J’espère échapper toujours à la tentation de confondre l’essentiel et l’accessoire, la lune avec le doigt qui la regarde et les Black Blocs avec la majorité des Gilets jaunes.
A la suite du maintien de l’ordre qui a été à peu près correctement assuré à Paris et dans d’autres cités le 23 mars, je ne ferai pas la fine bouche. Je me réjouis de m’être trompé sur le risque, même parfaitement encadré, du recours aux militaires de Sentinelle et j’espère une réussite aussi éclatante quand les Black Blocs décideront de faire à nouveau irruption dans Paris. Cette légère crainte atténue mon contentement d’aujourd’hui.
Ces casseurs politisés, en réalité des voyous de droit commun, devinaient qu’après la journée du 16 mars, l’habileté consistait à laisser passer un peu de temps pour réapparaître plus tard avec autant de malfaisance.
On a beau être habitué aux pétitionnaires compulsifs – je songe par exemple à Eric Fassin ou à Geoffroy de Lagasnerie qui ne sont jamais en retard d’une protestation collective -, j’avoue avoir été surpris, même choqué par le fait que 350 universitaires se proclamant « spécialistes des questions de mouvements sociaux, de maintien de l’ordre et de violence politique » se déclarent, dans un texte publié le 22 mars dans une revue de la gauche radicale, « complices des Gilets jaunes » pour s’opposer au président de la République qui avait soutenu que les personnes se rendant dans des manifestations violentes étaient « complices du pire » (L’Obs).
Je relève que cette contribution trop partiale et inadaptée pour convaincre est d’autant plus surréaliste qu’elle nous a été offerte la veille du pire des samedis, ce 23 mars qui a suscité une indignation générale, notamment à cause du caractère reprochable des modalités du maintien de l’ordre et, surtout, de la liberté laissée aux casseurs, aux pilleurs et aux incendiaires.
Il est donc stupéfiant, au regard de ces événements où des personnes ont failli perdre la vie, habitants et policiers, qu’on mette en cause « les tendances autoritaires » du pouvoir et en substance le contenu de la loi anticasseurs dont la promulgation est retardée sans qu’elle soit, je le souhaite, amputée de l’essentiel par le Conseil constitutionnel.
Sans tourner aucunement en dérision ces lanceurs d’une alerte décalée et inappropriée, comment les juger cependant avec « leur appel solennel » pour prévenir la population « des graves dangers » que le gouvernement, sa majorité parlementaire, la police et la justice « font peser sur les libertés publiques et les droits humains » ? Comment qualifier une démarche qui, de manière aussi peu lucide, avec un aveuglement caricatural sur ce qui risquait de se dérouler (la réalité du 23 mars), se trompe de cible, prenant les menaces pour des avancées et la sauvegarde de l’ordre public, des personnes et des biens pour une honte démocratique alors que c’est au contraire, enfin, à l’honneur de la République ?
Je note qu’aucun de ces universitaires « spécialistes » n’a eu l’élégance de revenir sur cette injonction plurielle du 22 mars à cause du saccage et de la sauvagerie du 23.
Alors, quand Bernard-Henri Lévy qui, pour être partout, n’est pas toujours à contresens de la vérité, dénonce « ces 350 universitaires qui s’inventent un péril autoritaire et policier » et analyse cet appel comme l’expression « d’une martyrologie adolescente », il a totalement raison et se place du côté du bon sens. Avec une intuition qu’il convient de saluer.
Mais pourquoi la voie étroite entre lui et les « complices » des Gilets jaunes ?
Parce que, dans son tweet, il continue à pourfendre ces derniers qui seraient porteurs d’un « nihilisme mortifère » et qu’ailleurs, il vitupère leur « dimension fascisante et nauséabonde ». Ces appréciations trop rudes ne sont pas absurdes pour une part du terreau profond, obscur de ce mouvement inédit qui dure mais elles ne sauraient le résumer tout entier.
En tout cas, ce qui est mépris ou contestation sans compréhension m’est étranger. Tout ce qui est populaire, même sans avoir le droit de revendiquer l’ensemble des classes populaires, n’est pas forcément populiste, haineux et démagogique. Je continue pour ma part à me battre sur une mince crête qui justifie l’autorité de l’Etat (quand enfin elle se manifeste pour sauver la tranquillité et la paix publiques) et ne jette pas aux chiens, globalement, la cause des Gilets jaunes en noyant son côté salubre dans ses aspects excessifs, haineux et transgressifs.
Prenons pour exemple Etienne Chouard, « l’idole des Gilets jaunes ».
Mon ami Didier Maïsto, le président de Sud Radio, a décidé de le faire inviter chaque jeudi sur cette antenne pour un débat avec une personnalité différente. J’ai écouté les trois dialogues qui durent un peu moins d’une heure chacun.
Le premier a permis à Raphaël Enthoven de le dominer dans la forme, pourtant sur le thème où Etienne Chouard est sinon le plus pertinent, du moins le plus stimulant : la crise de la démocratie représentative et la proposition du RIC. Le deuxième, au sujet de l’indexation des retraites, a libéré une authentique indignation sociale mais avec des outrances dans l’oralité qui gâchaient son propos éruptif. Le troisième, en revanche, sur le maintien de l’ordre, la violence et les médias m’est apparu très pauvre à cause de ses provocations simplistes qui faisaient douter de l’utilité de sa présence hebdomadaire régulière.
Le problème ne tenait pas à son prétendu compagnonnage avec Alain Soral mais à la réduction de sa pensée à de gros traits caricaturaux du genre : tous les journalistes sont corrompus et aux ordres.
Mais ma voie étroite – un centrisme qui ne serait pas de fuite mais de responsabilité – est que je me garderais bien de me moquer. Je le prends au sérieux tout en considérant qu’il ne suffit pas d’être pour tout et n’importe quoi aux côtés des Gilets jaunes et de n’avoir guère la parole dans les médias – honneur donc à Sud Radio – pour être forcément remarquable. A la pensée qui tourne en rond sur elle-même, répétitive, n’avance pas et abuse d’une même tonalité complotiste, je préfère celle qui écoute, s’invente, se critique et accepte de ne pas se noyer dans des généralités facilement belliqueuses en oubliant le bénéfice, le trésor de la nuance.
Modestement, avec ce billet, je verse mon écot au débat public et médiatique.
Concernant BHL, au-delà d’analyses parfois pertinentes, il se lance systématiquement dans des généralisations outrancières qui le ridiculisent. Aussi je ne prends plus la peine de l’écouter ou de le lire.
Quant à ce billet je retiendrai cet alinéa placé au début : « A la suite du maintien de l’ordre qui a été à peu près correctement assuré à Paris et dans d’autres cités le 23 mars, je ne ferai pas la fine bouche. Je me réjouis de m’être trompé sur le risque, même parfaitement encadré, du recours aux militaires de Sentinelle et j’espère une réussite aussi éclatante quand les Black Blocs décideront de faire à nouveau irruption dans Paris. Cette légère crainte atténue mon contentement d’aujourd’hui. »
Il convient de rappeler que l’incertitude et la confusion sur l’évolution des missions attribuées aux militaires des armées utilisés dans le cadre de l’opération Sentinelle résultent d’abord et avant tout d’une communication confuse et imprécise du gouvernement. Elle n’a été corrigée que tardivement et l’objet d’une communication précise que dans la journée du samedi.
Par ailleurs, les Black Blocs sont loin d’être des imbéciles qui viendraient casser à chaque manifestation. S’ils ne sont pas intervenus ce 23 mars c’est bien parce que le dispositif de maintien de l’ordre a été modifié et donc qu’ils vont en étudier les effets et les failles éventuelles pour choisir plus tard le moment qu’il jugeront le plus opportun pour leurs interventions ultra-violentes.
De ce fait le gouvernement ne saurait se réjouir trop tôt.
Cela me fait aussi penser aux erreurs de langage du ministre de l’Intérieur qui a parlé de « changement de stratégie ».
Or, la stratégie correspond à l’ensemble des voies et moyens pour résoudre une crise prise dans sa globalité : aspect institutionnels, politiques, économiques, avec définition de choix prioritaires et d’objectifs poursuivis clairs et parfaitement définis.
Donc, limiter la stratégie au seul maintien de l’ordre est à mon sens une erreur conceptuelle. Si le maintien de l’ordre dispose d’une doctrine d’emploi des forces de l’ordre, seule la tactique a évolué vers un dispositif plus mobile et non plus strictement statique, avec une plus grande autonomie de décision laissée au chefs sur le terrain et un commandement unifié, si j’ai bien compris les propos tenus tant par le nouveau préfet de police que les représentants syndicaux de la police nationale ou les officiers chargés de communication de la gendarmerie nationale.
Quant au malheureux et regrettable incident concernant la personne gravement blessée à Nice, les commentaires sur les chaînes d’information ont montré combien nombre de ceux qui se réclament des Gilets jaunes ou de l’extrême gauche veulent ignorer les dispositions de la Loi, considérant que leurs manifestations n’y seraient pas soumises.
De ce que j’ai pu voir, des officiers de police judiciaire équipés de leur écharpe tricolore ont systématiquement procédé aux sommations légales qui annonçaient clairement l’usage de la force. Il est donc particulièrement regrettable que les manifestants n’obtempèrent pas à ces sommations qui pourtant ont été suivies d’un délai assez grand pour leur permettre d’évacuer les lieux de manière calme.
Sans doute qu’un retour aux « fondamentaux » du civisme serait, dans notre espace républicain, un préalable indispensable pour un retour à un vrai débat.
J’avoue avoir été surpris, même choqué par le fait que 350 universitaires se proclamant « spécialistes des questions de mouvements sociaux, de maintien de l’ordre et de violence politique » se déclarent, dans un texte publié le 22 mars dans une revue de la gauche radicale, « complices des Gilets jaunes »…
Plusieurs de ces universitaires sont des sociologues.
Or, sans chercher à les offenser, ce n’est un secret pour personne que la sociologie française est une quasi-chasse gardée de la gauche qui y impose ses idées reçues centrées autour des vieilles lunes marxistes du XIXe siècle, avec toutes les aberrations qui peuvent en découler (penser aux ravages causés par les sociologues dans la doctrine pénitentiaire).
Il est significatif qu’un des rares universitaires à avoir pressenti le mouvement des Gilets jaunes, Christophe Guilluy, soit un géographe de formation plutôt qu’un sociologue…
Ces sociologues, incapables de penser par eux-mêmes et de sortir de la doxa marxiste, n’ont absolument rien compris au mouvement des Gilets jaunes, qu’ils assimilent à un avatar de plus de la lutte des classes alors qu’il s’agit avant tout d’une protestation d’ordre « existentiel » protéiforme et globale, même si ce qui pourrait ressembler à des revendications appartenant en apparence au fonds de commerce gauchiste peuvent s’y retrouver à la marge.
S’apercevant brusquement qu’ils ont un métro de retard par rapport à ce mouvement des Gilets jaunes, tentent-ils de masquer leur manque de clairvoyance en tentant de le récupérer afin de le noyer dans le giron de la gauche à la sauce Poutou ?
Le gouvernement nous a montré hier que quand il voulait vraiment arrêter les émeutes et les pillages, il pouvait le faire. Dommage qu’il ait attendu si longtemps.
Si la moitié de la France soutient encore un peu les GJ, c’est qu’elle s’identifie à leur protestation, sinon à leur manière de manifester. Les imprécations n’y feront rien. Le mieux serait d’essayer de comprendre pourquoi.
Le Grand débat mené tambour battant par le Président et le gouvernement a noyé le poisson en faisant croire que des changements dans la répartition des impôts et dans la composition des Assemblées remédieraient à l’appauvrissement du pays, à la dépense exorbitante de l’État, et au chômage, non sans occulter les problèmes liés à l’immigration massive de populations non qualifiées. Cette façon de sérier des problèmes en réalité liés, d’en relier d’autres qui mériteraient d’être examinés séparément, et de chercher des solutions à côté de la plaque, style « stages de pauvreté », est absurde. On cherche midi à quatorze heures. Le cafouillis n’est pas seulement du côté des GJ. La question principale me paraît être : pourquoi les salaires perçus par une proportion grandissante de salariés sont-ils trop faibles par rapport au coût de la vie ? (Je ne parle pas de l’argent versé par les employeurs pour les salaires.)
On s’empêtre dans des avis contradictoires sur les événements actuels, par sectarisme pro ou anti-Macron. La politique qu’il mène me paraît plus le sujet d’intérêt que sa personne elle-même ; quant aux avis des intellectuels en vogue, ils me semblent souvent partiaux et surtout secondaires. Peut-être faudra-t-il le recul de quelques années pour comprendre ce qui arrive à la France. Pourtant, il serait utile de remédier à l’urgence sans oublier de préparer l’avenir, non pas demain, mais dès aujourd’hui.
J’apprécie votre billet tout en mesure et en nuance. Je le préfère, et de loin, à celui du 23 décembre dernier : « Sud Radio vulgaire comme les Gilets jaunes ? ».
Sud Radio est très présente dans vos tweets et dans vos billets. Je me demande comment vous pouvez y être à l’aise. La présence encombrante d’Étienne Chouard (l’idole des jaunes) visiblement vous gêne. Ce Monsieur ne fait pas dans la nuance, il manie l’invective et l’insulte plus que le raisonnement et l’argumentation. On peut effectivement lui reprocher ses fréquentations. Il s’affiche désormais, au sens propre comme au sens figuré, avec Maxime Nicolle qu’Éric Naulleau a littéralement pulvérisé dans l’émission de Cyril Hanouna.
https://www.programme-tv.net/news/tv/228597-pauvre-type-imposteur-eric-naulleau-allume-maxime-nicolle-un-des-leaders-des-gilets-jaunes-dans-balance-ton-post-video/
Le mouvement des GJ, on l’a dit et répété, est difficile à saisir, multiforme, largement intolérant, il a muté depuis ses débuts. Ses éléments les plus modérés ayant pris leurs distances, il reste les membres les plus radicaux, les plus violents et je dirai, au risque de m’exposer à l’accusation de mépris de classe, pas les plus futés.
Ils veulent être écoutés mais se sont délibérément désorganisés, si je puis dire, pour rendre tout dialogue impossible. Ils se disent prêts à discuter lorsque toutes leurs revendications auront été satisfaites ! Ils prônent l’action collective, mais chacun n’est autorisé à ne parler que pour lui-même, et encore. Ils réclament des pouvoirs publics qu’on leur garantisse le droit de manifester en toute sécurité, mais refusent de déclarer leurs parcours ou quand ils les déclarent, ils ne les respectent pas. Ils veulent renverser le pouvoir actuel, mais pour le remplacer par qui ? Par l’armée susurrent quelques-uns, qui s’étranglent du reste quand on demande à des militaires d’effectuer la garde statique de bâtiments dans le cadre de l’opération Sentinelle.
Ils sont contre tout, sans pouvoir exprimer une vision de l’avenir, ils sont dans l’immédiateté.
Pour ma part, l’une des réflexions les plus pertinentes qui ait été portée sur ce mouvement, me paraît être celle de Mona Ozouf :
« Par-delà les similitudes, il y a pourtant une différence fondamentale entre 1789 et l’actuel mouvement des Gilets jaunes : ces derniers ne rêvent pas d’avenir, ils sont dans l’immédiateté. Les femmes et les hommes qui entraient en révolution en 1789 héritaient des Lumières et avaient de grandes idées sur ce que pouvait être une société parfaite. » (Entretien dans Le Monde du 23 mars)
Ecoutons tout le monde. Elle, c’est la négation du journalisme.
https://youtu.be/qhfK2mNYN5c
@ Robert
« Concernant BHL, au-delà d’analyses parfois pertinentes, il se lance systématiquement dans des généralisations outrancières qui le ridiculisent. Aussi je ne prends plus la peine de l’écouter ou de le lire. »
BHL c’est pas ce mec qui est allé sur « les théâtres d’opérations » en Libye ou ailleurs, en chemise blanche et en mocassins ?
Du coup, en ce qui me concerne, il peut dire ce qu’il veut sa parole est discréditée.
D’un autre côté, dans le genre philosophe avec droit de tirer sur des manifestants, nous avons aussi Luc Ferry.
Dans un autre genre. A Rennes, dernièrement, un étudiant en philosophie de 27 ans au casier judiciaire vierge, est prévenu dans une affaire de cyber-harcèlement. Nourri de l’ambition d’être enseignant, cet étudiant en Master 2 de philosophie cite dans son texte posté sur Internet Herbert Marcuse et Michel Foucault au milieu de mots pervers.
S’il reconnaît des « propos choquants et nauséeux », il précise que « la morale n’a pas la place dans cette enceinte ». « Il va falloir faire exclusivement du droit » dit-il à l’adresse du président du tribunal.
Le prévenu a été condamné à 5 mois de prison avec sursis pour le délit de menace envers la fille de la plaignante qui a dû changer d’école, et à 2 500 € en réparation du préjudice moral.
Il n’est pas certain qu’il ne fasse pas appel de la décision.
Nos philosophes en devenir ont de beaux jours devant eux dans l’Education nationale…
Blanquer, au secours !
Rappel d’un article du Code pénal, à propos des agissements de certaines personnes habillées en noir ou en jaune :
« Article 322-6
Modifié par Loi n°2004-204 du 9 mars 2004 – art. 32 JORF 10 mars 2004
La destruction, la dégradation ou la détérioration d’un bien appartenant à autrui par l’effet d’une substance explosive, d’un incendie ou de tout autre moyen de nature à créer un danger pour les personnes est punie de dix ans d’emprisonnement et de 150 000 euros d’amende. »
@ Marc GHINSBERG 24 mars 2019 à 14:11
« Maxime Nicolle qu’Éric Naulleau a littéralement pulvérisé dans l’émission de Cyril Hanouna »
En même temps Naulleau allant comme Schiappa à la soupe populaire d’Hanouna ça ne fait pas de lui une flèche non plus, bien au contraire.
Par contre que Naulleau qui condamne les idées pernicieuses de ce Maxime Nicolle n’ait aucune honte à fréquenter Soral l’antisémite, le pote de Dieudonné, voire d’écrire un livre avec lui et, en prime, de donner des leçons à la terre entière sur ce pourquoi on peut être anti, ou pas… Dieu y reconnaîtra peut-être les siens mais sur ce coup-là moi je ne m’y reconnais pas, mais vous sans doute que oui puisque votre satisfaction première est que Naulleau, le pilier de la médiasphère, a cloué au pilori un p’tit gars pas très affranchi qui ne connaissait rien aux vibrionnages de l’indéboulonnable du PAF.
Quel exploit !
En même temps j’ai recensé les amateurs de cette émission mise en place pour le temps de cerveau disponible à la publicité, comme disait Le Lay (qui était Breton 😉
Naulleau-Soral quelle belle affiche ça ferait pour le prochain buzz chez Hanouna !
D’un côté un appel solennel lancé par des « complices » des Gilets jaunes au sujet des « graves dangers » que courent en France les libertés publiques et les droits humains.
De l’autre côté Bernard-Henri Lévy parlant de « nihilisme mortifère » et de la « dimension fascisante et nauséabonde » de leur appel.
Toujours cette diabolique montée aux extrêmes qui emporte tout sur son passage. Plus ils veulent se distinguer, plus ils se ressemblent…
Si nous avions un Exécutif lucide et responsable, il retournerait devant les électeurs, d’une façon ou d’une autre, seul moyen de s’extraire du piège.
