Et si on déboulonnait aussi le présent ?

Tout va y passer.

Déjà il n’y a plus un domaine, plus un pays qui soit à l’abri d’un prurit d’éradication prétendant épurer, détruire et dégrader. L’Histoire, la politique, les arts, tout ce qu’une certaine forme de culture a consacré, tout ce que des siècles ont édifié, vont être, j’en suis persuadé, consciencieusement, méthodiquement mis à bas.

Par des fanatiques dans la démarche desquels se mêlent extrémisme idéologique, obsession raciale, anticolonialisme dénaturé, dictature morale, pulsion de saccage, ignorance crasse ou volupté mortifère (Canard enchaîné). Le mouvement s’amplifie qui peu à peu vise à faire disparaître le monde d’hier au prétexte qu’il serait indigne et à nous priver de ce qui a construit nos personnalités, notre histoire et, à partir de notre dilection nostalgique, notre envie pour le futur.

Cette dérive hallucinante qui chaque jour fait surgir un nouveau scandale, tristement ne scandalise pas assez, mobilise trop peu les consciences et les esprits contre elle. Il ne suffit pas de rendre hommage à des étudiants qui nettoient des statues vandalisées. Ces bonnes volontés pèsent peu face à l’absence d’indignation radicale avec une dénonciation civique et démocratique largement gangrenée par la faiblesse contemporaine de vouloir donner un peu raison à ceux qui ont totalement tort.

On ne devrait même pas, dans un univers sensé, avoir à débattre de cette absurde projection d’un présent présumé irréprochable sur un passé honni avec partialité. Non seulement à cause de cette évidence que troubler avec les lumières ou les préjugés d’aujourd’hui les grandeurs, les admirations et les choix d’hier est une absurdité aisément perceptible par la plupart. Mais aussi parce que ces considérations rétrospectives calamiteuses confondent l’ancien avec le nouveau, l’universel de l’art authentique avec des humeurs conjoncturelles, Shakespeare avec les nains qui l’ont scruté à la loupe pour diluer son génie dans la moraline, les hommages historiques avec l’obligation d’une impossible perfection humaine.

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Ainsi Colbert, Faidherbe, Bugeaud, Churchill, Christophe Colomb et d’autres encore, unis par un même opprobre sans discrimination, vont être discutés, tagués, débaptisés, peut-être déboulonnés au prétexte que dans leur carrière et leur action il y aurait eu des parts d’ombre à côté de tant de réussites objectives. Qui pourrait penser que dans l’affirmation d’un tel constat il y aurait de quoi néantiser ce qu’ils ont été et rendre caduque leur illustration d’alors ? Et ce, même si naturellement, de nos jours, nous sommes devenus plus sensibles, plus attentifs à ce qu’il pouvait y avoir de blâmable dans leurs destinées (LCI).

Je défie quiconque de pouvoir offrir au savoir et à la bienveillance de tous un exemple, une gloire immaculés et il me semble qu’au contraire il doit y avoir une forme de reconnaissance pour ce que l’Histoire a charrié et l’héritage qui nous a été légué et que nous laisserons à ceux qui, dans le fil des générations, nous succéderont. Benjamin Constant a écrit qu’il fallait traiter avec délicatesse le passé, d’abord parce qu’il convenait d’être poli et pour l’inciter à se retirer sans drame.

Il faut nous laisser intacts nos temps anciens, nos monuments, nos statues, nos grandes oeuvres, cette merveilleuse carte du sublime, de l’héroïque et même de la controverse qui fait qu’on a le droit de préférer Bonaparte à Napoléon ou de n’apprécier aucun des deux. Il serait lamentable de relier les traces splendides ou surprenantes d’il y a longtemps à nos préjugés. Ce sont à eux de se plier à une adhésion objective à l’égard du capital multiforme au sein duquel on pense, on célèbre, on s’indigne et on vit. Faisant notre histoire, il serait arrogant de l’amputer et de relativiser absurdement l’Histoire.

Pour mieux transmettre mon message, je voudrais raisonner par l’absurde sur le point central de cet appétit de destruction, qui est, à le supposer de bonne foi, l’illusion d’existences irréprochables, exemplaires, qui mériteraient leur sublimation sur tous les plans et dans tous les registres.

Qu’on accepte de se pencher sur nos enthousiasmes actuels, notre frénésie de panthéonisation, cette conciliation perverse entre notre passion de la démolition et notre étrange focalisation sur des êtres et des actes parfois surestimés, et il sera facile de vérifier alors que nous pourrions aussi bien déboulonner notre présent que d’aucuns s’acharnent vicieusement à déboulonner notre passé.

Si nous posions le même regard sur nos glorifications récentes que sur celles que nous estimons avoir été abusivement concédées il y a des lustres parce qu’elles n’auraient pas été parfaites, au contraire imprégnées d’équivoque, lesquelles résisteraient ?

Simone Veil, l’une des disparues les plus consensuelles et louées qui soient, essentiellement à cause de l’horrible tragédie des camps et à sa survie puis à son combat en faveur du droit à l’avortement, enfin pour son soutien constant et agissant en faveur de l’Europe, a été aussi un magistrat et une femme politique qui naturellement n’ont pas suscité la même aura : François Bayrou, par exemple, aurait pu en dire beaucoup sur son verbe violent !

Aurait-il fallu, à cause de ces dissentiments, ne pas lui rendre hommage pour l’essentiel en chipotant pour le reste ? Evidemment non.

Pour ma part, pour la panthéonisation, sa famille l’avait acceptée, la seule que j’aurais absolument applaudie aurait été celle d’Albert Camus, dont la personnalité, l’intégrité, l’aura, la justesse éthique et le génie l’auraient justifiée. Mais il y aurait eu des oppositions et des mécontents !

Ne rêvons pas d’une humanité si pure qu’elle ne serait qu’un fantasme !

Qu’on prenne donc garde à ce que l’avenir pourrait réserver à notre sélection historique et éthique d’aujourd’hui et à ce que nous serions tentés de relativiser si nous en usions avec la même rigueur étouffante et ciblée qu’avec le passé !

Les massacreurs, les vrais, sont ceux qui tuent ce dernier. Va-t-on accepter de devenir orphelins ?

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Voir les Commentaires (73)
  1. Je voudrais signaler que déboulonner et diaboliser n’a rien de nouveau. Dioclétien a été diabolisé parce qu’il a persécuté les chrétiens au point que son historien fait quasiment un appel d’offres pour que romanciers et autres améliorent son image :
    https://www.histoire-pour-tous.fr/livres/5370-diocletien-empire-restaure-remy.html
    Faut-il avoir nui à des gens pour être diabolisé ? Outre les Juifs, les chrétiens s’en sont pris à toutes sortes de gloires antiques, ainsi :
    https://www.histoire-pour-tous.fr/livres/5370-diocletien-empire-restaure-remy.html
    La seule nouveauté, aujourd’hui, c’est que chaque groupe veut jouer les destructeurs, comme le chien lève sa patte pour marquer son territoire.
    On n’est pas un groupe si on ne dénonce pas les autres. Je dirais même mieux : si on n’a pas droit à son petit abus : ainsi des écolos nous soûlant de moraline vont dire qu’ils ont bien le droit de virer les peuples premiers de leurs terres vu que d’autres font des abus.
    Un progressiste, c’est le mec qui va dénoncer les racistes mais soutenir la délocalisation des peuples. Un conservateur, c’est le mec qui traitera le voleur de racaille mais défendra l’immunité de Polanski car il ne se vante pas de ses turpitudes. Dans tous les cas, les faits comptent moins que les mots, nuire aux autres compte moins que la présentation. D’ailleurs, c’est toujours comme ça, on n’est pas encore dans un monde où on se choque que quelqu’un prenne la place de stationnement d’un handicapé tandis qu’il y a un presque consensus contre le drogué. Pour son bien ! Enfin, peut-être pas où on lui donne la chasse comme aux Philippines.
    La seule différence dans le déboulonnage, disais-je, c’est que chaque conventicule a ses bêtes noires. Mais c’est super ! Aucun n’a trop de pouvoir, on peut donc s’y opposer victorieusement. Voltaire préférait une poussière de sectes à de grandes Eglises, je préfère des censeurs criards, qu’on voit venir, tirant dans tous les sens et bientôt les uns sur les autres à quelque Politburo.
    On ne risque pas grand-chose, ils inspirent de bons billets à notre hôte et on peut mépriser le fanatisme et la bêtise sans les craindre alors que demande le peuple ? Les crétins sont des crétins : il ne manque pas de gens méritant des statues qui illustreraient leurs combats ! Mais hélas, ils sont destructeurs, non créateurs. Enfin, ça se fait un peu :
    https://www.lepoint.fr/societe/la-rochelle-inaugure-une-statue-de-toussaint-louverture-20-05-2015-1929943_23.php
    Que les gens soient monothéistes s’ils ne peuvent pas faire autrement mais qu’ils comprennent bien qu’à supposer qu’il n’y ait qu’un dieu, que le monde est divers. On peut même imaginer d’autres mondes habités mais c’est une autre histoire.

  2. Tous les grands hommes ont leur part d’ombre. Napoléon et même de Gaulle qui sont sans doute les deux les personnalités les plus appréciées des Français n’échappent pas à la règle.
    Leurs actions se situaient dans un contexte qui ne peut pas s’examiner aujourd’hui sans un certain recul.
    Déboulonner les statues d’hommes qui ont marqué notre Histoire n’effacera pas les faits les moins glorieux de celle-ci.
    Ceux qui le font au nom d’un humanisme de façade, mais surtout d’une haine irrépressible qui remonte à quelques siècles, devraient prendre conscience que ce comportement intolérant a surtout pour effet de rassembler les citoyens français contre cette hostilité à leur égard et à terme, mettre au pouvoir un régime qui fera preuve de beaucoup moins de compréhension face à leurs exigences.
    La France ne reniera pas son passé. Celui-ci est constitué de faits glorieux et d’autres regrettables. Personne ne le nie, mais quel peuple peut se targuer d’avoir un passé irréprochable ? Certainement pas ceux qui nous font la morale aujourd’hui sur fond d’antiracisme orienté.

  3. Marc GHINSBERG

    Lorsque j’avais vingt ans pour moi la grande affaire
    Était de désapprendre et non d’avoir appris
    Il me semblait rouvrir les portes de l’enfer
    Par le simple refus du cœur et de l’esprit
    Don-Quichottes nouveau qui tournaient leur colère
    Contre les dieux de plâtre et l’ombre des statues
    Nous étions quelques-uns que ces jours assemblèrent
    À mettre dans l’injure une étrange vertu.
    Aragon
    On vient de loin.

  4. Qu’on prenne donc garde à ce que l’avenir pourrait réserver à notre sélection historique et éthique d’aujourd’hui et à ce que nous serions tentés de relativiser si nous en usions avec la même rigueur étouffante et ciblée qu’avec le passé !
    Les massacreurs, les vrais, sont ceux qui tuent ce dernier. Va-t-on accepter de devenir orphelins ?

    Mais au fond, ne sommes-nous pas principalement victimes de la tyrannie de la mode, qui ne joue pas uniquement dans divers aspects uniquement matériels mais aussi, du fait d’un énorme effet d’amplification médiatique, dans le domaine de la pensée ?
    Par exemple, les plus âgés d’entre nous ont-ils été exposés dans leur jeunesse à l’irruption du terme « racisme » à tout propos et surtout hors de propos dans les échanges les plus banals, alors que de nos jours nous pouvons parfois nous demander si les plus jeunes possèdent d’autres mots à leur vocabulaire ?
    Il n’y a pas de mode sans lanceurs de modes, qu’ils soient des créateurs, dans le domaine de l’architecture, de l’automobile ou de l’habillement par exemple, ou plus couramment des manipulateurs, aux arrière-pensées souvent troubles, comme pour la théorie du genre (qui n’existe pas mais qui fait l’objet de travaux universitaires) ou bien comme les théories délirantes portant sur la « racisation », pour n’évoquer que ces sujets.
    Eh bien, il appartient à chacun d’entre nous de ne pas se laisser prendre au piège, par ignorance, bêtise ou panurgisme par tout ce que ces faux prophètes veulent nous faire ingurgiter de force.
    Pour cela il faut être capable de faire preuve non seulement d’esprit critique mais encore de force de caractère.
    Et peut-être aussi d’esprit de résistance, mais c’est peut-être trop demander dans un monde habitué à suivre le courant par facilité…

  5. Ils peuvent déboulonner tout ce qu’ils veulent, le résultat c’est que le racisme va battre des records et atteindre des sommets jamais égalés. Chaque tour de clé sur une statue et hop, des milliers de votes pour le RN qui les remercie.
    Idiots utiles de Macron qui se lèche les babouines, sachant qu’il aura le RN en face de lui et qu’il gagnera haut la main.
    Après mon Banania du matin et mon riz Uncle Ben’s de ce midi, je regarderai « Autant en emporte le vent » sur Amazozone ; rien que pour l’énervement des gauchisses adama booba Joffrin.
    Bisque bisque rage ! Nananèèèère, je me mets à leur niveau mais c’est dur de s’abaisser aussi bas, because arthrose.
    Je ne fais pas partie de ce troupeau de dégénérés racialistes anti-blancs.

