Eric Zemmour autrement !

Je rassure ceux qui visitent régulièrement ce blog. Je ne suis pas obsédé par Eric Zemmour mais le 3 octobre l’excellente émission C à vous, dans ses magnifiques nouveaux locaux, avait bien voulu m’inviter à propos de mon dernier livre « Le mur des cons« , et une question a naturellement remis le polémiste dans le débat pour discuter de la liberté d’expression, de sa force démocratique mais aussi de ses nécessaires limites.

J’ai tenté d’aller au plus vrai, au plus juste pour ne pas éluder les courtoises interrogations qui m’étaient adressées. J’ai rappelé que, comme Frédéric Taddéï, j’étais totalement favorable à la liberté mais jusqu’à la loi. On m’a répondu que le passé avait tranché puisqu’Eric Zemmour avait déjà été condamné. Cela ne me semblait pas suffisant pour qu’il soit considéré d’emblée comme coupable pour son intervention dans un présent récent, à la convention de la droite. Je crains fort que l’enquête qui a été ordonnée n’aboutisse à son renvoi devant le tribunal correctionnel et à une probable condamnation.

A l’égard d’Eric Zemmour, je n’ai pas du tout la même attitude que ceux, plus politiciens que réfléchis, qui l’approuvent sans réserve ou feignent une solidarité judiciaire d’autant plus facile à proposer qu’ils n’auront pas à la supporter. Je l’ai défendu quand j’estimais que sa cause, ses propos, ses écrits ne méritaient pas la moindre qualification pénale, sauf dans une démocratie rabougrie, et qu’il n’était pas le diable que ses ennemis indignés et/ou jaloux se plaisaient à voir en lui.

En même temps je n’ai cessé de le mettre en garde parce que le talent, le savoir, l’intelligence et l’oralité libre ont une rançon : s’ils n’échappent pas à la volupté de la frénésie et de l’outrance, ils tombent dans un extrémisme et une globalité coupables. Une pensée extrême a évidemment le droit d’exister mais à condition qu’elle prenne toutes les précautions de langage pour ne pas paraître s’appliquer indistinctement à tous quand l’équité commande de ne viser qu’une minorité. Prendre la partie pour le tout est une tentation dangereuse qui met à mal la réalité, la vérité. Elle fait plaisir à son auteur mais ne peut pas éclairer faute de pertinence. J’entends bien qu’il est épuisant de s’adonner à chaque instant à une lucidité pugnace mais qui ne déborde jamais.

Le vice de la verve sarcastique de Zemmour est qu’elle succombe à la tradition de la maxime française : la généralité. Il doit faire attention à l’avenir mais l’ostracisme bat déjà son plein : il est clair qu’il trouvera toujours auprès de lui des soutiens prêts à être intrépides, par Zemmour interposé, pour l’envoyer vers d’inévitables casse-pipes judiciaires !

Condamne-en-septembre-eric-zemmour-a-de-nouveau-tenu-des-propos-polemiques-lors-de-la-convention-de-la-droite

Il ne faut pas omettre non plus, pour analyser ce qui est reproché à Eric Zemmour, son attitude de guingois depuis plusieurs mois. Essayiste, journaliste, écrivain, il est aussi sollicité comme une personnalité politique qui pourrait sauver la droite de la droite, gaulliste, souverainiste et patriote. Il a beau récuser ce rôle et à juste titre, car il serait aussi peu fait pour cela que pour la mesure. Aiguillon, influenceur oui mais surtout pas acteur ! Il le sait, il s’en défend mais il est flatté. La convention de la droite a manifesté à quel point il était gêné : se mélangeaient dans son discours la vision acerbe du journaliste réaliste et l’espérance du politique contrarié.

Cela ne sert à rien de fustiger Eric Zemmour sur le plan moral pour quelques absurdités indiscutables qu’il a proférées. Il vaut mieux lui dire pourquoi il fonctionne mal depuis quelque temps et combien il se détruit lui-même par des provocations dont la forme efface ce qu’elles pourraient avoir, pour des citoyens de tous bords prêts à écouter et éventuellement à penser contre eux mêmes, de stimulant.

C’est à cause de cette approche honnête – loin de l’idolâtrie et de la haine – que je tiens à attirer l’attention sur un article du Monde qui n’est pas la publication la moins critique à l’encontre d’Eric Zemmour. Ce n’est pas la première fois que j’apprécie le journaliste Nicolas Truong dont on perçoit évidemment les hostilités intellectuelles et idéologiques mais qui les domine pour nous éclairer, selon lui, sur « Restaurer plutôt que conserver, le nouveau credo d’Eric Zemmour ».

Ce qui me gêne dans l’analyse tient à ce que le désir de restauration est perçu forcément comme négatif, telle une régression. Je ne vois pas au nom de quoi, dans une temporalité qui ne s’honorerait pas que du futur, non pas la nostalgie mais au moins la reconquête d’une certain passé ne serait pas salubre. Il n’y a pas d’indécence intellectuelle ni de malfaisance républicaine à regretter des moments forts, des vertus rares, des institutions exemplaires, des pratiques irréprochables, éloignés ou non de nous. Un pouvoir politique de droite ou de gauche, s’il voulait bien se libérer de son enfermement idéologique, n’aurait-il donc pas le droit de s’assigner aussi pour ambition de faire revenir le meilleur d’hier pour lutter contre l’intolérable et si justifié déclinisme d’aujourd’hui ? Au nom de quoi le progrès authentique ne serait-il que DEVANT ?

J’admets, comme Raphaël Enthoven l’a dit, que probablement on ne reviendra jamais sur une liberté mais il y a tant d’autorité, d’ordre, d’intégrité, d’excellence et de morale à réactualiser dans beaucoup d’autres domaines, que restaurer suffirait largement à un destin présidentiel.

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Voir les Commentaires (107)
  1. Julien WEINZAEPFLEN

    Quelque chose évolue dans la définition que, par Zemmour interposé, vous donnez de vous-même. Vous vous découvrez moins réactionnaire que restaurationniste.
    Une restauration est-elle possible? Elle dépend de notre rapport à l’irréversible. Du nôtre et de celui de la réalité.
    Je ne crois pas en l’irréversibilité selon Raphaël Enthoven. Ce philosophe du spectacle s’est montré arrogant comme jamais et plat comme toujours, non qu’il soit dépourvu d’une stupéfiante érudition: je l’envie même pour avoir su interroger un de mes maîtres comme Nicolas Grimaldi et avoir su tirer hors la mélancolie qui se cachait derrière le personnage fougueux et imaginatif. Mais se prendre pour Camus, qui était modeste autant que Raphaël Enthoven est devenu suffisant, ne l’aide pas à penser. Enthoven cite à propos, mais sa pensée est dépourvue de toute originalité.
    Donc il nous a servi un irréversible pas original du tout: on ne reviendra jamais sur une liberté qui a accru un confort. Qu’en sait-il ? Les crises, les guerres, les famines sont très inconfortables et ramènent à l’inconfort. Il faut que le fils de Jean-Paul Enthoven ait été un enfant rudement gâté pour ne pas croire que ces fléaux pourraient revenir. Un enfant gâté ne sait pas que la roue tourne. Nous cherchons des sécurités, mais rien n’assure et rien n’est signé pour l’homme précaire.
    Raphaël Enthoven nous a donc servi une irréversibilité à la sauce Maastricht. « Ce traité créera une Union européenne irréversible. » Irréversible comme les accords d’Oslo. L’Europe, on a peut-être du mal à en sortir, les Anglais nous le démontrent tous les jours à leur corps défendant, mais enfin on peut le faire, pour l’instant théoriquement et si l’Europe continue d’être bureaucratique et punitive, si elle continue à ne pas faire rêver et à organiser la mondialisation qui nous redonne des tickets de rationnement dans tous les domaines et dans nos dépenses comptées, on en sortira un jour comme on est sorti du communisme, sauf pour un quart de l’humanité, beaucoup plus, dirait Robert Marchenoir.
    Mais ce qui est irréversible, c’est le changement des conditions matérielles et morales qui rendent une restauration quasiment impossible. La Restauration en sait quelque chose, qui a dû adosser les lois fondamentales du royaume, lois non écrites, sur une charte qui a dénaturé la monarchie des Bourbon et qui a fini par renverser le frère dernier né de Louis XVI.

  2. « J’ai rappelé que, comme Frédéric Taddéï, j’étais totalement favorable à la liberté mais jusqu’à la loi. »
    Eh oui, la loi ne permet pas de dire tout et n’importe quoi, et heureusement. Dieudonné et Alain Soral en savent quelque chose, eux qui n’ont plus droit aux invitations des médias. Ils ne parviennent même plus à louer des salles pour réunir leurs fidèles, car ils en ont !
    J’ai même lu dernièrement qu’Alain Soral était en prison. Il est vrai que ces deux-là ne font pas dans l’islamophobie mais dans l’antisémitisme, ce qui est beaucoup plus grave.
    La liberté d’expression a ses limites, surtout quand elle repose sur la peur et l’ignorance et devient la chimie de la haine
    Il serait temps qu’Éric Zemmour change de registre et se consacre à d’autres combats où il pourrait utiliser au mieux son talent. S’il persiste dans ses obsessions, même ses fans finiront pas se lasser et ses ennemis ne prendront même plus la peine de le contredire car ce sera parfaitement inutile.

  3. Chemins de traverse

    Guillaume Perrault : « un pouvoir sans obstacle, un pays sans confiance ».
    http://www.lefigaro.fr/vox/societe/france-un-pouvoir-sans-obstacle-un-pays-sans-confiance-20191004
    Et on passe une semaine à se demander si les propos d’Eric Zemmour peuvent ou non être diffusés… Parce qu’Eric Zemmour serait dans une « opposition » ?
    Serait un « obstacle »? (obstacle débute comme « obs »session).
    Le Président n’est pas sot au point d’ignorer la gémellité comportementale entre lui et Eric Zemmour…

  4. Comme il fallait s’y attendre, les partisans des thèses zemmouriennes se jettent sur l’attentat de la préfecture de police de Paris comme des crève-la-faim sur un croûton de pain pour nous dire « Vous voyez bien que c’est lui qui a raison ».
    A noter toutefois que l’agresseur était Martiniquais. Or la Martinique est française depuis 1645. Il travaillait à la préfecture de police depuis une vingtaine d’années comme informaticien. Ce n’était donc pas une petite racaille de banlieue qui vit de rapine et du trafic de drogue.
    Certes il s’était converti à l’islam. Cela en faisait-il automatiquement un terroriste potentiel ?
    Doit-on bannir cette religion qui est pratiquée en France par des millions d’individus qui n’ont pas pour autant des intentions de conquête ?
    Cela n’est-il pas une atteinte à la liberté d’expression que les mêmes zemmouriens revendiquent pour leur idole ?
    Comme le chantait Brassens : ♪Les braves gens n’aiment pas que l’on suive une autre route qu’eux ♫

  5. « Et pourtant elle tourne » ! aurait dit Galilée après sa rétractation évitant le bûcher, mais conscient qu’il avait raison.
    Et pourtant « ils » continuent de massacrer,
    Et pourtant « ils » (pas les mêmes) continuent de nous mentir, par omission, par digression,
    Et pourtant « ils » (ceux qui nous mentent) refusent de regarder en face le soleil noir qui assombrit notre vie.
    Voilà ce que pourrait dire Zemmour, voilà ce que dira probablement Zemmour après que des juges graves auront décidé que celui qui dit la vérité doit être condamné.
    Il est des vérités qui doivent être tues, elles nuisent au confort de ceux que le mensonge avantage et qui ont le pouvoir.
    Superbe photo de Zemmour, illustrant le billet. Avec cet air ascétique de prêcheur de vérités que personne ne veut entendre.
    En général ça finit mal.
    C’est l’air de Savonarole, la ressemblance avec le portrait que fit Fra Bartolomeo est surprenante. Il fut brûlé sur le bûcher pour excès de pureté dans une ville qui n’en demandait pas tant.
    L’air de Giordano Bruno, mort sur le bûcher lui aussi pour avoir dit des vérités qu’il ne fallait dire, que la terre tournait autour du soleil, et refusant de se rétracter.
    Il y a du panache chez Zemmour, il y en avait également chez Cyrano qui a fini par recevoir une poutre sur la tête alors qu’il marchait dans la rue.
    Il en est mort. Un accident de la circulation d’autrefois.
    Zemmour devrait se méfier des accidents de la route d’aujourd’hui.

  6. Il faut, je pense, rendre hommage à Éric Zemmour pour le courage dont il fait preuve d’essayer de parler librement, dans un pays où la misérable « justice » stipendiée par une cohorte de supplétifs aussi liberticides que sans droit ni titre, criminalise tant et plus les opinions, quand elle est si laxiste, si inconsciente, si… « droidlommiste » pour (ne pas trop) condamner les faits de droit commun, les plus atroces.
    Le nier est une infamie.
    La liberté d’expression ? La belle affaire ! Ce serait si simple de la respecter. Que chacun exprime les opinions qu’il a sur le cœur, à charge pour ceux que cela indispose (je ne parle pas de diffamation ou de calomnie) de répliquer ou de rétorquer. C’est leur droit le plus inaliénable de répondre. Par le verbe, par l’écrit, par media interposé. Pas en saisissant lestement, pour mieux s’en servir, une institution déjà en proie à un insoluble arriéré, submergée de dossiers bien plus importants, qui pourrissent, au détriment de justiciables réellement lésés, eux, et qui attendent qu’on la leur rende, cette justice.
    Quand Zemmour précise les origines ethniques ou la confession religieuse de ceux qui posent le plus de problèmes, il est dans le vrai absolu. Chaque Français, fût-il le plus le veule, le sait au fond de lui-même. Il n’y a pas là un atome de racisme. Au contraire ! Il faut y voir le refus catégorique de tout citoyen qui se respecte, de passer pour un niais, un imbécile !
    En même temps, Zemmour rend hommage aux générations antérieures d’autres immigrés, qui eux, ont su s’intégrer sans avoir jamais besoin de ces associations douteuses, ignobles pour certaines d’entre elles, qui déposent plainte à tout bout de champ, au gré de leur susceptibilité exacerbée ou de leur immense appétit numéraire.
    Et je ne vous parle même pas d’égalité sur le plan des frais de justice, puisque ces satanées assoces tirent leurs revenus de l’argent public, tandis que ceux qu’elles traînent devant les tribunaux y vont, quant à eux, de leur poche. La double peine, avant même le procès…
    Où est passée la justice impartiale, neutre et indépendante, celle qui naguère avait horreur qu’on la suppléât ? Celle qui rendait ses verdicts par la bouche de sages magistrats et non par des juges ostensiblement idéalistes et politiquement encartés ?

  7. C’est quand même incroyable que dans une République laïque, on ne puisse plus critiquer une religion, considérer que l’islam est un système totalitaire et se déclarer islamophobe (au sens strict avoir peur de cette religion) sans tomber sous les fourches caudines de la justice et des censeurs de tout poil, y compris des journalistes.
    La récente actualité devrait les amener à un peu plus de discernement ! Les vraies victimes sont les policiers assassinés, pas les musulmans !

  8. Marc GHINSBERG

    « J’ai rappelé que, comme Frédéric Taddéï, j’étais totalement favorable à la liberté mais jusqu’à la loi. » (PB)
    Telle est cher Philippe votre réponse quand on vous questionne sur la liberté d’expression à propos dÉric Zemmour. Mais il s’agit là, permettez-moi de vous le dire, d’une pirouette. Parce que ce qui vous est demandé c’est précisément si, selon vous, EZ a franchi les limites de la loi.
    On vous sent extrêmement gêné sur ce sujet. Vous n’approuvez pas les propos qu’il a tenus lors de cette sinistre convention de la droite, mais vous lui trouvez un tas de circonstances atténuantes. Or EZ sur Paris Première dit maintenir intégralement son propos et ne manifeste aucun regret.
    Il faut se rendre à l’évidence. EZ n’a pas dérapé, il est allé au bout de ses idées, de ses raisonnements, de ses obsessions. Il est vain d’appeler de ses vœux un Éric Zemmour autrement, on l’a vu tel qu’en lui-même. Il persiste et signe.

  9. Rien à voir avec Eric Zemmour.
    Je me demande comment quatre policiers ont pu se laisser tuer par un seul homme tenant un couteau de cuisine.
    Ils n’ont pas essayé de se défendre ?
    Mais que fait la police !

  10. Zemmour a raison.
    On en a encore eu un exemple avec l’attentat de la Préfecture de Paris. L’aveuglement de la hiérarchie est coupable. Le tueur était habilité secret défense et il avait accès à tous les noms et adresses des policiers. Cela peut avoir des conséquences totalement dramatiques pour le pays.
    Mais à part ça, l’ennemi c’est Zemmour. Il sort de plus en plus de son rôle mais c’est pour alerter. Il n’y a pas plus aveugle que celui qui ne veut pas voir. Quatre fonctionnaires de police l’ont payé de leur vie jeudi. Et combien d’autres pour que les écailles tombent des yeux des aveugles volontaires ?
    Parce qu’il faut vraiment fermer les yeux volontairement pour ne pas voir la réalité qui dérange.
    Tous ces Munichois me dégoûtent. Les premiers Munichois avaient une excuse : ils ne voulaient pas revivre une guerre aussi horrible que celle de 14/18.
    Les Munichois d’aujourd’hui n’ont aucune excuse, c’est leur petit confort qu’ils ne veulent pas quitter. Une bande de lâches méprisables. Je vise particulièrement Achille qui y va de sa petite chansonnette alors que les policiers ne sont même pas enterrés. Dégoût total devant tant de bassesse assumée.

