Emmanuel Macron n’est coupable de rien !

« Emmanuel Macron n’est coupable de rien ! »
C’est crié tellement fort et tellement répété que ça sent la méthode Coué M.Bilger et donc le doute.
Même pas encore élu et déjà le doute s’installe ! Hahaha !
Allez, encore quelques mois et M. Bilger comme la majorité de ceux qui ont voté Macron tourneront tous leur veste et viendront pleurer sur tous les médias possibles qu’ils se sont fait rouler… comme à chaque fois depuis cinquante ans.
Il faut juste espérer qu’ils comprennent un jour avant que la France ne disparaisse.
« La folie c’est de toujours faire la même chose et d’attendre un résultat différent » Einstein.

« Mais je voterai cependant pour lui le 7 mai prochain… » (PB)
Aïe !
Vous aviez voté Sarkozy, puis Hollande, tout est à craindre pour le prochain quinquennat !
Mais aujourd’hui est un bon jour pour moi, j’ai réussi à convaincre mon épouse de voter Marine, elle qui en bonne universitaire votait depuis cinquante ans à gauche.
La route est longue, mais la victoire est proche, Marion présidente en 2022, avec les voix de mes petits-enfants, que j’arriverai bien à convaincre d’ici là.
« Mais Emmanuel Macron n’est coupable de rien » (PB)
Si quand même, un peu, comme responsable de la politique économique qu’il a pilotée comme conseiller aux affaires économiques et comme ministre de l’Économie.
Ah, la vieille défausse socialiste, responsable mais pas coupable.
En d’autres temps on appellerait ce comportement de l’irresponsabilité, mais ça c’était autrefois, du temps de la marine à voile et des lampes à huile qui ont fait les colonies et les crimes contre l’humanité, et accessoirement la gloire de la France.

« Au lieu de critiquer le discours de Jean-Luc Mélenchon qui, le 23 avril, avec talent et courage, a signifié que la responsabilité devait être collective et que la France insoumise allait être consultée, on aurait mieux fait d’en prendre exemple, non seulement en vue du second tour mais pour contrer tous les arrangements qui, à LR, confisquent les options décisives et en privent les citoyens. »
Pour ce qui me concerne il est clair que chaque citoyen est maître de son vote, que c’est lui et lui seul qui décide pour qui voter. Mais il est tout aussi clair qu’un dirigeant politique doit indiquer pour qui il vote et je trouve légitime qu’il cherche à convaincre le maximum d’électeurs de voter comme lui. Ce type de décision ne se prend pas en consultant sa base, mais en fonction de ses convictions. Dans la conception que j’ai de la politique et de la démocratie les convictions ne se forgent pas à la majorité. Il s’agit pour un leader politique non de suivre ses troupes parce qu’il est le chef, mais de montrer le chemin en fonction de ce qu’il croit, et s’il n’est pas suivi, son devoir est alors de s’effacer.
Ainsi je désapprouve totalement Jean-Luc Mélenchon de refuser d’indiquer pour qui voter. Et que l’on ne dise pas qu’il prend le temps de la réflexion, il a bien entendu avant le premier tour envisagé l’hypothèse d’un second tour Macron-Le Pen. On a connu l’admirateur de Robespierre et de Castro moins soucieux de l’avis de sa base pour prendre ses décisions.
S’engager en politique c’est faire partager et essayer de faire triompher ses convictions, rechercher la victoire admettre la défaite. Admettre la défaite c’est renoncer, peut-être provisoirement, au pouvoir. Ce n’est pas renoncer à ses convictions.

« Emmanuel Macron pour lequel je voterai n’est coupable de rien. »
Curieux de la part du créateur de l’Institut de la Parole !
Car c’est oublier les ouvrières bretonnes illettrées, les Ch’tis ivrognes, les ouvriers sans costumes à 1300 €, le discours de Marseille où Macron oubliait les Français du terroir et celui d’Alger nous accusant de crimes contre l’humanité, aux Algériens chez eux.
Son discours de victoire est du même ordre : des paroles prononcées sans réfléchir.
C’est aussi oublier son interview de la revue Emile en 2010 (http://www.emilemagazine.fr/retro/2017/3/23/il-y-a-7-ans-emmanuel-macron)
Petites culpabilités ? Peut-être ! Culpabilités quand même !
Mais attendons les grandes quand il sera devenu En Majesté, le Pacha du vaisseau France ! Il n’aura ni un cuirassé, ni un pédalo à barrer, il aura un quadrimarant EM/FN/LR/JLM. Dont on espère qu’il aura de très vastes soutes considérant le nombre de rats qui vont s’y réfugier.
La navigation va être difficile et les risques de peste sérieux.
Alors ne vaut-il pas mieux laisser à ceux qui ont voté Macron et Le Pen, soit quelque 45 % d’électeurs, la responsabilité de leur choix ?
Tous les autres électeurs s’abstenant ?
Nous ne pouvons pas, une fois encore, élire, comme en 2002 et 2012, un président par défaut, parce que nous ne voulons pas l’autre candidat !
Nous aurons alors un président élu avec environ 27 % du corps électoral au maximum, ce qui permettra de contester sa légitimité et de réellement changer les choses dans ce pays.
Car la vraie question à poser est-ce, comme le suggérait Philippe il y a peu de temps :
*Sommes-nous devant une démocratie chahutée s’appelant l’aurore ?*
Ou, voyant l’enthousiasme de Daniel Cohn-Bendit :
*Une horreur s’appelant Mai 68 – Episode 2 ?*
On est en droit d’être inquiet !

« Il est allé fêter son succès du premier tour à La Rotonde dans des conditions qui n’avaient rien à voir avec celles du Fouquet’s de Nicolas Sarkozy »
C’est vous qui le dites. C’est quand même rigolo que ce nominé à la présidentielle, qui a dit qu’il n’y avait pas de culture française, se soit fait embraaaasser à l’entrée de la Rotonde par Arditi, et que la funny girl de Chirac, je veux dire Line Renaud, se soit précipitée à la Rotonde (sans doute par copinage avec sa femme. Comme dit BB Macron « En Marche » c’est l’ère du renouveau) 😀
La Rotonde serait donc le Fouquet’s du prolo ? (ça va faire plaisir aux dirigeants de l’établissement) 😀
Ouffff ! Richard Ferrand a rectifié le tir en soulignant qu’ils allaient demeurer « humbles ».
On le croit 😀
«Emmanuel Macron pour lequel je voterai n’est coupable de rien »
Ah bon ? Même pas un peu pour avoir vendu Alstom à General Electric qui, depuis, a liquidé six mille salariés ? (C’est vrai que les fonctionnaires – hauts ou bas – ne connaissent pas ce couperet puisque nos impôts les en dispensent…)
Ne vous méprenez pas mesdames, messieurs du blog, je ne suis ni arthauiste, ni poutouiste, ni mélenchoniste, ni (feu) filloniste, je suis juste réaliste 🙂
Adeo

Le Fouquet’s : Prix moyen – De 80 € à 130 €
Traditionnel, classique ; Cuisine régionale française ; Brasserie Voir le menu.
La Rotonde : les œufs-mayonnaise à 7,50 euros, la salade de haricots verts à 13,50 euros, un turbot à 48 euros, ou encore une côte de bœuf à 79 euros pour deux quand le filet de bœuf européen grillé (180 gr) est à 48€ au Fouquet’s.
En tout cas ne se connecte pas (ou plus ?) qui veut sur leur site : dont l’adresse internet est cependant communiquée par Michelin restaurants qui indique également : Traditionnel, classique.
L’inspecteur Michelin indique encore : « le tartare de bœuf de race française, par exemple, est la spécialité de la maison. […] on vous accueille jusque tard dans la nuit (1h). Un repaire de choix pour les théâtrophiles affamés ! » et comme on sait, EM aime le théâtre.
Le tartare de filet de bœuf est à 23€ comme indiqué ici : ICI
Ceci dit, avec un foie gras de canard maison à 21€ en entrée (moins cher que 12 escargots de Bourgogne donc la tranche ne doit pas être trop grosse), une belle sole « petit bateau » meunière ou grillée à 48€ en plat, un Saint-Marcellin de la Mère Richard à 11 euros comme fromage et un dessert à 12€ style pruneaux à l’armagnac de chez Gelas, on atteint hors boissons : 92€
On n’est donc pas loin du menu signature à 98 euros du Fouquet’s dont le chef est Meilleur ouvrier de France. Autrement dit, le prix dépend du choix des plats ! La sole des côtes françaises grillée ou meunière y est à 80€ en effet soit à 32€ plus chère, mais la sole « petit bateau » de la Rotonde est-elle une sole des côtes françaises ? En revanche le veau est moins cher au Fouquet’s (42€) qu’à la Rotonde (46€) et les gros escargots de Bourgogne sont à 16€ la demi-douzaine et 32€ la douzaine au Fouquet’s quand on en a 9 pour 17€50 à la Rotonde. Conclusion, si vous n’avez que 16 euros à dépenser, mieux vaut les gros escargots du Fouquet’s fréquenté par les cinéphiles, que les neuf escargots de la Rotonde qui, cependant ne propose pas de caviar mais personne n’est obligé de prendre du caviar. De toute façon quand on n’y connaît rien, les œufs de Kaplan nordique c’est pas mal non plus.
Sur ce cliché, on constate que le bouton de la veste de Macron est sur le point de sauter, comme quoi, mieux vaut six que neuf escargots :
Maintenant, qui a payé ?

Ben voyons !
Vous allez confier le destin du pays à un freluquet qui n’a jamais rien dit de sérieux, de construit et de défendable ?!
Par « charité chrétienne », je peux comprendre le dilemme de ce deuxième tour puisque ce sont deux inexpérimentés du pouvoir qui sont sortis des urnes…
Pour le reste, n’y étant pas allée, mais ayant suivi par honnêteté intellectuelle les résultats sur différents canaux, l’écoeurement était à son comble…
Monsieur Mélenchon mis à part, ils se sont tous et toutes couchés par tweets ou appels désespérés en consignes
de vote. Pour qui se prennent-ils ?! Les résultats officiels n’ont donné aucune indication pour les bulletins nuls et/ou blancs ?!
Vous exposez comment la manière de questionner (temps de parole) devient inégale selon le ton employé… Mais pourquoi seulement aujourd’hui ?
Ce qui me surprend, c’est que les marchés financiers soi-disant s’inquiétaient de la « remontée spectaculaire de Monsieur Mélenchon » ou toute indication débile parlant des marchés financiers…
J’en conclus que les autres candidats les rassuraient ! Donc une bonne demi-douzaine !
Quelque chose ne colle pas soit dans les médias soit dans les partis !

« Je laisse de côté la distinction choquante faite par Benoît Hamon entre les adversaires politiques et le FN qui serait un ennemi de la République. Affolant alors le nombre de factieux ! » (PB)
Mais Macron a félicité ses neuf adversaires du premier tour, excluant ainsi MLP. Ce n’est pas plus élégant que ce qu’a fait B.Hamon, même si MPL continue d’être son adversaire pour le tour final.
Par ailleurs je ne peux supporter ces gens qui veulent me dicter mon vote, alors qu’ils ont échoué et se rallient à EM au dernier moment pour ensuite le dénigrer à l’occasion des législatives ; en outre, je ne saisis pas la raison qui pousse tel ou telle à dire publiquement pour qui ils vont voter. Peut-on faire l’économie des isoloirs ?…
Je ne voterai pas pour quelqu’un qui a accusé le pays dont il brigue la présidence d’avoir commis des crimes contre l’humanité ! Supprimera-t-il aussi le ministère de la Culture ?

Monsieur Philippe Bilger, quel excellent billet tout en lucidité, d’une grande objectivité et sans aucune illusion sur les responsables de nos partis dits de gouvernement. Ceux-ci n’ont tiré aucune leçon du scrutin de dimanche, ils se délectent dans leurs manoeuvres d’appareil qu’au moins deux tiers des électeurs dimanche ont sanctionnées.

