J’ai souvent dit de mon ami tellement regretté, Thierry Lévy, la plus belle langue du barreau, qu’il était trop intelligent pour être un grand avocat classique.
Je me demande si la question ne mérite pas d’être posée à propos d’Emmanuel Macron même si à son sujet, d’autres interrogations moins amènes sont assez souvent formulées.
Qu’on ne vienne pas, selon une habitude trop répandue chez certains, scruter à la loupe mes billets passés en aspirant à me mettre en contradiction avec tel ou tel d’entre eux sur Emmanuel Macron, alors que je n’ai jamais caché que ma subjectivité libre et ajustée à l’actualité n’était ni celle d’un essayiste ou d’un journaliste, encore moins celle d’un historien. Je me suis toujours donné le droit de changer d’avis parce que la réalité d’un homme ou d’un pays n’est pas fixe.
Je tiens d’autant plus à cette explication que, en même temps que l’univers médiatique avec ses débats, les mille échanges de la vie quotidienne, l’humus des entretiens familiers, des perceptions de chacun, avec une banalité qui, dominante parce que souvent exprimée, est très signifiante, enseignent beaucoup au citoyen qui aime s’abreuver à toutes les sources.
Aussi, alors qu’il m’arrive de devoir défendre le président de la République fustigé parfois d’une manière que j’estime injuste, je suis confronté à des analyses émanant de gens de bonne foi, non gangrenés par une hostilité systématique, qui ne laissent pas de m’inquiéter parce qu’au fond elles me semblent plausibles.
Je me sens relativement à l’aise pour soutenir que le président n’a pas été élu seulement par les forces d’argent, le capitalisme bancaire et la France d’en haut, ce qui ferait de lui un responsable assujetti et dépendant, pour sa politique, d’injonctions qui ne seraient pas inspirées que par l’intérêt général.
En revanche, un reproche récurrent lui est fait et demeure contre vents, marées, prise de conscience et contrition. Il trouble parce que même l’esprit le plus objectif à son égard l’a parfois appréhendé telle une menace alors que pour beaucoup d’autres il est une certitude. Emmanuel Macron serait trop jeune, trop intellectuel, il ne connaîtrait la France que théoriquement, il manquerait de véritable humanité, il ne serait pas connecté avec le peuple, la politique serait une question de cours et non pas une épreuve de vérité, d’écoute, de volonté et de respect ! (Sud Radio).
C’est évidemment charger la barque mais il reste que cette opinion est trop partagée pour être méprisée, d’autant plus qu’elle accepte de créditer Emmanuel Macron de vertus hors du commun mais sont-ce les bonnes pour présider ? L’épaisseur lui manque-t-elle, et cette aptitude à communiquer aux citoyens que, au-delà des oppositions politiques, ils ont affaire à la personnalité qui convenait en cette période et dans ce pays de plus en plus déchiré, à vif ? Sa juvénilité est-elle un handicap, le démontrant incapable de maîtriser l’ancien monde, puisque le nouveau a relevé d’une promesse vaine, faisant seulement se télescoper son âge et cette espérance ?
A peine ces interrogations formulées, il est facile de percevoir comme elles pourraient trouver une réponse amère. J’ai moi-même constaté chez notre président, après le ravissement d’avoir été ce candidat fulgurant et dont on attendait tout, un mélange d’extrême intelligence et de profonde naïveté, une étonnante propension à n’être jamais dans le tempo juste – par exemple pour les Gilets jaunes, qu’il comprend trop tard – et dans l’expression d’un pouvoir qui saurait concéder ce que l’instant exige. Il est assez généralement à contretemps dans ses réactions comme s’il ne voulait jamais céder au réel tout de suite mais plus tard, trop tard.
C’est vrai dans le grave comme dans le futile. Il n’a pas une piètre opinion de lui-même mais prend-il la France au sérieux, les menaces qui l’affectent, d’où qu’elles viennent, au tragique, n’a-t-il pas l’impression que le royaume des idées est tout et le discours la meilleure manière d’emporter l’adhésion ? alors que le verbe ne doit être que l’antichambre de l’action…
Revenant vers des séquences qui à l’évidence l’ont comblé autant qu’elles ont impressionné, j’infléchis mon jugement. Le Grand Débat national n’a-t-il pas été une succession d’exercices de style, une série de morceaux de bravoure, plus qu’une authentique volonté de convaincre, de sortir du champ partisan pour écouter ceux que la démocratie n’entend pas ou trop peu ?
A prendre connaissance de ce que ses proches, son entourage laissent filtrer sur lui, on n’est pas étonné par l’obsession de 2022 qui l’habiterait – « il ne pense qu’à ça », selon l’un d’eux – mais inquiet quand paraît-il il aspire à des « idées disruptives, à être iconoclaste ». Quand on ne rêve que de présider à nouveau la France, on ne s’embarrasse pas de pulsions de gamin désireux de se faire remarquer, d’envies d’agiter et de troubler quand à l’évidence ces foucades intellectuelles ne plaisent qu’à celui qui les cultive et nullement à un peuple qui a besoin de tout autre chose.
Peut-être est-ce en effet la clé de cette personnalité, tombant parfois dans une gravité surjouée, que « de n’être pas heureuse dans cette drôle de vie » mais de « continuer à plaisanter… à être un gros déconneur…et à balancer des vannes à ses conseillers… ». Une anecdote est significative : alors qu’il recevait des députés LREM et que chacun se bousculait pour attirer son attention, il aurait lancé à la cantonade: « Oh, les amis, vous n’êtes pas des Gilets jaunes ». Et tous bien sûr de s’esclaffer (Le Parisien).
Si c’est vrai, c’est drôle mais pathétique. Parce que derrière cette dérision il y a toute l’explication d’une relation ratée, d’un malentendu entre une assurance régalienne et une quotidienneté modeste. Entre le président et beaucoup de ses concitoyens.
Puisque, malgré des efforts certains et des résultats substantiels, Emmanuel Macron n’est jamais vraiment crédité sur le plan politique mais qu’au contraire la France est dans un état à nul autre pareil, éclaté, explosé, furieux et partout vindicatif, il faut bien admettre que le président n’arrive pas à persuader qu’il préside : ne fait-on pas confiance à l’homme parce qu’il y aurait encore trop du collégien, du jeune homme en lui ?
Trop intelligent, trop léger pour présider les pieds sur le sol et la tête dans la France authentique ?
J’ai pas mal de critiques à adresser à Macron et à son groupe parlementaire. « En même temps », je suis bien obligé de reconnaître que je suis contraint de rejeter tout ce qui est à sa droite et tout ce qui est à sa gauche…
Alors…
Alors je ne le jugerai que sur sa capacité réelle à donner des coups de pied dans le fatras de la structure administrative française et à lui insuffler une touche de rationalité et de responsabilité. C’est d’ailleurs très pénible de passer mon temps à lire entre les lignes dans les journaux mainstream pour tenter de juger son action selon mes propres critères.
Mais encore une fois: aucune confiance en sa droite ni en sa gauche. On fait avec ce qu’on a…
« Il [Macron] n’a pas une piètre opinion de lui-même, mais prend-il la France au sérieux ? » (PB)
Puisque la réponse est non, tout est dit.
L’intelligence de Macron, c’est d’égarer par la double pensée, de pratiquer en permanence le gouvernement de l’injonction paradoxale et de masquer sous un vernis de bienveillance que l’humanisme dont il se réclame a choisi les algorithmes et les robots contre la France et les Français, qui sont les hommes et femmes de France.
Après le « roi philosophe » de Platon, essayé par les communistes, ou « les intellectuels au pouvoir » selon Thierry Wolton, une autre application manquée de « la République » de Platon étant les Pasdarans ou gardiens de la révolution de la République islamique d’Iran. Décidément, les philosophes sont un peu foutraques, la philosophie teste sur nous un nouveau paradigme de philosophie politique: le banquier philosophe, faux populiste et vrai mammonien, faux politique et vrai financier ne travaillant pas pour l’intérêt général, mais pour celui de sa classe et de sa caste.
L’intelligence de Macron est surcotée, cela fait partie de l’équation des post-humanistes qui ont mis ce président en orbite pour faire de la France, pays portant le nom d’un peuple libre et franc, une « start-up nation » asservie aux profits et au machinisme, à l’intelligence artificielle, à la robotisation, à la mobilité des hommes au service de la rente et de l’investissement capitaliste.
Macron espère en tirer un bénéfice financier dont il ne pourra pas jouir, puisque jouir de la richesse, c’est en profiter avec un groupe, avec un milieu certes choisi, non de robots, mais d’humains. Or Macron n’a pas d’amis, sauf si l’on admet la thèse d’Olivier Piacentini que Macron a vécu de secrets de famille suffisamment puissants pour détruire une psychologie, en sorte qu’adopté par la finance, il a trouvé dans la finance une famille de substitution. Il aurait donc un milieu avec qui jouir de soi. Car voilà l’autre clé: Macron jouit avec lui-même des rétrocommissions qu’il espère toucher de sa vente à la découpe de la France.
Jouir de soi. Le dernier avatar absurde de cette politique inhumaine est international. Macron l’internationaliste n’aime plus les organisations internationales. Il constate « la mort cérébrale » de l’OTAN, après Trump qui s’offusque du constat de Macron, bien qu’ayant lui-même théorisé la fin de l’OTAN. Pour un peu, Macron le boudeur discréditerait aussi l’Union européenne, puisqu’elle ne veut pas qu’il jette son dévolu sur elle et lui a refusé le hochet qu’il voulait mettre sous la surveillance de Sylvie Goulard. Peu s’en faut en effet que Macron, puisqu’il n’en jouit plus, puisqu’elle ne le reconnaît plus, ajoute « notre Europe » qui a démérité aux organisations internationales qui ne serviraient plus à rien.
Macron est un grand enfant comme Trump est un vieil enfant. Malheur à la ville et au monde dont les princes sont des enfants !
Bonne question, à laquelle je n’avais pas pensé je l’avoue.
Ça demande réflexion !
« J’ai souvent dit de mon ami tellement regretté, Thierry Lévy, la plus belle langue du barreau, qu’il était trop intelligent pour être un grand avocat classique. »
Ainsi donc être trop intelligent serait un handicap que ce soit pour être avocat, président de la République, et même pour être magistrat. Enfin si j’en crois votre dernier livre « le Mur des cons » dans lequel vous nous faites part des quelques déboires avec vos supérieurs hiérarchiques et gardes des Sceaux.
Vous aussi, vous avez été victime de votre franc-parler, de votre faculté de voir plus loin que l’horizon. Il ne faut jamais avoir raison trop tôt.
Ce n’est que bien plus tard que l’Histoire donne la vraie dimension d’une personnalité qui a marqué son époque, en particulier un président de la République. C’est le cas notamment pour le Général qui était très malmené par la presse des années soixante (de gauche, bien sûr).
Il faudra donc attendre 2050 pour avoir une vision apaisée et objective d’Emmanuel Macron. Mais peu d’entre nous seront encore là pour en prendre connaissance…
« Emmanuel Macron trop intelligent pour être un grand président ? » (PB)
Le titre est accrocheur mais il ne correspond pas au corps du billet. En fait la question que pose Philippe est la suivante : « Suffit-il d’être très intelligent pour être un grand président ? »
Évidemment la réponse est non !
Une autre question cher Philippe ?
« Emmanuel Macron trop intelligent pour être un grand président ? »
Sur ce sujet, j’ai déjà donné à de multiples reprises cher P. Bilger. Je passe.
« Le verbe sans l’action, pour un président (pourquoi grand ?) de la République comme pour le président de la sté de boules de Trifouillis-les-Oies, n’est rien ! »
Cordialement.
« Mets deux thunes dans l’bastringue »
https://www.youtube.com/watch?v=XvVwWPh4qKc
Les (mes)aventures de Bibi Fricotin, c’est vintage, mais le trop-plein devient lassant.
Emmanuel Macron trop intelligent pour être un grand président ?
Puisque vous estimez qu’il est trop intelligent, ce que nous contestons preuves à l’appui, pour être un grand (ou bon) président… finissons-en pour limiter les dégâts !
Qu’il parte, qu’il parte et tout de suite !
Le Grand Débat national n’a-t-il pas été une succession d’exercices de style, une série de morceaux de bravoure, plus qu’une authentique volonté de convaincre, de sortir du champ partisan pour écouter ceux que la démocratie n’entend pas ou trop peu ?
Mais convaincre qui au juste ?
Des maires à sa botte soigneusement triés sur le volet, qui n’ont rien à faire de ses discours, en ayant écarté ceux qui comme Robert Ménard auraient eu des questions intéressantes à poser ?
Mais n’était-ce pas plutôt les gens de la vraie France, dont les Gilets jaunes historiques sont une représentation partielle, qu’il aurait fallu entendre ?
Quelle est donc cette manière de répondre à Pierre pour une question posée par Paul ?
Cette façon de procéder est malheureusement emblématique des réactions inappropriées de M. Macron qui répond de façon décalée et fuyante aux problèmes ou bien en se trompant volontairement de cible, par exemple quand face à divers troubles il met en cause « l’extrême droite » alors qu’il est évident que les fauteurs sont tout autres.
La propagande nous rebat les oreilles avec le fait que la France serait une démocratie représentative, ce qui est archi-faux pour au moins deux raisons.
Primo la France ne vit pas sous une démocratie car les principales décisions sont prises en dehors de la volonté populaire soit par une oligarchie de connivence trans-partis n’en faisant qu’à sa tête quelle que soit la tendance politique élue, soit par des instances européennes non élues, la France n’étant plus administrée que par l’équivalent de gauleiters aux ordres.
Secundo, les élus ne représentent que leur parti et non les électeurs de leur circonscription que la plupart de ces élus n’ont jamais écoutés autrement que de façon distraite, au mieux.
Que reste-t-il donc aux Français pour se faire entendre sinon la rue ?
La crise des Gilets jaunes est en fait un symptôme, un peu comme une éruption de boutons est pour un organisme le signe d’un mal plus profond.
Traiter un symptôme de façon superficielle sans s’attaquer à la racine du mal lui-même permet-il d’espérer une guérison ?
Droit de la tête ou droit du sol ?
Le gros orteil enfoncé dans la glaise française lui permettra d’incarner l’intelligence fondamentale du pays, la légèreté de la jeunesse permet la rapidité de l’apprentissage, et Jupiter rapidement s’est aperçu de son erreur pour retourner dare-dare des ambitions d’empire à la douceur du royaume qui se souvient de son baptême.
Ne reste plus au peuple qu’à savoir s’en souvenir aussi, c’est plus alors aux Blanquer qui l’entourent de rester fermes en leur foi, entraînant avec eux tout l’État vers son destin de la réforme des chants et de la joie, offrant au monde et à l’Europe, non la toute-puissance des autoroutes d’empire, mais le destin accompli des sentiers de la paix.
Avec Hollande, nous avions un pouvoir composé en grande partie de francs-maçons.
Avec Macron, le pouvoir est issu de la franc-maçonnerie, et nous en avons vu la puissance avec notamment l’éviction de Fillon le catholique.
D’ores et déjà, là, vous auriez dû prendre parti, M. Bilger.
Nous sommes depuis entrés en dictature dont la définition est que la loi est issue du pouvoir – le bon peuple a appris à confondre avec tyrannie, et surtout à ne rien savoir du tout.
Mais nous sommes aussi entrés dans le totalitarisme du politiquement correct qui recouvre en fait un progressisme dans le sens de l’anéantissement des racines de notre civilisation, et la mafia, l’infâme pègre intellectuelle, en arrive en toute logique à s’en prendre aux abbayes.
Cela commence par les moines de Riaumont qui étaient un peu trop visibles par leur réussite dans l’éducation des enfants perdus, et les autres ont intérêt à rester dans le silence.
Pendant ce temps, P. Bilger, lui, de dormir sur la gloire de la magistrature…
Il me fait penser au très beau tableau d’Edouard Detaille, « le Rêve ».
https://artsandculture.google.com/asset/the-dream/rgE-JeyaNoWBvQ?hl=fr&ms=%7B%22x%22%3A0.5%2C%22y%22%3A0.5%2C%22z%22%3A9.044013597669066%2C%22size%22%3A%7B%22width%22%3A1.976469493026398%2C%22height%22%3A1.2375000000000003%7D%7D
Nous pouvons imaginer celui de P. Bilger où nous verrions dans les nuages les effets de manche et d’hermine des magistrats s’élevant les uns vers la foule, et les autres vers le ciel.
Les Gilets jaunes ne savent pas pourquoi ils sont dans la rue, et surtout pourquoi tant de Français les aiment bien.
Nos consciences le savent, elles. Plus encore nos subconscients, on aurait jadis dit Dieu.
Un gamin capricieux qui serait mieux avec entre les mains une poupée gonflable que la présidence de notre pays.
C’est purement et simplement du gâchis, mais pas pour ceux qui l’on amené au pouvoir.
Alors stop ou encore ? Je dis stop ! Car parmi les dizaines de millions de Français il y en a de beaucoup mieux que ce pantin dressé pour faire du théâtre.
Vous n’avez pas tout à fait tort Philippe Bilger. Moi-même, avec le recul, je me dis que si j’avais été moins intelligent j’aurais pu faire une plus belle carrière. Mais finalement je ne regrette pas.
Bon je plaisante, bien sûr ! Encore que…
Il est plus facile d’emporter l’adhésion contre un ou des adversaires que pour un programme. Hollande avait été élu contre Sarkozy et Macron a été élu contre Sarkozy et Hollande réunis. C’était le moment. Il fallait saisir l’instant. Comme au rugby, il fallait voir l’ouverture.
Ce qui ne laissait guère le temps de réfléchir à un programme et de définir une véritable perspective pour la France. On a d’ailleurs attendu la dernière seconde pour les propositions de gouvernement qui ont été déballées sans être réfléchies. Il s’ensuit que depuis deux ans, on improvise, on danse la samba, on pare les coups et on lâche avant de reprendre à moins qu’on prenne avant de lâcher. Y-a-t-il une seule idée force à retenir ?
Qu’importe ! Je ne sais comment répondre à la question sur l’intelligence de Macron mais lui, au moins, est convaincu d’être le meilleur, ce qui l’autorise à penser qu’il pourra faire face à toutes les éventualités et à mettre son nez partout. Son éloquence et son sourire Colgate doivent faire le reste.
A voir la montée des mécontentements, l’accumulation des révoltes, on peut douter de la primauté de l’intelligence dans l’art de gouverner.
Macron trop jeune, trop intellectuel ?
Pas d’affolement, il y a de la réserve. Dans les starting-blocks présidentiels, nous avons le contraste. Ce n’est pas jeune, ce n’est pas intellectuel. C’est du remugle ! Mélenchon et la fille de Jean-Marie Le Pen. Voilà ce qui nous pend au nez. Si cette vieille nostalgie prospère, nous aurons réellement du souci à nous faire et nous regretterons Macron.
