Et après ?

Grand discours du président de la République devant le Congrès réuni à Versailles. De haute volée intellectuelle et démocratique et de belle tenue de langage.

Et après ?

Je me souviens du mois de janvier où nous avions déjà entendu d’émouvantes et convaincantes allocutions. Le Premier ministre avait même été applaudi par tous les députés à l’Assemblée nationale et l’immense marche républicaine du dimanche avait laissé espérer un avenir sinon radieux, du moins plus serein.

Mais après ?

Au mois de janvier, on avait aimé et applaudi la police et l’élan patriotique avait paru intense, exaltant.

Cela avait duré si peu, quelques jours, et le verbe s’était fait lenteur, bureaucratie et la police avait baissé dans l’estime de la communauté nationale. La France ne la porte aux nues que lorsque les policiers risquent leur vie pour défendre leurs concitoyens face à des terroristes sans loi mais avec une foi délirante et meurtrière.

Le 13 novembre, l’horreur à nouveau, multiple, organisée, dévastatrice, parfaite pour le pire sauf aux abords du stade de France.

Les Français sont exemplaires depuis cette tragédie où ils pleurent leurs morts, expriment leur solidarité et sont prêts à croire à la victoire contre Daech. Contrairement à ce qu’a proclamé François Hollande, ce n’est pas l’ennemi le plus facile à vaincre pour notre République !

Et après ?

Au Grand Journal, Pascal Bruckner, toujours aussi intelligent et pénétrant, identifie la particularité de ces récents massacres. Ils n’étaient motivés par rien d’autre que la haine de la France, de sa jeunesse, de son art de vivre et de ces ignobles divertissements offensant l’islamisme fou.

En revanche, quand pour donner des motifs d’optimisme il a évoqué l’émergence ou le retour d’un patriotisme et le changement de perception sur l’armée, cela ne vous rappelle rien ?

C’est exactement ce que le mois de janvier avait fait naître, la police alors, et maintenant l’armée dans le coeur des citoyens.

Et maintenant, et après ?

Il me paraît naïf de prendre des exaltations belles et grandioses liées aux tragédies pour un changement d’attitude collective profond et structurel.

On continue à dénigrer la police, l’armée sera appréciée le temps de notre peur et on ne rira pas du patriotisme tant que la France sera dans la ligne de mire de ces islamistes que le président de la République n’a pas voulu nommer puisqu’il a seulement dénoncé les djihadistes, le djihad n’étant qu’une modalité de guerre mais inspirée par l’islamisme radical.

Un président de la République qui avec habileté et gravité a su payer sa dîme à l’opposition. Le socialisme, face au gâteau de l’horreur et de la désolation, a accepté de le partager.

Et après ?

Il y a eu le mois de janvier, il y a eu le 13 novembre.

Il serait criminel de la part de l’Etat de laisser advenir, par impuissance, faiblesse, retour aux habitudes de mansuétude ou reniement, une troisième monstruosité après les deux premières.

Il y a Daech à l’extérieur et Daech en France, ces Français aspirant à la mort d’autres Français.

Il ne doit plus y avoir d’après.

Ce doit être maintenant et vite.

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Voir les Commentaires (175)
  1. Bonjour,
    « Il y a Daech à l’extérieur et Daech en France, ces Français aspirant à la mort d’autres Français. »
    Je me suis laissé dire, mais peut-être n’est-ce qu’une rumeur malveillante, que certains émirats du Golfe dont le Qatar et l’Arabie Saoudite finançaient certains mouvements islamistes radicaux.
    Peut-être que la France, quel que soit le parti au pouvoir, devrait revoir ses relations avec ces pays qui jouent un double jeu. Pays qui investissent massivement dans nos fleurons technologiques, voire dans des clubs de foot prestigieux qui grâce aux pétrodollars dominent outrageusement la ligue 1 de football.
    Mais il est vrai que lorsqu’on a une dette qui atteint pratiquement 100% du PIB, la realpolitik prend le pas sur les droits de l’Homme. L’argent permet de maintenir la paix sociale et donc de se maintenir au pouvoir. Enfin ça ne marche pas à tous les coups, c’est vrai.
    Pourra-t-on accepter longtemps ce gente de situation ambiguë ? Mais il faudra aussi en assumer les conséquences. En politique rien n’est simple, tout se paie cash un jour ou l’autre.

  2. Garry Gaspary

    Ben tiens…
    « Un changement d’attitude collective profond et structurel ».
    Et si on le fait, ce changement, et qu’on se prenne néanmoins un autre attentat dans les gencives, vous nous conseillerez quoi ? Un nouveau changement d’attitude collective profond et structurel ?
    Bref, à chaque fois que Daech frappe, on doit changer profondément et structurellement.
    Cette politique peut effectivement stopper in fine les attentats en France mais à l’unique condition que ces changements profonds et structurels y amènent progressivement la république islamique.
    Sinon, plutôt que de définitivement se noyer ainsi dans notre propre trouille, on peut aussi tenter de gagner cette guerre en démontrant à Daech qu’il peut commettre dix, vingt, cent attentats en France s’il le souhaite, cela ne servirait à rien puisque cela n’y impliquera aucun changement d’attitude collective profond et structurel.
    Bien sûr, cela suppose qu’on soit capable de faire preuve d’une vertu, d’une grandeur, d’un courage, d’une noblesse inébranlables malgré les épreuves et qu’un sans-dent, par sa propre essence, ne peut qu’ignorer.
    Liberté, égalité, fraternité.
    Trois petits mots pourtant trop lourds pour être portés par les frêles épaules des christianisés.
    En vérité, je vous le dis, ce seraient eux les premiers à crier : « Allahou akbar ! », à collaborer avec Daech et à trahir encore et encore la France pour tenter de sauver leur misérable peau.

  3. « Superbe allocution du président de la République qui avec habileté et gravité a su payer sa dîme à l’opposition. Le socialisme, face au gâteau de l’horreur et de la désolation, a accepté de le partager. »
    Dans de telles circonstances ce que vous appelez habileté n’est que la preuve de la médiocrité de la politique politicienne.
    Ce parti de crétins a voté en 1982 contre des lois sécuritaires de début 1981, par idéologie, et ils veulent maintenant changer la constitution pour obtenir les pleins pouvoirs et remettre ce qu’ils ont annulé.
    Mitterrand déclarait que la vente de la drogue faisait vivre des quartiers, à Marseille le représentant de ce parti, condamné pour avoir acheté des votes, le détournement d’argent dans le Nord comme l’a démontré Dalongeville…
    Le principal est d’avoir des postes et de supprimer l’argent aux opposants comme l’a récemment réclamé Fleur Pellerin.
    Aucun projet, aucune vision pour le pays, le but est d’avoir une retraite de 30 000 euros quand on a gagné 15 000 euros au plus comme Hollande, de déclarer 2 millions après avoir touché 19 millions d’euros.
    Depuis deux ans mais même depuis 1981 seul le ministère de la Défense a diminué ses dépenses, la France est aussi bien préparée pour les temps à venir qu’en 1939.
    Je ne pense pas que la République s’en remettra mais j’espère que la France le fera.

  4. Grand discours du président de la République… émouvantes et convaincantes allocutions…
    Cher Monsieur Bilger, je sais l’importance que vous accordez à la parole et à l’art oratoire, mais nous en avons par-dessus la tête des discours, des déclarations, des allocutions, qui pour avoir été parfois écrits par de belles plumes ne reposent le plus souvent que sur du vide voire du mensonge.
    Sarközy faisait aussi très fort dans le genre, mais Hollande n’a rien à lui envier.
    Les Français qui vivent dans la vraie vie, pas celle dont les médias donnent une vision artificielle, ne sont pas dupes.
    Des discours et des mots d’un côté, de dures réalités de l’autre, auxquelles pas le début du commencement d’une réponse n’est apporté, en dépit de mesurettes de type poudre aux yeux se gardant d’aborder le fond.
    Un exemple révélateur parmi d’autres. Pourquoi vous-même, Monsieur Bilger, reprenez-vous ce terme de Daech répété en boucle par les manipulateurs alors qu’en français – je rappelle que le français est la langue de la république selon la constitution – nous devons dire État islamique ? Oui, islamique, c’est comme ça.
    Quand nous constatons que l’on commence par jouer sur les mots, sur leur sens, sur la réalité qu’ils recouvrent, comment ne pouvons-nous pas nous montrer dubitatifs sur le niveau de la réponse en action qu’il faudra bien un jour apporter aux forfaits de quelques tueurs certes, mais aussi et surtout en ce qui concerne le terreau sur lequel ont grandi ces fleurs vénéneuses, parfois sous les soins attentifs de certains nos propres hommes politiques ou de leurs satellites ?
    Maintenant, après ce qui s’est passé, la parole devrait être au silence…

  5. Gilles Huvelin

    Le Congrès m’a déçu. Ils sont venus tout sourire se taper sur le ventre devant les caméras en attendant un Président qui a fait un discours terne, technique, annonçant des replâtrages, mal écrit et lu… plutôt mal.
    Tout cela a manqué à la fois de majesté et d’élan. Notre pays m’a paru étriqué, petit, vieux et désespérant de précautions idéologiques, empêtré dans ses symboles de réducteur de tête pour tout dire.
    Nous sommes administrés et pas gouvernés.

  6. J’en connais un ici qui a dû jubiler de frénésie hystérique en voyant tous ces christianisés allongés sur les trottoirs ; son dernier commentaire ne fait aucun doute sur son dérèglement mental ; kss kss !

  7. Gilles Huvelin

    Les monarchies du Golfe sont aussi otages des religieux. Leur avenir passe également par la fin de l’Etat Islamique. Ce n’est pas pour rien qu’elles nous financent et achètent nos matériels militaires.

  8. « Et après ? »
    Vous voulez dire après Janvier et Novembre 2015 ?
    Eh bien c’est très simple, on devra attendre entre janvier et décembre 2016 pour connaître les nouvelles dates d’attentat.
    Et sans vouloir être cynique, avec deux attentats meurtriers par an, nous sommes encore loin de la zone « grosse colère du peuple ». D’ici quinze jours, les préoccupations des Français seront ailleurs. Trente ans de ‘j’m’en foutisme » politique ça ne s’arrête pas par miracle après un simple discours.

  9. Laurent Dingli

    Il faut aussi régler les problèmes ici, en France. Après le cas de Brest que j’avais rappelé, celui de l’IUT de Saint-Denis évoqué par sylvain, voici les informations données par Le Parisien sur les infiltrations islamistes au sein de la RATP.
    A ce propos, le « débat » sur Europe 1 dirigé dimanche dernier par David Abiker était tout à fait symptomatique : aux propos fermes et intelligents tenus par Mathieu Guidère, les trois autres intervenants, le sociologue Michel Wieviorka, le psychanalyste Fethi Benslama et le très arrogant dessinateur de BD, Joann Sfar, répondirent par de sirupeuses généralités, fondées pour certains sur la condamnation morale et le déni.
    Entre ceux qui voient dans tout musulman un ennemi et ceux qui, au nom du Bien et de la Morale, interdisent d’évoquer le sujet, la résolution de cette question risque de prendre un certain temps…

  10. hameau dans les nuages

    « Trois petits mots pourtant trop lourds pour être portés par les frêles épaules des christianisés.
    En vérité, je vous le dis, ce seraient eux les premiers à crier : « Allahou akbar ! », à collaborer avec Daech et à trahir encore et encore la France pour tenter de sauver leur misérable peau. »
    Rédigé par : Garry Gaspary | 17 novembre 2015 à 09:00
    Toi mon petit, j’espère que tu cours vite, très vite et que pour ce faire tu as abandonné babouches et djellaba par commodité. Je sais qu’un coup de pied au c.. peut être considéré comme une arme par destination par certains juges mais je suis prêt à en payer le prix.
    Plus sérieusement : et après, Monsieur Bilger ?
    Seul dieu le sait et comme le dit monsieur Sannat à la fin de chaque article de son blog : « préparez-vous il est déjà trop tard. »

  11. Marc Ghinsberg

    Personne ne nie la nécessité de prendre des mesures de sécurité supplémentaires et de renforcer celles qui existent déjà. Mais personne ne peut garantir qu’il n’y aura plus d’après. Aucune mesure ne dissuadera un terroriste prêt à mourir de tirer dans la foule où de se faire exploser parmi elle. On peut rendre les attentats plus difficiles, on ne peut garantir de les éradiquer. Il est démagogique de dire qu’il ne doit plus y avoir d’après.
    Agir pour qu’il n’y ait pas d’après bien sûr, dire qu’il n’y en aura pas serait irresponsable.
    Pour ma part je souhaiterais avoir votre avis éclairé sur les diverses propositions concernant ceux qui font l’objet de fiches S : rétention, bracelets électroniques etc.

  12. @GLW
    Les Français en majorité sont déjà passés à autre chose, on zappe, on rouspète de voir toujours en boucle les attentats et surtout ces grotesques socialos, sourcils froncés, coups de menton et torses bombés parader le petit doigt sur la couture du pantalon ; une belle basse-cour de fayots opinant du chef à chaque mot guerrier de leur gourou ; moi-même, samedi, j’ai beuglé comme un veau quand le match de rugby à Mayol a été supprimé.
    Trop de téléréalité tue la réalité.
    « Aux suivants » qu’il disait mon adjudant !

  13. Valls, Cazeneuve, ajoutons Taubira, c’est quand même 148 victimes !! A quel chiffre ont-ils décidé de donner leur démission ??

  14. « Et après ? » :
    1) On fait les gros yeux aux méchants.
    2) On bombarde 2 ou 3 sites (déjà connus !) chez les coranophiles en évitant au maximum de pulvériser trop fort si on suppose la présence de Sarazins « français » dans les environs.
    3) La pression retombe, on câline les muzz locaux dans le sens du poil (ça on sait faire). On en profite pour en faire venir d’autres qu’on répartit adroitement sur tout le territoire.
    4) Paf ! Ils remettent ça !
    5) On revient au premier item.

  15. Denis Monod-Broca

    Non, ce n’était pas un beau discours, ni pour la langue (« La France, elle… », « L’Europe, elle… »), ni pour la pensée.
    Nous sommes en guerre, François Hollande le dit et le répète, nous faisons face à une armée qu’il faut combattre, mais il traite les auteurs des attentats de « lâches assassins » et de « méprisables tueurs », il faudrait savoir. Une armée ou des tueurs ?
    La réaction de beaucoup de gens est : « ce sont des salauds, il faut les buter ! ». J’y vois le degré zéro de la réflexion. Et Hollande, au fond, ne dit pas autre chose.
    Répondons au sang par le sang, à la haine par la haine… et nous récolterons toujours plus de sang, toujours plus de haine.
    Est-ce bien cela que nous voulons ?
    En écoutant M. Hollande, j’éprouve le sentiment que des siècles de savoir lentement accumulé, et au prix de quelles épreuves !, se sont envolés en fumée…

  16. …et après ?
    Depuis vendredi il n’y a que des incantations de ceux qui prétendent nous gouverner… Incantations, emphases verbeuses, déclarations d’intention ne débouchent sur rien !
    Comment peut-on croire les paroles d’un président et celles du gouvernement qui osent dire que des policiers, militaires etc. seront recrutés endéans les deux ans. Tout spécialiste dira que faire passer les examens administratifs, recruter, former, rendre opérationnel, nécessitera plus de deux ans… Pendant ce temps les djihadistes attendront sagement ahaha !
    Tous les parlementaires sont venus, ils étaient tous là, bien sages… tous avant, pendant, après… Tous n’ont en tête que la notion de quantités des moyens, aucun n’a en tête la notion de qualité des missions à accomplir, tout simplement parce qu’aucun ne sait, aucun ne s’est jamais posé la question de savoir qui fait quoi comment avec quels résultats et à quel prix !
    La France et les autres pays occidentaux se contentent de réagir, le monde occidental n’est pas pro-actif, par conséquent nous ne sommes plus maîtres du calendrier, aujourd’hui ce sont les djihadistes qui décident.
    ——————————-
    @Exilé 17.11.15 – 9.25
    Selon vous il faudrait désigner ce mouvement par « Etat islamique » et non « Daech » !
    Je n’ai aucun avis sur ce sujet, cependant ce mouvement n’est pas un Etat, il a capturé/envahi certaines portions des pays qui l’entourent et y sème la terreur ; qualifier ce mouvement d’islamiste serait – selon certains experts – inadéquat, ceux qui composent ce mouvement seraient des voyous ! Daech, ou Daesch selon certains pays, j’ignore – comme très certainement beaucoup ici et ailleurs – ce que cela veut dire, acronyme ou francisation d’un mot venu d’ailleurs, je ne sais d’où ! Si vous savez, dites-le nous… mais en fait peu importe puisque l’objectif du monde occidental est que ce mouvement disparaisse de tous les radars !

  17. « Ce doit être maintenant et vite » (PB)
    J’avais terminé mon commentaire précédent par « c’est maintenant où jamais ». Vite peut se traduire par alliance avec Poutine pour le plus rugueux, ce dernier par ses dernières réformes militaires veut reprendre la main, montrer sa puissance, garder la Syrie, ses bases militaires.
    Même si parfois les relations peuvent être compliquées, eux n’oublieront jamais Stalingrad et nous 1940. Alors dire que l’Histoire se refait, je n’en suis pas si sûr, mais dans tous les cas je préfère vite que jamais.

  18. Bruno Gollnisch sur son blog fait une analyse très intéressante. Hélas, il est encore perçu comme le diable. Mais les diables sont ailleurs.

  19. Je n’ai pas eu envie d’écouter notre leader maximo parce que je ne supporte pas son ton de voix et que je ne puis encaisser que l’on découvre aujourd’hui, sous la pression d’événements dramatiques, ce qu’il aurait fallu faire il y a déjà des années…
    Nous payons les effets d’une politique extérieure incohérente puisque nous soutenons des Etats qui financent et aident nos ennemis et nous subissons les retombées d’une politique intérieure laxiste, en tout cas frileuse, à l’égard des voyous contaminés par un islam extrémiste.
    Je remarque que l’on continue, sur les plateaux de télévision, de tortiller du c.. lorsqu’il s’agit d’appeler un chat un chat, au nom du « pas d’amalgame ». Au Moyen-Orient et au Maghreb où j’ai des amis musulmans, un salafiste est considéré comme la pire des engeances !
    Le prix à payer en Algérie ou en Egypte a été tel qu’il a conduit les gouvernants à être intransigeants avec ces gens qui souhaitent la fin des libertés publiques et l’avilissement des femmes. Dans ces pays, les prières publiques sont prohibées et les mosquées djihadistes fermées.
    Combien de temps va-t-il falloir attendre pour que nous en fassions autant ?
    Peut-on être rassuré par les mâles accents de Hollande ou de Valls ?
    Prenons date !!

  20. « Ce doit être maintenant et vite »
    C’était une promesse (non tenue) du récitant Hollande à propos du changement qui allait réinventer le rêve français ! Ben mon colon comme disait l’amiral… en fait de rêves nous avons touché les cauchemars. Dans l’ordre.
    Cauchemar du déficit abyssal, cauchemar des liquidations de nos entreprises (petites et grandes), cauchemar du chômage, cauchemar de l’insécurité dans les grandes villes et dans certaines banlieues devenues territoires indépendants. Enfin cauchemar ultime d’un vendredi 13, le jour où un grand nombre de Français pas superstitieux (je touche du bois 😉 font la queue pour payer de leur plein gré un impôt.
    Et après ?
    « Il faut savoir ce que l’on veut.
    Quand on le veut il faut avoir le courage de le dire.
    Quand on le dit il faut avoir le courage de le faire » (Georges Clemenceau)

  21. @Gilles Huvelin
    Nous sommes administrés et pas gouvernés.
    Les apparatchiks ont remplacé les hommes d’État…

  22. Daniel Ciccia

    « Et après » ?
    La plus grande force parfois vient de ce qui émane de ce qui est inébranlable.
    Je crois que nous devrions nous féliciter d’avoir vu, au Congrès de Versailles, un président fixé dans ce registre.
    Il s’est mis à la hauteur de la menace et, sauf évidemment à considérer que les paroles ne forment rien, il a porté la parole la plus adéquate sans céder à la panique ni à ce que veulent lui dicter ceux qui organisent ces attentats.
    Que lui dictent-ils ?
    Un enchaînement de réactions, de mots, de vindictes, auxquels il faut reconnaître qu’un certain nombre de nos élus, de militants, de personnes, se mobilisent pour que nous le réalisions, cet enchaînement.
    Je ne veux pas que nous négligions la valeur des personnes qui périssent dans les attentats, mais le but de guerre n’est pas en soi les pertes humaines obtenues par ces avatars venus de l’enfer, le but de guerre consiste à nous désemparer, à nous plonger dans l’obscurité, et à nous engager dans un processus de surenchère inappropriée, à nous jeter dans les bras des matamores et des démagogues, à nous diviser dans la raison et nous éloigner de la raison.
    M. Hollande a eu raison de signaler que nos valeurs, à travers la Constitution, constituaient notre bouclier fondamental. Il n’en exclut pas d’autres, opérationnels. Il n’exclut pas le glaive, non plus.
    Mais la légitimité procède de la justice de notre Etat, de sa nature, et ce n’est que par cette acuité, que par cette fidélité, que nous déferons et démasquerons les forces qui nous agressent pour ce que nous sommes nous-mêmes et le lien que nous formons avec d’autres nations qui, même si elles sont différentes, nous ressemblent.
    Je ne suis pas constitutionnaliste au-delà du fait que j’aimais bien le temps où mon instituteur nous faisait entrer dans le crâne que le mot le plus long de la langue française était « anticonstitutionnellement », mais la proposition de révision de notre texte fondamental me semble pertinente et nécessaire pour prendre en compte la nouveauté que représente le terrorisme. Là où Clausewitz d’une certaine manière est achevé, une forme nouvelle, subreptice, est apparue, plus insaisissable et qui porte le conflit au niveau cognitif, la guerre de l’intelligence, la guerre pour transformer les esprits, y faire exploser des bombes sémantiques, des produits lexicaux toxiques, et planter des drapeaux noirs, celui de Daech aujourd’hui, sur les crânes.
    Cela par altération lente et progressive de notre perception de la réalité.
    Il faudra longtemps, longtemps, et peut-être jusqu’à la fin des temps, maintenir des églises, des mosquées, des synagogues, des temples, pour échapper à ces forces. Il y a des enseignements, des expertises, qui nous viennent de loin et qui ont justification, nous le constatons aujourd’hui, à venir de loin et de continuer à nous accompagner.
    Réfléchissons, un peu, sur toutes les tentations, à un titre ou à un autre, qui s’exercent pour les ramener aux incertitudes du profane. Cela ne signifie pas qu’elles doivent rester bloquées, cela signifie qu’elles doivent rester la ressource qu’elles représentent.
    J’ignore si nous avons frôlé le précipice. Mais la République est bien là et il était important que le président de la République, hier, soit finalement celui qui assure qu’il avait compris car c’est ce qu’il a dit.
    C’est bien les pleins pouvoirs, mais c’est mieux la pleine conscience.
    C’est mieux, infiniment plus efficace, au moment où des forces essaient d’altérer notre jugement, d’avoir un meilleur jugement ; c’est mieux, au moment où on veut nous pousser dans le sens où nous penchons, de nous redresser ; c’est mieux, quand on nous propose de meilleures alliances, de bien réfléchir ce qu’elles entraîneraient ; c’est mieux, au moment où un collectif « Le Plessis » de hauts fonctionnaires, appelle à nous affranchir de tout discernement en écrivant « Le slogan majeur avait alors été «pas d’amalgame», sous-entendu entre l’islam et les terroristes. La situation présente invalide brutalement cet artifice de communication », de conserver cette souveraineté sur les choses, car il y a ici, autour de nous, des gens qui frappent à nos consciences en invoquant la souveraineté pour nous dire de l’abandonner là où elle est universelle, là où elle appartient à chacun, quelle que soit sa condition, son bonheur ou son malheur, la souveraineté de demeurer ou de devenir quelqu’un de juste que n’ébranlent pas les coups.
    Il fallait que cela arrive. Après les gens qui disent tout haut ce que les gens pensent tout pas, voilà l’heure venue de hauts fonctionnaires dissimulés derrière l’anonymat, qui se proposent d’administrer tout haut ce que d’autres disent tout haut.
    La route pour Drancy, c’est à quel carrefour ?
    « Et après ».
    Après, et même avant, il y a un peuple qui a le droit de dormir, de vaquer à ses occupations, en étant libéré des contingences. Car il ne faut pas s’y tromper, tout cela, l’après que vous désignez, n’est de l’ordre que des contigences, celles qui doivent pouvoir assurer le peuple, les peuples, de la sécurité dont ils bénéficient et cela consiste en une affirmation de sécurité : il y a des gens qui veillent, qui restent lucides, qui sont capables de se mettre au niveau de toute chose. C’est la vocation naturelle de l’Etat.
    Certains en ont fait une conception diamétralement opposée.
    Bien à vous.