Je suis déçu de voir reprise sous votre plume cette notion de « une France urbaine contre une France rurale » sans la discuter.
Vous connaissez pourtant le fait judiciaire, vous ne pouvez ignorer que la ruralité en 2017 n’existe plus tout à fait, il ne s’agit plus de campagnes. Il n’est plus question d’un monde rural majeur coupé des villes. La ruralité aujourd’hui, c’est majoritairement là où habitent ceux qui sont trop pauvres pour avoir un grand logement en ville et pas assez pauvres pour obtenir un vaste logement social.
C’est une forme de grande banlieue qu’est devenue la ruralité, peuplée de ceux dont se moquent éperdument les riches et qui sont les premiers frappés par les phénomènes de délinquance urbaine ayant cours dans les banlieues finalement toujours rouges.
Evidemment, c’est dans cette fausse ruralité moderne que se trouvent les citoyens les plus excédés par l’ère du temps.
Et Emmanuel Macron est coupable d’au moins cela : n’être qu’un maillon de la même chaîne, de la même caste, dont les positionnements ont toujours les mêmes effets.
Jean-Pierre Mignard, avocat du couple Hollande/Royal, accusait les policiers à Clichy-sous-Bois en 2005 d’avoir assassiné les prénommés Zyed et Bouna « morts pour rien ». On peut penser que les discours répétés de Jean-Pierre Mignard, odieux dépassant l’inélégance, participent de ce même élan qui font qu’un déjanté habitant Chelles n’ait jamais remis en doute ses pulsions homicides à l’encontre des policiers. Si même un avocat peut travestir des concepts de droit comme le ferait la soeur du criminel multirécidiviste abattu à Noisy-le-Sec alors que, en cavale, il se baladait porteur de grenades factices, comment s’étonner qu’un esprit dérangé persiste dans des obsessions anti-policières ?
Or, Jean-Pierre Mignard est pourtant bien placé auprès d’Emmanuel Macron. Les mêmes discours odieux portés par les mêmes voix donneront les mêmes résultats.
Aujourd’hui, dans Le Parisien, la police municipale d’Aulnay-sous-Bois signale être régulièrement prise à partie aux 3000, à Clichy-sous-Bois, lieu des faits de l’affaire « Théo » (où le seul fait non contesté est la rébellion dudit Théo). La solution donnée est toute trouvée, dans le même article : rencontrer les « jeunes », favoriser le dialogue entre la police et les « jeunes ». Une fois encore, par « jeunes », on veut dire délinquant qui met en péril l’intégrité physique d’autrui pour ce qu’il représente. Au lieu de se demander si le retrait très visible de la police nationale n’est pas la première cause, on redonne dans les mêmes solutions d’autant : pourquoi pas organiser un match de foot ! En se plaçant dans la perspective desdits « jeunes » : comment et pourquoi devraient-ils respecter un Etat qui se couche de la sorte, qui accepte de créer une zone de non-droit où la police recule ? Pourquoi cesser de caillasser la police puisqu’on en tire la conclusion qu’il faut alors l’en éloigner et la détourner de sa mission judiciaire de constatation des infractions et arrestation de leurs auteurs, alors qu’il s’agit d’un lieu important de vente de drogue du secteur (où pourtant ils ne manquent pas) ? Les « jeunes » seraient idiots d’agir autrement. Et, une fois encore, une génération de gamins va grandir dans un cadre d’économie interlope, en jetant des pierres pour éloigner la force publique, une force publique qui croit que le problème est affaire de langage ou de forme, et non de raison d’être.
Emmanuel Macron va t-il proposer une révolution des pensées à ce sujet ? Entouré de Jean-Pierre Mignard et de ses sbires que la France subit idéologiquement depuis longtemps, c’est tout à fait improbable.
Mais, évidemment, ça, les braves Parisiens s’en tapent, eux qui ont un flic tous les dix mètres et leurs enfants qui grandissent loin de cela, sans que leurs enfants ne soient incités dès 9 ans à participer au commerce de drogue ni souffrir l’exemple quotidien de leurs aînés caillassant la police… et bien sûr, pompiers, médecins, etc. Et les mêmes privilégiés continueront de traiter de pécores et d’idiots néo-fascistes lesdits « ruraux », au nom de la démocratie, quand bien même, lors de la dernière affaire où des politiques ont osé mettre leur nez alors que les faits principaux étaient loin d’être établis, seule Marine Le Pen a tenu le seul propos qui soit légitime : attendre que la justice fasse son oeuvre dans l’affaire. C’est quand même une fantastique inversion des repères d’en arriver là !

« Emmanuel Macron pour lequel je voterai n’est coupable de rien. »
Errare humanum est, perseverare diabolicum.
Je croyais, cher M. Bilger, que vos fonctions antécédentes pouvaient laisser supposer une capacité de discernement, en même temps qu’une réelle science inquisitoire, certes pas parfaite mais pour le moins efficiente habituellement.
Mais là, et vous m’en voyez baba, vous nous affirmez tout simplement, en contradiction avec nombre de précédentes affirmations, vous nous affirmez, dis-je, que cinq ans après, vous votez à nouveau pour notre président, M. Hollande ?
Je n’avais pas saisi à quel point nombre de nos contemporains vivent et agissent à la « Bayrou ».
Quelle déception !

« Des journalistes témoignent avoir subi des pressions par l’équipe de campagne de Macron »
https://planetes360.fr/journalistes-temoignent-subi-pressions-lequipe-de-campagne-de-macron/#
C’est comme les magouilles financières ça, pas de risque d’en entendre parler dans les médias officiels. Par contre si ça avait été le FN, ça faisait partout les gros titres.

En organisant des primaires grotesques à l’image de la gogauche et pour complaire au centre girouette, la droite, dite républicaine, a fait sa première erreur, sinon la plus grave. Eliminant d’abord Sarkozy avec le concours des voix de gauche venues polluer les résultats. Hélas hélas hélas ! Imagine-t-on le général se pliant à une telle parodie d’élection ?
Ensuite, voyant que l’un des candidats de la droite, alias Juppé préféré par la gauche (mais si mais si !) avait raté la qualification finale au profit de Fillon, il fallait à tout prix se débarrasser de ce gêneur sorti du chapeau contre toutes les prévisions des sondeurs ayant « Pignon » sur rue. Et pour cela deux ou trois dossiers qui dormaient dans les coulisses du Canard feraient l’affaire, en l’occurrence un Penelopegate, rien que ça (c’est fou l’imagination de la gauche question magouilles, il faut dire qu’avec Mitterrand comme modèle ils avaient commencé à s’entraîner de longue date). Et si l’heureux élu avait été Sarko, on aurait eu droit au même scénario (en plus « corsé ») et à la même instrumentalisation des foules moutonnières.
Enfin, le candidat Fillon sorti par la porte de service, ne restait plus qu’à célébrer le champion des médias, de la haute finance, des magistrats carriéristes, le gentil dauphin aux ordres d’un Hollande omnipotent et jaloux de prendre sa revanche sur le petit peuple des sans-dents qui l’avait toujours snobé sinon méprisé. Après qu’il a pris soin de discréditer et faire tomber son Premier ministre, lequel sans doute avait eu le tort de voir clair dans son jeu ! Macron dans la course, s’exonérant de passer par les primaires, c’était du gâteau ! Ni vu ni connu je t’embrouille et en marche : gauche droite, gauche droite, gauche, gauche, dans la troupe y’a pas de jambes de bois etc. etc.
Et puisque d’après tous ces guignols, la présidentielle serait pliée, à quoi bon aller voter dans douze jours. Comme j’aimerais voir tous ces électeurs de base de la droite qui ont été floués (en majorité des vieux ou des ruraux nous dit-on) que l’on prend pour des demeurés ou des imbéciles finis s’abstenir, voter blanc ou nul, voire MLP.
Et pour tous méditer au final la morale de la célèbre fable de La Fontaine intitulée le Héron : à force de faire la fine bouche et rejeter les meilleurs en se laissant impressionner par le premier baratineur, market manager, venu, notre pauvre pays pourrait bien en être réduit à se retrouver sur la paille ou se contenter d’un limaçon.

Bonsoir Monsieur Bilger.
Je respecte votre choix qui ne sera pas le mien. Souhaitons que comme pour la présidentielle de 2012 vous n’ayez pas, un jour, de profonds regrets.
Je ne me déplacerai pas pour voter, je ne peux voter pour un jeune homme qui ne connaît pas l’histoire de son pays, allant jusqu’à l’accuser de crime contre l’humanité. Il a enfoncé le clou avec son « je vous ai compris » !!
Il compte enfiler des chaussures beaucoup trop grandes pour lui.
Et ce ne sont pas ses embrassades avec son épouse qui le rendront crédible.
Une question : je vois que LVMH possède Dior. Aurons-nous une épouse de président habillée par Dior ? Monsieur Bergé pourra-t-il le supporter ??

Bonjour,
Il m’est difficile de comprendre les appels « spontanés » à voter pour le « seul » candidat républicain restant en lice. Quelle autorité et quel droit nous sont-ils donnés pour pouvoir décider qui est un candidat républicain ou pas ? La candidature de Mme Le Pen a été retenue par le Conseil constitutionnel et aucune procédure judiciaire n’a invalidé cette candidature. De ce fait elle est une candidate républicaine comme les autres. Chacun peut combattre ses idées s’il le souhaite, mais nul ne peut s’approprier le monopole « républicain ». La démocratie, c’est respecter tous les candidats, c’est respecter aussi ceux qui ont voté pour ce candidat. De plus, critiquer un candidat pendant des mois de manière virulente, puis demander de voter pour lui, cela a-t-il un sens ?
Très cordialement.

Re, je n’avais pas lu votre article  » le FN est-il interdit ?
Mon commentaire n’apporte aucune contribution supplémentaire au debat .
La publication se justifie t-elle ?
Je vous laisse le soin de décider.

C’est vraiment une girouette notre talentueux PB, pour vouloir nous faire avaler toutes ses erreurs de jugement,
Allons ! il faut l’excuser, il est aujourd’hui au début d’un vieillissement de son corps calleux : transaction lobe droit lobe gauche en confusion….

Scientifiquement, on peut donc en conclure que pour certains électeurs, le tour du bocal dure cinq ans…

Bravo cher Philippe, vous avez fait fort, très fort. Quelle unanimité ! Et moi qui vous reproche de ne pas suffisamment critiquer le FN. Je n’ose vous apporter mon soutien, cela ne ferait qu’aggraver votre cas.
Vous nous dites : « L’équité démocratique et les valeurs – dont on nous rebat les oreilles quand elles ne servent qu’à soi – prescrivent qu’on accepte de regarder sans haine ni mépris huit millions de nos compatriotes. »
Vous avez tout à fait raison, on souhaiterait la réciproque à l’égard du candidat qui a recueilli le plus de suffrages et à l’égard de ceux qui ont voté pour lui.

« Il est allé fêter son succès du premier tour à La Rotonde »
La Rotonde : on prend les mêmes et on recommence !
Les économistes qui conseillent Macron aujourd’hui sont les mêmes que ceux qui conseillaient Hollande en 2012.
Ce groupe d’économistes se nommait « le groupe de la Rotonde ».
On peut lire qu’il y avait Jean Pisani-Ferry, Philippe Aghion, Elie Cohen, Gilbert Cette, Jean-Hervé Lorenzi, et… Emmanuel Macron.
Quand Hollande a été investi candidat à la présidentielle, le groupe hollandais se retrouve à la « Rotonde » pour trinquer avec le candidat.
Depuis combien de temps Emmanuel Macron est-il réellement en route pour l’Élysée ?
L’heure à laquelle un grand nombre de Français subiront une dégradation franche va-t-elle sonner ?