  6. Magnifique, ô notre hôte, de savoir être à la pointe de la pensée moderne, celle qui sait formuler la phrase en spirale qui énerve par sa simplicité toutes les complexités, celles qui ne savent qu’éluder pour mieux s’exonérer d’un aveu solidaire, cette solitude qui est l’unique objet de nos partages en ce monde divisé, illusion romantique qui s’invente orpheline pour mieux ne pas assumer et renvoyer au passé cette faute partagée, ce roman qui nous reste à écrire, ce bilan que nous devons tirer, cette nouvelle langue à inventer, sans crainte rimbaldienne d’être compris en formule païenne, car il n’y a que le saint à présent d’intelligible, cet instant d’après la chute, avec Clamence enfin réuni:
    « …Le besoin de se justifier hante toute la littérature moderne du «procès». Mais il y a plusieurs niveaux de conscience. Ce qu’on appelle le «mythe» du procès peut être abordé sous des angles radicalement différents. Dans L’Étranger, la seule question est de savoir si les personnages sont innocents ou coupables. Le criminel est innocent et les juges coupables. Dans la littérature traditionnelle, le criminel est généralement coupable et les juges innocents. La différence n’est pas aussi importante qu’il le semble. Dans les deux cas, le Bien et le Mal sont des concepts figés, immuables : on conteste le verdict des juges, mais pas les valeurs sur lesquelles il repose.
    La Chute va plus loin. Clamence s’efforce de démontrer qu’il est du côté du bien et les autres du côté du mal, mais les échelles de valeurs auxquelles il se réfère s’effondrent une à une. Le vrai problème n’est plus de savoir «qui est innocent et qui est coupable ?», mais «pourquoi faut-il continuer à juger et à être jugé ?». C’est là une question plus intéressante, celle-là même qui préoccupait Dostoïevski. Avec La Chute, Camus élève la littérature du procès au niveau de son génial prédécesseur.
    Le Camus des premières œuvres ne savait pas à quel point le jugement est un mal insidieux et difficile à éviter. Il se croyait en-dehors du jugement parce qu’il condamnait ceux qui condamnent. En utilisant la terminologie de Gabriel Marcel, on pourrait dire que Camus considérait le Mal comme quelque chose d’extérieur à lui, comme un «problème» qui ne concernait que les juges, alors que Clamence sait bien qu’il est lui aussi concerné. Le Mal, c’est le «mystère» d’une passion qui en condamnant les autres se condamne elle-même sans le savoir. C’est la passion d’œdipe, autre héros de la littérature du procès, qui profère les malédictions qui le mènent à sa propre perte. […]
    L’étranger n’est pas en dehors de la société mais en dedans, bien qu’il l’ignore. C’est cette ignorance qui limite la portée de L’Étranger tant au point de vue esthétique qu’au point de vue de la pensée. L’homme qui ressent le besoin d’écrire un roman-procès n’appartient pas à la Méditerranée, mais aux brumes d’Amsterdam.
    Le monde dans lequel nous vivons est un monde de jugement perpétuel. C’est sans doute le vestige de notre tradition judéo-chrétienne. Nous ne sommes pas de robustes païens, ni des juifs, puisque nous n’avons pas de Loi. Mais nous ne sommes pas non plus de vrais chrétiens puisque nous continuons à juger. Qui sommes-nous ? Un chrétien ne peut s’empêcher de penser que la réponse est là, à portée de la main : «Aussi es-tu sans excuse, qui que tu sois, toi qui juges. Car en jugeant autrui, tu juges contre toi-même : puisque tu agis de même, toi qui juges». Camus s’était-il aperçu que tous les thèmes de La Chute sont contenus dans les Épitres de saint Paul ? […]
    Meursault était coupable d’avoir jugé, mais il ne le sut jamais. Seul Clamence s’en rendit compte. On peut voir dans ces deux héros deux aspects d’un même personnage dont le destin décrit une ligne qui n’est pas sans rappeler celle des grands personnages de Dostoïevski. »
    René Girard – Critique dans un souterrain, Pour un nouveau procès de l’Etranger, p. 140-142.

  7. Denis Monod-Broca

    Simone Veil est un bon exemple. Qui peut affirmer que le droit à l’avortement sera toujours mis à son crédit dans quelques années ou décennies ? que son européisme radical, sinon forcené, sera toujours mis à son crédit ?
    N’est-ce pas une constante dans l’histoire ?: nous brûlons ce que nous avons adoré.
    Le remède est connu, de science sûre, depuis belle lurette : ne pas se donner d’idoles, ne pas idolâtrer. Accessoirement ne pas ériger de statues, ne plus panthéoniser personne…
    Panthéoniser Camus ? Quelle idée ! Ô combien contraire à sa grande lucidité !

  8. Bonjour monsieur Bilger,
    Encore une fois vous nous faites la preuve de votre cécité face aux événements, sans compter que vous tentez toujours de protéger vos affirmations en rappelant que vous n’êtes pas antisémite.

  9. Simone Veil, l’une des disparues les plus consensuelles et louées qui soient, essentiellement à cause de l’horrible tragédie des camps et à sa survie puis à son combat en faveur du droit à l’avortement (…)
    Ainsi donc, selon Philippe Bilger, qui a tout de même été avocat général, tuer serait un « droit »…

  10. Jean le Cauchois

    « Les massacreurs, les vrais, sont ceux qui tuent le passé. Va-t-on accepter de devenir orphelins ? » (PB)
    Nous sommes orphelins involontaires du régime ancien, celui qui fonctionnait avec un monarque et un parlement, et qui a été empêché d’évoluer doucement en monarchie parlementaire, mais en République jamais satisfaisante pour ses défenseurs. Aujourd’hui, un Mélenchon, qui se dit maghrébin pour avoir vécu son enfance au Maroc, peut se dire aussi maintenant en France « je suis la République », tout en en sapant les bases et en déclarant vouloir en changer la Constitution. Que lui serait-il arrivé sous la Première République ? Et que nous arriverait-il de mieux sous sa VIe ?
    Mais l’ange de pierre, échappé en son temps aux massacres, continue de sourire, tristement, sur son socle de pierre de la cathédrale de Reims, en constatant le parcours inattendu de l’ancien enfant de choeur qui servait la messe en latin et écoutait les évangiles selon saint Jean et selon saint Luc. Jean-Luc a évolué : c’est un progressiste, pas un massacreur. Nous devons le supporter mais pas comme il prétend maintenant supporter l’OM.

  11. Michel Deluré

    Le passé, ce sont nos racines, notre Histoire. Il n’est plus et ne se réécrit pas. C’est un ensemble qui est à prendre tel qu’il fut, dans son entièreté, avec ses côtés aussi bien positifs que négatifs.
    Que l’on se penche sur ce passé pour en explorer ses côtés négatifs, les analyser, en tirer les leçons pour ne pas renouveler les mêmes erreurs, soit.
    Mais que l’on en arrive pour le moindre prétexte à vouloir débaptiser, déboulonner, saccager, effacer, expurger toutes traces de ce qui constitue notre passé, qu’il soit sombre ou glorieux, nos racines, notre culture, notre Histoire, non !
    Colbert a-t-il encore quelque chose à voir avec le racisme d’aujourd’hui ?
    Il y en a assez de ces esprits qui ont une si grande estime de leur niveau de moralité au point de prétendre nous donner des leçons, façonner nos consciences, nous amener à nous culpabiliser et à renier jusqu’à ce que nous sommes.

  12. Il y a néanmoins des déboulonnages justifiés. Ceux de Staline, Hitler, Hussein, Franco, etc. En attendant ceux d’autres leaders autocratiques, autoproclamés, dirigeants inamovibles et tyranniques.

  13. « Après la Grande Guerre, prématurément vieilli, il mène une vie paisible dans son appartement parisien entouré de ses proches. Souffrant pendant plusieurs mois, il part en Suisse se faire opérer ; à son retour, il reste alité, soigné par son gendre médecin, et meurt le 12 juillet 1935. Il est inhumé au cimetière du Montparnasse. Il survécut à tous ceux qui l’avaient soutenu : Auguste Scheurer-Kestner, le premier à être convaincu de son innocence, est mort en 1899, Émile Zola en 1902, Bernard Lazare en 1903, le général Picquart en janvier 1914, Jean Jaurès assassiné le 31 juillet 1914, Charles Péguy tué au combat, le 5 septembre 1914, Fernand Labori, l’un de ses avocats au procès de Rennes, en 1917, Joseph Reinach en 1921, Anatole France en 1924, Edgar Demange, son avocat tout au long de l’affaire, en 1925, Georges Clemenceau en 1929, Mathieu Dreyfus, le « frère admirable », en 1930. Quant au véritable espion, Esterhazy, réfugié en Angleterre sous une fausse identité, il meurt en 1923. » 
    Déboulonnons la statue de Tim…
    A-t-on idée de mourir bien après les soutiens de toute une vie ?
    Et installons-la dans la Cour d’honneur des Invalides…

  14. hameau dans les nuages

    Et pourquoi dans une partie d’échecs ce sont les blancs qui commencent ? Hein ? Hein ? Vous allez me le dire ? Ah là il fait moins le fanfaron le sylvain ! Il y a comme un blanc là ! 🙂
    Je m’en vais déboulonner tout ça avec ma clef anglaise, vous allez voir !!
    Tiens oui au fait pourquoi anglaise ? parce qu’on dévisse vers la gauche et quand on parle de serrer la vis c’est vers la droite ?
    Sinon le patronyme Traoré au Mali c’est comme Dupont ou Durand ici.Ce serait chouette que le clan Traoré aille au pays lutter contre l’esclavagisme encore omniprésent:
    https://information.tv5monde.com/afrique/mali-kayes-l-esclavage-en-heritage-299936?fbclid=IwAR0DnIZFRAR1ROqR2CMcOgbXk_H5EBWlFHuYWjOpKv9YRk3ZnNrKjqOZNiw

  15. « Il faut nous laisser intacts nos temps anciens, nos monuments, nos statues, nos grandes oeuvres »
    Les rues ont été régulièrement renommées, des noms ont toujours été effacés. On doit pouvoir regarder et discuter sans prendre des positions aussi caricaturales que la vôtre.
    Vous pensez qu’il aurait fallu en 1945 laisser à Strasbourg la place Adolf Hitler pour la place Broglie ?

  16. Il faut être complètement timbré pour revisiter l’Histoire, appliquer une rétroactivité, et surtout se réinventer une culpabilité des autres ; nous aimons le knout – qu’ils aillent dans ces pays du Golfe -, assez de ces relents nauséabonds, regardons devant, le peuple est éduqué et une minorité de frappadingues pour taguer Winston, ils lui doivent sans doute leur misérable vie, et peut-être plus encore.
    Tu parles ! L’autre footballeur avec ses lunettes rondes d’intello qui nous la ramène, on s’en fiche, les historiens ont fait le job et ces incultes qui ressassent à en vomir de vieilles lunes pour aigris et frustrés.
    Qu’ils aillent voir ailleurs ! Et pleurent toutes leurs larmes pour certains qui sont encore, eux, sous l’esclavage, mais là il faut sortir d’un certain confort de certitudes et d’accueil, dans un pays conciliant mais dont les citoyens silencieux en ont assez de ces folies recuites.
    La liberté de la démocratie ne leur convenant pas, qu’ils aillent à deux heures de vol du seuil de leur appartement soyeux, voir ce qu’est la misère et l’esclavage et qu’ils arrêtent de nous gonfler avec ce qui est un fonds pour eux, un commerce de la bonne conscience à moindre coût.
    Ils ne savent même pas ce qu’est un immigré, avoir émigré, ce qu’est se battre pour s’intégrer, et obtenir une reconnaissance ; ces minorités font plus de mal à la liberté que la gangrène sur le pauvre monde, interdisons aussi Victor Hugo et puis quoi encore ?
    Les médias sont des pleutres, quand auront-ils le courage de dire qu’on s’en tamponne fortement le coquillard de la résurrection de l’esclavage qui nous pourrit la vie, alors que tous les pays de la terre l’ont pratiqué et aujourd’hui encore d’autres, qu’ils leur offrent un séjour militant dans certains pays ils feront oeuvre de travaux pratiques.
    Qu’ils aillent donc dire à ceux-ci, ces esclavagistes modernes, qu’ils sont encore esclavagistes, leur porter leur bonne parole, à ceux qui font construire leurs tours de verre dans les pays du Golfe ; ensuite peut-être on les écoutera chez nous ; mais je doute qu’ils viendront nous la raconter comme ils se le permettent dans un pays de liberté, car là-bas il faut du courage et le fouet n’est pas la digression de bon aloi… C’est tellement facile et des imbéciles pour encore y croire et les écouter.

