Le président de la République, en plus de la sauvegarde prioritaire des ressortissants français en Afghanistan, a eu tout à fait raison de faire état d’une autre obligation. Il a souhaité une initiative européenne visant « à se protéger des flux migratoires importants… qui nourrissent les trafics de toute nature » (Courrier international).
Cette préoccupation est d’autant plus fondée que, selon l’avis du directeur général de l’Office français de l’immigration et de l’intégration Didier Leschi, qui connaît le sujet, il n’est pas sûr que les élites afghanes, surtout anglophones, aient envie de rejoindre la France. Notre pays risque donc d’accueillir une majorité d’Afghans très peu qualifiés, indésirables ailleurs (Marianne).
Mais le coeur de mon billet se rapporte à ce que j’ai ressenti quand les talibans sont revenus le 16 août à Kaboul, après avoir été chassés du pouvoir à la fin de l’année 2001 par une coalition internationale menée par les Etats-Unis.
J’ai bien sûr entendu les arguties politiques habituelles, notamment de la part du président Joe Biden. Le président américain, qui a hérité d’un processus de désengagement mal négocié, ne regrette pas les modalités de sa décision de retrait malgré la fulgurante avancée des talibans ayant totalement surpris les services de renseignement américains et étonné le président lui-même.
On peut s’indigner par ailleurs du caractère aberrant et quasiment criminel d’une politique internationale ayant permis le retour d’un enfer apparemment éradiqué vingt ans auparavant. Sans minimiser l’incurie, les défaillances et la faiblesse des pouvoirs afghans, à commencer par celui du dernier président qui a pris la fuite avant l’arrivée des talibans.
La multitude des réactions a concerné essentiellement les problèmes géopolitiques engendrés par le retour des talibans au pouvoir. Comme s’il n’y avait pas une autre angoisse bien plus capitale à considérer : celle concernant le quotidien des Afghans qui va s’assombrir, et particulièrement des femmes afghanes, qui va redevenir une servitude. C’est une humanité qui va être touchée, mutilée dans ses activités les plus élémentaires, les plus ludiques, les plus innocentes, et qui va voir s’abattre sur elle un joug oppressant sans commune mesure avec les dictatures plus classiques.
Celles-ci peuvent mettre en danger de mort des opposants ou prétendus tels, les talibans mettent toute une population en danger de vie.
Ce péril global moins relié à la politique qu’à l’humain – ce qui ne constitue pas les Afghans comme des étrangers mais tels des frères – rendrait absolument illégitime un égoïsme national qui a semblé s’exprimer sur les réseaux sociaux : les talibans sont chez eux, ne nous mêlons pas pas des problèmes intérieurs des Afghans !
Ce n’est pas une indifférence acceptable. Et d’autant moins que tant de devoirs d’ingérence ont été dévoyées pour des causes opportunistes ou des intérêts déguisés en humanisme… Alors qu’il est, dans son acception authentique et universelle, directement la cible d’un totalitarisme qui va apposer la nuit sur un pays qui connaissait au moins un jour relatif.
Le fait que les talibans aient ordonné « une amnistie générale » pour tous les fonctionnaires d’Etat ne rassure pas. C’est une décision politique qui ne rendra pas moins inéluctable le désastre humain et vital.
Mila – encore elle – a tweeté, lucidement et très courageusement, sur le malheur à venir des femmes afghanes et sur le caractère surréaliste de nos féministes dans le confort, s’indignant jusqu’au délire d’atteintes d’ici sans commune mesure avec l’enfer de là-bas.
On ne peut pas se laver les mains de ce qui va se perpétrer en Afghanistan.
Quand on est en danger de vie, on a le droit de voir accourir le monde à son secours.
Tremblez talibans, Macron va réunir une conférence internationale qui adoptera – peut-être – une motion décrétant « fermement »: ah ce n’est pas bien !
Quel courage !
De la porte de Kaboul à la (Allah) porte de Pantin, il n’y a que la distance d’une babouche.
Bienvenue aux vainqueurs des « meilleures Zarmées » du monde qui ont subi la pire humiliation de leur histoire face à des gardiens de chèvres en mobylettes et kalachs.
Quelle leçon mes aïeux ! Quelle baffe magistrale, quel camouflet cinglant pour ces grands donneurs de leçons de démocratie UUE et alliés !
Le monde entier a soudainement les yeux de Chimène pour ces talibans new look calmes cools souriants accueillants rassurants, toutes les meufs sont en pâmoison devant ces demi-dieux érotiques aux yeux vitriol.
« Vivement qu’ils viennent chez nous » qu’elles se disent ; « oh oui encore encore » !
Voilà de vrais hommes purs et durs que Macron va nous importer très humanistement bien entendu, ils fuient la terreur en laissant femmes et enfants se faire câliner par leurs vainqueurs qui ont les codes pour exercer leurs talents très spéciaux.
