Il n’est jamais inutile de revenir à Nicolas Sarkozy, celui notamment de 2007, auteur d’une indépassable campagne présidentielle.
Je me souviens, avant qu’il soit élu, des multiples critiques que, en tant que ministre, il formulait à l’encontre de certaines pratiques judiciaires et de la Justice. Il avait souvent raison et d’ailleurs, à l’époque, je peux dire que j’étais pratiquement le seul magistrat qui l’approuvait.
Président de la République, il m’est apparu très fortement en décalage par rapport à sa promesse d’une République irréprochable. Je pense que, sur ce plan, beaucoup de ses positions, voire de ses provocations, ont été mal comprises, même de la part de beaucoup de ses soutiens qui n’exprimaient pas forcément leur désaccord, enthousiasmés qu’ils demeuraient par l’élan créatif et l’énergie sans pareille de cette personnalité unique.
Celle-ci, durant son mandat présidentiel, à plusieurs reprises, s’en est prise aux corps constitués, aux institutions, aux fonctionnaires. L’État de droit, dans sa version pointilliste, abstraite, totalement déconnectée du réel, était l’une de ses cibles prioritaires. Quand j’analysais sur mon blog les ressorts de son hostilité, je la percevais comme l’agacement, voire l’exaspération, que l’homme d’action qu’il était éprouvait devant les multiples obstacles juridiques que l’État de droit, les juges judiciaires ou administratifs dressaient, comme à plaisir, devant lui. Il me semblait qu’alors il s’agissait plus d’une irritation personnelle que d’une dénonciation étatique.
En tout cas, Nicolas Sarkozy, par son attitude et son entêtement à ne pas accepter, sans réagir, les décrets judiciaires ou administratifs, à les juger parfois insupportables à cause du hiatus qu’ils imposaient entre une réalité qui devait être réformée et l’impossibilité pratique de le faire, était clairement un précurseur.
Aujourd’hui, on n’ose plus proférer cette banalité sentencieuse qui interdirait d’apprécier positivement ou négativement un jugement judiciaire ou une décision administrative. L’État de droit n’est pas une sorte d’icône vide de sens qui devrait être respectée seulement parce qu’elle existe.
Au contraire, une évolution récente conduit à mettre en cause tout particulièrement le Conseil constitutionnel qui ne porte plus seulement atteinte à la susceptibilité indignée d’un président de la République, mais à la sauvegarde d’une société, au salut d’un pays.
On pouvait penser, dans une première phase, que le Conseil, sous diverses influences, s’attachait exclusivement à une approche juridique en récusant son obligation de compléter cette dernière par un pragmatisme et un sens de l’utilité sociale sans lesquels le droit est une forme vide. Qu’on se souvienne, par exemple, de la censure de la proposition de loi émanant de Gabriel Attal, pourtant fondamentale pour redonner vigueur, cohérence et bon sens à la législation sur les mineurs (voir mon billet du 21 juin 2025).
Mais dorénavant, pour la rétention des étrangers dangereux, c’est même le socle juridique sur lequel s’appuie le Conseil qui doit être remis en cause, « ses bases étant faibles » et son refus de favoriser l’assimilation avec les dispositions pourtant validées pour le terrorisme étant infiniment discutable. C’est ce que démontre avec limpidité une tribune de Jean-Éric Schoettl et Jean-Pierre Camby dans le Figaro : pour ses auteurs, dont l’un au moins, que je connais, est une lumière dans le domaine qu’il traite, « la censure du Conseil constitutionnel est contestable ».
Bruno Retailleau présentera d’ailleurs « au plus tôt devant le Parlement » un texte modifié mais toujours aussi nécessaire (Le Figaro).
Passant de Nicolas Sarkozy qui avait anticipé à un État de droit en chute libre dans son interprétation administrative, il me plaît de souligner une étrange continuité qui va dans le même sens : on ne désire plus un droit pour son esthétique et la perfection formelle de ses analyses. On exige un droit qui nous protège, quel qu’en soit le prix à l’égard des « vaches sacrées » qui nous veulent humanistes mais en péril mortel.
Il y a une contradiction interne dans le billet de Philippe Bilger. D’un côté il nous dit que le socle juridique sur lequel s’appuie le Conseil constitutionnel doit être remis en cause, d’un autre côté il indique que Bruno Retailleau présentera d’ailleurs « au plus tôt devant le Parlement » un texte modifié.
En fait la décision du Conseil est tout à fait motivée :
https://www.conseil-constitutionnel.fr/decision/2025/2025895DC.htm
Combien parmi ceux qui portent une appréciation définitive sur ce sujet auront pris le temps de lire la décision du Conseil ?
Après avoir crié au scandale, Bruno Retailleau va présenter un nouveau projet qui intégrera les remarques du Conseil constitutionnel et permettra de prolonger la rétention dans des cas extrêmement précis et exceptionnels.
