Emmanuel Macron parle pour faire taire Gabriel Attal…

Ce titre, que j'ai voulu provocateur, ne l'est pas tant que cela.

L'excellent article de Mathilde Siraud dans le Point a attiré mon attention mais tout citoyen passionné par la chose politique n'a pu que remarquer la dérive présidentielle qui depuis une dizaine de jours a vu Emmanuel Macron multiplier en tous lieux, en France comme à l'étranger, dans tous les moyens de transport, les entretiens, les vraies-fausses confidences, nous offrant ainsi l'extrême volubilité de sa parole sur tout et n'importe quoi, effaçant toute hiérarchie des sujets et, en prime, nous gratifiant d'une photographie de lui en boxeur, plus ridicule qu'intimidante.

Ce président qui, un trait de temps il y a si longtemps, nous avait promis une parole rare pour redonner à la charge suprême tenue, distance et sérénité, a dépassé ses prédécesseurs dans l'exercice d'une oralité profuse qui, mêlant l'essentiel à l'accessoire, donne du prix à ce dernier et dégrade celui-là. La conséquence immédiate de cette logorrhée, qui ne date pas d'aujourd'hui mais s'est amplifiée avec l'épée de Damoclès inéluctable du départ présidentiel en 2027, est que même ses soutiens les plus fidèles ne comprennent plus sa stratégie. Son verbe n'est plus écouté au point de devenir quasiment démonétisé, en vertu de ce principe que la surabondance verbale, de la part d'un homme dont on espère au contraire économie et densité, manque sa cible et ne convainc plus personne.

Bien sûr, quand on a affaire à une personnalité à la fois brillante, sûre de soi et à forte tonalité narcissique malgré ses efforts démagogiques pour faire croire l'inverse, il est facile de deviner comme elle doit souffrir à l'idée de devoir nous priver de sa présence en 2027, bien au-delà de sa crainte de voir Marine Le Pen lui succéder. Emmanuel-macron-le-10-octobre-dernier-en-allemagne-photo-afp-1508051673
Cette peur du vide qu'il nous laissera puisqu'il est persuadé que ceux qui ne l'ont pas choisi en 2017 et en 2022 sont des aveugles – absurde polémique contre François-Xavier Bellamy qui est attaqué par beaucoup parce qu'il n'a jamais voté "Macron" alors qu'on devrait le féliciter pour avoir eu l'intuition anticipée de la double déception à venir – explique son omniprésence d'aujourd'hui. Il convient qu'aucun radar ne le manque et qu'il sature l'espace politique et médiatique. Il a vocation à s'occuper de tout et à traiter de tout.

Au risque de tomber dans une approche psychologique, qui avec lui est pourtant nécessaire, je suis persuadé que derrière cet impérieux investissement de tous les instants sur le dérisoire comme sur le grave, se trouve une lutte de velours, mais nette, entre un président qui parle trop et un Premier ministre qui parle trop peu. Parce que le premier n'a de cesse que de faire taire le second. Emmanuel Macron est traversé par des sentiments et des pulsions intimes qui viennent s'interposer entre la mesure et la raison dont il espère être le vecteur et le réel, par exemple les tempéraments et les pratiques de ses Premiers ministres. Trop présents, ils l'exaspèrent. Effacés, ils l'énervent. Il aspire à ce qu'ils demeurent dans une grisaille loyale, pas ostentatoire, ni pour les ombres ni pour les lumières.

Avec Gabriel Attal, est-il déjà convaincu d'avoir introduit un jeune loup ambitieux dans sa bergerie présidentielle où l'inconditionnalité est obligatoire ? Quoi qu'on pense de ce Premier ministre dont la liberté politique est entravée, qui se permet cependant à côté d'attaques et de polémiques convenues, de subtiles dissidences, de légers décalages. Reste qu'il respire le talent et l'alacrité. Qu'on doute de sa profondeur, de la vigueur et de la constance de son système d'idées, pourquoi pas ? Mais le président, s'il se trompe implacablement sur le choix de ses ministres et de ses conseillers – rares sont les heureuses surprises -, a en revanche un flair infaillible pour déceler qui va projeter de l'ombre sur lui. Ce n'est pas le décrochage net dans un dernier sondage en faveur du Premier ministre qui va apaiser le président !

Dans l'incroyable dilapidation du verbe présidentiel, ces derniers jours, avec cette exhibition viriliste, Poutine n'est pas le seul visé. Emmanuel Macron a trouvé le meilleur moyen pour faire taire son Premier ministre et lui montrer qui il est : parler tout le temps et souvent à sa place.

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Voir les Commentaires (71)
  1. Marc Ghinsberg

    Ceux qui n’ont pas voté Macron au deuxième tour des présidentielles ont donné une chance à Marine Le Pen. C’est ça la réalité.
    L’équation politique française a rarement été aussi simple. Si Renaissance et LR ne se rapprochent pas en vue de présenter un seul candidat à la présidentielle de 2027, le deuxième tour verra s’opposer Jean-Luc Mélenchon et Marine Le Pen, celle-ci balayant sans effort celui-là dans la course finale. Et ce n’est pas le énième billet sur le narcissisme d’Emmanuel Macron qui y changera quelque chose.
    Il faut être aveugle pour ne pas voir ce danger, ou alors on considère que ce n’est pas un danger et on s’accommode par avance de l’arrivée du RN au pouvoir.

  2. Claude Luçon

    « L’excellent article de Mathilde Siraud dans le Point a attiré mon attention mais tout citoyen passionné par la chose politique n’a pu que remarquer la dérive présidentielle… » (PB)
    Pour quelle raison devons-nous croire Mathilde Siraud ?
    Elle n’est qu’une journaliste ! Pire, du Point qui n’hésitait pas à publier un article infâme de BHL sur un pays où il était resté 48 heures. Faisant remarquer la chose au rédacteur du Point, ce dernier s’est contenté d’accuser réception de la note disant que BHL avait le droit de parole, oui mais pas de mentir effrontément !
    Alors pour quelle raison croirions-nous Le Point ?
    Qu’on l’aime ou pas, Emmanuel Macron est président de notre République, il mérite un rien de respect !
    Le danger de la critique systématique est qu’elle risque de donner l’impression de tourner à la haine.
    Question : quel danger Attal représente-t-il pour Macron, il n’est pas rééligible !
    Remarque : nous sommes en période électorale, une élection qui risque de plonger l’Europe dans une situation tragique, que Macron se fasse voir me semble être son devoir: épauler son Premier ministre…
    Bien sûr ce n’est qu’une remarque basée sur l’arithmétique !

  3. « Poutine n’est pas le seul visé. Emmanuel Macron a trouvé le meilleur moyen pour faire taire son Premier ministre et lui montrer qui il est : parler tout le temps et souvent à sa place. » (PB)
    Vouloir mettre les deux chefs de l’Exécutif en compétition l’un contre l’autre relève de la politique de comptoir dont sont coutumiers les invités de plateaux télé, en particulier dans l’émission « l’Heure des pros ».
    Ainsi que le soulignait Jacques Chirac, le Président décide et le ministre, quand bien même serait-il le premier d’entre eux, exécute. Vu que le premier a été élu par les Français, pas le second.
    Chacun a son style qui lui est propre. Et s’il y a des petits écarts dans la façon de mener une opération, cela se passe loin des rédactions des médias toujours prêtes à y aller de leur interprétation plus ou moins fantaisiste.
    Certes Emmanuel Macron aime bien montrer que c’est lui le patron. Pour cela il n‘hésite pas à aller au contact des Français, ainsi qu’il l’a fait dernièrement à Marseille et dans bien d’autres occasions.
    Et alors, il est où le problème ? S’il restait confiné dans son château de l’Élysée et sortait uniquement pour inaugurer le salon de l’Agriculture, les médias, toujours en quête de critiques perfides, diraient qu’il pantoufle.
    Gabriel Attal a son style, qui lui est propre, finalement pas très éloigné de celui d’Emmanuel Macron. Quand il répond à un député de l’opposition un peu trop agressif, il sait le remettre à sa place sans ambages, en particulier quand il s’agit d’un député LFI ou du RN et c’est très bien comme ça.
    Pour ma part je pense que EM et GA sont parfaitement complémentaires. Ce sont le pilote et le copilote du vaisseau France qui en ce moment doivent faire face à de graves dangers qui menacent notre pays : la guerre en Ukraine, la menace d’attentats de fanatiques islamiques, le trafic de drogue et le conflit du Proche-Orient. Ce n’est pas le moment de les titiller avec des calembredaines en provenance d’une opposition, de droite comme de gauche en mal d’inspiration.

  4. @ Claude Luçon à 01:18
    Mais non, mais non, il s’agit de garder Attal sous l’aile du jeune père averti empêchant son poussin de ressortir les mêmes exposés sur sa vie privée, comme à l’Assemblée nationale. E. Macron a compris, depuis, il a retenu sa leçon et ne tient pas à ce que son Premier ministre commette les mêmes fautes. Une fois mais pas deux, comme lors de la fête de la musique à l’Elysée avec la mise en scène du principal groupe LGTB aux paroles et aux vêtements vulgaires ; les câlins des deux garçons parfumés à l’huile essentielle des îles de cocotiers, ont aussi fait un scandale planétaire. L’Internet, oh ce vilain mouchoir n’en loupe pas une.
    La Russie de Poutine s’en souvient, ils ont dû bien rigoler de ces Français qui donnent des leçons à tout le monde mais oublient de balayer devant leur porte. Piotr Tolstoï, très intelligent, sans langue de bois avec son français parfait et sans accent, n’a pas oublié, et en a même profité lors de sa dernière interview par BFMTV pour cataloguer ce gouvernement de pervers. On a bonne mine maintenant.
    Comme disait Jean-Claude Juncker au parlement à Bruxelles: « Faites attention messieurs, les Terriens nous regardent ». Il en savait quelque chose.

  5. Mis à part ses sorties de com permanentes et lassantes à la longue, la photo ne date pas d’aujourd’hui. Depuis, avec tous ses soucis qui s’accumulent, l’homme bien amaigri aux tempes grisonnantes a pris dix ans de plus sur la tête. Oh, s’il savait ce qui l’attendait, il n’aurait pas joué la star au Louvre.

  6. « Emmanuel Macron parle pour faire taire Gabriel Attal… »
    Apparemment ce n’est pas ce que laisse entendre cet article du Parisien.
    Désormais c’est le Premier ministre qui répondra seul aux questions formulées par les députés. On risque donc de l’entendre beaucoup plus que le Président. Mais après tout pourquoi pas. Il nous a montré qu’il sait très bien répondre aux questions, mêmes les plus vachardes. En fait ce sont celles-là qu’il préfère ! 🙂

  7. « …absurde polémique contre François-Xavier Bellamy qui est attaqué par beaucoup parce qu’il n’a jamais voté « Macron » alors qu’on devrait le féliciter pour avoir eu l’intuition anticipée de la double déception à venir » (PB)
    Qu’on me permette de faire remarquer qu’outre M. Bellamy, des millions de Français n’ont jamais voté pour monsieur Macron, parmi lesquels figurent ceux que Philippe Bilger a la chance insigne d’accueillir sur son blog qui ont eu cette intuition anticipée avant même sa première élection et ont immédiatement compris à quel personnage ils avaient affaire et l’ont fait savoir ici…
    Il est triste qu’ils n’aient pas été écoutés alors.

