Depuis la déroute des élections européennes et la décision de dissoudre qu’a prise le président de la République, j’éprouve un double sentiment contrasté. Que je pourrais résumer de la manière suivante : c’est à la fois bien fait – familièrement dit – et triste !
Bien fait. Tout ce qui s’est accumulé depuis sa réélection à la fois légitime mais si mal acquise, avec une implication présidentielle minimaliste qui a frustré beaucoup de citoyens, semble avoir fait mousse, danger et délitement. Ses phrases provocatrices, des attitudes frôlant l’arrogance, sa politique catastrophique du « en même temps » interdisant toute véritable action, ses insupportables fluctuations, son omniprésence avec une parole tellement offerte qu’elle s’est démonétisée, sa manière de prendre toute la place de son Premier ministre et de lui reprocher ensuite ses faiblesses ou ses abstentions, sa médiocre capacité à choisir les meilleurs pour ses conseillers comme pour ses ministres, cette étrange atmosphère de cour à l’Élysée où une solitude impérieuse dissimule ses desseins et ne se penche jamais sur elle pour se questionner, cette hostilité dont, quoi qu’il en ait, il n’arrive pas à se défaire parce qu’elle tient plus à ce qu’il est qu’à ce qu’il accomplit ou non.
Le résultat des élections européennes, après la majorité relative qui déjà avait entraîné un court fléchissement du président, selon des proches, a soldé toutes ces blessures, ces déceptions, ces rancoeurs citoyennes, ce malaise d’une France qu’il regardait de haut parce que ses peurs, ses misères et ses attentes n’étaient pas les siennes qui étaient infiniment plus élevées !
C’est bien fait. Il a reçu sévèrement la monnaie de sa pièce.
Mais je ne peux m’empêcher aussi d’être troublé par cette atmosphère d’apocalypse depuis le soir du 9 juin, par ce climat shakespearien où, d’un coup, un vent de désastre soufflait, où Jupiter égaré, incertain, disposé à la politique du pire, au pire de la politique, avait perdu de sa superbe, devenait, en tout cas à mes yeux, presque pitoyable. Comme une sorte de roi Lear sur sa lande élyséenne. Comme s’il avait fallu ces intenses et dramatiques péripéties politiques pour que, enfin, il se dégonflât de lui-même, étonné de n’être plus qu’un président ordinaire, conscient d’un futur qui allait rétrécir encore davantage son champ d’action.
Quand Raphaël Glucksmann déclare que « nous sommes présidés par un adolescent qui s’amuse à faire craquer des allumettes dans une station à essence sous les vivats énamourés de trois conseillers obscurs » (Le Point), je trouve que son appréciation caustique traite à la légère ce qu’a dû être le tourment présidentiel. Même si Emmanuel Macron a cherché à théoriser politiquement l’absolue nécessité de la dissolution en une période pourtant si peu propice, elle a représenté pour lui un saut dans l’inconnu et ce serait le moquer que de croire à une fantaisie de gamin. Faut-il ajouter foi au fait qu’il serait absolument « ravi » par la dissolution qu’il aurait eue dans la tête depuis plusieurs mois ?
Les réactions très négatives de son propre camp, manifestant une défiance à son égard et une préférence électorale pour l’implication de son Premier ministre, ne l’ont pas empêché de continuer à espérer pour le 30 juin et le 7 juillet en accablant le Nouveau Front Populaire sous le reproche d’être « totalement immigrationniste » et de permettre le changement de sexe en mairie, ce qui lui a valu le grief « de se vautrer dans une transphobie crasse ». La conséquence saumâtre de son désaveu au sein de son propre camp est qu’on ne veut plus l’entendre parler même lorsqu’il dit des choses justes et cinglantes ! (Le Parisien)
Derrière cette lutte politique qu’il doit mener, je ne doute pas que dans son for intérieur il s’interroge sur ce qu’il adviendra de lui si le RN a la majorité absolue – ce qui est peu probable – ou si l’Assemblée nationale se retrouve éclatée en trois groupes, donc ingouvernable.
Cette personnalité qui avait tant de dons, à qui tout souriait, commence un début de la fin sous d’autres auspices.
Les dons ? Mais quels dons ? Ceux décrits à l’origine par Alain Minc ?
Mais non, il se réalise simplement la prophétie qui avait été faite. Celle du gamin jamais cadré trépignant de colère et brisant ses jouets. Après avoir voulu em*erder les non- vaccinés, il s’attaque à ceux qui le sont. Je pense même qu’il a eu plus d’estime pour les premiers que pour les seconds. Il est prêt à arracher les ailes aux mouches pour les voir tourner en rond sur le dos sur la toile cirée jusqu’à ce que mort s’ensuive.
https://www.youtube.com/watch?v=RxdV-cnS3yU&ab_channel=RICO007
La guerre des boutons que j’espère in fine pas atomiques.
« Cette personnalité qui avait tant de dons, à qui tout souriait, commence un début de la fin sous d’autres auspices » (PB)
Si l’on en croit les billets passés sur cette personnalité, la fin a commencé dès le début !
« Mais je ne peux m’empêcher aussi d’être troublé par cette atmosphère d’apocalypse depuis le soir du 9 juin, par ce climat shakespearien où, d’un coup, un vent de désastre soufflait, où Jupiter égaré, incertain, disposé à la politique du pire, au pire de la politique, avait perdu de sa superbe, devenait, en tout cas à mes yeux, presque pitoyable. » (PB)
Non, non et non ! Il ne viendrait à l’idée de personne de plaindre le pyromane qui se brûle le corps au troisième degré en mettant le feu à une forêt ancestrale. Pourquoi faudrait-il être « troublé », « triste », en raison du sort qui attend un Président qui, depuis sept ans, a multiplié les départs de feu, soufflé sur les braises et commenté ces incendies comme s’il n’en était pas à l’origine ?
Pour l’instant, les Français lui ont présenté l’addition. Il ose la contester et cherche à ne pas payer sa dette, en prétendant même qu’il a été bien meilleur que ses collègues étrangers et que ses prédécesseurs. L’état de nos services publics, de nos finances, la progression de l’insécurité, la persistance de la menace terroriste et bien d’autres manquements dans tous les domaines disent très exactement le contraire.
En 2017, « le jeune homme » s’était présenté comme un « révolutionnaire », un redresseur de torts qui allait faire de la France percluse de douleurs qu’avait abandonnée Hollande, un pays de cocagne où l’on raserait gratis. Les gogos ont été très nombreux. Aujourd’hui, le Prince apparaît dans ses vrais atours : un politicien qui, comme beaucoup trop d’autres « caciques », « chapeaux à plumes » ou « éléphants », se préoccupent d’abord de son avenir avant de se pencher sur l’intérêt général. Et, dans le domaine des coups tordus, des manipulations et des crocs-en-jambe, il faut lui reconnaître un indéniable savoir-faire.
Mais, comme tous ceux parmi les champions qui se croient imbattables, qui pensent que, toujours, ils retomberont sur leurs pattes, il vient de faire le pas de trop : une dissolution irréfléchie, mal préparée, aux résultats plus qu’incertains, fruit d’un orgueil démesuré et d’une précipitation malsaine. Pour des raisons beaucoup plus républicaines – il s’agissait de contrôler la fidélité de sa majorité -, Chirac a commis à peu de choses près la même bourde. Il l’a payé très cher, réduisant plusieurs années de son règne à peau de chagrin en matière de réformes.
Cette fois, quel que soit le résultat de ces élections législatives, il ne s’agira pas d’une alternance sereine. La France, cul par-dessus tête aujourd’hui, ne retrouvera pas le calme dans les prochains mois, le Président faisant appel à toutes ses prérogatives constitutionnelles pour refuser la décision des Français de confier les rênes à un bloc politique autre que le sien. Le résultat sera catastrophique : la France sera bloquée, non seulement au plan institutionnel, mais aussi dans tous les domaines, de ses relations internationales à la vie quotidienne de chacun de ses citoyens.
Une seule voie existe pour sortir de cette impasse délétère et seul le Président peut décider de l’emprunter. Même laminé, écrasé, en pièces, K.O. debout, il est en droit de se maintenir au pouvoir. C’est pourtant sa démission et le retour des Français aux urnes pour le remplacer qui, en mettant fin à sept ans désastreux de Macronie, seraient susceptibles de permettre le retour au calme et, peut-être, à la prospérité.
Rien n’est moins sûr que cette démission, parce qu’elle priverait Macron de la poursuite d’une carrière que son ego surdimensionné veut, non pas simplement historique, mais légendaire, à l’égal de celles de Napoléon, de De Gaulle ou des Pères fondateurs des États-Unis d’Amérique.
C’est aux Français de lui asséner, dès le 30 juin, que, pour leur part, ils ne sont pas prêts à payer la note de cette folie personnelle. Ils ont déjà beaucoup trop donné.
Analyse très juste comme toujours. Cela démontre les limites du « en même temps », de l’extrême milieu. Le fade, le tiède ou le à peu-près ne peuvent pas fonctionner en politique. Un représentant de l’État, qui plus est élu, doit être en mesure d’avoir une ligne claire et définie dans ses convictions, sa vision de la France, mais aussi incarner la fierté de notre histoire singulière et pluriséculaire ! On ne peut pas toujours s’essuyer les pieds sur la culture française et se plaindre des coups de boutoir faits à la laïcité dans l’enseignement. S’il a des qualités indéniables d’intelligence, elles ne sont visiblement pas mises à contribution pour comprendre ce pays et ses habitants. Triste France.
Auspices, vous avez dit « auspices », comme c’est bizarre !
Ne vouliez vous pas dire « hospice », « hospice d’aliéné » tant votre propos vise en tous points un individu qui n’est plus lié par la raison ?
Votre subconscient n’aurait-il pas induit cette étrange confusion ?
Il semble en effet que ceux qui le traitent de fou, de manière plus ou moins voilée, soient chaque jour plus nombreux.
Un pervers narcissique grave ?
Un billet au style superbe.
J’ai cru lire, surtout dans le deuxième paragraphe mais les autres aussi, du Chateaubriand, et pour moi ce n’est pas un mince compliment.
La fin laisse un peu à désirer après un si brillant début.
J’attendais quelque chose comme :
« Levez-vous vite orages désirés qui devez emporter Emmanuel dans les espaces d’une autre vie ! » (pcc : René Chateaubriand)
Pour le reste je reviendrai, pas le temps. C’est fou ce que la retraite offre d’occupations.
Il faudrait le dire à Emmanuel, la sienne approche.
Merci pour ce billet M. Bilger. Nous ne sommes pas encore au bout de nos surprises, voir sur YouTube l’intervention de Michel Onfray sur l’article 16 de la Constitution.
« Depuis la déroute des élections européennes et la décision de dissoudre qu’a prise le président de la République, j’éprouve un double sentiment contrasté. Que je pourrais résumer de la manière suivante : c’est à la fois bien fait – familièrement dit – et triste ! » (PB)
Ben vous voyez, Philippe Bilger, même vous, vous faites du « en même temps » ce qui vous distingue de certains des habitués de ce blog qui ont une vision très binaire de l’action du présent président.
Président haï, contesté mais qui pourtant a été élu et réélu par les Français confortablement.
À croire « qu’en face » il n’y avait personne pour prendre la relève, à gauche bien sûr, mais aussi à droite.
Par délicatesse ne rappelons pas le score de la dernière élection présidentielle, de la candidate du PS, Anne Hidalgo, ni celle de LR, Valérie Pécresse, ces partis dits « de gouvernement » qui pendant un demi-siècle ont dirigé la France, parfois même « en même temps » lors des cohabitations.
J’ai même l’impression que lors de ces dernières, la France se portait plutôt mieux. 🙂
Macron, l’élection de la honte.
Depuis la fête de la musique avec des gay trans travelos sur le balcon de l’Élysée, nous avons compris à quel genre d‘individus très spéciaux nous avions livré la France :
Un gouvernement LGBT racialiste indigéniste woke qui a fait vomir des millions de citoyens normaux ne s’attendant pas à recevoir une aussi terrible humiliation devant le monde entier.
Toute la gamme des variantes sexuelles y sont représentées : gigolo poudré, cougar, un entourage de précieuses ridicules genrées, ministres homos sans pudeur qui s’affichent en public ; on aurait dû leur signifier que « c’est pas Versailles ici ». Trop tard hélas, faut faire avec.
Ils sont représentatifs de ce nouveau monde immonde, sale, répugnant, le peuple a voté pour eux (sauf moi qui suis toujours fidèle à Jean-Marie) donc pour leurs travers et leurs perversités.
On peut pardonner leurs délirantes « cohabitations sexuelles », après tout comme disait le grand-père : « c‘est comme le chiendent, ça pousse partout ».
Mais ce qui est impardonnable c’est ce gouvernement tout entier qui a importé des milliers d’immigrés clandestins, une invasion criminelle programmée pour détruire la France et son peuple de souche, son histoire, sa religion et sa culture.
Les macroniens ont tous du sang de milliers de cadavres sur les mains.
Demain c’est la fête de la musique sauf pour Lola, Thomas, Mathis, Paty, etc.
Quelle catastrophe !
Le président, usant de la Constitution, satisfait au désir du souverain et lui laisse la parole.
Quel scandale, le sale gosse va décider de son destin, sa poupée émissaire qui aura tenté de le responsabiliser renvoyée aux désastres inutiles, son éviction depuis deux mille ans on le sait ne ramène plus la paix.
Alors, Majesté, vous avez le choix, essayer la route nouvelle du retour aux défaites comme Zemmour en a indiqué le chemin, engraissant Bolloré, détruisant l’image de la France dans tout le Sud qui est à notre porte, désolidarisé de l’Europe que votre faible président aura tenté de réveiller pour garantir l’idée sainte à même de protéger l’humanité, victoire amère des partisans qui n’auront jamais su trouver le centre de gravité par volonté de se l’approprier, et se retrouvent avec le choix entre la guerre civile et la guerre civile qui nous offre aux Chinois.
On ose à peine susurrer qu’il n’y a là aucune fatalité, on retirerait à votre colère de déclassé son délassement antique, mais cependant la troisième voie est là, qui vous attend, clairement proposée, celle de l’effort de ne plus se penser centre de gravité au bénéfice de tous et de la paix.
Ce n’est pas assez ?
Désolé, Majesté, alors vous disparaîtrez.
« Les réactions très négatives de son propre camp (…), accablant le Nouveau Front Populaire sous le reproche (…) de permettre le changement de sexe en mairie, ce qui lui a valu le grief « de se vautrer dans une transphobie crasse » (PB)
La science est limpide à ce sujet : chromosome xx = femme, xy = homme.
Tout le reste n’est que gloubi-boulga de pervers et de dégénérés !
