Rien de ce qui concerne Emmanuel Macron (EM) ne m’est étranger.
J’attends avec une patience qui s’émousse au fil du temps la chance de pouvoir le questionner comme je l’entends pour enrichir la liste pluraliste déjà fournie des invités pour mes entretiens vidéo.
En même temps je le sais suffisamment ouvert et intelligent pour comprendre et supporter un point de vue critique.
Je considère qu’il a perdu le sud lors de son passage à Marseille avec un grand discours où il s’en est pris à François Fillon – sur un mode acceptable, à l’exception du « masque de haine » et de la référence indécente à 1934 – – et au Front national dans un registre où il m’est apparu méconnaissable, artificiellement éloigné de lui-même. Il n’y a aucune raison que le nord soit le seul point cardinal à manifester le dérèglement.
Certes on nous annonce avec une constance qui devient de moins en moins improbable un deuxième tour de l’élection présidentielle entre Marine Le Pen et Emmanuel Macron. Les deux semblent avoir intégré cette confrontation si proche maintenant. Ils se cherchent, se combattent, ne se lâchent ni de l’esprit ni du verbe ni de la dénonciation. Ils seraient à l’évidence déçus si le sort politique les privait l’un de l’autre.
Mais quelle mouche polémique, tribunitienne, a piqué EM pour qu’à Marseille, tout en enjoignant à ses nombreux partisans et soutiens de lutter vigoureusement contre le FN, il ait éprouvé le besoin de vitupérer « ce parti du repli, du mépris et de la haine » (Le Figaro).
Le thème du repli est largement utilisé, je l’admets, et a une connotation presque technique puisqu’il fait référence au recentrage, qui serait calamiteux, du FN sur le franco-français et décrit un mécanisme qui aboutirait à une catastrophe pour la France en Europe et dans le monde.
Mais haine, mais mépris ?
Sans qu’EM ait pris la peine, comme ses concurrents aussi hostiles que lui au FN, de distinguer les responsables de ce parti et la masse de ses électeurs. De sorte que c’est faire bon marché de ceux-ci et pour le coup les mépriser que de les globaliser en les accusant de n’être inspirés que par la haine et le mépris. Alors que probablement l’un des ressorts fondamentaux de leur adhésion au FN est la conséquence du mépris dont on les accable et de la haine qu’on leur voue !
Aussi bien Jean-Luc Mélenchon que Benoît Hamon et François Fillon se sont toujours efforcés de distinguer le bon grain égaré de l’ivraie manipulatrice et extrémiste comme s’ils n’avaient pas totalement abandonné l’ambition de faire revenir, au sein de leur espace, ces citoyens qui actuellement font du FN le premier parti ouvrier de France.
Avec par exemple le paradoxe justement souligné par Guillaume Tabard que la France insoumise de Jean-Luc Mélenchon est « populaire mais sans le vote populaire », qu’elle a le mot mais pas la substance (Le Figaro).
Emmanuel Macron, avec son invective sur la haine et le mépris, a décidé clairement de ne pas faire d’En Marche !, un possible réceptacle de ceux qui pourraient encore s’échapper du FN si on les tentait par un atypisme opératoire et honorable, des abstentionnistes et des indécis pour les détourner du choix extrême qu’ils pourraient opérer en toute fin de campagne ! Il est clair que son argumentation de rejet, sans la moindre discrimination, est déjà choquante en elle-même mais bien plus si on la compare avec l’attitude générale, à forte tonalité démocratique, d’Emmanuel Macron.
François Bayrou, fraîchement converti et donc plus inconditionnel que les auxiliaires de la première heure, semble à ce sujet fantasmer sur son candidat en invoquant le général de Gaulle qui au contraire avait une conception qui n’aurait passé aucun Français, quelles qu’aient été ses convictions, par pertes et profits, ni laissé aucun citoyen en déshérence (Le Grand Jury).
A quoi cela sert-il de demander qu’on ne hue pas le FN quand, dans son discours, EM chauffe à blanc son public avec des outrances qui ne peuvent qu’engendrer l’effet contraire ? L’exigence de rassemblement qui est sincère chez lui s’arrêterait-elle aux portes du FN, comme s’il se donnait licence, dans ce seul domaine partisan, de se débrider et de se contredire ?
Le paroxysme de sa dénonciation est-il une concession qu’il fait à sa nature pour montrer de quoi sa personnalité est aussi capable et qu’il n’est pas un tribun en toc et de façade mais une force, une violence en marche ?
Emmanuel Macron est un intellectuel singulier. Il n’est pas comme de rares prédécesseurs qui ont fait de la politique mais du bout des lèvres et de l’action. Qui n’ont pas su vraiment choisir entre la vulgarité et l’audace partisanes, et la réflexion et les concepts. Raymond Barre, par exemple, Premier ministre, n’a jamais oublié les concepts du professeur, avec une touche de mépris et de condescendance pour cet univers de l’immédiat et de la démagogie.
Au contraire, EM est comme un poisson dans l’eau dans cette ambiguïté et le politique, chez lui, n’y perd rien : il y gagne. La manière suavement cynique dont il a mis François Hollande au rancart est du grand art. Il s’est servi de sa pensée pour sortir vainqueur des rapports de force et peut-être triompher demain. Il n’a pas laissé l’intellectuel pourrir ses ambitions. Il l’a mis au service de celles-ci et ainsi a ajouté à leur plausibilité. Drôle de bulle que celle qui enfle et n’éclate jamais !
Emmanuel Macron indiscutablement politicien – il y a une manière de prétendre ne pas faire de politique qui est le comble de l’habileté politicienne – me paraît cependant avoir un rapport malaisé avec son verbe public comme s’il aspirait à épouser un style tribunitien qui n’est pas son genre. Il force le trait avec dans certaines circonstances – quelle tentation que Marseille ! – un fond que la forme manichéenne et expéditive gouverne et des décrets péremptoires et offensants qui visent moins à persuader qu’à enflammer, moins à rassembler qu’à exciter. Crier est l’aveu d’une faiblesse. La véritable éloquence pour se faire entendre n’a pas besoin du surrégime.
J’analyse ses dérapages dans l’outrance et le conflictuel conformiste comme une preuve qu’il se donne à lui-même : il sait tout faire, du Macron plein d’empathie à l’égard de tous au Macron qui exclut quand Marseille le stimule.
Il n’empêche qu’ayant perdu le sud, Emmanuel Macron ne devrait pas abuser de ces séquences où il révèle qu’il peut être aussi un autre. Et pas le bon.
Si vous parvenez à attraper Macron, je me ferai violence et je l’écouterai. Pour l’instant, je me prive sans doute d’une bonne partie du personnage en me contentant de son verbe écrit. Le contenu échoue à me convaincre d’aller plus loin.
L’enthousiasme irrationnel suscité par ce monsieur me dépasse. Qu’a-t-il de plus que les autres ? Son programme écrit, ou plutôt son absence de programme, m’a suffi. Après tout, on connaît dans les moindres détails la vie des dinosaures, bien que l’on n’ait que leurs fossiles pour cela, soit l’ombre de leur ombre ou l’ombre de leur chien. En saurions-nous davantage si nous avions été exposés au charisme des dinosaures, si nous avions assisté à leurs meetings survoltés, si nous avions observé les moindres indices de leur langage corporel lors de leurs innombrables débats avec les archéoptéryx ? (On me fera la grâce de considérer qu’il y eut de tels débats, sans exiger de « preuves » ou de vidéos YouTube.)
Pas besoin d’être grand clerc pour voir que le seul fil conducteur du FN, auparavant ultralibéral et aujourd’hui néo-communiste, c’est la haine et le mépris de l’immigré ou du Français basané…
Ne soyez pas hypocrite.
Supporter ou défendre le FN comme vous le faites, c’est bien exprimer son mépris, pardon, son Mépris, comme disent les fans de BB, et sa Haine, donc, de la France.
Le FN est un parti nationaliste antifrançais : des fondations hitlériennes, une charpente poutiniste et un toit trumpiste.
Et rien n’est fait dans cette élection puisque, vu le nombre de couteaux qui s’accumulent dans le dos de B. Hamon, il suffirait qu’il se désiste dans les jours qui viennent pour qu’un second tour Mélenchon/Macron se profile.
Un président sortant incapable de se représenter mais une droite agonisante incapable de proposer une alternance crédible. Du jamais vu dans l’histoire de la République.
Quand je vous dis que je me régale…
Bonjour,
Emmanuel Macron a-t-il vraiment une boussole ? Regarde-t-il vers le Nord ou vers le Sud ? A droite ou à gauche ?
Avec lui on a l’impression de jouer au bonneteau. Quand vous le croyez à droite, il est à gauche et réciproquement.
Quand on croit avoir compris ce qu’il a dit, c’est généralement parce qu’il s’est mal exprimé. D’ailleurs peu de temps après il dit le contraire.
En fait quand il termine une phrase on ne se souvient plus de ce qu’il voulait dire au début de celle-ci.
On a l’impression d’avoir une marionnette dont les ficelles sont tirées par des forces invisibles, mais puissantes.
Natacha Polony a une interprétation intéressante du phénomène Macron. Elle a dit le 12 février dernier la chose suivante :
« Emmanuel Macron est l’incarnation absolue du système et des intérêts financiers, mais des intérêts financiers qui se sont dit que finalement, la classe politique et les partis politiques étant cramés, qu’il n’y avait plus aucun intérêt à les soutenir et qu’il fallait mieux faire le boulot soi-même, c’est-à-dire reprendre la main et décider directement de la politique qui devait être menée. »
Quand on voit les soutiens d’EM qui sont loin d’être des perdreaux de l’année, principaux patrons de presse, sherpas vieillissant, lobbyistes de grands groupes, philosophes en mal de renouvellement d’idées, politiques aux aguets soucieux de miser sur le bon cheval, j’aurais tendance à partager cette approche.
« Il est clair que son argumentation de rejet, sans la moindre discrimination, est déjà choquante en elle-même mais bien plus si on la compare avec l’attitude générale, à forte tonalité démocratique, d’Emmanuel Macron. »
« Comme nous nous éloignions du bureau de tabac, mon ami fit un soigneux triage de sa monnaie ; dans la poche gauche de son gilet il glissa de petites pièces d’or ; dans la droite, de petites pièces d’argent ; dans la poche gauche de sa culotte, une masse de gros sols, et enfin, dans la droite, une pièce d’argent de deux francs qu’il avait particulièrement examinée.
« Singulière et minutieuse répartition ! » me dis-je en moi-même.
Nous fîmes la rencontre d’un pauvre qui nous tendit sa casquette en tremblant. — Je ne connais rien de plus inquiétant que l’éloquence muette de ces yeux suppliants, qui contiennent à la fois, pour l’homme sensible qui sait y lire, tant d’humilité, tant de reproches. Il y trouve quelque chose approchant cette profondeur de sentiment compliqué, dans les yeux larmoyants des chiens qu’on fouette.
L’offrande de mon ami fut beaucoup plus considérable que la mienne, et je lui dis : « Vous avez raison ; après le plaisir d’être étonné, il n’en est pas de plus grand que celui de causer une surprise. — C’était la pièce fausse », me répondit-il tranquillement, comme pour se justifier de sa prodigalité. […] ma fantaisie allait son train, prêtant des ailes à l’esprit de mon ami et tirant toutes les déductions possibles de toutes les hypothèses possibles.
Mais celui-ci rompit brusquement ma rêverie en reprenant mes propres paroles : « Oui, vous avez raison ; il n’est pas de plaisir plus doux que de surprendre un homme en lui donnant plus qu’il n’espère. »
Je le regardai dans le blanc des yeux, et je fus épouvanté de voir que ses yeux brillaient d’une incontestable candeur. Je vis alors clairement qu’il avait voulu faire à la fois la charité et une bonne affaire ; gagner quarante sols et le cœur de Dieu ; emporter le paradis économiquement ; enfin attraper gratis un brevet d’homme charitable. » (Petits Poèmes en prose – Baudelaire) n°XXVIII : La fausse monnaie
« il y a une manière de prétendre ne pas faire de politique qui est le comble de l’habileté politicienneIl force le trait avec dans certaines circonstances – quelle tentation que Marseille ! – un fond que la forme manichéenne et expéditive gouverne et des décrets péremptoires et offensants qui visent moins à persuader qu’à enflammer, moins à rassembler qu’à exciter. »
Quand le discours devient le lieu unique de défoulement, plus la foule réagit et plus l’orateur utilisant les forces qu’elle lui communique, se gonfle de puissance et parle en maître…Nous sommes en 1936 ? Euh non, en 2017.
« Le paroxysme de sa dénonciation est-il une concession qu’il fait à sa nature pour montrer de quoi sa personnalité est aussi capable et qu’il n’est pas un tribun de toc et de façade mais une force, une violence en marche. »
Le fameux « ni-ni » s’échappe de la vitrine… pour se mettre à nu dans la chaleur de Marseille. En tant que ministre, il avait déjà placé quelques indices.
« La manière suavement cynique dont il a mis FH au rancart est du grand art ».
Une question me taraude : a-t-il réellement mis FH au rancart, trahi le maître, ou bien au contraire, tout cela a-t-il été savamment orchestré au plus haut niveau ?
FH savait parfaitement depuis de nombreux mois qu’il n’avait absolument aucune chance d’être réélu s’il se représentait à cette élection. Dans tous les cas de figure, c’était soit l’échec, soit l’échec doublé du déshonneur.
Compte tenu par ailleurs du bilan du quinquennat, rejeté massivement pas l’électorat, et de l’état des forces de gauche fortement divisées, avec une fracture consommée, le PS ne pouvait plus espérer remporter cette élection qui semblait promise à la droite.
Le seul espoir de priver la parti LR d’une victoire assurée était donc de présenter un candidat nouveau, jeune, apparemment différent, non issu du sérail, capable par son positionnement ambigu d’attirer et de rassembler une large partie de l’électorat de droite, du centre et de gauche. Un leurre pour berner cet électorat.
Et en prime, quelle belle opportunité que ces affaires qui viennent à point nommé étaler un tapis rouge sous les pieds du candidat !
À ce train-là, Macron ne va pas tarder à nous déballer le kit anti-« FHaine », les heures les plus sombres et patati et patata… Le classique gloubiboulga des bisounours.
À Marseille on attendait autre chose d’EM.