Bientôt chez nous, il me tarde d’assister, de loin, à leurs mariages forcés, traînant la mariée par son voile, islamique bien sûr, jusqu’Allah mosquée accompagnés de tirs de kalach depuis leurs cabriolets, la police couchée, le maire terré dans un bunker, la population invitée à se faire discrète.
Dans leur bonté légendaire, les talibans inviteront au thé d’honneur tous les islamogauchistes qui leur ont facilité la tâche : la macronie, Hidalgo, Aubry, Piolle, les LFI et tous les collabos islamogauchistes, une sorte de dîner de cons afghans.
La burqa ! En 2001 déjà c’est l’argument massue, les femmes en burqa, quel scandale ! Il fallait y aller, on ne pouvait pas ne rien faire…
Nous avons fait puisqu’on ne pouvait pas ne rien faire, nous y sommes allés puisqu’il fallait absolument y aller, nous avons participé à l’occupation de l’Afghanistan puisqu’il fallait délivrer les femmes afghanes de leur burqa. Avec quel résultat ? Avec quel résultat ? Sauf à Kaboul et dans une frange privilégiée de la population, toujours autant de burqas ! Et maintenant retour des talibans et fuite piteuse des occupants !
Alors non ! Finie l’ingérence !
Si nous voulons aider les Afghanes et les Afghans ce n’est certainement pas la bonne méthode !
Il ne fallait pas fuir. Il fallait prendre les talibans au mot, rester, engager le dialogue d’égal à égal. N’ont-ils pas libéré leur pays des collabos corrompus et de l’occupant ? Ça nous rappelle des souvenirs, ça aurait pu créer des liens.
Il y a 40 ans, les moudjahidines, dont les talibans sont les héritiers, n’étaient-ils pas nos héroïques alliés contre l’occupant soviétique ?
La Russie et d’autres pays sont restés. Pourquoi pas la France ? Cela aurait eu plus d’allure, nettement plus d’allure…
On a toujours tort de considérer l’autre comme un monstre ou comme un barbare. C’est être bien ignorant soi-même que de se laisser dominer par de telles pensées.
Nous les avions combattus aux côtés des Américains mais y avions renoncé en 2014, nos organisations humanitaires sont très présentes, la France a encore un certain prestige, alors ils nous auraient certainement écoutés. Il fallait essayer en tout cas.
Et, comme dit Macron, l’Afghanistan a besoin de ses forces vives. C’était dans cette direction qu’il fallait aller : proposer notre assistance au développement des forces vives afghanes. Occasion ratée.
DROIT D’INGERENCE !
Erreur fatale due à un défaut, manque peut-être d’analyse qui aura permis à Bernard Kouchner de jouer les portefaix à Mogadiscio et BHL le libérateur de la Libye chemise blanche au souffle du sirocco !
Si ces deux-là avaient vraiment parcouru et vécu en Afrique post-coloniale, au lieu de s’y pavaner, ils auraient remarqué les « détails » suivants.
1. Les Britanniques avaient des protectorats, les Français des colonies !
2. Les Britanniques s’appropriaient les territoires mais laissaient les indigènes vivre et s’organiser selon leurs coutumes ancestrales.
3. Les Français s’appropriaient aussi les territoires mais coupaient les indigènes de leur passé en leur imposant le nôtre, notre langue et nos coutumes.
4. Aujourd’hui, en pays anglophones d’Afrique les indigènes sourient aux Européens qu’ils croisent dans leurs rues, en pays africains francophones on ne sourit pas, la tendance est à l’insulte.
5. Alors que Ghanéens et Nigérians ne se posent pas de question sur leur passé, ils en sont la continuité, Béninois, Gabonais, Maliens, Sénégalais et autres redécouvrent leur passé qui n’était pas gaulois et nous en réclament l’héritage occulté.
En quoi consiste le droit d’ingérence selon BK, BHL et les intellos USA ?
Imposer à un pays notre système de gouvernance, notre mode de vie, autre définition de colonisation surtout à une époque où le verbe fait la Loi.
On colonise d’abord les esprits et l’âme, religions aidant, sous prétexte de civiliser !
On pourrait à la rigueur excuser les USA, ils furent une colonie et se sont libérés, nous les y avons aidés, à leur demande, si ce n’était par la suite à pratiquer quelques génocides des indigènes, Sioux, Comanches et autres, et en se récréant une colonisation interne en achetant et important les colonisés par millions !
Le jour est peut-être enfin venu où l’on comprend que le droit d’ingérence n’est qu’une forme moderne de colonisation.
E. Macron et Joe Biden semblent avoir compris cela !
« On ne peut pas se laver les mains de ce qui va se perpétrer en Afghanistan. »
Pour faire quoi ?
Il n’y a pas qu’Emmanuel Macron qui se gargarise de mots !
« Quand on est en danger de vie, on a le droit de voir accourir le monde à son secours. »
Oui !
C’est ce qu’on fait les Américains par deux fois pour nous mais en soutien d’un peuple qui se battait pour sa liberté !
Pas un peuple corrompu qui se transforme en mendiant et refuse de se battre !