Pour ou contre les idées de notre président, j’ai l’impression que ce brave homme travaille trop avec pour conséquence qu’il n’est peut-être pas malade mais faiblard. Il possède une quarantaine de ministres qu’il m’arrive de qualifier de porte-parole du Président. Il faut qu’il admette, dans le cas ou je n’aurais disons pas tout à fait tort, que s’il veut aller loin il faut qu’il fasse travailler les autres. Comme il m’arrive souvent de le rappeler : à deux, ça va trois fois plus vite…
Le vote populaire de 2005 fut contourné, en 2008, par les « partis de gouvernement » unanimes.
Sans doute est-ce bien là le ressort de la dissolution : ne pas accepter un vote populaire inacceptable, puisqu’il est inacceptable, même si le geste est potentiellement suicidaire.
Macron a réagi à un résultat idéologiquement inadmissible, littéralement inacceptable, sans doute était-ce plus fort que lui.
Et il a dissous l’Assemblée, en se convaincant qu’il pourrait, lui, par son énergie et son intelligence, contourner ce vote, comme le fit, d’une façon fort différente, Sarkozy en 2008.
L’essentiel est là : le peuple est-il souverain chez lui, ou doit-il revoter quand il n’a pas « bien voté » (bien voté au regard des critères européistes/mondialistes/progressistes) ?
La France est-elle souveraine ? Autrement dit est-elle libre ?
La souveraineté ayant été abandonnée (à quelques belles promesses près) par les «partis de gouvernement», qu’ils soient de droite ou de gauche, depuis des décennies, le flambeau a été repris par le FN/RN. Est-il à la hauteur ? Pas sûr. Pas sûr du tout. Mais l’objectif est sensé. Et la Constitution lui donnera les moyens, s’il arrive au pouvoir, de prendre cette direction.
Même s’il ne faut pas rêver…
Encore un excellent billet, Monsieur Bilger, dont je rejoins la plupart des analyses. Toutefois, je retiens ce passage :
« Même si Emmanuel Macron a cherché à théoriser politiquement l’absolue nécessité de la dissolution en une période pourtant si peu propice, elle a représenté pour lui un saut dans l’inconnu et ce serait le moquer que de croire à une fantaisie de gamin. »
Pourquoi ne serait-ce pas une « fantaisie », si ce n’est de « gamin », en tout état de cause d’un homme politique irresponsable car ne voyant que sa seule personne et les gênes que la situation parlementaire lui procuraient en l’empêchant de faire selon sa seule volonté ? Ce en quoi il méprise la démocratie dont il se prétend le défenseur.
En outre, le ressort de mobilisation sur lequel il compte est la peur provoquée chez les électeurs face à un gouvernement RN/LR par rejet de ce qu’ils nomment par commodité l’extrême droite ou un gouvernement de gauche sous obédience LFI.
Le problème dans ce calcul est qu’il est tout sauf aléatoire. En effet, plutôt que de choisir entre deux maux allégués, beaucoup de ses partisans n’ont pas accepté cette dissolution, à commencer par le Premier ministre qui, déjà limité dans son temps de présence au ministère de l’Éducation nationale, voit à présent son mandat à Matignon fort compromis. De plus ce dernier se voit contraint de formuler des arguments spécieux aux électeurs qui l’interpellent.
En outre, le renvoi des députés contraint nombre d’assistants parlementaires au chômage et à un passage par France Travail, ex-Pôle Emploi. Si un certain nombre de députés macronistes ainsi débarqués ne se sont plus portés candidats, il faut aussi constater que les affiches de campagne des candidats de la majorité présidentielle qui ne font plus figurer le portrait présidentiel semblent majoritaires…
Par voie de conséquence, beaucoup d’électeurs auparavant favorables à monsieur Macron (cf. cet électeur disant à monsieur Attal : « Dites-lui qu’il ferme sa gue*le ! ») pourraient choisir de refuser de lui venir au secours en s’abstenant, surtout en cas d’absence de triangulaire laissant une infime chance aux candidats macronistes d’être présents au second tour.
Et il ne faut pas négliger le ressentiment chez beaucoup d’élites de voir la situation laissée par la gestion calamiteuse des déficits publics tout comme une réaction de vengeance de la part des membres des grands corps de l’État supprimés par monsieur Macron qui ne peut que le priver de l’appui la haute fonction publique, celle qui a conservé envers et contre tout ce fameux sens de l’État dont monsieur Macron est totalement dénué.
Au bilan monsieur Macron joue au poker l’image de la France, notamment dans la période des Jeux olympiques qu’il a imposés, notamment à la maire de Paris qui initialement n’en voulait pas. Car se lancer dans l’ouverture d’une crise politique majeure dans ces conditions devient suicidaire politiquement. « Après moi le déluge » en quelque sorte.
À moins que, sachant les difficultés à venir du fait de la situation politico-financière de la France notamment face à l’UE, il ne s’ingénie qu’à refiler le mistigri à des partis autres que le sien !
« Quand Raphaël Glucksmann déclare que… » (PB)
Cher monsieur Bilger, est-il absolument nécessaire de mettre en avant ce monsieur qui n’a rien trouvé de mieux à faire que de s’allier à des gens qui ne ne rêvent que de mettre la France sens dessus dessous et pour certains appellent de façon plus ou moins directe à prendre des Français dont des Juifs pour cibles, ce que d’aucuns s’évertuent déjà à mettre en pratique ?
N’est-il pas emblématique de ces personnalités principalement de gauche qui, affectant de se présenter sous un jour modéré, sont en réalité des extrémistes en puissance ?
« Emmanuel Macron paie la note… » (PB)
Mais beaucoup moins que nous.
Sans oublier ceux qui ont été trucidés par ses petits protégés.
Espérons que ce Président, dévalué comme les finances de la France, n’aura pas le mauvais goût de fêter « la Musique » à l’Élysée car, à chaque entrée dans l’été, le souvenir des bas résilles et autres horribles frusques de 2017 ravive la détestation que nous avons commencé à éprouver ce jour-là à l’égard du couple Macron !
Alexis Kohler mâche du chewing-gum alors qu’il se trouve à la droite du président lors des conseils des ministres. Il ne peut se dérober aux caméras.
Est-ce aussi un adolescent obscur pas avare de vivats énamourés à l’égard de son maître ?
Quand Raphaël Glucksmann déclare que « nous sommes présidés par un adolescent qui s’amuse à faire craquer des allumettes dans une station à essence sous les vivats énamourés de trois conseillers obscurs », pensait-il aussi à Alexis K ?
Un voeu : pourvu que jamais Mélenchon ne recueille des vivats – forcés – de ministres sociaux-démocrates et Place Publique à la table de l’Élysée.
Alexis Kohler mâche du chewing-gum alors qu’il se trouve à la droite du président lors des Conseils des Ministres. Il ne peut se dérober aux caméras.
Est-ce aussi un adolescent obscur pas avare de vivats énamourés à l’égard de son maitre ?
Quand Raphaël Glucksmann déclare que « nous sommes présidés par un adolescent qui s’amuse à faire craquer des allumettes dans une station à essence sous les vivats énamourés de trois conseillers obscurs » (Le Point).
Pensait-il aussi à Alexis K ?
Un voeu: pourvu que jamais Mélenchon ne recueille des vivats -forcés- de ministres Sociaux-Démocrates et ‘Place Publique’ à la table de l’Elysée.
@ Aliocha | 20 juin 2024 à 08:52
Belle construction littéraire… mais, pour le peu que je parviens à comprendre de vos recommandations éclairées en raison de votre style si particulier d’émettre vos pensées, il me semble que vous êtes moins troubadour que bouffon du souverain, lequel, ne vous appréciant pas, vous coupera le sifflet… dès le 30 juin.
Amusant. Les mêmes qui se plaignent de trop d’autoritarisme, racontent qu’il y a une dictature de la pensée en France, tout en louant l’autorité absolue du pouvoir à Moscou, se plaignent qu’Emmanuel Macron remette du vote dans la démocratie. Il aurait dû faire semblant, l’air de rien, après les précédentes élections ?
@ sylvain
Il n’y a rien à pardonner. Si on est anormal, taré, pervers, dégénéré, on n’est pas obligé de l’afficher lorsqu’on représente les couillons de normaux qui on voté pour soi.
Cette infecte pègre intellectuelle ridiculise l’Occident et nous ruine moralement ainsi que financièrement.
Il n’y avait que Marion pour représenter un espoir de sursaut spirituel ou tout au moins moral.
Vous faites de la politique une affaire personnelle. On se moque que Macron paie la note ou pas. Ce qui est en jeu, c’est l’avenir de la France et des Français.
LR en décidant de voter une motion de censure à l’occasion du budget condamnait le gouvernement Attal. Le Président a précipité le mouvement, conseillé par des charlots de la politique. Mais cela est secondaire. Lorsque l’on renverse un gouvernement il convient d’avoir une alternative. Or il n’en est pas de sérieuse. LR n’est évidemment pas en état de diriger le pays. Reste deux hypothèses, soit on confie le destin du pays au RN s’il obtient la majorité absolue, ce que je pronostique, et on mesurera très rapidement les dégâts, soit on livre le pays au chaos si aucune majorité ne se dégage, le NFP n’ayant quant à lui aucune chance.
Que ceux qui n’ont eu de cesse de critiquer obsessionnellement Emmanuel Macron comme ils avaient déjà critiqué Nicolas Sarkozy et François Hollande ne viennent pas se plaindre. Ils paieront la note comme les autres.
@ Serge HIREL
Selon son vote, le souverain coupera le sifflet du pays avec ses financements et s’apercevra des mensonges dont il est la dupe.
Vous rendez-vous compte que votre dialectique est la même que celle des éditorialistes russes ?
À force de déguiser les défaites en victoire, on se soumet, pensant s’émanciper.
On ne me comprend pas, c’est édifiant.
« Avoir un bouc émissaire, c’est ne pas savoir qu’on l’a. »
https://www.rene-girard.fr/57_p_44429/le-bouc-emissaire.html
@ Marc Ghinsberg 20/06/24 14:37
Comme vous, peu m’importe qu’EM paie la note de ses erreurs. Il n’y a là rien de choquant. Mais comme vous le mentionnez fort justement et comme je l’ai déjà exprimé sur ce blog, le drame c’est qu’en fait c’est la France et donc nous tous qui allons la payer cette note ! Et cela est beaucoup plus difficile à avaler.
Là où je ne suis en revanche plus d’accord avec vous, c’est lorsque vous laissez sous-entendre qu’il ne faudra pas que ceux qui ont depuis 2017 « critiqué obsessionnellement » EM viennent se plaindre de l’issue de ces prochaines législatives et de ses conséquences.
Les programmes du RN et du NFP ne présagent rien de bon pour l’avenir, tant économique que sociétal, du pays et nourrissent fort justement de grandes inquiétudes. Je vous rejoins sur ce point. Mais qui a hélas conduit depuis 2017 la France là où elle se trouve aujourd’hui, au bord du chaos ? Qui est responsable d’avoir obscurci à ce point l’horizon du pays pour le reste de son quinquennat et d’avoir ainsi déroulé le tapis rouge sous les pieds des seules oppositions qu’il s’est désigné ?
Les électeurs veulent bien faire preuve de raison mais arrive aussi un moment où ils en ont assez de la médiocrité et de n’avoir pour autre option que de choisir entre trois maux celui qui est pour eux le moindre.
@ Aliocha
Votre mépris n’est pas mal non plus.
Billet étranger à ma réserve habituelle erga omnes, mais je dois m’en aller. Un rendez-vous contraignant.
Merci, cher Philippe, pour votre très beau billet, je l’attendais.
@ Aliocha | 20 juin 2024 à 08:52
Nous avons certes le choix entre la peste et le choléra, mais je ne suis pas d’accord avec vous, pas « le choix entre la guerre civile et la guerre civile », mais le choix entre la guerre civile et la guerre mondiale. Ce choix nous étant proposé par Emmanuel Macron, cavalier de l’Apocalypse au double sens où celui qui avait dit : « C’est moi ou le chaos » provoque le chaos et où il conduit tous les courants à se radicaliser et oblige les Français à un grand dévoilement, à assumer ce qu’ils pensent, à aller au bout de leurs idées, à être conséquents avec leur protestation.
Il leur fait cette obligation sans y être obligé, il pouvait parfaitement gouverner pendant trois ans en ne détournant pas des élections européennes en scrutin national. Mais non, il en avait assez de ceux qu’il promettait au soir de son élection en 2022 de « servir avec amour ». Les Français ne méritaient pas son amour, ils ne le peinaient pas comme ils avaient peiné Jospin en 2002 ou comme les jeunes avaient peiné Chirac en 2005 lors de sa confrontation avec eux, ils l’agaçaient, ils l’indisposaient.
« Les Français m’indisposent et ne me méritent pas, c’est pourquoi je dissous la France ».
« Le résultat des élections européennes, après la majorité relative qui déjà avait entraîné un court fléchissement du président, selon des proches, a soldé toutes ces blessures, ces déceptions, ces rancoeurs citoyennes, ce malaise d’une France qu’il regardait de haut parce que ses peurs, ses misères et ses attentes n’étaient pas les siennes qui étaient infiniment plus élevées ! » (PB)
C’est exactement cela ! M. Macron veut avoir raison même quand il a tort et que tout le démontre. Pour garder une sorte de suprématie permanente, il a joué sur les peurs, Les Black blocs (dont on ignore toujours tout), les Gilets jaunes, le virus avec sa quarantaine et ses vaccins, le RN, la guerre en Europe, etc., un moyen facile de se montrer en père protecteur.
Tellement sûr de lui qu’il n’a pas daigné faire de campagne électorale en 2022, puisque ses admirateurs inconditionnels répétaient en boucle « mais qui d’autre ?».
Il a multiplié les discours, les hommages, les débats, les commissions pour convaincre ses auditoires qu’il avait toujours raison et pendant ce temps, la France minée par l’insécurité quotidienne, le découragement des enseignants, du personnel soignant, etc. n’était plus que l’ombre d’elle-même. Pour faire bonne figure, les ministres appelaient cela non pas des réalités mais des sentiments, des ressentis. Et tout son fan-club, ministres, députés, Français énamourés, répétait en boucle que c’était normal et même lorsqu’un professeur était décapité, il fallait éviter de donner raison au RN. C’était donc « circulez il n’y a rien à voir ».
Ce fan-club toujours dans la déraison évite de dire beaucoup de mal du NFP, la gauche, même la plus outrancière, a toujours raison. Son humanisme supposé est pourtant un leurre et surtout à géométrie variable.
Au fond rien ne change et rien ne changera.
En 2022 on nous a dit qui d’autre ? En 2024 on nous dit qu’il faut éviter les extrêmes et donc, sous-entendu, continuer à l’identique encore trois longues et pénibles années.
