On nous annonce que le président de la République s’exprimera lundi 10 à 20h.
Après un samedi dont on ne peut se satisfaire qu’en le comparant avec le précédent (même s’il y a eu plus de dégâts matériels) j’espère que son intervention saura mêler l’autorité d’un chef d’Etat proposant des avancées sur le plans politique et social à la compréhension et à la solidité de l’homme. Il faut que les Français retrouvent confiance dans l’incarnation du pouvoir.
Il dénoncera, pour rassembler, la tentation du coup de force anti-républicain faisant fi et tenant pour rien son élection en 2017.
En attendant Emmanuel Macron…
Quand on est perdu face à une immense confusion, il est assez classique de déplacer le procès vers les moyens de communication. Comme s’ils étaient porteurs en eux-mêmes d’un message de fond alors qu’ils répercutent, diffusent, multiplient le bruit sourd ou éclatant d’un pays.
J’avais gardé sous l’esprit depuis plusieurs jours un entretien où la romancière Karine Tuil déclarait notamment que « les réseaux sociaux révèlent le pire de nous-mêmes ». Elle rapportait ce triste constat à l’écrivain qu’elle est et aux nombreuses dérives qu’elle avait constatées ou subies. Son compte Twitter est désormais inactif (JDD).
Le pire de nous-mêmes ? Sans doute si on se laisse faire ou si on laisse faire les malfaisants qui ne se servent de ce superbe outil que pour insulter, mentir et s’abandonner à une vulgarité des mots qui ne laisse pas d’inquiéter sur leur qualité humaine.
Mais, dès lors qu’on n’use pas de Twitter pour s’informer – ce qui serait s’attacher à la source la moins fiable -, quel extraordinaire réseau de socialisation, de résistance, de sincérité et de maîtrise de soi ! Quelle ascèse bienfaisante vous est imposée quand, refusant de fuir ou de déserter, vous tentez de répliquer à toutes les horreurs, aigreurs et méchancetés avec la volonté d’abord de ne rien laisser passer puis avec le souci d’une correction dont vous espérez naïvement qu’elle pourrait servir de leçon.
Car Twitter est un implacable révélateur de la bassesse de certains, qu’ils viennent des médias ou d’ailleurs. Il n’est pas facile, parce qu’on dispose de peu de signes, de résister à la tentation de les mettre au service du pire, alors qu’ils devraient inciter à une densité pour le meilleur. Avec la passion de la contradiction honorable qui assez souvent vient enrichir votre point de vue ou votre trait.
Pour aller plus loin, Elisabeth Badinter, à l’occasion de la publication de « Les passions intellectuelles », avec sa très vive et profonde intelligence a développé une argumentation grâce à laquelle elle opposait les richesses de la correspondance aux limites d’Internet. Au sujet notamment des correspondances du XVIIIe siècle, elle relevait une liberté, une sincérité qui éclairaient « quelque chose de la personnalité des scripteurs… même les gens très collet monté par ailleurs… » et permettaient « une connaissance approfondie des destinataires… et des controverses fécondes ». En revanche elle déclare « je ne pense pas qu’on puisse parler librement sur Internet ».
Il me semble que cette analyse n’est pertinente – et évidemment – que si on prétend comparer les ressources d’Internet avec celles d’un livre, d’un essai, de très longs courriers ou même d’un blog. Mais si on veut bien n’exiger des réseaux sociaux que ce que leur nature autorise – en refusant de participer à leur chienlit ou en lui résistant -, j’estime qu’Elisabeth Badinter est trop pessimiste à leur égard, en particulier pour Twitter.
On peut, on doit parler « librement sur Internet » mais en étant conscient de la bêtise et de la haine qui surviendront de la part de certains presqu’inéluctablement et en se sentant capable de justifier en aval n’importe quel tweet. Rien ne me semble plus irresponsable que d’intégrer par avance la contrition et la repentance de demain à la provocation ou au paradoxe d’aujourd’hui. On se tient, on tient.
Moi qui place au plus haut la vigueur du débat et l’apport irremplaçable d’autrui, avec un fond magnifié par la courtoisie de la forme – je ne vois pas pourquoi la brièveté contraindrait à l’ordure du langage -, je ne me résoudrai jamais à jeter aux chiens tout ce que la modernité nous offre comme opportunités et avantages pour une communication plus intense et pluraliste.
Le président de la République a tweeté pour justement rendre hommage aux forces de l’ordre à la suite du 8 décembre. Il a bien fait parce que sa pensée était adaptée à cette technique.
Mais le 10 décembre il parlera autrement.
En attendant Emmanuel Macron…
Quand on a dit que les réseaux sociaux révèlent le pire de nous-mêmes, comme le meilleur, on n’a rien dit.
Je n’attends rien d’Emmanuel Macron, sauf sa démission.
Si Macron est intelligent, il remerciera les Gilets jaunes de lui permettre de réformer le pays comme il se doit.
Réduire le nombre des fonctionnaires et apparentés profiteurs de la ripoublique – salariés d’associations parasites affiliées à toutes les strates de l’administration, obligation pour la Cour des comptes et les juridictions administratives de respecter leurs obligations de communication à la juridiction pénale, réduction sévère du salaire des hauts fonctionnaires encore utiles etc. etc.
Suppression du conseil économique et social et agences, haut commissariats et milliers de foutaises à planques de frères et copains.
Suppression du ministère de la Culture, subventions et foutaises à la Jack Lang et musées bidon.
Suppression des aides aux syndicats et à la presse etc. etc.
Election du parlement à la proportionnelle car la mesure du député godillot a été dépassée – ceux qui prétendent que les partis seraient alors maîtres du jeu se paient notre tête à sembler ignorer que ce sont ces derniers qui nomment les candidats dans le régime actuel.
Adoption du système judiciaire américain, avec élection des procureurs et suppression du juge d’instruction.
Mise de notre code du travail de fous à la poubelle.
Avec ça, on peut baisser les impôts et la France redeviendra riche et prospère.
Sinon, il va mal finir, le petit Macron à maman.
En attendant Macron (ou Godot)…
Terrible prémonition, cher P. Bilger, dans cette paraphrase du grand écrivain !
Car sous savez bien que Beckett fait en sorte que Vladimir et Estragon ne rencontrent jamais, à la fin de la pièce, leur sauveur présumé qui leur apporterait une lueur de changement : Godot !
On peut critiquer les réseaux sociaux, c’est dans l’air du temps quand ils déplaisent, mais ils existent.
Ce qui ressort des réactions des deux personnes que vous citez, c’est leur attitude de classe !
L’une, Karine Tuil, complètement enfermée dans les stéréotypes de sa communauté juive et bourgeoise, l’autre Elisabeth Badinter (de la même communauté) réagissant avec le symbole de l’écriture et de la lettre.
Dans les deux cas, je le répète, symbole d’une classe qui veut rester dans son milieu. Quand on veut se frotter au peuple, il faut accepter son langage, sans forcément admettre les excès.
D’ailleurs, le problème n’est pas le support (la toile mondialisée), mais l’utilisation des mots et la perte des valeurs. Quand on a un système éducatif et des valeurs qui partent en quenouilles depuis des dizaines d’années, il ne faut pas s’étonner de la liberté qui est prise par ceux dont le vocabulaire ne dépasse pas deux cents mots.
Cordialement.
P.-S. : Ce qui ne m’empêche pas d’avoir beaucoup de respect pour Madame Badinter.
Avant d’entendre Emmanuel Macron…
Avant d’entendre Emmanuel Macron, revenons un instant sur ceux qui secouent la société française depuis maintenant trois semaines.
Il est difficile de parler du mouvement des GJ. D’abord parce qu’il concerne des gens, comme dit Mélenchon, qui ont des salaires modestes et qui sont victimes des inégalités croissantes que dénonce sans relâche Thomas Piketty même si le phénomène est moins prononcé en France que dans la plupart des pays développés. Difficile de ne pas éprouver de la sympathie pour ceux qui n’arrivent pas à boucler leurs fins de mois. Ensuite parce que ce mouvement est protéiforme, qu’il a évolué dans le temps et qu’il est difficile d’en extraire des caractéristiques générales.
Un trait toutefois me paraît se dégager : l’individualisme. Il s’exprime par le refus de désigner des représentants, chaque Gilet jaune prenant la précaution de préciser qu’il s’exprime en son nom et qu’il n’engage que lui, déniant dans le même temps à quiconque le droit de s’exprimer à sa place, ce qui rend évidemment toute négociation impossible, puisqu’au mieux on ne peut négocier qu’avec des individus qui ne représentent qu’eux-mêmes.
Cet individualisme se manifeste aussi dans la nature des revendications qui dominent : mon pouvoir d’achat, mon mode de vie, sans trop se préoccuper de ceux qui sont encore plus mal lotis, comme les chômeurs par exemple. Et moi, et moi, et moi chantait Jacques Dutronc un peu avant Mai 68.
Les GJ, c’est une somme d’individus ce n’est pas le peuple. La sociologie des GJ est assez typée : il s’agit prioritairement d’employés, d’ouvriers, d’indépendants, de retraités résidant en zone rurale ou périurbaine. Peu de chômeurs, peu d’habitants des quartiers, peu d’urbains, peu de personnes issues de la diversité comme on dit, on est très loin du grand remplacement, pas non plus de représentants des classes moyennes supérieures et des classes dites supérieures. Les GJ ne sont pas représentatifs du « peuple de France ». C’est une imposture de dire qu’ils sont le peuple, qu’ils en détiennent la souveraineté, et donc qu’ils disposent de la légitimité et qu’ils peuvent s’affranchir de la légalité jusqu’à excuser la violence, voire à la pratiquer. Certains Gilets jaunes, il faut le dire, ne se sont pas privés de le faire.
Le mouvement tend à dériver vers le populisme. Un populiste se reconnaît à ce qu’il prétend s’exprimer au nom du peuple. Les populistes ça ose tout…
On n’est pas loin du « trumpisme ». C’est le conseiller du Président américain, Steve Bannon, qui le dit : « The gilets jaunes are the exact same type of people that elected Trump or voted for Brexit. This is a conflict on a global basis ».
Face à ce mouvement, inédit par biens des aspects, deux écueils sont à éviter : l’arrogance et le mépris d’une part, la complaisance et la démagogie d’autre part, qui ne sont en fait qu’une autre forme du mépris. Sur le premier point inutile d’insister. L’exercice du pouvoir et le sentiment de posséder le savoir n’incitent pas à la modestie. De l’immodestie à l’arrogance, de l’arrogance à la condescendance, de la condescendance au mépris, la pente est glissante.
Sur le second point, la démagogie, qui consiste notamment à accepter sans réaction n’importe quel propos, n’importe quelle affirmation, n’importe quel raisonnement au motif qu’ils viennent de la « base », est un comportement irresponsable. A cet égard les médias ont été d’une complaisance coupable. Car si le port de la cravate et de boutons de manchettes ne garantit pas l’intelligence, le port du gilet jaune ne confère pas automatiquement la compétence.
La tâche est rude pour le Président qui devra trouver les mots justes, faire des propositions significatives et raisonnables, et surtout redonner considération et raisons d’espérer à ceux qui sincèrement vivent dans l’angoisse de dégringoler l’échelle sociale.
Ceux qui doivent faire face à la fin du mois et à la fin du Moi.
Je n’attends rien de M. Macron. Du premier jour où je l’ai vu et entendu, il m’a prodigieusement agacé. Je l’ai aperçu une fois alors qu’il était ministre de l’Economie, il descendait bon dernier du bateau gris pour rentrer dans son ministère du quai de Bercy. Il avait l’air heureux, insensible aux gueux, aveugle sur la misère des mendiants qui peuplent les quais de Seine. La première impression n’a pas été démentie par la suite. Après le capitaine de pédalo Titanic I, nous avons le capitaine de Titanic II.
La France est le pays qui a inventé les Droits de l’Homme. Avec Internet, la France est devenu le pays des droits à écrire et poster n’importe quoi sur les réseaux sociaux. Il est facile de retoucher une photo, d’ajouter du sang sur un visage d’ange au milieu de représentants des brigades d’intervention. La victimisation des pauvres, des étudiants et des contestataires est à son comble.
La classe moyenne est coincée entre la haute bourgeoisie qui se gave de privilèges et les pauvres qui réclament toujours plus d’aides et moins de taxes parce que les minima sociaux peuvent s’évaporer en quelques minutes si on se tient trop près du foyer de la consommation débridée. Un écran plat, des pâtes et quelques packs de bière et c’est fini, le RSA est déjà dépensé. Pour la drogue et les prostitués, il va falloir se débrouiller. Les gens deviennent fous, ils vendent leur maison, partent en location et dépensent tout en un rien de temps.
L’exemple vient d’en haut. Depuis des décennies, les élus vendent les meubles de la France pour payer l’essence nécessaire à faire naviguer les bateaux, voler les avions et rouler les voitures de l’Etat. La SNIAS, la Française des Jeux, Alcatel, les péages d’autoroute et tant d’autres entreprises profitables ont été bradées pour déverser les milliards dans le puits sans fond du budget déficitaire.
Si seulement M. Macron pouvait annoncer quelques mesures symboliques comme la réduction du nombre des voitures des ministres ou bien la réduction du système de conciergerie qui permet à n’importe qui ou presque de disposer d’une voiture avec chauffeur tout de suite là maintenant pour aller où bon lui semble. Mais non, les privilèges ne vont pas disparaître comme cela, du jour au lendemain, il va falloir continuer à payer encore et toujours pour des gens imbus de leur petite personne.
Boureau !
On donne de la viande au peuple, disait Richard Cœur de Lion, et du vin pour célébrer la victoire, dites aux juifs qu’ils restent chez eux.
Vous parlez de perte de valeurs ?
Examinez-vous !
« Le président de la République a tweeté pour justement rendre hommage aux forces de l’ordre à la suite du 8 décembre. Il a bien fait parce que sa pensée était adaptée à cette technique.
Mais le 10 décembre il parlera autrement.
En attendant Emmanuel Macron… » (Ph.B)
C’est bien, mais l’hommage via un tweet envoyé de sa tour du palais ne suffit pas et les décorations non plus. M. Macron a une dette envers eux. Une prime de 2 000 euros, exonérée d’impôts bien sûr, à tous ceux qui ont contribué à assurer la sécurité de l’Etat et des Français sans relâche et non-stop. Ils sont tous épuisés. Sans les forces de l’ordre, les pompiers et les secouristes, les dégâts auraient été cent fois plus dramatiques. De l’argent, il y en a dans les caisses à Bercy. Il suffit de bien le distribuer à ceux qui le méritent. Il n’y a pas que les milliardaires qui ont droit aux cadeaux de M. Macron, si vous voyez ce que cela veut dire !
Justice d’abord !
@ Aliocha 09 décembre 2018 15:43
« Examinez-vous »
Si vous aviez lu Karine Tuil, vous comprendriez ce que j’ai voulu exprimer.
Pour le reste, tout de suite, l’antisémitisme…
Si ça vous fait plaisir et si ça vous soulage !
Cordialement.
Le mouvement tend à dériver vers le populisme. Un populiste se reconnaît à ce qu’il prétend s’exprimer au nom du peuple. Les populistes ça ose tout… (Marc Ghinsberg)
Alors dans ce cas tous les magistrats qui rendent la justice au nom du peuple français sont des populistes ?
C’est un peu court jeune homme !
