Entretien avec Marion Maréchal

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Voir les Commentaires (106)
  1. De la fraîcheur et de l’intelligence, et même plus que de l’intelligence, une subtile élégance dans la façon de répondre.
    Esquiver tout en répondant directement, du grand art qui n’est pas que politique.
    Une personnalité forte avec la souplesse qui convient dans le combat de longue durée qu’elle envisage.
    J’ai été conquis, mais je partais avec un a priori favorable 😉
    Évidemment pendant qu’elle parlait deux questions me sont venues, que Philippe Bilger a posées.
    Quid de l’action, avec une pensée aussi mûrie ?
    Quand dans l’action aussi bien préparée ;
    Elle a répondu parfaitement aux deux questions, avec juste le zeste d’ambiguïté et de réserve qu’il fallait.
    « Aux âmes bien nées, la valeur n’attend pas le nombre des années ».
    Reste qu’elle est dans le registre le plus simple d’une vie politique ou pas, celui de la verbalisation des situations et des problèmes.
    La théorie c’est toujours facile, on ne se heurte qu’à ses propres pensées, encore faut-il en avoir, et elle en a.
    Le pouvoir, c’est autre chose.
    C’est l’affrontement avec une réalité toujours fuyante et des hommes, procureurs par nature, et c’est justice.
    On a toujours des comptes à rendre quand on a le pouvoir, on n’a même que ça.
    C’est peut-être le seul point faible de l’entretien.
    Elle ne manifeste pas une volonté de pouvoir affirmée, à moins que ce ne soit un point fort.
    Un relatif détachement qui rend libre et plus fort dans une action au service d’une idée. C’est le message qu’elle a voulu lancer à la fin.
    À suivre !

  2. Son filet est trop large, à force de vouloir pêcher toutes les sensibilités elle se contraindra un jour à trier la poiscaille des homards qu’elle ramasse dans ses filets.
    Serait-ce une nouvelle Ségolène Royal en plus intelligente ?
    Elle est brillante, c’est certain, et j’adhère à bien de ses propos, mais elle ne dit rien de plus que ce que ma concierge portugaise me dit tous les matins. « Monsieur Savonarolche, il y a trop d’etrangésch en Franche ! ».

  3. xavier b. masset

    Une prise d’air frais.
    L’éloquence précise, sans être bêtement pointilleuse, de Philippe Bilger, doit y être pour beaucoup.
    Alors que tout semblerait, dans sa vie, participer de l’enfance de l’art, faiblement, on repère l’amatrice derrière la passionnée, chouchou noir à cheveux comme bracelet constamment pénétré puis relâché par le poignet droit, petit pull noir, jean de la même couleur, le ton sur ton endossé aurait tout pour faire école, estampe d’un merveilleux langage du corps, sa majestueuse puérilité, son côté magistral sans être trop étudié, la femme-enfant de trente et un an encore pour un frugal instant, tant aimée par le chef des Surréalistes.
    Elle aurait beau protester, elle foula tous les terrains de la matrice politicienne, n’en entendit pas seulement les appels aux sacrifices personnels, chemin religieux comme un autre, après tout, n’en vit pas que les marques sur le visage des proches.
    Il lui en reste d’autres stigmates, comme par exemple cette apologie de Tocqueville, bien placée dans la démonstration qu’elle choisit, à contre-courant de la pensée de son mentor de jadis, Patrick Buisson, l’anti-libéral économique par excellence. Très malin.
    Elle connaît tout du placement du corps et de l’esprit dans le duel oral en politique, possède ses bottes secrètes, peut-être noires elles aussi.
    Pour elle, l’acronyme TPE demeure celui des travaux personnels encadrés de lycéenne mémoire, les minuscules entreprises du tissu industriel français peuvent attendre, pour une directrice d’IEP, le souvenir, la confession, deviennent un poil léger.
    Elle sait très bien, dans son intelligence de la situation, que la droite conservatrice qu’elle veut représenter fit le plein de conversions depuis longtemps, les dirigeants pro-russes, étatistes, archéo-gaullistes du vieil et informe ex-RPR n’étaient pas légion, un Mariani, sinon rien, garçon, et puis c’est à peu près tout.
    Eric Zemmour, dans ses petits souliers hier lorsqu’un journaliste lui rappela que l’entier pays de Russie travaillait à la gloire de son orgueilleux président, sait lui-même que renarder en France pour Poutine commence à sentir le grillé.
    Son courant, s’il avait plus d’échine, n’en laisserait rien paraître.
    En voulant tout exposer, tout montrer, d’une architecture programmatique, elle ne livre qu’un plan au dos duquel court une colonne aux vertèbres trop invisibles pour être souples.
    De plus, l’ancien modèle des familles édifié par René Rémond, brinquebalant soit-il, continue de cracher ses polycopiés depuis un duplicateur à alcool incontrôlable, rendu si peu fou.
    Sa façon, sa manière, et c’est à mettre à son crédit, peuvent inspirer une jeune génération, à elle opposée ou l’accompagnant sur la route, pour contre-balancer, avec des efforts, le jubilant amateurisme donné comme exemple par les inénarrables maires verts des grandes villes et leurs petits frères à la tête des milliers d’Étampes de France et de navrance.

  4. Marc GHINSBERG

    Bravo Philippe, joli coup médiatique. Votre ténacité a payé, vous allez faire des jaloux.
    À l’évidence Marion Maréchal est une personnalité en devenir qui peut avoir un avenir politique de premier plan. Elle ne craint pas de dire ce qu’elle pense, son système de pensée est cohérent, elle ne se réfugie pas dans le pragmatisme, elle a des convictions qui correspondent à une certaine idéologie, elle ne sombre pas (encore ?) dans la démagogie. En cela elle diffère de sa tante, dont j’ai toujours pensé qu’elle n’avait pas véritablement de convictions, opportuniste, pillant le programme économique de LFI par démagogie.
    Un regret, cher Philippe, j’aurais aimé que vous l’ameniez sur le terrain de l’économie pour qu’elle précise sa vision des choses dans ce domaine.
    En tout état de cause elle serait une adversaire que l’on aurait plaisir à combattre. Au moins on sait à qui on a affaire.

  5. sylvainch deu portuguèch

    « …ma concierge portugaise me dit tous les matins. « Monsieur Savonarolche, il y a trop d’etrangésch en Franche ! ». »
    Rédigé par : Savonarole | 22 janvier 2021 à 12:06
    Glotophobie lusitano-portugophobe, Pharos vite !! non mais !
    chèch honteuch !

  6. Je suis admiratif de l’interviewer. Les questions sont à la fois d’une extrême intelligence et d’une pertinence respectueuse de la personne interviewée. M. Bilger, vous devriez former beaucoup de journalistes à cet exercice. Un seul mot: bravo !

  7. Bravo Philippe pour avoir mis à l’honneur Marion Maréchal Le Pen mais « en même temps », comme dirait l’autre zigoto, je mettrais bien aussi en évidence le bon travail des identitaires de droite et la courageuse Thaïs d’Escufon, la sublime porte-parole de Génération Identitaire, une MMLP de terrain.
    Elle fait partie du groupe anti-migrants présent dans les Pyrénées.
    Puisque les lois ne sont plus appliquées par les c*ls tendus de la ripoublique, préfets aplaventristes et juges couchés, leurs opérations civiques et patriotes, leurs idées, mais aussi l’inquisition extrême gauchiste contre elle, les chantages odieux et les menaces de dissolution de son groupe par les tribunaux collabos pétainislamistes, en font des héros résistant à l’invasion charia islamiste terroriste organisée par ce gouvernement collabo soumis macronien.
    Félicitations à tous ces jeunes qui luttent contre ce fascisme haineux islamogauchiste responsable des tueries islamistes sur notre sol.

  8. hameau dans les nuages

    @ Savonarole | 22 janvier 2021 à 12:06
    Votre concierge vous dit ça, et elle a raison.
    Mais quand c’est un Africain qui le dit ?
    Merveilleuse vidéo où il explique à sa diaspora tout le mal qu’il y a à rêver de partir en Europe ou de vivre sur le dos des coreligionnaires partis faire fortune. Une anthologie des conséquences de ces migrations.
    https://www.facebook.com/login/?next=https%3A%2F%2Fwww.facebook.com%2Finvestiraupays%2Fvideos%2F753511848879109%2F
    J’espère que Sieur Tomas prendra la peine de visionner.

  9. Mary Preud'homme

    Une femme brillante et qui devrait interpeller tous ceux passant leur temps à critiquer notre belle jeunesse. Oubliant que dans notre pays sont nombreux, ceux et celles hommes et femmes de sa génération qui comme elle, sont prêts à s’investir et à donner le maximum d’eux-mêmes afin de redresser notre nation et lui rendre tout son lustre, sa vigueur et sa place dans le monde.
    Au passage j’ai bien aimé sa mention des deux patries et ne manquerai pas de lire à ce sujet l’essai de Jean de Viguerie que je ne connaissais pas.
    Un seul bémol parmi les commentaires, celui de sylvain qui comme souvent voulant afficher outrancièrement ses théories racialistes et fascistes joue au contraire à fond le rôle de repoussoir (style gros beauf) pour cette jeune femme qui à l’inverse de ce genre de clichés caricatural cherche au contraire à s’affranchir de tout sectarisme et à rassembler au maximum hommes et femmes de bonne volonté pour l’amour de la France.

  10. Denis Monod-Broca

    Les politiques n’ont pas le temps de penser, c’est si désolant et si vrai… et c’est si bien dit…

  11. Mary Preud'homme

    @ Savonarole | 22 janvier 2021 à 21:43
    « Quelqu’un a des nouvelles de Deviro ? »
    À part breizmabro je ne vois pas.

  12. Pour réussir un entretien, il faut être deux et ni l’un ni l’autre sur la défensive. Celui que notre hôte nous offre est de ceux que l’on n’oublie pas. La méthode de questionnement de Philippe a fait mouche sur une interlocutrice sereine, sincère et rusée qui, visiblement heureuse que l’on s’intéresse à son goût pour la philosophie politique, a su, sur les sujets pragmatiques, esquiver les réponses qui engagent et profiter de quelques autres pour exprimer, ici un souhait, là une distanciation, sans quémander ni fâcher.
    En quelques mots, elle a mis ceux des Républicains qui, comme elle, sont conservateurs, devant leurs responsabilités… en identifiant sans l’accabler l’ombre tutélaire de Chirac qui fait obstacle au rapprochement. Plus loin, subtilement, tout en semblant rendre hommage à sa tante, elle s’est permis de glisser que Marine n’avait pas pris le temps de construire ses convictions avant de plonger dans le bain étouffant du quotidien d’un politique… Sous-entendu : pas moi…
    Au fil des minutes, évitant le barbant CV, sans la moindre trace ni de morgue ni d’orgueil qu’aurait pu lui léguer son grand-père, tout en lui reconnaissant l’origine de son engagement, la petite-fille Le Pen a détaillé comment elle était devenue Marion Maréchal, ses études, son mandat de député, ses lectures, sa fierté d’être à la tête d’une école qu’elle a imaginée, bref son cheminement, qu’elle a conçu et qu’elle maîtrise, vers son avenir…
    Son avenir ? On le lui promet présidentiel… Sans prédire ni injurier son futur, elle ne le voit que politique, « à ma place », dit-elle, mise en confiance par des questions qui, sans l’agresser, l’ont obligée néanmoins à se découvrir. Elle s’y prépare bien autrement que d’autres, ne se précipite pas sur les micros, prend le temps de la réflexion, s’est construit un socle spirituel d’airain sur lequel ses opinions sur les sujets qui lui paraissent l’enjeu de demain s’emboîtent dans une cohérence parfaite.
    ADN de la mouvance dont elle se revendique, la détestation de l’immigration n’est plus dans son discours synonyme d’un vulgaire racisme, mais l’aboutissement d’une démarche qui place les valeurs de notre culture, de notre attachement à la liberté notamment, au cœur du combat pour la sauvegarde de la civilisation judéo-chrétienne… tout comme l’opposition aux méthodes coercitives du gouvernement dans sa lutte contre la pandémie.
    Le parallèle peut paraître osé, mais il n’est pas sans fondement, attentats islamistes et Covid entraînant tous deux des restrictions de notre liberté individuelle. Ainsi présenté, le refus des immigrés, que beaucoup d’électeurs de droite considèrent contraire à l’humanisme qu’ils proclament, pourrait demain devenir le ciment d’un front commun au service d’une cause juste : maintenir notre conception de notre nation. Les Républicains, si leur objectif est bien la reconquête du pouvoir, ne pourraient pas faire l’impasse sur cette offre si elle était reprise par Marine… Rien n’est moins sûr tant la tante creuse un autre sillon.
    Bien sûr, on peut être en total désaccord avec Marion Maréchal, même lui reprocher de manipuler les concepts politiques qui lui sont chers pour les rendre consensuels et attrayants. Mais on ne peut pas ne pas lui reconnaître une intelligence hors pair, une force de conviction exceptionnelle, un caractère hors du commun, à la fois trempé et attentif. Avec, en plus, le sourire, la jeunesse et un je ne sais quoi d’art de la séduction.
    Pour conclure, je ne voudrais pas être méchant avec un ministre qui, cette semaine, pour célébrer ses 50 ans, a publié ses « Mémoires provisoires » (sic) et a été invité à présenter son ouvrage pendant l’émission « ZEN » de Paris Première. La comparaison entre les deux entretiens tient du jeu de massacre. Bruno et son dandysme mâtinée de savoir énarchique est loin, très loin derrière Marion et sa fraîcheur sans prétention. Quant à Eric Naulleau, qui avait préparé un excellent « questionnaire », lui non plus, néanmoins, n’a pas le doigté de notre hôte. La preuve : il n’a pas réussi à faire avouer à l’ex-LR les raisons qui l’avaient poussé à écrire son livre. Chacun est resté sur sa faim : quid d’une candidature Le Maire en 2022 ? En revanche, grâce à Philippe, on sait désormais que Marion sautera la prochaine étape… Sauf surprise de dernière minute.

  13. Claude Luçon

    Jeune femme brillante dont il sera intéressant de suivre le parcours.
    Particulièrement appréciée et nécessaire sa conception du conservatisme, trop souvent confondu, comme elle l’a souligné, avec une nostalgie du passé alors que ce n’est qu’un désir de garder ce que le passé nous a offert de meilleur.
    Dans ce cadre, dommage que plus de temps n’ait pu être consacré aux dérives sociales qui nous parviennent des universités américaines qui s’expliquent et devraient être contrées en leur répondant qu’ils ont un problème, un complexe en fait, celui précisément, encore aujourd’hui, de ne pas avoir de passé sur lequel s’appuyer, sur lequel se créer un parti conservateur, un débat intellectuel indépendant, alors ils s’en inventent un. La preuve en est que tout en pavoisant la bannière étoilée même sur le revers de leur veste, ils restent anglo-american, irish-american, italo-american, afro-american, hispanic-american… en clair ils s’appuient sur le passé de leurs ancêtres venus d’ailleurs. Ces théories fumeuses sont une forme de snobisme chez leurs intellectuels car le pékin américain, lui, existe bien et est fier de l’être comme il vient de le faire savoir plutôt brutalement le 6 janvier dernier.
    Détail amusant, elle n’a pas arrêté de jouer avec son bracelet de tissu noir, même à 31 ans, même très engagée intellectuellement, on a toujours son « nounours » pour se réconforter !
    Signe que son interlocuteur l’impressionnait ?

  14. Le problème du RN est qu’il est traversé par trois courants générationnels.
    – Les fondamentalistes, nostalgiques de l’Algérie française, antigaullistes dès le premier jour de la Ve République, fervent partisan du fondateur du parti, JMLP. Nationalistes dans toute la rigueur de ce terme jusqu’à tenir des propos antisémites, islamophobes et clairement racistes.
    – Les légalistes, fidèles à la direction du parti qui prône la dédiabolisation suite aux propos très controversés tenus par JMLP par le passé. Ils soutiennent MLP, comme la corde soutient le pendu, ceci malgré ses maladresses et ses insuffisances.
    – Les progressistes qui voient en Marion Maréchal un souffle nouveau. Ce sont principalement des jeunes qui veulent faire table rase du passé et du clivage gauche-droite auquel les Français ne croient plus.
    Ils l’ont largement montré lors de l’élection présidentielle de 2017 en élisant un jeune président n’appartenant à aucun des partis qui jusqu’à présent se refilaient les clés du pouvoir.
    Et si l’on en juge par la cote de popularité des leaders des partis dit « de gouvernement », ils n’en veulent toujours pas à ce jour. D’ailleurs ces partis ont bien du mal à désigner leurs candidats pour 2022.
    Marion Maréchal ayant décidé de faire l’impasse pour 2022, nous nous acheminons donc vers un remake de l’élection de 2017 avec au second tour un débat entre Emmanuel Macron et Marine Le Pen dont l’issue est inéluctable, avec pour effet un taux d’abstention qui en dit long sur l’intérêt que les Français portent à la politique depuis quelques années.
    Dommage car un débat entre MM et le président en exercice aurait été certainement plus motivant pour les électeurs car sorti des chemins battus et rebattus de ces cinquante dernières années.
    Mais, ainsi que le souligne Marc GHINSBERG, elle risquerait fort de se trouver en difficulté sur les questions portant sur l’économie. Or ce point sera fondamental après de deux années de « quoi qu’il en coûte » et une dette publique qui a explosé.

  15. Denis Monod-Broca

    Elle parle agréablement, ne pratique pas la langue de bois, n’a que peu de tics verbaux (j’en ai noté deux : « voilà » mais qui aujourd’hui ne parsème pas ses propos de nombreux « voilà » ? et « bon an, mal an »…), ce sont de bons points en sa faveur.

  16. Belle femme, ça aide, fruit d’un adultère dans une famille qui se veut catholique traditionaliste. Pour les vieux elle est attirante c’est bien, pour les plus jeunes, aussi. Il manquait le bavoir.
    Son grand-père, précédemment divorcé, s’est remarié religieusement.
    L’extrême droite s’ouvre, rattrapée par la réalité familiale. Tant mieux. Il manque juste un juif homosexuel comme pièce rapportée et les Le Pen seront totalement dédiabolisés.
    Au moment de mettre le bulletin de vote dans l’urne, on sait que c’est une Le Pen et qu’il reste toujours un forum de nauséeux dans un océan de vérité.
    Mais n’est-ce pas pire ailleurs ?
    À part cela, des solutions pour le pays ?
    La droite va se faire écraser.

  17. Ce n’est pas hors sujet mais qu’en pense MMLP ?
    Le jour de son entrée en fonction, Joe Biden a signé une série de décrets. 
    Le sommet de l’ubuesque est atteint avec celui-là : il s’agit d’autoriser les sportifs transgenres nés hommes à concourir dans la catégorie féminine (Daily Mail jeudi 21 janvier). 
    Ce décret compte forcer les écoles à inclure les transgenres dans les catégories féminines: « Les enfants devraient apprendre sans s’inquiéter d’être refusés ou non à l’entrée de toilettes, vestiaires ou de compétitions sportives ».
    « C’est la politique de mon administration de prévenir et combattre la discrimination sur fond d’identité de genre ou d’orientation sexuelle », est-il écrit dans le décret de Joe Biden. 
    D’après les informations du Daily Mail, il serait possible que, si les établissements scolaires refusent d’accepter les athlètes transgenres, leur financement leur soit retiré. 
    Non non, vous ne rêvez pas ! Chez nous, nos islamogauchistes genrés racialistes détraqués dépravés y travaillent.
    Ce n’est plus la race supérieure démocrasse genrée raciste unisexe qui s’installe dans cette vaste poubelle à détritus de l’humanité qu’est devenue notre planète mais la crasse supérieure.

  18. J’ai un peu de mal à me décider à faire confiance à cette holding familiale, cette personne avoue dans sa présentation son absence de passé, les diplômes de droit ou commerce ne sont pas suffisants pour de tels postes, il suffit d’observer le cursus de nos grands comme Churchill, De Gaulle, Walesa, etc., la parfaite connaissance des équations différentielles est en l’espèce inutile.
    En outre, il faut être clair, les forces dont dépend l’élection sont puissantes, on avance le chiffre de 14 milliards pour les dernières élections US, pour la France une bonne partie de ses décisions sont désormais hors sol et les traités plus ou moins discrets débordent. Par contre cette holding est le faiseur de rois puisque l’élection se valide dès le premier tour.
    En cas de succès je pense que ce sera très chaotique mais si le renouveau était à ce prix ?

