Ils sont détenus, nous sommes confinés. Les premiers ne sont pas libres, nous le sommes.
Depuis que j’ai vu les scènes des mutineries dans les prisons italiennes, je suis inquiet pour la France. Il paraît qu’on commence à craindre un soulèvement (Le Point).
Un mort déjà à cause du coronavirus dans la population pénale.
Moins de parloirs, de douches et de promenades.
Ces restrictions vont-elles avoir un effet catastrophique et s’il survient serons-nous prêts à affronter ce nouveau choc ?
Mon interrogation est d’autant plus fondée que depuis quelques années – et tant mieux – nous n’avons pas eu de révoltes massives dans les prisons si j’excepte telle ou telle revendication ou tragédie ponctuelles.
Quel que soit le regard que l’on porte sur l’enfermement dans son état actuel, on ne peut soutenir que l’univers carcéral réponde aux normes d’une société, même persuadée de la nécessité de réprimer.
Je relève que la garde des Sceaux suggère d’ajouter à une inexécution des peines chronique un laxisme à cause de l’urgence sanitaire. On ne peut pas péremptoirement dénoncer cette mansuétude mais le futur sera–t-il de nature à la justifier ou non rétrospectivement ?
Qu’on prenne garde à ce qui pourrait exploser derrière ces murs qui nous protègent ou à l’air libre. Je ne voudrais pas que le coronavirus, mettant à bas toutes les frontières, ajoute à l’angoisse qu’il crée et au confinement qu’il impose comme la tentation d’une subversion qui ne serait plus maîtrisable.
Attention dangers !
Je ne voudrais pas que le coronavirus, mettant à bas toutes les frontières, ajoute à l’angoisse qu’il crée et au confinement qu’il impose comme la tentation d’une subversion qui ne serait plus maîtrisable.
En fait, indépendamment de la seule question des prisons, nous devons comprendre que la période étrange que nous vivons, liée aux conséquences de la pandémie, recouvre d’autre sources de tensions qui ne demandent qu’à exploser aussi.
En quelque sorte, nous nous trouvons sur un volcan prêt à entrer en éruption n’importe quand.
Et quand nous constatons la façon selon laquelle le « pouvoir » traite la seule question du coronavirus, dans l’incohérence et dans la pagaille accompagnées d’une fermeté de matamores, stricte envers les faibles et laxiste envers les gros bras, nous ne pouvons que nous inquiéter de la possible émergence d’autres menaces, toujours bien réelles même si elles sont provisoirement éclipsées par l’actualité.
Bonjour Philippe,
L’état de nos prisons reflètent la considération des politiques envers le citoyen.
Une société évoluée fait quelque chose de sa prison.
…De même qu’aucune feuille ne peut jaunir sans que l’arbre tout entier ne l’apprenne en silence.
K.Gibran
Many leaves, one tree.
Trois commentaires viennent immédiatement à l’esprit.
a/ Les détenus ont été confinés bien avant le reste du pays. Ils devraient donc être satisfaits d’avoir été protégés avant le reste de la population.
b/ On leur rappellera qu’ils ne sont, dans leur immense majorité, pas en prison complètement par hasard. Que les prisons puissent être améliorées, oui, cela semble assez clair. Mais de là à plaindre les détenus parce qu’ils ne peuvent pas prendre plus de trois douches par semaine ou n’avoir qu’une seule promenade par jour, il y a un pas à ne pas franchir.
c/ Ajoutons à tout cela qu’être interviewé par un journal permet de dire n’importe quoi pour se faire plaindre, et il y a là toutes les raisons d’ignorer complètement les délires qui sont exposés.
Monsieur Philippe Bilger,
Voulez-vous dire qu’il faut supprimer l’incarcération pénale ?
Billet court mais au fond terrible.
Le confinement est plutôt pour nous une liberté surveillée dans un environnement… Bon je n’en rajouterai pas, j’imagine celui qui est dans une grande ville et qui vit dans un mouchoir de poche.
Le confinement devrait passer la barre des 6 semaines : 2 pour voir, 2 pour se mettre en ordre de marche, 2 pour les premières analyses.
La production reprendra de plus belle, que sont 6 semaines d’arrêt quand on travaillera en 3X8 ? Et la frénésie de consommer repartira de plus belle. C’est ainsi.
J’aime passer beaucoup de temps chez moi, alors que la prison me paraît un. Chez moi il y a de la place, chacun peut s’isoler, c’est mon luxe, et je m’y meus en toute liberté. En prison il faut supporter les horaires imposés et le pire : la surpopulation et la promiscuité, parmi des individus pour beaucoup asociaux, dont certains très dangereux.
Rien à voir.
La prison ne protège pas des maladies infectieuses, c’est un bouillon de culture, comme toute communauté en vase clos et dense. Je plains le personnel, je plains aussi les gens qui sont là sans avoir mérité d’y être, il y en a sûrement quelques-uns sur la quantité, comme il y en à d’autres qui ne devraient pas être en liberté. Mais c’est une autre histoire.
Je viens d’entendre le responsable des urgences de l’hôpital de Mulhouse… 30 lits militaires non encore opérationnels ? Cela fait sans doute plus d’une semaine que j’entends parler de cet hôpital de campagne, 30 lits… Pas 300 ni 3 000.
Quand on écoute la radio on se croirait en 39, débandade et exode… Un routier qui n’a pas accès aux stations Total en France, il téléphonait d’Italie où tout était en place, il ne rencontrait aucun problème pour son quotidien de service.
J’avais commandé des lampes spéciales, je les ai reçues, le livreur bien futé n’a pas sonné et a laissé le tout sur la poubelle jaune, rapide, efficace et de confiance, qu’il en soit remercié.
Pas besoin d’être Grand Sachem pour faire preuve d’intelligence.
Le ménage doit être fait et pas avec du gel hydroalcoolique.
Ce blog est formidable, il permet de vivre un confinement actif et il faut l’espérer intelligent, le Président avait préconisé des activités culturelles.
Tout le reste est désespérant et nous sommes le 23 mars !
Il ne faudrait pas non plus que tous ceux qui ont la responsabilité et la paye laissent un « drapeau » au comptoir, ce serait trop facile, l’ardoise leur sera présentée. Les voraces vont devoir s’expliquer.
Une thèse, bien cynique, donc ignoble, donc nazie, donc pas de gauche, mais pourtant bien réelle et fondée sur le risque explique que l’infection que l’on sait éventuellement sans conséquences sur une grande partie de la population, peut contrecarrer la possibilité d’infection de la portion restante et éteindre le virus. Qui envisagerait de laisser mourir XXX personnes pour sauver l’immense majorité ?
Car, en réfléchissant un peu, nous savons que la suite de la crise fera énormément de victimes collatérales ce qui se vérifie par l’affolement des compteurs du travail sans préjudice du marché des capitaux, pourtant bien utiles. Les syndicats de camionneurs ont menacé de se mettre en grève, car les routiers ne trouvaient plus de restaurants ouverts et plus de cabines de douche. Ah oui, c’est vrai, dans l’AAAAAdministration, on n’y avait pas pensé. Donc, dérogation, mais si ceux-là ouvrent il faut aussi faire travailler ceux qui leur apportent la possibilité de rester dans les normes AAAAAAAdministratives de propreté, hygiène et approvisionnements d’accessoires. Dérogation.
Oui, mais alors, leur clientèle étant restreinte, leur chiffre ne va pas leur permettre de vivre, donc il faut relâcher la pression AAAAAAAAAAAAdministrative, fiscale et sociale et permettre aux employés serveurs de travailler. Dérogation, etc…….. Et il ne s’agit que d’une minuscule partie des travailleurs utiles.
Dans ces conditions, le masque, absent de partout puisqu’inutile (dérogation) est troué de partout, et le confinement un rêve, sans doute généreux, enfin, généreux, disons opportun, est infecté à son tour par le virus derogatio. En revanche, tabassons les contrevenants vulnérables sauf ceux de Barbès, ce serait discriminant. Mais le parapentiste, oui, il ne se promène pas, il vole, et le vol n’est pas autorisé, seulement la promenade au sol, pas dans les airs. Mais pour voler il faut marcher, courir. Oui, mais c’est pas autour du domicile. Cracdedans a dit Lontarin.
Et aussi, le vieil époux et la vieille épouse s’en vont, à la brune, promener pour remuer, impérativement, leur vieille carcasse toujours aimante. Hé là, vous autres, pas le droit, contravention. Mais, M. le gendarme intransigeant, nous vivons ensemble, le jour, la nuit, et pas dehors ? Z’avez pas lu ? seul. Zavekapayer 135 €. Ah mais pardon, M. le gendarme incompétent, nous sommes à 1 m. l’un de l’autre. Cépaprevu pour les promenades, seulement dans les queues de magasins autorisés. La promenade santé est prévue. Rébellion ? Outrage ? Récidive ? Comparution immédiate.
Volontiers, M. le Gendarme borné, les juges ont dit: les cons, contre le mur.
A ce propos, le mot époux est discriminant. On dit épouse, mais les époux. Alors ? Epoux.ses ? On dirait du Jacques Bodoin. Et penser que les journaux, toujours un peu putains, adoptent cette stupide façon d’écrire. C’est vrai qu’ils deviennent des partenaires, les amants, révocables ad nutum.
Mon Dieu, qui n’existez pas, mais qui êtes, ayez la bonté de marier le soir d’un jour avec celui de notre vie et faites-nous sureau et tilleul pour fleurir et parfumer les promenades des animaux.
Nos bons à dale réalisent que ceux qui ont la garantie d’être payés même à ne rien faire, ont tout intérêt à ne rien faire, et que ça allait ajouter à la catastrophe.
Ça, je le disais à peine la c…rie sortie.
Ils réalisent aussi le scandale du secteur privé qui attend qu’on lui envoie les malades.
Mais le plus beau, c’est l’hôpital de campagne de 30 lits.
Moi, je fusillerais bien pour l’exemple le général qui a la responsabilité de cette sinistre farce alors que l’armée devrait être entraînée à monter vite fait un hôpital de campagne ne serait-ce qu’en cas de catastrophe naturelle, et plutôt de 1 000 lits que de 30.
On remarquera également notre ministre de la Santé à tête d’escroc assortie à celle de Macron, qui ment comme un arracheur de dents au sujet des masques.
L’Etat démontre une fois de plus son incapacité à anticiper les crises mais sa réelle compétence pour s’emmêler les pinceaux dans ses délires administratifs et bureaucratiques.
Qui vient à la rescousse de l’armada de fonctionnaires bornés dirigés par des nullités situées notamment à Bercy: les entreprises. LVMH va fabriquer des gels et l’usine de Dior va offrir des milliers de litres d’alcool dénaturé.
Déjà des entreprises privées tentent de combler les failles dans la fabrication des masques dont il n’avait pas été prévu la commande massive dès que les premières alertes virent le jour en janvier.
Cette épreuve va nous coûter cher, très cher parce que notre gouvernement n’a pas su prévoir, prévenir, appliquer le principe de précaution donc in fine… gouverner.
Le pompon revient à Macron et à sa bande qui, après avoir failli, incriminent les Français de ne pas suivre leurs injonctions qui n’ont pas cessé d’être contradictoires.
Il n’est pas supportable d’entendre tous les soirs le DGS souligner que les masques doivent être réservés aux soignants alors que les pays qui s’en sont le mieux sortis, la Corée du Sud et Taïwan, ont testé la population générale (15 000 tests par jour en Corée) et confiné uniquement ceux qui étaient positifs au Covid-19. Toute la population porte des masques depuis le début de l’épidémie. Le comportement des personnes malades est tracé par le suivi de leur smartphone !
Ce sont des confucéens et nous sommes des irresponsables…
@ genau
Vous nous parlez de dérogations.
Savez-vous que dans ma jeunesse, l’église organisait au printemps des processions appelées rogations.
Selon Wikipédia, le mot « rogation » vient du latin rogare, qui signifie « demander ». Ce terme sert à qualifier cette période de l’année car l’Évangile du dimanche précédent comprend le passage « demandez ce que voudrez et cela vous sera accordé » (Jean 15, 7). Le terme rogation, en latin rogatio, signifiait originellement « demande » et a pris le sens de « prière, supplique » en bas latin et de « prière accompagnée de processions » en latin ecclésiastique.
Voilà, il faudrait peut-être renouveler ce type de prières.
Merci à Philippe et Pascale Bilger de bien vouloir par solidarité permettre à cet appel de l’hôpital Mercy que vient de transmettre à ses membres (dont ma maman) l’Association Nationale de l’Ordre du Mérite National en les sollicitant pour le répercuter le plus largement possible, d’emprunter la notoriété du blog qu’outre moi-même fréquentent quelques Mosellans, pour se faire entendre.

D’après mon fils, qui dit qu’il n’a jamais vu ça, le ballet des hélicoptères de santé est incessant au-dessus de Strasbourg qui transfère ses patients graves en surnombre, entre autres aux Mosellans qui sont donc du coup débordés.
D’avance encore merci.
J’ai fini le livre de Didier Maïsto.
Je ne change pas un mot de mon commentaire du billet de Philippe Bilger du 19 mars.
