Encore peur pour Brigitte Bardot ?

Brigitte Bardot, questionnée par André Bercoff – j’étais présent dans le studio – s’est déchaînée au téléphone sur l’insécurité de la France, les « lâches » qui nous gouvernent et les affaires graves qui depuis quelques jours assombrissent et indignent la France (https://lesobservateurs.ch/2020/07/08/brigitte-bardot-jai-envie-de-quitter-la-france-tellement-cest-devenu-degueulasse/« >Sud Radio).

Pour ne parler que de Thomas poignardé par un homme sorti de prison par anticipation à la suite de la Covid-19. De la gendarme de 26 ans tuée par un chauffard sous l’emprise de la drogue et de l’alcool, au casier judiciaire bien pourvu dans le domaine de cette délinquance automobile. Du chauffeur d’autobus à Bayonne dans un état de mort cérébrale parce qu’il avait accompli son travail à l’égard d’une personne sans masque et avec un chien. Agressé violemment par un groupe dont deux personnes ont été mises en examen et écrouées.

J’entends bien que réunir ainsi trois tragédies, au fil de l’actualité, pourrait donner l’impression d’une focalisation abusive au regard de l’état quotidien de la France.

Pourtant, qui peut nier qu’avant même d’autres griefs qui pourraient être formulés à l’encontre de la présidence d’Emmanuel Macron, la tare indubitable relève de l’autorité de l’Etat et de son délitement, des infractions qui se multiplient avec ce sentiment d’une impuissance qui constate plus que d’une force qui combat ?

Certes il n’est pas un pouvoir qui n’ait à un moment ou à un autre été attaqué sur ce plan : on a toujours eu tendance à le trouver trop faible, trop laxiste sous toutes les latitudes politiques avec paradoxalement moins d’indulgence pour la droite présumée rigoureuse que pour la gauche par nature compassionnelle.

J’ai peur pour Brigitte Bardot.

Parce qu’elle n’est pas si éloignée de la vérité, de la réalité, quand elle pousse son « coup de gueule » avec une audace à laquelle elle nous a habitués dans un monde frileux et au regard d’une communauté artistique qui est aux antipodes d’elle. Mais cela ne la gêne pas. L’avantage d’être une icône est de pouvoir tout dire et de se moquer de la réception qui sera faite de ses propos.

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Si tous les régimes sont peu ou prou taxés de mansuétude à un moment ou à un autre, celui présidé par Emmanuel Macron, sur ce plan, est hors catégorie car je ne me remets toujours pas, en particulier, de l’incitation adressée à Nicole Belloubet pour qu’elle reçoive la famille Traoré alors que l’instruction était en cours.

La nomination de Gérald Darmanin comme ministre de l’Intérieur – je le félicite d’avoir désorganisé, pour obtenir ce poste, un organigramme déjà programmé (Le Point) – est une excellente nouvelle et j’espère ne pas me tromper en le percevant dans la lignée de Nicolas Sarkozy Beauvau 1. Il y aura enfin quelque chose de cohérent et de solidaire grâce à ce ministre.

Il y aura également une configuration rare. En général, dans notre histoire politique, il y avait seulement un ministre fort sur deux : plus souvent Beauvau que la Chancellerie. Dans ce gouvernement, avec des profils et des parcours différents, aussi bien Eric Dupond-Moretti que Gérald Darmanin ne sont pas falots et cette part régalienne n’est pas médiocrement servie. Enfin.

Le Premier ministre lui-même a manifesté d’entrée son attachement à l’exigence de sécurité et aux forces de l’ordre.

Il ne restera plus au président de la République qu’à apprendre cette langue qui jusqu’à aujourd’hui lui est demeurée étrangère : dans son « en même temps », il y avait de la gauche compréhensive mais pas de droite ferme (mon billet du 15 juin : « Le régalien, une langue étrangère pour le président ? »)

Cela ne l’empêche pas, comme apparemment il a fait l’impasse sur son électorat de gauche et vraiment écologiste, de continuer à occuper le champ de droite en ouvrant cette fois, tactiquement, la page de l’autorité et de la rigueur. Il faut dire que cette droite qui se gargarise de « républicaine » y met du sien pour nous persuader de son inexistence, dans ce domaine comme dans d’autres. À l’exception de Bruno Retailleau et de Xavier Bertrand.

J’ai encore peur pour Brigitte Bardot. Elle a déjà été poursuivie ailleurs et la tentation pourrait reprendre un parquet n’ayant rien de mieux à accomplir. Quand elle a affirmé que des populations ne devraient pas être chez nous, j’ai sursauté. Elle dépassait le parler vrai pour aborder la parole brutale, voire interdite.

