Je pourrais m’attacher à l’étonnant classement des « premières dames » qui place en tête la militante engagée Danielle Mitterrand puis Bernadette Chirac et seulement en cinquième position Brigitte Macron jugée trop « bling-bling ». Pas seulement pour son admiration pour Bernard Montiel qui a laissé Catherine Deneuve stupéfaite !
D’une part cette hiérarchie est susceptible de changer au fil du temps. Les Français ne raffolaient pas de la première il y a des années. D’autre part, dans le couple du président, celui-ci fait trop des siennes pour qu’on puisse aujourd’hui ne pas le considérer comme un sujet prioritaire.
J’avoue modestement ne pas comprendre sa stratégie de communication et ses séquences successives et contradictoires.
D’abord on a eu droit à la philosophie et à la pratique d’une parole rare, infiniment maîtrisée, dispensée avec une noble parcimonie pour conserver au verbe présidentiel sa force et son allure.
Très vite ce processus qui avait pourtant enthousiasmé, tant par sa validité intrinsèque qu’à cause de la restauration de l’autorité présidentielle face aux médias omnipotents et indiscrets, a été abandonné. A tel point que, si on veut bien mettre ensemble les discours officiels (obligatoires), les échanges improvisés, les saillies, les rencontres officieuses avec des journalistes triés sur le volet, les analyses du président dans les livres qui lui sont consacrés, les longueurs passionnantes et explications détaillées du grand débat national, il est clair qu’Emmanuel Macron parle beaucoup plus que Nicolas Sarkozy avant-hier et presque autant que François Hollande hier.
Comme le président Macron est infiniment intelligent et sincère, voire trop vigoureux parfois, en le regrettant puis en l’oubliant à la seconde d’après, et qu’il ne se contente pas de commenter ce qu’il n’a pas pu accomplir, je supporte aisément d’avoir à l’écouter ou à le lire sur un bon rythme.
Ce qui me préoccupe est l’absence de cohérence de son verbe immédiat par rapport à ses objectifs profonds, ce que j’ai nommé le syndrome du président double. Il me perturbe d’autant plus que rien de ce qu’il profère, où que ce soit, n’est indifférent et que la liberté parfois ravageuse de sa spontanéité ne me détourne pas de l’écoute attentive de ses allocutions de chef d’Etat. Ce n’est pas la qualité de ses multiples paroles que je mets en cause mais le fait qu’il se moque comme d’une guigne de leur coordination.
Ainsi, lorsqu’il reçoit à l’Elysée le 31 janvier quelques journalistes (Paris Match, BFM TV, Le Figaro, Le Point) pour leur communiquer son point de vue sur la manière dont les médias ont rendu compte de la mobilisation des Gilets jaunes, aucune de ses considérations ne manquait de pertinence et la bouillie indistincte que certains ont servie sans la moindre hiérarchisation ni l’ombre d’un recul méritait en effet d’être dénoncée (Le Télégramme).
Cependant – et c’est le point capital que je tiens à souligner dans ce billet -, après avoir déclaré « qu’il fera désormais très attention aux petites phrases… qui ont nourri un procès en humiliation, ce qui suppose une conversion personnelle car dans le système où nous vivons cette franchise n’est peut-être plus possible », il retombe dans le même travers immédiatement.
Quand il affirme en effet que « Jojo avec un Gilet jaune a le même statut qu’un ministre ou député », sur le fond il n’a pas tort. Il restaure la dignité du politique et reproche justement à une médiatisation réflexe de n’effectuer aucun tri et par démagogie de mettre sur le même pied technique et politique les GJ et le pouvoir au sens large, le commun des citoyens et les ministres ou députés qui le représentent.
Par sa formulation – notamment « Jojo avec un gilet jaune… » – il a évidemment conscience qu’on va à nouveau lui imputer le mépris dont il serait coutumier. Je crois que ce procès est en grande partie injuste mais il n’empêche que cette nouvelle saillie, aussi lucidement critique qu’elle soit, va rentrer dans cette catégorie des propos « macroniens » trop chargés de négativité et de condescendance. Cela n’a d’ailleurs pas manqué si j’en juge par les Vraies Voix du 1er février (Sud Radio).
Sa « conversion personnelle » prendra du temps et il est le premier à l’admettre.
Mais le plus important n’est pas là : il tient au problème politique que cette présidence double va engendrer. On ne peut pas à la fois mener avec talent et conviction le grand débat national et se laisser aller à cette formule à l’emporte-pièce.
La première démarche n’aurait eu une chance de réussir auprès des Gilets jaunes de bon sens et de bonne foi que si le président était demeuré dans son comportement de compréhension, d’écoute et de respect démocratique. Alors que son second trait fait plaisir au président mais aboutit à l’inverse. Il va détruire l’apaisement qu’il avait pu créer depuis les débuts du grand débat national et avant les annonces fortes qu’il a promises à partir du 15 mars.
Ce président double dont la tactique publique, officielle, vise à la confiance et les propos médiatiquement rapportés au contraire est déprimant pour ceux qui refusent de le répudier en bloc.
Si ce sont des maladresses, elles se répètent et font douter de sa sagacité. Si elles sont délibérées, elles découragent le citoyen qui serait face à ce président double comme Sisyphe!
Bonjour,
M. Macron n’est tout au plus que le dernier petit rouage, plus que grippé et voilé, d’un système d’usurpation dont la date de péremption est depuis longtemps dépassée.
L’immense désordre de la société actuelle est la conséquence du mensonge cumulé depuis tant de siècles.
De très grandes personnalités nous ont avertis :
Joseph de Maistre : « L’Histoire est une conspiration permanente contre la vérité. »
Honoré de Balzac : « Il y a deux histoires : l’histoire officielle, menteuse, puis l’histoire secrète, où sont les véritables causes des événements. »
Jules Michelet : « L’Histoire tombera et se brisera en atomes dans le courant du XXe siècle, dévorée jusque dans ses fondements par ceux qui rédigent ses annales. »
Théophile-Malo de La Tour d’Auvergne « L’histoire n’est que les ruines d’un grand édifice que chaque génération d’hommes a cherché à détruire, en le masquant sous des mensonges, entassant des décombres sur des décombres, des ruines sur des ruines »
Il est curieux d’étudier comment ce système basé sur le mensonge a commencé, quels ont été les mobiles des premières erreurs voulues, et quels hommes, les premiers, ont eu l’audace de le mettre en place.
A toutes les époques, il y a eu des partis qui, voulant s’emparer d’un pouvoir auquel ils n’avaient pas droit, ont appuyé leurs prétentions sur une idée, un système, une théorie religieuse ou sociale, qu’ils ont propagée par violence, par fraude ou par ruse, propageant partout le mal, la misère, la guerre.
Aussi, aujourd’hui, ce Mal a pris des proportions telles dans le monde, qu’il ne semble pas qu’il puisse progresser encore sans briser tous les rouages de l’organisme physiologique et moral de l’humanité : le vol est dans les lois, dans les administrations, dans le commerce, dans les mœurs, le crime est de tous côtés autour de nous, l’injustice est partout, l’hypocrisie triomphe.
Il faut donc que le Mal ait un terme ou, sinon, que l’humanité disparaisse.
Ce terme c’est la Rédemption.
C’est le renversement de la marche actuelle des choses.
Cordialement.
« J’avoue modestement ne pas comprendre sa stratégie de communication et ses séquences successives et contradictoires. »
C’est pourtant simple, cher Philippe : Macron pratique le gouvernement de l’injonction paradoxale, c’est-à-dire le gouvernement du pervers narcissique. Quand cet OVNI est apparu en politique, quelques jours à peine après sa nomination comme ministre de l’Economie, « L’émission politique » l’avait invité pour nous présenter le prodige. Je me souviens de m’être dit : « On en fait beaucoup pour un homme qui n’est pas étincelant, mais surtout qui n’a rien à dire. J’ai rarement vu un philosophe que la pensée laisse aussi sec. »
Puis Macron s’est mis en scène en tandem rivalitaire avec Valls, c’était particulièrement flagrant le jour où les deux hommes ont présenté cet inventaire à la Prévert qu’était la loi Macron, et qui n’a abouti qu’à fermer les premières petites lignes de la SNCF pour rendre impossible le ferroutage, en mettant en faillite les compagnies de « cars Macron » qui les desservaient à la place des chemins de fer. Le seul fait que Macron soit l’homme qui ait fait le contraire du ferroutage aurait dû interdire à Hulot de devenir son ministre. On n’aurait pas dû croire non plus, au vu du catalogue fourre-tout qu’était la loi Macron, que cet homme pourrait, devenu président, réécrire en le condensant le Code du travail dont l’obésité était dénoncée, chose incompréhensible, par le pénaliste Robert Badinter.
À son poste, Macron a multiplié les provocations contre l’exécutif sans être en rien efficace, sinon à se présenter comme une alternative à Hollande qui dut déclarer forfait. Macron démissionnaire, on l’invita, on le sonda, et il emberlificota tellement le monde que les médias le traitèrent de bulle et que ceux qui prenaient la peine d’écouter cette légende sophistique en laquelle on nous assurait qu’il y avait du génie, tirèrent une conclusion voisine de celle-ci : « Quand, en 2012, Hollande a supplanté tous les impétrants de la primaire socialiste par construction médiatique, Claude Allègre nous avait prévenus (aux Grandes gueules de RMC) : « Hollande ne sait pas trancher, car c’est l’homme de la synthèse ». Macron dit tout et son contraire, car c’est l’homme de l’antithèse. Tout se passe comme si on voulait le hisser à la tête de notre État, mais il gouvernera très dangereusement. Le quinquennat de Hollande a tenu, car Hollande passait pour avoir de la bonhomie bien qu’il fût un tueur, un néocon et un guerrier. Le gouvernement Macron ne tiendra pas, car il fera une politique illisible. Macron bourdoie comme la Royal, mais on ne le lui fait pas remarquer. Celle-ci avait naguère complété l’appréciation de Claude Allègre touchant Hollande : « Le bilan de François Hollande, c’est l’inaction », avait-elle averti.
Macron se signalait par un mépris de classe contre les illettrés et les alcooliques de la classe ouvrière. Je me souviens d’avoir tweeté : « Macron veut être le président d’un pays qu’il ne connaît pas et d’un peuple qu’il n’aime pas ». Et aussi, par plaisanterie, parce qu’il faisait déjà des siennes : « Brigitte, dis à Emmanuel d’arrêter de crier ». J’avais un cousin à qui ma tante devait constamment répéter : « Emmanuel, calme-toi ». J’aurais voulu qu’elle soit encore là pour le dire à Macron.
Car Brigitte le laissait nous casser les oreilles, énamourée devant son prodige « déchaîné », ainsi le décrivait-elle jouant au piano, de retour du Parlement, qu’il parvint si peu à convaincre du bien-fondé de sa loi (Macron veut faire la loi, mais ne veut pas convaincre), qu’il fallut la faire passer au forceps du 49.3. À la Rotonde où le couple avait ses habitudes, « Madame Macron » avait téléphoné à « Monsieur Serge » au matin du premier tour : « Emmanuel mangera des asperges et du jambon, il ne faut pas qu’il dîne davantage ». Brigitte veillait sur son régime. À l’acte N des Gilets jaunes, le régime de son petit mari se portait si mal qu’il a fallu la bunkériser. Vous avez été victime d’une fascination collective plus ou moins orchestrée. Il faut vous désintoxiquer.
Macron parle beaucoup plus que Hollande et pour joindre la parole à l’inaction d’une manière inversement proportionnelle à l’abondance castrice d’un verbe sans contrôle. Macron, c’est Hollande en pire et sa dernière saillie le prouve. À l’origine des « sans dents », expression par laquelle Valérie Trierweiler accusait Hollande de désigner les pauvres, il y avait cette appréciation jetée par l’ancien président sur la famille de sa compagne d’alors, qui n’était pas châtelaine comme celle de Julie Gayet : « C’est pas jojo, les Massoneau ». C’est pas jojo les sans dents est devenu « Jojo, le gilet jaune ».
C’est pas jojo, les socialistes tendance Terra nova, qui ont théorisé de devoir abandonner la classe ouvrière, qui leur faisait électoralement défaut, au profit de la classe moyenne et de ses luttes des minorités. Emmanuel Macron a théorisé quant à lui, auprès du groupe Bilderberg (Michel Geoffroy l’a affirmé sans être démenti et encore moins repris) qu’on ne pouvait plus gouverner en fonction des classes moyennes dont il ne fallait plus tenir compte. Monique et Michel Pinçon-Charlot ont supposé que Sarkozy était le Président des riches. L’ »ennemi de la finance » le confirme, « Macron est le président des super-riches », c’est officiel. Hors de là, tout, à commencer par les discours indigestes de Macron, est de la mauvaise littérature.
Macron « restaure la dignité du politique » sur le dos de l’affreux Jojo. C’est plutôt Macron qui est indigne.
… »infiniment intelligent et sincère »…
Trop jeune, pas fini. L’intelligence n’a rien à voir.
Le président aurait dit « il n’a pas les mots d’un boxeur gitan » parlant de Monsieur Dettinger…
Trop jeune, pas fini.
Bonjour,
« Jojo avec un Gilet jaune a le même statut qu’un ministre ou député ».
J’avoue que cette petite phrase m’a bien fait rire. Certes certains esprits chagrins rétorqueront qu’un président ne devrait pas dire ça.
François Hollande, jamais avare de petites blagues, a dit bien d’autres choses, plus critiquables. Elles ont même fait l’objet d’un livre qui a défrayé la chronique, consterné la classe politique et fâché beaucoup de fidèles.
Mais il est vrai qu’il avait un langage plus ampoulé qui correspondait davantage à ce que l’on est en droit d’attendre d’un président de la République soucieux de ne pas déplaire.
Contrairement à ses deux prédécesseurs, Emmanuel Macron ne semble pas obnubilé par la prochaine échéance électorale. Les sondages défavorables, il n’en a cure.
C’est à la fin de la partie que l’on compte les points et celle-ci est loin d’être terminée.
Ses détracteurs pensaient pouvoir le faire plier avec leur slogan « Macron démission » qu’ils martèlent tous les samedis depuis de 17 novembre. Mais EM tient bon et rend coup pour coup. Il déroule son programme contre vents et marées.
Alors malgré son arrogance, ses petites phrases maladroites, ses multiples défauts qui agacent, aujourd’hui EM est encore celui qui est le plus fiable dans le paysage politique actuel. Ses adversaires se répandent en critiques portant plus sur la forme que sur le fond, mais en terme de crédibilité ils sont tous à la ramasse.
Alors ne jouons pas trop les difficiles car on pourrait bien trouver pire en recherchant le meilleur.
Etonnant, M. Bilger, que vous évoquiez Sisyphe et son mythe, car dans ce qu’il me semble avoir été son discours sur l’Europe à la Sorbonne – de mémoire – M. Macron, vers la fin, avait affirmé une singulière volonté: « Je veux que Sisyphe soit heureux ».
Cela avait bizarrement tinté dans mon oreille parce qu’au fond, vraiment au fond, cette petite phrase, qui ne le méritait peut-être pas quand d’autres le méritent, est passée inaperçue. Aucun commentateur ne s’y est arrêté pour explorer sa bizarrerie et voir ce qu’elle contenait ou pouvait contenir, « politiquement ». Le « mythe » de l’ISF, la dérision du « président des riches », sont, il est vrai, ô combien plus passionnants et stimulants intellectuellement…
Pourtant, « Je veux que Sisyphe soit heureux » recèle des choses sur le plan humain et politique d’une volonté d’émancipation à laquelle la politique est conviée par essence et au seuil duquel elle renonce toujours.
Peut-être un jour, Michel-Edouard Leclerc sera le président d’une République que nous méritons. Quand il citera Camus, c’est pour le prix du livre qui sera moins cher que dans les étagères des vieux libraires…
Il y a très longtemps – il était jeune, je l’étais plus que lui – je l’avais entendu se gargariser, pour preuve de ses Humanités, d’avoir suivi des cours de Deleuze.
Je passe…
Cet entomologisme désespéré de votre part sur le président Macron ne présente, pour moi, pas d’intérêt. Il y a longtemps que raisonnablement j’ai fait le tour de cette personnalité. Les quelques zones d’ombre qui restent ne sont plus du domaine public.
Cordialement.
Vous oubliez de commenter l’épisode du « Qu’ils viennent me chercher ».
Un président protégé derrière ses gardes qui, face à des demandes en droit, tient ce propos n’incite-t-il pas au soulèvement (étant entendu que son physique lui interdit de revendiquer immunité sinon par son statut légal) ?
Ce président double dont la tactique publique, officielle, vise à la confiance et les propos médiatiquement rapportés au contraire est déprimant pour ceux qui refusent de le répudier en bloc.
Cher monsieur Bilger, vous n’avez manifestement pas encore compris quelle était la personnalité réelle de M. Macron, que ceux qui ont fait l’effort de se renseigner connaissaient dès avant son élection, à savoir que ce monsieur que vous qualifiez de « sincère » est en réalité un pervers narcissique vivant dans le mensonge, la duplicité et la mythomanie.
« Le pervers narcissique est toujours, intérieurement, dans la peau d’un autre, il n’est jamais sincère, toujours menteur. Il peut aussi bien dire la vérité que mentir avec aplomb, d’une façon jusqu’au-boutiste (comme un « arracheur de dent »). Le plus souvent, il effectue de sensibles falsifications de la vérité, qu’on ne peut pas vraiment qualifier de mensonges, et encore moins de constructions délirantes. Mélanger le mensonge, la sincérité et la franchise – ce qui est, pour l’autre, très déstabilisant – fait partie de son jeu. »
http://profil-pervers-narcissique.blogspot.com/
Voilà, ce n’est pas la peine de chercher midi à quatorze heures et de se gratter le crâne de perplexité à chacune de ses saillies verbales.
Double ou duplice ?
En tant que président, Macron n’est pas double du tout, il est sans réserve favorable à la mondialisation et à l’Europe libérales, libre-échangistes, etc. et tant pis pour ceux qui en souffrent. Il répète à l’envi qu’il ne changera pas de cap.
Devant les manifestations et les protestations, il joue un rôle, il dit qu’il écoute et entend, il fait mine de débattre. Pure duplicité.
Alors oui, entre le président et l’acteur, entre ces deux rôles, il lui arrive de s’emmêler les pinceaux.
N’y a-t-il donc personne pour lui rappeler ce qu’est la fonction de président de la République ? C’est pourtant écrit noir sur blanc dans la Constitution.
Le Président est double au niveau de sa communication. Le président a deux visages en un, le front est tendu et soucieux tandis que la bouche est détendue et souriante. Les journalistes se servent à merveille de cette dualité. Quand il dit blanc, ils estiment et expliquent qu’il fallait dire noir. Mais quand il dit noir, il assurent qu’il aurait dû dire blanc. L’antagonisme est latent, il explose à la moindre occasion. Quand M. Macron surnomme un Gilet jaune lambda du sobriquet de Jojo, alors les journalistes estiment qu’il s’agit d’une marque de familiarité déplacée. Un peu d’humour que diable, si M. Macron avait qualifié le manifestant de « Monsieur le porteur de gilet jaune », les journalistes auraient fulminé et qualifié le président de personnage arrogant incapable de se placer au niveau de la simplicité des gens.