Je suis tenté, Monsieur Bilger, de relever deux courtes phrases que j’intervertis :
<< Quand on est perdu face à une immense confusion, il est assez classique de déplacer le procès vers les moyens de communication. Emmanuel Macron "dénoncera, pour rassembler, la tentation du coup de force anti-républicain faisant fi et tenant pour rien son élection en 2017".>>
Pour l’instant je cherche où serait le « coup de force anti-républicain ». Ce ne sont pas les casseurs des deux extrêmes qui donnent le « la » du mouvement des Gilets jaunes. J’observe qu’ils sont un ensemble de Français qui souffrent particulièrement de l’injustice qu’il ressentent au plus profond d’eux-mêmes en tant que citoyens écartés du système mondialisé au profit d’une minorité qui s’enrichit largement au-delà du raisonnable, au point que l’on en revient à la situation de l’Ancien Régime.
Et c’est à cette classe moyenne méprisée par nos dirigeants que monsieur Macron, malgré son antienne « je comprends, j’entends », fait supporter l’essentiel des charges et contraintes tandis qu’il est jusqu’à présent resté sourd aux demandes provenant de cette populace vile et méprisable qui ose contester son action quotidienne bienfaitrice pour la France.
Alors, comme vous l’écrivez, il devra se garder de retomber dans son système de communication qui est complètement démonétisé et qui, au contraire, énerve de plus en plus de Français qui ont trop bien compris les ressorts cachés de sa politique, alors même qu’en dix-huit mois celle-ci n’a abouti qu’à l’accroissement du déficit budgétaire déjà abyssal et à la stagnation du nombre de chômeurs… Et ce ne sont pas quelques mesurettes catégorielles orientées vers les seuls plus pauvres (indigents tant au plan financier… qu’intellectuel, comme de bien entendu !) qui arrêteront cette lame de fond.
Car les citoyens, même confusément, connaissent les principales dispositions de la Déclaration des Droits de l’Homme et du Citoyen, par exemple :
« – Art. 6. La Loi est l’expression de la volonté générale. Tous les Citoyens ont droit de concourir personnellement, ou par leurs Représentants, à sa formation. Elle doit être la même pour tous, soit qu’elle protège, soit qu’elle punisse. Tous les Citoyens étant égaux à ses yeux sont également admissibles à toutes dignités, places et emplois publics, selon leur capacité, et sans autre distinction que celle de leurs vertus et de leurs talents. »
Qui peut soutenir que nos députés, sur injonction du gouvernement, votent des lois qui répondent à ce principe fondamental ?
« – Art. 14. Tous les Citoyens ont le droit de constater, par eux-mêmes ou par leurs représentants, la nécessité de la contribution publique, de la consentir librement, d’en suivre l’emploi, et d’en déterminer la quotité, l’assiette, le recouvrement et la durée.
– Art. 2. Le but de toute association politique est la conservation des droits naturels et imprescriptibles de l’Homme. Ces droits sont la liberté, la propriété, la sûreté, et la résistance à l’oppression. »
Le ras-le-bol fiscal qui pousse une grande partie de notre société au rejet de monsieur Macron et au soutien, au moins dans l’intention, des Gilets jaunes ne s’inscrit-il pas dans ces principes ?
Enfin comment ne pas rappeler le chapeau de tête de ce texte : « exposer, dans une Déclaration solennelle, les droits naturels, inaliénables et sacrés de l’Homme, afin que cette Déclaration, constamment présente à tous les Membres du corps social, leur rappelle sans cesse leurs droits et leurs devoirs ; afin que les actes du pouvoir législatif, et ceux du pouvoir exécutif, pouvant être à chaque instant comparés avec le but de toute institution politique, en soient plus respectés ; afin que les réclamations des citoyens, fondées désormais sur des principes simples et incontestables, tournent toujours au maintien de la Constitution et au bonheur de tous. »
Peut-on être persuadé que la politique de monsieur Macron, comme celle de ses prédécesseurs d’ailleurs, s’inscrit objectivement dans ces idées ?
En dernier lieu, j’ai apprécié cet extrait de votre billet : « Moi qui place au plus haut la vigueur du débat et l’apport irremplaçable d’autrui, avec un fond magnifié par la courtoisie de la forme – je ne vois pas pourquoi la brièveté contraindrait à l’ordure du langage… »
De fait, nombreux sont vos commentatrices et commentateurs qui s’inscrivent dans cette volonté que vous manifestez de respecter une forme qui rejette le mépris de qui ne pense pas comme vous ou comme soi ! C’est sans doute la première qualité qui les fidélise à votre blog.
Pour compléter la citation de Churchill fournie par Exilé, en voici une autre, toujours de Churchill et toujours à propos de la démocratie : « The best argument against democracy is a five minute conversation with the average voter. »
« L’argument le meilleur contre la démocratie : 5 minutes de conversation avec l’électeur moyen ».
Ajoutons : moins de 30 secondes avec le Gilet Jaune.
En ce qui concerne l’attente que susciteraient les annonces très tardives d’Emmanuel Macron, je doute qu’elles puissent être à la hauteur des espoirs.
Annonces tardives, car il aurait dû intervenir avant samedi dernier, à moins qu’il ait eu juste envie de se satisfaire d’un peu plus de calme en comptant avec son ami Castaner le nombre des interpellations et des manifestants, parfois de façon presque comique, tant le nombre était précis vu l’éparpillement des manifestants.
Si on regarde en arrière, après Mai 68, le Général même ragaillardi par la manifestation du 30 mai, a reçu un désaveu assez cinglant lors du référendum d’avril 1969… quelque chose était cassé, un changement s’était produit de façon insidieuse dans l’esprit des Français, même parmi ses soutiens.
Napoléon a tenté de reprendre la main à son retour de l’Ile d’Elbe, cela n’a duré que 100 jours.
La révolte des Gilets jaunes a duré trop longtemps pour ne pas laisser une trace durable, c’est une faute politique de Macron de ne pas l’avoir enrayée plus rapidement. Cette révolte est intervenue après six mois de dégringolade dans les sondages, de maladresses et de provocations diverses.
Emmanuel Macron est certes intelligent mais d’une intelligence froide et bornée. Il faut dire que ses admirateurs, des fans pourrait-on dire, l’ont adulé et je reconnais que tout être humain aurait eu la grosse tête à sa place.
Enfermé dans sa tour d’ivoire depuis son retour d’Argentine, il a dû réfléchir et admettons qu’il cherche à s’amender en faisant des propositions intéressantes, il n’en reste pas moins que les mots d’un discours peuvent s’envoler très vite et que rapidement, il peut oublier cet épisode de violences et garder son cap… ce qui serait une fanfaronnade de plus.
Ce qu’il doit bien comprendre, c’est que les Gilets jaunes, dont certains jusqu’auboutistes, ont montré leur colère et leur détermination, celle d’une classe sociale oubliée, d’une France des régions délaissée. Mais au-delà de ceux qui étaient dans la rue, il y a tous les soutiens implicites, tous ceux qui sont également en colère en voyant à leur encontre injustices fiscales ou manquements de la part de l’Etat, la classe moyenne supérieure plumée et tondue, sans considération, oubliée elle aussi. Il doit prendre conscience qu’il ne pourra éternellement utiliser la communication pour masquer des réformes peu ambitieuses, juste pour vendre des bricolages et des colmatages.
Il ne pourra continuer à mépriser tous ceux qui ne pensent pas comme lui, laissant à penser qu’il se conduit en petit despote. Un peuple est multiple et particulièrement celui de France. Un peu d’humilité serait bienvenue.
Il devra montrer l’exemple en dépensant moins et distribuer ou ponctionner plus équitablement, s’il veut que les Français, chacun à son échelle, fassent des économies sans rechigner, sans se sentir un bouc émissaire. Cela ne peut se faire qu’avec une grande réforme fiscale, une vraie et pas dans une coin, seul avec Darmanin.
Il devra en rabattre sur les provocations blessantes envers « les gens de rien », les « chômeurs fainéants », et autres nombreuses sorties grossières et offensantes. François Hollande parlait des sans-dents avec sa compagne, c’était difficile à entendre mais c’était dans l’entre-soi, supposé vrai ou faux.
Il a dû constater que beaucoup de Gilets jaunes venus sur les plateaux de télévision s’exprimaient bien et ne se laissaient pas impressionner par les attitudes et postures blessantes et méprisantes du chef de l’Etat ou des journalistes. En effet, ce n’est pas parce qu’ils sont sous-payés qu’ils sont idiots, paresseux ou bons à rien. Un peuple est divers. On ne peut prétendre à la fonction suprême sans une certaine empathie pour son peuple, même si on garde une certaine distance nécessaire.
D’autant qu’on l’a vu bavarder et échanger avec des petites frappes et ne pas parler aux Gilets jaunes.
Tout cela, Macron doit l’intégrer ou partir, car après cet épisode qui a mis tous les points négatifs de son personnage en lumière, il doit faire profil bas et changer d’attitude et de politique.
Attendons. Mais je doute qu’il se remette en question, il est trop fier et imbu de lui-même, trop sûr qu’il va dans le bon sens, conforté par ses courtisans du haut du panier, M. Niel hier encore.
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@ Lucile
J’étais favorable à une dissolution de l’Assemblée nationale, mal élue à cause d’une abstention record et grâce à la dynamique de l’élection présidentielle et donc beaucoup trop macroniste. Plus le Président baisse dans les sondages, plus cette Assemblée devient non représentative du peuple.
Mais vos arguments m’ont convaincue, considérant qu’une nouvelle Assemblée avec cohabitation ne pourrait aboutir qu’à la réélection de Macron en 2022.
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Internet et les réseaux sociaux.
Même si j’apprécie beaucoup Mme Badinter et notamment ses prises de positions sur la famille, je ne suis pas d’accord avec elle. La correspondance du XVIIIe n’est plus d’actualité, elle est obsolète même si cela semble triste.
Personnellement, je n’ai pas Twitter, beaucoup trop concis pour moi, vous l’aurez compris, mais aussi parce que justement sous couvert d’anonymat la plupart du temps, les tweets sont injurieux et grossiers. Cela permet à toutes les colères et à tous les bas instincts de se défouler. Pourquoi ne pas rester courtois même en cas de désaccord profond. C’est une forme de violence qui fait partie de l’environnement actuel, et pour en revenir au Président, les mots sont parfois bien plus brutaux qu’une simple gifle. Ils ne bousculent pas seulement, ils peuvent casser.
Par contre les autres réseaux sociaux sont en général enrichissants, et malheureusement pour les journalistes, souvent bien plus riches en informations.
Le propriétaire du blog avec ses points de vue bien documentés, chacun des intervenants ayant trouvé en France ou à l’étranger une article à communiquer, ayant comparé des statistiques récentes à de plus anciennes, donnant ses arguments et ses impressions, c’est pour ma part un enrichissement.
Et qu’on ne me ressorte pas le problème des fake news. Chacun devrait avoir suffisamment de bon sens et d’honnêteté pour peser le pour et le contre. D’autant que les fake news n’apparaissent pas toujours par hasard. Combien de fois au cours de ma carrière professionnelle, des directions auprès desquelles je travaillais lançaient elles-mêmes des rumeurs (de licenciements, de fermeture de sites, de déménagements, etc.) juste pour connaître l’état d’esprit des salariés, pour venir démentir ensuite… ou pas.
Les vraies fausses nouvelles ne sont pas toutes produites par Internet. C’est juste un pouvoir de nuisance qui peut arranger tout le monde. Elles existaient avant Internet.
Ce que les esprits les plus pragmatiques ou cartésiens prenaient au départ pour des fake news, les obligeait à constater que les fake devenaient real news.
Il y a toujours eu des gens idiots, grossiers, méchants, manipulateurs et mêmes infâmes, Internet forcément aggrave cela en le multipliant, mais a contrario un gouvernement peut s’en servir pour les besoins de sa cause. Bien difficile de faire la part des choses. Mais on peut aussi compter sur l’intelligence d’une majorité d’utilisateurs.
Merci.
Bien à vous.
Twitter était un réseau social très intéressant, au départ.
Malheureusement, sur les sujets les plus variés, il attire les plus extrêmes qui n’ont aucune audience IRL (dans la vraie vie), tant ils sont « à côté de la plaque ».
Et les 280 signes donnent à beaucoup la possibilité de dire tout ce qui leur passe par la tête et qu’ils censureraient sans doute d’eux-mêmes dans la réalité ou sur un autre support permettant d’articuler sa pensée et son expression. Ils se contentent là d’une éructation.
Souvent un tweet anodin voit rappliquer les représentants de ces deux catégories de twittos et c’est pénible.
C’est souvent devenu un véritable déversoir à haine, un défouloir pour l’agressivité.
C’est bien dommage, mais n’est pas La Rochefoucauld qui veut !
@ Marc GHINSBERG
« Peu de chômeurs, peu d’habitants des quartiers, peu d’urbains, peu de personnes issues de la diversité comme on dit, on est très loin du grand remplacement (…) »
Une des raisons à cela est que plusieurs GJ sont des « migrants » forcés de l’intérieur, comme ceux qui ont habité les « territoires occupés » dont ils ont parfois été chassés sous la menace et qui ont été obligés de s’exiler en périphérie des grands pôles urbains.
Donc, question grand remplacement avec ses retombées pratiques, plusieurs d’entre eux peuvent en parler en connaissance de cause et nous confirmer qu’il ne s’agit pas d’une vue de l’esprit.
Et parfois, pour ne rien arranger, des préfets-gauleiters imposent du jour au lendemain aux maires des communes où ils se sont réfugiés, de recevoir des quotas de « migrants » dispersés en catimini, sans même avoir prévenu ces édiles placés devant le fait accompli : bonjour le sens de la démocratie, du dialogue, de la liberté et de « l’humanisme » du Régime…
Mais ce déplacement vers des zones plus sûres entraîne des coûts, parfois de déménagement et surtout de transport alors que les gares sont absentes, les commerces éloignés et les services de santé absents, ce qui impose le recours à l’automobile pour vivre et travailler, parfois deux par couple voire trois si grands enfants.
Certains disent en plaisantant que seul le cimetière est proche…
Dans ces conditions il est évident que le coût du poste véhicules-carburant grève vite le budget familial.
Enfin, en tant que contribuables, ils sont forcés de financer des « services publics » auxquels ils n’ont pas accès…
Au cours de la réception des Maires de France, Macron a reconnu quelques bêtises ces derniers mois, notamment le 80 km/h sur les routes à 90, et la suppression de 5 euros sur les APL.
Il en a oublié une, mais elle n’est pas de son fait : j’enrage, tous les ans à la réception de ma feuille d’impôts sur le revenu, d’être imposé non pas sur la somme que j’ai effectivement touchée mais sur une somme supérieure de près de mille euros, due à la fameuse CSG. Nous sommes imposés sur des sommes non perçues (la taxe sur la taxe !) ce qui est une injustice flagrante.
Même chose pour les factures EDF où une TVA est calculée sur les trois autres taxes spécifiques à EDF : Taxe sur la consommation finale d’électricité, Contribution au service public d’électricité, Contribution tarifaire d’acheminement électricité. Est-ce vraiment de la valeur ajoutée ?
On est dans l’escroquerie pure. Je répète que ce n’est pas de son fait, mais ça ne devrait pas l’empêcher d’y jeter un œil… On peut toujours espérer.
A PROPOS DES MANIFS « Gilets jaunes » à Paris en décembre 2018.