Il convient d’être attentif car Mélenchon ne passera pas, mais ses électeurs reporteront majoritairement leurs voix sur la fille Le Pen.
Alors réveillons les autres potentiels: Baroin, Cazeneuve et placardisons Mélenchon et Le Pen.
Derrière un billet magnifiquement écrit, il y a le dépit très simple qui anime un pourcentage constant de Français sur les sujets qui leur tiennent à coeur. Le refus crispé de la découpe culturelle de la France par une religion venue de toujours battre nos côtes, mais aussi le défaut de perception des efforts faits pour en réduire l’incidence, contre la lourdeur de l’administration et la trahison des ONG, attachées à leurs prébendes, et l’obscurité de leur fonctionnement relié à l’international. On peut aussi parler de la fatigue devant un système fiscal tellement compliqué et pervers qu’il décourage l’homme de la rue et n’engraisse que le spécialiste sans scrupules.
Mais en face, la demande des Gilets jaunes de plus d’allocations, bref une bouillie de désirs et d’opinions qui s’annulent et font la part mauvaise au chef de l’Etat assailli de toutes parts. L’exemple de l’affaire de l’huile de palme, sauf à admettre des analyses visqueuses est l’exemple de mauvaise qualité de nos « représentants » et d’un réalisme dépité du gouvernement.
Aucune solution unique ne peut être apportée à un sujet où tous les facteurs reproduisent la même configuration, comme une équation fractale.
L’intelligence de Macron n’est d’aucun secours, elle retarde, c’est tout, par le seul temps que prennent ses interventions, truffées de formules sans intérêt: « valeurs de la République », « principe démocratique », « conscience et unité », cela n’aurait de sens que dans la mesure où il s’agirait non d’adjectifs adverbiés mais de substantifs, or, la substance s’en est allée avec la drogue étatique quotidienne. Tout Etat et si ça ne marche pas, encore plus d’Etat, formule léniniste mortelle.
Certes, la tactique déployée est brillante: annonce, résistance, rétractation partielle, écran de fumée, derrière lequel on fait passer des restrictions peu visibles parce que trop complexes. C’est efficace, très énarchique, mais c’est une gouvernance par les « trucs », dans l’esprit des francs-maçons, dont on disait en Provence qu’ils sont rouges dehors blancs dedans, comme les radis, et toujours autour de l’assiette au beurre.
Enfin, la corruption vient tout éclairer qui détourne le peuple de toute révérence individuelle. Pourquoi respecter quand on prend la classe politique la main dans le pot de confiture.
Tout cela est bien sordide, et l’intelligence y est à contre-emploi.
Le dernier incident Finkielkraut/de Haas montre la faille immense qui sépare le monde du pouvoir du monde de la vie: un ministre, enfin, une forme de serviteur, admet qu’il s’agit d’une affaire du second degré mais qu’il faut que la justice en décide. La boucle est accomplie, parler est sous le contrôle des Parquets. Alors, silence, jusque dans les urnes.
Encore une belle pétaudière Gilets jaunes ce week-end.
Et comment entamer le dialogue et la recherche de solutions avec des personnes qui s’insurgent contre les institutions, qui cassent…
Ils ont expurgé manu militari des leaders potentiels et intelligents qui pourraient émerger de leurs rangs et devenir des représentants écoutés en sorte d’obtenir des résultats.
Pour certains, ce n’est pas la finalité de l’action qui importe mais l’excitation d’être ensemble, le plaisir de braver les interdits, d’être grossiers, outranciers et parfois violents.
Dans ces conditions, discuter devient quasiment impossible. Et, bien entendu, c’est le pouvoir en place qui est responsable de tout ainsi que les flics et le Préfet de police. Quel aveuglement !
Emmanuel Macron trop intelligent pour être un grand président ?
Excellente question.
Bien que je partage beaucoup de vos observations, je serais plus radical:
Le jeune Macron est bien plus dans son élément et à sa place en montant des « deals » fumeux et rémunérateurs genre Alstom !
@ Solon
« Il est plus facile d’emporter l’adhésion contre un ou des adversaires que pour un programme. »
C’est pour cela que j’ai un faible pour le système suisse des votations: on arrête de voter pour ou contre une personne. On répond à la question, et rien qu’à la question.
Ça permet le débat d’idées.
D’où il ressortirait que Charles de Gaulle qui fut un grand président n’était pas très intelligent !
Etonnant non ?
La réponse sur l’action et l’intelligence de Macron, vous la trouvez dans l’article de Nicolas Baverez. Le Figaro de ce lundi 18 novembre 2019.
Quelques phrases pêchées dans cet article :
« Macron, faux dur dehors, vrai mou dedans »
« L’acte II du quinquennat d’Emmanuel Macron se présente ainsi en forme de cannelé, ce petit gâteau bordelais qui cache une pâte molle et tendre à l’intérieur sous une croûte dure à l’extérieur »
« Passé de l’arrogance à la panique, Emmanuel Macron s’est hollandisé : plus il oscille, moins il avance. »
« La réforme des retraites est devenue un bateau ivre »
« La panne des réformes contraste avec la frénésie diplomatique »
« La diplomatie du coup d’Etat permanent se révèle désastreuse. »
« Au total, Emmanuel Macron a perdu toute crédibilité sur la scène internationale en raison de son échec dans la modernisation de la France et dans le redressement de l’état régalien. »
« Les propos hors de toute raison du Président s’agissant de l’Europe, de l’euro, de l’Otan ne sont que la manifestation de son impuissance à réformer la France. »
« La faiblesse de l’action découle de l’indigence de la pensée »
« Emmanuel Macron est l’otage de la démagogie de sa campagne comme de sa conception autoritaire et technocratique du pouvoir »
« L’angle mort sur l’Etat régalien et la sécurité, l’islam et la laïcité, achève de diviser la nation au lieu d’en retisser les liens »
« La seule thérapie de choc a porté sur le système politique qui était déjà mort quand Emmanuel Macron a donné l’illusion de l’abattre. »
« La modernisation de la France n’a été ni pensée ni entreprise, ce qui supposait de faire des choix au lieu de s’en remettre à la séduction délétère du « en même temps ».
« Pour prétendre réformer l’Europe, il faut d’abord redresser la France. Et pour la redresser, il faut la rassembler. »
« Dans une formule ironique « Au fil de l’épée », de Gaulle rappelait que « parfois les militaires, s’exagérant l’impuissance relative de l’intelligence, négligent de s’en servir ». Emmanuel Macron nous montre comment les technocrates, s’exagérant l’impuissance relative de l’intelligence, refusent de s’en servir ».
Un article assassinant !
Cordialement.
Autiste asperger en plus ?
Chez les leaders on est mal, patron, on est mal !:
https://www.youtube.com/watch?v=fX9f0SkUQIM
M. Bilger, est-ce la critique contre l’OTAN qui soudainement vous fait émettre des réserves sur l’action et les objectifs de M. Macron ? sa volonté de réintégrer la Russie dans le jeu européen ? sa prise de distance avec le colonialisme atlantiste ?
Cela ne m’étonnerait pas quant on voit que M. Macron poursuit ses réformes internes avec obstination, y compris les imbéciles comme la suppression coûteuse et injustifiée de la taxe d’habitation.
Quant à Me Lévy, il était peut-être une belle voix (bien que plutôt « diesel ») mais une belle intelligence ? j’en doute quand je me rappelle son intervention dans le « dossier » Dieudonné chez Taddéï et autres affaires non rapportables ici.
Editorial du « Monde ». Algérie, Chili, Irak, Liban, Egypte, Haïti, Equateur, Hong Kong… Sous toutes les latitudes, des peuples sont entrés en révolte contre leurs gouvernants avec une concomitance qui pose question. « Dégagez ! », ordonnent-ils à leurs dirigeants sans pour autant proposer d’alternative claire. Les contextes sont évidemment fort différents. Des régimes autoritaires, mais aussi des démocraties néolibérales, sont visés, sans oublier la France, vieille République défiée par les Gilets jaunes.
Ne plus avoir d’escrocs et de traîtres à la tête de nos pays, voilà une grande idée commune à tous les habitants de la planète et la France devrait montrer l’exemple. Toutes les institutions sont pourries, il faudrait que cela change.
Les propriétés de l’intelligence sont la puissance de calcul, la mémoire et la faculté d’adaptation. Si quelqu’un connaît une autre propriété, je suis preneur. Il me semble qu’EM ne possède pas suffisamment de facilité d’adaptation. Il a été formaté pour assimiler une somme importante de données, pour faire perdurer un existant, pour avoir de l’ambition. Mais il ne sait pas aimer son prochain, il ne sait pas s’adapter à un environnement qui lui est hostile. Il manque d’empathie.
« Trop intelligent pour être un grand président ». Un compliment s’il en est, M. Bilger ! Car il me semble qu’on a dit naguère la même chose de Giscard et Juppé, et en des temps plus reculés, de Paul Reynaud, André Tardieu ou Mendès France. Sans oublier (on l’aurait oublié sans Céline), le ministre Bichelonne.
«De nous autres, tous là, Bichelonne avait la plus grosse tête, pas seulement qu’il était champion de Polytechnique et des Mines… Histoire ! Géotechnie !… pardon !… un vrai cybernétique tout seul ! Le spermatozoïde monstre ! ».
Mais je pense que vous sous-estimez le président : la bonne référence est d’Audiard, non de Céline, et il en va de Macron et de la France comme de Rocco-Belmondo et Pepa dans Cent mille dollars au soleil : « Veinarde, va ! Tu m’as choisi parce que je suis beau, et crac ! V’là qu’en plus c’est un cerveau, le mec. »
Que demande le peuple ?
Emmanuel Macron trop intelligent pour être un grand président ?
Formule provocatrice pour ouvrir un débat !
La question est implicitement double : est-il trop intelligent et est-il un grand président ?
Pour ce qui est d’être un grand président, la cause est entendue, il ne l’est pas à l’évidence, il le sera peut-être un jour.
Quand ?
Quand il sera devenu un peu moins intelligent ?
Je ne saurais vraiment répondre, pour une raison simple c’est qu’il est difficile de définir l’intelligence.
Personnellement j’ai tendance à considérer l’intelligence comme une combinaison de capacités d’analyse suivies de créativité extrapolée de l’analyse.
S’il a fait preuve de capacités d’analyse évidentes, le moins qu’on puisse dire c’est que ses capacités de créativité sont limitées. Je veux parler de créativité politique puisque c’est son domaine d’action.
Ses ambitions réformatrices non seulement se réduisent comme peau de chagrin, mais elles sont souvent contradictoires entre elles, et l’Union européenne qu’il voulait refonder lui a rappelé aimablement le principe de réalité d’une union à 27 où chacun se veut l’égal de l’autre surtout si cette égalité est factice.
Il faut donc sortir du champ de réflexion sur l’intelligence pour aborder celui de la personnalité, qui est d’ailleurs le vrai sujet du billet.
Et là, on ne peut éviter une remarque évidente, il y a une faille dans la personnalité de Macron.
Faille que l’on peut résumer par un manque d’empathie et une volonté de transgression y compris lorsque cette transgression ne contribue en rien à la solution des problèmes.
Un manque d’empathie, qui s’est traduit par des propos peu amènes pour les Français et aussi ce qui est au moins aussi grave pour des dirigeants qui ne lui plaisaient pas et avec qui pourtant il allait devoir composer.
Erreur de langage, manque de maîtrise du verbe, mais il y a plus dérangeant c’est le manque de discernement dans le choix de ses collaborateurs et l’acharnement qu’il met à ne pas s’en séparer lorsqu’à l’évidence, ils sont compromis.
Obstination dans l’erreur, c’est une faute pour un chef, comme il s’est défini face à l’armée.
Dérangeant également la façon dont il se brouille avec à peu près tous les dirigeants internationaux par une volonté d’imposer un point de vue sans concertation au motif qu’il aurait raison seul et contre tous.
Et là on atteint le mode de fonctionnement qu’il adore, la transgression comme élément déstabilisateur de l’autre et démonstrateur de pouvoir.
Pour l’aspect déstabilisateur, il s’est imaginé que tous les dirigeants sont du niveau de Hollande, qu’il a effectivement déstabilisé, mais il s’est aperçu un peu tard qu’il se trompait dans l’évaluation des hommes, y compris quand ces hommes étaient une femme comme Merkel qui lentement, doucement à sa façon laisse choir ce « spécimen intéressant de président ».
Et pour l’aspect transgression, comme démonstration de pouvoir, il y a eu les épisodes de la Fête de la musique et celui de l’île de Saint-Martin, erreur de comportement là aussi.
Et j’en resterai là parce que j’avais commencé à taper le commentaire avant le déjeuner, et avant de le reprendre après la sacro-sainte sieste sudiste, j’ai jeté un oeil sur le Figaro où j’ai lu cet article de Nicolas Baverez, d’une virulence surprenante pour un homme toujours mesuré et il n’y a pas très longtemps macronien.
Après un tel article qui répond presque mot pour mot au billet il n’y a plus grand-chose à dire.
https://www.lefigaro.fr/vox/politique/nicolas-baverez-macron-faux-dur-dehors-vrai-mou-dedans-20191117
Voici tout de même sa conclusion:
« Dans une formule ironique du Fil de l’épée, de Gaulle rappelait que «parfois les militaires, s’exagérant l’impuissance relative de l’intelligence, négligent de s’en servir». Emmanuel Macron nous montre comment les technocrates, s’exagérant l’impuissance relative de la politique, négligent de s’en servir. »
Bonjour,
Considérer les échecs successifs du président comme éventuellement dus à sa trop grande intelligence implique de suite la pensée suivante: ceux qui ne sont pas d’accord et râlent… le sont moins. C’est mathématique et j’ose espérer que vous vous en rendez compte. Du moins je fais ce raccourci et je ne suis pas sûr d’être le seul.
Monsieur Bilger, malgré tout le respect que j’ai pour vous, il y a un sentiment qui me tord le ventre depuis quelques mois: votre indulgence (que je considère comme pathologique) envers ce personnage que vous ne connaissez pas (ou alors vous ne nous dites pas tout) mais qui semble vous fasciner comme les phares d’une voiture fascinent un lapin (de quatre semaines pour reprendre une expression populaire) me semble ressembler plus à un dogme qu’au résultat d’une réflexion objective.
Vous me rappelez tous ces européistes qui passent leur temps à descendre l’UE (pour des raisons avérées) mais qui n’arrivent toujours pas à la seule et unique conclusion qui pourrait sauver la France: en sortir (pour des raisons bassement électoralistes).
Vous avez envers Macron la même indulgence que les catholiques ont envers leur pape, ou bien les musulmans envers leur prophète. Ce n’est pas sain venant d’un magistrat, à mon sens en tout cas.
Bien cordialement
Franchement on s’en tape de l’intelligence de Macron.
Vaut-il mieux d’excellents résultats avec un prétendument idiot comme Trump ou une déliquescence du pays avec des énarques multidiplômés et vraisemblablement incapables de changer une ampoule ?
Le pire de tous les présidents, intelligent ou pas, fut Mitterrand.
La question est « faut-il être un salopard pour rester dans l’histoire politique française ? »
Oui il est très intelligent ; mais il ne connaît le peuple que théoriquement ; il a fait du théâtre, il a lu Machiavel, il a étouffé les Gilets jaunes avec un Grand débat qui n’en était pas un, ça me rappelle que pour étouffer quelque chose, à l’époque, on créait une commission lui c’est des simili-débats, il adore cela mais à quand les actes ?
INTELLIGENCE ET PRESIDENCE
A mon (très) modeste niveau, je vais tenter de répondre à votre question.
Depuis 1958, avec la Constitution de la Ve République, nous avons comme président un monarque élu. Il dispose d’immenses pouvoirs. Chacun d’entre nous, selon ses opinions politiques, a pu aimer, détester tel ou tel. Mais on est bien obligé de convenir que tous nos présidents furent sans contredit intelligents. On pourrait certes faire un classement. Qui a été le plus intelligent ? A quoi cela rimerait-il ? A rien.
A vrai dire ce monarque élu doit avoir, outre de l’intelligence, une foule d’autres qualités. Et, de ce point de vue, les choses se compliquent. Cette complexité grandit encore lorsqu’on s’avise que chaque citoyen, même le plus inculte et le plus bête, se croit à même de juger le monarque. Qui n’a pas entendu un éboueur bac moins 3 dire avec assurance d’un chef de l’Etat français : « C’est un con ! ». Le jugement peut-il émouvoir ? Faut-il en tenir compte ?
Sur ce blog, il y a des macronistes et des anti-macronistes. Ces derniers trouvent-ils le président trop intelligent ? Ceux qui l’abhorrent ont mille choses à lui reprocher, sûrement pas un excès d’intelligence. Ils lui reprochent des comportements, des paroles, des décisions… A sa place, ils pensent qu’ils auraient mieux fait. Pour l’équipe de France de foot, on a dit parfois qu’il y avait soixante millions de sélectionneurs. Pour le pays, il y a soixante millions de gens qui pensent pouvoir mieux présider le pays. L’intensité de la haine, chez certains, n’améliore pas leur faculté de bien juger. Qui est plus exposé à recevoir de flèches qu’un chef de l’Etat ? Quelle meilleure cible ?
Comme le contraire de l’intelligence est la bêtise, il serait beaucoup plus aisé de trouver de parfaits exemple d’abrutis décérébrés en se baladant à Paris, le samedi, et en cherchant des gens habillés de jaune, de jaune de moins en moins jaune et de plus en plus noir. Le président est-il trop intelligent ? La question ne se pose pas quand sont tolérés les agissements de ces foules de crétins répugnants.
L’intelligence ne suffit pas pour être un dirigeant talentueux et productif !
Se situant entre Charles de Gaulle et François Mitterrand il aurait dû le savoir, et ceux qui ont voté pour lui aussi !
Dans toute grande organisation, de l’Armée à Peugeot en passant par les Galeries Lafayette, il est nécessaire de monter l’escalier de la hiérarchie, comme on ne progresse qu’avec l’ascenseur social dans la vie, étage par étage.
Le problème d’Emmanuel Macron est qu’il n’a aucune expérience de ce genre.
On ne passe pas de l’ordinateur du trader à la présidence d’une société de 67 millions d’individus, même au son de l’Hymne à la Joie, en ne séjournant que brièvement dans un ministère en France et une Ambassade au Nigeria !
C’est clairement son problème, sa formation de dirigeant a été inexistante.
Il semble l’avoir compris en la reprenant à partir de la base : le citoyen !
Notre problème est que son complément d’éducation demandera plus de quatre ans.
Devrons-nous le garder ou en chercher un(e) autre lors de l’examen de passage d’avril et mai 2022 ?
Manu serait TROP intelligent pour nous, nous ne pouvons accéder à son niveau d’intelligence.
