Gérald Darmanin (GD) est le ministre dont la magistrature avait besoin et il paraît « qu’il est attaqué de toutes parts : avocats, syndicats, magistrats…parce qu’il assume une ligne de fermeté » (JDD). Ce qui n’est pas pour me surprendre, tant il est classique qu’une forme de saisissement et même d’hostilité se dégage, avant l’appréhension du fond de sa politique, lorsqu’un ministre se montre actif, pragmatique et animé par le bon sens.
On n’était plus habitué, avec Emmanuel Macron, à une telle configuration. Il convient de rendre hommage au Premier ministre qui l’a permise en lui associant Bruno Retailleau, partenaire indispensable à ce couple régalien, auquel GD a rendu hommage.
L’entretien que le garde des Sceaux a accordé au JDD ne concerne quasiment que ses projets judiciaires, son argumentation pour les défendre, sa méthode et sa vision du futur.
En dehors de l’hommage obligatoire à son prédécesseur parce qu’il a fait augmenter le budget de la Justice (ce n’est pas non plus un Himalaya !) et de la confirmation qu’un ministre d’État peut aborder tous les sujets politiques et autres, GD, avec talent, conviction et maîtrise de sa matière, développe ce qu’il a déjà accompli, ce qu’il prépare et les axes principaux de son action. Comme il le résume lui-même avec justesse, « je mets du bon sens dans la justice ».
Il s’est d’emblée placé en dehors d’une posture partisane, refusant de dériver vers une ligne strictement idéologique. Contrairement à l’avocat devenu ministre, obsédé par l’idée de démontrer à tout instant sa haine du Rassemblement national — sans jamais distinguer ce parti de l’ensemble des citoyens qui le soutiennent — GD s’inscrit dans une démarche équilibrée, au service de l’État et de l’intérêt général.
Par ailleurs avec quelle lucidité GD, dès sa nomination, plutôt que de se pousser du col – il est vrai qu’il n’avait pas à faire oublier une arrivée très mal comprise place Vendôme ! – a considéré sa mission comme un devoir d’inventaire fondé à la fois sur ce que son expérience lui avait appris et le sentiment majoritaire de citoyens déçus, voire exaspérés par les retards et les dysfonctionnements de la justice.
Il a eu d’autant plus de mérite à tenir sa ligne de pragmatisme — refusant de disserter sur le sexe des anges, uniquement préoccupé par l’efficacité et les progrès opératoires — que, comme c’est souvent le cas en France, les exigences politiques et médiatiques allaient toutes dans le même sens avant sa nomination, mais il a suffi qu’il commence à y répondre, à les satisfaire, pour qu’une opposition paradoxale se manifeste. Il accomplissait ce que beaucoup attendaient : quel scandale !
Dans le projet de loi qu’il tient à faire voter au plus vite — si la configuration politique le permet —, aucune disposition n’échappe au bon sens dont il se réclame, et toutes peuvent être justifiées par une argumentation intelligente. Il ne s’agira pas d’une réformette.
Il était grand temps de prévoir des peines d’emprisonnement assorties de mesures adaptées à l’extrême gravité du narcotrafic et de certains crimes, afin d’empêcher leurs auteurs, pourtant condamnés, de poursuivre depuis leur cellule des agissements mortifères et anti-sociaux, longtemps facilités par une impunité de fait.
Cette remise en ordre pénitentiaire s’accompagnera d’une classification des détenus selon leur niveau de dangerosité. Ce système, structuré en cinq catégories — la dernière correspondant à un régime de semi-liberté sous contrôle renforcé — entrera en vigueur d’ici la fin de l’année.
L’expulsion des détenus étrangers constitue une nécessité, et grâce à l’implication du ministre, elle commence à produire des effets positifs, notamment à la suite des accords conclus avec des pays comme le Brésil, le Maroc et la Roumanie.
