cause dérisoires, juste pour nous étaler ?
Mais enfin, la France est-elle si faible ? Ce restaurateur s’est publiquement excusé et l’affaire devrait s’arrêter là, point. Monsieur le Procureur, ne pensez-vous que les tribunaux ont d’autres chats à fouetter en ces jours extrêmement difficiles que de se pencher sur un petit dérapage verbal et occuper encore plus la scène médiatique ?
@Ellen
Si elles suivaient vraiment leur religion, qu’est-ce qu’elles faisaient sans leurs maris dans un resto non halal ? A part provoquer.
Ils ont encore marqué des points : le restaurateur a dû s’excuser et en plus il devra payer très cher en justice son acte de résistance à l’infamie.
@Ellen
« …dites inoffensives ce jour »
Pas si inoffensives que ça! Ce sont les hirondelles du printemps islamique. Leur vidéo a été relayée pour sa publicité sur la page facebook « d’une soeur » favorable au voile chez les petites filles.
https://www.facebook.com/profile.php?id=100010650913270&fref=nf&pnref=story
il faut s’attendre à la multiplication de ce genre de provocations. Si on n’y répond pas, la place est prise sans coup férir et si on y répond, on en fait le buzz… pour en prendre la place.
Le restaurateur est sous protection policière et a quitté son domicile suite aux menaces de mort.
@Exilé 10:48
Et alors, qu’est-ce que ça prouve ?
En quoi un jeu télévisé dont le but est de mettre en valeur le meilleur candidat concourant pour ce genre d’exercice nous permet-il de nous forger une idée claire de l’aptitude d’un personnage à se comporter non pas en éternel candidat, non pas en chef de parti, non pas en apparatchik mais en chef d’État responsable et dévoué à son pays ?
Je ne sais pas si vous m’avez bien lu.
Que vous ayez un compte à régler avec Juppé ne regarde que vous. Quand je lis votre prose, je renifle une exaltation, une envolée, un contentieux avec le maire de Bordeaux qui étonne. Vous pouvez dire les choses simplement sans être emphatique. Sauf votre respect, vos arguments manquent de clarté tant pour la partie qui me concerne que pour le paragraphe qui précède. Mais chacun a le droit de dire ce qu’il veut sur le blog de Philippe Bilger pourvu que les commentaires soient intéressants, pondérés, et approuvés. J’ai beau m’efforcer avec la meilleure volonté du monde, j’ai du mal à vous déchiffrer. Mais ce n’est pas grave. Le principal est que vous vous compreniez et soyez convaincu et satisfait de vos arguments.
Donc je vais répondre à votre interpellation que je n’ai pas sollicitée.
Vous dites que le fait qu’il y a très longtemps, on ait affublé Alain Juppé du sobriquet d’« Amstrad » ne prouve rien quant à ses capacités futures de chef d’État. Je ne sais pas par quel méandre de raisonnement vous êtes parvenu à cet enchaînement. D’où sortez-vous que j’ai dit cela ?
J’ai simplement donné une note pittoresque sur le personnage, qui reflétait ses capacités intellectuelles hors norme de l’époque, d’analyse et de mémoire. Aussi impressionnant qu’un computer… aucune extrapolation !
Intelligent il était. Intelligent il est resté.
Vos griefs contre lui sur l’islamisme n’appellent aucun commentaire de ma part. C’est votre problème avec lui.
Simplement, calmez-vous. On dirait que vous êtes habité par un alien. Il faut vous reposer un peu, sortir…
Juppé joue la position qu’il a choisie sur l’échiquier politique. Il s’est mis au centre droit. Point final. Il l’a fait car il a estimé que c’était la position la plus stratégique pour exterminer Sarkozy lors de la primaire Les Républicains à venir.
C’est le jeu politique. C’est ainsi.
Mais Juppé a toujours été très à droite, au moins autant que Sarkozy. Regardez vingt ou trente ans en arrière. Sauf que sa limite se situait, comme pour Jacques Chirac, dans la haine et le rejet qu’ils avaient pour Jean-Marie Le Pen, ses idées, et son parti.
Laissons la naïveté de côté, voulez-vous ?
Si vous pétez un cable contre lui, c’est que n’avez rien compris à la politique. Les idées de campagne n’ont jamais coïncidé avec les convictions qui vous habitent une fois parvenu au pouvoir. Un point, c’est tout !
Vous verrez, lorsqu’il sera élu – s’il est élu – il sera considérablement plus dur et cinglant avec les détraqués d’Allah que ce que vous pouvez même imaginer dans vos rêves les plus fous. Il ne faut pas trop vous laisser intoxiquer par la soupe servie par les médias. Idées reçues succèdent aux raisonnements patraques, quand ce ne sont pas des biais sur ordonnance.
L’avez-vous seulement écouté hier sur Europe 1 ?