Après cinq ans d’une présidence calamiteuse, la vie politique française et la France en général sont en piteux état. Une poule n’y retrouverait pas ses poussins.
Commerce extérieur en berne, industrie à l’agonie, chômage catastrophique, niveau de vie des plus faibles digne d’un pays pauvre, dislocation du corps social, classe politique éclatée en individualismes ambitieux, montée dangereuse et incontrôlée des communautarismes, culture en capilotade, incivilités, violence, abandon des banlieues et des campagnes, Education nationale minée par le retour en force de l’obscurantisme religieux, laïcité de plus en plus souvent remise en cause, relâchement moral des élites, écart de plus en plus béant entre les riches et les pauvres, mort des centres-villes, dégradation des paysages, agonie de l’agriculture à taille humaine, politique étrangère erratique et fumeuse.
Certes notre vieux pays n’en est pas à sa première épreuve, et l’espoir demeure qu’il parvienne à surmonter cette crise d’asthénie, comme il est sorti d’autres périodes sombres de son histoire.
Il n’en reste pas moins que le champ de ruine laissé par le premier tour de l’élection présidentielle est un symptome très alarmant d’un état de santé dégradé du corps social et de la nation.
Les deux partis de gouvernement sont battus. Les élections primaires de droite et de gauche ont désigné des candidats représentant l’aile la plus extrême de leurs partis respectifs ce qui leur a rendu impossible de rassembler une large partie de l’électorat sur leur nom.
Les deux vainqueurs du premier tour, quant à eux, représentent jusqu’à la caricature deux idéologies diamétralement opposées qui, ni l’une ni l’autre, n’incarnent réellement les préoccupations, les envies et les besoins de l’immense majorité du peuple français.
D’un côté un nationalisme dont les conséquences, s’il était mis en oeuvre, risquerait de nous éloigner de l’Europe, d’obérer nos finances et de fragiliser notre économie ; de l’autre une ouverture sans frein aux influences extérieures, une dissolution de notre système de protection sociale, une pente dangereuse vers le communautarisme et un abandon des spécificités culturelles de la France.
Notre pays a soif de justice sociale, de respect de son mode de vie, d’innovation contrôlée, de reconnaissance internationale et d’innovation respectueuse de son mode de vie et de ses valeurs. Il est désespérément à la recherche du dirigeant qui saurait incarner cette double aspiration et dont la probité, le désintéressement et la capacité à gouverner lui garantiraient sécurité, développement et continuité.
Or ni l’un ni l’autre des deux postulants à la présidence de la République n’est ce personnage tant attendu.
Les médias égrènent depuis trois jours la liste interminable des ralliements de circonstance à Monsieur Macron. Le caractère hétéroclite des personnalités qui lui déclarent leur flamme toute nouvelle aurait de quoi faire éclater de rire si ce spectacle n’était pas si attristant. Voir barboter dans le même marigot Monsieur Hue, Monsieur Estrosi, Monsieur Valls, Madame Kosciusko-Morizet, Monsieur Sarkozy, Monsieur Hollande et tant d’autres, constitue un spectacle à faire dresser les cheveux sur la tête.
Je suppose que les Français sont interloqués et écoeurés par la scène qu’on leur joue là.
Rien ne dit qu’ils seront des spectateurs dociles de cette mascarade et qu’ils appaudiront là où les chauffeurs de salle leur diront de le faire.
Le petit monde médiatique vilipende Monsieur Mélenchon parce que, comme le fit Arlette Laguiller en 2002, il semble réticent à rejoindre la troupe bêlante des ralliés de la dernière heure. On peut pourtant comprendre sa réserve.
Sans doute se projette-t-il un peu plus loin et imagine-t-il le désarroi accru des électeurs lorsque les apôtres qui aujourd’hui appellent à voter pour Monsieur Macron leur demanderont avec le même aplomb de battre ses candidats aux élections législatives de juin, les contraignant à un nouveau revirement digne d’un contortionniste.

Mais je voterai cependant pour lui le 7 mai prochain…
Cher monsieur Bilger, c’est votre choix, personne ne vous obligeait à le révéler, dont acte.
Ceci dit, nous allons probablement être plusieurs à trouver que vous êtes vraiment incorrigible dans votre quête don quichottesque de l’homme politique idéal, qui cause bien dans le poste mais sans hurler, qui possède un bon tailleur, qui paraît sympa et qui ménage la chèvre et le chou, quitte à brûler ensuite ce que vous avez adoré auparavant…
Sarkozy, Hollande, Juppé, Fillon et maintenant Macron…
Certes, vous avez le rare courage et l’honnêteté de reconnaître que vous vous êtes trompé quand c’est le cas, mais ne serait-il pas plus simple de commencer par éviter de vous tromper – ou bien d’être trompé – en dépassant les critères superficiels qui vous sont chers quand vous jugez des aptitudes d’un homme ?
Imaginons que ce Macron soit élu. Combien de temps croyez-vous qu’il pourra faire illusion avant que vous n’ayez à reprendre votre plume pour faire repentance ?
Tenez, au vu des éléments qui nous sont accessibles, je pourrais presque rédiger dès maintenant le canevas des reproches que vous pourriez alors lui faire…
Mais Emmanuel Macron n’est coupable de rien.
Sauf de raconter des monstruosités et de formuler de noires intentions.
Les retraités lecteurs de ce blog qui s’apprêtent à voter pour la coqueluche à la mode risquent de s’en mordre les doigts d’ici peu au cas où il viendrait à être élu :
http://www.sauvegarde-retraites.org/article-retraite.php?n=987
Il faut aussi savoir que la présence inquiétante dans ses soutiens de Jacques Attali (ou Attila, l’homme qui veut euthanasier les « vieux » – sauf lui – à partir de 65 ans) et de Pisani-Ferry, celui qui a émis l’idée de faire payer un loyer aux propriétaires habitant dans leur propre logement, nous laisse craindre que les retraités se fassent euthanasier par le fiscalisme :
https://www.polemia.com/programme-macron-les-retraites-ont-du-souci-a-se-faire/
Le jeunisme au secours du conflit des générations par le génocide bienveillant…

@ Patrice Charoulet | 26 avril 2017 à 07:52
« Fillon, Sarkozy, Juppé, Le Maire, Estrosi, NKM, Baroin, Bertrand… vont voter Macron, en préparant les législatives et les élections suivantes pour renforcer la droite.
Moi aussi. »
Libre à vous et à tous les autres de voter Macron.
Mais pouvez-vous m’expliquer comment peut-on voter pour quelqu’un que l’on vient de combattre dans un premier tour de présidentielle, que l’on va combattre dans un premier tour de législatives pour s’allier à nouveau avec lui probablement dans le second tour des mêmes législatives.
Évidemment vous pouvez arguer qu’au premier tour on choisit, au second on élimine, puis au troisième on choisit à nouveau pour éliminer au quatrième.
Et ce faisant vous aurez inventé le mouvement perpétuel si cher aux physiciens du XIXe, qui avaient l’inconvénient de ne pas aller à la soupe après chaque essai infructueux. On voit par là que le progrès apporte un certain confort à la vie politique.
On voit surtout le manque de structures idéologiques chez nos « élites », à moins que la mondialisation ne soit leur seule ligne de pensée.
Lorsque Macron dit qu’il n’y a pas de culture française ou d’art français, il ne nie pas leur existence stricto sensu, l’individu n’est pas sot ou inculte à ce point, il veut simplement dire par là que la culture et l’art n’ont aucune importance dans le monde ouvert tel qu’il le conçoit.
C’est bien plus grave qu’une simple négation, c’est la déclaration que l’homme est un consommateur de biens, un individu dont la vie se résume à des échanges marchands.
Il nie ainsi son aspect culturel et spirituel. Il suffit d’avoir un minimum de connaissance des civilisations pour savoir que l’homme est d’abord un individu spirituel, qui devient un individu culturel pour exprimer sa spiritualité, et qu’enfin il est un individu marchand pour faire vivre sa culture et augmenter son bien-être. L’homme étant de chair il est naturel que son bien-être le préoccupe.
Il n’y a plus à droite de réflexion autre que marchande, échangiste et Macron est le plus emblématique de ce vide de la pensée. Que l’individu recueille les soutiens de personnages qui n’ont rien à dire pour combler ce vide ne m’étonne pas.
Et ce n’est pas mieux à gauche, la déroute du PS le montre bien.
Mélenchon est le seul à structurer sa pensée avec sa logique de peuple « bolivarien », inadaptée à notre pays mais qui au moins correspond à l’idéologie de peuple d’abord, toute spiritualité évacuée.
Voilà pourquoi moi aussi, je ne voterai pas Macron.

Merci Monsieur Bilger pour cet article courageux qui fait plutôt l’unanimité contre vous. Je m’y attendais.
Bravo Aliocha. Votre commentaire me remplit d’aise. Cependant je sais que rien ni personne ne pourra contrer la violence exercée vis-à-vis du candidat. Tout est bon, et je crains pour son épouse qui va devoir affronter cette déferlante de haine vis-à-vis d’eux.
Ce que je viens de lire ce matin me fait penser qu’entre un site favorable au FN et les commentaires sur celui-ci, on ne glisserait pas une feuille de papier cigarette.
C’est affligeant. Mais cela ne m’empêchera pas de voter pour Macron au second tour et de continuer à lire le blog de Philippe Bilger.

Même si EM n’est coupable de rien, ce qui reste à démontrer (tout individu étant présumé non coupable aussi longtemps qu’une preuve de sa culpabilité n’a pas été apportée !), l’idée même que le choix d’une élection aussi importante que la présidentielle se résume à voter pour un candidat non point par adhésion à sa personne, au projet qu’il porte, aux valeurs qu’il véhicule mais par simple rejet de son adversaire me répugne.
Nombre d’électeurs n’en ont-ils pas assez d’être manipulés, d’être contraints dans leur vote, d’être victimes de ce qui s’assimile finalement à un véritable chantage au seul prétexte que l’une des alternatives offertes étant l’incarnation de Satan il faudrait obligatoirement voter pour l’autre option qui ne pourrait être que le Messie ?
Nous avons déjà mordu à plusieurs reprises à cet hameçon et ceux qui nous ont alors attrapés et qui étaient pourtant eux-mêmes responsables de la présence de Satan ont-ils alors tiré les leçons du passé et tout mis en oeuvre pour qu’une telle situation ne se réédite pas ?
Si, pour nombre de raisons, ma voix ne s’est jamais portée et ne se portera pas encore sur MLP, elle n’est par contre pas acquise à son adversaire qui est loin d’apaiser mes inquiétudes pour l’avenir de notre pays et qui a fait preuve au terme de ce premier tour d’un triomphalisme quelque peu précipité et déplacé.

@ Patrice Charoulet
@ Exilé
Exilé a raison, me semble-t-il, dans la liste que vous donnez Patrice Charoulet, de douter de l’incarnation des valeurs de droite de ces politiques. On pourrait en ajouter bien d’autres dans cette liste !
Leur positionnement politique :
NKM : même pas centre gauche, plutôt gauche
Juppé : centre gauche
Baroin : centre gauche
Bertrand : opportuniste
Le Maire : opportuniste
Estrosi : opportuniste
Sarkozy : droite opportuniste
Je ne suivrai pas ces opportunistes qui, pour moi, ne représentent pas les valeurs traditionnelles de la droite.
Je voterai donc Marine Le Pen au second tour pour ne pas donner une majorité importante à Macron. Je ne veux pas de son mondialisme destructeur de la nation.
Pour les législatives, il sera temps de prendre position le moment venu.
Cordialement

Nous ne sommes pas dans un tribunal où le juge se doit de traiter équitablement les deux parties avant de prendre une décision. Dans cette campagne électorale de deuxième tour, l’une des parties est particulièrement agressive, sûre d’elle, menaçante. Elle représente un véritable danger pour la République par sa démagogie du ‘demain on rase gratis’, de ‘l’Europe est la mère de tous nos maux’, du culte du ‘grand leader’ propre à tout système nationaliste-populiste. Notre devoir est de dessiller les yeux de nos concitoyens. Le paradis n’est surtout pas à l’extrême droite, marchande de poudre de perlimpinpin. Elle représente un grand recul pour la France et une sérieuse menace de crash avec la sortie de l’Euro d’un pays endetté à hauteur de 2 200 mds d’euros. De quoi aurions-nous l’air, sur le plan international, avec un président d’extrême droite !
C’est une catastrophe de voir que certains font la fine bouche : les Fenech, Mélenchon et bien d’autres inconséquents. Dans l’instant, peu importe de savoir qui des gouvernements de droite ou de gauche ont favorisé la montée du FN. Il y a danger et il faut se mobiliser pour lui faire barrage.

