Emmanuel Macron, un président de ruptures…

Plus j’observe comme citoyen curieux, passionné, parfois déçu, approbateur aussi, le comportement politique et présidentiel d’Emmanuel Macron, plus je suis frappé par la brutalité des ruptures qu’il opère comme s’il ne connaissait pas la douceur et la fluidité des glissements.

Comme s’il ne concevait dans ses attitudes et sa pratique que l’alternance vigoureuse entre ce qu’il avait cultivé et ce qu’il désirait dorénavant répudier.

Ce n’est pas qu’une question de communication. Il y a, il est vrai, cette volonté forcenée du « en même temps » qui brouille les messages. L’action ne le permet pas qui contraint à choisir un seul cap et à s’y tenir, sinon elle devient illisible, à force de complexité elle perd tout sens.

Même sur le fond de sa politique, il me semble que notre président ne déteste pas les embardées qui ont, pour certaines, la particularité d’être simultanées. Je suis persuadé qu’il n’a jamais cherché à intervenir dans le cours quotidien du judiciaire sensible et qu’il n’a jamais ordonné à la garde des Sceaux – au demeurant excellente quoique contestable au Grand Jury du 28 octobre – d’enjoindre quoi que ce soit à des magistrats dans des dossiers singuliers. En même temps, il a innové, en donnant un mauvais exemple, pour la nomination du procureur de la République à Paris. D’un côté donc le respect de l’indépendance, de l’autre le souci de disposer d’un magistrat de confiance.

Ce qui m’importe surtout est de relever, au-delà de telle ou telle décision qui manifeste souvent que le président n’étant pas tout d’une pièce a des options qui ne le sont pas non plus, les métamorphoses brutales qu’il effectue, conseillé ou non. Je suis certain en tout cas qu’aucun communicant compétent ne validerait le caractère ostentatoire de ces changements. Comme si les Français étaient des imbéciles et qu’il convenait de leur enseigner sur le tableau noir du pouvoir, que Le Macron d’hier n’est plus celui d’aujourd’hui ni ne sera celui de demain. La seule différence avec Nicolas Sarkozy est que le président actuel n’éprouve pas le besoin de nous dire à tout instant : « j’ai changé », mais se contente de le démontrer, trop maladroitement pour convaincre.

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Emmanuel Macron est en effet un président de ruptures. Mais généralement pas là où on les attendait. Le nouveau monde à peine esquissé dans la campagne de 2017 a été englouti dans et par le réel.

On a rejoint si vite l’ancien monde, celui de toujours en matière politique et pour l’exercice du pouvoir. Première volte.

On nous a présenté durant des mois le chef de l’Etat comme une sorte de phénomène dormant très peu et actif à toutes heures, des collaborateurs et des ministres recevant par exemple ses SMS en pleine nuit. Même si lui-même ne participait pas à la création de cette légende, il est clair qu’il ne devait pas en être mécontent tant elle rejoignait l’idée qu’il cherchait à diffuser. Même sur ce plan, on avait changé de rythme.

Puis deuxième volte. « Un coup de fatigue », parfaitement explicable mais qui épouvantablement géré par sa communication, le fait sortir d’une banalité que les Français auraient comprise pour le constituer comme un bouleversement inédit dans l’Histoire de la Ve République.

Les rencontres avec des Français parfois mécontents, grossiers ou plaintifs avec un Président affectionnant le parler vrai, voire brutal tant l’expression même d’une certaine vérité politique ou sociale est perçue comme choquante. Il est clair que dans ces circonstances, confusément, on attend de l’apitoiement, de la démagogie. Surtout pas des propos d’autorité volontariste.

Aussi discutées qu’ont été ses interventions, elles révélaient cependant de la fermeté, de la sincérité et une affirmation de soi qui ne dégradait pas l’allure présidentielle. Mais dernière volte. Aux Antilles il s’abandonne à des postures controversées, notamment une où il est encadré par deux malfrats torse nu dont l’un fait un doigt d’honneur. Il est certain qu’Alexandre Benalla lui aurait évité cela !

On a fait un grand saut : de la dignité présidentielle à des abandons un tantinet vulgaires qui ont choqué. Qu’il ait été manipulé ou non, au fond peu importe : il me semble qu’il a de l’appétence pour ce type de scènes qui paradoxalement détruisent une image qu’en même temps il a voulue et souvent a su magnifier. La majesté dévoyée en prosaïsme.

L’indécente Fête de la musique à l’Elysée relève de cette même contradiction. Elle ternit et ridiculise la République et sa pompe nécessaire.

Emmanuel Macron ne semble jamais capable de s’arrêter juste avant que l’autorité se mue en arrogance ou soit perçue pour de la morgue. Et il se laisse aller bien au-delà de ce que l’empathie républicaine pourrait permettre.

Trop fort pour le haut, trop décontracté pour le bas.

Ces embardées, sans l’ombre d’une préparation, qui font apparaître un président indifférent à la cohérence et à la pédagogie – les citoyens n’auraient-ils pas apprécié, la lucidité recouvrée, une évolution plus tranquille, moins caricaturale et radicale dans ses contrastes ? – n’auraient pas mérité un examen si en réalité elles ne pesaient pas lourd dans le discrédit actuel du président. L’extrême intelligence de ce dernier ne paraît pas, à l’évidence, toujours gouverner une personnalité, elle-même écartelée entre nostalgie royale et impérialisme subjectif. Il tourne les pages trop vite. On n’a plus le temps de le lire.

Il déçoit parce que beaucoup ont trop cru au nouveau monde.

Il étonne et suscite le malaise parce que beaucoup ont trop cru au mythe du « surhomme ».

Il scandalise parce que beaucoup ont trop cru au retour définitif de l’allure présidentielle.

Parce qu’on espérait énormément du président de la République, Emmanuel Macron, avec sa finitude, laisse au mieux le citoyen perplexe, au pire le radicalise contre lui.

Ce président qui rêve de consensus n’est qu’un homme de ruptures…

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Voir les Commentaires (109)
  1. calamity jane

    C’est un gamin qui aurait pensé que des cours de théâtre peuvent donner l’épaisseur qui nous fait défaut…
    En revoyant certaines vidéos de sa campagne, j’ai constaté qu’il parlait de « projet ». Et le constat est amer car projet ne contient pas « une certaine idée de la France » par exemple.
    Du reste lui et ses sbires disent « celles et ceux » donc faisant
    ou non partie du projet.
    La comparaison avec sarkoTchev ne tient pas.

  2. « Il étonne et suscite le malaise parce que beaucoup ont trop cru au mythe du « surhomme ». »
    On peut toujours essayer d’être surhumain, mais il ne faut pas le dire ni si possible le montrer… Lui fait le contraire, pire, en se comparant à Jupiter lui-même, retour de balancier, il ne se domine même pas comme un gouvernant ordinaire.
    Churchill faisait des siestes, c’était sage. L’humour anglais est aussi une bonne chose, quoique pas pour tout le monde, comme disait je ne sais qui « qui court après l’esprit attrape la sottise ».
    Plus ce qu’on vise est lointain et élevé, plus il faut faire de pauses. Il n’est pas interdit de respirer et de regarder les nuages jouer sur les crêtes. Arrêter et se reconcentrer comme au tennis, peut-on aussi dire.
    Ou toute autre image.
    Nietzsche, on ne peut plus pour le surhomme, n’approuvait pas les galopeurs de montagne !
    A méditer.
    L’eau qui serpente dans les bois ou les prés détrempés est, selon les cas, la plus belle des musiques ou le plus bel ornement du silence.
    A mon goût… L’action politique est pareille, on ne doit pas communiquer comme si on jouait du Métal et il faut savoir se taire. Etre constant dans la démarche en s’adaptant comme l’eau au terrain.
    Notre « surhomme » n’est qu’un cabotin, il se joue Jupiter et prend un autre rôle face à un public qu’il méprise mais dont il ne sait se passer.
    Comme tant d’artistes avec le public, et surtout la critique, voir son mépris des médias.
    Je ne comprends pas qu’il ait eu besoin de jouer le surhomme devant tout le monde quand il a sa femme-coach-mentor, qui l’a fait pour se parfaire, secrètement.
    Elle l’a aidé à devenir Président, elle le soutient encore pour être un grand Président… même si à mon avis, c’est trop tard.
    Ce navigateur n’est pas digne de son étoile.

  3. Bonjour,
    « Plus j’observe comme citoyen curieux, passionné, parfois déçu, approbateur aussi, le comportement politique et présidentiel d’Emmanuel Macron, plus je suis frappé par la brutalité des ruptures qu’il opère comme s’il ne connaissait pas la douceur et la fluidité des glissements. »
    Il est vrai qu’Emmanuel Macron déconcerte. Il associe une pensée complexe avec un comportement totalement décomplexé ce qui rend difficilement lisible son action.
    EM est brutal, c’est vrai. Mais la brutalité a aussi ses vertus quand il s’agit de traiter un mal profond dans un pays qui a pris de mauvaises habitudes. Quand un député se considère intouchable, que sa personne est sacrée au motif qu’il est un élu, nous sommes en droit de nous dire qu’il y a quelque chose qui ne tourne pas rond dans notre démocratie.
    Parfois il faut y aller au burin pour faire entrer dans le crâne certains principes de base oubliés par trop de citoyens qui ont tendance à en vouloir toujours plus, au détriment de l’intérêt national.
    EM a ses défauts, mais il a aussi ses qualités. Toutes proportions gardées et dans un contexte différent, il y a un peu de Churchill dans ses manières. Peut-être que sa spontanéité peut être assimilée à un manque de maturité politique et le porte à commettre quelques impairs. Mais il ne faudrait pas que la forme cache le fond de l’action en cours. A commencer par les réformes en profondeur qui s’efforcent de corriger un certain nombre d’anomalies qui se sont accumulées au cours des années par pur laxisme et clientélisme des présidents alors au pouvoir, conduisant le pays dans la situation pas très glorieuse actuelle.
    Gerhard Schröder a accompli ces réformes en Allemagne, cela lui a coûté sa réélection, mais cela a permis à l’Allemagne de repartir sur le plan économique. La France doit suivre ce chemin, même s’il est semé d’embûches. Dans les situations difficiles, le résultat prime sur la manière tout simplement parce qu’on n’a pas le choix.
    Le président, malgré les attaques souvent perfides de ses adversaires et sa cote de popularité qui a fondu comme neige au soleil, a encore dit dernièrement qu’il maintiendrait le cap. Alors attendons mai 2022, lorsqu’il arrivera au terme de son mandat. Et là seulement on pourra compter les points. Les siens mais aussi ceux de ses adversaires qui ont déjà bien du mal à s’entendre entre eux, y compris au sein du même parti.
    En attendant souhaitons-lui un peu de repos bien mérité.
    Il a voulu voir Honfleur et il a vu Honfleur. Quel mal y a-t-il à cela ? Ses prédécesseurs prenaient bien eux aussi quelques jours de repos et on n’en faisait pas toute une histoire.

  4. Marc GHINSBERG

    Je crois cher Philippe que vous accordez trop d’importance aux facteurs psychologiques et aux comportements. Sans dire qu’ils ne comptent pour rien, l’essentiel me paraît ailleurs. Si Emmanuel Macron connaît un désamour auprès des Français, c’est, me semble-t-il, parce qu’à droite on lui reproche un manque de fermeté sur l’immigration et la sécurité, les déclarations de son ancien ministre de l’Intérieur ne vont pas arranger les choses, et qu’à gauche on lui reproche d’être le Président des riches voire des très riches.
    Les questions de fond finissent toujours par remonter à la surface.

  5. Vous omettez de remarquer qu’il incarne exactement ce que certains le soupçonnaient d’être ou de devenir.
    Tout le monde n’est pas surpris ni déçu de ce qui arrive.

  6. …Emmanuel Macron, avec sa finitude, laisse au mieux le citoyen perplexe, au pire le radicalise contre lui.
    Ce monsieur, au lieu de se limiter à symboliser la figure certes un peu surannée de Père de la Nation ne faisant pas de différence entre ses sujets-citoyens,ce qui pourrait justifier que d’aucuns puissent employer l’expression notre Président, se comporte de plus en plus en diviseur voire en semeur de zizanie, par exemple quand il oppose ce qu’il appelle de façon ambiguë et imprécise les nationalistes aux progressistes (idem), faisant penser à ces films de série B que la nuance n’étouffe pas quand ils ramènent la vie des sociétés à une opposition manichéenne et conventionnelle entre des gentils et des méchants.
    Que cherche-t-il à prouver au juste, voire à déclencher ?
    Et surtout, de quoi se mêle-t-il ?

  7. Patrice Charoulet

    « Le sauvetage est la perfection de l’action. » (Alain)
    Je serai franc. Je ne suis pas du tout écologiste. Les écologistes fanatiques m’exaspèrent. Je n’ai pas d’animaux domestiques, ni chien, ni chat, ni canari, ni poisson rouge. Habitant dans une station balnéaire, j’ai l’impression qu’il y a beaucoup trop de mouettes ou de goélands (je ne sais toujours pas les différencier, malgré toutes les explications que plusieurs ont voulu me donner). Ces oiseaux-là laissent leur guano sur les voitures des habitants et des touristes, et parfois sur les cheveux des gens. Une de leurs activités principales est de percer à coups de bec les sacs qui se trouvent dans les poubelles ouvertes, pour essayer de manger tout ce qu’ils peuvent.
    Or, ce matin, levant un coin de rideau dans ma cuisine pour voir s’il avait plu, j’assiste à ceci.
    Je crois d’abord voir un combat de mouettes (ou goélands). Mais non : c’est une mouette qui semble se battre avec elle-même. Je comprends qu’elle essaie de se dépêtrer d’un fil plastique avec je ne sais quoi autour.
    Un voisin, dont j’ignore le nom, arrive. Il est réglé comme une horloge. Il met dix minutes exactement chaque matin pour aller à la gare : il travaille à 60 km d’ici.
    Or, il voit l’oiseau, s’arrête sur la chaussée, tente de libérer la mouette de ce fil. C’était très compliqué. Il a eu un mal fou. Pour immobiliser l’oiseau qui se débattait (et qui a un bon bec !), il a mis sa veste sur une partie du volatile et sur le sol mouillé. Il a mis exactement huit minutes pour réussir l’opération. Je pensais qu’il n’y arriverait jamais et qu’il allait rater son train.
    ll a raté son train, on va sûrement lui reprocher son retard et sa veste est bonne pour le pressing.
    Pas de passants, personne ne l’a remercié. J’ai été le seul témoin (invisible) de ce sauvetage d’un oiseau… que je n’aime pas et dont je pensais le plus grand mal jusqu’ici.

  8. Ah, la photo du jour !
    Un Macron omniprésent, hyperactif, en méditation bouddhiste, plongé en plein nirvana, un nirvana tout relatif puisque qu’on devine qu' »en même temps », l’oreillette est active, la voilà la rupture, la seule, la vraie rupture dont parle le billet !
    Méditatif planant et en même temps connecté au réel.
    Réussir en une seule photo une telle synthèse du parfait mensonge macronien, c’est très fort !
    En vérité je vous le dis :
    Il y a plus de choses dans la photo, blogueurs, qu’il n’en est rêvé dans le billet. (*)
    (*) Directement inspiré de Hamlet :
    « Il y a plus de choses sur la terre et dans le ciel, Horatio, qu’il n’en est rêvé dans votre philosophie. »

  9. J’attends toujours et encore la rupture avec l’ancien monde dégoulinant de compromissions, de favoritisme et d’injustices. M. Macron continue de faire du vent avec ses promesses, ses voyages et ses coups d’éclat.
    Mais aucune rupture digne de ce nom n’intervient.

  10. Les institutions ne seraient-elles finalement pas alibi à notre propre construction personnelle, et l’illusion d’un homme providentiel, moyen de soi-même s’exonérer de l’effort d’évolution que chacun doit s’imposer pour espérer l’établissement démocratique de la souveraineté populaire, où chaque individu se gouvernerait ?
    L’exercice présidentiel actuel fait l’apprentissage de cette réalité, et la communication pourra progresser au service de la vision éminente du fort jeune homme qui pourrait être tenté de se voir comme incarnation de la providence, alors qu’il n’est que le fruit du hasard des manquements de ses prédécesseurs qui, eux, voulaient rentabiliser les clivages et, ce faisant, n’ont réussi qu’à les renforcer, alors que lui, dans sa conscience aiguë d’une absolue nécessité d’apaisement, n’a encore comme véhicule que le vieil appareil partisan qui ne sait que s’opposer pour se faire élire, que détruire pour proposer.
    Alexandre Adler le soulignait ce matin, il est un peuple européen capable d’entendre et de répondre sans céder aux fantasmes des bas instincts, et la résistance aux nullités style Philippot de la dernière présidentielle française en est l’éminent exemple, c’est à ceux-là que les leaders lucides doivent s’adresser, l’Europe alors pourra montrer l’exemple, qu’il est un chemin viable et un discours culturellement fondé, qu’il est possible aux peuples de ne pas fatalement retourner aux errances de la steppe barbare, mais de répondre à l’invitation que nous indique une évolution possible, une route carrossable pour les individus éduqués et déterminés à ne plus faire meute, mais peuple.
    De cette capacité à inviter chacun à cet effort dépendra la réussite, non pas du leader pour la victoire du leader, lit de sa défaite, du seul système apte à conduire l’humanité vers l’édification de chacune des cellules de son corps, cellule de chaque individu librement déterminé à incarner, dans sa volonté d’apprentissage personnel, ce système qu’on appelle démocratie.