En même temps, comme dit le même Manu, jusqu’ici il ne nous a pas fait une grande démonstration de son intelligence, à part bien sûr si l’on considère qu’avoir fait mettre le souk dans Paris chaque week-end depuis un an est une preuve d’intelligence dont certains se réjouissent du côté du RN son adversaire préféré.
Est-ce une grande preuve d’intelligence ou juste une tactique électoraliste comme dans le bon vieux temps (de Pasqua) pour celui qui voulait être le novateur d’une autre façon de pratiquer la politique ?
Comme disait un humoriste mort, « j’ai comme un doute ».
Se reporter à l’article de M. Baverez dont les analyses font référence (le Figaro du 18-11).
Tout y est dit… hélas.
J’ajouterai:
Ah c’est dur l’ambition sans le talent !
Il me fait penser à un hurluberlu gagnant un gros lot à la loterie et se lançant fièrement tête baissée dans quelques entreprises commerciales sans rien y connaître.
Macron ? Un seule phrase me vient à l’esprit quand je pense a lui: la fameuse réplique de Napoléon à Talleyrand.
Remplacez le bas de soie par le costard et on y est.
Mettre Macron et intelligence dans une même phrase, il faut oser au regard de son bilan catastrophique !
La vraie intelligence c’est de bien s’adapter à toutes les situations. On ne peut pas dire que le Président Macron soit nul mais il est trop spontané, trop sûr de son intelligence et de ses idées. Au lieu de rassembler le peuple il le divise avec son verbe.
Le peuple veut l’union, l’action, la protection, l’humilité des dirigeants, or il rencontre un Jupiter au début. Pour l’affaire des Gilets jaunes, s’il avait agi le lendemain de la révolte pour calmer les GJ on ne serait pas dans cette situation. En politique on n’attend pas plus de dix jours pour parler au peuple en colère.
Donc pour moi l’intelligence du Président laisse à désirer et je suis triste pour ses erreurs. Un grand homme disait « s’il payait beaucoup plus de gens pour le critiquer dans ses fonctions il ne serait pas dans cette situation. »
Bel exercice d’analyse personnelle que ce billet, Monsieur Bilger. Sans flagornerie aucune de ma part, il convient de reconnaître la grande honnêteté intellectuelle dont vous faites preuve encore une fois.
Je m’attache cependant aux phrases de conclusion, en retenant celles-ci :
« Parce que derrière cette dérision il y a toute l’explication d’une relation ratée, d’un malentendu entre une assurance régalienne et une quotidienneté modeste. Entre le président et beaucoup de ses concitoyens. »
« Puisque, malgré des efforts certains et des résultats substantiels, Emmanuel Macron n’est jamais vraiment crédité sur le plan politique mais que au contraire la France est dans un état à nul autre pareil, éclaté, explosé, furieux et partout vindicatif, il faut bien admettre que le président n’arrive pas à persuader qu’il préside : ne fait-on pas confiance à l’homme parce qu’il y aurait encore trop du collégien, du jeune homme en lui ? »
« Trop intelligent, trop léger pour présider les pieds sur le sol et la tête dans la France authentique ? »
Il me semble qu’ici se trouve le vrai défaut de votre analyse. Monsieur Macron n’a rien d’un collégien : il est un adulte de sa génération. En revanche, tout montre dans son comportement, comme monsieur Hollande avant lui, qu’il n’a pas la stature d’un homme d’État français.
Il n’est pas « trop intelligent » : je pense que monsieur Giscard d’Estaing, sur ce plan devait bien lui damer le pion.
Pour cerner son attitude au pouvoir, il faut comme l’écrit Jérôme Sainte-Marie dans son dernier ouvrage, en revenir à ses déclarations d’avant même sa campagne électorale, notamment à son discours à la Mutualité en juillet 2016 :
« Il a effectué, comme promis, le rassemblement où se retrouvent « des femmes et des hommes de gauche et pleinement de gauche, de droite et pleinement de droite, du centre et pleinement du centre, des hommes et des femmes de la société civile », unis par le fait qu’ils sont issus de « la France qui réussit, qui croit dans la mondialisation, dans l’Europe, cette France bien formée qui est dans les métropoles », et par la volonté qu’ils ont que cette France particulière qui est la leur « soit célébrée, qu’on lui permette d’avancer plus vite ». »
Monsieur Macron, comme la plupart de ses soutiens électoraux, n’est aucunement démocrate : il est un pur représentant de la technocrature qui dirige l’Union européenne comme notre pays.
On conçoit fort bien que lorsqu’il avait évoqué vouloir pratiquer le « spoils system », il visait notamment les hauts fonctionnaires, non pas ceux acquis à ses idées et à son programme, mais bien ceux qui, profondément républicains français, auraient eu le front de ne pas adhérer pleinement à ses choix. La première victime en a été le général de Villiers dans les conditions que l’on sait.
Il ne s’est donc intéressé qu’à une certaine France, minoritaire et résidant principalement dans les métropoles. D’où aussi le sentiment des Français de province, qui voient disparaître la plupart de leurs services publics, d’être les perdants du système actuellement en place et la fronde qu’ils ont manifestée par le mouvement dit des Gilets jaunes. Monsieur Macron a subitement découvert que si ces manifestants avaient réussi à forcer l’entrée du palais de l’Élysée fin 2018, il se serait retrouvé comme Louis XVI face à la populace parisienne les 5 et 6 octobre 1789… et sans doute acculé à la démission.
De fait, Monsieur Macron a répété la manière d’appliquer ses décisions de monsieur Juppé, droit dans ses bottes, en 1995. Mais cette fois, les organes intermédiaires, complètement laissés de côté par monsieur Macron, ont laissé la place à la foule inorganisée !
Alors très intelligent peut-être, monsieur Macron, mais manquant à tout le moins de culture politique et historique.
L’on remarque aussi que les proches conseillers de monsieur Macron, ayant les mêmes origines et dévoués corps et âme à leur gourou, manquent aussi de profondeur d’analyse politique. En outre, il s’agit de personnes tellement sûres d’elle-mêmes, qu’elles ne sauraient s’astreindre au respect des institutions. Un exemple parmi bien d’autres : l’Assemblée nationale a voté un amendement, certes de manière subreptice, qui a ému l’écologie politique ; aussitôt le Premier ministre a demandé un nouveau vote pour annuler cet amendement… Séparation des pouvoirs, garantie par la Constitution ? Non : l’Assemblée nationale n’est que le bras armé de l’exécutif auquel elle se subordonne !
La démocratie, qui suppose la souveraineté du Peuple, est donc une gêne évidente aux entreprises de monsieur Macron et de ses affidés. Sur ce point, il n’est pas inintéressant de lire ce texte signé par Guillaume Berlat le 21 octobre 2019 et intitulé : « L’Hiver de la démocratie a commencé », qu’on trouvera ici :
https://prochetmoyen-orient.ch/lhiver-de-la-democratie-a-commence/
La faute du préfet Didier Lallement samedi lors de la manifestation.
A une dame très calme qui lui disait je suis « Gilet jaune », le préfet avec une arrogance inouïe lui répond:
« Nous ne sommes pas dans le même camp, Madame. »
Incroyable. Un préfet, responsable de l’ordre, qui s’exprime comme s’il était en guerre contre une manifestante d’une manifestation autorisée !
Je suis scandalisé : la République se mettrait-elle en danger par ceux qui sont chargés de la soutenir et de la faire respecter ?
Cordialement.
Intelligent, quèsaco ?
Mon grand-père disait : « est intelligent celui qui me comprend. »
Macron est jeune et énergique, très énergique même ! En outre sa mécanique intellectuelle est, à bien des égards, remarquable. Très bien, tant mieux ! Mais ça ne suffit pas.
N’attendons pas d’un seul homme qu’il trouve les solutions à tous nos problèmes. Ces problèmes sont trop nombreux et trop compliqués. Et les surhommes n’existent pas.
Mais attendons du président de la République 1/ qu’il respecte la Constitution et 2/ que ses paroles aient un sens.
Nous en sommes loin. Un exemple, sur un sujet essentiel : quand E. Macron parle de souveraineté il mélange chaque fois la souveraineté française et la souveraineté européenne.
1/ cela est contraire à l’article 2 de la Constitution (« La souveraineté nationale appartient au peuple qui l’exerce par ses représentants et par la voie du référendum. »).
2/ cela n’a pas de sens : si la France est souveraine, l’UE ne l’est pas ; si l’UE l’est, la France ne l’est plus.
L’intelligence n’est pas très utile pour comprendre cela. Le courage si.
Si personne ne peut mettre en doute l’intelligence de M. le président de la République, tout le monde peut être inquiet de sa fragilité venue on ne sait d’où.
En fallait-il une mégadose de neurones pour se laisser cerner par une escorte de lumières à la Schiappa 😂, à la Ndiaye 🤣, à la Belloubet 🤣, sans oublier les mâles à la Griveaux qui se lie charnellement aux Parisiens et à un Castaner qui perd sa boule à chaque tour de manège !
Camille, dans Horace📚, à Philippe Bilger qui délivre un nouveau billet sur le tourment perpétuel de ses pensées (chaque président de la République en exercice y a droit…) :
« Macron, l’unique objet de ton ressentiment !
Macron, à qui vient ton bras d’immoler son amant !
Macron que tu as vu naître, et que ton coeur adore !
Macron enfin que tu hais parce qu’il t’abhorre ! »
Ce n’est pas qu’EM est trop intelligent, mais son intelligence prend toute la place au détriment d’autres fonctions tout aussi essentielles pour s’adapter à la réalité.
Les grands dirigeants ont aussi de l’instinct, du flair, on appellera ça comme on voudra, ce ne sont pas de purs esprits. D’autre part ils perçoivent ce que les autres ressentent, et quels sont leurs ressorts, de façon à bien négocier et à obtenir une forme de consentement autour de leurs projets.
Il ne s’agit pas d’éblouir ses concitoyens, ni d’avoir raison sur eux. Il s’agit de leur donner le sentiment qu’on travaille dans leur intérêt, et que quand on leur demande d’être patients – il le faut -, ils y gagneront à long terme, eux et leurs enfants.
Parmi toutes les décisions prises par un gouvernement, il y en a nécessairement de bonnes et de moins bonnes, mais il faut que les bonnes l’emportent sur les mauvaises, les pires étant à mon avis celles dont les conséquences à long terme mettront le pays en difficulté 10 ans, 20 ans, 50 plus tard, comme tout ce qui a trait à l’immigration incontrôlée, la désindustrialisation, l’illettrisme galopant, l’endettement, la consolidation de groupes de pression et de zones de non-droits. EM hérite d’une situation qui n’est pas brillante, mais il s’y enlise. Ça prend une drôle de tournure.
Il parait qu’en France, on n’a pas de pétrole, mais on a des idées. Eh bien, elles ne sont pas toutes bonnes, et le seraient-elles que ça ne suffit vraiment pas, on n’a pas fini de s’en apercevoir.
Intelligent, certes. Habile aussi. Mais le propre d’une intelligence supérieure n’est-il pas dans l’écoute, la bienveillance, l’empathie, l’impartialité, qui permettent d’élever sa pensée et d’inscrire son action dans un sillon profond et régulier ?
Autant de qualités indécelables chez ce Président qui préside peu et virevolte beaucoup trop devant son miroir.
Le gros problème d’Emmanuel Macron n’est pas l’intelligence, car oui il est intelligent et cultivé mais cela ne suffit pas à en faire un grand Président, Il est suffisant, d’une ambition démesurée et n’a aucune empathie envers son peuple. Cela s’est vu dès son arrivée, cela se voit encore malgré tous les efforts qu’il peut faire : il reste condescendant, hautain.
Il voudrait faire amende honorable après avoir méprisé les uns et les autres, je crains qu’il ne soit trop tard, les Français savent bien qu’on peut chasser le naturel il revient toujours au galop.
Dès son arrivée à l’Elysée, après avoir ratissé large dans les rangs de LR et du PS, il a eu un état de grâce comme aucun Président avant lui, il a pris la grosse tête, envisageant à coup sûr la Présidence de l’U.E. et plus, désireux de donner des leçons à tout le monde et notamment aux autres chefs d’Etat.
Il a cru que quelques retouches appelées réformes feraient illusion, que ses beaux discours modernistes, ses idées progressistes et mondialistes suffiraient à faire illusion… comme un gamin gâté ayant une très haute opinion de lui-même.
Seulement voilà, la France avait besoin de grandes réformes mais de réformes pensées et préparées soigneusement, en profondeur et tenant compte de l’humain et des problèmes existants, il propose des bricolages.
Il n’avait vécu que parmi les banquiers et les grands patrons, il n’avait jamais été élu ce qui lui aurait permis de connaître un peu la France d’en bas ou même du milieu. Il ne pouvait pas comprendre les gens et ce n’est pas en allant donner des poignées de main aux Français à Honfleur une fois par an qu’il changera. L’illusion là encore.
Ce n’est pas pour rien que les Français ont de la sympathie pour les anciens présidents même s’ils n’avaient pas voté pour eux, parce qu’ils sentaient leur proximité naturelle de Présidents qui aimaient leur pays, leurs traditions, leur attachement à la vie sociale.
Il n’a pas su s’entourer parce qu’il avait peur que ses ministres ne lui fassent de l’ombre. Si bien que certains ministres après deux ans et demi sont encore de grands inconnus. Et surtout qu’ils suivent le maître comme des valets. Pas de suggestions, cela vexerait le Président qui sait tout.
Après deux ans et demi, la France est fracturée pire que jamais, explosée. Toutes les manifestations qui dérangent le pouvoir finissent dans les saccages comme si on voulait les discréditer, tandis que certaines se passent très bien parce qu’elles ne dérangent pas le pouvoir, au contraire. Cela interpelle, même les moins complotistes. En attendant, les assurances ont bon dos puisque ce sont toujours les mêmes qui verront leur facture augmenter : les Français moyens, après des mesures fiscales et sociales injustes.
En plus le Président fuit visiblement devant les grands problèmes de société : immigration et laïcité.
C’est sûr c’est plus facile d’inaugurer des lieux de recueillement, de rendre des hommages et autres cérémonies consensuelles derrière lesquelles les Français se rassemblent.
Franchement je pense qu’il faudrait qu’il change beaucoup d’ici à 2022 pour qu’il soit réélu, son seul souci paraît-il. Lui et encore lui.
Son narcissisme étouffe ses autres qualités, son inexpérience politique, malgré ses qualités de tacticien l’empêche d’avoir un vrai plan pour notre pays. Il n’aime que les coups de com qui font du buzz.
Ségolène, René, C. , etc.
A la radio, comme sur le Net, ces temps-ci, on s’est moqué du caprice de Ségolène Royal voulant absolument faire du chien de traîneau, sous couleur d’ambassade, en zone polaire. Amusant.
Quand j’enseignais à Libreville, un ministre français de l’Education nationale, René Monory, titulaire du brevet élémentaire, le « garagiste de Loudun », fut reçu en visite officielle au Gabon. Il exigea d’aller… à la pêche au gros. On le satisfit.
Au Gabon, je dus aller accueillir à l’aéroport et conduire à son hôtel une personnalité française. Il s’agissait du président de l’UFE (Union des Français de l’étranger) en Allemagne qui venait remettre un petit morceau du mur de Berlin au président Omar Bongo ! Dans ma voiture, il me posa une seule question : à quel endroit pouvait-il trouver des prostituées ? N’en ayant jamais vu (ni fréquenté) en six ans d’enseignement là-bas, je lui dis que je n’en avais pas la moindre idée. Je lui ai demandé, sur un ton un peu réprobateur, s’il n’était pas marié. Oui, mais il avait apporté des préservatifs. Je fus surpris de sa réponse.
Enseignant à Kigali, au Rwanda, vint en visite officielle un ministre français de la Coopération socialiste (dont je tairai le nom car il vit toujours). Je l’ai su par un conseiller de mes amis à l’ambassade, il avait fait savoir qu’il souhaitait qu’on mette à sa disposition un partenaire de tennis… et deux prostituées. Ce qui fut fourni.
Le souhait de Ségolène, en comparaison, bien que je n’aie aucune sympathie pour elle me semble… mignon.
« Je me suis toujours donné le droit de changer d’avis parce que la réalité d’un homme ou d’un pays n’est pas fixe. »
C’est pratique le langage, ça permet si besoin de se justifier du pire.
Ça s’est déjà vu.
Là, avec M. Bilger on a juste la médiocrité qui se justifie d’elle-même.
Evidemment, ça fait tout de suite penser à Dutronc qui lui, a un vrai talent sinon un vrai génie.
On dirait l’hymne bilgérien.
https://www.youtube.com/watch?v=abZirUDx2Ps
M. B., vous l’avez bien cherché après deux ans de léchage de c*l macroniste après celui hollandiste et ceux d’avant.
Vous en faites pas, je suis sûre que vous avez une bonne raison.
Tout le monde a toujours de « bonnes » raisons.
Macron joue et surjoue des rôles et des attitudes parce qu’il manque d’émotion.
En permanence il essaie de prouver qu’il a des ressentis comme tout le monde parce qu’il est conscient de cette carence humaine chez lui.
@ Wil
« C’est pratique le langage, ça permet si besoin de se justifier du pire. »
Euh… non. Quand on a des éléments nouveaux et qu’on a des raisons de penser autrement, on pense autrement.
Ce qui me désole dans la position de Monsieur Bilger, c’est que son opinion ne semble changer qu’en fonction de l’image que Macron projette selon lui auprès des Français.
Si le jugement d’un homme politique ne doit se faire que par rapport à des questions d’image, cela signifie à mes yeux que nous devrions réfléchir à modifier le système pour que les foucades égotistes des hommes politiques aient moins d’impact auprès de l’opinion que l’évolution des différents sujets de société. Le presidentialisme effréné ne me semble pas aller dans le bon sens.
@ P.A | 19 novembre 2019 à 00:51
Non seulement Macron manque d’émotion, mais, comme le disait Malraux à propos du baron de Clappique, il manque de réalité. Il voudrait stupéfier, alors il recourt à des masques de mauvais acteur enseigné non au conservatoire, mais à la Providence d’Amiens, par une professeur prête à tomber sous le charme. Macron vit le drame de l’enfant qu’on a trop persuadé qu’il était un enfant prodige.
Car enfin cela a été dit et bien dit par presque tous les commentateurs, la question n’est pas tant de s’inquiéter de l’intelligence d’un homme que de son genre d’intelligence.
Macron a de la mémoire, je doute plus de ses capacités d’analyse. Son verbe, sujet à bien des bourdes et approximations, est rien moins qu’étincelant. La preuve, c’est que n’arrivant pas à disposer ses mots et par suite à les trouver, il donne dans la mauvaise néologie, avec des verbes improbables comme « impuissanter » ou des adjectifs insoutenables comme « invectifs »: les Français seraient trop invectifs à son endroit, se plaint-il.