Cela fait trente ans qu’on sait que ce gars-là a l’étoffe dense d’un chef d’État de haut vol, la crème de la crème, « le meilleur d’entre nous » disait Chirac, bien placé pour statuer. C’est même, dans l’offre ambiante, le seul situé à des niveaux stratosphériques. Il a été empêché de parvenir à la magistrature suprême par une condamnation qui l’a coulé au milieu des années 2000. Il a payé pour son mentor qu’il n’a jamais trahi. Sarkozy avait trahi ce mentor en s’alignant sur Balladur fin 1994. A.J. avait été programmé par ce mentor pour lui succéder en 2007. Au lieu de cela, on a eu droit à l’arriviste incompétent et cupide Nicolas Sarkozy. Le rejet de Sarkozy en 2012 fait qu’on s’est tapé ensuite Hollande, tout aussi nul et improbable que son prédécesseur.
On aurait eu Juppé de 2007 à 2017, la France s’en serait considérablement mieux portée et ne serait pas dans l’état pitoyable où elle situe maintenant. Ce n’est ni une prédiction ni une voyance, mais une pure évidence.
Alors, allez boire un bon coup, une bonne bière au bistrot d’en face, vous vous sentirez mieux après… vous pourrez alors aligner sans difficulté les idées.
@Claude Luçon | 29 août 2016 à 09:39

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« Nous sommes pratiquement toujours le même petit groupe de personnes débattant le texte du jour, j’aime bien parler franchement, face à face, comme le fait notre hôte, d’où mon désir de savoir à qui je m’adresse. »
Bien que les échanges écrits me paraissent devoir amplement suffire, voici la tête et les jambes…
C’est moi (Mai 2015) :
C’est encore moi (Déc. 2011) :
C’est mon fils (déc. 2014, extrait vidéo) :
Les mensonges des politiciens sont sidérants, ils ne me prennent plus au dépourvu, je les vois venir de très loin. Ainsi, lorsque M. Hollande déclara que son seul ennemi était la finance, je ne l’ai pas cru un seul instant parce qu’il ne faisait que répéter une des promesses de campagne de M. Obama. Quand la crise de 2008 a frappé à Wall Street, le président des Etats-Unis d’Amérique a volé au secours des banquiers en se servant de l’argent du contribuable américain avec une telle loyauté envers les financiers que même les bonus extravagants ont été payés rubis sur l’ongle.
De tous les politiciens français, M. Fillon est l’un des seuls à ne pas agir de la sorte. Il est honnête autant que peut l’être un politicien, avec lui, on sait à quoi il faut s’attendre, il ne montre pas le miroir aux alouettes. C’est la raison pour laquelle, si au premier tour, je ne vote pas pour Mme Yade ou Mme NKM, si je ne suis pas à la pêche ce jour-là, je glisserai peut-être un bulletin marqué Fillon dans l’urne de l’école du coin de la rue.
@hameau dans les nuages | 29 août 2016 à 14:55
« Il faut s’attendre à la multiplication de ce genre de provocations »
A qui le dites-vous !
Je reviens d’un voyage (giboyeux) chez les « rednecks » sudafs.
Dur retour aux bondieuseries et simagrées islamiques dès le pied posé sur le sol français.
Savez-vous qu’en RSA, il est tout à fait légal d’être armé (conditions : appartenance à un club de tir, examens médicaux et enquête de voisinage) y compris en pleine ville ou dans un aéroport.
Conditions d’utilisation de l’arme : légitime défense (et la définition là-bas est stricte mais large) ainsi que toute situation dans laquelle une racaille est munie d’une arme à feu (exemple : commmerçant menacé par arme à feu, un client armé a le droit d’utiliser la sienne pour le défendre…)
Evidemment, l’immense majorité des crimes, là-bas, n’est pas le fait de porteurs légaux d’armes à feu.
Vous ne serez guère étonné du succès de D. Trump en RSA… et du silence – pour l’instant – des revendicateurs islamo-machin…
@sylvain à 14:50
Pourquoi halal ? C’était de la provoc voyons…
Le restaurateur a été, certes, fatigué et certainement encore traumatisé suite à tous les attentats meurtriers que nous avons eus en France.
On ne peut lui en vouloir d’avoir été maladroit.
Il aurait dit : oh, mesdames, toutes mes excuses, mais il ne me reste plus rien en cuisine, excepté un rôti de porc avec purée, l’affaire aurait été close, sauf si ces dames voilées cherchaient à faire de la provoc et du tapage le menaçant de porter plainte pour discrimination raciale. Sans preuves sur ce qu’elles auraient avancées, l’affaire aurait été close et pas de plainte.
J’espère que le Procureur ne tiendra pas compte de la plainte de ces dames voilées, mais qu’il saisira par contre la plainte du restaurateur pour menaces de mort. Ca donnera plus de force à la France.
@hameau dans les nuages à 14:55
Merci de nous avoir donné cette information si importante, j’ignorais. Je viens de lire que la peine pour menaces de mort est sanctionnée Art.222-17 du code pénal de six mois d’emprisonnement et 7500 euros d’amende maxi, alors que la peine pour discrimination raciale Art/225-1 à 225-4 du code pénal est de 75 000 euros et 5 ans d’emprisonnement. Pour moi c’était une discrimination vestimentaire et pas raciale. Elle n’auraient pas été voilées, rien ne se serait passé. Pour quelques mots malheureux, la peine est plus lourde que pour menaces de mort ? C’est fou ! Y a pas de justice.