J’admire votre capacité à vous mettre des oeillères monsieur Bilger. C’est vrai que depuis trente ans c’est un sport national que de refuser de voir ce qui crève les yeux… et c’est ainsi qu’année après année tous les débats qui dérangent furent tus. On les voyait venir de loin pourtant mais non on ne voulait pas voir, pas entendre puis vinrent les attentats, l’insécurité (fantasme de cerveaux malades bien sûr).
Et aujourd’hui la Rotonde n’est pas le Fouquet’s, c’est différent… sauf que c’est pareil Monsieur Bilger… Des millionnaires qui fêtent leur victoire en se tapant sur l’épaule et se disant « ah les cons, ah les cons ».
Continuez comme ça, surtout ne changez rien.

@Aliocha | 26 avril 2017 à 08:49
« La distance helvète de Rochebin »
Pardonnez-moi, 05.02.2017, 13h25 Il y est question de « la lassitude des vieux visages » ainsi que de « la jeunesse qui est un catalyseur venant déclencher quelque chose de plus profond » de la « dynamique mise en marche avec méthode depuis avril 2016 » et du « Dom Juan de Molière qui veut embrasser tout ». Ce Dom Juan qui sera précipité par le statue du Commandeur prenant acte de son refus de se repentir dans les entrailles de la terre et dont ici le résumé de la fable bien connue de Macron qui l’a jouée…
Ceci étant, malgré le doute semé par les « révélations », le 5 février 2017 l’écart des points entre les afficionados d’En Marche ! et les électeurs de la droite classique, était encore très loin de représenter 8 657 326 voix moins 7 213 797 voix pour Fillon, soit 1 443 529 au profit de Macron, et j’oserais dire qu’il était plutôt à l’inverse la veille du coup de téléphone donné par l’exécuteur des basses œuvres au Canard enchaîné qui a vu ses ventes en kiosque bondir. Sans compter ceux qui en ont profité pour tirer le plus possible de marrons du feu au sens contemporain de l’expression.
« Concernant l’édition du 1er février, le journal avait fourni 391 000 exemplaires aux marchands de journaux de France, soit presque 100 000 de plus que ses ventes moyennes en kiosque en 2015. Des chiffres rondelets auxquels s’ajoutent les 74 000 livrés aux abonnés. De nombreux lecteurs se sont lancés à la recherche de kiosques distribuant encore le journal, qui était en rupture de stock à la mi-journée » – vu l’écho de l’audience donnée aux révélations – « Un joli coup à l’heure du tout numérique. » commente RTL.
Je crois qu’il faut rester lucide. On s’est tous fait avoir par manque d’analyses pertinentes à l’époque de la fondation d’En Marche ! puis lors de la renonciation de Hollande à sa propre succession.
Je crois au coup d’Etat soft parce que ce type de basses manœuvres porte la signature du PS depuis Mitterrand. Si vous saviez tout ce que j’ai moi-même dû endurer et surtout ma famille dont certaines cicatrices ne s’effaceront pas, mon bon monsieur, parce qu’à un moment donné j’aurais pu avoir une certaine audience dans mon domaine qui paraissait pouvoir contrecarrer les projets de certains bien en cour.
Nos contemporains et nos concitoyens ne sont pas des gentils !
Maintenant, il faut éviter que le même scénario ne se reproduise à l’occasion des législatives qui se tiendront les 11 et 18 juin, c’est-à-dire dans moins d’un mois et demi.
Je conçois que FF soit éreinté et ait souhaité laisser la place au front à quelqu’un d’autre, mais le choix du remplaçant, outre la lassitude également des Français, doit prendre en considération le fait que si François Baroin fait toujours un Premier ministre avec de l’allure, tout comme en son temps, Dominique de Villepin, il faut mener une enquête approfondie sur tout le petit bois que les vainqueurs de la présidentielle pourraient trouver pour allumer de nouveaux foyers de scandales et affûter les argumentaires compte tenu du fait que les nouvelles têtes adoubées par EM n’auront pas les mêmes réflexes ni le même discours que de vieux routiers du PS qui par ailleurs ne manquent pas non plus parmi leurs ralliés.

Macron est à l’écoute des salariés de Whirlpool ce mercredi, comme il a été à l’écoute de ceux d’Alstom ou de SFR. On voudrait me faire croire qu’il n’a rien pu faire pour éviter le pire, il ne serait pas coupable, pas responsable, juste en marche.
Jamais coupable, toujours innocent, il a tout de même déclaré, je le cite : « La France a installé les Droits de l’Homme en Algérie. Simplement, elle a oublié de les lire ». Plainte a été déposée. Maître Goldnadel a le dossier.

Curieuse la nouvelle photo de campagne du second tour d’E. Macron !
Un slogan « Ensemble, la France » et il est seul sur la photo.
L’éclairage du fond est en opposition avec celui du visage. La partie claire du fond correspond à la partie sombre, dans l’ombre, du visage.
Et enfin il est mal rasé. Une barbe naissante de fin de journée, ou de lendemain de fête à la Rotonde.
Du mauvais travail de photographe et encore plus mauvais travail de communicant.
Si j’avais mauvais esprit, je dirais qu’on sent déjà le relâchement qui arrive après la victoire et qui n’augure rien de bon pour la suite du quinquennat.
Mais comme je n’ai pas mauvais esprit, je me tais.

Finalement Macron n’est pas plus futfut que les autres, resto, people et variétés.
Visionnez aussi son arrivée… lors de l’hommage rendu par FH…
Au fond ils ont un savoir, il leur manque la finesse de jugement, le savoir vivre, le savoir se comporter, pour s’adapter aux circonstances chères à Mongénéral.
Cette intelligence du regard au gré des événements à vivre, pour l’instant il n’a pas pris la mesure et pourtant c’est urgent.
En un mot comme diraient les jeunes, il a été nul dès son avènement.
Il existe des moments où il faut savoir s’abstenir de sourires béats et de clins d’œil de satisfaction incongrus.
Il fait un début d’entre-deux-tours calamiteux qui se traduit déjà par des appréciations de sondage moindres à celles de MLP, en toute objectivité.
Il a un physique d’adolescent il doit se faire entendre par des postures d’adulte, j’irais dire presque de vieux briscard.
Il me fait penser, par ses attitudes, au petit trop heureux de se retrouver dans la cour des grands.
Il travaille sa voix, il a intérêt à travailler sa posture dans ses rencontres, certaines méritent de la retenue et de la gravité.
Il n’est plus avec les copains d’avant, là où je vois en MLP une fraîcheur d’actrice retrouvée.
Qu’il se méfie, ce n’est pas la victoire en chantant.
Nos adversaires de dimanche ont enquillé un coup franc de plus de 50 m à la fin du temps règlementaire. Pour l’instant Macron ne pèse pas sur le jeu loin de là, et demi d’ouverture est un poste de vision et de commandement, qu’il se le dise.

Côté Macron :
Entreprise de démolition de la famille et GPA ? Non.
Drogue “douce” à tous les étages, salles de shoot et dépénalisation de l’usage du cannabis ? Non.
Clivages générationnels exacerbés et mainmise sur les medias pour abrutir (et abêtir) le petit peuple ? Non.
Création d’un ministère européen de l’Economie qui rétablirait de facto notre soumission au diktat de l’Allemagne ? Non.
Abandon ou non reconnaissance des valeurs qui nous sont propres (notamment celles issues du judéo-christianisme) ? NON.
Lutte molle et ponctuelle contre le terrorisme islamique ? Non.
Délocalisation de nos industries et exode des cerveaux et forces vives de notre pays ? Non.
Accueil massif de migrants, aides diverses et régularisations au détriment des Français et étrangers modestes, voire dans le dénuement et la misère totale (SDF, y compris de plus en plus d’enfants auxquels on s’habitue et que l’on croise sans les voir, vieillards qui croupissent dans les hospices ou une chambre minable au septième étage, étudiants qui galèrent pour survivre et payer leurs études, paysans qui ont bossé toute leur vie pour une retraite de famine, handicapés oubliés de -presque – tous, etc. etc. ??) Non, non et non.
Et côté Le Pen pas mieux :
Sortie de la zone Euro et rétablissement sans discernement des frontières ? Non.
Racisme et xénophobie masqués sous couvert de préférence nationale ? Non.
Alliances suspectes avec des pays portant gravement atteinte aux droits humains élémentaires ? Non.
En conclusion :
Que l’on regarde d’un côté ou de l’autre, c’est la poursuite de notre décadence, l’aggravation de la dette et la descente aux enfers qui s’accentue.
Toute cette politicaillerie de bas étage ne peut plus durer dans un pays qui s’enorgueillit d’être la sixième puissance mondiale à la pointe des droits de l’homme et signataire des droits de l’enfant, qu’il bafoue honteusement.
Toutes choses auxquelles une droite d’honneur (je parlais de celle des électeurs. M. Exilé, qui votent dans le secret de leur âme et conscience et non téléguidés) ne saurait souscrire de quelque manière que ce soit.

La gravité du moment : beaucoup, à droite comme à gauche, préfèrent laisser monter l’extrême droite plutôt qu’E. Macron ; il me semble que si j’avais eu à choisir entre M. Fillon et Mme Le Pen j’aurais été tentée de voter blanc ou nul – jusqu’à ce que quelqu’un me persuade de ne pas m’abstenir parmi mes proches.
Ainsi je ne jette pas la pierre à ceux qui ne sont pas motivés. D’autant que certains points tels le protectionnisme économique sont mieux défendus par le FN que par En Marche ! (laisser tout ouvert est trop suicidaire et il faut cibler les domaines de fermeture et d’ouverture).
Mais une fois que l’extrême droite aura accédé au pouvoir, il sera très difficile de l’en déloger, et les pleins pouvoirs qu’un certain article (je ne sais plus lequel mais la démonstration a été faite récemment sur un média) confère au président de la République risquent d’être utilisés à fond par elle, et là il faudra subir.
Les bastonnades à LR, les coups en douce au PS, le lâche silence de JLM2017, les coups bas de Boutin et compagnie, confirment que par rapport à 2002, la situation s’est aggravée. Mais qui en subira les conséquences ? pas Mme Boutin, pas Monsieur Fillon, pas Monsieur Mélenchon… ni MM. Hollande et Sarkozy… mais ceux qui n’ont pas pu s’enrichir grâce à un système qui trébuche et est à bout de souffle.
Je voterai En Marche ! et Macron mais sans illusion, ce que nous voyons nous montre que les digues contre la corruption, l’avarice, la folie du pouvoir devront être particulièrement solides si nous ne voulons pas sombrer encore plus profondément dans la déraison et la brutalité.

Je suis en train de regarder LCI. C’est à mourir de rire de voir petit Macron se faire voler la vedette par une Marine Le Pen en super forme provocatrice chez Whirlpool.
Macron c’est un peu comme la pub de Lidl « on est mal Emmanuel, on est mal » 😀
Pour le final je ne sais pas mais ce jour-ci Macron vaut Hollande debout sur le camion de l’intersyndicale à Florange, disant « Je suis venu aujourd’hui à la rencontre des salariés »…
C’est vrai que petit Macron n’est pas monté sur un camion.
Yen avait pas 😉

J’ai bien peur que (dans l’euphorie de la victoire) le nommé Attali ne vienne de saborder la campagne de son jeune poulain.
Il a dit ces mots révélateurs de notre gauche caviar : « Whirlpool c’est une anecdote ».

Merci Aliocha pour votre lien…
J’avoue être assez séduit finalement par le bonhomme et volontiers partant pour lui accorder crédit.
L’heure n’est plus aux postures archaïques.
Je voterai donc pour lui.
PS : où l’on voit l’intelligence d’un Aliocha face à la stupidité régressive de celui qui nous a martelé les mêmes couplets fillonophobes pendant des mois, lesquels n’ont fait que braquer les commentateurs de ce blog…

Avec des hommes politiques aussi légers, aussi peu réfléchis, des médias tout-puissants et manipulateurs, avec des jugements à l’emporte-pièce, avec ces excommunications successives et lassantes d’une partie toujours plus importante d’un électorat que l’on n’écoute plus, la France se prépare à élire MLP ou l’un de ses successeurs, dès le premier tour des Présidentielles de 2022 !

