Personne n’est remis de l’ignoble journée qu’a été le samedi 16 mars.
Le président de la République, ayant précipité son retour d’un lieu où il n’aurait jamais dû être – maladresse fondamentale – a voulu « des mesures fortes pour que cela n’advienne plus ».
Le Premier ministre en a annoncé quelques-unes. Sont-elles « fortes » ? (Le Figaro)
La principale est le limogeage du préfet de police de Paris Michel Delpuech déjà remplacé par Didier Lallement. Apparemment aussi de son directeur de cabinet. Le premier aurait donné des instructions « inappropriées » au sujet de l’usage des LBD. Cela sent le prétexte à plein nez et relève trop d’une tradition française d’évitement pour constituer le choc espéré.
Ce préfet remplacé ne serait-il pas aussi une nouvelle victime de l’affaire Benalla ?
Osons le dire. On n’a jamais connu un gouvernement moins réactif, un pouvoir plus long à la détente. Et si Macron « hausse le ton », il a mis le temps ! (Le Parisien)
Quand au lendemain de la sauvagerie et de la casse on énonce le plus sérieusement du monde qu’il y a eu des « dysfonctionnements », on n’en est pas surpris et la banalité incontestable de ce constat occulte un élément capital : et si le dysfonctionnement n’avait pas été le pouvoir lui-même ?
Qu’on en juge.
Le 1er mai 2018, dans les marges du défilé syndical, des blacks blocs en liberté et en saccage, masqués et échappant à toute interpellation. Déjà la dénonciation d’une incurie grave dans le maintien de l’ordre républicain.
Puis à partir de la mi-novembre, dix-huit samedis dont la plupart ont été catastrophiques à Paris comme à Toulouse et à Bordeaux. Pour ne pas évoquer Bourges où la manifestation a dégénéré.
A chaque fois des Gilets jaunes, déclarant ou non les rassemblements, ont été soit impuissants face à des débordements et à des violences soit directement impliqués dans leur commission avec le harcèlement constant et usant des forces de l’ordre.
A chaque fois il était patent qu’aucun de ces samedis ne se déroulait sur un mode tranquille et pacifique et que peu ou prou il se dégradait inéluctablement pour tomber dans le paroxysme honteux et odieux du 16 mars avec des Gilets jaunes mettant la main à la pâte avec des casseurs venus de l’étranger et n’ayant pas fait mystère de leur arrivée. Des Gilets jaunes aussi se glorifiant d’avoir volé et pillé et, comble de l’indécence pour d’autres, applaudissant et filmant les casseurs en pleine action destructrice et incendiaire.
Pour l’ensemble de cette frénésie renouvelée avec une régularité à laquelle le pouvoir semblait s’être habitué sans tenter même de la briser, un milliard d’euros, toutes malfaisances comprises, de préjudices commerciaux (Sud Radio).
Une loi anticasseurs à la promulgation retardée par la saisine faussement habile – mais vraiment dommageable – du Conseil constitutionnel par le président de la République.
Comment, alors, le gouvernement ne s’est-il pas senti ridicule en feignant de découvrir avec une indignation stupéfiée ce qui crève les yeux depuis quatre mois et déshonore notre démocratie ?
Comment l’idée d’instaurer un état d’urgence a-t-elle pu ne pas germer dans sa tête ?
Face à cette insupportable dérive et à une passivité qui malheureusement n’était pas délibérée – imputer au pouvoir d’avoir été complice des casseurs est non seulement offensant mais tristement faux : dépassé par les désordres, il n’a même pas pris le parti de les administrer ! Il a été longtemps seulement dépassé, faisant le gros dos en espérant une accalmie, une embellie qui ne sont pas à l’ordre du jour.
Qui, au regard d’une impuissance si durable, n’aurait pas considéré que le préfet de police était certes l’un des artisans de la faillite mais que son principal responsable était le pouvoir lui-même et que le dysfonctionnement tenait à son inlassable cécité et mollesse ?
Je n’évoque même pas les suites du grand débat national où certes les échéances sont respectées – avec les conclusions annoncées pour la mi-avril – mais il me semble qu’on a aujourd’hui le droit de s’interroger à cause de l’atmosphère publique et civique délétère : ne faudrait-il pas sur ce plan également accélérer le processus ?
Je sais bien que l’Elysée a organisé dans la soirée du 18 mars un raout réunissant une soixantaine d’intellectuels pour qu’ils dissertent, durant huit heures, avec le président sur une réalité qu’on ne subit que trop et continuent à favoriser les commentaires et les explications d’un pouvoir acharné à se détourner des actions dures, difficiles et courageuses que l’état du pays imposerait. Bizarrement , sorti par la porte du Hollande adapté semble rentrer par la fenêtre !
Sans faire de mauvais esprit, le dysfonctionnement dénoncé le 18 mars par le Premier ministre aurait dû conduire le pouvoir à s’auto-accuser. « Recadré par le président, Castaner n’a plus droit à l’erreur ». Certes mais le président s’est-il « recadré » lui-même ? Ils n’ont pas poussé le masochisme jusque-là !
Dommage. Ç’aurait été de la lucidité et de l’honnêteté.
« Sans faire de mauvais esprit, le dysfonctionnement dénoncé le 18 mars par le Premier ministre aurait dû conduire le pouvoir à s’auto-accuser. Recadré par le président, Castaner n’a plus droit à l’erreur. Certes mais le président s’est-il recadré lui-même ? Ils n’ont pas poussé le masochisme jusque-là ! Dommage. Ç’aurait été de la lucidité et de l’honnêteté. » (PB).
Le Président est un gosse. Il s’extasie de tout, fête de la musique, Benalla etc. « Gaulois réfractaires », en fait un personnage de mauvaise BD, en retard sur tout, et surtout en retard de tout.
Il ne prête même plus à rire tant le pays est secoué, partout des problèmes, tous les secteurs sont touchés et lui sur « la route de Memphis », misère de pouvoir.
Et en plus il est capricieux, sans compter l’inconscience d’un gamin qui trépigne pour aller au ski.
Je crois que là avec cette équipe de pieds nickelés on touche le fond.
Tant besoin de guerriers, de gratteurs de ballons, de ceux qui vont au contact, qui poussent en mêlée… On a affaire à des joueurs de jokari, sans élastique ils ne verraient même pas passer les balles.
Monsieur le Président ce n’est pas la bonne route, vous roulez à contresens !
https://goopics.net/i/Q2vE4
Vivement le prochain quinquennat… La route est encore longue…
Le pouvoir « dysfonctionne », la société française « dysfonctionne », c’est je crois malheureusement incontestable.
Que voulons-nous être ? Que voulons-nous faire ?
Nous ne savons plus.
Accuser autrui – les Gilets jaunes d’un côté, Macron de l’autre, par exemple… – faire front contre un ennemi commun, était bien commode mais ça ne marche plus.
Que voulons-nous être ? Que voulons-nous faire ? Savons-nous même encore nous poser collectivement ces questions ?
Ce « nous » est-il même légitime ?
Bon, finalement les fusibles de ce nouveau monde ne sont pas de meilleure qualité que ceux de l’ancien, ils finissent aussi par sauter. Quoique les nouvelles normes imposent des disjoncteurs alors peut-on dire qu’ils ont disjoncté ?
Et puis personne pour venir dire « J’assume » et aussi « Je suis le seul responsable ».
Non, franchement, tout mettre sur le dos de ce préfet qui au passage avait dénoncé des copinages malsains dans le dossier du petit protégé, voilà qui en dit long sur le courage de ce président préférant skier plutôt que de tenir la barre et de son ministre de l’Intérieur finissant la boîte d’Alka-Seltzer.
Et si le dysfonctionnement était le pouvoir lui-même ?
Voilà du grand Philippe Bilger, qui après moult réflexions et échanges avec les gens qui le suivent, n’hésite pas à poser les bonnes questions en appuyant, tel un bon médecin, exactement là où ça fait mal.
Je serais pour ma part tenté d’aller encore un peu plus loin que lui en ce qui concerne les causes initiales.
Mais ceci est une autre histoire…
A peine deux ans d’amourette de PB envers Macron…
C’est un peu court, jeune homme !
Beigbeder et ses trois ans sont battus…
Longue vie à PB pour « Le naïf aux quarante présidents »
https://fr.wikipedia.org/wiki/Le_Na%C3%AFf_aux_quarante_enfants_(roman)
Nous voyons des policiers statiques à proximité de magasins éventés et pillés.
Ils ne sont pas occupés ailleurs. Ils ne font rien, ils regardent.
Selon le témoignage de policiers, y compris de responsables syndicaux, ce comportement stupéfiant s’expliquerait ainsi : ils n’ont pas reçu l’ordre d’intervenir.
Expliquez-moi.
Je sais bien que l’Élysée a organisé dans la soirée du 18 mars un raout réunissant une soixantaine d’intellectuels pour qu’ils dissertent, durant huit heures (…)
Qui sont ces prétendus « intellectuels » ? D’où sortent-ils ? De quel droit peuvent-ils se prononcer sur des questions dont ils ignorent éventuellement tout ?
Encore un comité Théodule aussi inutile que ruineux en perspective ?
Au fait, à quoi sert au juste le CESE, à part recaser les copains à prix d’or ?
La prétendue « démocratie représentative » a été incapable de justifier cette appellation dans la mesure où les députés, supposés être au contact de leurs électeurs, n’ont pas fait leur travail et n’ont pas remonté les problèmes du terrain, les rares l’ayant fait n’ayant pas été écoutés .
A quoi sert donc ce machin ruineux composé de 577 députés, à part discuter de la fessée et de la parité homme-femme ? A traiter du sexe des anges ?
Par ailleurs, notre pays croule sous un nombre impressionnant de gens assimilés, peut-être à tort, à des intellectuels comme des hauts fonctionnaires ou des journalistes, sans oublier une armée de prétendus sociologues gauchis jusqu’aux oreilles, qui n’ont rien vu, rien prévu et surtout rien compris, il y a six mois comme aujourd’hui.
Et si nous renvoyions tous ces intellectuels qui pensent de travers à la niche pour faire appel à des Français dotés simplement d’un solide bon sens et vivant au contact des réalités, pour changer un peu ?
« On ne résout pas les problèmes avec les modes de pensée qui les ont engendrés »
(Albert Einstein)
Ne discuterait-on pas de la culotte de zouave ?
Mais enfin, voilà un pouvoir mal élu, flamboyant de vanité, étalant ses originalités comme les clowns leur gros nez rouge, marmonnant ses sarcasmes vis-à-vis de ceux qui les ont élus. Faisant flamber la cassette à impôts jusqu’à ne pas se rendre compte qu’il casse le moral, allant et venant au gré des vents mauvais qui se lèvent à l’Est comme à l’Ouest, bouchant un trou pour en ouvrir un autre, hésitant malgré quelques bonnes idées et tentant de persuader qu’on ne peut pas faire autrement et jurant qu’il baisse les impôts quand tous les commentateurs s’affolent devant le compteur de taxes qui en fait tout autant et que tous les gouvernements étrangers se paient notre fiole.
Quand un gouvernement supplie de choisir la France pour investir et que les patrons étrangers vous glissent en silence qu’il faudrait commencer par stabiliser le droit, que voudriez-vous qu’il en fût devant une révolte dont personne n’ose dire la raison profonde.
Voilà ce que peut donner une bande de hauts fonctionnaires, issus de la même école, faisant bloc devant la populace pour préserver leur idéologie.
C’est avec un serrement de coeur qu’on voit se dérouler le fil des événements. Toutes les fautes sont commises, toutes les erreurs de nomination, jusqu’à ce malheureux Castaner qui fait penser à un lendemain de cuite.
Il en résulte que ce que disent ces gens-là n’a plus aucun intérêt, le blablabla des mesures fortes, des interdictions dont notre pays regorge et qui sont aussi la cause des révoltes mais dont on ne tient pas compte attriste d’autant plus que les artisans de notre faillite, syndicats et hommes de la gauche exsangue, reprennent du poil de la bête.
Grèves de tous les côtés, réclamations, exigences irréalistes, le peuple, dont l’ignorance est le pain bénit des énarques, se lance dans toutes les aventures mystiques.
Des journalistes qui vouent à diable tout ce qui n’est pas strictement gauchiste et anti-Trump, qui érigent des symboles de bonne conduite, calqués sur les politiques qui nous ont ruinés, paradent sur les décombres de leur notoriété surpayée.
Ainsi de la politique des migrants: la France la conduit jusqu’aujourd’hui à peu près prudemment mais il est interdit de penser qu’il s’agit d’un danger mortel: tout le monde sait que les islamistes organisent l’émigration, infiltrent à tout-va chez nous les meurtriers de demain, mais non, la bonne conscience que le pouvoir n’ose pas mettre au pas instille son poison de charité incontrôlée. D’où une tolérance que jamais l’Islam n’aurait espéré trouver et un soutien abdiquant de la part d’un peuple noyé sous la propagande d’une part et la complicité des tribunaux d’autre part, ravis d’appliquer des lois « morales », le danger maximum que dénoncèrent tous nos juristes fondateurs.
Nous ne sommes pas les seuls dans ce cas, l’Allemagne s’inquiète mais se lève le nouveau pouvoir, plus clairvoyant.
Nous, nous allons replonger sous les petits arrangements syndicaux, le financement de la défaite par les assiégés eux-mêmes mais attention, le peuple désorienté, constamment squeezé par un président illisible, inattentif à sa police même, a envie de jouer au plus malin et qu’on ne dise pas que je fais de la paranoïa ENA: ces gens-là ont tout en mains, donc ils sont responsables de tout ; Platon l’avait déjà dit.
Nous apprenons qu’un policier a interpellé Castaner pour lui dire qu’ils avaient ordre de ne pas intervenir contre les casseurs, et que ce dernier a en deux temps répondu que c’était vrai mais que ce n’était pas lui ni le préfet… qu’on a viré quand même parce qu’il avait le tort de ne pas être un voyou ayant couvert Macron dans l’affaire Benalla…
La maison et la voiture d’Éric Drouet vandalisées
Si je peux me permettre : hahaha. Bon, c’est très mal, hein. Je condamne la violence, tout ça.
Moi aussi, je peux faire l’imbécile si je veux.
« C’est très lâche », a commenté l’intéressé.
Je confirme : QI de moule, et culot de marchand de chaussettes.
Au passage, si la justice n’avait pas été si laxiste avec ce monsieur pendant si longtemps, personne n’aurait été tenté de lui retourner la monnaie de sa pièce. Que fait-il encore en liberté ?
A une tout autre échelle, c’est la même chose avec le massacre de Nouvelle-Zélande : à force de laisser faire l’immigration de masse, et même de persécuter ceux qui s’y opposent, évidemment que vous allez avoir quelques barges qui vont péter les plombs, comme l’Australien de Christchurch ou Anders Breivik (retardant au passage la résolution du problème, mais c’est une autre question).
Jean-Gilles Malliarakis fait un parallèle justifié entre la pusillanimité du gouvernement face aux Gilets jaunes, et celle dont il fait preuve face aux nécessaires réformes libérales.
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Note indispensable, par les temps qui courent : je n’ai rien contre les marchands de chaussettes. J’ai de très bons amis marchands de chaussettes. Il y a des gens de valeur et des abrutis chez les marchands de chaussettes, comme partout.
Note 2 : ce malheureux accroc porté au vivre-ensemble permet de découvrir qu’Éric Drouet conduit une Renault 21 grise. Excusez-moi, mais à sa place, je me suiciderais. Pour un responsable d’une association de tuning, c’est quand même la honte. Où est sa fameuse Seat Leon Cupra jaune canari à 14 000 euros, avec laquelle on nous a bassinés ? Encore une fake news des médias du système.
Ce gouvernement, son Premier ministre et surtout son Président, ont atteint les limites de leur incompétence !
Les discours interminables d’Emmanuel Macron n’étaient qu’une barrière d’osier face aux marées d’équinoxe !
La tournée de Jupiter s’est arrêtée aux portes de la Bretagne : inutile de la poursuivre chez ses habitants qui savent que leurs maisons de granit ont rarement été construites sur le sable !
C’est peu dire que de reconnaître que c’est le pouvoir lui-même, et notamment à son plus haut niveau, qui a dysfonctionné depuis le début de cette trop longue crise, il y a maintenant quatre mois.
Depuis l’origine de cette crise, ce pouvoir a montré un manque total de lucidité, semblant incapable d’en prendre la mesure et d’en anticiper les conséquences.
Il a fait preuve d’un grand amateurisme, incapable de trancher entre fermeté d’un côté, par crainte de bavures, et faiblesse de l’autre, génératrice malheureusement d’exactions.