Vous écrivez, cher Philippe :
« J’attends avec une patience qui s’émousse au fil du temps la chance de pouvoir le questionner, etc. »
En ce qui me concerne,
« J’attends avec une patience qui s’émousse au fil du temps la chance de pouvoir… » y comprendre quelque chose et j’ajoute que les trilles aigrelettes qu’il émet quand l’hystérie le gagne me font froid dans le dos !
« Le FN premier parti ouvrier de France. »
Des ouvriers en France, quels ouvriers ?
Il se trouve que l’on a souvent pu constater qu’être « ouvrier » n’était pas synonyme de bonté, d’intelligence, de pureté et encore moins d’acuité politique, de même que l’on a souvent pu constater la même chose dans les autres catégories socio-professionnelles…
Il serait bon de considérer les électeurs suivant leurs convictions et non leur classe sociale, ce qui rendrait moins surprenant le fait qu’un socialiste adore le clinquant, la bonne chère et l’argent, et moins surprenant qu’un écolo roule en diesel et aime être chauffé à 25° par temps de froidure et de pluie, etc., etc., etc.
Par ailleurs, la profondeur des convictions étant celle d’une mare, il suffit de se souvenir que l’homme n’agit que par intérêt pour voir que l’horizon nous promet des festivités bien méritées !
« Ce parti du repli, du mépris et de la haine »
Et voilà, ce qui devait arriver arriva, le masque de Macron est enfin tombé ; sa fausse empathie pour ses adversaires, son appel démagogique au ralliement des citoyens de tous bords, son sourire forcé hypocrite, dévoilent un personnage beaucoup plus dangereux que celui de cette image qu’il veut afficher.
Macron au pouvoir sera le prochain présiflan suiviste aplaventriste devant toutes les difficultés que notre pays subit, un Hollande bis, un Calimero, la France du repli, le vrai.
Le Macron du rejet, du mépris et de la haine envers les citoyens qui votent FN s’est affiché au grand jour, la soupape de la cocotte-minute qui bouillait en lui a explosé.
Pas facile de tenir longtemps un rôle contraire à sa vraie nature ; il me fait penser à ces Miss France qui doivent afficher pendant des heures un sourire extrême et qui regagnent leurs vestiaires enfin libérées, avec des crampes atroces aux mâchoires et la haine d’avoir perdu.
Reconnaissons-lui quand même le mérite et l’exploit d’avoir su rassembler toutes les « forces vives » de notre nation : intellos bobos, gauches arrivistes et droites molles, les collabos, les traîtres, les lâches, les opportunistes, les girouettes caméléons, les naïfs, les niais, les bisounours, les mal réussis, les mal aboutis, les imbécilheureuistes, les cépamoicéluistes… La vraie France de « Plus belle la vie », celle des faucuïstes.
Si Macron gagne, en signe de ralliement je mettrai le drapeau LGBT et mes strings sur mon balcon, les couleurs arc-en-ciel, celles de l’espoiritude et je peindrai ma voiture en rose collabo.
Macron ne nous a toujours pas convaincus de ce qu’il a fait des millions gagnés chez Rothschild, même s’il en a reversé une partie aux impôts, même s’il en donné une autre partie à son épouse (ce qui en droit fiscal s’appelle une créance).
Oser nous dire que son patrimoine ne s’élèverait qu’à cent cinquante mille euros, c’est prendre les Français pour des imbéciles.
Quant aux millions d’électeurs insultés à Marseille, ils s’en souviendront au moment voulu. Sans qu’il y ait besoin de leur « haine ».
On s’approche de l’élection et les sondages favorables concernant Macron en font une cible préférentielle du FN et de Fillon. A l’accentuation des attaques le concernant correspond tout naturellement un durcissement des critiques à l’égard de ses concurrents. On ne peut reprocher à Macron de ne pas dissocier les votants du FN de l’appareil du FN. Croyez-vous que le FN fait dans la dentelle depuis des années en s’en prenant ‘frontalement’ à l’UMPS ? Epargne-t-il les électeurs de LR et du PS pour ne viser que les leaders ? On peut regretter qu’il n’y ait que des réactions molles face à l’outrance du FN, à ces certitudes qui sont nos incertitudes et une menace pour le pays.
L’on sait depuis Platon que pouvoir politique et philosophie ne font pas bon ménage quand ils sont occupés par une seule et même personne. Le goût de la maîtrise par la raison que sous-tend celui de la philosophie s’accommode mal des chemins de traverse de la gouvernance. Pour ce qui est de Macron, on respire, il a fait son DEA sur Machiavel, le philosophe qui soulignait l’importance pour le prince d’avoir l’air bon plutôt que de l’être véritablement. Ce que Fillon doit amèrement méditer, soit dit en passant.
Macron, le Picard, craint dégun avec les Marseillais, il aime aussi leurs rappeurs, et il soutient l’OM. Toujours au sud, mais plus à l’est, il a rendu une petite visite de politesse à Estrosi et s’est fait photographier avec lui ; après la gauche, il a encore trois semaines pour renforcer son aile droite. Du sur-mesure, et du cousu main, comme ses costumes. Alors la Méditerranée, pour lui, c’est dans la poche.
Aux suivants maintenant ; avec les Bretons, il parlera de galettes, et il haranguera les Strasbourgeois sur leurs saucisses. D’est en ouest, du nord au sud, tout est balisé. Une chose est certaine, Macron, bé, c’est peut-être un enganadou, et un cacou, mais pas un tanqué, ni un toti. Pas non plus le ravi de la crèche.
http://lelab.europe1.fr/Au-New-York-Times-Emmanuel-Macron-explique-avoir-survecu-a-la-politique-parisienne-grace-a-Machiavel-17360
http://lespetitescroix.chez.com/quelques_expressions.htm
Macron n’a pas perdu que le sud, qu’il avait déjà sérieusement insulté par sa déclaration de « crime contre l’humanité », insulte adressée non seulement aux pieds-noirs mais aussi aux plus anciennes générations, révélant à l’occasion une pitoyable notion de l’histoire de l’humanité.
Un de nos amis commentateurs ici nous avait conseillé il y a peu de temps de lire l’interview de Macron conduite par la revue Emile en 2010.
http://www.emilemagazine.fr/retro/2017/3/23/il-y-a-7-ans-emmanuel-macron
Outre le fait qu’on y trouve un Macron d’un égocentrisme remarquable, voici la fin de l’interview :
« Q : Comment voyez-vous votre génération ?
R : Très peu autonome, très contrainte dans ses choix. Nous arrivons dans un système hyper contraint, où tous les dispositifs publics ont été pensés pour la période des Trente Glorieuses, et sont très peu adaptés à la crise. On nous met sur la tête un endettement colossal, un passif du système de retraite très important. Et les générations plus âgées qui ont largement contribué à cette situation voudraient aujourd’hui nous dicter les grilles de lecture de nos vingt ou trente prochaines années. C’est pour cela que je participe à la revue Esprit, et que je travaille ici pour comprendre comment fonctionnent les choses. S’il reste une liberté à ma génération c’est, compte tenu des contraintes qu’on lui a laissées, au moins de penser et de dessiner son propre avenir, et de ne pas accepter qu’on le lui dicte. »
En d’autres termes ce « malheureux » Macron à qui les générations précédentes ont laissé, d’après lui, une France calamiteuse, appartient à une génération de martyrs en somme. La génération martyre sacrifiée, comme disaient les Algériens en 1962.
A-t-il pensé un seul instant aux générations qui ont récupéré en 1945 une France réduite à un tas de ruines, sociales et matérielles, et sont toujours en vie ?
Ces générations qui ont reconstruit leur pays sans rechigner, sans compter leurs heures de travail, et en ont fait ce qu’il est aujourd’hui, qui ont permis et permettent toujours à Monsieur Macron d’avoir gagné des millions et de pouvoir se pavaner dans toute la France et sur tous les réseaux de télévision et Internet, ayant tous les moyens modernes de transport et de communication à sa disposition ?
Il a perdu en nous insultant ainsi les plus vieilles générations, celles qui votent le plus.
Nous avons besoin que les quadras, en harmonie avec ces temps nouveaux, prennent ce pays en main et préparent effectivement leur futur, nul n’en doute je pense, mais pas avec lui !
Avec des quadras conscients qu’il n’y a qu’une seule façon de le faire : travailler ! Bosser ! En se serrant un peu, mais pas trop, la ceinture. De ceux qui trouvent normal de travailler 39 heures ou plus par semaine et de prendre leur retraite à la carte.
Le défi d’aujourd’hui est ridicule comparé à celui que nous avons eu à affronter en 1945 avec la fin de WW2, la reconstruction de la France et la décolonisation.
Ce n’est pas un individu à l’allure efféminée, né de la bourgeoise aisée, qui n’a connu aucune difficulté dans sa vie et a gagné sa position dans la société le derrière sur une chaise à jouer au poker menteur devant son ordinateur avec le CAC 40 chez Rothschild, qu’il nous faut.
Non, ce n’est pas ce quadra-là qu’il nous faut.
Ou, s’il veut être le Président, qu’il s’engage d’abord cinq ans dans les Forces Armées et aille passer 18 ou 24 mois avec nos soldats au Sahel, il y apprendra au moins ce qu’est la vie et à quoi elle tient…
Ou bien que Brigitte lui dise de tourner sa langue sept fois dans sa bouche avant de parler.
Après les Bretonnes illettrées, les ouvriers qui ne se présentent pas à lui costumés et cravatés, les gens du Nord plus ou moins ivrognes, les générations passées qui ont commis des crimes contre l’humanité et lui laissent un pays qu’il voit en ruines, un pays qui est pourtant la cinquième puissance économique du monde derrière des nations aux populations largement supérieures à la nôtre, un pays qui est toujours le phare des droits de l’homme et de la liberté sur cette terre comme sont venus le célébrer 80 chefs d’Etat le 11 janvier 2015, après tout cela donc on est en droit de se demander si cet homme est vraiment intelligent car, une chose est sûre, il ne réfléchit pas avant de parler.
On ne gouverne pas avec sa seule vanité.
Il nous faut un Homme, pas un gamin bavard qui n’a pas perdu le sud, il a perdu le nord, qu’il n’a d’ailleurs jamais dû connaître !
M. Coeuré membre du Directoire de la BCE annonce aux gouvernants des taux plus élevés. En clair des charges plus lourdes. Voyons la position de notre sémillant banquier, va-t-il retrouver le cap ?
Des tempêtes sont à venir.
Billet quasiment parfait à mes yeux, Monsieur Bilger.
Les trois derniers alinéas définissent Emmanuel Macron à merveille, tandis que votre rappel de Raymond Barre accentue le fait qu’il s’est, à Marseille sûrement mais aussi dans de multiples autres lieux, montré particulièrement démagogue.
Certains le qualifient de télévangéliste. Dans la forme, sûrement. Sur le fond, il ne reste à mes yeux qu’un politicien « neuf » en apparence et pourtant tellement représentatif de cette classe politique qui brosse son public dans le sens du poil, en lui administrant les paroles, voire les outrances, qu’il attend.
En consultant son programme, on s’aperçoit que Franc Macron arrose par centaines de milliards de manière détaillée.
Par contre, pour les recettes et économies :
– 25 milliards sur la croissance nouvelle !
– 25 milliards sur la rénovation de la fonction publique sans un mot pour dire en quoi au juste.
Là, nous sommes dans le grand « foutage de gueule ».
Puis vient le « détail » : l’ISF qui est transformé en un impôt sur la fortune immobilière sans évidemment le moindre chiffre.
Voilà la signature socialiste : un individu dont la fortune a disparu – pour ne pas dire bien planquée -, à quoi s’attaque-t-il ? A la propriété foncière.
Le pire est à suivre : rien sur l’immigration, renforcement de l’indépendance des médias, c’est-à-dire la gauchisation des médias.
Et on doit ajouter la légitimation de la théorie du genre dont il est un brillant exemple : le jeune et beau garçon marié à sa mère, et sans enfants, le genre est indéterminé dans le champ de l’anormalité.
Alors, moi, je préfère risquer d’être plus pauvre avec MLP que la proie d’un escroc soutenu par la pire racaille intello-gaucho.
Ne seriez-vous pas cher Philippe victime du syndrome de la sardine qui a bouché le port de Marseille ? On dit les Marseillais gens enclins à l’exagération. À ce titre vous méritez sans conteste d’être fait citoyen d’honneur de cette superbe cité phocéenne que j’aime tellement que j’y suis né.
Ainsi le jeune Emmanuel aurait perdu le sud parce qu’il a traité le FN de « parti du repli, du mépris et de la haine ». Comme si le FN ne développait pas un discours de haine à l’égard de l’Europe, de ce qu’ils appellent les mondialistes, du « système » et de ceux qui en font partie, des étrangers…Quant au mépris il suffit de voir la manière dont Marine Le Pen se comporte à l’égard de la justice concernant ses propres affaires.
Allons Philippe, Emmanuel Macron, qui au passage s’est fait traité de Jean-Claude Van Damme de la politique par MLP, n’a pas perdu le sud.
Tout cela ne mérite pas qu’on en fasse une bouillabaisse.
Emmanuel Macron perd le sud !
Emmanuel Macron est l’archétype de ces bêtes à concours dotées d’une indéniable intelligence qui le plus souvent n’est tournée que vers la réussite de leurs ambitions personnelles, au lieu d’être mise au service de leur pays, d’un grand projet ou des autres.
Il a ainsi montré, par une suite de bourdes qu’il a commises sur divers sujets, que l’on pouvait très bien être intelligent et éduqué – ou plutôt instruit, ne confondons pas l’instruction et l’éducation – et manquer tout à la fois de finesse, de sûreté de jugement, de bon sens et de culture et proférer des bêtises que bien des populistes caricaturés pour leur niveau d’études supposé moyen n’auraient jamais dites.
Tout cela ne présage rien de bon pour l’avenir s’il venait à être élu et nous pouvons craindre qu’il ne se laisse alors manipuler par ces mêmes vieux routiers retors et cyniques de la politique politicienne que les Français rejettent de plus en plus, qu’ils viennent de la vraie gauche ou bien de la fausse droite.
Et ce qui pour certains se présente comme un espoir pourrait aussi se transformer rapidement en retour à la case départ.
Il est certes intéressant d’observer les maladresses du discours d’Emmanuel Macron risquant de lui aliéner une fraction de l’électorat.
Mais les électeurs de droite, d’autant plus majoritaires en France que la gouvernance socialiste est en train de parachever un nouvel échec, feraient bien de se demander comment procéder pour installer des pratiquants d’une politique de droite.
EM, ce n’est pas la droite ; à l’écouter, ni la droite, ni la gauche, bien au contraire.
