Eric Dupond-Moretti n’est pas Abdelkader Merah !

Le procès d’Abdelkader Merah et sa condamnation au maximum de la peine pour la seule association de malfaiteurs à finalité terroriste n’en finissent pas d’agiter, bien au-delà de l’univers judiciaire, l’espace intellectuel et le monde politique.

Quelque chose s’est joué là qui mobilise les consciences, les intelligences, les sensibilités, qui suscite incompréhension, émotion, indignation et compassion.

Je ne fais même pas référence à cette polémique paroxystique, réciproquement et délibérément outrancière, impliquant Charlie Hebdo, Mediapart et Manuel Valls même si, sans forcer abusivement le trait, j’aurais pu la rattacher aux suites de l’arrêt rendu le 2 novembre 2017.

Tout a commencé apparemment avec l’entretien d’Eric Dupond-Moretti (EDM) le défenseur d’Abdelkader Merah, avec Nicolas Demorand sur France Inter et d’autres interviews acceptées par l’avocat, notamment au Journal du Dimanche où il déclarait « avoir focalisé la haine ».

En réalité, ce qui a mis en branle le processus vindicatif et dénonciateur à son encontre tient d’abord à la pauvreté judiciaire et aux approximations de ceux qui ont eu à rendre compte des débats de la cour d’assises spécialement composée, des motivations de l’arrêt et de la logique de ce dernier.

On ne pouvait pas espérer que confronté à une telle superficialité et à des analyses aussi orientées, EDM puisse d’emblée se faire traiter avec mesure et équitablement d’autant plus que lui-même n’a jamais eu peur de l’échauffement des esprits et de la contradiction même la plus vigoureuse qui soit.

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Il était tout de même piquant d’entendre cette surenchère d’opprobre l’accabler à cause de cet acquittement du chef de complicité d’assassinats terroristes quand la caste médiatique est prête en général à trouver une multitude d’excuses sociologiques à la délinquance et à la criminalité dites ordinaires.

Comme il se doit, EDM a bénéficié du soutien d’un collectif d’avocats pénalistes parmi lesquels trois à quatre cracks indiscutables, arguant que « la fonction des avocats n’est pas de compatir ou de plaire mais de défendre » et que leur confrère visé à titre principal n’était « ni obscène ni méchant, juste avocat ! » (Le Monde). Il n’y a pas lieu ici de discuter cette conception banale et classique de la défense mais de retenir que la controverse avait pris une telle ampleur qu’un certain barreau a jugé bon et utile d’intervenir.

Pourtant l’incandescence médiatique et judiciaire a pris un tour dévastateur quand Bernard-Henri Lévy, dans son bloc-notes du Point, s’en est pris violemment à EDM, s’appuyant seulement sur ses réponses à Nicolas Demorand et sur quelques-uns de ses propos d’audience. EDM lui a répliqué vertement et in fine vulgairement, ce qui a entraîné une nouvelle charge de BHL (Libération, L’Express).

Ce dernier, avec talent pour le vitriol – quel formidable avocat général il aurait fait ! -, reproche en substance à EDM sa vanité, le fait de prétendre rivaliser avec de très grands avocats incontestés comme Henri Leclerc, Robert Badinter ou Jacques Vergès, son propos sur « l’honneur » qu’il avait eu à défendre Abdelkader Merah et sa provocation devant la cour d’assises quand il avait assimilé la mère de Mohamed Merah aux autres mères tragiquement privées de leurs enfants.

EDM, je l’ai dit souvent, est un ami avec lequel je n’ai pratiquement que des désaccords judiciaires. Je me suis beaucoup intéressé à lui sur mon blog puisqu’en plus de l’entretien vidéo qu’il avait bien voulu m’accorder, je lui avais consacré trois billets : « Eric Dupond-Moretti reçu à l’écrit ! » le 15 avril 2012, « Eric Dupond-Moretti : un Jacques Vergès qui gagne ?« , le 23 août 2016, et enfin « Eric Dupond-Moretti ou ma voluptueuse exaspération…« , le 13 décembre 2016.

J’ai croisé BHL qui n’a jamais été un ami, lui, et sur les pensées et postures duquel j’ai écrit deux à trois billets critiques. J’avais noté en particulier sa particulière inaptitude à comprendre l’univers judiciaire – notamment à deux reprises à Lyon – à cause de sa volonté d’imposer au droit sa grille éthique et de croire que ses impressions étaient forcément des preuves.

Je me souviens aussi comment sur ce même bloc-notes du Point, sans avoir assisté au procès du « gang des barbares » mais pour complaire à son ami Szpiner, il avait tenté de « massacrer » l’avocat général que j’avais été et qui pourtant avait été totalement suivi lors du premier procès. Contre vents et marées, je ne pouvais pas avoir été responsable d’une pire offense !

On mesurera à quel point, malgré les apparences, je peux me trouver en position d’équilibre entre ces deux bretteurs.

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Pour la prétendue « vanité » d’EDM, il convient de ne pas se tromper. La médiatisation autour de l’affaire Merah, il ne l’a pas recherchée, il s’en est autant que possible écarté. Elle ne révèle en aucun cas une appétence délétère pour la lumière judiciaire. Elle a surgi parce qu’il y a des procès qui au coeur du débat public mettent forcément l’avocat au premier plan.

Pour le reste, il ne faut pas confondre l’expansion de son être, sa puissance balzacienne en certains instants et sa finesse de dentelle en d’autres pour de la « vanité ». « Une force qui va » et qui, parce qu’elle existe pleinement, peut être mal appréhendée et médiocrement jugée. C’est un incoercible besoin d’être : ce n’est pas donné à tout le monde ! Quant au ridicule surnom « d’Acquittator », il ne l’a pas inventé même s’il aurait fallu une modestie hors du commun pour ne pas s’en repaître !

Je suis d’autant plus attaché à cette apologie que j’ai depuis longtemps considéré que le seul ennemi d’EDM était lui-même, en lui-même et que sa résistance au narcissisme – même légitimé par tant de dons et de succès – serait la marque suprême de sa qualité humaine.

BHL s’égare quand il lui impute d’être jaloux de certaines gloires comme par exemple celle de Henri Leclerc et frustré de ne jamais pouvoir les égaler. Cette aigreur est aux antipodes de sa nature. Il se satisfait d’être ce qu’il est au présent et qu’on l’apprécie ou non, il tient une place qui est considérable. Ce sont seulement les mauvais avocats qui éprouvent de la rancoeur à l’égard de qui les dépasse évidemment.

Les deux derniers griefs de BHL me semblent plus sérieux – en tout cas ils méritent d’être considérés avec soin – parce qu’ils relèvent d’une critique sur la conception qu’EDM se fait de sa mission d’avocat.

Sur « l’honneur », je perçois ce qui a pu choquer BHL, comme auparavant Demorand, dans ce trop noble substantif. En effet, EDM aurait pu évoquer « son métier », son « devoir » mais pourquoi l' »honneur » ? Je ne l’aurais pas proféré mais je devine le mécanisme qui a conduit EDM à le dire.

Au fond, le terme « honneur » est inversement proportionnel à l’opprobre, au mépris, à la détestation, à tous ces sentiments négatifs extrêmes liés à la personnalité d’Abdelkader Merah et au rôle criminel global qui lui était dévolu. Qu’il ait mérité cette négativité n’est pas le problème. Le réflexe de l’avocat a été de compenser ce torrent de boue par un mot de dignité, un éclair d’humanité. Choquants peut-être mais rien qui doive faire honte à EDM !

Celui-ci, dans le débat et l’empoignade judiciaires, quand il proteste que « la mère de Mohamed Merah a aussi perdu son fils », n’ignore pas à quel point cette assimilation est discutable, injuste, pour tout dire légère. Il n’est pas assez dénué de coeur et d’esprit pour ne pas mesurer l’incongruité provocatrice de sa réplique. Mais il est avocat et dans le feu des échanges sa seule obsession est de convaincre les magistrats que Merah n’a pas à être expulsé du cercle des humains, des territoires ordinaires du sentiment. Il le réintroduit ainsi de force dans le monde de tous, même de ceux qui le haïssent.

BHL aurait pu être un exceptionnel et lucide commentateur de la récente effervescence judiciaire mais, pour l’affaire Merah, son intelligence ne lui a servi à rien. Parce qu’il commet une grave erreur, partagée par beaucoup.

Je révèle cette information élémentaire et basique mais qui change tout : Eric Dupond-Moretti n’est pas Abdelkader Merah.

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  1. Claude Luçon

    La meilleure partie du commentaire de Philippe tient en ces quelques mots de BHL qui « reproche en substance à EDM sa vanité. »
    Car s’il y a quelqu’un qui peut mesurer la vanité des autres c’est précisément BHL soi-même, car il en est le maître incontesté.
    Par contre EDM pourrait lui donner des leçons de courage, car il en faut pour défendre Abdelkader Merah.
    EDM ne pouvait ignorer qu’il serait attaqué vicieusement et il n’avait guère besoin de Merah pour établir sa réputation !
    En 1993, venu à Lagos pour une visite de plusieurs jours, BHL, logé par l’ambassadeur, a fui au bout de 48 heures devant le danger qu’il pensait courir et que la belle Arielle lui avait signalé au téléphone… ou du moins c’est l’excuse que notre ambassadeur nous avait donnée.
    Nous étions donc 17 000 Français « en danger » au Nigeria à l’époque.
    Bravement BHL a quand même écrit son commentaire sur Le Point où, pour reprendre un autre terme de Philippe, il « s’égarait » quelque peu dans l’insolence ce qui lui a valu une « mise au point » de l’ambassade du Nigeria à Paris.

  2. Robert Marchenoir

    Je connais mal Dupond-Moretti, mais non seulement il n’est pas Abdelkader Merah, ce qui devrait aller sans dire ; il n’est pas non plus Jacques Vergès, qui, lui, épousait véritablement le combat de ses clients terroristes : il haïssait la France et notre civilisation.
    Les pires criminels ont droit à un avocat, cela va de soi et c’est à la base de la justice. A quoi rime le métier d’avocat, dans le cas contraire ? Il y a une montée du sectarisme en France que je trouve inquiétante ; les attaques dont Dupond-Moretti a été la cible dans cette affaire en sont l’illustration.

  3. Je ne suis pas un « crack indiscutable » mais je souscris pleinement à la tribune écrite par plusieurs avocats pénalistes rappelant une évidence : devant une cour d’assises, ou un tribunal correctionnel, on défend un homme et non le crime ou le délit dont il est accusé. Eric Dupond-Moretti n’est pas mon style d’avocat mais je crois pouvoir affirmer qu’il a défendu Abdelkader Merah avec efficacité mais aussi avec dignité et dans le respect du serment que prête tout avocat. Pour avoir assisté à plusieurs audiences de ce procès, je peux aussi dire que certains avocats des parties civiles n’ont pas eu un comportement décent et je pèse mes mots.
    Philippe Bilger est très indulgent avec BHL qui n’avait rien d’intéressant à dire dans ce débat et l’a fort mal dit.

  4. Je n’ai pas suivi les contours médiatiques de ce procès, laissant aux seuls juges le soin de juger, j’apprends par votre plume que BHL ”un expert en vanité”, y est allé de son jet de fiel, je ne lui ferai pas un procès ici, rien de bon n’est jamais sorti de ce triste sire, alors revenons à EDM et au procès. Si rien de factuel dans l’implication du prévenu n’est établi, il y a acquittement, les preuves d’association terroriste sont avérées = condamnation. Il prend ses trente ans, affaire suivante !
    Si on veut se mettre au diapason des terroristes, ce n’est pas à la Justice mais aux services spéciaux qu’il faut s’adresser, là, pas d’avocats, pas de juges, que des bourreaux.

  5. EDM /BHL
    Au-delà des circonstances tragiques, cher P. Bilger, querelle de bobos médiatiques avec des ego boursouflés. Je n’apprécie ni l’un ni l’autre. L’écume des jours.
    Cordialement.

  6. Catherine JACOB

    « Je révèle cette information élémentaire et basique mais qui change tout : Eric Dupond-Moretti n’est pas Abdelkader Merah. »
    Vous êtes sûr ?
    Pardonnez-moi de plaisanter sur ce sujet éminemment sérieux qu’est la confusion des identités de l’avocat et du client qui mériterait, à mon sens, un billet à part entière.
    Quand dans une décision de justice il est par ex. indiqué :
    M. ou Mme untel dit, allègue, fait valoir ou que sais-je encore alors que c’est l’avocat qui dit, allègue, fait valoir qu’etc. sous l’identité de son client qui n’est même pas toujours au courant ou encore n’a pas même donné son accord, ou est même franchement surpris de ce qu’on lui fait dire « à la défense de ses intérêts », j’avoue que cela m’interpelle quelque part.
    En particulier dans les jugements de divorce où ce que l’avocat a pu alléguer sous l’identité de son client est ensuite reproché à son client dans la sphère privée par la partie adverse qui sollicitera alors effectivement à son propre avocat pour surenchérir.
    De même quand à l’oral, l’avocat dit « Nous », alors que l’avocat n’est impliqué que fictivement dans ce « nous » et n’en supportera jamais les conséquences à moins qu’il ait failli à son obligation de moyens juridiques, qui n’inclue pas je pense la confusion des identités à l’œuvre dans la présente polémique qui, sur le plan de l’inconscient me paraît aller jusqu’à imputer à l’avocat les crimes de son client, est en vérité très troublante.
    Je me rappelle qu’habitant alors à l’angle de la rue de Berne et de la rue de Soleure dans le quartier suisse à Strasbourg, en face de la Sécurité sociale, j’ai regardé par la fenêtre pour voir d’où venaient des vociférations depuis la place d’Austerlitz au bout de la rue de Berne et que ne voyant pas bien de quoi il s’agissait je suis descendue et alors que je passais sous les fenêtres de la Sécurité Sociale où les agents étaient agglutinés pour voir eux aussi ce dont il s’agissait bien que le sachant apparemment mieux que moi, puisque je me suis fait insulter comme si je faisais partie des manifestants alors que je ne savais même pas de quoi il s’agissait, ces agents que je ne connaissais pas et qui ne me connaissaient pas davantage, allant même jusqu’à me tutoyer pour mieux me faire sentir leur opprobre, laquelle allant en réalité à la cause de la manifestation et aux manifestants, s’étendait cependant ainsi brusquement à toute personne présumée sans motif en partager les idées, procédant à un même genre de confusion des identités.

  7. Abdelkader Merah a eu droit à un procès et à un avocat.
    Mais si nous prenons en compte l’inquiétante progression des affaires similaires, les tribunaux ne vont-ils pas finir par être saturés ?
    Alors, serons-nous encore en mesure, tels les théologiens de Byzance selon la légende, de continuer de discuter du sexe des anges ou plutôt des philosophes et des avocats avant la catastrophe finale ?

  8. Bonjour,
    Je pense que le terme qui a fait bondir BHL et d’ailleurs nombre de Français toutes opinions confondues c’est le mot « honneur » utilisé pour défendre un individu comme Abdelkader Merah.
    Il est vrai que de nos jours le mot « honneur » est certainement un de ceux qui sont les plus galvaudés. Mais il n’a pas totalement perdu sa signification et dans certaines circonstances, il resurgit comme une valeur rare qu’il convient de ne pas utiliser n’importe comment.
    EDM pouvait parler du droit d’un individu même le plus abject à être défendu, du devoir d’un avocat d’utiliser tous les arguments (si possible honnêtes) pour défendre son client, mais d’honneur sûrement pas.
    C’est sur ce point que je donnerais plutôt raison à BHL que pourtant je ne porte pas dans mon cœur.
    Pour le reste, cette querelle entre EDM et BHL sur fond d’islamisme est surtout une querelle idéologique.
    BHL considère qu’un islamiste, même s’il n’a pas tué de sa propre main, ne saurait être défendu par un ténor du barreau, mais tout juste par un avocat débutant commis d’office.
    EDM estime que toutes les causes sont défendables et celle d’Abdelkader Merah vaut bien celle d’un prédateur pédophile comme Dutroux.
    Il a raison sur le fond, mais il a commis une petite erreur sur la forme en parlant d’honneur. Les mots ont un sens !

  9. @ Catherine JACOB | 17 novembre 2017 à 08:19
    Décidément chère Catherine, votre vie est émaillée de petits incidents et autres mésaventures toutes plus cocasses les unes que les autres.
    Bon, cela ne vaut pas encore la vie tumultueuse de notre chercheur de pétrole Claude Luçon qui a roulé sa bosse en Afrique et au Moyen-Orient, mais cela démontre que l’on peut aussi connaître des émotions fortes à quelques mètres de chez soi. ☺

  10. Marc GHINSBERG

    Le tout à l’ego.
    Éric Dupond-Moretti et Bernard-Henri Lévy sont tous deux des hommes de grands talents et de fortes convictions. Un débat entre ces deux intelligences exceptionnelles devrait enrichir la réflexion publique. Mais voilà, ces deux personnalités sont aussi des personnages à l’ego démesuré. EDM, figure en effet balzacienne, tonitruant, est devenu une vedette redoutée du barreau, BHL représente depuis quatre décennies le symbole de l’intellectuel médiatique, connu pour ses chemises négligemment déboutonnées et sa coiffure savamment élaborée.
    Leur polémique tient maintenant lieu de spectacle, elle amuse la galerie sur un sujet pourtant dramatique. Si seulement ces deux célébrités pouvaient s’en tenir aux arguments de fond et renoncer à leurs effets de manche, leur bons mots, leurs traits assassins.
    Jeter leur ego aux égouts.

  11. @PHansen
    « Si on veut se mettre au diapason des terroristes, ce n’est pas à la Justice mais aux services spéciaux qu’il faut s’adresser, là, pas d’avocats, pas de juges, que des bourreaux. »
    Exactement.
    Sommes-nous en guerre oui ou non ?
    La parole n’est alors plus à la Justice (ou ce qu’il en reste) mais aux militaires.
    Du moins normalement, si nous n’avions pas à subir un régime qui marche sur la tête et qui trop souvent trahit le pays qu’il prétend représenter.

  12. La querelle EDM-BHL ne représente que l’écume d’une vague.
    L’évocation du seul nom Merah suscite un profond rejet de la part d’une France blessée et humiliée par de sinistres individus.
    Quelle chance de vivre dans ce pays qu’ils abhorrent, dans un état de droit où on peut utiliser tous les recours, les plus brillants moyens de défense. Les victimes n’avaient aucun moyen de défense. Elles ne demandaient qu’à vivre normalement sans que la barbarie les prenne pour cible.
    Alors on peut être désolé que EDM soit atteint par ricochet, mais il n’est pas naïf, il s’y attendait.
    On est donc dans un jeu de rôle. Sauf pour les victimes, qui ne jouent plus.
    EDM-BHL, deux effets de manche.

  13. EDM, le coprophage judiciaire, a acquis sa célébrité en récupérant tout ce qui peut irriter les citoyens normaux avides de vraie justice ; sa méthode ne trompe personne, il défend les pires criminels les plus merdiatiquement peopolisables, déjecte ses scuds-buzz verbaux afin de choquer un max, continue à provoquer et défier ceux qu’il a réussi à faire sortir de leurs gonds, se rend ensuite à la pleurnicherie gauchiste chez Ruquier, met son masque de malheureuse victime incomprise par ce peuple ignare et crétin qui réclame vengeance, lui le grand démocrate et ses airs bien rodés de chien battu.
    Seule la mafia intello bobo lui rend hommage en récompense des chiffres d’affaires importants qu’il génère pour la vomisserie nauséabonde de la presse poubelle ; les citoyens normaux ont compris que ce genre de troll provoc possède le même QI que tous ces hystériques en panne de réussite et célébrité, les Noah, Cantona, Debbouze, et autres ratés du showbiz gauchiasse.

