Emmanuel Macron : Nouveau Monde ou Ancien Régime ?

On va finir par regretter la bonne vieille hostilité à l’encontre de Nicolas Sarkozy. Si nette, si franche, si caricaturale. « Franchouillarde » dans ses excès, ses outrances. L’ancien président pouvait susciter détestation et dérision mais cela ne le faisait pas sortir de notre cercle : il demeurait des nôtres. Il y avait encore comme un compagnonnage politique entre lui, avec ses accès caractériels, et la masse qui ne les supportait plus.

Je suis inquiet face à la haine que suscite Emmanuel Macron chez certains. Une haine parfois tellement puissante et inédite qu’elle semble prendre à partie non plus un président de la République mais un roi de France. Comme si pour eux l’espérance d’un Nouveau Monde était déjà aux oubliettes, à supposer même qu’elle ait été jugée crédible, mais que le retour de l’Ancien Régime était dorénavant une donnée admise.

Je n’évoque pas les oppositions virulentes qui parviennent encore à se faire passer pour un authentique combat syndical. En cherchant bien, dans ces affrontements démontrant la « gréviculture », terme qui n’a pas été inventé par l’extrême droite, on trouve encore des traces de convictions et de craintes pour l’avenir qui relèvent de la joute démocratique. Le citoyen est plus qu’incommodé mais on prétend servir sa cause.

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En revanche la honte devant ces actions qui, dans les facultés – Montpellier, Tolbiac, Strasbourg, Bordeaux ou ailleurs -, opprime et dégrade et en définitive déshonore la jeunesse et les études. Au début de ce mouvement contre ce qui serait une forme de sélection pourtant nécessaire – les écrits de l’UNEF emplis de fautes d’orthographe n’infirment pas cette obligation, bien au contraire -, la démagogie habituelle à l’égard des humeurs étudiantes les a traitées avec beaucoup d’indulgence. Puis on a appréhendé la logique d’un processus inéluctable au regard de notre vie politique. L’extrême gauche écrase et bloque – je me souviens de cet étudiant congolais se plaignant de ne pas pouvoir étudier parce qu’il était venu en France pour cela et doutant de ces assemblées générales totalitaires à Tolbiac – et détourne radicalement le débat un temps acceptable vers des élucubrations partisanes, mondialistes et des exigences de démission du président de la République et du Premier ministre. On va vers « des ZAD universitaires » et c’est de la folie pure ! (Le Figaro, Le Parisien)

Même avec la « coagulation des luttes », ce mantra ressassé comme une nostalgie ou un réflexe, je ne crois pas qu’il y ait là de quoi expliquer l’animosité civique et personnelle qui, de la part de citoyens de plus en plus nombreux, est destinée au président de la République ou plutôt à Emmanuel Macron. Car, pour ces adversaires frénétiques et d’une mauvaise foi revendiquée, l’homme est bien plus au coeur de leur fureur que le président.

Qu’on songe à ce qui s’est passé à Nantes où pour prétendument dénoncer « Macron et son monde », on a érigé une potence avant d’y pendre un pantin à l’effigie du président après lui avoir fait son procès. Et on a osé ajouter : « On est contre la peine de mort, bien sûr. Mais là on est plus dans le symbole. et il faut en finir » (France Bleu). Ce n’est plus de la démocratie mais du lynchage ! Comme « un appel au meurtre ». Et l’idée de symbole ne trompe personne.

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Pour avoir presque inconditionnellement soutenu le recto de certaines attitudes accomplies, dans l’officiel du pouvoir comme dans le spontané des dialogues improvisés, je perçois combien leur verso a pu être interprété sur un mode totalement malin – comme il y a des tumeurs malignes – de telle sorte qu’Emmanuel Macron est honni à hauteur de son aspiration au rassemblement. Tout est déformé, dénaturé, sorti du registre républicain pour être exploité contre lui avec un style qui se rapporte plus à des éructations révolutionnaires contre un Ancien Régime que de critiques développées dans la France d’aujourd’hui.

L’allure du pouvoir, la répudiation de la profusion et de la volubilité politiques, le souci d’une majesté pour faire honneur à la France et la rendre fière de celui qu’elle a élu sont ridiculisés et minimisés : ce serait l’affichage d’une pompe grotesque révélant le narcissisme du personnage.

Le courage de la vérité, que j’ai apprécié plus que tout dans un monde de comédie et de convention, aussi bien dans ses déclarations officielles que dans des échanges plus spontanés et vigoureux – mais jamais grossiers – est analysé comme l’arrogance de celui qui sait et impose, l’expression d’une condescendance de classe.

On a décidé que cette personnalité qui avait tant fait rêver sur le plan politique était à abattre (symboliquement !!) parce qu’il cherchait à nous projeter dans le pire des mondes d’hier, pour les inégalités, le mépris et la conscience supérieure de soi, au lieu de tenir les promesses d’un avenir empli de nouvelles couleurs démocratiques.

Il serait souhaitable aussi que le président donne du grain à moudre à ceux qui comme moi tiennent pour une indiscutable chance la relève, ce changement d’air et d’ère que la démocratie a permis, en se défiant d’une inconditionnalité que son environnement élyséen et parlementaire lui octroie, faisant rejaillir sur lui l’opprobre injuste de l’avoir exigée.

Pour constituer son quinquennat comme incomparable, unique, est-il impératif de tellement vanter l’idée du mouvement et l’obsession de la réforme que celles-ci semblent devenir leur propre finalité, bien plus que l’utilité de la substance discutée qu’ils enferment ? Faut-il user de la concertation seulement comme un habillage honorable pour masquer une autorité et un parti décrétés d’emblée ?

Le président n’est pas irréprochable. Et son gouvernement non plus. Qui pourrait contester cette banalité ? Qui ne serait pas fondé à émettre réserves et inquiétudes politiques ? Mais pendre l’effigie d’Emmanuel Macron, quel dévoiement national !

Ancien Régime ou Nouveau Monde ? Celui-ci ressemble trop maintenant à l’ancien pour que la lumière du slogan ait encore du crédit.

Je concède qu’Emmanuel Macron, parce qu’il apparaît complexe et insaisissable, agaçant et remarquable, pour ennemis et partisans n’offre parfois que la ressource d’être absurdement qualifié de monarque ou d’inspirer une dévotion au-delà de toute mesure.

Heureusement il y a des citoyens normaux.

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Voir les Commentaires (116)
  1. Je ne pense pas qu’une personne sensée puisse parler de démocratie après les élections présidentielle et législatives françaises.
    Est-il besoin de rappeler le PNF qui se saisit en quelques heures (si on est suffisamment naïf de le croire) pour Fillon (et Bruno le Roux mais vite enterré pour ce dernier), et le refus d’enquête sur Ferrand (il est même bénéficiaire d’un circulez y a rien à voir avant les législatives) pour huit mois plus tard que ce même PNF se trouve compétent.
    Il faudrait comptabiliser les anciens députés socialistes devenus « en marche » pour le « nouveau monde ».
    Macron et ses « jeunes » tout droit sortis de l’UNEF.
    http://www.europe1.fr/politique/cette-jeunesse-macroniste-qui-hante-les-couloirs-du-pouvoir-3601754
    Un Macron invité au groupe Bilderberg en 2014, de chez Rothschild, venu de nulle part comme nos merdias l’ont répété à l’envi.
    Les Français sont comme les rats dirigés dan un labyrinthe, qui sont nourris lorsqu’ils ont voté pour la bonne couleur.
    Pour finir, quand j’ai entendu Macron parler de « mon peuple », j’ai définitivement classé le fourbe.

  2. Bonjour,
    « Tout est déformé, dénaturé, sorti du registre républicain pour être exploité contre lui avec un style qui se rapporte plus à des éructations révolutionnaires contre un Ancien Régime que de critiques développées dans la France d’aujourd’hui. »
    J’ai vu qu’à Tolbiac, une « milice d’extrême droite » avait pris d’assaut le site occupé par des étudiants gauchistes.
    En fait, il s’agit d’une milice d’extrême droite qui est venue en découdre avec une milice d’extrême gauche qui occupait les lieux illégalement, prenant en otage au passage les étudiants de cette fac qui voulaient tout simplement suivre les cours et passer leurs examens à venir dans les meilleures conditions.
    Militants d’extrême gauche et d’extrême droite qui sont les porteurs d’idéologies très proches sur bien des points.
    La dialectique est la même. Toutes les deux prétendent vouloir le bonheur du peuple malgré lui, comme toutes les bonnes vieilles dictatures de droite ou de gauche.
    Mais ne leur en déplaise il n’y aura pas de Mai 2018. La révolte des pépés de Mai 68, qui a duré un petit mois, a fait long feu. Les Français n’en veulent plus.
    Les révolutionnaires de salon, arc-boutés sur leur idéologie désuète, sur fond de collectivisme qui a largement démontré ses faiblesses et même ses dangers, ne passera pas. Elle ne passera jamais en France, tant que celle-ci demeurera la France.
    Concernant le conflit des cheminots, il ne faut rien lâcher. Déjà les usagers s’organisent pour se passer du train : covoiturage, bus, auto-stop et aménagement du temps de travail et même télétravail. S’il faut tenir trois mois on tiendra trois mois !
    Le service public ne doit pas être le paravent derrière lequel se cache une petite bande de privilégiés. Le service public pourquoi pas, mais avec des salariés qui disposent des mêmes droits que les autres travailleurs dans tous les domaines : la sécurité de l’emploi, le régime de retraite et les conditions d’embauche.
    Si la France rate cette opportunité de changement de mentalité dans le monde du travail, on ne peut que redouter le pire.

  3. La frontière entre l’ancien et le nouveau monde est un fil tendu sur les gouffres et la conscience du candidat qui lui permit l’élection fut bien celle du besoin de verticalité catholique du peuple français, que les piliers maurassiens des symboles de la Ve République, ceux-là même qui permirent à M. Buisson d’utiliser pour la victoire sarkozyste puis sa défaite car il en dissimulait le fondement évangélique, permettent d’encadrer.
    La pendaison rituelle des effigies témoigne de l’atavisme profond qui court dans nos sociétés, et la majorité des professeurs peuvent observer au fil des ans les vagues successives d’étudiants qui, année après année, révèlent ce recul culturel, où le réflexe archaïque remplace à nouveau la distance que permet l’éducation.
    Comme si l’avancée technologique nous faisait revisiter toute l’évolution et retrouver des tentations pourtant déjà décrites, mais auxquelles les désirs fondamentaux de dominance de ceux qui l’ont inventée doivent à nouveau repasser par les cycles de redéfinition des fondamentaux de nos lois, pour éviter le recommencement éternel du cycle violent, tyrannie-révolution, que la révélation évangélique du phénomène propitiatoire ne permet plus d’expurger.
    Le dernier sursaut de la bête risque bien d’être un des derniers, nos moyens technologiques de destruction n’étant plus dagues et bombardes comme aux temps de la Renaissance, mais ogives nucléaires et gaz neurotoxiques, alors que l’appréhension du phénomène religieux n’a guère évolué depuis ces époques reculées, les comportements individuels exacerbés d’autant par la multiplication du nombre dont la verticale de la courbe démographique mondiale indique la pente fatale.
    L’espoir alors demeure en la confiance qu’un peuple saura retrouver en sa culture, fondement de sa foi et de son espérance en l’humain, en le courage qu’un peuple, assumant la conscience de la connaissance qu’il a été à même de concevoir et de formuler par son histoire, saura enseigner dans toute sa rigueur à ses enfants, refusant les facilités que les nouvelles techniques engendrent, Zuckerberg et Thiel doivent d’ailleurs actuellement en rendre compte et sévèrement, pour n’en garder que l’avancée de diffusion de ce message vital pour l’humanité, sans en faire un facilitateur de renoncement à l’éducation au bénéfice du petit nombre qui, dès l’origine, a toujours tenté de justifier l’établissement d’un pouvoir qui ne s’est jamais nourri que d’ignorance, fondant sa future perte.
    Le peuple français saura-t-il se rendre compte que la connexion du jeune homme surdoué qu’il a élu avec celui qui concrétisa en pleine conscience les institutions qui endiguent ses puissances si difficiles, non seulement à conduire mais surtout, et ce qui revient au même, à nommer, est une chance unique de traduire en la nouvelle langue universelle la fondation sur la seule pierre angulaire solide et fiable de cette conscience qui puisse permettre l’établissement d’un futur envisageable ?
    Le monarque républicain, comme son peuple, a entre les mains l’occasion de formuler, dans la mesure où ils sauront tout deux canaliser les tentations de la dévotion qui finit toujours par la ritualisation du meurtre et dans nos systèmes par la décapitation, l’accession à cet effort nécessaire et suffisant pour la survie de son humanité, ont l’occasion d’être à la hauteur de ce que l’histoire leur a offert, l’occasion d’incarner le Verbe, l’affirmation haute et entière qu’il n’est plus besoin de sacrifice, même rituel, que trop de sang déjà fut versé inutilement, car la parole a déjà triomphé, la réalité s’est déjà clairement exprimée, et que diviser la devise de la liberté, de l’égalité, de la fraternité du « aime ton prochain comme toi-même », n’est qu’une dernière ruse du malin pour tenter de retarder l’établissement du juste.

  4. Heureusement il y a des citoyens normaux.
    Mais peut-on être à la fois un « citoyen » et un Français normal, dans la lignée de ses aïeux ?
    N’est-ce pas un oxymore ?

  5. Emmanuel Macron voulait célébrer le cinquantième anniversaire de Mai 68, ça lui retombe aujourd’hui en pluie fine sur la tête.
    Pour commémorer 68, ses services de communication ont sorti de la crypte la momie de Romain Goupil.
    Immédiatement LCI lui a accordé un rond de serviette chez Pujadas, où il passe son temps à insulter tout contradicteur. Pujadas s’extasie.
    Du haut de son andropause en T-shirt, qui laisse apparaître un cou de dindon, Romain Goupil parade et pétarade.
    Cocasserie, presque tous ces anciens druides de Mai 68 sont aujourd’hui de fervents admirateurs d’Emmanuel Macron comme ils l’étaient de George W Bush.
    En covoiturage on devrait envoyer Cohn-Bendit, Goupil, Geismar, Wieviorka, à Notre-Dame-des-Landes ou dans les universités, ou chez les grévistes de la SNCF, ils y seraient reçus sous une pluie de tomates.
    Le ridicule ne tue plus, c’est un atout pour faire carrière et s’assurer quelques revenus.

  6. Pierre-Antoine

    Il y avait encore comme un compagnonnage politique entre lui (Sarkozy), avec ses accès caractériels, et la masse qui ne les supportait plus. (PB)
    Vous faites référence à quelle masse ? Celle de l’intelligentsia parisienne ?
    Parce que la masse populaire ne se sentait plus en compagnonnage, du moins celle que je fréquente pour en être 😀
    Cordialement.

  7. Marc GHINSBERG

    En France, le dénigrement des « élites » est devenu un sport national pour une grande partie de la population largement représentée sur ce blog. Emmanuel Macron, énarque, inspecteur des finances, ancien banquier, intello-philosophe ne peut plaire à ceux-là.
    Incapables de discuter sa politique sur le fond, certains s’en prennent à sa personne. Les mêmes qui le trouvent trop monarque critiquaient François Hollande qui voulait être un président normal, reprochaient à Nicolas Sarkozy de se conduire en hyper-président et accusaient Jacques Chirac de passivité. Jamais contents.
    On ne peut à la fois râler en permanence en disant que tout va mal et faire grief aux gouvernants actuels d’avoir l’obsession de la réforme.
    La devise de ces citoyens ronchons pourrait être : « Tout va pour le pire, ne changeons rien ».

  8. « Je concède qu’Emmanuel Macron, parce qu’il apparaît complexe et insaisissable… »
    Franchement, vous croyez à ce que vous écrivez, ou vous reprenez ce que la propagande macronienne essaie de nous faire croire ?
    Aucune complexité dans la pensée, seulement de l’insaisissabilité, parce que le personnage se refuse à la négociation, au partage des décisions, il est le chef et entend le faire savoir et exercer le pouvoir.
    Il tend à sa façon vers une démocrature qu’il réprouve en Turquie et qu’il souhaite en France.
    Une démocrature soft mais bien réelle, au point d’avoir découragé les syndicats réformistes comme l’UNSA et la CFDT, la complexité a ses limites et ses faiblesses surtout quand elle est simpliste dans une négociation.
    Je ne conteste pas la nécessité des réformes, je ne conteste même pas certaines des réformes déjà effectuées, comme celle de l’entrée à l’Université, en regrettant qu’elle soit trop timide.
    Une sélection rampante, sans que le rôle et la finalité de l’Université soient vraiment posés.
    Je ne détaillerai pas chaque réforme proposée sur le fond, mais parlons de la forme, et comme dit l’adage « la forme c’est le fond qui remonte à la surface ».
    Sur la forme aucune, mais aucune complexité, Macron est brillant et excellent acteur quand il lit un discours écrit pour et peut-être par lui, mais dans la spontanéité du dialogue avec les « gens de rien » qu’il rencontre, il est lamentable d’arrogance et de mépris.
    Technocrate rime avec aristocrate, et cela se voit dans ses propos, dire à des ouvriers qui voient leur usine fermer qu’il y a des emplois à 120 kilomètres, c’est les traiter en chiffres statistiques du chômage et pas en êtres humains.
    Et les dernières altercations qu’il a eues, que ce soit avec une retraitée ou à l’hôpital avec une infirmière, en disent long sur ce qu’il est, un homme de chiffres, un pur technocrate appliquant les leçons d’économie apprises à l’ENA ou à la banque.
    À la détresse humaine devant les rudes changements, qui sont inévitables, il ne répond que par les chiffres du déficit, de la dette, du budget que nous impose l’UE, avec le cynisme maximum de dire que ceux qui ne veulent rien céder font du tort à leurs enfants.
    S’il avait des enfants et des petits-enfants, il saurait que les grands-parents « aisés » comme il dit sont un support essentiel des jeunes en difficulté, et que la solidarité familiale joue à fond en ces temps difficiles.
    Il n’y a aucune empathie chez lui pour ceux dont il bouscule la vie calme et tranquille, qui cesse de l’être chaque fois qu’il apparaît.
    Un vrai aristocrate, qui réveille les vieux fantasmes que réveillaient les aristocrates en des temps anciens qui nous ont légué entre autres la devise Liberté, Égalité, Fraternité.
    Pour la Liberté, le système fiscal nous en prive de plus en plus, pour l’Égalité elle est orientée vers le tonneau des Danaïdes que sont les banlieues, et la Fraternité est un mot que Macron homme pressé n’a pas encore eu le temps de lire et encore moins de méditer.

  9. « Je suis inquiet face à la haine que suscite Emmanuel Macron chez certains. Une haine parfois tellement puissante et inédite qu’elle semble prendre à partie non plus un président de la République mais un roi de France. » (PB)
    En effet, mais certains oublient que sur 47,5 millions d’inscrits, 16 millions se sont abstenus, 3 millions ont voté blanc et 10,6 millions ont voté Marine Le Pen… Il y a donc au bas mot 30 millions de Français qui n’ont pas été convaincus par le candidat Macron…
    L’erreur du Président est peut-être de croire qu’on peut gouverner la France avec 100 à 150 technos sortis des meilleures écoles mais pour la plupart totalement déconnectés des réalités de terrain.
    Le choix même de ses ministres qui se partagent trois « courants »
    – celui de l’amateurisme plus ou moins rigolo : Hulot, Nyssen, Buzin, Schiappa, Belloubet…
    – celui de l’habituelle politicaillerie : Castaner, Darmanin,
    Grivaux…
    – celui de la technocratie : E.Borne, Pénicaud, Le Maire, Blanquer…
    montre à l’évidence son absence de colonne vertébrale idéologique. Ce ne serait pas tout à fait un défaut que d’exhiber son réformisme et son pragmatisme par ces choix, s’ils tenaient compte des fractures profondes dans la société française et des blessures consenties par ceux qui ne peuvent déménager pour fuir la délinquance et l’insécurité, y compris sociale !
    Les plus dangereux de ceux qui ne supportent plus ou pas Macron ne sont pas à l' »extrême droite » mais à l' »extrême gauche » comme les événements récents le prouvent. L’atmosphère dans certaines universités est à peu près identique à celle des années 1968-1972 avec les revendications « Mao-spontex », « Gauche prolétarienne » que j’ai subies lorsque j’étais étudiant à Paris dans ces années-là.
    Loin de lutter pour une meilleure insertion dans le monde du travail, ces étudiants (une minorité stupide mais agissante) veulent revivre les épisodes de la Commune ou de 1848 comme s’ils n’avaient rien à perdre. Ils sont peut-être confusément conscients que leur diplôme ne leur sera d’aucune utilité, car acquis dans une enceinte qui les distribue comme des petits pains, et qu’en conséquence ils peuvent se payer le luxe de semer le chaos dans leurs facs. Le taux de chômage d’un diplômé en sociologie est de 30 %, contre 20 % en sciences humaines en général. Dans le secteur des Lettres, il est évident que les diplômes de faculté ne donnent aucun débouché sauf l’enseignement dans les lycées, à condition de passer les concours de plus en plus difficiles du CAPES ou de l’agrégation.
    Aucune nouveauté dans ces constats puisqu’il y a 45 ans déjà deux façons d’envisager les études supérieures s’opposaient. Ceux qui prétendaient que la fac devait former des gens ouverts au monde sans réellement se soucier des débouchés et ceux qui voulaient que les cursus s’adaptent au marché du travail.
    Mais à cette époque il y avait seulement 350 000 chômeurs et une licence d’histoire ou de lettres avait une autre valeur qu’aujourd’hui !

  10. Macron redescend dans l’arène (le 13h de TF1, la presse écrite puis E. Plenel et J.J. Bourdin). La pédagogie doit nécessairement accompagner le rythme des réformes.
    Sur ce plan, il y a effectivement un déficit.
    Une frange de la population voudrait un président pépère qui ne touche à rien, qui coupe des rubans tricolores ici et là, qui tapote le cul des vaches.
    Ce n’est pas le style Macron ; il est en place depuis bientôt un an et il a fait bouger le pays. Il a engagé des réformes et d’autres sont prévues. Sur le plan international, le pays a retrouvé un peu de son lustre.
    Alors cela dérange le confort des habitudes, des rentes acquises.
    Espérons que la coalition des mécontentements ne va pas provoquer la chienlit, le blocage du pays. Étrange mode de réaction : les cheminots ne sont pas contents du gouvernement mais ils se vengent sur les usagers. Des étudiants qui préfèrent des amphis de première année ‘machines à rejeter’ à l’orientation préventive, s’en prennent à d’autres étudiants en bloquant les universités. Les zadistes qui ne voulaient pas d’un nouvel aéroport ont obtenu satisfaction mais résistent. Tout ceci au profit de quelques leaders harangueurs.
    Macron est élu au suffrage universel, l’Assemblée nationale aussi. Ils ont mandat de gouverner le pays. La démocratie nous permet d’en changer aux prochaines élections si cela ne convient pas à la majorité du pays. La démocratie, ce n’est pas le calendrier de SUD, CGT, UNEF…
    Il y a du pain sur la planche en terme de communication pour MM. Macron et Philippe.

