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J’ai écouté avec beaucoup de plaisir, vu que j’en partage nombre des idées défendues, et aussi beaucoup d’intérêt, cet entretien avec Maître Pathelin à la « douceur insinuante et au sourire un peu hypocrite » qui se voulait tout miel, tout sucre à votre égard, ainsi que plein de puissance contenue, mais qui porte bien son patronyme très répandu en Allemagne où en moyen-haut-allemand il nommait au départ les oiseleurs et les personnages plein d’imagination, loquaces et optimistes.
A-t-il attrapé et mis dans sa poche l’oiseau rouge à la livrée d’hermine ? Vous seul sauriez nous le dire.
Je ne connaissais pas Louis Vogel, merci de me l’avoir fait découvrir. Enfin quelqu’un de roboratif. Conscient de sa valeur sans avoir la grosse tête.
Bel esprit de synthèse, qui tout en prenant de la hauteur se donne la peine d’agir. On ne peut qu’être d’accord avec lui, et se sentir vivifié par la conviction et l’espoir qu’il dégage. Il sait susciter l’intérêt, et s’exprime de manière à la fois affûtée et vivante, j’imagine que personne ne bâille quand il fait un cours (s’il en fait encore) !
Je remercie les deux protagonistes de cet entretien de qualité.
Cher Philippe,
Nous connaissons personnellement Louis Vogel.
Nous lui souhaitons une grande réussite dans son nouveau parcours politique.
Eh oui, il faut prendre des risques et parfois faire évoluer le pouvoir discrétionnaire de certaines institutions ! Et surtout reconnaître qu’un étudiant qui travaille pendant ses études a du mérite.
françoise et karell Semtob
Bonjour,
Monsieur Louis Vogel, que je ne connaissais pas, me paraît avoir toutes les qualités requises pour faire un très bon maire (le peps, le bon sens, l’écoute). En cas de victoire de François Fillon, il peut même se voir proposer un maroquin (même s’il est un copéiste convaincu).
Il a dit une chose très juste dans cet entretien. A savoir qu’au niveau des collectivités locales, le clivage gauche-droite est beaucoup moins marqué qu’au niveau national et il n’est pas rare que des élus de gauche et de droite s’entendent pour faire avancer un projet municipal, tout en gardant chacun ses convictions politiques.
Le jour où cet état d’esprit constructif arrivera au niveau national cela ira beaucoup mieux, car depuis trente ans, au gré des alternances, le président à peine arrivé au pouvoir défait systématiquement ce qu’a fait son prédécesseur, ce qui commence à devenir franchement pénible !
Tout ça me rappelle une comptine de mon enfance :
♪Trois pas en avant
Trois pas en arrière
Deux pas sur l’côté
Et deux pas d’l’autre côté♫
On voit toujours les mêmes…
Ne pas avoir peur du débat ni de casser les codes sentencieux et préétablis…
Voilà ce que je retiens de cet entretien avec Louis Vogel.
Excellent entretien. Un homme pragmatique, volontaire, enthousiaste, ouvert et proche de ses administrés. Si tous ses collègues élus avaient cette envie de servir, de construire et de progresser, la France qui vient de perdre cinq années serait de nouveau sur de bons rails.
Le silence des commentateurs habituels en dit long.
Il est sympa Vogel, mais bon, avocat au barreau de New York, Munich, Paris et jenesaisquoi à la mairie de Melun nous fait braire.
Que cherche-t-il ?
Un maroquin ?
Tomber amoureux de Melun est un exploit que je veux bien lui reconnaître, mais franchement, avez-vous déjà traversé Melun un dimanche ? C’est à se flinguer.
J’y ai fait six mois à l’ancienne caserne du 1er Régiment d’artillerie de Marine, j’ai un diplôme de servant tireur sur chars, aujourd’hui c’est une école de gendarmerie.
Qui veut habiter Melun ? Levez le doigt !
Cette vidéo est très intéressante, les échanges sont de haute volée, j’ai été agréablement surpris par l’enthousiasme qui émane de cet avocat que je ne connaissais pas. Je pense qu’il doit cette exaltation permanente à ses aptitudes et à son caractère mais aussi à la proximité des jeunes étudiants qu’il côtoie dans ses cours et je présume pendant les travaux dirigés. Les entretiens avec des thésards en vue de soutenances sont également des moments privilégiés d’échanges intellectuels profitables pour l’élève mais aussi pour le professeur qui conserve ainsi un esprit jeune.
Son parcours universitaire est émérite et prestigieux, il aurait pu s’arrêter là, profiter de la vie, pantoufler en quelque sorte. Il a préféré exercer son art, constituer des dossiers, plaider et gagner. Dans la vie, il faut travailler, M. Vogel est un exemple vivant que le travail apporte la réussite et réciproquement.
Je ne connais qu’une infime partie du Droit en comparaison de l’immense savoir accumulé par M. Vogel. J’ai toutefois compris que le Droit est une discipline où la logique tient une place indéniable. J’ai écouté avec attention la démonstration au sujet de la plus haute juridiction française et son souhait de réformer les institutions. Au-delà du fait qu’il semble un peu utopique de considérer qu’un avocat puisse modifier les méthodes et les modèles des juges, il me semble que la mise en perspective de la Cour de cassation d’une part et de la Cour suprême d’autre part achoppe sur le fait que les deux pays ont pris des directions différentes. En caricaturant, les Américains auraient plutôt une tendance à être proactifs tandis que les Français seraient réactifs ce qui peut expliquer la disparité du nombre de jugements rendus par les deux institutions.