Pour les journalistes, M. Macron est de droite au motif qu’il est passé par la banque Rothschild. Pour moi, il est avant tout de gauche puisqu’il est issu de la rue de Solférino. Le siège du Parti Socialiste a formé des perles : Hidalgo, Macron, Benalla, Royal et tant d’autres. Ils s’aiment, puis se disputent et enfin se haïssent. Ainsi va la gauche, ce ne serait pas grave si tous ces gens n’étaient pas au pouvoir.
C’est juste sa véritable nature.
Comme tous les pervers, Dr Jekyll and Mr Hyde…
Il restera dans l’histoire pour une évolution de la fameuse citation « Selon que vous serez puissant ou misérable… »
Pour lui un discours peut avoir une double signification en fonction de la langue de l’auditoire, l’anglais c’est du libéral mais qui redevient du social en français. Il a juste oublié que le rôle d’un président est de décider parfois au nom de la raison d’Etat et ce n’est pas du bavardage autour du grand déballage.
Ce couple, qui nous est obligeamment donné à voir dans un document photographique de qualité – quoique classique – est un couple marié selon la loi républicaine d’antan, et peut-être même devant un ministre du culte, une coutume encore en usage dans certains milieux traditionnels (cf. Wikikipédia pour +).
Ce sympathique ménage, bien que d’une moyenne d’âge substantielle, est sans enfant. Les circonstances de la vie, les goûts, les convenances s’obstinèrent à ce qu’il en soit ainsi. Malgré leur voyage en Égypte, ce qui fut accordé à Abraham leur fut refusé !
Encore que, la stratification multidimensionnelle de la société actuelle nous oblige à préciser qu’ils sont sans enfants « ensemble » ! Mais l’épouse fut antérieurement fertile et aimée des Dieux qui lui donnèrent de beaux fruits. Elle n’était pas Sarah !
Convenons que ces nouvelles mœurs – familles décomposées, recomposées, mono ou tri parentales, assortissements de sexes divers et variés – ne nous simplifient pas la vie quoi qu’on dise !
Notre Abraham, arrivé à mi-vie, s’angoissait ! Il avait bien réussi sa vie professionnelle – au-delà de toute espérance – mais il sentait bien au fond de lui un manque existentiel. Celui qui n’a pas procréé, mis à part les structures d’apostolat où ce « manque » est intégré dans le statut même, n’aura de cesse de combler ce vide.
Les techniques maudernes ne manquent pas pour une fin heureuse : PMA, MMA, GPA, PPP, MAMAMA, etc. ! Mais notre Abraham était dans la modestie, il voulait déranger le moins possible !
Aussi c’est très naturellement, au cours de ses nombreuses obligations, qu’il rencontra par hasard un petit garçon charmant qui lui plut sur-le-champ par le chatoiement de sa vêture. De son costard trois pièces, qu’il s’était payé à force de bosser dans un boulot de **rd*, il arborait ce jour-là un scintillant gilet en soie impériale !
Le choc ! Immédiat, brutal, insuperabile ! L’adoption royale !
Aujourd’hui Jojo-Gilet-Jaune loge à l’Élysée !
On s’est déjà tellement penché sur la personnalité de Macron qu’on est peu las de s’interroger sur lui. Il a tenu beaucoup de discours, dont certains contradictoires, sinon incohérents, mais pas tous, et les commentaires foisonnaient ; forcément, ça nous concernait et on essayait de le comprendre, ne serait-ce que pour prévoir raisonnablement les intentions de son gouvernement.
Mais vient un temps où l’on se dit que non vraiment, ce n’est pas qu’il y ait là une pensée si neuve et si extraordinaire qu’elle nous dépasse par sa complexité. On commence à se demander si, pour occuper le terrain il ne dit pas parfois n’importe quoi, n’importe quand, n’importe comment et à n’importe qui.
Personnellement je le trouve plus désinvolte et plus suffisant qu’arrogant.
Jean-Dominique Merchet a fait remarquer, lors du C dans l’air de samedi dernier, que le discours du président était particulier. « Personne, dit-il, dans la Ve République, n’a jamais employé ces termes : âme des peuples, besoin de commandement ; force organique. Ce n’est pas un langage républicain ». Et de dire : « C’est son inconscient qui parle ».
Quant à Madame Macron, sans doute bling-bling, bobo, tout ce qu’on veut. Mais il y a autre chose qui gêne davantage chez les occupants de l’Élysée. Ils ont donné l’impression que tout cela leur revenait comme un dû, tels des enfants royaux ayant droit par la naissance à tous les honneurs et à toutes les fantaisies, mais ignorant
par manque d’éducation que noblesse oblige.
La méritocratie devrait être plus humble. Macron a gagné à la loterie génétique : QI élevé, bonne santé, physique avantageux (pas mon type, mais ça…). Il a gagné à la loterie sociale : parents universitaires, présents auprès de leurs enfants, grand-mère enseignante, école tenue par les Jésuites, cours de musique et cours de théâtre. Il a certes travaillé et fait prospérer ses talents, mais il ne doit pas tout cela qu’à lui-même, et au lieu de se moquer de ceux pour qui la loterie a été moins favorable, de les dévaloriser, et même de se payer leur bobine publiquement, compte tenu de la charge qu’il a briguée et quels que soient les défauts qu’il leur trouve, il doit à ses concitoyens un minimum de considération. Non pas par politesse ou bien-pensance, mais parce qu’attiser les rancœurs sociales est une folie.
Macron a une drôle de façon de concevoir l’information par la presse :
https://www.lepoint.fr/debats/gernelle-macron-ou-la-tentation-de-la-pravda-03-02-2019-2291045_2.php
Macron regarde la Suisse de haut.
Oui, vraiment, il y a de quoi. La Suisse est un tel échec, comparé à la France.
Vous êtes sûr que Macron est si intelligent que ça ?
Effroi.
L’injonction paradoxale n’est pas dualité,
La communication paradoxale est paradoxale, point final.
L’objectif d’une communication paradoxale est de mettre le(s) interlocuteur(s) dans l’impossibilité de répondre, pas communication mais anti-communication.
Cette technique d’injonction paradoxale est le thème central de la communication politique de l’ouvrage « 1984 » de George Orwell. Un classique.
« La guerre est la paix.
La liberté est l’esclavage.
L’ignorance est une force. »
– George Orwell, 1984
« Le moyen le plus efficace de détruire des personnes est de nier et d’effacer leur propre compréhension de leur histoire. »
– George Orwell
« Mais si la pensée corrompt le langage, le langage peut aussi corrompre la pensée. »
– George Orwell, 1984
Macron n’est pas double, il est pré-psychotique, qui expulse par le verbe sa folie. Macron veut vaincre le réel avec un discours schizophrénisant.
Macron n’est pas intelligent et sincère, il est sincèrement fou et inapte à l’accepter. Le lecteur-auditeur est censé être le portefaix des paradoxes.
Macron ne communique pas, il décompense oralement pour ne pas passer à l’acte. Votre héros est en psychose blanche, bloqué, fixé, forclos.
Pour un ex-procureur qui fréquenta moult psychotiques en audience, votre aveuglement est inouï. Si Macron n’était pas issu du bloc élitaire académique ENA, il serait interné.
La double pensée d’Orwell, le doublethink, c’est ici:
« Doublethink signifie le pouvoir de maintenir simultanément deux croyances contradictoires dans son esprit et de les accepter toutes les deux. »
Effroi, vous ne pouvez pas dire ensuite, j’ignorais ce que fait Macron.
De Vanessa Paradis à Emmanuel Macron
Ou de Joe le taxi qui avait un saxo jaune à Jojo le gilet jaune qui parle dans le poste.
Décidément, cher Philippe, il est plus facile d’avoir Vanessa Paradis comme idole qu’Emmanuel Macron. Ce dernier ne cesse de susciter votre admiration et de provoquer votre exaspération. Notre brillant Président a un côté Gaston Lagaffe désespérant. Il possède une sorte d’esprit potache qui fait qu’on a l’impression qu’il ne se prend jamais totalement au sérieux. Certains y voient une marque de mépris, j’y vois pour ma part surtout le signe d’une frivole désinvolture.
Pendant ce temps, tel Sisyphe vous essayez de faire remonter en haut de la colline son prestige que, dès le sommet atteint, il transforme en discrédit.
Souvenez-vous cher Philippe de la dernière phrase du livre de Camus : « Il faut imaginer Sisyphe heureux. »
Il semble que la messe soit dite. Le Mal est partout, seule la Rédemption peut en marquer la fin.
Hélas, cette fin, tant redoutée, tant invoquée, n’a pas d’existence physique. Combien de fois, consternés par nos propres vices, n’avons-nous pas envisagé de réapparaître, lumineux, au terme d’un séjour en ashram ou, moins poétique, d’un sévère et lucide examen de conscience qui, jadis, s’appelait confession.
Tous les mots ont été dits, nous disposons de toutes les béquilles, fournies par les meilleurs orthopédistes, dont nous utilisons les prothèses au quotidien, en appui de nos avis, réputés originaux, en fait, inlassables répétitions de lapicides inspirés.
Je me souviens, sur un tombeau d’enfant aux Alyscamps, en Arles, avoir lu cette inscription où les parents avaient voulu faire connaître leur chagrin par cette formule « acerrimae lacrimae », l’irrégularité du superlatif en marquait si bien la force que jamais plus je ne pus comprendre mieux ce qu’est le déchirement. J’avais tout au plus 18 ans.
Notre langage est peuplé de ces invocations, de portées variables et tous les liens entre elles ont été noués par les historiens de la pensée, mais que pèsent les principes évoqués, les leçons prodiguées, devant la complexité retorse et volontairement absconse d’un article du Code Général des Impôts ?
Tout détenteur d’une parcelle d’autorité (différente du pouvoir) rabote les mots pour leur donner un sens utile à son discours, contribuant ainsi à atténuer la force de la formule simple originelle qui se dépourvoit de sa force, tant l’évolution prime la volonté. Le Coran fait très bien comprendre cela: en s’obstinant sur des formules multiséculaires, les hadiths ou simples commentaires ont multiplié les interprétations jusqu’à l’absurdité afin de faire coller ce texte à toutes les évolutions, le qualifiant, à l’extrême, de prédiction universelle.
Nos régimes politiques sont dans l’instant, même s’il a fallu mille ans aux Rois pour faire la France, mais telle qu’ils la rêvaient. Aucune rédemption, nécessairement aussi douloureuse que l’évolution, ne nous amènera sur le Golgotha de nos ambitions. Rappelons-nous la République des Sages de Chartier, le divin et radical Alain qui écrivait par ailleurs : « …ces roches, qui s’écoulent comme de l’eau, quoique plus lentement. »
« J’avoue modestement ne pas comprendre sa stratégie de communication »
Peut-être qu’en lisant cet article du Point, la stratégie de communication de Manu sera enfin compréhensible pour tous.
LE POINT : « Macron ou la tentation de la Pravda »
https://www.lepoint.fr/debats/gernelle-macron-ou-la-tentation-de-la-pravda-03-02-2019-2291045_2.php
Bonne lecture.
Entre une presse que Manu veut étatiser partiellement, la loi sur les fake news et la loi anticasseurs qui veut mettre sous l’autorité d’un préfet de la territoriale le droit à manifester, la « démocratie » à la française est en train de dériver grave.
Je vais finir par entonner le chant des partisans « Ami, entends-tu les cris sourds du pays qu’on enchaîne ?… »
Comme dirait l’autre: un papier « Rien à ajouter ».
Parfait.
Cher Philippe,
J’ai lu avec une grande attention vos réflexions sur le chef de l’Etat.
Je l’ai dit, je n’ai jamais été, je ne suis pas, je ne serai pas macroniste. Même pas sympathisant.
Quand ce président dit « Jojo avec un gilet jaune », d’aucuns ont trouvé ça de la provocation ou des propos incendiaires. Il n’y a pas de quoi fouetter un chat.
Depuis qu’on invite des gens en jaune dans les débats TV ou radio, j’ai eu le même sentiment que le président, je dois l’avouer. Dans les débats type C dans l’air, à LCI, CNews, etc. j’ai dit ici que je m’étonnais de voir traités comme des oracles des gens quelconques, parfois insipides, parfois dingos, parfois nuls.
Avoir un gilet jaune sur le dos ne donne ni esprit, ni culture, ni compétence, ni lucidité. En rouge, en vert ou en noir non plus.
@ Achille 04 février 2019 à 07:39
D’accord avec vous Achille, pas d’autre solution que de faire un bout de route avec lui en espérant qu’il se coltine les réformes promises et surtout s’attaque au montant exorbitant de la dépense publique. Croisons les doigts car nous sommes dans le même bateau lui et nous.
@ boureau | 04 février 2019 à 07:53
Je me joins à vous pour votre commentaire (peux pas faire plus court).
A+ en Bretagne 😉
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@ Denis Monod-Broca | 04 février 2019 à 09:13
« Tout cela finira en farce » (Nicolas Sarkozy à propos de l’élection de Manu).
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@ Caserte | 04 février 2019 à 11:15
« Bien que d’une moyenne d’âge substantielle, est sans enfant. Les circonstances de la vie, les goûts, les convenances s’obstinèrent à ce qu’il en soit ainsi. »
Non ce ne sont ni les circonstances de la vie, ni les goûts ou les convenances qui ont fait que Manu ne soit pas papa MAIS juste que lorsque Manu est sortie de l’Ecole (nationale d’administration) sa femme était ménopausée. C’est c*n à dire mais c’est vrai.
« Comme le président Macron est infiniment intelligent et sincère… » (PB)
Intelligent, certainement, on n’arrive pas à la tête de l’Etat par hasard (même s’il y a de curieux hasards…). Mais sincère ? Les bras m’en tombent… S’il était sincère, il aurait la décence de dire clairement pour qui il roule. Mais pour ça, on peut attendre longtemps.
@ Robert M.
Que pensez-vous de l’article du POINT (*) (laudateur de Manu durant TOUTE sa campagne)
https://www.lepoint.fr/debats/gernelle-macron-ou-la-tentation-de-la-pravda-03-02-2019-2291045_2.php
(*) En moins de quinze paragraphes 😉
Le mouvement des Gilets jaunes ne va pas s’éteindre comme ça. Il continue encore et toujours. Nous assistons à une sorte de duel, de duel à distance, avec des armes inégales, de duel de plus en plus dur, entre ces Gilets jaunes d’un côté et le Pouvoir, principalement Macron, de l’autre. Qui sera le vainqueur ? Eux souffrent et veulent être entendus, lui répond qu’il les a entendus mais qu’il ne changera pas de cap, autrement dit qu’il ne les écoutera pas. Alors ils continuent. Et ainsi de suite. Les coups, physiques et symboliques, des uns répondent aux coups, physiques et symboliques, de l’autre et réciproquement.
Derrière ce duel, deux visions du monde s’affrontent, irréconciliables : d’un côté le rejet des frontières et des nations, la domination de l’argent et de la force, de l’autre côté des nations et ce qui va avec, frontières, politique, démocratie, droit, organisations internationales… C’est cette opposition, fondamentale, qui fait le retentissement du mouvement à travers le monde. Ce qui se joue est essentiel. Il n’est pas anodin que cela se passe en France, pays par excellence de la politique.
@ Jabiru | 04 février 2019 à 15:47
Dans le contexte actuel, changer de monture au milieu du gué serait très aventureux. Quant à la démocratie participative version Gilets jaunes (RIC) c’est une pure ineptie.
Il suffit pour s’en convaincre de voir la discorde qui règne au sein de ce mouvement où extrême droite et extrême gauche se disputent le leadership.
Alors à l’échelle nationale, c’est le foutoir assuré…
« Ainsi voyons-nous qu’au don d’éloquence, les uns ont la facilité et la promptitude et, ce qu’on dit, le boute-hors si aisé qu’à chaque bout de champ ils sont prêts: les autres, plus tardifs ne parlent jamais rien qu’élaboré et prémédité. » (Montaigne, Livre I, IV).
Le danger, c’est manifestement, quand on a le « boute-hors aisé », de cultiver ce talent pour avoir réponse à tout. C’est l’impression qui se dégage des contacts avec les Français. C’est vrai ou c’est faux. Mais l’impression est d’autant plus dévastatrice que le Jojo à gilet jaune se méfie de l’éloquence et qu’il se sent dépassé par la supériorité intellectuelle du politique.
Il vaudrait mieux annoncer des mesures concrètes, de « l’élaboré et prémédité », compréhensibles par tous, portant sur des sujets de tous les jours que de vaticiner sur l’Europe ou les droits de quelques obscures minorités. La crise du logement, les routes en mauvais état, les services publics, le ras-le-bol fiscal, etc. Rien que du banal et du pesant pour les Jojo.
@ Patrice Charoulet à 15:23
« Avoir un gilet jaune sur le dos ne donne ni esprit, ni culture, ni compétence, ni lucidité. En rouge, en vert ou en noir non plus. »
Cher Patrice, votre avis ciblé vient d’être confirmé depuis l’Angleterre, dès ce début d’après-midi. Un club de la banlieue chic de Londres, jouant avec des maillots bleus dans son très grand stade, vient de mettre une raclée 5-0 à un club de la province profonde ayant eu le mauvais goût de jouer avec des maillots jaunes. Et ce club indigne et inutilement provocateur confirme et conforte sa dernière place au classement, ce qui nous garantit de ne plus le voir à la TV dès la fin du championnat. Peut-être devriez-vous regarder plus souvent les matchs de Premier League…
Mais, à la réflexion, vous avez posté votre commentaire à 15:23, une grande demi-heure après la fin du match… et vous n’avez pas cité la couleur bleue. Vous nous devez un petit coming out : vos déclarations précédentes, « No Sport » à la Winston Churchill, étaient donc un leurre pour nous tous, vos amis commentateurs.
« Cependant – et c’est le point capital que je tiens à souligner dans ce billet -, après avoir déclaré « qu’il fera désormais très attention aux petites phrases… qui ont nourri un procès en humiliation, ce qui suppose une conversion personnelle car dans le système où nous vivons cette franchise n’est peut-être plus possible », il retombe dans le même travers immédiatement. »
« Cette franchise n’est plus possible » donne la clé du discours macronien, quand il est franc, il méprise.
Dire qu’on ne peut même plus mépriser les gens sans qu’ils répondent, le respect se perd, et compagnie, je devrais chercher une ou deux chansons !
Ce qui s’oppose à la franchise est, pour le moins, la dissimulation, d’où je conclus que quand Macron ne crache pas sur le peuple, il n’en pense pas moins, que c’est la vérité du personnage.
Dire que des gens font des recherches sur Macron, le suivent à la trace : folie ! Il suffit de rester à guetter. Même pas ! Il suffit de ne pas l’idolâtrer pour voir.
Avec Jean-François Kahn et son troussage de domestique, il me semble que Macron et quelques autres méritent d’être satirisés pour leur manière d’envisager le peuple :
https://www.bing.com/videos/search?q=chanson+les+bonnes+fr%c3%a8res+jaques+vid%c3%a9o&qs=n&sp=-1&pq=chanson+les+bonnes+fr%c3%a8res+jaques+vid%c3%a9o&sc=0-38&sk=&cvid=8914F9B22639472D90739B52A80E76EF&ru=%2fsearch%3fq%3dchanson%2bles%2bbonnes%2bfr%25C3%25A8res%2bjaques%2bvid%25C3%25A9o%26qs%3dn%26form%3dQBRE%26sp%3d-1%26pq%3dchanson%2bles%2bbonnes%2bfr%25C3%25A8res%2bjaques%2bvid%25C3%25A9o%26sc%3d0-38%26sk%3d%26cvid%3d8914F9B22639472D90739B52A80E76EF&view=detail&mmscn=vwrc&mid=B5E7CF68C24BB44E865FB5E7CF68C24BB44E865F&FORM=WRVORC
https://www.bing.com/videos/search?q=poulailler+song+vid%c3%a9o&view=detail&mid=829B0FD83E23954386E8829B0FD83E23954386E8&FORM=VIRE
Tout ça vit des suffrages, élections ou audimat et achat de journal, du peuple et lui crache dessus.
