En politique, il y a une double tradition française aux effets pervers.
Changer ce qui fonctionne bien.
Multiplier les annonces pour laisser croire qu’on agit alors que c’est le meilleur moyen pour négliger l’essentiel.
Il me semble que l’estimable ministre qu’est Nicole Belloubet nous offre une triste illustration de ces manies nationales.
Sur la seconde, alors qu’en effet on peut parler de « l’été noir des prisons françaises : évasions, agressions… » (Le Figaro), on n’a vraiment pas l’impression que dans les priorités gouvernementales la prison, dans toutes ses problématiques, soit perçue comme le combat capital à mener aussi bien en urgence qu’en profondeur pour répondre aux défis structurels et conjoncturels qu’elle impose. C’est peu dire alors que cette relégation est dévastatrice puisqu’elle néglige l’important au profit de l’accessoire.
Ou de ce qui ne devrait pas être réformé. Et nous touchons là la première manie française.
On n’aurait pas dû modifier le nombre de jurés à la cour d’assises. A neuf en première instance puis à douze en appel, ils permettaient le fonctionnement exemplaire d’une juridiction – les cris d’orfraie de ceux qui criaient à l’erreur parce qu’ils avaient perdu leur procès comptaient pour rien – que le peuple s’était approprié parce que la procédure criminelle avait été faite pour lui.
Comme dans le domaine pénal la cour d’assises représentait l’opportunité formidable de réconcilier le citoyen avec la Justice et qu’elle n’était critiquée que par ceux qui y avaient un intérêt personnel, comme en définitive elle suscitait plutôt l’adhésion que l’inverse, on a réduit absurdement le nombre de jurés en les faisant passer à six en première instance puis à neuf en appel.
Mais le bouleversement dont continue à nous menacer la garde des Sceaux – avec une expérience dans neuf départements visant à remplacer les jurés par cinq magistrats professionnels dans un tribunal criminel départemental qui serait appelé à juger 57% des affaires criminelles soumises actuellement aux jurés, notamment les viols, grande cause nationale paraît-il mais arrachée au peuple – serait, lui, catastrophique (Le Parisien).
Au nom d’une prétendue rationalisation technique, on va dégrader et banaliser un système qui avait fait ses preuves et, clairement, la souveraineté populaire passerait au second plan puisqu’elle ne serait plus respectée que partiellement, seulement en appel et pour les crimes dont la peine encourue serait supérieure à vingt ans.
Je ne peux que reprendre l’avertissement de mon billet du 12 mars 2018 : « La symbolique du pouvoir mais la banalisation de la Justice… ».
Si cette inspiration délétère est concrétisée, ce sera un mauvais coup porté à la Justice et au peuple, tout ensemble. De l’énergie consacrée pour ce qui aurait dû demeurer à l’abri de toute immixtion inopportune.
Si la garde des Sceaux cherche une idée forte, qu’elle se tourne du côté des prisons.
Cher Philippe,
Je viens de lire vos réflexions sur la justice.
Je suis de votre avis touchant la prison. Immense chantier. Tout reste à faire. On n’y réfléchira jamais trop et on ne peut que progresser.
Je ne partage pas du tout votre sentiment touchant les jurys de cour d’assises.
Je l’ai déjà dit ici et je le redis. Je vois mal comment un charcutier, un coiffeur, un employé de bureau, un cantonnier, un marin-pêcheur, un technicien de surface, une caissière de Carrefour, une personne à la recherche d’un emploi, seraient préférables à plusieurs magistrats pour juger comme il sied un criminel.
Sans oublier qu’il faut se réjouir de l’existence d’avocats généraux dont l’avis motivé peut jouer un rôle non négligeable dans le procès criminel.
L’idée est cohérente dans un pays où l’on blâme le « populisme » (en somme, où l’on n’aime la démocratie que tant que le demos pense comme nous) et où l’on se permet régulièrement de critiquer le principe du référendum.
D’une part nos gouvernants vomissent l’idée que les citoyens puissent avoir du pouvoir, d’autre part, nos gouvernants donnent citoyenneté ou éléments de citoyenneté (droit de vote en particulier) à qui le souhaite sans trop de rigueur.
Nous sommes véritablement dans le schéma historique de la République romaine : une oligarchie.
« En politique, il y a une double tradition française aux effets pervers.
Changer ce qui fonctionne bien.
Multiplier les annonces pour laisser croire qu’on agit alors que c’est le meilleur moyen pour négliger l’essentiel.
Il me semble que l’estimable ministre qu’est Nicole Belloubet nous offre une triste illustration de ces manies nationales. »
Ah, Monsieur Bilger, que j’ai apprécié cette entrée en matière aussi brutale que fondamentalement vraie !
De votre conclusion, je retiens ceci : « Au nom d’une prétendue rationalisation technique, on va dégrader et banaliser un système qui avait fait ses preuves et, clairement, la souveraineté populaire passerait au second plan puisqu’elle ne serait plus respectée que partiellement, seulement en appel et pour les crimes dont la peine encourue serait supérieure à vingt ans.
[…] Si cette inspiration délétère est concrétisée, ce sera un mauvais coup porté à la Justice et au peuple, tout ensemble. »
Eh oui ! Monsieur Bilger, le Peuple c’est la plèbe inculte qui doit rester dans sa boue informe ! Il doit être écarté de toute forme de décision publique. Nos technocrates de service rejettent l’Humain de leurs politiques, et madame Belloubet, sous les ordres de Jupiter lui-même, ne fait pas exception à la règle. Les principes fondamentaux sur lesquels notre Droit est fondé n’ont plus aucune valeur ni aucun intérêt : seule la pensée jupitérienne doit transformer ce pays de retardés mentaux !
Quant aux autres projets présidentiels de transformation de la société française, Pascal Pavageau, Secrétaire général de Force Ouvrière, a par exemple ce matin sur France Inter démonté fort intelligemment ce qui se cache réellement sous le projet de généralisation des retraites par points (à écouter ici : https://www.franceinter.fr/emissions/l-invite-de-8h20-le-grand-entretien/l-invite-de-8h20-le-grand-entretien-21-aout-2018
Mais auparavant, Eric Delvaux a interrogé la philosophe Chantal Delsol sur les effets de l’immigration. Selon le texte du site de France Inter, « Pour l’universitaire, l’immigration économique est une menace, parce que ces migrants espèrent de meilleures conditions de vie dans nos pays européens, sans que les pouvoirs publics soient en mesure de leur garantir. » Mais Eric Delvaux est le dépositaire d’une « certaine vision de l’inclusion » et a voulu ridiculiser les positions de son interlocutrice (https://www.franceinter.fr/emissions/l-invite-de-7h50/l-invite-de-7h50-21-aout-2018). Car là aussi l’opinion du peuple est sans importance…
Il reste difficile, si ce n’est impossible de faire entendre sur les ondes publiques des idées qui contreviennent à la doxa de nos bien-pensants !
Nous vivons au sein de l’Union européenne et « grâce » à l’euro sous domination économique allemande.
La priorité, la seule, c’est de réduire les déficits parce qu’on a un pays qui vit au-dessus de ses moyens et qu’il ne peut plus dévaluer.
C’est bizarre, j’ai parfois l’impression que les Français vivent en apesanteur géopolitique, comme s’ils étaient seuls au monde et que l’argent coulait à flots : c’est pas cher c’est l’Etat qui paye…
Donc la priorité c’est de réduire les dépenses, et non pas que la justice fonctionne. Et comme on ne peut pas toucher au fonctionnariat ben il faut ruser.
C’est tout.
« On n’aurait pas dû modifier le nombre de jurés à la cour d’assises. A neuf comme à douze en appel, ils permettaient le fonctionnement exemplaire d’une juridiction » (PB)
La loi que vous avez dans le collimateur a donc été votée sous Sarkozy puisqu’il s’agit de la :
LOI n° 2011-939 du 10 août 2011 sur la participation des citoyens au fonctionnement de la justice pénale et le jugement des mineurs (1) – NOR: JUSX1107903L
L’Assemblée nationale et le Sénat ont adopté,
Vu la décision du Conseil constitutionnel n° 2011-635 DC du 4 août 2011 ;
Le président de la République promulgue la loi dont la teneur suit :
• TITRE Ier : DISPOSITIONS RELATIVES À LA PARTICIPATION DES CITOYENS AU FONCTIONNEMENT DE LA JUSTICE PÉNALE
Version initiale Section 2 : Dispositions relatives à la composition de la cour d’assises Article 13 :
« […] V. ― Le premier alinéa de l’article 266 du même code est ainsi modifié :
1° A la première phrase, le mot : « quarante » est remplacé par le mot : « trente-cinq » ;
2° A la seconde phrase, le mot : « douze » est remplacé par le mot : « dix ».
VI.-Le premier alinéa de l’article 296 du même code est ainsi rédigé :
« Le jury de jugement est composé de six jurés lorsque la cour statue en premier ressort et de neuf jurés lorsqu’elle statue en appel. »
VII.-Au dernier alinéa de l’article 297 du même code, les mots : « neuf » et « douze » sont remplacés, respectivement, par les mots : « six » et « neuf ».
VIII.-L’article 298 du même code est ainsi rédigé :
« Art. 298.-Lorsque la cour d’assises statue en premier ressort, l’accusé ne peut récuser plus de quatre jurés et le ministère public plus de trois. Lorsqu’elle statue en appel, l’accusé ne peut récuser plus de cinq jurés et le ministère public plus de quatre. »
IX.-Au premier alinéa de l’article 289-1 du même code, les mots : « vingt-trois » et « vingt-six » sont remplacés, respectivement, par les mots : « vingt » et « vingt-trois ».[…]
Fait à Paris, le 10 août 2011. Par le président de la République : Nicolas Sarkozy ; le Premier ministre, François Fillon ; Le garde des sceaux, ministre de la justice et des libertés, Michel Mercier ; le ministre de l’intérieur, de l’outre-mer, des collectivités territoriales et de l’immigration, Claude Guéant
—————————————————————————-
Donc, on a et rajeuni l’âge des jurés et diminué leur nombre en 2010
Version consolidée au 21 août 2018
Par ex. article 297 modifié (2011) du code de procédure pénale :
« Article 297
L’accusé ou son avocat d’abord, le ministère public ensuite, récusent tels jurés qu’ils jugent à propos, à mesure que leurs noms sortent de l’urne, sauf la limitation exprimée à l’article 298.
L’accusé, son avocat, ni le ministère public ne peuvent exposer leurs motifs de récusation.
Le jury de jugement est formé à l’instant où sont sortis de l’urne les noms de six ou neuf jurés non récusés, selon les distinctions prévues par le premier alinéa de l’article 296, et les noms des jurés supplémentaires prévus par l’article 296. »
Ou encore : Article 296 Modifié par LOI n°2016-731 du 3 juin 2016 – art. 92:
«Le jury de jugement est composé de six jurés lorsque la cour statue en premier ressort et de neuf jurés lorsqu’elle statue en appel.
La cour doit, par arrêt, ordonner, avant le tirage de la liste des jurés, qu’indépendamment des jurés de jugement, il soit tiré au sort un ou plusieurs jurés supplémentaires qui assistent aux débats et qui assistent, sans pouvoir manifester leur opinion, au délibéré.
Dans le cas où l’un ou plusieurs des jurés de jugement seraient empêchés de suivre les débats ou de prendre part à la délibération jusqu’au prononcé de l’arrêt de la cour d’assises, ils sont remplacés par les jurés supplémentaires.
Le remplacement se fait suivant l’ordre dans lequel les jurés supplémentaires ont été appelés par le sort. »
La modification intervenue en 2016 en son article 92, n’affecte pas le débat de ce jour vu qu’elle ne concerne pas le nombre de jurés.
« 1° L’article 296 est ainsi modifié :
a) Le deuxième alinéa est complété par les mots : « et qui assistent, sans pouvoir manifester leur opinion, au délibéré » ;
b) A l’avant-dernier alinéa, après les mots : « les débats », sont insérés les mots : « ou de prendre part à la délibération » ;
Je soulignerai juste que la modification de l’article 266 CPC n’était pas encore entrée en vigueur en 2012 dans le ressort de la cour d’appel de Metz. Je le sais parce que j’étais cette année-là le juré n°30/40 sorti de l’urne dans trois affaires sur quatre et à chaque fois récusée. La première fois j’ai été soulagée, la troisième fois, vexée.