  17. « Il faut collectionner les pierres qu’on vous jette, c’est le début d’un piédestal »
    Hector Berlioz (1803-1869)
    Rappelons-nous également le « sans-culottisme » qui a dévasté la cathédrale de Saint-Denis et combien d’autres monuments religieux et représentations de l’Ancien Régime !
    On dirait ainsi que les nouveaux arrivants subsahéliens se sont inspirés de la doxa révolutionnaire « de souche » !

  18. La Civilisation c’est quand on a tout à perdre,
    La Barbarie c’est quand ils ont tout à gagner. (Sylvain Tesson)
    Une remarque en forme de consolation ou d’ironie, au choix.
    Constatons que ceux qui critiquent le « privilège blanc » le font dans la langue des Blancs, anglais pour certains, français pour d’autres, et toujours dans la langue du pays dont ils espèrent effacer le passé pour mieux piller le présent.
    Une civilisation c’est d’abord une langue maîtrisée et sa traduction écrite. C’est le passage de l’oral à l’écrit qui marque la réalité d’une civilisation.
    En définir ensuite la grandeur est autre chose, cela dépend de critères subjectifs.
    Ce qui est objectif c’est le nécessaire passage de l’oralité à l’écriture pour accéder à la permanence.
    Permanence qui se traduit ensuite par les réalisations matérielles, qui en général sont consacrées en priorité à l’hommage rendu à une transcendance sous forme de pyramides, temples.
    Nos effaceurs potentiels n’ont aucun des signes distinctifs d’une civilisation de substitution.
    Ils sortent de la nôtre, dans tous les sens du mot sortir, ils en sont issus, et ne veulent plus en faire partie conceptuellement.
    Par contre ils veulent en faire partie pour bénéficier d’acquis matériels avec pour seul effort, celui de culpabiliser les Blancs.
    Des Barbares qu’il convient de traiter comme tels.

  19. @ Giuseppe
    « Qu’ils aillent donc dire à ceux-ci, ces esclavagistes modernes, qu’ils sont encore esclavagistes, leur porter leur bonne parole, à ceux qui font construire leurs tours de verre dans les pays du Golfe »
    L’esclavage moderne est plus subtil que l’ancien et peut se traduire par une simple rétention de passeport pour les « serviteurs » immigrés de la part de leur « sponsor », par exemple.

  20. Xavier NEBOUT

    Cher M. Bilger que j’aime bien, vous êtes là, comme vos commentateurs, complètement à côté de la plaque.
    Ces Africains nous lancent au visage ce qu’ils ont à tort ou raison au fond de leur coeur.
    Ils haïssent la civilisation qui les a obligés à renier celle de leurs ancêtres, qui plus est en étant elle-même pourrie jusqu’à l’os.
    Lorsque nous nous intéresserons aux sorciers africains en avouant notre insondable et prétentieuse bêtise, alors ils nous regarderont autrement.

  21. Impossible de prendre parti. L’un de nous rappelle Dioclétien, la sanction ne s’arrête pas à lui: tout politique convaincu de vilenie et de corruption avait droit à Rome à la damnatio memoriae qui entraînait de plein droit le martèlement de son nom partout où il avait été inscrit.
    À cause de cela, certains sont d’ailleurs devenus célèbres, car le martelage sur les monuments n’est pas celui des écrits ordinaires, sur tablettes ou sur rouleaux.
    Donc, ce qui nous arrive n’a d’étrange que sa restriction au prétexte du racisme qui gangrène tout le monde bicolore. Nous savons que le racisme existe toujours en Afrique, sous des appellations diverses. Nous savons que les bandes canailles qui mènent grand tapage sont simplement des vampires des assurances sociales. Mélenchon ne compte pas, c’est un épiphénomène. Où gît le mal ? Y a-t-il un mal ?
    On ne peut pas se contenter d’une énumération de personnalités idéalisées. En les scrutant on percevrait, tout au fond, les laideurs qui nous concernent tous, peu ou prou. Vous connaissez tous le peintre Kisling, rattaché à l’Ecole de Paris, dont le trait n’a pas une forte originalité, mais qui se distingue par le traitement du regard, des yeux. Il touche au fond de l’être par ce biais dans le clair lumineux jusqu’au noir total et parvient à en faire deviner la personnalité.
    Ainsi, dans le monde antique, les peintures du Fayoum ont-elles restitué, de façon presque anachronique, le caractère des personnages, notamment dans les protomés.
    Alors ? Que brûler ? Kisling, Hitler l’aurait fait, dégénéré. Les Fayoum, bien sûr, conservateurs, alors pourquoi pas Colbert, si ce n’est que le personnage est imposé à notre environnement, là où le lieu rejoint la présence, aurait peut-être dit Ricoeur, tandis que le Fayoum…
    Plus on recule dans le temps, plus le personnage est soumis impunément au travail de l’historien et libéré par l’indifférence du public. Vous casseriez Néron ? Qui n’a pas été l’horreur que les chrétiens décrivirent, lesquels chrétiens furent d’abominables maltraitants du peuple.
    Le sourire de Reims reste le témoin involontaire d’une charge que nous lui imposons, à notre tour, mais sa célébrité trouve son origine dans le basculement d’une époque austère.
    L’impassibilité de nos statues actuelles, les portraits altiers ne rendent compte que de la volonté d’une construction mythique, indissociable de la cohésion sociale. Quand ça ne marche plus, on déboulonne.
    J’ai eu la chance de voir à Weimar une exposition sur les peintres d’Hitler, au confront des peintres libéraux de la même époque. Les nus hitlériens sont magnifiques mais font un peu rigoler, les croûtes des peintres libéraux n’expriment rien, même pas la révolte, ou l’idéal. Leur justification est dans la simultanéité.
    Reste que les motivations de nos déboulonneurs ont ceci d’inquiétant qu’elles sont monomaniaques, schizophrènes parfois.
    Rappelons-leur tout de même que le Code noir a été fait pour endiguer le pouvoir bestial des trafiquants, comme le Malleus Maleficarum a été édité pour conférer la justification du contradictoire aux procès d’Inquisition, à partir de la fin du XVe ou Quattrocento, alors que le manuel d’Eymerich de la fin du Trecento avait démontré son effet catastrophique.
    Enfin, la statuaire officielle n’a rien de bien excitant, au point qu’à Rome, on disposait d’un corps permanent dont on changeait la tête avec l’empereur.
    Mais bien sûr: Spartam nactus es, hanc exorna.

  22. Le zouave du pont de l’Alma commence à faire dans son froc ou plutôt dans ses culottes bouffantes, paraîtrait que les hordes de déboulonnistes racailles racialistes racistes antiblancs islamogauchiasses vont pourfendre ce symbole raciste antinoir colonialiste guerrier des armées d’Afrique ; ensuite ce sera au tour des spahis, des goumiers, des marsouins, va y avoir du taf pour ces détritus de l’humanité, s’ils se lèvent assez tôt car à 14H y a distribution de RSA, CAF, ASSEDIC…
    À leur place je m’inquièterais aussi pour la fresque Floyd Traoré, c’est un mur et comme pour tout mur, il risque de devenir un urinoir géant pour poivrots de cette zone cailleura squattée de SDF, drogués, shootés, imbibés de pinard sulfurique.
    M’enfin, j’dis ça, j’dis rien…

  23. @ sylvain
    « Je ne fais pas partie de ce troupeau de dégénérés racialistes anti-blancs. »
    Vous avez bien fait de le préciser. Des fois que l’ombre d’un doute ait subsisté…

  24. @ Xavier NEBOUT | 25 juin 2020 à 15:41
    Depuis peu de temps vous devenez raciste anti-blanc, broyez-vous du noir, prenez-vous trop de petits noirs, changez de couleur de pinard à moins que coquin vous fréquentiez maintenant des ceusses qui sont noirs.

  25. Ils sont vraiment très forts ces Américains pour semer la zizanie un peu partout dans le monde.
    Après nous avoir pris la tête avec George Floyd, le Noir mort suite à un étranglement par un policier (blanc), Assa Traoré va recevoir « le prix « BET International Global Good Award » pour son « engagement pour le bien-être de la communauté noire mondiale ».
    À quand le prix Nobel de la paix ?

  26. Chers commentateurs,
    Comme d’habitude vous faites preuve d’un savoir qui dépasse l’ordinaire, même dans certaines circonstances nationales graves.
    Tout cela vous dépasse, il ne subsiste que votre frilosité bigrement embourgeoisée.

  27. @ Marc GHINSBERG | 25 juin 2020 à 08:27
    « Aragon
    On vient de loin. »
    Louis Aragon : le chantre, la muse communiste:
    « Nous ruinerons cette civilisation qui vous est chère.
    Monde occidental, tu es condamné à mort.
    Nous sommes les défaitistes de l’Europe : voyez comme cette terre est sèche et bonne pour tous les incendies
    Que les trafiquants de drogue se jettent sur nos pays terrifiés.
    Que l’Orient, votre terreur, enfin à notre voix réponde.
    Nous sommes ceux-là qui donneront toujours la main à l’ennemi »
    In La Révolution surréaliste, n° 4, 1925
    « Du Pacte germano-soviétique au Réseau Education Sans Frontières, en passant par les porteurs de valises du FLN, les communistes et leurs idiots utiles sont fidèles à eux-mêmes : « Nous sommes ceux-là qui donneront toujours la main à l’ennemi »… »
    Aragon adulé par toute la gauche, ça ne s’invente pas.

  28. @ Charles
    « Vous pensez qu’il aurait fallu en 1945 laisser à Strasbourg la place Adolf Hitler pour la place Broglie ? »
    À Mulhouse, la rue du Sauvage a été un temps rebaptisée rue Adolf Hitler, ce qui a alors amusé les Mulhousiens…
    Mais l’obstination à vouloir absolument accoler à des artères des noms de personnages politiques généralement catalogués comme « républicains » et/ou marqués à gauche, surtout quand ils ont eu un passé contestable voire douteux et même honteux, comme si cela permettait en quelque sorte de les blanchir avant canonisation, semble être une spécialité française.
    Par exemple, il existe au moins une rue Charles Hernu à Quimper et au moins une place éponyme à Villeurbanne.
    Apprenons à ceux qui l’ignoreraient que ce personnage a été appointé par le KGB, pour ne pas citer d’autres exploits remontant à l’époque de Vichy, gommés grâce à ses amitiés fraternelles…
    Franchement, n’y aurait-il pas de quoi faire le ménage partout du côté de ces faux exemples affichés avec cynisme dans des municipalités tenues par des gens eux-mêmes pas très recommandables ?