Il y a environ 80 000 talibans reconnus sur 35 millions de citoyens afghans !
Où sont les résistants ?
Que font les autres 34 920 000 Afghans ?
On se bat les armes à la main, pas les mots à la bouche ou au smartphone !
Assister bien sûr mais ne pas imposer au nom d’un supposé droit d’ingérence !
Assister à l’appel d’un gouvernement légal qui le demande et à un peuple qui se bat comme l’ont fait ceux du Mali, Tchad, Mauritanie et Niger et auxquels François Hollande a justement répondu.
En Afghanistan il semble que nous ne pouvons qu’attendre qu’un autre Commandant Massoud apparaisse !
Si l’on en croit un journal indonesien, les talibans ne seront pas aussi severes que par le passe… ainsi les femmes, pour ne parler que d’elles, auront leurs droits respectes…
Notre pays risque donc d’accueillir une majorité d’Afghans très peu qualifiés, indésirables ailleurs
Et dont certains au sujet desquels les magistrats ayant eu à les rencontrer pour une affaire les concernant diront : « ils n’ont pas les codes ».
Au cas où il faudrait accueillir plusieurs d’entre eux, ne serait-il pas sage de leur donner un minimum de codes avant de les lâcher dans la nature ?
« Le fait que les talibans aient ordonné « une amnistie générale » pour tous les fonctionnaires d’Etat ne rassure pas. C’est une décision politique qui ne rendra pas moins inéluctable le désastre humain et vital. »
Qui peut croire que ces gens-là respecteront leur parole ? Les Afghans qui ont accepté de collaborer avec les forces de la communauté internationale chargées de les aider à lutter contre ces barbares seront impitoyablement exécutés.
D’ores et déjà les talibans de retour au pouvoir entravent l’accès à l’aéroport de Kaboul aux candidats afghans au départ.
Des femmes afghanes manifestent à Kaboul pour leurs droits. Où sont les hommes pour les soutenir ?
Ils prennent les avions d’assaut pour quitter le pays. Consternant !
Quand on est en danger de vie, on a le droit de voir accourir le monde à son secours.
Bizarre formule, que ce « danger de vie », mais admettons.
Les Français qui sont aussi depuis plusieurs années la cible d’assassinats commis par des gens d’origine étrangère dans leur propre pays, auront-ils aussi le droit de voir accourir le monde à leur secours, quand ils sont abandonnés par ceux qui sont en principe leurs compatriotes ?
Les harkis rejetés à la mer doivent être bien amers de voir toutes ces bonnes âmes se précipiter au secours des Afghans. Sans compter les pieds-noirs français d’Algérie lâchement abandonnés par les humanistes de gauche. Pardon pour ce pléonasme.
https://www.youtube.com/watch?v=761UvIzkxDg&ab_channel=dachaavane
Eh bien puisque ce sont les femmes qui sont en danger pourquoi ne pas les sauver elles ? Mais comme cela est impossible nous devrions recueillir des personnages malades de la guerre, qui détestent les moeurs occidentales, et qui ne sauront pas s’adapter à nos modes de vie.
Bis repetita placent, nous ne parvenons pas à intégrer les récalcitrants que nous avons déjà recueillis, et nous en voudrions d’autres ?
Ces intégristes – car ce ne sont pas seulement les talibans qui sont intégristes selon nos critères – devraient se réfugier dans les pays plus proches d’eux mentalement et culturellement, au Qatar par exemple, ou au Pakistan.
L’Europe incapable de maintenir son influence à l’étranger cherche à se donner un rôle, une existence aux yeux du monde, se consolerait donc avec l’humanitaire au rabais ! Mais qui va devoir se coltiner ces hommes qui ne conçoivent pas de voir une femme non couverte de tissus et d’opprobre ?
Nos politiques sont des naïfs insupportables et les Français n’ont pas oublié le crime commis dernièrement par un Afghan.
Quels sont les outils que nous nous sommes donnés pour déterminer les potentiels terroristes au milieu de ces jeunes hommes majoritairement demandeurs ? Cette question n’est jamais évoquée et pourtant les derniers événements devraient faire réfléchir le pouvoir plutôt que de nous imposer des décisions abruptes et souvent irrationnelles sans nous consulter.
Un drame pour le peuple afghan victime d’une double lâcheté, celle des Etats-Unis et dans une moindre mesure des Français et Anglais, et celle de leur gouvernants, chef d’Etat fantoche en tête, qui ont abandonné le pays sans le moindre combat pour s’opposer aux talibans.
On leur promet monts et merveilles durant vingt ans, on les occidentalise à vitesse grand V et on les assiste à tour de bras, on entretient leurs gouvernants de pacotille… et ensuite on les lâche et on s’en lave les mains !
Quant à la suite, on nous parle de centaines de milliers d’Afghans ne pensant qu’à fuir leur pays et qui viendront grossir les rangs des réfugiés déjà pléthoriques dans nombre de pays d’Europe dont la France.