Le grand manitou du cabinet noir a-t-il voulu le spectacle indigne que les télévisions montrent à Whirlpool ? Les deux promus, par leur comportement, ont-ils les qualités (pour ne pas dire la légitimité) pour gouverner la France ?

@ Patrice Charoulet | 26 avril 2017 à 07:52
« Les députés (fillonistes, sarkozystes, juppéistes, lemairistes, etc.), connus, et non virtuels, vont se battre (…) Fillon, Sarkozy, Juppé, Le Maire, Estrosi, NKM, Baroin, Bertrand… vont voter Macron, en préparant les législatives et les élections suivantes pour renforcer la droite »
Je crains beaucoup que vous preniez vos rêves militants pour de futures réalités, et cela pour plusieurs raisons :
Les principaux ténors de la droite veulent avant tout tenter de figurer dans le futur gouvernement Macron, voir la vague de leurs ralliements, et donc se battront pour leurs ambitions et non pour les LR.
Quant aux députés sortants moins connus ils tenteront de sauver leurs sièges, pour cela beaucoup ne revendiqueront pas l’étiquette LR et certains n’auront aucun état d’âme à quémander une investiture par Macron.
Vous oubliez que la droite et donc les LR, après les présidentielles seront profondément divisés : fillonistes (les quelques rares restant), sarkozystes, juppéistes, etc. seront loin de faire bloc, mais chaque tendance roulera pour son propre compte.
Vous omettez de prendre en compte un phénomène de fond, propre au fait que les législatives ayant lieu dans la foulée des Présidentielles, il y a immanquablement une prime au Président venant d’être élu : élection à son profit d’un groupe majoritaire voire détenant la majorité absolue.
Autre fait à prendre en compte, le premier tour des Présidentielles a été marqué du sceau du « dégagisme » à l’encontre des deux candidats des partis dits de gouvernement. Cela n’est pas dû seulement aux deux personnalités qui les représentaient, mais traduit une forte volonté chez l’électorat de renouvellement de la classe politique.
Désolé mais vous raisonnez comme si les résultats du premier tour n’étaient pas un séisme politique, qui chamboulera durablement les équilibres antérieurs : PS et LR sont en voie de connaître le sort de feu le parti radical qui régna plus de soixante ans sur la vie politique. Certes le PS est le plus avancé dans cette voie, mais les LR compte tenu de leurs divisions et de la guerre des chefs risquent fort de connaître un éclatement, et donc un sort similaire avec un peu plus de retard.
Hors sujet au regard de votre commentaire :
Le ralliement sans réserve de Fillon à Macron dans les trente minutes suivant l’annonce des résultats, alors qu’il n’était que critiques acerbes sur lui et son programme jusque dans les jours précédents, et la justification de son attitude pour faire barrage à MLP, certes peut être en partie vrai, mais il me semble surtout relever d’une tentative de sauvetage personnel et familial !
Macron Président, en habile politique – sauf s’il est ingrat – devrait s’en souvenir, et faire que la Justice soit d’une relative mansuétude pour les multiples affaires de Fillon. De plus ce dernier ayant annoncé son retrait définitif de la vie politique, Macron pourra se montrer magnanime sans guère de risques !

Depuis que la classe dirigeante française a refusé le résultat du référendum de 2005 sur le traité établissant une constitution pour l’Europe, un poison, lent mais très puissant, tue notre démocratie (dans les autres pays, il y a d’autres circonstances pour des problèmes similaires, mais souvent moins graves qu’en France).
L’actuelle campagne électorale, atroce, qui aurait dû révolter tout homme de bien, indépendamment de son parti, où la presse, la justice et les organes censés garantir la sincérité du scrutin ont jeté par-dessus les moulins toute idée de neutralité (Affaire Fillon : une bronca contre un candidat, plus jamais ça ! Et demain, qui jugera les juges ?), en est la conséquence.
Ce poison porte un nom : la défiance.
Depuis 2005, la classe dirigeante a peur du peuple et le hait. Quelqu’un comme Bernard-Henri Lévy ne s’en cache pas. D’autres sont plus discrets mais leurs sentiments sont les mêmes. Ils en tirent une conclusion simple. Il est moral d’être anti-démocrate, par haine du peuple, avec l’argument fallacieux que « Hitler a été élu démocratiquement », mais il faut conserver les apparences de la démocratie, par peur du peuple, dans le moment même où on la viole.
La collusion des adversaires de la démocratie a empêché que les sujets importants, immigration, identité, Europe soient abordés, puisque le peuple est indigne d’en débattre.
Le président Macron est le produit de cette conception. Le CSA, la presse ou le PNF n’auraient pas été engagés contre François Fillon s’ils avaient considéré la démocratie comme un bien vital et la sincérité du scrutin comme un devoir absolu.
Il en découle, conséquence logique, qu’Emmanuel Macron n’aura aucune légitimité et c’est bien mérité, puisqu’il sera président suivant la lettre de la loi mais non suivant l’esprit.
En face, ce n’est pas mieux. Les opposants radicaux (Mélenchon, Le Pen et consorts) font au total un si gros score (48 %) parce qu’une part substantielle des Français rejette la classe dirigeante comme un corps étranger de profiteurs cupides, vicieux et incapables de rien pour le bien commun. D’où l’importance du « dégagisme », au point qu’Emmanuel Macron, pur produit et candidat du Système, s’est présenté (ne riez pas) comme une nouveauté. Pourtant, tout peuple a besoin d’une classe dirigeante respectée.
La pierre est dans d’abord dans le jardin de la classe dirigeante, qui doit mériter le respect en se montrant digne de confiance. Avec les magouilles pour imposer Macron, elle n’en prend pas le chemin.
La moitié des enfants mâles de l’aristocratie mouraient à la guerre. Je n’en demande pas tant, mais un peu plus du sens du devoir chez nos dirigeants et un peu moins d’avidité seraient bienvenus. Mme de Lafayette leur suffit : « Nos grands privilèges imposent de bien lourds devoirs ».

Le Grand LOL du jour :
« La séquence amiénoise de la campagne est assez emblématique. D’un côté, on voit une Marine Le Pen suiviste, « suceuse de roues », se complaisant dans l’image, la superficialité et les comportements irresponsables.
D’un autre côté Emmanuel Macron fait preuve de sa maîtrise des dossiers, de sa détermination, de sa méthode, de son courage et de son sens du dialogue.
D’un côté un homme d’État, de l’autre une démagogue. »
Rédigé par : Régis ANTOINE | 26 avril 2017 à 17:11
J’encadre et diffuse pour amuser mes amis ; vous en avez d’autres comme ça ? Faites-nous partager vos délires, merci d’avance !
Pour ceux qui ont encore la tête sur les épaules : les cadres et militants FN de la région sont à l’oeuvre chez les Whirlpool depuis des semaines et des mois alors que les « En marche ! » ne sont venus qu’aujourd’hui, en bons vautours, avec la poupée gonflable de Hollande au sourire Gibbs qui déteste le peuple des sans dents, ce précieux ridicule méprisant froufroutant qui honnit les serfs et s’empresse de fuir ces troupeaux suants pour aller se désodoriser. « Tu te rends compte ma chèèèère, ils ont froissé mon costume et postillonné sur lui » !
D’autres LOL vite vite !

Je ne suis pas fanatique de la ligne politique de M. Macron et voterai pour lui pour renvoyer encore une fois le FN dans ses foyers mais je dois lui reconnaître un rare talent à parler vrai. Que ce soit sur son programme (« on ne va pas donner un catalogue de mesures jamais appliquées »), la lutte contre le terrorisme (« ne vous attendez pas à ce que je vous sorte un plan en une nuit ») ou l’économie (voir le discours tenu aujourd’hui aux ouvriers de Whirlpool), cela change avec les discours de sauveurs universels débités par tous les autres candidats.
Pourvu que ça marche et que ça dure.
Mme Le Pen devrait être écrasée lors du débat de l’entre-deux-tours.

@sbriglia@Aliocha | 26 avril 2017 à 17:00
Bonsoir,
Tout comme vous j’ai visualisé cette interview de la RTS dont je réinsère le lien qui, il est vrai, dénuée de « passions » car réalisée en Suisse par un interviewer de talent, fait apparaître une partie de la personnalité d’EM
Pardonnez-moi, 05.02.2017, 13h25
https://www.rts.ch/play/tv/pardonnez-moi/video/emmanuel-macron?id=8362702
En revanche je suis en désaccord sur votre PS :
« PS : où l’on voit l’intelligence d’un Aliocha face à la stupidité régressive de celui qui nous a martelé les mêmes couplets fillonophobes pendant des mois, lesquels n’ont fait que braquer les commentateurs de ce blog… »
Car si nous pensons bien à la même personne, cette dernière a fait apparaître l’extrémisme, voire le jusqu’auboutisme d’un certain nombre d’usagers de ce blog dont il n’est qu’à voir les réactions après l’élimination de leur favori, prêts à se jeter sur un vote extrême en raison de leur déception.
Désolé de l’écrire, mais cela pourrait s’expliquer/se comprendre de la part d’un électorat « jeune », bien moins d’un électorat « âgé ».
Heureusement, nombre de pro-Fillon ont su conserver la rigueur morale nécessaire, car contrairement au pro-Fillon qu’est/était Luc Ferry, la morale est nécessaire en politique
https://www.radioclassique.fr/radio/emissions/matinale-de-radio-classique/accords-desaccords/
2’10’’ la morale
2’47’’ la morale n’est pas une bonne boussole en politique
3’12’’ la morale n’est pas une bonne boussole en politique
3’27 ‘’ Fillon n’a tué personne
4’15’’ qu’est-ce que ça peut vous faire qu’il se fasse offrir des costumes
4’43’’ la morale n’est pas une bonne boussole en politique
5’14’’ les gens rêvent de faire la même chose (que Fillon)
10’20’’ la droite s’est fait voler l’élection
https://www.letemps.ch/node/1038867
Le Temps, journal Suisse du 18 mars 2017
Extraits :
Luc Ferry : «Nous vivons une révolution dans l’ordre du sacré»
– Qui soutiendrez-vous alors ?
– Dans l’état actuel des choses, le seul pour qui je puisse voter, c’est Fillon.
– Malgré l’affaire Penelope ?
– Cette histoire est absurde. Elle est montée de toutes pièces. Les parlementaires reçoivent un budget global et ils peuvent le dépenser comme ils l’entendent, c’est à leur discrétion, c’est légal, pour qui ils veulent, y compris leur famille. C’est interdit au Parlement européen, mais autorisé en France, à tort ou à raison, mais c’est la loi. La vérité, c’est que Fillon n’a pas besoin d’un assistant parlementaire. Il connaît la boutique par cœur. Cette somme, il en fait ce qu’il veut. Ce n’est pas de l’argent volé à l’Etat. Il a juste mal communiqué. Que son épouse ait travaillé pour lui ou pas, ça ne regarde personne. »

« A bientôt 66 ans » et « 24 ans de mandat à l’Assemblée », M. Lellouche a pris cette décision après « mûre réflexion » afin « de laisser la place à la génération suivante », a-t-il écrit dans ce courrier communiqué à l’AFP mercredi.
Je ne vais pas pleurer sur son sort non plus. Il ne doit plus y avoir de places disponibles pour lui.
Ouf, enfin la régénération commence, cette campagne électorale au moins aura cassé la baraque d’un entre-soi bouffi de ses privilèges, cet entre-soi tellement repu de mandats que cette classe politique décadente ne voyait rien venir. Ils étaient les fossoyeurs de notre démocratie.
24 années de mandats… Ainsi qu’un berger bien discret qui en cumule 110 années, tous mandats confondus… Il était temps que tout cela change, la gangrène gagnait chaque jour un peu plus. « L’establishment » cher à JMLP, qu’il se plaisait à crucifier.
On voit bien chez Macron un état-major de campagne jeune, chez Mélenchon pareil avec un bras droit dans la recherche et la conception d’ailes d’avions. Chez MLP il y a Bay et tous les autres. FF a sauvé les meubles tant son parti rêvait d’alternance qu’elle entrevoyait malgré tout ce qui pouvait arriver.
Tous les autres en étaient restés avec leurs petits feux et leurs petites soupes.