  14. Eric Dupond-Moretti n’est pas Abdelkader Merah, non, Dupond-Moretti est un avocat qui a plaidé dans un procès politique devant un tribunal d’exception.
    Ses adversaires ont réussi à démontrer qu’Abdelkader Merah était le mauvais génie de son petit frère qu’il a manipulé pour qu’il tue des militaires français et des enfants juifs, même tétine en bouche, d’où les vingt années de prison qui, après celles déjà effectuées et celles qui seront réduites, se transformeront en dix ans.
    Par contre personne n’a réussi à prouver que lui, Abdelkader Merah, avait tué de sa main, d’où cette peine pour association de malfaiteurs et non pour complicité.
    Là je suis perplexe. Ainsi donc un jury constitué de professionnels du droit n’aurait aucune conviction de son implication dans les tueries… Pourtant avant de délibérer le président de l’audience énonce l’article 353 du CPP et notamment la phrase « La loi ne leur fait que cette seule question, qui renferme toute la mesure de leurs devoirs : « Avez-vous une intime conviction ? »
    Maurice Agnelet (entre autre) a été condamné à vingt ans de prison alors que personne ne sait s’il a tué lui-même Agnès Le Roux puisqu’on n’a pas retrouvé son corps, ni l’arme du supposé crime, mais les jurés l’ont condamné sur leur intime conviction, et personne ne leur a demandé de s’en justifier.
    Adolf Eichmann n’a jamais tué de sa main et pourtant il a été condamné à être pendu parce qu’il avait donné les ordres de tuer.

  15. « Je peux aussi dire que certains avocats des parties civiles n’ont pas eu un comportement décent et je pèse mes mots. »
    Rédigé par : Merville | 17 novembre 2017 à 01:56
    J’ai toujours pensé que lorsque les avocats assistaient des parties civiles, il n’était pas nécessaire pour eux de se comporter en chien de garde du parquet et que la retenue s’imposait d’autant plus que les aboiements étaient contre-productifs.
    Entendre certains d’entre eux aller plus loin dans la violence du langage que l’avocat général met toujours mal à l’aise.
    PS : Catherine Jacob, j’ai failli m’asphyxier à la lecture du dernier paragraphe de votre commentaire, aucune ponctuation ne me permettant de reprendre souffle et me croyant dans une page interminable de Proust… Quand enfin, l’oxygène est revenu à mon cerveau, je me suis demandé si la « confusion des identités », tirée par les cheveux pour être raccord avec le sujet du jour, n’allait pas offrir encore à Noblejoué la question qui tue :
    « Mais pourquoi, oui, pourquoi, être descendue et n’avoir pas fermé la fenêtre ? Répondez-moi Catherine Jacob, j’ai un pressant besoin de savoir ».

  16. viva la révoluçion

    Cher Philippe,
    Les amis de mes amis sont une égalité indécrottable, mais je me demande si l’homme que vous présentez en photo et en premier dans votre billet ne descend pas en ligne directe du singe, quant à l’autre je l’ai déjà rencontré dans les salons de Lucifer que vous fréquentez depuis peu avec votre ami Macron. Abdelkader doit jouir dans sa cellule qui est devenue un haut lieu de civilité au lieu d’avoir pour point central un poteau !
    Que voulez-vous, la France est vendue et Macron l’a achetée. Qu’en ferez-vous lorsque tous les biens auront été dispersés et qu’il ne restera plus qu’un souk, des mosquées, des babouches, des burnous et des homologues de DSK ?

  17. Qu’il peut être décourageant de toujours faire appel à ce philosophe d’opérette, de reprendre ses interventions quand ce n’est pas en faire des étendards.
    EDM est un avocat, il fait son métier si l’on peut dire, il a ses détracteurs et ses groupies, tout le reste est subjectif, un jugement est tombé, et toujours la même chemise blanche de s’agiter, immaculée comme sa réflexion sans profondeur de vue, et toujours les médias d’aller chercher celui qui ne représente que lui-même, metteur en scène de sa vie, attaché seulement à son paraître et au vide sidéral des combats de Don Quichotte qu’il mène.
    Parfois écrivain ou philosophe de salon à ses heures, tout pour la soupière, rien pour l’intelligence à solliciter.
    Il occupe l’espace comme il doit cirer ses chaussures vernies, et toujours les mêmes de le ressortir de sa boîte. Il n’apporte rien au débat, nul ne le définit mieux que les Américains et donc Bernard Lallement – extrait de son article « BHL, une imposture française ? »
    « L’édito du New York Times résume assez bien la tendance dominante chez nos voisins américains :
    « Tout Américain qui voudrait écrire un livre pour expliquer la France aux Français devrait d’abord lire celui-ci pour connaître les pièges à éviter (…). Le lecteur est fasciné et épuisé par la pensée ennuyeuse de Lévy (…). C’est l’excursion habituelle, bizarre, boursouflée, fanatique et faussement culturelle qu’adorent les journalistes européens depuis cinquante ans (…). Toutes les dix pages ou à peu près, Lévy fonce dans le mur (…). Il écrit comme un étudiant cherchant à remplir sa copie d’examen. » »
    http://www.agoravox.fr/culture-loisirs/culture/article/bhl-une-imposture-francaise-7921
    Allez, les mauvaises langues diront que nos alliés lui taillent une chemise sur mesure par jalousie, certes, mais de chez Charvet of course.

  18. viva la révoluçion

    @ Catherine JACOB | 17 novembre 2017 à 08:19
    Et finalement, après ce commentaire majestueux, qui êtes-vous : juive, protestante, observatrice, concierge, retraitée ?

  19. @ Claude Luçon | 17 novembre 2017 à 00:59
    Heureusement que vous n’avez pas fait la guerre de 14-18.
    Finalement vous êtes un iceberg avec comme partie émergée un foret déglingué (depuis le temps) !
    En psychanalyse vous êtes un Shadokien de l’espèce africanusnus !

  20. EDM, BHL, Charlie Hebdo, Mediapart, Valls : du fin fond de ma province, je peux dire avec Chirac « Cela m’en touche une sans faire bouger l’autre ».

  21. Anne-Valérie Pinet

    Maître Dupond-Moretti souffre du syndrome « Vu à la télé », preuve en est ce énième billet qui lui est consacré sur ce blog.
    Pèche-t-il vraiment par vanité comme l’écrit BHL ? Je ne saurai y répondre mais une chose est certaine, il pèche sûrement par absence d’humilité. En tout cas ce ping-pong médiatico-épistolaire n’intéresse personne tellement il est indigne et grotesque de part et d’autre, sauf pour quelques bobos parisiens en mal de notoriété. Aucun des deux n’en sort grandi.
    C’est vrai Me Dupond-Moretti n’est pas Merah mais il n’est pas non plus tous les avocats et heureusement. Combien d’entre eux exercent leur art avec autant de talent dans les prétoires, sans roulements de tambour ni micro, dans l’anonymat médiatique le plus assourdissant et pourtant eux aussi défendent de nobles causes et portent haut et fort le droit fondamental de chacun d’être défendu quel que soit le crime qu’il a commis.
    A tous mes éminents confrères anonymes mais brillants, qui ne se retrouvent jamais après les assises à la « causerie » des Lilas, ce commentaire est dédié car ils ne feront certainement jamais l’objet d’un doux billet…

  22. Eric Dupond-Moretti a défendu Abdelkader Merah et a été payé la somme de 10 000 euros, a-t-il déclaré. Autrement dit, une broutille pour un avocat comme Dupond-Moretti ayant travaillé longuement sur un dossier compliqué dont l’instruction a duré des années et dont le procès s’est étalé sur près de cinq semaines. Cet argent ne doit même pas couvrir les frais engagés par son cabinet pendant la durée du procès…
    Des millions de Français donnent chaque année de leur temps, de leur argent ou de leur talent pour contribuer à des causes caritatives et aider des victimes ou des personnes dans le besoin. Eric Dupond-Moretti, lui, a choisi librement et en conscience une autre cause. Il a offert son temps, son talent et son argent pour défendre un terroriste.

  23. Mais de quoi parlerait-on en France s’il n’y avait pas les « porcs » et l’islam ??
    Avec d’autres, je commence vraiment à fatiguer devant la pauvreté des sujets de discussion et, surtout, leur caractère répétitif.
    Heureusement, il reste des lieux où tout le monde se tamponne de connaître les états d’âme de M Botul ou n’a que faire des élucubrations des musulmans…
    Je ne vous dirai pas où, sinon on va être envahi.

  24. @Claude Luçon 17 novembre 00:59
    J’ai moi-même fait de nombreux séjours à Lagos en 1993 et de mémoire l’ambassade de France était située à Ikoyi, ou à Victoria Island, bref dans le quartier le plus classe de Lagos, et vous conviendrez, Claude Luçon, qu’y craindre, comme BHL, quelque danger est du dernier ridicule, ce qui ne surprend pas de la part de cet histrion ; sans doute craignait-il qu’un local ne lui dit :
    « I no like your shirt, you no go stay dere too long, you go return quick-quick »

  25. On peut craindre que la mère de Merah ne se soit payé notre fiole, et M.Dupond-Moretti avec.
    Elle n’a pas perdu son fils, elle est fière de lui, il a tué des juifs et des chrétiens, en bonne musulmane, elle est un peu bousculée, mais elle est la mère d’un héros, respectée, vénérée, déjà au paradis d’Allah.
    Alors, ou Dupond-Moretti est un imbécile, non, ça ce n’est pas possible, soit c’est un tragédien de talent, et de ça, je suis sûr. Exactement comme certain qui sait pousser le sanglot d’émotion quand il plaide une cause un peu boiteuse. Ce sont des avocats, rien d’autre. Le long billet de notre hôte les renforce dans l’opinion qu’ils se font de leur métier, en mélangeant le vrai et le faux, l’attitude et la fonction. C’est un des défauts des gens de robe de se croire au centre d’une histoire qu’ils ne font que falsifier sans avoir lu Karl Popper ou Hayek et qui ne se repentent jamais de leurs erreurs, comme les politiques.
    L’honneur de défendre Abdel quelque chose ? Pas si sûr, j’aurais dit : j’ai pris le risque, et j’ai osé le faire parce que j’ai les moyens intellectuels et la force morale pour le faire, la conviction d’être utile à la vérité ; l’honneur, non, c’est réservé aux combattants et aux pauvres, mais interdit aux politiques, aux avocats et aux juges, ces derniers étant des bouches qui s’accommodent de toutes les langues, y compris celle de l’horreur qui, un jour ou l’autre, s’appelle « Loi ».
    Le léninisme français s’appelle démocratie, mais M.Dupond-Moretti ne nous fera pas croire qu’il en est l’état de droit, il n’est qu’un zélateur de l’argument.

  26. Robert Marchenoir

    Encore une révélation fracassante dans cet article : contrairement à ce que prétend un vain peuple, Bernard-Henri Lévy ne porte pas des chemises déboutonnées : ils se fait faire (du moins me semble-t-il) des chemises déboutonnées d’origine, sans boutons et sans boutonnières.
    @ Catherine JACOB | 17 novembre 2017 à 08:19
    A l’instar de mes confrères, je salue votre dernier paragraphe alsaco-helvétique. Si ce n’est pas tout à fait du Proust, cela vaut cependant mieux que les tartines aliochesques, ou duventeuses.

  27. @ Marc GHINSBERG | 17 novembre 2017 à 09:12
    Je ne connais pas BHL et ses chemises Charvet comme dit Dupond-Moretti, mais j’ai assisté à quelques procès dont Dupond-Moretti était en somme la vedette. Et il sait le faire. Il connaît son statut, son aura médiatique. Il est le dos au mur durant le procès, il ne peut décevoir.
    Dans l’affaire Viguier, Mes Dupond-Moretti et Jacques Lévy ont fait fort : pas de preuve de la mort de Suzanne Viguier, sans preuve de sa mort, et si oui qui lui aurait donné la mort. Viguier = pas de coupable.
    Dans l’affaire Le Roux, pas de Dupond-Moretti (même si son avocat est une « pointure ») sans preuve de la mort d’Agnès Le Roux, et si oui QUI lui aurait donné la mort. Résultat : Agnelet prend vingt ans sur l’intime conviction des jurés.
    Abdelkader Merah a bien fait de prendre Dupond-Moretti comme avocat pour 12 000 euros d’honoraires versés par la famille (pas en difficulté financière visiblement. Merci la France et ses aides ;))
    —————————-
    @ Anne-Valérie Pinet | 17 novembre 2017 à 14:01
    Comment dire : :)* suffira ?

  28. Claude Luçon


    @ moi-je | 17 novembre 2017 à 12:20
    Heureusement que vous n’avez pas fait la guerre de 14-18
    Détrompez-vous, mon père était grand mutilé, ex-poilu de 14-18 qui avait été gravement blessé à l’âge de 20 ans. Il en a souffert toute sa vie, sous mes yeux. J’ai donc, dans un sens, aussi fait 14-18 lorsque, adolescent, je soignais les quatre fistules ouvertes sur sa cuisse, souvenir d’un shrapnel teuton qui était passé par là emportant 2 cm de son fémur, fistules qui l’ont finalement tué. Considérez que j’ai servi 14-18 comme infirmier.
    Finalement vous êtes un iceberg avec comme partie émergée un foret déglingué (depuis le temps) !
    En psychanalyse vous êtes un Shadokien de l’espèce africanusnus !

    Là il va falloir m’expliquer !
    J’ignore ce qu’est un Shadokien et ne comprends pas votre charabia, étant limité au français, à l’anglais et à l’italien pour les langues. Quant à la psychanalyse, je vous l’abandonne volontiers, bien que vous ne soyez clairement pas plus brillant que moi sur le sujet…
    Cher « moi-je », avouez-le ! Vous êtes François Hollande avec un alias pareil !

    PS : Je viens de réaliser que par « foret » vous vouliez peut-être parler de « trépan » ce qui indiquerait que vous êtes encore plus ancien que moi !
    Avec l’aide de Google je viens de découvrir que les Shadok étaient des volatiles bêtes et méchants limités à un vocabulaire de quatre mots.
    Pas en France à l’époque, je n’ai pu suivre cette série TV clairement hautement intellectuelle.
    Mais « volatile » ? Oui on m’a déjà classé dans la catégorie « drôle d’oiseau ».
    Un vocabulaire de quatre mots ? Là non, car comme vous avez pu le constater je suis du genre bavard, en trois langues en plus, ce qui nécessite plus de quatre mots.
    Bête ? Dans le sens idiot je suppose ? C’est une question de jugement, à chacun le sien.
    Méchant ? Définitivement non ! Autoritaire oui mais sans être méchant !
    Enfin : Espèce africanusnus ? J’hésite, n’ayant pas fait de latin, entre Africa, anus et nusnus. Pas de problème avec les deux premiers : 21 ans pour la première, la Noire ; trois colon-scopies pour le deuxième ; mais n’ayant jamais mis les pieds au Danemark bien que bricoleur je me suis contenté de Home Depot aux USA et Bricorama ou Merlin-Gerin en France. C’est « bête », sans doute !
    @ Achille | 17 novembre 2017 à 09:07
    Si vous m’utilisez comme référence vous pouvez ajouter à l’Afrique et au Moyen-Orient : l’Europe de l’Ouest et l’Amérique du Nord.
    En fait, sous prétexte de pétrole, j’ai cherché à observer la France de l’Est, du Sud, du Nord et de l’Ouest.
    Je peux vous confirmer, elle est belle vue des quatre directions.

  29. Maître Dupond-Moretti est d’abord une « gueule » et ensuite un dialecticien doublé d’un immense talent d’acteur. D’où son succès médiatique : il fait de l’audimat où qu’il se déplace. D’où encore d’immenses jalousies et interprétations fallacieuses, notamment celles de BHL qui n’en est pas à une faute près !
    EDM a rempli avec talent sa fonction d’avocat, même s’il a agressé la sensibilité des parties civiles : on ne saurait lui reprocher d’épouser les thèses des individus dont il assure la défense, Abdelkader Merah moins que tout autre, contrairement à Edwy Plenel dont la position vis-à-vis de Charlie Hebdo est plus que douteuse et de nature à susciter d’autres attentats contre les membres de son équipe.
    Pour le reste, c’est bien la compréhension du choix du tribunal de ne pas retenir la complicité qui seule peut poser interrogation, quels que soient les arguments avancés qui restent d’un juridisme tel qu’il supprime toute intime conviction. Or l’intime conviction doit rester le moteur des décisions, au-delà des seules preuves formelles ou de leur absence.

  30. Monsieur Bilger, je n’aurais jamais voulu être à la place de votre épouse. Pascale a le plus grand mérite d’être respectée, aimée et reconnue pour le travail que vous lui avez confié. C’est très dur ce que vous lui avez confié. Lire du matin au soir les réponses des internautes à la suite de votre billet m’aurait donné il y a longtemps des vertiges. Sur ce billet je n’ai aucun commentaire particulier à faire. J’attends que la justice fasse son travail en toute équité.

  31. EDM que je ne connais pas particulièrement – si ce n’est à partir de l’affaire d’Outreau – a bien sûr quitté le poulailler pour les balcons.
    J’adore le poulailler, c’était les « populaires » lors des matchs de rugby à une époque, la vie de la cité s’y retrouvait le dimanche, ses joies, ses peines, un fond culturel certain, les tribunes étaient pour partie occupées de notables, il fallait être vu.
    Mais si j’en crois cet article, n’ayant connu que les balcons, il est passé au travers de la vie, notre philosophe national :
    https://www.monde-diplomatique.fr/dossier/BHL.
    C’est sûr la vison est plus haute du balcon mais moins détaillée, les populaires étaient au ras de terrain, sentaient la sueur et l’Algipan des joueurs, la vie, la vraie vie.
    Alors vouloir reprocher une médiatisation portée par des journalistes qui ont besoin du veau d’or, EDM bien évidemment en profite, il est certain que l’aura dont il bénéficie aurait pu retomber sur de moins illustres collègues sans aucun doute aussi talentueux, mais il était là au bon moment et au bon endroit, il a eu accès au balcon. C’est ainsi.
    Comme partout, au bout il n’existe qu’une seule porte et elle est étroite.
    J’ai vu d’excellents joueurs qui méritaient cent fois de porter le maillot de l’équipe de France et pourtant allez donc savoir pourquoi ils n’ont jamais été élus, pourtant sur leur stade et pour le poulailler ils étaient rois.

  32. Anne Corrêa-Guedes

    En fait d’honneur, EDM s’est mal exprimé, mais il ressort clairement du contexte de son discours que ce qu’il voulait dire n’était pas que son client lui avait fait l’honneur de le choisir comme avocat de la défense, mais qu’avoir accepté ce que probablement maints avocats auraient refusé, et le faire le mieux possible, était tout à l’honneur de EDM.

  33. Catherine JACOB

    @sbriglia | 17 novembre 2017 à 11:43
    « PS : Catherine Jacob, j’ai failli m’asphyxier à la lecture du dernier paragraphe de votre commentaire. »
    De fait, je suis sortie en courant. Il s’agit donc d’un effet de style suggérant la course.
    « La question qui tue :
    « Mais pourquoi, oui, pourquoi, être descendue et n’avoir pas fermé la fenêtre ? Répondez-moi Catherine Jacob, j’ai un pressant besoin de savoir ». »
    Ecoutez, s’il vous pose la question vous lui répondrez que
    1- je suis d’une incorrigible curiosité.
    2- l’air extérieur est moins pollué que l’air intérieur, surtout dans les étages.
    3- la fenêtre ne disposait pas de double vitrage et la fermer n’eût rien changé. Était-elle même ouverte ?
    @Achille | 17 novembre 2017 à 09:07
    « Décidément chère Catherine, votre vie est émaillée de petits incidents et autres mésaventures toutes plus cocasses les unes que les autres. »
    Comme je ne peux partager urbi et orbi le tragique, lequel en général n’intéresse de toute façon pas grand monde, je me limite au cocasse.
    @viva la révoluçion | 17 novembre 2017 à 12:09
    « Et finalement, après ce commentaire majestueux, qui êtes-vous : juive, protestante, observatrice, concierge, retraitée ? »
    Je suis ta conscience (il faut imaginer une voix sépulcrale Belphégor…).
    Sinon tout cela peut se combiner y compris les confessions juive et protestante par le biais de la conversion. Mais bon, je ne suis rien de tout cela. Quoique ayant un petit penchant pour les potins croustillants, j’ai dû être concierge dans une vie antérieure.