Comme si parmi eux il n’y avait pas des hommes (et parfois des femmes) en âge de combattre pour défendre leurs idéaux et leur culture contre la barbarie et le fondamentaliste islamique, les forces du mal comme ils disent.
Comme si outre nos innombrables problèmes de société, économiques, politique etc. qui attendent toujours d’être résolus, il nous fallait importer ceux des autres… Comme si nous avions les moyens d’accueillir toutes les misères du monde !
À voir toutes les ingérences qui ont mal tourné et on eu un effet dévastateur pour les pays soi-disant secourus et aidés, on peut raisonnablement se poser la question de notre capacité d’Occidentaux à nous poser en modèle et à donner des leçons aux pays émergents. Peut-être serions-nous plus crédibles et mieux compris si nous commencions à faire le ménage chez nous et à balayer devant notre porte !
Mais au fait, pourquoi ne pas aider les Haïtiens qui ont vu encore une tragédie mortifère survenir dans leur pays ? Le fait que les Afghans talibans aient repris le pouvoir doit-il occulter que d’autres populations ont cruellement besoin de notre aide ?
Rapatrier les Français et les Afghans qui ont travaillé pour nous comme l’annonce la ministre des Armées est indispensable, pour le reste, je pense que le président Macron a réagi avec réalisme n’en déplaise à une certaine gauche toujours aussi prétentieuse et ignorante des réalités orientales. Les prochaines élections seront fatales aux têtes de linotte qui ont adopté la posture du père Noël en plein mois d’août ! On aimerait que la gauche des mollassons se réveille et accepte de voir les réalités du monde au-delà de leur propre circonscription. Un petit cours de sciences politiques internationales devrait être obligatoire avant de leur confier un quelconque mandat.
L’Afghanistan est la triste illustration du besoin qu’ont les pays occidentaux de vouloir exporter la démocratie dans des pays qui en ignorent le sens. C’est également l’illustration des conflits qui se déroulent depuis la Seconde Guerre mondiale. À part l’Irak, il s’agit de guerres asymétriques qui ont toutes été perdues par les Occidentaux: une armée conventionnelle ne peut combattre victorieusement un ennemi quasi invisible qui connaît parfaitement le terrain et qui, de gré ou de force, a le soutien de la population.
La France a été la première confrontée à ce type de guerre : en Indochine d’abord, puis en Algérie. Non contente de ces échecs, elle recommence au Sahel. Les Etats-Unis, ignorant le triste exemple français, se sont embourbés au Vietnam pour finir piteusement à Saïgon. Et rebelote avec l’Afghanistan où ils ont tenté vainement d’instaurer un gouvernement démocratique, gangrené par la corruption et détesté par la population.
Les conséquences, celles qui mobilisent l’attention : exode des populations, gouvernement par la terreur des talibans, retour des femmes à la case prison, aide au djihadisme et ses attentats, etc.
À mon avis, il y a une conséquence dont on ne parle pas beaucoup et qui est grave: la prise en main par les talibans du « trésor » de l’Afghanistan. Comme la culture de la coca et la fabrication des produits dérivés est une mine d’or pour
les pays d’Amérique du Sud, la culture intensive du pavot et la production de ses dérivés opiacés seront source de richesse pour les talibans.
En conclusion, outre l’afflux massif de réfugiés afghans, il faut pronostiquer l’arrivée prochaine de sérieuses quantités d’opium et de morphine-base qui viendront concurrencer la cocaïne bien implantée en Europe, notamment en France.
Monsieur Bilger, vous êtes-vous préoccupé de ce qui s’est passé en Afghanistan depuis que les Américains y ont mis les pieds il y a 20 ans ? Vous a-t-on entendu vous interroger sur les méthodes de « pacification » et de « neutralisation » employées par les Occidentaux envers la population afghane, sur le fait que la guerre sale menée là-bas a été repeinte pour être rendue présentable à l’opinion occidentale ?
Oui, les talibans ne sont pas des enfants de choeur. Mais ne vous y trompez pas, les monstres sont parmi nous: ils n’ont pas de turban ni de pakol, ne risquent rien et dans leur monde, le crime paie.
Alors on peut s’émouvoir de la situation des Afghans aujourd’hui. On aurait aimé vous entendre quand ils servaient de cibles aux Hellfire des drones US.
Aux armes !! (les Afghans en particulier)
À ce qu’on dit.
Une poignée de talibans (une vingtaine de milliers) ont sans coup férir, en une ou deux semaines, repris le contrôle total de leur pays (38 millions) face à une armée régulière d’environ 300 000 soldats bien équipés, épaulés par un Occident qui n’a pas ménagé matériel et milliards en pure perte, sans compter les vies humaines perdues qui ne troublent pas trop le sommeil de nos dirigeants respectifs, d’autant que de belles breloques posthumes ont été distribuées en temps voulu aux familles dans la cour des Invalides, bercées par les flonflons habituels de circonstance.
