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Bonjour,
J’avoue que je n’ai pas vraiment compris les réponses de votre invitée aux questions que vous lui posiez, tant elle s’égare à chaque fois dans des développements alambiqués pour finalement donner une réponse confuse dont il est difficile de tirer la signification exacte.
Le problème avec les intellectuels c’est qu’ils sont incapables de répondre d’une façon claire et concise à des questions simples. Il faut absolument qu’ils complexifient leur réponse.
Sans doute un effet de leur pensée complexe.
L’exemple le plus significatif est la réponse de votre invitée sur le pragmatisme. On sent bien que pour elle c’est une chose abstraite alors qu’en fait, par essence, c’est tout le contraire.
Dans l’ensemble de l’entretien que je n’ai pas écouté jusqu’au bout, j’ai surtout retenu des propos ultraconvenus d’intellectuelle totalement déconnectée de la vraie vie, que l’on peut entendre dans tous les bons salons de thé de la bourgeoisie parisienne.
Bref, à oublier !
Moins patient qu’Achille, j’ai craqué au bout de la première minute, sur son interminable présentation…
« Intellectuelle, intellectuel » répétés à de trop nombreuses reprises pour que cela n’en devienne pas suspect.
Intelligence, honnêteté, sagesse, ouverture, distance, élégance. Un grand merci pour cette mise en lumière d’une personnalité que je ne connaissais pas.
@ sbriglia de 10:11
« Nous avons eu un problème de micro à partir du milieu de l’entretien. Veuillez nous excuser pour ce désagrément »
Même le micro n’a pas tenu le coup !
Je tenais à partager avec un de mes camarades totalement aliéné qui se reconnaîtra, un peu de musique.
En effet, il paraît que la musique adoucit les moeurs et la musique russe en fait partie, jusqu’à ce mon camarade profondément aliéné nous affirme le contraire, car depuis que je lis ses diatribes, toute l’affection que je destinais à la culture russe s’est effondrée, et voilà que le doute m’habite de nouveau !!
Pourtant, je trouve dans Le Prince Igor de Borodine, quelque chose de comment dire ? Beau ? J’attends l’avis de mon camarade pour me positionner définitivement sur la culture russe… Mutatis mutandis !
https://www.youtube.com/watch?v=xLMbf7E5Uxo
L’avantage des monastères, outre leur beauté architecturale, c’est que les intellectuels de l’époque, les moines, n’en sortaient pas, tout au plus pouvaient-ils tourner en rond, dans la sérénité du cloître.
Les temps ont changé, il y a toujours des intellectuels qui tournent toujours en rond.
Le drame c’est que leurs cloîtres sont ouverts à tous les vents, et que leurs litanies nous parviennent médiatiquement, nous privant pour le coup d’une sérénité dont nous aurions bien besoin.
Beaucoup d’authenticité chez cette personne que je ne connaissais pas.
Très justes aussi ses remarques sur le bavardage incessant des médias et des réseaux sociaux qui ne font que brasser du vent…
De même que sa distinction entre féminisme de droit et de résultat et la place compliquée des hommes « occidentaux » dans une société quelque peu mièvre et « dévirilisée ».
Ah oui, donc selon cette dame il y a la « bonne science » (sous-entendu il y a la mauvaise science). Tout est dit avec ce genre d’argument lyssenkiste.
Je rejoins Tipaza…
Todd a expliqué que depuis disons une cinquantaine d’années nous avons assisté à l’émergence d’une classe intellectuelle, « academia », qui se sépare progressivement du peuple…
On tient là une belle représentante de cette fameuse academia. Où les réflexions perchées se transforment en expérimentations sociales du fait de l’entre-soi d’une classe qui a atteint une masse critique grâce aux études « supérieures ». C’est pire parce que du coup l’intellectuel croit être sorti de l’intellectualisme, il se croit devenu pragmatique !
@ duvent | 11 septembre 2018 à 11:15
Avouez-le, vous en pincez pour Robert Marchenoir, même en écoutant de la musique vous pensez à lui, ça devient torride.
Vous bovarysez ?
J’ai beaucoup aimé cet entretien, qui ouvre des perspectives plus qu’il n’apporte de réponses immédiates. L’interviewée a paru un peu dépassée au départ par la difficulté de ramasser sa pensée ; elle élargissait au contraire la moindre des questions, d’où peut-être la frustration de certains commentateurs du blog, mais c’est sa forme de pensée, et elle lui apporte d’abord une ouverture d’esprit qui doit lui être très utile dans son travail, et surtout une façon de voir ennemie de tout dogmatisme. La nuance et l’esprit de recherche ne sont peut-être pas la voie la plus facile dans le journalisme.
Vu ses références, elle oriente les lecteurs du Point vers de bonnes lectures. Merci donc, à Laetitia Strauch-Bonart et à Philippe, toujours à la fois discret et pointu dans son rôle.
Sur ces sujets touchant à l’heuristique, je recommande une nouvelle fois la lecture des ouvrages de Nassim Nicholas Taleb et notamment son petit dernier « Jouer sa peau ».
Très déçu par cet entretien ce qui n’enlève rien, par ailleurs au charme de l’interviewée.
@ Tipaza
De quels intellectuels parlez-vous ? Votre définition nous permettra de saisir toute la subtilité de votre humour excellent !
J’écris ceci en frémissant d’horreur à l’évocation de votre mentor, qui pourrait bien penser que je ne suis pas aimable avec vous, ce qui est faux, n’est-ce pas ?
C’est toujours surprenant d’observer que des gens qui veulent se lancer dans la vie comblent un manque de patronyme claquant en y ajoutant celui de papa ou maman.
Ainsi un avocat qui s’appelle Dupond est insignifiant, mais Dupond-Moretti ça vous classe un bonhomme.
S’appeler Bonart, c’est d’un banal… mais Strauch-Bonart, ça claque.
On voit cela dans les revues de décoration, on s’invente des patronymes, telle décoratrice se fait appeler Sarmanda Vielmatra, j’ai cherché dans le bottin, y en a pas deux…
Au siècle dernier, le nom de jeune fille de ma grand mère était Boutaud La Combe, par une décision du tribunal d’Alger, un juge avec qui ma famille jouait au bridge lui a rajouté une particule, ainsi devenue Boutaud de La Combe….Elle nous a fait croire qu’elle était une aristo pendant 50 ans…
Quoi de plus comique que le carnet des mariages ou décès du Figaro « La Comtesse de la Viliardière de Bauchamps, née Germaine Andrieu, est décédée munie des saints sacrements de l’Eglise »…
@ Achille | 11 septembre 2018 à 08:53
Bonjour,
Le problème avec les intellectuels c’est qu’ils sont incapables de répondre d’une façon claire et concise à des questions simples. Il faut absolument qu’ils complexifient leur réponse.
A la question de P.B. : – Êtes vous heureuse aujourd’hui ?
la réponse est quand même nette. Comment pourrait-elle être autrement.
Je ne connaissais pas cette personne, et remercie notre hôte de nous avoir fait partager leur conversation.
Pour ma part, j’ai bien aimé « sa musique » (normal pour une fille de musiciens).
De nombreuses portes ont été entrouvertes, et sans doute faudrait-il des heures et des jours pour approfondir.
J’ai particulièrement retenu néanmoins le passage concernant les intellectuels, dont elle fait cependant partie. Aussi celui du bruit, des bruits, dont le signal, les signaux, apparaîtront inévitablement, quand ils n’apparaissent pas déjà pour ce qui concerne ce début de siècle. Qui les entend, qui les décode ?
Une personne qui à l’évidence permet à son esprit d’avoir une vue enrichissante sur les réalités de ce monde occidental d’abord.
P.S. J’ai également retrouvé dans cet échange quelques bribes de la pensée d’Aliocha et peut-être même du Charoulet P. avec « la viœuvre ». Allez savoir.
Et voilà pourquoi je ne suis pas intellectuel.
@ duvent | 11 septembre 2018 à 11:15
Vous n’allez pas quand même poursuivre Marchenoir de vos assiduités sur tous les billets quand même !
Je ne sais pas trop ce qu’il a écrit sur vous pour vous mettre dans des états pareils, sans doute les mêmes propos désagréables qu’il a déjà adressés à la plupart des intervenants de ce blog, mais là faut arrêter, car vous allez finir par nous le rendre sympathique.
On se calme !
N’importe quel couillon libéral qui lit Le Point plaît à Lucile.
C’est son périmètre, son horizon, son dessous d’assiette, son enclos.
Cher Philippe,
Il nous semble que la priorité de la valorisation de la recherche devrait se faire à l’attention des plus jeunes.
Les initiatives dans ce sens sont proches du désert.
S’intéresser à la fabrique du mal, faire des propositions pour améliorer ou défendre les institutions devraient recouvrir une part importante de l’éducation ou de la construction de l’individu.
Il y a quelque chose dans l’approche des auteurs qui semble trop fusionnel. Cet autre ne peut être moi. Lire un auteur, ce n’est pas l’avaler, c’est bien au contraire chercher sa singularité, sa complémentarité et suivre son évolution.
Il en est de même dans l’approche des études des sciences humaines et neuro-scientifiques à l’égard desquelles il est primordial de garder sa distance critique. Par exemple, Damasio fait avancer la pensée de notre époque mais fait l’impasse sur tout ce qui est émotionnel et sera à revisiter pour ne pas dériver vers un comportementalisme sectaire.
Douter est déjà positif mais détenir un sens critique et garder l’impératif de ce qui est hypothèse semble être préférable. C’est le moteur de la cohérence qui n’appartient pas à la mise à l’épreuve du quotidien mais au domaine de l’apprentissage de méthodologie.
L’idéal et le quotidien ne peuvent se ranger en grille de lecture que l’on soit empirique, pragmatique, conservateur ou libéral.
Le choix penser/agir est trop restreint et repose la question pour ordonner le trio savoir vouloir pouvoir. Et généralement, c’est le réel et l’environnement ou le contexte qui dominent.
Penser que le monde serait plus pacifique relève d’une utopie, d’un optimisme ou d’un enfermement de tour d’ivoire.
Concernant le bruit et le signal, c’est bien vu et avec une grande fraîcheur mais il est souvent bon de faire ce que l’on peut à sa modeste échelle et encore au bon moment.
Souhaitons que Laetitia Strauch-Bonart poursuive sa recherche sur l’identité de droite qui serait plus libre et ouverte que ce que nombre de médias prétendent.
françoise et karell Semtob
@ Savonarole
Oui, à un point que vous n’imaginez pas ! Et il me semble que j’ai sottement rompu nos épousailles pour une stupide histoire de latin…
Au début c’était sur vous que j’avais jeté mon dévolu, puis sbriglia et genau dont le style est le nec plus ultra, mais jamais au grand jamais ce ne fut Achille, pourquoi me direz-vous, parce que…
Enfin, et puisque ce pauvre Marchenoir est une victime qui nécessite que le Savonarole inconséquent et Achille aux petits pieds sortent du bois, il convient de mettre à disposition un cahier de doléances, que j’examinerai plus tard.
Savonarole, avez-vous été dans une précédente vie conseillère matrimoniale, si oui je vous solliciterai lorsque le moment sera venu.
Pour l’instant, je me délecte de cette bonne nouvelle, j’ai habilement fait naître une affection dans le cœur sensible d’Achille, le Péléide de loin… Je suis émue, comment ne pas l’être ? C’est si beau, des hommes qui se soutiennent ! Et l’occasion est si belle, vifs compliments !!
NB : Je ferai dorénavant et à partir d’aujourd’hui très attention aux hommes dont le cuir n’est pas fait, car moi aussi j’ai un cœur ! Et il ne bat qu’une fois sur deux…
Laetitia Strauch-Bonart… qui c’est ça ?