Il faut être lucide, l’État de droit est devenu l’arme fatale par laquelle le progressisme, comme philosophie politique, impose sa volonté et gouverne sans contre-pouvoirs, non seulement en France mais aussi dans tous les pays occidentaux, Europe, Canada, etc.
On reconnaîtra à Donald Trump le mérite de tenter, avec quelques succès, de briser cette emprise qui étouffe la voix de la volonté populaire exprimée par une majorité représentative.
L’État de droit s’est donné comme objectif d’empêcher le peuple de déterminer sa voie par la représentation nationale dont les décisions sont toujours soumises au filtre d’un juridisme progressiste, souvent accompagné de la survalorisation de principes généraux bien-pensants, au caractère d’autant plus abscons qu’ils n’étaient pas faits pour affronter le réel au quotidien.
Lorsque ces principes utopiques ne peuvent être appliqués, alors ce sont des traités internationaux signés en d’autres temps et dans des circonstances qui n’ont rien à voir, là non plus, avec le réel quotidien, qui sont invoqués pour barrer la voie populaire.
L’objectif est toujours le même, priorité absolue et sans réserve au progressisme.
Le cas de la France est original, car on voit s’opposer deux formes de représentation nationale, élues à des temps différents, et dont la partie progressiste détient le pouvoir réel, puisque le dernier mot des lois, sans recours.
Le président Macron a été élu sur la supercherie du « en même temps », qui dissimulait un progressisme de fait.
Une fois la majorité absolue perdue, il a continué sa politique progressiste de façon indirecte avec l’aide affichée, sans complexe, par le Conseil constitutionnel.
Celui-ci faiseur et surtout défaiseur des lois et amendements qui déplaisaient à notre progressiste président lui a permis de poursuivre son objectif de mise en œuvre de la doxa post-moderne,
On remarquera que chaque fois qu’une loi ou un amendement votés par les Assemblées ne plaît pas à notre président, il le dit explicitement et en appelle ouvertement au Conseil constitutionnel pour « rectifier » la loi votée dans le sens progressiste souhaité par lui.
Il n’est de volonté populaire acceptable que celle qui va dans le sens progressiste, une censure qui s’affiche de façon plus ou moins douce, et qui dans tous les cas est anti-démocratique.
La question qui peut se poser est la suivante : pour sortir de cet État de droit non démocratique, faut-il passer par une phase d’État de non droit ?
C’est un processus classique où des régimes autocratiques sont remplacés lors de révolution par des régimes absolus, parfois de terreur, avant que la démocratie ne reprenne ses droits.
Le Conseil constitutionnel n’étant plus un ensemble d’éminents juristes, mais une planque pour copains et frères socialistes, il doit évidement être supprimé.
Ceci fait, il faudrait s’entendre sur ce qu’est le droit avant de le faire sur ce qu’on entend par « État de droit » par opposition à une autre notion de l’État.
Jadis, on apprenait que c’était la loi, la doctrine et la jurisprudence. Maintenant il semble qu’il s’agisse de s’y retrouver dans la hiérarchies des normes, et donc plus que de la loi.
Mais la crise de nos institutions a une autre base :
Avant, on n’entrait que marginalement en fac de droit sans le bac, et on n’avait pas le bac en étant nul en maths.
Depuis 1968 et l’emprise de la gauche sur l’enseignement, les besogneux du français ont, dans les lycées, progressivement pris le pas sur les bons en maths qui caracolaient insolemment en tête des classements en en fichant trois fois moins que les premiers.
C’est ainsi que nous en sommes arrivés à une France de nuls en maths, avec pour « élite » la pègre intellectuelle qui la ruine.
La nullité en maths est l’âme de la gauche, et le nul en maths devenu le fonctionnaire, il hait le chef d’entreprise qui sort généralement d’une école d’ingénieurs et non d’une fac de lettres.
C’est la haine sourde du besogneux contre celui qui réussit, du servile contre le libre, de la gauche contre la droite.
« Il n’est jamais inutile de revenir à Nicolas Sarkozy, celui notamment de 2007, auteur d’une indépassable campagne présidentielle. » (PB)
Il n’est jamais inutile de revenir à Nicolas Sarkozy, celui notamment d’un indépassable sens du droit et de l’honneur d’un élu, ce dont on pouvait penser qu’un tel personnage puisse enfin être le Honos de nos représentations. Nous en demandions sans doute trop, quant à « l’indépassable campagne » il avait en face la plus emblématique des mythos de l’histoire de la politique.
Au fond on a les victoires que l’on peut, Nico n’avait pas le profil de Niké ou Victoria, quant à faire de lui un instigateur progressiste du droit…
Les combats qu’il a menés :
Condamnations définitives
. Affaire des écoutes (Affaire Bismuth)
Faits reprochés : Corruption et trafic d’influence.
Condamnation : 1 an de prison ferme sous bracelet électronique + 3 ans d’inéligibilité.
Statut : Condamnation devenue définitive après rejet du pourvoi en cassation le 18 décembre 2024.
Affaire Bygmalion
Faits reprochés : Financement illégal de la campagne présidentielle de 2012.