  11. Cela ne sert à rien de fustiger Eric Zemmour sur le plan moral pour quelques absurdités indiscutables qu’il a proférées.
    Mais ces « absurdités indiscutables » – ah, les convictions… – ne relèvent-elles pas parfois d’une vision du monde de personnes qui raisonnent comme si nous étions encore dans les années soixante, dans une France grosso modo paisible et n’ayant que peu de rapport avec celle que nous connaissons aujourd’hui, chamboulée par divers phénomènes qui conduisent à sa décomposition ?

  12. Merci M. Bilger d’avoir joint le lien de l’émission « C à vous ». Je vous ai écouté intégralement et je dois dire que vous étiez parfait, excellent dans vos réponses, un vrai tir au but ! Vous êtes bien le seul à ne rien nous cacher et à nous laisser nous exprimer librement, « jusqu’à la loi » comme vous le soulignez si bien.
    Votre livre « le Mur des cons », un succès assuré, n’est que le retour de réponse à la magistrate politisée syndiquée à gauche qui a sali toute l’institution judiciaire.

  13. Voilà ce que je lis sur le blog de Maxime Tandonnet.
    « Le massacre survenu à la préfecture de police de Paris aura des conséquences titanesques sur la société française, la course de l’histoire. Peu importe la qualification qui lui sera donnée à la fin. La majorité silencieuse du pays le vit comme un immense et inconsolable traumatisme. Elle se sent plus que jamais abandonnée par sa classe dirigeante, politico-médiatique. Elle observe avec effarement la litanie des mensonges et des dénis qui déferle dans la panique sur les plateaux de télévision et les studios de radios. Il y aura avant et après le 3 octobre. La confiance est définitivement rompue. La fausse intelligentsia, mélangeant le monde du pouvoir et la classe médiatique, a définitivement perdu toute crédibilité. Si la terreur vient frapper aveuglement des anonymes au cœur même de l’institution qui incarne l’autorité et la sécurité, qui peut se croire encore protégé ? Hier, un lien sacré s’est définitivement rompu, celui de la confiance. Ils mentent et dissimulent. La désintégration du pays s’accélère, dans les gesticulations, le fanatisme, les lynchages et les poussées de haine tout azimut. Mais le pire, c’est qu’ils sont viscéralement incapables, mentalement, intellectuellement, de réaliser ce qui se passe. La déconnexion est vertigineuse. La France est entrée dans un engrenage fatal dont nul n’a la moindre idée de ce qui va sortir. « C’est ici le plus grand mystère peut-être de l’événement, mon ami, c’est ici proprement le mystère et le mécanisme même de l’événement, historique, le secret de ma force, mon ami, le secret de la force du temps, le secret temporel mystérieux, le secret historique mystérieux, le mécanisme même temporel, historique, la mécanique démontée, le secret de la force de l’histoire, le secret de ma force et de ma domination… » (Charles Péguy « Clio ») »
    https://maximetandonnet.wordpress.com/2019/10/04/le-seisme/

  14. @ Achille | 05 octobre 2019 à 08:32
    « Comme le chantait Brassens : ♪Les braves gens n’aiment pas que l’on suive une autre route qu’eux ♫ ».
    Vous croyez vraiment que l’ambiance est à la chanson ?
    Alors qu’on ne peut même pas chanter :
    « Ah, ça ira, les aristos à la Lanterne ! »
    Non pas parce que la Lanterne est un restaurant de luxe, mais parce qu’il n’est pas halal !
    Hein, franchement ??
    Ou alors à l’extrême rigueur cette chanson de Brassens qui conviendrait mieux à la situation.
    En voici quelques paroles:
    « Mourir pour des idées
    L’idée est excellente
    Mais de mort lente »
    https://www.youtube.com/watch?v=iZpNgSaYWts

  15. Mohamed, un des premiers prénoms donnés en France.
    Je m’interroge sur un point : quand les médias écrits font un récit, par exemple « le collègue de travail, XXX, qui a pris dans la caisse, a délibérément… », souvent XXX est un prénom du style Jean, Pierre, avec un astérisque *le prénom a été changé.
    Pourquoi, dans la mesure où un des prénoms maintenant les plus donnés est Mohamed, les médias écrits ne retraceraient-ils pas les choses ainsi: « le collègue de travail, Mohamed*, qui a pris dans la caisse, a délibérément… » *le prénom a été changé.
    Du fait des occurrences statistiques des prénoms, cet usage serait conforme, non ?
    http://www.leparisien.fr/societe/mohamed-s-invite-dans-le-top-20-des-prenoms-03-09-2019-8144685.php
    http://www.leparisien.fr/seine-saint-denis-93/mohamed-et-lina-prenoms-les-plus-donnes-en-2018-en-seine-saint-denis-13-08-2019-8133252.php

  16. Ce n’est pas du racisme que d’appliquer le principe de précaution. Se méfier de l’islam n’implique pas de discriminer l’ensemble des musulmans, bien entendu.
    De la même façon que tous les Allemands n’étaient pas des nazis, mais tous les nazis étaient allemands, tous les musulmans ne sont pas des jihadistes, mais tous les jihadistes sont musulmans, et parmi ceux-là les convertis sont les pires comme on vient, hélas, trois fois hélas, de le déplorer.
    Il est irresponsable de n’avoir pas décelé dans l’attitude de ce converti qui allait jusqu’à refuser de serrer la main d’une femme un radicalisé à tendances criminelles.
    Les responsables de ce laxisme ont cédé à la crainte de passer pour racistes alors qu’une guerre civile est à nos portes.

  17. J’ai vu en replay l’émission Z&N sur Paris Première, celle « d’après » la prestation (désastreuse, plus sur le plan visuel à mon avis) de Zemmour à la convention des droites: eh bien il faut remercier cette chaîne de l’avoir maintenu, lui, l’ennemi public N°1 de la sphère politico-médiatique et bien-pensante… Mais il a été « sommé » par Anaïs Bouton (un peu obligée sans doute) de se justifier.
    Il l’a fait, en citant le HCI (« Haut Conseil de l’Intégration ») qui le dédouanerait d’emblée des qualifications de blasphémateur dont tout le monde l’accable… Mais je n’ai pas (encore) retrouvé le texte… Par contre, il a cité un autre personnage, qui a été en première ligne pour le traiter d’ignominie, etc.
    Or, dans « Un président ne devrait pas dire ça… » que peut-on lire (entre autres):
    Abandonnant toute langue de bois, Hollande confie: « Qu’il y ait un problème avec l’islam, c’est vrai. Nul n’en doute. »
    Mais Zemmour, lui on veut le faire taire à jamais ; il faudrait donc passer par la métaphore, par le roman-fiction, comme « Soumission » de Houellebecq pour pouvoir oser traiter ce sujet en France (et en Europe) ?

  18. @ Paul Duret | 05 octobre 2019 à 10:09
    Ces pauvres policiers ne s’attendaient pas à être trahis… Il y a des raisons symboliques mais aussi pratiques, si le héros est tué frappé dans le dos et/ou trahi, le pauvre Siegfried cumule, dans bien des histoires !
    Tuer par derrière ou par trahison est plus facile matériellement, désoriente le trahi.
    Le trahi est :
    1- Surpris
    2- Perturbé émotionnellement s’il s’en rend compte. Triste ou en colère, il n’est pas dans les conditions idoines pour combattre. Lesquelles sont : concentration, si possible totale.
    En plus, les policiers étaient quatre, ils ont dû perdre leur temps à s’échanger des regards où passaient leurs sentiments, donc perdre d’autant plus de temps et d’énergie en émotions parasites.
    « Personne ne peut se défendre contre la trahison.
    Proverbe allemand – Les proverbes de l’Allemagne (1886) »

  19. Xavier NEBOUT

    Si au lieu de dire que l’on doit choisir entre l’islam et la France, il avait dit que l’islam paraissant incompatible avec les archétypes constitutifs de la nation française, les musulmans vivant en France devaient faire un choix, Zemmour aurait été à la fois plus percutant et conforme à la loi.
    Entre les deux, il y a un manque de culture juridique et philosophique dont on ne peut pas faire l’économie dans un combat comme le sien.
    Si Philippe Bilger aime bien Zemmour, qu’il lui transmette ce message de la part d’un sympathisant.

  20. Xavier NEBOUT

    Il s’est converti à l’islam et a tué, ou « on se convertit à l’islam et l’on tue » ?
    Il serait peut-être temps de s’intéresser à l’islam, non ?
    Mais la république (de m…) le peut-elle ?

  21. « Eric Zemmour autrement ! »
    « Je rassure ceux qui visitent régulièrement ce blog. »
    Par cette phrase, j’ai compris de suite que la messe était dite cher P. Bilger.
    Vous vous excusez presque de parler encore une fois d’Eric Zemmour alors que tous les médias ne bruissent que de son intervention.
    Finalement, après la lecture de votre billet et la vision de vos interventions dans les médias, une constatation évidente pour moi : vous lâchez Zemmour !
    Vos réponses sèches et courtes aux questions posées par des journalistes (militants) le montrent aisément. Pourtant, constamment vous êtes dans les phrases longues, explicatives, les « en même temps » et là, vos réponses ultra-prudentes et vagues vous permettaient de ne vous réfugier ni dans un camp ni dans un autre : en somme au milieu du fléau de la balance !
    Il me semble que Zemmour pouvait être repris – avec raison – sur ses excès mais en même temps, ce que vous n’avez pas fait me semble-t-il, on pouvait rappeler en quelques mots la terrible réalité d’un certain islam en France. Ne pas le faire, à mon avis, c’était choisir son camp.
    Nicolas Truong – qui est très malin – vous entraîne sur le terrain des concepts avec sa « restauration ». Vous lui répondez habilement certes, mais encore une fois on est fort loin de la réalité de ce que vivent beaucoup de Français.
    Ces discussions « d’intellectuels assis » sont un fléau très français : on cause, on cause ! La maison brûle avec une certaine forme d’islam et « on » discute du sexe des anges.
    La réalité ne va pas tarder à nous revenir en pleine figure. Mais les « intellectuels assis » trouveront les mots pour s’adapter à cette nouvelle situation. Les autres se dé……
    Cordialement.

  22. Denis Monod-Broca

    L’extrémisme est critiquable, l’extrémisme de Zemmour est critiquable, l’extrémisme auquel s’oppose Zemmour est critiquable aussi.
    Nous sommes bien dans un tel engrenage mimétique.
    La pensée dominante est extrémiste dans sa défense du progrès, dans son refus de tout regard en arrière, aussitôt, automatiquement, stupidement assimilé à un retour à l’âge des cavernes !
    Sur le plan politique, économique, écologique, sociétal, spirituel, anthropologique même, nous sommes sur une voie nous menant à la folie et à l’effondrement.
    Pour aller de l’avant, quand on découvre être dans une impasse, il faut commencer par faire demi-tour.
    Nous en sommes là, nous devons d’abord faire demi-tour.
    Pas pour passer d’un extrémisme à l’autre, pour retrouver raison, mesure, bon sens…
    Pour renouer avec les principes que, tout en les trahissant, nous persistons à faire nôtres.

  23. @ fildar | 05 octobre 2019 à 11:05
    « Il est irresponsable de n’avoir pas décelé dans l’attitude de ce converti qui allait jusqu’à refuser de serrer la main d’une femme un radicalisé à tendances criminelles.
    Les responsables de ce laxisme ont cédé à la crainte de passer pour racistes alors qu’une guerre civile est à nos portes. »
    Le vrai problème est là, en effet.
    La démission du ministre de l’Intérieur ainsi que l’exigent Eric Ciotti et Guillaume Larrivé, est parfaitement ridicule car un ministre ne peut pas tout savoir dans un service qui comprend des milliers de fonctionnaires.
    Ces deux-là étaient moins exigeants quand c’était Sarlozy qui était au pouvoir.
    Ce sont les chefs de service de cet individu qui sont les premiers responsables de ce drame. Eux seuls savaient qu’il s’était radicalisé et n’ont rien fait.
    Sans doute seront-ils mutés, avec une promotion, dans un autre service (en Creuse ou en Corrèze) ainsi que cela se fait depuis des lustres dans l’administration lorsque des hauts fonctionnaires commettent une bourde.

  24. Il y a malgré tout un problème avec la loi, quand elle ne nous défend pas contre certaines formes de criminalité. Pire encore, elle semble attendre longtemps pour réagir quand le crime couve mais réserve ses foudres, sans attendre une seconde, à celui qui s’en alarme.
    Il y a une sorte de disproportion évidente entre la réprobation morale (futile, mondaine, bavarde) de la part de tous ceux qui ont la parole, politiques, journalistes etc. à l’encontre de la manière dont Zemmour formule ses alertes, et le silence, la passivité, la légèreté, l’irresponsabilité avec laquelle on laisse des institutions comme la police se gangrener de l’intérieur.
    Je ne sais pas si ce que j’ai lu est vrai, mais on aurait tenté de faire croire que le meurtrier de la préfecture n’aurait jamais donné aucun signe avant-coureur de sa folie dans son milieu de travail. C’est ce qui a été imprimé dans la presse, et cela parce que comme d’habitude, on ne veut pas mettre le feu aux poudres, en haut lieu. Serait-ce la peur de l’islamophobie, et de la justice qui empêche de prendre des mesures préventives indispensables ? La justice va-t-elle se précipiter pour mettre en examen les journalistes qui ont fait passer cette fausse information, qui me paraît au moins aussi nocive que le discours d’un polémiste politique ?
    Je n’ai que de vagues connaissances de la chose, mais il me semble que la psychose (schizophrénie, paranoïa) se déclenche vers la fin de l’adolescence, et que le « déséquilibré » ne passe pas brutalement à 45 ans de l’adaptation sociale exemplaire au meurtre au couteau de boucher (avec utilisation d’une arme en céramique pour déjouer les détecteurs). Dans la plupart des cas, il y a tout un faisceau de signes qui devraient éveiller l’attention, même des moins avertis.
    Presqu’à chaque nouveau cas de « folie meurtrière » brutale et inexpliquée, on trouve un syndrome bien particulier, mais la bienséance veut qu’on omette une des composantes du syndrome, pas la peine de préciser laquelle, on parle maintenant par circonlocutions.
    Les journaux nous annoncent sans rire que les investigateurs se grattent la tête pour essayer de comprendre les motivations de l’assassin. Je grossis le trait, mais : si c’est à cela que mène l’observation stricte de la loi, à savoir d’une part Zemmour cloué au pilori, menacé de devoir se taire et de rendre des comptes à la justice, parce que soupçonné de nuire à la société, et de l’autre les experts en charge du dossier en train de plancher sur les motivations du tueur, tout en fermant les yeux sur l’éléphant au milieu de la pièce, la justice a du souci à se faire concernant la confiance qu’elle est capable de susciter.

  25. Devant la curée anti-Zemmour qui se précise, je me rassure en me disant que l’immense majorité des Français adhère à ses analyses.
    Comme un pied de nez à la centaine de personnes, guère plus, qui squattent les studios de radios et les plateaux de télés et qui se soignent en prenant des comprimés quotidiens de « Cépasalislam » (fortement dosé !), le sale type de la préfecture qui a lu le Coran et probablement fréquenté les ordures qu’on a admises sur notre sol depuis trop longtemps, a trucidé ses collègues au coeur même de notre système de renseignement.
    Honte à lui et honte aux collabos !
    Et honte à ce gouvernement !

  26. @ boureau | 05 octobre 2019 à 11:48
    Non Monsieur boureau, vous n’êtes pas juste et je ne peux vous suivre totalement. Ce que Philippe Bilger avait dit dans « C à vous » – pour équilibrer la balance – c’est que Zemmour avait globalisé, mettant tous les musulmans dans le même sac.
    Un rappel : les terroristes islamistes n’avaient pas demandé aux victimes qu’ils ont tuées avec des kalash leur carte d’identité ni leur orientation religieuse : le Bataclan, les terrasses de café à Paris en 2015, le chauffeur islamiste radicalisé fonçant sur les piétons de tout âge et toute origine étrangère et religieuse sur la promenade des Anglais à Nice le 14 juillet 2016. Aux USA le 11 septembre 2011, trois avions terroristes islamistes fonçant sur les Twin Towers de New York et sur le Pentagone…
    Beaucoup de musulmans, chrétiens, juifs, etc. ont été tués sans distinction d’orientation religieuse par les islamistes d’origine et les radicalisés. Ce sont tous des djihadistes, des déchets à éliminer. Regardez le massacre que ces ordures commettent dans les pays arabes où la majorité est musulmane. Vous croyez qu’ils ont pitié de leurs proches ? Non ! Si les musulmans ne se soumettent pas à leurs diktats imbéciles, ils égorgent. Point. Je reste lucide, c’est tout.
    Zemmour était bien parti dans ses débuts, mais il est vrai qu’il commence à tout mélanger maintenant. S’il veut rester crédible et aider la France à faire le ménage, il n’a qu’à déposer sa candidature aux municipales, et pourquoi pas en concurrence avec Benalla dans le 93.
    Je vous promets du sport ! Les médias ne sauront plus où donner de la tête.