Quel charabia alambiqué pour nous annoncer dans un semblant d’in extenso qu’il fait jour à midi et peut-être nuit à minuit… si on n’arrive pas à fermer l’oeil.
Que d’hésitations… de questions inutiles ; fourre-tout bateau et même paquebot et peut-être sous-marin.
Droite, gauche, mais le centre est où et c’est quoi… vite, au secours, à l’aide… Stromae.
Ecouter un tel babillage teinté de volapük m’a convaincu de retourner voir ce que prescrivaient Socrate (pour découvrir qu’on est méchant en pratiquant le « connais-toi toi-même »)… Voltaire… Confucius… et même, allez osons le… Jésus-Christ.
Il est vrai que leurs prescriptions étaient simples et accessibles à presque tout le monde.
Notre monde franchouillard est vraiment malade, ingouvernable, rétif, réfractaire aux réformes… même annoncées… quand on en est à chercher la compréhension, l’interprétation et l’explication in petto chez une essayiste qui bat sa coulpe sur ses malheurs de petite fille riche.
Il est vrai qu’en France les pleurnichards ont toujours audience et attention.
Les sans ou avec culottes à l’affût des harangues et des ordres des syndicats, de la clique à Méluche et puis maintenant de Hollande-la-faillite vont sûrement virer toutes leurs cutis en écoutant ce galimatias perso et presque indigent révélant un ego contenu.
Adossée, collée, attelé, accouplé avec Marlène Schiappa on assisterait à un tango d’enfer.
On en apprendrait sûrement beaucoup plus sur la nature humaine en faisant un identique questionnement à une autre Laetitia… qui elle, vit à Los Angeles derrière un trust.
Allez l’Hermine, voilà un beau et courageux challenge… sûrement moins facile mais plus enrichissant.
@ fugace | 11 septembre 2018 à 14:38
Bonjour,
En fait tout est une question de construction mentale.
Il y a les cérébraux qui voient les choses à travers les méandres d’une pensée complexe et puis il y a les pragmatiques qui eux fonctionnent plutôt sur le mode « bon sens paysan » de nos anciens.
Les premiers font généralement des études dans les sciences humaines. Les seconds s’orientent plutôt vers les sciences physiques. Simple question de feeling et de capacité dans certaines matières. Les matheux étant rarement réceptifs au monde des lettres et les littéraires se montrant totalement réfractaires au monde des chiffres.
Aussi, de par ma formation j’ai appris à aller à l’essentiel et à ne pas encombrer mes propos de termes qui peuvent certes impressionner un public sensible aux circonlocutions absconses, mais qui n’apportent strictement rien à la compréhension de ma pensée.
Un document technique, un mode opératoire doivent être compris par tous ceux qui sont en mesure d’avoir à les utiliser. D’où la nécessité d’utiliser des mots simples, des phrases courtes et même des schémas pour éliminer toute ambiguïté.
Une doctrine philosophique peut, par contre, être diversement interprétée par ceux qui sont amenés à l’étudier et ensuite à l’enseigner. Ça n’a pas beaucoup d’importance car nous restons dans le domaine de l’abstrait qui ne se traduit par aucune application dans le monde réel.
Je pourrais certes reprendre l’entretien de Laetitia Strauch-Bonard avec un peu plus de concentration, pour en relever les passages qui vous ont paru importants. Mais j’avoue que je n’en ai pas le courage.
@ Savonarole | 11 septembre 2018 à 20:01
Merci de dire à tout le monde et à ma place ce qui me plaît. Enfin ce que vous croyez qui me plaît. Ce n’est pas la première fois que vous êtes à côté de la plaque me concernant, mais je vois cher ami que ça ne vous a pas servi de leçon. On remettra ça, en temps voulu.
Votre commentaire est carrément idiot, mais il m’a fait rire, c’est déjà ça.
@ duvent | 11 septembre 2018 à 13:12
« De quels intellectuels parlez-vous ? Votre définition nous permettra de saisir toute la subtilité de votre humour excellent ! »
Je vous devine anxieuse de savoir si vous êtes sur la liste.
Je suis très sélectif, il ne suffit pas de parler latin pour avoir accès à cette prestigieuse liste.
Alors voici le test, je vous préviens je suis parfaitement cuistre, donc si vous acceptez le test c’est à vos risques et périls.
Quel pensez-vous de cette expression :
« In girum imus nocte et consumimur igni »
PS : Inutile de me flatter en me complimentant sur mon humour, vous n’obtiendrez rien, surtout qu’il ne s’agit pas d’une flatterie mais d’un simple constat.
@ Achille
« Aussi, de par ma formation j’ai appris à aller à l’essentiel et à ne pas encombrer mes propos de termes qui peuvent certes impressionner un public sensible aux circonlocutions absconses, mais qui n’apportent strictement rien à la compréhension de ma pensée. »
Avez-vous pensé à l’art rupestre, en guise de simplification de votre pensée scientifique ?
Puisqu’il s’agit de simplifier, disons qu’il est bon de partir d’une pensée… la vôtre m’a échappé !
@ Achille | 11 septembre 2018 à 08:53
Bizarrement, je vous comprends. Cette Laetitia Strauch-Bonart me paraît manquer de la simplicité commune aux grands esprits véritables, mais tous les normaliens ne sont pas sur ce modèle. Mais bon, elle a tout à fait sa place à la table de 28′ où trônent ces gens qui ont la vérité sur tout.
——————————–
@ fugace | 11 septembre 2018 à 14:38
« J’ai particulièrement retenu néanmoins le passage concernant les intellectuels, dont elle fait cependant partie. Aussi celui du bruit, des bruits, dont le signal, les signaux, »
Oui, bof. De vagues souvenirs d’un cours de linguistique sans doute.
@ sbriglia | 11 septembre 2018 à 10:11
Puisque vous avez du temps libre je vous laisse faire le résumé pour Achille qui en a moins.
https://www.rugbyrama.fr/rugby/technique/2016-2017/analyse-technique-un-pack-d-une-tonne-bientot-la-normalite_sto5091404/story.shtml
Aucune profondeur chez ce petit personnage qui m’apparaît médiatiquement très surfait.
Je ne connaissais pas cette sympathique personne, je n’ai rien lu d’elle. Ancienne élève de ce que Sartre nommait l’école dite normale et supposée supérieure, elle possède sans doute une intelligence brillante. Ses écrits sont peut-être limpides, ses propos m’ont paru d’une grande confusion. Chacune de vos questions semblait la plonger dans un état de perplexité insondable.
Dans un de vos récents billets, si j’ai bonne mémoire, vous disiez qu’il n’y avait pas d’intellectuels de droite. Avez-vous changé d’avis ?
@ Achille | 11 septembre 2018 à 21:39
Merci du retour.
Sur le bon sens même « paysan », il faut être prudent, même si ce dernier peut être fort utile en nombre de circonstances, et dès lors qu’il se détache du sens commun.
Pour faire court, d’autant que des penseurs l’ont dit bien mieux que je ne saurais le faire, le bon sens serait (est) est une intelligence tournée vers l’action, dont l’appui est l’expérience et le sens de l’observation.
Le sens commun, lui, fait référence à l’opinion collective, et donc aux préjugés d’une époque et à ses croyances.
Ainsi, il est nécessaire de remettre en cause les soi-disant évidences du sens commun.
En conclusion, il me semble en effet que le bon sens voudrait que nous ayons cette promptitude à observer, laquelle devance la disposition à penser.
Cette description n’est pas de moi, mais je la fais mienne :
«Le bon sens consiste à savoir se souvenir, mais aussi et surtout à savoir oublier. Le bon sens est l’effort d’un esprit qui s’adapte et se réadapte sans cesse, changeant d’idée quand il change d’objet. C’est une mobilité de l’intelligence qui se règle exactement sur la mobilité des choses. C’est la continuité mouvante de notre attention à la vie».
——————————-
@ Catherine JACOB | 11 septembre 2018 à 23:12
« Oui, bof. De vagues souvenirs d’un cours de linguistique sans doute. »
Peut-être. Il n’empêche, que nombre de bruits venant de nombreux espaces de ce monde sont analysés, et ce dans nombre de domaines, par des experts et spécialistes, à la recherche du moindre signal, en vue de son exploitation par anticipation, afin de tenter de parer à la déflagration potentielle annoncée.
Si le « bruit » est aussi connu dans les domaines électroniques et numériques, pourquoi ne le serait-il pas dans celui des sciences humaines ?
Quoi qu’il en soit, il y a certains ‘bruits’ qui se font très discrets :
[….ils sont formés à la reconnaissance auditive des bruits sous-marins, naturels et artificiels. Ils sont ainsi capables d’identifier un bâtiment de guerre, d’en déterminer l’allure, de déceler des bruits précis comme ceux provoqués par….]
Extrait de «Les oreilles d’or»
https://www.defense.gouv.fr/actualites/articles/les-oreilles-d-or
Cher Philippe,
Il y a des gens qui savent se faire écouter : Chantal Delsol, par exemple, dont j’ai déjà recommandé une vidéo où cette philosophe atypique réfléchit comme personne sur l’accusation de populisme.
Cette dame-ci, que je ne connaissais pas, a réussi l’exploit, malgré la grande mobilité de son visage, à m’endormir, au sens propre.
J’ai, quand même, entre deux sommes, entendu qu’elle faisait de la musculation.
Grand bien lui fasse ! Elle n’a pas craint d’avancer, dans la foulée : « Penser sans le corps, ce n’est pas penser. » Et nous a gratifiés de cette forte maxime : « Ecrire, c’est sculpter. » Ben non, ma chère dame. Ecrire, c’est écrire. Et sculpter, c’est sculpter.
Elle nous a vanté ses livres plus d’une fois. Je n’ai nulle envie de les lire.
En ce moment, je me régale avec ceci : Paul Morand, Paris-Tombouctou, 1928.
@ Tipaza
Comme votre avis m’importe à un degré considérable, il va de soi que votre test m’intéresse…
Votre trivial palindrome est un test beaucoup trop sélectif, et je dois me résoudre à retourner au coin, duvent asinus est !
Je constate que votre sens de l’humour digne de Martial et Aristophane réunis, ne vous a pas permis de nous dire qui étaient ces intellectuels qui d’après vous étaient cloîtrés jadis ??
Avez-vous remarqué que l’audace comme l’humour se déclarent intempestivement ?
Bien, tout cela ne me dit pas si je suis dans votre liste, cette incertitude m’a ôté le sommeil, ce qui me contraint à vous supplier, ô Tipaza sectateur zélé, grand découvreur de talent, talentueux cruciverbiste, nouveau Virgile, soyez magnanime et donnez donc aux sombres crétins quelques hochets !
Je me demande si je vous ai flatté, si tel est le cas, c’est tout à fait involontaire aussi ne m’accablez pas, j’ai déjà tellement de difficultés à survivre au sermon d’un brillant scientifique qui ne circonvolutionne pas afin d’obtenir une pensée scientifique d’une pureté admirable… Rions ! Rions ! Le rire est le propre de l’homme… Mon Dieu ce que je suis drôle (vous aussi Tipaza, mais beaucoup moins…).
@ duvent | 11 septembre 2018 à 22:58
« Puisqu’il s’agit de simplifier, disons qu’il est bon de partir d’une pensée… la vôtre m’a échappé ! »
Si ma pensée vous échappe, cela peut aussi provenir de votre capacité cognitive.
Je crains dans ce cas de ne pas pouvoir faire grand-chose pour vous. Le mieux est encore de ne pas chercher à me comprendre, vous vous feriez du mal pour rien.
———————————
@ Catherine JACOB | 11 septembre 2018 à 23:12
Même si c’est « bizarrement » je suis rassuré que vous me compreniez. Ce n’est pas si souvent que nous sommes sur la même longueur d’onde.