Le 9 juin on a assisté à l’anatomie d’une chute. On a vraiment compris qu’on pouvait avoir un Président intelligent et très instruit mais un Président arrogant, qui n’avait pas le feeling pour gouverner un pays trop exigu pour lui et des Français qu’il considère comme trop étriqués. Il s’est comporté en enfant gâté, sans évoluer pendant sept ans. Pire, son ego démesuré le rend dangereux, pour avoir le dernier mot, pour épater le monde entier, il serait capable de déclencher un conflit.
Il a détruit les partis, laissant croire que la droite et la gauche, c’était de vieilles lunes d’électeurs rétrogrades. Il a persuadé qu’il était le sauveur économique du pays et beaucoup le croient encore. Or, il est brillant grâce à son bagout, son culot, son carnet de grands patrons qu’il a justement impressionnés par ses démonstrations verbales. Ses résultats en sa qualité de ministre de l’Économie sont pourtant à côté de la plaque, notamment lors de la revente des « bijoux » français dans l’énergie. On repassera pour le « Mozart de la finance », surtout en voyant la dette qu’il a contribué avant même ses ministres à creuser, en distribuant les millions pour s’attirer les faveurs des uns et des autres.
Le pire pour nous c’est qu’il a fait fuir des politiques soucieux du pays, qui sont partis soit à la retraite, soit dans le privé, et que par son « en même temps » il a fait indirectement monter les extrêmes.
Le RN parce qu’il n’a jamais voulu montrer la moindre détermination à freiner l’immigration illégale devenue délirante. Il suffit juste d’ouvrir les yeux autour de soi dans nos villes et petites villes. On nous a répété que c’était pour occuper des emplois vacants, or aujourd’hui une crise s’installe et le chômage remonte.
LFI, ces islamo-gauchistes, féministes, wokistes et désormais antisémites sont aux portes du gouvernement avec des figures qui viennent défendre leurs patries et imposer leur mode de vie culturel, et curieusement ces gens feraient moins peur que le RN devenu un RPR des années 80.
Donc, ce sera M. Macron ou le chaos. On n’en sortira jamais. Mais il aura beau continuer à discourir et à épater encore quelques-uns, plus notre pays est bancal, plus il s’enfonce.
Bon anniversaire M. Jean-Marie Le Pen et bravo pour avoir eu raison avant tout le monde !
Ce grand monsieur, ce tribun charismatique, doit être mort de rire de voir ce qu’est devenue la France : un merdier épouvantable, une zone envahie de hordes et meutes haineuses arabo-africaines hors la loin où règnent terreur, violence, criminalité record, trafics mondiaux de drogue, islamisme fanatique intégriste antisémite antijuifs, élus woke progressistes racistes anti-Blancs délinquants qui squattent l’AN en toute impunité, pro-Hamas pro-terroristes, médias islamogauchistes aux ordres du cinglé de l’Élysée, une basse-cour macronienne de tarés génétiques dégénérés pervers psychotiques hallucinogènes schizos paranos en pleine panique depuis la super claque que leur a infligée le RN.
Bravo Bardella, Jordy le nourrisson du RN que s’arrachent les intimes tel le fameux Giuseppe qui semble avoir un penchant sentimental pour les bébés ; attention Giuseppe , la bébéphilie est un délit, méfiez-vous, la Protection de l’enfance vous surveille.
« Dur dur d’être bébé », vous avez raison Giuseppe, votre Jordy préféré a une tête de bébé, il lui manque la tétine.
Jordy président, Jordy président !
Comme il doit être aimé pour être tant haï !
@ Michelle D-LEROY | 20 juin 2024 à 18:09
« Les Black blocs (dont on ignore toujours tout), les Gilets jaunes, le virus avec sa quarantaine et ses vaccins, le RN, la guerre en Europe, etc. »
Vous avez oublié le refroidi… pardon, le réchauffement climatique.
Nous en claquons des dents de peur.
« Emmanuel Macron paie la note… »
Nous aussi et bien plus salée !
C’est bien Gérald Darmanin, le premier flic de France, qui parlait de « bordélisation » ? Mais non, mais non, c’est juste un sentiment d’insécurité.
@ Julien WEINZAEPFLEN
« Les Français m’indisposent et ne me méritent pas, c’est pourquoi je dissous la France ».
Vous avez des informations ou vous projetez ?
Il est pourtant clair que c’est lui ou le chaos, raison pour laquelle le chaos le rejette, passé au révélateur démocratique qui dessine que nous ne serons en démocratie que quand chaque individu aura empire sur lui-même, sera à même de penser le consensus que propose Macron (faire cheminer ensemble les entités contradictoires, espérant prendre les décisions les moins imparfaites qui, bien entendu, mécontenteront la majorité) sans exiger d’être le centre de gravité, comme Raffarin le souhaitait hier, passant outre les échecs de l’UMP.
Il reste dans la manche constitutionnelle la possibilité d’un référendum sur la réforme de l’État, nous verrons alors si le souverain se méprise lui-même au point de renoncer à la confiance que lui fait son président et se montre apte à l’apprentissage de la démocratie directe, qui ne pourra s’incarner que s’il accède à la capacité d’un débat apaisé sans le désigner comme seul coupable de la responsabilité collective, sans l’exempter non plus de son échec.
Sinon, merguez, saucisses, bonhomme hiver et poupée gaullienne à la disposition des retours sempiternels de l’amnésie, l’unanimité des Caïphe, le lavage de main des Romains et la figure du Dieu vivant, toujours un homme et toujours mort et supplicié sur sa croix, économie de l’émissaire, vérité qui jamais ne méprise la souffrance des vivants, quand face à la mort, tous, nous sommes ses enfants.
@ Michel Deluré
Si vous pensez que le moindre des trois maux se trouve chez le RN ou chez le NFP, je pense que vous allez au-devant de graves désillusions.
@ hameau dans les nuages | 20 juin 2024 à 00:21
« Il se réalise simplement la prophétie qui avait été faite. Celle du gamin jamais cadré trépignant de colère et brisant ses jouets. »
Macron a le complexe du surdoué à qui on n’a jamais posé de limites. Il est plus instruit qu’intelligent. Il a une mémoire qui empile et non pas la mémoire involontaire qui donne grâce à l’intuition l’intelligence d’une vision. Macron est l’enfant des « Fenêtres » de Jacques Brel: « Les fenêtres surveillent/L’enfant qui s’émerveille/Dans un cercle de vieilles/À faire ses premiers pas. »
https://www.youtube.com/watch?v=VIsTgjmiZ_Y
« »« Macron n’a pas eu d’enfance, pas eu de jeunesse. C’est comme s’il cassait tous ses jouets. » Terrible, cette phrase d’un parlementaire de son camp rapportée par Mathilde Siraud dans son récit sur le désarroi chez Renaissance. Jamais, peut-être, un nom de parti n’a été si mal porté. Encore que : chez La France insoumise, c’est plutôt la soumission qui est de mise, toutes les têtes qui dépassent étant prestement coupées par le chef Mélenchon, comme Michel Revol nous le raconte. Sommes-nous dans un rêve éveillé, une étrange fable ? Il semble désormais, en effet, que les mots n’aient plus de sens, les actes plus aucune logique ni cohérence avec les engagements d’hier. « Que vous inspire la candidature de François Hollande aux législatives à Tulle ? » demande Jérôme Cordelier à Bernard Cazeneuve, l’ancien Premier ministre du socialiste. « Tout le monde a le droit d’être candidat aux élections. L’essentiel est de l’être au nom de ses convictions. » Où sont-elles donc passées ? Jérôme Guedj, lui, a gardé les siennes : le député PS se représentera dans sa circonscription de l’Essonne sous les couleurs socialistes, mais sans la bannière du « Nouveau Front populaire ». Encore des mots qui ne veulent plus rien dire quand ils habillent ce qui aurait fait vomir Léon Blum. Pendant ce temps, Jérôme Cahuzac, condamné pour fraude fiscale, se représente devant les Français et Marine Le Pen remercie Serge Klarsfeld sur le réseau X… » (Christophe Ono-dit-biot, « le Point du soir »)
« Je ne doute pas que dans son for intérieur il s’interroge sur ce qu’il adviendra de lui si le RN a la majorité absolue – ce qui est peu probable – ou si l’Assemblée nationale se retrouve éclatée en trois groupes, donc ingouvernable. » (PB)
Il a eu aujourd’hui une réponse à laquelle il ne pensait probablement pas.
Édouard Philippe vient de déclarer : « Le président de la République a tué la majorité », et s’est déclaré prêt à rassembler une nouvelle majorité… dont il serait le chef.
En même temps Gabriel Attal se comporte comme un chef de parti qui engage la campagne à titre personnel.
Personne n’est dupe, on devine qu’il se bat pour lui-même, et il faut dire qu’il fait mon admiration dans ce combat, même si je ne suis pas un de ses partisans.
Voilà donc deux Premiers ministres pour qui Macron fait partie des objets perdus de la politique, et le portent aux pertes et profits de ce second quinquennat.
Et je ne parle pas de tous ceux qui ont omis la photo du président sur leur profession de foi, l’individu étant considéré comme un boulet dans la campagne.
Quel que soit le résultat des législatives, Macron est politiquement mort, y compris dans l’hypothèse improbable où… j’allais dire la macronie… disons l’extrême centre Attal-Philippe, sans oublier Bayrou, l’emporte.
Mais cet échec est un échec d’ego.
Il y a plus grave dans son manque d’anticipation sur la dissolution.
À l’origine il s’agissait de faire accéder le RN au pouvoir pour démontrer son incapacité à gérer et surtout son incapacité économique.
Il n’a pas pensé que si cette hypothèse se réalisait, ce n’est pas seulement la France qui aurait à en souffrir, mais aussi la zone euro à laquelle nous sommes liés de gré ou de force.
Dans le cas d’un plongeon aux abysses de notre économie, la zone euro souffrirait également.
Les pays dits vertueux, comme l’Allemagne, refuseraient de partager notre déficit et de compenser notre dette.
La zone euro exploserait en plein vol et donc le rêve d’une Europe fédérale prendrait un sacré coup par une désunion sur un sujet fondamental, l’euro.
La zone euro explosant… enfin… enfin… l’Union européenne redeviendrait modeste et rendrait aux nations une souveraineté, celle de gérer leurs finances sans recours solidaire des autres comme c’est le cas en ce moment.
Le reste suivrait comme dominos, et ce serait la fin de cette UE pour en bâtir une autre.
Voilà une hypothèse que son intelligence n’avait pas prévu, parce que son caractère, son ego, l’en a empêché.
Hélas, hélas, cette hypothèse ne se réalisera pas de cette façon, le RN n’aura pas la majorité absolue, mais comme l’Assemblée sera ingouvernable, il se peut quand même que la situation économique empire, c’est pour moi une certitude, mais pas au point de faire exploser la zone euro.
Et je le regrette 😉
Enfin tout cela confirme qu’en politique, comme dans d’autres domaines, l’intelligence n’est rien si le caractère ne l’accompagne pas.
Se rend-on compte que les descriptions psychologiques d’autrui ne révèlent que ceux qui les tiennent ?
Notre petit Mémé serait désespéré qu’on ne le lise point.
La réalité, n’est-ce pas, dont nous ne connaissons que la trace qu’elle laisse en nous et dont la formulation n’en est qu’une partielle et imparfaite interprétation, délivre de toutes les confusions quand, ensemble, nous en reconnaissons la prééminence inconnue.
Nous sommes en France, merci au président d’en avoir réveillé le peuple qui est là, debout, cicatrisé de toutes ses défaites, hâbleur et querelleur et qui a maintenant l’occasion d’interpréter son chant immense de liberté, chance donnée à la démocratie d’emprunter les voies réconciliées de la paix.
https://www.youtube.com/watch?v=nU-GhfeWSP8
@ Tipaza
« Mais ce n’étaient que des excuses parce qu’ils n’avaient pas ou plus de génie, c’est-à-dire d’instinct. Car l’instinct dicte le devoir et l’intelligence fournit les prétextes pour l’éluder. »
Du même petit Mémé.
Nous verrons si le peuple saura choisir le devoir que lui dicte son génie.
« Cette personnalité qui avait tant de dons, à qui tout souriait, commence un début de la fin sous d’autres auspices » (PB)
Il serait intéressant de lui poser la question : pourquoi ?
Il sourirait sans doute en nous disant qu’il nous a fait le don de sa personne et que nous sommes des crétins ignares ?
De son point de vue il a déjà fait un septennat, peut-être que cela lui suffit, dire « mince » à Jacques Chirac, pour le plaisir…
Il a peut-être un côté masochiste ?
De toute façon il a déclaré, en 2007, que tout le drame actuel de la France était dû aux générations passées, les générations passées n’ont pas encore toutes disparu ! La preuve nous ne le comprenons pas !
Il sait, il vit avec une génération d’avant lui-même !
Selon un sondage produit par Sud Radio, 87 % des Français ne veulent pas de Gabriel Attal comme Premier ministre, mais dans la République des « valeurs », on n’a pas le droit de dire que c’est parce que les êtres normaux sont naturellement homophobes.
Alors, nos « valeurs », les musulmans, les Russes, les Chinois, les Indiens, les Africains, méprisent tous ceux qui les représentent.
La troisième guerre mondiale s’annonce ainsi, et se déroule d’ores et déjà sur notre sol à coup de couteaux et de viols.
————————————————————
@ Aliocha
« La réalité, n’est-ce pas, dont nous ne connaissons que la trace qu’elle laisse en nous et dont la formulation n’en est qu’une partielle et imparfaite interprétation… »
Ne changez rien, vous êtes au top.
Jordy vite ! au s’cours !
Macron a réussi à mettre le feu dans tout le pays, il veut l’euthanasie de la France. La France doit disparaître.
La grande responsable : l’immigration criminelle arabo-africaine terroriste islamiste, le cancer de la France bientôt en phase terminale.
La France a besoin de soins intensifs. Macron ne s’y collera pas, au contraire. Il veut la destruction de notre pays, notre civilisation, notre race, notre culture, notre histoire pour y faire ce dont il rêve depuis longtemps : une colonie maghrébine musulmane islamiste, et ses voeux semblent exaucés, toute la France subit une terreur sans précédent dans son histoire et personne ne pourra l’arrêter.
Sauf ? le RN de Jordy peut éteindre le feu du pyromane criminel de l’Élysée.
