Emmanuel Macron : politique à l’ancienne, président nouveau…

Lors de l’entretien passionnant que j’ai pu avoir, grâce à Valeurs actuelles, avec Ivan Rioufol sur le président de la République, nous avons débattu de notre vision différente de sa personnalité et de sa politique.

A aucun moment de ces échanges, je n’ai eu l’impression de sortir d’un univers classique et traditionnel et le « nouveau monde » n’est apparu dans notre dialogue que par la dérision de mon contradicteur soulignant qu’il n’en voyait nulle part la trace depuis l’élection d’Emmanuel Macron !

En se moquant il pointait en effet un vide.

Il y a sans doute là l’explication de l’état d’esprit majoritaire du pays qui, à la fois, semble formuler un jugement positif sur les premiers mois présidentiels mais ne tombe pas dans l’éblouissement.

Comme si le citoyen ne voyait dans le présent qu’une rupture remarquable avec les politiques et les pratiques passées mais rien qui nous ait fait entrer dans un nouveau monde. Il est clair que nous sommes demeurés dans l’ancien et qu’il ne faut pas confondre l’approbation d’une certaine cohérence gouvernementale, des actions menées par tel ou telle, la fierté du retour de la France sur le plan international et d’une dignité présidentielle restaurée avec la conscience que d’un coup une ère nouvelle aurait été ouverte. Seulement que des médiocrités et le pessimisme d’hier ont été heureusement remplacés aujourd’hui par un optimisme relatif et des avancées incontestables.

L’élection d’Emmanuel Macron a accouché d’une nouvelle politique mais pas d’un nouveau monde de la politique.

Je vois une preuve éclatante de cette déception relative dans le fait que le ministre le plus plébiscité, et légitimement, du gouvernement, Jean-Michel Blanquer, participant à « L’émission politique », n’est pas parvenu à mobiliser un fort taux d’écoute malgré un sondage final qui lui a été largement favorable.

Ce qui signifie à mon sens que le regard sur la politique n’a pas été profondément modifié et que nous avons à nous contenter de ce que le pouvoir nous offre, ce qui n’est pas rien mais ne relève pas d’un « septième ciel » civique.

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Ce serait même beaucoup si, dans les inévitables conflits à trancher, les arbitrages à opérer, l’exemplarité à faire respecter, les solidarités à maintenir ou à transgresser, cette équipe s’était dissociée des facilités antérieures.

C’est sans doute naïf mais j’attendais dans ce domaine délicat de la morale publique et de l’éthique personnelle moins de conservatisme et plus d’audace. Quand j’entends le Premier ministre sur Gérald Darmanin et tous les autres ministres venir à la queue leu leu dire la même chose, je suis navré de cette permanence de ce que de l’ancien a de pire. Aurait-on envie de les croire sur parole qu’on serait fondé à cause de cette routine de s’en défier !

Entre l’ancien et le nouveau, pourtant on flotte. Comme si tout n’était pas perdu et que l’aurore promise à partir des décombres du monde d’hier représentait encore quelque chose de tangible.

Faut-il alors devoir concéder, et tant pis pour ceux nombreux qui dénoncent la personnalisation du pouvoir, que la seule incarnation du « nouveau monde » est tout simplement celui qui l’a annoncé et, de fait, l’a emporté parce que la majorité du pays l’a cru ?

Quand on décape en effet la réalité, qu’on tente d’identifier si d’anciens chemins persistent ou si d’apparentes nouvelles frontières vont perdurer, ne reste que ce noyau dur : c’est la seule personnalité d’Emmanuel Macron qui aujourd’hui constitue, par son caractère totalement singulier et les démarches libres et spontanées qu’elle lui inspire, la preuve d’un « nouveau monde ». Il a surgi en effet avec « effraction » dans l’espace politique – sa langue a été somptueuse face à l’Association de la presse présidentielle et elle a redonné de la fraîcheur à des thèmes convenus comme la solitude du pouvoir – mais les débris de l’ancien monde ont résisté.

Entre l’ancien et le nouveau on ne flotte plus. Ou à peine.

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Voir les Commentaires (78)
  1. Hors sujet complet. Fourniret avoue deux meurtres quinze ans après son arrestation…
    Et si c’était son amour-propre qui avait été titillé par la place prise par Lelandais ?

  2. Cher Philippe,
    Vous nous invitez à relire « Le monde perdu » de Michael Crichton.
    Est-ce que quelque chose aura survécu au Lost Président?
    A notre avis, cette « effraction » a signé la fin de nos Institutions.
    C’est ainsi qu’au large du Touquet, des inventeurs d’un monde perdu ont échoué et ont produit le néant. Le rêve scientifique de Macron s’achèvera-t-il en cauchemar ?
    L’homme terminus se voit privé de drague et tremble en posant son regard sur sa collègue de travail. Il fixe ses chaussures sur les quais de métro. Il rôde sans espoir de trouver un kiosque à journaux, cherche un spectacle de théâtre dans le texte premier et cache dans ses poches des livres jaunis.
    L’extinction du travail est arrivée comme celle des dinosaures.
    La météorite Macron a tout détruit sur son passage. Plus de trains, plus de terre, plus d’arbres, plus de maires, plus de députés enfin, une petite poignée symbolique pour faciliter le lobbying et contrôler l’admiration de la comète.
    Déjà, ses ministres se réfugient sous les chandelles pour se souvenir de la sensation du velours rouge, de bonbons sucrés qui sont interdits par la foi scientifique.
    Seule la guimauve scientifique doit être le bon vecteur et valorisée par les directions de conscience numérique, car l’addiction au sexe, à la cigarette ancienne, au salé, au sucré est devenue un péché majeur.
    Tristes hommes que nous sommes devenus à réinventer les miroirs portatifs pour nous adresser des sourires réels. Ils étaient enthousiastes et nous craignions le pire. Et en plus nous devrions garder le moral.
    Nous lisons sur le net des intentions de meurtre et de tortures sur les avocats de la défense en grand nombre sur les personnes de Dupond-Moretti, Badinter, Jakubowicz et le garde des Sceaux devrait prendre la parole pour expliquer les bases de la justice et tenter de calmer les esprits. Il flotte une détestation, des désirs de vengeance qui devraient alerter l’Etat avant que malheur n’arrive.
    françoise et karell Semtob

  3. A part une révolution engageant dans la violence une partie du peuple, je ne vois pas ce qui peut faire apparaître tout d’un coup un nouveau monde. Et je ne vois pas non plus qu’une telle révolution ait jamais tenu ses promesses de créer un monde meilleur. Mais peut-être faut-il plutôt attendre ce changement, forcément à long terme, de l’action de quelques personnalités à droite ou à gauche, soutenue par une dose d’idéalisme, d’enthousiasme et de sincérité.
    J’ai encore du mal à cerner Emmanuel Macron. Pourtant, quand vous parlez de « caractère singulier » et de « fraîcheur », cela m’a rappelé quelque chose, et j’ai retrouvé quelques lignes où il est question de lui dans le livre de Fabrice Luchini, écrites après un dîner en 2015 : « Curieux la fraîcheur de ce ministre / …/ Il guette et pressent le cynisme chez les hommes politiques /…/ Il ose affirmer dans son être des valeurs opposées au cynisme. Comme c’est étrange et lumineux, une telle affirmation. Le ressentiment, les passions tristes sont en général les fondements les plus solides pour durer dans cette existence. /…/ La singularité de la jeunesse, peut-être »/…/

  4. Patrice Charoulet

    Votre texte sur le chef de l’Etat est honnête et franc. Comme toujours, vous nous dites exactement vos sentiments.
    Vous poussez l’honnêteté jusqu’à nous fournir aussi les propos de votre contradicteur lors d’un dialogue récent. Grand merci.
    Il faut avoir une grande assurance, une grande confiance en soi, une grande conviction dans la justesse de ses pensées, pour mettre en lumière les thèses de son adversaire.
    J’ai approuvé maintes fois vos prises de position ici. On me l’a reproché, au point qu’on m’a dit flatteur, ce que je ne suis pas. Vous êtes franc et sincère.
    A mon très modeste niveau, et du fond de ma profonde obscurité, je ne le suis pas moins. Je suis obligé d’avouer, à mon grand regret, que dans le dialogue auquel vous nous renvoyez aimablement, ce que dit votre contradicteur me paraît très pertinent et parfaitement lucide. Vous objectez ses « préjugés idéologiques ». C’est très rude. Mais qui en est parfaitement dépourvu ?

  5. Bonjour,
    Le nouveau monde macronien c’est le retour au bon sens dans l’Education nationale, avec enfin un ministre compétent qui a pris la mesure du désastre et s’emploie à redresser la situation. Il était grand temps.
    Le nouveau monde macronien, c’est la réforme du statut ruineux de la SNCF qui dispose pour ses salariés de régimes spéciaux scandaleux alors que le service soi-disant public proposé aux usagers a atteint un niveau de dégradation insupportable.
    Le monde macronien c’est la réduction du nombre d’élus à l’Assemblée nationale et au Sénat honteusement pléthorique et qui outre des indemnités généreuses, ont encore bénéficié dernièrement d’une rallonge substantielle pour trouver un logement dans la capitale.
    Le nouveau monde macronien c’est aussi l’augmentation de la CSG qui pèse sur les pensions des retraités, ceci au nom de la solidarité intergénérationnelle a dit la ministre du Travail. Un rapide calcul m’a permis de constater que cette solidarité se traduit pas une réduction de neuf cents euros de mes revenus sur l’année, alors que mes impôts, au nom de la solidarité nationale, ne bougent pas.
    Mais si cela permet au pays de repartir sur de bonnes bases, j’accepte cette diminution substantielle de mes revenus, dans la mesure où la solidarité est un des piliers du vivre ensemble, en espérant que cet argent sera vraiment utilisé pour ce à quoi il est destiné, ce dont on n’est jamais sûr…

  6. Les gens confondent arabes et maghrébins ; alors que l’un est un Asiatique et l’autre un Africain.
    Je constate avec délectation que les Maghrébins gênent tout le monde, mais travailler pour un Arabe, propriétaire de Valeurs actuelles, ou lire sa feuille de chou raciste, sioniste et pro-wahhabite (intégrisme saoudien), ben cela ne gêne plus, comme quoi : racistes du monde entier unissez-vous !
    Un bon Asiatique, un bon Arabe impliqué dans les Panama Papers :
    https://miniurl.be/r-1ljo
    Un bon Arabe qui fut interdit de séjour en France par la DST, traqué par Interpol :
    https://miniurl.be/r-1ljp
    Les mêmes racistes qui vont voter F-Haine tout en priant un dieu arabe, Yahvé, le démon du volcan, qui fit un enfant à sa mère juive et araméenne (priez pour nous Marie mère de dieu), un petit prénommé Issa, le messie en araméen, le Christ en grec, Jésus en latin. Un basané aux cheveux longs et mort sur une croix.
    C’est peut-être cela les Valeurs actuelles !