  11. Philippe Bilger, vous évoquez une « rupture  » là où je ne vois que continuité.
    En fait vous ne parlez que des postures et du style pas du fond, pas des politiques à mettre en oeuvre ou à infléchir pour que notre pays se porte mieux
    Au plan économique, assiste-t-on à des inflexions positives alors que l’indemnisation du chômage reste à des niveaux de générosité inconnus ailleurs, alors que la fiscalité confiscatoire ralentit ou empêche le développement d’initiatives privées ?
    Au plan sociétal Macron s’inscrit dans les pas de son prédécesseur avec, entre autres, la mise en place d’un arsenal ridicule pour éponger les pleurnicheries de Schiappa.
    Sur la délinquance et l’immigration, personne ne voit venir les réformes courageuses de nature à stopper l’ensauvagement de notre société et les revendications mahométanes.
    Au plan international on ferme sa grande bouche dès lors que l’Arabie saoudite et le Qatar qui achètent la France par appartements, sont en cause, mais on l’ouvre pour stigmatiser nos voisins, nos amis européens avec lesquels nous constituons un club qu’il faudrait au contraire renforcer!
    Bref pas de rupture, mais des simagrées.

  12. « Il déçoit parce que beaucoup ont trop cru au nouveau monde.
    Il étonne et suscite le malaise parce que beaucoup ont trop cru au mythe du « surhomme ».
    Il scandalise parce que beaucoup ont trop cru au retour définitif de l’allure présidentielle.
    Parce qu’on espérait énormément du président de la République »
    Parlez pour vous… Moi je ne suis pas déçue, et je ne crois pas non plus au mythe du surhomme et surtout pas d’un garçon n’ayant pu s’épanouir librement durant son adolescence.
    Rimbaud disait « on n’est pas sérieux, quand on a 17 ans », sa prof de français aurait dû le lui expliquer. Or à lui on a demandé, en plus d’être sérieux, d’être celui portant la cause d’un divorce d’une famille avec trois enfants.
    Depuis ce jour qu’a-t-il fait à part aller à l’école ?
    Sera-t-il confronté au peuple AVANT son élection ? Non, nada, il refusera par deux fois de se présenter à des élections municipales. Il n’a connu du peuple que celui qu’il fréquentait dans les écoles privées catholiques, ou à Henri IV, à Sciences Po ou à l’ENA de Strasbourg, ou avec les fréquentations de ses patrons notamment de Rothschild et Cie.
    Ensuite, pistonné par le trio Attali, Jouyet et Minc il entre à l’Elysée. Hollande en fera son ministre de l’Economie, de l’Industrie et du Numérique, ce qui ne le gênera aucunement pour le cocufier plus tard (politiquement s’entend ;))
    Il fabriquera un mouvement portant ses initiales (!) composé d’acteurs de la vie civile CSP Plus.
    Maintenant il fait des séances de rattrapage en serrage des mains, et en effleurant le front des enfants, mais c’est trop tard, c’était AVANT d’être élu qu’il fallait aller dans les usines serrer les mains, puis traverser les rues pour aller sur les chantiers, et chausser des bottes pour aller dans les fermes, maintenant personne ne croit plus à ces simagrées organisées par ses toutous de la com’ .
    « Beaucoup ont trop cru au retour définitif de l’allure présidentielle »
    Eueueuh qu’il reste modeste notre prince, il y a eu tout de même 70% (environ) de votants (!) qui n’ont pas cru à cette « allure » au premier tour de son élection !
    Elu grâce à un plafond de verre 😉 il n’y avait pas de quoi pavoiser et nous faire la marche de l’empereur vers le Louvre…
    Macron n’est qu’une marionnette aux mains d’Attali et de ses comparses, d’où la raison de sa dégringolade dans les sondages.

  13. « Il déçoit parce que beaucoup ont trop cru au nouveau monde. »
    J’ai changé les fenêtres, les taxes ont augmenté.
    J’ai changé la voiture, les taxes ont augmenté.
    J’ai renforcé l’isolation, les taxes ont augmenté.
    J’ai reçu ma feuille de paye, mon pouvoir d’achat a augmenté +1%.
    J’ai allumé le chauffage, le prix s’est envolé +25%.
    J’ai économisé l’électricité, le prix s’est envolé +13%.
    J’ai fait le plein du réservoir, le prix s’est envolé +23%.
    J’ai reçu la taxe d’habitation +11%.
    On me dit change encore ta voiture pour une électrique, tu va faire des économies… Oui mais avec quoi.
    Il ne nous reste plus rien, même plus l’espoir.
    Bon, en même temps comme dit l’autre on n’est pas mort, plaie d’argent…
    https://youtu.be/T_uvgm2_hRk,

  14. Ce serait intéressant de demander à chacun de finir à sa façon l’expression « Macron le président de… ». On obtiendrait une mosaïque de mots qui le définiraient sans doute assez bien. Moi je dirais « Macron le président du verbe » (sans mettre de majuscule au mot verbe).
    Je vois bien en quoi il peut être qualifié de Président des Ruptures. Ces ruptures correspondent sans doute à des contradictions de caractère, qui le mettent un peu dans le tout ou rien, et l’obligent à faire coexister des contraires à coups de « en même temps ». Mais elles se traduisent politiquement par des annonces plutôt que par des réalités. Au vu des résultats, Macron ne change pas grand-chose au profil de la France, ni à l’extérieur, ni à l’intérieur. La France suit sa pente, et Macron aussi puisqu’il se dit décidé à poursuivre sur sa lancée. Je me demande quand même si le ressort n’est pas un peu cassé, il n’a plus l’air de beaucoup y croire.
    Pour quelqu’un d’intelligent, je trouve qu’il présente souvent les choses de façon binaire, sans nuances, en opposant des concepts qui d’ailleurs n’appartiennent pas à la même catégorie. « Nationalisme » et « progressisme » ne sont pas antinomiques, par exemple. Cela dit, il déroute plus qu’il ne se fait comprendre, mais je suis persuadée que cela fait partie de sa stratégie.
    La curiosité bienveillante à son égard s’émousse dès lors qu’on le soupçonne d’être creux ou manipulateur ou les deux à la fois. Il vaut sans doute mieux que cela, mais il a vraiment abusé de la com’, et de façon trop désordonnée.

  15. Claude Luçon

    Emmanuel Macron est exactement le genre de président dont je ne voulais pas, sauf son âge car il fallait virer les vieux politicards.
    Comme Fillon, je pensais, et pense toujours, qu’il faut casser la baraque.
    Quelque chose me pousse à croire que Macron est en train de nous faire du Fillon mais pas sous forme de coups de pied au derrière comme nous le promettait Fillon, sous forme de suppositoires.
    En outre il est peut-être en train de nous faire le coup du « Good Cop ! Bad Cop ! » Macron dans le rôle du méchant, Philippe dans celui du gentil. Le premier fournissant les suppositoires, le second les introduisant avec douceur. Faisant, en somme, à deux, ce que Charles de Gaulle faisait tout seul.
    « Ce président qui rêve de consensus n’est qu’un homme de ruptures… »
    Oui mais n’est ce pas là son cap, son objectif ?
    Il faut rompre quelque chose pour casser la baraque que se sont réaménagée les soixante-huitards pour leurs seuls revenus, confort et utilité, pour le reste ils n’ont servi strictement à rien et ont transformé la maison France en baraque.
    Chauvin, ayant observé notre pays de loin, des quatre points cardinaux du globe, avec le privilège de ne pas avoir eu mon cerveau enfumé par les jérémiades de nos soixante-huitards, après ce lavage de cerveau universel il me paraît impossible qu’il reste encore quelques Français capables de penser pour eux-mêmes, de raisonner, de se souvenir que nous sommes au pays de Descartes.
    Les derniers pensants se sont réfugiés sur ce blog.
    D’accord je fayotte un peu, mais le pense aussi.
    Ma ligne Maginot personnelle, Le Figaro, a, comme les panzers de Guderian en 40, été contournée par les nouveaux envahisseurs, les nouveaux colons : nos hordes d’intellos.
    J’ai pu constater que partout ailleurs dans ce monde on compte les intellos en, disons, au mieux, 1 pour 10 000 habitants, en France c’est le contraire, nous avons 1 habitant par 10 000 intellectuels, ou presque.
    Macron semble avoir compris cela, il a fixé son cap mais, bien que pas très bon marin, il louvoie, ajuste la voilure suivant le vent. Ce vent que lèvent tous nous intellos en déblatérant lors de leurs colloques télévisés, un vent qui pourrait faire tourner tant de mini-éoliennes si installées à la place de leur mini-micros et connectées à des mini-générateurs. Ils serviraient enfin à quelque chose en se transformant en mini-centrales radio/télé-actives.
    Macron veut remettre les gens au travail, ce n’est pas une si mauvaise idée : passer du dire au faire.
    Mais il est là, indéboulonnable, Ve République aidant, jusqu’en 2022, nous sommes sur le même bateau, la mutinerie n’est plus guère d’actualité et ce n’est pas un forban du nom de Mélenchon qui débarquera le Pacha du moment sur une île déserte.
    Il ne nous reste qu’à voguer avec lui, même s’il nous donne le mal de mer.
    J’avais prévenu, il fallait élire Fillon !
    En plus, à peu près du même âge, Pénélope, pomponnée comme Brigitte, aurait fait une bien plus belle première dame pour tous ceux à qui il reste un rien de masculinité et un faible pour le beau sexe…

  16. Je ne pense pas que beaucoup de pays nous envient ce Pinocchio, ce fou mal dans sa peau. Il est dommage de perdre son temps avec un tel président pendant que de nombreux hommes de valeur pourraient être à sa place et bien faire et il y a tant à faire.
    La France se meurt il lui faut donc des présidents ridicules.

  17. Un bon diagnostic, merci à vous.
    A la décharge du chef de l’Etat, il faut prendre en compte le savonnage de la planche par Benalla, Hulot et Collomb.
    S’agissant de sa communication, on observe que lors de sa dernière intervention télévisée, le Président n’a concédé qu’un « parler vrai qui peut choquer ».
    En réalité, son système de communication est beaucoup plus détérioré. Il comporte de graves erreurs, exemples : il suffirait de traverser la rue pour trouver du travail ou bien les Gaulois réfractaires au changement (jugement formulé à l’étranger…). Edouard Philippe a beaucoup plus de classe, il respecte et il est respecté.
    On ne demande pas à Monsieur Macron des affirmations péremptoires, de l’apitoiement, de la démagogie mais de la pédagogie. Un parler vrai pédagogique en quelque sorte.
    Ce Président fonce, mais les Français ont du mal à le suivre. Il faudrait sans cesse replacer l’action du moment dans l’objectif général et faire des points d’étape.
    A présent, il se montre dans les reportages, cool, décontracté à Honfleur. C’est plutôt bien vu. Il faut chasser l’idée d’un président qui plaque tout parce qu’il est épuisé. Macron ne déserte pas, il reste jusqu’au 13 mai 2022 ce qui lui laisse largement le temps de prendre un virage positif, de rectifier le tir

  18. La vache ! Ce cliché !
    fugace au secours ! Sortez-nous « SIPA 00877748 000009.ppg @ Blondet Eliot-POOL/SIPA ». S’il vous plaît !
    Ses mains, pour la première fois, ne touchent pas autrui !
    On disait Jupiter ! Ce n’est que Tartuffe ! Orgons, réveillez-vous !
    Avec le Maître des ratures pieuses, l’Europe chrétienne En Marche !
    Robert Marchenoir commence à manquer.
    Comme si on n’était pas déjà suffisamment enn*** !

  19. D’accord avec Marc GHINSBERG : sur le fond, il ne fait pas le poids et c’est bien ça l’essentiel.
    D’accord avec Breizmabro : côté psychologique, il a un manque de maturité flagrant et c’est bien un problème de fond également.
    D’accord avec Lucile : côté intelligence, il ne me convainc pas non plus. Trop binaire, trop manipulateur, trop porté sur la com’. Un manque de finesse évident.

  20. Marc GHINSBERG

    @Tipaza
    « (*) Directement inspiré de Hamlet : »
    Tipaza c’est le mec qui se pique de parler comme Shakespeare et qui t’explique qu’il parle comme Shakespeare. Ce Trissotin condescendant est lourd. Il devrait méditer ce que disait Anatole France à propos d’Émile Zola : « J’admire qu’il soit si lourd en étant si plat. »

  21. @ jack
    « On ne demande pas à Monsieur Macron des affirmations péremptoires, de l’apitoiement, de la démagogie mais de la pédagogie. Un parler vrai pédagogique en quelque sorte. »
    Mais pour qui se prend donc ce « pédagogue » qui prétend donner des leçons à la Terre entière et aux Français alors qu’il devrait être le premier à accepter d’en recevoir avec humilité, à commencer par des leçons de savoir-vivre et de correction ?
    Pour ne pas évoquer des leçons d’histoire et de culture générale ?

  22. christophe Aubert

    Bonsoir,
    Belle litote, « président de rupture » pour décrire un prince bipolaire dont le costume de roi omnipolaire a été retiré par le trio Benalla-Hulot-Collomb.
    Le monde réel est cruel, depuis toujours le prince naïf est dépouillé par ses proches vassaux. Ces trois-là dépouillèrent le Micron en trois mois, un record…
    Benalla attend son heure, loin du tourbillon.
    Hulot boycotte et capitalise sa non-appartenance.
    Le roué Collomb regarde l’incendie depuis l’autre côté de la rivière.
    Un topique du pouvoir les trahisons, affligeant de naïveté ce garçon Macron.
    Votre poulain n’était qu’un singe savant du charabia énarquo-élito-hypokhâgne.
    Votre fier destrier, un post-ado perdu sans référent paternel ni enfants.
    Votre monture, un mignon qui invoque les années 30 dans Ouest-France (le fou).
    Le roi est nu, l’enfant est vu… Le reste n’est que question de semaines.
    J’avais parier 3 000 euros sur sa fin début 2019, je modifie la date, d’ici fin novembre 2018, sauf un nouveau Waldeck-Rousseau à la manoeuvre en France, Macron sera hospitalisé en maison de repos… pour décompensation psy, en langage normal on dit : choc de réalité.
    Après sa vanité puis sa vulgarité, son immaturité éclate (jamais deux sans trois).
    Flagrance d’incompétence à la tête de la France.
    La place est susceptible d’être vacante…
    Bonne chance à tous, keep calm and carry on (festina lente aussi).
    Fin novembre maxi, le Prince nu sera déchu. Pari tenu !

  23. @ jack 02 novembre 2018 à 14:04
    « A la décharge du chef de l’Etat, il faut prendre en compte le savonnage de la planche par Benalla, Hulot et Collomb »
    Il n’a pas eu besoin de Benalla, Hulot ou Collomb pour savonner sa planche, il se l’est savonné lui-même dès le jour où il a viré comme un malpropre le général de Villiers en disant à la troupe « je suis votre chef » alors que lui-même a reporté son devoir militaire pour cause de « je poursuis des études ».
    Du coup ceux qui meurent pour nous dans des opérations diverses et variées au Mali ou ailleurs, ont dû regretter (avant de mourir) de ne pas avoir redoublé toutes leurs classes depuis la troisième.
    Manu s’est défilé pour ne pas faire son service militaire, Manu s’est défilé pour ne pas se présenter dans des élections municipales et maintenant Manu prend quelques jours de vacances alors qu’il a donné son accord pour l’ouverture des magasins le dimanche.
    Le personnel des magasins qui bosse les 1er, 2, 3 et 4 novembre est très content que Manu puisse se reposer.
    Pendant ce temps non travaillé il est rémunéré combien lui Manu ?