@ Xavier NEBOUT
Ce n’est pas moi qui suis au top, mais un des plus grands génies de la littérature mondiale, que vous rejetez par désolante homophobie :
« De quelque idée laissée en nous par la vie qu’il s’agisse, sa figure matérielle, trace de l’impression qu’elle nous a faite, est encore le gage de sa vérité nécessaire. Les idées formées par l’intelligence pure n’ont qu’une vérité logique, une vérité possible, leur élection est arbitraire. Le livre aux caractères figurés, non tracés par nous, est notre seul livre. Non que les idées que nous formons ne puissent être justes logiquement, mais nous ne savons pas si elles sont vraies. Seule l’impression, si chétive qu’en semble la matière, si invraisemblable la trace, est un critérium de vérité et à cause de cela mérite seule d’être appréhendée par l’esprit, car elle est seule capable, s’il sait en dégager cette vérité, de l’amener à une plus grande perfection et de lui donner une pure joie. L’impression est pour l’écrivain ce qu’est l’expérimentation pour le savant, avec cette différence que chez le savant le travail de l’intelligence précède et chez l’écrivain vient après. Ce que nous n’avons pas eu à déchiffrer, à éclaircir par notre effort personnel, ce qui était clair avant nous, n’est pas à nous. Ne vient de nous-même que ce que nous tirons de l’obscurité qui est en nous et que ne connaissent pas les autres. Et comme l’art recompose exactement la vie, autour de ces vérités qu’on a atteintes en soi-même flotte une atmosphère de poésie, la douceur d’un mystère qui n’est que la pénombre que nous avons traversée. »
https://fr.wikisource.org/wiki/Page:Proust_-_Le_Temps_retrouv%C3%A9,_1927,_tome_2.djvu/26
Il n’y a pas, même si votre connaissance en est admirable, que l’antique dans la vie.
J’espère ardemment que vous saurez sortir de sa pénombre pour accéder à son expression d’aujourd’hui, qui en permet la compréhension.
J’en profite pour me permettre de vous poser la seule question qui vaille de se poser et qui ne réclame aucune réponse publique, car elle est d’ordre intime et j’ai trop de respect pour le bouleversement qu’elle implique à votre intégrisme :
Confessez-vous que Jésus est le fils de Dieu ?
« Si quelqu’un dit: J’aime Dieu, et qu’il haïsse son frère, c’est un menteur; car celui qui n’aime pas son frère qu’il voit, comment peut-il aimer Dieu qu’il ne voit pas? 21Et nous avons de lui ce commandement: que celui qui aime Dieu aime aussi son frère. »
https://saintebible.com/lsg/1_john/4.htm
Les derniers discours de Jordy la Dégonfle ne sont pas très rassurants, non seulement il dépiaute au fur et à mesure ses ambitions, ne veut plus prendre le manche, en fait il refuse l’obstacle comme le pire des canassons de concours hippique.
Et c’est ça qu’il nous montre avec son « vous allez voir ce que vous allez voir ! » ?
Pour l’instant c’est patinage artistique et saltos arrière à répétition pour se débiner comme une gazelle au moindre bruissement.
“Le gouvernement s’occupe de l’emploi. Le Premier ministre s’occupe personnellement de l’emploi. Surtout du sien.” (Coluche)
Il n’en veut plus Jordy la Débine, il a déjà vacciné son électorat que les temps étaient plus durs que jamais, et toute la litanie habituelle de ceux qui veulent s’échapper d’un piège qu’ils se sont eux-mêmes tendu.
Il est pelé comme un oignon Jordy, Attal savoure, je mets un petit billet qu’il va les mettre en échec, les chiffres affichent une remontada significative, pendant ce temps l’Oignon fait pleurer dans son camp.
@ Marc Ghinsberg 20/06/24 22:35
Ne feignez point de croire que, parlant du « moindre des trois maux », je pensais que celui-ci ne pouvait être que le RN.
Je m’élevais simplement contre ce qui est devenu hélas cette habitude insupportable de l’exécutif en place de brandir chaque fois qu’il est en difficulté le chantage de la possible arrivée au pouvoir du RN pour tenter de sauver sa peau alors que ce même pouvoir est justement l’unique et seul responsable de cette situation.
Devons-nous donc être satisfaits de n’avoir en fait que ce choix à effectuer ?
Macron vu par son ancien directeur à la banque Rothschild en 2017.
Décryptage:
Observez bien le regard fuyant et la retenue du banquier avant de répondre à demi-mot aux questions gênantes. Il en sait beaucoup plus, mais se retient de ne pouvoir nous en révéler davantage. Macron n’est à l’Elysée que depuis quelques mois, donc prudence et confidentialité obligent.
https://www.youtube.com/watch?v=SlciL62fMrY
Macron, l’anti-France.
Il nous a montré de quoi il est capable :
Dilapider l’argent de la nation
Instaurer une loi sanitaire martiale pendant deux ans
Trafiquer avec Big Pharma
Envoyer des blindés contre des manifestations pacifiques
Faire tuer nos soldats au Mali pour rien
Ouvrir grand les portes de l’invasion en signant le pacte de Marrakech
Laisser les voyous faire ce qu’ils veulent dans des zones de non-droit
Cracher sur notre histoire et notre culture
Vendre notre patrimoine au moins offrant
Faire crever des yeux et arracher des mains pendant les manifs
Se ridiculiser lors des fêtes de la musique et de ses voyages, ou dans Têtu
Organiser des postes bidons très bien payés et les distribuer à ses sbires
Reléguer notre parlement aux oubliettes
En un mot détruire la France pour régner sur elle.
Avoir un président psychopathe pervers et narcissique à la tête d’un pays n’est pas sans danger, ainsi depuis des années nous nous sommes ridiculisés un peu partout dans le monde et nous nous sommes fâchés avec de nombreux pays…
Un psychopathe va-t-en guerre qui menace la Russie cela mène à quoi ? Eh bien à ce que la Russie se fasse un peu plus d’alliés (1) qui enverront des armes et des hommes pour grossir ses forces.
Alors j’espère que de nouveaux dirigeants aux USA et en Europe viendront calmer le jeu stupide qui nous mène aujourd’hui sans équivoque à la troisième guerre mondiale totale ; et puis sérieusement, la France si endettée a-t-elle les moyens de ses ambitions ? La France envahie en passe de devenir à court terme musulmane avec sur son propre sol de multiples ennemis prêts à l’emploi, la France qui ne dispose plus que d’un coq psychopathe…
(1) Corée du Nord, Vietnam, Iran, Afrique subsaharienne et j’en passe.
https://www.youtube.com/watch?v=YOhKBWTaOlY
Vae victis. L’européiste a voulu nous faire croire que cette Union européenne était le rempart de nos valeurs quand elle nous a précipités dans la désindustrialisation, la créolisation, la tutelle germanique. Il a défendu les valeurs de mort, droit à l’IVG, droit à l’euthanasie, le trafic d’enfants en acceptant en douce la GPA. Prodigue sans complexe, il a multiplié les réformes insuffisantes comme celle des retraites, irréfléchies comme celle de l’énergie, petites-bourgeoises comme la folie des dépenses de la lutte contre le Covid.
Vae victis. Au lieu de se dissoudre, il a dissous une Assemblée qui ne l’avait pas censuré. Il a fait monter les démagogiques de droite et de gauche et se fait abandonner par ses propres partisans avec en tête son Premier ministre actuel, Gabriel Attal, et celui de son premier mandat, Édouard Philippe. Il est politiquement mort, sans gloire, sans résultat, sans honneur. Bon débarras.
@ Michel Deluré
Que ce choix ?
Votre réduction est pusillanime quand, en Européen éclairé, nous avons l’occasion de nous déterminer sur ce qui sera ou pas l’avenir de l’humanité.
« Sous les signes de la parodie se déroule devant nos yeux une drôle de guerre mondiale. Ce qui reste incertain c’est la manière dont le vieux monde s’affirmera en elle. Autre incertitude, celle consistant à savoir si les Européens trouveront une consolation dans la connaissance du fait qu’on ne peut pas combattre l’Europe sans la citer, et qu’on ne peut guère la citer sans la parodier. Il y a cent ans circulait ce bon mot en Italie, les temps sont durs mais modernes. Un autre mot de passe pourrait devenir caractéristique, le monde sera plein de parodies, ou ne sera pas. »
https://www.college-de-france.fr/fr/agenda/cours/le-continent-sans-qualites-des-marque-pages-dans-le-livre-de-europe/objet-de-haine-de-hostilite-occident-la-leukophobie-2
@ Aliocha
Réduire le christianisme à la lecture terre à terre de la Bible conduit à sa destruction.
Cela commence par donner un sens de père Noël à Dieu par facilité faute de comprendre le Rig-Veda qui donne l’explication très complexe d’une notion commune au monde indo-européen de « Dieu le père », et dont l’origine se perd dans la nuit des temps puisqu’on la situe entre 10 000 et 20 000 ans.
Comprendre ou faire comprendre Jésus Fils de Dieu (étymologiquement: jour – lumière du jour) au sens de la génération en est la première et monstrueuse absurdité que dénoncera Mahomet.
Fils doit en effet se comprendre comme symbole.
Jésus est le symbole de Dieu.
Malheureusement, le christianisme aura peut-être complètement disparu le jour où son dernier prêtre catholique se penchera enfin sur le Rig-Veda dans lequel se trouve sa source véritable et non dans le judaïsme, ce pourquoi il a été crucifié.
La mystique passe directement par ce qui précède le Rig-Veda, par le verbe, la spiritualité.
Mais là, il faut plus que phosphorer. À l’entrée du monastère bénédiction, il est marqué « osculta ».
Allez donc écouter au lieu de lire Proust…
Réf : Alain Daniélou notamment.
Votre titre « Emmanuel Macron paie la note… » est, Monsieur Bilger, un cruel rappel de l’évolution de la situation, non seulement de monsieur Macron, mais aussi de son entourage et de ses alliés.
Il suffit par exemple d’entendre monsieur Édouard Philippe prendre ses distances avec le président de la République en disant publiquement qu’il a commis une erreur qui plombe sa majorité. Compte tenu de son origine LR, l’on peut penser que la plupart des caciques de LR qui ont rejeté monsieur Ciotti le rejoindront, plutôt que Renaissance. Et ainsi il pourrait prendre à son compte le leadership de la majorité dite présidentielle en soutenant l’action de monsieur Macron avec des réserves plus qu’appuyées.
Monsieur Attal espère rester Premier ministre et mène sa campagne en demandant de se faire élire sur cette proposition. Mais peut-il être si sûr de l’amitié, si ce n’est de la quasi-fraternité alléguée avec monsieur Macron ? Notamment si le parti Renaissance passait derrière celui de monsieur Philippe ?
Nombre de membres de Renaissance se défient à présent de monsieur Macron, profondément choqués de cette dissolution inattendue, et dénoncent ses conseillers qui lui ont suggéré cette opération à grands risques.
La solitude de monsieur Macron risque donc bien de s’accentuer. Jusqu’à lui rendre sa position intenable ? Les résultats du premier tour des législatives seront fort instructifs sur ce point.
Extrême = « qui est tout à fait au bout » (Littré )
Au bout de quoi ? Au bout de ses limites, de ses forces, de ses soutiens, de ses possibilités. Ma parole, c’est le portrait du macronisme !
En qualifiant d’extrême ce qui est à sa gauche et à sa droite, Emmanuel a l’excuse d’avoir rêvé à la définition arithmétique : « Dans toute proportion arithmétique, la somme des extrêmes est égale à la somme des moyens ».
Quelle que soit l’orientation de son prochain gouvernement, la France devra faire face, avec sept autres pays, à une procédure d’infraction pour son déficit budgétaire, avec à la clé une amende de 0,1 % du PIB, soit 2,5 milliards €…
Nous voilà donc rendus au même niveau que l’Italie, la Belgique, la Hongrie, la Pologne, la Slovaquie et Malte.
Cela s’appelle payer la note des « flèches » macroniennes qui se permettent de donner des leçons aux opposants qui n’ont jamais eu à tremper dans la distribution de l’argent public emprunté à grands frais.
L’inquiétude des Français, ce n’est pas seulement celle de la confrontation avec des gens qui les détestent et qui les menacent mais c’est aussi la peur du déclassement économique qui nous range avec les cancres de l’UE.
Le seul espoir des listes de l’extrême centre réside dans la trouille générée par l’aberrant programme soviétoïde du « Nouveau Front Populaire » pourtant soutenu par l’ensemble des chaînes du service public de l’audiovisuel.
L’actualité peut faire penser au deuxième tour de la présidentielle de 2002 où Chirac avait été plébiscité par une population qui voyait arriver des hordes de nazis si Le Pen passait !
Sauf qu’aujourd’hui, il semblerait que les LFistes soient devenus les représentants du nouveau fascisme : celui de l’islamisme dont ils soutiennent la cause dans les « banlieues populaires ».
P.-S. : ne faut-il pas s’indigner que Villepin préfère le Front populaire au RN+LR en cas de deuxième tour ?
Mais peut-être émarge-t-il au budget du Qatar ??
@ sylvain | 21 juin 2024 à 11:05
« Dilapider l’argent de la nation »
FN/RN n’a même pas commencé qu’il affiche une baisse de la TVA promise qui coûterait 24 milliards d’euros par an. Le risque est de ne pas profiter aux Français, mais aux distributeurs. Sacré économistes, je pensais que MLP avait fait des progrès depuis que Emmanuel l’avait laminée !
Circulez on rase gratis avec le pognon cher à Nanard je passe sur le reste, la ronde des milliards. Avec le pognon des autres les dépenses sont incalculables.
« Instaurer une loi sanitaire martiale pendant deux ans »
Marine Le Pen a repris à son compte la théorie fausse du virus créé en laboratoire. Une posture qui s’inscrit dans la tradition de l’extrême droite.
Le mensonge comme au pays du Cinglé élevé au rang d’une institution.
« Trafiquer avec Big Pharma »
Question trafics, le FN/RN se pose un peu là ! Au total, ce sont 11 personnes ayant été élues eurodéputés sur des listes Front national (rebaptisé RN depuis), 12 autres ayant été leurs assistants parlementaires, ainsi que 4 collaborateurs du parti qui doivent être jugés. Donneur de leçons va !
« Envoyer des blindés contre des manifestations pacifiques »
MLP serre la paluche du Cinglé et Mariani lèche les babouches du sanguinaire Assad.
« Faire tuer nos soldats au Mali pour rien »
Je serre la paluche au Cinglé qui fait tuer des dizaines de milliers d’Ukrainiens. Crimes de guerre, déportations, génocide… Les copains d’abord, les copains d’accord ?
« Ouvrir grand les portes de l’invasion en signant le pacte de Marrakech »
Elle est prête à faire la vaisselle dans les restos, et couler du béton pour nos hôpitaux, désamianter, curer les égouts et j’en passe… Je vous fais cadeau du bleu de travail à toute la troupe, mais le patron du centre de profit je serai pour estimer si vous vous gagnez la croûte.
Je pense qu’avec vous je vais m’enrichir, c’est vous qui allez devoir me payer pour objectifs non réalisés. Vous devez sans doute savoir comment on met en route une centrale à béton ?
« Laisser les voyous faire ce qu’ils veulent dans des zones de non-droit »
Avec sa baguette magique elle va tout éradiquer, Houdini dans toute sa splendeur !
Des comme celle-là je les entends depuis des décennies, même le Cinglé n’y arrive pas.