Il a failli sur le plan du maintien de l’ordre public et il risque de faillir sur le plan politique car il n’est absolument pas sûr que du Grand débat qui a été mis en place en toute hâte pour temporiser et tenter de calmer les esprits jaillisse la solution miracle qui nous fera sortir de l’impasse dans laquelle nous nous trouvons.
Et comme si la situation depuis quelques mois n’était déjà pas suffisamment complexe et difficile, il s’est trouvé des membres de l’exécutif, et non des moindres, pour se distinguer, et pas de la meilleure manière, durant cet épisode ! Le moment et les moyens étaient-ils vraiment les mieux choisis pour attirer sur eux les projecteurs ?
Dans ces conditions, comment avoir encore confiance en un pouvoir qui a cumulé incurie, manque de réactivité, absence d’anticipation, maladresses confondantes dans une telle épreuve ? Comment croire encore en une sortie de crise positive pour notre pays ?
@ Honorable Honoraire
« Personne n’est remis de l’ignoble journée qu’a été le samedi 16 mars. »
Ben si, parce que je n’en ai strictement rien à fou…
Mais alors, vous n’imaginez pas à quel point !
Faut dire, je n’ai pas de télévision, je n’écoute pas la radio et je ne lis pas la presse française.
Juste les dépêches d’agence en matière internationale, science, arts, économie, techniques.
Ce sont les gens qui vivent dans les médias qui sont sous la contrainte d’une émotion permanente, pour rien, certains médicalisent, psychiatrisent le truc en parlant d’hystérie collective.
Vous avez l’émotion que l’on vous ordonne d’avoir et que le groupe vous impose, vous êtes des gnous allant chez les crocodiles.
Vous devriez aller sur les Champs-Élysées poser des petites bougies à la mords-moi-le-noeud avec des peluches, des fleurs, des petits mots à la c.., vous prendre dans les bras et vous frotter les uns aux autres, chanter ensemble autour d’un zozo et son piano.
Ah, samedi, combien d’aînés n’ont pas eu accès à la nourriture en France ?
Combien d’enfants victimes de sévices corporels en France ou dormant sur les trottoirs ?
Mais touche au truc des riches et il faut qu’ils gueu… leur race !
Les assurances rembourseront !
Par contre jamais vu d’assurance en cas de risque de famine, de dormir sur les trottoirs, de pauvreté, etc.
On oublie l’essentiel. Certes, il y a des dysfonctionnements, des questions de compétence, des hésitations, le refus du retour d’expérience, etc. On touche le fond. On roule à contre-sens (Giuseppe). Alors que tout le monde s’accorde à reconnaître l’exceptionnelle intelligence du Président, sa culture, son dynamisme.
Tenir quatorze heures au Salon de l’Agriculture, huit heures de débat avec les élus, avoir une réponse sur tous les sujets et être accompagné par une équipe ministérielle pleine de qualités. Qu’est-ce qui cloche ? Nous avons l’intelligence. Il y faudrait du caractère. Des c…lles, comme celles de Maggie. Ces gens ont tellement peur de l’opinion publique qu’ils en sont paralysés.
« Et si le dysfonctionnement était le pouvoir lui-même ? » (PB).
Il est temps que ce gouvernement, compte tenu de ses retards à l’allumage, plonge ses exécutants dans une formation, vieille comme l’industrie et remise au goût du jour.
Quand l’amateurisme est au pouvoir, il faut que la technique anticipe et là on court à la catastrophe.
Les outils existent toujours, ce qu’il faut ce sont les bons opérateurs. Notre pays n’en manque pas c’est la volonté qui fait défaut.
https://www.lesechos.fr/idees-debats/cercle/cercle-180754-pourquoi-la-maintenance-predictive-va-t-elle-revolutionner-lindustrie-2163787.php
« Quand au lendemain de la sauvagerie et de la casse on énonce le plus sérieusement du monde qu’il y a eu des « dysfonctionnements », on n’en est pas surpris et la banalité incontestable de ce constat occulte un élément capital : et si le dysfonctionnement n’avait pas été le pouvoir lui-même ? »
Dysfonctionnements il y a eu, pas de doute là-dessus. Reste maintenant à savoir où ils se sont produits. Certainement pas au niveau des policiers de terrain qui exécutent les ordres qui leur sont donnés et sont en première ligne à subir les agressions des émeutiers depuis 18 semaines.
C’est au niveau de la chaîne de commandement que le problème se pose. Quand dans une organisation il y a trop de chefs et que les ordres se télescopent, voire se contredisent, on en arrive à une situation de pagaille, voire de quasi-déroute comme celle du 16 mars.
Evidemment pour l’opposition le responsable est le gouvernement. Les chefs intermédiaires ne sauraient être mis en cause. Pourtant ce sont eux les vrais professionnels amenés à définir la stratégie de lutte contre les émeutiers. Un ministre de l’Intérieur qui n’est pas du métier ne peut que se conformer à leurs recommandations et à leur expérience de la gestion des manifestations y compris lorsque celles-ci se transforment en émeutes.
C’est curieux comme les hommes politiques ont des idées quand ils sont dans l’opposition. Dommage qu’ils soient bien moins inspirés quand ils sont aux commandes.
Feraient-ils mieux, c’est ce qu’ils affirment, mais cela reste à démontrer.
Le président a besoin de soixante intellectuels ?
Pour s’en trouver un qui pourra lui servir dans les médias ?
Ah ! ah ! La vérité sur Alexandre Benalla, c’est pour quand ?
« Et si le dysfonctionnement était le pouvoir lui-même ? »
Vous pouviez passer cette phrase en affirmatif cher P. Bilger, car c’est la réalité qui éclate aux yeux de tout un chacun. Sur le fond, rien à dire, vous êtes honnête.
Vous terminez par « Ç’aurait été de la lucidité et de l’honnêteté. » Voici deux qualités essentielles pour gouverner qui sont totalement absentes de l’esprit de ces médiocres qui nous gouvernent ainsi que de celui de notre président.
Il n’y a pas que le préfet de police Michel Delpuech qui a été remercié, mais aussi deux autres hauts fonctionnaires de cette préfecture, en attendant la suite. En pleine crise, voilà un service primordial quasiment décapité ! C’est ce qui s’appelle sans doute de la « lucidité ».
Mais attention, Emmanuel Macron dispose d’une équipe de choc, les trois mousquetaires qui sont bien sûr quatre : Cohn-Bendit, Goupil, Benalla, Belattar. Un vrai carré d’as !
Avec ces branquignols – qui lui sont paraît-il si proches (disent-ils), tout proches – la situation va rapidement se rétablir. C’est quand même autre chose que les soixante intellectuels (sic) reçus à l’Elysée pour discuter de la condition de la populace ! Enfin, pas si sûr, les vaches sacrées françaises sont pires me semble-t-il que les ruminants, les vrais !
Cordialement.
Votre conclusion, Monsieur Bilger : « Sans faire de mauvais esprit, le dysfonctionnement dénoncé le 18 mars par le Premier ministre aurait dû conduire le pouvoir à s’auto-accuser. « Recadré par le président, Castaner n’a plus droit à l’erreur ». Certes mais le président s’est-il « recadré » lui-même ? Ils n’ont pas poussé le masochisme jusque-là !
Dommage. Ç’aurait été de la lucidité et de l’honnêteté »,
est à mon sens parfaite.
Curmudgeon | 19 mars 2019 à 14:05 s’interroge à raison sur l’absence d’intervention des forces de l’ordre. De fait, les ordres viennent exclusivement de la salle de commandement de la préfecture de police qui met en œuvre les directives du préfet de police, en général conformes aux directives du ministre de l’Intérieur. On voit mal en effet un préfet de police de Paris ne pas appliquer les directives ministérielles !
Si l’on veut analyser le dispositif en vue de son efficacité, il me semble qu’une partie doive être statique, qu’une autre partie doive être en « réserve d’intervention » prête à intervenir en force sur toute tentative de destruction pour la faire cesser et interpeller les auteurs pour les confier aux équipes judiciaires et qu’enfin un certain nombre d’éléments devraient rester disponibles pour intervenir ailleurs dans Paris en cas de débordement du dispositif ou pour le filtrage des manifestants à leur arrivée comme à leur départ. Mais à part le nombre total de membres des forces de l’ordre engagés, aucune information n’est donnée, et cela se comprend puisque le citoyen lambda n’a pas à en connaître. Mais nous avons à la télé de doctes commentateurs qui savent tout mieux que les spécialistes tenus, eux, au silence !
Au fait, l’on nous serine avec l’expression « maintien de l’ordre ». Mais s’agit-il encore de maintien de l’ordre ? Non : les émeutes et attaques dont sont l’objet les forces de l’ordre, trop statiques par obéissance aux ordres, comme les destructions de biens répétées depuis quatre mois relèvent en réalité de ce que les spécialistes appellent le « rétablissement de l’ordre » qui obéit à des règles d’engagement et de traitement bien plus coercitives que celles que nous avons observées samedi après samedi, faute d’anticipation dans le traitement en amont plutôt que sur le tas ! Les forces de l’ordre sont acculées à leur propre défense contre les Black Blocs et autres anarchistes et l’on fait pleurer les chaumières sur les « violences policières » ou l’usage du LBD…
genau | 19 mars 2019 à 14:53 a fait une excellente synthèse de la situation à laquelle notre pays est soumis.
Il convient en plus de rappeler que ceux qui nous ont gouvernés et qui nous gouvernent toujours n’ont eu de cesse de détruire le principe de nation, la nation étant selon eux source de guerre. Ils ont voulu la remplacer par le « machin européen » qui n’a aucune légitimité à exercer la souveraineté dans la mesure où il n’existe pas de « peuple européen ».
Régis Debray avait il y a quelques années fait « l’éloge des frontières » que nos bien-pensants gouvernants, dans leur libéralisme libertaire, ont totalement supprimées, ouvrant l’Europe, et donc notre pays, à tous les vents tempétueux de l’extérieur et interdisant tout esprit de défense des intérêts des peuples européens.
Par voie de conséquence, seul le consumérisme et l’argent sont devenus les « valeurs de référence » et le civisme est ringard. Et il faut s’esbaudir devant les groupes de rap comme NTM et autres, accepter les insultes à ce que nous sommes au prétexte de la liberté d’expression. Et il faut accepter que des groupes informels comme les Black Blocs se réunissent pour tout casser parce que les preuves manqueraient pour les condamner et que les empêcher par anticipation de commettre leurs destructions porterait atteinte à leurs droits parce qu’il n’y aurait pas eu commencement d’exécution !
Enfin, comme je l’avais écrit précédemment, nos dirigeants politiques se comportent en purs esprits : ils sont incapables conceptuellement de comprendre les situations que leur formation d’administrateurs limite à la gestion du quotidien et à la courte vue, ou à des concepts complètement étrangers à nos traditions nationales, à notre histoire, à nos intérêts nationaux comme à la notion « d’intérêt général » ou d’utilité publique. Tous éléments fondamentaux de notre République qui doit se gouverner dans l’intérêt de tous et non dans celui de segments de la société, notamment ceux constituant des « communautés », notion étrangère aux fondements de la République française. Parce qu’ils sont hors sol et ne savent plus ce qu’est « être Français ». Eux-même le sont-ils encore ? Sont-ils encore capables simplement d’aimer leur pays et son peuple ? J’en doute au plus haut point.
Dans ces conditions, je suis et reste pessimiste avec des gens qui ne savent que faire appel à l’émotion et sont incapables de faire appel à la raison des citoyens !
Avec un président qui n’a toujours pas résolu son Œdipe et sa cour d’incapables et de fantoches, nous sommes vraiment mal barrés.
Le plus grave c’est que ce sont les plus lucides parmi les hauts fonctionnaires de la police ou les militaires de gendarmerie, qui font, depuis l’avènement de ce roitelet de pacotille, les frais de cette mascarade de pouvoir virant de plus en plus au macoutisme d’Etat. Autrement dit couper les têtes pensantes et éliminer ceux qui pourraient porter atteinte, si peu que ce soit, à ce pouvoir de branquignols en faisant tout simplement leur travail et en disant les choses !
Car qui pourrait gober un seul instant que les CRS et gendarmes mobiles postés sur les Champs et rongeant leur frein tout comme leur hiérarchie en attendant les ordres venus d’en haut (et une fois enfin donné – prétendument – le feu vert), auraient décidé d’y contrevenir et de laisser faire la racaille ? Et avant de s’équiper sans ordre ni consignes venues du ministère de l’Intérieur de LBD tout neufs à faible portée avec des baballes de foire du Trône !
A l’évidence ce que veut ce pouvoir en limogeant quelques têtes pensantes ou critiques parmi les sommités de la police ou de l’armée (gendarmerie comprise) – alors qu’ils avaient promis qu’on allait voir ce qu’on allait voir ! – c’est reprendre la main (sans assumer en tout premier la responsabilité de ces graves dérives) et décourager tous ceux qui ont pu s’opposer de quelque manière que ce soit à leur stratégie odieuse d’inertie et de laisser-faire pour discréditer un mouvement qui les dépasse depuis des mois…
@ Philippe Bilger
@ genau
Billet et commentaire lus et approuvés à cent pour cent.
On peut trouver mille excellentes raisons de critiquer Emmanuel Macron et ses ministres, de s’en indigner, même de s’en gausser.
D’ailleurs, 67 millions de nos compatriotes ne s’en privent pas et proclament haut et fort qu’eux-mêmes gouverneraient mieux que les pitoyables détenteurs actuels de l’autorité.
Cela dit, les ennemis de la France clairement dévoilés ces temps-ci sont des groupes insurrectionnels ayant trouvé leur inspiration, et leurs racines, dans une vieille tradition européenne, black and/or red.
La priorité me semble de ficher la paix à nos gouvernants pour qu’ils prennent dans la sérénité les mesures urgentes de neutralisation de cet ennemi hebdomadaire. Faisons à nos ministres le crédit d’avoir tiré les conclusions des récents échecs ; mieux, commençons de les assurer du soutien de leurs concitoyens pour les prochaines turbulences.
Privons-nous SVP du plaisir de nous indigner à coup de flèches, si nous ne voulons pas être surpris par l’aggravation des violences perpétrées par les insurgés du moment et… par la contagion à d’autres corps de la population qui militent toujours en sourdine, et dans une plus grande tranquillité.
Toute faillite est collective, et chacun trouvera son émissaire pour éviter de soi-même s’envisager, dansant la carmagnole où chacun se croyant seul en enfer ne sait s’apercevoir que c’est cela l’enfer, rêvant d’un paradis d’après la mort, qui ne saurait exister qu’ici et maintenant, pour ceux qui admettent de vivre et consentent à aimer.
Joyeux Nobel, et encore bananier !
« Je sais bien que l’Elysée a organisé dans la soirée du 18 mars un raout réunissant une soixantaine d’intellectuels pour qu’ils dissertent, durant huit heures, avec le président »
Un quoi ? Et y avait-il de l’orangeade d’ailleurs ?
Cité par le wiktionnaire au titre de l’emploi de ce terme :
« On n’avait jamais connu, des Guermantes, dans ces après-dîners au jardin, que l’orangeade. Elle avait quelque chose de rituel. Y ajouter d’autres rafraîchissements eût semblé dénaturer la tradition, de même qu’un grand raout dans le faubourg Saint-Germain n’est plus un raout s’il n’y a une comédie ou de la musique. — (Marcel PROUST, À la recherche du temps perdu, tome 3, Le Côté de Guermantes, 1920–1921)
Variantes orthographiques:
• rout
Synonymes:
• bombe
• fête
A propos de « Face à cette insupportable dérive et à une passivité qui malheureusement n’était pas délibérée – imputer au pouvoir d’avoir été complice des casseurs est non seulement offensant mais tristement faux : dépassé par les désordres, il n’a même pas pris le parti de les administrer ! Il a été longtemps seulement dépassé, faisant le gros dos en espérant une accalmie, une embellie qui ne sont pas à l’ordre du jour. » :
On doit se demander pourquoi ce pouvoir n’a pas pris immédiatement des mesures pour contrôler, surveiller, et interpeller in situ les Black Blocs, lesquels à l’évidence se sont très vite agrégés aux manifestations des GJ.
Ces BB sont pourtant connus, répertoriés, car finalement peu nombreux.
Le ratio d’interpellations JG/BB suivies de condamnations est significatif. Et interpelle !
On pense là à une manipulation, passive certes, de l’événement par le pouvoir. Comme si la révolte populaire authentique des GJ lui avait fait réellement peur.
On a ainsi laissé le mouvement se faire « pourrir » par les casseurs, le plus souvent impunis, versus les GJ révoltés par une répression bien souvent indiscriminée.
Ce jeu dangereux a favorisé les interpellations de GJ, gibier facile.