« Je continue pour ma part à me battre sur une mince crête qui justifie l’autorité de l’Etat (quand enfin elle se manifeste pour sauver la tranquillité et la paix publiques) et ne jette pas aux chiens, globalement, la cause des Gilets jaunes en noyant son côté salubre dans ses aspects excessifs, haineux et transgressifs. »
C’est prendre en compte tout ce qui doit l’être. Après, la question de savoir si telle mesure d’ordre ou tel mouvement populaire ou tel aspect d’un tel mouvement reste dans l’acceptable est très difficile à déterminer.
Pour moi, ce qui compte est de voir tous les aspects d’un problème et de ne pas diaboliser ceux qui pensent autrement.
@ Marc GHINSBERG
« Les femmes et les hommes qui entraient en révolution en 1789 héritaient des Lumières et avaient de grandes idées sur ce que pouvait être une société parfaite. »
Si ces propos de Mona Ozouf sont conformes à la vulgate assénée par la propagande, ils laissent ressortir au moins deux approximations discutables.
Primo, considérer en bloc « les hommes qui entraient en révolution en 1789 » est aussi réducteur que de faire de même à propos des Gilets jaunes.
Secundo, les « grandes idées » issues des prétendues Lumières (comme si nous étions passés subitement du néant à la civilisation) sont une utopie.
Et comme toutes les utopies, niant le principe de réalité, leur mise en application n’a pu que conduire à des catastrophes voire à des bains de sang, comme nous l’avons vu de 1789 à nos jours et ce n’est hélas pas fini.
« 350 universitaires se proclamant ‘spécialistes des questions de mouvements sociaux, de maintien de l’ordre et de violence politique’ se déclarent, dans un texte publié le 22 mars dans une revue de la gauche radicale, ‘complices des Gilets jaunes’. » – Philippe Bilger
Une preuve de plus qu’il faut privatiser l’Éducation nationale. Au nom de quoi le peuple français devrait-il payer 350 professeurs-fonctionnaires pour être « spécialistes des questions de mouvements sociaux, de maintien de l’ordre et de violence politique » ? Ce qui veut dire, en clair, qu’ils se font payer par l’État pour le subvertir ?
J’apprends que Bernard-Henri Lévy a accusé ces communistes institutionnels de « s’inventer un péril autoritaire et policier », et de pratiquer « une martyrologie adolescente ». Et qu’il a accusé les Gilets jaunes de véhiculer un « nihilisme mortifère » et de porter « une dimension fascisante ».
Il est très bien, ce Bernard-Henri Lévy. Je commence à comprendre pourquoi il énerve tant de monde, et pourquoi tant de collègues ne peuvent pas écrire un commentaire sans prendre soin de mentionner « BHL » — et pas pour lui tresser des couronnes.
Bernard-Henri Lévy : un petit jeune qui monte, un homme à suivre.
Quant à Étienne Chouard… écoutez, c’est simple. Chouard, c’est un peu comme Maxime Nicolle, tel que décrit par Éric Naulleau : un type qui n’aurait jamais dû accéder au niveau de notoriété qui est le sien.
C’est un communiste, un professeur médiocre et ignorant, un illuminé obsessionnel, complotiste et pas très malin, qui exploite l’incroyable impunité et l’extraordinaire temps libre que lui laisse son « métier » de professeur-fonctionnaire, pour travailler au renversement de l’État.
C’est un escroc intellectuel qui se prétend économiste, alors qu’il n’a jamais sérieusement étudié l’économie. C’est un gourou au petit pied.
Il a fait croire à des centaines de milliers de Français que la solution à leurs maux, c’était qu’ils rédigent eux-mêmes un morceau de papier magique nommé « constitution », et qu’ils l’imposent à tout le monde.
Ensuite, il suffirait de donner au « peuple » un boîtier magique nommé référendum. Il y aurait un interrupteur dedans, et à chaque fois que le peuple n’aime pas un truc, il appuie sur l’interrupteur, et boum ! le truc disparaît.
De somptueux malfaiteurs intellectuels nous font croire qu’il s’agirait ainsi d’imiter la démocratie suisse. Mais nous venons d’apprendre, par un sondage, que les Français sont 61 % à rejeter un report de l’âge de la retraite — soit la mesure à la fois indispensable et sans douleur, qui permettrait d’assurer à tous des pensions un peu plus décentes, en attendant une réforme plus profonde.
Les Suisses, lorsqu’ils se servent de leur petit boîtier magique, votent en général à l’encontre de mesures démagogiques de ce type. C’est ainsi qu’ils ont refusé une semaine de congés payés supplémentaire, un salaire minimum, l’étatisation de l’assurance-maladie… (*)
C’est bien joli, de réclamer la « démocratie ». Encore faut-il avoir la maturité pour l’exercer.
La navrante popularité d’Étienne Chouard est révélatrice de l’avancée de la superstition, de l’obscurantisme et de la pensée magique dans notre pays. Et, bien sûr, de l’enracinement du socialisme.
______
(*) Juste pour rigoler, voici une liste non exhaustive des mesures proposées par référendum et rejetées par les Suisses, depuis un peu plus d’un siècle. Je gage que 99 % des gilétistes hurleraient au meurtre, si « Macron » (ou qui que ce soit d’autre) leur imposait des décisions pareilles…
● Droit au travail (1894, puis 1946)
● Réforme économique et droits du travail (1947)
● Protection du sol et du travail par des mesures contre la spéculation (1950)
● Garantie du pouvoir d’achat et du plein emploi (1951)
● Introduction de la semaine de 44 heures (1958) — 44 heures seulement, bien entendu…
● Contre la spéculation foncière (1967)
● Pour le droit au logement et le développement de la protection de la famille (1970)
● Pour le contrôle renforcé des industries d’armement et pour l’interdiction d’exportation d’armes (1972)
● Pour une véritable retraite populaire (1972)
● Pour une meilleure assurance-maladie (1974)
● Introduction de la semaine de 40 heures (1976)
● Contre la pollution atmosphérique causée par les véhicules à moteur (1977)
● Pour une protection efficace des locataires (1977)
● Impôt sur la richesse (1977)
● Pour douze dimanches par année sans véhicules à moteur ni avions (1978)
● Contre la publicité pour des produits qui engendrent la dépendance (1979)
● Contre le bradage du sol national (1984)
● Contre l’abus du secret bancaire et de la puissance des banques (1984)
● Pour un approvisionnement en énergie sûr, économique et respectueux de l’environnement (1984)
● Pour un avenir sans nouvelles centrales atomiques (1984)
● Extension de la durée des vacances payées (1985)
● Pour une formation professionnelle et un recyclage garantis (1986)
● Pour une juste imposition du trafic des poids lourds (1986)
● Pour le droit de référendum en matière de dépenses militaires (1987)
● Visant à abaisser à 62 ans pour les hommes et à 60 ans pour les femmes l’âge donnant droit à la rente AVS (1988)
● Pour la réduction de la durée du travail (1988)
● Ville-campagne contre la spéculation foncière (1988)
● Halte au bétonnage — pour une stabilisation du réseau routier (1990)
● Pour une assurance-maladie financièrement supportable (1992)
● Pour la sauvegarde de nos eaux (1992)
● Pour une représentation équitable des femmes dans les autorités fédérales (2000)
● Pour des médicaments à moindre prix (2001)
● Pour un impôt sur les gains en capital (2001)
● Droits égaux pour les personnes handicapées (2003)
● Pour des loyers loyaux (2003)
● Services postaux pour tous (2004)
● Contre les mauvais traitements envers les animaux et pour une meilleure protection juridique de ces derniers (2010)
● 6 semaines de vacances pour tous (2012)
● Sécurité du logement à la retraite (2012)
● Pour la protection de salaires équitables (2014)
● Pour une caisse publique d’assurance-maladie (2014)
● En faveur du service public (2016)
● Pour un revenu de base inconditionnel (2016)
Je répète, pour ceux qui n’auraient pas percuté : toutes ces revendications ont été rejetées par le peuple. Suisse. Par référendum fédéral. C’est un petit extrait des initiatives populaires rejetées au cours des cent dernières années.
Voilà à quoi ressemble vraiment une nation libérale. Le résultat est que les Suisses ont des revenus qui sont parmi les plus élevés du monde (y compris dans les emplois peu qualifiés). Un chômage qui est parmi les plus bas du monde. Une dette très modérée, et un budget à l’équilibre. Et pas de Gilets jaunes.
D’autres questions ?
« Sans doute qu’un retour aux « fondamentaux » du civisme serait, dans notre espace républicain, un préalable indispensable pour un retour à un vrai débat. »
Rédigé par : Robert | 24 mars 2019 à 12:15
Lu et approuvé pour l’ensemble de son post et sa conclusion.
Comme quoi un bon Robert peut chasser l’autre !
Mince, j’ai oublié qu’il fallait surtout ne pas oublier, quoi, déjà ?? L’actualité !!
Mais ce n’est pas de ma faute, les amandiers sont en fleurs et il fait beau et donc j’ai marché dans les collines.
Comme j’ai un peu honte, je lis le blog de M. Bilger, il me tient lieu de tout en matière d’actualités.
Et c’est de cette façon que j’apprends des choses remarquables : que Mme Ozouf croit pertinent d’affirmer que les Gilets jaunes ne rêvent pas d’avenir. C’est certain, puisque l’avenir appartient à ceux qui se lèvent tôt, dont elle ne fait pas partie !
Mais enfin, peut-être que depuis Thucydide, les historiens ont changé autant que les révolutionnaires, on ne sait pas, et ceux qui savent n’en parlent pas…
Que les Suisses votent contre à peu près tout, et plus précisément contre les lois qui sont pour… c’est une excellente chose, sans quoi, où iraient vivre les Suisses qui ne savent que voter contre tout et le reste ?
Que les handicapés méritent qu’on leur tire dessus parce qu’ils envahissent les lieux interdits, comment ils y pénètrent, le reporter ne le dit pas. A mon humble avis, s’il faut absolument tirer sur quelqu’un ce serait bien que, plutôt que des handicapés, on vise ceux qui ne font pas leur travail…
Que de vieilles manifestantes se fassent molester, et que les tribunaux soient saisis, que penser de ceci, eh bien grosso modo, je n’en sais rien, et je me demande si la même punition que pour les handicapés ne serait pas la bienvenue ??
Que BHL a dit quelque chose, ce qui va changer considérablement la tournure des événements…
Mais il y a un remède contre tout cela, et il a fait ses preuves :
https://www.youtube.com/watch?v=ZZ8Vb5-qs0g
@ Robert M. 24 mars 2019 à 18:10
« D’autres questions ? »
Juste une petite pour la route.
Cette Suisse verte et protestante n’aurait-elle pas tiré toutes ses richesses depuis la dernière guerre de ses banques lessiveuses, de celles qui lessivent les roubles de vos amis russes (entre autres) tout en conservant précieusement quelques dépôts divers et variés dans l’attente d’une réclamation ?
Allons, allons, je plaisante, en vérité la Suisse ne tire ses richesses que du travail bien fait dans ses nombreuses industries, des touristes de passage amoureux de sa chlorophylle, de Davos, Gstaad ou Saint-Moritz… et de sa neutralité en toutes circonstances.
@ Exilé
La révolution de 1789 est l’aboutissement d’un long processus. C’est en tout cas la vision que j’ai à la lecture en particulier de deux livres remarquables que je me permets de vous recommander : « La Crise de la conscience européenne » de Paul Hazard et « L’Ancien Régime et la Révolution » d’Alexis de Tocqueville.
Je comprends d’après le slogan qui s’affiche au dos du gilet du GJ de droite sur la photo qui illustre le billet qu’ils ne sont rien de tout ce dont on les crédite de particulièrement nauséabond, mais qu’ils sont juste contre MACARON. C’est Pierre Herméqui ne va pas être content…
@ breizmabro | 24 mars 2019 à 20:28 @ Robert M. 24 mars 2019 à 18:10
« D’autres questions ? » (RM)
« Juste une petite pour la route.
Cette Suisse verte et protestante n’aurait-elle pas tiré toutes ses richesses depuis la dernière guerre de ses banques lessiveuses, de celles qui lessivent les roubles de vos amis russes (entre autres) tout en conservant précieusement quelques dépôts divers et variés dans l’attente d’une réclamation ?
Allons, allons, je plaisante, en vérité la Suisse ne tire ses richesses que du travail bien fait dans ses nombreuses industries, des touristes de passage amoureux de sa chlorophylle, de Davos, Gstaad ou Saint-Moritz… et de sa neutralité en toutes circonstances. »
__________
Je trouve, ma foi, que vous avez mauvais esprit, et cela m’étonne !
La Suisse, voyez-vous, est un pays qui pourrait si seulement son peuple voulait bien voter OUI, une fois, une seule fois, devenir le nec plus ultra des petits pays où malheureusement, il manque l’iode, et les embruns qui évitent de répondre à toutes les questions NON ! NON ! Et NON !
Ce pays dont on envie tout, je ne peux pas vous faire la liste, je ne me souviens pas de quoi les Suisses peuvent se vanter, mais disons que je me souviens que le chocolat suisse est extraordinaire, un peu dans le genre du chocolat belge, en moins bon…
La Suisse c’est aussi, et cela vous ne devez pas le perdre de vue, le pays des vaches qui font du gruyère, dans ce petit village très joli, où la fondue est inoubliable !
Et puis, la Suisse, c’est le siècle des lumières dans les chalets et des coucous suisses, enfin LA SUISSE, quoi !
Si un jour vous ne savez plus quoi faire de votre vie, pensez à allez faire un tour en Suisse, mais avant passez voir votre médecin, car on ne sait jamais, Stendhal a été frappé d’un mal atroce après un voyage en Italie, il n’est pas impossible que vous soyez frappée par un autre mal, qui viendrait de tout ce vert !
@ breizmabro | 24 mars 2019 à 16:06
« Blanquer, au secours ! »
Vous lancez un appel que j’approuve.
Vous voyez bien que contrairement à ce que vous disiez auparavant JE SAIS. JE SAIS QU’ON NE SAIT JAMAIS ! Vous savez que nous sommes dépendants de ce que notre Education nationale nous enseigne. Et vouloir remettre de l’ordre dans notre désordre sur nos 644 000 km2 ou dans le monde n’est pas réservé à ma personne mais à vous aussi et vous avez même indiqué le chemin à prendre: Blanquer, au secours !
Justement c’est le chemin que je voulais prendre (les 1365 mots supplémentaires) à la suite de ma lettre ouverte aux députés LREM, dans le précédent post, et que vous n’avez pas apprécié certainement parce qu’elle donne les raisons qui empêchent les lecteurs de comprendre et qui tiennent à notre mode éducatif en France.
Tenter de faire un petit effort pour passer de ce mode éducatif restrictif, fait de segments de savoirs indépendants entre eux, vers le concept global qui prend en compte le tout sans faire d’arrêt sur image puisque la vie de la société est une perpétuelle dynamique où les productions des uns, en continu, deviennent les consommations des autres, en continu. En fait : je vous demande de suivre le mode pédagogique des nations bien notées par PISA.
Dans ce qui suit je me contente de donner un moyen pour passer du savoir idéologique de notre Education nationale vers l’éducation de notre réalité de vie dans chaque nation, ce qui devrait être le projet de Jean-Michel Blanquer que vous, breizmabro, vous appelez au secours !
Personnellement je ne sais rien, je me contente de décrire ce que j’observe, c’est-à-dire la même chose que vous. Si nous divergeons c’est peut-être que j’hallucine alors démontrez-le, ou bien c’est que vous faites un déni de la réalité donc sujet à des imaginations.
DOLÉANCES – GRAND DÉBAT 2019
Le 3 décembre 2018, Jean-Michel Blanquer, en pleine crise des GJ, a appelé à la remise à plat de la fiscalité. Puis le Grand Débat a été instauré en définissant quatre thèmes, dont un sur la fiscalité, et, pour chacun d’eux, une liste de préoccupations. Ceci met fin à toute volonté de remise à plat de la fiscalité. Ce qui hélas, sans cette remise à plat de la fiscalité et de tous les autres systèmes de prélèvement, fait que le Grand Débat est voué à l’échec. En effet, nous n’aurons que des « mesurettes », qui vont rendre encore plus complexes nos systèmes de prélèvement. Ces mesurettes seront le reflet de la somme de volontés individuelles ou corporatives, mais en aucun cas le gage d’une avancée vers l’intérêt général.
La fiscalité pèche dans son principe qui, structurellement, met en place des erreurs. Corriger les effets de ces erreurs ne modifiera jamais les causes, c’est-à-dire les erreurs structurelles originelles.
Voilà pourquoi, pour plus de justice fiscale, la remise à plat de la fiscalité s’impose davantage que de vouloir réduire les effets constatés, ce principe est aussi valable pour tous les autres systèmes de prélèvement.
La remise à plat de tous nos systèmes de prélèvement est d’une simplicité enfantine si nous prenons soin de cesser de parler de techniques de prélèvement, pour focaliser nos réflexions sur l’usage des prélèvements.
Si vous oubliez la technique pour vous consacrer à l’usage, il suffit alors de deux heures de débat pour arriver aux conclusions suivantes, qu’aucun d’entre vous ne peut contester.
L’usage des prélèvements a un but unique : celui, dans notre vie en société nationale, de nous partager la consommation nationale suivant des pourcentages que nos statistiques nationales sont capables d’évaluer.
Quelle est la finalité de nos prélèvements ?
Pour le savoir, il faut comprendre la réalité, et non rabâcher ce que l’on croit qu’elle est.
La réalité, c’est comprendre que nous vivons dans des sociétés nationales, au sein desquelles l’organisation matérielle de la vie de chacun tourne autour d’un seul principe : la production des uns devient la consommation des autres.
Le premier défi consiste à rechercher le meilleur moyen pour que la production des autres devienne notre consommation. Pour cela, au fil du temps, nous avons imaginé la monnaie en tant qu’outil qui va faire circuler les productions dans la nation et entre nations. Dans ce cas, l’usage de la monnaie aura une fonction de circulation.
Le deuxième défi demande alors que cette consommation nationale se partage entre les individus de la nation. Pour répondre à ce nouveau défi de consommation, nous allons encore utiliser la monnaie mais, cette fois, l’usage de la monnaie aura une fonction de partage.
La réalité de notre vie sociale est donc de produire des biens et des services, c’est-à-dire toutes ces choses utiles et agréables à la vie quand elles deviennent des consommations que nous allons nous partager. Et la monnaie n’est qu’un moyen. La réalité vraie, c’est que quelques-uns produisent lors de temps d’activité et d’autres ne produisent pas durant des temps d’inactivité, ce qui oblige ceux qui produisent, les actifs, à ne consommer qu’une partie des consommations nationales et à en laisser une partie à ceux qui ne produisent pas, c’est-à-dire les inactifs (au cours de certains temps d’inactivité, qui leur donneront le droit de consommer, en tant qu’ayants droit). Notre société est donc essentiellement celle de la solidarité des actifs envers les inactifs.
La fiscalité ainsi que tous les prélèvements actuels sont inutiles au regard de l’usage que nous en faisons, qui se traduit par le partage de la consommation nationale. Pour assurer ce partage, il suffit de comprendre que les actifs ont des rétributions, qui leur accordent 54 % de la consommation nationale, et les inactifs des attributions, qui leur accordent 46 % de la consommation nationale. De plus, des contributions (13 et 32 %), prélevées sur ces rétributions et attributions, financent nos consommations mutuelles et nos consommations collectives. Par ailleurs, les ménages les plus aisés transfèrent, au travers d’une contribution de transfert (IR et ISF), 11 % de leurs consommations familiales, auxquelles ils renoncent, au profit des ménages en difficulté. Si ces pourcentages sont validés, alors ils ne sont plus imposés, mais démocratiquement décidés.L’imposition est remplacée par l’acceptation collective de nos solidarités.