@Michelle D-Leroy
Pourtant ils se disent socialistes. Un mot à redéfinir urgemment.
Il y a tellement de mots auxquels on fait dire une chose et son contraire, pour mentir ou tromper sous une apparence de vérité, qui seraient à redéfinir.
A commencer par le mot droite…
« Si j’avais le pouvoir, je commencerais par redonner leur sens aux mots » (Confucius).

@Catherine JACOB
S’il voulait attraper l’humeur du moment, placerait-il l’enjeu européen au centre de son propos ?
Dom Juan n’est pas la bonne comparaison, pour cela il faut écouter l’entretien jusqu’au bout, mais plutôt Frédéric Moreau.
https://fr.wikipedia.org/wiki/L%27%C3%89ducation_sentimentale
Vous permettrez, ma bonne dame, d’avoir ma propre analyse que je ne prétends pas plus juste que la vôtre, bien qu’ayant conscience que chacun projette la lumière de sa réflexion depuis l’endroit où il se trouve. Les avis divergents entre gens de bonne compagnie permettent alors d’éclairer un sujet d’une façon plus complète.
Je le dis d’autant plus facilement que jusqu’à la veille de l’élection je n’étais pas sûr de mon vote. Mes interventions ici ont témoigné de l’oscillation, fort pénible au demeurant, de ma détermination.
Pour la première fois de ma vie, j’allais voter à droite, pour Fillon, mais le virage trumpien de la gestion des affaires m’avait alors éloigné de lui, pour retourner au rêve centriste, qu’une réponse oiseuse de l’oisillon du débat et des atermoiements sur la culture française me ramenait dans le giron du discours exceptionnel de la porte de Versailles où le Sarthois, gaullien, prouvait qu’il était fait pour le rôle, allant même, le mercredi suivant, affirmer qu’il pourrait gouverner, ô douce musique à mes oreilles, avec Macron.
Patatras ! Voyage dans le sud, drague de l’électorat FN, la nation, la nation, et bouh la justice, et bouh les médias, et bouh et bouh pas un mot sur l’Europe, et le totalitarisme islamiste et que je suis très à droite réfugié chez Sens commun : j’ai voté Macron.
Qui a donc cherché à séduire en dépit de ses propres convictions, pour finir par se faire envoyer en enfer par le tout petit commandeur Dupont-Aignan ?
Je vous laisse, chère, le soin de répondre.
@calamity jane
Quand on parle de réflexes, vous vous posez là !
@sbriglia
Merci, frère en Karamazov, de votre attentive compréhension.

@ tous les futurs électeurs de Macron
Je reviens sur l’affiche de Macron, qui m’a paru mauvaise, et je n’arrivais pas à exprimer totalement ma pensée.
Je me suis plongé dans mes grimoires, et j’ai enfin compris pourquoi j’ai eu ce recul devant l’affiche.
Souvent, dans la peinture italienne du Cinquecento, un portrait sur fond clair uni de couleur froide comme le bleu de l’affiche de Macron, était le signe que le personnage était mort.
On en a un exemple dans le portrait de la jeune Bia de Médicis, fille de Cosme de Médicis, morte à cinq ans et dont le portrait avait été commandé à Bronzino.
https://www.virtualuffizi.com/fr/portrait-de-bia-de-m%C3%A9dicis.html
Un signe du destin sur le quinquennat de Macron ?
Je laisse aux experts en ésotérisme le soin de conclure !

@breizmabro | 26 avril 2017 à 09:23
« Après un poste de directeur de cabinet il sera ministre délégué chargé de la Privatisation […] Eh oui, c’était J2M »
Vous êtes aussi peu rigoureuse dans la mention d’éléments biographiques que dans les calculs de cotisations patronales et salariales.
Jean-Marie Messier n’a jamais été ministre délégué chargé de la Privatisation ; il a été directeur de cabinet de Camille Cabana, ministre délégué chargé de la Privatisation, puis conseiller technique chargé des privatisations au cabinet d’Édouard Balladur, ministre de l’Économie, des Finances et de la Privatisation.
@fugace | 26 avril 2017 à 15:07
« Son programme s’agissant de l’Europe, l’emploi, l’immigration est ici : https://en-marche.fr/emmanuel-macron/le-programme […] Immigration, cité 0 fois ?? »
Pour l’immigration, vous n’avez pas dû chercher beaucoup. À la page https://en-marche.fr/emmanuel-macron/le-programme/immigration-et-asile le mot « immigration » est mentionné neuf fois et le mot « immigré » deux fois.

@Tomas
Sur la présence dans la garde rapprochée de Mme Le Pen de trois anciens du GUD qui n’ont pas renié leurs amours hitlériennes de jeunesse, sur des responsables du FNJ de Nice qui diffusent de la littérature négationniste, sur les dérapages réguliers des candidats du parti aux élections locales, sur l’obsession migratoire, sur la violence de leur sécurité, sur la violence du discours de Mme Le Pen.
C’est exactement ce que j’affirmais : chacun se construit sa propre vision de l’extrême droite car c’est le seul argument qui lui permettrait de suspendre abruptement l’analyse. Il n’y a rien dans vos arguments qui définit un parti d’extrême droite, il faut regarder son programme et ensuite me donner des exemples, là vous prêchez des jugements moraux. En plus, si je suis votre logique, puisque des musulmans tuent des innocents un peu partout, l’Islam est une religion criminelle, c’est ça ? J’utilise une minorité pour stigmatiser le tout.
Je vous invité à consulter le Larousse, comparer la définition de l’extrême droite avec le programme FN, nettoyer votre vocabulaire afin de vous élever au-dessus de cette magistrale embrouille.

Depuis que je commente les propos de notre hôte sur ce blog, j’ai lu bien des choses intéressantes dans la prose des commentateurs.
Dans le domaine des réquisitoires, j’en ai lu contre Fillon, contre Hollande, contre Macron… Je n’ai jamais lu de réquisitoire long, riche, documenté, persuasif contre le FN. Cela manque cruellement et, dans la situation présente, serait des plus opportuns.
Sans talent, sans munitions, manquant de souffle, âgé, vite fatigué, ce n’est pas l’envie qui me manque, mais…
Quel avocat général, quel commentateur va combler ce vide ?

@Marcel P
Désolé, vous n’avez rien compris, ou faites semblant.
Je n’ai jamais parlé de vitrine sale.
La métaphore du magasin signifie à mes yeux que le peu que nous pouvons voir du FN ne dit pas exactement ce qu’est ce parti. C’est un ripolinage pour les passages à la télé. Libre à vous d’y voir autre chose.
Et votre sortie sur l’antiracisme est hors de propos, je n’y fais aucune allusion. Qu’est-ce que c’est que cette histoire ?
Pour ma part, je reste sur mon opinion selon laquelle le FN n’est ni républicain ni démocrate, et ne me posez surtout pas la question de sa non-interdiction.

Et voici que s’enflamme à nouveau le petit monde médiatique et que s’indignent à qui mieux mieux les commentateurs de tout poil. Haro sur Jacques Attali qui a osé prononcer des paroles blasphématoires. On se croirait revenu au « point de détail de l’histoire ».
Quelle est l’affaire si grave qui émeut tant nos censeurs et nos guides spirituels ?
Jacques Attali, ancien conseiller de François Mitterrand, économiste-philosophe-moraliste-scientifique-chef d’orchestre, écrivain et chaud partisan d’Emmanuel Macron a osé proférer cette horreur au cours d’une interview à propos de la fermeture programmée de l’usine Whirlpool :
« Je ne voudrais pas que cette campagne se réduise à des anecdotes. C’est en effet une anecdote , si on ne le présente pas dans un contexte plus large ».
« Anecdote » ! « Il a eu l’audace et l’inconscience de traiter d’anecdote la mise au chômage de 290 ouvriers à cause d’une délocalisation financière sauvage de leur usine en Pologne ! ».
Et tous de vouer aux gémonies ce nanti, cet intellectuel grassement rémunéré, ce locataire permanent des ors de la République qui traite ainsi par le mépris la souffrance du petit peuple. Macron (qui fut naguère rapporteur général adjoint de la commission Attali) lui demande de « se taire », et Philippot, au nom de Marine Le Pen, exprime sa vertueuse indignation dans un tweet de solidarité avec la classe ouvrière et la « France soumise ».
Je ne suis pas séduit par Monsieur Attali dont l’omniprésence médiatique, la surproduction livresque et l’opportunisme politique ne me sont guère sympathiques. Mais pour une fois je vais être d’accord avec lui.
Le problème d’une usine, en effet, quelles que soient les souffrances des employés qui sont menacés d’être jetés sur le carreau, n’est pas au niveau d’une campagne présidentielle ou, pour parler plus exactement, ne relève pas de la compétence directe du président de la République. Ce n’est qu’un détail d’un problème plus général qui, lui, parce qu’il met en cause l’organisation générale de l’Europe et du monde, est vraiment du ressort des dirigeants du pays.
C’est une dérive extrêmement grave que cette habitude prise par les chefs d’Etat successifs depuis Giscard d’Estaing (mais à l’exception notable de François Mitterrand) de se mêler de tout et de descendre dans l’arène pour faire le travail de ceux qui sont réellement en charge des questions qui surviennent.
Le président de la République ne peut pas en même temps être « en charge de l’essentiel », comme disait de Gaulle, et remplacer les préfets, les élus locaux, les chefs d’entreprise ou les syndicats.
Une forêt qui brûle, un immeuble qui s’écroule, un drame familial, une petite réfugiée roumaine qui cherche à s’installer avec sa famille en France sont, pour chacune des personnes concernées une affaire de première importance, mais elles sont des détails de la marche générale du pays. Il y a dans cette omniprésence – en grande partie due à la puissance des médias et des réseaux sociaux – une sorte de dérive totalitaire qui tente de se faire passer pour de la sollicitude mais qui, en réalité, conduit tout droit à une monarchie qui ne dit pas son nom.
Le président ne peut pas, comme le Roi de France, dire en apposant sa main sur les plaies « le Roi te touche, Dieu te guérit ».
Il faut être d’une grande mauvaise foi pour faire mine de penser que Jacques Attali méprise les ouvriers de l’usine Whirlpool d’Amiens parce qu’il qualifie de « détail », au plan national, le drame qu’ils affrontent.
Chacun se vit comme le centre du monde et considère que les difficultés qu’il affronte sont suffisamment graves pour justifier la mobilisation de tous.
Mais dans une République équilibrée, les corps intermédiaires sont chargés de les prendre en charge, pas le chef de l’Etat.
En stigmatisant Monsieur Attali pour ses propos de simple bon sens qu’ils prennent au pied de la lettre en faisant semblant de ne pas en comprendre le sens réel, les pleureuses politiques et médiatiques rendent un bien mauvais service à la France.

@Tandem | 26 avril 2017 à 23:01
« C’est dingue, ils savent ce qu’ils font, tous ces gens-là ? »
Tout à fait. Pas de chèque en blanc pour le banquier. Je vous renvoie la pareille quand je vois tous ces gens de gauche voter pour un cartel politico-médiatico-financier parisien.
C’est fou ! ils savent ce qu’ils font tous ces gens-là ?
Travailleurs détachés pour travailleurs détachés, je propose que nos députés soient roumains et nos sénateurs polonais. On fera des économies substantielles.
Macron a des ennemis qui s’ignorent. A l’instant sur BFM, Christophe Barbier demande à Macron de s’adresser à « la populace » pour la convaincre.
C’est fou ! Savent-ils ce qu’ils disent ?

@breizmabro | 26 avril 2017 à 09:23
Vous sous-estimez JMM, il était J6M pour les lecteurs du Volatile : Jean-Marie Messier moi-même maître du monde.