  8. Le Président Macron, grand chef devant l’Éternel, avait cru choisir un collaborateur, il vient de s’apercevoir qu’il a choisi un successeur.
    Il y a comme ça des choix dans la vie qui nous échappent et n’en font qu’à leur tête, avec l’ingratitude la plus consommée.
    L’appétit venant en mangeant, il me semble que le jeune Premier ministre sera le candidat le plus naturel de la macronie en 2027, j’en prends les paris.
    Édouard Philippe et Bayrou peuvent déjà commencer à écrire leurs mémoires. Les rêves non vécus donnent les plus beaux récits d’outre-tombe.
    Sarkozy avait eu la vanité faussement modeste de dire : « Macron c’est moi en mieux », bientôt Macron pourra dire « Attal c’est moi en plus jeune, en mieux, en plus subtil, plus intelligent, plus affable, plus tout quoi », et il ne dira pas mais le pensera, il ajoutera « c’est pour ça que je lui en veux ».
    Au-delà des personnalités, dont nous ne savons pas quel sera leur avenir, qui appartient à Dieu, il y a tout de même un excès d’agitation stérile, c’est peu de le dire chez Macron.
    Il est partout et nulle part à la fois, une pratique détestable du « en même temps ».
    Alors que le déficit plonge la France au fond du fond, dans le simple cadre de l’UE pour ne pas parler du reste du monde, Macron s’agite, il va, vient, repart, revient, on pourrait écrire un de ces textes caricaturaux de La Bruyère sur une agitation devenue maladive.
    Nous n’avons pas un sou, un peso, un centavo, pas même un kopeck pour narguer Poutine, et voilà qu’il promet des sommes folles à Zelensky, lequel passe son temps à changer son équipe de sécurité et de défense (mais c’est un autre sujet).
    Voilà qu’il veut, notre président au Brésil, reboiser l’Amazonie, en attendant de reverdir le Sahara, et toujours pas un kopeck en caisse.
    Il y a dans la vanité de paraître de Macron, une faute professionnelle.
    Il oublie la règle du jeu, en principe un président est tenu à une obligation de résultats et pas seulement de moyens.
    Il semble que dans cette affaire de déficit c’est encore les moyens qu’on va solliciter, les impôts, en oubliant l’obligation de résultats et les réformes structurelles qui devraient venir avec.
    Faire payer les super-profits ! Mais c’est quoi un super-profit ?
    S’il a été gagné en respectant la règle du jeu légale, il faut féliciter celui qui le réalise, si la règle légale n’a pas été respectée il faut sanctionner, et si la règle n’est pas bonne la changer.
    Mais c’est plus difficile que de faire une pirouette à Marseille, avec pour résultat l’excellent titre du journal marseillais : « Il est parti et nous sommes toujours là ».
    J’y pense en écrivant ce commentaire, au fond à chacun des voyages de Macron, Marseille, Liban, Moscou, Kiev, Berlin, et tant d’autres, il pourrait dire, paraphrasant Jules César qui avait dit sobrement « Veni, vidi, vici » :
    « Je suis venu, j’ai vu, j’ai parlé, beaucoup parlé, et je suis reparti comme j’étais venu, je n’ai pas vaincu, et rien n’a changé ».
    C’est plus long, mais la sobriété du verbe n’est pas macronienne.

  9. @ Achille | 27 mars 2024 à 06:31
    Permettez-moi de corriger votre message :
    « Ce sont le pilote et le copilote du vaisseau France qui en ce moment…« font tout pour laisser venir tous ces graves dangers que vous citez qui menacent notre pays » »
    Le Grand Chaos macronien prévu, pas celui du RN, c‘est ballot.
    Rassurons-nous, ça les arrange bien, créer un tel climat de terreur dans notre pays, ça ne peut être que tout bénef pour son règne de tueur du peuple, diviser pour mieux régner c’est toujours à la mode depuis Mathusalem.

  10. Pour tous ceux qui souffrent de RNophagite aiguë, je vous rappelle que le RN n’est pas au pouvoir, n’a pas de sang des milliers de citoyens exécutés par les meutes et hordes islamistes de Macron, n’est pas responsable de notre record du monde d’impôts taxes faillites fermetures à la chaîne d’entreprises, n’a pas organisé cette épuration ethnique en vue du grand remplacement programmé par notre cinglé, n’a pas fait de notre pays une vaste zone jungle de non-droit, un Etat narco barbare sanguinaire, une impunité favorisant tous les délits et crimes possibles, une police menottée muselée, une invasion illimitée importatrice de crimes islamistes…
    Dernier exploit et ce n’est pas celui du RN : encore une belle victoire de l’islamisme, un proviseur « déplacé » pour avoir demandé à une élève d’enlever son voile, le monde à l’envers selon Macron.
    Sans parler des dealers morts de rire, qui reprennent leurs postes habituels après la promenade de santé des policiers morts de trouille.
    Macron, Attal, Darmanin, EDM, tous très forts en gueule contre le RN mais soumis couchés terrorisés dès qu’un islamiste fronce un sourcil.
    Macron en parlant du RN : « Ce sera moi ou le chaos ! »
    Toujours pas de RN à l’horizon mais un chaos historique provoqué par Macron dont le pays ne pourra jamais se remettre.
    Mais vous avez veauté deux fois pour votre bourreau, bande de veaux, assumez et continuez à piaffer contre ce RN responsable de tous les malheurs qui vous arrivent.
    Ben voyons !

    Au fait , chers gauchisses fascislamistes macroniens,
    toujours rien sur les islamistes qui ont fait démissionner un proviseur ?
    Et Danielle Simonnet de LFI-Hamas qui a été complice des islamistes en divulguant des fake news lorsqu’elle a dit que le proviseur avait giflé la voilée, ce qui était complètement faux ?
    Ah oui vous êtes de gôôôche, ça esseupliiiique tout !
    Moi, si j’avais été LFIslamiste, j’aurais rajouté que ce proviseur avait une tendance eSStrême drouâââte, réac facho raciste etc. etc. faut toujours que je repasse derrière les gauchisses ho hisse.

  11. Macron sature l’espace public en prises de parole, rencontres avec le populo, immersions dans Marseille et ses chances, etc. suivant en cela le modèle Sarkozy qui décidait des sujets que les médias devaient traiter.
    C’est une habileté bien connue des politiques qui s’imaginent que leur notoriété dépend de leur temps de bavasserie.
    Je ne suis pas sûr du succès de cette formule qui met en lumière de façon cruelle les mensonges et le pipeautage de ceux qui gouvernent.
    On en voit aujourd’hui les limites avec les affabulateurs professionnels que sont Bruno Le Maire, la cigale, qui a l’air de découvrir qu’il ne reste plus rien dans le porte-monnaie de l’Etat ou de Gérard Darmanin avec sa cohorte de Matteo et de Kévin qui violent les personnes âgées dans les Ehpad ou qui menacent le personnel de l’EN, si ce n’est celui des établissements de soin.
    Macron a au moins deux buts dans son mandat: apparaître comme une sorte de sauveur, protecteur, rassureur en faisant monter une sauce menaçante (les guerres, « l’esstrême drouate », l’écologie par exemple) et anéantir toutes celles et ceux (!!) qui pourraient lui faire de l’ombre (E. Philippe ?) : Gabriel Attal est dans la liste de ceux qui par leur adéquation avec la demande sociale et politique risquent de mettre en défaut la parole abondante du chef de l’Etat.
    Cela mérite punition !

  12. Serge HIREL

    Le 9 juin, Macron jouera à quitte ou double la poursuite de sa carrière et, pour l’instant, il n’est pas au mieux de sa forme. Si la France envoyait au Parlement européen une majorité d’eurosceptiques, si la liste Renaissance était battue de plus de dix points par celle du RN, c’en serait fait de ses ambitions d’entrer dans l’Histoire en devenant le premier président des Etats-Unis d’Europe. Car c’est bien là qu’il entend nous emmener et, avec nous, les autres peuples du Vieux Continent, au mépris de leurs différences, de leurs propres attentes, de leurs passés singuliers.
    Outre cette défaite qui lui pend au nez, le futur ex-président est très loin de faire l’unanimité tant en France, où les oppositions sont majoritaires, que parmi nos partenaires européens, qui n’aiment pas – on les comprend – recevoir des leçons d’un dirigeant à la fois arrogant et versatile. Sa décision de passer outre l’avis de ses collègues qui, quelques instants auparavant, dans le secret de leurs délibérations, avaient clairement exprimé leur désaccord avec le projet d’envoyer des troupes au sol en Ukraine quelle que soit la tournure des combats, a nettement aggravé leur méfiance envers lui. D’autant qu’il s’est permis de moquer l’Allemagne, avec laquelle il n’est jamais parvenu à s’entendre réellement.
    Alors Macron, pour tenter de rester dans le jeu, n’a qu’une solution : saturer l’actualité, se montrer et se montrer encore, apparaître là où on ne l’attend pas, là où l’autorité d’un président de la République n’est pas nécessaire, jouer les préfets de police à Marseille, s’exhiber en boxeur, fondre sur la Guyane où Darmanin aurait suffi, décorer un vieux chef brésilien icône mondiale de l’écologie, décider quelles chansons de Piaf chantera une fausse diva qu’il a choisie… et, surtout, se donner l’allure d’un chef de guerre, qu’il s’agisse de combattre Poutine, Daech, le changement climatique… ou la Covid 19.
    À quelques semaines du dernier scrutin national avant son départ de l’Elysée – les municipales de 2026, elles aussi perdues d’avance par son camp, incapable de s’implanter en région, n’ayant pas un même impact politique -, cette obsession de son avenir incertain me semble la principale raison de cette hyperactivité médiatique. Même si, comme l’analyse notre hôte, le duo Macron-Attal paraissant de plus en plus souvent sonner faux, le Président entend imposer sa supériorité par le verbe et la posture.
    Le désaccord entre les deux têtes de l’Etat n’est pas un phénomène nouveau. Même le couple de Gaulle-Pompidou a battu de l’aile en mai 68 avant la quasi-rupture de janvier 69. Arnaud Teyssier, un historien qui fut proche de Philippe Séguin, décrit celui-ci comme « une alliance brève et providentielle ».
    Ne pourrait-on pas qualifier de même la relation entre un président déjà en fin de règne, à trois ans de son départ programmé, et un Premier ministre qui, au risque de se brûler les ailes, est chargé d’éviter qu’il ne sombre avant l’heure ?
    Attal semble avoir compris que la carte du « en même temps » était démonétisée, que les coups de menton étaient inutiles s’ils n’étaient pas suivis d’actes, que la fermeté payait plus que le compromis. Macron, lui, sous un vernis moins jupitérien, n’a en fait rien changé dans son comportement et ne changera pas. Il a usé Edouard Philippe, pourtant souple, désespéré le placide Castex, grillé Elisabeth Borne, qui a fini par lui tenir tête… et s’emploie désormais à réduire Attal au rôle de « collaborateur », voire de fusible si, le 9 juin, la défaite devient débâcle.
    Le problème du chef de l’Etat est que le jeune Premier ministre, qu’il a choisi après plusieurs refus d’autres personnalités, n’est pas tombé de la dernière pluie et semble avoir compris qu’il était prêt à le sacrifier pour ne pas avoir à reconnaître son entière responsabilité dans celle-ci. Pour survivre, Attal n’a qu’une solution, la même que celle employée par « le patron » : saturer l’actualité, se montrer et se montrer encore… et ne pas opiner du bonnet à chaque fois qu’il plaît au maître de s’exprimer.
    Dans cette optique, la décision du Premier ministre d’être, pendant deux mois, le seul à répondre aux questions posées au gouvernement par les députés le mercredi va dans le bon sens, d’autant plus qu’il possède le don de la formule choc, qui fera la « une » des gazettes.
    Finalement, le principal défaut d’Attal est d’être européiste… Mais l’est-il autant que Macron ? Pour l’heure, il n’est pas en mesure d’exprimer sa différence, si elle existe.