Si une voix comme la sienne, aujourd’hui, choque moins qu’elle ne réveille et ébranle, cela tient probablement au fait que dans la démesure, l’outrance, elle exprime ce que chacun ressent : les limites du tolérable sont dépassées.

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Voir les Commentaires (16)
  1. Confronté au problème du non cumul des indemnités de mandat, le ministre Gérald Darmanin avait choisi de verser l’intégralité de ses indemnités de maire à la Société Protectrice des Animaux (SPA) de sa ville de Tourcoing.
    Aux dernières nouvelles, les indemnités n’ont pas encore été versées, mais cela peut encore changer.
    BB ne change pas, elle continue son combat personnel parce que personne n’a pris la relève dans le monde du divertissement.

  2. jacques peres

    Vous savez cher Monsieur, pour de plus en plus de Français la voix de Bardot comme celle de Zemmour n’éveille ni n’ébranle, tant elle s’accorde avec leur propre voix (intérieure).
    Que les limites du tolérable soient dépassées c’est l’évidence même : hier sur CNews un reportage sur la visite du garde des Sceaux à la prison de Fresnes ; les détenus lui font un accueil des plus chaleureux, le journaliste touché commente : « c’est touchant ».

  3. Saluons BB qui, une fois n’est pas coutume, s’intéresse à ses contemporains plutôt qu’au bien-être de ses chères bestioles…
    Vous semblez, cher Philippe, plutôt optimiste sur la volonté (et la capacité ?) de ce gouvernement à restaurer la sécurité. Je le suis un peu moins…
    J’ai encore en mémoire le Kärcher de Sarkozy qui rouille dans sa boîte.

  4. Curieux qu’il faille attendre un âge avancé pour dire la vérité.
    On ne compte plus le nombre de septuagénaires ou plus, qui subitement retrouvent leurs esprits avant de sombrer dans Alzheimer.
    Mme Houlette en est un bel exemple. À 67 ans, elle se réveille.
    Notre sublissime Brigitte Bardot aura libéré la femme bien avant que les comités de gouines d’aujourd’hui ne nous assomment quotidiennement. Une catastrophe esthétique, Caroline Mecary ou Caroline Fourest…
    Si au moins elles avaient le fessier de Brigitte… je parle de Bardot bien sûr, pas de l’autre Brigitte, qui ferait fuir un âne en rut.
    Toutefois, quand on n’est pas d’accord, on commence à vingt ans, pas à 99 ans.

  5. « Si une voix comme la sienne, aujourd’hui, choque moins qu’elle ne réveille et ébranle, cela tient probablement au fait que dans la démesure, l’outrance, elle exprime ce que chacun ressent : les limites du tolérable sont dépassées. » (PB)
    Depuis des décennies la classe politique a montré son intérêt pour l’électorat d’origine maghrébine et n’a rien fait pour que ses violences cessent, les Français de souche doivent subir des agressions sans pouvoir se protéger ou se défendre.
    Une armada malfaisante d’assos provoque les Français de souche et nous impose sa loi en nous traitant de racistes, en cassant, en brûlant, en violant les corps et les biens c’est un jeu pour eux ; nos juges tremblent devant cette nouvelle peste, les policiers ont des ordres pour ne pas intervenir.
    Macron préférerait voir brûler notre pays plutôt que de le défendre.
    Ce nouveau gouvernement, qui selon la presse n’en est pas un, ne fera rien pour la sécurité des citoyens ; d’autant que Dupond-Moretti est là pour casser toute tentative de résistance de notre part afin de satisfaire les délires de Macron qui veut être réélu.
    Faut-il réclamer le secours des USA, des Chinois, des Russes car nos généraux ne sont plus capables de rétablir l’ordre, ils ont trop peur eux aussi.

  6. « …les limites du tolérable sont dépassées. » (PB)
    Cela étant dit, que se passe-t-il ? Que fait ce gouvernement et qu’ont fait les gouvernements précédents ? RIEN.
    Nombreux sont ceux qui tirent la sonnette d’alarme VAINEMENT. Nous attendons tous, en courbant l’échine et pour d’autres en mettant un genou à terre, de savoir où les prochains coups vont tomber…
    Pendant ce temps-là, des personnages politiques font leur show ! Les Français attendent des actes concrets pas des phrases alambiquées, un peu guimauve, qui nous relatent leur passé et leur biographie (moi je patati, moi je patata… et ma maman patati et mon papa patata)
    Nous vivons ici et maintenant. Les faits sont là, crus et réels. Ce n’est pas du show business quand des hommes se font tuer par des brutes épaisses (avec ou sans chien, avec ou sans couteau…) dans les rues de nos villes.
    Depuis N. Sarkozy, nous avons droit sans arrêt à la politique show business pour cacher le manque de décisions fermes et précises, pour masquer l’incapacité et la couardise. Du cinéma, des moulinets, de l’esbroufe… Une mascarade !
    Macron, qui représente un parti minoritaire (à peine 20 % des voix), joue sur la tyrannie des minorités.
    Il se fait rattraper par une poignée de féministes déchaînées qui s’attaquent à présent à G. Darmanin alors qu’il n’y a aucune preuve de sa culpabilité… Pas le droit à la présomption d’innocence. À force de jouer avec des imbéciles de tous acabits, ces imbéciles finissent par vous mordre, c’est ballot…