Ai-je bien observé que le candidat hollandais porte une bague à chaque main, comme pour nous suggérer « alliance à gauche »- « alliance à droite » ?
Ne nous laissons pas embobiner, dans les travaux publics on ne confie pas la responsabilité d’un chantier à un garçon qui n’a pas terminé son apprentissage.
« Mais quelle mouche polémique, tribunitienne, a piqué EM pour qu’à Marseille, tout en enjoignant à ses nombreux partisans et soutiens de lutter vigoureusement contre le FN, il ait éprouvé le besoin de vitupérer « ce parti du repli, du mépris et de la haine » ? »
Parce qu’il est dans le camp du bien et qu’il participe de la curée des médias contre le FN et contre Fillon.
Chaque commentateur, chaque journaliste, chaque éditorialiste ne loupe aucune occasion de rappeler les dangers d’un vote de haine !
Toutes proportions gardées, ça m’évoque ceux qui se signent à l’entrée d’une église, pharisiens qui méprisent les « moisis » ou les « nauséabonds » au lieu de s’interroger sur les ressorts du vote FN. Ces gens-là (pour parler comme Mélenchon) préfèrent déverser des seaux de moraline sur le bas peuple plutôt que de faire de la politique ou de la comprendre. Cette bonne conscience affichée tue à petit feu la démocratie.
Finalement, j’estime que le danger d’une victoire de Macron égale celui d’un triomphe de MLP.
D’un côté, on peut prédire, s’il obtient une majorité, une politique sans cohérence mariant les idées déjà développées par lui au début du mandat de Hollande (alourdissement de la fiscalité, bureaucratie augmentée) et celles mises en exergue par Bruxelles (réduction des déficits). Les classes moyennes vont subir une fois de plus les dégâts d’une telle politique économique plutôt récessionniste.
Du côté du FN, les idées économiques qu’il soutient (retraite à 60 ans, sortie de l’UE, augmentation des dépenses publiques) seront les ferments d’un désordre important.
Et puis quelqu’un qui affirme en Algérie que les Français ont été des barbares, au mépris de la vérité historique, ne mérite que notre plus profond mépris.
@Achille
La bulle E.Macron enfle comme le bœuf de la fable jusqu’à ce qu’elle fasse pschitt. F.Fillon semblerait reprendre des couleurs mais ça être dur car la pente qui non seulement est sinueuse va devenir très raide.
L’essentiel étant d’éviter les extrêmes. Buvons un coup, buvons-en deux car la route est encore longue.
Pour ma part, l’intérêt que suscite ce type sorti de nulle part me dépasse complètement.
J’attends de voir son score dans les urnes… Pas sûr que le compte y soit.
Quant à l’entretien promis il y a des lustres, le voici en résumé :
« Je veux être président parce que j’en ai envie et je suis le mieux à même de dire tout et le contraire de tout.
Avec quelle majorité à l’Assemblée nationale, pourrai-je gouverner ?
Je veux être Président du Nord, du Sud, du milieu et surtout de moi-même. »
@Jabiru
Inversion des rôles !
Est-il besoin pour le bœuf, d’enfler, pour se rendre aussi gros qu’une grenouille ?
Gaspounet aurait-il perdu le nord ? 3 avril 2017 à 08:09
« Le FN est un parti nationaliste antifrançais : des fondations hitlériennes, une charpente poutiniste et un toit trumpiste…. »
Non je ne rêve pas, ma roulette de souris tourne inlassablement : pas de « christianisés », pas de « gros beaufs » ! ça alors !
C’est bon, je me lance et complète sa phrase tellement poétique et lyrique, qui me fait rosir de bonheur :
« Le FN est un parti nationaliste antifrançais : des fondations hitlériennes, une charpente poutiniste et un toit trumpiste, un ramassis de gros beaufs christianisés… »
Ouf, il était temps, on se sent beaucoup mieux, ne me remerciez pas Gaspinou, je demande qu’à aider, c’est mon côté humaniste.
@ Claude Luçon | 03 avril 2017 à 10:58
« Après les Bretonnes illettrées :-(sniff), les ouvriers qui ne se présentent pas à lui costumés et cravatés, les gens du Nord plus ou moins ivrognes, les générations passées qui ont commis des crimes contre l’humanité et lui laissent un pays qu’il voit en ruines (…) après tout cela donc on est en droit de se demander si cet homme est vraiment intelligent car, une chose est sûre, il ne réfléchit pas avant de parler ».
Ca tout le monde l’a constaté mais ce n’est pas ce qu’ON lui demande, ON (Bergé, Rothschild et Drahi) lui demande le retour sur investissement. C’est normal, ils ont misé sur lui. C’est LE pion du casino France, et si « ON » l’a autorisé à faire un stage à Bercy c’est pas pour que maintenant il se prenne pour un homme politique, me..de alors !!
A défaut de projet pour la France il a une feuille de route fournie par les trois ci-dessus nommés. Le reste n’est que de la cuisson à l’étouffée.
A part lui et les traites à vue que reste-t-il :
Benêt Hamon ? Bon, il est sympa avec son pote bio, c’est un gars de Lambé comme Miossec. Il ne porte pas un costume à dix mille boules, il ne porte même pas du Guy Cotten (ça c’est grave !), du coup ce serait un bon président pour la France 😀
L’ex-grand méchant de Mélenchon qui s’est limé les dents agressives (comme Mitterrand) pour prendre son pied de prof avec trois ou quatre mille étudiants (genre l’université de Onfray à Caen, en plus éphémère) qui l’écoutent religieusement prononcer des mots extra-ordinaires. C’est sympa aussi, mais on ne voit pas trop où ça mène. A part peut-être pour les « Nuit debout »…
Marine, elle, elle le sait où ça pourrait la mener. Avec BEAUCOUP de chance, à la fonction suprême MAIS ya barrage, le même que celui qui a fait élire Chirac avec 82% des voix, y compris celles de Fabius et consorts…
Du coup que reste-t-il ?
Fillon qui s’est fait tirer dans les… genoux par un canard, pour qu’il ne bouge plus ? (« il y avait un chasseur »… chanson connue)
Bon c’est sûr, les… genoux ça fait mal mais avec de la volonté et une bonne prothèse Baroin, la vie n’est pas finie.
Après il y a aussi notre petit POUTOU, l’ami des petits (ça c’est fait…)
Reste Dupont-Aignan. Celui qui ne veut pas être le jumeaux de Dupond. Ca fait gland et il en souffre.
Qui j’ai oublié pour le tirage qui pourrait sortir au grattage ?:-D
« Bon sang mais c’est bien sûr ! » : Mon ennemi la finance !
Par contre pour vos découverts, un conseil : couvrez-vous. (Dans un paradis fiscal bancaire de préférence ;-))
Au fait, avant de nous emballer à propos de l’avenir politique de M.Macron, ne devrions-nous pas nous interroger sur ce qui pourrait mettre – logiquement et en principe – un terme à sa carrière ?
http://www.bvoltaire.fr/m-macron-passible-dune-sanction-dinterdiction-dexercer-fonction-publique/
La pauvre dame qui vit le long de la Seine depuis plus de deux ans a retrouvé des couleurs avec le printemps. Une association lui a donné une tente bleue, un matelas et des couvertures neuves. La tente rose et la literie usagée finissent de pourrir à côté d’une poubelle de rue à 50 mètres.
La pauvre dame était déjà là, le long de la Seine quand je suis arrivé dans le quartier il y a deux ans. Elle ne votera pas, elle n’a pas reçu de carte d’électeur, pas de boîte aux lettres, pas d’adresse. Encore une voix de perdue pour Macron. Tout le monde s’en moque, est indifférent… pas moi.
A priori, ce billet n’a pas été écrit pour attirer les thuriféraires de Macron…
Faut-il qu’il sorte par le haut ou par la petite porte ?
Robert Marchenoir se trouvait-il, une valise à la main, dans le métro de Saint-Pétersbourg à 13 heures précises ?
Me contacter immédiatement.
« Lorsqu’Emmanuel Macron développe son projet, donnant l’impression d’accorder des contraires superficiellement disparates, il répond seulement au besoin que ressent tout véritable esprit, d’être totalitaire dans le bon sens du terme. Il va chercher la réalité partout où elle se trouve et au lieu de la présenter dans un fouillis dont on ne pourrait tirer aucun enseignement, il l’ordonne par le discours et la structure par la vision.
C’est sans doute au nom de cette volonté de tout ramasser et ramener dans son orbite, qu’on constate ou déplore, selon les goûts de chacun, l’irruption de quelques personnes qui paraissent plus contingentes que d’autres.. Ce n’est pas qu’elles soient utiles, mais laisser à la porte ces narcissiques persuadés de servir constituerait sans doute pour Emmanuel Macron une déperdition. Il ne choisit pas, il cumule. Si l’humain, toutes tonalités confondues, au gré des opportunismes, des voltes ou des compétences, vient dans sa besace, tant mieux. Bienvenue à tous dans la maison du président. »
Bon…
Ce n’est pas de moi…
J’ai simplement remplacé « Nicolas Sarkozy » par « Emmanuel Macron » dans le post de Philippe Bilger du…17 mai 2007.
Archives : il faut avoir de temps en temps une archive à fouiner… pour confronter certains transports à la dure érosion du temps…(à rajouter au dictionnaire des idées reçues…).
Une fois qu’on a admiré le billet de notre hôte et applaudi à quelques réponses, dont celle de breizmabro qui m’a particulièrement réjoui, où en est-on ?
Pour M.Macron, au choix : un casuiste de haut vol, marié avec les dents de la mère, escroc intellectuel et Picsou ricanant ? Ou bien, serviteur de la France, dans tous ses avatars. Le critère s’énonce dans sa proximité ou sa distance d’avec Hollande. Dans ce cas, que veulent dire les mots ? S’agit-il de faits ou d’état de choses ?
Tous les autres candidats sont sans surprise, terrain banalement miné, aplatissement des perspectives et fiscalité garantie.
Dans tous les cas, nous sommes trompés. Plus que jamais, la délégitimation s’impose : vote blanc, nul ou abstention.
De toutes façons, la période qui s’annonce sera chaotique : de quoi l’assemblée sera-t-elle composée alors que les charognards sont déjà à l’ouvrage pour retrouver leur strapontin (j’adore ce mot, sur lequel on peut broder des étymologies fantaisistes, mais ô combien jubilatoires).
Comment le peuple réagira-t-il à l’annonce de la victoire d’un candidat que personne, au fond, n’a souhaité voir triompher ?
Dans aucune campagne, les questions de fond n’ont été abordées, qui résident dans la conscience de la destruction d’une espèce assez commune, encore que minoritaire.
A cette aune, M.Macron est le champion de l’inutile, extrait non raffiné d’une culture de l’anéantissement partagée entre mondialistes et guignée avec envie par les peuples ostensiblement grugés.
Le microcosme français a la particularité de refléter, cette fois, le vide de la pensée politique. Toutes les combinaisons s’effondrent devant les évidences techniques. Les combats pour limiter la consommation sont de pure façade : consommer moins, c’est réduire les recettes de l’Etat, donc, c’est mauvais, l’Etat a besoin de recettes immenses pour garder le monopole de l’injonction qu’il ne souhaite absolument pas qu’on suive. S’il le voulait, il aurait déjà pénalisé le gaspillage ; il préfère en faire une ressource, car c’est sa propre survie qu’il engage. Quel succès a eu le pesage des ordures et la taxation proportionnelle ? Aucun, encouragement ? Aucun. On cherche, c’est tout.
Alors, Macron sera élu. Revoilà l’inutile.
Un peu de silence pour contempler l’aurore, et que les torrents de mots retournent à l’inutile du styliste en chef !
Le Chen(e)- Mélenpon au deuxième tour ! Pourquoi pas le clown Buste et l’Auglanc, tant qu’on y est !
Qu’ils fassent donc ce qu’ils veulent, s’ils le savent, je m’en retourne à Fauré, Ravel et Debussy, vous savez, les représentants d’une musique française qui n’existe pas, et n’a pas influencé toutes les mélodies modernes !
On en parle de plus en plus. Il y a bien un vote caché.
Mais où est-il ?
Je vais vous le révéler.
Vous vous souvenez des trois millions de voix obtenues par Fillon au deuxième tour de la primaire ? Ces votants-là sont des sévères, des tenaces, des têtus, des pervers , des cyniques, des méchants, des amoraux, des immoraux, des…
Eh bien, aux sondages, ils répondent, traîtreusement, déloyalement, qu’ils vont voter Macron ou Le Pen tellement ils sont dégoûtés de leur sal… de candidat.
Cela fait 10% des futurs exprimés environ.
Au moment opportun, c’est-à-dire le dimanche de l’élection, ces 10% reviendront à la maison mère discrètement et Fillon sortira en tête devant Le Pen et Macron .
Fillon 28% Le Pen 22 Macron 21%.
Je me fais du cinéma ? Je me raccroche aux branches comme disait l’autre ?
Mais non, je le sais, je suis un de ces truqueurs de sondage. Hé hé !
Re je me fais du cinéma ?
Enfin réfléchissez !
Sarkozy le honni fit 28% en 2012 un peu moins que Hollande.
Pourquoi voudriez-vous que Fillon fît moins ?
Le Pen fit 18. A 22 c’est déjà une belle progression.
Quant à Macron, recul de la gauche et voix de Bayrou, à 21 % c’est bien payé. Vous avez peur hein, sondageux de toutes espèces qui n’avez de conversations et de raisonnements, ici et en tous lieux, qu’en fonction de ces enquêtes tordues répétées en boucle par les médias socialistes ?
Je préfère me fier à ma vieille expérience des luttes et des votes, à ma vieille logique « citoyenne », à mon vieil usage du « vivre ensemble électoral ».
Et si je me retrouve à avoir tort ce dimanche-là , croyez bien que je n’en aurai rien à faire.
Je ferai avec le choix des gens de France, comme toujours, comme Achille du Blog le sage qui ne bouge toujours pas le petit doigt en direction du bon sens mais qui n’en pense pas moins, mais pourquoi parlé-je toujours de lui, comme M. Charoulet et M. Luçon, des gens bien démocrates à côté des trois ou quatre agressifs qui inondent le blog.
Chercher à toujours avoir raison même quand on ne vous demande rien est une cause de grand malheur dans la vie humaine.
A la relecture, ce que je viens de dire me semble idiot, mais je le poste quand même, il me faut bien rigoler un peu.