J’en sais un peu plus sur l’auteur, sur ses relations passées avec Patrick Ollier, sur l’attribution de la chaîne 23 dont j’ignorais tout. J’aimerais connaître aussi la version des intéressés. La calamiteuse affaire Etienne Chouard me semble correctement traitée, je l’avais suivie de près.
Sur les Gilets jaunes il est question des violences policières, de l’usage des LBD, normal, et de bien d’autres choses. Il n’y est pas question de l’attaque de la préfecture du Puy-en-Velay, il n’est pas question des mots d’ordre des figures du mouvement de marcher sur l’Élysée dès la première manifestation, de la tactique annoncée dès la deuxième manifestation d’épuiser les forces de l’ordre, notamment en refusant de déclarer le parcours des manifestations, des déclarations de certains d’entre eux de contraindre Emmanuel Macron à la démission et de faire appel provisoirement à l’armée pour gouverner le pays.
On peut se retrouver sur le fait que dans les revendications des Gilets jaunes, certaines étaient indiscutablement légitimes. Je ne vois pas comment on peut nier qu’il y avait, qu’il y a parmi certains d’entre eux, et pas seulement de manière anecdotique, des visées factieuses, la volonté de renverser la majorité en place, le système existant, non par la voie électorale, mais par la rue au motif qu’ils sont le « Peuple ».
La devise de Didier Maïsto est : « Parler vrai ». Noble ambition qui implique de ne pas occulter systématiquement une partie de la vérité, d’en avoir une vision hémiplégique. C’est notre désaccord.
P.-S.: Je m’excuse auprès de Philippe Bilger d’être hors sujet par rapport au billet du jour, mais il faut un minimum de temps pour lire un livre, même dans une période où par la force des choses on dispose d’une grande disponibilité.
https://www.lemonde.fr/societe/article/2020/03/20/face-au-coronavirus-la-france-reduit-le-nombre-de-personnes-en-prison_6033755_3224.html
« Face au coronavirus, la France réduit le nombre de personnes en prison »
SI…
Si la Nivaquine + Azythromycine stoppent la maladie chez ceux qui sont atteints de ce virus, à en croire le Pr Didier Raoult (dont on peut écouter plusieurs vidéos), il est peut-être inutile d’arrêter toute vie sociale, de ruiner l’économie, d’appauvrir (presque) tout le monde, d’avancer les grandes vacances de juillet à mars. Les médecins hospitaliers et libéraux pourraient peut-être prescrire ça, avant d’engorger les salles de réanimation. Interrogé sur le fait qu’il prendrait SON traitement, le Pr Didier Raoult a répondu : « Oui », en cas de maladie coronavirus.
@ Paul Duret
Et les croix que l’on voit aux croisements des alentours des villages en marquaient le tracé.
—————————————————-
@ Catherine JACOB
La question se pose de savoir pourquoi on fait appel au volontariat au lieu de réquisitionner.
@ Paul Duret
« Voilà, il faudrait peut-être renouveler ce type de prières. »
http://leblogdumesnil.unblog.fr/2020/03/13/priere-par-lintercession-de-saint-roch-pour-les-temps-depidemie/
D’accord pour régler le problème de la surpopulation carcérale indigne mais alors le nombre de douches… pardon mais hein…
Cette manie de la douche consommant des tonnes d’eau…
J’ai une solution que je pratique journellement et encore dans une maison pas très bien chauffée:
https://www.carreblanc.com/fstrz/r/s/www.carreblanc.com/media/catalog/product/cache/1/image/1800x/040ec09b1e35df139433887a97daa66f/l/o/lola-gan-argile-081.jpg?frz-v=287
A la guerre comme à la guerre.
On peut comprendre les préoccupations humanitaires dans ces circonstances. Mais on ne doit pas oublier que l’un des motifs d’incarcération est la sécurité de la société dans laquelle vivent une majorité de non-délinquants. Aujourd’hui, je crois avoir entendu des voix dire qu’on fait preuve d’une indulgence excessive à l’égard de tous ces condamnés dispensés de peine ou « aménagés ». Ne sont donc prisonniers que des malfrats confirmés. Les élargir serait donc courir un danger avéré. Nos flics sont déjà soumis à une pression exceptionnelle. Ne leur compliquons pas la tâche !
Franchement, et au risque de paraître sans cœur, s’il y a bien une catégorie qui ne m’émeut pas en ce moment particulier, c’est bien les prisonniers.
Je trouve qu’ils n’ont même aucune décence élémentaire quand on sait qu’ils se révoltent parce qu’ils n’ont plus de visites au parloir et qu’en ce moment, tous les Français confinés ne peuvent voir leur famille, leurs enfants, leurs parents en EHPAD, les membres de leur famille à l’hôpital ou dans des institutions.
Je pense d’ailleurs particulièrement aux personnes qui décèdent en ce moment à l’hôpital seuls, leurs proches ne pouvant venir, et dont les obsèques sont organisées en catimini, comme des pestiférés.
Sachant que les prisonniers incarcérés ne sont pas des enfants de chœur parce que la petite criminalité ne va plus en prison faute de places, je préfère m’inquiéter pour le personnel soignant parfois sans masques, pour les pompiers et les policiers sans masques, pour ceux qui travaillent encore par obligation avec des mesures de sécurité sanitaire inexistantes ou presque, et je trouve que ces prisonniers ont beaucoup de culot de se plaindre de leur confinement… habituel et forcément mérité à de rares exceptions près, même si nous devinons que les conditions carcérales sont obsolètes.
Quand on voit les malades en Italie au moins, qui sont dans des salles en grand nombre où règne la promiscuité comme au Moyen Âge, quand on voit les zones telles que l’Alsace où c’est un débordement de malades et une course contre la montre pour les soigner, désolée je ne peux m’attendrir sur le sort des prisonniers.
Tous problèmes confondus, une fois l’épidémie jugulée, on fera les comptes de l’incurie de nos gouvernements successifs car cela va rendre les problèmes criants. Problèmes hospitaliers et manque de médecins, problèmes des prisons surpeuplées, problèmes des stocks en flux tendus, problèmes liés à la mondialisation débridée et déraisonnable.
Cette crise démontrera nos manquements d’enfants gâtés et insouciants.
De même qu’il est vital de recevoir des visites en prison, il est bien doux que, parfois, certains confinés encouragent les autres, oubliant leurs problèmes pour adoucir ceux de leurs contemporains.
La chienlit continue de plus belle, les détenus bénéficient de l’amnistie estampillée covid-19. Pourquoi se gêner ? Les crapules malades du sida, du virus de l’hépatite ou d’autres pathologies transmissibles, vont pouvoir sortir de prison en profitant du printemps et de la mansuétude immense de la République décadente. Des logements vidés de leurs habitants sont disponibles dans les quartiers huppés puisque les habitants sont partis dans leur maison de campagne.
Les policiers ont du courage, je ne sais comment ils peuvent supporter de voir libres des voyous qu’ils avaient attrapés avec difficulté.
J’ai écouté – comme beaucoup sans doute – le médecin chinois qui est en Italie, il exhorte à arrêter les transports en commun, ce qui aurait dû être fait depuis bien longtemps, bannir toutes les occasions de promiscuité, des imbéciles – comme la menace est invisible – qui font encore du sport et se croisent dans les grandes villes, « je fais du sport, je suis sain, rien ne peut m’atteindre… », ouais, ouais.
Difficile en Italie et en France de changer les comportements, si la traduction était bonne, j’imagine qu’en Chine ils n’ont pas dû avoir d’états d’âme, quand on tire le store on tire le store, même si les résultats annoncés sont pipés, ils ont moins de morts qu’en Italie… Admettons… Le confinement est sans doute la clé, la prison de luxe, mas sans doute la vie aussi, et elle est si belle.
Je suis sorti faire quelques courses, confiné depuis l’annonce, je crois même depuis les élections.
Cas typique d’une petite ville fantôme, sans transports en commun ni métro, ni bus.
La petite surface commerciale était vide, quelques clients respectueux des consignes, à la boucherie locale aussi, une discipline provinciale d’écolier, doublée d’un calme et d’une responsabilité absolus.
Pour l’instant aucun cas annoncé, mais la vague est encore au large, en bons citoyens les personnes utilisent les moyens dits « barrière »… Qui vivra verra.
Ecrire est sans doute une forme d’exorcisme, communiquer aussi, bien que privilégiés on peut avoir aussi une inquiétude sourde.
Je n’aurais jamais pu survivre en prison, le plus beau métier du monde, à parcourir le grand Sud, dehors la journée comme un oiseau, de très bonne heure, le soir tard et les « papiers » comme l’on dit.
Rêver jeune du métier que l’on souhaite et l’exercer… « Hé bé petit tu vas me faire pleurer ! ».
J’ai ramassé un livre, j’en ai partout qui traînent, Jacques Salomé « C’est comme ça, ne discute pas ! ou les 36 000 meilleures façons de (ne pas) communiquer avec son enfant ». Diantre ! Nous avions acheté ce livre ?
Bon, la prison pour nous c’est haie, arbustes, fleurs en avance et en acompte du printemps, alors je ne vais pas pleurer non plus.
Je me suis demandé pourquoi Agnès Buzyn ne s’est pas égosillée à crier ce qu’elle vient d’annoncer sur le tsunami à venir du coronavirus, elle, fille d’une famille qui a souffert cruellement de la déportation… Comment et pourquoi ne s’est-elle pas fait entendre plus fort, plus haut, elle avait tout pour le faire, la qualité de son savoir et surtout son histoire…
Cette question m’a titillé – le home-trainer est un moyen de penser – et puis il m’est revenu en mémoire un passage, page 77, « Les couples d’Etat (Les intouchables d’Etat), Agnès Buzyn amputée ». La proximité du pouvoir et sa force pour forcer et forger les carrières, tout ce qui en découle, prébendes, statut social, etc. Forcément la voix tremble au départ, et puis en brillante praticienne elle a vu venir, a-t-elle prise peur ? Difficile à dire, mais le poids à porter était sans doute trop lourd. L’avenir nous éclairera sans doute, une plainte a été déposée y compris contre le Premier ministre.
Pour l’instant le plus important est de pousser en mêlée et de sortir les ballons, que des bons ballons, car pour marquer il va falloir beaucoup d’intelligence de jeu et surtout des « gratteurs » des qui y « mettent la tête », pour l’instant l’équipe tient bon, le jeu reste à construire on est proche de la mi-temps le retour aux vestiaires sera propice pour faire le point sur une seconde période qui s’annonce cruciale.
Le problème de la prison n’est pas vraiment le confinement qui constitue le principe même de l’enfermement, mais la promiscuité.
Les promenades, les repas en commun, les visites des proches, les échanges entre détenus. Tout cela est remis en cause.
Sans parler des conditions sanitaires déplorables des prisons vétustes.
Déjà que la prison constitue en soi un traumatisme, les consignes de confinement risquent de devenir insupportables en prison.
Mais là plus qu’ailleurs il n’existe pas de solutions simples.
Danger de révoltes certes, mais aussi de suicides.
Le pouvoir est exercé par des gens supérieurement intelligents mais qui n’ont aucun bon sens. Et « science sans conscience n’est que ruine de l’âme ».
@ Patrice Charoulet | 20 mars 2020 à 18:03
C’est en cours.
Privé de la bibliothèque municipale et de vos journaux gratuits, voici quelques nouvelles toutes fraîches en lien avec vos préoccupations et suggestions.
Ceci dit, pour vous rassurer, les scientifiques et chercheurs pluridisciplinaires, en France et en Europe sont à pied d’oeuvre et commencent des essais cliniques sur des patients atteints et sévèrement malades.
Bonne lecture.
Essais cliniques en cours:
https://www.europe1.fr/sante/coronavirus-un-essai-clinique-avec-800-patients-debute-en-france-3956603
Evolution de l’épidémie:
https://www.europe1.fr/sante/en-direct-coronavirus-suivez-levolution-de-la-situation-vendredi-20-mars-3956560
Coronavirus/les causes: Questions/Réponses
https://www.europe1.fr/emissions/ma-rencontre-avec
« En prison mais sans le vouloir ! »
Je trouve une certaine ambiguïté dans vos propos cher P. Bilger.
Avant tout, il faut rappeler que les occupants des prisons sont loin d’être des enfants de choeur. La plupart sont des récidivistes graves. Puisque depuis des années, de multiples peines de substitution sont en place.
Que certaines prisons soient déplorables, nous le savons. Mais pas toutes cher P. Bilger, pas toutes ! Donc relativisons !
Que la ministre de la Justice ne trouve comme solution à des risques d’émeutes que de procéder à des libérations n’est pas étonnant : c’est la doctrine bisounours.
En cas d’émeute, si les gardiens de prison ne suffisent pas, faisons intervenir l’armée ou des unités de choc.
Nous avons un terrible problème à résoudre avec le coronavirus, on ne va pas jouer les nounous envers des délinquants graves !
Les points d’interrogation ne sont plus de mise cher P. Bilger ! A certains moments – et nous y sommes – l’autorité doit s’affirmer dans la violence pour le maintien de la démocratie et la sécurité des citoyens.