  7. Encore peur pour Brigitte Bardot ?
    Parler de Brigitte évite de disserter du reste cher P. Bilger. Chère Brigitte, si française dans ses réactions vis-à-vis de l’Autorité !
    Pourquoi aurait-on moins peur pour Brigitte que pour Eric d’ailleurs ? Curieux !
    Désolé de dire, une fois de plus, que vous découvrez une réalité, celle de la terrible violence en France : les trois tragédies dont vous parlez ne sont pas isolées et le sentiment de peur dans la France dite « profonde » est bien réel.
    Lâcheté d’un pouvoir certes, mais lâcheté de son représentant : le Président. Pourquoi ne pas le dire ?
    L’immaturité politique – au sens noble et non pas politicaillerie – d’E. Macron prend tout son sens dans ce pseudo-gouvernement Macron 3. D’abord un jeu de chaises musicales permettant d’éliminer les plus nuls et puis aussi le son du glas de la renaissance du LR tant espérée par vos écrits.
    LR et son représentant à la prochaine élection présidentielle, c’est cuit et calciné !
    Darmanin à l’Intérieur : nous verrons bien les actes. Bachelot à la Culture : une Lang avec des plumes dans le c** comme aurait dit un humoriste.
    Quant à Dupond-Moretti, c’est Vidocq ressuscité ! Je ne crois pas un instant à l’honnêteté intellectuelle de cet homme qui dit tout et son contraire au fil des ans.
    Ce matin, à CNews, les participants – et vous – s’efforçaient avec moult contorsions de nous faire croire que ce géant barbu était un anarchiste de gauche et même peut-être de… droite !! C’est tellement plus chic dans les dîners en ville d’inviter un anar que de le recevoir pour ce qu’il est véritablement: un enragé d’extrême gauche. Mais un enragé en robe d’avocat, ça passe bien auprès des commentateurs et Macron, en le nommant, a l’air de s’encanailler, il adore !
    Finalement, E. Macron a réussi son pari : tel un dictateur, il est, avec les chefs de cabinet (qu’il connaît tous) venant de Bercy, pratiquement en direct avec toutes les grandes sections de Bercy pour faire filer ses ordres. Ce n’est pas le falot Castex qui me contredira. Lui qui se prétend « gaulliste social ». Franchement y a des coups de pied au c*l qui se perdent !
    Reste un an et demi. Pour faire quoi ? Dieu seul le sait ! Et encore ? Ah si, dépenser des sous qu’on n’a pas !
    Cordialement.

  8. Quand elle a affirmé que des populations ne devraient pas être chez nous, j’ai sursauté. Elle dépassait le parler vrai pour aborder la parole brutale, voire interdite.
    Sans « stigmatiser », comme on dit aujourd’hui, telle ou telle « population » particulière, comment ne pas admettre que l’Europe en général et notre pays en particulier subissent un véritable assaut de flots impressionnants de gens qui tentent d’y prendre pied de façon illégale et de plus souvent de façon violente ?
    Comment ne pas reconnaître que parmi les « réfugiés » admis à résider en France par les gens qui se font passer pour des gouvernants, une trop grande proportion a tendance à recourir aux armes blanches pour un oui ou pour un non ?
    Qu’est-ce qui distingue ces réfugiés-là des millions de réfugiés ou de personnes déplacées d’après 1945, pourtant dépouillés de tout y compris de leur pays, qui ont sillonné les routes et les camps européens dans la discipline pour la plupart et sans créer d’histoires ?
    Et si trop souvent ces « migrants » actuels ne se conduisent pas très bien (euphémisme), la faute n’en incombe-t-elle pas trop souvent au monde politique qui, sous la pression d’organisations pseudo-humanitaires, n’ont pas le courage de poser d’entrée de jeu les règles en matière d’immigration, en expliquant aux nouveaux arrivants – et en s’assurant qu’ils ont bien compris – que la France n’est pas un hall de gare où l’on pénètre sans s’essuyer les pieds avant de donner libre cours à ses instincts les plus bas et que tout manquement sera immédiatement sanctionné ?
    Enfin, puisqu’on nous rebat les oreilles avec les droits de l’homme, est-il malséant de rappeler que les Français sont aussi des êtres humains – eh oui – et qu’ils n’ont pas vocation à être traités comme des punching-balls voire pire par leurs invités obligés ?
    En tout cas, merci à madame Bardot, qui ferait une bonne présidente, plus soucieuse des intérêts de ses compatriotes que de ceux des gens pas très recommandables que par bêtise et parfois par trahison les politiques et leurs complices administratifs laissent entrer chez nous sans tenir compte du principe de précaution.

