Et pendant ce temps…

Le Premier ministre « assume de ne pas avoir lu Proust ». Il a bien tort. Il apprendrait beaucoup, et d’une manière décisive, sur la vie, le pouvoir, la littérature et la comédie humaine. On ne doit jamais se vanter de se passer d’un génie, surtout quand Edouard Philippe, à juste titre, souligne la nécessité de lire pour la classe politique (JDD). Depuis quelque temps j’ai d’ailleurs l’impression d’un Premier ministre qui ne nous entretient que de ses lectures et de ses passions littéraires ! Un peu de politique ne messiérait pas !

On continue de gloser sur le suicide du juge Lambert. Aussi pleines d’empathie que soient les analyses sur sa personnalité et son parcours, peut-être serait-il décent de s’arrêter dans la recherche impossible et, pour tout dire, inutile des causes ? Il y a eu sa décision, sa mort et dorénavant l’obligation du respect silencieux.

Le président de la République reçoit le Premier ministre israélien pour le 75ème anniversaire de la rafle du Vel’d’Hiv. Emmanuel Macron sur tous les fronts des commémorations tragiques et historiques.

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Et pendant ce temps…

Durant les célébrations du 14-Juillet, de multiples incidents plus ou moins graves dans la banlieue parisienne et aussi dans la banlieue lyonnaise. 897 voitures brûlées et 368 personnes placées en garde à vue. 13 policiers et gendarmes blessés. Caillassages, attaques de commissariats, heurts, triste litanie qui ne cesse jamais. Une excitation qui a besoin de se traduire par de la violence et des incivilités : c’est un euphémisme !

Et pendant ce temps…

Un motard d’une compagnie de sécurisation et d’intervention appelé en renfort, avec cinq autres collègues, à minuit à Sevran, à la suite de « feux de poubelles, de jets de pierre, des coups de barre de fer…C’était très violent… ». « Manifestement un guet-apens » selon le cabinet du maire.

Index

Ce motard se retrouve seul, encerclé par plusieurs dizaines de personnes qui le font tomber pour le frapper à « coups de barre de fer et parpaings ». Pour se dégager le policier se saisit de son arme et fait feu.

Un jeune du quartier est touché au bas-ventre. Ses jours ne sont pas en danger. Le motard a été hospitalisé avec de nombreuses plaies au visage et l’état de son casque démontrerait une volonté homicide de la part de ses agresseurs.

Deux enquêtes ordonnées. L’une pour identifier et interpeller les auteurs des violences contre ce policier et l’autre pour vérifier les conditions d’usage de son arme par celui-ci (Le Parisien).

Et pendant ce temps…

Derrière la pompe, les beaux échanges théoriques et littéraires, les tragédies individuelles, la surface noble ou futile de la réalité, l’ordinaire d’une quotidienneté tellement usuelle qu’elle n’émeut plus vraiment personne, une normalité inversée. Le désordre constant dans certains lieux est devenu si banal qu’il est rentré dans l’ordre des choses et qu’au fond il est relégué médiatiquement et politiquement.

Cela devient très dangereux pour une démocratie de ne plus parler de ce qu’elle ne sait plus empêcher ou interdire.

Mais pendant ce temps…

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Voir les Commentaires (103)
  1. A l’occasion du 75ème anniversaire de la rafle du Vel’d’Hiv, Emmanuel Macron n’a pu s’empêcher d’en rajouter une couche – quoiqu’il ose affirmer le contraire – en matière de repentance : « les accommodements et les subtilités de ceux qui disent que Vichy n’était pas la France ». et aussi « Vichy put compter sur les ressources vives du pays pour mener sa politique de collaboration ». En disant cela il a dû gagner la reconnaissance de tous les nostalgiques du pseudo-Etat de Vichy, et avec son « Nous ne céderons rien à l’antisionisme car il est la forme réinventée de l’antisémitisme », celle indéfectible du CRIF.
    Je préfère ne pas commenter ce que m’inspire pareille liberté prise avec l’Histoire !

  2. Le Premier ministre n’a pas lu Proust, il a bien tort, il aurait trouvé des réflexions intéressantes, si je puis dire.
    Par exemple sur les médias :
    « Je ne fais pas attention aux journaux, je les lis comme on se lave les mains, sans trouver que cela vaille la peine de m’intéresser »
    Ou mieux encore, il y aurait trouvé la description de la fameuse poignée de main de fer Macron-Trump que Proust a vécue à sa façon :
    « Puis je dis aussi bonjour au prince de Foix, et, pour le malheur de mes phalanges qui n’en sortirent que meurtries, je le laissais dans l’étau qu’était une poignée de mains à l’allemande, accompagnée d’un sourire ironique ou bonhomme… »
    Non seulement on veut nous imposer un Code du travail à l’allemande, mais la poignée de mains présidentielle n’est pas française.
    Trop c’est trop !!
    Et j’en resterai là pour les citations, je ne voudrais pas qu’on s’imagine que je perds mon temps à lire Proust.
    PS : Pour les puristes, les citations proviennent du volume « Le côté de Guermantes ».

  3. – Jésus n’avait pas lu Proust, cela ne l’a pas empêché de marcher sur l’eau !
    – Neil Armstrong n’avait pas lu Proust, pourtant cela ne l’a pas empêché de marcher sur la Lune !
    – Et Albert non plus, pourtant E=Mc2 !
    – Et pour le débarquement en Normandie, pensez-vous que les soldats avaient lu Proust ?
    – Ou encore les résitants pendant la Seconde Guerre mondiale ?
    – L’enfant au Sahel doit-il avoir lu Proust pour connaître la vie ?
    « …le 75ème anniversaire de la rafle du Vel’d’Hiv »
    Anniversaire ?! Rien que ça ! Oh ben dis donc !
    Anniversaire ou commémoration ?
    Sinon : joyeux anniversaire Vel’d’Hiv avec les vœux les plus sincères de Philippe !
    Et nous espérons que tu vas tenir encore plusieurs années !
    « Cela devient très dangereux pour une démocratie de ne plus parler de ce qu’elle ne sait plus empêcher ou interdire. »
    Euh non !
    La démocratie, c’est en rapport avec le droit de vote et qui a le droit de vote, pas avec la liberté d’expression, l’insécurité, les violences.
    « demos » et « kratos »
    « Le kratos » le peuple, or ce n’est pas le peuple qui vote, ce sont les citoyens, donc Démocratie est à revoir, nous pourrons nous rassurer que des enfants de quatre ans, membres du peuple, ne votent pas !

  4. Un dénommé « Elusen », persuadé de pouvoir sans ridicule polémiquer avec notre hôte, lui explique doctement qu’on peut parfaitement vivre sans avoir lu Proust. La preuve : le Christ. Passionnant.
    Pour donner du poids à son argumentation, il fouille l’étymologie du mot « démocratie » et assène, professoral : « kratos, peuple »…

  5. Bonjour,
    « Le président de la République reçoit le Premier ministre israélien pour le 75ème anniversaire de la rafle du Vel’d’Hiv. Emmanuel Macron sur tous les fronts des commémorations tragiques et historiques. »
    Je sens que je vais commencer par remettre ma « macronmania » dans ma poche. En effet, EM a sorti deux énormités que je ne saurais partager :
    Phrase 1 : « C’est bien la France qui organisa la rafle du Vel-d’Hiv puis la déportation et donc la mort des 13 152 personnes de confession juive arrachées les 16 et 17 juillet à leur domicile »
    Notre président a l’air d’ignorer qu’en 1942 il y avait deux France, celle des collabos, en clair les pétainistes. Et celle des résistants donc celle des gaullistes. Mais il est vrai qu’en 1942 les premiers étaient bien plus nombreux que les seconds.
    Phrase 2 : « L’antisionisme est la forme réinventée de l’antisémitisme »
    Il y aurait beaucoup de choses à dire sur l’antisionisme que, pour ma part, je décorrèle totalement de l’antisémitisme.
    Ce dernier est un concept fondamentalement raciste dont le nazisme est la doctrine la plus emblématique, alors que l’antisionisme, au sens strict, est la non reconnaissance de l’état d’Israël et par extension le refus de la politique expansionniste de l’extrême droite israélienne dont Netanyahou est le représentant.
    Personnellement je ne sens plutôt antisioniste par extension et à ce titre je trouve un peu limite l’invitation du Premier ministre israélien à la commémoration des 75 ans de la rafle du Vel d’Hiv.
    Emmanuel Macron souhaite une solution à deux Etats avec Jérusalem pour capitale. Doux rêve car il est clair que tant que Benjamin Netanyahou sera au pouvoir cette proposition ne sera jamais appliquée.
    La paix au Proche-Orient ne passera pas par lui.

  6. « Le kratos » le peuple…
    Rédigé par : Elusen | 17 juillet 2017 à 05:17
    Non seulement il n’a pas lu Proust mais il n’a certainement pas dû étudier le grec ancien…
    « Ne sutor ultra crepidam », Elusen…
    C’est dans les pages roses…
    Pas du minitel…

  7. « Le désordre constant dans certains lieux est devenu si banal qu’il est rentré dans l’ordre des choses et qu’au fond il est relégué médiatiquement et politiquement. »
    Laurent Obertone, dans son livre publié en 2013, « La France Orange mécanique » a décrit la délinquance et le crime sévissant dans notre territoire. https://fr.wikipedia.org/wiki/La_France_Orange_m%C3%A9canique
    On pouvait également aussi parcourir la presse quotidienne régionale il y a encore une dizaine d’années pour se rendre compte de la férocité, de la violence présentes un peu partout : dans les cités des banlieues mais aussi dans les bourgs des zones rurales. Je dis « on pouvait » parce que je remarque que ces événements devenus banals ne requièrent même plus qu’un rubricard en fasse état.
    Comment faire comprendre aux petites ordures qui commettent ces méfaits qu’elles méritent les pires châtiments, quand en parallèle les plus hautes autorités se permettent, dans un territoire étranger (l’Algérie), de rappeler les exactions de leur propre pays ou reviennent chaque été sur les crimes de la police de Vichy ?
    Le relativisme qui en découle tout naturellement n’est pas de nature à renforcer l’application de la loi !!
    Pendant ce temps-là Macron 1er fait des papouilles aux grands de ce monde, l’apothéose ayant été atteinte avec l’affectueux surnom (Bibi) donné par notre Jupiter au petit pied à Netanyahou.
    Au fait pourquoi le Premier ministre d’Israël était-il invité à cette commémoration ? A quel titre ?
    PS : Certains ici pensaient que le troll Elusen avait compris la leçon de Philippe Bilger… Que nenni !!

  8. Cela devient très dangereux pour une démocratie de ne plus parler de ce qu’elle ne sait plus empêcher ou interdire.
    Remercions Philippe Bilger d’avoir rappelé, en laissant un temps de côté la politique-spectacle et son côté futile et superficiel, un aspect de la réalité de la vie quotidienne, cette réalité qui obnubile pourtant des millions de Français depuis des dizaines d’années et qu’il il est possible d’appréhender en décryptant la rubrique faits divers de la PQR avec un bon décodeur, ce qui remplace des volumes d’ouvrages creux pondus par de prétendus sociologues.
    Mais ces incidents, comme le dit la xyloglossie, font aussi voler en éclat la théorie du vivre ensemble ainsi que celle voulant que leurs auteurs seraient excusables par la misère, l’exclusion et tutti quanti, nous ne connaissons que trop la musique.
    N’est-il pas étrange que ces exclus – ce qui reste à vérifier – soient tout de même tellement joyeux qu’ils puissent profiter de moments en principe festifs, comme le 14 juillet, le Nouvel An, etc. pour s’adonner à leurs forfaits ?
    Comment se fait-il que ces incendies volontaires, considérés par la loi comme des crimes, ne donnent jamais lieu à des poursuites assorties des peines correspondantes, alors que par exemple des délits anodins comme ceux liés à l’expression publique sont souvent réprimés avec une sévérité dépassant souvent même les usages judiciaires, selon lesquels une certaine indulgence a longtemps été de mise ?
    Rappelons tout de même ce que dit l’article 322-6 du Code Pénal :
    « La destruction, la dégradation ou la détérioration d’un bien appartenant à autrui par l’effet d’une substance explosive, d’un incendie ou de tout autre moyen de nature à créer un danger pour les personnes est punie de dix ans d’emprisonnement et de 150 000 euros d’amende. »
    C’est pourtant clair, non ?
    Alors ?
    Ah, j’oubliais que nous vivions sous un régime pratiquant le deux poids, deux mesures.
    Et puis que si les gouvernements passent, les mauvaises habitudes restent.

  9. Xavier NEBOUT

    Et pendant ce temps, super marchand de vent continue de rouler les veaux dans la farine.
    1/ Première mesure concrète pour encourager l’embauche : augmentation de l’indemnité de licenciement !
    2/ Augmentation du budget de l’armée à 2% du PIB. Première mesure concrète : diminution de 840 millions, quant aux 2%, ce sera pour 2025, parole de franc macron !

  10. calamity jane

    @Trekker
    D’aucun de mon entourage ne décolère pas ! Il nous a dit que Freluquet 1er avait publiquement « craché sur la tombe de son grand-père », grand résistant s’il en fut pour libérer le pays.
    Dans les campagnes, notamment celles du département dans lequel je vis, faut se remettre en mémoire tout ce que les paysans agriculteurs ont pu faire pour sauver des populations quand à Paris on organisait une rafle.
    Or, une de mes amies parisiennes, dont les parents vivaient à Drancy, me racontait qu’elle ne pourrait dire le nombre de fois où elle avait demandé à ses parents s’ils n’avaient rien vu, rien entendu ?!
    Par fraternité, je ne détaille pas les professions de ses parents.
    Alors que Jacques Chirac avait dans la subtilité laissé chacun face à ses faits ou méfaits, Freluquet 1er divise en voulant apaiser…!

  11. Je crois qu’il faudrait refaire des cérémonies du feu, évidemment les plus sécurisées possible.
    Car l’Homme a besoin, est fasciné par le feu… La face de destruction du feu, ce sont les incendies, de forêt ou de banlieues ; sa face de création, c’est l’industrie.
    Mais sa part festive est faiblement exprimée, de nos jours. Il y a certes, conviviaux, les feux de camp.
    Mais c’est faible, très faible, et pas en banlieue… Là où, mocheté des immeubles oblige, il serait le plus utile de transcender le quotidien par la beauté, comme la neige offre un linceul de pureté jusqu’aux plus mornes lieux.
    Spectacles participatifs, avec règles de sécurité, et gratuit, à base de feu.
    Le feu est consubstantiel à l’Homme, à ma connaissance, il n’est pas prohibé par quelque religion que ce soit. Le feu fascine sans abrutir au contraire de ce que peuvent faire divers écrans. Le feu fascine et unit tandis que l’eau fascine sans unir.
    Le feu est sinon le, du moins un problème ? Il peut être la solution.

  12. Je viens de lire ce commentaire sur ma revue de presse :
    « Le maître de ballet tisse sa toile en virevoltant sur la scène mondiale mais martial et intraitable à l’intérieur de nos frontières ».
    Et pendant ce temps, le nouveau Président entend commander avant tout.
    Avis aux grands serviteurs de l’Etat qui auraient des états d’âme. Se soumettre ou se démettre.

  13. @ Elusen | 17 juillet 2017 à 05:17
    « « …le 75ème anniversaire de la rafle du Vel’d’Hiv »
    Anniversaire ?! Rien que ça ! Oh ben dis donc !
    Anniversaire ou commémoration ? »
    —————————————
    Faire la leçon à Monsieur Bilger en matière de rédaction française ou tout simplement de français est plutôt malvenu. Pour répondre à votre interrogation fielleuse, il suffit de se rappeler que l’on fête ou célèbre un anniversaire (ce qui est le cas dans la phrase de Monsieur Bilger). En revanche on « commémore » un événement. Ici l’on ne saurait commémorer que la rafle du Vel d’Hiv ou célébrer le 75ème anniversaire de cet événement, puisque célébration il y a eu…
    Sur le fond, je rejoins l’analyse formulée par Trekker : Monsieur Macron a commis la même faute que Monsieur Chirac en son temps. A savoir que le régime de l’État français du Maréchal Pétain étant fondé sur un coup de force juridique, le vote des pleins pouvoirs pour établir un nouveau régime sans passer par une Constituante, il n’était pas légitime pour représenter la France historique. Pas plus que les systèmes mis en place par l’occupant nazi dans d’autres pays d’Europe.
    Dès lors, même si ce régime avait les apparences de légalité, ses décisions ne sont pas censées avoir été prises au nom de la France, République démocratique, celle qui, disparue dans la débâcle de juin 1940, a été rétablie après la Libération.
    Pour compléter votre propos, Monsieur Bilger, vous auriez pu écrire :
    « Mais pendant ce temps…
    Le président de la République tance publiquement un chef d’état-major des armées pour des propos prétendument tenus en public alors qu’ils l’ont été devant une commission parlementaire devant laquelle tout participant jure de dire la vérité…
    Mais pendant ce temps…
    Le président de la République, qui devait laisser le Premier ministre gouverner, s’exprime à sa place à une conférence d’élus locaux… »
    Mais je m’arrête là car je commence à faire du mauvais esprit et je ne voudrais pas finir comme un certain dissident chinois !

  14. Patrice Charoulet

    M.Elusen, qui sait tout, dans son post du 17 juillet, à cinq heures du mat, a la bonté de nous informer que « kratos » veut dire « peuple ». Ah bon ?

  15. Eh oui, depuis que nous sommes entrés dans l’ère jupitérienne, l’actualité ne se lit plus que sur des « glossy magazines » : le moindre manant téléspectateur peut se plonger dans l’équivalent audiovisuel de « Vogue » du matin jusqu’au soir, et se sentir anobli par la grâce de notre couple royal, lui l’air pénétré, une diction à la Gérard Philipe, ou presque, la main virilement papouilleuse, l’épaule consolatrice pour les orphelins, et la moue impitoyable pour les généraux félons qui osent donner leur avis quand on le leur demande ; elle, bardée de fermetures éclair, moderne comme on l’était au temps des minijupes, bronzée, blonde, imprégnée de positive attitude, la main dans la main avec son Jupiter.
    Nous communions dans la vénération, nous nous vautrons dans la commémoration, et guidés par la bienveillance des Dieux que nous avons élus, nous tournons inlassablement la page pour retrouver l’espoir, avec la dignité tranquille des gens enviés paraît-il par les cinq Continents.
    Et pendant ce temps-là ? Rien du tout, des vétilles, il n’y a plus de… ce dont on ne parle pas comme tout le monde, quand on en parle, à Sciences Po et à l’ENA. Et s’il reste quelques esprits chagrins pour mettre les pieds dans le plat, Jupiter se chargera de rappeler que le chef, c’est lui, et que c’est encore lui et lui seul, qui fait la pluie et le beau temps.

  16. sbriglia@Robert Marchenoir

    @Robert Marchenoir
    J’aimerais avoir votre avis sur cet article.
    Cela est-il de nature à influencer votre jugement ?
    Je n’ai pas d’avis particulier…
    Cordialement
    aristidebis.blogspot.com/2017/06/comment-penser-au-sujet-de-vladimir.html
    1er juin 2017 – Comment penser au sujet de Vladimir Poutine. Christopher Caldwell, Imprimis, March 2017, vol 46, n°3.