  34. Daniel CICCIA

    Tout accusé a droit à une défense. Ce principe est au coeur du système judiciaire et garantit l’équilibre du procès et l’équité du traitement de tout justiciable ayant à répondre de chefs d’accusation. Ce principe ne vaut que si l’avocat possède une faculté qui n’a rien à voir avec l’empathie, ou même l’antipathie, ou la distance sanitaire avec l’accusé qu’il représente, mais avec une sorte de lucidité légale.
    Me Dupond-Moretti a agi en praticien dans un procès très original puisque Mohamed Merah manque au procès et que c’est sur son frère que la justice (qui est à distinguer du besoin de justice auquel les parties civiles comme le public aspirent) s’est retournée.
    La question posée est une question juridique que La Fontaine a posée dans « Le loup et l’agneau », en quelque sorte : Si ce n’est toi, c’est donc ton frère…
    L’opinion publique peut raisonner de cette manière.
    Les victimes de cette horreur ont, au regard de leur douleur, une légitimité indiscutable à attendre cette confusion des registres.
    Mais la Justice, avec un grand J, elle, ne le peut pas, quand bien même elle en aurait envie.
    La question du procès d’A.Merah est de savoir, quête impossible, si sans le poids de Me Dupond-Moretti, le jugement aurait rejeté la complicité d’Abdelkader Merah comme elle l’a fait ou si EDM est celui par qui les juges ont réalisé que les charges étaient insuffisantes pour conclure à cette complicité.
    Dans ce cas, il a rempli son rôle – difficile, éprouvant, et exposé à l’incompréhension voire à la haine – au profit d’une institution, celle de la Justice.
    Peu importe si Abdelkader Merah a été détestable dans son idéologie, son attitude, son apparence et son comportement au cours des audiences : il n’est pas son frère.
    On ne condamne personne parce qu’il est détestable, mais parce qu’il est coupable.

  35. @ genau
    « Elle n’a pas perdu son fils, elle est fière de lui, il a tué des juifs et des chrétiens, en bonne musulmane, elle est un peu bousculée, mais elle est la mère d’un héros, respectée, vénérée, déjà au paradis d’Allah. »
    Il a aussi tué par la même occasion des Francaoui, dont la haine est soigneusement entretenue par le régime algérien dans le cœur de tous ses ressortissants.
    « Ô France ! voici venu le jour où il te faut rendre des comptes » (hymne algérien)
    Ma Dalton peut être fière de ses petits gars…

  36. @ Catherine JACOB
    « Sinon tout cela peut se combiner y compris les confessions juive et protestante par le biais de la conversion. »
    C’est clair, et vous, seriez convertie, et dans quel sens ?
    Vous qui savez tout, pourriez-vous montrer les points communs et différences entre catholiques, protestants, Juifs, quand ils font du tort à quelqu’un… J’ai sans doute mauvais esprit, mais la nette impression que les humains se comportant en nuisible s’imaginent avoir un droit à l’impunité, et que les religieux, occupés à se faire bien voir de leur dieu, ne sont pas moins irresponsables que n’importe qui s’ils s’en distinguent en osant faire la morale à ceux à qui ils ont nui à moins qu’ils ne continuent, ou plus probablement, ne cumulent.
    Mais le diable est dans les détails ! Il serait des plus intéressants de voir à quel genre de mauvaise foi, sans doute différentes selon les religions, on peut s’attendre à chaque fois.

  37. anne-marie marson

    Malgré la déception de nombreux parents de victimes, je trouve que ce qu’a fait Dupond-Moretti est très bien. Il laisse la voie ouverte à des sanctions plus lourdes.
    D’autres procès de tueurs islamistes vont arriver.
    Pour ceux-là, ceux qui ne sont pas morts, il faudra réclamer les peines les plus lourdes.
    Comment peut-on inonder la société de #balancetonporc et avoir déjà oublié les deux jeunes femmes égorgées et éventrées à Marseille. Le couteau était bien aiguisé et l’agresseur bien entraîné. L’agresseur est mort. Mais d’autres qui lui ressemblent sont encore en vie.

  38. @ Robert Marchenoir
    Mais vous en redemandez ? Je vous ai manqué ?
    Dans le précédent billet vous me donnez des leçons selon lesquelles je ne dois pas parler « politique », d’accord, de quoi puis-je parler selon vous ?
    Quel sujet m’autorisez-vous, ô Votre Grandeur, à évoquer humblement ? Vous n’êtes qu’un fat mais vous êtes très drôle, et par les temps qui courent, c’est assez remarquable pour être souligné.
    Un défaut demeure, cependant, vous êtes l’ennemi de votre cause. En effet, vous ne maîtrisez pas votre argumentation, vous êtes grossier et trivial, vous vous laissez déborder par la joie que vous procure votre propre raisonnement, vous manquez de sincérité, vous n’êtes pas plaisant dès lors vous ne persuadez que rarement. Mais, mais, je vois du progrès, vifs encouragements !
    Évacuons mes invectives et voyons votre factum !

  39. Claude Luçon

    @ Claggart | 17 novembre 2017 à 14:51
    Oui je me souvenais, vous me l’aviez déjà écrit.
    L’ambassade était à Ikoyi, je vivais à Victoria Island, ces deux quartiers résidentiels étaient particulièrement protégés par l’armée et le police.
    Vous, Macron et moi sommes sortis du Nigeria indemnes, BHL ne risquait absolument rien.
    Nous avons réalisé, plus tard, qu’en fait il était sans doute venu pour y jouer son rôle de pourfendeur de dictateurs, probablement incité par Wole Soyinka.
    Mais BHL, à son arrivée, s’est retrouvé entouré d’une vingtaine de chefs d’entreprise français à l’invitation de l’ambassadeur, tous ravis de le recevoir et lui ayant organisé immédiatement une visite complète du pays, onshore et offshore, avec avion, hélicoptère et bateau pour le transporter, et « guesthouses » pour le loger.
    Pas de dictateur en vue !
    Le représentant de Sofremas, décédé hélas depuis, se serait d’ailleurs fait un plaisir de le présenter au Général Babangida, alors président du Nigeria.
    C’est sans doute la vraie raison pour laquelle il est reparti si vite, il n’y avait pas de dictateur à pourfendre, laissant notre ambassadeur très embarrassé quand il a dû prévenir tout le monde par téléphone d’annuler toute la logistique mobilisée.
    BHL a perdu toute une série d’admirateurs et admiratrices, celles qui, « ignorant le danger », l’avaient baladé dans Lagos à cette occasion.
    Au fond, en y repensant, c’était peut-être vrai ! Arielle s’est sentie, elle, en danger à cause de nos épouses, toutes groupies de BHL alors, et l’a rappelé.
    C’est pourquoi j’ai trouvé amusant, et culotté, que BHL critique EDM qui est aujourd’hui plus en danger en France à cause de Merah, que lui l’était à Lagos.

  40. Cher Philippe,
    Défendre un représentant d’une idéologie meurtrière est un exercice de droit délicat. C’est défendre les principes du droit, le principe de l’équité d’un procès.
    Nous n’avons pas de critique à l’adresse d’Eric Dupond-Moretti.
    C’est une autre question que nous nous posons : pourquoi donner une telle tribune médiatique, une telle publicité à des actes si monstrueux ?
    Ces enfants arrachés à la vie, c’est une autre douleur qu’un fils qui manque à la mère d’un terroriste, c’est une pensée que nous aimerions qu’Eric Dupond-Moretti lise.
    Il fallait qu’un juriste défende les principes du droit et trouve la force de placer les principes du droit au-dessus des actes barbares.
    Ce que recherchent ces tristes individus, c’est déstabiliser, sidérer une population.
    Quelques intellectuels se perdent en menant combat contre les bases de la démocratie.
    Ce n’est pas parce que l’on n’a pas assisté au procès du gang des barbares que l’on n’a pas suivi cette terrible torture et la presse se montre très discrète sur le devenir des condamnés qui pour la plupart sont dans la nature.
    Des réalisateurs ont même eu l’idée maudite d’en effectuer un film, sans que les intellectuels ne se bougent.
    Et les mémoires des victimes du terrorisme au loin nous suivent ou nous précèdent comme des douleurs trop lourdes à porter.
    françoise et karell Semtob

  41. Dupond-Moretti contre BHL commenté par Bilger.
    Autrement dit, les bobos contre les bobos commentés par les bobos.
    Pfff. Qu’est-ce qu’on en a à f**tre !
    Vous croyez pas qu’il y a des trucs plus importants que ça en ce moment M.Bilger ? Si, si, je vous assure. Mais évidemment, il vaut mieux éviter les sujets qui fâchent.
    Je rappelle une fois de plus que Dupond-Moretti a dit chez Ardisson dans la même émission à quelques dizaines de secondes d’intervalle, quasiment dans la même phrase, qu’il aurait défendu Hitler et Pétain mais qu’il fallait interdire le spectacle de Dieudonné, ce qui n’a aucune logique intellectuelle ou morale. C’est de la prétention, du snobisme, de la mise en scène de soi-même.
    Non mais réfléchissez à cette phrase : « J’aurais défendu Hitler et Pétain mais il faut interdire le spectacle de Dieudonné ».
    Avocat ou pas, le gars est dans une telle contradiction qu’il est soit schizophrène soit complètement abruti !
    Dupond-Moretti est un comédien qui joue l’avocat avec talent, donc de gauche, donc du camp du bien, etc. Enfin j’espère qu’il a du talent dans le rôle sinon c’est à désespérer du niveau général du reste vu que c’est un militant politique.
    Quant à BHL, pfff… voilà.
    Et Bilger ? Ben, il plane encore avec Jupiter. Il est toujours là-haut. On attend qu’il redescende.

  42. Robert Marchenoir

    @ duvent | 17 novembre 2017 à 23:06
    Cessez vos sottises. Je vous ai simplement indiqué la vérité, à savoir que vous passez votre temps à m’invectiver à tort et à travers parce que je me déclare opposé à l’immigration, mais que vous n’avez pas une fois, pas une seule, produit le début du commencement d’un fait ou d’un argument à l’encontre des miens.
    Ne faites pas votre pauvre victime, à l’instar de tous les gauchistes. Personne ici ne vous empêche de prendre la parole pour raconter absolument n’importe quoi : la preuve.
    En revanche, vous êtes particulièrement culottée de me reprocher une grossièreté imaginaire : c’est vous qui manifestez une grossièreté constante et répétée en ne cessant de m’attaquer personnellement, sans jamais vous sentir obligée de défendre vos idées sur le fond. Ce sont des manières de voyou gauchiste. Ce n’est pas parce qu’elles sont fort répandues dans notre beau pays qu’elles en sont davantage admissibles.
    Quant à la joie que me procurerait selon vous mon propre raisonnement, voilà un reproche bien étrange, qui illustre de façon stupéfiante la profonde perversion de la mentalité de gauche. En somme, vous en voulez à vos contemporains d’être joyeux, et de raisonner droit. Vous auriez voulu démontrer à quel point la pensée de gauche s’enracine dans le ressentiment, à quel point son véritable objectif est de nuire à autrui et de détruire tout ce qui est beau et bon, que vous n’auriez pas pu mieux faire.
    Sous des dehors moralisateurs, le Degauche veut le malheur des autres. Dieu sait que des spécimens comme vous, j’en ai croisé des paquets et des wagons, mais jamais encore je n’en avais entendu un cracher le morceau avec autant d’ingénuité et de justesse.

  43. Véronique Raffeneau

    « Tout a commencé apparemment avec l’entretien d’Eric Dupond-Moretti (EDM) le défenseur d’Abdelkader Merah, avec Nicolas Demorand sur France Inter et d’autres interviews acceptées par l’avocat, notamment au Journal du Dimanche où il déclarait « avoir focalisé la haine ». »
    Oui, tout commence ici.
    Je pense simplement qu’Eric Dupond-Moretti a eu tort de commenter le verdict dans les médias le lendemain et forcément, compte tenu du contexte à vif, dans une tonalité émotionnelle, trop personnelle, à laquelle l’avocat n’a pas su échapper.
    A mes yeux, comme avocat de la défense, EDM est emblématique ; il peut tout.
    Là, il a convaincu les juges professionnels de l’absence de complicité.
    Je ne comprends pas comment après avoir gravi cette montagne judiciaire, l’avocat a pu se laisser convaincre de commenter le verdict dans les médias sans attendre que les fièvres d’incompréhension et de souffrance ne refluent.
    Non, on ne parle pas de l’honneur de défendre, au lendemain d’un verdict, quand la tragédie et son souvenir brûlant circulent de toutes parts dans les cœurs et dans les esprits.
    A La Motte-du-Caire, Henri Leclerc vilipendé, agressé, la chemise en lambeaux s’était tu. Selon moi, l’honneur – la dignité – de la défense était alors, d’abord, dans ce silence.

  44. «  »Merci Madame le Bâtonnier Anne-Valérie Pinet pour cette nécessaire mise au point. »
    Rédigé par : Flaud | 17 novembre 2017 à 17:01″
    Vous avez combien de collaborateurs, madame le Bâtonnier Pinet ?
    Parce que si l’on doit se taper les groupies en service commandé à chacun de vos commentaires…
    Laissez votre carte de visite au vestiaire et on vous appellera au besoin.

  45. Patrice Charoulet

    Votre texte sur EDM, BHL et ce procès est intrépide, parce que vous signez de votre nom et de votre prénom. Vous avez une adresse, une réputation, des métiers.
    J’ai lu tous les commentaires que votre texte a suscités. Grande majorité de gens à pseudos : ils peuvent s’en donner à coeur joie. C’est sans conséquence.
    Le sujet étant plus que brûlant, la sagesse aurait dû m’inciter à un silence opportun.
    Je vais taire mille choses que j’aurais eu envie de dire et me cantonner à quelques mots.
    Que pensait la foule en voyant passer les avocats de Fourniret et de Dutroux ? Que pensaient les parents des enfants juifs et des enfants non juifs tués, en voyant sortir EDM ? Est-il incompréhensible qu’il soient révoltés et qu’ils le disent ?
    C’est bien gentil de dire, quand on est avocat, qu’on aurait pu défendre Hitler, Laval, Pétain, Dutroux, Fourniret, mais un avocat peut toujours REFUSER de défendre quelqu’un.
    Le système judiciaire français offre à chaque prévenu un avocat… gratuit, commis d’office, en cas d’impécuniosité.
    Dans le cas d’espèce le tribunal, composé d »un nombre important de magistrats professionnels, a rédigé un jugement de plus de vingt pages.
    Quel que soit l’immense talent de l’orateur EDM, je suis persuadé que ces juges-là ont fondé leur décision sur le droit et sur les faits établis et pas du tout sur la maestria du ténor. Et l’affaire sera rejugée.
    Je n’ai rien à dire sur BHL. Je n’en dirai donc rien. Son avis n’est qu’un avis parmi d’autres.

  46. Anne-Valérie Pinet

    @ sbriglia
    Madame ou monsieur en mode pseudo, je suis justement en train de monter un dressing pour ranger mes cartes. Vous me donnez un coup de main ?

  47. Je pense que Philippe Bilger, souvent plus attiré par le spectacle et les apparences que par le fond des choses, a oublié d’exposer, au-delà des querelles de pipole, les vraies questions posées par ce procès.
    Ce procès n’est en réalité pas seulement celui de l’accusé présent dans le box, mais aussi celui de son fantôme de frère, celui de sa gentille maman et peut-être même aussi celui de sa sœur voire également de son père.
    Bref, il s’agit du procès d’une famille-type comme il en existe hélas des dizaines de milliers en France – même si elles n’ont pas toutes à ce jour produit des terroristes actifs – mais d’une famille qui n’aurait jamais dû entrer en France et encore moins s’y établir, si du moins des apprentis sorciers – que nous voudrions aussi voir figurer un jour dans un box – qui n’ont pas encore compris les ravages dont ils sont responsables depuis quarante ans avaient fait preuve de bon sens et avaient préservé la sécurité et les intérêts des Français.
    Combien cette famille-type, que des perroquets pervers pourraient qualifier de chances pour la France, a-t-elle coûté au contribuable en soins médicaux, en accompagnements scolaires, « sociaux », pénitentiaires et autres, ainsi qu’en allocations et aides de toutes sortes, pour ne pas évoquer le sang, les larmes et les malheurs dont elle est objectivement à l’origine ?
    Enfin, est-il normal – surtout que par les temps qui courent d’autres alter ego des Merah Bros vont aussi devoir répondre de leurs actes – que des ennemis de la Nation qu’ils ont trahie alors qu’elle a fait preuve d’une générosité (d’ailleurs impensable) à leur égard au détriment de ses autres membres soient jugés en fin de compte comme de vulgaires voleurs de poules et non pas pour trahison par l’équivalent d’une juridiction spéciale à défaut d’une cour martiale ?

  48. Michel Deluré

    EDM ne doit pas être au final aussi mécontent que cela que ce procès et les polémiques qui ne pouvaient inéluctablement qu’en découler aient à nouveau braqué les projecteurs de l’actualité sur sa personne.
    Même lorsque l’on a atteint un niveau certain de notoriété, cela ne fait jamais de mal d’entretenir celle-ci. Et quoi de mieux pour cela qu’un bon procès, bien médiatisé, qui attise les passions et les haines et déchaîne les commentaires ?

  49. Ce plaidoyer en faveur de Dupond-Moretti serait plus crédible si l’intéressé, dans sa carrière, avait pris l’habitude de défendre la veuve et l’orphelin. Car, lorsque l’on fait la liste de ses clients, à de très rares exceptions près, on n’y trouve que de vrais malfaisants. L’essentiel de sa clientèle est composée de truands et de tueurs corses, de gangsters, de violeurs et d’assassins de jeunes filles, d’escrocs, de racailles de banlieues et de dictateurs africains. Jolie palmarès. Pourquoi Dupond-Moretti n’assure-t-il jamais la défense de vraies victimes ? La famille du curé égorgé dans son église, celle de ce chef d’entreprise décapité par son ex-employé musulman, la famille de cet homme lynché pour avoir pris des lampadaires en photo, les familles des victimes des attentats de Nice et d’ailleurs, la famille de ce jeune homme poignardé à mort par des racailles qui importunaient sa petite amie etc. Non, décidément, vous ne me ferez jamais apparaître cet avocat autrement que pour ce qu’il est réellement, un idéologue gauchisant et méprisable.

  50. @ Exilé
    « Enfin, est-il normal – surtout que par les temps qui courent d’autres alter ego des Merah Bros vont aussi devoir répondre de leurs actes – que des ennemis de la Nation qu’ils ont trahie alors qu’elle a fait preuve d’une générosité (d’ailleurs impensable) à leur égard au détriment de ses autres membres soient jugés en fin de compte comme de vulgaires voleurs de poules et non pas pour trahison par l’équivalent d’une juridiction spéciale à défaut d’une cour martiale ? »
    Voilà qui est bien dit, qu’on arrête le Cyrano, tous les citoyens sont parties civiles parce que nous souffrons tous.

  51. @ sbriglia | 18 novembre 2017 à 06:45
    « Vous avez combien de collaborateurs, madame le Bâtonnier Pinet ? »
    Comment ça, madame le Bâtonnier. Ne doit-on pas dire madame la Bâtonnière, tout comme madame la Juge, madame la Présidente ?
    Ceci étant cela n’a pas vraiment d’importance…😀

  52. EDM a juridiquement raison, mais politiquement tort.
    Nous sommes en guerre, une guerre subversive, une guerre civile qui ne veut pas dire son nom.
    Dans une guerre le droit doit s’effacer devant la nécessité du seul objectif sérieux, la victoire.
    Qu’est-ce que le droit ?
    Un ensemble de règles et de lois pour rendre la vie en société plus harmonieuse et plus conviviale. Le droit est au service de la vie, ou plutôt devrait être au service de la vie de la nation.
    Il est actuellement dévoyé par des juges rouges et des avocats à l’ego démesuré ; ce droit-là ne sert pas la vie, il la contraint, il est mortifère, et utilisé comme tel par tous ceux qui veulent la fin de notre société dans ses fondements et son exercice.
    Ces juges rouges et autres avocats s’imaginent que leur robe rouge ou noire leur servira de djellaba, dans un futur qu’ils imaginent à leur avantage. Ils ne savent pas qu’ils seront dévorés par l’ogre islamiste comme les autres, ou ils se soumettront, regrettant le passé où ils pouvaient se rebeller tranquillement.
    On ne combat pas un ennemi qui veut notre mort, notre disparition, avec des codes, code pénal, civil et pourquoi pas le code forestier ou le code de la route. Lorsqu’un terroriste islamiste utilise un camion à Nice pour tuer des dizaines de personnes, il ne viendrait à personne sauf peut-être à ces juges rouges et à certains avocats, l’idée d’invoquer le code de la route pour y puiser des sanctions et débattre des condamnations.
    Il faut cesser de se retrancher derrière un droit sans valeur dans cette guerre, pour éviter de prendre des décisions qui assureront la victoire ou à tout le moins un combat égal ; le mal ne se combat pas avec des marches blanches et des larmes de bisounours, mais par les armes.
    EDM n’est certes pas complice des terroristes, mais il a péché, non pas par vanité mais par orgueil ce qui est pire, l’orgueil de se croire le représentant institutionnel d’un droit dont il fait le plus mauvais usage, puisque ce droit n’est pas celui de la guerre, mais de la paix, qui est loin derrière nous.
    Pas de liberté, pas de droit, pour les ennemis de la liberté et du droit.