Déférant à l’invitation d’une relecture – ou plutôt d’une lecture de bout en bout – j’ai cédé à l’amicale injonction…
Je ne peux, hélas, malgré cet effort, changer ma première impression.
Dès lors je me suis demandé, puisque d’éminents esprits de ce blog partageaient à l’évidence mon sentiment de… vacuité ce qui, chez notre hôte, provoquait l’effet inverse…
J’ai alors repensé à mon adolescence : il suffisait que la donzelle ait un discours qui sorte quelque peu des ornières de la légitimité, qu’elle ait de surcroît la taille bien prise, pour que je rentre en transes alors même qu’une écoute ultérieure du même discours, avec le recul nécessaire, m’eût rempli d’une hilarité salvatrice.
Appelons cela l’effet « five o’clock à Tiffany »…
Notre hôte n’en serait-il pas victime ?
PS :Pour duvent et Tipaza : toujours, des Maristes, retenir : « De nobis ipsis silemus ».
Giuseppe traduira…
« S’appeler Bonart, c’est d’un banal… mais Strauch-Bonart, ça claque »
Rédigé par : Savonarole | 11 septembre 2018 à 13:17
Il me semble que le patronyme de cette dame est Strauch. Auquel est joint le nom de son mari Bonart. Le port seul du nom marital (coutumier en France) n’étant en rien une obligation, de plus en plus de femmes connues ou pas font le choix de garder leur nom de « jeune fille », éventuellement précédé ou suivi par celui de leur époux. Pas de quoi se formaliser et encore moins y trouver un quelconque snobisme… D’autant plus vous qui résidez en Espagne (Catalogne) où plus de 95 % des femmes gardent leur nom de naissance en se mariant.
@ sbriglia | 12 septembre 2018 à 09:13
Mes connaissances sont bien limitées elles doivent se résumer à quelques années scolaires. Par contre je trouve bien silencieux le président du RCT, une extinction de voix sans doute, le résultat fut cruel pour les deux équipes – ce n’est que mon avis, à l’estaminet du coin nous aurions pu refaire le match comme il se dit dans ces circonstances.
Je vais tenter une relecture aussi, je dois avoir peut-être le pied qui tremble.
Le problème avec les « intellectuels » c’est que n’ayant pas les capacités nécessaires pour étudier les sciences physiques, ils errent depuis la nuit des temps dans les méandres de l’écriture pour tenter de comprendre l’univers. Certains mieux nantis que d’autres parviennent à se faufiler dans la cour des grands et y trouvent le gîte et le couvert, tandis que d’autres continuent à traduire la Bible à l’ombre d’une bougie.
@ sbriglia
« Nous » n’est pas exactement « moi », et l’inverse pas davantage ! Chuuuuttt !
C’est la curée, je n’y comprends rien. Elle n’était pas là pour faire un cours avec plan, introduction, développement et conclusion. Elle a évoqué des auteurs, des courants de pensée, cru sans doute à tort qu’on saurait à peu près de quoi elle parlait sans qu’elle ait besoin de mettre les points sur les i. En quoi le fait de dire qu’on pense avec son corps est-il aberrant ou trivial ?
Qu’on ne soit pas d’accord est une chose. Mais la plupart des critiques me paraissent injustes et sans nuances, avec des attaques personnelles parfois presque malveillantes. « Cette dame », « la donzelle » a cru avoir affaire à des gens intelligents, ouverts et de bonne foi, mal lui en a pris. J’espère que Philippe ne se découragera pas, et continuera d’interroger des gens de qualité, s’il en trouve encore qui veuillent bien affronter les redoutables critiques de ce blog.
@ duvent | 12 septembre 2018 à 08:11
Vous avez donc trouvé que l’expression citée était un palindrome, ce n’était pas difficile, il suffisait de la googliser et wikipédier pour le trouver.
Vous avez réussi le test qui vous permet d’accéder aux deux autres tests, les vrais, ceux qui décideront de votre inscription sur la liste prestigieuse des intellectuels du blog.
Voici le premier :
Traduire en latin 666 lignes des commentaires d’Aliocha sur René Girard. Interdiction d’utiliser Google Traduction, je surveillerai !
Voici le second, plus moderne, inspiré du blog :
Une interview-vidéo de Patrice Charoulet jetant l’anathème sur le tabagisme et énonçant tous ses dangers.
L’interview devra se faire impérativement dans un bar à chicha.
Une partie du discours de Mme Laeticia Strauch-Bonart a retenu toute mon attention. En effet le totalitarisme est toujours d’actualité, des régimes despotiques sont au pouvoir dans plusieurs pays de par le monde. On recense trop de dictatures terribles et liberticides.
Le totalitarisme représentatif des idéologies marxistes existe aussi dans des endroits bien répertoriés de nos démocraties. Dans les facultés publiques, c’est la rentrée des classes, les agitateurs professionnels recrutent et continuent ce qu’ils appellent la lutte finale et que je considère être de la sédition.
Pour sûr, l’art et la manière de s’exprimer de Mme Laeticia Strauch-Bonart sont d’un niveau stratosphérique comparé au mieux, je ne me hasarderais pas à critiquer. Pour moi, son parcours est sans faute, sa réussite exemplaire. Il semble qu’elle puisse apparaître agaçante si on ne partage pas ses idées, sa ligne philosophique et politique. Une fois de plus, je constate que la femme blanche hétérosexuelle et mère qui défend des idées conservatrice est une cible de choix pour de nombreux intervenants de ce blog.
« Cette dame », « la donzelle »…
Rédigé par : Lucile | 12 septembre 2018 à 11:44
Lucile, il ne vous aura pas échappé que ce terme qui dans mon esprit signifie une femme quelque peu prétentieuse, ne visait que certaines, croisées à l’adolescence, et non l’interlocutrice de notre hôte.
Je maintiens que je l’ai trouvée confuse, mais sans doute mon cerveau diminué ne contient-il plus les neurones propres à me hisser quelque peu à son niveau de normalienne.
Apparemment sur ce blog de septuagénaires cultivés (le substantif s’applique aussi à moi à défaut de l’adjectif), je ne suis pas le seul, et en bonne compagnie…
Et comme dit l’un de mes amis « On ne va pas vers le beau ! », sous-entendu : « à notre âge ».
« J’espère que Philippe ne se découragera pas, et continuera d’interroger des gens de qualité, s’il en trouve encore qui veuillent bien affronter les redoutables critiques de ce blog. »
Rédigé par : Lucile | 12 septembre 2018 à 11:44
Pour en rester au domaine de l’espérance, sans doute avez-vous remarqué que les réflexions les plus désobligeantes vis-à-vis de cette dame ne viennent que de machistes infatués de leur personne pour qui l’intelligence comme l’humour féminin semblent une tare indélébile, plus qu’une chance. Ou de quelque « bas bleu attardée » n’ayant toujours pas intégré que la femme n’est pas condamnée ad vitam aeternam à faire « de la dentelle, de l’aquarelle, de la pâtisserie, de la tapisserie », etc.
Et si en outre cette dame confesse aimer et pratiquer un sport longtemps réservé aux hommes, quel scandale !
Sculpter ses neurones comme son corps, il semblerait que cela ne se fait pas, nous indiquait même doctement et sans rire un intervenant qui à ma connaissance ne semble guère féru de pratique sportive contemporaine ! Comme quoi les ex-maristes ou avocats sans cause ne sont pas forcément à la page et encore moins marrants !
@ duvent | 12 septembre 2018 à 08:11
@ Tipaza
Quel match !
Franchement tout les deux vous me régalez. A côté, on oubliera vite le match Espagne/Croatie d’hier soir.
C’est quoi le sujet du billet déjà ?
@ Lucile | 12 septembre 2018 à 11:44
Bravo à vous de remettre les pendules à l’heure.
Il faut néanmoins accepter le fait que ce blog soit un espace défouloir pour nos accélérateurs de particules.
La question étant : synchrotrons ou cyclotrons ?
Je m’autorise à sortir du champ, quoique. Tout ça pour dire sans démontrer qu’avec le bon sens, l’intelligence serait la chose la mieux partagée.
https://fr.wikipedia.org/wiki/Acc%C3%A9l%C3%A9rateur_de_particules
« …sans doute avez-vous remarqué que les réflexions les plus désobligeantes vis-à-vis de cette dame ne viennent que de machistes infatués de leur personne » (Mary P.)
Ah ?
Lecture quelque peu myope, Mary !
Relisez le commentaire de Catherine Jacob :
« Aucune profondeur chez ce petit personnage qui me parait médiatiquement très surfait »
Les commentaires masculins sont moins… cruels.
@ sbriglia | 12 septembre 2018 à 09:13
Nouvelles tentatives – j’ai un peu triché, l’arbitre était de dos – j’ai donc avancé de temps en temps le tee, bref mon pied a tremblé quand même.
Bernard Pivot avait demandé à Albert Jacquard de réécrire un livre qui n’était qu’une longue équation (il le dit dans Mon utopie), il s’y était attelé pour le rendre audible, mais il était un scientifique.
Ce type d’entretien, « confus » – je vous cite, mais cela me va, sans doute réservé à quelques-uns -, pour ma part n’ayant jamais trouvé mes marques, sauf à la fin avec le lien sur la musculation, bien dans son corps, bien dans sa tête(?), pédaler ou nager me fait du bien.
En fait je ne sais pas quoi penser, c’est pour cela que toutes mes tentatives ont échoué, sans doute la concentration est-elle venue trop tard.
Je crois que vous aviez eu une note déplorable en maths, pour moi ce n’était guère mieux en philosophie, le sport m’avait sauvé la mise.
Par contre ne la connaissant pas du tout, pas de jugement hâtif, je demande la vidéo et les autres actions pour valider définitivement, les arbitres ne sont pas tous d’accord.
@ Mary Preud’homme | 12 septembre 2018 à 14:11
Tout d’un coup l’esprit de rivalité prévaut et c’est la guerre.
@ sbriglia
J’avais bien compris que vous en étiez arrivé à la donzelle de fil en aiguille, par association d’idées… Mais Achille a ouvert les hostilités avec encore plus de brutalité ; comme d’habitude il s’est vanté de ne pas être allé au bout de l’entretien, ça devient une habitude. Peut-être s’est-il endormi sur le canapé en ronflant, mais il ne ne nous le dira pas. Et maintenant il la ramène en nous expliquant qu’il s’exprime comme un chef et qu’il a les idées claires. Trop drôle… Ah oui, il a aussi évoqué le thé dans les salons de la bourgeoisie parisienne, ça ce sont ses préjugés de provincial qui refont surface. Sans parler de Tipaza avec qui je me sens plus d’affinités d’habitude. En ce qui concerne Savonarole, passons charitablement. On a eu pléthore d’arguments passifs-agressifs (« Je suis déçu »). Désolant. Les hommes ne pardonnent rien aux femmes intelligentes, Ventrebleu !
J’ai écouté l’interview dans notre pièce de séjour, et mon mari l’a entendue sans l’avoir voulu. Je l’ai vu qui prêtait l’oreille peu à peu et qui s’intéressait beaucoup à ce qui se disait. Il est ingénieur de formation, mais il avait l’air de tout comprendre sans explications supplémentaires, et de ne pas penser que la donzelle avait été trop bête au lycée pour entreprendre des études scientifiques. Il a tressailli d’aise quand elle a signalé qu’elle faisait de la muscu. Ça c’est important, si en plus elle est intelligente tant mieux, et encore il ne l’a pas vue. Je lui ai lu dans la foulée le commentaire d’Achille qui s’était précipité pour être le premier à dire des bêtises. Là, il a eu l’air de ne plus comprendre.
@ Marc GHINSBERG | 11 septembre 2018 à 23:51
« Chacune de vos questions semblait la plonger dans un état de perplexité insondable. »
J’ai eu exactement la même impression.