La mémoire de Macron: pendant le Grand Monologue, il récitait à merveille tous ses cours de géographie. Son analyse déficiente: il empilait des récitations de leçons différentes, la leçon étant une lecture et la lecture une logique, pour dire qu’on allait tout faire à la fois encore plus qu’en même temps. Or on ne peut pas empiler des logiques qui s’annulent et s’opposent diamétralement. On peut enfreindre le principe de non contradiction logique pour composer un paradoxe, c’est séduisant sur le plan intellectuel. Mais ce qui en résulte de l’infraction dans l’action est une incohérence, inévitable, mais déplaisante et souvent désastreuse sur le plan moral.
Qu’est-ce qui devrait découler d’une bonne mémoire et d’une analyse adéquate ? Une capacité d’adaptation, nous dit un commentateur, une « créativité » dans la solution, nous dit un autre. Macron ne fait preuve ni d’adaptabilité ni de créativité. Tout en injonctions paradoxales, Macron n’annonce un « nouveau monde » que pour perpétuer le monde ancien. Il ne veut pas se rendre compte qu’on a quitté le monde d’après-guerre et changé de monde pour, d’une certaine façon, revenir au monde ancien ou traditionnel des escalades conflictuelles toujours possibles du fait des relations diplomatiques bilatérales. Il ne s’en rend compte que lorsque ce changement s’effectue à ses dépens (cf. sa soudaine défiance vis-à-vis de l’OTAN et peut-être de l’Europe qui ne lui fait plus les yeux doux.) Or un président, un dirigeant, un gouvernant doit être une vigie (gouverner, c’est prévoir), dotée du ministère de la parole, qui sait expliquer en son temps l’aspect présentable des changements du monde. Macron n’est pas ce « pédagogue » pour « enfants démocratiques », clin d’œil à Lucile ! Faute d’explication, il nous fait courir un grand danger.
Je n’hésite pas à le dire et cela me saute dans l’esprit et cette formule depuis ce soir: faute d’avouer que nous sommes sortis du monde d’après-guerre, nous sommes à nouveau menacés par la banalisation du nazisme. Nous devions nous convaincre de la « banalité du mal » sans banaliser le nazisme. « La religion de la Shoah » à raison de trois films par semaine sur Hitler ou sur les camps, conjuguée à la non reconnaissance que la Shoah était messianiquement le Golgotha du monde configurée à la Passion du christ, et que Dieu avait certes quelque chose à dire après Auschwitz, risque d’avoir le même effet sur nous que 70 ans de communisme dont on sort tout soudain, sans que nul n’ait vu poindre et venir qu’on pouvait en sortir, que le communisme n’était pas irréversible. Je suis de ceux qui l’avaient vu venir, tellement que, l’année de mon bac, en 1990, j’avais voulu faire un voyage en Russie avant que le communisme ne s’effondre. D’où la gravité que je mets dans cet avertissement de la banalisation du nazisme (je crois peser mes mots), qui n’a rien de commun avec le point Godwin ou la réductio ad Hitlerum, banalisation qui pourrait résulter du refus de reconnaître qu’on est sorti du monde d’après-guerre et qu’il faut s’y adapter.
Demande-t-on des preuves de la banalisation du nazisme ? Soral, dont nul ne peut contester la pertinence de la rhétorique, et qui fait mouche, alors qu’on n’aurait pas souffert de l’écouter, même sous le manteau, il y a vingt ans. Ou encore les fréquentations de Marine Le Pen, actuellement jugées au tribunal, et qui appartiennent non à la fachosphère comme on le dit vainement dans les médias qui s’en désolent pour leurs recettes publicitaires, mais bien à la nazisphère, aux nostalgiques d’Hitler.
Cela n’a rien à voir avec Macron, pensez-vous ? Si, car il n’avertit pas le peuple, qui sait qu’on est sorti du monde d’après-guerre. Il n’en tire pas les conséquences. Où l’on voit en outre que Macron, pour redescendre d’un degré dans la gravité, est frappé à la tête et n’a pas l’intelligence du cœur.
Comme je connais un homme de son âge, ayant fréquenté la même institution que le président de la France, je passe mon tour.
@ boureau | 18 novembre 2019 à 17:45
« Incroyable. Un préfet, responsable de l’ordre, qui s’exprime comme s’il était en guerre contre une manifestante d’une manifestation autorisée !
Je suis scandalisé : la République se mettrait-elle en danger par ceux qui sont chargés de la soutenir et de la faire respecter ? »
Faudrait peut-être pas chipoter. Les propos tenus par le préfet de police de Paris envers cette manifestante n’ont absolument rien de scandaleux. Je dirai même qu’il a été très courtois avec cette dame.
Une manifestation est autorisée jusqu’à ce que des débordements inadmissibles surviennent pouvant mettre en danger la sécurité des biens et des personnes situés dans le périmètre de cette manifestation.
Il a eu parfaitement raison de l’annuler.
Un préfet de police ne s’attarde pas sur les formules verbales comme les pseudo-intellos des plateaux TV qui se contorsionnent sur la signification des mots. Son job est le maintien de l’ordre face à des émeutiers qui ne respectent rien.
Didier Lallement remplit parfaitement la tâche qui lui a été confiée. C’est certainement le meilleur préfet de police que Paris a connu depuis des décennies. Bravo à lui
Il faudrait arrêter de défendre l’indéfendable, ne serait-ce que pour rester crédible.
Ah, à lire les considérations de Philippe Bilger sur l’intelligence supposée de M. Macron, nous allons finir par croire que cette dernière finira par éclipser celle du génie que fut le Président Albert Lebrun, major de Polytechnique…
Mais au fait, quand un homme intelligent adopte des comportements contestables voire pires, ne pouvons-nous pas considérer qu’en faisant sciemment le mal il le fait en toute connaissance de cause et donc que son intelligence est alors une circonstance aggravante ?
Prenons l’exemple récent du message récemment envoyé par l’intelligent M. Macron à son homologue algérien pour commémorer la « Toussaint rouge » qui a inauguré une longue suite de crimes horribles commis par les rebelles contre des Français de toutes origines, ne relève-t-il pas d’une apologie du crime en général et des crimes commis par un ennemi de notre pays en particulier ?
Quel signal cet homme intelligent envoie-t-il à ceux de nos invités pour qui tout est occasion de haïr encore davantage la France ?
Que penser d’un personnage qui se comporte de cette manière, surtout s’il est investi de responsabilités dont il n’a au passage pas l’air de saisir l’importance et les implications en ce qui le concerne personnellement ?
Au début il aurait eu une pensée complexe, nous voilà maintenant dans le domaine de l’intelligence ; alors qu’il ne s’agit que d’une pièce de théâtre : une tragique comédie dont les spectateurs sont les dindons d’une farce.
Et pour certains, morts-vivants, détestant le jaune, il faudrait subir sans espoir.
Une jolie phrase recueillie dans un commentaire ci-dessous exprime bien ce que nous vivons :
« Nous entrons dans l’hiver de la démocratie ».
Le Congrès des maires de France tente désespérément de lancer la nouvelle fusée présidentielle Baroin.
Ce n’est plus « la Ville dont le Prince est un enfant » mais « la Ville dont le Prince est un bébé ».
Au mieux, F. Baroin peut espérer un poste de Premier ministre de la part de Macron. Ce serait « la voix de son maître » parfaite.
Même lui, pense qu’il n’est pas capable de se lancer dans cette course. Trop fatigant ! Et surtout sans chance aucune.
Cordialement.
@ Patrice Charoulet | 18 novembre 2019 à 15:51
« Comme le contraire de l’intelligence est la bêtise, il serait beaucoup plus aisé de trouver de parfaits exemple d’abrutis décérébrés en se baladant à Paris, le samedi, et en cherchant des gens habillés de jaune, de jaune de moins en moins jaune et de plus en plus noir. Le président est-il trop intelligent ? La question ne se pose pas quand sont tolérés les agissements de ces foules de crétins répugnants. »
Quand des gens qui se prétendent anciens professeurs de français tiennent de pareils propos, on se demande s’ils ont bien compris le monde dans lequel ils vivent, et si par de tels propos vulgaires et abjects ils ne participent pas au délitement de la société..
Patrice Charoulet devrait de contenter de contempler ses soupes, ses harengs et ne pas porter de jugement sur des événements qu’il ne comprend pas.
@ Julien WEINZAEPLEN 19 novembre 2019 03:32
« Nous sommes à nouveau menacés par la banalisation du nazisme »
Dépassé !
Il y a longtemps que la quasi-totalité des Français est passée à autre chose.
Cela sert encore quelques ambitieux politiques pour déclasser leurs adversaires.
Quant à Soral, une fois de plus, combien de Français le connaissent et le lisent ?
Arrêtons les fantasmes ! Et regardons la réalité du moment.
Cordialement.
Après avoir lu les contributions des acteurs de ce blog, j’en arrive à une conclusion en forme de crochet intérieur d’un ailier de rugby: « Macron est un imbécile ».
Réussir à des concours serait-il la preuve d’une quelconque intelligence ? Non, chacun, et moi le premier, a des exemples a contrario de cette assertion: médecin incompétent, magistrat stupide, énarque enfilant les perles et s’abstenant de tout résultat, philosophe incapable de produire une idée, la liste est longue de ces exemples de réussite !!
Pour le reste, j’entends dire que notre président a fait une belle et courte carrière dans la banque: grand bien lui fit !
Comme président il est pour la première fois confronté à une équation à plusieurs inconnues: gouverner plus de 67 millions de sujets en tenant compte des ego, des particularismes, de la situation économique du pays, de l’inapplication du droit en général, des rapports de force au sein de l’UE, des relations avec les grands pays, etc.
C’est comme le gamin qui découvre les jouets devant le sapin de Noël: lesquels casser en premier et lesquels garder en bon état ?
Le résultat nous l’avons devant nous: une France fracturée comme jamais, une communautarisation en marche, une Education nationale en capilotade, un déficit qui continue à se creuser, un gouvernement constitué à 85 % d’incapables, une Assemblée adepte du « enmêmetempstisme », une immixtion de l’Etat impuissant dans tous les rouages de la société (liberté de parole confisquée par la loi Avia) et toujours cette arrogance insupportable de celui qui se trompe et qui persiste au prix de troubles majeurs !
Donc en effet, Macron n’est pas intelligent car son devoir est de rassembler les Français autour d’une vision prospective au lieu de piquer l’argent dans la poche des moyen-riches pour la mettre dans celle des moyen-pauvres et de satisfaire une caste non élue à Bruxelles et à Paris…
Imaginons un instant, juste un instant, qu’Emmanuel Macron n’ait pas été élu et qu’un autre candidat de 2017 soit président ou présidente.
Imaginons un peu ce que seraient la France et le peuple français en ce 19 novembre 2019 !
Brrr ! j’en ai des frissons rien que d’y penser.
Alors trop intelligent ou pas, trop jeune ou pas, faisant des erreurs ou pas, heureusement qu’on l’a eu lui, avec son intelligence, sa jeunesse et sa fougue, son déterminisme et ses erreurs, pour essayer de déme*der une situation bien installée par les erreurs commises par les trois précédents présidents et ils en ont fait d’énormes sans que cela choque qui que ce soit.
Il serait temps qu’on se dessille les yeux et de ne pas laisser le pays aux mains d’incultes braillards qui veulent tout péter, juste pour passer un bon moment.
L’Université française meurt de l’EHESS comme la France mourra de ses colonies.
@ Achille
« Une manifestation est autorisée jusqu’à ce que des débordements inadmissibles surviennent pouvant mettre en danger la sécurité des biens et des personnes situés dans le périmètre de cette manifestation.
Il a eu parfaitement raison de l’annuler. »
A qui la faute, s’il y a des débordements ? Qui laisse les casseurs et autres pourrir la situation en infiltrant les manifestants non violents ?
Il n’y a donc plus de sens de la physionomie dans la police, permettant de distinguer au premier coup d’œil les casseurs des gens ordinaires ? Et qui seule détient le monopole de la violence pour faire face aux casseurs ou simplement les repousser, sinon la police ?
« Eh bien, nous ne sommes pas dans le même camp, madame ! »
https://www.bvoltaire.fr/un-prefet-ne-devrait-pas-dire-ca/
Voilà donc encore un de ces hommes du Régime psychorigides formatés selon un esprit de chapelle qui n’est capable de raisonner que selon une logique d’affrontement entre ce qu’il appelle « des camps », au lieu de travailler pour la concorde entre les Français.
Notons au passage que ce principe d’interdire de façon sélective les manifestations d’opposants ou supposés tels sous le prétexte de « débordements » représente une sérieuse menace pour les libertés, quand d’autres types d’événements dont ceux à caractère « sportif » ne sont jamais interdits alors que personne n’ignore qu’ils ne pourront qu’entraîner de sérieux dégâts.
@ Achille 19 novembre 2019 08:01
« Il ne faut pas chipoter »
Vous n’avez sans doute pas visionné la vidéo, mais c’était saisissant.
Dans un moment calme de la manifestation, cette petite dame dit gentiment et calmement « Je suis Gilet jaune ».
Et le préfet du haut de sa stature, avec une arrogance glaciale : « Nous ne sommes pas dans le même camp, Madame ! »
Si vous ne saisissez pas le « monde » qu’il y a entre ces deux personnes et qui illustre bien les gouffres entre citoyens et élite, cela ne me surprend pas.
Cordialement.
En lisant les commentaires je me dis quel n’y a pas de lien de cause à effet direct entre les qualités intellectuelles d’EM et sa valeur en tant que président. Il est certainement intelligent. Ce n’est pas un très bon président dans la mesure où il ne défend pas très bien les Français à court terme. Pour le long terme, on ne le saura que plus tard, mais on peut se poser des questions. Les deux ne me paraissent pas liés. Ce sont les Français, quand ils votent, qui caressent l’idée que l’intelligence du Président soit le critère n° 1 et surtout unique de réussite.
Il y a des présidents intelligents et bons, et il y a des présidents pas très intelligents mais assez bons quand même. Certains ont des valeurs pour leur pays, on sait ce qu’ils veulent et à quoi leur vision tend, les autres sont surtout pragmatiques, comme Trump, il ne défend pas de valeurs, mais il défend les intérêts de son pays bec et ongles. Avec Macron c’est plus difficile, on ne ne sait pas trop quelle échelle de valeurs il défend (patrie ? culture ? mode de vie ? paix sociale ? économie ? place de l’Europe dans le monde ?), quoiqu’il sonne assez idéologue dans ses discours.
Quant au pragmatisme, dans son cas, c’est plutôt moins-moins que plus (d’après moi). Il semble confondre les causes et les effets, le coup d’éclat et l’action réelle. Et encore, disons-le en termes choisis, il ne maîtrise pas vraiment l’art de la négociation.
Ses points forts : il est intelligent, travailleur, il sait faire un discours. C’est déjà bien. Points faibles : mauvais négociateur, on ne sait pas quelle est sa vision pour l’avenir de la France, et je suis d’accord avec ceux qui font remarquer qu’il ne s’entoure pas de gens de haut niveau, ce qui est essentiel pour la fonction ; comme il ne sait pas déléguer et n’en comprend pas la nécessité, il s’appuie sur un entourage hétéroclite, qu’il ne met d’ailleurs pas en valeur.
Il faut faire avec ce qu’on a, EM est sans doute assez intelligent pour comprendre ses erreurs, et trouver un second souffle, mais les opportunités ne sont plus là, le bon moment semble passé. Dur dur.
C’est sûr et certain… un apparatchik cou.lles molles mais casqué et motorisé scooter style Hollande ou un super vermoulu prévaricateur capable et coupable des plus abracadabrantesques et condamnables coups tordus… le grand Chichi … laissent gouverner la noblesse d’Etat, les réseaux et chapelles de toutes religions et intérêts convergents sur le dos d’une nation riche… sans oublier la mafia journaleuse.
Même pas pouvoir dire qu’un travail se trouve peut-être sur l’autre rive d’une rue… Halte à l’infamie des paroles justes et simples… mort à la jeunesse… à l’intelligence et la vérité…
Puisque monsieur Macron s’est récemment confié à l’hebdomadaire « The Economist », il me semble à propos de signaler l’excellent article d’Alexander Zevin paru dans Le Monde diplomatique de novembre 2019.
J’en extrais un très court passage qui résume la philosophie politique de ce journal à sa création en 1843 et qui, au fond, reste celle de nos libéraux du XXIe siècle, de monsieur Macron à monsieur Baverez, qui à présent le fustige, pour ne pas dire le descend en flammes, parce qu’à l’aune de l’exercice du pouvoir réel (et non plus à la direction d’une simple « start-up nation ») il aurait perdu sa flamme (« foi » ?) libérale.
Citation : « Dans un monde où « chaque homme doit rendre compte de ses propres actions devant la nature » et en tirer les leçons, les pauvres n’ont qu’à s’en prendre à eux-mêmes pour leurs malheurs, dans la mesure où ils dilapident leurs salaires et leurs loisirs en s’adonnant au sexe, à la boisson et au jeu au lieu d’économiser et d’œuvrer à devenir meilleurs. Quand on voit leurs habitudes, leur ignorance, leur déférence envers les faux amis, leur confiance inébranlable dans une longue succession de dirigeants qui étaient autant de charlatans, nous ne pouvons pas les disculper. La nature les tient pour responsables de leur conduite, et pour quoi n’en ferions-nous pas de même ? Nous les voyons souffrir et nous les déclarons fautifs. »
Où l’on constate que depuis les années 1840, cette idéologie n’a pas changé, notamment lorsque l’on se rappelle la manière dont sont qualifiés indistinctement l’ensemble des gens sans doute peu dignes d’être des citoyens français selon cette même idéologie participant au mouvement dit des Gilets jaunes !
Le vrai problème est que nous avons une classe politique imbue d’elle-même, faite de la certitude de détenir la connaissance, la Vérité en toutes matières (économie, politiques économique, sociale et autre, etc.) et qui a exercé le pouvoir sans discontinuer en rêvant de toujours moins d’État, en lui contestant ses fonctions au service de l’intérêt général pour le réduire à la portion la plus congrue possible, de supprimer les nations, sources de guerres, au profit d’une oligarchie dont ils sont les tenants.