  17. Cher Philippe,
    Arrêtons-nous sur le choc des contrastes entre la chanson paillarde « Où sont passés les tuyaux » et la lecture de Proust que nous propose le billet présent.
    En ce qui concerne la lecture de Proust, le travail de l’auteur appelle à une mémoire émotionnelle. Mais mémoire émotionnelle ne signifie pas devoir de mémoire ni approche superficielle d’une élite et instrumentalisation de souffrances de population.
    La mémoire politisée est une construction sincère ou non.
    Chirac que des magistrats en quête de popularité ont voulu détruire dans son grand âge a été à l’origine de ce travail de mémoire historique.
    Sans transition, il manque de nombreuses pages à l’affaire du petit Grégory. Nul ne peut comprendre l’histoire d’une folie circulaire sans convoquer les aïeux, leurs histoires et les conséquences de leurs empreintes. La haine ne surgit pas comme l’eau d’une source. La relecture de « Le Maître de l’eau » de Pierre Rétier permet d’approcher la déconstruction d’une haine familiale avec la compréhension d’un secret lourdement gardé pendant plusieurs générations. Il est évident que les magistrats n’ont pas le temps d’explorer les abîmes comme le font les généalogistes et les profilers et se privent de mobiles beaucoup plus anciens. Aussi les acteurs sont mus par des raisons inconscientes et par conséquent plus facilement propres au déni. Et ce qui devient irrationnel ne peut que très difficilement être verbalisé, sans que les circuits neuronaux ne mettent en place des court-circuitages protecteurs de survie ou de raison.
    La corde a toute une symbolique ombilicale, de liens et que les mains d’un juge actent de ses mains ce dernier nœud et lien avec Grégory lient la souffrance d’un magistrat et d’un enfant et de sa famille.
    Chaque profession est perfectible. Celle du magistrat comme celle du pompier.
    Les politiques sont censés proposer des améliorations, faciliter les initiatives. Que font-ils pour améliorer la situation des serviteurs de l’Etat ? Une réforme de la formation et des acteurs de la justice ?
    En ce qui concerne la sécurité des soldats du feu, il existerait des moyens peu coûteux d’éviter de nombreuses tragédies en mettant en place des systèmes hydrologiques en zones non accessibles. L’usage des drones détecteurs de départ de feu sont à ce jour des jeux à la portée d’enfant. Ce devrait être une responsabilité de chaque région ou intercommunalité. Un quadrillage plus technologique. D’autre part, la pluie tombe du ciel en certaines saisons. Il suffit de la contenir en réservoir et de déverser l’eau sur signal télécommandé du drone en cas de nécessité. Ce n’est pas plus sorcier que les travaux d’irrigation ou de canalisations antiques !
    Ce sont des technologies à exporter ! Protection des individus, recyclage des plastiques, lutte contre la déforestation, création d’emplois…
    françoise et karell Semtob

  18. Robert Marchenoir

    Juge Lambert : il a été tué par les médias, cela me paraît évident. Et par ses confrères. Parlons-en, au contraire… Toute sa vie, il a dû supporter la diffamation orchestrée par des journalistes uniquement préoccupés d’audience (et préservant leur propre irresponsabilité). Depuis l’affaire, il est pour des générations de Français un magistrat médiocre, négligent, vaniteux et fauteur d’erreur judiciaire. Toute son existence se résume à « l’affaire Grégory ».
    D’une manière ou d’une autre, il parvient à mener sa vie en oubliant ces tombereaux d’ordure, et la corporation journalistique l’oublie quelque peu, elle aussi. Et puis, des décennies plus tard, alors qu’il est arrivé à un âge avancé, les médias — et le système judiciaire — fournissent obligeamment au public les réflexions personnelles de l’un de ses collègues : le juge Lambert est un magistrat médiocre, négligent, vaniteux, il a fait échouer la résolution de « l’affaire Grégory ». Que vouliez-vous qu’il fît ? Il se suicida.
    Vel d’Hiv : ça suffit, maintenant, avec cette danse ridicule : Vichy, c’était la France / ce n’était pas la France. Tout le monde sait à quoi s’en tenir. Les faits sont établis. Il ne s’agit plus d’histoire, il s’agit de religion. D’idéologie politique.
    Est-ce le gouvernement français qui envoya des Juifs à la mort ? Evidemment. Ce n’est pas le gouvernement patagon, ni la CIA, ni le crémier de mon beau-frère. La France doit-elle assumer la responsabilité de cet acte, doit-elle s’en repentir ? Bien évidemment. L’a-t-elle fait ? Manifestement, oui. Doit-elle se tordre continuellement les mains au motif qu’elle ne s’est pas suffisamment repentie, est-ce un prétexte valable pour ne pas combattre l’immigration de masse ? Bien sûr que non. La France doit-elle oublier son passé, et, au prétexte que des excuses ont déjà été présentées, interdire que l’on évoque à nouveau, et ces faits historiques, et cette responsabilité ? Pas davantage.
    Les indignations surjouées de ceux qui prétendent que « ce n’était pas la France », because le général de Gaulle, rappellent beaucoup la névrose russe concernant la Seconde Guerre mondiale : c’est pas les Américains qui ont vaincu Hitler, c’est nous, parce qu’on a eu plus de morts gna-gna-gna, et personne ne nous en rend justice, nous sommes de pôv’ victimes.
    Eh bien, vous avez eu plus de morts parce que vous étiez dirigés par un monstre sanguinaire philo-nazi qui fut co-responsable du déclenchement de la Seconde Guerre mondiale, et qui faisait bon marché de la vie de son propre peuple — pour ne pas parler des peuples étrangers.
    Et vous continuerez à être dans la mouise tant que vous ne reconnaîtrez pas votre responsabilité dans ces massacres, et que, bien au contraire, vous réhabiliterez Staline, l’Union soviétique, le communisme, le pacte soviéto-nazi et tout ce qui fut détestable dans l’histoire russe, ainsi que vous le faites à l’heure actuelle.
    Les peuples incapables de reconnaître leurs fautes sont condamnés à les revivre. Certains, en France, aimeraient nous entraîner sur cette voie russe. Ce n’est vraiment pas une bonne idée.
    Antisémitisme : Emmanuel Macron a fort bien fait de rappeler que le prétendu « anti-sionisme » n’est autre que le cache-sexe de l’antisémitisme. Non seulement parce qu’il suffit d’examiner les prises de position de beaucoup « d’anti-sionistes » pour se rendre compte qu’ils sont des antisémites enragés, mais parce que « l’anti-sionisme » ne consiste pas à être « opposé à la politique d’Israël », comme le prétendent les gros malins de la haine anti-juive : le sionisme étant la doctrine qui prônait la création d’un Etat juif en Palestine, et cet Etat ayant été créé depuis 70 ans, « l’anti-sionisme », en 2017, ne peut signifier qu’une chose : la disparition de l’Etat d’Israël. Bon courage pour nous expliquer que réclamer l’éradication de la surface de la terre du pays nommé Israël, ce n’est pas de l’antisémitisme…

  19. Michel Deluré

    Il faut croire que le Premier ministre doit pour l’heure combler ses lacunes sur Proust puisque le terrain est actuellement uniquement occupé par l’activité diplomatique débordante de notre Président.
    « Tout le monde il est beau, tout le monde il est gentil » semble être sa devise, sauf la France bien évidemment qui présente en permanence ses excuses pour les erreurs qu’elle a commises par le passé.
    Ne soyons pas avares d’accolades, d’étreintes, de mains s’attardant sur les épaules, de poignées de mains viriles. Notre Président privilégie la diplomatie tactile !
    Tout cela est parfait en termes de communication. Mais qu’en sera-t-il demain s’agissant des résultats concrets qui en découleront ? Il n’est pas sûr que les vieux briscards qui dirigent la Russie, les USA, l’Inde, Israël, seront uniquement sensibles à ce charme « macronien » et se laisseront duper par ce nouveau style de diplomatie.
    Et pendant ce temps-là, la France qui a commencé à s’assoupir sous la chaleur estivale est toujours confrontée à ses mêmes problèmes. L’activité gouvernementale est relayée bien loin au second plan, comme effacée derrière cette hyper-présence de notre Président qui, pour l’instant, n’apporte guère de changements et d’espérance au quotidien de chaque citoyen.
    La République est peut-être En Marche, mais le pas n’est pas très rapide et assuré pour l’heure !

  20. Monsieur Bilger,
    Cessons de croire que nous sommes une démocratie. Cessons de croire que notre pays vivra un miracle, alors qu’il n’est plus qu’une cour des miracles.
    Le brigandage se porte bien car il est initié au plus haut niveau de l’Etat et cela maintenant depuis trop longtemps pour que quelque chose puisse changer.
    La France n’appartient plus à son peuple mais à ses envahisseurs riches ou pauvres qui nous accusent en permanence de racisme, d’islamophobie, d’antisémitisme afin de mieux nous mater.
    Cessons aussi de nous prendre pour ce que nous ne sommes plus.
    Alors vive Macron-Hollande, le multiculturalisme, le judaïsme, l’Islam… vive les riches et les gays… et disparaissons en chantant notre nouveau refrain : vous n’aurez pas ma haine, na,na,na !
    Voilà ce qui arrive obligatoirement à un peuple lâche ayant fatalement des présidents antinationaux !

  21. Sur le sujet évoqué, la retenue est de mise, d’abord par respect pour les victimes, d’autre part, pour une stricte observation de la réalité des faits.
    Aucun doute sur la participation de la France, en revanche, beaucoup de policiers sont allés prévenir des familles la veille, il ne faut pas les oublier, ils font partie du drame. En les ignorant, on les insulte. En revanche, que de louanges pour la Libération de Paris, alors que l’examen attentif des faits tempère fortement le fait d’armes.
    En revanche la vraie coupable, c’est la France d’après-guerre, qui n’a pas voulu reconnaître les siens, la France du parti communiste presque triomphant qui ne tenait pas du tout à ce qu’on se souvienne qu’Hitler avait pu rentrer en massacre grâce à l’aide de l’URSS, qui ne tenait pas à voir rappeler l’antisémitisme permanent de cette même URSS dont il se faisait l’apologiste. La France qui a oublié ses vertus et qui, aujourd’hui, a tellement peur de son ombre qu’elle se suicide, par défaut de discernement. La France, moins libérale que sous l’Ancien Régime, la France des robots humains qui ne croient qu’aux chiffres et ne connaissent dans la Loi que la lettre qui les protège.
    On peut craindre que M.Macron fasse partie de cette génération qui a tout oublié sauf la filière dont elle est issue.
    Sa vaste intelligence ne le protègera pas des erreurs majeures. La violence civile, couarde devant une résistance musclée, se déchaînera d’autant plus que les gouvernements successifs ont intimé aux Français de se laisser massacrer en évitant tout acte de protection physique qui les entraîne de facto devant un juge pointilleux sur la position exacte, au centimètre près, qu’avaient vos agresseurs quand ils vous ont matraqués, à cinq contre un et si vous n’auriez pas pu les maîtriser l’un après l’autre, pour appeler la police au lieu, dans un réflexe de défense de les griffer, violence insupportable. Il est loin le temps où on félicitait ceux qui avaient rossé les agresseurs de vieilles dames, on les juge obligatoirement coupables, disproportionnés. Seul l’agresseur a droit à la clémence.
    Il y a très longtemps, dans une ville de la Côte d’Azur, une bande de voyous molestait les passants, ça arrivait. Il en fut de même pour nous trois, jeunes stagiaires en arts martiaux. Bousculade sans gravité, puis montée en puissance des attaquants devant notre passivité apparente, et passage à l’acte avec armes par destination. Réponse immédiate, cinq agresseurs rudement malmenés. Arrivée de la police. Félicitations, poignée de main, calme revenu. Aujourd’hui, notre connaissance de l’art du combat nous ferait juger et condamner. Le citoyen doit être faible, l’art du combat doit être une raison supplémentaire de ne pas se défendre, seulement parer et « adhortari ut quiescant ». Essayez de parer des coups de batte de baseball.
    Autrefois, les voyous avaient au moins le courage de leurs actes ; aujourd’hui, ils vont à la gendarmerie dont ils savent qu’elle sera leur meilleur avocat.
    Alors, ne vous plaignez pas, vive les feux de voitures, vive les pompiers caillassés, vive l’enfer des territoires occupés. Vive Paris sale à hurler, vive les camps de migrants évacués par fournées successives pour les distiller dans le territoire, vive Hidalgo qui a prétendu rompre les relations avec son fournisseur de sable gratuit alors que la décision de changer de mode de décoration de Paris Plages était actée depuis deux ans.
    Vive la fourberie et la laideur, c’est notre modèle, et on peut craindre que M.Macron n’y change rien, il dîne trop loin.

  22. « Et pendant ce temps… »
    Eh bien, cher P. Bilger, pendant ce temps, notre président décline les aventures de Tintin.
    Chevauchant ses jets, il sillonne le monde : le croit-on à Londres, il palabre à Ouagadougou. Le matin au Qatar, le soir à l’opéra et le lendemain à Alger. C’est un hologramme permanent illuminant le monde. Est-ce vraiment lui, écrasant la main de Trump (Tintin au Far West), morigénant Poutine (Tintin chez les Soviets), réglant le conflit syrien (Tintin au pays de l’or noir) et pourquoi pas le conflit malien (Tintin en Afrique) ?
    Sans perdre une seconde, le voici dans une nouvelle aventure (Tintin et le réchauffement climatique) qu’Hergé lui-même ne nous avait pas contée. Déjà, il inaugure un bal permanent de rencontres entre grands de ce monde. Même pas peur des pollutions déclenchées par ces parades !
    Son truc, c’est la com : il sourit, il embrasse, il étreint, il serre les mains, les bras, les épaules, les tailles, il parle, il conférence, il évangélise, il tweete et retweete… !
    Sur certaines chaînes TV – communication millimétrée – son image éthérée et souriante de Joconde (hormis les dents ! Ah les dents de Macron !) est scotchée en haut, en bas, dans les coins, au milieu des écrans toute la journée et même la nuit pour la dévotion du bon peuple !
    Ben oui, tiens, le peuple français, où est-il passé ? « les alcoolos du Nord, les femmes bretonnes illettrées, les gens de rien… » comme il disait, pensaient l’avoir élu pour traiter le chômage, la pauvreté, le pouvoir d’achat, l’exclusion, la sécurité… Foin de ces préoccupations bassement matérielles, il est l’élu de tous ceux qui n’ont pas ces problèmes vulgaires avec l’argent. Son domaine c’est le monde.
    Pendant ce temps, à Moulinsart-en-France, le capitaine Haddock (notre hyper-barbu Premier ministre Edouard Philippe, l’homme qui fait peur aux enfants quand il passe à la télé) à la tête du gouvernement le plus technocratique de la Ve République tente de camoufler les erreurs du précédent ministre de l’Economie qui s’appelait – ô surprise – Emmanuel Macron.
    Ce météore flamboyant qui se qualifie lui-même de « jupitérien » me fait penser plutôt au dieu Janus. Sa double face résume son ambivalence : côté pile la brillance, le stellaire, le démiurge, les promesses, le vent ; côté face les renoncements, les volte-face, les mensonges, la suffisance, le populisme, l’indifférence, la froideur de l’autorité, la soif de pouvoir…!
    Et si tout cela cachait une grande fragilité ?
    Cordialement.

  23. Catherine JACOB

    @Tipaza | 17 juillet 2017 à 05:13
    « Non seulement on veut nous imposer un Code du travail à l’allemande, mais la poignée de mains présidentielle n’est pas française.
    Trop c’est trop !!

    Vous parlez du président, de son épouse ou des deux ? Parce que j’ai trouvé en effet assez curieux la façon que Brigitte Macron a eu de prendre le poignet gauche de Melania Trump par en dessous en guise de poignée de main. ça vient d’où cette coutume, vous le savez ?

  24. Il n’est pas obligatoire de lire tel ou tel génie mais seulement dommage de n’en avoir pas le temps ou l’envie. Aucun n’est indispensable, tous sont irremplaçables. Si chaque personne est unique, qui a atteint un certain niveau, par exemple en qualité créative, offre une richesse inestimable au monde. Etre malheureusement inapte à entrer dans l’un ou l’autre univers est une limite et un deuil. Ceci dit, avec le temps, le territoire de chacun peut s’étendre, ayant acquis des connaissances, affiné sa sensibilité voire approfondi sa réflexion.
    Le monde est infiniment riche de mes ignorances ! On n’a jamais tout lu ou tout vécu, mais on peut s’être si asséché qu’aucune eau ne désaltère plus.
    Un problème que je n’évoquerai pas.
    Bien sûr, il n’est pas obligé de lire Proust, mais c’est un des meilleurs psychologues et meilleurs poètes du monde camouflé en prosateur. Fi de dire que ses phrases sont longues ! Certes, mais quand la concentration du lecteur rencontre l’articulation de la pensée de l’auteur, alors on entre dans une absolue perfection.
    Nul Français n’est obligé d’être en Proust. Mais tout ce qui, dans notre terroir, a été capable de rejoindre l’universel, est comme ces saints lieux où les gens des religions qui y croient ne sont pas obligés, me semble-t-il, d’aller tous péleriner, mais qui sont une invitation à se recueillir dans la perfection et à cheminer de l’un à l’autre.
    Les gens de culture écrite sont avantagés par tant de richesse, mais s’ils ne les utilisent pas, en situation d’infériorité face aux gens de culture orale.
    Car si ces derniers y ont accès, impossibilité de les conserver, à moins d’expérience des siècles, ils ont, en revanche, un art de la conversation supérieur à la majorité des gens de culture écrite. L’écrit oblige à lire. Si on ne lit pas dans une culture où il y a peu de conversation, on est doublement pauvre culturellement. L’écran comme le discours oral normatif font obstacle à la conversation. Ou plutôt, leur mésusage ! Car en vérité, un monde où l’écran comme le livre, le théâtre comme le cinéma, existe, est riche… Mais un mauvais apprentissage des outils nous déchoit de cette abondance.
    Les cultures écrites et les écrits sont divers, on peut trouver son miel partout. Rien n’est, en vérité, incontournable.
    Mais pour soi, certains auteurs le sont… Il faut aller où la culture de son pays ou ses thématiques personnelles vous inclinent, s’aimer et aimer le monde, ce qui inclut, si on n’a pas une incompatibilité avec la lecture, les livres, et si possible, les meilleurs.
    Si on peut se plaindre que tel ou tel chef-d’oeuvre pictural ou bachique soit hors de prix, des chefs-d’oeuvre sont à la portée de la plupart des poches voire se fourrent dans la poche, en lecture. Chacun peut s’ouvrir au monde et se recueillir en soi-même, par la lecture.
    Nous avons tout pour un prix infime, et je ne parle pas que des bibliothèques. Je songe aux ancêtres. Ils ont inventé l’écriture, l’alphabet, qui la rend plus aisée à maîtriser et adaptable que d’autres systèmes. A l’imprimerie, à l’ordinateur, même, qui a lui aussi ses richesses si nous les discernons mal, en bons contemporains.
    Merci.
    Que les choses nous coûtent peu ! Une comparaison, dans « La poignée d’élus, comment l’éducation a façonné l’histoire juive, 70-1492 » de Maristella Botticini et Zvi Eckstein, il est montré, mais non expliqué pourquoi, dommage ! que les Juifs se sont mis à lire leurs textes sacrés, incroyable…
    Parce que chez les païens, puis les autres monothéistes, on ne peut pas dire que ce soit obligation sacrée de savoir de quoi on parle quand on évoque la divinité, souvent bien au contraire, voir l’interdiction de lire la Bible. Donc obligation qui devient encore plus importante avec la destruction du Temple. Oui mais, à l’époque, il n’y avait pas d’enseignement obligatoire et gratuit, donc l’obligation d’instruire les fils – pas les filles, quand même… – coûtait cher pour un retour financier nul vu qu’il n’existait pas encore d’économie assez urbanisée et commerciale pour rentabiliser l’investissement, et le judaïsme a failli disparaître, des gens préférant se convertir à des offres religieuses proches mais moins coûteuses, genre être Samaritain, chrétien… Le développement économique a donc sauvé le judaïsme.
    Et ? Et le développement économique a permis de rendre l’enseignement obligatoire pour tous, et offre des débouchés. On me dira, là, la chômage… Pas faux, mais d’un autre côté, il ne reste plus beaucoup d’emplois agricoles, et l’agriculture devient, de toute façon, de plus en plus exigeante en compétences diverses, dont commerciales et bureaucratiques, requérant l’écrit.
    Et la démocratie n’est pas envisageable sans écrit.
    Bon, tout le monde n’a pas l’obligation religieuse de maîtriser l’écrit pour discerner les subtilités de la Loi.
    Mais par contre, nous avons tous hérité de l’importance accordée à l’écrit, qu’elle soit commerciale ou religieuse, scientifique ou littéraire, d’une richesse infinie où rien n’est obligatoire mais où tout est offert.
    En somme, nous avons tous hérité de la liberté.