  23. @eileen
    (…) cependant ce mouvement n’est pas un Etat, il a capturé/envahi certaines portions des pays qui l’entourent et y sème la terreur ; qualifier ce mouvement d’islamiste serait – selon certains experts – inadéquat, ceux qui composent ce mouvement seraient des voyous !
    L’usage est me semble-t-il de désigner les partis politiques, organisations, Etats etc. sous l’appellation qu’ils ont choisie.
    Le fait que des voyous aient pris le contrôle de tel ou tel pays n’est pas rare depuis 1789 (URSS, Allemagne nazie, Cambodge etc. sans oublier notre malheureux pays).
    De nombreux pays se présentaient comme des Républiques démocratiques mais n’avaient rien de démocratique, ce qui n’empêchait nullement le nôtre d’entretenir des relations diplomatiques ou commerciales avec eux.
    En pratique, l’État Islamique a qu’on le veuille ou non toutes les prérogatives d’un Etat : il dicte et fait observer ses lois, il bat monnaie, il possède une armée, des services de propagande (bien faite), il entretient des écoles, il commerce avec les pays étrangers (si vous avez une voiture à pétrole, vous seriez surprise d’apprendre qu’une partie de son carburant vient probablement des contrées administrée par l’E.I avant d’être commercialisé par des compagnies appartenant à certains de nos pays amis…)
    Quant aux fameux experts, pour qui roulent-ils au juste ? Pour la propagande du Régime ?
    Le fait de ne pas vouloir appeler un chat un chat, de refuser de voir la vérité en face, de ne pas appeler clairement l’État Islamique pour ce qu’il est même si cela ne nous fait pas plaisir participe du mal délétère minant nos contrées gangrenées par le politiquement conforme, faisant que des populations entières atteintes du syndrome de Stockholm refuseront la tête sur le billot de nommer bourreau celui qui leur tranchera la gorge.

  24. « Il me paraît naïf de prendre des exaltations belles et grandioses liées aux tragédies pour un changement d’attitude collective profond et structurel.
    On continue à dénigrer la police, l’armée sera appréciée le temps de notre peur et on ne rira pas du patriotisme tant que la France sera dans la ligne de mire de ces islamistes que le président de la République n’a pas voulu nommer puisqu’il a seulement dénoncé les djihadistes, le djihad n’étant qu’une modalité de guerre mais inspirée par l’islamisme radical ».
    Comme je l’ai écrit dans un commentaire du billet « Mais qui sont-ils », ce matin dans l’émission de Patrick Cohen sur France Inter, le Premier ministre a enfin déclaré que l’ennemi est l’islamisme radical, le djihadisme. Il a aussi ajouté, dans les réponses qu’il a faites, qu’il s’agit d’une guerre idéologique.
    On peut ici constater que Messieurs Hollande et Valls se retrouvent en quelque sorte à soixante ans d’intervalle dans la position de Guy Mollet, dos au mur face aux événements d’Algérie, contraints de décider de l’envoi du contingent et du rappel des réservistes. Donc d’aller contre leurs convictions affichées jusqu’à présent.
    Quant à l’origine des mesures qui sont et seront prises, peu importe qu’elle soient inspirées de propositions issues de la gauche ou de la droite. L’important c’est leur efficacité et le courage politique qui les sous-tendra.
    D’ores et déjà on peut penser, compte tenu de la gravité de la situation soulignée tant par le président de la République, le Premier ministre que le ministre de l’Intérieur, que la durée initiale de trois mois pour l’état d’urgence est trop courte et que six mois auraient été préférables.
    Mais c’est sur l’aspect « guerre idéologique » évoquée par Monsieur Valls que j’attends le courage politique de nos dirigeants et parlementaires, tout comme de la part des corps constitués, à commencer par l’Éducation nationale et nos exégètes médiatiques de la culture de la culpabilité. On pourra aussi juger à l’aune du combat contre les signes ostentatoires de l’islam radical politique revendiqué, notamment dans les universités et dans l’espace public, à la modification des exigences de l’école républicaine : je n’ai pas le sentiment que notre actuelle ministre de l’Éducation nationale soit la personne la plus à même de procéder à ce changement complet de cap.

  25. @Exilé 16/11/15 – 11:44
    Merci pour cette longue explication que je n’approuve pas dans sa totalité.
    re. les experts, vous avez raison, la première question à se poser est « qui les paie », mais ils méritent d’être écoutés, ce sont les trop médiatisés qui sont à éviter, mais ça ne concerne que moi !
    Je ne suis pas convaincue que le fait d’envahir des territoires, de s’y installer, de financer, de commercer avec d’autres pays, que le 98 de ma voiture etc. etc. soient suffisants pour en faire un Etat, au sens où nous le concevons.

  26. Encore un abus de langage, une ânerie de journaleux et autres commentateurs.
    « Les militaires à Paris sont en flux tendu » vient de dire une voix « off »…
    Le flux tendu, « juste-à-temps » ou « just-in-time » est une technique de production, de logistique et de stockage qui aboutit à réduire au minimum les stocks « tampons », intermédiaires, initiaux, finis.
    Le flux tendu est un système qui repose sur un principe simple : une commande client déclenche une commande fournisseur. Le produit est alors directement acheminé chez le client.
    Travailler en flux tendu ne veut absolument pas dire que les militaires travailleraient sous pression, ce que prétend la voix « off ». Bien au contraire le flux tendu bien conçu permet de fluidifier, de supprimer les encombrements, les ruptures de stock etc.
    Les militaires sont sous pression, certainement pas en flux tendu, pas plus que l’avocat que j’ai entendu dire « je suis en flux tendu », ce qui aurait voulu dire qu’il déclenchait les dossiers, donc les divorces, et autres affaires à traiter… alors qu’il voulait dire qu’il était débordé.

  27. À quoi bon une allocution devant une assemblée représentative qui ne discute pas ? C’est un sacre ou une prédication. Comme d’habitude, la parousie n’en sera pas accélérée.

  28. Véronique Raffeneau

    « Grand discours du président de la République devant le Congrès réuni à Versailles. De haute volée intellectuelle et démocratique et de belle tenue de langage.
    Et après ? »
    Et avant ?
    Ce qui domine est tout de même un sentiment d’incrédulité que Michel Richard dans Le Point résume fort bien :
    « Au lendemain du 13 novembre, Bernard Cazeneuve annonce la dissolution des mosquées radicales. Il y en a donc ? Connues ? Répertoriées ? Pourquoi avoir attendu ? Au lendemain du 13 novembre, on lance partout en France des perquisitions, des arrestations, on renforce le contrôle aux frontières. Pourquoi pas avant ? (…)
    Mais, avec incrédulité, on ne peut s’empêcher de voir dans les opérations policières et militaires déclenchées aujourd’hui l’aveu qu’elles auraient été possibles hier. »

  29. Il serait criminel de la part de l’État de laisser advenir, par impuissance, faiblesse, retour aux habitudes de mansuétude ou reniement, une troisième monstruosité après les deux premières.
    Que j’aime vous le voir reconnaître, cher Monsieur Bilger.

  30. @ Denis Monod-Broca | 17 novembre 2015 à 10:44
    Je suis d’accord avec vous, d’autant que je ne vois pas de quel droit Hollande dit que la France est en guerre sans avoir consulté le peuple (via le parlement) pour décréter cet état de fait !
    Je crains malheureusement que les Parisiens ont eu affaire à des tueurs sans foi ni loi, à des drogués sous contrôle.

  31. Je viens de relire Le Discours de Grenoble de juillet 2010.
    Tout y était.
    Les gens de gauche et certains de droite, par conviction naïvo-« humaniste », et les gens du FN, par calcul politicien, ont réussi à empêtrer sa mise en œuvre et à mettre « facho » Sarko dehors.
    5 ans de perdus.
    Le discours de Versailles, qui ne dit pas très différemment du premier cité, relisez-le, sera-t-il appliqué ?
    En tout cas, 5 ans de perdus.

  32. @Véronique Raffeneau
    Bien d’accord avec vous et M.Rocard. L’Etat a failli, Hollande et Valls sont des rigolos, il auraient dû mettre en place toutes ces mesures dès le 7 Janvier dernier. Les familles des victimes devraient leur en vouloir de ne pas avoir agi des ces premiers attentats (et même avant…), et j’espère vraiment qu’après le deuil ces familles se retourneront contre ces imposteurs qui nous gouvernent.

  33. Il est clair qu’il n’y aura pas d’élan de sympathie international en faveur de la France comme après les attentats de janvier dernier. Il n’y aura pas non plus de défilé du 11 janvier 2015 qui en reflétait l’expression sourde et indignée. Le symbole fort du sacrifice de la liberté d’expression par l’assassinat de caricaturistes offensants manquera aussi à l’appel. C’est horrible à dire, mais la France n’a que ce que son exécutif lui a fait mériter.
    …Il restera simplement de ce 13 novembre 2015, ce maudit « bloody friday », le sentiment d’une errance dans la gouvernance d’opérations sur théâtres extérieurs et d’un immense gâchis s’achevant tragiquement en apothéose par un massacre sanglant. Derrière la compassion de façade – attendue et normale – des dirigeants mondiaux pour la France, beaucoup estimeront (en coulisses) qu’il était inexorable qu’elle devienne – via une gestion erratique par son exécutif du risque terroriste – la cible privilégiée de représailles de la part de l’E.I… Une cible qui n’était plus juive ou caricaturiste mais substitutivement des « français lambda ».
    Le spectacle offert par les chaînes d’information en continu n’a pas déçu. Il est tristement resté égal à lui-même. Les hommes politiques, chef d’État compris, ont ressorti les sempiternels éléments de langage, parfois affligeants, souvent démoralisants. On avait l’impression d’entendre la même partition que celle servie il y a neuf mois. Du réchauffé à peine transformé, prêt à servir sur plateau télé. Le « convenu » dans ce qu’il a de plus affligeant.
    La géopolitique, elle, n’a pas changé d’un iota. Barack Obama ne déclenchera pas de guerre terrestre contre l’État Islamique tant que son territoire sanctuaire ne sera pas directement attaqué (comme le 11/9/2001). Avant d’être président, Obama était déjà un pacifiste convaincu. À la tête de son pays, il n’a pas dévié et a joué la prudence, reculant en douceur chaque fois que se présentait un conflit patenté. Pendant ce temps, Poutine en a profité pour disposer ses pièces sur l’échiquier en envahissant Crimée et Ukraine. Simultanément, le monstre Daech naissait, se développait en se nourrissant – tel le cancer – du terreau fertile constitué de deux pays déstabilisés, en lambeaux.
    Merci à la France qui paye – sur l’autel de la lutte contre le terrorisme – pour les autres pays européens au propre (dépenses militaires non partagées) comme au figuré (vies françaises sacrifiées). La solidarité européenne est tout simplement inexistante…
    Seul partenaire encore sur le pont du navire à partager la tâche ingrate ? La Russie qui vient de payer au prix fort le tribut de son engagement (attentat aérien).
    Il ne reste plus aux Français qu’à protester dans la rue contre le qui et le pourquoi de cette boucherie. Car les responsables ne sont pas uniquement à chercher parmi les exécutants et commanditaires…
    Encore de longs mois d’angoisse à courir avant que Hollande et Obama ne quittent le pouvoir. Puisse la prochaine génération de chefs d’État mieux appréhender leur métier, en particulier la gestion des risques majeurs sur la planète. Vu d’où on part, la démarche paraît plutôt accessible. Qui sait ? Les Américains pourraient peut-être, comme en 44, avoir l’idée de traverser de nouveau l’Atlantique pour se diriger vers l’Est et y « nettoyer » une autre forme pestilentielle du fascisme…

  34. Catherine A une guerre de civilisation

    Mais pourquoi ne dit-on pas que depuis le 11 septembre 2011 nous sommes rentrés dans une guerre de civilisation ? Ces hommes sont des fanatiques, des fous, qui se fichent totalement du sort des Palestiniens, des Syriens, des gamins perdus des banlieues ; c’est le cadet de leurs soucis. Ils veulent juste soumettre les mécréants que nous sommes ou les tuer. Ils ne veulent pas que nous puissions rire, écouter de la musique, aimer librement, vivre comme nous le voulons. Et quand nous acceptons que des femmes se baladent intégralement voilées dans les rues, nous les renforçons. Nadine Morano n’est pas ma tasse de thé mais j’ai été ulcérée quand tout le monde, ses petits camarades compris, lui a sauté dessus parce qu’elle exigeait que, conformément à la loi, une femme en niqab soit arrêtée.
    Hier notre Président a dit en substance « ce n’est pas une guerre de civilisation parce qu’ils ne sont pas civilisés » ; quelle affligeante pirouette.
    Cette peur de dire les choses a été le premier renoncement. Notre première défaite.

  35. Monsieur Philippe Bilger je crains beaucoup que vous n’ayez raison pour l’après. Bien sûr le discours de François Hollande devant le Congrès était à la hauteur de la situation, mais dans les mois prochains est-ce qu’il sera suivi d’effets notables ? Pas seulement dans la majorité et le gouvernement qui en est issu, mais chez la majorité de nos concitoyens.
    Hormis la série de mesures législatives annoncées et qui sont pertinentes mais risquant fort de se diluer au fil du temps et des arbitrages gouvernementaux, quel seront concrètement nos réponses au niveau interne et externe ?
    Si au niveau externe elles sont du même genre que notre raid aérien sur Rakka, ce ne sera que de la théâtralisation militaire. Au cours de l’année écoulée nos frappes aériennes ne représentent que 3 % de celles réalisées par l’aviation US, et ces dernières n’ont permis que de limiter peu ou prou l’expansion de l’Etat dit islamique. Autre comparaison l’aviation russe, en trois mois, a déversé le quadruple de nos bombes en un an !…
    Nos moyens aériens disponibles nous permettent au plus d’augmenter de 1 à 2 %, la part de nos frappes par rapport à celles américaines. De plus aucune opération aérienne n’a jamais permis de gagner une guerre, alors on est bien loin de pouvoir éradiquer Daech !… Le fond du problème, et donc la solution, passe par une révision notable de notre politique étrangère : privilégier une alliance même de circonstance avec les Russes (les USA sont en cours de le faire) et pour le moins une sérieuse prise de distance avec les pétromonarchies du Golfe. Ces dernières sont entre autres le premier financier et soutien de tous les mouvements islamistes sur notre sol !…
    Au niveau intérieur, comme le souligne notre hôte la majorité de nos concitoyens risque fort de se comporter comme dans les mois suivant les attentats de janvier. La police et l’armée ne seront plus applaudis, mais perçus quasi comme des oppresseurs de nos libertés, et qui coûtent cher.
    On peut toujours espérer, pour ne pas dire rêver, à une prise de conscience notamment de l’Education nationale et de la Justice, donc à une politique de leur part revenant aux fondamentaux antérieurs, républicains et laïcs. Mais les titulaires de ces deux postes, dont le remplacement n’est pas à l’ordre du jour, sont pour la première restée bien silencieuse et pour la seconde ont exprimé leur compassion aux victimes. Hélas ces deux-là ne sont pas des Cazeneuve ou Le Drian, dont la constance et l’efficacité dans l’action sont à souligner. Certes, certains leur reprochent leur discrétion dans les médias et leur manque de charisme, mais ces deux dernières pseudo-qualités n’en sont pas pour un ministre. On sait hélas trop bien ce que les propos martiaux et péremptoires d’un Valls ou Sarkozy, faisant le bonheur des médias, ne sont que verbiage et parfois qu’actions sans lendemain.

  36. Mary Preud'homme

    Ce n’est pas une guerre c’est une colonisation de l’intérieur, autrement dit une reconquête. Ce que l’on entend parfois dire sans complexe par de jeunes musulmans à la sortie de la mosquée (à Evry, Versailles ou ailleurs). Et envoyer ses troupes à des milliers de kilomètres tandis que le danger est d’abord chez nous ou à nos portes est totalement irresponsable, sinon d’une imbécillité profonde.
    Quant aux discours grandiloquents, ils se font généralement après la bataille (gagnée) et non avant.
    Avec un tel commandant en chef d’opérette et sa cour de matamores on est vraiment mal barrés.
    « Res non verba »

  37. @ sylvain | 16 novembre 2015 à 19:25
    « Si résister aux terroristes c’est boire des verres en terrasse, je vais finir au Panthéon »
    Puis-je vous tenir compagnie, mon cher sylvain, dans cette résistance ? (Par esprit de corps naturellement 😉
    Si vous avez cinq minutes pour vous distraire (genre téléréalité) regardez en « replay » la « 3 » à 15h. Edifiant dans la bêtise. En même temps certains intervenants ont été élus 🙁 Quelque part ça fait peur…

  38. En allant me connecter sur votre site j’étais sûr que votre chronique du 17 novembre 2017 s’intitulerait « Et après ? ».
    Et quand je suis arrivé sur votre site je suis tombé sur le titre de votre chronique du 17 novembre intitulée « Et après ? »…
    Tout est dit ainsi. En effet que restera-t-il vraiment du discours de Hollande… après ?
    h**

  39. Véronique Raffeneau

    @ herman
     » …contre ces imposteurs qui nous gouvernent. »
    Imposteurs, je ne le pense pas.
    Plus banalement, herman, un Pouvoir dépassé, enkysté dans ses batailles électorales proches et celles à venir, l’ordinaire de la politique et de ses acteurs sous-dimensionnés, les équilibres électoralistes, alpha et oméga, à faire tenir en dépit de tout.
    Bien sûr, l’Etat d’urgence, le Congrès, des modifications constitutionnelles, bien sûr « un grand discours du président de la République devant le Congrès réuni à Versailles. De haute volée intellectuelle et démocratique et de belle tenue de langage. »
    Toujours est-il que 8 ou 10 tueurs dont la plupart étaient dans les filets du Renseignement ont pu en toute tranquillité organiser et commettre des carnages.
    Un discours de haute volée démocratique, selon moi, imposait et impose également d’expliquer et de rendre compte de ce qui a tragiquement échoué dans la prévention d’une telle horreur.

  40. Coup de gueule d’Alain Juppé dans les colonnes du journal Sud Ouest : « Où est l’Europe ? L’Europe est aux abonnés absents » et il en profite pour déplorer la solitude de la France sur le terrain en déclarant que nous sommes un peu seuls au Proche-Orient et en Afrique, « tout à fait seuls »… Enfin un pavé dans la mare le jour même où le chef de l’Etat déclare sans rire « Nous détruirons Daech ». On en reparlera dans quelques mois car la destruction, si destruction il y a, prendra du temps, beaucoup de temps. Si Juppé est réaliste, Hollande me paraît un peu optimiste, sachant que les promesses n’engagent que ceux qui les écoutent. S’agissant des budgets engagés sur tous ces théâtres d’opérations, il serait normal que tous les pays européens participent à leur financement. C’est comme à la messe, on organise la quête jusqu’au renflouement du coût de fonctionnement de la paroisse. Et on négocie poliment avec ses grands frères que sont Barack et Vladimir.

  41. Après ?
    On ne peut pas attendre de ceux qui sont responsables de la situation actuelle qu’ils soient capables d’y porter remède. Une alternance politique radicale s’impose.