  11. Les événements pourraient prendre une tournure dramatique, dans l’état où est le pays. Et Macron n’est certainement pas responsable des penchants violents de certains citoyens, qui sur fond d’apathie générale et de mécontentement, sèment le chaos. Mais il a joué son rôle dans l’état d’exaspération qui gagne l’opinion. Il ne fallait pas faire semblant d’être Jupiter.
    À propos de Sarkozy, il me semble que la France est encore plus clivée sous Macron que sous Sarkozy. Maintenant que le dégagisme a fait son œuvre, bien des Français se rendent compte qu’ils ont espéré pour rien, et ils se sentent leurrés par le battage fait autour de Macron pour son élection.
    En être réduite à être pro-Macron parce que je souhaite une réorganisation de la SNCF, et parce que je trouve qu’il est enfin temps de déloger les zadistes, me dérange, alors que je n’approuve pas les grandes lignes de sa politique, ni ses méthodes. Voilà pourtant où nous en sommes arrivés. Pour la réélection qu’il vise, il a intérêt une fois de plus à ce que MLP élimine la gauche révolutionnaire, puis se présente contre lui, pendant que les ex-grands partis joueront les utilités. C’est ce qui risque de se passer dans quatre ans.
    J’ai remarqué que les journalistes de télévision, après avoir traité Macron en star, fait monter sa notoriété, exalté son image et celle de sa femme en évitant tout questionnement de fond, se retrouvent tout émoustillés de le voir aux prises avec les grévistes. On devine comme un esprit de revanche chez eux, l’attente amusée qu’il trébuche, et une sympathie pour la subversion. C’est peut-être chez eux le besoin professionnel qu’il se passe des choses intéressantes à commenter. Toujours est-il que nombre d’entre eux attisent les travers de notre société de façon consternante : son inconstance, sa myopie face à l’événement, sa peur de la réalité, son incapacité à en parler de façon juste. Et la primauté du sentiment brut sur la raison.
    Seul Macron peut calmer le jeu maintenant. La première chose à mon avis serait de ne pas imputer aux chômeurs la responsabilité de leur chômage. Il ne peut pas continuer à faire semblant d’octroyer des « cadeaux fiscaux » alors qu’il augmente les impôts et les taxes.
    Enfin, il ne doit pas sous-estimer l’état général malsain dans lequel la menace terroriste islamiste fait vivre le pays, en leur donnant l’exemple de gens qui s’offrent courageusement au couteau du boucher. À ce propos, je trouve merveilleux que la mère de Beltrame ait redressé la barre, en expliquant bien que son fils n’avait pas pour but de se sacrifier, mais qu’il espérait jusqu’au bout pouvoir retourner la situation.
    PS : D’accord avec caroff, ce n’est pas aux techniciens ni aux administratifs à prendre entre leurs seules mains la politique.

  12. Billet sans intérêt et uniquement partisan !
    Macron 1er dit « le petit » est une erreur improvisée par ceux qui l’ont mis à la tête du pays. Macron n’aime pas les Français, Macron ne fait rien pour la France et tout pour les très riches en intensifiant l’injustice et l’invasion, tout ce petit monde-là est inutile et se comporte comme des parasites qui sucent le fric des finances publiques !
    Que voulez-vous monsieur Bilger, la France sera toujours pliée en deux : les c… bleus d’un côté et c… verts de l’autre, les exploités et les exploiteurs !

  13. @ caroff | 09 avril 2018 à 10:35
    Contenter tout le monde, impossible, soit, il n’a pas conquis la majorité mais il a été élu à chaque fois au suffrage universel, ce n’est pas rien.
    Il portait un projet, il a la légitimité.
    Rassembler il en a besoin, mais par les temps qui courent l’été sera chaud, à qui la faute ?
    Je n’ai pas apprécié sa réponse aux infirmières – il n’y a pas d’argent paraît-il -, quand je pense que l’on s’attribue et se gargarise des JO, alors qu’aucun coup de pioche n’a été donné et qu’il manque déjà 500 millions dans les caisses, il y a de quoi enrager très fort.
    Les petits marquis sont dans le fromage, Estanguet et des primes à faire frémir le moindre retraité assujetti à la CSG, le smicard qui bosse pour 1200€ et pendant ce temps-là des députés qui se faisaient enterrer avec des cercueils en or en catimini.
    Les citoyens ne supportent plus, il suffit de parcourir les réseaux sociaux, le ton est monté d’un gros cran.
    D’un côté on gaspille et ce sont toujours les mêmes qui voient les trains passer.
    C’est ce genre de situation qui fait monter les citoyens aux rideaux, quand on n’a pas les moyens on passe son tour.
    Obligé d’acheter des Rafale, des trains par Alstom… Nous devons être immensément riches et dire que l’argent fait défaut pour la santé…
    En 68 c’était Renault… L’été va être très très chaud.

  14. Il n’est pas étonnant que Macron polarise sur lui seul les mécontements, après avoir ostensiblement incarné à lui seul le pouvoir, assis à son bureau directorial, posant pour la photo entre deux ministres, dont le chef du gouvernement, debout au garde-à-vous de chaque côté.
    Cela dit, ce simulacre de pendaison est infâme. Les journaux n’en ont pas beaucoup parlé.

  15. Robert Marchenoir

    Emmanuel Macron est-il bien en cause dans cette affaire ? Il me semble qu’on aurait une chèvre à la place, ou Yolande Bignolle, mouleuse de camembert à la louche à Isigny-Sainte-Mère, que ce serait la même chose.
    Ce qui me frappe, président après président, c’est la similarité des réactions de la foule. Macron, Hollande, Sarkozy ont suscité les mêmes haines. Ce sont des dérivatifs.
    Il convient de se poser les questions suivantes : n’est-ce pas la fonction publique et sa principale production : le déficit et la dette, qui tiennent le pouvoir en France, et qui font que rien ne changera tant qu’elle sera en place ?
    Les présidents ne sont-ils pas des marionnettes commodes qui détournent (de plus en plus difficilement) la vindicte du peuple vers leur personne, au profit des vrais détenteurs du pouvoir, anonymes, ceux-là ?
    Au passage, les anti-américains, poutino-lécheurs et autres complotistes adorent les fantasmes à base « d’Etat profond » — mais seulement quand les Etats-Unis sont en cause : peut-être devraient-ils s’aviser que le pays où cette notion « d’Etat profond » est la plus pertinente est la France — mais comme d’habitude, c’est ce qu’on a sous le nez qu’on voit le moins.
    D’ailleurs, « l’Etat profond » français est si énorme qu’il ne cesse d’affleurer à la surface. On ne peut vraiment dire qu’il soit caché. On ne voit que lui.
    L’autre question nécessaire est la suivante : quand les Français cesseront-ils de répudier leurs dirigeants pour se mettre en cause eux-mêmes ? Il y a un moment où l’on ne peut vouloir une chose et son contraire : le « pouvoir d’achat » et la mort des hypermarchés ; le développement de l’agriculture française et l’interdiction des « fermes de 1 000 vaches » (en Russie, c’est 40 000 dans les fermes créées par les Vietnamiens, et Danone investit dans un projet de 5 milliards de roubles pour avoir ses propres vaches) ; des logements moins chers et l’arrêt du « bétonnage » ; une gare SNCF dans chaque village et des trains qui arrivent à l’heure ; le « localisme » et la bonne bouffe (les fermes à trois vaches, vous allez les mettre sur les toits de Lyon ?) ; les services publics dans la « France périphérique » et la fin du chômage dans les campagnes ; « l’autosuffisance alimentaire » et l’exportation des cochons en Russie ; la fin des « déserts médicaux » et le remboursement des lunettes à 100 % ; la « fin des inégalités » et le retour à la terre ; l’excellence de l’école et le « droit à l’éducation » ; la guerre au « consumérisme » et la fin du chômage ; l’arrêt de l’immigration et des licences de sociologie pour tous ; la « justice sociale » et la prospérité ; « l’anti-racisme » mais pas d’Arabes dans l’école de mes enfants ; la puissônce de la Frônce dans le monde et la sortie de l’OTAN ; et l’on pourrait continuer ainsi pendant longtemps.
    Ajoutons une dernière chose : on ne peut pas avoir un président fin lettré, virtuose en économie, proche du peuple, lucide sur les décisions à prendre, courageux face à l’adversité, honnête en tout, marié depuis trente ans avec une épouse de deux ans moins âgée que lui, 2,7 enfants (mais aussi grand séducteur et collectionneur de femmes, parce que nous, Français, on est comme ça), humble et modeste, habile à susciter l’adhésion de tous malgré leurs intérêts opposés, et un peuple analphabète, pratiquant la « famille recomposée » comme il va faire les courses, cessant de faire des enfants mais adepte de Meetic et de la pornographie, considérant que l’honnêteté est pour les imbéciles et que l’agression et le sarcasme sont la forme normale des relations humaines, estimant que le travail est fini lorsque « ça va à peu près », se croyant le sel de la terre mais ignorant de ce qui se passe à l’étranger, prétentieux comme pas un mais incommodé par la fierté nationale des Américains, etc.

  16. A propos des universités, comment les médias parisiens peuvent-ils disserter sur la « coagulation » du « malaise étudiant » en prenant comme exemple l’Université Jaurès de Toulouse, plus connue sous le nom d' »Université de Toulouse Mirail », qui connaît chaque année, pour des raisons variées, un rituel de grèves, de blocages, d’occupations qui est de notoriété publique. Cela dit, on se demande comment des étudiants peuvent encore aller s’inscrire dans cet établissement en semblant ignorer ce qui les attend !

  17. Sergio Carioca

    Discuter avec cette vipère de Plenel cela va être dur.
    C’est comme discuter avec Ramadan en beaucoup plus fort : il embrouille, il est très malin, il utilise parfaitement la dialectique réputée des trotskistes qui fait perdre le fil de l’argumentation aux meilleurs avec des arguments fallacieux, des analogies trompeuses, la technique de l’épouvantail très finement utilisée (straw man argument des anglophones)
    https://fr.wikipedia.org/wiki/%C3%89pouvantail_(rh%C3%A9torique)
    Mais Macron est très intelligent et plus fin que Sarkozy alors l’espoir est permis.
    Espérons qu’il saura mettre au jour la mauvaise foi des opposants aux réformes.
    Par exemple je suis abasourdi (et dévasté, en novlangue paresseuse) d’entendre encore des têtes de linotte ou propagandistes menteurs prétendre que l’on veut retirer leur statut aux cheminots.
    Les media pour certains semblent prendre plaisir à embellir les révoltes anti-démocratiques (emphase hystérique sur les « mouvements » étudiants) tout en oubliant de signaler qu’il s’agit de mouvements liberticides, antidémocratiques, un véritable FASCISME.
    « Le fascisme est un système politique autoritaire qui associe populisme, nationalisme et totalitarisme au nom d’un idéal collectif suprême. Mouvement révolutionnaire, il s’oppose frontalement à la démocratie parlementaire et à l’État libéral garant des droits individuels. »
    Lorsque quelques dizaines d’étudiants violents bloquent l’accès aux facs d’une majorité hélas silencieuse, ils enfreignent la loi, font un bras d’honneur à la démocratie et se comportent de fait en « fafs ». De gôôche en l’occurrence.
    Les 35 % de cheminots grévistes et les syndicats qui en manipulent les ficelles sont du même acabit. La majorité se définissant par plus de 50%, que penser de 35% ?
    Qui finance les (3,5 ?) milliards des retraites entre 52 et 57 ans des cheminots ? Les sous ne viennent pas que des cotisations des cheminots en activité. Pour ma part je fais partie d’un corps de métier dont la caisse de retraite bien gérée est siphonnée par l’Etat pour la redistribuer.
    Pourquoi ne nous dit-on pas qui paie ces retraites archi-précoces calculées (êtes-vous assis ?) sur le salaire des 6 (six, sei, sette, sex, seis, deux fois trois) derniers mois de salaire ? Bon elles ne sont pas toutes à taux plein mais là on se rattrape !
    Pour ma part ma retraite, pour la partie salariée de ma carrière, a été calculée sur la base des 25 dernières années, et vu qu’une partie était au service de la Nation (service militaire), l’autre en études, une misère au bout du compte.
    Une partie du problème comme pour de nombreux fonctionnaires, c’est qu’ils ne se rendent pas compte des avantages qu’ils ont.
    Et moi aussi j’ai travaillé toute ma carrière les jours fériés et les nuits, et sans compensation, et au-delà des horaires, par devoir, sans garantie d’emploi, je suis ainsi assez peu sensible au misérabilisme du cheminot.

  18. Sergio Carioca

    Questions sur les « ZADistes ».
    Question jamais traitée par les media.
    Ils occupent et utilisent des sols qu’ils n’ont pas achetés, pour lesquels ils ne paient pas de loyer. Comment cela s’appelle-t-il en droit ? Une forme de vol, en définitive.
    Ils ont l’air de disposer d’eau et d’électricité. Par quel miracle des constructions sans existence légale sont-elles approvisionnées ?
    Paient-ils icelles eau et électricité ?
    Sinon à qui les volent-ils ?
    Je mets à part les paysans expropriés et qui persistent sur place, qui devraient pouvoir être réintégrés dans leur possession antérieure.
    Pourquoi ne leur mouche-t-on pas le nez lorsqu’ils disent « on veut continuer », « on a des projets » et autres bisouniaiseries basées sur le vol de la propriété publique, le non-paiement de l’impôt, donc la spoliation des contribuables ?

  19. (un p’tit clin d’œil)
    Effigie et… Effigie
    Hier, dans la même journée, on pouvait voir à la TV :
    – Un mannequin à l’effigie de monsieur Macron pendu et brûlé.
    – Et, dans le reportage « 66 minutes » sur M6, des boules à neige, une ligne de vêtements vendus à l’effigie de monsieur Macron (comme la reine d’Angleterre avant lui !).

  20. Catherine JACOB

    « Emmanuel Macron : Nouveau Monde ou Ancien Régime ? Je concède qu’Emmanuel Macron, parce qu’il apparaît complexe et insaisissable, agaçant et remarquable, pour ennemis et partisans n’offre parfois que la ressource d’être absurdement qualifié de monarque ou d’inspirer une dévotion au-delà de toute mesure.
    Heureusement il y a des citoyens normaux. »
    Exact, mais sont-ils au pouvoir ces braves gens « normaux » ? En les attendant et pour être précis, revenons sur nos derniers monarques en titre :
    Après un épisode révolutionnaire intercalé entre le roi de France Louis XVI que les révolutionnaires appellent Capet bien qu’il s’agisse de la maison capétienne de Bourbon issue du 10ème enfant de Louis IX, Robert de Clermont, soit un Bourbon de iure uxoris – cette maison dont le chef actuel est Louis de Bourbon et qu’entre les Capétiens et les Bourbons – dont l’une des branches cadettes est la maison d’Orléans issue du frère de Louis XIV, on trouve les Valois issus pour leur part du second fils du même Louis IX pour lequel la Justice était le premier des devoirs d’un roi, Philippe III dit « Le Hardi » -, et son frère Louis XVIII, après l’épisode Napoléonien la monarchie se clôture avec Charles X qui succède à son frère Louis XVIII.
    1. Louis XVI, 1774-1791 & 1791- 10 août 1792 : « Après l’avoir considéré d’abord soit comme un traître à la patrie soit comme un martyr, les historiens français ont fini par globalement adopter une vue nuancée de la personnalité et du rôle de Louis XVI, décrit comme un honnête homme mû par de bonnes intentions, mais sans le caractère nécessaire pour mener à terme une profonde réforme de la monarchie ».
    2. Louis XVII, 1793 – âgé de huit ans – 1795 ; son oncle qui suit, Louis XVIII; 1814-1815 et 1815-1824, lequel meurt sans descendance et est inhumé à la basilique Saint-Denis. «C’est le dernier monarque français à y être inhumé.
    Il s’attelle à composer avec les acquis de la Révolution et de l’Empire. Il est âgé de 58 ans quand son règne commence effectivement après avoir passé 23 ans en exil.
    Il consent à une constitution utilisant un terme d’Ancien Régime, la Charte de 1814, mène une politique de réconciliation et d’oubli concernant les violences révolutionnaires, tentant de calmer la Terreur Blanche.
    Ne restaurant de l’Ancien Régime que le décor, il a dans un premier temps à composer avec une chambre parlementaire ‘plus royaliste que le roi’ lui-même. Il décède donc pour sa part sur le trône, et ses successeurs seront l’un renversé, l’autre contraint d’abdiquer.»
    3. Son frère puîné, le comte d’Artois, le 5ème des frères fils du Dauphin du Viennois et petit-fils de Louis XV, lui succède sous le nom de Charles X; 1824 – 1830.
    «Sa politique provoque les premières émeutes des Trois Glorieuses. « La Restauration prend fin avec la révolution de 1830, qui met sur le trône Louis-Philippe, roi des Français auquel on doit la mise en place d’un régime parlementaire, accession de la bourgeoisie aux affaires manufacturières et financières, permettant un essor économique de première importance en France (révolution industrielle). Cependant, la chute du régime qu’il a fait naître a pour principales causes d’une part la paupérisation des ‘classes laborieuses’ (paysans et ouvriers) et d’autre part le manque de compréhension de la part des élites de la monarchie de Juillet pour les aspirations de l’ensemble de la société française. »
    Aucun des souverains ayant effectivement régné, qui sont cités ci-dessus, n’était un imbécile, ni un dégénéré, ni un insensible aux conditions de vie du Peuple de France, bien au contraire. D’où il importe de ne pas se tromper sur la nature des aspirations profondes de la société française, sur les réformes effectivement nécessaires à y répondre. Et surtout, sur les moyens de les mener à bien dont la marche forcée par ordonnances n’est pas nécessairement la plus appropriée.

  21. Patrice Charoulet

    Je ne suis pas macronien le moins du monde. Je n’ai pas l’affection que vous avez pour le chef de l’Etat.
    Je dois convenir que je désapprouve tous les syndicats, tous les partis de gauche et d’extrême gauche qui luttent contre lui ces temps-ci. N’ayant jamais fait grève de ma vie quand j’étais professeur, on ne sera pas surpris de savoir que je suis indigné de la grève des cheminots qui empoisonne la vie de millions de Français. L’évacuation de la ZAD, commencée ce matin à l’aurore, me ravit. J’appelle de mes voeux, dans la foulée, l’expulsion de tous les squatters de France. J’ai le plus grand mépris pour les groupuscules d’agitateurs de l’UNEF qui veulent mettre la pagaille dans les universités. Je regrette la décision gouvernementale de baisser la retraite des personnes qui ont cotisé toute leur vie (moi jusqu’à 65 ans) par l’augmentation de leur CSG. Je regrette le retour de la proportionnelle. Je décrie l’acceptation du selfie (quel abaissement !). Je regrette le temps de la parole présidentielle rare (théorie de Pilhan) et la multiplication des interventions présidentielles orales, c’est presque un discours ou une discutaillerie par jour avec Germaine Brougnard et Roger Trucmuche. Bien des ministres ne font pas le poids. Le Premier ministre ressemble à Landru. Collomb devrait prendre sa retraite. Pénicaud et Belloubet, changer de coiffeur. Quel ramassis d’abrutis a décidé de demander à un bachelier de rédiger dix lettres de motivation pour aller en fac ?

  22. Sergio Carioca

    Patrice Charoulet, dont je réprouve beaucoup d’écrits, nous dit :
    « Quel ramassis d’abrutis a décidé de demander à un bachelier de rédiger dix lettres de motivation pour aller en fac ? »
    En effet.
    On a donc demandé aux parents voire à des professionnels, amis ou rémunérés, de rédiger la lettre de motivation du bachelier.
    Il faut être vraiment bête (je pèse mes mots et réfrène ma colère) pour décider d’une telle mesure !

  23. L’université française d’aujourd’hui est un lieu de rencontres gratuites entre de naïves et belles jeunes filles qui se font déflorer par des envahisseurs en recherche d’implantation familiale.
    Certaines d’entre elles échappent à ce massacre on se demande comment.
    Quant aux diplômes ont les offre comme des lettres d’embauche de caissières de supermarché.
    Macron est une catastrophe de plus pour notre pays ! Nous voulions une autre politique après les années de misère (Mitterrand-Chirac-Sarkozy-Hollande) et on nous refile la même chose en plus bête !

  24. Marc GHINSBERG

    Monarque et citoyen.
    Être en même temps du Nouveau Monde et de l’Ancien Régime, c’est ce que l’on demande au président de la République.
    François Hollande dans son livre « Les leçons du pouvoir » l’exprime clairement :
    « Notre société vit un moment contradictoire. D’une part les exigences de participation imposent une gouvernance qui ne peut plus être verticale. D’autre part les angoisses et les crispations qui travaillent notre société appellent une incarnation et une prise en charge personnelle de la responsabilité. Le chef d’État doit donc être tout à la fois lointain mais proche, inflexible mais humain, majestueux mais modeste, laconique mais disert, distant mais abordable, monarque mais citoyen.»

  25. Pour une fois que nous avons un Président qui met en oeuvre avec courage ses promesses de campagne, il me semble qu’il a droit à un certain respect.
    Si les réformes en question ne sont pas exécutées dans la foulee, elles ne le seront jamais. Des chiens aboient, ce qui n’est pas anormal, mais la caravane finira par passer.