  29. « Je défie quiconque de pouvoir offrir au savoir et à la bienveillance de tous un exemple, une gloire immaculés »
    Mais si, mais si, Monsieur Bilger : la Vierge Marie, l’Immaculée !
    Pour être plus sérieux, on peut citer Clemenceau : « La Révolution est un bloc dont on ne peut rien distraire ». Et pour le paraphraser, on peut dire que l’Histoire de France est un bloc dont on ne peut rien distraire…
    De fait sauf à faire de l’uchronie, les faits sont les faits et on ne saurait vouloir les reprendre avec nos conceptions moralistes d’aujourd’hui.
    Vous citez Colbert. Si l’on se replace dans le contexte du moment, il convient de rappeler qu’avant ce texte, les esclaves noirs (les Indiens Caraïbes étaient exclus de l’esclavage et étaient « des hommes libres ») étaient considérés comme des objets pour lesquels les maîtres n’avaient guère d’obligation, notamment de subsistance.
    Sauf erreur de ma part, le titre « Code noir » est postérieur à l’édit préparé sous l’autorité de Colbert et à la mort de ce dernier. Au-delà des sanctions qui nous sont actuellement et naturellement insupportables, ce texte a limité les droits des maîtres qui l’ont très mal accueilli parce qu’il instituait des obligations de baptême, de repos du dimanche, etc. A contrario, il a aggravé certaines pratiques antécédentes. Dans l’esprit de l’époque il était censé améliorer la situation des esclaves comme force de travail dans l’intérêt de l’industrie sucrière, souci principal de Colbert.
    L’universalisme de la condition de l’Homme et du Citoyen repose sur des principes fondamentaux qui sont le fondement de notre Constitution qui précise : « La France est une République indivisible, laïque, démocratique et sociale. Elle assure l’égalité devant la loi de tous les citoyens sans distinction d’origine, de race ou de religion. Elle respecte toutes les croyances. »
    Le problème de fond est de savoir si toutes les populations qui composent le peuple français font leurs ces dispositions fondamentales.
    Par ailleurs, au motif de la non distinction d’origine, de race ou de religion, les dirigeants de toutes les tendances politiques ont laissé se constituer des quartiers majoritairement issus des immigrations successives, sans quotas, sans exiger l’adoption des us et coutumes de notre pays par les immigrés (cela s’appelait « assimilation »), pour faire place à des notions d’intégration de plus en plus fumeuses (il suffit de se rappeler le rapport de Thierry Tuot : « La Grande nation pour une société inclusive » que les « racisés » rejettent à présent) avec pour conséquence la constitution de zones où la loi nationale n’est quasiment plus respectée.
    La démagogie étant la tare de nos générations actuelles de politiciens, la France n’est pas près de se redresser !

  30. Hồ Chi Minh indéboulonnable.
    Le tribunal administratif de Nantes vient de rejeter la demande d’une association de Lanester (Morbihan), qui exigeait que soit supprimée l’appellation Avenue Hồ Chi Minh d’une voie de cette ville.
    Les rescapés des camps Việt Minh apprécieront cette décision, notamment ceux du camp 113 où sévissait le sinistre communiste Boudarel, avec 85 % de décès.

  31. Michelle D-LEROY

    … »les hommages historiques avec l’obligation d’une impossible perfection humaine. » (PB)
    Nous savons bien qu’il y a des failles dans tout individu, même les plus extraordinaires.
    Si on se met à vouloir déboulonner les statues, débaptiser les rues, les places, les stations de métro, chacun y allant de son aversion contre telle ou telle célébrité, autant tout enlever tout de suite, vu les avis divergents.
    Par exemple nous trouvons des rues, des places Robespierre et même une station de métro, personnellement, je le considère comme un assassin. Sauf qu’il fait partie de notre Histoire et que parfois il est bon aussi de se souvenir de ce qui était mauvais.
    Pour ce qui est de nos contemporains, il est évident que personne n’étant Dieu, on est parfois déçu et même très déçu par des célébrités qu’on avait portées au pinacle.
    Il est vrai aussi qu’il est habituel de trouver toutes les qualités à un personnage célèbre lorsqu’il meurt et que les hommages les rendent extraordinaires, mis sur un piédestal. C’est ainsi me semble-t-il depuis la nuit des temps.
    En ce qui concerne Simone Veil, c’est une femme que j’admire pour plusieurs raisons, mais surtout parce qu’elle me paraissait sincère dans ses positions politiques, tout le contraire des girouettes actuelles.
    Pourtant dernièrement, j’ai lu qu’elle s’était éloignée de sa soeur aînée au retour des camps. Cette dernière, partie en 1944 avec les éclaireurs de France sur les hauteurs de Nice, s’était retrouvée dans la Résistance. Arrêtée, elle a été envoyée à Dachau.
    A la Libération, Simone avait fait une grande différence entre les Résistant(e)s envoyées dans un camp et les juifs qui avaient subi le même sort, persuadée que la situation était pire pour ces derniers, même si sa soeur avait vécu l’horreur comme elle. J’avoue que cela m’a beaucoup troublée… peut-être à tort. En tout état de cause, cela me l’a renvoyée comme une simple humaine alors que parfois j’avais tendance à la trouver hors du commun.
    Tout cela pour dire, comme Philippe Bilger, que la perfection absolue n’existe pas dans ce bas monde.
    Mais ce n’est pas une raison pour effacer notre passé, particulièrement par de nouveaux Français qui voudraient refaire notre passé à leur guise.

  32. Prison ferme de 2 à 5 ans pour tous ceux qui taguent, cassent et déboulonnent nos statues et notre patrimoine culturel et historique.
    À leur sortie de prison les obliger à prendre un travail imposé par le TGI au titre de réparation.
    Une peine sévère s’impose. Ça les ferait réfléchir deux fois plutôt qu’une.
    Il faut se dépêcher d’écrire une nouvelle loi dans ce sens.

  33. @ Tipaza
    « Nos effaceurs potentiels n’ont aucun des signes distinctifs d’une civilisation de substitution.
    Ils sortent de la nôtre, dans tous les sens du mot sortir, ils en sont issus, et ne veulent plus en faire partie conceptuellement.
    Par contre ils veulent en faire partie pour bénéficier d’acquis matériels avec pour seul effort, celui de culpabiliser les Blancs. »
    Mais ils n’ont qu’à quitter le territoire et s’installer sous des cieux plus cléments si ça leur chante. Non seulement on ne les retient pas mais en plus, on n’ira pas les rechercher.

  34. Catherine JACOB

    « Tout va y passer. »
    Hum… !
    « …des fanatiques dans la démarche desquels se mêlent extrémisme idéologique, obsession raciale, anticolonialisme dénaturé, dictature morale, pulsion de saccage, ignorance crasse ou volupté mortifère (Canard enchaîné).»
    S’agissant du Code noir dont les médias ont plein la bouche sans se référer à, ni jamais citer d’extrait de, son contenu, on pourrait certes établir un parallèle entre et le maintien de l’esclavage et la définition juridique d’un statut de l’esclave au bénéfice d’une prééminence de l’industrie sucrière française qui ainsi s’assied sur l’édit du 3 juillet 1315, ainsi que sur les principales coutumes du royaume de France, de par la création d’un « droit colonial » distinct du droit en usage en, en somme, métropole, et l’actuel « primat de l’économique » sur « le souci de la santé publique » (cela, soit dit entre parenthèses, avant que de se demander comme Hubert Védrine, comment on pourrait s’occuper de l’un sans nuire à l’autre autrement dit chercher à concilier les deux).
    Dans les deux cas en effet, rapidement dit, on constate que l’économique prime sur l’humain qui est au service de l’économie au lieu que ce soit l’inverse.
    Cela étant.
    1. Colbert n’a pas inventé l’esclavage qui par ailleurs subsiste de nos jours dans des formes particulièrement épouvantables.
    Il a préparé, avec d’autres, le texte qu’on appellera « Ordonnance ou édit de mars 1685 sur les esclaves des îles de l’Amérique » (soit les Antilles donc initialement), texte qui s’inscrit dans un projet législatif plus vaste débordant le cadre de ce qu’on désignera par « code noir ».
    2. Avec d’autres signifie:
    a. que le principal ministre d’Etat de Louis XIV, Jean-Baptiste Colbert, demande en 1681 aux administrateurs coloniaux des îles en possession du royaume de France, de réunir ce qui constituera le matériau juridique de la future ordonnance, à savoir usages, coutumes et règlements locaux.
    b. Que la rédaction en est plurielle et présente des variantes locales fonction précisément des us et coutumes et autres règlements locaux.
    3. Si le texte entérine l’absence de personnalité juridique de l’esclave qui dès lors ne peut notamment pas témoigner en justice, autrement dit reconnaît qu’il est propriété d’un maître, il se préoccupe de sa condition en limitant les pouvoirs du maître de l’esclave sur ce dernier et en organisant des possibilités d’accession à la liberté.
    a. Il est par ex. interdit au maître de faire travailler l’esclave le dimanche
    b. Le reste de la semaine l’esclave travaille sans rémunération, ce qui a été également le cas des déportés dans les camps dits, précisément, de travail, lors de la Seconde Guerre mondiale.
    c. Mais son maître est alors obligé de le nourrir, de le vêtir, et il n’est pas autorisé à l’abandonner lorsqu’il ne peut plus servir parce qu’il est soit malade, soit trop vieux. On fera remarquer qu’il en est allé tout autrement avec les déportés !!
    d. Contrairement aux droits reconnus au père de famille à l’égard de sa maisonnée du temps de la Rome antique par exemple, il est interdit au maître de mettre à mort son esclave, de le torturer, de le mutiler ou lui infliger de traitements « barbares et inhumains ».
    e. Le royaume de France étant un Etat catholique, il est interdit aux maîtres protestants par exemple d’imposer leur religion à leurs esclaves
    f. Son maître ne peut pas imposer le mariage à l’esclave qui reste libre du choix d’un conjoint auquel en revanche il convient que son maître consente.
    g. Ce dernier peut l’épouser lui-même, et dans ce cas, l’esclave sera affranchi de l’esclavage et pourra prétendre aux mêmes droits que s’il n’avait jamais été esclave.
    h. Il peut aussi l’affranchir purement et simplement tant de son vivant que par testament, le constituer légataire universel, exécuteur testamentaire ou en tuteur de ses enfants.
    4. Toutes circonstances qui évolueront par la suite. Par exemple, l’esclave pourra être admis à témoigner s’il ne se présente pas de témoin ayant le statut d’homme libre et si son maître n’est pas partie prenante à l’affaire. La prohibition de la torture et de la mise à mort de son esclave par le maître se verront renforcées. Etc. etc. L’esclave pourra se constituer un pécule et finir par racheter sa liberté. Contrairement à ce qui s’est passé lors de la Seconde Guerre mondiale avec les rafles, il est interdit de séparer les familles dont on ne pourra donc vendre séparément les membres. L’esclave ne saurait être un(e) esclave sexuel(le), les relations sexuelles entre maître et esclave ne sont admises que sous condition d’épousailles. Quant aux punitions autorisées le cas échéant, elles n’étaient pas moins cruelles à l’époque, s’agissant des soldats ou des marins sur les navires britanniques ou encore de la domesticité libre.
    Pendant la période révolutionnaire est pris par la Convention nationale le 4 février 1794 un décret d’abolition de l’esclavage dans les colonies françaises . Décret sur lequel reviendra en 1802 le consulat .
    On pourra également évoquer le fait que « plusieurs conceptions de l’esclavage et de l’esclave coexistent dans le débat révolutionnaire : Marie Gouze, dite Olympe de Gouges ayant comparé le statut des esclaves et la condition des femmes pour lesquelles elle rédige une « Déclaration des droits de la femme et de la citoyenne ». Cela lui vaudra de terminer sur l’échafaud le 3 novembre 1793.
    Et s’agissant des droits des femmes, on dira pour terminer que si, sur le principe du moins, le 15e amendement de la Constitution des États-Unis ratifié en 1870 garantit le droit de vote aux Afro-Américains, nonobstant quelques singularités préexistantes ce n’est qu’à partir du 21 avril 1944 que dans notre pays, les femmes sont devenues et électrices et éligibles à l’instar des hommes.
    On constate encore de nos jours les situations suivantes:
    • « Au sultanat de Brunei, il n’y a pas d’élections nationales, et les femmes sont donc privées du droit de vote au même titre que les hommes. Elles disposent en revanche d’un droit de vote local tout comme leurs homologues masculins. C’est aussi le cas en Arabie Saoudite.
    • Au Vatican, l’accès au collège électoral (conclave) est réservé aux cardinaux et comme l’Eglise catholique romaine n’ordonne pas de femmes, elles sont de facto privées du droit de vote.
    La République monastique du Mont-Athos en Grèce étant interdite aux femmes (ainsi qu’à toute créature femelle à l’exception des poules et des chattes », précise la règle de l’ Abaton ), de facto seuls les hommes y ont le droit de vote. »
    NB: Les extraits entre guillemets sont majoritairement issus d’articles de Wikipédia.