J’imagine qu’ils ne garderaient pas qui piquerait leur argenterie (moi non plus) mais je ne vois pas pourquoi garder des gens qui nous volent notre dignité en nous insultant.
Personne ne vous empêche d’être élitiste voire méprisant en faisant de la recherche moléculaire ou de la poésie dans le style de Mallarmé ; qui est méprisable, celui qui vit du peuple en lui crachant dessus ou ce dernier ?
Votre approche de la psychologie et des « convictions politiques » de monsieur Macron me semble, Monsieur Bilger, biaisée parce que vous restez accroché au discours présidentiel, avec ses contradictions apparentes.
De ce billet j’extrais ce passage : « Sa conversion personnelle prendra du temps et il est le premier à l’admettre. Mais le plus important n’est pas là : il tient au problème politique que cette présidence double va engendrer. On ne peut pas à la fois mener avec talent et conviction le grand débat national et se laisser aller à cette formule à l’emporte-pièce. »
En réalité, les mots de monsieur Macron sont là pour la glose des commentateurs tandis qu’il masque les modalités réelles de son action. D’où son fameux « en même temps » qui allie tout et son contraire, dans le même mouvement justificatif. En revanche, il s’est fixé un cap qu’il ne modifiera pas. Son « Grand débat national », qui n’est effectivement qu’une consultation destinée à calmer la grogne actuelle des classes moyennes et populaires de périphérie, de plus en plus exclues des choix qui les concernent. Ce n’est là qu’une vaste fumisterie à laquelle les gogos se laisseront prendre. Et ce ne sont pas les choix qu’il fera le 15 avril qui changeront le fond de la politique qu’il suit.
Le mouvement des Gilets jaunes a fait prendre conscience à monsieur Macron que la technocrature qu’il dirige avec son Premier ministre était en train de cristalliser les oppositions, notamment que les classes moyennes et populaires faisaient alliance avec le soutien majoritaire des Français, donc d’une part de plus en plus importante des classes supérieures et intellectuelles.
Donc il s’est lancé dans une vaste entreprise de communication tous azimuts, comme je l’ai déjà écrit dans un commentaire précédent, à laquelle les gogos se laisseront prendre en croyant qu’ils vont influencer la politique macronienne. Certes, monsieur Macron sera contraint à quelques inflexions, mais l’objectif reste le même et sera poursuivi contre vents et marées qui s’inscrit parfaitement dans l’analyse ci-après :
« Consciente du risque que représenterait la convergence d’une fraction des classes supérieures et des classes populaires, la classe dominante a créé un cordon sanitaire en diabolisant toute opinion qui prendrait sérieusement en compte le diagnostic des plus modestes. […] Partout en Occident, la technique de la diabolisation des opinions est d’abord un avertissement lancé aux intellectuels, aux universitaires, aux décideurs économiques susceptibles de tendre la main aux classes populaires pour remettre en question le modèle unique.
[…] En 2016, le candidat Macron, décrit comme le candidat de la banque, du modèle libéral mondialisé, a construit son ascension sur un livre-programme intitulé ‘Révolution’. C’est donc au nom de la révolution que le monde d’en haut justifie la déconstruction de tous les piliers de la société populaire et l’abandon du bien commun. » (Christophe Guilluy – No Society, p. 166 et suivantes).
L’objectif est toujours de créer une société multiculturelle, une société de minorités, une société « éparpillée façon puzzle » qui ne sache plus ce qu’est l’intérêt général, l’intérêt public qui par définition s’oppose à la mainmise privée sur les « services publics à la française », ceux qu’en 1995 monsieur Juppé, droit dans ses bottes et digne mentor de monsieur Macron, avait proposé « d’inscrire dans la Constitution » pour les protéger des intentions bruxelloises… On sait ce qu’il en est advenu depuis, tant par l’action de messieurs Jospin que de Villepin, Sarkozy ou Hollande, action dans laquelle la politique de monsieur Macron s’inscrit en droite ligne.
Depuis Machiavel, l’on sait comment gouverner, notamment par le cynisme, dont monsieur Macron est particulièrement bien doté !
Quand c’est fini n.i ni ni ça recommence…
Benalla, Macron, Élysée, les liaisons dangereuses dévoilées par Mediapart, qui dévoile une série d’enregistrements dans lesquels Alexandre Benalla assure avoir le soutien du président de la République.
Du coup :
« Deux procureurs, accompagnés de trois policiers, ont voulu perquisitionner ce matin, à 11 h 10, les locaux de Mediapart dans le cadre d’une enquête ouverte par le parquet pour (notamment) atteinte à la vie privée de M. Benalla ». « Cette enquête, qui vise les enregistrements révélés par Mediapart, est susceptible d’atteindre le secret des sources de notre journal, ont-ils ajouté. C’est pourquoi nous avons refusé cette perquisition ».
Devant les micros, à la sortie de l’audience, E. Plenel a ajouté : « L’Elysée ne cesse de vouloir étouffer, et nous en avons encore la preuve aujourd’hui, cette affaire Benalla, qui est une affaire d’Etat ».
« Comme le président Macron est infiniment intelligent et sincère, voire trop vigoureux parfois… » (Ph. Bilger)
Intelligent je me pose la question, sincère certainement pas, mais vigoureux visiblement oui.
@ cubamula | 04 février 2019 à 13:11
Entièrement d’accord. Ca fait deux ans que nous sommes nombreux à le dire.
N’est pire sourd que celui qui ne veut pas entendre.
J’ai fait une conférence sur Hitler et Churchill.
Les gens ont une difficulté folle à admettre qu’on puisse être fou et intelligent. Tout le monde prend Hitler pour un fou donc personne ne croit qu’il était intelligent.
Pour Macron, c’est l’inverse : comme certains prennent pour de l’intelligence l’audace et une certaine facilité de parole, ils refusent de voir qu’il a un sérieux pet au casque (pourtant, ça crève les yeux).
Je cite au hasard, mais j’aurais pu en trouver cent autres :
« Macron n’est pas double, il est pré-psychotique, qui expulse par le verbe sa folie. Macron veut vaincre le réel avec un discours schizophrénisant. »
Je ne sais pas si je vais continuer à fréquenter ce blog… Il y a vraiment trop de commentaires abscons ! Chers commentateurs, pitié pour les blaireaux que nous sommes !
La Macronie ; je trouve que cela fait grand bazar. Macron ne ressemble plus à rien et son conseiller spécial Attali devrait se mettre en repos définitif au lieu de prêcher la pagaille comme il l’a fait depuis Mitterrand.
Mettez-vous à la place de nos voisins proches ou lointains, que pensent-ils de Macron qui voudrait en plus donner des ordres au président du Venezuela ?
Au fait, il a toujours deux bagues (une à chaque main) mais en a-t-il ailleurs ? Avec lui il faut s’attendre à tout sauf au meilleur.
Sachez qu’il est du signe astrologique chinois du serpent et cela lui va bien.
Il ne sortira rien de bon de tout cela et il vaudrait mieux qu’il parte tout de suite avant que tout pète pour de bon.
Tout le monde s’est trompé sur lui, ses « pom-pom boys » et les très riches sans oublier les imbéciles qui ont voté Macron.
Seul un psy italien avait tout prévu ; on devrait lui donner le prix Nobel de la clairvoyance.
https://www.youtube.com/watch?v=SyTX3T0UltM
Cher Philippe,
Quitte ou double ?
Même au théâtre, cela tend vers la cruauté selon le célèbre Antonin.
On ne peut pas jouer avec le peuple.
françoise et karell Semtob
Comment ne pas se tordre et convulser quand, d’un « Jojo en gilet jaune », il faut faire un sujet et des reproches à n’en plus finir ?
Il n’est pas rare, pour ceux qui sont contraints de parler au nombre, de chercher pour chacun ce qui fera de celui qui écoute un compagnon, un acolyte, un complice, un ami…
Mais celui qui écoute est aussi responsable que celui qui déclame, c’est la raison pour laquelle à la fin il perd son fromage ! C’est une pathologie très contagieuse, peu mortelle et assez commune qui s’appelle « celui qui vit aux dépens de celui qui l’écoute, et inversement »…
@ Curmudgeon | 04 février 2019 à 12:32
« Macron regarde la Suisse de haut. Oui, vraiment, il y a de quoi. La Suisse est un tel échec, comparé à la France.
Vous êtes sûr que Macron est si intelligent que ça ? »
Que voulez-vous dire exactement ?
Moi, je dirai exactement que la Suisse n’est pas un pays, c’est un petit coin de montagne où pour ne pas se suicider il faut quelques coupures de qualité et aussi du vin blanc, du mont Sainte-Odile par exemple, assis dans une herbe dont le vert écœure… Le paysage mortellement ennuyeux de cette Suisse que vous prenez pour un pays, est par un hasard étrange, un vrai sanatorium et donc pour s’y trouver bien il faut être malade, de cette maladie incurable dont fut frappé Midas…
Au théâtre ce soir
Emmanuel Macron dans le rôle principal aujourd’hui.
Il s’y croit et il est surtout convaincu qu’il est bon !
Pitoyable bonimenteur, de talent certes, mais bonimenteur quand même !
Il n’est pas véritablement dans l’habit d’un Président.
Il pouvait être pris en flagrant délit de mensonge :
A un moment donné, de mémoire, il dit « je suis d’accord avec votre idée, un rapport va arriver ou est arrivé sur ce sujet… » et quelques minutes plus tard, se recoupant, il dit « je suis d’accord avec vous, c’est d’ailleurs l’esprit du rapport qui nous a été remis ». On appréciera l’habileté et l’hypocrisie.
Une partie de la salle, manifestement, malgré des cadrages savants, était ailleurs.
Cordialement.
« J’avoue modestement ne pas comprendre sa stratégie de communication et ses séquences successives et contradictoires. »
J’avoue que moi non plus… ou plutôt trop bien. Sa stratégie c’est faire la campagne des européennes pour son parti parce que les belles paroles, il aime cela.
C’est aussi reprendre la main parce qu’il sait que justement ses belles paroles font de l’effet sur les plus naïfs.
C’est donc une stratégie pour sa carrière politique personnelle.
Mais ce qui est inquiétant c’est de voir qu’il reçoit la presse pour leur dire comment et de quoi informer. La démocratie en prend un coup et je trouve cela extrêmement inquiétant. Si cela continue, et pour paraphraser le Général, lui n’attendra pas 70 ans pour devenir un petit dictateur.
La tournure que prenne les événements avec une chienlit installée même s’il fait semblant de l’ignorer, une campagne électorale qui ne dit pas son nom, les affaires de la France mises en stand by, le résultat est troublant pour ne pas dire inquiétant.
Quant à Madame Macron, je n’ai rien à en dire sinon qu’ils forment un couple atypique et qu’elle fait sans doute de son mieux et pour exister et pour prendre son rôle d’épouse de Président au sérieux. La seule chose qui me vienne à l’esprit, c’est encore d’avoir vu, sur Canal + notamment, mais aussi avec moult humoristes, des commentaires drôles, acerbes ou vaches de certains sur les ex-premières dames et ce parfois tous les soirs et de constater les mines ulcérées des macronistes si on ose tout simplement parler de l’âge de Madame.
Décidément sous Macron la critique est mal vue.
Caserte = Zonzon ?
Avouez que ce genre de jeu est plus rigolo que de fouiller Internet pour savoir si Xavier Nebout est vraiment Xavier Nebout (ce dont tout le monde se tape, je m’empresse de vous le dire).
@ Julien WEINZAEPFLEN | 04 février 2019 à 06:43
« Macron se signalait par un mépris de classe contre les illettrés et les alcooliques de la classe ouvrière. »
Mais j’espère bien. C’est excellent, le mépris de classe. Ça permet de faire sortir les communistes du bois. Il n’y a que des communistes pour inventer cette expression hallucinante de « mépris de classe ».
Parce que les Jojo, ils ne méprisent pas les Rothschild, peut-être ? Ils ne méprisent pas les Macron, la femme à Macron, les riches, les bobos, les patrons du CAC 40, les start-uppers, BHL, George Soros et les Amerloques ? Ils ne méprisent pas ceux qui prennent l’avion (taxons le kérosène), ceux qui prennent le bateau (taxons le gasoil maritime), ceux qui sont suffisamment talentueux, énergiques et aventureux pour partir faire fortune à l’étranger (taxons les Français en Amérique) ?
Ils ne méprisent pas les dirigeants des grandes surfaces, les chefs des Gafa, les « étudiants des écoles de commerce » (combien de fois l’ai-je entendue, celle-là !), la « sorcière Thatcher » et Jorge Deubeulyou Bouche ?
Ne me dites pas qu’ils éprouvent un respect admiratif et une tendresse éperdue pour les Noirs et les Arabes ?
Peut-être pas si double et incohérent qu’il apparaît.
Rappel aux « générations plus âgées », dont beaucoup de nous sommes, à propos de l’importance des événements et des contraintes, petit retour en arrière à ne pas négliger :
A l’occasion de la campagne présidentielle, Émile replonge dans ses archives, et vous fait redécouvrir une interview d’Emmanuel Macron
Quel est l’événement qui vous a le plus marqué ces dix dernières années ?
C’est une question très difficile… En réalité, je ne suis pas si sûr d’être marqué par les événements.
C’est peut-être en réaction à un monde où l’événement devient quotidien. Pour moi, les événements fondateurs sont des choses qui se sédimentent dans le temps, et je ne suis pas sûr qu’ils soient datables.
Comment voyez-vous votre génération ?
Très contrainte dans ses choix.
Nous commençons notre vie active dans un environnement sur-contraint, où la dette publique va largement déterminer et réduire l’horizon de nos possibles.
Les générations plus âgées, qui ont largement contribué à cette situation, voudraient aujourd’hui nous dicter les grilles de lecture de nos vingt ou trente prochaines années.
S’il reste une liberté à ma génération c’est, compte tenu des contraintes qu’on lui a laissées, au moins de penser et de dessiner son propre avenir, et de ne pas accepter qu’on le lui dicte.
Propos recueillis par F. Maignan et P. Oberkampf, publiés dans la revue Rue Saint-Guillaume en avril 2010 (n°158)
Dans « Le spectateur engagé », Aron fait un portrait de Giscard qui pourrait être celui de Macron, adepte du compromis et qui n’a pas saisi le caractère tragique de l’Histoire.
Macron fait l’expérience de la vie politique. Il a, contrairement à Giscard, une formation philosophique qui lui permet – ou lui permettra – sans doute de ressentir la dimension tragique du politique. A la fin de son septennat, Giscard suscitait la même haine que Macron aujourd’hui : trop jeune et trop intelligent.
Extrait de :
https://www.lepoint.fr/politique/dominique-schnapper-raymond-aron-a-ete-condamne-par-le-monde-intellectuel-01-02-2019-2290589_20.php#xtmc=aron&xtnp=1&xtcr=6
Au vu du nombre de commentaires, la philosophie n’y suffira pas, on nous ramène le psychiatre italien et les dieudonnades habituelles, les idolâtries de comptoir à qui brûlera le premier son bonhomme hiver, tragédie banale de l’humilié offensé qui n’a d’autre imagination que la même sarabande du scalp et de la réfraction gauloise, retour à Clovis avant la conversion.
Que fut la cause de la chute de Rome ?
On ne s’en rappelle pas.
« Ah, Rome, Ah , Bérénice, Ah, prince malheureux !
Pourquoi suis-je empereur ? Pourquoi suis-je amoureux ? »
@ yves albert | 04 février 2019 à 19:08
Astrologie chinoise et analyse psy à deux balles publiée depuis l’Italie la veille d’un second tour.
La complète.
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@ duvent | 04 février 2019 à 19:51
« Le paysage mortellement ennuyeux de cette Suisse que vous prenez pour un pays, est par un hasard étrange, un vrai sanatorium et donc pour s’y trouver bien il faut être malade, de cette maladie incurable dont fut frappé Midas… »
Vue du Brésil, la France c’est devenu un peu comme la Suisse avec son SMIC à 6 000 reais, les voisins qui râlent si on prend une douche après 10h… La Suisse, les monuments en plus.
Comme chantait Mano Negra:
Paris la nuit c’est fini !
Paris va crever d’ennui
Paris se meurt rendez-lui
SES NUITS BLANCHES
“Non ce ne sont ni les circonstances de la vie, ni les goûts ou les convenances qui ont fait que Manu ne soit pas papa MAIS juste que lorsque Manu est sortie de l’Ecole (nationale d’administration) sa femme était ménopausée. C’est c*n à dire mais c’est vrai.”
Rédigé par : breizmabro | 04 février 2019 à 15:50
Où l’on mesure la perméabilité du cerveau breton au lisier…
Finalement elle a raison de ne pas manger de crabe, ça sentirait plus fort encore le vomi…
@ Denis Monod-Broca
« Derrière ce duel, deux visions du monde s’affrontent, irréconciliables : d’un côté le rejet des frontières et des nations, la domination de l’argent et de la force, de l’autre côté des nations et ce qui va avec, frontières, politique, démocratie, droit, organisations internationales… »
Je pense qu’il s’agit là effectivement d’une partie du malaise exprimé de façon instinctive par les Gilets jaunes, pour beaucoup des gens simples dotés de bon sens (abusivement caricaturés en abrutis par les fausses élites), qui ont saisi que nombre de repères économiques, sociaux, sociétaux, démographiques, etc. qui étaient les leurs il y a encore quarante ans étaient en train de s’effondrer pour laisser la place à une société en pleine déliquescence proche d’une nouvelle forme de jungle.
@ L’andouille de guéméné – Breizmabro | 04 février 2019 à 16:41
« @ Robert M.
Que pensez-vous de l’article du POINT (*) (laudateur de Manu durant TOUTE sa campagne)
https://www.lepoint.fr/debats/gernelle-macron-ou-la-tentation-de-la-pravda-03-02-2019-2291045_2.php
(*) En moins de quinze paragraphes 😉 »
Je vous réponds, mais je ne prends pas les commandes. La longeur est à ma discrétion. Si vous voulez des slogans, des petites phrases faciles à consommer, adressez-vous aux médias, aux « sites de réinformation » ou à RT 🙂
Étienne Gernelle a tort. Cette chronique est avant tout la manifestation de l’extrême corporatisme des journalistes. Il est curieux qu’un soutien des Gilets jaunes comme vous, lesquels mènent une campagne de haine et d’agression physique sans précédent contre les journalistes, se mette maintenant à les défendre.
En fait, pour comprendre les jaunistes, c’est assez simple : Macron mal, anti-Macron bien.
Emmanuel Macron a parfaitement raison de dire que l’information est un bien public. Non pas au sens où il faudrait la nationaliser (il faut être singulièrement de mauvaise foi pour interpréter ainsi les propos de Macron), mais dans le sens où elle fait partie de l’intérêt général. Au sens où les démocraties modernes (et les dictatures aussi, d’ailleurs) ne peuvent pas fonctionner correctement sans la presse.
Les premières pour aboutir à la vérité, les secondes pour répandre la désinformation.
En effet, la « neutralité » de l’information, en effet, la « vérification » des informations, sont essentielles. Et effectivement, comme le dit Macron, « cela doit venir de la profession ».