  25. @ sbriglia 13 :52
    Suivant la tradition ancestrale bloguesque, je vous donne un avis que vous n’avez pas sollicité sur un excellent article que j’aurais pu écrire… ou presque.
    Il manque à cet article une conclusion évidente :
    « Vladimir Poutine mérite le prix Nobel de la paix pour avoir contribué de façon déterminante à éradiquer l’État islamique de Syrie. »
    @ Catherine JACOB
    Je crois que Brigitte Macron est dépassée par la fonction de représentation qu’on lui demande, ce qui peut expliquer l’air guindé, le sourire forcé et les gestes maladroits et empruntés qui lui sont si fréquents.
    J’ajoute que la tenue vestimentaire qu’elle porte ne l’aide pas beaucoup (euphémisme).
    Je me demande quel est le couturier qui l’habille, peut-être celui qui habillait les Monty Python !

  26. @ Robert | 17 juillet 2017 à 11:46
    « Ici l’on ne saurait commémorer que la rafle du Vel d’Hiv ou célébrer le 75ème anniversaire de cet événement, puisque célébration il y a eu… »
    Joyeux anniversaire, nos vœux les plus sincères !
    C’est la fête ! Youpi ! Vous reprendrez bien une flûte de champagne et du gâteau ?!
    Selon vous, on peut mettre la musique jusqu’à quelle heure ?
    @ Patrice Charoulet | 17 juillet 2017 à 11:49 @
    « M.Elusen, qui sait tout, […] »
    Faites attention à l’antonyme, car de fait vous vous posez comme celui qui ne sait rien !
    Très malhabile de votre part !
    Kratos, effectivement, ce n’est pas le Demos !

  27. @Elusen
    « La démocratie, c’est en rapport avec le droit de vote et qui a le droit de vote, pas avec la liberté d’expression, l’insécurité, les violences »
    Mais tout cela est lié. On vote pour décider. Et décider à propos de quoi ? Des décisions à prendre. Et sur quoi ? Sur les problèmes, tels que l’insécurité. Et comment ? En débattant. Et comment ? Par la confrontation entre le plus de gens et d’arguments possibles, ce qui est favorisé par la liberté d’expression.
    Dire qu’on a la démocratie sans liberté d’expression, c’est comme dire qu’on a un arc sans les flèches.
    A force de trop décomposer les choses, vous ne voyez plus les liens entre elles et leur finalité. Vous entraînez les gens soit à tant ergoter sur les mots qu’ils ne voient plus les choses, soit à perdre de vue l’importance des définitions à cause de vos excès.
    Vous devez contextualisez les problèmes et lier leurs éléments pour les mieux comprendre.
    Vous devez essayez de réfréner votre agressivité.
    Travail pratique : vous avez reproché à notre hôte de critiquer madame Taubira. Au lieu de l’attaquer, lui, qui a les opinions qu’il a, vous pouvez exprimez les vôtres sur la dame. Nul doute que votre vocabulaire et votre capacité à faire des recherches sur Internet ne vous donnent certaines capacités pour la défendre.
    Enfin, j’aurai essayé, mais à quoi bon ? Il est tellement plus facile d’attaquer, si complétement improductif. Et injuste, car chacun, en somme, a ses têtes de turc et ses héros. Par contre, si l’un joue les procureurs, l’autre peut faire l’avocat.
    Hors d’occasions très ritualisées telles que les procès, il y a une grande part de jeu de rôle dans les dialogues.
    Mais le jeu tourne à l’aigre, lors des dialogues, quand on s’en prend à l’autre.
    Restons sport.

  28. @ Robert Marchenoir 17 juillet 2017 15:34
    Assimiler l’antisionisme à l’antisémitisme est une posture qui permet de ne pas poser ou se poser les vrais problèmes.
    Pour ne pas mourir idiot, comparez une carte de l’implantation Juifs / Palestiniens en 1948 et une carte de ce même rapport en 2017.
    C’est éloquent, alors, de constater que l’antisionisme n’est pas de l’antisémitisme ! A terme, la politique d’Israël n’est pas autre chose que l’éviction des Palestiniens de la Cisjordanie. Il existe une très bonne étude de l’évolution des implantations des deux populations réalisée par Le Monde diplomatique en 2009.
    Voilà pourquoi Israël refuse la création de deux Etats. A terme, les Palestiniens n’auront plus que la bande de Gaza !
    Cordialement.

  29. De l’inconvénient de confondre parasites et prédateurs ! Ce n’est pas tout à fait pareil, pourtant, il semble que cette confusion soit en passe de devenir une réalité, alors nous pourrons dire que parasites et prédateurs sont synonymes !
    Ce qui nuit peut nuire doublement, voire exponentiellement…
    Ce qui nuit peut être délétère voire mortel…
    Le sphex par exemple… je vous laisse vous délecter du Virgile des insectes.

  30. Des « incidents », on massacre un policier dans un guet-apens, des voitures incendiées… Voilà un domaine où il faudrait porter le fer. Mais le péplum diplomatique déroule ses fastes, le chef remet en place le représentant des Armées, on va cogner sur les classes moyennes. Faut croire que c’est plus facile.

  31. @ Elusen
    Patrice Charoulet se réfère peut-être à Socrate à qui on attribue la phrase « Tout ce que je sais, c’est que je ne sais rien » (même si ce n’est pas tout à fait ce qu’il a dit). Patrice Charoulet pense peut-être aussi à Shakespeare :
    « A fool thinks himself to be wise, but a wise man knows himself to be a fool ».
    Ou à Confucius :
    « La vraie sagesse est de savoir ce qu’on ne sait pas ».

  32. @ calamity jane | 17 juillet 2017 à 11:22
    @ genau | 17 juillet 2017 à 16:49
    Nombre d’anonymes et bien souvent de condition modeste, paysans-instituteurs-gendarmes-gardiens de la paix, etc., participèrent peu ou prou à soustraire la majorité des Juifs * vivant alors en France à la déportation. Pour l’immense majorité de ces personnes, leur attitude d’alors n’avait rien d’héroïque, elle relevait pour elles de l’élémentaire solidarité et/ou du simple devoir civique. En conséquence elles recherchèrent très rarement après-guerre un titre ou une décoration, et retournèrent à leur anonymat.
    * En France malgré la volonté manifeste du gouvernement de Vichy et de ses séides de se débarrasser définitivement des juifs, ils ne furent qu’environ un tiers à être déportés dans les camps d’extermination. Certes c’est beaucoup trop, mais faible au regard du taux moyen de déportation -de l’ordre de 80 % – dans les autres pays européens occupés par les nazis.
    Si les deux tiers des juifs résidant alors en France échappèrent à ce sort funeste, ils le doivent principalement à tous ces anonymes. Certes il y a les Justes reconnus comme tels par Israël, mais leurs actions auraient certainement été d’une ampleur bien moindre si elles n’avaient pu bénéficier de la complicité active des personnes cités ci-dessus.
    Dans son opprobe sans nuance – excepté les Justes – sur la France de 40/44, notre Président s’est bien gardé de parler de l’attitude de l’UGIF pendant cette période, et celle-ci était au minimum des plus ambiguë. Vu qu’après la guerre celle-ci fut rebaptisée CRIF, son évocation aurait peut-être été fort mal perçue par les représentants dudit CRIF. Plus certainement notre éminent historien de Président, si ce nom lui dit quelque chose, doit peut-être croire que c’est le sigle d’un fonds d’investissement ou d’une banque d’affaires ayant fait faillite avant sa naissance.
    Pour les lecteurs de ce blog qui voudraient en savoir plus sur cette UGIF et ses titres de gloire, je conseille vivement le livre de Maurice Rajsfus, ancien déporté en tant que juif, et qui a été préfacé par Pierre Vidal-Naquet : « Des Juifs dans la collaboration – L’UGIF 1941-1944 », publié en 1980 aux éditions EDI, jamais réédité, quasi introuvable dans sa version papier, mais après de nombreuses et fastidieuses recherches sur Internet on peut le trouver en PDF. Les mauvaises langues, tout à leur antisionisme, disent que le CRIF fait encore à ce jour une traque incessante à ce qu’il considère comme un infâme brûlot.
    @ boureau | 17 juillet 2017 à 21:02
    « Lantisionisme n’est pas de l’antisémitisme ! A terme, la politique d’Israël n’est pas autre chose que l’éviction des Palestiniens de la Cisjordanie. »
    Totalement d’accord avec l’ensemble de vos propos. Il est plaisant de constater que ceux qui n’ont de cesse de faire repentance sur notre passé colonial, notamment au sujet de l’Algérie et les soi-disant crimes contre l’humanité que nous y avons commis entre autres lors de sa guerre d’indépendance, ne trouvent strictement rien à redire et même encensent la colonisation par les sionistes depuis 1948 – certes par étapes – de la Palestine assortie d’un processus d’éradication partielle de ses habitants.
    @ Robert | 17 juillet 2017 à 11:46
    « A savoir que le régime de l’État français du Maréchal Pétain étant fondé sur un coup de force juridique, le vote des pleins pouvoirs pour établir un nouveau régime sans passer par une Constituante, il n’était pas légitime pour représenter la France historique. Pas plus que les systèmes mis en place par l’occupant nazi dans d’autres pays d’Europe. »
    Vous avez très bien résumé la pseudo-légitimé du régime, qui s’était alors autoproclamé État français. Hormis la démagogie politicienne, rien n’obligeait « Jupiter » Macron à reprendre, et en pire, les inepties historiques prononcées par Chirac et Hollande à l’occasion de cette cérémonie.
    Notre Président doit ignorer l’existence des députés qui embarquèrent à bord du Massilia le 21 juin 1940, quatre jours après la formation du gouvernement Pétain et la veille de la signature de l’armistice, dans le but de poursuivre le combat à partir de l’AFN. Paul Ricoeur ne doit certainement pas s’être étendu sur ce sujet auprès de lui, vu qu’en 1940 et 41 alors qu’il était prisonnier en Allemagne, il fut conférencier du « Cercle Pétain » auprès de ses codétenus, et publia des articles dans une revue vichyssoise pétainiste : L’Unité française.

  33. « Cela devient très dangereux pour une démocratie de ne plus parler de ce qu’elle ne sait plus empêcher ou interdire. »
    Mais pendant ce temps…
    Emmanuel Macron bichonne Vladimir Poutine à Versailles et Donald Trump à Paris. Belles images pour les touristes.
    Mais pendant ce temps…
    Les voitures flambent, les jeunes casseurs se dressent contre l’ordre public le 14 juillet. Ni E. Macron, ni son ministre de l’Intérieur Gérard Collomb n’en parlent. Chut ! c’est la fête du 14 juillet pour tout le monde.
    Mais pendant ce temps…
    Le Général Pierre de Villiers, chef d’Etat-Major de l’armée, se fait humilier en public par le Président Emmanuel Macron.
    Mais pendant ce temps…
    Maladresse du jeune Président et erreur de stratégie politique et diplomatique ? Le Président Macron a donné aux médias l’occasion de faire des gros titres : « Passe d’armes entre E. Macron et Pierre de Villiers » par presse interposée prenant les Français à témoin.
    Pour ceux qui ne savaient pas et ça vaut aussi pour les ministres, « C’est moi le chef » et si ça ne lui plaît pas on change…
    Je parie que vendredi 21 juillet, le Général P. de Villiers va lui présenter sa démission. Il aura raison.
    Qui peut imaginer le Général de Gaulle obéir à Pétain ?! Et pourtant…

  34. Catherine JACOB

    @ Solon | 17 juillet 2017 à 21:54
    « Des « incidents », on massacre un policier dans un guet-apens, des voitures incendiées… Voilà un domaine où il faudrait porter le fer. Mais le péplum diplomatique déroule ses fastes, le chef remet en place le représentant des Armées, on va cogner sur les classes moyennes. Faut croire que c’est plus facile. »
    Définition Encyclopedia universalis :
    « Dans la monarchie française, les remontrances ne sont pas tant définies comme un droit que comme un devoir, devoir qui incombe aux parlements et cours souveraines, mais aussi à tous les officiers royaux qui portent d’ailleurs un titre commun, celui de conseiller du roi. C’est au titre de conseillers qu’ils doivent présenter au roi des objections lorsqu’un texte de loi ne leur paraît pas conforme à l’intérêt de l’État ou au bien public, lorsqu’il viole la coutume ou encore lorsqu’il leur paraît contredire une loi antérieure ou être contraire aux lois fondamentales du royaume que le roi ne peut modifier ». Voir la suite
    Par extension : − P. ext. Protestation officielle élevée contre le pouvoir ou ses représentants. Tous vos maréchaux (…) supplièrent eux-mêmes Buonaparte à Wilna, il y a deux ans, d’arrêter sa course sanglante à travers notre sainte Russie. Dès le mois de juin dernier, lors de l’armistice, ils ont renouvelé leurs remontrances ! (ADAM,Enf. Aust.,1902, p. 144) – Tout historien même moyen, connaît la suite !
    On peut de même alléguer que la façon autocratique de procéder du nouveau président par ordonnance royale votée par une majorité factice, au fond, reconduit de facto le droit de remontrance du Général chef d’état-major et qu’en revanche, le fait de lui « remonter les bretelles » publiquement constitue une erreur de débutant ! Tout parent sait en effet qu’un parent ne critique pas l’autre devant les enfants à peine d’un affaiblissement de leur mutuelle autorité ! En l’espèce, non seulement du général devant ses soldats, mais de la France dans le monde !

  35. Ben oui et alors ? Ce n’est que l’évolution normale d’une situation anormale. Voilà plusieurs décennies qu’une majorité de couillons mettent au pouvoir des politicards petits bras et « pourvu qu’il ne se passe rien » qui viennent leur chanter Ramona tous les cinq ans. Et attendez de voir l’avenir, imaginez quand les policiers et autres militaires auront compris qu’il ne sert à rien de vouloir mourir pour un pays qui refuse de se défendre. Non, vraiment, tout cela devient fatigant à force d’être répétitif.

  36. Et pendant ce temps… aucun discours de Donald Trump pour vanter la France.
    J’ai cherché partout et aucune presse française ni internationale n’a évoqué d’éloges de DT sur la France comme ceux qu’il a prononcés avec bravoure et vérité à Varsovie en Pologne le 6 juillet 2017, pays indépendant et non soumis au chantage des élites de Bruxelles.
    Speech in American-English by Donald Trump original
    http://edition.cnn.com/2017/07/06/politics/trump-speech-poland-transcript/index.html
    Discours en français par Donald Trump (traduction)
    http://translate.google.com/translate?hl=fr&sl=auto&tl=fr&u=http%3A%2F%2Fedition.cnn.com%2F2017%2F07%2F06%2Fpolitics%2Ftrump-speech-poland-transcript%2Findex.html

  37. @ boureau | 17 juillet 2017 à 21:02
    Ouh là là ! Mon pauvre ami. Je ne vous dis pas la saucée que vous allez prendre. Le Raoul Volfoni du blog va vous faire une réponse comme il en a le secret. Un peu du genre :
    « Non mais il ne connaît pas Raoul ce mec ! Mais moi les dingues, j’les soigne, j’m’en vais lui faire une ordonnance, et une sévère, j’vais lui montrer qui c’est Raoul. Aux quatre coins d’Paris qu’on va l’retrouver, éparpillé par petits bouts façon puzzle… Moi, quand on m’en fait trop j’correctionne plus, j’dynamite, j’disperse, et j’ventile. »

  38. calamity jane

    @Trekker
    Votre premier paragraphe confirme ce que j’avais voulu pointer.
    @boureau
    Papili (F. Hollande) n’incarnait pas la fonction. Il lui fallait
    faire des efforts pour éviter la légèreté des blagounettes… cela n’enlève rien au sens de l’Etat qu’il avait sans le caractère trempé.
    Freluquet 1er n’habite pas la fonction et n’a jamais réfléchi.
    Lorsque l’on se prétend « ni de gauche ni de droite » c’est que l’on a une valise de propositions mûrement réfléchies à soumettre, ainsi que j’ai déjà eu l’occasion de l’écrire, ici.
    C’est peut-être pour cela qu’il se protège des journalistes qui pourraient le déstabiliser. Il ne me semble pas qu’il émane de lui rigueur et sagesse.

  39. @Catherine JACOB
    On sait ce qu’il advint du droit de remontrance. En 1641, le Roi vint en personne rappeler aux magistrats du Parlement que leur compétence était limitée au « judiciaire » et qu’ils n’avaient aucun droit à faire de la politique. Après la Fronde, terminée par la déconfiture des gens de robe, on n’entendit plus parler du Parlement jusqu’à 1766, Louis XV reprenant peu ou prou le discours de Louis XIII. Serait-on en présence d’un Jupitérien descendant des Bourbon ?

  40. … J’ai été sidéré du manque de connaissance de la feuille d’impôt de la part de Marie-Christine Dalloz.
    Tout d’abord il faut lui rappeler que l’on peut faire les déclarations en ligne… Et en France s’il y a un logiciel performant c’est bien celui de cette administration, nos militaires devraient en rechercher le fournisseur, leurs payes seraient sans doute plus justes.
    Ensuite on peut choisir son rythme de prélèvement et le corriger en cours et en fonction de son nouveau montant.
    Elle ne savait plus que dire devant la connaissance approfondie et juste de Laurent Saint-Martin – excellent au demeurant.
    Elle faisait piètre figure de par son manque de connaissance, elle ne doit pas remplir sa déclaration sans doute.