Mais quelle mouche vous pique donc, vous, de voler systématiquement au secours de Marine Le Pen et du FN dont il serait incongru d’exprimer tout le mal qu’on en pense ! Emmanuel Macron dit ce que lui inspire le FN en tant que parti et il est évident que les électeurs ne sont pas concernés par ces critiques faites à la structure politique. Ne faites pas semblant de le croire, Philippe.
Dire que le FN serait un parti inspiré par la haine et le mépris repose quand même sur quelques justifications et ne constitue pas une insulte insupportable au-delà de tout ! Et Marine Le Pen a bien du mal à endiguer, dans la période électorale, le flot d’immondices déversées par ses zélateurs sur les réseaux sociaux. Qu’elle-même se retienne dissimule mal combien la structure du FN reste encore très imprégnée d’idéologies très hautement contestables.
Il ne faudrait pas, Philippe, que nous tombions dans le piège qui consiste à ne pas critiquer vertement le FN sous le prétexte de ne pas froisser ses électeurs. Qu’on ne nous fasse pas le coup, avec le FN et ses électeurs, qu’on nous fait avec l’islam et les musulmans, merci.
Je note surtout qu’E. Macron positionne très habilement sa campagne probable de second tour contre M. Le Pen en distinguant désormais les patriotes qu’il représenterait et les nationalistes du FN : cet angle d’attaque est astucieux qui consiste à refuser la préemption du FN sur la Patrie et à le replacer au cœur de son idéologie nationaliste, dont on sait tout le mal qu’elle a fait en Europe jusque très récemment.
@ Garry Gaspary
La France est dans la m… et vous vous en régalez ? Bon appétit.
Cher monsieur Bilger,
Quand vous dites « Emmanuel Macron est un intellectuel singulier », je pense au contraire qu’E. Macron est tout sauf un intello : jamais un intellectuel ne dirait que la chasse fait partie de la culture française, surtout après avoir déclaré qu’il ne connaît pas de culture française mais différentes cultures en France !
Plus on entend parler E.Macron et plus on constate qu’il dit n’importe quoi, tout et son contraire, sans parler du plagiat de son mentor F.H. dans son discours marseillais…
Quand on pense que cette créature du monde médiatico-bobo-financier est en passe de devenir président avec une telle inculture (la colonisation, la culture française : deux sujets qui ne souffrent aucune approximation à ce niveau de candidature) !
Monsieur Bilger, vous avez de l’humour et votre titre m’a amusé. Fillon a perdu le Nord depuis longtemps et sa bourde avec Bourdin (jeu de mots un tantinet facile) ce matin est révélatrice du cynisme dont il sait faire preuve. Si vous ne trouvez pas que les réactions du clan Fillon suintent la haine, c’est que vous n’êtes vraiment pas difficile. Je trouve encore la réaction de Macron bien tiède face à la violence de ce clan qui fait honte à la France.
Pauvre pays qui doit se farcir de tels énergumènes. J’attendais autre chose de vous que cette approche inquiétante au nom d’une éthique à géométrie variable.
Bien à vous.
M. Macron a peut-être manqué de sens politique en utilisant cette formule frontale sur le FN « parti du repli, du mépris et de la haine ».
Mais j’apprécie quand les hommes politiques nomment les choses par leur nom. En l’occurrence il a touché juste, le FN reste animé par une haine inextinguible de l’étranger. Doit-on rappeler la présence d’Axel Loustau et de Frédéric Chatillon, admirateurs d’Hitler et visiteurs de Léon Degrelle, dans la garde rapprochée de Marine Le Pen ? Doit-on rappeler les accointances entre l’identitaire niçois Philippe Vardon et Marion Maréchal-Le Pen ? Doit-on rappeler les débordements réguliers sur Twitter de candidats du parti pas assez briefés par leur hiérarchie ?
Le FN au pouvoir c’est la catastrophe annoncée, la confiscation progressive de nos libertés démocratiques, la mise en place d’un appareil répressif qui sera sans pitié pour ses opposants, la rupture des relations avec nos voisins européens, une violence décuplée dans des cités où les skinheads n’attendent que le feu vert pour reprendre les expéditions punitives des années 80, celles qui en contrecoup donnèrent naissance à ces bandes qui font la loi aujourd’hui.
On ne me fera pas croire que M. Philippot et les Horaces sont des normalisateurs aspirant à faire de ce parti une formation politique normale désireuse de respecter le jeu démocratique.
L’erreur consiste sans doute à associer le parti et ses électeurs dans la critique. Au-delà du noyau dur raciste et antisémite, le parti a rassemblé tous les désespérés (les ouvriers au chômage ou ceux craignant de s’y retrouver, les petits artisans écrasés par les charges et la bureaucratie) et les incultes (il faut vraiment ne pas connaître l’histoire pour prendre le risque de voter FN, et vraiment ne pas suivre l’actualité pour penser que ce parti est moins voleur que les autres, alors que c’est plutôt le contraire), et il est clair que ce n’est pas en les stigmatisant qu’on les fera changer d’avis.
Mais si la charge de M. Macron se limite au parti lui-même (il n’est pas allé jusqu’à dire comme M. Tapie en son temps que tous les électeurs du FN étaient des « salauds »), alors elle est entièrement justifiée. Le FN n’est pas un parti comme les autres, il ne s’inscrit pas dans le jeu républicain, quoi qu’il en dise, et reste fidèle à ses racines historiques.
@ breizmabro | 03 avril 2017 à 14:18
Je l’ai déjà écrit, c’est un plaisir de vous lire.
Mais vous oubliez qu’avec Mélenchon nous aurions plusieurs présidents à la fois, le coup de l’hologramme m’avait beaucoup plu.
Imaginez Mélenchon à la fois à Washington s’engueulant avec Trump, à Berlin convainquant Angela de payer nos soldats, à Londres faisant la cour à Theresa, à Ivry buvant un verre de gros rouge avec Martinez… partout, et même chez vous aligné avec les menhirs !
@ Deviro | 03 avril 2017 à 15:10
« Faut-il qu’il sorte par le haut ou par la petite porte ? »
Ni l’un, ni l’autre !
Le mieux serait qu’il reste enfermé, pour ne plus se faire voir, ni se faire entendre.
Le plus amusant avec Macron est qu’en accusant les générations le précédant de lui avoir laissé un foutoir, c’est qu’il accuse ses parents et sa femme ! Il devrait perdre au moins ces trois votes-là !
@ genau | 03 avril 2017 à 16:11
« Alors, Macron sera élu. Revoilà l’inutile. »
Vous cherchez quoi ? A nous démoraliser, à nous décourager ?
Au fond pour une fois nous pourrions peut-être imiter les Belges, ils sont restés des mois sans gouvernement et ne s’en sont pas plus mal portés pour autant.
On saute la présidentielle, directement aux législatives, en s’assurant que Mélenchon soit élu pour mettre le bazar dans les débats, et on les laisse se chamailler pendant cinq ans pour nous donner le temps de chercher le ou la douzième candidat(e) capable de gouverner réellement ce pays.
Sans le spectre de Fillon à l’horizon, les fonctionnaires retrouveraient leur ardeur et leur efficacité au travail et feraient enfin fonctionner le pays correctement.
On pourrait confier NKM à Angela ou à Theresa pour un long apprentissage. Elle est ingénieur donc peut remettre l’industrie en route, a servi dans la Royale donc a la sens de la discipline, et sous Sarkozy donc a l’habitude des coups bas et tordus, il ne lui manque que la gnaque.
« J’attends avec une patience qui s’émousse au fil du temps la chance de pouvoir le questionner »
Vous devriez lui proposer un débat avec Philippe Poutou, son ralliement du 1er avril.
Après Estrosi, le grand écart.
@MirellaD
Merci pour votre bienveillante attention. Cette campagne étant tellement renversante que j’ai interverti ceux qui enflent et ceux qui vont dégonfler. Pan sur le bec, la prochaine fois je me relirai.
Dans sa logique du ni à droite ni à gauche, Emmanuel Macron tape un jour contre François Fillon, un jour contre Marine Le Pen. Selon où il se trouve aussi. Evidemment à Marseille où a priori, la salle était très métissée, taper sur le FN semblait une excellente solution pour le faire huer. D’autant que le public inscrit aux réunions reçoit par avance des SMS quant aux consignes et slogans à utiliser. Avec le jeune Macron la com marche à plein tube. Que ce soit pour relooker son épouse en perfecto-mini-minijupe ou pour flatter le communautarisme. Quitte à dénigrer la France, sa littérature, sa culture et à faire comme si 30 % des électeurs n’étaient que des sous-Français.
Mais admettons que ce soit de bonne guerre… Ce qui est le plus pathétique, c’est de voir tous ces vieux soixante-huitards, ces vieux briscards de la politique, droite et gauche confondues, oubliés des Français parce qu’ils étaient relégués depuis au moins dix ans à des emplois sans gloire, prêts à tous les reniements, à toutes les bassesses pour briguer un poste, une faveur, une petite part de notoriété en trottinant comme des toutous derrière la petite marionnette de Hollande. A Marseille c’était flagrant puisqu’il avait, paraît-il, repris une partie de son discours d’il y a cinq ans.
Emmanuel Macron a préparé la campagne de Hollande, il a été longuement son conseiller puis son ministre, enfin il a été rejoint et soutenu par tant d’anciens politiques de droite, de gauche, du centre, que le qualifier de « renouveau ou de fraîcheur politique », c’est une galéjade.
Qu’il soit à l’aise dans l’ambiguïté, ça je le crois, comment en serait-il autrement ? Son mentor se complaît dans l’ambiguïté, nous ne le savons que trop.
Pendant qu’il fustige ses adversaires, qu’il pérore sur des futilités, il évite de parler de son programme, aussi inexistant que ses convictions.
Si on reprend sa mesure phare concernant la taxe d’habitation dont 80 % des contributeurs seraient exonérés, on sent bien que rien n’est défini (ni les ressources exactes des ménages, ni le financement des villes et villages).
Ce personnage c’est le flou et je pense que tous ceux qui se précipitent vers la nouveauté très relative, viendront pleurer assez vite s’il était élu.
« Le thème du repli est largement utilisé, je l’admets, et a une connotation presque technique puisqu’il fait référence au recentrage, qui serait calamiteux, du FN sur le franco-français et décrit un mécanisme qui aboutirait à une catastrophe pour la France en Europe et dans le monde. »
Le thème du « repli sur soi » est un slogan comme celui de la « richesse pour la France » en parlant d’une nouvelle culture qui serait bénéfique aux Français.
Car entre repli total et mondialisation heureuse avec une ouverture sans restriction façon « Macron », il y a j’en suis certaine, un juste milieu. La politique sérieuse et constructive de M. Fillon.
Nos régions auront besoin d’un redressement de l’agriculture en même temps que d’une réindustrialisation pour subsister. Car là encore, M. Macron, comme beaucoup de Parisiens, est plus prompt à pleurer sur les banlieues que sur les pauvres citoyens oubliés dans les campagnes. Je ne sais qui du FN ou de la gauche caviar est le plus sectaire finalement.
Le pire pour ce jeune loup, c’est qu’il restera bel et bien redevable aux grands argentiers et aux grands patrons internationaux qui l’auront mis en selle… ce qui est un très mauvais présage pour le peuple dont la classe moyenne. Marionnette il est, marionnette il restera.
Je ne reviens pas non plus sur ses déclarations de patrimoine qui me laissent rêveuse devant un tel panier percé ou un vrai menteur.
« …ce parti du repli, du mépris et de la haine »
Mon Dieu ! Tous ces haineux qui haïssent ceux qu’ils traitent de haineux !
« Rien de ce qui concerne Emmanuel Macron (EM) ne m’est étranger. »
Il serait particulièrement humain ?
« J’attends avec une patience qui s’émousse au fil du temps la chance de pouvoir le questionner comme je l’entends pour enrichir la liste pluraliste déjà fournie des invités pour mes entretiens vidéo. »
Il n’a pas intérêt à faire attendre notre hôte, dites donc ! La phrase me fait penser que ce dernier aime non seulement interroger les personnalités mais en fait collection. Je trouve les collectionneurs fascinants, déjà en ce qu’on puisse faire collection de tout.
« En même temps je le sais suffisamment ouvert et intelligent pour comprendre et supporter un point de vue critique. »
Bon, après qu’on a dit au spécimen de se presser pour être épinglé, lui dire qu’il est un beau papillon si on pourra critiquer ceci ou cela chez lui.
Si avec tout ça, Macron ne vient pas !
Il pourrait avoir peur de trouver plus fort que lui dans l’art oratoire. Mais qu’importe ? Macron n’a pas eu besoin qu’on le pousse pour gaffer, et je ne crois pas que notre hôte veuille pousser les personnalités à se ridiculiser car :
– ce ne serait pas loyal
– cela pourrait en dissuader d’autres
– cela déparerait dans la collection.
« Alors que probablement l’un des ressorts fondamentaux de leur adhésion au FN est la conséquence du mépris dont on les accable et de la haine qu’on leur voue ! »
Oui, et c’est pareil pour bien des minorités stigmatisées. Comme certains avaient leurs pauvres, certains ont leurs minorités et en dénigrent d’autres.
Mais qui veut ne pas faire de victimes, mais qui veut rassembler un peuple a, ou plutôt, devrait avoir un point commun : essayer de ne laisser personne de côté. Attention, je n’ai pas dit contraindre quiconque, mais ouvrir la porte à tous.
Rassembler « les siens », contre les autres, n’est excusable qu’à la guerre. Toute action dans ce sens, toute remise en cause de la paix en nous prétendant en quasi guerre civile comme l’a dit Fillon, sont condamnables.
Si le diable existe, son art est de faire croire à chacun que l’autre est le diable, ce qui condamne chaque individu et chaque groupe à diaboliser les autres. Si l’enfer c’est les autres, le diable, c’est le voisin !
Il me semble que jusqu’à présent, Hamon, n’a lui, diabolisé personne. Et donc ? On n’en parle pas.
A quoi ça sert, la vertu ? A rien. Enfin, déjà, on n’aggrave pas les choses, voire on rassemble sans diviser et en proposant d’aider les pauvres sans les humilier ni diaboliser les riches.
Disons que Hamon n’est pas servi comme homme par son attitude, mais qu’il sert sa nation et ses idées par elle.