Lesquels GJ se sont démobilisés progressivement, laissant la place à un mouvement cette fois-ci franchement casseur.
Bonsoir,
Enfin une capacité au doute pointe dans un de vos billets sur Macron…
Si vous avez cette capacité, récente et tant attendue, le moment est venu de lire Le Temps, presse helvète, classique, lucide et fort peu soupçonnable de complotisme primaire.
Extrait: « Ecrire ces mots fait mal. La tentation du chaos ferait-elle partie des desseins macroniens pour prendre pour de bon la main ? »
Lien ici: https://www.letemps.ch/monde/champselysees-saccages-emmanuel-macron-nouveau-assiege
Bonne réception, et bienvenue à tous dans le monde du « trop tard ».
« Et si le dysfonctionnement était le pouvoir lui-même ? » (PB)
– Dysfonctionnement du gouvernement dans l’affaire Benalla et Crase.
– Dysfonctionnement incontestable, toujours au sein même du gouvernement et similaire au premier.
Sauf que dans le cas du samedi 16 mars dernier, la plus grande casse depuis les manifs, le préfet de police de Paris, Michel Delpuech, 66 ans, alors placé sous l’autorité du ministre de l’Intérieur Christophe Castaner, n’a pas pu agir seul et a contrario des ordres donnés par Castaner. Je ne crois pas un mot des mensonges de Castaner et de Macron. Pour s’autoproclamer innocents, il leur fallait un fusible. Le préfet, un homme de 66 ans en fin de carrière, c’est parfait. Qu’est-ce qu’il avait à perdre ? rien. Mais Macron et Castaner si, et leur gouvernement en lambeaux s’ils reconnaissaient tous les deux leurs propres fautes professionnelles.
La descente dans les sondages sera plus dure que sur les pistes noires.
Didier Lallement nouveau préfet de la Préfecture de Police de Paris.
Ce haut fonctionnaire très récemment nommé, montre un parcours de compétences inouïes dans la variétés des postes qu’il a occupés. Cela donne le vertige.
Les hauts fonctionnaires sont-ils à ce point compétents et omnipotents pour occuper avec sérieux tous les postes possibles de la Républiques? A moins que méchamment on puisse dire que les postes occupés n’ont finalement pas une grande importance puisqu’ils seraient interchangeables comme les pièces du célèbre jeu Légo ?
1982
Chargé de mission au cabinet du secrétaire d’Etat aux collectivités locales.
Puis secrétaire général de la préfecture de la Marne.
Puis conseiller technique auprès de la Datar.
Puis responsable du département Action régionale et département rural au ministère du Territoire, de la Ville et de l’Intégration.
Puis conseiller technique au ministère de l’Intérieur.
Puis directeur général des collectivités locales au ministère de l’Intérieur.
Puis préfet de l’Aisne.
Puis directeur de l’Administration pénitentiaire au ministère de la Justice.
Puis préfet de la Saône et Loire.
Puis directeur du cabinet du ministre du Transport et de la Mer.
Puis directeur général de l’aviation civile au ministère des Transports.
Puis secrétaire général du ministère de l’Ecologie et du Développent durable.
Puis haut fonctionnaire de défense et de sécurité.
Puis commissaire aux transports, aux travaux publics et aux bâtiments.
Puis préfet du Calvados.
Puis secrétaire général du ministère de l’Intérieur.
Puis haut fonctionnaire de défense au ministère de l’Intérieur
Puis conseiller-maître à la Cour des Comptes.
Puis conseiller du gouvernement auprès de la fondation du musée Georges Clemenceau.
Puis membre du Conseil d’administration de l’Institut français des Relations internationales.
Puis préfet de Gironde.
Puis Préfet de Police de Paris.
Ouf!
Ce parcours impressionnant lui valut une succession de jolies décorations :
Officier de la Légion d’Honneur.
Commandeur de l’Ordre national du mérite.
Officier des palmes académiques.
Officier du Mérite agricole.
Chevalier du Mérite maritime.
Chevalier des Arts et des Lettres.
Médaille de l’Aéronautique.
Médaille d’or de l’Administration pénitentiaire.
Médaille de la Jeunesse, des Sports et de l’Engagement associatif.
Médaille d’honneur de la Protection judiciaire et de la Jeunesse.
Ouf ! A suivre…
Il concurrence les maréchaux soviétiques de la belle époque du communisme triomphants.
Avec un parcours pareil, auréolé de tant de récompenses pour services rendus à l’Etat, les casseurs parisiens et autres Black blocs et Gilets jaunes n’ont qu’à bien se tenir (Castaner aussi!)
Cordialement.
Et si le dysfonctionnement était la France elle-même ?
Grève : les trois quarts des Français soutiennent la mobilisation
Qu-est-ce que vous voulez que je vous dise ? Au-delà d’un certain niveau, l’imbécillité, ce n’est plus rattrapable.
Et après, on voudrait que le mouvement des Gilets jaunes ait une logique ? une efficacité ? une cohérence ?
On a essayé le bololo auto-gestionnaire et participatif, avec les fabuleux résultats que l’on voit ; revenons donc à la grève par procuration, ce concept si exclusivement franchouille que le monde entier nous l’envie.
Des millions de fonctionnaires font grève « pour nous », « pas parce que ça leur fait plaisir », hein, mais parce qu’ils se dévouent sans compter pour nos salaires, nos retraites et nos impôts.
Comme dit le bandit Philippe Martinez, de la CGT : la France devient un pays de bas salaires. Bah oui, abruti, à qui la faute ? sinon à toi, et à tes copains fonctionnaires, syndicalistes et communistes ?
Ça ne fait jamais que 70 ans qu’on essaie d’augmenter les salaires et de faire baisser le prix de l’essence par ce moyen. On va peut-être finir par y arriver ?
Bon sang ! Mais c’est bien sûr !
@ Achille | 19 mars 2019 à 17:34
« C’est au niveau de la chaîne de commandement que le problème se pose. Quand dans une organisation il y a trop de chefs et que les ordres se télescopent, voire se contredisent, on en arrive à une situation de pagaille, voire de quasi-déroute comme celle du 16 mars.
Evidemment pour l’opposition le responsable est le gouvernement. Les chefs intermédiaires ne sauraient être mis en cause. Pourtant ce sont eux les vrais professionnels amenés à définir la stratégie de lutte contre les émeutiers. Un ministre de l’Intérieur qui n’est pas du métier ne peut que se conformer à leurs recommandations et à leur expérience de la gestion des manifestations y compris lorsque celles-ci se transforment en émeutes. »
Mais comment pouvez-vous pondre autant d’âneries en si peu de mots, pauvre couill** qui ne connaît manifestement rien à l’organisation quasi militaire d’une compagnie de CRS ou d’un escadron de gendarmerie ?
A noter que cette interpellation vient de m’être dictée par un gendarme mobile qui vient de vous lire !
Quant à moi je pense que votre soutien à ce pouvoir d’incapables et de bras cassés a ses limites et que vu les événements tragiques de samedi dernier, à défaut d’avoir l’honnêteté de mettre en cause ceux qui nous gouvernent, vous auriez dû avoir la décence de vous taire.
Pour parler comme Giuseppe et tous les amateurs de rugby, la « profondeur de banc » du gouvernement semble bien faible alors que déjà Loiseau va faire son nid au Parlement européen et que Griveaux souhaite remplacer Hidalgo « poste pour poste » (un clou chasse l’autre !!).
Quelles sont les possibilités pour E. Philippe et E. Macron: nommer Schiappa comme porte-parole, Ségolène à la place de Castaner ? Et puis quoi encore ? N’avons-nous pas atteint les sommets du ridicule au yeux du monde entier avec ces images de policiers faisant marche arrière ou même roués de coups et nos politiciens exposant tous les jours leur incapacité ?
Et puis, pardon de greffer sur ces événements gravissimes la casse de vitraux et de la porte du grand-orgue dans la basilique cathédrale de Saint-Denis et l’incendie criminel dans l’aile ouest de l’église Saint-Sulpice qui n’ont trouvé que de maigres échos dans les médias, mais ce sont de tristes indicateurs du chaos qui règne en France…
Déjà en novembre 2013 :
« Tout ce qui, jour après jour, défigure la France et la rend indigne de la République idéale que chacun porte en soi. Tout cela vient – j’entends le singulier et le pluriel, les solitudes coupables comme les multitudes et leur bonne conscience – de cette interrogation : « Pourquoi se gêner » ?
Pourquoi, en effet, puisque l’État laisse faire et ne cesse pas, par socialisme, de théoriser ses insuffisances et ses impuissances ? »
Extrait de Pourquoi se gêner ?
https://www.philippebilger.com/blog/2013/11/pourquoi-se-g%C3%AAner-.html
Bientôt un demi-siècle, que les premiers signes annonciateurs de la situation d’aujourd’hui naissaient. Et nous n’avons pas encore tout vu.
« Et si le dysfonctionnement était le pouvoir lui-même ?
J’aurais remplacé « pouvoir » par « système ». Car un système peut très bien avoir été conceptualisé, amélioré, mis en œuvre et donner des résultats satisfaisants pendant la durée pour laquelle il a été prévu ; des réglages et perfectionnement ayant même souvent permis de prolonger sa durée de vie initiale.
Lorsque le système (politique) commence à montrer des défaillances, il est probable si ce n’est certain que les dépannages voire bidouillages successifs risquent de mener à de fortes déconvenues, si l’obsolescence naturelle ou programmée n’est pas anticipée.
Nous y sommes, sociétalement d’abord, des pans entiers partent à vau-l’eau.
Gouverner c’est prévoir… mais surtout agir.
Mais les « pas de co**lles » gouvernent, alors c’est le bo*del.
@ boureau | 19 mars 2019 à 21:05
J’avoue que je trouve assez hallucinant le parcours de ces hauts fonctionnaires polyvalents qui sont bombardés à la tête d’administrations et de services ministériels dans lesquels il restent deux ou trois ans, récoltant au passage une distinction honorifique (Légion d’honneur, médaille du mérite, palmes académiques, etc.)
Ils sont la pince multiprises de nos institutions, capables de s’adapter à n’importe quelle situation. Heureusement que leurs proches collaborateurs qui eux restent dans leur service suffisamment longtemps pour s’imprégner des spécificités des problèmes à traiter, sont là pour faire tourner la boutique. A défaut de médailles il devront se contenter d’une bonne prime de fin d’année.
Enfin question médailles nos hauts fonctionnaires ne pourront jamais égaler les hauts dignitaires de la Corée du Nord.… enfin j’espère !
@ boureau
« Avec un parcours pareil, auréolé de tant de récompenses pour services rendus à l’Etat, Didier Lallement…»
Mais qu’a-t-il fait de remarquable pour la France et les Français, dont ils pourraient le remercier dans 300 ans ?
Qui nous a plongés dans la panade sinon des gens qui lui ressemblent ?
@ Denis Monod-Broca
« Le pouvoir « dysfonctionne », la société française « dysfonctionne », c’est je crois malheureusement incontestable.
Que voulons-nous être ? Que voulons-nous faire ? »
Oui, mais si le pouvoir – ou ce qu’il en reste – dysfonctionne, c’est aussi dû au fait que la France actuelle marche sur la tête, y compris parfois chacun d’entre nous, hélas.
Dans divers domaines, qui ne sont pas nécessairement liés à la politique, nous sommes confrontés à de plus en plus de réactions effarantes par leur absence de bon sens, en matière de mœurs et même de vie pratique.
Quand par exemple des gens prétendent « marcher pour le climat », se rendent-ils vraiment compte de ce qu’ils racontent ? Savent-ils que « le climat » fait ce qu’il veut depuis des millions d’années et parfois de façon extrême sans demander l’autorisation à personne ?
Pourquoi ne pas marcher contre les marées, le jour et la nuit, l’axe de rotation de la Terre et l’explosion des super-novas dans la galaxie pour ne pas oublier les risques de collision par des astéroïdes, tant que nous y sommes ?
S’ils tiennent absolument à marcher, qu’ils le fassent contre la bêtise humaine, pour commencer.
C’est une spécialité bien française que de vouloir à tout crin désigner un (ou des) responsable(s), histoire de donner quelque grain à moudre à l’opinion publique. Elle veut du sang ? Coupons quelques têtes et que l’on n’en parle plus !
J’ai le sentiment que la politique joue un rôle non négligeable dont les effets se sont traduits le week-end dernier. Le gouvernement, certainement pris de court lors des premiers week-ends de décembre, a réagi en haussant le ton avec comme conséquences quelques éborgnés chez des giletistes qui n’auraient jamais dû se trouver là. S’en est suivi cette polémique proprement hallucinante sur les outils employés pour le maintien de l’ordre. Du Monde à BFM, de Mélenchon à Le Pen, tous les médias et partis, y compris une fraction de la majorité s’y sont mis, dans une dramatisation surjouée et efficace.
Le poids des mots, le choc des photos. Pensez, le défenseur fantoche des Droits, le Conseil de l’Europe, une ancienne Présidente du Chili pantouflarde à l’ONU font la leçon: LBD pas bon, violence de l’État disproportionnée etc.
L’opinion, la fameuse opinion condamne les violences… policières. On rêve.
Il n’est pas illogique que dans ce climat un peu pourri mais aussi un contexte où le Président reprend quelques couleurs (très bon le soleil des Pyrénées) les autorités qui restent des politiques décident de tenir compte de ce bastonnage en règle et demandent un peu de retenue à leurs troupes.
Il est advenu ce que l’on a vu.
Ceux qui s’offusquaient de la violence de l’État sont devenus muets dans le meilleur des cas ou ont carrément hurlé sur toutes les antennes le mot laxisme.
Si la politique est en soi un exercice violent, la violence guerrière viole les politiques.
Dans tous les conflits il se trouvera des profiteurs.
Reste que le ministère de l’Intérieur ne devrait pas être confié à un politique.
@ Mary Preud’homme | 19 mars 2019 à 23:29
Pour ne rien vous cacher je m’attendais à une réaction purement caractérielle de votre part, dont vous êtes coutumière.
Vous vous prétendez spécialiste des problèmes de sécurité au motif que vous avez des proches qui font partie à un niveau élevé de la chaîne de commandement qui a montré dernièrement ses failles aux conséquences déplorables.
Le problème des dysfonctionnements constatés sont purement techniques et non pas politiques, ainsi que vous essayez de nous le faire croire avec vos explications partisanes qui ne sont rien d’autre que des certitudes lourdingues.
Les techniciens de la sécurité ont failli au plus haut niveau, voilà l’explication. Et ceci tout simplement parce qu’il y a une guéguerre des services (police, gendarmerie et autres services chargés de la sécurité des citoyens).
Alors qu’on arrête de nous fourrer encore du Benalla à toutes les sauces dans les raisons qui ont conduit au limogeage du préfet de police de Paris.
L’affaire Benalla, ça commence à bien faire !
C’est effectivement fâcheux de découvrir que la République n’est pas constituée que de gens respectueux des lois. Comme si on ignorait tous ces contrevenants, ces délinquants qui remplissent les colonnes de faits divers des gazettes pour de multiples raisons, des infractions à la route, des infractions aux stupéfiants, aux bonnes mœurs…et j’en passe.
Non, ce qui dérange, c’est qu’un nouveau genre de population, jusque-là encadrée, policée ?, se révèle chaque samedi. D’abord autour des ronds-points des périphéries d’où l’on a eu la bonne idée de les déloger, puis à présent dans les beaux quartiers. Qu’une partie oubliée de la France qui se voile de jaune se rappelle à notre bon souvenir et s’affiche complètement insensible à nos arguments économiques et de droit n’est pas le moindre des dysfonctionnements auxquels il fallait s’attendre avec cette nouvelle République des premiers de cordée.
Je suis étonné par certains éléments de votre billet. Vous constatez comme moi que lorsque les forces de l’ordre interviennent d’une façon un peu plus musclée, très vite un choeur assourdissant traite les policiers, ceux qui les commandent, les dirigeants du pays, de tous les noms ! Jusqu’à nazis, fascistes… la liste est longue.
Ce qui m’étonne c’est que l’on trouve encore des hommes qui acceptent de faire ce travail du maintien de l’ordre ; et s’ils n’étaient pas là…
Qui ferait mieux que Macron ? Qui ?
Face à cette insupportable dérive et à une passivité qui malheureusement n’était pas délibérée – imputer au pouvoir d’avoir été complice des casseurs est non seulement offensant mais tristement faux : dépassé par les désordres, il n’a même pas pris le parti de les administrer !
Nous n’avons pas à nous demander si la question est offensante ou pas mais si elle est fondée.