  53. @ sbriglia | 18 novembre 2017 à 06:45
    Sans conteste Novès devrait vous sélectionner, j’ai vu évoluer les plus grands demis, joueur protée, j’hésiterai entre demi de mêlée et demi d’ouverture : on a tant besoin de visionnaires.

  54. @ Celtibère | 18 novembre 2017 à 09:31
    « Pourquoi Dupond-Moretti n’assure-t-il jamais la défense de vraies victimes ? »
    Dupond-Moretti est avocat, pas VRP, il ne défend qu’un justiciable qui le lui demande.
    Naturellement il peut refuser tel ou tel dossier pour des raisons que lui seul peut apprécier dans le secret de son cabinet.
    A Outreau n’aurait-il donc pas défendu de vraies victimes ?
    N’a-t-il pas défendu Loïc Sécher, condamné à tort pour viol sur une jeune fille de 14 ans ?

  55. @sbriglia sur Mme le bâtonnier
    Touché ! Coulé !
    @ Robert Marchenoir
    Je me demande quelle folle raison vous conduit à me définir selon ce que vous croyez avoir découvert sur moi, et figurez-vous que je ne vois rien si ce n’est une habitude qui est la vôtre et qui consiste à réduire l’autre à l’aune de votre étroite pensée…
    Cela ne me dérange pas, alors souffrez que moi-même, ayant compris ce qu’il y a de juste dans une partie de votre propos, je m’oppose à la partie insensée de celui-ci.
    En outre, il n’est pas convenable et je pourrais dire qu’il est stupide de tordre le vérité comme vous le faites, dans le but grotesque de conduire à l’impasse. C’est médiocre, mais très banal.
    Je maintiens, néanmoins, que vous faites des progrès…

  56. Finalement le métier d’avocat ressemble un peu à celui de chirurgien. En plus de leur conscience, l’un et l’autre disposent de leur code de déontologie qui définit clairement la nature de leurs prestations.
    Mettre les mains dans les tripes d’un criminel et tout faire pour lui sauver la vie est un acte naturel pour un praticien. Personne ne songerait à lui en faire grief, vu qu’ensuite ledit criminel devra de toute façon rendre compte de ses actes à la Justice.
    Il en est de même pour un avocat qui décortique le dossier de son criminel de client. Il fouille dans son passé, généralement nauséabond, essayant d’en extirper un fond d’humanité qui pourrait lui valoir l’indulgence du jury.
    Ensuite, c’est ce jury populaire qui tranche à partir du réquisitoire de l’accusation et les plaidoiries des avocats de la défense et de la partie civile.
    Les juges chargés d’appliquer la sentence se fient à la délibération du jury.
    Quel que soit le verdict, il y aura toujours des contestations d’où la possibilité de faire appel et en ultime recours aller jusqu’à la Cour de cassation.
    Même si le talent des intervenants chargés de l’accusation et de la défense joue un rôle déterminant, difficile de trouver mieux en matière de justice.
    L’époque du lynchage par une foule haineuse est révolue. Même si à la Libération nous avons pu assister à ce genre de scènes peu glorieuses…

  57. Patrice Charoulet

    Ce samedi, j’écoute, avec retard, « La voix de Bilger », à Sud Radio, du vendredi 17 novembre.
    Après avoir abordé plusieurs sujets, vous avez eu la bonne idée d’inviter, un quart d’heure durant, Michèle Tribalat, qui a dit des choses très intéressantes.
    Or, hier, par un hasard assez curieux, je vous avais adressé un message personnel, en vous suggérant d’inviter cinq personnes qui me semblaient intéressantes dans un de vos prochains dialogues d’une heure, après Finkielkraut, Zemmour, Guaino, etc. L’une des cinq personnes était… Michèle Tribalat ! Le monde est petit.
    Me renseignant sur Barbara Lefebvre, je venais d’apprendre que cette dame présidait une association au nom très prometteur : « Voir et dire ce que l’on voit ». Ce nom reprend, je crois, une phrase de Péguy, que Finkielkraut se plaît à citer assez souvent.
    Parmi les membres de cette association, je lis notamment : « Georges Bensoussan, Anne-Marie Le Pourhiet, Michel Zaoui, Michèle Tribalat… »
    Au passage, petit rappel : Finkielkraut est venu témoigner utilement au procès dont le prévenu s’appelait… Georges Bensoussan.

  58. @ Celtibère | 18 novembre 2017 à 09:31
    J’éprouve les mêmes sentiments que vous à l’égard de cet homme préhistorique des tribunaux. « Qui s’assemble se ressemble ».

  59. @ Patrice Charoulet 18 novembre 2017 11:42
    Remarquable Michèle Tribalat qui s’est complètement fait ostraciser des médias par Hervé Le Bras et quelques universitaires islamo-gauchos. Aucun des journalistes des grands médias n’a jamais osé l’inviter dans une grande émission.
    Son ouvrage « Les Yeux grands fermés » reste « la » référence pour situer l’immigration.
    Cordialement.

  60. @ Patrice Charoulet | 18 novembre 2017 à 11:42
    « Or, hier, par un hasard assez curieux, je vous avais adressé un message personnel, en vous suggérant d’inviter… »
    Vous êtes vous aussi de la famille Bilger ?

  61. « Il n’est pas assez dénué de coeur et d’esprit pour ne pas mesurer l’incongruité provocatrice de sa réplique. »
    Quant à la provocation, je suis cent fois pour. Secouer les esprits, c’est leur faire du bien. Mais le public vers lequel sont envoyées ces provocations souvent salutaires et parfois nécessaires, inclut les victimes. L’avocat, même si son rôle est de défendre sans tenir compte de la compassion, qu’il ressent bien sûr (on l’espère), doit se donner une limite : celle de ne pas aggraver le mal qui est le leur. Comme toute liberté, celle de la parole doit aller de pair avec le souci de l’autre.

  62. @ Catherine JACOB
    « Comme je ne peux partager urbi et orbi le tragique, lequel en général n’intéresse de toute façon pas grand monde, je me limite au cocasse. »
    Mais voyons, voyons, croyez-vous être la seule personne curieuse de ce blog ? Le cocasse et le tragique peuvent se renforcer mutuellement, et augmenter, si possible, l’intérêt de vos interventions.
    Mais chacun comprendrait que vous n’ayez pas forcément envie de remuer quelque couteau que ce soit dans la plaie.

  63. @Tipaza
    « Nous sommes en guerre, une guerre subversive, une guerre civile qui ne veut pas dire son nom.
    Dans une guerre le droit doit s’effacer devant la nécessité du seul objectif sérieux, la victoire. »
    Exactement.
    Quand le droit, dévoyé, est invoqué pour faciliter la tâche des ennemis jurés des Français qu’ils se sont promis d’exterminer selon l’actualisation d’une tradition ancienne, il ne remplit plus son rôle qui est surtout de les protéger.
    Et que dire effectivement de l’inadéquation de la réponse de ce qui devrait en principe être un État devant des gens qui se considèrent comme des guerriers résolus mais qui sont assignés devant de banales juridictions civiles de droit commun ?
    Ce décalage n’est-il pas aussi grotesque et anormal que l’assignation à comparaître d’immigrés illégaux de 25 ans, mesurant 1m80 pour 85kg, barbus en diable, devant des tribunaux pour enfants ?
    Notons aussi au passage que Merah a été condamné pour « association de malfaiteurs », toute référence à l’islamisme ayant été soigneusement gommée avant d’être évacuée à la trappe.
    Ou quand l’omerta marche main dans la main avec le padamalgam

  64. Catherine JACOB

    @sbriglia | 18 novembre 2017 à 06:45
    « Laissez votre carte de visite au vestiaire et on vous appellera au besoin. »
    Suivi de « Rédigé par : Anne-Valérie Pinet | 18 novembre 2017 à 08:45 :
    Madame ou monsieur en mode pseudo, je suis justement en train de monter un dressing pour ranger mes cartes. Vous me donnez un coup de main ? »
    On dirait bien qu’on a deux Bâtonniers au féminin, homonymes. N° 1 & N°2. La n°1 est à Villefranche-sur-Saône (29/12/2015). Comme Mme Royal, c’est une Ségolène. La N°2 est à Valence, dans la Drôme (12/06/2015). Vu que c’est une Anne-Valérie, cela doit être la vôtre. De Villefranche-sur-Saône à Valence, il n’y a que 135 km (16 kg d’émissions de CO²).
    Mais de Valence à Paris, il y a 554 km (64 kg d’émissions de CO²). Attention aux frais de déplacement ainsi qu’à la pollution atmosphérique.
    Attention aussi aux multicartes. En général, ça craint.
    @Anne-Valérie Pinet | 18 novembre 2017 à 08:45
    «Madame ou monsieur en mode pseudo »
    sbriglia est un lecteur de « Du côté de chez Swann ». Sinon, Valence sonne pour moi comme les vacances. Dès qu’on arrivait à Valence, je commençais à respirer la liberté. Allez, plus que 320 km et on y est, me disais-je.

  65. @ Robert / 17 novembre 2017 à 18:05
    Bonjour,
    Or l’intime conviction doit rester le moteur des décisions, au-delà des seules preuves formelles ou de leur absence.
    A mon sens, si le doute doit profiter à l’accusé, alors l’intime conviction ne suffit pas.
    Extrait de : https://www.village-justice.com/articles/passee-intime-conviction,13134.html
    « Ma vision de la justice après cette expérience est donc que la justice n’existe pas : à une voix près, un accusé est soit acquitté, soit condamné. En une seconde, il devient noir ou blanc ! »
    Avec une lecture rapide, c’est donc ce passage que je retiens.
    Cdt

  66. Catherine JACOB

    @ Véronique Raffeneau | 18 novembre 2017 à 06:26
    « Je ne comprends pas comment après avoir gravi cette montagne judiciaire, l’avocat a pu se laisser convaincre de commenter le verdict dans les médias sans attendre que les fièvres d’incompréhension et de souffrance ne refluent. »
    Est-ce que, à votre sens, il aurait contrevenu à l’article 434-25 du Code pénal ?

  67. Michel Deluré

    @ Achille 18/11 11:22
    Permettez-moi cependant de noter une petite différence entre le chirurgien et l’avocat : si le premier met tout en oeuvre pour éviter la mort, le second n’a plus à s’en soucier puisque son client ne la risque plus ! La différence n’est tout de même pas mince !
    Je pense par ailleurs que pour le chirurgien, c’est toujours un motif de profonde satisfaction que d’avoir réussi à sauver la vie d’un patient. Je ne suis par contre pas convaincu qu’un avocat se sente toujours en règle avec sa conscience suite à une sentence – peut-être justifiée sur le plan juridique mais contestable sur celui de la morale – favorable à son client.
    J’ai tendance à penser qu’au travers de la personne des avocats, la justice, me référant à Jacques Vergès, « peut être tour à tour sorcière et sainte ».

  68. sbriglia @ isa, duvent, Giuseppe

    @ isa
    « Quant à la provocation, je suis cent fois pour. Secouer les esprits, c’est leur faire du bien. Mais le public vers lequel sont envoyées ces provocations souvent salutaires et parfois nécessaires, inclut les victimes. L’avocat, même si son rôle est de défendre sans tenir compte de la compassion, qu’il ressent bien sûr (on l’espère), doit se donner une limite : celle de ne pas aggraver le mal qui est le leur. Comme toute liberté, celle de la parole doit aller de pair avec le souci de l’autre. »
    Isa vous mériteriez d’être neuvième secrétaire de la Conférence du stage de Paris.
    Le, ou la, neuvième a le prix Sbriglia.
    @ Giuseppe
    Trop d’honneur ! Je suis accro au… RCT… et ce soir j’aurai une pensée pour vous… Allez les petits ! Allez Basta !
    @ duvent
    Les anciens marins adorent les batailles navales !

  69. @ isa | 18 novembre 2017 à 13:24
    « L’avocat, même si son rôle est de défendre sans tenir compte de la compassion, qu’il ressent bien sûr (on l’espère), doit se donner une limite : celle de ne pas aggraver le mal qui est le leur »
    Alors que dire de l’avocat qui provoque les parties civiles en disant : « Vous avez perdu un enfant mais madame Zoulikha Aziri (la mère de Mohamed M.) a aussi perdu le sien » à un parent dont l’enfant de trois ans a été tué à bout portant, tétine dans la bouche ?
    Défendre un client autorise-t-il tout ?*
    *Je ne suis pas de confession juive, à vrai dire je ne suis de confession de rien après avoir passé huit ans en internat chez les « bonnes » soeurs 😉
    —————-
    @ tel&phone | 18 novembre 2017 à 13:20
    Je vais finir par croire que monsieur Charoulet a beaucoup d’influence sur Ph. Bilger puisque par suggestion (hypnotique ?) il a su influencer celui-ci pour faire venir Madame Michèle Tribalat à Sud Radio le vendredi 17 novembre.
    Mais dites-moi pas qu’c’est pas vrai bordel ! 😀

  70. Robert Marchenoir

    @ duvent | 18 novembre 2017 à 11:01
    Vous trollez, duvent. Vous portez des accusations personnelles et diffamatoires sans jamais les étayer sur quoi que ce soit. Vous m’accusez de mentir, mais vous ne dites jamais en quoi.
    Si vous voulez attirer l’attention sur vous, faites-le d’une façon qui rende service à autrui. Apportez quelque chose à la discussion. Expliquez-nous pourquoi l’immigration est une bonne chose, faites-nous découvrir la céramique japonaise, racontez-nous comment vous avez découvert du pétrole au Monomotapa, donnez même votre avis sur Dupond-Moretti (il est aussi permis de commenter le billet de tête), et peu importe que vous soyez d’extrême gauche, d’extrême droite ou de la planète Mars.
    En revanche, troller comme vous le faites, ce n’est pas tolérable, et je ne me priverai pas de vous le rappeler à chaque fois que ce sera nécessaire.

  71. @ Robert Marchenoir
    @ Claude Luçon
    @ Catherine JACOB
    Je me suis dit en lisant Robert Marchenoir, pourquoi ne pas rendre un hommage plus explicite à ceux qui nous apprennent Japon et pétrole ? Mais en un seul article parlant des deux, voilà, c’est un peu vieux, et allez savoir comment la situation a évolué ?
    http://www.latribune.fr/actualites/economie/international/20131120trib000796757/a-cause-du-petrole-le-japon-affiche-son-pire-deficit-commercial-depuis-1979.html
    Pour une fois qu’on ne crie pas haro sur les hors-sujet, franchement être dedans pour radoter, bonsoir.
    Puisque je suis là, je dirais que l’avocat, en s’identifiant trop au transgresseur est susceptible de blesser les victimes, et que le public, risquant trop de s’identifier aux victimes, risque de blesser l’avocat.
    Sans empathie, il faut un sens de la justice peu commun pour ne pas nuire aux autres, sans détachement, il est difficile de ne pas sombrer dans l’injustice…
    Ce n’est ni l’attachement ni le détachement qu’il faut viser mais leur pertinence.

  72. Le dit Bernard-Henri Lévy ne sert strictement à rien, comme les joueurs de football ou la jet-set et personne ne s’en est encore aperçu, même pas lui.
    Il n’y a pas plus inutile comme individu, mais seul son trépas permettra de prendre conscience à quel point il n’a jamais servi à rien.
    Il ne gagne absolument pas sa vie par la philosophie, mais uniquement grâce à un héritage et des placements. Il n’est dans les médias que par copinage, cooptation, piston.
    Les philosophes ne sont que des individus qui se contentent de se poser des questions sans jamais trouver les réponses. Ce sont des personnes, pour la plupart, sans aucune forme d’intelligence, ils font de la récitation, ils répètent sans cesse : « comme le disait trucmuche, machin, l’autre… ».
    Ils sont intimement convaincus qu’ils savent tout sur tout, ils ont toujours une opinion sur tout, tout le temps… Mince, ne serais-je pas en train de vous décrire, honorable honoraire ainsi que l’extrême droite et vos aficionados ?!

  73. Véronique Raffeneau

    @ Catherine JACOB | 18 novembre 2017 à 15:38
    « Est-ce que, à votre sens, il aurait contrevenu à l’article 434-25 du Code pénal ? »
    Non, Catherine, à mon sens, EDM n’a pas contrevenu à l’article 434-25 du Code pénal. Il n’y avait aucune intention d’appréciation juridique – à quel titre ? – dans mon commentaire.
    Mon propos était de dire qu’à mon sens, EDM a eu tort de superposer au débat judiciaire un débat médiatique. Le cœur de son métier est essentiellement la cour d’assises.
    D’après les observateurs, les quatre semaines d’audience ont été particulièrement éprouvantes, tendues à l’extrême.
    L’adversaire de l’avocat de la défense est d’abord celui de l’accusation.
    A l’issue des débats, les juges professionnels n’ont pas retenu la complicité d’assassinat. Il y aura un procès en appel à l’initiative du parquet.
    EDM n’avait rien à faire ni à prouver sur France Inter au lendemain du verdict.
    L’opinion – vous, moi – est suffisamment mature pour reconnaître l’impérieuse nécessité de la défense dans un état de droit sans qu’il soit besoin d’ajouter du malheur au malheur en invoquant en riposte « l’honneur » de défendre.
    Dans un contexte à vif, plombé, extrêmement rude et tendu, tragique, il y a des mots qui sont simplement de trop quand ils sont prononcés dans l’immédiateté médiatique… après quatre longues semaines de débat dans une cour d’assises.

  74. Mince, ne seriez-vous pas en train de vous décrire vous-même, honorable Elusen, la dénégation ressemblant à s’y méprendre à la fascination ?
    Va-t-elle réaliser sa promesse ?
    Ô souffle léger du vent !
    Va dire aux antilopes du Nejd
    Que je remplis l’engagement
    Dont elles ont connaissance.
    Et dis à la jeune fille noble de la tribu
    Que notre rendez-vous est à l’enceinte sacrée,
    À l’aurore du jour du samedi,
    Sur les collines du Nejd,
    Sur le promontoire rouge,
    Tout près des monticules,
    À la droite des ruisselets,
    Et vers le repère solitaire.
    Si ce qu’elle dit est vrai,
    Et qu’elle ressent pour moi
    L’obsédant désir
    Que je ressens pour elle,
    Alors, dans la touffeur de midi,
    Sous la tente, en secret,
    Nous nous rencontrerons,
    Pour accomplir complètement la promesse.
    Nous nous révélerons la passion
    Que, l’un pour l’autre, nous éprouvons,
    Ainsi que l’âpreté de l’épreuve,
    Et les douleurs de l’extase.
    Est-ce phantasmes incohérents,
    Ou bien rêves prémonitoires,
    Ou encore propos de tous les jours
    Dans lesquels mon bonheur repose ?
    Il se peut que celui qui stimule les désirs
    Les réalise vraiment ;
    Leurs jardins alors m’offriraient
    La cueillette des roses.

  75. Catherine JACOB

    @ Elusen | 19 novembre 2017 à 01:38
    « Les philosophes ne sont que des individus qui se contentent de se poser des questions sans jamais trouver les réponses. Ce sont des personnes, pour la plupart, sans aucune forme d’intelligence, ils font de la récitation, ils répètent sans cesse : « comme le disait trucmuche, machin, l’autre… ».
    Ils sont intimement convaincus qu’ils savent tout sur tout, ils ont toujours une opinion sur tout, tout le temps…»
    Il me semble que c’est E. Kant qui a dû dire quelque part le premier que « poser une question c’est déjà y répondre » ce qui sous-entend une question correctement posée.
    Maintenant, d’où vous vient une opinion aussi arrêtée sur les représentants de cette discipline ?
    Il fut un temps où, en plus des sept arts libéraux (grammaire, rhétorique, dialectique, arithmétique, musique, astronomie et géométrie), la philosophie et la médecine étaient comptées dans la liste.
    Par exemple à l’université de Pont-à-Mousson créée en 1572 et qui a connu son dernier défenseur avec le roi de Pologne Stanislas Leszczyński.
    Cet établissement avait vu sa cause perdue à la mort de celui-ci (1766) avec la suppression de la Compagnie de Jésus par un édit de Louis XV en 1768 et le transfert à Nancy par Lettres patentes, de l’université avec ses derniers étudiants de théologie et de philosophie, en quatre Facultés installées en 1778 seulement, dans des bâtiments séparés.
    Tout avait été fait alors pour discréditer l’enseignement délivré à Pont-à-Mousson où les désordres estudiantins ordinaires avaient été montés en épingle.
    De nos jours, le démantèlement des lieux de pensée se perpétue au profit de lieux de science sans conscience, avec le discrédit dans lequel on cherche à maintenir la philosophie alors que tout grand scientifique qui se respecte sachant de quel secours elle peut lui être dans l’approfondissement de ses recherches, la tient en haute estime.
    Enfin, BHL n’est de loin pas le Tout de la philosophie qui n’est qu’un intellectuel engagé dans d’autres causes que celle de la philosophie stricto sensu et ne saurait prétendre qu’à la qualité d’agrégé de philosophie qui n’est pas un grade universitaire.