  7. Vous lisant très régulièrement, je viens vous dire l’intérêt que je porte à vos écrits.
    Vous entretenez avec brio le frottement de nos « cervelles » qui nous accorde, entre autres, la découverte des excellentes « Semtob » : un régal !
    Merci !

  8. Xavier NEBOUT

    Eh oui, je ne suis pas le seul à penser « super marchand de vent »…
    Un nouveau monde, cela aurait été pour commencer :
    1/ la mise à la poubelle de notre Code du travail.
    2/ la libération de la vie intellectuelle par l’abandon de la loi Gayssot, et d’une manière générale du totalitarisme gauchiste qui enserre chaque jour un peu plus les veaux sans même qu’ils s’en rendent compte.
    3/ la réduction du nombre des fonctionnaires alors qu’il ne cesse d’augmenter indirectement via le transfert des missions de l’Etat vers le privé et associations opaques.
    Là, on commencerait à respirer !

  9. Pour moi l’idéal serait un gouvernement qui ne fait pas trop de tapage, mais qui gère le plus efficacement possible le pays en laissant les gens travailler sans leur mettre de bâtons dans les roues, sans réformer constamment les lois ni apprendre à vive aux citoyens, sans les endetter ni les ponctionner plus qu’il n’est nécessaire. Et en respectant la Constitution. Le vedettariat des hommes politiques est inévitable, mais point trop n’en faut.
    Je trouve la question des journalistes concernant la solitude du pouvoir complètement bateau, à l’eau de rose, et sentant le cirage de bottes à plein nez. Hollande aussi aimait se raconter, c’est un piège tendu par des journalistes en mal d’hagiographie, qui reportent les interrogations sur les acteurs politiques au lieu de les questionner précisément sur la manière dont ils comptent avancer sur les questions qui préoccupent leurs électeurs.

  10. La conclusion du dialogue avec Rioufol met en lumière les précisions nécessaires que le président devra, avec lui-même, opérer.
    Le « En même temps » est compris, essentiellement par ses contempteurs, comme ce qui a toujours été reproché aux centristes, une œuvre de communication, une godille amenant à manger à tous les râteliers, alors qu’il amène un pays encore trompé par ses illusions romantiques et révolutionnaires à sortir de ce qui n’est que conservatisme de la haine et des divisions, l’état des oppositions en témoigne, et à accéder, non au contentement en même temps de la droite et de la gauche, mais à assainir leur relation, organisant un débat qui n’est plus rituel de combat, mais organisation de consensus.
    Si Macron sait régler son propre narcissisme, et notre hôte a parfaitement repéré cet écueil, il continuera à placer l’impression intuitive, au sens proustien, avant l’acte d’intelligence :
    « Seule l’impression, si chétive qu’en semble la matière, si invraisemblable la trace, est un critérium de vérité et à cause de cela mérite seule d’être appréhendée par l’esprit, car elle est seule capable, s’il sait en dégager cette vérité, de l’amener à une plus grande perfection et de lui donner une pure joie. L’impression est pour l’écrivain ce qu’est l’expérimentation pour le savant, avec cette différence que chez le savant le travail de l’intelligence précède et chez l’écrivain vient après. « https://fr.wikisource.org/wiki/Page:Proust_-_Le_Temps_retrouv%C3%A9,_1927,_tome_2.djvu/26
    Il a, et depuis Mitterrand nous n’avions pas élu un littéraire à la tête de l’État, cette connaissance qui devra lui inspirer cette fidélité créatrice nécessaire non seulement au pays mais à l’Europe et au monde, et lui permettra, s’il ose ce risque jusqu’au bout, de parler non aux puissants, mais à l’opinion de ceux qui attendent en silence, concrétisant l’occasion de rendre le pouvoir au souverain, en opérant cette inversion seule à même de garder l’humanité de ses pires folies, lui proposant, non comme Jupiter mais comme de Gaulle, d’oser se faire face et, sans fascination narcissique, d’oser se réformer en toute conscience.
    La porte est étroite et l’exercice excessivement difficile, mais l’entreprise absolument enthousiasmante, et les Français ressentent à son endroit déjà un début de reconnaissance, dans leur instinct littéraire de peuple éclairé qui lui a dicté, lui dicte, lui dictera son chemin non de gloire mais de vérité, affirmant qu’il est possible et impérieusement nécessaire de refonder une Loi, c’est-à-dire des rites et des interdits, non plus sur le mensonge des mythes, mais sur la juste expression de la réalité que ce peuple saura, en suivant l’exemple de ses génies enfin à nouveau enseignés, proclamer :
    « Le livre intérieur de ces signes inconnus (de signes en relief, semblait-il, que mon attention explorant mon inconscient allait chercher, heurtait, contournait, comme un plongeur qui sonde), pour sa lecture personne ne pouvait m’aider d’aucune règle, cette lecture consistant en un acte de création où nul ne peut nous suppléer, ni même collaborer avec nous. Aussi combien se détournent de l’écrire, que de tâches n’assume-t-on pas pour éviter celle-là. Chaque événement, que ce fut l’affaire Dreyfus, que ce fut la guerre, avait fourni d’autres excuses aux écrivains pour ne pas déchiffrer ce livre-là ; ils voulaient assurer le triomphe du droit, refaire l’unité morale de la nation, n’avaient pas le temps de penser à la littérature. Mais ce n’était que des excuses parce qu’ils n’avaient pas ou plus de génie, c’est-à-dire d’instinct. Car l’instinct dicte le devoir et l’intelligence fournit les prétextes pour l’éluder. Seulement les excuses ne figurent point dans l’art, les intentions n’y sont pas comptées, à tout moment l’artiste doit écouter son instinct, ce qui fait que l’art est ce qu’il y a de plus réel, la plus austère école de la vie, et le vrai Jugement dernier. » (Ibid)

  11. Lors de l’entretien passionnant que j’ai pu avoir, grâce à Valeurs actuelles, avec Ivan Rioufol sur le président de la République, nous avons débattu de notre vision différente de sa personnalité et de sa politique.
    Désolé, cher monsieur Bilger, mais Ivan Rioufol a exposé dans cet entretien l’essentiel de ce qu’il fallait penser du joueur de pipeau Macron et je n’ai pas grand-chose à ajouter par rapport à ce que ce journaliste courageux que j’estime (comme je vous estime aussi en dépit de quelques divergences d’analyses) a démontré.

  12. De Charles de Gaulle à Emmanuel Macron, huit présidents ont accédé à la fonction suprême, celle de Président de la Cinquième République. De 1958 à 2018, soixante ans de Cinquième République. C’est peu à l’aune de l’échelle politique de notre histoire de France.
    Tous ont marqué avec plus ou moins de réussite leur mandat.
    Charles de Gaulle, le fondateur de cette Cinquième République, un monument de notre histoire, tout est dit. Georges Pompidou, la maladie l’a sans doute empêché de donner toute la mesure de ses qualités d’homme d’Etat. Valéry Giscard, les différents « chocs pétroliers » qui ont engendré des crises financières sans précédent, l’ont cloué inévitablement au pilori.
    François Mitterrand, un homme du passé incarnant le renouveau. Quelle farce. Quatorze années de gâchis pour la France.
    Jacques Chirac, bof, rien d’exceptionnel dans le renouveau de la fonction présidentielle.
    Nicolas Sarkozy, un manque évident d’envergure.
    François Hollande, « moi Président… », passons.
    Alors donc désormais Emmanuel Macron. Président depuis peu, il a cinq ans pour nous prouver qu’il est à la hauteur de l’enjeu. Regardons ce qu’il a fait déjà sur le plan politique. Il a marginalisé, atomisé tous les partis politiques qui justement gouvernaient peu ou prou cette Cinquième République ! A mon avis il n’a pas fini de nous surprendre.
    Nous y sommes dans ce nouveau monde politique.
    René-Marc Laborde.
    Nouméa.

  13. « L’élection d’Emmanuel Macron a accouché d’une nouvelle politique mais pas d’un nouveau monde de la politique. »
    Déclaration bien audacieuse me semble-t-il !
    Le corset fiscal installé par Hollande avec le concours du dénommé Macron est resté inchangé, le nombre de fonctionnaires diminue de seulement 1600 dans le PLF 2018, les atermoiements face à l’islam et les accommodements (dé)raisonnables restent identiques à ceux de son prédécesseur.
    Un peu plus de pragmatisme en matière de politique internationale sans nul doute, un ministre de l’EN héroïque, marquent un semblant de rupture…
    Pour le reste, il suffit d’écouter Castaner, Griveaux, Le Maire pour constater qu’on barbote toujours dans le creux et le mensonge…
    Enfin, relativisons les compliments à Macron : il succède au pire président de la Cinquième !

  14. Depuis des jours et des jours, on nous saoule avec les détails d’un fait divers sordide et les dessous pas très propres d’une succession contestée. Ces deux « événements » occupent les commentateurs. Parce que le pittoresque et le léger font le buzz et font vendre, de l’audience, de l’encre, du cinoche. J’allais oublier les jugements par les médias des politiques en dehors de toute procédure légitime et le féminisme outré de certains mouvements. Voilà qui remue les foules. Comme les amours d’un amateur de Nescafé…
    Comment dès lors s’étonner du désintérêt des téléspectateurs, donc des citoyens, pour des sujets austères et, à dire le vrai, réservés à des spécialistes ? J’ai regardé l’émission. Passionnante mais pas vraiment marrante et Monsieur Blanquer compétent et austère. Le seul rigolo ? Jack Lang au nom du comique de répétition et de la caricature de lui-même.

