La langue régalienne a longtemps été une langue étrangère pour le président de la République. Mais depuis quelque temps, notamment à cause de l’effroyable terrorisme islamiste, il met les bouchées doubles et cherche à se rattraper.
Au point de déstabiliser sa majorité qui voulait bien être en marche mais dans le mauvais sens : celui de la naïveté compassionnelle résistant à tous les assauts du réel ne permettant plus de se payer de mots.
Il est paradoxal, voire ironique, de sentir cette défiance au moment même où au contraire Emmanuel Macron ne devrait plus la subir puisqu’une majorité de citoyens n’a cessé, depuis 2017, de réclamer une lucidité, une autorité et une rigueur dans l’appréhension de ces fléaux qui minent notre société : insécurité, immigration clandestine, séparatisme, délinquance, droit d’asile, menaces terroristes importées ou cultivées dans l’espace national. Comment être encore Français avec tout ce que cet honneur implique en devoirs et donne de droits ? Comment convaincre la France qu’elle est encore chez elle ?
Si rien n’est simple pour le président de la République, il est possible que les difficultés de perception qu’on a de son comportement métamorphosé, tiennent à un doute sur le caractère sincère ou non, réaliste ou seulement cynique de son évolution. A-t-il enfin saisi l’enseignement d’un réel qui pourtant n’économisait pas ses leçons, ou accomplit-il une embardée, presque une volte-face, pour continuer à priver la droite classique de ses ultimes munitions ? Il n’empêche que, quelle que soit la réponse, il y a un effet objectivement bienfaisant de ce bouleversement. On a l’impression que notre destin et notre sauvegarde sont pris en main.
Mais, dans notre pays infiniment réfractaire, ce qu’on attend et qui survient est, par ce fait même, discuté, contesté et rien n’est plus voluptueux, pour nos dissensions, que de détourner le sens de dispositions pourtant un temps acceptées dans leur principe.
Ainsi, on a constaté qu’en quinze ans, les agressions visant les policiers ont doublé et que donc il convenait de les protéger, autant que faire ce peut, contre les atteintes périphériques mais parfois gravissimes portées au coeur de leur mission essentielle de maintien de l’ordre et de tranquillité publique.
Pour la proposition de loi sur la sécurité globale, alors que son article 24 interdisait toute diffusion d’image permettant d’identifier un fonctionnaire des forces de l’ordre quand elle est dévoilée « dans le but de porter atteinte à son intégrité physique ou psychique », il a fallu que la discussion dévie et qu’on passe de la nécessaire protection de la police à celle des journalistes.
Et qu’au lieu d’approuver une disposition mettant des policiers à l’abri de violences scandaleuses et de révélations dangereuses pour eux et leurs proches, on s’obsède sur un tout autre sujet qui concerne les rares violences illégitimes de la police et la crainte qu’elles soient occultées.
Ce n’est pas nier l’existence de ces dernières que de soutenir qu’entre le doigt montrant la lune et la lune elle-même il faut choisir la lune, l’essentiel au détriment du résiduel, et ne pas confondre l’usage de la force légitime avec les violences illégitimes que tel ou tel fonctionnaire a pu commettre et qui sont réprimées.
Cette controverse « corporatiste » a payé puisque le Premier ministre a éprouvé le besoin d’infléchir la position du ministre, de complaire aux journalistes avec un rappel inutile sur la liberté de la presse et un adverbe démagogique.
On en arrive même au point de vue radical de la défenseure des droits qui ne propose rien de moins que la suppression de cet article 24.
Il est impossible dans notre démocratie, dès lors qu’elle s’assigne des ambitions plus musclées avec la volonté de les mettre en oeuvre, de parvenir à surmonter le lassant et immanquable débat qui surgit, quand la sécurité est mieux assurée, sur la liberté qui serait battue en brèche comme si chacun ne devait pas se féliciter de se dépouiller d’un peu de son autonomie pour la sauvegarde de tous.
Et d’abord de ceux qui sont nos gardiens républicains, la police, les instances régaliennes, celles sans lesquelles nous n’aurions même plus le loisir de discuter sur l’arbitrage entre libertés et sécurité.
Maintenant que le président de la République – l’échéance de 2022 n’y est pas pour rien, de même que l’état d’inquiétude d’une population qui n’attend que d’être libérée de la menace du Covid et du risque terroriste – a pris la mesure d’un obligatoire changement de cap, il est évidemment critiqué.
Par une part de ceux qui déploraient hier pourtant sa mansuétude d’Etat.
Il est aussi caricaturé par exemple par le député LREM Guillaume Chiche imputant à Emmanuel Macron de « se complaire dans une dérive autoritaire…et de trahir ses engagements de 2017 » comme si rien d’important ni de tragique ne s’était déroulé depuis son élection.
Cette réaction d’un élu, pour aberrante qu’elle soit, montre bien que les jeux ne sont pas faits. Nous avons eu une parole présidentielle changeante et des coups de menton ont succédé à une molle acceptation. Les frontières deviennent floues et les appartenances ambiguës. A peine les assassinats ont-ils diffusé leurs sombres leçons que le consensus de l’indignation collective s’effrite et que la République n’a qu’une envie : retrouver ses aises, ses attitudes confortables d’opposition, ses contrastes si faciles et ridicules en cette période, entre une exigence de sûreté qui serait mortifère et une passion de la liberté qui serait noble mais suicidaire.
Ce billet avait pour point de départ les agressions contre la police qui ont doublé. Dans l’effervescence de ces derniers jours, elles ont été oubliées. Il faudra bien qu’un jour on paie notre indifférence pour enfin nous mobiliser pour et avec elle.
« Comment être encore Français avec tout ce que cet honneur implique en devoirs et donne de droits » (PB)
En devenant capables de liberté, ce qui implique une meilleure Constitution à savoir équivalant au Premier amendement américain pour une vraie liberté d’expression et un véritable équilibre des pouvoirs.
Comme nous avons en fait peu de droits, que nos libertés ne sont que tolérance de l’Exécutif qui peut tout prendre par l’article 16 et est fort peu contrôlé, l’honneur, l’honneur, tu parles. Comme les juges peuvent condamner quelqu’un pour l’expression d’opinions, l’honneur, l’honneur tu parles. Disons que nous vivons sur l’honneur d’un temps où nous n’avions pas été occupés par les nazis et délivrés par les autres pour leur en garder rancune, voire notre anti-américanisme, et un temps où le Parlement avait du pouvoir, le débat n’était pas sous tutelle…
Si les Autrichiens font croire qu’Hitler était allemand et Mozart autrichien, les Français font croire qu’ils sont capables d’une liberté qu’ils ont souvent perdue et qui n’existe que tamisée et par tolérance de ce que le Pouvoir veut bien nous laisser, actuellement.
Disons que libération ou attitude face au pouvoir actuel, les Français sont capables de prendre ce qui traîne comme les gens récupérant des choses que les gens jettent, car ils jettent gras. Alors autant le comportement de cueillette me semble judicieux, autant ne vivre que de libertés concédées au lieu de réclamer l’entièreté de notre dû me paraît malavisé.
Notre premier devoir est de réclamer plus de liberté, qui ne sera pas que pour nous mais pour nos enfants et un exemple pour le monde.
Tandis qu’avec l’article 16, l’anti-américanisme, la complaisance pour le pire, nazisme, communisme, islamisme, on ne peut pas dire que nous ayons rempli notre devoir d’exemplarité puisque des illusionnés préfèrent nous imiter nous que les Anglo-Saxons, les Suisses ou d’autres peuples inflexiblement libres.
« Comment convaincre la France qu’elle est encore chez elle ? »
Elle ne l’est pas.
Trop de musulmans, immigrés ou citoyens, nous rendent pour le bien d’être ici le mal de l’ingratitude jusque dans des attentats. Et notre réaction ? Dire qu’il ne faut pas caricaturer le Prophète, qui fut pourtant un conquérant… On va dire à nos voisins ayant subi Napoléon de ne pas le critiquer, d’accord ? Sinon, on leur balance des bombes. Pareil, on ne critique pas le fait que les conquis non-musulmans deviennent des soumis, ce qui n’est pas une dérive mais institué par le Prophète :
https://fr.wikipedia.org/wiki/Mahomet#Chef_de_guerre_et_fondateur_politique_de_l'Oumma
Dire qu’il ne faut pas caricaturer Dieu… C’est pourtant en son nom que les croyants ne cessent de nuire aux autres.
Dans une guerre, on s’en prend à l’idéologie justifiant l’ennemi, aux échecs, on prend le roi ennemi. Et ça fait longtemps que la victoire est actée : soit Dieu est tout-puissant, soit il est bon, mais le croyant, avec son insigne mauvaise foi, dit que non parce que d’autres ont dit que non. Mais loin de se justifier, sa défense ne fait que condamner toute sa tradition, que c’est drôle.
Le croyant, enferré dans ses contradictions et mis en appétit par sa bassesse, s’excite sur des attaques plus à son niveau, par exemple sexuelles ou scatologiques.
Là encore, il ne fait pourtant que prendre son dû : les croyants n’ont cessé de prétendre à régenter la vie sexuelle de tout le monde. Dieu je me mêle de tes ébats provoque Dieu dans des positions sexuelles, ou tant qu’on y est, scatologiques, les deux étant proches à tous égards.
Il existe des croyants cohérents, pour information : Dieu n’est pas tout-puissant, des croyants ne sont pas des pères Fouettard, et cela va curieusement souvent ensemble.
Mais le problème n’est pas de sauver l’âme des croyants, seulement de sauvegarder notre liberté : punir les transgresseurs et prévenir les transgressions en écartant les musulmans de l’immigration, tout est là. La France n’est pas l’université des Arriérés.
Le croire est au moins aussi à l’ouest que ce que certains pensent de mes commentaires, et surtout, cette ambition incongrue et délirante présente un danger plus mortel que sortir son cerveau du mode veille.
« Ainsi, on a constaté qu’en quinze ans, les agressions visant les policiers ont doublé et que donc il convenait de les protéger, autant que faire ce peut, contre les atteintes périphériques mais parfois gravissimes portées au coeur de leur mission essentielle de maintien de l’ordre et de tranquillité publique. »
Il est clair que les policiers doivent être protégés. Ils doivent aussi et surtout être respectés car ils sont le rempart qui protège les citoyens conte la délinquance et le crime.
Ils doivent être protégés contre les violences des émeutiers bien sûr. Certains Gilets jaunes ne sont pas, loin s’en faut, d’honnêtes commerçants qui sont asphyxiés par les charges et dont l’activité est menacée par le commerce en ligne et les grandes surfaces, auxquels viennent s’ajouter les mesures de confinement. Ce sont des mercenaires agissant pour le compte d’officines occultes dont le but est clairement de semer le désordre dans notre pays.
Mais les policiers doivent être protégés également contre les journalistes autoproclamés, telle cette écervelée de 18 ans qui se prend déjà pour une « grand reporter » en quête du prix Albert Londres, en prenant des photos des FDL intervenant contre les émeutiers.
On connaissait déjà les imams autoproclamés, maintenant on a les journalistes autoproclamés. À quand les médecins, les avocats, les ingénieurs autoproclamés ?
C’est bien la peine que les journalistes se prévalent d’avoir une école supérieure de journalisme dont ils sont si fiers, si c’est pour laisser ce métier à des abrutis du calibre de Taha Bouhafs et de ses affidés.
« Voilà ce qu’est devenu notre pays. A peine plus de 100 députés votant une loi liberticide dans une Assemblée transformée en bunker. Le tout en affirmant « garantir la liberté ». J’avais dit qu’en cas de victoire de Macron nous aurions du « fascisme soft ». Le soft était de trop. »
Ce tweet, qu’on peut juger excessif, est de Didier Maïsto, ancien président de Sud Radio.
Nous y voilà enfin. Ce débat sur l’article 24 de la proposition de loi intitulé « Sécurité globale » n’est pas médiocre et la réponse loin d’être évidente. À cet égard, cher Philippe, vous devriez éviter d’abuser de la métaphore éculée du sage, du doigt et de la lune pour discréditer préventivement vos contradicteurs.
À l’heure où le président des États-Unis refuse d’admettre sa défaite et utilise toutes les arguties juridiques pour contester la victoire de son adversaire, il n’est pas illégitime de se poser la question de la dangerosité potentielle d’un texte mis à la disposition d’un pouvoir illibéral. En clair si les populistes venaient au pouvoir quelle utilisation pourraient-ils faire de telles dispositions ?
On comprend l’intention première des initiateurs du texte, protéger les policiers qui sont de plus en plus soumis aux menaces et agressions de toutes sortes. Nul, de bonne foi, ne peut contester l’attitude provocatrice de pseudo-reporters équipés d’un smartphone et d’un casque sur lequel est inscrit le mot « presse » qui viennent dans les manifestations au contact des forces de l’ordre pour les défier dans l’attente, l’espoir, de les pousser à la faute.
D’un autre côté les violences policières même si elles restent exceptionnelles, même si elles ne relèvent pas de la seule responsabilité de ceux qui les ont commises, ne sont pas une légende. Le nombre de manifestants éborgnés ne peut être considéré comme une fatalité.
Plus grave, un pouvoir autoritaire, avec cette loi, aurait plus de facilité pour utiliser impunément à son profit la violence légitime de l’État. Cette considération me paraît devoir l’emporter pour refuser ce fameux article 24.
Même le sage qui veut montrer la lune n’est pas à l’abri de se mettre le doigt dans l’œil.
« Emmanuel Macron rattrape-t-il son retard ? »
Disons qu’il commence à prendre conscience de la globalité de sa fonction. Pour l’instant nous en sommes au stade des mots… et avec quelle prudence !
Ce mélodrame sur l’article 24 est anecdotique et permet de ne pas discuter des réalités.
Notre indifférence envers les dévouements policiers est patente et nous la payons depuis des années dans l’indifférence générale des belles âmes qui, se sentant maintenant attaquées dans leur réalité quotidienne se rendent compte qu’eux-mêmes n’échapperont pas aux faits divers tragiques. Et s’agitent, s’agitent, mais pour l’instant c’est tout !
Il est possible de réformer notre démocratie, et quoi qu’on en dise, ce n’est pas ce « salaud » de peuple qui est hostile, mais les élites et certaines classes sociales qui vivent dans le confort de leurs privilèges.
L’eau peut encore couler sous le pont Mirabeau avant que Macron ne transforme en actes, mêmes minimes, ses souhaits verbaux affichés certes, mais aussitôt affadis et disparaissant dans les sables mouvants de l’incurie gouvernementale et parlementaire.
Cordialement
« On a l’impression que notre destin et notre sauvegarde sont pris en main. »
Ah, ça, c’est incontestable ! Une sauvegarde et une prise en main qui vont de l’assignation à résidence, de jour comme de nuit, à la vaccination obligatoire, en passant – mais là, le gouvernement se tâte encore – par le « parcage » éventuel des individus, selon divers critères à déterminer, effectivement, on peut dire que l’on se sent rassuré. Ou… pris à la gorge. C’est selon…
Personnellement, j’ai plutôt l’impression que l’Histoire la plus sombre se répète. Et que nos vertueux régimes « démocratiques » auront finalement mis sept ou huit décennies à se rapprocher de l’idéologie nazie, qu’ils n’ont cessé de pourfendre. Mais attention hein ! Modernité oblige, il ne saurait être question de camps. En aucune manière ! En tout cas, pas de barbelés, ni de miradors. Vous comprenez ? Il en va de nos préoccupations environnementales.
Sur ce scénario, qui n’est hypothétique que pour les mal informés, apprenez que les Danois viennent de contraindre leur gouvernement à retirer un projet de loi, qui va (allait) dans le sens ci-dessus décrit ; l’ironie en moins…
Un autre détail pour aider les plus obtus est qu’il aura fallu une pandémie exagérément décrite comme dangereuse, mondiale et mortifère (selon que l’on vive à Paris ou à Marseille) pour qu’en quelques mois, la clique macronienne, ses sbires et leurs commanditaires, décident de solutions radicales. Quand il aura fallu cinquante ans à tous les prédécesseurs de ladite clique pour trouver un semblant de début de solution au terrorisme islamique, par analogie aux autres terrorismes qui eux, ont vite été résolus… Heureusement le « génie » Macron va faire d’une pierre deux coups. Vous avez dit « rassurés » ??
Quand on entend partout dans les médias, depuis les débats sur la nouvelle loi de sécurité, les déballages de haine contre la police de la part de toute la lie de la fange de gauche : PS PCF LFI EELV, des islamogauchistes, des associations de gauche, on peut en déduire que les policiers vont de plus en plus être atteints dans leur travail et surtout dans leur vie privée : famille, enfants tous destinés à être de plus en plus harcelés, menacés et même tabassés, attaqués voire massacrés comme à Magnanville.
La gauche a encore et toujours pratiqué et encouragé la culture de l’excuse, cette fois ils vont passer à la vitesse supérieure, les racailles aussi car ils se sentent soutenus par la gauche, ces malfrats de la République qui paradent ironisent accusent caricaturent ces policiers qui ne demandent que protection de leur ministère contre tous ceux qui, impunis par cette justice ignoble, SM mur des cons et autres juges gauchistes, pourront en toute tranquillité pénétrer dans les domiciles policiers pour exercer leurs talents de représailles sous prétexte de droit à informer leurs victimes qu’ils ont outrepassé leurs prérogatives sécuritaires ; le froncement de sourcil d’un policier pourra être interprété comme un abus, un dérapage, une bavure.
Les ordures, racailles et autres pourritures soutenues par cette gauche infecte pourront continuer à casser du flic, à tabasser caillasser cramer, en toute tranquillité.
« Il y a un effet objectivement bienfaisant de ce bouleversement. On a l’impression que notre destin et notre sauvegarde sont pris en main. » (PB)
Quelle chance vous avez, M. Bilger, de ressentir un tel bien-être ! (Si peu partagé par une majorité de Français !)
J’ai la désagréable impression que votre esprit critique s’étiole lorsque vous parlez d’Emmanuel Macron !
Heureusement que l’on pouvait lire juste avant: « accomplit-il une embardée, presque une volte-face, pour continuer à priver la droite classique de ses ultimes munitions ? » cela me semble plus lucide !
J’imagine, avec désespoir, les actes qui suivraient, après 2022, les paroles actuelles d’un Président libéré de l’obligation de séduire !
Fichtre, vous enfilez les perles là:
« insécurité, immigration clandestine, séparatisme, délinquance, droit d’asile, menaces terroristes importées ou cultivées dans l’espace national »
Voilà selon vous les maux de la France. Et le chômage massif, les inégalités scandaleuses de revenus, les problèmes de logement, les injustices quotidiennes subies par les plus faibles de la société, l’accumulation des plafonds de verre d’une société où seul le diplôme compte, la dégradation de notre environnement, qu’en faites-vous ?
« On a l’impression que notre destin et notre sauvegarde sont pris en main. »
Vous comptez sur un homme pour prendre en main votre destin et votre sauvegarde, vous ? Vous pensez qu’un seul homme et ses quelques affidés sont capables de « prendre en main » les destinées de la collectivité ? Que faites-vous de la responsabilité individuelle et de la mobilisation collective ? Les « valeurs conservatrices », c’est la soumission aveugle au monarque, fût-il républicain ?
« Ainsi, on a constaté qu’en quinze ans, les agressions visant les policiers ont doublé et que donc il convenait de les protéger »
On, c’est qui ? À en croire La Croix, les statistiques sur les agressions de policiers n’existent que depuis 2012. Une affirmation de ce genre, pour être crédible, doit être sourcée. Sinon vous tombez dans les bas-fonds de la pensée où se complaît Eric Zemmour.
« les rares violences illégitimes de la police »
Vous avez une tendance regrettable à fuir le réel (à votre décharge, ce n’est sans doute pas le vôtre) et à les sous-estimer. Elles sont quotidiennes. Contrôles au faciès, tutoiement, insultes sont le lot quotidien de dizaines de personnes ayant affaire à la police. Un petit exemple récent: https://www.streetpress.com/sujet/1605124303-police-actes-torture-commissariat-19eme-paris
Je ne veux pas alourdir mon propos par des liens trop nombreux mais je les tiens à votre disposition si cela vous intéresse.
Disons-le, cette loi est inique car elle s’attaque à un des piliers de notre démocratie, qui est la liberté d’informer, et c’est pourquoi elle sera comme tant d’autres retoquée par le Conseil constitutionnel. Elle est cynique, car ne visant qu’à ratisser l’électorat des retraités de droite qui tremblent devant les informations de CNews, et aucunement à rendre plus efficace l’action de la police. Elle est dangereuse car elle vise à rendre encore plus intouchable une administration raciste, violente, corrompue et inefficace, dont on se souvient de la réaction outragée lorsqu’on avait imposé à ses agents le port d’un matricule. Même en Russie, les policiers en portent un, mais quand on prétend l’imposer aux policiers français, les syndicalistes poussent des cris d’orfraie en criant au déni de confiance de la part de la population.
Disons-le, il est inquiétant de voir une autorité morale comme un magistrat honoraire s’abaisser à enfiler les banalités de comptoir auxquelles on a droit sur CNews ou Sud Radio. Et il est pathétique de voir un observateur expérimenté de notre vie politique tomber dans le miroir aux alouettes sécuritaires d’un Macron qui serait prêt à devenir communiste pour garder le pouvoir. Si le niveau baisse, ce n’est pas la faute de la jeunesse mais de celle de ses aînés.
Cher Philippe,
Soyons bref :
Fregoli Macron.
@ Achille
Les « Gilets jaunes », jouets d’officines occultes ? Lesquelles donc ? Vous sortez ça d’où ?
Il est intéressant de constater que les seules manifestations de Gilets jaunes ayant donné lieu à des débordements sont celles qui ont été encadrées par la police. Celle-ci n’a que trop rarement cherché à diminuer les tensions pour ramener l’ordre, et a trop souvent nourri la violence des manifestants en les enfermant dans des nasses ou en pratiquant la violence gratuite. Chargée du maintien de l’ordre sur 95 % du territoire avec 50 % des effectifs, la gendarmerie a été plus subtile et a évité tout trouble majeur. Voilà la différence entre une administration bien organisée et une qui ne l’est pas.
Quant à cette jeune fille, elle travaille bien pour un organe de presse, l’agence Taranis News en l’occurrence. Je comprends que la jeunesse vous défrise mais il est inadmissible qu’on l’empêche de faire son travail. Il faut remercier ces manifestants qui ont le courage de s’opposer à cette fascisation rampante de la société dont vous êtes avec tant d’autres le complice, tout cela pour protéger votre tranquillité et vos avantages acquis.