« Le bouleversement dont continue à nous menacer la garde des Sceaux – avec une expérience dans neuf départements visant à remplacer les jurés par cinq magistrats professionnels dans un tribunal criminel départemental qui serait appelé à juger 57% des affaires criminelles soumises actuellement aux jurés, notamment les viols, grande cause nationale paraît-il mais arrachée au peuple – serait, lui, catastrophique.
Au nom d’une prétendue rationalisation technique, on va dégrader et banaliser un système qui avait fait ses preuves et, clairement, la souveraineté populaire passerait au second plan puisqu’elle ne serait plus respectée que partiellement, seulement en appel et pour les crimes dont la peine encourue serait supérieure à vingt ans. » (PB)
Oui, bon ça continue. Le Peuple de France a de moins en moins d’importance depuis que l’EXPERT a droit de cité prioritaire.
La rationalisation technique n’a pas remplacé la vie de l’esprit dans le seul domaine de la Justice, mais, mondialisation oblige, partout.
Désormais et jusqu’à ce qu’une machine à voter rationnellement le remplace, le peuple a juste le droit de voter sans retour pour qui saura ensuite mieux que lui, le pauv’couillon, ce qui est bien pour lui dans tous les domaines, y compris celui de ses choix amoureux, puisque désormais le Meetic contemporain, dont l’algorithme met en relation des profils présumés compatibles sans que jamais personne ne s’interroge sur les présupposés idéologiques de la compatibilité ainsi établie, vient de se voir supplanter par Mektoub qui rajoute aux critères de compatibilité circonscrits aux individus, celui de leur appartenance culturelle… !
Et donc, dans ce dernier domaine en tout cas, c’est le retour en force sous un relooking « moderne / technique », de la soumission de la subjectivité des individus aux contraintes sociétales communautaires dont les individus prétendent dans nos démocraties au droit de se libérer.
Pourquoi, cher P. Bilger, Nicole Belloubet serait-elle estimable, alors qu’elle « offre une triste illustration de nos manies nationales » ?
Macron n’a que faire des prisons et Belloubet exécute.
Belloubet est tout à fait représentative de ces bobos qui ne veulent quasiment plus de prisons : « L’ambition est de sortir de l’incarcération dès lors que la prison n’est pas la peine la plus adaptée » (Le Figaro). Qui juge que pour tel ou tel cas la prison n’est pas la peine adaptée ? Un magistrat gauchiste sans doute !
Le remplacement des jurés populaires par des magistrats professionnels était depuis longtemps dans les esprits politisés du ministère de la Justice. C’est bien connu le peuple pense mal et donc juge mal.
Voilà cher P. Bilger la politique élitiste de votre icône dans un domaine que vous connaissez bien.
@ Patrice Charoulet 21 août 2018 12:02
« Je vois mal comment un charcutier… serait préférable à plusieurs magistrats pour juger comme il sied dans le procès criminel ».
Attention Patrice Charoulet, là vous faites carrément dans le racisme social !
Cordialement.
On peut voir la question sous son angle technique, celui des spécialistes de la profession : comment peut-on faire pour que ça fonctionne mieux ? Attention à ne pas faire les choses n’importe comment. Le diable se cache dans les détails, etc.
On adopter le point de vue du gouvernement, celui de Madame Belloubet et surtout celui du président de la République : on doit rogner sur les dépenses, y compris celles de la justice. On a promis des réformes, allons-y et vite, celle-la ne coûte pas grand-chose. Nos intentions sont bonnes. La justice, n’est pas la priorité des priorités, ça marche comme ça peut, mais ça marche ; il faudra se contenter des prisons qu’on a maintenant. Le principal est de ne pas se mettre la magistrature à dos. Et de réformer. Réformons, la main sur le cœur.
Le point de vue du citoyen lambda, de quelques magistrats perspicaces et ouverts, et de certains responsables politiques soucieux du bien commun : le manque de prisons est lié au problème de l’insécurité. Il est intolérable que les peines ne soient pas exécutées. À terme, cela met en danger l’adhésion de chacun aux règles de base de la société. Éjecter le peuple des procès d’assises est un sacrilège qui va à l’encontre de tous les principes démocratiques ; ce n’est peut-être qu’un symbole, mais ce symbole fait partie du contrat moral qui lie la nation à ceux qui la gouvernent et à ceux qui rendent la justice, il est sacré, bas les pattes. De plus, les questions de lenteur et de coût sont de faux prétextes sur ce point.
Que Philippe Bilger mettre tout son poids moral dans la défense de la justice qu’attendent la plupart des citoyens raisonnables de notre pays est une bénédiction. Le connaissant, on n’en attendait pas moins de lui. Espérons qu’il sera soutenu par une grande majorité de la magistrature.
@ Patrice Charoulet | 21 août 2018 à 12:02
« Je l’ai déjà dit ici et je le redis. Je vois mal comment un charcutier, un coiffeur, un employé de bureau, un cantonnier, un marin-pêcheur, un technicien de surface, une caissière de Carrefour, une personne à la recherche d’un emploi, seraient préférables à plusieurs magistrats pour juger comme il sied un criminel. »
P. Charoulet, dans votre liste des non droit, vous vous êtes oublié : « enseignant de l’école publique en retraite ».
Vous êtes de plus en plus décevant !
@ Patrice Charoulet 21 août 12:02
Vous avez oublié dans votre liste de la « working class » : « un professeur à la retraite ».
Nicole Belloubet estimable ? mais en quoi, dans quelles matières ? Elle n’est qu’un petit pion parmi d’autres dans la majorité. Macron a dit et tout le monde se couche sans broncher. Contredire Macron s’est s’exposer à être rétrogradé ou mis à la porte. Nous avons eu la confirmation du général Pierre de Villiers, qui trop fier pour sauver son honneur et ses troupes a claqué la porte au nez du petit chef Macron.
Bonjour Monsieur Bilger,
« Il me semble que l’estimable ministre qu’est Nicole Belloubet nous offre une triste illustration de ces manies nationales. »
Et pour les autres c’est pareil avec le premier qui ressemble à un benêt qui assume ses c….ries ! Comment voulez-vous qu’ils soient autrement avec un président comme Macron. Ils ne peuvent que braire en cœur.
Toutefois, ils sont contents d’êtres à ces postes avec tous les avantages que cela leur procure. C’est du gâchis de démocratie, d’intelligence, de patriotisme et de finances.
Je rêve que tous ces ministères, présidence, assemblée nationale et sénat s’écroulent et s’enfoncent dans la terre sans que l’on puisse en récupérer un seul, j’y pousserais avec ravissement nos anciens présidents et premiers ministres encore en vie et je mettrais une pancarte ci-gisent des inutiles qui auront vécu grassement au détriment d’un peuple.
Cher Patrice,
On élimine le jury, la soviétisation de la France continue.
Le citoyen lambda n’a plus qu’à suivre, payer ses impôts et abandonner le bon sens populaire aux cogitations du comité central et de son secrétaire général président jupitérien dans son Kremlin, pardon Elysée.
Staline était très jupitérien.
Que le gouvernement de la France ouvre des goulags, restons français disons bagnes, aux Kerguelen, ou en Guyanne comme au temps de Papillon, et le problème des prisons ne se posera plus.
Charcutier, coiffeur, employé de bureau, cantonnier, marin-pêcheur, technicien de surface, caissière de Carrefour, personne à la recherche d’un emploi, et, pourquoi pas, ingénieur, scientifique, professeur des écoles et universités, agriculteur, acteur, chanteur, écrivain, médecin, joueur de football et tous les autres professionnels pourraient alors se vanter d’être devenu enfin des prolétaires, comme du temps de Sartre à Montand de 1946 à 1956.
Le citoyen ne sera plus qu’un fossile remplacé par les nouveaux prolos auxquels les professeurs, pardon secrétaires de cellule, n’auront plus besoin d’enseigner la Constitution de la République, qui pourra être abolie, si toutefois il le font encore, ni le sens civique, qui a déjà disparu de toute façon.
Laissons les Zélites, les camarades énarques, gérer le pays, comme nous pouvons le constater c’est un succès époustouflant depuis bientôt quarante ans, comme au bon temps de l’URSS, qui a implosé faute de ne pas savoir gérer ses finances, mais gérait ses goulags à la perfection.
Patrice dites-moi que vous plaisantiez en écrivant votre commentaire, que vous vouliez seulement provoquer Robert Marchenoir en lui offrant une URSF, alias LREM, et un Poutine, alias Macron, tout à lui ?
Pas vous !
Pas un prof charger d’éduquer les jeunes citoyens en les rendant capables de comprendre la Constitution de la République et les Droits de l’Homme, car ils en sont les fondations, donc d’être membres d’un jury dans un tribunal en y apportant le bon sens commun et l’empathie humaine, en particulier à l’égard des victimes, pour compenser les faiblesses et la rigidité de la loi.
Le peuple est supposé être souverain chez nous.
Il serait d’ailleurs temps que nous élisions les juges.
Heureusement vous semblez vouloir conserver les avocats généraux, Philippe l’a échappé belle, un tribunal avec uniquement le coupable, leurs avocats en recherche de célébrité et les juges risquerait de nous ramener fréquemment à l’erreur de justice, sans compter le mirage de la dictature à l’horizon.
Se coltiner avec Robert Marchenoir conduit à perdre le sens de la réalité, ne vous y laissez pas entraîner 🙂
Au nom d’une prétendue rationalisation technique, on va dégrader et banaliser un système qui avait fait ses preuves et, clairement, la souveraineté populaire passerait au second plan puisqu’elle ne serait plus respectée que partiellement, seulement en appel et pour les crimes dont la peine encourue serait supérieure à vingt ans. (P.B.)
C’est effectivement regrettable. Philippe Bilger a raison de défendre bec et ongles la participation populaire. Mais que se cache-t-il derrière cette volonté de changement : le désir d’une baisse des dépenses de justice ? le souci d’une rationalisation et accélération des tâches pour désengorger les tribunaux ?
@ Robert | 21 août 2018 à 12:32
Vos deux liens sont très intéressants. Le premier ne fonctionne pas : en ôtant la parenthèse et le point situés à la fin (inclus dans le bleuté), il redevient effectif.
S’agissant de la retraite par points, on connaît l’objectif : payer moins les retraités sans qu’ils s’en aperçoivent. Donc Macron veut tout casser pour remplacer ce qui est un dû collectif par un système personnel où l’on est perdant à tous les coups car condamné à travailler jusqu’à la mort dans une course effrénée à la collecte de points, comme l’affirme l’excellent et lucide Pascal Pavageau.
C’est certes un procès d’intention car rien n’est dit sur le projet pour l’imposer au dernier moment sous l’aspect postiche d’une concertation biaisée (mode de fonctionnement habituel du gouvernement…). Il y a un fort risque de colossale arnaque. La notion d’âge de départ à la retraite deviendrait caduque et tout le système serait chamboulé, anéanti.
S’agissant du risque de pollution musulmane des sociétés chrétiennes par l’immigration avancé par Chantal Delsol, l’interview est tendancieuse, orientée et met extrêmement mal à l’aise. Il y a un prosélytisme odieux, dogmatique de la part d’Eric Delvaux et il faut tout le contrôle de la philosophe pour ne pas succomber au piège. Le contexte médiatique à la botte veut cela. C’est pire qu’avant la présidentielle.
« Si cette inspiration délétère est concrétisée, ce sera un mauvais coup porté à la Justice et au peuple, tout ensemble. De l’énergie consacrée pour ce qui aurait dû demeurer à l’abri de toute immixtion inopportune. »
« En même temps », ça me paraît logique… Jouer à Jupiter par des rites et des déclarations méprisantes, abaisser un Parlement qui n’est déjà pas grand-chose et prendre de haut d’un même mouvement Justice et peuple sont des actions qui vont dans le même sens.