Lorsque le Premier ministre a parlé de faire un « moratoire » etc. on a constaté sur Google un rush sur la définition de ce mot, qu’on ne rencontre que rarement.
La dernière fois, c’était Tariq Ramadan qui suggérait de « faire un moratoire sur les lapidations » devant N. Sarkozy à la télévision. Ce qui avait fait scandale.
Mais le pire, c’est à Thouars (Deux-Sèvres) où les habitants effarés ont dû se demander pourquoi le gouvernement voulait faire « un mort à Thouars ».
Pour l’exemple ?
Personne dans l’entourage du Premier ministre, Sciences Po ou Sciencespiste, pour l’alerter sur l’hermétisme de ce mot pour 99,9% des Français…?
@ Marc GHINSBERG | 09 décembre 2018 à 15:04
C’est beau ce que vous dites et en plus c’est juste, ce qui n’est pas forcément toujours le cas.
Avec Pénicaud ça patine sec !
La semaine dernière elle annonce une hausse significative du SMIC. Aujourd’hui elle déclare que ce n’est pas la bonne méthode car toute hausse du SMIC détruit les emplois.
Les « conneries » continuent : Brigitte avait raison quand elle déclarait en privé qu’il était urgent d’arrêter les « conneries » !
Le rosier est bien taillé, boureau, en votre pavillon de nanti ?
Et votre opération, fut-elle payée par la sécu ?
Je vous souhaite une bonne et longue convalescence, avant de vous présenter devant Godot, fossoyeur de la France, boute-feu irresponsable.
Et vous osez dire que c’est moi qui me fais plaisir, continuez donc à appeler à casser du flic, et à mettre le pays au trou pour satisfaire les bas instincts de votre vexation et de votre haine de la démocratie, vous témoignez ici que vous n’êtes digne de ne rien représenter que la pulsion régicide, celle qui menace tout ceux qui ne savent pas quel paradis au regard du monde est la France, et voudraient qu’elle rejoigne l’enfer moyenâgeux de leur propre ressentiment.
@ Xavier NEBOUT | 09 décembre 2018 à 14:17
@ Franck Boizard | 09 décembre 2018 à 13:33
@ boureau | 09 décembre 2018 à 14:19
@ Patrick EMIN | 09 décembre 2018 à 12:53
@ vamonos | 09 décembre 2018 à 15:17
Je suis bien d’accord avec vous !
@ Ellen
Effectivement on ne peut que féliciter les forces de l’ordre et aussi les pompiers qui se sont montrés, comme à l’accoutumée, courageux, fermes et surtout qui ont permis de maintenir l’ordre sans faire de blessés ni de morts contrairement aux prévisions pessimistes du ministre de l’Intérieur.
Certains de ces policiers ont refusé la prime de 2 000 euros au motif qu’ils ont une banque d’heures supplémentaires importante et que le ministère refuse de les payer. Ils ont tort, un petit supplément ne se refuse pas, un complément bien justifié après quatre samedis noirs, car, en plus, ils ont bien souvent une vie de famille perturbée.
Toutefois, en dehors des policiers, il y a aussi des infirmières et du personnel soignant à bout qui se voit refuser le paiement d’heures supplémentaires (pour certains sur trois ans). D’une part refus par manque d’effectifs et d’autre part refus pour motif financier.
Merci Mme Aubry.
Cela craque de tous côtés, faute d’argent ou du moins parce que l’argent est mal, très mal utilisé.
Par contre, penser à donner une prime défiscalisée comme cela a été proposé à tous les employés aux revenus modestes, donc des gens qui ne paient déjà pas d’impôts, c’est un peu ridicule.
————————————————-
@ Marc GHINSBERG
La fin du Moi… j’espère que vous incluez le Moi du Président car le Moi n’est pas le monopole des GJ.
Quant au malaise des Français, il va bien au-delà de ceux qui sont dans la rue avec leur gilets jaunes. Les classes moyennes supérieures, à force de perdre du pouvoir d’achat, se sentent déclassées, découragées, délaissées. Retraités ou actifs, professions libérales ou cadres moyens, commerçants et artisans, employés ou fonctionnaires, personnel hospitalier, ils sont fatigués de voir leurs efforts partir en fumée. Je ne suis pas la seule à en rencontrer tous les jours qui se plaignent. Poujadistes ? non, réalistes !
Pour la gauche, il est difficile de comprendre qu’un mouvement de colère ne puisse pas se fédérer derrière un syndicat, mais nos syndicats, pourtant toujours dotés par notre Etat si généreux, n’ont plus aucune crédibilité, aucune. Des leaders qui appellent à voter pour un candidat ne peuvent plus être crédibles, des syndicats dont les leaders vivent comme des nababs non plus.
Et en dehors de toutes les plaintes formulées individuellement, nous entrevoyons bien que la France périphérique se sent mal-aimée et bafouée, ponctionnée de façon insensée pour entretenir la misère du monde qui vient s’installer régulièrement dans notre pays, sans que personne des gouvernements successifs ne cherche à modérer ces arrivées. Les non-dits sont bien plus visibles que les dits. Sauf que dits ils seraient immédiatement rattachés au populisme et au RN… déjà que sans le dire…
@ Exilé | 09 décembre 2018 à 18:05
« Enfin, en tant que contribuables, ils sont forcés de financer des « services publics » auxquels ils n’ont pas accès… »
Savez-vous que l’on finance aussi les transports publics sous forme d’impôts tels que les métros, les bus, et j’en passe… même si vous habitez à la campagne et que vous ne les utilisez jamais ? Et encore, nous ne savons pas tout…
De Philippe Bilger, sur Twitter : « Quelle ascèse bienfaisante vous est imposée quand, refusant de fuir ou de déserter, vous tentez de répliquer à toutes les horreurs, aigreurs et méchancetés avec la volonté d’abord de ne rien laisser passer puis avec le souci d’une correction dont vous espérez naïvement qu’elle pourrait servir de leçon. »
Ascèse bienfaisante en effet, mais il ne faut pas abuser des bonnes choses. Sur Twitter certainement, et dans d’autres coins d’Internet aussi, il ne faut sûrement pas tenter de répliquer à toutes les horreurs, aigreurs et méchancetés.
La foule finira toujours par vous bouffer, et à l’encontre de la foule certaines mesures prophylactiques s’imposent, qui peuvent passer par le silence méprisant, l’envoi des blindés de la gendarmerie et d’autres.
Le « trollage » existe sur Internet comme en matière politique, et c’est de façon tout à fait pertinente que certains observateurs accusent les dirigeants russes de « troller » les Occidentaux par leurs déclarations.
Tout récemment, les indignations hypocrites d’Erdogan, sur la gestion de la crise des Gilets jaunes par Emmanuel Macron, constituaient un exemple éclatant de « trollage » diplomatique.
Les trolls utilisent des méthodes non conventionnelles, dira-t-on de façon euphémistique. Il convient donc de leur rendre la pareille. Un troll se traite avec un pain dans la figure (à chacun d’interpréter en fonction des circonstances), ou bien par l’isolement derrière des murs, l’éloignement et le blocage.
Emmanuel Macron pour lequel je n’ai pas voté va finir par me devenir sympathique à force de méchancetés et d’acharnement contre lui !
Cette curée devient de plus en plus malsaine, vulgaire, injuste et choquante ! A plus forte raison venant de gens qui l’ont soutenu, ont contribué à son élection et aujourd’hui n’ont pas de mots assez durs, assez insultants et vengeurs pour le discréditer quoi qu’il dise ou fasse. En somme réclamer sa tête à l’image de multiples « Fouquier-Tinville au petit pied » qu’ils sont devenus ! Le gilet jaune ayant remplacé le bonnet phrygien comme signe de ralliement et les réseaux sociaux jouant les tambours de rassemblement de cette populace criarde sans foi ni loi !
Des pantins versatiles qui n’ont aucune conscience politique, ignorent que l’Histoire ne se renouvelle pas et ne voient pas plus loin que le bout de leur nez rouge, de leurs mesquines envies, de leurs intérêts particuliers égoïstes. Et ça voudrait qu’on les prenne au sérieux ! Bande de cabotins et de faux-culs !
@ Mitsahne | 09 décembre 2018 à 18:05
« …Contribution tarifaire d’acheminement électricité. Est-ce vraiment de la valeur ajoutée ? On est dans l’escroquerie pure. Je répète que ce n’est pas de son fait, mais ça ne devrait pas l’empêcher d’y jeter un œil… On peut toujours espérer. »
Vous avez oubliez : taxe sur l’abonnement du compteur EDF, taxe sur l’abonnement du compteur Gaz. Comme si ces deux appareils n’étaient pas imposés de leurs faits. Nous sommes escroqués de toute part. Si ça continue, l’Etat est capable de nous imposer une taxe sur le droit de respirer sous prétexte que l’air expiré augmente le CO2.
…la tentation du coup de force anti-républicain
Philippe Bilger nous sert, depuis quelque temps à chaque billet, une louche de l’adjectif « républicain ».
Bigre ! Cosa nostra serait-elle menacée à ce point par les gueux qui dénoncent le paiement forcé du pizzo à Parigi comme d’autres ont le courage de le faire à Palermo ?
Don Macrone, il capo di tutti capi, va-t-il devoir réunir ses meilleurs spécialistes de l’extorsion de fonds, ses premières gâchettes et ses seconds couteaux pour faire régner l’ordre mafieux ?
Je l’ignore.
De toute manière : « Nun sacciu, nun vidi, nun ceru ; e si ceru, dormivu. »
(Je ne sais rien, je n’ai rien vu, je n’étais même pas là et si j’y étais, je dormais.)
« Car Twitter est un implacable révélateur de la bassesse de certains, qu’ils viennent des médias ou d’ailleurs. Il n’est pas facile, parce qu’on dispose de peu de signes, de résister à la tentation de les mettre au service du pire, alors qu’ils devraient inciter à une densité pour le meilleur. Avec la passion de la contradiction honorable qui assez souvent vient enrichir votre point de vue ou votre trait. »
Tous les médias, et pratiquement toutes les personnalités du monde de la politique, du journalisme, du spectacle, des lettres et des sciences ont un compte Twitter.
Cet outil offre une ouverture formidable sur le monde extérieur.
Certes dans le flot de tweets qui sont déversés chaque minute, il y a beaucoup de fake news, des propos affligeants de bêtise, des bordées de haine. Mais dans cette gangue putride il est possible de trouver quelques pépites merveilleuses, des renvois à des articles ou des vidéos intéressants.
Il appartient à chaque twittos de choisir ses abonnements parmi les comptes pertinents et de bloquer la meute de trolls qui polluent cet espace d’échanges.
Une fois que le ménage est fait, cet outil est très attractif. Mais attention à l’addiction !
@ Aliocha 09 décembre 2018_ 18:31
Merci pour vos bons voeux.
Vous m’accablez dans un paragraphe assez curieux dont les excès de langage finissent par me le rendre indifférent et où, évidemment je ne me reconnais pas.
Je soutiens effectivement, malgré des excès que je regrette à la fois sur le fond (certaines demandes irréalistes) et sur la forme (violences) parce que je connais parfaitement ce milieu de province qui ne boucle pas – depuis des années – ses fins de mois. Et dont la misère est une compagne dont il ne veut plus qu’elle l’accompagne tout au long de sa vie. La misère est cachée et profonde.
J’ai déjà exprimé ici, à mon avis, les sorties possibles de crise. Rien de révolutionnaire ni de régicide Aliocha.
Un mot sur la violence de samedi à Paris : si vous n’avez pas compris que la violence était le fait des extrêmes (gauche et droite) et des casseurs de banlieues et non pas celle de la presque totalité des Gilets jaunes, vous ne pouvez effectivement discuter sereinement sur ce sujet.
Vous connaissez la fragilité des êtres humains : vous ne pouvez imaginer la violence d’un homme ou d’une femme (car elles sont nombreuses sur les ronds-points) qui lutte pour sa survie.
Espérons tous que l’intervention du Président n’arrive pas trop tard et qu’il sache trouver politiquement et socialement les réponses apaisantes. Sans oublier l’empathie pour les plus pauvres du peuple dont il a la charge. Empathie qui lui fait, jusqu’à ce jour, cruellement défaut.
Cordialement.
@ Michelle D-LEROY | 09 décembre 2018 à 17:52
« …considérant qu’une nouvelle Assemblée avec cohabitation ne pourrait aboutir qu’à la réélection de Macron en 2022. »
Je ne crois pas que M. Macron accepte de partager le gâteau avec un co-habitant. Il fera tout son possible pour garder le palais et l’AN à lui tout seul. Par contre, ce qu’il peut faire c’est donner plus la parole aux Français quand d’importantes décisions et réformes seront engagées.
Communiqué de Mgr le Prince Louis de Bourbon, Duc d’Anjou à l’occasion du mouvement des Gilets jaunes
« Français, mes chers compatriotes,
Alors que se développe de semaine en semaine, sur toute l’étendue du territoire national, le mouvement de protestation et de contestation des « Gilets Jaunes », je tiens à exprimer ma solidarité et ma profonde compassion pour ceux qui souffrent, dénués de ressources, écrasés de charges, humiliés et privés d’Espérance, et qui n’ont d’autre moyen d’expression que de se lever comme un seul homme pour manifester leur déception, leur angoisse et leur colère. Ces Français, c’est la majorité silencieuse qui se tait depuis des décennies et dont certains avaient oublié l’existence. Aujourd’hui c’est le peuple de France qui se dresse pour défendre son mode de vie et sa dignité.
Il est essentiel de l’entendre, essentiel de prendre en compte ses légitimes aspirations.
Bien sûr, il faut condamner et bannir le recours à la violence de certains groupes extrêmes qui cherchent à exploiter ce mouvement profondément populaire pour déstabiliser l’Etat. Cette violence coupable et stérile ne peut que favoriser la cause de ceux qui ne veulent pas entendre le cri de tout un peuple.
En ce jour de l’Immaculée Conception, je confie la France à Notre Dame qui est la vraie Reine de France.
Que Dieu protège la Fille aînée de Son Eglise, que Dieu vienne en aide aux Français malheureux, démunis et souffrants. Qu’Il leur rende l’Espérance et la foi en l’avenir de notre pays qui doit se relever et renouer avec tout ce qui en a constitué la grandeur autant que la paix des cœurs et la douceur de vivre. »
Louis,
Duc d’Anjou
Emmanuel Macron ne s’est pas rendu compte, l’immeuble avait des lézardes, « un bon chef se doit d’être altruiste » avec ses troupes comme l’a dit Pierre de Villiers, vous n’êtes pas bâtisseur sans courage, abnégation et humilité.
Il a l’occasion immense de tout refaire, reconstruire il est encore temps, il n’est jamais trop tard, il a les leviers, demain ce devrait être un grand jour. L’argent est là il s’agit d’en faire bon usage.
J’ai dans l’oreille une remarque d’un Gilet jaune, d’un Marseillais, sur la Fête de la musique de l’Elysée, il en était resté abasourdi, il doit parler aux Français, pas de pédagogie, ni d’écologie, mais de fins de mois immédiates pour les laissés-pour-compte, les plus misérables ; tous les autres comprendront pour peu qu’on éloigne le spectre de la misère dans laquelle beaucoup se voyaient tomber, 75% interpelle.