PS : Je suis allée sur votre lien, et il s’affiche : « Cette page n’est malheureusement pas disponible ».
L’auraient-ils retirée du réseau Facebook ? Si oui, j’espère qu’il y a trace quelque part.
@sylvain et @hameau dans les nuages
Et si l’Acquittator – Maître Eric Dupond-Moretti – s’en chargeait pour défendre le restaurateur… Bonne idée, non ?
@ Roger L
« Vous verrez, lorsqu’il sera élu – s’il est élu – il sera considérablement plus dur et cinglant avec les détraqués d’Allah que ce que vous pouvez même imaginer dans vos rêves les plus fous. »
Permettez-moi d’en douter. On a vu son manque de discernement sur l’attaque au gaz de la Ghouta en Syrie et sur les « colonnes infernales » que Kadhafi avait envoyées sur Benghazi pour mater les déjà islamistes.
C’est quand même étonnant ce « quand il sera élu ». Pourquoi n’annonce-t-il pas déjà la couleur ? Pourquoi cette Légion d’honneur à son ami l’imam Oubrou salafiste, ce projet de méga-mosquée à Bordeaux Bastide ?
Qu’a-t-il donc découvert de plus que ceux qui prévenaient du danger islamiste pour que une fois élu il devienne intransigeant dans ce domaine ?
Cela relève pour moi du « Demain je rase gratis les barbus »
http://www.infos-bordeaux.fr/2016/actualites/presidentielles-tareq-oubrou-sera-t-il-ministre-dalain-juppe-8177
@Jérôme 29/8/16 – 12:09
…et Kant ajoutait « quand j’affirme je doute encore »…
@Claude Luçon 29.8.16 – 9:38
Bonne chance dans votre démarche de transparence, tendance inquisitrice… à quoi seront condamnés ceux/celles qui préfèrent rester dans l’anonymat… parce qu’ils sont en activité !
Je vous prédis un grand nombre de compagnons/compagnes, toujours les mêmes, qui aiment tant raconter leur vie, leur oeuvre LOL
Pour en savoir plus, pour être « face à face », peut-être vous êtes-vous trompé de site, il se dit que sur Meetic et Tinder les gens se racontent et peuvent éventuellement se rencontrer (non je rigole, trop respectueuse de votre âge) puisqu’après une présence de moins de six mois nous savons tout sur vous, enfin tout ce qui est nécessaire pour selon vous savoir à qui on a affaire.
@ Roger L | 29 août 2016 à 15:14
Combien Juppé vous paie-t-il ?
Et puis ce que vous reprochez aux autres vous le faites vous-même ! Votre impolitesse masquée ressemble à celle d’Achille & consorts…
Non seulement nous sommes envahis et menacés, mais en plus nous sommes incapables de faire preuve d’une intelligence élémentaire, celle de nous allier contre l’adversité… chacun veut convaincre l’autre que le meilleur escroc pour la prochaine est celui dont il attend le plus !
@ breizmabro (29 août 13:05)
« Qui voit Groix voit sa croix, qui voit Ouessant voit son sang, qui voit Sein voit sa fin ». Avertissement qui a dû effrayer nombre de nos apprentis fondamentalistes en niqab et burkinis. Diffile en effet de rivaliser (et qui plus est s’affronter) avec la coiffe bretonne et le caractère bien trempé de celles qui l’ont portée, non par soumission mais par tradition. Et que leurs hommes respectent, eux, sans les obliger à se déguiser… mais plutôt à se parer et à ne pas dissimuler leurs attraits.
Par ailleurs, ne l’oublions pas ce sont – d’abord sinon essentiellement – les jeunes femmes, objets de concupiscence selon les fondamentalistes de l’islam, qui sont visées par leurs interdictions et décrets liberticides. Et non pas les vieilles à poil fantasmées par Nebout ! Et que de pauvres jeunes femmes s’y prêtent ne m’étonne pas vu qu’il y a toujours eu des personnes à mentalité de bonniches ou d’esclaves qui préféraient prendre fait et cause pour leurs oppresseurs plutôt que se libérer (comme on l’a vu notamment pendant la guerre de Sécession aux States).
En passant, entièrement d’accord avec vos avant-dernier et dernier paragraphes.
Juste un oubli, à Groix, je n’ai pas non plus rencontré récemment de baigneuses en burkini… Pas plus d’ailleurs que de monokinis ou de vieilles à poil, selon Nebout de ficelle !
@Catherine JACOB | 29 août 2016 à 15:24
Une seule bouteille de Bordeaux pour 13 personnes ! Ils n’ont pas dû chanter des haïkus au dessert !…
(Très classe le Japonais à gauche, mains croisées sur le rebord de la table, c’est comme ça qu’il faut se tenir).