  41. Patrice Charoulet

    @Lucile
    Chère amie,
    J’apprécie toujours toutes vos interventions ici.
    Vous avez pris ma défense dans l’escarmouche infime que je viens d’avoir avec Elusen. Vous m’honorez grandement en recourant à Socrate et à Shakespeare. Je suis confus.
    Notre contributeur avait, tout simplement, traduit pour nous « kratos » par « peuple ». Ce qui m’a semblé quelque peu singulier.
    Faisant preuve de mansuétude, je vais aller jusqu’à expliquer cela par l’heure de la rédaction : 5 heures du matin. Je veux croire qu’il était tombé du lit. Une autre supposition serait plus désobligeante pour lui. Mais j’ai un bon fond. Je ne la ferai pas.

  42. @Robert Marchenoir
    « Eh bien, vous avez eu plus de morts parce que vous étiez dirigés par un monstre sanguinaire philo-nazi qui fut co-responsable du déclenchement de la Seconde Guerre mondiale, et qui faisait bon marché de la vie de son propre peuple — pour ne pas parler des peuples étrangers. »
    Heureusement que le ridicule ne tue pas.
    On a eu plus de morts car directement attaqués, alors que les Américains avaient la chance de leur vie avec un océan les séparant des nazis – on sait qu’ils n’étaient point préparés à la guerre.
    On a eu plus de morts car, contrairement aux Français qui se sont agenouillés au bout de quelques jours, on a résisté et vaincu l’envahisseur, au coût d’indénombrables vies.
    VOUS, vous avez des aïeuls qui ont embrassé la botte des nazis, pas moi.

  43. @Ellen 7:02
    Bien en phase avec ce que décrivez.
    La nouvelle règle est de camoufler la poussière sous le tapis.
    Pas question de parler publiquement des choses qui fâchent, certains en ont fait et en feront les frais.
    Notre sécurité intérieure est en péril, les menaces d’attentat, les bandes de voyous qui détroussent les usagers des autoroutes, les zones de non droit, lieux de trafics en tous genres…
    L’Etat doit conforter ses militaires et ses policiers, eux seuls sont capables d’assurer la sûreté de la Nation. Compte tenu du montant du gaspillage d’argent public dénoncé par la Cour des comptes, il doit bien y avoir le moyen de les éradiquer pour éviter d’aller taper dans les budgets dédiés aux activités régaliennes.

  44. 897 voitures brûlées et 368 personnes placées en garde à vue.
    N’est-il pas curieux que les écologistes autoproclamés, si pointilleux dans la recherche du quart de pouillème de fifrelin de gaz toxique que même un scientifique non placé sous l’emprise de la boisson aurait du mal à quantifier au sortir d’un pot catalytique, que ces écologistes érigés en gardiens inquisitoriaux et terroristes de dogmes qu’ils ont bricolés de toutes pièces, soient étrangement muets devant le désastre en matière de pollution représenté par les incendies de centaines de véhicules ?
    Faisons un calcul simple.
    En France, avec l’accord tacite des pseudo pouvoirs publics, 40 000 véhicules au bas mot sont incendiés de façon criminelle chaque année.
    A raison d’un poids moyen de 1247 kilos par véhicule, cela fait environ 50 000 tonnes de matériaux qui sont détruits.
    Supposons que le poids des matières combustibles (pneumatiques, matières plastiques de l’équipement, carburant) soit égal au dixième du poids total de chaque véhicule.
    Eh bien, cela fait tout de même 5000 tonnes de produits toxiques carbonés partis chaque année en fumée qui vont finir leur vie dans nos poumons, dans la plus grande indifférence des faux verts
    Allo Hulot ?

  45. Franck Boizard

    « La nouvelle règle est de camoufler la poussière sous le tapis. »
    Rappelons que c’est exactement le processus de soumission décrit par Houellebecq : pour éviter de « stigmatiser », on ne parle plus des violences de certaines populations qui sont, par ailleurs, adeptes d’une certaine religion.

  46. @ Valery | 18 juillet 2017 à 11:32
    Le pacte germano-soviétique a quand même laissé les mains libres à l’Allemagne pour envahir la Pologne, et on connaît la suite.

  47. @Lucile 18 juillet 12 h 29
    Oui, mais il aurait fallu que le Bailly fût « krataibolos », lancé avec force, et « kata kratos », de vive force pour assommer Elusen et nous libérer ta teleutaïa de ses insanités.

  48. Robert Marchenoir

    @ Valery | 18 juillet 2017 à 11:32
    « Heureusement que le ridicule ne tue pas. On a eu plus de morts car directement attaqués, alors que les Américains avaient la chance de leur vie avec un océan les séparant des nazis – on sait qu’ils n’étaient point préparés à la guerre. On a eu plus de morts car, contrairement aux Français qui se sont agenouillés au bout de quelques jours, on a résisté et vaincu l’envahisseur, au coût d’indénombrables vies. »
    C’est curieux, vous ne dites rien du pacte russo-nazi. Vous ne dites rien, non plus, de la réhabilitation de ce pacte par Vladimir Poutine, premier dirigeant russe à se livrer à cette opération de révisionnisme historique depuis… Staline. Même les chefs communistes successeurs de ce dernier n’avaient pas osé.
    Et puis nous avons ceci, typique de l’imbécillité et de l’arrogance contemporaines en France :
    « VOUS, vous avez des aïeuls qui ont embrassé la botte des nazis, pas moi. »
    Vous remarquerez à quel point, désormais, la morale est considérée comme héréditaire. On lit cela partout, désormais : mon père (mon grand-père) était résistant, par conséquent sa vertu a déteint sur moi sans que j’aie besoin de lever le petit doigt. Je suis un courageux anti-fasciste et vous me devez le respect, puisque je me suis donné la peine de naître dans une « famille de résistants » (chose en soi invérifiable, en général, mais passons).
    Double imbécillité morale, puisqu’elle implique que la vertu ne se mesure pas au comportement de la personne, mais à des actes supposés vertueux accomplis par ses ancêtres ;
    Et parce qu’elle suppose que la vertu consiste avant tout à choisir la bonne opinion politique, à prendre le parti des chefs politiques et militaires censés incarner la morale. Alors que s’il y a un domaine de l’activité humaine qui est mû par d’autres considérations que la morale, c’est bien la politique et la guerre.
    Le plus piquant étant que ce genre de proclamation est faite le plus souvent par des gens de gauche, qui passent leur temps à vomir sur l’Ancien Régime et l’aristocratie — mais qui se prévalent en douce des principes aristocratiques quand ça les arrange. « Mes ancêtres se sont battus pour ça », donc moi je peux me vautrer sur mon canapé et me comporter comme un cochon, je ferai toujours partie du camp du Bien.
    Corrigeons donc vos propos, mon bon Valery. Premièrement, précisez que vous êtes d’origine russe (enfin, je le suppose, sinon votre commentaire est incompréhensible). La moindre des politesses est de se présenter, lorsqu’on se prévaut de son passeport ou de celui de ses parents pour insulter ses voisins de blog.
    Deuxièmement, puisque vous défendez, ici, le principe de la vertu et du vice héréditaires, alors nous allons, nous, Français libres, vous prendre au mot : mettez-vous à genoux et excusez-vous.
    Excusez-vous pour les crimes de vos parents communistes. La totalité des Russes de cette époque ont été complices des crimes du communisme. Enthousiastes ou forcés, je ne veux pas le savoir. Le résultat est le même. Vous, mon bon Valery, vous êtes personnellement responsable, suivant votre propre logique, des cent millions de morts faits par le communisme à travers le monde entier, et des infinis malheurs que cette funeste idéologie nous a infligés, à nous Français.
    Vous êtes, selon votre propre morale dont vous venez de nous expliquer le contenu, responsable de la dette abyssale de la France, du chômage chronique depuis quarante ans, de la mainmise des réseaux communistes sur l’éducation, les médias, l’université et la fonction publique. Vous êtes responsable du coup d’Etat silencieux perpétré à la Libération par les cinq ministres communistes menés par Maurice Thorez, chef du PCF, déserteur en temps de guerre, réfugié chez l’ennemi (l’URSS, en l’occurrence), et qui a permis tout cela.
    Vous êtes responsable de l’immigration de masse, de l’islamisation de la France, de toutes les filles brûlées vives dans les banlieues françaises. Tout cela vient directement de l’idéologie de gauche, qui n’aurait jamais eu un tel succès sans l’oeuvre de subversion séculaire de la Russie soviétique.
    Excusez-vous, bien sûr, pour la collusion de vos ancêtres avec les nazis. Pour le pacte par lequel Staline et Hitler se sont mis d’accord pour dépecer l’Europe. Pour l’invasion et l’annexion synchronisée de la Pologne, par l’Allemagne nazie et l’URSS. Pour l’annexion et l’asservissement des pays baltes, libérés depuis peu et que Poutine passe son temps à agresser de nouveau.
    Excusez-vous pour l’invention des camps de travail forcé et d’extermination, qu’Hitler n’a fait qu’imiter. Pour l’invention du génocide par la faim en Ukraine et au Kazakhstan, qu’Hitler n’a fait que reprendre, avec son plan d’affamer les populations d’Europe centrale jusqu’à la mort.
    Excusez-vous, bien sûr, pour la menace que le communisme soviétique a fait planer sur l’Europe, sans laquelle il n’est pas certain que le nazisme ait vu le jour, ni entrepris la Seconde Guerre mondiale.
    Excusez-vous pour les agressions impérialistes de l’armée russe dirigée par Vladimir Poutine, qui obéissent rigoureusement aux principes de politique étrangère mis en application par Adolf Hitler.
    Excusez-vous pour la responsabilité de la Russie dans la Shoah, rien n’ayant été fait par Staline pour prévenir les Juifs de la menace qui planait sur eux dans les territoires envahis par l’armée allemande, ni pour les mettre à l’abri — et une partie non négligeable de la population soviétique ayant prêté main-forte au génocide.
    Seuls 25 % des Juifs présents en France ont été tués par les nazis. 98 % des Juifs présents sur le territoire soviétique occupé par les Allemands ont été exterminés. Quand « mes ancêtres » risquaient leur vie pour sauver des Juifs, « vos ancêtres » les massacraient personnellement, sur place, sur les ordres des officiers d’Hitler.
    Trois ans à peine après le retour de la paix, Staline lançait à son tour sa campagne d’exécutions antisémites, et les lieux des massacres nazis anti-juifs portent simplement des plaques en hommage aux « Soviétiques », pas aux Juifs.
    La Russie-de-Poutine est un pays qui envoie combattre en Ukraine et en Syrie une armée de miliciens privée dont le chef se fait appeler Wagner, en référence à ses sympathies nazies ; et qui laisse croître et prospérer, sur son sol, un site Web branché et fort populaire, dénommé Sputnik & Pogrom. Ce dernier vient seulement d’être interdit ; pas par réprobation envers l’antisémitisme, bien sûr, mais parce que le seul militantisme nationaliste autorisé en Russie est celui de l’administration présidentielle.
    Excusez-vous, Valery, pour l’insulte que vous avez faite à Philippe Bilger au travers de votre ignoble imputation selon laquelle « mes aïeuls auraient embrassé la botte des nazis » (que savez-vous de mes aïeuls ? comment savez-vous qu’ils n’ont pas été, au contraire, victime des nazis ? ou des soviétiques, d’ailleurs ?).
    Il est particulièrement indélicat de votre part de faire porter aux fils les fautes supposées de leurs pères, sur un blog dont l’auteur a précisément été victime d’une lâche accusation de ce genre, en public et dans le cadre de son activité professionnelle.
    Excusez-vous pour votre ignorance radicale, et volontaire, de l’histoire de votre propre pays. Excusez-vous pour vos mensonges et vos insultes, qui imitent trait pour trait ceux de « votre » président.
    Et après, nous pourrons, peut-être, discuter.

  49. Catherine JACOB

    @ Solon | 18 juillet 2017 à 11:03
    « Serait-on en présence d’un Jupitérien descendant des Bourbon ? »
    Bien qu’il soit difficile de récupérer désormais via le net des informations non enjolivées s’agissant du personnage, on trouve encore ceci qui mixte les informations listées en bas de ce post :
    « Origine et étymologie du nom MACRON. Origine : « macron » est un nom de famille rare, forme contractée de maqueron, diminutif de maquerel, nom issu du moyen néerlandais makelaer, avec le sens de courtier, entremetteur. »
    D’où le « en même temps » qui pourrait être sous forme de tic de langage, une façon de revendiquer l’identité comme on peut l’observer dans nombre d’autres cas :
    Ceci étant, on trouve « Selon le lexicologue Jean Prévost, le nom « Macron » porté dans « environ 300 foyers en France », aurait au moins trois origines possibles. Dont une origine en « maqueron », qui désignait au XIIe siècle celui qui savait conduire efficacement… des transactions commerciales. […]
    1. Soit un mot picard très ancien, maqueron, qui désignait de façon péjorative le menton, et le nom tiendrait alors peut-être à un ancêtre au menton affirmé, déterminé.
    2. Soit plus sûrement un prénom : Macquart, d’origine germanique, construit sur magan, la force, et hard, dur, puissant, et ce serait ici le surnom d’un homme fort. – On va dire que les gènes ne semblent pas s’en être transmis quant au physique, indépendamment du fait qu’on ne recense que des formes en « A » : fréquent dans la Meuse et la Marne, ainsi que dans le Nord-Pas-de-Calais, Macquart est nom de personne d’origine germanique, Makhard, Maghard (magan = force, puissance + hard = dur). Variantes : Macquaert (59), Macquard (44), Machard (35, 45, 39), Machart (59, 62, 45), Maquard (89), Maquart (08, 72).
    L’allemand connaît cependant « Magen » l’estomac, forme attestée depuis le VIIIe siècle et dont l’étymologie est pour le moyen-haut-allemand mage, vieux haut allemand mago (à rapporter au néerlandais maag, l’anglais maw, le suédois mage, le germanique magōn, Magen).
    L’allemand donne de même pour ‘hard’ : anglais, du vieil anglais heard du germanique kharthus (à rapporter à l’allemand « hart » avec un « T », au néerlandais hard, gothique hardus de l’indo-germanique kratus : Macht la puissance, Stärke la force). Il semblerait a priori que nos faiseurs d’étymologie pour « Macquart » se soient un peu mélangés les pinceaux.
    3. Soit encore au XIIe siècle, un ancêtre courtier, sachant être bon agent de change ou conduire efficacement des transactions commerciales, qu’on appelait alors maqueron, un mot qui, comme le rappellent nos dictionnaires de noms de famille, n’avait rien de péjoratif. »
    En même temps dès lors, pourquoi pas aussi maquignon ! Du néerlandais makelen (« Faire le courtage, trafiquer »).
    Macquart m’évoque le roman de Zola, les Rougon-Macquart sous-titré « Histoire naturelle et sociale d’une famille sous le Second Empire ».
    Le premier de la série, La Fortune des Rougon représente le roman des origines. Il marque le début de la généalogie des Rougon-Macquart, qui commence avec Adélaïde Fouque, dite Tante Dide, née en 1768. Elle épouse un certain Rougon, jardinier, dont elle a un fils, Pierre Rougon. À la mort de son mari, elle vit en concubinage avec Macquart, contrebandier, qui lui donne une fille, Ursule Macquart, et un garçon, Antoine Macquart. Après la mort de Macquart, elle se cloître dans la solitude. Ses trois enfants donnent naissance aux trois branches de la famille :
    • les Rougon, chez qui prédomine l’appât du gain et l’appétit du pouvoir ;
    • les Mouret (mariage d’Ursule avec un chapelier ainsi nommé), branche où la fragilité mentale de l’aïeule réapparaît souvent ;
    • les Macquart, branche la plus fragile, chez qui se retrouve la folie d’Adélaïde mêlée à l’ivrognerie et à la violence de son amant. »
    Quitte à emprunter des étymologies au néerlandais, on a encore le frison markol (« poule d’eau ») qui a donné « macreuse » et qui renvoie à une « sorte de canard sauvage » (1642) puis à une « pièce de viande » (1893) .
    1. La macreuse, déjà fort intéressante par ses mœurs, l’est encore par les fables singulières dont elle a été le sujet. —(Société d’Études Scientifiques de l’Aude, Carcassonne, Bulletin: Volumes 15 à 16, 1904)
    2. Pièce de viande maigre constituant la partie principale des muscles de l’épaule du bœuf et utilisée pour le pot-au-feu.
    Située sous l’omoplate, la macreuse, morceau de deuxième catégorie, comprend elle-même plusieurs morceaux : la macreuse à bifteck (ou noix, ou boule de macreuse), assez maigre, tendre et d’un très bon goût ; la macreuse à braiser (ou palette), pièce gélatineuse à laquelle un lent braisage conserve son moelleux ; et le dessous de macreuse (ou dessus de palette), qui se fait griller ou poêler. — (Élisa Vergne, Annie Perrier-Robert, Dominique Burgaud, Recettes originales du marché, 2002)
    Si on cherche dans les formes verbales « maquerons » vient de « maquer » qui signifie « Écraser le chanvre avec la « maque » »; la maque étant initialement une masse d’armes, puis une « houlette » dont le bout recourbé sert à creuser le sol pour ramasser des mottes de terre à jeter sur les brebis qui s’écartent du troupeau » ; Du normand houle (1484) (« trou, cavité dans les rochers en bord de mer, creux où se cache les poissons ») (variante houole, hole, hul) issu du vieux norrois hol (« cavité »).
    Par exemple, en un sens, De Villiers s’est fait houler… 😉
    Donc là aussi, on une référence macronesque avec la remarque à ses « troupes » en campagne, qu’elles n’avaient pas encore assez « pilonné » Mélenchon. Personnellement, étant donné la formulation spontanée de cette remarque incongrue, je serais assez pour l’identifier à la façon dont se pense lui-même « c’est moi le chef ! ».
    S’il est question de picard, on a :
    « Maquereau, a macularum frequentia, comme aussi les maquereaux qui viennent en hyver aux jambes de ceux qui se chauffent trop pres du feu », Picardi vocant Truyettes. Donc des macula, des taches.
    Autres précisions pour maquereau :
    (Nom 1) Attesté, en ancien français, sous la forme maquerel. Le mot se rattacherait à la famille de maquer, mascher, macher (« frapper, contusionner », d’où par voie de conséquence « tacher »), le maquereau étant un animal tacheté → voir mascheure, « tache » en ancien français. D’où mâchurer.
    (Nom 2) Du néerlandais makelaar « intermédiaire, courtier, trafiquant », dérivé de makelen « trafiquer », doublet populaire du verbe maken « faire » (allemand: « machen »).
    Donc, comme tu veux, tu choises. Mais aucune référence aux Bourbon en dehors d’un possible maquignonnage du whisky !