  13. Fait divers dans la presse anglaise – ce n’est pas une blague.
    Traduction:
    Je n’ai pas signalé le vol de ma carte bancaire parce que le voleur a dépensé moins que ma femme, déclare l’ancien chef de la police londonienne.
    Ça n’arrive qu’aux Belges, une fois…
    Bonnes vacances de Pâques à tous.

  14. @ Achille | 27 mars 2024 à 06:31
    « Ainsi que le soulignait Jacques Chirac, le Président décide et le ministre, quand bien même serait-il le premier d’entre eux, exécute. Vu que le premier a été élu par les Français, pas le second. »
    Et pourtant, en 1962, nous avons adopté l’élection présidentielle au suffrage universel direct, mais rien d’autre. À quoi bon la responsabilité du Premier ministre devant le Parlement si le vrai décideur est hors d’atteinte ?
    https://www.conseil-constitutionnel.fr/le-bloc-de-constitutionnalite/texte-integral-de-la-constitution-du-4-octobre-1958-en-vigueur

  15. Xavier NEBOUT

    « Au risque de tomber dans une approche psychologique, qui avec lui est pourtant nécessaire, je suis persuadé que… » (PB)
    Cher Monsieur Bilger, en en venant au « psychologique », vous êtes en progrès. Quand vous en viendrez au « psychopathologique », c’est que vous aurez enfin compris, et ce ne sera pas trop tôt.
    Si le pervers narcissique se définit par une personne à la fois narcissique et perverse, narcissique par son égocentrisme, car obsédé par l’image qu’il renvoie, nous avons le cas d’école Macron.
    Il est bon à enfermer, et on ne peut pas dire: avant qu’il ait tué quelqu’un, car il doit d’ores et déjà être responsable d’un bon nombre de suicides d’entrepreneurs et agriculteurs en faillite.
    Mais comment pouvait-il en être autrement de quelqu’un qui a épousé une maman ?

  16. Xavier NEBOUT

    Marc Ghinsberg et ses petits camarades qui pensent bien comme il faut.
    La quasi-totalité du monde politique omet de dire que nous avons quelque deux millions et demi de fonctionnaires en trop par rapport à l’Allemagne, ce à quoi s’ajoutent quelques centaines de milliers de copains et frères salariés d’associations plus ou moins bidon puisque nous en comptons environ un million et demi.
    Donc disons 3 millions à 3 000 euros par mois charges comprises, ça fait 9 milliards par mois, et donc quelques 118 milliards par an !
    Et en plus, une bonne partie de toute cette racaille intellectuelle passe une bonne partie de son temps à nous pourrir la vie avec un fatras de lois de dingues pour avoir une raison d’être.
    Mais il ne faut rien dire de peur de perdre des voix.
    C’est beau, la démocratie. Alors, moi, je l’emme*de, la démocratie.
    Vive Poutine !

  17. Serge HIREL

    @ Achille | 27 mars 2024 à 06:31
    Fermez le ban… Retirez l’échelle… Tout est dit… Pas de quoi en faire un plat.. .Circulez y a rien à voir… Quant aux médias (les touchons s’entend) : des clowns aveugles, bêtes et méchants…
    Aucune argumentation… Un dogme : Macron est grand, Attal est son prophète… et leurs opposants sont des mécréants.
    P.-S. : dans le vocabulaire politique, le mot « pantoufler » a une toute autre signification que celle que vous lui donnez. Il aurait fallu que vous écriviez « qu’il bulle », « qu’il se prélasse », « qu’il se la coule douce » ou « qu’il se… bon, restons corrects… on parle du président !
    Mais, je sais, en Macronie, il est interdit de blasphémer… même si c’est pour la bonne cause.
    ——————————————————————-
    @ Ellen | 27 mars 2024 à 07:25
    « Parlement à Bruxelles »
    Holà ! Tout bon Français qui se respecte et aime son pays doit dire et écrire « Parlement de Strasbourg » et faire semblant d’ignorer que son siège opérationnel est installé dans la capitale belge et qu’il déménage chaque mois pour tenir ses séances plénières dans notre belle Alsace.
    ——
    @ Ellen | 27 mars 2024 à 07:51
    « Oh, s’il (Macron] savait ce qui l’attendait, il n’aurait pas joué la star au Louvre »
    Pour ma part, je dirais plutôt que « si nous avions su ce qui nous attendait, nous ne l’aurions pas élu ». Le soir même, lors de cette royale déambulation solitaire, il a donné toute la mesure de son ego. Première image de « la star », suivie de beaucoup d’autres, la dernière (pour l’instant) étant sa grandguignolesque parodie de champion de boxe.

  18. @ sylvain | 27 mars 2024 à 10:14
    « Le Grand Chaos macronien prévu, pas celui du RN, c‘est ballot. »
    Il semble que le chaos commence à s’installer chez Reconquête!.
    Marion Maréchal et Éric Zemmour ne s’adressent plus la parole depuis des jours sur fond de désaccord stratégique. Et pas n’importe lequel puisque Marion dit « Je souhaite depuis le départ la victoire de l’Ukraine », alors que Zemmour lui a dit un jour qu’il rêvait « d’être un Poutine français ».
    Ça fait un peu désordre dans un parti qui rêve d’accéder au pouvoir.
    Quant au RN, les belles grimaces que se font Marine le Pen et Jordan Bardella devant les caméras ne sont que de la poudre aux yeux. On va le voir dès que commencera la campagne pour l’élection présidentielle.
    Ça va être chaud en 2027 au RN ! À mon avis l’Élysée ce n’est pas pour la prochaine échéance. C’est ballot quand même !

  19. Claude Luçon

    @ Ellen | 27 mars 2024 à 07:25
    « une élection qui risque de plonger l’Europe dans une situation tragique, que Macron se fasse voir me semble être son devoir: épauler son Premier ministre… » (CL)
    « Mais non, mais non, il s’agit de garder Attal sous l’aile du jeune père averti empêchant son poussin de ressortir les mêmes exposés sur sa vie privée, comme à l’Assemblée nationale » (Ellen)

    Pourquoi le « mais non, mais non » ? L’un n’empêche pas l »autre ! Papa pistonne son fils, c’est universel en France, ça s’appelle « les fils de… » 🙂

  20. Macron est un grand diseur et un petit faiseur.
    Prenons un exemple qui m’arrange :
    La France livre trois canons à l’Ukraine qui va pouvoir les déployer sur un front de 1 200 km de long.
    Cela représente grosso modo un canon à Dunkerque, un autre à Lyon et le dernier à Perpignan.
    Les Allemands quant à eux livrent beaucoup plus de matériel qui coûte moins cher que le matériel français.
    Les journalistes comparent le coût de l’aide française en matériel de haute technologie avec la somme des livraisons de produits opérationnels allemands, il s’agit de munitions, de trousses de premier secours, de vêtements chauds, etc.
    Les Allemands parlent moins et agissent vraiment.

  21. @ Marc Ghinsberg | 27 mars 2024 à 00:23
    Heureusement qu’il y a d’autres sujets… L’obsession du RN… sujet bateau de ce blog… bref !
    Dans un pays de tordus qui ont réélu Macron, pour avoir un vrai changement ce n’est pas le RN qu’il faudrait mais un véritable révolutionnaire car si Marine Le Pen était élue en 2027 vous vous chargeriez vous et vos copains de mettre tout sens dessus dessous comme Cohn-Bendit en 1968… et puis MLP ne changerait rien, maintenant elle ne fait que du lèche-vitrine.
    Le vrai changement, la vraie solution pour ce pays serait le Frexit.

  22. Florestan68

    Cher Philippe Bilger,
    Votre billet montre une fois encore ce que je répète à l’envi : depuis l’instauration consensuelle donc douteuse du quinquennat, l’une des deux têtes de l’exécutif est de trop. La France est une exception. Ce qui se justifiait au temps du septennat ne se justifie plus.
    Le quinquennat, et accessoirement l’infantilisation de la population à travers l’Etat-providence, obligent le président à être présent sur tous les fronts et à soigner tous les bobos d’un peuple déresponsabilisé.
    La conséquence la plus funeste, c’est qu’en manquant ainsi de recul, il prend de plein fouet l’impopularité propre aux choix douloureux que nécessite l’exercice du pouvoir, et qui sont normalement dévolus au Premier ministre.
    Il n’incarne donc plus le pays, ni en France, ni à l’international.
    Le retour au septennat s’impose plus que jamais, avec un président au-dessus de la mêlée.

  23. Ceux qui n’ont pas voté Macron n’ont en rien donné une quelconque chance à MLP.
    Ceux qui sont responsables de sa bonne situation électorale sont les benêts qui bêlent contre le RN, mais sont au pouvoir depuis des dizaines d’années et méprisent les petites gens.
    Les socialos, les gôôôchistes, les droââtistes, qui se sont partagé les places, l’argent, ont détruit le système de santé, l’éducation… et se plaignent du supposé aveuglement des Français.
    L’extrême droite n’a jamais été au pouvoir. Je n’ai aucune envie de l’y voir, mais les responsables directs de la possibilité qu’elle y accède ne sont pas les Français qui votent pour elle mais bien ceux qui ont fait en sorte qu’ils en aient envie.
    Macron est un faqueniousiste, méprisant, à la botte des puissants, hâbleur, incapable, insuffisant, prétentieux, condescendant, d’une intelligence toute relative… que seuls les benêts encouragent tout en protestant de leurs bonnes intentions.
    Les retraités peureux et accrochés à leur situation, les bobos des villes… en gros, les crétins humanistes de façade, plus préoccupés de leur bien-être personnel que de la bonne marche de l’ensemble, aux discours moralistes.