  27. abraracourci

    Je persiste à dire que Zemmour ne devait pas plaire à Macron 1er pour qu’il lance à ses trousses ses bulldogs.
    N’avez-vous pas remarqué que notre liberté d’expression s’amenuise de quinquennat en quinquennat, que les mots interdits s’accroissent en proportion inverse et que nous sommes considérés comme des racistes, des homophobes, des xénophobes, des antisémites ; qu’une police de la pensée infiltrée partout veille sur nous pour permettre à des minorités de nous asservir.
    Il faut bien que l’un d’entre nous dise à Macron qu’il est une petite horreur.
    Merci à Zemmour d’être le porte-parole de ses millions d’amis.

  28. Il ne faut avoir peur de rien, ni de Zemmour ni de personne :
    https://i.goopics.net/e03ZD.png
    Et tant que sera publié « Chirac prend perpète », on se sentira en démocratie.
    Il a fallu de nombreuses années pour retourner en Espagne, alors à tous les bien-pensants qui s’écorchent la langue ou la vue pour quelques paroles de Zemmour c’est qu’ils n’ont rien connu, des choyés de la vie qui se font mal à la tête pour pas grand-chose, laissons-les dire et faire, il plaît ou il déplaît et alors ?
    « L’entendre dire, contre tous, et pour la première fois, que la République elle-même était criminelle, a rédimé un peu la honte de ce pays » Yannick Haenel, Charlie. A propos de Jacques Chirac…
    La liberté de dire est inaliénable, à force d’attraper le prurit pour des bagatelles c’est notre liberté qui est tuée, et comme le dit le Palmipède cher au général Motor, la liberté ne s’use que si l’on ne s’en sert pas, quelques petits dérapages, ou quelques tôles froissées n’empêchent en rien de courir, ni un ruck bien appuyé n’empêche de lutter.

  29. @ Bibasse
    « C’est quand même incroyable que dans une République laïque, on ne puisse plus critiquer une religion, considérer que l’islam est un système totalitaire et se déclarer islamophobe (au sens strict avoir peur de cette religion) sans tomber sous les fourches caudines de la justice et des censeurs de tout poil, y compris des journalistes. »
    Il s’agit là des effets de l’oppression d’ordre terroriste que nous subissons en France « pays de la liberté » (rires) par une distorsion du sens des mots, une crainte – souvent salutaire en tant que début de la sagesse – étant désormais assimilée à de la « haine », comme si de plus ce qui relèverait alors du domaine des sentiments devait être passible des foudres de la loi.
    Il est curieux que le gars qui a écrit : « Timeo Danaos et dona ferentes » n’ait pas été convoqué par le magistrat du coin…

  30. Zemmour s’est fait justement recadrer par Naulleau lors de la récente émission Z & N de Paris Première. On ne peut comparer l’Islam au nazisme.
    On imagine aisément la blessure profonde causée par ce propos généralisateur.
    Alors qu’il pointe du doigt des problèmes réels, Zemmour se disqualifie avec ce type de discours. Comme d’habitude, il donne des verges pour se faire battre et ensuite, il joue les victimes. On ne lui demande pas des jugements à l’emporte-pièce mais un examen sérieux des difficultés. De ce point de vue, Bensoussan et d’autres sont cent fois plus crédibles que Zemmour. Hélas, le vedettariat est dévolu au polémiste Zemmour.
    A présent, l’affaire Mickaël Harpon attriste le pays et les familles touchées par le drame de la Préfecture de Police. Certains commentateurs sur les réseaux indiquent qu’il était malvenu de s’en prendre à Zemmour alors que l’islamisme radical, bien présent en France, est source de crimes et d’atrocité. Alors, Mickaël H s’inspirant de Daech donne-t-il raison à Zemmour ?

  31. Billet dépassionné, intellectualisé, mesuré. Des commentaires à hauteur de la hauteur du billet.
    Cependant, quatre Français viennent d’être assassinés. Des innocents, rallongeant la longue liste des tous les autres tués par des musulmans. Des centaines déjà. Pas un mot sur eux, chair de votre chair, sang de votre nation, poussière de votre terre. J’avoue que je suis une fois de plus confus, perdu, devant cette indifférence qui devient une habitude, tel un Patrice Charoulet sirotant son café fumant chaque matin avant de baguenauder, pépère, jusqu’à la bibliothèque du coin.
    Certes, j’ai d’autres origines, une culture différente. J’aurais demandé vengeance, tout mon peuple aurait rugi comme un seul, telle une implacable et énorme vague où chaque goutte, se liant à la suivante et à la précédente la rende indestructible, on aurait fait plier toute la communauté à l’origine des crimes. On lui aurait montré qu’on aime les siens et comment on les défend. C’est ça la nation.
    Non, vous n’avez pas lâché Zemmour, car vous ne l’avez jamais compris, dans sa passion qui vous dépasse. Un mort, que ce soit ici ou au bout du monde, vous fait le même effet : une demi-seconde de compassion avant que la mémoire se ressaisisse.
    On est en France. Pour qui je me prends…

  32. Patrice Charoulet

    LA TÊTE DE MONSIEUR HARPON
    On en sait chaque jour de plus en plus sur le sourd-muet qui a tué plusieurs personnes avec un couteau en céramique. L’inénarrable Castaner avait rapidement dit que cet agent administratif était comme vous et moi, genre employé modèle, et qu’il n’avait jamais attiré l’attention par un mauvais comportement. Et puis, et puis, des centaines d’infos nous parviennent, permettant d’y voir un peu plus clair.
    Ce qu’aucune télé, aucun journal, ne nous a montré encore, c’est sa tête. C’est très gênant. On connaît la tête de Staline, de Mao, de Dutroux, de Landru, moi, je voulais absolument voir la tête de Monsieur Harpon. Eh bien, je l’ai vue. Sur mon ordi, j’ai tapé « Mickaël Harpon », puis « images ». Et j’ai vu la tête de l’assassin. On me dira : « Ce n’est pas la tête qui compte, c’est ce qu’il y a dans la tête ».
    Mais je comprends pourquoi aucune télé, aucun journal ne nous la montrent. Et je comprends pourquoi le pouvoir se contentera de dire un « agent administratif ».
    Pour qui voudrait connaître ma tête, je signale que si l’on met mon prénom et mon patronyme, puis « images » la première tête qui apparaît sous-titrée avec ce prénom et ce nom… n’est pas la mienne. ! Qui veut absolument voir ma binette aille sur Facebook. J’y ai mis une photo de Photomaton qui traînait dans un tiroir. Sur un blog, deux ou trois commentateurs ont dit tout le mal qu’ils pensaient de cette tête-là… Comme ils écrivaient sous pseudo, on ne connaîtra jamais la leur.
    Chacun voit midi à sa porte. On est ou on n’est pas parano.
    Je dis mon nom, ma profession, ma ville, et je ne masque pas ma figure. J’ai mes raisons pour ne pas faire le contraire.

  33. Zemmour a droit à la parole comme Soral et Dieudonné.
    On ne franchit pas les limites de la loi démocratique lorsque l’on fustige l’islamisme et le refus d’accepter les règles françaises.
    On ne franchit pas ces règles non plus lorsque l’on fustige le colonialisme et l’apartheid israéliens et tous ceux qui les soutiennent.
    Tout le reste est pur maccarthysme et propagande.

  34. Michelle D-LEROY

    Je vous trouve bien courageux, Monsieur Bilger, d’être allé sur le plateau de « C à vous ». Depuis fort longtemps je ne regarde plus cette émission où les ricanements de Mme Lemoine à propos de tout et de rien m’étaient insupportables, tout autant que les points de vue de ses chroniqueurs, dont Patrick Cohen, qui démolissaient tout invité n’ayant pas la pensée conforme en s’acharnant sur lui.
    Hormis cette parenthèse, je me ferai un plaisir de lire votre nouveau livre.
    Par ailleurs, je déplore qu’Eric Zemmour, même s’il a poussé le trait un peu fort, soit autant attaqué et particulièrement dans le contexte actuel. Lâché par ses confrères, par les politiques et une immense majorité de ceux qui vont dans le sens du vent.
    Je le trouve bien courageux d’avoir bravé une fois de plus l’endormissement général. D’autres que lui ont fini en prison ou en exil pour dissidence et parfois des années plus tard sont revenus sur le devant de la scène parce que les événements leur ont donné raison et que le réveil brutal de peuples endormis ou anesthésiés a confondu l’opinion édulcorée.
    Non seulement l’esprit « Charlie » de 2015 a complètement disparu, mais les crimes et attentats au nom d’Allah ne semblent plus émouvoir personne. Nous constatons au contraire une banalisation qui en dit long sur l’état de notre société impuissante et veule.
    Quand sur ce blog, je lis Achille, je suis affligée par le manque de respect minimum dû aux victimes. A la Préfecture de Police, 4 personnes ont été sauvagement assassinées, le plus âgé avait 50 ans et les trois autres moins de 40 ans… l’âge de nos enfants. Aujourd’hui ce sont ces policiers, demain ce sera peut-être nos proches qui auraient le tort de croiser le regard d’un porteur de couteau qui déteste les mécréants.
    Hier encore dans le nord de Paris, au lycée, un jeune de 17 ans a été poignardé à mort pour avoir voulu s’interposer dans une bagarre entre deux bandes dans l’enceinte même de son lycée, un drame du communautarisme dont personne ne veut s’émouvoir faute de paraître trop zemmourien.
    Pour rester dans le politiquement correct, il faut dire qu’il ne s’agit que de simples faits divers dans une société devenue de plus en plus violente.
    Combien faudra-t-il donc de morts pour que la gauche continue sur le ton de la désinvolture et de sa supposée supériorité intellectuelle de plus en plus relative, et qu’elle continue de fermer les yeux sur ce qui est criant ?
    Certes ce n’est pas parce des fanatiques tuent au nom de leur religion que tous les musulmans de France sont des assassins en puissance, évidemment non. Toutefois le silence de leur immense majorité est à chaque fois un peu plus gênant. Et l’immigration qui ne tarit pas ne fera que renforcer un communautarisme déjà bien ancré.
    Eric Zemmour sera donc une nouvelle fois traîné devant les tribunaux pour avoir dit des vérités, même si elles sont extrêmement pessimistes sur la situation, à moins que le pessimisme ne soit un délit de plus.
    A l’opposé, il est remarquable que les imams qui prêchent dans certaines mosquées la haine, la vraie haine contre les mécréants, les infidèles, jusqu’à tournebouler et embrigader les individus devenus intégristes, ne sont pas conduits devant les tribunaux de la République, enfin pas que je sache.
    Nous ne savons pas non plus très bien ce qui est enseigné ou échangé dans les fameux centres culturels islamiques rattachés aux mosquées, centres qui ont fleuri ces dernières années sous l’influence des pays du Golfe, ni rien de précis non plus sur l’instruction des élèves dans les écoles coraniques de plus en plus nombreuses dans les quartiers. Mais mieux vaut rester ignorant, c’est plus confortable.
    Il y a donc d’un côté les horribles Zemmour qu’il faut abattre, et d’un autre des prêcheurs intégristes qui forgent insidieusement dans l’ombre une nouvelle société dangereuse et c’est uniquement le premier qui est mis à l’index, un paradoxe criant qui fonctionne grâce aux optimistes qui n’y voient qu’un multiculturalisme enrichissant et l’humanité d’une religion de paix. A quoi bon s’inquiéter.
    Il faut dire qu’ils sont bien aidés par tous ceux qui n’hésitent pas à faire évoluer leur propre mode de vie pour que les nouveaux venus se sentent un peu plus chez eux. Par exemple, ces jours-ci, le cardinal de Cologne, pour tendre la main à tous propose des raviolis sans viande de porc.
    La religion catholique a ceci de formidable, c’est de recevoir une baffe sur la joue droite et de tendre la joue gauche.

  35. Ce gouvernement de lopettes est tétanisé par le politiquement correct imposé par les ligues islamo-gauchistes qui règnent en maître dans ce pays : associations antiracistes droit de l’hommistes, justice gauchiste mur des cons du SM, intellos bobos gauchos merdias RTL Le Monde Libé etc. soumis couchés collabos qui ont déclaré la guerre à Zemmour, le seul résistant au fascisme islamiste qui a gangréné toutes les institutions de la République.
    Ce gouvernement d’animaux malades de la peste islamiste : « Haro sur le baudet Zemmour ! »

  36. Compte tenu de votre présence médiatique, je conçois fort bien Monsieur Bilger votre prudente prise de distance avec le devenu sulfureux Eric Zemmour.
    Le problème est que depuis la loi Avia, on peut considérer que la liberté d’expression n’est plus seulement et simplement encadrée par la loi. Et ce point nous renvoie aux articles 5, 10 et 11 de la Déclaration des Droits de l’Homme et du Citoyen :
    « Art. 5. La Loi n’a le droit de défendre que les actions nuisibles à la Société. Tout ce qui n’est pas défendu par la Loi ne peut être empêché, et nul ne peut être contraint à faire ce qu’elle n’ordonne pas.
    Art. 10. Nul ne doit être inquiété pour ses opinions, même religieuses, pourvu que leur manifestation ne trouble pas l’ordre public établi par la Loi.
    Art. 11. La libre communication des pensées et des opinions est un des droits les plus précieux de l’Homme : tout Citoyen peut donc parler, écrire, imprimer librement, sauf à répondre de l’abus de cette liberté dans les cas déterminés par la Loi. »
    Sur ces principes, les paroles prononcées par monsieur Zemmour dans le cadre de la Convention des droites ont-elles troublé l’ordre public ? Qu’elles aient pu émouvoir certaines consciences, dont la vôtre Monsieur Bilger, me semble naturel, eu égard au caractère excessivement général des propos zemmouriens.
    Ceci étant, l’autre question est non plus : monsieur Eric Zemmour a-t-il le droit de s’exprimer comme il l’a fait ? Mais surtout la question devient : monsieur Zemmour a-t-il le droit de penser ce qu’il a exprimé ?
    La chaîne de télévision qui l’a diffusé en direct tombe sous l’empire de la loi Avia, et donc pourra être elle aussi condamnée…
    Il fort instructif de lire le texte ci après :
    http://www.lefigaro.fr/vox/politique/loi-avia-l-inquietant-precedent-en-matiere-de-liberte-d-expression-20190705
    Où l’on constate que la loi Avia est un décalque d’une loi allemande et que le remplacement dans ce texte du mot « Allemagne » par « France » me semble parfaitement décrire la réduction de la liberté d’expression en France par des lois de plus en plus liberticides et non plus établies en référence et dans l’esprit de notre Déclaration des Droits de l’Homme et du Citoyen.
    Certains commentateurs évoquent Georges Brassens. Je serai tenté de rappeler Guy Béart : http://www.parolesmania.com/paroles_guy_beart_14528/paroles_la_verite_469046.html

  37. Mary Preud'homme

    @ Paul Duret, 5 octobre 10:09
    Un type que vous avez l’habitude de rencontrer, que vous connaissez de longue date, vient vous voir chez vous ou dans votre bureau sous n’importe quel prétexte (demande de renseignement, de service, emprunt d’objet, voire visite amicale etc.). A priori aucune raison de vous méfier et d’être sur vos gardes, d’autant plus dans un sanctuaire comme la PP. Il attend alors que vous lui tourniez le dos pour vous empoigner par-derrière et vous égorger comme un mouton, ce qui ne prend que quelques secondes !
    Policier ou pas, le coup est imparable et bien malin celui qui pourrait répliquer une fois la carotide sectionnée !
    La première question à se poser étant que faisait ce type radicalisé de longue date et manifestement fiché comme tel dans un service sensible ?
    Et la seconde, qui a pu couvrir ce genre de dérive par peur d’ostraciser un islam galopant et ravageur qui s’infiltre de plus en plus au cœur de nos institutions et services publics pour y faire régner sa loi rétrograde et terroriste ?
    ————————————————–
    @ Noblejoué | 05 octobre 2019 à 11:31
    D’après les informations communiquées, les victimes étaient non pas quatre policiers mais trois (un major, une gardienne et un gardien de la paix), plus un adjoint administratif qui ont été agressés dans deux bureaux différents et un escalier, plus une agente administrative qui elle, a été blessée.
    Ce qui paraît plus plausible et explique le carnage qui n’aurait pu avoir lieu si 4 policiers avaient été regroupés (comme vous le laissez entendre) ou même seulement 2 pour maîtriser ce forcené qui a agi traîtreusement et par surprise, profitant de la connaissance des lieux et manifestement de ses victimes qui n’avaient aucune raison de se méfier !