Oyez oyez braves gens… vous êtes bien en France, à la rentrée : l’Education nationale positionne une grève pour le 8 septembre, la FCPE critique le calendrier des vacances de la Toussaint, sortie un mercredi retour un jeudi après deux semaines de congés, insatisfaction de tous : les parents, tous les services du tourisme, hôtellerie, restauration etc. Le changement vs une volonté affichée de reconduire toutes les âneries du passé !
@ Marc GHINSBERG | 29 août 2016 à 13:05
Avoir une opinion politique et la partager, ce n’est pas être engagé ni être militant.
La différence est qu’il n’y a pas de prosélytisme.
Être impartial c’est encore autre chose. Déjà, le fait qu’on puisse l’être sans que cela soit une posture est assez discutable.
On ne peut qu’essayer d’être objectif, intellectuellement honnête.
Un veuf passa…
Elle suivit, pleine d’espoir…
Comme vous, Monsieur Bilger, je me refuse à avoir un esprit partisan, pas au sens que lui donne Marc GHINSBERG, mais au sens de l’incapacité viscérale à m’inscrire dans un parti politique, à en adopter inconditionnellement les idées et partis pris et encore moins à aduler son dirigeant. Je tiens trop à mon indépendance d’esprit pour me plier à la moindre « discipline de parti ». D’autant que quasiment aucun parti institutionnel ne répond à ce que je pense.
Quant à Monsieur Fillon, si j’ai apprécié sa sortie sur les mises en examen du président de LR, que n’a-t-il réagi plus tôt puisqu’il a fini par se plier au mauvais coup qui lui a été porté lors des élections internes en le privant de sa victoire et qu’il sait fort bien que les peaux de banane ne manqueront pas d’être jetées sous ses pas… Il a aussi manqué de courage intellectuel lorsque, Premier ministre, il s’est accroché cinq années à ce poste, bien que s’étant fait traiter de simple « collaborateur » du président de la République, contre l’esprit même de la Constitution de 1958 !
Enfin, lorsque vous écrivez : « Le Conseil d’Etat doit-il être félicité parce que, se fondant sur les seules réalités tangibles, il feint de ne pas voir que le burkini n’est pas un vêtement mais un drapeau, comme l’a justement souligné le Premier ministre qui, dans cette galère, tient le cap », l’on perçoit en filigrane que vous n’êtes pas d’accord avec sa décision, mais que le magistrat honoraire s’interdit de porter un jugement plus précis.
Je vous rejoins sur ce point. J’avais en effet écrit en commentaire du billet qui traitait du burkini : « De ce fait je considère que l’instance de référé du Conseil d’État qui a ainsi statué en droit a commis, non pas une erreur, mais bel et bien une FAUTE contre l’esprit même des principes de la République française, une, indivisible, démocratique et laïque ». Le Conseil d’État a en effet énoncé dans les motifs de sa décision la liberté de conscience, y intégrant de facto des considérations relatives à la laïcité, alors que celle-ci n’a strictement rien à voir avec le problème posé du port de ce vêtement.
La plupart des musulmans, en tant que citoyens français, souhaitent encore pratiquer leur religion sans ostentation, avec la discrétion à laquelle d’ailleurs M. Chevènement a appelé, seule solution pour rétablir le calme, sans vouloir revendiquer l’exigence de s’afficher comme musulmans dans l’espace public. En réalité le port du voile islamique ne revêt que le seul caractère d’une provocation politique avec en corollaire une volonté d’arabisation vestimentaire de la rue européenne, voire de l’espace public au sens du droit administratif, pour contraindre les musulmans à placer leur religion au-dessus des lois de la République, ce que nos lois interdisent expressément.
Bon courage à M. Chevènement dans son entreprise car je l’ai vu entouré par des responsables qui ne me semblent guère aller dans le sens qu’il souhaite et qui, pourtant, me semble celui de la sagesse.
Valeurs de la République de F.Fillon : quand on a deux mises en examen, on ne se présente pas à la Présidentielle. L’ex-collaborateur de N.Sarkozy ne l’a pas loupé. Les coups vont pleuvoir. Vive la France !
@ Claude Luçon
Bien malin celui qui affirmerait connaître Philippe Bilger au vu de ce qu’il veut bien nous livrer.
Il faut se méfier des gens qui affirment sans rire bien vous connaître (voire parfois mieux que vous-même). J’en ai un (frère) parmi mes très proches et c’est insupportable. De simples colleurs d’étiquettes qui ont juste besoin de se rassurer en vous mettant – définitivement – dans une catégorie, comme ils le feraient d’un objet dénué d’humanité et d’affect.
Quant aux noms trouvés sur Internet, une foison d’homonymes noms et prénoms confondus. Je ne compte plus le nombre de fois où j’ai été dérangée par ces fouilleurs de vie tandis que l’on me prenait manifestement pour quelqu’un d’autre… et que l’on insistait !