Le vrai problème est aussi que ces personnes si intelligentes ont rejeté le principe fondamental d’autorité, rejet qu’ils ont appliqué à l’État lui-même, pour lui substituer une normalisation de la société par une avalanche de lois essentiellement moralisantes, donc par l’exercice d’un autoritarisme de moins en moins supporté par les Français. Il suffit de se rappeler la manière dont a été fixée la limitation de vitesse à 80 km/h par le Premier ministre…
Je ne résiste pas à citer Maxime Tandonnet qui dans son dernier billet écrit :
« Depuis fort longtemps, les dirigeants français sont discrédités, aux yeux d’une immense majorité: ivresse de soi, communication à outrance, postures mégalomanes, fuite devant les réalités, inefficacité et pire que tout, mépris des gens. Le bavardage et les gesticulations sont les signes les plus flagrants de l’impuissance. Et le chaos d’en bas n’est rien d’autre que la conséquence de l’exubérance stérile d’en haut. Quand le cauchemar du désordre prendra-t-il fin ? Remplacer l’actuel occupant de l’Elysée par un(e) autre, en soi, ne changera strictement rien, dans le même système, la même logique. C’est une transformation radicale de la mentalité politique dont la France a besoin, qui consiste à en finir avec le naufrage narcissique pour restaurer la notion d’Etat de droit, sobre, inflexible, fondé sur des règles et leur respect intransigeant. Les dirigeants politiques ne sont rien d’autre, rien de plus, que les serviteurs de l’Etat. Et tout commence par une prise de conscience: la nôtre… »
https://maximetandonnet.wordpress.com/2019/11/19/lautorite-de-letat/
@ anne-marie marson de 09:42
« Patrice Charoulet devrait de contenter de contempler ses soupes, ses harengs et ne pas porter de jugement sur des événements qu’il ne comprend pas »
Notre cher Charoulet n’a jamais parlé de harengs, je crois me souvenir qu’il s’agissait plutôt d’une sorte de flétan cuit à l’eau plate du robinet dans une casserole.
42 annuités pour ça… et en plus, cerise sur le gâteau, à Dieppe.
Une médaille s’impose, c’est un cas unique à l’EducNat. Enfin un pauvre sur ce blog !
S’il y a des hommes trop intelligents pour gouverner la France, c’est que la France est tombée bien bas.
Que M. Macron s’en aille et qu’on le remplace par un Gilet jaune, peu importe lequel, la France pourra continuer son déclin.
@ Julien WEINZAEPFLEN
Je ne suis pas sûr qu’EM s’élève à la hauteur de farfelus racés et inouïs du genre de Clappique ; je le classerais volontiers dans un registre plus commun :
« Le président avait, plus que personne que j’aie jamais vu, de cette sorte d’esprit qui lui était nécessaire pour ne pas paraître sot à ceux qui ne le connaissait pas. Il avait plus d’aigreur que de hauteur, plus de hauteur que de grandeur, plus de communication que de fond, plus d’application à l’argent que de libéralité, plus de libéralité que d’intérêt, plus d’intérêt que de désintéressement, plus d’attachement que de passion, plus de dureté que de fierté, plus de mémoire des injures que des bienfaits, plus d’intention d’idéalisme que d’idéalisme, plus d’opiniâtreté que de fermeté, et plus d’incapacité que de tout ce que dessus ».
En remerciant Anne d’Autriche et Monsieur le Coadjuteur pour leur précieuse collaboration…
@ Patrice Charoulet, 18 novembre 22:05
« M. Vandersypen— ‘Free Women’ in Kigali.
‘Free women’ are self-supporting single girls deriving their income, partly or totally, from the provision of company and sexual services. They can be divided into four categories, according to their haunts, the type of patrons the)’ have, their age and social origin, etc. They are generally unpopular with other Rwanda women who feel threatened by their activities, and with the State authorities who try to curb or repress this kind of prostitution. On the whole, they tend to be more outward-looking and modern-oriented than the rest of the female population, etc. »
Vraiment, vraiment, Monsieur Charoulet, jamais entendu parler durant votre séjour du quartier de Kiyovu à Kigali, dont même vos jeunes élèves devaient connaître la réputation sulfureuse, jamais rien lu sur le sujet*, vous le passionné de lecture ?
A l’évidence, vous faisiez partie d’une espèce de coopérant français rarissime !
*cf Cahiers d’Etudes africaines sur les femmes « libres » de Kigali, 1974 où l’on trouve plusieurs articles rédigés en français
@ PHANDA F | 18 novembre 2019 à 17:28
« Le peuple veut l’union, l’action, la protection, l’humilité des dirigeants. »
Le peuple veut l’humilité des dirigeants ? Vous avez vu ça où ? On passe son temps à entendre, au contraire, qu’il nous faut un président avec du « charisme », qui « incarne la fonction », un « vrai chef », voire un général qui fasse un coup d’Etat militaire…
Le peuple veut l’union ? Sauf avec les riches, alors… sauf avec les « bobos », les patrons, les spéculateurs financiers, les « chiens de garde du régime », les « métropolitains », les capitalistes, les « ultra-libéraux », les industriels de « l’agri-business », les « bourgeois », les dirigeants de la « grande distribution », les « collabos », les gens qui prennent l’avion… et ceux qui ont une bagnole 10 % plus chère que la leur. Ça fait du monde…
Le peuple veut l’action ? L’action pour faire quoi ? L’action pour s’agiter, c’est bien joli, mais de quelle action parle-t-on ?
Le peuple veut la protection ? C’est bien le problème… Quand on réclame la protection, on hérite de protecteurs. Après quoi, on se plaint qu’ils ne soient pas suffisamment « humbles ».
Le jour où le peuple réclamera la liberté, on en reparlera.
______
@ boureau | 18 novembre 2019 à 17:45
« La faute du préfet Didier Lallement samedi lors de la manifestation. A une dame très calme qui lui disait je suis Gilet jaune, le préfet avec une arrogance inouïe lui répond : ‘Nous ne sommes pas dans le même camp, Madame.’ »
Bah ! c’est simplement ce que pensent la plupart des hauts fonctionnaires, j’en suis persuadé. Et je ne parle pas spécialement des Gilets jaunes. Ce préfet a juste balancé le morceau ; le déboutonnage est à la mode.
______
@ Marie Pierre SELLAL | 18 novembre 2019 à 20:13
« Mais le propre d’une intelligence supérieure n’est-il pas dans l’écoute, la bienveillance, l’empathie, l’impartialité, qui permettent d’élever sa pensée et d’inscrire son action dans un sillon profond et régulier ? »
Non. Pas pour un président, en tous cas. Depuis quand l’impartialité doit-elle être le propre d’un dirigeant politique ? C’est exactement le contraire. L’impartialité, c’est une qualité de journaliste ; il ne faut pas confondre.
Depuis quand le rôle d’un président de la République est-il d’être « à l’écoute, bienveillant et empathique » ? Vous confondez avec un psychologue, ou un poupougneur professionnel. Vous n’êtes pas la seule. On en voit les conséquences.
______
@ Julien WEINZAEPFLEN | 19 novembre 2019 à 03:36
« On a quitté le monde d’après-guerre et changé de monde pour, d’une certaine façon, revenir au monde ancien ou traditionnel des escalades conflictuelles toujours possibles du fait des relations diplomatiques bilatérales. »
C’est une blague… à quel moment avons-nous connu un monde où il n’y avait pas d’escalades conflictuelles toujours possibles ? Au moment du blocus de Berlin, en 1948 ? du coup de Prague, la même année ? de la guerre de Corée, en 1950 ? de l’insurrection de Budapest, en 1956 ? de la guerre de Suez, la même année ? de la crise des missiles de Cuba, en 1962 ? de l’écrasement du printemps de Prague par les chars soviétiques, en 1968 ? de la guerre des Malouines, en 1982 ? on pourrait continuer la liste longtemps…
Il me semble que vous avez un peu trop biberonné la propagande poutiniste, laquelle regrette, non pas l’absence de conflits, puisque la Russie passe son temps à les créer, mais le bon vieux temps où l’URSS avait un « droit » (certes inscrit nulle part, certes limité) à mettre le bololo dans sa zone d’influence, sous couvert de son rôle dans la victoire contre les nazis.
______
@ anne-marie marson | 19 novembre 2019 à 09:42
« Patrice Charoulet devrait de contenter de contempler ses soupes, ses harengs et ne pas porter de jugement sur des événements qu’il ne comprend pas. »
Je serais curieux que vous nous expliquiez le mouvement des Gilets jaunes. Jusqu’à présent, je n’ai rien vu ; vous avez pourtant eu un an pour le faire…
« Emmanuel Macron trop intelligent pour être un grand Président » (PB)
Personne ne peut être intelligent en tous domaines à 100 %. L’histoire nous dira si M. Macron l’est ou pas. Dans deux ou trois ans nous y verrons plus clair.
@ Bernie | 19 novembre 2019 à 10:21
« …heureusement qu’on l’a eu lui (Macron) avec son intelligence, sa jeunesse et sa fougue, son déterminisme et ses erreurs… »
Que dire face à ce coup d’encensoir ?
Pour l’intelligence, il y a unanimité pour dire que si « science sans conscience n’est que ruine de l’âme », alors intelligence sans empathie et compassion n’est que ruine de l’homme.
Pour la jeunesse et la fougue, pas de souci, ce sont des maladies dont le temps le guérira assez vite, il est déjà quasiment guéri d’ailleurs.
Pour le déterminisme !
Si on est croyant, c’est de Dieu qu’il dépend c’est lui qui détermine le destin du croyant et même de l’incroyant qui finira par croire quand il sera trop tard.
Si on n’est pas encore croyant, alors le déterminisme est le résultat du principe de causalité, auquel l’incroyant doit se soumettre selon les lois de la physique classique qui gouverne le monde macroscopique.
Chaque action entraînant son lot de conséquences, avec des nuances de couleurs parfois. En ces temps troublés c’est la couleur jaune qui domine.
Savez-vous que le Chaos relève du déterminisme, il est le processus qui apparaît lorsque trop de paramètres interviennent dans l’évolution d’un phénomène et c’est bien le Chaos, au sens populaire et au sens scientifique qui nous arrive en ce moment parce que votre idole est incapable de maîtriser l’ensemble des paramètres qui conditionnent l’évolution du pays.
Vous devez vous demander ce que je raconte !
Oh rien, il m’arrive de succomber à certaine déformation professionnelle et de jouer les profs, ça m’amuse parfois.
Il aurait été plus simple de vous conseiller d’avoir un dictionnaire sous la main pour éviter de confondre déterminisme et détermination.
Une question, vous êtes député LREM ou simple conseiller ministériel ?
@ Robert Marchenoir | 19 novembre 2019 à 14:24
Marchenoir est un macronien, il fallait bien qu’il devienne quelque chose, donc ne pas s’étonner de ses remarques frivoles.
——————————————
@ Ellen | 19 novembre 2019 à 14:37
Elle déteste les autres, il est donc normal qu’elle soutienne Macron.
Intelligence… Voici un beau spécimen d’abruti haut de gamme, Jean Quatremer:
« Un certain Jean Quatremer, délégué à la propagande de l’Empire maastrichtien à Libération, a en effet clairement révélé sur son compte Twitter ce qu’était la ligne de son journal: le 9 novembre, ce monsieur, qui est le correspondant Europe pour Libé, écrit en effet: « Le peuple qui souffre, mais qu’il est con ». Le 10 novembre, toujours du même, concernant les Gilets jaunes: « Je confirme qu’il s’agit d’un mouvement de beaufs – j’ajoute poujadiste et largement d’extrême droite – au vu de la violence des réactions et du niveau de la « pensée » des Gilets jaunes (après les Bonnets rouges: c’est curieux ce goût pour les attributs ridicules). » Puis : « Ce mouvement de beaufs me sort par les oreilles. Et les télés qui en rajoutent et en rajoutent. » Le 12 novembre, du même: « Le 17 novembre, c’est une journée magique: tous les beaufs vont être faciles à reconnaître grâce à leur gilet jaune ! »
On comprend que ce « journaliste », qui n’aurait pas de salaire si l’argent du contribuable, y compris les beaufs qui paient leurs taxes, dont celle de l’essence, ne servait pas à remplir sa fiche de paie ([1]), aimerait, comme Saint-Just, que ce peuple n’ait qu’une seule tête afin de la lui faire sauter dans la sciure. C’est le signe distinctif de tout dévot de l’Empire maastrichtien. » (Michel Onfray)
https://michelonfray.com/interventions-hebdomadaires/-le-peuple-qui-souffre-mais-qu-il-est-con-jea?mode=video
« Salauds de pauvres » !
@ Exilé | 19 novembre 2019 à 11:16
« A qui la faute, s’il y a des débordements ? Qui laisse les casseurs et autres pourrir la situation en infiltrant les manifestants non violents ? »
A qui la faute ? Mais aux Gilets jaunes, bien sûr !
Tout organisateur de manifestation se doit de mettre en place son propre service d’ordre afin d’éviter tout débordement et risque d’infiltration d’éléments extérieurs au mouvement.
Cela se passe d’ailleurs très bien avec la CGT qui dispose de ses « gros bras » pour calmer les velléités des manifestants qui seraient un peu trop excités.
Le problème des Gilets jaunes est que c’est un mouvement hétérogène. Au bout d’un an, aucun leader digne de ce nom n’a réussi à fédérer les revendications pertinentes ou non.
Les Gilets jaunes sont incapables de constituer leur propre service d’ordre. C’est donc aux forces de l’ordre de l’État de pallier leur inorganisation et de protéger les citoyens de leurs débordements.
L’intelligence et le respect vont de pair.
Pour être respecté, encore faudrait-il être respectable.
Pour être respecté, encore faudrait-il respecter ses interlocuteurs.
Histoire de préfet qui déclare, pète-sec : « Eh bien, nous ne sommes pas dans le même camp, madame ! »
Passe ton chemin, femme, et estime-toi heureuse que… Il aurait d’ailleurs pu dire : « Pas du même monde » ! Mais non, « pas dans le même camp ». Un homme de guerre, quoi. Cet homme, à l’évidence, est celui de la situation. Celui qu’il faut nommer, dès mercredi au Conseil des ministres, proconsul pour tous les « territoires perdus de la République ». Va nous mettre tout ça d’équerre, vous allez voir.
Décidément, c’est la série. Après un général de haut rang, reconverti dans les monuments historiques, parlant comme un charretier devant la représentation nationale, maintenant un préfet déguisé en cow-boy se prenant pour la cavalerie à lui tout seul alors que Fort Alamo vient de brûler. C’est la série ? Après un Président, un général, voici un préfet qui ne devrait pas dire ça. » Georges Michel, militaire à la retraite (Bd Voltaire)
…malgré des efforts certains et des résultats substantiels
« Résultats substantiels »…
Lesquels et dans quels domaines, à part ceux qui ont visé à miner l’image de la France et des Français ?
Emmanuel Macron est incompréhensible parce que dans tout ce qu’il dit, il reste dans le « en même temps » pour ne vexer personne ou parce qu’il ressemble effectivement à un cannelé bordelais, mou à l’intérieur et dur à l’extérieur.
Encore que la dureté ne se voit pas. Hier il a parlé d’une façon si ambiguë que comprenne qui pourra.
Il a voulu revenir sur les événements de la place d’Italie mais plutôt que de condamner avec fermeté les casseurs et de leur envoyer un message clair et volontaire après les saccages de magasins et de la statue du Maréchal Juin, il a fustigé ceux (?) qui se taisent.
Se taisent sur quoi ?
Encore un discours pour rien, où visiblement il veut protéger les casseurs tout en accusant sans en avoir l’air ceux qui soutiendraient les GJ. Bref un galimatias qui rend illisible son action et visible son inaction… Du hollandisme en plein.
Une religieuse s’est vu refuser l’accès à une maison de retraite gérée par la municipalité de Vesoul parce qu’elle portait le voile qu’elle porte depuis 70 ans !
Et là, on n’entend pas les vociférations de la gauche indignée.
Voilà ce qu’est la mafia de Macron.
https://www.lefigaro.fr/actualite-france/une-religieuse-catholique-refusee-d-une-maison-de-retraite-pour-port-du-voile-et-de-l-habit-20191119?fbclid=IwAR1KHh4YtrHBbCSSwlGr-GrIXMa06e_pFelj34AOaRdOOK81KTC7OOcseYA
Un réquisitoire implacable
Que vous soyez ou non macroniste, je vous signale un réquisitoire implacable contre M. Macron.
Vous ne le trouverez pas dans un journal du NPA, de Lutte ouvrière, dans l’Huma, dans Libé, dans un journal d’extrême droite, mais dans… « Le Figaro ». A vrai dire, pour être exact, dans les pages « Opinions » de ce journal (lundi 18 nov). L’auteur est Nicolas Baverez. Le titre peut induire en erreur : « Macron, faux dur dehors, vrai mou dedans ». Pour « dehors » il faut comprendre « en politique extérieure » et pour « dedans » il faut comprendre « en politique intérieure ».
Quand je dis « implacable », c’est pour le fond. On devine que le ton de ce très sérieux spécialiste du grand penseur Raymond Aron (infiniment supérieur à Sartre, qui fut une gloire de son temps) est courtois et de bonne compagnie.
P.-S.: Je ne crois pas nécessaire de répondre à une dame dont je n’avais encore remarqué la présence. Je ne répondrai pas non plus à qui me dira que la neige est noire, que l’eau ne mouille pas et que 2 fois 2 font 5.
Il faudrait d’abord savoir ce que le mot intelligence signifie au juste.
L’intelligence, c’est l’accès aux réalités – qui sont rappelons-le, le fruit de notre imagination, ce qui ne veut pas dire délirante – sans passer par l’analyse.
Alors, Macron a un talent certain d’analyse pour arriver à ses fins: conformément aux visées de la franc-maçonnerie, détruire les fondements, perçus comme irrationnels, de notre civilisation au nom des progrès de la raison.
Mais comme intelligence, c’est zéro.
Le vocabulaire. N’oublions pas que le respect du vocabulaire est le premier devoir religieux tant aux termes du catéchisme de l’Eglise catholique que depuis les origines indo-européennes avec Vac.
La Répression En Marche de Macron refuse les manifestations citoyennes autorisées, nos forces de polices sont vaillantes pour crever les yeux des Français, leur déchiqueter les mains et leur donner des coups mais sont incapables d’assurer la sécurité du pays
dans les nombreuses zones de non-droit et même partout.
Pas de quoi critiquer d’autres pays scélérats, nous en sommes maintenant un avec Emmanuel Macron le Dictateur en marche.
« La vidéo, très violente, avait indigné les réseaux sociaux. On y voyait, lors de la manifestation parisienne de samedi, un homme discutant tranquillement avec deux autres manifestants, recevoir un tir de grenade lacrymogène en plein visage. La scène s’est déroulée à 15h40, place d’Italie, où a eu lieu la plus grosse partie de la manif parisienne de samedi. En dépit de deux passages dans les hôpitaux parisiens ce week-end, l’homme de 41 ans, surnommé Manu, ne savait pas jusqu’à lundi soir s’il allait conserver la vue. »
https://www.liberation.fr/checknews/2019/11/19/manu-le-gilet-jaune-blesse-par-une-grenade-lacrymogene-samedi-a-perdu-son-oeil_1764244
Cela vous donne envie de voter pour les listes communautaires de nos envahisseurs lors des prochaines élections afin de nous débarrasser de la racaille fortunée de France et de leur président.
Je n’ai jamais voté à gauche mais la colère monte et je préfère l’anarchie à Macron !