Condamnation : 1 an de prison, dont 6 mois ferme sous bracelet électronique.
Statut : Condamnation en appel confirmée en février 2024. Pourvoi en cassation en cours.
Affaires en cours ou mises en examen
Affaire du financement libyen (campagne de 2007)
Faits reprochés : Financement illégal de campagne, corruption passive, association de malfaiteurs, recel de fonds publics libyens.
Statut : procès ouvert début janvier 2025. Il risque jusqu’à 10 ans de prison.
Affaire dite “Sauver Sarkozy”
Faits reprochés : recel de subornation de témoin, association de malfaiteurs, escroquerie au jugement en bande organisée.
Statut : Mis en examen en octobre 2023. Un nouveau procès pourrait être ouvert
Autres affaires évoquées :
Affaire Bettencourt : Sarkozy a été mis en cause mais finalement non poursuivi.
Attribution du Mondial au Qatar : mentionnée dans les médias, mais sans poursuite judiciaire directe à ce jour.
En fait il est bien le laboratoire de son propre jugement auquel fait référence notre hôte, un champion vous dis-je, toutes catégories. Dans son genre il aurait mérité les Olympiades.
On assiste à un écroulement du socle républicain construit sur des institutions dont on pensait qu’elles ne seraient jamais remises en question.
Critiquées certes par leurs prises de position, d’autant que le Conseil constitutionnel restait à l’écart du bruit médiatique en ne se mêlant ni de morale ni de politique, mais pas attaquées en tant qu’institutions.
La présidence de Fabius a marqué un tournant en politisant le Conseil à outrance, introduisant des concepts gazeux comme celui de la « fraternité ». Elle a contribué à le détourner de sa fonction première et désormais, avec à sa tête un socialiste plus ou moins net (Ferrand) et des membres nommés pour leur proximité avec le pouvoir plus que pour leur compétence juridique, le CC a perdu une grande partie de sa crédibilité.
Et que dire d’une autre institution, la Cour des comptes, devenue un abri pour PS en décrépitude avec des recasages comme celui récent de Najat Vallaud-Belkacem ?
On comprend mieux pourquoi Macron a supprimé le corps préfectoral et les corps du ministère des Affaires étrangères puisque cela lui permet de remercier ses copains et copines en les affectant dans ces administrations avec des rémunérations conséquentes.
@ Marc Ghinsberg
La déclaration des droits de de l’homme et du citoyen de 1789 commence en son article premier par « Les hommes naissent et demeurent libres et égaux en droits ».
Dès lors, soit tous les hommes de la planète ont droit aux avantages sociaux accordés aux Français, soit il ne faut pas s’en servir pour jouer à l’imbécile en dissociant l’homme du citoyen, le mieux étant de mettre le tout à la poubelle.
Et moi, naïf, qui pensais qu’un Conseil devait dispenser des conseils et non prendre des décisions ! Les « conseilleurs » ne sont pas les payeurs !
C’est simpliste en diable, n’est-ce pas M. Ghinsberg ?
@ Xavier NEBOUT | 10 août 2025 à 09:27
« La nullité en maths est l’âme de la gauche… »
Ce n‘est pas si simple.
Nous avons eu et nous avons de bons mathématiciens qui sont de gauche.
Je n’en citerai qu’une, c’est Élisabeth Borne, polytechnicienne, ingénieure général des ponts et chaussées, qui fut Premier ministre et est actuellement ministre de l’Éducation nationale, de l’Enseignement supérieur et de la Recherche.
C’est peu de dire que je suis surpris du peu d’importance qu’elle accorde aux maths dans une énième réforme de l’enseignement.
Mais c’est comme ça, et surtout cela prouve que c’est l’idéologie qui les conditionne, indépendamment de leurs pures qualités spéculatives.
L’idéologie de gauche est une drogue qui comme le cannabis rend idiot, processus biologique auquel ni eux, ni nous, ne pouvons rien.
Pour me faire pardonner de vous contredire, voici un lien où vous trouverez des gens qui ont une vision des femmes et de la famille qui ressemble à la vôtre. 😉
https://www.lefigaro.fr/international/le-secretaire-americain-a-la-defense-partage-une-video-affirmant-que-les-femmes-ne-devraient-pas-voter-20250810
« »L’avenir de l’Ukraine ne peut se décider sans les Ukrainiens », a réaffirmé samedi Emmanuel Macron à la suite d’un échange téléphonique avec son homologue ukrainien Volodimir Zelensky, sur fond d’intenses manoeuvres diplomatiques dans la perspective du sommet entre Donald Trump et Vladimir Poutine ».
https://www.boursorama.com/actualite-economique/actualites/l-avenir-de-l-ukraine-ne-peut-se-decider-sans-les-ukrainiens-dit-macron-6ec90ff1f593695d0d638fd7343855ad
Pour celui qui a lu la trilogie de Jean Lacouture, les publications de Louis Terrenoire, avec bien sûr les incontournables dont je ne ferai pas ici la liste, il doit se retourner dans la tombe le Général Motor, ainsi que son ami Winston.