  38. @ boureau
    « La réalité ne va pas tarder à nous revenir en pleine figure. Mais les « intellectuels assis » trouveront les mots pour s’adapter à cette nouvelle situation. Les autres se dé…… »
    Il est probable qu’après la chute de Byzance les intellectuels assis ont subi le même sort que les primaires debout…

  39. On va p’têt pas passer le reste de l’année sur Zemmour, non ?
    Y’a p’têt des sujets plus intéressants et plus sérieux, non ?
    Sais pas moi, mais qui parle de la réduction des déficits, de la mort lente de notre industrie et de notre Education nationale, de notre pistage quotidien par Big Brother, j’en passe et des meilleures…

  40. Claude Luçon

    Merci de nous avoir indiqué le site.
    Plus porté à suivre C dans l’air, où j’avais découvert Philippe il y a quelques années, j’ignorais C à vous. Une erreur !
    Une anecdote d’abord : dans le programme de l’Institut de la parole il conviendrait d’ajouter un cours sur l’art de l’élégance pour médias. Un art que Philippe maîtrise avec sobriété tout autant que la parole. Merci !
    J’ai horreur du style débraillé, mal rasé et mal peigné qui est à la mode dans beaucoup de nos médias et chez nombre de nos politiciens. Ce qui est un manque absolu de respect à l’égard des citoyens auxquels ils s’adressent.
    La fin du débat ensuite : le film « Tout est possible » justifie la campagne de la jeune Greta, il est permis de rêver du monde de mes grands-parents. Il me semble que de jeunes couples français tentent la même aventure ?
    Zemmour enfin.
    Peu à peu le charlatan se révèle derrière l’homme (ou est-ce la célébrité ?) chez Eric Zemmour. Même ses compères de Z & N le découvrent ! Anaïs Bouton et Eric Naulleau étaient offensés par ses propos lors de leur dernière émission.
    Cet homme est un danger !
    Inconscient de ce qu’il dit et de ses conséquences.
    Dans son discours à la Convention de la droite, il nous balance tout en vrac, d’Agnès Buzyn à Christine Angot, de Saint-Just à Lamartine en passant par Churchill, Bernanos, Aristide Briand et tant d’autres, pour finir, sans le nommer, par Mélenchon car il déclare vers la fin de son laïus :
    « Nous devons nous affranchir des pouvoirs de nos maîtres : média (oubliant qu’il en vit), universités (qui lui a dénié l’entrée à l’ENA), juges (Philippe a pris sa retraite à temps)… Nous devons restaurer la démocratie (il n’a pas de carte d’électeur ??)… »
    En bref tous Insoumis, tous derrière et Zemmour devant !
    En accusant, pour ne pas dire insultant l’islam, il s’adresse par islamistes interposés à près de 2 milliards de croyants !
    Il met en danger ses concitoyens israélites qui n’en ont pourtant pas besoin.
    Il nous met tous en danger par le relais de ses propos par nos islamistes via toutes les radios et télévisons des pays musulmans à la grande joie des leaders fanatiques islamistes.
    Il ignore les efforts de ce Pape, qui n’est pas le premier à en faire, pour convaincre les maîtres de l’islam d’intégrer l’islam au sein des démocraties, d’en faire seulement une religion et une vraie !
    La France souffre d’une seule chose : l’abolition de l’autorité !
    Il aura fallu un demi-siècle pour la détruire !
    Ce qui vient de se passer à la Préfecture de Paris est la conséquence directe de 1968.
    Jusque vers mi-1976 les chasseurs de têtes (de dirigeants) classaient les dirigeants en trois catégories:
    1. Les Free-Wheelers
    2. Les Démocrates
    3. Les Autocrates
    Nous avons perdu les troisièmes, les deuxièmes sont en voie de disparition, vive les premiers !
    Organisations, entreprises, même syndicats, ne doivent fonctionner que sur la base de l’égalité de décision pour tous d’après Zemmour !
    Cet homme ne sait même pas qui il est en plus de ne pas comprendre ce qu’il dit. Organigramme et hiérarchie ne font pas partie de son vocabulaire.
    La liberté de parole n’est pas la liberté d’inciter à la guerre, de religion ou autre !
    Il faut faire un grand remplacement, mais de neurones dans le cerveau de Zemmour !

  41. Marine Le Pen siphonnera les voix de Mélenchon en 2022.
    Il ne faudrait pas que son score soit un plébiscite.
    Quoi de mieux que de censurer pour pousser Zemmour à être candidat à la présidentielle de 2022 dans l’espoir qu’à son tour il siphonne les voix de MLP.
    Gare pourtant pour les détecteurs à ce que les voix ne s’agrègent pas au deuxième tour.
    Reste le problème des 500 signatures.

  42. Pierre Blanchard

    @ Achille | 05 octobre 2019 à 13:04
    Ce sont les chefs de service de cet individu qui sont les premiers responsables de ce drame. Eux seuls savaient qu’il s’était radicalisé et n’ont rien fait.
    Sans doute seront-ils mutés, avec une promotion, dans un autre service (en Creuse ou en Corrèze) ainsi que cela se fait depuis des lustres dans l’administration lorsque des hauts fonctionnaires commettent une bourde.

    Vous en avez de « bonnes » de réflexions M. Achille… une BOURDE… rien de plus (Enfin si = 4 + 1 morts quand même, mais cela ne vous traumatise pas plus que cela… ils ne doivent pas être de « chez vous » ou de votre famille proche !!)
    Comment savez-vous, VOUS, M. Achille, que eux seuls savaient… vous n’en savez strictement rien, moi non plus, mais moi je ne les accuse pas… j’attends de savoir ce que l’on veut bien me faire savoir… Et, dans mon cas, il vaut mieux que je ne sois pas pressé !!

  43. Mary Preud'homme

    @ Achille 05 octobre 2019 à 13:04
    « Ce sont les chefs de service de cet individu qui sont les premiers responsables de ce drame. Eux seuls savaient qu’il s’était radicalisé et n’ont rien fait.
    Sans doute seront-ils mutés, avec une promotion, dans un autre service (en Creuse ou en Corrèze) ainsi que cela se fait depuis des lustres dans l’administration lorsque des hauts fonctionnaires commettent une bourde. »
    Mais qu’en savez-vous Achille ?
    Et si au contraire les hauts fonctionnaires de police que vous diffamez avaient bien fait leur boulot et n’avaient pas été écoutés, qu’au contraire l’affaire ait été négligée en haut lieu pour ménager les islamistes, temporiser, relativiser le danger en se disant que tout cela n’était pas bien grave et ne relevait (dans ce cas précis) que de la provocation d’un Antillais handicapé mal dans sa peau, bien loin du profil du terroriste ?
    Demandez-vous plutôt pourquoi nombre de hauts fonctionnaires de la police ou d’officiers généraux de la gendarmerie qui n’avaient pas la langue dans leur poche et ont tenté de mettre en garde le pouvoir sur la montée de la radicalisation ont été mis sur la touche pour être remplacés par des hommes du président ?

  44. @ Achille 13h04
    « Ce sont les chefs de service de cet individu qui sont les premiers responsables de ce drame. Eux seuls savaient qu’il s’était radicalisé et n’ont rien fait. »
    C’est bien, avec vous on peut faire l’économie d’une mission d’enquête parlementaire et/ou d’une mission d’inspection ministérielle !!

  45. @ Claude Luçon
    « [Eric Zemmour] met en danger ses concitoyens israélites qui n’en ont pourtant pas besoin. »
    Robert Marchenoir avait relevé votre antisémitisme larvé dans un de vos posts précédents.
    Manifestement, ça vous démange à nouveau.
    De nos jours, seuls les antisémites utilisent le mot israélite pour parler des juifs.
    C’est un révélateur imparable.
    Les concitoyens de Zemmour s’appellent les Français.
    Pas seulement les Français juifs, mais tous les Français, y compris la tribu des Luçon.
    Seuls les antisémites considèrent que les juifs forment un groupe distinct dans la société française, une citoyenneté à part.
    Zemmour est un excellent remède anti-Luçon, il est donc très important qu’il continue son travail de salubrité publique.

  46. Eh bien dites donc, la férocité des réponses à mon égard me laisse à penser que mon « alambic de la haine », mentionné dans mon commentaire du 5 octobre 2019 à 06:29, fonctionne à merveille.
    En mettant quelques paroles de la chanson « La mauvaise réputation » de Brassens, je n’avais nullement l’intention de porter atteinte à la peine des familles des victimes.
    Je compatis à leur douleur, comme chacun d’entre nous sur ce blog, bien évidemment. Mais je préfère le préciser car certains, ou plus exactement certaines, semblent avoir des doutes.
    Il est vrai qu’ici, j’ai plutôt mauvaise réputation…

  47. @ Mary Preud’homme
    J’ai repris les informations factuelles car je supposais que des informations si basiques avaient peu de chance d’être fausses… Mais il est juste et bon que quelqu’un de très impliqué dans la police en sache davantage, et bien de nous donner une rectification.
    Mais je pense que vous sous-estimez le facteur sidération, quand on est attaqué sur son territoire, en principe sécurisé, et surtout quand on est trahi. Cela renverse l’échiquier. Non seulement l’assaillant a l’initiative et a tout le territoire de notre pays à attaquer, mais il mine le moral des policiers en les attaquant, voire en les subvertissant par la trahison.
    Avant cela, toute société repose sur la loyauté, la nôtre, notamment, où on fait tant de conventions :
    file:///C:/Users/user/Downloads/Fides_-Note-sur-le-droit-romain.pdf
    En principe, les gens amenés à combattre doivent pouvoir compter les uns sur les autres, soldats ou policiers.
    La trahison amène la mort, comme on l’a vu pour les policiers tués, la méfiance n’engage pas à engager sa vie pour les autres, et disperse l’attention, qu’on doit en principe concentrer contre les ennemis.
    Le traître est, et doit être considéré, comme la lie de la terre, le loyal, comme l’inverse, parce que c’est vrai, et que les sociétés où on sait s’engager, par exemple la nôtre avec les conventions, ou la japonaise par le bushido et à notre niveau les affaires maintenant, sont les plus brillantes. Les Grecs, loyaux envers la cité, et le miracle grecs, les Japonais et le bushido, leur épanouissement culturel à Edo, et actuel.
    https://shotokancrsa.com/samourai.htm
    Mais il serait bon de former les policiers, et sans doute si on veut que les gens aient accès à la connaissance de l’être humain, à s’attendre à tout, et surtout au pire, comme la trahison.
    C’est difficile car notre société est basée, entre autres, sur la confiance !
    http://www.gallimard.fr/Catalogue/GALLIMARD/NRF-Essais/Confiance-et-violence
    Mais il ne faut pas être plus naïf que les guerriers d’autrefois, ou quand nous étions enfant, il y a les courageux et les lâches, les loyaux et les traîtres ; il faut donc se préparer à tout, et surtout au pire.
    Le pire ne va pas prendre rendez-vous, le temps qu’on s’y adapte !
    Enfin, de nos jours, où on est puni pour laisser voir qu’on n’apprécie guère l’Islam, cette religion qui nous fait tant de bien, on a encore le droit de se méfier de l’être humain, mais c’est mal vu.
    Deux cas qui montrent que plus une chose est vraie, plus il est honni de la dire et de s’adapter.
    Deux adaptations : ne plus accepter d’immigration musulmane et apprendre la loyauté, certes, mais aussi la méfiance envers l’être humain, lyncheur, traître et injuste.
    Sinon, les gens font confiance à n’importe qui et se retrouvent trahi, donc défaits, ou retour du refoulé, théorisent des complots, et c’est inévitable : si tout dépend de l’Homme et que les choses vont mal, des humains doivent l’avoir voulu, ceux dont on dit du mal depuis longtemps, Juifs, ou gouvernants, car ils ont le pouvoir, probablement.
    On peut mélanger et adjoindre d’autres éléments pour cocktails.
    Je n’accuse pas les policiers pour leur sidération, je ne les excuse pas, je dis que c’était quasiment inévitable.
    Mais qu’à présent, il faut réagir pour l’éviter par un changement dans notre vision du monde.
    L’organisation et les réactions individuelles qui en découleront seront, évidemment, toute différentes de ce qui prévaut aujourd’hui.
    Par exemple, il serait bon de renvoyer, de la police et d’ailleurs, toute personne refusant de serrer la main d’une femme, par exemple, car outre le côté discriminant de la chose, elle crée déjà une division dans le groupe et est un signal d’éventuelle dangerosité.
    Cela peut écarter des gens dangereux, quant aux hypocrites, personne n’aimant l’hypocrisie, les gens tentés de les imiter verront combien les musulmans français nous attaquant sont bas :
    – Ils font partie de nous et nous attaquent
    – Ils se suicident quand leur religion et celles dans leur genre le prohibent
    – Serrent la main de femmes qu’ils veulent évincer de la place publique.
    Idée : le refus de serrer la main à des Juifs pourrait être adjoint, comme le refus de parler à certains collègues.
    Dans un groupe, mieux vaut que tous parlent à tous pour la circulation de l’information et la cohésion.
    Puisqu’on n’a pas le droit d’écarter les musulmans au motif qu’ils risquent de mal se comporter, risque important, il faut abolir l’islamophobie, pour qu’ils prennent bien conscience de leur profonde arriération.
    Quand on ne se sait pas arriéré, comment vouloir progresser ?
    Il faut leur imposer, et à nous par contre-coup, des règles très strictes.
    Pareil pour l’islamophobie, si on a le droit de dire qu’on n’aime pas un groupe, cela doit s’appliquer à tous les autres, Juifs, femmes, noirs, homosexuels, handicapés, que sais-je encore ?
    Dire qu’il faut la lutte contre l’islamisme et donc la question de la légitimité de l’islamophobie, pour revenir au vrai principe, la liberté, et d’abord celle d’expression.
    Il faut transférer le premier amendement de la Constitution américaine en France.
    S’il faut une discipline, c’est celle du faire…. Comme je l’ai dit, par rapport à des circonstances données.
    Prétendre changer l’intériorité des gens malgré eux transgresse la liberté pour aller vers des pratiques totalitaires. Nous oscillons entre la mollesse, la complaisance envers les mauvais, des gens prétendant même ne pas distinguer entre les nazis et les Alliés, par exemple, et l’essai de changer l’intériorité des gens. Bref, le je tends la joue, la tienne si tu veux, mais tu n’as pas le droit de vulnérabiliser ta société, et l’imposition d’un ordre empiétant sur la conscience individuelle.
    Le faire est plus réactif, et il respecte plus la liberté.
    Passons de l’orthodoxie à l’orthopraxie.

  48. @ Ellen 04 octobre 2019 14:25
    « Non Monsieur boureau vous n’êtes pas juste et je ne peux vous suivre totalement »
    La « globalité » est une astuce sémantique pour restreindre la liberté d’expression. Une sorte de piège à c*ns.
    Si vous écrivez « les » musulmans, c’est répréhensible.
    Si vous écrivez « des » musulmans, ça n’est pas répréhensible.
    On se rend compte avec cet exemple simple dans quels errements la législation nous conduit.
    Il existait mille façons de condamner les propos de Zemmour (que j’ai condamnés) sans invoquer la « globalité » qui me semble être une diversion sur le fond.
    Réflexion d’un simple citoyen béotien en matière de justice, mais agacé par ces pirouettes qui permettent de piéger. Sans doute le but !
    J’ai lu quelque part qu’une grande compagnie de Mutuelles était intervenue auprès de la chaîne de télévision qui souhaitait les services de Zemmour, pour faire pression et casser cet accord.
    Quand on sait que les francs-maçons sont dominants dans les Mutuelles (et dans bien des domaines), on mesure l’importance de la coalition contre Zemmour.
    Même s’il a « globalisé » – dans un texte passionné – il a mon soutien sans réserves. La liberté d’expression avant tout.
    Cordialement.