  26. @ Patrice Charoulet
    « Quel ramassis d’abrutis a décidé de demander à un bachelier de rédiger dix lettres de motivation pour aller en fac ?
    A peu près les mêmes qui n’ont pas le courage de dire que le niveau est si lamentable qu’il n’est pas concevable de poursuivre les études, ni les enseignants, ni les parents, ni l’académie, ni l’inspecteur, il n’y plus rien à poursuivre en dehors d’une chimère, Liberté, Egalité, Fraternité…
    Il est plus facile de nier la réalité que de l’affronter.
    Cette réalité qui a fait que par défaut, un président très photogénique, très socialiste, très téméraire, très bien conduit (lui ses lettres de motivation étaient irréprochables) va réussir à ce que tout le monde se regarde en chien de faïence, les yeux remplis de suspicion ou de ressentiment…
    Cherche, cherche, mon chien et si ton pedigree est de qualité tu trouveras le chemin de la faculté ! Avant il faut trouver Mentor (pas de féminin, pour exemple…)

  27. La détestation fait dire à certains des bêtises, Macron n’est pas un homme du chiffre, sa formation de base est la philosophie :
    « L’intelligence artificielle, je dois le dire, dit celui qui n’a qu’une formation philosophique et qui est donc toujours très admiratif devant les mathématiciens, les probabilistes et tous les grands scientifiques qu’il a devant lui, nous renvoie à ce qui serait l’hypothèse leibnizienne selon laquelle il y a plusieurs mondes possibles. Il y a chez Leibniz cette hypothèse que « Dieu calcule pour nous le meilleur monde possible » et il y a donc quelque chose d’une option presque prométhéenne qui nous permet de revisiter la conception du monde de Leibniz à travers l’intelligence artificielle qui nous donnerait la capacité de réaliser nous-mêmes ce calcul et à travers en effet des machines apprenantes de pouvoir parcourir beaucoup plus rapidement les chemins du malheur pour choisir le bon chemin beaucoup plus tôt et beaucoup plus rapidement.
    C’est prométhéen dans ce que cela comporte d’ambivalence, c’est une chance inouïe d’accélérer le calcul réservé à Dieu chez Leibniz, c’est une responsabilité énorme d’avoir dans notre main cette possibilité de le faire. Au fond, c’est un peu de tout cela dont nous devons parler aujourd’hui et je crois un peu de cela dont vous avez largement parlé. Nul n’a envie de se priver de cette faculté mais chacun la considère au moment où elle lui est offerte avec un effroi légitime et je dirai quiconque ne ressentirait pas une forme de peur ou ne redouterait pas cette possibilité pourrait légitimement être jugé inconscient. »
    http://www.elysee.fr/declarations/article/transcription-du-discours-du-president-de-la-republique-emmanuel-macron-sur-l-intelligence-artificielle/

  28. Michel Deluré

    Je ne sais si EM se distingue de ses prédécesseurs par la haine, puissante et inédite, qu’il susciterait et que les seconds n’auraient pas endurée. En ce domaine, il me semble bien que certains de ceux qui ont exercé cette fonction présidentielle avant lui, et de quelque bord qu’ils soient, n’ont guère été épargnés.
    Pour ma part, je parlerais plutôt d’opposition, certes parfois virulente, et qui peut s’expliquer par le décalage pouvant exister entre d’une part l’espérance pré-électorale qu’a fait naître l’homme nouveau EM et d’autre part la réalité, un an plus tard, vécue par les citoyens.
    Rien là de bien nouveau me direz-vous, il en est allé de même lors de chaque présidentielle, si ce n’est tout de même, et ce point est loin d’être négligeable, que cette fois l’attente des citoyens, après la grande lessive effectuée au deuxième trimestre 2017, était sans nul doute beaucoup plus grande que par le passé et que la déception née des espoirs déçus ne peut en être que beaucoup plus grande.
    Il ne faut pas oublier non plus que notre Président actuel et son projet, comme j’ai déjà eu l’occasion de l’écrire sur ce même blog, n’ont pas obtenu lors de la dernière présidentielle une adhésion franche des citoyens, loin s’en faut, si nous agrégeons les votes recueillis par MLP, les nuls, les blancs (exceptionnellement élevés) et les abstentions. Il ne faut donc pas s’étonner dans ces conditions que le scepticisme qui habitait au moment de l’élection présidentielle nombre de citoyens se mue parfois aujourd’hui en une virulente opposition.

  29. La mode des oxymores perdure tandis que s’est installée la politique sociale et en même temps libérale. Cet état de fait est tellement utile pour bavarder à n’en plus finir, jusqu’au bout de la nuit. Ainsi, dans les discussions on essaie de concilier des notions incompatibles, cela ne peut finir que dans la violence, le néant ou l’absurdité. Pendant ce temps-là, dorment les gens qui travaillent, qui agissent, qui font tourner l’économie de la société française.
    – Ainsi, des manifestants osent pendre un pantin à l’effigie du Président en précisant qu’ils sont contre la peine de mort.
    – Ainsi, des syndicalistes annoncent qu’ils veulent des trains partout et pour appuyer leurs revendications, ils désorganisent le trafic normal des trains puisqu’ils tentent de les immobiliser.
    – Ainsi, des étudiants bloquent les entrées des facultés en empilant du mobilier où sont affichées des banderoles avec des slogans appelant à l’ouverture des facultés.
    M. Macron ne fait que mettre en application les décisions prises par son prédécesseur. Ce sont les mêmes qui manifestent et qui soutiennent l’Union européenne dans son concept le plus épuré qui est la libre circulation des personnes, des biens, des services.
    Tous ces gens sont bipolaires, schizophréniques, des fous en clair et sans décodeur !

  30. Billet un peu confus de notre hôte, à la mesure du sujet abordé. On ne sait pas.
    La critique des Français est normale et bien conduite, mais les attitudes ponctuelles doivent être rapportées aux conditions générales qui les suscitent. Le regard sur l’immigration, par exemple, doit être séparé du simple racisme qui, à mon sens, n’existe en France qu’à l’égard de populations hostiles, qui elles-mêmes le distillent contre les juifs dont les organisations féales se dépêchent d’en faire leur miel en utilisant, quoi ? mais la politique européenne, tout simplement, qui, depuis le traité de Barcelone a clairement choisi l’arabisation de l’Europe, en anticipant des bénéfices démocratiques qui n’ont jamais franchi le seuil des pays visés, alors que la radicalisation s’installait en masse chez nous.
    Il ne faut pas chercher plus loin la notion de complot : il est officiel, mais s’appelle traité multilatéral.
    Les fondements de cette attitude peuvent être recherchés dans des motivations économico-sociales mais sont, dans tous les cas, étrangères aux souhaits, même contradictoires, des Européens. Un peu de justice pénale aveugle et partisane et vous avez un gratin de complotisme tout prêt, concocté par ceux qui le dénoncent en tant que tel.
    Là-dessus, M.Macron semble conscient des dangers qu’il fait courir au pays, mais il a commis plusieurs erreurs mortelles : la phrase sur le crime contre l’humanité, les réflexions cinglantes pour les petites gens et sa politique publique qui ne se détermine pas vraiment en termes autres que fiscaux.
    Rappelons-nous le mal que le Kärcher et la racaille ont fait à Sarkozy. Il pourrait en être de même pour Macron qui, en outre, ne dispose d’aucune majorité autre que virtuelle.
    Philippe Manière écrivait dernièrement dans Challenges que le fait d’avoir Macron seulement comme recours n’est pas forcément une bonne nouvelle.
    Enfin, l’agitation crépusculaire des étudiants annonce plutôt la plongée dans l’immense nuit d’une gauche dépouillée de ses tribuns, remplacés par de vulgaires agitateurs indignes du titre d’étudiant et abonnés aux diplômes en peau de lapin. C’est la chance de M.Macron de n’avoir à lutter, en surface, que contre de tels adversaires : ils sont mauvais, Martinez compris et surtout.
    En revanche, reste la veille infanterie espagnole des silencieux contre laquelle il faudrait un Condé là où le gouvernement ne dispose que de gendarmes taiseux et d’agents du fisc bien embêtés.

  31. @ Sergio Carioca | 09 avril 2018 à 13:25
    « Qui finance les (3,5 ?) milliards des retraites entre 52 et 57 ans des cheminots ? »
    Le déficit est dû pour partie à la démographie de la SNCF, l’effectif cheminot étant passé (en gros) de 500 000 à la création de l’entreprise à 150 000 aujourd’hui.
    https://fr.wikipedia.org/wiki/Soci%C3%A9t%C3%A9_nationale_des_chemins_de_fer_fran%C3%A7ais#La_SNCF_aujourd'hui
    La même chose se passe dans le privé pour les retraités des entreprises qui ont réduit leurs effectifs ou n’existent plus, leurs retraites sont financées par les actifs des autres entreprises.
    PS : je ne suis pas cheminot, ni CGT, ni rien de la sorte.

  32. Quant au fond, Savonarole | 09 avril 2018 à 09:10 et Tipaza | 09 avril 2018 à 10:01 ont traduit à leur manière ce que je pense de la politique de monsieur Macron.
    En cette période de grèves, j’avoue que le président de la République et son homme-lige, monsieur Édouard Philippe, me font sérieusement penser à monsieur Alain Juppé, Premier ministre lors des grèves et manifestations de 1995.
    A l’époque, il suffisait de regarder chaque semaine la une et la photo de couverture de l’hebdomadaire Le Point pour savoir quel serait le prochain chantier…
    Monsieur Juppé, droit dans ses bottes, sur le perron de Matignon nous avait asséné qu’il était prêt à « inscrire les services publics à la française dans la Constitution », alors qu’il savait cela impossible, d’autant que la notion de service public à la française ou de service d’intérêt général à la mode de Bruxelles sont essentiellement antinomiques.
    Vingt-trois plus tard, les choses ont peu changé et la communication du Premier ministre est très proche de celle de son mentor et lointain prédécesseur à Matignon, Alain Juppé.
    J’en veux pour preuve un point pour lequel il est lui aussi droit dans ses bottes : la limitation à 80 km/h sur les « routes à deux voies sans séparateur central ».
    Premier point : existe-t-il en France des routes à deux voies avec séparateur central, même lorsqu’elles sont sur courte distance portées à trois voies pour les dépassements ?
    Deuxième point : l’intérêt général allégué est la baisse consécutive du nombre de morts sur les routes de France.
    Sauf que, ayant entendu sur France Inter une chronique sur les accidents mortels récents provoqués par des voitures autonomes (faites confiance à l’intelligence artificielle, c’est le monde du futur qui plaît tant à monsieur Macron !), le journaliste a précisé que la réglementation routière française allait être rendue moins contraignante pour permettre la circulation des voitures autonomes.
    Conclusion logique que j’en ai tirée : la réduction du nombre de morts n’est pas la vraie raison de ce projet, mais bien l’incapacité des systèmes autonomes d’entreprendre des dépassements sans danger au-delà de 80 km/h dès lors qu’il n’y a que des bandes blanches horizontales. Le séparateur central, qui existe sur les routes à quatre voies, deviendrait alors indispensable au-delà de 80 km/h sur les routes à deux voies pour les voitures autonomes !
    Cela rejoint encore l’argumentaire développé il y a quelques années pour justifier le changement des plaques d’immatriculation des véhicules en France. Le système préexistant aurait encore pu durer de longues années sans problème. Mais en réalité, c’était une forme de préparation à la disparition programmée des départements… qui n’est pas intervenue pour cause de fronde des élus locaux. Mais la métropolisation de la France est sur les rails et les départements se sont vu retirer leurs compétences économiques réservées au régions et aux communautés de communes ou d’agglomération. Donc à terme, les compétences des départements seront tellement réduites qu’il sera devenu nécessaire de les supprimer : il suffit d’attendre encore quelques années.
    Dès lors on comprend les doutes des représentants des syndicats sur les réformes qu’on leur présente et la validité des engagements qui semblent ne concerner que ceux qui les subissent et non les décideurs qui les prennent !
    Alors Monsieur Bilger, nouveau ou ancien monde, ce qui manque cruellement en France c’est bien la confiance : la parole donnée est tellement démonétisée par les gros mensonges des décideurs nationaux que bien peu sont ceux qui s’y fient. C’est bien la conséquence de la pratique des techniques de communication qui ne trompe plus les citoyens français.

  33. @ Marc GHINSBERG 09 avril 2018 à 09:39
    Seriez-vous devenu comme d’autres socialistes/Verts un vénérateur du dieu Macron ?
    Dans ce cas je vous invite à lui acheter pour son premier anniversaire présidentiel, une paire de babouches…
    Mais j’ose croire que je vous ai mal compris…
    ———————–
    @ caroff 09 avril 2018 à 10:35
    « Certains oublient que sur 47,5 millions d’inscrits, 16 millions se sont abstenus, 3 millions ont voté blanc et 10,6 millions ont voté Marine Le Pen… Il y a donc au bas mot 30 millions de Français qui n’ont pas été convaincus par le candidat Macron… »
    Si je vous suis bien : sur 47,5 millions de votants, seulement 17,5 millions auraient adhéré à sa marche ?
    En même temps 17,5 millions qui marchent font plus de 30 millions de passifs. Visiblement 😉
    Adéo caroff

  34. « Au début de ce mouvement contre ce qui serait une forme de sélection pourtant nécessaire »
    Quelle sélection, mon honorable honoraire ?
    En quoi sélectionner est-il une nécessité ?
    Qui fait la sélection et sur quelles bases ?
    Quelle sera la neutralité de ceux chargés de la sélection ?
    Si ce sont les universitaires eux-mêmes qui seront chargés de sélectionner, les mêmes qui deviennent universitaires sur des fraudes massives à des concours, dont plus de 80% d’entre eux seraient en prison ou interdits d’exercer une fonction publique à vie, permettez que je doute de l’efficacité sélective.
    Voyons les énarques, qui les a sélectionnés ?
    Quand nous constatons le résultat et l’incompétence des individus, nous pouvons douter du processus sélectif, parce que sélectionner des gens qui ont créé 2 billiards € de dette publique, 9 millions de personnes sous le seuil de pauvreté, 7 millions de personnes ayant un problème d’emploi, une planète hyperpolluée, surpeuplée alors que l’on appelle les françaises à avoir plus d’enfants, une République devenue bananière à défaut d’être un royaume.
    Les HEC, Polytechnique, ENS, Centrale, les francs-maçons qui nous ont créé la crise des subprimes, des dettes publiques ?
    Une gouvernance par une oligarchie qui assure la pérennité du pouvoir en ne le transmettant qu’aux membres de son groupe.
    Votre collègue, feu le juge Thierry Jean-Pierre, ne disait-il point que la France était tenue par 300 familles ?
    Qui devient magistrat ? Ne serait-ce point les enfants de ces derniers ?
    Quelle est cette phrase française :

    • dis-moi qui tu es et je te dirai si tu es l’un des miens ?

    Ainsi, le doute est permis !

  35. Je n’ai pas voté pour lui mais je ne suis ni un inconditionnel de ses adversaires, ni un soutien systématique parce qu’il faut être constructif. Il a ses énormes maladresses (colonisation de l’Algérie = crime contre l’humanité, démission du général de Villiers, etc.) mais il a sans conteste remis au travail les équipes gouvernementales qui seraient, paraît-il, au bord de l’épuisement…
    En usant abondamment de la télévision et de la parole à chaque occasion, il prend certes le risque de perdre l’image de l’autorité suprême du Président pour se confondre avec celle du Premier ministre, mais j’attends avec impatience l’interview de jeudi prochain par l’aimable J.P. Pernaut qui me semble un peu tendre pour oser poser les questions pointues sur les mécontentements des Français.
    Quand on a lu les révélations d’Eric Zemmour sur la façon dont étaient traités ses questionnaires soumis à examen avant émission (il ne reconnaissait même plus ses questions, dit-il !), mais c’était une autre époque, on est en droit de se demander jusqu’où va l’indépendance de la presse qui, derrière certaines outrances d’aboyeurs patentés, cache parfois une propagande subtile au deuxième degré.
    Osera-t-on parler, par exemple, des blocages d’universités ? Le droit de grève, c’est le droit de cesser le travail, rien de plus, mais surtout pas d’empêcher les autres de travailler, SNCF comprise.
    Osera-t-on parler du scandale des juges « partiaux » selon la recommandation du Syndicat de la Magistrature ?
    Osera-t-on parler des excès de l’immigration, de l’insécurité grandissante, de l’islamisme assassin et des cités de non-droit où médecins, pompiers et policiers n’ont plus le droit d’entrer ?
    La formule est ancienne : la France compte 67 millions de sujets sans compter les sujets de mécontentement.

  36. Macron a choisi de s’exprimer sur TF1 à 13 heures jeudi et sur BFMTV dimanche soir.
    Je suis surpris de ces choix.
    Pour l’interview de TF1, Macron affrontera le très brave Jean-Pierre Pernaut, il ne risque rien. Mais le public de cette émission est un public de retraités de la France périphérique, c’est un peu tard maintenant pour expliquer ou pire justifier la CSG, il aurait fallu intervenir mi-février. Depuis, le ressentiment a eu le temps de macérer, il sera facile d’argumenter mais beaucoup plus de convaincre.
    Trop tard, à mon avis.
    Pour l’interview avec BFMTV, il aura en face de lui des vieux routiers du journalisme politique, mais apparemment il ne risque rien. BFMTV est un soutien affiché, à peine dissimulé. Pour employer un langage marxiste, le grand capital contrôle cette chaîne et soutient l’homme qu’il a placé au pouvoir, les marxistes n’ont pas toujours tort dans leurs analyses de situation.
    Donc Macron pourra développer sa stratégie avec des partenaires qui ne seront pas pugnaces, nous verrons.
    Un dimanche soir, sur une chaîne privée, il n’aura pas le public qui est celui des grévistes
    Dans les deux cas il me semble qu’il rate le public de ceux qui font grève, SNCF, Hôpital, EHPAD, et de tous les autres qui sont inquiets des changements de statut annoncés par un effet de ruissellement chez les fonctionnaires territoriaux, et même les nationaux.
    Nous verrons si la communication choisie est la bonne, a priori j’en doute.

  37. Cher Philippe,
    Le nouveau monde, c’est Notre-Dame-des-Landes et nous nous réjouissons de tous les projets qui vont pouvoir naître dans cet espace du futur.
    Vont naître de ce terroir d’exception la possibilité d’arrêter nos importations de cuisses de grenouilles, car oui Macron et Hulot vont faire baisser le déficit extérieur d’une ligne : importation cuisses de grenouilles amenée à zéro.
    Les passionnés des oiseaux pourront s’offrir des vacances d’observation dans ce site, aussi riche en espèce puisqu’une centaine d’oiseaux s’y nichent.
    De nombreux stages pour apprendre la permaculture, la confection de confitures d’antan et le retour de l’oie romaine devraient prendre leur renouveau pour alerter contre les terroristes du béton.
    Une loi était prévue pour taxer les bétonneurs promoteurs et nous souhaitons vivement que cette loi rende impossible la destruction des terres agricoles en banlieue parisienne, comme en zone littorale.
    Nous l’attendons et cela suffit de ces projets américains et chinois qui grignotent chaque année des hectares de vignes, de blé, de prés.
    Il existe partout en France des villages à réhabiliter qui font les affaires de nombreux pays et nos maires de petites villes ne pourraient-ils pas être aidés par les banques pour mener des projets semblables aidés par des architectes des beaux-arts ?
    Il nous faut prendre conscience de la richesse de la terre agricole de ce pays et obliger les constructeurs de supermarchés, de drive, de parkings à dé-bétonner, dépolluer leurs dégâts.
    La France change et demande de la qualité d’environnement.
    La France prend conscience de la fragilité de ses sols et comprend que bétonnage égale augmentation des inondations et pollution et augmentation de la délinquance.
    Tous les partis politiques font ce constat et pourtant nous assistons à une désertification des zones rurales, des villes moyennes et la réforme de la SNCF cache la disparition future des petites lignes. Il existe une préférence de l’Etat à aider à l’installation des retraités en Tunisie, au Maroc, au Portugal, en Espagne en matraquant les retraités et étrangement à aider les médecins, les pharmaciens à s’installer dans des villes qui se vident. La taxation des résidences secondaires va contribuer aussi à cette désertification.
    Oui, nous préférons voir des jeunes se battre pour défendre l’environnement, la santé, les savoir-faire, la solidarité que des dealers, des promoteurs, des destructeurs car collectionner des applications pour connaître le nombre de pas effectués dans la journée, trouver un restaurant, un hôtel, c’est de l’inutile, de la domestication informatique, c’est de l’asservissement.
    Le monde de Macron ne fait pas rêver, n’a rien de révolutionnaire. Et c’est tellement vrai que la plupart des informaticiens, des comptables, des commerciaux abandonnent leurs bureaux qui ressemblent aux bureaux des années trente pour sténotypistes pour aller retrouver du sens et de la lumière dans les champs. Passer sa vie à coder n’est pas un destin.
    Même notre chien est content quand un aliment tombe au sol, différent de ce qu’a prévu l’agro-alimentaire.
    Faut-il se souvenir que les chiens ont du goût, que les poules aiment gratter la terre et déployer leurs ailes, que les humains aiment se perdre, sortir des sentiers battus ?
    Que les coulées vertes, c’est parquer nos déplacements, c’est de l’artifice pour joggeurs addicts à l’endomorphine.
    La Bible à la fin des Ecclésiastiques cite un proverbe numérique appelé « Proverbe numérique ». Ce monde numérique devrait appeler nos consciences à sauvegarder les savoirs, les compétences, la mémoire car nous nous dirigeons vers un rétrécissement des facultés sensori-motrices, cognitives.
    L’exemple du tourisme jeune qui cherche dans la nature réelle les images de fiction est un triste exemple de ce qui attend ce monde. Les nouveaux philosophes qui cherchent l’explication de concepts dans les séries est tout aussi désolant. La littérature poche avait cédé à la paresse avec les livres fléchés, elle vit en BD aujourd’hui. Nous brûlons ces écrits de nos vies sans état d’âme. Nous redevenons les petites mécaniques de Descartes, car Damasio qui dénonce l’erreur de Descartes oublie lui-même le singulier et la richesse de l’émotionnel. Le comportementalisme proposé n’est pas un humanisme, ni un existentialisme. C’est l’alliance d’un nuage et d’un mirage, une drôle de troisième alliance où l’homme se prend pour D.
    françoise et karell Semtob