Or depuis le début du traitement des manifestations par la police, force est de constater que cette dernière – qui rappelons-le n’agit que sur ordre – a manifestement reçu comme consigne de « casser du jaune » au détriment d’autres cibles souvent plus actives.
Il faut aussi dire que le jaune fluo n’étant pas ce qui se fait de mieux en matière de camouflage, le tir aux pigeons a été dévastateur et a fait de nombreuses victimes par blessures invalidantes, alors que d’autres éléments, souvent plus violents, ont échappé à cette répression brutale, reconnue comme telle en divers points du monde y compris à l’ONU.
Donc oui, la « passivité » a été sélective et a visé les plus faibles, comme ce pouvoir fort avec les faibles et faible avec les forts en a l’habitude.
@ boureau 19 mars 2019 à 21:05
Avec un parcours pareil et demander à partir à 66 ans, la liquidation (ça me fait toujours sourire ce terme) de sa retraite va coûter bonbon à la caisse de retraite du régime général chaque mois.
En même temps nous entretenons bien monsieur Toubon et ses « petites » retraites cumulées augmentées de son salaire de Défenseur des droits à 15 800 € (environ) par mois…
Quant à votre dernier paragraphe je l’ai plutôt interprété comme de l’humour caustique mais peut-être me suis-je trompée…
Bonjour,
Mise à jour, actualisée, source helvète:
Extrait: « Il ne s’agit pas – et c’est là l’erreur du camp macronien – de prendre le pouvoir par la force. Il s’agit d’obliger le pouvoir à agir en visant des lieux symboles de la mondialisation, de l’image de la France et des élites, comme les Champs-Elysées. »
lien ici: https://www.letemps.ch/monde/france-letau-securitaire
@ Achille 19/03 17:34
«Evidemment pour l’opposition le responsable est le gouvernement».
Même si je reconnais que l’opposition, quelles que soient les époques et les circonstances, jette souvent un peu trop vite et de manière pas toujours fondée la pierre à l’exécutif en place, ce qui après tout est de bonne guerre à défaut d’être toujours responsable, vous conviendrez cependant sans peine avec moi, Achille, que dans le cas précis abordé par notre hôte dans son billet, ce même exécutif, et à tous ses échelons, a failli.
Comme le disait Jacques Chirac, « un chef, c’est fait pour cheffer » ! Et en l’occurrence, ceux qui devaient « cheffer » ont montré leur incapacité à remplir cette fonction.
Tous les ingrédients étaient réunis pour que ce samedi se passe mal et cela l’exécutif le savait. Et malgré tout, pas d’anticipation, pas de réactivité, pas de tactique et de moyens adaptés aux risques encourus.
Pire, c’est le moment que le chef de l’Etat lui-même choisit pour partir se détendre sur les pistes enneigées alors qu’à deux pas de l’Elysée les casseurs s’adonnent impunément à un saccage en règle de Paris !
Que les membres de l’exécutif, qui sont des politiques, ne maîtrisent pas tous les aspects techniques de leur mission et s’en remettent sur certains aspects précis à leurs conseillers spécialistes, admettons, mais ils sont là en dernier ressort pour prévoir, pour peser le pour et le contre, pour décider. Ils sont donc responsables.
Parmi les dysfonctionnements du système et de ses animateurs, il y en a déjà un qui crève les yeux : ils sont drogués à la communication, et nous qui en faisons la cible, sommes moins bien immunisés que nous le pensons contre « moi ou le chaos », « le progrès ou la peste brune », et « The big débat – 7 heures d’affilée avec les maires ».
Pendant que la guerre des images et des mots se déroule avec toute la dramatisation nécessaire sur le devant de la scène, le monde change. Les Chinois achètent des ports et des aéroports aux États européens en mal de liquidités, la France creuse sa dette de manière exponentielle, et comme le fait remarquer Jérôme Fourquet, les prénoms de nos bébés célèbrent avec ferveur la religion d’Allah. L’héritage devient un crime contre l’égalité, c’est dans l’air, on en parle au gouvernement, oui, peut-être que, pas tout de suite, mais enfin. Il faudra bientôt payer un loyer quand on aura fini de payer les emprunts de son appartement afin que l’État redistribue les biens des fourmis aux cigales. Là aussi l’idée est lancée, on s’y habitue, il le faut.
Et l’on s’étonnera que les gens n’aient plus envie de travailler, et ne fassent plus d’enfants. Mais on trouvera bien une taxe incitative pour améliorer les comportements, si toutefois la nature le veut. Car la fertilité baisse.
@ Achille 9h01
« Le problème des dysfonctionnements constatés sont purement techniques et non pas politiques »
Tout membre du gouvernement est politiquement responsable des actes de son administration ; la sanction de cette responsabilité est la révocation ou la démission.
C’est ce que l’on apprend en première année de droit… ou même avant parfois…
@ Michel Deluré | 20 mars 2019 à 09:37
Le présent exécutif doit faire face à une situation sans précédent dans l’histoire de la Ve République. Même les événements de mai 68, qui n’ont duré qu’un petit mois, paraissent bien gentillets comparés aux manifestations de ces quatre derniers mois.
Nous sommes arrivés au terme d’un cycle sociétal ou civilisationnel (peu importe le terme) qui n’a été anticipé par aucun parti politique, de gauche comme de droite.
Si c’était un président de LR, du PS ou même du RN qui était au pouvoir, le phénomène aurait été strictement le même.
Le monde a changé, les partis se sont décrédibilisés en se rejetant mutuellement la faute des dysfonctionnements de notre société. La démocratie a perdu toutes ses vertus bienfaitrices, laissant aux mouvements extrémistes le champ libre.
Ce comportement n’est pas propre à la France. Il se retrouve dans d’autres pays d’Europe comme l’Italie, la Pologne, la Hongrie et quelques autres.
Nous sommes au bord d’un bouleversement des comportements irréversible. Reste à trouver le remède de ce mal.
Le grand débat était plutôt une bonne idée dans la mesure où il a permis de mettre tous les problèmes sur la table. Reste maintenant à faire le tri et trouver LA solution pour résoudre ce grand malaise et vite car bientôt il sera trop tard.
Pour cela les partis politiques doivent cesser de s’étriper lamentablement en se rejetant la faute de cette situation. Plus que jamais nous avons besoin de solidarité et de cohésion nationale.
@ caroff | 20 mars 2019 à 10:22
« Tout membre du gouvernement est politiquement responsable des actes de son administration ; la sanction de cette responsabilité est la révocation ou la démission.
C’est ce que l’on apprend en première année de droit… ou même avant parfois… »
Ce n’est pas en changeant un ministre par un autre que l’on résoudra les problèmes. L’expérience l’a largement démontré.
Il faut changer les mentalités ce qui n’est pas vraiment une affaire de droit mais de pédagogie, voire de psychologie. Et ça c’est une autre affaire !
Époustouflante interview d’Alexandre Djouhri par David Pujadas.
Soit c’est un fou – et il n’en a vraiment pas l’air -, soit nous avions ou avons une belle bande de crapules au parquet financier.
Et nous rejoignons les Gilets jaunes, car le fond du fond, c’est que les Français sont maintenant convaincus d’être gouvernés par des fripouilles, ce à quoi s’ajoute les moeurs douteuses du chef.
Et ce matin Bruno Retailleau qui nous sort encore le numéro du nez bouché au sujet du RN.
Or, si les LR et le RN ne trouvent pas un terrain d’entente, il est évident que Macron sera réélu.
Mais quelle bande de c… Ça va mal finir !
@ Achille
« La démocratie a perdu toutes ses vertus bienfaitrices, laissant aux mouvements extrémistes le champ libre.
Ce comportement n’est pas propre à la France. Il se retrouve dans d’autres pays d’Europe comme l’Italie, la Pologne, la Hongrie et quelques autres. »
C’est tout le contraire.
Ce que vous appelez « extrémisme » en reprenant la doxa politico-médiatique a plutôt en réalité phagocyté les partis abusivement dits « de gouvernement », allant de la fausse droite à la vraie gauche.
Il suffit pour s’en convaincre de se reporter aussi bien aux lois aberrantes, impensables il y a seulement quelques dizaines d’années, qui ont été récemment votées, pour ne pas oublier toutes les folles décisions prises, entre autres par la naturalisation massive de centaines de milliers de personnes complètement inassimilables et qui refusent de renoncer d’un iota à leurs coutumes d’origine, ce qui participe au chaos général qui se développe en France.
N’oublions pas non plus l’usine à gaz européenne qui n’est que le cheval de Troie d’un mondialisme échevelé avec toutes les conséquences ravageuses qui en découlent sur divers plans, pas uniquement d’ordre économique.
Les peuples des pays que vous citez ne réclament qu’un retour au droit de vivre chez eux comme bon leur semble et en fonction de leurs traditions.
Si c’est pour vous de « l’extrémisme », c’est que les mots ont perdu leur sens.
@ Michel Deluré 20 mars 2019 à 09:37
Vous avez raison et Manu déclarant « je suis votre chef » n’est le chef de rien du tout sinon de causeries et de blablatages en veux-tu en voilà jusqu’à des pas d’heures. La belle affaire…
Comment peut-on imaginer lorsqu’on a une once de bon sens que lorsqu’un ministre de l’Intérieur donne un ordre, celui-ci ne soit pas répercuté immédiatement au préfet de police d’abord, qui lui-même le répercute à ceux chargés de la mise en oeuvre de celui-ci !
A entendre Castaner, lorsqu’il donne un ordre dans le poste de commandement, son ordre se modifierait avant d’atteindre le préfet de police (qui est à ses côtés), ou pire, ne serait pas pris en compte par ledit préfet chargé de le faire exécuter mais qui, n’en faisant qu’à sa tête, le remanierait 🙁
Non mais là Casto fait du Benalla avec les sénateurs et les prend, lui aussi, pour des blaireaux !
Entre Edouard Philippe qui vient dire à la télé tous les mois : « ça va changer maintenant ! », Castaner qui dit : « quand je donne des ordres tout le monde s’en f..iche » et Manu qui fait du planté de bâton en famille, c’est tout de même un peu inquiétant cette absence générale d’autorité dans ce pays…
Le bon côté des choses est de constater qu’aucun des Black Blocs, tout de noir vêtu, n’a été touché par aucun fameux LDB machin.
A croire que tous les policiers français sont daltoniens 😀
Nous savions tous qu’il y avait en France 67 millions de sélectionneurs d’équipe de foot. Voilà que maintenant nous avons autant de ministres de l’Intérieur ! Et tout un chacun d’y aller de son petit commentaire, de son petit avis sur la question…
Je suis beaucoup plus perplexe… Qu’il y ait eu dysfonctionnement, c’est indéniable. Où ? Lequel ? La faute à qui ? Sans doute à plusieurs échelons. Laissons les professionnels analyser le déroulement des événements et les politiques – s’il en reste – prendre les décisions.
Et ils ont bonne mine tous ces ténors de l’opposition (sauf ceux de LFI qui doivent jubiler) à venir pleurer dans les chaumières sur le triste sort des Champs-Élysées après avoir soutenu sinon encouragé les manifs ! Comme si cette dégénérescence n’était pas prévisible ! On ne va pas encore citer Bossuet qui doit en avoir ras le bol de se trouver épinglé chaque jour sur ce blog !
Pour l’instant, j’ai vraiment honte d’être français. Récemment en voyage à l’étranger, je n’ai pas manqué d’être interpellé avec un sourire narquois sur les exactions des « yellow vests ». Et penaud, je suis resté coi… Les images des Champs sont absolument et durablement délétères pour notre image qui n’était déjà pas au top. La France était le pays de la grève, maintenant c’est celui des violences urbaines récurrentes.
Cher Philippe,
J’ai lu vos réflexions avec le plus grand intérêt.
Il me semble que celles de Xavier Raufer peuvent les compléter par les précisions qu’elles fournissent. Je lis et j’admire Xavier Raufer depuis des années. Il fut un temps où il écrivait des livres avec l’autre excellent expert Alain Bauer. Ce dernier est encore invité à RTL, Europe 1 et dans les émissions de type « C dans l’air ». Xavier Raufer est black-listé dans tous ces endroits. Je crois deviner pourquoi. Pour ceux qui le connaîtraient pas, je fournis ce lien, qui montrera sa lucidité et son niveau d’information :
http://ac.matra.free.fr/FB/20190319raufer.pdf
@ Achille
Parlons-en, de la démocratie !
La majorité des Français regardent les magasins brûler comme au cinéma. Ils n’en ont rien à faire.
Ils applaudiraient si on prenait tous leurs biens aux riches et si en plus on les envoyait dans un goulag.
Le poids des dépenses publiques ? Rien à faire non plus.
La balance commerciale ? yaka vendre tous les châteaux aux Chinois !
Et je vous dis pas, si les antisémites avaient droit à la parole…
D’ailleurs, voilà qu’il devrait être interdit à Wikipédia de révéler la religion d’origine dans les biographies. Des fois que cela inspirerait de mauvaises idées…
@ boureau | 19 mars 2019 à 21:05
Cher boureau – cela fait toujours bizarre – je prends votre message comme un moment d’humour dans un monde bien secoué.
Le parcours que vous citez et compte tenu de son âge, récompensé au moins autant qu’un général russe, fait bien sourire.
Je ne suis pas un spécialiste, mais je suppose que bien des soldats de cette administration doivent bénéficier de ces récompenses de sérail tout au long de leur carrière… administrative, je ne pense pas militaire.
Finalement qu’a-t-il produit cet homme en vérité ? Pour quelle découverte exceptionnelle bénéfique à l’humanité devrait-il être porté au pinacle ?
Il est comme ses confrères, interchangeable, comme des chaussettes, quand ils s’en vont ils disparaissent à jamais, et comme aurait dit le journaliste Bernard Langlois, chaque départ n’empêchent pas la terre de tourner.
Record battu !
https://goopics.net/i/jaOKv
@ Achille | 20 mars 2019 à 09:01
Quand il s’agit de défendre vos idoles, votre imagination est sans limite et vous n’avez pas peur de sombrer dans le ridicule en prêtant à vos contradicteurs des raisonnements à des années-lumière de la réalité ; sachez donc Achille que lorsque l’on a des très proches (conjoint ou enfants) qui exercent des professions sensibles (et donc nécessitant une grande confidentialité), nous sommes les tout premiers à respecter une nécessaire obligation de discrétion, ce qui n’exclut nullement le réalisme concernant les particularités desdites professions (c’est pourquoi on n’apprécie pas de les voir disqualifier ou caricaturer par des ignorants).
Par exemple quand on a un conjoint médecin, bien que l’on ne consulte pas et ne délivre pas d’ordonnances, etc. l’on sait mieux que la femme d’un plombier en quoi consiste son métier…
Quant à moi si d’aventure j’avais eu à connaître ou à entendre quelques propos relevant du métier de mes enfants (qu’ils soient commissaire de police, magistrat ou médecin) je n’en parlerais certainement pas sur ce blog.
Or s’agissant en la circonstance de hauts fonctionnaires de police ou d’officiers généraux de la gendarmerie nationale, chacun sait qu’ils n’agissent que sur ordres venus du sommet de l’Etat.
Ainsi que vous l’a fait remarquer avec raison caroff, la faute n’est donc pas technique mais politique ; c’est donc uniquement au niveau du chef de l’exécutif et de ses adjoints qu’il faut la chercher (et non ici dans une guerre des polices qui n’existe que dans votre esprit nourri de mauvais feuilletons télé). Pas grave vous n’êtes pas le seul !
Mais je sais que vous reviendrez encore à la charge car vous adorez avoir raison même quand vous vous noyez et que l’on vient à votre secours !
Réagissant par ailleurs au post de Michel Deluré, vous affirmez sans rire que mai-juin 1968 par rapport aux trois mois écoulés, ce serait du pipi de chat !
Mazette ! Quelle culture historique !
Petit rappel : 9 millions de grévistes durant près d’un mois, le pays entièrement bloqué, la dissolution de l’Assemblée, les accords de Grenelle, la contestation tous azimuts notamment de l’autorité, la libération des mœurs etc. etc. le smic qui grimpe à plus de 30 %, les syndicats qui jubilent et créent des sections dans la moindre entreprise, la cinquième semaine de congés, ça ne vous dit vraiment rien ? A l’inverse de vos allégations j’estime au contraire que ce fut une période qui portait déjà les germes de toutes les crises sociétales qui suivirent et qui en a laissé de nombreux stigmates, notamment la perte des valeurs, du patriotisme et de l’autorité.
Las de fouler le pavé des avenues parisiennes chaque samedi sans atteindre d’autres concessions, Eric Drouet change de tactique en appelant les Gilets jaunes à bloquer des raffineries. Deux ont été débloquées ce matin par les forces de l’ordre.