Je n’ose imaginer un entretien avec JJ- Bourdin ou J-M Aphatie. Le premier avec ses questions pièges, le second avec sa rafale de questions ne laissant même pas à l’invitée le temps de répondre.
Philippe aurait dû communiquer à Laetitia Strauch-Bonart la liste des questions qu’il allait lui poser la veille de l’entretien, afin qu’elle puisse préparer ses réponses. Il paraît que ça se fait dans certaines émissions politiques.
Je reconnais volontiers que certains commentateurs ont été un peu durs avec cette charmante personne, y compris moi-même. J’en suis désolé, mais je suis sûr qu’elle saura en tirer l’enseignement qui convient.
@ Lucile | 12 septembre 2018 à 19:18
« Je lui ai lu dans la foulée le commentaire d’Achille qui s’était précipité pour être le premier à dire des bêtises. Là, il a eu l’air de ne plus comprendre. »
Que d’agressivité à mon égard pour avoir eu l’outrecuidance de bouder la façon de s’exprimer de l’invitée. Il s’agissait, en l’occurrence, plus de la forme que du fond, même si ce dernier ne m’a pas paru d’une grande originalité.
Votre mari est ingénieur est a donc tout compris ? Après tout pourquoi pas. Sans doute qu’à vivre à vos côtés, il a acquis une certaine aptitude à assimiler les discussions un brin éthérées dont vous ne manquez pas de nous communiquer quelques extraits dans vos commentaires.
En fait, il y a plusieurs façons de formuler un commentaire après avoir écouté un entretien de ce type.
• Il y a ceux qui n’ont rien compris ou bien peu et qui le disent franchement. Ce qui est mon cas.
• Il y a ceux qui n’ont même pas cherché à comprendre et ont arrêté l’interview en cours de route, se disant qu’il était inutile d’écouter la suite qui est du même tonneau.
• Il y a ceux qui n’ont rien compris mais préfèrent dire que les propos de l’invité sont de haute tenue, simplement pour paraître intelligents.
• Et puis, il se peut qu’il y en ait quelques-uns qui aient vraiment tout compris, dont vous faites partie à n’en plus douter.
Je précise aux féministes écorchées de ce blog que si l’invitée avait été un homme et avait tenu le même langage, mon commentaire aurait été strictement le même.
@ fugace | 12 septembre 2018 à 14:55
Un grand merci de vos encouragements !
Rédigé par : sbriglia@Mary P. | 12 septembre 2018 à 14:57
Je n’avais pas relevé ce propos de Catherine Jacob qui me paraît davantage relever d’une forme de jalousie perverse vis-à-vis d’une femme de qualité et d’authenticité, que d’un jugement construit suite à l’écoute attentive et complète de l’interviewée.
Une femme remarquable, à l’évidence, et un entretien fort bienvenu. Hélas ! on reste sur sa faim. N’ayant pas lu ses livres, je ne sais si cela vient d’un manque d’aisance à l’oral, d’une prudence médiatique de bon aloi ou d’une faiblesse de ses idées.
Le grand intérêt de cette amicale confrontation, bien sûr, est de mettre en lumière cette bête curieuse qu’est, au regard de la France, un libéral-conservateur. Déjà, être libéral, c’est sentir le gaz. A la rigueur, on peut s’en sortir par l’outrance et le sectarisme. Mais alors, libéral-conservateur… là, tous les processeurs français s’affolent, la subtilité ajoutée à l’étrangeté mettent le GPS national hors service.
Il est savoureux que ce bienfaisant courant d’air intervienne quelques heures après une discussion similaire, ici, sur ce sujet. L’autre apport majeur de cet entretien, c’est l’irruption d’un regard français à partir de l’étranger. L’occasion de vérifier, une fois de plus, que c’est la France qui est un pays anormal, enfermé dans une mentalité obsidionale (comme la Russie, d’ailleurs).
Le plus intéressant s’est dit dans les premières minutes. D’abord, la référence à Edmund Burke, un philosophe aussi important qu’inconnu chez nous — inconnu parce qu’étrange, radicalement séparé de la mentalité nationale. Et pourtant, il a écrit des choses fort pénétrantes sur la Révolution française.
Ensuite, la remarque très fine, et à l’inverse de ce qu’on aurait pu attendre de Laetitia Strauch-Bonart dans sa position, que les Français se comparent beaucoup trop aux étrangers, pour se dénigrer. Cela allant de pair avec une absence de curiosité intellectuelle à l’égard de ce qui n’est pas français, alors que c’est l’inverse qu’il faudrait faire.
Puis, ce sommet du politiquement incorrect qui m’a valu, ici, tant d’insultes : les Américains sont intellectuellement supérieurs à nous — et c’est bien pourquoi nous passons notre temps à les traiter de mangeurs de hamburgers (c’est moi qui précise). Bon, elle ne l’a pas dit tout à fait aussi clairement, mais enfin elle l’a dit.
Après, tout est parti en sucette. Elle s’est montrée incapable de prendre de la hauteur, d’appliquer clairement sa grille d’analyse à la situation française, et d’expliquer ses idées avec clarté.
J’entends bien que le libéral-conservatisme est affaire de compromis, mais pour montrer sa cohérence, encore faut-il l’analyser de façon précise et nette. En particulier, il n’est pas du tout manifeste qu’elle ait les idées claires sur l’articulation entre libéralisme et conservatisme — ce qui est, bien entendu, le point crucial sur lequel repose la légitimité de cette doctrine.
Elle se trompe aussi dans sa lutte contre le politiquement correct, où elle se montre d’une timidité extrême. Au lieu de trancher dans le lard, quitte à susciter les hurlements de la volaille habituelle, elle se contente de tâter d’un doigt prudent l’édredon de mensonges qui nous entoure.
Je défie, par exemple, quiconque ne connaîtrait pas déjà le sujet, d’avoir compris quoi que ce soit à ses prudentes allusions aux « sciences naturelles » sur lesquelles s’appuieraient nécessairement les sciences humaines. Je vous le traduis en français : cela signifie, par exemple, que l’intelligence est largement d’origine biologique, donc héréditaire, avec les amusantes conséquences dont il a déjà été question, ici, en matière de races.
En la matière, soit on la boucle, soit on y va. La délicate allusion, faire derrière mille voiles et agrémentée de oui-mais-non (et en fait je suis pas sûre), ça ne sert à rien.
Belle occasion ratée, aussi, sur les relations entre les sexes, sujet sur lequel elle a le mérite de s’élever à mille lieues au-dessus du caquetage conventionnel. Pour la première fois, j’ai entendu mentionner, en France, le mouvement masculiniste américain, mouvement passionnant et inquiétant à la fois, dont l’émergence est lourde de signification et de conséquences.
Masi elle a rapidement rétrogradé, en s’en tenant à une timide préférence pour l’égalité des chances opposée à l’égalité de résultats.
En tous cas, on voit, ici, la différence entre un bas-bleu stato-gauchiste comme Natacha Polony, qui prend la lumière des sunlights médiatiques en disant sottise sur sottise et en se contredisant deux fois de suite dans la même phrase, et un véritable intellectuel libéral-conservateur, qui, pour hésiter dans sa pensée, n’en est pas moins juste.
Laetitia Strauch-Bonart
Durant les 4’30 premières minutes, Madame la Philosophe a employé dix fois – sauf erreur de ma part – les mots « intellectuel » ou « intellectuellement ». La messe était dite.
Une chose est sûre cher P. Bilger, les lieux communs ne lui font pas peur !
Elle a trouvé le bon créneau avec son essai (« Les hommes sont-ils obsolètes ? ») : une féministe qui défend les hommes ! Du pur marketing.
Cordialement.
P.-S. : Je redescends sur terre, je vais aller ramasser mes haricots soissons, ils sont hélas trop mûrs pour être mangés en demi-sec !
« Les hommes sont-ils obsolètes ? » Autrefois il y avait une question féminine et des réponses masculines. Aujourd’hui, ce serait plutôt le contraire : il y a des réponses féministes et une masculinité en question. Or l’Occident était patriarcal et considérait traditionnellement que l’homme – et ses réponses – transmettait la loi. Biologiquement, on estimait que la maternité faisait de la femme l’être de l’amour par lequel aucun être social ne serait détaché de la société qui l’avait engendré, aurait-il contrevenu à la loi.
Cette répartition des rôles entre l’homme, passeur de la loi et la femme qui assurait la continuité de l’amour, assurait un équilibre à l’Occident, certes patriarcal, mais qui avait choisi pour substrat religieux une religion de l’amour qui se voulait affranchie de la loi. En cela l’Occident se posait comme doublement rationaliste puisqu’il n’était pas dupe d’une loi que les sciences ne lui avaient pas apprise, mais seulement des traditions. Le transfert vers la femme de la charge légale en attendant que la science ne tranche, comme dirait Laetitia Strauch-Bonart, vient rompre cet équilibre. L’Occident ne peut plus être sûr de la loi dont il n’est pas dupe.
Le macronisme, changement ou continuité ? « Macron est peu interventionniste », répond Laetitia Strauch-Bonart. C’est pourquoi son conservatisme, dont le progressisme est tout numérique, algorithmique ou technique, se mue en transformisme symbolique, d’affichage ou d’apparat.
« Le vrai conservateur, si on lui laissait vraiment le choix, ne ferait pas de politique parce qu’il a juste envie que les choses qui sont bonnes soient conservées. » (LSB)
– « Est-ce que ça n’est pas tout de même un paradoxe de dire que le réel est à ce point supportable qu’on n’a jamais besoin de le modifier ? » (PB)
Ce dialogue situe bien l’aporie où nous a placés l’idée du réformisme, qui va jusqu’au point de dire, à propos de la Réforme, en reprenant une maxime du catholicisme : « Reforma semper reformanda ». Nous sommes des héritiers de la Révolution favorisée (d’assez loin) par la Réforme, qui n’est autre chose qu’une Révolution permanente. Nous pensons que si la société n’avance pas, elle recule. Nous avons épousé la dialectique bergsonienne entre les sociétés closes et les sociétés ouvertes, qui évolueraient en crabe, comme des masses que l’on soulèverait, puis qui retomberaient pour un long moment d’inertie, avant de se soulever à nouveau.
Remarquons tout d’abord qu’il y a (peut-être quantitativement et aujourd’hui) beaucoup plus d’énergie ou beaucoup plus d’allant dans la réaction conservatrice de la société close que d’élan dans le progressisme de la société ouverte. LSB résout l’aporie avec une simplicité qu’on pourrait dire biblique : il ne faut réformer qu’en temps de crise. L’Occident révolutionnaire s’imagine que ses réformes font l’Histoire. Il y a peut-être un sens ou une téléologie de l’Histoire, mais celle-ci n’est pas accessible à l’homme. L’Histoire au plan humain, ce n’est que la péripétie.
La procrastination est une sorte de sélection naturelle. Il faut rester à l’affût de cueillir les idées mûres et se garder d’une sélection par la paresse.
Je suis sensible à la recherche de cohérence affirmée par LSB. Et pourtant toutes les vies radicales et de poids surprennent par leurs incohérences majeures. Si toutes ces vies glorieuses composent une image du paradis, c’est qu’elles rappellent qu’entre paradoxe et paradis, il y a parenté de radical.
J’aime aussi que la pensée soit une transformation de la vie selon LSB. C’est peut-être une différence entre la littérature et la philosophie. La littérature est un approfondissement de l’expérience tandis que la philosophie est sa transformation en déductions éthiques ou métaphysiques. Pourtant c’est la transformation littéraire qui est la plus apparente, car elle est transformation au sens propre, mise en forme artistique, qui produit éventuellement un écart esthétique, alors que la sagesse ne produit pas d’écart. Le bon comportement provoqué par une vie philosophique est ce qui se rapproche du désirable. La sainteté demande un effort supplémentaire et spectaculaire. Mais la sainteté est un écart fait avec l’Invisible.