  42. Encore des mots !
    Malheureusement, comme les réformes de fond n’ont pas été faites, nous avons un pays affaibli, sans marge de manœuvre budgétaire.
    Et comme notre Président n’a cessé de diviser les Français, ne vous étonnez pas que personne n’ait envie de ramer pour lui ou avec lui.
    Il ne va quand même pas oser se représenter en 2017 !
    @ hameau dans les nuages
    Si vous avez besoin d’aide…

  43. Il serait aussi imprudent de se faire l’ennemi des musulmans que d’ignorer la dimension de l’Islam, pour les modérés. Ceux-ci face à l’horreur, d’ailleurs relative pour les musulmans habitués au sang des sacrifices, attitude prudente, condamnation labiale, organisation de prière, en arabe, bien sûr, personne ne le parle, et puis silence. On insiste pour garder toutes les mosquées ouvertes, au nom de la liberté du culte, on fait quelques photos mixtes, avec un évêque par exemple, et on abandonne les croyants à leurs propres réflexions, qui se trouvent bientôt désorientés car ne se reconnaissant pas dans cette mélasse informe. Perte de quelques personnes, mais soumission de tout le reste au caractère anodin des réactions officielles, très faciles à invoquer dans un débat public.
    L’éponge musulmane se regonfle petit à petit, jusqu’à la prochaine opportunité pour le personnel politique français ou ailleurs de déclarer son attachement à l’Islam, religion éclairée. Quelques politiques aveugles ou payés ne font pas mal non plus dans le tableau. Ainsi on progresse jusqu’aux postes de décision. Alors là, le tumulte se déchaînera. Mais jusque-là, la logique électorale prévaudra dans le pays.
    Le drame est celui des gens sincères, qui ont choisi l’Occident athée ou chrétien, peu importe, pour progresser et faire prospérer leur intelligence ou leur savoir-faire. Eux sont en grand danger, comme ils le sont en Algérie, au Maroc, en Tunisie ou en Arabie Saoudite et ne parlons pas des pays sous domination musulmane sauvage avec lesquels nous avons des relations « d’absolue confiance ». Il faut avoir ces dissidents bien à l’esprit et les considérer comme des gens à protéger.
    En revanche, l’Islam, dont on nous rebat les oreilles, protégé par le chef de l’Etat, ce qui ne veut pas dire grand-chose, est un ennemi potentiel et permanent, en tant que religion politique. Dans les événements qui nous occupent, on n’a rien vu de bien positif dans l’attitude des fidèles et de la hiérarchie si ce n’est quelques individualités, dont certaines suspectes de duplicité, spécialement du côté de l’Aquitaine.
    Que nous le voulions ou non, Islam et Occident ne peuvent pas coexister, en raison des valeurs (au sens politico-intellectuel) qu’ils prêchent respectivement, sur tous les sujets. Je regardais tantôt une femme en colère qui exhortait les détracteurs à lire le Coran et le relire.
    Manifestement, cette femme n’avait lu que la version destinée aux enfants. Dans la Bible aussi je peux sauter le passage des dix mille prépuces, et des têtes servies sur un plateau et tous les docteurs juifs ou musulmans ne feront jamais que ces passages n’existent pas, comme Winter’s Tale n’exclut pas Macbeth…
    Passe encore de tuer, c’est banal même pour un républicain grand teint, mais l’exclusion, le mépris, l’arrogance du croyant sont incompatibles avec notre façon de voir qui reste chrétienne, volens nolens, la compassion étant une vertu propre à la personne de Jésus, personnage plus ou moins historique. La miséricorde d’Allah est toujours une rétribution flanquée d’une menace de supplice.
    Le musulman, qui en est au moins teinté, vit dans ce monde binaire qui le contraint et rejoindra toujours ses frères en recherche de domination. Peut-être ont-ils raison pour eux mais je ne partage pas leur vision du monde et encore moins leurs fantasmes sexuels que les Occidentaux ont tendance à confondre avec les Mille et une Nuits qui n’ont rien à voir avec l’Islam ou Omar Khayyam, tôt considéré comme le premier agnostique de tendance soufie.
    Il est tout à fait navrant de voir un gouvernant qui fait pleurer tout le monde affirmer des contrevérités, des à-peu-près qui préservent la puissance de pénétration musulmane comme si celle-ci lui était chère, au détriment d’une civilisation qu’il contribue à maintenir dans un état de médiocre survie, en élève de fond de classe, avec des « valeurs » aussi évanescentes que faciles à contourner.
    Nous ne sommes pas en guerre, simplement huit petits merdeux, gonflés à bloc par des mafieux d’Allah ont tué beaucoup de monde parce que notre monde occidental le leur permettait. La guerre, ce n’est pas ça. Ca, ce sont les excréments de l’Islam, et rien n’empêchera ce monde d’en produire, pour la jubilation des modérés dispensés d’y procéder eux-mêmes.
    On passera sur toutes les postures occidentales, en notant toutefois que le clergé catholique ne s’est guère exprimé et je pense à un évêque responsable chez Pax Christi enfiévré de faire sa place à « l’autre », de toujours penser à celui-là. C’est le rôle des catholiques de tendre la joue, mais à titre personnel, je préfère la voie où on tire d’abord et on s’excuse après.
    Comment cela se passera-t-il dans les années qui viennent ? La lutte continue mais ce n’est pas en prenant l’islam comme un mode de vie associé au nôtre que nos enfants garderont leur liberté.
    Et n’oublions pas que 96 % des indésirables restent en Europe.

  44. Quel après ??
    La campagne électorale passée sous silence ??
    Auraient-ils convenu d' »un coup d’Etat », en s’appuyant sur des victimes (juste avant la date des régionales), par une atteinte psychologique des électeurs en plein drame ??
    Il ne faut pas être surpris que des intellectuels demandent une commission d’enquête.
    Si cela était vérifié, le pire est à craindre.
    Me tromperais-je à ce point ?

  45. hameau dans les nuages

    @ Jabiru | 17 novembre 2015 à 17:31
    Laissez-le seul dans son coin. Quand dans l’affaire libyenne on dépasse le cadre de la résolution de l’ONU qui ne prévoyait qu’une no fly zone et que l’on bombarde tout le secteur et au-delà après avoir reçu à l’Elysée les membres du CNT, islamistes…
    Puisque maintenant il reconnaît après ces attentats de vendredi 13 « qu’il se pourrait qu’il y ait un risque parmi les migrants… »
    Regarder à nouveau cette vidéo de 2011 est croustillante avec un côté dramatique vu les événements actuels :
    https://www.youtube.com/watch?v=HqGZ0yDbzcg
    Il y reconnaît qu’il y avait un risque avec sa politique. On a le prix du risque avec la première mensualité de vendredi. Il a eu sa guerre et on a eu nos morts.
    Oui, qu’il se cache.

  46. Franck Boizard

    « Il ne faut pas compter sur ceux qui ont créé les problèmes pour les résoudre ». Albert Einstein
    La phrase d’Einstein est moins évidente qu’il n’y paraît. Les dirigeants modernes créent à dessein de la complexité pour ensuite devenir indéboulonnables en prétendant qu’ils sont les seuls à pouvoir maîtriser le système. Autrement dit, ils créent des problèmes qu’ils se proposent ensuite de résoudre. C’est ainsi que Serge Tchuruk n’a pas été viré alors qu’il était clair pour tous qu’il était en train de couler Alcatel. C’est en bonne partie l’argument de la compétence que l’UMPS oppose à Marine Le Pen.
    Pourtant, il ne peut y avoir aucun changement politique sans changement des hommes, cela ne s’est jamais vu. Un moment arrive où il faut prendre le risque d’une tête neuve, qui est peut-être incompétente, pour remplacer une tête connue, prétendue compétente mais qui ne cesse d’échouer.
    C’est pourquoi il suffit de regarder le gouvernement pour avoir la réponse à votre question.
    François Hollande n’a pas démissionné. Manuel Valls, Bernard Cazeneuve, Christiane Taubira et Laurent Fabius n’ont pas démissionné.
    Alors, et après ?
    Et après, rien. On continue comme avant. Jusqu’au prochain attentat.
    dosimi | 17 novembre 2015 à 10:41 a très bien résumé.

  47. Il y a Daech à l’extérieur et Daech en France, ces Français aspirant à la mort d’autres Français.
    Ce n’est pas à Philippe Bilger que j’apprendrai ce qu’est une fiction juridique, par exemple la formule « Nul n’est censé ignorer la loi » est une fiction juridique dans la mesure où des juristes blanchis sous le harnais sont parfois obligés malgré tout de discuter des heures entières autour de textes dont l’interprétation est ambiguë.
    Eh bien, le cas de ces Français selon le seul critère de possession de papiers français mais haïssant viscéralement la France et son histoire ainsi que les Français historiques et leur mode de vie, en se comportant de facto en étrangers hostiles et non en compatriotes fraternels, ne relève-t-il pas aussi de la fiction juridique ?
    Pouvons-nous qualifier ces déséquilibrés de Français sans éprouver un sentiment de malaise ?

  48. Ici, El Pais titre sur l’intervention conjointe de ce matin de l’aviation russe et française, avec l’appui des USA…
    Que reste-t-il de tout le foin et barbe à papa de Robert Marchenoir ?

  49. Et après ?
    Je vais vous le dire moi !!
    Les attentats de Paris, c’est le Lehman Brothers du Ponzi immigrationniste. Le vivre-ensemble est too big to fail. Il sera sauvé. On vous présentera la facture plus tard.
    J’ai envie de rajouter : et avant ?
    On bombarde Raqqa… Si c’est l’action à faire (ce dont je fais plus que douter), pourquoi ne l’a-t-on pas fait avant ? Pourquoi a-t-on attendu tous ces morts pour le faire ?

  50. Cher Philippe,
    Et après, c’est une autre histoire…
    Après avoir lutté tout l’été contre Poutine, en lui refusant les Mistral pour lesquels un contrat avait été signé, voilà Hollande contraint de séduire Poutine et de se battre à ses côtés.
    Après avoir reçu l’intelligence de la solidarité des différents partis politiques, Valls détruit cette unité dans l’œuf, au nom de son ambition.
    A l’entendre, on pourrait croire qu’il est le seul à aimer son pays.
    Sa colère à l’Assemblée était absolument déplacée.
    Que Valls admette une fois pour toute que la diplomatie socialiste est incohérente et mène au désastre actuel.
    Les policiers étaient dans la rue, ce qui est rare et des promesses faites pour le prochain gouvernement un effectif renforcé pour dans trois ans, des gilets pare-balles pour dans six mois.
    Depuis quand les citoyens ont alerté sur ces besoins, les professionnels eux-mêmes ?
    C’était du temps où Lucette chantait, c’était du temps où Hollande rêvait, le cœur dans les étoiles.
    Cette gauche guimauve, cette gauche endormie à l’Elysée attend le dégel pour mettre en place des systèmes qui ne sont pas dans le budget, alors que c’était dit par eux-mêmes, et prévoit pour dans quelques années d’éventuels changements.
    Les Français ont le droit d’être en colère parce c’est moteur, en ont assez de ces communications journalistiques dignes d’une classe maternelle.
    Demain, il y aura des renforts de sécurité dans les trains, mais aujourd’hui, il n’y avait rien en place. Rien de plus que des paroles.
    Par contre pour faire effet de com et mettre en danger des pilotes, nos Rafale ont bombardé des pneus usagés d’entraînement, des portiques de parcours, à deux cent mille euros la bombinette dans le sable et sans être prévus dans le budget, nous ne pouvons pas être d’accord.
    Les Français demandent une stratégie claire.
    Notre faiblesse a commencé en sortant de l’Afghanistan, en délaissant volontairement le problème libyen qui a créé un passage béant à tous les clandestins, marchands d’armes et de drogue.
    Depuis le départ de Nicolas Sarkozy le nombre de mosquées salafistes a doublé.
    45 mosquées salafistes de plus en trois ans. C’est pour cette raison que Hollande n’a pas abordé le problème dans son discours qui aurait pu tenir en cinq minutes.
    Il n’est pas le temps de se cacher derrière des réformes constitutionnelles, mais le temps d’agir.
    Marisol Touraine a organisé le matin même de l’attentat des exercices de préparation à un éventuel attentat, pour gêner une grève des personnels soignants et pour passer en force pour coller son nom sur une loi.
    Tout ceci ne respecte pas les priorités attendues.
    Nos parlementaires devraient les laisser dans le bourbier qu’ils ont créé puisque les socialistes ont toujours la science infuse.
    Car s’ils avaient vraiment voulu renforcer le personnel policier depuis trois ans, ces personnels seraient déjà formés et équipés et ce n’est pas le cas.
    Des milliers de vétérans sont prêts à reprendre les armes et personne ne les entend. Des milliers de réservistes attendent le décret de report d’âge.
    Que des mots et rien en vue.
    françoise et karell Semtob

  51. « Et après ? » (PB)
    Poutine, Poutine ? Poutine.
    Il est partout, pas en tant qu’homme providentiel, il enlève peu à peu le dernier vernis à nos façons de penser en matière offensive. En fait tapis dans son coin, il attendait qu’on vienne lui manger un petit peu de grains dans la main.
    Ce n’est pas ostentatoire chez lui, par contre un vrai stratège qui n’a pas froid aux yeux car il sait que nous ne sommes plus depuis longtemps dans une logique guerrière, dans le sens vertueux de terme.
    Il est en train d’expliquer, après avoir quitté l’Afghanistan contraint par la bien-pensance mondiale, comment ce type de combat doit être mené, ce qu’il veut c’est carte blanche. La semaine dernière il était à 700 sorties, pour ses avions, une misère pour un pays comme le sien aujourd’hui qu’il a restructuré son armée.
    Demain il veut associer des alliés frileux et leur montrer qu’il est plus que jamais dans le jeu et tous de mettre leur mouchoir de pleurnicheuses revendications dans leurs poches.
    Sacrés Russes, pas très riches mais au moral d’airain, fiers comme des Cosaques, et aujourd’hui ils veulent aller plus vite encore que le suggère notre hôte, il ne faut pas oublier que chez lui la communauté musulmane doit représenter 20 millions de citoyens, et des turbulences il n’en voudra pas, Poutine n’aime pas du tout cela.
    C’est l’échange qu’il propose, mais dans le fond il le sait très bien, tous d’aller le chercher.

  52. Daniel Ciccia

    Parmi les choses frappantes d’un point de vue analytique, il y a l’irruption très rapide, très rapide, trop rapide, dès le lendemain des attentats du 13 novembre du « salafisme » comme ennemi. Il faut se méfier des fausses évidences. Le diable s’y cache et s’active pour y retenir les esprits.
    http://www.lepoint.fr/justice/fiche-s-ce-n-est-pas-parce-que-je-suis-un-salafiste-que-je-suis-un-terroriste-17-11-2015-1982484_2386.php
    Si on fait cet effort, à supposer que cela soit un effort de réfléchir convenablement en se défaisant de ses réflexes pavloviens, et que l’on dépasse les formes, on voit le fond et ce qui, au fond, justifie l’intérêt de répéter les coups, c’est de constater qu’ils portent. Comment le constate-t-on ? Oh, ne fût-ce qu’ici, cela déborde.
    La trame vous échappe. Pourtant, quelle grossièreté et quelle évidence. Faut-il que le piège soit vraiment subtil pour être aussi efficace puisqu’il procure de la force à ce qui le sert.
    Il y a des personnes en Iran qui sont particulièrement habiles pour exploiter et créer les ressources qui les servent. Comment vaincre le sunnisme sinon par un avatar du sunnisme ? Réfléchissez à cela brave gens, au-delà des simples actes de guerre et de défense.
    La question à ce jour porte sur la nature de la manipulation. Est-elle directe ? Indirecte ? Est-ce qu’en Irak, paradoxalement, cet avatar ne sert pas un chiisme iranien contre un chiisme irakien, alors qu’il s’est concentré, dans un premier temps, à discréditer l’Arabie Saoudite par la nationalité des auteurs des attentats du 11 septembre 2001 ?
    Ah, je suis d’accord. Quelle scénographie et quel scénario ! On se croirait à l’opéra ou au théâtre. On y est. Dans les coulisses, ces gens-là croient qu’il n’y a que des machinistes absurdes servant leur protocole les yeux fermés et l’esprit saturé.
    Je le dis. Cela suffit. Les avatars doivent renter dans la lampe du mauvais génie.
    Bien à vous

  53. Jusqu’à présent, à quelques rares exceptions près, notamment dans les transports ferroviaires ou aériens, les assassinats de masse ont eu lieu dans des lieux symboliques des capitales européennes : Londres, Madrid, Paris.
    Il est à craindre que ceux-ci ne se déplacent sur tout autre point du territoire, comme un marché, un vide-grenier de province, une église, une école de campagne, etc. où il est évident que la sécurité des citoyens est infiniment moins BIEN assurée.
    C’est alors, si par malheur cela arrivait, que la terreur serait totale en France, puisque plus personne ne se sentirait à l’abri d’une bombe ou d’une balle.
    Avec les épouvantables fusillades de vendredi dernier qui ont massacré indistinctement des malheureux qui se trouvaient là pour leur malheur, ce processus d’épouvante a déjà été enclenché.
    Nous avons connu cela en Algérie il y a 60 ans.
    Pour l’instant je voudrais, comme de très nombreux Français, élever une forte protestation contre ceux qui gouvernent et sont censés avoir notre protection comme priorité absolue.
    – Qui peut comprendre qu’après le massacre de la rédaction de Charlie Hebdo en janvier aucune des mesures que le président de la République annonce aujourd’hui dans l’urgence et que nombre de responsables avaient réclamées dès cette date, n’ait été prises, sous ombre du respect de « l’Etat de droit » ?
    – Comment est-il concevable que des personnes, au nombre de quelques milliers, connues, fichées, souvent plusieurs fois condamnées, fréquentant des mosquées intégristes aient pu continuer à aller et venir en toute tranquillité ?
    – Pourquoi, alors que certains services de renseignements alliés – notamment américains et turcs – nous avaient avertis de la dangerosité de tel ou tel, rien n’a été fait pour les neutraliser ?
    – Plus précisément encore, comment justifier que deux au moins des assassins des cafés et du Bataclan nous aient été signalés par les Turcs à deux reprises sans que nos services ne réagissent ?
    Marianne est un symbole éthique. La République est avant tout une morale.
    En d’autres temps, non seulement les responsables d’une telle incurie n’auraient plus eu le front de parader et de se draper dans leurs beaux sentiments larmoyants et leur feinte sévérité, mais ils eussent eu la décence de présenter leur démission (*) pour avoir gravement failli à leur devoir.
    (*) Cet heureux temps n’est plus. Ce n’est pas une question d’orientation politique. Qu’on songe un instant que Claude Guéant, condamné il y a une semaine à deux ans de prison avec sursis, ose deux jours plus tard venir sur un plateau de télévision nous faire profiter de son expertise en matière d’ordre public ! O tempora ! O mores !

  54. Difficile de faire le lien entre la communication solennelle du gouvernement et des députés à Versailles, galvanisés par leur émotions et peut-être par l’approche des élections, et leur communication non verbale, en situation, tous les jours, compte tenu de la politique appliquée face à la délinquance et aux actes de violence ordinaires dont souffrent les citoyens, en particulier les plus faibles. Tous les jours on nous dit de la fermer, de supporter sans réagir le vol, l’incivilité, la menace, le parasitisme, et voici que tout d’un coup nos élites politiques, touchées par la grâce, ont compris que le citoyen ordinaire n’avait pas pour vocation de se faire canarder. Maintenant c’est promis, on nous défendra, peut-être pas encore de la délinquance, mais du terrorisme. Comme s’il n’y avait aucun lien entre les deux, soit dit en passant. En plus il est devenu licite d’admettre que les soi-disant loups solitaires qui assassinent en invoquant Allah ne sont pas de simples détraqués. Les chaînes d’info ont emboîté le pas, un refrain nouveau se fait entendre. Mieux vaut tard que jamais.
    C’est cela qui est le plus troublant chez nos « élites », ce virage à 180°, et ce hiatus entre les paroles et les actes. On va essayer provisoirement de croire à leur conversion, pour les encourager, mais sans illusions.

  55. Le 13 novembre ? Il s’est passé quelque chose le 13 novembre ?
    Ah bon. Pas au courant.
    D’ailleurs pas besoin de grands discours pour l’unité nationale ! Elle est là. Elle est quasi quotidienne désormais. Français de souche ou pas de souche ou sans souche ou avec une vraie souche ou avec une fausse souche…
    Ne me dérangez pas, je regarde le match de foot Angleterre/France… chut… les rues sont calmes. L’honneur est sauf…
    Pourquoi autant d’agitation après le 13 novembre ? Juste un épiphénomène. Moi je regarde la télé !
    Chut ! C’est le match…
    On chante La Marseillaise à Londres ? Ah bon ? Alors plus de Brexit ? Bon bah tout va bien. Nous sommes tous des Européens convaincus.
    Mais enfin silence ! C’est le match !
    Vive la République ! Vive la France ! et vive le Foot ! Pas vrai ?

  56. Mary Preud'homme

    « Une alternance politique radicale s’impose. »
    Rédigé par : Nortsk | 17 novembre 2015 à 18:18′
    —-
    OUI
    Pourtant,
    —-
    « François Hollande n’a pas démissionné. Manuel Valls, Bernard Cazeneuve, Christiane Taubira et Laurent Fabius n’ont pas démissionné.
    Alors, et après ?
    Et après, rien. On continue comme avant. Jusqu’au prochain attentat »
    (Rédigé par : Franck Boizard | 17 novembre 2015 à 19:12)
    —-
    HELAS !
    —-
    « Après ?
    « On ne peut pas attendre de ceux qui sont responsables de la situation actuelle qu’ils soient capables d’y porter remède. Une alternance politique radicale s’impose. »
    (Rédigé par : Nortsk | 17 novembre 2015 à 18:18)

    TOUT EST DIT !