  50. Jean le Cauchois

    @ Achille, hier à 09:50
    « Je sens que je vais commencer à remettre ma macronmania dans ma poche »
    Cher Achille, non, pas déjà, pas si tôt. Je commençais (moi aussi) à vous trouver, pour le président Macron, l’équivalent de ce que fut, et est encore, Marc Ghinsberg pour le président Hollande : une sorte de commentateur / explicateur / excuseur bien utile sur notre blog. Mais, bien sûr, faites comme vous voulez, ou plutôt « comme vous le sentez ».

  51. @Catherine JACOB | 18 juillet 2017 à 07:17
    Ca fait du bien de réviser l’histoire de France. En dehors de l’ENA et de la Finance, nos politiques refusent les « remontrances » et rejettent les « protestations » des plus avisés et des plus expérimentés du terrain.
    De nos jours, nos politiques préfèrent parler de résilience, de vivre-ensemble, pas d’amalgame, capitulation, soumission….
    Un jour ou l’autre ça va leur tomber dessus. Le pire dans toutes ces affaires tordues, c’est que ce sera encore nous qui paierons les pots cassés par manque de lucidité.

  52. @ Lucile | 18 juillet 2017 à 00:43
    Problème, nous n’avons aucune preuve que Socrate ait existé !
    Seuls Platon et Aristote parlent de lui, en tout cas, il n’a laissé aucun écrit.
    Platon et Aristote qui appellent au meurtre, à l’extermination des pauvres pour gérer la pauvreté, donc bonjour vos références.
    Shakespeare n’a rien écrit, c’est un prête-nom !
    Il suffit de constater que ni sa femme, ni sa fille ne savaient lire et écrire.
    Il suffit de constater que brutalement, comme ça du jour au lendemain, il a cessé d’écrire et a fini sa vie vendeur de grains.
    Personne ne s’appelle Confucius, c’est un moine chrétien qui lui a donné ce nom.
    Personne n’est certain qu’il ait existé ce Kong Qiu.
    Un seul livre regroupe les propos, livre nul par ailleurs !
    @ Noblejoué | 17 juillet 2017 à 20:50
    La démocratie et la liberté d’expression sont deux choses différentes et elles ne vont pas de pair !
    Il peut y avoir liberté d’expression sans démocratie.
    Il peut y avoir démocratie sans liberté d’expression, car la démocratie est tributaire de ce que l’on définit comme demos, le peuple.
    La femme est-elle membre du peuple ?
    Les esclaves sont-ils membres du peuple, a-t-elle le droit de vote ?
    Lors d’un régime censitaire, où seuls les riches ont le droit de vote en démocratie, les pauvres sont-ils membres du démos ?
    Qui a accès à la liberté d’expression ?
    Elle peut être interdite à certaines personnes, les magistrats, les policiers, les militaires, etc.

  53. La lecture de ce billet comme de la plupart des commentaires montre que ce que l’on dénomme « l’état de grâce » à l’issue de chaque élection présidentielle est arrivé à son terme.
    En effet, les commentaires dénonçant nombre d’attitudes ou de décisions du président Macron sont de plus en plus fréquents et approfondis.
    Au plan juridique et constitutionnel, il n’est dans doute pas inintéressant de lire ce qu’écrit Régis de Castelnau :
    http://www.vududroit.com/2017/07/emmanuel-macron-chef-petit-chef/
    Quant à la « remontée de bretelles » publique du chef d’Etat-Major des armées, le moins que l’on puisse dire c’est qu’elle n’a guère été appréciée. J’en extrais deux commentaires :
    http://echoradar.eu/2017/07/16/lincontrolable-probleme-militaire-francais/
    qui rejoint l’analyse juridique de Régis de Castelnau et celui du colonel Goya souvent cité par Trekker :
    https://lavoiedelepee.blogspot.fr/2017/07/merci-bercy.html?utm_source=feedburner&utm_medium=feed&utm_campaign=Feed:+LaVoieDeLpe+(La+voie+de+l%27%C3%A9p%C3%A9e)
    Au bilan, si Victor Hugo avait qualifié Louis-Napoléon Bonaparte de « Napoléon le petit », on en viendrait à qualifier Monsieur Macron, qui pratique l’autoritarisme parce que ne disposant guère d’une autorité personnelle ou qu’il en doute lui-même, de « bonaparte au petit pied », la majuscule de Bonaparte semblant fort peu judicieuse en ce qui le concerne.

  54. @ caroff 16 juillet 2017 10:24
    A propos de la réception du couple Trump, vous avez écrit : « Heureusement qu’on arrive à se rattraper avec la gastronomie ».
    Légende ! En grande partie du moins !
    Vous n’ignorez pas, par exemple, que la côte américaine, au-dessus de New York, ressemble étrangement aux côtes bretonnes et que les cuisiniers américains disposent là de viviers poissonneux et de crustacés extraordinaires.
    Je vous conseille à New York le restaurant McCormick & Schmick’s 1286 avenue of the Americas (j’espère qu’il existe toujours). Spécialiste du poisson et des coquillages. Une de leur spécialité est la sole (divine) servie avec une purée de pommes de terre spéciale liée avec une crème épaisse et une sauce au homard et qui contient en plus des morceaux de crabe bleu. Le tout avec un Chardonnay blanc de Californie.
    Vous ne pourrez plus dire après que la gastronomie leur est étrangère !
    Cordialement.

  55. Claude Luçon

    Et pendant ce temps…. chez l’équipementier GM&S la CGT fait carrément du chantage au gouvernement.
    Bloque les usines de Peugeot puis de Renault et impose aux autres ce qu’ils doivent acheter
    Brûle des pneus le cas échéant.
    Pourquoi les gamins voyous ne suivraient-ils pas l’exemple en brûlant aussi les voitures ?
    Et pendant ce temps…. personne ne nous explique pourquoi cette entreprise est en difficulté ? Pourquoi personne ne veut la reprendre.
    « With a little help from my friend » fredonnent sans doute les cégétistes confortablement installés sur des matelas devant les portes de Renault ?

  56. Catherine JACOB

    @Ellen | 18 juillet 2017 à 21:01
    « Lequel des deux manipule les infos ?
    Vrai ou faux – à vous de juger…
    »
    Alors, de quel point de vue rend compte le Figaro ? Hum ?!
    « Pour la première fois la France se retrouve en tête de ce classement qui liste les pays les plus influents en termes notamment «d’ouverture, et de tolérance ». L’indice prend également en compte d’autres facteurs tels que la culture, l’éducation ou encore la gastronomie. »
    Pour la gastronomie qui le contesterait. Pour l’éducation, ce n’est pas l’avis de tout le monde. Pour l’ouverture, les Lettres classiques ne sont-elles pas devenues langues et cultures de la Méditerranée
    Pour la tolérance, la photo d’illustration de l’article ne parle-t-elle pas d’elle-même.
    « Le «soft power» désigne la capacité d’influence et de persuasion d’un État, de ses acteurs politiques, économiques et culturels sur la scène internationale, en excluant tout moyen militaire. »
    D’où, j’imagine, la réduction du budget militaire.
    Sinon intéressantes flash infos en bas de page :
    • Ours dans un side-car en Russie
    • Vente de cannabis en pharmacie en Uruguay
    Tout cela concerne l’International !
    « Le président baisse de trois points, selon le baromètre Ifop-Fiducial. Mais il reste la deuxième personnalité politique la plus populaire derrière Hulot. » SOURCE AFP Publié le 18/07/2017 à 18:53 | Le Point.fr
    « Le nombre de sondés déclarant avoir une bonne opinion d’Emmanuel Macron baisse de trois points par rapport au précédent baromètre de mi-juin, à 66 %, selon ce sondage. Le chef de l’État reste toutefois la deuxième personnalité politique testée la plus populaire, derrière Nicolas Hulot (75 %, – 4 points). »
    Près de dix points d’écart donc.
    «Suivent Alain Juppé (64 %, + 3 points) et Jean-Pierre Raffarin (60 %, – 1 point). Quant au Premier ministre Édouard Philippe, il perd la cinquième place, avec une forte baisse de 7 points, à 53 % de bonnes opinions. »
    Soit le fatidique chiffre de 13 points d’écart.
    Bon, eh bien nous avons deux candidats sur la liste d’attente des premiers ministrables. Normal après le discours technique, monocorde et peu amène dont il a gratifié le public de la salle des congrès à Versailles, lequel discours a bien évidemment été retransmis et suivi de ceux des présidents de groupe. De quoi donner mal à la tête aux Mamichettes, dont la retraite qui n’est pas celle de Mme Liliane Bettencourt va encore en prendre un coup. Et on apprend qu’il n’a pas lu Proust.
    On apprend également que le « silence de Fillon ne sera pas éternel et que le moment venu, il écrira ce qu’il a sur le cœur ». En tout cas pour l’instant, il a de belles lunettes.
    Et on apprend aussi qu’il a encore des soutiens qui n’envoient pas d’excuses bidon quand il les invite : « Lundi 3 juillet, il avait réuni ses soutiens dans une école du 7e arrondissement, pour une soirée privée et sa « formule vin rouge, saucissons, fromages », selon le carton d’invitation, dont Le Parisien raconte les coulisses ce mercredi.
    « Une quarantaine de personnes ont répondu à l’appel. Parmi elles, des militants de la première heure, des soutiens de la société civile et des voisins. Penelope Fillon a aussi partagé avec les invités les quelques victuailles du buffet, où les rillettes du Mans trônaient en bonne place. À son arrivée dans l’établissement privé, situé au cœur de son fief parisien, François Fillon s’excuse d’abord pour sa demi-heure de retard. « J’arrive de chez moi dans la Sarthe et, Penelope étant à Paris, j’ai dû faire à manger pour cinq adolescents », a-t-il souri à propos de ses enfants, dont le dernier a été scolarisé dans cette école » et dont les autres ne sont plus vraiment des adolescents au sens technique du terme mais ne le restons-nous pas souvent ad vitam aeternam pour nos parents ?!
    J’observerais bien que chez les Fillon, c’est FF qui cuisine, si je ne craignais d’attirer quelques nouvelles foudres médiatiques sur la tête de Penelope… 😉
    Je note que « vin rouge, saucissons, fromages » ne figure au menu ni du Fouquet’s ni de celui de la Rotonde et pas non plus de celui cuisiné par Alain Ducasse au Jules Verne à la Tour Eiffel, qui a consisté en « du pâté en croûte, des petits légumes farcis en provenance du potager de la Reine, une sole dorée à la sauce hollandaise, un filet de bœuf Rossini jus Périgueux, fraises des bois » et champagne, entre autres.
    Très chic tenue de Melania en tout cas, signée Hervé Pierre et qui ne fait pas du tout drapeau-rideau, mais rend hommage à la France, de tout point de vue.
    Et non, apprend-on encore, le déjeuner au cours duquel l’épouse du président de la République française donne ses instructions au chef qui n’est pas son mari, n’a pas coûté 82 000€ et pas non plus 154 000€, mais on ne saura ni combien il a coûté ni, outre le champagne, quel grand cru aura été servi. Or, le prix de certains est parfois hallucinant.
    Et bien sûr, on ne saura pas le coût de la privatisation, ni de la sécurisation des lieux.
    Bref, avec Le Point nous avons le point de vue de l’intérieur.

  57. @ Elusen
    « La démocratie et la liberté d’expression sont deux choses différentes et elles ne vont pas de pair ! »
    Bon, je ne vais pas énumérer vos exceptions, elles sont fastidieuses… En effet, la démocratie a un périmètre variable selon les époques, tous les humains d’un territoire n’ont jamais fait partie du peuple, et à mon avis, ce n’est pas près d’arriver.
    Ainsi, selon moi, ce n’est pas aux étrangers de décider de la politique d’un pays, et ainsi, de voter.
    Mais décider n’est pas s’exprimer. Un étranger peut bien dire ce qu’il veut – mais en sachant bien que tout ce qu’il dira sera pris avec des pincettes : entre autres parce que l’intérêt comme la culture du pays lui sont, en principe, étrangers.
    Donc vous confondez – mais que ne confondez-vous pas ? – le droit de s’exprimer et celui de décider.
    Et puis, vos objections sur le fait que tous les gens nés dans un pays n’y avaient pas le droit de vote, ainsi les femmes, doit être replacé dans son contexte. La démocratie n’est pas née tout armée de la société comme Athéna de la tête de Zeus ! Le contexte et l’évolution sont tout. Du moins quand on n’est pas créationniste.
    Passons de la démocratie à la liberté d’expression… Toute société a sa dose d’interdits et d’autoritarisme.
    La question est de savoir jusqu’à quel point la liberté d’expression, nécessaire à la démocratie pour la raison que j’ai dite et espère n’avoir pas à réexpliquer, est conciliable avec la sécurité ou l’ordre public, enfin, en un mot, la survie de la société.
    La langue est, comme les Grecs le savaient déjà, la meilleure et la pire des choses, eh bien, la question est que nous ne pouvons pas avoir le meilleur sans le pire, et que je suis donc pour la plus grande liberté possible.
    @ Lucile
    @Robert Marchenoir
    Avez-vous remarqué combien la morale, de nos jours, est presque toujours d’accusation et non d’imitation ? Qu’on se prévale de bons ou présumés bons ancêtres, ou qu’on dénigre les autres, il n’est pas question de s’inspirer des meilleurs.
    Ou alors, c’est en accessoire, on prétend entrer en résistance contre tout ce qui ne plaît pas pour diaboliser implicitement le camp d’en face.
    Peut-être parce qu’on parle plus des victimes, donc de leurs bourreaux, que des héros. Peut-être parce que les meilleurs, depuis des siècles, sont Anglo-Saxons vu qu’ils ne perdent pas leur liberté politique tous les quatre matins et qu’ils ont des institutions plus libres. Peut-être pour d’autres raisons encore.

  58. Michel Deluré

    @ Robert 18/07 18:28
    Y a-t-il eu seulement un état de grâce ?
    Seulement un grand soulagement et un grand besoin de souffler après une beaucoup trop longue et lassante séquence électorale. Et beaucoup d’expectative quant à l’avenir.
    Mais comment les nouveaux gouvernants auraient-ils pu bénéficier d’un quelconque état de grâce quand on analyse les conditions de leur élection et que l’on s’attarde notamment sur le socle sur lequel repose leur légitimité ?

  59. @Catherine JACOB 18 juillet 18 h 10
    En fait notre Président ne descend pas des Bourbon mais du romain Quintus Naevius Cordus Sutorius Macro, préfet sous Tibère ; on dit que Macron aurait assassiné ce dernier et prostitué son épouse auprès de Caligula, successeur de Tibère.

  60. Et pendant ce temps…
    le vrai visage de Jupiter s’est dévoilé, le masque est tombé ! Le jeune cadre de chez Rothschild promu par 30% des Français pour les représenter afin que les soldats ne meurent pas dans les opérations militaires diverses et variées, qui recadre le général d’Etat-Major des armées ça fait un peu « 7ème compagnie » (oui chef !)…
    Pour parodier Fillon je dirais « qui peut imaginer le général de Gaulle recadré par Macron ? » 🙁
    Le petit Macron n’a pas fait son service militaire (merci Chirac) et n’est jamais allé sur terrain miné à part celui de Bercy donc, en même temps il a décidé (oui chef ! Bien chef ! ;)) de réhabiliter un service militaire. D’un mois 🙁
    J’imagine que tous les fichés S (que personne ne veut dévoiler pour pas qu’ils soient sur le « qui vive ») vont se précipiter à l’enrôlement (au moins comme ça ils n’auront plus besoin de louer des camions ou des voitures à des pas de prix et à crédit, « on » leur apprendra à manier les armes correctement durant cette période. Logés, nourris, blanchis, naturellement :D)
    Les Français sont « En Marche ». Au pas. Cadencé 😀

  61. Catherine JACOB

    @calamity jane | 19 juillet 2017 à 13:44
    Vous pouvez préciser ?
    @ Claggart | 19 juillet 2017 à 11:31
    Simple homonymie.
    Ceci dit, et comme déjà dit quelque part sur ce blog – désolée calamity de vous infliger une nouvelle répétition -, « ce qui est certain, c’est que Q(uintus) Naevius Q(uinti) f(ilius) Fab(ia) Cordus Sutorius Macro et sa femme avec qui Caligula entretenait une relation adultère connue, ou pas, de Macron, étant devenus un poids pour l’empereur, furent contraints de se suicider. »
    Pourquoi pas aussi du grec ancien μακρός, makrós (« grand, long »). Mais bon, il semblerait que la taille n’ait pas d’importance.
    En approfondissant la question :
    μακρός, makrós : de μῆκος, mêkos (« longueur ») qui correspond au latin macer (« maigre ») ; le sens initial paraît être « grand et mince » ; le latin a gardé « mince, maigre » et le grec « grand, long » ; de l’indo-européen commun *mh₂ḱros (« long, grand, mince ») qui donne aussi mager en allemand…
    Les formes masculine et neutre du datif et de l’ablatif de macer font macro. D’où le gentile de ce préfet soupçonné d’être un assassin sorti paraît-il de nulle part, était peut-être l’équivalent de « Les grands maigres ».
    Macer (masculin, comparatif : macrior, superlatif : macerrimus) : maigre.
    Ex. dignus imagine macra — (Juvénal. 7, 29) « digne d’un buste aussi maigre que toi. »
    Maigre, peu fourni, peu nourrissant : ager macrior — (Varron) « champ trop sec ».

  62. @Lucile
    « Le pacte germano-soviétique a quand même laissé les mains libres à l’Allemagne pour envahir la Pologne, et on connaît la suite. »
    Et les accords de Munich signés par la France et les Allemands en 1938 ont permis aux derniers d’annexer la Tchécoslovaquie. A mon sens il est malhonnête de nos jours de continuer à jouer à « qui a la plus grosse ». Ce fut un autre temps, avec des conflits aujourd’hui inimaginables, des peurs, des angoisses et des dangers immédiats qui conduisirent à des décisions politiques discutables, de TOUTES parts. Moi je me fiche que la Russie soit critiquée, on a eu nos problèmes en interne, on en est conscients et on fait pour le mieux. Mais affirmer que la Russie est co-déclencheur de la Seconde Guerre mondiale est non pas simplement malhonnête et simpliste, c’est surtout une marque d’ignorance. Ensuite affirmer que des millions de Russes sont morts car Staline se moquait de la condition humaine c’est encore ne rien connaître, car cela suggère qu’ils n’avaient guère le choix.
    Ils auraient pu faire comme les Français, se rendre. Ils ne l’ont pas fait. Personnellement je pense que cela mérite le respect et non pas le mépris tel qu’on le lit constamment dans les diatribes haineuses d’un certain contributeur pour le moins obsédé.

  63. @Catherine JACOB | 19 juillet 2017 à 09:20
    « Et non, apprend-on encore, le dîner au cours duquel l’épouse du président de la République française donne ses instructions au chef qui n’est pas son mari, n’a pas coûté 82 000€ et pas non plus 154 000€, mais on ne saura ni combien il a coûté ni, outre le champagne, quel grand cru aura été servi. Or, le prix de certains est parfois hallucinant.
    Et bien sûr, on ne saura pas le coût de la privatisation, ni de la sécurisation des lieux. »
    Pas d’inquiétude, Le Canard enchaîné et Mediapart, doués pour dénicher tous genres de documents les plus confidentiels, vont se faire un plaisir de nous livrer, un jour, les prix réels. Faisons-leur confiance.