N’ayons pas peur des mots : notre société va encore monter en violence dans les prochains jours, la parole et l’action sont à l’autorité forte, pas aux points d’interrogation !
Cordialement.
À propos du coronavirus qui pourrait servir de prétexte à tout et à n’importe quoi dans le domaine du coercitif.
J’attends avec perplexité la fin du mois de mars, où notre Premier sinistre constatant la baisse drastique d’accidents et de morts sur la route annulera la limitation des 80 km/h qui s’impose encore de facto, pour la remplacer par une autorisation de déplacement automobile dérogatoire.
Elle serait signée par un pompiste pour restreindre encore plus les déplacements.
Oui, je sais je fais du mauvais esprit. C’est pour notre bien à tous, que… etc.
Mais enfin pour notre bien, il eut été presque aussi simple d’anticiper, au moins sur les masques de protection, et sur les tests de dépistage.
La logistique à ce niveau était moins lourde que l’encombrement des services d’urgence et pas qu’eux, et la mise en place d’un hôpital militaire de campagne.
La procrastination se paye toujours cash à un moment ou un autre. Le drame étant que le payeur dans ce cas n’est pas le procrastinateur.
Il faut voir ce qui est le pire: quelques centaines voire milliers de détenus libérés et les nuisances qui pourraient s’ensuivre, ou des mutineries qui font dix morts comme en Italie, ce qui nous rapproche dangereusement du Brésil quand même.
J’ai tendance à penser qu’il y a désormais suffisamment de policiers pour assurer l’ordre public vu que les accidents de la route ont dû diminuer drastiquement. Il en faut probablement moins pour surveiller les lieux publics aussi. Et comme personne n’est censé se trouver dehors sans motif valable et qu’il n’y en a pas la nuit (sauf pour les veilleurs de nuit ou ceux qui ont un arabe en bas de chez eux), ça doit quand même être faisable de repérer les cambrioleurs.
Les vols avec violence, agressions, rixes qui se produisent dans les centres villes devraient également totalement cesser.
Il me paraît en revanche illusoire d’attendre un respect total et strict des mesures de confinement dans les banlieues perdues du 93, mais ça peut être l’occasion pour la police si elle s’y prend avec un peu de diplomatie de regagner la confiance des habitants de ces quartiers. Eux aussi sont menacés par le virus et il y a autant de paranoïaques de la santé chez les voyous ou les mamies du quartier que dans le reste de la population. Parfois quand on responsabilise un peu les gens ça peut marcher. Idem pour les campagnes reculées d’ailleurs, où évidement le confinement n’est pas surveillé avec la rigueur de Paris, cette idée de formulaire c’est horrible ? nos dirigeants nous prennent vraiment pour des gamins de 5 ans et nos fonctionnaires sont tous sauf fainéants pour s’obliger à pondre une pareille ânerie bureaucratique.
Si la police française ne se met pas massivement en télétravail, ça doit donc être gérable, désolé. Ils ont la loi et des armes à feu pour eux je rappelle.
Je ne connais pas exactement la situation des prisons françaises mais si c’est sur le point de sauter, libérons. 100 cambriolages me semblent de toutes façons préférables à la répétition de ce qui s’est passé en Italie. Cela peut arriver chez nous, cela peut sans doute arriver partout. C’est ça que devrait avoir la ministre en tête au moment de décider.
Au pire s’il faut renforcer la police et avant d’appeler l’armée, qui peut servir ailleurs, on pourrait imaginer une disposition permettant le renfort de personnels supplétifs assermentés si nécessaires (convoyeurs de fonds ou vigiles) pour accompagner les policiers, cela aiderait en plus le secteur qui doit être en crise comme tout le monde.
Mon Dieu, qui n’êtes et n’existez qu’en l’imagination si réelle des croyants, protégez la parole des époux enfin sortis de l’ombre du temple antique, témoignant aux animaux, aux arbres et à leurs fruits, l’éternité de leur union pourtant si fragile qui, du petit rien sous l’arche naturelle, sait dessiner la dentelle apaisée du tout universel, cette mort qui n’est rien car nous ne sommes rien, cet amour qui peut tout car nous lui devons tout.
A vous lire, ce que je partage, c’est la pagaille ! Pagaille organisée, bien entendu, dirigée judicieusement par un chef d’orchestre totalement inapte.
Que les vieux soient confinés dans leurs asiles en attendant leur mort prochaine cela paraît normal et que les prisonniers puissent reprendre leurs activités, c’est dans l’ordre des choses (humour).
Que ressortira-t-il de tout cela ? Un peu plus de décadence, mais nous ne nous en rendons même plus compte. N’est-il pas logique que nous disparaissions (logique) ?
« En France, on compte environ 2,3 meurtres par jour soit 825 homicides en 2017 dont 3 victimes d’attentats terroristes (contre 892 en 2016 et 872 en 2015) à comparer avec 223 000 victimes déclarées de coups et blessures volontaires.(INSEE)
En 2017, 606 000 personnes sont décédées en France 25 % En 2017, un quart des personnes décédées en France avait plus de 90 ans ; la moitié avait plus de 83 ans (INSEE).
Dans le monde (sur la planète Terre)
Si l’on en croit les diverses études statistiques réalisées par des spécialistes en la matière, on compte environ 2 décès par seconde. Ce qui correspond à 172 800 morts par jour, soit plus de 63 millions de décès par an.
Bien que ces chiffres puissent sembler assez élevés, il faut savoir que le nombre de naissances quotidiennes est bien plus élevé : plus de 380 000 bébés naissent chaque jour. » (source Internet)
Confiné dans une propriété à la campagne n’est pas être confiné.
On peut commencer à en parler dans un pavillon de banlieue selon son importance, mais en ville dans un 16 m² sur cour, ça ressemble bien à de la prison, et encore, pas des plus confortables.
Il va falloir trouver des masques pour lâcher un peu la bride sur les prisonniers des villes, avant qu’il y ait des révoltes ou que les gens ne s’entretuent.
Un Airbus de grande capacité pour six malades, et le Tonnerre pour dix-huit !
Des fous !
@ Tomas | 21 mars 2020 à 09:44
A quoi vous jouez, vous ? Vous avez de la famille en taule ?
Je trouve qu’il n’y a rien d’impératif à les libérer.
Parce que « en même temps »:
https://actu.fr/normandie/falaise_14258/coronavirus-quatre-personnes-verbalisees-falaise-sortie-dun-enterrement_32431502.html
Pour le reste de ma réponse je préfère m’abstenir… je ne serais pas politiquement correct…
A propos de virus il faut d’urgence confiner les journalistes et commentateurs de télévision dans leurs studios car en plus de postillonner ils en bavent d’excitation ou, au minimum, leur fournir un masque tous les quarts d’heure.
A les écouter on en arrive à croire que le coronavirus les fait saliver encore plus que d’habitude.
@ Xavier NEBOUT | 20 mars 2020 à 18:12
Ça pourrait être la solution. Tout le monde manque du nécessaire. Voir Facebook – Hôpitaux du Havre qui en off fait savoir que leur matériel date de 2010 !!
https://www.facebook.com/lena.gazaix/posts/10222370045258953 C’est un hôpital public !! Difficile j’imagine de répartir la pénurie.
@ Vamonos
« La chienlit continue de plus belle, les détenus bénéficient de l’amnistie estampillée covid-19. Pourquoi se gêner ? Les crapules malades du sida, du virus de l’hépatite ou d’autres pathologies transmissibles, vont pouvoir sortir de prison en profitant du printemps et de la mansuétude immense de la République décadente. »
Une incohérence macronienne de plus.
En admettant que cette solution soit un moindre mal, est-elle au moins assortie d’une clause spécifiant qu’au moindre écart de conduite, et pas nécessairement suite à une récidive au sens pénal du terme, le personnage ayant bénéficié d’une telle libération pourrait être réincarcéré d’office et voir sa peine de base augmentée ?
@ Tipaza | 21 mars 2020 à 09:24
Ne faites pas rire. L’heure est grave. Mais bon, quelque part ça fait du bien de trouver matière à dérider la morosité ambiante.
J’aime bien cette tribune, elle dit juste : https://www.lemonde.fr/idees/article/2020/03/20/coronavirus-sauvegardons-les-droits-fondamentaux-pendant-la-crise-sanitaire_6033892_3232.html
@ Xavier NEBOUT 11h23
Ce n’est pas la capacité de l’avion ou du bateau qui compte, mais la disponibilité en kits de transport pour malades contagieux sous respirateurs ainsi que celle en équipes médicales d’accompagnement.
Et, comme vous ne l’ignorez pas, ça fait quelques années que les armées sont à l’os, en ce domaine comme dans d’autres.
De plus, il faut conserver la capacité H 24 de pouvoir aller récupérer des soldats blessés en opération.
@ Xavier NEBOUT
« Un Airbus de grande capacité pour six malades, et le Tonnerre pour dix-huit ! »
L’armée n’a jamais regardé à la dépense. Je me souviens qu’en fin d’année budgétaire, les camions tournaient à vide jusqu’à épuisement des stocks d’essence budgétés. Et les généraux continuent de toucher leur solde plein pot, jusqu’à leur mort (en général dans leur lit et non sur le champ de bataille)
Vous vous êtes sans doute poilés en apprenant que les Américains disposaient de bateaux-hôpital de mille lits dont l’un va s’ancrer à New York. Et que les démocrates félicitent Trump pour son efficacité…
Il faut dire qu’il a fait ses classes en école militaire…
Mon commentaire n’est pas complètement lié à votre propos. Je tenais à vous dire qu’entre le Philippe Bilger d’il n’y a pas si longtemps que cela, où vos propos étaient modérés, et intéressants à lire, je ne sais pas si c’est votre participation à Sud Radio ou autres, mais vous êtes devenu très partisan et très critique envers tout pouvoir.
Je trouve vos propos sur Twitter particulièrement polémiques alors que nous avons besoin de soutien et d’entraide. Les comptes seront réglés plus tard, mais par pitié ne faites pas partie de tous ces donneurs de leçons, médecins, journalistes et certains politiques.
Je l’ai chopé ce virus, pour l’instant en forme a priori bénigne, cela devient pénible tous ces polémistes qui ont toujours raison à dix jours d’intervalle avec des avis qui, un peu comme dans les beaux jours de Soisson, suivent le vent.
Dans les seuls Ehpad, 100 000 personnes âgées risquent d’être victimes du coronavirus. Parce que le personnel soignant ne dispose pas de 500 000 masques par jour. Voilà l’urgence, l’une des urgences. Les états d’âme des détenus ? Oui, il faut s’en préoccuper… Sous un seul angle : assurer la sécurité des gardiens.
D’autant plus que, contrairement à la quasi-totalité de la population française, soumise à ce régime depuis une semaine, ils sont habitués au confinement et à ses conséquences.
Pas de parloir ? oui, et alors ? les petits-enfants ont-ils le droit d’aller voir leurs grands-parents ?
Pas de promenade ? oui, et alors ? les autres Français peuvent-ils se promener ?
Pas d’activités socio-culturelles ? oui, et alors ? les bibliothèques publiques sont-elles accessibles ?
Le risque de contamination ? oui, et alors ? n’existe-t-il pas partout ?
La promiscuité ? oui, et alors ? est-ce plus facile de vivre à trois dans un 16 m2 carrés sous les toits ?
Sur ce dernier point, que ces messieurs, qui, par leurs actes, ont pris le risque, qu’ils connaissaient, de se retrouver entre quatre murs, adressent leur mécontentement à Mme Taubira qui, par idéologie, a rayé d’un trait de plume un vaste plan de construction de prisons trois étoiles (avec cellule individuelle, douche et terrain de sports…), à M. Urvoas, qui n’a pas fait mieux, et à Mme Belloubet, qui persiste dans la même voie.
De grâce, que celle-ci abandonne son idée saugrenue de libérations massives. Aujourd’hui, nos forces de l’ordre ont beaucoup, beaucoup mieux à faire que d’avoir à juguler la vague de délits que cela provoquerait.
Enfin, quand la France retrouvera sa douceur de vivre – qu’elle doit en partie à l’existence de ces prisons -, il sera bon de s’interroger sur deux informations mises en lumière par ces revendications hors de propos : la consommation de drogue que les détenus paraissent pouvoir se procurer facilement et, contrairement à la loi, la présence de téléphones mobiles dans les cellules.
40 000 appareils auraient été saisis l’an dernier. Ils n’ont pas servi qu’à dire bonsoir à la famille… N’est-il pas temps d’accélérer le plan qui prévoit l’installation de brouilleurs dans tous les lieux de détention en quatre ans ?
@ Aliocha
« l’imagination si réelle des croyants »
Elle est bien bonne !
Monsieur l’athée emphatique niveau CM2 qui a lu Proust, si vous vous donniez la peine de connaître la signification des mots que vous employez, ça vous éviterait de nous bassiner avec de pareilles inepties.
—————————————————–
@ Denis Monod-Broca
Faites-moi rire. Vous qui semblez être un intellectuel de gauche agréé, dites-moi à quel fond se rapportent les « droits fondamentaux » ?