  57. @Frank Thomas
    En d’autres temps, non seulement les responsables d’une telle incurie n’auraient plus eu le front de parader et de se draper dans leurs beaux sentiments larmoyants et leur feinte sévérité, mais ils eussent eu la décence de présenter leur démission (*) pour avoir gravement failli à leur devoir.
    Exactement.
    De plus, il y aurait eu un million de personnes dans la rue pour exiger leur démission au cas où ils ne l’auraient pas remise d’eux-mêmes ou bien sous la contrainte du Parlement.
    C’est ce qui aurait dû se passer logiquement le 11 janvier 2015 si un véritable coup de force politico-médiatique n’avait volé aux Français le sens qu’ils avaient voulu donner à cette manifestation pour la transformer en une bizarre manifestation surréaliste pour la défense de la liberté d’expression (quel cynisme de la part de gens qui passent leur temps à la piétiner), les responsables du désastre ayant retourné la situation à leur profit.
    Mais un coup tordu de ce genre ne fonctionne pas plusieurs fois de suite.

  58. Cher Philippe,
    Autre sujet d’interrogation.
    Nous avons suivi les questions au gouvernement ce jour, mais aucune question n’a été posée concernant le décret récemment voté sur la fabrication d’atropine qui serait insuffisante à ce jour en cas d’attaque chimique.
    Qui osera avertir la population, alors qu’une information de menaces d’attaque par gaz neurotoxique circule au sein du gouvernement et que cette information n’est pas une rumeur puisqu’un exercice du Samu a été réalisé ces derniers jours, que le nombre de doses d’atropine est insuffisant et ne pourrait être disponible que pour un millier de personnes ?
    Est-ce normal de découvrir ce nouveau décret sans que l’obligation d’information de l’Etat ne soit remplie ?
    Où est le principe de précaution ?
    Est-ce que les pharmacies et les généralistes sont informés et sont formés pour aider la population en cas d’attaque de ce type ?
    Est-ce que le fait d’expliquer l’existence d’un antidote peut éviter des réactions de panique ?
    Est-ce que les lieux d’événementiels sont équipés pour faire face avant la COP21 comme certains évoquent le pic de risque et n’était-ce pas le rôle du président de la République ou de l’Assemblée d’informer ?
    françoise et karell Semtob

  59. Tout le monde semble saluer la réaction de F.Hollande. Faut-il qu’il se sente ô combien coupable d’impéritie pour devenir subitement aussi tranchant, net, « chef de guerre » ? Que n’a-t-il pris ces mesures plus tôt, par anticipation et bonne compréhension de la menace terrible annoncée par tous les experts ? L’émotion nous fait perdre de vue que des décisions n’ont pas été prises, des moyens n’ont pas été débloqués, qui étaient à la portée de ce que l’on pouvait faire sans attendre un carnage. Qu’on vienne désormais annoncer que tous les moyens seront donnés aux forces de l’ordre, c’est reconnaître, en creux, qu’on n’a pas su en temps utile faire plus ou mieux parce qu’on ne l’a pas décidé au bon moment. Nos dirigeants au plus haut niveau ont commis une faute dont ils ont certainement conscience et qu »ils s’empressent de compenser par un discours martial proportionnel à leur incurie.

  60. @ Véronique Raffeneau
    « Pourquoi pas avant ? (…)
    Mais, avec incrédulité, on ne peut s’empêcher de voir dans les opérations policières et militaires déclenchées aujourd’hui l’aveu qu’elles auraient été possibles hier. »
    Elles auraient été possibles mais pas comprises hier parce que nous sommes très démocratiques ! Et la démocratie est une dictature, c’est même sa qualité substantielle puisqu’elle n’a jamais été votée.
    D’ailleurs comme l’a dit Jean-Jacques Rousseau, au nom de quoi donne-t-on le droit au grand nombre à imposer ses vues au petit nombre ? (Du contrat social)
    Si nous continuons à dépendre du nombre alors nous sommes perdus.
    Il y a des démocraties politiques et des démocraties démographiques.

  61. Jean-Dominique Reffait

    Ce qui était virtuel avant le 13 novembre est devenu une réalité depuis. Les attentats de janvier 2015 visaient deux cibles identifiées : la liberté d’expression et les juifs. L’une parce qu’elle permet la caricature religieuse, l’autre parce que les juifs sont identifiés à Israël. Les deux cibles se caractérisaient alors comme ayant un lien étroit, restrictif avec l’identité musulmane des agresseurs. Le monde ne s’y était pas trompé : l’on était Charlie en Amérique ou ailleurs.
    Le 13 novembre a placé la France entière, sa devise, son drapeau au centre de la cible. Ce ne sont plus deux cibles singulières, c’est un corpus de valeurs complet, le fondement d’une civilisation. Ainsi, ce qui n’était pas encore possible avant le devient, notamment la mobilisation militaire aux côtés de la France. Nous sommes passés du sinistre fait divers à la dimension historique.
    Je lis les commentaires. Comme si certains se délectaient en somme d’une situation tragique qui permet d’enfoncer un peu plus le clou du discours décliniste, de cogner plus violemment sur l’exécutif en charge de cette situation. Me pardonnera-t-on d’être d’abord Français avant d’être de gauche ou de droite ? Dans ce contexte, je choisis d’être dans le camp de ceux qui cherchent les solutions et non dans celui de ceux qui aspirent à ajouter des problèmes.
    L’appareil d’État est lourd, complexe et lent à manœuvrer. Sa lenteur est une donnée historique de l’État en France. L’état d’urgence permet de raccourcir les circuits en s’exonérant des procédures ordinaires. Il sera prolongé trois mois, ce qui permet de faire un bon ménage si les services travaillent efficacement. On y verra plus clair au terme de ces trois mois. Les effectifs de police et de gendarmerie vont être ramenés au niveau de 2007 : le déficit budgétaire en souffrira mais il n’y a, aujourd’hui, aucun risque qu’un commissaire européen vienne nous chercher des poux à ce sujet. Seul l’ineffable M. Gattaz ergote sur ces nouvelles dépenses. Enfin, l’action militaire va prendre une nouvelle tournure avec une reconfiguration de la coalition, dans la suite des attaques de Paris et de l’avion russe.
    Après ? Après, c’est nous, je me répète. Certains consacreront leur énergie à vomir sur le pouvoir, à espérer le pire pour que la divine surprise du FN se réalise. D’autres retrousseront leurs manches, se tiendront prêts à servir là où ils seront utiles. Je n’ai aucune illusion ni amertume : les aigreurs de ceux qui ne bougeront pas une fesse feront toujours plus de bruit que le labeur de ceux qui auront choisi d’agir. On connaît le refrain maintes fois entendu dans les épreuves du passé. Mais je le répète, après, c’est nous, chacun à notre place, au service des institutions qui solliciteront notre mobilisation. Demain sera ce que nous serons capables d’en faire. Un État seul, sans ses citoyens, ne peut pas gagner une guerre.
    Il y aura encore des morts. Quand il n’y aura plus de morts, la guerre sera finie. C’est pas demain.

  62. Je suis sidéré de lire autant de commentaires irresponsables qui condamnent l’action du gouvernement alors que ce dernier met tout en œuvre pour lutter contre le terrorisme qui a durement frappé notre pays en cette année 2015. Certains, toujours les mêmes, sont à la limite de l’hystérie et dénotent une étroitesse d’esprit particulièrement consternante.
    Que dire de ces Rantaplan de Nicolas Sarkozy que sont David Douillet, Christian Jacob et Patrick Balkany qui se distinguent par des propos indignes et irresponsables pour des élus de la République.
    Le pouvoir précédent, dans une situation identique, n’aurait pas fait mieux. Le terrorisme est la pire forme de guerre qui soit. Elle est lâche, aveugle, vise essentiellement des innocents. Elle n’ a aucun code de l’honneur, aucun respect des valeurs humaines. Elle repose sur l’endoctrinement de jeune paumés à la limite de la débilité mentale.
    L’heure n’est pas à la polémique de caniveau mais à la solidarité nationale. Certains ici feraient bien de se ressaisir au lieu de dire n’importe quoi.

  63. calamity jane

    Les populations du monde sont proches de la population française et non de son gouvernement.
    Il faut prendre conscience du niveau laxiste dans lequel nous baignons et qui ne peut être soutenu par aucun voisin européen.
    Inutile de chercher de l’aide dès que l’on aurait tendance à mépriser chacun. Mais on peut continuer à bombarder dans le désert (réf voix qui crie dans le désert).

  64. Xavier NEBOUT

    Et après ?
    On continue à nous laver de plus belle le cerveau avec une falsification de l’histoire en continu à faire pâlir le KGB de jalousie, notamment à nous vendre de la Shoah à outrance pour justifier que l’Etat d’Israël ne soit jamais condamné pour ses crimes contre l’humanité en Palestine.
    On nous lave aussi le cerveau en continu sur tout ce qui est qualifié de surnaturel jusqu’à dérembourser l’homéopathie.
    Et tout cela pour justifier le premier génocide idéologique fondateur de notre merveilleuse République.
    Oui, mais voilà : si la France est le grand pays ayant une constitution athée et par là-même la patrie des plus intelligents, elle est aussi celle de la malhonnêteté intellectuelle, du congé maladie, des tranquillisants et du suicide.
    Et là où ça ne va plus du tout, c’est que le lavage de cerveau en continu ne fonctionne pas bien du côté des musulmans – ils croient encore au salut de l’âme !
    Alors, il y a la lumineuse solution Wauquiez : on met tous les musulmans dans des camps. Attention : tous les musulmans de la planète, pas seulement de la France – on ne va pas quand même fermer les frontières et s’isoler du monde en adoptant les thèses du FN !

  65. Et après ? Le temps continue de passer, après devient maintenant et déjà hier, avant-hier. Personne ne sait définir le temps autrement que par ses propriétés, il passe, se mesure en secondes, il est irréversible mais aucun savant n’a été en mesure d’expliquer l’insondable, ce qu’est le temps.
    Après les attentats, les discours et les promesses, il faut bien continuer à travailler pour payer les impôts. La vraie vie a repris ses droits. Autour de la machine à café, un vieux gaulois à moustache lance une vanne pour tenter de dérider la mine contrite des jeunes et des moins jeunes, qu’ils soient athées, chrétiens, juifs ou musulmans. Il a tenté une histoire belge qui n’a fait rire que lui, mais je la cite. Le vendredi 13, les Belges nous ont envoyé leur meilleurs terroristes. Trois kamikazes ont fait quatre morts dont les trois Belges. En France, on est comme ça, tout finit par des chansons et des blagues sur les racines des gens. En novlangue, j’ai tout bon, je n’ai pas cité le mot que le président joufflu veut supprimer de la Constitution. Il devient de plus en plus gros, cela me rappelle une fable de M. de la Fontaine qui évoque l’image d’une grenouille qui voulait devenir aussi gros qu’un boeuf.

  66. Laurent Dingli

    Je me trouve à Paris depuis peu et vais tous les jours travailler à Saint-Denis. Inutile de dire que je vais chômer aujourd’hui et que je ne prendrai pas la ligne 13 que nos jeunes appellent « Bamako-Alger ». Avant-hier, dans la rame, avec d’autres passagers, nous avons cru entendre le début d’une prière en arabe. Echange de regards angoissés. Fausse alerte. Et puis, la routine, les colis suspects, les stations fermées. On est tellement fatigués et inertes dans le métro après une journée de travail que l’on ferme les yeux. On n’a plus peur. Et puis il y a les visages que l’on a vus au JT la veille, ceux de ce couple qui a perdu ses deux filles vendredi, toute leur vie, en quelques secondes.

  67. Ce n’est pas la guerre, mais les sociétés humaines qui s’effondrent sur elles-mêmes, chaque individu les composant voyant son centre de gravité concentré au point de nihilisme oscillant entre le désir de vengeance le plus intense dessinant en creux la nécessité impérieuse de détruire l’ennemi, et le renoncement aux représailles signifiant sa propre destruction par celui qui rêve alors de victoire totale. Mouvements réciproques depuis le fond des âges, philosophie et religion racontant leur fictions pour mieux divertir et détourner de l’horreur des sociétés humaines, celles qui ne savent pas regarder l’ennemi dans les yeux pour y voir, comme une révélation, son semblable. Chorégraphie du meurtre et possession maléfique, si tu parles, c’est moi qui tire, le verbe est une arme devenue symptôme de division. Il n’est point besoin d’aller au diable, car nous y sommes et depuis le fond des temps. Après ? Seule une poignée sera sauvée, de la folie, non de la mort, qui elle, nous libèrera de cet enfer.

  68. Formidable, ils étaient formidables, ils étaient fort minables…
    Extraordinaire et surréaliste, hier à l’Assemblée nationale.
    Les « Socialos » et « Les Républicains », chacun d’un côté de la cour de récréation à vouloir faire porter à l’autre la responsabilité de ce qui se passe aujourd’hui.
    « C’est pas moi,c’est lui » : un sommet de couardise.
    Ils insultent l’intelligence des « petites gens » en s’imaginant qu’ils vont pouvoir aussi facilement se dédouaner de leur inaction, de leurs mensonges. J’en suis même à penser qu’il faudrait organiser un gigantesque procès de nos « décideurs » pour mise en danger de la vie des Français.

  69. Et après… la réponse est venue, ceux qui veulent notre disparition n’attendent pas que les parlementaires soient d’accord sur les méthodes, les moyens à mettre en place. Depuis cinq jours on assiste à des coups de menton du Premier ministre et de toute la classe politique, la séance des QAG d’hier mercredi 18 novembre 2015, une mine de renseignements pour ces fous qui veulent notre perte, des questions et des réponses totalement décalées et honteuses vs la situation (un Premier ministre qui souligne ses origines catalanes), une Valérie Pécresse qui égrène des propositions inutiles, preuve que – comme d’habitude – on ne se donne jamais la peine de vérifier : dans l’administration française on se fait « confiance », personne ne contrôle jamais le travail accompli par ses subalternes, ce serait vécu comme une atteinte à sa dignité ; les outils nécessaires proposés par V. Pécresse existent mais ils ne sont pas à jour, le travail de mise à jour n’est pas fait ; ce gouvernement et son administration – celui-là et tous les autres – au nom du sacro-saint « confidentiel » ne partagent pas les info. qui se trouvent ainsi disséminées un peu partout, mais on ne sait pas exactement où, et une fois identifiées, le cross-checking et la consolidation seraient longs, résultat d’une administration obèse et poussive incapable de fonctionner en matriciel ; comme d’habitude une Assemblée nationale divisée, minable, un gouvernement au ventre mou… des erreurs d’analyses qui font que les décisions prises par toute cette classe politique sont inadaptées et ce sont ceux qui savent qui aujourd’hui commencent à le dire, ceux qui ne s’étalent pas sur les plateaux télé.
    Ces fous sont des Français qui n’ont qu’à ouvrir une télé ou une radio pour savoir quoi faire et où, au grand désespoir de tous ces services de renseignements qui travaillent dans l’ombre et en silence.
    Aucune union nationale n’est possible quand ceux/celles qui devraient la composer ne mesurent pas la situation, ils/elles n’ont pas encore été touchés personnellement, cette classe politique tout entière n’est qu’une bande de pieds nickelés, de médiocres gestionnaires qui, à force de mimétisme, de non remise en cause du sacro-saint « on a toujours fait comme ça », sont devenus plus dangereux qu’utiles, ne savent pas où ils nous mènent : affirmer vouloir éradiquer Daech est insuffisant, quand on a face à soi des individus prêts à se faire exploser pour accomplir leur funeste forfait, il faut obligatoirement faire autrement.
    C’est Michel Sapin, M. El Khomri qui doivent s’inquiéter, leurs prévisions annoncées en fanfare sont en danger !

  70. Garry Gaspary

    @ Véronique Raffeneau
    La seule question qui concerne le citoyen français qui sait rester à sa place et n’a plus dix ans d’âge mental pour jouer au Président à la place du Président, au Premier ministre à la place du Premier ministre, au ministre de l’Intérieur à la place du ministre de l’Intérieur, ou tout simplement au gendarme à la place du gendarme, c’est « Pourquoi cela s’est-il produit ? ».
    Et sûrement pas « Comment cela a-t-il pu se produire ? »
    A trop vouloir être sarkozyste (et être sarkozyste n’est pas être Sarkozy, toute la différence se situant entre l’exploitation politicienne de ces attentats et l’acceptation citoyenne de cette exploitation), en pensant uniquement en fonctionnaire de l’Etat chargé de la sécurité du pays, on en vient à oublier l’importance du statut et du rôle de citoyen dans nos démocraties.
    Et on finit fasciste…

  71. Après son discours : autant en emporte le vent et après lui le déluge. Deux formules faciles qui me viennent spontanément à l’esprit.
    Sur le fond du sujet, on a vu Hollande tellement protéiforme, capable de promettre tout et son contraire, et de ne rien tenir ou de tenir le contraire du contraire.
    De Florange à la lutte contre son ennemi de l’époque, la « finance », de Merkel qu’il devait mettre au pas comme annoncé dans sa fameuse anaphore et après tant d’autres renoncements, on comprend que son seul objectif soit le désir de durer. Et qu’il est prêt à toutes les contorsions pour cela, y compris les plus vertueuses d’ailleurs.
    Le vrai test de sa sincérité du jour sera le remaniement, s’il a lieu, après les régionales.
    Laurent Fabius, le plus mauvais ministre des Affaires étrangères que la France ait jamais eu. Un archétype vivant de ce qu’il ne faut pas être dans cette fonction, et qui devrait être renvoyé dans ses foyers.
    Talleyrand avait réussi à obtenir une place pour la France au Congrès de Vienne qui soit l’égale de celle des vainqueurs de la coalition antifrançaise. Exploit d’un maître en diplomatie.
    Fabius a réussi à être exclu d’une réunion à Vienne où pourtant la France devait y être compte tenu de son engagement contre Daech.
    Curieux et instructif effet miroir.
    C. Taubira à la politique pénale plus que lamentable, étrangement silencieuse après les événements que nous vivons, elle si bavarde d’habitude. Elle doit partir. Une politique sécuritaire ne peut se faire sans une politique pénale sérieuse et efficace.
    Deux points sur lesquels sera évalué l’après-discours de Hollande.

  72. @genau | 17 novembre 2015 à 18:37
    Excellent tour d’horizon de la situation. A mettre d’urgence sous forme buvable, pilule ou suppositoire et à faire parvenir à nos « maîtres dirigeants ».

  73. Denis Monod-Broca

    Opération policière de grande ampleur ce matin à Saint-Denis, avec l’appui de l’armée. J’applaudis quand l’Etat exerce sa souveraineté, sur le sol français, dans le cadre des lois françaises, et que tout est mis en oeuvre pour que les suspects soient, autant que possible, traduits devant la justice.
    C’est cela l’Etat de droit, ce ne sont pas les bombardements chez autrui, qu’une affirmation incantatoire répétée sans fin, « nous sommes en guerre », ne justifie en rien.

  74. France, réveille-toi !
    Le ver est dans le fruit depuis bien longtemps. Au nom du « surtout pas de vagues », les gouvernements qui se sont succédé, droite et gauche confondues, sont responsables des événements d’aujourd’hui.
    A force de fermer les yeux sur les zones de non droit dans les cités, les trafics de drogue à grande échelle, de la non incarcération des petites frappes au casier judiciaire fourni, force n’est plus restée à la loi. Il est nécessaire de profiter de l’état d’urgence pour remettre la situation au carré et en profiter pour mettre dehors tous ceux qui constituent une menace pour l’ordre républicain.
    Voilà où nous a conduit le laxisme de nos dirigeants et il est grand temps d’en tirer toutes les conséquences. Soutenons nos forces de l’ordre car se sont elles qui vont au charbon au péril de leur vie, et faisons en sorte de prendre enfin conscience que nos insuffisances conduisent à notre perte face au terrorisme organisé qui n’a ni foi (sauf la sienne) ni loi.

  75. Comme le font les députés de l’opposition, il faut pointer du doigt sans faille et sans faiblesse l’incurie de ce gouvernement d’irresponsables qui est la première cause des événements criminels induits par sa politique du padamalgamisme bêlant, du bisounoursisme gauchiste, de la culture de l’excuse, sa lâcheté et son laxisme complice envers cette nouvelle idéologie meurtrière, aidé, il faut bien l’avouer, par toute cette gauchisserie composée par ces juges gauchistes, ces merdias de gauche, les bobos de SOS Racisme, les intellos du showbiz politisés à outrance extrême-gauchiste, beaucoup d’élus de gauche qui crient au scandale dès qu’on demande de serrer la vis et d’exercer une surveillance plus approfondie sur les citoyens : les vomis verbaux de ces individus aux comportements antisociaux qui déversent en boucle leur fiel sur les écrans depuis des années ont contribué à bloquer les institutions chargées de protéger les citoyens, la police n’osant plus bouger de peur d’être taxée de raciste fasciste etc., les juges relâchant sans cesse des bombes humaines ; oui ces gens qui accusent ce gouvernement sont dans leur bon droit et même c’est un devoir républicain de dénoncer cette chienlit socialiste incapable, incompétente, qu’il faudra virer sans faiblesse.
    Accuser Sarko et le FN de mettre de l’huile sur le feu, ça ne prend plus c’est terminé, finita la commedia, basta ! C’est la gauche qui est au pouvoir, alors ASSUMEZ !

  76. @Lucile
    Maintenant c’est promis, on nous défendra, peut-être pas encore de la délinquance, mais du terrorisme. Comme s’il n’y avait aucun lien entre les deux, soit dit en passant.
    Exactement : ce sont les mêmes qui passent de l’un à l’autre, que seule une différence de degré dans le type de violence exercée distingue.
    Notre société médiatisée à outrance ne connaît que le sensationnel, les images chocs comme celles liées aux derniers attentats, mais elle relègue la violence ordinaire, quotidienne, massive, prégnante en France en une suite banalisée de faits divers sans importance traités en quelques lignes seulement quand ils ne sont pas occultés.
    Et pourtant, comment peut-on encore refuser de comprendre à moins de se ranger du côté des manipulateurs pervers, que dans la majorité des cas cette violence n’est pas liée uniquement à des actes crapuleux mais qu’elle est la traduction d’une véritable haine anti-française ?
    Comment ne pas voir, alors qu’on nous rebat les oreilles avec un prétendu racisme qui émanerait de la seule population française historique coupable de tous les maux de la terre, que c’est en fait elle-même qui est la victime au quotidien d’un racisme qui peut être diffus, sourd, allant de la simple incivilité comme des injures, des brimades, des crachats, des harcèlements, à d’autres plus graves comme des violences sous la forme de coups et blessures entraînant parfois la mort ?
    Qui n’a pas encore compris que la plupart des agressions gratuites sous des prétextes futiles pour une cigarette, pour un mauvais regard ne sont en réalité que des réactions de racisme masqué ?
    Il serait peut-être temps que nos compatriotes prennent conscience de ces réalités expliquant en partie la genèse des attentats que nous savons, s’ils ne veulent pas passer leur temps à organiser des marches blanches de plus en plus fréquentes.