  24. @ Achille | 27 mars 2024 à 13:01
    « Il semble que le chaos commence à s’installer chez Reconquête! »
    À la (Allah) différence qu’ on ne voit pas des membres de Reconquête! dans les rues agresser, voler, violer, tuer, égorger, créer un climat de terreur physique et mentale, dealer, fusiller, attaquer des policiers, comme vos amis islamomacroniens que vous soutenez par soumission collaboration, lâcheté, trouillardise.
    Reconquête! n’a pas de sang sur les mains comme vos amis et vous-même, puisque vous les soutenez et ne les condamnez pas.
    Le chaos c’est vous le lèche-babouches de votre cinglé au pouvoir.
    Mais c’est tout à fait votre droit, chacun sa m….

  25. Le déficit plonge et c’est sans compter les centaines de milliards d’euros de prêts garantis par l’Etat et qui ne seront jamais remboursés.
    Le Maire me fait penser à mon neveu de 10 ans qui quand il veut quelque chose nous dit « on va regrouper tous mes futurs anniversaires et Noël pour ce cadeau ».
    Hollande et Valls ont su maintenir les finances de la France. Macron agit en homme de gauche, il gaspille ce qu’il n’a pas et pourrait reprendre la phrase qui a coûté si cher au collaborateur Fillon, « Je suis à la tête d’un Etat en faillite ».
    Mais en a-t-il réellement conscience ?
    Alors les leçons du genre « signé égal entre Marine Le Pen et Macron » « s’abstenir entre les 2 tours c’était favoriser Le Pen… ». Il est beau le résultat.
    Que craindre de Le Pen après ce fiasco Macron ?
    Si l’élection de Marine Le Pen sera une goutte faisant déborder le vase, que les Le Mairiens se posent clairement la question de qui a rempli le vase.
    Avez-vous vu le cours du gaz naturel ? Ils ont désindexé le prix de l’électricité quand le gaz était au plus haut. Cause ou conséquence, ça baisse.
    Bref, des incompétents qu’on tolérerait si on ne vivait pas dans la crainte de se prendre un coup de couteau.
    De l’ordre… vite.

  26. « Emmanuel Macron parle pour faire taire Gabriel Attal… »
    Ou plutôt l’histoire de deux petits psychopathes (1) qui se moquent de tout le monde. Faut dire que nous sommes devenus un peuple de lâches, comme Jérôme | 27 mars 2024 à 15:20 sait si bien nous le décrire, nous ne sommes même pas capable de penser à notre descendance et nous la laissons se débrouiller dans cet univers dantesque que nous avons laissé se développer partout dans le pays.
    France, un pays de LGBTQ c’est peu dire et nous allons avoir des ZOOlympiades qui vont révéler à toute la planète notre décrépitude.
    (1) dont on se passerait bien.

  27. @ sylvain | 27 mars 2024 à 16:50
    Si vous preniez le temps de lire un peu plus attentivement mes posts (ils ne sont pas très longs), vous vous apercevriez que je suis beaucoup plus virulent envers les adeptes de la secte LFI et les écolos-féministes que sur le RN et même Reconquête!. Je ne prends même pas la peine de m’attarder sur les Asselineau, Philippot et autre Dupont-Aignan dont les délires ont surtout pour objet d’amuser la galerie, au même titre que les Philippe Poutou et Nathalie Arthaud de l’extrême gauche.

  28. Monsieur Macron a été élu président de la République, mais aucunement Premier ministre et gouvernement entier !
    D’évidence il ne respecte ni l’esprit ni la lettre de notre Constitution puisque c’est lui et lui seul qui gouverne en toute chose.
    Son problème est et sera de trouver un ou des boucs émissaires qui devront supporter l’échec patent de monsieur Macron dans sa propre gouvernance qui repose principalement sur la parole performative.
    C’est bien lui qui a vendu les joyaux industriels de la France au profit d’entreprises et capitaux états-uniens. Inutile de dresser la liste de ces entreprises vendues à l’encan, il suffit de lire l’article du Palmipède de ce jour en page 3 : « L’Amérique déclare une  »guerre nucléaire » à la France.
    En réalité, monsieur Macron se contrefiche de la nation France car il est asservi par son idéologie fédéraliste européenne. Sans doute, après avoir transmis à la Commission européenne toutes les (maigres) compétences restant encore à la France, se rêve-t-il en premier président de cette Europe, État se substituant à tous les États constitutifs de l’UE. Mais les peuples européens commencent à comprendre et finiront peut-être par se rebeller comme nos Gilets jaunes. Le monde agricole fait l’amère constatation de l’inanité des promesses tant du Premier ministre que présidentielles dans son domaine…
    Mais monsieur Macron ne pourra pas esquiver sa seule responsabilité dans la gestion des comptes de la France qui en arrive à une faillite quasi assurée, monsieur Le Maire n’étant que l’ectoplasme qui cache la crudité de la situation avant que la France ne passe sous contrôle financier de l’UE comme auparavant la Grèce, monsieur Scholz se faisant un plaisir de remplir le rôle tenu précédemment par madame Merkel.

  29. Serge HIREL

    @ Florestan68 | 27 mars 2024 à 14:41
    « Le retour au septennat s’impose plus que jamais, avec un président au-dessus de la mêlée. »
    Si mes souvenirs sont bons, aucun des présidents qui ont accompli un ou deux septennats n’était « au-dessus de la mêlée », pas même de Gaulle, qui a quitté le pouvoir après avoir transformé un référendum en plébiscite. Le problème n’est pas tant la durée du mandat que le fait que, depuis l’instauration du quinquennat, les élections législatives ont lieu aussitôt après l’élection présidentielle. Jusqu’en 2022, cette « inversion du calendrier » a permis au président nouvellement élu de disposer d’une confortable majorité et de ne pas se soucier outre mesure de son opposition. Seul Hollande a trouvé le moyen d’effriter la sienne pendant son mandat au point de ne pas pouvoir se représenter.
    Depuis 2022 et la majorité relative de Macron, on s’est aperçu que cette situation politique n’était pas plus satisfaisante pour la démocratie qu’une majorité « aux ordres ». Elle a abouti à des coalitions sans lendemain autour de tel ou tel projet et à des alliances objectives contre-nature, qui, entravant l’action du gouvernement, ruinent la confiance des citoyens et poussent à la radicalisation des extrêmes.
    Sans retourner au septennat, encore moins au double septennat, mieux vaudrait peut-être s’en tenir au déplacement des législatives en les fixant à moyen terme du mandat présidentiel. On aboutirait à un exécutif plus soucieux du Parlement et à une possible cohabitation. Celle entre Chirac et Jospin n’a pas laissé un si mauvais souvenir que cela, chacun des deux ayant été obligé de mettre de l’eau dans son vin.
    Il faudrait aussi que le Premier ministre, systématiquement choisi par le Président au sein du parti majoritaire à l’Assemblée nationale, ne puisse pas éviter de demander un vote de confiance dès sa nomination et que, chaque année, il soit tenu d’engager sa responsabilité lors du vote de son projet de loi de finances initial, ce document synthétisant l’ensemble de ses choix politiques. Le recours au 49-3 pour contourner l’obstacle est un déni de démocratie.
    Plus vite dit que fait… Quand mettre en place ce calendrier ? Qui oserait dire à Macron, qui a tout fait et fait tout pour éviter une dissolution qui lui serait néfaste, qu’il est temps de prendre le risque d’élections législatives dès cette année pour que la France, après les européennes, se donne les moyens politiques de rétablir les fondamentaux de la Ve République, aujourd’hui engagée sur la voie d’un régime résolument présidentiel, voire illibéral (cf la proposition de loi de Renaissance visant à instituer un contrôle de la parole privée).
    Un scrutin anticipé également nécessaire pour enjamber le vide politique de trois ans que créera, dès cet été, une présidence privée de toute capacité d’engager des réformes de fond, telle celle dite « de l’Etat » – en clair, la fin définitive de la bureaucratie et du fonctionnariat à vie -, qui ne peut plus attendre.

  30. @ Vamonos | 27 mars 2024 à 13:50
    « La France livre trois canons à l’Ukraine qui va pouvoir les déployer sur un front de 1 200 km de long. »
    Canons qui coûtent « un pognon de dingue », que parfois des drones bon marché commandés au Père Noël peuvent endommager.
    « Russia Successfully Destroys Ukraine’s CAESAR 8×8 Howitzer (youtube.com) »
    https://www.youtube.com/watch?v=AZjlwtqLWuA

  31. Je pense qu’Emmanuel Macron et Gabriel Attal sont assez semblables.
    Militants socialistes au départ, jolis garçons, beaux parleurs, un peu dandies, bons comédiens, ils maltraitent dangereusement l’économie, c’est à dire le pain quotidien des Français.
    Il vont immanquablement se tirer dans les pattes, du fait que ça commence à sentir le roussi, et parce qu’ils sont maintenant rivaux. Mais tout compte fait, ils sont tous les deux dépensiers, imprévoyants, ils s’entendent pour colmater à la dernière minute leurs folles dépenses par l’impôt, sans espoir de réussite pour qui garde un grain de lucidité. Aucun des deux n’envisage de faire le moindre effort pour réduire les dépenses de l’État, pourtant vraiment hors normes et insensées.
    Quel massacre ! Mais pas de souci à se faire pour eux, ils s’en tireront confortablement l’un et l’autre.

  32. Claude Luçon

    @ Exilé | 27 mars 2024 à 20:17
    « Russia Successfully Destroys Ukraine’s CAESAR 8×8 Howitzer
    Whaoo ! Successfully ! Destroyed ! UN ?
    C’est vrai que ça vaut bien le croiseur amiral russe, trois ou quatre frégates plus quelques autres bâtiments de transport de troupes et débarquements, pétrolier et toute l’amirauté à Sébastopol, amiral compris, qui coûtent aussi « un pognon de dingue », mais ce ne sont que des roubles et des marins !
    Le pire est que l’Ukraine leur a fait le coup sans les prévenir qu’ils n’avaient pas de marine. Des salau*s ces Ukrainiens de couler 40 % de la flotte russe de la mer Noire sans les mettre en garde : « Attention ! Nous n’avons pas de bâtiment de guerre mais nous avons des petits engins flottants dévastateurs qui n’ont même pas besoin de marins à bord, qui flottent bien, vont vite et se détruisent en faisant plein de dégâts. »
    Bon, les Russes ont plein de dollars, hydrocarbures aidant, sauf que leurs bâtiments sont aussi pleins de marins que les Ukrainiens ne peuvent pas récupérer en mer pour eux n’ayant pas de marine, c’est pourtant une tradition entre marins en guerre ! Les soldats ukrainiens des Caesar sont protégés, pas les marins russes.
    Il est vrai que les marins russes, les sous-mariniers du Kursk en particulier, savent que Poutine pensent qu’ils n’auraient pas dû s’engager dans sa marine !
    Comme ses concitoyens du hall du Caucus viennent aussi de l’apprendre, pas plus que ses marins protéger ses électeurs n’est pas un truc d’après campagne électorale pour l’auto-renouvelé président Poutine !