@ Paul Duret | 21 mars 2020 à 15:01
France, 5 400 généraux retraités surpayés
Source : https://mondafrique.com/larmee-se-dit-saignee-par-le-budgetmais-engraisse-5400-generaux-retraites/
Combien gagnent-ils ? Selon un article reprenant les données du ministère de la Défense et publié en mai 2008 sur le blog de Jean-Dominique Merchet, journaliste à Libération, la solde moyenne d’un officier général serait de 5 850 euros, moyenne d’une fourchette comprise entre 5 200 et 6 600 euros.
Ces chiffres ne correspondent en fait qu’à un peu plus de 50 % de la réalité, puisqu’ils n’expriment que la solde de base brute mensuelle d’un général de division. En fait, de 46 à 60 % de la rémunération nette est constituée par des primes, comme dans le reste de la haute fonction publique – hors nouvelle bonification indiciaire et prime de résultat.
https://www.nouvelobs.com/rue89/rue89-nos-vies-connectees/20090704.RUE1339/comment-l-armee-francaise-soigne-ses-tres-chers-generaux.html
On comprend mieux pourquoi les généraux ne vont jamais au casse-pipe et pourquoi ils n’interviennent pas pour stopper l’invasion de la France. Ce ne sont que des fonctionnaires très obéissants et pas concernés par ce qui se passe dans le pays à condition de toucher leur paye.
Macron a accédé au pouvoir dans des conditions que j’ai toujours considérées glauques. La chute de son opposant principal à quelques jours des élections a été orchestrée, je n’en démordrai pas. Maintenant que Macron est au sommet de l’Elysée, il ne va pas s’arrêter là. Il va continuer à acquérir des droits, du pouvoir, de la force.
S’il veut emprisonner ses opposants, il a intérêt à faire de la place dans les prisons et c’est ce qu’il est en train de faire. Il va tenter le coup d’État par le biais de l’état d’urgence pour motif sanitaire.
@ hameau dans les nuages
Si vus n’êtes pas d’accord avec moi donnez des arguments au lieu de me sortir quelque chose qui n’a rien à voir. Je ne me souviens pas avoir donné mon avis sur ces contrôles et ces amendes, et j’ai dit ailleurs que le formulaire de déplacement c’était stupide et inutile, bien dans notre tradition policière.
Pour le reste, si vous n’assumez pas ce que vous pensez au point de ne pas oser le dire ici, c’est à vous de voir.
@ Xavier NEBOUT
« Un Airbus de grande capacité pour six malades, et le Tonnerre pour dix-huit ! »
Rassurez-vous ce n’est pas un Airbus A-380. Ce doit être un Airbus de petite ou moyenne taille équipé de tout le matériel médical, lits, salle d’opération, etc. ne pouvant transporter pas plus de six malades à la fois en plus de l’équipage soignant à bord.
La sécurité oblige. Vous ne voulez quand même pas que les malades très sévères soient couchés dans le passage entre deux rangées de sièges ?!
Qu’est-ce que vous êtes méchants tous les deux !
@ Paul Duret 15h01
En l’occurrence, l’armée fait ce que le politique lui demande avec les moyens dont elle dispose.
Les généraux en 2S (moins de 67 ans) perçoivent une solde de réserve égale à la pension à laquelle ils auraient droit s’ils étaient en retraite, les généraux en retraite perçoivent… leur pension de retraite, calculée selon les mêmes critères que n’importe quel fonctionnaire civil ou militaire de l’Etat (cf le code des pensions civiles et militaires de l’Etat).
L’antimilitarisme fielleux est un symptôme de c*nnerie purulente !
@ Paul Duret
« …L’armée n’a jamais regardé à la dépense. Je me souviens qu’en fin d’année budgétaire, les camions tournaient à vide jusqu’à épuisement des stocks d’essence budgétés… »
Je confirme : fin des manoeuvres à Canjuers dans les années 70, il restait 5 fûts en ferraille de 200 litres d’essence qui auraient dû être consommés ; donc afin de respecter l’ordre de ne pas ramener ces fûts à la caserne, ni de les rendre au service des essences, notre lieutenant a eu une idée de génie : les vider dans la rivière Artuby tout à côté du camp : 1 000 litres d’essence dans le cours d’eau pour les poissons, ce qui ne choquait personne à l’époque, l’écologie était inconnue et quel bidasse aurait eu le toupet de protester pour finir en taule ? Surtout qu’on partait en perm après les manoeuvres et même la quille pour mézigue.
@ Tomas | 21 mars 2020 à 18:33
Nombre de villes s’essaient au couvre-feu. Vous savez ce que cela veut dire ? On va voir si vos chers amis des banlieues vont s’exécuter car il faudra en passer par là pour les rendre à la raison. Parce que le procès-verbal pour la personne qui marche sur une plage déserte ne sera accepté que si l’armée met un terme aux frivolités du genre « comme à Bab El Oued ».
https://twitter.com/i/status/1241326735645454336
« Les décrets, les ordonnances, sont importants mais ce qui compte le plus c’est le comportement de chaque individu. Nous savons que nous demandons des sacrifices, et qu’ils sont très importants. Mais ils sont indispensables si nous voulons battre ce coronavirus », a exhorté le ministre de la Santé Roberto Speranza.
Le patron de l’ISS, Silvio Brusaferro, regrette que ses compatriotes « n’aient pas encore suffisamment pris au sérieux le danger qui circule »: « Prenant l’excuse de
faire deux pas (dehors), on se rassemble. Deux pas oui, mais seul, pas ensemble. »
On dit et répète de rester à la maison.
@ hameau dans les nuages
« Nombre de villes s’essaient au couvre-feu. Vous savez ce que cela veut dire ? On va voir si vos chers amis des banlieues vont s’exécuter car il faudra en passer par là pour les rendre à la raison. Parce que le procès-verbal pour la personne qui marche sur une plage déserte ne sera accepté que si l’armée met un terme aux frivolités du genre « comme à Bab El Oued ». »
J’ai vu votre vidéo sur les 3 Fontaines de Cergy. Il faut impérativement dépêcher la gendarmerie ou ce qu’il faut sur place et tous les coller au poste le plus vite possible. S’il y a vraiment des problèmes d’approvisionnement, on fait comme en Chine: on organise des distributions de nourriture à domicile si nécessaire. Mais ce genre de sketch, il n’y a aucune excuse imaginable.
@ sylvain | 21 mars 2020 à 21:07
« …L’armée n’a jamais regardé à la dépense. Je me souviens qu’en fin d’année budgétaire, les camions tournaient à vide jusqu’à épuisement des stocks d’essence budgétés… » (Paul Duret)
« Je confirme : fin des manoeuvres à Canjuers dans les années 70… »
—-
Ça c’était peut-être quand vous étiez encore en culottes courtes et encore pas partout.
Pourquoi ramener une histoire passée de 50 ans à celle d’aujourd’hui ?
Ola ! Nous sommes 2020. Depuis les choses ont changé.
@ hameau dans les nuages
Vous m’avez l’air d’être un grand obsédé du grand remplacement. Plutôt que cette vidéo (si elle est vraie, ben oui il faut rétablir l’ordre ; après, vu l’irrationnel du moment, ce genre de scène ne me surprend pas, et est d’ailleurs susceptible d’arriver partout), j’ai noté la première réaction au message:
Roger Rapeau
@RapeauRoger
En réponse à
@F_Desouche
Des animaux, moi je vous le dis armez vous et entraînez vous au tir…
Si ça ne sert pas pour cette crise ça sera pour la prochaine…
Subtil, en plus le monsieur a de l’humour.
Vous avez des lectures intéressantes, vous devriez vraiment livrer vos « pensées politiquement incorrectes », ça commence à m’intéresser pour le coup !
@ Patrice Charoulet | 20 mars 2020 à 18:03
« Les médecins hospitaliers et libéraux pourraient peut-être prescrire ça, avant d’engorger les salles de réanimation… »
Sauf que comme pour les masques, des gros malins ont déjà fait leurs provisions, et que les stocks seraient eux aussi étonnamment bas depuis peu.
Vous avez dit bizarre ?
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@ hameau dans les nuages | 21 mars 2020 à 21:26
Ah oui, mais avec de l’eau en poudre !
https://sciencetonnante.wordpress.com/2013/04/08/leau-en-poudre/
Une nouvelle catégorie de prolétaires témoigne de sa solidarité en ces heures difficiles : le syndicat FO a appelé les salariés des « transports non essentiels » à mettre la crosse en l’air.
Ce serait donc aux routiers eux-mêmes de faire le tri entre ce qui est « essentiel » et ce qui ne l’est pas. Comme ils sont incités à se revendiquer du droit de retrait, et qu’on est payé dans ce cas-là, on comprend que leur notion de l’essentiel risque d’être assez restrictive…
C’est sûr qu’on n’a pas du tout besoin de transporter des marchandises, quand le pays est confiné à domicile sous l’emprise d’une pandémie…
Mieux : FO a menacé de mettre en grève payée (exclusivité française) les transports essentiels aussi, à moins que « des mesures très fortes ne soient prises en termes de santé, d’hygiène et de sécurité ».
Des mesures très fortes ? Comme quoi, par exemple ? « Les salariés des transports et de la logistique sont complètement déboussolés », se plaint le syndicat. Pauvres chochottes. Moi, je croyais que c’étaient des gros mastards avec des poils partout (hormis quelques notables exceptions), mais apparemment je me suis trompé.
« Pour le transport routier de marchandises, mis à part quelques parkings rouverts, il n’y a pas beaucoup de changement sur les sanitaires, les douches, les restaurants, l’accueil des routiers chez les clients. »
L’accueil des routiers chez les clients ? Je ne comprends pas. En temps normal, ils bénéficient d’accortes hôtesses, et il y aurait rupture d’approvisionnement en ce moment ?
Les restaurants ? Certes, leur fermeture a été imposée au titre du confinement, bien que le gouvernement se soit empressé de faire une exception après les protestations des camionneurs. Et alors ? Ils ne sont pas capables de se préparer des provisions pour la route ? Il faut absolument qu’ils mettent les pieds sous la table ?
Les sanitaires ? Les toilettes des stations d’essence sont fermées ? Poutine est en train de nous aider à y éliminer les terroristes ?
Les douches ? Quelles douches ? Pourquoi pas des salons de massage ou des cabines à UV, aussi ? Des douches d’État quadrillent la France en temps normal, pour que les émules d’Éric Drouet évitent de tremper de sueur le drap délicat de leurs costumes de Savile Row ? Ça prend une semaine, pour traverser la France en camion ?
Les camarades syndiqués déplorent également que « plusieurs entrepôts soient contaminés par le coronavirus », comme si ce dernier était radioactif.
J’enverrais bien ces héros de la route faire un petit stage en Russie, pour ravitailler Belaya Gora, un bourg de l’Arctique, qui n’est accessible l’hiver qu’en cinq à six jours de route, dont 730 kilomètres sur une rivière gelée. Sachant que les camions passent régulièrement au travers de la glace — auquel cas il n’y a rien à faire, naturellement.
Je t’en ficherai, moi, des masques…
Une autre catégorie de camarades travailleurs qui se dévouent pour le bien de tous, en ce moment, ce sont les policiers et les gendarmes.
Dans le Calvados, quatre personnes ont écopé d’une amende de 135 €, pour avoir assisté à l’enterrement d’un membre de leur famille. Ils n’étaient que 15 au cimetière, en tout et pour tout. Ils avaient, bien sûr, scrupuleusement respecté les restrictions indiquées par les différents « chefs » qui les ont cornaqués à cette occasion.
La vérité est que ce confinement est marqué au coin de l’arbitraire le plus complet. Les enterrements sont pourtant autorisés, comme ils doivent l’être : ils tombent manifestement dans la catégorie des « déplacements pour motif familial impérieux ».
Mais il suffit au Premier ministre de dire, à la télévision, qu’ils sont interdits (sans le dire, tout en le disant), pour que les textes rédigés par ses propres services deviennent caducs. Aucune restriction précise n’est légalement édictée. Les chiffres les plus contradictoires circulent concernant les effectifs permis.
On a le droit de sortir de chez soi pour « une activité physique individuelle », mais la ministresse des Sports prononce deux phrases dans les médias, et cela suffit à inventer des durées permises, des distances maximum, et même un sport autorisé, en plus de la course : le basket solitaire. Pourquoi le basket, et pas le hula-hoop ? On ne sait pas. Peut-être parce que c’est un sport de Noirs, et que ces gens ne doivent pas être trop énervés par des restrictions républicaines ?
Sur le terrain, des flics, trop heureux de pouvoir déchaîner leurs instincts sadiques sous des prétextes vertueux, rajoutent une couche d’interprétation sur les coups de menton gouvernementaux. Et comme tout ce petit monde ne sait plus lire ni écrire, il n’y a aucune façon de se référer aux textes, qui d’ailleurs n’existent pas.
L’arbitraire atteint ainsi des niveaux poutiniens. En Russie non plus, la loi n’a aucune importance. Ce qui compte, c’est ce que veulent les responsables politiques. Telle expression d’opposition sera tolérée, tandis que telle autre vous vaudra un an de prison. Il n’y a aucun moyen de le savoir.