Confession négative : dire tout ce qu’on n’a pas fait de mal… Les prédécesseurs de Macron pourront dire qu’ils n’ont pas méprisé le peuple comme ce dernier.
Mais c’est la surface des choses. Nous serons méprisés tant que nous serons méprisables, je veux dire tant qu’un humain détiendra un trop grand pouvoir sur les autres, les Français, peuple qui donne des leçons aux autres, n’a pas appris l’équilibre des pouvoirs et croit aux hommes providentiels.
Pour chacun, avoir des amitiés, des admirations ou des amours, c’est se rendre vulnérable à certaines gens qui peuvent donc en profiter. Quoi qu’on fasse d’énormes éloges de tout cela, ce n’est pas forcément une bonne chose, si du moins on se soucie de la liberté et de la dignité de chacun.
Mais jamais les individus ne devraient supporter une Constitution qui pousse le pouvoir exécutif, et singulièrement celle de son Président à l’abus… Car le lâche consentement de l’individu condamne la collectivité au déclin de ses libertés.
Cher Philippe,
Si la prison a pour vocation d’entraver la liberté des personnes et n’appelle pas à un changement de comportement, alors elle ne sert absolument à rien.
La construction de prisons est nécessaire et si Nicole Belloubet ne reprend pas les projets de prisons plus humaines qui avaient été élaborés par des architectes avec Nicolas Sarkozy, la France sera condamnée par la Cour Européenne des Droits de l’Homme.
Nicole Belloubet fait son stage de découverte un peu au ralenti.
Rien de fait ni de prévu pour améliorer la situation des détenus et de leur famille et le nombre de suicides illustre l’abandon des détenus.
Ce budget assez important a pour principe d’amener des individus à se reconstruire, à s’instruire et retrouver un chemin dans la société aussi harmonieux que possible.
Il faut à leurs côtés des éducateurs, des professeurs, des psychologues, des médecins, des aumôniers et un projet de réinsertion digne de ce nom. Et des juges des libertés et de la détention qui les connaissent réellement, qui passent des journées entières sur les lieux de détention pour avoir un minimum d’objectivité dans leur décision.
La plupart des affaires pénales ne passe plus devant les jurés depuis longtemps, 5% des poursuites si notre mémoire est exacte pour désencombrer les tribunaux. Les avocats commis d’office ne disposent que d’un quart d’heure pour prendre connaissance des personnes et des dossiers, ce qui est déjà une justice expéditive ou une loterie.
Si le peu d’affaires qui est porté sous le regard des citoyens est encore de trop, que cela se sache et que cela soit encore plus vite expédié. Au suivant.
La conséquence de ce choix sera une rupture définitive de communication entre les Français et leur justice.
Dans ce genre d’organisation qui se veut un sabotage de la Cinquième République, ce qui se passera dans le réel, c’est qu’un seul juge lira en diagonale le dossier et encore s’il en a le temps matériel et les autres diront amen, bien contents d’être dispensés d’une charge de travail. Cela sera une justice encore plus politique en l’absence du regard du peuple sur la chose publique.
C’est un grand retour vers la monarchie, une tuerie annoncée de la justice.
Qui veut d’une organisation pareille ? C’est une déclaration de guerre de Macron contre le peuple et sa justice.
La révolution française se trouve piétinée par le royal Macron qui aura besoin de ses nouveaux gardes royaux pour fuir la colère du peuple.
Tous pour défendre le Sénat tel qu’il est, l’Assemblée nationale dans son intégrité avec ses représentants du peuple et la justice rendue au nom du peuple français.
françoise et karell Semtob
Si j’ai bien compris le billet, des magistrats professionnels vont remplacer des jurés populaires.
La justice continuera à être rendue au nom du peuple français souverain, mais sans le peuple, ce pelé, ce galeux, responsable de tout ce qui ne va pas et qui coûte cher en plus.
Ainsi donc celui qui était le Tiers-État sous l’Ancien Régime devient le Tiers-Exclu sous le nouveau régime jupitérien !
Décidément ce gamin commence à pousser le bouchon un peu trop loin !
@ Claude Luçon
« Se coltiner avec Robert Marchenoir conduit à perdre le sens de la réalité »
Une simple discussion sur le net avec quelqu’un peut vous conduire à perdre le sens des réalités ? Vous êtes sacrément fragile dites donc. Pensez à consulter.
@ finch | 21 août 2018 à 15:59
Effectivement, mon second lien est imparfait. Généralement je veille à mettre une espace après la première parenthèse et avant la seconde. Petit oubli de ma part : merci de l’avoir signalé.
Quant à la retraite par point, Pascal Pavageau a lui-même signalé qu’en l’état actuel du projet (concertation sous l’autorité de Jean-Paul Delevoye, Haut-Commissaire à la réforme des retraites), il n’était pas possible de connaître le contenu qui sera fixé par le gouvernement. Il s’est bien gardé de faire un procès d’intention, mais s’est limité à expliquer clairement la logique intrinsèque du projet. Et l’on peut compter sur les députés godillots de LREM pour voter dans le sens d’une réduction drastique du montant des retraites. D’autant que le système de points capitalisés per capita a toutes chances de ne pas pouvoir permettre un report sur un autre bénéficiaire, donc de rendre impossible la réversion.
La logique est la même que celle qui préside à la réforme de la Justice, voire à celle de l’Hôpital dont on mesurera sous peu si les moyens promis seront au rendez-vous.
« Mon Dieu, je te rends grâce de ce que je ne suis pas comme le reste des hommes… » (Luc, 1615).
Cette parabole du Pharisien et du publicain est bien connue. Je ne pensais pas la trouver en application flagrante sous la plume du professeur retraité mais prolixe en donneur de leçons.
Rendre la Justice est sans doute la chose la plus difficile au monde et, jusqu’à aujourd’hui, on n’a pas encore trouvé de système véritablement équitable qui donne l’assurance absolue d’avoir bien jugé. Toutefois, il est permis d’essayer de s’en rapprocher.
Je trouve que la formule des douze jurés tirés au sort sur les listes électorales, avec pouvoir de récusation (non motivée) par l’accusation et la défense, assistés de trois magistrats pour rester dans les règles du droit reste, à mon sens, non pas la plus parfaite mais la plus respectueuse des droits de la défense comme ceux du ministère public. Et pour une fois, la parité femmes/hommes me semble indispensable (c’est un des rares cas).
Etre juré doit être une tâche redoutable. L’évaluation des circonstances atténuantes, quand il y en a, dépend beaucoup du ‘’vécu’’ de chacun et il est indispensable qu’une pluralité maximale d’individus soit présente aux débats.
Jeter le discrédit sur la caissière de supermarché ou le garagiste du coin est une forme de racisme aussi néfaste que de traiter d’abrutis tous les porteurs de pseudonymes. Quant à croire qu’un aréopage de magistrats saisira mieux toutes les nuances psychologiques d’un criminel qu’une mère de famille, un chômeur ou un employé de bureau, cela tient de l’ancienne conception patricienne/plébéienne que je croyais révolue.
Dans le passé, j’ai côtoyé des polytechniciens bornés, des professeurs d’une médiocrité ahurissante, des PDG véreux, des journalistes pourris, des curés sadiques et des femmes dites du monde ineptes, mythomanes et kleptomanes.
Je n’ai pas fréquenté de ministres mais je m’aperçois qu’il y a dans cette caste un gros pourcentage de gens qui ont atteint (et dépassé) leur niveau d’incompétence. Ils sont souvent nommés à cause d’une parité stupide à respecter ou pour récompenser un militantisme servile à l’occasion d’une élection présidentielle, mais d’une compétence nulle.
J’ai déjà dit ici qu’un vrai chef doit savoir s’entourer de gens plus compétents que lui puisqu’il ne peut être omniscient. On ne peut pas dire que le blanc-bec macroneux ait réussi pleinement ses choix. La médiocrité augmente. La Justice, magistrale ou populaire, n’y échappera pas.
Condamnations et compositions pénales en 2016 : pour un total de 1 029 712, celles pour crime sont au nombre de 2 432, soit 0,23%.
http://www.justice.gouv.fr/statistiques-10054/chiffres-cles-de-la-justice-10303/
La Justice est déjà largement l’affaire des professionnels. Je ne vois personne contester leur légitimité.
Nous ne sommes pas le seul peuple d’Europe à souffrir des décisions de nos soi-disant dirigeants, jetez un petit coup d’œil sur :
https://www.dreuz.info/category/international/europe/allemagne/
@ Robert | 21 août 2018 à 12:32
« Il reste difficile, si ce n’est impossible de faire entendre sur les ondes publiques des idées qui contreviennent à la doxa de nos bien-pensants ! »
Faites comme moi, bannissez France Inter.
L’écouter c’est dangereux pour la santé mentale : lisez ce qu’écrit notre ami Achille après qu’il a écouté les éditos de Thomas Legrand !
En septembre 2010 j’étais à Anvers et j’avais été surpris par le nombre de Marocains résidant dans cette ville, tiens voici un petit coup d’œil chez les Belges (il semblerait que nous ayons environ 500 000 immigrés clandestins cachés dans nos villes) :
http://www.dhnet.be/actu/faits/graves-incidents-au-centre-pour-migrants-de-haren-des-membres-du-personnel-ont-ete-agresses-5b7872185532692548c30012
Pour une fois je suis d’accord avec Patrice Charoulet.
Le bon peuple innocent, vierge comme au premier jour, devenu juré par un tirage au sort pour disposer de ma tête, n’existe plus.
Qu’une boulangère épanouie d’aujourd’hui décide de mon sort m’affligerait.
Ce n’est plus le même peuple, tout a changé, la haine sociale a pris le dessus.
Voyez votre idole l’Inspecteur Derrick, tous les salauds étaient cardiologues, chirurgiens, avocats millionnaires, pas un seul « salaud de pauvre » (Marcel Aymé).
Va-t-on vers une justice de classe ?
Toutefois, on a tellement entendu Philippe Bilger clamer que Sarkozy manipulait le Parquet qu’on se pince devant les propositions de Mme Belloubet.
Bis repetita ? PB a raison de s’indigner.
Ainsi, un quarteron d’hermines déciderait à la place du peuple ?
Je n’aimerais pas être jugé en France… mes revenus me rendront coupable.
@ semtob | 21 août 2018 à 17:15
Si Emmanuel Macron et Nicole Belloubet ne rectifient pas le tir et n’annulent pas ce projet de loi complètement loufoque et irresponsable c’est toute la Ve République et la démocratie qui en souffriront ; les magistrats en première ligne parce que le peuple, lui, aura son mot à dire. Mais qu’est-ce qu’il cherche Macron ? le désordre, la bagarre et les nuits debout ?
Bonjour,
Le jury populaire, même s’il est généralement composé de citoyens qui ne connaissent absolument rien aux subtilités juridiques d’un procès d’assises, a au moins le mérite d’apporter le bon sens populaire. Ce bon sens un peu candide qui permet de contrebalancer les développements souvent très techniques des magistrats et des avocats et d’apporter un peu d’humanité dans le jugement.
Certes le jury populaire sera maintenu pour les crimes particulièrement odieux, mais je ne suis pas persuadé que les économies apportées par cette réforme soit vraiment significatives. Elle écarte encore un peu plus le citoyen de ses institutions. Ce n’est pas vraiment ce que l’on est en droit d’attendre d’une démocratie digne de ce nom.
Il y a bien longtemps que je dénonce des réformes a minima. Des réformes bâclées parce qu’il faut à toute vitesse faire ce qui a été promis pendant la campagne.
C’est donc à grand renfort de com que sont présentées sous leur meilleur angle lesdites réformes et la justice n’échappe pas au reste. Plutôt que de construire des prisons, on diminue les peines. Les gardiens de prison n’en peuvent plus, on les augmente un peu et on diminue leur tâche en emprisonnant moins.
Mais ce sera pareil avec la réforme de la santé. Vous ne trouvez plus de médecins ou de spécialistes, on fera plus de prévention, on vaccinera davantage, et enfin on créera plus de centres de santé, qui pour l’instant ne renforcent aucunement l’offre médicale. Tout est dans le verbe et la démonstration creuse.