Nous pouvons constater avec désarroi qu’une résistance populaire acharnée aux laudateurs appliquant avec humanité la charia dans toute sa splendeur n’ont pas fait recette dans ce pays. Alors qu’il s’agissait dans un futur, au cas où, de leurs mères, de leurs épouses, de leur filles nubiles dans le meilleur des cas.
Ce ne sont pas non plus les jeunes forces vives de cette nation d’Afghanistan éparpillées dans le monde (7 ou 8 000 hommes, femmes et enfants en France) qui se sont mobilisés pour combattre ceux que nous nommons terroristes aujourd’hui mais que la diplomatie mondiale reconnaîtra demain dans les ambassades avec papouilles appuyée’, accolades émotionnelles, champagne et petits fours.
De ce côté-là, nous sommes bien représentés.
…la fulgurante avancée des talibans ayant totalement surpris les services de renseignement américains et étonné le président lui-même.
Il n’était pourtant pas difficile de comprendre que quand les Chinois ont pris il y a peu des contacts avec les talibans, il allait se passer quelque chose de façon imminente.
Quand on voit cette armée de talibans, semblable à l’armée de Bourbaki, c’est à se demander ce que faisaient les dirigeants mis en place depuis vingt ans.
C’est quand même des traîne-patins, et finalement une grande partie de la population va s’en accommoder.
Mongénéral arrive en Algérie, sa première visite quand il a les pleins pouvoirs, il fait le constat lucide déjà, que la France n’y avait rien à faire, la suite l’a confirmé. Le Vietnam etc.
Ce qui est terrible est qu’une partie de la population afghane a eu le temps d’être éduquée, minime face à des « lions et seigneurs » de papier mâché, qui n’avaient l’envie d’aucun changement.
Des tribus, des ethnies, le Moyen Âge pratiquement partout, pays entretenu dans les croyances et l’analphabétisme, rien qui ne bougeait mis à part une minorité qui allait à l’université, c’était le vide abyssal et une classe moyenne trop concentrée et insignifiante.
Des lendemains terrifiants pour certaines femmes, celles qui avaient goûté à la parole un peu plus libre.
La décision de Biden est sans doute la plus lucide, quitter ce pays comme nous avons quitté l’ Algérie.
Les talibans vont devoir se colleter avec les Chinois, la musique ne sera pas la même, un peu comme a fait Poutine en Syrie, ils vont tirer le rideau et circulez y a rien à voir, leurs intérêts, uniquement leurs intérêts, les populations n’existent pas, les dégâts collatéraux peu importe.
Cette fois-ci Poutine ne fera pas de cadeau, la Syrie est à sa pogne, et au fond tout ce que pensent les Occidentaux il n’en a cure, comme les talibans des femmes.
Avec les Chinois la machine à laver va fonctionner, peu importe à qui appartient le linge, la lessive sera bien propre à la sortie et ce n’est pas les traîne-savates de cette armée de Bourbaki qui va les en empêcher, parce que les rideaux métalliques de leur bouclard partagé vont être descendus.
La revanche de ce général russe qui est parti à cause des droits de l’homme doit s’en souvenir, il ne gâchera pas une nouvelle si belle occasion parce que maintenant il aura les mains libres.
Pendant vingt ans le monde – enfin l’OTAN – est venu au secours des Afghans face aux talibans. Faut-il recommencer, et dans des conditions bien plus défavorables ?
Philippe Bilger a bon coeur.
Il n’est pas de bon conseil.
L’Afghanistan a toujours été un carrefour, un lieu de guerre. Presque toutes les armées du monde ont versé leur sang dans ses montagnes somptueuses. Kaboul, la perle empoisonnée, ne va pas rester dans les mains des talibans pendant très longtemps. Les marchands d’armes ont des arguments pour motiver les acheteurs potentiels.
Maintenant, ce qui est le plus à craindre, en dehors de l’oppression et des assassinats des Afghans hommes et femmes ayant oeuvré avec les pays occidentaux contre les talibans, c’est le terrorisme et tous les équipements et armes modernes laissés sur place fournis par les USA aux forces afghanes, ainsi que les documents confidentiels, les vivres, les médicaments… Les talibans n’hésiteront pas à les utiliser contre les Américains et les pays de la coalition occidentale.
Aujourd’hui, la priorité est d’éviter à tout prix des attaques terroristes. Parviendrons-nous à y faire face ?
Nous serons plus forts et plus en sécurité si nous mettons en place les mesures nécessaires et strictes pour protéger la France et l’Europe en surveillant de près les aéroports, les ports, les gares, afin d’éviter toute tentative d’envahissement avec des talibans infiltrés dans le flux migratoire afghan et autres populations islamiques comme c’était déjà le cas.
Des milliers ont déjà fui l’Afghanistan et sont déjà passés au Pakistan pour préparer leur départ vers l’Europe. Leur président leur a montré le chemin: fuir à l’étranger, laissant la population afghane se débrouiller seule. La honte !!