@ Lucile
@ Robert Marchenoir
« Le plus intéressant s’est dit dans les premières minutes. » (RM)
C’est amusant parce que ce sont les premières minutes qui m’ont fait décrocher, alors que j’attendais beaucoup, ou un peu, de cette femme.
Mais elles sont horribles ces premières minutes, alors qu’elles devraient être déterminantes.
PB lui demande de se présenter, et elle commence par minauder, en disant, ou plutôt en ne disant rien…
Elle dit, je pourrais me présenter en disant que je suis et on ne sait pas ce qu’elle aurait à dire, puis elle continue en disant mais je pourrais aussi dire que je suis, et le mystère reste entier.
Qui est-elle au bout de ces trois minutes, mystère et boule de gomme, par contre très vite, après la troisième minute elle dit avoir lu Burke !
Autrement dit elle se définit par ses lectures, profondes ou pas, là n’est pas la question, et non par sa nature.
Est caractéristique son recul pour se définir, toujours dans les quatre premières minutes, par ses origines. Même une philosophe n’est pas née hors sol, elle vient de quelque part, elle l’assume ou le rejette, mais elle est la continuatrice d’une lignée dont elle s’extrait ou qu’elle porte.
Bref, elle se présente comme une pure abstraction, et elle le dit presque explicitement !
Comment peut-on prêter une oreille, pas même les deux, à une femme qui commence un exposé de cette façon, en se voulat abstraite et intellectuelle, et elle le dit.
Elle confond l’écrit et l’oral, parler c’est aller à l’essentiel y compris au risque de se caricaturer, il ne faut pas laisser l’esprit de l’auditoire s’égarer, il faut le tenir en laisse permanente et là elle ne le captive même pas dans les premières minutes.
Bon, après j’ai décroché, pas de temps à perdre avec une femme ou un homme qui se perd dans des circonvolutions qui prouvent un manque de maîtrise de la pensée ou à tout le moins de l’expression de la pensée.
@sbriglia@Lucile | 12 septembre 2018 à 14:07
« Donzelle » ayant en effet un petit côté machiste ( voir ICI rubrique B ), je vous suggère « pinéguette ».
@ vamonos | 12 septembre 2018 à 13:56
« Une partie du discours de Mme Laeticia Strauch-Bonart a retenu toute mon attention. En effet le totalitarisme est toujours d’actualité, »
C’est vrai mais, un(e) intellectuel(le) ne peut pas s’économiser la référence à Hannah Arendt, c’est une question de culture générale, car son ouvrage Les Origines du totalitarisme est devenu un classique en la matière.
Elle y analyse en particulier « l’émergence de l’antisémitisme politique, à la fin du XIXe siècle, inédit par rapport aux sentiments antijuifs qui le précédaient. »
De nos jours, il semble bien que si l’antisémitisme politique a disparu dans notre pays, ce dont atteste la « Loi n° 90-615 du 13 juillet 1990 tendant à réprimer tout acte raciste, antisémite ou xénophobe », en son article 1, on voit le retour indéniable, quelles qu’en soient les causes, de « sentiments antijuifs » dans une certaine frange de la population. On a récupéré le qualificatif d’antisémitisme dès lors que ce type de sentiments s’expriment dans l’action, ce que sanctionne également parallèlement la même loi.
« Pour Arendt, le totalitarisme est avant tout un mouvement, une dynamique de destruction de la réalité et des structures sociales, plus qu’un régime fixe. Un mouvement totalitaire est « international dans son organisation, universel dans sa visée idéologique, planétaire dans ses aspirations politiques ». Le régime totalitaire, selon Arendt, trouverait sa fin s’il se bornait à un territoire précis, ou adoptait une hiérarchie, comme dans un régime autoritaire classique : il recherche la domination totale, sans limites. » – Ce qui déborde de très loin toute forme d’antisémitisme et tout gouvernement singulier.
@ fugace | 12 septembre 2018 à 02:23
« Si le « bruit » est aussi connu dans les domaines électroniques et numériques, pourquoi ne le serait-il pas dans celui des sciences humaines ? »
En matière de sciences humaines (non-hard soit dit pour faire référence à cette dichotomie imbécile qui partage la Science en « sciences dures ou sciences exactes qui sont fondées sur le calcul et l’observation et sciences molles, ce qui est dévalorisant pour les sciences humaines, car il arrive que les sciences réputées « exactes » ne le soient que dans le cadre de développement d’une théorie. Par ex. la géométrie euclidienne), le fond de la référence est saussurien, lequel fond est susceptible de trouver également son application dans les domaines que vous évoquez, à savoir ceux où certains « bruits », font sens.
Maintenant il est juste que certains discours ne font pas plus sens qu’un gazouillis d’oiseaux pour un non spécialiste de leurs « cris », ou même tout court, si j’en crois certains des présents commentaires. Cela dit, même quand on les entend, ou plutôt qu’on les écoute véritablement, pour la première fois, certains « bruits » vous donnent une description très parlante de leur émetteur. Par ex. si vous écoutez le cri de découverte d’une charogne par le vautour fauve qui en avertit ses congénères, votre cerveau reptilien vous dit très exactement de quoi il s’agit. Le ressenti est très différent de celui du cri de l’aigle royal, mais ces cris ne semblaient pas déclencher les mêmes réactions chez mon chien que chez moi.
« Quoi qu’il en soit, il y a certains ‘bruits’ qui se font très discrets :
[….ils sont formés à la reconnaissance auditive des bruits sous-marins, naturels et artificiels. Ils sont ainsi capables d’identifier un bâtiment de guerre, d’en déterminer l’allure, de déceler des bruits précis comme ceux provoqués par….] – Extrait de «Les oreilles d’or» –
J’ai vu l’émission, mais je ne sais plus quand, qui présentait ces oreilles d’or pour lesquelles le bruit devient image.
Pour les anciens également, le « bruit » était fondamental puisque le pictogramme pour « Saint » le désigne par son ouïe.
Cf. « oreille » ainsi que « saint».
Ce qui est remarquable dans l’entretien d’une intellectuelle du calibre de Laetitia Strauch-Bonart, c’est qu’il est toujours possible d’en tirer la « substantifique moelle » pour peu qu’on ait la volonté (et la patience) d’analyser ses propos dans le détail, ce qui nécessite sinon une forte concentration, à défaut, la pratique de ce genre d’exercice.
Certains contributeurs ici réussissent à le faire avec brio. Je citerai notamment :
* Catherine JACOB, qui essaie de rattraper sa petite phrase lapidaire en développant certains passages qui avaient échappé à ceux qui ont abandonné l’entretien en cours de route.
* Julien WEINZAEPFLEN dont on sent bien dans ses propos qu’il fait partie du même microcosme intellectuel que l’invitée.
* Tipaza qui ajoute une argumentation à son premier commentaire, histoire de ne pas passer pour le vilain macho que d’ailleurs il revendique être.
* Robert Marchenoir qui réussit à trouver des éléments intéressants que personne d’autre que lui ne pouvait mettre en évidence.
Bravo à eux ! Maintenant je pense avoir tout compris de l’entretien qui, je dois le reconnaître humblement, m’est passé au-dessus de la tête. Mais il me manquait ces explications indispensables.
A noter que dans l’ensemble, ces analystes sont plutôt dubitatifs sur la qualité d’expression orale de l’invitée que d’autres intervenants moins accoutumés à ces échanges de haut vol avaient malgré tout décelée.
« Je n’avais pas relevé ce propos de Catherine Jacob qui me paraît davantage relever d’une forme de jalousie perverse vis-à-vis d’une femme de qualité et d’authenticité, que d’un jugement construit suite à l’écoute attentive et complète de l’interviewée. » (Mary P.)
Ben voyons !
Quel peu de cas vous faites de la personnalité d’une commentatrice qui nous a démontré depuis longtemps qu’elle était à l’opposé de ce que vous écrivez…
Je n’aurai pas la cruauté d’insister sur la bassesse des sentiments que vous lui prêtez : elle est tellement au dessus de ça, me semble-t-il.
Rédigé par : sbriglia@Mary P. | 13 septembre 2018 à 11:24
N’est-ce pas vous qui avez attiré mon attention sur la « cruauté » (je vous cite) des propos de CJ ? Alors assumez et ne venez pas me faire la morale lorsque je donne un avis sur la question.
Quant à la hauteur de vue de CJ s’agissant du jugement qu’elle a porté sur ce « petit personnage surfait », j’avoue qu’elle m’a échappée. Mais vous avez peut-être une autre explication que la mienne.
@ Achille | 13 septembre 2018 à 11:17
@ Hope
Si vous êtes tenté, reprendre le parcours initiatique suivi par le contributeur Achille, lequel il faut le reconnaître met de la bonne volonté et est d’une abnégation louable à toute épreuve.
Cher Hope, pour notre part – mon voisin aussi – nous allons entamer des recherches, si le cœur nous en dit, nous laissons retomber la pression : « La littérature est un approfondissement de l’expérience tandis que la philosophie est sa transformation en déductions éthiques ou métaphysiques. Pourtant c’est la transformation littéraire qui est la plus apparente, car elle est transformation au sens propre, mise en forme artistique, qui produit éventuellement un écart esthétique, alors que la sagesse ne produit pas d’écart. » de Julien W.
… … …Là pour nous il y a du boulot.
Nous avons tout tenté tout essayé mais nous sommes d’indécrottables esprits simples, nous nous contenterons des lignes d’influence relatives aux poutres à deux travées égales, et trois travées égales, de portée l et d’inertie constante.
Nous pousserons peut-être jusqu’à la poutre continue sur appuis élastiques ponctuels ? Je ne puis vous répondre, car tout cela est un peu loin maintenant, mais nous demande bien moins d’énergie que certains déchiffrages, je reconnais que nous n’y mettons pas beaucoup de bonne volonté, tant pis pour nous.
J’avais commencé à écouter la dame dire sa difficulté à se présenter, ce qui est vrai mais n’apporte rien à part un léger malaise si on s’imagine dans la situation de le faire.
Explication : elle semble être pas mal intervenue, avoir préféré revenir à ses études, d’où je déduis que se faire interroger à nouveau l’a mise mal à l’aise en une sorte de rappel d’une expérience malheureuse.
Et donc, je n’avais pas poussé mon écoute plus avant… Le pour et le contre des commentateurs m’a incité à revenir.
Elle parle d’Edmund Burke et de biologie, si cela incite certains à s’y intéresser, c’est bien. Que dire ? Comme souvent on peut dire que la personne n’a mérité « ni cet excès d’honneur ni cette indignité ».
Ce sont les réactions des commentateurs qui m’interrogent le plus, hommes plus durs pour une femme qu’ils le seraient pour une femme, bof, banal… Après, la question de savoir si une dame a attaqué cette dame par jalousie, elle peut être vive entre femmes vu qu’elles ont moins de chance d’émerger, la concurrence peut être féroce, et il y a d’autres causes. Ou si, parce qu’il y a souvent des femmes à essayer de couler celles qui émergent, on accuse faussement une dame.
Je n’en sais rien… Comme cependant je n’ai rien vu de bien suspect dans les deux proses, je vais présumer tout le monde innocent, ce qui ne me fera bien voir par personne.
De dire ceci non plus : je n’aime ni l’attitude des hommes ni l’attitude des femmes envers les gens de leur sexe et du sexe opposé, et l’effet communautaire et l’effet transfuge, la meute en somme, me fait horreur.