Quant à la réforme des retraites, j’attends pour voir mais je crains que ce ne soit encore un coup pour rien car le gouvernement sait bien que cela risque d’être explosif et particulièrement avec la suppression de la réversion.
Tout est sapé par le bas faute de moyens, moins d’effectifs partout, moins de services… c’est là la seule et unique réforme : dépenser moins et laisser les Français face au système D.
Mais où passent donc nos impôts et nos taxes, pourtant si étouffants ?
Comme nouveau monde et comme réforme de fond… on attendra… et tant qu’il y aura des Français pour trouver tout génial ou dire le fameux « c’est comme ça », rien ne changera, nos politiques auront la partie belle.
@ yoananda | 21 août 2018 à 17:38
Dans le genre fragilité rassurez-vous je ne qualifie plus, bien s’en faut, depuis longtemps, 40/45 en fait.
En plus un site d’exploration pétrolier en savane éthiopienne, au milieu du Sahara ou en mer du Nord a le pouvoir de vous défragiliser.
Par contre quelques lignes sur un canard peut transformer un fait divers en tragédie nationale, genre Leonarda ou Benalla, ou, pire, sur Internet par un fidèle de Ben Laden ou al-Baghdadi se prenant pour un musulman pas fragile en massacres à New York, Madrid, Paris et Nice.
Avant Internet, au temps des bouquins, genre Mein Kampf ou Das Kapital, un plus grand nombre de lignes fragilisaient des dizaines de millions de gens.
Je connais suffisamment Patrice Charoulet pour penser qu’il vaut infiniment mieux qu’un conflit verbal avec RM, la logique n’étant pas le point fort de ce dernier, même si j’en profite « to pull the leg » de PC ce qui ne le surprendra pas car, réciproquement, il me connaît.
Ne sous-estimez pas le pouvoir des mots, même quelques notes seulement, la raison d’être de ce site, mais surtout n’ignorez pas le sens de l’humour.
A l’anglaise bien sûr !
Je veux bien vous consulter mais j’ignore qui vous êtes 🙂
@ Tipaza
Il ne faut pas le prendre comme ça.
La justice vous savez c’est une fiction, une belle et fabuleuse fiction…
Il suffit de savoir que les juges consulaires sont affidés, que les juges professionnels sont submergés, et que les différents degrés de juridiction sont la perte du justiciable et alors tout vous semblera mortellement périlleux…
Car après avoir épuisé les degrés et votre bourse, si vous êtes chanceux, la haute cour vous aura entendu et il conviendra de revenir vers celle d’appel qui vous ceintrera de nouveau et compte tenu des honoraires des avocats, de leur lucidité, de leur âpreté au gain, vous arriverez à la fin de l’histoire en vous étonnant de ne pas être encore mort !
Et comme dirait Sieyès : Qu’est-ce que le tiers état ? tout ! Qu’a-t-il été jusqu’à présent dans l’ordre politique ? rien ! Que demande-t-il ? à y devenir quelque chose !
Voilà qui est bien dit ! Et qui, hélas, restera lettre morte.
La prétendue volonté de réforme n’est qu’un artifice de communication.
Françoise Nyssen
La si gentille ministre de la Culture, si bien sous tous rapports, si angélique, si discrète, si, si… qui aurait pris des libertés avec le fisc !
A paraître dans le Canard de demain.
Cordialement
« Mais le bouleversement dont continue à nous menacer la garde des Sceaux – avec une expérience dans neuf départements visant à remplacer les jurés par cinq magistrats professionnels (…) – serait, lui, catastrophique ».
De toutes façons, tout gouvernant avisé sait que le peuple « c’est ch… » parce que c’est incontrôlable. Autant l’éliminer de l’équation du pouvoir.
C’est ce que Macron ne cesse de faire depuis qu’il est au pouvoir et ce dans tous les domaines.
Un parti aux ordres sans aucune démocratie où tout est décidé d’en haut ; réduction du pouvoir des élus de terrain par la suppression des subventions d’Etat qui rend les élus de terrain dépendants du pouvoir ; la loi sur le cumul des mandats qui rend les députés complètement dépendants du président puisqu’ils sont élus à sa suite et deviennent donc de fait des députés godillots au service d’un autocrate et donnent à la France une façade de démocratie alors qu’elle devient une dictature.
Et comme toute dictature qui se respecte une propagande médiatique intensive vantant en permanence la grandeur du « leader Maximo » tant que celui-ci lui donne des images pour remplir le vide.
Y a pas à dire, Macron, c’est une vraie « Revolution ».
Bien vu M.Bilger, une fois de plus.
@ Patrice Charoulet
Les citoyens seraient indignes de juger vu leur métier.
Cela jette un froid sur vos demandes aux gens de leur profession… On peut penser qu’en plus de prétendre juger des interventions, vous n’écartiez certains au motif de leur incompétence présumée.
Le masque, c’est la liberté… Ainsi, le vote de chacun est secret.
@ Mitsahne 21 août 19h
Vous écrivez notamment : « Quant à croire qu’un aréopage de magistrats saisira mieux toutes les nuances psychologiques d’un criminel qu’une mère de famille, un chômeur ou un employé de bureau, cela tient de l’ancienne conception patricienne/plébéienne que je croyais révolue. »
Je vous accorde volontiers que j’ai peu de sympathie, pas seulement pour rendre la justice, pour le plébéianisme calibanesque. Songez à 1793 ! Et que, mon prénom n’y est vraiment pour rien, les patriciens ont toujours eu pour moi, ne serait-ce qu’en littérature, plus d’attraits que Germaine Brougnard, charcutière, et Roger Dugland, éboueur-analphabète-inscrit-sur-la-liste-électorale.
Quant à votre souhait, fort gentil, de bien « saisir les nuances psychologiques d’un criminel », trois magistrats chevronnés, ayant des points de comparaison nombreux, connaissant la jurisprudence, comprenant les dossiers, ayant saisi, eux, ce qu’a dit l’avocat général, n’ont pas de raison de plus mal juger (c’est-à-dire de choisir la peine qui convient) que des gens qui n’ont jamais mis les pieds dans un prétoire, ne comprennent pas, loin de là, tout ce que disent les acteurs du procès et qui risquent fort de se laisser duper par un avocat de la défense démagogue, grande gueule et parfois proche dans son langage d’un VRP en cravates ou petit éléctroménager. Des noms, des noms ? Non.
…c’est ainsi que la France dans la moyenne de sa population a perdu quatre points d’estimation de QI et se classe antépénultième dans le classement international…
Effet du ruissellement depuis le haut de la pyramide…
@ Savonarole
D’après ce que je comprends, le jury en France est très encadré par le juge qui l’accompagne dans ses délibérations et dans sa décision. De sorte que même Crésus aurait ses chances face à la charcutière ou au chauffeur de taxi, sauf si bien sûr le juge a participé en personne au remplissage du Mur des Cons.
La verticalité du pouvoir voulue par Macron commence à descendre de plus en plus bas. Il ne s’agit plus d’imposer aux ministres, aux députés LREM et aux responsables de l’armée et de la police une soumission absolue, cette verticalité se veut présente à présent à des niveaux inquiétants pour la démocratie.
De ce point de vue l’affaire Benalla est emblématique.
Au premier degré elle serait presque gaguesque, un garde du corps de Macron qui veut prendre la défense des CRS et les aider dans leur mission.
Au second degré elle montre que missionné ou pas Benalla pris dans l’ambiance de l’Élysée a voulu mettre de l’ordre dans la rue. Un ordre macronesque en quelque sorte.
Avec cette modification de la composition des jurys, on retrouve le même esprit, ce n’est plus la rue en mouvement qu’il faut maîtriser, c’est le peuple dans ses prérogatives démocratiques, celles de rendre la justice. Il y a là une atteinte évidente aux valeurs républicaines dont on nous rebat les oreilles sans cesse.
La justice étant censée être rendue au nom du peuple souverain, elle continuera à l’être, mais sans lui, le cynisme macronien sans complexe.
Que dit le Conseil constitutionnel à ce sujet ?
L’affaire est peut-être de trop faible importance pour qu’il donne son opinion, à moins qu’il l’ait déjà validée, je l’ignore.
On sait de quelles façons commencent les pertes de liberté et d’autonomie, on ne sait jamais comment elles peuvent finir.
Réforme des institutions pour limiter la capacité d’amendements du Parlement et lui enlever un peu de pouvoir, dialogue direct avec certains maires de grandes villes pour court-circuiter les échelons démocratiques des départements et régions, le pouvoir se verticalise y compris dans la dérisoire limitation de vitesse qui aurait pu être gérée par les Régions ou les Départements.
Les arguments techniques d’économie et de meilleure gestion sont de grands classiques des pouvoirs qui cherchent à se renforcer, il y a toujours de bonnes raisons pour justifier de mauvaises actions.
@ Claude Luçon
Donc c’est Patrice Charoulet qui est fragile parce que l’exploration pétrolière vous a immunisé contre le pouvoir des mots sur Internet ?
J’espère que vous avez noté que je parlais d’une « simple discussion sur Internet », j’ai failli rajouter « entre anonymes et publique » estimant que le contexte était suffisamment explicite, mais visiblement, j’aurais dû être plus clair.
Donc pour vous le pouvoir d’un livre écrit par des personnalités connues, ou le pouvoir d’un journal « mainstream », donc avec une réputation établie, sont comparables à de simples discussions sur Internet (publiques et entre anonymes).
OK, je note.
J’essayerai, si jamais je m’adresse à Patrice Charoulet, de ne pas lui faire perdre le sens des réalités moi aussi, puisque, semble-t-il, les discussions sur Internet entre quidams ont un pouvoir encore plus grand que les grands médias ou les livres de personnages historiques.
Pourquoi plus grand ?
Parce qu’à ma connaissance les livres que vous citez (Mein Kampf ou Marx) ont eu du pouvoir, mais simplement parce qu’ils défendaient des thèses politiques ou économiques dans un certain contexte historique favorable, et non pas parce qu’ils faisaient perdre le sens des réalités aux gens (j’espère que vous comprenez la nuance). Pour le bouquin d’Adolf, si je ne m’abuse, il était déjà un personnage reconnu (ce qui joue beaucoup). On peut après-coup juger qu’Hitler a fait perdre le sens des réalités au peuple allemand grâce à ce livre ou à ses discours, mais c’est un peu facile (de juger après-coup, en oubliant le miracle économique par exemple, et l’humiliation du traité de Versailles par exemple) et surtout, ce serait oublier qu’il ne s’agissait pas de discussions écrites sur le net, mais de l’usage conjoint de la fascination exercée par la nouveauté de la TV (à l’époque), toute une mise en scène d’un pays qu’il serait difficile de reproduire avec une simple discussion sur le net, etc.
Quant à Marx, je ne sais pas, mais je ne crois pas qu’on considère non plus qu’il ait fait perdre le sens des réalités aux gens. En tout cas ce n’est pas ainsi qu’on explique son succès généralement.
Donc là, faire perdre le sens des réalités semble être un encore plus grand pouvoir que ces deux exemples déjà bien extrêmes. Et ce, pour une simple discussion sur le net.
Donc entre le pouvoir des mots (que personne ne conteste, je ne vois pas trop ce que ça vient faire ici) et le pouvoir d’une discussion (publique qui plus est, c’est-à-dire où tout le monde s’en mêle et où c’est le « bordel » systématique) sur le net… je ne vois pas trop le rapport.
Mais au moins, on sait que vous êtes un homme fort, qui a fait de l’exploration pétrolière en milieu hostile et que vous ne risquez rien.
Je n’ai pas perdu ma journée. Je sais maintenant à quel point vous êtes fort. Je dormirai plus tranquille.
Et Robert Marchenoir n’a qu’à bien se tenir.
@ Patrice Charoulet et autres tenants de la réforme
Le jury ne se prononce pas sur des problèmes techniques, mais sur la culpabilité et les circonstances atténuantes. Or, là, c’est plus une affaire de bon sens que de niveau culturel.