  76. @ Catherine JACOB | 19 novembre 2017 à 13:25
    « Maintenant, d’où vous vient une opinion aussi arrêtée sur les représentants de cette discipline ? »
    Il me semble que c’eût été à vous de démontrer qu’ils servent à quelque chose.
    L’une des preuves étant que vous ne seriez pas capable de penser sans les réciter : E. Kant !

  77. @ Elusen @ Catherine JACOB
    Il me semble que c’est à l’attaquant, en l’occurrence de la philosophie, de démontrer ses dires, mais comme personne ne m’a désigné arbitre et que je ne m’autorise que de ma curiosité, j’aimerais bien entendre ce que chacun a à dire pour ou contre.
    Avec cela, si chacun pouvait dire sa manière de voir le monde, vos interventions n’en auraient que plus d’intérêt pour moi, et, j’imagine, d’autres lecteurs.

  78. Excellent billet, charpenté et argumenté. Bon, D-M est certainement allé un peu loin dans sa défense. C’est d’ailleurs cela que l’on ne comprend pas, il n’y a pas de doutes sur les faits et sur l’idéologie mortifère qui les sous-tend.
    Quant à BHL, il essaye de continuer à exister médiatiquement sans se rendre compte à quel point il n’intéresse plus personne.

  79. Catherine JACOB

    @ Elusen | 19 novembre 2017 à 17:25
    « Il me semble que c’eût été à vous de démontrer qu’ils servent à quelque chose.
    L’une des preuves étant que vous ne seriez pas capable de penser sans les réciter : E. Kant ! »
    Je livre à votre méditation le fait suivant.
    Picasso a dit que les Demoiselles d’Avignon tableau réputé marquer l’entrée dans l’Art moderne, n’auraient jamais vu le jour s’il n’avait copié et recopié Ingres à l’envi.
    Ceci dit, je suis d’accord avec vous, les philosophes ne servent à rien, ils ne servent en effet qu’à la philosophie, laquelle, comme l’Art d’ailleurs, ne sert à rien non plus et c’est justement pour cela qu’il faut les garder et qu’ils sont si précieux.
    Car ce qui sert, s’use et doit un jour être remplacé quand ce qui ne sert à rien ne s’use pas et ne fait que se transmettre.

  80. @ Catherine JACOB
    Eh bien, vous ne défendez pas la philosophie, dont j’ai cru comprendre qu’elle vous tenait à cœur, plus que ça ? Alors l’attaque contre moi, sans preuve, et tout à fait fausse, je vous le redis, non, je ne vous manipulais pas, rien contre le Japon, ni contre vous avant que vous ne me calomniez, et autres trucs plus tard, c’est ok, promouvoir ce qui vous tient censément à cœur, non, comme c’est évocateur.
    On pourrait en déduire que ni la philosophie, ni le Japon, ni rien ne vous intéresse vraiment, que tout est prétexte pour vous mettre en valeur, s’intéresser à la même chose que vous étant perçu comme une menace, on vous dérobe l’objet, ne pas le faire, nier l’objet, étant aussi une menace contre vous si intolérable que vous fuyez plutôt que de défendre Japon, philosophie ou autre.
    Il n’est évidemment pas sûr que ce raisonnement corresponde à une réalité, mais je parie que si vous deviez fournir, s’il existe seulement, si ce n’est pas du pur n’importe quoi, les bases de vos accusations, elles ne seraient pas aussi solides.
    Que j’ai touché juste ou non sur votre cas, que vous compreniez combien vous êtes injuste et lâche ou non, je n’en saurai jamais rien. Autrefois, ça m’aurait frustré… C’est comme la philosophie, une hypothèse, comme une tentative, est intéressante en soi.
    Il ne faut pas en avoir trop à faire, pour faire de la philo, en général, que trouve-t-on ? Même pas des questions, mais c’est comme en dessin, combien de croquis à jeter ? La science paraît plus fructueuse, et l’argent, plus distributeur de jouissance, du moins évidente, et en tout cas, garantit la survie, donc, ça risque plus d’attirer.
    J’avoue une certaine division à votre égard, entre la reconnaissance de vos dons et pour vos connaissances et votre style, et une répugnance pour l’attitude que je crois lire en vous. Je pourrais me féliciter de cette nouvelle expérience, en fait, pas tant, j’en ai connu à une époque bien antérieure, mais je n’avais pas, alors, de capacité de me distancier. Tiens, je n’y avais pas pensé, mais c’est bien sûr, c’est, si on croit l’inconscient, peut-être bien à cause de vos insuffisances que je…
    Je ne sais pas pour qui ou quoi j’ai payé, ce qui vous a fait croire que je vous agressais ou vous disputais un objet, mais je crois voir pourquoi j’ai fait le mauvais pas de vous surestimer et surtout pourquoi cela m’a fait si mal de m’en rendre compte. Etant donné cela et autre chose qui y est lié, je ne vous en veux plus du tout… Curieux, d’ailleurs je suis du genre reconnaissant-rancunier, mais en somme, disons que même si vous n’avez pas fait le moindre effort moral, faut rien vous demander, à l’occasion de vous écrire, j’ai compris un certain nombre de choses.
    J’ai toujours dû sentir qu’il y avait quelque chose à découvrir. Comprendre le fonctionnement de l’injustice, du moins en partie, par le cas Catherine JACOB ? Le style Catherine JACOB, théâtral ou romanesque ?
    Dire que je pensais vous demander conseil, ah ! ah ! Ce n’est pas votre sagesse présumée, mais vos tares, révélatrices de certaines de mes vulnérabilités, qui m’ont éclairé.
    Pour les conseils, j’ai ailleurs qui je ne remercierai jamais assez… Ce serait le bonheur si je n’avais pas tant, tant perdu, si je n’étais dans le vide accablant. Pourquoi les choses viennent-elles quand il est trop tard ? Est-ce une ironie, un faux-semblant, une trappe où tomber qui s’ouvre encore ? Ou alors, le piège, ce serait de me méfier, ou simplement, de ne pas avoir la force de me secouer de mon accablement ?
    Il faudrait que je lise le monde est un songe.

  81. sbriglia @ Noblejoué

    Noblejoué, lisez « Belle du Seigneur » et fichez la paix à Catherine Jacob… ou buvez un whisky bien tassé.
    On croirait lire les souffrances du jeune Werther quand on vous lit.
    …ou entendre le brame du cerf dans la forêt noire.

  82. @ sbriglia
    Vous ne comprenez pas que j’ai été calomnié ou vous vous en fichez ?
    Maintenant que j’ai compris que je risquais d’aller précisément vers qui risquait de me trahir ou me calomnier, je ne risque plus d’aller vers personne, car il y a pire qu’être sensible, il y a d’aller vers les pires.
    Maintenant que j’ai compris ça, tout est soldé, je n’en parlerai plus…
    Vos injonctions, déplacées, ne me feront pas revenir sur cette résolution ! Quand on suit aussi bien, on ferait mieux de la fermer.
    Je sais bien que c’est extraordinaire pour vous, mais j’ai besoin de comprendre le sens des choses.
    Pourquoi on m’a rendu le mal pour le bien, calomnié, pourquoi j’ai commis une erreur, pourquoi elle m’affecte tant.
    Peu m’importe ce que vous et l’autre pensez de moi, vous n’en valez pas la peine, mais je ne regrette pas celle que j’ai prise à comprendre.
    Depuis qu’il m’est arrivé la mésaventure qui vous amuse tant, depuis que j’ai compris que j’avais dû aller précisément vers qui me rendrait le mal pour le bien à cause de ça, ne vous regarde pas et que cela m’affecterait autant, je doute que même si quiconque allait vers moi, j’en voudrais.
    Non… De toute manière, après tout autre chose, le truc d’ici, qui vous passionne tant, n’est rien, distrayant face à autre chose qui ne vous regarde pas, il me paraît impossible que quiconque aille vers moi, je n’ai pas du tout le cœur à ça, alors ça tombe bien.
    Puisque les offensés n’ont que le droit de la fermer, qu’il importe peu de comprendre ce qui arrive, en bonne logique, je vous souhaite d’être trahi, calomnié, et que les spectateurs interviennent comme vous l’avez fait pour moi. Que chacun subisse ce qu’il préconise.

  83. @ Catherine JACOB | 19 novembre 2017 à 19:17
    « Picasso a dit que les Demoiselles d’Avignon tableau réputé marquer l’entrée dans l’Art moderne, n’auraient jamais vu le jour s’il n’avait copié et recopié Ingres à l’envi. »
    Quel est le rapport avec le fait que les philosophes se contentent de se poser des questions sans jamais trouver les réponses ?!
    Qu’ils sont persuadés de savoir tout sur tout ?!
    Qu’ils sont incapables de penser par eux-mêmes et passent leur temps à réciter ce que d’autres ont dit ?!
    Comme si la liberté, le droit, la justice, la loi, l’État, la Nation ne pouvaient se penser en dehors de ce que d’autres auraient déjà dit.
    Platon, Aristote deux salo_._ards qui ont promu l’esclavage, la pédophilie, l’infériorité de la femme et d’autres horreurs.
    Les conclusions de leur réflexion, c’est la promotion du génocide des pauvres pour régler le problème de la pauvreté.
    Selon eux, il faut commencer par les enfants et les vieillards, mais afin que les pauvres ne se révoltent pas, ils demandent que soit enlevé un nourrisson par famille et qu’il soit élevé par la classe des gouvernants sans que jamais les pauvres ne sachent qui est leur enfant.
    Ainsi s’ils se révoltent, ils courront le risque de tuer leurs propres enfants.
    La société doit être divisée en sept classes, les pauvres n’étant là que pour servir.
    De ce fait, enseigner ces deux ordu_._s sans jamais prendre en considération leur conclusion, il ne peut arriver que ce que nous voyons aujourd’hui : « les fainéants ; les assistés ; les riches sont riches parce qu’ils le méritent (sous-entendu les pauvres le sont parce qu’ils le méritent) ; etc. ».
    La métonymie absolue où notre actuelle civilisation ne lutte plus contre la pauvreté, mais lutte contre les pauvres.
    Et « l’esprit des lois » dont tout le monde est si fier de parler, sans jamais l’avoir lu, tout comme Platon et Aristote, œuvre qui prône l’esclave et l’infériorité des femmes.
    Le philosophe a pour prétention de savoir penser mieux que quiconque.
    Le philosophe a pour prétention que la raison et la vérité lui appartiennent.
    Ils n’ont pourtant servi que le pouvoir et l’intérêt de ce dernier.
    Ils sont intimement convaincus qu’ils ont tout pensé, tout inventé, qu’ils incarnent la sagesse, que sans eux aucun arbre ne pousserait.
    Et pourtant la vie n’a jamais eu besoin d’eux sur les 4,1 milliards d’années.
    L’Univers n’a jamais eu besoin d’eux pour être en expansion, ni qu’ils ne le définissent, pas plus qu’il s’amuse à polémiquer sur le temps.
    La philosophie n’est qu’une invention, elle n’a rien de naturel et ne relève pas de la Nature.

  84. Catherine JACOB

    @Noblejoué | 19 novembre 2017 à 21:19
    « Eh bien, vous ne défendez pas la philosophie, dont j’ai cru comprendre qu’elle vous tenait à cœur, plus que ça ? »
    Il est des attaques qui ne valent pas la peine qu’on s’en préoccupe plus que cela.
    Je vais quand même développer un peu plus « Car ce qui sert, s’use et doit un jour être remplacé quand ce qui ne sert à rien ne s’use pas et ne fait que se transmettre », en donnant un exemple de ce qui sert à quelque chose.
    Il s’agit de l’agriculture. Qui pourrait nier que les agriculteurs servent à nous nourrir et qui pourrait nier que cela les use, use leur patrimoine, use leur moral, leur concocte une mort à petit feu, sans rien leur rapporter sinon des dettes ?
    Qui pourrait nier que ces esclaves des temps modernes qui nous nourrissent et la grande et petite distribution, peinent à se nourrir eux-mêmes ?
    Au lieu de perdre son temps à critiquer ceux qui ne servent à rien pourquoi Elusen ne défend-il (elle ?) pas ceux qui servent à quelque chose ? Hum ?
    D’où suivons le conseil de conclusion du Candide (1759) de Voltaire, et cultivons notre jardin. Ce conseil est inspiré de l’école du Jardin, centre des études épicuriennes que son fondateur légua sous la condition que sa philosophie y fût enseignée et qu’on y célébrât chaque mois une fête en son honneur.
    « Je sème un grain qui pourra produire un jour une moisson » trouve-t-on encore dans le Traité sur la tolérance (1763), traité rédigé à l’occasion de l’affaire Calas, afin que justice soit rendue ne serait-ce que post mortem, au malheureux. Voltaire y ajoute : « Attendons tout du temps, de la bonté du roi, de la sagesse de ses ministres, et de l’esprit de raison qui commence à répandre partout sa lumière. » De nos jours, le roi c’est Jupiter sur lequel l’esprit de raison ne paraît pas précisément souffler toujours très fort, mais sait-on jamais.
    Le Jardin des philosophes, ce n’est pas seulement le petit lopin de terre de l’agriculture de subsistance, mais c’est l’esprit.
    Vous qui vous montrez de temps à autre un peu fin, pourquoi laisser le reste du temps, l’extra fin aux petits pois ? Hum ?

  85. Catherine JACOB

    @ Elusen | 20 novembre 2017 à 06:16*
    « La philosophie n’est qu’une invention, elle n’a rien de naturel et ne relève pas de la Nature. »
    Qu’est-ce que votre prof de philo de terminale a bien pu vous faire ?
    C’est là une question dont, en effet, je n’ai pas la réponse, mais vous si !

  86. @ Catherine JACOB | 20 novembre 2017 à 12:44
    Tout laisse à penser que c’est un ancien élève de Patrice Charoulet ! ☺

  87. @ Catherine JACOB à propos d’Elusen
    « Qu’est-ce que votre prof de philo de terminale a bien pu vous faire ? C’est là une question dont, en effet, je n’ai pas la réponse, mais vous si ! »
    N’oubliez pas que pour la plupart des musulmans (je distingue ceux qui sont accessibles à la raison de ceux qui ne le sont pas…), le Coran est un livre incréé. Dieu lui-même en étant l’auteur, toute tentative de l’interpréter par la raison est sacrilège. Chercher, par la seule force de la raison, un sens à la vie et un chemin vers le bonheur – ce que fait la philosophie – est vain.

  88. @ Catherine JACOB | 20 novembre 2017 à 12:44
    « Qu’est-ce que votre prof de philo de terminale a bien pu vous faire ? C’est là une question dont, en effet, je n’ai pas la réponse, mais vous si ! »
    Qu’est-ce qu’a bien pu vous faire votre poisson rouge pour que vous soyez convaincue que la philosophie est dans l’ordre de la Nature, qu’elle pousse sur les arbres, qu’elle na pas besoin d’individu pour la concevoir ?
    C’est là une question dont, en effet, je n’ai pas la réponse, mais l’aquarium si !

  89. @ Elusen
    « La philosophie n’est qu’une invention, elle n’a rien de naturel et ne relève pas de la Nature. »
    Et alors ? Qu’est-ce-qui dans la vie des hommes ne relève pas de l’invention ?
    Et en quoi ce qui relève de la Nature est-il supérieur à l’invention ?
    Et pourquoi opposer la Nature et la Philosophie ?
    Est-ce-que « invention » dans cette phrase est à prendre positivement ?
    Implicitement, il semble que vous souteniez que l’invention « philosophie » est… (je crains de mal interpréter) ??
    Mme Jacob est très délicate, car j’aurais dit moi, que vous soutenez une ânerie, avec zèle et véhémence, ce qui prouve que vous y croyez ou que vous êtes un sacré philosophe !
    Le raisonnement par l’absurde est très amusant, vain, et faux…

  90. @ Catherine JACOB
    « Eh bien, vous ne défendez pas la philosophie, dont j’ai cru comprendre qu’elle vous tenait à cœur, plus que ça ? » (Elusen)
    Il est des attaques qui ne valent pas la peine qu’on s’en préoccupe plus que cela. »
    Ah… C’est parce que vous êtes optimiste, et moi, pessimiste, je crois que le bas, autant voire plus que le haut, peut détruire gens, pays, disciplines de l’esprit, enfin, tout, je ne vais pas faire un inventaire.
    Et donc, comme tout gant qui devait être relevé pour son honneur, toute attaque devrait, certes, il faut prendre sur soi, être contrée.
    De plus, le haut, le bas, ce peut être fort subjectif, je n’ai rien à répondre, ou je n’aime pas quelqu’un d’avance, je dirais que son objection est basse, comme c’est honnête.
    J’ai aussi l’impression, autre chose de pessimiste, que le temps ne joue pas pour le bien ou pour moi. Enfin, maintenant que j’ai quelqu’un qui croit plus en moi que moi et pareil pour ce que je projette, je peux me sentir vide, mais pas me laisser aller, non, je ne méritais ni le vide, ni cette aide pour laquelle j’aurais tant donné autrefois, les choses arrivent trop tard, dirait mon ancien moi, celui que j’essaie de faire émerger, pour qui je persévère, à son heure, vu que je crois tant à cette personne… Mais d’ici que je sois comme vous… Pour ce qui concerne le monde, le temps jouerait pour le bien si on croyait à un progrès linéaire.
    Si je ne doute pas de la baisse de la violence, quoi qu’on en dise, sur le long terme, ou du progrès scientifique, si certains s’en moquent, je crois que tout peut être perdu, l’espèce humaine peut être asservie ou détruite. Vous avez dû zapper ce que j’en ai dit ou trouver ça peu convaincant, mais en tout cas, pourquoi penser ainsi, il n’est pas question d’attendre que tout aille pour le mieux par la grâce du Saint-Esprit.
    « Au lieu de perdre son temps à critiquer ceux qui ne servent à rien pourquoi Elusen ne défend-il (elle ?) pas ceux qui servent à quelque chose ? Hum »
    La seule chose convaincante pour moi de ce que vous avez dit jusqu’à présent. Le reste ressort d’une lecture pessimiste ou optimiste, ce que vous dites là est incontestable.
    Car l’inutile ne vaut pas qu’on en parle, tandis que toute victime mérite d’être défendue. Mais Elusen, c’est un peu l’esprit qui nie, si certains ne veulent pas qu’on dessine, lui va jusqu’à attaquer les termes imagés ! Cependant, ses précisions peuvent être inintéressantes.
    « Le Jardin des philosophes, ce n’est pas seulement le petit lopin de terre de l’agriculture de subsistance, mais c’est l’esprit.
    Vous qui vous montrez de temps à autre un peu fin, pourquoi laisser le reste du temps, l’extra fin aux petits pois ? Hum ? »
    Pour moi, si je le déplore, la vie c’est :
    « Le combat est le père et le roi de l’univers,
    Il a créé les hommes, il a créé les dieux,
    Il a fait les uns esclaves, les autres libres ».
    Le jardin qui n’est pas protégé, défendu par l’épée et par l’esprit, est piétiné.
    ————————
    @ Elusen
     » La philosophie n’est qu’une invention, elle n’a rien de naturel et ne relève pas de la Nature. »
    Quand bien même ? L’Homme est, c’est tout à son honneur, comme Ulysse, fertile en inventions !
    Sinon, les philosophes, comme tout d’ailleurs, doivent être contextualisés… Il faut bien que les commentateurs de La Pléiade aient quelque chose à écrire !