Ce qu’il faut retenir, c’est la réalité ; il faut comprendre que c’est en payant un bien ou un service que le consommateur national (et non d’autres que lui) va payer les attributions destinées aux inactifs nationaux, et qu’en aucun cas cette valeur ne doit sortir de l’Hexagone.
Actuellement, ce n’est pas le cas. Voilà pourquoi nos prix manquent de compétitivité à l’exportation et que les prix des importations sont attractifs. Là encore, la technique de la construction du prix des choses a supplanté l’usage que nous faisons de ce prix. C’est structurellement que sont mises en place les raisons de nos problèmes ; d’où la nécessité essentielle de déstructurer ces causes structurelles (simple à faire) et non d’en réduire les effets.
Le vrai débat reste donc de savoir si les précédents pourcentages de partage, ou transfert de « pouvoir de consommation » de l’un à l’autre, sont convenables. Ce qui nous demande de les comparer à ceux des autres nations.
Ce Grand Débat ne sera efficace que si nous répondons à nos vraies préoccupations.
Puisque la réussite de notre vie en société nationale (somme des comportements individuels), où la production des uns devient la consommation des autres, où les uns ne produisent qu’un certain temps mais consomment toute leur vie, repose à 100 % sur nos actifs du moment qui offrent 46 % de la consommation nationale à ceux qui ne produisent pas, il nous reste donc à nous préoccuper de contrôler que :
Les rétributions entre les actifs sont cohérentes, par rapport à leurs devoirs de produire. Et cela regarde, en priorité, l’ensemble des actifs dans chaque unité de production.
Les attributions, entre les différents temps d’inactivité répertoriés et entre les ayants droit dans chacune des catégories, sont équitables. Ce contrôle doit être essentiellement celui des inactifs, entre eux, sans individualisme ni corporatisme.
Ne soient produites que des choses agréables et utiles à la vie en société nationale.
Les comportements de ceux qui nous obligent à produire, sans que cela nous apporte la satisfaction de nouveaux besoins.
CONCLUSION
Nous devons remplacer (ou, plus exactement, oublier « l’imaginé ») l’État providence et ses droits acquis, où l’entreprise a l’obligation de payer, pour revenir à la réalité qui existe déjà au présent (dont nous faisons un déni): la SOLIDARITÉ DES CITOYENS entre eux. Mettre le devoir avant le droit revient à expliquer la réalité qui est la nôtre et que nous masquait l’idéologie à laquelle l’Éducation nationale nous a formatés. Une réalité où l’ensemble du lourd lexique fiscal imaginé ou de tous nos prélèvements, eux aussi imaginés, auquel l’Éducation nationale nous a habitués, peut être remplacé par seulement trois mots : Rétribution – Attribution – Contribution.
En fait, ce que nous avons à faire, c’est remplacer notre modèle idéologique par celui que notre vie sociétale en nation nous montre. Pour cela, nous devons abandonner la technique de construction du prix des choses pour la remplacer par l’usage que nous faisons du prix de ces choses. Cela consiste donc à rationaliser l’irrationnel. En effet, quel que soit le lieu où vous évoluez, sa technique de construction n’est pas votre essentiel, à la différence de l’usage que vous en faites.
Les réalités précédentes acceptées, pour comprendre le reste de l’économie, deux heures suffisent, notamment pour aborder les problèmes de déficit, de dette, de manque de compétitivité, de besoin d’optimisation fiscale ou de délocalisation suivie de chômage, mais aussi les crises, les fraudes, les GAFA… Pour cela, il suffit d’apprendre que la monnaie a deux fonctions, une fonction de circulation et une fonction de partage, et que l’économie se décompose en trois secteurs indépendants entre eux : le Patrimoine (économie passive), la Production/Consommation (économie active) et, entre cette économie passive et cette économie active, une interface neutre, l’Épargne.
Voilà, en peu de mots (1365), ce que devrait être l’objectif de ce Grand Débat, en résumé : que notre Éducation nationale passe de l’imaginaire à la réalité de notre vie en société nationale.
La légende des Black Blocs !
L’Arlésienne, tout le monde en parle, mais personne ne l’a vue, ni ne la voit ou ne la verra jamais. Un syntagme bien pratique et fourre-tout : Black Bloc.
Parce que les images et vidéos qui circulent sur les agences de presse du 16 mars 2019 montrent des drapeaux tricolores tenus par « des casseurs ».
Au moins un drapeau avec une croix christique sur le blanc, un autre avec un symbole qu’utilise l’extrême droite.
Serait-ce ainsi plus compliqué que l’unique Arlésienne : Black Bloc ?
Les culs-bénits voyant leur diable ou leurs sorcières partout ?
Quel est le profil des gens appréhendés ?
Quel est le profil des personnes condamnées ?
Que dit la statistique du TGI de Paris ?
A-t-elle été rendue publique ?
En ce qui concerne le droit, la loi, depuis quand, Honorable Honoraire, il aurait suffi à Louis XVI de promulguer une loi interdisant la Révolution pour qu’il puisse garder sa tête ?
Depuis quand un article de droit, une loi empêche : le viol, le meurtre, l’escroquerie, le vol, l’agression ?
Il suffirait d’une loi pour que les choses s’arrêtent ?!
Alors faites une loi contre la mort ; une pour interdire le problème de l’emploi.
La métonymie de l’Honorable Honoraire se transforme en animisme, bientôt il invoquera Dieu et le Jésus.
Un côte vieux Gandalf et son bâton hurlant au mal : vous ne passerez pas !
https://www.youtube.com/watch?v=9mgQe3wRcqc
@ Exilé | 24 mars 2019 à 18:01
« Les « grandes idées » issues des prétendues Lumières (…) sont une utopie. Et comme toutes les utopies, niant le principe de réalité, leur mise en application n’a pu que conduire à des catastrophes voire à des bains de sang… »
Certainement. L’utopie révolutionnaire est mortifère. Cette utopie trahit toujours les idées qu’elle prétend défendre. Mais les Lumières (« Enlightment ») ont aussi inspiré la démocratie américaine, en mettant l’accent sur le droit, la pensée objective, la connaissance, la science. Elles ne se sont donc pas imposées partout de façon violente.
@ breizmabro | 24 mars 2019 à 20:28
« Cette Suisse verte et protestante n’aurait-elle pas tiré toutes ses richesses depuis la dernière guerre de ses banques lessiveuses, de celles qui lessivent les roubles de vos amis russes (entre autres) tout en conservant précieusement quelques dépôts divers et variés dans l’attente d’une réclamation ? »
Non. Ça, c’est le clicheton gauchiste des Français arrogants, qui ont la tête dans leur nombril et qui ignorent tout du monde qui les entoure.
La Suisse est un grand pays industriel, qui exporte et vend dans le monde entier.
Si vous aviez lu mon texte, et si vous aviez fait un effort pour le comprendre au lieu de revenir sans cesse aux lieux communs communistes comme un chien à son ordure, vous auriez comparé la quantité de travail fournie par les Suisses, au fil des ans, à celle fournie par les Français à pareille époque. Et vous auriez constaté que les Suisses ont toujours travaillé beaucoup plus.
Et c’est cela qui produit les richesses : le travail. Ce n’est ni « les banques », ni l’État, ni Macron qui grimpe à l’arbre à billets planté dans la cour de l’Élysée afin de les distribuer au bon peuple.
Le secteur bancaire représente une part minoritaire de l’économie suisse. Minoritaire, mais significative. Contrairement à vos allégations marxistes, l’industrie bancaire n’est pas une industrie sale, méprisable ou diabolique. C’est une excellente chose que la Suisse ait un secteur bancaire développé.
Hélas, en raison de la taxation confiscatoire dans de nombreux autres pays, ainsi qu’en raison des manœuvres américaines, le secret bancaire suisse a été totalement détruit en quelques années ; si bien que les « lessiveuses » n’existent plus que dans votre imagination. La communication automatique des données bancaires a achevé de réduire votre clicheton au rang de fossile préhistorique. En tous cas pour les clients limite SDF genre Cahuzac.
Une petite banque qui datait du XVIIIe siècle (de mémoire) a mis la clé sous la porte, refusant de supporter le poids étouffant de la législation étrangère. Les clients étrangers, jadis accueillis à bras ouverts, se sont vus ouvertement découragés, comme porteurs d’embêtements administratifs et réglementaires sans nom. Je suppose que cela doit vous faire plaisir.
Quant aux fonds russes, il y en a certainement eu beaucoup en Suisse, à commencer par ceux de Lénine et Trotski, qui se sont assuré d’immenses fortunes personnelles en pillant leur pays au début de la révolution bolchevique, et en les mettant à l’abri sur des comptes suisses. Poutine et ses amis n’ont fait que poursuivre la tradition.
J’ignore ce qu’il en est à l’heure actuelle, quoique les milliardaires qui ont les moyens de créer des réseaux internationaux d’entreprises imbriquées les unes dans les autres ne sont pas soumis aux mêmes règles qu’un directeur de clinique à faire repousser les cheveux.
Cependant, je vous ferai remarquer que ceux qui lessivent, non pas les roubles (pas fous), mais les euros et les dollars des oligarques russes, ce sont aussi les banques britanniques et françaises. Deux pays où les pontes du régime adorent envoyer étudier leurs enfants, acheter de l’immobilier de luxe, voire… y habiter, tout simplement.
Et ce n’est pas d’hier que les rois nègres en font autant dans notre pays, avec leurs fortunes colossales faites à moitié sur le dos de leurs peuples, et à moitié sur le dos du nôtre, par le biais de divers tuyaux politico-affairistes.
En sorte que si votre fabliau communiste était exact, les Français devraient rouler sur l’or, ignorer le chômage et conserver leur gilet jaune dans la boîte à gants.
Mais voilà : l’argent n’est pas un truc qui pousse dans les banques. La richesse, elle se crée par le travail, et pas par la « justice sociale » ou par la violence.
« J’avoue avoir été surpris, même choqué par le fait que 350 universitaires se proclamant « spécialistes des questions de mouvements sociaux, de maintien de l’ordre et de violence politique » se déclarent, dans un texte publié le 22 mars dans une revue de la gauche radicale, « complices des Gilets jaunes » pour s’opposer au président de la République qui avait soutenu que les personnes se rendant dans des manifestations violentes étaient « complices du pire ». »
BHL n’est pas ma tasse de thé, surtout depuis l’opération en Libye, mais, depuis quelque temps, je trouve qu’il tient un langage de vérité, tout comme d’ailleurs Raphaël Enthoven.
Ces 350 universitaires bardés de diplômes nous démontrent, s’il en était besoin, que l’on peut faire de hautes études, aidé en cela par un QI bien supérieur à 70, et se comporter comme de parfaits crétins, avec ou sans gilet jaune.
Dans certaines circonstances l’intelligence ne joue plus son rôle. C’est le cerveau reptilien qui agit, celui qui commande les instincts et les certitudes.
Etienne Chouard est un exemple de ces intellectuels aux paroles spécieuses. Ils débitent leurs inepties glanées dans des livres savants dont ils ont totalement détourné la substance pour en faire un objet de propagande populiste à destination des nigauds.
C’est Karl Marx lui-même qui disait à la fin de sa vie « Je ne suis pas marxiste ».
Eh oui, on en est là !
@ Robert M. 24 mars 2019 à 20:28
« …le clicheton gauchiste des Français arrogants, qui ont la tête dans leur nombril »
Vous n’en avez pas marre de répéter toujours les mêmes con**ries, mis à part bien sûr la belle image du Français arrogant, la tête dans son nombril.
Du coup je ne me sens pas concernée car je n’ai JAMAIS eu ma tête dans mon nombril.
La Suisse, 42 000 km² environ, 9 millions d’habitants « est un grand pays industriel, qui exporte et vend dans le monde entier »…
Quoâ ? Des voitures ? Des tondeuses à gazon ? Des avions ? Des logiciels pour optimiser ses placements ?
A part le chocolat, le lait et les produits laitiers, le tabac et les produits pharmaceutiques, l’optique, les montres, des horloges pour Manu, des compagnies d’assurance et des courtiers en tous genres, je ne vois pas…
« …vous auriez constaté que les Suisses ont toujours travaillé beaucoup plus »
Les Suisses allemands peut-être mais les Suisses italiens… à part le tourisme…
« …vos allégations marxistes »
Et encore une dose ! Là mon cher vous surdosez avec Marx, Lénine et Poutine (pour la rime…)
« Une petite banque qui datait du XVIIIe siècle (de mémoire) a mis la clé sous la porte »
Non mais dites-moi pas qu’c’est pas vrai !! C’est un cauchemar !! Ça y est, vous m’avez plombé ma journée, vous êtes content ?
Mais qu’a donc fait cette vénérable banque de tout l’argent, tableaux et autres, placés chez elle durant la guerre et que personne n’est venu réclamer (et pour cause…) avant de ne plus pouvoir supporter le poids étouffant de la législation étrangère ?
Que d’inquiétudes d’un seul coup ! Je frise le malaise.
« Mais voilà : l’argent n’est pas un truc qui pousse dans les banques »
Quoique… J’en connais qui n’ont jamais travaillé et qui ne vivent que des intérêts de l’argent placé dans les banques par leurs parents, et du poker, de sorte que l’on peut dire que parfois l’argent pousse dans les banques, et les héritiers à s’amuser.
Bonjour,
Parfait, la voie étroite décrite est la souricière offerte au bloc élitaire.
L’habilité masquée sous les violences était que les élites, formatées et donc prévisibles, s’emportent vers leurs croyances: ils ont toujours le dernier mot.
Nous avons savonné la planche (humblement mais efficacement) de vos orgueils et préjugés, c’était facile, BHL & Co sont tellement mono-directionnels. Trop mignons les élites de la race supérieure, mignons mais très c*ns désolé, le « chronos » est venu et le « kairos » était Castaner au MI.
Macron n’est pas votre chant du cygne, il est votre fin de race, naturelle.
Vous êtes prédictifs et/ou causals, nous sommes effectuals. Vos grilles ne sont pas nos grilles… nous avons appris depuis 1848, de tous les pays nous avons tiré les enseignements des échecs.
Voilà, voilà, votre centrisme intenable est votre tombeau, autofabriqué par le bloc élitaire. Rigolo non ? les dominants bossent pour les dominés depuis Emmanuel Macron.
Vous avez été, chers tous, chers dominants, parfaits dans vos rôles attribués.
Bye, bye.
C’est lorsqu’on lit les réactions immondes sur votre blog qui viennent justifier les graves blessures d’une septuagénaire pacifiste par la « nécessaire » dispersion d’un rassemblement que la violence des Black Blocs cesse d’être aveugle pour devenir politique.
Elle vous montre tels que vous êtes : complètement déshumanisés par le libéralisme.
@ Lucile
Arrêtez de penser: « Propriété ! » lorsque vous scandez: « Liberté ! Egalité ! Fraternité ! » et vous comprendrez à quel point c’est vous, et non l’utopie – notion toute chrétienne tant elle a à voir avec le nihilisme – qui trahissez les idées que vous prétendez défendre !
« La propriété, c’est du vol ! » n’est pas un slogan utopiste, mais bien une réalité sans laquelle vous ne pouvez saisir le moindre événement qui a lieu actuellement.
@ Lucile
« Mais les Lumières (« Enlightment ») ont aussi inspiré la démocratie américaine, en mettant l’accent sur le droit, la pensée objective, la connaissance, la science. Elles ne se sont donc pas imposées partout de façon violente. »
Par une curieuse ironie de l’histoire, cet « Enlightment » s’est produit dans le pays qui, un siècle plus tôt, alors que chez nous Descartes, mort et enterré depuis longtemps, avait publié son Discours de la Méthode, pratiquait encore la chasse aux sorcières (cf. Salem) alors également qu’en Europe et en France il y a belle lurette que ce sport, dont la réalité a souvent été exagérée et déformée, n’a plus été pratiqué…
Ceci dit, aux États-Unis, la doctrine de la « Destinée Manifeste », qui explique encore aujourd’hui nombre d’aspects de l’interventionnisme de ce pays dans le monde, revêt tout de même un peu un caractère utopique.
Mais ceci est une autre histoire…
————————————————-
@ Patrice Charoulet
« Rappel d’un article du Code pénal, à propos des agissements de certaines personnes habillées en noir ou en jaune :
« Article 322-6
Modifié par Loi n°2004-204 du 9 mars 2004 – art. 32 JORF 10 mars 2004
La destruction, la dégradation ou la détérioration d’un bien appartenant à autrui par l’effet d’une substance explosive, d’un incendie ou de tout autre moyen de nature à créer un danger pour les personnes est punie de dix ans d’emprisonnement et de 150 000 euros d’amende. » »
Mais pourquoi omettez-vous d’inclure parmi les auteurs de tels actes tous ceux qui depuis quarante ans se livrent à de ruineux incendies et destructions volontaires d’immeubles et de véhicules ?
Vous seriez plus crédible si vous vous montriez moins sélectif sur ce point.
Bien entendu, ce reproche s’adresse aussi à ceux qui font semblant de gouverner qui, se gargarisant au lendemain de chaque journée du Nouvel An du fait qu’il n’y ait eu « que » 1000 véhicules incendiés, sont les mêmes à monter en épingle et à imputer exclusivement aux Gilets jaunes des dégradations causées par des casseurs qu’ils n’ont pas interpellés.
« Mais pourquoi la voie étroite entre lui et les « complices » des Gilets jaunes ?
Parce que, dans son tweet, il continue à pourfendre ces derniers qui seraient porteurs d’un « nihilisme mortifère » et qu’ailleurs, il vitupère leur « dimension fascisante et nauséabonde ». Ces appréciations trop rudes ne sont pas pas absurdes pour une part du terreau profond, obscur de ce mouvement inédit qui dure mais elles ne sauraient le résumer tout entier. » (PB).
Encore un parti pris de ce philosophe d’opérette. Tout cela pour toujours ramener à lui une actualité dont il est incapable de saisir la substantifique moelle.
On l’a vu pour la Libye entre autres, jamais payeur de ses errements. Bien sûr que parfois les manifestations sociales sont rudes, que des éléments incontrôlés surgissent mais là n’est pas le fond du sujet.
Ce besoin d’exister à tout prix le fait passer à côté de l’essentiel, people de la plume il aura toujours l’encrier vide, obnubilé de vouloir être un phare, Pierre Bourdieu s’est ironiquement exprimé sur lui.
Alors pour sourire un peu plus, au moins là il excelle, nous sommes sauvés avec ce penseur garçon de bain comme on disait à une époque, risible sans aucun doute, passeur d’idées dans un autre monde sans doute aussi.
Tartarin en reportage sur un destroyer au milieu d’une mer démontée.
Je retiens mon souffle :
https://goopics.net/i/RgJvY
La métaphore de la lune et du doigt ne renvoie pas à la confusion entre l’essentiel et l’accessoire mais à celle des mots et des choses.
Depuis ma voiture, encore une bêtise et un poncif de journaliste sur Hollande, son sens de la blague et de la répartie comme équipement d’intelligence : je pense qu’à part les courtisans il ne faisait rire que lui.
Quant à la puissance de leur réflexion on voit où le pays en est maintenant.
BHL et FH deux destins identiques, des Don Quichotte de l’action, des Bibi Fricotin des affaires étrangères, quel gâchis !