  38. Ange LERUAS

    On pourrait croire que parler de fiscalité serait un hors-sujet par rapport à ce que traite présentement ce blog : il n’en est rien, puisque le sujet de vos interventions, vous blogueurs, est le comportement de nos présidents successifs dans la quête d’améliorer notre vie en société et le vivre-ensemble, autour d’un objectif d’intérêt général.
    Que se soit l’un ou l’autre des trois : quel est le champ de manœuvre utilisé pour parvenir à cet objectif d’intérêt général ?
    C’est la fiscalité !
    Mais cette dernière est-elle en mesure de satisfaire cet objectif ?
    Hélas non !
    A raison Einstein disait :  »la chose la plus difficile à comprendre c’est l’impôt sur le revenu ».
    À raison Karl Marx disait  »la monnaie cache la réalité : la production et sa vitesse de circulation ».
    Et nous, comme ces trois que nous avons élus, nous n’avons pas écouté ces penseurs et préféré vivre dans nos savoirs emplis de préjugés que nous croyons être des vérités.
    En effet tous les sachants en économie, politiques, économistes, chroniqueurs ne savent rien de l’économie. Leurs connaissances actuelles ne sont que des préjugés, ce qu’ils ignorent, parce qu’ils prennent pour vérité ce qui leur est rabâché depuis le début de leur fréquentation de l’Education nationale et dans le milieu où ils vivent.
    Pour preuve les lauréats de l’ENA sont incapables de consensus et les exploits de nos Nobel bien inutiles à améliorer notre quotidien. Ceux-là comme nos enseignants, nos politiques, nos économistes et nos chroniqueurs, ne sont pas prêts à scier la branche sur laquelle ils se sont assis.
    Politiques, économistes, chroniqueurs se comportent comme ceux qui géraient le monde avant que Galilée ne leur dise que la terre tourne sur elle-même. Tous, sourds à la raison, ont continué à suivre leurs savoirs inventés au lieu de regarder la réalité en face.
    Aujourd’hui ce n’est plus à propos de la physique, mais de l’économie que cette  »élite » de l’irréel se comporte ainsi.
    Ignorant la réalité vraie des nations qui n’ont que pour finalité unique de partager la consommation nationale entre les citoyens, suivant un mode mathématiquement décidé :  »l’élite » a inventé la fiscalité fort inutile quand il ne s’agit que de partager la consommation nationale, qui n’est faite que de la production nationale pour partie échangée avec d’autres nations suivant deux partages :
    A) 100 % de la consommation nationale en deux clans
    – ceux qui produisent et consomment, en les rétribuant (rétributions).
    – ceux qui ne participent pas à la production mais consomment, en leur donnant des attributions.
    Et là rétributions plus attributions égalent prix des choses payées par les consommateurs avec leurs rétributions et leurs attributions.
    B) 100 % de la consommation nationale en trois modes :
    – familial
    – mutuel, grâce aux contributions prélevées sur rétributions et attributions.
    – collectifs, grâce aux contributions prélevées sur rétributions et attributions.
    Que se soient l’un ou l’autre des partages ils relèvent de la solidarité citoyenne dont seuls les citoyens sont maîtres d’œuvre puisqu’à la fois actifs et inactifs et qui se traduit par des partages de la richesse réelles (la consommation nationale) qui se fera par le partage de la richesse imaginaire (la valeur donnée aux choses). Ce n’est pas à l’imaginaire de décider du partage mais aux citoyens de partager les biens et services entre eux en fonction de leur capacité à les produire.
    Quelles que soient les nations, elles fonctionnent suivant ce principe que notre élite ignore’.
    Ce qui varie entre nation ce n’est que le pourcentage de la consommation nationale qu’auront les actifs et qu’auront les inactifs ou bien le pourcentage de la consommation nationale suivant le mode mutuel, ou le pourcentage de la consommation nationale suivant le mode collectif.
     »L’élite » ignorante des principes de base de toute vie, dans nos sociétés nationales, ne peut savoir :
    – que l’économie fonctionne sur le même principe mathématiques des nombres complexes : avec sa partie réelle et sa partie imaginaire.
    – que la monnaie peut avoir une fonction-circulation ou une fonction-partage.
    – que l’économie a trois composantes : économie productive, l’économie patrimoniale et entre les deux l’interface-épargne.
    L’élite, ignorante du réel, formatée par l’Education nationale et le milieu où elle vit, ne peut expliquer en une heure seulement tous les principes de l’économie, remédier aux causes du chômage, des déficits, de la délocalisation, de l’absence de compétitivité, de l’optimisation fiscale, des crises, des problèmes d’écologie, ou de migration.
    Hélas ! Mais qui est prêt à perdre une heure si cette proposition lui est faite ?
    Pas vous, comme de bien entendu pour rester fidèle à vos ancêtres qui eux ignoraient que la terre tourne sur elle-même : car après tout, sans avoir essayé de perdre cette heure-là et droit dans vos bottes, votre préjugé – qu’une heure ne suffit pas – s’ajoute aux autres pour vous isoler du savoir de la réalité !
    Conclusion : nous n’avons pour nous gouverner que ceux que nous méritons !
    Notre vie, dans notre société nationale, n’est-elle pas la somme des comportements de chacun de nous ?

  39. @ Sergio Carioca
    « Et moi aussi j’ai travaillé toute ma carrière les jours fériés et les nuits, et sans compensation, et au-delà des horaires, par devoir, sans garantie d’emploi, je suis ainsi assez peu sensible au misérabilisme du cheminot.
    Mon pauvre monsieur, vous ne devez pas être au courant d’une chose très connue, dont mon grand-père me rebattait les oreilles et qui est la suivante : « le travail n’enrichit pas ! »
    Je ne sais pas exactement ce qu’il entendait par là, mais l’âge venant et les illusions perdues je crois pouvoir dire qu’il avait raison…
    Cependant, il existe mille et une richesses et toutes ne sont pas entre les mains de cheminots, fonctionnaires ou assimilés, que tenez-vous entre les vôtres ?

  40. @ Jabiru
    « Pour une fois que nous avons un Président qui met en oeuvre avec courage ses promesses de campagne, il me semble qu’il a droit à un certain respect. »
    C’est cela, ouiiii…
    Quand nous voyons avec quel empressement ce monsieur et ses sbires se sont jetés toutes affaires cessantes et comme la faim sur le monde sur les retraités, comme s’il n’y avait pas d’autres priorités, pour les dépouiller comme au coin d’un bois afin d’obtenir de quoi entretenir sur leur dos des dizaines de milliers d’individus qui dans un pays normal auraient dû être renvoyés chez eux avec en prime des coups de pieds dans les fesses gratuits, une vague de respect irrépressible ne peut que nous envahir…
    Vous en avez d’autres en stock, des bonnes blagues de ce genre ?

  41. @ Aliocha
    Je vois que le discours de Macron que vous citez fait référence à Leibniz, immense mathématicien s’il en est.
    Il n’empêche que lui aussi, comme tant d’autres, avait ses petites faiblesses. Il s’est opposé violemment à Newton sur la conception du temps.
    Newton défendait l’hypothèse d’un temps uniforme indépendant des choses et de leur mouvement, ce temps qui nous était et nous est naturel, avant que la relativité ne remette cette conception en défaut.
    Leibniz dont le caractère était bien affirmé, façon de dire qu’il avait mauvais caractère, s’opposait à cette vision de Newton, et défendait la vision traditionnelle selon laquelle le temps n’est qu’un ordre d’événements et n’existe pas en tant qu’entité autonome.
    Il en est arrivé à supprimer la lettre « t » de son nom qui s’orthographiait avec un « t » en Leibnitz, pour clamer sa foi en la non-existence du temps.
    Bon, voilà, rien à voir avec Macron, sinon que le discours est celui de Macron.

  42. Claude Luçon

    « Heureusement il y a des citoyens normaux. »
    Oui, beaucoup même, la majorité, mais le drame est que ce sont surtout les citoyens anormaux, la minorité, que nous entendons.
    Aujourd’hui, à propos de NDDL et d’anormaux, Noël Mamère critiquait le gouvernement pour ne pas permettre à n’importe qui de s’installer n’importe où en France pour y faire n’importe quoi.
    Voilà un homme, un ex-élu, qui trouve normal qu’on puisse totalement ignorer l’état de droit, qui appelle à la désobéissance civile.
    La France est donc, pour lui, terre à conquérir avec, déjà, son wild west : NDDL. Il ne nous a pas dit si on y a élu un shérif pour faire respecter l’ordre sur les terrains occupés par ces nouveaux conquérants.
    Pourquoi être surpris que des jeunes fassent tout et n’importe quoi ? Des leaders politiques montrent l’exemple.
    Pourquoi s’étonner de l’invasion de migrants, la France est terre à coloniser librement selon Mamère.
    Décidément les Verts semblent suivre JV Placé, abuser du rouge et ignorer les lois, pour oublier sans doute.
    Et qu’entend-on aussi, inlassablement : le gouvernement n’écoute pas les corps intermédiaires !
    Scandale ? Délit de démocratie ?
    Mais pourquoi les écouterait-il ?
    Ces corps intermédiaires sont tout autant responsables de l’état de la France aujourd’hui, et depuis aussi longtemps, que les gouvernements successifs qui ont précédé celui-ci. La gabegie ne date par de mai 2017, elle est le résultat des exigences desdits corps intermédiaires depuis des décades, lesquels feraient mieux de changer de nom, c’est à la mode, et s’appeler « lobby », ce qu’ils sont réellement !
    @ Sergio Carioca | 09 avril 2018 à 13:25 écrit :
    « Et moi aussi j’ai travaillé toute ma carrière les jours fériés et les nuits, et sans compensation, et au-delà des horaires, par devoir, sans garantie d’emploi, je suis ainsi assez peu sensible au misérabilisme du cheminot. »
    Ce fut le cas pour beaucoup d’entre nous !
    Le gouvernement pourrait peut-être inviter plusieurs d’entre nous comme experts, c’est aussi très à la mode, pour participer à la négociation sur la SNCF, nous aurions bien des choses à apprendre à ces gens-là, à commencer par le fait que « rail » ne rime plus avec « travail » et qu’ils déshonorent leurs anciens en osant appeler leur grève la nouvelle bataille du rail. On entend tout sur BFM.
    Optons pour le Nouveau Monde !
    Que le dégagisme de l’Ancien Régime soit total !

  43. @ Aliocha | 09 avril 2018 à 16:34
    Ils se sont mis à cinquante pour fabriquer ce discours qui n’est qu’un copié-collé de celui du général de Gaulle sur le plan calcul !
    L’intelligence artificielle est depuis longtemps en marche et Macron ne fait que courir après elle ! Lui qui est franc-maçon devrait le savoir et ce qui me choque c’est lorsqu’il nomme Dieu, lui qui se prend pour son ombre ! Un psy italien nous avait prévenus de la dangerosité de cet homme !
    @ genau | 09 avril 2018 à 17:05
    Je suis en accord parfait avec vous surtout lorsque vous évoquez l’arabisation voulue de l’Europe et sa dérive.

  44. Je sais bien que le ridicule ne tue pas, mais convoquer pour parler des perspectives du PS une telle équipe de ringards dont Laurent Baumel et Dominique Bertinotti, il faut ne rien avoir à se mettre sous la dent.
    C’était sur la chaîne parlementaire je m’en suis vite échappé de peur d’être contaminé.
    Vous avez deux heures pour trouver le poste politique occupé par la dernière – je vous ai aidé pour le genre -, quant aux deux autres, laminés aux dernières élection ils sentaient déjà le vieux : vieilles idées, habits de vieux, tout était vieux.
    Pour Christophe Castaner la barbe de trois jours fait genre et le rajeunit, chez Laurent Baumel cela le rendait encore plus glabre et mal rasé : les sunlights sont très cruels.
    Pauvre Olivier Faure, c’est pas gagné ! Pour Benoît Hamon non plus d’ailleurs, ils n’ont cessé de parler d’une nouvelle page blanche qui s’ouvrait à eux, elle était bien triste et très grise.

  45. Concernant les étudiants grévistes qui réclament un 10/20 pour les prochains partiels qui vont se dérouler en mai prochain, je crois que Raphaël Enthoven a la meilleure réponse.
    http://www.europe1.fr/emissions/le-fin-mot-de-linfo/luniversite-nest-pas-votre-maman-3621662
    Leurs grands-pères soixante-huitards n’y avaient pas pensé ou plutôt pas osé. Mais les jeunes d’aujourd’hui ils osent tout.
    On connaissait déjà les épreuves surnotées du bac.
    Maintenant c’est la moyenne aux partiels pour les étudiants grévistes
    Je suppose que pour la remise du master ce sera la mention systématique.
    On a décidément les élites que l’on peut.

  46. La majorité des électeurs n’ont pas voté Macron, ils ont voté contre Le Pen !
    Voter contre, la nuance est sans appel !
    Statistique du ministère de l’Intérieur :
    – Inscrits : 47 568 693
    – Macron : 20 743 128 soit 43,61% des inscrits ; même pas plus de 50% .
    https://frama.link/x8Grnu1H
    Législatives : Abstention + Nuls + Blancs cela fait 61,56% !
    Contre la République en Marche, donc contre le programme Macron : 83,45% des inscrits.
    https://frama.link/UB0YYv8k
    Il gouverne par ordonnances, ainsi sans débat parlementaire ; tout est déjà écrit à l’avance, donc aucun dialogue, fatalement, il va dans le mur.
    Sa loi Travail de 1 000 pages, il est matériellement impossible qu’elle ait été écrite par son gouvernement, déjà pas par les parlementaires puisque : Ordonnances, mais écrire 1 000 pages de droit en trois mois, c’est un mensonge, le truc était déjà écrit à l’avance, largement avant qu’il soit élu.
    La question est, qui l’a écrite ?
    Des lobbys, donc possiblement : une prise illégale d’intérêt, de la corruption, une atteinte à la sûreté de l’État, une haute trahison si le pouvoir a servi les intérêts d’un truc privé, etc.
    Macron est-il fiché S ?
    Hakuna Matata !

  47. Pierre Blanchard

    @ Ange LERUAS | 09 avril 2018 à 20:06
    N’ayant pas saisi le sens premier de votre intervention, ni les sens suivants d’ailleurs, vous êtes prié de m’en remettre une couche, voire des couches successives au fil des jours qui viennent… A force de persuasion, je suis certain que je finirai par comprendre !
    Merci.
    Ah ! si, votre conclusion « m’interpelle quelque part au niveau du vécu » (1)
    Conclusion : nous n’avons pour nous gouverner que ceux que nous méritons !
    PS 1 : vous êtes précédemment intervenu de façon aussi concise
    Ange LERUAS | 26 juillet 2017 à 19:41 sur le sujet « Il n’y a pas de malédiction élyséenne ! »
    PS 2 : mais je vois que vous avez d’autres lieux d’expression
    http://plus.lefigaro.fr/page/ange-leruas-0
    http://cee.e-toile.fr/index.cfm/2015/2/11/Un-chiffre–connatreet–mditer
    (avec un espace entre « Le » et « Ruas », est-ce vous ?)
    Avec un peu d’assiduité je vais peut-être faire partie de vos « supporters », qui sait ?
    (1) expression datée du XX siècle
    Dialec-tics 80’s
    “AU NIVEAU DU VÉCU” – Tic verbal fatal post-Bretécher, souvent flanqué de « ça m’interpelle » et de « quelque part ». Heureusement à peu près éradiqué depuis la fin du XXe siècle.
    http://madame.lefigaro.fr/societe/chroniques-seman-tics-191110-23223

  48. Julien WEINZAEPFLEN

    Je n’approuve pas la potence de Nantes, mais le président qui n’a pas décrié les qualités de grand écrivain de Maurras ne prendra pas ombrage de ce que le débat se muscle comme aux heures les plus vigoureuses de la IIIe République.
    Je n’aime pas la forme de contestation qui a consisté de la part de syndicalistes à poursuivre Emmanuel Macron jusque dans un hôpital où il venait s’entretenir de l’autisme, sujet dont j’estime qu’il aurait dû retenir les ardents défenseurs des intérêts catégoriels. Mais ensuite, qu’allait faire Emmanuel Macron chez ces demoiselles de la Légion d’honneur ?
    J’aime le discours qu’Emmanuel Macron vient de prononcer au centre des Bernardins, où il fustige à la fois la stratégie d’enfouissement d’une Église qu’il appelle à prolonger ses engagements associatifs par un engagement politique, et où il l’exhorte à être moins la gardienne des bonnes mœurs que responsable de la remise en question dont il est parlé dans l’Evangile selon saint Marc et pour laquelle le Christ est venu. Mais parlant à l’Église, cet ancien élève des jésuites n’est-il pas dans son jus, et comment peut-il lui réclamer le « don de sa liberté spirituelle » tout en gouvernant les hommes de façon aussi matérialiste et en souhaitant qu’il y ait beaucoup de jeunes qui rêvent d’être milliardaires ? Entre Dieu et Mammon, Macron, il faut choisir.
    En quoi le « monde de Macron » (comme diraient Les grandes gueules) est-il nouveau ? J’entendais ce soir Benjamin Griveaux expliquer les contestations étudiantes en usant des sempiternels arguments que ce ne sont pas les étudiants qui manifestent, que la majorité d’entre eux veut étudier… Villepin s’expliquait mieux dans la tourmente du CPE. Qu’aurait dit Benjamin Griveaux en 1968 que le président veut commémorer, tandis que le philosophe auquel il est le plus attaché y était traîné dans une poubelle aux cris de : « Ricoeur, ça suffit » ? Pourquoi Benjamin Griveaux continue-t-il d’employer ce mantra insultant et ridicule « Il faut faire de la pédagogie », comme si nous étions des enfants démocratiques, qui n’ont littéralement pas la parole ?
    Pourquoi la haine de Macron ? Parce qu’il présente l’étrange caractéristique d’être une machine humaniste. Parce que c’est un robot qui gouverne les hommes comme des machines. Parce que ce n’est pas tant lui qui est insaisissable que son humanité. En sorte qu' »on peut tirer de lui le pire et le meilleur », me disait une amie ce soir, qui poursuivait : « en fonction de l’orientation de sa femme. Il faudrait qu’elle l’amène sur la voie de la pénitence. Brigitte Macron est rimbaldienne comme moi, mais elle aime le clinquant. Elle est inaccessible à la pénitence parce qu’il a une peur bravache de Dieu. »
    « Macron nous parle d’avenir, mais il n’a pas d’enfants ».
    Il donne aussi l’impression de ne pas vouloir que ses parents soient sur la photo. Pourtant son père le neurologue lui avait prodigué beaucoup de bons conseils, y compris celui de ne pas se faire baptiser, car il vaut mieux un bon athéisme qu’une mauvaise foi qui se dégrade en un simple transcendantalisme se posant « la question intranquille du salut ». On n’est pas plus rassuré par un président qui « ne sait pas qui a la vérité de la France », dans la concurrence des récits et des héritages de cette nation républicaine.

  49. Après le Hollande bashing, voici le Macron’s hate.
    Le PS s’est sabordé tout seul par la grâce des frondeurs qui ont coupé les jarrets de Hollande. Heureusement, Macron a une majorité qui ne lui tire pas dans les pattes.
    Décidément, dans ce pays, il faut avoir le cuir épais pour tracer sa route sans se laisser impressionner par les aboyeurs, les harangueurs, les éternels mécontents.
    C’est quoi l’alternative à Macron ? un(e) président(e) arroseur, distributeur de friandises, non dérangeant, qui ne touche à rien, qui laisserait filer tous les déficits ? D’ailleurs, les grognements vont encore s’accentuer lorsqu’on s’attaquera à la dépense publique. Mais si on est bloqué à la première rebuffade on n’adaptera jamais le pays. C’est vrai que des ministres se sont déjà cassé les dents sur des réformes. Mais bon, ce n’est pas inexorable. Le bon sens triomphera.

  50. Claude Luçon

    Des chiffres !
    Ce sont les chiffres qui manquent le plus !
    Si on indiquait aux étudiants, simplement mais fréquemment et régulièrement – aussi souvent que le taux de popularité du président – de simples statistiques par formations universitaires :
    – taux de chômage,
    – salaire moyen à la première embauche,
    – professions en déficit de candidatures,
    – accélération du besoin d’ingénieurs dans un monde qui se numérise,
    – manque de plus en plus évident de médecins, de dentistes…
    …et que mathématiques, sciences et jeunes filles ne sont pas incompatibles, comme le prouvent les jeunes Iraniennes et Saoudiennes ; les étudiant(e)s reverraient peut-être leurs objectifs pour leur futur.
    Détails que semblent ignorer nos féministes qui clament pourtant l’égalité des deux sexes.
    En plus, nos écoles d’ingénieurs et scientifiques ne seraient pas obligées d’aller faire du racolage dans les lycées pour convaincre les étudiants, les jeunes filles en particulier, de se diriger vers nos écoles d’ingénieur(e)s où elles ne sont que 17%, contre 51 % en Iran et Arabie Saoudite.
    Journalisme, spectacle et Sciences Po mènent à tout, au chômage surtout ! Encore plus bientôt puisque le nombre de députés et sénateurs va diminuer et, on l’espère, celui des fonctionnaires lambda aussi.
    Il n’y a pas que l’économie et l’industrie à remettre sur les bons rails, encore faut-il avoir les bons professionnels pour le faire.

  51. @ Claude Luçon | 10 avril 2018 à 14:51
    Dans toutes les conner…s que Macron et son gouvernement mettent en place, il semble que vous ne soyez pas au courant des nouveaux arrivages en médecine : les « infirmières spécialisées », qui pourront, si ce projet est mis en place, exercer une partie des sciences médicales en lieu et place des médecins. Quant à la pénurie de médecins, elle provient de plusieurs causes : les rémunérations, les retraites, l’astreinte, les dangers – 1000 médecins agressés en 2017 en France -, les femmes voilées qui ne veulent pas se dévoiler, la sécurité sociale qui oblige les médecins à faire des tonnes de paperasses pour occuper les chômeurs engagés par la sécu et tout le reste, un vrai b…
    La conséquence : les hôpitaux sont surchargés par des AME, des malades qui ont des bobos, des ivrognes et des drogués qui attendent le soir pour appeler le SAMU. La concurrence de médecins venant de pays où ils sont mal formés et bénéficient d’équivalences, aggrave encore le malaise, ne parlons pas des sureffectifs de personnels hospitaliers qui se marchent les uns sur les autres ! Les hôpitaux de province aujourd’hui c’est désolant, mieux vaut parfois crever plutôt que de passer par eux !
    (source famille de médecins et toutes les infos qui vont avec par la presse médicale).
    Et pour clore, c’est le bazar partout et dans tous les domaines grâce à quarante ans de banditisme politique ! En ce moment pour occuper certains émigrés on fait des trous partout dans les rues et routes de France, qui paiera ? Mais les très riches de Macron se sont encore plus enrichis en 2017, même qu’ils n’ont plus d’ISF à payer (sauf sur l’immobilier).

  52. Patrice Charoulet

    Puisque deux commentateurs ont évoqué le philosophe allemand Leibniz, je voudrais signaler une chose qui surprendra peut-être.
    Lisant la correspondance complète de Bossuet, dans la bibliothèque de l’évêché de Saint-Denis de La Réunion, il y a quelques années, je suis tombé sur un échange de lettres de l’aigle de Meaux et du philosophe. Or, Leibniz écrivait à l’évêque français en… français. Et il poussait même la courtoisie jusqu’à FRANCISER ses prénoms à la fin de ses lettres ! Qui dit mieux ?

  53. @ jack | 10 avril 2018 à 13:51
    « Le PS s’est sabordé tout seul par la grâce des frondeurs qui ont coupé les jarrets de Hollande. »
    Fronde, frondeur, un terme médiatique, un terme pensé par les chargés de communication pour manipuler les opinions.
    Avez-vous pensé de vous-même à ce terme ou vous a-t-il été mis en bouche ?
    Il y aurait donc eu une guerre civile en France sous François Hollande.
    https://www.universalis.fr/encyclopedie/fronde/
    Qu’indique l’usage d’un tel terme à l’endroit des personnes qui se sont opposées à F. Hollande ? Cela indique un rapport de maître à esclave. Que les gens sont des choses, des objets, que l’on peut faire ce que l’on veut avec eux.
    Ainsi François Hollande aurait pu demander la réouverture de camps de concentration, le rétablissement de l’esclavage, les députés du Parti Socialiste auraient dû le suivre aveuglément :

    • Soumettez-vous où périssez.