  35. Un extrait de l’interview de J-P Chevènement du 16 juin dernier donné à L’Obs, qui entre autre « remet l’église au centre du village »
    « …Le meurtre de George Floyd à Minneapolis s’inscrit dans une tradition de violence qui remonte à l’esclavage. Mais ne jetons pas du petit bois dans le feu ! Nos compatriotes noirs ne sont pas les descendants des esclaves. Ils ont choisi volontairement la citoyenneté française.
    Ne transposons pas en France le modèle communautariste américain. Le modèle républicain français s’aveugle volontairement sur la couleur de la peau comme sur la religion : c’est ce qu’on appelle la laïcité. Il nous faut donc défendre les valeurs républicaines contre les semeurs de haine qui, en organisant, par exemple, des réunions de « racisés » (fermées aux blancs), réintroduisent la race dans l’espace commun d’où la République l’avait chassée. Il faut combattre le racisme partout, oui, mais selon les règles de la République civique. Ne laissons pas les manipulateurs nous préparer des lendemains de guerre civile… »
    https://www.nouvelobs.com/politique/20200616.OBS30100/jean-pierre-chevenement-mon-conseil-a-la-gauche-fermer-la-parenthese-liberale.html

  36. Chemins de traverse

    Rien à voir avec la statue de Victor Schoelcher dont le collectif martiniquais avait déjà demandé qu’elle soit retirée à Fort-de-France.

  37. revnonausujai

    @ Achille 17h17
    Votre étonnement est légitime mais dépassé ; après tout, ils ne font qu’actualiser le slogan « racailles de tous les pays, unissez-vous » !

  38. @ genau
    « L’un de nous rappelle Dioclétien, la sanction ne s’arrête pas à lui: tout politique convaincu de vilenie et de corruption avait droit à Rome à la damnatio memoriae qui entraînait de plein droit le martèlement de son nom partout où il avait été inscrit. »
    Pardon mais il y eu aggravation de la damnatio memoriae aux chrétiens. Ils n’ont pas que sali leurs ennemis contrairement à leurs fadaises qu’ils ne respectent jamais de pardonner les offenses, cette moraline avec laquelle ils soûlent le monde, ils s’en sont pris à des gens qui ne leur ont rien fait.
    Outre les Juifs, tout ce qui ne cadre pas avec leur morale :
    https://soirmag.lesoir.be/113084/article/2017-09-14/sappho-poetesse-antique-et-sulfureuse
    Pauvre poétesse, ses écrits ont été détruits par les chrétiens et je n’ai pas mis son lien mais deux fois celui de Dioclétien. J’imagine que c’est parce qu’il m’obsède un peu plus : si quelqu’un a été grand, c’est lui, parti de rien, gouvernant avec autant de créativité que de rigueur, si quelqu’un avait pu sauver l’empire, cela aurait été lui… Enfin, il démissionne non parce que fatigué ou voulant gagner le paradis mais pour le bien de l’empire.
    Admirable.
    La poétesse n’est pas mal non plus, pour son oeuvre et parce qu’elle célébrait des relations égalitaires, en somme on la redécouvre au moment où on peut l’écouter. Mais je ne crois pas qu’on retrouvera la grande majorité de ses œuvres. Et si par extraordinaire cela arrivait, cette surprise n’atténuerait pas la responsabilité des vandales. Les chrétiens disent de pardonner aux autres quand ils ne le font pas et alors qu’ils ont tant à se faire pardonner… En somme, ils disent apporter le salut quand il faut se protéger d’eux et des autres croyants, surtout monothéistes et surtout musulmans. Ce sont les chrétiens qui sont à charge des autres, qu’il faudrait éclairer sur le fait qu’ils n’arrêtent pas de vouloir punir ce dont Jésus n’a pas parlé ou a dit de ne pas punir dans le cas de l’adultère.
    Pitoyable.
    Pour en revenir au déboulonnage, on a eu aggravation avec les chrétiens. Forcément, ce n’est pas un prince face à un autre mais une orthodoxie DÉVORANT* le monde.
    Le phénomène s’est encore aggravé avec les totalitaires.
    Ce qui arrive maintenant ?
    Par rapport, rien du tout. Des groupes se mettent au goût du jour : au lieu de faire une sorte de procession réclamant quelque chose, manifestation, on déboulonne des statues en se prenant pour les Européens de l’Est renversant les hideuses statues communistes. Si la propagande n’est pas nouvelle, les totalitaires ont innové avec une hideur caractéristique.
    Ce qui arrive actuellement s’apparente au charivari : déplaisant mais pas ce que nous avons pu voir dans l’Histoire.
    Ce n’est pas grand-chose. Mais ce qui arrive hier ou ailleurs n’est rien pour nous tandis que ce qui nous touche est la fin du monde ou plus encore, évidemment.
    Sinon, on peut reconstruire les bâtiments, d’une certaine façon, par images de synthèse. Peut-être même qu’on pourrait en rebâtir tel qu’ils semblaient l’être, on n’en sait rien au fond, avec des techniques moins coûteuses. Ce n’est pas qu’il ne faille pas créer du neuf, mais pas en parasitant l’ancien contrairement à certains projets sur Notre-Dame. Je pense que bien des splendeurs vont renaître mais qu’on ne voit que des désordres qui cesseront quand les agitateurs comprendront qu’il vaut mieux demander à célébrer leurs propres héros que de s’en prendre à ceux des autres.
    *Se nourrissant des prédécesseurs tout en en rejetant beaucoup.

  39. @ Claggart
    « Avenue Hồ Chi Minh »
    « J’ai eu l’occasion de comparer les méthodes des Nazis et des Viêts. Juifs, Tziganes, Résistants de tous bords, s’ils nous réduisaient en une sous-humanité, les nazis ne cherchaient pas à nous convertir. Par la faim, les privations, les Viêts nous amenaient au même état que les nazis, mais ils exigeaient en plus que nous adhérions à leur système, en reniant toutes nos valeurs, notre foi en la justice, en notre pays. »
    Colonel Eric Weinberger
    http://www.anapi.asso.fr/index.php/le-lavage-de-cerveau
    La France est bien – au moins dans les esprits – un des derniers pays marxistes-léninistes de la planète.
    Est-il normal, alors que l’apologie de crimes, dont les crimes de guerre ou contre l’humanité est en principe réprimée, il soit impunément possible d’encenser à travers ses suppôts un système politique monstrueux ayant causé le plus grand nombre de victimes en un siècle ?
    S’il fallait entreprendre un déboulonnage en priorité, ne serait-ce pas celui-là ?

  40. Le Code noir de l’actualité française au jour le jour (ce que la presse propagande nous dit ou ne nous dit pas) :
    . Macron & Sarkozy le couple présidentiel à la dérive.
    . Convention climat : les Français crient haro sur les 110 km/h.
    . Sarkozy ne sera jamais jugé sur l’affaire des écoutes mais on cherche toujours pour faire croire qu’il existe une justice en France.
    . Sur l’affaire du financement libyen Sarkozy ne pourra être jugé qu’après sa mort par un tribunal libyen, les tribunaux français en étant incapables.
    . Sur l’affaire Gbagbo, Sarkozy ne pourra être jugé qu’après son enterrement et seulement par un tribunal abidjanais.
    . Selon Macron « Edouard Philippe est à l’origine de beaucoup des incendies politiques de ce quinquennat ».
    . Edouard Philippe pourrait-il nous débarrasser de Macron-Judas ?
    . Un riche condamné à plusieurs années de prison ferme, mais relâché pour cause de santé, vient d’être filmé dansant le boogie-woogie sur la place publique, mais les juges ne se sentent pas concernés.
    . Selon Justice au singulier, Simone Veil aurait beaucoup souffert.

  41. Le scandale du jugement d’un homme NOIR, ex-président de la Côte d’Ivoire, par une lamentable juge NOIRE vexée d’avoir été déboutée par la Cour pénale internationale.
    Il est évident que les comparses internationaux de Sarkozy pèsent lourd dans ce procès interminable qui est fait à Gbagbo par cette institution à la botte des grands capitalistes mondiaux.
    De nombreux pays ne reconnaissent pas sa compétence, mais elle peut, la maudite, lancer des mandats d’arrêts internationaux.
    http://www.rfi.fr/fr/afrique/20200624-cpi-accusation-demande-nouveau-proc%C3%A8s-contre-gbagbo-et-bl%C3%A9-goud%C3%A9

  42. @ Trekker
    Merci pour votre référence à J-P Chevènement. Je voudrais compléter votre lien par celui directement sur son site qui rapporte l’entretien avec Pujadas sur LCI intitulé « La lutte des races nous envoie dans le mur ».
    Il déclare notamment :
    « Cette évolution de la société est à la fois économique mais elle est aussi au niveau des valeurs. Cet hyperindividualisme libéral, cette idée qu’il est interdit d’interdire qui vient de très loin, et le refus de toute autorité au fond, de toute contrainte, c’est quelque chose qui s’est développé et qui chez un certain nombre de gens paraît tout à fait naturel. Il y a une violence qui s’exprime à l’égard de la police, par exemple le jet de pièces métalliques, de cocktails molotov, des comportements qui n’existaient pas même quand j’étais ministre de l’Intérieur il y a 20 ans.
    […] pour moi Mai 68 fait partie de la superstructure. On paie des choix profonds de société que Mai 68 a accompagnés et d’une certaine manière favorisés.
    […] Mai 68 c’est à la fois la libération d’un certain nombre de revendications, mais en même temps c’est le déni de toute autorité fondée sur la compétence, le savoir, le déni des valeurs de transmission, et une société qui va évoluer dans un sens qui aujourd’hui ne peut que préoccuper les républicains.
    […] Je pense que cette intégration continue à se faire, mais c’est vrai qu’elle a des ratés de plus en plus préoccupants et que cela se traduit par les incidents dont on vient de parler, par le djihadisme, par des bandes qui se réclament de l’indigénisme… Donc c’est vrai que la République est une idée peut-être un peu intellectuelle, un peu abstraite, ça nous renvoie au siècle des Lumières. C’est assez compliqué la République, cette idée que les hommes ne se définissent pas par leur couleur de peau ou par leur religion, par leur origine, mais qu’ils sont tous à égalité des citoyens et que le regard laïque, le regard républicain, est un regard qui s’aveugle volontairement sur la couleur de la peau, sur l’appartenance religieuse, on ne veut pas le savoir. Et on traite également, c’est-à-dire par la voie de l’argumentation rationnelle, tous les cas auxquels on a affaire. »
    https://www.chevenement.fr/La-lutte-des-races-nous-envoie-dans-le-mur_a2105.html

  43. À Anvers et en différents endroits du Royaume, la statue de l’ancien roi des Belges Léopold II a été déboulonnée.
    Il faut dire que ce type n’a pas fait dans la dentelle.
    Il n’était pas sans ignorer que « son » Congo était devenu le pays des mains coupées de populations locales dont on estimait que le rendement individuel n’était pas suffisant dans l’exploitation du caoutchouc.
    Voilà donc un bon roi, chrétien, qui considérait que certains humains n’étaient qu’une force de production sans âme et surtout pas des créatures humaines semblables à lui.
    Un noir qu’on martyrise ne souffrirait donc pas autant qu’un blanc ?
    Le déboulonnage est une petite sanction. Ce type et ses acolytes auraient mérité un Nuremberg.