Il faut tout de suite que je vienne à la rescousse de Marchenoir qui n’a pas l’air de savoir que le Breton est têtu, tout comme le Suisse est un grand industriel…
Qu’est-ce donc qui m’y engage ? Une idée, qui me trotte dans la tête qui est assez vide en ce moment, et donc je peux y loger toutes sortes de fadaises inspirantes, comme celles-ci :
« La Suisse est un grand pays industriel, qui exporte et vend dans le monde entier.
Si vous aviez lu mon texte, et si vous aviez fait un effort pour le comprendre au lieu de revenir sans cesse aux lieux communs communistes comme un chien à son ordure, vous auriez comparé la quantité de travail fournie par les Suisses, au fil des ans, à celle fournie par les Français à pareille époque. Et vous auriez constaté que les Suisses ont toujours travaillé beaucoup plus. » Robert Marchenoir | 25 mars 2019 à 01:01
C’est beau ! C’est tellement beau que j’en perds, quoi déjà ? mon latin !!
Les Suisses ont toujours travaillé beaucoup plus que tout le monde, est-ce que cela ne donne pas à réfléchir ? Est-ce que cela n’impose pas le silence ? Est-ce que la honte d’être Français ne commence pas à naître en vous ?
Pensez, la Suisse tout de même, le modèle que personne n’a eu envie de suivre, cela vient sans aucun doute d’une jalousie maladive, oui c’est cela, on nous rebat les oreilles avec la Grèce, Rome, la Chine, j’en passe et des meilleures, et la Suisse rien que des rumeurs communistes…
Aussi, il faut que les Bretons (y compris les Français…) se ressaisissent et se souviennent de la fable : Le laboureur et ses enfants :
Travaillez, prenez de la peine :
C’est le fonds qui manque le moins.
Un riche Laboureur, sentant sa mort prochaine,
Fit venir ses enfants, leur parla sans témoins.
Gardez-vous, leur dit-il, de vendre l’héritage
Que nous ont laissé nos parents.
Un trésor est caché dedans.
Je ne sais pas l’endroit ; mais un peu de courage
Vous le fera trouver, vous en viendrez à bout.
Remuez votre champ dès qu’on aura fait l’Oût.
Creusez, fouiller, bêchez ; ne laissez nulle place
Où la main ne passe et repasse.
Le père mort, les fils vous retournent le champ
Deçà, delà, partout ; si bien qu’au bout de l’an
Il en rapporta davantage.
D’argent, point de caché. Mais le père fut sage
De leur montrer avant sa mort
Que le travail est un trésor.
Jean de La Fontaine
Il faut aussi lire « Louis XIV et 20 millions de Français » (Pierre Goubert), de façon à vérifier si les Français ont le goût du travail… pas seulement de la table, du luxe, de la splendeur, de l’esprit, de l’industrie, des conquêtes et un tas de choses négligeables en comparaison, mais comparaison n’est pas raison !
@ Mary Preud’homme | 24 mars 2019 à 18:38
Merci pour votre appréciation qui me permet de préciser que je ne me livre sur le blog de monsieur Bilger à aucune polémique ou surenchère inutile avec quelque commentateur que ce soit.
J’essaie plus modestement de réagir sur tout ou partie du billet du jour et de donner mon point de vue en restant aussi cohérent que possible, rarement en interpellant les autres commentateurs ou commentatrices, comme récemment avec Marc Ghinsberg, en exposant un avis différent avec mes arguments et en restant respectueux de l’autre, sans chercher à le convaincre qu’il aurait nécessairement tort et moi exclusivement raison !
Très cordialement à vous.
@ Marc GHINSBERG
@ Exilé
« Les femmes et les hommes qui entraient en révolution en 1789 héritaient des Lumières et avaient de grandes idées sur ce que pouvait être une société parfaite. » (MG)
Je rejoins Exilé (je partage pourtant rarement le contenu de ses commentaires :)).
Les « grandes idées » des Lumières n’ont pas empêché les Septembriseurs de massacrer, ni les Terroristes de raccourcir à tout va…
Et pour finir, mettre l’Europe à feu et à sang sous la férule d’un hobereau corse !
@ duvent 24 mars 2019 à 21:55
« Ce pays dont on envie tout… »
C’est pourquoi tous les sportifs y vont, que toutes les multinationales y ont leurs sièges sociaux et que des immeubles entiers hébergent des conseillers fiscaux ?
Je comprends mieux, moi qui pensais naïvement que c’était pour leur chocolat, leurs montres, leurs horloges (dont Manu est le maître comme chacun a pu le constater dernièrement) et leurs francs.
« Si un jour vous ne savez plus quoi faire de votre vie (…) »
J’irai à G’nève apprendre à parler suiiiisse au bord de leur lac tellement reposant.
Adéo duvent
@ breizmabro
« A part le chocolat, le lait et les produits laitiers, le tabac et les produits pharmaceutiques, l’optique, les montres, des horloges pour Manu, des compagnies d’assurance et des courtiers en tous genres, je ne vois pas… »
Comment, vous ne voyez pas ?
Et le merveilleux LBD 40, dont l’innocuité a été testée dans un hôpital helvétique avec ses munitions d’origine mais ayant fait des ravages une fois chargé avec des munitions bricolées par les Frouzes du mauvais côté de la frontière, ça ne vous dit rien ?
Les deux tatas flingueuses du blog, breizmabro et duvent
« Elles ventilent, elles dispersent, elles pulvérisent ! »…
ça fait du bien et ça remet les pendules (suisses ou non) à l’heure !
Comme quoi les petits QI (selon la grille marchenoiraude) ont du bon et de l’esprit !
@ Robert Marchenoir
« D’autres questions ? »
Oui, quand allez-vous cesser de recopier Wikipédia ?
Je pense que l’on est capable de le consulter directement quand cela nous chante.
———————-
@ M. Bilger
« On a beau être habitué aux pétitionnaires compulsifs – je songe par exemple à… »
Mais dans quel monde vivez-vous ? Ici, en province, pas de pétitionnaires, ni d’ailleurs d’éditorialistes, ni de bobos…
———————–
@ Lucile
« La question principale me paraît être : pourquoi les salaires perçus par une proportion grandissante de salariés sont-ils trop faibles par rapport au coût de la vie ? »
Bien d’accord avec vous mais quand on a trop de fonctionnaires et assimilés, il faut bien taxer à tout-va pour les payer. Ce qui entraîne forcément un salaire net beaucoup trop bas.
————————-
@ Marc GHINSBERG
La société parfaite dont rêvaient les révolutionnaires (d’après Mona Ozouf) ne les a pas empêchés de guillotiner à tour de bras.
« Une voie étroite »
Je suis persuadé que les scribouilleries des 350 universitaires n’intéressent pas du tout les Français ! Mais alors pas du tout ! Pas plus d’ailleurs que l’omniprésence médiatique de BHL n’est plébiscitée par nos concitoyens.
L’opinion, les prises de position de ces universitaires-vaches sacrées, ne m’intéressent nullement. Voilà des fonctionnaires « spécialistes des questions de mouvements sociaux, de maintien de l’ordre et de violence politiques » (autant dire, « spécialistes de rien ») qui ne semblent pas submergés par leur charge de travail pour laquelle les Français les rémunèrent, et qui s’efforcent d’exister « en pensant ». Personnellement, j’aimerais plutôt qu’ils existent en « travaillant » !
Les prises de position creuses et stériles de tout ce petit monde qui se veut intello (même si on est universitaire, on n’est pas forcément Sartre ou Aron) ont saturé les journaux de gauche depuis plus de cinquante ans ! Ça permet de causer entre soi, sans fin, sans talent, sans intérêt et sans risque !
Des vaches sacrées qui ruminent inlassablement quand la société avance, elle ! Et les traîne comme des boulets qu’elles sont.
Quant à votre phrase : « Ma voie étroite – un centrisme qui ne serait pas de fuite mais de responsabilités » c’est une utopie cher P. Bilger. Utopie qui permet à certains bien des contorsions ; qu’elles soient politiques, sociales, voire économiques. Le centre n’existe pas : simple refuge d’esprits hésitants et dont les convictions varient au gré des circonstances : le plus bel exemple actuel, F. Bayrou.
Ce matin invité de Jean-Pierre Elkabbach sur CNews, Jordan Bardella. On peut ne pas être d’accord avec les positions de ce jeune (24 ans) représentant du RN aux européennes, mais il promet politiquement. JP Elkabbach en est resté comme deux ronds de flan malgré ses vilenies traditionnelles qui n’ont pas désarçonné le moins du monde ce jeune débatteur.
Cordialement.
@ Garry Gaspary 8h37
« C’est lorsqu’on lit les réactions immondes sur votre blog qui viennent justifier les graves blessures d’une septuagénaire pacifiste par la « nécessaire » dispersion d’un rassemblement que la violence des Black Blocs cesse d’être aveugle pour devenir politique. »
Rarement d’accord avec vos propos en général, je dois confesser que j’ai moi aussi été choqué de la réaction odieuse de certains contributeurs sur les blessures survenues à une dame âgée à Nice.
On peut juger sa conduite imprudente sans écrire (je résume) : « bien fait, elle n’avait qu’à pas se trouver là ».
C’est une analyse limitée et pour tout dire « bas de plafond »…
@ Exilé 25 mars 2019 à 13:31
« Comment, vous ne voyez pas ? »
C’est le cas de le dire 😀
Donc le merveilleux LBD 40 serait une invention suisse ?
En même temps ça ne m’étonne pas ils ont toujours été contents que les autres (de l’autre côté de leurs frontières) portent des armes et fassent des guerres pourvu qu’on leur laisse leur neutralité, enfin… moyennant finances. Faut pas rigoler non plus. Faut pas toucher au grisbi !
@ Ange Leruas | 24 mars 2019 à 22:00
Je n’ai pas lu, si ce n’est les dernières lignes, et encore je me suis arrêté sur « monnaie ».
De fait, j’en reviens toujours au même point d’attache :
«Il est appréciable que le peuple des nations, de cette nation ne comprenne rien au système bancaire et monétaire, car si tel était le cas, je pense que nous serions confrontés à une révolution avant demain matin »
Henry Ford (1863-1947)
@ Mary Preud’homme | 25 mars 2019 à 13:57
« Les deux tatas flingueuses du blog, breizmabro et duvent
« Elles ventilent, elles dispersent, elles pulvérisent ! »… »
On connaissait déjà les frères Volfoni des Tontons flingueurs.
Sur le blog nous avons maintenant les sœurs.
Encore que dans le genre flingueuse vous n’avez rien à leur envier ! 🙂
@ caroff 25 mars 2019 à 14:17
Quand on a 73 ans le mieux est tout de même d’éviter de se balader dans des lieux interdits et peuplés de flics sous les ordres, non ? Restons sérieux quelques minutes.
En même temps si c’était son truc la bravache pourquoi pas, mais après faut pas se plaindre si ça tourne mal.
Perso j’ai adopté les paroles de l’anar Brassens. Je vous en livre un extrait (pour faire moins long que certains) :
« Des idées réclamant
Le fameux sacrifice
Les sectes de tout poil en offrent des séquelles
Et la question se pose
Aux victimes novices
Mourir pour des idées, c’est bien beau mais lesquelles?
Et comme toutes sont entre elles ressemblantes
Quand il les voit venir
Avec leur gros drapeau
Le sage, en hésitant
Tourne autour du tombeau, « mourons pour des idées, d’accord, mais de mort lente
D’accord, mais de mort lente »
Encore s’il suffisait
De quelques hécatombes
Pour qu’enfin tout changeât, qu’enfin tout s’arrangeât
Depuis tant de « grands soirs » que tant de têtes tombent
Au paradis sur terre, on y serait déjà »
Adeo caroff
————
Achille @ Mary Preud’homme
« Encore que dans le genre flingueuse vous n’avez rien à leur envier ! »
Alors si c’est Achille-le-modeste qui vous le dit… 😀
La Suisse, fabriquer et exporter des avions ?
Mais oui, et vous savez quoi ? La France en importe pour former ses futurs pilotes !
@ caroff | 25 mars 2019 à 14:17
Le président de la République le premier, qui s’est cru autorisé à faire de l’ironie sur le cas de cette femme à qui il souhaite « un peu plus de sagesse » et autres commentaires aussi inutiles que moqueurs, qui ajoutent des injures aux blessures physiques. Il est grossier et brutal ; peut-être laisserait-on passer s’il faisait bien son travail. Mais les résultats ne sont pas fameux.
@ Paul Duret
Bien d’accord. Il faut s’interroger sur la différence entre le coût d’un salarié pour l’entreprise et le salaire perçu par le salarié. L’État et ses antennes gèrent d’autorité une bonne moitié de nos gains, assurance maladie, retraite, etc. Le moins qu’on puisse dire c’est que la gestion est loin d’être optimisée.
@ Garry Gaspary
Vous me faites dire des choses que je n’ai pas dites, et lisez « propriété » là où j’écris « liberté ». Mais je suis d’accord pour défendre aussi la propriété. Vous voulez vraiment voir ce droit disparaître?
@ breizmabro
La Suisse exporte principalement
– des médicaments et des produits chimiques (Roche et Novartis sont N° 2 et 4 mondial)
– des produits alimentaires (Nestlé)
– des montres (Rolex…)
Le secteur touristique est également très important.
J’ai lu récemment que le nombre de brevets déposés par la Suisse, rapporté au nombre d’habitants, est quatre fois supérieur à celui de la France.
Les Suisses sont en général très bien formés (en particulier leurs artisans) et travaillent plus qu’en France (ce qui n’est pas très difficile).
Leur système politique est de plus très décentralisé avec une prise de décision pas toujours rapide mais réalisée au bon niveau.
Comme tout le monde, ils ont aussi quelques défauts.
M. Bilger, je me demande ce que le jeune normalien de 1973 aurait pensé des Gilets jaunes. Peut-être la même chose que du Bangladesh ?
Cette année-là en effet, paraissait chez Maspero le premier volume du corpus BHL, intitulé « Bangladesh, nationalisme dans la Révolution ». Ce traité bourratif problématisait ses premières armes d’aventurier gaucho-germanoprato-malrucien, non sans les agrémenter d’interminables citations, toujours décisives, de la pensée Mao-Tsé-Toung. Il y analysait le mouvement bengali en ces termes : « Un programme vague, ambigu, équivoque, des intérêts divergents, incompatibles […] C’est la structure de ces grands mouvements populaires qui ont marqué la libération des peuples et le déclin de l’impérialisme ».
Finalement, à une cinquantaine d’années près, BHL aurait pu devenir, sinon Ministre, du moins Commissaire des GJ, après avoir effacé par son génie les ambiguïtés, scories et autres résidus bourgeois du mouvement…
@ revnonausujai 25 mars 2019 à 15:37
« La Suisse, fabriquer et exporter des avions ? Mais oui(..)
Je ne savais pas que la Suisse fabriquait et exportait des avions, merci donc de me fournir vos renseignements à ce sujet afin que je ne meure pas idiote avec mon QI de moyenne générale.
@ Paul Duret | 25 mars 2019 à 14:03
« Quand allez-vous cesser de recopier Wikipédia ? Je pense que l’on est capable de le consulter directement quand cela nous chante. »
Visiblement non. Certains ne sont même pas capables de lire ce que j’écris — et même pas capables de lire ce qu’ils écrivent.
D’autre part, il est extrêmement malveillant de votre part de prétendre que je passerais mon temps à recopier Wikipédia. La plupart des informations dont je fais état ici ne viennent pas de Wikipédia. D’ailleurs, en l’occurrence, je n’ai pas recopié Wikipédia. J’ai publié un extrait raisonné de la page Wikipédia que j’ai linkée, dont les conclusions sont loin d’être évidentes pour quiconque se contenterait de lire la page en question.
Enfin, 100 % des commentateurs, ici, « recopient » une chose ou une autre, la télévision en général, et souvent des sites de désinformation remplis d’allégations biaisées ou fallacieuses. A la différence près qu’ils ne disent pas d’où leur viennent leurs mauvaises idées. Vous m’excuserez de « recopier » des informations exactes et pertinentes, plutôt que des bobards malhonnêtes et inadéquats.
En somme, quand arrêterez-vous de parler pour ne rien dire ?
D’ailleurs, regardez… La preuve que certains ne sont même pas capables de consulter Wikipédia par eux-mêmes (ou toute autre source d’information disponible au bout de leurs doigts) :
______
@ breizmabro | 25 mars 2019 à 07:04
[Exportations suisses] « A part le chocolat, le lait et les produits laitiers, le tabac et les produits pharmaceutiques, l’optique, les montres, des horloges pour Manu, des compagnies d’assurance et des courtiers en tous genres, je ne vois pas… »
C’est bien ce que je disais : vous avez la tête dans votre nombril, du coup vous ne voyez pas grand’chose. Vous ne voyez même pas ce que vous écrivez : vous reconnaissez que la Suisse est un gros exportateur de produits pharmaceutiques… croyant réfuter ainsi le fait que la Suisse est un pays industriel. Et défendre votre thèse selon laquelle le pays vivrait essentiellement de ses banques, du tourisme et du chocolat (clicheton franchouille stupide).
Comme si l’industrie pharmaceutique n’était pas l’une des plus importantes et des plus dynamiques du monde… et comme si l’horlogerie, que vous citez également, n’était pas aussi une industrie, et fort prospère, avec cela…
Swatch, ça vous dit quelque chose ? Le premier fabricant de montres dans le monde, ça vous ira, pour mettre un pays sur la carte de l’industrie planétaire ? 8,4 milliards de francs suisses de chiffre d’affaires, ça vous paraît négligeable ? Une marge nette de 10,2 %, vous trouvez ça mauvais ? 1 700 emplois créés en Suisse l’année dernière, ça ne vous paraît pas assez « social » ? Des activités dans l’automobile et les télécommunications, en plus de l’horlogerie, cela n’est pas assez industriel pour vous ?
Ainsi qu’Exilé vous le fait remarquer (en croyant faire de l’ironie, mais c’est au premier degré qu’il convient de prendre ses informations), la Suisse est également un remarquable fabricant d’armes.
C’est sa production que la police françouése a choisi, pour éborgner proprement la racaille marxiste qui nous casse les pieds ces jours-ci. En remplacement des daubes franchouilles qu’elle utilisait précédemment.
Le fameux Flash-Ball a été inventé par le fabricant français de fusils de chasse Verney-Carron. Mais passé le stade concours Lépine amélioré, lorsque les forces de l’ordre ont voulu une arme moderne, à longue portée, précise, avec viseur laser, c’est vers le suisse Brügger & Thomet qu’elles se sont tournées.
Et pour parachever le tableau de l’incurie française, si tant de blessés sont à déplorer, selon cette entreprise, c’est que la noble administration hexagonale a jugé bon d’utiliser des munitions autres que celles du fabricant.
Quand l’entreprise française Girard-Sudron, fabricant d’ampoules créé en 1894, a voulu se réorienter vers les LED, seul avenir du marché, elle a été obligée de se faire racheter par un fonds d’investissement suisse. Aujourd’hui, Girard-Sudron fait d’excellentes LED haut et milieu de gamme (que je vous conseille), mais, sous son nom bien franchouille et sa devanture bien parigote, c’est une entreprise suisse.
Tel est le destin de bien des entreprises françaises, plombées par les impôts ahurissants qui leur sont prélevés pour nourrir un État obèse, et entravées par des réglementations étouffantes qui favorisent le chômage au détriment de l’emploi. Sans parler de l’idéologie anti-travail, omniprésente dans la société.