  77. sylvain kss kss !

    « Et on finit fasciste… »Rédigé par : Garry Gaspary | 18 novembre 2015 à 09:06
    Bravo, très bien dit par imam GG, expert en fascislamisme !
    Nonosse ??

  78. Et après ? dites-vous…
    Et après, il faut sortir du bois, Monsieur Bilger. Il faut mettre en accusation tous ceux qui ont rendu cela possible. Il faut arrêter de s’excuser devant cet esprit de gauche moralisateur au désormais terrible bilan.
    Oui il faut que tous ceux qui ont une parole publique sortent du bois et avancent au lieu de reculer. Il faut clouer le bec de manière définitive à tous les Joffrin, Plenel, Besancenot et cie. Toute la classe politico-médiatique doit revoir sa copie et vite. Au passage si on pouvait mettre a la retraite tous ces empêcheurs d’action…
    Car au final, qu’avons-nous eu après janvier ? Rien ou presque.
    Hollande, Valls et toute la gauche ont passé dix mois à hurler après Le Pen et Onfray pendant que les islamistes allaient « à la plage ».
    BEAU BILAN.
    Après janvier nous avons eu les munichois, après novembre s’il n’y a pas de changement de mentalité, il faudra les appeler pour ce qu’ils seront, des collabos.

  79. « Je suis sidéré de lire autant de commentaires irresponsables qui condamnent l’action du gouvernement alors que ce dernier met tout en œuvre pour lutter contre le terrorisme » écrit Achille.
    On dit que les poissons rouges oublient qu’ils viennent de faire le tour de l’aquarium et, inlassablement, recommencent encore et encore, vivant dans le seul instant présent, sans aucune mémoire du passé.

  80. @ Tipaza | 18 novembre 2015 à 09:15
    « Talleyrand avait réussi à obtenir une place pour la France au Congrès de Vienne qui soit l’égale de celle des vainqueurs de la coalition antifrançaise. Exploit d’un maître en diplomatie. »
    Talleyrand c’est bien celui que Napoléon appelait « une merde dans un bas de soie ». Il était aussi surnommé le diable boiteux, mais là ce sont les gentils qui l’appelaient comme ça.
    En fait il aurait pu devenir le premier responsable du pays, mais il était bien trop détesté pour cela.
    Eh oui, les premiers de la classe ont toujours été des mal-aimés.

  81. Ce matin je constate avec joie qu’Audiard avait tort « je ne parle pas aux socialistes ça les instruit ».
    On peut continuer à leur parler ils ne retiennent rien, ils espèrent encore nous faire la leçon quitte à caviarder leurs sites « d’information » après leurs manipulations mensongères.
    Hollande qui après avoir donné la nationalité française sans que les personnes n’en aient à faire la demande (c’était trop contraignant et ça faisait perdre un potentiel d’électeurs), veut déchoir de leur nationalité les terroristes morts (grand courage ils ne risquent pas de venir voter).
    Les socialistes applaudissent et ne crient pas au FN.
    Oui vous êtes le camp du bien et vous sauverez notre pays…

  82. Alex paulista

    Après ?
    Le principal changement est cette volonté partagée d’alliance avec les Russes et les Américains, ainsi que le revirement de la Turquie.
    L’abcès de fixation se révèle dangereux, tout le monde s’accorde sur le fait qu’il est temps de le crever.
    Ça c’est vraiment nouveau, au point de convaincre les Russes, les USA, l’Iran, la France et peut-être la Turquie de coopérer. Poutine va même lâcher Bachar, la Crimée valant bien un échange de pantin.
    Boko Haram pourra prendre le relais dans nos JTs.

  83. sylvain @ Frank THOMAS

    @Frank THOMAS | 18 novembre 2015 à 11:10
    « On dit que les poissons rouges oublient qu’ils viennent de faire le tour de l’aquarium et, inlassablement, recommencent encore et encore, vivant dans le seul instant présent, sans aucune mémoire du passé ».
    Très bonne description du comportement hallucinogène des pieds nickelés socialistes ; j’aurais dit : « poissons rôôôses »

  84. Bien sûr que le gouvernement fait tout ce qu’il peut faire, mais il peut peu… et c’est bien cela le drame, notre drame… ahaha
    Il y a ceux/celles qui n’acceptent pas la médiocrité de ce gouvernement et des parlementaires, autrement dit toute cette classe politique vs ceux/celles qui acceptent tout, sans doute par cruel manque d’exigence personnelle, ou par un cruel manque de formation élémentaire aux choses de la vie publique ou plus lâchement par facilité intellectuelle !
    Le vote est une délégation de pouvoir, mais dans la configuration actuelle les Français ont le devoir et le droit de dire qu’ils ne sont pas satisfaits, voire atterrés ! La lucidité n’est pas de l’hystérie !
    Applaudir aveuglement tout ce qui émane de cette classe politique est vide de sens mais nous n’avons pas le choix, pour l’instant… ils ont été élus ou nommés…
    Un regard rapide sur ce qu’ils ont accompli n’est pas rassurant, la plupart ne savent que répéter les éléments de langage du jour, Valérie Pécresse surdiplômée, une fois sortie de l’ENA est entrée direct au Cabinet du Président Chirac sans doute aussi parce qu’elle est la fille de son père, grand ami du Président Chirac ; Christian Jacob plus syndicaliste que paysan : deux exemples ordinaires parmi tant d’autres mais significatifs de notre représentation nationale, aucun ne s’est jamais frotté à la réalité, aux difficultés de la vie réelle, ou s’ils l’ont été, ils l’ont vite oublié. Quant à l’administration (sens générique) ni l’un ni l’autre n’ont eu à en « souffrir », leur statut les met au-dessus des contingences auxquelles est soumis le citoyen lambda.
    Seule Roselyne Bachelot qui ne se savait pas filmée a dit un jour, « si ils (nous les citoyens) savaient que l’on ne peut pas faire grand-chose, qu’on ne peut pas agir, ou tellement peu, à peine à la marge… ils feraient une révolution » !! le tout dans le grand éclat de rire dont elle est capable !
    Il faut avoir entendu le Premier ministre qui hier devant la représentation nationale – dans un propos d’une violence assez affligeante dont il est coutumier et dont il use abusivement – a osé dire re. le problème bien français des étrangers – « qu’il ne pourrait jamais se résoudre à une telle disposition (j’ai oublié laquelle ?) parce que lui avait « choisi » d’être français, parce que lui il aimait infiniment la France »… Belle forme de discrimination affichée, indigne d’un Premier ministre : autrement dit ceux/celles nés en France, sur le territoire français – les Français de souche sans doute – ne seraient pas de suffisamment bons Français… Propos d’une insolence rare. Qu’en pense Alain Minc lui qui dit que la France est exceptionnelle : elle a nommé un Premier ministre, une maire de Paris et des ministres venus d’ailleurs… ce qui ne se verrait nulle part ailleurs dans le monde : un Américain naturalisé né hors du territoire américain ne peut prétendre à la magistrature suprême !
    Dans le contexte actuel il est urgent de sortir de la bienveillante et confortable philosophie de comptoir de certains… il est tout aussi urgent de ne pas se laisser prendre comme toujours pour de sombres abrutis demeurés !
    Si la peur est entrée dans Paris, certains malgré tout restent bien confortablement dans leur monde de bisounours… à la différence de la Seconde Guerre mondiale et des précédentes, Daech est composé d’individus prêts à se faire exploser, pire que prêts ils ont accepté signé de se faire exploser pour la cause !

  85. @ Alex paulista | 17 novembre 2015 à 14:29
    Bien au contraire, il y a longtemps que nombre de citoyens attendent un chef ayant la carrure d’un général.
    J’ai cherché sur « Le bon coin », il n’y en a pas. Certes il y en a quelques-uns ici qu’on lit avec attention, mais au-delà des constats, des souvenirs et des retours sur le passé souvent, quels seraient pour eux la toute première action forte à mener en priorité ? Je me doute de la réponse. Alors parlons de la seconde.
    @ Robert | 17 novembre 2015 à 11:59
    « On pourra aussi juger à l’aune du combat contre les signes ostentatoires de l’islam radical politique revendiqué, notamment dans les universités et dans l’espace public, à la modification des exigences de l’école républicaine : je n’ai pas le sentiment que notre actuelle ministre de l’Éducation nationale soit la personne la plus à même de procéder à ce changement complet de cap. »
    L’habit ne fait pas le moine, personnellement je préfère les signes ostentatoires à la dissimulation. Ce qu’il faut changer c’est ce qui est inculqué dans les « petites têtes éponges » dès le berceau, et que l’EN encore bien rougissante et ce depuis des décennies n’a pas vu venir, endormie qu’elle est sur ses lauriers. Aucun ministre de l’EN ne pourra redresser la barre, il faut d’urgence trouver une alternative « choc » pour l’enseignement pendant toute la période du primaire. Les parents ont aussi une grande responsabilité en ayant « laissé faire ».

  86. Si la peur est « entrée dans Paris », qu’elle y reste, moi ça m’arrange.
    Sinon, il y a toujours des champs de fleurs dans le désert d’Atacama.

  87. Il eut fallu surtout parler d’un avant dont les prédécesseurs de Hollande n’ont pas pris la mesure, dont un Chirac sans vision aucune qui fut quand même douze années consécutives aux commandes. Il y a longtemps que nos écuries en France (et peut-être aussi à Mayotte ?) attendent d’être nettoyées. Il semble que ce soit en cours en espérant que ce sera une réussite afin que tous les prédécesseurs du P.R. en fonction mesurent à quel point leur responsabilité est aussi engagée, pour n’avoir pas voulu ni osé. S’agissant de Hollande, que de temps perdu depuis le 11 janvier 2015. Et comme le temps perdu ne se rattrape jamais, cette inaction ou passivité, ce manque de clairvoyance en tout cas, demeurera une faute grave.
    Pour ma part je pense que nous vivons bien une guerre à géométrie variable et s’agissant des aiguillons qui tuent sur le territoire métropolitain, ils font évidemment partie de l’ensemble puisque ces actes terroristes ont des buts connus. D’autres modes opératoires (dont l’endoctrinement à grande échelle quand même) les accompagnent, moins visibles mais tout aussi dangereux sur le moyen et long terme. Cette guerre qui nous touche n’a pas encore de nom véritable, et pour cause, ses objectifs n’ont pas encore été totalement définis, même si beaucoup se doutent de la finalité visée. Ca viendra désormais assez vite en fonction de son intensité, de sa durée et de celles qui sont menées à l’extérieur (hors nos départements d’outre-mer dont Mayotte pour l’instant).
    Quoi qu’il en soit, il aura donc fallu une seconde « attaque » plus forte – en nombre de victimes cette fois – pour que des langues se délient et que des étaux se desserrent, s’agissant par exemple des lieux d’endoctrinement ayant produit les centaines (peut-être des milliers) de petites têtes « éponges » nourries du poison que sont les religions. Je dis les religions, car lorsqu’on en a reçu, subi, une depuis son berceau, comment s’en débarrasser totalement ?
    Pour demain et après-demain, une urgence majeure absolue demeure donc (entre autres) dans l’éradication sans délai non seulement des lieux d’endoctrinement, mais aussi des « missionnaires » hautement spécialisés en la matière. Pour ces derniers, agir pour qu’ils soient mis hors d’état de « nuire par anticipation », et définitivement. Car comment séparer l’ivraie du bon grain ? La loi de 1905 demeure-t-elle au niveau des enjeux afin de « cadrer » une nouvelle religion qui n’en finit pas de faire son aggiornamento, tout en reproduisant ce que les autres religions qui l’ont précédée ont aussi accompli et produit ?
    Et après donc ?
    A mon avis, traiter la situation comme pour les principales phases amont et aval des incendies grandioses qui se déclarent, bien que des dispositions de prévention aient été prises, quels que soient les lieux. Et ce bien évidemment depuis sa conception précédant son éclosion, jusqu’à son extinction naturelle ou forcée. Une surveillance accrue (même en multipliant les détecteurs d’incendie), n’empêchera pas que de temps à autre un incendie se produira, mais au moins la danger étant connu, il pourra être combattu avec souvent plus d’efficacité. Ici comme ailleurs le leitmotiv étant « an-ti-ci-pa-tion », avec une vigilance de tous les instants. Car au départ, si un verre d’eau suffira pour le mégot, les dégâts qui suivront seront inversement proportionnels au délai mis à agir.
    J’espère que les nouveaux pompiers ne vont pas encore se faire caillasser !

  88. @Exilé
    D’accord avec vous. Et même quand la violence n’est ni raciste, ni sexiste, ni contre les vieux, ni contre les étrangers, ni contre les handicapés, ni contre une catégorie spécifique, dès lors qu’elle s’exerce à l’encontre d’un être humain, elle est intolérable, et l’on s’en fait le complice si on ne la réprime pas quand on est là justement pour ça. Le plus pervers est de demander aux victimes elles-mêmes de ne pas jouer les victimes ni de se plaindre, en leur suggérant en plus qu’ils doivent bien y être pour quelque chose. Je ne donne pas cher d’un Etat où les autorités en seraient là, on peut s’y attendre à tout ; ni les lois, ni les institutions, ni les citoyens d’un aussi malheureux pays ne peuvent être respectés, à l’intérieur comme à l’extérieur.
    Tendre l’autre joue peut-être, mais toujours avec discernement, et certainement pas sur le plan institutionnel, ce n’est pas ce qui nous est demandé, car la dose d’humanité minimum demande que les faibles ne soient pas la proie des violents. Il y a la loi pour cela. Encore faut-il qu’elle soit appliquée. On ne peut qu’encourager ceux qui manifestent le souhait de s’y mettre, même s’ils ressemblent aux ouvriers de la onzième heure. Bienvenue à eux dans le monde civilisé.

  89. Mary Preud'homme

    En 2007 suite à certaines mesures visant à faire baisser les dépenses publiques – dans le cadre de la RGPP (révisions générale dans la police et la gendarmerie) – il avait été décidé de ne pas renouveler un poste sur deux des personnels partant en retraite. Ce qui s’était soldé en cinq ans par une baisse de 4488 policiers et à peu près autant de gendarmes, la réduction la plus sensible s’exerçant sur les cadres respectifs de ces institutions (officiers et commissaires).
    Ce que la gauche revenue au pouvoir s’était empressée de corriger, au rabais, en embauchant en CDD, par centaines, des auxiliaires de police et de gendarmerie sans diplôme et avec une formation au lance-pierres de quelques mois. Des jeunes supplétifs qui dans le meilleur des cas ne pouvaient prétendre (à peine un quart d’entre eux) réussir le concours interne pour accéder à un poste fixe de gardien de la paix ou de gendarme titulaire. Soit, vu leur faible niveau au départ, après un laps de temps de trois à cinq ans, sans compter l’année de formation en école de police.
    On nous dit aussi que ce gouvernement va recruter 5000 policiers et gendarmes, mais où va-t-il les prendre, comment et à quel niveau ? Sachant que pour former un gardien de la paix ou un gendarme, jusqu’alors recrutés sur concours après le bac, plus un an d’école, il faut compter au minimum deux ans. Sans parler des officiers et commissaires où le temps qui s’écoule entre leur recrutement sur concours (à bac + 3 et 5) et leur première affectation est respectivement de 3 ans et 4 à 5 ans.
    Encore des promesses donc n’engageant en rien ce gouvernement, qui continue de nous faire miroiter la lune et de rafistoler la maison France avec des bouts de ficelle…
    Et ça marche ! Mais pour combien de temps encore ?

  90. Ceci est un message murmuratif.
    Entendu ce jour, vers midi, le Procureur de la République de Paris (sur TF1) expliquer que les policiers du Raid étaient intervenus contre un appartement conspiratif à Saint-Denis… Incroyable mais vrai.
    Cinq policiers blessés et mort d’un chien policier. Il devait être sans doute trop renifloratif !
    Consternantatif.

  91. Mary Preud'homme

    Et après,
    Il y a aussi les curés et les évêques dans le vent qui trois jours après la tuerie invitent les imams à venir prêcher (en vedette) la bonne parole dans les églises ou les cathédrales. Du genre : « Nous sommes tous frères, Allah le miséricordieux (répété cinq fois), le Saint Coran religion de tolérance et de paix… » Le tout rabâché près d’un quart d’heure par un quidam vêtu comme à la mosquée, sauf les babouches qu’il avait gardées ». C’était quelque part en province. J’y étais au premier rang, me doutant du courant d’air et ne voulant pas manquer ça. Et à l’énoncé du cinquième « Allah le grand etc. », je me suis fendue d’une sortie théâtrale, téléphone à l’oreille pour bien montrer à ces guignols qu’il y a des limites à l’indécence.
    Et j’ai attendu sous le porche la fin de ce prêche musulman dans cette cathédrale millénaire, le premier de mon existence !
    Non pas que je m’insurge contre la présence de qui que ce soit dans les églises, invités ou pas, bien au contraire. Mais il faut dire qu’en pareil cas (compte tenu du lieu et des circonstances) le silence de ce monsieur s’imposait.

  92. sbriglia@Mitsahne

    « Appartement conspiratif »
    Cher Mitsahne, replongeons-nous dans Vialatte :
    « Nous vivons une époque où l’on se figure qu’on pense dès qu’on emploie un mot nouveau. »

  93. À 17h49, Yves Calvi va-t-il encore nous exhiber un quarteron de septuagénaires pour évoquer le massacre de 129 trentenaires ? Il faudra d’abord se cogner dix minutes de publicité sur les couches anti-fuites urinaires, contrats de prévoyance Pompes Funèbres, le Stéradent pour coller les dentiers et autres baignoires à portes, sans oublier l’incontournable monte-ascenseur-escalier STANNAH (mon préféré).

  94. Michelle D-LEROY

    Discours de haute volée intellectuelle de la part de François Hollande devant le congrès. Le problème c’est que derrière son allure martiale et cette fois un sérieux de Président hors blagounettes, il reste un vrai socialiste sectaire. Car il n’arrive pas à prononcer le terme « islamiste ». Trop anti-électoral. Il continue donc de parler de simples terroristes.
    Pourtant nous attendrions de lui qu’il pose une analyse plus fine sur les 10 000 potentiels terroristes qui sont sur notre sol et de leurs émules qui, à n’en pas douter les soutiennent au moins moralement. Nos banlieues sont des bombes à retardement, toutes nos banlieues, de Saint-Denis, haut lieu de l’Histoire de France avec sa nécropole des Rois de France qui ont fait la grandeur de notre pays, aux banlieues des grandes agglomérations et même aux périphéries de grandes bourgades. Pour paraphraser notre Président, je dirais que notre tranquillité, elle est finie.
    L’union nationale ne peut exister que si on ne condamne pas certains Français, ceux qui travaillent, paient et mènent leur vie droite et digne, parce qu’ils seraient trop visionnaires et dérangeants dans leurs prophéties tandis qu’on essaie de ne pas culpabiliser les véritables naufrageurs du pays. L’esprit supposé du 11 janvier est mort.
    Pascal Bruckner est un de ceux qui, clairement, appellent un chat un chat et savent intelligemment poser les mots. (Les attentats) «  Ils n’étaient motivés par rien d’autre que la haine de la France, de sa jeunesse, de son art de vivre et de ces ignobles divertissements offensant l’islamisme fou. »
    Il a raison c’est la preuve par neuf que nos deux cultures ne sont pas compatibles, d’un côté celle du festif, de l’autre l’obscurantisme archaïque.
    Mais ce n’est pas la peine de découvrir que l’eau mouille, il y a longtemps pour ma part que j’avais compris cette incompatibilité et ce décalage et tous les « rêves universalistes » aux phrases récurrentes et toutes faites de nos belles âmes, humanistes auto-proclamées, n’ont servi qu’à masquer la gravité de la situation. Une situation construite volontairement par aveuglement mais aujourd’hui encore, François Hollande, devant les maires de France, dit vouloir débloquer 50 millions d’euros pour rénover des logements pour des migrants tandis qu’il n’y a plus un sou pour les Français qui sont sur listes d’attente de logements, justement. Avec nos impôts, tranquillement et électoralement, ont rajoute encore et encore du mal-être dans une société déjà saturée d’autre culture.
    Désespérante et indécrottable hollandie, finalement non à l’unité nationale car elle n’est que façade.

  95. @fugace
    « laissé faire »…
    Assez de responsabiliser les parents pour déresponsabiliser l’EN. Assez.
    Instruction publique et non Education nationale. Point.
    D’ailleurs on se marre en loucedé en remarquant que tous veulent le titre de « profs » des Ecoles (majuscule indispensable). Et comme ils le revendiquent,
    ils ne sont plus des « maîtres » mais que des profs. Point.
    Certains parents sont capables de récupérer une instruction déficiente soit du fait de l’EN, soit du fait de l’enfant qui n’a pas envie d’utiliser sa maturité de compréhension.
    L’éducation c’est prétentieux parce que cela appartient justement à la diversité des origines et même des croyances. Cela ne doit empiéter pas sur la connaissance (via l’instruction) du monde dans lequel devront vivre
    les enfants.