Quant au degré d’études et cursus pléthorique voire fantasmé affichés par certains, comparé au niveau de ce qu’ils publient, là encore c’est plutôt risible. Mieux vaudrait alors se dire bac moins quelque chose ou ne rien dire de ses études et tenir des propos de bon sens…
@duvent | 29 août 2016 à 10:03
« Le burkini est à interdire »
Il faudra définir précisément ce qu’est le « burkini ». Et on pourra compter sur l’imagination fertile des couturiers pour concevoir quelque chose qui reviendra au même que le burkini auprès des populations concernées, mais qui ne sera pas un burkini (inspiré d’une vieille pub). Bon courage !
@Robert à 18:15
Oui, je suis d’accord avec vous et on peut déplorer que le Conseil d’Etat ait commis une faute en suspendant l’arrêté anti-burkini. Les débats se poursuivent et s’amplifient. Pour moi, il n’est pas normal que les vraies valeurs de la République soient occultées pour laisser toute liberté au communautarisme religieux politique. Mais on ne va pas s’arrêter en si bon chemin.
Cher Philippe,
Depuis que Hollande a été parachuté président et a nommé quelques amis ministres alors qu’ils n’en avaient absolument pas les compétences, de nombreux politiques se pensent prédestinés à ce poste.
Il semblerait que la plupart des prétendants n’aient aucune capacité à gérer un pays.
Qui pourrait prétendre connaître Fillon ou Macron s’ils n’avaient été construits par Nicolas Sarkozy ?
Pourquoi les journalistes chevènementistes et compagnie soutiennent-ils Juppé ?
Parce qu’ils ont compris que les socialistes allaient retomber dans le silence pour quelques décennies et que Juppé était plus fragilisé par ses maladresses et qu’il laissait un espoir de petite défaite aux socialistes.
Pourquoi les candidats aux primaires de droite et du centre s’acharnent-ils contre Nicolas Sarkozy, c’est bien évidemment parce qu’ils ont déjà compris que le vainqueur de ces primaires serait obligatoirement Nicolas Sarkozy.
C’est que les jeux sont déjà faits, malgré toutes les petites ententes des copinages journalistiques.
Encore quelques mois à supporter les arrogances des uns et des autres et l’on pourra passer aux choses sérieuses.
Le pays redémarrera avec Nicolas Sarkozy et cette mascarade ou ce bal des incompétents ira célébrer sa défaite rue Saint-Denis comme ils avaient débuté.
Que de temps perdu et de dégâts avec ces tristes personnages qui laisseront le pays dans un foutoir inimaginable.
françoise et karell Semtob
Y a-t-il un juriste calé parmi vous ?
Je viens de me poser la question suivante : à quoi sert le Conseil d’Etat puisque l’Etat lui-même ne peut plus décider ni maîtriser son pays sans en référer à Bruxelles, sans avoir son aval ? L’ex-Président et candidat LR pour 2017 promet de changer la loi pour interdire le burkini, et si c’est refusé alors il s’attaquera aux travaux de certains textes de la Constitution. Cela suffira-t-il pour les appliquer en cas de vote positif ? Ou faudra-t-il encore consulter la Commission européenne et Jean-Claude Junker pour savoir si les terriens français sont dans leur droit national de pouvoir le faire ?
@Savonarole | 29 août 2016 à 17:06
@Catherine JACOB | 29 août 2016 à 15:24
Euh… Que du transparent dans les verres, peu d’étiquettes sur la table… Chez nous on appelle cela faire le « repas de l’âne ».
Les alignements sont parfaits, très sages, il manque l’instrument indispensable, celui qui fait l’unanimité… la serviette souple pour donner le la. §;-))
@semtob
Je me permets d’attirer votre attention sur un passage du livre de Nicolas Sarkozy. Je ne sais si vous l’avez lu.
« Le régime des intermittents sera donc refondé, étant devenu le symbole de l’injustice à l’endroit des autres salariés français ».
Bien à vous.
« Le burkini n’est pas un vêtement mais un drapeau » (PB)
Selon Mathieu Guidère, expert arabophone, ce vêtement n’est pas imposé ni même proposé par les rigoristes qui nous font la guerre car ils interdisent aux femmes la baignade ET le maillot de bain ET le burkini, moulant lorsqu’il est mouillé. Aux yeux des rigoristes les femmes qui le portent sont condamnables même si elles-mêmes l’ignorent.
Par contre, plusieurs experts disent que le vrai problème vient de l’extension de l’action militante de certaines associations rigoristes en France qui, depuis plusieurs décennies, propagent le message de la « pudeur » comme valeur supérieure et que c’est sur cette influence qui va à l’encontre de nos valeurs qu’il faut agir. La démonstration faite par Caroline Fourest à Monsieur Wauquiez sur le rôle joué par Nicolas Sarkozy et ses amis à ce sujet est sans appel et d’ailleurs, pour lui répondre, il n’a pu que remonter sur ses hauteurs de mépris insondables sans être en capacité de réfuter les arguments qu’elle a listés.
A ce propos, la grotesque envolée lyrique de Manuel Valls présentant la Marianne nourricière et sa nudité comme symbole de l’égalité hommes/femmes m’incite à me demander s’il a bien compris le message du féminisme : les femmes ne veulent pas être réduites à leur rôle de mère (réel ou potentiel).