Vous l’appelez la defenseure des droits, pour moi, elle est la défonceuse des droits. Ainsi le visage des policiers ne doit pas être brouillé sur les films alors que celui des voyous doit l’être au motif qu’ils doivent bénéficier de la présomption d’innocence. Le résultat est cohérent avec les méthodes des gauchistes à l’idéologie mortifère.
Il faudra bien qu’un jour on paie notre indifférence pour enfin nous mobiliser pour et avec elle.
Ah ! S’il n’y avait que sur cette question que nous devrions payer l’addition, cela pourrait encore aller…
Le problème est que nous avons accumulé depuis plusieurs dizaines d’années dans divers domaines, comme la liberté financière de la France et sa dette publique, les lois sociétales ayant fait considérablement baisser la natalité française d’origine, les énormes flux migratoires incontrôlés, la montée des violences, les aberrations juridiques d’un état de droit déconnecté des réalités etc. une quantité de véritables bombes à retardement toutes individuellement dangereuses mais dont l’explosion simultanée pourrait se révéler catastrophique.
Eh oui, tout se paie tôt ou tard, à commencer par nos négligences, nos erreurs et nos fautes.
Heureusement, et c’est bien mince consolation, que nous avons des gens courageux, Zemmour, Goldnadel, Roufiol… et le RN, sans cesse diabolisé, pour dénoncer les méfaits de cette gauche haineuse anti-France, anti-républicaine qui ne pense qu’à détruire le pays ; les médias de gauche sont les principaux coupables d’avoir allumé des feux dans tout le territoire avec leurs reportages orientés de gauche : le policier facho contre la pauvre racaille victime.
Au vu des débats haineux de tous ces députés gauchistes vendus collabos pro-racailles pro-migrants pro-terroristes, on sait avec certitude où sont les vrais ennemis de la France, ils sont télévisés, on connaît leurs faciès, leurs régions, les villes où ils exercent leurs horribles mandatures ; ça pourra servir le jour où ils devront rendre compte de leurs méfaits.
@ Tomas | 21 novembre 2020 à 11:07
« Il est intéressant de constater que les seules manifestations de Gilets jaunes ayant donné lieu à des débordements sont celles qui ont été encadrées par la police. »
Ben voyons ! Vous avez encore lu ça dans Mediapart, je présume.
Les forces de l’ordre n’ont aucun intérêt à ce qu’une manifestation dégénère.
Lorsqu’elle est bien organisée, avec un service d’ordre mis en place par les organisateurs eux-mêmes, elle se déroule sans le moindre incident.
Il suffit pour cela de respecter l’itinéraire qui a été prévu en accord avec la préfecture.
Cela a longtemps été le cas lors des manifestations organisées par la CGT avec leurs « gros bras » qui veillaient à empêcher les débordements des quelques excités un peu avinés.
Les gugusses habillés tout en noir qui brûlent les voitures et les poubelles, pillent les magasins et balancent des pavés et des boulons contre les FDO ne sont certainement pas les petits commerçants du quartier qui sont les premières victimes de ces émeutiers.
Quant à la jeune fille de 18 ans qui travaille pour l’agence Taranis News, il est bon de rappeler que cette agence a été créée par le journaliste indépendant Gaspard Glanz, qui n’a de journaliste que le nom en admettant qu’il en ait les diplômes, et qui soutient ouvertement les mouvements séditieux.
Vu son professionnalisme des plus discutables il n’est pas étonnant qu’il prenne à son service une gamine de 18 ans sans aucune formation au métier de journaliste.
Arrêtez de nous raconter des salades !
Macron a tellement de retard à rattraper que plus personne n’y croit. Les Arméniens sont massacrés et Macron continue à se prosterner devant le tyran Erdogan en faisant semblant, « en même temps », de se fâcher.
Michel Onfray est allé en Arménie. Il a vu la réalité et la fin de notre civilisation. Après l’Arménie, la France, l’Europe ?!
Il serait temps de mener, avec la Russie, la guerre contre ce nazisme islamiste qui progresse. Bon sang, arrêtons tous ces blablas et ces billets interminables. Le danger est sur notre territoire et à nos portes.
Seul, Poutine qui est sans cesse vilipendé par les « bien-pensants » (il a sans doute des défauts mais pas celui de se laisser impressionner par les nazis de l’islam) essaie d’agir pour sauver les citoyens arméniens, du moins ceux qui n’ont pas déjà été torturés, violés et massacrés.
Lisez ce témoignage glaçant mais hélas réel de M. Onfray et arrêter de rêvasser en vous imaginant que Macron est à la hauteur de la situation dramatique et tragique dans laquelle nous sommes.
Hier soir, cet abruti de Cambadélis niait tout en bloc. Il disait à E. Zemmour qu’il fantasmait. On va l’envoyer, aller simple, en Arménie pour qu’il voit et même, en agissant ainsi, il continuera à nous sortir au moins cinq fois « nos ou mes compatriotes musulmans ». Pas une seule fois, ce Cambadélis n’a prononcé les mots : France et Français. On peut l’envoyer aussi dans les Hauts-de-France (direction Grande-Synthe par exemple) pour constater de visu le remplacement de population. Où vit-il cet énergumène hors-sol, dans les beaux quartiers sécurisés et bunkerisés ?
https://frontpopulaire.fr/o/Content/co306251/michel-onfray-un-genocide-au-phosphore
@ Achille 21 novembre 2020 à 07:28
« les journalistes autoproclamés »
Et qui proclament ceux des journalistes qui ne sont pas autoproclamés ? Question toute bête, mais dont la réponse fait la différence entre une dictature et une démocratie. Dans celle-ci, tous les journalistes sont en fait autoproclamés. Ils ne sont ni élus, ni tirés au sort, ni désignés. Ils ont fait seuls le choix d’exercer ce métier et le font soit au sein d’une équipe rédactionnelle, soit en indépendants (free-lance). Les nouveaux moyens de communication et leurs applications ont fait apparaître de nouveaux médias et ont multiplié les opportunités pour ceux qui se sentent ou se croient investis de la mission d’informer.
Ceci dit, tout est loin d’être parfait dans ce petit monde et certains acteurs de celui-ci détournent avec constance ce titre de « journaliste » pour exercer leur vraie vocation de militant d’une cause plus ou moins honorable. C’est la rançon à payer pour ne pas tomber dans l’excès inverse : une profession réglementée, dont serait immédiatement exclus par le diktat d’un ordre ou un arrêt de la justice, celui qui aurait transgressé les règles du « bon journalisme ».
Inutile de vous dire que je suis totalement contre tout ce qui ressemblerait à un tel carcan et qu’à mes yeux, outre la loi de 1881, le respect sans contrainte d’un code de déontologie défini par les professionnels eux-mêmes et suffisamment souple pour s’adapter aux diverses formes de presse – on ne traite pas l’information de la même manière dans « Le Monde » et dans « Closer » – est la solution la meilleure – je ne dis pas parfaite – dans une démocratie assez forte pour combattre les dérives de quelques-uns tout en respectant scrupuleusement la liberté d’expression. Je suis même un ferme partisan de l’Amendement n°1 de la Constitution des Etats-Unis.
De même, sur un ton sarcastique qui n’a pas lieu d’être, vous semblez croire – ou souhaiter ? – que les journalistes sortent d’« une école supérieure de journalisme ». Pour votre information, la France en compte quatorze, reconnus par l’Etat et les instances professionnelles…
Encore une fois, je suis totalement contre une telle obligation de diplômes. D’abord, parce que la France crève de ce goût du parchemin. Ensuite, parce qu’un diplôme ne fait pas le talent. Des journalistes prestigieux n’ont d’autres bagages qu’un parcours scolaire quelconque, compensé par leur don d’observer et d’écrire ou de dire et une envie insatiable d’apprendre.
Enfin, parce qu’une démocratie ne trouverait pas pire poison qu’un corps uniforme de journalistes formatés. Les énarques nous suffisent…
Certes, il n’est pas question de nier le « corporatisme », qui fait apparaître « le » journaliste comme un individu arrogant, qui se croit au-dessus des autres. Il existe, comme dans beaucoup d’autres métiers, notamment intellectuels. Mais, à bien y regarder, cet effet « caste » n’est-il pas une idée quelque peu reçue, qui permet à ceux qui craignent cette profession ou se contentent d’une perception floue de celle-ci de se prétendre ou de se croire victimes de manipulations orchestrées ? La simple lecture des commentaires de journaux de tendances politiquement différentes fait cesser le malaise…
Reste un problème insurmontable, en tout cas en France : l’emploi du mot « journaliste », sa définition juridique et son sens commun. Aux yeux des institutions, est journaliste une personne dont les revenus proviennent à plus de 50 % de ses activités dans le secteur très défini des médias. Une carte d’identité des journalistes professionnels, équivalente à la carte nationale d’identité, lui est délivrée, sans la moindre prise en compte, et c’est heureux, du contenu de ses productions.
Pour le grand public, est journaliste toute personne qui apparaît comme participant à une activité d’information, du vidéaste militant anti-flics et non rémunéré par un média lui-même sans numéro de commission paritaire, au « dircom » qui, pourtant, ne fait que délivrer une information orientée en faveur de son entreprise…
Sans prétendre que tous les journalistes titulaires d’une carte de presse sont des êtres parfaits, cette confusion avec ces autres « journalistes » ne sont pas pour rien dans le rejet, voire la haine, que subit cette profession et cette méfiance des institutions à leur égard, l’Etat n’ayant aucun moyen de différencier journalistes et « journalistes » dans l’opinion publique. Parfois même, il traite le journaliste comme un « journaliste », cf à Beyrouth, l’engueulade publique de Macron à l’encontre de Georges Malbrunot…
Pour tenter de sortir de cette situation qui affaiblit terriblement la puissance de l’information, nourriture essentielle pour le citoyen, peut-être faudrait-il que le Mammouth se décide enfin à entreprendre une éducation aux médias digne de ce nom. Une éducation qui permettrait aussi aux jeunes générations de se forger un esprit critique capable, en un instant, de rejeter un argument fallacieux, de repérer une thèse complotiste, de faire sienne une analyse argumentée. Bref, d’être le citoyen d’une démocratie en paix avec ses médias.
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@ Tomas 21 novembre 2020 à 11:07
« …cette jeune fille, elle travaille bien pour un organe de presse (…) il est inadmissible qu’on l’empêche de faire son travail. Il faut remercier ces manifestants qui ont le courage de s’opposer à cette fascisation rampante de la société…».
Il faut choisir. Cette gente demoiselle qui filme est-elle journaliste « qui travaille pour un organe de presse » – non titulaire d’un numéro de commission paritaire, soit dit en passant – ou manifestante « ayant le courage… » ? Ah ! Elle est « journaliste », ce qui lui donne le droit de manifester en filmant… Pour la différencier du « professionnel », peut-on se permettre de la qualifier de « journaliste hybride » ?… Comme le moteur à la mode, à la fois écolo et pollueur ?
« Emmanuel Macron rattrape-t-il son retard »… sur le régalien ?
Pour reprendre une formulation de scientifique ou de philosophe, la question est mal posée.
Emmanuel Macron n’a jamais, mais jamais été dans la course au régalien. Il courait à côté sur une autre piste et un autre circuit, celui des mondanités de la mondialisation.
Par contre on peut se poser la question de savoir si Emmanuel Macron a rattrapé son retard par rapport à ses fondamentaux et s’il a évolué et de quelle façon.
L’idéologie macronienne repose sur trois piliers qu’il a souvent définis explicitement pendant sa campagne et au début de son mandat:
– Le primat de l’économie libre-échangiste explicité par son adhésion sans faille à la Commissaire européenne à la concurrence.
– L’ouverture à la mondialisation et son corollaire, à l’immigration. Rappelons son discours à Marseille où il disait: « Je vois des Arméniens, des Comoriens, des Italiens, Algériens, Marocains, Tunisiens, Maliens, Sénégalais… Mais je vois quoi ? Je vois des Marseillais… Je vois des Français » (sic).
– Le déni de la nation et le reniement de sa culture spécifique en disant à Lyon : « Il n’y a pas de culture française. Il y a une culture en France », et le refus du passé colonial à la télévision algérienne : « C’est un crime, c’est un crime contre l’humanité, c’est une vraie barbarie ».
Depuis Alexandre Dumas nous savons qu’un groupe de trois se compose de quatre parties.
À ces trois piliers s’ajoute donc la volonté de fédéralisation de l’Union européenne et de dissolution de la France, y compris de ses forces armées, dans cette fédération.
Sur ces fondamentaux, qu’il ait mangé chacune des pointes de son tricorne est une évidence si on s’en tient aux apparences verbales et de postures.
Il faut dire que son attitude jeune coq fringant et arrogant, comme dirait Obama, a été mise à niveau par les grèves contre la réforme des retraites, les Gilets jaunes, et last but not least la Covid-19, et j’en oublie, la valse des ministres par exemple.
Mais pour le reste, le régalien, jamais au grand jamais, dans aucun de ses discours de campagne, d’investiture ou des premières années, le régalien n’a été abordé.
Pour le grand régalien, le militaire, il s’est déguisé en pilote de chasse ou sous-marinier, sa façon de montrer de l’intérêt.
Pour le régalien sécuritaire, le petit régalien, il ne s’est jamais déguisé en CRS, c’est dire si ce sujet lui est étranger.
Si on réfléchit deux secondes (pftt j’allais écrire deux minutes), on voit bien que le régalien est pour lui trop lié au local, au petit pays et à la petite nation dont il est un grand président se voulant telle la grenouille de la fable un hyperprésident d’une Union européenne dominant le monde par ses valeurs.
Puisqu’Obama porte jugement sur les hommes en fonction de leur physique, je fais comme lui.
Je dirais que l’intérêt de Macron pour les valeurs post-modernes dominantes et le droit, est visible par le choix d’un poids lourd en la personne d’Éric Dupond-Moretti comme ministre, alors que pour la sécurité il a choisi un poids mouche, Gérald Darmanin.
La politique vue par les grands est amusante… un peu seulement !
Pour le reste on attend sans illusions les actes prouvant que le régalien est pris en main.
La fin de l’immigration sauvage ou pas, le pacte de Marrakech dénoncé, la fin des prébendes dans les banlieues hors contrôle de l’État, la priorité donnée à l’action de répression, la mise au pas d’une magistrature complaisante avec l’ennemi, je dis bien l’ennemi séparatiste.
Ah, le mot dangereux qui a fuité à l’insu de son plein gré, « séparatisme ».
Depuis Macron se mord la langue de l’avoir prononcé !
Avant de rattraper un quelconque retard sur le régalien, encore faudrait-il qu’il rentre dans la course.
P.-S.: s’il pouvait dans la foulée, nous épargner les commémorations à répétition d’actes de courage… Commémorations qui lui servent de paravent pour dissimuler son inaction. Sauf évidemment si ce sont les siennes !
Monsieur Ghinsberg, quand vous écrivez « vous devriez éviter d’abuser de la métaphore éculée du sage, du doigt et de la lune », vous faites une erreur, ce n’est pas une métaphore, c’est un apologue, et son sens n’est pas celui que Monsieur Bilger et vous lui donnez (prendre l’anecdotique ou le détail pour l’essentiel).
Il s’agit en fait de la nature du langage et de son irréductibilité à la réalité qu’il désigne.
C’est cela que le sage comprend et qu’ignore le sot.
Notre cher président émaille depuis quelque temps ses discours de quantités de « nation », « République », « de Gaulle », « indépendance », « France »… mais, même si je lui fais là un coupable procès d’intention, je crains qu’il ne persiste, en son for intérieur, à ne voir notre salut que dans toujours plus d’intégration européenne, et qu’il voie en nos actuelles difficultés d’abord une occasion d’accélérer son agenda européen.
@ Tomas | 21 novembre 2020 à 10:55
À part critiquer des hommes ou femmes qui contrairement à vous sont au service de leur pays, défendent ou protègent pour la plupart avec honneur et dévouement leurs compatriotes dans des métiers divers où le danger est toujours présent (qu’il s’agisse de policiers, gendarmes, douaniers, pompiers, militaires de toutes armes, etc.) que faites-vous dans la vie à part critiquer et baver sur plus courageux que vous ? Et quels sont vos engagements et vos blessures vous permettant de donner (à tout propos) des leçons de vaillance, tout en stigmatisant injustement et lâchement des personnels qui pour la plupart méritent respect et reconnaissance et auxquels vous n’arrivez manifestement pas à la cheville ?
Je ne suis pas très enthousiaste à l’idée que les dispositions de l’article 24 de la loi privent les citoyens d’un regard éventuellement critique sur l’action des policiers. Et ne parlons pas de ses répercussions au cas où des olibrius peu au fait de nos règles démocratiques s’emparent du pouvoir…
Mais dans le même temps ne serait-il pas utile que les professionnels de la presse fassent un peu le ménage chez eux et que la lettre D figure toujours dans les dictionnaires des journalistes pour qu’ils y trouvent l’entrée « Déontologie » ?
Lorsque le dénommé Taha Bouhafs se permet des provocations débiles auprès des forces de l’ordre avec son smartphone en guise de carte de presse ou qu’une « journaliste » de « Quotidien » (émission du sieur Barthès) s’inquiète auprès des policiers que des catholiques chantent devant le parvis d’une église, l’on peut légitimement éprouver des haut-le-coeur.
Si le ménage doit être fait dans le rang des flics dès lors qu’ils contreviennent au bon usage de la force, il est aussi souhaitable que les journalistes s’interrogent sur leurs pratiques.
Mais non, cher M. Bilger, il est irrécupérable car il n’est que le petit commissionnaire de la mafia capitalo-maçonnique telle qu’on la voit quasiment au grand jour avec le covid.
Pour rattraper son retard, il faut qu’il expulse les indésirables, réduise le nombre des fonctionnaires, des agences, commissariats, observatoires etc. etc., qu’il construise 40 000 places de prison (moi je serais pour un camp de 400 000), et les remplisse notamment en suivant pénalement les dénonciations de magouilles de la Cour des comptes.
Au lieu de cela, ses armées de planqués jouent aux juristes en nous concoctant des lois antiracisme antisexisme, anti-harcèlement, etc.
La dernière: les agents immobiliers sont maintenant astreints à une formation contre les discriminations ! qui servira surtout à conserver la liberté de discriminer comme bon leur semble sans se faire prendre…
Dans pas longtemps, celui qui ayant passé une annonce matrimoniale, ne veut pas voir une personne « de couleur très foncée », vieille, moche et handicapée, sera passible de prison…
Pauvre, ça ira encore…
@ Mary Preud’homme
Et vous, que faites-vous pour votre pays, à part éructer ? Réfléchissez avec votre cerveau, pas avec vos tripes, s’il vous plaît.
Jamais je n’ai critiqué les gendarmes, non plus que les pompiers.
Mais j’ai un peu honte d’avoir la pire police d’Europe occidentale chez moi, oui. Je ne peux me défaire du sentiment que mes impôts, et les vôtres, sont mal utilisés.
Allez encore un petit lien pour la route. Si vous en voulez encore, n’hésitez pas surtout:
https://www.ladepeche.fr/2020/07/02/enquete-trafic-de-stupefiants-vol-des-policiers-du-93-mis-en-cause-8960325.php
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@ Achille
Oui, peut-être l’ai-lu dans Mediapart, je ne vois pas bien le problème. Si vous préférez le Journal du Dimanche ou CNews à ce journal qui ne dépend d’aucun groupe financier, c’est votre problème.
L’objectif des forces de l’ordre, c’est de ramener l’ordre public, d’où leur nom. Pas d’exciter les foules de manifestants en les coinçant dans une impasse, en les passant à tabac dans un fast-foot ou en les insultant. Dans un Etat civilisé, le recours à la force doit être strictement proportionnel à ce qui est nécessaire.
Lors des manifestations des Gilets jaunes, la police en a été loin.
Une agence de presse est une agence de presse. En matière d’information, l’objectivité n’existe pas, les faits sont toujours délivrés à travers le prisme du journaliste. Ils ont parfaitement le droit d’être « séditieux », comme vous le dites, le journaliste avec le doigt sur la couture du pantalon, c’était à l’époque de Radio-Paris heureusement révolue.
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@ Isabelle
On lit des énormités ici mais vous dépassez tout.
« Seul, Poutine qui est sans cesse vilipendé par les « bien-pensants » (il a sans doute des défauts mais pas celui de se laisser impressionner par les nazis de l’islam) essaie d’agir pour sauver les citoyens arméniens, du moins ceux qui n’ont pas déjà été torturés, violés et massacrés. »
Principal pourvoyeur d’armes de l’Azerbaïdjan, Poutine ne s’est pas opposé à ce que ce pays déclenche une offensive contre l’Arménie, ni à ce que la Turquie y envoie des supplétifs pour prêter main-forte. Tout cela parce que le premier ministre Pachinian, arrivé au pouvoir après une de ces « révolutions de couleur » qu’il abhorre, lui déplaisait, et qu’il fallait le faire partir.
Je ne sais pas si laisser le chef de la Tchétchénie Kadyrov publier une lettre ouverte menaçante à l’encontre de notre président est le signe de quelqu’un qui « ne se laisse pas impressionner par l’Islam ».
Il est urgent que les poutinophiles apprennent le russe…
@ Vamonos | 21 novembre 2020 à 11:27
Je n’ai (dois-je l’avouer) aucun voyou parmi mes proches dont le visage devrait être flouté, mais en revanche plusieurs policiers et gendarmes censés eux s’exposer (selon la vulgate gauchiste) pour servir de cible aux premiers.
J’ajoute que parmi mes proches, amis et relations policiers et gendarmes, je compte quelques victimes (assassinées lâchement ou blessées) mais chut, pas de vagues, n’en parlons pas, vu que ce serait les risques du métier, voire qu’ils l’auraient bien cherché, étant par nature des nuisibles ou des crapules (selon l’évangile de Tomas) !
Pas facile à expliquer ce genre de raisonnement tordu à des enfants de policiers ou gendarmes désignés à la vindicte (y compris ceux qui ont perdu leur père ou mère) et qui en bavent de plus en plus dans un environnement pollué où le sens des valeurs et de la justice est de plus en plus faussé ; au point qu’il leur est désormais recommandé pour avoir la paix et éviter brimades, provocations et menaces de toutes sortes, de ne pas mentionner le métier de leur père ou mère et à plus forte raison s’en montrer fier…
Un inversement des valeurs qui annonce, hélas, bien des malheurs et des massacres pour notre pauvre pays au bord de l’abîme !