De quel droit cet énergumène et ses sbires persistent-ils à prôner la révolte et à enfoncer le pays dans une crise qui sera dure à surmonter ?
Il est grand temps d’appeler en garantie tous ces fauteurs de troubles qui n’ont qu’une idée, déstabiliser nos institutions à leur profit.
Il est urgent de mobiliser les forces vives de la nation avant qu’il ne soit trop tard car ce n’est pas en limogeant quelques fusibles que l’on va régler une situation telle qu’elle se présente aujourd’hui.
Il est à espérer que samedi prochain, force reste à la loi et que les casseurs les plus dangereux soient enfin mis à l’ombre pour calmer leurs ardeurs. On ne va pas nous faire croire qu’un Etat de droit n’est pas capable de faire en sorte qu’une poignée d’excités puisse encore nous pourrir la vie.
C’est au gouvernement d’agir et vite et aux juges de faire preuve de plus de fermeté.
@ Exilé
« …entre autres par la naturalisation massive de centaines de milliers de personnes complètement inassimilables et qui refusent de renoncer d’un iota à leurs coutumes d’origine, ce qui participe au chaos général qui se développe en France. »
Quel rapport avec le Schmilblick ? Que je sache, les Nicolle, Drouet et autres n’appartiennent pas à cette communauté que vous stigmatisez à longueur de posts. On voit bien que c’est votre truc les immigrés, mais pour l’instant, ils se tiennent pénards.
Peut-être qu’ils bossent, eux !
@ Lucile
« Et l’on s’étonnera que les gens n’aient plus envie de travailler, et ne fassent plus d’enfants. »
…et renoncent définitivement à la vertu française séculaire qu’est l’épargne – qui rappelons-le tout de même permet aux cigales gouvernementales d’arrondir leurs fins de mois – pour claquer ce qui leur reste d’argent disponible en voyages dans des pays lointains, à l’abri des voleurs institutionnels français…
« Le problème avec le socialisme est que vous finissez un jour par avoir dépensé tout l’argent des autres. »
Margaret Thatcher
@ Xavier NEBOUT | 20 mars 2019 à 11:38
« La majorité des Français regardent les magasins brûler comme au cinéma. Ils n’en ont rien à faire. »
Vous y êtes allé sur l’avenue des Champs-Élysées vous ?!
Et si tout ce que l’on vous disait était faux ?
Je suis allé au cinéma aux deux dernières séances, voir à l’UGC George V :
– Damien veut changer le monde, 19h40
– Rebelles, 22h15
Combien de magasin brûlés et de kiosques à journaux ai-je vus en redescendant l’avenue jusqu’à la place de la Concorde ?
Il est surprenant que des individus qui passent leur temps à dire que les médias manipulent, mentent, les croient comme des dévots quand ils véhiculent leurs idéaux.
– 1 kiosque entièrement brûlé près de l’Arc de Triomphe.
– 1 kiosque partiellement brûlé près du métro Franklin Roosevelt.
– 1 restaurant brûlé.
– presque toutes les vitres de Ladurée remplacées par du bois, pâtisserie de luxe à 7 € la part de flan, 7,50 € la religieuse au chocolat.
Alors cela fait de très belles images en boucle sur les chaînes d’info, les mêmes à l’identique, les mêmes photographies à l’identique pour donner l’impression d’un : Paris brûle-t-il.
Un surtout un beauf qui hurle : les magasins brûlent !
Et pas mal de personnes qui faisaient des ego-portraits devant ; des personnes qui ne parlaient pas français et qui riaient, je ne sais pas si c’était des touristes, mais je peux légitimement le supposer.
@ Curmudgeon hier à 14:05
« Nous voyons des policiers statiques à proximité de magasins éventés et pillés. Ils ne sont pas occupés ailleurs. Ils ne font rien, ils regardent. Selon le témoignage de policiers, y compris de responsables syndicaux, ce comportement stupéfiant s’expliquerait ainsi : ils n’ont pas reçu l’ordre d’intervenir. Expliquez-moi. »
Je vais essayer. Les policiers en uniforme que vous voyez statiques, faciles à filmer, forment un barrage pour contenir la masse des manifestants – à motivations diverses, qui ont choisi de ne pas se déclarer organisés et, de ce fait, ne sont pas autorisés à manifester où ils décident de se rendre – dans des zones déterminées, pour en protéger d’autres.
Il y a par ailleurs des petits groupes de policiers en civil, mobiles, qui s’infiltrent dans la masse pour appréhender des délinquants avec des preuves pour les inculper et les faire éventuellement condamner plus tard par des juges. Quand il y a des pillards organisés, c’est pratiquement impossible car la masse les protège. C’est ce qui se passe actuellement.
La seule façon, selon moi, de décourager les pillards serait de les blesser à distance pour les immobiliser sur place, et filmer la scène pour avoir des preuves irréfutables. Mais comme en République on ne tire pas sur son peuple, il y aura toujours une partie du peuple qui en tirera avantage.
Ayez l’obligeance de me faire savoir si cette explication vous convient.
Vous avez été le seul digne et porteur de raison ce matin dans l’émission « L’Heure des Pros » (CNews) cher P. Bilger. Pascal Praud devient étouffant avec les participants (certains seulement) et, gonflé par le succès (provisoire et fragile) de son émission, lui donne un tour politiquement correct progressiste qui la rend moins agréable à voir et entendre. Cet animateur devient trop sûr de lui et ne se rend pas compte du nombre de remarques ridicules qu’il laisse passer. Par exemple, ce matin, dire et redire, en résumé : « je suis catholique mais je vais à la messe pour écouter seulement le sermon » est sot, tout simplement sot.
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@ Breizmabro 20 mars 2019 09:30
Mon dernier paragraphe de 21:30 : c’est comme la Bible (sans prétention), interprétation libre.
Castaner est sur la crête ! Qui donnera le coup de vent pour le faire basculer ?
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@ Exilé 20 mars 2019 08:13
@ Achille 20 mars 2019 08:04
@ Giuseppe 20 mars 2019 11:45
Il y a longtemps que je pense que la formation de nos hauts fonctionnaires a failli. Je l’ai déjà écrit dans ce blog. Les temps administratifs ont formidablement changé depuis les années soixante / soixante-dix. Jusqu’à cette date, nous avions la meilleure administration du monde et nos services diplomatiques recevaient régulièrement des demandes de stages et d’informations sur ce sujet, de tous les pays du monde.
La formation reçue à l’ENA, depuis ces années a complètement changé : toujours dans le théorique intello-fumeux. Dans un monde qui accélérait ses mutations.
Les très hauts fonctionnaires sont une strate hiérarchique appelée logiquement à disparaître. La hiérarchie ne doit plus se concevoir comme depuis cent ans ! Les entreprises privées l’ont compris il y a bien longtemps. Mais l’Etat ?
C’est d’ailleurs pourquoi, dans les 30 propositions du Grand débat que j’ai déposées à ma mairie, une concernait la diminution des promotions de l’ENA et de Polytechnique de 50%. On peut rêver non ?
A propos de Polytechnique, savez-vous que ces petits coquins ont réussi, discrètement, très discrètement, à faire intégrer dans la prise en compte de leurs années de travail pour leurs retraites, leurs années d’études à l’X, pourtant rémunérées ! Chapeau !
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@ Giuseppe
« Cher boureau – cela fait toujours bizarre – je… »
Savez-vous, cher Giuseppe, qu’il existe des bourreaux doux, chaleureux et… plus !
Mais sortons de l’imaginaire, votre « GooPics » montrait réellement un record battu. Qu’attend Guiness pour l’intégrer dans son livre ? A moins que les médailles de ce militaire russe (sans doute) fussent en chocolat !
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@ Patrice Charoulet 20 mars 2019 11:35
Xavier Raufer est, comme vous le précisez, un des meilleurs spécialistes français des problèmes de sécurité.
Effectivement on le voit peu dans les grands médias parce qu’il y a eu une campagne médiatique de « gôche » contre lui, il y a une dizaine d’années, faisant ressortir qu’il avait eu un passage à l’extrême droite dans sa jeunesse et qu’il en était donc devenu infréquentable à vie.
A partir de ce moment et compte tenu de ses positions droitières, des animateurs comme Calvi ont cessé de l’inviter.
Néanmoins, on peut le lire et le voir sur des sites fréquentables comme Atlantico (un des meilleurs sites d’infos du web) et bien d’autres heureusement.
@ Jabiru
« Il est à espérer que samedi prochain, force reste à la loi et que les casseurs les plus dangereux soient enfin mis à l’ombre pour calmer leurs ardeurs. On ne va pas nous faire croire qu’un Etat de droit n’est pas capable de faire en sorte qu’une poignée d’excités puisse encore nous pourrir la vie. »
En principe, vous avez raison.
Je ne suis pas un supporter de MM. Drouet et consorts, mais l’histoire du monde nous enseigne que le fait de ne recourir qu’au gros bâton pour réduire les gens au silence ne mène à rien si en parallèle il n’existe aucune volonté sérieuse de s’attaquer aux racines du mal.
Pis encore, cela ne fait qu’augmenter la pression.
Et ces racines sont justement que la France n’est pas une démocratie réelle mais seulement une démocratie d’apparence, une fiction juridique et que nous ne vivons plus, alors que le deux poids deux mesures est de règle, sous un état de droit.
@ Exilé | 20 mars 2019 à 13:25
« Le problème avec le socialisme est que vous finissez un jour par avoir dépensé tout l’argent des autres » Margaret Thatcher
Vous faites cette citation pour vous faire bien voir de Robert M. ou quoi ? (j’rigole ;))
Adéo Exilé
@ Exilé de 13:25
« Le problème avec le socialisme est que vous finissez un jour par avoir dépensé tout l’argent des autres. » Margaret Thatcher.
Margaret s’est inspirée de la boutade de Churchill :
« Christophe Colomb fut le premier socialiste : il ne savait pas où il allait, il ignorait où il se trouvait… et il faisait tout ça aux frais des contribuables. »
@ Mary Preud’homme 20 mars 2019 à 12:25
Vous avez entièrement raison.
En même temps, comme dit l’autre, quel est l’intérêt de commenter les commentaires d’Achille puisqu’il est l’emblème de ce qu’il loue : ennuyeux.
Manu est un dieu, Achille est son prophète 😀
Ceci dit, comme dirait François (le pape, pas Fillon) « qui suis-je pour vous juger »
Adéo Mary
@ Exilé
« Le problème avec le socialisme est que vous finissez un jour par avoir dépensé tout l’argent des autres. »
Merci pour cette excellentissime citation de Margaret Thatcher, mais les Français font encore mieux, ils dépensent ce que les autres n’ont pas encore.
Ce sont nos héritiers qui paieront le socialisme à la française, et celui de Macron sera probablement le pire.
@ Alpi
« Quel rapport avec le Schmilblick ? Que je sache, les Nicolle, Drouet et autres n’appartiennent pas à cette communauté que vous stigmatisez à longueur de posts. »
Je ne stigmatise pas, je constate.
« De mon vécu de gendarmerie pendant plus de 34 ans, je dirais qu’il y a un double problème. D’abord un problème de fond, un problème de laxisme. Il y a eu trop de laisser-faire. Certains commencent à avoir le courage de le dire. C’est valable dans le cas du désordre dans certains quartiers, comme dans le cas de manifestations.
Et il y a la conjoncture, avec ces graves incidents sur les Champs-Élysées comme à Grenoble. Je les mets sur le même plan. »
http://www.bvoltaire.fr/general-cavallier-il-faut-avoir-un-regard-objectif-sur-ce-qui-se-passe-dans-ce-pays-en-matiere-de-fragilisation-de-lautorite-de-letat/
@ Jabiru à 13:10
« C’est au gouvernement d’agir et vite et aux juges de faire preuve de plus de fermeté »
Votre souhait – votre incantation – doit se passer dans un Etat de droit, que vous évoquiez précédemment. C’est bien là le problème, l’Etat de droit. Vous souhaitez que les juges fassent preuve de plus de fermeté. Ils le souhaitent eux-mêmes, pour autant que pour condamner un pillard arrêté, ils aient des preuves (qu’ils ne peuvent pas faire eux-mêmes) qui résistent aux interventions de la défense. Il faut des officiers de police judiciaire de terrain capables d’intervenir parmi la masse des manifestants, masse qui leur est a priori hostile. Et il n’y en a pas des quantités disponibles les samedis, capables de se déguiser en manifestants pour passer inaperçu dans la masse. Par expérience professionnelle, quand un problème existe et perdure, c’est que sa solution n’est pas simple. Et vous voyez bien que les pillards sont déterminés et bien plus au courant que nous des limites d’action de la police et de la justice.
Petits exemples de l’obstination désolante de M. Macron à organiser notre monde national au moins, selon sa propre vision:
– défendre l’exercice éventuellement strict de tous les cultes, mais lutter contre les rigorismes dans ce domaine conduisant à la politisation
– en septembre 2018, M. Erdogan qui semble s’y connaître en islam, avait écrit que « parler d’islam modéré était incongru et déplacé. L’islam est l’islam. »
– des femmes issues de l’enclave Daech clament qu’elles veulent vivre cet islam-là et, en conséquence, égorger les infidèles. Que c’est dans le Coran. Quand on leur demande de situer cette prescription, elles reconnaissent qu’elles ne connaissent pas le Coran, ou très peu.
Là-dedans, personne n’a lu le Coran, sauf M. Erdogan, mais M. Macron établit une vision de l’Islam parce que ça l’arrange de jouer à l’ordonnateur des cultes dans la société, sans savoir comment s’organise intellectuellement l’Islam. Les femmes rattachées à Daech veulent passer pour des fléaux de Dieu, sans savoir vraiment de quoi il s’agit.
Ces deux attitudes sont compatibles car M. Macron ne sait pas non plus ce qu’est l’Islam.
Seul M. Erdogan est honnête et savant en la matière. Il sait que la dissimulation des textes aux fidèles benêts (Moussa Abdallah-Yaacoub, in Moi, Mahomet) est à l’intention des Macron occidentaux, et il réitère son affirmation: il n’y a qu’un Islam, i.e. que ce que vous ne savez pas de l’Islam, il faudra le subir. Dirait-on qu’il y eut diverses sortes de nazis ? A voir comment l’ensemble des politiques incultes manient le terme, on comprend qu’ils ne l’ont jamais étudié, pas plus que le Coran.
Tous les Macron du monde sont les meilleurs alliés des salafistes, surtout lorsqu’ils parlent à l’unisson du Roi Salam, dont ils sont les benêts.
Lisez le Coran, et les Hadiths, sans relâche, connaissez votre ennemi, et surtout n’ayez pas peur, il vous connaît moins que ce que le laissent supposer son arrogance et sa dissimulation.
Il n’y a qu’un Islam, chez l’ignorant comme chez le savant.
M. Bilger, votre ressenti m’en rappelle furieusement un autre, que je me permets de partager avec vos lecteurs. C’est celui d’un jeune vicomte breton promis à une brillante carrière, au même endroit de Paris, mais en octobre 1789 : en comparaison, notre Président a encore un peu de marge de manoeuvre.
« Je courus aux Champs-Élysées : d’abord parurent des canons, sur lesquels des harpies, des larronnesses, des filles de joie montées à califourchon, tenaient les propos les plus obscènes et faisaient les gestes les plus immondes. Puis, au milieu d’une horde de tout âge et de tout sexe, marchaient à pied les gardes du corps, ayant changé de chapeaux, d’épées et de baudriers avec les gardes nationaux : chacun de leurs chevaux portait deux ou trois poissardes, sales bacchantes ivres et débraillées. Ensuite venait la députation de l’Assemblée nationale ; les voitures du roi suivaient : elles roulaient dans l’obscurité poudreuse d’une forêt de piques et de baïonnettes. Des chiffonniers en lambeaux, des bouchers, tablier sanglant aux cuisses, couteaux nus à la ceinture, manches de chemises retroussées cheminaient aux portières ; d’autres ægipans noirs étaient grimpés sur l’impériale ; d’autres, accrochés au marchepied des laquais, au siège des cochers. On tirait des coups de fusil et de pistolet ; on criait : Voici le boulanger, la boulangère et le petit mitron ! Pour oriflamme, devant le fils de Saint-Louis, des hallebardes suisses élevaient en l’air deux têtes de gardes du corps, frisées et poudrées par un perruquier de Sèvres ».
@ Exilé 20 mars 2019 à 14:12
Merci pour votre commentaire à mon post et dont j’apprécie le contenu.
Oui pour traiter les racines, tout en rappelant que 12 milliards ont été débloqués pour soulager la maladie de celles qui étaient à l’origine de la grogne. Il y a des Gilets jaunes qui peinent et ceux-là sont respectables mais aujourd’hui la radicalisation du mouvement du fait des actions des casseurs n’est plus en phase avec les origines du mouvement.