  15. Macron est président depuis mai 2017, en attendait-on des miracles immédiats ? Pas mal d’actions ont été entreprises et d’autres sont ‘dans les tuyaux’. Demandez au patron des avantages acquis et de l’immobilisme, Martinez, s’il n’a pas l’impression d’être dans un monde qui bouge.
    En tout cas, sur le plan économique et entrepreneurial, le climat de confiance semble rétabli et s’il en résulte une diminution du chômage, Roufiol pourra arrêter de tremper sa plume dans le fiel.

  16. On a l’impression, en lisant ces lignes, qu’un homme perdu dans l’espace inter-médiatique pour ne pas dire sidéral ou sidérant, zozote en disant « allô la terre ».
    Quant à Roufiol, toujours maître de lui, intelligent, réaliste, agréable à écouter et à lire, il nous raconte dans quelle tempête se trouve la France qui disparaît plus le temps passe.
    Macron a le pouvoir de séduire les simples d’esprit.

  17. Pierre-Antoine

    Cher ami, quand un navire, fût-il la France, est emprisonné dans un hiver d’immobilisme, une banquise de conservatisme et des icebergs de corporatisme, il faut attendre un peu que les rayons de soleil du printemps français fassent leur oeuvre régénératrice.

  18. @ Oursivi 17 février 2018 à 01:07
    Combien vont nous coûter ces deux prédateurs qui mériteraient la peine de mort si elle n’avait pas été abolie ?

  19. @ Achille 17 février 2018 09:01
    Le statut des cheminots qui date de l’époque des locomotives à vapeur n’est plus tenable. L’idée de le supprimer pour les futurs embauchés mais de le maintenir au fil de l’eau pour ceux qui en profitent est une proposition équitable.
    La CGT et Sud Rail qui commencent à souffler sur les braises ont peu de chances d’être suivis par les usagers qui n’en peuvent mais.
    Ce service dit public doit se restructurer faute de quoi il n’existera plus dans quelques années du fait de la concurrence sur le rail.
    Si le statut actuel des cheminots ne peut être la cause principale du déficit actuel de l’entreprise, il est urgent de mettre prioritairement en œuvre un sérieux dégraissage des structures (mille employés au service communication par exemple) et de mettre un terme aux dépenses somptueuses dont raffole M. Pepy qui doit sentir le vent du boulet en prenant connaissance du rapport Spinetta qui est loin d’être tendre avec la gestion actuelle.
    Il est heureux que le chef de l’Etat s’attaque enfin à cette citadelle et je pense qu’on peut lui faire confiance dans le pilotage de l’opération car il sait qu’il ne peut pas perdre la face dans cette aventure.

  20. Claude Luçon

    En observant cette nouvelle administration il faut se souvenir que nous avons été soumis à un sérieux lavage de cerveau, une domestication ou une programmation, au choix… Ou les trois, pendant des décades.
    En plus de rajeunir notre président, il serait peut-être bon de rajeunir nos modes d’écoute, d’observation et de pensée.
    Nous jugeons avec nos antiques préjugés.
    Suivant sciences et technologies il convient d’adapter nos cerveaux à l’évolution du monde.
    La numérisation par exemple n’est que la mise en application du système binaire facilitée par une seule technologie, l’électronique, au service de laquelle il y eut d’abord des ampoules, puis des transistors, puis des chips, devenus micro-chips et circuits imprimés en moins d’un siècle, pourtant on parle de « révolution » numérique !
    Ce qui a permis de regrouper des technologies plus anciennes : télégramme, téléphone, radio, appareils photo et caméra, télévision, journaux, tourne-disques, horloges, etc. en deux petites machines : l’iPad et le PC.
    Le PC a adapté la machine à écrire, et Internet l’Encyclopédie. Rien de vraiment nouveau sous le ciel technologique, simplement une façon différente de vivre.
    Une évolution, pas une révolution !
    Ce qui n’a pas suivi est notre mode de pensée. Il faut l’adapter mais à l’inverse de la miniaturisation et l’automatisation de nos outils.
    Nous n’en sommes vraiment toujours qu’à Mai 1968 au point de vouloir le célébrer.
    Avant 68, Charles de Gaulle avait tenté deux fois de secouer le cocotier national par la méthode forte, ce qui fonctionnait bien, mais nos syndicats, guidés par un duo d’hurluberlus, nous ont ramenés trente ans en arrière, au « bon » vieux temps du Front Populaire, avec la nostalgie de la révolution industrielle de la fin du 19ème siècle.
    Nous en sommes toujours à cet autre « bon » vieux temps : la soviétisation.
    Connaissant ses compatriotes, ayant vu l’élimination brutale de François Fillon adepte de la méthode forte gaullienne, Emmanuel Macron tente peut-être de reprendre le style Charles de Gaulle par la méthode douce ?
    Au lieu de traiter notre maladie nationale, d’éliminer son vieux virus fonctionnarisant par les ventouses de nos grand-mères, il préfère un médicament sirupeux en nous le faisant ingurgiter avec modération.
    Nous subissons peut-être le traitement sans nous en rendre compte, ayant conservé en tête la méthode Mitterrand, celle du suppositoire.
    A nous de moderniser nos modes de pensée en ajoutant les chiffres, les sciences, le passé récent et le reste du monde aux paroles 🙂
    Dans le même ordre de pensée, on fait grand cas de Weinstein aux USA mais on oublie que dans le genre maltraitance de nos compagnes, les USA avait déjà leurs grands Satan il y a plus de cinquante ans : William, dit Bill, Clinton ayant pris son inspiration dans les oeuvres de son maître en la matière, John, dit Jack, Kennedy, lesquels, à propos de harassement sexuel, ramènent Nicolas Hulot au rang d’enfant de chœur et Darmanin à l’anecdote.
    Mais où sont les machos d’antan ?
    Dans les discours d’aujourd’hui !
    Le monde évolue, reprogrammons nos cerveaux pour les remettre à l’heure du temps, puis observons Emmanuel Macron sous un angle moderne, numérisé !
    Il ne révolutionne rien, il met notre pendule nationale à l’heure, comme d’autres l’ont déjà fait.
    Il cherche peut-être à revitaliser les ammonites que nous sommes, à relancer l’évolution en panne chez nous.
    A transférer nos intellectuels et journalistes de l’omnibus, sur lequel ils folâtrent, sur le même TGV que nos scientifiques et ingénieurs.
    Le siècle des Lumières fut au temps de la bougie, il nous faut maintenant passer à l’électricité pour être dignes de nos ancêtres.
    Il apparaît de plus en plus qu’Emmanuel Macron est conscient de tout cela.
    Attendons !

  21. @ Claude Luçon | 17 février 2018 à 14:26
    Vous êtes lumineux comme toujours. Toutefois vous écrivez : « Le siècle des Lumières fut au temps de la bougie, il nous faut maintenant passer à l’électricité pour être dignes de nos ancêtres. Il apparaît de plus en plus qu’Emmanuel Macron est conscient de tout cela. Attendons ! »
    Permettez-moi, cher Claude Luçon, de penser que Macron est un ver luisant opérant dans un bocal à l’ombre des grands banquiers et rien de plus.
    Attendre c’est reculer.

  22. @ Claude Luçon | 17 février 2018 à 14:26
    Excellent commentaire auquel je souscris en tout point !
    @ Jabiru | 17 février 2018 à 13:56
    Face à la concurrence qui s’annonce dans le transport ferroviaire, il est clair que la SNCF ne peut rester dans le mode de fonctionnement archaïque qui est le sien. Si elle ne procède pas à sa modernisation immédiatement, cette compagnie est condamnée à sa disparition pure et simple.
    Ce genre de réforme s’est déjà opérée chez France Telecom qui n’a eu d’autre choix que de s’adapter à la révolution des télécommunications. Elle a réussi, mais au prix de grands bouleversements qui n’ont pas été sans conséquence sur le personnel, surtout ancien, qui a eu beaucoup de mal à accepter les adaptations indispensables à sa survie. De nombreux suicides ont suivi ces réformes, qui ont été réalisées sans vraiment tenir compte de la culture d’entreprise de cette société issue de l’administration des PTT. Un accompagnement du personnel aurait été nécessaire.
    Certes, la faute de la situation désastreuse dans laquelle se trouve aujourd’hui la SNCF n’est pas uniquement due aux exigences des syndicats qui veulent défendre leur statut de privilégiés obtenu à une époque où l’argent public permettait à cette compagnie de s’offrir quelques petites folies dispendieuses. La politique du « tout TGV » au détriment de l’entretien des petites lignes interrégionales qui étaient très appréciées des usagers, et le sont encore, est une grave erreur de stratégie de la direction.
    Nous vivons dans un monde qui n’est plus du tout celui du siècle dernier. Les présidents qui ont précédé Emmanuel Macron ont préféré acheter la paix sociale en acceptant les exigences des syndicats, notamment la CGT et Sud Rail, avec pour effet de faire grimper la dette publique. Mais aujourd’hui il est indispensable de corriger la trajectoire sinon le pays va droit dans le mur. Ça passe ou ça casse !

  23. Macron : Président nouveau !
    Vous avez tout à fait raison cher P. Bilger, le « nouveau monde », c’est lui et rien d’autre.
    Macron est le Président nouveau comme – si je puis me le permettre – l’est le Beaujolais nouveau. Et certains passent des heures à rechercher les parfums du nouveau venu. Mais le monde (ni ancien, ni nouveau) continue de tourner. Même si le Président nouveau feint d’en être le moteur.
    Michel Maffesoli, de l’Institut universitaire de France, dans son livre « Etre postmoderne » fait de Macron président nouveau une description intéressante avec ce passage :
    « Ne doit-on pas plutôt voir dans l’arrivée au pouvoir d’Emmanuel Macron un témoignage de l' »aquabonisme » ambiant ? Tant il est vrai que le nouveau Président n’est pas l’homme providentiel, il n’est même pas « le meilleur d’entre nous » ; il n’est pas non plus et tant s’en faut, l’un d’entre nous. Il n’a rien de populaire, ni même de chaleureux ou d’empathique. C’est avant tout un premier de classe, un énarque, un inspecteur des finances, un banquier, choisi non parce qu’il est plus fort, plus compétent, plus intelligent, mais parce qu’il prétendait nous aimer tous. Juste nous aimer. C’est un « émotionnel sur pattes » ! »
    D’ailleurs, les Français ne s’y trompent pas, qui lui accordent un soutien du bout des lèvres !
    Cordialement.