Le ton de la campagne pour la présidentielle 2017 est donné : ce sera un concert de comiques troupiers bas de plafond noyés dans leur testostérone et surtout dans lequel il n’y aura aucun programme que des règlements de compte pour les plus teigneux, juste des promesses sans jamais de plans d’action, juste des phrases incongrues pour satisfaire leurs ego démesurés.
2017 sera comme les quinquennats précédents, du vent, il faudra attendre 2022 pour un renouvellement, les bandes actuelles seront devenues vieilles et fatiguées, comme essorées : 2017 sera une élection pour rien… le quinquennat de Hollande aura permis de faire exploser le PS pour passer à un socialisme libéral. Parler de la droite et de la gauche n’a définitivement plus aucun sens.
Quant à Valls et sa description de Marianne au sein nu et au visage non voilé, je commence à être terriblement lasse d’entendre les « sangs mêlés » récents – expression de Sarko – nous donner en permanence des leçons de républicanisme LOL LOL
Le Conseil d’État s’est prononcé, vendredi 26 août, contre l’arrêté « anti-burkini ».
Un collège de trois juges a examiné la requête : Bernard Stirn, Thierry Tuot, Jacques-Henri Stahl (pas de femmes au Conseil d’État !).
Beaucoup d’entre nous ne comprennent pas la « vérité » du jugement du Conseil d’État en ce qui concerne le burkini.
Mais, même si pour nous c’est un mystère, on doit s’y soumettre.
Cela doit sans doute être comme pour la Sainte Trinité : Le Père le Fils et le Saint Esprit (toujours pas de femmes !).
La religion nous dit que le mystère de la Sainte Trinité est une vérité que nous devons croire parce que Dieu nous l’a fait connaître mais que nous ne pouvons pas comprendre parfaitement.
Comme quoi, justice et religion !
Nombre de femmes, nombre d’hommes pour composer les membres de la Fondation pour l’Islam de France ?
Parité hommes/femmes ?
Puisque vous avez eu l’excellente idée de publier la photo de Michel Butor, je me permets cette petite incidente :
pour saluer le grand écrivain que fut Michel Butor, mort il y a cinq jours, Mme Audrey Azoulay, l’improbable ministre de la Culture, s’est fendue d’un communiqué où elle met en exergue le grand roman de Butor : « La Consolidation ». Manifestement, elle pensait à autre chose ; à Hollande, peut-être.
@Ellen | 29 août 2016 à 18:35
Encore plus quand on a un casier judiciaire (Juppé) !
Je me demande si nous ne tombons pas dans le panneau en nous focalisant sur le burkini. C’est un leurre. Verbaliser ces femmes accoutrées de manière ridicule et provocante n’a rien d’un exploit. On en fait des victimes au lieu de les laisser jouer les épouvantails. Il paraît qu’en Angleterre les burkinis se vendent comme des petits pains, achetés aussi par quantité de femmes non musulmanes, et cela grâce à toute la publicité qu’on a bien voulu leur faire. Certaines veulent être au top de l’actualité, narguer les beaufs, encourir voluptueusement leur réprobation, mettre du piquant dans leur vie, se prendre pour des héroïnes de harem, que sais-je encore. Nigella Lawson, diplômée d’Oxford, grande prêtresse de la cuisine outre-Manche (peu perfectionniste dans son domaine mais astucieuse et sûre d’elle), archi-snob, riche, connue pour ses formes pulpeuses et sexy, s’en est payé un, c’est le grand chic. On ne lutte pas contre des mouvements d’opinion d’une telle ampleur en envoyant la police municipale sur les plages.
On ferait mieux d’arrêter ceux qui mettent le feu aux voitures, se rebellent contre les forces de l’ordre, détiennent des armes, jouent du couteau, conduisent sans permis, sans assurance et drogués, volent, intimident, menacent, saccagent, font du recel (armes, vols), brutalisent leur famille. Il y a suffisamment de pain sur la planche pour occuper la police sans leur donner pour mission une croisade sans pitié contre le détestable mais surtout grotesque burkini.
@ jlm | 30 août 2016 à 05:57
« Les femmes ne veulent pas être réduites à leur rôle de mère »
Parfaitement exact. On dirait que tout est fait pour nier le fait que les femmes ont une sexualité autonome, non obligatoirement orientée vers l’engendrement ; en clair, les femmes ont aussi une sexualité de plaisir : neuf parts dévolues à la femme et une seule dévolue à l’homme, selon le mythe de Tirésias.
Mais ça… ça choque ceux qui n’ont pas liquidé leurs attachements oedipiens, et fantasment une mère « chaste ».
@marie
« Nombre de femmes, nombre d’hommes pour composer les membres de la Fondation pour l’Islam de France ?
Parité hommes/femmes ? »
Très bonne question mais ces messieurs nous disent que la parité c’est pas bien donc ils vont rester entre eux comme d’habitude.