  44. Henri Gibaud

    Les attaques en Amérique contre les effigies impétrées de (en français) Christophe Colomb doivent surexciter les freudiques dans le paradigme du meurtre du père ! Les Sélénites casseront-ils un jour la statue du primo-lunaire Armstrong ? Etc. une sorte de « météo-phobie »…
    Nous venons de consulter encore le Dauzat de 1938 qui donne l’auteur Bersuire au XIVe siècle, donc entre 1301 et 1400, comme premier usager identifié du terme ‘colon’ ainsi que ‘colonie’ pour le même sens qu’en latin juridique (colonus, colonia). Dauzat distingue avec l’usage en vocabulaire « au sens colonial » ce qu’il situe dans un texte de l’Académie et précisément en 1762. Aux XVI et XVIIe siècles on parlait de possessions, d’empires, de royaumes, de territoires… mais pas de colonies !
    Donc le navigateur italien armé par la puissance étatique espagnole à qui on attribue le premier « atterrissage » (terme conforme en langage marin) aux Amériques (Indes occidentales) sur l’île Hispaniola, en 1492 fabuleux millésime… n’est PAS à l’origine de la famille de termes liés à la colonisation.
    Pourquoi cette remarque ?
    Eh bien parce qu’en « langue de Cervantès » (cliché éculé pour le castillan, parlé par le pouvoir espagnol de l’époque), ce navigateur italien s’appelait Cristóbal Colón (avec accent tonique sur le o final, à prononcer comme ‘colonne’ avec e muet) : ainsi les énervés (Canard) hispanophones aux USA font-ils probablement une confusion massive entre le nom espagnol de Colomb et le phénomène social de colonisation.
    Mais pour être plus sûr, une compétence linguistique et historique serait la bienvenue. Dauzat donne encore l’auteur Féraud en 1787 pour l’épithète ‘colonial’, et mentionne que ‘coloniser,-isation’ viennent de l’usage anglais, enfin l’Académie a accepté ‘colonisateur’ en 1835… Bugeaud nous voilà !
    Pour en finir avec une insensée « négrophobie française » il suffit de parler de Monnerville, Eboué, du « c’est vous le nègre ? continuez ! », de Kofi Yamgnane (miam-miam selon Le Pen sera la pire insulte)…
    Tout comme pour liquider l’insensée « homophobie français » il suffit d’évoquer Cambacérès (humour : « tante turlurette »), Abel Bonnard ministre-éducateur à… Vichy ! (humour : « gestapette »), et de fournir la méga-liste des homo-textuels triomphants dans les mondes des arts des lettres et des cul-tes …
    Aux innombrables couples mariés (ou non mariés) multiraciaux en France, félicitons-les ainsi : « c’est vous les racistes ? continuez ! »…

  45. Robert Marchenoir

    Texte sensible et humaniste, mais auquel il convient d’ajouter une interprétation plus tranchée : ce à quoi nous assistons n’est ni plus ni moins qu’une tentative de destruction de notre civilisation, et d’asservissement des peuples qui l’ont produite, par une alliance de communistes révolutionnaires issus de ces mêmes peuples, et de Noirs venus d’ailleurs.
    Autrement dit, c’est octobre 1917 en pire : la guerre raciale anti-blanche organisée par des traîtres blancs, des intellectuels de gauche partisans de la violence, financés (c’est un point trop souvent négligé) par des fonds d’investissement et des grandes entreprises créées par des Blancs.
    Lesquels s’imaginent, à tort bien entendu, qu’ils pourraient tirer les marrons du feu en excitant la haine destructrice de la pègre noire.
    Il a fallu trois quarts de siècle aux Russes pour se libérer d’une telle tentative, et encore, ils ne sont toujours pas débarrassés de ses conséquences délétères.
    La lutte des classes n’a pas marché ? Vous allez adorer la lutte des races.
    Il ne s’agit pas de finasser sur les défauts, réels ou supposés, de tel ou tel personnage historique dont la statue est mise à bas.
    Il s’agit de prendre conscience qu’il s’agit là d’une véritable tentative de génocide des Blancs.
    Quand les talibans afghans ont détruit deux statues de Bouddha seulement, les Occidentaux se sont tordu les mains (à juste titre) en criant au scandale.
    Nous assistons à une tentative similaire, à ceci près qu’elle est infiniment plus grave : ce sont des centaines de statues qui sont abattues ou menacées, à travers tous les continents où l’homme blanc a établi sa civilisation.
    Et pendant qu’ils s’en prennent à nos grands hommes, ils sanctifient le bandit noir dont la mort leur a servi de prétexte.
    Quiconque s’oppose aux revendications des activistes noirs, voire les commente de façon non exclusivement élogieuse, voire, tout simplement, se tait, est menacé de perdre son emploi — et le perd effectivement, les exemples sont légion.
    On ne saurait surestimer la signification de cette attaque, organisée et concertée. D’autant qu’elle s’accompagne de l’exigence d’une humiliation rituelle, la fameuse génuflexion devant les Noirs. Laquelle est spontanément pratiquée par des centaines de traîtres blancs à tous les échelons de la société.
    Si vous ne comprenez pas que ces gens-là cherchent à vous réduire en esclavage et à vous massacrer, c’est que vous n’avez jamais lu un livre d’histoire.
    Il n’y a aucune différence avec la Révolution culturelle chinoise, qui a détruit l’héritage culturel du pays en asservissant et en en massacrant les dépositaires ; ou avec le massacre des intellectuels par Pol Pot ; ou avec le projet messianique du califat islamique mondial.
    La seule différence, c’est que pour l’instant, c’est nous qui avons les fusils. Enfin, la plupart des fusils.
    Ne vous y trompez pas : seule la force viendra à bout de cette tentative révolutionnaire.
    La force, alliée à la résolution morale, et c’est là le côté le plus inquiétant de l’affaire : l’enthousiasme avec lequel des milliers de victimes, du haut en bas de la société, s’avilissent volontairement devant leurs bourreaux, et en redemandent.
    Il n’y a pas plus évocateur de la décadence d’une civilisation, que ce terrifiant spectacle de la présidente de gauche de la chambre des députés américaine, se faisant filmer en train de s’agenouiller dans des locaux officiels, en compagnie d’une vingtaine de ses alliés, tous affublés d’un bout d’étoffe africaniste, pour s’excuser des crimes imaginaires commis par leur race.
    Cela, dans le pays où les Noirs connaissent le sort le plus enviable du monde — Afrique comprise, bien entendu.
    Les émeutiers noirs fonctionnent à la sauvagerie brute, naturellement, et cela est suffisamment inquiétant en soi. Surtout lorsque leurs chefs ne font pas mystère de leur résolution à utiliser la violence : nous brûlerons votre système si vous ne nous donnez pas satisfaction, dit l’un d’eux — et cette satisfaction commence par une demande de rançon. Comme, jadis, les Barbaresques, comme les islamistes aujourd’hui.
    Les grandes entreprises fondées par des Blancs (y en a-t-il d’autres ?) s’empressent de marcher dans la combine, et donnent. Des milliards de dollars. Bien entendu, comme dans tous les rackets, cela n’est jamais suffisant. Dès que telle entreprise cède au chantage, non seulement elle n’est pas remerciée, mais elle est vilipendée tant et plus : elle n’a pas donné assez. Elle ne va pas s’en tirer comme ça. Vous n’allez pas vous en tirer comme ça, vous, les Blancs.
    Au passage, c’est exactement ainsi que fonctionne le chantage islamique. Les musulmans ne seront satisfaits que lorsqu’ils auront 100 % du pouvoir.
    En fait, les Blancs ne vont jamais s’en tirer, sauf à répondre au banditisme révolutionnaire par la force brute — et par l’affirmation de leur pleine résolution, et de leur légitimité entière, à défendre jusqu’à la mort, si nécessaire, leur existence et leur civilisation.
    Ce que les imbéciles, et les malfaiteurs intellectuels de toute couleur de peau, appellent le suprématisme blanc. Qui n’est pas du suprématisme blanc, mais du souverainisme blanc : l’affirmation que c’est notre droit le plus strict, et en fait notre devoir, de défendre notre souveraineté et celle de notre civilisation sur les terres qui sont les nôtres.
    Notre devoir, y compris à l’égard des autres races et des autres civilisations — rappelez-moi, déjà, qui a inventé la chloroquine, médicament ayant permis de lutter victorieusement contre une grave maladie affectant, avant tout, l’Afrique. Ce ne sont pas les Noirs.
    Il y a un peuple qui comprend cela, parce qu’il est déjà passé par là. Dimitri Savvin, le rédacteur en chef russe du site conservateur Harbin, réfugié en Lettonie, vient de publier à ce sujet un article intitulé : « Notre passé est-il votre avenir ? ».
    « Il est impossible, pour un Russe, de ne pas remarquer la similitude manifeste » entre la révolution d’Octobre « et ce qui se passe en ce moment aux États-Unis. Les progressistes américains ressemblent à nos progressistes du XIXe siècle. »
    « L’intelligentsia et les étudiants américains traversent actuellement une transformation idéologique et morale largement identique à celle de leurs homologues russes dans le dernier quart du XIXe siècle. Dans la seconde moitié du XIXe siècle, en Russie, le socialisme était la seule doctrine en vigueur dans les cercles intellectuels. Le marxisme était plus ou moins considéré comme une vérité scientifique. »
    En conséquence, écrit Savvin, les universités ont injecté dans la société des générations entières de marxistes révolutionnaires.
    Les Russes de droite, de leur côté, ont souligné, à l’époque, les caractéristiques de ces générations : une dégradation brutale de leur niveau de culture et d’éducation, une intolérance extrême envers les opinions opposées, un rejet du patriotisme, la haine de l’Église, une vision entièrement négative de l’histoire de la Russie, et une foi fervente dans la nécessité d’une révolution. Si cela vous rappelle quelque chose…
    Ce sont ces hommes qui, une fois sortis de l’université, ont constitué les troupes de l’intelligentsia et de la fonction publique. Ces deux classes ont propagé le soutien aux révolutionnaires, empêchant ainsi l’État de s’opposer aux radicaux, alors qu’en 1905, et même plus tard, il en aurait eu les moyens.
    « Les États-Unis et l’Europe feraient bien de s’inspirer de cette leçon russe », dit Savvin. Il n’y avait aucune raison objective pour qu’une révolution survienne en 1917 en Russie, poursuit-il, mais il y avait une raison subjective : l’attitude des intellectuels, qui s’est répandue dans la population et à laquelle le gouvernement n’a pas mis un coup d’arrêt.
    « La révolution est devenue inévitable, parce qu’elle avait eu lieu bien avant février 1917, dans les esprits des élites et de l’intelligentsia. »
    Tout n’est pas joué, conclut Dimitri Savvin. Les États-Unis possèdent de la ressource. La suite dépendra des conservateurs. Trop souvent, ces derniers ont peur de toute revendication qui irait au-delà des baisses d’impôts. Les seuls qui vont plus loin sont « des radicaux et des marginaux » qui répandent le complotisme et la xénophobie.
    La seule façon, pour les conservateurs, de s’en sortir, est « de faire appel à leurs propres traditions, qui comprennent non seulement la libre entreprise, mais aussi les valeurs chrétiennes, une authentique liberté d’expression qui ne soit pas bridée par l’interdiction gauchiste des mots et pensées incorrects » — et pas davantage, ajouterai-je pour ma part, par les interdictions symétriques du politiquement correct de droite, « ainsi que le droit de défendre leur identité, qu’elle soit religieuse, ethnique ou culturelle ».
    Et ce n’est pas comme si nous avions le loisir de réfléchir à perte de vue sur la question. Un an avant de mourir de faim, en février 1919, l’écrivain russe Vassili Rozanov a écrit : « Deux jours ont suffi pour détruire la Russie. Trois, tout au plus. »

  46. @ Robert
    « J-P Chevènement : « La lutte des races nous envoie dans le mur ». »
    Il est bien gentil, M.Chevènement mais il découvre en 2020 l’eau chaude alors que bien des Français lambda au contact de certaines réalités auraient pu les lui expliquer dès 1980.
    Et puis, il a tout de même été en tant que ministre coresponsable, comme d’autres, de la montée en puissance de divers problèmes liés à une immigration incontrôlée, qu’il aurait fallu fortement ralentir voire arrêter au moins le temps d’un moratoire.
    Il est en quelque sorte de ces hommes qui déplorent des effets dont ils ont chéri les causes.

  47. @ Henri Gibaud | 26 juin 2020 à 15:46
    Vous avez oublié celle du Noir mouillé par la pluie qui rentre dans un bar et qui demande « gaçon un blanc sec ».
    Quant à Colomb et bien d’autres grands navigateurs de cette époque, leurs noms n’étaient pas certains et les érudits se consultèrent plus tard sur la forme définitive qui devait leur être attribuée. La colonisation remonte elle à l’époque héroïque des Pharaons et même à l’époque du Magdalénien inférieur de la grotte du même nom. L’esclavage fut apprécié différemment selon les lieux, les époques et ce que l’on voulait en faire ; nos arrière-arrière-arrière-grands-parents en témoignent encore dans les ouvrages de Zola.
    Il semblerait que l’on mange encore de l’homme dans quelques endroits de notre planète.