  33. Robert Marchenoir

    On se perd en conjectures sur ce qui a bien pu motiver les communicants du Président à publier sa photo en boxeur survolté. Comment ont-ils pu rester aveugles au ridicule de la chose ?
    À moins qu’il n’y ait quelque connexion secrète avec la jeune génération qui m’échappe : le côté délibérément caricatural, Macron en personnage de bande dessinée…
    C’est aussi Soazig de La Moissonnière, la photographe officielle de l’Élysée, qui avait pris la photo du chef de l’État vautré sur un sofa, la chemise grande ouverte avec moquette apparente. Là aussi, on se demande : est-ce retouché ? Il semble bien, hélas, que non. La vulgarité de l’image laisse pantois. Est-ce vraiment ce que les experts en expertise veulent communiquer de la personnalité de Macron ?
    On comprend bien la démarche générale du travail de Soazig de La Moissonnière : montrer Emmanuel Macron « en vrai », dans les coulisses, en dehors des moments où il est en représentation. « Faites comme si je n’étais pas là. »
    C’est une approche qui peut donner de bons résultats. On songe à Pete Souza, le photographe officiel de Barack Obama, qui avait conclu un pacte similaire avec son modèle. La presse française n’a pas manqué de faire la comparaison.
    Hélas ! Le couple français n’est pas du tout à la hauteur de son homologue américain. Macron est loin d’avoir le naturel, la prestance et le charme d’Obama. Quant à sa photographe, certes, elle est obligée de faire avec son sujet, mais le talent n’est pas là.
    Ses images sont dépourvues de sensibilité, elles se concentrent sur des aspects formels sans intérêt, la décoration d’une chambre d’hôtel, le gros nez de Macron. Elles affectent l’artistique parce qu’elles sont vides de beauté.
    Les rares fois où elles retiennent le regard, elles semblent présenter le Président sous un jour délibérément grotesque. Comme cette photo prise à la sortie du 10, Downing Street à Londres, où Macron a franchement l’air d’un ahuri de la crèche.
    C’est incompréhensible. Il s’agit de photos officielles, dûment autorisées. À quoi pensent ces gens ? Sont-ils aussi nuls en gestion des comptes publics qu’en promotion de l’image présidentielle ?
    Voici un petit album Obama de Pete de Souza pour montrer à quoi ressemble un bon photographe :
    1, 2, 3, 4, 5, 6, 7, 8, 9, 10, 11, 12, 13, 14, 15, 16, 17, 18, 19, 20, 21, 22.
    Et voici ce que Soazig de La Moissonnière fait avec Emmanuel Macron :
    1, 2, 3, 4, 5, 6, 7, 8, 9, 10, 11, 12, 13, 14, 15, 16, 17, 18, 19, 20.
    Là aussi, le niveau baisse.
    Je m’empresse de dire que ce n’est pas parce qu’Obama est un fabuleux comédien mis en valeur par un photographe de talent, qu’il fut un bon président. Il va de soi que je ne m’intéresse, ici, qu’à l’image de l’un et de l’autre.
    En fait, je crois qu’il ne nous faut surtout pas une vedette de cinéma à la tête de l’État. La France a besoin d’un comptable bedonnant, avec un monocle à l’ancienne et une haleine de chacal.

  34. Bon comédien, lit-on, il faudrait pour cela que le texte de la représentation puisse témoigner, au-delà du buzz nécessaire, de l’incapacité du souverain à accepter d’interrompre sa fête barbare autrement que par les retours au rite pré-païen qui résoudrait les effets de meute en désignant l’étranger comme responsable de nos incapacités à savoir se réformer.
    Plus le mensonge est gros, plus il est englouti par les masses de mieux en mieux informées mais de moins en moins éduquées, abruties qu’elles sont par des systèmes qui ne savent qu’exciter les appétits sans proposer la moindre satisfaction aux frustrations ainsi générées, machine emballée qui dévorent ses petits, engendre le déficit de son profit illusoire, montagnes rasées, vallées comblées, air saturé des déchets de sa production de société emballée intoxiquée par sa propre consommation.
    Qu’on fasse donc le portrait psychologique de ceux qui finalement ne sont là que pour continuer à se détourner de cette réalité et s’exonérer de sa propre responsabilité, le mur est là qui nous attend, peint schématiquement des illusions d’une fin heureuse, aimant à limaille haineuse qui vient s’y agglomérer.
    Le président décide, charge au Premier ministre de trouver voies et moyens d’engager les réformes, dont la seule exigence serait qu’il faut en France plus et mieux travailler, que sans cela le modèle social que le pays propose est voué à être dévoré, Macron ou Le Pen n’y changent rien.
    Le poisson pourrit par la tête, en démocratie, c’est le peuple qui est souverain.
    Qu’il continue à tout refuser, il sera balayé.

  35. @ Lucile | 27 mars 2024 à 21:28
    « Militants socialistes au départ, jolis garçons, beaux parleurs, un peu dandies, bons comédiens, ils maltraitent dangereusement l’économie, c’est à dire le pain quotidien des Français. »
    Certes la France détient un fort taux d’endettement. Et pour cause, elle a dû faire face à la pandémie de la Covid-19 et donc prendre des mesures pour empêcher les entreprises de déposer le bilan, avec le fameux « quoi qu’il en coûte ». Est venue ensuite, dans la foulée, la guerre en Ukraine et, là encore, la France a choisi de donner à l’Ukraine les moyens humanitaires et militaires pour éviter d’être absorbée par la Russie. Ceci afin de mettre un terme à la politique expansionniste de Poutine qui, ensuite, s’en serait pris aux pays baltes et aurait imposé son régime à toute l’Europe.
    Mais la dette a frappé aussi les autres pays de l’UE : la Grèce, avec un ratio atteignant 166,5 % elle détient le plus fort taux d’endettement de l’Union européenne, devant l’Italie (140,6 %), l’Espagne (109,8 %), la Belgique (108 %) et le Portugal (107,3 %). La France est en 4e position, avec une dette qui atteint 111,9 % de son PIB.
    Quand on sait que notre pays est le champion du monde des prestations sociales qui représentent 32,2 % de son PIB, la gestion des finances a surtout consisté à essayer de maintenir tant bien que mal le niveau de vie des Français dans des circonstances très difficiles.
    Je ne suis pas certain que Marine Le Pen qui sera jugée en septembre prochain pour soupçons de détournement de fonds européens aurait fait mieux. Quant à J-L Mélenchon, avec une inflation galopante, il aurait conduit le pays à une situation économique digne de celle du Venezuela.
    Ne nous plaignons pas trop !

  36. Superbe prestation de Gabriel Attal, hier sur TF1, je parle de la forme, le fond c’est autre chose.
    Mais il faut savoir reconnaître une vraie personnalité quand on la découvre, même et surtout si elle est du bord opposé.
    Un garçon qui s’y voit déjà, il parle de « Mon » ministre du travail, de « Mon » gouvernement, du « c’est Moi  » qui ai fait la semaine de quatre jours ; moi qui ai rêvé de la semaine des quatre jeudis dans mon enfance, j’ai apprécié.
    Plus élégant que son mentor, moins vulgaire, plus prolixe pour esquiver les questions qui fâchent sans les esquiver complètement, l’art subtil de l’enfumage, par un verbe qu’il est difficile d’arrêter.
    Le secret pour s’imposer dans un débat, c’est le débit de parole, un débit rapide mais suffisamment clair pour être entendu, et éviter d’être interrompu, qu’il soit compris n’a pas d’importance dans l’action directe.
    Tous ceux qui ont suivi les cours de l’Institut de la parole le savent, les autres, dont je suis, également. 😉
    Je l’ai dit dans un précédent commentaire, nous avons le candidat idéal pour la macronie.
    Il faudra que Jordan Bardella apprenne à mesurer son débit de parole qui est à l’opposé, pour dans une confrontation, offrir le calme et la maîtrise à ce qui pourrait être une certaine précipitation du verbe.
    Un face-à-face entre les deux sera intéressant.
    Dieu ou la Providence nous épargne un duel Marine Le Pen et Gabriel Attal, il n’en ferait qu’une demi-bouchée.
    Par contre face à Zemmour ce serait passionnant à suivre.
    Pour le reste, si les classes moyennes seraient épargnées d’impôts supplémentaires, il n’est rien dit des zaizés, et c’est là qu’est l’os, à partir de quand est-on un zaizé, un profiteur de dividendes ?
    Je devine que bientôt la déclaration d’impôts se limitera à trois lignes.
    Première ligne : Quels sont vos revenus ?
    Deuxième ligne : Combien avez-vous dépensé pour vous nourrir et vous chauffer à pas plus de 20° ?
    Troisième ligne : Donnez-nous la différence.
    Et encore pour les plus zaizés, il y aura l’addenda suivant :
    Faites la preuve qu’à Noël vous n’avez pas mangé de foie gras, ni l’oie grasse, nous prenons en compte la qualité de vie animale, et que pour la Semaine sainte vous n’avez pas mangé de saumon en croûte.
    En l’absence de telles preuves une taxe supplémentaire vous sera appliquée.
    Je me demande comment je vais payer cette taxe supplémentaire ? 😉

  37. Ce qui est génial avec ce gouvernement c’est qu’il nous fournit les plannings de tous leurs fiascos et flops à répétition passés, en cours, et à venir :
    Fiascos de Darmanul sur tous les plans sécuritaires, de l’Océan Viking à Mayotte, en passant par Marseille, tout a lamentablement foiré : migrants, dealers sont de retour partout avec des renforts pour rattraper le temps perdu.
    Fiascos de Attal à l’EN où l’islamisme s’impose comme nouveau recteur d’académie : charia, menaces de mort, etc.
    Fiascos absolus à la justice du ministre du crime EDM : relaxes et relâches à la chaîne de criminels arabo-africains chouchoutés par la macronie.
    Le pire c’est qu’Attal nous annonce encore un fiasco à venir concernant l’élève voilée qui a mis à genoux l’institution éducative : il va porter plainte, LOL, quand on voit comment finissent les plaintes en France avec cette justice complice des délinquants islamistes, on sait d’avance que cette élève ne sera jamais sanctionnée, que le proviseur sera démissionné, le tout en silence radio, les islamistes pourront encore fêter leur victoire sur ces mécréants fachos racistes islamophobes qui refusent de se soumettre à leur charia.
    Cette élève est protégée par les droits de l’homme, islamogauchistes ben voyons, le défenseur des droits islamogauchistes aussi, l’Etat de droit des racailles seulement, les tribunaux administratifs poubelles de recalés résidus déchets gauchistes, le Conseil de l’Europe, le droit européen, l’ONU, les associations antiracistes racistes anti-Blancs anti-France, les woke, les extrêmes gauchiste, EELV, LFI-Hamas et sa Simonnet qui persiste et signe dans sa veulerie, tout ce beau monde mobilisé pour la fillette voilée contre l’Etat raciste.
    Attal sait que sa plainte sera vouée à l’échec mais les citoyens niais cocufiables à volonté seront encore une fois leurrés, ils vont revoter pour ces charlatans croyant bien naïvement qu’enfin la France va faire preuve de fermeté et d’autorité.
    La plainte d’Attal n’est qu’une manoeuvre électoraliste, une esbroufe de plus tout comme celles de Darmanul son maître en fiascos.
    Tout ce cirque commandité par le grand Macronéron, ben voyons.