@ jacques peres
« Monsieur Ghinsberg, quand vous écrivez « vous devriez éviter d’abuser de la métaphore éculée du sage, du doigt et de la lune », vous faites une erreur, ce n’est pas une métaphore, c’est un apologue, et son sens n’est pas celui que Monsieur Bilger et vous lui donnez (prendre l’anecdotique ou le détail pour l’essentiel). Il s’agit en fait de la nature du langage et de son irréductibilité à la réalité qu’il désigne. C’est cela que le sage comprend et qu’ignore le sot. »
Ah ! Moi j’en ai une autre: Quand le Fou désigne la Lune, le Psychiatre regarde le Doigt. Pour vérifier s’il ne tremble pas trop. C’est important, ça…
Dieu sait que je ne suis pas macroniste mais j’avoue que depuis quelques semaines, je trouve que notre Président, mis en place par des élites hors sol, mondialistes et modernistes, après trois ans et demi de gouvernance essentiellement tournée vers la communication, semble prendre, espérons-le, la dimension de sa fonction.
« A-t-il enfin saisi l’enseignement d’un réel qui pourtant n’économisait pas ses leçons, ou accomplit-il une embardée, presque une volte-face, pour continuer à priver la droite classique de ses ultimes munitions ? » (PB)
C’est en effet la question que l’on peut se poser vu que les élections se rapprochent et qu’Emmanuel Macron comprend qu’une grande partie des Français demandent plus d’autorité et de fermeté pour sauvegarder ce qu’il reste de la France.
C’est donc avec circonspection que je regarde cette nouvelle orientation qui semble avoir été prise lors de la mort affreuse de Samuel Paty suivie par celle de trois personnes dans une église de Nice, comme si le choc avait été un révélateur et avait ébranlé les certitudes de celui qui prenait à la légère, jusque-là, les avertissements sur les dangers islamistes.
Serait-il devenu plus lucide, plus réaliste, plus constructif ? L’avenir proche nous le dira car on sait bien que plus on chasse le naturel, plus il revient au galop.
En tout état de cause, il a beaucoup de pain sur la planche après ces trois années perdues en futilités et surtout en entêtement.
Le travail est immense dans tous les domaines avec une Assemblée nationale composée de députés « marcheurs » novices et issus en majorité d’une gauche sectaire. Idem côté ministres. Pas d’ombre mais quel boulot au final pour lui.
Sans parler des esprits formatés dans l’Administration et les rouages des ministères.
Et puis, bien sûr, il y a la pandémie avec son cortège de médecins qui soufflent le chaud et le froid. Des décisions qui vont plomber l’économie pour un bout de temps. Des GAFA de plus en plus gourmands et des scientifiques dont certains arrosés par de puissants laboratoires qui orientent les décisions politiques.
Et, enfin, ce qui n’est pas des moindres, l’U.E. qui impose une immigration constante et ininterrompue au point de déséquilibrer progressivement notre civilisation, mettant également en danger notre système social. Sans parler de la CEDH toute-puissante qui nous contraint à revoir nos us et coutumes pour ne pas vexer les nouveaux venus.
La loi sur la sécurité globale met en exergue, s’il le fallait, la fracture idéologique réelle qui fait la différence entre la gauche et la droite, entre les pragmatiques et les tenants d’une société permissive et victimaire.
E. Macron nous a pourtant seriné que la notion de gauche et de droite était dépassée et n’existait plus, encore une de ses certitudes qui tombe.
Emmanuel Macron effectue un rétropédalage parce qu’il se rend compte qu’il faut remettre des verrous dans la société déboussolée ou donne-t-il cette illusion pour anéantir toute proposition d’un candidat de droite se demande M. Bilger ?
Attendons pour voir car vu sa fougue habituelle, on verra très vite si c’est un tournant politique ou une illusion de plus liée à une stratégie politique. Pour ma part je reste prudente et surtout méfiante.
@ Achille 21 novembre 2020 à 13:17
« Les forces de l’ordre n’ont aucun intérêt à ce qu’une manifestation dégénère. »
Les forces de l’ordre, oui… Mais les donneurs d’ordres aux forces de l’ordre ?… Jamais, au grand jamais, un gouvernement n’a manipulé des manifestants mal organisés pour les faire passer pour des voyous dans l’opinion publique… C’est d’ailleurs l’une des raisons d’être des services d’ordre musclés de la CGT : combattre non pas les « avinés », mais les provocateurs de tout poil. Quand les camarades veulent casser, ils savent le faire eux-mêmes…
N’y a-t-il donc rien à tirer d’autre de « ces gens-là » que l’examen de leurs réactions médiocres ondulant comme Ophélie dans son ruisseau ?
Quel crédit accorder à M. Macron ? La conscience de la réalité ? Elle ne l’a pas effrayé, elle continue de le séduire et les médias en rajoutent tous les jours en minant toute image de personnes africaines, pas de couple non mixte, pas de présentation publicitaire sans petits enfants au moins métis, pas de mode sans référence africaine. Le cheval doit être rendu aux Africains, le crime blanc est l’équivalent du péché originel, 130 ans de colonisation ont effacé 2000 ans d’indifférence et d’empereurs romains noirs.
Qu’est-ce que cela a à voir avec le crime musulman permanent, et sa répression ? Aucun auteur savant ou érudit mieux, ne conteste que les musulmans n’ont aucun autre point commun avec la mentalité occidentale que de se conduire en prédateurs, et on ne peut que les en féliciter, sans être lucides, ils ont tout compris des rapports humains, mais il n’est pas utile de les inviter à la maison.
D’autant que c’est un défaut partagé par toutes les civilisations, au niveau d’un hameau comme d’un Empire.
Les capitalistes sont complices de la haute administration appelée souvent klepténarchie, le bateau France coule, vendons des brassières de sauvetage.
Il n’y a ni gauche, ni droite, ni centre, seulement un personnel politique gluant, la droite écoeurante de critiques envers un gouvernement pas très futé, mais qui fait ce qu’il peut en avouant tâtonner et c’est un bon point.
On tue les libraires ? Qui ne faut-il pas tuer pour que les gens vulnérables vivent ? Les vulnérables préfèreraient s’en aller ? Que nenni, en prison chez vous, on vous sauve.
Les jeunes commencent à être atteints, la plupart du temps sans gravité ? Fermons les bars et tutti quanti. Le marchand de tabac (essentiel, n’est-ce pas, gendarrrrrme) a monté un comptoir et sert du café.
Que voulez-vous qu’un gouvernement de gens indécis fasse dans ces conditions ? Qu’il laisse mourir ? Jamais, même la Suède semble reculer. La liberté, si mal comprise, si mal appliquée, recule sous les coups de butoir d’une nécessité fantasmée, de sorte qu’on peut avoir l’impression d’être dans un oral de philo du défunt baccalauréat. Le pillage de l’argent public est généralisé par les associations et ONG mais qu’importe ? On élève le débat démocratiquement, et on cloisonne les influences. D’où des bastions imprenables, à la Vauban.
M. Macron peut faire ce qu’il veut, il est le président d’un matelas d’indifférence et de critique fonctionnaire qui défend son pauvre argent et son idée de l’influence ; quelque chose comme un voyage de Gulliver. Il s’enfoncera dans la même résistance passive que ceux-là même dont les parents ont dénoncé sans âme les Juifs, embarqués vers Drancy par les pèlerines parisiennes.
Comment peut-on croire encore à ce régime ? Voter ? Le comble de l’indignité. Voter, le plus grand cours de prestidigitation, qui ne s’arrêtera que lorsque d’un chapeau, ne sortiront que les crottes du lapin.
Notre liberté, oh pas celle de conchier le prophète, comme le Pape, je parle de la liberté de Renouvier, celle qui consiste à « passer par où on doit passer mais ensachant pourquoi on y passe » est toujours dans les limbes ; elle a affleuré chez Alain, trop intelligent, périclité chez Sartre, trop indigne ; elle a chanté chez Destouches, trop lucide, jusqu’à la folie ; cahoté chez Chardonne, Nimier, Drieu, désespérés ; même Galilée n’a que murmuré « e pure gira », mais elle a été flamboyante chez Malaparte, chez Stern, Schacht, S. Weil, Soljenitsyne. La France a peu de chantres de la liberté, mais beaucoup de bavards sur ce sujet, rêvant de 93.
Si M. Macron veut réformer tout cela, il lui faut dix mandats. Allons, la messe est dite.
« Comment être encore Français avec tout ce que cet honneur implique en devoirs et donne de droits ? » (PB)
Cette phrase mériterait de figurer en permanence sous le titre du blog !
« … il a fallu que la discussion dévie et qu’on passe de la nécessaire protection de la police à celle des journalistes… »
Le vrai problème en France, bien que pas qu’en France, est l’excès, l’abus de liberté dont bénéficient les journalistes.
Car dans le débat sur le protection de la Police, contré par les journalistes pour défendre leur droit à l’information, un détail est omis : les réseaux sociaux !
Car là est le danger !
Il suffirait de demander aux journalistes comment diable leurs aînés, les journalistes pré-smartphone, pré-Facebook, pré-Twitter et autres réussissaient-ils à informer le public ?
Il y a moins de vingt mais depuis la nuit des temps, les journalistes informaient sans avoir la possibilité d’exposer nos policiers à la vindicte de terroristes, au scoop des journalistes ou l’anonymat du pékin irresponsable ?
Cette évolution des moyens de diffusion, due à une évolution de la technologie électronique, s’appuyant sur le passé récent de 1968, la révolution du Moi, pas seulement du mois de Mai, a facilité la course au scoop et la célébrité de l’individu à l’origine du scoop.
Nous en sommes au point où nous devons exposer un buste de Herr Cohn-Bendit au lieu de celui de Marianne dans nos mairies !
La révolution numérique n’en est pas une, elle est seulement une évolution de la révolution des circuits électroniques produite par l’apparition dans la sphère publique chez nous des transistors dans les années 60.
De tout cela au cours du demi-siècle passé est née une autre révolution dont nous payons aujourd’hui les conséquences : nous sommes passés du « culte de LA personnalité », celui de Mussolini, Franco, Hitler, Staline, Mao, Pol Pot… au « culte de SA personnalité », de tout un chacun que l’on a pudiquement caché sous le titre de « célébrité. »
Pour leur propre glorification, nos journalistes oublient qu’ils vivent dans une société où tous les citoyens sont supposés être égaux et que pour garantir cette égalité, de vivre en paix, ils nous faut des policiers pour protéger l’individu que les journalistes agressent photographiquement en plus de verbalement sans même s’arrêter un instant pour réfléchir à cette notion de liberté pourtant capitale dans une civilisation digne de ce nom mais que la France est en train de perdre.
Les journalistes n’ont pas, ne doivent pas avoir plus de droits que les autres !
Ils ont déjà l’exclusivité d’avoir le droit de cacher leurs sources d’information !
Ils veulent maintenant avoir le droit exclusif de pouvoir faire de la délation, contre les policiers en l’occurrence.
Il est temps de revoir les statuts de cette corporation pour en limiter les excès et abus !
@ Tomas | 21 novembre 2020 à 18:30 (@ Mary Preud’homme)
« Et vous, que faites-vous pour votre pays, à part éructer ? Réfléchissez avec votre cerveau, pas avec vos tripes, s’il vous plaît. »
Allons Tomas, ce n’est pas une façon de parler aux gens de ce blog et encore moins aux dames.
Si vous lisiez ses commentaires, elle a fait davantage que beaucoup, mais si elle le rappelait, vous seriez le premier à lui voler dans les plumes, si j’ose dire.
Un peu de tenue gagnerait à appuyer vos arguments, parfois lucides. Là vous vous décrédibilisez, on croirait du Mélenchon perquisitionné.
Souvenez-vous que Mary Preud’homme fut une des trop rares à avoir voté Marie-France Garaud et au regard de ce à quoi les électeurs comme vous ont conduit, cela mérite certains égards et une élémentaire courtoisie, mais c’est peut-être trop vous demander.
@ Mary Preud’homme,
Aucun évangile, des faits, rien que des faits:
https://www.lexpress.fr/actualite/societe/fait-divers/passages-a-tabac-racisme-plusieurs-temoignages-accablent-la-police-d-argenteuil_2129937.html
Vous m’en voyez navré, je préférerais avoir une police exemplaire. Mais votre chouchou Sarkozy l’a complètement démolie, au prix de notre sécurité: suppression de la police de proximité (2002), primes supplémentaires aux OPJ qui ont complètement grevé le budget de son ministère (2006), suppression des RG (2008). Que Darmanin veuille encore revoir la répartition des rôles entre police et gendarmerie ne laisse pas d’inquiéter….
@ Serge HIREL | 21 novembre 2020 à 19:57
« Les forces de l’ordre, oui… Mais les donneurs d’ordres aux forces de l’ordre ?… Jamais, au grand jamais, un gouvernement n’a manipulé des manifestants mal organisés pour les faire passer pour des voyous dans l’opinion publique… »
Vous nous la jouez à la Tomas là, c’est ça ? La fameuse théorie du complot qui vise à discréditer les manifestations en mettant en cause la hiérarchie des FDO et même le gouvernement. Ben voyons ! Là vous me décevez ! Si ! Si !
@ jacques peres
Cher Monsieur,
Votre commentaire me fait irrésistiblement penser au fameux dialogue de Michel Audiard :
« – Mais attention, hein… J’ai bon caractère mais j’ai le glaive vengeur et le bras séculier. L’aigle va fondre sur la vieille buse.
– C’est chouette comme métaphore, non ?
– C’est pas une métaphore, c’est une périphrase.
– Oh, fais pas chier !
– Ça, c’est une métaphore. »
Pour rester dans la même veine, pour imiter le grand maître, et sauf votre respect, permettez-moi cher Monsieur de vous inviter à utiliser votre opinion sur la métaphore sous forme de suppositoire…
Je ne comprends pas. Qu’est-ce que c’est que cette interdiction qui repose sur des intentions ? Comment prouver qu’une publication est faite dans l’intention de nuire ?
Pire encore, qu’est-ce que c’est que cette intention de porter atteinte à l’intégrité psychique des policiers ? Non seulement ça ne veut rien dire, mais c’est la porte ouverte à n’importe quoi.
Ça me défrise que ma bobine soit sur Internet, donc mon intégrité psychique est atteinte. Des montagnes de plaintes abusives en perspective…
Soit l’on admet qu’il y a un risque d’agression et de meurtre suffisamment grave, pour les policiers, en raison de la publication de leur image, et alors on interdit carrément, a priori, toute publication sans floutage du visage ; soit on laisse faire, et l’on se contente, a posteriori, des lois existantes qui interdisent l’incitation à la violence.
Mais là, on a, comme d’habitude, une porte grande ouverte à l’arbitraire. Exactement dans le genre de Darmanin qui invente, pour les journalistes, une obligation de demander la permission de couvrir une manifestation, qui n’est, en fait, ni une obligation ni une permission, mais quand même, il est recommandé de « se rapprocher des autorités »…
Qu’est-ce que c’est que ce binz ? Qu’est-ce que c’est que ces afféteries juridiques ? Quand est-ce qu’on pourra avoir une loi qui dise clairement ce qui est interdit et ce qui est permis ?
Les médias pratiquent déjà le floutage des visages de policiers, de façon assez courante. De leur propre chef, je suppose, et en tous cas sans contrainte légale.
Si l’on voulait généraliser cette pratique par une obligation juridique, c’était parfaitement possible. De plus, les policiers auraient été bien mieux protégés. Avec le dispositif choisi, il faut attendre qu’un policier risque sa vie, pour que, peut-être, au bout d’un certain temps, l’auteur des images soit condamné.
Certes, un floutage obligatoire interdirait peut-être les images en direct à la télévision — et encore, ce n’est pas sûr. La technique numérique fait des prodiges aujourd’hui.
En tout état de cause, il faut savoir ce que l’on veut. Qui pense sérieusement que des voyous suffisamment barbares pour appeler ouvertement au meurtre de policiers, et pour tenter le joindre le geste à la parole, à mains nues, à la première occasion, pourraient se laisser dissuader par… une interdiction de diffuser des images sur Internet ?
Absurdité supplémentaire : la loi porte uniquement sur les policiers « en intervention ». On sait bien que les racailles de banlieue organisent la chasse aux flics, et que ces derniers sont contraints de protéger leur anonymat autant que faire se peut pour assurer leur sécurité.
Dans ces conditions, qu’est-ce que ça peut bien changer, qu’un policier soit photographié en intervention ou non ?
Comme d’habitude, en France, on veut faire plaisir à tout le monde, on monte une usine à gaz supplémentaire, on finit par mécontenter tout le monde, et au final le but souhaité n’est même pas atteint.
Ce texte est étrange, voire surréaliste.
Il se termine par « Ce billet avait pour point de départ les agressions contre la police qui ont doublé », alors que le point de départ du texte était une apologie de Macron qui est censé selon Monsieur Bilger avoir trouvé la carrure de président de la République française, ce qui lui fait bien plaisir à Mister B. vu qu’il ne digère toujours pas de s’être planté une nouvelle fois dans le choix de son candidat, ce qui devient une habitude, donc tout prétexte fallacieux est bon pour dire que Macron n’est pas si mauvais.
Entre les deux, c’est tellement n’importe quoi que je ne vais même pas commencer à répondre sur chaque point sinon je n’en finirais pas et je ne suis pas du genre de certains de ce blog qui se sentent obligés de l’inonder de leur pseudo-réflexion profondément visqueuse sortie de leur ego nauséabond.
Demain, peut-être que je répondrai… ah ben non, demain c’est dimanche et je ne bois pas le dimanche. Ma religion me l’interdit et surtout c’est jour de foot US.
Bref, Monoprix ne vend pas d’alcool le dimanche après-midi donc je n’ai rien à dire.
@ Serge HIREL | 21 novembre 2020 à 13:45
« Pour le grand public, est journaliste toute personne qui apparaît comme participant à une activité d’information, du vidéaste militant anti-flics et non rémunéré par un média lui-même sans numéro de commission paritaire, au « dircom » qui, pourtant, ne fait que délivrer une information orientée en faveur de son entreprise… »
En ce qui me concerne je ne fais pas de distinction entre journaliste et « journaliste » (free-lance).
Journaliste est d’abord une profession, je dirais même un métier avec ses connaissances spécifiques comme d’ailleurs n’importe quel autre métier. Il est réglementé, ou en tout cas devrait l’être, par une déontologie appropriée empêchant les dérives pouvant porter préjudice aux personnes citées dans les articles de journaux ou les propos tenus à l’antenne.
Certes, un journaliste n’est pas tenu à être objectif, mais il se doit d’être honnête. Il peut très bien afficher ses convictions qui le dirigent vers un média plutôt qu’un autre (Le Monde, Libération, Valeurs actuelles ou CNews par exemple).
Si aujourd’hui les journalistes sont aussi détestés, voire méprisés par la population, c’est d’abord parce que beaucoup ne font pas honneur à leur profession, à commencer par ceux que vous nommez « journalistes » et qui ne sont en fait que des officines dont les intentions sont clairement de semer le trouble dans la population.
Ceci est regrettable car pour une poignée de charognards, à la recherche, par tous les moyens, même les plus pernicieux, du scoop qui leur apportera la notoriété, cette profession possède en son sein de vrais journalistes dont le compétence est appréciée à sa juste mesure.
@ stephane
Je ne doute pas que Mary Preud’homme ait fait beaucoup pour notre pays. J’espère qu’elle a été décorée pour cela d’ailleurs, la République exemplaire se devant d’être reconnaissante envers ceux qui l’ont servie avec tant d’abnégation.
En matière de tenue, j’essaye d’être proportionnel à celui ou celle qui s’adresse à moi.
Je plaide non-coupable pour Mitterrand, je n’ai été pour rien dans son élection, non plus que dans celle de ses successeurs immédiats.
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@ Achille
Puisque vous parlez de complot pour le dénoncer en me citant en exemple (à l’appui de quoi, j’aimerais bien savoir), j’attends toujours votre réponse sur les « forces occultes » manipulant les Gilets jaunes. Je suis très curieux de les connaître.
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@ Serge HIREL
Fort juste remarque, cette loi pourrait aussi servir à justifier tous les abus du pouvoir, déjà trop concentré dans notre pays. Même si s’agissant des Gilets jaunes et des tactiques déplorables employées pour disperser leurs manifestations urbaines, j’ai du mal à voir l’intérêt du pouvoir à les réprimer sauvagement pour mieux les radicaliser. C’est plus la notoire incompétence de la police en matière de maintien de l’ordre qui est à mettre en cause à mon avis. Je rappelle que la gendarmerie s’en est elle nettement mieux sortie, comme quoi il est possible d’avoir des forces de l’ordre correctes.
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@ Claude Luçon
Je partage pleinement votre avis sur le problème posé par la nouveauté des réseaux sociaux, qui contribuent effectivement à renforcer le narcissisme général ambiant qui a succédé à l’individualisme, qui a des aspects indéniablement positif.
J’attire cependant votre attention sur le fait que c’est plus le citoyen lambda que le journaliste qui a bénéficié de ce nouveau medium. La presse est d’ailleurs complètement sinistrée économiquement pour n’avoir pas su s’adapter à temps à Internet.
Faut-il vous rappeler que Mai 68 n’est pas une exclusivité française, tous les pays européens et les Etats-Unis ayant connu la même évolution: aucun n’est épargné par les stars de Twitter, les reality-shows stupides et les photos de chat sur Instagram.
Enfin, cette phrase que vous voudriez voir inscrite au fronton des écoles est, si on la prend dans son intégralité, l’une des plus stupides qu’il m’ait été donné de lire:
« Comment être encore Français avec tout ce que cet honneur implique en devoirs et donne de droits ? »
Être Français n’est pas un honneur, c’est dans la plupart des cas un hasard. Vous et moi n’avons aucun mérite à être Français, puisque nous le sommes de naissance. On peut être fier (ou avoir honte, c’est selon) de ce qu’on a fait, ou de ce qu’on a laissé faire à la rigueur, mais pas ce que l’on est du fait des circonstances, ni de ce que nos ancêtres ont réalisé ou commis. À la limite, la phrase pourrait être inscrite dans le bureau des naturalisations des préfectures mais je ne suis pas sûr que notre hôte ait eu ça en tête en écrivant cela.
Ceci étant, répondre à la question n’est pas difficile: en respectant la loi, en payant ses impôts, et en étant vigilant sur tous les débordements de l’Etat ou de tout autre groupe organisé, sur nos libertés fondamentales d’opinion, d’expression et de choix de nos dirigeants.
Pour rattraper son retard Macron devrait changer en profondeur. Un homme peut-il changer aussi complètement ?