Qu’il arrête ces transgressions de gamin et vite qu’il se fasse apporter les tirants et les étais, il est encore temps, même encore c’est le moyen le plus efficace pour conforter avant de s’attaquer au reste du chantier.
@ sbriglia
« Alors dans ce cas tous les magistrats qui rendent la justice au nom du peuple français sont des populistes ? »
Bien sûr que non. Seulement ceux du Syndicat de la magistrature.
A tout hasard je précise qu’il m’arrive de pratiquer le second degré…
@ Ellen
Oui, on finance même des feuilles de chou qu’on ne lira jamais.
Que puis-je vous dire, boureau, si vous ne vous rendez pas compte que vous usez du ressort antisémite ? Vous ne pouvez donc pas savoir qu’en vous comportant comme vous le fîtes, vous ouvriez la porte à la sédition ce qui, de par votre position privilégiée et votre connaissance supposée de ceux qui n’en peuvent plus, est une lourde responsabilité.
Ne venez donc pas éteindre l’incendie dont vous êtes complice avec le dé à coudre de votre cordialité, elle n’est que le masque, hideux même quand Zonzon tente de nous le présenter comme une œuvre d’art au musée de ses éruditions, du désir homicide.
Pour garder espoir en demain nous avons un Président qui parle anglais.
https://www.wsj.com/articles/france-becomes-the-worlds-most-heavily-taxed-country-1544004004?mod=e2fb&fbclid=IwAR231TxhLQW7ypcjrnksjUdqbYGJFGs-9lCG1BTiB_pf2sl3JgbsDwncRow
@ Giuseppe | 09 décembre 2018 à 21:36
« Qu’il arrête ces transgressions de gamin et vite qu’il se fasse apporter les tirants et les étais, il est encore temps, même encore c’est le moyen le plus efficace pour conforter avant de s’attaquer au reste du chantier. »
Vous vous adressez à qui en parlant « des transgressions de gamin » ? Au président de la République ? On se demande où on est, au cours préparatoire ?
Quelle tristesse !
Après des semaines de silence, Macron dans son meilleur rôle.
Je me demande si c’est une tragédie ou une comédie.
@ Franck Boizard | 09 décembre 2018 à 21:18
Merci d’avoir porté à notre connaissance le communiqué de Mgr Louis, Duc d’Anjou.
Son message envers les Gilets Jaunes et ses compatriotes français est très touchant.
S’il y avait la monarchie, il fera un très bon roi. Il est humble, chrétien aimant la France et les Français.
@ Giuseppe | 09 décembre 2018 à 21:36
J’espère que le chef y a droit aussi :
https://equipeur.fr/fr/194-antichute-a-rappel-automatique
Je suis un citoyen qui se sent impliqué dans les événements de ce monde, petits et grands. Même si lire des âneries est parfois douloureux, je préfère rester informé et connaître les opinions que je ne partage pas, plutôt que de vivre en lévitation.
J’ai vécu douloureusement les émeutes liées au projet de loi Devaquet en 1986. Car le projet était bon et je le défendais.
Pas de réseaux sociaux à l’époque, mais déjà les fake news sur « la sélection », propagées par la gauche, circulaient parmi les étudiants et ont conduit à un déchaînement de violence contre le gouvernement de cohabitation Jacques Chirac.
L’abandon du projet Devaquet a fait perdre des décennies à l’université en France.
L’ancien ministre Alain Devaquet est décédé cette année, oublié de tous.
Un sursaut de sagesse qui mettra fin à ce triste épisode ?
Ou une flambée ultraviolente encouragée et soutenue par une poignée de jusqu’au boutistes, le dernier carré des idéologues de la lutte des classes savamment manipulés par Mélenchon et ses troupes.
Ceux-là n’ont qu’un objectif, faire de Macron le Louis XVI de 2018 et de l’Elysée la Bastille de 1789.
Macron est pour eux le symbole ultime de tout ce qu’ils vomissent, la réussite d’être parvenu à 39 ans à devenir président, l’éloquence facile même si parfois maladroite.
Ils ne veulent que lui faire rendre gorge pour délit de tête de premier de la classe, ils le détestent à un degré devenu irrationnel.
Il suffisait de regarder les gesticulations et la violence de Xavier Mathieu sur le plateau de BFM mercredi soir pour le comprendre et s’en effrayer.
Macron parlant avant ne fera qu’attiser un peu plus leur violence verbale et créer un peu plus un climat d’insurrection, ces révolutionnaires de pacotille utiliseront chaque mot, chaque phrase comme des preuves supplémentaires d’arrogance et de mépris en s’en servant pour allumer encore plus de feux en comptant fermement sur les casseurs professionnels pour que le feu d’artifice soit spectaculaire.
Laissons-les se noyer dans leurs eaux boueuses et puantes et faisons seulement en sorte que l’ordre et l’autorité soient les seuls maître-mots.
Depuis 18 mois, le gouvernement travaille sans que les ministres passent le plus clair de leur temps à pérorer sur les chaînes TV.
Ils vous manquent ?
Le plus visible, mais ce n’est pas tout : les ordonnances Travail et la réforme de la SNCF que nous attendions depuis des décennies.
Parce qu’un fatras de citoyens en colère (et minoritaires) exprime tout et n’importe quoi depuis trois semaines, l’Assemblée nationale élue devrait être dissoute ?
Vous arrive-t-il de redescendre sur terre ?
Vous voulez changer d’orientation ?
Renoncer aux réformes nécessaires et distribuer de l’argent que nous n’avons pas pour satisfaire les râleurs ?
Augmenter le SMIC sans contrepartie de productivité pour étouffer nos PME ?
Augmenter les retraites payées par les actifs, donc augmenter leurs prélèvements sociaux ?
Diminuer les contributions, donc diminuer aussi les prestations de ls Sécurité sociale ? Les gens accepteront-ils d’être moins remboursés ?
Quoi d’autre ?
Quelles sont vos propositions concrètes ?
Et de grâce, épargnez-nous les yakafokon sur la réduction des dépenses publiques.
Dites OÙ tailler dans les dépenses et COMMENT (avec la bénédiction de vos Gilets jaunes).
Face à la « chienlit » et à la démagogie (plus de salaires, plus de services publics, moins de taxes !), l’opinion publique va bien finir par enfin se retourner.
Les gros bras des extrêmes de tous bord ne peuvent gagner et mettre à mal notre bonne vieille démocratie.
Nous sommes les seuls responsables car le Français est bête par nature et gobe n’importe quoi.
Nous sommes, paraît-il, en démocratie.
Depuis que VGE s’est fait déboulonner par Chirac en 81, Mitterrand a ouvert le bal des mieux-disants.
Promesses, dépenses sans compter, assistanat, le tout-Etat, l’accueil des malheureux, les droits sans les devoirs, et en points d’orgue (il y en a trois, désolé),
les 35h payées 39,
la retraite à 60 ans,
l’ISF, la chasse aux riches, quand tous les autres pays faisaient non seulement le contraire, mais de plus se lançaient dans de vastes et profonds plans de réformes.
Pour nous ce fut la valse des alternances et des cohabitations depuis 1981.
Les Français l’ont voulu, ils ont applaudi, en ont redemandé. Le réveil est pénible.
Gueule de bois pour tout le monde. Fallait y penser avant.
@ Aliocha 09 décembre 2018 22:20
« Que puis-je vous dire… »
Surtout, ne dites rien ! A vous lire, vous êtes sans doute de ceux qui voient des nazis partout.
Cordialement.
La Suisse signe le pacte de Marrakech.
Il est encore des endroits où l’on maîtrise ses pulsions, et où il n’est pas besoin d’appeler au retour du tyran pour les satisfaire, le paradoxe étant qu’il ne s’appellera pas Louis, mais Donald premier, ou Vlado vingt-sept, notre bon roué, et boureau, et Franck Boizard, devront se mettre à l’anglais ou au russe pour offrir leur fondement démocratique : quand on casse, faut payer !
Et dire qu’on me traite d’idolâtre.
« Quand on est perdu face à une immense confusion, il est assez classique de déplacer le procès vers les moyens de communication. Comme s’ils étaient porteurs en eux-mêmes d’un message de fond alors qu’ils répercutent, diffusent, multiplient le bruit sourd ou éclatant d’un pays. »
Je suis, comme vous, soucieux de la qualité de la conversation publique. Elle dit beaucoup de la pensée de chaque contributeur qui alimente ainsi la question nationale.
Force est de constater qu’elle est particulièrement dégradée.
Je n’ai pas beaucoup de certitudes. Mais j’en conserve une qui fait de moi comme de vous un très grand conservateur, j’allais dire devant l’Eternel, mais je ne voudrais pas que cela fut pris pour une boutade…
Cette certitude consiste en une hygiène. Je fais attention à la pensée qui me traverse. Je fais attention aux mots qui me tentent et, pour aller plus loin, je ne me « prête » pas, je ne prête pas ce que je suis à n’importe quelle attraction.
J’entends, autour de moi, tout le monde se plaindre et rejoindre une litanie sans borne et sans décence, sans respect pour soi.
Au pire de mon existence, lorsqu’il ne me semblait avoir que ma propre souffrance et mon propre désespoir, je ne l’aurais pourtant échangé pour rien au monde, car, sous la forme d’un désespoir, il recelait un trésor, qu’un scrupule profond, inintelligible, me commandait de ne pas échanger contre une illusion.
C’est ce que font les Le Pen, les Mélenchon, avec les petites gens comme nous disions avant. Ils leurs disent, au fond des procédés de démagogie qui sont les leurs: « Donne-moi ton fardeau ! » en leur promettant que cela augmentera leur dignité.
Trop peu – parce que la dialectique formée dans le débat public est devenue ce qu’elle est et qu’il faut le restaurer dans sa qualité pour cette raison – veulent voir que cette invitation participe à la leur enlever.
Elle est inadmissiblement frauduleuse parce qu’elle nous propose, au fond de sa nature, une imposture.
La dignité se mesure mieux dans l’usage que l’on fait de soi, y compris de sa parole, dans les difficultés ou ce qu’on croit, parce que chacun s’en convainc sans retenue ni pudeur, qu’elles sont.
Bien à vous.
Quand on est perdu face à une immense confusion, il est assez classique de déplacer le procès vers les moyens de communication. Comme s’ils étaient porteurs en eux-mêmes d’un message de fond alors qu’ils répercutent, diffusent, multiplient le bruit sourd ou éclatant d’un pays.
Quelques-uns se censurent eux-mêmes, dans les titres par exemple.
Le premier titre montrait mieux ce que j’appelle la « temporalité macronienne ». Les interventions du Président ne sont jamais dans l’immédiateté intelligente et assumée (sauf les insultes). Qui intervient ?
Les discours, les réformes, les interventions sont toujours dans le futur (« le Président VA parler »), voire le futur conditionnel.
Les GJ ne sont pas responsables des dégradations.
Grâce aux renseignements (Frédéric Ploquin, Sud Radio), ils ont été pour la plupart « cueillis » chez eux, à leur descente du train, de leur voiture, avant même d’avoir pu poser le pied sur le bitume parisien.
Julien Coupat, même relaxé, sait maintenant qu’il est toujours sous surveillance.
Je ne sais pas comment Emmanuel Macron va s’y prendre pour parler aux Français ce soir.
Certains conseillers en communication lui recommandent d’utiliser des mots simples, compréhensibles par tous. Bref faire de la pédagogie pour des gamins de l’école primaire. Vu la susceptibilité à fleur de peau des Gilets jaunes en ce moment, ils risquent de considérer ce langage dépouillé de subtilité comme une insulte à leur intelligence.
EM a bien compris qu’il devait faire des propositions concrètes et à court terme, car les Gilets jaunes l’ont assez répété, ils veulent tout et tout de suite. Ceci quand bien même leurs exigences seraient parfois totalement déraisonnables, voire tout simplement inapplicables dans l’état actuel de la situation économique du pays.
En fait, je crains que quoi que dise EM, quoi qu’il propose, les Gilets jaunes diront que ce n’est pas suffisant. Ce qu’ils veulent ce n’est pas un changement de Premier ministre, ce n’est pas non plus la dissolution de l’Assemblée nationale, comme le proposent J-L Mélenchon et Marine Le Pen, espérant au passage décrocher le jackpot. Non ce qu’ils veulent c’est le départ du président dont ils ne supportent plus « le mépris ».
EM peut proposer un référendum sur un thème sensible, comme le projet écologique très décrié présenté lors de sa campagne électorale et engager son mandat sur le résultat du vote, comme l’a fait le Général en 1969 avec la réforme du Sénat et la régionalisation ?
Cela lui offrirait une porte de sortie dans la dignité. Du genre « vous ne voulez plus de moi eh bien je pars. Maintenant débrouillez-vous avec ceux qui vous ont promis des lendemains qui chantent. »
Cela aurait plutôt de l’allure et il sera toujours temps dans quelques années de se dire que finalement, il avait choisi le bon chemin pour remettre le pays sur les rails de la croissance.
Que n’entend-on pas aujourd’hui sur le Général de la part de ceux qui, de droite comme de gauche, l’avaient conspué dans les années soixante et le portent aux nues aujourd’hui. Certains ont décidément la mémoire courte.
L’autre solution consiste à se dire comme un ancien président du Conseil dont j’ai oublié le nom : « Plus mes adversaires me critiquent, plus j’ai la conviction d’être sur la bonne voie. »
En fait je ne serais pas étonné qu’EM choisisse cette dernière option. On ne sait jamais, ça peut marcher !
Attendons ce soir !
En attendant Godot (il est difficile de le rencontrer celui-là), boureau et pour rassurer Aliocha.
Quand on est au pied de l’ermitage du Père de Foucauld, un assemblage de pierres plates posées à nu les unes sur les autres, juché sur l’Assekrem, et que l’on sent le soleil qui sourd par l’imperceptible variation des teintes prises par le désert, et qu’enfin la lumière éclate dans une sécheresse parfaite, on voit Dieu et la beauté du monde.
Le communiqué du prétendant au trône, le ci-devant Luis Alfonso Gonzalo Víctor Manuel Marco de Borbón y Martínez-Bordiú (pour l’état civil espagnol) obligeamment fourni par Franck Boizard est d’une insondable bêtise, sauf s’il s’agit de second degré, mais j’en doute.
Il est particulièrement piquant que ce prince de pacotille fasse référence au « cri du peuple » avec lequel il s’étoufferait s’il savait qu’il s’agit du titre d’un journal communard.
Ah et puis que Franck Boizard et Ellen le voient déjà sur le trône est amusant quant on songe que Luis-Alfonso possède une double nationalité…
Ce matin sur France Inter Thomas Piketty nous noie de chiffres qu’il n’a même pas pris la peine de vérifier. Il se prend pour le grand mamamouchi de l’Economie et ne fait que des propositions purement démagogiques.
J’espère bien qu’Emmanuel Macron ne cédera pas sur ce point.
L’argent destiné à l’ISF serait bien mieux utilisé en étant injecté directement dans l’économie réelle, permettant ainsi à nos sociétés d’être plus compétitives, plutôt que de partir à Bercy et être dilapidée dans des aides et subventions diverses à des organismes d’Etat qui en veulent toujours plus avec des résultats toujours plus mauvais.
Macron serait bien inspiré de gager les faveurs qu’il va être contraint de faire en direction de la classe « moyenne-moyenne » ou « moyenne-pauvre » sur la baisse des dépenses publiques.