  19. @ Achille |23 janvier 2021 à 7h29
    Le problème du RN c’est sa candidate et sa présidente.
    Vous oubliez les points positifs:
    – les abstentionnistes qui ne demandent qu’à retourner aux urnes s’il y a un candidat valable.
    Jean-Pierre Stirbois aurait déjà été élu.
    – les mélenchonistes et la CGT
    – ceux qui ont « quand même voté Macron » mais on ne les reprendra plus
    Économiquement je ne vois aucune proposition du RN. Mais ce n’est pas le fonds de commerce, tant les Français son exaspérés par les incivilités. Leur première priorité est de se débarrasser de la racaille et pas uniquement maghrébine. Sarkozy l’avait compris mais il a eu peur. Ensuite il y a l’islam qui détruit le pays. Les Français en ont marre des dirigeants qui courbent l’échine. Et puis ruiné économiquement, que craint le pays d’une nouvelle équipe ?
    Quant au débat éventuel Le Pen / Macron, je suis prêt à parier qu’il va battre des records d’audimat et seuls ceux qui auront peur de changer leur vote Le Pen ne le regarderont pas.
    Macron va exécuter Marine Le Pen, et ce sera à mon avis la pire humiliation de toute sa vie, en 2017 elle s’est grillée toute seule, mais là, aidée, ce sera dramatique.
    Je n’ai pas envie de rater cela.
    La voie sera libre pour MMLP en 2027, puisque la droite n’aura aucun candidat. Ce n’est certainement pas Le Maire qui va sauver le pays.

  20. XAVIER NEBOUT

    Elle arrache ici l’unanimité.
    La dimension spirituelle semble lui avoir échappé, je dirais bien « semble ». Mais chez elle, la porte lui est ouverte comme toutes celles de la vérité, car c’est ce qu’elle incarne au mieux: la vérité.
    Si son art est de savoir se faire attendre, elle est le plus grand génie politique de l’histoire.
    Quel écart avec la racaille politicarde qui défile sur nos écrans.
    Bravo et merci pour nous et même pour notre pays, M. Bilger.

  21. Entretien avec Marion Maréchal.
    De l’intelligence, de l’élégance, du réalisme aussi … Une personnalité intéressante et d’avenir. D’excellentes questions ou remarques de votre part cher P. Bilger.
    Encore quelques années et nous pourrions assister à un duel présidentiel Marion Maréchal contre Bruno Le Maire. Pour 2027, peut-être ?
    Cordialement.

  22. @ Marc GHINSBERG
    « Un regret, cher Philippe, j’aurais aimé que vous l’ameniez sur le terrain de l’économie pour qu’elle précise sa vision des choses dans ce domaine. »
    Vous n’avez peut-être pas fait attention, car le sujet a été abordé. Marion Maréchal a expliqué en substance que l’économie ne se limite pas à une vision matérialiste et bornée des choses autour de formules mathématiques et d’algorithmes mais qu’elle devait s’inscrire dans une approche générale, quasiment d’ordre philosophique, liée à un projet de société.
    De toute manière, l’homme n’a pas à être soumis à l’économie qui n’est qu’un outil à son service.
    Mais à quoi est donc due cette fixation sur l’économie, de la part de gens qui en revendiquent le monopole de la connaissance mais qui sont les premiers à nous plonger dans le gouffre sans fond de la dette publique en jetant l’argent par les fenêtres ?

  23. Trois fois au cours de l’entretien, Philippe, malicieux, lui a tendu la perche pour qu’elle se prononce quant à la, ou une, prochaine élection présidentielle, la seule question finalement qui intéresse tout le monde. Tout le reste n’est que rond de jambe et entrechat. Comme dans un bal distingué d’autrefois où un jeune homme bien élevé s’enhardissait à inviter une des jolies jeunes filles de la soirée. Et celle-ci, trois fois, a dans un charmant sourire décliné l’invitation. Tout en ne rêvant que d’être invitée à nouveau.
    Prochain ministre de la Justice, Philippe ?

  24. @ Achille 23 janvier 2021 à 07:29
    Vous réécrivez l’Histoire et manipulez l’actualité à votre sauce.
    « …Les fondamentalistes, antigaullistes dès le premier jour de la Ve République »
    Faux. D’abord parce que le Front national a été créée en 1972. Ensuite parce qu’en mai 1958, les nationalistes ont plus qu’aidé le retour de Gaulle au pouvoir. Ce n’est que lorsqu’ils ont compris, en septembre 1959, que le Général les avait trompés, qu’ils sont devenus ses plus farouches adversaires. Enfin, parce que JMLP, s’il a montré son amitié pour certains dirigeants de l’OAS, n’en a pas été membre.
    « Nationalistes dans toute la rigueur de ce terme jusqu’à tenir des propos antisémites, islamophobes et clairement racistes. »
    Accusation fantaisiste et sans la moindre argumentation. En quoi aimer son pays conduit à être raciste ? Xénophobe peut-être, pas raciste, ni antisémite. Anti-islamistes certainement, pas islamophobes.
    « …Les légalistes (…) soutiennent MLP, comme la corde soutient le pendu »
    Faux. Tous ceux qui détestent Marine ont quitté le parti, en ont été virés ou éloignés des instances dirigeantes.
    « Les progressistes »
    Terme inapproprié pour désigner les conservateurs patriotes. Dans le vocabulaire politique actuel, il est réservé aux gauchos, gauchistes et autres « insoumis » qui, d’ailleurs, revendiquent cette appellation, fallacieuse dans leur cas.
    « Ils [les jeunes] l’ont largement montré lors de l’élection présidentielle de 2017 en élisant un jeune président »
    Faux. Un sondage IPSOS effectué au lendemain du premier tour de 2017 indique que 30 % des électeurs âgés de 18 à 24 ans ont voté Mélenchon et 21 % Marine Le Pen. Macron était troisième avec 18 %. Il ne les devançait de 4 points que dans la tranche 25-34 ans. Sans oublier un taux d’abstention de 29 % chez les 18-24 ans et de 28 % chez les 25-34 ans.
    « Et si l’on en juge par la cote de popularité des leaders des partis dit « de gouvernement », ils n’en veulent toujours pas à ce jour »
    Faux. Le nombre de candidats potentiels indique exactement le contraire. Et que vient faire « la cote de popularité » dans cette affaire ?
    « …ces partis ont bien du mal à désigner leurs candidats pour 2022 ».
    Faux. Chez LR, le « départage » est prévu après les régionales et la gauche attend aussi ce scrutin, qui servira de juge de paix. Au fait, Macron a-t-il annoncé sa candidature ?
    « …un débat entre Emmanuel Macron et Marine Le Pen dont l’issue est inéluctable… »
    Encore faut-il que Macron soit au second tour et, pire, en situation de pouvoir se présenter au premier. Même un observateur aussi prudent qu’Alain Duhamel exprime à haute voix ses doutes sur sa candidature, qui dépendra essentiellement de la gestion de la crise sociale qui nous attend cette année.
    « …elle [Marion] risquerait fort de se trouver en difficulté sur les questions portant sur l’économie. »
    Qu’en savez-vous ? L’entretien de Philippe portait essentiellement sur sa personnalité et ses convictions. Il ne s’agissait pas de lui faire annoncer un programme électoral avec des engagements précis et chiffrés en tous domaines. Pas plus qu’il ne s’agissait de la faire réagir sur les sujets du jour.
    Elle a néanmoins, en quelques mots, indiqué quelle place selon elle devait occuper l’économie dans une France dirigée par son école de pensée : être au service de la nation. Il n’est pas nécessaire d’avoir fait HEC pour comprendre que la mondialisation et l’européanisation à la mode Macron ne sont pas sa tasse de thé… et qu’au pouvoir, elle ne se contenterait pas de discours annonçant le rapatriement sur notre territoire des pans d’industrie perdus au profit de puissances étrangères.
    —————————————————————–
    @ sylvain 23 janvier 2021 à 10:01
    Au détour d’une réponse – sur la liberté individuelle, je crois -, Marion Maréchal a dit son opposition aux tentatives de genrer notre société, de l’écriture inclusive aux droits particuliers que réclament les minorités sexuelles.
    Parmi les décrets que Biden a signés dans une pitoyable mise en scène de revanche style western, il en est un autre que Marion Maréchal ne serait pas là de parapher : celui qui ouvre la voie à la régularisation de quelque 11 millions d’immigrants sans papiers vivant sur le territoire américain. Et elle s’en est en quelque sorte expliquée en faisant sien le concept des « deux patries » formulé par Jean de Viguerie.
    Partagée par d’autres peuples, la « patrie des valeurs universelles et des droits de l’homme », chère aux Lumières et aux Révolutionnaires de 1789, ne saurait l’emporter sur la « patrie des pères », celle des traditions et sa terre de naissance. Ni subir de préjudices causés par la première, qui, entre autres conséquences de la primauté qu’elle accorde à l’universalisme, engendre des décisions, telle que celle de Biden, susceptibles de mettre à mal l’autre patrie, la vraie, pour nous Français la France.
    Il devient plus clair de jour en jour que notre « patrie des pères » recule face aux assauts parfois sanglants des protégés de la « patrie des valeurs », soutenus, qui plus est, par des dirigeants politiques censés être les premiers défenseurs de la France…

  25. Michel Deluré

    Manifestement, c’est une personne brillante, qui paraît sincère dans ses convictions et qui semble indéniablement promise avec plus d’expérience, plus de maturité politique, à jouer à l’avenir un rôle important dans le paysage politique français.
    Elle s’avère en tout cas moins clivante que sa tante et plus ouverte au dialogue.
    Dommage cependant, et je rejoins en cela Marc Ghinsberg, que les aspects économiques, pourtant déterminants, aient été laissés sur la touche.

  26. Marc GHINSBERG

    @ Exilé
    « Vous n’avez peut-être pas fait attention, car le sujet a été abordé. Marion Maréchal a expliqué en substance que l’économie ne se limite pas à une vision matérialiste et bornée des choses autour de formules mathématiques et d’algorithmes mais qu’elle devait s’inscrire dans une approche générale, quasiment d’ordre philosophique, liée à un projet de société. »
    Si vous êtes satisfait avec ce genre de phrases creuses, pas moi.
    Marion Maréchal est-elle en phase avec le programme économique du RN ?
    Est-elle libérale ou pour un Etat interventionniste, faut-il nationaliser les entreprises en difficulté ?
    Comment entend-elle régler le problème des retraites ?
    Que pense-t-elle de la fiscalité, de l’ISF, de la fiscalité du capital ?
    Souhaite-t-elle que la France reste dans l’€, dans l’UE ?
    Que pense-t-elle de l’action actuelle de la BCE ?
    Quelle est la « philosophie » dont elle parle qui devrait guider la politique économique ?

  27. @ Marc GHINSBERG 23/01/21 17:53 (@Exilé)
    « Si vous êtes satisfait avec ce genre de phrases creuses, pas moi. »
    Je suis exactement dans votre cas.
    ———————————————————-
    @ Exilé
    « Vous n’avez peut-être pas fait attention, car le sujet a été abordé. Marion Maréchal a expliqué en substance que l’économie ne se limite pas à une vision matérialiste et bornée des choses autour de formules mathématiques et d’algorithmes… »
    Qu’est-ce qu’elle a contre les algos ? Contre les maths ? Moi j’aime beaucoup D. E. Shaw !
    « Some outsiders might say we have an obsession with risk management, and we’d have to agree. » — D. E. Shaw
    Ah ! Ben voilà ! Des gens très bien ! Il ne s’agit nullement de « vision matérialiste et bornée » mais simplement de comment gérer des situations concrètes intelligemment. Rien d’autres. Les mathématiques, ce n’est pas une idéologie. Quant au matérialisme, je ne sais toujours pas ce que c’est.
    Il est absurde de prétendre que l’économie ne s’adosse pas à la méthode scientifique, et que la philosophie n’a pas son mot à dire. Mais la philosophie, ce n’est pas « j’crois c’que’j’veux parce que c’est mon idéologie ». La philosophie, cela s’argumente. Et toute l’économie fait, bien évidemment, l’objet d’un traitement philosophique. Car il n’y a pas de sciences, sciences sociales comprises comme l’économie, sans une armature philosophique qui la cadre et la soutienne.
    Je ne vois vraiment pas où vous voyez le « matérialisme »…

  28. On n’est pas déçu, c’est une Le Pen classique, juste adaptée à l’esprit du temps:
    – elle sait parler, c’est indéniable.
    – elle ment comme une arracheuse de dent avec le sourire: elle ne vient pas de la classe moyenne, mais de la bourgeoisie.
    – elle se contredit en niant que le FN soit d’extrême droite en donnant la définition de ce courant: culte du chef (le FN, c’est le culte du chef et de sa famille, depuis le début), mépris du parlementarisme (quand on en appelle au référendum, c’est qu’on méprise de parlementarisme. On ne peut savoir évidemment quel type d’administration totalitaire le FN mettrait en place une fois au pouvoir, ils ne vont pas être assez stupides pour annoncer la couleur.
    – elle utilise des concepts fumeux comme celui de la « nation charnelle », qui ne veut rien dire.
    Elle est encore jeune et plutôt jolie, excitant les vieux libidineux de droite, ça passera avec les années. Il n’est pas sûr qu’elle ait la volonté d’arriver au pouvoir de sa tante, même si on peut s’interroger sur son omniprésence médiatique du moment. Mettons tout de même en toute objectivité à son crédit ses remarques sur les réseaux sociaux, même si elle fait sans doute elle aussi le contraire de ce qu’elle dit.
    Mention spéciale à l’interviewer, qui ferait presque passer par son onctuosité le lamentable André Bercoff pour le type de « Hard talk » sur la BBC.

  29. Olivier Seutet

    Excellent entretien. Mais impasse totale sur ce que pense Marion Maréchal des propositions économiques du RN qui ne sont pas éloignées de celles de la France Insoumise.

  30. Sur la forme, interview menée de main de maître, pardon monsieur le président (!), sur le fond, comme d’autres contributeurs je reste sur ma faim quant aux orientations économiques de la petite-fille de JMLP, dont je pressens heureusement qu’elles sont d’essence libérale.
    Je note que sur la dernière question sa langue fourche en évoquant l’encagement au lieu de l’engagement, lapsus révélateur qui confirme ce qu’elle dit sur son indépendance d’esprit et sur son expérience partidaire.
    Ce questionnement bilgérien met en valeur une femme sûre d’elle-même, de ses idées qui me plaisent particulièrement puisqu’elles font un sort à ceux qui continuent paresseusement de les ranger dans le tiroir de l’extrême droite.
    Dommage qu’elle passe son tour en 2022 car Tantine risque de passer un mauvais quart d’heure lorsqu’elle affrontera le ou la candidate du deuxième tour…Mais étant d’un tout autre niveau que Marine elle sait qu’avec un peu de patience et de mûrissement elle saura rallier à sa blonde chevelure la droite nationale… ce qui ne saurait être suffisant pour conquérir l’Elysée !

  31. @ Serge HIREL | 23 janvier 2021 à 15:35
    1- Je ne vais pas vous dresser la liste des propos antisémites et racistes qui ont émaillé le parcours politique de JMLP. Je vous rappellerai juste l’affaire du « détail » concernant les camps de concentration et je jeu de mots très approximatif « Durafour crématoire » destiné au ministre de la fonction publique de l’époque.
    2- Le terme progressiste ne s’adresse pas uniquement aux gauchos, gauchistes et autres « insoumis » comme vous l’affirmez péremptoirement mais aux partisans d’une doctrine politique axée sur le progrès social.
    Cette volonté de privilégier le progrès social n’est pas spécifique à la gauche. D’ailleurs dans les discours de MLP, de nombreuses propositions vont dans le sens du progrès social. Certes il s’agit d’un discours purement populiste destiné à attirer des électeurs qui furent longtemps de gauche et notamment communistes. Ce dernier a été totalement dépouillé par le RN.
    Mais il est parfaitement possible d’être conservateur et progressiste, étant bien entendu que le progrès social en question ne s’adresse qu’aux bons Français de souche. Les étrangers, dehors !
    3- Dire qu’Emmanuel Macron ne sera pas au second tour me paraît bien présomptueux. Il est vrai que dans l’opposition de droite, comme de gauche, c’est un rêve qui tourne à l’obsession, mais je crains que vous n’alliez au-devant d’une grande désillusion en jouant les madame Irma.
    4- Loin de moi l’idée de sous-estimer MM, qui a notamment montré dans cet entretien avec Philippe Bilger de belles qualités. Elle est certainement amenée à avoir un destin politique. Mais quand bien même aux âmes bien nées la valeur n’attend pas le nombre des années, il lui manque encore un peu d’expérience.
    En 2027, je pense qu’elle pourra prétendre à de belles ambitions, mais pour l’instant nous n’en sommes pas là. Alors pas de précipitation.

  32. Robert Marchenoir

    Le chef d’orchestre et son soliste se renvoient la balle, dans une harmonie parfaite. Marion Maréchal parle un français remarquable pour une femme de sa génération. On mesure, en l’écoutant, à quel point Emmanuel Macron, par exemple, parle un français de cochon.
    Pour moi, la découverte de cet entretien fut non seulement le prix qu’elle attache au libéralisme classique, représenté par Tocqueville, mais aussi cette remarque si juste, et qu’il est si difficile de faire admettre aux anti-libéraux comme aux libéraux : le libéralisme implique le christianisme, et si ses penseurs ne le soulignent pas toujours, c’est qu’à leur époque, le christianisme allait de soi.
    Marion Maréchal se revendique donc du libéral-conservatisme, ce qui est exactement ce qui manque à la France.
    Cependant, on est en droit de s’interroger sur la force de ses convictions, lorsqu’elle fustige à plusieurs reprises « l’ultra-libéralisme ». Tout libéral devrait s’interdir ce mot, de même que tout patriote devrait s’interdire le mot de « racisme ». Parler d’ultra-libéralisme, c’est suggérer que le libéralisme étant une mauvaise chose, l’ultra-libéralisme est le summum de l’abominable.
    Elle ne semble pas non plus nourrir d’appétence particulière pour les questions économiques, ni d’affinité pour les entreprises et les entrepreneurs. Or, le redressement de la France passe par là, ce qu’Emmanuel Macron, lui, a bien compris.
    Enfin, il faudra qu’elle nous explique, un jour, en quoi sa compromission avec le régime de Poutine est compatible avec le libéralisme, avec le conservatisme, avec le patriotisme ou simplement avec l’honneur, la morale et la foi chrétienne dont elle se revendique.
    Chaque intervieweur a son style, et celui de Philippe Bilger ne s’accommoderait pas de questions dérangeantes. Il serait souhaitable, pourtant, qu’un journaliste lui demande, un jour, si la fantaisie du professeur d’histoire russe qu’elle avait recruté dans son école, et qui s’est avisé de découper sa maîtresse en morceaux (laquelle était son étudiante, et beaucoup plus jeune que lui), a modifié sa complaisance pour les élites dirigeantes de ce pays.
    Sa maturité remarquable pour une femme de son âge, son équilibre, son intelligence, tranchent évidemment sur le personnel politique français.
    Mais elle se place dans une tradition intellectualisante, plus que dans une perspective politique. Elle nous fait une alternative à Sciences-Po, mais c’est toujours du Sciences-Po.
    A-t-elle l’envergure nécessaire pour faire figure de maître à penser ? C’est loin d’être sûr. Bonne élève, certainement. Chef de file intellectuel, directeur d’école ou de think-tank ? C’est à voir.
    Femme politique, puisqu’elle en exprime la vocation ? Il faudrait qu’elle sorte de Renan et de ses polycopiés. Que fait-on de la Sécurité sociale, fondée par les communistes ? Faut-il laisser Couche-Tard racheter Carrefour ? Les services secrets français doivent-ils se livrer à des cyber-attaques préventives à l’encontre de la Russie ? Voilà le genre de questions sur lesquelles on l’attend.

  33. Les commentateurs paraissent bien disposés à l’égard de MMLP, et envisagent sa candidature avec espoir. Je suis moi-même très réticente.
    Elle est jeune, assez plaisante, elle a de l’assurance et se présente bien. Elle a peu d’expérience. Elle tient sa confiance en elle-même en héritage de sa famille. E. Macron, qui selon moi a une tout autre pointure, a le plus grand mal à tenir la barre. Il manque d’expérience, il fait beaucoup d’erreurs. Il a brûlé les étapes, il n’était pas prêt. Comment peut-on s’imaginer une minute qu’elle le serait ? Je pense qu’elle-même en est plus ou moins consciente.
    Son discours est bien rodé, elle a réponse à tout et elle a l’air d’y croire, de ce point de vue elle parait mûre ; mais cela reste un peu préparé, général et très abstrait. Même dans son parti politique, elle n’a pas de vraies responsabilités. C’est sa tante qui tient les rênes.
    Elle est populaire dans son créneau, mais il est petit, et ça ne suffit pas pour diriger la France, surtout dans l’état où elle se trouve. Si c’est le profil qui attire les électeurs de droite, ils ont vraiment le goût du risque.