Macron est intelligent et l’adaptabilité est une des qualités par lesquelles se manifeste l’intelligence.
Il est probable qu’il essaiera de s’adapter à la grave dérive sécuritaire que traverse la France.
Pourra-t-il vraiment changer, c’est à dire reconsidérer l’idéologie qui a fait de lui un emblématique président aux valeurs post-modernes, aux ambitions d’un nouveau conquérant rêvant de régner sur la nouvelle Europe qu’il aura bâti ?
Ce rêve chimérique qu’il porte en lui et qu’il a affiché peut-il l’abandonner ?
Car c’est bien de cela qu’il s’agit. Pour changer il lui faudrait se libérer du fardeau administratif de l’UE qu’il a contribué à construire, renoncer à la dictature morale et juridique des Cours de Justice européennes qu’il utilise habilement pour effacer ceux qui s’opposent à une Europe fédérale comme la Hongrie et la Pologne.
Bref il lui faudrait devenir un autre.
Changer en profondeur, devenir autre, ne peut se faire que sous des événements exceptionnels. Un échec, à condition qu’il soit reconnu comme tel, ou des pressions extérieures qui font perdre tout ce qui constituait les fondements de la personnalité.
Pour le moment ses échecs intérieurs ne l’ont pas assez déstabilisé pour l’avoir vraiment affecté intérieurement.
Un moment nous l’avons vu flotter, c’était face aux Gilets jaunes. Et puis il a eu l’intelligence de s’adapter en neutralisant l’adversité par une offre de paroles, comme le Grand débat ou la conférence citoyenne, qui ne l’engageait en rien dans ses profondeurs.
Il s’est contenté de renoncer provisoirement à ses objectifs. Un forme d’intelligence adaptative, mais limitée dans son action.
La pression extérieure est venue sous forme « douce » de la distance prise par l’Allemagne à son égard. La ministre allemande de la défense au nom impossible, AKK, l’a moqué, sans qu’il réagisse, et le fameux emprunt qui devait fédérer l’UE n’est pas encore sur les rails.
Et ses actions de politique extérieure avec les USA, la Russie, l’Iran et récemment avec la Turquie ont toutes échoué.
Mais là aussi il n’y a d’échecs que reconnus, et il ne les a pas reconnus.
L’arrivée du Covid-19 est le seul vrai élément extérieur déstabilisant, et il ne porte pas sur la sécurité.
Il a réagi de façon erratique, manquant de détermination et de volonté, suivant des recommandations aléatoires d’experts, sans être capable de trancher le noeud gordien du problème. En l’occurrence il n’a été ni Jupiter, ni Alexandre.
Au vu de ce récent passé, on peut dire qu’il ne rattrapera pas son retard, qu’il ne changera pas.
Quelques lois en plus ou en moins, qui ne seront pas appliquées, ne modifieront pas la lente dérive d’insécurité qui nous entraîne vers des affrontements plus violents.
L’individu Macron, brillant dans l’analyse et l’expression de concepts abstraits, est perdu face au concret de la réalité. Cela se voit dans le moindre de ses récents discours où il lui faut une demi-heure pour donner des directives énonçables en cinq minutes.
Zemmour avec beaucoup d’humour dit que Macron découvre son Chemin de Damas, face à une réalité qu’il n’imaginait pas.
Oui mais voilà, Saint Paul a été capable de se convertir, et en cela il fut saint.
Macron est incapable de se convertir au sécuritaire et au national. Il ne sera jamais un saint, même pas républicain.
A-t-il enfin saisi l’enseignement d’un réel qui pourtant n’économisait pas ses leçons, ou accomplit-il une embardée, presque une volte-face, pour continuer à priver la droite classique de ses ultimes munitions ?
En résumé, a-t-il enfin compris la situation après s’être comporté depuis 2017 de façon complètement déconnectée de la réalité ou bien s’est-il encore réfugié dans la posture et le discours théâtral ?
@ genau | 21 novembre 2020 à 19:57
« D’autant que c’est un défaut partagé par toutes les civilisations, au niveau d’un hameau comme d’un Empire.
Les capitalistes sont complices de la haute administration appelée souvent klepténarchie, le bateau France coule, vendons des brassières de sauvetage. »
Puisque vous parlez de hameau… Forcément 🙂
Monsieur le maire du village est venu nous voir pour savoir si nous pouvions héberger un pauvre gars de 26 ans avec son chien gros comme un veau, étant à la rue depuis une dizaine d’années et ayant atterri au village.
Je lui ai dit que l’héberger allait être difficile, mais que j’étais prêt à l’aider dans sa démarche.
Puis discussion se faisant autour d’un café, nous avons abordé le problème des migrants qui commençait à être récurrent même au pied des Pyrénées.
Je savais que dans les hameaux une poignée de bourgeois gauchistes au sein d’une association s’en occupaient.
Mais où je suis tombé sur les fesses, c’est quand j’ai appris de sa bouche qu’il en existait une deuxième dont il faisait partie.
Donc d’un côté, pour faire court, une assoc d’extrême gauche s’occupant des illégaux sans papiers et de l’autre celle dont monsieur le maire fait partie, catholique œcuméniste s’occupant de ceux ayant obtenu leur statut de réfugié. Notre élu étant par ailleurs conseiller régional LR.
Le mariage de la carpe et du lapin ayant comme seul point commun d’avoir des revenus confortables avec de belles demeures.
Et de demander au peuple de faire preuve d’humanité en partageant ce qui lui appartient.
Pour ce qui est de la délation, la valeur n’attend pas le nombre des années, mon adorable petite-fille Justine, 6 ans, est dénoncée par ses camarades lorsqu’elle met son masque sous le nez et se fait réprimander par la maîtresse.
Genau, ce peuple est mort. Debout les morts !
Récemment j’ai brûlé un stop sous le regard des gendarmes, ils m’arrêtent, me disent bonjour et me demandent si je connais la raison de cet arrêt ; le reste se déroule avec une belle civilité: 90 euros et 4 points.
Puis, pour un défaut de masque au début du confinement dans une rue déserte, les policiers m’arrêtent, pendant que je leurs dis bonjour messieurs, ils me pourrissent verbalement, mon Dieu qu’ai-je fait, etc. Une femme les rejoint et sans que j’ai le temps de la saluer elle se joint à ses collègues pour me pourrir. Pendant ce temps je pensais à nos anciens, confrontés à la milice en 42, alors que j’étais calme, respectueux et digne. Bien entendu aucun ne portait son numéro d’identification.
Bref, pour être respecté il faut aussi être respectable.
Macron court après les événements mais il n’est pas le seul. Poutine vient-il de se rendre compte qu’il s’était trompé de cheval en soutenant, dans un premier temps, l’Azerbaïdjan ? Il semble qu’il y ait aussi, dans ces régions, de sombres histoires de pétrole.
En attendant, Erdogan poursuit sa route et l’islamisme se propage un peu partout sur la planète. Les dirigeants français, européens, russes, sont toujours en retard de plusieurs trains.
Ils jouent double jeu et à des politiques du « en même temps » qui finissent par les perdre.
Plusieurs ayant opiné sur les forces de l’ordre, je la ramène.
N’ayant jamais fait grève, n’ayant jamais participé à une manifestation, n’ayant jamais lancé une pierre à un policier, n’en ayant insulté aucun, ayant désapprouvé les Gilets jaunes du premier jour au dernier, je n’ai strictement rien à reprocher aux forces de l’ordre françaises.
Dans le débat en cours sur le floutage, j’ai cru comprendre que de mauvais citoyens photographient des policiers, les mettent sur les réseaux sociaux, les traquent jusqu’à leur domicile. C’est fâcheux. Tout ce qui sera fait pour protéger les fonctionnaires de police et leur permettre d’assurer l’ordre dans les rues me semble bon.
Quant aux « libertés fondamentales » pour raison de floutage, je n’ai pas d’inquiétude dans un pays comme le mien. Nous ne sommes ni en Corée du Nord, ni en Chine, ni en Russie, que je sache.
J’ai quand même un petit regret. Une des raisons pour lesquelles je désapprouvais les Gilets jaunes était qu’ils entravaient ce qui me semble être LA liberté fondamentale : celle d’aller et de venir. Et les gouverneurs de ronds-points me sortaient par les yeux. Or, la liberté d’aller et de venir me semble assez mise mal dans l’Absurdistan macronisto-véranesque (autorisations de sortir de chez soi, motif précis, durée, longueur de la promenade…). Et je plains les fonctionnaires de police qu’on les prie parfois de verbaliser des promeneurs, au lieu d’arrêter les malfrats ou les voyous.
Si une bombe atomique soviétique tombait sur Aurillac, notre hôte nous offrirait un billet sur Macron et ses propositions pour sortir du confinement.
@ Tomas | 22 novembre 2020 à 08:37
« Puisque vous parlez de complot pour le dénoncer en me citant en exemple (à l’appui de quoi, j’aimerais bien savoir), j’attends toujours votre réponse sur les « forces occultes » manipulant les Gilets jaunes. Je suis très curieux de les connaître. »
Dans ma dernière réponse je vous ai cité Gaspard Glanz, celui qui a embauché la gamine de 18 ans pour faire des photos dans les manifs. Je pourrais ajouter Taha Bouhafs dont le compte a été bloqué par Twitter, mais surtout je fais référence aux black blocs, mouvement anarchiste international dont les éléments proviennent aussi bien d’Allemagne, de Grande-Bretagne, d’Italie que d’ailleurs. Que puis-je dire de plus si ce n’est que ces individus sont ouvertement soutenus par LFI pour qui toute agitation est bonne à prendre pour conquérir le pouvoir.
@ Tomas | 22 novembre 2020 à 08:37
Vous êtes beaucoup plus accessible ainsi.
D’aucun diront « chassez le naturel… » mais vous avez tout intérêt à gagner à l’apaisement, la forme utilisée détruisant parfois le fond qui peut avoir des éléments de lucidité faisant sens.
Pour Mitterrand, votre résistance n’a hélas pas suffi, mais voyez ce bon côté qui ne vous éloigne pas tant que cela de Mary Preud’homme.
Avec un effort de part et d’autre, ça va bien aller, mais c’est à vous de commencer, et nous serons ravis que vous chassiez votre image parfois « ordurière » à l’image de Mélenchon qui lui ne pourra plus revenir en arrière.
« Pour la proposition de loi sur la sécurité globale, alors que son article 24 interdisait toute diffusion d’image permettant d’identifier un fonctionnaire des forces de l’ordre quand elle est dévoilée « dans le but de porter atteinte à son intégrité physique ou psychique », il a fallu que la discussion dévie et qu’on passe de la nécessaire protection de la police à celle des journalistes. »
Mais le problème de ces gens qui filment tout et n’importe quoi, lors des manifestations mais aussi dans la vie de tous les jours, ne se limite pas aux policiers et aux journalistes (les vrais comme les autoproclamés). Il concerne aussi n’importe quel honnête citoyen qui se balade tranquillement dans la rue, seul ou accompagné, et qui peut voir sa photo sur Facebook ou Twitter avec un commentaire peu amène. Cela concerne certes principalement les personnes publiques, mais pas seulement.
Le droit de filmer ne doit pas se substituer au droit de ne pas être filmé.
Moi, le premier qui me filme dans la rue, je lui fais avaler sa GoPro avec sa housse !
Article 24… Rien de nouveau sous le soleil… En Mai 68, le gouvernement a coupé les radiotéléphones des voitures des reporters d’Europe 1, surnommée « Radio-barricades » dans les ministères. Prétexte : la police et les secours avaient besoin des fréquences HF qu’ils utilisaient. Motif : ces nouveaux moyens de communication permettaient des interventions en direct sur l’antenne, ce qui offrait aux émeutiers la possibilité d’anticiper les mouvements des forces de l’ordre.
Inutile de dire que cette décision avait provoqué un tollé chez les journalistes et à la direction de la station, qui a soutenu ses reporters… « à condition qu’ils travaillent selon les règles habituelles d’honnêteté », précisait l’un d’eux, Gilles Schneider, dans un entretien-souvenir publié par Libération en mai 98.
Cette même condition est au cœur de la polémique d’aujourd’hui, alimentée aussi par les progrès techniques qui repoussent les radiotéléphones dans les ténèbres de l’ère préhistorique. Le smartphone le moins sophistiqué offre la diffusion vidéo en direct… L’époque n’est plus loin où, comme pour les balles de tennis, la vitesse à laquelle une grenade lacrymogène atteint les manifestants s’affichera sur l’écran…
La police est donc sous surveillance. Ou, plus exactement, chaque policier dans le moindre de ses faits et gestes. Et ce en temps réel et par n’importe quel quidam, qui reçoit l’image sans rien connaître ni du contexte, ni de l’auteur de ce « reportage ».
Ce dernier détail n’en est pas un. À la différence de Mai 68, où les événements étaient couverts par les seuls journalistes professionnels, que la police voyait d’un mauvais œil, les manifestions plus ou moins chaudes d’aujourd’hui attirent des individus qui se comportent de manière hybride : leur smartphone leur sert de statut de journaliste, mais ils enquêtent à charge contre la police, ce qui fait d’eux des militants anti-flics… qui ne se gênent pas, dans leurs commentaires, pour qualifier d’agression le moindre coup de matraque contre un casseur.
Je ne vois pas pourquoi l’Etat, qui se doit de protéger ses flics, lesquels exécutent ses ordres avec souvent beaucoup d’abnégation, ne prendrait pas des mesures pour faire cesser ces activités néfastes à son action, dont l’objectif, n’en déplaise à Mélenchon et à ses acolytes, n’est autre que la protection des biens et des personnes… À condition toutefois qu’il punisse avec sévérité ceux d’entre eux qui, volontairement, commettent des violences dépassant celles, légitimes, qu’impose le respect des ordres reçus.
Dans l’état actuel d’insécurité, liée tant au terrorisme islamiste qu’à la haine circulant sur les réseaux sociaux, la première de ces protections est naturellement de faire en sorte que chaque membre des forces de l’ordre ne devienne pas une cible. Le double meurtre de Magnanville ne doit pas se reproduire. Or, ces pseudo-reportages permettent leur identification et leur diffusion en direct rend vaine toute tentative ultérieure d’un retour à l’anonymat.
Les journalistes professionnels crient à la restriction de la liberté de presse ? Est-ce bien sûr ? Je n’en dirais pas de même lorsque les autorités se permettent des gardes à vue, des perquisitions dans les rédactions ou des tentatives de contournement de la protection des sources. Ils sont, cette fois, des victimes collatérales… et il est indispensable que des moyens soient prévus pour qu’ils puissent exercer pleinement leur métier lorsqu’ils couvrent une manifestation.
Pas question qu’ils sollicitent une accréditation ! Il suffirait probablement qu’ils soient clairement identifiés par un brassard ou un gilet, comme ils le sont sur une scène de guerre. Auquel cas la moindre menace d’un membre des forces de l’ordre à leur encontre entraînerait une sanction disciplinaire exemplaire.
Quant à la liberté d’expression des manifestants, qu’ils scandent des slogans ou, pour les anti-flics, via leurs vidéos, elle doit, elle aussi, être totale… sous réserve que soit respectée la condition mise à cette liberté par l’article XI de la Déclaration des Droits de l’homme : « …sauf à répondre de l’abus de cette liberté dans les cas déterminés par la loi. »
Or la loi interdit la diffusion d’images d’une personne sans son consentement, mais surtout protège la vie privée… En montrant son visage, permettre l’identification d’un policier, qui, de ce fait, risque l’opprobre de son entourage, voire bien pire, parce qu’il a obéi aux ordres dans le cadre de son métier, relève du non-respect de ces deux dispositions.
Une solution existe : le floutage. Les techniques actuelles permettent qu’il soit très rapidement réalisé. Mais il faut convenir qu’elles ne sont pas à la portée de toutes les bourses et que, pour l’instant, les smartphones ne disposent pas de cet outil. L’argument, néanmoins, ne me paraît pas suffisant pour justifier les pratiques actuelles. Pour montrer les « violences policières », est-il franchement indispensable de recourir au direct ? Bref, il y a bien volonté de nuire.
Afin d’apaiser les choses avec les journalistes professionnels, peut-être pourrait-on passer par l’expérience ? Voter la loi, la mettre en application, observer ses effets et prévoir une clause de revoyure… A bref délai, avant l’élection présidentielle de 2022, afin que, si ce scrutin conduisait à confier le pays à un gouvernement autoritaire – et non « illégitime » puisqu’il aura été élu -, il ne se trouve pas en situation de pouvoir utiliser la loi sur la « sécurité globale » comme un moyen de coercition.
Encore que si, d’ici là, elle était supprimée ou amendée, il n’aurait aucune peine à la faire rétablir par sa majorité… Même à la lui faire durcir. Mieux vaut donc prévoir ce cas de figure et faire en sorte de ne pas laisser totalement le champ libre à un tel pouvoir. Ne pas lui permettre de mettre en avant le non-respect de deux dispositions légales et de tenter ainsi de justifier une agression, elle réelle, contre la liberté de presse. Quitte à faire volontairement l’amalgame entre journalistes professionnels et militants anti-flics déguisés en journalistes.
« Emmanuel Macron rattrape-t-il son retard ? » (PB)
Un retard ne se rattrape jamais, Le lièvre et la tortue, le calendrier des travaux mal engagé, vous courrez toujours après et vous vous casserez la figure au bout du compte.
La tortue Macron bénéficie d’une chance incroyable, les lièvres sont du niveau de Pépère, ou de Larcher, bouffis et une IMC de nantis que le cholestérol guette au coin de la rue… Alors penser au pays est bien loin pour ces obèses de fonction.
« Il faut avoir faim pour être champion du monde », c’est de « Sugar » Ray Leonard je pense me souvenir, imaginez Pépère sur son scoot ou Gégé Larcher courir derrière lui.
Nous sommes gérés par des clans de gazelles… Pas celle sur le maillot des Sud-Af’… C’est cela… Des danseuses qui au moindre bruit s’évaporent dans la nature.
@ Achille 22 novembre 2020 à 07:08
Nous sommes donc à peu près d’accord… Quelques points nous séparent néanmoins.
Il n’y a aucune différence à faire entre journalistes professionnels salariés et journalistes professionnels indépendants (free-lance). Dans mon commentaire, je les nomme : journalistes (sans guillemets). Les uns et les autres travaillent en respectant la loi, en particulier celle de 1881, et dans le cadre d’un code de déontologie – code plutôt que « règlement ».
En revanche, j’établis une forte distinction avec les « journalistes » (entre guillemets) qui se présentent comme tels et sont en fait des militants. Ceux-là se fichent éperdument du code de déontologie et frisent souvent la correctionnelle en ce qui concerne le respect de la loi. Le problème est que le grand public, bien souvent, ne fait pas cette distinction essentielle. D’où le mépris que subissent, indûment pour la plupart, les journalistes professionnels.
Porter préjudice à quelqu’un n’est pas nécessairement punissable. Exemple : Cahuzac. Lui estimera qu’un journaliste lui porte préjudice si on accole à son nom le mot « voyou », alors qu’il ne s’agit que de l’expression d’une vérité vérifiée, mais, de ce fait, il ne pourra pas le faire condamner. Tout autre est, pour l’instant, le cas de Sarkozy. « Voyou », cette fois, relève de la diffamation.
« Un journaliste n’est pas tenu à être objectif, mais il se doit d’être honnête. »
Mille fois d’accord avec vous. Le mot « objectivité » me hérisse le poil.
Quant aux « charognards », inutile de nier leur existence au sein des journalistes professionnels. Ces jours-ci, quelques-uns sévissaient du côté de la cour d’assises de Vesoul… Encore une fois, le problème est que le grand public juge l’ensemble de la profession sur leur comportement… Faute de sens critique, faute d’éducation aux médias… Nous voici revenus aux insuffisances du Mammouth…
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@ Achille 21 novembre 2020 à 21:08
Ne jouez pas les benêts ! Vous savez très bien que le cynisme fait partie de la panoplie de l’homme politique. Comment expliquez-vous que, lors de certaines manifestations de Gilets jaunes, plus ou moins infiltrées par des casseurs, les policiers n’aient pas reçu l’ordre d’intervenir quand, sous leurs yeux et devant les caméras, des vitrines volaient en éclats, des vols se succédaient ? Comment expliquez-vous que, le samedi suivant, matraques et grenades lacrymogènes étaient utilisées à grande cadence, au risque de radicaliser les manifestants et de les inciter à commettre de nouvelles exactions ? L’humeur de Castaner, dites-vous ? Oui, peut-être, mais, dans les deux cas, la situation créée par l’attitude des forces de l’ordre, commandées par l’échelon politique, conduisait à ce que l’opinion publique considère les Gilets jaunes comme de dangereux voyous. Ne s’agissait-il pas de les discréditer ? La tentative a finalement fait long feu parce que l’éborgnage de quelques-uns, qui, naturellement, n’avait pas été prévu, encore moins programmé, a provoqué une sympathie envers eux qui est venue la bousculer.
Ceci dit, je n’ai pas changé d’opinion sur les Gilets jaunes : une jacquerie qui aurait dû être maîtrisée dès le premier samedi.
@ Achille | 22 novembre 2020 à 13:09
« Moi, le premier qui me filme dans la rue, je lui fais avaler sa GoPro avec sa housse ! »
Du calme Achille, vous allez peut-être regarder France-Ecosse, sans arbitre vous finiriez encore avec une pénalité.
Contentez-vous d’un raffût ou d’un simple cadrage-débord pour sortir du champ d’une grande partie de ces cinglés de réseaux sociaux.
J’espère que vous avez l’écharpe tricolore, quand vous sortez, elle pourra aussi servir de cache devant l’objectif.
Allez les petits !
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@ Achille
LFI, force occulte ?! Quant aux Black blocs, vous avez raison, ce doit être Soros qui est derrière, je ne m’explique pas leur puissance autrement.
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@ stephane
J’aimerais bien savoir où et quand j’ai été ordurier. Tout ce que je dis sur la police est étayé par des faits et des arguments, auxquels les béni-oui-oui de ce corps d’élite n’ont absolument rien à objecter, sinon qu’ils sont d’honnêtes citoyens ou que les policiers sont les sauveurs de la Nation par leur courage. Ou d’agiter l’épouvantail islamogauchiste, tels leurs prédécesseurs des années 30 qui fustigeaient le « judéobolchevisme »
Comme l’opinion, l’affirmation a toujours tort.
Nous nous posons la question de savoir si E. Macron va rattraper son retard ? Mais là n’est plus la question. Nous sommes dans la mouise jusqu’au cou.