Des actions sont également engagées pour lutter contre la surpopulation carcérale, un sujet jusqu’ici négligé par Éric Dupond-Moretti. GD envisage notamment la création de structures modulaires pouvant être construites en 18 mois, contre sept ans habituellement. La première devrait être livrée à l’automne 2026.
Plus largement, ce garde des Sceaux n’hésite pas à intervenir chaque fois que l’exécution des peines permet à des personnes incarcérées de bénéficier d’aménagements ou de facilités jugés choquants.
Même si son idée initiale de supprimer le sursis a été infléchie et réduite, elle demeure, dans son principe, excellente. En effet, cette sanction — épée de Damoclès bien trop molle — n’est jamais véritablement perçue comme telle par les prévenus. De plus, le sursis n’étant pas systématiquement révoqué en cas de récidive, il perd toute portée dissuasive.
Gérald Darmanin, malgré les attaques dont il fait l’objet, reste serein, animé par une seule préoccupation : la défense de l’intérêt général. Il affiche une double volonté claire : relever, d’une part, le défi de la criminalité organisée ; et ne plus permettre, d’autre part, que se reproduise l’horreur des assassinats d’Incarville.
Loin d’être un handicap, l’absence de « grand soir judiciaire » apparaît au contraire comme un atout pour GD. Le ciblage précis et pertinent de ses initiatives, allié à leur pragmatisme, démontre chaque jour leur efficacité. C’est sans doute là la meilleure méthode pour un ministre de la Justice.
Nous avons enfin un garde des Sceaux.
Pour une fois que quelque chose va bien, on ne va pas bouder sa joie.
Cependant – « cependant » ce n’est pas mais.
Pourquoi dépenser des fortunes à garder des criminels de haut vol au lieu de s’en débarrasser ? François Mitterrand avait supprimé la peine de mort seulement en raison du risque des erreurs judiciaires. Alors ?
Alors, on a d’autant peur d’aborder le sujet qu’on est tombé dans un gouffre abyssal d’ignorance concernant l’âme, et cela même alors que nous avons les preuves scientifiques de son étance (puisque « existence » est « sortie de l’étance »).
Et pourtant les condamnations à mort n’inquiètent personne quand on pousse des agriculteurs au suicide. C’est que notre civilisation pourrie est tombée dans un autre gouffre, celui de la lâcheté.
C’est quoi, le suicide d’un agriculteur ?
On a grandi à la ferme, elle était prospère, on vivait en famille. Être riche n’avait pas beaucoup de sens, tant il ne venait à l’idée de personne de jeter l’argent par les fenêtres. Tout au plus, du temps du grand-père, certains avaient une plus belle voiture à cheval que d’autres, et même un cheval rien que pour elle pour aller à la messe du dimanche. Le soir ceux du hameau se réunissaient chez l’un et chez l’autre à tour de rôle – c’est pour cela qu’il y a souvent des cheminées disproportionnées dans les fermes.
Et puis les décennies ont passé. On n’a pas pu acheter de terres pour s’agrandir et amortir du matériel moderne. Les enfants sont partis, les frères et soeur aussi ou sont morts. On ne peut plus vendre ce que les choses valent face aux importations. Alors, les arbres en lisière tombent dans les terres, les haies s’étendent, on n’a même pas l’argent pour acheter du matériel moderne pour entretenir.
C’est la fin, et on regarde en pleurant la ferme des aïeux et des jours heureux tomber à l’abandon.
Alors quelle autre issue que le suicide ?
Comme la pègre au pouvoir et son ramassis de fonctionnaires voyous endettent le pays, ce sont les Allemands qui font la loi, et pour eux, c’est l’exportation de voitures qui compte.
Les paysans français, personne n’en a rien à faire. On en condamne un à mort tous les deux jours, si n’est tous les jours, mais on se voile la face, et on ne les compte même plus. Que personne n’en parle !
Cher Philippe Bilger,
Je souscris à votre éloge du ministre Gérald Darmanin.