  49. @ Mary Preud’homme | 05 octobre 2019 à 23:45b
    « Et si au contraire les hauts fonctionnaires de police que vous diffamez avaient bien fait leur boulot et n’avaient pas été écoutés, qu’au contraire l’affaire ait été négligée en haut lieu pour ménager les islamistes, temporiser, relativiser le danger en se disant que tout cela n’était pas bien grave et ne relevait (dans ce cas précis) que de la provocation d’un Antillais handicapé mal dans sa peau, bien loin du profil du terroriste ? »
    D’abord je ne diffame pas les hauts fonctionnaires de police. Je pointe simplement un dysfonctionnement dans le service des renseignements de la préfecture de police de Paris.
    Ensuite avec des « si » on peut raconter n’importe quoi.
    Je vous signale au passage que ce fonctionnaire a été embauché comme informaticien il y a seize ans. A l’époque ce devait être Michèle Alliot-Marie ou Brice Hortefeux qui était ministre de l’Intérieur. Son recrutement, qui lui donnait accès aux dossiers Secret défense, n’a pas posé de problème à sa hiérarchie. Pas plus d’ailleurs qu’à monsieur Eric Ciotti qui n’a qu’une idée en tête, avoir celle du ministre de l’Intérieur.
    Ajoutons à cela que Mickaël Harpon aurait fait l’objet d’un signalement par un de ses collègues après l’attentat de Charlie Hebdo en 2015 vu qu’il avait tenu des propos admiratifs envers les terroristes, alors que l’attentat était revendiqué par l’Etat islamique.
    C’était Bernard Cazeneuve qui était ministre de l’Intérieur à ce moment. Peut-on lui reprocher de n’avoir rien fait ? Certainement pas vu qu’il est plus que probable que l’information n’est jamais remontée jusqu’à lui.
    Pensez donc ! Un Martiniquais islamiste ? Impensable, voyons ! Le licencier parce qu’il s’était converti à l’Islam aurait provoqué un tollé sur fond de racisme. Car les Martiniquais ont beau être français et bons chrétiens, ils sont (aussi) noirs.
    La commission d’enquête sénatoriale demandée à cor et à cri par les plus excités de l’opposition va probablement être acceptée par le Premier ministre. Nous verrons bien alors où et par qui le scandale est arrivé.
    Si ça se passe comme avec l’affaire Benalla, cela risque de se traduire par un gros « pschitt » comme aurait dit le regretté Jacques Chirac. Surtout avec Philippe Bas, président de la commission qui a été, sans mauvais jeu de mots, en dessous de tout.
    Il faut un coupable ? Rassurez-vous on en trouvera bien un. Mais ce ne sera certainement pas Christophe Castaner qui n’est en place que depuis moins d’un an. Désolé pour monsieur Eric Ciotti. il va devoir attendre encore un peu.

  50. La chasse aux sorcières contre Zemmour est ouverte : les merdias officiels touchent des millions d’euros par an de subventions gouvernementales pour survivre et être utilisés comme outils de propagande du gouvernement, vous pensez bien qu’à ce prix ils obéissent aux chefs et sous-chefs de l’Etat.
    Pourquoi pensez-vous encore que la France est un pays de liberté d’expression, toutes les polices de la Bien-Pensée sont en place : SOS racisme, SOS homophobie, SOS islamophobie, épaulées par les ligues bobos de gauche, le service public du procureur Ruquier et ses sous-fifres, la justice gauchiste qui a un superpouvoir de répression pour faire taire tous les résistants à la charia islamiste encouragée par le pouvoir.
    Mon dieu que vous êtes naïfs chers macroniens.
    Au même titre qu’un Jean Moulin, Zemmour sera panthéonisé dans le futur et ses ennemis collabos passeront sous la grande tondeuse.

  51. Catherine JACOB

    Je n’aime pas cet oiseau de malheur bouffi de prétention dont quel que soit le sujet, les croassements me fatiguent plus encore que ceux d’une nuée de corbeaux dans les champs après les semailles.

  52. Michel Deluré

    A vouloir être excessif, à verser dans l’outrance, plutôt que de susciter l’intérêt, l’écoute d’autrui, on le chasse, on le fait fuir, obtenant ainsi l’effet inverse de celui recherché.
    Se voulant attractive, la démonstration devient alors repoussante. Au lieu d’éveiller la réflexion, elle accroît les divisions et conforte chacun à camper encore plus sur ses positions.
    Dans de telles circonstances, même la part de vérité pouvant sous-tendre le propos et qui se trouve alors caricaturée passe plus ou moins inaperçue, voire est totalement occultée.
    La forme, plutôt que de servir le fond qui est l’essentiel, alors le dessert.

  53. @ Claude Luçon | 05 octobre 2019 à 21:37
    « Il faut faire un grand remplacement, mais de neurones dans le cerveau de Zemmour »
    Ce jugement luçonien vaut surtout pour lui-même, l’âge et l’orgueil ayant altéré la raison.
    Nous n’allons quand même pas chanter en permanence à notre patriarche ce que Jacques Brel a si bien dit à propos des bourgeois.

  54. Robert Marchenoir

    Il n’est évidemment pas possible de soutenir Zemmour en fixant la loi comme limite. Se soumettre à cette limite, c’est le condamner entièrement.
    La loi en question, ou plutôt l’invraisemblable amoncellement de lois auquel nous sommes soumis, est attentatoire à la liberté d’expression. La seule idée d’une loi qui fixe ce qu’il est permis de dire devrait révulser d’horreur tout homme libre.
    On le voit bien dans le slogan de chien de Pavlov qu’opposent les gauchistes à leurs adversaires : « Le racisme n’est pas une opinion, c’est un délit ». Ils ne se rendent même pas compte du caractère infiniment incriminant de cet argument prêt à l’emploi : si une opinion peut être qualifiée de délit, alors c’est que l’on admet la notion même de délit d’opinion, et que l’on ne vaut guère mieux, dans le principe, qu’un Staline ou qu’un Hitler.
    S’ajoute bien sûr à cela — mais c’est le corollaire de toute loi de ce genre — que les lois « anti-racistes » et assimilées (le catalogue des trucs pabien s’allonge de jour en jour) sont marquées au coin de l’arbitraire le plus total. Non seulement les concepts utilisés sont dépourvus de toute définition claire et incontestable, mais tous ces textes répriment exclusivement des sentiments et des intentions associés à des mots.
    Il est naturellement impossible à tout inculpé de prouver l’absence d’une intention ou d’un sentiment. De même qu’il était impossible à quiconque de prouver qu’il n’était pas un ennemi du peuple soviétique.
    L’intention compte certes, en matière pénale, mais elle ne devrait compter que dans la mesure où elle permet d’apprécier la gravité d’un acte matériel et répréhensible : si vous aviez l’intention de tuer, cela fait la différence entre la guillotine et la prison à perpétuité.
    Mais si je retire l’acte répréhensible (non seulement Zemmour n’a tué personne, mais ce sont ses adversaires qui massacrent à tour de bras), alors l’incrimination de l’intention devient le bras armé de la tyrannie. Écrire des mots sur du papier, tenir un discours à une tribune, ce ne sont pas des actes : c’est l’exercice de la liberté d’expression. La loi n’a pas à en connaître.
    Rêver de tuer son patron parce qu’on le déteste ne saurait tomber sous le coup de la justice. Cela reste vrai si l’on remplace les patrons par n’importe laquelle des catégories protégées (Noirs, musulmans, homosexuels…) à l’encontre desquelles la loi prétend réprimer les sentiments hostiles. (Ne parlons même pas de fantasmes homicides. Je mets au défi quiconque de me dire à quel moment Zemmour aurait souhaité le massacre des musulmans.)
    C’est tellement vrai que les lois « anti-racistes » et assimilées sont scélérates même lorsqu’elles prétendent rétablir la vérité. La pénalisation de la négation de l’Holocauste est une horreur juridique en pays libre. Il y a bien longtemps qu’une brochette d’historiens et d’intellectuels irréprochables, nullement soupçonnables de complaisance à l’égard du nazisme, ont publié une tribune appelant à abolir cette loi, et expliquant pourquoi.
    Non seulement il a été démontré que ces lois ont rendu célèbres des négationnistes dont les thèses seraient restées inconnues de tous en leur absence, mais il est manifeste que leur existence même est de nature à inciter des groupes de pression beaucoup moins défendables (les musulmans au premier chef) à réclamer des mesures similaires en leur faveur. La concurrence victimaire est la route vers la servitude.
    Doit-il y avoir des exceptions à cette règle que la parole est libre par essence, et que seuls les actes dolosifs matériels doivent être punis ?
    Peut-être, mais en tout état de cause elles doivent rester en nombre infinitésimal, appliquées avec une prudence extrême et de façon extrêmement restrictive.
    On peut admettre que la loi réprime l’appel public au meurtre. On ne peut pas admettre qu’elle réprime la simple injure, et la preuve c’est que les lois qui le font ne sont pas appliquées. Si elles l’étaient, les tribunaux ne feraient que ça, et la moitié de la population serait en cabane.
    Lorsqu’on a tenté de les appliquer à un nombre massif de contrevenants, on s’est bien rendu compte que c’était impossible. Il s’agissait de prévenir le prétendu harcèlement de rue. En bref, des dizaines de milliers de musulmans traitent les femmes autochtones de « putes », ce qui conduit à une situation insupportable. Il a même fallu inventer une loi spécifique à cet effet — et elle est naturellement inapplicable.
    Mais pourquoi la situation est-elle insupportable ? Précisément parce qu’il ne s’agit pas de simples injures individuelles, mais d’une stratégie collective d’invasion et de prise du pouvoir concertée : par l’humiliation, l’intimidation, le chantage, la menace, l’occupation de l’espace public, l’exclusion des autochtones d’une partie croissante du territoire, le noyautage des institutions, la violence, le viol et même le meurtre.
    Il y a belle lurette que les lois réprimant l’injure au chef de l’État ont disparu des pays libres — il est manifeste qu’il est impossible de tracer la limite entre de telles injures et la légitime opposition à une politique.
    Dans un monde idéal, même les lois réprimant la diffamation devraient disparaître. Après tout, la diffamation, ce n’est jamais que dire du mal de quelqu’un.
    Il est probablement impossible de s’en défaire, car, effectivement, il est possible de détruire la vie d’un homme et même de le pousser au suicide par une campagne de diffamation organisée.
    Mais de telles lois devraient voir leur champ rigoureusement limité. Actuellement, elle sont beaucoup trop souvent utilisées dans le but exclusif de bâillonner la liberté d’expression, afin de conforter le pouvoir de personnalités, d’entreprises, de groupes de pression ou même d’États. La Russie s’entend fort bien à exploiter les lois occidentales sur la diffamation pour empêcher la publication d’articles négatifs pour son gouvernement.
    Restent les condamnations morales ou politiques que l’on pourrait porter envers le discours d’Éric Zemmour. Malheureusement, je n’ai vu personne expliquer, de façon précise et argumentée, pourquoi tel passage de son discours serait répréhensible.
    Je ne lis que des adjectifs : extrémiste, inadmissible… La bonne vieille blague de l’extrémisme ne tient pas une seconde. En quoi l’extrémisme serait-il répréhensible ? Et qu’est-ce qui est extrême ? Il est évident qu’il s’agit là d’une notion éminemment subjective.
    Qu’est-ce qui est extrémiste ? Poignarder quatre personnes à la Préfecture de police, ou mettre en garde contre l’immigration musulmane qui a permis cet attentat ?
    Envoyer un nombre considérable d’hommes surarmés et surentraînés abattre Oussama Ben Laden, puis jeter son cadavre à la mer me paraît assez extrémiste, mais n’était-ce pas rigoureusement nécessaire ?
    Il ne faudrait pas « généraliser ». Ah bon ? Pourquoi ? Il me semble, au contraire, que penser, c’est généraliser. Les anti-généralistes s’attaquent à la pensée elle-même. Ils voudraient nous empêcher de tirer des conclusions. L’immigration de masse musulmane entraîne, tous comptes faits et vu de Sirius, un cortège de catastrophes qui menace notre existence même. Par conséquent, il faut interdire l’immigration en général et l’islam en général. Après, on pourra toujours voir pour les détails, mais l’essentiel est de se mettre d’accord d’abord sur cette nécessité générale.
    Voilà précisément pourquoi on voudrait nous empêcher de « généraliser ». Quant à généraliser sur le fait que les musulmans sont de pôv’ victimes, que l’islam est une religion de paix, que les immigrés ne cherchent qu’une vie meilleure pour leurs enfants, et que d’ailleurs c’est notre faute, à nous autres méchants capitalistes blancs occidentaux, s’ils ne roulent pas tous en Ferrari et ne sont pas tous PDG de L’Oréal, là, au contraire, la généralisation est non seulement admise, mais lourdement encouragée.
    Autre refrain sans cesse entendu : Zemmour inciterait à la discrimination. Et alors ? La discrimination est une excellente chose. C’est une vertu. Toute la question consiste à savoir en faveur de quoi et en défaveur de quoi il faut exercer cette qualité, et à quel moment.
    Rejeter la discrimination de but en blanc, c’est nier toute vertu, toute différence entre le bien et le mal, toute différence entre les hommes et toute identité.
    Et c’est bien le but. Le but est de nous convaincre que les nations n’existent plus, qu’elles n’ont plus aucune légitimité, que la France est un hôtel et que l’unité humaine A est rigoureusement semblable à l’unité humaine B. Une amibe est une amibe, un virus est un virus et rien ne différencie la molécule d’eau A de la molécule d’eau B.
    Voilà le sort que l’on nous réserve — ou plutôt que l’on réserve uniquement aux membres de la race blanche et de la civilisation occidentale, car évidemment la religion de la non-discrimination est une escroquerie. Il y a deux poids, deux mesures. Il y a ce que le politiquement correct n’hésite plus à appeler ouvertement les « catégories protégées », et celles envers lesquelles, au contraire, il est non seulement permis, mais recommandé, d’exercer la discrimination et les persécutions les plus extrêmes.
    Le seul moment où j’ai entendu une mise en cause précise du discours de Zemmour, c’est lors de sa dernière émission, lors du tribunal préalable devant lequel il a dû comparaître. Là, Naulleau a dit noir sur blanc ce qu’il lui reprochait : avoir comparé l’islam au nazisme.
    Ce à quoi Zemmour a répondu fort justement : mais parlons-en, mon ami ! Hélas ! « Nous n’allons pas consacrer toute l’émission à ça », a dit la fonctionnaire revêche qui « animait » l’émission. C’est bien regrettable, car en effet l’islam est fort comparable au nazisme, comme le communisme l’est à l’islam et d’ailleurs au nazisme.
    Ainsi que Zemmour a tout juste pu commencer à l’expliquer à l’antenne, cela était une évidence pour les sages de ce monde il n’y a pas si longtemps, mais c’est justement ce que l’on ne voudrait pas que vous sachiez.
    On voudrait vous empêcher d’apprendre que Churchill avait des mots dix fois plus définitifs que Zemmour envers l’islam, que Jules Monnerot appelait le communisme « l’islam du XXe siècle », qu’Hitler admirait l’islam et regrettait que les Allemands ne soient pas musulmans, que le mufti de Jérusalem était l’allié d’Hitler et que Yasser Arafat est son héritier politique, etc.
    Tout cela a été détaillé mille fois dans les sites « nauséabonds » de la « fachosphère ».
    On ne peut s’empêcher de constater que le système montre les dents au moment même où des rumeurs courent d’une entrée d’Éric Zemmour en politique. Déjà, comme journaliste, il sent le gaz ; mais s’il s’avise de devenir candidat…
    Je finirai par la prestation surréaliste du syndicaliste policier qui a précédé l’intervention de Philippe Bilger à l’émission C à vous, à l’occasion de l’attentat de la Préfecture de police.
    Il ressort deux faits stupéfiants de ses propos : premièrement, les policiers sont étonnés que l’un des leurs les ait trahis au nom du djihad (alors que des millions de Français anonymes sont parfaitement conscients du noyautage des institutions par les islamistes) ; deuxièmement, confrontés à ce qui est somme toute l’ordinaire de leur métier (le crime, le risque de perdre sa vie pour défendre celle des autres), les policiers s’effondrent dans une sensiblerie généralisée.
    Ce monsieur n’a pas eu honte de nous dire que les policiers de la préfecture avaient « pleuré », qu’ils étaient traumatisés — et l’on apprend par ailleurs qu’une cellule d’assistance psychologique a été ouverte à leur intention. 179 personnes s’y sont déjà rendues, a annoncé le préfet, fier de lui.
    On imagine les djihadistes pliés en deux. L’élite du renseignement anti-islamiste se liquéfie face à cette constatation : les meurtriers tuent, et les terroristes terrorisent. Je n’ai pas entendu un mot, durant cette longue intervention, sur le registre du combat, de la riposte, de la victoire anticipée. Pas une seule considération d’ordre public, de sûreté nationale, de résolution militaire, d’abnégation face à l’adversité. Rien sur les moyens d’annihiler ces barbares qui veulent notre mort, ni sur la volonté inébranlable des intéressés d’y parvenir.
    Rien qu’un pauvre flic à lunettes, anéanti par la méchanceté pure et le mal à l’état brut, auquel maman-journaliste tenait la main pour le réconforter, déversant sur lui et les siens sa compassion et ses sourcils froncés, chargés de nous servir de protection.
    Je ne crois pas que lors du 11-Septembre, on ait vu, chez les représentants des forces de l’ordre américaines interrogés à la télévision, une telle manifestation de capitulation psychologique, de sensiblerie, de nombrilisme, et pour tout dire, de lâcheté.
    Chez nous, l’esprit fonctionnarial de chouinerie perpétuelle (nous sommes « en souffrance », nous avons besoin de moyens et de considération) a annihilé les réflexes naturels de combat qui devraient être ceux de tout représentant de la corporation en pareille circonstance.
    Voilà qui s’accorde à merveille avec la nouvelle vague de persécution qui s’en prend à Éric Zemmour. Comparé à ce minable syndicaliste, Zemmour a fait preuve, au contraire, d’un courage inébranlable, seul contre tous (j’excepte les Français anonymes, bien entendu).
    Tandis que les « sociétés de journalistes » s’emploient, de leur côté, à demander sa tête aux autorités — à l’instar de l’Union des écrivains soviétiques.