    Si François Fillon catholique traditionaliste avait demandé l’extermination des protestants, les députés de son parti auraient eu, selon la terminologie employée, frondeurs, l’obligation de le suivre inconditionnellement.
    Voilà ce que c’est de répéter un mot, un concept que l’on ne maîtrise pas, uniquement parce que l’on est influençable et que les médias l’ont dit !

  54. Robert Marchenoir

    @ semtob | 09 avril 2018 à 19:44
    Vous écrivez bien, mais mal.
    « Le nouveau monde, c’est Notre-Dame-des-Landes et nous nous réjouissons de tous les projets qui vont pouvoir naître dans cet espace du futur. »
    « Vont naître de ce terroir d’exception la possibilité d’arrêter nos importations de cuisses de grenouilles, car oui Macron et Hulot vont faire baisser le déficit extérieur d’une ligne : importation cuisses de grenouilles amenée à zéro. »
    « De nombreux stages pour apprendre la permaculture, la confection de confitures d’antan et le retour de l’oie romaine devraient prendre leur renouveau pour alerter contre les terroristes du béton. »
    Votre parodie bobologique est superbe ; hélas, ce n’est pas une parodie.
    « Une loi était prévue pour taxer les bétonneurs promoteurs et nous souhaitons vivement que cette loi rende impossible la destruction des terres agricoles en banlieue parisienne, comme en zone littorale. Nous l’attendons et cela suffit de ces projets américains et chinois qui grignotent chaque année des hectares de vignes, de blé, de prés. »
    Je suppose que vous êtes retraitées, et propriétaires ? Peut-être avez-vous des enfants, des petits-enfants ? Dans le cas contraire, le sort de ceux des autres vous importe-t-il ?
    Savez-vous qu’il faut des maisons, pour se loger ? Savez-vous que les maisons, aujourd’hui, se font en béton, et non en bois ni en torchis ? Qu’avez-vous contre le béton ? Quelle est cette surprenante bétonophobie qui infecte tant d’esprits faibles dans notre pays ?
    Avez-vous remarqué que la France manque de logements, tandis qu’elle ne manque pas de terres agricoles — et de loin ? Avez-vous consulté quelques études économiques, avant d’écrire littéralement n’importe quoi ?
    La France est l’une des premières puissances agricoles européennes. A votre avis, sur quoi les agriculteurs font-ils pousser leurs plantes ? Sur des filets accrochés à votre plafond ? Avez-vous jamais entendu les « paysans » — pourtant peu avares de récriminations — se plaindre de l’absence de terres agricoles, que ce soit « en banlieue parisienne » ou dans la Creuse inférieure ?
    « La France prend conscience de la fragilité de ses sols et comprend que bétonnage égale augmentation des inondations et pollution et augmentation de la délinquance. »
    Tûtafé. Les sols de la France sont une pauvre petite chose fragile, et la France elle-même est une douce et pauvre jeune fille, constamment menacée des derniers outrages par ces ordures d’Américains et ces Chinois fourbes et bridés.
    Jamais par les Russes — et Dieu sait si les Russes « bétonnent » : mais c’est du béton de luxe, du béton entièrement poupougné à la main par des artisans du terroir nourris de confitures d’antan : le béton qui fait les villas de luxe de la côte d’Azur, achetées avec des valises de billets bien frais.
    Et d’ailleurs, le béton produit les inondations et la délinquance, c’est bien connu. Tu coules du béton, et hop ! il se met à pleuvoir comme vache qui pisse, plein d’études du CNRS l’ont prouvé. En revanche, les barrages qui permettent de réguler le flux des cours d’eau, les canalisations qui permettent d’évacuer les fortes pluies, ils sont construits en papier mâché ramolli avec le jus de crâne des soeurs semtob.
    Quant à la délinquance, il est bien connu qu’elle est causée par le béton des HLM. Il suffirait de loger les immigrés sous des toiles de tente — ou carrément dans la rue, tiens, ça nous ferait des économies, et pouf ! Théo serait prix Nobel de chimie au lieu de se prendre des coups de matraque là où il ne faut pas, tandis que Mohammed traduirait Heidegger dans La Pléiade au lieu d’organiser des tournantes dans les caves.
    « La réforme de la SNCF cache la disparition future des petites lignes. »
    Mais j’espère bien ! Pour commencer, les pitites lignes di la Hassan CF di proximiti ont disparu, pour la plupart, depuis longtemps. Faut vous réveiller, les soeurs. Hélas, il en reste ! Elles nous coûtent la peau du dos. Savez-vous qu’il serait moins cher, sur vos satanées « petites lignes », que l’Etat offre le voyage en Rolls-Royce de location, aux quelques rares glandus qui les empruntent, plutôt que de subventionner leurs billets de train ?
    Et c’est vous qui vous plaignez que l’Etat « matraque les retraités » ? Vous avez l’intention de les financer à vous deux, les « petites lignes » ? Vous vous déplacez toujours en calèche à cheval ? Vous n’avez pas le permis de conduire ? Votre religion vous interdit d’emprunter les autocars luxueux, confortables, rapides et beaucoup moins coûteux que le train que nous avons la chance de connaître aujourd’hui ?
    Vous avez dû pondre ce commentaire à seule fin d’illustrer le mien : les Français réclament une chose et son contraire. Qu’il y ait Macron, Edouard Herriot ou le chien de mon voisin à la tête de la France, ça reviendrait au même. A la réflexion, on devrait coller ce dernier à la présidence de la République : ça nous ferait des économies, et cela m’épargnerait ses aboiements.

  55. @ Ange LERUAS 09 avril 2018 à 20:06
    Bienvenue chez nous MAIS nous faire quinze paragraphes pour conclure par « nous n’avons pour nous gouverner que ceux que nous méritons ! » est-ce bien raisonnable ? 😉
    C’est vrai, je suis réfractaire aux délires épistolaires de certains intervenants de ce blog.
    Ceci dit je ne parle qu’en mon nom puisque, sans doute, d’autres doivent aimer lire quinze paragraphes avant de s’endormir du sommeil du juste qui a tout lu.
    Perso, après le premier paragraphe je sentais venir la somnolence, du coup j’ai filé direct à la conclusion (précision à votre commentaire, seuls 13% de Français ont adhéré à la politique de Macron, les autres votants ayant botté en touche en vertu du principe du « cachez cette Le Pen que je ne saurai voir » 😉
    Adéo Ange LERUAS

  56. @ écoeuré | 10 avril 2018 à 16:01
    « …les femmes voilées qui ne veulent pas se dévoiler »

    Oh là, c’est trop top !
    C’est sûr que quand elles vont voir leur gynécologue, leur proctologue, qu’elles vont faire une mammographie, elles ont besoin de retirer leur voile.
    Alouette, gentille alouette … et la tête, et la tête !
    Vous ignorez principalement que les autres pays viennent se servir dans les médecins français !
    Du vol de ressource, la France paie une formation plusieurs millions d’€, les autres pays n’investissent pas dans leurs systèmes universitaires et ils se pointent en France pour piquer les infirmières, les médecins, les ingénieurs, etc.
    Au Canada pour combler le fait qu’ils ont un grave problème de manque d’infirmières et de médecins, ils n’ont pas investi dans leurs universités, les formations, ils ont même réduit les budgets, ils sont tout simplement allés les débaucher dans les autres pays, entre autres en France.
    Et après l’on nous montrera le Canada, le UK, les USA comme exemple sur leur budget scolaire, universitaire et de formation, alors qu’ils ne forment pas leur population, mais vont voler les gens formés dans les autres pays.
    Il y a plus de médecins syriens aux UK, Canada, USA qu’en Syrie !

  57. Catherine JACOB

    @ Elusen | 09 avril 2018 à 23:22
    « Macron est-il fiché S ?
    Hakuna Matata ! »
    Hakuna matata serait une devise issue de l’expression swahilie Hakuna matatizo laquelle signifiait « il n’y a pas de problème ».
    Lien de sens ?

  58. Emmanuel Macron…
    Belle envolée qui ne convaincra, cher P. Bilger, que les convaincus. Pour les autres…
    Vous ne vous souvenez sans doute plus des campagnes haineuses qui ont suivi l’élection de Nicolas Sarkozy. Ce n’était pas des étudiants immatures, mais des rédactions comme Marianne, Libération, les Inrockuptibles et même Le Point, Le Nouvel Observateur ou L’Express, sans compter la multitude d’articles fielleux du Monde. L’exemple vient de haut.
    Depuis des siècles, le peuple a brûlé des souverains en effigie en place de Grève. Et même certaine tête a roulé dans un panier ! Rien de nouveau sous le soleil.
    Tournée provinciale du Barnum Macron/Collomb. Représentation actuelle à Notre-Dame-des-Landes. Au programme :
    2500 policiers ou CRS
    Des blindés
    Des tractopelles
    Des ambulances
    Des engins de levage
    Des camions de déménagement
    Des ambulances
    Des médecins urgentistes,
    Des infirmiers
    Des hélicoptères
    Des drones
    Des jeeps
    200 caméras et le personnel adéquat
    150 policiers en civil
    etc. etc.
    Soit plus de 3500 personnes en ordre de bataille
    Contre
    100 zadistes
    Qui va gagner ?
    Dimanche, représentation en solo du Barnum : Macron contre Plenel et Bourdin en clowns blancs.
    On vit une époque formidable !
    Cordialement.

  59. On apprend ce soir que Macron veut bombarder la Syrie avec pour preuve d’une arme chimique : une vidéo où une douzaine de personnes en demi-cercle sont traitées contre cette attaque chimique avec un TUYAU D’ARROSAGE !
    « Les experts » sont incapables de donner des preuves mais sont comme Macron convaincus… comme lorsque les USA agitaient une fiole chimique provenant d’Irak.
    Après avoir été élus avec moins de 50 % de la population, nos malades vont s’affranchir des règles de droit international, la dictature est en marche.

  60. Robert Marchenoir

    @ Patrice Charoulet | 10 avril 2018 à 16:24
    « Lisant la correspondance complète de Bossuet, dans la bibliothèque de l’évêché de Saint-Denis de La Réunion… »
    Toutes mes félicitations. Nominé pour le World Award 2018 de l’allusion, mine de rien, comme ça, en passant. Très très fort. Et en plus, c’est pour dire un truc pas inintéressant. Travail d’artiste.

  61. @ boureau |10 avril 2018 à 18:1
    Bien d’accord avec vous : 2500 policiers ou CRS pour 100 ou 200 pov’ glandus.
    Curieusement il n’y a pas autant d’activité dans les banlieues où la police ne peut pénétrer.
    Pourtant M. Collomb Gérard disait ce matin qu’il ne pouvait y avoir de zone de non droit.
    En même temps c’est plus simple, et spectaculaire médiatiquement, d’envoyer 2500 gendarmes contre 100 ou 200 pèlerins pataugeant dans la boue que d’envoyer les mêmes 2500 gendarmes razzier les islamisés radicaux dans les banlieues.
    Tout le monde connaît la citation : « Fort avec les faibles… etc. »
    ———————
    @ Claude Luçon | 09 avril 2018 à 22:10
    Arrêtez avec « à mon époque… »
    Des fois quand je lis ce blog j’ai l’impression d’être à Gouyette avec Gabin, Noël-Noël et Pierre Frenay.
    D’accord le casting était magnifique, mais ils sont morts les pensionnaires de Gouyette, du coup ce serait bien d’arrêter avec les « à mon époque.. »
    En même temps… comme dit l’autre 😉

  62. Cher Philippe,
    La Fédération Nationale des Travaux Publics fait appel à des ingénieurs, des scientifiques et des spécialistes pour apporter des réponses aux questions que nous soulevons dans notre billet.
    Dans les invitations et l’organisation qui se sont déroulées en mars/avril de l’année dernière, nous ne nous souvenons d’avoir lu et rencontré un éminent spécialiste nommé Robert Marchenoir.
    Nous avons souvenir du déplacement de Macron, de François Fillon, Hamon ayant préféré une interview privée. Nous n’allons pas vous raconter l’ensemble des coulisses et l’intérêt des stands sur le développement durable et vous pourrez avec intérêt rafraîchir vos connaissances sur les nouveaux habitats, le béton absorbant, les revêtements intelligents pour routes et chemins, ce que vous ne manquerez pas de faire en tant qu’individu curieux et intelligent auprès du lien suivant : « L’année 2017 de la FNTP résumée en 166 pages »
    https://www.fntp.fr/sites/default/files/content/publication/annales_2017.pdf
    Il existe également un film événementiel qui vous permettra de découvrir bien des innovations qui vous passent un peu au-dessus du chapeau.
    Il existe, ne vous en déplaise, des écologistes apolitiques, de droite, de gauche qui se préoccupent de l’attractivité des territoires, du recyclage des déchets, de la déforestation et qui s’intéressent au bien-être de tous.
    La défense de la planète est une de nos priorités et nous en avons le droit et nous agissons en bénévolat pour sauver la forêt amazonienne, pour informer les politiques et la jeunesse sur l’intérêt du recyclage, de la biodiversité…
    En méprisant la nature, vous méprisez les générations futures.
    Pas de petits en vue, mais des campagnes de communication en iode, en germinations.
    Et si dire que les policiers ont pour mission de protéger la population et la nature, ce qu’ils font autant que nous, vous défrise, nous persistons avec raison d’alerter qu’il n’est pas prioritaire de faire une démonstration de force symbolique et médiatisée à Notre-Dame-des-Landes.
    La loi anti-promoteur est en chantier grâce à Macron, vous pouvez le vérifier.
    La population de Metz a le droit de se déplacer sans être agressée par des bandes, les politiques doivent pouvoir se rendre dans des lieux de débat sans crainte et c’est ce qui est demandé par les Français.
    Une chèvrerie et une dizaine de cabanes dans des bois, il n’y a tout de même pas de quoi en faire un fromage et fatiguer les forces policières !
    NKM a été bousculée odieusement par un élu sans prise de conscience.
    Des chemises de DRH ont été arrachées sans prise de conscience.
    L’insulte n’est pas un mode d’expression constructif, pas plus que l’attaque sur des critères physiques. L’intrusion est parfois déplacée.
    Vivent nos jeunes années et nos espoirs pour demain.
    françoise et karell Semtob

  63. Mary Preud'homme

    @ boureau | 10 avril 2018 à 18:16
    Il est vrai que nous sommes très très loin de Mai 68 où gendarmes mobiles et CRS étaient confrontés à des centaines de milliers d’émeutiers et nettoyaient le terrain (sans états d’âme) en moins de deux, grenades lacry, lances à eau et tout le tralala, puis en tabassant à tour de bras les récalcitrants, y compris des personnes qui n’avaient rien à voir avec les manifestants et se trouvaient au mauvais endroit au mauvais moment (comme j’en ai fait personnellement l’expérience, comme photographe amateur, sans pour autant porter plainte).
    Il est vrai qu’à la tête du pays, on avait un de Gaulle qui ne plaisantait pas avec la chienlit et qui surtout, n’aurait jamais manqué de soutenir ses troupes (question de responsabilité et d’honneur) après les avoir envoyées au charbon pour rétablir illico presto l’ordre républicain.
    Raison de plus aujourd’hui pour rendre hommage à tous ceux qui contre vents et marées et confrontés à des difficultés, des incompréhensions, voire des critiques ou des attaques de plus en plus virulentes et injustes continuent vaille que vaille de faire leur métier (de policier, gendarme, pompier, enseignant, médecin, etc.) contribuant ainsi à éviter à ce pays en pleine décadence de couler corps et biens. Mais pour combien de temps ?

  64. @ Catherine JACOB | 10 avril 2018 à 18:02
    – Un président de la République qui fait écrire des lois par des intérêts privés.
    – Un président de la République qui en dehors d’un état de guerre gouverne par ordonnances.
    – Un président de la République et sa majorité qui mettent un terme à la souveraineté de l’Assemblée nationale.
    – Un président de la République qui sans doute très jeune a des rapports sexuels avec son enseignante âgée de 26 ans de plus que lui, Code Pénal : corruption de mineur – article 227-2.
    – Un président de la République qui pour régler son complexe d’Oedipe épouse sa mère.
    – Un président de la République qui a plusieurs millions d’euros de fortune personnelle avant de se présenter à une élection, mais qui se retrouve avec une déclaration de patrimoine farfelue, où il serait plus pauvre qu’une personne au RSA.
    – Un autre qui déclenche une guerre pour tuer la personne qui l’a corrompu afin qu’elle ne témoigne pas.
    – Un Conseil constitutionnel, un président et un congrès qui annulent un référendum parce que les résultats ne les arrangent pas.
    – Un Conseil constitutionnel qui valide une fraude à une élection présidentielle.
    Mais à part ça, pas de problème, la planète brûle et nous regardons ailleurs disait l’autre Madame la Marquise.
    Hakuna Mata : https://www.youtube.com/watch?v=ujTCZgPr5MA

  65. Michelle D-LEROY

    Grèves SNCF, Air France, éboueurs et autres conflits, blocages des facs… bref rien de nouveau, du récurrent depuis cinquante ans. Cinquante ans que les usagers se débrouillent pour aller travailler, pour vivre avec.
    D’ailleurs, si j’ai bien tout compris, M. Macron entend fêter Mai 68 et la révolte d’une jeunesse gâtée. C’est pourtant bien le point de démarrage de toutes ces habituelles manifestations qui gênent la vie des citoyens depuis.
    C’était aussi le temps des hippies, aujourd’hui ils ont quitté Auroville pour NDDL puis pour une nouvelle ZAD quelconque, comme un aboutissement à la nostalgie soixante-huitarde.
    On ne peut donc être en même temps pour et contre, admirer la révolte contre les autres et se plaindre de la révolte contre soi.
    Les prédécesseurs de Monsieur Macron ont eu largement leur part de critiques, de grèves et de manifestations avec casseurs, en particulier à Nantes et à Rennes où les fins de manifestations violentes étaient habituelles.
    La grande différence était que non seulement le peuple critiquait et réclamait comme aujourd’hui mais les médias et une partie des élites aussi.
    M. Macron a donc cette chance extraordinaire, celle d’être soutenu, encensé et mieux, d’avoir comme seuls opposants les extrêmes. Il est plutôt bien loti. A lui de saisir cette opportunité.
    La fracture entre ces élites qui vivent dans leur bulle, leur tout d’ivoire et le peuple, les gens de la vraie vie, est si visible qu’on peut craindre à tout moment une étincelle qui mettrait le feu aux poudres. Le mannequin pendu à Nantes avec le visage du Président est assez inquiétant pour interpeller. Evidemment, Emmanuel Macron n’est pas responsable de tout, comme Louis XVI ne l’était pas, mais il arrive après cinquante ans de laxisme, d’erreurs politiques et de gabegie financière. Le fait est là et les Français encore une fois déçus se montrent en colère.
    Il suffit de lire les commentaires sur les sites d’information pour comprendre le décalage entre l’article du journaliste pro-Macron et les commentaires du citoyen lambda qui dit son ras-le-bol et lui attribue tous ses malheurs. Ces Français-là constatent que c’est le changement dans la continuité. Cette détestation après moins d’un an de mandat devrait l’interpeller.
    D’abord mal élu si l’on considère qu’il a été choisi par aversion envers Mme Le Pen, beaucoup, et même ceux qui n’avaient pas voté pour lui, ont espéré en sa jeunesse et en son intelligence. Mais « les crimes contre l’humanité » en Algérie, « les gens de rien », les « analphabètes » et autres maladresses de ses débuts ont marqué et déçu parce que c’était arrogant et condescendant. Cela lui colle à la peau comme le nettoyage au Kärcher en d’autres temps.
    Ensuite l’augmentation des taxes, de la CSG, des impôts ont mis de très mauvaise humeur retraités et classes moyennes.
    Ses réformes ont paru injustes, et elles le sont. Ses discours ne semblent pas concerner le commun des mortels, ce sont des discours un peu théâtraux, à la Rocard, pimentés d’anglicismes. Tout pour agacer les « gens de rien » qui pensent qu’il le fait exprès pour leur montrer sa supériorité.
    En voulant peut-être trop bien faire, il pèche par excès, par mépris aussi.
    Et puis en voulant faire « en même temps » une politique de droite et une politique de gauche, généreuse et restrictive, il devient incompréhensible. Si une très grande majorité de Français voulaient des réformes, ils sont déstabilisés par un libéralisme qui les effraye car ils ne savent plus où il veut les conduire.
    Entre la simple critique ou l’incompréhension des gens « normaux » et ceux (moins normaux) qui voudraient le voir mort parce que c’est leur commerce d’être extrémistes, il y a une marge mais il y a, à l’évidence, un gros malaise.
    A lui aussi de respecter les Français en leur proposant des réformes justes, en n’agressant pas les plus travailleurs pour câliner délinquants et j’menfoutistes, pour offrir et distribuer à la terre entière ce qu’il prend dans la poche des contribuables tout en restreignant les budgets incontournables et nécessaires à la bonne marche d’un pays moderne. L’argent n’est pas magique, c’est lui qui le dit. En ne pratiquant pas la discrimination positive avec les étrangers au détriment de nos jeunes. En ne traitant pas les deux partis extrêmes (ses seuls opposants) sur un pied d’égalité, tant l’un est plus agressif et violent que l’autre.
    Et voilà que maintenant il veut aller frapper la Syrie en compagnie de Trump… encore une incompréhension. Cela n’épatera pas, au contraire il va cristalliser les mécontentements.

  66. Eh oui M. Bilger vous vous essoufflez à essayer d’encenser Macron. Vous n’y croyez plus, comme la plupart des commentateurs de votre blog. Il va entraîner le pays dans une guerre stupide avec la Russie sur la base de fausses informations qu’il feint de croire. Pour ne pas déplaire aux néocons américains avec qui il a partagé quelques enseignements aux USA, il va faire payer aux contribuables les 2% de racket pour l’OTAN en achetant des armes américaines. Vous comprenez pourquoi maintenant il fallait que ces gens-là se débarrassent de Fillon ? Il n’a aucune conviction et chacun de ses discours s’adresse à une frange d’électeurs bien ciblés. Aujourd’hui les cathos, demain les athées, etc.