  24. @ Jabiru | 17 février 2018 à 12:41
    « Combien vont nous coûter ces deux prédateurs qui mériteraient la peine de mort si elle n’avait pas été abolie ?
    ? »
    Ça…
    Mais cette sortie de Fourniret juste après les aveux que l’on sait ne doit pas survenir par hasard ni empathie…

  25. Michel Deluré

    Emmanuel Macron, incarnation de la jeunesse et dépouillé de l’image de « vieux routier de la politique », donc porteur de nouveauté et d’espoir, est arrivé dans la bataille politique au moment opportun où les Français, dans leur grande majorité, écoeurés qu’ils étaient par un monde politique sclérosé et incapable de relever les défis auxquels le pays était confronté, ne croyaient plus en la politique et en sa capacité à changer leur vie et aspiraient par conséquent à un profond renouveau.
    Avec le sérieux et bienvenu coup de pouce du « Penelopegate », il s’est donc retrouvé porté à la magistrature suprême, sans pour autant que cette élection traduise une adhésion massive des Français à son projet si nous nous référons au taux d’abstention enregistré lors de son élection, au pourcentage de bulletins blancs ou nuls et au fait que nombre d’électeurs l’ont choisi faute d’une autre alternative.
    En revanche, il est incontestable que, profitant de la profonde modification du paysage politique consécutif aux élections de 2017, de l’état d’esprit ayant suivi cette onde de choc, il a jusqu’à présent parfaitement manoeuvré pour exploiter au mieux ces conditions particulières. Et cela tant sur le plan intérieur qu’extérieur, sachant que sur ce dernier point, il a là aussi bénéficié de conditions plus que favorables.
    Mais il n’en est qu’au début de son parcours quinquennal. La route est encore longue et il ne manquera pas de rencontrer des ornières. Pour les éviter, il conviendra que les Français constatent réellement les effets positifs de la politique engagée sur leur quotidien. Ce n’est qu’à ce moment-là qu’il sera possible d’affirmer qu’une nouvelle pratique de la politique a vraiment permis de changer les choses.

  26. @ Michel Deluré | 17 février 2018 à 17:31
    Pour l’instant ce que nous voyons ou percevons c’est que la CSG a augmenté, que les prix des produits alimentaires et les plus nécessaires croissent, que le chômage ne régresse pas malgré les travaux de tous genres qui encombrent nos rues et routes, que l’invasion prolifère et que l’on chante cocorico à longueur de journée pour donner l’impression… mais l’impression de quoi ? Que notre pays est grand grâce à Macron qui quémande de l’argent aux émirats et qui veut faire croire que tout va bien parce qu’il est là !
    Rien n’a changé dans notre ripoublique, rien, rien, RIEN !

  27. Franck Boizard

    Tant que la France sera emprisonnée dans l’Euro et l’armée française dans l’OTAN, on pourra dire que, quels que soient les aspects superficiels de la communication, nous n’avons pas changé de politique.
    Alors, Sarkozy, Hollande, Macron ? Bonnet bleu et bleu bonnet.

  28. Michel Deluré

    @ gluon 17/02 18:22
    Je n’ai pour ma part apporté ma voix à aucun des deux finalistes de la dernière présidentielle et je ne suis pas encore converti à LREM.
    Il est encore trop tôt pour se prononcer sur les résultats de la nouvelle politique mise en place.
    Mais je trouve cependant votre analyse sévère et sans nuances. Tout est loin d’être négatif dans le bilan des premiers mois de ce nouveau quinquennat, que ce soit dans la forme ou sur le fond. Il faut avoir l’honnêteté de le reconnaître. Ce faisant, ce n’est pas donner pour autant quitus au pouvoir en place de sa gestion.

  29. Claude Luçon

    @ gluon | 17 février 2018 à 15:16
    « Attendre c’est reculer. »
    C’est très vrai, c’est d’ailleurs exactement pour cela que nous sommes à la traîne des autres nations du G9.
    Mais la prochaine élection est en 2022 alors que faire ?
    Le général de Villiers est bien sorti du rang mais la troupe ne l’a pas suivi.
    Même pas un brin de Résistance ! Un de Gaulle raté ?
    Il aurait peut-être dû partir à Londres à l’occasion du Brexit, une forme moderne de Dunkerque sans la Luftwaffe.
    Emmanuel Macron a redoré le blason de notre pays à l’étranger, espérons qu’il redorera les finances de la nation et nos comptes en banque !
    Laissons-lui ses cinq ans, nous n’avons pas d’autre choix.
    De Wauquiez à Mélenchon en passant par Philippot, (Marine s’est sabordée), qui ?
    Le Canard enchaîné et un(e) juge n’ont pas voulu de mon favori, François Fillon.
    J’ai dépensé quatre euros pour rien et par-derrière EM me sabre 1,85% de mes revenus, je n’ai aucune raison de l’aimer. D’autant plus que je lui ai envoyé un email (c’est absolument vrai) en lui demandant d’épargner les grands anciens dont je suis, à propos des 1,7% de CSG supplémentaires, en lui faisant remarquer que nous avons subi bien pire que les générations suivantes sans aide psychologique ni compensation financière.
    En vain, même pas un accusé de réception !
    En bref je l’attends, mais un peu au tournant de 2022 : de famille de résistants, ce n’est pas un Allemand nommé Alzheimer qui va m’envahir et m’occuper entre-temps 🙂

  30. Mary Preud'homme

    « Il leur dit aussi une parabole : personne ne déchire d’un habit neuf un morceau pour le mettre à un vieil habit; car, il déchire l’habit neuf, et le morceau qu’il en a pris n’est pas assorti au vieux.
    37) Et personne ne met du vin nouveau dans de vieilles outres; autrement, le vin nouveau fait rompre les outres, il se répand, et les outres sont perdues 38…mais il faut mettre le vin nouveau dans des outres neuves.
    39) Et personne, après avoir bu du vin vieux, ne veut du nouveau, car il dit : « Le vieux est bon ».
    (Luc 5: 36-39)
    A méditer

  31. Rédigé par Le Sieur Elusen le 16 février 2018 à 02:58
    Maitre, je vous remercie de votre charitable reponse et loin de moi l’idee de ferrailler avec vous… Je n’en ai pas les competences !!
    On a du vous le repeter maintes fois ; vous etes brillant ; ne gachez pas votre talent avec votre incommensurable agressivite qui dessert votre propos.
    Faites quand meme attention de ne pas vous griller ici…
    http://www.cnrtl.fr/definition/griller
    Agreable soiree a vous… Bonne continuation…
    Quant a moi, je retourne a cette passionnante histoire « picassienne »… voire « pique-assiette »…
    A la place du Sieur David H, je ferais quand meme attention dans cet univers impitoyable eu egard au sort tragique qui fut reserve a sa « belle-tante »…

  32. Michelle D-LEROY

    Emmanuel Macron a été élu après une campagne présidentielle très particulière et grâce à une abstention record, grâce aussi à un emballement médiatique pour un Président jeune, tant les Français en avaient marre de la vieille politique et espéraient un « nouveau monde ». Il a été élu.
    Certes il est habile et intelligent, il parle bien, il présente bien. Beaucoup de Français qui n’avaient pas voté pour lui se sont emballés et c’est plein d’espoir qu’ils ont regardé la nouveauté d’un Président qui se présentait ni droite ni gauche et qui, dans le tourbillon de son élection a mis KO les vieux partis politiques.
    Si, au début, on avait l’impression qu’il pouvait réformer la France, qu’il en avait la volonté, rapidement la déception s’est installée au vu de réformes irréfléchies en profondeur. Ce qui prime c’est la communication et la forme mais pas le fond. Beaucoup d’esbroufe à l’étranger où il distribue ce qu’il prend dans la poche des contribuables français. Car ce sont d’abord des augmentations de taxes et la création d’autres impôts qui ont marqué ce nouveau mandat.
    Pour le reste, l’école semble être prise au sérieux par M. Blanquer, encore que la réforme du bac semble plus être faite en vue de réaliser des économies que pour résoudre la médiocrité du diplôme lui-même… mais bon, attendons.
    Je ne parle pas de la suppression de la taxe d’habitation injuste pour la classe moyenne et qui privera les communes de subsides.
    La réforme de la SNCF, sans doute nécessaire, privera encore les régions de liaisons avec la suppression des lignes secondaires. Et ce qui est étonnant c’est d’avoir confié le rapport à M. Spinetta, qui a passé de nombreuses années à Air France sans jamais réformer sa compagnie. Une compagnie qui aurait besoin encore aujourd’hui de ses conseils puisque ses actions ont perdu 27 % depuis le 1er janvier 2018.
    Les Français ruraux, les ploucs donc, sont bien mal vus par ce nouveau Président qui privilégie visiblement les élites riches et les grandes fortunes.
    Je crains que la réforme des hôpitaux dont on va bientôt entendre parler ne vienne encore appauvrir nos régions déjà affectées par les déserts médicaux.
    Côté immigration, côté islamisation de la société, côté sécurité, pour l’instant le bilan est maigre. Et, sur tous ces sujets, on voit bien qu’on ne peut être à la fois de gauche et de droite.
    Emmanuel Macron est à droite côté libéralisme économique, mais de la gauche terra-novienne côté sociétal. Et c’est là que ses admirateurs trouvent du changement. Un changement de la société, de la culture française pour entrer dans un « nouveau monde ». Le social est oublié et pire, en réformant il oublie les modestes et les vrais pauvres pendant que la classe moyenne supérieure se retrouve ponctionnée plus que jamais. Des ponctions qui, si elles étaient justes et utiles pourraient être admises. Ce n’est pas le cas.
    Enfin ce qui me dérange aussi, c’est cette manie de vouloir museler l’opinion en dénonçant des « fakes news »… alors que parfois c’est le gouvernement qui lance des « fake news » pour camoufler ses erreurs ou ses actions.
    Après neuf mois, pour moi le bilan est maigre.