Je crois savoir qu’il songe à se mettre sur les rangs pour la présidentielle à venir, comme Édouard Philippe, Xavier Bertrand, Bruno Retailleau, Dominique de Villepin, et quelques autres.
Vous aviez déjà loué ici Bruno Retailleau.
Je me sens plus proche de Darmanin que de Retailleau. C’est aussi l’avis de Nicolas Sarkozy.
Mon inquiétude est qu’il y aura trop de candidats de droite ou du centre droit. Je vois mal comment on passera de cinq à un.
Il n’est pas exclu que Monsieur Darmanin s’intéresse à la présidentielle (litote).En attendant, il prend des mesures concrètes en lien direct avec la délinquance constatée, la loi pénale, les moyens limités dont il dispose. Foin de toute idéologie, place au réalisme.
Il faut appliquer la même politique dans bien d’autres domaines de gouvernement.
@ Xavier NEBOUT | 05 août 2025 à 07:25
Hélas oui c’est le constat que je fais. De plus on a exacerbé l’agrandissement par les aides PAC, le revenu dépendant de plus en plus de celles-ci. Notamment pour la monoculture pour l’exportation, tant et si bien que la ferme traditionnelle crève littéralement. L’agriculture raisonnable peu aidée, notamment d’élevage sur prairies, va disparaître ce qui n’empêche pas « les contrôleurs » de faire des descentes dans les cours de ferme sans prévenir ou d’arpenter vos champs et voir si les haies ne sont pas traitées, trop étroites ou trop larges, tout cela avec l’appui de photos satellites comme si nous étions des terroristes.
Pour ne pas faire de « bêtise » pouvant m’amener en cour d’assises, j’ai fermé boutique, rendant les terres en fermage, aucun enfant ne voulant reprendre.
Oui la gentillesse peut être aussi une faiblesse. Ayant été responsable local de la CR et ayant eu une expérience hors agricole, je fais partie de ceux qui avaient prévenu avec notre slogan : « Des prix, pas des primes » dès 1922 car c’était un piège mortel pour notre indépendance alimentaire.
Mais comme pour le vaccin Covid ils sont presque tous allés à l’abattoir avec l’argent facile.
https://media.paperblog.fr/i/558/5585163/majorite-silencieuse-moutons-panurge-L-mRalEo.jpeg
Quand Darmanin a décidé de mettre en place le prélèvement à la source, bien sûr certains le moquaient, il y aurait des couacs, etc. Cela se pratiquait ailleurs depuis belle lurette.
Darmanin est excellent, le prélèvement à la source marche aux petits oignons, on vous pique le pognon avant même qu’il soit rentré dans vos comptes, donc zéro revenu dessus, et en plus quand on vous doit du pognon on vous avertit et on vous reverse le trop-perçu !
Chapeau Darmanin, il est très fort !
Ah bon ? Monsieur Darmanin va s’attaquer au Syndicat de la Magistrature ?
« L’expulsion des détenus étrangers » (PB)
Voui, des Anglais par exemple?
Menteur un jour, menteur toujours : son avenir reste à Tourcoing.
https://www.msn.com/fr-fr/criminalit%C3%A9/g%C3%A9n%C3%A9ral/jusqu-%C3%A0-14-cdd-cumul%C3%A9s-l-ancien-ministre-ps-bruno-le-roux-jug%C3%A9-en-novembre-pour-l-emploi-ill%C3%A9gal-de-ses-filles/ar-AA1JVU7j?ocid=msedgdhp&pc=EDGEESS&cvid=2de3a75606a343a7a863aa85c8f56231&ei=11
8 ans, nous sommes fous !! C’est trop tard, ça n’a plus de sens, c’est misérable ce qu’il a fait, mais 8 années qui pèsent une éternité, les clous dans la tête des gens ont scellé le couvercle. C’est de la folie douce, huit années pour juger un passé, les braises sont éteintes et tout le monde s’en fiche, ou presque.