  91. « Car l’inutile ne vaut pas qu’on en parle, tandis que toute victime mérite d’être défendue. »
    Voilà donc une belle définition du Saint-Esprit, comme, et sans ironie, l’aveu du désir d’être aimé, jardin intime et profond du moi de la vérité romanesque, libérant des combats romantiques alors devenus obsolètes et inopérants. La parole, par sa seule formulation du réel, pulvérisant jusqu’à la mort au bénéfice de la transmission, vie éternelle, non des corps, mais de l’Esprit incarné.

  92. @ Noblejoué | 20 novembre 2017 à 17:19
    « L’Homme est, c’est tout à son honneur, comme Ulysse, fertile en inventions ! »
    Vous savez que cela ne veut rien dire !
    Votre Ulysse peut être en jachère cela le regarde !
    Le sieur Bernard-Henri Lévy a le niveau cognitif de Raël, y a beaucoup de choses à défricher là.
    Dans les deux cas, nous avons affaire à un comportement de secte, face à des messies, petits frères de Jésus, qui ne gagnent pas leur vie, mais vivent du travail des autres.
    L’immense fortune personnelle du millionnaire Bernard-Henri Lévy ne fait pas de lui un philosophe, mais un mondain oisif qui comble son ennui comme il peut.
    Il n’est pas là où il en est pour une quelconque forme d’intelligence, mais grâce à la fortune familiale et à son réseau relationnel, c’est un individu inutile pour la civilisation, la société ; pas pour sa famille et son entourage, mais pour le reste de l’humanité, qui s’en tamponne.
    Investir sa parole comme s’il avait quelque chose à nous dire, comme si cela était capital pour notre devenir, comme s’il nous poussait à une quelconque réflexion.
    Le bonhomme n’est pas présent pendant un procès, mais il fait un commentaire sur l’attitude d’un avocat et cela sur des « on m’a dit que », des ouï-dire, du rapportage (comme dirait les enfants).
    La condamnation d’Abdelkader Merah, sans preuve d’un quelconque délit, est dangereuse pour toute une civilisation, cela veut dire que l’on peut être condamné en fonction de sa sale gueule.
    Pourquoi les skinheads qui ont provoqué la mort de Clément Méric n’ont-ils pas entraîné la condamnation d’Eric Zemmour, Jean-Marie Le Pen, Serge Ayoub, Alain Bonnet connu sous le pseudonyme de Soral, etc. ?
    Si la pensée de ce Merah tentait de nous dire qu’il relève de la psychiatrie, mettre en prison une personne parce qu’elle ne pense pas comme vous, mais qui va finir en prison à terme ?!
    Le Pr Évelyne Heyer du CNRS et du Muséum d’Histoire Naturelle de Paris doit-elle aller en prison pour avoir affirmé que les races n’existent pas, si une personne qui avait lu ses livres, entendu ses propos avait pété la tête à des racistes ?!
    Le très mauvais cinéaste Francis Ford Coppola doit-il aller en prison pour avoir inspiré les lascars avec The Godfather ?
    Brian de Palma pour Scarface ?
    Pour peu qu’un gamin se jette d’un immeuble, les auteurs de Superman, les cinéastes, les acteurs doivent-ils aller en prison eux aussi ?
    Et le tout sans preuve, juste l’émotion, juste la vindicte populaire, l’irrationnel, la pulsion. À l’ordinaire cela se finit sur des bûchers avec un chef de l’Inquisition Bernard-Henri Lévy.
    Si vous pensez qu’un seul d’entre vous pourra en réchapper quand on en est réduit à ça, c’est que vous êtes complètement c_ns.

  93. @ sbriglia
    J’ai admiré, je ne sais pas sur quoi cela aurait débouché : qui admire est l’élève de la personne admirée, mais je n’éprouve plus rien.
    L’amour, de toute façon, n’a jamais été, n’est pas, et ne sera jamais pour moi. L’amitié, je l’ai, enfin, façon de parler, cela se vit mais ne se possède pas. Je ne cherche personne, et je vous prie de courir après vos feuilletons ailleurs si j’avoue que votre extrait m’a amusé.
    Et de plus, du 10 septembre 2017, je considère que je ne fais que me survivre. Il m’étonnerait extrêmement, mais si des proches me lisent, merci, et merci encore… J’en reviens à vous, triste sire et joyeux drille, je me survis, et le pourquoi ne vous regarde pas, on circule.
    S’il ne faut pas prendre toutes les paroles ou images au mot, pour dire l’agressivité redoublée si des gens dont je n’ai certes pas besoin venaient me chercher noise, ou l’embarras si, maintenant qu’il est trop tard, on en venait à m’aimer, il y a cette chanson de William Sheller, A franchement parler :
    https://www.youtube.com/watch?v=Kt4bSOmH5FE

  94. Catherine JACOB

    @ sbriglia | 21 novembre 2017 à 08:53
    Ha, ha, ha, ha ! Excellent. Mais bon, à toute fin utile. Je n’étais pas née en 1950 !

  95. @ Elusen
    Je ne m’intéresse pas à Bernard-Henri Lévy mais à Ulysse, si ! Les humains sont, bien davantage que d’autres animaux, tels les singes non humains, capables d’inventer. Parmi eux, certains sont plus capables d’inventer et ont été symboliques de cela, certains personnages mythologiques :
    – Ulysse pour ses ruses de guerre.
    – Dédale pour ses inventions techniques, le dédale, justement, les ailes qu’il a utilisées avec son fils Icare, pour en sortir.
    Tout ce que je dis a du sens, il suffit de se référer à la culture des classiques et… à la Nature, comme vous dites, où les humains ont certaines caractéristiques propres, mais moins qu’on l’a cru.
    Dire « votre » Ulysse est des plus bizarres, entre nous, Ulysse est de la culture grecque ancienne sur laquelle s’est édifiée la nôtre, et je ne l’ai pas utilisé dans un sens que les Grecs et leurs successeurs auraient renié… Auriez-vous quelque chose contre Homère en plus des philosophes ?

  96. @ Noblejoué | 21 novembre 2017 à 17:46
    « …Ulysse pour ses ruses de guerre. »
    Euh quoi de neuf docteur ?!
    Ulysse tout comme Harry Potter, Voldemort ou le Père Noël n’existent pas !
    Ce ne sont pas des personnes réelles, mais des personnages, donc imaginaires.
    Dédale n’a pas plus existé, c’est de la mythologie, comme Moïse et Noé, Hollande de gauche ou Macron qui aurait une probité, une intégrité, un honneur.
    « Ulysse est de la culture grecque ancienne sur laquelle s’est édifiée la nôtre »
    « …la nôtre », c’est qui la nôtre ?! Je connais Lenôtre, mais : la !
    Commencez par définir la culture.
    Par la suite, y a-t-il une seule culture en France ? constituée de 143 langues différentes et de plusieurs peuples, passant des Bretons aux Corses, Maoris, Mahorais, Amérindiens d’Amazonie, Catalans, Flamands, Occitans, etc.
    Source CNRS – laboratoire Limsi – Université des sciences d’Orsay :
    https://atlas.limsi.fr/

  97. @ Elusen
    Qui ignore qu’Ulysse soit un personnage imaginaire ? Cela n’empêche pas, au contraire même, d’être un symbole.
    « Par la suite, y a-t-il une seule culture en France ? constituée de 143 langues différentes et de plusieurs peuples, passant des Bretons aux Corses, Maoris, Mahorais, Amérindiens d’Amazonie, Catalans, Flamands, Occitans, etc. »
    Qui s’imagine qu’il y a une seule culture quelque part ?
    Et tout autant : qui peut nier que l’apport de la Grèce ancienne n’ait été déterminant ? Que ce soit la philosophie que vous dénigrez, ou la science, les Grecs en sont l’origine.
    Certains font des finasseries, d’autres des pirouettes… Je préfère encore les pirouettes.

  98. @ Noblejoué | 21 novembre 2017 à 22:01
    « Qui ignore qu’Ulysse soit un personnage imaginaire ? »
    Ben vous ! Puisque vous affirmez qu’il a inventé des trucs !
    Vous faites la même chose avec Dédale.
    Vous souvenez-vous de ce que vous écrivez ?
    C’est inquiétant, car si j’ai bien compris, sur ce blog c’est beaucoup de personnes qui atteignent un âge où le cerveau peut faire défaut.
    Ceci est de vous :
    « Certains sont plus capables d’inventer et ont été symboliques de cela, certains personnages mythologiques :
    – Ulysse pour ses ruses de guerre.
    – Dédale pour ses inventions techniques, le dédale, justement, les ailes qu’il a utilisées avec son fils Icare, pour en sortir. »
    « Qui s’imagine qu’il y a une seule culture quelque part ? »
    Ben encore vous !
    Juste là :
    « Ulysse est de la culture grecque ancienne sur laquelle s’est édifiée la nôtre »
    Les Grecs seraient à l’origine de la philosophie et de la science, alors là, fallait vraiment le faire celui-là !
    Ce sont les Grecs qui ont construit les pyramides d’Égypte !
    Ce sont les Grecs qui ont construit la grande muraille de Chine !
    Ce sont les Grecs qui ont construit les pyramides incas, aztèques, etc !
    Ce sont les Grecs qui ont mis au point les igloos !
    Ce sont les Grecs qui ont inventé la roue !
    Si les peuples ont fait usage de ce qui est indiqué juste avant, c’est que la réflexion, la sagesse, la logique, l’observation, la connaissance, la réflexion, ils en avaient eux aussi la capacité.
    Vous confondez un mot d’origine grecque dont nous nous servons dans une langue, avec : inventer.
    En linguistique vous confondez le signifiant et le signifié.
    Celui qui invente le mot arbre n’a pas inventé l’arbre !
    Dieu, c’est du grec, pourtant ce ne sont pas les Grecs qui ont inventé Dieu.
    Phallus, c’est aussi du grec, mais ce ne sont pas eux qui ont inventé le vôtre.
    Votre attitude est typique d’un Occidental, le monde n’existe que parce qu’il le regarde et qu’il le nomme.
    S’il ne nomme pas un continent : Amérique, alors cela n’existait pas ! L’Occidental découvre quelque chose qui existe déjà, il découvre l’Amérique, l’Australie, la Nouvelle-Zélande.
    Non, il les nomme !

  99. @ Elusen
    «  »Les Grecs seraient à l’origine de la philosophie et de la science, alors là, fallait vraiment le faire celui-là !
    Ce sont les Grecs qui ont construit les pyramides d’Égypte !
    Ce sont les Grecs qui ont construit la grande muraille de Chine !
    Ce sont les Grecs qui ont construit les pyramides incas, aztèques, etc !
    Ce sont les Grecs qui ont mis au point les igloos !
    Ce sont les Grecs qui ont inventé la roue ! »
    Tout cela n’est que technique ! Vous confondez science et technique… confondant.
    « Qui ignore qu’Ulysse soit un personnage imaginaire ? »
    Ben vous ! Puisque vous affirmez qu’il a inventé des trucs !
    Vous faites la même chose avec Dédale.
    Vous souvenez-vous de ce que vous écrivez ? » »
    Vous vous souvenez de ce que je vous ai dit sur le langage qui serait moins riche sans les images. Ce n’est pas vous qui allez m’interdire d’en user, exemples :
    – Le soleil se lève.
    – La muse m’inspire.
    – Je sors des bras de Morphée.
    – Les chiffres nous disent.
    J’arrête, c’est fatigant…
    Ne pas comprendre le langage imagé et mettre des points d’exclamation partout n’est pas un avantage pour les causes que vous voulez défendre, je vous le dis en passant… Des attitudes qui déplaisent à juste titre font que je gage que la plupart des gens ne vous lisent pas ou avec un a priori défavorable… Comme en plus vous amenez des renseignements qui déplaisent à ceux qui n’ont que faire de la religion mahométane et ne veulent pas se souvenir qu’à une époque, le monde arabo-musulman a été brillant, vous êtes vite catalogué comme sympathisant des islamistes.
    Bon sang, vous devriez payer la consultation que je vous donne !
    « Dieu, c’est du grec, pourtant ce ne sont pas les Grecs qui ont inventé Dieu.
    Phallus, c’est aussi du grec, mais ce ne sont pas eux qui ont inventé le vôtre.
    Votre attitude est typique d’un Occidental, le monde n’existe que parce qu’il le regarde et qu’il le nomme. »
    La religion existe partout, et depuis le début de l’espèce : rien à voir avec la science et la philosophie.
    D’ailleurs, souvent chez les gens dire qu’un truc n’est pas naturel comme vous le faites, n’est qu’un moyen d’attaquer un élément de la culture, la philosophie mais non la science… alors que la religion ou la science ne sont pas pratiquées non plus par les singes ou par les canaris.
    Que des gens croient que les choses existent parce qu’ils les nomment, oui… Est-ce une attitude uniquement occidentale ? Il faudrait une connaissance profonde de la culture occidentale et des autres pour le dire, je ne me prononcerai pas.
    J’aimerais autant : il y aurait une chose juste dans toute votre intervention, ce serait un élément encourageant pour de futurs progrès pour vous.

  100. @ Noblejoué | 22 novembre 2017 à 05:13
    Ouh là, vous ne maîtrisez pas grand-chose.
    La technique n’est autre que l’application de la science ; la technique en est la conséquence.
    Ainsi pour construire une pyramide que ce soit en Égypte ou chez les Aztèques, cela a été pensé au préalable, longuement réfléchi vu les ouvrages, en cela de la science.
    Britannica : https://www.britannica.com/topic/science
    CNRS : http://www.cnrtl.fr/definition/science
    « Vous vous souvenez de ce que je vous ai dit sur le langage qui serait moins riche sans les images »
    Je n’ai jamais écrit cela, vous l’inventez, dans le cas contraire prouvez-le.
    Par la suite votre technique rhétorique ce sont les attaques à la personne histoire de détourner l’attention, ainsi la personne passe plus de temps à se défendre qu’à argumenter sur le sujet.
    Cela étant vous n’avez toujours pas apporté la preuve que la science est une invention des Grecs.
    Nommer quelque chose, ce n’est pas l’inventer.
    Si je vous nomme comme raélien, vous fais-je exister et établis-je la vérité ?

  101. Catherine JACOB

    @ Elusen | 22 novembre 2017 à 02:17
    Vous mélangez des éléments culturels qui témoignent d’époques différentes sur un laps de temps de 5000 ans environ ! ça n’a pas de sens sans fil conducteur.

  102. @ Elusen
    Science et technique, vous ne connaissez pas les bases mais je vous les envoie, sympa, non ?
    http://coursterminale.wifeo.com/technique-et-science.php
    Ignorer bien des choses et sauter de là aux conclusions, que c’est drôle, vous ressemblez à certains philosophes, un truc que vous auriez pu critiquer dans la discipline appelée philosophie qui vous déplaît tant, mais vous tombez à côté, et il y aurait d’autres choses à dire, mais je les garderai pour moi, et pourquoi ?
    Parce que vous ne sauriez qu’en faire, visiblement. Et puis, parce que la philosophie est comme bien des choses, ne devant pas être tenue pour inutile voire nuisible à cause de quelques avis malheureux de philosophes, mais perfectionnée.
    Pour les images, vous avez vraiment un problème, vous ne les comprenez jamais, ou feignez de ne pas les comprendre, et m’attribuez donc toutes sortes d’erreurs intellectuelles.
    Vous êtes une vraie mine à gags, vous savez… Je ne m’en avisais pas avant, on ne peut pas être sur tous les fronts, mais enfin, ne faire donner des leçons par qui confond science et techniques et a des problèmes d’images, en plus en notre époque saturée d’image, c’est fou.
    Il n’est pas mal, en soi, de comparer les époques, encore faut-il aboutir à quelque chose. C’est, je crois, ce qu’a voulu dire Catherine JACOB, qui prend bien des gants avec vous, allez savoir pourquoi, mais tout mystère ne mérite pas élucidation.

  103. @ Noblejoué | 23 novembre 2017 à 05:34
    Vous opposez à Britannica, encyclopédie non anonyme et l’une des plus sérieuses au monde, et au dictionnaire du CNRS, un site pris au petit bonheur la chance en lançant une recherche sur un moteur de recherche, un site de surcroît anonyme, mais où se trouve votre crédibilité là-dedans ?!
    La science ne peut pas avoir été inventée par les Grecs, puisque les Chinois, les Japonais, les Aztèques, les Incas et d’autres peuples de par le monde n’ont jamais été en contact avec les Grecs et pourtant, ils avaient des calendriers, des calendriers solaires, astraux, des oeuvres architecturales monumentales, le tout basé sur des calculs.
    Vous confondez le mot « science » avec le concept science, inventer un mot ne fait pas de vous celui qui a inventé le concept.
    Dieu, c’est un mot grec et ce ne sont pas les Grecs qui ont inventé Dieu !
    Les États-Uniens n’ont pas inventé la pizza au prétexte qu’ils ont inventé Pizza Hut !
    Le mot technique étant un mot grec, ainsi selon vos élucubrations, ce sont les Grecs qui ont inventé la technique, de ce fait la préhistoire n’a connu aucune technique, l’humanité pas plus en dehors de la Grèce.
    Vous ne maîtrisez pas grand-chose dans cette affaire.
    La technique, c’est l’application de la science et pour qu’il y ait technique, il faut qu’il ait eu réflexion là-dessus avant ; une réflexion qui parte d’une observation et d’un questionnement, donc la définition du mot grec : science.
    — Science —
    « Somme de connaissances qu’un individu possède ou peut acquérir par l’étude, la réflexion ou l’expérience. » dictionnaire du CNRS.
    http://www.cnrtl.fr/definition/science
    * Pr Evry Schatzman, astrophysicien, membre de l’Académie des sciences.
    « Si l’on admet que les phénomènes naturels obéissent à des lois et que ces lois sont connaissables, on peut dire que la science est l’ensemble de la connaissance des lois des processus naturels. Mais, en disant cela, on entend que l’homme fait partie de la nature et que son comportement et son activité, individuels ou collectifs, obéissent également à des lois. Cependant, il est nécessaire de faire une distinction entre sciences de la nature et sciences humaines. »
    * Pr Jean Ladrière, docteur en philosophie, Université catholique de Louvain (cela devrait vous plaire, c’est un philosophe).
    « En première approximation, on pourrait dire que la science est un mode de connaissance critique. Le qualificatif « critique » doit être entendu ici en un double sens : il indique, d’une part, que la science exerce un contrôle vigilant sur ses propres démarches et met en œuvre des critères précis de validation, d’autre part, qu’elle élabore des méthodes qui lui permettent d’étendre de façon systématique le champ de son savoir. La démarche scientifique est à la fois réflexive et prospective. Il est essentiel de remarquer que les principes organisateurs de la science ne lui sont pas fournis par une instance extérieure ; l’élaboration des critères de validité et des méthodes de recherche fait partie intrinsèquement du développement du savoir scientifique lui-même. Cela ne signifie pas cependant que ces principes sont reconnus en toute clarté et de façon exhaustive dans le moment même de leur mise en œuvre. Immanents aux démarches effectives, ils doivent être progressivement dégagés de celles-ci par un effort spécifique de thématisation. Cet effort doit prendre lui-même une forme critique ; il ne s’agit pas seulement de mettre en évidence des idées inspiratrices et des critères de construction opérant en fait, de façon implicite, dans la recherche ; il faut aussi les soumettre à un examen clarificateur et à des épreuves de validité, et cela dans l’intérêt même de la recherche. »
    — Technique —
    « Qui concerne les applications de la science, de la connaissance scientifique ou théorique, dans les réalisations pratiques, les productions industrielles et économiques. »
    Dictionnaire du CNRS : http://www.cnrtl.fr/definition/technique
    * Cornelius Castoriadis, Grec, diplômé de droit, de science politique, d’économie et de psychanalyse, directeur d’étude à l’École des hautes études en sciences sociales de Paris.
    « La conception occidentale de la technique
    Langue et culture contemporaines n’ont à peu près rien écarté de la constellation de significations du terme grec. La technique est ainsi mise en œuvre d’un savoir, pour autant qu’elle se distingue de ce savoir comme tel ; pour autant aussi qu’elle ne prend pas en considération les fins ultimes de l’activité dont il s’agit : déjà Aristote disait que « dans la technè, celui qui volontairement agit mal est préférable » (Éthique à Nicomaque, VI, 5) ; donc, les domaines de la technè et de la vertu éthique sont séparés. Mise en œuvre de moyens, on ne doit la juger que sur l’ajustement efficace de ces moyens à la fin visée, qui est posée par une instance autre. »
    Le nombrilisme de l’occidental Noblejoué… tout se définit par son unique prisme, les autres cultures de par le monde n’existent pas, n’ont rien trouvé, pensé, élaboré, n’ont jamais eu de sciences.