« Cracher sur notre histoire et notre culture »
Pour cracher elle crache et en plus elle nous vendra à la découpe au Cinglé. Apprenez l’histoire des peuples et surtout celle de la construction de la France.
« Vendre notre patrimoine au moins offrant »
C’est bien ça, au Cinglé et à ses sbires du Kremlin. Rien ne vous en empêchera, pour commencer ce sera des emprunts, ce qui a déjà été fait et ensuite ce sera à touche-touche avec les BRICS. Que du beau linge ! Bien propre sur lui, mais les mains toujours aussi sales et rouges.
« Faire crever des yeux et arracher des mains pendant les manifs »
On peut pas dire que sous Pétain c’était mieux et chez le Cinglé c’est Byzance.
Des personnalités telles que Victor Barthélemy, Rolande Birgy, Pierre Bousquet, et Emmanuel Allot (alias François Brigneau) sentent sans doute la rose ?
« Se ridiculiser lors des fêtes de la musique et de ses voyages, ou dans Têtu »
Au FN/RN on a la musique que l’on peut:
L’hymne national de la Russie a été adopté le 20 décembre 2000 par le Cinglé en remplacement de la Chanson patriotique qui était utilisée depuis 1990. Cet hymne reprend la musique de l’hymne de l’Union soviétique, mais avec de nouvelles paroles… Je vous en fais grâce, un vrai chef-d’oeuvre du Cinglé.
« Organiser des postes bidons très bien payés et les distribuer à ses sbires »
En matière de postes bidons et en période des JO, le FN/RN mérite largement la médaille d’or. Il vous faut un dessin sans doute ?
« Reléguer notre parlement aux oubliettes »
Jordy l’Oignon pelé veut la majorité au parlement pour accepter le poste de Premier ministre, c’est juste pour qu’il y ait un peu plus de dialogue, un peu plus de parlementarisme et un très grande diversité d’opinions avant de choisir.
Jordy la Dégonfle, retraite… Et ce n’est que le début de la course.
Bon, vous êtes une denrée rare dans le monde du spectacle comique, la médaille d’or vous attend et en plus elle vous tend les bras. Sacré champion ! Je serai dans les tribunes pour l’occasion.
Je confirme, je mets un billet qu’Attal sera en finale.
@ Xavier NEBOUT
Vos accusations incessantes de non-écoute ne dissimulent en rien le fait que vous n’entendez pas, par désir de prééminence, le renversement que propose le mystère de la croix, et qui a pour conséquence indigne de refuser la paternité juive de Jésus, et l’héritage des Hébreux.
J’en reste là pour ne pas devenir trop bouleversant pour vos convictions archaïques, dont vous ne mesurez absolument pas qu’elles ont été renversées parfaitement par la parole du Christ, qui indique que la notion de père n’est pas celle que les religions archaïques définissent, et entraînent une conversion symbolique de celle du fils.
Je ne sais pas à quel point vous avez conscience de votre méprise, vos propos peuvent donner à penser que ce seraient les Juifs qui seraient responsables uniques de la mort du Christ, alors que l’Évangile révèle notre responsabilité à tous, Juifs compris, en décrivant scientifiquement, anthropologiquement, nos comportements persécuteurs, dont votre interprétation coupable reprend un argument fondamentalement antisémite.
Lisez Proust, il vous donnera l’occasion de vous examiner.
—————————————————————–
@ Olivier Seutet
Caïphe, vous ne connaissez pas ?
Pourtant vous l’imitez.
@ Aliocha 21/06/24 12:02
Je ne sais si je peux me définir comme un « Européen éclairé », mais ce qui m’importe pour l’heure à court terme, au-delà du sort de l’humanité, c’est bien mon sort de citoyen français tel qu’il me sera réservé au soir du second tour de ces prochaines législatives, quel que soit le dénouement de celles-ci !
Qui a pu résister au nazisme en Allemagne ? Qui a pu résister au stalinisme en Russie ? Qui a pu
résister au maoïsme en Chine ? Un très petit nombre d’hommes doués d’esprit critique, abominant le grégarisme, allergiques à la moutonnerie.
La folie qui se développe en France a des précédents dans l’histoire. Il y en aura d’autres. Les moutons d’ici vont pouvoir pavoiser et jubiler : le lepénisme va sans doute occuper Matignon dans quelques jours. Après l’euphorie viendront les larmes et les regrets.
Moi, je pleure déjà.
@ Ugo | 21 juin 2024 à 11:37
« Alors j’espère que de nouveaux dirigeants aux USA et en Europe viendront calmer le jeu stupide qui nous mène aujourd’hui sans équivoque à la troisième guerre mondiale totale »
Pour cela, point n’est besoin de mobiliser une quantité impressionnante de troupes et du matériel dans la mesure où quelques émissaires persuasifs de haut rang pourraient faire comprendre à M. Macron que ses caprices d’adolescent ça commence à suffire et qu’avant de lancer à tue-tête des appels inconsidérés à la guerre, tout chef d’État responsable commence par faire tout son possible afin d’écarter cette éventualité en mobilisant tous les canaux diplomatiques possible.
Ah, c’est vrai, il a aussi dynamité la diplomatie française…
Tous les modérés pro-européens responsables de tous bords font barrage, la majorité centrale, libérée par la décision du président, devrait enfin convenir d’une coalition qui donnera l’impression aux Caïphe de le mettre au coin, alors qu’il aura obtenu ce qu’il voulait.
Il n’est pas l’heure de pleurer ou d’avoir peur, mais de se lever et d’affirmer ce que nous sommes, la France, laissant aux menteurs leurs mensonges, aux cliveurs leur clivage, et la Le Pen à Mélenchon, bien qu’il semble qu’on ferait davantage confiance à Glucksmann qu’à Ciotti pour circonscrire ses incendiaires.
@ Aliocha | 21 juin 2024 à 10:03
« Et nous avons de lui ce commandement: que celui qui aime Dieu aime aussi son frère. »
Et nous obéirons humblement à ce commandement.
Mais Dieu, dans sa générosité, nous ayant octroyé le libre arbitre, je revendique le choix de ma fratrie.
Une fratrie où l’on ne me brise pas les valseuses avec des rappels à la Bible, et à Proust, hors sujet.
Une fratrie sans Aliocha par exemple.
@ Aliocha | 21 juin 2024 à 17:10
Allons ! Allons ! Vox populi vox dei ! Ah cela ne marche pas dans le sens que vous désirez ? Ah mince ! 🙂
@ Aliocha
Exactement ça ! Très bien décrit ! Ce que je souhaite depuis des années.
« devrait enfin convenir d’une coalition »
Exactement !
Et si les Wauquiez, Cazeneuve et Cie refusent encore, eh bien Macron leur donnera leur FN ou leur LFI qu’ils aiment tant, à leurs risques et périls.
Mais ça m’étonnerait qu’ils refusent cette fois la coopération, je pense que le reset des esprits est fait maintenant, un vrai reset, des cerveaux révolutionnés par le danger de la situation de la France et de l’Europe.
Pour l’instant, le nombre énorme de procurations montre que ça devrait voter très fort (à 65 % voire à 70 % soit 10 millions de gens de plus que début juin). Première condition pour que les modérés aient une chance.
En tout cas, c’est mon espoir !
@ Exilé | 21 juin 2024 à 16:50
« Ah, c’est vrai, il a aussi dynamité la diplomatie française… »
…et toutes les têtes bien-pensantes s’en plaignent, seuls les ennemis de notre pays s’en réjouissent… ils n’ont pas mis Macron en place pour rien… et s’il est toujours là c’est que nos ennemis détiennent encore le pouvoir.
——————————————————————
@ Patrice Charoulet | 21 juin 2024 à 15:52
Je ne suis pas un mouton et je n’ai pas peur des ânes.
Il me semble que Bardella a dit :
« J’accepterai le poste de Premier ministre si
le RN obtient la majorité réelle à l’Assemblée »
Comme il ne l’obtiendra pas !!!
Par contre le mouvement NFP est à 29 % ce jour dans les intentions de vote et cela ne vous dérange pas… sachez pourtant que Mélenchon accepterait le poste de premier sinistre dans n’importe quelle situation.
Bref… tout cela est ridicule ; notre pays pourra-t-il continuer à emprunter pour ne pas exploser ? Là est la question !
Malgré l’inquisition odieuse nauséabonde lancée contre lui par le pouvoir, les médias, les autres partis tous pourris, notre brillantissime président du RN Jordan Bardella, (Jordy pour les intimes, dont notre Giuseppitre toujours aussi perturbé) continue sa route imperturbablement, avec un flegme très british et son petit sourire en coin qui fait hurler de rage tous ces crapauds gluants vomissant leur fachogauchisme.
Les chiens de meute galeux haineux défigurés par la haine aboient, grognent, rognent, en vain, la caravane Jordan, Jordy pour Guiseppetto, continue lentement et sûrement sa marche triomphale en accueillant de plus en plus de sympathisants patriotes jusqu’à la ligne d’arrivée où lui seront remis, tel un empereur, les lauriers de la victoire.
JM Le Pen a eu raison avant tout le monde : l’islam et certains arabo-africains qui sont criminels, des sauvages barbares sanguinaires.
Envahisseurs appelés par Macron le fou dangereux à venir nous massacrer.
Et ça marche, tous les records de crimes sont battus en France.
Mais surtout ne vous trompez pas de cible, tout ce chaos c’est le RN, ben voyons !
C’est triste nous ne sommes plus en démocratie, nous sommes en médiacratie !
La preuve : pas besoin de citoyens, l’IFOP et les médias viennent de nous annoncer la composition de la prochaine chambre des députés ! Dix jours avant le premier tour de l’élection.
La composition du gouvernement va nous être rapidement annoncée aussi !
Les nouveaux partis politiques s’appellent BFM, LCI et CNews, plus besoins d’électeurs, seulement des abonnés !
Annulons, annulons, ne dépensons pas de sous pour tout ce brouhaha électoral, il nous faut en garder pour notre pouvoir d’achat !
À quoi sert de penser quand nous avons tous ces « grands reporters » qui pensent pour nous, c’est vrai l’éducation en France n’est plus ce qu’elle était, on n’apprend plus à penser et à raisonner, d’autant plus que bientôt avec l’IA nous n’aurons même plus besoin de faire d’enfants et, Dieu merci, de journalistes et commentateurs, des ordinateurs feront tout cela. Nous n’aurons besoin que de quelques électriciens pour être assurés que l’électricité, continue et alternative, parvienne bien des centrales nucléaires dirigées par l’IA bien sûr et s’assurent qu’en cas de tempête les pylônes restent bien debout et les câbles électriques intacts !
Tous les autres à la retraite dès la naissance !
C’est vrai ils pourront manifester contre l’IA, sauf si une IA vicieuse coupe le courant électrique !
On nous dit que nous sommes à un tournant de l’histoire du monde, de l’évolution ! Avec Macron dans le rôle de saint Gabriel et l’IA de Dieu ! Avec Poutine et Xi en concurrence peut-être ?
Il est grand temps.
@ Bernard
C’est aussi mon espoir, ne plus jamais voir cette carte électorale épouvantable du 9 juin au soir.
———————————————————–
@ hameau dans les nuages
Vous ne me verrez jamais dénier le résultat d’un scrutin.
———————————————————–
@ Tipaza
Rien ne vous oblige à me tenir pour frère, le respect entre concitoyens me suffit.
Proust vous permettrait d’affiner votre portrait du président comme de la psychose collective qu’il inspire, nous sommes en plein sujet.
@ Exilé | 21 juin 2024 à 16:50
« Troisième guerre mondiale totale […]. Quelques émissaires persuasifs de haut rang pourraient faire comprendre à M. Macron que ses caprices d’adolescent ça commence à suffire et qu’avant de lancer à tue-tête des appels inconsidérés à la guerre, tout chef d’État responsable commence par faire tout son possible afin d’écarter cette éventualité en mobilisant tous les canaux diplomatiques possible. »
Les caprices d’adolescent sont de votre côté. Ce sont les jeunes écervelés, les hippies et les bisounours gauchistes qui s’imaginent qu’on arrête un dictateur sanguinaire avec des « canaux diplomatiques », des ronds de jambe et des rochers Ferrero.
Tous les canaux diplomatiques possibles ont déjà été utilisés. Longtemps après qu’ils ont prouvé leur inefficacité, Emmanuel Macron s’est ridiculisé sur la scène internationale en mendiant d’innombrables rencontres et coups de fil avec Poutine, au prétexte proclamé de « ne pas l’humilier », alors que c’était ce dernier qui humiliait la France et l’Occident depuis des années avec constance, et que les ouvertures du président français échouaient à produire le moindre résultat.
Fort heureusement, Emmanuel Macron a fini par corriger son erreur.
Il n’y a pas que l’Ukraine qui soit menacée : le gouvernement russe passe son temps à contester les frontières européennes internationalement reconnues (une pratique inaugurée en Géorgie après l’invasion de 2008, avec l’invention de la frontière qui avance toute seule au fil des mois), à annoncer, entre autres, l’invasion de la France, de l’Allemagne et du Portugal (*), à mener des actions de sabotage sur nos territoires qui mettent en danger la vie humaine (incendies criminels de centres commerciaux, attaques de dépôts d’armes, déraillement de trains, brouillage des systèmes de navigation GPS de l’aviation civile, préparation d’attentats en France, et j’en passe), à menacer l’Europe d’annihilation nucléaire, et même à prôner une idéologie apocalyptique visant à détruire militairement le monde entier en vertu d’une idéologie religieuse délirante, fanatique et nihiliste, rappelant furieusement le culte de la mort des djihadistes.
Après tout cela, vous avez encore le culot de prétendre que ce sont les « canaux diplomatiques » qui manquent pour amener Poutine à retirer ses troupes d’Ukraine et à cesser d’attaquer l’Europe ?
Seuls un soutien militaire sans limites à l’Ukraine, l’accumulation d’une force armée conséquente pour nous-mêmes et la résolution de l’employer si nécessaire peuvent aboutir à ce résultat. Les voyous, les mafieux et les tyrans impérialistes ne sont pas apaisés par la faiblesse. Ils ne comprennent que la force et la menace crédibles. Il est curieux que vous oblitériez cette vérité humaine constamment vérifiée au fil de l’histoire.
À moins, bien sûr, que votre véritable but ne soit pas « d’éviter la Troisième Guerre mondiale », laquelle est déjà en cours, mais de soumettre la France et l’Europe à la Russie. Conformément à l’objectif clairement proclamé de cette dernière : le 17 décembre 2021, deux mois avant la seconde invasion de l’Ukraine, le Kremlin lançait à l’Europe un ultimatum qui n’était ni plus ni moins qu’une déclaration de guerre.
Celle-ci était sommée de se démilitariser en ramenant toutes les forces armées de l’OTAN à l’endroit où elles se trouvaient en 1997. Faute de quoi, la Russie menaçait de frappes préventives.