  33. Les propos et les idées de Rioufol sont nauséabonds. On ne débat pas avec des individus de cette sorte. A quand un entretien dans Rivarol avec Soral ?

  34. Sergio Carioca

    Puisque d’aucuns, et même certains, s’autorisent des hors-sujet – ah les pluriels des mots composés en français ! J’essaie de laisser parler la logique après tout, René (das Cartas) est francês.
    Que disais-je ? Ah : donc moi aussi :
    Une pensée compatissante pour ce pauvre M. Lelandais, pris d’angoisse, et, mais ce n’est pas le même sujet, M. Ramadan dont la maladie handicapante est la preuve définitive qu’il est incapable de maltraiter et violer quiconque. Je précise que ces personnes sont innocentes jusqu’à décision judiciaire du contraire. Ne l’oublions pas.

  35. Sergio Carioca

    @ Jabiru
    « Combien vont nous coûter ces deux prédateurs qui mériteraient la peine de mort si elle n’avait pas été abolie ? »
    Vous parlez de SudRail et de Cégété ?

  36. Sergio Carioca

    C’est un journal de droite (L’hibernation) qui le dit mais quand même… Martinez est un gros menteur effronté. Ca va finir par se voir.
    « Il est mensonger de dire que leur régime est « excédentaire »… C’est pourtant l’intox que commet Philippe Martinez. Curieuse affirmation pour un régime dans lequel les cotisations rapportent à peine plus d’un tiers du financement. En fait, ce régime est strictement équilibré, mais uniquement après le versement de la subvention d’équilibre de 3 milliards d’euros »
    Source : Libération…
    http://www.liberation.fr/desintox/2017/09/08/le-regime-special-de-la-sncf-est-il-excedentaire-ou-coute-t-il-35-milliards-d-euros-par-an_1594784
    Ce sont donc les non-cheminots qui financent les champions de la grève emmerderesse.
    Emmerderesse, emprunté à Georges Brassens qui le popularisa citant Paul Valéry…

  37. Comme certains de nous, je suis un peu consterné par la hausse de la CSG, mais pour la compenser, j’ai projeté de faire des dons à hauteur de la réduction de la cotisation sur le revenu liée à la nature des associations gratifiées.
    Sans doute, la somme sortie sera la même, mais au moins, j’aurai fait perdre au Trésor les euros qu’il me prélève par ailleurs.
    Et, à bien y réfléchir, la tactique est plus profonde qu’il n’y paraît. Elle initie un comportement résolument défiant quoique parfaitement légal en enfermant le pouvoir dans la constatation de la dérivation de la confiance ailleurs que vers le régime politique.
    Naturellement, il faut exclure tout ce qui touche de près ou de loin à l’Etat : santé, quartiers, enfance, faim, qui reçoivent les fonds qu’on nous prélève, mais orienter les dons vers des organismes strictement extérieurs à l’organisation de l’Etat, voire hostiles, comme les associations islamistes.
    Pour la fiscalité, Macron a franchi le seuil d’intolérance qui signifie que son action DANS CE DOMAINE, désolante de banalité socialiste, ne retrouvera la confiance des Français que s’il adopte enfin un point de vue novateur. Augmenter les impôts est à la portée de n’importe quel malfaisant ; il y a mis en outre une pointe de cynisme et de mépris strictement énarquiens qui méritent qu’on lutte contre.

  38. « En se moquant il pointait en effet un vide. »
    C’est bien vu mais c’est pas vous qui l’avez vu c’est Rioufol.
    Le vide.
    Ben évidemment, le vôtre.
    Vous passez tellement de temps à bavasser sur les médias qui ne disent jamais rien d’intéressant que vous finissez par être noyé dans la masse.
    Il n’y a aucune fierté à ça.

  39. @ Achille | 17 février 2018 à 15:47
    « Nous vivons dans un monde qui n’est plus du tout celui du siècle dernier. »
    Non ?! C’est pas vrai ?! Ben heureusement que vous êtes là pour le dire, vous !
    Nous vivons à une heure qui n’est pas la même qu’il y a vingt minutes !
    Vous affirmez ça :

    • « le mode de fonctionnement archaïque qui est le sien »

    . Sur quelles bases, c’est quoi vos preuves ?!
    L’électricité, l’informatique, les automates, cela serait archaïque.
    Vous poursuivez sur un mot fourre-tout, qui en lui-même en veut rien dire : sa modernisation.
    Par rapport à qui, par rapport à quoi, vous enfermez quoi dans votre contenu de modernisation ?
    C’est comme les islamistes, le F-Haine, les christianistes : tradition. Nous pouvons mettre n’importe quoi dans ces mots : le rutabaga, c’est moderne et c’est de tradition.
    Et sur France Télécom, vous tenez cela d’où également que les anciens auraient refusé de s’adapter, mais s’adapter à quoi. Encore un mot fourre-tout !
    Le rutabaga s’adapte très bien avec des carottes.
    Et alors le truc de la révolution des télécommunications, là nous atteignons le summum de la personne qui n’avait rien à dire. En quoi le personnel de France Télécom n’aurait pas voulu de l’évolution des télécommunications ? Sans compter l’aberration, car France Télécom, c’est déjà des télécommunications et par rapport au dromadaire, ou à la diligence, c’est une révolution.
    Quel est le rapport entre syndicat, argent public, convention collective pour salariés et privilèges ?
    L’argent public sert à quoi à la SNCF ?
    Auriez-vous la comptabilité de cette entreprise pour nous prouver qu’il sert à payer les salaires ou des privilèges ?
    L’argent public sert-il à payer les infrastructures, l’aménagement, les aides sociales au transport pour les plus pauvres, les étudiants, les retraités, les familles nombreuses, les lycéens et collégiens ?
    Par quoi seraient ainsi payés les salaires ?
    Serait-ce par l’argent récolté en vendant des services, les billets et tutti quanti ?
    Les 400 milliards d’euros mobilisés pour les banques d’affaires par la France lors de la crise des subprimes, privilèges pour les banquiers ou pas ? Privilèges pour les rentiers ou pas ?!
    L’argent public qui a permis à Dassault de devenir milliardaire, privilège ou pas ?!
    C’est quoi votre connaissance du dossier SNCF déjà ?
    Qui a dirigé tout cela ?
    Des énarques ? Des polytechniciens ? Des HEC ? Des Ulm ? Des Sciences Po ? Les Mines ? Etc.
    Ils font quoi d’habitude ces gens-là ?!
    Ah oui, ils dirigent tout en France et ont créé 9 millions de personnes vivant en dessous du seuil de pauvreté, plus de 7 millions de personnes ayant un problème d’emploi, la pollution, le réchauffement climatique, la déforestation, la vache folle, l’amiante ; 2,2 billiards (l’unité au-dessus du milliard) de dette publique, la Libye, la Syrie.
    Ainsi les mêmes qui créent la moureda vont réparer ce qu’ils ont provoqué en prétendant que ce sont les syndicats de la SNCF ultraprivilégiés qui ont tout provoqué.
    Ne seriez-vous point atteint du syndrome de Stockholm, vous ? Pour autant prendre fait et cause pour vos oppresseurs ?
    Vive les gogos !

  40. @ Elusen | 17 février 2018 à 23:36
    Faut pas vous mettre dans des états pareils mon gars. Vous vous faites du mal pour rien.
    Comme d’habitude, votre laïus d’exalté montre que vous n’avez rien compris à ce que j’ai écrit ou pire que vous avez compris tout de travers, ceci malgré l’intelligence supérieure autoproclamée dont vous êtes si fier.
    Vous devriez éviter de répondre à mes posts, comme moi j’ai renoncé à répondre aux vôtres qui ne sont qu’un tissu d’inepties agrémentées d’une agressivité d’autant plus inutile qu’elle vous ridiculise.

  41. @ Merville 17 février 2018 21:26
    « Les propos et les idées de Rioufol sont nauséabonds ».
    Pouvez-vous citer quelques exemples de ces propos et idées pour justifier votre affirmation très nuancée ?
    Je parle, bien sûr, de citations et non d’affirmations de votre part.
    Cordialement.

  42. Dans la série « Bourdes et gros gadins » il y a deux hommes ces derniers temps qui sont dans leurs petits souliers :
    • D’abord Me Jakubowicz, l’avocat de l’assassin de la petite Maëlys qui s’était employé à démonter point par point le minutage de l’emploi du temps de Nordahl Lelandais lors du mariage, avec une rigueur mathématique impressionnante, se basant pour cela sur des témoignages pour le moins hasardeux. Fort de sa certitude il en était même venu jusqu’à s’indigner, devant micros et caméras, de voir ainsi l’honneur de son client traîné dans la boue par les médias, laissant pratiquement entendre que la principale victime de cette affaire était son client qui n’a cessé de clamer son innocence tout au long des cinq mois et demi de sa détention provisoire.
    J’en profite au passage pour saluer l’excellent travail des experts de la gendarmerie sans lesquels la vérité n’aurait jamais pu être dévoilée.
    • Laurent Wauquiez ensuite dont les propos sur Nicolas Sarkozy, Emmanuel Macron et Gérald Darmanin face à un parterre du futurs cadres dirigeants, donnent une image pas très glorieuse de ce personnage qui est prêt à toutes les bassesses pour parvenir à ses fins.
    On peut raisonnablement se demander comment un homme qui prétend accéder aux plus hautes fonctions de la République peut se comporter de la sorte.
    Certes il a fait ses plus plates excuses à Nicolas Sarkozy, en lui expliquant que ses propos ont été sortis de leur contexte et qu’ils n’étaient pas censés être rendus public. Encore une fois, il s’est laissé emporter par son égo démesuré qui le pousse à se sentir intouchable. Je crains que ce ne soit la fois de trop…

  43. Vous écrivez « le ministre le plus plébiscité, et légitimement, du gouvernement, Jean-Michel Blanquer, participant à « L’émission politique », n’est pas parvenu à mobiliser un fort taux d’écoute malgré un sondage final qui lui a été largement favorable. »
    Cher Monsieur Bilger, dans les hauteurs sidérales où vous vous situez vous ne pouvez évidemment pas voir les raisons terre à terre d’une telle défection. Sur une chaîne concurrente il y avait la fin d’un bon feuilleton ! C’est tout simple.
    Et pour les mêmes raisons Laurent Wauqiez n’a pas eu lui non plus beaucoup de public alors que les appréciations de ceux qui ont suivi le débat ont été là aussi fort élogieuses.