Ce que les gens prétendent vouloir, eh bien voyons si son camp votera pour lui, déjà… Au fait, son idée de revenu inconditionné est de droite et de gauche, disons une minorité si l’idée ne vient que depuis peu dans le grand public, et si Hamon est d’un parti de gauche, il pourrait idéalement unir les deux camps. Mais impossible en France où les deux sont trop opposés, ou alors on s’unit par opposition à la tare de nos divisions exagérées, dans un mouvement comme avec Macron, et non autour d’un but tel que l’éradication de la possibilité de tomber sous un certain seuil de pauvreté.
Je pense donc que cela ne se fera pas. Cela aura plutôt d’abord lieu en Californie, puis dans le reste des Etats-Unis…
Bon, si on est à la ramasse sur cette idée, qu’on n’a qu’un transhumanisme qui n’en est pas vraiment un selon moi, voir l’interdiction approuvée par Marc Roux de la cryogénisation ! Si… J’espère au moins qu’on finira par se mettre au niveau question NBIC, il paraît même qu’il y a quelque mouvement dans ce sens. Et voilà, fin du commentaire sur une note consolante !
Raymond Barre, par exemple, Premier ministre, n’a jamais oublié les concepts du professeur, avec une touche de mépris et de condescendance pour cet univers de l’immédiat et de la démagogie.
Raymond Barre, plutôt du genre modéré si apprécié de Philippe Bilger, a été le seul homme politique digne de ce nom des cinquante dernières années chargé de responsabilités à avoir pris la mesure des dangers de diverses sortes – à commencer par les problèmes économiques – entraînés par une immigration anarchique.
Il est catastrophique qu’il ait été contré dans sa volonté de la limiter par des décisions irresponsables du Conseil d’Etat, dont nous payons chèrement et parfois dans le sang les conséquences.
De nos jours, Raymond Barre serait qualifié d’« extrémiste ».
@genau
Plus que jamais, la délégitimation s’impose : vote blanc, nul ou abstention.
C’est l’attitude que j’ai cru devoir suivre jusqu’à la trentaine, avant d’avoir pris conscience que les gens qui ont fait main basse sur le Régime se moquent éperdument de nos états d’âme : même avec 90% d’abstentions de protestation, ils continueront de considérer qu’ils auront été régulièrement élus.
Il n’y a donc pas d’autre solution – hormis celle que je me garderai d’évoquer – que de voter pour le candidat jugé le moins mauvais en fonction de l’intérêt de la France.
Signé un contestataire à la conscience politique précoce, déjà développée au sortir de l’école maternelle alors que ses petits camarades jouaient encore à la baballe…
J’ai quand même quelques inquiétudes concernant deux candidats à l’élection présidentielle.
Emmanuel Macron d’abord. Voilà donc un type qui gagnait plus de 100 000€/mois à la banque Rothschild où il occupait un poste peinard et qui soudain, sous l’effet de je ne sais quelle illumination, décide de devenir conseiller à l’Elysée, puis ministre pour un salaire seize fois inférieur. Même si cela situe sa rémunération autour des 16 000€/mois, logement et voiture de fonction compris, ce dont bien des Français sauraient se contenter, cela fait quand même une sacrée dégringolade sur le standing.
Par ailleurs sa déclaration de patrimoine est l’une des plus petites des candidats. On ne peut donc pas vraiment l’accuser d’enrichissement personnel sur les deniers de l’Etat, mais ça interpelle quand même. Mais manifestement le Canard enchaîné, Mediapart ou même le Monde se gardent de faire le moindre commentaire sur ce point.
François Fillon ensuite, qui avoue avoir du mal à mettre de l’argent de côté alors qu’il touche depuis plusieurs années, par le jeu du cumul des mandats, plus de 25 000€/mois. J’ai lu qu’il a même dû emprunter à sa fille pas moins de 30 000€ pour payer un arriéré d’impôt.
Lui qui se plaignait de devoir gérer un Etat en faillite, on n’ose imaginer ce que les finances du pays pourraient devenir s’il les traite comme son budget personnel, qui n’est pas vraiment une gestion de « bon père de famille. »
Bon, certains diront qu’on ne gère pas un pays comme on gère son budget familial, ce qui est vrai, mais à certains égards il y a malgré tout des règles comptables qui fonctionnent de la même façon.
Bon article de Goldnadel sur Macron, qu’il appelle Macreux. D’autres jeux de mots virtuoses ; certains un peu lourds. Une grosse faute d’orthographe (c’est Le Figaro, cela dit : il ne faut pas trop en demander…).
Petit message à Savonarole | 03 avril 2017 15:14 : vous n’êtes pas drôle. La sagesse consiste à savoir à partir de quel moment il faut se taire pour éviter de dire des sottises.
J’ai moi aussi été surpris du comportement de Macron à Marseille.
Le masque est tombé, ou alors il a été déniaisé ou les deux à la fois. Mais le jeune homme propre sur lui, le gendre idéal, le doux intello qui voulait nous le faire style cool, qui demandait qu’on ne siffle pas dans ses meetings, s’est révélé tel qu’en lui-même.
Dur, hargneux, vindicatif, enfin tous les ingrédients du parfait politique classique à en mourir, et justement je pense qu’un certain Macron est mort à Marseille et qu’un autre nous est arrivé.
Le nouveau Macron est semblable aux autres, à tous les autres. Il vient de perdre en une séance l’originalité qu’il voulait nous offrir avec une insistance de bateleur de foire.
À cette agressivité inhabituelle chez lui, il a ajouté une description de Marseille sous la forme d’un inventaire des différentes nationalités qui y habitent en ajoutant que c’était « ça » la France.
Un bel oxymore que cet énoncé.
Parler d’Algériens, Sénégalais, et autres peuplades africaines, pour dire que c’est « ça » la France est pour le moins absurde dans une logique unitaire du pays et totalement normal dans la logique communautariste qu’il vient de dévoiler volontairement ou involontairement.
Si on se souvient que Mélenchon en 2012 avait perdu le vote des « cols bleus » en ouvrant les bras aux immigrés à Marseille, on peut supposer qu’il y a un syndrome marseillais, et que les mêmes causes produisant les mêmes effets, je suis prêt à parier que Macron va dévisser dans les sondages.
Je ne pense pas que le débat de demain changera l’impression que vient de donner Macron.
Rendez-vous vendredi pour le sondage de fin de semaine, je pense que Macron aura perdu entre deux et quatre points, que Mélenchon en aura gagné autant et que Fillon en aura gagné environ deux.
Au bilan nous aurons trois candidats qui seront à peu près au même niveau, et le jeu restera ouvert jusqu’à la fin.
J’ai quand même le sentiment que Macron a perdu la partie dans ce meeting de Marseille.
Pure intuition, dont nous verrons ce qu’elle vaut. Je prends peut-être mes désirs pour des réalités.
Wait and see.
@ Achille
Je ne veux pas défendre Fillon et Macron car je suis bien loin de gagner ce qu’ils affichent ou affichaient comme salaire. Mais au moins si cela pouvait leur faire prendre conscience que la classe moyenne (un peu supérieure) paye trop d’impôts ce serait au moins cela.
Payer des impôts, c’est tout à fait normal, ce qui ne l’est plus c’est d’en payer trop au point d’avoir des difficultés financières après s’en être acquitté. Et, bizarrement, cela me rassure un peu, tout en m’inquiétant, si vous voyez ce que je veux dire.
Que Macron soit mauvais gestionnaire, on peut le croire, mais Fillon j’en doute, un sou doit être un sou et après chacun a un train de vie en fonction de ses revenus.
@Tipaza
C’est toujours amusant de voir ceux qui n’aiment pas un homme politique feindre la déception, comme s’ils avaient eu dans l’idée de l’apprécier mais en étaient décidément empêchés. Macron n’aura pas eu grand effort à faire pour vous décevoir, il me semble et vous étiez déjà bien avancé sur ce chemin.
C’est aussi toujours amusant – je ne le relève pas systématiquement – de constater à quel point certains prennent leurs erreurs pour des vérités. Marseille a été bâti en pays ligure et n’a jamais été ligure. Elle n’a jamais été gauloise, ni romaine et c’est toujours la ville la moins française du pays. C’est Marseille, grand port créé par des étrangers pour être un grand port ouvert à tous les marchands de la Méditerranée, sans autre nationalité que celle du commerce et de l’échange. En ignorant cette réalité historique et culturelle, on se risque à imaginer un Marseille français qui n’a jamais existé. Cela dit rapidement, avec toutes les imperfections de la rapidité.
Même chose pour la culture française dont E. Macron aurait dit un peu vite qu’elle n’existait pas. Un peu vite, car ce n’est pas un propos qu’il faut tenir en campagne électorale. Il n’en est pas moins valide mais nécessite un corpus de références peu accessible au grand public. Ce que nous appelons aujourd’hui la culture française provient d’une zone géographique restreinte : Loire, Bassin parisien, Normandie, Picardie. Toute la culture de langue d’oc, immense, est évacuée. Les cultures germaniques de l’Est itou ainsi que la culture celtique. Nos grands auteurs classiques sont tous nés dans ce carré Val de Loire, Paris, Normandie, Picardie. Il y a des cultures françaises, bien distinctes et l’une d’elles a occulté les autres sans les effacer.
Mais plus encore, le génie classique français apparaît plutôt comme une sous-culture européenne. Beaumarchais s’inspire d’un Espagnol pour le Mariage de Figaro et inspire lui-même un musicien autrichien avec un texte adapté par un Italien. Quel drapeau planter dans cette affaire ? Le musicien le plus représentatif dans le monde de l’esprit parisien fut un juif allemand. C’est tout le génie français d’avoir adopté le monde pour le conquérir intellectuellement, très loin d’un régionalisme tatillon qui voudrait planter des bannières sur ce qui n’a pas de frontière : l’esprit français. Bon, j’admets qu’un meeting électoral n’est pas le lieu d’une telle affirmation, qui n’en est pas moins vraie pour autant.
@ Claude Luçon
NKM est idéologiquement plus proche de Macron que de Fillon.
Macron, discours de Marseille.
« Les Algériens » (Acclamations)
« Les Marocains » (Acclamations)
« Les Tunisiens » (Acclamations)
« Les Comoriens » (Acclamations)
etc.
Toute honte bue.
Voilà le candidat qu’on me demande d’élire chef de l’Etat.
Plutôt crever.
@Claude Luçon
« Au fond pour une fois nous pourrions peut-être imiter les Belges, ils sont restés des mois sans gouvernement et ne s’en sont pas plus mal portés pour autant. »
Ce n’est pas ma lecture de ces quelques mois du gouvernement belge.
A l’époque, les électeurs avaient élu des représentants de tous bords et la constitution d’un gouvernement de coalition était rendue impossible par l’intransigeance du gouvernement en place qui faisait des pieds et des mains pour éviter tout accord, si bien que les ministres étaient restés aux commandes pour régler les affaires courantes pendant des mois.
Le Roi Baudoin a fini par siffler la fin de la récréation et le gouvernement précédent a fini par céder partiellement la place à de nouveaux venus.
@ Paul Duret
La France n’est nullement dans la m…. Ceux qui sont en France dans la m… sont ceux qui, par exemple, nous affirmaient que la violence était le propre des banlieues (ce qui a été démenti lors du mouvement Nuit Debout) ou qu’elle différenciait l’immigration « intégrée » d’origine asiatique de l’immigration « barbare » d’origine africaine (ce qui a été démenti par l’actualité récente).
Ceux qui sont dans la m…, ce sont ceux qui refusent de voir la réalité en face alors qu’elle leur crève les yeux : la mort de la droite en France et dans le monde parce qu’il est devenu évident pour tous que son intérêt est et a toujours été autre que général.
Que la droite et l’extrême droite avec leur moyenne d’âge de soixante-dix balais et leur politique datant au moins d’un siècle meurent en France noyées dans des affaires d’argent est d’une symbolique grandiose.
Je me régale parce que le monde apprend doucement à se tourner vers son avenir et les générations postérieures qui sont vivantes, plutôt que vers son passé et les générations ancestrales qui sont mortes. Je me régale parce que ce nouveau culte de l’espoir et de la vie promet le retour de valeurs humaines, donc la fin de la christianisation et de son culte de l’argent. Je me régale parce que ce que la gauche n’a pas réussi à imposer idéologiquement, c’est l’Histoire avec la mondialisation qui nous l’offre gracieusement.
@Exilé, 3 avril 14H54
Tout à fait d’accord avec vous. On pourrait ajouter :
http://www.bvoltaire.fr/macron-a-t-disparaitre-millions-rothschild-de-patrimoine/
http://www.bvoltaire.fr/patrimoine-de-macron-canard-met-tete-aile/
https://fr.sputniknews.com/france/201703071030365963-patrimoine-nondeclare-macron-justice/
Ou le silence complice et assourdissant des médias et de la justice sur les mensonges par omission de Macron sur son patrimoine.
Il est piquant ce constater qu’un des reproches récurrents proféré par les gens de droite à l’égard de Macron serait d’être soutenu par « les grands argentiers ». Et autres fadaises du genre.
Comme s’il n’avait jamais été de tradition pour les partis successifs de la droite et les présidents de la République issus de leurs rangs d’être cul et chemise avec les grands patrons du capitalisme français et leur syndicat. Les Lagardère, Arnault, Pinault, Bettencourt, Dassault, Hersant, Monod, Peugeot, Calvet, Bolloré, Bébéar, Ceyrac, Gattaz, Seillière, Pébereau, Parisot et l’on en oubliera ont toujours supporté d’une manière ou d’une autre les pouvoirs de droite et résisté tant bien que mal aux pouvoirs de gauche (qui comptait tout de même quelques soutiens d’importance).
Il est logique que Macron, se proclamant de gauche et de droite, recueille le soutien d’une partie et une partie seulement de ces représentants du grand capital.
Le problème de la droite est non seulement d’y voir une atteinte à ses habitudes hégémoniques en la matière mais de constater que les patrons de la nouvelle économie sont d’une sensibilité plus proche du jeune Macron que du déjà ancien Fillon. D’autant que l’un peut peut se targuer d’une réussite professionnelle brillante quand l’autre n’est somme toute qu’un fonctionnaire professionnel de la politique.
Entre une aurore ensoleillée et un ciel gris, il faudra choisir.
@Patrice Charoulet
Voilà le candidat qu’on me demande d’élire chef de l’Etat.
Plutôt crever.
Mais regardez par qui les derniers présidents français (?) de la vraie gauche et de la fausse droite se sont fait acclamer au soir de leur élection depuis quelques dizaines d’années.
Même Bernadette Chirac en a été effarée.
@ Patrice Charoulet 4 avril 7h33
« Macron, discours de Marseille.