  9. C’est impressionnant le nombre de responsables politiques qui s’affichent « fils de femme de ménage » !
    Pourtant lorsqu’on voit ce qu’ils font de la France, on les croirait fils de fossoyeur.
    Métier fort honorable au demeurant, puisque les fossoyeurs ne font qu’enterrer les morts, alors que nos politiques font tout le boulot du début à la fin.

  10. Michel Deluré

    Avec son parler-vrai, qui verse certes parfois dans l’excès, BB exprime parfaitement le ras-le-bol, l’écoeurement qu’éprouvent aujourd’hui les Français, notamment en matière de sécurité.
    Que des femmes et des hommes, qui n’avaient que le tort d’exercer leur métier, puissent être la cible d’agressions délibérées et d’une sauvagerie indéfinissable, comme en ont été récemment victimes cette jeune gendarme et ce chauffeur de bus proche de la retraite, est révoltant et en dit long sur l’état de notre société et sur la désinvolture avec laquelle ce dossier sécuritaire est traité.
    C’est donc tout comme vous Philippe Bilger que je me félicite de la nomination de Gérald Darmanin au poste de ministre de l’Intérieur, pensant qu’il présente la compétence et surtout la fermeté nécessaires pour remettre en ordre de marche cette maison au service de la sécurité des citoyens, en espérant cependant que les visions, disons plus bienveillantes, d’EM ou de certains autres membres de l’équipe gouvernementale ne viendront pas contrarier son action.

  11. Pourtant, qui peut nier qu’avant même d’autres griefs qui pourraient être formulés à l’encontre de la présidence d’Emmanuel Macron, la tare indubitable relève de l’autorité de l’Etat et de son délitement, des infractions qui se multiplient avec ce sentiment d’une impuissance qui constate et regarde plus que d’une force qui combat ?
    Si M. Macron assume par la force des choses une part de responsabilité dans ces drames médiatisés (et d’autres dont personne n’entend parler), il est évident qu’il ne fait que reprendre une situation que ses prédécesseurs et leurs entourages ont laissé pourrir et s’envenimer depuis une quarantaine d’années.
    Les raisons en sont multiples, mais l’une d’entre elles est que tous se sont polarisés sur une lecture uniquement hugolienne et marxiste de la violence, en l’ayant attribuée à la misère (d’ailleurs relative puisque gommée à grand coups d’allocations), en plus à travers un prisme européen, en ayant laissé de côté des habitudes culturelles qui n’ont plus cours en Europe depuis au moins deux mille ans mais qui y ont été importées dans les dernières années.
    Le lumineux exposé suivant de Céline Pina nous permet de sortir du bourbier des idées reçues à propos de comportements qui relèvent surtout du « choc des civilisations » et qui sont la clé de bien des réactions qui nous désarçonnent, y compris la justice :
    https://www.lefigaro.fr/vox/societe/agression-d-un-chauffeur-de-bus-a-bayonne-le-retour-de-la-violence-clanique-20200708