Gernelle ment lorsqu’il prétend que Macron aurait dit qu’il faudrait payer des journalistes d’Etat dans les rédactions. Il se moque du monde avec la phrase suivante : « On passe sur l’affirmation délirante selon laquelle il existerait dans le journalisme une ‘part’ destinée à la ‘vérification’ : le reste serait autorisé à raconter n’importe quoi ? »
C’est en effet ce qui se passe aujourd’hui. C’est ce que fait Le Point, c’est ce que font la plupart des médias. C’est ce que font la plupart des journalistes personnellement. Et c’est la faute de Gernelle (que ne ne connais pas spécialement), et de la plupart des organes de presse, de droite comme de gauche, « du Système » comme « de réinformation ».
La presse française, différente en cela de ses homologues de nombreux pays développés, considère le fait comme une chose secondaire, le commentaire comme la principale, et la frontière entre les deux comme une chose vague et peu importante.
Gernelle dit : « Nous pensions bêtement, nous, que le bien public, c’était la liberté d’expression, dont le pluralisme est la condition, et que le grand pari de la démocratie était précisément de miser sur l’intelligence des citoyens, non leur infantilisation. Mais non, nous dit Macron, le bien public, c’est l’information payée directement ou indirectement par le gouvernement. Et vive la vérité d’État ! »
C’est une façon très vicieuse et déformée de présenter les propos de Macron. Non, le bien public n’est pas la liberté d’expression, au sens où Gernelle l’entend. Et c’est un défenseur acharné de la liberté d’expression qui vous le dit.
Pour Gernelle, et pour un nombre croissant de gens, la liberté d’expression, cela consiste à dire « ch’pense que », et à ce que beaucoup de gens puissent en dire autant, mais avec des trucs pas pareils (le « pluralisme »). Et donc, à force d’employer un million de singes à taper sur des claviers d’ordinateur pendant un million d’années, il y en a bien un qui va nous pondre la Bible.
La liberté d’expression, pour des professionnels du journalisme (et aussi pour Joe le Gilet jaune), cela consiste, en principe, certainement à dire ce qu’ils pensent, mais à le faire sur la base de la recherche de la vérité. Cela consiste à rechercher d’abord la vérité, à en faire l’essentiel de leur mission, et puis, éventuellement, après, sur la pointe des pieds, peut-être nous dire ce qu’ils « pensent ». Pas l’inverse.
Comme quoi, il faut se méfier des expressions toutes faites. On peut leur faire dire ce qu’on veut.
La préoccupation de la vérité a complètement disparu du pays depuis un certain temps, comme je ne cesse de le dénoncer ici.
Je suis, pour ma part, en tant que libéral, bien évidemment contre toute subvention à la presse que ce soit. Notez que ce point est ostensiblement absent du billet indigné de Gernelle. De même que les exemptions fiscales et sociales spécifiques dont bénéficient les journalistes. De même que les faveurs en nature dont ils sont l’objet.
Les journalistes les plus influents sont à Paris. Le logement à Paris est cher. Il est de tradition que des journalistes, pas forcément vedettes, puissent se faire attribuer des logements « sociaux » en demandant gentiment. Des HLM de luxe, hein, il ne s’agit pas non plus de vivre avec la diversité. De même qu’un ministre de la Culture, longtemps avant Macron, a terminé sa conférence de presse d’entrée en fonctions en disant à son public : « Maintenant, vous savez où vous adresser quand vous voudrez des places à l’Opéra ».
Ces petits détails sont ostensiblement absents des nobles indignations de Gernelle.
Lorsque Le Point écrit ce qu’il écrit, il faut voir le contexte historique dans lequel cela se passe.
Gernelle dénonce ce passage des propos du Président : « Le bien public, ce n’est pas le caméraman de France 3. Le bien public, c’est l’information sur BFM, sur LCI, sur TF1, et partout. Il faut s’assurer qu’elle est neutre, financer des structures qui assurent la neutralité. Que pour cette part-là, la vérification de l’information, il y ait une forme de subvention publique assumée, avec des garants qui soient des journalistes. Cette rémunération doit être dénuée de tout intérêt. Mais quelque part, cela doit aussi venir de la profession. »
Le crime de Macron, en l’occurrence, est d’avoir dit qu’un journaliste de France 3 n’était peut-être pas aussi important qu’il se l’imagine. Qu’il était subordonné à un bien général (pas « public » au sens d’appartenant à l’Etat : général) qui le dépasse de beaucoup : la vérité. C’est tout à fait exact.
Et il est tout à fait exact que la majorité des journalistes, en France, ne se conduisent pas de cette manière. Quel que soit leur bord politique. Les Gilets jaunes le leur reprochent assez ! Mais non, c’est Macron dont vient tout le mal, c’est Macron qu’il faut tuer, « on veut le cul de Macron » (cela de la part de gens qui se délectent de suggérer son homosexualité…). Macron, c’est le tsar Nicolas II qu’il faut exterminer avec toute sa famille.
Je me permets de rappeler que « les structures que l’Etat doit financer, et qui assurent la neutralité de la presse », elles existent déjà, et que les journalistes les révèrent. Elles s’appellent, avant tout, Agence France-Presse, une agence « télégraphique » d’Etat (comme on disait à l’époque de sa création), l’une des rares agences de presse mondiales, qui est, en effet, supposée fournir l’information neutre et vérifiée à toutes les rédactions, et dont le mode de financement est unique dans le monde (Russie et Chine exclues, je suppose).
L’AFP est peuplée de « journalistes d’Etat », mais ceux-là, ils ne semblent pas gêner Étienne Gernelle. France Inter est peuplé de « journalistes d’Etat », mais là, nous parlons de la noblesse du service public, c’est pas pareil.
La totalité des journalistes de gauche comme de droite font des génuflexions soir et matin devant l’AFP, et hurleraient à la mort si l’Etat lui retirait une once de « moyens ». Et en effet, l’AFP est relativement (tout est relatif, je suis certain qu’on peut lui trouver des poux dans la tête sur tel ou tel sujet) un garant de la véracité des informations qu’elle publie, infiniment plus fiable que la quasi-totalité des sites « de réinformation ».
Donc il faudrait savoir. Quand ma corporation est mise en cause, je hurle à la mort, mais quand l’AFP « manque de moyens », ou d’ailleurs que « le service public de Radio France ou de France Télévisions » est menacé par l’horrible privatisation ultra-libérale larvée, alors là je grimpe aussi aux rideaux en hurlant qu’on attente à la liberté.
En fait, il n’y a que mon cul et moi qui comptions, pour parler avec la même vulgarité qu’un Gilet jaune.
Si la presse est tellement méprisée aujourd’hui en France (plus qu’ailleurs : c’est une tendance mondiale, mais elle est plus marquée chez nous), ce n’est pas seulement parce qu’elle déclare comme un seul homme que si vous êtes opposé à l’immigration de masse, vous êtes un sale raciste. Ou que si vous êtes contre des quotas de femmes ici ou là, vous êtes un violeur en puissance.
C’est aussi parce qu’elle ne fait pas son travail, qui consiste à rechercher la vérité avant de dire « ch’pense que ». C’est bien pour cela qu’elle ne cesse de perdre des lecteurs, ou des auditeurs, et pas seulement parce que la technologie de la diffusion est en train de changer. Ou parce que le racket de la CGT a privé les journaux français des capitaux dont ils avaient besoin pour investir.
Au lieu de hurler comme un dératé dès lors qu’on leur marche sur les arpions, les journalistes feraient mieux de s’inquiéter des déclarations inquiétantes d’Emmanuel Macron concernant Internet. Cet Internet qu’ils méprisent tant, car il les concurrence.
Macron a publiquement déclaré qu’il serait bon d’interdire l’anonymat sur Internet. De faire en sorte que personne ne puisse s’y exprimer, avant d’avoir envoyé une copie de sa carte d’identité à Facebook, Google, Six Apart, WordPress, Twitter ou n’importe lequel des services qui permettent à tout un chacun de communiquer et de s’exprimer publiquement.
Voilà ce qui serait véritablement une destruction de la liberté d’expression. Voilà ce qui serait « orwellien », selon le mot qui est employé avec un peu trop de libéralité en ce moment. Si l’on fait cela, pourquoi ne pas, aussi, supprimer le secret du vote, tant qu’on y est ? C’est bien ce qu’a fait la Russie, où les bulletins de vote sont… dépourvus d’enveloppes… et glissés dans des urnes transparentes.
Ah ! évidemment, ceux qui s’expriment sur Internet sont (souvent) les mêmes qui « pensent » différemment des médias. Ce sont souvent les lecteurs et les auditeurs des journalistes, qui les fuient de plus en plus parce qu’ils trouvent qu’ils « pensent » trop, et qu’ils ne font pas suffisamment leur métier.
Les « structures qui assurent la neutralité », elles existent aussi dans des pays infiniment plus libres que le nôtre, où la presse est infiniment meilleure. J’ai nommé l’Angleterre, l’ancêtre de toutes les démocraties.
En 1949, le gouvernement de Sa Majesté, tout comme le « pervers narcissique psychopathe » Emmanuel Macron, avait envisagé d’établir une institution nationale qui serait garante de la déontologie de la presse. Pour échapper à cette intolérable « tutelle », comme dit Le Point, la presse a créé sa propre institution d’arbitrage et de contrôle, son propre Conseil de l’ordre, si vous voulez : le Conseil de la presse. Il a été remplacé par la Commission des plaintes contre la presse, puis par l’Organisation indépendante de l’éthique de la presse.
Tous ces organismes, qui ont subi leur lot de critiques bien entendu, avaient pour point commun d’être indépendants de l’Etat, financés par leurs membres et fonctionnant sur la base du volontariat. Ils n’ont aucun pouvoir de contrainte. Ils n’en infligent pas moins des amendes. Lesquelles sont payées, parce que les médias adhérent au système s’engagent à le faire.
La première des règles défendues par ces instances est la véracité de l’information. Ainsi que la séparation entre les faits et le commentaire. Après, nous avons de menues préoccupations comme le respect de la vie privée, du deuil des personnes, le comportement personnel des journalistes, la conduite à tenir face aux suicides, etc.
Les médias qui adhèrent au système s’engagent à respecter une définition écrite de l’intérêt général. Il s’engagent à ne pas publier d’informations recueillies en caméra cachée, ou par des moyens d’enregistrement clandestins.
Où sont les engagements similaires pris par les journalistes français ? Où sont leurs instances librement consenties d’auto-discipline et d’arbitrage ? Comme le dit Emmanuel Macron : « Cela doit aussi venir de la profession ».
Alors je ne suis pas sûr qu’un tel système puisse fonctionner en France, précisément parce que « les Français ne sont pas des Suisses », comme vient de le dire aussi Emmanuel Macron. Il risquerait très vite de se transformer en instance de censure, de défense des intérêts corporatistes voire de propagande.
Je relève qu’Étienne Gernelle a fait un éditorial pour s’indigner des petits intérêts particuliers de sa corporation à lui, mais qu’il n’en a fait aucun pour commenter les autres déclarations au moins aussi importantes du Président, lors de la même rencontre, concernant les grands problèmes du pays.
Rien sur ce passage : « [Emmanuel Macron] attribue cet immobilisme au fait que ‘l’État profond ne fonctionne pas bien’. Trop de fonctionnaires sont affectés à rédiger des circulaires et ‘pas assez au guichet’. Il prépare donc, avec ses ministres, une réforme de l’État profond dans les semaines à venir. ‘Il faut que les ministres soient les vrais patrons de leur administration et qu’on suive sur le terrain la réalité concrète de nos réformes’, indique-t-il. Il a cité le ‘droit à l’erreur’ des citoyens dans leur rapport avec l’administration. »
Je vois avec plaisir qu’Emmanuel Macron parle, tout comme je le fais, de « l’Etat profond » pour désigner la mafia fonctionnariale mise en place par le coup d’Etat communiste de 1945.
Les gilétistes et autres souverainistes ne parlent de « l’Etat profond » que lorsqu’ils s’indignent que les institutions démocratiques américaines réclament des comptes à Donald Trump sur sa collusion manifeste avec la Russie. Mais en France, il n’y a pas d’Etat profond, qu’allez-vous penser là ? A l’exception des Juifs et des francs-maçons, naturellement.
Rien, non plus, sur cet autre passage, tout aussi fondamental : « [Emmanuel Macron] s’est lancé dans un éloge du département comme maillon essentiel de la décentralisation sur lequel il voulait davantage s’appuyer, plutôt que sur les ‘néoféodalités des grandes régions’ issues de la loi NOTRe, dont il a également déploré les ‘intercommunalités forcées’. »
« De manière générale, il voit dans cette crise des Gilets jaunes l’acmé de ‘la crise des démocraties occidentales’, dont les trois piliers – les libertés individuelles, la protection des classes moyennes et l’économie sociale de marché – sont entamés. »
» ‘Ces vingt dernières années, ça s’est enrayé’, déclare-t-il. ‘Les classes moyennes ont été la variable d’ajustement de la mondialisation. L’affaiblissement du consensus des classes moyennes a conduit à deux formes de réaction : soit l’isolationnisme, comme le Brexit ou le phénomène Trump. Soit le renoncement aux libertés pour l’efficacité, sur le modèle de la Chine.’ «
Mais il est tellement plus rigolo de faire des phrases pour s’indigner que Macron ait dit « Jojo le Gilet jaune »… tout en n’oubliant pas de défendre ses petits intérêts particuliers à soi.
Les journalistes se mettent à écrire de drôles de choses :
https://www.arretsurimages.net/chroniques/comme-un-lundi-de-perquisition-a-mediapart
Sur la photo on voit une jeune dame, la prochaine photo elle sera avec des nattes et un cerceau. Bref !
Avez-vous vu ce qu’elle a fait de la salle des fêtes de l’Elysée, mon épouse considère qu’elle un goût épouvantable !
Ce couple n’en finira pas de nous étonner !
https://www.parismatch.com/Actu/Politique/En-images-Voici-la-salle-des-fetes-de-l-Elysee-apres-renovation-1603218
@ Robert Marchenoir
À supposer que les Jojo soient bourrés de mépris – je pense qu’il s’agit plutôt de rancœur – je ne vois pas trop ce qu’il y aurait d’excellent à ce que les dirigeants politiques leur en manifestent autant.
Je te dis… les gens non sauvés n’ont aucun moyen de délivrance.
Aucun !
https://www.youtube.com/watch?v=pFVl8QgGrPQ
Lord, i been such a bad boy
I been disobedient
I made mistakes
I made blunders
That’s true of thousands and thousands of people
Little children don’t mean anything!
It’s dope; and liquor
I tell ya… unsaved people don’t have any means of deliverance
None !
@ Robert Marchenoir
Caserte, mon premier pseudo, celui qui me vit naîtraunet ! Mon pseudo de bébé ! Je l’affectionne, je ne le fais miroiter qu’aux amis.
C’était encore une belle époque – pré-Bijou – dans un blog qui a disparu. On y croisait de belles pointures. Le grand et long – très long – Julien ; Benoîte chère Benoîte qui disparut pour le compte et que nous pleurons ! Il y avait surtout un mystérieux « Monsieur Chraszcz » ironique, subtil et délicat dont je me plais à croire qu’il s’est réincarné quelque part ! Parfois il me semble reconnaître sa longue houppelande traînant ici ou là !
Pendant que l’on est aux confidences, mon dernier et ultime pseudo « Gongor », je l’ai choisi en hommage au vieux Mitsahne, que je salue affectueusement, pour m’avoir appris le mot gongorisme. Cela devient rare de découvrir un mot pleinement signifiant, utile dans les conversations et qui laissent baba ceux qui ont l’intention avouée de vous nuire !
Bientôt les mots – nos mots – seront notre ultime richesse !
@ semtob
Bonjour les filles ! Heureux de vous retrouver ! Haut les cœurs ! Je vous embrasse !
@ Breizmabro 4 février à 15 h 50
Vous êtes gynéco petite, qu’est-ce que vous en savez qu’elle était ménopausée la meuf à Bijou ? Moi, je crois qu’à l’Énana, il a pris de mauvaises manières. Surtout avec ceux qui se destinaient aux Affaires étrangères !
Kiss !
@ Evry-Courcouronnes
Le Bijou-show municipal d’hier me passionna cinq minutes, la préparation de la soupe attendait ! Juste le temps d’accrocher quelques paroles de l’édile du lieu – sauf erreur de ma part – qui prononça d’un ton résolu la plus formidable galéjade entendue dans le 91 !
Sans se troubler, et après quelques rappels sur la démocratie – laquelle ne connaît pas de frontières – il demanda à Monsieur le Président de la République que sa commune, ainsi que ses communes sœurs, soient pourvues de classes prépa !
« C’est un scandaaaale que nos élèves ne bénéficient pas des mêmes chances que leurs camarades du cinquième arrondissement » !
LLG, H4 à la campagne !
Zonzon renonce à faire un commentaire là-dessus. Il y faut une grande plume, un talent sarcastique de haute volée ! Je laisse volontiers la place. D’autant que je connais un zèbre qui ferait particulièrement l’affaire !
@ Alex paulista | 05 février 2019 à 03:07
Vu de France, il faut absolument que vous restiez au Brésil, il y aura le carnaval, et les douches à toute heure du jour et de la nuit…
@ Robert M. 05 février 2019 à 09:22
Je suis assez d’accord avec votre analyse sur les pov’ journalistes à qui Manu veut retirer « la liberté d’expression » (surtout la leur).
« La liberté d’expression, pour des professionnels du journalisme (et aussi pour Joe le Gilet jaune), cela consiste, en principe, certainement à dire ce qu’ils pensent, mais à le faire sur la base de la recherche de la vérité. Cela consiste à rechercher d’abord la vérité, à en faire l’essentiel de leur mission, et puis, éventuellement, après, sur la pointe des pieds, peut-être nous dire ce qu’ils « pensent ». Pas l’inverse »
– Je suis d’accord.
« Des HLM de luxe, hein, il ne s’agit pas non plus de vivre avec la diversité »
– Une espèce de Nomenklatura française en somme.
Par contre je ne vois ce qui vous autorise à écrire « Il est curieux qu’un soutien des Gilets jaunes comme vous » alors que je vous déjà dit que j’étais apolitique, la seule chose qui « m’inquiète » est plutôt la tournure autoritaire que ce gouvernement est en train de mettre en place. Pour un libéral comme vous, votre passivité à ce sujet me surprend.
« La longueur est à ma discrétion »
Je n’avais aucun doute à ce sujet, c’était juste une boutade.
Adéo Robert M.
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@ sbriglia | 05 février 2019 à 06:09
Pourquoi tant de haine 😀
Vous « the cerveau » de ce blog vous pensez que dame nature épargne les femmes des diplômés de l’ENA ?
Manu est sorti de l’ENA à 27 ans, sa femme en avait 51 l’âge normal de la ménopause chez les femmes, quoi de plus banal que de le dire. Le mot « ménopause » vous met mal à l’aise ? Auriez-vous des problèmes avec la féminité ?
Quant au crabe que je suis censée ne pas manger, désolée de vous contredire mais si je ne mange pas de tourteaux je mange des araignées de mer qui sont aussi des crabes. Renseignez-vous mon vieux.
@ Robert Marchenoir 9h22
« Les médias qui adhèrent au système s’engagent à respecter une définition écrite de l’intérêt général. Il s’engagent à ne pas publier d’informations recueillies en caméra cachée, ou par des moyens d’enregistrement clandestins. »
Et quid des micros-trottoirs ?