« Les Algériens » (Acclamations)
« Les Marocains » (Acclamations)
« Les Tunisiens » (Acclamations)
« Les Comoriens » (Acclamations)
etc.
Toute honte bue.
Voilà le candidat qu’on me demande d’élire chef de l’Etat.
Plutôt crever. »
Vous aviez pris votre petit noir ? Voilà une rhétorique comment dire, tranchée… Sinon en dehors des acclamations, quid du discours ?
Vous ne commentez pas « degun » ?
Vous êtes prompt à proposer votre « crevaison », qui puisqu’elle ne tient qu’à cela, évidemment surprend !
Mais il faut savoir que la crevaison c’est comme « la b… papa ça n’se commande pas ».
La mesure et la pondération c’est mieux, n’est-ce-pas ?
@Jean-Dominique Reffait
Parfaitement ! Et ainsi que j’avais eu l’occasion de l’écrire, il y a quelques lunes, la France pays de la liberté d’expression, vaut par cela lorsqu’elle est capable de recevoir toutes les sensibilités créatrices.
Sa situation géographique privilégiée n’engendra que peu de créateurs, créatrices dans la pure acception de ce mot cad capables de dépasser les règles pour dévoiler le substrat des choses ET des êtres.
Et vous pointez très justement l’abandon de la culture occitane qui a ses poètes pour peu que l’on veuille ne pas être sourd et/ou aveugle.
Ce qui pouvait se transmettre dans le vécu journalier par le patois et/ou les dialectes était le garant de ce que le parler officiel devait être respecté vis-à-vis de soi, de la cité, des étrangers qu’ils fussent invités ou immigrés.
Pourquoi sommes-nous si aptes à l’écriture ?
Choisir un autre facilité (anglais pour ne citer que lui) pourrait amener les peuples à une forme de soumission de langue puis de croyances.
Etre ce que l’on est, le rester en Europe et, avec la mondialisation, n’empêche ni les échanges ni la diplomatie et fortifie les bases.
Cette campagne est insensée. Quand on nous dit que Mélenchon, l’adorateur de Castro et de Chavez fait tous les jours des progrès fulgurants, on se dit que les électeurs sont pris de folie quand il s’agit de se choisir un président. J’ai appris aussi hier en regardant l’émission de Calvi, que des fans de Macron, dont des étudiants en droit, l’implorent de les toucher… No comment, espérons que tout le monde sera un peu calmé au moins pour les législatives, mais je m’inquiète malgré tout sur la santé mentale de pas mal d’électeurs, sans parler de celle des candidats eux-mêmes, à qui ça doit monter à la tête. La télévision a tout intérêt à fabriquer des stars et à encourager le phénomène, cela fait grimper l’audimat. Elle ne s’en prive pas.
À propos de Marseille, ville française ou en France ou de France, il me semble qu’on sodomise des moucherons. Idem pour notre culture. Une amie anglaise m’a donné un bol décoré d’oiseaux sur lequel il est écrit « English birds ». Cela fait tordre de rire les Français. En Angleterre, même les oiseaux sont anglais.
@ Achille 03/04 21:52
Pour choquante que soit l’appréciation de FF sur sa difficulté à boucler ses fins de mois, elle n’a rien finalement qui étonne. FF est loin d’être un cas particulier.
Ma profession m’a amené à constater que les détenteurs de petits revenus n’avaient nullement l’apanage des fins de mois difficiles, bien au contraire.
Je peux même vous assurer que vous seriez surpris du nombre de ménages disposant de revenus plus que confortables et qui ont du mal à ne pas être dans le rouge en fin de mois, quand ils ne se retrouvent pas parfois en situation de surendettement.
A revenus importants, train de vie élevé et charges en rapport !
@ Jean-Dominique 00 :50
Vous m’interpellez sur un sujet qui n’est pas directement celui de mon commentaire, puisqu’il s’agissait de la capacité de Macron à maintenir son niveau dans les sondages, mais qui au fond le sous-tend, puisqu’il s’agit du rapport de Macron à la culture.
Évacuons le superflu, Macron ne me décevra jamais, car je n‘attends rien de l’individu qui est à l’opposé de mes valeurs.
Sur l’aspect culturel qui est l’essentiel de votre commentaire, il est difficile d’en parler en quelques lignes.
J’avoue être embarrassé pour répondre, car votre conclusion est à l’opposé de votre démonstration.
Après avoir détaillé la culture française comme une somme de cultures locales, oubliant que le tout n’est pas la somme des parties, vous terminez en parlant du génie français et de l’esprit français qui n’a pas de frontières (sic).
Il y a une contradiction dans vos propos, vous parlez de cultures françaises, au pluriel, pour conclure quelques lignes plus loin en parlant du génie français et de l’esprit français.
Il y a bien un génie français, évidemment, qui n’est pas la superposition suivie de la disparition des cultures locales, de la même façon que la cathédrale n’est pas la superposition des pierres en tas sur le chantier.
C’est la finalité qui donne le sens, et inspire la vie culturelle ou pas, ce ne sont pas les moyens et leur exposition à notre vision.
Je suis d’accord sur l’universalisme de l’esprit français puisque vous terminez en parlant de l’esprit français sans frontières, mais d’autres cultures ont aussi droit à cet universalisme.
Elles sont d’une autre nature, culture germanique, anglaise, chinoise et autres, mais vous remarquerez que ces cultures se caractérisent spécifiquement par leur enracinement dans une terre. L’historien que vous êtes le sait.
Pour en revenir à Macron, que vous le souteniez ne me gêne pas, ce qui me gêne ce sont vos contorsions pour le défendre sur un terrain où il est indéfendable, celui de la culture.
Pur technocrate de notre temps, il sait jongler avec les outils informatiques, il lui manque la densité que donne le temps et l’appétence pour le savoir autre que technique.
Ce que je reconnais à Mélenchon, lui aussi à l’opposé de mes valeurs.
Le thème du repli est largement utilisé, je l’admets, et a une connotation presque technique puisqu’il fait référence au recentrage, qui serait calamiteux, du FN sur le franco-français et décrit un mécanisme qui aboutirait à une catastrophe pour la France en Europe et dans le monde.
Mais ce que l’on désigne de façon polémique par le repli n’est guère que le comportement naturel de tous les pays de la terre soucieux de préserver avant tout leurs intérêts et ceux de leurs ressortissants avant ceux des étrangers !
Même les États-Unis des prédécesseurs de Donald Trump avaient une politique d’immigration stricte, doublée d’une politique de surveillance des frontières sérieuse.
Notre pays a toujours défendu jalousement ses frontières, ce qui ne l’a pourtant aucunement empêché, au contraire, de rayonner aux extrémités de la terre alors que les voyages n’étaient pourtant pas faciles.
Pourquoi la France devrait-elle être le seul pays au monde à être l’équivalent d’un hall de gare ouvert à tous les vents, y compris les plus mauvais qu’il soit possible de fréquenter, sans même avoir à s’essuyer les pieds ?
Pour contrer cette socialoperie haineuse et ses polices de la seule pensée unique-sa-mère, ses insultes injures attaques ad hominem, calomnies, caricatures permanentes envers les citoyens qui osent défier cette secte dangereuse en votant Front National, il est grand temps que le FN dispose lui aussi d’une association du type de celles qui sévissent en toute impunité depuis des lustres : SOS Racisme, SOS homophobie, SOS islamophobie.
Je pense à SOS FNophobie, avec des avocats blindés face à ces chiens de meute et ces singes hurleurs de gauche haineux rageux revanchards jaloux de ceux qui ont la liberté de penser et réfractaires à la cuti gauchiste.
On peut toujours rêver dans cette dictature de gauche !
Comme chacun le sait, l’UNICEF est une agence de l’ONU consacrée à l’amélioration de la condition de l’enfant. Cette agence très utile et très louable s’occupe de vaccination, de protection, de santé…
Elle a payé une demi-page de publicité dans « Le Parisien » avec l’argent des donateurs, ce matin. On voit le mot « délinquant » barré d’une croix, remplacé, juste au-dessous, par le mot « enfant ».
Qui a eu cette idée saugrenue ?
Qui considère que tous les enfants sont des délinquants ?
Qui peut soutenir qu’aucun n’est délinquant ?
L’UNICEF songe aux enfants.
En droit, on distingue entre mineur et majeur.
Non seulement, des mineurs peuvent être délinquants, mais certains commettent des crimes. J’en informe aimablement l’UNICEF.
Ne dilapidez pas vos fonds en publicités idiotes.
La Haute Autorité sur la transparence s’est prononcée au sujet du patrimoine du candidat bardé de diplômes.
Pour plus de précisions sur son président il existe un excellent article de M. Nouailhac dans un hebdomadaire bien connu.
@ Philippe Bilger
Dans son discours haineux à l’égard des électeurs du Front national ce Macreux a montré sa vraie nature.
Et pour rebondir sur votre propos du début, il me semble que ce petit monsieur infatué de sa personne est à l’opposé de l’homme universel et généreux qu’il se complait à surjouer, ce qui est humain (au sens profond et noble du terme) lui semblant totalement étranger.
A l’inverse de ce qu’il ressort du célèbre adage de Térence : « Homo sum : humani nihil a me allenum puto ».
Ayant trop peu vécu et trop choyé sans doute pour savoir ce que souffrir, tomber, se relever et combattre signifie au quotidien pour la plupart des gens de ce pays, dont il brigue la magistrature suprême en le connaissant (et se connaissant) si peu et si mal.
Fort heureusement, le peuple de France qui hésite et marque le pas, empoisonné par les sirènes médiatiques de mauvais augure, finira je l’espère (et même je le crois) par revenir à la raison, Fillon étant le seul candidat crédible et susceptible d’avoir une majorité pour gouverner la France.
@ Patrice Charoulet
Oui ce discours était choquant, notamment la partie que vous citez, qui n’était qu’une resucée de celui de son mentor Hollande en mars 2012.
Plus une mauvaise copie (du Panier) de celui improvisé par Rabbi Jacob s’adressant à la communauté juive du Rosier et se mélangeant les pinceaux. Sauf que de Funès lui, était un immense comédien et que son imitateur de Marseille faisait pitié. Houh !!
@ tous
« Un soir les voyous de Marseille
M’ont fait goûter à leurs bouteilles
Au fond d’un bistrot mal famé
Où j’attendais de m’embarquer
Ils m’ont raconté leurs voyages
Et de bastringue en bastingage
Ils m’ont saoulé de tant de bruit
Que je ne suis jamais partie
{Refrain:}
Marseille, tais-toi Marseille
Tu cries trop fort
Je n’entends pas claquer
Les voiles dans le port »
« Je vais voir devant les agences
Les noms des bateaux en partance
C’est fou, je connais leurs chemins
Mieux que les lignes de ma main
Adieu les amours en gondole
Les nuits de Chine, les acropoles
La terre de France à mes souliers
C’est comme des fers bien verrouillés
{au refrain}
« Je vends mon histoire aux touristes
On fait des sous quand on est triste
Les escudos et les dollars
Y’a rien de meilleur pour le cafard
Pourtant j’ai toujours dans ma poche
Un vieux billet qui s’effiloche
C’est tout mon rêve abandonné
Je n’ose pas le déchirer…
{au refrain} »
@Jean-Dominique Reffait
« Dire que le FN serait un parti inspiré par la haine et le mépris repose quand même sur quelques justifications »
Quelle justifications ??
« La structure du FN reste encore très imprégnée d’idéologies très hautement contestables ».
Quelles idéologies contestables ??
Vous nous assénez doucereusement la soupe intello-gaucho que la pègre médiatique nous sert à tous les repas.
Des accusations totalement gratuites, si ce n’est en se raccrochant à de vieilles branches pourries depuis plusieurs décénnies : accusations de « détail » tout aussi pourries, et « durafour crématoire » qui n’est qu’un calembour d’un goût douteux tel qu’on doit en entendre dans tout repas arrosé de tous les partis politiques.
S’il y a bien un parti totalitaire et de la haine en France, c’est celui de la bien bien-pensance avec ses lois et sa justice stalinienne.
Mais ce que couvre la bien-pensance, c’est en fait la haine du père en tuant le Roi ou le Maréchal, la haine des nations parce que peuple issu du même père, la haine de Dieu parce que symbole de l’amour filial, la haine du beau parce qu’image de la vérité.
C’est l’éternelle jalousie du vil contre le noble.
@ sylvain | 04 avril 2017 à 10:34
Nous constatons que vous n’avez toujours pas consulté…
Votre confusion mentale inquiète, vous pourriez dans un premier temps essayer d’exclure de vos écrits les mots qui s’opposent et dont vous pensez qu’ils animent et soutiennent votre idée (enfin… ce qui semble le plus proche de vos idées serait un puissant délire !).
Tenez ici, par exemple après avoir fulminé contre vos ennemis mortels, vous écrivez qu »‘il est grand temps etc. »
Monsieur vous êtes un pitre qui rêve d’être son ennemi, c’est assez comique cette tragédie qu’est votre vie, seriez-vous par hasard Garry Gaspary pendant vos jours de relâche ?
Je vous conseille à titre purement gratuit et désintéressé un peu de philosophie zen, le Mu vous tend les bras !!
@Achille | 03 avril 2017 à 21:52
Avec l’argent des autres les dépenses sont incalculables.
FF dépensera sans compter, au budget est inscrit le déficit, il gèrera la dette, comme si une dette pouvait se gérer.
Avec l’argent de l’Etat aucun risque c’est l’Etat qui paye.
Enfin quand il dit qu’il n’arrive pas à mettre quelques sous de côté c’est nous prendre pour des imbéciles.
Connaissez-vous beaucoup de personnes qui possèdent un manoir à 750 000€, acquis pendant ses mandats ?
Non seulement il s’est constitué un parc immobilier de châtelain mais en plus il vit comme un petit marquis.
Croyez-vous aux coïncidences bizarres ?
Un nom propre que vous recherchez sans raison dans les replis de votre mémoire quelques heures avant de croiser le porteur du nom que vous n’avez ni vu, ni lu, ni entendu, depuis des siècles ?
La dernière manifestation de ces bizarreries s’est produite hier chez moi.
Mon « entourage » s’interroge sur l’influence que pourra avoir la « First Mamy » de France si EM est élu. Serait-elle aussi intrusive que Diane de Poitiers auprès de son roi ?
Puis, sans que rien ne soit concerté, par hasard, je feuillette ce pilier de la culture sarkozienne, la Princesse de Clèves, et que lis-je ?