  34. @ Marc GHINSBERG 23 janvier 2021 à 17 :53
    « Si vous êtes satisfait avec ce genre de phrases creuses, pas moi »
    Comme lors de chacun de ses entretiens, Philippe a d’abord cherché à « débroussailler » la personnalité de son invitée, à percer sa réflexion politique jusqu’au plus près de sa vérité intime et MM a joué le jeu. L’objectif de notre hôte n’est pas de réaliser la énième interview de tel ou telle sur sa vision de l’actualité ou ses projets futurs, d’obtenir un « scoop » -même s’il ne le dédaignerait pas – mais de faire en sorte qu’à la fin de l’émission, l’auditeur se dise : « je la comprends mieux, je la devine mieux ». Connaître le CV d’une personnalité, mais surtout le cheminement de sa pensée, c’est souvent pouvoir imaginer, anticiper ses actes concrets lorsqu’elle sera au gouvernail.
    Le point de vue que Marion Maréchal exprime sur sa vision de l’économie est certes général, mais pas « creux ». À travers ses quelques mots, elle indique déjà avec force qu’elle est en total désaccord avec celui de Macron, qui fait de l’économie l’alpha et l’oméga de son projet de société.
    Les questions que vous posez sont certes importantes, mais ne correspondent ni à ce qu’en général, on attend d’une telle émission hors actualité chaude, ni au format conçu par notre hôte.
    « Vous devriez former beaucoup de journalistes à cet exercice », écrit « vallon » dans son commentaire » (22 janvier à 15 :21). Oui, bien sûr, mais peu de médias audiovisuels peuvent prendre le risque de diffuser un tel entretien qui ne peut être que long, sans coupure,et nécessite une écoute attentive.
    Ce qui ne veut pas dire qu’une formation dispensée par Philippe ne serait pas d’une grande utilité pour améliorer les interviews « chaudes » et enseigner à quelques journalistes en vue l’art de ciseler leurs questions, de les formuler en bon français, l’obligation de ne pas s’écouter parler, la nécessité de ne pas couper la parole et de soigner son élocution…
    « Marion Maréchal est-elle en phase avec le programme économique du RN ? »
    Pendant tout l’entretien, elle a pris garde de ne pas se faire le porte-parole du RN. Plusieurs fois, elle a même pris ses distances avec ce parti, dit que parfois elle n’y a pas été écoutée et a insisté sur son activité actuelle : directrice d’un institut de sciences politiques et animatrice d’un groupe de réflexion qui lui est associé.
    Il est assez clair qu’elle entend construire et proposer son propre programme politique, démarche indispensable pour parvenir à ouvrir le dialogue avec la droite conservatrice, et, si elle décidait de se présenter lors d’un scrutin présidentiel, ne pas être « la candidate du RN », mais « une candidate face au peuple ». Une posture gaulliste… qui ne semble pas lui déplaire…
    ——————————————————-
    @ Achille 23 janvier 2021 à 20:13
    1- Vous faites de JMLP l’archétype des nationalistes, et, par amalgame, dans votre commentaire du 23 janvier à 07 :29, vous les accusez d’être, comme lui, tous racistes, tous antisémites… Ce qui est loin d’être le cas, y compris au RN.
    2- J’ai bien précisé que, « dans le vocabulaire politique actuel », le terme « progressistes » désignait la gauche parce qu’elle se dit porteuse du progrès social, et s’opposait au terme « conservateurs », désignant la droite, parce que, selon la gauche et ses médias, elle s’accroche au passé. Pour ma part, j’ai tendance à penser que les partisans du vrai progrès social – celui qui ne transforme pas l’homme en assisté perpétuel – sont à droite et que les chantres des « avantages acquis » et immuables sont à gauche… Ce qui rend un peu flou votre concept de « conservateurs progressistes ».
    3- Madame Irma s’appelle Alain Duhamel. Un petit jeune qui n’a que 57 ans de carrière de chroniqueur politique. Pour ne pas vous rassurer, il a aussi fait remarquer qu’aucun Président de la Ve République n’ayant pas connu une période de cohabitation, n’avait été réélu. Mais, a-t-il ajouté, « Macron cohabite avec la Covid »… Est-ce bon signe ?
    4- « Pas de précipitation »… Je crois que Marion Maréchal n’a pas attendu votre judicieux conseil pour prendre son temps… Quant à son expérience, elle est déjà riche de deux mandats électifs, l’un à l’Assemblée, l’autre en PACA. Ce qui n’est pas le cas de notre Président. Depuis quelques mois et ses démêlés avec les élus locaux, chacun s’est aperçu que cette inexpérience n’est pas sans conséquence sur sa gestion de la pandémie… Même si, pour sembler « en marche » vers l’apaisement de ces relations tumultueuses, il s’est doté d’une béquille à Matignon.

  35. Mary Preud'homme

    Personne de sérieux ne peut imaginer Marion Maréchal être candidate à la présidentielle. Elle-même s’en défend étant bien consciente de ses limites…
    Toutefois, eu égard à ses dons de communicante et à son empathie, on la voit fort bien s’imposer en rassembleuse des différents courants d’une droite enfin décomplexée, qui cesserait définitivement de se laisser culpabiliser, instrumentaliser et donc affaiblir à outrance par une gauche sans scrupule elle quand il s’agit de nouer des alliances. Une droite tellement stupide et timorée qu’elle en vient à jouer contre son camp et donner ses points à l’adversaire !
    Reste à savoir si MLP toujours clivante malgré ses efforts et qui continue à porter, même si elle s’en défend, le lourd héritage de son patriarche tribun de père, aura suffisamment d’intelligence et de discernement pour laisser manoeuvrer sa nièce le moment venu.

  36. @ Serge HIREL | 24 janvier 2021 à 00:11
    « Madame Irma s’appelle Alain Duhamel. Un petit jeune qui n’a que 57 ans de carrière de chroniqueur politique. Pour ne pas vous rassurer, il a aussi fait remarquer qu’aucun Président de la Ve République n’ayant pas connu une période de cohabitation, n’avait été réélu. Mais, a-t-il ajouté, « Macron cohabite avec la Covid »… Est-ce bon signe ? »
    Ben si c’est Alain Duhamel qui l’a dit, alors il n’y a plus rien à ajouter !
    Enfin si, quand même. À ce sujet je vous invite à lire mon commentaire du billet suivant.
    « Aucun Président de la Ve République n’ayant pas connu une période de cohabitation, n’avait été réélu. »
    Belle observation qui néanmoins ne saurait être une explication lumineuse.
    Avant l’élection présidentielle ramenée à 5 ans, les élections législatives et présidentielles ne tombaient pas en même temps, ce qui pouvait conduire à des cohabitations.
    Depuis les mandats de Nicolas Sarkozy et François Hollande, les élections législatives sont organisées immédiatement après l’élection présidentielle, ce qui rend une cohabitation impossible, sauf démission d’un président en cours de mandat.
    Désormais la cohabitation a été remplacée par l’alternance : Sarkozy (droite) Hollande (gauche). Maintenant Macron (en même temps gauche et droite).
    Il faut se méfier des démonstrations trop hâtives.

  37. Robert Marchenoir

    Qu’a dit Ernest Renan sur le Covid ? Je découvre que Marion Maréchal se joint à la racaille intellectuelle souverainiste qui a résolu de nier la science afin de minimiser le Covid : Florian Philippot, Nicolas Dupont-Aignan et François Asselineau.
    Quand je dis racaille intellectuelle, c’est gentil : ce sont en effet des gens qui mettent délibérément en danger la vie d’autrui en répandant de fausses rumeurs, afin de gagner (espèrent-ils) quelques voix à la faveur de la pandémie. Je vous laisse trouver le terme adapté. Assassins me paraît convenir. Le Parisien écrit :
    « Le 2 janvier, François Asselineau, Florian Philippot et Nicolas Dupont-Aignan ont déjà écrit à Olivier Véran une lettre dans laquelle ils demandent de rendre publics les résultats des thérapies qui existeraient contre le Covid, comme l’hydroxychloroquine, l’azithromycine, la vitamine D ou… les graines de nigelle. »
    Comme si ces résultats n’étaient pas, déjà, publics, et ne démontraient pas l’inefficacité et le danger de l’élixir de Didier Raoult. (Pour les graines de nigelle, je n’ai pas vérifié. Mais pour le persil frisé non plus…)
    « On a un autovaccin en nous, ça s’appelle le système immunitaire. […] Personne ne vous en parle, si ce n’est les médecins qui n’ont pas de lien d’intérêt avec les labos. », dit Philippot.
    Non, bien sûr. Personne ne parle du système immunitaire, c’est évident. D’ailleurs, les vaccins n’activent pas du tout le système immunitaire. Tout ça, c’est les fake news à Hillary Clinton.
    Marion Maréchal, donc, emboîte le pas au complotiste Philippot qui parle de « coronafolie », et fait son petit marxiste de poche en dénonçant (sans masque) « un gouvernement qui préfère gérer un peuple sous couvre-feu qu’un peuple qui pourrait aller dans la rue » : au lieu de faire son devoir, et de dire que, bien sûr, elle se fera vacciner dès que son tour viendra, elle s’emploie à semer le doute sur l’utilité de la vaccination :
    « J’aimerais bien avoir un petit peu de recul, avant de me précipiter sur la vaccination. On va petit à petit vers l’immunité collective. Donc reste à savoir si d’ici à six mois ou un an, ce vaccin restera utile. Je n’en suis pas tout à fait convaincue. »
    Et elle insinue que le nombre de cas de Covid serait artificiellement gonflé par les autorités, en exploitant de façon malhonnête un article de Nice-Matin qui relève d’obscures disparités statistiques dans la région.
    Bon, eh bien pour son aptitude à la responsabilité politique, c’est niet : ma tolérance n’aura pas duré longtemps. Il ne suffit pas de glisser Tocqueville dans la conversation pour avoir les qualités nécessaires pour diriger.

  38. revnonausujai

    @ Achille
    « Depuis les mandats de Nicolas Sarkozy et François Hollande, les élections législatives sont organisées immédiatement après l’élection présidentielle, ce qui rend une cohabitation impossible, sauf démission d’un président en cours de mandat.
    Désormais la cohabitation a été remplacée par l’alternance : Sarkozy (droite) Hollande (gauche). Maintenant Macron (en même temps gauche et droite). »
    Vous balayez d’un revers de main l’éventualité non encore vécue mais toujours possible d’une élection législative qui ne donne qu’une majorité relative voire pas de majorité du tout au parti présidentiel.
    « Il faut se méfier des démonstrations trop hâtives. »
    Vous avez bien raison.

  39. @ revnonausujai | 24 janvier 2021 à 08:57
    « Vous balayez d’un revers de main l’éventualité non encore vécue mais toujours possible d’une élection législative qui ne donne qu’une majorité relative voire pas de majorité du tout au parti présidentiel. »
    Quand les élections législatives se déroulent juste après l’élection présidentielle, elles bénéficient de « l’effet d’engouement » du nouveau président élu.
    Cela a été notamment le cas en 2017. Il est peu probable donc, dans cette configuration, que le président dispose d’une majorité relative qui reviendrait finalement à des tergiversations dignes de la IVe République.

  40. @ Achille |22 janvier 2021 à 9:42
    Je vous trouve bien sûr de vous, même si lors des trois dernières élections une majorité parlementaire dans le sens du président s’est dégagée, au lendemain de l’élection en tous cas.
    « Peuple de gaulois réfractaires, ça ne vous dit rien ? »
    Hollande a dû cohabiter avec les frondeurs, Chirac avec les balladuriens au point d’être obligé de dissoudre pour cohabiter avec l’union de la gauche.
    Virage fabiusien de Macron, autrement dit mettre le clignotant à gauche pour aller à droite.
    Je pense que si Macron est réélu, ce qui est fort probable, il aura intérêt à proposer une dose de proportionnelle pour 2027, tant un raz-de-marée des souverainistes français et non européens s’annonce, la crise et les privatisations aidant.
    Voter Macron pour voir Richard Ferrand l’agent immobilier, très peu pour moi.

  41. « Ils sont là, Ninive les a vus »
    Ninive, le nouveau conseiller débat de Marine Le Pen.
    En tous cas c’était très drôle.

  42. @ Ninive
    « Marchenoir, Tomas, Achille, F68.10, défenseurs occasionnels du macronisme. »
    Ah ! Non ! Je suis un défenseur systématique de Macron. J’y vois, malheureusement, l’unique perspective de rétablir un libéralisme politique qui ne soit pas incompatible avec les aspirations d’une certaine gauche, l’unique perspective d’enfin dresser l’administration avant de la redresser, l’unique perspective d’introduire des pratiques rationnelles en matière de gestion du handicap au sens large (de la question de l’autisme à celle de la maltraitance avec le sieur Taquet).
    « Je pense que cette bande des quatre* n’est que le reflet de la génération Cohn-Bendit qui nous vaut l’état actuel de la France. »
    Je n’ai pas grand-chose à voir avec Cohn-Bendit ou 1968. Je ne pense pas que j’aurais été dans cette mouvance. Mon paternel le fut, mais laissa tomber le maoïsme bien vite quand il se rendit compte que le monde était trop vaste pour de telles idéologies. Il a depuis toujours voté à droite (à une exception près, importante). Quant à moi, mon idole reste Johann Schneider-Ammann, un libéral-radical au sens de l’humour insurpassable.
    Je suis contre toutes les idéologies. Et je cautionne donc le « en même temps ». Sans complexes.

  43. Robert Marchenoir

    @ Ninive | 24 janvier 2021 à 09:52
    « Cet entretien a permis à quatre obsédés… blabla. Marchenoir, Tomas, Achille, F68.10, défenseurs occasionnels du macronisme. »
    Tout à fait. Emmanuel Macron est mon dieu : il est grand, il est fort, il est intelligent, il ordonne aux nuées, et il m’a confié hier soir que Ninive était un nain contrefait qui sentait des pieds.
    Honnêtement, ça ne m’étonne qu’à moitié.

  44. @ Achille 24 janvier 2021 à 07:37
    « Belle observation qui néanmoins ne saurait être une explication lumineuse ».
    Ce n’est pas une explication, mais un constat : aucun Président de la Ve République n’ayant pas connu une période de cohabitation n’a été réélu. Ce n’est ni un effet du hasard, ni une malédiction. Pas même la conséquence de l’usure du pouvoir ou de la désillusion des citoyens envers une personnalité à laquelle ils avaient cru.
    Pour ma part, j’y vois surtout la volonté jamais démentie des Français que le pouvoir politique soit équilibré dans la durée : ni trop longtemps « conservateur », ni trop longtemps « progressiste ». La cohabitation le permettait, rompant les septennats. Le quinquennat et, surtout, « l’inversion du calendrier », qui ne peut produire qu’une Assemblée à la botte du Président, ont bouleversé ce processus et sont la cause de ces ruptures brutales dont ont été « victimes » Sarkozy et Hollande.
    Le « en même temps » de Macron, en 2017, a donné l’illusion que cet équilibre était possible au sein d’un pouvoir réunissant droite et gauche. On sait aujourd’hui que cette expérience originale tient plus du grand écart que du pas de deux et qu’elle a deux conséquences plus que fâcheuses : la montée des extrémismes et le danger de disparition d’un tissu politique qui vaut ce qu’il vaut, mais permet aux électeurs de choisir la teinte qui leur plaît et, respectueux de la démocratie, de ne pas descendre à tout instant dans la rue.
    Macron, lui, propose un patchwork aux assemblages parfois criards, jamais franchement judicieux. Il s’est déjà plusieurs fois déchiré (Hulot, Collomb…). En 2022, le sort du Président ne sera plus entre ses mains. Il dépendra, pour une part, de l’ampleur de la crise sociale due à la pandémie et à ses décisions étouffant notre économie et nos finances, mais surtout de la capacité des partis de gouvernement à présenter un offre alternative crédible. En ont-ils encore les moyens ? La volonté ? Rien n’est joué pour l’heure, mais, s’ils n’y parviennent pas, Macron sera réélu par défaut… et certainement pas par enthousiasme.
    À terme, il faudra que les Français s’interrogent sur le processus électoral actuel et réfléchissent, sinon au retour au septennat, du moins au découplement de l’élection présidentielle et des scrutins législatifs. Quel Président aura le courage de prendre le risque de se priver du confort de ses « godillots » ? Quelle Assemblée acceptera de se saborder avant la fin de sa mandature ?

  45. @ Robert Marchenoir 24 janvier 2021 à 08:20
    Mon propos n’est certainement pas d’approuver ceux qui assurent que la gravité de la pandémie n’est pas celle à laquelle le gouvernement l’estime. Mais les Français sont suffisamment conscients du péril pour qu’il ne soit pas nécessaire de leur faire peur outre mesure. C’est pourtant ce que font Véran, Salomon et autres…
    Avez-vous lu l’article de 20 Minutes avant de le joindre à votre commentaire ? Il apporte la preuve que le gouvernement noircit le tableau… sans pour autant mentir.
    Il me semble quelque peu trompeur de mettre dans une même colonne de statistiques les personnes luttant contre la Covid dans un service dédié de l’hôpital et en réanimation et celles qui, étant guéries, sont en unité SSR (soins de suite et de réadaptation), et de présenter les unes et les autres comme « hospitalisées pour cause de Covid ». Ainsi, au CHU de Nice, Santé publique France dénombre 566 « hospitalisés Covid », mais oublie d’indiquer que, sur ce nombre, 226 sont en soins de suite…
    Pourquoi a-t-il fallu attendre un article de Nice-Matin pour que le gouvernement daigne expliquer qu’il disposait de deux statistiques, dont les objectifs opérationnels sont différents ? Pourquoi a-t-il choisi de ne révéler que celle dans laquelle les « hospitalisés Covid » sont en plus grand nombre ? Marion Maréchal a parfaitement raison de dénoncer ce tour de passe-passe, d’autant que, depuis le début de la crise sanitaire, d’autres approximations ont déjà fait l’objet de polémiques.
    Quant à ses déclarations sur la vaccination, elles datent du 9 décembre dernier, date à laquelle les informations sur l’efficacité et la sécurité des vaccins étaient encore parcellaires et aucun d’eux n’était autorisé. Ses doutes, à l’époque, étaient partagés par 61 % des Français.
    Un dernier point : il ne me paraît pas utile – et même d’une gravité extrême – d’employer le mot « assassins » pour qualifier des dirigeants politiques dont vous n’appréciez pas les propos. Quel terme réservez-vous à Staline, Pol Pot, Hitler… qui, eux, ont vraiment tué ?

  46. revnonausujai

    @ Achille
    « Quand les élections législatives se déroulent juste après l’élection présidentielle, elles bénéficient de « l’effet d’engouement » du nouveau président élu. »
    Il est fort possible que Macron, faute de concurrent attractif, soit réélu par défaut.
    En revanche, il ne sera pas nouveau, il sera jugé sur son bilan et il n’est pas aberrant de penser que l' »engouement » sera tout relatif ; on pourrait même envisager que le corps électoral, plus ou moins consciemment, veuille instaurer un équilibre des pouvoirs exécutif et législatif.
    De plus, vu le niveau et la prestation du député LREM de base, ce serait désespérant de voir à nouveau de telles chèvres élues pour avoir simplement figuré sur la même affiche électorale que le Président.

  47. @ Wil
    Vous devriez vous remettre à picoler, le niveau de vos commentaires baisse dramatiquement.
    ————————————————————-
    @ Ninive
    Vous devriez vous mettre à picoler, au point où vous en êtes vous ne risquez plus grand-chose…

  48. @ revnonausujai | 24 janvier 2021 à 16:52
    « De plus, vu le niveau et la prestation du député LREM de base, ce serait désespérant de voir à nouveau de telles chèvres élues pour avoir simplement figuré sur la même affiche électorale que le Président. »
    En politique le berger est plus important que les chèvres, car c’est lui qui mène le troupeau.

  49. Patrice Charoulet

    Cher Philippe,
    Des commentaires peu agréables ayant suivi votre précédent entretien avec un écrivain, j’avais énoncé l’idée, dans l’espace « commentaires », que ce n’était pas très convenable de faire ça, et que lorsqu’on avait un jugement critique sur vos invités, mieux valait se taire et attendre une autre occasion de parler.
    Or, votre invitée étant une petite-fille de JMLP, je me suis d’abord juré de ne rien écouter, ayant déjà dit plusieurs fois que je n’espérais rien de Le Pen père, fille, petite-fille ou nièce. Je n’ai pas tenu une semaine et j’ai finalement écouté… après avoir lu d’abord, étrangement, tous les abondants commentaires de mes confrères.
    Fidèle à ma thèse (courtoisie à votre égard et refus d’accabler vos invités), je ne commenterai pas cet entretien-là, tout en continuant à penser ce que je pensais avant de l’avoir écouté, à savoir que je n’espère rien de Le Pen père, fille et petite-fille. Mais que ceux qui veulent espérer quelque chose continuent d’espérer.