Parmi celles-ci, la diminution du nombre de fonctionnaires qui pourrait être obtenue en augmentant leur temps de travail: le passage de 35h à 39h dans les trois fonctions publiques c’est 200 000 postes à supprimer !
Faire passer, comme en Allemagne, l’âge de la retraite à 65 ans, de façon progressive, occasionnerait des économies de plusieurs milliards € chaque année…
Et puis il faudra un jour revisiter notre système de sécurité sociale dont les performances sont sujettes à caution. Elles grèvent le coût du travail et amputent les salaires nets.
Un smicard cotise (par prélèvements obligatoires incluant les parts salariés et employeurs) à l’assurance maladie à hauteur de 4 000€/an hors mutuelle complémentaire. Une assurance privée reviendrait environ deux à trois fois moins cher.
Imaginons le pouvoir d’achat rendu aux salariés grâce à une réforme de ce système !
On ne peut pas dire que le Japon a le bras qui tremble, la vertu semble un bien trop précieux chez eux pour être gaspillée.
https://finance.orange.fr/actualite-eco/article/carlos-ghosn-inculpe-au-japon-reste-en-prison-CNT000001aSEoI/photos/carlos-ghosn-pendant-un-programme-d-informations-diffuse-sur-un-ecran-a-tokyo-le-20-novembre-2018-dc00b3a92fa6593c8434cc699ce5eb5b.html
Ceci en attendant l’intervention de notre Président, mais là c’est une autre histoire.
PÉTITION DES GILETS TRICOLORES
Pour nos camarades qui hésitent encore à signer voici une information précise sur les absents ou non signataires à Marrakech :
Autriche
Australie
Bulgarie
Croatie
USA
Israël
Hongrie
Pologne
Serbie
Slovaquie
République dominicaine
Suisse
Estonie
Danemark
Pays-Bas
L’Italie se prononcera sur un vote du parlement.
D’ores et déjà les autres pays européens sont inscrits sur la liste « Honte & Lâcheté » !
P.-S. : Au tableau d’honneur une nouvelle fois : Nic le 9 décembre à 21 h 44
Mille excuses, la Suisse ne signe pas le pacte de Marrakech, mais elle ne le refuse pas non plus, elle temporise…
Désolé du contre-temps, cela ne change rien néanmoins à la suite de mon commentaire précédent.
Brigitte
Que vouliez-vous qu’il fît contre Bruxelles ?
Le Gilet jaune retraité
Qu’il mourût,
Ou qu’un beau désespoir alors le secourût.
N’eût-il que d’un moment reculé sa défaite,
France eût été du moins un peu plus tard sujette ;
Il eût avec honneur laissé mes cheveux gris,
Et c’était de sa vie un assez digne prix.
Il est de tout son sang comptable à sa patrie ;
Chaque goutte épargnée a sa gloire flétrie ;
Chaque instant de sa vie, après ce lâche tour,
Met d’autant plus ma honte avec la sienne au jour.
Pcc : Horace (III, 6) Corneille
Non, non, boureau, pas de nazis, je ne vois qu’un notable bien assis et parfaitement irresponsable, jouant à la révolution derrière son écran, envoyant ceux qui souffrent à l’ornière des émeutes, ouvrant la porte aux casseurs, pour satisfaire des pulsions dont il ignore le ressort.
@ caroff
« Et puis il faudra un jour revisiter notre système de sécurité sociale dont les performances sont sujettes à caution. Elles grèvent le coût du travail et amputent les salaires nets. Un smicard cotise (par prélèvements obligatoires incluant les parts salariés et employeurs) à l’assurance maladie à hauteur de 4 000€/an hors mutuelle complémentaire. Une assurance privée reviendrait environ deux à trois fois moins cher. Imaginons le pouvoir d’achat rendu aux salariés grâce à une réforme de ce système ! »
Exactement.
Mais en fait, nous nous trouvons face à un système obtus qui tient plus à imposer sa vision idéologique d’un « progrès social » mythique qu’à rechercher l’intérêt réel des Français.
Ce prétendu système de protection sociale est aussi, du fait du renchérissement du coût du travail qu’il entraîne, un facteur de défaillances d’entreprises et de chômage.
———————————————
@F.Deprez
« Dites OÙ tailler dans les dépenses et COMMENT (…) »
Pour commencer, en suivant tout simplement les recommandations de la Cour des comptes.
Et si tout le monde s’assied dessus, alors autant la supprimer.
Pour le reste, nous pourrions aussi par exemple cesser de financer des services publics inutiles comme ceux liés aux médias télévisuels ou aux sports et cesser d’arroser la Terre entière avec un argent extorqué aux Français ou bien ayant été détourné à leur détriment…
Qui va payer le TGV offert au Maroc, à votre avis ?
Nous pourrions aussi réduire le train de vie d’un État qui mène la vie de château sur le dos des gueux taxables à merci.
Est-il normal que certains ministères abritent des cuisines dignes d’un grand hôtel et que, dans une ville disposant de transports en commun, ils entretiennent des armadas de voitures avec chauffeur ?
@ F.Deprez 10 décembre 2018 03.36
Rien à contester dans votre texte.
Combien de Français sont-ils capables, même approximativement, de nous dire quel est l’endettement de la France ?
Aucun pays de l’U.E n’est au 35 h. La production par tête d’habitant est inférieure de 15 % à l’Angleterre et 30 % à l’Allemagne.
Le nombre d’heures travaillées par un ouvrier, inférieur de 200 h à l’ouvrier allemand (par an), sauf dans l’automobile encore que…
Et l’on nous serine avec l’ISF qui est d’une absurdité sans nom.
Exemple : un ami ayant une petite entreprise dans la banlieue lilloise en 1990, redevable de l’ISF (patrimoine immobilier estimé à 5 millions d’€).
Devant ce problème qu’a-t-il fait, très simple, il est allé s’installer en Belgique à 100 mètres de la frontière, moins de 15 minutes de Lille par l’autoroute. Domicile principal + bureau, il n’a conservé en France qu’une résidence secondaire au Touquet.
Tous ses biens immobiliers autres revendus.
Résultat, plus d’ISF.
Aujourd’hui décédé, ses héritiers n’ont même pas eu à subir les droits de succession.
Alors pourquoi les gros patrimoines s’en priveraient-ils ?
Et n’oubliez pas que ceux qui ont quitté la France n’ont pas la moindre intention d’y revenir.
Ah ! Il y en a au moins un qui a avoué !
http://video.lefigaro.fr/figaro/video/les-classes-moyennes-ont-ete-les-vaches-a-lait-de-la-republique-ces-dix-dernieres-annees-selon-le-ministre-de-l-agriculture./5977539428001/
Les vaches à lait, les poules aux œufs d’or et autres cochons de payants vous remercient pour votre franchise, monsieur le Ministre…
Trois choses.
Un. Le prétendu « second degré ». Des groupies de mon agresseur allèguent le prétendu « second degré » qui aurait été le sien, dans ses propos. Qui peut m’expliquer où se trouve le second degré quand on dit de quelqu’un qu’il serait « docile », « à plat ventre », « lâche » et « pauvre type » ?
Deux. Quand on dénigre les fonctionnaires, sans autre précision, je signale que se trouvent dans cette catégorie non seulement les urgentistes en burn-out, les forces de l’ordre qui ont sauvé le pays samedi dernier, mais aussi les magistrats du siège ou du parquet. Et que le reproche qui m’est fait est donc sans le moindre fondement.
Trois. Les Gilets jaunes médiatiques. Une vingtaine de Gilets jaunes ont été invités dans plusieurs radios et télés. J’ai déjà dit et je redis qu’on a fait assaut de démagogie et de complaisance à leur égard. Non, cent fois non, ces gens ne sont pas des oracles ou des phares de la pensée politique contemporaine. L’un d’entre eux, prié de dire à quel gouvernement il rêvait, a eu l’ingénuité de dire qu’il verrait bien Pierre de Villiers à Matignon. Cela donne lieu à d’infinis commentaires. Basta ! Je signale qu’il songeait aussi à Ruffin, le révolutionnaire au couteau entre les dents, comme ministre du Travail. Les laudateurs de ce Gilet jaune, bon pour Charenton, sont priés de se calmer.
Dans leur for intérieur, les Français n’attendent pas seulement qu’Emmanuel Macron leur donne quelque chose, mais qu’il leur demande beaucoup !
Faire de la bonne pédagogie ou croire en faire c’est répéter et répéter.
Aussi je remonte sur mon dada pour dire et redire.
Pauvres Gilets jaunes… ils se trompent de cible dans leurs invectives agressives et brouillonnes de désespérés.
Pourquoi imiter la CGT soviet intouchable… empêcher les gens de travailler et en prime faire le bonheur des démolisseurs casseurs ?
Les Gilets jaunes devraient faire le siège des résidences discrètes des apparatchiks retraités bienheureux aux retraites mensuelles plus que choquantes et incroyables… Chirac: 37 000 €… Hollande: 30 000 €… Ségolène: 27 000 €… Jean-Louis Debré: 25 000 €, qui renvoie les curieux au Journal Officiel qui d’ailleurs ne révèle pas tout. Dans la liste des nantis de la noblesse républicaine aux retraites incroyables il ne faut pas oublier Giscard, prince chuintant de la trahison. Coût affiché: 3 millions € annuels.
Exemple tout frais découvert cette année: l’agité opportuniste Laurent Wauquiez entré au Conseil d’Etat en mars 2001, mis en disponibilité en mars 2004 mais cotisant pendant les quatorze années suivantes sans être présent jusqu’en 2018, a tout compris des méthodes Chirac et Hollande… cumulons, cumulons dans des fonctions où on ne met plus les pieds.
Toute cette noblesse insolente et obscène… dite républicaine gagne deux à trois fois plus en UN MOIS et je dis bien 1 MOIS qu’un Gilet jaune en UN AN je dis bien 1 AN.
Pourquoi les retraites de la fonction publique sont-elles 60% supérieures au privé avec beaucoup moins de temps travaillé, chut… un grand chut… faut pas en parler.
Egalement et surtout ne parlons pas de tous les journaleux et guignols du PAF qui ne veulent jamais parler de leurs revenus indécents et scandaleux.
Les licenciés Gilets jaunes aux fins de mois douloureuses toucheront-ils 3 400 000€ comme la journaleuse Maïtena Biraben de Canal+… qui d’ailleurs a retrouvé tout de suite du boulot … comme les 2 200 000 € de Claire Chazal qui s’étale avantageusement et tristement maintenant sur la 5 ?
Et pourtant Macron n’était pas là pour la distribution gros pognon que se partage et distribue sans vergogne la nomenklatura des apparatchiks de notre République dévoyée… au fonctionnement soviet.
Si Macron annonçait un grand coup de balai et une remise à plat de ce système injuste, spoliateur, aristocratique mais discret… dont la redistribution du trop-versé à cette noblesse égoïste et vorace, arrangerait bien les revenus de tous ceux qui méritent de gagner plus… et tout ça sans augmenter les prélèvements, impôts et taxes.
Oui… oui… mille fois oui… les vrais Gilets jaunes se trompent de cible dans leur combat… Et toute la mafia journaleuse n’en parle jamais de cette évidence factuelle.
Macron peut se refaire en faisant cette révolution.
Et si on parlait un peu de votre « niche fiscale » à vous les journalistes ?
Elle se nomme « allocation pour frais d’emploi ». Diable !
Cet avantage existe depuis 1934, instauré par la gauche. A l’origine, il était supposé compenser des frais professionnels (transport, nourriture, matériel) censément plus importants que la moyenne. Abattement de 30 %, rien que ça !
Aujourd’hui moins 7 650 € même pour ceux qui ne quittent par leur clavier et écran d’ordinateur à Paris, ou le tabouret de leur plateau de télé !
S’attaquer aux niches ?
Juppé a essayé en 1996, en a supprimé des dizaines, mais les journalistes ont fait grève et conçu une opération «homme invisible» (sic), excluant toute photo de parlementaires favorables à sa suppression. Elégant. Le pouvoir a cédé, en la réduisant à ces 7 650 € maximum.
Elle est pas belle la presse moralisatrice en diable et sa conception de son métier ?!
Ultime argument (récent !) face à de nouveaux amendements : « même en vacances le journaliste doit se tenir informé » ! Faut le lire deux fois pour le croire !
Coluche dirait que même en dormant le journaliste travaille d’arrache-pied ! Peut-être même après la mort qui sait.
Cela fait rire aux éclats quand on pense à la pression exercée sur n’importe quel cadre devant laisser son smartphone ouvert en permanence, même en vacances, « au cas où » on aurait besoin de ses lumières.
Mais pas d’abattement de 7650 € pour lui.
Alors supprimer les niches ?
Comme d’habitude cela ne se fera pas.
C’est s’attaquer à la classe supérieure, qui peut investir, ou qui a un « pouvoir », comme vous les journalistes !
Bien sûr on est dans le « symbolique » vous concernant, mais « pas de bol » comme dirait Hollande, les « symboles » c’est ce dont ont besoin les Français, et vous en êtes un sacrément voyant, votre « travail » étant sujet à caution depuis longtemps, et plus encore depuis la campagne de 2017 !
Les Gilets jaunes – et les Français – n’ont guère de patience à accorder à M. Macron dans les circonstances actuelles. Le message, pour être entendu, doit être simple, puissant et crédible.
Égrener une liste à la Prévert de mesures sophistiquées sera inaudible. Tenter de répondre à celle, inflationniste et utopique, des revendications des GJ, est impossible et inutile. La « pédagogie » n’est plus supportable, ou à dose homéopathique.
Il faut se mouiller, donner une vision sociale volontariste et forte, une méthode de dialogue large et sincère et des premières mesures concrètes et immédiates, focalisées sur les travailleurs pauvres (dont les familles monoparentales pauvres), les retraités pauvres et l’égalité territoriale, la justice fiscale et la réduction des dépenses publiques et d’un Etat millefeuille.
Il faut, parallèlement, hausser le ton sur le désordre violent, qui est intolérable et doit continuer à être réprimé plus fortement.
La France n’est pas gouvernée par son Président et son gouvernement mais par les fonctionnaires, de par leur statut, inamovibles.
Quand on a compris cela, on comprend que toute réforme de l’Etat et des collectivités locales est impossible.
Sauf au ministère de la Défense où supprimer 10 ou 15 000 postes (surtout pas de personnel civil) ou quelques centaines de millions d’euros de budget ne pose aucun problème.
Supprimer 100 postes à l’Education nationale, c’est un scandale national.
Cherchez l’erreur.
@ caroff | 10 décembre 2018 à 10:18
« Macron serait bien inspiré de gager les faveurs qu’il va être contraint de faire en direction de la classe « moyenne-moyenne » ou « moyenne-pauvre » sur la baisse des dépenses publiques. »
Il ne faut pas se faire d’illusions, Macron fera porter le poids des gestes qu’il fait, sur le deuxième décile de la population.
Pas sur le premier, celui des très riches comme disait Hollande, mais sur celui qui suit directement, celui des cadres supérieurs dont il suppose qu’ils ne descendront pas dans la rue.
Bien que cette population soit celle très majoritairement de ses électeurs, il les sacrifiera, je pense, sans complexes, avec le risque de les décourager et de les pousser vers une sorte de résistance passive, par inertie dans leurs fonctions, bien que cela soit difficile.
Mais on a vu ça en URSS, où les cadres supérieurs étaient moins performants qu’en Occident, prenant prétexte des lourdeurs administratives. Ce qui était vrai, mais pas autant qu’on disait.