  48. Michelle D-LEROY

    « Si vous ne comprenez pas que ces gens-là cherchent à vous réduire en esclavage et à vous massacrer, c’est que vous n’avez jamais lu un livre d’histoire. » (Robert Marchenoir)
    Il y a lieu, en effet, d’être très inquiet.
    Effectivement il y a une similitude avec les prémices de la Révolution russe.
    Il règne un esprit insurrectionnel permanent, une désobéissance généralisée, une perte de crédibilité des politiques dans l’opinion car ils renoncent à leurs devoirs régaliens pour complaire aux minorités diverses et variées et aux intellectuels, les affaires politico-financières qui se multiplient… bref, tous les ingrédients sont réunis. Des intellectuels de gauche, qui pour se montrer humanistes campent sur leur communo-gauchisme latent encouragent ce laxisme.
    Hier, à Rouen, la statue de Rollon a été taguée par « la brigade de la haine ». C’est Madame Avia qui voulait s’attaquer à la haine sur les réseaux sociaux, elle pourrait commencer par cette haine-là, bien réelle et qui le revendique. Je rappelle que Rollon, chef Viking, à l’origine du Duché de Normandie, est mort en 932… Jusqu’où faudra-t-il remonter dans la honte de notre Histoire de France ?
    La haine de notre civilisation va loin et plus on baisse les yeux, plus le problème s’aggrave.
    En décembre 2018, au soir d’une manifestation de Gilets jaunes l’Arc de Triomphe a été tagué, son magasin-musée pillé et saccagé et la représentation de Marianne détruite lors de scènes apocalyptiques.
    Sur ce coup-là, les pauvres Gilets jaunes venus de leur province ont servi de prétexte et d’idiots utiles puisqu’on pouvait lire déjà ce jour-là l’inscription : « justice pour Adama » et que la statue de Marianne, symbole de la République était décapitée. Il y avait là déjà la conjonction de la révolte sociale et surtout de la révolte anti-France.
    Ce qui m’a interpellée aussi depuis quelques jours, ce sont de nombreuses affichettes collées sur les murs de ma ville : une caricature rouge d’un homme qui vocifère « Effrayons les bourgeois », symbole paraît-il de l’Union Communiste Libertaire. Ça ne s’invente pas.
    Sans compter les récurrentes attaques djihadistes en Europe que les autorités essaient de masquer en attaques de déséquilibrés pour en minimiser l’impact dans l’opinion… qui n’est pas dupe.
    Tout cela ne présage rien de bon, car c’est la conjugaison de plusieurs minorités haineuses qui risque bien de rendre ces mouvements de moins en moins maîtrisables.
    Ne rien dire, ne rien faire pour essayer d’endiguer cette révolution en marche est pire que tout. Nos dirigeants politiques non seulement ont la frousse de ces minorités mais ils ont à la fois peur des réactions des intello-gaucho en même temps que de perdre des électeurs.
    On peut penser que de puissantes associations internationales, les mêmes qui incitent les migrants à venir en Europe, tirent les ficelles de toutes ces minorités-marionnettes, allumant des incendies au gré des événements de plus en plus rapprochés pour arriver à leurs fins.
    Et quand on voit un ancien Président de Terra Nova qui incitait la gauche à s’appuyer sur les minorités pour mieux exister et qu’on voit encore le nouveau directeur de ce think tank conseiller la Convention Citoyenne pour le Climat, on constate que ce sont toujours les mêmes qui nous manipulent.
    Ils jouent avec le feu.

  49. Euh, bon, faut pas exagérer. Faidherbe franchement, qui savait qui c’était avant qu’on parle de renverser sa statue ?
    En la matière je pense que ce n’est pas comme en matière de liberté d’expression, on ne prend pas tout en bloc, les rues se débaptisent et les statues s’enlèvent, mais un peu de discernement est nécessaire, voilà tout. Il ne paraît pas forcément pertinent ni même utile d’honorer Faidherbe et Bugeaud (ne serait-ce que parce qu’ils sont complètement ignorés des masses), mais bon évidemment virer la statue de Colbert parce qu’il a autorisé l’esclavage ou celle de De Gaulle car il n’aimait pas trop les Juifs et les Arabes c’est excessif, naturellement, comme les destructions de monuments historiques religieux commises pendant la Révolution française, j’aurais bien aimé visiter l’abbaye de Cluny par exemple.
    Quant aux délires de la presse anglaise sur le complot anti-blanc dont nous abreuve Marchenoir qui a enfin retrouvé ses fondamentaux après sa découverte du coronavirus, on va laisser ça aux adorateurs de l’alt-right. Ça fait quinze ans qu’on parle des community trees aux Etats-Unis, dix ans en Angleterre, et en France ben on continue de mettre des sapins de Noël et les Musulmans se fendent de cadeaux pour leurs gosses à Noël aussi. Chez nous ce genre d’excès prend mal, malgré les tentatives, faut-il constater.

  50. Aujourd’hui, malheureusement, il ne faut plus s’étonner du traitement de l’info par les media de la pensée unique et de la bien-bien-pensance qui ont pignon sur rue.
    Aujourd’hui, par exemple, on apprend qu’une nouvelle attaque au couteau à Glascow est présentée sur le site de France Info comme un « incident grave » (sic), en dessous du titre « Royaume-Uni: six blessés, dont un policier, à Glasgow, un suspect abattu ».
    Alors, pas étonnant que de tels media de désinformation ou d’information parcellaire ou sélective, qui encore une fois ont pignon sur rue, puissent présenter, le cas échéant, les tentatives de déboulonnage des statues comme une oeuvre de salut public… ou tout du moins, comme une question que nous devrions tous nous poser, par exemple: mais pourquoi ne l’a-t-on pas fait avant ?

  51. Serge HIREL

    La pandémie de déboulonnage, qui, sournoisement, a profité pour se répandre de l’état de faiblesse de notre société, encore aggravé par les peurs et les nouvelles inégalités provoquées par la pagaille de la lutte contre le virus, a, comme celui-ci, pris nos autorités au dépourvu.
    En ce qui concerne la crise sanitaire, hormis le fait qu’elles sont fautives pour n’avoir pas eu à disposition les outils nécessaires aux premiers combats contre une éventuelle pandémie quelles que soient sa forme et les circonstances – l’absence de centaines de millions de masques notamment -, on peut leur accorder un minimum d’indulgence, le Covid-19 étant un nouvel agent, contre lequel il était normal qu’elle ne disposât pas immédiatement du remède ad hoc et, encore moins, d’un vaccin.
    Mais, pour le déboulonnage, dont la gravité sociétale est aussi redoutable que celle, sanitaire, du virus, elles n’ont aucune excuse de ne pas s’y être préparées. Ses mièvres réactions, faites essentiellement de coups de menton, fussent-ils présidentiels, démontrent l’état avancé de déliquescence de notre appareil d’Etat. Cette explosion de haine contre nos grandes figures qui illustrent, à plus ou moins haut degré, les péripéties glorieuses de notre récit national, est tout sauf une surprise.
    Depuis plus de quarante ans, nos gouvernants – ceux de gauche, actifs, et ceux de droite, aveugles ou même, pour certains, coopératifs – ont laissé s’installer le terrain propice. Les quartiers où l’on parquait les immigrés sont, à force de laxisme, devenus des zones où la République n’ose plus se montrer. Une force adverse s’est construite sous nos yeux. Nous n’y avons pas pris garde… quand nous ne l’avons pas aidée à prendre pied. C’est cette « collaboration » et cette cécité qui, en ligne directe, ont conduit aux excès d’aujourd’hui.
    Un temps à la mode, l’« intégration », puis l’« assimilation », non seulement étaient des utopies – « Nos ancêtres, les Gaulois »… – mais aussi des chiffons rouges agités devant les plus assoiffés d’indépendance parmi les populations de nos anciennes colonies qui, pour des motifs essentiellement économiques, avaient traversé la Méditerranée.
    Parce que, Education nationale en tête, nous n’avons pas su ni voulu, par la main tendue ou la fermeté, nous donner les moyens de combattre ces rancoeurs, leurs progénitures, aujourd’hui, sont dans le même état d’esprit et beaucoup (pas tous) accordent plus de valeur à leur carte Vitale ou à celle de la CAF – surnommée « Madame Braguette »…- qu’à leur carte d’identité… « Pour les vacances, je vais au pays… », disent les jeunes de banlieue en partance pour l’Algérie, la Maroc ou la Tunisie. « Le pays »… Tout est dit. C’est un fiasco.
    Ces « nouveaux Français » – pour ne pas dire « néo-Français », expression qui pourrait sembler péjorative – étant là, il faut donc admettre qu’ils doivent avoir leur place dans la nation. Toute leur place, mais rien que leur place. En clair, il est inacceptable que notre identité, ce goût de la France, de sa culture, de ses valeurs, de ses traditions, que nous ont transmis nos pères, soit malmenée, violentée, menacée de disparition par d’autres cultures, d’autres valeurs, d’autres traditions.
    L’hospitalité ne permet pas au visiteur de briser le contenu des placards et de le remplacer comme bon lui semble. N’en déplaise à Emmanuel Macron, qui, au concept d’identité nationale, préfère celui d’appartenance à la nation, ils ne peuvent obtenir cette reconnaissance que s’ils respectent notre identité. Ce qui exige aussi qu’ils abandonnent tout comportement contraire à nos lois, à nos coutumes, à nos mœurs. Une communauté, quelle qu’elle soit, ne peut en aucun cas opposer son droit à celui de l’Etat. En particulier dans le domaine de la laïcité, qui, en 120 ans, est devenue la pierre angulaire de notre société.
    Si des statues doivent être déboulonnées – de tels événements se sont déjà produits dans le passé -, quel que soit le motif invoqué, la décision ne peut être prise, en toute liberté, que par l’autorité compétente, mandatée par les citoyens. Et l’Etat doit se montrer sans pitié pour ceux qui s’approprient ce droit et encore plus ferme vis-à-vis de ceux qui les y incitent.
    M. Mélenchon n’est pas « la République ». Il n’est que le chef d’un parti qui n’est pas au pouvoir. Lors des présidentielles, s’il est candidat, il pourra proposer aux Français de débaptiser -« dé-nommer », devrait-il dire pour être en phase avec sa farouche laïcité- les rues Arnaud Beltrame pour les appeler Adama Traoré. Succès assuré…

  52. @ Robert Marchenoir
    « Autrement dit, c’est octobre 1917 en pire : la guerre raciale anti-blanche organisée par des traîtres blancs, des intellectuels de gauche partisans de la violence, financés (c’est un point trop souvent négligé) par des fonds d’investissement et des grandes entreprises créées par des Blancs. »
    Cher Robert, vous filez un mauvais coton en rejoignant certains affreux complotistes qui savaient depuis plusieurs années que certains milieux d’affaires finançaient à travers le monde, sous couvert de fondations ou autres organismes, des causes pas toujours très claires.
    Même la Cour Européenne des Droits de l’Homme a été infiltrée par des hommes liges de ces organisations…

  53. @ Robert Marchenoir | 26 juin 2020 à 16:04
    Quoi ? Que vois-je ? Que lis-je ?
    Et qui c’est ce Vassili Rozanov qui a écrit : « Deux jours ont suffi pour détruire la Russie. Trois, tout au plus » ?
    Et qu’est-ce qu’il ou elle fait Dominique pendant ce temps ? Il ou elle rit…
    Eh bien, je ne vous félicite pas Dominique !!
    Je suis si terrorisée par le sieur Marchenoir, qu’il va falloir que je passe par ma cave, et que je trinque à cette fin du monde, pensez que deux ou trois jours suffisent pour détruire la Russie… Cette nouvelle me stresse, est-ce que c’est normal, docteur Raoult ??
    Non, non, et non, ce n’est pas possible Marchenoir, vous ne pouvez pas dire ça :
    « Il s’agit de prendre conscience qu’il s’agit là d’une véritable tentative de génocide des Blancs. »
    Marchenoir, il faut vous reposer, j’ai des inquiétudes pour le surhomme que vous êtes, avez-vous, comme vous y a invité à plusieurs reprises Breizmabro, fait provision de Doliprane ?
    Sinon, ce n’est pas grave la vodka soigne très bien aussi ! Servez-vous une soupière et n’hésitez pas à vous resservir, c’est bon pour ce que vous avez…

  54. @ Robert Marchenoir
    « Texte sensible et humaniste, mais auquel il convient d’ajouter une interprétation plus tranchée »
    Bravo Marchenoir pour avoir trouvé la définition parfaite du dictionnaire des personnalités françaises à la lettre B pour Philippe Bilger quand il y sera. Sûr qu’il y sera s’il n’y est pas déjà.
    Il le mérite bien comme L’Oréal et les cheveux…

  55. @ Robert | 26 juin 2020 à 12:18
    « Merci pour votre référence à J-P Chevènement. Je voudrais compléter votre lien par celui directement sur son site qui rapporte l’entretien avec Pujadas sur LCI intitulé « La lutte des races nous envoie dans le mur ». »
    C’est le seul homme politique ayant une certaine notoriété, à gauche et au centre, qui ose frontalement s’opposer aux thèses des indigénistes, décolonisateurs, etc. Les précédents soit approuvent ces thèses, soit sont d’un silence assourdissant, et quand ils les condamnent sont d’une prudence frisant la complaisance. Sur Mai 68, fondement de nombres de dérives actuelles, c’est la même chose : un quasi-tabou sauf pour l’extrême droite !