  38. @ Pascale Bilger
    Bon anniversaire Pascale ! (avec un jour de retard)
    Bravos conjoints à vous et à Philippe pour ce blog.
    Et merci.

  39. « Ce président qui, un trait de temps il y a si longtemps, nous avait promis une parole rare pour redonner à la charge suprême tenue, distance et sérénité, a dépassé ses prédécesseurs dans l’exercice d’une oralité profuse qui, mêlant l’essentiel à l’accessoire, donne du prix à ce dernier et dégrade celui-là. » (PB)
    En fait, au lieu de prendre du recul par rapport à l’événement quel qu’il soit pour se consacrer à la réflexion en hiérarchisant les priorités comme le voudrait normalement sa fonction, il papillonne, il vibrionne, il est devenu esclave de la mode médiatique du moment imposée souvent de façon discutable par des salles de rédaction obnubilées par le besoin impératif de faire du « scoop » à base de sensationnel, même s’il ne restera plus dans peu de temps rien d’autre des gros titres du jour que l’équivalent d’un peu de fumée dans le vent. 
    Et le sensationnel fait généralement passer le fondamental au second plan.

  40. Si encore il n’y avait que des bavardages mais il y a des décisions dramatiques telle cette vente aux Américains de nos turbines vapeur Arabelle. Bref nos prochaines centrales nucléaires qui verront peut-être le jour seront elles équipées de ces turbines en version nationale ou en version américaine et encore sous réserve qu’ils veuillent bien nous les vendre.
    Et dire que le c.. qui a vendu ces magnifiques turbines veut faire la guerre aux Russes qui nous approvisionnaient aussi en uranium.

  41. Je me joins à Lucile pour souhaiter un bon anniversaire à Pascale Bilger notre modératrice… et surtout correctrice !

  42. À tous les vieux schnock macroniens
    1- Ce n’est pas le grand dadais qui est la cause des problèmes financiers et économiques de notre pays c’est Macron (grand dadais est juste un pion au même titre que la femme de ménage de Bercy, mais mieux payé.).
    2- Macron se moque complètement de la situation actuelle de la France.
    3- Macron se moque de l’avenir de notre pays, il accomplit le programme de destruction qui lui a été imposé par ses chefs et s’il est obéissant sa prochaine étape sera la présidence de l’Europe.
    Bercoff propose pour les esprits encrassés des informations décapantes :
    https://www.youtube.com/watch?v=aKxA8jbOyug

  43. @ Lucile | 28 mars 2024 à 10:16
    « Bon anniversaire … (avec un jour de retard) »
    Quand ça m’arrive, je réponds toujours merci… mathématiquement… vous m’avez rajeuni ! 😉
    Je m’associe avec plaisir à vos souhaits à notre si patiente modératrice.

  44. @ Achille | 28 mars 2024 à 09:40
    « Ne nous plaignons pas trop »
    Mais le problème n’est pas de se plaindre ou de supporter stoïquement, le problème est de redresser la barre.
    Vous nous proposez en quelque sorte de nous comparer aux losers et de nous regarder sans rien faire prendre le chemin de la Grèce en nous félicitant d’être un peu moins mauvais qu’elle, alors que nous sommes engagés dans la mauvaise direction, et que nous savons d’où viennent les problèmes.
    Ce que je ne comprends pas c’est que nos dirigeants ne s’accordent pas avec le vieux fond français de frugalité qui a fait la force de notre pays pendant des siècles. Nous continuons individuellement pour la plupart à être raisonnables avec nos propres finances mais nous contemplons leurs méfaits avec des lunettes roses, et nous entretenons des mensonges pieux à leur égard (non, stephane, cent fois non : Hollande et Valls n’ont pas « su maintenir les finances de la France » stephane | 27 mars 2024 à 17:06).
    Non, Emmanuel Macron n’est pas le Mozart de la finance. Son ministre des Finances non plus. Ce sont des dilettantes inconscients avec de gros sacs à malices. Et nous sommes ridicules de colporter ces sornettes insupportables. Une économie en lambeaux ce sont des gens mal logés, mal nourris, mal soignés, malheureux, des enfants mal éduqués, des familles au chômage, des gens qui dorment dans leur voiture, des vieux qui ont froid. La violence qui sévit. C’est un pays dépendant des autres, et qui n’a plus aucune voix au chapitre.
    L’économie n’a rien de mystérieux, nous la pratiquons tous les jours dans la gestion de nos affaires quotidiennes, en évitant de dépenser plus que nous ne gagnons. Nos gouvernants piétinent le fruit de notre travail, ils le dilapident bêtement pour des dépenses qui ne font plaisir qu’à une minorité du pays, la moins productive, mais la plus difficile à contenter. Ils se comportent avec nous comme des gigolos.
    Vous faites partie de la majorité des gens, Achille, celle qui ne veut pas critiquer l’autorité, par horreur du désordre. C’est la position par défaut de la majorité des citoyens, dans tous les pays et dans tous les régimes. C’est sur cette majorité paisible que comptent les politiciens incapables pour exercer leurs talents. Mais le désordre s’installe et il est de moins en moins maîtrisable. Le reste, c’est du détail. Réveillez-vous.

  45. @ Aliocha | 28 mars 2024 à 08:01
    « …les retours au rite pré-païen qui résoudrait les effets de meute en désignant l’étranger comme responsable de nos incapacités à savoir se réformer. »
    Et allez donc, on ne sait trop pourquoi, encore une louchée du mythe de l’Étranger, éternelle colombe immaculée parée de toutes les vertus exposée aux avanies des immondes vipères lubriques françaises…
    ——————————————————————
    @ Achille | 28 mars 2024 à 09:40
    « Ceci afin de mettre un terme à la politique expansionniste de Poutine qui, ensuite, s’en serait pris aux pays baltes et aurait imposé son régime à toute l’Europe. »
    Ça, c’est la propagande des hommes du Régime qui ne comprennent rien à rien, surtout depuis que M. Macron a dynamité la diplomatie de la France. 
    La Russie ne cherche qu’à assurer la sécurité de ses frontières, menacées de façon aussi déloyale qu’hostile par l’OTAN qui les a encerclées de bases depuis la chute de l’URSS, avant même l’arrivée d’un certain Vladimir Poutine.
    Du côté des pays baltes, la seule « ligne rouge » sur laquelle elle sera intraitable est le couloir d’accès à la mer de Kaliningrad et la garantie de pouvoir utiliser les voies ferrées traversant la Lituanie ou la Pologne.
    Mais quel intérêt la Russie aurait-elle « d’imposer son régime à toute l’Europe » alors que l’Europe n’a pas grand-chose à lui apporter, ne fût-ce qu’en ressources naturelles, et qu’elle voit loin, très loin et très grand, du côté du nouveau centre de gravité du monde qu’est l’Asie, associée à la zone Pacifique ?
    Et n’oublions pas que la Russie est voisine des États-Unis, eh oui…
    https://saviezvous.fr/etats-unis-et-russie-3-kilometres/
    Cessons donc de raisonner en Français rabougris.

  46. @ Aliocha | 28 mars 2024 à 08:01
    « Le poisson pourrit par la tête, en démocratie, c’est le peuple qui est souverain.
    Qu’il continue à tout refuser, il sera balayé. »
    Et Macron il pourrit par quelle partie de son corps ?
    Votre haine est le moteur de votre bêtise, qu’est-ce qui ne va pas Aliocha ne lisez plus ce que les autres écrivent et continuez votre chemin, envoyez des poèmes à Macron il vous récompensera et surtout laissez Jésus et la Bible en paix.

  47. Michel Deluré

    @ Achille 28/03/24 09:40
    Lorsque j’étais lycéen et que je recevais mon bulletin trimestriel, mes parents m’incitaient toujours à me comparer non pas à ceux qui étaient derrière moi, me glorifiant alors d’avoir mieux réussi qu’eux, mais au contraire à ceux qui étaient devant moi pour mesurer les efforts que j’avais à accomplir pour les égaler, voire les dépasser.
    Je considère toujours aujourd’hui que cette règle de bon sens vaut tout autant pour ceux qui nous dirigent actuellement et qui ont mis le pays dans une situation économique loin de se présenter sous son meilleur jour avec un endettement qui n’est pas maîtrisé alors que la pression fiscale est chez nous quasiment la plus lourde de toute l’UE. Et cessons d’invoquer sans cesse des causes exogènes que tous les autres pays ont aussi connues et en même temps que nous.
    Ce pouvoir, pas plus que les précédents, ne s’est montré capable de réduire notre dépense publique qui est quasiment supérieure de 10 points à la moyenne européenne. Même en 2023, le nombre de fonctionnaires a encore augmenté en France et puisque vous vous référez à ce qui se fait ailleurs, là où nous comptons 85 fonctionnaires pour 1 000 habitants, sachez que l’Allemagne n’en compte que 56. Seuls les pays scandinaves font mieux que nous en la matière.
    Est-ce raisonnable de continuer sur cette pente dans un monde aussi incertain que le nôtre ? Une telle stratégie nous laisse-t-elle la moindre marge de manœuvre ? Nous permet-elle de préparer l’avenir du pays ? Pouvons-nous sans dommages continuer de pratiquer ainsi indéfiniment la politique de l’argent facile ?

  48. Serge HIREL

    Quelle leçon ! France 3 a diffusé mercredi soir un documentaire de Jean-Pierre Cottet titré « Georges Pompidou : la cruauté du pouvoir ». Construit quasi exclusivement sur des images d’archives, il brosse un portrait sans charge ni louange de ce fils de paysan qui, dans l’ombre de de Gaulle, puis après lui, a fait de la France, non seulement une puissance économique mondiale, mais aussi un pays apaisé où la société se préoccupait du bonheur de ses membres.
    Un président « normal », cultivé, aux petits soins pour les siens, qui aimait la nature, ses animaux, sa « Maison Blanche » d’Orvilliers et sa vieille ferme de Cajarc. Mais aussi un président « président », qui aimait la France, qui construisait une Europe des nations, qui avait un objectif et s’y tenait, qui savait se faire respecter et respectait les contraintes de son rang. Un président « boxeur » qui, bec et ongles, a défendu son honneur et celui de son épouse lors de l’affaire Markovic. Un président « diplomate » qui, multipliant les voyages à l’étranger, a fait rayonner la France. Un président « bonhomme » aussi, qui, sachant les Français ingouvernables, leur pardonnait ce défaut, sans même jamais s’en agacer.
    Comment ne pas souhaiter que son lointain successeur, qui, de temps à autre, se pique de lui ressembler – tous les deux ont été banquiers au sein du même établissement de renom me paraît néanmoins leur seul point commun – et la Macronie, arrogante, hautaine, donneuse de leçons, incompétente et dépensière, visionnent ce remarquable portrait d’un chef d’Etat, qui serait mort de honte si sa gestion avait conduit à un déficit public de 1 010 milliards de francs (154 milliards d’euros). Peut-être y trouveraient-ils la boussole qui leur fait tant défaut.
    P.-S. : peut-on espérer que, mardi prochain 2 avril, pour marquer le 50e anniversaire du décès du président Pompidou, Macron sèche un cours de boxe pour se rendre à Orvilliers où il repose aux côtés de son épouse Claude, dans le petit cimetière du village redevenu depuis longtemps anonyme… Qu’il s’y rende et, surtout, qu’il se taise.