« Ce prince (Henri II) était galant, bien fait et amoureux, quoique sa passion pour Diane de Poitiers, duchesse de Valentinois, eût commencé il y avait plus de vingt ans, elle n’en était pas moins violente, et il n’en donnait pas des témoignages moins éclatants ».
Diane avait vingt ans de plus qu’Henri.
« Mais ceux que la faveur ou les affaires approchaient de sa personne ne s’y pouvaient maintenir qu’en se soumettant à la duchesse de Valentinois, et, quoiqu’elle n’eût plus de jeunesse ni de beauté, elle le gouvernait avec un empire si absolu que l’on peut dire qu’elle était maîtresse de sa personne et de l’État. »
Brrr…
Une incise qui n’est en est pas une…
Un mari demande le divorce car il s’aperçoit juste après le mariage que son épouse est enceinte… d’un autre.
Débouté car il n’apporte pas la preuve qu’il ne le savait pas !
Transposé dans le droit immobilier, ce serait à la victime d’un vice caché de prouver qu’elle l’ignorait.
Voilà comment la magistrature de gauche choyée par franc Macron nous amène à la ruine de la civilisation par celle du droit.
PS : Cour d’appel de Paris, 7 mars 2017, RG n° 15/19442
@ Savonarole | 03 avril 2017 à 15:14
« Robert Marchenoir se trouvait-il, une valise à la main, dans le métro de Saint-Pétersbourg à 13 heures précises ? Me contacter immédiatement. «
Sauf à avoir bénéficié d’une exfiltration express de la CIA ou d’un de ses satellites, Robert Marchenoir ne peut être suspecté de connivence avec les auteurs de cet attentat : à 23h05 il postait sur ce blog ! Mais ce qu’il a pu penser de cet attentat, commis dans l’antre du diable, on peut légitimement le suspecter !
@ Giuseppe | 04 avril 2017 à 12:22
« Connaissez-vous beaucoup de personnes qui possèdent un manoir à 750 000€, acquis pendant ses mandats ? Non seulement il s’est constitué un parc immobilier de châtelain mais en plus il vit comme un petit marquis… »
Vous êtes d’une mauvaise foi sans nom, car si vous aviez écouté avec attention ses propos ces derniers jours, vous sauriez que cet homme intègre, depuis près de trente ans ans arrive tout juste à boucler ses fins de mois. Il est donc facile de comprendre pourquoi il a dû demander à sa fille de rembourser les frais que lui a occasionnés son mariage, et de plus lui emprunter de quoi payer son IRPP.
Heureusement qu’il compte des amis généreux et désintéressés pour lui offrir ses costumes, lui concéder un prêt sans aucun intérêt et remboursable à sa convenance, et verser des honoraires à sa société de conseil. Si cela n’avait pas été le cas, il aurait déjà dû déposer depuis des années un dossier de surendettement à la BDF !
Comme disait ma grand-mère : toute la misère n’est pas que chez les pauvres.
J’ose espérer que la France ne soit pas présidée par un aussi médiocre gestionnaire, car là notre endettement explosera.
« Voilà comment la magistrature de gauche choyée par franc Macron nous amène à la ruine de la civilisation par celle du droit.
PS : Cour d’appel de Paris, 7 mars 2017, RG n° 15/19442 »
Rédigé par : Xavier NEBOUT | 04 avril 2017 à 14:53
En l’espèce, Xavier, vous avez tort : « Pater is est quem nuptiae demonstrant » est le vieil adage qui présuppose que l’enfant né au cours du mariage, le mari, en est bien le père sauf procédure en désaveu…
Cet arrêt est donc pleinement conforme à la jurisprudence qui date de… Napoléon, voire du droit romain.
Le mari a été débouté de sa demande de divorce pour faute (après tout il pensait peut-être que la grossesse de son épouse était le fruit de ses oeuvres…) mais le divorce a été prononcé pour altération du lien conjugal.
Ni Macron, ni les frères maçons ne sont concernés en l’espèce…
Puis-je rajouter, ad usum Nebouti : « Ne sutor ultra crepidam »…
Bon, là, il est plus ou moins 15h30 et depuis 13h (heure de ma zapette) je suis allée sur BFMTV.
Un vrai bonheur 😉
En boucle, la position des onze candidats (pas de mauvaises pensées mes frères et mes soeurs. S’il vous plaît !!).
Là on est à fond dans : qui va manger qui et qui qui va dire du mal sur qui ? (heure par heure) P*** ! le suspensss ! (Musso à côté, c’est de la roupie de sansonnet)
Journalistes (divers et variés) nous expliquent ce qui POURRAIT se passer ce soir.
Moi je dis : « merci m’sieurs/dames pour vos éclairages » paske, franchement, vous nous avez bien éclairés sur les Bretonnes illettrées, les nordistes alcooliques et les pieds-noirs qui ont commis un crime contre l’humanité.
Du coup j’ai pris conscience de « mon moi-même personnel » 😉 et ce soir je vais faire piscine (comme dirait Dupont-Aignan).
C’est grave docteurs médias ? 😀
Bonne soirée à vous tous, et à demain pour le debrief (comme on dit en français chez Rothschild ;-))
@ Lucile | 04 avril 2017 à 09:54
« À propos de Marseille, ville française ou en France ou de France. »
Lors de son passage en Algérie, Macron n’a pas dû rencontrer quelques bourgeois, il y en a, il lui aurait dit que Marseille était la ville de l’Algérie située le plus au nord.
A mon avis il a loupé le coche, il aurait dû faire sa tirade marseillaise en arabe.
@ Alex paulista | 04 avril 2017 à 04:39
« NKM est idéologiquement plus proche de Macron que de Fillon. »
Lors du débat à cinq, Macron n’a pas arrêté d’opiner de la tête quand Fillon déroulait son programme, donc coté idéologique la différence est mince.
Ce qui compte pour moi est qu’elle est quadra, ingénieur X et ex de la Royale et, aussi, plus jolie femme que notre efféminé Macron.
Je soutiens Fillon faute de quadra à la hauteur du défi et surtout pour son programme.
Si vous savez où vous en êtes dans le cirque de cette présidentielle, moi pas ! Alors je rêve d’une NKM présidente avec le programme de Fillon.
On se console comme on peut quand on voit ce qu’on aime, la France, atteinte de schizophrénie.
@ Trekker | 04 avril 2017 à 15:42
En poussant ce que vous nous dites jusqu’au bout il ne nous reste plus qu’à organiser une collecte pour l’aider ?
Comme à la primaire LR j’offre les premiers 2 €.
@Giuseppe
Connaissez-vous beaucoup de personnes (FF) qui possèdent un manoir à 750 000€, acquis pendant ses mandats ?
Non, mais nous connaissons un président de l’Assemblée nationale qui possède une villa de 2 000 000€ acquise pendant ses mandats et dont la femme est sa collaboratrice à la même Assemblée…
@ breizmabro
Merci pour ce moment d’humour.
Ce soir j’aurai la curiosité de regarder ce débat qui semble rendre fébriles les journalistes.
Je parierais que la première demi-heure sera consacrée aux affaires de François Fillon et un peu de celles de Marine Le Pen pour faire passer le temps et histoire de rappeler aux électeurs-téléspectateurs que ces deux-là sont bien peu fréquentables et surtout éviter à leur petit chouchou de trop parler de son programme flou. Car, à trop comparer ce qui intéresse avant tout les Français, cela pourrait avoir des conséquences pour un candidat qui n’a qu’une vision fluctuante des problèmes à régler.
Ce qui est dommageable aussi, c’est que les Français qui travaillent iront se coucher avant que les sujets intéressants aient pu être abordés.
Alors que vous alliez à la piscine ou autre divertissement, c’est sans doute le mieux, mais comme je suis trop addict à la politique ou trop maso, je serai attirée par ce spectacle si soigneusement préparé.
http://www.causeur.fr/emmanuel-brigitte-macron-vanity-fair-niel-43463.html
ou la recette de fabrication !!
@sbriglia
La bonne blague, vous parlez d’une jurisprudence fondée sur l’impossibilité de déterminer qui est le père à l’époque de l’analyse génétique.
Pour le coup que là, le juge devait la renverser, la jurisprudence.
Ceci dit, effectivement, je voulais dire pour faute…
PS : ceci dit, vous devriez vous méfier de la hauteur de mes chaussures ainsi que de la largeur de ses semelles…
La prétendue absence de faute n’est pas fondée sur le fait qu’il n’est pas prouvé que l’enfant ne soit pas du mari, mais sur le fait qu’il ne donnait pas la preuve de ne pas en avoir été prévenu.
Rappel préalable (pour les oublieux)
Oxymore : rapprochement de deux mots qui semblent contradictoires. Ex : douce violence, obscure clarté, silence éloquent, hâte-toi lentement.
Je signale (Le Figaro, 04/04) un article de Jean d’Ormesson sur la situation politique française. Notamment une formule heureuse : « Emmanuel Macron ou le triomphe de l’oxymore ».
@duvent | 04 avril 2017 à 11:55
« …seriez-vous par hasard Garry Gaspary pendant vos jours de relâche ? »
Houla du calme et de la modestie, je n’ai pas cette prétention et suis loin d’arriver à la cheville de ce troll gauchislamiste ; c’est mon petit clown préféré, de temps en temps je viens le taquiner, pourvu qu’il ne nous quitte pas.
« Kss kss nonosse, christianisé, gros beauf, FNisé !! »
Au fond, laissons Macron raconter des macronneries et autant en emporte le vent…
@breizmabro 15:48
J’espère que, comme d’habitude, rien n’a été dit sur BFMTV qui puisse contrarier l’essor de Magic Global Mac Ron, le chouchou de M. PatricK.
@ Trekker à 15:42
« J’ose espérer que la France ne sera pas présidée par un si médiocre gestionnaire car là, notre endettement va exploser »
Cher Trekker, je ne partage pas votre opinion : un gestionnaire qui ne réussit pas à mettre de l’argent de côté est un gestionnaire qui dépense la totalité de l’argent dont il dispose, pas plus, puisqu’il n’en met pas à côté ! C’est bien ce qu’il nous faut pour gérer les recettes et les dépenses de l’Etat ! Et si, de plus, ce gestionnaire sait se faire payer des costumes par des amis – par exemple les uniformes de l’armée française par l’Allemagne – ou se faire prêter de l’argent sans intérêt – par exemple par l’Arabie Séoudite – je n’y vois que des avantages. Ce sera une rupture avec les gestionnaires précédents, qui ont dépensé bien plus que ce dont ils disposaient. Lisez le programme de François Fillon, principalement basé sur la relance de l’activité dans notre pays : c’est bien le programme le plus raisonnable. Alors, si vous êtes un citoyen de raison et non un citoyen de passion, vous me rejoindrez, vous nous rejoindrez.
Sbriglia donne deux phrases latines dans un échange avec un autre commentateur. Il explique gentiment la première, mais pas la seconde.
Je me permets de compléter son intervention.
« Ne sutor supra crepidam » veut dire « Que le cordonnier ne s’aventure ou ne juge pas au-delà de la chaussure = A chacun son métier ».
@ Jean-Dominique Reffait
« Je note surtout qu’E. Macron positionne très habilement sa campagne probable de second tour contre M. Le Pen en distinguant désormais les patriotes qu’il représenterait et les nationalistes du FN : cet angle d’attaque est astucieux qui consiste à refuser la préemption du FN sur la Patrie et à le replacer au cœur de son idéologie nationaliste, dont on sait tout le mal qu’elle a fait en Europe jusque très récemment. »
Ce n’est pas habile. C’est en se préoccupant de l’indépendance de notre pays, de la sécurité de ses habitants et de sa culture qu’on est patriote, qu’on le démontre et qu’on rassemble.
Pas en préemptant le patriotisme en le déniant à d’autres. De plus, on tend à faire du FN un parti central en se positionnant par rapport à lui, fût-ce par la dénonciation.
A propos de culture, Macron ne semble pas trop assurer, s’il n’est pas le seul. Pour le reste… même commentaire.
Sur le FN, je pense qu’il ne faut être ni dans la diabolisation, ni dans la complaisance, qu’il ne faut pas confondre les chefs et les suivants, le pécheur et le péché et autre chose semblable.
@ breizmabro
Bonne initiative. Je n’ai pas le courage de faire comme vous, je vais les regarder, en espérant un happening quelconque, Dupont-Aignan qui se déchaîne, Macron qui sorte de ses gonds, Asselineau qui raconte des infamies, Fillon qui insulte les faux-culs, Hamon qui avoue être un bobo, Mélenchon qui demande pardon pour tous les mensonges qu’il a racontés, bref du truculent, du substantiel, du senti. On en reparlera demain, bonne piscine, je suis curieuse de savoir qui vous allez y rencontrer, des désabusés de la politique à n’en pas douter.
@Marc Ghinsberg
Ne seriez-vous pas cher Philippe victime du syndrome de la sardine qui a bouché le port de Marseille ? On dit les Marseillais gens enclins à l’exagération. À ce titre vous méritez sans conteste d’être fait citoyen d’honneur de cette superbe cité phocéenne que j’aime tellement que j’y suis né.
Il est curieux qu’en tant que Phocéen de naissance vous ignoriez qu’il ne s’agit pas là d’une galéjade – ou si peu – car en 1780 une frégate baptisée la Sartine s’est échouée à l’entrée du port de Marseille en en interdisant l’accès, d’où la légende à une lettre près.
@Exilé
Je connais cette histoire de frégate échouée. Les Marseillais en la tournant en galéjade démontrent qu’ils ont le sens de l’autodérision et qu’ils se moquent eux-mêmes de leur tendance à l’exagération.
@Tipaza
Il n’y a pas de contradiction dans ma conclusion et je ne cherche pas à défendre bec et ongles Macron. La pluralité des cultures françaises est une observation ancienne chez moi, Breton, et je n’ai pas attendu la formulation maladroite et lapidaire de Macron pour l’exprimer.
Cette pluralité des cultures françaises est constitutive du singulier génie français qui est bien particulier en Europe et qui a valu à notre pays d’attirer plus que tout autre les créateurs européens d’abord et du monde entier ensuite. La culture allemande, aussi immense qu’elle soit, est intrinsèquement allemande et portée par des Allemands. Mais la France a attiré les Italiens et c’est en France que Léonard de Vinci est mort, que Lully a fait sa brillante carrière de musicien très français, que la musique d’Offenbach est devenu l’archétype de l’esprit parisien. La Renaissance française ne s’est pas embarrassée de nationalisme et est allé piocher chez les Italiens son architecture et sa peinture. Molière a dû batailler ferme sur le terrain de la création avec la compagnie concurrente des Comédiens Italiens. Mais c’est encore en France que les jazzmen noirs américains vont accourir pour se libérer des préjugés racistes de leur pays. Peintres, artistes du monde entier sont venus ici plus qu’ailleurs pour, parfois, devenir de grands artistes « français », tels Ionesco ou Beckett.