Le communiste François Ruffin a vendu la mèche : « Cette crise est aussi une fenêtre pour nous : réquisition, plafonnement des prix, etc. Dans de tels moments, les esprits sont comme une pâte un peu molle, où l’on peut faire passer des idées neuves. »
La rage de punir et la haine de tous contre tous se déploient à l’envi. Ce n’est pas le coronavirus qui est le plus dangereux dans cette affaire.
Après l’éthique des camionneurs communistes en cas de crise, voyons à quoi ressemble l’éthique des paysans libéraux dans les mêmes circonstances.
Daniel Sauvaitre, arboriculteur et président de l’Association nationale pommes-poires :
Participer à l’effort de guerre et continuer à produire et à livrer
« Mes chers collègues, »
« […] Au moment où nos collaborateurs et nos équipes s’entendent dire à chaque instant qu’il faut rester confiné chez soi, que la peur s’installe, nous devons rappeler que du verger à l’expédition, l’activité doit pourtant continuer et que la nation compte sur nous pour se nourrir comme elle compte sur les équipes médicales et soignantes. […] »
« Mes chers collègues, notre solidarité, notre engagement individuel et collectif, celui de nos salariés doit être total. Cette crise va nous mettre à l’épreuve mais je sais que nous saurons y répondre avec bon sens en démontrant la nécessité de préserver une agriculture forte et de qualité sur notre territoire. »
Voilà voilà…
Désolé de ce post digne d’un Marchenoir Robert
😉
Mais TROP, c’est TROP
@ Xavier NEBOUT | 21 mars 2020 à 11:23
Un Airbus de grande capacité pour six malades, et le Tonnerre pour dix-huit !
Des fous !
Quand on ne sait RIEN, on se tait !
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@ Paul Duret | 21 mars 2020 à 15:01
« L’armée n’a jamais regardé à la dépense. Je me souviens qu’en fin d’année budgétaire, les camions tournaient à vide jusqu’à épuisement des stocks d’essence budgétés. Et les généraux continuent de toucher leur solde plein pot, jusqu’à leur mort (en général dans leur lit et non sur le champ de bataille) »
La « faribole » du pioupiou soixante-huitard… qui a dû être exempté de son service militaire !
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@ Xavier NEBOUT | 21 mars 2020 à 15:42
« Vous vous êtes sans doute poilés en apprenant que les Américains disposaient de bateaux-hôpital de mille lits dont l’un va s’ancrer à New York. Et que les démocrates félicitent Trump pour son efficacité…
Il faut dire qu’il a fait ses classes en école militaire… »
Il est vrai que ce navire de 1 000 chambres, remontant le Rhin, aurait été très utile vers Mulhouse
https://www.ouest-france.fr/sante/virus/coronavirus/coronavirus-l-allemagne-va-transformer-des-hotels-et-grandes-halles-en-hopitaux-6784834
Un peu de géographie ne nuit pas, surtout pour un expert en ventes immobilières !! (ou en vin, je ne sais exactement)
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@ revnonausujai | 21 mars 2020 à 14:38
@ revnonausujai | 21 mars 2020 à 21:05
@ Ellen | 21 mars 2020 à 20:04
…vous ont répondu…
Poster des contrevérités et surtout des affirmations sans aucune connaissance des sujets exposés est votre habitude. Vous en postez tant, Xavier Nebout, que vous ne suivez même pas les réponses qui leurs sont apportées, comme ici
https://www.philippebilger.com/blog/2020/03/quand-fera-t-on-les-comptes-.html?cid=6a00d8341c86dd53ef025d9b3eaf29200c#comment-6a00d8341c86dd53ef025d9b3eaf29200c
Ce qui vous entraîne à vous enfoncer toujours plus…
Avant de trouver incongru le fait de voir un Airbus transporter 6 malades sous respiration artificielle, vous êtes-vous posé la question de savoir ce qu’il en était ?
Avant de nous évoquer le fait que « les Américains disposaient de bateaux-hôpital de mille lits dont l’un va s’ancrer à New York », vous êtes-vous posé la question de savoir ce qu’il en était ?
Non, et c’est bien là le problème…
Alors consultez des sites spécialisés et vous comprendrez mieux, sauf à être « irrécupérable »
Concernant la Marine, L’Armée de l’Air et le Service de Santé des Armées
Le Tonnerre et 27 soignants pour la Corse
https://lemamouth.blogspot.com/2020/03/le-tonnerre-et-27-soignants-pour-la.html
Le PHA Tonnerre appareillera, normalement, dimanche soir pour la Corse, afin de venir assister des
patients de l’île touchés par le COVID-19. Le navire était en alerte à 24h quand la décision a été prise ce matin, en conseil de défense qui se tenait pour la première fois à la cellule interministérielle de crise du ministère de l’Intérieur.
27 soignants prendront place à bord :
. l’équipe médicale native du Tonnerre, 1 médecin et 2 infirmiers
ainsi qu’un renfort civil et militaire :
1 équipe du service de santé des armées : 1 réanimateur, 1 urgentiste, 1 technicien de laboratoire, 1 manipulateur radio, 5 infirmiers spécialisés, 1 aide-soignant
. 5 équipes de l’ARS en renfort avec chacune 1 réanimateur et 1 infirmier anesthésiste.
. le centre du service de santé de la force d’action navale : 1 médecin, 2 infirmiers, 1 infirmier anesthésiste.
Le Bretagne en Aquitaine, le Tonnerre sur la Corse
https://lemamouth.blogspot.com/2020/03/le-bretagne-en-aquitaine-le-tonnerre.html
C’est une goutte d’eau, mais actuellement toutes les gouttes comptent : ce matin, une demi-douzaine de patients Alsaciens vont pouvoir être évacués par un Phénix Morphée de l’escadron Bretagne vers Bordeaux pour y être soignés, libérant autant de précieux lits de réanimation en Alsace. C’est là que dans « quelques jours » les armées, armée de terre (via le RMED et les équipes Sentinelle présentes) et service de santé des armées, pourront mettre en service une structure de réanimation très attendue, puisqu’elle a été annoncée par le chef des armées dès lundi soir.
La mission transportera une demi-douzaine de patients, comme la première. Elle a décollé de la base aérienne 125 d’Istres pour Mulhouse, puis volera vers Bordeaux pour revenir à Istres. Les premiers patients transportés par Morphée avaient été répartis entre deux HIA, Lavéran et Sainte-Anne.
Le Morphée du jour est, comme le premier du coronavirus, un MRTT. Cet avion de la 31e ERTS peut donc afficher cette incroyable polyvalence d’être capable, dans la même journée, de réaliser un ravitaillement en vol, quel que soit le réceptacle – un chasseur ou un Atlas – et la nature de la mission – dissuasion nucléaire ou police du ciel – et cette mission d’évacuation sanitaire. Pour le dire plus simplement encore, ces patients voyagent dans le même avion qui peut assurer des relèves de personnels militaires (actuellement décalées d’au moins trois semaines) ou ravitailler un Rafale actuellement en alerte pour délivrer un ASMP-A nucléaire.
Le contribuable français pourra donc se féliciter d’un tel investissement, polyvalent, même si la vocation réside donc bien dans l’ordre de priorité dans 1) la dissuasion 2) le ravitaillement conventionnel 3) le transport de passagers 4) l’évacuation stratégique. La cadence de ces dernières ne sera donc jamais industrielle : deux cette semaine.
12 avions ont été commandés (2 livrés) pour une cible de 15 : les trois derniers avions n’ont toujours pas été affermis, ceci pouvant contribuer aussi à expliquer le cela.
Rappelons que l’A330 remplace quatre types d’avions : C135FR (livrés en… 1964 !), KC135, A310 et A340.
C’est une petite collision des semblables, mais elle prend aussi du sens ce week-end, un autre couteau suisse des armées, le PHA Tonnerre, sera lui utilisé donc à partir de dimanche soir pour l’évacuation de patients depuis la Corse. A ceux qui se posent déjà la question, évidemment, il aurait été possible de les transporter en avion.
Mais les armées ne possèdent que deux kits Morphée (un doit rester disponible pour les opérations en Afrique, où la France continue son combat), un nombre réduit d’équipages et d’équipes médicales formés, et donc, on l’a compris, d’avions. Il faut penser capacité militaire, et pas seulement tripes.
D’autant plus que Mulhouse est plus difficilement accessible en PHA.
Les missions Morphée sont-elles assez rentabilisées ?
https://lemamouth.blogspot.com/2020/03/les-missions-morphee-sont-elles-assez.html
Pour pouvoir réaliser un vol Morphée, il faut un avion, équipé du kit (6h de montage ou rien si c’est toujours le même avion qui sert). Et évidemment, un équipage : pour la conduite, et pour la tranche médicale.
Pour offrir les meilleures conditions de transfert, le nombre de patients est plafonné à bord : ce n’est pas la taille de la carlingue qui compte (comme souvent dans la mission de projection) mais le nombre d’équipements médicaux et de spécialistes pour les servir.
Si la cinématique au sol est bien organisée, à Mulhouse et Bordeaux, l’embarquement des patients, puis leur débarquement peuvent permettre de réduire l’amplitude de la mission, et donc, dans un avion déjà équipé et possiblement contaminé (à chaque vol doit succéder une décontamination apparemment), continuer la boucle.
Un A330, la base des deux missions Morphée, est fait pour voler, pas forcément sur des durées aussi courtes, mais cet avion civil n’a pas les limitations de certains aéronefs militaires.
Il serait donc largement envisageable pour l’équipage de mener des missions à plusieurs destinations et non plus une seule, permettant d’augmenter la cadence. Un pilote peut voler plusieurs heures d’affilée, même entrecoupées d’atterrissages et décollages, par contre, entre deux amplitudes horaires, il doit se reposer, c’est la réglementation.
L’interrogation réside plus dans la partie médicale de l’avion. A ce stade, on a encore peu de retex sur la fatigue professionnelle générée par ces missions, qu’il faut évidemment prendre en compte.
Mais il semble assez évident que sur la mission du jour, l’appareil aurait sans difficulté pu revenir de Bordeaux sur une autre zone en demande d’aide, avant de se poser sagement sur la base aérienne 125. Ce ne sont malheureusement pas les malades qui manquent et l’optimisation des ressources, humaines comme techniques, sera, clairement, un des facteurs qui permettront de traverser cette crise.
A titre de comparaison, les hélicoptères médicalisés (Sécurité civile), eux, assurent plusieurs évacuations par jour sans que cela pose problème.
Eh oui, voyez-vous, vous ne le savez peut-être pas mais les armées françaises n’ont pas les mêmes moyens que l’armée US et il faut faire des choix de multidisciplinarité…
Espérant vous avoir quelque peu « éclairé ».
Si vous saviez les heures que j’ai passées en ma folle jeunesse, déjà adepte du confinement, Marchenoir, seul face au panneau de basket, cela vous aurait évité de mêler à vos justes propos ce qui les dévalorise, le panneau vous renvoie la balle, même si vous n’êtes pas noir.
Vous êtes irrécupérable à gâcher ainsi votre talent, les sophismes de vos obsessions troublant la clarté pourtant réelle de votre vision.
@ Pierre Blanchard
Vos précisions sont fort inintéressantes, mais votre animosité à mon égard vous emportant, vous répondez à côté de mon propos pour ne pas avoir saisi l’essentiel.
D’un côté la mise en oeuvre de moyens faramineux pour transporter 6 et 18 malades,
et d’un autre:
– le privé qui clame avoir rendu de nombreux lits disponibles et attendre en vain qu’on leur envoie des malades – les 6 malades transportés en A330 seront traités dans un autre CHU à l’autre bout du pays.
– une multitude qui se meurt de ne pas disposer de masques de quatre sous parce qu’on est infichu de savoir au juste où ils passent.
« Dans une note transmise en 2016 au candidat Macron, le professeur Salomon, désormais directeur général de la Santé, avertissait que la France n’était pas prête face « aux risques majeures de catastrophe », selon un article de l’Opinion (payant) publié ce vendredi.
Le spécialiste, qui conseillait à l’époque le candidat Macron à la présidentielle, expliquait que « la France n’est pas prête », car elle a été « peu confrontée aux risques majeurs depuis 1945. »
« L’organisation du système de réponse a fait l’objet d’une structuration importante (situations sanitaires exceptionnelles) mais demeure complexe et manque de réactivité et de capacités d’adaptation aux situations spécifiques et évolutives », écrivait-il dans une note rendue publique dans les « MacronLeaks » d’abord destinée aux risques terroristes.
Il évoquait « l’accueil en milieu hospitalier, en particulier si l’afflux de victimes est important ».
(Le Dauphiné)
L’aveuglement idéologique et l’irresponsabilité de l’équipe Macron sont à l’origine de la débandade sanitaire actuelle, comme en 1940 le socialo-pacifiste gouvernement de l’époque affectait de se croire à l’abri de l’inachevée et sabotée ligne Maginot. Haute trahison, Conseil de guerre (qui a parlé de guerre ?), condamnation impitoyable. C’est tout ce qu’il y a à faire. Qui vont être les Churchill, Staline, de Gaulle, Roosevelt ?