Par contre, le bon peuple étant tenté par une pensée non socialiste, c’est-à-dire par la responsabilité de l’individu et non de la société, il serait tenté de ne pas assez accorder de circonstances atténuantes.
Comme toujours, et depuis toujours, le socialiste est démocrate à condition que la discussion se passe entre gens de gauche, destructeurs de l’ordre établi pour ne pas dire de la civilisation et cela même jusqu’à la nature humaine.
Effectivement, un enfant né sans père ni mère pour la satisfaction intellectuelle de deux homos transgenre aura de sérieuses circonstances atténuantes s’il devait leur régler leur compte…
Il n’y a pas lieu de s’insurger sur la présence où l’absence du peuple dans le tribunal, car il faut savoir que le peuple sommé de se présenter à l’audience, dans cet endroit qu’il ne connaît pas, est la plupart du temps le jouet du magistrat. Pourquoi, me direz-vous ?
Parce que les gens simples sont impressionnables…
Si j’ai bien compris il s’agirait de remplacer des citoyens non rémunérés (jurés) par des fonctionnaires (juges) alors qu’il est question de faire des économies… La question que cela suscite est de savoir si le pouvoir jupitérien espère ainsi mieux exercer là aussi un plus sûr contrôle.
Au sujet des « économies » à faire sur la dépense publique, on entend des analystes professionnels se répandre dans les médias en fidèles apologues de la cause néo-libérale, déclarer que les réformes jupitériennes vont se faire à l’aise Blaise parce que la rue n’est pas mobilisée (évoquant à l’envi JL Mélenchon reconnaissant une forme d’échec) : mais c’est oublier tous les mouvements sociaux ayant lieu actuellement ici et là (mobilisations des personnels soignants dans certaines structures victimes de « burn out » par exemple) et les particulièrement longues mobilisations à la SNCF et dans les facs et qui sont restées lettre morte pour le pouvoir, circulez, y a rien à voir que des agitateurs sans réels motifs. Leur interprétation est un peu courte car cela est plutôt inquiétant et laisse entendre que la grogne sous-jacente qui ne s’exprime plus dans la rue à force de n’être pas entendue, se manifestera autrement, et si le niveau de désespérance est monté d’un cran, le pouvoir aurait tort de se contenter de ces considérations rassurantes pour lui mais à terme inquiétante.
Les prochaines élections se gagneront sur encore plus d’abstentionnisme, le pouvoir qui en sortira sera encore moins légitime, et au fur et à mesure que le pays s’enfoncera dans une crise économique mais aussi politique, la France perdra le rayonnement dont elle est si fière, et les vautours étrangers à l’affût sauront la mettre à genoux.
@ Patrice Charoulet 21/08 12:02
C’est vraiment sous-estimer ceux que vous citez dans votre énumération et qui s’avéreraient apparemment incapables de faire preuve d’un minimum de bon sens, de lucidité, d’esprit d’analyse, d’intelligence leur permettant, avec l’aide de professionnels de la justice, de se forger un jugement.
Considéreriez-vous ces personnes, à l’image de notre Président, comme des « illettrés », « des gens de rien », incapables de se faire une opinion et de se prononcer sur le sort à réserver à un délinquant ?
Et si tel est le cas, c’est alors tout le principe démocratique que vous mettez en cause car, si ces personnes sont jugées par vous incapables d’intervenir dans un tel processus judiciaire, seraient-elles alors plus aptes à choisir celui qui est en charge des destinées du pays, décision pourtant tout aussi importante et lourde de conséquences ?
Cher Philippe,
Dans vos intéressantes réflexions sur le justice, je relève ces quelques mots « l’estimable ministre qu’est Nicole Belloubet ».
Permettez-moi une remarque, vraiment petite, et dont je suis un peu confus :
Sur LCI, un matin, j’ai entendu, il y a quelque temps, Roselyne Bachelot lancer une pétition, sur un ton badin bien sûr, « contre la moustache de Philippe
Martinez » (qui dirige la CGT, comme chacun sait). Quelle intolérance, s’agissant du physique d’autrui, diront certains ! Je ne m’en formalise pas, quant à moi.
Sans le statut de l’ancienne ministre, sans prestige, sans autorité, j’aurais envie non pas de lancer une pétition, mais d’organiser une collecte (m’envoyer les chèques !) pour permettre à Mme Belloubet (« estimable ministre » – Ph. B.) d’aller chez un bon coiffeur-visagiste qui pourrait modifier sa coiffure, manifestement ratée. Pas un ami (véritable), pas un collègue ne s’est permis de lui dire… cette évidence ?
Il n’y a pas qu’en France qu’on marche sur la tête !
J’en veux pour preuve cet article très court intitulé : << Grande-Bretagne : "Il faut davantage de magistrats ayant un casier afin de renforcer la diversité au sein du système judiciaire." >>
« Le président de l’Association des magistrats a déclaré hier soir que davantage de personnes ayant un casier judiciaire devraient être nommées juges de paix pour accroître la diversité au sein du système judiciaire.
John Bache insiste sur le fait qu’un ensemble de magistrats plus représentatif rendrait les criminels moins aliénés par le système. »
Je pense que monsieur Bilger en sera tout retourné, surtout que l’idée est émise par le président de l’association des magistrats de Grande-Bretagne. Là, le Mur des cons est enfoncé !
A lire ici : https://lesobservateurs.ch/2018/08/22/grande-bretagne-il-faut-davantage-de-magistrats-ayant-un-casier-afin-de-renforcer-la-diversite-au-sein-du-systeme-judiciaire/
@ Patrice Charoulet | 22 août 2018 à 11:51
« J’aurais envie non pas de lancer une pétition, mais d’organiser une collecte (m’envoyer les chèques !) pour permettre à Mme Belloubet (« estimable ministre » – Ph. B.) d’aller chez un bon coiffeur-visagiste qui pourrait modifier sa coiffure, manifestement ratée. Pas un ami (véritable), pas un collègue ne s’est permis de lui dire… cette évidence ? »
Vous n’y connaissez rien en matière de visagisme. Avec son nez très long et son long visage maigre, Mme Belloubet n’a pas trop le choix de la coiffure. Il lui faut étoffer son visage et ses longs cheveux blonds bouclés qui attirent le regard et le détournent du reste, sont parfaits pour cela.
Sur Gala : le look détonant de Mme Belloubet en cinq clichés hauts en couleurs. Une petite leçon que Mme Belloubet a sans doute prise d’Elisabeth II chez laquelle ce sont les chapeaux et non les vagues d’une chevelure libérée qui attirent :
http://photo.gala.fr/nicole-belloubet-la-ministre-de-la-justice-au-look-detonant-24665#c-est-une-femme-haute-en-couleurs-428185
Et donc, à la fois on le voit et on ne la voit pas. Très subtil. Il faudrait pister le fil rouge de ce principe dans ses réformes.
@ yoananda | 22 août 2018 à 10:07
Whaoo !
Il va vraiment falloir que je vous consulte !
Entre vous et moi, la fragilité je l’avais perdue à 13/14 ans sous les bombes anglo-américaines durant l’hiver 43/44 à Orléans, on perdait sa fragilité après être passé par la case terreur.
Avez-vous connu cela : la grande trouille ?
Essayez si vous êtes encore fragile, c’est une cure radicale.
@ Ellen | 21 août 2018 à 20:02

« Mais qu’est-ce qu’il cherche Macron ? le désordre, la bagarre et les nuits debout ? »
Demandez-le-lui ! Il doit bien avoir un moyen de communiquer avec l’Élysée.
Vous pouvez déjà commencer par débroussailler le terrain en écrivant au Premier ministre. Le lien est ici :
https://www.gouvernement.fr/contact/ecrire-au-premier-ministre
Je viens de le faire pour obtenir la liste des conseillers communs ou non à ceux du Palais de l’Élysée.
Peut-être que cela relève du secret défense, et je ne suis plus habilité.
@ jlm | 22 août 2018 à 11:12
« Si j’ai bien compris il s’agirait de remplacer des citoyens non rémunérés (jurés) par des fonctionnaires (juges) alors qu’il est question de faire des économies… »
Non rémunérés mais indemnisés :
https://www.service-public.fr/particuliers/vosdroits/F17783
« A neuf en première instance puis à douze en appel, les jurés permettaient le fonctionnement exemplaire d’une juridiction(…)on a réduit absurdement leur nombre en les faisant passer à six en première instance puis à neuf en appel. » (PB)
L’évolution des jurys remonte à la Libération avec l’introduction des magistrats accompagnant les jurés lors de la délibération alors qu’avant ces derniers étaient seuls.
Il me semble que le président du tribunal pouvait entrer dans la salle occupée par les jurés et on l’aurait appelé « le monarque républicain ».
Donc cette exclusion n’est, et sans doute hélas, pas liée à Mme Belloubet, mais à une évolution longue d’une institution révolutionnaire.
Ceci dit, et ceci ne regarde que moi, je suis plutôt contre cette réforme même si je pense au procès de Socrate condamné à mort par un jury populaire, ou à Lavoisier…
Pour l’instant c’est une expérimentation et en 2013 on avait à l’inverse expérimenté les jurés dans les tribunaux correctionnels.
@ Xavier NEBOUT 22 août 1Oh11
M’adressant rarement à vous, je commencerai par vous saluer d’être de la vingtaine de commentateurs de ce blog à ne pas signer d’un nom supposé. Tout comme Michel Deluré, dont je viens de lire les objections avec attention.
Cela dit, M. Nebout, vous me faites tort en citant mon nom parmi « les tenants de la réforme ». Je ne soutiens ni Mme Belloubet, ni M.Macron, ni ce gouvernement. J’ai dit et je redis de la manière la plus claire ceci : j’espère (vainement) que tous les jurys populaires tirés au sort seront totalement supprimés. J’ai dit pourquoi. Mme Belloubet est le cadet de mes soucis, même si je pense que sa coupe de cheveux est catastrophique (considération bien futile de ma part, j’en conviens).
De l’essentiel et de l’accessoire :
Pour un visage anguleux, on misera sur un carré mi-long avec plus de volume en haut de la tête que sur les côtés, coupe que l’on vient twister en l’effilant sur les pointes, avec le cas échéant une mèche discrètement ramenée sur le visage.
On est donc très très loin de la coiffure façon broussaille de Belloubette avec la platitude maigrichonne et tristounette en haut du crâne et deux gros paquets sur les épaules qui accentuent ses traits chevalins. Un petit air Jolly Jumper qui ravit peut-être les amateurs de Lucky Luke et qui d’après certains échos des couloirs de l’Assemblée ferait rire son coiffeur actuel ! Mais de là à lui décerner – insidieusement – comme Catherine J, un brevet de bon goût, il y a comme un défaut !
A propos de relooking, voir plutôt ce qu’en dirait Cristina Cordula « ma chérie, ma chérie » !
@ Patrice Charoulet | 21 août 2018 à 12:02
« Je l’ai déjà dit ici et je le redis. Je vois mal comment un charcutier, un coiffeur, un employé de bureau, un cantonnier, un marin-pêcheur, un technicien de surface, une caissière de Carrefour, une personne à la recherche d’un emploi, seraient préférables à plusieurs magistrats pour juger comme il sied un criminel. »
« …seraient préférables à plusieurs magistrats »
Ben non. Ils sont complémentaires, et même si un prof retraité est dans la liste.
———————————-
@ Xavier NEBOUT | 22 août 2018 à 10:11
« Or, là, c’est plus une affaire de bon sens que de niveau culturel ».
Si le bon sens INDIVIDUEL (par opposition au collectif) consiste à savoir se souvenir, mais encore et surtout à savoir oublier.
S’il est aussi l’effort d’un esprit qui s’adapte et se réadapte sans cesse, changeant d’idée quand il change d’objet.
S’il est une mobilité de l’intelligence qui se règle exactement sur la mobilité des choses.
S’il est la continuité mouvante de notre attention à la vie…
…alors, ce bon sens individuel, donc, voudrait que nous ayons une promptitude à observer qui devance la propension à penser.