  24. Un président de ruptures ou un président de foucades ?
    De ces foucades d’adolescent à qui il a manqué la férule d’un père spartiate.
    Car enfin, en politique qu’appelle-t-on rupture, c’est un changement de paradigme, de vision de l’ordre du pays et du monde.
    Donald Trump est un vrai président de ruptures. Il refuse tout ce qui faisait l’ordre international existant à son arrivée.
    Il fonde un nouvel ordre mondial, dans lequel les relations sont des relations binaires entre États souverains et ne sont plus des relations globales soumises à des règles définies collectivement.
    Il veut définir accord par accord, pour chaque pays ce qui est bon pour les USA. Sa transgression est telle qu’il a cherché et semble-t-il obtenu un accord avec la Corée du Nord, ce qui était impensable avec le vain Obama.
    On a considéré Obama comme un président de ruptures parce qu’il était noir, au point de lui donner le Nobel de la paix avant qu’il agisse.
    Il se passe un phénomène analogue avec Macron, ce n’est pas la couleur de sa peau qui lui donne son aura, c’est sa jeunesse, état transitoire s’il en est, alors que le noir ou blanc de la peau sont pérennes, c’est dire si le personnage a été surévalué.
    Macron n’est pas en rupture fondamentale avec l’ordre mondial comme Trump l’est. Au contraire il s’inscrit exactement dans la mouvance de la bien-pensance, dite progressiste.
    Aucune, mais aucune originalité transgressive par rapport à la règle du libéralisme libertaire forcené.
    Tout, absolument tout ce qu’il propose de mettre en oeuvre en France, relève de la doxa mondialiste vieille de plusieurs décennies, et inscrite dans le marbre de Bruxelles qui donne les instructions.
    Et je ne parle pas de la lutte contre le réchauffement climatique, qu’il veut mener en soufflant sur le chaud pour obtenir du froid. Pour souffler il est fort, pour refroidir, pas beaucoup, peu de pays suivent réellement les décisions de l’accord de Paris qui devait sauver la planète.
    Alors ses ruptures sont des foucades d’adolescent mal élevé qui fait ce qu’il a envie de faire parce qu’il n’a pas connu ou mal connu l’autorité d’un père qui fixe les limites.
    Les rares fois où Macron a parlé de son enfance, il a fait allusion à sa mère et surtout à sa grand-mère, au point qu’on peut se demander s’il ne poursuit pas son enfance, encore inachevée psychologiquement, avec sa femme. À ma connaissance il n’a presque pas parlé de son père, qui de toute évidence n’a pas joué un rôle important dans son enfance.
    Son comportement, ses propos décalés, parfois injurieux sont ceux d’un enfant intelligent, adulé par les femmes de sa famille admiratives de son intelligence et qui lui laissent faire ce qu’il veut sans contrainte, c’est-à-dire sans la contrainte sociale représentée par l’image du père.
    Pour le moment son intelligence, que je ne nie pas, lui a permis de compenser cette lacune d’éducation, mais c’est une règle de la société, que la contrainte sociale non subie par l’image du père, finit toujours par se faire connaître.
    Une vérité qui doit s’accomplir pour que la personnalité inachevée soit finie.

  25. Xavier NEBOUT

    Il déçoit ceux qui y croyaient. Moi, j’y ai vu un fou et un escroc dès les premiers instants de sa campagne. Après quelque cinquante ans d’expérience dans les affaires, on finit par avoir du nez.
    Par contre personne ne s’attendait à ce qu’il se fiche du monde à ce point avec l’envolée du taux des prélèvements obligatoires. C’est tous les jours qu’on apprend l’augmentation ou la création d’une taxe nouvelle.
    S’il cherche la fronde, il va l’avoir même s’il n’y a que des nazes pour incarner une opposition dans l’attente de Marion.
    Côté santé, il me fait penser au mouron que devait se faire Hitler au fur et à mesure que la défaite de ses armées devenait certaine.

  26. Cher Philippe,
    Pouvez-vous nous rappeler en quelle période nous sommes d’après Macron ?
    Au début des années folles ? En 1935, en 1938 ? Quelques mois ou quelques années avant l’inévitable Troisième Guerre mondiale ?
    Quel est le but de sortir les prédictions d’Attali qui se répandent sur les médias et la toile ?
    Faire peur ? Masquer son incompétence dans le devenir de l’Europe ?
    C’est de l’irresponsabilité pure.
    Ce qui se passe en France est de tout autre nature : ce sont des policiers qui se font caillasser, des enseignants qui ne peuvent plus faire cours, du personnel médical épuisé et un « printemps arabe » qui se prépare en France et en Europe. Telle est la vraie situation.
    Pourquoi ? Parce que Hollande et Macron ont cherché des voix et une population qu’ils pensaient manipulable.
    Ce qui n’est absolument pas le cas. C’est une population qui se veut « parfaite » et dominatrice et qui cherche à imposer ses traditions culturelles et ancestrales.
    Ce n’est pas une volonté d’émancipation, une recherche de laïcité mais bien un essai d’effacer, de dégager ce qui n’est pas conforme à leur pensée.
    Nous attendons un réveil de ce gouvernement qui promeut un laxisme délirant, ne défend pas les obligations de respect de la Constitution et ne sait que faire des photos pré-organisées en invitant des figurants.
    Il ne sort aucune idée d’avenir de ce pauvre gouvernement.
    Il fallait un plan banlieue parce que cela va péter et désenclaver des ghettos et arrêter de tout bétonner, de tout métropoliser.
    Vraiment ce gouvernement est à côté de la plaque et il n’y a absolument rien à en attendre.
    Il faut remettre en place une politique d’asile digne de ce nom et arrêter de courtiser des mains-d’oeuvre très intéressantes pour certains industriels qui ne respectent plus le droit du travail. C’est une honte ce qui est autorisé.
    Certaines personnes n’obtiennent plus de salaire après avoir exécuté des tâches difficiles. Que les journalistes fassent leur travail !
    La dématérialisation totale est la plus grosse erreur de ce temps.
    Il ne faudra pas plus de cinq minutes pour que les données des Européens soient anéanties et que les savoir-faire des générations soient à redécouvrir.
    Trump le répète souvent : il est plus facile de détruire les nuages de données que les mines d’acier et de charbon. Il faut savoir l’anticiper pour ne pas retourner dans un profond obscurantisme.
    françoise et karell Semtob

  27. Sur le plan intérieur, le Président a surtout rompu des lances. Avec les cheminots, les sportifs, les syndicats, les paysans, les automobilistes, les collectivités locales.
    L’image d’un président de la République blotti dans les bras d’un malabar qui lui fait un doigt d’honneur, les formules assassines qui heurtent l’opinion, l’arrogance de jeune coq, sont des comportements qui divisent au lieu de rassembler. Pour les relatons internationales, le geste est volontiers peloteur mais on donne des leçons, ce qui est mal perçu. Merkel n’a jamais été enthousiaste, Trump regarde de très haut. On est fâché avec l’Italie et l’Europe de l’Est et les Scandinaves sont plus que sceptiques.
    Qu’oublie-t-on ? Les déclarations honteuses sur les « crimes » commis en Algérie, la décision de ne pas célébrer la victoire de la France en 1918 ? Les Gaulois arriérés ?
    Oui, nous avons un Président de rupture. Avec les valeurs de notre Nation.

  28. Michelle D-LEROY

    Macron c’est l’overdose de communication.
    Les médias nous ont parlé de son burn-out, rien de moins, entre apitoiement et inquiétude. Alors certes, M. Bilger, cela pouvait se comprendre, un gros coup de fatigue pour un Président surmené, attaqué de toutes part, suite à l’affaire Benalla, aux départs successifs et sans ménagement de N. Hulot et G. Collomb, au remaniement accouché dans la douleur, aux défections dans les rangs de son nouveau parti, à la baisse importante de sa popularité, bref on aurait presque compati. Sauf qu’à peine arrivé à Honfleur où il était censé décrocher et se reposer loin des caméras, il va à la rencontre des ces vieux râleurs de Français… pour les reconquérir. Sachant aussi qu’à Honfleur c’est le rendez-vous des bobos en vacances et là, il souhaitait montrer sa popularité puisque, comme par un pur hasard, les journalistes savaient où il allait se mettre au vert puis déambuler une fois arrivé. Rien n’est laissé au hasard.
    On peut y voir la main de ses conseillers, mais n’a-t-il pas assez de personnalité pour refuser ?
    Edouard Philippe, lui, travaille dans la sobriété de l’image et quelle tranquillité et pour lui et pour nous.
    « Je ne lâcherai rien »… dommage qu’intelligent comme il est, il ne voie pas la colère monter. Soit une arrogance provocatrice de sa part, soit un manque d’appréciation. D’ailleurs lâcher quoi sur quoi puisqu’on ne sait pas où il veut aller, sinon détricoter ce qui marche et imposer ses idées sociétales dites progressistes.
    Je passe sur le pouvoir d’achat en berne, le chômage au point mort, la dette en hausse, qui démoralisent les plus optimistes mais pas sur les violences récurrentes commises par des ados de plus en plus jeunes, sur lesquelles le Président semble fermer les yeux. Car non seulement c’est le #pasdevagues qui est de mise, mais comme on le sait l’attaque étant la meilleure des défenses, il fustige les populistes comme pour parer à son manque de courage dans le domaine de la sécurité.
    Et, comme la sécurité passe aussi par la justice, on ne peut pas dire que la nouvelle ministre ait beaucoup œuvré pour changer les lois dévastatrices de Mme Taubira, du moins cela ne se voit pas à l’oeil nu.
    Et pour faire diversion : d’abord des petites vacances à la recherche du peuple perdu, puis, le clou, l’itinérance mémorielle la semaine prochaine. Du grand art théâtral. De quoi regagner des points chez les Français séduits par son brio, sa repentance et son empathie avec l’Histoire des poilus. Pourtant, hommage aux soldats de la Grande Guerre, non, ce serait vexer nos voisins, mais soigner son image et son ego, c’est sûr.
    Sauf que de l’imaginer jour après jour derrière son petit pupitre blanc faire des leçons de morale aux Français, ce sera encore l’overdose et contre-productif.
    Et puis comme le centenaire de la fin de la Grande Guerre ne suffira pas à embobiner le Français naïf, il envisage de panthéoniser Maurice Genevoix. Même si celui-ci fut un grand écrivain, il y a là encore une mascarade de ce Président pour détourner l’attention sur son impuissance à résoudre les problèmes de la France.
    La vérité, c’est qu’après un an de tripatouillages pour donner l’illusion de la réforme, taxant tous azimuts pour redonner aux plus riches et redistribuer aux nouveaux arrivants, les Français ne sont plus dupes. Non seulement rien ne s’arrange mais tout se dégrade.
    Il peut donc se montrer comme un citoyen normal en frimant dans un petit blouson de cuir, aller se recueillir sur les champs de bataille de 14-18 pour serrer les mains des élus locaux déstabilisés par ses manœuvres centralisatrices, faire un grand raout avec des chefs d’Etat étrangers, toucher les intellectuels avec le souvenir de Maurice Genevoix, il reprendra quelques points dans les sondages, parce que les Français sont souvent versatiles, parfois émerveillés devant les belles paroles, parce qu’ils y verront une certaine grandeur présidentielle, mais cela sera un feu de paille, les réalités le rattraperont.
    E.Macron ne veut pas changer de style, il l’a dit, il le montre, il ne lâchera rien. C’est un entêtement, mais c’est un pari douteux.
    On a cru A. Merkel solide comme un roc, elle aura du mal à finir son nouveau mandat, E. Macron pourrait bien ne pas finir le sien.
    En attendant, plus il joue au cador plus il se fait détester. Il peut croire, si cela l’arrange, que ce ne sont que les « gens de rien », les analphabètes ou la masse populiste qu’il agace, il a tort, cela va bien au-delà. Pas la peine d’être intelligent si c’est pour manquer de simple jugeote à ce point.
    Un Président de rupture car il voulait incarner un nouveau monde, plus jeune et plus moderne, il aurait pu le faire sans bravache et progressivement en donnant du sens aux changements, en respectant les Français, leur culture et leur travail, leurs traditions. Il bouscule, heurte, méprise. A ce rythme je crains que ce ne soit les Français qui changent.

  29. @ jack | 02 novembre 2018 à 14:0
    Quand vous dites qu’on attend de Macron de la pédagogie, vous peut-être, moi je n’en demande pas, je ne suis pas une écolière. J’attends de lui qu’il assure la sécurité et la prospérité des Français, et gère les intérêts de notre pays au mieux. Disons plutôt « j’attendrais », parce que je me rends compte que c’est beaucoup demander, surtout à quelqu’un comme Emmanuel Macron, ce technocrate qui se prend pour une exception et qui se croit plus fort que les autres, mais qui n’est pas du tout convaincant dans son rôle.
    Je le prévoyais, mais je suis désolée que les choses se passent comme je le pensais.

  30. Donc, Macron mérite du bâton parce qu’il nous donnerait de la trique. Soit.
    Maintenir un cap lorsqu’il s’agit d’abrutir le pays de taxes n’est pas difficile, c’est une basse oeuvre d’énarque.
    C’est autre chose si on a des idées qui vont au-delà de la sphère élyséenne. Or, nous sommes engagés qu’on le veuille ou non, dans le grand conglomérat mondial, dont nous n’avons pas les moyens de connaître les éléments, les traités deviennent secrets, les rapports du GIEC non communiqués sauf synthèses truffées d’erreurs, etc.
    P. Charoulet nous raconte l’histoire de sa mouette déficelée : connaissant le personnage, son récit n’est pas innocent.
    Chez nous les ficelles sont innombrables (Gulliver/Swift, of course). Ainsi une députée de Savoie a fait remarquer au ministre compétent que les employés de très courte durée, en saison, devaient, au préalable, s’acquitter de la somme de 471 € en acompte de leurs cotisations vieillesse à venir. Pour un travail qui rapporte en gros 500 € la semaine, c’est beaucoup. Le ministre a répondu que c’était effectivement inéquitable mais qu’on verrait plus tard.
    Ce n’est pas lourd de conséquences, ça ne met personne en péril, c’est tout simplement incompréhensible et révélateur de l’état de notre pays.
    On annonce ce soir, vrai ou faux, une taxation des avantages versés par les CE à leurs membres. En droit pur, ce n’est pas sot. En opportunité, cela ressemble à la recherche du moindre sou, attitude dénotant le plus parfait mépris pour les grandes décisions susceptibles de ramener notre pays à l’équilibre. Faire de la rupture sur de si mesquines choses ne grandit pas un gouvernement.
    On peut cependant s’interroger : Macron ne cherche-t-il pas à modifier l’état d’esprit des Français en les éloignant, fût-ce par la colère et le ressentiment, de la mollesse des cinquante dernières années, un peu comme les conquérants violent les femmes des pays conquis pour vaincre les résistances civiles et détruire les personnalités ?
    Alors, s’ouvre un champ immense de contraintes, dont il faudra évaluer soigneusement, et le champ et l’effet, mais parfaitement exploitable jusqu’à la rupture.
    En revanche, si on n’adhère pas à ce scenario, et il y a de multiples raisons à cela, puisées dans le fonctionnement de l’Etat, on en déduira que la machine est emballée, désormais non maîtrisable.
    De cette confusion naît l’opportunité d’agir, telle qu’on la retrouve chez tous les manoeuvriers politiques de tous les siècles.
    Macron dispose de la caste des énarques, du soutien du capital, de la sidération du peuple et de la capacité d’attaquer les groupes sociaux les uns après les autres en commençant par l’aile la plus faible : les retraités, et les modestes, puis les salariés, favorisés par une suppression de taxes, aussitôt remplacée par la création d’une nouvelle. Divisant les mécontentements, dans des classes séparées, il a préalablement testé la disparition du sentiment national par ses insultes contre la culture française et les colons algériens, souvent de petits commerçants espagnols ; « la famille Hernandez ».
    Il sait que nous sommes désarmés, l’aide involontaire de l’Eglise avec ses scandales moraux révèle notre atonie et il dirige ainsi de façon apparemment gyrovague, mais, de fait, soigneusement pesée. Le but ? La fin ? Sans doute la volonté de faire quelque chose de la France, malgré le vide que cinquante ans de rage anti-industrielle a laissé, impossible à combler.
    Tout cela n’est peut-être que billevesée, mais les chiffres non manipulés par les services de l’Etat, sont têtus.

  31. @ semtob
    Pouvez-vous nous rappeler en quelle période nous sommes d’après Macron ?
    Au début des années folles ? En 1935, en 1938 ? Quelques mois ou quelques années avant l’inévitable Troisième Guerre mondiale ?
    Quel est le but de sortir les prédictions d’Attali qui se répandent sur les médias et la toile ?
    Faire peur ?

    Effectivement, ce monsieur qui accuse ceux qu’il qualifie de « nationalistes » ou de « populistes » de « jouer sur les peurs » est le premier, en bon gauchiste qu’il est, à le faire de son côté en racontant aux petits enfants des histoires abracadabrantes de grand méchant loup ayant mangé mère-grand alors que tout le monde sait – du moins en principe – que le loup n’existe pas et qu’un authentique danger continue d’accroître la menace délétère qu’il fait peser sur la France, avec l’appui de ceux qui devraient y faire face, à commencer par monsieur Macron…

  32. @ Marc GHINSBERG | 02 novembre 2018 à 16:32
    Dites Marc, on vous connaissait banquier et socialiste, je vous découvre petitement teigneux et vindicatif. Et surtout manquant cruellement d’imagination, vous reprenez pratiquement mot pour mot le commentaire que vous m’aviez adressé il y a deux ou trois jours.
    Allons Marc, étonnez-moi, soyez imaginatif et créatif !