Remarquons qu’Internet, en nous abstrayant de nos corps comme de nos patronymes, peut permettre à ceux qui le veulent d’agir presque comme s’ils étaient sous un voile d’ignorance à savoir ne pas connaître son intérêt. Son intérêt, ses péripéties, on les connaît, mais non comme identification ou répulsion mais vivier d’expériences qu’on a vécues, empathie envers soi, mais qu’on éloigne. D’autre part, l’abstraction des autres fait qu’on est moins dans leurs accidents, donc qu’on peut mieux entrer dans l’empathie avec eux, comme avec des personnages de romans ou de films ; les êtres qui ne sont en principe pas vos prédateurs ou vos proies, ceux qui vous ignorent ou vos rivaux, il n’y a pas d’obstacle à ressentir quelque empathie pour eux si on a un tant soit peu d’imagination.
Vivre autant qu’on peut, et rêver, trouver à qui parler en toute confiance, que ce soit un homme, une femme ou un… corbeau, quoi de mieux ?
https://www.google.fr/search?q=corto+maltese+avec+corbeau&rlz=1C1VFKB_enFR765FR765&tbm=isch&tbo=u&source=univ&sa=X&ved=2ahUKEwjb1IO-_bfdAhXCxIUKHXkIAKMQsAR6BAgFEAE&biw=1360&bih=631#imgrc=n5E9yWG80BwS-M:
@ Tipaza | 13 septembre 2018 à 09:21
Les circonvolutions au départ étaient pour l’invitée de Philippe une manière de dire qu’elle ne savait pas trop comment se présenter. Elle a eu la modestie de ne pas insister sur son parcours académique. D’après une interview assez ancienne du Figaro, elle avait entrepris un doctorat de sciences politiques à Londres. Elle ne voulait pas raconter sa vie, donc elle a embrayé assez vite sur ses idées politiques.
Je la devine plutôt émotive, peut-être impressionnée, et même un peu naïve dans la mesure où elle peut avoir surestimé son auditoire, défaut de jeunesse. Elle s’est dit que le blog était à droite, donc ouvert à ses idées (sur ce point elle s’est trompée), et de bon niveau intellectuel (ce qui est vrai), donc familiarisé avec les courants de pensée auxquels elle faisait référence (là elle s’est encore trompée). De sorte qu’elle est restée un peu allusive, mais tout se tenait.
Elle n’a pas procédé par assertions, mais plutôt par touches légères, il faut dire qu’en France on marche sur des œufs, en particulier quand on évoque l’importance du patrimoine génétique là où il est question de criminalité et d’aptitudes cognitives, autrement dit d’intelligence, Robert Marchenoir en sait quelque chose. Lui avance les faits, et provoque le débat, quitte à jeter de gros pavés dans la mare ; L S-B a une façon d’avancer en biais, qui est plus féminine je pense, parce que si cette « intellectuelle » se met à heurter de front les dogmes en vigueur dans la société française, elle sera mise à l’écart immédiatement, et ne participera plus au débat. Aux oubliettes. N’empêche qu’elle suscite la discussion, et c’est le principal. Elle fera son chemin en douceur.
La droite française a un côté loser pas possible. À force de s’enfermer dans son bastion, on voit ce qui lui arrive, et encore, elle a la chance que ce soit pire en face, de sorte que les électeurs, choisissant entre deux maux, votent encore pour elle, même si ça leur fait mal au ventre. Si jamais le mouvement LR étudie ces courants de pensée, rien que par curiosité, ce doit être en catimini, car rien ne transpire. Les futurs leaders qu’on nous propose, genre Peltier, Calan, et autres dont j’ai oublié le nom, sont navrants.
À propos de neurobiologie, je n’aurais jamais cru que ça pourrait m’intéresser. C’est passionnant, en fait. On peut suivre chez soi, sur YouTube, des cours dispensés à Stanford par le Dr Robert Sapolsky, docteur en biologie et en neurologie. C’est en anglais, mais on peut mettre les sous-titres (anglais) et, je crois, ralentir la vitesse de déroulement. Sapolsky articule très bien et a une voix agréable. Ses cours sont vivants, très bien structurés, il a beaucoup d’humour, et le contenu est « substantial ». Look californien garanti. Il a ses propres convictions (athée, d’origine juive), mais elles ne font pas partie de ses cours.
Bonjour,
Je ne m’attendais pas à un tel débat sur cette interview. Beaucoup de choses ont été dites donc je ne m’attarderai pas sur ce que j’en ai pensé mais je dois avouer que j’ai moi aussi été un peu déçue par cet entretien. M. Bilger nous fait toujours découvrir ou redécouvrir des personnalités très intéressantes et ce fut cette fois un peu moins le cas à mon goût. Beaucoup de blabla pour finalement pas grand-chose et une personnalité au final assez floue.
J’imagine que vous avez déjà une liste bien remplie d’éventuels invités mais je dois avouer que je rêverais de voir Cynthia Fleury à votre micro. Voilà le motif de ma visite de l’espace commentaires de cette vidéo, en espérant que de cette bouteille à la mer résulte quelque chose…
J’en profite aussi pour vous remercier pour ces entretiens de grande qualité. Je n’en manque pas un. Le choix des invités et les questions sont toujours d’une grande justesse. La longueur (qui en décourage probablement certains…) permet une plus grande liberté des réponses et donne plus de profondeur au propos. Enfin, j’apprécie la relative discrétion des interventions de M. Bilger qui n’intervient pas de façon intempestive pour ne rien dire au final.
Si seulement les médias pouvaient s’en inspirer plutôt que de nous donner des entretiens superficiels et remplis de banalités…
@ Achille | 13 septembre 2018 à 11:17
« Tipaza qui ajoute une argumentation à son premier commentaire, histoire de ne pas passer pour le vilain macho que d’ailleurs il revendique être. »
Ah ça, mais vous avez mal lu ma deuxième argumentation, qui n’enlève rien à la première, mais qui la confirme en expliquant pourquoi j’ai zappé très rapidement.
Je me suis retenu dans ma deuxième argumentation, mais après tout puisque vous rappelez mes qualités de macho revendiqué, je vais donner le fond de ma pensée.
Laetitia expliquant pour se définir qu’elle a suivi le parcours de la méritocratie et parlant d’emblée de ses lectures savantes, se place elle-même dans le registre de femme savante, ce qu’elle est, c’est son droit.
Pour employer le langage de bobo, je me mets à son niveau, elle est du monde du Logos, il n’y a pas chez elle le moindre Éros (vous suivez ?), et si j’en juge par ceux qui sont allés jusqu’au bout, elle parle de musculation, et pas de poésie ou de musique, confirmant ce que je viens de dire, à moins que je ne me trompe. Il faudra me le dire.
Et le pire, c’est qu’elle donne l’impression en commençant l’entretien avec ses références intellectuelles initiales, d’être une éponge qui restitue ce qu’elle a lu, avec une créativité déduite faible.
Mais là je suis un peu dur probablement, une façon d’ouvrir le débat avec Lucile et Robert Marchenoir. Un débat d’autant plus passionnant que je n’ai suivi que les quatre premières minutes.
Maintenant mon avis plus aimable et tout aussi sincère :
Elle est charmante, vraiment !
Peut être a-t-elle des difficultés à communiquer devant un personnage aussi impressionnant que Philippe Bilger.
J’ai souvent constaté que le questionnement silencieux tel que le pratique PB, à un oral, déstabilise les candidats bien plus que des questions précises.
Le pire des oraux, celui où l’on dit à un candidat, parlez-moi de ce que vous voulez, à condition que ce soit dans le programme.
La personne est soumise à une double pression, celle du savoir et surtout celle de sa propre responsabilité du choix de la question.
Laissons à Laetitia un aimable bénéfice du doute, au profit de son charme, c’est le cadeau d’un macho revendiqué.
Mary P., vous êtes de si mauvaise foi que me vient l’envie de vous « marchenoiriser ».
– Vous pondez un premier commentaire pour mettre en exergue « les réflexions les plus désobligeantes vis-à-vis de cette dame (qui) ne viennent que de machistes infatués de leur personne » (sic !).
– Je vous fais aimablement remarquer que vous a échappé le commentaire plus que désobligeant de Catherine Jacob, sous-entendu : vos remarques sur la misogynie des commentaires sont dès lors injustifiées.
– Sans même reconnaître que le commentaire de CJ vous a échappé, lequel était de nature à remettre en question vos curieuses (j’ai failli écrire « stupides », je me retiens) « statistiques », vous mettez sur le compte de la « jalousie perverse » (re sic !) le commentaire de CJ…
– Comme je vous fais observer que cette charge est déplacée en ce qui concerne le parcours de CJ sur ce blog, parcours que les anciens de ce blog connaissent (il me semble qu’il n’y a pas plus féministe, au bon sens du terme, que CJ) et qui exclut toute « jalousie perverse » pour le plus besogneux des psychologues, vous montez sur vos grands chevaux m’accusant de vous faire la « morale ».
Je ne vous fais pas la morale Mary P. : je vous mets le nez dans votre pipi.
Simplement.
A la Marchenoir, ne vous en déplaise.
@ LL | 13 septembre 2018 à 16:27
Pour Cynthia Fleury nous sommes au moins deux !
@ Lucile | 13 septembre 2018 à 16:21
En lisant la deuxième partie de mon commentaire de 16:54, vous vous apercevrez que lorsque j’abandonne les postures provocatrices, je suis capable de nuances.
Je partage votre opinion sur son émotivité, sa jeunesse par rapport à Philippe Bilger, je l’ai dit sous d’autres formes mais c’est la même idée.
Quand même le talent ou le génie n’attendent pas le nombre des années et elle devrait s’affirmer sans se poser de questions sur l’image qu’elle peut donner aux autres.
Ah l’image du père… terrible, surtout s’il est bienveillant comme l’est PB !
Rédigé par : sbriglia@Mary P. | 13 septembre 2018 à 17:53
Il est vexé d’avoir été pris en flagrant délit de contradiction et il devient grossier. Pas joli joli tout ça !
@ Tipaza | 13 septembre 2018 à 16:54
« Peut être a-t-elle des difficultés à communiquer devant un personnage aussi impressionnant que Philippe Bilger. »
La question bilgérienne qui tue : « Êtes-vous heureuse ? » Badaboum ! Mais c’est venu à la fin, et puis, elle avait accepté l’interview, hein…
Pour ma part, j’aurais du mal à en dire davantage sans avoir lu ses livres, ou au moins quelques-uns de ses articles. Maintenant, il me paraît difficile, quand on est un intellectuel, d’être à ce point confus dans sa pensée, par simple émotivité.
Patrick Modiano est célèbre pour ses interviews muettes, mais c’est un écrivain. Un romancier. Pas un homme d’idées et de science.
@ Tipaza | 13 septembre 2018 à 16:54
Je conçois volontiers qu’un entretien est un exercice plus difficile que celui qui consiste à écrire un article dans un journal. En particulier quand cet entretien n’est pas préparé et que l’on est facilement sujet à l’émotion. Moi-même j’ai connu ce trac en certaines circonstances similaires et je dois avouer que cela fait perdre une bonne partie de ses moyens.
Dominer son trac, ne pas perdre le fil de ses idées s’acquiert avec l’expérience, mais il existe aussi des stages de communication pour apprendre à s’exprimer que ce soit au cours d’un entretien, d’un débat ou encore d’un exposé devant un large public.
Je pense que Laetitia Strauch-Bonart devrait suivre quelques cours à l’Institut de la Parole. Philippe se ferait sans doute un plaisir de lui donner quelques tuyaux.
Au lieu de bavasser, on commencera par apprendre à faire la différence entre âme et esprit.
@ Achille | 14 septembre 2018 à 07:56
Comme coach vous feriez un malheur… Même Noblejoué qui n’aime rien tant que conseiller et policer à tort et à travers ceux qui sortent de « son moule » ne vous arrive pas à la cheville. C’est dire !
@ Mary Preud’homme | 14 septembre 2018 à 11:38
Quand on s’adresse au boucher, c’est la saucisse qui répond.
Je pourrais moi aussi vous « marchenoiriser » comme sbriglia en a éprouvé l’envie hier.