  67. Mary Preud'homme

    Ce pauvre Elusen ne sait toujours pas que dans les hôpitaux, notamment dans les services d’urgence il n’est pas rare que des musulmans refusent d’être examinés par une femme médecin, et une musulmane par un homme. Ce qui oblige parfois les infirmières à perdre un temps précieux, soit pour les persuader de se plier à la règle, soit à chercher une solution compatible avec les principes archaïques de l’islam. Quant aux gynécologues masculins n’en parlons pas, c’est souvent monsieur en personne qui vient plaider d’un ton menaçant pour sa mousmée !
    Il y a aussi quelques envoilées, minoritaires pour l’instant, qui prétendent venir travailler dans les hôpitaux publics ainsi accoutrées, en violation avec la loi républicaine. Tandis que même nos religieuses soignantes, catholiques et protestantes, ont adopté depuis longtemps la tenue civile dans l’exercice de leur profession.

  68. Pierre Blanchard

    @ Robert Marchenoir | 10 avril 2018 à 17:27
    Lire votre contribution ce soir m’a vraiment détendu !
    Entre la tendance petite fleurs bleues des sœurs Semtob et votre amour du béton, partagé avec Poutine – ce doit d’ailleurs être la seule passion que vous partagez avec lui… -, vous m’avez bien distrait, même si – et en même temps – je ne suis pas en accord avec les trois quarts de votre exposé !
    Concernant l’amour porté aux « pitites lignes di la Hassan CF di proximiti… » je vous suis assez, il n’est qu’à voir comment un département français, le seul qui ne possède plus aucune ligne senecefe sur son territoire (hormis une piste, le long du couloir rhodanien) s’en sort !
    Et pourtant, grâce aux subventions du conseil régional, il est maillé par un réseau de cars que l’on retrouve sur les horaires SNCF et qui suffisent amplement à assurer un service quasi identique au train, en bien moins onéreux…
    Certains « politiques », défenseurs acharnés des petites lignes, feraient d’ailleurs bien de se renseigner sur le fonctionnement de ce réseau.
    De plus, et je rejoins les « fleurs bleues » Semtob, si les anciennes lignes de chemin de fer ne sont pas bétonnées, elles offrent de magnifiques chemins de randonnée une fois aménagées pour piétons et cyclistes.

  69. « MACRON AKBAAAAAAR ! MACRON AKBAAAAAAAAR ! » qu’on entend aux heures de prières mystérieusement dans le 7e depuis l’élection de Macron.
    Tout le monde se demande dans ce quartier d’où viennent ces cris terrifiants apparus depuis l’élection de Macron et qu’on entend toutes les nuits.
    Tous les fantasmes vont bon train. Un fou furieux échappé de Sainte-Anne par ci, une victime d’un gros rat d’égout ou d’un crocodile… Que nenni.
    C’est juste M.Bilger qui s’habitue à sa fenêtre le soir à la coutume d’Arabie Saoudite que son idole de président espère instaurer en France vu qu’il vend la France à la découpe et qu’il est prêt à tout pour le business, on l’a vu avec Alstom et on le voit avec la SNCF, et que M.B., bon compagnon, espère instaurer chez lui pour Madame, jusqu’ici sans succès (on se demande bien pourquoi…).
    Donc il braille toutes les nuits et ensuite il écrit son amour de la démocratie. Comme son nouveau maître à penser qui a trente piges de moins que lui.
    « MACRON AKBAAAAAAAR ! », c’est bientôt Madame Bilger sous un niqab pour sa propre liberté bien sûr.
    Au moins c’est sûr, cette fois elle ne sera pas « importunée » par ces salauds de mâles blancs… et leur musique pourrie. C’est HARAM !
    Merci M.Bilger, le « procureur », de colporter la bonne parole.
    « MACRON AKBAAAAAR ! »

  70. Au secours Ségo est de retour !
    Après n’avoir rien compris au schéma industriel de sa voiture électrique qui roulait au Coulomb de la subvention, ni même aux portiques de l’écotaxe qui n’avaient rien d’éco ni de taxes, mais surtout supportaient un milliard d’impôts pour le plaisir de faire et défaire. Pauvres de nous.
    Les hôpitaux sont à la ramasse, les docteurs, infirmières, soignants, tous à la mine, voilà que cette hurluberlue propose une ONG pour sauver la planète, rien que ça !
    Jamais nous n’avons vu une accélération du malaise médical à ce point, tout est sens dessus dessous et notre égérie nationale encore une fois s’évapore dans des projets aussi vains qu’inutiles, Don Quichotte de la planète avec ses petits bras elle va aller discuter avec qui ?
    Bon, on ne la refera pas, elle a bien de la chance d’être encore entendue, avec cet os à ronger l’exécutif doit penser qu’elle fichera la paix car elle est vraiment « insupportable ».
    Les limites de ces énarques face à la technique d’un pouvoir impuissant sans techniciens, triste futur.
    Nos voisins (toujours eux) ont une scientifique à leur tête, c’est sûr leur industrie se porte un peu mieux que nos portiques, ils les transforment en tôles pour les vendre au prix de l’or.

  71. Ange Le RUAS

    @ Pierre Blanchard | 09 avril 2018 à 23:39
    @ breizmabro | 10 avril 2018 à 17:32
    Mon intervention où je conclue
    – nous n’avons pour nous gouverner que ceux que nous méritons 
    suivant l’intention bien personnelle du lecteur, a des effets pas plus consensuels que ce que nous proposent nos présidents.
    L’intention personnelle oscille entre chercher à comprendre et recherche que ce qui est conforme à son savoir, souvent fait de préjugés.
    De ce fait nous comprenons que la posologie peut avoir des effets très différents entre deux patients blogueurs.
    Chez l’un l’effet est soporifique, même s’il dit n’avoir que léché la pastille et non mordu dedans.
    Chez l’autre il déclenche la soif de savoir qui va même au-delà, vouloir comprendre.
    C’est vers le second que je me tourne.
    Comprendre l’économie comme les mathématiques, pour le commun des mortels, n’est pas une sinécure, sauf à avoir une vision conceptuelle des choses.
    Hélas notre Éducation nationale ne nous forme pas à avoir cette vision conceptuelle qui se doit d’être holistique pour voir ce qui fonctionne dans tous les cas et non binairement ou sectoriellement comme notre Éducation nationale le fait.
    On se souvient de quelques applications du théorème mais pas de la théorie.
    A partir de là on peut savoir quelle est la nation bien classée par PISA et celles qui ne le peuvent.
    Certains se servent des mathématiques statistiques non pour aboutir à une théorie qui confirme nos observations, mais pour faire croire que son idéologie est confirmée par les statistiques sans démontrer une quelconque cause à effet. C’est, entre bien des économistes, le cas de Piketty qui dans ses formules passe allègrement d’une échelle proportionnelle à une échelle logarithmique pour mieux démontrer par des apparences son idéologie.
    La fiscalité, le prélèvement, ne répondent à aucune théorie, c’est une succession de décisions ponctuelles, sectorielles avec ses cas particuliers qu’on croit capable d’effets désirés mais qui aboutissent à des effets indésirés dont la cause ne serait pas la décision mais l’acte de boucs émissaires, à droite comme à gauche.
    En matière de vie dans une société nationale, vivant à côté d’autres, il est possible d’avoir une théorie en remplacement de la fiscalité et du prélèvement dont Einstein dit n’y rien comprendre.
    Cette théorie, pour avoir du sens, doit être applicable à tout bout de champ et quel que soit le temps, dans le processus qui consiste à ce que chacun satisfasse ses besoins en choses utiles et agréables à la vie, disait Adam Smith.
    Mais alors ne devons-nous pas produire les besoins des autres pour avoir droit de profiter des productions des autres ?
    Nous sommes donc bien une société de solidarité et non celle de l’État providence des droits acquis où les entreprises doivent payer.
    Une solidarité de production, une solidarité d’actifs envers inactifs, une solidarité de mise en commun de consommations mutuelles ou collectives, une solidarité où les plus aptes à capter les progrès de la société vont porter secours à ceux qui sont les moins aptes.
    Nous sommes une société de producteurs pour les autres qui consommateurs payent et sont les seuls à payer.
    La production est notre richesse réelle et la valeur des choses notre richesse imaginaire (conf : nombres complexes).
    La théorie qui explique notre vie sociétale dans la nation et entre nations est simple, il faut une heure pour en faire le tour, mais hélas pas avec la méthode pédagogique de notre Education nationale, mais celle des nations bien classées par PISA.
    Nous en France nous utilisons le DISCOURS comme ici, celui qui endort – breizmabro – ou qui fait réfléchir – Pierre Blanchard.
    Les nations bien classées PISA emploient le DISCOURCI (discours raccourci), mot oublié depuis des siècles. Pour en comprendre le sens il suffit de dire  »c’est par un discourci de quatre jours que Galilée a remplacé la physique irrationnelle et idéologique par la physique rationnelle ».
    C’est par un discourci d’une heure que l’économie irrationnelle peut être remplacée par l’économie rationnelle avec ses trois composantes, même si votre culture économique est nulle, puisque seule l’observation est nécessaire.
    Pour ceux qui sont emplis de préjugés économiques : c’est plus long, Galilée vous le prouve : excommunier, son excommunication ne sera levée qu’en 1992. Encore que…
    Vous comprenez alors que comprendre vite ne se peut sur un blog mais que de la manière où Galilée a fait son exposé sur la physique rationnelle.
    La valeur de notre société, à l’avenir, ne dépendra que de la somme des volontés de chacun de vous, à vouloir observer la réalité et renier les savoirs idéologiques appris dont l’observation démontre trop souvent que l’acte cause un effet inverse à celui attendu.
    Nous ne dépendons que de nous, à la fois producteur et consommateur, et n’auront pour élite que celle que nous méritons.
    Après cette lecture : relisez mon précédent post. Vous le comprendrez mieux et peut-être, aussi, ceux que mes dires endorment parce qu’agréablement bercés par les leurres des uns et des autres.
    Cette dernière phrase devrait bien vous faire comprendre ce qu’est une conceptualisation. Où ce n’est pas le texte qui vous endort mais votre prédestination intellectuelle. Dans ce cas abstenez-vous de porter un jugement, ignorez ou bien démontrez l’erreur.
    -Toute théorie reste vraie jusqu’à ce qu’il soit démontré une seule fois qu’elle est fausse. (René Thom)
    -Le progrès n’avance que par paliers d’erreurs.

  72. M.Bilger est sans doute content.
    La France une fois de plus suit les Ricains et on va partir en guerre contre la Syrie et on va pourrir nos relations avec les Russes qui sont plus nos alliés que ne l’ont jamais été les Ricains parce que son idole de président incompétent qui se voyait empereur de l’Europe et qui en fin de compte sans Merkel a été impuissant à faire quoi que ce soit, ne connaît rien à la géopolitique.

  73. Claude Luçon

    @ breizmabro | 10 avril 2018 à 20:01
    J’ai relu mon texte mais n’y trouve pas « à mon époque … » ? 🙁
    Vous êtes sûre que c’est de moi ??
    Par contre j’ai souvent écrit que le « bon vieux temps » n’existait pas 🙂
    @ boureau | 10 avril 2018 à 18:16
    Attention ! On peut retourner votre argument en disant que si quelque cent zadistes voulaient bien respecter les lois de la République, nous pourrions concentrer ces forces contre la menace bien plus sérieuse que constituent cent islamistes !
    Lorsqu’on met une main dans un engrenage tout le bras y passe, quand on met les deux mains dans deux engrenages il ne reste plus de bras pour se battre.
    Ce que font les islamistes s’appelle guerre de religion, ce que font les zadistes s’appelle, au mieux, désobéissance civile en temps de guerre, ou, plus brièvement, trahison !
    Il va falloir que les citoyens de ce pays réapprennent à être des citoyens, que les citoyens ont la responsabilité de leur pays dont les lois sont écrites par leurs représentants élus précisément pour en règlementer la gouvernance. Dans ce cadre également que ceux qui s’abstiennent de voter ne peuvent pas ensuite critiquer le gouvernement qu’ils ont laissé élire !
    Nous ne sommes pas Chinois, nous ne pouvons pas nous asseoir aux bords de nos nombreuses rivières et attendre que le cadavre de notre ennemi passe, nous ne sommes pas les descendants de Confucius, nous sommes ceux de Descartes et nous pouvons maintenant choisir notre gouvernement tous les cinq ans.
    Il va falloir enfin proclamer la fin de la révolution de 1789 et remettre nos culottes !
    Les Gavroche d’aujourd’hui ont des iPad, ils peuvent tweeter, le temps n’est plus à lancer des pavés sur les flics.
    Badinter a fait le premier pas dans le bon sens en envoyant la guillotine à la ferraille 🙁
    Chez nous la critique, médias aidant, est devenue trop aisée, le temps est venu de réapprendre l’Art, ce qui est devenu de plus en plus facile, nous avons Internet.
    Commençons par enseigner à nos journalistes que leur Art ne consiste pas à diriger le pays, Canard enchaîné en tête, ils sont là pour informer, seulement pour informer.
    Nous ne pouvons pas laisser un volatile décider du sort de la nation !
    Macron a été élu par défaut, c’est vrai, mais ce sont nos défauts dont les miens, pas les siens !
    Nous avons subi Mitterrand pendant quatorze ans, Hollande pendant cinq ans, tous deux en profitaient pour entretenir leurs maîtresses avec nos impôts, nous pouvons tolérer Macron pour cinq ans, d’autant plus qu’il est fidèle à Brigitte !
    Nous subissons 1968 depuis cinquante ans !
    En écoutant Hollande ce soir il est clair que nous nous sommes trompés, d’après lui, il faisait tout bien, il travaillait dur pour la France sans que nous nous en rendions compte.
    Il a même confirmé qu’il a trouvé Macron, cet ingrat, pour nous.
    Il faut savoir perdre cher boureau !
    Le truc est de récupérer après la chute et puis repartir la fleur au fusil, quand nous nous serons trouvé un nouveau héraut, car pour l’instant… ?? 🙂
    Entre-temps nous pourrions répondre à la question de Philippe : nous préférons un Nouveau Monde et être libérés de l’Ancien Régime et ses révolutions, zadistes et universitaires par exemple, comprises !

  74. Robert Marchenoir

    Chères Semtob,
    Inutile de passer par « Philippe » pour me causer. Si vous voulez parler à Philippe, parlez à Philippe. Si vous voulez parler à ma pomme (puisque vous aimez la nature), parlez-moi en face.
    Je ne vais certainement pas m’appuyer votre pdf de 166 pages (qui n’a rien à voir avec la choucroute) si vous êtes, vous-mêmes, incapables d’expliquer en quelques lignes les incohérences que je relève dans votre propos (et que vous êtes, hélas ! loin d’être les seules à propager) : vous vous plaignez d’être surtaxées, mais vous exigez le maintien de lignes de chemin de fer étatiques non rentables, qui ne servent pratiquement à personne, auxquelles il existe des substituts beaucoup plus efficaces, et qui ne peuvent être financées que par l’impôt. Vous dites :
    « La Fédération Nationale des Travaux Publics fait appel à des ingénieurs, des scientifiques et des spécialistes pour apporter des réponses aux questions que nous soulevons dans notre billet. Dans les invitations et l’organisation qui se sont déroulées en mars/avril de l’année dernière, nous ne nous souvenons [pas, je suppose] d’avoir lu et rencontré un éminent spécialiste nommé Robert Marchenoir. »
    Pour utiliser le même argument imbécile et malveillant que le vôtre, je ne me souviens pas d’avoir lu un traité des soeurs Semtob, faisant autorité dans les instituts agronomiques du monde entier, expliquant pourquoi l’agriculture française était menacée, et que c’était faute de terres cultivables.
    En revanche, Vincent Bénard, qui est, lui, un économiste reconnu dans le domaine du logement, a écrit un livre fort bien étayé, expliquant pourquoi les Français avaient du mal à se loger, notant que le territoire national était pratiquement vide, et que l’agriculture avait toute la place dont elle avait besoin — qui est fort limitée.
    Petit tuyau : si le logement est rare et cher, démontre Bénard, c’est que la France applique les recettes socialistes, celles qui ne marchent pas, celles que vous préconisez. Vous ne le connaissez sans doute pas. C’est normal : il appartient à une espèce aussi rare que celle des ornithorynques croisés avec les kangourous, il est fonctionnaire de l’Equipement, ancien syndicaliste et pourtant libéral.
    C’est dire si les fadaises sur les confitures d’antan, cultivées sur les arbres à confiture de Notre-Dame-des-Landes, recueillent davantage d’écho que ses travaux.
    Je note que dès lors que l’on dégonfle d’une piqûre d’épingle l’une des sottises dont nous accable la « sagesse populaire » à jet continu, en l’occurrence le funeste « bétonnage » qu’il conviendrait d’éradiquer, le gauchiste onctueux et lettré abandonne sa défroque de bisounours, montre les dents et se livre à son sport favori : l’attaque personnelle.
    Puis il passe à son deuxième truc favori : j’ai jamais dit ça, vous avez dû rêver. Il y a deux minutes, le « bétonnage » était l’abomination de la désolation, maintenant on découvre qu’il y a le béton méchant et le béton gentil : le « béton absorbant », et que le combat des soeurs Semtob consiste à départager l’un de l’autre.
    Personnellement, ça ne me gênerait pas qu’on couvre tout Notre-Dame-des-Landes d’une épaisse couche de béton aussi absorbant que possible, qu’on y mette dessus un Carrefour, deux Auchan, trois entrepôts Amazon, une centrale nucléaire, et je suis même prêt à vous concéder une usine à confitures bio à base de semences disparues depuis des millénaires, si ça peut vous faire plaisir.
    Vous « agissez en bénévolat pour sauver la forêt amazonienne ». C’est proprement admirable. Si vous pouviez vous contenter de vous occuper des sauvages d’Amazonie, au lieu de « vous intéresser au bien-être de tous »… Nous nous en tirerons fort bien sans votre aide, merci beaucoup.
    Désolé de jeter une clé à molette dans le délicat mécanisme de votre ronron gauchiste, mais de temps à autre, un petit coup de lance-flammes est nécessaire.
    Cela dit, nomination au World Award 2018 de chépas trop quoi pour vous aussi (on trouvera bien une catégorie) : le « retour de l’oie romaine à Notre-Dame-des-Landes pour alerter contre les terroristes du béton », vous avez fait vraiment très fort.
    ______
    @ Pierre Blanchard | 10 avril 2018 à 21:53
    Poutine aime le béton ? Vous me surprenez. Peut-être pensez-vous aux pantoufles en béton que les mafieux enfilent à ceux qui leur pompent l’air ? Sur ce plan, je suis bien obligé de constater que Vladimir Vladimirovitch est aux premières loges de l’innovation : dioxine, thé au plutonium, Novitchok…

  75. @ Catherine JACOB | 10 avril 2018 à 18:02
    Yes !
    https://www.youtube.com/watch?v=Roa92So_lUE
    ha- = il ne pas
    kuna = avoir
    matata = problèmes
    A ne pas confondre avec les grottes du même nom :
    hebergement d'image
    Pour celles-ci le nom de « Matata » reste aujourd’hui encore un mystère.
    Extrait Wiki :
    L’écrivain Paul Dyvorne a imaginé une légende dans les années 1930, inspirée toutefois de faits authentiques. Au XVIe siècle, Charlotte de La Trémoille, épouse du prince Henri de Bourbon-Condé, effectue plusieurs séjours à Meschers, où elle possède le château Bardon.
    Le 3 mars 1588, le prince meurt subitement et les médecins concluent à un empoisonnement. Le meurtre est attribué à sa veuve, qui aurait agi de concert avec son page — et supposé amant —, Permilhac de Belcastel, et son intendant Jean Ancelin. Si Charlotte de La Trémoille, emprisonnée, finit par être innocentée sous Henri IV, son page « se volatilise ».
    La légende veut qu’il ait trouvé refuge dans les grottes de Meschers, où il aurait vécu en ermite pendant plusieurs années. Un jour, quelqu’un, l’ayant découvert, lui aurait demandé son nom : ce à quoi, surpris, il aurait répondu « Matuta »5, interprété comme une citation du poème en latin « Matuta, Matutina » vantant les beautés de l’aurore. Le nom serait devenu, par déformation : « Matata ». L’histoire de « Matata », le mystérieux reclus, se termine par un drame : devenu suspect aux yeux des habitants qui le prennent pour un sorcier, il aurait été emmuré vivant dans sa grotte.

  76. hameau dans les nuages

    @ Robert Marchenoir | 11 avril 2018 à 02:03
    Vous ne pouvez pas nier que le bétonnage est une plaie. Chaque village voit son coeur déserté et des lotissements métastatiques s’étendent en périphérie. Sans aucune règle architecturale chacun y va de ses goûts douteux tranchant avec l’existant alors que le bâti doit faire partie de son environnement. Les matériaux modernes peuvent le permettre. A l’américaine chaque jeune couple veut sa baraque sans âme, vieillissant mal, achetée sur catalogue. La finalité des promoteurs de cette politique est l’impôt, que ce soit foncier ou de transaction achat-vente car à l’instar de l’explosion des divorces et des mutations, avocats, notaires et autres corbeaux savent que ces lotissements sont une manne financière au point de savoir que sur X maisons Y seront revendues dans les cinq années après leur construction.
    Là encore, que ce soit mes parents, nous ou nos enfants, nous avons échappé à cette règle et avons repris de l’existant en rural en l’améliorant.
    Pour ce qui est des lignes de chemin de fer, celle locale passant au village, entièrement refaite dernièrement, voit des trains vides passer. Inadaptation des horaires ? Le fait qu’aller à la gare puis arriver à destination oblige les salariés à reprendre deux autres moyens de transport d’où un manque de souplesse évident ? Le coût ? Les retards ou grèves ? Sans doute un peu de tout ça.

  77. @ breizmabro 10 avril 2018 20:01
    @ Mary Preud’homme 10 avril 2018 20:40
    @ Claude Luçon 11 avril 2018 00:10
    « Notre-Dame-des-Landes : La guerre en dentelles »
    J’y suis passé lundi soir. Je crois ce que je vois : c’est « la guerre en dentelles » rêvée par les zadistes !
    Dès que l’un d’eux a un petit bobo au bout d’un doigt, il hurle au « fascisme qui tue » devant des journalistes complaisants (et il y en a je vous assure) et aussitôt une cellule médicale arrive, le pouponne, lui met du sparadrap et il retourne derechef continuer à lancer des pavés sur la g… des CRS.
    C’est ça, cher Claude Luçon, « la guerre en dentelles » dans nos bocages tranquilles depuis des millénaires : « pas touche à un seul cheveu d’un zadiste, ordre de la présidence ! »
    La préfète en charge du dossier est d’une incompétence rare : elle passe son temps à materner les zadistes (les pauvres choux). Elle ne cesse de leur répéter : « remplissez un petit papier d’intention et tout ira bien ! »
    Et en même temps, Macron qui ne cesse d’ordonner de ne pas toucher à un cheveu de ses chers zadistes, menace de bombarder la Syrie ! Quel talent !
    Il ne s’agit pas de perdre ou de gagner, mais il est temps de restaurer l’ordre public qui aurait dû l’être depuis longtemps. Tout le monde ici semble l’avoir oublié ! Sommes-nous encore en démocratie ?
    Pour l’instant les zadistes mènent treize blessés chez les CRS (mais il se dit qu’il y en aurait davantage) contre un seul blessé zadiste (et encore, certains murmurent qu’il s’est blessé lui-même en essayant de lancer un pavé qui lui serait retombé sur les pieds). En dentelles je vous dis cette guerre !
    Quelques kilomètres plus loin, sur un parking, mon épouse et moi avons croisé une « équipe » de policiers en civil qui rigolaient comme des bossus sur la journée passée à Notre-Dame-des-Landes. En dentelles je vous dis cette guerre.
    C’est ça la France de Macron coco !
    Cordialement.