  104. @ Elusen
    Certes le mot « science » peut renvoyer à plusieurs réalités… Vous qui aimez tant les dicos, trouvez-vous beaucoup de mots à une seule définition ?
    Mais quand on parle de science, sans plus préciser, c’est bien à une réalité bien précise qu’on renvoie, qui n’est pas celle de la technique, ne vous en déplaise… La science est née de la technique, et non l’inverse.
    Puisque vous vous prétendez au-dessus d’une source qui rappelait ce qui est sans trop vous obliger à contextualiser et voir l’évolution historique alors que vous n’aimez pas ces exercices, une autre :
    https://www.cairn.info/revue-recherche-en-soins-infirmiers-2008-1-page-6.htm
    Je ne sais pas si vous avez remarqué que je ne me présente pas comme une encyclopédie vivante. Ni le prof qui flique et qui note. Ni les défenseurs de l’Occident qui ne vont pas plus démontrer son originalité que reconnaître la valeur des autres civilisations.
    N’ayant rien promis, n’ayant pas noblesse oblige non plus, pris un rôle qui à mon avis devrait forcer ceux qui le revêtent, rien ne m’obligeait à le faire, et encore moins à continuer si rien ne m’interdisait, n’usurpant rien, d’y aller.
    Et donc, sans obligation et à présent sans envie, je préfère arrêter.

  105. @ Noblejoué | 23 novembre 2017 à 23:36
    « Puisque vous vous prétendez au-dessus d’une source qui rappelait ce qui est sans trop vous obliger à contextualiser et voir l’évolution historique alors que vous n’aimez pas ces exercices, une autre : »
    Cette phrase ne veut strictement rien dire !
    Le but d’une phrase n’est point de coller des mots bout à bout, mais qu’au final elle ait un sens !
    « Je ne sais pas si vous avez remarqué que je ne me présente pas comme une encyclopédie vivante »
    Vous vous présentez comme quelqu’un qui sait tout sur tout et qui peut affirmer que sans les Grecs la science et la philosophie n’ont aucune existence, le tout sans rien connaître du reste du monde, des cultures, des histoires de tous les autres peuples.
    Vous faites bien du nombrilisme !
    Voilà ce qui est écrit dans votre lien :
    Dr en lettres option philosophie, Philippe Fontaine maître de conférences Université de Rouen.
    « Une remarque préjudicielle s’impose: l’avènement de la science, au sens moderne du mot, constitue un événement proprement unique dans l’histoire de l’humanité. Ce qui s’est instauré en quelques siècles seulement en Occident ne s’était jamais produit nulle part, et les découvertes, émanant d’autres civilisations, que nous pourrions être tentés de qualifier de « scientifiques », n’ont jamais constitué un corpus de connaissances structuré, reposant sur la mise en œuvre d’une méthode expérimentale unique, s’exprimant sous la forme d’un système formel de lois mathématiquement énoncées. Comme le note le philosophe Karl Jaspers : « La science moderne est un phénomène dont on chercherait en vain l’équivalent dans toute l’histoire de l’humanité; elle est propre à l’Occident. La Chine et l’Inde n’en ont connu que de vagues prémisses ; quant à la Grèce, nous lui devons nombre d’idées géniales, mais qui sont restées sans rapport entre elles et qui ne sont pas allées plus loin. En quelques siècles, en revanche, voici que l’Occident a donné le signal de l’essor intellectuel, technique et sociologique, entraînant toute l’humanité dans son sillage. Actuellement, ce mouvement connaît une accélération démesurée. » »
    Ainsi nulle part, votre prétention que ce sont les Grecs qui ont inventé la science !
    Sans compter que les deux auteurs, l’un citant l’autre, tentent de temporaliser avec la banalité d’un mot qui en soi ne renferme aucun sens : moderne !
    Le mot moderne est cité 23 fois !

    — « Avant de prendre la mesure de cet avènement intellectuel sans précédent, précisons les termes de notre sujet. Le terme de « science » est emprunté au latin scientia, signifiant la « connaissance », au sens large, spécialement la « connaissance scientifique », prenant dès l’époque classique le sens du grec epistémè, « savoir théorique ». »

    Là nous atteignons le summum, car vous avez affirmé que le mot était grec, alors que l’universitaire que vous mettez en lien affirme : latin !
    Ne savez-vous même pas lire vos références ?!
    Vous n’avez toujours pas apporté la preuve que la science est une invention des Grecs. J’attends !

  106. @ Elusen
    http://www.ac-orleans-tours.fr/hist-geo-grece/themes/philo.htm
    La science, c’est écrit bien clairement, la sortie du mythe, c’est la Grèce… Mais évidemment, la science est une notion évolutive, de la sortie du mythe à la technoscience, il y a différents stades.
    Mon autre lien :
    « La Chine et l’Inde n’en ont connu que de vagues prémisses ; quant à la Grèce, nous lui devons nombre d’idées géniales, mais qui sont restées sans rapport entre elles et qui ne sont pas allées plus loin. »
    …veut dire que la Chine et l’Inde ont eu beaucoup de techniques, la Chine étant d’ailleurs connue pour son avance technique sur l’Occident pendant longtemps (boussole, poudre et autres trucs) et l’Inde pour avoir inventé le zéro.
    Mais un amas de techniques ne font pas science, il faut de la théorie pour faire science.
    Une science naissante n’est évidemment pas moderne.
    « « Puisque vous vous prétendez au-dessus d’une source qui rappelait ce qui est sans trop vous obliger à contextualiser et voir l’évolution historique alors que vous n’aimez pas ces exercices, une autre : »
    Cette phrase ne veut strictement rien dire ! »
    Ca veut dire que vous vous figez sur le dictionnaire, enfin, le sens des mots qui vous arrange, en négligeant l’Histoire. Ca veut dire que vous avez critiqué un de mes liens qui n’était pas si mal, mais vous nous avez bien fait une petite croisade anti-Wikipédia, alors pourquoi pas ? Ca veut dire que voyant cela j’ai cherché un autre lien avec évolution historique, mais sans doute pas assez clair sur la Grèce, d’où celui que je vous propose.
    Pour avoir une chance que vous compreniez, il faut écrire en langage lourdingue, j’espère que ça ne va pas polluer mon style.
    Pour encyclopédie vivante et la suite, vous n’avez pas vu l’allusion à la vie de ce blog, ce qui illustre encore un coup que vous êtes hors du coup, je veux dire du contexte.
    On se demanderait presque ce que vous ont fait les Grecs d’attaquer la philosophie, qu’ils ont inventée, et de leur contester l’invention de la science.

  107. @ Noblejoué | 24 novembre 2017 à 20:57
    L’aberration de votre propos tient au fait que vous osez objecter qu’il y aurait une futilité des encyclopédies et dictionnaires qui vous sont opposés, tout en mettant vous-même des liens sur des sites Internet sous prétexte que vous avez lancé une recherche sur métamoteur.
    En fait, vous êtes un expert en clic et Google, mais rien qui ne prouve que ce sont les Grecs qui ont inventé la science.
    * Henry DUMÉRY – professeur de philosophie à l’université de Paris-X-Nanterre

    « En regard de cette rigueur et de cette efficacité, privilèges des seuls concepts opératoires, la philosophie fait figure de savoir archaïque, de discours intuitif et confus. Elle reste entachée de subjectivité, comme l’attestent la multiplicité et la disparité, l’incompatibilité de ses doctrines, de ses écoles, de ses tendances. Au mieux, elle soulève des problèmes intéressants, mais dont la solution n’est pas mûre. »

    Incas, Aztèques et Chinois, ne serait-ce que pour les prendre eux, connaissaient nécessairement les mathématiques, la géométrie et l’architecture au vu de ce qu’ils ont construit.
    À qui voudriez-vous faire admettre qu’ils se sont contentés d’empiler des trucs dans l’espoir que cela tienne debout ?!
    Ils étaient capables de calculer des éclipses solaires, lunaires, l’alignement des planètes et bien d’autres choses et le tout ils l’auraient fait sans : « Somme de connaissances qu’un individu possède ou peut acquérir par l’étude, la réflexion ou l’expérience.» définition de la science dans le dictionnaire du CNRS.
    http://www.cnrtl.fr/lexicographie/science
    Ils auraient réalisé tout cela sans admettre : « que les phénomènes naturels obéissent à des lois et que ces lois sont connaissables, on peut dire que la science est l’ensemble de la connaissance des lois des processus naturels.» Pr Evry Schatzman, astrophysicien, membre de l’Académie des sciences.
    – La science à l’usage des non-scientifiques –
    Pr Albert Jacquard, généticien, biologiste et mathématicien. Éd. Calmann-Lévy août 2001.

    Page 11 : [animaux] ; ce qui nous distingue est d’avoir adopté une attitude d’interrogation : nous cherchons à remonter la chaîne des causalités qui ont abouti aux événements constatés, c’est-à-dire à comprendre les processus qui se déroulent autour de nous et en nous.

    Les nombres, le zéro, l’algèbre, le calcul, la médecine, cela serait les Grecs, aucun autre peuple de par le monde n’avait la capacité à faire des additions, des soustractions, des multiplications, des divisions ; les mathématiques, la médecine, selon vous, cela ne serait pas de la science, la Chine ne connaissait pas la médecine.
    * Jean-Marie PRUVOST-BEAURAIN, diplômé en sciences de l’éducation, mathématique, économie, philosophie, ethnologie et bibliothéconomie.

    « L’idée intuitive de nombre doit remonter à l’émergence même de la pensée et il est impossible de savoir quel hominidé, et quand, a commencé à compter (ses doigts, les personnes de son groupe, des animaux, les jours…), ou au moins à distinguer un de deux ou de plusieurs.
    Les nombres interviennent dans la plupart des activités humaines, des langages qu’ils imprègnent aux calculs qui les utilisent, en passant par le commerce, les rites, etc. »

    En dehors des Grecs, personne ne s’est posé de questions sur les causalités, mais alors absolument personne !

  108. Catherine JACOB

    @ Elusen | 23 novembre 2017 à 11:42
    « Le nombrilisme de l’occidental »
    Il me paraît utile de préciser que l’Occidental est nombriliste certes, pas plus que le Chinois d’ailleurs, si pas moins:
    • 中国(ちゅうごく)という用語は、中国の古典である『詩経』で「地理的中心部」という意味で初めて用いられた。従って、本来は特定の民族ないし国家を指す語ではない。
    « Le toponyme chinois de la Chine se trouve employé dans le Shī Jīng (soit le Classique des vers poétiques – je précise sinon certains risquent encore de s’interroger sur les vers de terre), où il y désigne la partie centrale (genre d’omphalos donc) d’un territoire. »
    • 従って、本来は特定の民族ないし国家を指す語ではない。
    « Par conséquent, il n’y a pas initialement de référence à une ethnie particulière dans le nom de l’Etat chinois. »
    Par ailleurs, la dynastie vietnamienne au pouvoir au XIXe, celle des Nhà Nguyễn, nommait également son Etat « 中国 → La Terre du Milieu » et dans la mythologie japonaise, les Japonais faisaient référence à leur propre pays en disant « 葦原中国 → La Roselière de la Terre du Milieu » .
    Pour ce qui est de l’Occident, et il s’agit sans doute de la même idée que celle qui gouverne la Roselière des Japonais, le concept de middangeard est employé par Tolkien comme sous l’égide du mote grec οἰκουμένη / oikouménê (« terre habitée ») (qui a donné le mot œcuménique). Tolkien explique qu’employé ainsi, l’oikouménê est « le monde habité par les hommes », c’est-à-dire le monde physique où l’homme vit et accomplit sa destinée, par opposition aux mondes invisibles que sont, par exemple, le paradis ou l’enfer, soit au Japon, la Montagne ou le petit Tertre, habités par les Kami.
    On peut également évoquer l’Ombilic ou Omphalos qui désigne également le moyeu de la roue qu’on retrouvera par exemple dans le Tao de Lao Tseu ou encore, mais à l’inverse et je pense qu’on devrait méditer sur cette inversion, avec les Bétyles.
    Ceci étant clairement précisé, l’Occidental me semble, jusqu’à plus ample informé, le seul à pratiquer comme un sport l’autocritique spontanée et non commandée.

  109. @ Elusen et Catherine JACOB
    « Les débuts de la science grecque » de Geoffrey E.R. Lloyd
    « Plus communément, il est vrai, on définit la science de façon plus étroite, non comme un système de comportement, mais comme un système de connaissance. Clagett, par exemple, la décrit comme comprenant d’abord « la compréhension, la description et/ou l’explication ordonnée et systématique des phénomènes naturels », et ensuite « les instruments nécessaires à cette entreprise », y compris notamment la logique et les mathématiques.
    Mais la science, ainsi conçue, a-t-elle commencé en un point particulier de l’espace et du temps, pour ne parler du moins que du monde occidental ? La plupart de ceux qui ont traité de la science antique ont été de cet avis. »
    « La question de la nature et de l’extension des développements analogues dont la Chine ancienne fut, indépendamment, le théâtre, est une question complexe, sur laquelle les études de J.Needham (Science and Civilisation in China, University Press, Cambridge, en cours de publication) ont jeté beaucoup de lumière. Dans la présente étude, je ne m’occupe que du développement de la tradition scientifique de l’Occident »
    pages 11-12.
    Ce que j’ai lu sur la science et entre autres la science chinoise, si je ne me rappelle plus les détails, allait contre l’idée de science chinoise.
    De plus, ce que dit François Jullien de la Chine, où le sage est sans idée, sans théorie, ne va pas non plus dans le sens d’une science chinoise.
    Alors, il me faudrait quelque chose de sérieux pour m’en convaincre.
    Oui ou non, ça m’est, en fait, égal, croyez-le ou non. Je n’ai pas besoin par fierté que l’Occident ait eu longtemps le monopole de la science, je n’ai pas besoin par désir de le rabaisser de découvrir que la Chine, ou d’ailleurs d’autres, ont fait de la science.
    Fausser son regard, se servir des morts comme on agiterait cadavres en pitoyables danses, non merci.
    « Toutefois, il y a deux caractéristiques importantes qui distinguent véritablement les spéculations des philosophes milésiens de celles des penseurs antérieurs, qu’ils soient grecs ou non grecs : d’abord ce qu’on peut décrire sous le nom de découverte de la nature ; ensuite, la pratique de la critique et de la discussion rationnelle. »
    page 19
    En fait, oui, l’Occidental est, plus que d’autres, capables de se critiquer, ce qui va me permettre de le faire sans qu’on m’accuse trop de… je ne sais pas, on verra bien, si.
    Je n’aurais peut-être pas dû intervenir sur la question science. Car si j’ai mal fait, j’ai desservi ma thèse. Si j’ai bien fait, ouh, on va me dire que non, cela peut inciter de plus capables et ainsi, la desservir moins, mais néanmoins…
    Mais si je n’avais rien fait, j’aurais laissé ce que je pense être l’erreur se répandre et me le serais reproché.
    Souvent, dans l’action ou l’abstention, se niche quelque indécidable, quelque mélancolie.
    La tristesse porte à la critique, comme la critique porte à la tristesse.
    C’est pourquoi, quand on voit la science se mêler à la joie, gaya scienza,on éprouve, selon son humeur, bonheur ou souvenir du bonheur. La science comme chasse-spleen ?
    Quelle qu’en soit l’origine, buvons à cela.

  110. @ Noblejoué | 25 novembre 2017 à 18:00
    « Les débuts de la science grecque » – Éd. la Découverte – Geoffrey E. R. Lloyd, professeur d’histoire de la philosophie et des sciences.
    https://miniurl.be/r-1jiu
    Pour commencer, le titre n’affirme pas que ce sont les Grecs qui ont inventé la science.
    Le titre indique que l’auteur souhaite nous parler de la science grecque ; vous faites une métonymie.
    Je porte à votre connaissance que dans les extraits que vous mettez, l’auteur n’affirme pas que les Grecs ont inventé la science.
    Il y a même quelque chose qui vous a échappé, l’auteur :

    Je n’aurais peut-être pas dû intervenir sur la question science. Car si j’ai mal fait, j’ai desservi ma thèse.

    « ma thèse » ! Deux mots « ma » et « thèse ». Le possessif indique bien qu’il n’est pas dans la vérité, cela peut se traduire par : selon moi, selon l’auteur, selon lui.
    Une thèse n’est pas une vérité, mais une proposition, une théorie qui demande à être discutée.
    1° De nouveau, le dictionnaire du CNRS :
    http://www.cnrtl.fr/lexicographie/th%C3%A8se
    2° Confirmé par le dictionnaire d’Oxford :
    https://en.oxforddictionaries.com/definition/thesis
    3° Tout autant par le dictionnaire de Cambridge :
    https://dictionary.cambridge.org/fr/dictionnaire/anglais/thesis
    4° Selon l’encyclopédie Diderot et d’Alembert, c’est un paradoxe.
    https://miniurl.be/r-1jiv
    Je suis au regret de vous informer que vous ne m’avez toujours point apporté la preuve que ce sont les Grecs qui ont inventé la Science ; avec l’algèbre, qui est un mot arabe, cela va être dur.

  111. @ Elusen
    « Pour commencer, le titre n’affirme pas que ce sont les Grecs qui ont inventé la science.
    Le titre indique que l’auteur souhaite nous parler de la science grecque ; vous faites une métonymie. »
    Excusez-moi, mais on peut fort bien adopter un titre neutre. En science, même humaine, cela fait mieux.
    « Je porte à votre connaissance que dans les extraits que vous mettez, l’auteur n’affirme pas que les Grecs ont inventé la science. »
    Je porte à votre connaissance que l’auteur a dit que l’invention de la science par les Grecs est la thèse générale, ce qui n’est déjà pas rien.
    Que j’ai dit ce que je pensais du cas chinois.
    Que laissant de côté le cas chinois, il montre bien que l’invention de la science est grecque.
    « Une thèse n’est pas une vérité, mais une proposition, une théorie qui demande à être discutée »
    Vous sortez d’où, Elusen ? En science, ce qui est cru vrai aujourd’hui, quand même il y a consensus, n’est pas toujours reconnu vrai demain.
    J’aurais dû dire que je détiens la vérité, que je suis la vérité et la vie ? Excusez-moi, je ne fais pas dans la religion, mais dans la recherche de la vérité.
    De nouvelles découvertes factuelles, de nouvelles méthodes scientifiques, tout peut changer radicalement notre compréhension.

  112. @ Noblejoué | 26 novembre 2017 à 10:51
    « Que laissant de côté le cas chinois, il montre bien que l’invention de la science est grecque. »
    Non, c’est inexact ce que vous dites, l’auteur affirme que c’est sa thèse, donc son hypothèse, pas une vérité, c’est un avis, une opinion, pas un fait.
    Vous ne pouvez pas retirer ce propos de l’auteur :

    Je n’aurais peut-être pas dû intervenir sur la question science. Car si j’ai mal fait, j’ai desservi ma thèse.

    C’est une thèse, donc cela n’a rien de factuel, de vérité !
    Il suffit de voir les synonymes, ne serait-ce que sur le dictionnaire du CNRS, pas un seul : factuel, vérité.

    doctrine ; idées ; opinion ; système ; théorie ; proposition ; philosophie ; doctorat ; croyance ; assertion ; allégation ; affirmation ; traité.
    http://www.cnrtl.fr/synonymie/th%C3%A8se

    Aucune vérité, rien de factuel dans une thèse !