Quelques chiffres, qui, contrairement à la terre et aux socialistes, ne mentent pas.
Part de l’industrie dans le PIB, en valeur ajoutée : France, 17,4 % ; Suisse, 25,2 % ; Union européenne, 21,9 % (Banque mondiale, 2017). Conclusion : la Suisse est beaucoup plus industrialisée que la France. Et même que l’Union européenne dans son ensemble.
Parmi les 20 plus grandes entreprises suisses (Forbes, 2015) : Nestlé (industrie agroalimentaire, 100 milliards de dollars de chiffre d’affaires) ; Novartis (industrie pharmaceutique, 53 milliards) ; Roche (industrie pharmaceutique, 51 milliards) ; ABB (industrie électrique, 40 milliards) ; Holcim (ciment, 20 milliards) ; Syngenta (chimie, 15 milliards) ; Weatherford (énergie, 14 milliards) ; TE Connectivity (électronique, 14 milliards). Il est bien question de banquiers qui roupillent sur l’argent des fraudeurs fiscaux français, et d’épiciers en tablettes de chocolat…
Personne n’est coupable ; si les policiers font de leur mieux et ne sont pas responsables de la chute de la vieille dame, on ne peut rien leur reprocher, si une vieille dame manifeste sans violence et selon ses convictions, si elle ne fait de mal à personne, à elle non plus.
Par contre, c’est comme piétiner un innocent à terre que de la tourner en dérision.
En même temps, comme dirait l’autre, ce n’est pas grand-chose par rapport à la manière dont on traite les anciens dans les maisons de retraite. Evidemment ! On ne voit rien et ce n’est pas une question partisane, alors…
Souvent, le plus massif passe inaperçu, un peu comme l’énergie et la matière noire, si elles existent.
On chasse les vieux de nos vies.
On ne veut pas voir ce qu’on peut devenir, il n’y a pas tant de gens empathiques ou capables de lutter contre les maux tels que le déclin plutôt que de s’en prendre à ceux qui préfigurent ce qu’on sera demain.
Sans préjudice des vieux s’en prenant à d’autres, ou aux jeunes pour se consoler de leur décrépitude.
Mais parfois, de l’obscurité vient la lumière… Je veux dire que des livres sortent sur les EHPAD, et mieux, car je crois d’abord peu aux réformes et ensuite que mieux vaut prévenir que guérir.
Mieux disais-je, il y a des sites sur Internet pour conseiller son aménagement d’intérieur pour éviter les chutes et autres avanies.
Et mieux, comment résister aux gens poussant à aller en maison de retraite :
https://www.soignantenehpad.fr/pages/sur-le-net/personnes-agees-comment-faire-pour-eviter-la-maison-de-retraite.html
On chasse ce qui rend son environnement moins avenant, pour raisons esthétiques, symbolique ou les deux.
Dans tous les domaines, ainsi…
On chasse des peuples de leurs terres qui ont l’inconvénient d’être nos terres de rêves et d’indulgence. Rêve : les parcs naturels sont une sorte d’Eden pour nous. Indulgence : on peut polluer chez nous si on maltraite de bien moindres pollueurs que nous.
S’en prendre à plus faibles et moins déprédateurs que nous comme pour tout ce que l’on pourrait appeler péché, pour parler comme les croyants :
https://gallica.bnf.fr/essentiels/fontaine/fables/animaux-malades-peste
Et pourquoi ? Des réserves naturelles. Après le Dieu père, les religions monothéistes abrahamiques, la Déesse mère, la Nature, qui vaut plus que certaines populations :
https://www.survivalinternational.fr/sur/refugies-de-la-conservation
Le sacré est vraiment un virus mutant, une machine à broyer des innocents. Pour l’instant, l’abrahamisme tient le haut du pavé, mais chasser des peuples entier de chez eux quand on n’a pas encore le pouvoir d’Etat, bravo les écolos !
On sent le potentiel… Certains voudraient bien détruire tous les humains, l’attentat-suicide ultime.
On les surveille, mais je ne suis pas tranquille.
Il faut radicalement dénoncer toutes les injustices… D’abord par principe.
Et aussi car pourquoi mon injustice serait pire que la tienne ?
Et n’ai-je pas droit à plus d’abus, ma cause étant la meilleure ?
Si les écologistes lançaient des virus sur nous, tuant tous les humains, ils ne sont pas des intelligences artificielles mais peuvent avoir des connaissances et quelques idées et être plus efficaces que pour la conservation.
Ils pourraient faire des humains la première espèce dont certains ont décidé qu’elle serait disparue par leur décision tout à fait préméditée.
Oui parce qu’incidemment, se mettre les indigènes à dos est idiot, déplacés, pauvres et aigris, ils massacrent ce qu’ils peuvent. Et puis, l’idée de sanctuaire, il faut plutôt permettre à la vie de circuler. Les écolos sont loin d’être forcément compétents, il faut dire qu’ils ont plus de ressentiment envers leurs congénères que d’amour et de connaissance de la nature.
Mais bref, comme leur vrai problème, c’est l’être humain, ils pourraient être un peu plus doués pour son éradication que pour le reste.
Ce serait triste pour nous.
Et pour l’intelligence : l’intelligence artificielle n’existe pas encore… Sans vouloir nier que certains animaux ont conscience d’eux-mêmes, on est loin de se poser des question de type pourquoi.
Et triste pour la planète : un astéroïde peut faire plus de dégâts que notre société de consommation voire toutes nos guerres.
Tout cela est désastreux, si les écologistes n’existaient pas, il ne faudrait pas les inventer.
On me dira qu’ils ne sont pas tous comme ça. Je dis comme pour les islamistes avec les musulmans voire tous les croyants : les crimes éhontés des uns ont des racines dans la mentalité des autres.
D’où souvent une certaine complaisance, voire une complaisance certaine.
Mais en somme, il ne faut pas s’étonner, vieux, d’être poussé à la poubelle comme on l’a fait d’autres vieux, et il ne faudrait pas trouver inconcevable que les écologistes abolissent notre espèce.
Tout abus encourage d’autres abus, et même, vu le comportement exploratoire des humains, de plus en plus grands abus.
D’un autre côté, il est bon de dénoncer des abus, peu importe lesquels, si tous, ou du moins sans partialité, est le mieux.
Car toute réduction d’abus décourage d’en produire d’autres, ou du moins incline à de moins graves, vu la prudence de la plupart des humains.
Le vieux est un humain comme un autre, il n’y a pas de gens subissant des violences sans en avoir produites qui ne soit dignes de compassion.
Mais je n’enferme pas le vieux dans la compassion ! A toute âge, on peut manifester comme la dame, aimer voire épouser plus jeune que soi comme madame Macron qui ne doit pas payer pour son mari non plus que les couples d’âge contrasté. L’amour ! En principe, presque tout le monde dit que c’est un beau sentiment voire qu’il faut aimer, ce qui le rend déjà aussi attirant qu’un devoir de vacances, mais dans les faits, certains s’acharnent sur des amoureux dont on comprend dès lors qu’ils veuillent être seuls au monde dans les moments où ils s’aperçoivent qu’ils ne le sont pas.
@ breizmabro | 25 mars 2019 à 17:23
« Je ne savais pas que la Suisse fabriquait et exportait des avions, merci donc de me fournir vos renseignements à ce sujet afin que je ne meure pas idiote avec mon QI de moyenne générale. »
Ben si ! Même que les avions reconnaissables à leurs plaques d’immatriculations « CH » décollent à partir du porte-avions le « Guillaume Tell » qui mouille (dans son froc) sur le lac Léman, occupé en ce moment par les Gilets jaunes d’Helvessie avec des lanternes.
Samedi 23 mars, à Montpellier, des policiers portent les gilets jaunes, ce qui leur permet de s’approcher des casseurs et de les interpeller.
Voilà une idée intéressante et efficace. Elle permet de contrer la critique aisée qui consistait à dire que l’Etat restait les bras ballants face aux casseurs.
A ceux qui pensent qu’un miracle se produirait si Macron se retirait, on peut rappeler le Hollande-bashing, le ras-le-bol de Sarko… Et il est sûr que le prochain président, après une adulation de courte durée, se verra imputer tous les maux du pays.
On observe aussi que, lors de l’élection présidentielle de 2017, il y avait plus de 25% d’abstention au second tour. Donc ce n’est pas la démocratie qui est en berne mais des électeurs qui vont à la pêche.
Le RIC est une illusion, une complexité inutile, un générateur de pagaille, voire une machine à refouler les présidents qui n’arrangerait rien.
Il faut commencer par aller voter.
@ sylvain | 25 mars 2019 à 17:59
OK il y a des avions immatriculés CH mais sont-ils FABRIQUES dans les usines suisses ?
@ breizmabro
Avions Pilatus
https://fr.wikipedia.org/wiki/Pilatus_Aircraft
Interview de Geneviève Legay sur le terrain à Nice (extraits) :
« On est là pour dire qu’on a le droit de manifester. »
« On quittera (la place) quand on voudra. Après, s’ils (les forces de police, NDLR) prennent la force, on verra bien », dit encore la septuagénaire qui porte un gilet jaune.
« Vous n’avez pas peur madame? », lui demande alors le journaliste. « Non, vous savez, j’ai 73 ans: qu’est-ce qui peut m’arriver ? Moi je me bats pour mes petits-enfants, 50 ans que je suis sur le terrain, donc voir ce que je vois aujourd’hui, c’est à pleurer », répond-elle. « Vous allez rester ici place Garibaldi ? », lui demande encore le journaliste. « Je resterai ici tant que je le déciderai moi », conclut avec aplomb Geneviève Legay »
Cette dame s’imaginait-elle que son âge pourrait l’exonérer de respecter la loi en bravant la police et en ignorant par trois fois les sommations ?
Quant à ses enfants, ils sont en dessous de tout en ayant l’outrecuidance de porter plainte connaissant leur mère et sa détermination à braver la loi pour faire le buzz et jouer les martyres pour une cause ultragauchiste qu’elle estime sans doute très noble ! Et contrairement à ce qu’elle proclame ci-dessus quel triste et mauvais exemple pour « ses petits-enfants » que cette mamie sectaire et vociférante.
@ Metsys | 25 mars 2019 à 16:45
Les librairies Maspero rue de la Huchette, toute une époque. Bien que n’étant nullement de gauche et encore moins d’extrême, j’y suis venue plus d’une fois dans les années soixante pour m’approvisionner en livres sur le tiers-monde ou les auteurs indiens, africains, sud-américains et antillais parmi les plus talentueux et prolixes, le seul endroit à l’époque où l’on trouvait (sans censure) ce genre de littérature.
Je voudrais faire mon mea culpa, oui, je me suis moquée de la Suisse, mais cela vient de mon penchant pour la galéjade, je ne suis pas fière, mais enfin, je n’arrive pas à en avoir honte.
Se moquer de la Suisse, d’après moi, doit être interdit, mais je ne connais pas le texte, c’est pourquoi, je ne crains pas de dire qu’il serait bon d’envahir la Suisse et dans la lancée, la Belgique, deux petits pays de gens insignifiants et débonnaires !
Bref ! Je veux sincèrement me corriger, et donc, je me suis intéressée rapidement à ce beau pays, que je trouve assommant, mais passons, et j’ai lu quantité de choses !!
Je ne dirais pas que je suis éblouie mais je n’en suis pas si loin qu’il y paraît. Ainsi, je découvre une Suisse, comment dire ? Une Suisse étrangement solide, oui, c’est le mot qui me vient, solide, ah ! non, il paraît qu’il faut dire solvable…
Voilà ! Et pour ceux que la Suisse pourrait intéresser, je ne suis pas mécontente de partager ce lien :
http://www.histoire-immigration.fr/dossiers-thematiques/caracteristiques-migratoires-selon-les-pays-d-origine/l-immigration-des-suisses
PS : Je viens d’apprendre à l’instant même que la Suisse fabrique proprement des armes qui éborgnent à merveille ! Bon sang ces Suisses, c’est autre chose tout de même…
@ breizmabro | 25 mars 2019 à 17:23
L’aviation légère de l’armée de terre en a été équipée et l’armée de l’air en a commandé :
http://www.rfi.fr/france/20170104-france-achete-17-avions-suisse-esperant-lui-vendre-rafales
Et voici le résultat :
https://www.aerobuzz.fr/defense/larmee-de-lair-leve-voile-futurs-pc21/
L’amateur de simulation aérienne que je suis l’apprécie…
@ sylvain | 25 mars 2019 à 17:59
@ breizmabro | 25 mars 2019 à 17:23
Un peu de respect s’il vous plaît pour les quelques marins de ce blog et les 600 de la Suisse !
Visitez le site : https://choualbox.com/k7G8
Puis cliquez sur : « La Suisse se dote d’un porte-avions »
Vous verrez que : Le premier porte-avions suisse a effectué son baptême de mer.
Ce blog manque de sérieux !
@ Robert Marchenoir 25 mars 2019 à 17:53
« Vous reconnaissez que la Suisse est un gros exportateur de produits pharmaceutiques… croyant réfuter ainsi le fait que la Suisse est un pays industriel. Et défendre votre thèse selon laquelle le pays vivrait essentiellement de ses banques, du tourisme et du chocolat (clicheton franchouille stupide) »
Décidément vous êtes incorrigible. Ce n’est pas parce que la Suisse exporte du tabac et des produits pharmaceutiques pour lutter contre, que, selon vos dires « c’est un grand pays industriel, qui exporte et vend dans le monde entier ».
C’est un petit pays qui exporte dans le monde : du chocolat, du lait et des produits laitiers, de l’optique, de l’horlogerie et, surtout, des compagnies d’assurances et ses courtiers. Point.
« Swatch, ça vous dit quelque chose ? »
Oui, c’est moche.
« Des activités dans l’automobile »
Comme Smart racheté par Mercedes, vous voulez dire…
« Parmi les 20 plus grandes entreprises suisses… »
C’est bon, moi aussi je peux aller me renseigner sur Wiki et lire que sur 42 000 M² il y a 300 banques.
« Il est bien question de banquiers qui roupillent sur l’argent des fraudeurs fiscaux français »
Non mais moi je vous parlais de la pauvre petite banque du XVIIIe siècle qui avait dû mettre la clé sous la porte pour refuser de supporter le poids étouffant de la législation étrangère 😀
– Votre argumentation est nulle et archi-nulle.
Tout ça pour nous dire que les Suisses sont meilleurs que nous parce qu’ils ont rejeté des mesures proposées par référendum telles que (4/5 au hasard)
Garantie du pouvoir d’achat et du plein emploi
Droits égaux pour les personnes handicapées
Services postaux pour tous
6 semaines de vacances pour tous
Pour la protection de salaires équitables
Pour une meilleure assurance-maladie
Trop forts ces Helvètes !
Motivation pour sauver le monde, en plus de soi, bien sûr, dont on peut se lasser, ou en plus, ses enfants et ses neveux, mais aussi ses anciens.
Ne pas avoir à se dire « il n’aura pas vu ça », ne pas avoir à lui laisser penser, « il faut que je meure pour ne pas voir ça », pouvoir proposer un monde présentable aux autres.
Les humains détruisent, mais je pense qu’on pourra leur devoir la prolongation de la vie sur notre planète.
Bien sûr, je trouve qu’on s’y prend un peu tard, et pas assez intensément.
Mais on commence :
https://www.ouest-france.fr/sciences/espace/espace-l-europe-devrait-participer-la-premiere-mission-de-defense-planetaire-5867681
L’Europe. Si seulement elle pouvait s’unir aussi bien pour le terrestre que pour le céleste !
@ Lucile
« Mais je suis d’accord pour défendre aussi la propriété. Vous voulez vraiment voir ce droit disparaître ? »
Ce droit – le seul pourtant à être qualifié « d’inviolable et sacré » – a quasiment perdu toute substance et il vaut mieux ne pas parler des autres.
Si nous ne pouvons même pas croire les textes fondateurs, comment pourrions-nous avoir confiance dans ceux qui s’en réclament avec des trémolos dans la voix ?
@ Lucile 15h46
« Le président de la République le premier, qui s’est cru autorisé à faire de l’ironie sur le cas de cette femme à qui il souhaite « un peu plus de sagesse » et autres commentaires aussi inutiles que moqueurs, qui ajoutent des injures aux blessures physiques »
Macron à peine rétabli (je ne serai plus blessant à l’avenir…) se vautre à nouveau dans les commentaires provocants.
Est-ce au Président de dicter aux Français leur comportement ?
Il s’érige à nouveau en donneur de leçons, en une sorte de petit père la morale qui du haut de ses quarante et un ans dispense sa pauvre science et surtout sa pauvre politique.
Et puis quitte à être désagréable j’ajouterai que la dame âgée n’a guère que 8 ans de plus que Brigitte: il pourrait être donc plus indulgent !
@ Garry Gaspary
« »La propriété, c’est du vol ! » n’est pas un slogan utopiste, mais bien une réalité sans laquelle vous ne pouvez saisir le moindre événement qui a lieu actuellement. »
Vous avez le droit de le penser et de nous ressortir cette vieille lune. Souffrez toutefois que le peu que je possède – à commencer par mon toit -, je le défende bec et ongles, au prix de ma vie si nécessaire. Je voudrais bien être certain que vous-même ne possédez rien !…
Il n’est d’ailleurs pas surprenant de voir que les pays dans lesquels la propriété privée était bannie ont – enfin – réussi à décoller dès que l’on a permis aux citoyens de posséder un lopin ou un modeste moyen de production.
Si la propriété, c’est du vol, son absence est une escroquerie.
@ breizmabro | 25 mars 2019 à 17:23
Avions de marque Pilatus.
https://fr.wikipedia.org/wiki/Pilatus_Aircraft
Pour ce qui est de l’armée de l’air, de ses écoles et de la PAF
http://www.opex360.com/2018/06/26/larmee-de-lair-prevoit-de-mettre-service-nouvel-avion-dentrainement-pilatus-pc-21-septembre-2018/
http://paras.forumsactifs.net/t18982-la-patrouille-de-france-va-voler-sur-des-avions-suisses
Voilà voilà.
Sur la Suisse.
La contribution de l’industrie suisse au PIB national est de 27 %, soit un pourcentage supérieur à plus de deux fois celui de la France… Son commerce extérieur est excédentaire.
Et ce n’est pas grâce au chocolat ou aux montres Jaeger !
Les images d’Épinal ont la vie dure !
___________
J’ai une supplique à formuler (et je crois l’avoir déjà dit) à l’attention de tous ceux qui écrivent des posts totalement abscons, pour ne pas dire imb.. (il y en a une jolie brochette sous le billet de ce jour). Arrêtez de vous écouter parler ou de vous regarder écrire. Cela dit, j’en ai pas grand’chose à faire !
@Caroff
Voilà ce qu’a dit le Président Macron:
« Quand on est fragile, qu’on peut se faire bousculer, on ne se rend pas dans des lieux qui sont définis comme interdits et on ne se met pas dans des situations comme celle-ci », tout en soulignant que « cette dame n’a pas été en contact avec les forces de l’ordre » (ce que vient de confirmer le procureur).
Je trouve cette déclaration pleine de bon sens et très éloignée de la langue de bois habituelle. Il faut savoir dire les choses.
Mélenchon, qui n’est pas à une stupidité près, devrait se renseigner sur ce que fait son ami Maduro: des centaines de morts. Il ne me semble pas qu’il ait protesté. Il est vrai qu’on est en France, et que là-bas, c’est la jungle !