  33. Monsieur Macron est un acteur, quelqu’un qui joue un rôle. Ce n’est pas une critique, c’est une constatation. Il s’est emparé du rôle de président de la République, mais il n’a pas assez d’épaisseur, pas assez de chair, d’expérience de la dureté de la vie pour l’incarner.
    Les grands acteurs sont capables de sacrifier leur moi profond pour endosser un rôle. Monsieur Macron n’en a pas l’étoffe.
    Ce n’est pas parce qu’il a déambulé d’un pas lent sur la musique de Beethoven qu’il a endossé la peau de Président. Il s’est vendu comme Jupiter, on récolte tout au plus Mercure.
    Intelligence vive sans doute, aérienne, virevoltante, mais il manque le socle, l’inscription dans la terre pesante qui ne se laisse pas labourer comme cela. Bien sûr les Français, dont je suis, ont pris trop de mauvaises habitudes, mais il y a l’art et la manière d’accepter de se remettre en cause, de faire des sacrifices si la personne qui le demande ne le fait pas sous forme d’injonctions péremptoires, voire de mépris pour un peuple soi-disant réfractaire aux changements.
    Si les réformes ne consistent qu’à augmenter les impôts et inventer de nouvelles taxes, c’est non. Et puis les Français détestent les injustices.
    La plupart des politiques pensent que l’économie est la base de la symbolique d’un pays, et ce depuis trente ans, car ils ne comprennent pas que la politique est ce qui devrait lier un peuple. Où est l’esprit de la France, sûrement pas dans le CAC 40, ou le résultat annuel des banques. Si l’Europe parlait de fédération des peuples, au lieu de nous bassiner elle aussi de chiffres ? La vie se résume-t-elle à des lois comptables ?
    On a pu croire que Monsieur Macron nous redonnerait ce goût d’être la France, la Patrie des droits de l’Homme, mais pour cela il faut donner l’exemple des devoirs à accepter pour tous, gouvernement… et peuple.
    Je crains qu’Emmanuel Macron se rende compte du fossé qui existe entre ce qu’il pensait pouvoir incarner rapidement, la pesanteur de la fonction et la difficulté de faire bouger un peuple qui n’acceptera pas des coups de trique, fussent-ils au travers de petites phrases.
    Est-il fatigué ou en phase de décompensation ? J’espère que sa femme qui a bien dû se rendre compte de son état saura lui faire comprendre qu’il accepte de se remettre en question mais puisqu’il ne changera rien selon ses dires…

  34. @ Exilé | 02 novembre 2018 à 16:32
    Je savais que quelqu’un relèverait, c’était de la vantardise ! Pour taquiner… Oups ! Mary P. va me griffer.

  35. « Parce qu’on espérait énormément du président de la République, Emmanuel Macron, avec sa finitude, laisse au mieux le citoyen perplexe, au pire le radicalise contre lui » (PB)
    Tous les has been en profitent pour se rappeler au bon souvenir des déçus : Sarkozy qui nous la joue grand sage, lui l’agité et ses multiples mises en examen ; Pépère le magnifique qui reprend des couleurs, me faisant penser à tante Pim des aventures de Pim Pam Poum, voulant corriger le chenapan Emmanuel ; et la dernière en date la Madone du Poitou qui sort une improbable production livresque sur ses aventures passées et secrets d’alcôve, occultant qu’elle a coûté à notre pays le prix d’un porte-avions de l’acabit du Charles-de-Gaulle, le bien nommé, qui s’il était de ce monde serait atterré de tant de nullité passée.
    Mais qu’ont-ils fait pour le pays, entre une voiture électrique avortée, une affaire Bygmalion, et une Fête de la musique qui a fait rire toute la planète, il y a de quoi s’interroger, les portiques sont tombés sur le chien. On n’en sortira pas.

  36. Mary Preud'homme

    @ Giuseppe | 02 novembre 2018 à 21:54
    « Oups ! Mary P. va me griffer. »
    Kézako ? En quoi serais-je concernée et censée réagir toute griffes dehors pour une affaire dont j’ignore le b.a.-ba ?
    Une explication de texte serait bienvenue !

  37. @ Michelle D-LEROY | 02 novembre 2018 à 19:38
    D’accord sur toute la ligne. Et bravo pour le style. On vous lit d’une traite, ça coule de source, et c’est juste.

  38. Avec le recul et l’impitoyable lumière des événements et soubresauts de l’actualité… les spectateurs aguerris… constants et continus dans l’observance du cinéma politicard franchouillard… voient et comprennent mieux l’évidence de la magistrale manoeuvre de tous les réseaux agissants qui ont éliminé le ténébreux mais très averti et instruit Fillon.
    Macron n’a pas eu le temps de mûrir… disons avec le sourire que c’est un petit lapin qui n’a pas encore tout le poil voulu et velu… mais absolument nécessaire… aux oreilles… pour bien entendre tout ce qui se dit dans son dos.
    Un vieux renard madré, retors… mais surtout expérimenté, au cuir blindé… comme Fillon aurait mis au pas les apparatchiks de la haute administration qui sont le vrai pouvoir… et tous les profiteurs d’un système soviet bien rodé que Fillon connaissait très bien puisqu’il en profitait aussi à fond… merci Penelope et les assistants parlementaires familiaux.
    Bref… Fillon ne se laisserait pas manipuler par les brailleurs professionnels de la jaboterie stérile qui occupent l’espace médiatique et ne nous font voir que les petits défauts du doigt qui montre la lune… où il y a tant à faire… et surtout ne pas regarder.
    Nous voici donc revenus au temps des tricoteuses mais celles-là ont les poches bien pleines et des situations juteuses intouchables… qui attendent en jaspillant au pied de l’échafaud… que la tête du monarque tombe enfin dans le panier.

  39. @ Michelle D-LEROY | 02 novembre 2018 à 19:38
    C’est parfait. J’ose espérer que beaucoup vous liront et retiendront la synthèse de votre commentaire pour ne plus se laisser berner par ce chef Macron-la-tambouille.

  40. @ Michelle D-LEROY | 02 novembre 2018 à 19:38
    « Et puis comme le centenaire de la fin de la grande guerre ne suffira pas à embobiner le français naïf, il envisage de panthéoniser Maurice Genevoix. Même si celui-ci fut un grand écrivain, il y a là encore une mascarade de ce Président pour détourner l’attention sur son impuissance à résoudre les problèmes de la France. »
    Outre le fait qu’il a été secrétaire perpétuel de l’Académie française, Maurice Genevoix n’a pas été seulement un grand écrivain. Il a été aussi un grand soldat. Il a participé à la bataille de la Marne et à la marche sur Verdun. Il a été grièvement blessé dans des combats à Rupt-en-Woëvre près de la colline des Éparges.
    Ceci vaut bien une place au Panthéon, me semble-t-il. D’autres y reposent qui ont moins de titres à se glorifier.
    Ne cherchons pas de la récupération et de la mascarade derrière chaque décision de EM. Cette façon simpliste de voir les choses confine à la paranoïa. En cherchant bien vous trouverez bien d’autres arguments contenant moins de mauvaise foi pour dénigrer l’action du président qui est bien plus capable que vous ne le prétendez, même s’il commet des maladresses, pour résoudre les problèmes auxquels il doit faire face.
    Alors un petit effort. Je sais que vous en êtes capable !

  41. Jean-Benoît Henriet

    « Ces embardées, sans l’ombre d’une préparation, qui font apparaître un président indifférent à la cohérence et à la pédagogie… » écrivez-vous, Philippe.
    Je crois qu’on n’a pas assez relevé une petite phrase d’Emmanuel Macron, glissée dans un long entretien paru il y a quelques mois dans une revue de bonne tenue – je ne sais plus laquelle -, le genre d’entretien qui cherche à prendre de la hauteur, à mettre en perspective, soigneusement relu et corrigé bien sûr. Cette petite phrase était, en substance : « Je déteste expliquer les raisons de mes décisions ».
    Ce trait de caractère, ou plutôt cette excuse évitant d’avoir à justifier tous les « en même temps », cherchant à minorer toutes les embardées et contradictions, à faire croire qu’elles sont au service d’une stratégie (pseudo-stratégie ?), signera sans doute l’échec du quinquennat.
    Quel contraste avec la méthode de Mendès France et ses entretiens hebdomadaires destinés à mettre en perspective ! Méthode qui, au demeurant, n’a pas évité l’échec du mandat de PMF ; mais le contexte politique était très différent, avec un président du Conseil otage d’un Parlement versatile.

  42. Comme ça notre Manu passe la Toussaint à Honfleur (Normandie) alors qu’il y a le départ de la Route du Rhum à Saint-Malo et 100 000 pékins qui n’attendent que lui pour lui serrer la pince, au petit prince ! Il s’est trompé d’autoroute ou quoi ? Ah la vie sans Alexandre n’est plus ce qu’elle était ma bonne dame !
    Maman lui a dit de mettre un gros cache-nez pour sortir car il fait froid dehors. Il a obéi à Brizitte (il dit « zitte » parce qu’il a un zfeux sur la langue) il a mis son gros cache-nez puis il a dit : « je garde le cap » sans préciser lequel. Ca a beaucoup fait rire les marins. Faut dire à la décharge de Manu qu’il a perdu sa boussole depuis… un certain temps 😉
    Après il a dit « je vais toujours au même rythme ». Bon là j’ai bien compris, il a repris son rythme scolaire : vacances d’été, vacances de Toussaint. Après il va nous faire : vacances de Noël avec prolongement au 1er de l’an 2019 comme tous ces c**ards de Français, puis quelques jours pour fêter Mardi gras en famille recomposée, en faisant sauter des crêpes pour les petits, une pièce (pardon un louis) dans la main pour porter chance. Naturellement quelques jours à Pâques pour trouver les oeufs que maman aura planqués dans le jardin. Après tout ça il n’y a plus qu’à attendre août. Ouf !
    Scolaire et besogneux Manu, mais quand il sera grand il pourra faire président du monde. Ou pompier, ou aviateur, ou sous-marinier, ou clown. Bref il aura le choix, il a déjà essayé les costumes.
    Alors bonnes vacances scolaires Manu, repose-toi bien, et si t’as cinq minutes va avec maman jusqu’à Caen tu verras le Mémorial du débarquement des Américains, ça t’apprendra des choses, et si tu as un peu de c…ourage, tu pourras aller régler son compte à ce pseudo-intello de Onfray, comme tu l’as fait à Marseille pour Mélenchon.
    Quelques devoirs de mémoires, pardon de vacances, ne peuvent pas nuire.

  43. Personne n’a lu Sarkozy, apparemment, ni écouté Adler, et déroule ses récriminations sur le président cause de tous nos maux, et bijou, et Brigitte, et la com, et les taxes, et mon cocktail de médicaments quotidiens payés par la sécu.
    Peuple somnambule saoulé d’alcool et d’anxiolytiques réclamant ses privilèges alors qu’il plonge au gouffre des dettes qu’il essaie à toute force d’appeler patrimoine, et qu’il va aller s’écraser au mur de la courbe démographique.
    Ce n’est pas un président qui manque à la France, mais un peuple éclairé et courageux.
    Espérons que, comme aux années sombres, il se trouvera des minorités assez folles pour avoir la force de regarder en face la réalité autre que le nombril du retraité.

  44. Patrice Charoulet

    Je croyais que M. Marchenoir m’avait oublié. Mais non ! Au cours d’un texte de belle étendue adressé à un autre que moi, mon nom reparaît dans un petit alinéa. Je lui réponds à peu près ce que je viens de répondre à Ellen.
    Surtout intéressé par la politique intérieure, je ne sais pas grand-chose ni de la Russie, ni du Brésil, ni de dizaines d’autres pays.
    S’agissant de Bolsonaro, j’en sais ce que j’ai appris par RTL, Europe 1, TF1, M6, BFM, LCI, CNews, Le Figaro, Le Monde, Le Point…
    Je ne lis pas Minute, Rivarol et quelques journaux que je ne peux acheter.
    Suis-je dangereusement de gauche pour me fier à ces médias unanimes ?
    Quelles personnes ici, manifestement, sont mieux informées et plus clairvoyantes sur Bolsonaro que tous les grands médias français ?

  45. @Achille | 03 novembre 2018 à 01:49
    « Ne cherchons pas de la récupération et de la mascarade derrière chaque décision de EM. »
    Inutile de trop chercher, récupération et mascarade viennent toutes seules devant nous.
    Par exemple, l’éloge funèbre de Johnny Hallyday sur le parvis de la Madeleine, et celui d’Aznavour aux Invalides, un lieu dont la symbolique première n’est pas celle des variétés, fussent-elles de la chanson !
    Il y a partout et toujours de la récupération, de la com’, y compris lorsqu’une absence pourrait donner de la distance et peut-être même de la grandeur.
    À force de sublimer ce qu’il y a de populaire dans le banal, Macron finit par banaliser la vraie grandeur, il nous fait perdre la hiérarchie des valeurs, qu’il cherche à récupérer quand ça l’arrange.
    Cet embrouillamini permanent entre le futile et le grave est à mon avis, une des causes, parmi d’autres, de sa chute dans les sondages.
    Puisqu’il est question de rupture, pourquoi ne pas résoudre l’énigme du soldat inconnu sous l’Arc de Triomphe, en y mettant Maurice Genevoix, grand soldat méritant, à la place ?
    Ne souriez pas, je postule comme fournisseur d’idées de vraie rupture du nouveau monde à l’Élysée.

  46. A propos de rupture
    Je viens de lire que la communauté éducative du lycée de Carquefou refuse le nom « Honoré d’Estienne d’Orves » qu’a décidé de donner à cet établissement nouvellement créé le Conseil Régional de Loire-Atlantique.
    Rappelons que cet homme, officier de marine, a rejoint Londres en 1940 et a été envoyé en France pour y organiser un réseau de renseignement.
    Arrêté à Nantes en 1941 il sera fusillé en août.
    Il apparaîtrait à la communauté éducative du lycée que ce nom respire trop la droite catholique et monarchiste.
    Pour contribuer à cette ignominie, je propose que ce lycée s’appelle Maurice Audin.

  47. @ Mary Preud’homme | 02 novembre 2018 à 22:31
    J’avais usé de mon tic taquin. Rien de bien grave docteur.

  48. Ce matin j’ai reçu une lettre du ministre de l’Action et des Comptes publics qui m’explique que j’ai bénéficié de 30% de réduction de ma TH comme si cela était, et pourtant :
    « Ce gain peut toutefois être diminué si l’une des collectivités locales qui vous taxe a augmenté son taux d’imposition ou supprimé des avantages vous concernant. »
    En fait la ficelle était grosse et je suis pris pour un imbécile.
    Si le taux ne bouge pas – ce qui est le cas -, les communes font ce qu’elles veulent de la valeur locative et donc de l’augmenter bien sûr, de telle façon que l’on vous écrit royalement « vous auriez dû payer ce montant en fait vous ne payez que celui-ci, ce qui vous fait 30% de moins ».
    Je pousse le raisonnement à l’extrême, ces coquins auraient pu augmenter la valeur locative de 100% et annoncer une ristourne princière de 60%.
    Je suis pris pour un imbécile.
    En fait sans bouger les taux et si votre valeur locative a augmenté vous n’obtiendrez JAMAIS 30% de baisse.
    Je suis pris pour un imbécile.
    Les 30% auraient pu être effectifs si par rapport à la TH de 2017 l’addition avait été moins lourde de 30%. Nulle part n’était mentionnée la référence 2017. Et pourtant j’y croyais.
    Malin de chez malin jusqu’au bout. Très fort Darmanin, malin comme un singe.
    Au passage la taxe spéciale équipement a été créée, peu de chose mais qui rajoute subrepticement quelques euros de plus, sur des taux qui n’ont pas bougé, là, chapeau il fallait l’oser ainsi pendant trois ans une crépine de plus dans la poche.
    En fait les 30% NE SONT QUE 19,50%, par l’effet mécanique de la hausse de la valeur locative.
    Je suis pris pour un imbécile et tous ceux qui payent une taxe d’habitation avec moi.
    Mais comme un bonheur ne vient jamais seul, la taxe foncière ? C’est cela, elle est basée sur la moitié de la valeur locative, et alors ? Même scénario sauf qu’ici on ne vous a rien promis et bien évidemment la hausse est bien plein pot.
    Il est dit dans les débats que les prêteurs font confiance à notre Etat car nous avons un des plus efficaces collecteurs d’impôts au monde, de cela j’en suis désormais certain, pour les dépenses c’est un autre débat.
    Je ne me laisserai pas abattre ce matin, mon noisette est meilleur que jamais le soleil est là et le paysage est à couper le souffle.