  50. Robert Marchenoir

    @ Serge HIREL | 24 janvier 2021 à 16:16
    « Il ne me paraît pas utile – et même d’une gravité extrême – d’employer le mot ‘assassins’ pour qualifier des dirigeants politiques dont vous n’appréciez pas les propos. Quel terme réservez-vous à Staline, Pol Pot, Hitler… qui, eux, ont vraiment tué ? »
    Communiste, va… Il ne vous paraît pas « utile ». Mais je m’en tape, mon petit bonhomme, moi, de votre utilité. Ce qui m’intéresse, c’est de savoir si c’est vrai. Vous vous trahissez, en affichant une fois de plus vos indignations surjouées. Je t’en ficherai, moi, de la gravité extrême.
    De même que vous réclamez pour les journalistes le privilège de taire la vérité selon leur bon plaisir parce que ce serait « utile », de même vous refusez qu’on appelle un chat un chat, parce que ce dernier court dans votre écurie et que cela vous dérange qu’on lui frotte le nez dans son ordure.
    Donc remettons les choses au carré. Florian Philippot, Nicolas Dupont-Aignan et François Asselineau prétendent qu’il existerait, contre le Covid, des remèdes que le gouvernement dissimulerait, par volonté d’exterminer les Français. C’est vrai ou c’est faux ?
    Et ces remèdes n’existent pas. C’est vrai ou c’est faux ?
    Les intéressés le savent pertinemment, ils ne sont pas chauffeurs de camion. C’est vrai ou c’est faux ?
    S’ils sont tellement stupides qu’ils l’ignorent, ils ont les moyens de l’apprendre facilement. C’est vrai ou c’est faux ?
    Simultanément, l’un au moins de ces gaziers, le consternant Florian Philippot, déclare aux Français que les vaccins contre le Covid ne sont pas efficaces, et qu’en revanche il suffit d’exposer le corps humain au Covid pour qu’il lui résiste. C’est vrai ou c’est faux ?
    Les assertions de Philippot en la matière constituent une montagne de bouse de taureau (en anglais : bullshit). C’est vrai ou c’est faux ?
    Et l’intéressé le sait : c’est vrai ou c’est faux ?
    Ces tristes sires que vous trouvez malin de défendre mènent leur campagne dans l’unique but d’accroître leur influence personnelle : c’est vrai ou c’est faux ?
    Et cette campagne encourage les penchants déjà trop présents des Français, consistant à nier la gravité de la pandémie et l’efficacité des mesures pour la combattre validées par la science : c’est vrai ou c’est faux ?
    Dans ce contexte, les déclarations sur lesquelles j’ai attiré l’attention sont susceptibles d’accroître le nombre des morts du Covid : c’est vrai ou c’est faux ?
    Donc comment appelle-t-on, en bon français et pas en français judiciaire, quelqu’un qui par son action délibérée, préméditée, conduit à la mort d’autrui en grand nombre dans l’unique but de favoriser ses intérêts personnels ?
    J’ai dit assassin, et c’est l’évidence. Vous jouez à l’imbécile en convoquant Staline et Hitler. Vous avez raison : je corrige. Philippot, Dupont-Aignan et Asselineau sont des assassins de masse.
    Aux mains propres. Personne ne peut lier le mort X aux propos d’Y.
    En fait, ces gens-là sont pires qu’Hitler. Ce dernier avait, au moins, le courage de ses crimes. Je doute que Philippot, Dupont-Aignan ou Asselineau se suicident un jour dans leur bureau à la lecture des bulletins de décès de l’épidémie, voyez-vous.
    Ce qui est « d’une gravité extrême », ce sont les propos et le comportement de Philippot, Dupont-Aignan et Asselineau. Ce ne sont pas mes propos qui les dénoncent. Vous avez une légère tendance à confondre le coupable et l’accusateur.
    « Quant aux déclarations [de Marion Maréchal] sur la vaccination, elles datent du 9 décembre dernier, date à laquelle les informations sur l’efficacité et la sécurité des vaccins étaient encore parcellaires et aucun d’eux n’était autorisé.  »
    Pas du tout. Comme d’habitude, vous ignorez tout du domaine sur lequel vous pérorez. A cette date, cela faisait un an que le monde entier travaillait sur les vaccins contre le Covid, et les savants savaient parfaitement à quoi s’en tenir. De plus, les vaccins existent depuis plus d’un siècle, et on sait tout sur eux. Les « doutes » périodiquement agités sur ce sujet ne sont que le fruit de désinformateurs professionnels qui mènent campagne contre le principe même des vaccins.
    Marion Maréchal avait parfaitement les moyens de savoir, à condition de s’en donner la peine et de consulter les experts. Ce qui est la moindre des choses, lorsqu’on prétend à une parcelle de responsabilité.
    « Ses doutes, à l’époque, étaient partagés par 61 % des Français. »
    Justement. Marion Maréchal n’est pas 61 % des Français. Elle est notre sauveur, elle est Jeanne d’Arc, Philippe Bilger lui passe sans cesse la main dans le dos pour l’inciter à se proposer comme président de la République.
    On attend de ces gens-là qu’ils soient un peu au-dessus du Français moyen qui répond ce qui lui passe par la tête lorsqu’il répond à un sondage. On attend de ces gens-là qu’ils fassent preuve de sens des responsabilités, qu’ils indiquent la voie, quitte à contrarier les électeurs dont ils sollicitent les suffrages.
    Quiconque a une once de responsabilité aujourd’hui, quiconque jouit d’une parcelle de crédibilité auprès du public, doit saisir la moindre occasion pour dire : allez vous faire vacciner, bande de bœufs, mettez un masque, respectez les règles édictées par les autorités, et arrêtez de nous casser les pieds cinq minutes avec vos querelles politicardes mesquines et vos théories complotistes à la noix. Vous êtes responsables de la vie de vos contemporains. Et d’ailleurs, regardez, je vais me faire vacciner et mettre la vidéo un peu partout sur Internet.
    Voilà ce que Marion Maréchal aurait dit, ainsi que les pieds nickelés sus-cités, s’ils avaient, dans le ventre, la base de ce qui est nécessaire pour prétendre aux responsabilités publiques. Je ne parle pas de défendre la cause de la droite, de la gauche ou du milieu, mais simplement d’être pourvus du bagage minimum qui les rend légitimes à faire de la politique.
    Quant à l’article de Nice-Matin, vous passez complètement à côté du sujet. Marion Maréchal n’est pas une statisticienne émérite qui pinaille sur les chiffres machin ou les chiffres truc. Son propos consiste à défendre la thèse complotiste de ceux qui prétendent que le Covid n’existe pas, que c’est une manipulation statistique menée par les gouvernements, dans le but d’opprimer leurs peuples.
    C’est la thèse de la « Covidémence » en français, du « Casedemic » en anglais (*) : il n’y aurait pas plus de morts que d’habitude, le Covid ne tuerait que des vieux qui seraient morts de toute façon, on nous trompe pour nous garder à la maison et ruiner nos restaurants.
    C’est précisément parce que les peuples n’ont que trop tendance à croire ce genre de sornettes (et les Français en particulier), que les hommes politiques doivent clairement dire que ce sont des sottises. Et que fait Marion Maréchal ? elle encourage la crédulité et la superstition de ses contemporains.
    En temps normal, ce serait simplement immoral. En temps de pandémie, c’est criminel.
    Ce qui est « utile », voyez-vous, c’est la vérité. Vous nous resservez la vieille salade communiste selon laquelle la fin justifierait les moyens (et donc le mensonge). Mais en l’occurrence, c’est la vérité qui sauve et c’est le mensonge qui tue.
    ______
    (*) Attention ! Le site français Covidémence et le site américain Respectful Insolence utilisent le même style graphique, mais le premier est un site complotiste de désinformation, tandis que le second est un site de réfutation des thèses complotistes en matière scientifique. Je soupçonne fortement l’auteur de Covidémence d’avoir piraté le graphisme de Respectful Insolence pour brouiller les pistes.

  51. @ Robert Marchenoir (@Ninive)
    Enfin une bonne nouvelle !
    « …et il m’a confié hier soir que Ninive était un nain contrefait qui sentait des pieds ».
    Vous n’avez pas perdu l’odorat, c’est bon signe.
    Moi idem.

  52. @ Robert Marchenoir 24 janvier 2021 à 22:10
    Je vous remercie d’avoir consacré beaucoup de temps pour me répondre par un texte réfléchi et musclé. Mais vous auriez dû en conserver un peu pour lire plus attentivement ce que j’ai écrit. Cela vous aurait évité de tartiner un laïus sur la « criminelle » Marion qui ne réfute en aucun point mon argumentation.
    Ayant pris le temps de vous lire de près, il m’en reste peu pour… disons le dialogue. Je note simplement que vous avez omis de répondre à ma seule question : Quel terme réservez-vous à Staline, Pol Pot, Hitler… qui, eux, ont vraiment tué ?
    « Philippot, Dupont-Aignan et Asselineau sont des assassins de masse. »
    Encore un petit effort. Tenez ces propos publiquement. L’article 29 de la loi du 29 juillet 1881 vous permettra d’admirer les lambris de « la 17e »…
    Dernier point : j’admire votre flair pour repérer les « cocos » camouflés… Il est rare et, de plus, hilarant !

  53. @ Patrice Charoulet | 24 janvier 2021 à 21:13
    « Fidèle à ma thèse (courtoisie à votre égard et refus d’accabler vos invités), je ne commenterai pas cet entretien-là, tout en continuant à penser ce que je pensais avant de l’avoir écouté »
    Vous me rappelez ce sketch de Raymond Devos :
    « Mesdames et messieurs… je vous signale tout de suite
    que je vais parler pour ne rien dire.
    Oh ! je sais ! Vous pensez:
    « S’il n’a rien a dire… Il ferait mieux de se taire ! »
    Évidemment. Mais c’est trop facile !… Mais c’est trop
    facile !
    Vous voudriez que je fasse comme ceux qui n’ont rien à dire
    et qui le gardent pour eux ?
    Et bien, non ! Mesdames et messieurs. Moi quand je n’ai rien
    à dire, je veux qu’on le sache !
    Je veux en faire profiter les autres !
    Et si vous-mêmes, mesdames et messieurs, vous n’avez rien à dire, eh bien, on en parle, on en discute ! Je ne suis pas ennemi du colloque.
    Mais, me direz-vous, si on parle pour ne rien dire,
    De quoi allons-nous parler ? ».
    J’aime bien votre côté décalé. Il s’y dégage un humour dont je ne suis pas sûr qu’il soit toujours volontaire.

  54. Robert Marchenoir

    @ Serge HIREL | 25 janvier 2021 à 01:08
    Je n’attendais pas, de vous, autre chose que du pinaillage de mauvaise foi, assorti de vagues menaces. C’est vous qui regrettez l’absence de dialogue, à l’instant même où vous la pratiquez.
    On s’en tape, de la façon dont je qualifie Staline ou Hitler. Ce n’est pas le sujet. Ici, nous parlons de Marion Maréchal, de ses prises de position, et par extension de celles de ses voisins politiques.
    Mais puisque vous me posez des questions idiotes et déplacées, j’y réponds : Staline, Hitler et Pol Pot sont des assassins de masse, et Philippot, Dupont-Aignan et Asselineau sont des assassins de masse.
    Content ? Maintenant je vous invite à exercer votre mauvaise foi habituelle sur cette phrase. En omettant l’évidence grosse comme un camion : les uns et les autres sont des assassins de masse très différents, et la gravité de leurs crimes est sans commune mesure.
    Je pourrais ajouter 25 paragraphes pour expliquer pourquoi, à ceci près que j’ai autre chose à faire, que Philippe Bilger s’énerve quand on allonge la sauce, et que vous connaissez la réponse aussi bien que moi.
    Je constate que vous omettez de discuter le fond même de mon propos : les personnages que je dénonce, et dont Marion Maréchal fait partie, répandent des propos qui objectivement, factuellement, vont faire des morts supplémentaires parmi la population.
    Et vous vous permettez, une fois de plus, cette ignominie intellectuelle et sociale, qui vous sert si souvent d’argument quand vous n’en avez pas :
    « Tenez ces propos publiquement. L’article 29 de la loi du 29 juillet 1881 vous permettra d’admirer les lambris de ‘la 17e’… »
    Premièrement, je vous ferais remarquer que je viens de tenir ces propos publiquement, et de les confirmer.
    Deuxièmement, vous prétendez qu’une loi scélérate, appliquée de façon scélérate, est de nature à effacer la réalité : ce n’est pas le cas.
    Troisièmement, vous remplacez ce « dialogue » que vous prétendez rechercher, par la menace — une menace bien inopérante et digne d’un troll boutonneux, mais qui montre bien la mentalité qui vous anime.
    Vous n’êtes pas animé par la recherche de la vérité, mais par l’envie de pénal, comme le disait le regretté Philippe Muray.
    Le ricanement, chez vous, remplace la réflexion. J’ai expliqué pourquoi votre intervention ressort de l’idéologie communiste qui infecte la société française, mais ça n’a pas l’air d’ébranler vos préjugés.
    Malgré la posture vigoureusement de droite que vous prenez ici, vous employez les mêmes procédés qui ont été raffinés pendant un siècle et davantage par les propagandistes communistes : la fin justifie les moyens. Ce qui est « utile » (pour notre bord politique) supplante ce qui est vrai. Le mensonge devient une seconde nature, au profit d’une cause supérieure.
    Je viens de vous démontrer que cette disposition d’esprit tue, aussi sûrement lorsqu’elle est employée par Staline, que lorsqu’elle est employée par un homoncule inexistant comme Florian Philippot. Suivi par une Marion Maréchal écervelée, malgré toutes les citations d’Ernest Renan dont elle est capable. Mais ça n’a pas l’air de vous faire réagir. Seulement ricaner.
    ______
    @ hameau dans les nuages | 24 janvier 2021 à 23:28
    « Dites donc ça vole haut en ce moment sur le blog avec vos histoires de chaussettes cartonnées qui sentent le calendos ! On se croirait dans une cour d’école. »
    Je m’adapte à mes interlocuteurs.
    ______
    @ Patrice Charoulet | 24 janvier 2021 à 21:13
    Nommé pour les Guinness World Records de l’hypocrisie au carré. Dans un premier temps, vous faites assaut d’obséquiosité cauteleuse, en reprochant aux commentateurs de se servir de l’espace de commentaires dans le but pour lequel il est fait : partager leurs réactions et leurs points de vue concernant les propos de l’invité du jour. On ne saurait les commenter, à moins d’en dire du bien.
    Dans un second temps, vous violez la règle imaginaire que vous avez vous-même établie, usurpant une autorité qui n’est pas la vôtre, en faisant bien comprendre le mépris que vous inspire la famille Le Pen.
    Mais vous n’en direz pas davantage. C’est, prétendez-vous, pour respecter une règle impérative bien qu’elle n’existe que dans votre cerveau.
    Du coup, cela vous évite d’avoir à justifier votre détestation de l’invitée du jour.

  55. revnonausujai

    @ Robert Marchenoir
    « Et ces remèdes n’existent pas. C’est vrai ou c’est faux ? »
    « AFP, publié le dimanche 24 janvier 2021 à 10h54
    Une vaste étude clinique montre que la colchicine, un anti-inflammatoire, est efficace pour traiter le Covid-19 et réduire les risques de complications liées à la maladie, a annoncé l’Institut de Cardiologie de Montréal (ICM).
    Les résultats positifs de l’étude COLCORONA constituent une « découverte scientifique majeure », qui fait de la colchicine – un puissant anti-inflammatoire utilisé pour le traitement de la goutte – « le premier médicament oral au monde qui pourrait traiter les patients en phase pré-hospitalière », affirme l’ICM dans un communiqué rendu public tard vendredi soir.
    Les résultats de l’étude ont « démontré que la colchicine a réduit de 21 % le risque de décès ou d’hospitalisations chez les patients atteints de Covid-19 comparativement au placebo », souligne l’ICM. »
    Des cardiologues canadiens ? Pftt, encore des poutinistes complotistes malfaisants, oui !

  56. @ Robert Marchenoir 25 janvier 2021 à 08:49
    « Staline, Hitler et Pol Pot sont des assassins de masse, et Philippot, Dupont-Aignan et Asselineau sont des assassins de masse. »
    Vous rendez-vous compte de l’énormité de votre propos ?
    « une loi scélérate »… qui sera unanimement célébrée le 29 juillet prochain à l’occasion de ses 140 ans. Mais vous serez là pour porter l’indispensable voix discordante. D’ici là, peaufinez votre discours !
    « appliquée de façon scélérate » Les magistrats actuels de la 17ème Chambre apprécieront, ainsi que les anciens…
    Le reste de votre message ne mérite aucun commentaire.

  57. Michel Deluré

    @ Patrice Charoulet 21/01 21:13
    « Or, votre invitée étant une petite-fille de JMLP, je me suis d’abord juré de ne rien écouter, ayant déjà dit plusieurs fois que je n’espérais rien de Le Pen père, fille, petite-fille ou nièce. ».
    Une telle attitude m’interpelle. Comment prétendre connaître une personne, se forger sur elle une opinion, juger de ses convictions, de ses valeurs, décrypter ses propositions si l’on se refuse obstinément, par simple question de principe, à l’écouter, à la lire ?
    Ne pensez-vous pas que l’écoute de l’autre est justement à même de nourrir notre réflexion, nous permettant soit de conforter nos propres arguments, nos profondes convictions, soit de les infléchir ?

  58. @ Ninive
    « Nous ne sommes pas « au tord-boyaux où le patron s’appelle Bruno » mais chez Philippe Bilger où l’on insulte gratuitement en permanence. »
    Un conflit sur des idées n’est pas une insulte. Du sarcasme n’est pas une insulte. Et quand j’utilise un terme, comme « hypocrite » récemment, j’ai tendance à 1. vérifier qu’un terme similaire avec un niveau d’intention incriminante comparable fut utilisé par mon interlocuteur (Marcel, en l’occurrence) et 2. vérifier que mon texte explique les faits qui sous-tendent mon utilisation du terme « hypocrite ».
    Si cela est une insulte pour vous, je pense que vous avez un sérieux problème mental. Je passe mon temps ici à argumenter, à expliquer pourquoi je pense telle ou telle chose, et pourquoi tel ou tel comportement me semble moral ou immoral. Quand l’interlocuteur est de mauvaise foi, comme Elusen le fut à mon sens dans le passé, il m’arrive de pousser le vice jusqu’à prendre les lettres unes à unes des mots dans le Journal Officiel et à jouer volontairement à la maîtresse qui apprend à lire. Ce n’est pas une « insulte »: c’est du ridicule qui met en évidence les recoins dans lesquels se dissimulent la mauvaise foi.
    Et puis ce serait bien qu’au 21ème siècle, on sorte l’injure et l’insulte de la loi sur la liberté d’expression. Tout le monde joue à se faire peur au sujet de la notion d’insulte et d’injure tout en pratiquant le dénigrement à qui mieux mieux avec abandon, et nous perdons notre temps à pondre des pavés comme celui-ci pour expliquer aux mal-comprenants, tels que vous, que nous n’injurions ni n’insultons. Ni au sens du sens commun. Ni au sens de la loi française.
    En somme… get stuffed. S’agit-il là d’une insulte, d’une injure ? La traduction en français n’est-elle pas « Allez vous faire f***** ? » Ou n’est-elle pas « Allez vous faire farcir » ? Ou « Allez vous faire rempailler » ? Ce qui est bien sûr nettement plus poli, n’est-ce pas ?
    Bon. Pour faire simple, on n’insulte pas. On utilise un langage un peu costaud pour ne pas laisser nos arguments se dissoudre dans la politesse et les mièvreries comme c’est bien trop souvent le cas en France.
    « En réalité la bande des quatre peut être élargie à sept ou huit (sans compter les hypocrites qui se bidonnent en sourdine*), les invités des Entretiens devraient savoir qu’ils vont mettre les pieds dans une annexe d’asile psychiatrique. »
    Dans la bande des quatre, vous mettez « Marchenoir, Tomas, Achille, F68.10 ». Nous avons des options politiques assez différentes et pas vraiment compatibles. Et nous les argumentons. Ce n’est pas vrai que nous serions de mèche. Par contre, que vous voyiez dans cette bande des quatre quelque chose de fondamentalement immoral, c’est difficilement acceptable.
    Entre nous, c’est de toute évidence nos idées que vous ne supportez pas. Vous inventez des offenses imaginaires d’injure et d’insulte parce que vous êtes tout simplement hostile à nos idées. Ni plus ni moins. Vous n’êtes qu’un intolérant de plus. Et si vous ne me tolérez pas, je ne vous tolérerai pas. Que cela soit clair.
    Et l’invitée de l’entretien qu’est Marion ferait bien de remarquer qu’en mettant les pieds dans l’hôpital psychiatrique qu’est le blog de Philippe Bilger, je n’ai fait quasiment aucun commentaire mesquin ou vil à son endroit. J’en ai fait seulement un seul, de commentaire, où 1. j’ai acquiescé à la position de Marc Ghinsberg affirmant que l’entretien est insuffisant sur le thème de l’économie au goût de Marc et moi, qui avons un intérêt (probablement différent) sur les questions économiques et 2. je me suis moqué d’Exilé qui crachait sur les mathématiques, les algorithmes, ainsi que l’inénarrable tarte à la crème… le mââââââtérialisme… j’ai donc simplement demandé ce que Marion avait contre les maths et les algos, parce que, moi, j’adore D. E. Shaw.
    « Our systematic strategies run on quantitative and computational techniques developed by the firm over 30 years of research and trading. We believe a strong culture of rigorous analysis and scientific research, supported by a robust infrastructure, is the bedrock of a successful quantitative investment process. We aim to identify statistically robust market inefficiencies through hypothesis formulation, testing, and validation based on practical knowledge of markets and advanced computational methods. » — D. E. Shaw
    La science en somme… Faudrait d’ailleurs que je pense à leur allumer un cierge.
    Franchement, je n’ai qu’à peine égratigné Marion. Quelle insolence qu’un matheux qui adore l’algorithmique velu se désole de ce que Marion prétende y être hostile ! Vous êtes sérieux ? Vous êtes intolérant à ce point ? Si c’est le cas, allez vous faire soigner. Je vous montre le chemin ?