Lorsqu’une chaîne dite d’information répète que 80% des Français sondées sont derrière le mouvement des Gilets jaunes (pour préciser ensuite qu’ils ont mélangé les « soutiens » et ceux qui « comprennent » !), on se rend compte à quel point le fameux ressenti prime sur les faits.
A l’exception de ceux qui vivent dans la misère, le fameux ressenti relève davantage du « vu a la télé » que du vécu réel. Par ailleurs il y a les « victimes par procuration » : ceux qui manifestent contre la précarité et qui pour la plupart bénéficient d’un emploi à vie.
Se présenter comme « victime » (du « système » etc.) est toujours plus payant idéologiquement, c’est un gage de sérieux.
Tout l’art du politicien est de rallier le maximum de victimes, un bon électeur est une victime en colère.
La perversité d’une redistribution massive qui masque les inégalités de revenu primaires.
C’est à ces dernières qu’il faut s’attaquer et c’est un travail qui ne porte ses fruits que sur le long terme : réforme de l’éducation, des charges sur la production, de la formation professionnelle, des retraites, de la mobilité.
La soi-disant lutte contre les inégalités est une manière de contrôler un % de PIB croissant en y effectuant des prélèvements exorbitants.
Marx parlait de l’exploitation de l’homme par l’homme ; là, il s’agit de l’exploitation d’un pays par ses (supposés) gestionnaires.
Pour obtenir une vraie correction, je passe par un scoring mensuel, et j’économise toute la gestion redondante et ruineuse de l’Etat.
Les coûts chutent, et je deviens alors compétitif.
Je préfère avoir des inactifs au chômage que des actifs.
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Ils méritent d’être montrés du doigt, vilipendés et méprisés, ces riches.
Normal, on leur demande simplement, comme le font les GJ, de refiler leur oseille, c’est tout.
Rien de personnel, c’est notre égalitarisme qui veut ça.
L’ISF ne rapportait presque rien mais c’était symbolique, un sceau d’infamie sur le front de ces lépreux.
Et notre esprit révolutionnaire nous permet de tout casser quand on rechigne, c’est sain et démocratique et les Français sont derrière nous.
Pas d’autre solution pour ces riches que l’exil de notre belle patrie où la pauvreté est une vertu.
En France, on compte de plus en plus de pauvres et en Suisse, de plus en plus de riches.
Bien fait pour eux !
En France, on profite de la vie et on adore vacances, RTT, jours fériés et absences à la tonne, le tout agrémenté d’allocs, c’est tellement plus sympa !
Bon, il paraît que certains travaillent beaucoup, ils n’ont rien compris !
Et c’est naturel de se plaindre des taxes qui gavent des Macron toujours en voyage à l’étranger !
La dette, mais c’est quoi ?
Notre système part en eau de boudin et Il faudra faire comme les voisins, travailler plus et mieux, moins de vacances, d’allocs et de retraite ? Un complot des Suisses ou des Allemands ?
Ayant beaucoup vécu à l’étranger pour raisons professionnelles, je sais que s’installer hors de son pays et y refaire sa vie est un processus difficile. Mais une fois que c’est fait, c’est le retour qui devient un processus difficile.
Je n’ai jamais cru que la modification de l’ISF en IFI et la flat taxe provoqueraient un retour massif des exilés fiscaux.
Si ces deux mesures de Macron contribuent à endiguer les départs, c’est déjà pas mal, par rapport à ses prédécesseurs.
Il est beaucoup plus facile et rapide de détériorer la situation économique et générale d’un pays que de la reconstruire.
La tâche de Macron est énorme, après le désastre de ces cinquante dernières années.
Il n’y a pas que les exilés fiscaux, il y a tous ces Français formés en France à grands frais qui brillent dans la Silicon Valley où ils créent de la valeur dans les start-up et les GAFA.
Mais rassurez-vous, nous allons bientôt réussir à taxer ces entreprises américaines, car les impôts et taxes sont notre domaine d’expertise à nous.
La France première puissance mondiale dans ce domaine, monsieur Mélenchon.
Ce que créent ces entreprises ce sont de nouveaux produits, systèmes, services, intelligence artificielle.
Ce que nous créons nous, ce sont de nouveaux impôts.
Simplifier, économiser, libérer, pérenniser.
Simplifier les réglementations.
Économiser les ressources (fonctionnaires et élus) en numérisant les services publics.
Libérer les énergies : créer une entreprise sans avoir peur de l’échec qui vous fait perdre jusqu’à votre dignité, embaucher et licencier à sa guise. Les perdants (il y en a toujours) seront ceux qui attendent que tout tombe du ciel et les gagnants seront plus nombreux (ceux qui se bougent).
Pérenniser : que les nouvelles règles simples et compréhensibles par tous soient fixées dans la Constitution pour durer dans le temps.
On nous dit « supprimons la CSG et rétablissons l’ISF ».
C’est oublier qu’un point de CSG c’est 10 à 13 milliards d’euros quand l’ISF représente 3,5 à 4,5 milliards. Comment financera-t-on la sécurité sociale et le minimum vieillesse si on baisse la CSG ?
Idem le fantasme de l’argent de l’immigration.
Outre que personne n’est d’accord sur ce que coûterait ou rapporterait l’immigration, une politique de fermeture des frontières, de chasse aux clandestins et de renvoi massif aurait un coût économique et politique désastreux.
Il ne faut pas sombrer dans l’irrationnel: seule la richesse produite peut être partagée et sa répartition qui doit soulager les plus faibles sans décourager le travail et l’entreprise est un dosage subtil qui, il faut l’admettre quand on s’engage en politique, ne satisfera jamais tout le monde.
Le vrai problème en France c’est que pour 100 € de coût du travail il ne revient à peine que 20 € de pouvoir d’achat. Le reste étant des taxes pour financer un soi-disant système de justice sociale qui plonge 8 millions de personnes sous le seuil de pauvreté et qui avoue donc ses limites avec une perte de niveau de vie pour tout le monde !
C’est toujours la faute des autres, le nouveau coupable étant ce GAFA dont on devrait bien s’inspirer puisque cela a créé des milliers d’emploi de très haut niveau hors de chez nous en créant de surplus une nouvelle dépendance économique !
Ce ne sera jamais par un système fiscal punitif qu’on résoudra les problèmes mais par l’innovation et les initiatives pour créer de nouvelles fortes valeurs ajoutées que nous sommes incapable de motiver dans un système restrictif dont les énarques sont les artisans et les coupable au nom d’une justice sociale égalitaire qui nous entraîne tous vers le seuil de pauvreté en pointant du doigt les coupables retraités, les riches qui auraient le culot de réussir un peu plus que la moyenne !!
Ce n’est pas ces quelques mesurettes qui nous permettront de sortir de la spirale négative dans laquelle nous sommes plongés depuis plusieurs décennies en se limitant à redistribuer à Pierre ce qu’on prend à Paul !
@ Zonzon | 10 décembre 2018 à 08:25
« Quand on est au pied de l’ermitage du Père de Foucauld, un assemblage de pierres plates posées à nu les unes sur les autres, juché sur l’Assekrem, et que l’on sent le soleil qui sourd par l’imperceptible variation des teintes prises par le désert, et qu’enfin la lumière éclate dans une sécheresse parfaite, on voit Dieu et la beauté du monde. »
A cet endroit la beauté du monde sans doute demeure. Cependant voici ICI une image bien triste, même si j’adore les ânes de la photo.
Le Roi pointe le bout du nez.
On fourbit les sabres.
Manque plus que le goupillon !
Mais les frères veillent ! (émoticône emphatique)
Monsieur Charoulet,
Mais un petit caporal n’est-il pas un fonctionnaire de l’Armée ? Tel Savonarole ?
Vous qui vouliez me contacter en catimini, mais qui aimeriez
bien que je vous livre mes nom et prénom, ne lisez certainement pas mes commentaires… Rappelez-vous la fable : « on a souvent besoin de plus instruit que soi ». En toute sympathie.
Un mot sur le pacte de Marrakech. Bien sûr, il faut s’y opposer, c’est un scandâââl’, etc. Il serait bon, toutefois, que la réacosphère et la facho-troupe ne s’enivrent pas avec les effluves de leur propre éloquence.
La France soutient le pacte de Marrakech, et ce n’est pas la fin du monde. Un tiers des pays de l’ONU s’en dissocient, dont les Etats-Unis et plusieurs pays européens notables. Y compris la Suisse, au passage, contrairement aux salades d’Aliocha, qui plaque ses fantasmes sur la réalité. Voir La Tribune de Genève et la Radio-télévision suisse.
Alors certes, c’est un coup de pied de l’âne de plus du tiers-monde en direction de l’Occident. Le même que vient de décocher la Noire communiste sud-africaine mal coiffée Hlengiwe Mkhaliphi (à vos souhaits), en appelant ouvertement au génocide : « C’est fini pour vous, les Blancs », a-t-elle dit pour éteindre les ultimes oppositions à la décision du gouvernement d’exproprier, sans indemnités, les derniers fermiers blancs qui n’ont pas encore été torturés et assassinés par les Noirs.
Et ceux qui ne sont pas d’accord, a précisé cette responsable d’un parti qui s’appelle « Combattants pour la liberté économique » (beau morceau de novlangue, qui maquille un mouvement communiste sous une appellation libérale), c’est « qu’ils sont les profiteurs du racisme ».
Comme ça, vous savez ce que c’est que le « racisme » : ça consiste à défricher une contrée déserte, à en faire une nation européenne à la pointe de l’Afrique, puissante, pacifique et prospère ; à nourrir, par son inventivité et son travail, les populations noires accourues pour profiter de la manne ; puis à protester quand on se fait torturer, assassiner puis légalement dépouiller par un gouvernement communiste, ivre de vengeance et de ressentiment, qui va conduire son peuple à la misère et à la famine, parce qu’il est trop bête et trop vicieux pour reconnaître ce qu’il doit aux Blancs.
Si ze writing est on ze wall pour les Blancs sud-africains (il ne fallait pas supprimer l’apartheid), on ne peut pas en dire autant de l’Occident dans son ensemble. Si les Israéliens avaient réagi avec une chochotterie pareille à chaque fois que l’ONU a pondu une résolution « non contraignante » contre eux (et même des tripotées de résolutions contraignantes !), il n’y aurait déjà plus un seul Juif dans ce coin du monde.
Donc, voilà : il y a une résolution anti-blanche émise par l’ONU. C’est de la politique. Ce n’est pas la fin du monde. On peut s’y opposer.
Il faut arrêter de singer les Noirs. Les Blancs, normalement, ne donnent pas dans la pensée magique. Ce n’est pas parce qu’une centaine de dirigeants mondiaux auront mis la signature de leurs larbins sur un bout de papier que ce dernier devient un talisman magique, capable de détruire l’Europe et l’Amérique. Vous savez maintenant que l’ONU est (dans une large mesure) votre ennemie. Très bien. Qui a dit que les Occidentaux n’avaient pas d’ennemis ?
Quant au discours vespéral d’Emmanuel Macron, rêvons un peu. S’il était vraiment le novateur qu’il s’imagine, il annoncerait dans cet ordre :
1. Des baisses d’impôt ;
2. Des baisses franches et brutales de la dépense publique. De celles qui « cassent » le prétendu « service public » et le remplacent par le noble et pur service privé, pas de celles qui consisteraient à poser du linoléum Saint-Maclou à l’Elysée, au lieu de tapis tissés à la main par les Meilleurs ouvriers de France et validés par les Architectes des bâtiments de la même farine ;
3. Des baisses, franches et symboliques, des traitements et privilèges en nature des politiciens et hauts fonctionnaires. Pour montrer que les sacrifices sont partagés par ceux qui les demandent.
Et c’est tout. Rajoutez toute la bouillabaisse démagogique que vous voudrez, pour faire la sauce, sur le fait que les Français sont formidables et que Macron est un petit c… qui s’est beaucoup trompé.
Mais ne croyez pas que la sauce, sans les morceaux de viande dedans, fasse l’affaire. Et bien sûr, pas un euro d’impôt en plus pour « faire payer les riches » (expression inventée par le chef du parti communiste Maurice Thorez, dans un célèbre discours de 1936).
Les riches, il faut leur baiser les pieds et jeter des pétales de roses sous leurs pas. Et ça marche.
@ Zonzon
« D’ores et déjà les autres pays européens sont inscrits sur la liste « Honte & Lâcheté » ! »
A noter que parmi les pays européens figurant parmi ceux qui ont refusé de s’associer à cette mascarade abjecte figurent plusieurs pays européens qui ont vécu jusqu’à une époque récente sous une occupation étrangère et qui savent de quoi ils parlent.
Et chez nous, les vandales ne sont pas seulement ceux qui ont souillé la tombe du Soldat inconnu, mais aussi et surtout ceux qui font en sorte que son sacrifice et celui de centaines de milliers de ses camarades soit désormais nul et non avenu.
Honte sur eux, et sur ceux qui les soutiennent.
@ fugace le 10 à 15 h 05
Cher, malgré l’amour que je vous porte, je vous en veux un peu.
Cette photo, techniquement parlant, est abominable. On croit voir un tas de pierres. Bonjour la prise de vue !
Quant aux détritus, il y en avait déjà quelques-uns il y a quarante ans, à peine remarqués.
Dans ce cliché on lit la mort de la civilisation et la naissance de la stupidité touristico-marchande !
La fréquentation des hauts lieux de la pensée, de l’Art, du Sacré devrait être réservée aux « capables ». Les autres ont quand même leur TV. Certains actuellement sont vautrés devant toute la journée ! Je ne vise personne particulièrement ! As usual !
Faites-vous pardonner fugace, balancez-nous la photo de Bijou et les deux îliens ! Celle pour laquelle je vous avais imploré !
Salades ?
https://www.lematin.ch/suisse/suisse-soutenir-pacte-refugies/story/22816018
Mais finalement :
« Quelle est la position officielle de la Suisse ?
Ironiquement, ce document que des diplomates suisses ont aidé à élaborer est devenu une patate chaude dans la politique nationale.
A l’Assemblée générale de l’ONU en septembre, le président de la Confédération Alain Berset a donné sa bénédiction personnelle au Pacte. Le 10 octobre, le Conseil fédéral l’a suivi, en donnant son feu vert au document, dont «les principes directeurs et les objectifs correspondent pleinement à la politique suisse des migrations».
Mais face à la résistance montante des politiciens des partis de droite, le parlement a exigé d’être consulté. Le Conseil fédéral a alors annoncé que la Suisse ne participerait pas à la conférence de Marrakech et a décidé de différer l’adoption du Pacte jusqu’à ce que le parlement ait pu débattre de la question.
Le 29 novembre, le Conseil des Etats (Chambre haute) a décidé que le parlement aurait le dernier mot. Le 6 décembre, la Chambre basse n’a pas réussi à terminer son débat, qui doit reprendre demain mardi. »
https://www.swissinfo.ch/fre/nations-unies_un-pacte-mondial-pour-les-migrations–%C3%A7a-va-servir-%C3%A0-quoi-/44606908
Voilà !
Une question cordiale: ne vous êtes-vous jamais posé une question très simple, pourquoi toutes ces activités deviennent rentables quand elles sont privatisées alors qu’elles sont des gouffres financiers quand elles sont gérées par l’Etat ou les collectivités et qu’il faut toujours les renflouer ?