  49. @ Claude Luçon | 02 novembre 2018 à 13:51
    « J’avais prévenu, il fallait élire Fillon !
    En plus, à peu près du même âge, Penelope, pomponnée comme Brigitte, aurait fait une bien plus belle première dame pour tous ceux à qui il reste un rien de masculinité et un faible pour le beau sexe… »
    Contrairement à vous et à quelques contributeurs de ce blog, je n’ai jamais accordé beaucoup d’importance à la « Première dame de France », titre ronflant qui ne signifie rien ou pas grand-chose, même si certaines d’entre elles avaient une influence certaines sur les décisions de leur président de mari.
    Je pense notamment à Danielle Mitterrand et Bernadette Chirac qui ont joué un rôle notable en politique, ainsi peut-être « Tante Yvonne » qui avait aussi un fichu caractère. Le Général n’avait pas toujours la vie facile quand il rentrait à la maison à Colombey-les-Deux-Eglises.
    Claude Pompidou et Anne-Aymone Giscard d’Estaing ont toujours été discrètes, fuyant comme la peste les journalistes un peu trop curieux.
    Je pense que Cécilia aurait pu être un bon soutien moral à Nicolas Sarkozy, mais elle l’a lâché en début de mandat. Dommage car Carla Bruni est certes bien gentille, mais elle est bien insignifiante.
    Quant aux concubines de François Hollande, Ségolène a fait illusion au début des années 2000, au point de se retrouver au second tour à l’élection de 2007. Aurait-elle été meilleure ou pire que son ex-mari ? Nous ne le saurons jamais.
    Valérie Trierweiler la caractérielle et Julie Gayet la discrète ne présentent guère d’intérêt.
    Reste donc Brigitte Macron qui est l’objet de bien des critiques, notamment sur son âge et son physique. Je pense qu’elle aide son mari à tenir le coup face aux assauts incessants de ses adversaires. Il en a bien besoin depuis quelque temps.
    François Fillon président, je suis d’accord avec vous. Cinq années à Matignon vous permettent d’avoir une bonne expérience dans la gestion d’un pays. Mais son programme indique qu’il aurait appliqué la même politique que EM en plus brutal et je pense qu’aujourd’hui sa cote de popularité ne serait pas tellement différente de celle de EM.
    Penelope eut certes été une bonne épouse de président. Elle a une élégance naturelle et sait se tenir à sa place. Mais le Penelopegate en a décidé autrement. Le destin est parfois cruel, mais quand on se présente à une élection présidentielle il faut être irréprochable, enfin suffisamment pour pouvoir passer le second tour qui retient le candidat par défaut, comme ce fut le cas pour EM. Maintenant il faut faire avec lui pendant encore trois ans et demi. Je pense que ce n’est pas pire qu’avec ses deux prédécesseurs.
    ———————————————————
    @ Tipaza | 03 novembre 2018 à 09:31
    La politique est plus que jamais une affaire de communication. Tout est dans le symbolique, la petite phrase qui fait mouche ou au contraire vous précipite dans une déferlante de critiques.
    Prenez Nicolas Sarkozy qui nous a fait toute une tinette avec la lettre de Guy Môquet, un jeune communiste de 17 ans dont les idées étaient aux antipodes de sa pensée politique. Il est même allé jusqu’à la faire réciter par tous les élèves de cours moyen. Fallait le faire quand même !
    Alors Maurice Genevoix au Panthéon pour le centenaire de l’armistice de 1918, cela me paraît une idée fort judicieuse. Il le vaut bien !

  50. @ Michelle D-LEROY | 02 novembre 2018 à 19:38
    En matière de poilus, il aurait été la folle du régiment !
    Que fait-il donc là ?
    Qu’attendons-nous pour le virer ?
    Et l’autre, dès qu’il a une phrase à dire il faut qu’il aille au bout du monde pour la pondre.
    Quelle époque, quel peuple !
    P.-S. : Si vous pouviez voir dans quel état est le peuple au Vietnam, vous n’auriez pas envie que nos politiciens aillent y faire des phrases (c’est pas d’Audiard).

  51. Maurice Genevoix au Panthéon et pourquoi pas Fabrice Luchini à l’Académie française. L’idée fait son chemin et pourrait bien aboutir. Déjà certains académiciens en acceptent l’augure.
    https://www.lepoint.fr/culture/fabrice-luchini-objectif-academie-francaise-01-11-2018-2267803_3.php
    C’est vrai qu’il n’est pas agrégé de lettres, mais avec un CAP de garçon coiffeur, il est capable de damer le pion à bien des normaliens qui se la pètent.
    L’habit vert lui siérait bien je trouve.

  52. A la lecture de certains potins et bavarderies… je crois voir les tricoteuses qui attendent nonchalamment l’exécution de celui qui pour elles, les papoteuses, n’a rien à faire ou fait tout mal dans cette fonction… cette responsabilité… où il a été légitimé par 65% des votants.
    Ha ! franchouillards ingouvernables… mais toujours spontanés à la dérision et pour la critique gratuite… débordante de ressentiments d’égoïsme inavouable… qui peut trouver grâce à vos yeux ?
    Sûrement un président fainéant.

  53. @ Claggart
    « Il apparaîtrait à la communauté éducative du lycée que ce nom respire trop la droite catholique et monarchiste. »
    Rappelons effectivement aux plus jeunes et aux moins jeunes que contrairement aux slogans serinés par des perroquets qui sont répétés parfois jusqu’ici, la plupart des résistants de la première heure – qu’ils aient rejoint Londres ou pas – venaient de milieux qui à notre époque seraient catalogués à droite de l’extrême droite…
    Au même moment, l’extrême gauche pactisait avec l’occupant.
    Un peu plus tard, une partie de la gauche a rejoint « le régime de Vichy ».
    https://maximetandonnet.wordpress.com/2010/10/31/resume-livre-le-paradoxe-francais/
    Eh non, l’histoire, la vraie, n’est pas tout à fait conforme à l’image simpliste véhiculée par les médias voire par le système d’enseignement gauchiste.
    ——————————————————-
    @ Claude Luçon
    « J’avais prévenu, il fallait élire Fillon ! »
    Fillon, illusion ?
    Car François Fillon – que je n’ai jamais cherché à accabler sous le prétexte d’un Penelopegate qui semble relever plus d’une imprudence que d’une malhonnêteté – est tout de même l’incarnation-type de ces hommes politiques « de droite » qui s’abritent derrière des programmes sur papier glacé ou des discours vibrants d’émotion pour ensuite faire le contraire de ce que leurs électeurs attendent d’eux dès qu’ils sont élus, y compris à l’échelon municipal.
    Le programme du RPR de 1990 était magnifique, qu’en est-il advenu ?
    Le programme de François Fillon, nous n’allons pas chicaner, tenait globalement la route même s’il aurait pu être meilleur avec quelques efforts.
    Et puis, patatras, dès vingt heures le soir du second tour le masque est tombé, François Fillon a invité à voter en faveur de M.Macron avant de partir s’occuper de sport automobile, ce qui démontre tout de même son manque évident de convictions.
    Combien sont-ils dans son cas parmi les survivants de son parti, après la démission des transfuges ?
    Pourquoi devrions-nous leur faire confiance, au vu de toutes les preuves contraires qui s’accumulent au fil des ans dans le même sens ?

  54. Xavier NEBOUT

    Lui qui avait dit s’être « fait baiser » à être décoré de la Légion d’honneur, il serait étonnant que Maurice Genevoix soit d’accord pour qu’on vienne l’em… dans sa tombe pour la gloire de la République et de son minus du jour.
    Qu’on l’entende plutôt dire qu’il souhaitait que Philippe Pétain soit réhabilité et rejoigne ses soldats à Douaumont.

  55. Vous m’avez fait, Seigneur, puissant et solitaire, mais je n’ai jamais autant rigolé qu’en lisant la recette de la dinde au whiskey écossais de @ duvent.
    Seigneur, si vous voulez regagner des paroissiens, ressuscitez Bourvil et faites-lui lire en chaire la dinde au whisky; avec un copyright à la clé.
    Seigneur, donnez-nous de saintes personnes comme duvent qu’on puisse enfin dire à la haute autorité de santé qu’on se tamponne le coquillard de ses inepties sur l’alcool car, sans lui, on ne vivrait pas tellement plus vieux mais la vie nous paraîtrait nettement plus longue.
    Ressuscitez aussi M.Pompidou qui demandait qu’on n’emm….plus les Français. Souhaitons enfin que Macron soit un peu pochetron, ça sera plus sympa.

  56. Breizmabro (3 novembre, 7 h 26) jolie bernicle, je vous alloue une ample brassée de bons points.
    A déposer où vous savez !

  57. @ breizmabro | 03 novembre 2018 à 07:26
    « Ça a beaucoup fait rire les marins. Faut dire à la décharge de Manu qu’il a perdu sa boussole depuis… un certain temps 😉 »
    Sans doute mais ne pensez-vous pas qu’il possède un sextant dans son cerveau (quand d’autres n’ont que le sex) ?
    Pas si simple le sextant, mais bien plus sûr que la boussole. Surtout si sa boussole était de fabrication maison comme ICI

  58. @ breizmabro | 03 novembre 2018 à 08:58
    Je suis au courant. J’ai bondi de stupéfaction. Macron n’est vraiment pas net. Son montage est infect ! Que l’on se rassure, les européennes lui réserveront bien des surprises.
    Je ne sais pas qui est le conseiller com de Macron et Cie, mais je vois qu’il est aussi bon que son ex-protégé Benalla.
    J’ai vu ce clip, payé sur nos impôts et dénoncé par la presse : on y voit une publicité mensongère, une propagande honteuse et des calomnies. Décidément il fait tout de travers et ça va leur retomber sur le coin du nez. Attendons le dépôt de plainte.
    C’est étonnant quand même, plus Macron glisse sur la pente descendante et plus son conseiller lui farte ses semelles.

  59. Monsieur Bilger, quand vous dites « Il déçoit parce que beaucoup ont trop cru au nouveau monde » le « trop » est en trop ! Ce nouveau monde n’arrive pas. Bien sûr il y a eu des réformes de fond mais rien ne dit qu’elles soient appliquées comme votées puisque seuls les décrets d’application font foi, et on sait l’art et la manière des directeurs de ministères, les permanents qui, eux, font carrière sur place.
    Outre le caractère primesautier du président, il y a un gros défaut de pédagogie. Nul autre que lui n’oserait expliquer à sa place la perspective des réformes votées, engagées et prévues au parlement. Aucun ministre fût-il premier ne fera le maître d’école. Donc le public est baladé par les éditocrates et la presse instantanée qui reconstruit une opinion, devenant maintenant hostile. M. Macron s’y refuse, sauf par quelques saillies ou « punchlines » médiatisées qui le plus souvent le desservent.
    Ce président joue son quinquennat sur les perceptions de l’électorat car la situation réelle du pays n’est pas favorable au point de gommer ses défauts. Or sa pédagogie n’étant pas adaptée à sa fonction, on peut prédire que sa réélection ne tiendra qu’à la médiocrité de ses contempteurs. Ce qui ressortit au vieux monde ! Il doit souhaiter revoir Mme Le Pen au second tour.

  60. Michelle D-LEROY

    @ Lucile
    @ Ellen
    Merci pour vos compliments. Je n’ai pas beaucoup de mérite tant les comportements d’enfant gâté du Président me hérissent. Si encore ils étaient compensés par des actions valorisantes, je me ferais une raison ou lui trouverais des excuses.
    L’entêtement peut avoir du bon lorsqu’il s’agit de pugnacité mais ne pas vouloir admettre ses erreurs ou ses manquements pour les corriger, c’est dissimuler ses échecs pour reporter ses fautes sur les autres et là, ça commence à faire.
    @ Giuseppe
    L’affaire de la taxe d’habitation tourne à la farce et il est habile pour Darmanin et son maître de retourner la situation en disant que c’est la faute des élus locaux.
    Mais que dire de ceux qui dépassent tout juste le seuil de revenus, qui n’ont donc pas l’abattement de 30 % et qui se retrouvent avec une augmentation ?
    Un étouffoir fiscal qui crée ressentiment, jalousies entre ceux qui paient et ceux qui sont exonérés, parfois de tout pour différents motifs ou par débrouillardise en particulier. Diviser pour mieux régner.
    @ Claggart
    L’affaire de ce lycée de Nantes est typique de notre époque. Associations et minorités qui décident de ce qui est bien ou mal. Cela peut aller de NDDL à faire pression sur un baptême de rue ou de lycée, ou pression pour débaptiser un bâtiment ou une école pour de sombres motifs anti ceci ou anti cela.
    La bien-pensance qui sévit encore et encore. Le grand problème c’est que nos dirigeants politiques baissent les bras au lieu de tenir bon. Un jour nous aurons des numéros de rues comme à NYK. Le pire c’est qu’ils accèdent aux volontés de ces empêcheurs de tourner en rond mais tiennent bon pour le reste et ça, ça ne passe pas.
    @ Achille
    Je n’ai rien contre Maurice Genevoix, qui en plus a vécu près de chez moi, dans des villages de mon enfance et qui a si joliment écrit des romans solognots. Mieux vaut lui qu’un autre, il n’a pas démérité vous avez raison.
    Je dis juste que faire des cérémonies au Panthéon pour y mettre tel ou tel, même méritant, c’est avant tout un amuse-gogos. D’autant que de brillants écrivains, méritants de la patrie (Charles Péguy pour ne citer que lui, par exemple) nous en avons beaucoup et à ce rythme… aujourd’hui la guerre de 14, demain ? si on remonte l’Histoire, nous avons de quoi.
    Le Panthéon c’est comme la Légion d’honneur, à force de récompenser tout le monde, on en dévalorise le sens.
    Et si à chaque commémoration on doit panthéoniser quelqu’un, pour moi cela tourne à la pantalonnade.
    Il n’y a pas besoin de chercher beaucoup pour voir de la communication tout le temps et partout avec Emmanuel Macron, à la fin c’est lassant.
    Et si par ailleurs, on entrevoyait une vraie entreprise de redressement du pays tous pans confondus, la communication on s’y ferait. Ce n’est pas le cas.

  61. Marc GHINSBERG écrit à Philippe Bilger : « Je crois cher Philippe que vous accordez trop d’importance aux facteurs psychologiques et aux comportements. Sans dire qu’ils ne comptent pour rien, l’essentiel me paraît ailleurs. Si Emmanuel Macron connaît un désamour auprès des Français, c’est, me semble-t-il, parce qu’à droite on lui reproche un manque de fermeté sur l’immigration et la sécurité, les déclarations de son ancien ministre de l’Intérieur ne vont pas arranger les choses, et qu’à gauche on lui reproche d’être le Président des riches voire des très riches. Les questions de fond finissent toujours par remonter à la surface. »
    C’est exactement ce que je pense : ce billet est un billet pour rien : tant de lignes, tant d’huile de doigt gâchée sur le clavier pour ne dire qu’une petite et unique chose que tout le monde sait à présent. La désillusion dont Macron est affublé auprès des Français ne rebroussera jamais chemin. En plus, le pouvoir se moque d’eux dont il éreinte—tel un vampire—le pouvoir d’achat en invoquant pour ce faire un (ou des) motif(s) fallacieux (« écologique » bidon alors que la part de la France dans la pollution mondiale et ses conséquences climatiques planétaires est infinitésimale par rapport aux gros et vrais pollueurs : Chine, Inde, USA, et même Allemagne avec ses centrales à charbon, etc.) qui est (sont) à cent lieues de la seule raison qui vaille : saigner à blanc les revenus et économies du public pour remplir les caisses exsangues de l’Etat. Dans la Cinquième République, le gouvernement actuel est le plus hypocrite de tous les temps dans l’étalage de ses raisons d’action. Et encore… il vient de juger sa communication-propagande imparfaite, à peaufiner…
    Ecoutez le cri du coeur de cette Bretonne qui n’en peut plus de l’hémorragie de ses finances imposée par la politique actuelle.
    Plus personne ne s’intéresse (parce qu’on la connaît bien à présent…) à la personnalité du « fatigué » à son poste (on se moque qu’il ait une psychologie à ruptures : Philippe de Villiers, autrefois grand fan du dénommé, comme Philippe Bilger, a compris la forfaiture et jeté aux orties sa naïveté…) mais les citoyens lorgnent maintenant avec impatience sur la date de son départ, au terme de son mandat. La sanction qui lui sera infligé aux Européennes à venir ne sera qu’une étape intermédiaire dans le processus entamé du divorce.
    Rangez votre livre de louanges sur lui dans un tiroir et laissez-le se recouvrir de poussière : tout ce qu’il alléguait était faux ou n’est jamais advenu. Rappelez-vous la prophétie réussie—inverse à la vôtre—d’Ivan Rioufol.

  62. Mary Preud'homme

    @ breizmabro | 03 novembre 2018 à 07:26
    Big up breizmabro ! Et que sera-ce quand vous aurez visionné la vidéo d’une certaine Jacline Mouraud qui vous ressemble comme deux gouttes d’eau, puis celle à venir (et non pucelle) de ma cousine Marianne bonne Lorraine, après le passage éclair de Macron sur les sites mémoriaux de 14-18 de Verdun, notamment aux Eparges, Fleury et Douaumont visant pour Manu à se faire mousser et à restaurer une image quelque peu abîmée de ce président par défaut, qualifié de chef des armées mais n’ayant jamais fait partie d’icelle et même plutôt réfractaire à tout ce qui s’apparente à l’ordre et à la discipline de cette noble institution, au point d’avoir eu l’outrecuidance et la grossièreté d’évincer sans ménagement un chef d’Etat-Major des armées dont le seul tort était d’avoir parlé franchement et de défendre ses hommes.

  63. J’ai pris quelques phrases au hasard, le Président est maintenant dans la contrition, ce qui m’étonne, je crois qu’il a pris un sérieux coup de chauffe, les images, bien que requinqué aux UV je pense, le montrent amaigri, « chupado » aurait dit ma grand-mère, les orbites des yeux plutôt enfoncées, est-ce un effet de lumière ?…
    De toutes parts on n’entend plus que ça, écologie, prime à la casse, nucléaire, gazole.
    Sait-on aujourd’hui quel est le type d’acquéreur de véhicule qui a bénéficié de cette prime symbolique déjà distribuée ?
    Une voiture à remplacer, comme si cela allait de soi, avec tous les working-poor de notre pays, 9 000 000 de citoyens sous le seuil de pauvreté, je reste persuadé que cette prime a surtout bénéficié au remplacement du véhicule du petit dernier de la famille, qui roulait avec celui pourri de grand-papa ne conduisant plus depuis belle lurette.
    Le Président a du souci à se faire, épuisé par sa propre communication désastreuse qui l’a plus desservi qu’aidé dans la construction d’un personnage d’Etat qu’il avait commencé à se forger.
    Son entourage devrait lui conseiller un bon rythme de diesel aux moteurs increvables avant de mettre à nouveau le turbo, il avait la caisse un peu fragile et le joint de culasse a lâché.
    J’ai senti le Premier ministre tendu, la phase est critique, l’alignement des planètes n’est plus là et tout cela n’est pas pour arranger les affaires sociales et courantes, on dit que l’été sera chaud, l’hiver sera certainement très très rude.
    Pour Jupiter reste le ski et les vacances en altitude pour reprendre un peu de couleur et son taux d’hématocrite de remonter ; il va en avoir bien besoin, demi-dieu sans doute, pas encore Dieu comme nommait le Palmipède un prédécesseur aux deux mandats.
    Jupiter pas tout à fait, Dieu tout reste à faire.