@ fugace | 25 mars 2019 à 14:41
La liberté peut-elle autoriser de commenter un texte dont on avoue ne rien avoir lu ou juste une ligne et cesser lecture dès que le mot monnaie apparaît parce que ne connaissant rien sur elle vous l’avez en horreur et vous justifiez cette aversion par la citation d’Henry Ford qui suit:
« Il est appréciable que le peuple des nations, de cette nation, ne comprenne rien au système bancaire et monétaire, car si tel était le cas, je pense que nous serions confrontés à une révolution avant demain matin ».
Il me semble que vous vivez dans vos préjugés et ne faites aucun effort pour rechercher la réalité. Votre citation est faite par Charles Binderup (19 mars 1937). Cette citation est précédée de « C’est Henry Ford qui a dit, en substance, ceci », ce qui indique qu’il ne s’agit probablement que d’une paraphrase et non d’une citation exacte. Ce que Ford avait écrit dans « Ma vie et mon travail » (1923, en collaboration avec Samuel Crowther, p. 179 archive.org) était ce qui suit:
« Les jours s’écoulent vite lorsque la crainte d’une réduction du crédit sera mise à profit ou lorsque des slogans verbeux seront effrayants. Les gens sont naturellement conservateurs. Ils sont plus conservateurs que les financiers ».
Ceux qui croient que les gens sont si facilement entraînés qu’ils laisseraient les presses à imprimer couler de l’argent comme des billets de lait ne les comprennent pas. C’est la conservation innée de la population qui a permis à notre argent de rester bon, malgré les fantasques tours que jouent les financiers – et qu’ils recouvrent avec des termes techniques complexes.
Les gens sont du côté de l’argent solide. Ils sont tellement immuables du point de vue de l’argent sain qu’il est difficile de se demander comment ils considéreraient le système dans lequel ils vivent, s’ils savaient ce que l’initié pouvait en faire.
On ne doit pas se méfier de la monnaie mais de l’usage qu’en font certains. Grâce à la création de monnaie sans contrepartie on crée l’inflation et c’est ainsi que le Venezuela a procédé pour que la consommation ne puisse se faire qu’avec la monnaie des fonctionnaires et des militaires au service du pouvoir en place qui émet la monnaie et ainsi achète le vote et le survote.
Si vous voulez une citation authentique sur la monnaie, je vous suggère celle de Karl Marx : « La monnaie masque la réalité : la production et sa vitesse de circulation. »
De ce fait la monnaie n’est que l’ustensile qui permet la circulation de la production puis quand la production devient consommation, la monnaie devient ustensile qui comptabilise le partage de la consommation nationale entre tous les ayants droit à cette consommation grâce à la monnaie qui constitue les rétributions des actifs ou les attributions faites aux inactifs.
Il n’y a rien à craindre de la monnaie dite fiducie (confiance) d’être représentative à la fois de la valeur des choses qui va devenir rétribution des actifs ou attributions à des inactifs lesquels pourront en faire usage pour consommer ou bien de permettre à d’autre de consommer à leur place à charge de rendre la réciproque plus tard (emprunt) auquel cas ce service, à celui qui consomme par avance, mérite rétribution de celui qui diffère sa consommation.
Tout ce qui est à savoir sur la monnaie est dit, reste à savoir si les rétributions aux actifs ou les attributions aux inactifs sont équitables, ici demeure le seul problème de la monnaie.
@ Mary Preud’homme | 25 mars 2019 à 18:27
Votre commentaire est paradoxal.
Il est question de rallonger la durée du travail avant de pouvoir prendre sa retraite, parce que l’on vit plus longtemps donc on devrait travailler plus.
Par contre à partir de 65 ans on ne pourra plus participer à une manifestation ni donner son avis.
Tout cela pour que les retraités ne puissent plus manifester.
@ Paul Duret 23h21
Déclaration complète:
« Je souhaite d’abord qu’elle se rétablisse au plus vite et sorte rapidement de l’hôpital, et je souhaite la quiétude à sa famille mais pour avoir la quiétude, il faut avoir un comportement responsable. Je lui souhaite un prompt rétablissement, et peut-être une forme de sagesse, quand on est fragile, qu’on peut se faire bousculer, on ne se rend pas dans des lieux qui sont définis comme interdits et on ne se met pas dans des situations comme celles-ci. »
Je maintiens que ce n’est pas au Président de faire la morale, surtout après avoir adopté des comportements limites (Benalla, la fête du 14 juillet, les papouilles aux délinquants, etc.)….
@ anne-marie marson | 25 mars 2019 à 23:38
M’avez-vous lue ?
Il me semble bien que non.
On peut manifester à tout âge, sauf dans le cas où une manifestation est interdite sur un parcours donné. Or cette dame qui aurait pu manifester sur un autre parcours, autorisé cette fois, a bravé sciemment l’interdit comme elle s’en est d’ailleurs vantée auprès du journaliste qui l’interrogeait.
Elle s’imaginait sans doute que son âge (comme je l’ai dit et répété) l’exonérerait de respecter la loi. Qu’elle aurait un passe-droit pour cause de cheveux blancs !
Eh bien non Madame Marson, ce genre de chantage ne marche pas. C’est ce que j’ai voulu démontrer et qui tombe sous le sens.
Retraités ou pas tous ont même droit, ni plus ni moins, à 20 ans comme à 90. J’ai donc dit exactement le contraire de ce que vous avez compris.
Je vais beaucoup décevoir Madame Breizmabro et Robert Marchenoir, concernant les initiatives rejetées par le peuple suisse et pour des raisons opposées.
Je vais reprendre les trois premiers titres choisis par Madame Breizmabro:
1. Garantie du pouvoir d’achat et du plein emploi
2. Droits égaux pour les personnes handicapées
3. Services postaux pour tous
La première initiative s’intitule en réalité: « Initiative pour la monnaie franche » et elle concerne une proposition de remplacement d’un alinéa de l’article 39 de de la Constitution fédérale sur la Banque centrale.
L’initiative demande de remplacer le texte existant:
« La banque investie du monopole des billets de banque a pour tâche principale de servir en Suisse de régulateur du marché de l’argent, de faciliter les opérations de paiement et de pratiquer, dans les limites de la législation fédérale, une politique de crédit et une politique monétaire servant les intérêts généraux du pays. »
par:
« A.3 La banque investie du monopole des billets de banque a pour tâche principale de régler la circulation de la monnaie en Suisse de telle façon que le pouvoir d’achat du franc suisse reste constant ou autrement dit que l’indice des prix des marchandises de première nécessité reste constant, afin de garantir le plein-emploi des travailleurs. »
C’est évidemment moins sexy que de sous-entendre que les méchants Suisses étaient contre la garantie du pouvoir d’achat et du plein emploi en 1951.
La deuxième initiative « droits égaux pour les handicapés » demande l’introduction dans la constitution des textes suivants:
« 1Nul ne doit subir de discrimination du fait notamment de son origine, de sa race, de son sexe, de sa langue, de son âge, de sa situation sociale, de son mode de vie, de ses convictions religieuses, philosophiques ou politiques ou du fait d’une déficience corporelle, mentale ou psychique.
2La loi pourvoit à l’égalité de droit pour les personnes handicapées. Elle prévoit des mesures en vue de l’élimination et de la correction des inégalités existantes.
3L’accès aux constructions et aux installations ou le recours à des équipements et à des prestations destinés au public sont garantis dans la mesure où ils sont économiquement supportables. »
Dans le cas présent le Conseil fédéral a usé de son droit de faire une contre-proposition. Et c’est celle-ci qui a été acceptée par le peuple lors de la votation.
Voici la contre-proposition acceptée par le peuple:
« 2 Nul ne doit subir de discrimination du fait notamment de son origine, de sa race, de son sexe, de son âge, de sa langue, de sa situation sociale, de son mode de vie, de ses convictions religieuses, philosophiques ou politiques ni du fait d’une déficience corporelle, mentale ou psychique.
3 L’homme et la femme sont égaux en droit. La loi pourvoit à l’égalité de droit et de fait, en particulier dans les domaines de la famille, de la formation et du travail. L’homme et la femme ont droit à un salaire égal pour un travail de valeur égale.
4 La loi prévoit des mesures en vue d’éliminer les inégalités qui frappent les personnes handicapées. »
C’est vraiment horrible n’est-il pas ? J’en frémis encore.
La troisième initiative: « Services postaux pour tous » n’avait, quant à elle, plus de raison d’être, son texte ayant été intégralement repris dans le cadre d’une refonte complète de la loi sur la poste.
Et, contrairement à ce que chante Madame Breizmabro, la verte et protestante Suisse est largement plus catholique que protestante, 36% contre 24% !
Mais je ne vais pas polémiquer avec elle: je ne veux pas lui tirer des larmes en lui disant qu’Heidi n’a pas vraiment existé.
Je pense juste aux malheureux 200 000 français (170 000 frontaliers, dont des Bretons, plus des temporaires Schengen) qui déboulent tous les matins dans la région lémanique pour sculpter des coucous et se déguiser en marmottes testeuses de chocolat. Dure, dure la vie !
PS: je ne suis ni suisse, ni française, mais je réside dans l’arc lémanique. Personne n’est parfait !
Le président Freluquet 1er a raison d’être comme il est, et de ne pas en changer ! Preuve qu’à quarante ans on est fini et que donc il sera fragile à soixante-treize !
Et à soixante-quinze ans, il demande au fragile Alain Juppé de s’extraire de ses habitudes municipales pour se rendre au Conseil constitutionnel ?
Que fait Marlène Schiappa et son secrétariat d’Etat ?
L’industrie suisse représente 27% du PIB qui tourne autour de 600 milliards d’€. La France possède un PIB qui tourne autour de 2 300 milliards d’€.
Cela pour 8 millions d’habitants contre 70 millions en France.
Comparez ce qui est comparable.
@ Mary Preud’homme | 25 mars 2019 à 18:27
Peut-être, mais ce n’était pas la peine d’envoyer un Canadair éteindre un feu de cheminée. Autrement dit de faire charger une septuagénaire non armée par trente RoboCop dûment casqués, eux, et de lui occasionner ainsi plusieurs fractures du crâne.
La non réponse d’un moustique aux sommations d’usage ne dédouane en rien le char d’assaut d’avoir esquinté la chaussée en fonçant dessus !!
Il y a quand même des choses plus intelligentes à faire pour donner une leçon à tonton Xi sur le respect des droits de l’homme.
Les droits de l’homme, mais quelle idiote je fais, une mamie n’est pas un homme, même dûment pourvue d’une moustache naissante. Juste une emm..deuse de plus !
@ Alpi | 25 mars 2019 à 20:42
« Et ce n’est pas grâce au chocolat ou aux montres Jaeger ! »
Je n’en ai pas douté une seconde, je sais qu’ils ont d’autres sources de revenus. Par exemple ? L’emmental… 😀
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@ anne-marie marson 25 mars 2019 à 23:38
« Par contre à partir de 65 ans on ne pourra plus participer à une manifestation ni donner son avis »
Participer à une manifestation après 65 ans peut se faire sur un parcours non interdit et sécurisé. Quel besoin chez certains ou certaines, de vouloir à tout prix (*) manifester là où c’est interdit, et qui plus est après 70 ans !
La nature humaine m’étonnera toujours.
(*) Parfois c’est hors de prix…
@ Noblejoué | 25 mars 2019 à 19:25
Rassurez-vous, vu la tournure que prennent les événements, d’ici un siècle (peut-être avant) la race humaine aura disparu : surpopulation, pollution, conflits internationaux, catastrophes dues à l’inconscience de certains esprits malades.
Elle sera remplacée par des humanoïdes et robots sophistiqués obtenus grâce à l’IA, dernière création de l’intelligence humaine et notre bonne planète Terre ne s’en portera que mieux. Il faudra toutefois attendre encore quelques dizaines ou centaines de milliers d’années avant qu’elle soit totalement dépolluée et retrouve son apparence d’avant l’apparition de l’humanité.
Tous les plus grands auteurs de science-fiction l’ont dit, notamment Asimov, sans doute le plus visionnaire d’entre eux.
Je viens d’aller déposer un chèque à la banque, j’ai traversé une ville engourdie, croisé un fourgon, un petit camion, une fourgonnette, même une voiturette électrique de la Brigade des feuilles.
Emmitouflés serrés les uns contre les autres dans leur cabine, pourtant le soleil est doux, l’air est sain, le ciel bleu…
Ce n’est pas possible, notre PIB est surévalué, loin de la chanson de Jacques Dutronc sur Paris, pas de jaunes sur les ronds-points, que du vert mais rivé derrière le volant, figé, immobile, l’ennui peut-être.
« Modestement, avec ce billet, je verse mon écot au débat public et médiatique. » (PB)
Au moins quelqu’un qui participe.
Allez donc savoir pourquoi je dis cela, sans doute parce que je me préparais à tondre et que mon esprit était tendu vers une hauteur de coupe à régler, mon noisette n’était pas encore prêt, sous le plus beau panorama du monde bien sûr, allez, nouvelles du jour pour commencer une belle journée.
https://youtu.be/lDW9I87vJtA
Que du cliché tout cela.
Chouard ne débat pas dans les formes policées et les Gilets jaunes font des fautes d’orthographe.
Mais à un moment il se s’agit plus d’être suffisamment bien poudré ou maquillé pour être présentable.
M. Bilger,
Les Black Blocs bénéficient de l’insigne avantage de l’initiative. La force publique, policière ou militaire, est quant à elle réduite à la passivité. Elle attend l’événement et autant qu’elle le peut essaie de le prévenir. Mais à ce jeu élémentaire de tactique, l’avantage va toujours à l’initiative: les ressources pour garantir l’ordre public en tout temps et en tous lieux étant assez évidemment insuffisantes. Les Blacks Blocs n’allaient donc pas intervenir ce samedi. Ils attendront tranquillement que le dispositif se relâche comme il le fait chaque fois tant les forces ont besoin de relâchement.
On jugera bien de l’ineptie de réquisitionner des militaires non gendarmes, avec des fusils d’assaut, pour opposer leur résistance à une foule en colère le moment opportun. Du sang coulera, inéluctablement…
Peut-être observera-t-on aussi ici ou là la défection des forces militaires. Pourquoi donc de pauvres hères en arme, dont le pouvoir se soucie ordinairement comme d’une guigne, voire qui les a quelquefois ouvertement méprisés, défendraient-ils ce pouvoir plutôt qu’ils n’agréeraient la colère populaire ? Par fidélité à un concept abstrait, la République ? Par fidélité à un pouvoir dont la représentativité véritable est très basse ?
Ce qui m’apparaît aujourd’hui une évidence est la vulnérabilité des institutions et la précarité des hommes qui les gouvernent. Les temps sont subversifs et le pouvoir fragile et faible.
@ Catherine JACOB | 26 mars 2019 à 08:20
La charge des policiers ne visait pas cette dame et aucun policier ne l’a blessée ce qui a été confirmé par le procureur ; elle a tout simplement buté sur un obstacle en voulant s’enfuir, laquelle chute a occasionné ses blessures. Dommage pour cette dame mais avouez que porter plainte en pareil cas est pour le moins gonflé de la part de la famille !!
Par ailleurs, si vous voulez venir donner des cours de maintien de l’ordre et des conseils (de douceur) aux CRS cantonnés à Bièvres ou aux gendarmes mobiles lors de leur entraînement à Saint-Astier, vous êtes la bienvenue ! D’autant qu’il semblerait que ledit maintien de l’ordre ou la répression contre les dissidents, émeutiers etc. à mobilité ralentie, réduite, voire porteurs de cannes et autres déambulateurs ne soient toujours pas à l’ordre du jour dans l’enseignement de nos policiers et gendarmes.
Grosse lacune !
@ Achille
J’aimerais mieux que les humains survivent et se perfectionnent mais si les IA arrivaient avant qu’on se tuent – elles ne pourraient pas émerger toutes seules actuellement si des écolos nous tuaient – ce serait mieux que rien.
Asimov est un génie, peut-être un peu optimiste, notamment sur les relations humains-robots. Ces robots sont quasiment des anges avec nous ! Je doute d’un tel futur, comme je doute, certains le croient, qu’on leur donnera leur liberté de bonne grâce, après un procès.
Quoi que je fasse tout pour que les merveilles arrivent, je sais bien qu’avec nous les démons sont plus probables.
@ Christine L.
Oui ! Et ensuite il vaut mieux ne pas lire certains journaux paraissant en Suisse francophone, le gouvernement français pourrait avoir un retournement de rétine…
Eux, ont conservé une vraie formation en apprentissage, ce qui les distinguera toujours des faux intellos français qui ne jurent que par la fac pour former la jeunesse !
Quand on se prend à penser à tous les ateliers qui ont fait les chefs-d’oeuvre du Quattrocento, on se prend à penser aussi que le monde ne vit plus en accord avec lui-même et le temps.
Mais on ne va pas chipoter quand le site viticole de Lavaux est classé au Patrimoine mondial de l’humanité parce qu’il est magnifique et dépasse avec le Lac Léman en contre-bas, les Alpes en face et la voie ferrée qui serpente à flanc, tant d’autres sites de par le monde.
« On jugera bien de l’ineptie de réquisitionner des militaires non gendarmes, avec des fusils d’assaut, pour opposer leur résistance à une foule en colère… »
Rédigé par : Paul | 26 mars 2019 à 10:45
Mieux vaut s’informer avant de colporter ce genre de ragots et autres rumeurs infectes Monsieur Paul :
En réalité :
Les militaires de la mission Sentinelle sont – uniquement – réquisitionnés, sous la responsabilité d’un OPJ (coordonnateur de l’autorité civile et militaire en cas de violences des manifestants) pour faire des gardes statiques devant certains édifices publics d’importance ou zones sensibles. Ils ne peuvent donc riposter ni prendre aucune initiative (mission qui revient uniquement aux CRS, gendarmes mobiles et autres unités de la sécurité publique) sauf en cas de légitime défense.
Afin de libérer les forces de sécurité de la police (CRS) et de la gendarmerie (mobile) affectées trop souvent à des tâches annexes de plantons, au détriment de leur métier qui consiste justement à faire du maintien de l’ordre et de la répression d’émeutes, et qui sont formés et entraînés pour cela.
Est-ce clair ?
Comme ceci le montre, l’horlogerie est liée à la haute technologie :
https://www.hautehorlogerie.org/fr/encyclopedie/histoire-de-lhorlogerie/
@ Christine L. | 26 mars 2019 à 05:49
J’ai beaucoup aimé votre intervention démystificatrice, agrémentée de plus d’un humour pince-sans-rire.
Et donc, pourriez-vous nous en dire davantage sur la Suisse ?
@ Daniel Ciccia
« La France possède un PIB qui tourne autour de 2 300 milliards d’€. »
Y compris, si je ne m’abuse, la curieuse part de « PIB » attribuée au secteur public, comme s’il produisait quelque chose au lieu de coûter.
De l’art de truquer les statistiques…
@ Christine L. 26 mars 2019 à 05:49
« Je vais reprendre les trois premiers titres choisis par Madame Breizmabro »
Déjà bonjour la sélection.
« Et, contrairement à ce que chante Madame Breizmabro, la verte et protestante Suisse est largement plus catholique que protestante, 36% contre 24% mais je ne vais pas polémiquer avec elle: je ne veux pas lui tirer des larmes en lui disant qu’Heidi n’a pas vraiment existé »
Quoi !? Heidi n’a pas vraiment existé ! Vous osez ici piétiner toute mon enfance !!