Il y a dans le bon sens une forme d’auto-référence du jugement et un sens de l’observation qui méritent d’être soulignés. L’homme de bon sens juge par lui-même et fonde ce qu’il sait sur ce qu’il voit. Ce n’est pas là une attitude qu’il faudrait renier.
Je sais que s’agissant du bon sens, vous seriez intarissable.
Mais à mon tour je pourrais être en accord avec Patrice Charoulet sur le fait que le bon sens n’est pas le sens commun et le « gros bon sens populaire » (qui est en fait le sens commun) est très souvent un peu lourd, pas du tout subtil.
Espérons que cette expérimentation ne soit pas généralisée.
Quoique, en Macronie, ce n’est jamais le bon sens qui est privilégié.
Je serais ravie d’avoir l’avis de M.Bilger sur le refus par les députés de voter un âge minimum de non-consentement.
@ Giuseppe
Dans un précédent billet, vous écriviez : « Couper les cheveux chez un homme ne prend que quelques minutes, alors vous êtes pris sans rendez-vous à coup sûr. »
Alors là je dis : ATTENTION !! Vous touchez là un sujet EXTREMEMENT sensible.
Je dois vous avouer qu’il ne me reste plus grand-chose sur le crâne, c’est pourquoi, pour que ma coiffure ressemble à quelque chose, il faut que mon coiffeur ait un GRAND TALENT !! Oui oui. Et c’est le cas.
J’ajoute que, en conséquence bien sûr, le rapport nombre de cheveux coiffés/temps passé/prix est déplorable me concernant, je l’avoue. Mais enfin, il faut savoir ce que l’on veut dans la vie. Voilà ce que je souhaitais vous dire sur un sujet dont beaucoup mésestiment l’importance.
J’espère que la 4L est en bon état de marche… et votre voisin aussi (si j’ose dire :-))
Saluez-le bien de ma part si vous voulez bien.
À très bientôt j’espère.
@ Claude Luçon
Ah, pas mal votre technique de « je fais semblant de lire et je réponds complètement à côté » pour plonger votre interlocuteur dans le désarroi.
J’essayerai de la réutiliser, mais je doute d’avoir votre talent.
Enfin, sait-on jamais.
@ yoananda | 22 août 2018 à 15:42
Touché ! Comme disent les Américains.
Voyez qu’on peut influencer quelqu’un seulement avec quelques lignes et lui faire perdre le fil d’un débat et, le cas échéant, de la réalité.
Vieille tactique 🙂
Un tuyau : ne me prenez pas trop au sérieux, je n’ai plus guère le temps de l’être et j’en profite mais sans perdre la réalité de vue re 🙂
En plus ce que j’ai connu de ce monde ne m’incite absolument pas à le prendre au sérieux.
A presto !
Bonjour Monsieur Bilger
Ah, la superbe justice, administrée et rendue par des professionnels
http://www.lefigaro.fr/actualite-france/2018/08/22/01016-20180822ARTFIG00105-un-homme-suspecte-de-djihadisme-libere-par-erreur.php
Je cite des paragraphes ; ça se passe du moindre commentaire, tellement c’est à tomber le popotin par terre
« Un homme soupçonné de djihadisme, prénommé Oualid, a été relâché à la suite d’un oubli d’un juge d’instruction qui n’a pas renouvelé sa détention provisoire, relate ce jour Le Canard enchaîné. Le ministère de la Justice confirme les faits.
Oualid B. doit être jugé en novembre, à Paris, devant la cour d’assises spéciale, qui traite des dossiers terroristes. À ses côtés doivent comparaître Reda Bekhaled et ses frères, soupçonnés d’être impliqués dans un projet d’attentat en 2014 dans la métropole lyonnaise et dans une filière d’acheminement de combattants en Syrie »
« Libre, ce dernier est désormais placé sous contrôle judiciaire strict. Il doit pointer deux fois par jour au commissariat de Meaux, où il réside. Mais il n’a pas tardé à refaire parler de lui. Le 16 mai, il est reconnu au volant d’une voiture par un policier. Problème : il circule hors de Meaux, dont il n’a pas le droit de sortir. Il est de nouveau interpellé. Selon Le Canard enchaîné, il conduit sans permis et son téléphone portable contient des images de djihadistes armés ainsi qu’un film de propagande de l’organisation État islamique. »
Le meilleur pour la fin
« Jugé en comparution immédiate à Meaux, Oualid B. est ressorti à nouveau libre du tribunal, alors que le parquet avait requis dix mois de détention. Le tribunal a estimé que le témoignage du policier était un élément trop faible pour le condamner. Le parquet a fait appel. Le djihadiste devrait être jugé en appel pour ces faits le 13 septembre à Paris. »
Et certains osent prétendre sans rire qu’il faut avoir confiance dans la justice.
Moi j’dis Macron et Belloubet jouent p’tit bras sur ce coup-là.
Après avoir éliminé le peuple du jury pour rendre la justice en son nom, très bien, MAIS après il faut faire plus fort. Moi j’aurais introduit l’IA dans la justice .
IA = Intelligence Artificielle, certains me diront forcément que Intelligence ET Artificielle ça fait un peu oxymore, mais bon, pas de chamaillerie c’est pas le genre de ce blog.
L’audience est ouverte ! Monsieur le robot Président vous avez la parole :
Donc, M. Trucmuche vous êtes accusé d’avoir assassiné votre père, votre mère et vos cinq frères et soeurs, c’est bien ça ?
– Oui monsieur Robot répond l’accusé (ya plus de monsieur/madame le/la Président.e et tutti quanti, oups tout ça aux orties) j’avais cru qu’un espion russe s’était introduit dans notre maison, du coup je suis allé chercher ma kalach dans ma chambre et j’ai tiré. Par peur M. le Robot. Uniquement par peur.
Comme le Robot avait une mémoire artificielle programmée par le Président du tribunal des robots d’audiences, le robot de cette audience d’assises a posé les questions, essentielles à la compréhension du dossier, à savoir :
– Robot : L’occupant qui vous a fait peur avait quelle taille ?
Réponse de l’accusé : Plutôt petite je dirais monsieur le Robot
– Robot : La couleur de sa peau ?
Réponse de l’accusé : Je n’ai pas de souvenir de couleur monsieur le Robot sinon on va dire que je suis raciste
– Robot : et sa silhouette, plutôt trapue, plutôt grande et mince ?
Réponse de l’accusé : plutôt trapue monsieur le Robot
– Robot : Il était vêtu comment ?
Comme vous monsieur le Robot.
Le Robot président d’audience prononcera donc immédiatement l’acquittement au bénéfice du doute MAIS assorti d’une obligation, facultative, de soins.
Génial non ? Et même temps avec l’IA mis au service de la justice vous aurez compris qu’avec le général Macron, chef de nos armées, notre « startopeur » maison, notre technico-commercial de l’artificial intelligence (in inglish of corse) on va –gagner– un pognon de dingue !
Moi je dis : Merci qui ? Merci Manu !! 😀
@ Charles
Merci pour les explications à propos du jury qui condamna Socrate, les citoyens grecs qui l’ont condamné devaient sans doute être sous influence… Moi je n’ai pas de véritable avis mais il me semble que laisser le peuple juger le peuple est une bonne chose, laisser trop de pouvoir aux spécialistes est dangereux comme le montre cette bourde invraisemblable : https://www.lesinrocks.com/2018/08/15/actualite/un-vice-de-forme-evite-un-redressement-fiscal-14-gros-contribuables-dont-lex-patron-du-medef-111114328/
@ Mary Preud’homme | 22 août 2018 à 14:47
« Belloubet : A propos de relooking, voir plutôt ce qu’en dirait Cristina Cordula « ma chérie, ma chérie » ! »
Alors là, il y en a pour la journée de relooking. A commencer par sa coiffure qui lui écrase son visage et lui colle dix ans de plus. Si Mme Belloubet nous lit qu’elle nous pardonne. On veut juste lui rendre service.
C’est pas Savonarole qui a dit un jour : « notre ministre de la justice est toujours aussi belle ? » Ou peut-être sylvain ?
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@ fugace | 22 août 2018 à 13:54
Merci fugace de vos recommandations. Mais c’est peine perdue à l’avance. Pensez-vous vraiment que le gouvernement Macron en tiendra compte ? Bien sûr que non ! Edouard Philippe est un bon Premier ministre mais, malheureusement, n’a le choix que de se taire pour l’instant pour ne pas contrecarrer son boss Macron. Attention à celui qui lui désobéit.
Mais silence ! Viendra le temps de l’action au moment le plus inattendu. Pour gravir les marches de l’Elysée en douce, Macron a livré le mode d’emploi. Ne jamais trahir le père et jurer que rien ne sera fait pour lui nuire. La tactique en politique c’est de caresser l’autre dans le sens du poil pour mieux prendre sa place. Tout le monde l’a compris. En mai 2022, sera la fête à Macron. Les élections présidentielles nous promettent bien des surprises. Que les médias s’en souviennent.
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@ jlm | 22 août 2018 à 11:12
« Si j’ai bien compris il s’agirait de remplacer des citoyens non rémunérés (jurés) par des fonctionnaires (juges) alors qu’il est question de faire des économies… »
C’est pas tout à fait ça ! Les jurés populaires sont remboursés sur leurs frais pendant toute la durée du procès. Hôtel, repas, transport. Comme les lois changent tous les quatre matins, il faudrait demander à Pascale ou Philippe Bilger ce qu’il en est aujourd’hui.
@ Mary Preud’homme | 22 août 2018 à 14:47

« A propos de relooking, voir plutôt ce qu’en dirait Cristina Cordula « ma chérie, ma chérie » ! »
« ma chérie, ma chérie » ! tou es sublaïme !
Et c’est vrai que ça la rajeunit, le noir au lieu du rose…
@ Noblejoué
« Le masque, c’est la liberté… »
Vous confondez liberté et irresponsabilité. Lorsque l’on prétend sur un blog faire connaître son opinion, en tant que propriétaire du blog ou en tant que commentateur, la moindre des choses est de l’assumer. La liberté d’expression a, de mon point de vue, une contrepartie : la responsabilité. Sinon c’est trop facile de pratiquer les insinuations désobligeantes, les jeux de mots foireux, l’invective, l’insulte, planqué derrière un pseudo.
Quelle idée auriez-vous de Philippe Bilger s’il disait à l’abri d’un pseudo que François Hollande est pervers, narcissique, sadique et cynique ? Vous diriez quel triste sire. On peut ne pas être d’accord avec son jugement, mais au moins il a le courage de ce qu’il pense. Cela lui aura peut-être coûté la rosette de la Légion d’honneur (on admettra au moins que l’ancien Président n’est pas masochiste), on pourra dire que Philippe est discourtois, partial, excessif, mais pas qu’il n’assume pas ses opinions.
Le droit de vote relève d’un autre domaine, celui du devoir civique, consubstantiel à la démocratie. Et comme le disait le doyen Vedel pour justifier le secret du vote, la démocratie n’est pas un régime réservé aux héros.
Un grand merci à Lucile (22.08 à 9h24) pour avoir rappelé fort à propos le fameux Mur des cons alimenté par un syndicat gauchiste de la magistrature.
Oui, peuple de veaux, petits et sans-grade, sans-dents, quelconques, Monsieur Bidon et Madame Dodu, cariés dentaires, les acculés, les mitigés, les bavards, les faux gentils et vrais méchants, bref, tous ceux qui sont amenés à dire piteusement et pompeusement « je fais confiance à la justice de mon pays », sachez qu’un tiers environ des magistrats auxquels vous aurez affaire approuvent le Mur des cons.
Mais il y a mieux puisque Robert (22/08 à 12h12) nous apprend qu’en Grande-Bretagne, un magistrat souhaite qu’il y ait plus de magistrats ayant un casier judiciaire, en espérant que cela rendrait les criminels moins aliénés par le système.
Que voilà du beau travail ! P. Charoulet, vous êtes là ? Selon le même principe, il va donc falloir inclure des pyromanes parmi les pompiers et des CRS sortant de taule chez les policiers. Et dans les jurys de cours d’assises, on exigera la présence d’au moins une voyante, un fou se prenant pour Napoléon, un évêque bourré pédophile, une Miss France en burqa, un nonagénaire sans canne, une rosière certifiée, un fils de parents d’élèves, un piéton sans téléphone portable, un rapeur qui n’aurait jamais utilisé le mot fuck.