Il n’y a à l’évidence pas une culture française mais un génie français qui sait faire culture de toutes les cultures, locales d’abord, internationales ensuite. Ne réduisons pas Racine, La Fontaine ou Molière à n’être que des artistes de terroir, ils sont très au-dessus de cela, ils parlent au monde dans le langage du monde.
@ breizmabro à 15:48
Je ne suis pas sûr que votre choix de piscine ait été pour vous le meilleur. Voir les « 5 grands candidats » résister à être mis au niveau des « 6 petits » ne manquait pas d’intérêt : on comprend mieux les contradictions des Français. Les 6 petits composaient 3 paires : une paire d’idéologues irresponsables, une paire de « grands sachants / grandes consciences » partiellement responsables et nous apprenant quelques considérations peu connues, une paire de grands élus marginaux mais drôles ; les 5 grands composant un brelan d’inaptes au poste de président et une paire d’aptes à la responsabilité, l’un avec une connaissance de la France profonde, l’autre avec une méconnaissance du peuple de son pays. Mais vous pourrez voir cet affligeant happening en replay et constater que le candidat le plus expérimenté des 11 a probablement été le plus convaincant.
@Joséphyne | 04 avril 2017 à 17:15
Si mes souvenirs sont bons et si vous fouillez dans les archives du blog vous devriez retrouver l’évocation de ce personnage à différentes reprises ainsi que le lien qui mettait en valeur sa magnifique villa.
Pour les montants estimés pour ma part je me contente de reproduire ce qui est annoncé par les propriétaires, n’étant pas en capacité de juger sur pièces.
Alors un chiffre ou un autre m’indiffère, c’est ce qui amène à en parler qui est important.
Il m’est arrivé tout à fait récemment de relever que l’agent immobilier Le Guen avait une aptitude pas très orthodoxe pour estimer son patrimoine immobilier.
Alors les montants même s’ils peuvent être différents cachent souvent les mêmes hommes et les mêmes intentions, et envers eux je ne fais aucune différence.
Pour vous y aider à vous y retrouver un peu mais je vous laisse poursuivre.
Rédigé par : Giuseppe | 07 mars 2016 à 23:43
« Petite digression sur les politiques, quoique : Bartolone frère décore Bartolone frère de l’Ordre national du mérite… Il fait paraît-il d’excellentes pizzas.
Toutes proportions gardées, pour les bâtisseurs du viaduc de Millau je me demande de quoi ont-ils pu être décorés, je suis perplexe.
On dit toujours qu’on n’est jamais mieux servi que par soi-même… et par la famille. De grands cuisiniers tous les deux, de renommée mondiale sans doute, fers de lance de l’export français, pourtant je croyais la pizza napolitaine.
Mongénéral avait choisi Jacques Anquetil en son temps pour ses exploits sur piste et sur route, mondiaux, Bartolone a choisi Bartolone pour ses exploits en salle d’un arrondissement de Paris.
Certaines arrière-cuisines doivent bien rire, il y avait le Label Rouge, maintenant le Label Barto, il fallait le faire et l’oser ! C’est fait !
A tous les maçons, carreleurs, plombiers etc. Le label truelle et acétylène. Ce gouvernement est plein de surprises. »
« Trekker | 04 avril 2017 à 15:42
@ Savonarole | 03 avril 2017 à 15:14
« Robert Marchenoir se trouvait-il, une valise à la main, dans le métro de Saint-Pétersbourg à 13 heures précises ? Me contacter immédiatement. »
Sauf à avoir bénéficié d’une exfiltration express de la CIA ou d’un de ses satellites, Robert Marchenoir ne peut être suspecté de connivence avec les auteurs de cet attentat : à 23h05 il postait sur ce blog ! Mais ce qu’il a pu penser de cet attentat, commis dans l’antre du diable, on peut légitimement le suspecter ! »
Comme quoi, je n’ai même pas besoin de me fatiguer à prendre la plume : les poutino-dépendants font eux-mêmes la démonstration que leur idéologie servile n’a rien à voir, ni avec un authentique intérêt pour les Russes et la Russie, ni avec la défense de la sûreté de la France, ni avec je ne sais quelles considérations spirituelles.
Elle est mue en premier lieu par la haine, le ressentiment, le goût de la calomnie et du mensonge, et la passion de nuire sans risque à ses contemporains.
Ce qui attire les membres du parti russe chez Poutine, c’est son absence totale de sens moral. D’où l’humour pas drôle sur le « méchant Poutine » injustement harcelé par les « Occidentaux », etc. C’est bien le caractère vicieux de Poutine qui fascine nos nouveaux compagnons de route : ils rêvent d’être à sa place. Hier, les mêmes envoyaient des cadeaux à Staline pour son anniversaire.
@ Patrice Charoulet | 04 avril 2017 à 19:41
Merci d’avoir donné la traduction.
Un moment j’ai cru que vous communiquiez en code pour éviter que le FSB et Poutine ne soient au courant de vos échanges.
Il y a longtemps que j’ai jeté mon Gaffiot aux orties et donc la machine Enigma-Google m’avait donné de « Ne sutor supra crepidam » la traduction suivante : « Ne pas même un tailleur ordinaire au-delà d’une sandale ».
C’est dire si je pensais que vos échanges étaient secrets !
Les analyses politiques profondes me mettent en joie.
Celle-ci de Jean d’Ormesson m’enchante :
« Macron vit de la chute des autres »
En d’autres termes :
« Plus les autres descendent, plus Macron monte »
@Jean-Dominique Reffait
Il n’y a à l’évidence pas une culture française
C’est celaaa, ouiii…
Les bâtisseurs de cathédrales, les auteurs des chansons de geste, Montaigne, Rabelais, Molière, Racine, Rameau, Quentin de La Tour, Mansart, Watteau, Berlioz, Musset et bien d’autres peuvent passer à la trappe…
Si la langue anglaise reprend autant de termes tirés du français, c’est tout de même que cette langue permettait de combler un vide dans le noyau linguistique saxon ou nordique.
Quand au XVIIIe siècle l’élite européenne parlait français, il y avait bien une raison qui ne relevait pas uniquement d’une forme de snobisme.
Et figurez-vous que si des étrangers sont venus en France à titre individuel et non en envahisseurs pour effectivement y apporter parfois leur talent, c’était aussi pour se fondre dans le moule de ce qui était bel et bien une civilisation portée par une culture unique au monde.
@Patrice Charoulet
C’est pourquoi je lui ai répondu en parlant de la largeur de mes semelles, parce qu’avant d’asséner les locutions latines, il faut savoir lire le français.
@ Michelle D-LEROY | 04 avril 2017 à 17:25
@ Yves | 04 avril 2017 à 18:45
@ Lucile | 04 avril 2017 à 20:45
@ Jean le Cauchois | 05 avril 2017 à 00:39
En résumé j’ai fait : piscine ET resto. J’ai donc repris en 2h ce que j’avais éliminé en 45 minutes (ce qui est tout de même moins grave que l’inverse…).
Vers 23h j’ai vaguement regardé les débatteurs puis j’ai attendu le générique. C’est donc vers 0h et quelques broutilles que j’ai écouté ceux qui avaient participé à la course, ceux qui ont parié sur le futur prix d’Amérique/français de leur écurie, et enfin, le meilleur, les journalistes commentateurs qui m’ont TOUT expliqué de ce que je n’aurais jamais dû louper.
J’ai donc compris qu’en dehors de deux participants dont j’ai oublié le nom : que Lassalle, bon on disait son nom puisqu’il était dans les starts, que Arthaud avait fait du Angot, que Poutou avait été bon parce qu’il avait dit « nous, nous n’avons pas d’immunité ouvrière » claquant ainsi le beignet à Marine Le Pen, que Hamon avait été un peu mieux que d’habitude, que Macron s’en était assez bien sorti pour un débutant car il avait été moins d’accord avec tout le monde sauf une fois, que Mélenchon avait « comme à son habitude » été très bon durant son cours magistral, que Marine Le Pen n’avait pas semblé très à l’aise et que Fillon avait fait le coup de l’anaphore.
Me voilà bien avancée 🙁
Du coup j’ai éteint la télé en me disant qu’en résumé il ne s’était rien passé d’intéressant, que j’avais donc bien fait d’avoir été au resto avec mes ami(e)s car au moins autour de la table ça mangeait bien, buvait sec, débattait fort, et riait beaucoup.
Je ne sais pas vous mais moi j’ai passé une excellente soirée 😀
@ Giuseppe | 05 avril 2017 à 01:06
Il n’y aurait que DEUX voyous qui piquent dans les caisses parmi les hommes et femmes politiques. CQFD par les chasseurs du canard (ça me fait penser à un sketch de Robert Lamoureux :-))
En même temps quand on ne veut pas trouver on ne creuse pas. Un point, c’est tout 😉
Par exemple, comme vous le soulignez, dans la famille Bartolone y a le frère et l’attachée parlementaire qui épouse son patron.
Voilà un mec dont Hollande a dit avec moult circonvolutions que c’était un incapable, qui a non seulement décoré son frère propriétaire français du restaurant mais qui s’est fait faire une extension sans autorisation et à un coût… personnalisé (pas le prêt, le prix ;), mais, pas aussi c** que Hollande veut bien le laisser croire aux chasseurs du canard, lui il a épousé son attachée parlementaire qui était sa maîtresse (donc payée avec nos sous), et depuis qu’il l’a épousée (sa maîtresse. (yen a deux qui suivent !) celle-ci devenue son épouse continue « de toucher » (comme on dit dans le milieu).
Depuis que la maîtresse est devenue l’épouse (ouf, un peu de morale nous fait du bien par les temps qui courent ;)) les chasseurs du canard ne nous disent pas si elle exerce toujours la fonction d’attachée parlementaire de son ancien amant devenu son époux.
C’est ballot 😀
De même pour petit Macreux qui a vidé toute sa tirelire en cures de rajeunissements pour Brigitte afin qu’elle ne soit pas trop tarte sur la photo lors de sa promo, et qui a vidé, aussi, la NOTRE de tirelire de Bercy à hauteur de 120 000 euros en huit mois, pour sortir en boîte après avoir dîné avec ses potes, dont certains n’ont même pas eu la politesse d’offrir les vins 🙁
En même temps faut bien que jeunesse se passe. N’importe quel(elle) psy vous dira que de passer direct de l’adolescent qui vit chez grand-maman à Paris à un logement aux Hespérides ça flingue la puberté.
Quand même, messieurs les chasseurs du canard auraient pu creuser pour trouver la cassette des sous disparus, non ? C’eut été un minimum…
Non, il n’en ont trouvé que DEUX 🙁
C’est c** que ces deux-là soient en compétition avec le petit !
Comme on dit dans les compettes, les DEUX sont partis « avec handicap » (je m’adresse à ceux qui pratiquent ou qui ont pratiqué le sport de compétition naturellement).
(Dans les courses de chevaux il paraît qu’ils appellent ça « plomber la selle » 😉
Bref. Comme disait de Gaulle « j’aime bien les chercheurs mais j’aimerais des trouveurs ».
Des trouveurs on en a mais SI « il le vaut bien » (en droits d’auteur(s) 😀
@Jean-Dominique Reffait
Il n’y a à l’évidence pas une culture française
Pour vous peut-être qui êtes français de souche, il n’y a pas de culture française, ou vous ne la connaissez pas.
Pour moi d’origine étrangère, il y a vraiment une culture française, celle du Lagarde et Michard, qui a bercé mes années de lycée.
@ Mary Preud’homme | 04 avril 2017 à 11:22
« Un soir les voyous de Marseille
M’ont fait goûter à leurs bouteilles… »
C’est de vous ? En tout cas merci pour ma part de m’avoir aussi ramené à ma période lointaine de marin.
Nous y chantions ceci :
https://www.bing.com/videos/search?q=chantons+pour+passer+le+temps+paroles&qpvt=chantons+pour+passer+le+temps+paroles&view=detail&mid=B99F093C0E89F9F8A9BFB99F093C0E89F9F8A9BF&FORM=VRDGAR
« Chantons pour passer le temps
Les amours jolies d’une belle fille
Chantons pour passer le temps
Les amours jolies d’une fill’ de quinze ans
Aussitôt qu’elle fut promise
Aussitôt elle changea de mise
Et prit l’habit de matelot
Pour s’embarquer à bord du navire
Et prit l’habit de matelot
Pour s’embarquer à bord du vaisseau
Le capitain’ du bâtiment
Etait enchanté d’un si beau jeune homme
Le capitain’ du bâtiment
Le fit appeler sur l’gaillard d’avant
« Beau mat’lot ton joli visage
Tes cheveux et ton joli corsage
Me font toujours me souvenant
D’une jeun’ beauté que j’ai tant aimée
Me font toujours me souvenant
D’une jeun’ beauté du port de Lorient ».
Mon capitaine assurément
Vous me badinez, vous me faites rire
Je n’ai ni frère ni parents
Et ne suis pas née au port de Lorient.
Je suis née à la Martinique
Et même, je suis enfant unique
Et c’est un vaisseau hollandais
Qui m’a débarquée au port de Boulogne
Et c’est un vaisseau hollandais
Qui m’a débarquée au port de Calais.
Ils ont bien vécu sept ans
Sur le mêm’ bateau sans se reconnaître
Ils ont bien vécu sept ans
Se sont reconnus au débarquement.
Puisqu’enfin, l’amour nous rassemble
Nous allons nous marier ensemble.
L’argent que nous avons gagné
Il nous servira dans notre ménage
L’argent que nous avons gagné
Il nous servira pour nous marier.
Celui qu’a fait cette chanson,
C’est le gars Camus, gabier de misaine
Celui qu’a fait cette chanson,
C’est le gars Camus, gabier d’artimon.
Matelot, faut hisser d’la toile
Au cabestan, faut qu’tout l’monde y soye
Et vire, vire, vire donc
Sans ça t’auras rien dedans ta gamelle
Et vire, vire, vire donc
Sans ça t’auras pas d’vin dans ton bidon. »
Le capitain’ du bateau France va appeler qui sur l’gaillard d’avant le 23 avril prochain ?