Je défends rarement ce Président, qui oublie sans cesse une majorité de Français pour favoriser les minorités vocifératrices, mais je ne supporte pas qu’on le salisse ainsi :
La ministre des « Droits de l’Homme » du Pakistan (ça existe au Pakistan, ce machin), Shireen Mazari, déclarait aujourd’hui : « Macron fait aux musulmans ce que les nazis infligeaient aux Juifs ». Ceci est une insulte et nous ne pouvons pas la tolérer. Alors que Macron passe son temps à cajoler l’électorat musulman, comme le fait Hollande ou le fameux Cambadélis.
C’est simple, nos personnages politiques de gauche ou de macronie parlent sans arrêt de leurs compatriotes musulmans à croire qu’en France, il n’y a plus qu’eux qui existent.
@ Serge HIREL
« Le mot « objectivité » me hérisse le poil. »
Quant à moi, il me lustre le poil.
@ Giuseppe | 22 novembre 2020 à 15:24
« J’espère que vous avez l’écharpe tricolore, quand vous sortez, elle pourra aussi servir de cache devant l’objectif. »
En fait maintenant avec le masque obligatoire, il n’y a plus de problème. À quelque chose malheur est bon comme dit le proverbe…
@ Patrice Charoulet | 22 novembre 2020 à 10:51
Attendez encore un peu ! Vous verrez seulement ce que c’est d’avoir des choses qui sortent des yeux. Quand on vous aura bien inoculé, contre votre avis…
@ Serge HIREL | 22 novembre 2020 à 15:17
« Ceci dit, je n’ai pas changé d’opinion sur les Gilets jaunes : une jacquerie qui aurait dû être maîtrisée dès le premier samedi. »
Bien d’accord.
@ Claude Luçon 21 novembre 2020 à 21:20
« Il est temps de revoir les statuts de cette corporation pour en limiter les excès et abus ! »
Une autre solution est possible : que la France adopte la même Constitution que la Corée du Nord. Pas celle de Russie où l’on constate un peu de laisser-aller qui ressemble à des bribes de liberté. Dans le beau pays de Kim Jong-un, les journalistes ne bénéficient pas de cette horrible protection de leurs sources… tout simplement parce qu’ils n’ont pas de sources, hormis le comité central du parti unique. Et ils ont les mêmes droits que tous les autres citoyens… d’être arrêtés parce qu’ils déplaisent à l’épouse du commissaire politique de leur immeuble.
Reprenez-vous ! La protection des sources des journalistes n’est pas un privilège qui leur est accordé pour leur plaire. Le véritable bénéficiaire est le grand public qui est ainsi informé de faits que les informateurs des journalistes ne leur indiqueraient pas s’ils pouvaient être identifiés et inquiétés par ceux qui ont intérêt à ce qu’ils restent confidentiels. Maintenant si vous voulez vous contenter des communiqués officiels, libre à vous…
Dans un autre commentaire, je regrettai la confusion qui règne dans l’opinion publique à propos du terme « journaliste ». Vous êtes un exemple parfait. Vous mélangez allégrement le journaliste professionnel qui rend compte d’une manifestation en observant les obligations de la déontologie professionnelle et le militant déguisé en journaliste venu là pour délivrer une information exclusivement favorable à son opinion, à savoir, très souvent ces temps-ci : les flics sont violents, commettent des bavures…
Quant au risque d’exposer les policiers à la vindicte d’individus dangereux – pas seulement les terroristes – en diffusant des images de leurs visages, les journalistes professionnels ne le prennent pas. En avez-vous vus à la TV ? Ils sont floutés, y compris lorsque la scène filmée laisse peu de doute sur un possible dérapage des forces de l’ordre. Tout simplement pour respecter la présomption d’innocence.
Pour alimenter leurs sites et les réseaux sociaux, les militants déguisés en journalistes, quand ils sont anti-flics, ne prennent pas de tels gants. Bien au contraire. C’est à cela que le fameux article 24 tente de s’opposer. Mais il est vrai que sa rédaction est floue quant aux conditions à réunir pour que le délit soit constitué et, de ce fait, peut inquiéter aussi les journalistes professionnels. Il convient qu’elles soient clarifiées, mais sans remette en cause l’interdiction de diffuser en direct – et en différé – des visages non floutés de policiers en intervention.
@ F68.10 22 novembre 2020 à 16 :54
Je vais essayer Pantène… mais je ne crois pas aux miracles…
@ Achille
C’est malgré tout en filmant des violences sur des manifestants qu’on a découvert la présence très curieuse d’Alexandre Benalla en train de taper sur les manifestants.
@ Achille | 22 novembre 2020 à 17:44
Bon, l’essentiel est acquis, alors dans votre cas vous avez le choix du roi, de la bonneterie Chanteclair:
https://i.goopics.net/xoX4p.png
Ou bien celui du supporter:
https://i.goopics.net/YWwDZ.png
Je ne sais pas si votre raffut sera plus efficace pour repousser, mais le masque remplace avantageusement l’écharpe.
Petite digression de fin de match… sans refaire celui-ci.
@ Claude Luçon (@ Serge HIREL)
« Pour leur propre glorification, nos journalistes oublient qu’ils vivent dans une société où tous les citoyens sont supposés être égaux et que pour garantir cette égalité, de vivre en paix, ils nous faut des policiers pour protéger l’individu que les journalistes agressent photographiquement… »
Dans un pays civilisé, n’importe qui devrait pouvoir photographier un policier en exercice et faire valoir cette preuve de n’importe quelle manière. Justice ou réseaux sociaux. Au plus peut-on concéder le devoir de flouter le visage du policier et de pénaliser l’évocation de son nom ; et si une polémique s’engage où ledit policier conteste la véracité des faits, alors légitimer la levée de ce devoir et de cette pénalisation si l’honnêteté de la personne publiant la photographie floutée est mise en cause. Et si l’honnêteté de la personne a été mise en cause à tort, réclamer des poursuites contre ceux qui, par leur comportement, ont induit la nécessité d’une telle levée du floutage. Des poursuites rapides. Pas des procédures de 10 ans.
Je n’ai pas envie de voire Benalla courir comme si de rien n’était. Et si la police déc*nne, il convient de pouvoir le dire. Si la police, par contre, est contrainte par la nécessité, les maladresses sont acceptables, et il convient alors de défendre le droit à la maladresse.
Mais il serait surtout temps que les gens reconnaissent que la police a un rôle important à jouer pour permettre aux gens de ne pas raser les murs quand ils n’emm*rdent personne. À l’heure actuelle, on peut douter que les emm*rdeurs rasent les murs, et que le péquin moyen se sente rassuré quand il voit des pandores. Deux objectifs qui ne devraient pas être axiomatiquement considérés inconciliables. Et c’est bien pour cela qu’il serait bien 1. qu’on donne plus de latitude d’action à la police et 2. qu’on autorise aussi à les filmer.
Marre des chochottes. Faut-il vraiment que j’obtienne les images de ce qui se passe en France par les réseaux d’information indiens ??
—
Et puis j’avoue avoir un petit faible pour Judge Dredd. La loi? C’est moi! Et l’ordre? Je sais pas!
@ Michelle D-LEROY | 22 novembre 2020 à 20:08
« C’est malgré tout en filmant des violences sur des manifestants qu’on a découvert la présence très curieuse d’Alexandre Benalla en train de taper sur les manifestants. »
Correction : sur un agitateur étudiant grec qui s’était déjà fait gauler en Allemagne dans une manifestation.
On se demande bien ce qu’il faisait dans un défilé du 1er mai en France.
S’il s’est pris quelques baffes, il ne les a pas volées.
@ Giuseppe | 22 novembre 2020 à 20:19
J’ai trouvé celui-là qui n’est pas mal :
spécial Rugby
@ Achille
« Correction : sur un agitateur étudiant grec qui s’était déjà fait gauler en Allemagne dans une manifestation.
On se demande bien ce qu’il faisait dans un défilé du 1er mai en France. S’il s’est pris quelques baffes, il ne les a pas volées. »
C’est tout à fait le droit d’un quelconque agitateur étudiant grec de manifester, de se faire gauler et de se faire taper. Ce n’était simplement pas le droit de Benalla que de faire cela.
Je précise donc ainsi que je cautionne la violence consensuelle – certaines personnes affirment que le foot féminin, c’est pas du foot, mais la boxe féminine à mains nues, c’est quand même quelque chose ! – mais Benalla n’avait pas l’autorisation de participer à cette petite sauterie au nom des Français. Faute de goût.
Guillaume Chiche : quelle rigolade ! Revisionnons avec quelle autorité il est régulièrement intervenu en « grand maître de la cérémonie » tout au long des débats sur l’article 1 de la future loi de bioéthique. Encore un bel opportuniste !
@ F68.10 | 22 novembre 2020 à 21:43
« C’est tout à fait le droit d’un quelconque agitateur étudiant grec de manifester, de se faire gauler et de se faire taper. Ce n’était simplement pas le droit de Benalla que de faire cela. »
L’intérêt que vous portez à ce malheureux agitateur grec qui s’est pris quelques baffes vous honore. Ceci étant, l’affaire Benalla nous en avons pris plein la tête pendant plus d’un an. Alors on ne va pas remettre le couvert.
@ Achille
« L’intérêt que vous portez à ce malheureux agitateur grec qui s’est pris quelques baffes vous honore. Ceci étant, l’affaire Benalla nous en avons pris plein la tête pendant plus d’un an. Alors on ne va pas remettre le couvert. »
J’apprécie effectivement de voir des gens qui sont prêts à se faire taper pour leurs idées. Cela étant, le fait que la loi que Macron promeut couvre le cas Benalla implique que ce soit un exemple à prendre en compte dans l’évaluation de cette loi.
Mais, OK. Laissons tomber Benalla. Parlons de Makao.
« En effet, Makao semble vouloir rester prudent, lui qui a été au centre d’une controverse en juin 2018. Alors qu’Emmanuel Macron avait pour ambition de nouveau l’embaucher pour sa sécurité, l’ancien collègue d’Alexandre Benalla s’est trouvé « au mauvais endroit, au mauvais moment », comme il le décrit dans une interview accordée à Society. Il est en effet vu sur Snapchat, dans l’appartement de Jawad Bendaoud, le logeur des terroristes du 13 Novembre. » — Gala.
Je trouve que c’est assez injuste pour Makao. Je ne sais pas pourquoi, mais je n’ai aucun doute que ce n’est pas un sbire de Daech. De la même manière que je suis à peu près convaincu (moins…) que Jawad, qui n’est pourtant pas un moine cartusien, n’est pas non plus un sbire de Daech.
@ Achille
Mais si on va remettre le couvert. Cette loi est inique, et c’est tout à fait le droit d’un étudiant grec d’aller manifester contre la loi Travail. Ce gouvernement essaye de museler la presse pour pouvoir réprimer en toute tranquillité ceux qui les gênent, on ne va pas le laisser faire sans rien dire.
Il y a encore six mois je haussais les épaules quand on me disait que Macron était, derrière son sourire avenant, un danger pour la démocratie. Maintenant je prends au sérieux ces avertissements, et il ne risque pas d’avoir mon bulletin de vote au second tour face à Marine Le Pen, au moins avec elle on est sûr que le peuple se réveillera vite car on la voit mal enduire la matraque de vaseline, et on pourra enfin clore le chapitre de la Ve République ultraprésidentielle qui a largement fait son temps.
Finalement ce n’est pas la minorité de fascistes indécrottables le pire danger pour la démocratie, mais les catholiques zombis, pseudo-de gauche, satisfaits, de votre style, ceux qui ont engendré le monstre Manuel Valls et applaudissent aux coups de menton martiaux de son épigone de droite Darmanin.
@ Tomas
« Cette loi est inique… »
Bof.
« …et c’est tout à fait le droit d’un étudiant grec d’aller manifester contre la loi Travail. »
Voui. Et au gouvernement de pratiquer la chasse à l’homme. Blague à part: Un RIC serait bienvenu. Pour pouvoir poser la question: « Voulez-vous diviser par deux la taille du code du travail ? En apéritif ? »
« Ce gouvernement essaye de museler la presse… »
Pas exactement, non.
« …pour pouvoir réprimer en toute tranquillité ceux qui les gênent… »
Ça, oui.
« …on ne va pas le laisser faire sans rien dire. »
Dans le climat actuel ? Vous êtes sérieux ? Si oui, bonne chance. Vous avez deux choix: 1. Passer par la voie démocratique du débat de société, où vous recevrez des propos pour vos propos. 2. Passer par la rue, où vous recevrez des coups pour vos coups. Je conseille le RIC, entre nous.
« Il y a encore six mois je haussais les épaules quand on me disait que Macron était, derrière son sourire avenant, un danger pour la démocratie. »
Malheureusement, comparativement à LR, le RN ou LFI, je persiste à penser qu’il est bien un défenseur de la démocratie. Et qu’il y a des remises en ordre à effectuer un peu de force. J’ai beaucoup apprécié le saccage de Marc Guillaume. Macron est trop autoritaire à mon goût, mais moins pire que les dangers publics à sa droite et à sa gauche.
« Maintenant je prends au sérieux ces avertissements, et il ne risque pas d’avoir mon bulletin de vote au second tour face à Marine Le Pen… »
Oh ? Intéressant.
« …au moins avec elle on est sûr que le peuple se réveillera vite car on la voit mal enduire la matraque de vaseline, et on pourra enfin clore le chapitre de la Ve République ultraprésidentielle qui a largement fait son temps. »
Si vous voulez clore la Ve, le plus simple passe par deux choses: 1. RIC 2. Réforme brutale de l’administration et de son droit. Le reste est de l’enfumage.
Même un parlementarisme à la sauce de la IVe serait un recul sans un mécanisme comme le RIC: le suffrage universel pour la présidentielle permettait un rappel au populo des partis, que la IVe ne possédait pas. Vous (la gauche de la gauche, avec un grand coup de pinceau, veuillez m’excuser…) aviez le choix de ne pas peindre Chouard comme un antisémite quand il poussait son projet. Vous avez déglingué Chouard, et la VIe de Mélenchon sera soumise aux écueils que Chouard souhaitait éviter, aussi anar fût-il. Vous êtiez prévenus, et vous n’avez pas écouté. Résultat: la VIe mélenchonienne n’aura pas mon soutien. Et en aucun cas celui du peuple de droite à partir du centre de LREM.
« Finalement ce n’est pas la minorité de fascistes indécrottables le pire danger pour la démocratie, mais les catholiques zombis, pseudo-de gauche, satisfaits, de votre style, ceux qui ont engendré le monstre Manuel Valls et applaudissent aux coups de menton martiaux de son épigone de droite Darmanin. »
Valls et Darmanin ne sont pas les pires. Il y a plus dangereux à leur droite. Et vous devriez le savoir, sauf si vous avalisez une stratégie du pire. Macron se durcit, j’en conviens. Et c’est heureux. Il ne se droitise pas pour autant, ce qui est un concept différent. Pour desserrer le string de Macron, il va falloir que sa gauche entonne des discours plus réalistes: 1. rompre avec un dogmatisme pseudo-anti-raciste anti-blasphème qui mène dans le mur 2. accepter que l’ordre soit nécessaire, quitte à revendiquer un contrôle accru par les maires de la police, sinon sa régionalisation dans le cadre d’une décentralisation 3. arrêter de nous gonfler avec ses lubbies d’économie administrée ou anticapitaliste à deux balles qui n’ont aucune chance d’être ni réalistes ni applicables compte tenu des très justes contraintes que les ultra-libéraux d’élite dans les sphères non-élues du pouvoir et de la finance imposeront: le serrage de testicules dans un gant de velours, toujours à la limite de la douleur, mais ferme dans son application.
@ Robert Marchenoir | 22 novembre 2020 à 00:24
« …Absurdité supplémentaire : la loi porte uniquement sur les policiers « en intervention ». On sait bien que les racailles de banlieue organisent la chasse aux flics, et que ces derniers sont contraints de protéger leur anonymat autant que faire se peut pour assurer leur sécurité…(..) Comme d’habitude, en France, on veut faire plaisir à tout le monde, on monte une usine à gaz supplémentaire, on finit par mécontenter tout le monde, et au final le but souhaité n’est même pas atteint. »
Dans vos propos et ceux qui les précèdent, vous démontez amplement l’aspect démagogique, électoraliste et de peu d’effet pratique de cet article de loi. Il est alors surprenant que nombre de personnalités politiques ou médiatiques hurlent au scandale alors que celui-ci n’est au final que de l’esbroufe législative !
Etrange au sein desdites personnalités citées ci-dessus, rares ont été celles à s’appesantir sur le décès de Daniel Cordier et de son parcours. Bien sûr la mort de l’avant-dernier Compagnon de la Libération, c’est bien moins vendeur qu’une polémique sur un article de loi qui tombera vite dans les oubliettes médiatiques…
@ Tomas | 22 novembre 2020 à 23:58
« Maintenant je prends au sérieux ces avertissements, et il ne risque pas d’avoir mon bulletin de vote au second tour face à Marine Le Pen, au moins avec elle on est sûr que le peuple se réveillera vite car on la voit mal enduire la matraque de vaseline, et on pourra enfin clore le chapitre de la Ve République ultraprésidentielle qui a largement fait son temps. »
Et voilà encore un petit gars de l’extrême gauche qui vire sa cuti et va rejoindre les rangs du RN.
Pauvre Mélenchon qui justifie sa candidature par les 150 000 parrainages obtenus dans des conditions assez obscures (mais on ne demandera pas de recomptage), il va finir par se retrouver à poil.
En somme pour sa VIe République, qu’il réclame à cor et à cri, il va devoir négocier avec MLP. On imagine déjà ce que ça va donner !
Sans compter qu’Arnaud Montebourg, lui aussi, veut SA VIe République à la sauce « made in France ».
Je crois que comme c’est parti, la Ve République a encore de longs jours devant elle. 😊
@ F68.10 | 22 novembre 2020 à 20:34
« Et puis j’avoue avoir un petit faible pour Judge Dredd. La loi? C’est moi! Et l’ordre? Je sais pas! »
Vous n’avez pas vu que les rôles sont inversés aujourd’hui ?
Qui sont les Judges Dredd ?
Ben nos racailles dealers maghrébins musulmans islamistes intouchables des teucies zones tous risques et périls.
La loi ? c’est la leur ! L’ordre ? c’est eux qui le font régner à coups de kalachs, de couteaux, de machettes avec le consentement du gouvernement padamalgamiste padevaguiste, de la justice gauchiste, de l’inertie policière figée de trouille, des élus, ministres, préfets collabos électoralistes et d’une bonne partie de la population soumise de gauche consentante à son intronisation utérine et à son massacre.
Ci pa mouâ m’ssiou l’doudge Driiid ! ci loui ! ah oui ? oui oui ! ci comme il a di loui !
@ F68.10 22 novembre 2020 à 20:34
Je ne suis pas loin de partager votre point de vue, à un détail près. Le texte de la proposition de loi n’en est pas non plus très éloigné. L’article 24 prévoit, « sans préjudice du droit d’informer », de pénaliser d’un an de prison et 45 000 euros d’amende la diffusion de « l’image du visage ou tout autre élément d’identification » d’un policier ou d’un gendarme en intervention lorsque celle-ci a pour but de porter« atteinte à son intégrité physique ou psychique ». Pas plus.
Nulle part, il n’est dit que photographier un policier en action est interdit, pas plus que diffuser cette image, à condition que le visage soit flouté. Opération qui, pour l’instant, empêche la diffusion en direct.
Le problème vient de la rédaction du motif de l’obligation de ce floutage. Si une procédure était engagée contre l’auteur d’une vidéo ou d’une photo non floutée, il pourrait être très difficile pour la justice d’établir la preuve qu’il a voulu nuire au policier ainsi identifiable.
Mon point de désaccord porte sur la levée du devoir de floutage d’un document incriminant un policier si celui-ci conteste sa faute. Pour ma part, je pense que cette décision relève de la justice. C’est à elle, non à l’opinion publique, de trancher la polémique. Les magistrats et eux seuls doivent donc avoir à disposition le document non flouté et il n’est envisageable qu’il le soit pour le grand public, si cela semble nécessaire, qu’après le rejet de la procédure engagée par le policier. Dans ce cas, je suis d’accord avec vous pour que celui-ci, outre la condamnation que sa bavure doit entraîner, en récolte une seconde pour procédure abusive.
En fait, la vraie question est ailleurs. Les journalistes professionnels ne sont que très rarement impliqués dans la diffusion d’images de policiers non floutées. Elles sont pour la plupart postées sur des sites dédiés aux anti-flics, sur certains réseaux sociaux, et réalisées par des militants qui, pour opérer, se prétendent journalistes.
Toute la difficulté des autorités réside dans le fait qu’elles doivent parvenir à faire cesser ce danger potentiel que représente pour les membres des forces de l’ordre leur identification, mais aussi respecter la liberté de la presse, donc le travail des journalistes professionnels, tout en n’interdisant pas les prises de vue, qui peuvent permettre de débusquer autant d’autres Benalla que des policiers illégalement violents.
La voie est étroite, un militant en train de diffuser en direct ses images sur « anti-flics.com » ressemblant à s’y méprendre à un journaliste envoyant les siennes à sa rédaction…
« La police c’est un refuge pour les alcooliques qu’on a pas voulu à la SNCF et aux PTT »
(Coluche)
@ Achille
« Et voilà encore un petit gars de l’extrême gauche qui vire sa cuti et va rejoindre les rangs du RN. »
Et voilà encore le béni-oui-oui de la macronie qui essaye de faire de l’esprit à la française car réfléchir c’est trop compliqué pour lui, et qui parle sans savoir. Je n’ai jamais voté Mélenchon de ma vie, je n’ai pas l’intention de le faire car il a une tête d’apprenti dictateur, et n’ai aucune intention de voter pour un parti fasciste. Mais il faut bien sanctionner le coup de barre à droite de Macron, il faudra qu’il aille chercher les électeurs ailleurs qu’à gauche, où vous n’êtes plus depuis longtemps.
@ Serge HIREL
Le critère d’intention de porter atteinte à l’intégrité physique ou psychique est trop vague et subjectif, surtout quand les thématiques politiques sont impliquées. Il ne devrait pas faire partie d’une telle loi. Je vous suis sur ce point: c’est une fallacieuse garantie juridique, dans un sens comme dans l’autre. Je pense par contre que la levée du floutage devrait bien avoir lieu sur le critère de l’opinion publique, et non de la justice, pour couper court à toute interprétation complotiste. La pénalisation des gens incriminant à tort un journaliste contraint de lever le masque relevant quant à elle de la justice. Je pense que votre fétichisme de légitimité unique de la justice vous joue des tours, et c’est un point récurrent sur lequel nous nous sommes achoppés de par le passé dans les commentaires de ce blog.