Anecdote: BMF demande à des passants leur opinion sur la période post-attentats Bataclan. Un journaliste m’arrête et me donne le thème de son questionnement. Je lui dis immédiatement mon sentiment sur l’immigration responsable de troubles graves dans notre pays. Il m’interrompt: « Nous ne prendrons pas votre interview car les ordres sont de ne retenir que les interviews positives » (je traduis: pas d’amalgame !).
Pour corroborer ce que vous dites je joins un lien sur la dernière enquête Cevipof sur le baromètre de la confiance publique. Pages 34 et suivantes, le constat pour les médias est clair: seulement 23 % des Français interrogés « accordent leur confiance » aux journalistes.
Comment remonter la pente si ce n’est en croisant les informations en piochant dans les enquêtes statistiques au lieu de débiter de la moraline à longueur d’antenne !
https://www.sciencespo.fr/cevipof/sites/sciencespo.fr.cevipof/files/CEVIPOF_confiance_vague10-1.pdf
@ yves albert
« Avez-vous vu ce qu’elle a fait de la salle des fêtes de l’Elysée, mon épouse considère qu’elle un goût épouvantable ! »
Rigolez pas ! C’est avec nos sous, comme disait un plaisantin…
@ yves albert
Ce qui relève de la vie privée du couple Macron (comme de n’importe quel couple dans la mesure où il ne fait de mal à personne…) ne nous regarde pas.
Et si vous réagissez de la sorte, c’est peut-être vous qui avez un problème ! De même que votre expert italien en psychiatrie qui semble en tenir une sacrée couche !
Je suis en train de me rendre compte qui finalement, je suis plutôt d’accord avec Marchenoir sur pas mal de points : l’article du Point totalement délirant, les Gilets jaunes, l’avocat un peu mytho qui espère asseoir sa notoriété en défendant les GJ anarchistes, et même sur Macron qui se défend comme un beau diable face à une poignée d’agités.
Je me demande si je ne suis pas en train de filer un mauvais coton, là !
Jojo en gilet jaune… on pourrait même dire insolent et sot en gilet jaune.
Quand on peut lire sur des pancartes GJ « Macron baise ta vieille, pas les Français ! » je trouve que les propos de Macron sont très soft. Comment certains GJ peuvent-ils se gargariser avec une telle stupidité ? Il faut une belle carapace pour supporter ce type de propos imbéciles sans réagir de manière appropriée !
Après le GJ qui indique à Macron lors d’un débat qu’il faut « dissolver » l’Assemblée nationale et le gouvernement corrompu, on est sidéré que la parole soit aussi facilement accordée aux insultes et à l’ineptie. Le bon sens perd du terrain.
Le Gouvernement a fait l’erreur de taxer les carburants de manière trop exagérée. Il a été mal conseillé car il n’a pas mesuré l’impact sur les bas revenus. Il paye cette erreur au prix fort et les Français aussi. Le Grand débat constitue un moyen de tout remettre à plat.
Mais le Grand débat n’est pas le grand n’importe quoi, ni le réceptacle des espoirs déçus, il va falloir manier cela avec délicatesse.
Aujourd’hui la CGT se lèche les babines: on voit quelques GJ dans les rangs de la manif du 5/2/2019. Histoire de ne pas laisser Marine Le Pen et Mélenchon rafler la mise.
@ yves albert | 05 février 2019 à 09:41
Il faut reconnaître que l’ancienne moquette était hideuse, criarde et pompeuse, avec un énorme motif géométrique qui rapetissait la pièce. On ne voyait qu’elle à chaque conférence de presse. Le gris est assez sévère, et froid, surtout qu’il a l’air assez foncé. Mais c’est moins salissant que le beige, ou le vert amande. C’est peut-être l’aspect pratique qui a prévalu. Je me demande ce qu’il y a dessous : parquet ? pierre ? marbre ?
@ duvent | 04 février 2019 à 19:51
Parfois il le faut.
https://goopics.net/i/KeAE0
« Vous êtes gynéco petite, qu’est-ce que vous en savez qu’elle était ménopausée la meuf à Bijou ? »
Faut être gynéco pour savoir que la ménopause se situe aux alentours de la cinquantaine ?
Ben non, je suis une femme de plus de 50 ans et qui a des amies de plus de 50 ans.
Manu est sorti de l’ENA à 27 ans sa femme en avait 51, d’où ma déduction.
Mais vous pouvez crier au scandale comme ce bon vieux sbriglia cela n’y changera rien, c’est comme ça.
Maintenant si vous ne me croyez pas demandez à votre mère 😉
CINÉMA D’HIVER
Les vacances de Monsieur Zonzon
Pépé le Moko
Voyage au bout de l’enfer
@ sbriglia | 05 février 2019 à 06:09
« Où l’on mesure la perméabilité du cerveau breton au lisier…
Finalement elle a raison de ne pas manger de crabe, ça sentirait plus fort encore le vomi… »
Dites donc sbriglia, je vous trouve très en colère et la raison m’échappe…
Je m’interroge et ne comprends pas les motifs, alors que pourtant j’ai compris des énigmes plus complexes comme par exemple : Pourquoi le poulet a-t-il traversé ?
Pourquoi sbriglia, est-il en colère, là est la question ?
Dès lors si les messieurs de ce blog pouvaient nous éclairer cela serait excellent et relèverait sans aucun doute d’une grande bonté.
Bien évidemment, l’hypothèse qui permettrait de supposer que les femmes sur ce blog, s’en prendraient comme une seule poule à un homme de bonne compagnie, sera immédiatement rejetée comme inconvenante et alors je pourrais dire que le poulet a franchi le Rubicon, pour rejoindre les oies blanches !
@ Jabiru
« D’accord avec vous Achille, pas d’autre solution que de faire un bout de route avec lui en espérant qu’il se coltine les réformes promises et surtout s’attaque au montant exorbitant de la dépense publique. »
Pour ça, il faudrait peut-être qu’il arrête de faire le guignol en racontant des calembredaines devant un public choisi comme une claque de théâtre pour se mettre au travail, au vrai.
La femme sera vraiment l’égale de l’homme le jour où, à un poste important, on désignera une femme incompétente disait Françoise Giroud…
Au regard de la bassesse de certains commentaires elle pourrait dire aujourd’hui que s’esclaffer de la ménopause de la première dame montre le parcours effectué par certaines dans la vilenie…
Des ans l’irréparable outrage ne choisit certes ni le sexe ni les organes… mais chez certaines, à l’évidence, il privilégie le bas cortex.
Je ne suis pas en colère, chère duvent : la pensée vulgaire, seule, m’indispose… surtout venant d’une femme.
Je vous sais de nature à le comprendre.
« Je suis en train de me rendre compte qui finalement, je suis plutôt d’accord avec Marchenoir sur pas mal de points… Je me demande si je ne suis pas en train de filer un mauvais coton, là ! »
Rédigé par : Achille | 05 février 2019 à 14:58
Mais non, Achille, il est normal qu’à partir de la septantaine l’hémisphère gauche se racornisse plus vite que le droit.
Ecoutez Goupil (pas le renard, quoique !), Cohn-Bendit et même Duhamel (le constitutionnaliste, pas le journaliste) : de vrais bourgeois à la Daumier !
Le mien étant atrophié depuis l’origine, je continue à rouler à droite… même si quelques embardées à gauche, héritées du parcours que vous connaissez, me valent quelques frayeurs.
Le parcours inverse, de droite à gauche, est du domaine de la curiosité médicale.
Et si l’on faisait une pause sur la gynécologie qui, me semble-t-il, n’est pas le sujet du billet.
Lorsque monsieur Bilger intitule son billet « Emmanuel Macron : président double… », me vient à l’esprit une réflexion plutôt iconoclaste.
Tout d’abord, monsieur Macron s’est lancé dans une campagne de reconquête de l’opinion publique qui ressemble fort à une campagne électorale sur fond de prochaines élections européennes.
Cette visite tous azimuts de la France et sa participation aux réunions menées dans le cadre du Grand débat national contreviennent à mon sens aux principes mêmes d’un débat qui suppose une indépendance bienvenue.
Dans un tel contexte, il serait bienvenu que son décideur n’interfère pas alors qu’il intervient en tant que président de la République, avec des retransmissions intégrales sur au moins quatre chaînes d’information continue.
En outre, cela ne me semble pas relever de la fonction présidentielle qu’il ramène à celle d’un professeur pratiquant une certaine forme de pédagogie destinée à expliquer ses choix et décisions aux citoyens ou élus qu’il a en face de lui. En un mot, ce faisant, il dénature et banalise la fonction présidentielle, tout autant le « président normal » que se voulait être monsieur Hollande.
Un second point me paraît aussi important. En effet, monsieur Macron semble se considérer comme seul dépositaire de la vérité, de la seule politique possible qui ne peut et doit être infléchie qu’à la marge.
L’on constate une dérive autoritaire que l’on retrouve dans le traitement des manifestations, dans l’instrumentalisation du Parquet de Paris que l’on perçoit dans l’affaire des écoutes de Benalla lancée par Mediapart. Même si je ne suis pas amateur des avis de Daniel Schneidermann, il n’est pas inutile de lire ici l’article qu’il y a consacré:
https://www.arretsurimages.net/chroniques/comme-un-lundi-de-perquisition-a-mediapart
J’ai donc le sentiment que monsieur Macron se « robespierrise » de plus en plus. Quel sera son 9 thermidor ? An II ou plus tard ? L’avenir nous le dira sans doute.
@ sbriglia
« Je vous sais de nature à le comprendre. »
Je vous comprends mais ce n’est pas par nature…
Il y a des choses qui ont disparu et cela ne doit pas vous affliger outre mesure, car la vie ne le permet pas.
J’ai aussi des idées arrêtées sur les hommes, ils ont changé, j’en suis très triste, car j’aimais beaucoup les chapeaux et le courage…
Rions ! Et ne confondons pas le « non olet » de Vespasien avec le « non dolet » de l’admirable épouse qu’était Arria.
Je n’aime pas Macron, mais je n’aime pas la fixation sur l’âge de sa femme ni qu’on se dispute à ce propos non plus.
Je dois être un panda par trop dégoûté par trop de nourriture et n’en prenant qu’une seule, ma parole, je n’aime pas grand-chose… En tout cas, je ne censure rien, mais je pense que quel que soit l’âge de l’autre, il est très important de pouvoir se parler, s’amuser, voire qui sait créer :
https://www.youtube.com/watch?v=IYo3hY0srJ4
Des gentils et méchants, il y en a de tout âge, de manière assez originale, l’homme et la femme d’âge mûr dans le film dont j’envoie un extrait sont gentils, la jeune plutôt méchante – encore que c’est le refus de moines rétrogrades qui aigrit une vieille femme pervertissant la jeune obsédée par son peigne, puis par une épée fabuleuse, mais enfin, des objets.
https://www.bing.com/videos/search?q=tigre+et+dragons+vid%c3%a9o&qs=n&sp=-1&pq=tigre+et+dragons+vi&sc=0-19&sk=&cvid=62D09C8F69624390949CE76621E1CC87&ru=%2fsearch%3fq%3dtigre%2bet%2bdragons%2bvid%25C3%25A9o%26qs%3dn%26form%3dQBRE%26sp%3d-1%26pq%3dtigre%2bet%2bdragons%2bvi%26sc%3d0-19%26sk%3d%26cvid%3d62D09C8F69624390949CE76621E1CC87&view=detail&mmscn=vwrc&mid=D5C217837E7DE5F972C5D5C217837E7DE5F972C5&FORM=WRVORC
En fait, le film est mieux sans l’arrangement musical de l’extrait, les gentils sont très coincés mais romantiques et très dignes avec une certaine bonhomie. Certains paysages sont magnifiques.
Il paraît qu’on peut visionner ce film gratuitement sur Internet.
Pour tout le monde car personne n’est con ici et je l’espère pour la joie de tous:
https://www.bing.com/videos/search?q=brassens+quand+on+est+con&view=detail&mid=BB1539B3FA140FE3C2DFBB1539B3FA140FE3C2DF&FORM=VIRE
@ breizmabro 5 février à 15 h 30
« Demandez à votre mère », mais vous êtes malade, ça ne se fait pas ces trucs-là !
Et vous n’avez jamais entendu dire qu’à Napoli on accouche jusqu’à 70 ans. Des mère-grand, oui Madame. Bien sûr la difficulté pour elles c’est de trouver un partenaire ! (émoticône langoureuse)
Bonne soirée petite
——————————————–
@ Lucile 5 février à 10 h 29
« Les dirigeants politiques » éprouvent beaucoup de « mépris pour les Jojo » qui votent pour eux, et ils ont raison !
Please, ne m’escagassez pas trop, je viens d’arriver ! (émoticône respectueuse)
@ sbriglia | 05 février 2019 à 16:56
A propos de bassesse il me semble que l’allusion au lisier breton (votre post de 6:09 adressé à breizmabro) n’était pas d’une grande élévation.
Par ailleurs, il ne m’apparaît pas que le terme ménopausée soit un qualificatif particulièrement grossier, surtout venant d’une femme qui a certainement moins d’arrière-pensées ironiques ou blessantes sur le sujet que certains hommes.
Une devancière
Je commence à lire sur Gallica un livre de 1668 dont l’auteur est Marguerite Buffet. Sous le titre de son livre, on peut lire « Marguerite Buffet, faisant profession d’enseigner aux dames l’art de bien parler et de bien écrire sur tous sujets ».
Une devancière de Philippe Bilger, président de l’Institut de la parole.
@ Giuseppe | 05 février 2019 à 15:07 (@ duvent | 04 février 2019 à 19:51)
« Parfois il le faut. »
https://goopics.net/i/KeAE0«
———————–
Excusez-moi de ne pas vous comprendre… Il y a laconique et il y a obscur !
« Je vous sais de nature à le comprendre »
sbriglia@duvent | 05 février 2019 à 16:56
Blablabla blablabla… mais c’est beau comme l’antique 😀
@ Exilé
L’idéologue, c’est toujours l’autre.
Comment ne pas être soi-même aveuglé par l’idéologie, quelle qu’elle soit, et par ses mensonges ?
Ce n’est pas simple.
On peut essayer.
La mondialisation libérale est, je crois, le fruit d’une idéologie, celle du libre-échange systématique, des vertus du marché et de la compétition, de la toute-puissance de l’argent, etc.
La nation est-elle une création idéologique ? Le nationalisme, oui bien sûr, mais la nation, non, elle est le fruit de l’histoire. Elle a son existence propre, sa réalité, sa vérité. Sans doute pas pour toujours, et il y a des nations de toutes les sortes, mais aujourd’hui si, elle est ce qu’elle est, indépendamment de nous. Sans nation il ne reste rien de la souveraineté ni de la République (art. 2 : Son principe est : gouvernement du peuple, par le peuple et pour le peuple. Art.3 : La souveraineté nationale appartient au peuple qui l’exerce par ses représentants et par la voie du référendum.), ni donc rien de la politique, qu’elle soit nationale ou internationale.
Même si c’est largement implicite, oui, évidemment, non clairement ni dit ni pensé par beaucoup, l’affrontement auquel nous assistons, auquel nous participons, chacun à sa façon, depuis plus de deux mois, résulte, je crois, de l’opposition entre ces deux visions du monde, l’une plus idéologique, celle des « élites », l’autre plus ancrée dans la réalité, celle des « Gilets jaunes ».
@ Denis Monod-Broca
« La nation est-elle une création idéologique ? Le nationalisme, oui bien sûr, mais la nation, non, elle est le fruit de l’histoire. Elle a son existence propre, sa réalité, sa vérité. Sans doute pas pour toujours, et il y a des nations de toutes les sortes, mais aujourd’hui si, elle est ce qu’elle est, indépendamment de nous. »
Dans le billet précédent, nous avons évoqué le Tournoi de cinq (ou des six, je ne sais plus) nations.
Or ces nations ne sont pas le fruit d’une création idéologique, c’est clair du côté britannique où, sous un même drapeau, cohabitent quatre nations ayant chacune leur spécificité propre.
Et ces nations, qui ont pu s’opposer de manière sanglante dans l’histoire, sont néanmoins capables de s’affronter de manière courtoisement brutale sur une pelouse autour d’une baudruche ovale…
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@ Patrice Charoulet
« « Marguerite Buffet, faisant profession d’enseigner aux dames l’art de bien parler et de bien écrire sur tous sujets ». »
Cette dame Buffet aurait peut-être été mieux inspirée de faire profession d’enseigner aux dames l’art de bien se taire.
Je sens que je vais m’attirer une belle volée de bois vert d’une partie du lectorat…
DEUX FERS AU FEU
Les GJ.
Alexandre B.
C’est bien le diable si on ne gagne pas le grand prix !
@ Mary Preud’homme | 05 février 2019 à 18:31
Vous avez raison je ne faisais que répondre à un commentateur disant « Ce sympathique ménage, bien que d’une moyenne d’âge substantielle, est sans enfant. Les circonstances de la vie, les goûts, les convenances s’obstinèrent à ce qu’il en soit ainsi »
Je lui répondais donc que ce n’était ni les circonstances de la vie, ni les goûts, ni les convenances qui avaient fait que Macron ne soit pas papa mais parce que sa femme était ménopausée.
La belle affaire ! Madame Macron avait 51 ans lorsque son mari est sorti de l’ENA ce qui est l’âge moyen pour une femme d’être ménopausée. Il n’y a pas de honte à cela et je ne vois pas pourquoi dire cette chose somme toute naturelle, soulève de tels propos orduriers…
Peut-être que ce monsieur croyait encore que les petits garçons naissaient dans les choux et les petites filles dans les roses.
Ou peut-être n’a-t-il pas de femme.
En même temps…
@ duvent | 05 février 2019 à 18:48
« Le paysage mortellement ennuyeux de cette Suisse que vous prenez pour un pays, est par un hasard étrange, un vrai sanatorium et donc pour s’y trouver bien il faut être malade, de cette maladie incurable dont fut frappé Midas… »
Le tranchant de la répartie digne d’Héphaïstos, le poli de la lame la claudication du verbe en moins, de la fine coutellerie.
Jacques Brunel, ne sachant trancher dans ses vues, est sans doute touché de la même maladie.
@ Zonzon | 05 février 2019 à 17:55
Je ne cherchais aucunement à vous escagasser, sachez-le. Vous m’avez lue trop vite, et tronqué la phrase. Je ne crois pas judicieux d’étaler son mépris des foules quand on est président de la République. Là où je suis complètement d’accord avec Robert Marchenoir, c’est quand il écrit : « …le mépris de classe. Ça permet de faire sortir les communistes du bois ».
C’est exactement ce qui s’est passé. Macron les a bien asticotés avec ses petites phrases provocatrices. Ils sont sortis du bois, ils occupent les ronds-points depuis douze semaines en brandissant des pancartes, dans mon coin ils réclament la sortie de l’UE, l’ISF, la démission de Macron, la suppression des radars et le sauvetage de la planète. Les nouvelles se résument maintenant aux supputations des journalistes : « y aura-t-il un référendum? », c’est ça la politique en France, depuis deux mois. Petit bonus : Darmanin va concocter à la demande express des Jojos quelques impôts supplémentaires alors que nous sommes déjà les champions du monde de « la redistribution ».
Quoi que Macron propose, ça ne suffira pas aux Gilets jaunes. Bref, malgré l’habillage des journalistes qui se pâment toujours devant Macron en attendant leurs subventions habituelles et la protection de leur niche fiscale, le président peut faire le malin, il est pris en otage et la France est encalminée. Belle réussite, sur toute la ligne.