  96. @Mitsahne
    Peut-être y-avait-il des germes de conspiratude !!
    Sur LCI, un ancien du RAID et di GIGN, Robert Paturel, révèle que son unité est intervenue à plusieurs reprises pour prévenir des attentats ou pour y répondre dans les années 1990.
    La consigne ministérielle était de ne pas « faire de vagues » en dissimulant l’origine terroriste islamiste de ces événements. Il a en particulier cité l’ancien ministre de l’Intérieur Jean-Louis Debré donnant des ordres en ce sens.
    Les langues se délient progressivement…

  97. On n’a jamais vu autant de flics dans les rues. Un bonheur !…
    J’ai traversé mille fois la France de Paris à la frontière de la Jonquera, direction Barcelone, sans jamais avoir vu un poulet (excusez Mary)…
    Je veux bien que Sarkozy ait réduit le nombre de ces inestimables fonctionnaires, mais fallait pas rester au commissariat, le cul au chaud, derrière son écran en attendant les alertes.
    C’est sur le tarmac qu’on veut les voir, et pas seulement quand il fait beau.
    Et pas seulement quand on décrète l’état d’urgence…
    Revoir sans rire un « gendarme de Saint-Tropez » vous édifie sur notre décadence.
    Ils étaient partout, on ne les voit plus nulle part.

  98. F.Molins est un homme qui a peu de charisme, c’est vrai, mais cultivé et intelligent, rien à voir avec Mme Royal. L’adjectif conspiratif est parfaitement adapté à la situation qu’il décrivait. En outre, c’est un terme de la plus pure langue française. Avant de critiquer, ouvrir le Robert… et ne jamais confondre avec S.Royal.

  99. Et après, mais de quoi se plaint le peuple, tous les politiques, tous les maires réunis par Baroin, tous entonnent la Marseillaise, que l’on n’aura jamais autant entendue et tant mieux mais la chorale des maires aura été une horreur, ils chantent tous faux ! Les Britanniques et le Prince William étaient tellement plus convenables, si j’osais, dignes, eux qui veulent sortir de l’Europe alors qu’ils n’y étaient jamais vraiment entrés… et qui depuis Jeanne d’Arc… on connaît tous la suite ahaha
    Tous ces politiques peuvent continuer à entonner notre hymne national, certes toujours émouvant, mais pour les politiques peu importe si le peuple s’en satisfait… ils ont l’habitude de poser des pansements sur des plaies, mettre des rustines sur des jambes en bois mais plâtrées et nous faire prendre des vessies pour des lanternes !

  100. Cher Philippe,
    Que ceux qui vont chez le coiffeur recherchent le numéro 3384 de Paris Match et relisent l’article de mars 2014.
    Les journalistes et envoyés spéciaux ont expliqué ce qui se passe actuellement et bien avant l’attentat de Charlie Hebdo.
    Qu’a fait de concret ce gouvernement socialiste pour résoudre le problème ?
    Les terroristes de Rakka étaient déjà interviewés, localisés et les vidéos sur la toile étaient déjà connues des journalistes français et belges.
    Paris Match de mars 2014
    http://www.parismatch.com/Actu/International/Un-djihadiste-francais-parle-a-Match-556255
    « SYRIE
    UN DJIHADISTE FRANÇAIS PARLE À MATCH »
    Le 28 mars 2014 | Mise à jour le 28 mars 2014
    « DE NOS ENVOYÉS SPÉCIAUX ETIENNE HUVER ET GUILLAUME LHOTELLIER EN SYRIE ET ALFRED DE MONTESQUIOU EN BELGIQUE »
    françoise et karell Semtob

  101. Ce midi nous avons atteint le sommet de l’incohérence au JT de France 2. Nos journaleux de pacotille étaient tout heureux de diffuser les images d’un groupe de policiers prises par un journaliste allemand et montrant des individus prétendus journalistes progressant dans la rue à côté, si ce n’est parfois en avant des policiers, donc dans leurs axes de tir… Et si un terroriste avait pris à partie ce groupe en progression ? Auraient-ils eu le toupet de reprocher aux policiers de ne pas les avoir protégés ?
    Bientôt il faudra aussi faire précéder les éléments d’intervention de la police ou de la gendarmerie, voire de l’armée d’un service d’ordre visant à les encadrer et à les mettre en arrière du dispositif d’intervention !!
    « Embedded » comme disent les Américains. Apparemment la leçon de la prise en otage de deux journalistes de France 2 en Afghanistan n’a pas servi de leçon.
    Il est dommage qu’un coup de pistolet malencontreux d’un policier n’ait pas mis un terme à cette farce de l’information en temps réel et au cœur même de l’action. Honte à cette presse du sensationnel à tout prix, incapable du moindre esprit d’analyse et de la décence minimum qu’exige n’importe quelle déontologie basique dans ces circonstances. Les engagements pris après les attentats de janvier dernier sont sans doute vœux pieux.
    @ fugace | 18 novembre 2015 à 14:29
    Le problème des signes ostentatoires (je pense en particulier au voile intégral, voire à la burqa) n’est pas le bout de tissu qu’ils représentent, mais bien qu’il est le signe de revendication d’un islam politique qui veut s’imposer à nos institutions. J’en veux pour preuve que dans ma ville ce type de vêtement s’est multiplié après janvier 2015.
    En revanche je suis en accord avec l’essentiel de votre commentaire suivant.

  102. @Mary Preud’homme
    Il y a aussi les curés et les évêques dans le vent qui trois jours après la tuerie invitent les imams à venir prêcher (en vedette) la bonne parole dans les églises ou les cathédrales.
    Dans la même veine, une prière pour la paix avait été organisée il y a quelque temps dans les jardins du Vatican, en présence du Pape. A cette occasion un imam avait aussi été invité.
    Chacun y est allé de son petit laïus, puis à la fin, l’imam a psalmodié quelques mots en arabe, que tout le monde a écoutés poliment.
    Mais une musulmane convertie présente a révélé stupéfaite que ce texte correspondait aux derniers mots de la deuxième sourate : « Tu es notre Maître, accorde-nous la victoire sur les peuples infidèles. »
    Comme dit l’autre : cépassalislam

  103. hameau dans les nuages

    @caroff | 18 novembre 2015 à 17:13
    « Les langues se délient progressivement… »
    …ça pour se délier, les langues se délient et il n’y a pas que des kamikazes qui vont sauter, des ministres aussi…
    Dans Valeurs actuelles paraissant demain monsieur Squarcini annonce que les services de monsieur Assad avaient proposé la liste de tous les Français ayant fait le djihad en Syrie il y a deux ans.
    Niet ! a répondu monsieur Valls. Ben oui, on ne mélange pas les torchons avec les serviettes.
    Il paraît que le premier ministre du Qatar est prochainement en visite officielle pour trois jours.
    https://www.youtube.com/watch?v=F7ZmCOAGBUo

  104. Pour répondre expressément à votre question, Monsieur Bilger, je joins le lien d’un billet que vient d’écrire Jacques Sapir. Je considère qu’il pose fort bien le problème institutionnel, bien mieux que ne l’a fait le président de la République devant le congrès.
    On a là une remarquable logique de raisonnement, et non pas la confusion intellectuelle propre à notre caste politique qui ne sait pas s’extraire de la contemplation de son nombril, de ses avantages et de la routine de ses partis pris politiciens. Mis à part le fait de chanter en chœur La Marseillaise : ça leur fait si chaud au cœur que c’en est particulièrement émouvant ! Il ne savent apparemment que faire cela pour se donner du courage.
    http://russeurope.hypotheses.org/4478
    Pour des réflexions sur un plan relatif à notre défense, cet entretien avec le général Desportes me semble aussi ouvrir des pistes de réflexion :
    http://www.asafrance.fr/item/libre-opinion-interview-du-general-2-vincent-desportes.html

  105. Une grande leçon est à retenir de tout ce malheur.
    La décision de l’état d’urgence a permis une avancée foudroyante dans l’enquête.
    L’état d’urgence vous permet de mettre la Ranger cloutée dans l’entrebâillement de la porte là ou Taubira minauderait pour savoir si c’est bien « démocratique »…
    Sans Justice la Vérité va plus vite, voilà un bon sujet de billet pour Monsieur Bilger.

  106. « Molins est un homme qui a peu de charisme »
    Rédigé par : genau | 18 novembre 2015 à 17:59
    Vous avez tort, avec ses cils teints en noir et son déhanchement latéral tous les deux morts, il a un charme fou.

  107. @Mary Preud’homme 16H15 le 18-11-15
    Par pitié, je vous en prie, de quelle cathédrale, de quel évêque s’agit-il ? Le clergé catholique, du moins une grande partie, joue un rôle particulièrement exécrable et dangereux dans l’islamisation du pays. Il faut absolument dénoncer ceux qui participent à cette trahison. Vous ne pouvez pas ne pas donner les noms.
    Merci et cordialement

  108. « Et après » ?
    Pour le proche après, on devine plus ou moins ce que peut ou veut faire Hollande, par contre ce que peuvent ou veulent faire les « autres » relève du mystère le plus mystérieux, surtout si on considère l’avenir un peu plus lointain.
    Je viens de lire un article du Quotidien d’Oran qui m’a laissé perplexe c’est le moins que je puisse dire.
    « Vers l’Orient compliqué je volais avec des idées simples » a dit le Général de Gaulle. Le monde arabe est encore plus compliqué que certains ne le pensent.
    Qui aurait pu penser que le Quotidien d’Oran pouvait vanter aujourd’hui les mérites de Jean-Marie Le Pen et du FN ?
    L’article conclut par un appel au vote FN !!
    Vous imaginez les banlieues suivre ces consignes de vote ?
    Intellectuellement la situation est passionnante, dommage qu’elle soit si triste et si dramatique concrètement.
    http://www.lequotidien-oran.com/?news=5221030

  109. Mary Preud'homme

    Pas terrible Savo votre histoire de poulet ! Quand même près de 10 % de blessés chaque année parmi les forces de l’ordre, ces culs bordés de nouilles que jamais ne croisez dites-vous ! On vous a connu plus spirituel et objectif mon cher ! Essayez les cocottes pour changer tout en restant dans le registre des gallinacées que vous semblez rechercher ! Pas en papier mais celles qui vendent leurs charmes au prix fort ! En user avec modération cependant, sachant que vous êtes quand même sexagénaire… Et avec (si possible) la permission de madame !
    Par ailleurs, laissant de côté les septua-génaires incontinents qui vous obsèdent, si nous parlions justement des sexa-génaires, notamment du premier d’entre eux, cet inénarrable roi Pétaud qui nous gouverne, j’ai nommé Hollande… Encore un peu et il va exploser de contentement et de satisfaction béate se prenant pour un vrai chef de guerre ! Et nous d’exploser de rire au vu de ses contorsions et menaces ridicules, pour ne pas pleurer… de rage !

  110. Michelle D-LEROY

    @ eileen
    Si la situation prêtait à rire on rirait surtout de voir les socialistes chanter la Marseillaise en choeur à toutes les occasions, eux qui fustigeaient à toutes les occasions le patriotisme… comme quoi !

  111. @ genau
    Ce n’est pas pour vous donner une leçon, mais le mot « conspiratif » n’existe ni dans le Littré, ni dans l’Encyclopédie Quillet (éd.1963), ni dans le Larousse (éd.2010). Possible qu’il soit dans le Robert, toujours à la pointe de la modernité bobo.
    Il n’empêche que, pour un magistrat de haute volée, citer un « appartement conspiratif » va mettre définitivement tous les moqueurs de son côté. On devient célèbre pour moins que ça. Il fallait oser. Et on sait, depuis Audiard, que ceux qui osent tout, c’est à ça qu’on les reconnaît !

  112. Ce soir juste pour info. à 20.45 sur France Ô deux documentaires britanniques : le premier « Mon frère ce terroriste » et « Les fiancées du Djihad ».

  113. Et après rien de nouveau sous le soleil, les mêmes pour commenter sur les plateaux télés, que des vieux rabougris, qui reformulent l’actualité, qui ne savent pas grand-chose, la brochette sempiternelle de chez Y. Calvi et les autres, des vieux scouts autour d’un feu de camp grattant la guitare.
    Un grand coup d’aspirateur s’impose, la moquette est usée jusqu’à la corde ainsi que les sièges de ces ronds-de-cuir de l’information et de l’expertise.
    Il y aurait tant d’idées neuves à exposer ! On continue avec de vieux tromblons qui se sont trompés du tout au tout sur Poutine, qui doit bien rigoler en somme.
    Vieux de la réflexion, de l’analyse, celle qui est éclairante, judicieuse.
    Finalement le mieux est de regarder ce qui se passe sur internet, la télé pour les institutions de vieux retraités tous malentendants, ainsi tout le monde est servi, ceux qui diffusent du ronron d’un côté et ceux qui ne reçoivent plus grand-chose et de s’assoupir devant la disette proposée.

  114. https://www.youtube.com/watch?v=_6pAS3gexS8 il n’y aura plus d’après pour les jeunes hommes et les jeunes femmes qui pourtant ouvraient grand leurs bras à la vie, à l’amour, à la paix. Ce qu’il y aura après ce sont ces hommes et ces femmes qui ne veulent pas d’un monde totalitaire, qui veulent continuer de représenter ce que la France à de plus beau et qui, partout, dans toutes les villes de France ont allumé des lumières de toutes les couleurs, de toutes les philosophies, de toutes les religions. La France aura un après que ceux qui veulent la détruire ne peuvent pas comprendre.

  115. @ Mary Preud’homme
    « Essayez les cocottes pour changer tout en restant dans le registre des gallinacées que vous semblez rechercher ! Pas en papier mais celles qui vendent leurs charmes au prix fort ! En user avec modération cependant, sachant que vous êtes quand même sexagénaire… Et avec (si possible) la permission de madame ! »
    Vous vous révélez vulgaire dès qu’on gratte votre vernis d’Antigone de la gendarmerie ou de la police.

  116. @Michelle D-Leroy
    (…)il reste un vrai socialiste sectaire. Car il n’arrive pas à prononcer le terme « islamiste ». Trop anti-électoral. Il continue donc de parler de simples terroristes. (…)
    Des gens qui ont peur de leur ombre qui prétendent jouer au chef de guerre
    Ils se tortillent dans tous les sens pour ne pas nommer l’adversaire et surtout à quelle mouvance il appartient, pourtant évidente et revendiquée haut et fort par lui-même. Pour éviter d’appeler un chat un chat et un assassin islamiste un assassin islamiste, il recourent à des circonlocutions : déséquilibrés, terroristes, militants et bien entendu Daech pour État Islamique (alors que c’est la même chose) sans oublier le petit dernier inventé par les médias ce 18 novembre, à savoir forcené, comme au bon vieux temps d’un Fort Chabrol bien parisien.
    Que craignent-ils donc ? Qu’en étudiant la genèse de ces crimes de masse nous puissions en tirant sur le fil découvrir au grand jour l’étendue de leur propre responsabilité, voire pire ?
    Il est curieux de constater que les mêmes qui refusent, en plein déni des réalités, de reconnaître le lien direct, patent, existant entre les assassins et l’islam sont les premiers à faire par ailleurs à tort et à travers un amalgame éhonté avec une prétendue extrême droite à propos de tout et n’importe quoi quand ça les arrange, comme nous l’avons vu par exemple lors des grandes manifestations de LMPT en 2013.
    En tout cas, si c’est sur des gens comme ça que nous devons compter pour nous défendre, nous sommes mal barrés…

  117. calamity jane

    C’est reparti : qui est untel cerveau des attentats ?
    On ne veut pas savoir qui est ce cerveau. Ya rien à faire ! La presse se sent obligée de nous faire les présentations. Cambronne et re-Cambronne.
    Il ne veut rien savoir des victimes dont il a commandité le massacre, qu’il reste dans son anonymat l’assassin.
    Autre chose : il va falloir que les différents services de police, gendarmerie et autres brigades d’intervention spécialisées apprennent à travailler de nuit… et sérieusement.

  118. @genau
    Bien entendu « conspiratif » existe, mais je ne suis pas aussi certain que vous que cet adjectif puisse s’appliquer à… un appartement ! Conspiratif est par nature, propre à des agissements, des situations, et dans un mode actif ; un appartement est, par construction, quelque chose de passif !
    Ceci n’enlève rien, naturellement, aux qualités intrinsèques de monsieur François Molins qui doit communiquer un peu au débotté et s’en sort, malgré son apparente froideur et ce qui ressemblerait à un charisme proche de zéro… bien mieux que monsieur F. Hollande. Mais le connaissons-nous vraiment ?

  119. Jean-Dominique Reffait

    L’irresponsabilité de certains commentaires me désole. Il n’y a pas quelques jours, ce sont les mêmes qui glorifiaient l’esprit d’union qui aurait présidé en 1914, la mobilisation des Français derrière leurs chefs, lesquels, à l’époque, n’étaient pas tous, loin s’en faut, des as de la stratégie. Mais ça, c’était avant.
    Illustration dérisoire et pathétique : au moment où le pays traverse une épreuve inédite, ils conspuent, ils raillent, il déblatèrent. La génération des 50-70 ans, la plus égoïste qui soit, la plus prétentiarde, la moins bien élevée, celle qui n’a jamais bougé une fesse que pour sa pomme.
    Ce sont des jeunes qui sont morts, ces 20-30 ans dont les portraits nous révèlent qu’ils sont tellement moins trouillards, moins égocentrés, moins méprisants et partant moins méprisables que leurs aînés confits dans l’aigreur et leur certitude inoxydable. Je n’ai jamais aimé ma génération, aujourd’hui je sais pourquoi.
    La France mérite qu’on l’aime sans condition et qu’on la défende sans préalable idéologique. Vivement la France d’après.

  120. Mary Preud'homme

    @Nortsk | 18 novembre 2015 à 19:06
    Dénoncer, quel vilain mot !
    D’autant qu’il n’est nul besoin de dénoncer ce qui est de notoriété publique et dûment commenté par les médias.
    Ce que l’on peut reprocher à cet « ecclési-élastique », ce n’est pas d’avoir invité tel ou tel représentant confessionnel ou de la société civile pour une veillée de prière ou de méditation, c’est d’avoir donné la parole à un imam, qui semblait la grande vedette de la soirée et qui, dans un prêche interminable, en a profité pour faire du prosélytisme. Ce qui compte tenu des circonstances s’apparentait à une véritable provocation !
    Mais comme vous l’avez fait remarquer, ce prélat n’est hélas pas le seul dans l’Eglise à faire ouvertement allégeance à l’islam, à l’image de ceux qui, par exemple, participent sans état d’âme à la rupture du jeûne du Ramadan.

  121. Je ne résiste pas à l’envie de poster ce très beau message que m’a envoyé un gars pour qui je travaille aux EU et à qui j’ai demandé l’autorisation de le reproduire ici :
    « Herman,
    I am so sorry I forgot to leave a sympathy note for you about what has happened in France. It is so terrible what some people are capable of doing to others. I hope you did not lose any family or friends.
    We all have to stand together and let them know that no matter what they do we will never give up our freedoms and in the end history will show that free people are more powerful than any society built on hatred, fear and « religious » intolerance. They will fall by their own swords.
    France is one off our « parent » nations to whom without we may never have been. Therefore we should always be thankful and will stand by France. Fear cannot rule our lives. It may be a heavy cost but I believe that staying a free society is the only victory that matters.
    All my best wishes to you and your great nation!
    Kurt
     »
    Ça fait quand même plaisir la façon dont on est perçu ici, non ?

  122. @ Mary Preud’homme | 18 novembre 2015 à 16:15
    « C’était quelque part en province. J’y étais au premier rang, me doutant du courant d’air et ne voulant pas manquer ça. Et à l’énoncé du cinquième « Allah le grand etc. », je me suis fendue d’une sortie théâtrale, téléphone à l’oreille pour bien montrer à ces guignols qu’il y a des limites à l’indécence.
    Et j’ai attendu sous le porche la fin de ce prêche musulman dans cette cathédrale millénaire, le premier de mon existence !
    Non pas que je m’insurge contre la présence de qui que ce soit dans les églises, invités ou pas, bien au contraire. Mais il faut dire qu’en pareil cas (compte tenu du lieu et des circonstances) le silence de ce monsieur s’imposait. »

    Voilà typiquement le genre de comportement stupide, limite intégriste, que l’on peut déplorer justement compte tenu des circonstances actuelles.
    Alors que des tensions de plus en plus inquiétantes commencent à se manifester entre les différentes communautés religieuses, le rapprochement des responsables des principaux cultes est certainement la meilleure solution pour apaiser les esprits et empêcher des débordements. De telles initiatives sont non seulement salutaires mais doivent être encouragées.
    Hélas la Ma Dalton du blog continue à se distinguer avec ses états d’âme de chaisière.

  123. @ semtob | 17 novembre 2015 à 23:14
    Il est probable que les cantines **** de l’Elysée, de l’Assemblée nationale et du Sénat ont déjà reçu leurs rations. Faut que je pose la question à mon député local au cas où ce ne serait pas le cas pour lui car je crains une discrimination.

  124. @ Frank THOMAS | 18 novembre 2015 à 11:10
    « On dit que les poissons rouges oublient qu’ils viennent de faire le tour de l’aquarium et, inlassablement, recommencent encore et encore, vivant dans le seul instant présent, sans aucune mémoire du passé. »
    Les poissons rouge de droite valent bien ceux de gauche. Ils ont manifestement oublié qu’alors qu’il était encore ministre de l’Intérieur, Nicolas Sarkozy avait promis de nous débarrasser de la racaille avec son Kärcher. C’était en 2005, dix ans déjà. Depuis il a été président de la République et son Kärcher n’a pas tellement donné les résultats espérés.
    Sans doute un manque de pression à moins que ce ne soit des problèmes de mauvaise traduction de notice. Toujours est-il que la « racaille » est toujours là. Elle constitue même le principal vivier des mouvances islamistes qui puisent allégrement dans cette jeunesse désœuvrée et influençable pour en faire des terroristes prêt à se faire exploser pour défendre une cause qui les dépasse.
    Ajoutons à cela l’opération désastreuse de Libye qui a eu pour effet de renforcer Daech. Celle-ci n’a eu, en effet, plus qu’à s’emparer de l’armement très fourni de l’armée de Kadhafi.
    Mais nos bons sarkozystes ont déjà oublié et ils nous parlent de poissons rouges.