Ils mettent en avant l’expérience, quelle expérience ? Il suffit de prendre les courbes du chômage – on se fiche des catégories, c’est pinailler – et la courbe de l’endettement pour comprendre que ce sont tous de jeunes premiers, on vit dans une oligarchie qui nous amuse pour leur plus grand bien. Et notre Réjoui qui n’aime pas les riches qui gagnent plus de 4000€ alors qu’il va être éjecté avec des pensions de retraite de près de 35 000 € par mois, ce n’est pas se ficher de nous ?
Qu’ont-ils apportés tous ceux qui se sont succédé ? Rien.
La misère, 8,5 millions de citoyens qui vivent sous le seuil de pauvreté, des working poors qui sont monnaie courante si je peux oser. Perdus l’industrie de pointe, le fabriqué maison la classe en plus.
Les berlines allemandes se vendent comme des petits pains et ce n’est pas une histoire de pollution qui arrêtera leur production.
L’expérience pour avoir fait ce qu’ils ont commis et prêts à recommencer ! Je me fiche de l’expérience, je veux du neuf, du nouveau, de la rigueur qui peut s’établir avec un contrat social très supportable, les pays du nord nous le prouvent à longueur d’année.
Fillon, Juppé, Sarkozy, Hollande, Le Pen même combat. C’est avoir de petits yeux pour penser encore à ces recuits. Pour notre malheur nous en sommes toujours là, l’expérience j’en ai soupé.
@marie à 08:01
En effet, très étonnant qu’il n’y ait à la tête de la Fondation pour l’islam en France que des hommes pour libérer les femmes musulmanes. Les uns enracinés dans leur culture religieuse islamique moyenâgeuse et un seul catholique républicain pour y mettre de l’ordre. Il n’y a pas d’équilibre. JP. Chevènement, un poids plume comparé aux premiers aura du mal à faire des réformes, les femmes n’auront plus qu’à aller se rhabiller.
JP.Chevènement devrait être épaulé pendant les réunions par une femme sinon deux, fortes de tête et ne cédant rien à ce comité de musulmans obscurs et incapables de se moderniser. Mais arrivera-t-il à se faire entendre ? Peut-être dans trente ans ? Peu probable…
@breizmabro à 08:44
Désolée de vous contredire, voici un lien apportant quelques modifications importantes.
Alain Juppé a été sanctionné pour prise illégale d’intérêt, en appel, avec un sursis de 18 mois et avec une inéligibilité de 5 ans sans être inscrit au casier judiciaire.
Juppé, reconnaissant envers J. Chirac, n’est pas l’homme qui balance un père fondateur du RPR et a fortiori son patron à l’époque. Pas de chance, le juge a été très sévère avec Juppé. D’autres ont pu s’en tirer à bon compte alors qu’ils ont fait dix fois pire.
https://www.lexpress.fr/information/l-affaire-juppe_654940.htlm
Moi, je ne tiens plus compte de cette vieille histoire. Je dis que Juppé est aujourd’hui à la bonne place.
@ marie | 30 août 2016 à 08:01
Merci de citer les noms des membres de ce collège du Conseil d’État qui a pris cette décision.
Certains des arguments développés sont factuels, comme l’absence de risque immédiat de trouble à l’ordre public, l’arrêté d’interdiction étant plus porté par le principe de précaution. Cet argument, quoi qu’on en pense, me paraît difficilement contestable.
Celui sur la liberté de conscience l’est totalement selon mon analyse de républicain défenseur des principes de notre République française, ce que devrait être le Conseil d’État.
Parmi les noms cités, celui de Thierry Tuot me rappelle « furieusement » celui du rapporteur du rapport sur « l’intégration inclusive » qui avait en son temps remis son rapport à Monsieur Jean-Marc Ayrault, alors Premier ministre… Rapport qui préconisait d’accueillir les étrangers en leur conservant leur culture d’origine et surtout en adaptant l’enseignement à leur langue, et autres fariboles contraires aux principes fondant notre République.
Avec une telle personnalité comme juge administratif suprême, peut-on être surpris de certains arguments attachant la liberté de conscience au port d’un vêtement prétendument islamique ?
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Puisque ce billet débouche sur un hors sujet se rapportant au burkini, quelques liens :
– un article de Jean-Paul Brighelli fort bien argumenté : http://blog.causeur.fr/bonnetdane/tartuffe-et-la-societe-du-spectacle-islamiste-001304.html ;
– dans ce même billet, un lien qu’il convient de suivre pour une autre analyse de fond : http://blog.causeur.fr/bonnetdane/tartuffe-et-la-societe-du-spectacle-islamiste-001304.html
jlm nous a sorti un argument fondamental contre le burkini : la pudeur serait une valeur allant à l’encontre des nôtres. Nous voilà ainsi au bout de l’absurdité.
Par ailleurs, l’islamisme ne se réduit pas à l’Etat islamique. Il faudrait pouvoir expliquer en quoi s’afficher islamiste, c’est-à-dire prosélyte de l’islam, serait un délit ? Si prôner une religion est interdit, c’est soit que toutes les religions sont interdites, soit que l’on a une religion d’Etat et qu’en prôner une autre constitue un trouble à l’ordre public.