Et tout ça pour repartir à zéro après vingt ans de guerre !? Plus de cent cinquante milliards engloutis pour rien, des hommes tués, des familles endeuillées et des enfants orphelins de père.
@ Ellen
« Maintenant, ce qui est le plus à craindre, en dehors de l’oppression et des assassinats des Afghans hommes et femmes ayant oeuvré avec les pays occidentaux contre les talibans, c’est le terrorisme et tous les équipements et armes modernes laissés sur place fournis par les USA aux forces afghanes… »
Même pas: les talibans ont toujours été soutenus par le Pakistan et son armée. Armée qui n’a pas hésité à menacer de déposer son propre gouvernement s’il faisait défaut sur les prêts chinois. Chine qui a déjà reçu, avant la chute de Kaboul, les dirigeants talibans pour faire une alliance. La Chine fait un deal cynique avec les talibans pour deux raisons essentielles: 1. exploiter les terres rares en Afghanistan 2. garder la population ouïghour sous contrôle. Le vrai danger est ce nouvel axe démocratique Afghanistan – Pakistan – Chine.
Les armes américains restés sur le place sont littéralement le cadet de nos soucis. Les talibans sont en effet soutenus par des États lourdement armés. Et même la Russie achète sa sécurité en négociant avec les talibans.
Je ne vois pas, dans ce contexte, pourquoi vous vous souciez des armes US laissés sur place. On n’a pas besoin de humvees pour lapider des femmes.
Le véritable ennemi ne sont même pas les talibans, mais bien le Pakistan.
https://www.msn.com/id-id/berita/other/taliban-kuasai-afghanistan-dan-eurforia-jemaah-islamiyah-patutkah-indonesia-khawatir/ar-AANopde?ocid=msedgdhp&pc=U531
Traduction automatique de l’indonesien d’un article de BBC Indonesia…
(enfin j’espere qu’il apparait traduit en francais)
Tchang Kaï-chek, Batista, Lon Nol, Van Thieu et maintenant Ashraf Ghani… On ne peut pas dire que les Etats-Unis aient toujours bien choisi les gérants de leurs boutiques…
Enfin, le record absolu de la catastrophe afghane reste détenu par les Anglais depuis le massacre de 1841. Et aucun journaliste n’a refait l’article de Lacouture de 1975 – de fait, Kaboul a des faux airs de Phnom Penh.
Relisez Kipling, rajoutez les talibans, vingt ans de réflexion et l’Occident occupé par le Covid. Ça s’annonce mal…
Les « interprètes » (une bonne centaine) et leurs proches ont été exfiltrés entre 2014 et 2019 après enquête de sécurité; ceux qui ne l’ont pas été à l’époque étaient considérés comme pas fiables et ayant joué double jeu.
Il serait dangereux d’introduire des doubles sur le sol français sous prétexte qu’ils ont fait la plonge aux cuisines ; pour une fois que le principe de précaution pourrait être utilement invoqué !
@ F68.10 | 18 août 2021 à 00:10
« Le véritable ennemi ne sont même pas les talibans, mais bien le Pakistan. »
Taliban-Pakistan même combat, je le sais, mais je ne voulais pas sortir du contexte des talibans et Afghans et m’étaler sur la politique du Pakistan qui incontestablement est un pays très dangereux et qui oeuvre en arrière-plan avec des islamistes intégristes entraînés au terrorisme. La Chine, pays communiste par essence, veut sa part du gâteau et fera alliance avec les talibans pour ses propres intérêts politiques. La Russie de Poutine ne restera pas inerte et pourrait rejoindre Xi Jinping dans ce taboulé talibanais islamique charriant la charia mortifère..
J’ajouterai enfin que faire des tartines à mille feuilles ne donne pas envie au lecteur de passer une demi-heure sur des commentaires tournant en continu dans l’entre-soi. Ce n’est pas mon idéal.
Ce matin, j’ai écouté Thierry Mariani sur CNews, conseiller régional RN en région PACA, qui s’est longuement exprimé sur l’Afghanistan, en sa qualité d’ancien représentant spécial de la France dans ce pays.
Je pensais, antérieurement à son audition, que la situation en Afghanistan, avec le retour des talibans, n’était autre que le reflet de l’échec de la communauté internationale qui en 2001, après les attentats qui ont frappé les Etats-Unis, est intervenu dans ce pays. La France avait participé à cette coalition internationale.
En 2008, Nicolas Sarkozy a retiré une partie des troupes françaises avant que François Hollande, en 2014, ne les retire définitivement.
Donald Trump puis Joe Biden, par la suite, ont retiré les troupes américaines du pays, laissant toute latitude aux talibans pour reprendre le pouvoir et devenir maîtres de Kaboul, la capitale.
Thierry Mariani voit un autre fautif dans ce retour des talibans, à savoir le peuple afghan.
Les Occidentaux qui sont intervenus en Afghanistan ont formé l’armée afghane, il y a eu du soutien matériel, logistique, et ce depuis bien deux décennies, avec le résultat que l’on sait.
Que va-t-il advenir de ce pays ?