  113. @ Elusen
    « Aucune vérité, rien de factuel dans une thèse ! »
    Si.
    Toutes les théories scientifiques ne sont que des thèses. Quel que soit le nombre d’observations, quel que soit le nombre de gens convaincus, quelles que soient les utilités techniques qu’on tire d’une théorie, elle peut toujours être remplacée par une autre.
    C’est même la marche des sciences. Galilée, Newton… On fait des progrès, on approche la vérité, mais le successeur, davantage.
    Tout n’était pas faux dans une thèse, sans quoi on ne l’aurait pas adoptée, mais tout n’était pas vrai, un ou des faits l’invalident, et on doit en trouver une autre.
    Si la science rassemble des éléments du monde pour les expliquer, montre ce qui est impermanent sous les manifestations du réel, chaque théorie scientifique est impermanente.
    Qui sait si on ne finira pas par trouver des théories plus solides ?
    Je n’en sais rien, et je ne suis ni dans la déception à cause de l’imperfection de la science, qu’on pourrait avoir en voulant un savoir total à sa disposition, quelque chose d’inintéressant, ni dans la joie qu’on ne sache pas tout car la démarche de recherche est elle-même intéressante.
    A ce jour, la vérité d’une théorie scientifique au sens où vous l’entendez, totale, qu’on ne peut remettre en cause, n’existe pas.
    Mais ce qui existe encore, apparemment, ce sont des gens qui croient qu’elle existe… L’absolu de la science, du dico, et puis quoi, encore ? Bon, mieux vaut fractionner les absolus qu’avoir un gros absolu, bien méchant, en religion ou en politique. Mais cela entraîne souvent à l’erreur, voire la vôtre sur la science… actuelle.
    Mais qui connaît l’avenir ?
    Je vois bien que pour vous la science a valeur absolue d’ancrage dans le réel et de garantie de progrès.
    On dira que c’est pour le moins prématuré… Mais consolez-vous par le fait que la science offre tout de même une approche plus efficace du réel, je veux dire cumulative, que la philosophie et les arts. Ces derniers ont certes enrichi le monde de bien des œuvres, mais jamais accompli de progrès.
    Et tout cela rend le monde divers, et pour moi, j’espère pour vous aussi un jour, plus riche et donc digne d’intérêt.

  114. @ Noblejoué | 28 novembre 2017 à 10:55
    Une théorie est effectivement une thèse, puisque ces mots sont synonymes !
    Vous confondez thèse, théorie, vérité, factuel, science !
    La science observe, émet une théorie, elle cherche à la vérifier et c’est en fonction des éléments qu’elle établit ou non un fait.
    La thèse, théorie n’est pas de la science, mais un processus de la science.
    Un processus !
    Toutefois, vous ne m’avez toujours pas apporté la preuve que les Grecs ont inventé la Science et la Sagesse (Philosophie) ; quand bien même ils auraient inventé les deux mots.

  115. @ Elusen
    « La thèse, théorie n’est pas de la science, mais un processus de la science.
    Un processus ! »
    La thèse est la science d’une époque. Nous ne vivons pas hors du temps, et pour l’instant, la science n’a rien d’absolu, pour l’instant, la science n’est qu’un processus. La science va à la recherche de la vérité…
    Mais tant qu’elle n’aura pas tout trouvé, la science et la vérité seront distinctes. Vous confondez science et vérité, connaissance des choses et choses.
    Les Grecs inventent la science, leurs prédécesseurs n’étaient pas déraisonnables mais dressaient des listes :
    https://ec56229aec51f1baff1d-185c3068e22352c56024573e929788ff.ssl.cf1.rackcdn.com/attachments/original/7/3/6/002584736.pdf
    Vous même, ne dressez pas des listes de mots ou de faits, reliez-les entre eux.

  116. @ Noblejoué | 28 novembre 2017 à 21:51
    « La thèse est la science d’une époque. »
    Cela ne veut rien dire, l’on dirait un truc de biscuit chinois.
    Personne n’a affirmé que la science est processus, mais :
    la thèse, théorie n’est pas de la science, mais un processus de la science.
    Le Dr en astrophysique Thomas Lepeltier, dont vous mettez un lien sur un fascicule.

    Page 12 :
    « La thèse selon laquelle les cultures qui ont précédé la Grèce ne sont pas rationnelles n’est plus recevable », affirme Bernard Vitrac, spécialiste des mathématiques de l’Antiquité.
    Les grandes civilisations, babylonienne ou égyptienne, antérieures à la civilisation grecque, ont développé un imposant corpus de connaissances en médecine, en astronomie, en mathématiques, en botanique. « Ces savoirs n’étaient ni des croyances, ni de simples savoirs empiriques », ajoute-t-il.
    Page 13 :
    Les civilisations qui ont précédé les Grecs avaient donc acquis des connaissances élaborées non réductibles à quelques croyances ou recettes techniques. Comme d’ailleurs la plupart des civilisations humaines. « Il n’existe pas de civilisation qui n’ait pas de connaissances », assure Maurice Caveing, autre spécialiste des mathématiques antiques. Depuis que Claude Lévi-Strauss a rédigé La Pensée sauvage en 1962, les anthropologues ont bien montré qu’il existe dans toutes les sociétés dites « primitives » des corpus de connaissances – botaniques, zoologiques, médicales, techniques, etc. – qui ne se réduisent nullement à des croyances mythiques.

    Puis à la page 18, il fait une affirmation sans preuve :

    Il est désormais acquis que la science et la philosophie sont nées en Grèce à l’époque classique.

    Il affirme : admis, mais où est la preuve, admis par qui, sur quelle autorité, sur quelle connaissance des autres cultures de par le monde ?!
    Les phrases idiotes : « C’est admis. Tout le monde le sait. C’est connu. Etc. »
    Ce type de phrases était fait pendant l’Inquisition ou par le régime nazi.
    Une affirmation n’est pas une preuve, vous ne m’avez toujours pas apporté la preuve que les Grecs ont inventé la Science et la Sagesse (philosophie).

  117. @ Elusen
    Je vais vous expliquer un truc : quand on a besoin de mettre le nom d’un type pour étayer une affirmation, c’est parce que c’est nouveau, une idée qui a besoin d’une autorité, d’une référence.
    Vous vous référez sans problème à « Bernard Vitrac, spécialiste des mathématiques de l’Antiquité », pour le fait qu’on ne dit plus irrationnel ce qui a précédé la Grèce. Mais vous n’avez pas de preuve, à proprement parler, de démonstration mathématique. Vous vous en référez à quelqu’un qui a prouvé.
    Pour le fait que la science ait été inventée en Grèce, vu que c’est l’avis majoritaire, on serait bien en peine de dire quel chercheur nous en fournirait une preuve… C’est un peu comme demander si deux et deux font quatre, que voulez-vous ? Des travaux pour prouver des évidences…
    Quoique… Un livre vient de sortir que je me suis promis d’acheter, mais il y a tant à lire… Enfin, je vais le faire puisque je vous le cite, et surtout qu’il m’intéresse.
    Aristote…
    http://www.vrin.fr/book.php?code=9782081414853

  118. @ Noblejoué | 29 novembre 2017 à 11:06
    « Vous vous référez sans problème à Bernard Vitrac »
    Absolument faux !
    Là, c’est grandguignolesque !
    C’est le document que vous avez mis en lien !
    Le document que VOUS avez mis, pas moi !
    J’indique ce qui est écrit à la page 12 dans le document que vous avez mis, je ne me réfère donc point à Bernard Vitrac, mais au document que vous avez choisi, vous et personne d’autre.
    Mais avez-vous au moins lu le document que vous avez mis en lien ?
    Par ailleurs, vous n’avez toujours pas apporté la preuve que les Grecs ont inventé la Science et la Sagesse (philosophie), vos digressions visent à détourner l’attention.

  119. @ Elusen
    « Vous vous référez sans problème à « Bernard Vitrac, spécialiste des mathématiques de l’Antiquité », pour le fait qu’on ne dit plus irrationnel ce qui a précédé la Grèce. Mais vous n’avez pas de preuve, à proprement parler, de démonstration mathématique. Vous vous en référez à quelqu’un qui a prouvé »
    Je ne vous reproche pas de vous appuyer sur ce que je vous montre. Je dis que dans le lien que je vous sers, vous vous référez à ce qui vous arrange, et non au reste, quand tout a une égale autorité.
    Peu importe, je lirai le livre sur Aristote, à mon avis décisif sur cette question, et vous pouvez ou non en faire autant, et à votre rythme.
    Le mien n’est pas pressé, notamment parce que j’ai d’autres choses à lire.
    Mais chacun ses priorités. Je crois que nous nous sommes tout dit, et je finis donc ici.

  120. @ Noblejoué | 29 novembre 2017 à 20:40
    « Je ne vous reproche pas de vous appuyer sur ce que je vous montre. Je dis que dans le lien que je vous sers, vous vous référez à ce qui vous arrange, et non au reste, quand tout a une égale autorité. »
    Ce n’est pas du tout ce que vous avez écrit !
    Sans compter qu’il est matériellement impossible de prouver que les Grecs ont inventé la Science et la Sagesse (philosophie).
    Il n’y a que le racisme qui permette à certains de l’affirmer, ceux qui font des classifications de supérieur et inférieur.
    Ceux qui décident que le monde commence avec l’Occident, qu’il y a des civilisations supérieures et inférieures, nous sommes donc dans la subjectivité la plus absolue.
    Aristote et son pote Platon, les deux énergumènes qui proposent d’exterminer les pauvres pour régler les problèmes de la pauvreté, de cela personne ne dit mot, leur réflexion a pourtant cette conclusion, mais chut.
    Vous ne connaissez pas les autres cultures, l’Histoire des peuples, pas plus que les universitaires que vous avez cités, mais vous êtes à même d’affirmer qui aurait ou a inventé la science.
    Rien de scientifique dans les pyramides du continent américain, juste le hasard.
    Du pur Luc Ferry qui dit énormément de bêtises par le révisionnisme, le mensonge, le racisme :
    https://vimeo.com/245173757
    Mais toujours aucune preuve que les Grecs ont inventé la Science ; non, toujours aucune.

  121. @ Elusen
    « Sans compter qu’il est matériellement impossible de prouver que les Grecs ont inventé la Science et la Sagesse (philosophie).
    Il n’y a que le racisme qui permette à certains de l’affirmer, ceux qui font des classifications de supérieur et inférieur. »
    Vous êtes un drôle de me dire de prouver ce que vous croyez impossible de prouver, vous savez… La question des origines, en tout, est la plus complexe qui soit… Mais comme on a vu de la science en Grèce, et pas de science ailleurs avant la Grèce, sauf PREUVE DU CONTRAIRE, il faut conclure que ce sont les Grecs qui ont inventé la science.
    Aux gens qui vont contre de le faire, donc…
    Quand je pense que vous prenez des airs objectifs et ne comprenez pas cela, des airs de définisseur de mots et que c’est pour en arriver là, à la fin : au racisme supposé de ceux qui pensent que les Grecs ont inventé la science… Beau moyen d’essayer de discréditer, mais…
    On voit venir d’un peu loin que ce n’est pas la question des origines, de la science, qui compte, pour ceux qui parlent de racisme, mais de faire dans de l’antiracisme hors sujet.
    N’importe quoi ! Si on veut combattre le racisme on peut :
    – Démontrer que les races n’existent pas.
    – Montrer pourquoi l’Amérique et l’Afrique se sont moins développées que l’Europe et l’Asie, question de géographie, voir Jared Diamond.
    – Montrer les réalisations VÉRITABLES des autres civilisations, ainsi la TECHNIQUE supérieure des Chinois, et le fait que leur empire, certes avec division et recomposition, a duré plus longtemps que l’Empire romain, un succès politique. En technique et en politique donc, supérieur à l’Occident, sans parler de l’amour de la vie, quête d’immortalité des taoïstes, tolérance religieuse.
    Mais la science non née de la Grèce, sans preuve, quand on n’a pas vu de science avant la Grèce, c’est contre-productif.
    Ça fait qui prend les plumes du paon, on pense que qui fait ça n’a pas de plumes, forcément, or si… Comme disait Voltaire, mes ennemis, je m’en arrange, mais Dieu me préserve de mes amis.

  122. @ Noblejoué | 30 novembre 2017 à 16:13
    Il y a une différence entre voir de la Science en Grèce et ne voir de la Science qu’en Grèce.
    Nous voyons ce que nous voulons, quand nous voulons, surtout vous, en matière de nombrilisme.
    Vous décidez de ce qu’est la Science et ainsi vous décidez de qui l’aurait ou non inventée.
    * Science :
    – Somme de connaissances qu’un individu possède ou peut acquérir par l’étude, la réflexion ou l’expérience.
    – Connaissance approfondie des règles et des techniques propres à une activité ; par métonymie : adresse, habileté dans la pratique, compétence qui résulte de cette connaissance
    – Ensemble structuré de connaissances qui se rapportent à des faits obéissant à des lois objectives (ou considérées comme tels) et dont la mise au point exige systématisation et méthode.
    Source dictionnaire du CNRS : http://www.cnrtl.fr/lexicographie/science
    * Dictionnaire Universel, Messire Antoine Furetière 1690.
    http://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k50614b/f1882.item.zoom
    * Le Furetière fait référence à l’Encyclopédie, à l’époque, c’est la Diderot et d’Alembert :
    – Le mot science pris dans le sens qu’on vient de dire est opposé à doute ; et l’opinion tient le milieu entre les deux.
    – La science se partage en quatre branches, qui sont l’intelligence, la sagesse, la prudence et l’art.
    https://frama.link/CJBJ9bdZ
    * Science, dictionnaires de 1606 à 1935 :
    http://artflx.uchicago.edu/cgi-bin/dicos/pubdico1look.pl?strippedhw=science
    * Dictionnaire de 1330 de l’ancien françois :
    – Fait de savoir (savoir, connaissance de qqc. ; savoir-faire, savoir pratique ; savoir du sage, sagesse.
    – Intelligence des choses, capacité de les discerner, de les comprendre.
    http://www.atilf.fr/dmf/definition/science
    * Dictionnaire de Monsieur Chrétien de Troyes (1170) :
    ESCÏENCE, subst. fém.
    [F-B : sciance ; T-L : escïence ; GD, GDC : escience ; AND : escient ; DMF : escience ; FEW XI, 307b : scientia] Fréquence : 1 occ. Graphies : escience. « Savoir » : Por ce dist Crestiens de Troies Que reisons est que tote voies Doit chascuns panser et antandre A bien dire et a bien aprandre, Et tret d’un conte d’avanture Une mout bele conjointure Par qu’an puet prover et savoir Que cil ne fet mie savoir Qui s’escience n’abandone Tant con Dex la grasce l’an done. (Er 17).
    http://www.atilf.fr/dect/lexique/DECT_Francais_20141201.pdf
    C’est surprenant de voir que la définition depuis l’entrée du mot dans la langue françoise sert à désigner la somme des connaissances acquises par l’expérimentation.
    Ainsi les Incas, les Aztèques, les Chinois, les Khmers, l’Inde, etc., n’ont jamais eu aucune connaissance, aucun savoir tirés de la réflexion et de l’expérimentation, aucune Science alors qu’ils ont construit des monuments gigantesques pour lesquels il fallait des mathématiques, de la géométrie, de la science des matériaux, de l’architecture, etc.
    Placer au-dessus le Grec, c’est hiérarchiser, c’est donc bien raciste.
    Vous n’avez toujours pas apporté la preuve que les Grecs ont inventé la Science, qu’en dehors d’eux il n’y en avait pas.

  123. Marie-Christine Gryson-Dejehansart

    En tant que psychologue clinicienne ayant été longtemps expert judiciaire, je n’entrerai pas dans le débat philosophique mais je poserai juste la question : un procès d’assises doit-il apporter encore davantage de souffrances aux victimes ou à leur famille déjà fortement traumatisées par les événements qui le justifient ?
    Certes sa fonction ne peut être thérapeutique, ce n’est pas le but, même si sa contribution à la reconstruction psychique n’est pas négligeable quand justice a été rendue. Mais c’est en tant que psychothérapeute que j’entends ici la souffrance du frère de l’un des soldats tués par Mohamed Merah et l’attitude de EDM durant le procès l’a fortement aggravée, pourquoi ne pas le reconnaître ?
    Pourquoi ne parler que du droit et ne jamais évoquer la dimension humaine du non respect des parties civiles pour expliquer en partie l’emballement des critiques adressées à cet avocat de la défense ? Pourquoi ne pas mettre en lumière la stratégie d’inversion des culpabilités – que je connais bien – si chère à EDM et qui a tellement choqué ? Le frère du militaire n’a t-il pas dit : il nous regardait comme des assassins, il a pollué tous nos débats, il était méchant, indigne, irrespectueux :
    https://www.francetvinfo.fr/faits-divers/affaire/fusillades-dans-le-sud-ouest/proces-merah-un-verdict-difficile-a-encaisser-mais-on-va-continuer-le-combat-affirme-le-frere-d-une-victime_2450054.html

  124. @ Marie-Christine Gryson-Dejehansart | 11 décembre 2017 à 07:33
    De prime abord, je dirais que votre intervention est complètement à l’ouest .
    Dans l’affaire qui nous concerne, les victimes, comment vous le dire simplement, sont mortes !
    Vous n’êtes que psychologue clinicienne, autant dire incompétente, les vrais experts sont médecins psychiatres, d’authentiques scientifiques, la médecine n’est pas un truc complément aléatoire, elle est structurée et se soumet à un ordre des médecins avec accréditation pour exercer.
    De quel ordre dépendez-vous déjà ?
    Ah oui, aucun !
    De quel accréditation avez-vous besoin pour exercer ?
    Aucune !
    N’importe qui peut se déclarer psychologue clinicien, psychanalyste, psychothérapeute, ce n’est absolument pas réglementé, voyante, sorcière, astrologue, marabout…
    Il est sans compter que vous n’avez jamais, ni de près, ni de loin, approché le dossier, ni assisté aux audiences, mais vous trouvez le moyen d’avoir une opinion.
    Et une opinion n’a rien à voir avec la raison.
    Prenez pour exemple votre blog, celui où vous dites :

    • Pétition : Pour que le masculin ne l’emporte plus sur le féminin.

    « Emporte », fortement étrange que d’employer cette terminologie, car en grammaire, rien ne l’emporte, il n’y a que des règles.
    La grammaire ne parle pas d’emporter, mais d’accorder au masculin, ce n’est que le langage populacier de beauf qui fait usage de : emporter.
    Ah mais oui, suis-je donc bête ?!
    Vous êtes la pseudo-experte mise en cause dans l’affaire d’Outreau !
    Rapport N° 3125 de l’Assemblée nationale française, fait :
    Au nom de la commission d’enquête chargée de rechercher les causes des dysfonctionnements de la justice dans l’affaire dite d’Outreau et de formuler des propositions pour éviter leur renouvellement.
    => http://www.assemblee-nationale.fr/12/rap-enq/r3125.asp
    C’est sûr que comme vous avez le triomphe tellement modeste dans l’affaire d’Outreau, il s’avère que « pour éviter leur renouvellement » nous en sommes très loin.
    Vive vous !
    Toutefois, j’attire l’attention sur le fait que le rapport sur vos extraordinaires compétences et conflits d’intérêt a été rendu publique en 2006 et qu’effectivement vous n’êtes plus experte en rien depuis 2006.
    Page 176
    « Ce choix était d’autant plus malheureux que l’impartialité de Mme Marie-Christine Gryson-Dejehansart pouvait faire l’objet d’interrogations. »
    Page 178
    « Des missions réalisées dans des conditions attestant de pratiques professionnelles contestables
    a) Un psychologue à l’impartialité contestable Mme Marie-Christine Gryson-Dejehansart, à laquelle avait été confiée la réalisation des expertises psychologiques de 16 mineurs, a été récusée pendant le procès d’assises de Saint-Omer après la remise en cause de son impartialité par plusieurs avocats. Il s’est avéré que Mme Gryson-Dejehansart était, depuis 2000, présidente de l’association « Balise la vie », association ayant pour objet « de prendre en charge les enfants une fois que le processus judiciaire est terminé »1. Cette association était subventionnée par le département du Pas-de-Calais, qui par ailleurs était partie civile au procès dans lequel Mme Gryson-Dejehansart intervenait comme expert. Le président de la cour d’assises de Saint-Omer a pris acte de cette situation en commissionnant d’autres experts pour réaliser de nouveaux examens des mineurs. »
    Page 179
    « En tout état de cause, il revenait à Mme Marie-Christine Gryson-Dejehansart de renoncer à cette mission. »
    Page 184
    « Cependant, dans les actes de procédure, le caractère par nature relatif de la crédibilité a laissé place, au sujet des propos des enfants, à une notion plus ambiguë, reprise de la terminologie utilisée dans les expertises de Mme Marie-Christine Gryson-Dejehansart : leur « entière crédibilité ». En entretenant une proximité illusoire avec la notion de véracité, cette hyperbole a donné une assise à l’argumentation du réquisitoire définitif du procureur de la République, de l’ordonnance de mise en accusation et de l’arrêt de renvoi de la chambre de l’instruction. »
    Je finirai également sur le fait que Me Eric Dupond-Moretti, sujet de ce fil de discussion, était l’un des avocats qui vous a fait récuser pendant le procès d’Outreau. Au moins lui, il a bien accordé le féminin !

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