  78. @ Robert Marchenoir | 10 avril 2018 à 17:27
    Bob – je me permets -, sur le bétonnage, certes dit brutalement, vous avez sans aucun doute raison, pour de multiples causes
    http://www.leparisien.fr/economie/hlm-un-coup-de-pouce-de-10-milliards-d-euros-pour-les-bailleurs-sociaux-05-04-2018-7647321.php.
    Je livre à votre sagacité un autre aspect méconnu et pourtant incontournable, des chantiers immenses à couvrir.
    https://www.lemoniteur.fr/article/accessibilite-des-logements-neufs-machine-arriere-toute-35361707
    Quant à l’agriculture, plus que des terres à préserver elle a surtout besoin de grosses réformes mais là c’est un autre débat.

  79. @Jean-Marc
    « Après avoir été élus avec moins de 50 % de la population, nos malades vont s’affranchir des règles de droit international, la dictature est en marche. »
    Cela s’appelle une  »démocrature ».

  80. Le drame, ou l’atout, d’Emmanuel Macron réside dans le fait que c’est le premier président de la République qui doit faire face à un effondrement mental de ses opposants.
    Quel que soit le côté où on se tourne, étudiants, CGT- cheminots, ZAD, Air France, le niveau de la palabre revendicative est catastrophique.
    Ce sont de gros nuls qui ne sont pas convaincants, on cherche l’interrupteur.
    On a rarement vu une telle déroute, tous ces cadors de la revendication sont des illettrés imprévisibles et indéchiffrables.

  81. Au secours le grand timonier revient à la barre !
    François Hollande et ses aventures, FH le Bibi Fricotin de la politique vient de se répandre dans un livre. Il va nous raconter « sa vie, ses emm… » on connaît la chanson.
    Désespérant, si on pouvait leur couper les vivres plus tôt à tous ces has been ils pourraient ainsi arrêter de nous casser les pieds aux frais de la princesse.
    Battu sans combattre il va nous expliquer, sans complexes, qu’il était le chevalier Bayard.
    Pédalo un jour, capitaine du suivant.

  82. @ Giuseppe | 11 avril 2018 à 13:33
    En fait son bouquin c’est la suite du livre « Un président ne devrait pas dire ça… » de Gérard Davet et Fabrice Lhomme. Sauf que maintenant qu’il n’est plus président, c’est lui qui écrit le tome 2.
    Plutôt que d’intituler son livre « Les Leçons du pouvoir », il aurait dû choisir un titre du genre « Ce qu’un président aurait dû faire » ou encore « Merci pour ce moment, duquel je n’ai pas su profiter »…

  83. @ Savonarole | 11 avril 2018 à 13:31
    « Le drame, ou l’atout, d’Emmanuel Macron réside dans le fait que c’est le premier président de la République qui doit faire face à un effondrement mental de ses opposants.
    Quel que soit le côté où on se tourne, étudiants, CGT- cheminots, ZAD, Air France, le niveau de la palabre revendicative est catastrophique.
    Ce sont de gros nuls qui ne sont pas convaincants, on cherche l’interrupteur. »
    Bien vu, pointu, concis.
    On attend avec gourmandise les réponses de la Pétomane experte en chirurgie esthétique et en droit pénal, des deux frangines et de Patrice Charoulet.

  84. @ fugace et Catherine JACOB
    Sur la question de Matata, je crois savoir que l’hésitation avait été grande entre deux choix possibles, Matata ou Montonton…
    Trop de choses graves se déroulent sous nos yeux, il faut donc s’absenter… Cymbalum mundi !

  85. Claude Luçon

    @ boureau | 11 avril 2018 à 10:43
    « En dentelles je vous dis cette guerre.
    C’est ça la France de Macron coco ! »
    Si on rajoute Sivens et quelques autres « happenings » du même genre plus anciens, ne serait-ce pas plutôt « cottes de mailles » que dentelles et notre France à nous tous, pas seulement à Macron 🙂

  86. @ Giuseppe
    « Au secours le grand timonier revient »
    Savez-vous qu’il m’a fait pitié ? J’ai trouvé que la journaliste de France 2 se comportait de façon minable avec lui. Elle lui posait des questions avec une politesse apparente, et pendant qu’il répondait, elle battait ostensiblement des cils et tordait la bouche d’un air de lui dire « Cause toujours mon lapin », alors qu’elle fait sans nul doute partie de ceux qui ont lui ciré les pompes sans vergogne au début de son quinquennat. À quoi bon l’humilier ostensiblement maintenant ?
    Celui qui a commencé à faire sérieusement dégringoler la France, c’est Mitterrand, dont on parle encore avec révérence. Hollande, qui l’admirait, n’a pas arrangé les choses, certes, mais les dégâts étaient déjà là, difficilement réparables quand il est arrivé.

  87. @ Robert Marchenoir
    Certains voient des cactus partout comme il existe des amoureux des promoteurs qui voient des gauchistes partout.
    Si les sarkozystes sont devenus à vos yeux des gauchistes, c’est que votre sens de l’observation et de l’analyse a perdu quelques nuances.
    Non, le béton n’est pas rose.
    Qui oblige sous peine d’amende les mairies à construire des pourcentages de logements ? Ce sont les socialistes.
    Qui prétend défendre la nature ? Tous les partis politiques.
    Il existe une documentation très vaste qui explique et chiffre la disparition de territoires agricoles et nous ne tenterons pas de vous la faire connaître car ces données sont à la portée de tous.
    Il existe également une documentation aussi vaste sur des bâtiments qui sont dans l’attente de réhabilitation dans les grandes villes comme dans les villages.
    La population française est vieillissante et d’ici deux décennies ou trois, la plupart des maisons d’habitation seront à la vente et disponibles.
    Mais dans un but d’économie et de soutien au BTP et aux promoteurs, les politiques encouragent le logement neuf et laissent périr les bâtiments anciens.
    Si vous regardez le nombre de projets sur plan et le nombre de logements à la vente, il y a plus d’offres que de demandes et si nous continuons cette construction anarchique, il y aura une bulle immobilière comme ce qui se produit en Espagne, au Portugal, en Grèce ou en Turquie, sans compter les chantiers faits en dépit du bon sens qui ne seront jamais terminés et pas plus habitables.
    Le béton est dévoreur de sable ce qui ne vous dérange pas mais qui n’empêche pas la réalité de la quantité disponible de sable limitée sur la planète.
    Le sable est une ressource rare.
    L’une des soeurs Semtob a effectué l’ensemble des interviews des candidats 2012 sur l’environnement et a participé à la réactualisation du Guide pratique du savoir vert Gullivert subventionné par l’ADEME, Agence de l’Environnement et de la Maîtrise de l’Energie. Ces deux livres sont toujours disponibles en librairie et sont des ouvrages de référence utilisés par les politiques et les spécialistes de l’environnement et de la communication environnementale.
    La même démarche d’interviews a été effectuée en 2017 auprès d’une vingtaine de candidats à la présidentielle de 2017, ce qui permet d’avoir une vue assez précise sur la sensibilité au développement durable des partis politiques et son évolution.
    L’environnement est une préoccupation majeure de l’ensemble des partis politiques et des Français.
    Aussi considérer qu’il faut construire n’importe où et n’importe comment devient une inadaptation.
    Il n’est plus possible d’être avocat, de poser dans des revues de célébrités en habit de chasseur dans des champs de maïs et de morceler des territoires pour gonfler un chiffre d’affaires, en se prenant des subventions d’Etat sans que la population et les agriculteurs ne s’opposent à ce que l’on souhaite leur imposer par la force.
    Les élus sont coincés dans cette incohérence qu’il faut construire partout et en même temps protéger la faune et la flore.
    La solution du lycée Papillon est d’aller chez Franprix qui distribue un mélange de graines « Fleurs sur la ville » et invite à faire un geste pour les abeilles, les papillons et les insectes pollinisateurs.
    Centaurées, cosmos, soucis, zinnias sont aussi des pouvoirs qu’il est possible d’aimer sans napalm.
    françoise et karell Semtob

  88. En d’autres temps Macron aurait fini pendu à un gibet… C’est lui qui induit cette idée dans l’esprit du peuple. Il récolte ce qu’il sème, ni plus ni moins.
    Suite au prochain épisode…

  89. Robert Marchenoir

    @ hameau dans les nuages | 11 avril 2018 à 09:57
    Vous dites que les constructions modernes sont laides. C’est votre opinion (qui tendrait à rejoindre la mienne). Il s’agit là d’une discussion légitime.
    Mais vous en concluez : le « bétonnage » est une plaie, et par là vous entendez : il faut arrêter de construire des logements.
    Voilà précisément la confusion sur laquelle je voulais mettre le doigt. Les deux affirmations n’ont rien à voir. L’emploi même du mot « bétonnage » crée cette confusion, et c’est volontaire.
    La vérité, c’est que les anti-bétonneurs ne veulent pas voir de nouvelles constructions sous leur nez. Mais leur béton à eux (ou leurs pierres de taille s’ils sont riches, ou leur bouse de vache séchée s’ils le sont moins), celui-là, ils l’ont et ils le gardent. Comme d’habitude, c’est l’égoïsme et l’hypocrisie qui règnent — sous couvert, naturellement, d’intérêt général.
    Ce sont d’ailleurs les mêmes qui chouinent parce que les « services publics » disparaîtraient de la « France rurale et périphérique », et par là il faut entendre : écoles, bureaux de poste, hôpitaux, pitites gares de la SNCF, perceptions des impôts (je n’ai jamais compris pourquoi les gens tiennent à disposer, près d’eux, d’inspecteurs des impôts qui les aient à l’oeil, mais admettons) ; etc.
    Tous bâtiments qui, naturellement, se construisent en… papier mâché ? vieilles pierres issues de la démolition d’églises romanes devenues inutiles ? tentes gonflables avec de l’air chaud issu des moulins à paroles écologistes ? Non ! Avec du béton ! Cet horrible béton dont les mêmes râleurs intempestifs nous assurent qu’il est la substance du diable. C’est quand ça les arrange, je trouve.
    Vous nous dites :
    « Que ce soit mes parents, nous ou nos enfants, nous avons échappé à cette règle et avons repris de l’existant en rural en l’améliorant. »
    Mais, mon cher ami, on s’en moque un peu, de ce que vous avez fait. C’est sûrement passionnant et vous êtes certainement quelqu’un de très vertueux, mais vous tombez dans ce travers bien français qui consiste à assurer que puisque moi j’ai fait comme ça, eh bien tout le monde doit faire pareil.
    Imaginez un peu que tout le monde soit avocat général à la Cour d’assises de Paris. Nous n’en sortirions pas.
    Non seulement vous prétendez que les gens ne doivent s’installer que dans les logements existants, mais en plus vous voudriez obliger tout le monde à habiter à la campagne. Dans des vieilles pierres. Je crois que vous vous payez notre poire.
    Vous vous permettez de déverser votre mépris de la sorte :
    « A l’américaine, chaque jeune couple veut sa baraque sans âme, vieillissant mal, achetée sur catalogue. »
    Qu’est-ce que ça peut bien vous faire, ce que veulent les jeunes couples, et en quoi cela vous regarde-t-il ? Avez-vous demandé la permission des « jeunes couples à l’américaine », avant de « reprendre de l’existant en rural en l’améliorant » ? (Au passage, quel jargon de bobo à l’américaine !…)
    Si je comprends bien, vous êtes un privilégié : vous avez la chance d’habiter une ancienne bâtisse avec âme, coquette, agréablement située, qui vieillit bien, que vous avez pu inspecter tout à loisir avant de l’acheter, et vous vous permettez de cracher sur les « jeunes couples » qui, eux, doivent gagner leur vie (vous êtes retraité ?), qui ne sont pas tous agriculteurs (pratiquement personne en France ne l’est), et qui doivent bien chercher à se loger pas trop loin de leur emploi, quand ils en trouvent un.
    Je pense qu’ils aimeraient bien, voyez-vous, ne pas avoir à acheter leur maison sur catalogue, ne pas avoir à faire cinquante kilomètres de voiture pour aller travailler, et ne pas avoir l’angoisse de devoir la revendre avant qu’elle ne soit payée, parce que leur employeur aura fait faillite par la faute des étatistes dans votre genre.
    Parce qu’en plus, il ne faudrait pas que les logements soient revendus trop souvent, d’après vous. Et pourquoi, je vous prie ? Vous êtes le roi de France, et cela vous dérange que la tronche de vos voisins change sans cesse ?
    Je vous signale, à tout hasard, qu’une part importante de ce « bétonnage » consiste à construire des bureaux, des usines, des entrepôts, des magasins, bref des lieux de production, qui, seuls, permettent aux Français d’être un peu moins misérables que leurs ancêtres d’avant le béton. Ou le permettraient, si l’étatisme étouffant qui règne « dans c’pays » ne rallongeait indéfiniment les délais de construction et les coûts.
    Vous faites tout pour donner l’impression que vous avez, vous, votre « hameau dans les nuages », et que par conséquent tous les autres Français peuvent bien aller au diable. Tout le monde est ravi que vous soyez heureux dans le mode de vie que vous avez choisi, mais évitez d’en faire un reproche adressé à autrui ; cela pourrait apparaître comme un tout petit peu déplacé, à force.
    ______
    @ semtob | 11 avril 2018 à 19:21
    « Le sable est une ressource rare. »
    J’ai arrêté là. Au fait, j’ai trouvé la catégorie pour laquelle j’allais vous proposer au World Award 2018 des blogs : le contresens historique gros comme un camion — et le culot stratosphérique du marchand de chaussettes usagées. Rappel :
    « Le retour de l’oie romaine à Notre-Dame-des-Landes, pour alerter contre les terroristes du béton. »
    Je vous signale que les rois du béton, les bétonneurs en chef, les inventeurs du béton, les producteurs du meilleur béton du monde, c’étaient justement les Romains.
    A tel point que ce qu’ils ont « bétonné » il y a deux mille ans non seulement tient toujours debout, mais que des millions de touristes se pressent chaque année à Rome pour l’admirer.
    Et que le béton n’a été vraiment redécouvert, à l’échelle industrielle, que dix-neuf siècles plus tard — par des Français, Mesdames ! Le béton, c’est comme le camembert moulé à la louche et la mauvaise foi déversée de la même manière : c’est l’essence de la France ! C’est le don que le génie français a fait au monde entier ! On ne dit pas du mal du béton et on se découvre devant le drapeau, okay ?

  90. @ Jean-Marc
    Quand la majorité parlementaire est d’une part écrasante, d’autre part voit ses membres menacés de destitution, et que cette majorité parlementaire se met sans esprit critique au service du pouvoir on peut parler de  »démocrature ».
    http://www.lcp.fr/actualites/lavertissement-de-richard-ferrand-aux-deputes-lrem-remuants.
    On peut parler de dictature seulement quand le pouvoir envoie les troupes armées tuer les contestataires manifestants, interdit la presse et emprisonne arbitrairement ses opposants. On s’en rapproche (presse interdite à ND des L, blindés, Famas) mais on n’y est pas.

  91. anne-marie marson

    Les Français sont de grands sentimentaux.
    Ils élisent un président qui les trahit, mais s’offusquent de le voir représenter en gibier de potence.
    Non seulement l’élection d’Emmanuel Macron a été une élection truquée (voir le rôle de Gérard Collomb de l’Ancien Régime dans les trahisons), mais elle a été financée par de grands groupes qui se moquaient pas mal de Marine Le Pen, forts de leur pouvoir financier.
    Je me demande combien a coûté la campagne électorale d’Emmanuel Macron, comparée à celle de ses adversaires. On dit que Marine Le Pen a été mauvaise, mais combien de millions d’euros (milliards ?) ont été dépensés par les soutiens d’Emmanuel Macron ? On le saura peut-être un jour.
    Les autres partis politiques ne pouvaient pas suivre financièrement.
    On a glosé sur Marine Le Pen allant chercher un financement en Russie. Elle a bien dit que les banques françaises ne lui prêtaient pas d’argent, cet argent étant réservé à Emmanuel Macron ?
    On croit qu’Emmanuel Macron et le gouvernement vont s’adresser aux Français. En réalité, ils s’adressent à Angela Merkel et à ceux qui les ont fait élire, à coups de millions d’euros.
    Le gouvernement dit-il ira jusqu’au bout.
    Alors moi je dis aux gens de la CGT et aux cheminots : les gars ne lâchez rien, jamais. Les usagers vous soutiennent et ne croyez pas les sondages d’opinion.
    D’autre part, Facebook est actuellement dans le collimateur du Sénat américain, mais il me semble que la campagne présidentielle d’Emmanuel Macron était aussi basée sur les big data et les algorithmes, pour prédire ce qu’il fallait dire aux Français, en toute impunité, et ceci grâce au fils de Madame Macron qui travaille pour l’institut de sondage Kantar.
    Emmanuel Macron ne travaille pas pour son peuple français, mais pour les puissances d’argent mondiales.

  92. hameau dans les nuages

    @ Robert Marchenoir
    « Si je comprends bien, vous êtes un privilégié : vous avez la chance d’habiter une ancienne bâtisse avec âme, coquette, agréablement située, qui vieillit bien, que vous avez pu inspecter tout à loisir avant de l’acheter, et vous vous permettez de cracher sur les « jeunes couples » »
    Vos propos sont débiles et caricaturaux, pardonnez-moi. Avec 800 euros de retraite et 19 000 euros/an de revenus imposables à deux… privilégiés…
    Je n’ai pas eu la chance mais la volonté de reprendre une maison où les anciens n’avaient même pas l’eau à l’intérieur et devaient déféquer au fond du jardin. Le toit en ardoises avait la maladie de la pierre et j’ai mis deux années pour le refaire de mes mains et les gosses ont donc vécu ainsi avec des bâches sur leur tête et devaient pour m’aider monter chacun chaque soir quelques ardoises (5000 en tout) quand ils partaient au lit. Prix de la bâtisse… 45 000 euros pour vous donner une idée.
    C’est ainsi que de magnifiques corps de ferme tombent en ruine, que les couples jeunes négligent parce que « c’est vieux » préférant en prendre pour 25 ans à la banque. Je vous assure que symboliquement faire sa maison à deux est un sacré ciment. Je ne me moque pas de ces jeunes couples « maison clef en main » mais constate simplement autour de moi le nombre de divorces et les problèmes juridiques liés avec par exemple les emprunts relais en attente de la vente du bien. Cela ne me fait pas rire quoi que vous en pensiez car j’ai dû il y a longtemps en tant que clerc d’huissier apposer des placards de vente sur saisie devant des jeunes en pleurs.
    Par contre toujours dans ce village, un cadre d’une société immobilière paloise et accessoirement adjoint au maire voulait faire une conurbation de 140 terrains à construire reliant ainsi sur 3 km de départementale deux villages typiques le tout sur des terres agricoles. Moi j’appelle ça du bétonnage ne vous en déplaise…
    Vous aimez vous moquer des gens dont vous ne connaissez rien en restant sur votre piédestal. Je vais vous en donner une autre occasion. J’ai couru les décharges pendant des années à temps perdu avec mon épouse pour récupérer pierres plates et ardoises anciennes pour les retailler. Outre le plaisir des yeux d’avoir ainsi reconstruit dans son jus et tenté de garder la mémoire des lieux j’ai celui de voir des gens prendre des photos et parfois de les retrouver dans Google Images…
    Je crois que vous par contre vous bétonnez complètement.

  93. @ semtob | 11 avril 2018 à 19:21
    « Le béton est dévoreur de sable ce qui ne vous dérange pas mais qui n’empêche pas la réalité de la quantité disponible de sable limitée sur la planète.
    Le sable est une ressource rare. »
    Le sable est une ressource rare ? Ça me rappelle une blague de Coluche.
    « Un énarque, c’est un gars (ou une fille) que tu lui donnes le Sahara à gérer, au bout de quelques mois il faut qu’il achète du sable ! »
    Le sœurs semtob sont donc énarques. En les lisant on pouvait s’en douter un peu ! Laisse béton ! 😁

  94. @ sbriglia
    Pris sur le lien.
    « Quelques exemples :
    pour construire une maison il faut 200 tonnes de sable… »
    1M3 de béton c’est 0.800M3 de gravier, 0.400M3 de sable plus le liant (pour faire simple).
    On prendra la densité du sable pour 1.7T/M3.
    0.400M3 sont 0.680T soit si j’en crois le lien de notre épéiste sbrigla il faudrait donc 294.117 M3 de béton !! Diantre !
    Quand vous avez consommé 30M3 de fondations, 24M3 pour un dallage de sous/sol, un plancher corps creux de rez-de-chaussée 15M3 et divers raidisseurs, chaînages escaliers pour une dizaine de M3 on est très loin du compte.
    Bon, qu’il y ait des abus dans l’exploitation de cette ressource qu’est le sable c’est vrai, mais il faut raison garder, les exploitations sont très surveillées.
    Cher Achille il ne faudrait pas non plus se faire enfumer.
    Ah oui pour finir si vous faites le quotient de 24/0.12 (épaisseur du dallage), vous constaterez que la demeure est plutôt confortable, 200M2 c’est pas mal quand même.
    C’était la minute agrégats.

  95. @ sbriglia
    Eh oui ! On drague les rivières, on récure le fond des océans, on s’attaque au flanc des montagnes pour récupérer un peu de sable. Mais on laisse celui du Sahara qui semble-t-il n’est pas de qualité suffisante pour faire du béton.
    Logique !