  64. Maurice Genevoix au Panthéon, pourquoi pas.
    Mais rien qu’avec la première partie du Voyage au bout de la nuit, on pourrait aussi y caser Louis-Ferdinand Céline.
    Un strapontin au Panthéon.
    Cela correspondrait à l’état d’esprit actuel des Français par cette phrase terrible de Céline « moi, quand on me parle de la France je pense irrésistiblement à mes tripes ».
    Surtout quand c’est Macron qui en parle…

  65. @ Patrice Charoulet
    « S’agissant de Bolsonaro, j’en sais ce que j’ai appris par RTL, Europe 1, TF1, M6, BFM, LCI, CNews, Le Figaro, Le Monde, Le Point…
    Je ne lis pas Minute, Rivarol et quelques journaux que je ne peux acheter.
    Suis-je dangereusement de gauche pour me fier à ces médias unanimes ?
    Quelles personnes ici, manifestement, sont mieux informées et plus clairvoyantes sur Bolsonaro que tous les grands médias français ? »
    Une petite anecdote révélatrice. J’ai appris la victoire de Djokovic sur Federer dans Le Point et 20 minutes (match passionnant avec victoire très incertaine jusqu’au dernier moment), et ils avaient rajouté une petite vidéo au milieu de l’article. Vous penseriez : une vidéo du dernier Point, le vainqueur tombant à genoux, poings serrés et visage vers le ciel, comme c’est l’usage. Ben non, ils ont mis une vidéo d’un point de Federer, au milieu de match, juste parce qu’ils ont jugé que ce point était exceptionnel. Rien de mal à cela, Federer est certainement le chouchou de tous, à l’instar de cet ogre de Serbe shooté aux anabolisants, dit-on…
    Cela résume assez bien notre réalité, les journalistes ne se séparent plus de leur jugements et préférences intimes, alors que leur métier devrait leur imposer plus d’impartialité. Ainsi, on rappellera que Bolsonaro a déclaré (il y a dix ans pour un magazine macho) que son fils devrait plutôt mourir que de devenir gay. Mais on passera sous silence ses toutes dernières paroles publiques, où il se dit indifférent quant aux préférences sexuelles et qu’il envisage d’avoir des homos dans son gouvernement.
    Après tout, peut-on évoluer, changer d’opinion, surtout sur des sujets si clivants, si radioactifs ? A vous lire, non, car vous vous évertuez à nous rappeler, fier comme une tomate en juillet, que suite aux 28 condamnations de JMLP il est hors de question de croire à une dédiabolisation de son parti.
    Je pense qu’on devrait demander aux Italiens de s’excuser pour avoir pris la Gaule.

  66. @ genau – 03 novembre 2018 à 12:21
    « Seigneur, donnez-nous de saintes personnes comme duvent qu’on puisse enfin dire à la haute autorité de santé qu’on se tamponne le coquillard de ses inepties sur l’alcool car, sans lui, on ne vivrait pas tellement plus vieux mais la vie nous paraîtrait nettement plus longue. »
    Vous aimez vivre dangereusement ? Moi, je ne sais pas encore…
    Mais ce que je sais et cela je le sais bien, c’est que : « beatus qui prodest quibus potest. »
    Il me plaît de vous avoir fait rire, c’est une de mes activités préférées, après la mise en conserve des cornichons… Personne n’est parfait !

  67. Ni sciences ni économie à l’ENA, mais du droit public, des finances publiques, une langue.
    Je constate aussi que l’Histoire avant 1914 est inconnue, de même que les autres civilisations.
    Beaucoup de nos élus ignorent superbement les autres pays et le passé lointain, si bien qu’ils ne connaissent que la France contemporaine, et ont donc tendance à surestimer l’importance de notre pays, en se croyant encore en 1914 ou sous Napoléon !
    Quand vous voyagez en Chine, aux États-Unis, en Inde, en Égypte, vous découvrez que la France est désormais un petit pays et qu’elle ne va pas «sauver la planète». Si tant est que celle-ci en ait besoin !

  68. Oh que non Monsieur le Premier ministre, vous n’étiez pas obligé de nous imposer de nouvelles taxes sur les carburants !
    Si vous aviez mis en place la réforme de la fonction publique, avec diminution programmée de la diminution de plus d’un million et demi de fonctionnaires administratifs, vous seriez en train de commencer à faire des économies structurelles.
    Il aurait été dès lors inutile de plaquer de nouvelles taxes à d’anciennes déjà très élevées.
    Mais le comble, c’est le prétexte fallacieux évoqué, que vous avez repris aux soi-disant écologistes et leur idéologie absurde.
    Non monsieur le Premier ministre, le CO2 n’est pas un polluant, bien au contraire.
    Si vous aviez demandé à des scientifiques, vous savez ces fameuses Sciences Naturelles, vous auriez appris que le CO2 est ce gaz qui a permis l’apparition de la vie sur la Terre, et qui permet toujours de l’y maintenir, grâce à des êtres vivants qui se sont spécialisés depuis l’origine du globe et qui sont aujourd’hui ces végétaux verts, chlorophylliens.
    Ces végétaux chlorophylliens ont deux facultés que ne possèdent aucun autre être vivant :
    – l’utilisation des photons, ces particules élémentaires de la lumière qui en véhiculent son énergie
    – et la deuxième est de transformer ce CO2 en molécules organiques grâce à l’énergie lumineuse captée par la chlorophylle. Ces êtres vivants chlorophylliens sont les seuls êtres à avoir cette capacité de transformer la matière minérale en matière organique.
    Vous auriez aussi appris que le CO2 n’est pas un gaz à effet de serre, sa densité l’empêche de s’élever assez haut dans l’atmosphère pour y exercer sa capacité, et fort heureusement il serait alors hors de portée des végétaux chlorophylliens.
    Accessoirement le taux de pollution par les véhicules à moteur, automobiles, camions, avions n’est que d’environ 15% de la pollution.
    Autre contre-vérité gaillardement véhiculée par nos pseudo-Verts, l’action anthropique sur les changements climatiques est quasi nulle.

  69. Richard Le noiir

    Partir à l’autre bout du monde en avion pour nous faire la morale sur nos émissions individuelles de CO2 n’est pas très cohérent, pas plus que :
    Prétendre que remplacer le chauffage au fioul par le gaz est la panacée alors que les trois quarts des communes ne sont pas desservies et que le gaz émet aussi du CO2.
    Prôner le remplacement des véhicules au gas-oil par l’essence alors que les émissions de particules ne sont pas pénalisantes à la campagne et que l’émission de CO2 d’un diesel est moindre que d’une essence (meilleur rendement) ; ou par l’électrique mais l’électricité, qui ne représente que 25% de l’énergie consommée en France, n’est pas une autre énergie primaire.
    Augmenter la part de l’électrique ne fait que déplacer le problème des villes vers les campagnes où les centrales sont installées.
    Pour mémoire la consommation finale d’énergie (au niveau des consommateurs) se répartit (2015) comme suit par source d’énergie primaire :
    – combustibles fossiles : 68,2 % (charbon 2,4 %, pétrole 45,7 %, gaz naturel 20,1 %) ;
    – nucléaire : 19 % ;
    – énergies renouvelables : 12,8 % (biomasse-déchets 8,8 %, hydraulique 2,6 %, éolien 0,9 %, solaire 0,3 %, autres 0,2 %).
    Remplacer les énergies fossiles par du nucléaire reviendrait à multiplier par 4,6 la production nucléaire ou par 27 les éoliennes sachant que ces dernières ne fonctionnent correctement que 25% du temps.
    Les taxes prélevées sur les carburants ne seraient-elles pas plutôt destinées à investir massivement dans le nucléaire ?
    Mais attention car la ressource est limitée et promet des conflit avec la Chine en Afrique.

  70. Ce n’est pas en se rabibochant avec Gérard Larcher, le président du Sénat, que Macron va pouvoir prendre des mesures drastiques d’économies pour soulager le poids de la dépense publique. Dans l’enceinte de cet ancien Conseil de la République, pas question de se serrer la ceinture et de se priver de dessert.

  71. @ fugace 03 novembre 2018 à 14:06
    Le sextant, ça c’était avant.
    On ne navigue plus au sextant dans le new world, les satellites donnent la route à suivre, et depuis qu’on a équipé notre bateau France d’un foil dynamique (surnommé Manu) qui permet de maintenir le navire en l’air par gros temps, tout a changé, tout va plus vite. Par exemple on peut savoir plus rapidement ce qui s’est passé en 1930 à l’époque du socialisme.
    En même temps à cette vitesse on ne peut éviter tous les obstacles, des fois on se prend un mur (d’eau, rassurez-vous) mais bon ou ça passe ou ça casse. Et puis des fois ya des routeurs qui partent parce que les satellites les embrouillent.
    Moi j’en ai connu qui ont quitté le navire (on dit « pied à terre » évidemment). Le premier ç’a été Nico, pourtant c’était un bon routeur, un peu grognon mais très aimé. Puis il y a eu Gégé. Mais Gégé c’est pas pareil, partir du sextant au foil sans formation préalable ça le faisait pleurer d’émotion une telle confiance, du coup personne ne le « calculait » plus, un marin lyonnais trop sensible ça fait peur.
    Par contre Gégé a été remplacé par deux flèches de la navigation. Des vieux de la vieille, des baroudeurs marins, des « peur de rien », des peaux tannées : Casto et Nuñez, (Nuñez, vous savez, celui qui a échangé sa chaise musicale avec Valls).
    Leur défaut c’est un peu ce que disait Audiard « C’est curieux, chez les marins, ce besoin de faire des phrases » et en plus pour dire des c**ries. Mais bon, eux ils tiendront jusqu’à ce que le bateau craque, qu’il explose en plein vol (foil oblige).
    Avec deux solides routeurs comme ça on est sauvé… j’espère qu’il n’ont pas une patte de lapin dans leur poche… 🙁
    Adéo fugace

  72. L’analyse politique de Michelle D-LEROY | 02 novembre 2018 à 19:38 et l’analyse psychologique de Tipaza | 02 novembre 2018 à 18:02 me semblent avoir parfaitement cerné le « personnage » (au sens théâtral du terme) qu’est monsieur Macron, homme qui n’est principalement que d’apparence.
    Les réflexions de genau | 02 novembre 2018 à 20:03 enfoncent encore un coin, notamment quant aux intentions cachées du président de la République, tandis que les questions soulevées par Joséphyne | 02 novembre 2018 à 20:25 complètent le tableau.
    La tournée d’une semaine sur les sites de la Grande Guerre n’est qu’une mise en scène de plus, sur le fondement de l’interprétation très personnelle que fait monsieur Macron de l’Histoire qu’il veut ici instrumentaliser pour son propre « projet européen ». D’autant plus que, refusant de célébrer la Victoire de 1918, présence de madame Merkel oblige sans doute, il refuse d’accorder à ces célébrations un caractère « trop militaire ».
    Donc, bien loin de l’esprit de commémoration du sacrifice de nos Anciens, nous aurons droit sans doute à une forme de propagande dans la droite ligne de celle qui conditionnait les populations, tant françaises qu’allemandes, pendant cette même guerre. Je ne sais s’il saura encore rendre hommage au Souvenir français qui, lui, poursuit inlassablement sa mission… mais il aura à cœur de mettre en scène son propre personnage !

  73. J’ai regardé la prestation de Mme Royal et j’ai pu voir que la bande à Ruquier n’avait pas à l’égard de l’invité l’envie de la critique habituelle.
    Le sourire et le calme de Mme Angot m’a désarçonné car pas habitué à autant de précaution de langage.
    Quant à Mme Royal je dirai que son livre est intéressant mais que sa sincérité vient un peu tard pour les Français qui se sont tournés depuis vers des faiseurs de pluie qui on le sait ne sont pour la plupart honnêtes qu’un instant, le temps d’une campagne électorale !
    Par contre je suis sidéré par la teneur de l’ensemble des commentaires envers la personne de Mme Royal confirmant en tout point ce qu’elle dénonce dans son livre avec tant d’autres femmes.
    Combien de ces commentaires pourraient habiller un nombre incalculable de nos élus masculins et notamment le premier d’entre eux et son prédécesseur !
    Mme Royal a au moins le courage, bien trop tard à mon goût, de dire ce qu’elle a sur le cœur en révélant les dessous malsains d’une realpolitik ! Nous sommes bien loin du souci de l’intérêt général que nos représentants devraient avoir pour leur pays !
    En fait tout ceci est une arnaque démocratique, silencieuse et sournoise, à la couleur des écharpes tricolores agissant en bande organisée !

  74. @ Robin Hood | 04 novembre 2018 à 13:19
    « Mme Royal a au moins le courage, bien trop tard à mon goût, de dire ce qu’elle a sur le cœur en révélant les dessous malsains d’une realpolitik ! Nous sommes bien loin du souci de l’intérêt général que nos représentants devraient avoir pour leur pays ! »
    Vous plaisantez sans doute ! Une opportuniste qui ne fait que publier un livre de plus, vendre du bouquin et des sentiments à deux balles, elle qui n’a jamais rien apporté au pays, elle s’est découvert sur le tard une fibre écologique – il fallait bien exister, et puis une manche à air cela suit le sens du vent.
    Elle est l’exemple parfait de l’inutilité en politique, propulsée au-devant de la scène par un concours de circonstances, mais les circonstances sont aussi cruelles parfois, elles n’imaginaient pas qu’elle pouvait assurer le cap d’un pays qu’elle aurait mis à sac, alors les circonstances se sont retournées contre elle et ses lubies, une éolienne elle est, dans toute sa splendeur, brasser du vent c’est ce qu’elle sait le mieux faire.
    Tout ce qu’elle a entrepris – avec nos sous bien sûr, nos impôts et nos taxes durement épargnés – sans jamais rendre aucun compte, la région Poitou en faillite s’en souvient encore, s’improvisant constructeur automobile électrique comme si les spécialistes attendaient après son expertise.
    Elle a toujours fait illusion sauf qu’elle a été corrigée par des électeurs de bon sens à La Rochelle où Falorni l’a renvoyée à ses chères études écologiques et mirages électriques.
    Comme JV Placé elle ne connaissait l’écologie que par ce qu’elle voyait dans son assiette, et pour finir, le plus beau, le bouquet, l’apothéose du démantèlement des portiques qui nous auront coûté plus d’un milliard d’euros.
    Chère Madame Madone Royal, très grande bourgeoise qui ne vit que pour le soyeux de la politique, François Mitterrand s’en est servi mais avec la parcimonie des personnages qui ne donnent pas leur confiance à des brasseurs d’air.
    Alors son bouquin et ce qu’elle peut y écrire, c’est bon pour passagers d’un hall de gare qui doivent tuer du temps, il se retrouvera sur la table de la salle d’attente de mon dentiste aussi, ce qui permettra aux patients, en regardant la couverture et feuilletant quelques pages au hasard, d’avoir un peu moins mal aux dents, pour les impôts c’est raté.
    Très chère Madame Royal.

  75. @ Robin Hood 13h19
    « Par contre je suis sidéré par la teneur de l’ensemble des commentaires envers la personne de Mme Royal confirmant en tout point ce qu’elle dénonce dans son livre avec tant d’autres femmes. »
    Les femmes sont des hommes comme tout le monde !! Si Mme Royal veut être crédible, qu’elle arrête de se plaindre, elle qui a connu tous les honneurs et qui a la presse à genoux devant sa « satisfactitude ».
    Elle surjoue les femmes opprimées, alors que ses collaborateurs devaient supporter ses humeurs et ses caprices.
    Son ardoise à la Région Poitou-Charentes et au ministère devrait la dissuader de la ramener !

  76. J’ai eu le bonheur, et avant qu’il soit question de « bonheur », la surprise, que quelqu’un se souvienne encore de Maurice Genevoix, lequel n’est même plus lu dans les écoles, les collèges ou les lycées, au profit d’auteurs largement plus modernes.
    « Raboliot ». « Ceux de 14 ». Même pas une page présentée au bac de français, même pas une seule recommandée par un prof d’histoire.
    Alors oui, s’il s’agit d’appuyer l’idée du Président, de faire reposer Maurice Genevoix au Panthéon, il conviendra de la soutenir, il conviendra de faire fi de tous les contempteurs meurtris de tel apparat inutile.
    Il conviendrait surtout que tel Maurice Genevoix, d’autres « peintres » soient à nouveau rendus à l’essentielle curiosité de nos petites têtes blondes ou brunes. Voire à celle de leurs parents !
    Il conviendrait, car il n’est jamais trop tard pour cela, qu’à l’école, ce geste soit perpétué, ou bien remis au goût du jour.
    Il conviendrait que M. Blanquer, ce jour-là, avant ou en même temps que le Président, assène non pas une oraison, mais une force vitale.
    Dommage que la référence à votre bonheur n’ait pas été reprise, durant tout cette fin de semaine : le 11 novembre n’est pourtant pas loin, et notre Président est déjà en marche de diverses commémorations.
    « La Dernière Harde »
    Le dernier rempart.
    Il est vrai que l’on préfèrerait l’écriture, les belles lettres, à tous les fusils, la fleur posée dessus.
    Il convient de la préférer, ça ne mange pas de pain.