C’est de l’ironie, Zonzon. Macron représente le contraire de ce que j’apprécie chez un homme politique. Je déteste les présomptueux, les manipulateurs et les apprentis sorciers.
On peut compter sur Caserte pour souffler sur les braises, et sur Banon pour alimenter les mensonges, mais le vent souffle, lui, où il veut.
Que la flamme retourne au gosier des dragons, la sécu paiera les brûlures d’estomac à ceux qui ne supportent pas le débat, et préfèrent à la joie le rire sinistre des moqueries.
Un poulet connut cela en traversant de droite à gauche, avec courage et chapeau, oracle limité par la forme vieille :
« Où allons-nous ?— La réponse est tout entière dans le fait actuel : nous allons à une des plus sublimes haltes de l’humanité, à une organisation progressive et complète
de l’ordre social sur le principe de liberté d’action et d’égalité de droits ; nous entrevoyons, pour les enfants de nos enfants, une série de siècles libres, religieux, moraux,
rationnels, un âge de vérité, de raison et de vertu au milieu des âges ; ou bien, fatale alternative ! nous allons précipiter la France et l’Europe dans un de ces gouffres qui séparent souvent deux époques, comme l’abîme sépare deux continents, et nous mourrons en léguant à nos fils un ordre social défait, des principes nouveaux douteux, contestés, ensanglantés, le pouvoir impossible, la liberté impraticable, la religion persécutée ou avilie, une législation rétrograde, une guerre européenne universelle, sans fruit comme sans terme, la légalité de l’échafaud, la civilisation des bivouacs, la morale des champs de bataille, la liberté des Satrapes, l’égalité des brigands; et au milieu de tout cela, une idée étouffée dans le sang, mutilée par le sabre, germant ça et là dans quelques âmes généreuses, comme le Christianisme dans les catacombes, rejetée cent fois aux hasards des événements et des catastrophes, et ne refleurissant sur la terre qu’après deux siècles de stérilité, de servitude, de forfaits et de ruines ! Ce choix
se fait à l’heure où je vous écris ! » (Lamartine)
Ce choix serait encore à faire aujourd’hui !
@ Exilé | 05 février 2019 à 19:48
« Je sens que je vais m’attirer une belle volée de bois vert d’une partie du lectorat… »
Incroyable !! En voilà un original et il espère du bois vert… J’ai une branche de coudrier qui a fait ses preuves, qu’en dites-vous ?
Pour l’art de se taire c’est l’Abbé Dinouart qui l’a écrit, et sans doute la robe qu’il portait n’y était pas pour rien…
PS : Il y a peu de femmes sur ce blog et il semble que ce peu, soit trop !
@ Lucile | 05 février 2019 à 15:06
« Il faut reconnaître que l’ancienne moquette était hideuse. »
Parlons donc de ce sujet fondamental pour l’avenir de la France. Là-dessus, je vais faire mon petit réac parfaitement homologué. Ça rassurera peut-être Achille (ou pas).
A première vue (et j’ai regardé de loin), le lifting de la salle des fêtes de l’Elysée, qui nous coûte « un pognon de dingue », est marqué au coin du goût de bobos le plus déplorable et le plus conventionnel. C’est de la déco moderne telle qu’on la trouve à l’identique dans tous les magazines de luxe.
C’est le même massacre auquel se livre n’importe quel avocat ou architecte qui acquiert un bel appartement ancien à Paris : surtout, dénaturons autant que possible l’esprit du lieu, faisons de la « déconstruction », montrons que nous sommes incapables de comprendre la beauté d’antan en l’adaptant à la modernité, collons du gris et du blanc partout, ajoutons des meubles moches mais hors de prix, et assurons-nous de n’y imprimer aucune personnalité.
Tout l’intérêt de la salle des fêtes de l’Elysée, c’était justement ce tapis de sol chargé, ces tapisseries au mur, bref l’histoire de France. L’âme du lieu. Ce qui montrait aux journalistes étrangers invités sur place (et aussi à leurs confrères français, à l’occasion) qu’ils étaient au centre du pouvoir de la France, et non de la Chine ou du Montenegro.
Brigitte Macron l’a transformé en hall d’hôtel international, jusqu’à y mettre du « taupe » (en anglais dans le texte), cette couleur dont l’apparence est aussi hideuse que le nom.
Le jaunisme a tout faux là-dessus : l’inventeur de cette mode funeste, c’est l’un des dieux des réacs bon teint, le Premier ministre du Général, Pompidou lui-même. C’est lui qui a introduit la déco moderne à l’Elysée, avec les meubles hideux de Paulin (qui a fait de belles choses, mais ce qu’il a installé à l’Elysée est repoussant, et surtout sans rapport avec le lieu).
En Grande-Bretagne, de belles âmes se sont indignées que la Reine ait exprimé ses voeux de Nouvel an dans une pièce où se trouvait un piano ancien ouvragé, plaqué or. On voit tout de suite le thème : y’a des pauvres dans s’pays, la Reine fait preuve d’une insensibilité inconcevable envers son peuple, Macron transpire un mépris de classe hallucinant.
Pris isolément, ce piano est en effet d’un goût hideux. Mais il n’a pas à être pris isolément, justement. Elisabeth II adresse ses voeux à son peuple au milieu d’une pièce où chaque détail évoque l’histoire de la Grande-Bretagne. Et bien sûr que Buckingham reflète la richesse et la puissance. Encore heureux. Les communistes préféreraient l’Angleterre pauvre et impuissante. La reine Elisabeth devrait prononcer ses voeux dans un palais transformé en loft, avec des graffs aux murs et du rap en fond sonore.
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@ Lucile | 05 février 2019 à 10:29
« À supposer que les Jojo soient bourrés de mépris – je pense qu’il s’agit plutôt de rancœur – je ne vois pas trop ce qu’il y aurait d’excellent à ce que les dirigeants politiques leur en manifestent autant. »
Ne réduisez donc pas mes propos à cette caricature. Leur sens me paraît manifeste, et il n’est pas du tout celui-là.
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@ breizmabro | 05 février 2019 à 12:42
« La seule chose qui ‘m’inquiète’ est plutôt la tournure autoritaire que ce gouvernement est en train de mettre en place. Pour un libéral comme vous, votre passivité à ce sujet me surprend. »
Quelle passivité ? Quel autoritarisme ? Vous avez dû manquer le passage où je m’inquiète de la volonté de Macron d’interdire l’anonymat sur Internet. Vous avez dû manquer le commentaire où je reproche au gouvernement les mutilations infligées aux manifestants. Celui où je lui reproche l’atteinte à la liberté de manifester.
Vous avez dû, aussi, manquer les innombrables fois où j’ai reproché au gouvernement de ne pas en faire assez pour diminuer l’emprise de l’Etat, le nombre des fonctionnaires et l’ingérence du « service public » dans la vie quotidienne des Français. C’est ça, aussi, l’autoritarisme.
En revanche, pour Macron, rappeler aux communistes et aux factieux toujours prêts à se réveiller, dans s’pays, qu’il a été élu pour appliquer certaines réformes, que certaines vont fort heureusement dans un sens libéral, et qu’il a bien l’intention de les appliquer, cela, ce n’est pas de l’autoritarisme. C’est faire prévaloir le droit, la liberté et la démocratie sur le fascisme et le troisième tour social.
Les Français, tout du moins un grand nombre d’entre eux, trouvent tout naturel, depuis des lustres, que le vote démocratique soit mis entre parenthèses à chaque fois que la horde de mécontents x ou y descend mettre le bololo dans la rue, bloque Rungis pour « mettre à genoux le capital » (*) ou fait la grève du service public.
Cela, c’est du fascime, du communisme. C’est la loi de la rue et des bandits contre la liberté et le droit. Ça, c’est de l’autoritarisme. Macron est en train d’expliquer (gentiment) à des générations de réfractaires à la démocratie peints en rouge, en rose et maintenant en jaune que la prétendue « démocratie de la rue » (en clair, le coup de force communiste) n’a rien à faire dans un pays libre.
Evidemment, ça fait tout drôle à des générations de gens qui ont biberonné cette foi depuis leur naissance. Encouragés par les gouvernements successifs, il faut bien le dire.
Quand je vois un soi-disant avocat, le bien-nommé François Boulo, nous mettre un boulolo pas possible en tentant de prendre la tête du mouvement jauniste, et en ergotant comme un baveux peut le faire sur le fait que Macron a été élu, mais qu’il a pas vraiment été élu parce que ses chiffres ne sont pas bons, ceci, cela, je pose deux et je retiens quatre, et donc en fait il est pas président — ça c’est du coup de force communiste, ça c’est de l’autoritarisme et même bien pire que ça : c’est du banditisme polique.
Les jaunistes ont réclamé un gouvernement militaire provisoire, ils ont appelé le général de Villiers à prendre le pouvoir à la place du président régulièrement élu, et maintenant ils prennent des mines de chochottes en hurlant à l’autoritarisme ?
L’hypocrisie est à couper le souffle. Une fois de plus, c’est quand ça arrange ces messieurs les communistes. Ce qui les défrise, ce n’est pas l’autorité de Macron (pour lequel je n’ai pas voté). C’est qu’il se serve de cette autorité légitime pour faire des réformes libérales, et non pour maintenir le régime communiste qui opprime ce pays.
Voilà la vérité en deux mots. Regardez la liste des personnalités qu’Eric Drouet envisage d’appeler à ses côtés pour le conseiller (**) : elle est exclusivement composée de communistes ou de soutiens du communisme. Jusqu’à la fameuse Natacha Polony, qui est censée être réactionnaire et de la vraie droite, mais qui vient de se fendre d’un tweet souhaitant la survie du journal L’Humanité…
Rions un peu (jaune). Les gilétistes ont commencé par réclamer la baisse des taxes sur l’essence, qu’ils ont obtenue. Puis ils ont embrayé sur la hausse du Smic, qu’ils ont obtenue. Mais ils ne sont toujours pas contents. Savez-vous dans quel pays le Smic-jeunes vient d’augmenter de 27 %, et sans tripatouillage, comme chez nous, par le biais de je ne sais quelle allocation que j’ai déjà oubliée ? La Grèce.
Mais il y a un petit détail. Auparavant, le nombre des fonctionnaires y a été réduit d’un tiers.
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(*) Avec l’aide de « sans-papiers ». Pour ceux qui s’imaginent que le jaunisme va les sauver de l’immigration. En dehors de l’instauration du référendum, je ne vois pas.
(**) Au passage, vous remarquerez qu’Eric Drouet est illettré. Il fait trois fautes d’orthographe par mot. Macron était largement en dessous de la vérité, quand il signalait l’illettrisme d’une poignée d’ouvrières.
Eric Drouet ne se donne même pas la peine de vérifier l’orthographe des noms propres, ce qui lui prendrait exactement deux secondes (l’objection de la faillite de l’école ne tient pas). Il s’agit de l’orthographe du nom des gens qu’il veut appeler à son aide… où l’on voit sa singulière conception du respect, de la politesse et des relations avec autrui. C’est la « solidarité » à la mode gauchiste.
D’ailleurs, il dit publiquement, à ces personnes (dont des députés et un ancien ministre), qu’avant d’être admises à l’immense honneur de conseiller les dieux vivants nommés Gilets jaunes, ils doivent leur faire allégeance par écrit, reconnaître leur autorité, et s’engager à ne jamais tenter de prendre quelque influence que ce soit au sein du mouvement. Monsieur veut le petit-déjeuner au lit, aussi ? Un petit massage des pieds lui ferait plaisir ?
Voilà le genre de graine de dictateur, de petit chef ayant totalement pété les plombs, de terreur de ronds-points se faisant des films dans sa tête, qu’est l’un des porte-parole les plus en vue du mouvement.
Nous avions déjà Marine Le Pen, qui a montré son incapacité à admettre, au sein de son parti, des personnalités extérieures d’une certaine envergure, à moins qu’elles ne se comportent à son égard comme des esclaves. Chose qui l’a conduite aux brillants résultats électoraux que l’on sait.
Au moins s’en cachait-elle. Nous avons maintenant la version bas de gamme : le chef des Gilets jaunes qui insulte publiquement les gens qu’il appelle à son aide, avant même que ceux-ci aient accepté. Le type qui explique, à des gens qui ont une surface sociale infiniment supérieure à la sienne, qu’ils doivent s’engager à devenir ses esclaves en échange de l’honneur de lui prodiguer quelques conseils. Pour lui permettre, à lui, d’arriver au pouvoir.
Graine de dictateur, et stupide comme ses pieds, en plus. Les bolcheviques étaient des barbares, mais au moins leurs chefs avaient-ils un minimum d’intelligence tactique. Là, nous avons vraiment touché le fond. Le type est en train de jouer à un jeu vidéo qui s’appelle « Fais la révolution et dézingue ton président ». Il va gagner, c’est sûr.
Le mépris de classe, cela permet surtout à des abrutis, qui affirmaient ici que seuls les Noirs et les Arabes étaient violents pour finalement se prendre la violence de petits Blancs vêtus de jaune en pleine poire sans pouvoir en fournir aucune explication, d’imposer l’opium qu’est l’idéologie raciste à la populace.
Le mépris de classe, c’est ce qui fait que les mêmes Noirs et Arabes ne se joignent pas aux Gilets jaunes malgré le fait qu’ils appartiennent à la même classe sociale.
Le mépris de classe, c’est ce qui fait dire à des Gilets jaunes que si les Noirs et les Arabes ne se joignent pas à eux, c’est bien la preuve qu’ils n’appartiennent pas au peuple français qu’ils sont censés représenter ou que les gendarmes qui les gazent ou les policiers qui leur tirent dessus sont en fait d’origine étrangère.
Le mépris de classe, c’est l’incroyable et agréable surprise du patronat qui s’était mis à froidement suer lorsqu’il a commencé à entendre parler de pouvoir d’achat dans les rues et qui voit depuis les beaufs s’en prendre exclusivement à notre président.
Le mépris de classe, c’est enfin ce qui permet de nier la réalité politique afin de pouvoir tranquillement délirer dans les commentaires d’un blog…
@ Exilé
Il est vrai que le mot nation n’a pas tout à fait le même sens en anglais et en français, ni d’ailleurs en allemand, en chinois ou en russe…
Les mots « national », « international », « nationalité », ont pourtant bel et bien un sens précis dans toutes les langues du monde. De même que « société des nations » ou « organisation des Nations unies ».
Que serions-nous sans les nations ? Le nier ne mène à rien de bon. N’est-ce pas ce que comprennent les peuples et que ne comprennent pas leurs dirigeants ?
@ Lucile 5 février à 21 h 12
Non seulement c’est incorrect mais cela implique des malentendus qui peuvent se révéler indigestes : ne jamais s’introduire dans un échange entre deux personnes. A fortiori quand l’une d’elle est RM !
Zonzon est fautif et présente ses excuses.
Mon propos : « Les dirigeants politiques éprouvent beaucoup de mépris pour les Jojo qui votent pour eux, et ils ont raison » 5 février à 17 h 55, est une pure ironie à l’encontre des politiciens, individus pour lesquels je ressens un dégoût infini.
Ils ont raison de mépriser les pauvres diables qui les mandatent pour assurer leur « survie » alors que leur objectif unique est de faire perdurer un système qui leur permet de vivre « au-dessus » de leurs capacités intellectuelles et morales, lesquelles sont en moyenne peu reluisantes.
« Je ne vois pas trop ce qu’il y aurait d’excellent à ce que les dirigeants politiques leur… manifestent du mépris » dites-vous (5 février à 10 h 29). C’est sûr, une vérité première – pas folles les guêpes – ils gardent leurs « intimes convictions » pour eux !
Mais ces gens ne sont pas désignés pour nous montrer de l’aménité (fausse) mais pour conduire les affaires de la Nation ! Ce qu’ils font depuis cinquante ans de la pire des manières.
Pour le reste je suis en désaccord tant avec RM – qui laisse toute légitimité à Macron – qu’avec vous qui ne sentez pas l’infinie angoisse de ce peuple jaune levé contre l’infamie de ces temps. Un peuple – qu’il soit sur les ronds-points ou non – fruste et malhabile, mais qui sent qu’il va mourir, que sa présente révolte est sa dernière chance et qui ne trouve pas des citoyens aptes à le représenter !
« Macron, sa démission, l’ISF, la suppression des radars, le sauvetage de la planète, les impôts supplémentaires, les niches fiscales, UN référendum, les subventions » et depuis avant-hier des classes prépa dans toutes les sous- préfectures !
Selon moi, ce qui est en question ici c’est tout simplement la disparition de la classe moyenne, celle qui fait tenir debout la Nation.
On comprendra que je ne m’impliquerai pas dans la querelle Macron-GJ. Il faut tout changer pour que tout demeure !
Je souhaite une bonne journée à celle qui déteste les « présomptueux, les manipulateurs et les apprentis sorciers » et qui, par conséquent, est dans l’attente d’autres hommes pour conduire les peuples !
@ Robert Marchenoir
Je suis d’accord avec vous sur le principe, il y avait une publicité pour Roche et Bobois où l’on voyait une armée de barbares investir un bel appartement ancien et lui faire triomphalement perdre tout caractère, en deux temps et trois mouvements. Mais quand la salle des fêtes de l’Élysée a été construite fin XIXe, il y avait du parquet au sol. La première moquette (grise) date des années 30. « Les décors rouge et or, sorte de pastiche d’Empire, ne feront leur entrée que dans les années 1980, moment où François Mitterrand fait percer plusieurs portes-fenêtres donnant sur le jardin. Quant à la moquette actuelle rouge à décors de lauriers jaunes (…), elle date de 2007 ».
On trouve ce mélange de rouge et jaune sur les façades anciennes, dans le Vieux-Nice par exemple, il est traditionnel en Provence, et splendide, un peu éteint par un rouge très sombre, et un jaune fortement ocré. Il est, de plus, souvent adouci par des volets couleur olive, lavande, ou tilleul, et n’a plus rien d’agressif, sous la lumière du soleil.
http://www.lefigaro.fr/culture/2018/11/20/03004-20181120ARTFIG00302-emmanuel-macron-engage-les-travaux-dans-la-salle-des-fetes-de-l-elysee.php
Pour ce qui est d’Emmanuel Macron, je crois comprendre que vous voulez éviter le lynchage, et moi je suis irritée par ses provocations.
Enfin la Cour des comptes s’inquiète de l’état « préoccupant » des finances publiques compte tenu notamment des largesses concédées aux Gilets jaunes !
Le chef de l’Etat doit d’urgence diminuer le poids de la dépense publique sous peine de perdre toute crédibilité.
La chasse au gaspillage d’argent public doit devenir un objectif prioritaire et des coupes sombres s’imposent car il y en a sous le pied.
Arrêter le baratin et agir !
Juger le message, pas le messager (quand le sage montre la lune le sot regarde le doigt).
Ce qui vaut pour le message de Jojo, comme celui de Juju (-piter).
Par ailleurs comment soutenir le référendum d’initiative populaire lorsqu’on lit les résultats du sondage de Conspiracy Watch (pourquoi un nom anglais ? Les juifs américains l’auraient-ils imposé ?)
https://www.conspiracywatch.info/complotisme-en-france-une-nouvelle-enquete-dopinion-conspiracy-watch-fondation-jean-jaures.html
Cf le énième retour de la prétendue instruction de la direction de Carrefour de faire appel à la force publique pour frapper les « pilleurs » de poubelles dont on jase ce matin à France Info.