Je vous donne quelques pistes de réflexion:
1) la responsabilisation (y compris souvent financière) des dirigeants des entreprises privées vs l’irresponsabilité des élus
2) la gestion RH dans le privé vs la non gestion des RH dans le public (absentéisme, emploi à vie, aucune sanction, clientélisme)
3) le poids des syndicats dans la FP (dont le très trotskiste FO et l’inébranlable CGT, plus l’irréductible SUD)
4) la bien-pensance de gauche qui a toujours fait de son chantage sur le service public son arme préférée pour sauver ses élections
5) le maquillage des comptes de l’Etat, des collectivités pour lesquels aucune étude sérieuse de productivité n’a jamais été faite, et dans lesquels le poison réel des dépenses de personnel est gentiment maquillé sous des rubriques bidon illisibles pour l’électeur mais parfaitement maîtrisé par les énarques et les hauts fonctionnaires.
Et tout ça cela donne des tonnes d’impôts, de taxes et autres joyeusetés pour nourrir l’hydre des dépenses publiques.
Alors quand le débat s’engage on vous noie sous des arguments bidon, des chiffres que vous ne pouvez contester et vous repartez heureux signer votre chèque au percepteur !
Ouvrez les yeux, regardez les autres pays et les ratios fonctionnaires/ habitants.
Je souhaite bien du courage au gouvernement qui osera s’attaquer à la dépense publique, cette drogue dont nous sommes tous plus ou moins dépendants.
Essayez de supprimer une tranche du millefeuille administratif, les sous-préfectures ou les départements : les élus locaux, écharpe en bandoulière, prendront la direction du chœur des pleureuses.
Idem pour un tribunal d’instance, une maternité, etc. La France profonde veut en rester au temps de l’hippomobile quand on allait à cheval au chef-lieu. A un autre niveau, les grands corps de l’Etat feront une obstruction plus feutrée, mais tout aussi efficace, à la réduction de leurs privilèges.
Seule une révolution pourrait rebattre les cartes, mais ce serait encore pire que l’actuelle gabegie.
Demeurons donc dans notre médiocrité encore relativement confortable à l’abri de l’Euro, gagé sur la puissance industrielle de l’Allemagne.
@ kacendre
« Pourquoi les retraites de la fonction publique sont-elles 60% supérieures au privé avec beaucoup moins de temps travaillé, chut… un grand chut… faut pas en parler. »
Auriez-vous l’amabilité de m’indiquer vos sources ?
@ Robert Marchenoir
« La France soutient le pacte de Marrakech, et ce n’est pas la fin du monde. Un tiers des pays de l’ONU s’en dissocient, dont les Etats-Unis et plusieurs pays européens notables. »
Mais les hordes étrangères ne déferleront pas sur ces pays où la sagesse, la raison et le patriotisme règnent encore mais sur le nôtre, aux mains de traîtres.
Avez-vous au moins lu plusieurs paragraphes de ce traité soi-disant « non-contraignant » mais dont les signataires doivent s’engager à appliquer plusieurs clauses léonines ?
http://www.undocs.org/fr/A/CONF.231/3
L’Objectif 5 fait obligation aux État d’organiser le «regroupement familial» et de fournir aux migrants les mêmes droits à la «sécurité sociale et aux services sociaux» (paragraphe i) que les natifs du pays d’accueil. Les Européens qui ont accepté d’être taxés et de cotiser sur plusieurs générations pour bâtir une éducation et une protection sociale digne de ce nom devront partager leurs droits avec des nouveaux venus qui eux, n’ont jamais contribué au système.
http://www.lefigaro.fr/vox/politique/2018/11/21/31001-20181121ARTFIG00303–le-pacte-de-l-onu-sur-les-migrants-va-encourager-l-immigration-au-lieu-de-l-encadrer.php
En clair, les Français devront entretenir leurs envahisseurs étrangers sans avoir le droit d’émettre la moindre critique.
Cela s’appelle tout simplement de l’esclavage.
Quelqu’un aurait-il des informations sur une fake news qui traîne sur les réseaux asociaux ?
Il paraît que Macron se ferait hara-kiri en direct à la télé, suivant ainsi un conseil de l’avocat de Carlos Ghosn.
@ Aliocha 10 décembre 2018 11:44
« …notable bien assis et irresponsable »
Que savez-vous de ma vie ?
Ah, ces commissaires politiques bien assis… dans leurs certitudes !
Dernière de ma part sur ce sujet.
Cordialement.
@ Robert Marchenoir | 10 décembre 2018 à 15:52
Bob – je me permets -, je vous laisse le soin de lire ce qui paraît le plus facile à contenter, votre point 3, hum…
Doux titre évocateur pour le rapport complet :
« Voyage au pays des merveilles », à ne pas mettre entre toutes les mains.
https://fr.irefeurope.org/Publications/Articles/article/Le-Rapport-interne-qui-revele-presque-tout-sur-l-Assemblee-nationale
Il est 20 heures, Macron s’éveille :
« Je suis venu vous dire que je n’avais rien à dire, et je vous dis que je reviendrai pour vous dire que je n’en dirai pas plus ! »
@ calamity jane | 10 décembre 2018 à 15:51
Je ne relaterai pas le nombre de fois où l’objet de tous vos ressentiments (Savonarole puisqu’il faut l’appeler par son pseudo) m’a conté fleurette et posé des lapins dans les coins les plus improbables, tantôt à Paris rue du Bac, tantôt devant le théâtre de Liceu à Barcelone où j’ai mes habitudes et encore dernièrement dans une rue improbable de l’île de la Cité. Tandis qu’il affirmait par ailleurs (sur ce même blog il n’y a pas une semaine) être en Afghanistan pour une bonne quinzaine où aurait lieu, de source bien informée, un défilé de mannequines afghanes en burqas. Ah le sex-appeal ignoré de ces gamines à peine pubères enfermées dans des carcans, ignorantes des sex-toys et objet de tous les fantasmes de nos pauvres hommes occidentaux gavés de culs nus et de femmes sophistiquées qui se ressemblent toutes !
C’est dire s’il a mis de l’eau dans son vin depuis l’époque où il rêvait de se faire une nana innocente derrière une botte de foin (bon d’accord, il avait dit « tringler », ce qui au premier abord est plutôt sympathique vu que les hommes capables de nous faire grimper au rideau – je dis cela rapport aux tringles – sont plutôt rares, quel que soit leur âge !). Et que les bottes de foin sont remplacées depuis belle lurette par de gros ballots enrubannés de plastique.
Mais bon notre Savo, même s’il méconnaît les nouvelles mœurs paysannes, style « l’amour est dans le pré » de je ne sais plus quelle donzelle, on l’aime tel qu’il est, stop, où on l’ignore définitivement pour cause d’incompatibilité.
D’autant que sans lui et ses satires sur l’actualité attestant d’un esprit caustique et inimitable, qui manifestement vous échappe et fait en outre des jaloux parmi les tenants du premier degré, ce blog deviendrait bien tristounet et planplan, admettez-le ?
@ Zonzon | 10 décembre 2018 à 08:25
@ fugace | 10 décembre 2018 à 15:05
@ Zonzon | 10 décembre 2018 à 16:13
Attention fugace de ne pas mettre en ligne une photo ancienne (2005 au moins, je n’ai pas trouvé plus ancien sur le net)
https://voyages.ideoz.fr/assekrem-ermitage-charles-de-foucauld-hoggar-algerie/
qui ne semble pas correspondre à la réalité du Figaro de 2009.
http://www.lefigaro.fr/medias/2009/06/12/20090612PHOWWW00225.jpg
Et Zonzon « d’embrayer » :
« Cette photo, techniquement parlant, est abominable. On croit voir un tas de pierres. Bonjour la prise de vue !
Quant aux détritus, il y en avait déjà quelques-uns il y a quarante ans, à peine remarqués.
Dans ce cliché on lit la mort de la civilisation et la naissance de la stupidité touristico-marchande !
La fréquentation des hauts lieux de la pensée, de l’Art, du Sacré devrait être réservée aux « capables ». Les autres ont quand même leur TV. Certains actuellement sont vautrés devant toute la journée ! Je ne vise personne particulièrement ! As usual ! »
A quand Zonzon, votre liste de « CAPABLES » publiée au JO de la RF ?
Soyez heureux, l’Inde a suivi et même précédé votre conseil… Taj Mahal
https://culturebox.francetvinfo.fr/patrimoine/taj-mahal-le-prix-d-entree-multiplie-par-cinq-pour-les-visiteurs-indiens-283155
Pour comprendre les réactions des Gilets jaunes, il pourrait être intéressant de se reporter à cette analyse du « think tank » Terra Nova, aligné sur l’idéologie socialiste, qui a tenté de déterminer sur quelle base électorale cette mouvance pouvait s’appuyer pour les élections de 2012 (donc en annonçant en creux quelles catégories de la population pouvaient être délaissées) :
http://tnova.fr/rapports/gauche-quelle-majorite-electorale-pour-2012
@ Franck Boizard | 09 décembre 2018 à 13:33
« Je n »attends rien d’Emmanuel Macron, sauf sa démission. »
Je suis d’accord. Mais il n’en fera rien. Il va raconter ses salades habituelles et les GJ ne vont pas s’arrêter.
Mais si BFM TV n’existait pas, personne ne saurait que Macron va parler ce soir à la télé.
Et puis il me semble que les gens n’en n’ont rien à faire de Macron. Même sa démission ferait « pschitt ».
Comme ils disent sur Sud Radio, ce soir « ça passe ou casse ».
Ce peuple est mon peuple. Ce pays est mon pays. Je n’en ai pas d’autre, pour le meilleur et pour le pire.
Et j’espère que les Gilets jaunes vont vous la mettre profond, à vous, tous les donneurs de leçons égoïstes de ce blog.
Je ne me fais pas d’illusions, le romantisme ce n’est pas mon truc. Je sais bien que les puissants finissent toujours par avoir le dessus.
Mais, en attendant, nom de Dieu, qu’est-ce que c’est bon !
@ Marc GHINSBERG
« « Pourquoi les retraites de la fonction publique sont-elles 60% supérieures au privé avec beaucoup moins de temps travaillé, chut… un grand chut… faut pas en parler. »
Auriez-vous l’amabilité de m’indiquer vos sources ? »
Tout simplement parce que les retraites du public sont calculées sur les 6 derniers mois (avec souvent un petit coup de pouce…) alors que les retraites du privé le sont sur les 25 meilleures années !
Bonjour « l’égalité »…
Si vous l’ignorez, c’est grave et si vous le savez c’est que vous vous moquez du monde.
Conclusion… Avant le débat…
Puisqu’on connaît par avance ce que diront les Mélenchon : C’est nul, à côté de la plaque, Macron démission, ou plus malignement, référendum.
Chez l’Entreprise Le Pen : C’est nul, à côté de la plaque, Macron démission, ou référendum.
Chez LR, moins virulent, sait-on jamais : Macron ne nous a pas entendus. NOUS on proposait les bonnes solutions.
Les Gilets jaunes, ceux de gauche de Mélenchon, démission. Ceux du côté de l’entreprise Le Pen, démission.
Les casseurs et extrémistes : Tous sur les Champs-Elysées, il reste des trucs à casser et à piller.
Bref la pagaille la dérive, l’économie à sac, et in fine la débâcle.
Je vais prendre un billet de la Loterie nationale et si je gagne, je me barre de ce pays foutu.
L’irresponsabilité des Gilets jaunes et leur obstination à vouloir manifester à Paris est coupable. Les dévastations monstrueuses qui en sont le corollaire ne peuvent en aucun cas n’être imputées qu’à des casseurs radicalisés, ils ne sont que la conséquence de leur obstination à vouloir multiplier les manifestations avec des revendications qui exigent tout et son contraire.
Les conséquences de cette sauvagerie sur l’économie sont incalculables parce que ce ne sont pas que les chiffres d’affaires qui sont en chute libre mais l’image catastrophique que ces émeutes ont dans le monde entier et qui vont éloigner la clientèle touristique pour une période indéterminée.
Vous aurez compris que je ne suis pas un Gilet jaune et que j’ose le proclamer haut et fort.
On peut déjà faire le résumé du prochain billet de M.Bilger suite au discours enregistré de Macron (même pas les c***lles de parler en direct, il a dû s’y reprendre à dix fois pour en faire des tonnes sur la veuve et l’orphelin pour paraître crédible… et c’est raté).
Résumé:
Introduction:
Jupiter s’est exprimé. Présentation
Développement:
– il était bien
– il était pas si bien
– il était pas si mal
Conclusion:
– il était bien finalement et le monde est injuste avec lui qui est si gentil et intelligent.
– « j’aurais voulu vous y voir à sa place ! » pour terminer.
Euh et le fond dans tout ça ?
Ben c’est comme d’hab, c’est simple: un président français fait le guignol à la TV et à la fin c’est les Français qui payent.
Accrochez vos ceintures.
Le Rapport interne qui révèle (presque) tout sur l’Assemblée nationale
« Voyage au pays des merveilles
https://fr.irefeurope.org/Publications/Articles/article/Le-Rapport-interne-qui-revele-presque-tout-sur-l-Assemblee-nationale
Après son étude publiée il y a quelques jours, l’IREF avait promis de revenir sur le monde secret de l’administration de l’Assemblée nationale. Or, la meilleure façon d’en parler est la transparence et la publication d’une partie des sources. Si l’Assemblée ne le fait pas, nous le faisons. Car les contribuables ont le droit de savoir.
Voici donc en accès libre le rapport interne que l’IREF s’est procuré […] Derrière la langue de bois inévitable dans ce genre de rapport se cache une impressionnante quantité d’informations sur le train de vie de l’administration de l’Assemblée nationale : salaires, primes, indemnités, forfaits, avantages fiscaux, congés, retraite… Les privilèges sont quand même très impressionnants et confirment les éléments de notre étude.
Ses auteurs précisent toutefois qu’il reste beaucoup de points à éclaircir surtout concernant les rémunérations et les primes. En effet, de nombreuses zones d’ombre persistent et il faudra connaître la vérité dans le respect de l’information correcte et pour pouvoir réformer.
Car une réforme est absolument nécessaire ! Pour l’instant, profitons-en, sans aucune modération. Voici quelques points importants que nous avons relevés en indiquant les pages correspondantes. »
———————————————
@ Robert Marchenoir
Des baisses, franches et symboliques, des traitements et privilèges en nature des politiciens et hauts fonctionnaires. Pour montrer que les sacrifices sont partagés par ceux qui les demandent.
Cent écus pour les uns, il me semble que le compte n’y est pas, et l’IREF apparemment n’est pas un repaire de trotskistes.
Rendez-vous tous à l’estaminet de l’Assemblée, « Zizi coin coin » à discrétion.
Peut mieux faire, mais Macron a compris que quand tu donnes 100 € de plus à un nécessiteux, ces 100 € iront dans la consommation qui on espère ne sera pas des produits d’Extrême-Orient, et que si tu les donnes à celui qui en a déjà beaucoup, cet argent ne circule pas.
Ce n’est donc pas un cadeau de 100 € qui est fait au smicards, mais un net qui deviendra un net après impôt suite à la retenue à la source de l’impôt.
100 € qui circulent ce sont des rentrées de TVA.
Les tatoueurs se frottent déjà les mains.
@ Zonzon | 10 décembre 2018 à 16:13
Loin de moi l’idée ni même la volonté d’avoir été désagréable. J’ai simplement voulu à ma manière, très maladroite j’en conviens, partager de la tristesse, si ce n’est plus.