Si l’Europe savait endurer juste un peu, elle cracherait sur Trump et pas se la jouer billard bande avant. Et Trump qui leur donne la solution, il leur explique que l’Europe pèse bien plus que les USA, alors qu’ils se dém*rdent les 430 000 000 de ce continent.
Macroner, ruminer, tergiverser, chacun dans son coin, et c’est ainsi que les autres sont grands. Nous avons tout pour plaire, la plus belle fille du monde et jamais personne ne nous invite, il est vrai qu’entre les Sarko, Pépère et Cie, nous avions essuyé une drôle de brochette de gonfleurs d’hélices, dont il faut se remettre.
Je pensais que Pagnol ce n’était que dans les livres, je me trompais, le Dodu, vous le voyez casque sur la tête et crier à son peuple, Banzaï! ? À part lever la fourchette, l’image qu’il donne… Vous voyez ce profil nous faire de la pub pour nous inciter à monter à l’assaut et à nous engager ?
Vous voulez rire un peu, vous mettez en parallèle les photos de Pépère, Sarko et son tic des épaules, Villepinpin comme pompe à gonfler les matelas de plage et le trop prudent Macron, c’est sûr nous ne pourrons jamais hisser les voiles, et pourtant nous avons le legs du nucléaire de Mongénéral… Les finances, par contre, tous ces types les ont mises à sac.
Merci à lui, le Général Motor, d’avoir remis aussi à sa place Khrouchtchev en lui expliquant que si lui pouvait faire de gros trous avec ses bombinettes, lui aussi pouvait en faire des moins nombreux mais suffisants pour les rayer de « l’univers », son mot qu’il affectionne quand il parle de la place de la France.
Il fait très chaud sousleplusbeaupanoramadumonde, mais sous les bouleaux et à la fraîcheur naturelle de son feuillage je me propose une belle fin de journée. Pour les plus courageux, une dame Jeanne et un déplacement matinal à la fontaine de jouvence bien connue des cyclistes, et vous voilà prêts pour escalader un nouveau billet.
@ Antoine Marquet
Cher Antoine, pensez au Conseil de révision…
La lecture de ce billet démontre que l’attitude de Nicolas Sarkozy, alors président de la République, avec ses attaques, ses prises de position méfiantes vis-à-vis de l’État de droit, n’étaient pas si illégitimes puisque ces mêmes interprétations sont actuellement créditées. La presse écrite ainsi que les chaînes d’information en continu s’en font l’écho, au demeurant avec de brillants intervenants spécialistes du droit.
Le droit doit s’allier à la société, l’absence de pragmatisme avec l’existant ne peut qu’éloigner le droit de sa nécessité sociale et il en va de son acception par les citoyens.
Cette liaison avec la réalité s’est pourtant manifestée dans le passé, entre autres avec la loi du 3 décembre 2001 qui a supprimé la notion d’enfant adultérin en droit successoral. Depuis cette loi, les enfants nés hors mariage ont les mêmes droits successoraux que les autres enfants, ce qui n’était pas le cas avant cette loi. À l’époque la France avait été condamnée par la Cour européenne des droits de l’Homme (arrêt Mazurek) pour discrimination envers les enfants nés hors mariage, le législateur est donc intervenu par la suite et n’a eu d’autre choix que d’accepter l’évolution de la société en matière de composition familiale.
Un autre exemple me semble pertinent en matière de parallélisme entre le droit et la société avec la loi du 17 mai 2013 sur le mariage pour tous, les couples de même sexe pouvaient désormais s’unir par la voie du mariage, ce qui aurait été inimaginable trente ans avant.
De nos jours, notre société a beaucoup changé et sur certains points, la législation sur les mineurs ou la présence sur notre sol de délinquants étrangers dangereux, déjà évoqués, le Conseil constitutionnel, dont il est bon de rappeler son importance et sa nécessité dans nos institutions, ne semble pas avoir fait preuve de lucidité pragmatique, il y a de toute évidence une absence totale, qui est fort regrettable, d’appréciation de la réalité sociale, d’où le projet de Bruno Retailleau de présenter un texte modifié.
Ce récent épisode, comme d’autres auparavant, révèle à nouveau le jeu qui se présente pour la gauche parlementaire.
Aussitôt un texte est voté, relatif principalement à la personne, délinquant ou immigré, aussitôt il saisit le Conseil constitutionnel. Il y a de nos jours une quasi-automaticité de la saisine de cette institution dans la pratique parlementaire de la part des députés de gauche.
C’est cette pratique qui laisse supposer que le Conseil serait plutôt un organe plus politique que juridictionnel, il se substituerait ainsi au politique.
Ne serait-il pas opportun de s’interroger aussi bien sur la composition du Conseil constitutionnel et sur les modalités de sa saisine ?
L’État de droit justement, devrait y préférer des magistrats professionnels plutôt que des personnalités politiques.