Ce même si les réponses peuvent être suggérées à d’affreux jojos qui n’y pensaient même pas avant.
@ duvent | 05 février 2019 à 22:43
Bof… Quelques vieux messieurs « respectables » de ce blog sont toujours en capacité de nous démontrer au détour d’un mot, voire d’un pseudo, leur capacité à tenir des propos orduriers, ou leur machisme.
Rien de nouveau sous le soleil.
Adéo duvent
@ Julien WEINZAEPFLEN
« Macron se signalait par un mépris de classe contre les illettrés et les alcooliques de la classe ouvrière. »
Je n’en suis pas sûr.
Je soupçonne une interprétation tendancieuse (et généralisée) de ses propos.
Pourriez-vous fournir une source où l’on pourrait lire ou écouter le propos incriminé ?
Pour le cas des illettrés j’avais compris qu’il le regrettait, comme triste fait de société, pas qu’il le méprisait. Mais je peux me tromper. La mémoire…
Emmanuel Macron n’est pas double au seul niveau du langage. Il est double entre ce qu’il dit et ce qu’il fait, et ce depuis le début. Un article du 1er juin 2017 :
« The strange case of Brother Emmanuel and Mister Macron »
https://leblogdenathaliemp.com/2017/06/01/the-strange-case-of-brother-emmanuel-and-mister-macron/
@ Zonzon
Je sais le drame vécu par toute une catégorie de gens aux salaires peu élevés dans une économie productrice de chômage. On ajoute l’injure à l’injustice quand on leur dit de se secouer un peu et de faire des efforts. La négligence politique explique leurs difficultés, l’économie mal en point explique leur précarité, accentuée par la mondialisation dont on leur avait dit qu’elle ne ferait que des gagnants. Mais ce n’est pas une raison pour trouver que tout ce qu’ils font est bien, et que tout ce qu’ils réclament est juste. Ce qu’ils cherchent à imposer risque d’accentuer les problèmes.
Les Gilets jaunes sont un symptôme criant du mauvais fonctionnement de la démocratie en France, et du déclin de notre économie. Tant que l’État coûtera aussi cher, et paralysera par des réglementations tatillonnes assorties d’exceptions incompréhensibles tout ce qui se fait en France, le malaise continuera.
Il ne faut sûrement pas oublier les Gilets jaunes, mais si on veut que leur situation s’améliore, il ne faut surtout pas écouter les solutions qu’ils avancent.
@ duvent
« PS : Il y a peu de femmes sur ce blog et il semble que ce peu, soit trop ! »
Où voyez-vous ça ? Encore, si ce commentaire sortait quand quelqu’un disait du mal des femmes, présumées par d’aucuns moins intelligentes, créatives ou avoir moins de caractères que d’autres ou suite à des allusions sexuelles peu reluisantes.
Ici, c’est pour le point de savoir s’il est pertinent de relever que la dame de Macron soit ménopausée, quand les signes de l’âge chez l’homme, et surtout chez la femme à qui ni les hommes ni les femmes ne pardonnent jamais de ne plus être jeune.
Sur ce blog, on peut dire qu’il ne faut pas demander l’âge d’une dame mais qu’il est séant de parler de la ménopause de quelqu’un, cherchez l’erreur. Parce qu’une femme le fait ? Pour la commentatrice dont il s’agit, il est vrai qu’il me paraît évident qu’elle n’a pas de mauvaise intention… Mais je m’insurge contre le fait que les femmes seraient moins méchantes entre elles que les hommes avec elles. La solidarité féminine…
Les réactions des gens me dépasseront toujours un peu, il peut être séant de défendre la délicatesse en disant qu’il ne faut pas soulever ce point et se moquer d’une autre dame, cherchez l’erreur.
Les hommes, les femmes…
Puisqu’on parle de dames absentes, pardon d’avoir oublié leurs noms car ma mémoire n’est pas, enfin, elle est ce qu’elle est, mais je salue au passage des dames qui avaient raconté leur malheur puis étaient parties suite au manque de cœur que les gens avaient manifesté ici.
Au cas improbable où elles liraient ce message, mes salutations et bon courage.
Mais toutes les dames ne sont pas des victimes, loin de là, Mary Preud’homme étant plutôt du genre fonceur pour défendre les forces de l’ordre et des personnes victimes de préjugés à cause de leur couleur, Lucile cultivée, équilibrée et équilibrante, et Catherine JACOB cultivée aux multiples hypothèses, la dernière en date sur le dieu de l’éloquence sur une monnaie gauloise m’ayant assez plu si le dessin pouvait faire aussi penser à une pieuvre, les deux pouvant peut-être être lié, ce après quoi j’avais fait une recherche sur Internet sur les pieuvres et les Gaulois que je n’ai pas encore lue, mais comme c’est dans mes favoris, j’y viendrai bien à l’occasion.
La guerre des sexes est ridicule, c’est contre le vieillesse et la mort qu’il faut se battre oui.
Les humains…
@ Zonzon | 06 février 2019 à 10:36
Je ne « laisse pas toute légitimité à Macron ». Personne ne m’a demandé mon avis. Il ne m’appartient pas de la lui laisser ou de la lui retirer, pas plus qu’à n’importe qui. Vous avez l’air d’ignorer que la démocratie c’est le droit, qu’il y a des lois et qu’Emmanuel Macron a été élu président de la République par les Français. Pour une durée qui est inscrite dans la constitution. Ce sont les règles, et on ne change pas les règles quand l’allure du jeu vous déplaît. Sinon, on est un tricheur et un malhonnête.
Que les Français aient changé d’avis aujourd’hui, ou que certains Français estiment qu’eux sont plus légitimes que les autres, et que donc la majorité qui a élu le Président ne compte pas, voilà qui n’est pas démocratique, voilà qui n’est pas libéral, voilà qui est communiste.
Pour ma part, je suis libéral, et le libéralisme c’est d’abord et avant tout le respect du droit.
Le prétendu procès en mépris que vous faites à Macron est une mascarade. Qui a réclamé la démission de Georges Frêche, maire, député et président de région à vie ? qui a brûlé des voitures pour le faire partir ?
Pourtant, lui ne cachait pas son mépris, réel, pour le coup, des Français. C’est lui, ce n’est pas Macron qui a déclaré : « Des gens intelligents, il y en a 5 à 6 % ; moi je fais campagne auprès des cons. Dans ma carrière, j’ai fait trois campagnes intelligentes où je parlais aux gens d’emploi, d’économie, d’investissements, et je les ai perdues. Et j’ai fait vingt-sept campagnes rigolotes, à raconter des blagues de cul, et je les ai toutes gagnées. »
C’est lui, pas Emmanuel Macron, qui a dit : « Le b.a.-ba de la politique, c’est deux ans d’impopularité, deux ans de calme, deux ans favorables avec des fleurs et des petits oiseaux, et vous êtes réélu : tout cela est d’une facilité déconcertante. »
C’est lui qui a traité les harkis de « sous-hommes », et le pape Jean-Paul II « d’abruti ».
Nul blocage consécutif de la nation, ni même de la région. Georges Frêche est mort dans toute la gloire de ses fonctions électives. Il a même reçu le prix de l’humour politique pour ses propos.
Ah ! mais lui, c’était différent : il était de gauche. Il était marxiste-léniniste dans sa jeunesse, pilier du Parti socialiste plus tard. Il a dressé une statue de Lénine dans sa ville. Pendant les émeutes musulmanes de 2005, il a déclaré que c’étaient « les flics » qui mettaient le feu aux voitures, « comme en Mai 68 ».
Les jaunistes ont compris que Macron, lui, allait réellement essayer d’appliquer les quelques réformes libérales micrométriques qu’il avait promises. Ils ont compris qu’il n’y avait plus moyen de tricher, et que c’était ça ou le sort de la Grèce. Ils sont démasqués. Alors ils sortent le seul langage qu’ils connaissent, en tant que communistes : la violence et la subversion.
Quant à votre classe moyenne, elle commence à m’échauffer sérieusement les oreilles. En quoi Monsieur Moyen s’estime-t-il supérieur au reste de l’humanité ? Vous prétendez que « la classe moyenne fait tenir debout la Nation ». Donc les pauvres ce sont des êtres inférieurs, et les riches je ne vous dis pas. Mais ça, bien sûr, ce n’est pas méprisant.
D’ailleurs, c’est quoi, la classe moyenne ? Où commence-t-elle, et où finit-elle ? En Angleterre, quand on est « middle-class », ça veut dire qu’on est un sale riche. Donc voyez…
Hier, il était du dernier snob d’appartenir à la classe ouvrière (ou de prétendre la défendre), aujourd’hui, le nouveau dieu social c’est la classe moyenne. Vous vous satisfaites d’être moyen, Monsieur Zonzon ? Vous êtes médiocre, et c’est votre drapeau ?
Pourquoi n’essayez-vous pas, plutôt, de tendre à l’excellence ? Pourquoi, d’ailleurs, cette rage à se définir par la classe sociale à laquelle on appartiendrait ? Vous êtes marxiste ? Vous n’êtes pas un homme, avant d’être « moyen », « inférieur » ou « 1 pour cent » ?
Que des gens réfléchissent sur une tendance sociologique qui, peut-être, d’un certain point de vue, serait défavorable à la classe moyenne, c’est une chose. Qu’ils réclament la démission du président de la République parce que cela mettrait fin à un phénomène mondial qui, s’il existe (c’est discutable), ne peut davantage être annulé que le « changement climatique » ou la Révolution industrielle, voilà qui relève à la fois de la superstition africaine et du marxisme européen.
Quant à « l’infinie angoisse de ce peuple jaune levé contre l’infamie de ces temps », c’est très joli, vous aurez un prix de littérature. Maintenant, le peuple jaune serait un peu moins angoissé s’il avait fait plus d’enfants, auquel cas la « retraite par répartition » auquel il tient tant lui assurerait une pension un peu plus élevée. Et il y aurait un peu moins de Noirs et d’Arabes dans sa « périphérie » pour le remplacer.
D’ailleurs, je ne l’ai pas vu bloquer beaucoup de ronds-points pour réclamer la retraite par capitalisation, il y a quarante ans, le « peuple jaune ». Il défilait plutôt, en rangs serrés, pour avoir la peau de Juppé qui voulait réformer les retraites, précisément dans le sens qui aurait permis à la « classe moyenne » d’être un peu moins moyenne aujourd’hui.
Il veut quoi, au juste, le « peuple moyen » ? On nous suggère lourdement, depuis le début de cette guignolade, que « classe moyenne » veut en réalité dire « Blancs », et que ces derniers s’insurgent contre le traitement de faveur réservé aux bronzés.
C’est pourquoi, je suppose, Christophe Chalençon, chef de la délégation des Gilets jaunes qui a obtenu de rencontrer le vice-Premier ministre italien à Montargis, pour recevoir son soutien (encore un traître, donc), a entrepris de donner des leçons d’immigrationnisme et « d’anti-racisme » à Luigi Di Maio. Lequel est un peu trop « d’extrême droite » à son goût.
Il veut bien que l’un des dirigeants d’une puissance étrangère hostile vienne sur notre propre sol pour le soutenir, lui et ses amis factieux, mais il n’oublie pas de lui donner des leçons sur sa politique à lui — et dans un sens gauchiste, bien entendu :
« Il faut arrêter de stigmatiser les citoyens du monde qui traversent la Méditerranée avec une vision conforme et propre à notre culture. Il faut permettre aux gens de se développer dans les propres pays et que ces derniers jouissent de leurs propres richesses. À l’heure actuelle, ils sont asservis par les puissances européennes. »
Voilà voilà. Si nous sommes envahis par les immigrés, c’est parce que nous sommes de sales racistes et d’immondes colonialistes. C’est pourquoi, je suppose, il faut les faire venir chez nous afin qu’ils nous rééduquent.
Chalençon, qui compte se présenter aux élections européennes pour porter haut la cause jauniste, « N’aime pas trop le terme de quotas. On dirait qu’on parle de bestiaux. » « En tant que fils d’immigré espagnol », il est « pour l’arrivée de gens partageant nos valeurs républicaines. »
Donc, pourvu que les Africains, les Pakistanais et les Chinois partagent les valeurs qui consistent à faire payer les allocs par les riches français, à augmenter le SMIC en taxant les créateurs d’entreprise partis à l’étranger, et à renvoyer, avant la fin de leur mandat, les dirigeants qui s’écarteraient d’une telle « justice fiscale », eh bien ils peuvent, que dis-je ! ils doivent « arriver » chez nous, et sans quotas, puisqu’ils le souhaitent.
A mon avis, des milliards de gens, en Afrique, sont prêts à souscrire des deux mains à de telles « valeurs ».
Naturellement, si l’on applique les « valeurs » de Monsieur Chalençon, la « classe moyenne » deviendra de plus en plus supérieure et sa prospérité dégoulinera sur la « Nation ». C’est évident. Ca crève les yeux.
Et Chalençon est un ancien candidat divers droite aux élections législatives. Qu’est-ce que ce serait s’il était de gauche…
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@ S Carioca | 06 février 2019 à 20:16
« Je soupçonne une interprétation tendancieuse (et généralisée) de ses propos. Pour le cas des illettrés j’avais compris qu’il le regrettait, comme triste fait de société, pas qu’il le méprisait. Mais je peux me tromper. La mémoire… »
Evidemment que ses propos sont systématiquement déformés, et retirés de leur contexte pour le diaboliser. C’est du niveau de « L’homme qui riait dans les cimetières ». Ou du « There’s no such thing as society ». Et ça vient des mêmes. Des communistes.
Le sens de la fameuse sortie sur les « ouvrières illettrées », c’était : il est possible de faire des choses concrètement pour améliorer le sort des plus défavorisés. Regardez l’usine x qui est en train de faire un plan social, elle est peuplée d’ouvrières largement frappées d’illettrisme, qui auront du mal à retrouver un travail, et qui risquent de ne pas accepter les offres qui pourraient leur être faites, car elles risquent d’être éloignées de leur domicile, et elles auraient besoin de s’y rendre en voiture. Mais elles n’ont pas le permis de conduire, celui-ci est devenu très difficile à obtenir, les délais sont longs et cela coûte très cher.
Au lieu de nous lamenter sur les délocalisations gna-gna-gna et d’incriminer le capitalisme, commençons par réformer le permis de conduire pour permettre à tous les Français de l’obtenir facilement.
Voilà ce que disait Macron avec ses fameuses ouvrières illettrées. Il ne parlait pas de l’illettrisme, il parlait du permis de conduire. Et en effet, l’une des raisons à la coexistence d’un chômage dramatique et d’un nombre énorme d’offres d’emploi non satisfaites, c’est la difficulté qu’il y a, en France, à se déplacer ou à changer de région.
Emmanuel Macron était Gilet jaune avant la lettre. Et ces abrutis de Gilets jaunes, au lieu de lui baiser les pieds et de lui décerner un Gilet d’honneur, réclament « son cul ».
Quant à l’illettrisme des ouvrières concernées (ou d’une large part de la population), ce n’est pas une insulte : c’est une constatation. Les Français se plaignent que l’Education nationale fabrique des générations d’illettrés, mais eux, ils ont tous le diplôme de Normale Sup. Il faudrait simultanément soigner leur illettrisme, et leur passer la main dans le dos en leur disant que ce sont de futurs prix Nobel de littérature.
Les Français veulent simultanément qu’on les mène à la trique (un récent sondage montrait que 41 % d’entre eux voudraient un gouvernement autoritaire), ils réclament un gouvernement militaire provisoire et un coup d’Etat mené par le général de Villiers, et ils ne supportent même pas qu’on leur dise la vérité sur leur propre compte.
Il y a un moment où il ne va plus être possible de demander une chose et son contraire, et ce moment est arrivé. C’est ça, la crise des Gilets jaunes. Les Français viennent de se fracasser sur le mur de la réalité, dont ils s’employaient jusqu’à présent à nier l’existence. Beaucoup continuent à dire, apparemment : quel mur ? il n’y a pas de mur. C’est la faute à Macron, aux riches, aux Juifs et à la loi de 1973.
@ Garry Gaspary 6 février à 9 h 10
Vous avez beaucoup de « classe ». Je me contente d’un peu de « race » !
@ Noblejoué | 07 février 2019 à 00:50
« Il y a peu de femmes sur ce blog et il semble que ce peu, soit trop ! (duvent)
Où voyez-vous ça ? »
——
Maintenant que vous me posez la question, je me le demande !
Où donc vois-je ça ??
Si vous vouliez parler des dames il fallait le faire sans façon, si vous vouliez parler de la vieillesse et de la mort, aussi.
J’ai remarqué également l’absence de madame Jacob et le regrette vivement, car je cherche sans les trouver des informations sur une cantatrice japonaise du nom de Naoko Ihara, et seule Catherine Jacob pourrait trouver une aiguille dans une botte de foin !
https://www.youtube.com/watch?v=nIUPbFJ9IxI&list=PLgD9-1Tn0gsmY2l0UW_GZcKTmHcpdRNt1
Au centre de la cible, Marchenoir, et le frelon transpercé s’apercevra que le problème au premier chef, c’est lui, que le petit blanc n’assume pas de s’être payé sa protection sociale sur le dos des autres pauvres, finissant par vouloir se faire payer la Ferrari par la sécu, que les riches arrivent au bout des ressources de masse humaine à exploiter, que le problème n’est pas la race, ni les « ismes » de toutes sortes qui se rejoignent dans leur imprécision, que la liberté pour exister est obligée de se contraindre aux lois qui la régissent, sinon, d’une manière ou d’une autre, elle glissera vers les ultras de tous bords, l’excès finissant toujours par la tyrannie. Que le problème c’est pour chacun de porter son existence, ce qui n’empêche en rien de se payer une voiture de luxe si on en a les moyens et la morgue infantile de se pavaner en maître du monde, ou d’assumer un choix différent et de préférer la promenade à vélo avec les coquelicots, ce qui coûte moins mais est tout aussi honorable, dans la mesure où on l’assume.
Je vous remercie de défendre la démocratie, et ce faisant l’État, garant du respect du droit que vous prônez, et même si je vous trouve encore trop focalisé sur le gauchisme, considérant que le problème est plus l’hypocrisie qui est de tous bords, je partage la vision de la nature humaine qui teinte vos interventions, sachant dorénavant mesurer les excès qui en vidaient la savoureuse sagacité, permettant alors d’entrevoir que des gens différents, dans leur choix comme dans leur culture, sauront s’élever ensemble sans se dénaturer pour défendre l’essentiel, que ce mélange d’Égalité de droits et de Liberté qui fonde nos lois est la description exacte de la haute exigence de la Fraternité, seul chemin viable bien qu’encore obscur de la survie de l’humanité.
Macron n’exprime pas autre chose, et je le trouve en ce sens également Gilet jaune en chef dans sa volonté de faire cheminer ensemble les entités contradictoires, espérant prendre les décisions les moins imparfaites, exprimant que la victoire réelle n’est pas de détruire l’autre, mais de savoir définir les conditions mutuelles de la coexistence.
Autrement dit, il vaut mieux construire le pont de la relation par-dessus le mur de la réalité, plutôt qu’un autre mur où aller, doublement et symétriquement, se fracasser.
@ Jabiru
« Enfin la Cour des comptes s’inquiète de l’état préoccupant des finances publiques compte tenu notamment des largesses concédées aux Gilets jaunes ! »
Cela fait des lustres que la Cour des comptes épingle les finances publiques ! Pour quel résultat ?