  125. @ Michelle D-LEROY
    Nos banlieues sont des bombes à retardement, toutes nos banlieues, de Saint-Denis, haut lieu de l’Histoire de France avec sa nécropole des Rois de France qui ont fait la grandeur de notre pays, aux banlieues des grandes agglomérations et même aux périphéries de grandes bourgades.
    Michelle, je vous l’ai déjà dit, il est opportun de débrancher avec régularité votre couverture électrique. Vous tenez tant que ça à griller comme un toast ?
    Il faut qu’on se tape la seule (pseudo) anglo-saxonne sinistrosée de la Création, moi je dis qu’on est maudits :))

  126. Véronique Raffeneau

    @ Achille
    « En meeting en Corse ce samedi, François Hollande a commenté l’affaire Merah. Pour le candidat socialiste, pas question d’envisager de nouvelles lois sécuritaires. Mieux vaut se focaliser sur l’application des règlements en place. (…)
    « Il suffit de donner les moyens aux forces de police et de gendarmerie, et à la justice. De coordonner les efforts. On ne peut pas se satisfaire d’effets d’annonces, de lois modifiées et finalement jamais appliquées ! » » (L’Express du 24 mars 2012)
    Vous voyez bien, cher Achille, que d’une part agiter le Kärcher de Sarkozy, de l’autre la langue de bois de Hollande ne sont d’aucune utilité.
    Toujours est-il qu’après Merah, le musée juif de Bruxelles, Charlie Hebdo, l’Hyper Cacher, les attentats avortés de Villejuif et du Thalys, le président de la République et son gouvernement ont mis plus de trois ans et quatre tragédies pour, selon le voeu du candidat Hollande, « donner les moyens aux forces de police et de gendarmerie, et à la justice, également pour coordonner les efforts ».
    A l’échelle des tueries du terrorisme islamiste c’est une éternité.
    Et si je considère les « mouvances islamistes qui puisent allégrement dans la jeunesse désœuvrée et influençable pour en faire des terroristes prêts à se faire exploser pour défendre une cause qui les dépasse » (votre post), je n’ose même pas évoquer la politique pénale désastreuse mise en oeuvre et validée de façon constante par le président depuis 2012.
    Tous les observateurs, pour l’ensemble de ces tragédies, s’accordent à dire qu’il y a eu des failles gigantesques dans le Renseignement, que les politiques – de Sarkozy à Hollande – ont négligé par exemple le Renseignement de terrain, qu’ils ont placé une confiance invraisemblable dans les nouvelles technologies.
    Se balancer à la figure Sarkozy et Hollande n’est pas décent.
    L’un comme l’autre ont oublié que le réel, le terrain – le contraire des plans com – à force d’être étouffés et niés finissent toujours par sauter à la gorge.
    De cela, tout homme et toute femme de bonne volonté de ce blog peuvent en convenir.

  127. @Achille
    Ajoutons à cela l’opération désastreuse de Libye qui a eu pour effet de renforcer Daech. Mais nos bons sarkozystes ont déjà oublié et ils nous parlent de poissons rouges.
    Une fois de plus ressurgit le mensonge à propos de la guerre contre le colonel Kadhafi. Sur tous les plateaux télévisés et dans toute la presse de gauche (pléonasme), il est répété inlassablement que Sarkozy porte la seule responsabilité du déclenchement et du déroulement de la guerre qui a permis de libérer la Libye du joug de son sanguinaire dictateur. Pour rappel, cette guerre de 2011 faisait suite à une décision de l’ONU votée par l’immense majorité de ses membres y compris la Ligue arabe. Cette opération avait pour nom de code Unified Protector pour l’OTAN, Odyssey Dawn pour les USA, Ellamy pour les Anglais, Mobile pour les Canadiens et Harmattan pour les Français.
    De grâce, je vous prie de cesser d’insulter les poissons rouges, ils ne vous ont rien fait. Si vous continuez, je lâche mes chats, attention, ça griffe.

  128. sylvain @ Achille

    @Achille | 19 novembre 2015 à 01:52
    Mauvaise foi comme d’hab : dès que Sarko voulait prendre des mesures fortes, aussitôt les gens de votre acabit hurlaient au fascisme, à l’Etat policier, au retour des « Zeures sombres » et la gauche s’empressait par démagogie et électoralisme d’aller, en bons vautours faux derches, cajoler et consoler ces pôv’ malheureux traumatisés par ces annonces autoritaires mais de bons sens ; la gauche, par son déni de réalité, restera pour toujours la coupable principale du climat laxiste irresponsable et criminel qui empoisonne notre société.

  129. Garry Gaspary

    Un petit clin d’œil à Zemmour – qui avait finalement un tout petit peu raison – en soulignant qu’au-delà de ce blog, qui sombre effectivement dans la démence la plus complète, nous avons assisté à ce qu’on peut littéralement nommer le suicide de la droite française.
    Plus le temps passe, plus je me dis que la force tranquille qui est en train de révolutionner ce pays se nomme en fin de compte François Hollande.
    Vive la République ! Vive la France ! Et vive le président Hollande qui, de façon totalement inattendue, lui prépare un avenir passionnant !

  130. sbriglia@JDReffait

    « La génération des 50-70 ans, la plus égoïste qui soit, la plus prétentiarde, la moins bien élevée, celle qui n’a jamais bougé une fesse que pour sa pomme. »
    D’abord, cher JDR, merci de me faire redécouvrir l’adjectif prétentiard lequel, Petit Robert aidant, m’a renvoyé à « débagoulage » dans la phrase citée en illustration par le précité dico : « C’est moins l’idée qui me chiffonne que le débagoulage prétentiard qu’il a répandu autour » (J.Romains).
    Ceci posé notre génération est-elle aussi catastrophique ? Nous avons vécu les Trente Glorieuses, travaillé dur, fait notre service militaire (je ne parle pas de l’Algérie qui est la génération précédente) et eu à notre disposition infiniment moins de possibilités que la génération d’aujourd’hui… Nous avons vécu Mai 68, manifesté à droite à gauche, fait des enfants et pour certains (pas tous, à 66 ans je travaille encore en usine !) pris leur retraite après quarante années, voire plus, de bons et loyaux services… Je ne vois pas en quoi nos trentenaires nous seraient supérieurs et le drame du Bataclan qui a touché pour l’essentiel des jeunes en raison de la spécificité du concert de cette soirée, n’est pas pour autant de nature à jeter aux chiens la génération précédente, laquelle a connu son lot de tragédies diverses et variées.
    Je ne suis pas nécessairement fier de ma génération : je trouve que celle de nos pères nous est infiniment supérieure dans l’abnégation et le courage. Pour autant je ne fais aucun complexe vis-à-vis des trentenaires d’aujourd’hui…

  131. hameau dans les nuages

    @ Jean-Dominique Reffait
    « Ce sont des jeunes qui sont morts, ces 20-30 ans dont les portraits nous révèlent qu’ils sont tellement moins trouillards ».
    N’exagérons pas non plus. Le quartier où ils sont morts a comme député Cécile Duflot, écolo et antimilitariste. Tout le coin bien sympathique est le lieu de rendez-vous de la jeunesse souvent dorée qui fait dans « l’événementiel » en brassant du vent.
    Je peux vous dire que si on écoutait ma génération d’aînés dans le monde provincial, le ménage serait fait depuis longtemps dans cette religion moyenâgeuse pratiquant la Taqiya.
    Entre ce qui se dit et se fait à Paris et ailleurs…
    Un village du Lot-et-Garonne de 80 habitants doit accueillir 40 migrants sur réquisition de la Préfecture. Un appel à prendre les armes a déjà été lancé.
    Cela va finir par sulfater à force de pousser mémère dans les orties.
    Et j’ai l’impression que le Patriot Act prôné par certains au nom de la sécurité de nos compatriotes aura seulement pour but de mater ceux qui rechigneront au grand remplacement.
    La Taqiya serait donc contagieuse. Une première grande campagne de vaccination débute en décembre avec certes peut-être des effets secondaires (nausée, température…).

  132. Mary Preud'homme (pouet pouet !)

    @Savonarole | 18 novembre 2015 à 21:03
    Vous êtes sans doute très fin et élégant, vous, quand vous me ramenez les petits poulets à toutes les sauces et n’en manquez pas une pour égratigner mes très proches !
    Au fond vous aimez l’humour à sens unique et surtout le vôtre !

  133. @calamity jane
    « Il va falloir que les différents services de police, gendarmerie et autres brigades d’intervention spécialisées apprennent à travailler de nuit… et sérieusement »
    Il va falloir que certains commentateurs (trices) apprennent à réfléchir avant de parler, de jour et de nuit… et sérieusement. Car certaines de leurs interventions sont calamiteuses.

  134. Non les sarkozystes n’ont rien oublié. Mais nous avons changé d’époque depuis Merah. 2005 ça date un peu et surtout souvenons-nous de tous les empêcheurs d’action qui montent au créneau dès qu’on veut faire quelque chose. Les mêmes qu’après Charlie d’ailleurs qui crient islamophobie, heures sombres et toute cette diarrhée intellectuelle, annihilant toute action. Ils se firent complices du Bataclan.

  135. @Jean-Dominique Reffait
    Il n’y a pas quelques jours, ce sont les mêmes qui glorifiaient l’esprit d’union qui aurait présidé en 1914, la mobilisation des Français derrière leurs chefs, lesquels, à l’époque, n’étaient pas tous, loin s’en faut, des as de la stratégie. Mais ça, c’était avant.
    Oui, c’était avant, à une époque où tous les Français – y compris ceux de gauche apôtres du pacifisme – ne se trompaient pas d’ennemi et n’avaient pas peur de le nommer sans se cacher derrière leur petit doigt.
    Ami ou ennemi, défenseur de la France ou traître : ce n’est quand même pas compliqué à comprendre…
    La confusion mentale actuelle gangrenant l’esprit de trop de nos compatriotes est encore plus redoutable que les armes employées par les tueurs islamisés car elle mine tout esprit de défense.

  136. Mary Preud'homme (le salut selon Achille et ses disciples !)

    Selon Achille qui n’aime rien tant que parler de ce qu’il n’a pas vu ou ne connaît pas, les prêches musulmans dans les églises et les cathédrales se doivent d’être encouragés et considérés comme des signes d’apaisement censés éviter tout débordement. Nos églises transformées en mosquée, voilà la solution et la paix assurée. Même que l’évêque d’Evry (pour ne citer que lui) est pour.
    Je passe sur l’ironie insultante à mon égard de sieur Achille pour appuyer ses élucubrations.
    No pasaran !

  137. @ Achille
    Vous m’avez fort mal compris, et vos déductions politiciennes sur mon « sarkozysme » tombent particulièrement à côté de la plaque.
    On prétend que les poissons rouges, à chaque tour qu’ils font dans leur bocal, oublient qu’ils viennent d’en faire un et que cette absence de mémoire leur permet d’avoir une vie heureuse. Ils ne sont pas les seuls.
    Les événements que la France est en train de traverser et dont il est à craindre qu’elle continue pour longtemps encore de les vivre, ne sont pas une nouveauté sur le sol national.
    Les Français d’Algérie, dont je suis, ont vécu à peu près la même chose il y a soixante ans.
    Bien sûr certains penseront – et ce n’est pas absolument inexact – que les choses ne sont plus les mêmes et que les buts des combattants sont différents.
    Reste que la violence extrême, le fanatisme, la souffrance des populations n’ont guère changé.
    Ah ! certes, les Français de Métropole n’ont pas eu une totale empathie, c’est le moins qu’on en puisse dire, avec leurs compatriotes d’Algérie.
    Le tableau qu’on leur en dressait, les rumeurs qu’on colportait à l’envi, le poids des idéologues qui se croyaient progressistes en soutenant toutes les dictatures communistes du monde avaient fini par les convaincre que les « pieds noirs », comme on les appela alors par dérision et mépris, étaient d’infâmes exploiteurs de la misère du peuple arabe, dont la principale activité consistait à « faire suer le burnous ».
    Toute une kyrielle d’intellectuels, emmenés par Jean-Paul Sartre qui durant l’occupation nazie s’était montré beaucoup plus discret, entretenait cette légende et chantait les louanges des poseurs de bombes, de ceux qu’on appelait les « terroristes », et prenait haut et fort leur défense.
    De juin à septembre 1956 nous connûmes les explosions quotidiennes, la peur dans la rue, le soupçon généralisé. Cent cinquante attentats eurent lieu, à Alger d’abord, puis dans tous les départements algériens.
    Les bars – le Milk-Bar, l’Otomatic, la Cafétéria, le Progrès, le Coq Hardi, pour ne citer qu’eux – le Casino de la Corniche, des bus, des tramways, des cinémas, des stades, tous les lieux de rassemblement festifs étaient les cibles des poseurs et des poseuses de bombes.
    Ces attentats aveugles ne cessèrent plus durant les sept années qui suivirent.
    Dans le même temps, des combattants égarés violaient, égorgeaient, émasculaient, énucléaient, dépeçaient dans les campagnes et dans les fermes les hommes, les femmes, les enfants, les vieillards.
    La population d’Algérie a vécu cela durant huit longues années.
    Qu’on prenne la peine de se renseigner, par exemple, sur l’effroyable massacre d’Oran, 2000 morts, le 5 juillet 1962, quelques jours après l’indépendance, et sur l’attitude criminelle du gouvernement français de l’époque. On y retrouvera tous les caractères de ce que nous sommes en train de vivre.
    Il est probable que la suite sera elle aussi assez semblable si ce n’est pire, les soldats du FLN de l’époque n’étant pas mus par des mobiles religieux et ne cherchant pas à perdre leur vie pour gagner le paradis.
    Et puis – je ne saurais le passer sous silence puisque j’évoque cette douloureuse guerre – il y eut le sort atroce que, dans l’indifférence générale et avec le silence complice du général de Gaulle, connurent les soldats musulmans supplétifs de l’armée française, les harkis.
    Abandonnés à leur sort tragique par notre armée qui s’était repliée, livrés aux atrocités les plus barbares de ceux qui les considéraient comme des traîtres à la cause de l’indépendance algérienne, ils furent les victimes les plus misérables de cette politique calamiteuse.
    Il ne faut pas les oublier car ce serait passer sous silence que nombreux sont, parmi les jeunes gens et les jeunes filles qui aujourd’hui font une guerre totale aux « croisés », les petits-enfants de ces hommes abandonnés, trahis et déshonorés.
    Comment pourraient-ils aimer la France ?
    Comme souvent, aujourd’hui ne peut se comprendre qu’à la lumière d’hier.

  138. Mary Preud'homme (après lui le déluge !)

    @Jean-Dominique Reffait | 18 novembre 2015 à 23:17
    « Vivement la France d’après »
    Votre champion avait pourtant dit que le changement c’est maintenant et non pas après. Il vous aurait menti ?

  139. Malheureuses générations : depuis les années 70 avec le gauchisme Mao et pro-Pol Pot, puis les deux chocs pétroliers sous Giscard, le sida dans les années 80, le chômage et enfin le massacre final du vendredi 13, il sera difficile de les faire chanter sur Verdun.
    Alors qu’on enterre l’ubuesque André Glucksmann sous les lauriers, il sera ardu de les faire voter pour Juppé, métempsycose du Maréchal Pétain.
    Faudra pas leur parler de nos séjours à San Francisco, avec Maxime Le Forestier, Woodstock, nos petites fleurs dans les cheveux, la route 66, ni non plus leur parler de ces gros porcs qui ont vécu tout cela et qui aujourd’hui viennent nous donner des leçons de morale rétroactives.

  140. @herman | 18 novembre 2015 à 23:43
    Répondez-lui en citant Thomas Jefferson :
    « Tout homme a deux patries, la sienne et la France »…

  141. Après les interventions de certains il faudrait mettre en miroir les propos tenus auparavant. Impayables experts, péremptoires spécialistes de la pluie quand il fait beau et de la neige quand il fait soleil.
    Grands comiques consultés ils ravaleraient leurs cravates et leurs langues pour une grande majorité. La pudeur par contre de ne pas les étouffer.
    A voir se dessiner l’alliance avec la Russie et tout ce qui en découle, je leur conseillerais d’apprendre la langue russe, avant ils étaient perdus, sinon là il ne comprendront définitivement jamais plus rien.
    Sacrés experts-en-tous-genres !
    ———————
    L’Europe ne se fera jamais, solidaire, pugnace, unie, trop disparate pour exister. Rappelez-vous les All Blacks, une équipe, un groupe, tout dans le maillot, la solidarité, l’intelligence, l’abnégation.
    Il faut mouiller le tissu, nous n’avons pas tous le même, trop différents par les couleurs, trop opposés dans les mentalités.
    Trop peu y « mettent la tête », regardez depuis qu’elle a été créée, à part la monnaie unique, rien, nada, que dalle. Rien d’unitaire pas de défense mutualisée, rien.
    Devoir aller chercher Poutine pour s’affirmer. Triste constat, on peut tout comprendre, mais là, triste échec.
    Avec la puissance industrielle allemande nous n’aurions pas besoin de prendre ailleurs ce que nous détenons, en aussi efficace. Triste échec.
    On peut comprendre que depuis la dernière guerre il y ait des réticences, mais que diable ce n’est plus le même monde ni les mêmes enjeux.
    Aller chercher Poutine… Triste constat.
    Si on est pas capable d’avoir une Europe solidaire, on se fiche de nationalisme ou fédéralisme, tout cela est de la rhétorique, on ne vaincra jamais, et finalement on s’aperçoit que rien ne s’est construit.
    Nous sommes à nous féliciter de notre coopération avec la Belgique… Ah bon, depuis trente années rien n’a été décidé, mutualisé, intégré ? Triste constat encore, la question ne devrait même pas être posée. Nous sommes toujours dans l’archaïsme le plus complet.
    L’Irlande, j’ai entendu, serait prête à relever la France sur ses interventions extérieures, et tous les autres que font-ils ?
    Bien au chaud, la population de l’Europe et sa puissance n’est jamais mieux qu’un amalgame inconsistant d’intérêts même pas communs.
    Nous ne sommes pas prêts à créer une équipe de rugby d’Europe, non seulement les joueurs n’y sont pas, encore moins les capitaines.
    Triste fiasco, et dire qu’il va falloir remercier Poutine et ses yeux de chat, lui a tout compris avant l’heure, nos experts aveuglés, hémiplégiques aussi tous ces politiques, par contre on a créé bel et bien, comme le dirait Mongénéral, un « machin » de plus.

  142. calamity jane

    Une prise de tête pour conspiratif… j’ai donc demandé conseil à mon voisin lequel, d’un air détaché, m’a demandé si je me moquais de la charité ?
    Con ce pire hâtif… que j’ai alors articulé ! Il n’a fait que hausser les épaules ! 🙂
    Mais on peut aussi moduler les intentions avec Con soupire hâtif en parlant façon tgv comme les pubs qui vantent certains médicaments… Quoi ?
    Sinon, j’en ai entendu qui disaient que le degré supérieur dans la lâcheté criminelle avait été atteint à cause des kamikazes qui se font sauter le coquillard.
    Question : parce que s’obliger dans une salle de rédaction et tirer n’était pas le summum de la criminalité lâche ?
    On recommence à circuler sur les jantes…

  143. anne-marie marson

    @hameau dans les nuages | 19 novembre 2015 à 09:24
    « Et j’ai l’impression que le Patriot Act prôné par certains au nom de la sécurité de nos compatriotes aura seulement pour but de mater ceux qui rechigneront au grand remplacement. La Taqiya serait donc contagieuse. Une première grande campagne de vaccination débute en décembre avec certes peut-être des effets secondaires (nausée, température…) »
    Je suis d’accord, cela servira surtout à mater l’opposition, rappelée à l’ordre juste avant une échéance électorale.
    Comme quoi les pervers de l’Elysée savent retourner une situation.
    Et après ? Les « groupuscules radicaux » n’ont pas été vraiment définis.
    Est-ce que cela inclut l’extrême gauche, ou les manifestants de LMPT ?

  144. anne-marie marson

    @Garry Gaspary | 19 novembre 2015 à 09:12
    « Vive la République ! Vive la France ! Et vive le président Hollande qui, de façon totalement inattendue, lui prépare un avenir passionnant ! »
    Un univers perverti mais passionnant de perversion.

  145. @Achille
    « Alors que des tensions de plus en plus inquiétantes commencent à se manifester entre les différentes communautés religieuses, le rapprochement des responsables des principaux cultes est certainement la meilleure solution pour apaiser les esprits et empêcher des débordements. De telles initiatives sont non seulement salutaires mais doivent être encouragées. »
    Sans doute peut-on encourager une certaine sorte de dialogue, à condition qu’il ne soit pas à sens unique, ce qui hélas est le cas la plupart du temps (je vous laisse deviner : unique, dans quel sens ?…).
    Il faut bien reconnaître que le « dialogue » entre deux communautés – mais je vous rappelle que la République ne reconnaît pas les communautés, elle ne connaît que des citoyens – c’est déjà inutile lorsque l’autre se comporte en ennemi barbare. Mais de plus, avez-vous oublié que Hollande lui-même reconnaît que nous sommes en guerre ?…
    Et c’est le même islam qui meut l’Etat Islamique et nos braves musulmans dits modérés. Dixit Ferhat Mehenni, Kabyle en exil à Paris.
    Avant d’être une religion, l’islam est un système politique, ce n’est pas moi qui le dis, c’est Khomeini.
    Organiser un pèlerinage islamo-chrétien comme celui qui a eu lieu à Longpont à l’initiative du SRI catholique, avec psalmodiation du takhbir (sic) qui est un cri de guerre, c’est un scandale. C’est une trahison. Ou alors l’Eglise a décidé de devenir musulmane ? Dans ce cas qu’elle le dise tout de suite et qu’on en finisse…
    Surtout si vous me répondez ne perdez pas votre temps à m’insulter comme vous le faites pour Mary Preud’homme, c’est inutile.