Précision est ici faite que les neuf « sages » sont nommés, trois par le président de la République, trois par celui de l’Assemblée nationale et trois par celui du Sénat, les anciens présidents de la République sont appelés à y siéger de plein droit sans nomination.
Il est difficile de concevoir, dans cette pratique, des nominations motivées par les authentiques compétences juridiques du nommé en dehors de toute considération d’ordre politique. Laurent Fabius a siégé au Conseil alors qu’il n’est nullement un juriste.
En ce qui concerne sa saisine, ce sont principalement des parlementaires de l’opposition qui possèdent ce droit, il serait sans doute préférable que les demandes de saisine proviennent d’un collège de juristes en droit public, politologues ou constitutionnalistes qui ne seraient pas acteurs de l’exercice politique mais garants de l’intégrité de notre droit afin de mieux apprécier l’évolution de notre société.
Cette réforme du Conseil améliorerait sans doute les décisions qui seraient prises, avec un législateur qui, en aval, remettrait en cause des textes votés il y a fort longtemps pour les mettre en adéquation avec le réel, et en amont, des authentiques juristes qui siègeraient au Conseil.
Peut-être y aurait-il la résolution de la terrible équation entre d’une part, le socle juridique de l’État de droit et d’autre part, l’application de ce socle sur notre sol.
Cher Philippe Bilger,
J’en sais mille fois moins que vous en matière judiciaire.
Dans mon ignorance complète, j’en suis resté à cette affirmation, quand on parle d’une dictature ou d’un régime (très) autoritaire : « Il faut rétablir l’État de droit ». Cette formule ne me semble pas problématique, sans entrer dans les détails et les subtilités.
Vous ne parlez pas du coup d’État juridique réalisé par Fabius : il a mis en place ce qu’il a appelé le bloc de constitutionnalité. La référence directe à la Constitution ne suffisait pas, il lui a agrégé tout et son contraire. À partir de là, toute interprétation est possible. Mais justement c’est Sarko qui a donné un pouvoir judiciaire à des politiques qui statuent non plus en fonction d’un texte mais en fonction d’une idéologie. Aveuglé par son américanisme, il aurait souhaité une Cour suprême. Sa tentative de supprimer les tribunaux administratifs et le conseil d’État n’ont pas prospéré. Ajoutons son mépris pour le référendum sur l’UE, son adhésion a l’OTAN, la départementalisation de Mayotte et les radars sur les routes. Le début de la déchéance de la France…
N’a rien à voir avec Sarkozy : l’assassinat du policier Maréchal
https://www.leparisien.fr/faits-divers/18-ans-apres-la-mort-de-christian-marechal-ses-proches-demandent-la-saisine-du-pole-cold-case-21-03-2025-M4Z7DPV73NB25MFJNYYHWHY624.php
Oui Nicolas Sarkozy est un précurseur. Il a élargi de façon significative les pouvoirs du Conseil constitutionnel, lors de la réforme constitutionnelle de 2008, à travers l’introduction de la « Question Prioritaire de Constitutionnalité (QPC) ».
Ce mécanisme permet à tout justiciable, lors d’un procès, de contester la constitutionnalité d’une disposition législative déjà en vigueur s’il estime qu’elle porte atteinte aux droits et libertés garantis par la Constitution.
Avant cette réforme, le Conseil constitutionnel ne pouvait examiner la conformité des lois qu’avant leur promulgation (contrôle a priori), à la demande de certaines autorités (Président, Premier ministre, présidents des Assemblées ou 60 parlementaires).
Avec la QPC, le Conseil constitutionnel a acquis un pouvoir de contrôle a posteriori, c’est-à-dire sur des lois déjà en vigueur. Cela a transformé son rôle, le rapprochant d’une véritable cour constitutionnelle, capable d’intervenir dans l’application concrète des lois.
Merci à Marc Ghinsberg pour la référence.
Il me faut bien dire que, même sans celle-ci, la logique qui prétend justifier les protestations émises, ainsi cher hôte qu’une forme d’explication de votre habituelle antienne sur la critique de l’État de droit, me semble pauvre pour ne pas dire inexistante.
L’État de droit c’est l’assurance qu’il existe un droit qui ne change pas arbitrairement en fonction de la tête du client et de la volonté des uns et des autres.
Que son contenu laisse trop de place à l’interprétation donc à la possibilité d’être plus ou moins exprimé en fonction des biais de ceux qui doivent le faire respecter, est un autre sujet. Il faut alors faire évoluer ce contenu.
Et c’est là que ça se complique. Le droit est dur à faire évoluer car ceux qui le veulent sont les mêmes qui l’ont corseté en le rendant interprétable à souhait. Pourquoi ? Pour s’autoprotéger. Il n’était en rien, par exemple, stipulé qu’un président ne pouvait être mis en cause durant son mandat. Ce sont des raisons abracadabrantesques qui ont poussé le choeur des pleureuses, de droite, de gauche et ambidextre à réaliser des prouesses de mauvaise foi pour en arriver là et faire inscrire dans la Constitution ce qui n’y était pas mais qu’ils ont affirmé s’y trouver.