  55. Monsieur Philippe Bilger,
    Les frontières des lois ne sont pas à franchir, oui mais les lois peuvent réduire les frontières à une peau de chagrin ; ne le saviez-vous pas ? Et puis l’indépendance, la liberté, l’existence d’un pays ne s’obtiennent pas par sa soumission à d’autres puissances, l’histoire du monde nous le prouve.
    https://www.parismatch.com/Actu/Societe/La-France-est-l-ennemi-numero-un-de-l-Etat-islamique-837513?fbclid=IwAR0DfHjOHPoVbi4xqypYLmo0lxpEu9irSmcS3rdXWQY1ccxyRuM7262Yyng

  56. @ caroff | 05 octobre 2019 à 23:58
    On devrait recommander Achille au poste clé de la DGSI ou comme premier substitut du procureur national antiterroriste pour mener l’enquête.
    Dix ans plus tard, comme sa boule de cristal continue d’émettre des ondes maléfiques et diffuse une voix extraterrestre dans une langue étrangère inconnue sur la planète Terre, Achille devient vite persuadé qu’il tient le vrai responsable. C’est le chef de service, c’est quelqu’un qui m’a dit…
    ———————————————————
    @ Mary Preud’homme | 05 octobre 2019 à 23:45
    BIEN VU Mary, réponse très cohérente et lucide.
    Sauf Achille qui ne voit rien, il entend des voix mystérieuses, lui aussi.

  57. @ Claude Luçon | 05 octobre 2019 à 21:37
    « Ce qui vient de se passer à la Préfecture de Paris est la conséquence directe de 1968. »
    Il faudrait en parler à Castaner.
    Il cherche des responsables lui permettant de se défausser.
    Ou alors en parler à Edouard Philippe, quoique lui n’a pas besoin d’arguments pour soutenir un ministre.
    Le bruit court qu’il va le nommer ministre d’État.
    Dans un État qui se délite ce serait bien !

  58. Xavier NEBOUT

    Pour démettre un fonctionnaire « radicalisé », encore faudrait-il qu’il y ait un commencement de loi qui le permette, et même un élément de la Constitution qui permette à cette loi d’exister.
    Nous voilà là encore au pied de l’imbécillité suprême de la séparation de l’Eglise et de l’Etat.
    Il n’y aurait en effet qu’un christianisme brillant pour faire face à l’Islam, alors que bien au contraire, l’athéisme de raison d’Etat lui ouvre grandes les portes.
    Les attentats islamistes sont pour nous autant de drames, mais pour ceux qui les commettent, il s’agit de sauver l’humanité de ce qui la détruit, des Gay Pride, théories du genre, macronades en tous genres, et comme à l’origine de leur religion, en somme, de remplacer notre Eglise en ruines sur le plan spirituel.
    Mais là, il en est comme du nazisme, dans notre répoublique de liberté à la chinoise, si on explique, c’est qu’on excuse, et même qu’on en fait l’apologie.

  59. Pour s’en prendre à Zemmour, et éviter que sa parole ne fasse tache d’huile, on attaque la forme, plus que le fond, car il devient de plus en plus difficile de nier qu’il y a un problème, et que ce problème ne s’arrange pas, malgré des accalmies. Pour faire passer les attentats terroristes, et faire en sorte qu’ils soient considérés comme fortuits, là encore, on joue sur les mots, mais en sens inverse, c’est-à-dire celui de la minimisation. La superficialité et la mauvaise foi sont donc devenues une habitude, ou peut-être un recours, en réponse à l’inaction des responsables politiques, et au sentiment d’impuissance de la foule.
    La question est : peut-on faire mieux ? Et la deuxième question : parmi les responsables des médias, ceux qui cherchent à endiguer une panique potentielle plutôt qu’à informer font-ils leur travail correctement ?
    Dans un contexte aussi peu sincère, pas étonnant que la parole de Zemmour prenne un tel relief, et une telle importance, elle a l’originalité d’être le reflet de ce qu’il pense.

  60. C’est hallucinant !! Une cinquantaine de policiers radicalisés et suivis par le renseignement. Le pire c’est qu’ils sont toujours en poste !
    Que font le Préfet de Police et Christophe Castaner chargé de s’occuper de la sécurité intérieure ?
    Pourquoi n’ont-ils pas été exfiltrés de leur poste en engageant des enquêtes auprès de leurs proches, du milieu salafiste, des personnes qu’ils fréquentent, etc.
    Cliquer en bas de la vidéo du lien dans la fenêtre : « En France une cinquantaine de policiers sont suivis pour radicalisation islamiste. »
    https://www.rtl.fr/actu/justice-faits-divers/paris-il-y-a-15-policiers-suivis-pour-radicalisation-selon-le-depute-eric-diard-7798386251
    Edouard Philippe a déclaré hier mener une double enquête. Faut faire vite !

  61. @ jack
    « On ne peut comparer l’Islam au nazisme. »
    Voilà le genre de propos de comptoir de quelqu’un qui n’a manifestement jamais entendu parler de certaines sourates et qui ne connaît pas l’histoire du dernier millénaire.
    Et pour l’anecdote, il faut rappeler qu’il existe des atomes crochus entre ces deux idéologies (y compris de nos jours) :
    « La condition précise de notre collaboration avec l’Allemagne était l’entière liberté pour éliminer les Juifs, jusqu’au dernier, de la Palestine et du monde arabe. J’ai demandé à Hitler son accord explicite pour nous autoriser à résoudre le problème juif d’une façon bénéfique à nos aspirations raciales et nationales et conforme aux méthodes scientifiques que l’Allemagne a inventées pour s’occuper de ses Juifs. La réponse que je reçus fut : les Juifs sont à vous. »
    Amin al Husseini, Mémoires. Rencontre avec Hitler du 28 novembre 1941.
    https://contrecourant1.wordpress.com/2010/07/12/les-arabes-de-palestine-sous-la-banniere-nazie-1933-1946/

  62. @ Lucile
    « Dans un contexte aussi peu sincère, pas étonnant que la parole de Zemmour prenne un tel relief, et une telle importance, elle a l’originalité d’être le reflet de ce qu’il pense. »
    Cette parole de Zemmour, en dépit de quelques maladresses, est aussi en creux le miroir de ce qui se passe réellement à notre époque, sachant que ce miroir redresse les images distordues que les faussaires politiques, médiatiques et judiciaires nous imposent.
    Et tous ces gens-là, qui se font passer pour d’admirables parangons de vertu, apparaissent sous leur vrai jour, à savoir une difformité hideuse.

  63. @ yves albert | 06 octobre 2019 à 10:23
    Exact ! Le problème majeur de la France et des politiques en général est qu’ils ne savent et ne veulent pas dire STOP à l’islamisme salafiste qui gangrène notre pays depuis plus de trente ans.
    Et ça va en empirant.
    Maintien sur notre sol des imams sectaires et violents qui endoctrinent des individus jusqu’à une radicalisation extrême allant jusqu’à égorger les Français et semer la peur. C’est leur mot d’ordre.
    Ce qui est aussi scandaleux c’est de voir d’année en année les mosquées pousser comme des champignons vénéneux, l’Etat trouve que dans un pays laïque, rien ne doit leur être refusé. Le chantage des prières de rue ne fait qu’augmenter la faiblesse de nos politiques.
    Les lois, c’est bien, mais seulement lorsqu’elles permettent de défendre le pays et son intégrité culturelle, spirituelle, historique et citoyenne. Et si certaines lois sont obsolètes ou non conformes à la réalité, il faut vite les modifier, mais très très vite…
    En France tout est toujours très long. Les victimes, pendant ce temps, ont payé de leur vie. Il faut que ça s’arrête !

  64. En cette affaire ce qu’il faut retenir au premier chef : ce n’est pas un Arabe !
    Un Français de naissance, depuis toujours, enfin depuis le XVIIIe siècle. Avant on ne sait pas, c’est compliqué !
    Plus que cela, c’est un Fortdefrançais, qui trouvera à redire ?
    Un Français qui bosse, pas un traîne-patins, un GJ, mais un travailleur qualifié, fonctionnaire chevronné, vingt ans de service, pas une anicroche, une remontrance ; peut-être une histoire avec une dame, mais qui n’en a pas… même les princes, les présidents !
    Son pays c’est les tropiques, ambiance cocagne, morceaux de terre disséminés autour de la mer des Sargasses où l’on vient habituellement pour recruter les employés de la poste, des footballeurs de légende et une poignée de poètes.
    Les richmen et les goualeurs s’y installent dans des demeures en technicolor qui font rêver, les politiciens précautionneux y déposent quelque monnaie et les petits budgets s’y payent la croisière de leur vie par contingent de 5 000 à la fois ; c’est mieux que le trekking dans les Carpates !
    Malchanceux à la naissance, son handicap fut sa chance. Être sourd le prédestinait à rentrer dans la police où l’on est constamment moqué, insulté, vilipendé par des populations infâmes ; muet, c’était la porte grande ouverte pour les services spéciaux où il faut écouter discrètement sans rien dire.
    Et comme il avait tout de même l’usage de ses yeux et de ses mains il fut affecté au cœur du système informatique de la haute sécurité d’État où l’on sait tout sur les gens : leurs pensées intimes, leurs convictions politiques, leurs avanies et leurs petites délicatesses sexuelles…
    Preuve que la France est un pays accueillant qui sait utiliser les compétences au mieux.
    Et puis le jour arriva où, prenant de court ses proches, ses voisins, sa hiérarchie, sa surdité l’empêcha d’entendre ce qu’on lui criait avec violence et précipitation autour de lui ; on s’imagina qu’il était mauvais, on l’abattit comme un chien !
    Dans le handicap il y a à boire et à manger !
    Ce n’était pas un Arabe cet homme qui sema la perturbation et dont la mésaventure fit frissonner profondément dans les chaumières.
    Quoi ? Même ceux qui ne le sont pas… comme si les mahométans ne suffisaient pas !
    Faut-il croire que l’ensemble des peuples, l’humanité entière nous hait ?
    C’est une vraie question, comme on dit.

  65. J’ai une pensée profonde et sincère pour les épouses veuves et leurs enfants orphelins laissés à la dérive, sans leurs chefs de famille et pères – tués par ce déchet immonde – pour leur assurer une vie affective, matérielle et financière. J’espère que ce ne sera pas juste quelques kopecks offerts pour dédommager toutes ces familles qui ont subi des préjudices effroyables.

  66. @ Denis Monod-Broca
    « L’extrémisme est critiquable, l’extrémisme de Zemmour est critiquable, l’extrémisme auquel s’oppose Zemmour est critiquable aussi. »
    Oui, renvoyons dos à dos Jeanne d’Arc et Talbot, Jean Sobieski et Kara Mustafa, Zemmour et les destructeurs de la France et vive l’eau tiède.

  67. Claude Luçon

    @ Tipaza | 06 octobre 2019 à 10:51
    Vous savez aussi bien que moi que la situation actuelle de la France n’est pas le fait de Macron !
    On ne réduit pas un vieux pays moralement en deux ans !
    Un pays déshonoré par Vichy et ayant perdu l’Algérie dans des conditions épouvantables, ce que vous êtes bien placé pour savoir, et qui avait dû s’en redresser.
    La situation de l’Education nationale, la santé, la police, l’agriculture… sont le résultat de décades de parler beaucoup et ne rien faire dans des conditions de paix et de bien-être.
    PS et UMP en ont payé le prix, les Français ne s’y sont pas trompés en mai 2017.
    —————————————————-
    @ yves albert | 06 octobre 2019 à 09:54
    Jacques Brel, un Belge, devenu philosophe ? C’est une blague belge classique ?
    Je l’ai vu sur scène à Cannes, en sueur comme toujours, on souffrait pour lui en l’écoutant, il y a bien longtemps !
    A tout prendre je préfère Brassens dans le genre philosophe-chanteur.
    Vous avez tort sur un point : je ne suis pas encore gâteux en dépit de mon âge, mais par contre vous avez raison sur l’orgueil, je suis très orgueilleux d’être Français !
    Vous ne pouvez en douter, précisément de par mon nom dont vous faites un adjectif !
    Je n’aime pas qu’un Zemmour, qui lui ne l’est pas vraiment et qui regrette sa Kabylie perdue qu’il n’a jamais connue, se permette de l’abaisser et de la détruire.
    —————————————————–
    @ waa | 06 octobre 2019 à 00:39
    Quand je parle d’un polémiste je me transforme en polémiste. Et je ne suis pas un antisémite, loin s’en faut.
    Ne prenez pas Robert Marchenoir comme référence. Ce genre de caractère m’intéresse et si je le provoque, c’est délibérément, pour savoir qui il est vraiment. Il nous donne souvent d’excellents textes mais hélas dérape trop fréquemment. Dommage !
    Comme Patrice Charoulet je fonctionne à découvert !
    J’estime que nous le devons à Philippe et Pascale.
    Justice au Singulier est beaucoup lu, donc suivi par les médias et les autorités. Philippe s’expose sans réserve, il ne devrait pas, en plus, être rendu responsable de nos élucubrations, c’est le risque que nos commentateurs utilisant un alias lui font courir !
    Plusieurs commentateurs comme vous utilisent un alias, certains m’ont expliqué pourquoi, ce que j’ai accepté, l’un d’eux est même venu me l’expliquer chez moi et pourrait vous confirmer que je ne suis pas encore gaga.
    Mais je suis certain que beaucoup d’autres pourraient s’exposer sans risque, ce qui nous permettrait de dialoguer plus courtoisement entre nous, sans exclure quelques passes de désaccord ou de coups de gueule !

  68. @ Exilé
    Mais où sont les camps d’extermination, la Shoah ? les nuits de cristal, la Shoah par balles ? la déportation ? les ghettos dont nous serions actuellement victimes à cause d’une religion ?
    Il s’agit bien de spécificités nazies nullement comparables à d’autres crimes.
    Il s’avère que la comparaison de Zemmour est une provocation, un effet de manche. Il a voulu faire un coup d’éclat, il y est parvenu.
    Je pense que ce fragment de son discours a décrédibilisé l’ensemble. Alors que, par ailleurs, il pointait de réels problèmes provoqués par la radicalisation et les coups de canif dans la laïcité.

  69. @ Ellen | 06 octobre 2019 à 12:14
    En conséquence, l’urgence est de virer Macron. D’interdire la construction de mosquées (comme les Bordelais l’ont fait pour le projet indigne qu’Ali Juppé voulait leur imposer) et de rembourser les rois du pétrole qui, en nous prêtant de l’argent, viennent diriger indirectement notre pays (tous partis confondus).
    Car c’est pour le fric que nos gouvernants nous trahissent.

  70. Michel Deluré

    @ Lucile 06/10 11:03
    « Pour s’en prendre à Zemmour, et éviter que sa parole ne fasse tache d’huile, on attaque la forme, plus que le fond »
    Mais n’est-il pas regrettable que Zemmour, en adoptant une forme contestable, contribue lui-même justement à détourner l’attention de ce qui est essentiel à savoir le fond ?
    Quand Zemmour fait sciemment ou inconsciemment primer la forme provocatrice sur le fond, ne rend-il pas moins lisible son argumentation, ne confère-t-il pas moins d’impact à son propos, n’offre-t-il pas à ses adversaires un angle d’attaque idéal pour le combattre et détourner par là-même l’attention de ce qui est en fait l’essentiel ?
    Et c’est ainsi par exemple que dans cette histoire les médias, plutôt que de traiter de la réalité des problèmes soulevés, s’attachant sur la base d’éléments concrets à nous informer impartialement, préfèrent éluder cet aspect pourtant primordial pour ne s’attacher au final qu’au côté accessoire.

  71. @ Flo | 05 octobre 2019 à 10:35
    « Si la terreur vient frapper aveuglement des anonymes au cœur même de l’institution qui incarne l’autorité et la sécurité, qui peut se croire encore protégé ? »
    Par exemple, tous les jours dans le domaine de la circulation en ville, les mauvais comportements ne se comptent plus. Il s’ensuit des tensions palpables, qui génèrent très souvent des gestes déplacés, des invectives insupportables, des provocations à la limite de l’agression physique. Et cette situation est perceptible dans nombre de domaines et horizons.
    Qu’on ne nous dise pas qu’il n’y a pas d’armes (dont certaines de guerre) en circulation, les nombreux faits divers et règlements de compte journaliers nous prouvent le contraire.
    Alors oui, quand les forces de l’ordre, et plus largement les professions censées venir en aide à la population, ne sont plus respectées, le simple quidam a du souci à se faire s’il doit traverser ou même approcher les innombrables zones et/ou territoires en tension, regroupant une forte proportion d’individus aussi divers, mais tous démunis des codes censés être partagés par toutes les communautés regroupées en société.