  146. Et après?
    C’est-à-dire maintenant, nous pourrions peut-être commencer par laisser notre téléviseur de côté afin de réapprendre à réfléchir, loin de l’émotion, du sensationnel et de l’instantanéité.
    Nous avons, nous autres Français, la mémoire courte, et à lire tous ces Daech à longueur de colonnes nous oublions que de multiples attentats ont été menés depuis plusieurs années en France par des islamisés alors que l’État Islamique n’existait pas encore.
    Nous oublions qu’en Afrique, certains de nos compatriotes ont été massacrés par des islamisés.
    Nous oublions que notre armée a dû intervenir en urgence au Mali – pour une fois sur une décision appropriée de François Hollande – pour sauver ce pays multi-ethnique d’une invasion par des troupes islamisées, dont il serait par ailleurs intéressant de connaître les commanditaires.
    Nous oublions Boko Haram.
    Nous oublions le Timor.
    Nous oublions qu’au Kosovo, territoire serbe depuis plusieurs siècles, la démographie liée à une immigration albanaise galopante a fait que les derniers Serbes qui restent vivent sous la terreur islamique, leurs lieux de cultes étant également détruits par dizaines.
    Nous oublions aussi comment vote par exemple en France la communauté tunisienne, favorable dans sa majorité à certains partis tunisiens rigoristes. Vous avez dit modérés ?
    Nous oublions qu’en Turquie – candidate à l’entrée dans l’UE – la minute de silence devant être observée à l’occasion d’une rencontre sportive en mémoire des victimes des attentats parisiens a été sifflée et conspuée par la foule aux cris de Allahou akbar.
    Nous oublions le génocide des Arméniens, ainsi que l’oppression ottomane dans les Balkans au siècle dernier.
    Nous oublions aussi tout ce qui précède et qui pourrait remplir plusieurs livres d’histoire relatant des massacres ayant fait sur plusieurs siècles des millions de morts au Proche-Orient, en Inde, en Afrique.
    Tout cela reposant sur la même base et découlant des mêmes causes.
    Allons-nous continuer encore longtemps à jouer les autruches écervelées atteintes du syndrome de Stockholm ?

  147. @JLM
    Ce qu’il y aura après ce sont ces hommes et ces femmes qui ne veulent pas d’un monde totalitaire, qui veulent continuer de représenter ce que la France à de plus beau et qui, partout, dans toutes les villes de France ont allumé des lumières de toutes les couleurs, (…)
    Honoré d’Estienne d’Orves, Pierre Brossolette, Hubert de Hautecloque, Jeanne d’Arc et bien d’autres doivent se retourner dans leur tombe en vous lisant.
    Alors que les événements actuels devraient faire bondir des lions en masse, nous ne voyons que ramper des limaces gluantes…
    Lamentable.

  148. @Exilé
    On devrait se méfier beaucoup plus des « limaces » comme vous dites, certaines ont tout du serpent.

  149. @ Frank THOMAS [11:07]
    Vous vous cachez derrière votre petit doigt. D’accord pour les intellos gauchistes mais ce n’est pas ce que le français moyen lisait dans son journal à l’époque. La « pravda », c’était les « opérations de maintien de l’ordre » et l’énergique action d’un certain François Mitterrand – entre autres – en tant que ministre de l’Intérieur. Mes grands-parents occitans ruraux, Sartre, Camus et Mao, ils savaient qui ils étaient, sans plus. Ils voyaient interdits leur fils, leur neveu partir « là-bas » sans billet de retour dans la poche.
    Schizophrénie collective : comme les Turcs avec le génocide des Arméniens il y a plus d’un siècle, vous ne voulez toujours pas voir ‘vos’ erreurs. En bon Français, vous êtes leste à voir celles des autres : les massacres du FLN, le double jeu de de Gaulle, la détresse des harkis. Une armée française tellement, tellement forte qu’elle en perd la guerre, par distraction sans doute. Ou à cause de la retraite du « quarteron des généraux ». Vous parlez d’Oran après l’indépendance, pas de Sétif en mai 1945, comme c’est curieux (côté musulman, plus du centuple des morts initiales des Européens, ce n’était pas dans nos livres d’Histoire, on comprend pourquoi).
    Si les métropolitains vous ont snobés à l’époque, c’est parce que vous fûtes des perdants dans une France industrieuse. Comme en sport, quand on connaît la déroute c’est que, dans l’immense majorité des cas, on ne mérite pas mieux. C’est du manque de fair-play lorsqu’on regimbe.
    Vous restera jusqu’au bout le souvenir de l’odeur des citronniers et du jasmin ; celui du joli popotin des Djamila habillées court, elles. C’est déjà mieux que rien :/

  150. Tiens, tiens, André Vallini, que je croyais mort, est sur i-Télé ce soir…
    Avec des lunettes mauves…
    Y aurait-il un poste à la Justice en vue ?
    En entreprise privée on envoie un CV, dans la fonction ministérielle on montre sa bobine à la télé.

  151. calamity jane

    @Isa
    Vous êtes la nouvelle chargée d’éducation du blog ?
    C’est marrant votre pseudo m’était jusqu’alors inconnu !
    Mais soyez sans crainte, je réfléchis pour ne plus poster de
    commentaires et là, je dois l’avouer, vous m’aidez. Vaya con dios hija !

  152. @ Frank THOMAS
    Je ne mets pas en doute ce que vous écrivez au sujet de la guerre d’Algérie dont je reste convaincue qu’elle a été gagnée militairement et perdue politiquement.
    Pour revenir sur le sujet de ce billet, intitulé « Et après ? », je voudrais vous livrer une anecdote de ce 19 novembre. Place de la République, une demi-douzaine de camionnettes très bien équipées assurent des reportages. Sont représentées les chaînes américaines, anglaises, italiennes, tchèques etc. Le terrorisme en France intéresse les media.

  153. @ Frank THOMAS | 19 novembre 2015 à 11:07
    Vous perdez votre temps à répondre à scoubab00 | 19 novembre 2015 à 18:17. Je relève cependant dans sa réponse à votre commentaire qu’il écrit : « Schizophrénie collective : comme les Turcs avec le génocide des Arméniens il y a plus d’un siècle, vous ne voulez toujours pas voir ‘vos’ erreurs. En bon Français, vous êtes leste à voir celles des autres : les massacres du FLN, le double jeu de de Gaulle, la détresse des harkis ».
    Dès lors qu’il utilise ‘vos’, il s’exclut de fait des Français d’alors, voire d’aujourd’hui, oubliant que votre commentaire ne fait pas allusion aux seuls Européens d’Algérie, mais aux populations.
    Sans doute ignore-t-il ou veut-il ignorer les massacres opérés par le FLN ou son ALN contre les populations « indigènes » elles-mêmes, dès lors qu’elles ne se prosternaient pas devant eux et leur résistaient. Les messalistes eux ne manquent pas de s’en souvenir, tout autant que les populations réfractaires à leur endoctrinement. Melouza ne doit rien lui rappeler.
    Un rappel : il fut une période où le FLN a voulu lancer un djihad qui a avorté tout comme sa grève générale de 1956. Les populations rurales exerçaient une religion plutôt d’inspiration malikite, notamment avec le culte des marabouts, leurs saints qu’ils vénéraient et vers qui ils retournaient certaines de leurs prières. Il est évident que le GIA, d’inspiration wahhabite, a combattu ce type de pratique que le salafisme djihadiste considère comme hérétique.
    De même, lors des indépendances des ex-colonies africaines subsahéliennes de la France, les populations étaient encore pour une large part animistes, voire chrétiennes et minoritairement musulmanes me semble-t-il. Elles sont à présent majoritairement converties à l’islam. Constater l’expansionnisme musulman en Afrique n’est pas politiquement correct. Les oppositions religieuses en Centrafrique, voire en Côte d’Ivoire sans aussi sans doute une vue de l’esprit torturé des Français, nécessairement tortionnaires…

  154. Ben oui… et après ?
    Mais avant ?
    Parmi la douzaine de jours dans l’année passés à Paris, je m’y trouvais entre le jeudi soir du 12 jusqu’au lundi soir le 16.
    Le vendredi vers 22h, nous étions en famille dans le 13° pour cause de naissance-travaux-déménagement comme cela va en famille.
    Ma nièce heureuse maman, ayant l’âge et l’usage de s’obliger à loucher sur son iPhone annonce une fusillade dans le 10°…, deux morts annoncés…, et nous imaginons une montée à Paris de Marseillais réglant des comptes…
    Avant comme après, le hasard…
    Mais ensuite…
    « Sidération » comme il se dit, guerre comme il s’annonce…
    Alors avant ?
    Sûr de mes horaires de voyage autant que peu coutumier du fait, j’ai annoncé trois places pour vingt euros de Strasbourg à Paris avec étape à Saint-Dizier, via Bla-bla-car.
    Avant me voilà parti avec trois ressortissants de la Côte d’Ivoire, tous très différents d’aspect et de manières sociales, pendant déposant l’un d’eux à Saint-Dizier (vous connaissez Saint-Dizier, lieu de toutes les facilités de transports qui se promettent…?), accueillant un quatrième, sans doute de la Côte d’Ivoire, pour après rallier Paris.
    10+10=20, tout est dans l’ordre, le voyage fut agréable et détendu.
    Pourquoi raconter cela ?
    Convoyais-je des terroristes en puissance ?
    Vers l’âge de 9 ans j’ai connu la « sidération », comme on peut la connaître en ce bas-âge :
    A Londres, Regent Park, il y avait des « boîtes à savon », disposées là pour quiconque voulait y monter et prendre la parole en public.
    Dessus l’une, entouré d’un fort public, il y avait un grand monsieur très bien habillé, portant l’élégance des Africains et qui, doté d’une voix de stentor, invectivait chacun : « Are you a cannibal ? »
    Extraordinaire prêche qui mettait la foule en éclat !
    Mais c’était la paix… couteaux, fourchettes et cuillères étaient nos seules armes.
    Je suis si long, je vais me faire gronder !
    Je vous raconte pas comment, passant par les égouts et rejoignant le canal de l’Ourcq, nageant jusqu’à la Marne puis la remontant à la rame, j’ai pu embarquer sur une péniche qui passait le canal à la Saône, puis celui du Rhône au Rhin, ai alors rejoint mon lit privé et protecteur.
    Après ? après, après… « qu’est-ce qu’on a après » ?
    On est en guerre… où sont mes armes ?
    Les manifestations publiques sont restreintes… comment vont faire les musulmans de France pour, cette fois avec toute la puissance requise, bloquer l’extension des charias qui fatalement nous atteignent ?
    Pourquoi faut-il que j’imagine telle manifestation de femmes musulmanes qui, nombreuses sous les caméras enlèveraient le voile, puis se dispersant le remettraient a volo..
    Après ?
    De quoi j’me mêle, après tout ?
    Les conflits éclair, c’est bon pour le Rwanda ou l’Algérie, pour nous tout est dans la durée… y’a qu’a continuer à interdire le suicide comme toujours !
    Qui a peur du suicide…?, c’est toujours celui des autres !
    Après ?
    Quel Nuremberg en gestation ?, pourquoi ne pas enfermer à vie les fanatiques suicidaires, pourquoi les descendre après sans les interpeller avant ?
    Alors pendant ?

  155. @ Robert
    Merci de vos précisions, précieuses. Par « erreurs », je ne parlais pas des faits de guerre : tortures, gégène etc. Plutôt des faits de société en amont, les arabes et assimilés étant presque toujours été des sous-citoyens par exemple.
    ‘vos’ erreurs : je n’étais pas né lorsque l’Algérie est devenue indépendante et peut-être que Frank n’était pas bien vieux non plus… ? L’adjectif possessif s’adresse plus à ses compatriotes d’origine européenne.

  156. @ Sandrine | 19 novembre 2015 à 15:59
    « Avant d’être une religion, l’islam est un système politique… »
    C’est en effet un savant mélange avec une ascendance du religieux sur le politique qui nous est démontrée dans tous les pays à majorité musulmane. La Tunisie (à ma connaissance) serait l’un des premiers à tenter depuis sa dernière révolution de s’engager sur une autre voie. Rendez-vous dans trois siècles sur ce même blog !
    En conséquence, j’affirme pour ma part que la loi de 1905 relative à la laïcité est non seulement contre-productive, mais absolument dangereuse, en raison aussi et surtout de la trop grande rapidité avec laquelle les mosquées, salles de prières (et autres lieux clandestins) ont fleuri sur le territoire. Combien de lieux officiels à partir des années 80 jusqu’à ce jour ? Je vous mets au défi de trouver la réponse juste même à cent lieux près.
    Etait-il possible que l’Etat gardât un oeil et une oreille « vi-gi-lants » sur des prêches qui nous échappent puisque la langue utilisée justement en ces lieux n’est pas la langue de la République, justement eut égard entre autres à la funeste loi précitée ?
    On nous dit par ci et par là que des lieux de prières prêcheraient en plus du religieux la séparation sociale de leurs ouailles par rapport à ceux qui ne leur ressemblent pas. Me faut-il donc penser que si cela est vrai à échelle plus ou moins grande, cette situation ne pourrait qu’aggraver une fracture sociale déjà bien ouverte sur le plan économique et social ?
    Nota : depuis vendredi dans ma grande ville de l’ouest, le paysage des femmes voilées auquel nous étions habitués dans les grands magasins, a pratiquement totalement disparu dans ceux que je fréquente quotidiennement. Je m’interroge sur le pourquoi dans la mesure où ces personnes n’ont évidemment rien à se reprocher sur les événements récents.

  157. calamity jane

    Revenant sur le récit de Mary Preud’homme d’un imam prosélyte dans une cathédrale : le même dieu pouvant être adoré par tous et dans un même lieu, en guise d’introduction.
    Les églises, cathédrales et autres chapelles sont des lieux construits pour le culte catholique ; ce sont cependant des lieux publics. Rien n’empêche quiconque d’y aller se reposer, se recueillir, visiter ou assister aux offices.
    Ces lieux sont patrimoniaux et républicains. Ils sont disponibles pour d’autres manifestations et également pour des retranchements éventuels.
    Dès que l’on décide de construire un édifice pour pratiquer un culte on sort de l’espace républicain notamment si l’accès n’y est pas libre (les édifices restant fermés pour d’autres raisons n’entrant pas dans le cadre).
    Quelques sectes ont leur lieu de réunion dont l’accès est réservé, faisant toutefois partie du paysage urbain.
    Donc la république laïque qui ne peut détruire les édifices puisque nous ne sommes pas des terroristes (notamment athées et autres agnostiques) autorise l’édification de lieux où on s’initie à la haine des infidèles et autres apostats !
    Ce qui pourrait s’apparenter à une secte, zone de non droit, cad fermée aux autres non inscrits si je puis dire dans le registre des cinq agenouillements et prières par jour, comme pour les fruits et légumes ! Ya des coïncidences…
    Les exigences de signes ostentatoires et stricte observance alimentaire en découlent.
    L’évêque qui a invité l’imam pourrait-il aller dans une mosquée ? Prêcher quoi ?
    L’escalade de la conquête du religieux serait pire que tout autre conflit et l’on peut se poser la question du sous-main induit dans ce cas.

  158. @ scoubab00 | 20 novembre 2015 à 01:09
    Merci de me répondre. De cette réponse je retiens ce fragment de phrase : « L’adjectif possessif s’adresse plus à ses compatriotes d’origine européenne ».
    Sémantiquement, votre expression me gêne beaucoup car elle témoigne d’une méconnaissance de la réalité algérienne de l’époque.
    Le « ses » associé à « compatriotes d’origine européenne » apparaît plus que contestable, car il s’agissait de Français à part entière.
    Par ailleurs, le statut de Français concernait certes les Français de souche, mais aussi ceux d’origine espagnole, italienne, maltaise, juive (origine non européenne) et musulmane (origine non européenne). Cette Algérie-là était celle de la complexité, d’autant que cette « société algérienne » d’avant l’indépendance revêtait un caractère multiconfessionnel, donc avait une forme communautaire très marquée.
    Par ailleurs, votre expression semble vous exclure de ces fameux « compatriotes d’origine européenne » qui pourtant étaient partie intégrante de la communauté française nationale, les départements algériens étant alors également partie intégrante du territoire français, tout comme le sont actuellement les départements d’outre-mer.
    Les simplifications excessives sont donc malvenues pour évoquer un tel sujet.

  159. Mary Preud'homme

    @ calamity jane
    Dans une cathédrale ou une église affectée au culte catholique c’est son affectataire – c’est-à-dire l’évêque, le curé etc. – qui décide de son affectation. C’est pourquoi toute manifestation, prise de parole ou initiative, ne ressortant pas directement du culte de ladite religion doit être impérativement soumise à son autorisation.
    C’était d’ailleurs le sens de mon propos si vous m’aviez lue attentivement ; et j’avais bien souligné (au préalable) que l’église était un lieu d’accueil, ouvert à tous (mais pas pour dire ou faire n’importe quoi !).
    Quant à voir un évêque mitré faire une homélie d’un quart d’heure dans une mosquée, avec, par exemple, force références à Jésus crucifié(1) et à « l’amour à l’œuvre » (après une tuerie qui aurait fait des centaines de victimes du fait de fondamentalistes chrétiens) on attend de voir…

    (1) la crucifixion de Jésus (alias Issa) scandale absolu pour les musulmans au regard de leurs croyances, qui accusent au passage les chrétiens d’avoir entièrement falsifié ou trahi les Ecritures. De même font-ils avec les juifs dont ils ont également pillé l’Ancien Testament.

  160. @scoubab00
    Une armée française tellement, tellement forte qu’elle en perd la guerre, par distraction sans doute.
    La guerre d’Algérie a été gagnée sur le terrain, les chefs de la Wilaya IV, la plus importante, ayant présenté leur reddition à l’Élysée à de Gaulle qui l’a refusée car il avait d’autres projets en tête.

  161. @ Robert
    Excusez-moi Robert, j’ai pondu ceci à 1 heure du mat’ et je n’ai guère l’habitude. Oui j’ai manqué de précision, je me suis aussi déchiré ligne 2 et 3 quand j’essayais de dire que je m’attachais plus aux causes qu’aux conséquences : de toute façon, vous êtes beaucoup plus compétent ici que moi en connaissances militaires. J’aurais dû terminer mon truc par : « ses semblables algériens d’ascendance européenne ». Faire de l’ordi aussi tard avec mon emploi du temps, ce n’est pas bien, bouhh pour moi.
    Ainsi que mentionné à Frank, si les pieds-noirs sont arrivés en métropole la queue entre les jambes, un nombre non négligeable a su transcender ses souffrances en réussissant de belles carrières professionnelles. Chez les plus connus, des pointures comme Alain Afflelou, Claudia Cardinale, Roger Hanin ou le virtuose Martial Solal.
    Ah, votre post concernant Churchill et cette tendance actuelle pour les « élites » à vouloir passer les civilisations au tamis de la sociologie-économie m’a beaucoup intéressé. Il faut dire que nos maîtres anglo-saxons, de par leur culture majoritairement protestante, se soucient peu de « pénétrer » les ressorts intimes de telle ou telle ethnie. Leurs relations y sont plus brutales, franches ou alors distanciées. J’ai un ancêtre missionnaire enterré à Pékin, l’impact moindre de ces congrégations sur tous les continents explique en partie je crois ce glissement que vous évoquez. Et merci pour votre conseil de lecture final :))

  162. @ Exilé [18:22]
    Si vous voulez mon avis, de façon non burlesque cette fois, de Gaulle, débordé par une partie de ses généraux, a préféré arrêter les frais dans ce conflit enchevêtré : trop de civils incandescents, trop de morts. Il eût été préférable de placer les belligérants sur un champ de bataille clos comme au Moyen Age, ici c’était impossible. Ayant envisagé un temps la voie moyenne – l’autonomie – le vieux général a vu que ce n’était pas jouable :((

  163. Et après ?
    Je me demande où va François Hollande et je n’ai pas oublié d’où il vient. Pour rappel, député socialiste sous le gouvernement de Dominique de Villepin, il avait fustigé l’utilisation de l’article 49.3 dénonçant une intolérable manoeuvre antidémocratique. Ce même homme a recours aujourd’hui aux lois qui régissent l’état d’urgence. Peu de voix, hormis comme il se doit celle du Syndicat de la magistrature osent insinuer que les libertés individuelles sont en péril. Le Président autoproclamé normal n’a pas fini de nous étonner.
    Et après Montebourg, Duflot, Rebsamen, Cahuzac, Thévenoud… d’autres vont sans doute quitter le gouvernement. Je verrais bien Valls et Le Drian dans le peloton de tête des fuyards ; tandis que Cambadélis et Désir seraient dans la voiture balai.

  164. Le 17/11 dans l’émission « C dans l’air » Alain Bauer a déclaré au sujet de Daech que « nous avons fabriqué quelque chose pour nous protéger qui se retourne maintenant contre nous ».
    C’est curieux tout le monde fait l’autruche quel que soit le camp. Bien entendu personne ne relèvera les propos d’Alain Bauer et bien entendu nous continuerons notre petit bonhomme de chemin jusqu’au prochain et nouveau groupe terroriste qui emplira nos vies 24h/24 en boucle comme BFM. Ca tourne, ca tourne !

  165. calamity jane

    Le sens de votre propos était donc de savoir s’il y avait eu demande d’autorisation Mary Preud’homme ? Veuillez accepter mes excuses pour avoir élargi la réflexion sans toutefois mériter un qualificatif qu’il vous arrive de distribuer généreusement dès que vous lisez en vitesse les
    écrits d’autres intervenantes.
    Si, par folie subite, j’en venais à me convertir à une croyance, soyez certaine que ce ne serait pas celle que vous prétendez connaître et partager.

  166. Mary Preud'homme

    @calamity jane
    « …pour avoir élargi la réflexion »
    A mon avis vous l’avez plutôt rétrécie…

  167. Le discours de François Hollande était-il si brillant ? Je me permets de vous signaler les commentaires de Jean-Louis Bourlanges dans l’émission « L’Esprit public » sur France Culture du 22-11-2015. C’est un discours qui tranche avec le « politiquement correct » de tous les journalistes et commentateurs.

  168. « Nous résisterons jusqu’au dernier Français » (attribué à tort à Churchill, mais si non è vero è ben trovato, comme disent les Italiens).
    Nous sommes seuls.
    C’est bien le drame.
    Les Anglais ne remuent la queue que lorsque les USA aboient, les Italiens ont suffisamment de soucis avec Lampedusa, les Espagnols hésitent, les Portugais sont au fond du gouffre, l’Allemagne a peur de son ombre nazie, et ces fichues démocraties du nord, Pays-Bas, Norvège, Danemark, ne se soucient que du dernier catalogue IKEA.
    À pleurer.

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