Par ailleurs, je récuse cette distinction entre vrai et faux journaliste, selon qu’ils aient une carte de presse ou qu’ils travaillent sans carte de presse. La légitimité ne dérive pas d’un statut légal, mais des réputations qu’on fait et qu’on défait au gré des compromissions avec une déontologie qui devrait être appliquée dans une attitude de sadique intransigeance, qu’on ait une carte de presse ou pas. Et je n’ai cure des « dangers » que les forces de l’ordre ressentent: ce sont les forces de l’ordre qui sont censées être un danger. Pas l’inverse.
————————————————————–
@ sylvain
Vous persistez à être toujours victime de votre manque de nuance unilatéral. Je m’en tape qu’ils soient dealers, maghrébins ou musulmans. Je compte par contre brutaliser les racailles et les islamistes.
S’ils font régner leur ordre à coups de kalachs, de couteaux et de machettes, il convient de leur montrer de manière claire et nette que ce n’est rien face aux FAMAS, les gaz irritants, les drones et l’infiltration. S’ils prétendent connaître ce qu’est la violence, rappelons-leur qu’il n’est pas de violence plus implacable que de parier sa vie sur un échiquier à 64 cases. Jouons donc. Поиграем.
Quant à la population dite de gauche, rappelons qu’il n’y a rien de gauchiste à avaliser que le lumpenprolétariat sombre toujours davantage dans la misère et l’insécurité. S’ils réclament un contrôle accru de l’activité de la police au motif de violences policières, il importe de traiter cet argument, de traiter les cas légitimes de violence policières, de ridiculiser les cas illégitimes, et de déléguer la supervision de la police à l’échelon simultanément le plus local et le moins complaisant, dans un sens comme dans l’autre. Et de ne pas tolérer les discours qui cautionnent l’idée de retrancher à l’autorité étatique le droit d’orienter nos vies – c’est à dire le droit de NOUS permettre d’orienter NOS vies – par la force si nécessaire, par la caution de la contractualisation de préférence.
Tant qu’une personne en France, de quelque couleur, sexe ou opinion que ce soit pourra se faire emm*rder dans les rues d’une quelconque zone, il importera de cogner jusqu’à bien faire comprendre que tout le monde a le droit de circuler n’importe où. Et s’il faut appliquer du testing pour objectiver les comportements les plus séparatistes de ce type et savoir où cogner, eh bien, il n’y a pas à avoir de fausses pudeurs dites républicaines.
Le soufflet est inacceptable. Un vulgaire sous-fifre de la Commission européenne – pas même un commissaire – s’est permis aujourd’hui de rappeler la France à l’ordre avant le vote en première lecture de la proposition de loi sur la sécurité globale. Dans son collimateur, naturellement l’article 24.
« La Commission s’abstient de commenter des projets de loi », a-t-il d’abord dit. Bel exemple de double langage, puisque, dans la foulée, il a ajouté : « Il va sans dire qu’en période de crise, il est plus important que jamais que les journalistes puissent faire leur travail librement et en toute sécurité. »
Puis il s’est fait précis et menaçant : « Nous suivons la situation de près (…) La Commission se réserve le droit d’examiner la législation finale afin de vérifier sa conformité avec le droit de l’UE ».
Nous risquons le bonnet d’âne. Comme la Pologne. Comme la Hongrie… Et le sous-fifre a encore précisé, sur le ton du maître d’école qui s’apprête à faire copier 100 fois la phrase au mauvais élève : « Lors de l’élaboration de leur législation en matière de sécurité, les Etats membres doivent respecter le principe de proportionnalité et trouver le juste équilibre entre la garantie de la sécurité publique et la protection des droits et des libertés des citoyens, y compris la liberté d’expression, la liberté des médias, la liberté d’association, le droit au respect de la vie privée et l’accès à l’information. »
En clair : notre Parlement, composé d’élus du peuple français, est surveillé par la Commission de Bruxelles, composée de membres désignés par les chefs d’Etats selon leur bon vouloir, le Parlement européen ayant tout juste le droit de retoquer une personnalité pressentie, non sur ses projets, mais pour suspicion de « casseroles »…
L’Elysée a réagi… par un silence fracassant… Et les oppositions, pour l’heure, semblent être aux abonnés absents… Le petit sous-fifre ne sait-il pas que notre loi de 1881 sur la liberté de la presse est un pilier de notre nation ? À moins que, pour lui, le mot « nation » n’évoque rien… Voilà de quoi déclencher le Frexit !
@ Serge HIREL
« Voilà de quoi déclencher le Frexit ! »
Au contraire. Voilà de quoi monter le conflit au niveau européen. Réjouissant !
@ Tomas | 23 novembre 2020 à 19:27
« Mais il faut bien sanctionner le coup de barre à droite de Macron, il faudra qu’il aille chercher les électeurs ailleurs qu’à gauche, où vous n’êtes plus depuis longtemps. »
Il est clair que la gauche actuelle n’est pas ma gauche. La mienne était celle de Rocard, puis ensuite celle de Valls. Une gauche réaliste, progressiste, qui n’a rien à voir avec la gauche neuneu qui utilise encore des slogans du début du siècle dernier, oubliant qu’entre-temps le monde a changé.
Pour vouloir la VIe République, on se demande bien à quelle gauche vous appartenez. Il est vrai que depuis qu’elle est devenue « plurielle » on a bien du mal à s’y retrouver
Si ce n’est pas LFI, c’est peut-être EELV, parti complètement à côté de la plaque. Les maires écolos de Bordeaux, Lyon, Grenoble sont là pour nous le démontrer tous les jours.
À moins que vous ne soyez un crypto-marxiste complètement ringard du PCF.
Ou encore un sympathisant des « frondeurs » qui ont torpillé le PS. Parti pour qui j’ai toujours voté en faisant preuve, il est vrai, de beaucoup d’indulgence vu le côté angélique de certains de ses adhérents, notamment Jospin et Aubry.
Dernière hypothèse vous êtes à gauche sans trop savoir pourquoi. Un peu comme un monsieur Jourdain qui faisait de la prose sans le savoir.
Avec vous tout est possible ! 🙂
Dans le JT de TF1, que j’écoute assez distraitement le soir en faisant autre chose, il y a un petit moment curieux : le présentateur donne la parole à une jeune dame très souriante aux yeux bleus, prénommée Garance. Elle répond aux questions du présentateur, dans le contexte Covid, sur « nos droits ». A-t-on le droit de…? Parfois c’est oui, parfois c’est non. On est prié de croire ce souriant oracle.
Je préférerais, de beaucoup, savoir que mes droits sont tous indiqués dans le Code pénal et le Code civil.
@ Patrice Charoulet
« Je préférerais, de beaucoup, savoir que mes droits sont tous indiqués dans le Code pénal et le Code civil. »
La loi donne à peu près tous les pouvoirs aux médecins en ce qui concerne la santé. L’article 16-3 du code civil, par exemple, stipule: « Il ne peut être porté atteinte à l’intégrité du corps humain qu’en cas de nécessité médicale pour la personne ou à titre exceptionnel dans l’intérêt thérapeutique d’autrui. »
Donc, voilà, vous avez bien votre réponse: la médecine est un contexte dans lequel le code civil, entre autres, dispose que les droits de l’homme sont suspendus. Et c’est en fait valable pour à peu près tous les droits de l’homme. Qu’il s’agisse de la liberté de circulation quand on vous empêche de quitter (ou de fuir) un hôpital, de la liberté d’expression, où la situation en médecine n’est de facto guère meilleure que celle des prisonniers, ou même de la liberté de conscience en psychiatrie.
Tout cela est bel et bien dans les codes que vous mentionnez. Et aussi dans d’autres textes.
C’est justement parce que la médecine est une exception structurelle aux droits de l’homme qu’il convient de ne pas s’asseoir sur les droits de l’homme. C’est une des leçons majeures du nazisme.
Souriantes, ces infirmières, n’est-ce pas ?
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@ Tomas
« Je n’ai jamais voté Mélenchon de ma vie, je n’ai pas l’intention de le faire car il a une tête d’apprenti dictateur, et n’ai aucune intention de voter pour un parti fasciste. »
J’ai effectivement remarqué que vous aviez exprimé cela dans le passé. Mais il ne me semble pas inconcevable que vous soyez sur le fond à peu près aussi à gauche que Mélenchon, et ce couplé à un rejet de son autoritarisme. Votre attachement à vos principes vous honore, dans l’ensemble. C’est juste dommage que vous ne sembliez pas capable d’accepter qu’ils ne sont malheureusement pas absolus et que les circonstances peuvent justifier des compromis.
C’est d’ailleurs bien pour cela que j’ai une position extrêmement raide sur le blasphème, position qui pour moi, prime sans conteste sur les droits des minorités. Et qui fait que je ne tolère plus la complaisance de la gauche à l’égard du terme d’islamophobie. Surtout quand on prend connaissance des jeux géopolitiques autour de ce terme.
@ F68.10 | 22 novembre 2020 à 20:34
L’affaire Benalla n’était qu’un fait divers qui ne méritait pas la publicité qui lui a été faite.
Mais nos journalistes n’avaient rien d’autre à se mettre sous la dent et, surtout, il fallait à tout prix attaquer Macron, d’une façon ou d’une autre, pour la simple raison qu’il montrait une certaine condescendance à leur égard.
D’ailleurs pouvez-vous vraiment dire quel crime a commis Benalla ?
On peut au moins le féliciter d’avoir accompli son devoir de citoyen faisant une double « arrestation citoyenne » ce qui lui était permis, doublement, outre être un citoyen il portait un brassard que la police lui avait donné lors des faits.
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@ Serge HIREL | 22 novembre 2020 à 19:51
Merci pour la leçon, on apprend à tout âge.
Toutefois je me dois de compléter mon texte précédent par ce qui suit, que j’avais omis sciemment. :
Par le passé les médias survivaient, comme toute entreprise, par le talent de son personnel. Un journaliste se devait de rapporter un fait parfaitement analysé et confirmé pour attirer les lecteurs et assurer les revenus de son media. Plus les subventions de l’Etat bien sûr.
Aujourd’hui les médias tirent une bonne partie de leur revenus des publicités qu’il vendent sur la télévision.
Le prix de ces publicités est fonction du nombre de téléspectateurs, soigneusement comptés numériquement, qui zappent sur un canal ou l’autre.
Les journalistes sont descendus d’un cran !
Ils sont maintenant et d’abord un outil de vente d’automobiles, d’assurances, de dentifrices, de repas « comme le pékin l’aime », de lieux de vacances…
Ils n’informent plus seulement, ils fournissent d’abord les moyens de vente à des publicitaires.
Ce qui change énormément leur motivation.
Je sais aussi dans mon ignorance distinguer un journaliste d’un commentateur, d’un reporter, d’un grand reporter (pourquoi grand ? il y a des moyens et des petits ?), d’un commentateur, d’un philosophe… mais classe tout ce monde dans une et même corporation, celle des médias, et c’était de corporation dont je parlais. Je parlais aussi des réseaux sociaux Facebook et autres Twitter à la disposition d’anonymes qui n’hésitent pas à mettre en danger la vie des familles de nos policiers et pas que, comme la décapitation de Samuel Paty le prouve.
Bien sûr que les journalistes ont le droit de photographier !
Nous avons tous le droit de photographier, pas qu’eux !
C’est de l’utilisation des photographies avec les moyens de diffusion d’aujourd’hui dont il s’agit.
J’appartiens comme beaucoup d’autres aux pékins qui coupent la France en deux : les Bavards et les Bosseurs.
Ces termes sont issus de l’IESF et de ses 1 200 000 membres.
Il est inutile je présume de vous souligner qui sont les Bavards !
@ Claude Luçon
« Mais nos journalistes n’avaient rien d’autre à se mettre sous la dent et, surtout, il fallait à tout prix attaquer Macron, d’une façon ou d’une autre, pour la simple raison qu’il montrait une certaine condescendance à leur égard. »
Le déni est un phénomène assez fascinant.
RAS LE BOL !
Place de la Ripoublique, Montbéliard-la-honte hier soir, et dans toutes les villes de France sous le joug des islamogauchistes haineux fachos racistes anti-blancs anti-France, c’est le même refrain.
Ras le bol de tous ces migrants parasites profiteurs acquissociauïstes prétextes alibis pour les gauchistes.
Ras le bol des agitateurs semeurs de m*rde écolos-LFI islamogauchistes.
Ras le bol des merdias de gauche délateurs collabos qui soutiennent les fauteurs de troubles, narguent défient provoquent et harcèlent la police.
Ras le bol de ce Gouvernement qui se met à genoux dès que la crapulerie de gauche proteste : Darmanin ce matin s’excuse d’avoir évacué trop méchamment ces pauvres migrants chouchous des journaloputes et des élus racailles : Coquerel avec un rouleau de PQ bleu blanc rouge en bandoulière démago et tous ces malfrats humanistes arrivistes opportunistes faux derches…
Ras le bol de voir les policiers sans cesse humiliés, lâchés par leur hiérarchie et syndicats.
Ras le bol des juges rouges hors la loi complices des racailles.
Ras le bol de voir les citoyens silencieux calmes civiques payer pour tous ces malfrats impunis.
RAS LE BOL !
@ F68.10 | 24 novembre 2020 à 02:17
« Le déni est un phénomène assez fascinant. »
Mini bémol mais de taille, pour un islamogauchiste, le déni est très FASCISANT surtout, mais il est vrai que toute cette gaugochonnerie est fascinante d’horreur, j’en conviens.
@ Claude Luçon 24 nov 01:48
Vous écrivez vraiment n’importe quoi monsieur. Contrairement à vos allégations fantaisistes, la police nationale (tous corps et grades confondus) a toujours dénoncé avec une belle unanimité (David Le Bars porte-parle du SCPN en tête) le comportement on ne peut plus scandaleux et choquant de ce Benalla, soutenu il est vrai par le pouvoir, au point que ce guignol se permettait de commander les plus hauts fonctionnaires de la police, arguant de sa connivence avec Macron. Il est vrai qu’avec le grade bidon de colonel (et pourquoi pas général !), cet individu se croyait tout permis…
C’est d’ailleurs l’intervention de plusieurs responsables de la PN qui mit un terme à la honteuse mascarade de cette racaille !
Pour rappel :
« En voyant la vidéo mettant en scène Alexandre Benalla en train de jouer les gros bras lors d’une opération de maintien de l’ordre le 1er Mai à Paris, les responsables policiers et porte-parole syndicaux sont sous le choc. «Nous sommes ici face à un comportement de petite frappe de cité qui tranche avec l’attitude professionnelle des CRS engagés ce 1er Mai et avec lesquels il ne faut surtout faire aucun amalgame, s’insurge Patrice Ribeiro, patron du syndicat Synergie-officiers. S’il arrive que des “observateurs” soient acceptés sur un dispositif, il est impensable qu’ils fassent usage d’une fausse qualité de policiers en portant des brassards et qu’ils se livrent à des violences selon une logique de videurs de boîte de nuit…» »
@ Mary Preud’homme | 24 novembre 2020 à 12:31
À part les accusations de la presse, politiciens et autres bavards, donnez-moi la liste des sanctions que lui ont infligées les magistrats de nos tribunaux ?
Gendarme pour gendarme, j’ai été officier de marine ce qui depuis la formation de la Royale par Richelieu (évêque de Luçon) faisait d’un officier de marine aussi un officier de police du même grade, ce qui m’a valu, accompagné d’un premier maître et quelques marins, des patrouilles musclées dans les rues de Toulon au grand soulagement des policiers toulonnais !
@ F68.10 23 novembre 2020 à 19:36
Je m’attendais à votre réaction… Fétichiste, moi ?! Vous en êtes un autre, avec votre obsession du recours aux associations et à l’opinion publique pour rendre la justice… Mais deux fétichistes, s’ils ne s’entendent pas, peuvent s’écouter et nous retrouverons bien une occasion de reprendre notre débat.
Sur la distinction entre vrai et faux journaliste – journaliste et « journaliste » -, je vous accorde que certains détenteurs de la carte de presse, qui en fait des journalistes au sens du droit, ne méritent pas cette appellation, si on la prend dans son sens populaire. Mais le fait est que la plupart des « journalistes » ne respectent en rien les règles du métier de journaliste et ne sont que des militants de la cause qui est la leur qui se déguisent en journalistes pour, vis-à-vis des autorités et du grand public, bénéficier du statut et de l’aura des professionnels. Ils ont bien sûr le droit d’informer, de communiquer, de militer, mais pas s’usurper un statut. Qu’ils aient le courage de se présenter avec leur vraie casquette ! Leurs propos n’en seraient que plus forts et les journalistes y retrouveraient une crédibilité que cette confusion qu’ils créent a mise mal en point.
Quant aux forces de l’ordre qui seraient un « danger », je ne vous suis pas sur ce terrain. Un danger, oui, pour les malfrats, mais une protection pour les autres. Et leurs membres n’ont pas, comme quiconque, à supporter dans leur vie privée des dangers liés à leurs activités professionnelles.
La police est respectable mais plus respectée !
Heureusement que je ne suis pas flic car j’aurais commis une bavure depuis longtemps !
Comment peuvent-ils se faire insulter, cracher dessus, se faire attaquer, se faire tuer sans aucune réaction ?
Quel être humain tend la joue gauche après s’être fait gifler la droite ?
Le problème n’est pas les forces de l’ordre, mais la population gauchiste ! Et là, il y a du ménage à faire, et ce n’est pas avec des sifflets et des pistolets à eau que ce sera fait, comme le veut Hidalgo avec sa police municipale froufrou plume au c*l, ces agents ne seront que des kamikazes qui se feront descendre en toute impunité sous les applaudissements de la gauchiasserie.
Honte à l’émission « la Belle équipe », où certains ont chargé les policiers, et surtout insisté sur un croche-pied qualifié de violence policière, on croit rêver.
@ Claude Luçon | 24 novembre 2020 à 14:37
Vous êtes assommant avec vos souvenirs, officier dans la Royale par ci, pétrolier par là, baroudeur qui a tout vu tout connu ! Intarissable et saoulant ! Voilà maintenant que vous vous vantez d’être venu au secours de pauvres policiers toulonnais, à moins qu’il s’agisse de gendarmes les malheureux car vous confondez tout ! Sacré Zorro va !
Et si au lieu de noyer le poisson et nous raconter une fois de plus vos prouesses, réelles ou fantasmées, vous commenciez par admettre que concernant l’affaire Benalla, vous vous êtes bel et bien planté. sachant en outre que pour un ex-officier de marine (ou de n’importe quelle arme d’ailleurs) ce n’est pas très loyal de soutenir un mutin et même de le faire passer pour une sorte de héros.
Chacun son métier Monsieur… Et vous n’êtes pas le premier officier de l’armée à être devenu ingénieur, magistrat ou commissaire de police… J’en ai même plusieurs dans ma famille, mais qui n’en font jamais étalage et auxquels il ne viendrait pas l’idée saugrenue de mélanger les genres ou de se poser en grand manitou quel que soit le sujet.
Stop !
Ce soir sur CNews on a eu droit à un immense Zemmour sur le sujet des migrants, un génie de vérité, d’analyses concrètes et très pointues.
Par contre, un piètre et minable Marc Menant qui a encore dénigré la police comme il l’avait fait à 14 h lors du débat de la Belle équipe.
@ Achille
« Une gauche réaliste, progressiste, qui n’a rien à voir avec la gauche neuneu qui utilise encore des slogans du début du siècle dernier, oubliant qu’entre-temps le monde a changé. »
Non. La France a changé, le prolétariat s’est extrait de la misère et a accédé à l’éducation et à un niveau de vie correct. Mais de telles injustices perdurent encore partout dans le monde, grâce en particulier à l’impérialisme des pays capitalistes, pour parler comme les « communistes ringards », comme vous dites de votre air goguenard satisfait, partisan d’une « gauche réaliste » pour se donner bonne conscience.
Enfin, avait changé, devrais-je dire. Raréfaction des ressources aidant et population de la planète croissant, et l’appétit des satisfaits de votre genre et des plus riches restant insatiable, un mouvement de paupérisation des classes moyennes est lancé, particulièrement visible depuis la crise de 2008. L »analyse de la « gauche neu-neu » reste donc valable.
@ Claude Luçon 24 novembre 2020 à 01:48
Vous confirmez mon message précédent : vous êtes un exemple parfait d’une opinion publique qui accable médias et journalistes sans rien connaître de ce secteur, de ses règles, de ses pratiques, de ses difficultés.
« Aujourd’hui les médias tirent une bonne partie de leur revenus des publicités qu’il vendent sur la télévision. »
Faux. La presse écrite ne se finance pas par une taxe sur la publicité télévisée. Et elle n’est pas « subventionnée » par l’Etat. Elle perçoit des « aides » qui lui permettent de maintenir un prix de vente la rendant accessible au plus grand nombre. Il s’agit donc d’« aides au lecteur ».
« Les journalistes (…) sont maintenant et d’abord un outil de vente d’automobiles »
Faux. La ligne éditoriale d’un journal (papier ou TV) est définie par l’équipe rédactionnelle, qui défend avec vigueur ses prérogatives. Je vous accorde toutefois qu’à la télévision, il arrive que l’ordre dans lequel sont diffusées les infos – le « chemin de fer » – tient compte de la nécessité pour la régie publicitaire que le taux d’audience soit maintenu. Par ailleurs, le CSA surveille la publicité clandestine que serait la présence d’un annonceur hors écran publicitaire.
« …nombre de téléspectateurs, soigneusement comptés numériquement… »
Faux. Le taux d’audience est établi à partir d’un panel de 5 000 foyers – 11 400 personnes de 4 ans et plus – représentatif de la population française, au domicile desquels sont installés les audimètres de Médiamétrie, institut de sondage dont le capital est détenu conjointement par les médias, les annonceurs et les agences.
« Je (…) classe tout ce monde dans une et même corporation, celle des médias… »
C’est à peu près aussi pertinent que de mettre dans le même sac tragédiens et clowns… ou ingénieurs chimistes et bricoleurs du dimanche. « Reporter » et « grand reporter » sont des classifications de la grille salariale de la convention collective des journalistes. Les fonctions sont les mêmes, pas les revenus…
« Nous avons tous le droit de photographier »
Faux… en partie. Y compris pour les journalistes, le droit au respect de la vie privée interdit de photographier une personne qui s’y oppose, pas même un bâtiment si son propriétaire ne donne pas son accord. Photographier n’est pas diffuser. C’est d’ailleurs là l’enjeu de l’article 24, qui n’interdit pas de filmer un policier en action, mais s’oppose à la diffusion de la vidéo ou de la photo si le but de celle-ci est malveillant vis-à-vis de lui.