  49. Enfin ça y est ! Le procès « retentissant » promis contre le RN est en bonne voie, les cabinets noirs macroniens ont découvert des fraudes chez Le Pen, fraudes tombées du ciel, ben voyons ! Détournement de fonds européens, formule magique sortie du chapeau dès qu’un candidat gène le pouvoir.
    Encore un procès politique.
    Des méthodes plus dignes de régimes totalitaires que d’un État qui se dit « de droit » et censé être démocratique.
    Il faut absolument faire taire ceux qui dérangent et qui ont des opinions contraires, même si elles traduisent celles d’une majorité de citoyens.
    Il faut surtout faire barrage au RN en tête de tous les sondages pour les éliminer de la course au pouvoir.
    BEN VOYONS !

  50. @ Exilé | 28 mars 2024 à 14:06
    « Mais quel intérêt la Russie aurait-elle « d’imposer son régime à toute l’Europe » alors que l’Europe n’a pas grand-chose à lui apporter, ne fût-ce qu’en ressources naturelles, et qu’elle voit loin, très loin et très grand, du côté du nouveau centre de gravité du monde qu’est l’Asie, associée à la zone Pacifique ? »
    L’Europe est juste la première puissance commerciale du monde avec ses 27 membres. Elle représente donc un client très intéressant pour la Russie qui peut lui vendre ses matières premières, gaz, pétrole mais aussi ses céréales.
    Elle peut en retour profiter des produits de haute technologie de l’Europe qui, dans ce domaine, a une longueur d’avance sur la Russie. Un détail sans doute…

  51. @ Ugo | 28 mars 2024 à 11:19
    « Bercoff propose pour les esprits encrassés des informations décapantes »
    Se servir des propos de Bercoff pour se décrasser les méninges, il fallait y penser. Sacré Ugo !😊

  52. @ Serge HIREL | 28 mars 2024 à 17:37
    Comme vous, c’est avec un très grand plaisir que j’ai regardé cet excellent documentaire qui nous a dressé le vrai portrait de monsieur Pompidou qui avait l’amour de la France chevillé au corps. Qui plus est, un homme de lettres qui savait ce qu’était la culture française et ne la niait ni ne la reniait comme l’actuel occupant du palais de l’Élysée.

  53. Serge HIREL

    @ Tipaza | 28 mars 2024 à 09:42
    « …esquiver les questions qui fâchent… »
    Avez-vous déjà entendu un journaliste de TF1 poser une question qui fâche à un Premier ministre ? Et même à un ministre en exercice ? Darmanin vient se balader régulièrement sur le plateau du 20 h, la bouche en cœur, sans craindre le moindre haussement de sourcils face à ses exploits enjolivés…
    « Le secret pour s’imposer dans un débat, c’est le débit de parole, un débit rapide mais suffisamment clair pour être entendu, et éviter d’être interrompu… »
    Tout dépend de votre contradicteur. Si c’est un moulin à paroles, vous avez intérêt, au contraire, à ne pas le suivre sur ce terrain. Vous donnerez l’impression de calme, de sagesse, face à un adversaire paraissant sous pression.
    Dans le cas présent, il ne s’agit pas d’un débat, mais d’un entretien télévisé, genre journalistique, qui a ses propres règles, trop souvent bafouées par des journalistes soucieux à la fois d’obtenir des réponses courtes, pour, croient-ils, conserver l’audience, et démontrer, au mieux, sa propre connaissance du sujet, au pire, sa connivence avec son invité.
    Peut-on rêver d’un « Bilger les soumet à la question » et des réponses sans interruption de notre jeune Premier ministre ? Il est certain que cet entretien permettrait de mieux appréhender sa personnalité, qui, pour ma part, pour l’instant, me semble plus pragmatique qu’habitée par de vraies convictions politiques. Il est brillant, certes, affable, oui, il écoute, il promet, il semble ferme sur quelques points… Mais ne serait-il pas plus une « boîte à outils », un « couteau suisse », qu’un futur homme d’Etat développant une vraie vision personnelle de la France future ?
    Pour le plaisir, un exemple culte de débat dans lequel les deux adversaires jouent à contre-emploi. En une réplique en forme de boulet de canon, celui dont le débit de parole est habituellement très lent désarçonne son interlocuteur connu pour son verbe puissant et rapide, qui l’avait interrogé, non sans une certaine rouerie, en multipliant les silences entre ses phrases:
    https://www.youtube.com/watch?v=vpwq_3Yg3uM

  54. @ Lucile
    Où avez-vous lu dans mon post le moindre mot concernant Hollande et Valls ?
    À moins que vous ne pratiquiez une bonne vieille méthode qui consiste à mettre dans la bouche des propos qui ne sont pas tenus pour mieux avancer les vôtres, je ne vois pas. Relisez avec vos lunettes.

  55. @ Michel Deluré | 28 mars 2024 à 17:30
    « Lorsque j’étais lycéen et que je recevais mon bulletin trimestriel, mes parents m’incitaient toujours à me comparer non pas à ceux qui étaient derrière moi, me glorifiant alors d’avoir mieux réussi qu’eux, mais au contraire à ceux qui étaient devant moi pour mesurer les efforts que j’avais à accomplir pour les égaler, voire les dépasser. »
    Je ne pense pas que cet exemple puisse s’appliquer aux membres de l’UE, vu que les « bons élèves » en matière de dette publique sont des petits pays (Estonie, Bulgarie) où les prestations sociales, les dépenses pour leur armement, et d’une façon générale les conditions de vie sont très inférieures aux pays dont la dette publique dépasse les 100 % du PIB. Exception faite, bien sûr, du Luxembourg qui vit grassement des produits de son secteur bancaire.
    À noter que Gabriel Attal a décidé de mettre un frein aux largesses accordées aux chômeurs en les incitant à reprendre le boulot. Tout comme Bruno Le Maire qui est bien décidé à revenir aux 3 % de déficit public d’ici 2027. Le « open bar » c’est terminé !
    ——————————————————————-
    @ Serge HIREL | 27 mars 2024 à 12:49
    « Quant aux médias (les torchons s’entend) : des clowns aveugles, bêtes et méchants… »
    Mais non, rassurez-vous, les journalistes ne disent pas que des bêtises. Il arrive parfois (pas assez souvent à mon goût) qu’ils disent des choses vraies et même intelligentes.
    J’en veux pour preuve ce qu’a dit J-M Aphatie au sujet de l’affaire du lycée Maurice Ravel .
    Oui je sais que JMA n’est pas vraiment très apprécié sur ce blog, mais enfin là, difficile de contester son argumentation. D’ailleurs même Jérôme Godefroy, un autre journaliste, est de son avis. C’est tout dire !
    ——————————————————————
    @ Tipaza | 28 mars 2024 à 09:42
    « Je l’ai dit dans un précédent commentaire, nous avons le candidat idéal pour la macronie.
    Il faudra que Jordan Bardella apprenne à mesurer son débit de parole qui est à l’opposé, pour dans une confrontation, offrir le calme et la maîtrise à ce qui pourrait être une certaine précipitation du verbe.
    Un face-à-face entre les deux sera intéressant. »
    Je crois l’avoir déjà dit Gabriel Attal c’est du Emmanuel Macron ++ (pour parler comme les informaticiens).
    Maintenant comparer Jordan Bardella à Gabriel Attal c’est un peu comme vouloir comparer un âne à un cheval de course. Je vous laisse deviner qui est l’âne… 😊

  56. Opération place nette XXL : un succès XXL !
    Marseillistan narco : points de deal de taille XXL nets propres nettoyés par leur compères de la municipalité et réoccupés fissa par les dealers aux tours de ceinture et comptes en banque XXXXXL et leurs stocks de drogues XXXXXL.
    Parikistan Hidalgo : nettoyage XXL des parcs et jardins débarrassés de ces mamans et leurs bébés importuns pour y caser migrants, SDF, crack drives et faciliter le stationnement des consommateurs en nombre de plus en plus XXL.
    Grenoble, Nantes, Rennes, etc. toutes ces villes narco XXL sont miraculeusement devenues d‘une propreté XXL, le temps que nos Zélus du gouvernement, torses bombés, coups de mentons et leurs troupes en treillis flambants neuf puissent poser devant micros et caméras pour rassurer leurs cocus de veautants ; cocus XXXXXL bien entendu.
    Ce danger écarté (ben voyons), un autre encore pire, une menace XXL nous guette : 2027, l’élection du RN, eSStrêêêmeuh drouâââte, facho raciste xéno islamophobe alliés de Poutine, quelle horreur !
    Heureusement, nos crétins XXXXXL nous avaient annoncé « un procès retentissant XXL » contre ce parti peu avant les élections, c‘est fait, nos troupeaux XXL de veautants peuvent dormir tranquille d’un sommeil XXL, ce danger n’est plus qu’un mauvais souvenir.
    Ben voyons !

  57. @ Achille | 28 mars 2024 à 18:31
    « L’Europe est juste la première puissance commerciale du monde avec ses 27 membres. Elle représente donc un client très intéressant pour la Russie qui peut lui vendre ses matières premières, gaz, pétrole mais aussi ses céréales. »
    Certes, et tout se passait très bien jusqu’ici et en bonne entente, avant que des boutefeux et des pousse-au-crime qui ont voulu jouer au malin aient décidé d’imposer brutalement des sanctions à la Russie sans même s’être expliqués avec elle.
    Dans des pays civilisés, ce qui ne semble pas être le cas chez les margoulins composant l’UE, on appelle cela la diplomatie.
    ——————————————————————-
    @ Lucile | 28 mars 2024 à 12:40
    « Non, Emmanuel Macron n’est pas le Mozart de la finance. Son ministre des Finances non plus. Ce sont des dilettantes inconscients avec de gros sacs à malices. Et nous sommes ridicules de colporter ces sornettes insupportables. Une économie en lambeaux ce sont des gens mal logés, mal nourris, mal soignés, malheureux, des enfants mal éduqués, des familles aux chômage, des gens qui dorment dans leur voiture, des vieux qui ont froid. La violence qui sévit. C’est un pays dépendant des autres, et qui n’a plus aucune voix au chapitre. »
    Eh oui, chère Lucile, derrière le décor façon Potemkine que la propagande des hommes du Régime nous présente, la réalité est tout autre et vous l’avez bien résumée.
    Et parmi les gens mal soignés, en figurent plusieurs qui, lors d’un véritable embouteillage aux « urgences », finissent par décéder sur un brancard au bout de 15 heures ou plus sans que personne ne se soit occupé d’eux.
    On ne peut pas à la fois entretenir des « mijeurs » illégaux et permettre aux Français de se faire correctement soigner chez eux, dans ce qui est en principe leur pays.