Mais vous n’en valez vraiment pas la peine. Je vous laisse donc à vos petites mesquineries pathétiques.
A l’avenir si vous pouviez me lâcher les baskets, je vous en saurais gré. D’avance merci !
@ Achille | 14 septembre 2018 à 13:36
« Quand on s’adresse au boucher, c’est la saucisse qui répond. »
Ah ! c’est pas mal, ça. Je note sur mon petit carnet charoulétien. Ça peut me resservir.
(Si une saucisse ose élever la voix devant moi, elle sait ce qui l’attend… accompagnée d’un bon morgon, raisonnablement frais.)
@ Robert Marchenoir | 14 septembre 2018 à 17:37
J’aurais pu parler d’andouille, mais avec les dames, j’essaie de faire preuve de délicatesse.
Asinus ou porcus fricat ?
Le proverbe populaire dit qu’en tout homme il y a un cochon qui sommeille… Sans aucun doute, sauf que parfois le cochon ne dort jamais comme ici. La preuve avec Achille et Marchenoir qui font assaut de « cochonailleries » !
@ Mary Preud’homme
« Comme coach vous feriez un malheur… Même Noblejoué qui n’aime rien tant que conseiller et policer à tort et à travers ceux qui sortent de « son moule » ne vous arrive pas à la cheville. C’est dire ! »
Hou là, être un coach, qui encourage, ce serait mal, il faut décourager les gens, plutôt. La vie n’est pas assez décourageante, enfonçons encore davantage tout ce qui passe à portée… Après, on dira que les pseudos prennent masque pour nuire, moi, on me reproche de tenter d’aider.
Marrant d’ailleurs, quelqu’un me reprochait de comploter… Malveillance, bienveillance, tout le monde n’est pas d’accord, sauf sur un point : si je fais quelque chose, c’est forcément MAL.
Vous devriez organiser une pétition demandant mon exclusion, on ne sait pas trop pourquoi, mais enfin, cela fera toujours plaisir, et au moins ce ne sera pas coacher quelqu’un, c’est bien sûr !
J’ai un moule ? Vous voulez dire plus que vous, parce que je suppose que tout le monde a bien une forme et tend à influencer les autres.
Alors je suis si mal qu’Achille est pire, une référence donc.
Encore une lâche agression, je déplais parce que je ne suis courtisan de personne, même quand j’admire je reste libre, et plus étonnant, ici je n’ai jamais laissé d’inimitié fausser mon jugement tant je veux que ce que j’estime être le vrai avance.
Mais je ne suis pas un ange.
Quand on m’attaque, en plus avec votre sournoiserie, sans même s’adresser à moi, je réponds. Mon dieu, il le faut, mais que vous ne m’inspirez pas ! Vous prêtiez à quelqu’un de mauvaises intentions sans preuve, ce qui peut se concevoir car il arrive souvent que les femmes arrivant à un certain niveau soient attaquées par des hommes méprisants et des femmes jalouses. Mais vous m’attaquez aussi quand je n’attaque personne mais essaie au contraire d’harmoniser tout le monde.
Si quelqu’un se donne la peine de lire, qui, de vous deux, paraîtra la personne diabolisant les autres ?
Enfin, dans ce cas, j’ai bien dit dans CE cas.
Je ne suis peut-être pas Orphée, mais votre férocité fait de vous une Bacchante. Vous n’êtes pas la seule, mais c’est drôlement voyant parce que vous me reprochez quoi, en somme, essayer d’aller vers l’harmonie ?
https://www.google.fr/search?rlz=1C1VFKB_enFR765FR765&biw=1360&bih=631&tbm=isch&sa=1&ei=id6bW8aBOaWflwSdwYGIAw&q=m%C3%A9nades+orph%C3%A9e&oq=m%C3%A9nades+or&gs_l=img.1.0.0i24k1.4049.11102.0.15906.20.14.5.1.1.0.60.670.14.14.0….0…1c.1.64.img..0.11.475…0j0i67k1j0i30k1j0i5i30k1j0i10i24k1.0.YsM55t47ui0#imgrc=y9Wp7ULNn0a-sM:
Dorénavant, si j’ai la bonté d’essayer d’aider les gens à s’entendre et que quiconque m’attaque non en me disant en quoi je pourrais avoir tort ou en disant qu’il veut poursuivre sa dispute avec un autre, je lui donnerai le nom des hystériques s’en prenant à Orphée.
Gens qui vous en veulent de tenter d’aller au fond des choses, gens qui vous en veulent d’essayer d’aider et qui après se plaignent du manque de curiosité intellectuelle et de l’incivisme ou de la malveillance des autres !
Non, ce qui pousse de telles personnes, c’est une seule chose, trouver une position d’où critiquer les uns et les autres, aussi malhonnête intellectuellement que soit une telle contradiction, parce qu’on essaie de dominer comme on peut. Et on est sûr de le faire comment ? En contraignant… Alors quoi de mieux que de contraindre en tous sens même si ça se contredit ? Enfin, ce n’est en fait, sans doute pas souvent calculé, les gens sont souvent trop bêtes et rarement lucides.
Orwell dans 1984 écrit « Comment, s’il ne souffre pas, peut-on être certain qu’il obéit, non à sa volonté, mais à la vôtre ? Le pouvoir est d’infliger des souffrances et des humiliations. Le pouvoir est de déchirer l’esprit humain en morceaux que l’on rassemble ensuite sous de nouvelles formes qu’on a choisies ».
Orwell avait regardé l’administration anglaise, pas la pire de toutes, et je parie, des gens comme vous… Voir le chêne dans le gland, le pire dans le mal, c’est merveilleux, et écrire ce qu’il faut pour alerter, merveille encore supérieure !
La différence entre tant d’autres et moi. Je défends suicide et drogues parce que ce sont des libertés. Mais je fais ce que je peux pour éviter que des gens aient la nécessité de s’effacer du monde. Tant d’autres luttent contre les droits des autres à s’abstraire quand leur comportement contribue à pousser les gens à présenter leur démission !
@ Mary Preud’homme | 14 septembre 2018 à 18:53
Vous êtes saucissophobe ?
Peut-être que le tort a été d’attribuer à L S-B des prétentions qu’elle n’avait pas. Parfaitement honnête et citant ses sources, elle explique elle-même qu’elle vulgarise des travaux essentiels qui sont mal connus en France. Elle pose des alternatives nouvelles en France, en introduisant entre autres les découvertes des sciences du comportement évolutionnistes, et de la neurobiologie. Je n’appelle vraiment pas cela être une éponge, d’autant plus qu’elle le fait intelligemment, avec un sens de l’analyse et de la nuance poussé, au prix d’un travail d’investigation et de réflexion qui me paraissent très sérieux, quand beaucoup « d’intellectuels » se saisissent des idées en vogue et restent à la surface des choses, sans crainte de se contredire ou d’enchaîner des absurdités sous les bravos de leurs lecteurs.
De plus, faute de traductions françaises, nous risquons de nous tenir à l’écart de ce courant d’idées en train de s’élaborer et qui à mon avis, va faire son chemin. Soit dit en passant, ce courant de pensée apporte un éclairage sur les soubassements du clivage gauche/droite — et sur la résolution possible des impasses auquel il peut conduire — autrement plus costaud que la bouillabaisse molle et indéterminée de l’en même temps.
Elle souhaitera peut-être apprendre à tourner les choses de manière à se rendre plus facile à cerner immédiatement et donc à mieux recueillir les éloges de la critique. Il se peut qu’on y perde.
Elle a botté en touche à propos d’E. Macron à qui elle a trouvé des excuses (au fond il ne fait pas tant de réformes importantes qu’il le dit) et de M. Schiappa qu’elle a ignorée. Sur le moment, on aurait aimé qu’elle en dise plus. Mais ce n’était pas le sujet de l’entretien.
@ Lucile | 15 septembre 2018 à 11:27
« quand beaucoup « d’intellectuels » se saisissent des idées en vogue et restent à la surface des choses, sans crainte de se contredire ou d’enchaîner des absurdités sous les bravos de leurs lecteurs. »
Je ne sais pas pourquoi, mais ce portrait m’a immédiatement fait penser à un certain Michel Onfray.
@ Herman Kerhost
Je ne pensais pas particulièrement à lui. Il est bosseur, mais complètement pris par ses idées. Il a un débit épouvantable, rien qu’à l’écouter, je sens ma respiration s’emballer et j’ai besoin d’air. Il démarre au quart de tour, et met sa machine à raisonner en route, au service de ses chevaux de bataille, comme un rouleau compresseur. Il a un petit côté justicier. Il se dit hédoniste, mais ça n’a pas trop l’air de lui faire du bien. Il m’étonne un peu, à autant subjuguer des gens de droite avec des raisonnements gauchistes.
@ Lucile | 15 septembre 2018 à 11:27
« De plus, faute de traductions françaises, nous risquons de nous tenir à l’écart de ce courant d’idées en train de s’élaborer et qui à mon avis, va faire son chemin. »
En somme ce que vous essayez de nous dire, avec votre air compassé qui caractérise les esprits supérieurs, c’est que nous Français, nous sommes incapables d’accéder aux subtilités de la pensée anglo-saxonne, tant nous sommes obnubilés par nos préoccupations franco-françaises.
Nos repères sont Michel Onfray, Raphaël Enthoven, BHL, Edgar Morin, à la rigueur Raphaël Glucksmann (le fils d’André). Bref de la bonne grosse philosophie pour bobos rive gauche.
Heureusement que Laetitia Strauch-Bonart, bien que française, a su franchir the Channel afin de se nourrir de la pensée moderne que dispensent les bonnes universités anglaises.
Tout à fait entre nous, je trouve assez téméraire de la part d’une « intellectuelle » de formation essentiellement littéraire, d’essayer de vulgariser des sujets scientifiques particulièrement arides comme la neurobiologie, surtout quand on a de gros problèmes pour formuler sa pensée afin de la rendre accessible au commun des mortels ainsi que son entretien l’a si bien démontré.
@ Achille | 17 septembre 2018 à 08:24
« @ Lucile – En somme ce que vous essayez de nous dire, avec votre air compassé qui caractérise les esprits supérieurs, c’est que nous Français, nous sommes incapables d’accéder aux subtilités de la pensée anglo-saxonne, tant nous sommes obnubilés par nos préoccupations franco-françaises. »
C’est bien cela. A une nuance près : ce n’est pas que les Français en sont incapables, c’est qu’ils s’y refusent.
Quant à « l’air compassé qui caractériserait les esprit supérieurs », voilà une excellente illustration de cette figure de rhétorique consistant à démolir, de l’intérieur, cela même qu’on essaye de prouver.
Vous tentez de réfuter la vérité manifeste selon laquelle le chauvinisme français se coupe volontairement d’une partie prépondérante de l’intelligence mondiale, par fatuité, provincialisme et paresse d’esprit.
Et vous ne réussissez qu’à démontrer le contraire, en accusant d’arrogance ceux qui soutiennent cette thèse, et en vous abstenant d’apporter le moindre argument à votre propos. « L’air compassé » de celui qui soutiendrait une thèse qui vous déplaît suffirait à la réfuter.
Vous êtes très fort, d’ailleurs : comment réussissez-vous à détecter un « air compassé » chez quelqu’un qui vous est invisible ? Je passe sur le culot de votre assertion, consistant à accuser d’arrogance l’un des commentateurs les moins susceptibles de prêter le flanc à ce reproche.
Votre commentaire est un petit concentré des vices français : défense et illustration du nombrilisme, revendication bruyante de l’ignorance, dénonciation chez autrui de ses propres travers, propension à recourir à l’attaque personnelle pour masquer le vide de la pensée, haine du monde « anglo-saxon », égalitarisme et haine de tout ce qui dépasse (les esprits supérieurs, c’est pas bon), culte de la rébellion et mépris de la rigueur (être sérieux, c’est être « compassé »), corporatisme jaloux et culte du diplôme (si votre formation est « essentiellement littéraire », il vous est interdit de vous exprimer sur des sujets scientifiques). Un petit chef-d’œuvre, dans son genre.