  64. « …Et aujourd’hui encore si, dans une grande ville de province ou dans un quartier de Paris que je connais mal, un passant qui m’a « mis dans mon chemin » me montre au loin, comme un point de repère, tel beffroi d’hôpital, tel clocher de couvent levant la pointe de son bonnet ecclésiastique au coin d’une rue que je dois prendre, pour peu que ma mémoire puisse obscurément lui trouver quelque trait de ressemblance avec la figure chère et disparue, le passant, s’il se retourne pour s’assurer que je ne m’égare pas, peut, à son étonnement, m’apercevoir qui, oublieux de la promenade entreprise ou de la course obligée, reste là, devant le clocher, pendant des heures, immobile, essayant de me souvenir, sentant au fond de moi des terres reconquises sur l’oubli qui s’assèchent et se rebâtissent ; et sans doute alors, et plus anxieusement que tout à l’heure quand je lui demandais de me renseigner, je cherche encore mon chemin, je tourne une rue… mais… c’est dans mon cœur… »
    Il n’a jamais été obligatoire d’échapper à la médiocrité, s’en rendre compte est le premier pas du travail.

  65. @ Valery | 19 juillet 2017 à 19:31
    « Affirmer que des millions de Russes sont morts car Staline se moquait de la condition humaine c’est encore ne rien connaître, car cela suggère qu’ils n’avaient guère le choix… »
    Relisez ou lisez « Joukov : l’homme qui a vaincu Hitler «  de Jean Lopez et Lasha Otkhmezuri, édité chez Perrin en 2013. Cet ouvrage traduit en de nombreuses langues est la référence incontournable sur la guerre en Union soviétique, il met à bas nombre de légendes colportées depuis des décennies sur cette guerre dantesque.
    Fortement déconseillé à Robert Marchenoir, car il risque un infarctus ou un AVC et ce serait dommage…

  66. Robert Marchenoir

    @ Lucile | 18 juillet 2017 à 13:18
    « Le pacte germano-soviétique a quand même laissé les mains libres à l’Allemagne pour envahir la Pologne, et on connaît la suite. »
    Pas seulement à l’Allemagne ! A l’Allemagne, et à la Russie ! Je ne crois pas avoir besoin de vous l’apprendre, mais cela vaut d’être rappelé : soixante-dix ans de propagande russe ininterrompue ont réussi à faire oublier aux Français que la glorieuse Armée Rouge anti-fasciste a envahi la Pologne par l’est tandis que l’armée nazie l’envahissait par l’ouest, et que les deux ont défilé ensemble pour fêter ça, après avoir fait leur jonction !
    On mesure le culot du régime poutiniste au fait qu’il y ait eu, récemment, un responsable politique russe pour nier purement et simplement que l’URSS ait envahi la Pologne pendant la Seconde Guerre mondiale ; ou encore, à ce jugement qui a condamné un internaute pour avoir republié un article rappelant l’existence de cette invasion…
    Quant au ministre de la Culture, il a estimé que le pacte soviéto-nazi était une si bonne chose, qu’il méritait qu’on lui érige un monument ! Imaginons André Malraux recommandant la construction d’un monument à la gloire de Vichy…
    @ Noblejoué | 19 juillet 2017 à 10:12
    « Avez-vous remarqué combien la morale, de nos jours, est presque toujours d’accusation et non d’imitation ? Qu’on se prévale de bons ou présumés bons ancêtres, ou qu’on dénigre les autres, il n’est pas question de s’inspirer des meilleurs. »
    Votre remarque est fort judicieuse. C’est la morale du tribalisme et du ressentiment.
    @ Valery | 19 juillet 2017 à 19:31
    « Ils auraient pu faire comme les Français, se rendre. Ils ne l’ont pas fait. Personnellement je pense que cela mérite le respect et non pas le mépris tel qu’on le lit constamment dans les diatribes haineuses d’un certain contributeur pour le moins obsédé. »
    C’est ça : insultez mes ancêtres en hurlant, et puis plaignez-vous d’être « méprisé » ! Pauvre chochotte !… Vous me traitez d’obsédé parce que je viens de démontrer les mensonges historiques de la propagande poutinienne qui vous tiennent tant à coeur, mais vous êtes trop lâche pour m’appeler par mon nom…
    Ah, elle est belle, l’idéologie victimaire russe ! Vous faites exactement comme Poutine ou Lavrov : vous insultez et vous agressez tout le monde, et après vous venez vous plaindre que le monde entier vous en veut. Poutine dit une fois, deux fois, dix fois que l’Ukraine n’est même pas un pays, les Ukrainiens finissent par lui claquer la porte au nez, et puis il se plaint de ne pas être aimé par les Ukrainiens ! Vous savez que les gens comme vous sont de grands malades ?

  67. Robert Marchenoir

    @ sbriglia@Robert Marchenoir | 17 juillet 2017 à 13:52
    Merci de m’avoir signalé cet article. Caldwell est quelqu’un d’intéressant, qui a écrit des choses très justes sur la menace islamique. Malheureusement, dans ce texte, il épouse le point de vue erroné de nombreux conservateurs américains sur la Russie, qui ont pour cette dernière (comme il l’avoue lui-même !) les yeux que les gauchistes avaient, et ont encore, pour Cuba. Ce qui n’est certainement pas un gage de rigueur scientifique et de pensée droite…
    Cet article dénote la profonde ignorance de Caldwell sur ce qui se passe réellement en Russie, et sur la véritable biographie de Vladimir Poutine ; il montre sa profonde erreur sur les intérêts fondamentaux du monde libre et de la civilisation européenne ; et il prouve que sa boussole morale est singulièrement déréglée.
    J’ai, à de multiples reprises, présenté ici les faits et les arguments qui réfutent cet article, dans lequel Caldwell recycle purement et simplement la propagande russe, sans la confronter à la réalité et sans se donner la peine de penser par lui-même.
    J’en ajouterai un seul. Caldwell nous ressert ici, pour la millième fois, l’hagiographie officielle voulant que Poutine ait sauvé la Russie de la prédation des oligarques déchaînés. C’est le contraire.
    Poutine a, personnellement, affamé le peuple russe pour se constituer sa fortune. Il l’a fait bien avant d’être président, et en plein milieu de l’époque de libéralisation sauvage eltsinienne, qu’il prétend fustiger aujourd’hui.
    Il était, à l’époque, maire adjoint de Saint-Pétersbourg (et envoyé par le KGB pour contrôler son maire). Les Russes n’étaient pas loin de crever de faim, tellement l’économie était déréglée. La ville de Saint-Pétersbourg entreprit alors de se procurer du ravitaillement en Allemagne — en échange de matières premières. Quand la responsable officielle des négociations a rencontré son interlocuteur allemand, elle a eu la surprise d’apprendre que le contrat avait déjà été signé. Le négociateur clandestin était un certain Vladimir Poutine. Les Pétersbourgeois n’ont jamais reçu leur nourriture. Mais l’argent tiré de la transaction n’a pas été perdu pour tout le monde…
    Vladimir Poutine est un voyou international qui a le KGB à son service, et les idiots utiles du conservatisme occidental le prennent pour un chevalier blanc de l’intérêt des peuples… Cela, pour les plus honnêtes d’entre eux. Car, pour beaucoup de poutinistes occidentaux, la cause russe est simplement une façon de donner libre cours à leur voyou intérieur.
    Exactement comme, pour les communistes occidentaux, le culte du Venezuela, de la Palestine ou d’autres n’est qu’une excuse pour satisfaire leur penchant pour la transgression, leur mépris des règles de la vie civilisée et leur goût secret pour la violence. Ils aiment le sang, mais à condition de garder leurs pantoufles. Chavez, Bachar el-Assad ou Poutine sont parfaits pour cela.
    On le voit bien, sur ce blog, au fil de certaines discussions. D’ailleurs, ce n’est pas un hasard si les gauchistes qui soutiennent le Venezuela ou l’Iran défendent aussi la Russie, et si cette dernière soutient ces pays. La manipulation simultanée de l’extrême droite et de l’extrême gauche européenne et américaine, pour servir les fins du Kremlin, est certainement l’un des plus beaux coups des services russes. Sur le fumier de la décadence occidentale poussent les énormes champignons vénéneux des subversifs de la Loubianka. Et qu’importe la vérité ! ou l’avenir de l’Europe…

  68. @ Noblejoué | 19 juillet 2017 à 10:12
    « Donc vous confondez – mais que ne confondez-vous pas ? – le droit de s’exprimer et celui de décider. »
    Pourtant le seul qui amalgame, c’est vous, preuve à l’appui :
    « Par la confrontation entre le plus de gens et d’arguments possibles, ce qui est favorisé par la liberté d’expression. »
    Vous poussez votre affriolante maîtrise du rien et du non-sens en employant la notion juridico-politique de : étranger ; dont personnellement, je ne vois pas ce que cela vient faire là !
    La démocratie et la liberté d’expression sont deux choses différentes, l’une concerne le droit de vote et qui peut voter puisqu’en rapport avec le peuple (en réalité avec le citoyen, de celui qui a le droit de cité) ; l’autre l’accès à la parole et qui a le droit à la parole publique.
    Les jurés n’ont pas la liberté d’expression, mais ils ont le droit de vote !
    Actuellement, les députés n’ont pas le droit de vote, avec les ordonnances, mais ils ont le droit à la parole publique.

  69. @Patrice Charoulet
    Bien sûr :
    http://alarecherchedutempsperdu.org/marcelproust/014
    De retour de quelques jours de promenades en notre beau pays, le clocher de Combray en mon cœur éperdu reste une référence absolue contre tous les nihilismes qui assèchent l’époque jusqu’à l’os de la loi du Talion et, comme certains font résonner les orgues éteints d’églises désertées, j’ai entendu vibrer mon âme aux réminiscences de ce qui manque le plus à notre vieille nation oublieuse de sa foi, celle qui donnait sens à l’architecture et aux paysages, et que le cher Marcel, qu’il serait nécessaire de canoniser, a su glorifier en la cathédrale de son œuvre :
    La mort des cathédrales par Marcel Proust (Le Figaro-1904)
    « Supposez pour un instant que le catholicisme soit éteint depuis des siècles, que les traditions de son culte soient perdues. Seules, monuments devenus inintelligibles, mais restés admirables, d’une croyance oubliée, subsistent les cathédrales, muettes et désaffectées. Supposez ensuite
    qu’un jour, des savants, à l’aide de documents, arrivent à reconstituer les cérémonies qu’on y célébrait autrefois, pour lesquelles elles avaient été construites, qui étaient proprement leur signification et leur vie, et sans lesquelles elles n’étaient plus qu’une lettre morte ; et supposez
    qu’alors des artistes, séduits par le rêve de rendre momentanément la vie à ces grands vaisseaux qui s’étaient tus, veuillent en refaire pour une heure le théâtre du drame mystérieux qui s’y déroulait au milieu des chants et des parfums, entreprennent, en un mot, pour la messe et les
    cathédrales, ce que les félibres ont réalisé pour le théâtre d’Orange et les tragédies antiques.
    Est-il un gouvernement un peu soucieux du passé artistique de la France qui ne subventionnât largement une tentative aussi magnifique ? Pensez-vous que ce qu’il a fait pour des ruines romaines, il ne le ferait pas pour des monuments français, pour ces cathédrales qui sont
    probablement la plus haute mais indiscutablement la plus originale expression du génie de la France ? Car à notre littérature on peut préférer la littérature d’autres peuples, à notre musique leur musique, à notre peinture et à notre sculpture, les leurs ; mais c’est en France que
    l’architecture gothique a créé ses premiers et ses plus parfaits chefs-d’œuvre. Les autres pays n’ont fait qu’imiter notre architecture religieuse, et sans l’égaler.
    Ainsi donc (je reprends mon hypothèse), voici des savants qui ont su retrouver la signification perdue des cathédrales : les sculptures et les vitraux reprennent leurs sens, une odeur mystérieuse flotte de nouveau dans le temple, un drame sacré s’y joue, la cathédrale se remet à
    chanter. Le gouvernement subventionne avec raison, avec plus de raison que les représentations du théâtre d’Orange, de l’Opéra-Comique, et de l’Opéra, cette résurrection des cérémonies catholiques, d’un intérêt historique, social, plastique, musical, dont rien que la beauté est au dessus de ce qu’aucun artiste a jamais rêvé, et dont seul Wagner s’est approché, en l’imitant, dans Parsifal. »
    Ou encore, en guise de conclusion qui devrait inspirer nos dirigeants en ces temps de confusion polluée :
    « …Là, des balustres charmants d’un balcon roman ou du seuil mystérieux d’un porche gothique entr’ouvert qui unit à l’obscurité illuminée de l’église le soleil dormant à l’ombre des grands arbres qui l’entourent, il faut que nous continuions à voir la procession sortir de l’ombre multicolore qui tombe des arbres de pierre de la nef et suivre, dans la campagne, entre les piliers trapus que surmontent des chapiteaux de fleurs et de fruits, ces chemins dont on peut dire, comme le Prophète disait du Seigneur : « Tous ses sentiers sont la paix»… »
    https://www.delitdimages.org/la-mort-des-cathedrales-par-marcel-proust-le-figaro-1904/

  70. @Ellen | 20 juillet 2017 à 01:43
    Rassurez-vous il a été vite remplacé, la nature à horreur du vide, même s’il est un grand serviteur de l’Etat il a sans doute été utile mais pas indispensable, « asi es la vida, la vida sin sueño ».

  71. @calamity jane | 18 juillet 2017 à 10:33
    « Freluquet 1er n’habite pas la fonction et n’a jamais réfléchi.
    Lorsque l’on se prétend « ni de gauche ni de droite » c’est que l’on a une valise de propositions mûrement réfléchies à soumettre, ainsi que j’ai déjà eu l’occasion de l’écrire, ici. »
    C’est qu’il ne vous avait pas lue, chère Freluquette II !
    « Il ne me semble pas qu’il émane de lui rigueur et sagesse. »
    Pas comme vous qui écrivez (16 juillet 2017 à 18:59) :
    « Il faudra aussi penser à démolir la Tour Eiffel. Cent cinquante-trois mille euros ! Un repas à quatre ! »
    Merci d’enrichir ainsi la réflexion des intervenants de ce blog avec ce genre d’informations pêchées sur des sites bidons de désinformation…
    Avez-vous d’autres exclusivités sur la mauvaise haleine de Macron et ses pompes qui puent ?
    On en raffole de vos infos !
    http://www.lemonde.fr/les-decodeurs/article/2017/07/17/la-fausse-addition-a-82-000-euros-du-diner-entre-emmanuel-macron-et-donald-trump_5161675_4355770.html
    Pour info :
    Le site lagauchematuer.fr s’indigne du montant du repas organisé entre les deux présidents à la tour Eiffel. La somme qu’il évoque a été inventée par le site satirique belge nordpresse.be.
    Le site belge a ensuite publié dans un second article, dimanche 16 juillet, un faux tweet, attribué au compte Twitter@TeamMacronPR, qui affirme que « l’addition réelle était de 82 345 euros ». « Nous sommes heureux de savoir que le dîner n’a coûté que 82 345 euros et pas 154 953 euros », a ironisé nordpresse.be.
    Cette prétendue « information », qui aurait pu en rester au stade du simple canular, a ensuite été reprise par lagauchematuer.fr et relayée des milliers de fois sur Facebook et Twitter.
    et par la blogueuse émérite à la rigueur bien connue calamity jane

  72. calamity jane

    @Deviro
    Mille mercis de me donner les coordonnées de « lagauchematuer » dont jusqu’à ce jour j’ignorais l’existence.
    Mille mercis pour « émérite », puisque c’est le minimum !
    Apprenez que mon emploi du temps très serré ne me permet pas de me balader à piocher de vraies ou fausses infos sur le net.
    Je choisis mes sources d’informations généralistes qui n’ont guère changé.
    Et, pour l’instant, Justice au Singulier est le seul blog de liberté d’expression que je fréquente.
    Ca ne vous a jamais traversé l’esprit que l’on pouvait penser par soi-même ?
    (Pour l’addition de la Tour Eiffel, dans mon entourage on sait et connaît certains milieux. Heureusement qu’on s’est « rattrapé avec la gastronomie » comme le notait un commentateur régulier, parce que niveau haute couture…).
    Merci encore pour tant de fraternité.

  73. @Giuseppe | 20 juillet 2017 à 10:50
    « Rassurez-vous il a été vite remplacé, la nature à horreur du vide, même s’il est un grand serviteur de l’Etat il a sans doute été utile mais pas indispensable, « asi es la vida, la vida sin sueño ». »
    Traduction de l’espagnol en français :
    « Telle est la vie, la vie sans sommeil. »
    La haie d’applaudissements et les remerciements que le Général Pierre de Villiers a reçus après quarante-deux années de loyaux services pour la France et les Français lui ont permis de trouver du réconfort auprès des siens. Il sait que tous ses soldats, officiers gradés, les généraux et les Français dans leur ensemble sont avec lui et l’ont soutenu jusqu’au bout. On n’oublie rien.
    Un repos bien mérité lui permettra de se consacrer maintenant à sa vie personnelle et enfin à sa famille. Basta Macron.

  74. @calamity jane | 20 juillet 2017 à 15:00
    Pour éviter de vous faire prendre dans le filet de pêche et vous faire manger.
    Téléchargez sur votre ordi : « DECODEX ». Cette application, ou module comme on veut, évalue en un clin d’oeil si les sites que vous consultez sont fiables. Faites très attention aux manipulations qui sont véhiculées sur certains sites malfaisants faits pour vous détourner de la vérité.
    Le mieux aussi c’est de consulter la presse française et étrangère ainsi que Wikipédia pour vous assurer au plus près de la réalité. Allez partout et réfléchissez où est le bon sens. Internet est un outil formidable, à nous de savoir l’apprivoiser sans se laisser dévorer.

  75. Et pendant ce temps-là on attend avec impatience la loi sur la moralisation de la politique.
    L’IRFM, après enquête de Mediapart, au sujet de son emploi sous l’ancienne législature, nous laisse pantois sur les réponses… quasi inexistantes.
    Et il en serait encore pour défendre l’obscurantisme le plus profond – tout ce que détestent les citoyens – pour dépenser à l’envi cette manne.
    Argent de poche et de vacances sans doute, ainsi que certains se sont fait épingler, confiture sur une tartine beurrée, que sais-je, et ils voudraient tant qu’on leur délivre un nouveau pacte de confiance auquel plus personne ne croit. Et de s’étonner d’ un « tous pourris » galopant.
    On aimerait voir un EM un peu plus à l’offensive politique, plus percutant dans ses approches, plus explicite sur ses recettes et ses dépenses.
    Un général ne fait pas le printemps.

  76. @Ellen | 20 juillet 2017 à 15:28
    Là vous utilisez une traduction d’automate.
    « Ainsi est la vie, la vie sans rêves (illusions) ».
    « Dure est la vie, mais c’est la vie ».