@ Xavier NEBOUT
Je pense que la laïcité est une bonne chose, mais que l’inculture religieuse et le fait que l’on a tendance à avoir peur d’être taxé de raciste quand on n’est pas enthousiaste de l’Islam fait des religieuses des proies faciles.
Les congrégations féminines avaient, en leur temps, déjà payé pour des conflits auxquels elles n’étaient pas partie prenantes.
« Le curé de Vesoul s’étonne cependant d’une laïcité à géométrie variable, faisant valoir qu’il célèbre lui-même régulièrement la messe dans le réfectoire de l’établissement. »
Je pense que l’affaire s’est dénouée grâce au curé.
Pour moi, la religion est comme le tabac, certes, elle incommode les autres, mais il faut trouver un équilibre entre enfumer les gens et faire la chasse aux fumeurs.
C’est une question d’obligeance réciproque.
@ Xavier NEBOUT
« le respect du vocabulaire »
Eh oui, la distorsion du sens des mots est une arme, à telle enseigne qu’elle a été employée à des fins révolutionnaires par les marxistes-léninistes, le recours à un langage dont les mots ont été privés de leur sens premier permettant de tromper les interlocuteurs sans qu’ils s’en rendent compte.
Cette technique est encore employée en France hélas avec un certain succès par certaines centrales syndicales ayant conservé des habitudes héritées du bolchevisme ou du stalinisme.
@ Achille
« Cela se passe d’ailleurs très bien avec la CGT qui dispose de ses « gros bras » pour calmer les velléités des manifestants qui seraient un peu trop excités. »
J’étais sûr que vous alliez me sortir cet exemple !
Ce que vous semblez ignorer – ou ce que vous feignez d’ignorer – est que les « gros bras » de ce syndicat servent aussi à éviter l’agglutinement d’autres manifestants, même parfaitement pacifiques, à leur propre manifestation.
Ainsi, il y a quelques années, à l’occasion d’une manifestation basée sur le thème des retraites, des retraités qui n’avaient en rien vu leur âge le profil de casseurs et qui avaient rejoint la queue du cortège syndical en question, se sont fait prendre violemment et physiquement à partie par les sinistres gros bras, à telle enseigne que ces derniers ont par exemple cogné le crâne d’un retraité qui aurait pu avoir l’âge de leur père, sur le capot d’une automobile…
La délicatesse et la bienveillance personnalisées.
Et au passage, la police semble fermer les yeux sur les étranges procédés de ce service « d’ordre ».
Pensons aussi à une manifestation de fonctionnaires au cours de laquelle Christine Boutin et Xavier Lemoine, qui ne sont pas spécialement des gens violents, ont subi une arrestation arbitraire de la part de gros bras…
https://www.youtube.com/watch?v=5kTB_kt9lGA
https://www.dailymotion.com/video/xlic33
Mais de façon générale, que pourrait faire en pratique le service d’ordre d’une manifestation parfaitement pacifique face à des casseurs professionnels ?
N’aurait-il pas systématiquement tort face à ses agresseurs, y compris en cas de légitime défense, selon le deux poids deux mesures chéri par le Régime ?
Quant aux Gilets jaunes, que vous semblez vouloir à tout prix faire entrer de force dans un moule conventionnel de type syndical ou associatif, comme si le carcan de ces formules permettait à la parole de s’exprimer librement, ils sont surtout des témoins d’une situation, un peu comme le seraient des victimes de mauvais traitements de la part d’une partie de leurs compatriotes, et qui n’éprouvent aucune compassion envers eux, soit par dogmatisme, soit par égoïsme, soit par conformisme, soit par incompréhension.
@ Robert Marchenoir
« Le jour où le peuple réclamera la liberté, on en reparlera »
Et la responsabilité qui va avec ! Mais là, on peut toujours rêver…
A mon avis, il n’y a rien de mal à défendre les pauvres gens, par exemple les Gilets jaunes, taxés de ridicule pour cet accessoire vestimentaire, mais qui est bien pensé : il protège en montrant qu’on est là aux automobilistes sur les rond-points.
On l’oublie, mais le piéton est vulnérable… Et le gilet jaune fédère des gens portant un certain nombre de revendications, qui ont un plus, le gilet jaune et les ronds-points, et un moins, pas de leader ou de processus électif ayant abouti à leur donner plus de cohérence et de capacité de négociation.
Mais même si on n’apprécie pas que Patrice Charoulet regarde les Gilets jaunes de haut, il n’est pas forcément opportun de le cantonner dans des remarques alimentaires.
Gens des périphéries et des hypercentres, gens se déplaçant beaucoup en véhicules à moteurs sensibles au prix de l’essence ou arpenteurs de bibliothèques décrivant son quotidien, chacun a le droit de parler de tout comme le devoir d’accepter de pouvoir être contredit.
C’est mon moment d’indulgence… Donc on dira des gens que certains sont quelque peu décadents et peuvent remonter :
https://blogs.mediapart.fr/jean-max-sabatier/blog/190919/decheance-et-fraternite-les-tableaux-de-la-bd
Que certains essaient de se faire entendre, mais quand on n’a pas Bouche dorée ou Corto, comme de nos jours, c’est plus dur :
https://www.2dgalleries.com/art/corto-maltese-planche-4-de-samba-avec-tir-fixe-56419
Mais en somme, il est plus agréable de rêver :
http://www.coinbd.com/series-bd/corto-maltese/fable-de-venise/
@ Sophie
« On comprend que ce « journaliste », qui n’aurait pas de salaire si l’argent du contribuable, y compris les beaufs qui paient leurs taxes, dont celle de l’essence, ne servait pas à remplir sa fiche de paie… »
Je ne connais pas ou peu Quatremer et lit rarement Libé. Permettez-moi simplement de vous dire que ce sont les lecteurs de Libé qui le rémunèrent, certainement pas les GJ qui eux biberonnent sans vergogne diverses allocations et en demandent toujours plus.
Si cela vous amuse de voir vos impôts et taxes alimenter (17 Md, une paille !) ceux qui foutent le bololo depuis un an, grand bien vous fasse. Et pour abonder dans le sens de Quatremer, les GJ nous ont gratifiés d’un festival de balourdises. C’est sans doute la raison pour laquelle les télévisions leur tendent si facilement le micro, ce sont de bons clients. Ils n’ont vraiment eu besoin de personne pour se griller et ceux qui avaient un tant soit peu d’esprit ont vite quitté le navire !
@ Michelle D-LEROY | 19 novembre 2019 à 17:13
Je ne sais pas si vous fréquentez Twitter, mais l’allusion à « ceux qui se taisent » et se rendraient par conséquent complices de la violence des GJ, pas des forces de l’ordre énucléatrices avec instruction d’énucléer, enfin je suppose, est une allusion directe à une formule macronienne d’il y a quelques mois qui a mis le feu aux poudres sur ce réseau social: « #ComplicesDuPire ». Notre leader Massimo au parler langoureux tout en longueurs faisait alors allusion à ceux qui répercutaient des appels à des manifestations non autorisées.
L' »en-même-tempsisme » macronien, ce gouvernement de l’injonction paradoxale qui est la marque des pervers narcissiques, dit aujourd’hui avoir compris les Gilets jaunes, mais Macron les méprise ouvertement lorsque, ses affidés de LREM se pressant courtisanement pour lui serrer la louche, il les repousse: « Vous n’êtes pas des gilets jaunes », en même temps (sic) que le président tient à faire savoir par son entourage qu’il a été « bouleversé » par le film « Les misérables » dont la sortie en salle est programmée pour ce mercredi. Non seulement ce nouveau bouleversement présidentiel choisit une France périphérique contre l’autre (et la France qu’il choisit n’est pas celle des Gilets jaunes), mais cette feinte émotion intervient après que le même Emmanuel Macron a rejeté le plan Borloo, lequel n’était qu’une énième resucée de la politique de la ville, dont le gouvernement vient de faire une application ciblée en Seine-Saint-Denis, bien qu' »il y ait beaucoup de Seine-Saint-Denis », pour reprendre une formule pour une fois bien inspirée de Valérie Pécresse.
Déchiffrer quelque chose dans la politique du gouvernement relève d’un talent d’observateur qui verrait clair dans le jeu d’échecs d’un tacticien qui n’aurait pour seule ambition dans la vie que de faire échec et mat à tous les autres. Certes non, l’intelligence tactique ne fait pas un grand président, et encore moins un bon.
______________________________
@ Robert Marchenoir
Vous répondez à Marie Pierre SELLAL:
« Non. Pas pour un président en tout cas. Depuis quand l’impartialité doit-elle être le propre d’un dirigeant politique ? »
Depuis que la Constitution et l’esprit du gaullisme ont assigné aux présidents de la Ve République d’être des hommes au-dessus des partis, bien que leur élection au suffrage universel et que le fait que les partis concourent à l’expression du pluralisme, donc en creux organisent les élections, entraînent que les présidents sont issus des partis et devraient soudain oublier tout réflexe partisan une fois élus.
L’empathie dont doit faire preuve un président en face de ses concitoyens est la conséquence du serrage de paluches et des bains de foule qu’est censé prendre le monarque républicain au risque de se faire parler moins respectueusement qu’à un directeur d’école. « Comment allez-vous ? » demandé au tout-venant, sans que celui-ci se soit fait présenter au roitelet puisque c’est au contraire le roitelet qui se présente à lui, est sa façon nouvelle de guérir les écrouelles.
Quant à la réponse que vous me faites, vous auriez dû lire ma phrase jusqu’au bout. Je n’ai jamais nié que les risques d’escalades conflictuelles aient cessé dans le monde d’après-guerre. Je note simplement qu’ils sont revenus à leur état traditionnel du fait que nous sommes sortis du multilatéralisme, même bipolaire, pour rentrer dans le bilatéralisme hasardeux du monde multipolaire.
__________________________________
@ Metsys | 19 novembre 2019 à 14:22
Bravo pour votre citation du cardinal de Retz (je n’ai pas vérifié, mais j’ai cru reconnaître), qui dresse en creux le portrait d’un président que je continue à déclarer irréel, car déréalisant et déréalisé, ou réalisant a contrario le nihilisme qu’il dénonce.
_________________________________
@ boureau | 19 novembre 2019 à 09:50
Si vous croyez que très peu de Français connaissent Soral, c’est que vous regardez trop « l’ancêtre d’Internet », comme disaient les Guignols.
@ Xavier NEBOUT
« L’intelligence, c’est l’accès aux réalités – qui sont rappelons-le, le fruit de notre imagination, ce qui ne veut pas dire délirante – sans passer par l’analyse. »
Pourriez-vous me dire de quel dictionnaire est tirée cette définition ?
Bonsoir Monsieur Bilger
Vous écrivez : « Je me sens relativement à l’aise pour soutenir que le président n’a pas été élu seulement par les forces d’argent, le capitalisme bancaire et la France d’en haut, ce qui ferait de lui un responsable assujetti et dépendant, pour sa politique, d’injonctions qui ne seraient pas inspirées que par l’intérêt général. »
Je crois que vous avez tort.
Pour le reste, Macron est un pur technocrate étatiste et socialisant, adepte du capitalisme de connivence, qui agit en technocrate avec l’empathie d’un technocrate, pour faire le boulot qu’on lui à demandé de faire : achever la destruction de la France et du peuple français.
@ Xavier NEBOUT
« L’intelligence, c’est l’accès aux réalités – qui sont rappelons-le, le fruit de notre imagination, ce qui ne veut pas dire délirante – sans passer par l’analyse. »
Encore faut-il savoir ce que sont ces réalités.
« La réalité, c’est ce qui refuse de disparaître quand on cesse d’y croire », a dit Philip K. Dick qui bien qu’ayant une grande imagination, ne considère pas les réalités comme le fruit de notre imagination.
En fait les réalités ne sont que les manifestations du Réel, que nous ne connaissons que par ses théophanies, et chaque théophanie est une relation singulière entre au moins deux sujets.
La réalité ne serait alors qu’une relation duelle ou multiple qui ne saurait être le fruit de notre seule imagination, mais passerait par l’analyse, ouvrant la voie à l’intelligence, insuffisante à elle seule, pour explorer le champ des relations possibles, donc des réalités.
PS: Je me demande si l’infusion camomille et verveine que je prends avant de me coucher n’a pas des effets psychédéliques ?
@ Sophie | 19 novembre 2019 à 15:46
Madame, Madame, on se calme, ce préfet de police qui n’est cependant pas ma tasse de thé, car n’ayant jamais eu aucune connaissance et encore moins grade ou fonction dans cette noble institution policière justifiant sa promotion et charge de commandant en chef, ce qui explique pourquoi en partie la France va si mal à force de vouloir promouvoir aux plus hautes fonctions, ceux qui en ont le moins le profil et l’expérience basique !
Mais bon on ne va pas chipoter pour si peu, sachant que les promus aux plus hautes fonctions le sont depuis longtemps moins en vertu de leurs connaissances, expériences ou mérites ; s’aplatir ; faire allégeance et entrer dans le moule décrété par le « prince » du moment.
Et gare à ceux qui auraient oublié que le chef c’est LUI !
Pas étonnant qu’au final la France soit en passe de devenir une carpette !
@ Lucky look | 19 novembre 2019 à 15:12
« Marchenoir est un macronien. »
Vous faites un concours de l’assertion la plus stupide ?
______
@ Alpi | 19 novembre 2019 à 20:17
@ Robert Marchenoir : « Le jour où le peuple réclamera la liberté, on en reparlera. »
« Et la responsabilité qui va avec ! Mais là, on peut toujours rêver… »
Bien entendu. C’est justement parce qu’ils ne veulent pas la responsabilité qu’ils choisissent la servitude.
______
@ Julien WEINZAEPFLEN | 19 novembre 2019 à 21:51
« Quant à la réponse que vous me faites, vous auriez dû lire ma phrase jusqu’au bout. »
J’ai lu votre commentaire du début à la fin. Non qu’il soit particulièrement limpide. Et d’ailleurs, vous nous dites maintenant…
« Nous sommes sortis du multilatéralisme, même bipolaire, pour rentrer dans le bilatéralisme hasardeux du monde multipolaire. »
La vache ! C’est du brutal, celui-là ! Je crois que vous êtes mûr pour faire homme politique ! Quand vous aurez cinq minutes, vous essaierez de nous expliquer ce que cela signifie ! Bon courage !
Vous avez essayé de surpasser « l’indépendance dans l’interdépendance », c’est ça ?
« Vous répondez à Marie Pierre SELLAL : »
« Non. Pas pour un président en tout cas. Depuis quand l’impartialité doit-elle être le propre d’un dirigeant politique ? »
« Depuis que la Constitution et l’esprit du gaullisme ont assigné aux présidents de la Ve République d’être des hommes au-dessus des partis, bien que leur élection au suffrage universel et que le fait que les partis concourent à l’expression du pluralisme, donc en creux organisent les élections, entraînent que les présidents sont issus des partis et devraient soudain oublier tout réflexe partisan une fois élus. »
Foutaises. Paroles verbales et balivernes. On s’en tape, de l’esprit du gaullisme. Il conviendrait justement de sortir de ce cloaque nauséabond. La France se meurt d’immobilisme, elle court à la faillite, personne n’ose prendre une décision, tout le monde prétend qu’il va être possible d’aller à la fois à gauche et à droite, de dépenser plus tout en dépensant moins, de donner davantage de liberté tout en donnant davantage de protection, et ma tante on l’appellera mon oncle.
Tout homme politique digne de ce nom est quelqu’un qui indique une direction, et cette direction exclut les autres, par définition. C’est ce qu’ont découvert les Britanniques, au bout de leur valse-hésitation sur le Brexit. Boris Johnson n’a rien « d’impartial », et c’est ce qui le rend bienvenu. Il a été nommé pour mener à bien ce satané Brexit, et il est résolu à le faire. En conséquence de quoi, tout est subordonné à ce but.
Tout le contraire de nos en-même-tempistes, qui voudraient à la fois le beurre, l’argent du beurre et ne rien décider. Et Churchill, il était impartial, aussi, pendant la Seconde Guerre mondiale ?
Vous remarquerez qu’à cet égard, les Gilets jaunes sont à mettre exactement dans le même sac que Macron. Il n’y en a pas un pour racheter l’autre.
Si les Français veulent vraiment le socialisme, eh bien ! qu’ils se trouvent un Jeremy Corbyn, qu’ils réclament la nationalisation de toutes les grandes entreprises, le contrôle des capitaux, la spoliation des propriétaires, l’interdiction du licenciement et les prix administrés. Mais il ne faudra pas, alors, qu’ils viennent se plaindre des conséquences.
______
@ Exilé | 19 novembre 2019 à 20:12
« Quant aux Gilets jaunes, que vous semblez vouloir à tout prix faire entrer de force dans un moule conventionnel de type syndical ou associatif, comme si le carcan de ces formules permettait à la parole de s’exprimer librement, ils sont surtout des témoins d’une situation, un peu comme le seraient des victimes de mauvais traitements de la part d’une partie de leurs compatriotes, et qui n’éprouvent aucune compassion envers eux, soit par dogmatisme, soit par égoïsme, soit par conformisme, soit par incompréhension. »
Mais bien sûr. Les pauvres chochottes. De simples témoins, mais qui réussissent pourtant à faire dix morts, à bloquer un pays entier pendant près d’un an et à procéder à des destructions inimaginables. Qu’est-ce que ce serait si c’étaient des militants actifs, subversifs et déterminés !
Et puis vous, le facho professionnel, vous nous la jouez soudain gauchiste victimaire : le Gilet jaune est une femme battue, ce sont tous les Français qui lui donnent la fessée, elle est incomprise et elle n’a même pas pu décrocher un Oscar avant de faire son #MeToo.
Bien sûr, ce sont les Gilets jaunes qui sont incompris. Ce n’est pas eux qui ne comprennent rien à rien. Ce sont les autres qui sont dogmatiques, pas du tout ceux qui résolvent leurs différends à l’aide de menaces de mort, pas du tout ceux qui prétendent représenter le peuple à eux tout seuls, et montrent les dents au moindre désaccord. Que dis-je : dès que quiconque ne les soutient pas avec un enthousiasme inconditionnel et vociférant.
Vous savez, les seuls qui se prétendent « incompris », ce sont les adolescents pas encore sortis de leur crise. A partir de 18 ans, quand on est incompris, c’est qu’on s’est mal fait comprendre. Ou qu’on fait exprès de demander une chose et son contraire, comme les Gilets jaunes qui commencent par protester contre les taxes écologiques qui font grimper les prix de l’essence, puis qui finissent par demander davantage de taxes écologiques.
Et ne me dites pas qu’ils sont « infiltrés ». Ce sont les mêmes. Un seul nom : Priscillia Ludosky. Elle était là au début du mouvement, elle y est toujours. Elle réclame juste le contraire de ce qu’elle réclamait il y a un an.