Il est évident qu’aucun pays souverain ne peut accepter un tel ultimatum, tout à fait similaire à ceux d’Hitler. C’est pourquoi il fut rejeté.
Les menteurs et les traîtres de la galaxie rouge-brune prétendent qu’il n’y a nulle menace militaire de la Russie contre nous tant que « ses chars ne défilent pas sur les Champs-Élysées ». Ils prennent les Français pour des imbéciles, bien sûr. Le jour où, par hypothèse, les chars russes seraient à Paris – ou à Kiev, ou à Vilnius -, il serait évidemment trop tard.
Sans compter qu’il existe mille façons de soumettre un pays sans y faire entrer son armée. Comme le montrent, ces jours-ci, les annonces ouvertes, par des fonctionnaires, héritiers du noyautage des institutions lancé par le Parti communiste en 1945, qu’ils désobéiront aux ordres d’un gouvernement du Rassemblement national.
Avez-vous déjà oublié que la Russie a menacé de faire mourir les Français de froid ? On ne vous a pas beaucoup entendu vous réjouir de l’échec du chantage gazier du Kremlin. Cela n’a pas été obtenu en se couchant face à Poutine, ni en lui envoyant des « diplomates ». Cela a été obtenu en lui tenant tête, en refusant le gaz russe, en bouleversant nos sources d’approvisionnement et en consentant, à cet effet, des sacrifices temporaires.
Sacrifices. Le petit mot qui insupporte les Français de toutes classes sociales qui ont pris l’habitude de revendiquer leurs « drouâs », de se gaver de l’argent gratuit des autres et de hurler comme des gorets lorsqu’il menace de se tarir.
Quant à la diplomatie française, je vous rassure, elle existe toujours. Ce n’est pas sous prétexte que Macron a changé quelques virgules dans le statut administratif des fonctionnaires du Quai d’Orsay que ceux-ci ont disparu.
La confortable corporation fonctionnariale des Affaires étrangères s’est simplement vu contrainte d’ouvrir ses fenêtres afin de faire circuler l’air frais, et d’admettre des agents venus d’ailleurs. Il est singulier que de prétendus amis de la diplomatie, tels que vous, rechignent à cette mesure d’hygiène élémentaire.
La diplomatie, c’est par définition l’ouverture à des mentalités différentes. Les rouges-bruns dans votre genre aimeraient que ça continue à sentir le renfermé chez les fonctionnaires. On reste entre nous et on fait nos petites affaires sans être dérangés. Désolé, ça ne va pas être possible.
Les chasses gardées explosent, la liberté s’accroît et les nouvelles idées circulent, incarnées qu’elles sont par des hommes qui n’appartiennent pas au sérail.
Toutes choses que les corporatistes, les syndicalistes, les communistes et les fascistes de tout poil haïssent au plus haut point.
Mesure à prendre par le prochain gouvernement dès son arrivée au pouvoir : interdire les rochers Ferrero.
___
(*) « Ces sacs à m… [c’est à dire nous, les Occidentaux] ne se calmeront pas avant que des garnisons de soldats russes ne préparent de la bouillie pour nourrir les populations libérées de Paris, Berlin et Lisbonne » : c’est ce qu’affirme, à la télévision d’État, dans la délicate rhétorique « diplomatique » dont il est coutumier, l’un des propagandistes du Kremlin les plus proches du pouvoir, Vladimir Soloviev.
Ce n’est là que l’une des innombrables menaces brandies tous les jours par les suppôts du régime.
Le PCF appelait jadis de ses voeux la « libération » de son pays par la Russie. Les lâches et les traîtres de la droite et de l’extrême droite ont pris son relais.
Main dans la main avec La France insoumise, qui n’hésite pas à faire intervenir, dans l’un des ses meetings, un ancien fonctionnaire des services de sécurité russes (avec une belle tête d’assassin du KGB), qui s’exprime en russe face aux militants.
Même les communistes « français » de papa n’étaient pas allés jusque-là.
@ Robert Marchenoir | 22 juin 2024 à 02:11
Déroulé lucide, tranchant envers ceux qui pensent avec la bêtise la plus crasse que « les canaux diplomatiques » vont appaiser le plus grand cinglé de la planète.
Les intervenantes ukrainiennes ne cessent de le répéter, elles ont vécu sous le knout de ce régime stalinien, et n’ont jamais supporté ce pays voisin qui leur a pourri la vie. Un pays Potemkine dont on nous rebat les oreilles avec sa culture.
Macron ni personne n’avaient pris la mesure, pour les USA cela leur paraissait un peu loin… Le Cinglé il faut l’abattre, il ne comprendra que la force et la brutalité, c’est ce que disent les Anglais depuis le début.
Votre analyse, j’y souscris, est bien celle de tous les spécialistes qui voyaient la brutalité d’un tyran au pouvoir et dont pendant des années en Europe les dirigeants regardaient ailleurs. Les Anglo-Saxons et leurs services de renseignement leur montraient la guerre, ils regardaient tous leur doigt… et cela les arrangeait.
La trouille est toujours mauvaise conseillère.
“Un conciliateur c’est quelqu’un qui nourrit un crocodile en espérant qu’il sera le dernier à être mangé”. Je ne le présente plus.
Winston Volodymyr et son peuple ne feront plus marche arrière, ce serait leur perte définitive, après tous les crimes commis ils faudraient qu’ils utilisent « les canaux diplomatiques » ? Pas un instant cela ne les effleure, il faudrait donc pour certains capituler devant un tueur de masse et répétitif qu’a toujours été le Cinglé ?
@ Robert Marchenoir
« Avez-vous déjà oublié que la Russie a menacé de faire mourir les Français de froid ? On ne vous a pas beaucoup entendu vous réjouir de l’échec du chantage gazier du Kremlin. Cela n’a pas été obtenu en se couchant face à Poutine, ni en lui envoyant des « diplomates ». Cela a été obtenu en lui tenant tête, en refusant le gaz russe, en bouleversant nos sources d’approvisionnement et en consentant, à cet effet, des sacrifices temporaires. »
Définitivement, ça ne tourne pas rond chez vous. C’est la France qui a pris des sanctions gazières ! Venir ensuite affirmer que ce sont les Russes qui la menacent en coupant le gaz, c’est prendre les autres pour des retardés.
Ces odelettes de pacotille sur le « sacrifice », du fond de votre canapé, font sourire, car la France reste le premier importateur de gaz russe en Europe. Du Macron du meilleur cru, le fameux « en même temps ». Baragouiner pour faire croire à la détermination, pour ensuite s’aplatir dans les coulisses.
https://www.courrierinternational.com/article/energie-malgre-les-discours-de-macron-la-france-est-le-plus-gros-importateur-de-gaz-russe-en-europe
Trop d’intelligence tourne en folie.
Bardella aurait dit qu’il n’irait pas à Matignon s’il n’obtient pas de majorité absolue à l’Assemblée nationale. Et tout le monde répète ce qu’il a dit.
Il s’agit évidemment d’un gros bobard. Même avec une simple majorité relative, il acceptera d’y aller si le chef de l’État le lui propose.
Ce bobard a un seul but : encourager les hésitants et les négligents à bien aller voter pour ses candidats au lieu d’aller à la pêche.
@ Patrice Charoulet 23/06/24 09:50
Auriez-vous l’ouïe sélective Patrice Charoulet ? Dans cette campagne étriquée, n’entendez-vous point nombre de bobards de quelque horizon qu’ils viennent, couvrant l’ensemble de l’éventail politique ?
@ Patrice Charoulet | 23 juin 2024 à 09:50
Ce « bobard » de Bardella serait donc, selon vous, une feinte… Dans le vocabulaire sportif, ce terme désigne une manœuvre qui, souvent, conduit à la victoire… À moins qu’il ne s’agisse d’une ruse… qui déstabilise, elle aussi, la stratégie de l’adversaire, une sorte de « dissuasion nucléaire » qui le fait hésiter sur ses choix à l’heure décisive… Tout compte fait, cela peut aussi être la vérité, le président du RN n’ayant aucun intérêt politique à aller à Matignon jouer le « collaborateur » du Président… En tout cas, le « bobard » de Bardella a fichu la pagaille au Château… Ce qui était aussi son but.
@ Valéry | 23 juin 2024 à 04:39
« Définitivement, ça ne tourne pas rond chez vous. C’est la France qui a pris des sanctions gazières ! Venir ensuite affirmer que ce sont les Russes qui la menacent en coupant le gaz, c’est prendre les autres pour des retardés. Ces odelettes de pacotille sur le ‘sacrifice’, du fond de votre canapé, font sourire, car la France reste le premier importateur de gaz russe en Europe. »
On ne sait ce qui prédomine chez vous, du mensonge, de l’ignorance, de la bêtise, de la méchanceté ou de l’arrogance satisfaite d’elle-même.
Le 7 septembre 2022 : « Le président russe Vladimir Poutine a prévenu aujourd’hui que l’Occident ‘continuerait à geler’ s’il imposait un prix de vente maximum aux exportations de pétrole et de gaz russes. Poutine a dit qu’il couperait entièrement les livraisons de gaz et de pétrole si les plafonds annoncés étaient appliqués. Il a dit que ces annonces étaient ‘stupides’, et provoqueraient une hausse des prix et des problèmes économiques en Europe. »
» ‘Nous ne fournirons rien du tout si cela est contraire à nos intérêts. Ni gaz, ni pétrole, ni charbon, ni gas-oil, rien du tout. Il ne nous resterait qu’une chose à faire, comme le dit le conte russe : nous condamnerions le loup à avoir la queue gelée. Ceux qui tentent de nous imposer des choses aujourd’hui ne sont pas en position de nous dicter leurs volontés. Ils devraient revenir à la raison’. »
Mais à part ça, la Russie n’a pas du tout exercé un chantage au gaz sur l’Europe. Vous vous foutez du monde.
Le 3 mai 2024 : « Il fut un temps où Gazprom assurait l’approvisionnement en énergie des Européens. Aujourd’hui, il subit des pertes humiliantes […]. Vladimir Poutine a jeté toutes les ressources de la Russie dans sa machine de guerre […]. Mais sa puissance de feu économique est privée d’une source de trésorerie jadis inébranlable : le gaz naturel. »
« Gazprom, le géant de l’énergie largement aux mains de l’Etat, vient de connaître sa perte la plus importante depuis un quart de siècle : 629 milliards de roubles, soit 5,5 milliards de livres, l’année dernière. Son chiffre d’affaires s’est effondré de plus d’un quart. »
« Ces pertes constituent une humiliation pour l’entreprise et pour le régime. Poutine pensait que son vaste réseau de gazoducs fournissant du gaz à l’Europe avait créé une dépendance, qui obligerait les dirigeants occidentaux à […] le laisser s’emparer de l’Ukraine […]. »
« Mais les dirigeants européens ne se sont pas laissé faire. Lorsque Poutine a diminué ses livraisons de gaz, espérant que la hausse des prix les ferait changer d’avis […], ils ont trouvé d’autres sources d’approvisionnement. »
« Olaf Scholz, à la tête d’une Allemagne qui a bâti son empire industriel grâce à l’énergie russe bon marché, a promis : son pays ne serait ‘plus jamais’ dépendant à ce point de fournisseurs hostiles. »
« En 2021, plus de 40 % des importations de gaz de l’Union européenne venaient de Russie. Ce chiffre est tombé à 8 % l’année dernière […]. Moscou a définitivement perdu son emprise sur le marché gazier occidental. »
Mais à part ça, l’Europe ne s’est pas libérée du chantage gazier russe. Vous vous foutez du monde.
Un petit rappel, donc, pour contrer votre prodigieuse mauvaise foi : la Russie a mené, à l’égard de l’Europe tout entière, une politique de chantage au gaz et au pétrole durant des décennies. Ça a commencé sous l’URSS, et ça s’est poursuivi jusqu’à la seconde invasion de l’Ukraine en 2022.
Il s’agissait d’obtenir la soumission géopolitique de l’Europe en échange, avant tout, de gaz bon marché. Cette politique a longtemps fonctionné. Conduite par l’Allemagne qui n’en finissait plus de s’excuser d’avoir été nazie, elle a abouti, dans un premier temps, à une regrettable complaisance envers le communisme.
Sous prétexte de « détente », l’Occident, États-Unis compris, s’est laissé embobiner par les Soviétiques.
Dans un deuxième temps, c’est le régime poutinien qui a réussi à imposer son chantage, qui a culminé avec la construction des deux gazoducs Nord Stream.
Le chantage gazier était absolument explicite. Il faut être un imbécile congénital pour le nier. Ou un menteur invétéré, ce qui n’est nullement contradictoire. Les dirigeants russes l’ont revendiqué à d’innombrables reprises.
Ils l’ont aussi mis en oeuvre à d’innombrables reprises. Ils ont coupé le gaz des dizaines de fois aux pays qui leur étaient le plus soumis : ceux qui leur étaient proches, ceux qui faisaient plus ou moins partie de leur espace revendiqué du Rousski Mir, selon le concept hitlérien popularisé par Poutine.
Suite à la seconde invasion de l’Ukraine, qui a succédé à toutes les autres agressions impérialistes de la Russie (Géorgie en 2008, Ukraine en 2014…), l’Occident en général et l’Europe en particulier se sont finalement résolus à renvoyer le maître-chanteur russe et à se passer de son gaz.
D’où les « sanctions gazières » imposées par l’Occident, comme vous dites. Elles confirment ce que j’ai écrit, contrairement à ce que votre insondable mauvaise foi prétend. Elles signent la résolution de l’Europe à se passer de la Russie et à la mettre au ban des nations. Elles font suite aux innombrables réductions d’approvisionnement mises en oeuvre par la Russie, dans le but d’intimider l’Europe.
La victime s’est retournée contre son agresseur, et vous, vous accusez la victime. Comportement russe typique.
Certes, sortir d’un chantage est pénible et coûteux. Cela ne se fait pas du jour au lendemain.
En effet, comme vous le dites, la France, et l’Europe, emploient encore du gaz (et du pétrole) russe. La différence entre un traître poutiniste embusqué tel que vous, et un patriote français comme moi, c’est que moi je le regrette, et que vous ça vous fait plaisir.
L’objectif est de s’en passer totalement.
Pour autant :
1) L’Europe, et la France en particulier, ont réussi à se sevrer largement de l’énergie russe, ce qui a mis fin au lien de dépendance avec le régime anti-occidental, impérialiste et criminel de Moscou dont vous vous faites ici le défenseur.
2) Contrairement aux menaces des raclures poutinistes, cela s’est fait sans catastrophe. Les Français ne sont pas morts de froid. L’électricité n’a pas été coupée. Une combinaison d’économies d’énergie et de changement de sources d’approvisionnement a permis de passer les deux derniers hivers sans encombre.
L’article de Courrier International que vous mettez en lien confirme mon propos et réfute le vôtre. Il indique que la France devrait se passer complètement de gaz russe pour mettre sa position diplomatique en accord avec ses actes. Il a raison.