A midi Henri Guaino disait qu’il fallait que l’école devienne obligatoire, et qu’il soit obligatoire qu’on y apprenne la Shoah… et évidemment la prise de la Bastille avec la tête de de Launay au bout d’une pique et la loi de 1905…
Pauvre pays de dégénérés qui a tout renié de ses racines, et qui n’a plus maintenant que l’antinazisme comme spiritualité à opposer à l’Islam à la fois conquérant par nature, et porté par l’invasion africaine.
@ Xavier NEBOUT | 30 août 2016 à 17:46
« Pauvre pays de dégénérés qui a tout renié de ses racines, et qui n’a plus maintenant que l’antinazisme comme spiritualité à opposer à l’Islam à la fois conquérant par nature, et porté par l’invasion africaine. »
C’est pour cela que Hollande est Président actuellement de notre « Ripoublique ». Il est payé pour cela avec tous les membres de sa smala !
@Xavier Nebout
Je précise : j’ai placé entre guillemets le mot « pudeur ». Ce mot semble avoir un sens précis dans le contexte religieux musulman que j’ignore, d’où mes guillemets de précaution. N’étant pas arabophone j’ignore ce qu’il traduit exactement. Je pense qu’il faudrait faire un travail d’analyse plus fin sur ce terme, un peu comme avec le mot « savant » souvent utilisé par les religieux musulmans pour décrire une personne qui connaît bien le Coran et qui fait autorité alors que dans la langue française il signifie autre chose.
@ Ellen | 30 août 2016 à 14:21
« Alain Juppé, président de l’UMP, et maire de Bordeaux, a été jugé coupable par la chambre correctionnelle de Nanterre pour « faits de prise illégale d’intérêts » (…). Malgré sa promesse de se retirer aussitôt de la vie politique s’il était reconnu coupable, Juppé a aussitôt fait appel.
Il était poursuivi à la fois comme ex-secrétaire général du RPR et adjoint aux finances à la mairie de Paris (1983-1995)
De nombreux commentateurs disent de Juppé qu’il a été le ‘fusible’ qui saute pour protéger le vrai coupable,
Le président de l’UMP a-t-il ainsi ‘payé’ pour l’intouchable président de la République en titre ? Les trois juges ont clairement refusé d’accéder à la requête de Juppé de ne pas voir sa condamnation comporter une peine d’inéligibilité et dans les attendus écrits du jugement ils ont exprimé un commentaire accablant sur la conduite de Juppé :
« Agissant ainsi, Alain Juppé a, alors qu’il était investi d’un mandat électif public, trompé la confiance du peuple souverain. Il a délibérément fait le choix d’une certaine efficacité en recourant à des arrangements illégaux. Alain Juppé a agi sciemment pour prendre directement ou indirectement un intérêt. Il s’agit là d’un abus de fonction. Le verdict concernant Juppé révèle une profonde culture de corruption de la vie politique aux plus hauts niveaux qui remonte aux années Mitterrand et bien avant et qui s’étend à la politique étrangère notamment en Afrique, comme l’a révélé l’affaire Elf ».
Les cyniques disaient que l’unique crime était de se faire attraper.
Dans ces cercles, le cynisme est tellement avancé que même se faire attraper n’est plus un crime : il n’y a qu’à refuser de céder et essayer de manipuler le système judiciaire.
C’est la même attitude que Bush et Blair, pris à mentir au sujet de l’existence d’armes de destruction massive pour justifier la colonisation de l’Irak, et se réjouissant de la réhabilitation fournie par Lord Hutton.
Les juges du procès Juppé, à la surprise et consternation de la classe politique, ont eu le courage de révéler qu’IL AVAIT TROMPE LA CONFIANCE DU PEUPLE SOUVERAIN. »
(Antoine Lerougetel, journaliste, World Socialist Web Site, 3 février 2004)
Monsieur Philippe Bilger,
« L’aimable dame » c’est moi… Je dois dire que j’ai l’impression depuis longtemps que vous êtes doué d’un jugement clairvoyant, alors quand vous avez apporté votre approbation aux propos de F.Fillon je n’ai pu m’empêcher d’espérer votre soutien, car F.Fillon est un homme politique au-dessus du lot, il est entouré de personnalités probes, il veut faire de la politique autrement, comme le dit « Le Monde », la qualité de sa pensée et la rectitude de son caractère mériteraient qu’il remporte cette élection, mais voilà ce n’est pas un bateleur d’estrade, ce n’est pas un bonimenteur…
Je comprends votre désir d’indépendance, mais quand on voit l’état de la France et à portée de main un candidat de la trempe de F.Fillon, je crois qu’on ne peut que s’engager, pour ne pas laisser passer cette chance pour la France…
@ Jacqueline Aberlin | 01 septembre 2016 à 18:11
Elle est super » cette aimable dame » !…
Pour la remercier je vais voter Fillon au premier tour.
Bon, après il nous faudra un centurion, glaive en main. C’est pas son truc Fillon, il est plutôt Downtown Abbey, gentleman farmer…