Après ça, vous avez des « peuple » avec la tronche enfarinée, qui viennent nous expliquer qu’ils sont « incompris »…
Tipaza, bien qu’il en ait beaucoup à mon endroit, vise au cœur de la cible, et le vocabulaire, cher Xavier, vous pouvez aller jusqu’à l’appeler Verbe !
Il s’agit néanmoins de ne pas se tromper de logos, et d’Héraclite arriver jusqu’à Jean, comprenant alors que ce qui nous apparaît comme violence extrême chez Yahvé, c’est en réalité l’effort de tout l’Ancien Testament pour dévoiler la réciprocité violente des doubles. Dans les Évangiles, ce processus arrive à son terme :
Le Logos johannique est donc bien la Parole de Dieu, associée « depuis la fondation du monde » à son œuvre créatrice, elle est Dieu, mais elle se révèle dans le début de l’Évangile de Jean comme n’ayant aucune part à la violence qui fonde la culture humaine.
N’ayant aucune part à cette violence et ne voulant pas y prendre part, il est inévitable qu’il se fasse « expulser » et qu’il devienne la victime de cette violence, qu’il périsse sur la croix.
Comme le montre René Girard, le Nouveau Testament et déjà l’Ancien dans l’épisode de Caïn et Abel ou l’histoire de Joseph vendu par ses frères, loin de cautionner la valeur culturelle de la violence, la dénonce, la révèle et se refuse à la sacraliser, contrairement à la mythologie dont Héraclite reste proche.
Il y a donc deux Logos : un Logos de la violence et un Logos de l’amour.
« Le Logos de l’amour laisse faire ; il se laisse toujours expulser par le Logos de la violence, mais son expulsion est de mieux en mieux révélée, révélant avec elle ce Logos de la violence comme celui qui n’existe qu’en expulsant le vrai Logos et d’une certaine façon en le parasitant. »
http://lechatsurmonepaule.over-blog.fr/2014/08/les-deux-logos.html
C’est ainsi que l’on comprendra l’Oracle rimbaldien :
« C’est la vision des nombres. Nous allons à l’Esprit. C’est très certain, c’est oracle, ce que je dis. Je comprends, et ne sachant m’expliquer sans paroles païennes, je voudrais me taire. »
http://www.mag4.net/Rimbaud/poesies/Sang.html
Courage, Xavier, encore un effort, et vous accéderez réellement au christianisme, pour Julien, ce sera plus long de se délivrer de son maître, le Pommier protégeant de son ombre les complaisances malsaines :
https://books.google.fr/books?id=M4DJBo9d6lYC&pg=PT182&lpg=PT182&dq=logos+d%27h%C3%A9raclite+logos+de+Jean+Ren%C3%A9+Girard&source=bl&ots=9qBHoaOnUN&sig=ACfU3U2-mX5OMe_3YAI1zKVzUmoyK8iQzg&hl=fr&sa=X&ved=2ahUKEwjzi5XcnfjlAhXKx4UKHZmYCPgQ6AEwEXoECAoQAQ#v=onepage&q=logos%20d'h%C3%A9raclite%20logos%20de%20Jean%20Ren%C3%A9%20Girard&f=false
En conclusion, évidemment proustienne, c’est l’instinct qui dicte le devoir, et l’intelligence du président, si elle n’ancre pas le gros orteil en cette glaise du mouvement du cœur, ne lui servira qu’à éluder ce devoir.
Je suis pour la canonisation de notre petit Mémé national !
@ Alpi
« Permettez-moi simplement de vous dire que ce sont les lecteurs de Libé qui le rémunèrent »
Vous oubliez aussi et surtout le cochon de payant (dont probablement aussi celui qui revêt parfois un gilet jaune fluo) qui trop souvent est obligé de subventionner une presse abjecte, qu’il s’agisse du titre que vous évoquez ou de quelques autres, qui disparaîtrait autrement d’elle-même.
Si cela vous amuse de voir vos impôts et taxes alimenter (17 Md, une paille !)…
Vous semblez ignorer que cette somme de 17 milliards est très loin d’avoir été uniquement perçue par les gens qui se réclamaient des GJ mais qu’elle a été répartie sur l’ensemble de la population (vive l’égalité poussée jusqu’à son absurde) y compris par des gens qui ont déversé leur haine à leur encontre ou bien qui n’étaient pas touchés par certaines injustices fiscales ou autres.
@ Lucky look | 19 novembre 2019 à 19:00
Au final Macron sera l’homme qui en 2019 aura handicapé des dizaines de Français en arrachant des mains et surtout en crevant un œil à 9 citoyens avec l’aide de ses bourreaux.
Cet homme n’est pas intelligent c’est un imbécile, un criminel, il faudra qu’il soit jugé pour cela à la sortie de l’Elysée.
Grand moment de solitude, très grand moment même de l’art de s’enfoncer de François Hollande. Face à Elise Lucet à qui il cherchait à vendre son financement du CICE avec la taxe CO2 détournée lâchement…
Il fallait l’oser et l’impeccable journaliste, adossée aux preuves et graphiques à l’appui, se régalait d’un Monsieur petites blagues qui pour le coup était d’un effet du plus grand comique, ceux qui ont regardé ont dû se lécher les babines. Cruelle Lucet, mais on en redemande, c’est quand même l’enjeu de l’honnêteté et au bout la conséquence des Gilets jaunes dont on peut voir les effets aujourd’hui.
S’il avait été si malin ou intelligent, sans doute aurait-il pu se sortir de ce guêpier, sinon la tête haute, mais judicieusement, en endossant un dévoiement sans doute provisoire mais qu’il aurait corrigé.
A voir et à revoir, j’adore Cash Investigation, c’est didactique, pugnace, combatif, étayé, documenté avec ses journalistes qui sont sans aucun doute des premiers fusils. Et bien sûr la magnifique Elise Lucet à la baguette pour extraire la vérité.
Chacun se fera son opinion à la manière de Jean-Pierre Jackson.
J’en termine avec cette citation de notre hôte mais tout le billet est à lire tellement il décharne, dénerve, dépoulpe cet ancien président dont la nullité fut un trait de son engagement toujours déficient :
https://www.atlantico.fr/decryptage/3382722/les-longues-lecons-de-francois-hollande-petite-note-de-lecture-philippe-bilger
« Je pourrais sans doute continuer sur ce registre mais il me semblerait indécent de poursuivre ces procès à l’égard d’un homme qui pourtant n’a de loin pas abandonné toute ambition politique.
Il ne se remet pas de n’avoir pas été battu en 2017 ! Il donne des leçons de plus en plus aigres à Emmanuel Macron qui s’en soucie de moins en moins. J’entends bien que se poser en conseiller peut laisser croire qu’on en a la légitimité mais la majorité des Français et le pouvoir lui-même la lui dénient. »
Il fut un capitaine de coquille de noix, incapable de naviguer dans une bassine, encore moins capable de traverser le plan d’eau d’un jardin d’enfants, et il ose donner des leçons de navigation à notre marin hauturier actuel, certes en apprentissage mais qui s’accroche avec volonté à la barre.
@ Exilé
« Vous semblez ignorer que cette somme de 17 milliards est très loin d’avoir été uniquement perçue par les gens qui se réclamaient des GJ mais qu’elle a été répartie sur l’ensemble de la population (vive l’égalité poussée jusqu’à son absurde) y compris par des gens qui ont déversé leur haine à leur encontre ou bien qui n’étaient pas touchés par certaines injustices fiscales ou autres. »
Non, non, je ne « semble » pas. Je le sais parfaitement. C’est pourtant à leur intention que cet argent a été distribué. En pure perte car ils n’en n’ont jamais assez. En tout cas, je n’en ai pas vu la couleur… Mais peu importe, je ne demande rien.
Mais si je suis bien votre raisonnement, il eut mieux valu ne rien donner du tout. Et là, je suis d’accord avec vous !
Macron fait le job : dissoudre la France dans la mondialisation, le reste il s’en fiche. Tout ça finira mal car comme l’analyse parfaitement bien caroff : « Une France fracturée comme jamais, une communautarisation en marche, une Éducation nationale en capilotade, un déficit qui continue à se creuser, un gouvernement constitué à 85 % d’incapables, une Assemblée adepte du « enmêmetempstisme », une immixtion de l’État impuissant dans tous les rouages de la société (liberté de parole confisquée par la loi Avia) et toujours cette arrogance insupportable de celui qui se trompe et qui persiste au prix de troubles majeurs ! »
Je ne vois pas pourquoi MM. Soral et Dieudonné ne peuvent officiellement s’exprimer et font l’objet de poursuites systématiques des thuriféraires d’Israël qui s’emploient à faire condamner les soutiens de la Palestine en Occident.
Ce sont des voix aussi dignes d’être entendues que celle de M. Zemmour ou des abonnés permanents de nos antennes.
On a d’ailleurs tenté d’interdire d’antenne M. Zemmour et il s’avère que son émission sur CNews est fort intéressante.
Au final c’est le service public qui est le plus censurant ; heureusement qu’il existe des chaînes privées ou internationales pour faire prévaloir la diversité d’opinions.
@ Giuseppe | 20 novembre 2019 à 09:13
Ce digne enfant de la franc-maçonnerie aura été à la tête du pays pendant cinq années ; reconnu par certains pour être un sot, nous continuons pourtant à le rémunérer et à lui permettre d’écrire ses mémoires.
Pendant ce temps-là des Q.I. de 140 crèvent de faim.
Faudra bien quand même lui faire une mise en examen pour la vente crapuleuse des Mistral à l’Inde.
Et son ex : nommée pour s’en débarrasser « ambassadrice des deux pôles » ! Au secours nous plions sous le poids des fous au pouvoir !
Si je dois regretter qu’EM soit trop intelligent, c’est que cela lui facilite le brouillage de cerveau de la population.
On ne sait encore pas s’il est ou non pour l’immigration galopante telle qu’elle a lieu à l’heure actuelle, s’il est du côté de ceux qui combattent l’influence sur la société d’un courant islamiste grandissant, ou contre eux. On ne sait pas s’il est pour des dépenses sociales ou contre. On ne sait pas s’il pense qu’il faut que l’Europe garde ses frontières ou non, encore moins la France.
Dès le départ il a essayé de nous persuader qu’un programme électoral était quelque chose de ringard et qu’il fallait être un âne bâté rétrograde pour lui en demander un. Et ainsi pour tout, en premier sur les problèmes les plus graves et les plus urgents que connaît la France. Tout ce qu’on a pu savoir de manière certaine, c’est qu’il voulait réformer, quoi, quand, comment, pourquoi, mystère. Quant à moi, je trouve cela insupportable.
@ Robert M. 20 novembre 08:28
Donc Martchi vous êtes macronien (libéralisme… tout ça, tout ça… machin, les bons d’un côté les méchants de l’autre et les vaches seront bien gardées).
Pourtant quand on écoute le discours emphatique (mais un peu ridicule) de Manu face aux maires de France, il était plus loin du libéralisme que de l’opportunisme électoral, non ?
En même temps, comme dit Manu, ce n’est que façon de parler 😉
Adéo Martchi
P.-S.: Pour lire votre réponse incendiaire (normal), j’attendrai un peu parce que je pars à Ouessant écouter de VRAIS gens qui ne sont pas Gilets jaunes mais qui sortent en mer, par tous les temps, pour sauver des con*ards qui croient qu’ils sont marins parce qu’ils ont acheté une coquille de noix ‘à des pas de prix’ pour passer le raz de Sein.
@ Exilé | 20 novembre 2019 à 08:40
« Vous semblez ignorer que cette somme de 17 milliards est très loin d’avoir été uniquement perçue par les gens qui se réclamaient des GJ mais qu’elle a été répartie sur l’ensemble de la population (vive l’égalité poussée jusqu’à son absurde) y compris par des gens qui ont déversé leur haine à leur encontre ou bien qui n’étaient pas touchés par certaines injustices fiscales ou autres. »
Ah ! joli, très joli… Nous avons donc ici l’essence même du gilet-jaunisme, lequel se déboutonne enfin complètement et avoue sa vraie nature : oui, oui, on a bien reçu 17 milliards, mais ce n’est pas assez, et puis surtout les autres en ont palpé aussi ; ce n’est pas seulement arrivé dans ma poche.
Notre seul but est bien, en effet, de soutirer de l’argent à nos compatriotes par l’intermédiaire de l’État, mais il convient que le tuyau d’arrosage soit bien unidirectionnel, et surtout, surtout, que mon voisin n’en bénéficie pas. Il va de soi que lui « n’est pas touché par certaines injustices fiscales, ou autres », tandis que moi je suis une pauvre victime et je mérite, oui, je mérite le pognon des autres.
C’est juste ce que je me tue à expliquer depuis un an, face à un barrage de vertueuses indignations gilétistes m’assurant que je « n’ai rien compris ». Je suis ravi qu’un défenseur éminent du mouvement me donne enfin raison.
Notons que l’attribution du pognon gratuit des autres devrait se faire exclusivement sur présentation d’un certificat garantissant le politiquement correct du bénéficiaire. Seules les personnes pouvant montrer leur carte de Gilet jaune, avec les timbres appropriés justifiant qu’ils sont à jour de leurs cotisations, devraient pouvoir croquer des 17 milliards.
Il va de soi que les immondes petites crapules qui ont osé ne pas dire que du bien des Gilets jaunes sur les réseaux sociaux, celles-là, on saura les débusquer, et elles n’ont pas intérêt à se pointer dans la file d’attente.
On voit bien l’amour immodéré qu’ont nos braves gilétistes pour la liberté d’expression, la démocratie, le libéralisme, enfin deux-trois trucs qui ont cours, en principe, dans notre pays. On voit bien leur conception de la « justice sociale et fiscale ».
On reconnaîtra aussi, dans cette réaction de dépit même pas dissimulé, le fameux « c’est pour vous qu’on se bat » des fonctionnaires grévistes, amplement repris par les gilétistes, et qui se finit, bien entendu, par « le pognon, c’est par ici, dans ma poche, et pas ailleurs ».
Si quelqu’un peut m’expliquer la différence avec l’idéologie et les façons de faire communistes, je suis preneur.
Si quelqu’un, aussi, peut me convaincre qu’une mentalité de voleurs et de filous peut conduire un peuple à autre chose qu’au marasme et à la décadence, et qu’à le rendre esclave des démagogues mêmes dont il se plaint de souffrir…
@ Mary Preud’homme, 19 nov. 14h23
Quatre ou cinq dames ici produisent des textes qui méritent d’être lus. Vous êtes de ce nombre. Cette fois, vous vous adressez à moi. Vous me faites beaucoup d’honneur.
Si l’ambassade de France, une certaine année, a fourni, moyennant finance, deux Rwandaises à un ministre socialiste français toujours vivant et dont je ne veux pas alarmer l’épouse en le nommant, ministre qui les avait demandées, cela ne signifie nullement que je devais disposer d’informations sur leurs semblables ni les quartiers où vous avez lu que l’on pouvait les trouver… la nuit, je suppose. Mon rôle était simplement d’enseigner le français dans un lycée. J’étais bien payé pour cela et on me logeait dans une villa. Et on me payait chaque année des vacances en France. Je n’étais pas à plaindre. Et en Afrique, je n’ai jamais été malade, même pas du palu.
J’ajoute que rien n’est plus simple pour un mari que de tromper sa femme à Kigali ou… à Paris. Vouloir, c’est pouvoir. La femme qui veut tromper son mari y parvient aisément aussi. Je n’avais pas l’intention de tromper ma femme, à Kigali comme ailleurs. Libre à vous d’en douter. Je n’émettrai pas de conjectures sur la fidélité de votre mari ou sur la vôtre. Ce ne sont pas mes oignons.
@ Lucile
Vous savez, je pense être aussi peu macronophile que vous. Vraiment. Mais vous êtes dure. On sait très bien ce qu’il veut, et ses propos de campagne avaient le mérite de la clarté à cet égard: rentrer dans les clous des dogmes budgétaires européens en libéralisant l’économie et réduisant les coûts de l’Etat. Au plan européen il veut plus d’intégration, avec des pouvoirs accrus pour l’Eurogroupe (ça diminuerait le poids des Allemands, un peu… lourd), et une défense européenne autonome. Et puis il veut moins de CO2, aussi.
Sur l’immigration je ne sais plus ce qu’il en disait pendant la campagne mais là il parle de quotas, ce qui veut bien dire que les employeurs ont besoin de main-d’oeuvre. En particulier dans des hôpitaux désertés par les infirmières. Et sur le danger de contagion islamiste il me semble dépourvu d’ambiguïté.
Ses opinions politiques sont celles d’un quadragénaire de province bien né ayant suivi le cursus honorum classique de la voie des études juridiques et littéraires avant d’entrer en politique via la haute fonction publique: une « gauche social-traître » ou une « droite à l’identité heureuse et ouverte » au choix, forcément « européiste ».
L’intelligence ne lui fait pas défaut, et le savoir non plus. Mais l’expérience ne s’acquiert qu’avec les années, et visiblement il n’est pas plus doué que les autres pour déléguer, là sur ce point je suis en accord avec vous. De toutes façons, l’homme politique est un cas pathologique dans les trois quarts des cas, pas de raison qu’il fasse exception, tout débat sur son intelligence me paraît assez vain, en fait.
Il devrait étudier le septennat de Giscard qui me semble avoir eu un peu le même parcours, en fait. Ça lui éviterait peut-être certaines erreurs. Je le trouve trop pressé et parfois manquant de tact, essentiellement, mais là aussi ça ne le distingue pas particulièrement de la classe politique.
@ Lucky look | 20 novembre 2019 à 14:26
Quant à son ex, la plus grande éolienne de notre pays, qui n’a fait que brasser du vent, l’épisode le plus… comique aussi fut quand elle croyait sauver une entreprise automobile pour la convertir à l’électrique, avec ses petits bras.
Il faut des milliards et un passé d’expérience et beaucoup de puissance. Elle pensait y arriver en claquant des doigts au niveau d’une région endettée jusqu’au cou.
Pas scientifique pour un sou et égoïste d’esprit, elle croyait qu’être constructeur était faire ses courses au supermarché.
Bref, la plus inutile des politiques qui n’existe que par des traits dont sont friands une certaine caste de journalistes pour doper les tirages.
Elle est à l’écologie ou à tout autre domaine d’une incompétence crasse et nous a coûté les yeux de la tête partout où elle passe.
Epinglée régulièrement par le Palmipède, heureusement dégagée de La Rochelle par un Falorni local qui ne s’en est pas laissé compter ni les électeurs abuser.
Tous les deux des parasites sans envergure, ils devraient relire – au lieu d’ écrire leurs sornettes – les livres de Mongénéral ou les discours de Georges Pompidou pour comprendre enfin qu’ils ne sont bons que pour leur « petite soupe sur leurs petits feux » aurait dit de Gaulle en parlant de ces insipides.
Allez, tant que j’y suis, des Thénardier de prébendes et de mandats pour une vie politique pour chacun transparente et en même temps inutile.