Tour ceci dit, je vous laisse bosser et retourne à mes bavardages…
@ Claude Luçon | 24 novembre 2020 à 01:48
« Par le passé les médias survivaient, comme toute entreprise, par le talent de son personnel […]. Aujourd’hui les médias tirent une bonne partie de leur revenus des publicités qu’il vendent sur la télévision […]. Ils n’informent plus seulement, ils fournissent d’abord les moyens de vente à des publicitaires. »
Votre vision angélique des médias « d’avant » n’a aucun rapport avec la réalité. La publicité a toujours été un élément majeur de l’équilibre financier des quotidiens, sous différentes formes : réclame, « publi-rédactionnels », petites annonces…
Le Monde lui-même, arbitre des élégances journalistiques, a longtemps publié d’épais encarts financés par des pays étrangers, qui n’étaient autres que des tartines de propagande à la gloire de tel ou tel gouvernement (en plus de la publicité pure et simple, évidemment).
Publier un quotidien régional, en France, cela s’est longtemps borné à vendre un épais cahier de petites annonces et de faire-part, enveloppé dans quelques dépêches de l’Agence France-Presse vaguement réécrites, avec de grosses cuillerées de propagande des élus locaux pour faire glisser le tout. Sans oublier les photos de famille des équipes sportives de Neuneu-sous-Glinglin.
Maintenant, les petites annonces, les faire-part et la publicité proprement dite ont disparu, aspirés par Internet, et il reste… quoi ?
Certes, les médias souffrent de la décadence générale en termes d’instruction et de valeurs morales, mais leur dépendance à la publicité ne date pas d’hier. Et ne parlons pas de leur dépendance consentie au parti communiste, quelle que fût leur orientation politique officielle, en raison de l’absence de résistance au chantage des ouvriers imprimeurs de la CGT.
« J’appartiens comme beaucoup d’autres aux pékins qui coupent la France en deux : les Bavards et les Bosseurs. Ces termes sont issus de l’IESF et de ses 1 200 000 membres. »
Dont vous faites partie, bien entendu. En parlant de publicité…
@ sylvainpoliciers
« Quel être humain tend la joue gauche après s’être fait gifler la droite ? »
Ben un policier justement. Quand on a le monopole de la violence légitime et une arme à feu, on ne répond pas aux voyous avec leurs armes.
Ça s’appelle l’Etat de droit, et ça fait toute la différence entre notre pays et l’URSS.
@ Serge HIREL
« Je m’attendais à votre réaction… Fétichiste, moi ?! »
Un petit peu quand même.
« Vous en êtes un autre, avec votre obsession du recours aux associations et à l’opinion publique pour rendre la justice… »
Alors permettez-moi de vous poser une question: croyez-vous que l’arbitrage juridique a sa place dans les conflits commerciaux ? Ou que tout devrait systématiquement se traiter devant la justice ? Pour une raison de pragmatisme, de coût, et d’efficacité, je cautionne l’arbitrage. Simplement parce qu’il vaut mieux traiter toutes les questions de conflit commercial sur des projets au long cours au fil de l’eau, plutôt que de laisser l’incertitude juridique se cumuler en même temps que les intérêts tournent, en attendant des années qu’un « vrai » juge se prononce.
Le juge, c’est en dernier ressort. C’est cela ma position. Et effectivement, cette position peut être étendue à d’autres questions. Telles que la liberté d’expression sur Internet. Je ne vois absolument pas ce qu’il y a de choquant à cela.
Position d’ailleurs tout à fait jupitérienne:
Constat: « S’ajoute à cela un fait nouveau, mais qui est en train de se structurer de manière perverse, que sont les réseaux sociaux et Internet. Et cette création formidable […] est aussi devenue deux choses dangereuses : un instrument de viralisation des émotions […] et un élément de dé-hiérarchisation de toutes les paroles […]. Nous n’avons pas organisé d’ordre public de cet espace. » — Jupiter, 16 novembre 2020.
Remède: « Ensuite sur les grands sujets dits de bien commun […] le multilatéralisme étatique ne suffit plus. Quand on parle de nouvelles technologies, vous avez besoin d’engager des plateformes qui se sont développées hors de toute règles […] malgré les États, en tout cas les États-Unis d’Amérique l’acceptant. […] Et donc il y a eu une espèce d’invention d’un univers commun par des acteurs privés qu’il faut progressivement réguler. […] Mais vous devez coopérer et les engager. […] Quand on parle de climat, de la même manière, on doit engager des ONG, des entreprises, parfois des régions, des villes, des États fédérés. Moi, j’assume ce pragmatisme pour avoir des résultats. » — Jupiter, 16 novembre 2020.
« Mais deux fétichistes, s’ils ne s’entendent pas, peuvent s’écouter et nous retrouverons bien une occasion de reprendre notre débat. »
Avec joie. Vous êtes plutôt chaussures, vous ? Vous avez une waifu ?
« Mais le fait est que la plupart des « journalistes » ne respectent en rien les règles du métier de journaliste et ne sont que des militants de la cause qui est la leur qui se déguisent en journalistes pour, vis-à-vis des autorités et du grand public, bénéficier du statut et de l’aura des professionnels. »
Mouais. C’est un peu plus complexe que cela. Quoi qu’il en soit, ils existent, et il faut les engager. Il est inutile de se contenter d’affirmer que ce sont des faux journalistes. Même problème en médecine à l’heure actuelle: devant la prolifération des charlatans, c’est au péquin moyen de venir défendre la science. L’autorité du mandarin ne suffit plus dans le débat public. C’est bien le constat jupitérien qui est en jeu: la dé-hiérarchisation de toutes les paroles. Ce n’est pas spécifique au journalisme. Et je vous avoue que cela me réjouit de pouvoir taper sur mes têtes de turcs en continu: les médecins. Pour d’autres, leurs têtes de turcs ce sont les vrais journalistes. Ou les faux journalistes. Comme dirait Marchenoir: les règles ont changé. Il n’y a plus de retour en arrière.
« Ils ont bien sûr le droit d’informer, de communiquer, de militer, mais pas s’usurper un statut. »
Je récuse la légitimité de l’existence d’un tel statut.
« Qu’ils aient le courage de se présenter avec leur vraie casquette ! »
C’est à vous d’aller les enfumer dans leurs terriers, de leur rendre la vie invivable jusqu’à ce qu’ils mettent genou à terre. Les règles ont changé. Mais pour cela, il va d’abord falloir faire comprendre à quoi sert un journaliste au Français de base, et aussi lui faire comprendre en quoi c’est grave quand des journalistes racontent n’importe quoi. Il faudrait plus de Name and Shame en France. Beaucoup plus.
« Quant aux forces de l’ordre qui seraient un « danger », je ne vous suis pas sur ce terrain. Un danger, oui, pour les malfrats, mais une protection pour les autres. Et leurs membres n’ont pas, comme quiconque, à supporter dans leur vie privée des dangers liés à leurs activités professionnelles. »
Je crois que vous m’avez lu de travers. Je veux bien protéger la vie privée des policiers. Mais voilà: le monde n’est pas parfait. Personne n’a protégé ma vie privée, par exemple… je ne me sens pas le devoir de le faire pour autrui. Et si cette vie privée est à mettre en balance avec la question de l’information du public, cette dernière prime. Il n’est pas clair que ce point soit bien clair dans l’esprit du gouvernement !
Et puis 1. j’en ai marre qu’on fasse passer les policiers pour des chochottes 2. la question de la vie privée est un point qui est instrumentalisé: ce qui est visé est bien d’assurer de manière beaucoup plus générale une sérénité, sur ce point, au travail de la police. Pas véritablement de protéger la vie privée des policiers…
« Vous êtes assommant avec vos souvenirs, officier dans la Royale par ci, pétrolier par là, baroudeur qui a tout vu tout connu », lance Mary Preud’homme à Claude Luçon.
Eh bien moi, j’aime bien que chacun parle de lui quand il le veut, éventuellement de sa famille aussi tiens, comme comment s’adapter à un bipolaire ?
Forcément, chaque fois que quelqu’un le fait, on peut trouver qu’il se donne le beau rôle ou fantasme, mais ça ne me dérange pas, tant que la personne ne profite pas de la narration de sa vie pour nuire aux autres ; de manière consciente ou inconsciente sans parler de la zone grise qui existe entre les deux. Je ne trancherai pas, mais au fond, peu importe, le tout est de prévenir le malheur.
Dans ce dernier cas, qui ne me semble pas avéré ici, je sors mon armure et je vais au combat.
Et on me dit que j’envie les autres… Faux, j’explique combien certains sont malheureux et combien en suivant les conseils malvenus de certains heureux, ils rajouteraient encore à leur malheur et au malheur général.
Evidemment, quand on parvient à comprendre, enfin comprendre, disons du moins percevoir un peu la différence entre le malheur et le bonheur, on peut se projeter et dire qu’on envierait.
C’est un début d’empathie, on fait ce qu’on peut… Dans un autre style, il y a huer le méchant dans un spectacle.
Le problème : quand on confond l’acteur avec le personnage ou l’auteur avec l’histoire.
Même problème pour le commentateur de blog, qui l’eut cru ? Je veux dire d’une part qu’il paraît que les gens sont en principe réfléchis ici, et qu’on peut s’étonner d’avoir des crises de nerfs avec sa p’tite histoire.
Cela montre la toute-puissance de l’histoire et la toute-impuissance de l’auteur.
Cas général : il y a plein de mythes où le monde a été créé tout à fait involontairement si j’ai la flemme d’y renvoyer, cossard en diable. Cas général : les acteurs sont là pour recevoir les tomates et les auteurs quelque diabolisation que ce soit.
Comme je n’ai peur de rien – en fait de tout, mais quand faut y aller, faut y aller – je vais recommencer mes p’tis contes, le bonheur qui parfois aggrave le malheur, tiens.
Il y a le cas des gens qu’on pousse à fonder une famille alors qu’ils n’ont pas d’argent et guère de perceptives, mais tout est relatif, l’homme trouve une Noire, mais découvre deux problèmes, d’une part, le racisme de son milieu, d’autre part, la possibilité d’avoir à l’assumer matériellement sans parler de sa famille.
Evidemment, l’amour peut… pas tout, mais quelque chose. Sauf qu’il n’y a pas d’amour là-dedans mais la pression d’un milieu et un certain désir de ne pas être seul se heurtant à des obstacles par trop infranchissables. La fin n’est ni heureuse ni malheureuse, enfin, un peu triste, la déception ne fait pas de bien. Mais certains sont trop naïfs, découvrant sur le tard que les autres font dans la double contrainte, et que trouver une Noire du Tiers-Monde en difficulté et épouser une Japonaise intégrée ne sont pas la même chose.
Evidemment, comme tout est dans le non-dit, pour qu’il comprenne plutôt que de sombrer dans une dépression, il faut que quelqu’un prenne sur lui d’expliquer quelque peu la théorie des races sans y croire, les annonces d’Internet où il a trouvé sa dame, l’endogamie sociale et que trop de gens infléchissent les vies des autres comme dans un jeu de rôle dont on tend à diriger le comportement sans vouloir bien sûr souffrir en retour des avanies de sa petite figurine.
Mais si le malheureux, qui n’est pas une petite figurine, vous raconte ses désarrois, comment ne pas expliciter les implicites le faisant tourner en rond comme quelque égaré dans un labyrinthe ?
Surtout ne pas croire qu’on ne serait jamais abusé soi-même, dans des cas certes assez différents, et le dire le plus possible pour ne ni s’élever ni abaisser l’autre. Chacun peut avoir besoin que l’autre vous traduise le monde ou avoir à le faire pour un autre.
Mais que penser de ceux qui illusionnent les autres ?
Même problème pour la création d’entreprise, tout le monde n’en a pas les capacités, et d’autre part, il y a vraiment des emplacements dont il n’est pas besoin d’avoir fait une étude de marché pour voir qu’ils ne conviennent en aucun cas. Quoi, tu as acheté ça ?
Mais si le vin est tiré, on ne peut par contre pas dire à l’autre que c’est plus que compromis, juste suggérer de diminuer fortement ses frais pour que le public finisse par découvrir le lieu. Mais le truc, c’est qu’on croit souvent que les créateurs d’entreprise ont un fort niveau de vie, alors il se peut que la personne ne veuille pas diminuer ses frais.
Dans ce p’tit conte, il y a une erreur personnelle, l’emplacement, erreur provoquée par quelqu’un qui y avait un gros intérêt monétaire, on se joue de quelqu’un non pour jouer mais s’enrichir.
Et une erreur collective : les entrepreneurs ne font pas de sacrifice pour leurs affaires. Si… Mais on ne parvient pas toujours à l’expliquer.
Ce n’est pas étonnant : entre une erreur collective agréable et l’amertume de la réalité présentée par quelque personne assumant le rôle fatigant de porteur de mauvaise nouvelle, qu’est-ce que la nature humaine sera portée à faire choisir au public ?
On pousse les gens à fonder, que ce soit une entreprise ou une famille, sans les avertir du prix, bonjour la double contrainte, par exemple pour notre entrepreneur, consommer, et avoir l’argent donc le temps d’attendre que son affaire finisse par décoller.
On avertit sur Internet du coût et du tracas d’avoir un animal, c’est un peu moins le cas quand on fonde une famille alors que les conséquences seront bien plus graves autrement. On peut faire de l’esprit avec des livres d’un passé où la misère était très grande, pour ridiculiser les conseils de prudence, mais on oublie que l’auteur-providence sauvera ses héros s’il le veut tandis que je ne vois aucune providence pour rédimer les gens de leurs malheurs. Et que ses vies misérables étaient d’un temps où on ne pouvait guère éviter de se reproduire car la pilule n’existait pas. Alors se sentir sauvé par l’auteur dans une fiction, c’est super, qui se priverait de vivre un faux malheur et d’accéder à une fin heureuse ou du moins, parfois, pleine de sens ?
Mais la fiction est un monde à part, et il ne faut pas confondre une oasis de bonheur et de sens et le désert du monde.
Félicitations et soutien de toute l’opinion publique normale civique patriote qui respecte l’autorité et les valeurs de la République, à tous ces policiers qui se battent héroïquement contre tous ces déchets de la société polluée par l’islamogauchisme : PS PCF EELV LFI, associations gauchistes islamistes, droits de l’homme corrompus mafieux et défenseurs des droits des racailles seulement, état de droit des islamogauchistes seulement, juges extrêmes gauchistes complices des délinquants maghrébins islamistes, des casseurs de gauche, des provocateurs à la haine et surtout ces élus députés de la ripoublique hors la loi qui ne respectent plus l’état de droit, la Constitution, un comble et qui incitent les migrants et autres parias de la société à défier la police et créer le désordre, l’anarchie et les actes de violence.
Coquerel le Mélenchon bis, cherche par tous les moyens à instaurer une guerre civile en toute impunité, payé par nos impôts, confortablement installé sur les bancs de l’AN, il appelle à l’émeute, à la haine de la France et à ne plus respecter l’état de droit, le vrai mais instaurer celui de ses amis délinquants anti-France.
Depuis le soir de l’évacuation, le gouvernement, les élus de gauche, les médias tapent sans cesse sur les policiers, même leurs syndicats et leur ministre, tous en collaboration honteuse avec ces malfrats. Un comble, toute honte bue.
Si j’avais des syndicats pareils, ils seraient les premiers à bénéficier de mes bavures !
Quand on appelle barbarie ou sauvagerie un croche-pied, ça montre le niveau de ces crapules gauchistes, en fermant les yeux sur les coups, insultes, provocs et jets de pierres sur les policiers.
Heureusement que Zemmour hier soir a rétabli la vérité sur cet événement crapuleux organisé par la gauche qui ne respecte jamais l’état de droit, s’arroge le droit à la violence légitime ; les policiers les ont bien remis en place avec un bon et salutaire rappel à la loi musclé.
Bravo aux policiers qui sont honteusement trahis et lâchés par leur gouvernement et à Zemmour qui les a bien réconfortés.
Honte nationale à tous ces députés délinquants de gauche complices de cette peste islamogauchiste.
POLICE À PARIS
Quel célibataire français vivant seul, au RSA ou au SMIC, vu le montant des loyers, peut louer un logement à Paris ? Aucun.
Quand on vient d’Afghanistan et qu’on a réussi à venir à Paris, en quel honneur devrait-on avoir droit aux frais de l’Etat à un logement parisien ? En ce cas, on dort donc où l’on peut, dans une tente sommaire par exemple. Des associations françaises, animées des meilleures intentions, organisent une installation groupée de ces tentes sommaires et de leurs occupants dans un lieu parisien. Il est décidé de chasser ces occupants, en recourant aux forces de l’ordre. Tous les Français, sur toutes les télés, ont été gratifiés de scènes filmées (croche-pied, coups de matraque, etc.). Et nous sommes gratifiés, derechef, de la ritournelle « violences policières ». Le préfet de police est une fois encore montré du doigt et serait trop dur. Même le ministre de l’Intérieur lui demande un rapport sur ces faits qualifiés d’inadmissibles !
De qui se moque-t-on ?
Quand des personnes sont priées d’aller ailleurs, et refusent, doit-on leur offrir un bouquet de fleurs, et leur donner des caresses avec le sourire ?
Les associations organisatrices avaient un projet politique et ont mené leur combat en convoquant les cameramen, qui nous ont montré ce qu’ils ont bien voulu nous montrer et zappé ce qu’ils ont bien voulu zapper.
Epilogue : les personnes qui ne dorment plus place de la République vont dormir ailleurs.
@ sylvain | 24 novembre 2020 à 09:56
Sacré sylvain, il est le seul ici à ne pas avoir de prédateurs.
Personne ne le conteste, personne ne lui tombe sur le râble, en l’accusant de fachisme d’esstrème drouâte.
Sylvain c’est « Le cri » du peintre norvégien Edvard Munch.
https://www.google.fr/search?q=le+cri+munch&source=lnms&tbm=isch&sa=X&ved=2ahUKEwjcyo2lz53tAhVIxhoKHY48B_oQ_AUoAXoECA0QAw&biw=1366&bih=626
Curieusement, sylvain bénéficie d’une mansuétude qui en dit long sur nos commentateurs et commentatrices qui n’en pensent pas moins, mais qui affichent une parenté qu’ils n’osent pas avouer.
Hypocrisie toute française…
@ Savonarole | 25 novembre 2020 à 12:32
Au cri s’oppose Le Silence… Connaissez-vous ce tableau de Nikolaï Doubovskoï ?
http://www.willemsart.com.au/nikolai-dubovskoy-silence-falls/
Je dois avoir mauvais esprit mais voici comment je résume l’intervention d’EM hier à la télé :
« Je vous tiens toujours en laisse, mais soyez contents, j’allonge la laisse ».
Sauf que ça lui a pris presqu’une demi-heure.
Ce matin le baromètre IPSOS est toujours à 37 % d’avis favorables.
https://www.ipsos.com/fr-fr/barometre-politique
« Quel être humain tend la joue gauche après s’être fait gifler la droite ? »
Ben un policier justement.
Rédigé par : Tomas | 24 novembre 2020 à 22:19
Cultissime…
De la lecture de l’Evangile considérée comme l’épreuve majeure pour appartenir à la Police nationale.
@ Savonarole | 25 novembre 2020 à 12:32
C’est tout simplement qu’ils en ont marre que je les renvoie dans les cordes et à leurs chères études.
Et aussi qu’il y en a un ici qui vous mène tous en bateau et que moi j’ai démasqué.
N’est pas Elusen Gaspary qui veut.
@ sylvain
« Et aussi qu’il y en a un ici qui vous mène tous en bateau et que moi j’ai démasqué. »
Qui donc ?
L’indécrottable président était attendu mardi soir par 29 millions de Français avides de propos sur Covid.
Nous avons eu droit à un auto-satisfecit discutable : « nous avons sauvé des vies » a dit l’IQNG (l’indigent qui nous gouverne). C’est évident et nos admirables soignants peuvent en témoigner qui ont réanimé des condamnés.
Pour le reste, il ne s’agit que de mesurettes qui desserrent un peu le carcan administratif, mais on reste pantois devant les trente personnes par cathédrale qui seront autorisées à assister à la messe ! Et l’extravagante ‘’attestation de déplacement dérogatoire’’ reste obligatoire jusqu’au 15 décembre. La guignolade continue.
Cela étant, il va falloir compter aussi au passif les désespérés qui se suicident et qui vont se suicider dans les mois qui viennent. Dans le secteur dit « non essentiel » (tourisme, restauration, culture particulièrement), c’est la panique, l’effondrement. Des milliers de commerces vont être sinistrés, des dizaines de milliers de travailleurs vont se retrouver sur la paille. Une vague de pauvreté va s’abattre sur le pays et nul ne peut prévoir jusqu’où les dommages causés vont dégénérer. Pour peu que l’hiver soit vigoureux, nous allons assister à des milliers de drames révoltants.
Un président inapte assisté d’un haut-comité-théodule crevant de peur devant la possibilité de dizaines de milliers de morts dus au virus (dont il n’est pas responsable) a préféré sacrifier une grande partie de l’économie de la France à l’idée de voir des statistiques de décès qui pourraient lui être défavorables dans la perspective des prochaines élections. Il n’a pas compris que les morts, il les aura quand même (et sans doute un peu plus), mais ils lui seront imputables directement puisqu’il a organisé la débâcle d’une guerre annoncée par lui !
Ce gouvernement d’infâmes se distingue particulièrement par une déclaration de l’affligeant Rémi Salomon (AP/HP) qui a osé dire : « coupons la bûche en deux, papy et mamy à la cuisine, et nous autres au salon ! ».
Une telle délicatesse mérite une bonne baffe au confiné Salomon. Malgré mes rhumatismes de 91 ans, je lui botte généreusement ce qui lui sert de cerveau.
Ah, quel plaisir d’être gouvernés par de si brillants imbéciles !
J’attends avec impatience les explications de texte de notre savoureux Premier ministre jeudi. Qu’est-ce qu’on est gâtés !
@ Savonarole | 25 novembre 2020 à 12:32
« Curieusement, sylvain bénéficie d’une mansuétude qui en dit long sur nos commentateurs et commentatrices qui n’en pensent pas moins, mais qui affichent une parenté qu’ils n’osent pas avouer. Hypocrisie toute française… »
L’hypocrisie est de votre côté. Personne ne s’en prend à sylvain*, parce que contrairement à vous, il est franc et sincère, il a des convictions, il les exprime clairement, et en plus, il est drôle.