  44. hameau dans les nuages

    Dans la même veine, madame Parly ministre des Armées nous demande de regarder vers la ligne d’horizon des futurs conflits de l’après-demain. Le meilleur moyen pour que l’on se prenne les pieds dans le tapis des sources de conflits actuels. Tapis que l’on déroule consciencieusement devant eux. Rioufol a raison.
    Que faire de notre politique migratoire avec des pays pourtant francophones qui soixante années après leur indépendance consacrent des sommes titanesques à la gloire d’Allah, comme nous le faisions au Moyen Age pour construire nos cathédrales ? L’Algérie selon le calendrier musulman est encore en 1438, le pétrole découvert par nos soins en plus :
    « La mosquée Bouteflika et ses annexes devraient coûter 1,5 milliard de dollars, soit 2 % du total des revenus des exportations algériennes et les trois quarts des exportations, hors hydrocarbures. » (Le Point)
    Devrons-nous payer deux fois ? Voir plus comme la dernière visite de Macron au Sénégal où il s’est engagé au financement des écoles rurales alors qu’ici on ferme les nôtres ? Financement qui nous sera reproché dans quelques années comme étant une forme de colonialisme…
    Drôles de plombiers qui ouvrent les robinets de l’immigration pour faire baisser sa pression. Confondant débit et pression.

  45. @ Achille 17 février 2018 21:26
    Laurent Wauquiez, la démonstration implacable de la bête à concours qui n’a ni la finesse ni la jugeote pour diriger un pays.
    Un politique, pour réussir, doit savoir flatter et convaincre ses compatriotes et il est évident que cet homme qui aspire à la mandature suprême n’en a pas l’étoffe.
    Lui qui prédit à son collègue Darmanin qu’il n’a plus d’avenir devrait réfléchir au sien qui est vraiment engagé sur une mauvaise pente.
    Je ne serais pas surpris que certains adhérents hésitants de son parti claquent la porte ! Et pendant ce temps E.Macron continue à imprimer sa marque.

  46. @ Jabiru | 18 février 2018 à 11:08
    Entièrement d’accord avec vous sur ce point. Ceci démontre que l’on peut être doté d’un potentiel intellectuel impressionnant et être incapable de prétendre aux plus hautes fonctions. N’est pas Georges Pompidou qui veut.
    Cette bourde monstrueuse laisse un boulevard à Valérie Pécresse, tout aussi intelligente et beaucoup plus fine. D’ailleurs de nombreuses personnalités majeures de LR se sont ralliées à son mouvement « Libres ! ». Quant à Nicolas Sarkozy, même s’il lui a pardonné, je pense que désormais il ne fera rien qui puisse l’aider à assouvir ses ambitions.

  47. @ Patrice Charoulet
    « Vous objectez ses « préjugés idéologiques ». »
    Effectivement, qui pourrait nous dire en quoi consiste cette mystérieuse idéologie qui sous-tendrait les préjugés d’Ivan Rioufol, journaliste au Figaro ?
    Depuis que je suis les chroniques d’Ivan Rioufol, les seules traces d’idéologie qu’il m’a semblé y discerner sont quelques-unes de ces références à l’idéologie républicaniste qui a parfois imbibé les meilleurs d’entre nous à leur corps défendant du fait des ravages exercés par une propagande effrénée qu’ils ont dû subir depuis l’école primaire, mais à part ça ?
    Ivan Rioufol ne se lance pas dans des considérations idéologiques, il se contente d’observer ce qui se passe en France actuellement et d’écouter ce que les Français – ou plutôt les derniers d’entre eux – lui racontent sur tout ce qu’il doivent subir au quotidien et qui est soigneusement occulté par les médias et par le monde politique.
    C’est aussi un des rares journalistes ne se contentant pas de recopier des dépêches d’agence, au contraire il s’efforce de vérifier les faits, par exemple quand il lui arrive de suivre de près certaines manifestations significatives par leur objet.
    En résumé, il ne considère pas le monde politique sous son aspect superficiel, clinquant, trompeur, vain, mais sur son aptitude ou non à s’attaquer aux problèmes réels.
    Et surtout, il ne discute pas du sexe des anges alors que l’assaut est donné aux murs de la cité.

  48. « Entre l’ancien et le nouveau on ne flotte plus. Ou à peine. »
    Cette phrase de conclusion, Monsieur Bilger, reste une affirmation péremptoire malgré le texte qui la précède et est censé y conduire.
    Tout d’abord, Monsieur Macron n’est aucunement le symbole du « nouveau monde » : il est le porteur le plus réussi de l’idéologie ultralibérale qu’il tente d’imposer à la France par l’intermédiaire d’une gouvernance d’entreprise appliquée à l’Etat et à notre Nation.
    Il avait par exemple annoncé, dès son expression devant le Congrès, qu’il reviendrait au principe de notre Ve République : « le Président préside ; le Premier ministre gouverne ». Depuis neuf mois de présidence de la République, il n’a fait que gouverner, le Premier ministre restant, selon le mot de Monsieur Sarkozy, son premier « collaborateur ». J’en veux pour preuve que Monsieur Macron a lancé ses entretiens d’évaluation avec chacun de ses ministres, à commencer par celui de l’Intérieur.
    On est bien là dans une gouvernance d’entreprise par ces entretiens d’orientation de carrière avec le DRH… En tout état de cause, cette fonction, subalterne par rapport à celle du chef de l’État, revient de droit et ès-fonctions à son Premier ministre puisque les ministres constituent le gouvernement censément dirigé par le premier d’entre eux.
    Alors, vous conservez vos yeux de Chimène à l’endroit du président de la République. Ce qu’il a fait jusqu’à présent n’était pas encore le dur des réformes entreprises.
    Il s’attaque à présent au statut des cheminots. S’il y a eu des grèves importantes ces dernières années, il ne faudrait pas oublier la violence de celles des années 1984-85 que la CGT ou SUD ne manqueront pas de tenter de relancer…
    Il devrait aussi s’attaquer à la fonction publique trop coûteuse, donc au principe même du « service public à la française » qui contrevient à l’idéologie ultralibérale européenne.
    Vous oubliez aussi l’impact négatif de la gestion de Notre-Dame-des-Landes médiatiquement confiée au Premier ministre qui aurait « décidé », pour bien entendu ne pas écorner l’image du président qui avait juré qu’il ferait ce qu’il a dit !
    Vous oubliez l’impact négatif de la mise en application de ses mesures fiscales censées améliorer le pouvoir d’achat des faibles revenus. Alors que leurs bénéficiaires ne vont pas manquer de le voir disparaître sous l’effet de l’augmentation des taxes sur le carburant.
    Quant à la suppression des taxes d’habitation pour une partie des résidents de nos communes, outre qu’elle accroît la perte du principe fondamental de la République, à savoir l’égalité entre les citoyens, l’idéologie présidentielle se concentre sur les grandes agglomérations et oublie la France périphérique, comme on le constate dans le traitement du monde agricole ou la fiscalité communale…
    Reste encore la défense européenne alors même que les représentants des États-Unis à l’OTAN viennent d’interdire à ses membres toute velléité d’autonomie par rapport à Washington.
    Je considère donc que notre « young leader » de la promotion 2012, comme son confrère Édouard Philippe, risque d’entamer une deuxième année de mandat présidentiel avec de sérieux obstacles, autrement plus difficiles à résoudre que Notre-Dame-des-Landes où s’ébattent encore joyeusement les zadistes en attente d’expulsion !!

  49. anne-marie marson

    @ Jabiru (@Achille)
    « Laurent Wauquiez, la démonstration implacable de la bête à concours qui n’a ni la finesse ni la jugeote pour diriger un pays.
    Lui qui prédit à son collègue Darmanin qu’il n’a plus d’avenir devrait réfléchir au sien qui est vraiment engagé sur une mauvaise pente.
    Je ne serais pas surpris que certains adhérents hésitants de son parti claquent la porte ! Et pendant ce temps E.Macron continue à imprimer sa marque. »
    On voit les macroniens Achille et Jabiru qui se précipitent en bons petits soldats pour soutenir la propagande gouvernementale, sans voir plus loin que le bout de leurs propos.
    Il paraît que Laurent Wauquiez a prononcé des « propos très graves ».
    Que de bruit pour se simples propos, histoire de sauver les soldats Darmanin et Hulot empêtrés eux dans des procédures judiciaires, même si dans le cas de Darmanin les femmes en question étaient des call-girls, pas de quoi émouvoir les médias.
    Même Marlène Schiappa a abandonné la cause des femmes pour sauver les soldats Darmanin et Hulot.
    Cette pseudo-polémique est une aubaine pour LREM, histoire de faire oublier leur incurie.

  50. @ Sergio Carioca 17 février 2018 22:12
    Excellente remarque s’agissant des prédateurs !
    Ayant ferraillé pendant des années avec ceux que l’on qualifie de partenaires sociaux, tout compte fait j’aurais tendance à reconnaître qu’avec la CGT on peut se frictionner à la loyale ce qui n’est pas le cas avec SUD dont la position est souvent « adversaire » social.
    La négociation est une affaire d’hommes et s’il y a confiance réciproque les parties peuvent en sortir la tête haute.
    Par contre avec les irréductibles pas de quoi perdre son temps !