  59. Patrice Charoulet

    @ Robert Marchenoir 25 janv. 8h45
    J’hésitais entre 1. passer mon tour 2. écrire : « No comment ». 3. gribouiller les inutilités que vous commentez.
    J’ai sans doute mal opté. Mais, vous avez raison, cela m’a évité de détailler mon opinion, à savoir que la politique française n’a nul besoin de cette jeune femme.
    Vous me taxez d’hypocrisie. Je lis ce reproche avec un peu de surprise et en souriant.
    Au demeurant, vous n’avez pas plus d’estime que moi pour cette jeune personne.
    Libre à vous de le dire avec les termes qui vous semblent opportuns. Chacun ses mots.
    Enfin, vous dites que j’aurais du « mépris pour la famille Le Pen ». Laissez-moi nuancer votre assertion. Je désapprouve les opinions politiques de Jean-Marie Le Pen, de Marine Le Pen et de Marion Maréchal. À ne vous rien celer. Tout simplement.

  60. Robert Marchenoir

    @ revnonausujai | 25 janvier 2021 à 09:59
    [Soupir…] Encore un écervelé qui lâche un commentaire avec autant de réflexion qu’il lâcherait un vent. Rien dans ce que vous écrivez ne réfute mes propos. Si vous voulez me contredire, il va falloir vous lever un peu plus tôt et bosser un peu plus dur.
    Vous faites le faraud parce que vous avez ramassé la première dépêche AFP qui vous est tombée sous la main. Énumérons donc tous les points qui, chacun, suffiraient à la rendre non pertinente.
    1. Votre dépêche date du 24 janvier. La lettre commune de Florian Philippot, Nicolas Dupont-Aignan et François Asselineau à Olivier Véran, qui a motivé mon propos, date du 2 janvier.
    2. Cette lettre citait l’hydroxychloroquine, l’azithromycine, la vitamine D et les graines de nigelle comme remèdes supposés au Covid, dont les auteurs accusaient le gouvernement de dissimuler les bienfaits.
    L’hydroxychloroquine et l’azithromycine constituent le cocktail frauduleux de Didier Raoult. D’innombrables études à travers le monde ont prouvé son inefficacité et ses risques. La question est réglée.
    Il n’y a aucun « résultat de thérapie à rendre public », pour la bonne raison a) qu’ils le sont déjà, b) qu’ils sont négatifs, c) que contrairement aux fantasmes nationaux-socialistes de Philippot et al., ce n’est pas le gouvernement frônçé qui rend public les résultats des recherches, mais bien les chercheurs eux-mêmes.
    L’administration de vitamine D est proposée, actuellement, par certains experts et sociétés savantes, comme pouvant aider, en tant qu’adjuvant, à lutter contre le Covid. Il s’agit, cependant, d’une simple intuition. Personne ne suggère qu’il puisse s’agir d’un remède à part entière : « La vitamine D ne peut être considérée comme un traitement préventif ou curatif de l’infection due au SARS-CoV-2 », dit l’Académie de médecine. Et nous ne possédons pas d’études confirmant son rôle supposé.
    Enfin, les « graines de nigelle » sont une poudre de perlimpinpin vendue dans les magasins de naturopathie, lesquels prennent bien soin d’écrire un peu partout qu’elle n’est pas efficace contre le Covid, afin de suggérer qu’elle l’est tout en échappant à de possibles poursuites judiciaires.
    En lisant le site de cet arnaqueur épicier, on comprend comment certains sous-doués ont pu répandre la rumeur des « graines de nigelle efficaces contre le Covid » : celles-ci sont censées (à tort) contenir de la chloroquine, et « tout le monde sait bien que » la chloroquine soigne le Covid, donc…
    3. La source originale de l’étude que vous évoquez sur la colchicine se trouve ici. Pour l’instant, on ne dispose que de ce communiqué. L’étude n’a pas encore été publiée dans une revue scientifique, et nous n’avons pas les données d’origine. Il faut donc attendre ces étapes pour évaluer la signification de ces travaux.
    4. Si les affirmations des auteurs de l’étude se confirmaient, la colchicine ne constituerait toujours pas le remède définitif au Covid. Elle permettrait simplement de réduire, de façon significative, l’hospitalisation, la ventilation et le décès.
    5. Cette substance ne serait pas la première dans ce cas. Par exemple, on sait depuis un certain temps que la dexaméthasone réduit le risque de décès de façon significative.
    Elle fait partie de l’arsenal pharmaceutique utilisé par les médecins à l’hôpital, à l’instar d’autres molécules, loin du tapage médiatique et des polémiques politiciennes.
    6. Il n’en reste pas moins que nous ne disposons pas, pour l’instant, de substances permettant de lutter à coup sûr contre la maladie, à l’exception des vaccins, dont au moins deux ont une efficacité supérieure à 90 %, ce qui est remarquable.
    La conclusion de tout cela, c’est que, comme je l’écrivais, il est bel et bien faux de prétendre, ainsi que le font nos trois pieds-nickelés souverainistes, « qu’il existerait, contre le Covid, des remèdes que le gouvernement dissimulerait, par volonté d’exterminer les Français ».
    La prochaine fois, réfléchissez un peu avant d’écrire des sottises.
    Et laissez Poutine en dehors de tout cela, je ne vois vraiment pas ce qu’il vient faire dans l’histoire. Il vous obsède, on dirait.
    ______
    @ Serge HIREL | 25 janvier 2021 à 10:35
    « Vous rendez-vous compte de l’énormité de votre propos ? »
    Vous rendez-vous compte du profond ridicule du personnage infatué que vous jouez ici ? A sans cesse faire mine de vous étouffer d’indignation, à propos de tel ou tel mot écrit ici par l’un ou par l’autre ?
    Ralalala… la franchouillardie en action, c’est quelque chose… nous avons des millions et des millions de bonshommes de ce calibre en activité, et ce sont eux qui étouffent la vitalité de ce pays ! Du balai ! du balai !…

  61. LES BLOGS ILLUSTRÉS
    Il semblerait que ce blog fleurisse désormais de boutures revigorantes de BD des temps anciens.
    Déjà nous avons Izogoud l’Arabe auquel vient s’adjoindre Asterix le Gaulois.
    Je suis tout disposé à apporter mon obole.
    Je propose quelques planches des Pieds Nickelés, version Forton bien sûr.
    Comme on disait dans le temps : Le travail par la joie !

  62. Jean le Cauchois

    @ Robert Marchenoir 08:49 (@ Patrice Charoulet)
    « Mais vous n’en direz pas davantage. C’est, prétendez-vous, pour respecter une règle impérative bien qu’elle n’existe que dans votre cerveau. »
    Et elle mettra beaucoup de temps à en sortir : votre interlocuteur réside dans la capitale internationale des cerfs-volants, une ville où tout va mal, la Poste, l’Hôpital public, certains retraités…

  63. Jean le Cauchois

    Félicitations, cher PB, pour avoir su recevoir Marion Maréchal, ce vendredi, après ses invitations de lundi et mercredi derniers sur CNews puis BFM TV. Votre invitation, que je ne découvre que maintenant, déjà complétée de nombreux commentaires, est remarquable et précieuse pour moi car elle m’a permis de comprendre la « construction » de cette agréable jeune femme française.
    Il se trouve qu’elle a grandi dans l’ambiance de Montretout, cette propriété de Saint-Cloud passée de la famille Lambert à la famille Le Pen et habitée par cette famille après le plastiquage de son appartement parisien, qui n’avait pas réussi à tuer ses occupants.
    Jeune ingénieur, Normand d’origine, j’ai été recruté en 1968 par Pierre Lambert, centralien et remarquable chef de l’entreprise familiale « Ciments et Plâtres Lambert », pour la construction puis l’exploitation d’une nouvelle et très moderne cimenterie au Havre (passée ensuite au Groupe Lafarge que j’ai quitté dès que possible). J’ai eu l’occasion de découvrir Montretout au début des années 70 : c’est un lieu très français, très » France profonde », peut-être pour sa situation, sa vue exceptionnelle sur Paris, semblable à celle depuis la terrasse Le Nôtre, ou du pavillon Henri IV du château de Saint-Germain-en-Laye.
    Apprendre que Marion Maréchal a vécu sa jeunesse dans ce cadre résidentiel, a été parfois critiquée pour son appartenance familiale (comme je l’ai été par des syndicalistes CGT pour mon allégeance à Pierre Lambert), a adopté une option religieuse toujours discrètement affichée, a marché avec d’autres, sûrement en chantant, vers la cathédrale de Chartres, me conforte dans le sentiment d’une même appartenance à ce qu’elle a appelé « la France charnelle ».
    Sa démarche actuelle, permise par sa disponibilité organisée en dehors de partis politiques militants, est appréciable et bénéfique, mais pour autant qu’elle soit connue, proposée « aux autres ».
    Merci encore, cher PB et merci à Marion Maréchal pour m’avoir permis ce retour sur des souvenirs qu’il m’a été agréable d’évoquer.

  64. @ Robert Marchenoir 25 janvier 2021 à 13:33
    No comment… Vous êtes égal à vous-même : « un écervelé qui lâche un commentaire avec autant de réflexion qu’il lâcherait un vent », compliment adressé à revnonausujai, mais qui paraît plutôt votre autoportrait. Essayez les graines de nigelle… Il se dit qu’à défaut de chasser le virus, elles calment les poussées de fureur… N’hésitez pas sur la dose ! Sinon, il y a aussi l’hydroxychloroquine du bon Dr Raoult.

  65. @ Robert Marchenoir
    « Attention ! Le site français Covidémence et le site américain Respectful Insolence utilisent le même style graphique, mais le premier est un site complotiste de désinformation… »
    Merci beaucoup de m’avoir fait prendre connaissance à le site Covidémence. J’y ai trouvé un nouveau bac à sable où je peux faire des pâtés. J’ai tenté d’y soigner mon entrée en scène.
    « On n’a jamais deux fois l’occasion de faire une bonne première impression. » — Benoît Poelvoorde
    Cela y cite ZeroHedge à répétition. Je suis aux anges.

  66. @ Ninive 25 janvier 18h12
    « …Grâce au Covid-19, Macron peut appliquer sa loi martiale, qui le débarrasse des manifestations populaires dont il a tellement peur… »
    As pas peur petit, il finira bien par les avoir !

  67. revnonausujai

    @ Robert Marchenoir | 25 janvier 2021 à 13:33
    On s’en fiche de la lettre de Trucmuche du début janvier, ce n’est plus le sujet !
    Vous avez affirmé (vrai ou faux ?) qu’il n’existait pas de traitement curatif conte le covid et, devant l’évidence contraire, vous pondez une tartine interminable pour essayer de ne pas perdre la face ; pitoyable et miséreux ou piteux et misérable ?
    Obsédé par Poutine ? Venant de vous, c’est un plaisir de gourmet !

  68. LES GENS DE MONTRETOUT
    Honorable Jean le Cauchois (25 janvier 19h50), je ne suis pas certain que votre commentaire apportera le moindre suffrage à votre starlette en devenir.
    Vous pourriez même vous le faire reprocher par ceux de l’entourage. La politique et la légende ne marchent pas du même pas.

  69. Robert Marchenoir

    @ F68.10 | 26 janvier 2021 à 02:54
    La réponse que vous fait l’auteur du blog est très intéressante, parce qu’elle illustre le fonctionnement mental de tous les complotistes. Je dis une chose et son contraire successivement : je ne suis pas anti-vaccin, mais les vaccins sont inutiles. Je passe mon temps à nier les vérités scientifiques, mais en réalité je me moque pas mal de l’efficacité du vaccin, mon but est simplement de dénigrer les élites. Il le dit noir sur blanc.
    ______
    @ revnonausujai | 26 janvier 2021 à 08:35
    « On s’en fiche de la lettre de Trucmuche du début janvier, ce n’est plus le sujet ! »
    Si, c’est le sujet. J’ai critiqué cette lettre, vous avez prétendu réfuter ma critique de cette lettre : c’est tout à fait le sujet.
    Je note que vous avez tellement bien suivi le fil de ma pensée, que vous n’avez même pas retenu le nom des auteurs de la lettre : il s’agit de Florian Philippot, Nicolas Dupont-Aignan et François Asselineau.
    « Vous avez affirmé (vrai ou faux ?) qu’il n’existait pas de traitement curatif contre le Covid et, devant l’évidence contraire, vous pondez une tartine interminable, blabla. »
    Faux. Vous êtes un analphabète doublé d’un malhonnête. J’ai affirmé ce que j’ai écrit, et ce que j’ai réécrit dans ma réponse à votre mise en cause imbécile.
    Seulement comme vous êtes à peine capable de lire trois mots de suite et incapable de comprendre leur sens, vous m’attribuez des propos que je n’ai pas tenus.
    Notez que « traitement curatif contre le Covid » ne veut pas dire grand’chose, sans davantage de précisions. Que j’ai fournies. Mais les analphabètes dans votre genre sont incapables de lire plus d’une demi-ligne, et, pour dissimuler leurs carences, qualifient de « tartine » tout texte qu’ils sont incapables de comprendre.
    « Obsédé par Poutine ? Venant de vous, c’est un plaisir de gourmet ! »
    C’est curieux, vous n’incarnez pas l’homme heureux et apaisé, en ce moment précis. Moi, je parle de Poutine quand je traite le sujet, et je le fais en connaissance de cause. Vous, vous le ramenez sur la table quand ce n’est pas le sujet, vous n’y connaissez rien et d’ailleurs vous ne traitez jamais la question russe. Vous ne la mentionnez que pour dénigrer ceux qui le font. Comme tous les poutinistes imbéciles (y en a-t-il d’autres ? oui, les malhonnêtes et les vendus).

  70. @ revnonausujai
    « On s’en fiche de la lettre de Trucmuche du début janvier, ce n’est plus le sujet !
    Vous avez affirmé (vrai ou faux ?) qu’il n’existait pas de traitement curatif conte le covid et, devant l’évidence contraire, vous pondez une tartine interminable pour essayer de ne pas perdre la face ; pitoyable et miséreux ou piteux et misérable ? »
    Eh bien… malheureusement… faux. Un communiqué de presse n’est pas suffisant. Et l’écart entre la dose thérapeutique et la dose toxique de la colchicine est très étroite. Il faut déjà s’assurer de la valeur de l’essai clinique quand ils l’auront publié, ensuite vérifié s’il n’est pas trop pétri de biais. S’il n’est pas trop pétri de biais, il faut répliquer sur d’autres patients pour s’assurer que ces biais ne sont pas trop forts. Aussi examiner les effets secondaires. Et trouver un protocole qui permette d’éviter de buter des patients en confondant dose thérapeutique et dose toxique.
    Mais sinon, une fois que l’essai est publié (pas par communiqué de presse) et passé au peigne fin, alors, et seulement alors, on pourra commencer à tenter de le mettre en pratique.
    Mais en aucun cas il ne s’agit de guérison: cela limiterait au mieux les dégâts. Et cela ne peut être un substitut au vaccin qui a pour but de gérer la pandémie dans la nature. La colchicine, si tant est qu’elle soit efficace, ne pourrait avoir un rôle qu’en traitement, et ce seulement si les hôpitaux ne sont pas surchargés.
    Pour l’instant, il ne s’agit toujours pas d’un traitement. Mais d’une nouvelle à dépiauter puis à confirmer.
    Maintenant, un truc qui taquine les microtubules, c’est pas exactement un médicament avec un effet extrêmement spécifique. S’attendre à ne pas avoir des effets secondaires conséquents serait encore plus idiot que de croire que les vaccins à ARNm sont le début du transhumanisme dans la société… C’est quand même très taquin de jouer avec les microtubules.
    Pour moi, la colchicine, c’est quand même un peu comme découper du beurre avec une scie sauteuse.

  71. LES GENS DE MONTRETOUT
    Intervenant dans une affaire d’actualité, le Patriarche aurait lancé : « Duhamel et Du Moulin ! »

  72. revnonausujai

    @ Robert Marchenoir
    « Si, c’est le sujet. J’ai critiqué cette lettre, vous avez prétendu réfuter ma critique de cette lettre : c’est tout à fait le sujet. »
    Non, ce n’était pas le sujet ! Votre baratin sur la lettre de début janvier n’a qu’un d’intérêt historique, vous pourriez aussi bien parler de la lettre à Elise ou de la dépêche d’Ems, ça ne changerait rien à la réalité.
    Non, je n’ai pas cherché à réfuter votre commentaire sur la lettre de Tartemuche and co, parce que c’est dépassé, donc inutilement chronophage et je vous défie de citer un seul mot de ma part dans mon post du 25 janvier qui accrédite votre assertion ; en revanche, j’ai souligné que vous aviez faussement insinué qu’il n’existait aucun « remède ».
    Je ne sais peut-être pas lire, mais vous ne brillez manifestement pas par la compréhension du sens des mots à moins que vous soyez tellement obsédé par vos dadas que vous n’entendiez rien en dehors de votre propre discours.
    Je vous rassure, les faits et gestes de Poutine ne me procurent ni aigreur ni satisfaction particulières dès lors qu’ils ne m’impactent pas. Tout le monde n’a pas la même équanimité.
    ———————————————————–
    @ F68.10
    « communiqué de presse » !
    L’important n’est pas que l’AFP publie ou reprenne une dépêche, il n’est que le média.
    L’Institut de cancérologie de Montréal a mené une étude (randomisée, double aveugle et toussa et toussa) Colcorona jusqu’à la phase 3 et l’a publiée ; là aussi tout le monde ne peut pas en dire autant.
    « Tronçonneuse » ? Entre la compétence d’un institut reconnu et celle d’un hurluberlu phraseur, j’ai comme un doute !