  77. @Giuseppe | 20 juillet 2017 à 18:28
    Ca va de soi, j’ai utilisé Google Translation parce que je ne parle pas espagnol. C’était pour rendre service à ceux qui ne parlent pas espagnol et vous obliger à revenir pour nous donner la vraie traduction dans votre langue maternelle, c’est le mieux. Merci.

  78. @ Elusen
    « Vous poussez votre affriolante maîtrise du rien et du non-sens en employant la notion juridico-politique de : étranger ; dont personnellement, je ne vois pas ce que cela vient faire là ! »
    Oh, il ne faut pas vous affrioler, réfléchir suffira ! Si on parle de citoyen, cela renvoie forcément au non citoyen, qui a le droit de parler, mais pas celui de décider.
    Toute chose se définit, vous devriez le savoir, par ses limites, les mots comme les cartes… Attention, les mots ne sont pas les choses, la carte n’est pas le territoire.
    A manquer tout cela, vous manquez bien des choses. Ainsi, les limites se déplacent : la femme n’était pas citoyenne, elle l’est, l’étranger n’est heureusement pas citoyen, pour la raison que j’ai dite.
    « Les jurés n’ont pas la liberté d’expression, mais ils ont le droit de vote ! »
    Lors du procès ! Ce qui n’a rien à voir avec la formation du vote des représentants de la nation ou la formation de l’opinion publique.
    Vous séparez ce qui est uni : le vote et l’opinion, et unissez ce qui est séparé, la citoyenneté (des adultes, je précise, puisqu’il faut préciser ce qui est évident pour tout le monde) et des fonctions, pas forcément avec vote, où le secret est obligatoire (parce que vous parlez des jurés, mais il y a aussi les médecins, les prêtres, et autres, qui peuvent être des étrangers).
    Vraiment pas étonnant que vous ne compreniez pas la liberté d’expression et attaquiez notre hôte avec celle qu’il vous laisse.

  79. @ Giuseppe | 20 juillet 2017 à 18:28
    On peut aussi dire « La vida es sueno » comme la pièce de théâtre de Calderon de la Barca qui bien qu’écrite en 1635 fait encore autorité par son caractère métaphysique lorsque l’on veut faire référence au caractère illusoire de la vie, un peu comme la Maya védique.
    L’intéressant en espagnol c’est la confusion entre le sommeil et le rêve, prenant acte que les deux phénomènes sont indissolublement liés, ce qui est le cas.
    Du Freud bien avant Freud, sans la surestimation du sexe.
    Mais Freud a-t-il vraiment inventé quelque chose ?

  80. Catherine JACOB

    @ Giuseppe | 20 juillet 2017 à 18:16
    « On aimerait voir un EM un peu plus à l’offensive politique, plus percutant dans ses approches, plus explicite sur ses recettes et ses dépenses. »
    Par ex. et vu que s’en inquiétant, le citoyen – la citoyenne – ne font que s’occuper de ce qui les regarde, quel est le budget de fonctionnement prévisionnel de l’épouse du président de la République qui semble harceler les députés, lesquels s’en plaignent, pour qu’on lui vote un statut de première dame bénévole, ce qui serait totalement inconvenant dès lors qu’on demande aux soldats de métier de se serrer la ceinture tout en continuant à intervenir à 130% de leurs ressources.
    En deux mois déjà, il a fallu engager cinq personnes pour répondre à son courrier. Quand les gens sauront officiellement qu’elle n’a rien d’une première dame à l’américaine, peut-être seront-ils moins enthousiastes à la solliciter.
    Joachim Sauer l’époux de la chancelière fédérale d’Allemagne, Angela Merkel, n’a par exemple lui que faire d’un statut de prince consort, suffisamment occupé comme professeur d’université avec la physique quantique, et, en dehors de leurs visites des festivals de Bayreuth et Salzbourg, car ils ont tous deux la réputation d’être de grands amateurs d’opéra, s’intéressant surtout à Wagner, il se dit qu’on a rarement eu l’occasion de les voir ensemble en public.
    Il semble doté d’un certain humour si l’on considère l’anecdote rapportée par Der Spiegel selon laquelle Joachim Sauer aurait offert à Angela un DVD de Louis de Funès comme cadeau de Noël, pour qu’elle comprenne la personnalité de son partenaire français, à l’époque Nicolas Sarkozy.
    Il ne serait sans doute pas inintéressant de connaître les cadeaux de Noël de 2012 et de 2017 de monsieur Sauer à son épouse.
    Joachim Sauer protège par ailleurs strictement sa vie privée de l’assaut des médias et refuse sans exception les interviews qui ne se rapportent pas à son activité scientifique, explique la presse. Du coup, on ne connaît pas son tailleur… 😉
    De même, le titre de « Erste Dame im Staat », n’a pas de statut officiel en Allemagne, même si la jolie Elke Büdenbender, épouse de l’actuel président de la République fédérale d’Allemagne depuis mars 2017, Frank-Walter Steinmeier, une magistrate qui a dû se mettre dès lors en disponibilité de sa fonction de juge, pourra être amenée à suivre les traces de celles qui l’ont précédée dans cette situation, comme par ex. la journaliste Daniela Schadt, compagne en union libre du pasteur Joachim Gauck, président fédéral d’Allemagne du 18 mars 2012 au 18 mars 2017, devenue la marraine du comité allemand de l’UNICEF et d’une organisation de charité (Müttergenesungswerk).
    « Un général ne fait pas le printemps. »
    Non en effet, mais l’automne peut-être.

  81. @Deviro
    Vérifiez vos sources, Catherine JACOB avait parlé de quatre-vingt trois mille euros dans un de ses commentaires, calamity jane avait parlé de cent
    cinquante quatre mille euros comme somme véritable…
    Sinon, ce serait quoi votre prochaine question pour La calamity jane émérite ?
    Ce qui est certain c’est que quand @ calamity jane suggère de détruire la Tour Eiffel c’est qu’elle pouffe déjà de rire depuis un bout de temps…
    Et bravo à vous pour l’avoir compris…!

  82. @ Noblejoué | 20 juillet 2017 à 19:00
    « Si on parle de citoyen, cela renvoie forcément au non citoyen, qui a le droit de parler, mais pas celui de décider. »
    Problème pour vous, le non-citoyen est sans rapport à l’étranger !
    Citoyen, c’est celui qui a le droit de cité, le droit de participer à la chose publique, le droit de vote, de nouveau un nourrisson n’a pas le droit de vote, même s’il a la nationalité française.
    Problème pour vous, le non-citoyen est sans rapport à l’étranger !
    Peut être citoyen une personne sans la nationalité française, donc être étrangère.
    En France, le droit de vote aux étrangers dont le pays est membre de l’Union européenne, ont le droit de cité, de vote à plusieurs élections en France.
    « Lors du procès ! Ce qui n’a rien à voir avec la formation du vote des représentants de la nation ou la formation de l’opinion publique. »
    Bien sûr que si le juré a à voir avec sa liberté d’opinion et du fait qu’il est pleinement membre de la Nation.
    Sans compter que l’étranger en France a aussi accès à la liberté d’expression.
    Décidément, il convient de constater que vous ne maîtrisez pas les concepts.

  83. @ma dalton | 20 juillet 2017 à 21:04
    « Vérifiez vos sources, Catherine JACOB avait parlé de quatre-vingt trois mille euros dans un de ses commentaires, calamity jane avait parlé de cent cinquante quatre mille euros comme somme véritable…
    Sinon, ce serait quoi votre prochaine question pour La calamity jane émérite ?
    Ce qui est certain c’est que quand @ calamity jane suggère de détruire la Tour Eiffel c’est qu’elle pouffe déjà de rire depuis un bout de temps…
    Et bravo à vous pour l’avoir compris…! »
    Rien compris à votre commentaire.

  84. @ Elusen
    « Problème pour vous, le non-citoyen est sans rapport à l’étranger !
    Peut être citoyen une personne sans la nationalité française, donc être étrangère.
    En France, le droit de vote aux étrangers dont le pays est membre de l’Union européenne, ont le droit de cité, de vote à plusieurs élections en France. »
    Je l’attendais le droit de vote des membres de l’Union européenne… Vous savez quoi ? L’Union européenne est une construction qui unit les peuples européens, donc les Européens sont entre nationaux et étrangers, et donc votent à certaines élections, pas à d’autres.
    « « Lors du procès ! Ce qui n’a rien à voir avec la formation du vote des représentants de la nation ou la formation de l’opinion publique. »
    Bien sûr que si le juré a à voir avec sa liberté d’opinion et du fait qu’il est pleinement membre de la Nation.
    Sans compter que l’étranger en France a aussi accès à la liberté d’expression »
    Le juré est membre de la nation, mais le procès n’a rien à voir avec la politique. C’est vous qui ne maîtrisez pas les concepts, mais vous avez des excuses, en France, on ne comprend pas la séparation des pouvoirs. Le politique, c’est le législatif et l’exécutif, le judiciaire n’est pas politique.
    « Sans compter que l’étranger en France a aussi accès à la liberté d’expression »
    En principe oui, mais cela n’en fait pas un membre débattant des choix politiques des citoyens. Cause toujours, ton avis ne nous intéresse, en général, pas.
    Car l’étranger n’a, en général, ni notre culture ni nos intérêts, il faudrait qu’il prouve que si, malgré tout, pour que l’on inclue en toute légitimité ses avis dans le débat… Toute légitimité veut dire que l’étranger en question ne serait pas là pour défendre les intérêts de son pays ou de ses gouvernants sous couvert de s’intéresser à nous et n’en serait pas soupçonné, que de conditions !
    Et puis, le principe que l’étranger a accès à la liberté d’expression a ses exceptions puisqu’on commence à le contester pour les imams prêchant la haine, exceptions qui vont être étendues à mon avis.

  85. @ Noblejoué | 21 juillet 2017 à 18:32
    Et ?!
    Cela change quoi au fait que vous ne maîtrisez pas la distinction entre :
    – « Citoyen » qui est un statut juridique qui porte sur qui a le droit de vote ou pas.
    L’on peut être étranger et avoir le droit de vote, l’on peut être un national et ne pas avoir le droit de vote, avoir perdu son droit de vote.
    – « Liberté d’expression » est un concept qui se trouve normé par le droit, qui lui donne un début, une fin, ou rien.
    – « Étranger » est un statut juridique qui ne porte pas sur le droit de vote, ni sur la liberté d’expression, mais sur la nationalité, qu’il possède ou non.
    – « Opinion » ce n’est pas du droit, mais un jugement personnel.
    – « Nation » c’est de la science politique, et cela porte sur une fédération de plusieurs peuples qui s’unissent autour d’un projet commun.
    Apparemment cela ne change rien, puisqu’au final, vous continuez à persister dans l’erreur.
    Puis votre dérive sur les jurés et la séparation des pouvoirs, alors que j’ai écrit cela :
    « Les jurés n’ont pas la liberté d’expression, mais ils ont le droit de vote ! »
    https://frama.link/QtbnydsA ; sans faire aucun amalgame avec la séparation des pouvoirs.
    En réponse à vous, qui prétendiez que le droit de vote et la liberté d’expression sont la même chose !
    Je vous dis que non !
    D’ailleurs, vous n’en avez toujours pas apporté la preuve.
    Puis dans votre suite, vous partez dans un nouveau délire, confondant :
    – Étranger
    – Culture
    – Intérêts
    « Étranger » c’est un statut juridique qui indique que la personne n’a pas une certaine nationalité ; c’est tout, et rien d’autre !
    Un étranger peut être né en France et y avoir toujours vécu jusqu’à son trépas !
    De fait, il avait la même culture que les personnes nées au même endroit que lui et en ayant la nationalité ; il avait aussi les mêmes intérêts.
    Sans compter qu’un étranger peut avoir acquis la nationalité française, même s’il n’est pas né en France, de fait, il n’est plus étranger !
    Ce qui met à mal votre théorie « d’étranger » contraire à une culture commune et à un intérêt commun.
    Je vous le réitère, vous ne maîtrisez rien.

  86. @ Elusen
    Ce que je vous ai expliqué et que vous n’avez pas saisi, pourquoi le réexpliquer ? Ce qui vaut aussi pour la question de l’IVG.
    Je ne suis pas encore dans l’Hadès, personne ne m’assigne à me répéter… Donc je tourne la page, puisque vous m’accusez de « nouveau délire ».
    « Puis dans votre suite, vous partez dans un nouveau délire, confondant :
    – Étranger
    – Culture
    – Intérêts
    « Étranger » c’est un statut juridique qui indique que la personne n’a pas une certaine nationalité ; c’est tout, et rien d’autre !
    Un étranger peut être né en France et y avoir toujours vécu jusqu’à son trépas !
    De fait, il avait la même culture que les personnes nées au même endroit que lui et en ayant la nationalité ; il avait aussi les mêmes intérêts.
    Sans compter qu’un étranger peut avoir acquis la nationalité française, même s’il n’est pas né en France, de fait, il n’est plus étranger !
    Ce qui met à mal votre théorie « d’étranger » contraire à une culture commune et à un intérêt commun. »
    Mais le statut, c’est très important. Enfin, je vous cite :
    « « Étranger » c’est un statut juridique qui indique que la personne n’a pas une certaine nationalité ; c’est tout, et rien d’autre !
    Un étranger peut être né en France et y avoir toujours vécu jusqu’à son trépas !
    De fait, il avait la même culture que les personnes nées au même endroit que lui et en ayant la nationalité ; il avait aussi les mêmes intérêts. »
    Votre hypothèse me paraît hasardeuse : notre pays est tellement dans le droit du sol qu’on voit des gens – cela a donné le kwassa kwassa de Macron – venus clandestinement en France et y ayant des enfants bénéficiant du droit du sol !
    Enfin, admettons que cela existe… La culture me paraît pourtant hasardeuse parce que si on n’a pas de patrie ici, on s’identifie à une patrie ailleurs. Ou alors, pourquoi ne pas demander ou obtenir la nationalité française ?
    Vous croyez que la culture française d’un étranger et celle d’un Français soit la même ? Etre dans et hors quelque chose n’est pas pareil. Si on est hors, cela fait une distorsion avec la culture des citoyens, désolé.
    Et pour les intérêts, c’est pareil. D’abord parce qu’on prend moins, ou parfois, par compensation, plus à coeur que les autres les intérêts du pays.
    Justement, en étranger qui est dans le rêve d’un autre pays s’il en a la nationalité, ou pas dans ce rêve, et qui s’imagine plus Français que les Français. Le premier cas est dangereux, car servir un autre pays peut pousser à nuire au nôtre. Le second est moins dangereux, mais l’est tout de même dans le sens où « plus royaliste que le roi », il peut pousser à des actions dangereuses pour le pays par manque de réalisme.
    Bref, d’un côté comme de l’autre, l’étranger introduit du déséquilibre. Je ne dis pas que c’est une raison pour ne pas en avoir, mais qu’il faut avoir conscience certes qu’un apport extérieur peut apporter une richesse, mais aussi un déséquilibre potentiellement dangereux. Et il n’y a pas que le manque de réalisme, il y a le ressentiment, qui pense être de culture et d’intérêt français peut en développer contre le pays et agir contre lui, rien de pire que les amours déçus. Vous me direz qu’on n’a qu’à donner la nationalité à tout le monde, en libre-service en quelque sorte. Mais un pays a des frontières, tant les endroits où il exerce sa souveraineté que les gens qui en sont les citoyens. Est-ce aux étrangers ou au pays de décider qui est Français, la France existe-t-elle pour les étrangers ou pour elle-même ? A mon avis, chaque pays existe pour soi et décide souverainement.
    Rome et les Barbares, vous connaissez ou il faut que je vous fasse un dessin ?
    De nos jours, c’est fou ce qu’on est optimiste. Mais Rome est tombée sous les coups des Barbares après en avoir intégrés pas mal… L’intégration, ça marche jusqu’à ce que ça ne marche plus, en somme les étrangers apportent moins qu’ils ne sont susceptibles de détruire.
    Donc, ne comptez pas sur moi pour la jouer tout va bien, même culture, même intérêt.
    Prudence.
    « Sans compter qu’un étranger peut avoir acquis la nationalité française, même s’il n’est pas né en France, de fait, il n’est plus étranger !
    Ce qui met à mal votre théorie « d’étranger » contraire à une culture commune et à un intérêt commun. »
    Salut La Palice ! En effet, un étranger qui a acquis la nationalité française n’est pas étranger. Oh, mais on comprend l’évolution, quand ça arrange, il y a de l’espoir, pour vous, finalement.
    Serez-vous prêt à passer à un autre niveau ? Ne croyez pas qu’on donne cette nationalité pour rien. Soit cet étranger a une culture et des intérêts assez proches pour qu’on l’adopte, soit ce n’est pas le cas, et alors, il faudrait examiner la chose, mais a priori je pense que c’est imprudent, on donne la nationalité française pour acheter autre chose. Quoi ? Je ne sais pas, espérons que ce soit quelque chose qui en vaille la peine, je trouverais dangereux que la nationalité du pays soit bradée à cause des dangers que j’ai écrits plus haut… La proximité avec notre pays et le besoin d’acheter quelque chose peuvent se conjuguer.
    Enfin, je n’ai rien contre les soldes, mais pas celle de la nationalité française.
    C’est ne pas voir l’articulation des réalités qui est un délire. Il y a des réalités différentes, mais articulées, une chose est ce qu’elle est, mais elle change, ce qui ne veut pas dire qu’avant elle n’était pas autre chose.
    Vous avez un problème avec les limites, soit vous êtes trop dans la séparation, soit dans la confusion, ce qui vous désoriente pour penser le proche qui n’est pas le même, ainsi foetus face au né et l’étranger face au national.
    Votre problème avec les limites se voit aussi par votre manière d’agresser tous ceux avec qui vous n’êtes pas d’accord, y compris notre hôte.
    Il peut y avoir plusieurs causes à cela mais je ne suis heureusement pas là pour les démêler.

  87. @ Noblejoué | 22 juillet 2017 à 20:37
    C’est reparti mon kiki !
    « Étranger » n’indique en rien si la personne est née ou non sur le territoire national, si la personne y a vécu toute sa vie durant, si la personne parle une autre langue, si elle a une autre culture et enfin si elle aurait ou non un droit de vote.
    « Étranger » est sans rapport avec le concept de liberté d’expression !
    Le droit du sol et le droit du sang n’existent pas en France, ce sont des expressions hasardeuses inventées par des personnes atrophiées du bulbe !
    Aucun texte de droit en France, actuellement, ne mentionne : droit du sol !
    Le fait d’être né en France ne vous donne pas la nationalité française, c’est une légende urbaine, un mythe répété à l’infini par des personnes qui ne se sont jamais donné la peine d’aller vérifier quoi que ce soit, car elle cherche la croyance et non la réalité des faits.
    L’on peut être étranger et citoyen.
    « Citoyen » ne portant que sur le droit de vote et non sur une nationalité.
    La Culture (kultur) s’oppose, semble-t-il, à la Nature, et non à étranger ou à nationalité.
    Une personne née en France ayant vécu toute sa vie en France et ne possédant pas la nationalité française, en quoi aurait-elle une culture qui diffère des autres ?
    Une personne avec la nationalité iranienne, née en Corse, vivant en Corse, trépassant en Corse et qui toute sa vie a eu l’accent corse aurait ainsi eu une culture différente, car selon vous le concept « étranger » suffirait à lui seul pour changer quelque chose d’organique, de physiologique, de psychologique, de sociologique chez une personne.
    Sur quelles études universitaires, scientifiques, basez-vous votre théorie ?
    Pour défendre les intérêts de la France, toujours selon vous, une personne sous statut juridique « étranger » ne serait pas capable de défendre les intérêts de la France.
    Mais à quoi donc peut bien servir la Légion étrangère ?!
    Sans compter les étrangers dans la Résistance française pendant la Seconde Guerre mondiale !
    « Étranger » est sans rapport avec immigration.
    Une personne peut être étrangère sans avoir immigré !
    Elle peut avoir renoncé à sa nationalité, elle peut en avoir été déchue, sa famille peut ne l’avoir jamais possédée.
    Vous ne maîtrisez tellement rien que tout est à reconstruire chez vous !