Mon banquier lausannois m’aurait-il menti !? (Je n’ose le croire, un banquier suisse ne ment pas puisqu’il est protestant).
Par contre dire « 170 000 frontaliers, dont des Bretons » ça ça m’en a bouché un coin 😀
Adéo Christine L 😉
@ Mary Preud’homme
Non Madame Preud’homme, ce n’est pas clair du tout ou cela ne l’est que sous son aspect théorique et non pas pratique. Quel que soit le schéma – lutte contre le terrorisme ou protection des bâtiments publics – la force Sentinelle agit toujours dans le cadre de la réquisition.
Abordons l’aspect pratique, quand les soldats ont eu à recourir à la force dans le cadre de la lutte contre le terrorisme. Dans aucune situation, il n’y avait d’OPJ à proximité. La possibilité d’en joindre un par radio était également impossible en raison de l’immédiateté de la situation. Les soldats ont alors agi dans le cadre exclusif de la légitime défense. Prenons maintenant la situation de la protection des bâtiments publics. Croyez-vous que derrière chaque groupe de soldats, il y aura un OPJ ? Admettons même qu’il y en ait quelques-uns à proximité. Croyez-vous vraiment que dans la confusion d’un mouvement de foule agressif, un OPJ pourra se faire entendre ? Vous êtes bien naïve si vous le pensez.
Considérez alors les moyens dont disposent les soldats: leur gilet pare-balles, leurs fusils, une lacrymogène et un bâton. Que se passe-t-il quand 100 émeutiers violents assaillent un lieu ? Que feront les soldats, ne bénéficiant ni de boucliers, ni de grenades de désencerclement, ni de LBD, ni de canons à eau pour tenir à distance la foule, sans même parler de formation adaptée ? Laisseront-ils la foule venir à eux ? Si c’est le cas: ils sont perdus et leurs armes sont subtilisées. Sinon, ils tueront ou blesseront. Si même un OPJ était présent, rien n’y changerait. Croyez-vous qu’ils obéiraient à un OPJ leur interdisant le tir au risque d’y laisser leur peau ?
Que disent le Gouverneur Militaire de Paris, l’ancien directeur de l’Ecole de Guerre, le général Desportes et d’autres ? Que l’emploi des armes est possible. Bien sûr en cas de légitime défense. Bien sûr. Comment la proportionnalité dans la riposte est-elle possible dans une telle configuration ? Dites-moi… Elle ne l’est pas. N’avez-vous pas vu ou entendu quelques histoires où des militaires de la force Sentinelle se sont trouvés pris à parti dans des manifestations violentes ? Savez-vous alors que leurs armes étaient braquées, armées, en direction des émeutiers ? A quoi a tenu le basculement ? A presque rien.
Donc oui, Mme Preud’homme, c’est bien clair pour moi: il y aura à un moment du sang qui coulera, soit chez les émeutiers, soit chez les soldats de la force Sentinelle. Votre agressivité montre le parti pris. Votre discours est théorique, abstrait et par conséquent inadéquat. On ne fait pas face à la violence de manière abstraite mais avec ses tripes.
@ yoananda | 26 mars 2019 à 10:21
« Chouard ne débat pas dans les formes policées et les Gilets jaunes font des fautes d’orthographe. Mais à un moment il se s’agit plus d’être suffisamment bien poudré ou maquillé pour être présentable. »
Ta-ta-ta. Il ne s’agit pas de formes, ni de fautes d’orthographe. Chouard est socialiste, et les Gilets jaunes aussi. Ne faites pas l’imbécile. Recycler des « éléments de langage » pompés dans les pires sites de désinformation d’Internet (le prétendu « poudrage » d’Emmanuel Macron) ne changera rien au fond : soit vous êtes libéral, et respectueux de la démocratie, soit vous êtes socialiste (et nihiliste de surcroît, à l’instar des Gilets jaunes). Zere iz no alternative.
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@ Giuseppe | 26 mars 2019 à 10:05
« Ce n’est pas possible, notre PIB est surévalué. »
Évidemment : la « production » des fonctionnaires est comprise dedans… et elle représente 57 % du total !
Quant au chiffre d’affaires des entreprises privées, il se fait largement en dehors du territoire national. S’il n’y avait pas les riches Chinois et Américains pour acheter la production de LVMH, ce ne sont pas les Français pressurés de taxes qui pourraient les remplacer !
Et voilà pourquoi votre balade matinale est si tranquille… (Au passage, félicitations pour parvenir à des constatations économiques fondamentales à partir d’observations de détail de la vie quotidienne… ce genre de bon sens est assez rare.)
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@ Daniel Ciccia | 26 mars 2019 à 06:35
« L’industrie suisse représente 27% du PIB qui tourne autour de 600 milliards d’€. La France possède un PIB qui tourne autour de 2 300 milliards d’€. Cela pour 8 millions d’habitants contre 70 millions en France. Comparez ce qui est comparable. »
Et ? Donc ? En quoi n’est-ce pas comparable ? Puisque l’économie suisse est plus petite que celle de la France, alors il en résulte que la Suisse n’est pas un pays industriel, ce qui était le fond du débat, et le contraire du cliché français imbécile ? Il en résulte qu’un pays libéral, et donc qui travaille, n’est pas infiniment plus prospère qu’un pays socialiste, et donc qui peigne la girafe, ce qui était le fond du débat ?
Une fois de plus, on voit ici à l’œuvre le fameux « c’est pas comparable » : tantôt les autres pays sont trop petits, tantôt ils sont trop grands, tantôt on n’y parle pas assez français — enfin bref, ça ne va jamais.
La France est un pays spécial, unique au monde, qui ne saurait prendre exemple sur ce qui se fait ailleurs, surtout quand ça marche. Nous, c’est pas comparable. On se vautre dans la pauvreté et la mauvaise foi, mais c’est parce que nous sommes de pauvres victimes et que le monde ne nous reconnaît pas à notre juste valeur. (Comme les Russes.)
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@ Christine L. | 26 mars 2019 à 05:49
Vous pinaillez, comme tous les socialistes. Vous extrayez quelques lignes de trois initiatives populaires suisses que j’ai citées, et vous tentez d’en conclure… quoi, exactement ? Que les Suisses sont socialistes ? Qu’ils sont anti-libéraux ? Qu’ils ont fait les même choix économiques, politiques et philosophiques que les Français ?
J’ai dû citer une cinquantaine de référendums suisses, où les Suisses se sont, à chaque fois, prononcés dans le même sens : un sens libéral. C’est un fait que les Suisses ont, parfois à plusieurs reprises, voté contre la réduction du temps de travail, contre le salaire minimum, contre la baisse de l’âge de la retraite, contre l’augmentation de la durée des congés payés, contre la nationalisation de l’assurance-maladie… donc exactement dans le sens contraire du consensus absolument général, en France.
C’est un fait que la dépense publique est infiniment plus basse en Suisse qu’en France, que l’État y est maigre et modeste contrairement à la France, que les lois réglementant le travail y sont infiniment moins nombreuses, que les Suisses pris individuellement sont infiniment plus prospères que les Français, et ainsi de suite.
Et tout votre pinaillage n’y changera rien. Si vous voulez critiquer le libéralisme, ayez au moins l’honnêteté de le faire sans tordre la réalité.
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@ anne-marie marson | 25 mars 2019 à 23:38
« Par contre à partir de 65 ans on ne pourra plus participer à une manifestation ni donner son avis. Tout cela pour que les retraités ne puissent plus manifester. »
Votre malhonnêteté est éclatante. Où avez-vous vu que le gouvernement veuille interdire aux vieux de manifester et de donner leur avis ?
Ce que disent les gens auxquels il reste une once de sens des responsabilités, c’est que lorsqu’on est un vieillard, il est stupide de prendre part à des manifestations dont on sait qu’elles sont susceptibles de dégénérer en violences. C’est qu’il est stupide de jouer les jeunettes à l’âge de 73 ans. C’est que « manifester » à la française, c’est un sport de jeunes.
Et que c’est un acte anti-social, en plus, lorsque, comme ce fut le cas à Nice avec cette militante d’une organisation communiste, on fait obstruction à la nécessaire action des forces de l’ordre. Cette dame, les photos le montrent très clairement, a encombré le chemin des gendarmes lorsque ceux-ci ont eu besoin de faire leur travail. Avec son âge et son embonpoint, elle ne pouvait s’imaginer pouvoir déguerpir rapidement en cas de grabuge.
Pire encore, sa famille refuse d’assumer ses responsabilités en son nom, et se permet de porter plainte contre l’État. Alors que, nous l’apprenons maintenant, elle avait, avant sa chute, manifesté dans une zone interdite : c’est donc une délinquante.
Mais c’est bien le but de ces communistes malhonnêtes : gêner l’action de la police en occupant le terrain, sous prétexte de « droits » imaginaires. Et en vertu de leur sens subversif tout à fait réel. Et tout à fait organisé.
Votre mensonge est d’autant plus éclatant, que le procureur a pris grand soin de déclarer aux médias que lors de sa chute, la responsable d’Attac se trouvait juste en dehors de la zone interdite. La dédouanant ainsi, de façon manifestement complaisante. Il est d’autant plus éclatant, que les responsables du gouvernement, tout au long de cette crise des Gilets jaunes, n’ont cessé d’affirmer (bien à tort, à mon avis) le droit des citoyens à manifester pacifiquement.
Bloquer la circulation pendant des mois à travers le pays, ce n’est pas « manifester », et c’est encore moins « manifester pacifiquement ». Ce mouvement n’a jamais été pacifique. Dès le début. Mais les Français sont tellement habitués à user de la violence, pour voler leurs concitoyens par l’intermédiaire de l’État, qu’ils ne s’en rendent même pas compte.
@ Paul | 26 mars 2019 à 17:19
Ce discours abstrait et inadéquat comme vous dites est pourtant celui de commissaires de police de sécurité publique, de commandants de CRS, ainsi que des officiers de la gendarmerie mobile.
Mais peut-être en savez-vous plus long que ces professionnels du maintien de l’ordre !!!
Amusant !
@ Robert Marchenoir
« Évidemment : la « production » des fonctionnaires est comprise dedans… et elle représente 57 % du total ! »
Encore une fake news ! Comment les fonctionnaires qui sont environ 5 000 000 pourraient-ils à eux seuls compter pour 57% du PIB alors qu’il y a près de 30 000 000 d’actifs en France ?
Je vous signale par ailleurs que ce que les groupes français produisent à l’étranger ne rentre pas dans le PIB français.
@ Robert Marchenoir | 26 mars 2019 à 18:21
Bob – je me permets -, le PDG qui a embauché une partie de notre génération ne nous a jamais demandé nos diplômes, après un entretien plutôt rapide il nous a demandé d’être curieux, et attribué un droit à l’erreur à assumer jusqu’au bout, et après au boulot !
Il faut savoir que le milieu que je connais est un des rares qui offre des perspectives de carrière majeures, sans lampions mais le bonheur en prime pour ceux qui sont curieux… et dont le bon sens est un meilleur allié que le diplôme, avec savoir lire, écrire et compter (chez nous pas trop soustraire).
Il faut savoir aussi que quand on est jeune et désargenté, le bon sens vous fait apprendre vite le fonctionnement du moteur à explosion à 2 temps (celui des mobylettes) au début, et 4 temps par la suite (celui de la 4 CV dans l’atelier solidaire de l’ENI, qu’il nous arrivait de squatter).
Si vous saviez tout ce que l’on peut faire avec les opérations de base… Tiens, si le montant de votre chèque est à la hauteur, demain on vous loge dans le bâti de vos rêves. Quoique peut-être vous vous en fichez.
Bob – je me permets – je me suis éloigné mais peu importe, j’ai bien aimé Béchamel, les œufs à la béchamel de ma grand-mère… cela n’a rien à voir mais vous m’avez fait prolonger une belle journée, cela n’a pas de prix.
Alors Béchamel plus tard.
@ Paul | 26 mars 2019 à 17:19
Vous n’avez toujours pas compris que la force Sentinelle ne va assurer que des gardes statiques sous la responsabilité des personnels fonctionnaires (CRS) et militaires (gendarmes mobiles) spécialisés, eux et essentiellement eux, en maintien de l’ordre.
Inutile donc de nous ramener les prétendues réflexions sur la question de je vous cite :
« le Gouverneur Militaire de Paris, l’ancien directeur de l’Ecole de Guerre, le général Desportes… » pour avoir raison…
Personnellement, je préfère m’en tenir à ce que disent de vrais professionnels du service d’ordre, qu’ils soient commissaires de police de la Sécurité publique, commandants de CRS ou officiers de gendarmerie.
Il y a des vieux dénoncés comme à envoyer en maison de retraite par ceux qui devraient les aider à se maintenir à domicile, des vieux plus prudents et tragiques qui préfèrent se passer d’aide et mourir en se passant de soin chez eux pour éviter la maison de retraite.
Dénoncés par qui est censé vous aider ! Quand la culture est si résolument contre un groupe, il lui faut se défendre comme il peut.
Il y a chantage et compagnie contre la maison de retraite que j’ai montré dans un lien que je repasse. Espérons que quelques personnes liront et appliqueront ce qui peut les sauver ou envoie le mot aux autres :
https://www.soignantenehpad.fr/pages/sur-le-net/personnes-agees-comment-faire-pour-eviter-la-maison-de-retraite.html
Et j’y pense, si on veut quand même se faire aider : en employant quelqu’un qui ne relève que de soi, pas d’un organisme lié à un autre ou à l’idée de santé à tout prix passant par une mise à l’écart dont on ne veut pas.
Je sais, c’est plus cher. Mais soit on a les moyens de tenir quelqu’un, soit non et c’est lui ou plutôt l’organisme qui le chapeaute qui vous tient. Si on n’a pas les moyens, mieux vaut éviter à mon avis.
Et les gens demandant une aide à la famille, aux voisins peut-être, qu’ils finissent par indisposer de sorte que tout le monde appuie par exemple l’hôpital faisant signer son consentement à aller en maison de retraite quand on est dans les vapes.
De sorte que des gens préfèrent mourir avant l’heure et sans soin. Le soin à tout prix qui tue la liberté, et finalement, chez d’autres, le soin, gens voulant éviter la relégation, et souvent, il faut bien le dire, les mauvais traitements.
On dit toujours de se soigner pour vivre longtemps. Certes, mais pour aboutir en maison de retraite ?
De sorte qu’il peut se faire que des gens ayant évité les médecins toute leur vie, et donc point des souffrances pourtant soulageables, s’épargnent le pire. Combien et à quel prix ?
Il faut abolir la paranoïa des médecins rendant ou maintenant les gens malades pour le bien de leur compte en banque, mais aussi la perspective de finir dans un dépotoir à vieux.
Le soin doit être à la fois plus reconnu et épuré de coercition et de maltraitance.
Quand on maltraite un enfant, il en subit les conséquences toute sa vie, quand on maltraite un ancien, on ajoute à l’amertume de la décrépitude et de la fin celle que l’extérieur puisse redoubler les tourments de l’intérieur.
C’est, dans les deux cas, expression un peu passée de mode mais combien vraie, une double peine.
@ Catherine JACOB | 26 mars 2019 à 08:20
Excellent !
@ Catherine JACOB
« Les droits de l’homme, mais quelle idiote je fais, une mamie n’est pas un homme, même dûment pourvue d’une moustache naissante. Juste une emm..deuse de plus ! »
Les droits de l’homme sont complémentaires des devoirs de la femme 😉
Je sens que Landerneau va encore laisser échapper une bronca mémorable.
Bon, je me cache sous le tapis…
@ Paul Duret | 26 mars 2019 à 20:53
« @ Robert Marchenoir – Évidemment : la « production » des fonctionnaires est comprise dedans… et elle représente 57 % du total ! »
« Encore une fake news ! Comment les fonctionnaires qui sont environ 5 000 000 pourraient-ils à eux seuls compter pour 57% du PIB alors qu’il y a près de 30 000 000 d’actifs en France ? »
Pinaillage et faisage d’imbécile sont les mamelles de la France (de gauche).
Quand je dis que la production des fonctionnaires est comprise dans le PIB, et qu’elle représente 57 % de ce dernier, il faut évidemment comprendre : la dépense publique représente 57 % du PIB.
Le type à peu près intelligent et honnête comprend, et s’abstient de faire des remarques.
Le pinailleur socialiste joue au c…, et fait semblant de comprendre qu’il s’agit exclusivement du traitement des fonctionnaires. Comme si la production des fonctionnaires ne comprenait pas, non seulement leur salaire, seule approximation disponible de la production d’une administration au sens strict, mais aussi tout le reste de la dépense publique qu’ils ordonnent et génèrent.
Comme si l’important, dans la remarque que je faisais à Giuseppe (qui l’a fort bien comprise, lui) n’était pas la constatation que la dépense publique en France est énorme, excessive, un record mondial, qu’il s’agit là d’un fait indubitable, et que cela fausse complètement les statistiques du PIB. Puisqu’il s’agit d’une fausse production, et même pour une part importante d’une anti-production, d’un anti-travail qui empêche le secteur libre de produire et de créer des richesses.
Comme si vous étiez le directeur de l’OCDE, moi celui de la Banque mondiale, et que nous devisions sur la précision de nos statistiques respectives à un demi-point près.
Comme si ce chiffre de 57 % n’était pas le chiffre officiel, établi, contesté par personne (merci de ne pas m’objecter que depuis jeudi soir, on en est en fait à 56 % et des brouettes).
Maintenant, si vous voulez vraiment pinailler sur les statistiques, réfléchissez à cette autre distortion : les « actifs », comme vous dites, comprennent aussi… les chômeurs. Or, il n’y a pas de chômeurs chez les fonctionnaires, et pour cause.
Calculer le pourcentage des fonctionnaires parmi la population active, ratio couramment évoqué, minimise donc fortement leur poids réel. Pour être honnête, il faudrait comparer le nombre des fonctionnaires au nombre total des personnes pourvues d’un emploi.
Et ce chiffre serait encore largement sous-évalué. Il faut, en effet, ajouter aux effectifs des fonctionnaires tous les « associatifs » qui vivent exclusivement, ou essentiellement, des subventions de l’Etat, et qui sont donc des crypto-fonctionnaires.
@ Mary Preud’homme
Madame, comme dit bien l’adage: il n’est pire sourd que celui qui ne veut pas entendre.
Figurez-vous que je suis un de ces professionnels dont vous parlez. Figurez-vous encore que parmi mes hommes, il en est qui ont déjà eu à ouvrir le feu et à tuer sur le territoire national. Je vous le concède, il ne s’agissait pas de foule mais de terroristes. Oui aussi, ce ne sont point mes hommes qui ont eu à se mettre en position de tir face à des manifestants, mais j’en ai eu le témoignage direct et précis. Parce que je commande à de tels hommes, mon jugement sur ces points est éprouvé, tout comme celui des différentes autorités que j’ai évoquées. En ma qualité de chef, je dois prévenir tout type d’événements et suis parfaitement capable d’en estimer les occurrences et les conséquences. C’est mon métier et, depuis vingt-cinq ans, je passe le plus clair de mon temps à envisager ces diverses hypothèses.