  73. @ Ninive 26 janvier 2021 à 19:00
    On ne peut pas, d’un côté, se féliciter du veto de Bercy au rachat de Carrefour par le Canadien Couche-Tard et, de l’autre, critiquer le PGE dont va bénéficier AccorInvest. Dans les deux cas, il s’agit de protéger des groupes français d’appétits extérieurs.
    Néanmoins, cette intervention de l’Etat en faveur de l’hôtelier était-elle indispensable ? le défaut de paiement d’AccorInvest, qui entraînerait la mise en œuvre de la garantie signée pat l’Etat, n’est pas pour demain. Cette société a les reins solides : le parc hôtelier dont elle est propriétaire comprend près de 900 hôtels, essentiellement en Europe. Ceux-ci sont managés par le groupe Accor, qui possède encore 30 % du capital d’AccorInvest, après en avoir vendu 57 % à un consortium d’investisseurs français (Crédit Agricole), singapourien et saoudien en 2018, pour un peu plus de 4 milliards d’euros.
    Bruno Le Maire se présente en sauveur d’une société « en grande difficulté financière »… Certes, le chiffre d’affaires d’AccorInvest a chuté de 70 % en 2020, provoquant des difficultés de trésorerie, mais on n’en est certainement pas à une faillite certaine et inéluctable. Compte tenu de la qualité de ses actionnaires et des garanties immobilières dont elle dispose, la société pouvait obtenir ce prêt bancaire sans le faire garantir par l’Etat. Mais il est plus confortable de profiter de la signature de celui-ci que d’hypothéquer une partie de ses biens…
    C’est sur ce point que la question se pose : pourquoi Bercy, qui s’est fixé un plafond de 10 milliards d’euros de garantie dans le secteur hôtellerie-restauration, a-t-il préféré garantir les 447 millions d’euros empruntés par AccorInvest plutôt qu’aider à même niveau des professionnels réellement au bord du gouffre ? Pourquoi n’a-t-il pas en contrepartie exigé de cette société qu’elle ne procède à aucun licenciement ? Elle a annoncé 1 900 suppressions de postes en Europe (sur 26 000), dont 770 en France… Sarkozy, qui est conseiller indépendant d’Accor, est-il intervenu ?…
    Ceci dit, c’est plutôt la situation du groupe Accor qui devrait attirer l’attention du ministre. Son cours de Bourse, déjà faible avant la pandémie, a encore chuté et pourrait bien, comme celui de Carrefour dont la capitalisation boursière est également basse, attirer l’attention de groupes concurrents étrangers ou de fonds activistes exotiques toujours prêts à faire une bonne affaire. Or, Accor est l’image de marque de la qualité française dans de nombreux pays…

  74. @ Ninive
    « Toujours sur le même sujet. »
    Ouais, toujours sur le même sujet. Par contre, quand on vous fait remarquer que ce serait sympathique que vous ramassiez vos déjections, toujours aucune réaction.
    —————————————————
    @ revnonausujai
    « L’important n’est pas que l’AFP publie ou reprenne une dépêche, il n’est que le média. »
    Bougre d’âne ! Quand les rationalistes s’insurgent que des études comme celle sur le remdesivir fassent l’objet de communiqués de presse sans publication de l’étude même dans les revues, ce n’est pas pour rien ! C’est pour 1. s’opposer aux manipulations boursières qui perturbent le bon fonctionnement de la science et 2. garantir que les études soient publiées pour que nous n’ayons pas à avaler la s******** du premier inconnu venu comme bénédiction divine ! Cela court-circuite complètement le fonctionnement de la science au profit d’un autoritarisme scientifique de mandarins que vous semblez être le premier à conchier !
    Donc, pareil: on s’oppose à ce qu’une étude qui n’est pas publiée fasse autorité sur la question ! Gilead ou Montréal ! Peu importe !
    « L’Institut de cancérologie de Montréal a mené une étude (randomisée, double aveugle et toussa et toussa) Colcorona jusqu’à la phase 3 et l’a publiée… »
    Ah bon ? Où cela ? Je ne l’ai pas vu passer. Statnews a exactement la même position que moi: pas vu passer. Soit vous me montrez le lien vers l’étude, et je vous donne raison sur ce point précis. Soit vous ne me montrez rien, et vous n’êtes qu’un menteur. Ou simplement quelqu’un avec un esprit de contradiction digne d’un cancre. (J’étais un cancre moi aussi: toujours au fond de la classe, mais je faisais quand même un effort pour écouter entre deux batailles navales avec mes potes qui triplaient.)
    « …là aussi tout le monde ne peut pas en dire autant. »
    Nous n’avons pas l’étude. Nous ne pouvons que spéculer. Il n’y a pas réellement à douter que l’étude ait été menée, et de ce que j’en vois, dans des conditions louables. Mais on ne peut pas s’en remettre à la spéculation en la matière.
    « Tronçonneuse » ? Entre la compétence d’un institut reconnu et celle d’un hurluberlu phraseur, j’ai comme un doute ! »
    Je doute que Jean-Claude Tardif, votre nouveau héros, dise autre chose que moi. En 2019, dans une étude qu’il signa, il affirma:
    « Son mécanisme d’action est à travers l’inhibition de la polymérisation de la tubuline et de la génération des microtubules… » — Jean-Claude Tardif & co, 2019.
    Bon. Là, votre héros est d’accord avec moi. Et en 2013, il affirmait aussi:
    « Toutefois, la colchicine semble constituer une lame à double-tranchant, avec une toxicité sous-estimée et des effets secondaires fréquents… » — Jean-Claude Tardif & co, 2013.
    Votre héros est encore d’accord avec moi. Comme c’est curieux… et vous voulez savoir pourquoi la colchicine est dangereuse en agissant sur les microtubules ? Parce qu’elle touche justement la génération des microtubules et donc les mécanismes de réplication de l’ADN. Et dire que vous avez la trouille des vaccins à ARN messager… Que Shiva m’empale avec sa trishula ! Aucun sens des priorités…

  75. Herman Kerhost

    @ revnonausujai | 27 janvier 2021 à 18:28
    « j’ai souligné que vous aviez faussement insinué qu’il n’existait aucun « remède ». »
    Mais qu’il est bête ! Il n’existe aucun remède, revnon au machin. L’étude que vous avez mentionnée sur le médicament truc-bidule n’est pas un remède. Un remède, c’est quelque chose qui guérit. Pas un médicament qui fait baisser la mortalité d’une maladie de 20 %. Un remède, c’est 100 %.
    Donc si quelqu’un a prétendu qu’il n’y avait pas de remède contre le Covid, ce quelqu’un a eu parfaitement raison de le dire. Je ne me rappelle plus ce que Robert Marchenoir avait écrit précisément sur le sujet, mais il n’est pas du genre à raconter des salades. Il serait temps de vous en apercevoir…

  76. Faire suer le burnous, vieille expression populaire, n’est plus usité. D’une part ils se revêtent de blousons et de jeans, d’autre part recevant des allocs qu’ils arrondissent dans des activités risquées mais peu fatigantes, ils ne suent plus.

  77. Robert Marchenoir

    @ revnonausujai | 27 janvier 2021 à 18:28
    « J’ai souligné que vous aviez faussement insinué qu’il n’existait aucun ‘remède’. »
    Une fois de plus : vous mentez. Mon propos portait sur tout autre chose. Cessez de vous enfoncer.

  78. revnonausujai

    @ F68.10
    « Soit vous me montrez le lien vers l’étude, et je vous donne raison sur ce point précis. Soit vous ne me montrez rien, et vous n’êtes qu’un menteur.
    (…)
    Nous n’avons pas l’étude. Nous ne pouvons que spéculer. Il n’y a pas réellement à douter que l’étude ait été menée, et de ce que j’en vois, dans des conditions louables. Mais on ne peut pas s’en remettre à la spéculation en la matière. »
    Euh, demandez au Canadiens, mais comme vous le dites, les conditions de l’étude incitent à présumer qu’elle mérite d’être prise en compte ; quant à spéculer, pas plus que sur les effets à long terme des vaccins !
    « Je doute que Jean-Claude Tardif, votre nouveau héros, dise autre chose que moi. En 2019, dans une étude qu’il signa, il affirma:
    « Son mécanisme d’action est à travers l’inhibition de la polymérisation de la tubuline et de la génération des microtubules… » — Jean-Claude Tardif & co, 2019.
    Bon. Là, votre héros est d’accord avec moi. Et en 2013, il affirmait aussi.. ».
    Tardif n’est pas mon « héros », c’est un scientifique qui fait part de ses travaux
    Depuis 2013, il a poursuivi ses travaux et visiblement changé d’opinion:
    « « On vient de fournir à la planète un espoir ! s’exclame au bout du fil le Dr Jean-Claude Tardif, chercheur principal de l’étude COLCORONA et directeur du centre de recherche de l’Institut de cardiologie de Montréal (ICM). On a finalement un premier traitement qui peut aider les patients atteints de la COVID-19 avant leur admission à l’hôpital pour prévenir les hospitalisations, prévenir les intubations et prévenir les décès. »
    Chez 4159 patients qui présentaient un facteur de risque de complications et dont le diagnostic de COVID-19 avait été validé par un test PCR, la colchicine a entraîné une baisse des hospitalisations de 25 %, une baisse du besoin de ventilation de 50 % et une diminution des décès de 44 % par rapport au groupe témoin. « C’est une percée majeure », déclare le Dr Tardif.
    « On a voulu communiquer rapidement nos résultats qui peuvent sauver des vies et des hospitalisations dès demain, ajoute-t-il. On vient d’offrir le premier traitement pour les gens pris avec la COVID-19 et qui sont inquiets à la maison. »
    « La prescription de la colchicine aux patients pourrait contribuer à atténuer les problèmes d’engorgement des hôpitaux et à réduire les coûts liés aux systèmes de santé des gouvernements d’ici comme ailleurs »
    Comme médecin praticien, je ne doute pas que je prescrirais la colchicine pour prévenir les complications chez un patient qui est particulièrement à risque d’en avoir. »
    Comme quoi !
    ——————————————
    @ Herman Kerhost | 28 janvier 2021 à 02:26
    « Mais qu’il est bête ! Il n’existe aucun remède, revnon au machin. L’étude que vous avez mentionnée sur le médicament truc-bidule n’est pas un | 28 janvier remède. Un remède, c’est quelque chose qui guérit. Pas un médicament qui fait baisser la mortalité d’une maladie de 20 %. Un remède, c’est 100 %. »
    Tiens, un laquais, et qui plus est un laquais ignare !
    Ouvrez donc un dictionnaire. Remède: tout ce qui peut servir à prévenir ou à combattre une maladie (Larousse).
    100% ? Allez donc dire aux malades atteint d’un cancer ou à leurs familles que leur traitement réussit à 100 %, ou bien à des personnes atteintes de troubles cardiaques que les remèdes qu’ils absorbent éliminent leur maladie, alors qu’ils ne font que stabiliser le patient dans un état acceptable et que l’arrêt du traitement les ferait replonger.
    100% ! À l’image de son gourou, péremptoire, mal embouché et bouffon creux et pontifiant.
    P.-S.: « revnon au machin », je ne vous appelle pas herman krokrotte, alors un peu de tenue !

  79. revnonausujai

    « Et ces remèdes n’existent pas. C’est vrai ou c’est faux ? »
    Rédigé par : Robert Marchenoir | 24 janvier 2021 à 22:10
    « J’ai souligné que vous aviez faussement insinué qu’il n’existait aucun ‘remède’. »
    Une fois de plus : vous mentez. Mon propos portait sur tout autre chose. Cessez de vous enfoncer. »
    Rédigé par : Robert Marchenoir | 28 janvier 2021 à 09:22
    Et en plus, vous avez une mémoire défaillante. Dans votre hargne à dénoncer l’hydroxychloroquine ou les graines de pimprenelle, vous avez proféré une ânerie en mettant dans le même sac un traitement aux premiers résultats prometteurs ; si vous vous étiez contenté de critiquer des politiciens, je n’aurais eu aucune raison de relever.

  80. @ revnonausujai
    « Euh, demandez au Canadiens… »
    Cela part mal dès la première ligne. Faux départ. Nous n’avons pas à « demander aux Canadiens ». Ils affirment qu’ils vont publier cela. Pour l’instant, et c’est bien ce que je disais, il n’y a pas d’étude publiée. (Sauf preuve du contraire, au moyen, par exemple, d’un lien bleu délavé). En gros, on a entendu un gus déclarer qu’il avait une idée. Mais on n’a pas encore de quoi en juger sur pièce.
    « …mais comme vous le dites, les conditions de l’étude incitent à présumer qu’elle mérite d’être prise en compte… »
    Tout à fait. Jean-Claude Tardif a bien mis en place un protocole digne de ce nom, de ce qu’on peut en juger rapidement à partir des données qui traînent sur le net.
    « …quant à spéculer, pas plus que sur les effets à long terme des vaccins ! »
    Bwahahahahah ! Non: les effets des vaccins sont quand même à peu près connus, surtout pour ceux en usage depuis un petit bout de temps. Pour les effets à long terme des vaccins sur le coronavirus, on ne peut se baser que sur les données disponibles, à savoir les leçons tirées des autres vaccins. Et pour l’instant, l’effet principal du vaccin, à savoir le potentiel de commencer à juguler la pandémie, prime sur les effets à long terme. Et cela me semble un constat dans l’ensemble solide, bien que cela n’en constitue pas une balle en argent capable de dominer le loup-garou qu’est la pandémie.
    « Tardif n’est pas mon « héros », c’est un scientifique qui fait part de ses travaux… »
    Vous fonctionnez effectivement sur le mode du héros, du sauveur, de l’homme qui en impose. Ce mode de fonctionnement est intégralement récusé dans le domaine scientifique. Au profit des données publiées et probantes. C’est justement le principe de base de la science: le refus de l’autoritarisme de l’expertise à sens unique au profit des données, des idées et des arguments, qui permettent justement la critique de l’expertise et de l’autorité. Principe remontant à l’Inde antique quand les pramanas ont acquis un statut épistémologique primant sur l’autorité des brahmanes et des textes, dans un contexte argumentatif de type énumératif, précurseur de la notion de méthode en science.
    « Depuis 2013, il a poursuivi ses travaux et visiblement changé d’opinion… »
    Non. La citation que vous extrayez ne prouve aucunement que Jean-Claude Tardif a changé d’avis sur l’étroitesse entre dose thérapeutique et dose toxique. Il aurait d’ailleurs perdu son poste depuis longtemps s’il avait récusé cela, compte tenu de la masse de données sur la colchicine. Je vous présente d’ailleurs Guru Gobind Rai Garg, qui vous explique le mécanisme de la colchicine dans la goutte et qui affirme explicitement que « la colchicine a plein d’effets secondaires ». Prenez quelques leçons de méthode sur les formes de vie simiesques de la vallée de l’Indus.
    « Comme quoi ! »
    La colchicine pourrait être décrite essentiellement comme un anticancéreux. Et effectivement, il est crédible que la colchicine permette de limiter les dégâts des tempêtes de cytokines dans les cas graves de coronavirus. Ce qui constituerait un rôle complémentaire au vaccin en situation de traitement. Maintenant, il faut attendre la publication de l’étude: en l’état, ce n’est toujours pas admissible qu’il s’agisse là d’un traitement du coronavirus. Il manque la validation par les pairs en pré-publication et post-publication.

  81. Herman Kerhost

    @ revnonausujai | 28 janvier 2021 à 10:48
    « 100% ? Allez donc dire aux malades atteint d’un cancer ou à leurs familles que leur traitement réussit à 100 %, ou bien à des personnes atteintes de troubles cardiaques que les remèdes qu’ils absorbent éliminent leur maladie, alors qu’ils ne font que stabiliser le patient dans un état acceptable et que l’arrêt du traitement les ferait replonger.
    100% ! À l’image de son gourou, péremptoire, mal embouché et bouffon creux et pontifiant. »
    Evidemment que quand je dis 100 % il ne faut pas le prendre au pied du… chiffre.
    Ce que je veux dire c’est qu’un médicament qui ne fait baisser que de 20 % le nombre de morts, cela me paraît abusif de l’appeler « remède ».
    Je ne connais pas les détails de la façon dont la colchicine combat la maladie, mais si elle est inefficace sur 80 % des malades, je ne suis pas sûr que ce soit la maladie qu’elle combatte.
    Ceci étant, si vous considérez que la colchicine est un remède (vous êtes bien gentil avec elle), dans ce cas, la dexaméthasone (qui fait baisser la mortalité de 30 % je crois) en est un aussi, et ça fait des mois que nous savons cela. Et Robert Marchenoir le sait aussi. Pourquoi aurait-il donc dit qu’il n’existait aucun traitement (je préfère ce mot) contre le Covid en sachant parfaitement cela ? Ça ne tient pas la route. Ou alors il s’agit de pinaillage sur un passage mineur d’un commentaire portant sur un tout autre sujet…
    P.-S.: Veuillez m’excuser de vous avoir froissé en jouant sur votre, euh… pseudo.

  82. @ revenonausujai
    Que d’insultes vous recevez pour avoir exprimé un point de vue !
    « Vous mentez ! » du psychopathe narcissique solitaire ou bien « mais qu’il est bête ! » de l’aide ménagère de Quimper. Un duo navrant.
    La modératrice de ce blog laisse passer ces injures alors que pendant ce temps-là son époux chez Pascal Praud nous sert du Molière à chaque intervention « que je sache, si tant est qu’il en soit, que je ne fusse distrait par-devers moi, dès lors il est plausible que ma tante soit mon père »…
    Tout le monde se tait sur le plateau puisqu’il est magistrat honoraire, Fernand Raynaud avait fait le même sketch sur un douanier.
    Dès lors, une seule solution, cesser de ferrailler avec cette quincaillerie de Vandales esseulée, des no-life qui n’ont rien d’autre dans leur pauvre vie que de vomir leur solitude.

  83. Robert Marchenoir

    @ Ninive | 28 janvier 2021 à 13:58
    « Puisque vous causez du Covid 19, alors qu’il s’agit d’apprécier l’Entretien consacré à Marion Maréchal, vous devriez jeter un œil sur la séquence proposée par La Lime qui analyse les statistiques des morts par le Covid-19 en 2020. »
    Surtout pas. La Lime est un blog tenu par un certain Frank Boizard, qui est passé insulter tout le monde ici il fut un temps. Boizard est un négationniste enragé du Covid, et il n’est d’ailleurs pas l’auteur de la vidéo qui prétend que la mortalité n’a pas augmenté à cause de la maladie. Il avoue lui-même qu’il est trop fatigué pour analyser les statistiques. Il a simplement copié-collé la vidéo d’un abruti qui n’a aucune qualification à cet effet, et qui pratique la désinformation pure et simple.
    Il ne manque pas de sources sérieuses sur les décès dus au Covid. Par exemple, aux États-Unis, il y a eu un excès de 12 000 décès entre mars et juillet 2020, dans la tranche d’âge de 25 à 44 ans. Le mois de juillet a même été le plus mortel depuis 20 ans dans cette catégorie. Non seulement la pandémie a (évidemment) fait grimper la mortalité, mais contrairement à la désinformation répandue par les négationnistes, ce ne sont pas « seulement les vieux qui meurent ».
    Aller chez Boizard pour apprendre des trucs sur le Covid, c’est un peu comme aller chez Robert Faurisson pour apprendre des trucs sur la Seconde Guerre mondiale.
    Quant aux gros malins qui veulent nous faire croire que les morts du Covid ne sont pas vraiment morts, que ce sont des faux morts ou des morts qui ne comptent pas, leur cas relève de la mentalité trumpo-poutiniste, où l’odieux le dispute au déni de la réalité.
    ______
    @ revnonausujai | 28 janvier 2021 à 11:09
    Tout à fait. Je n’ai pas dit ce que j’ai dit, et je ne pense pas ce que je pense. Et c’est vous qui allez m’expliquer ce que j’ai dit et ce que je pense.
    Herman Kerhost a raison : on ne sait ce qui l’emporte chez vous, de votre stupidité, de votre hargne, de votre mesquinerie, de votre malhonnêteté ou de votre insistance à vous enferrer dans le ridicule.
    Rappelons tout de même la véritable cause de votre accès de rage concernant (prétendument) les « remèdes contre le Covid » : j’ai osé dire du mal de quelques Pipoles de la Vraie Droite : Marion Maréchal, Florian Philippot, Nicolas Dupont-Gnan-gnan et François Asselineau.
    Et ce sont leurs déclarations que j’attaquais, contrairement à la présentation tronquée et mensongère que vous faites de mes propos. Chacun le vérifiera aisément. Je veux dire, les gens qui savent lire et qui ne sont pas des menteurs-nés (ce qui élimine déjà du monde).
    C’est toujours pareil, avec les fanatiques dans votre genre. On touche au Grand Homme (de Gaulle, Poutine, Trump, Marion… peu importe, les idoles vont et viennent), et hop ! ils partent dans un trollage ininterrompu concernant tout autre chose, histoire de faire oublier qu’ils n’ont aucun argument pour défendre leur saint patron.

  84. revnonausujai

    @ Herman Kerhost
    J’insiste: un remède, c’est ce qui contribue à soigner, il n’est pas question de pourcentage.
    Par ailleurs les déclarations de Tardif donnent des chiffres supérieurs aux 20 %:
    « Chez 4 159 patients qui présentaient un facteur de risque de complications et dont le diagnostic de COVID-19 avait été validé par un test PCR, la colchicine a entraîné une baisse des hospitalisations de 25 %, une baisse du besoin de ventilation de 50 % et une diminution des décès de 44 % par rapport au groupe témoin. « C’est une percée majeure », déclare le Dr Tardif. »
    Encore une fois, il existe des maladies où le taux de survie est moins élevé sans que personne ne conteste l’appellation de remède ou médicament aux traitements administrés.
    OK pour le pseudo !
    ————————————————-
    @ F68.10
    Il est bien évident que, quand j’évoquais l’incertitude sur l’effet à long terme des vaccins, je ne parlais pas du vaccin antirabbique ou du vaccin DDT !
    Vous donnez une valeur fétichiste à la publication dans une revue médicale des travaux des chercheurs. Autrefois, c’était pour eux la seule manière de diffuser leurs résultats et accessoirement de bénéficier d’un mécénat public ou privé.
    Actuellement ne reste pour justifier cette publication que le souhait altruiste d’instruire leur collègues. Compte tenu des enjeux financiers, ils peuvent aisément réserver l’accès à leur données (sites protégés, verrouillage des accès) aux organismes absolument indispensables aux autorisations qui leur sont nécessaires sans laisser les concurrents et les simples particuliers y accéder.
    Quant à la distinction entre dose thérapeutique et dose toxique de la colchicine, ben oui ! un traitement est globalement d’autant plus efficace qu’il est  » virulent », ça vaut pour celui-là comme pour d’autres (il y en a même qui arrivent à se bousiller avec du paracétamol !). C’est pour ça que l’art du médecin est de prescrire la juste dose et c’est aussi pour ça que l’automédication est une ineptie.