  51. @ Jabiru
    « Laurent Wauquiez, la démonstration implacable de la bête à concours qui n’a ni la finesse ni la jugeote pour diriger un pays. »
    Pour commencer, LW doit s’attacher les faveurs des militants LR qui, sans nul doute, vu le nombre de nouvelles adhésions, ne tordent pas le nez quand il leur parle.
    Car, voyez-vous, le leader des LR n’est pas élu pour plaire à Askolovitch, Aphatie ou Cohen mais pour convaincre tous ceux qui pensent avoir été floués lors de la dernière élection présidentielle !
    Il n’est donc pas exclu que tout ce que dit LW soit non calculé !!
    On verra, la route est encore longue…

  52. anne-marie marson

    @ Achille | 18 février 2018 à 11:35
    « Cette bourde monstrueuse laisse un boulevard à Valérie Pécresse, tout aussi intelligente et beaucoup plus fine. D’ailleurs de nombreuses personnalités majeures de LR se sont ralliées à son mouvement « Libres ! ». Quant à Nicolas Sarkozy, même s’il lui a pardonné, je pense que désormais il ne fera rien qui puisse l’aider à assouvir ses ambitions. »
    N’importe quoi !
    Valérie Pécresse a constitué un parti de perdants. Valérie Pécresse veut juste un poste à LREM. Mais elle oublie qu’elle a été élue présidente de région grâce aux voix du FN, donc de l’extrême droite, le Parti LR n’ayant pas voté spontanément pour elle.

  53. Mary Preud'homme

    @ anne-marie marson | 18 février 2018 à 12:55
    Bien d’accord avec vos propos.
    Comment un homme bardé de diplômes tel que Laurent Wauquiez (Normale sup, Sciences po, ENA) et en outre marié, père de famille, catholique, maire du Puy-en-Velay toujours élu et réélu au premier tour (commune située sur le chemin de Compostelle), comment donc un tel homme qui n’a à ce jour pas l’ombre d’un scandale ou même un minuscule accroc à son passif pourrait-il plaire à des chicaneurs et marchands de tapis cancaniers qui ne se complaisent que dans la chienlit et l’embrouille et retournent leur veste à chaque élection ?

  54. @ Exilé 18 février 2018 11:32
    « Patrice Charoulet et les « préjugés idéologiques » de Rioufol »
    Que sont ces « préjugés idéologiques » repris par P. Charoulet et prononcés par P. Bilger lors de cet entretien dans Valeurs actuelles ? Comme vous, Exilé, j’ai cherché vainement, malgré un suivi de Rioufol depuis des lustres.
    P. Bilger aurait-il la gentillesse de nous expliquer ?
    Cordialement.

  55. @ anne-marie marson | 18 février 2018 à 14:48
    Je comprends votre désarroi. Laurent Wauquiez est tellement imbu de la supériorité que lui octroie son brillant parcours universitaire qu’il refuse les conseils avisés de ses amis politiques moins diplômés mais avec un peu plus de jugeote.
    Il ne faut pas être major de l’ENA pour comprendre que le « off » aujourd’hui n’existe plus. Il y a toujours un smartphone qui traîne à proximité, capable d’enregistrer à votre insu toutes vos conversations.
    Alors autant tenir sa langue et éviter de sortir de grosses bêtises qui ne peuvent que vous attirer des ennuis.
    Quant à Valérie Pécresse, ça m’étonnerait fort qu’elle ait été élue présidente de la plus importante région de France avec les voix du FN qu’elle a toujours combattu ; elle n’a jamais cherché à en récupérer les sympathisants, contrairement à Laurent Wauquiez qui met carrément les pieds dans les plates-bandes de ce parti.
    En fait LW c’est le FN sans la famille Le Pen. L’emballage diffère un peu mais c’est la même molécule à l’intérieur du produit.

  56. Catherine JACOB

    « …politique à l’ancienne, président nouveau… »
    Du Beaujolais Villages « cuvée vieilles vignes » (AOP) au président nouveau « cuvée à l’ancienne » ?
    Qu’en pensera Wauquiez Langue-Agile, l’inspecteur de la DGCCRF qui ne fréquente pas le Lang de Blois ?

  57. anne-marie marson

    @ Achille | 18 février 2018 à 17:41
    Quelques réponses en italiques dans le texte :
    « Je comprends votre désarroi. »
    Vous comprenez mal
    « Laurent Wauquiez est tellement imbu de la supériorité que lui octroie son brillant parcours universitaire qu’il refuse les conseils avisés de ses amis politiques moins diplômés mais avec un peu plus de jugeote. »
    J’aimerais bien avoir le même parcours. Et vous, vous avez quels diplômes ? On comprend que les gens aient préféré regarder la fin du feuilleton aux bobards du ministre Blanquer, même et surtout si ces bobards concernent l’avenir de leurs enfants. On sait à qui va profiter le nivellement par le bas de l‘Education nationale, et les gens n’ont pas envie de l’entendre.
    « Il ne faut pas être major de l’ENA pour comprendre que le « off » aujourd’hui n’existe plus. Il y a toujours un smartphone qui traîne à proximité, capable d’enregistrer à votre insu toutes vos conversations.
    Alors autant tenir sa langue et éviter de sortir de grosses bêtises qui ne peuvent que vous attirer des ennuis.
    Quant à Valérie Pécresse, ça m’étonnerait fort qu’elle ait été élue présidente de la plus importante région de France avec les voix du FN qu’elle a toujours combattu ; elle n’a jamais cherché à en récupérer les sympathisants, contrairement à Laurent Wauquiez qui met carrément les pieds dans les plates-bandes de ce parti. »
    Vous affirmez sans savoir. Je vote en Ile-de-France et je sais de quoi je parle. Sans les voix du FN, Valérie Pécresse n’aurait pas été élue.
    « En fait LW c’est le FN sans la famille Le Pen. L’emballage diffère un peu mais c’est la même molécule à l’intérieur du produit. »
    Ah oui ? Vous avez des preuves ?

  58. @ Achille | 18 février 2018 à 02:03
    Comme beaucoup sur ce forum vous êtes atteint du syndrome de Stockholm.
    Vous prenez systématiquement fait et cause pour celles et ceux qui vous oppressent, en accusant d’autres de vos malheurs.
    Les énarques, HEC, Sciences Po, les X et autres, ruinent la France, la gèrent mal et ils affirment que ce sont les noirs, les Arabes, les musulmans, autrefois les juifs, les pauvres, les syndicats qui posent problème ; et vous gobez tout.
    Le syndrome de Stockholm, c’est aussi le même que celui de la femme battue : « Tu ne peux pas comprendre, je l’aime et il m’a promis d’arrêter. »
    Des gens qui ne dirigent pas, qui ne gouvernent pas, ne peuvent pas être responsables de quoi que ce soit, syndicats ou non, ils ne dirigent rien.
    La preuve, les nombreux coups d’État qu’il y a eus en France, ces dernières années.
    – Le Conseil constitutionnel valide l’élection illégale, en 2002, de Jacques Chirac à la présidence de la République.
    – Les électeurs français votent non au TCE, le Congrès annule le vote des électeurs et vote oui à sa place.
    – Les trois auto-amnisties votées par l’Assemblée nationale, où les députés corrompus se sont auto-amnistiés.
    – La présidence de l’UMP, illégale, par le magistrat du Conseil Constitutionnel Nicolas Sarközy de Nagy-Bocsa.
    – La candidature aux primaires, voire à la présidentielle, illégale, du magistrat du Conseil constitutionnel Nicolas Sarközy de Nagy-Bocsa.
    Je vous indique que les anciens présidents de la République sont nommés immédiatement à vie, article 56 de la Constitution, magistrats au Conseil constitutionnel, ils ne peuvent pas en démissionner, ni être révoqués.
    https://frama.link/gyfEtLnz
    Il est interdit à tout magistrat d’exercer un mandat politique ou de diriger une organisation, politique, syndicale etc.
    Les élites, la classe sociale oligarchique qui dirige la France, font ce qu’elles veulent, quand elles veulent.
    @ Valerie | 17 février 2018 à 20:01
    « Maitre, je vous remercie de votre charitable reponse […] »
    Grâce à vous, je découvre que nous entretiendrions une relation sado-maso ; c’est dans ce cas-là qu’il semble qu’à l’heure actuelle maître soit employé.
    Je reste perplexe car je ne fréquente pas ce genre de club.
    Alors je me dis :
    – où aurais-je bien pu user de martinets sur cette personne ?

  59. Catherine JACOB

    @ Elusen | 18 février 2018 à 20:19
    « …où aurais-je bien pu user de martinets sur cette personne ? »
    La question ne devrait-elle être tout d’abord de vous rappeler si vous avez déjà usé de cet instrument de maltraitance sur quiconque ?

  60. @ anne-marie marson | 18 février 2018 à 20:09
    « J’aimerais bien avoir le même parcours. Et vous, vous avez quels diplômes ? »
    Peu importe mes diplômes. J’en ai, rassurez-vous, mais je ne viens pas sur ce blog pour déballer mon CV ou raconter ma vie.
    Le regretté Pierre Bérégovoy avait un CAP d’ajusteur, ce qui ne l’a pas empêché de devenir Premier ministre. Les qualités humaines permettent d’avoir un destin national tout autant sinon mieux que de prestigieux diplômes.
    « Vous affirmez sans savoir. Je vote en Ile-de-France et je sais de quoi je parle. Sans les voix du FN, Valérie Pécresse n’aurait pas été élue. »
    Je sais une chose, même si je n’habite pas en IDF, c’est que Valérie Pécresse n’a jamais sollicité les voix des électeurs du FN. Et pour cause c’est un parti qu’elle a toujours combattu. Si les voix du FN se sont portées sur son nom c’est sans doute pour faire barrage au candidat du PS. Stratégie décidée par les instances du FN et dont on ne peut lui faire grief vu qu’elle n’en est pas responsable.
    Quant aux preuves que LW emprunte bien des thèses du FN, elles sont de notoriété publique. Il suffit d’écouter ses discours et de les comparer avec ceux de MLP ou de Florian Philippot.