Cordialement.
On annonce que Jupiter a décidé de faire appel à l’armée dès à présent pour renforcer la sécurité des bâtiments publics et soulager ainsi la tâche des policiers et gendarmes.
Une posture qui s’impose, « Je suis votre chef ».
Que doit en penser l’ex-patron 5 étoiles des armées ?
L’essentiel est que ce soit efficace.
@ Achille 20/19 10:35
Considérer que Mai 68 aurait été une gentillette récréation à côté de la crise que traverse notre pays depuis plus de quatre mois me paraît tout de même quelque peu osé et relever de la galéjade marseillaise.
Je reconnais qu’en Mai 98, le Général s’était lui aussi, comme EM, éclipsé mais pour de tout autres raisons ! C’était pour se rendre à Baden-Baden traiter de sujets en relation directe avec la crise en vigueur et non pour aller faire comme EM du ski en dilettante, au pire moment, sur les pistes de La Mongie, comme si ce dernier niait justement la crise que traverse le pays.
Je ne conteste pas que par le passé, d’autres pouvoirs en place, de droite ou de gauche, ont donné des preuves de leur incurie et je ne sais absolument pas si, dans les mêmes circonstances que celles que nous connaissons actuellement, un autre pouvoir aurait mieux fait. Là n’est d’ailleurs pas la question abordée par le billet de Philippe Bilger.
Ce que révèle en revanche sans contestation possible l’épisode pitoyable de samedi dernier, c’est que ce pouvoir en place a clairement dysfonctionné face à une situation qui était pourtant parfaitement prévisible, s’est montré dans l’incapacité d’adapter ses moyens et sa stratégie au contexte particulier attendu, a failli dans sa mission essentielle de protéger les biens et la sécurité des citoyens, fut en fait aux abonnés absents.
Il semble d’ailleurs, si je m’en réfère à certaines informations – sont-elles véridiques ? – que ce soit ces mêmes reproches qu’un EM « furibard » auraient vertement adressés à son gouvernement. Ce qui ne manque pas de sel quand on sait où était en ces moments délicats ce même EM et comment il s’occupait !
@ genau 15h22
« Lisez le Coran, et les Hadiths, sans relâche, connaissez votre ennemi, et surtout n’ayez pas peur, il vous connaît moins que ce que le laissent supposer son arrogance et sa dissimulation. »
Oui c’est ce que j’ai fait.
C’est pour cette raison et pour avoir également vécu au Maghreb que le moindre débat ayant pour sujet l’islam me hérisse: trop d’idioties et d’arrogance côté français.
Sur la durée, les mahométans gagneront. Mes descendants connaîtront la double peine: les désordres civilisationnels et les désordres climatiques…
@ Jabiru
« …tout en rappelant que 12 milliards ont été débloqués pour soulager la maladie de celles qui étaient à l’origine de la grogne (…) »
Ah ! Nous touchons là du doigt une réaction typique des hommes politiques français (tous confondus) secondés par leurs conseillers énarques ou équivalents qui, en cas de problème délicat à résoudre, ne savent que proposer la création d’une nouvelle taxe ou bien répandre des milliards que personne ne possède d’ailleurs pour acheter la paix sociale…
Comme si tous les problèmes se ramenaient forcément à une question de « milliards ».
Certes, dans les multiples doléances exprimées par les GJ la question du coût de la vie et de l’avalanche de taxes – pour simplifier – revient souvent, mais c’est faire l’impasse sur des sujets plus fondamentaux qui sont liés à la décrépitude de la démocratie française actuelle, avec la crise de la représentativité se traduisant par une absence de dialogue entre les gens et ceux qui prétendent gouverner.
La réforme de la démocratie et des institutions, afin qu’elles remplissent leur rôle initial, serait presque « gratuite » pour les gouvernants et ne les obligerait pas à aller chercher des « milliards » introuvables.
Oui mais voilà, cela les obligerait à remettre en cause tellement de mauvaises habitudes qu’ils préféreraient se couper un bras plutôt que de modifier quoi que ce soit…
@ breizmabro | 20 mars 2019 à 14:52
Achille n’est pas foncièrement méchant même quand il me taxe de caractérielle dès lors que je le contredis. Il est juste un peu lourd et borné, vivant retranché dans sa province où il ne se passe quasiment rien et nourri de convictions collectées sur Internet ou les différents médias. Un traintrain quotidien qui doit être mortifère pour l’esprit critique et les remises en question dont notre hôte est pourtant un modèle…
Peut-être devriez-vous l’inviter à Ouessant où souffle le grand vent qui décoiffe, bouscule et renverse les plus présomptueux et aère puissamment les neurones !
Ce que j’en dis… A un de ces jours chez Jacky, je suis facile à reconnaître, je chante et gratte la guitare !
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@ Jabiru | 20 mars 2019 à 16:53
Mieux vaut tard que jamais, c’est ce que n’ont cessé de lui demander les différentes hiérarchies des policiers (CRS et sécurité publique) et gendarmes mobiles depuis le début de son mandat, ceux-ci étant trop souvent affectés à des tâches de garde statiques ne relevant pas de leur spécialité et de leur formation, au détriment du service d’ordre et de la lutte anti-émeute, ainsi que je l’avais signalé à plusieurs reprises.
@ Michel Deluré | 20 mars 2019 à 17:20
Le Palmipède de ce jour évoque en long et en large les péripéties gouvernementales dans la gestion des événements de samedi dernier.
Le ministre de l’Intérieur s’est expliqué devant les parlementaires et affirme qu’en fait il y aurait eu désobéissance du préfet Delpuech, voire de ses grands subordonnés chargés de l’ordre public. Le préfet de police de Paris aurait ainsi failli dans l’application des directives gouvernementales. Ces affirmations devant le Parlement sont particulièrement graves si elles sont vraies. Mais la vergogne n’est pas la vertu première du ministre de l’Intérieur.
Aussi, lorsque l’on lit le titre (Et si le dysfonctionnement était le pouvoir lui-même ?) choisi pour ce billet par monsieur Bilger, on est tenté de pousser le raisonnement plus loin, ce qui en mathématiques pourrait être qualifié « par l’absurde ».
C’est au fond à cet exercice que se livre Mathieu Morel dans un billet sur le site Vu du droit (https://www.vududroit.com/2019/03/crise-sociale-la-methode-macron-repression-pourrissement-et-provocation/). En effet, on ne peut que s’interroger sur cette incapacité à maîtriser le désordre et à ne pas avoir apporté dans l’urgence des réponses politiques sérieuses sans attendre la fin du Grand débat.
Un commentateur a cité Xavier Raufer dont l’analyse me semble plutôt fondée et peut expliquer en grande partie l’absence depuis de trop longues années de répression des Black Blocs en France. Sauf à considérer qu’on s’en accommode parce que leurs actions renforceraient l’exercice du pouvoir par nos gouvernants.
Mathieu Morel pousse plus loin le raisonnement. Notamment quand il affirme que :
« Le pouvoir – c’est décidément sa méthode constante – a parié sur le pourrissement et la provocation […] Ne nous payons plus de mots : il a clairement fait le choix de l’affrontement, et la perspective d’une guerre civile ne l’effraie plus, lui. Par des provocations incessantes, par des inconséquences plus ou moins fortuites (comment peut-on sérieusement interpréter une crâneuse sortie au ski sous l’objectif flagorneur des photographes alors qu’on sait que Paris va être sous tension ?), en ajoutant l’insulte à l’arrogance, en laissant opportunément casser les professionnels de la casse tandis qu’il poursuivait assidûment (et indûment) ceux qui ne présentaient pas un grand danger. Bref : rien n’a manqué pour que la contestation dégénère. »
Il s’agit bien entendu d’une interprétation que l’on peut contester. Mais elle pose effectivement une interrogation sur les intentions cachées, d’autant plus que l’on remet l’armée dans la garde statique d’édifices publics pour en libérer les forces mobiles. Le Canard enchaîné de ce jour évoque 28 escadrons de gendarmerie mobile dans le dispositif face aux manifestants tandis que 12 compagnies républicaines de sécurité assuraient la sécurité des édifices gouvernementaux, notamment aux abords du Palais de l’Elysée et de la place Beauvau.
La mise en place de détachements des armées, ce en l’absence de déclaration de l’état d’urgence, est un très grand risque pris par le gouvernement, notamment si les Black Blocs s’attaquent à eux au lieu de casser les banques et autres établissements commerciaux. En effet, une riposte par des armes de guerre serait alors de nature à créer une rupture irrémédiable. C’est une éventualité que l’on ne peut écarter compte tenu des déclarations tant du président de la République que du Premier ministre.
D’où mon inquiétude et mon pessimisme déjà évoqué dans des commentaires précédents.
@ Metsys 20 mars 15h49
Je crois deviner l’auteur du texte que vous avez la bonne idée de nous mettre sous les yeux. Auriez-vous la gentillesse de bien vouloir nous donner le titre du livre
et le chapitre de ce fort bon passage ? On a envie de lire ce qui précède et ce qui suit. Grand merci par avance.
@ Mary Preud’homme | 20 mars 2019 à 18:38
En fait je vais me rendre à Brest en mai prochain. J’ai de la famille là-bas. Il n’est pas impossible que je prenne le bateau qui fait la traversée jusqu’à Ouessant. Durée de la traversée 2H. Je l’ai déjà pris une fois, mais cela fait plus de dix ans.
Il est possible que je m’arrête au restaurant la Duchesse Anne, histoire de manger un homard bleu fraîchement pêché dans la baie, accompagné d’un petit vin de pays.
J’essayerai de passer chez Jacky vous voir gratter la guitare !
La France est dans une situation critique. Les parlementaires siègent la nuit et votent au petit matin la vente des aéroports sans que quiconque ait pu justifier à quoi cela allait servir. Dans la rue les Black Blocs font le coup de poing avec les policiers sous l’œil interrogatif des touristes. Les chaînes de télé filment en gros plan des incendies qui n’émeuvent que ceux qui en sont victimes. Le président fait du ski après avoir parlé pendant des jours de on ne sait quoi à on ne sait qui, certain que ce désordre lui apportera les voix nécessaires aux élections du mois de mai. le ministre de l’Intérieur sort en boîte tel un ado. Dire que le système « dysfonctionne » c’est parler de la tuberculose comme d’une simple grippe. Hélas.
Comment l’idée d’instaurer un état d’urgence a-t-elle pu ne pas germer dans sa tête ?
Au vu de ce qui s’est passé il y a quelques années ne fût-ce simplement qu’en actes de violence ordinaire voire pire pendant des périodes dites « d’état d’urgence », autant reconnaître que cela ne sert à rien.
Tant que l’équivalent de la loi martiale ne sera pas déclaré, avec jugement sur-le-champ des actes commis en flagrant délit suivi de l’exécution de la sentence prononcée immédiatement après, le chaos continuera de progresser de plus belle dans ce qui fut jadis la France.
Certes, ce n’est qu’un doux rêve, mais pourquoi ne pas faire comme les Britanniques qui, il y a quelques années lors d’émeutes dans Londres, avaient mis en place des tribunaux volants ou siégeant en permanence pour juger les délinquants sans délai ?
@ Patrice Charoulet
« Je courus aux Champs-Élysées : d’abord parurent des canons, sur lesquels des harpies, des larronnesses… »
Mémoires d’outre-tombe
@ Mary Preud’homme | 20 mars 2019 à 18:38
Je voudrais bien qu’il vienne à Ouessant le Achille mais même avec votre guitare, chez Jacky il nous plombera nos soirées en nous parlant de son héros Manu.
En plus lui infliger d’aller jusqu’au Conquet pour embarquer, et en passant le raz de Sein pour aller à Ouessant (voir son sang), et débarquer pour rencontrer des gens normaux, des travailleurs de la mer, des gens qui galèrent par tous les temps pour ramener leurs pêches qui sont vendues au plus offrant (la criée) et qui, pour ne rien lui cacher, n’en n’ont rien à f..iche de Manu et de ses vacances aux sports d’hiver, ça lui ferait trop de mal.
Comme vous j’ai longtemps cru que c’était un commentateur gentil, plutôt sympa, mais j’ai malheureusement découvert qu’il était devenu avec le temps et son gourou, un médisant aigre.
En même temps…
Adéo Mary
@ Achille | 20 mars 2019 à 10:35
« Nous sommes au bord d’un bouleversement des comportements irréversible. Reste à trouver le remède de ce mal. »
J’espère, et crois, que vous surestimez ce qui se passe.
A propos de bouleversements remontez l’Histoire, et pas tellement loin ! Pensez 1789, 1848, 1870, 1936, 1958, 1968… De ces bouleversements-là seul le premier a été irréversible, sauf à retourner à une monarchie absolue ?
Ce mal-ci est le résultat de 1968 et son rejet de l’autorité sous toutes ses formes.
Raisonnant à la 1968, on pourrait même justifier les casseurs en soulignant le fait qu’ils furent sans doute les victimes de scènes de ménage parentales où ils virent la vaisselle détruite avec violence dans la cuisine ! Casser serait donc une conséquence inconsciente de l’expérience traumatique qu’ils ont vécue en cherchant à éviter les assiettes volantes dont se canardaient leurs parents !
Le bazar actuel n’est qu’un problème d’autorité et il faut espérer que comme Jean-Michel Blanquer, d’autres ministres soulèveront la question.
Le remède à ce mal est pourtant simple : rétablir l’autorité en imposant des sanctions financières, carcérales, sociétales et même douloureuses.
Revenir aux principes de base de la démocratie et appliquer la Constitution que nos soixante-huitards ont dégradée en anarchie.
Ne pas faire d’un minable, un lâche, un traître, un docteur ès 68, qui vit à nos frais, une référence de sagesse politique montrée régulièrement à la télévision, en l’occurrence Monsieur, ou est-ce Herr, Cohn-Bendit (lui-même ne semble pas en être sûr !).
Le côté positif de ce qui se passe est que ce sont ceux qui ont mis le pays dans le pétrin au cours des cinquante dernières années qui en paient les conséquences : les soixante-huitards vêtus de gilets jaunes cognent sur les soixante-huitards énarques.
Il est temps que la bonne vieille peur du gendarme redevienne à la mode en France, elle est moins dangereuse et plus gauloise qu’un dictateur !
Manifester, exprimer son désaccord est un droit, un devoir même !
En faire une bataille rangée est en faire une guerre civile, et une guerre civile se réprime, hélas, mais nécessairement, dans la violence.
Nous avons toutes les forces de l’ordre nécessaires, en uniforme et en civil, pour contrer ce qui se passe.
Plagiant Pasqua : il faut casser les casseurs !
En les harassant sur leurs iPad par exemple !
Il faut porter la violence verbale, en attendant l’autre, celle des pavés, devant chez eux ! Manifester devant leurs portes !
Présumant que vous êtes né avant 1985, souvenez vous du Rainbow Warrior, la République de Mitterrand n’a pas hésité à éliminer des gêneurs pourtant pacifiques. Le seul acte violent connu en Nouvelle-Zélande avant celui des jours derniers était le fait de notre gouvernement !
Les Mélenchon, Hamon, Ruffin et autres faux coeurs sensibles devraient y penser !
Des gens qui vivent de nos impôts, se déclarent « Insoumis » et justifient ce qui se passe ?
Il nous faut arrêter d’élire des tarés de ce genre.
Il faut un remède ? En voici un : que les Français se ressaisissent, utilisent leur cerveau au lieu de suivre bêtement les réseaux sociaux.
Ma grand-mère avait peur de l’électricité, une invention du diable pour elle ! Elle s’y est habituée !
Elle croyait toujours au diable mais lui avait pardonné l’électricité qu’elle utilisait sans y penser.
Le numérique et les réseaux sociaux qui en sont le fruit subiront le même sort, d’invention du diable au service des casseurs ils deviendront de banales utilités comme l’automobile, l’avion, le réfrigérateur, la télévision et le climatiseur.
Les utilisateurs n’y croiront pas plus qu’ils croient aux journalistes aujourd’hui.
Cette mode-là aussi passera comme tant d’autres car les gamins d’aujourd’hui sont nés avec.
@ Savonarole | 20 mars 2019 à 14:41
Jour de printemps, le retour d’une hirondelle.
https://youtu.be/ae9AQayZAzA
Je pense qu’on ne doit pas se focaliser sur la sinistre journée du 16 mars.
Certes, nous sommes face à l’intolérable et les pouvoirs publics semblent vouloir hausser le menton.
Mais si les Gilets jaunes ont été peu entravés jusqu’à présent, c’est tout simplement parce que le mouvement était débonnaire, bon enfant et largement soutenu par la population.