À chaud cela faisait sens, qui connaît Bruno maintenant ? 8 ans, c’est désespérant… Un négrier de luxe pour un procès de misère qui n’a plus d’intérêt, la peine ne sera jamais au niveau de la forfaiture commise par un élu de la République et en plus elle sentira le moisi, personne n’achète de fruits avec le moisi sur la peau.
@ Xavier NEBOUT
J’avais fait un commentaire sur le mot « gentil », qui n’est pas arrivé, peu importe, mais le vôtre qui fait grincer des dents, m’y fait penser. À quoi bon plaindre une catégorie d’individus quand la masse dévorante, destructrice du beau et du serein, envahit tout, de même qu’il n’était pas besoin qu’on s’intéressât aux avatars du « gentil » pour disserter avec élégance sur la bonté, la qualité, l’empathie.
Vous avez de la chance, et je m’en réjouis, d’être entendu ; on a été gentil avec vous, en somme.
Gérald Darmanin peaufine son bilan, rien que son bilan, dans un domaine devenu très sensible au sein de l’opinion par le laxisme ressenti.
C’est bien joué et plus finement que n’y parvient son collègue de Beauvau qui saute comme un zébulon à la moindre occasion.
Il ira loin Moussa.
Assurément, Gérald Darmanin fait du bon travail. Il ne s’embarrasse pas d’idéologie, il regarde le réel en face, il prend acte de ce qu’attendent les Français dans leur majorité et il agit avec pragmatisme et bon sens. Il faut espérer que, dans le contexte politique qui est le nôtre actuellement, il ne soit malheureusement pas entravé dans l’accomplissement de sa tâche et qu’il puisse mener à terme son action sans que d’aucuns s’ingénient à en édulcorer les effets.
Gérald Darmanin, le sale type qui exige des faveurs sexuelles pour rendre service. On ne qualifie pas ça de viol. On le devrait. Le gars qui a fait disparaître les vidéos du Stade de France.
Voter pour un homme pareil, c’est s’avouer indifférent au viol, à la fake news, à toutes les habituelles et malsaines manipulations des politiques.
Il n’y en a qu’un pour relever tout ça, Philippe Poutou.
@ hameau dans les nuages | 05 août 2025 à 12:29
Oups ! Dès 1992, début de la politique agricole commune et non pas 1922. 🙂
Le gouvernement sera cru en parlant d’ordre et de justice lorsqu’on se sera intéressé aux escrocs institutionnels qui se paient à ne rien faire.
Il y a longtemps que tout le monde sait que le CESE, entre autres, ne sert qu’à planquer des copains et frères.
Une proposition sénatoriale de 2023 en fait le tour pour dénoncer sa parfaite inutilité. https://www.senat.fr/leg/exposes-des-motifs/ppl22-721-expose.html
En attendant, on est fondé à mettre tous les ministres dans le sac de la pègre qui ruine notre pays.
Ministre de la Justice, d’accord, mais il faudrait s’entendre sur la titulature…
Je veux bien le croire, le locataire actuel de la charge est un brave homme. Les Mémoires de guerre et la pêche à la mouche n’ont aucun secret pour lui, il ne compte pas ses heures, ne touche pas plus de galette qu’il n’est noté sur ses fiches de paie, et surtout il protège les fauteuils de l’hôtel de Bourvallais des griffes de son chat.
Toutefois, le dernier garde des Sceaux véritable reste Henri François d’Aguesseau – allons, je veux bien aller jusqu’à Maupeou, bien qu’il ait commis le crime inqualifiable d’exiler un avocat général parisien dans la Creuse !
« Nous avons enfin un garde des Sceaux » (PB)
Heureusement (?) nous avons aussi un président de la République, qui est garde du progressisme, de la post-modernité, de la bienveillance universelle surtout à l’égard des immigrés, des chances de la France, des éventuels Gazaouis souhaitant s’installer chez nous où ils seront chez eux, comme avait dit Mitterrand à propos d’autres immigrés… un « gentil » quoi.