  61. @ anne-marie marson 18 février 2018 12:55
    Petit soldat non, ancien combattant oui !
    N’étant pas du style inféodé au chef de l’Etat, je pèse mon jugement en fonction de ses attitudes et décisions.
    Le but c’est bien que notre pays se réforme rapidement et arrête de vivre à crédit. Quand j’estime que sa politique va dans le bon sens je la soutiens, par contre dans le cas contraire je n’hésite pas à le faire savoir.
    La façon dont il s’est comporté avec son ex-chef d’Etat Major m’a profondément choqué car je pense que c’était une faute.
    Je considère que nous avons tout intérêt à ce qu’il réussisse car il en va de la crédibilité de la France dans le monde.
    Restons attentifs car la météo sociale va se couvrir, mais c’est incontournable. Sur ce je vous souhaite une excellente journée.

  62. @ Catherine JACOB | 19 février 2018 à 00:52
    Je ne suis pas certain que dans le sadomasochisme, le martinet soit un instrument de maltraitance, mais cela il faudra le demander à Valérie, c’est elle l’experte.
    https://www.universalis.fr/encyclopedie/sadisme-et-masochisme/
    – La dignité à l’épreuve du sadomasochisme, et inversement
    https://www.cairn.info/revue-vacarme-2010-2-page-74.htm
    – Revue française de psychanalyse ; Le sadisme :
    https://www.cairn.info/revue-francaise-de-psychanalyse-2002-4.htm

  63. @ Achille 19 février 2018 01:02
    « Quant aux preuves que LW emprunte bien des thèses du FN, elles sont de notoriété publique »
    Voila un nouveau concept intéressant : la notoriété publique devient une preuve !
    Est-ce cela la dictature de la pensée ?
    Cordialement.

  64. @ boureau | 19 février 2018 à 11:19
    L’acte de notoriété publique est régulièrement utilisé, notamment par les notaires dans le cas de succession ou encore d’adoption. Ce qui a été notamment mon cas concernant le dernier point.
    Aucune dictature de la pensée dans ce cas, le simple témoignage de personnes dignes de foi suffit.

  65. @ Achille 19 février 2018 12:57
    C’est curieux cette manie que vous avez de vous réfugier derrière les opinions des autres pour affirmer des faits que vous ne connaissez pas !
    Bof ! Passons !
    Cordialement.

  66. Mary Preud'homme

    @ Exilé | 19 février 2018 à 08:59
    Si en outre Laurent Wauquiez se montre tolérant à l’égard d’autres religions et refuse de jeter le bébé avec l’eau du bain, où va la France dites-vous ?
    Autrement dit sous prétexte de combattre des fondamentalistes et terroristes bien réels, il s’interdit de déclencher une nouvelle guerre de religion, ce qui atteste plutôt d’un pragmatisme et d’un réalisme de bon aloi. Sauf à vouloir stigmatiser (et assimiler injustement à des fondamentalistes et des terroristes) une majorité de personnes qui ne demandent qu’à s’intégrer et vivre en paix en raison de leurs origines ethniques ou de leur religion.

  67. @ boureau | 19 février 2018 à 19:41
    « C’est curieux cette manie que vous avez de vous réfugier derrière les opinions des autres pour affirmer des faits que vous ne connaissez pas ! »
    Et quels sont donc les faits que je ne connais pas ? La stratégie de Laurent Wauquiez qui dézingue tout le monde, y compris son mentor Nicolas Sarkozy à qui il doit tout ?
    Oui c’est vrai que c’est une stratégie qui me dépasse et je ne suis pas le seul. Mais vous, bien sûr, vous avez tout compris.
    Je suppose que vous faites partie de ces gens qui tant bien que mal essaient de nous expliquer que ses petites phrases malheureuses lancées à la cantonade étaient volontaires. C’est pour provoquer un choc dans les esprits des gens, c’est ça ?
    On se demande alors pourquoi il s’est empressé de faire ses plus plates excuses à Nicolas Sarkozy, mais là encore, sans doute s’agit-il d’une stratégie dont la subtilité nous dépasse…
    Personnellement je m’en remets à l’explication donnée par Thomas Legrand dans son édito de ce jour, qui me paraît pertinente.
    https://www.franceinter.fr/emissions/l-edito-politique/l-edito-politique-19-fevrier-2018
    Peut-être que LW a tout simplement mis en pratique la célèbre devise Shadok qui dit : « Il vaut mieux mobiliser son intelligence sur des conneries que mobiliser sa connerie sur des choses intelligentes. »

  68. hameau dans les nuages

    @ Achille | 19 février 2018 à 12:57
    Ah l’acte de notoriété !
    Ces mots me donnent encore des frissons. A la mort de ma mère il a été dressé un acte de notoriété par un notaire. Mon père traînait des pieds, estimant que la succession serait réalisée à sa propre mort. Bref tout le monde faisant le mort, je me suis rendu à cet office notarial pour le signer. Acte banal mais indispensable pour la déclaration de succession, je ne me suis pas rendu compte que sans le savoir j’entérinais le fait que ma mère décédée le *** n’avait aucune disposition testamentaire et ceci afin de valoir ce que de droit selon la formule consacrée.
    En fait il existait bien un testament déposé par ma mère dans cette même étude et m’attribuant la quotité disponible. Je me déshéritais à l’insu de mon plein gré n’ayant pas connaissance de celui-ci. Assez trouble mon père en ayant reçu copie rentra dans une colère folle en déclarant qu’il s’agissait d’un faux sans en préciser la raison. Je ne comprenais plus rien.
    C’est au décès de mon père d’une crise cardiaque dans un lieu public et étant seul héritier joignable à ce moment-là uniquement qu’il me fut remis les clefs de son domicile. Et c’est dans ses papiers par le plus grand des hasards que plusieurs mois après je trouvai copie de dépôt de testament en l’étude de ce même notaire. Encore un signe…
    A l’époque l’inscription à Venelles n’était pas encore obligatoire.
    On dit qu' »un notaire honnête est un notaire qui ne s’est pas encore fait prendre ».
    Laeticia ! écoute-moi puisque tu lis ce blog ou au moins une de tes égéries. Fais comme moi, étant légataire universel redistribue ta quotité une fois la succession réglée, Dieu te le rendra et tu seras en paix. On dit qu’un mauvais arrangement vaut mieux qu’un bon procès. J’ai eu ma dose d’univers impitoyable sur terre. 🙂
    https://www.youtube.com/watch?v=aC4x19jPA8Y

  69. anne-marie marson

    @ Achille | 19 février 2018 à 01:02
    « …stratégie décidée par les instances du FN et dont on ne peut lui faire grief vu qu’elle (V. Pécresse) n’en est pas responsable.
    Quant aux preuves que L. Wauquiez emprunte bien des thèses du FN, elles sont de notoriété publique. Il suffit d’écouter ses discours et de les comparer avec ceux de MLP ou de Florian Philippot. »
    Vous êtes quand même incroyable ! Vous le faites exprès !
    Si Valérie Pécresse ne voulait pas des voix du FN, elle pouvait toujours démissionner et laisser la place à sa concurrente de gauche. Mais elle s’en est bien gardée !

  70. @ Achille
    @ boureau
    « Quant aux preuves que LW emprunte bien des thèses du FN, elles sont de notoriété publique » (Achille)
    Ben alors qu’est-ce qui vous gêne ?
    Epouser les thèses du FN devrait être « de notoriété publique », une mission, la seule voie valable à suivre, je dirai même plus : obligatoire !
    Ne pas le faire c’est faire le jeu des islamistes, se soumettre, collaborer, trahir !
    Bravo à tous ceux qui épousent les thèses du FN !

  71. @ anne-marie marson | 19 février 2018 à 23:16
    « Vous êtes quand même incroyable ! Vous le faites exprès !
    Si Valérie Pécresse ne voulait pas des voix du FN, elle pouvait toujours démissionner et laisser la place à sa concurrente de gauche. Mais elle s’en est bien gardée ! »
    Je suis peut-être incroyable, mais dans le genre vous n’êtes pas mal non plus. Laisser la place de la plus importante région de France à l’adversaire, parce que quelques voix du FN se sont portées sur elle, sans qu’aucun accord n’ait été passé entre elle et ce parti ? Aucun H ou F politique de gauche ou de droite ne l’aurait fait. On n’est pas au pays des bisounours.

  72. @ Achille 19 février 2018 21:55
    Ah ! Si Thomas Legrand est votre modèle journalistique, je comprends tout !
    Cordialement.

  73. Rédigé par Pseudo Elusen les 18 février 2018 à 20:19 et… 19 février 2018 à 09:47
    Dommage… Il portait pourtant un nom qui claque : http://www.rts.ch/info/toute-info/964975-le-banquier-edouard-stern-assassine-a-geneve.html
    De grace, epargnez-vous des heures perdues sur le (pas) Net a rechercher des infos malsaines !!
    Sortez prendre l’air… que diable !!
    P.S. : Quand vous aurez le temps… dites-nous quand meme combien vous etes remunere pour tenter de semer la zizanie ici ?!?!

  74. @ Valerie | 20 février 2018 à 15:54
    Comme quoi, le sadomasochisme c’était vraiment votre affaire !
    ———————–
    @ sylvain | 19 février 2018 à 23:53
    « Bravo à tous ceux qui épousent les thèses du FN ! »
    Oui, c’est vrai ! Vive le mariage pour tous !

  75. LOL du jour !
    Hidalgo est pour un recensement et un comptage des SDF dans Paris. Elle est de gauche, donc c’est bien, c’est humaniste, c’est solidaire, c’est de gauche : partage, générosité, valeurs morales, pays des droits de l’homme… les couplets et refrains gauchistes habituels.
    Quand la droite avait seulement évoqué cette méthode, aussitôt « le retour des heures sombres, Pétain, rafles, Vel d’Hiv, Drancy, fascisme, racisme, mépris, stigmatisation, mises à l’index… »
    La campagne de délation inquisition anti-Wauquiez fera flop, le temps des procès gauchistes en sorcellerie est révolu.
    Faudra vous y faire MM. les gauchislamistes fachos de gauche ! Les futurs partis d’extrême droite ne feront plus des scores de 20 à 30% mais de 40 à 50 %.
    Que du bonheur !

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