Les rapports font la une de la presse, puis servent à caler les armoires du ministère des Finances…
Et aucun gouvernement ne prend ses avis en considération. Alors autant supprimer ce machin, on fera quelques économies.
@ duvent
Vous me dites :
« Il y a peu de femmes sur ce blog et il semble que ce peu, soit trop ! » (duvent)
« Où voyez-vous ça ? »
Vous avez écrit, je vous demande de regarder votre PS :
« @ Exilé | 05 février 2019 à 19:48
« Je sens que je vais m’attirer une belle volée de bois vert d’une partie du lectorat… »
@ duvent 05 février 2019 à 22:43
« Incroyable !! En voilà un original et il espère du bois vert… J’ai une branche de coudrier qui a fait ses preuves, qu’en dites-vous ?
Pour l’art de se taire c’est l’Abbé Dinouart qui l’a écrit, et sans doute la robe qu’il portait n’y était pas pour rien…
PS : Il y a peu de femmes sur ce blog et il semble que ce peu, soit trop ! »
———————–
C’est honteux de m’obliger à faire des recherches, surtout de ce genre, avec ma flemme, vraiment honteux.
Quand il y en a tant dont je me déchargerais bien, tout comme vous, sur Catherine JACOB !
Mais bon, il faut dire que si je suis accro à des théories intéressantes et à de belles images, en ce moment, ce serait plutôt FMR, la paraît-il plus belle revue du monde dont je n’ai que quatorze numéros.
Un drame !
« Pas seulement pour son admiration pour Bernard Montiel qui a laissé Catherine Deneuve stupéfaite ! »
Précision non négligeable, qui a laissé stupéfaite une Catherine Deneuve qui parle de Brigitte Macron en disant : « L’épouse du président de la République » ? Que nenni, « La première dame » ? Que nenni, « Mme Macron » ? Que nenni.
Alors comment Catherine Dorléac, l’égérie de réalisateurs majeurs, doublement césarisée et titulaire du prix d’interprétation des trois plus grands festivals du cinéma, à savoir Cannes, Venise et Berlin, nomme-t-elle Brigitte Macron ? Mais tout simplement, car il faut rester simple : « La présidente »…!
« Quand il affirme en effet que « Jojo avec un Gilet jaune a le même statut qu’un ministre ou député », sur le fond il n’a pas tort. Il restaure la dignité du politique. ».
Le Jojo des Nancéens n’a jamais eu de gilet jaune, mais un box bien chauffé dans lequel il est décédé en 2012 à 60 ans.
« Ni “affreux jojo”, ni “cher petit ange” », l’ami des petits, le chimpanzé de la Pépinière a été naturalisé… Mais qui donc se serait permis d’affubler sa dépouille taxidermisée d’un GJ ?
« On ne peut pas à la fois mener avec talent et conviction le grand débat national et se laisser aller à cette formule à l’emporte-pièce. »
En même temps, vu que c’est Bribri la présidente, comme le dit si bien Porte-Bonheur, l’égérie d’Yves Saint Laurent, les frasques langagières de Choupinet 1er ne devraient pas trop porter à conséquence. Surtout depuis que, c’est officiel et confirmé par Longjiang2 («Dragon des eaux2»), il n’y a pas de lapin apothicaire dans la lune , c’était une fake news de Jojo le samouraï dont voici l’origine:
« Un jour, un dieu descendit sur terre et prit la forme d’un homme affamé. Il se rendit dans une forêt, et voulut tester la capacité des animaux à vivre dans les bois. Tous les animaux présents lui ramenèrent de la nourriture. Le singe grimpa dans les arbres et lui ramena des fruits. L’ours alla pêcher des poissons dans la rivière. Les oiseaux chassèrent des insectes et des vers qu’ils offrirent au mendiant. Tous avaient un présent pour le vieil homme. Tous, sauf le lapin, qui n’avait pas les ressources nécessaires. Il avait beau renouveler ses tentatives, il ne réussissait pas à trouver de la nourriture pour l’homme criant famine. Les autres animaux commencèrent à se moquer de lui. Le lapin voulait pourtant lui aussi vraiment venir en aide au vieil homme, et demanda alors à ce qu’on allume un feu. Il décida alors d’offrir au mendiant sa propre vie, sa propre chair, et se sacrifia en se jetant dans le feu pour que l’homme le mange.
Le dieu fut très ému de cet acte, et dans sa grande gratitude, sauva sa vie, et le récompensa en l’envoyant habiter sur la lune. »
Comme quoi c’est pas Jojo le GJ qu’il eût fallu dire mais Jeannot le lapin, le Vegan à la pipe.
@ Lucile | 07 février 2019 à 00:33
« Il ne faut sûrement pas oublier les Gilets jaunes, mais si on veut que leur situation s’améliore, il ne faut surtout pas écouter les solutions qu’ils avancent. »
Eh oui. C’est pourquoi, il faut décrire la vérité et expliquer toujours, en conséquence de quoi vous vous ferez traiter de zélit, de bobo hors-sol, d’arrogant et d’Attali (lequel a dit beaucoup de choses justes, je le rappelle à tout hasard). Et d’ultra-libéral, évidemment, mais là c’est normal.
En conséquence de quoi, vous serez accusé de « mépriser le peuple », argument tout droit puisé dans la besace de la CGT.
Vous serez accusé de « ne pas comprendre les gens » — alors que ce qui les embête, c’est au contraire qu’on ne les comprenne que trop. Il y a juste un problème d’illettrisme : comprendre ne signifie pas approuver.
Ou alors, vous pouvez jouer les Georges Frêche, les Jacques Chirac, les François Mitterrand, et leur raconter de belles histoires. Tout en faisant le contraire par derrière.
Et alors, « les gens » vous accuseront de les avoir trompés.
J’ai connu, ainsi, un haut personnage de l’État, l’un des seigneurs de la République, qui n’hésitait pas à dire, devant tout le monde, qu’il était opposé à la démocratie. Bon, en petit comité, hein. Mais en public tout de même. Alors que ses fonctions consistaient précisément à être le gardien sourcilleux de la démocratie.
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@ Aliocha | 07 février 2019 à 11:36
« Au centre de la cible, Marchenoir, et le frelon transpercé s’apercevra que le problème au premier chef, c’est lui, que le petit blanc n’assume pas de s’être payé sa protection sociale sur le dos des autres pauvres, finissant par vouloir se faire payer la Ferrari par la sécu, que les riches arrivent au bout des ressources de masse humaine à exploiter, que le problème n’est pas la race, etc. »
En somme, les malheurs des Français, c’est toujours ma faute. Curieusement, ce n’est jamais la vôtre. Contrairement à ce que vous prétendez, je n’ai jamais changé d’avis depuis que j’écris ici. Seules vos lunettes de professeur Philippulus, munies de verres miroir tournés vers l’intérieur, vous permettent de déceler d’imaginaires repentirs dans mes écrits (dont vous seriez, bien sûr, à l’origine).
Je crois qu’il serait amplement temps que vous fassiez votre coming-out, et que vous nous expliquiez l’origine de votre curieux amour des immigrés, qui vous fait éructer de mépris à chaque fois que l’on ose suggérer que ce ne serait, peut-être, pas une bonne idée de laisser rentrer en France les milliards (littéralement) d’Africains qui déclarent (ils le disent) vouloir s’établir chez nous.
En dehors d’un ou deux cas de gauchistes ordinaires égarés en ces lieux, nous connaissons les motifs de la susceptibilité exacerbée et irrationnelle à cet égard d’un Alex paulista, ou d’une Mary Preud’homme. Patrice Charoulet ne s’est toujours pas expliqué sur le sujet, mais connaissant sa carrière, nous pouvons en deviner les motifs. Et puis il a fini par se calmer, et a plus ou moins renoncé à son rôle de chasseur de « racistes ».
Vous, non, et je vais finir par me demander si l’absence totale d’initiatives anti-migratoires de la part de Macron n’est pas le motif essentiel de l’étrange vénération que vous lui vouez. A vous lire, ce n’est pas un président, c’est carrément le Christ.
C’est d’autant plus étrange, qu’il n’y a pas plus éloigné de vos convictions religieuses, et de votre mystique de l’humilité, qu’un personnage comme Emmanuel Macron. Vous passez votre temps à expliquer à chacun qu’il doit se considérer comme de l’ordure (vous moins, apparemment), mais vous portez au pinacle un Emmanuel Macron dont le moins que l’on puisse dire est qu’il n’a pas tendance à se sous-estimer.
Vous tartinez tant et plus sur l’importance de la spiritualité et de la littérature, et vous adulez un Macron qui est le type même du technocrate dépourvu d’épaisseur philosophique.
Et puis un jour, il serait bon que vous vous expliquiez aussi sur vos fantasmes sadiques, sur vos menaces de mort à peine voilées derrière une cuistrerie littéraire : votre « Au centre de la cible, Marchenoir, et le frelon transpercé s’apercevra que le problème au premier chef, c’est lui », millième variation que vous nous resservez sur le même thème, cela montre l’hypocrisie totale du personnage patelin de moine rampant au sol que vous voulez bien vous attribuer.
Quant à ma Ferrari, puisqu’elle vous intéresse, je vais la revendre en faveur d’une Rolls, puisque le gouvernement italien se permet de jouer les Poutine au petit pied en venant, ouvertement, sur notre sol, soutenir une bande de va-nu-pieds sortis de nulle part, pour narguer le gouvernement élu par les Français.
@ Noblejoué | 07 février 2019 à 13:01
« C’est honteux de m’obliger à faire des recherches, surtout de ce genre, avec ma flemme, vraiment honteux. »
Oh oui, c’est tellement honteux, honteux, mais beaucoup moins que de m’obliger à me relire…
L’ironie ne vaut que si elle est comprise, sinon c’est un poison, qui rend malade mais ne tue pas.
« J’ai connu, ainsi, un haut personnage de l’État, l’un des seigneurs de la République, qui n’hésitait pas à dire, devant tout le monde, qu’il était opposé à la démocratie. Bon, en petit comité, hein. Mais en public tout de même. Alors que ses fonctions consistaient précisément à être le gardien sourcilleux de la démocratie » (Robert Marchenoir)
Ah ! Ah ! Je crois deviner !
Il est vrai parfois qu’il faut beaucoup d’abnégation pour croire à la vertu de la démocratie.
Voire de folie…
« Vers la démocratie compliquée je m’envolais avec des idées simples… »
@ Robert Marchenoir | 07 février 2019 à 19:00
Voilà t’y pas que Marchenoir connaîtrait l’origine de ma prétendue susceptibilité « exacerbée et irrationnelle » quand on parle d’immigrés.
Alors qu’il n’y pas moins susceptible et plus rationnelle que moi ! Et que je n’ai par ailleurs aucun immigré* parmi mes proches ou même dans ma famille élargie.
Il ferait un petit transfert que ça ne m’étonnerait pas !
* Un peu de culture et revoir la définition du mot immigré afin que ce bon Marchenoir ne taxe pas systématiquement d’immigré toute personne au teint basané, comme les Antillais par exemple !
@ Mary Preud’homme | 07 février 2019 à 20:16
Ne faites donc pas l’imbécile. Vous avez très bien compris ce que je voulais dire. Au passage, vous confirmez mon interprétation… tout en prétendant la démentir.
On pouvait s’y attendre, transcrire en son propre langage la prose marchenoirienne allait provoquer un prurit de rejet avec retour arrière aux vieilles recettes, mais ce n’est pas grave, le lit pipologue sait désormais encadrer la prose vaillante et tumultueuse entre les rives de la démocratie et de l’État de droit, c’est écrit et signé.
Je vous remercie à nouveau de défendre la démocratie, Marchenoir, le reste n’est que divertissement pour plaire à la foule ricanante, véhicule de luxe en plein champ de coquelicots.
@ duvent
« L’ironie ne vaut que si elle est comprise, sinon c’est un poison, qui rend malade mais ne tue pas. »
C’est-à-dire que vous avez toujours un ton entendu, mais ce que vous entendez, on ne le sait pas trop… Comme il semblerait donc que l’ironie en soit perpétuelle mais perpétuellement incomprise, serait-ce un poison ?
A vous de voir si j’ironise ou non.
@ Aliocha | 08 février 2019 à 01:02
« Le reste n’est que divertissement pour plaire à la foule ricanante, véhicule de luxe en plein champ de coquelicots. »
A moins qu’il ne s’agisse d’un champ de pavots !
Il faut avoir fumé combien de pétards pour pondre ce genre de prose psychédélique ?
@ Aliocha
« un prurit de rejet avec retour arrière »
Très joli, quel style ! À propos de retour arrière, je n’ai jamais vu de retour vers l’avant, mais bon… À moins qu’il s’agisse d’un prurit anal ? Ça doit faire mal. On ne comprend pas trop bien à quoi vous voulez en venir, sinon faire lire René Girard au milieu des coquelicots en se grattant le derrière pour échapper à la mimesis, mais en attendant ça fait ricaner « la foule ricanante », c’est peut-être bien votre objectif.
@ duvent | 07 février 2019 à 09:38
« J’ai remarqué également l’absence de madame Jacob et le regrette vivement, car je cherche sans les trouver des informations sur une cantatrice japonaise du nom de Naoko Ihara, et seule Catherine Jacob pourrait trouver une aiguille dans une botte de foin ! »
Magnifique Stabat Mater et magnifique alto.
Vous avec IHARA Naoko (伊原直子) encore ici dans Le Chant de la Terre, symphonie en six mouvements de Gustav Mahler avec KOBAYASHI Kazuo (小林一男) ténor et l’orchestre symphonique de la NHK en 1985.
Vous pouvez retrouver les deux artistes avec la 9ème de Beethoven , celle de l’Ode à la joie, depuis 1972 l’hymne des Européens, et par l’Orchestre symphonique de la NHK également téléchargeable.
Avec une recherche sur son nom en écriture idéographique, vous avez toute une liste de prestations sur base 伊原直子 ainsi que sur le site de la NISSEIKYO, l’association des chanteurs lyriques japonais, son Profil datant de 2006, rubrique ALTO, mais en japonais.
Elle est également membre de l’Académie des Voix lyriques du Japon. Quel type d’info est-ce que vous recherchiez exactement ?
Elle a effectué son parcours universitaire à la TUA, l’Université des Arts, de Tokyo, obtenu en 1967 le prix Ataka Eiichi, du nom de son fondateur (le fils d’un ancien président de la Chambre de commerce et d’industrie d’Osaka qui est inhumé au Tōkei-ji (東慶寺) de Kamakura, temple qui a bénéficié de l’extraterritorialité par rapport au gouvernement shogounal et où les femmes en difficulté pouvaient bénéficier d’une sorte de droit d’asile, ce qui est assez intéressant en soi), et elle est reconnue comme l’une des grandes voix spécialistes de Mahler.
Sinon, j’étais assez occupée dernièrement, notamment à la rédaction d’un CV suffisamment détaillé mais pas trop fouillis.
Non, René Girard vaut infiniment mieux que ce qu’en dit Aliocha… Croyez-moi, quand on lui cite des passages sur un méchant dieu de la Bible, il cite des paroles de musique aussi accablantes.
Et soyez juste sur le rôle des drogues dans l’écriture des textes, aussi. Beaucoup d’auteurs ont commis d’excellents livres sur le sujet.
Je n’ai pas tout lui ni tout retenu, mais « Misérable miracle » de Michaux et « Opium » de Cocteau valaient tout ce qu’ont pu traverser les auteurs pour les produire.
http://tpe-opium.e-monsite.com/pages/cocteau-1/l-impact-de-l-opium-sur-la-litterature-de-cocteau.html
http://www.gallimard.fr/Catalogue/GALLIMARD/Le-Point-du-Jour/Miserable-miracle
@ Catherine JACOB | 08 février 2019 à 14:31
C’est extraordinaire !! Merci pour ces informations.
Je l’avais entendu avant de savoir qui elle était, et la surprise a été immense…
Je vous envoie ceci, c’est drôle !
https://www.facebook.com/TokyoGaijinMode/videos/1127948310692629/
@ duvent | 08 février 2019 à 16:49
« Je vous envoie CECI, c’est drôle ! »
Oui bon, il y a un fond de vérité mais c’est légèrement exagéré. Y a des cons partout et ça on n’y peut rien. En revanche il y a quelque chose à faire pour rendre plus audible, ou améliorer le japonais de ces Gaijins qui sont dotés, qui plus est, d’un épouvantable accent américain, même celui qui prétend être né au Japon.
J’ai connu autrefois une Américaine d’origine japonaise, une certaine Midori (= Verte, comme nous avons par ex. des Blanche), je pense que votre histoire la ferait rire elle aussi, qui sent sa mise en scène à plein nez.
J’ai quelques anecdotes véridiques, elles, dans ma besace, mais elles risquent de heurter la sensibilité de Pascale Bilger, donc je m’abstiens.
Cela dit, je vois que j’ai bafouillé l’encodage informatique d’un §, celui-ci :
« Vous pouvez retrouver les deux artistes avec la 9ème de Beethoven, celle de l’Ode à la joie, l’hymne depuis 1972 et l’Orchestre symphonique de la NHK également la 9ème de Beethoven, Orchestre symphonique de la NHK également téléchargeable. »
Le voici remis en langage compréhensible :
« Vous pouvez retrouver les deux artistes avec la 9ème de Beethoven , celle de l’Ode à la joie, depuis 1972 l’hymne des Européens, et par l’Orchestre symphonique de la NHK également, téléchargeable. »
Cela dit, on comprend bien l’avantage que représente la connaissance des Kanji, ainsi que la gêne que leur méconnaissance occasionne, même quand on parle le japonais, ainsi que les quiproquos qu’elle peut engendrer chez ceux qui le parlent mais ne le lisent pas.
Par ex. Le Tōkei-Ji, temple fondé en 1285 et d’obédience Zen Rinzaï, peut être compris comme le temple (Ji=寺) des montres et des horloges (tokei =時計) si on ne fait pas la différence entre les « ō » longs et les « o » standards, et si on ne sait pas que ça s’écrit 東慶寺 (le temple Est, de la joie…) temple très fleuri avec les pruniers en février, les magnolias en mars, les cerisiers en avril, les ramonda, les hygrangea, les iris et les hortensias en juin, et non pas 時計寺。
Marchenoir, notre dame tartine en chef revendiquée, convoque ses semblables autour du rond-point Aliocha, n’oubliez pas vos gilets jaunes, mesdames, il vous sera demandé de l’enfiler avant de faire un tour dans la Rolls ultra-libérale et de signer que, se déchaînant contre l’idole du jour, on ne consent pas à cela :
« …permettant alors d’entrevoir que des gens différents, dans leur choix comme dans leur culture, sauront s’élever ensemble sans se dénaturer pour défendre l’essentiel, que ce mélange d’Égalité de droits et de Liberté qui fonde nos lois est la description exacte de la haute exigence de la Fraternité, seul chemin viable bien qu’encore obscur de la survie de l’humanité. »
J’ai bien peur, mes chers et chères, qu’il faille beaucoup de morphine pour calmer les souffrances de ceux qui n’admettent pas la démocratie et cèdent tour à tour aux attraits de l’abîme.
@ Catherine JACOB | 08 février 2019 à 21:32
« J’ai quelques anecdotes véridiques, elles, dans ma besace, mais elles risquent de heurter la sensibilité de Pascale Bilger, donc je m’abstiens. »
Quel dommage !! Je suis sensible aussi, mais je n’arrive pas à imaginer des anecdotes dans votre besace qui heurteraient plus qu’elles n’intéresseraient…