Cela vous aurait une autre gueule qu’un conseil de barbons tous sortis de l’Ecole de la Magistrature, grandes consciences sous les hermines mais qui, sortis de l’entre-soi et de l’enclavement de leur corporation, archétypes de penseurs humanitaires, n’ont pas plus de bon sens que la ménagère de plus de cinquante ans ou le bon bourgeois du voisinage.
Je blague à peine.
Pour Roselyne Bachelot, l’ex-ministre de la Santé aux 95 millions de vaccins anti-grippe, elle a bien fait de se reconvertir dans le show-biz. Un ami qui l’a rencontrée récemment lors d’une réception m’a dit :
– Dès que je l’ai embrassée, j’ai eu la chair de poule.
Horrible ? Certes, mais ça ne mérite pas une marche blanche.
@ Ellen | 22 août 2018 à 17:26
Chère Ellen,
Mon tact et ma délicatesse incommensurables m’interdisent d’évoquer la bobine de notre ministre de la Justice.
Toutefois, certains ont évoqué la nécessité pour elle de se faire relooker chez un coiffeur, j’opterais pour un coiffeur- paysagiste, tant le boulot est immense. Un orthodontiste aussi. Invisalign est un procédé envisageable à tout âge.
De boudin catastrophique à jolie quinquagénaire séduisante, Ségolène Royal a bien séduit les foules…
@ Savonarole
Savonarole vous n’êtes qu’un goujat, mais très drôle !!
Ce que vous dites nous indique à quel point vous méritez de griller sur un bûcher. J’apporterai un élixir de simples que Merlin m’a recommandé pour les gentilshommes, car il semble quasi certain que vous avez été marabouté par un coiffeur congédié par cette cette gente dame…
Vous-même, avez-vous encore quelque toupet ou petite frange ad hoc ?
Je ne vous dirai rien de ma coiffure qui n’est plus tendance depuis que les couettes sont tombées en désuétude…
@ breizmabro | 22 août 2018 à 16:59
C’est géniaaal ! Vous me faites pleurer de rire…
@ Marc GHINSBERG | 22 août 2018 à 18:21
« La liberté d’expression a, de mon point de vue, une contrepartie : la responsabilité. Sinon c’est trop facile de pratiquer les insinuations désobligeantes, les jeux de mots foireux, l’invective, l’insulte, planqué derrière un pseudo. »
Les patronymes, bien sûr, ne diabolisent jamais personne, par exemple, moi, je ne l’ai pas été injustement.
Et j’aimerais bien savoir quand j’ai jamais commis l’ombre d’un abus ?
Et bien d’autres masques n’ont rien à se reprocher.
Par contre, toute dissidence a un trop grand coût social pour beaucoup de gens, moi au premier chef.
Liberté civique de voter selon sa conscience, liberté de parole de dire ce qu’on estime vrai et non ajusté aux autres se font, je le répète, par le masque. Ou alors, arrachez-le donc aux écrivains ! Non, permettons plutôt à chacun de s’élever à la liberté donc à la responsabilité du créateur.
@ Savonarole | 22 août 2018 à 18:30
« Mon tact et ma délicatesse incommensurables m’interdisent d’évoquer la bobine de notre ministre de la Justice.
Toutefois, certains ont évoqué la nécessité pour elle de se faire relooker chez un coiffeur, j’opterais pour un coiffeur- paysagiste, tant le boulot est immense. Un orthodontiste aussi. Invisalign est un procédé envisageable à tout âge.
De boudin catastrophique à jolie quinquagénaire séduisante, Ségolène Royal a bien séduit les foules… »
Il faut s’en remettre à une connaisseuse que vous connaissez bien, la pétomane : chirurgiens esthétiques, orthodontistes, liposuceurs, elle a leurs adresses et sait comment ils travaillent !
Ses références à propos de l’épouse du président de la république Brigitte Macron :
Remonter la poitrine au plus haut : ça, c’est fait.
La liposculpture ou liposuccion : ça, c’est fait.
Le lifting, ça, c’est fait.
Les implants capillaires, ça, c’est fait.
Les dents « sourire » : c’est fait.
A votre avis elle pourrait faire quoi en plus pour faire croire qu’elle a l’âge de son mec ?
Rédigé par : breizmabro | 21 novembre 2017 à 20:59
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Elle sait tout, je vous dis !
@ Hope | 22 août 2018 à 15:16
J’espère que vous n’allez pas jusqu’à imiter la coiffure de Trump on dirait qu’il a un renard sur le crâne.
Par contre si vous avez affaire à un expert près les tribunaux – ce que je ne vous souhaite pas – n’hésitez pas à le récuser s’il n’a pas coupé les cheveux en quatre dans son rapport, du moins pour des garanties dans la construction.
Le premier jugement sera basé et recopiera les dires d’expert ; en appel après de longues années, il vous sera rendu justice mais les pénalités et dommages ne seront pas retenus si l’expert un peu mou n’a pas fait les calculs et proposé un montant chiffré.
Mon voisin me signale qu’il est contre la perruque et moi aussi d’ailleurs, tout en me précisant que moins il reste de cheveux plus il faut les couper courts, pour ne pas ressembler à Giscard, et à d’autres d’ailleurs, qui allaient chercher leur raie de côté au niveau de l’épaule, on aurait dit une serpillère posée sur leur crâne.
Nous vous saluons également, son bolide tourne comme une montre… mécanique Lip.
@ Deviro | 22 août 2018 à 21:43
Nous sommes nombreux(ses) à apprécier l’humour de breizmabro qui semble vous gêner aux entournures, au point que vous nous ressassez toujours les mêmes griefs à son encontre, « ça c’est fait », etc.
Il serait peut-être temps de passer à l’étape suivante en nous donnant les véritables raisons de votre indignation de circonstance et de moins en moins crédible, suite à quelques petites saillies, pas bien méchantes, et tellement « féminines » et bien observées, visant la femme du président.
@ Marc GHINSBERG | 22 août 2018 à 18:21
J’en connais deux ou trois (!) qui ont écrit sous pseudo, contrairement à P. Bilger, mais qui pourtant assumaient leurs écrits.
L’un écrivait des choses qu’il ne pensait pas et faisait l’inverse de ce qu’il pensait, il a été plus connu sous son pseudo que sous son vrai nom, j’ai nommé Voltaire.
Un autres qui écrivait les choses qui se disaient dans les salons privés en se moquant des puissants et de leur entourage, en riant sous cape. Il a fait dire ces choses haut et fort, publiquement, assumant ses écrits malgré les risques encourus (plus que l’obtention ou non d’une rosette…), j’ai nommé Molière.
De tout temps les pseudonymes ont existé, sous une autre appellation c’est tout, et la plupart du temps c’était, c’est, pour ne pas mettre le patronyme dans l’embarras, rarement par modestie.
Nicole Belloubet
Ce matin, chez Bourdin (BFMTV), interview surréaliste de la ministre de la Justice.
Cette ministre est nulle ! Au-delà de l’entendement ! Tout ce qu’elle a appris dans toute sa carrière c’est à parler sans rien dire de concret.
Totalement irresponsable dans un ministère où de toutes façons, les magistrats font ce qu’ils veulent dans la plus parfaite immunité.
C’est donc ça, cher P. Bilger, une « estimable » personne.
Ce qui ressort à l’évidence c’est que la prison n’est pas la priorité mais la « peine extérieure » !
Cordialement.
« Si cette inspiration délétère est concrétisée, ce sera un mauvais coup porté à la Justice et au peuple, tout ensemble. De l’énergie consacrée pour ce qui aurait dû demeurer à l’abri de toute immixtion inopportune. » (PB).
Si ce que vous dites est de bon sens il est difficile pour le commun des personnes – dont je suis – de mesurer et d’évaluer le poids de cette décision, la justice est souvent perçue à travers des affaires médiatiques. Opaque car technique pour qui n’a pas eu à pratiquer.
Alors… difficile de se constituer une opinion sans effort de recherche.
@ Marc GHINSBERG
Votre commentaire est intéressant car il soulève un des paradoxes modernes de nos sociétés : la liberté d’expression est libre de responsabilité car elle ne peut être qu’absolue. Maintenant, que certains pays décident de la troquer (et tronquer) contre un faux-semblant de cohésion sociale et morale, cela ne traduit que la fragilité de leurs valeurs. Il n’y a pas de meilleur remède aux idées dites régressives ou offensantes qu’un marché des idées totalement libre, car tout ce qui est caché précipitamment sous le paillasson risque de se fossiliser et opposer une résistance accrue plus tard.
Vous dites :
« Lorsque l’on prétend sur un blog faire connaître son opinion, en tant que propriétaire du blog ou en tant que commentateur, la moindre des choses est de l’assumer ».
Si vous considérez l’aspect légal, il n’est pas nécessaire de signer avec votre vrai nom, car vous êtes déjà identifié : à la fois votre email figure dans la base de données, puis votre IP vous rend traçable. Par contre, si vous considérez l’aspect spirituel – le débat entre deux êtres articulés et pensants -, qui vous êtes n’a pas d’importance, mais ce que vous dites, le message que vous convoyez.
De plus, du fait que la liberté d’expression est à double tranchant, il est même recommandé de ne pas trop s’exposer personnellement, puisqu’une majorité de gens sont tout simplement paresseux et préfèrent couper court à une discussion, en vous cataloguant selon ce qu’ils savent ou croient savoir de vous – vous en avez fait les frais si j’ai bonne mémoire. Est-ce que vous débattriez avec la même objectivité avec une personne signant Marion Maréchal qu’avec une personne signant Marion ? Soyons sérieux, le débat ne peut être que meilleur si on évite l’encadrement idéologique.
Vous dites :
« Quelle idée auriez-vous de Philippe Bilger s’il disait à l’abri d’un pseudo que François Hollande est pervers, narcissique, sadique et cynique ? »
Justement, je crois que ce serait meilleur pour la poursuite de la vérité. Philippe Bilger sait pertinemment qu’il y a une pensée favorisée et particulièrement appréciée dans le milieu auquel il appartient. Il sait que certaines prises de position risquent de lui coûter cher, donc je suppose qu’il est amené à mettre de l’eau dans son vin, ou du moins constamment nuancer ses propos. C’est pourquoi l’anonymat, à mon sens, peut être un atout lorsqu’on tente d’exprimer le fond de nos pensées, et cela sans craindre des répercussions.
Ce 23 août, Nicole Belloubet était l’invitée de Bourdin Direct sur RMC. A écouter si l’on souhaite ici : https://direct-radio.fr/rmc/podcast/Jean-Jacques-Bourdin/Bourdin-direct
Comme d’habitude, c’est haro sur le juge d’instruction dont l’enquête administrative montrera s’il s’agit d’une faute ou d’une erreur humaine. Mais là ne me semble pas résider l’essentiel du problème que ce cas d’école soulève.
Avant tout, on réclame que le juge se démette de ses fonctions, oubliant que juge du siège est inamovible ! En quoi, seul le Conseil supérieur de la magistrature pourra apprécier la faute et la sanction éventuelle. Mais nombre de nos politiciens de petite envergure sembleraient l’ignorer…
Ce qui me paraît le plus grave est la suite donnée. L’individu, suivi par la police, a été pris sans permis de conduire au volant d’une voiture, sorti du périmètre de son assignation à résidence. Interpellé, passé en comparution immédiate, le Parquet ayant réclamé une peine entraînant sa remise en détention, le tribunal ne l’a pas condamné, la parole des policiers étant insuffisante, le tribunal réclamant d’autres preuves…
Il me semblait avoir appris que les policiers et gendarmes prêtaient serment devant le tribunal de grande instance et que de ceci découlait que la parole du policier ou du gendarme devait faire foi jusqu’à preuve du contraire.
Donc ce tribunal, composé de magistrats professionnels, considère que les procédures judiciaires établies par les policiers, donc leur parole, ne valent pas plus que la parole du simple quidam ! Alors que c’est à la défense qu’il appartenait de prouver un éventuel mensonge ou de soulever une faute procédurale des policiers.