  72. Arravanne 56

    Pour répondre à Michelle D-LEROY (05/10 18h30), je vous conseille de lire le dernier ouvrage de Mohamed Sifaoui: « Takiyya ! – Comment les Frères musulmans veulent infiltrer la France ». C’est très clair et bien documenté, à mettre dans toutes les mains, en particulier des journalistes Bisounours et politiciens aveugles, mais là c’est une autre paire de manches.

  73. @ Lucile | 05 octobre 2019 à 13:40
    Un coup d’œil dans le rétro :
    http://lepeuple.be/radicalisation-islamiste-france-effrayant/78892
    Pour ce qui est de la RATP, des radicalisés (ou en cours de) semblent avoir été discrètement éloignés de la RATP depuis quelques années ; mais quelle est véritablement aujourd’hui la situation dans cette entreprise ?
    https://www.lemonde.fr/politique/article/2019/08/17/sncf-ratp-licencies-sans-motif-apparent_5500246_823448.html

  74. @ Michel Deluré | 06 octobre 2019 à 15:22
    Si Zemmour était soft et mesuré, il serait comme vous, comme moi, personne ne l’écouterait, et tout le monde éviterait soigneusement d’évoquer publiquement les sujets qui fâchent, ou de façon si polie, si distante que ça ne changerait rien à rien.
    Par ailleurs il faut voir le degré d’abstraction auquel il faut se livrer maintenant pour parler de questions importantes, urgentes, vitales, qui nous concernent directement, afin de ne vexer personne et de ne pas enfreindre la loi. Tout ce qu’on n’aime pas ou qu’on critique, c’est de la haine larvée, ou ça peut en tenir lieu si on est du genre à figurer sur le Mur des Cons, lequel n’existe peut-être plus matériellement mais existe encore à mon avis dans la tête du même pourcentage de juges que lors de son exposition dans les locaux du syndicat concerné. Et ce pourcentage n’est pas rien.
    Enfin, il faut tenir compte du contexte ; il y a entre l’establishment et la majorité silencieuse une vraie différence non seulement dans la manière dont on fait le bilan de l’immigration, mais aussi dans la façon dont on en parle. Le langage est devenu tellement usé, tellement codé, tellement allusif, qu’on ne peut plus l’utiliser sans tomber dans de multiples pièges. De sorte qu’il faudrait parler allégoriquement comme les Précieuses Ridicules, ce que certains se refusent à faire, tel Zemmour, qui voulant faire passer le fond sans ambiguïté, renonce bravement à prendre des gants avec la forme.
    S’il y a quelque chose de Juif, chez lui, c’est la façon dont il incarne le petit bonhomme seul confronté à plus puissant que lui, et qui prend des coups, mais qui ne renonce pas. Je lui souhaite de ne pas prendre trop de coups, et de tenir bon, même si ses comparaisons émeuvent le politiquement correct.

  75. @ Robert M. 06 octobre 2019 à 10:06
    Globalement d’accord avec votre post (que j’ai lu entièrement !) et qu’il ne soit pas dit que c’est parce que je vous fournis en Traou Mad 😉
    Adéo Martchi

  76. @ jack
    « Mais où sont les camps d’extermination, la Shoah ? les nuits de cristal, la Shoah par balles ? la déportation ? les ghettos dont nous serions actuellement victimes à cause d’une religion ? »
    Mais tout cela figure pour commencer – bien évidemment avec des variantes liées aux différences d’époque et de situation – dans les textes « religieux », dont l’appel au meurtre des Juifs et des Chrétiens !
    Ce qui a été prescrit par les textes a été appliqué à la lettre (et continue d’être appliqué de nos jours par plusieurs des prétendus « déséquilibrés »), selon ce qui a été prescrit par le Beau Modèle qui a montré l’exemple en personne en ayant massacré des tribus juives…
    L’Histoire pourrait vous en apprendre sur les exterminations – même sans avoir eu besoin de faire appel à des camps – de dizaines de millions de personnes passées au fil du sabre, entre autres sur le continent indien.
    Une paille pour vous, probablement…
    Quant aux ghettos, ils existent encore en terre d’islam, bien que de plus en plus dépeuplés du fait des avanies que leurs habitants (appelés des « dhimmis ») sont obligés de subir, les survivants qui le pouvaient ayant émigré.
    Il suffit par exemple de se reporter à la manière selon laquelle les Chrétiens d’Irak sont traités, et pas seulement par les milices de l’État Islamique, mais même par leurs voisins avec lesquels ils vivaient dans une paix relative avant l’invasion de ce pays.
    Bien entendu, pour l’instant ce système n’est pas encore mis en place de façon formelle en France, bien que dans certains quartiers les « infidèles » minoritaires fassent parfois l’objet de brimades et de mauvais traitements voire pire mais camouflés sous des prétextes comme des « incivilités » relevant des faits divers, mais ne nous leurrons pas, il n’y a aucune raison pour que les méthodes appliquées depuis des siècles partout ailleurs ne le soient pas non plus un jour chez nous, au rythme où vont les choses.
    Il faut éviter de tomber dans l’angélisme et la naïveté car l’Histoire est tragique, surtout quand ses enseignements sont ignorés.
    —————————————————————-
    @ Michel Deluré
    « Quand Zemmour fait sciemment ou inconsciemment primer la forme provocatrice sur le fond, ne rend-il pas moins lisible son argumentation, ne confère-t-il pas moins d’impact à son propos, n’offre-t-il pas à ses adversaires un angle d’attaque idéal pour le combattre et détourner par là-même l’attention de ce qui est en fait l’essentiel ? »
    Il est des circonstances dans l’existence, par exemple en cas de danger, où il est nécessaire de « pousser un coup de gueule » – les militaires pourraient vous en parler – devant des gens qui nous sont plutôt sympathiques et dans l’intérêt de tous pour que le message leur parvienne fort et clair dans un style direct sans aucun risque d’ambiguïté liée à des circonlocutions imprécises ou à des précautions oratoires inutiles.
    Il faut parfois aussi réveiller l’auditoire, ce qu’un propos lénifiant ne peut faire.

  77. @ Claude Luçon
    « Je n’aime pas qu’un Zemmour, qui lui ne l’est pas vraiment et qui regrette sa Kabylie perdue qu’il n’a jamais connue, se permette de l’abaisser et de la détruire ».
    Une hypothèse est que Zemmour règle ses comptes avec l’Algérie, la terre de ses ancêtres, avant l’invasion arabe..
    Ses parents, est-il dit, ont quitté ce pays avant la fin de la guerre. Cette humiliation a-t-elle été ressentie aussi
    douloureusement que pour d’autres juifs pieds-noirs obligés de déguerpir d’une Algérie qui, une fois indépendante bannit de son territoire Enrico Macias (Gaston Ghrenassia) et s’arrange pour qu’en général aucun juif algérien n’y traîne ses guêtres ? Codicille: on ne rentre pas en Algérie avec un passeport portant un tampon d’entrée en Israël…
    En fait, compte tenu de son parcours, je ne pense pas qu’il soit nostalgique. Il se targue d’avoir été totalement assimilé au substrat français: son amour pour la France, son passé, son avenir sont au coeur de ses préoccupations ce qui le conduit à utiliser des formules parfois coruscantes…

  78. Robert Marchenoir

    Revenons sur la consternation du flic à lunettes Loïc Travers, secrétaire national Île-de-France du syndicat Alliance police nationale, qui ne comprend pas, non, vraiment pas, comment un fonctionnaire de police a pu en tuer d’autres au beau milieu de la préfecture.
    L’animatrice de C à vous : « L’assaillant était l’un de leurs collègues. »
    Le flic à lunettes : « C’est ça qui est terrible en réalité. […] Le fait que ça se passe dans un local de police où normalement tous les policiers sont en sécurité, la psychose fait que… elle ne peut que grandir, et ce mal-être ne peut qu’aller dans ce sens et jusqu’à quel moment ? »
    Passons pudiquement sur le français de cochon de ce prétendu responsable, envoyé par ses pairs pour causer à la télévision. Un demi-siècle d’enseignement de l’ignorance par l’Éducation nazionale produit ce charabia immonde, où un responsable policier se vante que tous ses collègues sont des malades mentaux (« psychose » ne veut pas dire état de celui qui vit dans une méfiance perpétuelle).
    Passons sur le fait qu’un représentant policier se vante du « mal-être » de ses collègues, précisément au moment où tous les Français attendent d’eux qu’ils les protègent de la barbarie musulmane avec une résolution sans faille. Un demi-siècle de sous-culture psychanalytique a transformé l’élite de la police à l’image de ces dames oisives et fortunées, qui s’étendent sur les divans à l’écoute de leur « moi intérieur ».
    Mais surtout, Loïc Travers semble tomber de l’armoire en constatant qu’un policier véreux a trahi ses collègues au nom de l’islam.
    Comme si c’était une nouveauté. Comme si cela ne faisait pas près de dix ans, jour pour jour, que le major Nidal Hassan, psychiatre militaire et pieux musulman, a tué 13 de ses compagnons d’armes sur la base de Fort Hood, au Texas, pour venger ses coreligionnaires afghans et irakiens.
    Mais lui n’avait pas acheté un couteau à huîtres : il s’était procuré le pistolet le plus puissant disponible sur le marché. Avec 3 000 cartouches.
    Avant l’attentat, il avait entretenu une correspondance suivie avec Anwar al-Awlaki, un chef terroriste musulman tellement dangereux, que Barack Obama l’a fait tuer au Yémen à coups de missiles aéroportés. Le FBI était au courant de cette correspondance, et n’avait rien jugé anormal. De même que Mickaël Harpon est né en France, Nidal Hassan (et Anwar al-Awlaki…) sont nés aux Etats-Unis.
    Nidal Hassan a été condamné à mort en première instance par un tribunal militaire. En 2014, il a écrit à Abu Bakr al-Baghdadi pour lui demander d’être fait citoyen de l’État islamique.

  79. Mary Preud'homme

    @ Ellen | 06 octobre 2019 à 13:04
    Merci Ellen de la part de tous ces petit bouts de chou qui bien avant la disparition tragique de leur père ou mère vivent la plupart du temps dans l’angoisse, eu égard aux informations qu’ils perçoivent, avec trop souvent en prime la critique systématique et méchante de leurs parents assimilés à des abrutis ou à des tortionnaires. Idem pour les épouses ou mères de policiers, gendarmes, etc.

  80. Mary Preud'homme

    @ Robert Marchenoir | 06 octobre 2019 à 20:36
    Le gars n’est pas responsable policier, coco ! C’est juste un syndicaliste lambda préposé à parler dans le poste une langue de bois aseptisée et convenue, dès lors que les vrais responsables de la police nationale, tous grades confondus, n’ont pas le droit, eux, de même que leurs homologues gendarmes, en vertu d’une obligation de réserve imbécile, de s’exprimer ès qualités… Vu ?

  81. @ Mary Preud’homme | 06 octobre 2019 à 21:07
    Depuis ce massacre immonde, je pense souvent à toutes ces familles endeuillées qui doivent perdre le sommeil et le goût à la vie. J’espère que ce gouvernement fera le maximum pour leur venir en aide et en toutes circonstances. Nous n’avions vraiment pas besoin de connaître un tel désastre, si les politiques avaient fait leur devoir d’agir vigoureusement pour empêcher l’installation sur notre sol de charognards islamistes salafistes en laissant en liberté des radicalisés très dangereux pour la société. La faute est au gouvernement passé et actuel, seuls responsables du massacre humain en tous lieux et de la ruine économique de la France.

  82. Claude Luçon

    @ waa | 06 octobre 2019 à 00:39
    Vous confondez hérédité et politiquement correct avec éducation et sens de l’honneur !
    ——————————————————
    @ caroff | 06 octobre 2019 à 17:11
    Sans doute !
    Mais on ne montre pas son amour pour sa femme en la battant, de la même façon on ne montre pas son amour de la France en la dégradant aux yeux du monde.
    L’homme est trop intelligent pour le faire par erreur, c’est pourquoi je suggérais de remplacer ses neurones.
    Genre conserver le même ordinateur mais en adaptant le logiciel !
    J’ai un ordinateur HP programmé sur Windows 10, que Microsoft, dont je ne suis, hélas, pas le propriétaire, se charge de réviser sans me demander mon opinion. Ce parallèle numérique pour dire que Zemmour devrait comprendre qu’il doit adapter son discours en harmonie avec le monde autour de lui.
    Il nous provoque ! Ne craignant pas le vrai Islam je le provoque en retour tout en sachant qu’il ne me lira certainement pas, mais le fais pour les débats que nous conduisons ici à l’initiative de Philippe.
    Il attaque l’Islam sans avoir jamais vécu dans un pays musulman.
    A ce jour, la France n’est pas un pays musulman et ne risque pas de le devenir.
    Il ne comprend pas que les jeunes générations de dirigeants musulmans au Qatar, à Dubaï, en Arabie saoudite et autres veulent sortir leur pays du Moyen Âge, mais que la tâche est dure ! Ils veulent faire ce que font les rois du Maroc et de Jordanie et ce que réclament les Tunisiens et les Algériens.
    Pourquoi croyez-vous qu’ils modernisent à tout-va ? Qu’ils passent de la tente de bédouin aux immeubles ultramodernes de 800 mètres et même 1 000, du chameau à la Mercedes ? Ce faisant, qu’ils doivent assurer leur propre sécurité en assumant des attitudes équivoques !
    Nos dirigeants n’arrivent pas à convaincre les Français de réduire la vitesse de leur voiture de 90 à 80 km/h pour réduire le nombre de morts dans une France où les accidents de voiture tuent en un mois plus de Français que Daech depuis 2012 !
    Eux doivent passer de Mahomet au PSG sans douleur !

  83. Mary Preud'homme

    @ Ellen
    Hélas de nombreux policiers titulaires de tous grades, eu égard à la mentalité ambiante et de crainte de se voir ostracisés, qualifiés de sectaires, fascistes, racistes etc. hésitent ou sont carrément réticents à signaler des collègues sympathisants d’un islam radical, de peur d’être taxés (par les temps qui courent) de discrimination ou d’islamophobie et d’en subir les conséquences question carrière.
    Un problème qui est devenu récurrent depuis l’engagement massif dans la police nationale de contractuels (ADS) qui n’ont ni le niveau ni la formation des gardiens de la paix recrutés, eux, sur concours après le bac, l’objectif des socialistes ayant eu cette brillante idée d’embauches au rabais (sous le gouvernement Jospin) étant de créer une armada d’auxilaires de police venus des cités, censés être plus proches des citoyens (traduire de la racaille) et facilement malléables.
    On voit le résultat !
    Par ailleurs, la première réforme qui s’imposerait dans la police nationale, comme dans la gendarmerie, serait de recruter tous les fonctionnaires et militaires de ces institutions au même niveau selon les corps et de leur imposer une formation rigoureusement identique, sans privilège ni exonération, mettant fin ainsi à une discrimination positive mortifère, injuste et en outre dangereuse.
    Ensuite de mettre à leur tête, notamment au ministère de l’intérieur et à la préfecture de police, non pas des parachutés ou des mignons du pouvoir, mais de vrais professionnels de la sécurité publique.

  84. Mary Preud'homme

    J’ajoute à mon post du 6 octobre 23:19 à l’attention de Marchenoir que le dénommé Harpon n’était qu’agent administratif catégorie C de la police nationale et n’avait de ce fait ni le titre ni les prérogatives des policiers, ainsi que le sieur Marchenoir apparemment peu informé de la chose policière nous le laisse entendre.

  85. Mary Preud'homme

    @ Claude Luçon, 6 octobre 2019 à 23:36
    « A ce jour, la France n’est pas un pays musulman et ne risque pas de le devenir. »
    « Il ne comprend pas que les jeunes générations de dirigeants musulmans au Qatar, à Dubaï, en Arabie saoudite et autres veulent sortir leur pays du Moyen Âge, mais que la tâche est dure ! Ils veulent faire ce que font les rois du Maroc et de Jordanie et ce que réclament les Tunisiens et les Algériens. »
    « Pourquoi croyez-vous qu’ils modernisent à tout-va ? Qu’ils passent de la tente de bédouin aux immeubles ultramodernes de 800 mètres et même 1 000, du chameau à la Mercedes ? Ce faisant, qu’ils doivent assurer leur propre sécurité en assumant des attitudes équivoques ! »
    Alors là j’en suis sûre, Claude Luçon en est resté aux années soixante, soixante-dix où il apparaissait effectivement que l’aspiration de nombre de pays musulmans était de se moderniser, s’européaniser et rejeter sans regret la part de l’islam rétrograde notamment pour les femmes qu’il tenait enfermées dans un carcan de contraintes moyenâgeuses.
    Or aujourd’hui on est bien loin de ce progressisme fantasmé, célébré un temps du Maroc à l’Iran, avec la venue violente ensuite dès 1970 des radicalisés et fondamentalistes de la pire espèce qui ont pris l’ascendant et n’ont de cesse depuis que d’asservir et recadrer au nom de l’islam en général et la charia en particulier, non seulement leur propre pays, mais aussi celui de leurs anciens colonisateurs… Revanche hélas qui prend de plus en plus forme…

  86. Tweet récent de Gilles-William Goldnadel à propos des faits reprochés à Eric Zemmour:
    « Que j’aurais aimé une telle diligence du parquet de Paris lorsque je lui ai déféré vainement des livres islamistes vendus en grande surface appelant au massacre des chrétiens et des juifs. Vigilance procédurale idéologiquement variable. »

  87. hameau dans les nuages

    @ Claude Luçon | 06 octobre 2019 à 23:36
    Si je vous comprends bien, Harpon a mal négocié le virage dans un couloir de la Préfecture, plantant son harpon, pardon son couteau, dans le ventre de son collègue puis a fait un tête-à-queue suivi d’un tonneau, blessant mortellement trois autres collègues…
    Vitesse excessive ? Sol lavé au savon noir et mal rincé ?Manquait-il au sol les balises indiquant un sol glissant ? Ses babouches étaient-elles lisses ?
    L’enquête avance… religieusement.