Benjamin Griveaux fait le buzz en ayant remis Jaquatali à sa place, « qu’il était du monde d’avant et qu’il fallait qu’il y reste »…

Au fond, les différences idéologiques entre Macron et Fillon semblent ténues : ce sont deux spécimens de socio-libéraux soucieux de ne pas aggraver la dette publique, de réduire (avec plus ou moins de vigueur) les dépenses de l’Etat et des collectivités et de poursuivre le versement des aménités sociales (avec plus ou moins de bémols) dont la conception remonte à 1945.
En revanche, des divergences apparaissent dans le traitement des affaires internationales. Là où Fillon voulait rétablir des ponts avec la Russie et s’écarter de l’atlantisme voulu par Sarkozy et continué par Hollande, Macron affiche grosso modo les mêmes objectifs que ceux du quinquennat qui s’achève, si tant est qu’on puisse parler d’objectifs pour Fabius et Ayrault aveuglés par leur incompétence.
Un autre point de désaccord entre l’actuel et l’ancien candidat se rapporte à l’EN, au « sociétal » et à l’immigration. Macron marche dans les pas de FH dont la politique laxiste en ces trois domaines a choqué nombre de Français.
Mais au total rien de vraiment consistant ne peut entraver ce que certains visent : une cohabitation avec un PM comme Baroin ou Bertrand ou même une coalition centre-droit centre-gauche avec le FN comme seul opposant.
Le FN qui finalement pourrait être le grand vainqueur-perdant des élections puisqu’il représenterait à quasiment lui seul une France « périphérique » déclassée ou en voie de l’être, opposée à une France des métropoles insérée dans la mondialisation.
Enfin, à tous ceux dont la macronolâtrie monte au cerveau (R.Antoine, P.Blanchard par ex.) je conseille la prudence car ceux-là mêmes qui encensaient Hollande en mai 2012 se trouvèrent fort dépourvus quand la bise de la réalité eut cogné aux fenêtres.
Si Macron ne réussit pas à établir des ponts entre les deux France (cf les travaux de Guilluy dont j’ai déjà fait la publicité) alors je prédis des jours bien malheureux à notre pays !

@Tandem
C’est bizarre : malgré des argumentations plus ou moins pertinentes, ce qui se dégage de la plupart des commentaires anti-Macron, c’est :
« il a battu mon candidat, donc je ne voterai pas pour lui »
Êtes-vous sûr que ce type de réaction ne se rencontre pas aussi et surtout chez certains ralliés de fraîche date à ce monsieur Macron par dépit ?

Tous, songeant aux législatives qui suivront et aux élections qui suivront, sont d’accord :
« Je voterai Macron » (FF)
« Je voterai Macron » (Baroin)
« Je voterai macron » (Juppé)
« Je voterai Macron » (Sarkozy)
« Je voterai Macron » (Xavier Bertrand)
« Je voterai Macron » (Estrosi)
« Je voterai Macron » (Le Maire)
etc.
L’un d’entre vous, qui va voter MLP, en face de chacun ces noms commente par « Opportuniste ».
C’est un peu réducteur et rapide !
Ils appartiennent à la droite républicaine, à la droite de gouvernement et ne veulent pas entendre parler de Le Pen père et de Le Pen fille. Moi non plus.
D’autres accusent notre hôte d’être une girouette. Cela ne rime à rien. Il a voté Sarkozy (moi aussi), il a soutenu Juppé longuement. Après la défaite de Juppé, il a hésité entre Macron et Fillon, a voté Fillon, en disant pourquoi.
Après la défaite de Fillon, devant le choix MLP-Macron, il a dit qu’il voterait Macron. Tout est compréhensible, réfléchi et clair.
On aimerait que tous ceux qui l’accusent, à tort, d’inconstance, expliquent chacun de leurs choix politiques depuis dix ans avec la même clarté et les mêmes explications.
Je redis que je voterai en juin pour le candidat LR-UDI de ma circonscription et qu’au deuxième tour de la présidentielle, comme ceux que j’ai cités, je mettrai un bulletin dans l’urne pour le… survivant des candidats, qui ne sera pas du FN, parti qui me terrifie, catastrophique pour notre économie et qui, au pouvoir, ferait de notre pays un épouvantail pour toute la planète.
D’autant que les sondages peuvent changer.

@Exilé | 27 avril 2017 à 10:22
de Tandem :
C’est bizarre : malgré des argumentations plus ou moins pertinentes, ce qui se dégage de la plupart des commentaires anti-Macron, c’est :
« il a battu mon candidat, donc je ne voterai pas pour lui
« Êtes-vous sûr que ce type de réaction ne se rencontre pas aussi et surtout chez certains ralliés de fraîche date à ce monsieur Macron par dépit ? »
Je ne saisis pas le sens de votre commentaire en réponse au mien. Pas d’ironie dans ma question, seulement une incompréhension.

@ PR CALGUÈS | 26 avril 2017 à 17:12
Mais non, mais non
https://www.bing.com/videos/search?q=you+tube+mais+non%2c+mais+non&view=detail&mid=DB8119DDC58C7E8792F1DB8119DDC58C7E8792F1&FORM=VIRE
Le jeune homme sera devenu en cinq ans un homme dans la force de l’âge.
Et s’il réussit, il fera un second quinquennat, peut-être même septennat, s’il lui venait à l’idée de le remettre en place par référendum.
P.S. : la pochette du disque que je découvre m’a interpellé. Que voulait dire à cette époque « On n’est plus chez nous » ??

Bon, Emmanuel Macron, je voterai probablement pour lui mais sans conviction. Encore que pour l’instant je n’en suis pas vraiment certain.
Il va finir par faire plus peur aux Français que Marine Le Pen avec son exaltation à la limite de l’hystérie et ses discours qui ressemblent à s’y méprendre à ceux de certains dictateurs qui ont laissé une trace sinistre dans l’Histoire.
A son actif, je mettrai son courage pour avoir osé affronter le personnel de Whirlpool, ce qui n’était pas évident, surtout qu’entre-temps MLP l’avait précédé et avait bien remonté les ficelles aux salariés qui vont voir leur activité transférée en Pologne. Pensez donc, là-bas le SMIC est à 450€ brut alors qu’en France il est de 1480€.
Comment lutter contre cet écart de coût au sein même de l’U.E. ?
Tant que ce type de disparité de salaire existera au sein d’une même union, elle ne pourra pas fonctionner efficacement.
Il ne faut pas s’étonner alors que la France rurale, la France de ceux qui se lèvent tôt, votent pour MLP ou pour J-L Mélenchon. Emmanuel Macron a changé le paysage politique certes, mais le « système », autrement dit la France des élites, est toujours là, plus puissant que jamais et cela la France d’en bas n’en veut plus.
Tout cela pour dire que pour EM, la victoire n’est pas acquise. Il y a encore loin de la coupe aux lèvres.

« Ni Marine, ni Macron.
Ni patrie, ni patrons. »
Non, non, ce ne sont pas les commentateurs chez Bilger qui défilaient ce matin, mais des lycéens incultes et manipulés.

« Est-ce la naissance d’un génie ? :
http://www.linternaute.com/actualite/personnalites/1344328-emmanuel-macron-au-theatre-le-jour-ou-le-jeune-lyceen-a-conquis-brigitte-trogneux-video/
Il fait encore peur, ça c’est sûr. »
Rédigé par : fugace | 27 avril 2017 à 13:56
« L’homme a créé l’épouvantail, mais l’épouvantail le lui a bien rendu… »
Je crois que c’est de Vialatte… ou de Savonarole… je ne sais plus…
Catherine Jacob : Pouvez-vous, en quelques lignes, développer ce thème :
« Ordre et désordres, psychopathologie de la femme de trente ans tombant amoureuse d’un collégien prépubère jouant le rôle d’un épouvantail lors d’une soirée théâtrale »
Comme dirait Savo : vous avez dix minutes !

Macron sera notre futur président, il reste à espérer que puisque parfois la fonction fait l’homme, ce soit le cas cette fois-ci, même si l’on n’y croit pas trop. Les invectives ou les compliments à l’égard de ceux qui s’apprêtent à voter pour ou contre lui, ou à s’abstenir, me paraissent déplacés, toutes les options étant licites, bien qu’aucune ne soit satisfaisante à mon avis. Attendons de voir. Macron fut l’inspirateur de Hollande en économie, mais maintenant qu’il est déjà presque le patron, on peut toujours espérer qu’il sera plus avisé ; nous en saurons déjà un peu plus dans quelques mois.
Je suis étonnée par la presse, qui, après l’avoir adulé et avoir activement participé à sa mise en place, le guette maintenant au tournant, et lui cherche des poux sur des à-côtés avant même qu’on ait des faits pour le juger. Je rejoins complètement Tipaza lorsqu’il dit que le critère numéro 1 pour un homme politique, c’est son action, et non le discours qu’il tient sur lui-même.
Bien qu’ayant voté Fillon, je tiens à répéter à quel point je suis consternée par la droite, par son incapacité à sortir de l’ornière quand elle y est, après s’y être mise toute seule parfois. Certaines personnalités politiques sont butées, sectaires, revanchardes, à tel point que l’on a honte de voter pour elles. Les LR passent leur temps à se traiter les uns les autres de traîtres, et à se mettre des bâtons dans les roues. Ils n’acceptent aucun débat, aucune divergence de point de vue à l’intérieur du parti, alors que c’est un signe de vitalité, ils restent muets sur les grands problèmes, ils calculent au lieu de penser. Ils n’analysent pas, ils ne cherchent pas, ils ne proposent pas. Comme la gauche, et comme la presse, ils se croient investis d’une mission pédagogique (je rappelle, en sachant que je me répète, que le mot vient du grec « pais, paidos », qui veut dire « enfant »). Et nous avons les indéboulonnables Sarkozy et Hollande, qui ont fait leur temps, mais qui continuent tous les deux de se faire plaisir en jouant leur rôle délétère en sous-main.
Fillon a pris les gens à rebrousse-poil, il les a montés contre ses mesures au lieu de les leur rendre acceptables. Beaucoup sont prêts à faire un effort national pour diminuer le chômage, à condition que cet effort soit partagé par tous, mais ce n’est pas de cette manière autoritaire et méprisante que l’on obtient l’assentiment des gens, ni en ravivant les querelles de chapelle du genre « mariage pour tous » dont nous croyons être enfin sortis. Ce n’est pas non plus en faisant les gros yeux aux gens mal formés et précarisés qui votent pour MLP. Ce n’est certes pas mieux à gauche où l’on a encore entendu la lutte des classes avec toutes ses outrances érigée en principe de gouvernance, et pas seulement chez les plus extrémistes.
C’est pour cette raison je suppose, que tant de gens espèrent en Macron, mais je me demande s’il n’y a pas là un ou plusieurs gros malentendus. Plutôt que sur cette façon qu’il a de vouloir faire place nette pour installer son nouveau règne et ses nouveaux pions, et de s’ériger en modèle, je compte sur la mesure des gens raisonnables et ouverts. Il s’agit de faire fonctionner le pays sans éclats, sans « révolution », et avec sagesse, en faisant respecter la loi, en ne dilapidant pas l’argent des contribuables, en favorisant l’effort, et en n’empiétant pas tous les jours un peu plus sur la vie des gens. Macron ne me semble pas fait pour ça, mais il est encore temps pour lui de le devenir.

« Emmanuel Macron n’est coupable de rien ! » (PB).
Si, si, la défaite fait couler la bile, Barto qui ne se représente pas n’a pas digéré le « manque d’envergure » cité dans les confidences de FH.
Encore un que le ménage électoral a éliminé après des mandats empilés à refus.
Mais il s’est quand même essuyé les semelles sur le dos du capitaine de pédalo avant de partir.
Après Jaquatali, si Minc est renvoyé dans ses 22 je suis prêt à coller les affiches de Macron. Enfin il faut qu’il balaye un peu plus avant.

@Achille 13:33
Je suis comme vous très réservé sur le personnage Macron, pur produit marketing taillé sur mesure. Il n’empêche qu’hier, piégé par Marine Le Pen à Amiens, j’ai trouvé qu’il ne s’en était pas si mal sorti avec des salariés qui d’abord l’ont sifflé puis ensuite écouté dans un climat apaisé. Mme Le Pen sait très bien qu’elle n’a aucun moyen d’empêcher la fermeture de Whirlpool et que dans quinze jours ceux qui ont salué son discours et ses promesses électorales se retrouveront le bec dans l’eau car elle ne les connaîtra plus.
De son côté E.Macron n’a rien promis mais a réussi à relativement calmer le jeu en délivrant un message honnête.
Ne nous faisons pas d’illusion, dans les chaumières d’Amiens personne n’est dupe, et les salariés savent le scénario qui les attend. J’ai moi-même vécu il y a trente ans la fermeture d’une usine qui employait en Eure-et-Loir 1200 salariés travaillant pour la sous-traitance automobile, ça c’est fait par étapes et en douceur avec des moyens financiers permettant des indemnisations correctes qui ont fait passer la pilule. Beaucoup sont restés sans emploi. J’étais à l’époque le Directeur des Affaires Sociales de l’usine et au bout d’une année de démarches permettant de clôturer les dossiers des salariés et des fournisseurs, j’ai rendu mon tablier.
Il va être intéressant ce soir d’écouter E.Macron car pour lui c’est ça passe ou ça casse. Et pour conclure, son implication dans la réforme prud’homale n’a pas d’effets bénéfiques sur la durée des procédures, bien au contraire.