De plus, ses convictions sont justes, et basées sur des faits réels.
Et enfin, sa principale occupation, sur ce blog, n’est pas, contrairement à vous, de laisser tomber goutte à goutte ses sarcasmes venimeux sur les autres commentateurs, en tentant d’être le plus blessant possible.
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(*) Même ça, c’est faux. Il m’est arrivé de m’en prendre à sylvain, et d’autres commentateurs aussi.
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@ Mary Preud’homme | 24 novembre 2020 à 18:50
« Vous êtes assommant avec vos souvenirs, officier dans la Royale par ci, pétrolier par là, baroudeur qui a tout vu tout connu ! »
Hahaha… vous ne manquez pas de culot. C’est l’hôpital qui se moque de la charité.
Au moins Luçon nous raconte-t-il sa vie avec quelque pertinence, au lieu de se précipiter, comme vous, pour revendiquer une autorité sur n’importe quel sujet, sous le prétexte (invérifiable) que vous en auriez tâté. Tenez, ici encore :
« Vous n’êtes pas le premier officier de l’armée à être devenu ingénieur, magistrat ou commissaire de police… J’en ai même plusieurs dans ma famille, mais qui n’en font jamais étalage et auxquels il ne viendrait pas l’idée saugrenue de mélanger les genres ou de se poser en grand manitou quel que soit le sujet. »
Contrairement à vous, qui le faites à leur place.
Personne n’a le droit de parler de police, sur ce blog, sauf Mary Preud’homme. Parce qu’elle, elle est
commandant en chef de la police de Francegénéral émérite de la gendarmerie fronçésecommissaire de policegardien de la paix stagiairemaman de commissaire de police. Et pourvue de flics dans sa famille.Enfin, d’après ce qu’elle nous dit. Sans la moindre preuve, sans que nous soyons en mesure de vérifier et, franchement, avec un degré de vraisemblance assez faible, lorsqu’on constate son incapacité à apporter des informations inédites et pertinentes, à chaque fois qu’elle fait mine de pontifier sur le sujet.
En dehors de nous dire, bien sûr, que les
FDPFDOgentils policiers et mignons gendarmes sont formidables, merveilleux et en tout temps irréprochables.Et maintenant, j’attends le :
« Vous vous en prenez à ma famille ! Comment osez-vous ! Ignoble personnage ! Je vais appeler mon papa gendarme et il va te casser la figure ! »
Etc., etc.
J’en profite pour relever votre mignonne anecdote, selon laquelle vous auriez giflé votre maîtresse de maternelle, une religieuse, à l’âge de quatre ans.
Souvenir pas du tout assommant, bien sûr, et intimement lié à l’article du jour de Philippe Bilger.
Je ne sais plus quels commentateurs ayant relevé que ça expliquait tout, et que vous n’aviez pas changé, vous vous êtes empressée de leur prodiguer vos invectives habituelles de petit flic méprisant, un rôle que vous tenez à merveille. Comment prouver qu’on a tort à l’instant même où l’on prétend avoir raison.
Quant à moi, je dirai qu’il y a de fortes chances pour que cette anecdote soit inventée, par vous-même ou par vos parents. Je connais peu de petites filles de quatre ans qui giflent leur institutrice, et encore moins avec suffisamment de force pour faire tomber leur cornette, ainsi que vous l’avez prétendu.
Mais surtout, cette anecdote est fortement incriminante, qu’elle soit vraie ou fausse.
Vous vous vantez d’un acte de violence envers un adulte auquel vous deviez obéissance — et simultanément vous nous vantez la loi et l’ordre, tout ce qui porte képi est un héros, etc.
Je note que vous ne nous avez pas dit quelle faute votre institutrice aurait sanctionnée.
En revanche, il va de soi, à vous entendre, que vous étiez parfaitement innocente de ce qui vous était reproché. Vous étiez une blanche colombe à l’époque (bien que, de votre propre aveu, vous n’ayez aucun souvenir de cet épisode) ; vous l’êtes toujours aujourd’hui.
@ Robert Marchenoir | 25 novembre 2020 à 19:32
Ce Marchenoir qui s’obstine à me poursuivre, hélas sans succès, s’il court aussi vite que je l’emm****, il n’est pas prêt de me rattraper !
@ Mary Preud’homme
Vous souhaitez dézinguer un commentateur sur la base de votre humeur, tout en refusant qu’on vous mette le nez dans vos contradictions ?
Cela ne se passe pas comme cela dans le vrai monde vrai des gens vrais. Vous vous exprimez, et vous recevez des propos en retour. C’est comme cela. C’est normal. Cela ne s’appelle pas « vous poursuivre »… Navré.
@ Mary Preud’homme | 25 novembre 2020 à 19:58
Un ami vient de me faire remarquer que ma phrase manquait de clarté.
Explication de texte : je voulais dire que Marchenoir estime que je l’emm**** et non qu’il m’emm**** moi, dès lors qu’il m’est totalement indifférent sur ce coup et me poursuit de plus en plus souvent là où il n’est en rien concerné.
En pure perte donc, si bien qu’au train de mon indifférence, il ne serait pas près de me rattraper.
@ Mary Preud’homme 24 novembre 18 h 50
À propos de Claude Luçon, auquel me lie notre souvenir commun d’oynbo* au Nigeria, vous écrivez « vous n’êtes pas le premier officier de l’armée à être devenu ingénieur ».
Si vous aviez lu avec un peu d’attention les commentaires de Claude Luçon, vous devriez savoir :
– qu’il n’a pas appartenu à l’Armée mais à la Marine nationale
– que ce n’est pas un officier devenu ingénieur mais un ingénieur devenu officier
Mais ce serait sans doute trop vous demander.
*homme blanc en langue yorouba
@ Claggart
Pas la peine de me prendre pour une branque, je sais fort bien que la Marine nationale (alias la Royale si souvent citée par CL) est une des composantes des Forces armées avec l’Armée de terre, l’Armée de l’air et de l’espace, la Gendarmerie nationale et les services de soutien interarmées.
Et si vous aviez bien relu mon post au lieu de sauter comme un cabri pour faire le malin, vous auriez compris le sens de mon raisonnement.
Reposez arme !
Macron : Caméléon.
@ Savonarole | 25 novembre 2020 à 12:32
« Sacré sylvain, il est le seul ici à ne pas avoir de prédateurs. Personne ne le conteste, personne ne lui tombe sur le râble, en l’accusant de fachisme d’esstrème drouâte. »
Franchement Savonarole que voulez-vous qu’on réponde à ce brave sylvain, qui se revendique blanc, hétéro et facho invétéré ?
Il fait penser à ces piliers de bar qui dès qu’ils ont un coup dans le nez se mettent à parler tout seul, voyant des Elusen et des Garry Gaspary partout.
On regarde juste de temps en temps vers lui en veillant à ce qu’il ne tombe pas de son tabouret.
Après ce énième scandale policier, qui risque de faire plus de bruit que les exploits de la BAC d’Argenteuil (https://sport.francetvinfo.fr/football/jai-mal-ma-france-tweete-antoine-griezmann-en-reference-un-producteur-noir-tabasse-par-des?), on se demande quels arguments pourra encore trouver notre hôte, et les habituels thuriféraires de la police, pour défendre celle-ci.
Avec 10 millions de vues et le soutien des deux meilleurs footballeurs français, il va être difficile à Macron et Darmanin d’oublier tout ça…
Une réforme de la police passerait d’abord par la dissolution de ses syndicats…
Youpi ! Les gauchiasses sont en rut ce matin : ça y est, enfin on les tient ! Victoire ! Le montage vidéo sera implacable contre la police, on n’a pas vu le début bien entendu et pourquoi ça a dégénéré mais l’important c’est la dose en faveur du tabassé ; perso je pense toujours à toutes ces vidéos où l’on voit des flics tabassés, roués de coups, caillassés, cramés, qui sont effacées par les merdias gauchistes complices des racailles islamistes, je pense aux flics de Magnanville qui n’ont pas eu cette chance d’avoir une vidéo de leur égorgement et dont les médias ont très pudiquement relaté l’horreur : padamalgame padevagues pastigmatiser.
À noter les interventions des faux-culs footeux pathétiques, cette vidéo orientée à charge va faire le tour du monde, la police ne pourra plus bouger le petit doigt, en repentance elle devra se mettre à genoux devant tous les manifestateurs et tateuses, baisser la tête et se laisser cracher dessus pendant des heures.
Bravo les gauchiasses vous avez touché le gros lot, ça s’arrose !
@ Tomas | 26 novembre 2020 à 23:38
« Avec 10 millions de vues et le soutien des deux meilleurs footballeurs français, il va être difficile à Macron et Darmanin d’oublier tout ça… »
Non mais vous voulez rire ? comme disait Chirac à Arlette Chabot, « vous faites de l’humour ? ».
Griezmann, un des deux meilleurs footballeurs français.
Qu’il s’adapte déjà aux Catalans et paye ses impôts en France.
Je dirais que Griezmann est au football ce que Valls est à la politique.
Mbappé a davantage de quoi l’ouvrir. Déjà il est resté en France, pour le moment, et il sait jouer et parler, mais qu’il n’en fasse pas trop.
Manque plus que Lilian Thuram.
Un commentateur a dit que Maradona avait un cerveau dans son pied gauche. Où est le cerveau de Griezmann ?
Griezmann ne rend pas service à la cause des victimes de violences policières. Qu’il s’entraîne.
@ Tomas | 26 novembre 2020 à 23:38
« Avec 10 millions de vues et le soutien des deux meilleurs footballeurs français, il va être difficile à Macron et Darmanin d’oublier tout ça… »
Il est clair qu’ils n’oublieront pas et même prendront les mesures appropriées afin que de tels faits ne se reproduisent plus. Il va peut-être faire un petit nettoyage dans certains syndicats de police qui sont clairement d’extrême droite. Ceci peut expliquer cela.
Ceci étant il faut noter le rapprochement des « intellectuels » et des joueurs de foot sur ce sujet épineux qu’est la violence policière. Ils ne jouent pourtant pas dans la même catégorie sur le plan cérébral, encore que parfois on peut se poser la question.
@ stephane
« Qu’il s’adapte déjà aux Catalans et paye ses impôts en France. »
Et pourquoi ?? Il fraude ? Oui ? Ou non ?
@ sylvain 7h24
« À noter les interventions des faux-culs footeux pathétiques, cette vidéo orientée à charge va faire le tour du monde, la police ne pourra plus bouger le petit doigt, en repentance elle devra se mettre à genoux devant tous les manif »
Oui c’est la figure obligée des stars du show-biz ou du sport d’aller dans le sens du vent dominant…
Comme vous je m’interroge sur ce tabassage en règle. Une enquête est en cours qui expliquera peut-être les raisons de cette violence. J’ose espérer qu’elle n’était pas gratuite et quand bien même elle s’expliquerait, elle ne se justifie pas.
Le producteur s’est fait tabasser.
Il produisait des chansons de banlieusards.
Que disent ces chansons ?
On n’a ni vu ni entendu Griezmann s’émouvoir quand le délinquant d’habitude Yassine E. a délibérément écrasé le gendarme Mélanie Lemée, par ailleurs sportive de très bon niveau.
Footeux professionnel, c’est un peu comme p*tain, et encore, il y a des p*tains respectables (et respectueuses !).
@ stephane
On s’en moque, de ce que disent ces chansons. Les policiers n’ont pas le droit de rentrer sans raison valable dans un lieu privé. Ils n’ont pas le droit de tabasser une personne sans défense. Ils n’ont pas le droit de traiter un Noir de « sale Nègre ». Leur action, faut-il le rappeler, doit s’inscrire dans le cadre de la loi.
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@ Achille
Ce sont effectivement les syndicats policiers qui contrôlent l’institution, au point d’en être les porte-parole les soirs d’attentat sur BFM, ce qui n’est pas normal. C’est là un des principaux problèmes, car cela fait longtemps qu’ils ont oublié ce que service public veut dire. Face à la violence, au racisme et à la corruption qui sévissent dans la police, une réforme structurelle s’impose. Ce sera long, douloureux, risqué politiquement et cher…
@ Tomas
« On s’en moque, de ce que disent ces chansons. »
Euh… non. Les gens ont le droit de s’exprimer, certes, mais n’oubliez pas que « les poètes sont les législateurs secrets du monde ». — Percy Bysshe Shelley, A Defence of Poetry, 1821.
Mais je crois que ce qui était en jeu, a priori, c’était les masques… Paraît-il. M’aurait-on menti ?
« Les policiers n’ont pas le droit de rentrer sans raison valable dans un lieu privé. Ils n’ont pas le droit de tabasser une personne sans défense. Ils n’ont pas le droit de traiter un Noir de « sale Nègre ». Leur action, faut-il le rappeler, doit s’inscrire dans le cadre de la loi. »
Position parfaitement jupitérienne. Je vous en félicite.
« Ce sont effectivement les syndicats policiers qui contrôlent l’institution… »
S’ils contrôlent une institution, alors il faut leur enlever ce pouvoir. De toute manière, une association qui s’exprime sur la police en ne comptant que des policiers et aucun représentant extérieur, c’est un concept… corporatiste.
« …au point d’en être les porte-parole les soirs d’attentat sur BFM, ce qui n’est pas normal. C’est là un des principaux problèmes, car cela fait longtemps qu’ils ont oublié ce que service public veut dire. »
On s’en moque que ce soit un service public ou un service privé. Ce qui importe c’est qu’ils fassent correctement leur boulot. Dans un sens comme dans l’autre.
« Face à la violence, au racisme et à la corruption qui sévissent dans la police, une réforme structurelle s’impose. Ce sera long, douloureux, risqué politiquement et cher… »
C’est mieux de venir avec des données chiffrées à ce sujet que des anecdotes et du ressenti. Mais je n’ai jamais trouvé les policiers français particulièrement polis ou courtois. Plutôt l’inverse, même.
Cela dit, je ne trouve pas les racailles – les vraies, pas celles qui ont seulement une casquette à l’envers – particulièrement plus polies ou courtoises.
@ Tomas | 27 novembre 2020 à 18:22
Les policiers de tous corps ont une obligation de réserve, on vous l’a déjà expliqué cent fois.
C’est pourquoi vous ne verrez jamais l’un d’entre eux commenter (quel que soit son grade) un sujet d’actualité. Quand bien même ces policiers ou gendarmes auraient suivi une affaire de bout en bout… Auquel cas il revient au procureur d’en faire la synthèse et non au directeur d’enquête.
Quant aux représentants syndicaux, ils témoignent et informent non en qualité de porte-parole de la police nationale, mais en tant que représentants corporatifs des différents corps de ladite police.
@ F68.10
Vous êtes un peu agaçant à vouloir avoir raison sur tout et à contredire même ceux avec qui vous êtes globalement d’accord, mais en vrac:
– oui on s’en moque de ce que disent les chansons de ce producteur. Et je me moque de ce que peut penser Shelley sur le sujet. On ne démonte pas le producteur de studio de Patrick Bruel ou de NTM parce que les chansons ne plaisent pas. J’ignore évidemment comme tout le monde ce qui s’est passé au préalable, si c’est une histoire de masque, c’est lamentable.
– aucunes données chiffrées ne sont disponibles sur les exactions de la police, et pour cause, aucune administration n’en tient, à ma connaissance. Il y avait le blog de Maurice Rajsfus, inactif depuis 2014. Sinon il y a la presse, relisez mes précédents posts, ça ne manque pas de référence, je ne vais pas m’amuser à les ressortir à chaque fois. Dans StreetPress vous trouverez plein d’articles intéressants. Sinon faites « BAC + racket + dealers » sur Google, vous trouverez des choses amusantes ou navrantes, c’est selon.
– il faut dégager les syndicats. Ben donnez-moi la solution, j’attends. C’est dans la police sans doute à peu près aussi facile que dans la SNCF, pour vous donner une idée.
– sur le service public, vous chipotez. L’objet du billet n’est pas de discuter de cette notion éminemment française. Le jour où notre hôte y consacrera un billet, je m’y collerai volontiers. Mais cela veut dire bien faire son travail, en l’occurrence.
– je n’aime pas non plus les délinquants, mais par définition ils ne respectent pas les règles et tout leur est permis. Détentrice du monopole de la violence légitime, la police doit agir dans un cadre légal.
Voilà merci, et au revoir. J’aime bien ce que vous écrivez mais trop d’abondance nuit.
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@ Mary Preud’homme
Sachez que dans toute administration, il y a un porte-parole qui est habilité à communiquer en son nom au public. Bizarrement, les soirs d’attentat, on voit débarquer sur les plateaux tous les syndicalistes, en général pour ne rien dire et pour meubler. Pourquoi ne voit-on jamais le porte-parole du ministère de l’Intérieur ou celui de la préfecture de police ?
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@ Achille
J’ai franchement du mal à croire que Macron et Darmanin prennent d’autres mesures qu’une condamnation rituelle pour éviter des cassages de vitrines de magasins ce week-end. Ni l’un ni l’autre n’ont l’envie, ni les capacités de s’attaquer à une réforme de la police qui serait longue et délicate. Donc comme d’habitude, on va communiquer, martialement s’il le faut (le « ils ont déconné » de Darmanin manque de classe, mais ça ne surprend pas chez cet épigone de Sarkozy), virer quatre ou cinq responsables (et encore), la police calmera ses penchants répressifs quelques semaines et tout repartira comme avant.
La France est vraiment un pays trop autoritaire. Avec un Parlement digne de ce nom, nous aurions peut-être des chances d’échapper à ce travers, mais comme la majorité ignorante voue aux gémonies les IIIe et IVe Républiques « parce que ça changeait de gouvernement tous les 3 mois et que c’était instable » et loue la « stabilité » de la Ve République, aucune chance.
C’est pas comme ça qu’on règlera le « problème des banlieues » et celui qui lui est en partie connexe du terrorisme. Vous verrez, on aura d’autres billets indignés ici sur ces sujets…
@ Tomas
« Vous êtes un peu agaçant à vouloir avoir raison sur tout et à contredire même ceux avec qui vous êtes globalement d’accord… »
J’essaie effectivement de froisser tout le monde de la manière la plus impitoyable. Pour que ceux qui se sentent le plus froissés se demandent un peu pourquoi il est si facile de les froisser. Si je ne vous froisse pas plus, ce n’est pas faute d’essayer ! C’est que je n’y arrive pas ! Cela demande de l’effort: il faut bien observer le sens et la texture du poil pour ne pas caresser dans le mauvais sens… pardon… le bon sens du poil.
Mais puisque vous m’invitez à cesser de m’acharner sur vous, je m’exécute de ce pas.
@ Tomas | 28 novembre 2020 à 00:32
« La France est vraiment un pays trop autoritaire. Avec un Parlement digne de ce nom, nous aurions peut-être des chances d’échapper à ce travers… »
En temps de crise, qu’elle soit sanitaire, économique, sociale ou d’une tout autre nature, il faut un exécutif fort, voire autoritaire car si on commence à demander l’avis de chacun sur les solutions à adopter, aucune résolution n’est prise, la crise continue à se propager.
C’est la raison pour laquelle le gouvernement a mis en place un conseil de défense composé d’experts capables de proposer des solutions. Solutions qui peuvent parfois paraître injustes, même absurdes, mais c’est à la fin des mesures de confinement que l’on pourra juger de la pertinence des décisions qui ont été prises.
Et ne doutons pas alors que rien ne sera épargné au pouvoir en place. D’autant que cela tombera pile poil en pleine campagne électorale présidentielle.
Campagne qui s’annonce explosive.
@ Achille
« En temps de crise, qu’elle soit sanitaire, économique, sociale ou d’une tout autre nature, il faut un exécutif fort, voire autoritaire car si on commence à demander l’avis de chacun sur les solutions à adopter, aucune résolution n’est prise, la crise continue à se propager. »
L’Allemagne voisine prouve que ce n’est pas si nécessaire que vous semblez le penser. Si on faisait davantage appel à la responsabilité des citoyens au lieu de dire « j’ai décidé que », si on n’inventait pas tous les arguments les plus fallacieux tout à tour (« les masques ça sert à rien », « les enfants ne transmettent pas le virus », etc.) au lieu de dire la vérité (« on n’a pas de masques », « les enfants transmettent le virus mais les maintenir confinés chez eux causerait plus de dégâts que de les envoyer à l’école »), ça passerait mieux.
A y être autant revenir à la monarchie, au moins on aura de la continuité dans l’action publique au lieu d’avoir des coups de barre dans le vide à chaque élection.
@ Tomas | 28 novembre 2020 à 11:53
Qu’on arrête de toujours nous dire que l’Allemagne est meilleure que nous. Quand bien même ce serait vrai, il faut tenir compte de certains paramètres qui peuvent expliquer cette situation :
1- Les Allemands sont par nature un peuple discipliné qui respecte strictement les mesures prises par son gouvernement. Les Allemands, même les jeunes, ne vont pas faire des raves parties à 300 personnes dans des appartements de 60 m² comme cela s’est produit à plusieurs reprises en France.
2- Le comptage des morts de la Covid-19 dans les EHPAD n’est manifestement pas pris en compte, contrairement à la France dont les personnes de plus de 80 ans sont nettement majoritaires dans le décompte des décès du coronavirus.
3- La gestion des hôpitaux est très différente de celle des hôpitaux français. Beaucoup sont privés et donc à ce titre ne sont pas sous la dépendance des subventions de l’Etat, ce qui leur permet de disposer des équipements et personnel qualifié à proportion de leurs besoins.
A partir de là il est facile de comprendre que les Allemands sont meilleurs que nous.
@ Achille
Vous êtes caricatural: les « corona-parties » existent tout autant en Allemagne que chez nous, il y en a partout, la France n’est pas une exception en la matière.
Si leur système de santé est meilleur que le nôtre, ce que j’ignore d’ailleurs, ce n’est pas grâce à leurs hôpitaux privés, puisque l’offre privée allemande est équivalente à celle de la France. Comme chez nous, il y a chez eux des hôpitaux publics, des privés à but non lucratif, et des privés. La part du secteur privé en France n’est pas négligeable, puisqu’il assure notamment un quart des accouchements, pour la même proportion de lits d’hôpitaux.
Quant à leur mode de comptage des morts ce n’est pas le sujet. Je préfère avoir une dirigeante en appelant à ma responsabilité plutôt qu’un déclarant d’un ton martial « j’ai décidé ». Traitez les citoyens comme des enfants, et ils réagiront comme eux, en brûlant des voitures et en brisant des vitrines. Il est temps d’en finir avec ce mépris du parlementarisme et cette infantilisation de la politique.