L’effet de bord de cette volonté de tout soumettre au Conseil constitutionnel se retourne parfois contre eux. Et changer la Constitution n’est pas si facile. Oubliez la majorité parlementaire, ces oiseux oisifs ne se tireront pas une balle dans le slip.
Le référendum. Ils ne s’y risqueront pas. Nous risquerions d’en demander pour revoir leurs privilèges et plus facilement les incriminer lorsqu’ils « malversent ».
Alors oui, il reste le côté dictatorial que vous appelez de vos voeux. S’affranchir de la loi. Ne pas respecter l’État de droit. Désolé cher hôte je ne souscris pas.
Par ailleurs notre Winston d’opérette souligne fort justement l’ineffable comique de celui que vous prenez en exemple, un multirécidiviste, criminel contre l’humanité, voyou patenté et condamné. Quel exemple ! Vous me surprenez parfois.
C’est à cause de la difficulté à faire évoluer les lois que notre hôte en vient à sacrifier l’État de droit.
Hélas, voilà qui me rappelle ceux qui voyant les impasses du pays attendent quelque homme providentiel. Notre pauvre pays dérive toujours entre conservatisme excessif et pulsions révolutionnaires destructrices, et cela jusque chez les meilleurs, c’est bien triste !
Nous qui donnons des leçons à tout le monde, nous ne sommes face au Danemark par exemple, rien, rien du tout. Là-bas, on voit bien le problème de l’immigration, pour la politique sociale, mais aussi, en le disant moins, pour la sécurité, les femmes et enfin, tout ce que trop de musulmans attaquent, premiers immigrés à rendre le mal pour le bien, dans un ressentiment pour notre avance face à eux camouflé en morale.
On voit le problème avant nous, et on le traite de façon pragmatique, sans le nier ou songer à abdiquer l’État de droit pour y parvenir. Les pays nordiques ne prêchent pas chez nous, ils se concentrent sur le fait d’agir avec vertu, force, intégrité, par exemple avec des politiciens moins gorgés de privilèges, qui ne se sentent pas tenus de compenser leur peu de vertu par une fuite en avant dans le discours moralisateur.
Pour bien des choses, la France n’a pas à donner de leçon, mais à en prendre. C’est d’ailleurs en en prenant qu’elle sera plus crédible pour en donner : qui prêche doit prêcher d’exemple, montrer qu’elle ne le fait plus par vanité mais pour le bien du monde, comme elle imite aussi, dans cette optique.
On enseigne toujours et ce qu’on sait, et ce qu’on fait… Or donc, dire ce qui n’est pas hors cas d’aède dans une fiction, n’est pas enseigner. Et qui par exception dirait vrai, comme en appelant à défendre le bon droit de l’Ukraine et la sécurité de l’Europe, aura du mal à entraîner si son pays est coutumier du fait de mettre la poussière sous le tapis, comme dans le cas de l’immigration, de la dette et que sais-je encore ?
La France a à cesser de se croire un destin exceptionnel, elle a une assurance face aux menaces ouvertes, la bombe, mais cela ne garantit en rien face aux guerres hybrides ou par une submersion de gens rendant le mal pour le bien. Il n’y a pas de potion magique… Ou de verbe assujettissant tout le monde à notre charme irrésistible, sans quoi les Grecs auraient survécu comme puissance de rayonnement à leur conquête dans l’Empire romain. Ils sont tombés de plus en plus bas, oui, et si le pays a fini par être libéré d’une puissance étrangère plus récente, personne ne songe plus à écouter les descendants d’Aristote et de Périclès, parents pauvres tombés très bas au cours des siècles, et récemment essorés par leur dette comme cela pourrait bien nous advenir.
Moins de prétention indue, et redressons la barre avant de finir engloutis comme ou plus que la Grèce, fidèles non à la vanité mais au désir de liberté que nous prétendons défendre.
Peut-être est-ce parce que l’on n’attend plus rien d’une esthétique du droit, ni plus rien de la perfection de ses analyses, pour reprendre ce que vous écrivez, que gouvernement et parlement se donnent rendez-vous au Conseil constitutionnel.
Ils sont en territoire connu, principaux étalons d’une arène philosophique qui reçoit leur cavalcades juridiques sur un sable sententieusement fibré, littérairement huileux.
Il suffit de voir le niveau de rédaction des attendus, censés redonner forme à une loi, comme un maréchal-ferrant refaçonne un sabot, rechape un pied, avant la ferrure.
Un « parage » chargé de censurer les bavures d’une corne qui pousse dans l’anarchie la plus totale, qui veille (la notion de « wokisme » ne mourra jamais) à seller l’esprit des lois, alors que certains recommandent de monter l’État de droit toujours à cru, sans intermédiaire.
Cher monsieur le maréchal-président Ferrand, les voilà (encore une fois).