Alors montrer les dents dans un tel contexte eut été très dangereux.
A noter aussi que les pyromanes pompiers des partis RN et La France Insoumise ont bien œuvré pour encourager les mécontentements et maintenant ils accusent le pouvoir de laxisme. On ne manque pas d’air et d’incohérence, ni à l’extrême droite ni à l’extrême gauche.
A présent, les citoyens, les commerçants sont usés par une telle chienlit accentuée par la casse et les vols. Les autorités sont mieux fondées à agir fermement. Espérons-le.
@ Achille | 20 mars 2019 à 20:03
A la bonne heure. Voilà notre Achille touché par le vent du grand large et qui miraculeusement décoiffé par mes propos sans équivoque revient à de meilleurs sentiments et projette de venir se ressourcer à Ouessant, après tout de même une visite à Brest où il aurait de la famille… On n’est jamais trop prudent !
Bigre de bon sang de bonsoir de tonnerre de Brest, quelle aventure quand même pour un Lorrain qui ne connaît rien à la navigation, pas plus qu’à la Bretagne bretonnante et à la guitare folk d’ailleurs ! « Ah Barbara quelle connerie la guerre ! »
Mais je fais confiance à breizmabro, elle saura forcément gérer tout ça le moment venu (avec ou sans homard bleu, dès lors qu’en ce qui me concerne je préfère les huîtres, sans doute en raison de mon côté – maternel – perle de culture !)
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@ Patrice Charoulet | 20 mars 2019 à 19:39
A part lire et sanctifier des experts en tout mais incapables de mettre en œuvre leurs miraculeuses démonstrations, tels qu’un Raufer ou un Bauer (qui au passage n’a aucun diplôme universitaire en criminologie et enseigne néanmoins à plus qualifiés et diplômés que lui), que savez-vous faire et quels sont (pratiquement) vos résultats ?
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@ Elusen | 20 mars 2019 à 13:40
100 commerces tagués, démolis, pillés ou incendiés sur un peu plus de 2 km, soit un tous les 25 mètres et Elusen (qui a été au cinéma en soirée à l’UGC proche du métro George V, sans je suppose remonter toute l’avenue depuis la Concorde) n’en aurait vu que 3.
On connaissait à ce brave Elusen de sérieux problèmes d’écoute mais au vu de ce qu’il nous conte ce jour il a aussi de gros problèmes de vue !
@ Jean le Cauchois | 20 mars 2019 à 15:00 | 20 mars 2019 à 13:47
Voilà. Ce n’est pas très pittoresque, mais les gens ont beaucoup de mal à imaginer que des événements puissent se produire sans cause, qu’il soit impossible à l’Etat de mettre fin à des comportements dommageables en appuyant sur un bouton, que l’explication la plus vraisemblable et la moins scandaleuse soit souvent la bonne, etc.
Il faut toujours un coupable, un complot, des méchants acharnés à vouloir notre perte.
La simple impuissance, la banale erreur humaine, la médiocrité des exécutants voire la normalité des contrariétés ne sont jamais envisagées.
Cela étant, vous dites :
« La seule façon, selon moi, de décourager les pillards serait de les blesser à distance pour les immobiliser sur place, et filmer la scène pour avoir des preuves irréfutables. Mais comme en République on ne tire pas sur son peuple, il y aura toujours une partie du peuple qui en tirera avantage. »
Au moins deux agents du maintien de l’ordre, récemment, ont déclaré à la presse, dans le cadre des manifestations des Gilets jaunes, que le lanceur de balles de défense servait justement à cela : que c’était un outil d’interpellation.
Affirmation assez ahurissante, je trouve, d’autant qu’elle est en contradiction flagrante avec ce que les autorités nous assuraient quelques heures auparavant : ces armes sont exclusivement destinées à la légitime défense (pour soi ou pour autrui), et à éviter l’emploi de l’arme à feu risquant d’être mortel en pareil cas.
C’est une tendance : l’interpellation de confort. Genre jeu vidéo, j’appuie sur la zapette, etc. Il y a le même problème, dans de nombreux pays du monde, avec le Taser. Sur la papier, cette arme est la bienvenue. C’est effectivement un intermédiaire défendable entre le pistolet, essentiellement mortel s’il doit être efficace, et la simple force physique éventuellement prolongée d’accessoires divers.
Le problème est que les incidents se multiplient, au cours desquels les policiers abattent une personne au Taser, simplement pour ne pas s’embêter, juste pour pouvoir rester à distance et la menotter à terre comme un paquet de viande. Y compris dans des cas dépourvus de danger réel. Voire des interpellations carrément abusives. Et l’on sait que le Taser peut tuer, dans certaines circonstances.
Je ne parle pas spécifiquement de la France. Je ne suis même pas sûr que l’emploi du Taser y soit très répandu.
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@ Mary Preud’homme | 19 mars 2019 à 23:29
« A noter que cette interpellation vient de m’être dictée par un gendarme mobile qui vient de vous lire ! »
Il y a donc ici des intervenants qui se vantent (à supposer que ce soit vrai) d’écrire sous la dictée d’un autre, et de n’avoir pas le début de la queue d’un embryon de pensée indépendante.
Je note aussi qu’un gendarme mobile est un dieu vivant, omniscient, infiniment saint et bon. Il ne se trompe jamais, il ne ment jamais, il sait tout et il a toujours raison.
D’ailleurs tous les gendarmes (fixes et mobiles) sont d’accord entre eux. Ils ont le même cerveau. Ils sont juste obligés de l’emprunter pour quelques instants, chacun à leur tour.
@ Robert Marchenoir | 21 mars 2019 à 00:17
En tout cas cerveau ou pas, lesdits gendarmes percutent fort heureusement beaucoup plus vite que vous qui avez mis 24 heures pour réagir à mes propos !
@ Catherine JACOB | 19 mars 2019 à 20:41

Bonne chère, Raout : clin d’œil
Faute d’orangeade, j’ai cherché le menu en vain. Le parcours en image m’a quand même fait voyager et rêver, et étonnamment amené à faire le lien.
de ceci
avec Rimbaud
….
Ils voient le fort bras blanc qui tourne
La pâte grise, et qui l’enfourne
Dans un trou clair:
Ils écoutent le bon pain cuire.
Le boulanger au gras sourire
Chante un vieil air.
Ils sont blottis, pas un ne bouge
Au souffle du soupirail rouge
Chaud comme un sein.
Et quand, pendant que minuit sonne,
Façonné, pétillant et jaune,
On sort le pain,
…]
Mais d’où vient donc ce dysfonctionnement ?
Eh bien de là,
https://auberge-bonne-chere-raout-onna.hotelmix.fr/
Ils connaissent la baguette ?
Ignorant comme savant ne savent ce qu’ils font s’ils restent obsédés par l’ennemi, plutôt que de se donner avec confiance à la pleine lumière de la vérité qui permet de voir comme d’être vu, affirmant la victoire complète non d’une partie mais du tout, celui qui divise voyant son mensonge pulvérisé car révélé aux yeux de tous, ses derniers balbutiements n’étant que le témoignage de ce qu’il est, rien, qu’il laisse toute la place à celui qui est le signe de l’arrivée imminente de l’Heure :
« Jésus leur dit: En vérité, en vérité, je vous le dis, avant qu’Abraham fût, je suis. 59Là-dessus, ils prirent des pierres pour les jeter contre lui; mais Jésus se cacha, et il sortit du temple. »
https://saintebible.com/lsg/john/8.htm
Plutôt que d’en recoudre le rideau pour mieux cacher nos turpitudes, sortons nous aussi du temple de l’ancienne loi, affirmant au plus haut qu’elle fondît la nouvelle comme elle la fonda, indiquant le chemin des possibles et de la joie.
Question que l’on ne pose jamais aux innombrables commentateurs qui discutaillent à longueur de journée sur les médias : que feriez-vous, VOUS, pour maintenir l’ordre, quelle « décision politique forte » prendriez-vous, VOUS, pour juguler la crise ? Le reste n’est que bavardage irresponsable…
@ Claude Luçon
« Ne pas faire d’un minable, un lâche, un traître, un docteur ès 68, qui vit à nos frais, une référence de sagesse politique montrée régulièrement à la télévision, en l’occurrence Monsieur, ou est-ce Herr, Cohn-Bendit (lui-même ne semble pas en être sûr !). »
N’oublions pas un autre acteur de cette période qui s’est fait ensuite plus discret, à savoir Alain Geismar, qui a été le conseiller de plusieurs ministres socialistes de l’EdNat et qui en a été nommé Inspecteur général honoraire.
On croit rêver…
https://www.persee.fr/doc/inrp_1295-1234_2002_ant_1_3_3293
A noter que parmi ses publications figure un ouvrage intitulé « Vers la guerre civile » – tout un programme – rédigé en collaboration avec Serge July.
Mais comment un État qui a instillé le poison à sa tête peut-il ensuite jouer les vertus effarouchées et prétendre condamner des violences qu’il a contribué à banaliser voire à encourager ?
Les militaires pour protéger les bâtiments publics.
Alors si un rassemblement de Gilets jaunes sans armes brave l’interdiction et s’approche, ils tirent dans le tas ?
A supposer que des abrutis au sens propre du terme soient disposés à obéir, quel officier donnera un tel ordre ?
Et la suite ?
Le plus probable, c’est qu’ils ne tirent pas et se fassent piquer leur arme !
Des fripouilles et des incapables, on savait, mais c..s à ce point, non !
Brigitte Macron huée lors d’un match de foot de charité, et ça continue… L’escapade désinvolte sur les pentes enneigées alors que Paris était sous le feu et la mitraille ne passe pas et ne passera plus.
Le pays est divisé, une haine sourde a fait place à la contestation.
Laurent Wauquiez a posé le bon diagnostic concernant le pouvoir d’achat, la misère endémique d’une grande partie de la population, sans fournir de réponses, il n’est pas au pouvoir.
J’ai zappé un débat fourré de vieux routards de la politique chacun défendant son écuelle alors qu’il n’est question aujourd’hui que de remplir des frigos vides pour 9 000 000 de citoyens.
Oui il faut faire le ménage, trop de parlementaires, et des votes devant un hémicycle trop souvent désespérément vide.
De grandes théories de ces gavés – toujours les mêmes – qui s’accrochent à leur siège alors que les citoyens en grande partie ne les supportent plus.
Il est temps de mettre de l’ordre dans une mécanique obsolète, surtout quand elle est entretenue par de drôles de mécanos du type Benalla et Crase. Nous sommes sauvés, pauvre République avec un bandeau devant les yeux, et dont les cycles de fonctionnement prennent un retard toujours plus grand à l’allumage. Désespérant.
A tous les commentateurs yaka-fokon tartinant ici sur les Gilets jaunes, à tous les pénibles complotistes du dimanche même pas capables de nous monter un pataphar aussi étincelant que « Le Mossad a organisé le 11-Septembre » ou « Les Américains ne sont jamais allés sur la Lune », je conseille l’interview de Robert Paturel et Pascal Bitot-Panelli sur Radio Courtoisie.
Deux ex-policiers de haut niveau, le premier ancien du RAID et promoteur du tonfa en France, le second ancien du Service de protection des hautes personnalités recyclé dans la sécurité privée.
L’un comme l’autre pulvérisent les visqueux bobards basés sur la supposée connivence du gouvernement avec les casseurs jaune devant et noir derrière, aussi bien que les rodomontades des généraux Internet en pantoufles, nous expliquant que les policiers sont des saints en bleu brimés par des politiciens retors.
Je précise que l’émission présentait les sauf-conduits fascistes les plus impeccables. Radio Courtoisie doit voter Gilets jaunes à 105,2 %, tandis que Roger Paturel écrit dans le journal d’extrême droite Présent. Enfin, le passage des deux flics était sandwiché entre deux interviews 100 % poutino-compatibles, la première de Nicolas « je vais à Moscou prôner la livraison des Mistral » Dupont-Aignan, la seconde de Nicolas « Macron est un PD » Dhuicq, lequel venait rendre compte, semble-t-il (c’était du moins dans le programme, je n’ai pas eu le courage d’écouter) de son passage de serpillière sous les pas de Vladimir Poutine, en Crimée occupée par les chars russes.
Eh bien je dois vous dire qu’il est rafraîchissant d’entendre, cinq minutes, des gens honnêtes. C’est tellement rare, de nos jours, que ça tranche tout de suite avec l’ignominie ambiante. Celle de droite, celle de gauche, celle en jaune, toute la panoplie. Des gens qui n’essaient pas de vendre leur salade, quelle qu’elle soit, mais qui essaient simplement d’établir la vérité et de défendre l’intérêt de tous.
J’ajoute que les deux bonshommes ont écrit ensemble un livre destiné aux adolescents et à leurs parents, intitulé Le Guide du kid. Ils ne vous le diront pas comme ça, mais c’est un manuel destiné à atteindre l’âge de vingt-cinq ans sans se faire tuer par les Noirs et les Arabes sur le chemin de l’école.
Donc nous sommes dans une panade telle, qu’il faut deux Bruce Lee-Superdupont professionnels, des vrais de vrais, des taillés dans la masse, l’un jadis chargé de protéger les présidents de la Frônce contre les Rastapopoulos de tout acabit cherchant à les éliminer de la surface de la terre, l’autre ayant passé vingt ans de sa vie à buter les terroristes jusque dans les ch…, pour simplement permettre aux petits Français de survivre à la diversité et au vivre-ensemble.
On s’habitue à tout.
Une incise qui n’a apparemment rien à voir avec le blog de P. Bilger (qui va peut-être me dire de m’en faire un) sauf que cela participe à l’insécurité générale et à la pression sur le subconscient.
Le notaire fait a priori partie des institutions rassurantes pour le bon peuple: « je fais confiance à mon notaire » (les gens avisés n’ont jamais fait confiance qu’aux écrits).
Il fut une époque pas si éloignée, avant qu’on les oblige à s’associer, où rien qu’en Gironde, il y en avait à peu près un par an qui partait en « maison de santé ».
Maintenant, les magouilles et oublis d’envoyer les soldes se font rares, par contre là où le notariat devient une catastrophe, c’est par l’impossibilité d’être qualifié dans toute l’étendue des compétences et de la folie législative.
Or, si un avocat à l’habitude de dire « j’étudie et je vous dis après », pour le notaire, c’est « je suis notaire donc je sais ».
Si bien que c’est maintenant trois affaires sur quatre où je dois donner un cours de droit pour rectifier leurs erreurs et demandes. Et comme ils sont obligés de descendre de leur piédestal alors qu’ils ils sont plutôt habitués à ce que les agents immobiliers soient des nullités, ça chauffe souvent.
Qu’on se rassure, ça ne paye pas. Aucun notaire ne m’envoie de clients…
De même que P. Bilger n’a jamais eu aucune chance d’être garde des Sceaux.
De même également qu’un haut fonctionnaire qui refuse de cautionner les magouilles se fait virer à la première occasion.
Dans la civilisation de Macron, la malhonnêteté – au minimum intellectuelle – est de rigueur.
@ Exilé | 21 mars 2019 à 09:43
« Mais comment un État qui a instillé le poison à sa tête peut-il ensuite jouer les vertus effarouchées et prétendre condamner des violences qu’il a contribué à banaliser voire à encourager ? »
C’est pour cela que je trouvais amusant de voir ce beau monde s’entredéchirer.
Nous allons avoir deux ans pour analyser la situation et décider par qui les remplacer en 2022.
Hier à C dans l’air, un des « experts » a rappelé que lors de la dernière présidentielle un sondage indiquait que 85 % des Français souhaitaient un retour de l’autorité, genre gaullienne, ce que Fillon préconisait.
Comme les journalistes sont soudain passés en première ligne, victimes des casseurs, BFM en tête, ils comprendront peut-être que mieux vaut soutenir
un(e) candidat(e) bien doté(e) de ce que vous savez qu’un fils à maman.
Au fond je verrais bien une Thatcher française, mais qui ?
Pas MLP mais peut-être la petite dernière de la famille qui se fait un lifting politique en ce moment ?
Il faut que les Gilets jaunes continuent leur cirque pour que quelqu’un se dégage enfin de ce chaos et reprenne un programme gaullien genre Fillon.
De cette bande seul Edouard Philippe semble avoir le profil.
Son intervention à la télévision entouré de ministres avait des allures présidentielles pendant que le titulaire faisait de la luge.
On ne pouvait s’empêcher de penser à l’intervention de Pompidou pendant que CdG était en Allemagne chez Massu.
Prendre le risque d’appeler l’armée en situation de quasi-guerre civile nous place sur un tout autre niveau, particulièrement si les casseurs s’attaquent aux soldats, que se passera-t-il ?