  88. @ Elusen
    « Sans compter les étrangers dans la Résistance française pendant la Seconde Guerre mondiale ! »
    Et il y a aussi la Légion étrangère : vous êtes si prévisible ! Mais on ne peut pas compter sur eux, globalement, voir l’Empire romain et autres, mais commencer par ce qui nous a précédés.
    Il faut le faire, pour faire l’impasse sur l’Empire romain et nous sortir quelques résistants quand c’est beaucoup moins la Résistance, française et étrangère, que les Alliés qui ont délivré notre pays !
    D’un côté des gens qui provoquent un effondrement, de l’autre, des gens qui aident certes d’une manière admirable mais dont l’effet est très faible, sauf si, comme vous, on veut le magnifier pour défendre la cause des étrangers domiciliés chez nous.
    « « Étranger » est sans rapport avec le concept de liberté d’expression ! »
    Vous n’êtes pas vrai ! Je n’ai pas dit que l’étranger n’avait pas la liberté d’expression, mais que ce qu’il dit est, et c’est tant mieux, considéré avec plus de méfiance par les nationaux que ce que disent les citoyens.
    Vous dites qu’on ne sait pas qui est qui sur Internet ? C’est vrai. Mais avec un étranger, on ne peut pas savoir s’il va pencher pour sa vie ici, ou ses ancêtres et sa nationalité.
    Et cette liberté d’expression peut varier dans l’Histoire (je mets un H comme ça car on n’est pas dans l’histoire de Harry Potter) pour les citoyens, et surtout les étrangers, dont les droits sont plus facilement remis en cause pour la double raison qu’ils n’ont pas nos intérêts et qu’on peut s’en méfier, et parce qu’ils sont plus vulnérables que les nationaux.
    « Une personne avec la nationalité iranienne, née en Corse, vivant en Corse, trépassant en Corse et qui toute sa vie a eu l’accent corse aurait ainsi eu une culture différente, car selon vous le concept « étranger » suffirait à lui seul pour changer quelque chose d’organique, de physiologique, de psychologique, de sociologique chez une personne. »
    Sociologique, mon pauvre. Si vous avez des papiers différents, si vous n’êtes pas réquisitionable à la guerre, si en somme, pour ce qui concerne la sécurité, vous êtes en dehors, cela vous écarte forcément de la culture. Parce que je sais pas si vous vous en rendez compte ? Les Etats peuvent toujours être conquis par d’autres Etats.
    Celui qui a une autre nationalité sera-t-il pour elle ou avec nous ? On n’en sait rien, ce qui en éloigne, cet éloignement lui-même l’éloigne de nous.
    « « Étranger » est sans rapport avec immigration.
    Une personne peut être étrangère sans avoir immigré !
    Elle peut avoir renoncé à sa nationalité, elle peut en avoir été déchue, sa famille peut ne l’avoir jamais possédée. »
    Vous vous enfoncez.
    Le renonçant à la nationalité n’est plus notre problème, on peut dire qu’on peut difficilement refuser davantage de s’intégrer à une société qu’en quittant sa nationalité. S’il reste, ce n’est même pas un immigré, c’est une sorte de touriste. Si par malheur il n’arrive pas à partir dans le pays qu’il préfère, tant pis pour lui, je suis d’avis qu’on ne lui rende pas sa nationalité s’il la demandait. Comme je vous l’ait dit, la France ne doit pas être un libre-service.
    Un déchu, deux hypothèses. Soit c’est à tort, une persécution politique, et il faut tout faire pour revenir à une situation normale où on lui rende tous ses droits avec excuses et dommages et intérêts. Soit, j’espère que cela aura lieu, finalement, c’est un traître, qu’on a donc justement déchu et qui ne reste sur notre sol que parce qu’on n’a pas à balancer ses déchets dans les autres pays. Inutile de dire que je suis pour la prison à vie pour ce type d’individu, et que la seule chose qui compte dans leur culture, c’est d’éviter qu’il aient la moindre influence de déstabilisation sur notre pays.
    C’est ce qui compte, mon pauvre Elusen, la survie de notre pays. Droit du sol ou droit du sang ne sont que des moyens pour cela. Le droit du sol permet à l’étranger de devenir français plus facilement, ce qui est bon pour son intégration, au prix, quand il existait, d’un service militaire, ou éventuellement, de verser son sang à la guerre. C’est ça, le droit du sol, c’est pour avoir une réserve de sang.
    Au lieu de penser à faire de l’esprit qui n’en est pas type : « C’est reparti mon kiki ! » ou de conclure préremptoire : « Vous ne maîtrisez tellement rien que tout est à reconstruire chez vous ! » pensez que la seule erreur qui ne pardonne pas chez les individus ou chez les peuples concerne leur survie, et qu’elle peut être menacée par l’étranger.
    Que voulez-vous que je vous dise, l’Empire romain, connais pas ? Il faudrait que je vous fasse une liste des invasions étrangères, des minorités nationales ayant causé des subversions ?
    Il y aurait de livres à écrire là-dessus, mais ce n’est pas dans l’air du temps. L’air du temps, c’est que les gens ne connaissent pas le passé et se moquent du futur, des irresponsables.
    Tout cela vous paraît un jeu, un prétexte à croire établir une dominance par un savoir dont vous n’apportez aucune preuve. Catherine Jacob le fait sans cesse sans monter sur des ergots, vous, c’est l’inverse.
    Vous êtes une caricature.

  89. @ Noblejoué | 24 juillet 2017 à 00:06
    « […] voir l’Empire romain et autre […]
    L’Empire romain et la France seraient la même chose ?! Bravo !
    « […] que les Alliés qui ont délivré notre pays […] »
    Les alliés ne seraient point des étrangers ?! Encore plus brillant !
    « […] considéré avec plus de méfiance par les nationaux que ce que disent les citoyens. […] »
    Vous en savez quoi ?! vous sortez ça d’où vous ?!
    – Dominique Schnapper Docteure en Sociologie, diplômée de science politique, directrice d’études à l’École des hautes études en sciences sociales
    « Le citoyen n’est pas seulement un sujet de droit. Il est détenteur d’une part de la souveraineté politique. C’est l’ensemble des citoyens, constitués en collectivité politique ou en « communauté des citoyens », qui, par l’élection, choisit les gouvernants. C’est l’ensemble des citoyens qui est à la source du pouvoir et qui justifie que les décisions prises par les gouvernants soient exécutées. C’est l’ensemble des citoyens qui contrôle et sanctionne l’action des gouvernants issus de l’élection. »
    – Henri Batiffol professeur à la faculté de droit et de sciences économiques de Paris.
    « La nationalité relève donc de la sphère de compétence exclusive de l’État. Ce principe donne lieu à un manque total d’uniformité dans la matière, ainsi qu’à un assez grand nombre de conflits de nationalité : chaque État définissant librement les critères d’appartenance, certains individus peuvent, en effet, être en possession d’une double, voire d’une triple nationalité, tandis que d’autres n’en possèdent aucune (apatridie). Chaque État décide des conditions d’attribution de sa nationalité en fonction de sa situation démographique et de ses options politiques en la matière. »
    « Étranger » est sans rapport avec le droit de vote, c’est l’État-nation qui décide qui a le droit de vote ou pas.
    « Si vous avez des papiers différents, si vous n’êtes pas réquisitionnable à la guerre […] »
    Vous n’en savez rien, car c’est la Nation qui décide de ce qui se fait en la matière.
    Schicklgruber Adolf (connu sous le pseudonyme de Hitler), de nationalité austro-hongroise et immigré en Allemagne a fait la Première Guerre mondiale sous le drapeau allemand.
    « […] pour ce qui concerne la sécurité, vous êtes en dehors, cela vous écarte forcément de la culture […] »
    Là c’est le pompon, la guerre et la sécurité seraient de la culture ! Et la drogue ?!
    Étranger est sans rapport avec liberté d’expression !
    Étranger est sans rapport avec citoyen !
    Étranger ne s’oppose qu’à national (nationalité) !
    Vous ne maîtrisez strictement rien et le problème, c’est que vous étalez ce rien !

  90. «  »…voir l’Empire romain et autre »
    L’Empire romain et la France seraient la même chose ?! Bravo ! »
    Mon pauvre, si vous avez besoin de la même chose, vous ne pourrez jamais rien comparer, et donc, ne tirer de leçon de rien.
    « «…que les Alliés qui ont délivré notre pays »
    Les alliés ne seraient point des étrangers ?! Encore plus brillant ! »
    Je vous signale que les Alliés ne vivaient pas chez nous. Et qu’on parlait d’étrangers vivant chez nous qui auraient la même culture que nous. Soit vous vous perdez dans la discussion, soit vous voulez embrouiller.
    Donc, je reprends, les intérêts des étrangers sur notre sol peuvent être identiques ou opposés aux nôtres.
    Comme les étrangers vivant dans leur propre pays. Il se trouve que les intérêts des Alliés et les nôtres concordaient.
    « « considéré avec plus de méfiance par les nationaux que ce que disent les citoyens. »
    Vous en savez quoi ?! vous sortez ça d’où vous ?! »
    Votre citation est trop courte pour signifier quelque chose et vous ne méritez pas que j’aille chercher, ni de faire un travail de documentation pour vous. Est-ce qu’on le fait souvent pour vous ?
    Il faut dire que vous avez été capable de prétendre à notre France Culture du blog qu’elle chercherait mal, cette personne vous donne donc, selon vos exigences, toutes les références, vous ne reconnaissez pas sa valeur, et vous ne vous soumettez pas au même exercice !
     » – Henri Batiffol professeur à la faculté de droit et de sciences économiques de Paris.
    « La nationalité relève donc de la sphère de compétence exclusive de l’État. Ce principe donne lieu à un manque total d’uniformité dans la matière, ainsi qu’à un assez grand nombre de conflits de nationalité : chaque État définissant librement les critères d’appartenance, certains individus peuvent, en effet, être en possession d’une double, voire d’une triple nationalité, tandis que d’autres n’en possèdent aucune (apatridie). Chaque État décide des conditions d’attribution de sa nationalité en fonction de sa situation démographique et de ses options politiques en la matière. » »
    J’aimerais savoir où j’ai dit le contraire. Je dirais même plus, le droit du sol destiné en partie à avoir plus de soldats s’explique en partie par ce qui était perçu comme une faiblesse démographique française.
    « « Si vous avez des papiers différents, si vous n’êtes pas réquisitionnable à la guerre »
    Vous n’en savez rien, car c’est la Nation qui décide de ce qui se fait en la matière.
    Schicklgruber Adolf (connu sous le pseudonyme de Hitler), de nationalité austro-hongroise et immigré en Allemagne a fait la Première Guerre mondiale sous le drapeau allemand. »
    C’est-à-dire en principe. Evidemment, des exceptions se glissent partout. Il y a aussi des cas où on réquisitionne des enfants. La légion étrangère. Les mercenaires. Des exceptions, comme l’ornithorynque, il y en a encore plus dans la nature. Si je disais que l’esclavage a été aboli parce qu’interdit et résiduel, vous me citeriez du résiduel. Et si je disais qu’il n’y a pas de cannibalisme dans les nations civilisées, du moins quand les gens ne meurent pas de faim, vous me citeriez le cas de quelques pervers.
    « « …pour ce qui concerne la sécurité, vous êtes en dehors, cela vous écarte forcément de la culture »
    Là c’est le pompon, la guerre et la sécurité seraient de la culture ! Et la drogue ?! »
    Mais oui, la culture est très large, mon pauvre. Selon les aires culturelles, on ne combat pas pareil et on valorise plus ou moins la guerre. Que vous avez de lacunes ! Parce que ça, c’est vraiment très connu.
    Et la drogue, c’est pareil même si moins admis, ce qui sera prohibé chez les uns sera valorisé chez les autres, ainsi le vin.
    « Vous ne maîtrisez strictement rien et le problème, c’est que vous étalez ce rien ! »
    Quand on vient d’avouer qu’on ne comprend pas ce qu’est la culture, on ne la ramène pas.

  91. @ Noblejoué | 24 juillet 2017 à 11:30
    « Quand on vient d’avouer qu’on ne comprend pas ce qu’est la culture, on ne la ramène pas.»
    De la part de la personne qui a affirmé que la culture précède la liberté d’expression, c’est le comble du pompier pyromane, voire érotomane en ce qui vous concerne.
    Et tout ce tralala pour masquer le fait que vous ne maîtrisez pas les concepts de :
    – Étrange
    – Citoyen
    – Nationalité
    – Liberté d’expression.

  92. @ Elusen
    « La culture précède la liberté d’expression »
    Mais c’est l’évidence même. Un homme doit d’abord savoir parler pour qu’un autre homme lui interdise à un moment de dire quelque chose et qu’il ne regimbe en se battant pour sa liberté, révolte qui a fini par se faire au nom de la liberté d’expression.
    La culture est constituée de bien des choses : langage, cuisine, religion, techniques ou devrais-je dire que la cuisine est une technique ? Ce qu’elle est, mais en général on dit technique pour l’outil.
    Bref, la liberté d’expression fait partie de la culture, elle en émane.
    Il y a l’argument historique. Il y a l’argument logique : comment voulez-vous que la liberté de faire une chose précède la chose ? La chose existe, on y a accès ou pas.
    Comme vous êtes drôle, vous êtes dans la croyance que la liberté de la chose existe avant la chose, on croirait la volonté de Zeus préexistant à Zeus !
    Vous êtes dans un brouillard mental décidément épais :
    – Sacralisation de la nature
    – Sacralisation de l’engendrement
    – Sacralisation des mots
    – Sacralisation de l’incréé : une chose se préexiste. Vous vivez dans les limbes, dites donc, d’où votre affinité avec les foetus.

  93. @ Noblejoué | 24 juillet 2017 à 20:39
    « Mais c’est l’évidence même. »
    Vous avez pourtant affirmé le contraire sur cette même page !
    « Bref, la liberté d’expression fait partie de la culture, elle en émane. »
    Non ! La liberté d’expression n’émane pas de la culture, il faut d’abord s’exprimer pour qu’il y ait une culture.
    « La chose existe, on y a accès ou pas. »
    Ni la culture, ni la liberté d’expression n’existent par elles-mêmes, elles n’ont pas de volonté propre, ce ne sont pas des êtres organiques.
    Il faut au préalable l’existence d’êtres doués de raison et qu’ils pensent, élaborent, raisonnent.
    Les pierres, les roches, les montagnes n’ont pas de liberté d’expression, ni de culture.
    Votre théorie vous place dans les animistes !
    https://youtu.be/OAhCfI5hLjU?t=47
    Faut dire que vous faites tellement de métonymies.
    Nous ne buvons point un verre d’eau, mais l’eau que contient le verre.
    Penser que nationalité et citoyenneté sont le même mot en dit long sur votre inconstance intellectuelle.
    Tenter une embrouille en changeant systématiquement de sujet pour lancer un truc sur nature et culture, c’est pathétique.
    Commencez par savoir le sens originel de :
    – Étranger
    – Nationalité
    – Citoyen (droit de vote).

  94. @ Elusen
    « Ni la culture, ni la liberté d’expression n’existent par elles-mêmes, elles n’ont pas de volonté propre, ce ne sont pas des êtres organiques.
    Il faut au préalable l’existence d’êtres doués de raison et qu’ils pensent, élaborent, raisonnent. »
    La culture et la liberté d’expression n’ont évidemment pas de volonté propre. Mais il n’y a pas au préalable, non plus, d’êtres doués de raison. Ou alors, ce serait la raison qui aurait une existence propre ! Il y a une évolution, l’Evolution de Darwin, très loin de ces « existences propres », qui ressemblent furieusement au monde des idées de Platon.
    Dans cette évolution, des préhumains puis des humains ont développé, en même temps, raison et culture, qui sont les deux faces d’une même médaille. Il n’y a pas d’un côté la Raison, de l’autre, la Culture, il y a des animaux dont les plus adaptés se reproduisent. Ce qui a été adapté chez l’Homme, cela a été, conjointement, un cerveau qui grossit et se complexifie et des sociétés composées de plus de membres que les autres sociétés animales et avec des interactions plus nombreuses et complexes où la culture a progressivement émergé, à moins qu’on dise que d’autres société animales type singes non humains et dauphins aient aussi une culture, quoique moins développée. Peu importe les mots, en l’occurrence, qui ne recouvrent que des points de vue différents mais ne sont en rien des choses.
    Le reste, accessoire face à cela, ne mérite pas que j’y consacre plus de temps, non plus que de vous répondre si vous poursuiviez.

  95. @ Noblejoué | 25 juillet 2017 à 19:21
    « Mais il n’y a pas au préalable, non plus, d’êtres doués de raison.
    […] Il y a une évolution, l’Evolution de Darwin […] »
    Et rebelote !
    C’est reparti pour un tour, il reconfond tous les concepts !
    L’Évolution n’est pas sur l’Être, mais sur l’Humain, le Sapiens !
    Le concept de l’Être, c’est justement qu’il ait conscience de lui-même, qu’il soit doué de raison.
    L’Humain, l’Homme, le Sapiens sont-ils un Être ?
    Quand sont-ils un Être ?
    Donc, pour qu’il y ait liberté d’expression, culture, il faut un Être doué de raison !
    D’ailleurs ce que vous prêtez à Charles Darwin est inexact, il convient donc de constater que vous ne l’avez jamais lu et que vous vous êtes contenté des commentaires qu’en ont fait certains, voire certains qui ne l’ont pas plus lu.
    En effet, Darwin ne parle pas des humains dans son ouvrage, que j’ai bien évidemment lu.
    https://frama.link/CP-U6dfn
    Vous pourrez trouver une traduction en format PDF sur Gallica, la base de données de la Bibliothèque Nationale de France, car le livre est tombé, non pas de haut, mais dans le domaine public.
    https://frama.link/qJWFjGCYPour le télécharger, c’est sur le côté gauche, la flèche.
    Vous pourrez trouver à la Bibliothèque Nationale de France, l’Encyclopédie philosophique universelle des éditions Presses Universitaires de France, en plusieurs volumes, je vous conseille de vous orienter sur les deux volumes des notions philosophiques.
    Et bien évidemment votre folie douce sur les dauphins pour vous éloigner du fait que vous confondez :
    – Étrange
    – Citoyen (droit de vote)
    – Nationalité
    Hum, pauvre de vous !

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