  96. Cher Philippe,
    Le lien de ce commentaire avec le nouveau monde et l’ancien monde évoqué par vous, cher Philippe, est quelque peu fantomatique, mais il fait écho à un certain vertige, pas celui d’Umberto Eco, qui attachait plus d’importance aux écrits disparus qu’aux modernités. L’attachement aux traces, aux témoignages, aux savoir-faire, à l’art, doit trouver et préserver sa fonction dans la modernité.
    ——————————–
    @ Robert Marchenoir
    Ce n’est pas la première fois que nous nous intéressons au béton, à ses carences, et aux gros problèmes posés par cette matière qui n’a pas été découverte par les Romains, mais quelques millénaires auparavant par les Sumériens et les Grecs avant d’être copiée par les Romains. Des hypothèses à confirmer laissent supposer une découverte antérieure.
    Il est évident qu’il n’est pas donné à tous de décoder l’aiguille creuse mais nous pouvons affirmer que les BTP sont les principaux voleurs de sable de la planète.
    Les éminences grises de l’ESTP que nous convoquons régulièrement à notre table, ceux qui comptent les grains de sable de la Loire, ceux qui s’arrachent les cheveux en se désolant du big problème d’un pont à Kourou et qui cherchent des solutions rapides pour sortir d’une corrosion rapide liée à des bactéries fragilisant le béton au contact de l’eau peuvent rire de leur certitude.
    Continuez de jouer au marchand de sable et d’être l’ambassadeur du béton, du béton armé, nous continuerons à critiquer les promoteurs.
    Il est bien connu que pour fabriquer des chaussettes, il faut connaître les astuces du 2/3 et 1/3 sable, ciment en boulée. Le ciment prise rapide est un tuyau innovant pour la reprise de chaussettes indestructibles, bien que non garantie par quelques attaques aux champignons (grands marcheurs s’abstenir !) et aux bactéries.
    Mais le béton intelligent arrive. Des chercheurs ont trouvé que des bactéries pourraient bientôt guérir cette gale en apprenant à ces bactéries à boucher les fissures avec le calcaire qu’elles produiraient.
    Ce mal passé annonce un progrès relatif pour les populations qui habitent à proximité de digues, de retenues d’eau…
    Croire que la disparition du sable n’est pas une priorité est triste. C’est qu’il y a beaucoup de travail d’informations à développer.
    Arte a réalisé un documentaire et de nombreuses sources indiquent les dégâts sur la disparition des plages, les digues empêchant le renouvellement de l’apport en sable et gravillons dans la mer.
    Il n’est pas encore possible d’utiliser le sable du désert pour la construction parce que les grains se sont trop frottés pour nous apporter leur finesse et leur douceur s’il n’y a pas de tempête.
    L’archéologie préventive n’est pas assez indépendante, trop pressée dans le temps par l’avidité des promoteurs ou encore absente.
    Nous arrêtons là ce heurt de conception architecturale qui ressemble trop à l’inspiration des deux ponts de l’auteur et poète anglais Burns.
    françoise et karell Semtob

  97. @ Robert Marchenoir
    « Je vous signale que les rois du béton, les bétonneurs en chef, les inventeurs du béton, les producteurs du meilleur béton du monde, c’étaient justement les Romains »
    En fait, d’après Joseph Davidovits, un spécialiste de la pierre reconstituée, les premiers inventeurs du béton auraient été les Égyptiens, les blocs des pyramides égyptiennes n’auraient pas été hissés selon des méthodes encore discutées, mais simplement moulés sur place…
    Ce qui expliquerait également la grande précision d’assemblage réciproque desdits blocs.
    https://www.geopolymer.org/fr/archeologie/pyramides/les-pyramides-sont-elles-faites-en-beton-1/

  98. « Mais on laisse celui du Sahara qui semble-t-il n’est pas de qualité suffisante pour faire du béton » (Achille)
    Comme ces imbéciles du Sahel délaissent les océans pour s’abreuver.
    Ingénieur, vous avez dit ingénieur ?

  99. « Je concède qu’Emmanuel Macron, parce qu’il apparaît complexe et insaisissable, agaçant et remarquable, pour ennemis et partisans n’offre parfois que la ressource d’être… » (PB).
    Après quelques mois de pouvoir, c’est bien résumé, je passe sur la prestation d’un Jean-Pierre Pernaut qui cultive ses salades dans son jardin, dont le titre du Palmipède est bien révélateur sur celui-ci et notre Président en exercice.
    « Insaisissable » me semble approprié, il alterne toutes les nuances de bleu. Eric Brunet estime qu’au fond les réformes ne sont que superficielles ce en quoi je trouve qu’il n’a pas tort, ne serait-ce que sur le cumul des mandats ramenés à trois consécutifs : en résumé bien utilisé une vingtaine d’années plus tard, en faisant comme Poutine et son partenaire de jeu Medvedev, vous retrouverez les mêmes aux manettes.
    Le président s’était présenté en réformateur, je trouve que le battage autour de lui émet beaucoup plus de vibration que les ronds dans l’eau provoqués par le choc des réformes fait uniquement de communication.
    Tout est dans le verbe, le délicieux verbiage d’un Président qui fait du beurre sans la baratte, il vend bien l’emballage mais sans rien à l’intérieur.

  100. @ Mary Preud’homme | 10 avril 2018 à 21:22
    « […] des musulmans refusent d’être examinés par une femme médecin, et une musulmane par un homme. »
    Diantre !
    Vous inventez les propos de personnes que vous interpellez et vous y répondez vous-même !

  101. Robert Marchenoir

    @ hameau dans les nuages | 12 avril 2018 à 14:37
    « Vos propos sont débiles et caricaturaux, pardonnez-moi. Avec 800 euros de retraite et 19 000 euros/an de revenus imposables à deux… privilégiés… »
    Ah, voilà. J’en étais sûr. Vous nous jouez maintenant le violon de la pauvre victime. Vous n’avez pas le sou, donc vous avez le droit a) d’exiger que les autres deviennent aussi pauvres que vous, b) de raconter n’importe quoi.
    « Vous aimez vous moquer des gens dont vous ne connaissez rien en restant sur votre piédestal. »
    Mais je vous connais très bien. Vous n’avez pas manqué de vous épancher ici, et je n’ai pas oublié que vous étiez pauvre. Vous nous l’avez déjà dit. C’est en toute connaissance de cause que je vous reproche de prendre simultanément la posture du pauvre et celle du privilégié.
    Vous semblez oublier que je vous ai longtemps traité avec des ménagements tout particuliers, précisément en raison de votre condition ; jusqu’au moment où il est apparu que vous vous serviez de cette dernière pour prendre tout le monde de haut, reprocher aux autres votre pauvreté, et préconiser des solutions politiques absurdes qui, elles, amèneraient sûrement l’ensemble des Français à votre niveau de revenus.
    « Le toit en ardoises avait la maladie de la pierre et j’ai mis deux années pour le refaire de mes mains et les gosses ont donc vécu ainsi avec des bâches sur leur tête et devaient pour m’aider monter chacun chaque soir quelques ardoises (5000 en tout) quand ils partaient au lit. »
    Attendez, j’essuie une larme. Donc, si je comprends bien, vous voudriez que l’ensemble des Français achètent une ruine à la campagne, dépourvue de toit, passent deux ans à la reconstruire de leurs mains, et se servent de leurs enfants comme esclaves dans ce but.
    A supposer qu’il existe suffisamment de vieilles maisons de pierre, à la campagne, correspondant à vos exigeants critères architecturaux, pour loger l’ensemble des Français (hypothèse qui relève déjà du plus haut comique), comment gagneraient-ils leur vie pendant ces années passées à « courir les décharges à temps perdu pour récupérer pierres plates et ardoises anciennes pour les retailler » ?
    Je ne comprends pas. Si c’est si pénible que cela, pourquoi voulez-vous obliger tout le monde à en faire autant ? Si vous êtes masochiste (ou contraint par les circonstances de la vie), cela vous regarde. Dès lors que vous virez au sadisme, ne vous étonnez pas de voir les autres manifester quelques objections.
    Vous me rappelez les ponctionnaires du sévice public, qui font grève pour nous expliquer combien leur condition est pénible, puis qui, dans la foulée, nous expliquent à quel point le système du fonctionnariat est formidable, et pourquoi il faut tout faire pour le garder.
    Souvent, ils ajoutent : ben si t’es pas content, t’as qu’à venir conduire les trains (lire les feuilles de Sécu, faire des piqûres) à ma place. Curieusement, personne ne leur répond jamais : ben si t’es pas content, t’as qu’à démissionner pour me filer ta place. Je n’ai pas remarqué qu’il manque de candidats à la la fonction publique, en France…
    Votre profession (passée, présente ?) d’agriculteur ne vous aurait-elle pas prédisposé à cette mentalité ? Je rappelle que les agriculteurs, en France, sont des fonctionnaires de fait…
    « Outre le plaisir des yeux d’avoir ainsi reconstruit dans son jus et tenté de garder la mémoire des lieux j’ai celui de voir des gens prendre des photos et parfois de les retrouver dans Google Images. »
    C’est bien ce que je dis : vous êtes un privilégié. La preuve, les gens vous envient votre maison. Oui, oui, vous l’avez mérité, votre privilège : vous l’avez bâtie de vos mains. Je ne suis pas un gauchiste, moi. Je suis pour l’inégalité.
    De votre côté, soyez cohérent : ne faites pas reproche aux autres de ne pas vous imiter. La quasi-totalité des Français ne sont pas en mesure de le faire. Vous êtes une exception.
    Dans tous les pays du monde, à toutes les époques du monde, on a dû construire des bâtiments neufs pour loger les familles, abriter les bêtes, les ateliers, les usines, les cultes, les gouvernants.
    Et la plupart des bâtiments existants ont été détruits, soit par les incendies, les intempéries, les outrages du temps, soit de la main de l’homme. Les fameuses « maisons de pierre existantes à la campagne », où vous et d’autres voudraient cantonner tous les Français, sont a) des exceptions (la quasi-totalité des bâtiments anciens ont disparu, construits qu’ils étaient en bois ou en torchis), b) les maisons de grand luxe de l’époque, parce qu’elles étaient en pierre et qu’elles ont tenu jusqu’ici.
    D’innombrables églises en pierre taillée, avec des murs de soixante-dix centimètres d’épaisseur, ont totalement disparu au fil des siècles. Et vous voudriez préserver pour l’éternité la moindre baraque branlante faite de quelques pierres sèches ?
    Votre « magnifique corps de ferme qui tombe en ruines » disparaîtra, comme des millions d’autres, parce qu’on n’en a plus besoin, parce que l’agriculture a changé, parce que les hommes ont besoin de fermes ailleurs et pas à cet endroit, parce qu’il est moins cher de construire que de rénover, parce qu’on a besoin de bureaux avec le haut débit et non plus d’écuries pour les chevaux de labour, et pour mille autres raisons.
    Pleurez dessus tant que vous voudrez, écrivez-nous des poèmes sur le sujet, mais ne prétendez pas en faire une politique. Ne contribuez pas à répandre de fausses idées sur le logement, la construction et l’économie. Les Français sont déjà assez irrationnels comme cela, nul besoin d’en rajouter.
    ______
    @ Giuseppe | 12 avril 2018 à 16:29
    Heureusement que nous avons quelques techniciens, sur ce blog, qui savent de quoi ils parlent. Et qui ne se contentent pas de se renseigner dans les « documentaires d’Arte », si vous voyez ce que je veux dire…
    ______
    @ semtob | 12 avril 2018 à 18:48)
    Supposons que vous ayez raison : il y a une grave pénurie de sable, nous allons manquer de béton. Cela devrait vous réjouir, vous, les bétonophobes. Non ?
    Non. Les écologistes trouveront toujours un nouveau sujet d’inquiétude, un nouveau prétexte à paniquer les populations. Ils en vivent. Cela leur donne de l’importance à leurs yeux, et, soyons précis, cela dirige vers eux un flux coquet d’argent gratuit des autres, sous forme de subventions à des associations destinées à « mobiliser sur ce grave problème », de postes de fonctionnaires nationaux et internationaux, de rentes déguisées à des entreprises qui ne survivraient pas sur le marché libre, etc.
    S’il manque de sable pour faire du béton, eh bien, on trouvera de nouveaux moyens d’en extraire, comme on l’a fait pour le pétrole. Ou on recyclera. Ou les bétonneurs, que vous méprisez tant, inventeront de nouveaux procédés pour fabriquer leur produit avec du sable inutilisable aujourd’hui.
    Ou ils inventeront de nouveaux matériaux de construction, le patapouf, par exemple ; et demain, les soeurs Semtob partiront en guerre contre le patapouf. Avec l’aide de leurs politiciens chéris, qui ne demanderont qu’à les subventionner (oh ! chichement, je suppose…) avec l’argent qu’ils auront pris dans leur poche.

  102. Mary Preud'homme

    @ Elusen | 12 avril 2018 à 23:02
    Non seulement vous n’êtes manifestement pas médecin, mais vous semblez en outre très éloigné des contingences médicales et de ce que vivent au quotidien les professionnels de la santé de tous grades avec des islamistes fondamentalistes ou radicalisés de votre acabit qui s’infiltrent partout et prétendraient régenter nos propres lois au bénéfice de leur charia islamiste rétrograde !
    Faut arrêter de fantasmer et délirer Elusen et bas les masques on t’a reconnu !

  103. Le débat sur la laïcité de l’État s’enflamme au Québec et au Canada après qu’une élève de l’école de police a été admise avec un voile et qu’un député soit venu à l’assemblée du Québec avec une kippa.
    – GRC (Gendarmerie Royale du Canada [police fédérale]).
    – Police provinciale (police de chaque État fédéré).
    – Police municipale.
    – PQ, parti québécois centriste sécessionniste.
    – CAQ, centriste fédéraliste laïque et nationaliste.
    – Parti Libéral, centriste fédéraliste et qui prône le communautarisme, chaque groupe ne doit pouvoir vivre qu’entre eux, le laisser faire et il est très corrompu.
    – Québec Solidaire, parti provincial, de gauche, communautariste, sécessionniste.
    – Premier ministre du Québec (État fédéré) Philippe Couillard du Parti libéral.
    – Premier ministre du Canada Justin Trudeau Parti libéral.
    – Parti conservateur canadien, fédéraliste, antilaïque.
    – NDP, parti de gauche fédéral, fédéraliste, communautariste, antilaïque.
    Son chef est Jagmeet Singh, il est sikh et porte le turban, il a un couteau à la ceinture, caché sous ses vêtements : kirpan.
    Il y a des députés fédéraux et 4 ministres fédéraux sikh.
    Dans un débat, il a été piégé par Martine Ouellette chef du Bloc Québecois, parti fédéral de gauche mais sécessionniste québecois, laïc à fond, car il était député provincial en Ontario et a lutté contre le port du casque sur les motos, scooter et vélo, car incompatible avec le turban, donc sa religion passe avant la sécurité routière.
    Toute l’émission parle de la laïcité :
    http://ici.radio-canada.ca/widgets/mediaconsole/medianet/7883674

  104. @ sbriglia | 12 avril 2018 à 21:03
    « Comme ces imbéciles du Sahel délaissent les océans pour s’abreuver.
    Ingénieur, vous avez dit ingénieur ? »
    D’autant que les méthodes de désalinisation de l’eau de mer sont maintenant parfaitement au point.
    Mais quel ingénieur, même un peu fou, accepterait d’aller se perdre dans cette zone de l’Afrique particulièrement inhospitalière ?
    Même Claude Luçon n’y est pas allé.

  105. Dans les années 2000 nous recyclions beaucoup, je me souviens avoir fait amener un concasseur sur un site, il broyait tout le béton démoli, en séparait les armatures.
    Concassé en réemploi des plates-formes à venir.
    Je passe de temps à autre sur une route pentue en milieu humide construite avec des pneus usagés, elle n’a pas une ride, les bennes à gravats étaient aussi dissociées, bois, fer, DIB etc.
    D’autre part pour faire du béton on ne se sert pas uniquement que de sable dit roulé de rivière mais encore de sable concassé de carrières encadrées drastiquement pour l’exploitation.
    Pour tout dire les bétonneurs étaient conscients que Lavoisier était un incitateur des méthodes – rien ne se perd, rien ne se crée, tout se transforme.
    C’était la minute recyclage. Décidément Emmanuel Macron mène à tout.

  106. @ Lucile | 11 avril 2018 à 19:04
    A moi aussi il m’a fait pitié… Quoique invité dans cette émission où l’on parle en mangeant, son visage était bien rond, bien nourri aussi de ses fantasmes, il est indécrottable, sans doute le plus nul des présidents de la Ve, il a beau se persuader du contraire : il n’était qu’un bourgeois élevé au tout-aliment d’une caste d’énarques qui ne savent que dilapider sans construire.
    @ hameau dans les nuages | 12 avril 2018 à 14:37
    Je reconnais sans aucun doute votre pugnacité et votre abnégation, vous êtes l’exception, je connais les week-ends passés à construire, les temps ont changé les jeunes pour la plupart ne sont pas prêts à de tels sacrifices et puis au fond en ont-ils envie ?
    La banque n’est que prêteuse, et de là il est vrai beaucoup de drames, l’histoire ne se réécrit pas, la civilisation des loisirs est arrivée, on ne revient jamais en arrière.
    La solidarité ne se comptait pas, combien de maisons construites entre amis, combien de planchers coulés le samedi et le dimanche seul jour de repos, et pourtant c’était courant.

  107. @ Mary Preud’homme | 13 avril 2018 à 02:26
    « Faut arrêter de fantasmer et délirer Elusen et bas les masques on t’a reconnu ! »
    Source dictionnaire du CNRS
    Mentir :

    Décidément, Madame Preud’homme ne fait que mentir sur les propos de personnes qu’elle interpelle.
    Il lui suffit d’affirmer : Trucmuche a dit que le viol de mineur n’est pas bien grave, cela prouve donc que Trucmuche est un pervers.
    Elle ne source jamais ce qu’aurait dit ou non la personne, elle l’invente, ce qui se définit par : mentir !
    Et si le masque sur les autres, c’était tout simplement elle ?

  108. Sergio Carioca

    « Qui finance les (3,5 ?) milliards des retraites entre 52 et 57 ans des cheminots ? » demandè-je
    @ xc répondit :
    « Le déficit est dû pour partie à la démographie de la SNCF, l’effectif cheminot étant passé (en gros) de 500 000 à la création de l’entreprise à 150 000 aujourd’hui.
    https://fr.wikipedia.org/wiki/Soci%C3%A9t%C3%A9_nationale_des_chemins_de_fer_fran%C3%A7ais#La_SNCF_aujourd'hui
    La même chose se passe dans le privé pour les retraités des entreprises qui ont réduit leurs effectifs ou n’existent plus, leurs retraites sont financées par les actifs des autres entreprises.
    PS : je ne suis pas cheminot, ni CGT, ni rien de la sorte. »
    =========================
    Bien sûr mais : justement !
    D’une part cela implique de ne pas pérenniser un système qui permet de partit très tôt, 52 -57 ans (une paille ! Ceux qui bossent dix ans de plus apprécieront), avec une retraite parfois amputée par manque d’annuités mais hypercompensée par le calcul sur les six derniers mois de salaire !
    Les salariés du privé apprécieront !
    Pour moi ce sont les 25 dernières années pour les salaires et 66,66 ans.
    D’autre part ça impliquerait de savoir QUI paie les retraites, on peut même penser que ce sont des actifs d’autres catégories, et jusqu’à 65-67 ans, EUX, qui paient les retraite de jeunes retraités plus jeunes qu’eux.
    Histoire de ne pas leur cracher à la g. voire de leur dire du bout des lèvres « merci ! ».
    Et il n’y a pas que les cheminots, EDF, Orange et La Poste ancien système, par exemple, produisent aussi encore de très jeunes retraités de moins de 60 ans (j’ai des amis dans ce cas…)
    I have a dream…

  109. @ Jean-Marc
    Oui c’est vrai mais nous ne nous situons pas au même niveau : vous extérieur, moi interne.
    A propos des frappes quel dommage, s’il fallait en arriver là, d’avoir attendu trop longtemps que le pays soit détruit et ses âmes mortes.

  110. @ xc
    « Le déficit est dû pour partie à la démographie de la SNCF, l’effectif cheminot étant passé (en gros) de 500 000 à la création de l’entreprise à 150 000 aujourd’hui. »
    1° – Wikipédia ne garantit pas son contenu, il indique que tout son contenu est certainement faux ! Dès lors, baser son expertise sur un truc non garanti et faux, c’est minable.
    2° – Sans compter que l’article de Wikipédia ne base pas du tout le déficit sur les effectifs !
    3° – Ainsi donner une source non garantie, fausse, en ajoutant un mensonge, cela ne vous rend pas plus crédible.
    4° – Quant à 52 ans, veuillez sourcer votre propos.
    5° – Les salariés de nuit, en horaires décalés, meurent avant les autres, leur espérance de vie diminue.
    Prouvé de manière irréfutable par les enquêtes scientifiques en épidémiologie.
    * Total and Cause-Specific Mortality of U.S. Nurses Working Rotating Night Shifts
    université de Harvard – American Journal of Preventive Medicine
    http://www.ajpmonline.org/article/S0749-3797(14)00623-0/fulltext
    * Chronic effects of shift work on cognition: findings from the VISAT longitudinal study – The British Medical Journal (BMJ)
    http://oem.bmj.com/content/early/2014/10/08/oemed-2013-101993.short?g=w_oem_ahead_tab
    * confirmé par des chercheurs de l’Institut national de recherche et de sécurité pour la prévention des accidents du travail et des maladies professionnelles :
    http://www.inrs.fr/media?refINRS=ED%205023
    * confirmé par l’Agence nationale de sécurité sanitaire de l’alimentation, de l’environnement et du travail
    – Travail de nuit et risque de cancer
    https://www.anses.fr/fr/system/files/BVS-mg-015-Atlan.pdf
    * Rapport relatif à l’évaluation des risques sanitaires liés au travail de nuit
    https://www.anses.fr/fr/system/files/AP2011SA0088Ra.pdf
    * la Direction de la recherche, des études, de l’évaluation et des statistiques, du ministère de la Santé, dans une édition de 2015 intitulé : L’état de santé de la population en France, l’indique aussi.
    http://drees.solidarites-sante.gouv.fr/IMG/pdf/rappeds_v11_16032015.pdf

  111. « Nous avons la preuve que des armes chimiques ont été utilisées par le régime syrien sur la ville rebelle de Douma, près de Damas, a assuré jeudi le président français Emmanuel Macron lors d’une interview télévisée. »
    https://www.lequotidien.lu/international/macron-dit-avoir-la-preuve-de-lusage-darmes-chimiques-en-syrie/
    « On était filmé et il y a eu un homme qui est venu et qui s’est mis à crier que c’était une attaque chimique. Cet homme, étranger au service, disait que les gens avaient été victimes d’armes chimiques. Les gens ont eu peur et ont commencé à se verser de l’eau les uns sur les autres, à se faire des inhalations. Des médecins de l’hôpital nous disaient que ce n’était pas une intoxication par des substances chimiques. »
    https://www.youtube.com/watch?v=JH0uFtHLryQ

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