  12. Soutien total et enthousiaste à BB.
    Elle va être insultée, salie, brocardée. Pas un seul de ses démolisseurs ne peut faire état d’un millième de ses états de service pour la France.
    De temps en temps, le présidenticule a un bon geste et, dans un éclair de lucidité, il essaie de réparer ses bourdes en licenciant ceux qu’il n’aurait jamais dû nommer. Il a donc « effacé » les bubons Castaner, Belloubet et Sibeth.
    Etonnement général à l’arrivée de Dupond-Moretti qui, dans une interview récente avait juré ne jamais accepter un poste ministériel. Nommé à la Justice, patron des magistrats ! Premier geste significatif : visite de la prison de Fresnes, acclamé par les taulards !
    Le grade de « fils de femme de ménage » se porte bien en ce moment, très à la mode. Référence appréciée : en 2015, il a demandé officiellement l’interdiction du Front National pour cause de non-républicanisme ! Le pachyderme de la défense ( !) a de ces délicatesses de butor-ah-qu’il-a-tort !
    Surprise également pour Roselyne Bachelot qui, elle aussi, avait dit refuser une nouvelle fonction gouvernementale. De quels sortilèges Macron a-t-il usé pour faire craquer tant de fermes propos ? Après avoir siégé chez les ‘’Grosses têtes’’ de Laurent Ruquier à raconter des histoires salées, Roselyne est nommée à la « Culture ». D’aucuns l’aurait vue plutôt au ministère des « Poids et Mesures », mais elle est assez intelligente pour ne pas se prendre elle-même pour une œuvre d’art.
    Pour Darmanin, ministre de l’Intérieur, l’accusation de viol (en 2009) qui lui est intentée par une ex-call girl déjà condamnée pour tentative d’extorsion de fonds ne tient pas la route, surtout après la soirée passée dans un club échangiste…Quel numéro donner à la Place Beauvau à part douze ? Le doute m’habite.

  13. Dans ce gouvernement, avec des profils et des parcours différents, aussi bien Eric Dupond-Moretti (…)
    Hum…
    Au vu du CV de ce monsieur et au lu de ses derniers propos en matière de lutte contre le « racisme » (que tout porte à croire hémiplégique si nous en croyons la mode actuelle) et autres sans oublier ses derniers agissements, je crains que nous ayons à nous attendre au pire…

  14. Marianne a envie de quitter la France ! Voilà où nous en sommes… Certes, Brigitte (la vraie) n’a pas fait les grandes écoles, ne sort pas de l’ENA, ne sait pas retenir ses mots. Mais, bien plus que tout vaniteux autoproclamé – les exemples sont légion -, elle est la France pour tous les Français de plus de 50 ans, pour de plus jeunes aussi, et reste indétrônable à l’étranger. Ce cri du cœur de BB atterre.
    On dira bien sûr que le propos est outrancier et que cette vieille dame est coutumière de telles sorties abruptes. Vieille dame peut-être, mais son éloignement volontaire des projecteurs et le défilé des années lui ont apporté la sagesse commune à cette génération qui regarde l’avenir sans l’espoir d’en être et s’en angoisse pour ses petits-enfants.
    Propos outrancier… Allez donc dire cela aux familles de la gendarme du Lot-et-Garonne assassinée, du chauffeur de bus de Bayonne laissé pour mort et des deux policiers yvelinois tués de sang-froid à Magnanville. Les paroles de compassion des ministres ne suffisent pas. Pas plus que les imprécations du style « Plus jamais ça ! ».
    Aujourd’hui, si une guerre, une seule, doit mobiliser les Français et tous nos dirigeants politiques, c’est celle qui doit être menée contre la gangrène qui ronge notre état de droit, s’en prend à notre culture, à nos traditions, à notre Histoire. Depuis trop longtemps, dans certains quartiers, les coups de menton sans lendemain ont remplacé les coups de filet, avec menottes et fourgons cellulaires…
    Le « nouveau chemin » de Jupiter empruntera-il cette « voie sacrée » ?… Que penser d’un garde des Sceaux, ex-défenseur des pires délinquants, auréolé du titre odieux d’Acquittator, qui, dès sa première sortie, préfère s’inquiéter du sort des détenus que rendre hommage à leurs victimes ? « Je serai le ministre de la Justice de sang mêlé » ! Voilà un propos outrancier ! Être anti-raciste, c’est d’abord proclamer qu’il n’y a qu’une seule France et que l’honneur de sa justice est de refuser la moindre dérive racialiste. L’abjection que provoque un Lelandais doit être la même que celle qu’inspire un Youssouf Fofana. Un voleur de voiture des Mureaux doit écoper du même traitement que celui qui sévit à Versailles…
    M. Dupond, vous portez le nom le plus français qui soit. Votre mère pleure en entendant La Marseillaise… Jetez la robe et, avec nous, avec l’immense majorité des Français – Gaulois et nouveaux – clamez haut et fort : « Vive la police française ! ». M. Dupond, faites en sorte que Marianne ne quitte pas la France…

  15. « Si une voix comme la sienne, aujourd’hui, choque moins qu’elle ne réveille et ébranle, cela tient probablement au fait que dans la démesure, l’outrance, elle exprime ce que chacun ressent : les limites du tolérable sont dépassées. » (PB)
    M. Bilger,
    Je ne suis pas sûr de comprendre. Auriez-vous l’amabilité de nous dire de quel intolérable vous parlez. Merci.

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