Réponse au Poutine-bashing à la mode chez les bobos parisiens donneurs de leçon à la terre entière :
https://fr.sputniknews.com/russie/202003221043354559-un-groupe-aerien-russe-de-9-avions-mis-en-place-pour-envoyer-de-laide-en-italie/
9 avions gros porteurs. Presque une armée de secours
Spassiba Vladimir
Bon, ceux qui sans délai se sont organisés, ce sont les grandes surfaces alimentaires – pour celles au moins que je connais.
Circuit privilégié aux soignants.
Circuit Drive pour les vieux en état de se déplacer, sans contacts, on paye avant et débité des produits livrés, 6 jours d’attente.
Les autres qui peuvent se déplacer dans les autres surfaces alimentaires de petite capacité, circulation très libre et éloignement plus que respecté, dans une discipline civique d’écolier appliqué.
Bon, même si nous sommes loin des villes moyennes, la presse locale fait état des premières contagions.
Les nouvelles du front… enfin de l’arrière plutôt, les métropoles vont devoir faire avec une rigueur martiale, des petits rigolos n’ont toujours pas compris.
Le témoignage du joueur de rugby rentrant de Madrid était plus que clair.
@ Pierre Blanchard
« La « faribole » du pioupiou soixante-huitard… qui a dû être exempté de son service militaire ! »
Pas du tout, j’ai bénéficié du régime IMO réservé aux élèves ingénieurs.
Après 2 stages de 15 jours pendant nos vacances (à Chambarand), nous étions automatiquement incorporés d’abord dans une école (pour moi l’artillerie à Châlons-en-Champagne) puis en Allemagne près de Trèves avec le grade de sous-lieutenant puis lieutenant.
Je n’avais rien demandé, mes collègues d’active étaient très sympa mais vous ne m’empêcherez pas de faire de temps en temps des crises d’antimilitarisme comme d’autres font des crises d’anticléricalisme. Ce n’est pas méchant, c’est juste très français.
« En prison mais sans le vouloir ! »
Et l’Europe qui ne sert à rien sans le savoir.
Une telle débandade et autant d’élites qui gouvernent… C’est désespérant, et l’Europe à fuir.
https://www.jeanmarcmorandini.com/article-419347-virus-la-republique-tcheque-a-detourne-de-centaines-de-milliers-de-masques-et-de-respirateurs-en-provenance-de-chine-et-a-destination-de-l-italie.html
La corde sera toujours trop longue pour certains.
Affirmatif Pierre Blanchard.
Franchement étonné du beau matos d’interventions que vous listez.
Mais combien avions-nous en stock de masques de protections, basiques, élémentaires, avant l’apparition de ce virus ?
Pour quelles raisons nos industriels (avides) n’en fabriquent-ils pratiquement plus chez nous ?
Par la même occasion ne faudrait-il pas s’interroger sur le stock disponible de pastilles d’iode en cas d’accident nucléaire ?
Quant au gaspillage du carburant, OUI dans les années 1960, il n’était pas rare de retour d’opérations de faire tourner à vide des GMC pour les raisons que le « Pioupiou soixante-huitard » exempté de service que vous connaissez bien à coup sûr, évoquait dans son post.
Entre parenthèses à cette époque, sans animosité, mais avec regret, je n’ai pas beaucoup croisé d’intellos (sursitaires) sur les DZ ici ou là (bas) afin de remédier un tant soit peu à une interruption précoce d’instruction dont je n’ai pu bénéficier.
Bien sûr Pierre nous n’avons pas le même budget que l’Oncle Sam, mais quand même, le basique, l’élémentaire, l’indispensable, civil ou militaire, des blouses, des charlottes, des masques, bordel !!
Lionel
Etre et Durer 3e RPIMA mort aux c…
La France des élites, des prévisionnistes et de la performance paraît-il, désespérant, et encore et toujours le « manque de moyens » :
« Jean-Jacques Razafindranazy, un médecin urgentiste de 68 ans.
Alors que l’épidémie de Covid-19 n’a toujours pas atteint son pic en France et que les professionnels de santé rapportent chaque jour le manque de moyens auquel ils sont confrontés… »
« Mon père s’est sacrifié »
Les Français qui osent se plaindre d’être confinés devraient méditer l’exemple chinois.
Les autorités ont bouclé chaque région, interdit les échanges entre régions et les transports dans les régions ; fermé les écoles ; et faute de moyens de dépistage du virus, pris la température de chaque personne à l’entrée des magasins. Toute personne (chinoise ou étrangère) ayant une forte fièvre était emmenée de force dans un lieu de confinement ou de détention, comme on voudra. Dans certaines régions, des policiers ont visité chaque maison pour en sortir tous les gens fiévreux et les envoyer avec les pestiférés. Certains qui n’avaient pas le coronavirus l’ont attrapé et en sont morts. C’est atroce. Ces sacrifices brutaux et injustes ont aussi mis à l’écart les gens contaminés. C’est une mentalité qu’on peut qualifier pour le moins d’utilitaire, et sur laquelle la plupart des Chinois s’entendent, de toutes façons, ils n’ont pas le choix, et c’est l’un des secrets de leur réussite. J’aime franchement mieux notre approche, et de loin, mais elle ne peut fonctionner que si l’État ne montre aucune tolérance pour les jérémiades des enfants gâtés qui s’attendrissent sur eux-mêmes au bout de deux jours parce qu’ils sont confinés à la maison. La plupart des maisons chinoises sont à peine chauffées, elles sont moins confortables que les nôtres.
Autre stratégie antivirale, les Chinois ont attribué une couleur à chaque individu, en fonction du risque qu’il a d’attraper la Covid-19, et donc de la disséminer. Cette couleur varie en fonction de l’endroit où l’on se trouve et des contacts qu’on a avec les autres, contrôlés grâce aux téléphones portables et transactions avec les cartes de crédit. Tous les gens qui arrivent de pays infestés se voient attribuer d’emblée une couleur qui attire l’attention. Je pense que ce genre de politique donne à tout le monde l’envie de faire ce qu’il faut pour s’en sortir au plus vite.
Pour en revenir aux prisonniers français, on ne peut pas se permettre le luxe de s’attendrir sur leur sort tout en reconnaissant qu’on n’aimerait pas être à leur place.
Je me rappelle il y a quelques années avoir discuté avec un couple d’amis, lui américain, elle chinoise. Ils m’expliquaient que dans les familles chinoises, traditionnellement, le rôle de l’aînée, si c’était une fille, était d’aider la mère à élever les plus jeunes (c’était au temps où ils avaient beaucoup d’enfants). J’ai fait remarquer que c’était injuste. Mes amis se sont mis à rire tous les deux, c’est une préoccupation qui n’effleure pas les Chinois. Ils se fichent que ce soit juste ou injuste. C’est comme ça.
Entre eux et nous, il y a peut-être un juste milieu.
On pensait que le coronavirus attaquait les poumons. En fait, il détruit aussi le cerveau.
Des syndicats d’internes déposent un référé-liberté pour emprisonner complètement les Français chez eux. Ils bavent d’admiration devant la tyrannie chinoise. Cela ne suffit pas que la Sécurité sociale ait instauré une dictature de fait sur l’économie depuis la Libération. Maintenant, il faut encore que des troupes de fonctionnaires apportent à manger aux assignés à résidence. On leur ôterait ainsi la dernière parcelle de liberté qui leur reste. Il suffirait que l’État cesse de leur livrer leur gamelle pour qu’ils meurent.
Tout cela est réclamé au nom d’un « droit à la vie » qui n’existe pas. « Nous ne pouvons laisser les soignants et les patients mettre leur vie en danger. » Sous ce prétexte transparent, des médecins rêvent de se transformer en tyrans tout-puissants.
Il se confirme qu’un syndicat, en France, n’est pas destiné à défendre les salariés, mais à exercer la dictature communiste sur le reste de la société.
La hideuse jalousie pointe son vilain museau dans les justifications : « Les gens continuent de travailler, de sortir et donc d’utiliser du matériel de protection qui devrait être utilisé prioritairement dans les hôpitaux où on manque de tout. »
Certains non-médecins ont réussi à mettre la main sur trois malheureux masques, et même cela c’est trop pour eux. Évidemment, le fait d’interdire aux gens d’aller faire leurs courses ou d’aller travailler ne mettra pas un seul masque supplémentaire dans les hôpitaux, mais ça ne fait rien : la rage égalitariste de ces « jeunes médecins » en serait satisfaite, et c’est bien cela qui compte.
Je commence à me demander s’il ne vaut pas mieux crever chez soi, bien loin de ces vampires.
Bruno Retailleau, le patron des sénateurs Les Républicains, grimpe, sans gilet de sauvetage, sur le radeau pneumatique surchargé des braillards de la chloroquine. « Elle a un avantage, elle n’est pas chère. Est-ce que c’est parce que les grands labos aimeraient se faire de l’argent sur le dos de nos concitoyens ? », demande-t-il. Plus abruti que Maxime Nicolle, c’est un exploit.
Un médecin de Compiègne est mort du coronavirus. Un de ses confrères réagit : « La situation est grave, on n’a pas demandé à mourir. »
Le co-président de la FCPE, la plus importante fédération de parents d’élèves, affirme avoir « énormément de remontées de violences conjugales » depuis le début du confinement. Donc, ses adhérents se mettent sur la figure au moindre prétexte, il trouve malin de s’en vanter, et il veut encore nous faire croire que ce sont des gens responsables, qu’il faut les écouter quand ils défendent les intérêts de leurs enfants.
La FCPE est classée à gauche. Les parents de gauche commencent à cogner dès qu’ils sont contrariés. Je ne vois pas qui cela peut étonner.
Lu sur le site officiel du coronavirus : « Les commissariats ouverts au public 24h/24h le resteront, seuls les bureaux de police qui offraient un accueil limité en journée sont fermés. » Traduisons : la plupart des commissariats de police sont fermés. On ne l’a pas crié sur les toits, parce que la police ne fait pas partie des institutions critiques au fonctionnement du pays : c’est un truc entre les fabricants de porte-clés et les marchands de clochettes.
D’un autre côté, comme on nous a annoncé que seuls les procès « importants » auraient lieu, on ne voit pas pourquoi ces gens-là ne se mettraient pas, eux aussi, en vacances.
@ Robert Marchenoir
« Tout cela est réclamé au nom d’un « droit à la vie » qui n’existe pas. « Nous ne pouvons laisser les soignants et les patients mettre leur vie en danger. » Sous ce prétexte transparent, des médecins rêvent de se transformer en tyrans tout-puissants. »
Cela fait longtemps qu’ils se sont arrogés ces pouvoirs. Les gens ne s’en rendent compte que lorsque les médecins en abusent et que lorsque leurs sourires mielleux ne prennent plus. Le grand public ne s’en rend pas compte, car ce pouvoir total n’est appliqué qu’avec parcimonie en règle générale. Cela ne change rien au fait que ce pouvoir soit quasi total et largement discrétionnaire: une épidémie a l’avantage de mettre leurs éléments de langage à nu et au grand jour, et permet à tous ceux qui veulent le voir de le voir. Quant à ceux qui ne veulent pas le voir…
Et c’est bien un des mécanismes, ce que j’ai cité de votre propos, qui a eu pour conséquence que j’ai passé une large partie de ma vie dans du formol. Pour garantir mon droit à la vie, comme vous le dites.
Cela étant, il est vrai que le corps médical a aussi pour responsabilité de prendre des mesures assez sévères pour protéger la santé publique, et que le principe en est justifié. Actuellement, en contexte de pandémie, cela me paraît assez justifié, bien que les éléments de langage autosatisfaits qu’ils brandissent m’insupportent au plus haut point. Le principal problème en est l’absence de contre-pouvoir réel à ce pouvoir total au nom de notre bien, qui de facto est sacralisé et placé hors d’atteinte de toute critique.
Maintenant, oui, je trouve le confinement assez peu respecté compte tenu de l’enjeu. Mais qui suis-je, moi qui ai passé une part significative de ma vie à l’isolement carcéro-médical au motif de mes refus de soins, pour me permettre de juger de réactions normales de gens normaux qui n’ont pas l’habitude d’être enfermés ni de subir des traitements dégradants ? J’ai un peu du mal à me mettre à la place de ces pauvres choux, et j’avoue sans ambages que c’est bien ma faute.
@ Gréaudon | 22 mars 2020 à 11:44
« Réponse au Poutine-bashing à la mode chez les bobos parisiens donneurs de leçon à la terre entière :
https://fr.sputniknews.com/russie/202003221043354559-un-groupe-aerien-russe-de-9-avions-mis-en-place-pour-envoyer-de-laide-en-italie/
9 avions gros porteurs. Presque une armée de secours. Spassiba Vladimir. »
Mon pauvre ami… La propagande russe vous tend un piège gros comme un camion, et vous, vous tombez dedans. Vous faites exactement ce qu’on attend de vous. Et vous vous en vantez, en plus.
La Russie est fortement affectée par le coronavirus, seulement elle le cache. Le 18 mars, elle annonçait 147 malades, et zéro mort. Pour un pays de 145 millions d’habitants !