Pour me faire pardonner j’aurais voulu trouver, bien mieux que les photos réclamées, une image du monastère d’avant. Sans succès. Alors là ou vous m’avez emmené, j’ai choisicelle-là
extraite du lien suivant :
https://surlalignedhorizon.com/assekrem-algerie/
Soyez heureux.
Où l’on s’aperçoit du peu de fiabilité des références politiques de Marc Ghinsberg…
https://people.bfmtv.com/tv/franck-dubosc-face-aux-gilets-jaunes-j-ai-fait-une-erreur-1585527.html
Ne jamais croire aux clowns, Marc.
@ Pierre Blanchard le 10 à 19 h 18
« CAPABLES »
Ya des mots qui font mal.
Hein !
Hein !
Hein !
@ fugace le 11 à 2 h 54
Excusez mon énervement d’hier. Encore une fois je suis touché par votre nouvel envoi !
Souffrez qu’on vous embrasse.
@ Giuseppe | 10 décembre 2018 à 17:18
Vous fréquentez le site de l’IREF, maintenant ? Attention, ce sont des hyper-méga-ultra-libéraux ! Vous allez vous salir ! Cela étant, vous n’avez pas cité le lien le plus intéressant. Ce sont les réformes de l’État qui importent. Ici, par exemple :
https://fr.irefeurope.org/Informations/Nos-propositions
Même si vous mettiez tous les députés et le personnel de l’Assemblée au Smic, la dépense publique ne bougerait pas d’un poil. Si vous voulez davantage d’études et de propositions chiffrées dans une perspective libérale, voyez, entre autres, l’IFRAP :
http://www.ifrap.org/publications#societe-civile
http://www.ifrap.org
______
Exilé | 10 décembre 2018 à 16:56
« Avez-vous au moins lu plusieurs paragraphes de ce traité…? »
Soyez gentil, Exilé, réservez vos effets de manche aux immigrationnistes…
Quand je parle d’un document, c’est en général que je l’ai lu. Si vous n’avez pas compris cela depuis le temps que vous avez l’occasion de parcourir mes commentaires, je ne peux rien pour vous.
Donc le pacte de Marrakech, je suis contre. Okay ? Je l’ai dit, je le répète, comment faut-il que je vous l’articule ? Si je vous dis que je suis CONTRE, vous serez davantage convaincu ? Faut-il que je demande à Pascale Bilger si elle peut bidouiller la taille des caractères de son blog pour vous mettre le CONTRE en lettres ÉNORMES ? Si je vous signe un papier avec mon sang, ça ira ? Ne me dites pas que vous voulez un acte notarié ?
Alors maintenant vous voulez qu’on fasse quoi ? On est foutus, c’est ça ? Eh bien si on est foutus, pourquoi est-ce que vous nous cassez la tête avec ça ? Autant que chacun vaque à ses occupations, prenne du bon temps autant qu’il le pourra, boive pour oublier s’il le faut, mais arrêtez de hurler, puisque ça ne sert à rien !
Êtes-vous capable de faire cinq minutes la différence entre la nécessaire mobilisation de l’opinion publique sur une cause critique — la propagande, pour parler clair — et la réflexion avec un peu de distance sur l’avenir, face à un échec qui est de toute façon derrière nous ? Et qui n’est que tactique ?
Est-ce qu’on a le droit, chez les réacs, de discuter un peu à froid en se basant sur le réel, ou bien est-ce qu’on est tous obligés de hurler à l’unisson comme des gauchistes décérébrés ?
Mamou ment, dans la tribune que vous citez, en disant que l’article machin fait obligation à truc de. C’est faux. C’est beaucoup plus subtil que ça. Tout ce pataphar n’est qu’une déclaration d’intention entre gentlemen, un moyen de faire pression, précisément parce que si c’était un texte formel, cohérent et contraignant, ça ne serait jamais passé : « Le présent Pacte mondial établit un cadre de coopération juridiquement non contraignant. »
Mais vous, avez-vous vraiment lu ce document ? Et l’avez-vous compris ? N’avez-vous pas remarqué qu’il contient aussi des passages anti-immigrationnistes, qui contredisent tout le reste ? Et qui peuvent être utilisés dans ce but, pour peu que la volonté politique existe ? Ce qui prouve bien que l’ONU n’a pas, aujourd’hui, le poids suffisant pour imposer votre vision apocalyptique.
« Souveraineté nationale : le Pacte mondial réaffirme le droit souverain des États de définir leurs politiques migratoires nationales et leur droit de gérer les migrations relevant de leur compétence, dans le respect du droit international. »
Ce seul passage permet de démolir tout le reste. Voyez, nous, on trouve que la politique migratoire de la Frônce, elle ne doit pas prévoir le regroupement familial. Alors notre souveraineté nationale à nous, elle dit que votre regroupement familial, vous pouvez vous l’enfiler en collier et vous le mettre en sautoir. D’accord ?
D’ailleurs, depuis quand un accord ne peut-il pas être dénoncé ? Donald Trump, il n’a pas déchiré l’accord avec l’Iran, qui était autrement plus contraignant ? Il n’a pas tapissé sa poubelle avec l’accord de Paris sur le climat ? Alors ?
L’ONU, il va nous faire quoi, si on lui dit d’aller se faire voir ? Il va nous envoyer une bombe atomique ?
Ce n’est pas parce que Macron fait des sottises aujourd’hui avec ça, qu’on est condamnés à vivre avec éternellement.
Alors oui, ça va être difficile. L’Occident n’a plus la position mondiale incontestée qu’il a pu avoir. La France a bousillé ses atouts en se gavant de dépense publique pendant quarante ans.
Donc oui, il va falloir remonter la pente. Vous avez vu dans quel bouquin que la politique internationale, ou la vie en général, étaient un tapis de roses ?
Il est bien triste en effet ce blog depuis que votre « désiré »
y fait régulièrement le ménage @ Mary Preud’homme !
Cette facilité à traiter les unes et les autres est devenue
votre marque de fabrique même @ Achille s’y est mis.
Dans quel type de désespoir vivez-vous ?! Pour ne trouver
que défauts et déconsidérations à certaines, certains ?
Restez donc entre vous !
@ Calamity Jane | 11 décembre 2018 à 08:53
« Cette facilité à traiter les unes et les autres est devenue
votre marque de fabrique même @ Achille s’y est mis. »
Quoi Achille. Qu’est-ce qu’il a encore fait Achille ?
Je vous ferai remarquer, chère Calimity Jane, ceci avec toutes les précautions dues à votre susceptibilité à fleur de peau, que je ne « traite » que ceux qui me traitent, en prenant soin d’utiliser les termes adaptés au degré d’agressivité qui est utilisé à mon égard.
D’une façon générale je préfère l’ironie mordante, la vacherie moqueuse mais correcte, le tacle perfide mais avec une petite pointe de correction.
Les effets de mon éducation sans doute.
@ Robert Marchenoir | 11 décembre 2018 à 08:25
Bob – je me permets -, j’avais bien précisé que ce n’était pas un repaire de trotskistes, pour des ultra-libéraux ils envoyaient du lourd contre ces goinfrés de la République, la serpe au bout du stylo.
Par contre c’est une goutte d’eau infinitésimale sur le PIB, je suis bien d’accord avec vous, je suis prêt – en même temps comme dirait l’autre – à accepter cependant un virement sur mes comptes de la moitié de infinitésimale.
Bob, je m’en vais visiter vos liens après mon noisette du matin, sous le ciel gris acier clair, brillant de soleil.
@ Robert Marchenoir
« « Souveraineté nationale : le Pacte mondial réaffirme le droit souverain des États de définir leurs politiques migratoires nationales et leur droit de gérer les migrations relevant de leur compétence, dans le respect du droit international. » »
Mais oui, j’ai bien pris note de ces belles déclarations de principe éthérées, mais qui malheureusement ne font pas l’objet d’un engagement formel concernant les droits des populations d’accueil forcé face aux immigrants qui pourraient parfois être tentés de mal se conduire (mais si, mais si, cela peut arriver, du moins d’après une expérience de plus de quarante ans, même si c’est rarissime, n’est-ce pas ?).
En résumé, les immigrants voient leurs « droits » les plus aberrants affirmés, alors que leurs hôtes forcés n’auront que le droit de se taire, y compris à travers ce qui reste de la liberté de la presse, qui sera encore plus muselée.
Droits de l’homme contre droits de l’homme, avec un homme supérieur en droits à l’autre.
Le but est bel et bien d’endormir les peuples et les bercer d’illusions alors que les immigrationnistes professionnels, eux, ne manqueront aucune occasion de saisir le moindre principe « non contraignant » (qualifié de « soft law » en droit international) pour en exiger l’application immédiate auprès d’une Cour complaisante.
Et rappelons que dans notre pays vivant en principe sous un « état de droit », 90% des individus déclarés expulsables après examen par diverses juridictions ne sont en pratique toujours pas expulsés…
Si la théorie est bleu pastel, la pratique est noire d’encre et peut-être un jour sera-t-elle rouge sang.
Mais je sais très bien qu’hélas la vie n’est pas un long fleuve tranquille, que les hommes politiques y compris les nôtres mentent comme des arracheurs de dents et que l’Histoire est tragique.
@ Mary Preud’homme | 10 décembre 2018 à 18:22
Très chère fidèle commentatrice,
Pourquoi tant de préjugés pour ne pas l’appeler par son nom ? Mais peut-être vous agace-t-elle ? Ce que je peux admettre facilement. Moi je la trouve bonne vivante et ça me suffit pour l’apprécier. Pour le reste chacun ses préférences.
La donzelle Karine Le Marchand vue sous un autre angle.
Si vous avez du temps et la patience de passer les pubs et aller jusqu’au bout des 53 minutes, qui sait découvrirez-vous mieux la vraie personnalité de cette femme adorable, et des autres intervenantes, dont Esther Perel.
https://www.france.tv/france-5/c-a-vous/c-a-vous-saison-10/813043-c-a-vous.html
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@ Pierre Blanchard | 10 décembre 2018 à 19:18
Merci d’avoir fait cette mise au point.
Néanmoins, de quand date la photo publiée par Le Figaro en 2009 ?
Dans voyages.ideoz.fr, le papier d’Argoul en juillet 2014 insère la photo montrant les ruines.
J’ose espérer que la photo que vous proposez montre la réalité actuelle. Auquel cas, j’aurai moins de tristesse.
@ fugace (11 décembre 14:20)
Contrairement à vous (apparemment !) je regarde fort peu la télé et encore moins, sinon jamais, les émissions de téléréalité.
C’est pourquoi j’ignore la plupart du temps le nom des animateurs (matrices !!) des différentes séries du genre.
A en juger par votre interpellation quelque peu agressive, nonobstant un sournois « chère et fidèle », c’est peut-être bien vous qui avez des préjugés à mon égard, en me prêtant des intentions malveillantes qui n’étaient nullement les miennes ?
@ fugace
Votre propos vous honore, mais comment vous répondre, sauf par d’autres questionnements !
Néanmoins, de quand date la photo publiée par Le Figaro en 2009 ?
Une seule certitude, elle ne peut être postérieure…
Dans voyages.ideoz.fr, le papier d’Argoul en juillet 2014 insère la photo montrant les ruines.
Quel crédit apporter à l’iconographie de ce document, je ne sais ?
L’ermitage de Charles de Foucauld sur Assekrem (Hoggar, Algérie) Par Argoul on Juil 1, 2014
Qui intègre une photo bien plus « ancienne » semble-t-il que je n’ai pas pu dater sur le net avant 2005 via le site (1)
https://www.tineye.com/
Mais à la lecture de cet article, il est loisible de s’apercevoir que l’auteur ne porte pas vraiment les populations locales en haute estime et qu’il a – éventuellement – retenu de l’illustrer, à l’appui de son propos, de la moins bonne manière qui soit en travestissant la réalité de 2014…
Mais n’étant certainement pas « CAPABLE » selon les termes de Zonzon,
Zonzon | 11 décembre 2018 à 07:53
je n’ai pas eu le loisir de visiter ce site pour vous en donner une approche et un ressenti réel.
Mais ce dernier vous en confirmera certainement le réel état actuel ?
😉
(1) Vous pouvez vérifier quelque photo que ce soit sur le net via ce site qui n’est pas parfait, mais d’une certaine aide pour les « sourcer ».
Cher Aliocha,
Je te sens chagrin. Ton Zonzon dérape parfois. Il est loin d’être cette figure de lumière que tu imagines le soir sous la lampe. C’est un homme plein de faiblesses. Il sait depuis toujours qu’en famille comme avec les amis il ne faut jamais aborder ces deux sujets phares : la politique et la religion. Et voici qu’il y est entraîné et dans des voies qui, semble-t-il, divergent des tiennes.
Est-il bien nécessaire de t’avouer que cela me navre ?
Me tromperai-je si je te dis que tu es un tenant de cette exécrable « troisième voie » supportée par un Jacques Delors, porte-serviettes de Mitran 2, qui mit en place cette formidable armée bruxelloise, forte de 50 000 parasites, laquelle transforme l’Europe en asile de nuit pour tout ce que les navires de la Méditerranée débarquent chaque jour sur nos rivages méridionaux ?
Avec la bénédiction de Francesco di Lampedusa, actuel titulaire romain, lequel à voir la tournure que prennent les événements pourrait bien être le dernier de la série. Et celui qui te dit cela est un catho de stricte obédience, comme l’a rappelé notre cher professeur Charoulet lequel a oublié d’ajouter que j’étais aussi un hétérosexuel du même tonneau !
Et un adorateur du rhénan Robert Schuman qui nous concocta cette Europa allemande à la botte de Mheer Kell !
Dois-je ajouter alors, pour te convaincre, qu’un des hommes forts de ce parti, Michel Rocard, déclara un jour en tordant la bouche et cognant sur sa belle âme qui en fut meurtrie : « On ne peut pas accueillir toute la misère du monde ». Whouah !
Ô cher Aliocha, puisque tu as l’air d’apprécier les apophtegmes que je balance quelquefois ici, je te rappelle et te prie de bien vouloir te pencher méditativement sur celui-ci : Dieu n’aime pas la bêtise.
Moi aussi, je t’aime !
https://www.atlantico.fr/decryptage/3561820/emmanuel-todd–l-etat-ne-peut-pas-etre-incarne-par-un-enfant–or-emmanuel-macron-est-desormais-percu-comme-un-gamin-par-les-francais-emmanuel-todd
Saine lecture afin de ne pas mourir idiot.
RT News, mon quotidien habituel le dit très justement.
https://francais.rt.com/france/57184-il-ne-sort-plus-sans-maquiller-tellement-marque-macron-ebranle-gilets-jaunes
C’est vrai, sur son visage jamais une trace de sueur, ou brillance d’embarras ou de honte, un visage immaculé, un peu amaigri, un porphyre immaculé.
La honte reliftée, miracle de la communication..
Il ne sue de nulle part. Un miracle vous dis-je.
Même au Mali avec nos troupes, il est porphyre… croyez-vous qu’il y sue ? Que nenni, des ventilateurs font le job.
11 milliards sur la table, alors que nos bonobos syndicaux en 25 ans n’ont jamais pu, avec leur défilés/merguez du 1er Mai, obtenir quoi que ce soit, on s’esclaffe.
Miracle Sephora.