@ Tipaza
Des questions me viennent à l’idée :
Élisabeth Borne n’aurait-elle pas profité de la fenêtre des « mathématiques modernes » qui ont ruiné le niveau de la France en ce domaine sur le plan international ?
Lesdites mathématiques modernes avant le niveau universitaire, ne seraient-elles pas une tentative d’adapter les maths au cerveau féminin ?
@ Xavier NEBOUT | 11 août 2025 à 09:46
Vous êtes vraiment phénoménal et Madame Nebout a bien de la chance d’avoir pécho un tel homme, seigneur, maître et pater familias que toutes les dames du blog lui envient !
Eh oui cher Lodi. Vive la capacité de réforme. Mais bien sûr, comme le poisson et la pourriture, la réforme doit commencer par la tête. Ô combien plus vertueux sont les politiciens au Danemark. Ce qui explique la capacité de l’ensemble à discuter. Entre nos gonfles, Larcher, Hollande, Méchencon et consorts qui se repaissent sur le dos de la bête, les voyous aux conflits d’intérêts multiples… comment voulez-vous qu’un plombard qui se paluche 70 à 80 heures de taf ait envie de la moindre concession.
Ce n’est pas selon moi le Conseil constitutionnel en tant qu’institution qui pose problème mais bien plutôt son mode de désignation et par conséquent sa composition. Cela conduit naturellement à s’interroger sur l’indépendance réelle, l’impartialité mais aussi les compétences des membres siégeant dans cette institution.
Mais en fait, quel que soit le mode de désignation des membres de cette institution et donc leur degré d’indépendance, qui peut penser que ces membres statueront réellement en toute objectivité, en toute impartialité et qu’à aucun moment dans leur processus de réflexion et de décision ils ne seront influencés par les valeurs, les convictions qui sont les leurs ?
Soit le Conseil constitutionnel dira le droit et strictement le droit et il sera alors reproché à ses membres de ne s’être comportés qu’en juristes, ignorants des réalités et de l’évolution de la société, soit il statuera en interprétant la Constitution, voire en prenant avec elle quelque liberté pour faire pencher la balance d’un certain côté, et ses membres seront cette fois accusés de partialité et d’avoir agi en tant que politique.
Où il est encore démontré que le régime démocratique est décidément bien difficile à vivre !
@ Axelle D
Les deux parties du cerveau étant plus liées chez la femme que chez l’homme, elles sont plus intuitives mais moins bonnes logiciennes, et les maths modernes font peut-être plus appel à l’intuition.
C’est pourquoi, aussi, les jeunes filles étaient jadis éduquées à savoir retenir leurs émotions pour leur éviter de dire des bêtises.
« On exige un droit qui nous protège, quel qu’en soit le prix à l’égard des « vaches sacrées » qui nous veulent humanistes mais en péril mortel. » (PB)
A la lumière aussi bien des décisions délirantes du Conseil constitutionnel que de la banalisation de la criminalité sur le sol français, nous allons finir par croire que la vision des droits de l’homme selon cette noble institution est incarnée par l’image d’un criminel, de préférence étranger en situation irrégulière et multi-condamné, revêtu jusqu’à plus soif de tous les droits et passe-droits possibles et imaginables, contemplant de haut ces braves gens de Français ne disposant que de vagues droits théoriques non reconnus en pratique et même pas du droit élémentaire à la vie par une Constitution si mal rédigée et si mal défendue par ses serviteurs que les victimes de cette incurie finissent par s’empiler en tas dans une mare de sang.
Français, laissez-vous tuer surtout sans réagir, car nous, Conseil constitutionnel et autres institutions, nous ne ferons rien pour votre petite sécurité.
Et ne vous fatiguez pas pour aller manifester votre mécontentement par un bulletin de vote d’ailleurs inutile car nous aurons toujours raison contre vous.
C’est cela, l’État de droit à la française…
https://www.lefigaro.fr/vox/politique/le-conseil-constitutionnel-prefere-proteger-la-liberte-d-etrangers-dangereux-a-celle-de-citoyens-innocents-20250811
« (…)Il serait peut-être temps de toiletter certains textes et de recadrer les pouvoirs du Conseil constitutionnel dont le premier devoir est de s’assurer du respect de notre démocratie où chacun doit pouvoir vivre en paix, ce que trop d’immigrés agissant en violation de nos lois ne permettent plus. À cette occasion, il devrait être rappelé que le juge n’est pas législateur et ne saurait s’y substituer sans lui-même commettre une atteinte à la démocratie. »
@ Michel Deluré | 11 août 2025 à 16:39
« …ces membres statueront réellement en toute objectivité, en toute impartialité et qu’à aucun moment dans leur processus de réflexion et de décision ils ne seront influencés par les valeurs, les convictions qui sont les leurs ? »
Je vois que vous aimez plaisanter car plusieurs de ces membres ont eu dans leur carrière politique maille à partir avec la justice…
Pour des gens qui parfois nous gavent de leçons sur les « valeurs de la République », cela fait un peu désordre.