En réalité, les témoignages de patients et de médecins révèlent une situation désastreuse. Les hôpitaux sont débordés par les malades du coronavirus, mais les médecins ont interdiction d’écrire le mot sur les registres de décès. Officiellement, ce sont des pneumonies.
Les hôpitaux russes ne manquent pas seulement de masques, comme chez nous. Ils en sont à réutiliser les gants jetables, après stérilisation. Les infirmières étourdies qui les jettent comme d’habitude sont forcées de les payer de leur poche. Les malades soumis aux tests attendent leurs résultats une semaine, au milieu des autres patients qu’ils ont amplement le temps de contaminer.
Voyez ce vrai reportage, réalisé par des journalistes indépendants. Pas les laquais de Poutine qui tartinent chez Sputnik :
https://codastory.com/waronscience/russia-coronavirus-mistrust
Comme le dit un historien russe, c’est Tchernobyl qui recommence. On n’est toujours pas sortis de l’Union soviétique.
Face à ce tableau, il est manifeste que l’invasion militaire russe de l’Italie (car c’en est une, même si elle est consentie), est un énorme coup de propagande, de diversion et… d’espionnage, naturellement. Une centaine de militaires « spécialistes de virologie »… qui vont se contenter de faire de la virologie, bien entendu.
On cherche des poux dans la tête à Macron, parce que la France a envoyé un nombre inconnu de masques en Chine, qui étaient peut-être estoniens ou lettons.
Poutine est confronté à une catastrophe sanitaire qu’il dissimule dans son pays, et c’est le moment qu’il choisit pour exporter, non pas quelques cartons de masques, mais 8 brigades mobiles de médecins militaires, des véhicules de désinfection, du matériel divers ainsi que 100 spécialistes militaires de virologie et d’épidémiologie. Précisément au moment où les Russes en auraient le plus besoin.
Et les imbéciles heureux ne mettent pas deux et deux ensemble. Ils n’en déduisent pas le prodigieux mépris de Poutine pour son peuple, son cynisme absolu, la valeur dérisoire de la vie humaine aux yeux du régime.
Sauf celle des oligarques. La Russie, avec sa prodigieuse inégalité de revenus et de patrimoine, est probablement le seul pays du monde où les riches, actuellement, se protègent du coronavirus en… achetant des respirateurs. Carrément. Pour le cas où ils tomberaient malades. Les hôpitaux des nations les plus riches du monde rivalisent d’expédients pour faire fabriquer en toute hâte les respirateurs dont ils manquent cruellement, et la classe dirigeante russe, elle, au lieu de stocker le papier-toilette, stocke des respirateurs. Dont elle prive les vrais malades :
https://www.themoscowtimes.com/2020/03/21/exclusive-rich-russians-are-hoarding-ventilators-to-protect-themselves-against-the-coronavirus-a69703
Tout cela se déroule juste au moment où Poutine vient de se proclamer président à vie, en réécrivant la constitution de sa main.
Et tous les ahuris dans votre genre sont le petit doigt sur la couture du pantalon, et répètent les ordres en provenance du Kremlin.
Vous manifestez, pour le peuple russe, le même mépris que Poutine. Pas seulement pour le peuple russe, d’ailleurs. Quand on soutient un tyran sanguinaire avec un tel cynisme, c’est qu’on en partage les valeurs.
@ Ellen / 22 mars 01 :08
Les pratiques de l’Armée décrites par sylvain étaient monnaie courante dans la période dite des « Trente Glorieuses ». De mauvaises habitudes avaient été prises en Algérie et le système des dotations budgétaires répliquées d’une année sur l’autre les favorisait. D’octobre à décembre 66, pour transporter, chaque semaine, d’une caserne lilloise (Gret 802) à l’aérodrome de Lesquin (2ème Galat), distant de 12 km 400 « nouveaux francs » et 40 paquets de « Gauloises », l’ordre était d’organiser un convoi de fonds (4 Jeep -reconnaissance, radio, coffre-fort, fin de convoi) et 3 GMC transportant chacun 1 sous-officier et 12 appelés)… Et les baptêmes en hélico étaient légion… De janvier à septembre, une simple Jeep avec chauffeur avait suffi… Mais cette protection du « trésor » a permis 1) d’occuper les troupes ; 2) de consommer plus de 1 000 litres de carburant en quatre mois ; 3) d’éviter d’avoir à pondre un tas de paperasses ; 3) d’assurer, pour le Gret 802, l’obtention, en 67, d’un stock de carburant identique à celui de 66…
J’ose espérer comme vous que cette gabegie n’est plus qu’un « bon souvenir de régiment »… Mais Courteline est-il bien mort ? Pas si sûr que cela quand on sait que nos troupes au Sahel sont transportées par des prestataires privés (rapport parlementaire de François Cornut-Gentille de juin 2019).
https://actupenit.com/2020/03/22/urgent-plusieurs-mutineries-en-cours-dans-des-prisons-suivez-notre-direct/
Effectivement les prisons s’agitent. Plaise à Dieu que ça ne finisse pas comme en Italie, le Brésil ne m’a jamais fait rêver.
@ Robert Marchenoir | 22 mars 2020 à 16:20
« Lu sur le site officiel du coronavirus : « Les commissariats ouverts au public 24h/24h le resteront, seuls les bureaux de police qui offraient un accueil limité en journée sont fermés. » Traduisons : la plupart des commissariats de police sont fermés. On ne l’a pas crié sur les toits, parce que la police ne fait pas partie des institutions critiques au fonctionnement du pays : c’est un truc entre les fabricants de porte-clés et les marchands de clochettes. »
Où l’on voit Marchenoir « confondant » un commissariat de police dirigé par un commissaire à la tête d’une centaine de policiers ou plus et ouvert effectivement 24 h sur 24, avec un poste de police annexe constitué d’une dizaine de fonctionnaires relevant du commissariat principal de la ville en question et destiné uniquement à le suppléer à certaines heures dans des zones urbaines particulièrement sensibles.
@ Robert Marchenoir / 22 mars 16h20
On peut comprendre la colère et l’impatience des membres des deux syndicats d’internes qui exigent du Conseil d’Etat qu’il adresse une injonction au gouvernement de durcir les conditions du confinement. Ils sont en première ligne dans cette guerre. Mais, que je sache, une armée, même si, à juste raison, elle est mécontente des conditions de son combat, n’a pas pour habitude de réclamer à la justice administrative la mise en cause des ordres reçus…
Ce référé a toutes chances d’apporter encore un peu plus de confusion dans l’esprit du grand public, qui, déjà, doit faire avec beaucoup trop de donneurs d’ordre… ou de bons conseils… quand ce ne sont pas les « je-sais » des experts autoproclamés des chaînes d’info. Halte au feu ! Il y a un état-major, un général en chef, une feuille de route quasi quotidienne… Appliquons-la !
On peut supposer qu’à la fin de l’épidémie, à l’heure des comptes et des réformes nécessaires que ce bilan ne manquera pas de faire surgir, les adhérents de ces syndicats, au moment d’ouvrir leur cabinet privé, accepteront avec joie que l’Etat, qui aura financé en grande partie leurs études, exige d’eux qu’ils passent quelques années dans un désert médical avant de profiter de régions plus rémunératrices… Bien sûr, l’Etat leur demandera cela au nom du « droit à la vie » des populations concernées…
De même, tous ces futurs médecins vont désormais se précipiter sur les centaines de postes d’internat que proposent les hôpitaux de proximité, qui, aujourd’hui, restent désespérément inoccupés, plutôt que faire des pieds et des mains pour accomplir leur internat dans un CHU…
@ Lionel | 22 mars 2020 à 14:15
« Par la même occasion ne faudrait-il pas s’interroger sur le stock disponible de pastilles d’iode en cas d’accident nucléaire ? »
Je m’étonnais que personne encore n’ait évoqué ici ce risque potentiel. C’est fait. Bravo.
Quand on va voir le CV de l’ex-ministre de la Santé Agnès Buzyn, on peut espérer, a minima, que pour ce type de catastrophe, même si on peut raisonnablement en douter aujourd’hui, les procédures et dispositions sont au clair.
Quoi qu’il en soit, le confinement demandé et imposé aujourd’hui est, peut-être aussi (« en même temps »), une anticipation et un entraînement en vraie grandeur.
– Question subsidiaire (à Pierre Blanchard aussi):
Nous sommes soi-disant en guerre ! Je pense que le président de la République a sous-entendu « en situation de ».
Si nous sommes vraiment en guerre, les mots ont un sens (sans déclaration d’un ennemi connu), qu’est-ce que cela change aujourd’hui pour l’armée ? (temps de vol des pilotes… couvre-feu en certains endroits du territoire, etc.).
@ Robert Marchenoir | 22 mars 2020 à 17:54
Marchenoir arrêtez de calomnier en permanence Poutine et la Russie. Vous ne faites que prouver votre obsession maladive à l’égard de ce grand peuple qui a toujours été respectueux et ami de la France.
D’après une circulaire émanant du ministère de la Justice (diffusée le 14 mars) sur « l’adaptation de l’activité pénale et civile des juridictions aux mesures de prévention et de lutte contre la pandémie Covid-19 »
« la police judiciaire est désormais priée de se concentrer sur les enquêtes de flagrance avec un fort enjeu en termes d’ordre public et nécessitant une réponse judiciaire rapide »…
« En conséquence, il conviendra de limiter les interpellations en la forme préliminaire aux procédures présentant un degré d’urgence ou de gravité justifiant un traitement diligent »…
« Pour les affaires qui n’ont pas de caractère d’urgence, les auditions et les convocations sont donc reportées et les enquêtes mises entre parenthèses ».
@ fugace | 23 mars 2020 à 02:23
L’armée euhhh !! Comment le dire…
Déjà, elle intervient pour protéger les parlementaires
https://www.lopinion.fr/blog/secret-defense/covid-19-regiment-nrbc-a-participe-a-desinfection-parlement-214946
Quant aux autres
https://www.lopinion.fr/blog/secret-defense/covid-19-l-emr-mulhouse-devrait-accueillir-premier-patient-lundi-214944
Les missions extérieures sont directement impactées par le Covid-19
http://lignesdedefense.blogs.ouest-france.fr/
https://lemamouth.blogspot.com/2020/03/rolex-pour-les-releves-opex.html
Par manque de matériels, de personnels etc. elle utilise de plus en plus des sociétés civiles pour des missions d’entraînement, de ravitaillement ou de logistique
Elle achète en location vente les Pilatus de formation de ses pilotes
http://lignesdedefense.blogs.ouest-france.fr/archives/category/externalisation/index-1.html
A défaut d’avions gros porteurs pour approvisionner les opérations extérieures elle passe des marchés
http://lignesdedefense.blogs.ouest-france.fr/archive/2020/02/06/avico-20870.html
Elle souhaitait même externaliser l’entraînement tactique de l’armée de l’air
http://lignesdedefense.blogs.ouest-france.fr/archive/2019/11/12/l-armee-de-l-air-externalise-l-entrainement-operationnel-et-20633.html
Elle utilise des avions civils pour le largage de parachutistes
http://lignesdedefense.blogs.ouest-france.fr/archive/2012/11/10/des-avions-pour-le-13e-rdp-un-pilatus-et-un-casa.html
Elle peut enfin envisager depuis très peu de temps d’utiliser l’A400 M pour larguer des parachutistes en nombre suffisant conformément aux spécifications demandées
http://www.opex360.com/2019/10/08/pour-la-premiere-fois-un-avion-a400m-a-pu-larguer-80-parachutistes-par-ses-deux-portes-laterales/
En revanche elle a toujours autant de généraux, en première ou seconde section et sert le « politique » dans toutes ses mesures d’économies jusqu’il y a très peu de temps…
Elle a possédé un système de calcul de la solde des militaires que le mooonnnde entier nous a envié : le logiciel Louvois*
https://fr.wikipedia.org/wiki/Logiciel_unique_%C3%A0_vocation_interarm%C3%A9es_de_la_solde
un peu moins catastrophique aujourd’hui
https://www.latribune.fr/entreprises-finance/industrie/aeronautique-defense/et-si-les-deboires-du-logiciel-de-paie-louvois-appartenaient-enfin-au-passe-831438.html
*qui ne méritait aucunement que l’on usurpât son nom de si mauvaise manière lui qui réorganisa les armées de Louis XIV
https://fr.wikipedia.org/wiki/Fran%C3%A7ois_Michel_Le_Tellier_de_Louvois
@ Shadok | 23 mars 2020 à 09:54
@ Robert Marchenoir | 22 mars 2020 à 17:54
« Marchenoir arrêtez de calomnier en permanence Poutine et la Russie. Vous ne faites que prouver votre obsession maladive à l’égard de ce grand peuple qui a toujours été respectueux et ami de la France. »
Monsieur le communiste imbécile et malfaisant,
J’ai parfaitement l’intention de continuer à vous traîner dans la boue, vous et vos pareils, car vous le méritez amplement.
Moi, je défends le peuple russe. C’est vous qui lui marchez sur la tête, avec vos grolles cloutées de minable petit laquais soviétique. Votre confusion délibérée de la mafia russe au pouvoir, et du peuple qui gémit sous son joug, dit assez à quoi ressemblerait la France si l’on laissait faire les misérables de votre espèce.