  85. @ Savonarole (@ revnonausujai)
    « Que d’insultes vous recevez pour avoir exprimé un point de vue ! « Vous mentez ! » du psychopathe narcissique solitaire… »
    Non. Je n’ai pas dit cela. J’ai écrit: « Soit vous ne me montrez rien, et vous n’êtes qu’un menteur. Ou simplement quelqu’un avec un esprit de contradiction digne d’un cancre. »
    L’un ou l’autre. Entre nous, je penche pour la deuxième option, et j’ajouterais même qu’il me semble bien que revnonausujai a réellement cru que l’étude a bel et bien été publiée. Ce qui ne change rien au fait que, sans lien bleu délavé, là, il convient d’appeler cela un mensonge. Et une personne qui affirme un mensonge est un menteur. En l’occurrence, un menteur qui semble-t-il ne se rend pas compte qu’il ment tellement il en a profité pour sauter sur l’occasion de me contredire. En toute allégresse.
    ——————————————————-
    @ revnonausujai
    « Vous donnez une valeur fétichiste à la publication dans une revue médicale des travaux des chercheurs. »
    Ce n’est pas fétichiste: une fois publiée, je commence à la prendre au sérieux, et je n’en fais pas le Coran ; en l’absence de publication, c’est effectivement de valeur absolument nulle. Au plus le communiqué de presse indique qu’une chose a bien eu lieu. Mais on a été tellement refroidi par la pratique de la science par communiqués de presse, que la pratique est considérée comme immorale en temps normal. L’épisode de la fusion froide en témoigne, des dangers de cette pratique… Il y a encore des gens y croient, à la fusion froide, hein…
    « Autrefois, c’était pour eux la seule manière de diffuser leurs résultats et accessoirement de bénéficier d’un mécénat public ou privé. »
    À l’heure actuelle, c’est la seule manière de garantir un contrôle pré-publication qu’on appelle l’évaluation par les pairs. Sans cela, c’est vraiment la galère avec les scientifiques qui font n’importe quoi dans leur coin. La publication est cruciale, ne serait-ce que pour fournir un point d’ancrage pour que d’autres travaux ultérieurs s’y réfèrent, ainsi que toutes les discussions au sujet de ces travaux, comme les fameuses correspondances dans les colonnes des journaux scientifiques. On ne peut tout simplement pas s’en passer.
    Certains textes importants y échappent, mais c’est alors une plaie. Comme les textes de Grothendieck.
    « Actuellement ne reste pour justifier cette publication que le souhait altruiste d’instruire leur collègues. »
    Non. Absolument pas.
    « Compte tenu des enjeux financiers, ils peuvent aisément réserver l’accès à leur données (sites protégés, verrouillage des accès) aux organismes absolument indispensables aux autorisations qui leur sont nécessaires sans laisser les concurrents et les simples particuliers y accéder. »
    Et c’est justement ce contre quoi n’importe quel rationaliste un peu civique digne de ce nom se bat: la transparence des données et des études. La moindre des choses, en fait…
    « Quant à la distinction entre dose thérapeutique et dose toxique de la colchicine, ben oui ! un traitement est globalement d’autant plus efficace qu’il est « virulent »… »
    Euh… non. Cela ne marche pas du tout comme cela. Vous avez déjà réussi à vous faire une intoxication à la vitamine C, vous ? Faut y aller ! Pourtant, cela soigne bien le scorbut. Et il faudra aussi m’expliquer ce qu’une substance aussi toxique (et donc aussi curative, hein…) que le plutonium peut bien soigner…
    « il y en a même qui arrivent à se bousiller avec du paracétamol ! »
    Exact. C’est la toxicité hépatique du paracétamol, que les médecins ont tendance à négliger.
    « C’est pour ça que l’art du médecin est de prescrire la juste dose et c’est aussi pour ça que l’automédication est une ineptie. »
    Il faudra m’expliquer alors pourquoi les médecins s’auto-médiquent… sans parler de leurs gosses. Quoi qu’il en soit, un protocole ne peut pas être laissé au doigté du médecin sur une substance telle que la colchicine. Ce sont les autorités de santé qui en aviseront. Après éventuelle publication des résultats de l’étude sur votre distillat de pâquerette magique.

  86. Herman Kerhost

    @ revnonausujai | 28 janvier 2021 à 21:54
    « J’insiste: un remède, c’est ce qui contribue à soigner, il n’est pas question de pourcentage. »
    La définition que le Larousse donne de ce mot permet a priori de nommer ainsi l’utilisation de ce médicament, pour le traitement de cette maladie. Toutefois, je maintiens qu’il est dans ce cas abusif de parler de « remède ». En cherchant rapidement en ligne j’ai trouvé une définition plus complète de « remède ». C’est aussi un terme utilisé pour quelque chose qui guérit le malade. L’usage populaire de ce mot laisse une ambiguïté non négligeable qui devrait pousser à la prudence quant à son utilisation.
    « …une baisse du besoin de ventilation de 50 % et une diminution des décès de 44 % par rapport au groupe témoin. « C’est une percée majeure », déclare le Dr Tardif. »
    Tout cela est prometteur. C’est très bien, mais cela ne suffit pas ! Vous citez les résultats les plus encourageants, mais vous omettez soigneusement les chiffres inquiétants de ces études (jugées insuffisantes), comme la multiplication par 5,5 du nombre de cas d’embolies pulmonaires. Ce qui à soi seul me fait renoncer à appeler ça un remède.

  87. hameau dans les nuages

    @ Robert Marchenoir | 28 janvier 2021 à 19:32
    En fait vous n’avez pas visionné la vidéo, préférant à votre habitude cracher sur le ou les messagers.
    Pour ce qui est de la mortalité de la tranche d’âge que vous donnez aux USA, la cause principale en est l’obésité morbide atteignant principalement la population noire et hispanique. Dans ce cas une simple bronchite peut s’avérer mortelle.
    https://www.bbc.com/afrique/monde-52625804
    Encore un complot trumpo-poutiniste.

  88. revnonausujai

    @ herman Kerhost
    D’après les résultats de l’étude canadienne les « serious adverse events » ont une occurrence plus faible dans le groupe traité que dans le groupe placebo.
    ————————————————-
    @ F68.10
    Il semble bien que l’ICM ait effectivement publié:
    medrxiv.org/content/10.1101/2021.01.26.21250494v1.full.pdf+html
    « Ce qui ne change rien au fait que, sans lien bleu délavé, là, il convient d’appeler cela un mensonge. Et une personne qui affirme un mensonge est un menteur.  »
    Stupide ! Quelqu’un qui n’utilise pas de lien est simplement quelqu’un qui n’aime pas en utiliser. Que vous me croyiez ou non m’indiffère ; à vous de chercher pour confirmer ou infirmer mes dires !
    « Et il faudra aussi m’expliquer ce qu’une substance aussi toxique (et donc aussi curative, hein…) que le plutonium peut bien soigner… »
    Faux raisonnement: ce n’est pas parce que la proposition « un médicament peut être toxique » que la proposition inverse « un produit toxique est un médicament » l’est aussi ; comment vous dites déjà ? juste pour me contredire !
    « Il faudra m’expliquer alors pourquoi les médecins s’auto-médiquent… sans parler de leurs gosses. »
    Parce qu’ils disposent pour eux-mêmes et leur famille de la même connaissance théorique que pour leurs autres patients, ce qui n’est pas le cas de tout un chacun ; ce n’est d’ailleurs pas forcément une bonne idée, l’affectivité pouvant conduire à des décisions erronées.
    « Quoi qu’il en soit, un protocole ne peut pas être laissé au doigté du médecin sur une substance telle que la colchicine. Ce sont les autorités de santé qui en aviseront. »
    Hum ! Les autorités de santé autorisent ou refusent de façon générale l’utilisation de tel ou tel protocole ; elles n’interviennent pas dans le cas de chaque malade particulier ; nice try !
    « Après éventuelle publication des résultats de l’étude sur votre distillat de pâquerette magique. »
    Késako ? Vous parlez de quoi, la poudre de pimprenelle évoquée par Marchenoir ?
    ——————————————————–
    @ Robert Marchenoir
    « Tout à fait. Je n’ai pas dit ce que j’ai dit, et je ne pense pas ce que je pense. Et c’est vous qui allez m’expliquer ce que j’ai dit et ce que je pense. »
    « Rappelons tout de même la véritable cause de votre accès de rage concernant (prétendument) les « remèdes contre le Covid » : j’ai osé dire du mal de quelques Pipoles de la Vraie Droite : Marion Maréchal, Florian Philippot, Nicolas Dupont-Gnan-gnan et François Asselineau. »
    Ah ! et c’est vous qui êtes en train d’expliquer ce que je n’ai pas dit et ce que je pense !
    Guignol !

  89. @ revonausujai
    « Il semble bien que l’ICM ait effectivement publié..: »
    Alors oui. Il s’agit d’un « preprint ». Donc il n’est techniquement pas encore publié dans une revue médicale. Pour des mathématiques, je me satisfais volontiers d’un « preprint ». Pour de la médecine, il faut effectivement attendre la publication dans une revue médicale. Mais bon, effectivement, on peut commencer à en discuter. Je vais le lire.
    « Stupide ! Quelqu’un qui n’utilise pas de lien est simplement quelqu’un qui n’aime pas en utiliser. »
    Certes. Mais rien ne vous empêchait d’écrire « il est disponible sur le serveur de prépublication medrxiv », ce que vous venez certes de faire. Je vous fais remarquer que votre premier message sur le sujet date du 25 janvier, et que le preprint est en ligne depuis le 27 janvier. Donc, non, ce n’était pas inutile de vous le faire remarquer.
    « Que vous me croyiez ou non m’indiffère ; à vous de chercher pour confirmer ou infirmer mes dires ! »
    Oh, bonhomme ! C’est vous qui venez m’expliquer qu’il y a une étude ! Ce n’est pas à moi d’aller à la pêche aux perles d’huîtres de manière intensive et extensive avant de vous demander des comptes ! Cela étant, maintenant que le lien a été communiqué, je me permets de vous adresser mes sincères félicitations.
    « Faux raisonnement: ce n’est pas parce que la proposition « un médicament peut être toxique » que la proposition inverse « un produit toxique est un médicament » l’est aussi ; comment vous dites déjà ? juste pour me contredire ! »
    C’est juste que c’est complètement crétin de prétendre qu’il faut qu’un médicament arrache pour qu’il soigne. Le xénon est un gaz rare – donc chimiquement inerte – et qui agit pourtant bien (paradoxalement…) en tant qu’anesthésiant en étant de surcroît neuroprotecteur. Pas besoin, donc, qu’un médicament arrache pour qu’il soit efficace. Et le plutonium arrache sans être efficace. Il s’agit là d’une réfutation de votre fulgurance de l’esprit: « un traitement est globalement d’autant plus efficace qu’il est  » virulent » ». Non. Non. Non. Des effets secondaires importants ne sont pas un révélateur d’efficacité…
    « Parce qu’ils disposent pour eux-mêmes et leur famille de la même connaissance théorique que pour leurs autres patients… »
    Ce qui est bel et bien répertorié comme une sévère dinguerie. L’éducation ne protège pas des effets de biais quand on choisit des médicaments et leurs dosages. Si les syndromes de Münchausen sont plus répandus chez les soignants et assimilés, ce n’est pas pour rien… Même un médecin ne devrait pas s’automédiquer. Ce devrait être une évidence. Mais le conseil de l’ordre autorise, à tort, qu’un médecin puisse être son propre médecin traitant. Une absurdité totale. Et il y a des cas d’auto-diagnostic tout à fait légitimes chez des patients. Malheureusement.
    « …ce qui n’est pas le cas de tout un chacun ; ce n’est d’ailleurs pas forcément une bonne idée, l’affectivité pouvant conduire à des décisions erronées. »
    Exact. Enfin un peu de réalisme. Maintenant un peu d’imagination: suivez le raisonnement jusqu’au bout et imaginez les conséquences.
    « Hum ! Les autorités de santé autorisent ou refusent de façon générale l’utilisation de tel ou tel protocole ; elles n’interviennent pas dans le cas de chaque malade particulier ; nice try ! »
    Les autorités de santé délivrent des lignes directrices qui sont les seuls repères permettant de placer les médecins devant leurs responsabilités quand ils délirent sur les dosages. Nice try !
    « Késako ? Vous parlez de quoi, la poudre de pimprenelle évoquée par Marchenoir ? »
    De la colchique dans les près. De la colchicine, en somme. Mais je vais lire votre preprint pas encore publié.

  90. Robert Marchenoir

    @ hameau dans les nuages | 29 janvier 2021 à 00:35
    « En fait vous n’avez pas visionné la vidéo, préférant à votre habitude cracher sur le ou les messagers. »
    En voilà encore un qui est assis sur mes genoux, à mon insu, pendant que je lis ce blog.
    Je n’ai pas « craché » sur Frank Boizard : j’ai expliqué pourquoi c’était un homme peu digne de foi. Vous n’avez apporté aucun argument contraire.
    « Pour ce qui est de la mortalité de la tranche d’âge que vous donnez aux USA, la cause principale en est l’obésité morbide atteignant principalement la population noire et hispanique. »
    Vous n’en savez rien, l’article que vous indiquez à l’appui de votre affirmation ne dit pas cela, et même si c’était vrai, cela ne réfuterait pas mon propos : la pandémie a bel et bien augmenté la mortalité (évidemment), et elle a même, dans certains cas, augmenté la mortalité en dehors des personnes âgées.
    Je rappelle mes informations : « Aux États-Unis, il y a eu un excès de 12 000 décès entre mars et juillet 2020, dans la tranche d’âge de 25 à 44 ans. Le mois de juillet a même été le plus mortel depuis 20 ans dans cette catégorie. »
    L’article de la BBC que vous indiquez montre simplement que l’obésité est un facteur aggravant dans le Covid. C’est un fait bien connu. Rien de nouveau là-dedans.
    Il comporte aussi une simple affirmation d’un médecin (non basée sur des chiffres, non localisée, non sourcée), selon laquelle les « minorités ethniques » (lesquelles ?) auraient une tendance plus prononcée à un type particulier d’obésité, et seraient dans ce cas plus enclines à la maladie.
    Outre le caractère très vague de cette assertion, rien ne permet de la relier aux statistiques de mortalité américaines analysées par le New York Times.
    Ce dernier rapporte que les Noirs et les Hispaniques représentent la majorité des décès dus au Covid, aux États-Unis, entre 25 et 44 ans.
    Cela ne change rien au cœur de mon analyse : les pignoufs qui prétendent que la pandémie n’a pas augmenté la mortalité et ne tue que les vieux sont… des pignoufs.
    Je vous ferai remarquer que vous êtes en train de nous dire : le Covid ne tue que des gros et des Noirs, donc c’est pas grave. A force de mettre de côté toutes les sous-catégories de gens qui attrapent la maladie, on arrivera bien à prétendre qu’elle n’existe pas.
    Au passage, je note qu’étant vous-même d’un âge respectable, vous ne pouvez vous rassurer au moyen de la dénégation habituelle selon laquelle le Covid ne toucherait que les vieux. Vous vous persuadez donc qu’il ne touche que les gros et les Noirs — ce qui a l’avantage supplémentaire de cogner sur ces derniers.
    Je sais bien qu’ils ont le dos large, mais on ne peut pas leur imputer tous les maux du monde, non plus.
    « Encore un complot trumpo-poutiniste. »
    Ce genre de sottise ne vous fera pas paraître plus intelligent, je vous assure…
    ______
    @ revnonausujai | 29 janvier 2021 à 09:31
    « Ah ! et c’est vous qui êtes en train d’expliquer ce que je n’ai pas dit et ce que je pense ! Guignol ! »
    Nous y sommes. Quand le troll en arrive à simplement recopier les propos de son adversaire (en ajoutant une insulte pour faire bonne mesure), c’est qu’il est vraiment sur les genoux. Mais il continue à vouloir avoir le dernier mot…
    Prétendre que votre agression prolongée et désordonnée sur ce fil relève de la pensée, c’est manifester une arrogance assez particulière.

  91. Mary Preud'homme

    « …la complaisance de Gérald Darmanin à l’égard de la violence d’extrême gauche des ligues racialistes, indigénistes » (PB)
    Darmanin a toujours eu deux fers au feu : hier à la dévotion de Sarkozy et aujourd’hui de Macron qui l’a fait ministre de l’Intérieur, poste dont il rêvait de longue date et qui lui a permis d’assouvir ses ambitions et régler quelques comptes. C’est aussi l’homme capable de (feindre) soutenir mordicus ses policiers et gendarmes à la peine et l’instant suivant les désavouer, son objectif du moment consistant alors à caresser le burnous de la canaille flicophobe afin de préserver son fonds de commerce d’élu de Tourcoing au cas où le vent tournerait…
    J’admets cependant qu’il n’est pas le seul détenant autorité et pouvoir au sommet de l’Etat à fonctionner de la sorte avec deux casquettes et un logiciel complétement faussé. C’est pourquoi notre pays va si mal et s’enfonce de plus en plus dans le marasme et la corruption à tous les niveaux.

  92. hameau dans les nuages

    @ Robert Marchenoir | 29 janvier 2021 à 14:02
    Ah ah j’adore ! L’art de faire retomber chez les autres vos propres travers. Et que je te touille ! Et que je te touille !
    Tenez, une ancienne photo de mon village. À l’époque on en faisait aussi tout un foin sur le champ, mais il avait de la valeur.
    https://zupimages.net/viewer.php?id=21/04/vjr7.jpg

  93. revnonausujai

    @ Robert Marchenoir
    « Rappelons tout de même la véritable cause de votre accès de rage concernant (prétendument) les « remèdes contre le Covid » : j’ai osé dire du mal de quelques Pipoles de la Vraie Droite : Marion Maréchal, Florian Philippot, Nicolas Dupont-Gnan-gnan et François Asselineau. »(….)
    « C’est toujours pareil, avec les fanatiques dans votre genre. On touche au Grand Homme (de Gaulle, Poutine, Trump, Marion… peu importe, les idoles vont et viennent) »
    Ah ben dis donc là une fois !
    Rappelons que ma seule allusion aux auteurs de votre fameuse lettre est de les avoir collectivement qualifiés de Tartemuche ; que vous y voyiez une quelconque idolâtrie est symptomatique de votre décrépitude intellectuelle !
    Vous devriez urgemment cesser de fumer des herbes qui font rigoler.
    —————————————-
    @ F68.10
    « Pour de la médecine, il faut effectivement attendre la publication dans une revue médicale. Mais bon, effectivement, on peut commencer à en discuter. »
    « Stupide ! Quelqu’un qui n’utilise pas de lien est simplement quelqu’un qui n’aime pas en utiliser. »
    Non, l’étude est à disposition des autorités compétentes et des professionnels qui peuvent l’évaluer ; la publication dans une revue médicale n’apporte rien de plus qu’une faux label d’exactitude présumée.
    « Certes. Mais rien ne vous empêchait d’écrire « il est disponible sur le serveur de prépublication medrxiv », ce que vous venez certes de faire. Je vous fais remarquer que votre premier message sur le sujet date du 25 janvier, et que le preprint est en ligne depuis le 27 janvier. Donc, non, ce n’était pas inutile de vous le faire remarquer. »
    C’est tout simple ; je ne passe pas mon temps à fouiller internet ; le 25/1, le lien n’est pas sorti sur le moteur de recherche, le 27, en cherchant des éléments pour vous répondre, si !
    « Oh, bonhomme ! C’est vous qui venez m’expliquer qu’il y a une étude ! Ce n’est pas à moi d’aller à la pêche aux perles d’huîtres de manière intensive et extensive avant de vous demander des comptes ! Cela étant, maintenant que le lien a été communiqué, je me permets de vous adresser mes sincères félicitations. »
    Comme je viens de le dire, je minimise mon temps de recherche, comme d’autre part, je ne cherche ni à convaincre ni à convertir, je laisse le soin au lecteur de chercher la preuve qui lui convient.
    « Pas besoin, donc, qu’un médicament arrache pour qu’il soit efficace. Et le plutonium arrache sans être efficace. Il s’agit là d’une réfutation de votre fulgurance de l’esprit »
    À ma connaissance, le plutonium n’est pas un médicament, je ne vois pas ce qu’il vient faire là.
    « un traitement est globalement d’autant plus efficace qu’il est virulent ».
    « Non. Non. Non. Des effets secondaires importants ne sont pas un révélateur d’efficacité… »
    Euh, quand même un bon peu, si le traitements ayant des effets secondaires importants n’étaient pas efficaces, ils ne seraient tout bonnement pas autorisés ; a contrario de votre anesthésiant, on peut parler des chimiothérapies.
    « Parce qu’ils disposent pour eux-mêmes et leur famille de la même connaissance théorique que pour leurs autres patients… »
    Ce qui est bel et bien répertorié comme une sévère dinguerie. L’éducation ne protège pas des effets de biais quand on choisit des médicaments et leurs dosages. Si les syndromes de Münchausen sont plus répandus chez les soignants et assimilés, ce n’est pas pour rien… Même un médecin ne devrait pas s’automédiquer. Ce devrait être une évidence. Mais le conseil de l’ordre autorise, à tort, qu’un médecin puisse être son propre médecin traitant. Une absurdité totale. Et il y a des cas d’auto-diagnostic tout à fait légitimes chez des patients. Malheureusement.
    « …ce qui n’est pas le cas de tout un chacun ; ce n’est d’ailleurs pas forcément une bonne idée, l’affectivité pouvant conduire à des décisions erronées. »
    Exact. Enfin un peu de réalisme. Maintenant un peu d’imagination: suivez le raisonnement jusqu’au bout et imaginez les conséquences. »
    VOUS avez posé la question de l’automédication des médecins ; je ne la justifie pas, j’explique !
    « Les autorités de santé délivrent des lignes directrices qui sont les seuls repères permettant de placer les médecins devant leurs responsabilités quand ils délirent sur les dosages. Nice try ! »
    Ben oui, comme ces autorités posent des lignes directrices dans n’importe quel acte que commet un médecin. Après pour les dosages, comme pour n’importe quel acte tout repose sur la compétence et l’éthique du praticien
    « Késako? Vous parlez de quoi,la poudre de pimprenelle évoquée par Marchenoir ? »
    De la colchique dans les prés. De la colchicine, en somme. »
    Ce n’est pas « ma » poudre magique, c’est un médicament reconnu et utilisé pour les affections cardiaques. Reste à déterminer si comme je l’espère, il sera plus qu’un espoir déçu dans la lutte contre la pandémie covid.
    Je n’ai pas fait court et je le regrette !