  88. Michel Deluré

    @ Lucile 06/10 16:25
    @ Exilé 06/10 16:46
    Si sur le fond je suis en accord avec votre point de vue, la question qu’en fait je soulevais était de savoir si à partir d’un certain point, donnant à la forme la primauté sur le fond, on ne réduit pas ce dernier à un rôle secondaire, on n’en affaiblit pas au final son impact.
    Choisir cette voie, n’est-ce pas prendre le risque justement de ne plus s’adresser qu’à l’auditoire qui est acquis à vos thèses, de rendre ainsi votre propos moins audibles, sans bénéfice donc de convaincre ceux qui sont disposés à l’écoute et à la réflexion ?
    Il est des moments où il est certes bon de taper du poing sur la table, de ne pas enrober ses paroles ou ses écrits dans un bel emballage mais je sais aussi par expérience que cette voie n’est pas la seule, notamment en termes d’efficacité, pour faire passer un message et obtenir un résultat.

  89. @ Claude Luçon 23h36
    « Il ne comprend pas que les jeunes générations de dirigeants musulmans au Qatar, à Dubaï, en Arabie saoudite et autres veulent sortir leur pays du Moyen Âge, mais que la tâche est dure ! Ils veulent faire ce que font les rois du Maroc et de Jordanie et ce que réclament les Tunisiens et les Algériens. »
    Je crains que vous ne confondiez désir d’accéder à des biens de consommation identiques à ceux que l’Occident se dispute, le cas des Maghrébins, ou, en ce qui concerne les Arabes du Moyen-Orient, de s’assurer que les recettes du pétrole servent à leur bien-être (grosses voitures de luxe, urbanisme démesuré, etc.) et « sortir du Moyen Âge »…
    Le « Moyen Âge » (je dirais le Coran et ses préceptes) reste encore bien ancré dans leurs têtes !

  90. sbriglia@Mary

    « Le gars n’est pas responsable policier, coco ! C’est juste un syndicaliste lambda préposé à parler dans le poste une langue de bois aseptisée et convenue, dès lors que les vrais responsables de la police nationale, tous grades confondus, n’ont pas le droit, eux, de même que leurs homologues gendarmes, en vertu d’une obligation de réserve imbécile, de s’exprimer ès qualités… Vu ?  »
    Rédigé par : Mary Preud’homme | 06 octobre 2019 à 23:19
    Mary, quelques questions :
    – En quoi être membre d’un syndicat de la police, et donc nécessairement membre de ce corps, amoindrit-il le discours de l’intéressé ?
    – En quoi les discours des syndicalistes sont-ils nécessairement « aseptisés et convenus » ?
    – En quoi l’obligation de réserve « imbécile » (sic) de ses collègues disqualifie-t-elle la prise de parole de Monsieur Travers ?
    – Monsieur Harpon n’était pas policier… mais, excusez du peu, il était informaticien habilité secret défense, dans un service visant à détecter la mouvance islamique : ne pensez-vous pas qu’à ce niveau de fonction il peut faire plus de dégâts que le commissaire de police d’Argenton-sur-Creuse ?
    Nous connaissons votre animosité pour Robert Marchenoir : mais pour lui apporter la contradiction il est souhaitable de contrer ses arguments pied à pied et de ne pas se laisser aller à l’invective gratuite et passionnelle… sinon vous perdez tout crédit.
    Que diriez-vous par ailleurs si Robert Marchenoir vous interpellait « cocotte » : sans doute qu’il est d’une insigne et puérile vulgarité…

  91. @ Mary Preud’homme
    « …avec la venue violente ensuite dès 1970 des radicalisés et fondamentalistes de la pire espèce qui ont pris l’ascendant et n’ont de cesse depuis que d’asservir et recadrer au nom de l’islam en général et la charia en particulier, non seulement leur propre pays, mais aussi celui de leurs anciens colonisateurs… »
    Cela dépasse le cadre des seuls colonisateurs et implique également les « Croisés » (dont nous sommes supposés être les héritiers) et peut parfois même se traduire pour certains par la volonté de venger entre autres la perte de l’Andalousie…
    Alors que nous sommes conditionnés par le rythme infernal imposé par une information en temps réel mêlant le futile et l’essentiel qui ne nous permet pas de prendre du recul et alors que notre cervelle de colibri nous empêche de nous souvenir de ce qui s’est passé la semaine dernière, nous sommes confrontés à des gens qui vivent dans le temps long et qui ont de la mémoire.

  92. @ fugace | 06 octobre 2019 à 16:24
    C’est la confirmation que nous ne sommes pas au bout de nos peines. Ça fiche quand même un sacré coup de bourdon, aggravé par l’inertie ambiante et l’aveuglement délibéré des autorités. Ça n’a pas l’air mieux en Belgique, mais ce n’est pas une consolation. Si au moins on avait l’exemple d’un pays européen qui montre ce qu’il faut faire.

  93. revnonausujai

    @ Mary Preud’homme | 07 octobre 2019 à 01:24
    Le sieur Harpon n’avait certes ni le titre ni le statut de policier, mais habilité SD et employé dans un service de renseignement, il avait accès à des informations autrement sensibles que ne l’ont la plupart des policiers. En dehors de la perte physique, infiniment regrettable, des quatres agents, les dégâts invisibles peuvent être considérables, qui vont de la fuite de renseignements utilisables pour de futures actions terroristes, à la perte de confiance des services partenaires et à, comment dire, une prudence très vigilante dans les échanges afin d’éviter compromission des moyens et sources.

  94. Mary Preud'homme

    @ revnonausujai | 07 octobre 2019 à 11:41
    A un commentateur qui confondait un agent administratif catégorie C avec un policier, j’ai simplement indiqué que les employés administratifs n’étaient pas des policiers. Une précision qui a son importance en premier lieu pour les policiers eux-mêmes…
    Aussi auriez mieux fait de relire le texte de l’intervenant auquel je faisais une réponse de circonstance au lieu de sauter sur un bout de phrase comme un cabri !
    Par ailleurs ayant exercé moi-même une profession où j’étais habilitée SD, je puis vous dire que cela ne donne pas automatiquement et sans contrôle de la hiérarchie accès à tous les documents sensibles, mais seulement à quelques-uns – utiles – dans le cadre du service ou de la filière à laquelle vous appartenez…
    Précisions concernant l’accès des personnes habilitées « confidentiel et secret défense » aux informations ou aux supports classifiés :
    « Deux critères doivent être satisfaits pour accéder à une information classifiée :
    •le besoin d’en connaître, soit la nécessité impérieuse, évaluée par l’autorité hiérarchique, d’accéder à cette information pour la bonne exécution d’une fonction ou d’une mission précise ;
    •l’habilitation de sécurité, soit l’autorisation d’accéder à des informations classifiées au niveau requis et précisé dans la décision.
    « Le besoin d’accéder à des informations ou supports classifiés est apprécié de façon mesurée par l’autorité hiérarchique de l’intéressé et régulièrement réévalué, y compris si nécessaire au cours de la durée de validité de l’habilitation, au regard notamment de l’évolution de la situation familiale de l’intéressé et également de la fréquence d’accès effectif du titulaire du poste visé à des informations classifiées au niveau concerné.
    « Les fonctions justifiant l’accès à des informations classifiées sont répertoriées dans un catalogue des emplois, actualisé régulièrement et tenu par l’autorité compétente au sein de chaque service de l’Etat et organismes publics ou privés ».
    ————————————————————-
    @ sbriglia
    J’ai fait remarquer à Marchenoir qu’un syndicaliste policier ne parlait qu’au nom de sa corporation et non en qualité de responsable policier, dès lors que les hauts gradés de la police de même que leurs subordonnés étant tenus à une obligation de réserve ne peuvent s’exprimer ès qualités, à l’exception de quelques cas rarissimes et soumis à l’approbation du ministère de l’Intérieur.
    Que fallait-il ajouter de plus pour contrer ses « arguments » ou plutôt ses erreurs ? Sinon lui dire qu’un syndicaliste ne parlait qu’avec sa casquette de syndicaliste. Pas de quoi en faire un radotage interminable à tiroirs comme il est coutumier sur le moindre sujet !
    Quant au terme ironique qui vous a choqué – coco – je vous ferai remarquer qu’il est plutôt gentil dans ce contexte, comparé à tout ce que Marchenoir m’a sorti comme propos injurieux et persifleurs, sans que vous veniez sur ce blog le remettre à sa place, mais au contraire l’encensant comme une idole à chaque nouveau coup de boutoir !

  95. revnonausujai

    @ Mary Preud’homme | 07 octobre 2019 à 18:33
    Ne vous fatiguez pas à m’expliquer les nuances entre niveaux d’habilitation et besoin d’en connaître, à part les deux premières années, j’ai été habilité SD, voire plus, durant toute ma carrière.
    Si les policiers font une fixation sur la différence entre eux, puissants seigneurs, et les manants que sont les agents administratifs, ils ont bien tort ; le terroriste, lui n’a pas fait la différence puisqu’il a occis indifféremment des personnels des deux catégories.
    La seule particularité des policiers, c’est qu’ils disposent de pouvoirs de… police, qu’elle soit judiciaire ou administrative, ce qui reste marginal dans la mission de renseignement, en dehors de la répression des agents ennemis, mais là on est déjà plus dans le CE que dans le Rens.
    Il est d’ailleurs à noter que les vrais agents du rens, eux, quand ils sont civils, ont le statut de secrétaires administratifs spécialisés. Comme quoi !

  96. Mary Preud'homme

    @ revnonausujai | 07 octobre 2019 à 21:58
    « …j’ai été habilité SD, voire plus, durant toute ma carrière. »
    Voire plus… c’est-à-dire TSD… Plutôt Diamant, Vulcain, Cosmique ou Rubis ? Mazette ! Vous feriez donc partie des quelques rares personnes en France habilitées « Très secret défense ».
    Ouah ! Y’a du très très lourd sur ce blog !

  97. @ Michel Deluré | 07 octobre 2019 à 09:08
    Je comprends bien votre objection, mais je me demande si Zemmour cherche à faire passer un message.
    Je pense plutôt qu’il cherche à donner une voix à ceux que le niveau d’immigration de populations de religion musulmane affole, et qui s’inquiètent de l’installation progressive de l’Islam en France…
    Comme le gouvernement continue de mener la politique des gouvernements précédents en la matière, Zemmour répète inlassablement qu’il est contre et qu’il trouve cela très néfaste pour la France. Et il dit pourquoi. C’est mal vu, très mal vu, il frise en permanence l’illégalité. Il a affaire à la justice. Les gens au pouvoir l’accablent de leur mépris, et les médias de leur réprobation morale et civique. Quoi qu’il dise, ils sera honni par certains. Alors un peu plus un peu moins…
    La polarisation est telle sur ce problème qu’il n’y a pas vraiment de débat, il n’y en a d’ailleurs jamais eu, toute personne souhaitant qu’on débatte de la question est déjà plus ou moins suspecte d’islamophobie. On n’est pas dans les conditions normales d’un débat.
    On peut souhaiter comme vous que Zemmour formule ses pensées de façon plus diplomatique. Ce n’est pas dans sa nature. Mais il s’est quand même taillé une place non négligeable, sa notoriété est grande, il fait réagir les gens. C’est déjà beaucoup.

  98. @ Mary Preud’homme
    Les services d’espionnage, de sécurité sont réputés parmi les meilleurs du monde. Je pense qu’il faudrait les imiter, prendre leurs conseils. Les politiques et les professionnels français accepteraient-ils ?

  99. revnonausujai

    @ Mary Preud’homme | 07 octobre 2019 à 23:00
    Vous avez oublié le « spécial France » !
    Je ne cherche pas à vous convaincre, j’explique, en essayant d’éviter de lâcher des données classifiées ; on ne discute pas avec une monomaniaque.

  100. @ Michel Deluré | 07 octobre 2019 à 09:08
    Que Zemmour en fasse trop, c’est évident, mais que faire d’autre ?
    Il sonne le tocsin avant que le clocher ne se transforme en minaret !

  101. Patrice Charoulet

    ZEMMOUR (suite)
    Je ne lis pas Le Monde du premier mot au dernier (il me faudrait deux heures). Il m’arrive d’y lire deux ou trois articles, sur des sujets qui m’intéressent. Et, généralement, je parcours les tribunes libres.
    Dans Le Monde du 9 octobre, une belle signature, dans les tribunes libres, celle de Dominique Schnapper, fille de Raymond Aron. J’ai lu son texte.
    Je signale une autre tribune libre. La dame qui a écrit ça, Mémona Hintermann, fut membre du CSA il y a quelques années.
    Elle qualifie Zemmour ainsi : « l’homme d’extrême droite ». Elle dit que son discours d’une demi-heure dans une fameuse convention était « un appel à la guerre civile ». En conséquence elle demande « l’arrêt du signal de LCI ». Pas moins.
    Il y a deux ans, j’avais écrit ceci : « Zemmour un jour sera chassé des tous les journaux, de toutes les radios, de toutes les télés ». C’était, à mes yeux, sûr et certain. Mais j’ajoutais que je ne savais pas quand cette exclusion aurait lieu.
    Nous y sommes presque. Viré de RTL, dénoncé par la SDJ… du Figaro (!) , blâmé par Naulleau et la présentatrice de l’émission Zemmour & Naulleau du 2 octobre, tout cela sent la fin pour lui. On le traîne en justice. Sera-t-il un jour condamné à une peine de prison ferme ?
    En attendant, une dame réclame, dans Le Monde, la fermeture de LCI.

  102. Patrice Charoulet

    Ménard, déjà, avant Zemmour
    Ménard, pour avoir écrit que dans une école de sa ville 91 % des élèves étaient musulmans, avait été traîné en justice par sept associations, pour « incitation à la haine ». La Cour de cassation l’a finalement relaxé. Après deux ans de procédure.

  103. @ Patrice Charoulet | 09 octobre 2019 à 17:33
    « Il y a deux ans, j’avais écrit ceci : blablabla… »
    Dites-moi M. Charoulet, ne seriez-vous pas, par un heureux hasard, extralucide ? Que dis-je extralucide, voyante ! N’ayons pas peur des mots !!
    Oui, j’ai de fortes présomptions, d’ailleurs un faisceau d’indices concordants et convergents m’indique et me signale qu’en effet, vous êtes vraiment très fort, excessivement doué…
    C’est pourquoi j’ose venir quémander une faveur, une aumône en quelque sorte, oui, en vérité, j’aimerais beaucoup savoir si lorsque tout ira bien et que j’aurai des amis, sans plus de mystères, sans plus de jalousies, je pourrais disposer d’une pension de retraite égale ou supérieure à mes espérances ?
    Dans l’hypothèse où votre chakra, ou votre don ou votre connaissance détiendrait un semblant de réponse, alors je vous supplie de m’en faire part afin de me permettre de trinquer à la bonne vôtre !
    PS : Je viens de lire dans les pages du Monde que je ne lis jamais, car cela me prendrait au moins une journée, que Tibère a un jour traité comme il convient l’extralucide imprévoyant…

  104. Patrice Charoulet

    ENCORE ONFRAY
    Michel Onfray, on le sait, est le philosophe français vivant le plus vendu en France et dans le monde. Qu’on s’en réjouisse ou qu’on le regrette. Il a été invité mille fois à la télé comme à la radio.
    Dans l’émission « Zemmour et Naulleau » du 9 octobre, il a été l’invité principal.
    Il a dit cent fois depuis des lustres qu’il était de gauche, mais pas marxiste, et qu’il était proudhonien. Il a rarement développé les raisons de son proudhonisme. Cette fois, on lui a demandé des précisions.
    Il les a données. Laissant de côté l’antisémitisme (avéré), et la misogynie (avérée) de Proudhon, Onfray aime chez ce philosophe du XIXe siècle son éloge de « la mutualisation, de la coopérative, de l’autogestion, du fédéralisme ». Zemmour lui a objecté que cela n’avait jamais marché nulle part, et qu’il était utopiste.
    Dernière minute : finalement Zemmour commence lundi 14 octobre à 19h sur CNews. Malgré les tempêtes récentes et antérieures.

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