Vous avez le raisonnement fallacieux de l’idéologue. Il est juste de contrer l’erreur. Une fois encore et ce sera la dernière, je vais exposer la situation. Les lecteurs intéressés par la question auront alors suffisamment d’arguments pour se faire une opinion. Il n’est pas anodin d’ailleurs que vous n’opposiez rien de bien consistant et ferme à mon propos sinon que les décideurs ou les inspirateurs de cette mesure l’avaient faite le plus lucidement et le plus judicieusement possible qu’il soit. D’un vœu pieux, il ne suit pas nécessairement des effets appropriés. Les sourds, eux, le demeureront selon la volonté qui les incline. Pour ce qui nous concerne, donnons-nous rendez-vous dans quelques mois. J’ose penser que vous aurez assez d’honneur pour ne pas vous dédire quand l’occurrence que je présage pour certaine se réalisera.
Ainsi donc les militaires de la force Sentinelle assureront « des gardes statiques sous la responsabilité des personnels fonctionnaires (CRS) et militaires (gendarmes mobiles) spécialistes en maintien de l’ordre ». Qu’est-ce qu’une garde statique ? Pour simplifier, c’est la protection d’un bâtiment, d’une zone ou de ses occupants, contre quelque chose, quelqu’un qui pourrait vouloir y attenter. Il y a donc un risque que l’on veut éviter et c’est la raison pour laquelle on destine une force pour s’opposer à ce risque. Est-ce que ce que l’on protège a de la valeur ? Oui, assurément sinon on se contenterait d’un dispositif d’alarmes ou d’agents de surveillance privés. Quel est la nature du risque principal ? Il est d’émeutiers qui feraient irruption dans ces bâtiments et en menaceraient les occupants: M. Griveaux doit s’en souvenir ! Le risque est tel qu’on estime qu’il faut en armer ses défenseurs.
Depuis plus de cinquante ans, on oppose à des émeutiers des forces spécialisées dans le maintien de l’ordre. Depuis des mois, on a continué dans cette doctrine. Pourquoi cela ? Parce que l’armée n’est dévolue au maintien de l’ordre qu’à titre exceptionnel quand le régime politique vacille et qu’il faut le plus haut niveau de force pour le soutenir. Faut-il rappeler toutes les révoltes populaires du XIXe siècle, la Commune de Paris, le 6 juin 1934 et bien d’autres… Quel résultat a suivi l’emploi de la force militaire ? Il y eut quelques morts…Ainsi, aujourd’hui, ce serait différent parce que vous le décrétez ! Les émeutes actuelles n’ont-elles pas un haut niveau de violence ?
Revenons donc à l’assaut sur les locaux de M. Griveaux. Imaginons des émeutiers furieux et vindicatifs, jouissant de l’avantage de l’initiative, contournant les barrages policiers. Ils font irruption dans la cour de M. Griveaux, armés de bâtons contondants, de pieux, de pavés, de cocktails Molotov, de tronçonneuses, que sais-je encore ? Survient un OPV: « Messieurs les militaires, vous n’êtes pas en situation de légitime défense, je vous interdis de faire usage de vos armes ». Oui, allez dire cela à M. Légionnaire, ou à M. Parachutiste. Vous imaginez la scène ? C’est la prise de la Bastille que vous voulez renouveler ?
Ma petite Dame, vous qui concevez vos hautes opinions bien tranquillement assise dans votre fauteuil, je vais vous rappeler quelques vérités élémentaires. Un militaire obéit à son chef. Son chef est un militaire. L’autorité publique requiert la force militaire pour produire un effet. Le chef militaire décide seul des moyens et garde seul l’autorité sur ses hommes pour produire cet effet. Et ce n’est que parce que ses hommes savent que le chef veillera sur eux et leur sûreté qu’ils lui obéissent.
Madame, dans votre raisonnement abstrait, vous laissez à penser que les militaires de la force Sentinelle sont de parfaits supplétifs des forces de l’ordre. Vous avez tort de le penser. Nous avons notre propre honneur et nos propres devoirs. Mon premier devoir en qualité de chef est de faire en sorte que mes hommes restent vivants. Avec nos seuls fusils, nous n’irons pas loin. Si des émeutiers arrivent en nombre sur mes hommes et qu’un tir de semonce ne les arrête pas, je donnerai l’ordre d’ouvrir le feu sur la foule. J’irai en prison à cause du défaut de proportionnalité dans la riposte. Mais ma décision et ma loyauté aura sauvé mes hommes. Voilà dans quelle situation délicate nous met le choix du gouvernement. C’est une faute. Il n’est pas anodin d’opposer des soldats à des émeutiers. Vous pensez que c’est impossible. Dans ce cas, il n’y a pas besoin de protection. Mais justement, il est besoin de protection.
A provoquer un risque, à la fin il se réalise…
@ Robert Marchenoir
Vous oubliez de dire que dans la dépense publique (qui effectivement représente 57% du PIB), il y a bien sûr le traitement des fonctionnaires mais aussi, les subventions à l’industrie, l’aide au logement, le RSA, l’aide aux chômeurs et donc toutes les dépenses sociales.
Celles-ci ne sont pas imputables à la fonction publique car ce sont les hommes politiques qui les ont mises en place.
On ne peut donc pas affirmer que la « production » des fonctionnaires représente 57% du PIB.
@ anne-marie marson | 27 mars 2019 à 08:11
Si je comprends bien, à vos yeux, il serait excellent de commenter une information que l’on n’a pas suivie, et en conséquence pas comprise dans ses circonstances, développements et conséquences.
Ce en quoi Catherine Jacob – au demeurant incollable sur le Japon, mais fort limitée, voire trop souvent caricaturale ou fantaisiste, quand il est question de problèmes de sociétés chez nous – excelle.
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@ Noblejoué | 27 mars 2019 à 07:00
La mise à l’écart programmée de la vieillesse (cf hospices des vieux) ne remonte qu’à la deuxième moitié du XXe siècle. Elle est donc fort récente. Pratique d’exclusion qui s’est amplifiée au point de devenir une quasi-institution avec l’allongement de la durée de vie.
Preuve s’il en était besoin que ce qui aurait été gagné (grignoté) en temps, au lieu d’être une preuve de progrès est plutôt une régression, tout d’abord en termes de simple humanité.
@ Paul | 27 mars 2019 à 16:27
Mon petit monsieur, vous êtes plutôt pathétique dans votre entêtement à avoir le dernier mot.
Après plusieurs posts signés Paul, voilà que vous prétendez exercer des fonctions militaires (avec grade conséquent) qui vous donnerait plus que d’autres voix au chapitre. Personnellement, permettez-moi d’en douter eu égard à la manière dont vous avez abordé le sujet initialement.
En effet il m’étonnerait qu’un militaire comme un policier de haut rang vienne sur ce blog (à condition d’en avoir le temps) nous faire part de ses observations et de son expérience sur un sujet précis sans décliner au moins sa qualité (à défaut de publier sous son patronyme).
Vous êtes donc, hélas, disqualifié sur ce coup… Inutile donc d’y revenir Monsieur Paul, vous n’êtes pas crédible.
@ Paul Duret | 27 mars 2019 à 16:44
« Vous oubliez de dire que dans la dépense publique (qui effectivement représente 57% du PIB), il y a bien sûr le traitement des fonctionnaires mais aussi, les subventions à l’industrie, l’aide au logement, le RSA, l’aide aux chômeurs et donc toutes les dépenses sociales. Celles-ci ne sont pas imputables à la fonction publique car ce sont les hommes politiques qui les ont mises en place. On ne peut donc pas affirmer que la ‘production’ des fonctionnaires représente 57% du PIB. »
Non, je n’ai pas « oublié » de le dire, c’est moi qui vous l’ai fait remarquer, alors que vous vous contentiez d’affirmations péremptoires, incohérentes et fausses. Voici ce que j’ai écrit :
« La dépense publique représente 57 % du PIB. »
Et j’ai aussi écrit :
« Comme si la production des fonctionnaires ne comprenait pas, non seulement leur salaire, seule approximation disponible de la production d’une administration au sens strict, mais aussi tout le reste de la dépense publique qu’ils ordonnent et génèrent. »
Donc ça comprend évidemment les dépenses sociales. Ça comprend toutes les dépenses publiques. Il faut vous le dire dans quelle langue ?
Arrêtez de mentir, et arrêtez de pinailler. La « production » des fonctionnaires est une façon de parler, puisque les fonctionnaires ne produisent rien, justement. Sinon des impôts. Cessez de faire semblant de vous focaliser sur une expression imagée que j’ai employée dans un dialogue amical et non statistique avec un commentateur ici, et veuillez daigner vous pencher sur la réalité.
Vous prétendez exonérer les fonctionnaires de toute responsabilité quant aux dépenses sociales et aux subventions, ce qui me fait fortement supposer que vous êtes fonctionnaire. Mais on s’en tape, mon ami, de vos « responsabilités ». La question n’est pas de savoir si c’est votre « faute » ou pas.
La question est qu’il faut radicalement diminuer le nombre des fonctionnaires, mettons de un ou deux millions — et non pas des misérables 120 000 annoncés par Macron, qui ne correspondent même pas à 10 % des effectifs.
Si vous voulez, je suis prêt à vous signer un certificat de bonne vie et mœurs fonctionnariales, à vous donner tous les bons points de la terre et tous les diplômes de vertu possibles : à la seule condition, bien entendu, que vous disparaissiez en grande quantité, vous et vos semblables, des fiches de paye de l’État, et que vous ôtiez par conséquent vos mains de mes poches. C’est tout ce qu’on vous demande.
Naturellement, sur un plan économique, sociologique comme politique, votre dernière assertion est un monceau de bouse fumante. S’il y a des subventions et des allocations sociales, c’est bien parce qu’il y a des millions de fonctionnaires pour les distribuer. Si elles n’existaient pas, on n’aurait pas besoin de millions de Subventionnators et d’Allocators.
Et à l’inverse, c’est bien pour maintenir et augmenter leurs effectifs, justifier l’existence de leurs postes inutiles et renforcer leur pouvoir, que les fonctionnaires et leurs syndicats font constamment campagne pour l’augmentation de l’assistanat, et de la prétendue « justice sociale ».
Merci de m’indiquer un seul syndicat de fonctionnaires libéral, qu’on rigole un peu…
Votre assertion selon laquelle seuls les politiciens décideraient de ces choses, et non les fonctionnaires, est un mensonge d’une impudence rare. Non seulement les fonctionnaires votent, militent et font grève pour le maintien et l’extension des dépenses sociales, mais ils sont main dans la main avec les politiciens, avec lesquels ils forment une seule et même classe, mue par les mêmes intérêts, et se renvoyant constamment l’ascenseur.
Le politicien normal, en France, est un fonctionnaire de carrière. Justement. Les hommes politiques sont dans la lumière et bénéficient des privilèges du pouvoir et des hauts salaires, mais les fonctionnaires, en échange, les manipulent comme des marionnettes — et s’assurent du maintien, et de l’extension, de leurs privilèges à eux. Ce sont les fonctionnaires qui donnent les ordres aux ministres, cela a été parfaitement documenté par des milliers de témoins directs. Le ministre de l’Éducation nationale a toujours été le larbin de ses syndicats. D’ailleurs, certains fonctionnaires gagnent davantage que les hommes politiques les plus haut placés.
Donc la question est simple : êtes-vous, oui ou non, pour une baisse radicale de la dépense publique, qui passe bien évidemment par une suppression massive des postes de fonctionnaires ? C’est la seule question qui vaille.
Tout le reste est une façon de détourner la conversation, et de maintenir les Français dans l’oppression, le chômage et la pauvreté.
@ Mary Preud’homme
« La mise à l’écart programmée de la vieillesse (cf hospices des vieux) ne remonte qu’à la deuxième moitié du XXe siècle. Elle est donc fort récente. »
Vous êtes sûre ? Comme on parlait de la japonologue du secteur, j’ai pensé à ça :
https://www.lemonde.fr/cinema/article/2018/07/11/reprise-la-ballade-de-narayama-l-humanite-primitive_5329584_3476.html
Mais je dois avoir mauvais esprit.
« Pratique d’exclusion qui s’est amplifiée au point de devenir une quasi-institution avec l’allongement de la durée de vie.
Preuve s’il en était besoin que ce qui aurait été gagné (grignoté) en temps, au lieu d’être une preuve de progrès est plutôt une régression, tout d’abord en termes de simple humanité. »
On pourrait voir les choses autrement. Penser qu’avec la famille nucléaire, il n’y a plus de place pour les parents des mariés, par exemple.
Ce qui est mauvais pour les vieux, bon pour la femme qu’on affecte aux soins de tout le monde, servir le mari, les parents, les siens ou ceux du mari, élever les enfants…
Je ne veux ni l’exploitation de la femme, ni la mort sous prétexte qu’on mourrait généralement plus tôt si pas tout le monde, ni la relégation des vieux. En somme, je ne dis oui à aucun des maux qui peuvent se présenter, je sais, ça demande de trouver des solutions.
Difficile ! Mais les progrès de la médecine feront qu’on vivra plus vieux et en bonne santé, une véritable aide à domicile qu’on ne condamne pas des vieux à la maison de retraite quand on pourrait les accompagner chez eux, un changement de regard sur les vieux à savoir c’est la vieillesse qu’il faut combattre pas le vieux et plus de surveillance des maisons de retraite, qu’on commette moins d’abus.
Pour le reste je conseille d’aménager son intérieur et de repousser la maison de retraite par tous les moyens que j’ai dit.
Et enfin, pour les anciens dans les situations les plus désespérées, ni plus ni moins que pour d’autres malheureux qui n’ont pas d’autres solutions, le suicide.
Ce n’est pas parce qu’ils seraient de trop, vivraient trop longtemps… C’est parce que le suicide est la solution de ceux qui n’en ont pas.
Comme certains peuvent éviter de survivre à la personne qu’ils aimaient plus que tout, ou la pauvreté, ou des persécutions, ou en somme, pour ne pas faire une liste à la Prévert, ce qui leur serait pire que la mort, car c’est à chacun de décider de sa vie et de sa mort, libre.
Plus une société sera libre, moins on mettra d’obstacles au suicide, plus une société ne méprisera pas certains de ses membres, moins certains auront besoin de s’en abstraire.
La femme était esclave de ses maternités, la pilule, le droit de vote et autres choses semblables l’ont émancipée ; le vieux est écarté mais diverses techniques de compensation de handicap, tiens, par exemple, appareils auditifs, et leur vote et leur force de consommateur peuvent changer la donne sans parler du fait qu’on accepte moins des exclusions qui paraissaient inévitables autrefois.
Albert Cardon, aide-soignant, délégué syndical
Pascale Robert-Diard, dans Le Monde du 24 mars, a rendu compte du procès d’Albert Cardon, 58 ans, aide-soignant, délégué syndical. La famille d’une dame âgée de 98 ans avait porté plainte contre cet individu. La dame se plaignant à sa famille de coups reçus par « un monsieur » la nuit, en avait parlé à la direction de l’établissement, qui avait nié et assuré que cet employé donnait toute satisfaction. La famille eut la bonne idée de mettre dans la chambre une petite caméra. D’effroyables scènes furent ainsi mises au jour. La justice fut saisie. D’où ce procès.
Le tribunal rappelle quelques agissements d’Albert Cardon. Gifles, coups de pied… Propos du délégué syndical aide-soignant (est-il Gilet jaune ?) à la dame qui le suppliait de l’épargner :
« Ferme ta gueule ! », « Espèce de vieille salope ! », etc.
L’aide-soignant dit « avoir pété un plomb ». explication classique dans les prétoires.
Cinq ans d’emprisonnement ferme.
A la bonne heure !
@ Patrice Charoulet
Vous illustrez mon dire ; la technique aide. De même que les parents inquiets peuvent mettre une caméra pour voir comment on s’occupe de leurs enfants, des enfants prudents peuvent faire de même en faveur de leurs parents.
J’y songe… Si jamais une personne s’occupant de vos êtres chers, innocente, sait qu’elle a été soupçonnée et filmée, se confondre en excuses.
Car être assimilé injustement aux pires est très amer.
1 000 casseurs seraient attendus ce samedi à Bordeaux !
De ce fait le nouveau maire, Nicolas Florian, en appelle à une ville morte et demande aux habitants de rester chez eux et aux commerçants de tirer leur rideau.
Cette journée redoutée « apocalyptique » est significative d’un énorme malaise dans le pays, le citoyen lambda n’en voit pas le bout, les forces de l’ordre n’en peuvent plus et le pouvoir semble incapable de maîtriser le désordre public ainsi que la sécurité de nos villes et de nos campagnes.
D’après certains sondages une majorité de concitoyens seraient demandeurs d’un pouvoir militaire, à titre transitoire, pour remettre de l’ordre dans le pays. Voilà où nous en sommes et ce n’est vraiment pas très réjouissant.
Macron tu dors, ton moulin à force d’aller trop vite risque de s’emballer car il est au bord de la rupture et cette rupture est une situation qui risque de nous faire connaître des lendemains difficiles voire dramatiques.
L’épilogue de votre billet, cher Philippe, a finalement été donné par le Conseil constitutionnel. La loi anticasseurs a été promulguée, avortée de la seule disposition qui selon moi la rendait intéressante: la signalisation par les préfets des casseurs professionnels et leur interdiction de manifester dans la mesure où ils auraient été repérés comme faisant partie, par habitude personnelle ou militantisme politique, des destructeurs de vitrines ou de commerces et des pillards d’après manifs ou de l’internationale des casseurs, telle que l’altermondialisme l’a sécrétée depuis le sommet de Gênes sinon de Porto Allegre, zadistes d’hier aujourd’hui à la recherche de « zones à jaunir » (une interviewée de Mediapart), voyageurs de la casse venant de tout pays et/ou membres des Black Blocs, qui est peut-être le nom commun de cette internationale des casseurs, plus stables quant à leur lieu de résidence et donc plus faciles à empêcher de nuire puisque connus dans leur pays, même si je ne doute pas que les différentes polices européennes disposent par ailleurs d’un fichier, fût-il informel, répertoriant les voyageurs professionnels de la casse, informations qu’elles auraient pu échanger dans le cadre de l’Union européenne et peut-être d’Europol.
Cette disposition aurait permis de faire le distinguo entre les Gilets jaunes et ces casseurs après que maints témoignages ont déploré qu’on interdise de manifester les uns à titre préventif alors qu’on laisse les autres se préparer, s’armer, se casquer, casser, piller, puis « se désaper » (entendu l’autre jour dans une émission radiophonique) au nez et à la barbe de la police.
Et ce mauvais coup censurant la loi est fait par un Conseil constitutionnel présidé par Laurent Fabius, cet ancien ministre des Affaires étrangères qui disait que Bachar el-Assad ne méritait pas d’être sur terre, usant du même simplisme que Donald Tusc à l’égard des brexiteurs qui mériteraient leur « place en enfer », plus anciennement Premier ministre acquitté de l’affaire du sang contaminé qui ne s’est montré en rien repentant dans sa parole publique pour une négligence qui lui avait valu un non-lieu et dont il était effectivement, selon l’expression très juste et injustement moquée de Georgina Dufoix, « responsable mais pas coupable ».
Dans cette affaire de la loi anticasseurs, je trouve la saisine du Conseil constitutionnel par Emmanuel Macron, là encore à titre préventif, moins regrettable que la décision de cette juridiction aujourd’hui présidée par Laurent Fabius, qui ne laissera décidément pas un souvenir impérissable en termes de bienfaits pour la France, lui qui incarna le tournant mitterrandien de la rigueur, qui a définitivement aliéné le socialisme français à l’affairisme, au libéralisme et à l’atlantisme. On ne voit pas ce que viennent faire, dans ce parcours politique, les quelques poussées antieuropéistes dont Fabius a fait preuve dès la signature de l’Acte unique.