Une fois de plus l’inversion de la charge de la preuve est ici patente quant à la bonne foi des policiers, le code de procédure pénale ne semblant plus suffire aux juges du siège en ce qui concerne les procédures judiciaires établies par des policiers en exercice.
L’intérêt général d’un retour de la personne en prison d’un présumé fomenteur d’attentat passe en second par rapport à des choix discrétionnaires des juges quant à l’exigence de preuves supplémentaires.
6Medias, publié le mercredi 22 août 2018 à 22h30 :
« Selon une enquête Ifop pour Le Figaro, seulement 17% des Français souhaitent que François Hollande soit candidat à la présidentielle de 2022. »
Et personne pour lui dire d’aller sous les bananiers.
Enfin il nous épargnerait ses supputations et ses réflexions du plus grand dynamisme immobile, et dire qu’il nous coûte un pognon de dingue !
François, dégage de la scène politique ce n’est plus pour toi, devrait lui susurrer ses vrais amis… Mais comme il les a méprisés et égratignés, ils le laissent se punir lui-même.
Si la garde des Sceaux n’a pas compris que les citoyens ne veulent plus de ces sabliers qui se vident à mesure qu’on les retourne mais qui n’apportent jamais rien, il vaut mieux qu’elle retourne à ses chères études. « Brillante universitaire haut fonctionnaire », rien que cela à moi la peur !
J’ai lu des commentaires sur son look, certes elle fait vieux mais à moment donné elle a acquis la patine des monuments historiques, vous faites partie des pierres, bref, ce qui ne l’empêcherait pas de faire un son et lumière autour d’elle, c’est à la mode et puis après on ne voit plus ce qu’il y a derrière.
Justement, s’occuper de construire des prisons n’est pas une mince affaire, il faut qu’elle aille vite et ouvre un peu les yeux, à l’impossible nul n’est tenu mais l’envisager au plus tôt évite bien des déboires, avant que la façade de la justice ne se délite complètement.
@Ellen
Effectivement et d’après le lien que Charles a donné, la rémunération est plutôt maigre et visiblement ne prend pas en compte la charge mentale que cela doit être que d’avoir entre ses mains le sort d’une personne et de pénétrer dans les tréfonds des âmes perdues tout en restant dans une certaine objectivité.
@ Mary Preud’homme 23 août 2018 à 00:14
Merci Mary pour votre soutien moral 😉
Naturellement vous aurez remarqué comme moi que le pseudonyme Deviro ne commente –jamais– le billet de P. Bilger, ne faisant acte de présence sur ce blog que pour commenter les commentaires et plus particulièrement le mien dont il a la gentillesse de mentionner la date de parution.
Ce doit être un critique littéraire… du temps où Bribri s’essayait à la mise en scène théâtrale… 🙁
@ Robert | 23 août 2018 à 11:17
Je pense que vous faites une légère erreur.
Les policiers nationaux, OPJ et APJ, ne sont assermentés qu’en matière de circulation routière pour ce qui concerne la constatation des infractions. En gros, c’est à la personne verbalisée d’apporter la preuve du contraire de ce qui lui est reproché.
Pour ce qui est de leurs constatations en matière de procédure judiciaire, leurs procès-verbaux ne valent que simple renseignement.
Et malheureusement, dans le cas évoqué, il ne s’agit pas de la constatation d’une infraction au code de la route.
@ breizmabro | 24 août 2018 à 07:24
Et Deviro les répète avec un tel empressement, qu’on peut penser que vos remarques lui plaisent vraiment beaucoup. Vous l’avez écrit une fois, en passant, et à propos, mais c’est lui qui l’emprunte, le répète, et nous le serine, déjà à peu près 10 fois pour l’instant, quel que soit le sujet, et en insistant lourdement. Il a peur qu’on l’oublie. Surtout, il s’en délecte encore, des mois après, quoiqu’il fasse le dégoûté. Ce petit jeu n’échappe à personne.
@ Robert
@ GLW
Les policiers et gendarmes sont assermentés pour constater toutes infractions, tous délits et crimes, dans tous domaines : rural, environnemental, routier, urbanisme, constructions, arrêtés préfectoraux et municipaux pour tous secteurs d’activités, fiscal, comptable, douanier, etc.
A noter que certaines unités de la police ou de la gendarmerie rattachées à la police judiciaire peuvent agir hors territorialité et ont compétence sur tout le territoire (par exemple les GIR).
@ Giuseppe
« Selon une enquête Ifop pour Le Figaro, seulement 17% des Français souhaitent que François Hollande soit candidat à la présidentielle de 2022 »
« Et personne pour lui dire d’aller sous les bananiers »
Vous n’aurez pas manqué d’observer que cela correspond à peu près au score, exprimé en pourcentage des inscrits, obtenu par Emmanuel Macron au premier tour de la présidentielle.
@ GLW | 24 août 2018 à 09:41
Merci pour votre réflexion qui me paraît relever plus d’une appréciation personnelle que de la réalité des droits conférés par le code de procédure pénale. Si vous souhaitez plus de détails, voir :
Cadre général :
https://www.legifrance.gouv.fr/affichCode.do?idArticle=LEGIARTI000006574849&idSectionTA=LEGISCTA000006167411&cidTexte=LEGITEXT000006071154&dateTexte=20180824
Officiers de police judiciaire :
https://www.legifrance.gouv.fr/affichCode.do;jsessionid=5A3E5C8AD1A22634BAF6A22720ADC6B1.tplgfr38s_2?idSectionTA=LEGISCTA000006167412&cidTexte=LEGITEXT000006071154&dateTexte=20180824
Bonne lecture.
@ Marc GHINSBERG | 24 août 2018 à 11:37
Vous aurez sans doute remarqué qu’une élection est à deux tours et que EM a été élu à plus de 50%.
Dans le cas de Pépère ce n’est jamais qu’un sondage et en plus comme les regrets sont toujours à titre posthume plutôt très élevés, 17% est même plutôt flatteur.
Sacré Pépère il rêve toujours de flaque d’eau pour confirmer son talent de navigateur hauturier.
@ Lucile 24 août 2018 à 11:13
« Il a peur qu’on l’oublie. Surtout, il s’en délecte encore, des mois après, quoiqu’il fasse le dégoûté »
Vous avez raison Lucile, ce pseudonyme Deviro doit être une espèce de masochiste. Un « drôle » comme disaient les anciens.
En même temps (comme dit le petit de Bribri) les interventions du pseudonyme Deviro m’importent peu vu qu’à part mettre en boucle le copié-collé de ma –géniale– intervention de… novembre 2017 (:D) il n’a visiblement rien d’autre à nous proposer.
Je me demande si sous le pseudo Deviro ne se cacherait pas Bribri.
Humumumum… affaire à suivre les Sherlock ! 😀
@ Lucile | 24 août 2018 à 11:13
« Et Deviro les répète avec un tel empressement, qu’on peut penser que vos remarques lui plaisent vraiment beaucoup. Vous l’avez écrit une fois, en passant, et à propos, mais c’est lui qui l’emprunte, le répète, et nous le serine, déjà à peu près 10 fois pour l’instant, quel que soit le sujet, et en insistant lourdement. Il a peur qu’on l’oublie. Surtout, il s’en délecte encore, des mois après, quoiqu’il fasse le dégoûté. Ce petit jeu n’échappe à personne. »
J’aime bien ça : « Vous l’avez écrit une fois, en passant, et à propos« .
Cette saloperie crasse écrite par Breizmabro à propos de l’épouse du président de la République, j’ai le plaisir de vous la dédier, puisque vous semblez l’approuver. Je suis impressionné par votre analyse !
@ Robert | 24 août 2018 à 12:27
J’ai l’impression que vous faites une confusion entre habilitation et assermentation.
Pour exemple, des OPJ de SRPJ gardent leur qualification sur le ressort de plusieurs TGI.
Par contre, je maintiens qu’aucun OPJ ou APJ n’est assermenté en matière de Police judiciaire et qu’ils le sont uniquement dans le domaine du Code de la route.
D’ailleurs, quand un OPJ ou un APJ est appelé à venir témoigner à la barre d’un tribunal correctionnel ou d’une cour d’assises, ils sont tenus de prêter serment et ne sont entendus que comme simples témoins. Et donc, de fait, les procès-verbaux établis par leurs soins ne valent que simple renseignement et non pas comme une preuve.
Bizarrement, je ne vois pas beaucoup de commentaires (ni de la part de notre hôte ni des intervenants) sur le cas de ce juge d’instruction qui a ‘’oublié’’ de signer un papier pour le maintien en détention d’un (présumé) terroriste qui a donc été relâché dans la nature.
Il s’agit tout de même d’une faute lourde qui peut avoir de terribles conséquences, mais on parle déjà d’erreur humaine…
Peut-on vraiment compter sur la ministre de la Justice pour nous tenir au courant des sanctions qui seront prises à l’égard de ce magistrat ?
Dans le privé, une faute lourde peut être sanctionnée par un renvoi immédiat sans préavis ni indemnités. Mais un juge…
@ GLW | 24 août 2018 à 15:47
Je ne souhaite pas faire éterniser ce débat, mais il me semble que vous avez des a priori et n’avez pas lu les dispositions du code de procédure pénale.
Tout policier ou gendarme « de base » prête serment au titre des fonctions qu’il exercera (agent de police judiciaire, APJ).
Tout commissaire de police ou officier de gendarmerie prête serment nécessairement ès qualité d’officier de police judiciaire (OPJ) dès sa prise de fonction.
Cette prestation de serment n’a aucune relation avec celle de dire la vérité devant un tribunal ou une cour d’assises où il est un témoin spécialiste de sa profession.
La prestation de serment que j’évoque concerne toutes les professions représentatives d’une fonction d’autorité, y compris les magistrats à leur sortie de l’ENM.
@ Deviro
Si pour vous c’était une saloperie, après l’avoir critiquée, vous ne lui donneriez pas un tel écho. Personne ne vous oblige à la reprendre encore et encore. C’est vous qui faites résonner ces phrases interminablement, à tel point qu’elles sont devenues votre logo. Vous leur donnez une portée qu’elles n’avaient pas. Si ça vous plaît, continuez encore pendant des années, mais ne nous faites pas croire que c’est pour défendre Madame Macron.
« …mais il me semble que vous avez des a priori et n’avez pas lu les dispositions du code de procédure pénale. » (Robert | 25 août 2018 à 12:01 à propos de GLW)
…a priori ou plutôt ignorance…
@ Mitsahne | 24 août 2018 à 19:40
« Bizarrement, je ne vois pas beaucoup de commentaires (ni de la part de notre hôte ni des intervenants) sur le cas de ce juge d’instruction qui a ‘’oublié’’ de signer un papier pour le maintien en détention d’un (présumé) terroriste qui a donc été relâché dans la nature »
Philippe Bilger avait déjà tout dit dans son billet « Une justice du Toner à Bobigny ! »…
@ Robert | 25 août 2018 à 12:01
@ Mary Preud’homme | 25 août 2018 à 20:59
Rassurez-vous, moi non plus je ne vais pas passer le réveillon sur ce truc.
Quant à mon ignorance, je suis plutôt rassuré que trois juges professionnels aient pu faire preuve de la même ignorance que moi dans cette affaire.
Notez bien au passage que ces trois magistrats ont pris leur décision après avoir entendu les arguments du ministère public et de l’avocat de la défense et que ce dernier a dû porter à la connaissance du tribunal certains éléments de droit qui ont obligé certainement ces juges à rendre ce jugement alors qu’eux-mêmes ne pouvaient pas ignorer qui était la personne jugée ni la bourde de leur collègue de l’instruction.
Alors quand vous soutenez que le procès-verbal d’interpellation et donc de fait la parole des policiers est incontestable et qu’il fait foi jusqu’à preuve du contraire comme une simple constatation d’infraction du code de la route, je serais curieux de savoir quelle a été la motivation des magistrats qui ont finalement pris une décision arbitraire au vu de ce que vous affirmez.