@ Tomas
« On sait très bien ce qu’il veut, et ses propos de campagne avaient le mérite de la clarté à cet égard: rentrer dans les clous des dogmes budgétaires européens en libéralisant l’économie et réduisant les coûts de l’Etat ».
Je veux bien reconnaître que je suis dure dans mon jugement sur E. Macron, et je reconnais que les Français semblent attendre de sa part des décisions contradictoires dans la mesure où l’on ne peut pas rétablir la prospérité ni le plein emploi en dépensant à tout-va sans investir.
Mais pour en revenir à votre phrase que je cite, concernant la clarté d’EM, tout dépend des critères que l’on prend pour définir sa politique. S’il s’agit de vœux pieux, oui, sans doute c’est ce qu’il veut, ou du moins qu’il a voulu, et c’était à peu près clair. Entre parenthèses, je ne considère pas vraiment que ce soit un cap, c’est à mes yeux un ajustement nécessaire, mais admettons que ce soit un objectif de grande ampleur. Si on juge les faits, il ne travaille évidemment pas dans ce sens. Et même si l’on juge ses paroles, il nous assure que 3 % de déficit, pfff, ce n’est rien. Demandez à tous nos partenaires européens s’ils pensent qu’EM fait ce qu’il faut pour « rentrer dans les clous des dogmes européens en libéralisant l’économie ». Cette manière de proclamer un objectif et d’agir en sens contraire est-elle chez lui un outil pour confondre ou est-elle le produit de son tempérament, je ne me prononcerai pas sur la question, mais il faut voir l’état d’exaspération de la population.
On peut dire la même chose des fameux quotas. EM est étatiste en France et libéral en Europe (quoique), on ne sait pas trop à quoi s’en tenir sur les alliances qu’il souhaite pour l’Europe, et pour l’écologie, il se donne un rôle de chef de file, mais personne ne le suit. De toutes façons, la France ne pollue pas beaucoup, et Macron était encore dans ses langes quand des entreprises françaises planchaient sur la récupération de chaleur, la géothermie et la conservation d’énergie. Je fais confiance aux entrepreneurs et aux scientifiques pour résoudre les problèmes écologiques, et peu aux politiciens.
Tomas, j’ai la vague impression que sous couvert de le défendre, vous cherchez à me démontrer qu’EM est un libéral comme un autre et que c’est le libéralisme qui ne marche pas. Je vous ferai remarquer qu’EM a été socialiste, qu’il a joué un rôle économique important sous la présidence de Hollande, et que Hollande s’est fait élire en disant qu’il détestait la finance, ce qui ne l’a pas empêché d’ailleurs d’y avoir recours pour emprunter beaucoup beaucoup, lui aussi. Macron a été élevé au biberon du socialisme, et de l’étatisme.
@ Giuseppe | 21 novembre 2019 à 09:51
Oui je n’oublie pas que François et Ségolène auront eu pour surnom politique, « les Thénardier. »
Un vraie catastrophe nationale toujours impunie et qui doit continuer à creuser des galeries souterraines dans l’espace pouilleux de la politique ; toutefois leur fils occupe maintenant leur place.
Petit rappel à notre islamomacronislamiste : kèske le Niktamère ?? Des gendarmes en font le portrait sur un tableau de service de la gendarmerie de Bras-Panon (La Réunion).
« Le NIKTAMERE est un animal en voie de disparition dans ses pays d’origine, le Maghreb. Par contre, il se reproduit rapidement en milieu urbain européen. La femelle peut mettre bas entre 10 à 15 NIKTAMERES dans sa vie. En général ils se regroupent dans des réserves naturelles (banlieues, zones industrielles) et à proximité des distributeurs de billets de banque (CAF, CPAM, ASSEDIC, Services sociaux municipaux, etc.)
MODE DE VIE : je jeune NIKTAMERE ne sort que la nuit et se déplace généralement par petit troupeaux de 5 ou 6 spécimens appelés « branleurs ». Le NIKTAMERE isolé est un animal peureux et craintif. Il fuit devant tout être humain de bonne constitution, toutefois il s’attaque aux femmes seules et aux personnes âgées, ainsi qu’aux enfants à la sortie des écoles. Le NIKTAMERE ne chante pas la Marseillaise: il la siffle. Il ne salue pas le drapeau, mais le brûle .
Il exige qu’on le respecte mais ne respecte rien. Il veille jalousement à la virginité de ses sœurs mais cherche à bai*er toutes les filles qu’il croise, d’où conflit avec ses valeurs existentielles. Ses occupations favorites sont l’incendie de voitures ainsi que le caillassage des ambulances et des voitures de pompiers et de police. Le NIKTAMERE protège jalousement son territoire où il pratique le « bizness ». Tout intrus en est violemment chassé. Si les intrus, généralement vêtus de bleu ou de noir, sont trop nombreux, il appelle cela de la provocation et en appelle à Emmanuelle Béart, Josiane Balasko, Guy Bedos ou autre vedettes du showbiz gauchiste. Le NIKTAMERE est armé d’un couteau qu’il utilise pour égorger les moutons mais pas seulement. Il répond habituellement au nom de Mohamed, Mouloud, Kader, Rachid ou Mourad. Ses cris sont: « Nique ta mère ! », « Nique la police ! », « Nique la France ! »
Grégaire, caractériel et indomptable, le NIKETAMERE est aux sociétés policées ce que le zèbre est aux arts équestres.
MOYENS DE TRANSPORT:
Le NIKTAMERE voyage en autobus, en métro et en RER (sans ticket). Il frappe violemment tout contrôleur qui ose lui demander son titre de transport. Dès sa tendre enfance, il s’est entraîné à frapper principalement sa maîtresse d’école. Pour se déplacer, le NIKTAMERE utilise également les voitures volées, les mobylettes à petit guidon (plus facile pour conduire avec des menottes) et les fourgons de police avec escorte (ceci en tout dernier recours). Il affectionne tout particulièrement les mini-motos à échappement libre qu’il fait vrombir jusque tard dans la nuit sous les fenêtres des travailleurs souchiens.
IDENTIFICATION ET MODE DE VIE
Le NIKTAMERE est aisément identifiable : 1. Très bon sprinter, le NIKTAMERE peut courir très vite. 2. Très bon magicien, les objets les plus divers sautent dans ses poches lorsqu’il passe devant les étalages, ceci sans même qu’il en prenne conscience. D’où sa surprise lorsqu’il se fait attraper ; «Ji rian fi M’sieu », «Ci pô moi, j’ti jur’». 3. Le teint est mat. La chevelure dense et noire. 4. Il porte des survêtements blancs trop larges et une casquette de base-ball posée de travers. 5. Il parle une sorte de patois, le sabir verlan, à l’envers de à l’endroit. Espèce protégée par diverses associations (MRAP, SOS RACISME, PS, PCF, EELV, LFI, NPA, etc.) subventionnées par l’Etat, le NIKTAMERE fait l’objet d’une interdiction de chasse, d’où un risque de prolifération dangereux pour l’équilibre de notre système judéo-chrétien. »
https://juralib.noblogs.org/page/239/
@ Lucile
Vous vous emballez, je ne défends pas les orientations de Macron, loin de moi cette idée, je hais cette modernité qu’il prétend incarner. Mais j’ai du mal à comprendre qu’on ne voie pas où il veut aller, c’est ce que je voulais dire.
Quant à Hollande, ce n’est pas parce qu’il a dit qu’il détestait la finance pour se faire élire qu’il a fait du socialisme !
Rédigé par : sylvain | 21 novembre 2019 à 17:58, dans la série pasdepanique !!
Excellent !
Le vernis démocrate craque, ne reste que la haine pour rassembler les belligérants !
@ Mary Preud’homme | 21 novembre 2019 à 22:53
« Rédigé par : sylvain | 21 novembre 2019 à 17:58, dans la série pasdepanique !!
Excellent ! »
———-
Vous avez vraiment un problème de cohérence, remplacer le stupide « NIKTAMERE » du texte répugnant qui vous fait tant rire par le mot JUIF ou mieux encore YOUPIN, ou alors, puisque vous prétendez être sensible au racisme à longueur de commentaires, par NOIR ou NEGRO.
C’est toujours aussi drôle pour vous ?
Ne me répondez pas, c’est inutile, retournez bouder.
@ Gavot | 22 novembre 2019 à 10:04
Dans le texte de sylvain, il n’est pas question de juif ou de youpin, ils sont en général à l’opposé des « NIKTAMERE » !
Seriez-vous antisémite ? N’ayez pas honte de le dire.
Quant aux noirs, ils ont toujours été, depuis la nuit des temps, les esclaves des « NIKTAMERE ».
@ Gavot, 22 nov 10:04
A la brigade de Bras-Panon (Réunion) qui compte un certain nombre de gendarmes bien métissés, on avait dans un premier temps beaucoup apprécié ce genre d’humour, du MDL au colonel, humour caustique que n’aurait pas désavoué Desproges.
Quant aux différents types d’humour, africain, antillais, juif, arabe, belge, british, sexiste, ils me font généralement beaucoup rire dès lors qu’ils se produisent dans certains contextes et avec des personnes qui ont un bon esprit.
Néanmoins je comprends que les sectaires, incapables de discernement et d’esprit critique, abrutis par une propagande gauchiste qui voudrait coloniser tout un chacun sur un mode unique et nier les différences, soient choqués.
Mais à force de précautions et de ménagements ridicules ou sournois, aménagements et non-dits à l’égard de certains groupes ou minorités, ne sont-ce pas ces redresseurs de tort et partisans d’un langage aseptisé qui se montrent en définitive les premiers racistes, d’autant plus indécrottables qu’ils se posent à tout propos en modèles de la tolérance et de la bonne conscience ?
A méditer.
@ Gavot | 22 novembre 2019 à 10:04
Argument parfaitement idiot, mais ô combien répandu. Je vais vous faire une révélation stupéfiante : quand on remplace certains mots par d’autres dans un texte, le texte change de sens.
La question n’est donc pas : est-ce que c’est drôle ou pas, la question est : est-ce que c’est vrai ou pas.
En l’occurrence, si vous remplacez le mot « niktamère » par « Juif », dans la blagounette de sylvain, le texte devient faux, alors qu’il était vrai auparavant. Notez bien que si vous le remplacez par « youpin », ça ne change rien : c’est toujours faux.
On est toujours content – mais tout de même un peu surpris – de constater que le mot y**p** est utilisé par certains commentateurs à la vaste culture sans que la strass ne mette son holà !
De côtoyer des brutes ça étonne toujours !
Chaque fois qu’il utilisait le mot y**p** – son favori – à l’écrit ou à l’oral on le mettait à l’amende !
Un jour il se rebella !
Il alla s’installer à la droite du FN !
@ Mary Preud’homme | 22 novembre 2019 à 14:03
« …on avait dans un premier temps beaucoup apprécié ce genre d’humour, du MDL au colonel »
Vous mentez. Vous seriez bien incapable de me citer un officier de gendarmerie ou un gendarme digne de sa fonction ayant seulement souri à cette imbécillité (épargnez-moi votre famille réelle ou fictive), les deux crétins à l’origine de l’affichage ont d’ailleurs été sanctionnés.
« …humour caustique que n’aurait pas désavoué Desproges. »
Non. Vous n’avez pas lu, pas écouté ou pas compris l’humour de Desproges. On est plutôt dans le Bigard mâtiné (j’ai failli dire métissé) de Dieudonné période infecte.
« A méditer. »
Tiens, vous arrivez à être drôle finalement. Vous n’avez plus qu’à le faire exprès et vous aurez fait un grand pas en avant.
—————————-
@ Robert Marchenoir | 22 novembre 2019 à 14:06
« …quand on remplace certains mots par d’autres dans un texte, le texte change de sens. »
Vous avez raison, je suis stupéfait. Plus sérieusement vous trouvez vraiment amusant de me répliquer sur ce niveau de réflexion ?
————————————-
@ agecanonix | 22 novembre 2019 à 13:30
Je n’arrive pas à savoir si votre commentaire est d’une stupidité abyssale ou… non rien.
————————————
@ tous
Pourriez-vous faire l’effort assez simple de vous mettre dans la peau d’un jeune, français ou étranger vivant en France, d’origine arabe, répondant même à l’un des prénoms cités dans le texte. Allez-y ça n’est pas contagieux, ce n’est qu’en pensée.
Voilà.
Maintenant vous vous appelez Mouloud, vous portez un sweat à capuche et vous allez à la Gendarmerie la plus proche pour déposer plainte, pour accompagner un proche ou même répondre à une convocation. Vous êtes face à un gendarme qui vous a courtoisement fait asseoir et s’apprête à prendre votre déclaration avec professionnalisme, courtoisie et impartialité.
Et puis votre regard est attiré par cette affiche (drôlatique selon certains). Vous vous sentez toujours à l’aise ? Cool ? Confiant ?
C’est quand même extraordinaire qu’il faille expliquer ça à des adultes, plutôt âgés d’ailleurs sur ce blog, qui à longueur de commentaires se répandent sur le fameux mur des cons du Syndicat de la Magistrature, n’ayant pas de mot assez durs pour stigmatiser cette autre imbécillité dont Philippe Bilger a parfaitement dit ce qu’on pouvait en penser.
@ Gavot
« Pourriez-vous faire l’effort assez simple de vous mettre dans la peau d’un jeune, français ou étranger vivant en France, d’origine arabe, répondant même à l’un des prénoms cités dans le texte. Allez-y ça n’est pas contagieux, ce n’est qu’en pensée. »
Déjà fait. On sait bien que ce type de problème existe et qu’il est effectivement important de minimiser les discriminations de ce type autant que possible.
Maintenant, un des soucis d’un certain racialisme de gauche est qu’il ne nous autorise pas à nous exprimer sur ce sujet sous prétexte que faire cela est une façon de nier la parole des opprimés et ainsi de renforcer le « racisme structurel ».
Vous voyez la contradiction ? Ou pas ?
@ Gavot | 22 novembre 2019 à 16:42
@ Robert Marchenoir | 22 novembre 2019 à 14:06
« …quand on remplace certains mots par d’autres dans un texte, le texte change de sens. »
« Vous avez raison, je suis stupéfait. Plus sérieusement vous trouvez vraiment amusant de me répliquer sur ce niveau de réflexion ? »
Il n’y a rien d’amusant à mon propos. Je viens de vous démontrer que soit vous faisiez l’imbécile, soit vous l’étiez réellement.
Ce dont tout le monde se moque, je vous rassure ; votre cas personnel n’a aucune importance. En revanche, le « raisonnement » auquel vous venez de vous livrer, et qui est censé diffuser la bonne parole « anti-raciste », est reproduit à des millions d’exemplaires par autant d’individus. C’est l’une des lames du couteau suisse standardisé de la propagande gauchiste contemporaine.
C’est pourquoi il est important d’expliquer la malhonnêteté intellectuelle de votre argument. Vous faites le malin, mais rien ne montre que vous ayez compris.
On est obligé de répéter les mots de Haïm Korsia, ne se faisant aucune illusion, ce qui est sclérosé ne se revivifie jamais :
« Racisme et antisémitisme sont des terrorismes de même nature. »
A propos de statues…
Les charcutiers vont exhiber bientôt des statues de cochons en saindoux.
Les enfants vont construire des bonshommes de neige.
Les Tibétains font des statues en beurre rance.
Jeff de K. élabore des statues en plastique de crotte.
Les présidents inaugurent des statues en bronze à la gloire des grands hommes.
Les grands hommes utilisent parfois des hommes de paille.
Le fil de fer est aussi très à l’honneur, la pierre a toujours ses partisans.
Jusqu’à l’Eternel qui changea la femme de Loth en statue de sel.
Les Gilets jaunes (uniquement ceux de la variété à cervelle de fromage blanc) détruisent les statues d’hommes célèbres pour en faire des projectiles. On n’arrête pas le progrès.
« L’ampleur prise par cette affaire qui remonte à 2011 à la suite d’une plainte des autorités musulmanes auprès de Claude Guéant et les sanctions prononcées à l’époque à l’encontre des deux militaires jugés coupables d’incitation à la haine raciale – excusez du peu – avaient suscité un malaise dans certaines casernes de gendarmerie. Ces gendarmes estimant que les faits reprochés à leurs collègues relevaient davantage de la maladresse, et d’une faute contre la déontologie (manque au devoir de réserve et de neutralité) que du comportement raciste. D’autant que le colonel de l’époque avait présenté des excuses auprès des représentants du culte musulman et toutes les personnes qui s’estimaient insultées.
Les gendarmes avaient donc vu d’un très mauvais oeil les mesures disciplinaires prononcées sans tarder à l’encontre des deux mis en cause et leur passage devant le tribunal correctionnel. »
On notera que les deux pandores de la brigade de Bras-Panon n’avaient fait qu’afficher un texte caricatural sur les voyous des cités, qui circulait de longue date sous le manteau, comme il y en a des dizaines tant dans l’armée, que la police, la douane, la justice… On remarquera à ce propos que contrairement à l’épisode honteux du « mur des cons » les gendarmes, eux, n’avaient nommé personne en particulier, ni placardé de photos ! Et gageons que s’ils avaient affiché des propos tout aussi caricaturaux sur les bonnes sœurs, les curés ou les Témoins de Jéhovah, ce qui se pratique tous les jours au vu et au su de tout le monde, l’affaire n’aurait pas pris une telle dimension.
@ Mitsahne | 22 novembre 2019 à 19:27
Bien vu, mais faut-il oublier la statue de Condillac ?
« L’homme n’est que ce qu’il a acquis »
« Quand on ne rêve que de présider à nouveau la France »
La France ne se résume pas à l’exécutif.
Soyons donc précis.
Le président de la République est en France, le chef de l’État. L’expression vient du latin caput regni, la tête de l’État, issue de l’Ancien Régime. Affectée dès lors d’une connotation absolutiste, ou du moins de concentration du pouvoir, elle n’apparaît cependant pas dans les textes constitutionnels de 1958.
« Trop intelligent, trop léger pour présider les pieds sur le sol et la tête dans la France authentique ? »
Je ne pense pas qu’il soit trop intelligent pour comprendre la notion de « souveraineté », à défaut, il ne serait pas à sa place là où il est, à la tête de l’Etat.
La Constitution de la Ve République dote le président du pouvoir exécutif, et le fait garant des institutions. Le président de la République n’est donc en aucune manière souverain mais juste le garant de la souveraineté du peuple. Par exemple celui qui occupe les ronds-points depuis un an et qui s’efforce de le lui rappeler. Sous la Ve République, le pouvoir exécutif est à partager entre le chef de l’Etat et le chef du gouvernement !!
On parle donc de « régime semi-présidentiel ». En pratique, lorsque la majorité parlementaire lui est acquise, ce qui est le cas présentement, le président concentre dans les faits l’intégralité du pouvoir exécutif, même si le Premier ministre reste chef du Gouvernement et responsable de sa politique devant l’Assemblée nationale.