Or donc ce président demandera à son ami Richard Ferrand,de faire invalider par le Conseil constitutionnel les articles ou amendements qui lui paraîtront trop sévères pour les ayants droit aux sanctions et plus généralement pour la diversité heureuse (?).
Pas de souci, GD fera ce qu’il doit être fait en accord avec ledit président pour que « tout change sans que rien ne change », selon la formule du Guépard de Lampedusa, mise en oeuvre ici par des chats de gouttière politiques.
Nous avons l’expérience de la loi sur l’immigration, pourtant bien timide.
Voyons, M. Bilger, ne feignez pas ostensiblement l’impartialité. Vous risqueriez trop de verser dans l’adulation coupable. Un collaborateur aussi pérenne et assidu du président, d’aucune manière, ne sert l’intérêt général. Il sert en premier et avant tout son ambition.
Le parti des républicains est l’antre fétide des lâchetés et des trahisons successives de la droite honteuse, celle-là même qui a présenté au bourreau père et mère pour pouvoir perdurer aussi longtemps que possible après avoir tout dilapidé de l’héritage.
Comment est-il possible aujourd’hui encore d’avoir une once d’estime pour les membres de ce parti de félons ? Qui sait, peut-être M. Marleix, cet homme aux espérances juvéniles, en est-il mort de chagrin, de peine ?
Que d’aucuns, trop nombreux et trop longtemps, y aient cru contribua à la chute lente de la France. Que d’aucuns, trop nombreux, y croient encore, la laisseraient croupir quelques années de plus dans le caniveau.
@ Michel Deluré | 05 août 2025 à 18:04
« Assurément, Gérald Darmanin fait du bon travail. Il ne s’embarrasse pas d’idéologie, il regarde le réel en face, »
C’est cela, oui…
Quand des racailles viennent agresser et dépouiller des spectateurs européens désireux d’assister à un match de football au Stade de France, il réécrit l’histoire en accusant les supporteurs de Liverpool…
Quand il évoque la mort du jeune Thomas à Crépol, il parle d’un « ensauvagement » de façon générale, comme s’il était tombé de la planète Mars, et non pas d’une conséquence de la folle politique d’immigration menée depuis une cinquantaine d’années par la classe politique, dont il est un représentant et donc un coresponsable, de la vraie gauche à la fausse droite…
Tout cela pour ne surtout pas écorner la théorie de plus en plus bancale d’un merveilleux vivre-ensemble dans lequel le racisme anti-blanc et anti-français n’existerait pas…
Bref, comment pouvons-nous croire quelqu’un qui semble chercher à nous enfumer voire à se moquer de nous à chaque fois qu’il se pique de communiquer ?
@ Jean sans terre | 07 août 2025 à 12:02
« Comment est-il possible aujourd’hui encore d’avoir une once d’estime pour les membres de ce parti de félons ? »
Eh oui, en France il n’y a pas de problème, que ce soit la perte de souveraineté ou l’invasion étrangère ou l’insécurité ou la dénatalité, qui ne soit de près ou de loin lié à la félonie des gens qui se font passer pour des élites…
@ Exilé 07/08/25 19:22
Je porte simplement un jugement personnel sur le travail effectué par Gérald Darmanin depuis qu’il occupe la fonction de garde des Sceaux. Le constat me conduit à considérer que ce travail va pour l’instant dans le bon sens, que le pragmatisme est au rendez-vous et que ce ministre agit dans le contexte politique et financier pourtant épineux que vous connaissez aussi bien que moi.
Alors oui, c’est peut-être à vos yeux ne pas être difficile que de se satisfaire d’un tel ministre mais il n’a pas plus que d’autres démérité dans l’exercice de ses fonctions ministérielles et j’ai aujourd’hui tout autant de raisons de douter de quelque politique n’appartenant pas au cercle de ce que vous qualifiez de « vraie gauche et de fausse droite » que de GD lui-même.