Plutôt que d’intervenir ici pour répandre votre propagande poutiniste et pérorer sur des sujets dont vous ignorez tout, quand vous ne mentez pas comme un arracheur de dents, je vous conseille de vous faire tout petit. Continuez donc à voler les contribuables français en faisant fonctionnaire-pianiste au ministère de la Culture, tant que le robinet de l’argent gratuit des autres sera ouvert. Mais ayez l’intelligence de la mettre en veilleuse.
Plutôt que de cracher à la figure des Français tout en profitant de leur générosité, à l’instar de tant d’immigrés arabes ou africains, plutôt que de vivre de l’argent public français tout en répandant votre mépris sur la France, plutôt que d’énoncer, ici, des promesses invraisemblables de retourner en Russie lorsque vous aurez atteint l’âge de la retraite, pourquoi ne pas mettre vos paroles en accord avec vos convictions, et retourner dès à présent dans la mère-patrie ?
La Sainte Russie a besoin de vous. Jeune, vigoureux et loyal comme vous l’êtes, vous aurez sûrement à coeur de vous engager sur le front ukrainien pour défendre votre pays injustement attaqué par l’Occident nazi.
Emmanuel paie la note, comme d’ailleurs tous les présidents qui ont dépassé le cap fatidique des sept années de mandat. Cela s’appelle l’usure du pouvoir, d’autant plus importante qu’aujourd’hui, avec les chaînes d’info continue et surtout les réseaux sociaux, ils sont pistés en permanence.
La moindre phrase ou intervention de la part d’EM est dans la seconde interprétée, galvaudée, détournée de son contexte par ses adversaires, certains médias orientés et même parfois par ses propres amis de circonstance prêts à le lâcher dès que les choses tournent mal, ainsi qu’on peut le constater en ce moment.
Je pense que celui qui a, comme souvent, fait la bonne analyse est Claude Malhuret
Dimanche prochain voter ni RN/LR félons, ni NFP/PS renégats, sinon après le 7 juillet ce sont les Français qui vont payer la note. Et elle va être salée !
@ Robert Marchenoir
Mais c’est terrible, Gazprom voit ses recettes chuter de 58 % en 2023, après avoir réalisé un profit record de 1,2 mille milliards en 2022 ? C’est la fin du monde, rien ne va plus, il va pleuvoir des grenouilles.
Et si on parlait un peu du commerce extérieur de la France, ou plutôt de sa constante spirale vers le néant ? Le Télégraphe en pense quoi, puisqu’il considèrent la baisse négligeable du commerce russe comme « une humiliation » ?
Votre truc c’est : « on impose (l’UE) à la Russie nos prix et s’ils refusent d’obtempérer à cette injonction farfelue, c’est qu’ils nous menacent de nous tuer par le froid. »
Par contre, quand les Américains multiplient le prix de leur gaz par quatre, sinon on n’aura rien, c’est dans l’ordre des choses, tous à quatre pattes et disons merci. Vous êtes de la rigolade.
@ Robert Marchenoir | 23 juin 2024 à 20:43
Ceci est une vanne, pas de celles longues comme un jour sans pain que vous débitez:
https://www.ramus-industrie.com/wp-content/uploads/2018/01/obturation-robinet-vanne-opercule05.jpg
Et pour faire du chantage encore faut-il qu’elle fonctionne car une fois brisée, on ne peut plus faire chanter.
Vous voyez le concept ? 🙂
@ Achille 24/06/24 05:04
S’il est un point sur lequel tous les électeurs n’ont pas la moindre illusion à se faire Achille, et cela quelle que soit l’issue du scrutin de ces prochaines législatives, c’est bien que nous passerons tous, sans exception, à la caisse d’une manière ou d’une autre !
Il ne peut hélas en être autrement vu les défis à relever, les priorités, insuffisamment prises en compte par le pouvoir en place, auxquelles il faut faire face dans des domaines essentiels, les promesses irresponsables formulées pour appâter le chaland et tout cela alors que l’état de nos finances est particulièrement dégradé et ne laisse aucune marge de manoeuvre.
Dans cette campagne précipitée, bouclée à la hâte, alors que c’est l’avenir du pays qui est en jeu, il manque le bon sens, la réflexion, la conscience, la lucidité. Il ne peut donc rien en sortir de bon.
@ Valéry | 24 juin 2024 à 07:15
L’équipe de Jordy vendra notre pays à la découpe au Cinglé, qui est en train de se prendre quand même un peu une raclée en mer Noire et en Crimée, ce qui ne fait que commencer.
Et puis vous racontez des salades, et pas gazières pour le coup, vous racontez n’importe quoi. La situation économique de la Russie et de Gazprom est préoccupante. Le géant russe Gazprom a enregistré une perte record en 2023, atteignant 6,4 milliards d’euros. Chute dramatique des bénéfices qui s’explique par plusieurs facteurs objectifs et ça le Cinglé le sait.
En raison de l’offensive russe contre l’Ukraine, je vous rappelle quand même que Gazprom est confronté à des sanctions occidentales. l’Europe était son plus grand client, mais les exportations vers cette région ont considérablement diminué.
Le sabotage des pipelines Nord Stream a presque totalement interrompu les livraisons de gaz russe à l’Union européenne.
Et puis Gazprom subit également les effets de la baisse des prix du gaz sur les marchés internationaux.
Gazprom a réduit ses investissements pour 2024 et cherche de nouveaux clients, notamment en réorientant ses livraisons vers l’Asie. Cependant, cela ne peut pas compenser la perte du marché européen. La Russie, quant à elle, a enregistré un déficit budgétaire combiné de 73 milliards de dollars en 2022 et 2023, avec un déficit prévu de 18 milliards de dollars pour cette année, soit 0,9 % de son PIB. Gazprom est clairement en difficulté.
Le Cinglé ne s’en sortira pas, c’est un pays de misère, les Chinois le regardent comme un vassal qu’ils vont croquer petit à petit. La frontière commune qu’ils ont avec la Russie est une passoire dont les Chinois occupent déjà le terrain pour partie.
Et puis le plus beau, « L’étonnant charter des « observateurs » français d’extrême droite pour le référendum de Poutine.
En juillet 2020, soixante « experts » internationaux ont été amenés en Russie aux frais d’un mystérieux bienfaiteur pour valider le scrutin référendaire organisé par Moscou. Parmi eux, dix députés européens du Rassemblement national. » Benoît Vitkine (Moscou, correspondant)
https://www.lemonde.fr/international/article/2021/05/06/l-etonnant-charter-des-observateurs-francais-d-extreme-droite-pour-le-referendum-de-poutine_6079391_3210.html
Des traîtres qui balayent d’un revers de main l’ordre international et l’intégrité des frontières. Des champions de la Taqîya, ils sortiront le knout, staliniens dans l’âme, ils adorent ce pays de la corruption, du luxe débridé et sans aucun droit et la misère noire pour plus de 80 % de la population.
Le Cinglé idole d’un parti FN/RN, ils vous offriront un billet pour aller y tester le bonheur infini des geôles et les peines de prison distribuées comme de la fausse monnaie fabriquée industriellement… Au pays du Cinglé champion des crimes de guerre, le nouveau pays du sourire… Avec bien sûr son pendant, la Corée du Nord et la beauté de ses paysages et de ses famines.
@ Michel Deluré 24/06/24 17:08
« Dans cette campagne précipitée, bouclée à la hâte, alors que c’est l’avenir du pays qui est en jeu, il manque le bon sens, la réflexion, la conscience, la lucidité. Il ne peut donc rien en sortir de bon. »
Rien ne peut sortir de bon de la haine, de l’exaltation exprimées par deux partis extrémistes qui finalement ont le même programme qui repose sur un populisme débridé et un programme qu’ils seront bien incapables de respecter. Certaines propositions, notamment du RN, sont tout simplement anticonstitutionnelles.
J’ose espérer que dimanche prochain « la France profonde », celle qu’on n’entend jamais, qui n’apparaît pas dans les sondages, saura renverser la situation et permettre au pays d’éviter de sombrer dans la chienlit.
@ Valéry | 24 juin 2024 à 07:15
Vous êtes bien discret sur la Russie, soudain… Vous ne trouvez plus rien pour la défendre. Rien, sinon une lamentable tentative de whataboutisme, le dernier recours des poutinistes :
« Par contre, quand les Américains multiplient le prix de leur gaz par quatre, sinon on n’aura rien, c’est dans l’ordre des choses, tous à quatre pattes et disons merci. Vous êtes de la rigolade. »
Les Américains n’ont pas multiplié le prix de leur gaz par quatre. Les Etats-Unis ne sont pas dirigés par un dictateur qui fixe les prix. L’industrie gazière américaine n’est pas aux mains d’un monopole étatique. Les Etats-Unis ne font pas de chantage énergétique à l’Europe. Les Etats-Unis sont du côté de la liberté, tandis que la Russie est du côté de l’oppression. Les Américains sont nos alliés, la Russie clame haut et fort qu’elle veut notre perte. Les Russes ont envahi l’Ukraine, les Etats-Unis la défendent (de concert avec l’Europe, ce qui vous défrise prodigieusement).
Légères différences que votre whataboutisme imbécile tente une fois de plus, sans succès aucun, de glisser sous le tapis.
Vous êtes tellement décérébré que vous n’imaginez pas que les choses puissent se faire autrement que dans votre Russie bien-aimée.
Quand bien même le prix du gaz importé aurait augmenté, c’était prévu et consenti, espèce de bachi-bouzouk, de moule à gaufres, d’australopithèque invertébré.
La rançon du bas prix du gaz russe, c’était la soumission à Moscou. Donc forcément, par définition, si l’on veut la liberté, il faut accepter de payer plus cher. Eventuellement. Peut-être dans un premier temps seulement.
Mais oui, je vous le confirme : le liberté a un prix.
Et contrairement à ce que vous voulez faire croire, de concert avec votre compère le propagandiste du Kremlin Vladimir Soloviov, il n’y a pas deux pays dans le monde : l’Amérique et la Russie (avec la France qui se débat au milieu). Il y en a 190, environ.
L’Europe en général, et la France en particulier, se sont bel et bien sevrés du chantage gazier russe en rompant leur dépendance avec Moscou. Je conçois que cela vous mette en rogne.
Elles ont diversifié leurs approvisionnements. Diversification. Concurrence. Un concept qui est étranger au néo-communiste que vous êtes.
En 2023, après le divorce d’avec l’énergie russe (qui est définitif, je ne suis pas sûr que vous l’ayez bien compris), les Etats-Unis n’ont fourni que 19 % du gaz importé par l’Europe. Son premier fournisseur a été la Norvège, avec 30 %. Puis on trouve l’Afrique du Nord (14 %), le Royaume-Uni (5 %), le Qatar (5 %) et d’autres hors Russie (10 %). Cette dernière ne représente plus que 8 % (par gazoduc) et 6 % (sous forme liquéfiée ; l’éditorialiste que j’ai cité précédemment se référait au seul gaz russe fourni par gazoduc).
Tandis qu’auparavant, la majorité du gaz importé était fournie par un adversaire stratégique qui s’est mué en ennemi, la majorité du gaz importé est maintenant fournie par des alliés stratégiques.
C’est une performance remarquable. L’Europe a réussi à construire une palanquée d’usines de conversion du gaz liquide en un rien de temps.
Je rappelle que la France pourrait probablement produire une quantité de gaz importante si les escrologistes, encouragés par Moscou, n’avaient pas fait en sorte que la prospection soit interrompue.
« Et si on parlait un peu du commerce extérieur de la France, ou plutôt de sa constante spirale vers le néant ? »
Rien à voir. Whataboutisme. On pourrait aussi parler de la vigueur sexuelle déclinante des éléphants du Kenya, si vous voulez. Je ne vois pas ce que ça change à l’énorme branlée que la Russie s’est prise dans la figure.
« Mais c’est terrible, Gazprom voit ses recettes chuter de 58 % en 2023, après avoir réalisé un profit record de 1,2 mille milliards en 2022 ? C’est la fin du monde, rien ne va plus, il va pleuvoir des grenouilles. »
Non, ce n’est pas la fin du monde, c’est juste la fin de l’arrogance des roquets poutinistes dans votre genre, qui sont contraints de ravaler leurs menaces. C’est la fin du chantage énergétique de la Russie sur l’Europe.
C’est donc une page historique qui se tourne, un pas de géant vers l’éradication du communisme soviétique qui survit encore et que Poutine veut raviver, un pas décisif vers l’effondrement de l’impérialisme russe que tous les hommes libres appellent de leurs voeux.
Car, une fois de plus, on voit ici la prodigieuse imbécillité stratégique de Poutine. Tout ce qu’il tente, il le rate. Son but stratégique était de maintenir sous son influence les pays de son environnement immédiat ? Avec la double invasion de l’Ukraine, il s’est assuré que celle-ci se détache définitivement de la Russie, il a fait en sorte que renaisse l’identité nationale de l’Ukraine qui était latente depuis des siècles.
Et c’est pour toujours. L’Ukraine ne reviendra jamais en arrière. Elle s’est définitivement arrimée à l’Europe. Je ne parle pas des institutions ou des traités, qui sont contingents. Je parle de la volonté du peuple et de ses affinités civilisationnelles, qui sont irrémédiables.
C’est précisément ce que Poutine ne comprend pas, et vous non plus, semble-t-il. Habitué qu’il est à régner sur un empire de serfs résignés, il n’arrive pas à concevoir l’autonomie des peuples libres, et la force qu’elle leur confère.
L’objectif du gros malin Poutine était d’asservir l’Europe en lui imposant une dépendance à son gaz et à son pétrole ? À force de menaces de lui couper le robinet, à force de coupures bien réelles, à force d’insultes, aussi, l’Europe, comme l’Ukraine, s’est réveillée et a mesuré la gravité de la menace russe. Et elle a coupé le cordon pour toujours.
Vous pouvez faire le fiérot tant que vous voulez sur Gazprom : cette production qui était achetée par l’Europe n’ira pas en Chine. Les gazoducs nécessaires n’existent pas, et Xi Jinping n’est pas pressé de les financer. Le gaz restera dans le sol. C’est une perte sèche pour la Russie.
Poutine se plaignait d’être « encerclé » par l’OTAN, son objectif était de la détruire ? Il a fait tant et si bien que la Suède et la Finlande, neutres depuis des lustres, se sont décidés à rejoindre l’organisation. Cela a doublé la longeur de la frontière russe avec l’OTAN, qui s’est allongée de 1 300 kilomètres.
Peut-on être plus sot ?
« Votre truc c’est : on impose (l’UE) à la Russie nos prix et s’ils refusent d’obtempérer à cette injonction farfelue, c’est qu’ils nous menacent de nous tuer par le froid. »
Pour commencer, ce n’est pas « mon truc ». C’est le « truc » de l’Europe, des Etats-Unis et de l’Occident tout entier. Vous l’ignorez à votre péril.