  77. @ caroff | 04 novembre 2018 à 14:37
    Ségolène Royal sous un vrai jour, et non quand elle surjoue ou se fait passer pour ce qu’elle n’est au fond pas du tout.
    Cassante et peu goûtée de ses collaborateurs dont paraît-il elle usait la patience, je ne parle même pas de ce qu’elle nous a coûté et nous coûte encore.
    https://youtu.be/rrCzWoikyU8

  78. @ Giuseppe 22:41
    Cher Giuseppe, je constate que nous faisons les mêmes allergies à la « royalitude ».
    Cette femme est une imposture vivante et je n’arrive pas à saisir les raisons pour lesquelles les médias ne s’en rendent pas compte !
    J’ajoute que c’est elle qui a mis dans le projet de loi de finances 2016 le rattrapage de la fiscalité entre le diesel et l’essence. Elle a augmenté également la taxe carbone.
    On peut s’en réjouir ou s’en plaindre selon la vision que l’on a de la transition énergétique, mais qu’elle se prétende non coupable de ces hausses est un peu fort de café . Mais voilà, il faudrait que les journalistes travaillent un peu pour lui mettre la tête dans ses contradictions !!

  79. @ Patrice Charoulet | 02 novembre 2018 à 09:19
    Pour votre histoire de mouette empêtrée dans un fil de pêche, c’est sans doute celle de Gaston Lagaffe. Elle n’arrête pas de lui faire des soucis.

  80. calamity jane

    Madame Royal est comme ceci, comme cela, etc.
    Grande admiration pour ces commentateurs qui la connaissent aussi bien sans nous avoir jamais prévenus de sa toxicité…
    Je comprends mieux comment ils acceptent de se faire traiter de tout et n’importe quoi par le président de la République !
    Maurice Genevoix contrairement à l’impuissant voyageur au bout de la nuit connaissait l’épaisseur des bois et la profondeur de leur silence.

  81. @ Vladimir 04 novembre 2018 à 09:18
    Entièrement d’accord avec votre post.
    En même temps ya écologie et écologie. Par exemple Edouard Philippe s’est rendu au Vietnam le 3 novembre pour signer des contrats représentant plus de 10 milliards d’euros : « C’est la reconnaissance de l’excellence française dans l’aéronautique, l’énergie ou la santé » dit-il dans un tweet. Dont acte.
    Après il est allé sur le site de la bataille de Ðiện Biên Phủ pour dire « Il me semblait qu’il était utile de regarder notre passé commun de façon apaisée ». Les milliers de prisonniers français morts dans la jungle en ont eu les larmes aux yeux dans l’au-delà…
    Bien sûr le Président Nguyễn Phú Trọng ancien membre du comité central du Parti communiste vietnamien, est tout à fait respectable (demandez aux 120 000 boat people accueillis en France sans intention de nous tuer) pas comme ces Russes à la c..n avec qui on ne veut surtout pas signer de contrats. Brrrr plutôt crever ! (du reste c’est ce que font nos paysans qui ne peuvent plus exporter là-bas)
    Par contre la société américaine ExxonMobil qui n’a pas nos états d’âme et la société d’Etat russe Rosneft, ont entamé l’exploration d’un site en mer de Kara, au nord de la Sibérie. La mer de Kara pourrait abriter jusqu’à 100 milliards de barils de pétrole, selon le patron de Rosneft.
    Nous on s’en moque on achète chez MBS, c’est plus cher mais c’est notre ami, enfin celui de notre prince à nous, EM, et les amis de nos amis sont nos amis ; et vive le 17 novembre prochain pour la fête à nos amis…
    En même temps je le comprends le Edouard, c’est plus sympa d’aller à Hanoï, ou à Ðiện Biên Phủ féliciter les vainqueurs de la « cuvette », et faire signer un contrat avec codicilles que d’aller se les geler à Honfleur en novembre !
    Et en plus ya des coins au Vietnam beaucoup plus sympas que Honfleur 😀

  82. Ségolène Royal l’imposture :
    https://www.lesechos.fr/13/05/2016/lesechos.fr/021930269834_audit-de-poitou-charentes—e-y-confirme-des-derives-de-gestion.htm.
    Bonne cliente des plateaux TV pour des médias qui ont besoin de se vendre et de boucler une actualité de plus en plus éphémère, celle-ci dit n’importe quoi, elle a dû être gymnaste dans une autre vie pour effectuer des grands écarts aussi souvent.
    https://www.planet.fr/politique-ecologie-les-contradictions-de-segolene-royal.759198.29334.html.
    Elle est du même tonneau que les Jaquattali et autres BHL grands chiromanciens de la vie qui ont un avis et des solutions à tout.
    Le premier, qui se targue de parler à l’oreille du Président et d’autres, nous a-t-il ébloui de ses résultats personnels pour le moins catastrophiques, nous a-t-il guéri des écrouelles ? Heureusement le masque est tombé depuis, seules quelques vieilles barbes l’écoutent pour lui faire plaisir.
    Ils n’ont d’autres soucis que leur petite personne, pour le reste ils seraient capable de pomper l’océan Atlantique pour le verser dans la mer Méditerranée sous prétexte d’en équilibrer les niveaux, ils y ont bien « réfléchi » – assureraient-ils péremptoires -, dans toutes les émissions où ils apparaissent.
    Misère, comme aurait dit Brassens, pauvres de nous aurait dit mon voisin.

  83. @ Zonzon 05 novembre 2018 à 11:32
    Ce n’est pas Macron qui a gagné, ce sont les allocations « braguette » et l’allocation chômage égale à 75 % du salaire moyen calculé sur la base des trois derniers mois d’activité.
    Je vous retire deux bons points 😀
    Adéo

  84. @ breizmabro | 05 novembre 2018 à 08:09
    « Par contre la société américaine ExxonMobil qui n’a pas nos états d’âme et la société d’Etat russe Rosneft, ont entamé l’exploration d’un site en mer de Kara, au nord de la Sibérie. La mer de Kara pourrait abriter jusqu’à 100 milliards de barils de pétrole, selon le patron de Rosneft.
    Nous on s’en moque on achète chez MBS, c’est plus cher mais c’est notre ami, enfin celui de notre prince à nous, EM, et les amis de nos amis sont nos amis ; et vive le 17 novembre prochain pour la fête à nos amis…
    En même temps je le comprends le Edouard, c’est plus sympa d’aller à Hanoï, ou à Ðiện Biên Phủ féliciter les vainqueurs de la « cuvette », et faire signer un contrat avec codicilles que d’aller se les geler à Honfleur en novembre ! »
    Joindre l’humour à la réalité est votre point fort. C’est très agréable de vous lire.
    Nous sommes proches de l’implosion. Viendra le jour où la France se mordra les doigts d’avoir tourné le dos aux USA et à la Russie et d’avoir pactisé avec le dictateur islamique MBS.
    Macron, arrivé en fanfaronnant devant les pyramides du Louvre, n’a fait qu’aggraver, depuis sa prise de fonction, l’état de la France sur tous les plans. Bon sang, qu’est-ce qu’on a comme nuls à la tête de notre pays. Pour que l’on se relève, il nous faudrait de vrais patriotes et des personnalités très fortes : 50% de Trump et 50% de Poutine pour remettre la France et l’Europe en selle.
    Souhaitons à Marion Maréchal qu’elle réussisse à former ses adhérents pour reconstruire la France et rendre aux Français ce qui leur appartient de plus cher.

  85. @ Zonzon | 05 novembre 2018 à 11:32
    « Il faut savoir reconnaître ses défaites. En Calédonie Macron a gagné. »
    C’est difficile de vous prendre au sérieux. Ce n’est pas Macron qui a gagné mais les 56% de Calédoniens colonisés depuis 1853 qui ont remporté la victoire. Pas fous les Calédoniens, ils savent compter et défendent avant tout leurs intérêts financiers et l’aide de 1,3 milliard que la France leur verse chaque année. Il est certain que si la Calédonie devenait indépendante, économiquement elle ne tiendrait pas malgré leur richesse en nickel. A coup sûr, beaucoup de Calédoniens viendraient se protéger en France, tellement le coût de la vie là-bas est exorbitant : de 20 à 30% plus cher qu’en France. Là-bas la CAF n’existe pas, les frais de crèche peuvent être déduits des impôts, sauf si vous n’êtes pas imposable.

  86. @ Ellen | 05 novembre 2018 à 14:05
    D’abord ils ne pourraient pas vivre du nickel, la preuve c’est que la métropole abonde leur PIB, un peu comme pour la Corse, c’est cinq milliards d’euros pour ces derniers.
    Ils veulent tous l’indépendance avec la tirette à billets toujours agrippée à leur caillou.
    Par contre si demain ils sont indépendants ils verront débarquer les Chinois comme en Afrique, et là, pas pour des prestations sociales garnies et emplois de fonctionnaires à pourvoir.
    Un reportage m’avait frappé sur l’Afrique où l’on voyait un terrassier local interrogé qui regrettait la douce présence des vilains Français ; eh oui la longueur de la tranchée à réaliser pour le même salaire s’était plutôt allongée, les nouveaux propriétaires comptaient en kilomètres et plus en mètres, il était avec une pelle et une pioche, je le comprenais. Les Chinois avaient un référentiel différent, ils aiment les croissances à deux chiffres.
    Aucune banque ne prêtera à la Nouvelle-Calédonie un seul kopeck, et comme la nature a horreur du vide les entreprises australiennes vont se faire un plaisir de partager le gâteau avec les autres dont ceux de quand la Chine s’éveillera sans compter les Japonais qui raffolent de tout ce dont ils manquent.
    Ah oui… il est vrai qu’ils ont un immmmeeense territoire marin, là aussi il faut des sous pour l’exploiter et le valoriser, ce n’est pas avec le nickel attaqué de toutes parts qu’ils vont pouvoir investir.
    Le nickel est une monoculture qui ne pèse que 8% de la production mondiale soumise aux aléas des cours, c’est du casino ni plus ni moins et donc pas assez pour peser sur un commerce mondial.
    Le rêve s’est donc arrêté aux portes du pragmatisme, surtout pour ceux qui profitent des aides de la métropole, bonne mère, qui garde un pied sans doute dans cette région pour le pire sans doute, en attendant le meilleur.
    Les Calédoniens préfèrent le pire actuel que le meilleur rêvé des compagnies étrangères qui font surtout dans le désastreux, n’est-ce pas petit terrassier africain ?

  87. @ Ellen 05 novembre 2018 à 12:41
    « Joindre l’humour à la réalité » c’est tout ce qu’il nous reste Ellen.
    Si nous regardions, lisions, analysions, commentions sans le recul de l’humour ce que nous fait Manu, nous serions en pleine dépression, Lexomil à portée de main.
    Heureusement qu’il nous reste l’humour et un peu de recul sur nos années passées pour ne pas avaler les couleuvres de Manu (Manu n’a pas d’enfant du coup il élève des couleuvres, c’est son hobby (in english of course ;)))
    Et comme chantait Florent Pagny (sur un texte de Lionel Florence)
    « Je peux bien vendre mon âme au diable,
    Avec lui on peut s’arranger,
    Puisque ici tout est négociable, mais vous n’aurez pas,
    Non vous n’aurez pas
    Ma liberté de penser »
    Adéo Ellen, et vive l’humour… et la Bretagne ! 😉

  88. @ breizmabro 5 novembre à 12 h 20
    @ Ellen 5 novembre à 14 h 05
    Oh ! que si qu’il a gagné ! Vous allez voir ces tartarinades qui vont nous être proposées. Enfin une réussite pour le petit homme. Un truc qui va le propulser jusqu’aux européennes.
    Difficile de me prendre au sérieux ! Ah ! Chères, mais c’est là mon seul charme.
    Et puis, dites-vous bien que tout le monde s’en moque du résultat du référendum. Les perdants : ceux qui n’arrivent pas à se débarrasser de leurs colonies ! Vous et moi.
    Allez, on s’embrasse !
    Je reprends mes deux bons points !

  89. Dans mon commentaire du 04 novembre 2018 à 11:58, j’avais évoqué l’instrumentalisation de l’Histoire par monsieur Macron aux fins de communication. Je viens de lire un excellent article d’Arnaud Benedetti, professeur associé en histoire de la communication à Paris-Sorbonne, intitulé : « Retour des années 30 » : Macron fait joujou avec l’histoire.
    Cet article (que l’on peut lire ici : https://www.causeur.fr/macron-histoire-guerre-algerie-2-155856) se conclut ainsi :
    « Macron refait le match en noir et blanc
    Ce qui frappe à la porte du vieux continent est tout simplement évacué au prix d’un passé convoqué pour mettre en scène l’opposition entre « progressistes » d’un côté, « populistes » de l’autre. En somme, il s’agit d’une pure et simple manœuvre de communication politique.
    En rejouant un match en noir et blanc, le chef de l’Etat cède à ce réflexe hypercontemporain qui consiste à se réapproprier – pour mieux la juger et la dénoncer – une histoire qui ne nous appartient pas, en y plaquant une grille de lecture forcément anachronique. L’histoire selon Macron se décline sur le mode de la désapprobation, du ressentiment, de la repentance… et parfois de la pudibonderie. Ses déclarations sur la France en Algérie, loin d’épouser la complexité de la présence française de l’autre côté de la Méditerranée, repoussent le curseur toujours plus en direction des autorités d’Alger. On reconnaît la responsabilité de l’Etat dans la mort d’Audin, mais les massacres d’Oran en juillet 62 demeurent un no man’s land mémoriel… Sur un autre plan, les célébrations de la fin de la Première Guerre mondiale préféreront voir dans le choc des nationalismes la forge de l’hécatombe alors que les alliances inter-étatiques étaient aussi mues par d’indiscutables intérêts capitalistiques.
    Un progressiste aussi caricatural que ses ennemis
    Sur le fond, Macron n’innove pas. Il confirme que l’histoire demeure d’abord un terrain de projection idéologique, un outil de mobilisation symbolique, une arme pour polir les imaginaires. Il l’incorpore dans son appareil communicant en la simplifiant, en la brandissant dans une acception sommaire, appauvrie et répétitive. À trop la caricaturer, il agit comme ses adversaires qu’il entend dénoncer et combattre, trahissant ainsi face aux événements qui montent d’un horizon digne du Désert des tartares ou du Rivage des Syrtes le crépuscule de cette résilience indispensable au repos des institutions. La com’ n’a jamais dissous l’histoire. »
    Il me semble qu’à l’expérience des interventions de monsieur Macron, cette analyse soit particulièrement précise et explicative des travers de l’interprétation que fait le président de la République de l’Histoire, tant de l’avant-Seconde Guerre mondiale que de celle d’Algérie.
    Sur la guerre d’Algérie, le dernier ouvrage de Jean Sévilla très récemment paru aux Éditions Fayard (https://www.fayard.fr/histoire/les-verites-cachees-de-la-guerre-dalgerie-9782213671291) devrait sans aucun doute être lu par notre président de la République, ce qui lui éviterait de proférer des énormités indignes de sa fonction. Pour se faire une idée de son contenu, il suffit de cliquer sur le champ « Lire un extrait ».
    Je viens d’en lire les 200 premières pages et j’apprécie tout particulièrement l’approche sans a priori qu’il fait de l’histoire de la guerre d’Algérie, depuis la conquête jusqu’à son indépendance, avec des analyses particulièrement pertinentes sur les approches erronées que nous livrent, souvent pour des raisons exclusivement idéologiques, tout une série d’historiens partisans. Approche qui est d’ailleurs celle de monsieur Macron.
    J’ai également entendu que le projet de loi modifiant la loi de 1905 sur la séparation de l’Église et de l’État serait prêt à être soumis au Parlement. Toucher à ce texte fondamentalement équilibré me semble un risque extraordinaire que prendrait monsieur Macron. Mais nous le saurons sans doute dans un proche avenir, avec le risque immense que l’inculture des députés du parti présidentiel dénature totalement ce texte fondamental.