Les talibans ont-ils réellement changé depuis 20 ans ?
Il semblerait que oui, ils se seraient assagis, la démocratie devrait s’installer, les femmes afghanes devraient être émancipées, les petites filles et les adolescentes devraient être scolarisées mais il ne faut pas être naïfs, il ne faut pas oublier que les talibans restent des fondamentalistes islamiques, certes opposés hier à Daech mais néanmoins soutiens d’Al-Qaïda.
Verra-t-on des femmes ministres, s’interrogeait ce matin Thierry Mariani ?
Le Premier ministre canadien a fait savoir que le Canada ne reconnaîtra pas le nouveau gouvernement taliban.
Je crois qu’il faut être attentif à l’évolution de ce pays, il y a des soutiens géopolitiques, l’Iran, le Pakistan, qui il est vrai ne sont pas particulièrement exemplaires en matière de démocratie, mais cette reconnaissance internationale serait-elle de nature à conforter des talibans dédiabolisés en 2021 ?
Une partie non négligeable du peuple afghan, notamment dans les zones rurales, soutient les talibans, ce qui leur octroie tout de même une légitimité populaire.
La Chine a des intérêts en Afghanistan, elle peut influer sur la politique de ces intégristes, le Qatar également.
Une fois de plus, l’Europe doit montrer qu’elle est à la hauteur de ce nouvel enjeu géopolitique, saura-t-elle gommer les erreurs du passé, lorsqu’elle n’a pas parlé d’une seule voix en ex-Yougoslavie, et plus récemment dans la lutte contre Daech avec le bombardement de leurs bases en Irak et en Syrie ?
Il y a également le soucis des émigrés afghans, je ne pense pas qu’une nouvelle crise migratoire guette l’Europe, de par la distance qui la sépare de l’Afghanistan.
En cas d’installation d’une nouvelle tyrannie avec le retour de la charia, des meurtres d’opposants voire des décapitations, je pense qu’il faudrait retourner dans ce pays pour faire tomber les talibans, comme pour Daech.
Ceci remet en cause le principe sacro-saint en droit international public du droit des peuples à disposer d’eux-mêmes, je me suis souvent interrogé sur la légitimité de ce principe, qui à la base, semble correct voire inviolable mais nous voyons très bien que dans nombre de pays, les peuples ne mesurent pas vraiment cette liberté de disposition et ils ne mettent pas cette disposition à un pouvoir crédible qui s’inscrit dans la durée et le progrès.
@ vamonos
« L’Afghanistan a toujours été un carrefour, un lieu de guerre. Presque toutes les armées du monde ont versé leur sang dans ses montagnes somptueuses. »
Il faut raisonner en fonction du temps long.
L’Afghanistan n’a jamais été vaincu depuis Alexandre le Grand.
Attendons encore un ou deux millénaires et nous verrons bien si les choses auront changé.
Et bonne chance aux éventuels extraterrestres qui auront alors colonisé la Terre…
Tollé à gauche suite aux propos d’Emmanuel Macron disant vouloir protéger l’Europe des flux migratoire irréguliers en provenance d’Afghanistan.
Mais comment distinguer un Afghan « normal » d’un taliban vu qu’ils appartiennent au même peuple ? Les seconds étant peut-être un peu plus barbus que les autres.
La France va évidement accueillir les Afghans qui risquent leur vie dans leur pays. Simplement il y aura un contrôle pour éviter que des talibans terroristes ne viennent dans notre pays pour commettre des attentats.
La gauche neuneu, comme d’habitude, n’a encore rien compris, ou elle fait semblant de ne pas comprendre, ce qui est pire.
Pas sûr que cette attitude stupide et surtout malhonnête leur soit profitable pour les élections à venir.
Le Palmipède dans un dessin du jour se moque de cette armée de talibans de traîne-patins « On a fait le voyage en commobylettage afin de préserver la planète ».
On sait très bien qu’ils se reproduisent, la preuve ! Depuis vingt ans, mais de là à prendre un pays aussi facilement, ce n’est pas la peine de payer autant de monde dans toutes ces agences de défense et ministères.
@ Ellen | 17 août 2021 à 22:42
« Nous serons plus forts et plus en sécurité si nous mettons en place les mesures nécessaires et strictes pour protéger la France et l’Europe en surveillant de près les aéroports, les ports, les gares, afin d’éviter toute tentative d’envahissement avec des talibans infiltrés dans le flux migratoire afghan et autres populations islamiques comme c’était déjà le cas »
Ah ça non alors ! Il faut d’abord l’accord de Piolle, le spécialiste en dîners de cons, manquait plus que celui de Kaboul, c’est fait.
Ce qui est étonnant dans tout ce brouhaha médiatique où l’on nous montre en boucle trois Afghans escaladant un mur, deux talibans paradant avec leurs kalachnikovs devant une caméra, puis la même place où les mêmes Afghans se déplacent, c’est qu’on ne nous précise pas ce qui permet de spéculer sur une possible immigration vers la France, tout en reprochant à Macron de n’avoir pas prononcé les mots justes !