  58. @ Ugo | 28 mars 2024 à 11:19
    « Bercoff propose pour les esprits encrassés des informations décapantes
    https://www.youtube.com/watch?v=aKxA8jbOyug«  »
    Vu et revu tellement il est génial, mais nos lèche-babouches collabos nupes islamogauchisses macroniens sont définitivement indécrassables, peine perdue.

  59. @ Jérôme | 29 mars 2024 à 06:17
    Je me suis trompée et je vous prie de bien vouloir m’excuser. J’ai confondu votre commentaire avec celui de stephane (27 mars 2024 à 17:06). Il est l’auteur de la phrase que je citais et avec laquelle je n’étais pas d’accord (« Hollande et Valls ont su maintenir les finances de la France »). En fait je me suis trompée dans les noms, j’aurais dû revérifier car ça ne correspondait pas à vos autres commentaires. J’en suis vraiment confuse.

  60. Serge HIREL

    @ Achille | 29 mars 2024 à 07:49
    « J’en veux pour preuve ce qu’a dit J-M Aphatie… »
    On connaissait déjà le clan Mélenchon qui qualifie les terroristes du Hamas de « résistants ». Désormais il est rejoint dans l’abject par le chroniqueur le plus controversé de France qui affirme que les meutes d’islamistes qui sévissent en France ne sont que des « groupes de pression »… Il est vrai qu’entre autres bourdes, il a aussi pris Cahuzac pour un enfant de chœur injustement accusé de posséder un compte en Suisse.
    La morgue et l’accent du Midi ne suffisent pas pour hisser une grande gueule au niveau d’un journaliste politique qui, lui, travaille ses dossiers et n’éructe pas dans le micro de « Quotidien », quotidiennement médiocre.
    Vous auriez gagné quelques points de crédibilité en vous abstenant de faire d’Aphatie un témoin de moralité de la Macronie.

  61. @ Serge HIREL | 29 mars 2024 à 20:20
    J-M Aphatie avait un blog au temps où il était journaliste à RTL. C’est même le premier blog sur lequel j’ai échangé avec d’autres blogueurs, ceci pendant deux ans. J’y avais trouvé des contributeurs très intéressants, très cultivés, parmi lesquels Savonarole et Tipaza (sous un autre pseudo).
    J’y serais peut-être encore si JMA n’avait arrêté son blog quand il a quitté la station.
    Mais je voulais surtout attirer votre attention sur les propos qu’il a tenus concernant l’affaire du lycée Maurice-Ravel qui me paraissent fort pertinents.
    Je ne saurais en dire autant des propos d’Alain Duhamel qui compare Gabriel Attal et Jordan Bardella à Laurent Fabius et Alain Juppé quand ils avaient 35 ans. Il faut quand même comparer ce qui est comparable, en particulier concernant Jordan Bardella.

  62. Vous êtes tout excusée Lucile.
    Me faire dire du bien de Valls, je suis passé au bord de l’attaque 😀

  63. Michel Deluré

    @ Achille 29/03/24 07:49
    Je veux bien admettre qu’il faille comparer ce qui est comparable, mais il ne me semble pas que l’Allemagne, qui nous précède largement dans le classement que j’invoquais, fasse figure de si « petit pays » que cela !
    Il ne vous aura pas non plus échappé que, parmi les pays qui figurent derrière nous et que vous avez pris pour comparaison, quasiment tous ont, pour certains très fortement même, réduit leur rapport dette publique/PIB sur les derniers mois alors qu’en France ce dernier est resté quasiment stable.

  64. @ Michel Deluré | 30 mars 2024 à 10:17
    Si j’en crois cet article du monde le « bon élève de l’Europe » va lever le frein de la dette et donc augmenter son taux d’endettement. Eh oui, les mêmes causes produisent les mêmes effet, y compris pour l’Allemagne. 🙂

  65. @ Achille | 30 mars 2024 à 08:00
    « J-M Aphatie avait un blog au temps où il était journaliste à RTL. C’est même le premier blog sur lequel j’ai échangé avec d’autres blogueurs, ceci pendant deux ans. J’y avais trouvé des contributeurs très intéressants, très cultivés, parmi lesquels Savonarole et Tipaza (sous un autre pseudo).
    J’y serais peut-être encore si JMA n’avait arrêté son blog quand il a quitté la station ».
    Le blog d’Aphatie sous le pseudo de Kidcarsonne n’était qu’un dépotoir de haine, d’insultes, de menaces, le premier de tous les réseaux sociaux à proférer autant d’insanités.
    Ce malade mental a eu la liberté de répandre sa haine pendant des années en toute impunité ; son blog s’est arrêté par la suite, trop de plaintes ayant été déposées contre ce cinglé.
    Il a « quitté » la station, il a « arrêté » son blog, ben voyons !
    Savonarole n’était pas mieux en taux de haine dans le sang, bien atteint lui aussi .
    Blog du niveau d’Achille bien entendu.

  66. Serge HIREL

    @ Achille | 29 mars 2024 à 07:49
    « Le open bar, c’est terminé… »
    …Pour cause de faillite imminente dudit bar, dont le tenancier actuel offre la tournée du patron à quiconque la réclame, surtout lorsque l’individu le fait de manière véhémente. Son bail dure encore trois ans, mais les proprios, qui en ont marre de ses incartades, ont décidé de lui faire parvenir une première mise en demeure dès le 9 juin.
    Quant à mettre dans le même sac l’Estonie et la Bulgarie, voilà de quoi rigoler au moins toute une journée.
    ———————–
    @ Achille | 30 mars 2024 à 08:00
    « Je ne saurais en dire autant des propos d’Alain Duhamel qui compare Gabriel Attal et Jordan Bardella à Laurent Fabius et Alain Juppé… »
    Ce qui est sûr, c’est que Duhamel et Aphatie n’ont jamais été comparables et ne le sont pas plus aujourd’hui. À chaque fois qu’il l’a pu, Aphatie a craché dans la soupe. Duhamel, lui, l’a toujours servie. Avec l’âge, ni l’un ni l’autre ne s’améliorent.
    En revanche, Attal et Juppé… Il y a chez ces deux-là un même petit côté « droit dans ses bottes » qui les rapproche…
    Quant à Bardella et Fabius, qui ont aussi en commun leur peu de talent pour l’art oratoire, ils ont eu la même chance d’être remarqués par un puissant mentor au moment où celui-ci devait marquer un revirement de ses objectifs (la fin du concubinage avec le PC pour Mitterrand, la marche vers le pouvoir pour Marine Le Pen).
    ———————-
    @ Achille | 30 mars 2024 à 10:47
    Prendre pour argent comptant ce que raconte Le Monde, c’est souvent le meilleur moyen de se prendre les pieds dans le tapis. Ce qui est votre cas quand vous affirmez que l’Allemagne « va lever le frein de la dette ». Explication :
    d’abord, outre-Rhin, le gouvernement respecte la Cour constitutionnelle de Karlsruhe et n’aura jamais l’idée de l’utiliser comme une arme politique… Bon, vous voyez ce à quoi je fais allusion.
    Cette Cour a refusé un tour de passe-passe du chancelier Scholz (PSD) qui lui évitait d’inscrire 60 milliards d’euros dans le budget de l’Etat. Cette somme provient d’un emprunt du fonds spécial créé pour combattre la Covid et non entièrement utilisé. Deuxième leçon à la Macronie : la dépense sans compter pour lutter contre la pandémie n’était pas obligatoire…
    En étant intégrés dans le budget de l’Etat, ces 60 milliards vont mécaniquement augmenter le montant des dettes, celui des dépenses, notamment la ligne « remboursement de la dette ». Ce qui fera croître le montant du déficit. Or, constitutionnellement, celui-ci ne peut pas dépasser annuellement 0,35 % du PIB, bien loin du taux limite européen (3 %). La Macronie, elle, navigue à 5,5 %…
    Bien sûr, l’Allemagne pourrait modifier sa loi fondamentale sur ce point… Mais Scholz rencontrerait deux obstacles de taille. D’une part, le « nein » total du FDP (libéraux), partenaire de la coalition « feu tricolore » au pouvoir, ce qui entraînerait l’éclatement de celle-ci et le retour aux urnes. D’autre part, le « niet » du peuple. Selon un sondage de novembre 2023 commandé par la ZDF, 65 % des Allemands sont contre l’assouplissement du « frein à l’endettement ». La rigueur, en Allemagne, n’est pas un concept de tribune électorale. Elle est une réalité.
    https://www.lesechos.fr/monde/europe/en-allemagne-la-population-plebiscite-la-regle-du-frein-a-lendettement-2041198
    Conclusion : Scholz essaie, pour la quatrième année consécutive, d’activer la clause de la Constitution qui autorise le gouvernement à dépasser ces 0,35 % « en cas de situation exceptionnelle d’urgence ». D’où ses cadeaux à l’Ukraine… 57 % des Allemands, eux, veulent qu’il réduise les dépenses prévues sur le budget initial…
    Quant au montant global de la dette de Berlin, il est de 2 500 milliards d’euros, soit 66 % du PIB. Dois-je vous rappeler qu’en France, nous faisons mieux : 3 200 milliards d’euros et 112 % du PIB. En 2008, de part et d’autre du Rhin, ce taux était identique : 65 %…
    P.-S. : le coup de com’ permanent étant la principale arme de la Macronie, ne serait-il pas envisageable, pour faire mieux connaître ses prouesses en matière d’endettement, que Le Maire, avant même le défilé aquatique des JO, fasse installer à Bercy, à hauteur des fenêtres de son bureau, un gigantesque compteur lumineux qui, comme celui de la Fédération des contribuables allemands (voir le lien ci-dessus), indiquerait la progression par seconde de la dette française ? Il pourrait même le surmonter du slogan olympique : « Plus vite, plus haut, plus fort »…

  67. @ Robert Marchenoir | 28 mars 2024 à 06:53
    « On se perd en conjectures sur ce qui a bien pu motiver les communicants du Président à publier sa photo en boxeur survolté. Comment ont-ils pu rester aveugles au ridicule de la chose ? »
    C’était un challenge pour faire croire que Manu était aussi fort que Vladimir 😉
    On est entré dans la cour d’école : « T’vas voir ta gueule à la récré » comme chantait Souchon.
    Pitoyable.
    En même temps, comme dit l’autre, fumer du cannabis devrait bientôt devenir récréatif.
    Vive la récré ! 😀
    Adéo Martchi

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