  90. @ Zonzon 05 novembre 2018 à 17:29
    Je vous redonne vos deux bons points.
    Le premier pour : « Vous allez voir ces tartarinades qui vont nous être proposées »
    et le deuxième pour : « enfin une réussite pour le petit homme »
    « Allez, on s’embrasse ! »
    Evidemment !
    Adéo Zonzon

  91. Julien WEINZAEPFLEN

    « …plus je suis frappé par la brutalité des ruptures qu’il opère comme s’il ne connaissait pas la douceur et la fluidité des glissements »
    Emmanuel Macron est en perpétuel glissement de terrain psychologique.
    Ce que vous appelez ses « embardées », cher Philippe, chez tout autre on l’eût appelé des bourdes. Mais le charisme de Macron repose sur ce caractère d’anguille qui nous glisse entre les doigts et finira par nous faire du mal en se détruisant lui-même.
    Sarkozy clivait, mais se situait. Hollande fuyait l’idée qu’on puisse lui assigner une identité. Macron se fuit lui-même avec la brutalité d’un glissement de terrain. Le charisme de Macron repose sur cette ligne de fuite. On peut dire que Macron a un charisme de rupture.
    Personnellement, plus j’avance dans l’observation contrariée de ce bourgeois qui se croit né de la cuisse de Jupiter et qui nous sert, pis que ce roi des bourgeois d’Usurpateur bonne poire de Louis-Philippe avec son patelin esprit « juste milieu », de président illégitime, plus je me dis que Macron est un héros bernanosien. C’est l’entrepreneur de la France contre les robots qui a fait sa campagne avec des algorithmes et robotise le citoyen sans penser l’automatisation comme l’a fait un Benoît Hamon avec son revenu universel, puisqu’il n’y a plus d’alternative au travail des machines, à la compression de personnel et au burn-out des hommes.
    L’entrepreneur de la start-up nation est surtout l’expression paradigmatique de cette « société » qui « ne sait absolument pas où elle va » et n’a pas le moindre but, sinon celui de marier dans « l’idée de progrès » « le capital avec la science », en exerçant un sévère « contrôle des naissances » pour ne pas reproduire la misère sociale comme le préconisait Hitler, sans que la démocratie ne perde son vernis « sentimental », contrairement à ce que prédisait le prophète de La grande peur des bien-pensants.
    « Macron nous parle d’avenir, mais il n’a pas d’enfant », constatait Jean-Marie Le Pen devant la statue de Jeanne d’Arc le 1er mai 2017. Que c’était bien vu ! En pleine »itinérance mémorielle » où il s’agirait de reconquérir le cœur des Français tout en rappelant le sacrifice des « poilus », ces « héros grotesques sinon abjects », disait Bernanos, à force de mépriser leurs ennemis et d’être les jouets serviles de la Révolution, Macron commence par énoncer qu’il « assume » de taxer les Français à la pompe. mais on n’assume que ses responsabilités et Macron ne paye pas l’essence.
    Puis il ajoute que ceux qui « râlent » sont les mêmes qui se plaignent que leurs enfants soient malades à cause de la pollution. Macron ne s’est jamais penché sur un enfant malade. Pauvre Macron et pauvre France, de s’être délibérément livrée à ce délibérément non père pour ne se donner aucun avenir et achever le suicide par lequel elle casse ses jouets de pays développé, patiemment construits pendant la fièvre travailleuse des Trente Glorieuses, ces années fastes.

  92. « Macron ne s’est jamais penché sur un enfant malade » ! Pauvre France livrée à « ce non père » !
    Flamboyant Julien vous êtes ! (5 novembre 22 h 33)
    L’histrion vibrionnant ne devrait pas s’en remettre. Mais le peuple est déjà par trop déraciné !

  93. L’exaltée du Poitou et son nouveau combat, une fois de plus elle nous prendrait, citoyens, pour des imbéciles.
    Le ventilateur du Poitou nous la joue défendant le pouvoir d’achat des Français, bienvenue sur les plateaux pour créer la polémique à la veille de la protestation des gilets jaunes.
    Elle n’a aucune vergogne, récupérant tout ce qui bouge, pas un pour la mettre en face de ses inepties, contradictions et nullitude, je ne comprends pas comment elle peut avoir des soutiens, enfin c’est ce qu’elle nous fait croire, mais si j’en crois les réseaux sociaux, les citoyens lui réclament l’addition des portiques, et ça c’est du pouvoir d’achat ? Elle devrait être poursuivie pour délit de grivèlerie d’argent public.

  94. DÉCORTIQUONS, DÉCORTIQUONS, IL EN RESTERA TOUJOURS QUELQUE CHOSE ! Fin
    « Je pense que ceux qui prennent fait et cause pour les Israéliens [1] au point de les considérer comme un peuple ayant plus de mille ans d’avance sur nous (ben voyons !) [2] devraient s’attarder un peu plus sur le comportement des colons israéliens qui s’emparent sans vergogne des propriétés des Palestiniens de la bande de Gaza. [3]
    Même des Israéliens résidant en France condamnent ce genre de colonisation forcée.[4]
    Le régime de Netanyahou n’est ni plus ni moins qu’une dictature [5] qui bénéficie, en outre, de la protection bienveillante des Etats-Unis. [6] » (Achille)
    « le comportement des colons israéliens qui s’emparent sans vergogne des propriétés des Palestiniens de la bande de Gaza. »
    Nous avons déjà expliqué combien il était impropre – pour ne pas dire plus – de parler de colons israéliens pour désigner des juifs de retour en Palestine.
    En revanche parler des « Gazaouis » comme des Palestiniens de la bande à Gaza est parfaitement correct. La bande à Gaza est indiscutablement une partie de la Palestine. Ceux qui y résident actuellement sont des gens qui, peu ou prou, vivent et meurent depuis suffisamment longtemps dans la région, génération après génération, pour être désignés comme Palestiniens.
    Il y a des Gazaouis qui ne possèdent que la tunique qui les couvre et qui vivent d’aumônes. Ce sont les plus nombreux, que Dieu les garde ! D’autres, plus fortunés, « possèdent » ; peut-être même des propriétés terriennes. Qui dit possession dit dépossession affirme les juristes. Il n’est donc pas fol de considérer qu’un Gazaoui ait pu contracter avec un acheteur, même juif (!), et que dans l’échange une des deux parties ait spolié l’autre, au point qu’on puisse utiliser les termes de « s’emparer sans vergogne » d’un bien.
    Vergogne, bigre ! Le mot est fort, d’autant plus fort qu’il est vieilli, parfaitement inconnu des nouveaux français qui détroussent les anciens « sans crainte mais avec haine ». Un mot utilisé entre gens de qualité, pondérés, informés, objectifs, sensibles à la vérité.
    Des gens plus savants que moi ont déjà démontré que [3] était une proposition insane. En était-il besoin ? L’évidence saute aux yeux. Les « Israéliens d’Israël » vivent enfin dans un pays qui est le leur – depuis toujours ou presque – et ils y vivent aussi bien qu’on peut vivre dans un monde de dingue. Leur Jérusalem leur est ouverte et Tel Aviv, la Jérusalem nouvelle, est si vivante qu’elle ne dort jamais. Qu’iraient-ils bien faire à Gaza, a fortiori y « acheter des terres » ? A Gaza !
    Gaza, c’est Sabra et Chatila au bord de la mer, un nodule infecté, une plaie purulente, une angoisse présente dans l’esprit de tous ceux concernés par l’avenir du monde.
    Gaza c’est le stigmate, le scrofule, la marque d’une maladie qui atteint l’humanité et dont elle va mourir si elle continue de ne pas y prendre garde et qui a pour nom le « nombre » ( une manière biaisée de s’exprimer pour ne pas être repéré par la police de la pensée).
    Des Gaza, il y en a partout dans cette région. Du Nigeria à la frontière turco-syrienne, de la Libye jusqu’aux Philippines…
    Des gens (méchants) remarquent in petto qu’il y a une particularité commune à tous ces enfers. Les géopoliticiens imprudents prétendent que ce serait une question religieuse, de la place faite aux femmes, de la considération dont elles ne jouissent pas, de l’usage auquel elles sont réduites comme productrices de guerriers sauvages et nombreux en vue de la conquête réclamée par Dieu, telle qu’elle a été exposée dans le Livre Saint qu’il a bien voulu nous faire parvenir par l’entremise de son Prophète préféré.
    Autant d’élucubrations osées que nul ne prend raisonnablement au sérieux. Certains, les plus simplistes, font tout de même remarquer qu’a été mise à notre disposition une seule planète, aux ressources limitées qui s’amenuisent à force d’en user. Qu’il serait peut-être temps de devenir « raisonnable » !
    La raison, ah ! la ! la ! Et les versets poétiques alors !
    [4] Il y a des Israéliens qui résident en France. C’est bien possible. Ce qu’il y a de certain c’est qu’il y a des juifs qui vivent en France (approximativement 500 000 selon les données récentes), que la plupart ont la nationalité française pour y être nés eux et leurs aïeux et que les autres ne l’ont pas pour diverses raisons qui les regardent, lesquelles ne sont pas ce qui nous occupe ici.
    Bon !
    « Ces Israéliens qui résident en France » sont par goût, intérêt, culture et tradition concernés au premier chef par la politique – nationale comme internationale. On peut même ajouter que c’est – ce fut, ce sera – pour eux une question de survie.
    L’intelligence humaine (le mot ici n’est pas trop fort) est ainsi faite que sur n’importe quel sujet il y ait divergence argumentée et soutenue. Par conséquent sur la question de la colonisation forcée de Gaza par des juifs ou autres – laquelle, nous l’avons rappelé, est pure fiction, donc propice au développement des chimères les plus inattendues – on ne pouvait s’attendre qu’à une multitude de positions contraires, soutenues par des gens s’empoignant furieusement pour la plus grande joie de ceux occupant les gradins. Les juifs, leurs qualités aidant, ne pouvaient être les derniers.
    Il est donc tout à fait exact que sur la question de la « colonisation forcée de Gaza » – un pur jeu de l’esprit – il y ait eu des Israéliens résidant en France qui « condamnèrent » dans le même moment que d’autres « approuvèrent ».
    Ce genre d’exercice « muscle » l’esprit ! On ne voudrait pas abuser en ajoutant qu’en politique les Israéliens, plus généralement les juifs vivant en France, soutiennent des positions variées voire contradictoires qui ne sont pas toutes pour nous plaire.
    Jadis nous saluâmes le courage et la perspicacité d’un Raymond Aron aux prises avec JJSS, Kennedillon Express ou Jean Daniel père noble de la presse, pourfendeur de Soljenitsyne. Aujourd’hui nous admirons Zemmour et Finkielkraut transpercés quotidiennement par la pensée correcte d’Attali l’initiateur de la mort obligatoire à partir d’un certain âge, BHL le philosophe entarté qui nous emmena sur les sentiers de la gloire chez les Lotophages, Minc l’économiste de légende, J F Kahn l’extravagant de toujours, Serge July le Libéré…
    On peut même affirmer, à condition de ne pas redouter les mauvais coups des antisémites sempiternels, qu’ils sont d’une certaine façon le « sel » de la vie intellectuelle du pays gaulois. Ils obligent les goyim argumenteurs à être moins nuls que d’habitude.
    [5] Netanyahou et son régime. Un beau sujet pour les professeurs, assistants et examinateurs de Sciences Po. Le genre de cartoon qui permet d’étaler son imagination.
    L’individu sus nommé est en charge d’un pays placé dans l’œil d’un cyclone à double circonvolution. L’une permanente : l’anéantissement d’Israël, but ultime de tous ses voisins. L’autre variable au gré des saisons et des alliances entre aigrefins des alentours.
    La météo du jour est bonne : l’Arabie Saoudite soutient Israël contre l’Iran, la Turquie pareil mais pour casser du Kurde. La Syrie est le champ clos de toutes les armées : US, russe, turque, avec des milices de toutes les ethnies de la région et variantes de l’Islam. Le Yémen déchiré entre les partisans des Saoudiens et ceux de l’Iran. Le Qatar qui lève un peu trop le nez pourrait bien recevoir une raclée prochainement !
    Tout est pour le mieux !
    Reste donc à examiner comment cela se passe à l’intérieur de la terre promise avec ce Conducator ?
    Bien sûr nous n’ignorons pas que ce type a été élu et réélu démocratiquement par un peuple intellectuellement majeur ô combien !
    Mais nous autres Français, qui avons porté au pouvoir après mûres réflexions, le meilleur d’entre nous, ce dont nous nous félicitons chaque jour, serions-nous à même d’énoncer sans faiblir que Netanyahou n’est « ni plus ni moins qu’un dictateur » ? Foin des simagrées : Netanyahou serait-il un dictateur ?
    C’est une opinion ! Aujourd’hui c’est même une accusation ! Une accusation grave qui doit être sérieusement étayée avant que nous la faisions nôtre. Pour le moment nous restons dans l’expectative tout en songeant à ces rescapés de l’Europe des années 30 qui pourraient avoir été assez bêtes pour se remettre sous les bottes d’un terrible Maître.
    Ils auraient donc rien appris ceux dont l’esprit est habile ?
    Nous, de notre Maître des ratures, nous apprenons tous les jours !
    [6] « Les US exerceraient une protection bienveillante sur le régime du dictateur Netanyahou » ! Une bien belle thèse à disséquer le soir après le turbin au bar de la Marine. Le libellé décourage, tant il est vulgaire.
    US, première puissance mondiale, a à honneur de défendre le plus petit, le plus culturellement riche et le plus en danger des Etats de ce monde.
    Encore heureux !
    Et que son caudillo actuel soit une brute ou un gentil ne change rien à l’affaire. De plus si US ne faisaient pas le boulot ce serait les Européens qui devraient s’y coller, tâche dont ils sont bien incapables. Alors !
    US agit ici dans son propre intérêt. Israël, au loin à l’Est, unique bastion posé au bord du désert des Tartares, sentinelle avancée de la civilisation à défendre, est un stigmate. S’il saute, le monde sautera, l’humanité reculera de quelques millénaires, voire pour toujours !
    La société avancée américaine n’aimerait pas. Lucide, elle s’aperçoit sans effort du grignotage systématique et continu de l’Islam s’étendant sur l’Europe de l’ancienne Rome. Ultime terre, laquelle conquise deviendrait le port d’embarquement du Mayflower mahométan pour le dernier continent encore épargné.
    Elle ne tire son bon sens ni des lapinos, ni des blacks, ni des jaunes trop peu nombreux. Les cathos, première église, empêtrée dans un traditionalisme désuet dont la maison mère reste à Rome et qui se débat dans des marasmes liés à la sexualité, est hors course. Reste les whasps dont le côté « Nouvelle Jérusalem » les rapproche naturellement des Israélites de la « Jérusalem Première » avec ses 6 millions de membres – autant qu’en Israël – lesquels, ensemble, veillent sur la bonne marche du monde.
    C’est comme cela que ça marche ! Et c’est tant mieux ! Et ceux qui viennent fouiner dans les affaires intérieures des Juifs de Palestine sont des cuistres.
    Note sur l’auteur (Emoticône persifleuse)
    L’auteur tient à l’anonymat et à la discrétion. Ceux qui s’exhibent le font toujours à leur dépens. Cependant, pour le coup, il croit utile de préciser qu’il est catholique de stricte obédience.
    Ce n’est pas déroger à sa ligne de conduite car ceux qui l’honorent de leur lecture l’ont déjà compris. Les autres il s’en tape !

  95. Ouh là là, j’ai dû toucher un fil qu’il ne fallait pas en parlant en termes peu élogieux de Netanyahou. Notre Zonzon est complètement parti en vrille.
    Heureusement que j’ai pris soin de prendre un pseudo pour m’exprimer sur ce blog. Sous ma véritable identité il m’aurait carrément envoyé le Mossad !

  96. « Emmanuel Macron, un président de ruptures… » (PB)
    Pas tellement, sous Nicolas Sarkozy un événement, une loi, maintenant un événement un audit, triste constat, c’est le cas de le dire.
    AFP, publié le mardi 06 novembre 2018 à 17h17
    « L’Etat va effectuer un « audit de l’habitat indigne » à Marseille, un diagnostic qui se fera « immeuble par immeuble », a promis mardi le ministre de l’Intérieur Christophe Castaner, après l’effondrement de plusieurs immeubles dans la ville. »

  97. Ne l’appelez plus Manu, il s’appelle Bibi, il le dit lui-même.
    C’est fou ça, dès que cet individu a un espace de liberté de paroles, dès qu’il ne récite pas un texte écrit par un autre, il dérape dans la vulgarité la plus convenue.
    Son côté ado pas fini probablement !

  98. @ Zonzon | 06 novembre 2018 à 11:00
    Vous êtes pris en flagrant délit de copier-coller ! Israël n’occupe pas Gaza !
    Depuis 2014, il n’y a pas d’Israéliens dans la bande de Gaza, pas un seul.
    Pour rappel, ce morceau de territoire était occupé par les Jordaniens. L’armée israélienne les en a chassés, les autochtones sont restés, ils se sont autoproclamés « Palestiniens ». Les 9 000 civils juifs ont été obligés de quitter les Gazaouis.

  99. calamity jane

    Furtivement, j’ai lu que le président avait dit que nous avions été méchants avec Monsieur Benalla… qu’il avait fait quelque bêtise mais que cela ne justifiait pas l’exaspération qui s’en est suivi.
    C’est là que je pense que Freluquet 1er lui va si bien.
    Et bientôt, il nous expliquera que la mobilisation du 17 novembre 2018 est légitime mais qu’il n’avait ce jour-là qu’une oreille disponible.
    Que demander de plus qu’un président farceur ?

  100. @Tipaza | 07 novembre 2018 à 08:54
    « Son côté ado pas fini probablement ! »
    Et c’est la faute à qui ? A Bribri ou à Bibi ? (pour certains)
    Bijou et Minou : c’est pas plus sympa ça ? C’était au temps où l’école n’était pas finie.

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