Sans chercher à être toujours désagréable, les petits camarades pleins de bonnes intentions qui s’érigent en professeurs de droit sans en avoir rien appris, devraient faire preuve de plus de modestie.
Ils se révèlent dans des fautes de vocabulaire élémentaires, comme la confusion entre qualification et compétence.
Oui, le Danemark, bien sûr, qui ne pourra rien sans une Europe encore à réveiller de son songe victorieux, somnambulisme qui fait fi de la totale défaite impériale et voudrait faire du Musulman la cause des errements de l’humanité.
Continuons donc à nous asservir à la poupée téléréelle américaine, fantasme effondré à nouveau des dominations impériales qui ne sait qu’imiter les erreurs du vieux continent, au mépris des faiblesses de la vérité, toutes-puissantes d’être la vérité.
Au commencement était le verbe, faculté de nommer la guerre comme l’amour.
Au commencement était la loi, traduite désormais en termes clairs pour ceux qui savent lire et renoncer aux illusions de la force, n’ont donc plus besoin de recourir aux mensonges de l’ivresse ou du fanatisme d’une identité fallacieuse, associés qu’ils sont désormais à la vie éternelle :
« Mais principalement parce que si notre amour n’est pas seulement d’une Gilberte, ce qui nous fit tant souffrir ce n’est pas parce qu’il est aussi l’amour d’une Albertine, mais parce qu’il est une portion de notre âme plus durable que les moi divers qui meurent successivement en nous et qui voudraient égoïstement le retenir, portion de notre âme qui doit, quelque mal, d’ailleurs utile, que cela nous fasse, se détacher des êtres pour que nous en comprenions, et pour en restituer la généralité et donner cet amour, la compréhension de cet amour, à tous, à l’esprit universel et non à telle puis à telle, en lesquelles tel puis tel de ceux que nous avons été successivement voudraient se fondre. »
https://fr.wikisource.org/wiki/Page:Proust_-_Le_Temps_retrouv%C3%A9,_1927,_tome_2.djvu/46
Ou, ce qui revient au même :
« Le Fils de Dieu fait homme qui a assumé en lui-même toute peine et toute faute du monde est maintenant ce dépassement recherché dans les sacrifices cultuels. Être lié à sa mort dans le baptême signifie, pour le chrétien, être à l’abri dans l’amour de Dieu qui pardonne. Mais cela ne veut pas dire que sa propre vie serait désormais sans importance et que les préceptes moraux n’existeraient plus pour lui. Cela signifie plutôt que les préceptes moraux peuvent et doivent être vécus d’une manière nouvelle, au sein de cette unité avec le Christ, dans la liberté intérieure de l’amour. »
https://shs.cairn.info/revue-communio-2018-5-page-123?lang=fr#s2n4
En 1947, Weil doutait que ce fût pour bientôt.
À mon sens, il est certain que c’est pour maintenant, quand nous nous serons aperçu qu’il suffit d’y croire pour le réaliser, ce qui ne dépend que de notre foi, pari pascalien devenu choix raisonnable, rationnel et formulable.
Vive l’Europe.
Si le ministre de l’Intérieur pouvait donner le change, je n’ai jamais aimé le Sarkozy président dans ses outrances de chef de clan, incapable de rester assis, vulgaire et braillard.
Aussi, étant de parti pris, je n’en dirai pas plus.
@ Exilé 11/08/25 20:37
« Je vois que vous aimez plaisanter… »
Je finissais par me demander si vous alliez enfin découvrir cette face cachée de ma personnalité !
Pour le reste, les membres du Conseil constitutionnel, depuis sa création, ne présentent tout de même pas pas dans leur grande majorité un casier judiciaire qu’envieraient les plus grands de nos délinquants !
@ Xavier NEBOUT 12/08/25 07:29
Compétence : « connaissance approfondie qui confère le droit de juger ou de décider en certaines matières ».
N’est-ce pas ce que l’on attend justement des membres du Conseil constitutionnel ?
Désagréable, c’est bien de reconnaître que vous l’êtes mais alors, plutôt que d’essayer de vous corriger, pourquoi cultivez-vous au contraire l’art de l’être ?
Quant à la modestie que vous conseillez à certains, ne serait-ce pas la qualité qui vous fait défaut, ce qu’on désire le plus étant justement ce dont on manque ?
@ Michel Deluré (@ Xavier NEBOUT)
«Désagréable, …/…pourquoi cultivez-vous au contraire l’art de l’être ? »
Je laisse Xavier répondre, pour ma part que je dirais que parfois c’est très agréable.
Je ne dis pas que ce n’est pas injuste, mais ça soulage !
https://www.youtube.com/watch?v=XPwmEiDj93U
@ Tipaza 13/08/25 12:16
Sans doute, Tipaza, mais pour autant qu’être désagréable soit alors fondé et ne s’exprime pas de manière méprisante, surtout lorsque l’on se permet en prime de réclamer de l’Autre un peu de modestie.