Mais surtout, vous n’avez rien compris au « truc ». Ou, plus sûrement, vous faites l’imbécile.
La chose n’a pas commencé avec un plafond de prix imposé par l’Occident sur les achats de gaz (et de pétrole, d’ailleurs) à la Russie. La chose a commencé avec les menaces de la Russie de réduire ou de couper le gaz à ses clients européens. Menaces suivies d’effet à d’innombrables reprises. Chantage qui a été mis en oeuvre durant des décennies. À l’encontre d’innombrables pays d’Europe.
Les menaces ouvertes, officielles des responsables russes, Poutine compris, de faire mourir de froid les Français et les Européens en général ont été exprimées à de multiples reprises. Il est aisé de les retrouver. Je viens de vous en reproduire une – mais non, elle n’existe pas, vous niez jusqu’à l’évidence.
Le dernier épisode de ce chantage a été l’interruption, par la Russie, de la fourniture de gaz à l’Europe par le gazoduc Nord Stream.
C’est alors que l’Occident s’est finalement résolu à appliquer un boycott sur l’énergie russe, et à diversifier ses sources d’approvisionnement.
Le plafond de prix imposé aux ventes de gaz et de pétrole russes n’est qu’un détail technique de cette guerre commerciale, qui est intervenu en dernier.
Il découle du fait que l’Europe, comme vous vous en réjouissez bêtement en vous focalisant sur un détail, est encore contrainte d’importer une certaine quantité de gaz russe.
Et que la Russie tente de vendre son pétrole ailleurs qu’en Occident.
L’objectif de ce « price cap » est donc double : limiter les profits de la Russie pour empêcher qu’ils ne financent sa guerre en Ukraine, et permettre à la Russie de vendre son pétrole aileurs, sans susciter une hausse des prix qui affecterait l’économie mondiale.
En d’autres termes : on étrangle l’ours russe qu’il ne faut pas agacer gna-gna-gna (il faut juste le tuer), et en même temps on lui permet de respirer juste un peu pour qu’il n’aggrave pas la bordélisation (j’allais écrire la bardellisation) à laquelle il se livre dans le monde entier.
C’est technique. C’est une sous-sous-mesure qui est juste une note de bas de page à l’essentiel de la politique, qui s’appelle : boycott. Séparation. Mise au ban. Vous comprenez ?
______
@ Giuseppe | 25 juin 2024 à 12:05
« Le sabotage des pipelines Nord Stream a presque totalement interrompu les livraisons de gaz russe à l’Union européenne. »
Je corrige ce petit détail, qui a son importance. Lorsque le sabotage est intervenu, le 26 septembre 2022, pas un mètre cube de gaz ne passait par le Nord Stream.
L’approvisionnement par la branche 1 avait été coupé par la Russie depuis le 31 août 2022, sous des prétextes techniques, mais en réalité à titre de représailles suite à l’opposition vigoureuse de l’Europe à la deuxième invasion de l’Ukraine.
Quant à la branche 2, l’Allemagne avait finalement décidé, deux jours avant l’invasion du 24 février 2022, de ne jamais la mettre en service, comprenant enfin que le chantage gazier de la Russie n’était plus admissible face à ses menées anti-occidentales.
C’est justement l’un des points qui rend mystérieux le motif du sabotage, dont les commanditaires n’ont pas été identifiés à ce jour. Pourquoi prendre le risque de la réprobation internationale pour couper un gazoduc inopérant, qui, selon toute vraisemblance, ne fonctionnerait jamais ?
Un russologue a récemment émis une hypothèse convaincante : c’est la Russie qui aurait détruit le gazoduc, afin d’échapper aux pénalités gigantesques prévues par son contrat, si elle ne fournissait pas le gaz convenu.
Un attentat est un cas de force majeure, qui permet de s’affranchir des pénalités.
______
@ hameau dans les nuages | 24 juin 2024 à 11:11
« Ceci est une vanne, pas de celles longues comme un jour sans pain que vous débitez. »
Excusez-moi de tenter d’expliquer les enjeux stratégiques de la France. C’est sûr que ça prend un peu plus de temps que de diffuser des insinuations complotistes comme vous le faites habituellement. Pour cela, une à deux lignes suffisent.
Maintenant, si vous êtes illettré au point de ne pas pouvoir en lire davantage, on se demande pourquoi vous éprouvez le besoin de rabaisser tout le monde à votre niveau. Ou, d’ailleurs, pourquoi vous squattez le blog de Philippe Bilger, qui se distingue par la longueur et la richesse de ses billets.
@ Robert Marchenoir
« Vous êtes bien discret sur la Russie, soudain… Vous ne trouvez plus rien pour la défendre. »
J’entends, vous avez besoin de votre dose de vitamines pour repartir dans ces exhalaisons interminables, votre raison de vivre, votre combat, votre obsession. Mais moi je n’ai pas de temps à perdre. Un débat se fait entre deux esprits ouverts, les chihuahuas il n’y a que le bruit de la gamelle qui les fait lâcher prise.
La Russie est aujourd’hui dans un régime économique autarcique, ouvert en étroite collaboration avec une majorité de pays riches, en forte demande.
De l’autre côté, la bataille médiatique est clairement perdue dans ce cocon qu’on définit comme le monde occidental, ce petit coin en pleine fracture à tous les niveaux, bien loin de sa grandeur de jadis. Et loin de me rendre joyeux, cela me navre, car je suis occidental, aussi.
Il n’y a qu’à espérer que ses dirigeants fassent, pour une fois, preuve d’intelligence et de diplomatie, sinon on va les yeux fermés vers une guerre qui sera la dernière.
Contrairement à vos élucubrations, la Russie ne s’est jamais opposée à l’entrée de l’Ukraine en Europe – la plupart des Russes se considèrent comme européens, par leur culture et leur histoire – mais à sa militarisation par les Américains, ce qui est perçu comme une menace directe et inacceptable.
Les lois de la physique : combien de minutes pour qu’une ogive atteigne sa cible. Tant que cela reste sur la table, le conflit perdurera et tournera de plus en plus au désavantage de ceux qui se montrent déjà incapables de le financer et le nourrir.
Que vous soyez d’accord, que vous trouviez cela injuste, condamnable, méchant, Hitler bla-bla, c’est votre droit. Les Russes, pour le dire sans détour, s’en fichent de vos aboiements, pour eux c’est une question de survie.
@ Achille 25/06/24 20:46
C’est un grand honneur que vous m’avez fait Achille que d’avoir cité la conclusion de mon commentaire en en attribuant la paternité à notre hôte ! Je vous en remercie.
@ Achille | 25 juin 2024 à 20:46
« …un programme qu’ils seront bien incapables de respecter. Certaines propositions, notamment du RN, sont tout simplement anticonstitutionnelles. J’ose espérer que dimanche prochain « la France profonde », celle qu’on n’entend jamais, qui n’apparaît pas dans les sondages, saura renverser la situation et permettre au pays d’éviter de sombrer dans la chienlit. »
« un programme qu’ils seront bien incapables de respecter »
Ah bon, vous en connaissez des partis qui ont respecté leurs programmes, de droite comme de gauche ??
« Propositions RN anticonstitutionnelles »
Ah bon, parce que les records d’invasion criminelle migratoire et l’insécurité record que ça engendre sont constitutionnels peut-être ?
Et les juges rouges de Dupond-Moretti qui relâchent toutes ces bombes humaines criminels multirécidivistes, ça aussi c’est très constitutionnel peut-être ?
« la France profonde, celle qu’on n’entend jamais, qui n’apparaît pas dans les sondages, saura renverser la situation et permettre au pays d’éviter de sombrer dans la chienlit. »
Ah bon, je pense que la chienlit est déjà là et même un chaos hallucinant qui règne dans ce vaste foutoir psychiatrique appelé France.
Vous arrivez de quelle planète ?
@ Robert Marchenoir | 26 juin 2024 à 00:42
« Maintenant, si vous êtes illettré au point de ne pas pouvoir en lire davantage, on se demande pourquoi vous éprouvez le besoin de rabaisser tout le monde à votre niveau. Ou, d’ailleurs, pourquoi vous squattez le blog de Philippe Bilger, qui se distingue par la longueur et la richesse de ses billets. »
Monsieur Bilger est chez lui. Essayez de supprimer déjà vos remarques désobligeantes et vous verrez que cela sera beaucoup plus court et donc plus compréhensible, au lieu de les faire à la mode Nikita Khrouchtchev.
@ Robert Marchenoir | 26 juin 2024 à 00:42
EXACT !
@ Michel Deluré | 26 juin 2024 à 09:49
L’erreur a été corrigée… Mais rassurez-vous, même si vous êtes un anti-macroniste inconditionnel, j’aime encore bien lire vos commentaires, jamais agressifs. Quelque part ça repose ! 🙂
@ hameau dans les nuages | 26 juin 2024 à 10:37
« Monsieur Bilger est chez lui. »
Justement. Il est donc bien présomptueux de votre part de prétendre faire la police à sa place. Surtout si c’est pour m’opposer un commentaire aussi indigent que le vôtre.
« Essayez de supprimer déjà vos remarques désobligeantes. »
Mais comment donc, cher confrère. Après vous, je vous en prie.
Quand vous, vous désobligez, vous exercez vos drouâs de l’homme d’opprimé congénital, mais quand moi je le fais, ça ne va plus. Vous faites un bel escroc.
Allez donc vous faire voir chez les Russes, vous aussi. C’est votre genre de beauté. Votre petit numéro de fasciste de poche sera fort bien vu là bas.
« Vous verrez que cela sera beaucoup plus court et donc plus compréhensible. »
Oui, c’est ce que disent les paresseux, les ignorants et les illettrés dans votre genre. Vous jouez au promoteur des valeurs traditionnelles, et vous ne valez pas mieux que le premier gamin venu qui est né dans TikTok et qui s’évanouit dès qu’un texte fait plus de trois lignes.
J’écris pour les gens qui savent lire. Si le format de ma prose heurte votre sensibilité délicate, nul ne vous force à ce supplice.
Vous êtes vraiment le comble du gauchiste. Non seulement vous revendiquez le droit de critiquer sans argumenter, mais en plus il faudrait vous l’emballer en pré-mâché, résumé, prêt à l’emploi, afin que Monsieur ne risque pas de se faire une fracture au cerveau.
Et puis quoi encore ? Voulez-vous un paquet-cadeau, avec ça ? Un bon de réduction ? Des fanfreluches pour Madame ?
@ Valéry | 26 juin 2024 à 07:56
« …la Russie ne s’est jamais opposée à l’entrée de l’Ukraine en Europe – la plupart des Russes se considèrent comme européens, par leur culture et leur histoire – mais à sa militarisation par les Américains, ce qui est perçu comme une menace directe et inacceptable. »
Vous êtes un sacré plaisantin, seuls les oligarques et leur pognon volé au peuple profitaient de l’Europe et de ses douceurs sur la Riviera.
Vous inversez la charge de la preuve, comme tous les vendus à ce pays agresseur, le prétexte de l’OTAN à ses portes est instrumentalisé ? comme l’Algérie instrumentalise la colonisation pour satisfaire les bas instincts d’un peuple qui vit sous le knout.
La Georgie, la Tchétchénie, la Crimée, le Donbass… Le Cinglé dans toute sa splendeur. À la chute de l’URSS tous ses satellites ne pensaient qu’à une chose, vivre libres !
Matraqués de propagande, les citoyens russes sont asservis à une idéologie mortifère et à leur Grande Russie qui n’est qu’un village Potemkine où seule une minorité de crapules vit repue.
Allez voir à 50 km de Moscou, la misère à tous les étages. Ce « continent » n’ a rien à voir avec l’Europe, et ses dirigeants n’ont qu’un bien à partager, la corruption et la misère crasse, un peu les prisons qui paraît-il sont vides depuis leur guerre d’agression avec l’Ukraine.
Ce pays est sonné pour de bon, il lui reste un pays du sourire pour le soutenir, où le vent d’émancipation souffle tous les jours, la Corée du Nord de l’autre cinglé… Un monde pour hôpitaux psychiatriques.
@ Giuseppe
« …Un monde pour hôpitaux psychiatriques »
Ils ont encore de la chance d’avoir des HP, chez nous c’est tout le pays qui est devenu une vaste zone psychiatrique de cinglés, pas besoin d’hôpitaux, les clients on les croise dans les rues avec leur entonnoir sur la tête, pays de demeurés fous à lier qui gangrènent la France : Macronie Nupes PS PCF EELV LFI Hamas NFPalestinien.
Quelques citoyens ont encore leur tête sur les épaules, on les trouve au RN, le seul parti normalement équilibré.
@ Giuseppe
« Matraqués de propagande, les citoyens russes sont asservis à une idéologie mortifère »
Ça ne tient plus, ça. On apprend que 81 médias occidentaux viennent d’être interdits en Russie, comme mesure de rétorsion à des actions similaires en Europe. Dont une majorité très hostile à la Russie, lui tapant dessus jour et nuit – LCI, BFMTV, etc.
Qu’est-ce que nous apprend cette nouvelle ? Ceux sur pilote automatique hurleront à la censure. D’autres regarderont le factuel : pendant ces deux ans, les Russes avaient accès à ces médias, alors qu’en Europe tout media considéré comme proche de la Russie fut fermé, sans qu’une seule preuve de propagande ait été établie, lisez le rapport de l’Arcom. « Mesures préventives », disaient-ils… C’est qui les champions de la censure et de l’info consciemment tronquée ?
Et puis il y a mon exemple. Je n’ai pas la possibilité d’entendre les médias russes, l’intégralité de mes informations vient des médias occidentaux. Et je vois qu’ils mentent, donc à moins de considérer que la propagande russe est génétiquement transmissible, ce préjugé niais n’est pas valide.
« Allez voir à 50 km de Moscou, la misère à tous les étages. »
Parce que vous y êtes allé, vous ? Quand ?
Il y a des centaines de vidéos sur YouTube, provenant des expatriés français, américains, anglais, qui vivent justement dans ces campagnes et louent leur harmonie, leur propreté, leur calme et la vie plus que décente qu’on peut y mener. La chaleur des habitants, la richesse des terres, les opportunités qu’on peut trouver.
Moi aussi je peux aller gare du Nord faire un reportage sur les déchets humains qui y vivent dans les pires conditions, puis présenter cette France-là comme la seule et la vraie. Dans les campagnes, où les agriculteurs multiplient les suicides. Ou interroger le million de Français qui n’ont pas pu payer leur facture d’électricité cette année.
Je ne le ferai pas, car je connais la France, l’entière. Vous, par contre, n’y connaissez rien de rien à la Russie. Et c’est justement là le cœur du problème, le pourquoi de l’impasse d’aujourd’hui. Les gens racontent n’importe quoi.