  94. Robert Marchenoir

    @ hameau dans les nuages | 29 janvier 2021 à 23:18
    « Ah ah j’adore ! L’art de faire retomber chez les autres vos propres travers. Et que je te touille ! Et que je te touille ! »
    En somme, vous n’avez pas dépassé le niveau du cancre de maternelle. Céçui kidi kiyé. Pas un seul argument relatif à la pandémie dans votre réponse, pas un seul argument, même, relatif à vos propres propos sur la pandémie. Et aucune imputation précise, bien sûr, quant à mes « travers » imaginaires.
    Il n’est pas question des travers des uns et des autres, ici. Il est question de la réalité d’une épidémie mortelle, et des moyens de la combattre.
    Au fait, vous l’avez écoutée, vous, la vidéo prétendant démontrer l’absence de mortalité anormale suite au Covid ? Vous l’avez comprise, vous seriez capable de la synthétiser ? Bien sûr que non. Vous n’avez même pas fait semblant…
    Mais vous « savez » que moi, je ne l’ai pas écoutée. C’est à moi de faire votre boulot à votre place. Ce n’est pas à vous de démontrer votre thèse absurde (si l’on peut appeler cela une thèse)…
    J’ai tenté, dans mon dernier commentaire, de dialoguer tranquillement avec vous, en vous présentant une série de faits simples à comprendre. Je constate (une fois de plus) que c’est impossible, et que vous êtes inaccessible à la raison. Je vous place donc sur ma liste de commentateurs pour lesquels ce sera feu à volonté. Enfin, quand je daignerai relever vos propos, car étant donné leur indigence, ce ne sera pas souvent.
    Vous faites partie, comme beaucoup d’autres, des hommes pour lesquels la parole ne sert ni à l’accroissement du savoir, ni à l’entretien du dialogue ; mais simplement à l’entretien permanent de leurs propres illusions, qui leur sont nécessaires pour évacuer leur ressentiment.
    Tenter d’accéder au cerveau de ces gens-là, c’est à peu près comme tenter de séparer un fauve de son morceau de bidoche. Ils montrent les dents dès que vous tentez d’interrompre le tournis obsessionnel de leur roue de hamster. Il est vital à leur équilibre. Dégonflez leurs illusions, mettez le doigt sur leurs incohérences, et ils vous sautent à la gorge.
    Macron a raison : 66 millions de procureurs. Mais des procureurs autistes, enfermés dans leur cabinet capitonné, hurlant dans le vide et sourds à autrui.
    ______
    @ revnonausujai | 30 janvier 2021 à 07:55
    « Rappelons que ma seule allusion aux auteurs de votre fameuse lettre est de les avoir collectivement qualifiés de Tartemuche. »
    C’est bien le problème. Vous m’avez sottement pris à partie sur une intervention qui s’attaquait à ces gens-là, et vous avez menti sur la signification réelle de mes propos.
    Car vous êtes tellement analphabète, malhonnête, et à première vue les deux, que vous êtes incapable de reconnaître le sens réel d’un argument un peu soutenu, dépassant trois mots.
    Et vous êtes tellement obstiné, que vous n’avez toujours pas admis votre erreur, et que vous essayez toujours d’avoir le dernier mot.
    Vous avez quel âge ? Six ans ? Sept ? Au-delà, de tels comportements ne sont guère admissibles.

  95. @ revnonausujai
    « Non, l’étude est à disposition des autorités compétentes et des professionnels qui peuvent l’évaluer ; la publication dans une revue médicale n’apporte rien de plus qu’une faux label d’exactitude présumée. »
    Ce n’est pas un label d’exactitude. Cela ne l’a jamais été. Même en mathématiques. C’est un filtre permettant de limiter les absurdités et de soulever les problèmes avant que le reste du monde n’en fasse une montagne. Si une autre étude arrive avec des résultats qui contredisent la première, elle peut tout à fait (et même doit) être publiée après revue par les pairs. Ce qui est justement la preuve que ce n’est pas ici « l’exactitude » qui est en jeu: il s’agit de contrôle qualité.
    Il vaut mieux attendre le contrôle qualité. Surtout quand on est un régulateur…
    « C’est tout simple ; je ne passe pas mon temps à fouiller internet ; le 25/1, le lien n’est pas sorti sur le moteur de recherche, le 27, en cherchant des éléments pour vous répondre, si ! »
    La dépêche de l’AFP que vous répliquez bien le 25 janvier est donc coupable d’être trop catégorique. Le 26 janvier, vous enfoncez le clou en l’absence de la publication de l’étude. Le 27 janvier, alors que l’étude est publiée, vous me traitez d’hurluberlu parce que je m’oppose à la pratique de la science par communiqué de presse (ce qui est pourtant parfaitement normal) ; et vous y affirmez qu’elle a été publiée. Et vous nous demandez d’y croire sans nous en fournir la preuve… La dépêche AFP y donne toutefois plus de crédit que je n’en donne au monstre en spaghetti volant, certes, mais faut tout de même pas pousser mémé dans les orties, hein…
    Et maintenant, vous venez vous plaindre que vous ne passez pas votre temps à fouiller Internet ?? Mais, vous savez… moi aussi !! En ce moment, je suis bien plus occupé à regarder Red Sparrow. Je vous le conseille, d’ailleurs.
    « Euh, quand même un bon peu, si le traitements ayant des effets secondaires importants n’étaient pas efficaces, ils ne seraient tout bonnement pas autorisés ; a contrario de votre anesthésiant, on peut parler des chimiothérapies. »
    Quand vous avez des cas particuliers, vous ne pouvez pas en faire une règle générale. Surtout en présence de cas particuliers contraires. La règle générale c’est que la toxicité est plutôt l’apanage du manque de sélectivité du mode d’action, comme dans le cas des anticancéreux (qui tapent sur un peu tout ce bouge) ou le plutonium (qui tape, chimiquement, sur vraiment tout ce qui bouge). Pour un exemple de médicament non-toxique, contre-exemple à votre règle générale au doigt mouillé, se référer au TSG12, si l’on en croit les récents travaux à ce sujet.
    « VOUS avez posé la question de l’automédication des médecins; je ne la justifie pas, j’explique ! »
    Et je vous expliquais pourtant les limites de l’autorité personnelle d’un médecin quand il n’est pas encadré par des lignes directives qui n’émanent pas seulement de son brillant et génial esprit, mais surtout des autorités régulatoires. Elles peuvent parfaitement se planter, comme on l’a vu avec le Mediator ou le sang contaminé. Il ne s’agit donc pas de leur faire une confiance absolue, mais d’accepter qu’elles sont nécessaires. Et qu’elles doivent travailler sur la base de la littérature publiée pour faire leur boulot le mieux possible.
    « Ben oui, comme ces autorités posent des lignes directrices dans n’importe quel acte que commet un médecin. Après pour les dosages, comme pour n’importe quel acte tout repose sur la compétence et l’éthique du praticien. »
    La compétence du praticien doit être encadrée par la science. L’éthique du praticien devrait être encadrée par le conseil de l’ordre ; le jour où il se décidera à se doter d’une colonne vertébrale.
    « Ce n’est pas « ma » poudre magique, c’est un médicament reconnu et utilisé pour les affections cardiaques. Reste à déterminer si comme je l’espère, il sera plus qu’un espoir déçu dans la lutte contre la pandémie covid. »
    La péricardite, de ce que j’en lis. Et la goutte spécifiquement depuis Alexandre de Tralles, médecin lydien du VIe siècle. Je vous conseille toutefois fermement de vous débarrasser de la notion d’espoir quand vous analysez ce type de littérature. Seules les données comptent.
    Maintenant, il n’est pas impossible que la colchicine permette de réduire les tempêtes de cytokines. Nous aurions pu nous attendre à ce que le tocilizumab ait des effets sur ce plan. Apparemment, ce n’est pas le cas. Il n’est donc pas impossible que le colchicine puisse avoir un effet significatif plus en amont dans le traitement que le tocilizumab. À voir.

  96. revnonausujai

    @ F68.10
    « C’est un filtre permettant de limiter les absurdités et de soulever les problèmes avant que le reste du monde n’en fasse une montagne. »
    Il suffit que les gens compétents pour évaluer l’étude soient informés ; si le reste du monde ne l’est pas par une quelconque feuille de chou, il n’en fera pas une montagne !
    « C’est tout simple ; je ne passe pas mon temps à fouiller internet ; le 25/1, le lien n’est pas sorti sur le moteur de recherche, le 27, en cherchant des éléments pour vous répondre, si ! »
    La dépêche de l’AFP que vous répliquez bien le 25 janvier est donc coupable d’être trop catégorique. »
    Non, c’est le fonctionnement du moteur de recherche qui est en cause ; une publication canadienne ou américaine en anglais n’apparaissait pas dans les deux premières page de liens/réponses à la question posée ; deux jours plus tard, je suppose qu’ayant été consultée de nombreuses fois, elle était présentée en tête de gondole.
    « Et maintenant, vous venez vous plaindre que vous ne passez pas votre temps à fouiller Internet ?? »
    Je ne plains aucunement ; au contraire, c’est un choix assumé et satisfaisant.
    « …quand vous analysez ce type de littérature. Seules les données comptent. »
    C’est bien pour ça que je parlais d’espoir et non d’attente. Je ne prétends surtout pas me comparer à un chercheur, mais eux-mêmes, à la conception de leurs travaux, espèrent trouver sans en avoir aucune certitude
    Sans reprendre le détail du reste de votre post, vous me semblez dire que les autorités de contrôle et de régulation peuvent se tromper mais qu’elles sont nécessaires ; ben oui, ai-je dit le contraire ! Il n’empêche que, sur le terrain, c’est le médecin de base qui traite un cas particulier et quelles que soient les règles de conduite, il peut bien faire ou se tromper sous sa propre responsabilité ; mais bon, nous dévions largement de la question de l’automédication médicale.
    —————————————————————–
    @ Robert Marchenoir
    « C’est bien le problème. Vous m’avez sottement pris à partie sur une intervention qui s’attaquait à ces gens-là, et vous avez menti sur la signification réelle de mes propos. »
    C’est bien évident que noter que le pontifiant Robert Marchenoir s’est planté en prétendant qu’il n’existe aucun traitement contre le covid est un sot crime de lèse-majesté et un « réel » mensonge !
    Je m’en tape de votre croisade contre « ces gens-là », ça ne me concerne pas et ça ne vous rend pas intouchable pour vous contredire quand il y a lieu.
    Six ou sept ans ? N’exagérons rien, mais je me verrais bien revenir à 18/20 ans ; ça me donnerait encore plus de motifs de critiquer les vieux matamores prétentieux et mal embouchés.

  97. @ revnonausujai
    « Il suffit que les gens compétents pour évaluer l’étude soient informés ; si le reste du monde ne l’est pas par une quelconque feuille de chou, il n’en fera pas une montagne ! »
    Ah ! Si ! Il en fera une montagne ! Quand Grigori Perelman prouve la conjecture de Poincaré, lui, il peut se permettre de publier un preprint. On ne peut alors que s’incliner. Mais la médecine, surtout de type translationnelle, est beaucoup plus expérimentale et empirique que les mathématiques. Là où vous publiez importe beaucoup, beaucoup. On ne comprendrait pas qu’une étude telle que celle que vous citez apparaisse dans Medical Hypotheses ou même PLOS One, compte tenu des enjeux en terme d’autorité scientifique.
    « Non, c’est le fonctionnement du moteur de recherche qui est en cause ; une publication canadienne ou américaine en anglais n’apparaissait pas dans les deux premières page de liens/réponses à la question posée ; deux jours plus tard, je suppose qu’ayant été consultée de nombreuses fois, elle était présentée en tête de gondole. »
    Non. Ce n’est pas le problème d’un quelconque moteur de recherche: l’étude que vous mentionnez a bien été publiée le 27 janvier et pas avant. Le site medRxiv mentionne bien, textuellement, la chose suivante: « Posted January 27, 2021. »
    « Je ne me plains aucunement ; au contraire, c’est un choix assumé et satisfaisant. »
    Le choix de venir raconter des choses sans prendre la peine de nous en fournir des preuves ? Satisfaisant ? Peut-être que cela vous satisfait, mais franchement pas moi. Et j’espère bien convaincre les gens moins butés que vous que ce n’est pas satisfaisant.
    « J’ai le sentiment, puisque j’ai une appréhension de ce qu’est la rationalité, puisque j’ai une capacité à un sain scepticisme, à insister sur les données probantes à l’appui de thèses, à vouloir que les choses fassent sens, que j’ai donc le devoir d’affirmer publiquement cette perspective. De la même manière que certaines personnes ressentent un appel à répandre la parole de Dieu. Je pense, s’il existe une chose qu’on puisse appeler la parole de Dieu, qu’il s’agisse bien de la notion de rationalité; et je ressens l’appel de la répandre. Et, même si je ne pense pas que je convertirai la planète entière au rationalisme, il se peut que j’influence une personne par ci et par là. Et tout ajout incrémental à la somme totale de rationalité dans le monde est précieuse, et j’apprécierais être la source d’autant de petites gouttes qui s’ajouteraient à ce petit étang. » — Isaac Asimov
    « Je ne prétends surtout pas me comparer à un chercheur, mais eux-mêmes, à la conception de leurs travaux, espèrent trouver sans en avoir aucune certitude. »
    Je pense même que les chercheurs devraient avoir un devoir moral à ne pas penser en termes d’espoir. Quant à moi, je ressens comme un devoir de critiquer n’importe quel chercheur ou autorité intellectuelle qui raconte des âneries. Sans aucune pitié ni déférence.
    « Sans reprendre le détail du reste de votre post, vous me semblez dire que les autorités de contrôle et de régulation peuvent se tromper mais qu’elles sont nécessaires ; ben oui, ai-je dit le contraire ! »
    Vous semblez accorder trop d’importance au doigté personnel d’un médecin individuel. Vous ne semblez pas admettre qu’il y ait d’autorité qui leur soit supérieure. Je pense exactement le contraire.
    « Il n’empêche que, sur le terrain, c’est le médecin de base qui traite un cas particulier et quelles que soient les règles de conduite, il peut bien faire ou se tromper sous sa propre responsabilité ; mais bon, nous dévions largement de la question de l’automédication médicale. »
    Pas tant que cela. C’est, au fond, bien la même question que celle que je mets en exergue dans mon précédent paragraphe.

  98. Robert Marchenoir

    @ revnonausujai | 31 janvier 2021 à 10:14
    « C’est bien évident que noter que le pontifiant Robert Marchenoir s’est planté en prétendant qu’il n’existe aucun traitement contre le covid est un sot crime de lèse-majesté et un ‘réel’ mensonge ! »
    Mais c’est qu’il ne lâchera pas ses crocs, le roquet !
    Vous continuez à mentir tant et plus. Tant d’obstination dans la bêtise, c’est prodigieux… Je ne me suis nullement « planté », et il n’y a pas de crime de lèse-majesté.
    Il y a, de votre part, crime contre la raison, crime contre la vérité et crime contre la décence la plus élémentaire. Y compris à l’égard des lecteurs de ce blog : vous abusez sérieusement de leur patience, si toutefois il en reste après vos ratiocinations enragées.
    Puisque vous insistez encore et encore pour que l’on vous frotte le museau dans votre ordure : je n’ai jamais prétendu qu’il n’existait aucun traitement contre le Covid.
    Vous avez, d’une façon extraordinairement malhonnête et malveillante, amputé de leur contexte les phrases suivantes de l’un de mes commentaires, qui s’adressait à Serge Hirel :
    « Et ces remèdes n’existent pas. C’est vrai ou c’est faux ? »
    Et vous leur avez fait dire quelque chose qu’elles ne signifiaient nullement : qu’il n’existait aucun médicament susceptible d’atténuer les effets du Covid.
    Vous avez, dans le but de falsifier le sens de mes propos, retiré le paragraphe qui les précédait. Je restitue donc le passage complet :
    « Donc remettons les choses au carré. Florian Philippot, Nicolas Dupont-Aignan et François Asselineau prétendent qu’il existerait, contre le Covid, des remèdes que le gouvernement dissimulerait, par volonté d’exterminer les Français. C’est vrai ou c’est faux ? »
    « Et ces remèdes n’existent pas. C’est vrai ou c’est faux ? »

    Ces remèdes qui n’existent pas, ce sont ceux dont Philippot et ses compères prétendent que l’existence a été dissimulée par le gouvernement, par volonté d’exterminer les Français.
    Et je vous le confirme : ces remèdes n’existent pas. Il n’y a pas de médicaments cachés, ils sont tous connus. Et il n’y a pas de complot gouvernemental visant à exterminer les Français par le Covid.
    Non seulement je n’ai pas affirmé qu’il n’existait pas de traitement contre le Covid, mais j’ai dit explicitement le contraire. J’ai rappelé qu’il existait de nombreux médicaments de ce genre. J’en ai même cité deux. J’ai même précisé leurs effets et leurs limites. Voici ce que j’ai écrit dans un commentaire ultérieur :
    « Si les affirmations des auteurs de l’étude se confirmaient, la colchicine ne constituerait toujours pas le remède définitif au Covid. Elle permettrait simplement de réduire, de façon significative, l’hospitalisation, la ventilation et le décès. »
    « Cette substance ne serait pas la première dans ce cas. Par exemple, on sait depuis un certain temps que la dexaméthasone réduit le risque de décès de façon significative. »
    « Elle fait partie de l’arsenal pharmaceutique utilisé par les médecins à l’hôpital, à l’instar d’autres molécules, loin du tapage médiatique et des polémiques politiciennes. »

    J’ai donc bien dit exactement le contraire de ce que vous m’imputez. Vous êtes bien un menteur.
    Sans compter que vous jouez sur le mot de traitement. Utilisé sans précision, il ne veut rien dire.
    Si l’on entend, par traitement, molécule susceptible d’atténuer un tant soit peu les effets du Covid, alors il en existe plusieurs.
    Si l’on entend, par là, médicament susceptible de guérir le Covid à coup sûr ou presque, alors il n’en existe aucun, à l’exception des vaccins qui agissent de façon préventive.
    Mais évidemment, toutes ces subtilités passent largement au-dessus de la tête d’un malotru dans votre genre, essentiellement occupé à vaporiser ses humeurs, à asséner des affirmations péremptoires et à calomnier quiconque froisse son infinie vanité.
    A l’intention des rares lecteurs de ce blog que vous n’auriez pas fait fuir par votre trollage interminable, puéril et hargneux, je signale cet excellent article interactif du New York Times, qui fait bien le point sur les différents médicaments envisagés contre le Covid, ceux sur lesquels on peut fonder quelque espoir et les autres (cliquer sur les touches de filtrage).
    Allez-vous, enfin, reconnaître que vous avez menti ?
    Vous pouvez continuer de vous rouler par terre en frappant le sol de vos petits poings rageurs : cela ne m’empêchera nullement de partager, ici, les informations et les analyses que je crois utiles.

  99. revnonausujai

    @ Robert Marchenoir
    Pftt ! Vous pouvez vaticiner tout votre saoul, ça ne changera pas le fait que votre négation de l’existence de médicaments pour soigner le covid est indélébile.
    Comme l’argument d’un prétendu soutien à la bande des 4 ne fonctionne pas, voilà-t-y pas que vous passez à « je l’ai dit mais c’est pas ce que je voulais dire et puis non, j’l’ai pas dit ».
    Quant aux arguments d’autorité et aux appréciations péjoratives, ça sent les leçons d’agitprop mal digérées ; vous avez oublié « vipère lubrique », « suppôt du grand capital » et « affameur du peuple » !
    En ces temps de morosité, si vous saviez comme c’est distrayant d’aller au zoo et jeter des cacahuètes aux simiens pour les voir s’exciter !

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