Effectivement, on comprend pourquoi Laetitia Strauch-Bonart paraît si étrange, chez nous.
@ Robert Marchenoir | 17 septembre 2018 à 13:07
Je me doutais bien qu’en ironisant sur le petit monde intellectuel anglo-saxon un brin narcissique qui s’est toujours prétendu au-dessus des grands esprits universels de notre temps (et même du temps jadis), ceci aussi bien dans le domaine scientifique que philosophique, je m’attirerais une petite remarque perfide de la part des défenseurs de ceux qui ne jurent que par la culture anglo-saxonne.
J’ajoute que depuis le temps que je vous lis (même si je ne prends pas le temps de parcourir l’intégralité de vos commentaires, bien trop longs à mon goût), je n’ignorais pas que vous en faisiez partie, mais j’aurais préféré que Lucile se défende elle-même. Je pense qu’elle en a les capacités.
Si maintenant vous vous mettez à jouer les bons samaritains comme notre ami Noblejoué, où va-t-on ? 🙂
@ Robert Marchenoir
Merci. Beaucoup.
Je voudrais faire remarquer que les chercheurs qui travaillent dans les universités anglaises et américaines sont très loin d’être tous « anglo-saxons ». Beaucoup d’Asiatiques, d’Européens, de Russes, y travaillent ; le mot « université » lui-même montre à quel point les études qu’on y fait n’ont pas de frontières.
L’anglais est devenu la langue internationale ; au lieu de crier à l’injustice, nous ferions mieux de l’enseigner correctement à nos enfants. Cet été dans un gîte, nous avons dîné avec une famille hollandaise, qui s’arrêtait pour la nuit avant de rejoindre un camping au sud de l’Ardèche (sans caravane). On pouvait déjà soutenir une vraie conversation en anglais avec l’aîné, 11 ans, qui apprenait par ailleurs aussi l’allemand à l’école. Le plus sympathique était de voir ce petit bonhomme parler une langue étrangère de façon si naturelle, avec une bonne humeur et une envie de communiquer évidentes, devant ses parents, des gens pas du tout compassés, mais qui parlaient couramment l’anglais, et avec bonne humeur eux aussi. Le plus petit (7 ans) nous a fait savoir qu’il aurait bien voulu qu’on lui pose des questions, à lui aussi, mais il ne parlait que le hollandais. De voir son frère se débrouiller de la sorte lui aura sans doute donné envie d’en faire autant dès que possible.
Il suffit d’aller voir dans les écoles hollandaises (ou suisses) comment ils font, nos enfants n’ont pas moins envie d’apprendre si on ne les en dégoûte pas. Nous les handicapons à leur transmettre nos préjugés.
@ Achille | 17 septembre 2018 à 14:00
« Le petit monde intellectuel anglo-saxon un brin narcissique qui s’est toujours prétendu au-dessus des grands esprits universels de notre temps. »
Re-belote. Nouvelle illustration de l’habitude française de projeter ses vices sur les autres. Nouvelle illustration, aussi, du vice français consistant à répondre à une argumentation de fond par des attaques personnelles.
Le monde intellectuel « anglo-saxon » est tout, sauf narcissique. J’exclus, naturellement, la vaste section des intellectuels de gauche, propulseurs du politiquement correct — mais nous avons les mêmes à la maison. Nous n’avons aucun motif de vantardise sur ce point.
En revanche, s’il y a un petit monde intellectuel qui s’est toujours prétendu supérieur aux grands esprits universels de notre temps, c’est bien en France qu’on le trouve. Et cela ne vaut pas que pour les intellectuels.
« J’aurais préféré que Lucile se défende elle-même. Je pense qu’elle en a les capacités. »
Ben voyons… Je défends et je critique qui je veux. Et Lucile en fera autant. Tantôt, cela vous dérange que je critique ceux qui énoncent des sottises, tantôt cela vous dérange que je défende ceux qui énoncent des vérités. Il faut vous reconnaître une certaine constance dans la défense de l’erreur.
Une fois de plus, on voit que la liberté est un concept qui vous est étranger. Vous n’avez rien à préférer. Je dis ce que je veux, cela n’empêche pas Lucile d’en faire autant. La liberté de parole n’est pas un gâteau de taille limitée. Celui qui en use ne le fait pas au détriment des autres. Encore une illustration du vice socialiste français.
@ Lucile 14h53
« Il suffit d’aller voir dans les écoles hollandaises (ou suisses) comment ils font, nos enfants n’ont pas moins envie d’apprendre si on ne les en dégoûte pas. Nous les handicapons à leur transmettre nos préjugés. »
Oui !
Les peuples dont la langue maternelle est peu partagée au plan mondial se trouvent dans l’obligation, pour communiquer, d’apprendre une langue étrangère, voire deux, comme vous l’indiquez justement.
Ils n’ont pas la chance de posséder, comme les Français, un idiome parlé par environ 270 millions de personnes…
Notre prétention à l’universalisme et à la prosternation devant la francophonie ne sont que des paravents à notre paresse et notre arrogance linguistiques !!
« On pouvait déjà soutenir une vraie conversation en anglais avec l’aîné, 11 ans, qui apprenait par ailleurs aussi l’allemand à l’école. »
Rédigé par : Lucile | 17 septembre 2018 à 14:53 »
Lucile, encore heureux que ce gamin parle anglais à 11 ans ce qui n’est pas une performance.
Sinon ses chances de se voir compris dans le monde ailleurs que chez lui, en Afrique du Sud ou au Surinam, seraient bien minces !
30 millions de gens parlent le néerlandais : à peine 0,4% des habitants de la planète…
Mais bon, le charme des gîtes de vacances vous a sans doute quelque peu fait perdre le sens des réalités…
@ Achille
Ne vous sous-estimez pas, Achille, vous aussi pouvez jouer les bons Samaritains ! Vous l’avez d’ailleurs fait avec moi contre des gens qui ne comprenaient pas que je m’intéresse sinon à tout, du moins à beaucoup de choses !
Tout le monde a le droit de défendre qui l’inspire et de se plaire à la découverte du monde.
Non seulement nous en avons le droit dans l’absolu, car je ne vois pas en quoi cela ôte quoi que ce soit aux autres, mais c’est très facile avec un masque. Protection et nouveauté de l’espace Internet, du moins sous l’angle d’une plus grande liberté que dans la France non virtuelle.
Comme en voyage on regarde mieux ce qu’il y a autour de soi, on renaît ailleurs, on renaît comme il faudrait le faire chaque matin avec un regard nouveau, ou du moins quand quelque nuance inusitée du ciel comme par exemple entre le bleu clair et l’azur ou quelque réalité que ce soit d’autre inspire, comme en voyage dans l’espace virtuel en même temps que « chez soi » accueillis pas nos hôtes…
Comment ne pas incliner à la bienveillance ?
@ Lucile
« L’anglais est devenu la langue internationale ; au lieu de crier à l’injustice, nous ferions mieux de l’enseigner correctement à nos enfants. »
Et cela pour l’éternité ?
Eh bien, je dis qu’il faut bouter l’anglais hors de France !
Le français est une langue dont je veux et j’exige que les Anglais, Hollandais et autres Teutons comprennent combien elle est belle, subtile et puissante !
Me trouvez-vous excessive ? Je ne pense pas ! Quelle est cette raison extraordinaire qui doit soumettre le français ? Serait-ce l’économie internationale ? Eh bien dans ce cas je dis que dans un gîte en France, des Hollandais en vacances seraient inspirés de pratiquer le français…
Obiter dictum je suis anglophone, j’aime et admire ce qu’il y a d’admirable dans cette culture, comme j’aime et j’admire d’autres civilisations, mais il se trouve par hasard que je suis française…
@ duvent | 17 septembre 2018 à 20:02
« Quelle est cette raison extraordinaire qui doit soumettre le français ? »
Aucune. Le français n’est soumis par personne. Nous avons une langue officielle qui est le français. Aucune loi n’impose en France de parler anglais. L’Éducation nationale va faire un gros effort sur l’enseignement de l’arabe. Très bien. L’anglais ne menace ni ne soumet en rien notre langue, et j’imagine que si certains font l’effort de l’apprendre ce n’est pas dans l’intention d’abandonner le français pour autant. Donc vous pouvez dormir sur vos deux oreilles, et continuer à nous charmer avec vos citations latines.
Cela dit, même en disant « je veux et j’exige », vous ne pourrez pas obliger les universitaires du monde entier à publier les résultats de leurs recherches en français. Ni empêcher les enfants qui voyagent avec leurs parents de s’adresser à eux dans leur langue maternelle, même quand ils sont en France. Ni obliger la terre entière à apprendre le français et à comprendre ses beautés.
@ Lucile
Je veux et j’exige ! Ce n’est que par jeu que je l’ai employé.
Pourtant, je le veux et donc cela doit être possible…
Si en effet, on ne peut contraindre personne, on peut enseigner, persuader, convaincre et donc obtenir que le français rayonne.
Ce qui est assez lamentable c’est de vouloir faire partout le même décor, ce n’est pas ce qui me plaît, j’aime entendre, voir, et sentir la variété du monde.
Donc Shakespeare, Cervantes, Rabelais et les autres ne peuvent s’anéantir les uns les autres, Quia nominor leo !
Ils sont admirables dans leurs langues l
« Lucile, encore heureux que ce gamin parle anglais à 11 ans ce qui n’est pas une performance. »
Rédigé par : sbriglia@Lucile | 17 septembre 2018 à 17:09
Evidemment un petit Néerlandais de 11 ans qui outre sa langue maternelle parle l’anglais couramment et apprend l’allemand c’est archicourant d’après vous.
Alors que chez nous nombre de gamins du même âge à l’entrée en sixième ont un vocabulaire réduit à deux mille mots et ignorent les bases de l’orthographe de leur propre langue.
« Evidemment un petit Néerlandais de 11 ans qui outre sa langue maternelle parle l’anglais couramment et apprend l’allemand c’est archi-courant d’après vous ».
Rédigé par Mary Preud’homme | 17 septembre 2018 à 23:46
J’ai l’impression que c’est archi-courant en Hollande, mais pas en France. Les Néerlandais ne vont tout de même pas exiger que le monde entier parle comme eux, mais on pourrait essayer d’exiger que tout le monde parle français, non sans apprécier la beauté de notre langue. Ce serait bien normal. On pourrait d’ailleurs commencer en France. Pour l’instant un gros effort est prévu par l’Éducation nationale sur l’arabe, dans le but si j’ai bien compris de concurrencer les imams. C’est cela, oui.
@ Lucile | 19 septembre 2018 à 14:56
« Pour l’instant un gros effort est prévu par l’Éducation nationale sur l’arabe, dans le but si j’ai bien compris de concurrencer les imams. »
Ah, d’accord… je n’avais pas compris la logique. C’est puissant, en effet. Ça a toutes les chances de marcher, n’importe quel abruti peut voir ça.
« …concurrencer les imams. C’est cela, oui. »
Rédigé par : Lucile | 19 septembre 2018 à 14:56
J’ai plutôt l’impression que c’est l’inverse, notamment quand les imams invitent nos autorités civiles et religieuses à venir célébrer la rupture du ramadan et que ces derniers, élus et évêques en tête (oublieux tant de la laïcité que de la persécution des chrétiens d’Orient) s’empressent de faire allégeance à cet islam doucereux, colonisateur et conquérant, et se font photographier et interviewer, hilares et satisfaits de leur bêtise, sinon de leur inconséquence, en si douteuse compagnie.
Ah les traîtres et les vendus !