Des mots, toujours des mots, le derrière sur une chaise, le nez devant une caméra !
Personne ne songe à se demander comment les Afghans vont pouvoir fuir leur pays, personne ne jette un oeil sur la carte de la région et se pose la question de savoir ce que sont les pays frontaliers et surtout ce qu’ils feront ou ne feront pas ?
Les Afghans n’ont même pas d’accès au golfe Persique donc aux Emirats et à l’Arabie saoudite !
Comment vont-ils fuir, par où ?
Pourtant il manque certains mots sur BFM, CNews et LCI !
Des mots qui couvriraient le tremblement de terre qui vient de dévaster Haïti, tuant quelques centaines de Haïtiens et en blessant des milliers !
Des mots incitant les Français à aller aider un pays qui fait partie de notre Histoire !
Il faut aller sur Internet, CNN et BBC pour le savoir, pour savoir que des pompiers volontaires partent secourir les Haïtiens, sans couverture médiatique.
Il faut sauver le pékin afghan, mais quid du pékin haïtien ?
Pour nos médias il ne s’agit pas de se soucier du sort des Afghans, il s’agit d’abattre le pouvoir en place !
Sarkozy, Hollande, Fillon et maintenant Macron en sont les victimes, et quelques ministres avec eux qui osent manger du homard au restaurant !
Il est temps de constater que nous avons les médias les plus bêtes du monde, pas seulement la droite et la gauche !
Désastre américain tant sur le choix de ses alliés en Afghanistan, sur le choix de déverser des torrents de dollars sans vraiment se soucier de leur utilisation, sur le choix de s’appuyer sur un allié fourbe qu’est le Pakistan.
Désastre qui démontre une fois de plus le manque de professionnalisme de l’armée américaine : soldats drogués, encadrement qui a laissé se répandre la culture du pavot éradiquée naguère par les talibans, inefficacité du Renseignement qui n’a pas vu l’absence complète de combativité des soldats de l’armée afghane légale.
Désastre qui laisse planer le doute sur la réelle aptitude des Etats-Unis à assumer leurs responsabilités au sein de l’OTAN, leur promesse de défendre Taïwan contre une invasion chinoise, leur aptitude à peser sur l’Iran ou la Corée du Nord dans leur course aux armements nucléaires.
Désastre que doivent assumer les Européens qui n’ont jamais joué leur rôle de conseiller avisé de leur allié américain. Ils ont tout au contraire participé à cette aventure pour des raisons que l’on ignore : faire plaisir à leur grand ami ? Faire semblant d’avoir un rôle sur la scène géopolitique ? L’honneur d’un combat juste est de le gagner ; l’échec indique l’obscurité des motifs, l’inadéquation des analyses, le manque de conviction dans la mise en place des moyens. L’Europe paie son manque d’ambition vis-à-vis des grandes puissances (en l’espèce les Etats-Unis), sa lassitude de se défendre contre les menaces (en l’espèce islamiste), son égoïsme de rentier satisfait de son actuelle aisance de vie. Elle paiera. Et cela sera juste, car elle tente à tout prix de sortir de l’Histoire en espérant passer à côté des catastrophes géopolitiques, en se mobilisant sur des sujets qu’elle ne peut traiter comme la lutte contre le réchauffement climatique, en croyant que l’humanisme est un combat alors qu’il n’est qu’un déni des réalités.
Texte colonialiste de M. Bilger.
M. Bilger a toujours du mal à comprendre la volonté d’indépendance des peuples.
@ Achille
« Simplement il y aura un contrôle pour éviter que des talibans terroristes ne viennent dans notre pays pour commettre des attentats. »
Sérieusement, vous y croyez, à ces « contrôles » ?
Pour l’instant au vu du genre de faune que les services d’immigration laissent entrer en France pour s’y livrer immédiatement à des exploits remplissant la rubrique des faits divers et les cimetières, nous sommes autorisés à nous poser des questions sur leur compétence.
Bien entendu, nous ne mettrons en doute ni leur négligence ni leur éventuelle complicité à des fins humanitaires, n’est-ce pas ?
Et puis, « terroristes » ou pas, il faut savoir que pour la plupart ils sont favorables à 99 % (seulement) à l’imposition de la charia et à 85 % (seulement) à la lapidation…
Des modérés, en somme.
Qui leur expliquera gentiment par exemple que les femmes qu’ils croiseront en France, fréquentant seules les lieux publics, ne sont pas nécessairement des prostituées ?
Un exemple d’incompréhension culturelle :
https://lesobservateurs.ch/2021/08/17/un-requerant-dasile-afghan-tente-de-pousser-une-jeune-allemande-de-12-ans-sous-un-train-parce-quelle-riait/
Pour résoudre le problème, d’aucuns diront qu’il suffira de demander aux parents des jeunes filles vivant en Europe de leur enseigner à vivre dans le respect des convictions islamiques des gens qui y sont hébergés…