Cent millions de morts n’ont pas suffi à certains. Ils veulent encore remettre le couvert. La passion française pour la trahison en faveur de tyrans étrangers a tout de même quelque chose de troublant. De Hitler à Poutine en passant par Staline et Castro, un paquet de nos compatriotes ont toujours rêvé de faire appel à des barbares lointains pour asservir leurs voisins. Et venger je ne sais quel ressentiment. Cette perversion jamais éteinte est profondément dérangeante.
Pour la millième fois, on remarquera que les poutinistes n’ont rien à dire. Ils se contentent de jouer les petits flics impuissants.
Je viens, ici, de publier des faits significatifs concernant le coronavirus en Russie. Je doute fort que qui que ce soit y ait fait écho en France. Dans le cas contraire, je serais curieux qu’on me dise qui.
Ces faits sont étayés et sourcés.
Et voilà que sort, de derrière le papier peint, le millième avorton qui me sort pour la millième fois le même clicheton imbécile sur « les Russes qui sont un grand peuple ». Sur ce que j’ai dit, pas un mot.
Comment pouvez-vous imaginer impressionner qui que ce soit une seule seconde ? Que n’économisez-vous pas votre salive ?
______
@ F68.10 | 22 mars 2020 à 16:41
Je préfère ne pas aborder avec vous la question du pouvoir des médecins, car c’est manifestement pour vous un sujet très personnel.
Je dirai cependant que ces médecins que je mets en cause (et dont le Conseil d’État a rejeté la demande hier) ne sont pas tous les médecins. Il est important de signaler que les médecins sont des gens comme les autres, et ont donc des avis différents, comme c’est le cas dans toutes les corporations et même dans toutes les disciplines scientifiques.
Contrairement à ce dont essaie de nous convaincre le professeur Didier Raoult en ce moment, par exemple, avec son obsession irrationnelle et a-scientifique sur la chloroquine.
Je suis pour le confinement (raisonnable), mais celui-ci n’est pas décidé par les médecins. Il est décidé par les responsables politiques, conseil pris auprès des médecins. C’est tout à fait différent.
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@ Serge HIREL | 22 mars 2020 à 18:14
« De même, tous ces futurs médecins vont désormais se précipiter sur les centaines de postes d’internat que proposent les hôpitaux de proximité, qui, aujourd’hui, restent désespérément inoccupés. »
Auriez-vous de plus amples informations à ce sujet ?
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@ Mary Preud’homme | 22 mars 2020 à 23:04
« Où l’on voit Marchenoir ‘confondant’… »
Je ne confonds rien du tout, car je ne suis pas un rond-de-cuir spécialisé dans les questions de police, comme vous. Ou tentant de le faire croire. Les fonctionnaires sont à mon service. C’est moi leur patron. C’est à eux de m’expliquer qui est quoi, et gentiment, s’il vous plaît. Pas comme vous le faites. Heureusement que contrairement à vos fantasmes, vous n’êtes pas dans la police.
La fermeture des petits postes de police est aussi scandaleuse que le serait celle des gros. D’autre part, je n’ai strictement aucune confiance dans ce que peut écrire le gouvernement à ce sujet. Ce n’est pas parce qu’il prétend que les gros commissariats restent ouverts, qu’ils le sont.
Il faudra qu’on m’explique pourquoi la police se trouve soudain à court d’effectifs, alors qu’une bonne part de la population est emprisonnée chez elle et que l’activité du pays est presque à zéro. Même le trafic de drogue est à l’arrêt !
@ Robert Marchenoir
« Je préfère ne pas aborder avec vous la question du pouvoir des médecins, car c’est manifestement pour vous un sujet très personnel. »
Compte tenu que je pratiquerais volontiers des chirurgies illégales avec mes seuls ongles pour instruments sur des médecins bien portants et non-consentants, je pense qu’on peut affirmer qu’il s’agit là d’un sujet personnel. Cela étant, outre mon ton, vindicatif, j’espère faire preuve de nuance et même d’objectivité dans le fond de mon propos. La forme, quant à elle… reste ma prérogative.
« Je dirai cependant que ces médecins que je mets en cause (et dont le Conseil d’État a rejeté la demande hier) ne sont pas tous les médecins. »
C’est une très bonne chose que le Conseil d’Etat ait rejeté cette demande idéologique. On ne traite pas un sujet épidémiologique de cette nature par la voie judiciaire de cette manière. Il y aurait même de très bonnes raisons de laisser ou même forcer des gens à se faire contaminer s’ils sont suffisamment robustes et les relâcher dans la nature une fois immunisés. Je serais même prêt à les payer pour cela… Le « droit à la vie » invoqué n’est qu’une lubie irréaliste et hors-la-science.
« Il est important de signaler que les médecins sont des gens comme les autres, et ont donc des avis différents, comme c’est le cas dans toutes les corporations et même dans toutes les disciplines scientifiques. »
Certes, ce sont des humains. Cela étant, il n’y a aucune excuse dans un domaine scientifique pour avoir des avis divergents, si ce n’est le temps de la recherche, pas le temps de l’action. Et même en l’absence de données empiriques, on a le droit d’être le plus rationnel possible quand les données nous manquent (ce qui a un rapport avec ce que j’appelais le « conventionnalisme »), et l’obligation de converger dans la prise de décision.
« Contrairement à ce dont essaie de nous convaincre le professeur Didier Raoult en ce moment, par exemple, avec son obsession irrationnelle et a-scientifique sur la chloroquine. »
Il peut y avoir un mécanisme d’action. Nous ne sommes pourtant pas en mesure de dire que ce serait efficace et encore moins utile. Et le bruit médiatique autour de cette affaire n’aide pas la science à avancer en formation serrée (déjà qu’elle a du mal à le faire en temps normal…) au sujet de cette épidémie.
« Je suis pour le confinement (raisonnable), mais celui-ci n’est pas décidé par les médecins. Il est décidé par les responsables politiques, conseil pris auprès des médecins. C’est tout à fait différent. »
Il faut qu’il soit décidé par les responsables politiques. Et ils doivent écouter les scientifiques ; et les médecins ne sont pas tous des scientifiques ; et tous les scientifiques ne sont pas des médecins. Ce dernier message a l’air d’être audible en Grande-Bretagne, mais en France, cela a l’air un chouïa plus complexe à faire entendre… comme en témoigne la requête que vous avez épinglée auprès du conseil d’Etat qui témoigne du fait que ces gens s’imaginent avoir la primauté absolue de l’autorité sur ce qu’il conviendrait de faire.
@ Robert Marchenoir | 23 mars 2020 à 17:01
On vous explique qu’un poste de police n’est que l’annexe ponctuelle d’un commissariat fonctionnant à certaines heures avec quelques agents et vous n’avez toujours pas compris.
Le commissariat (appelé hôtel de police s’agissant d’un commissariat d’importance) étant lui ouvert 24h sur 24h. Et si l’effectif policier des grandes villes a été regroupé ces temps derniers et s’est vu investi de nouvelles missions prioritaires, c’est en raison de la crise actuelle consécutive à la pandémie. Et ce n’est certes pas à vous d’en juger car contrairement à vos vantardises ridicules vous n’avez absolument pas le profil d’un grand patron…
J’ajoute et j’en termine que les policiers, comme les gendarmes, les pompiers et les soignants ont autre chose à faire par les temps qui courent que de répondre aux questions oiseuses ou aux provocations ridicules du style des vôtres. Si toutefois vous aviez le courage d’affronter directement tous ces fonctionnaires que vous couvrez de votre morgue méprisante, tandis que vous ne leur arrivez pas à la cheville…
@ Robert Marchenoir
@ Mary Preud’homme
Vous vous disputez et n’êtes pas contents, mais je vois deux bonnes nouvelles dans votre dialogue.
Moins de « lieux de force de l’ordre » dirais-je pour ne pas rentrer dans les dénominations précises, sont fermés qu’on ne pourrait le craindre, et le trafic de drogue diminue.
Ce qui veut dire que les drogués comme les dealers s’occupent de leur santé – donc de celle de leur contemporains, en épidémie.
Ainsi, les forces de l’ordre me semblent déployables où on aurait le plus besoin d’elles.
@ Mary Preud’homme | 23 mars 2020 à 22:48
Je veux bien que vous ayez été violée étant petite, mais je vous assure que je n’y suis pour rien. Vous comptez cracher votre mépris autour de vous jusqu’à la fin de vos jours ?
Je vous confirme que je suis le patron des fonctionnaires. C’est un truc que vous ne pouvez pas comprendre, avec votre cerveau farci de fanatisme policier quasi fasciste : ça s’appelle la démocratie.
Et je vous confirme que la fermeture des postes de police en temps d’épidémie (et de confinement) est une désertion de plus des fonctionnaires français. Ceux-là mêmes qui se prétendent les plus indispensables, et arrachent quelques dizaines d’yeux pour mieux le faire comprendre.
@ Robert Marchenoir | 24 mars 2020 à 08:37
Il est vexé le petit cheffaillon et il se venge comme d’hab avec des attaques minables et au-dessous de la ceinture ! Bien sûr qu’il ferait moins le matamore devant un vrai mec, un grand patron qui lui ferait ravaler ses injures et allusions odieuses si toutefois il osait s’y frotter, ce dont je doute…
Outre cela, il n’a toujours pas compris que certains policiers affectés à un bureau fermé momentanément pour être redéployés ailleurs, notamment sur leur commissariat central, ne sont pas en vacances et n’ont pas abandonné leur poste !
Mais quand il s’agit de baver sur les fonctionnaires en tout genre, de calomnier, caricaturer, tout en projetant sa hargne sur ceux qui ont l’audace de le contrer et de remettre les choses au point, ce petit monsieur « je sais tout » qui utilise des méthodes retorses et des fiches mesquines dignes du KGB ne connaît pas de limites…
Recommandation : à l’approche de Pessah, pensez à faire le ménage à fond chez vous et surtout en vous !
@ Mary Preud’homme 24 mars à 13 h 52
Je ne sais pas si vous avez été violée étant petite, mais quand le malotru que vous savez vous assure qu’il n’y est pour rien alors permettez-moi de m’esclaffer : ce type ne nuit que par Internet, il ne touchote que son clavier et n’enfonce que des portes ouvertes !
C’est un hâbleur, il ne ferait pas de mal à une mouche.
@ Mary Preud’homme | 24 mars 2020 à 13:52
Vous êtes complètement folle. Vous devriez vous faire enfermer en hôpital psychiatrique. Pour le bien de tous.
Et cesser de polluer ce blog avec votre déversement d’insultes à jet continu, de calomnies, d’attaques personnelles dépourvues de tout fondement et même de menaces physiques à peine voilées, dès que quelqu’un ici fait usage de sa liberté d’expression en exprimant une opinion qui n’a pas l’heur de vous plaire.
Et en particulier, dès que quelqu’un critique la sacro-sainte police dont vous vous êtes instituée, ici, l’encombrant défenseur.
Nous ne sommes pas en Chine communiste, figurez-vous. Si l’État policier est votre genre de beauté, pourquoi n’allez-vous pas proposer vos services en Russie ou en Corée du Nord ?
Et je vous prie de remballer vos objurgations religieuses. Elles seraient indécentes venant de n’importe qui, mais venant de vous, elles sont particulièrement grotesques.
On vous ignore, vous explosez en insultes et vous dégoulinez de mépris ; on vous tend la main, vous redoublez d’insultes et vous crachez votre haine. Ça commence à bien faire, maintenant. On a le droit de s’exprimer tranquillement ici, sans avoir à subir constamment les conséquences de votre dérangement mental.
@ Robert Marchenoir
Je suis folle de vous
« Comment voulez-vous que je dise
Si je vous trouve à mon goût ?
Je vous dirais des bêtises
Car je suis folle de vous.
Mais il y a deux mois à peine
J’étais folle de Pierre,
Je lui disais : vois-tu je t’aime
Plus que tout sur terre.
Comment voulez-vous que je sache
Si vos baisers me sont doux ?
Bien sûr j’aime vos moustaches
Car je suis folle de vous.
Oui mais voilà vingt jours à peine
Il y avait Paul,
Il savait si bien dire je t’aime
Qu’il me rendait folle.
Comment voulez-vous que je danse
Toute la nuit avec vous ?
Plus je danse plus je pense
Que je suis folle de vous.
Si nous dansons la nuit entière
Je ne réponds de rien,
Tant pis pour Jacques ou Paul ou Pierre,
Vous aurez ma main.
Mais je parle, mais je parle
Au milieu de vos baisers fous ;
Mais je parle, mais je parle,
Plus je suis folle de vous. »
(Marie Laforêt)
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PS pour Zonzon : soyez pas jaloux, vous êtes le prochain sur ma liste…
@ Mary Preud’homme 26 mars à 14 h 01
»Soyez pas jaloux, vous êtes le prochain sur ma liste… »
J’espère bien !
Quoique, passer après Machin c’est pas un cadeau !
@ Zonzon | 26 mars 2020 à 17:54
Bien au contraire là où il ne passera qu’en vedette américaine, vous aurez le rôle principal comme au music-hall.