  56. Encore une victoire pour les racistes noirs anti-blancs. On apprend que dans la série des Simpson, tenez-vous bien, les acteurs blancs ne remplaceront plus les représentants des catégories ethniques.
    Les Barbapapa sont inquiets, y a du noir chez eux ; par contre aucun blème pour les Schtroumpfs ils sont tous bleus.

  57. Patrice Charoulet

    LUCHINI A L’ACADEMIE !
    Je suggère à Fabrice Luchini de candidater à l’Académie française.
    La vieille dame du quai Conti a pour but d’honorer la langue française. C’est pourquoi la plupart des académiciens sont des écrivains qui ont donné des preuves de leur excellence dans notre langue. Même si, depuis sa création, des généraux, des prélats, des politiques, un parolier et dialoguiste de films (Dabadie) ont été reçus.
    Luchini a montré à des foules enthousiastes, dans des salles pleines, pourquoi La Fontaine a été le sommet de notre littérature. Il a expliqué, exemples à l’appui, bonheurs d’expression après bonheurs d’expression, comment la langue française a culminé. Par son talent et son esprit, il en a fait plus pour notre langue que tous les professeurs de français de collège, de lycée et d’université réunis.
    Je ne parlerai pas de ce qu’il a fait pour Valéry, Cioran ou Muray.
    VGE, académicien français, pour ne citer que lui, en a-t-il fait plus pour la langue française que Luchini ? Je pose la question. Il est aisé d’y répondre.

  58. @ Serge HIREL
    « Les quartiers où l’on parquait les immigrés… »
    Attention, vous utilisez là une expression à caractère polémique forgée par des officines spécialisées dans la subversion.
    J’ai donné ici à plusieurs reprises divers exemples ayant montré que les immigrés n’ont pas été « parqués », et encore moins dans des ghettos comme le disent certains, mais au contraire logés dans des habitats qui avaient précédemment abrité des Français qui s’y trouvaient plutôt bien.
    Ce sont ces populations, ou du moins quelques minorités agissantes, qui ont elles-mêmes fabriqué ces ghettos, en en ayant chassé les primo-habitants, les commerces et les services publics.

  59. Ben ça alors, on nous aurait menti !
    Le masque bobo gaucho est tombé :
    « Les bobos parisiens votent socialiste mais ne veulent pas s’installer dans le 18e pour ne pas côtoyer les immigrés de trop près. »
    La gauche intello bobo bonobo boloss parigo tête de vo, qui se targue toujours d’humanisme, de solidarité, de vivre-nsemble, de tendre la main, d’aller au-devant… de gnagnagna… ne veut pas cohabiter avec ses protégés (électoraux, chuuut !) et les parque dans des camps sous le périph et dans les zones de shoot du Racaillistan ??
    Mais c’est affreuuuux ! Que font les vopos de sopo ?

  60. Que sera la vie demain quand les plaques de rues auront été aussi déboulonnées ?
    Aujourd’hui, pour aller à la pâtisserie Patachou acheter une tête de n… – un Paris-Brest – dans une petite ville imaginaire il faudrait par exemple emprunter l’avenue des Tilleuls, la rue Jeanne d’Arc, traverser la place de l’Église, laisser l’impasse du Socialisme à gauche, prendre la rue Mozart, ignorer la rue de la République, suivre le cours Faidherbe, emprunter la rue de Lattre de Tassigny, avant de parvenir à destination.
    L’itinéraire futur pourrait être :
    Avenue Adama Traoré, rue Angela Davis, place de la mosquée El Fath, rue Joey Starr, cours Patrice Lumumba, rue Hô Chi Minh, pour tomber sur la pâtisserie Aux Délices d’Agadir.
    Et vous pourrez demander le gâteau que vous voulez pourvu que ce soit une corne de gazelle.

  61. @ Trekker
    « C’est le seul homme politique ayant une certaine notoriété, à gauche et au centre, qui ose frontalement s’opposer aux thèses des indigénistes, décolonisateurs, etc. Les précédents soit approuvent ces thèses, soit sont d’un silence assourdissant, et quand ils les condamnent sont d’une prudence frisant la complaisance. »
    Mieux vaut tard que jamais, mais pourquoi se réveille-t-il seulement maintenant, alors que de multiples indices concourants annonçaient déjà depuis quelques dizaines d’années ce qui allait se passer tôt ou tard de façon inéluctable ?
    Pis encore, le fait qu’il ait lui-même poussé à la roue au moins par complicité ou laisser-faire devant la progression de l’immigration-invasion n’est-il pas la preuve que bien que pas trop idiot – mais peut-être prisonnier d’idées reçues droit-de-l’hommistes – il n’a rien compris à la gravité des événements ?
    L’expression d’un mea culpa de sa part le rendrait plus crédible.

  62. Patrice Charoulet

    Le racisme anti-Noirs
    L’un d’entre nous, très rarement laconique, vient de rédiger un texte fort long, où je ne comprends pas grand-chose. La raison principale est que j’ai un tout petit QI, bien que ma peau soit blanche et que les Noirs, selon notre confrère, aient, en moyenne, un QI moins élevé que les hommes à la peau blanche.
    La seconde raison est que mon esprit aime la clarté.
    Je comprends très bien : 2 + 2 = 4. Je comprends très bien : l’eau mouille ou le feu brûle. Je comprends très bien la définition du mot « racisme ». Et ayant compris cette définition, je n’approuve pas le comportement raciste, que la victime du racisme soit un Noir, un Juif ou un Blanc.
    En conséquence de quoi le long texte de mon confrère m’est incompréhensible.

  63. Déboulonnons les déboulonnistes !
    Haro sur Martin Luther King et son racisme anti-Klu Klux Klan, sur Mandela le terroriste raciste anti-blancs, sur Sidney Poitier qui a inauguré la longue liste raciste de comédiens noirs voleurs de rôles destinés aux blancs, et tous les élus noirs qui veulent commander les blancs !
    Contre ce facho nazisme noir, blancs de tous les pays unissez-vous !

  64. Qu’on accepte de se pencher sur nos enthousiasmes actuels, notre frénésie de panthéonisation (…)
    Oui, panthéonisons, panthéonisons tout ce qui traîne, à tour de bras jour et nuit !
    Bien entendu, il faudra auparavant faire un brin de ménage et extirper un certain nombre de crapules qui n’ont rien à faire dans ce superbe temple païen, qui n’a que le tort d’être gardé par de rébarbatifs surveillants syndiqués aux 35 heures plutôt que par de charmantes vestales.
    Par exemple, pour joindre l’utile à l’agréable, pourquoi ne pas suggérer aux amis de M. Macron d’intervenir pour qu’un tel grand homme puisse entrer le plus vite possible au Panthéon afin que ses immenses mérites soient enfin reconnus à leur juste hauteur ?
    Pas de problème pour le discours – c’est comme s’il était déjà rédigé  : « Entrrrre iciii, Manuuu ! » – et une quête permettra de couvrir les frais.
    Ah, il semblerait qu’il ne soit pas pressé ?
    Tant pis pour lui, une telle chance ne se présentera peut-être pas deux fois 😉

  65. Hé les coupains oyez oyez !!
    La marque L’Oréal va supprimer le terme « blanchissant » sur ses produits, jugé trop raciste !!
    Que vont devenir nos blanchisseries ?
    Va-t-on les taguer ? Leur briser les vitrines ? Ou bien les renommer « noircisseries » ?

  66. herman kerhost

    @ Robert Marchenoir | 26 juin 2020 à 16:04
    Commentaire parfaitement clair, qui vient opportunément compléter le billet de Philippe Bilger.
    L’antiracisme montre clairement, depuis un mois, que si nous ne faisons rien, cette idéologie va nous conduire à notre perte.
    L’antiracisme, c’est la guerre des races.

  67. Henri Gibaud

    @ Walson | 26 juin 2020 à 18:50
    Merci pour le rappel fameux du blanc sec, j’ai naguère failli tuer de rire un I… avec une blague sur le village des « Panou-panou » de mèche avec un tour-operator imaginé qui bernerait des touristes européens naïfs.
    Vous avez bien raison de rappeler les graphies patronymiques si mal assurées, ma seule ambition était de souligner la résonance entre le COLON prénommé Cristobal et la famille lexicale du terme ‘colonie’.
    Et bien sûr les envahissements territoriaux sont un phénomène totalement écologique du point de vue de la zoologie naturelle, cela s’est transmis chez les humains premiers sur la base de la recherche de ressources de subsistance c’est-à-dire de survie nutritionnelle.
    Sur la question de l’asservissement de travail (opératoire), la comparaison zoologique n’est plus possible, et vous avez raison de mentionner la très grande ancienneté de tels comportements chez les humains premiers, à coup sûr des cultivateurs éleveurs, peut-être aussi dès les chasseurs cueilleurs.
    Sur la consommation gastronomique de viande humaine, vous avez peut-être raison mais la question est de savoir si c’est opportuniste post mortem pour ne pas gâcher de la protéine à peine froide (Yannick J approuverait ?)
    ou bien si c’est provoqué rituellement sur fond de tam-tam avec la traditionnelle marmite de brousse chère aux illustrateurs de l’almanach Vermot.
    En tout cas merci sincère pour votre lecture interactive, cher M. Walson.

  68. @ sylvain | 27 juin 2020 à 16:25
    Il va falloir supprimer du panel des couleurs le noir et le jaune.
    Certains hebdomadaires payés par le gouvernement comparent actuellement Macron à Kennedy.
    Les fake news de Macron se gonflent tous les matins et se dégonflent le soir dans l’oubli total de ce qu’elles ont affirmé le matin.
    Eric Ciotti va déposer un projet de loi ayant pour objet la suppression du PNF.
    Tomas s’est enfin aperçu qu’il fallait changer de Constitution.
    Les pommes de terre sont cuites, Macron veut brûler Rome.

  69. Faut-il la déboulonner ?
    http://paris1900.lartnouveau.com/paris12/pce_nation/statue.htm
    Rappelons que ce qui pourrait ne passer que pour un chef-d’œuvre de l’art pompier a tout de même été érigé à proximité de l’endroit où, sous la Terreur, la guillotine a été érigée quelques mois sur cette place alors nommée « place du trône renversé »…
    « Au total, 1306 guillotinées du 14 juin au 27 juillet 1794 reposent dans les fosses ! 50 personnes par jour au plus fort de la tempête.
       Détail macabre : la cadence est telle que de vrais problèmes de salubrité publique se posent. Il faut faire appel à des spécialistes pour trouver des astuces permettant d’absorber les litres de sang qui s’accumulent à la fois dans les fosses et sous la guillotine… »
    https://plume-dhistoire.fr/picpus-le-cimetiere-des-guillotines-de-la-revolution/
    Y a-t-il vraiment de quoi évoquer un triomphe et perpétuer ce qui n’est somme toute qu’une apologie du crime ?

  70. @ Robert Marchenoir
    @ Herman Kerhost
    Nous sommes en guerre et notre anéantissement par les skraelings est programmé, fort bien.
    Etablissons donc les forces en présence dans notre pays:
    – d’un côté, des skraelings en grande majorité pauvres, peu structurés au plan associatif, peu représentés sinon pas du tout dans les élites politiques, administratives, économiques et intellectuelles de la Nation. Les Musulmans reçoivent en plus un soutien des pays arabes et la gauche vient au secours des skraelings, en particulier quand elle est dans l’opposition.
    – de l’autre la population blanche chrétienne du pays qui:
    . est majoritaire;
    . est riche;
    . détient tous les leviers du pouvoir politique, administratif, et économique;
    . a le soutien indéfectible de la police.
    S’il y a une guerre et que les skraelings doivent la gagner à la fin, ça risque de durer longtemps. Ou pas, car on est à peu près dans le rapport de force de la révolte de Spartacus…

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