Seule réponse possible : la baïonnette ?
Nous revivons Sivens et NDDL, le sujet aujourd’hui ne peut être traité de la même manière si l’armée vient renforcer les policiers et CRS !
Mary Preud’homme, qui comme moi a combattu ici pour François Fillon, pour la droite classique, qui n’apprécie pas les déclarations racistes, qui défend la police et la gendarmerie, trouve le moyen de me reprocher d’apprécier Alain Bauer et Xavier Raufer. Chère Mary, je continuerai d’avoir les mêmes idées que vous sur tous les sujets que j’ai dits et d’estimer Alain Bauer et Xavier Raufer.
Ignorant tout ce qui concerne la Russie, Poutine, l’Ukraine et la Crimée, je n’ai pas d’avis sur ces questions, je n’en dirai donc rien. Depuis deux ans nous avons eu l’occasion de contester les propos de Robert Marchenoir concernant les Noirs et leur degré d’intelligence (en pourcentage) comparé aux Blancs. Je n’ai nulle envie de revenir sur ce sujet. L’affaire est entendue.
En revanche, je le remercie de nous avoir mis un lien qui m’a permis d’entendre Pascal Bitot-Panelli et Robert Paturel. Ils donnent des précisions très utiles sur les black blocs, les voltigeurs motos, le syndrome Malik Oussekine, le tonfa, l’inertie… Document sonore de premier ordre. Indispensable à qui veut s’exprimer sur les événements parisiens de samedi dernier.
N’écoutant pas Radio Courtoisie que je ne capte pas dans ma province, je n’aurais jamais pu entendre ça.
Je m’apprêtais à écouter en replay Zemmour et Naulleau ou le débat des chefs de partis sur BFM. Ces deux experts et professionnels m’en ont plus appris sans doute que ces célébrités-là.
Ravi de votre retour, Savonarole, mais rassurez-vous, moins que la gent féminine à qui vous manquiez tant, céleste machine à baffes !
Nous étions tous inquiets, et je vous avouerai que j’avais commandé, en prévision de vos obsèques, chez Jacky à Ouessant, un carton de glands d’or à épingler, souvenez-vous, au revers du paletot de tous les participants.
Mais vous voilà, canaille, revenu tel Lazare au sortir du tombeau, et je cours à l’abri de vos saillies, me réjouir de vous lire à nouveau.
@ Claude Luçon
« De cette bande seul Edouard Philippe semble avoir le profil. »
Sauf qu’il se trompe de cible et qu’il ne sait – à l’instar d’autre gauchis – que ressasser un discours destiné à entretenir la psychose d’une extrême droite qui a à peu près autant de consistance que le Loup-Garou mais qu’il feint de voir derrière les violences de ces derniers jours.
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@ Patrice Charoulet
« N’écoutant pas Radio Courtoisie que je ne capte pas dans ma province »
Vous pouvez le faire en ligne :
https://www.radiocourtoisie.fr/lecteur-popup/
@ Patrice Charoulet | 20 mars 2019 à 19:39
Pour vous faire gagner du temps. j’ai horreur d’en perdre.
https://goopics.net/i/k37DZ
@ Aliocha | 21 mars 2019 à 12:51
Merci cher Aliocha, la « canaille » se porte comme un charme. Soyez rassuré.
J’ai beaucoup voyagé en Espagne, d’abbaye en abbaye et lors de ces retraites spirituelles j’ai longuement prié pour les cinglés et cinglées de ce blog.
Il m’a été indiqué qu’après quelques coups de fouet ils (et elles) seraient tous admis au Paradis.
Implorant leur indulgence j’ai proposé de fesser moi-même les dames, ça m’a été refusé compte tenu des problèmes que traverse actuellement notre Sainte Mère l’Eglise, ce que je peux concevoir. C’est pas le moment d’en rajouter…
@ Patrice Charoulet (12:50)
Combattre est un bien grand mot, mes vrais combats, mes seuls combats, ceux que je poursuis encore aujourd’hui, je n’en ai jamais parlé sur ce blog.
Concernant Chirac, Sarkozy puis Fillon, je leur ai certes apporté mon soutien, en votant pour eux, néanmoins sans jamais leur donner un blanc-seing. De même que l’on peut avoir (globalement) de la sympathie pour un parti politique sans pour autant être encarté.
Au sujet d’Alain Bauer, je me suis bornée à rappeler qu’il n’avait aucun diplôme universitaire de criminologie, sciences criminelles, droit pénal, politique de la sécurité etc. Institué expert à l’évidence grâce à ses relations (notamment en Loges) et donnant des cours magistraux à bien plus diplômés que lui en particulier à l’ENM, ENSP (police), EOGN (gendarmerie), etc.
Il n’a pas non plus d’expérience de terrain, c’est donc un expert qui expertise urbi et orbi sur les problèmes de sécurité comme d’autres analysent, philosophent et palabrent pompeusement à longueur de temps sans jamais avoir pu trouver le début du commencement de la résolution d’un problème. Et pour reprendre la formule du général de Gaulle (citée de mémoire, pas le temps de chercher) : « des chercheurs qui cherchent mais ne trouvent jamais rien ».
Des experts, des conseillers, des chargés de mission, des spécialistes, des analystes, des psys, ce n’est pas ce qui manque dans ce pays. Comme s’il en pleuvait ! On en est même saturé…
Quant à se retrousser les manches, aller au charbon ou mettre les mains dans le cambouis (pour ne pas mentionner une autre matière qui pue !) ne comptez pas sur eux… Trop chochottes, précieux et dégonflés !
@ Robert 20/03 14:52
Merci pour le lien contenu dans votre commentaire.
Je n’irai pas jusqu’à penser qu’EM n’est pas effrayé par l’idée d’une guerre civile mais je pense que la manière avec laquelle le pouvoir traite cette crise depuis son origine n’en facilite malheureusement pas sa sortie, loin de là, dans des conditions positives.
@ Savonarole | 21 mars 2019 à 15:01
Comme prier est important pour un croyant, si vous l’avez vraiment fait, vous prouvez par là votre bienveillance envers tous, merci, c’est l’intention qui compte.
Et salut l’artiste pour l’humour !
@ Mary Preud’homme 15:21
De Gaulle parlait du CNRS:
« Des chercheurs qui cherchent, on en trouve ; des chercheurs qui trouvent, on en cherche. »
@ Mary Preud’homme | 20 mars 2019 à 23:09
« sans je suppose remonter toute l’avenue depuis la Concorde…»
Vous avez encore perdu l’occasion de vous taire !
A partir du Palais de l’Élysée jusqu’à place de la Concorde il n’y a plus aucun commerce ou habitation mais un parc.
Soit près d’un kilomètre !
De l’Arc de Triomphe, donc l’UGC George V, jusqu’au métro Franklin Delano Roosevelt, au rond-point des Champs-Élysées, cela fait plus d’un kilomètre.
Ainsi au total 2 kilomètres et non ces fantasmagoriques 25 mètres !
Géoportail, image haute définition, il suffit d’y mettre avenue des Champs-Élysées et avec la petite réglette de calculer les distances.
https://www.geoportail.gouv.fr
Merci pour vos prières, Savonarole, en retour je vous refile un tuyau, il paraît que notre sainte Jeanne de toutes les calamités se déguise en botte de foin truffée d’épingles, n’allez pas mettre votre nez là-dedans !
@ Savonarole | 21 mars 2019 à 15:01
Hélas ce n’est pas ici qu’on fesse ! Je confesse en avoir rêvé de ces fessées administrées avec amour (comme aurait dit le regretté Jean-Paul II) mais non par n’importe qui, à la façon brutale et vulgaire de certains petits « fessoyeurs » du blog !
« Ignoble », vous faites dans la nuance encore… et si le dysfonctionnement était aussi la police, seule administration française non réformée depuis le XIXe siècle ?
@ Yves | 21 mars 2019 à 18:59
N’ayant pas cherché faute de temps comme signalé dans mon post, je m’attendais à cette mise au point !
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@ Elusen | 21 mars 2019 à 19:50
Ainsi qu’à celle de l’inénarrable Elusen… Moi qui ai travaillé plus de dix ans sur les Champs-Elysées et résidé trois ans rue Treilhard, il pense m’apprendre quelque chose sur la géographie des lieux après deux séances de cinéma !
Entre le rond-point des Champs et la place de l’Etoile, il y a effectivement une bonne centaine d’établissements qui ont été tagués ou dévastés et non pas trois comme il l’affirme, ce qui nous ramène à un tous les 15 mètres.
@ Aliocha | 21 mars 2019 à 20:10
J’en prends bonne note, quoique dans cette affaire de meule de foin je ne pensais pas à mon nez…
@ Mary Preud’homme | 21 mars 2019 à 23:11


« Entre le rond-point des Champs et la place de l’Étoile, il y a effectivement une bonne centaine d’établissements qui ont été tagués ou dévastés et non pas trois comme il l’affirme, ce qui nous ramène à un tous les 15 mètres. »
Il suffit de vérifier ce que j’aurais écrit :
Vous prenez comme prétexte d’avoir travaillé dix ans sur l’avenue et d’avoir vécu dans une rue chic du même arrondissement, alors que votre propos était d’affirmer que tous les commerces avaient brûlé jusqu’à la place de la Concorde, problème c’est que si nous séparons en deux l’avenue, sur le dernier kilomètre, c’est un parc.
Au début de l’Arc de Triomphe, c’est l’ambassade du Qatar et l’entrée du RER et du métro.
La manifestation était interdite sur 50 % de l’avenue des Champs-Élysées. Les manifestants ne pouvaient pas s’approcher du rond-point des Champs-Élysées puisqu’il y a le Palais de l’Élysée plus bas et l’ambassade des Etats-Unis.
J’affirme que la presse en a rajouté pour jouer sur l’émotion et non la raison, elle a même menti à maintes reprises sur Macron, les médias canadiens l’ont relevé, c’est dire si même à l’étranger des journalistes ont été intrigués par la manœuvre.
La presse française mettait des photographies de Macron au ski, mais qui dataient d’il y a deux ans, sans compter que les premières photographies mises dataient du vendredi 15 mars et non du samedi 16 mars 2019.
BFhaine TV mettait en parallèle à l’écran deux vignettes, l’incendie d’un restaurant, marqué en direct, et une vignette de Macron photographié au ski, sans donner de date, de temporalité, or elle ne pouvait pas dater du samedi.
C’est ni plus ni moins que de la manipulation et de l’incitation à la haine, le CSA se devrait de s’autosaisir et d’apporter une sanction à BFhaine TV.
J’approuve les demandes d’Alliance Police Nationale :
Abandon de la balle de défense à courte portée type MDU.
Recentrage du policier sur son coeur de métier en supprimant l’ensemble des missions périphériques.
Utilisation des compagnies d’intervention pour le maintien de l’ordre parisien.
Etat-major unique et commandement unifié.
Utilisation sans restriction des moyens matériels et des nouvelles technologies.
Dotation de matériels de protection pour l’ensemble des effectifs de la sécurité publique (jambières, casques, boucliers…).
Alliance Police Nationale insiste sur les mesures à prendre en amont comme en aval :
Renfort des services de renseignement sur cette thématique, optimisation et exploitation des prévisions et analyses transmises.
Fermeté de la réponse pénale (ex : la participation à une manifestation interdite doit être un délit).
Alliance Police Nationale a demandé un bilan du suivi judiciaire et pénal de toutes les interpellations depuis l’acte 1.
@ Mary Preud’homme | 21 mars 2019 à 21:10
Vous aimez la fessée ?
On ne dirait pas comme ça avec votre air de ne pas y toucher, mais vous êtes une sacrée coquine !
Enfin ça y est, on a trouvé le préfet providentiel: Lallement !
La République est sauvée: vous allez voir ce que vous allez voir ! Ces GJ ne perdent rien pour attendre !
Cette main de fer tant attendue est enfin arrivée !
Nous aurions aimé qu’il nous donne les preuves de cette autorité tant plébiscitée et valorisée mais avec les racailles, délinquants djeuns des teucies, islamistes prêcheurs de haine salafistes, caïds dealers et toute la fange sociale des zones de non-droit, il a préféré leur tendre une main de velours, baisser les yeux, tourner le dos, par souci de préservation de la paix sociale vivrensemblisme mixité multiethnicité, par lâcheté couardise trouille de troubles émeutes dégâts représailles en accord avec son allié l’imam Juppé recyclé dans le dépotoir à crapules du CC.
Papys mamies GJ pacifiques, futurs mutilés éborgnés handicapés vous allez payer la note et elle sera salée.
@ Exilé | 20 mars 2019 à 08:33
Ne soyez plus étonnés s’ils ont le tournis:
https://www.20minutes.fr/vacances/98936-20060719-quelle-est-la-vitesse-de-rotation-de-la-terre
Ils marchent et ne se rendent même pas compte que peut-être ils reculent, s’ils n’ont pas pris la direction du sens de rotation. 🙂
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@ Narcisses | 20 mars 2019 à 09:27
Mais ils arrivent:
http://www.4erevolution.com/ugv-zhuhai/
@ caroff | 20 mars 2019 à 10:22
« Tout membre du gouvernement est politiquement responsable des actes de son administration ; la sanction de cette responsabilité est la révocation ou la démission. »
En vérité je vous le dis:
► Règle 1 = Responsable mais pas coupable. A tous niveaux de la chaîne.
► Règle 2 = Ni révoqué, ni démis, mais recasé. Sauf exception qui confirme la règle.
Le poison est là depuis longtemps il œuvre.
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@ Achille | 20 mars 2019 à 10:35
« …et trouver LA solution pour résoudre ce grand malaise et vite car bientôt il sera trop tard. »
Il n’est jamais trop tard pour bien faire. Le dicton doit encore bien fonctionner.
Quoi qu’il en soit, les « Grands Cycles » ne nous épargneront pas. Qu’il soient naturels ou politiques, ils n’épargneront personne et même si les décalages dans le temps et l’espace géographique sont déjà bien visibles, la longue histoire nous enseigne que nous en sommes au cycle de l’oligarchie, qui devrait encore durer. Le cycle suivant sera celui que déjà (600 ans avant J.-C) Thalès de Milet (celui du fameux théorème) avait déterminé s’agissant seulement de la politique : dictature – révolution – démocratie – oligarchie – dictature.
Un cycle inéluctable, disait-il.
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@ breizmabro | 20 mars 2019 à 11:20
Casto fidèle !
Oui j’ai un peu ri, j’aime bien votre humour. Hélas il me faut pleurer.
FIDELE
Paroles et Musique: Charles Trenet
© – 1971 – Raoul Breton
Fidèle, fidèle, je suis resté fidèle
A des choses sans importance pour vous
Un soir d’été, le vol d’une hirondelle
Un sourire d’enfant, un rendez-vous
Fidèle, fidèle, je suis resté fidèle
A des riens qui pour moi font un tout
Un vieux toutou, une boîte d’aquarelle
Le port de La Nouvelle au mois d’août.
Fidèle, fidèle, je suis resté fidèle
A des lieux et des amis très doux :
Un drôle d’Albert et sa soeur en dentelles
Un castillet tout neuf, un Canigou.
Une rue de Béziers, une tante Emilie
Une maman partant pour Budapest
Ma vieille maison avec sa tonnellerie
Et près de la gendarmerie, les express.
Fidèle, fidèle, je suis resté fidèle
Au souvenir d’un soir à Montauban
Candides ardeurs, nos cœurs je me rappelle
S’étaient donnés si jeunes sur un vieux banc
J’étais parti dans la nuit des vacances
Plus léger qu’un elfe au petit jour
Mais à présent à présent quand j’y pense
Je pleure toujours mon premier amour.
Fidèle, fidèle, pourquoi rester fidèle ?
Quand tout change et s’en va sans regret
Quand on est seul debout sur la passerelle
Devant tel ou tel monde qui disparaît
Quand on regarde tous les bateaux qui sombrent
Emportant les choses qu’on espérait
Quand on sait bien que l’on n’est plus qu’une ombre
Fidèle à d’autres ombres à jamais.
https://www.bing.com/videos/search?q=fidele+chanson&view=detail&mid=125B3C266680341D8031125B3C266680341D8031&FORM=VIRE
@ fugace 15h22
Oui hélas cette règle est déjouée par les accommodements politiciens. La liste serait trop longue de ceux qui auraient dû démissionner !
Pour le préfet Lallement je confirme qu’il a une réputation de haut fonctionnaire odieux, arrogant et ambitieux.
A Bordeaux il n’a pas réussi à maintenir l’ordre. En revanche il a cassé nombre de décisions d’urbanisme sur le bassin d’Arcachon ce qui est à porter à son crédit vu les projets insensés des élus !!