@ Achille 27/04 13:23
Le moins que l’on puisse dire, c’est que votre décision concernant le second tour de l’élection présidentielle sera plus que contrainte !
Ne vous êtes-vous cependant point demandé si vous n’aviez pas déjà par le passé été confronté à ce même type de situation ? Et comme cela a effectivement déjà été le cas, n’en arrivez-vous point à la conclusion que ceux qui vous ont alors imploré au nom des valeurs de la République de voter pour eux afin d’éloigner le péril FN se sont bien moqués de vous puisque par la suite, ils n’ont rien fait qui soit de nature à redresser la situation du pays pour justement empêcher la survenance de ce péril ?
Ne considérez-vous point que la ficelle est à force un peu trop grosse pour un candidat que de se retrancher derrière ce chantage pour emporter haut la main la plus importante des élections ?
Etes-vous prêt une nouvelle fois à renier vos propres valeurs, vos intimes convictions, à renoncer à votre liberté de décision, en apportant à contre-coeur votre voix à un candidat dont ni la personnalité, ni le programme ne recueillent votre adhésion et cela au seul prétexte qu’entre deux maux, vous préférez encore le moindre ?
EM sera de toute façon élu. Doit-il pour autant être plébiscité ?

@ sbriglia et Aliocha
Le titre de ce billet (« Emmanuel Macron n’est coupable de rien ») ne vous fait-il donc pas réagir, alors que le Staretz Zosime dit que nous sommes tous coupables de tout pour tous ?!
J’ai une amie russe autrefois échappée de la Russie soviétique, qui vit maintenant à Londres, où dit-elle, « nothing happens », on devine ce qu’elle entend par là. Elle m’a expliqué, bouleversée, que comme beaucoup d’autres Russes, elle ne peut plus lire Dostoïevski et Les Frères Karamazov en particulier. Dans les Souvenirs de la Maison des Morts aussi, de Dostoïevski, et dans une moindre mesure dans « Résurrection » de Tolstoï, on trouve cette généralisation d’une culpabilité qui perd sa relation directe avec le délit réel, et cette destination du coup méritée vers un bagne où les bourreaux ont bonne conscience et où les bagnards subissent leur peine sans se révolter, parce que quoi qu’ils aient fait ou n’aient pas fait, ils sont coupables ; on y trouve aussi cette idée implicite de rédemption par la prison ou par le bagne. Bien sûr, nous les Occidentaux y voyons autre chose. Mais il faut savoir que tout Russe moderne fait immédiatement le lien entre le bagne et le Goulag.
http://www.philomag.com/les-idees/la-liberte-de-transgresser-8518

@ Catherine JACOB | 27 avril 2017 à 08:08
Quarante-huit !
https://en-marche.fr/emmanuel-macron/le-programme/handicap
extrait de
https://en-marche.fr/emmanuel-macron/le-programme

@Patrice Charoulet
Ils appartiennent à la droite républicaine
Qu’est-ce que c’est que ça, la droite républicaine  ?
Croyez-vous que sortir de telles formules creuses débitées à la façon d’un moulin à prières puisse nous éclairer sur la réalité des choses ?
J’ai cité il y a peu Confucius : « Si j’avais le pouvoir, je commencerais par redonner leur sens aux mots », eh bien je serais heureux de vous voir veiller à respecter – surtout de votre part qui d’après ce que j’ai compris avez été enseignant – le sens des mots et de ne pas tordre l’adjectif droite pour lui faire dire en gros le contraire de ce qu’il représente.
Je vous serais reconnaissant de bien vouloir me prouver que les personnages que vous citez sont dignes de se dire de droite, sur quels critères et aussi d’après quelles réactions.
Par exemple, Sarközy a avoué un jour « être si peu de droite » (comprendre pas du tout).
En quoi Baroin, Bertrand et Chatel voire plus, affiliés à certaines officines troubles, peuvent-ils prétendre sans rire être de droite ?
Enfin, plus vous vous répandez en protestations de droiture ici, plus j’éprouve de difficulté à ne pas les mettre en doute.

« Les électeurs de Macron ne comptent pas sur lui pour… améliorer leur sort.
Parmi les six arrivés en tête du premier tour, Emmanuel Macron est celui qui suscite l’adhésion la moins forte chez ses électeurs – certes plus nombreux. 45% des soutiens de Macron déclarent avoir voté utile, alors que la moyenne est de 27%.
Ce n’est pas le critère du programme ou des convictions politiques qui a été déterminant dans le vote Macron, analyse Bruno Jeanbart. Contrairement aux autres candidats, on est largement sur un vote utile ».
https://www.marianne.net/politique/les-electeurs-de-macron-ne-comptent-pas-sur-lui-pour-ameliorer-leur-sort
Ca sent la méchante gueule de bois après l’élection pour tous les « incultes » qui ont voté Macron comme dit Onfray.
https://www.dailymotion.com/video/x5jxq5y_michel-onfray-macron-a-seduit-tous-les-incultes-ca-fait-du-monde_tv
« Les français sont des veaux » (Charles de Gaulle)

@Régis ANTOINE | 27 avril 2017 à 16:59
Je parlais à fugace.
Ceci étant, il y a beaucoup de blabla sur ce sujet dans le programme de Macron qui ne semble pas bien le connaître et n’évoque pas, notamment, le handicap de l’âge que tout un chacun peut être amené à connaître sans être nécessairement très diminué sur le plan intellectuel.
J’ai assisté à cette scène inouïe d’une personne très âgée bousculée et rudoyée par une infirmière d’EHPAD qui a manqué de la faire tomber n’eut-elle pu être opportunément rattrapée par un tiers.
Il ignore également la réalité des personnes sous tutelle et de l’accompagnement relou dont elles peuvent être victimes dans l’indifférence des services judiciaires de tutelle qui dès lors que la situation a l’air normale, se moquent éperdument de ce qu’elle le soit en réalité, et dont le mot d’ordre me paraît être avant tout « pas de vagues » quelque signalement qu’on prenne la peine de leur faire.
Et, en ce qui me concerne, j’hésite en ce moment à mettre en cause une magistrate dont j’estime que la légèreté dont elle a fait preuve dans l’appréciation d’un certain dossier a participé à la survenue du décès prématuré de la personne qu’elle avait mission de protéger, ayant confondu établissement médicalisé et établissement hospitalier et ayant manifesté une ignorance crasse des vertus de l’hospitalisation à domicile recommandée par la mutuelle de la personne concernée. Ce qui me fait hésiter c’est le parcours du combattant que cela risque de représenter pour probablement n’aboutir à rien.
En un mot comme en cent, Macron me paraît n’avoir qu’une approche très superficielle et passe-partout du handicap en général ainsi que des vertus réelles des recommandations émanant de Pierre-Paul-Jacques. Il est trop centré sur sa propre personne pour s’en préoccuper vraiment.

Quand Marine Le Pen saura se prendre pour My Fair Lady ou Ivanka Trump, elle pourra parler à la fois à la France des villes et à la France des champs.

« Comme dirait Savo : vous avez dix minutes ! »
Rédigé par : sbriglia | 27 avril 2017 à 15:06
Ne remuez pas le couteau dans la plaie. En cette période confusionnelle et psychédélique de prétendue élection présidentielle, alors qu’on est en plein cirque Barnum, l’humour de Savo « nous » manque énormément !
Toute personne l’ayant rencontré récemment est donc priée instamment de nous donner de ses nouvelles. En espérant qu’il ne s’est pas « macronisé » comme beaucoup d’autres sous l’influence merdiatique généralisée, voire de celle, insidieuse, d’un pilier du blog doté d’une plume alerte et rebondissante, alias JDR, en marche depuis le début et qui doit jubiler se voyant même (why not ?) à la tête d’un secrétariat d’Etat Informatique et Nouvelles technologies tout neuf.
Par ailleurs
A défaut de Sarkozy ou de Fillon président, je voterai blanc comme beaucoup qui ne veulent pas s’acoquiner avec un parti raciste ou faire la danse du ventre devant le protégé de Hollande. Sans regret pour les deux premiers précités qui n’auraient pas dû s’abaisser à un ralliement de façade et en basse campagne au mépris de leurs électeurs !

Et pendant qu’on reproche à Macron son empathie envers les ouvrières illettrées incapables de retrouver un emploi, je vous parie une caisse de… une caisse de… ah tiens, une caisse de mouton-rothschild, ça ira tout à fait bien, que personne ne va hurler au scandale parce que le Front national veut empoisonner les pauvres avec de la nourriture avariée. Je ne plaisante pas. Regardez :
Collard veut donner aux pauvres les «poissons morts» rejetés à la mer
Le député Rassemblement Bleu Marine a suggéré aujourd’hui que « les poissons morts », rejetés à la mer en vertu d’une directive européenne, pourraient être « donnés aux pauvres », à Nice, juste avant le début du meeting de Marine Le Pen.
Fustigeant cette directive selon laquelle les pêcheurs ont l’obligation de rejeter à la mer les petits poissons, qu’ils soient morts ou vivants, Gilbert Collard a lancé : « Ces poissons morts, on ne pourrait pas les donner aux pauvres ? »
Selon le candidat proche de la présidente du Front national, l’Union européenne est « une technocratie inhumaine ». (Le Figaro)
Quand je vous disais qu’ils nous prennent pour des imbéciles… Qu’est-ce qu’on aurait dit sur ce pauvre Macron, ou sur ce pauvre Hollande, ou sur tant d’autres, s’ils avaient osé produire une sottise aussi énorme…
En voilà un autre, de paysaniste… Il prétend s’intéresser au sort des pêcheurs, et il veut s’opposer à une règle de bon sens qui va dans leur propre intérêt ! Il prétend libérer les pêcheurs des contraintes européennes absurdes, et il veut les obliger à créer une filière séparée sur leurs navires… en se cassant le dos gratuitement à se coltiner des poissons morts spécial pauvres… afin de les fournir, je suppose, à une sixième branche de la Sécurité sociale, spécialisée dans la fourniture d’aliments de rebut aux « défavorisés » !
Et attention ! il est avocat, le type… un avocat-vedette… c’est pas comme si c’était le premier crâne rasé venu, issu des bas-fonds du service de sécurité du FN…

@Lucile
Coupable ou innocent, Je ne sais. Qu’on me permette, et sans commentaire superflu, de citer encore une fois le Staretz :
« Gardez donc le peuple, moines, veillez sur son cœur, élevez lentement son esprit, voilà votre mission actuelle. Elle est toute de douceur, car la force est avec les doux, avec les charitables. En Europe, le peuple s’insurge violemment contre les riches ; les démagogues le mènent au carnage et lui enseignent que sa colère est juste. Maudite soit cette colère, car elle est cruelle ! Oh ! Alexey, serait-ce donc un rêve que l’homme à la fin pût prendre sa joie dans les exploits pacifiques d’une science non plus négatrice et dans l’amour, et qu’il se détournât enfin de la cruauté sensuelle, de la débauche de la vanité ? Pour moi, je crois que les temps sont proches, je crois que nous allons accomplir cette œuvre avec le Christ ; combien de choses se sont produites dans l’humanité, lesquelles, dix ans auparavant, paraissaient impossibles ! L’heure a sonné, et elles se sont accomplies. A mon tour, je demande aux railleurs : « Et vous, quand donc établirez-vous ce règne de la justice dont vous parlez tant ? Il y a longtemps, mes maîtres, que vous êtes à la tâche, et vous n’avez guère produit qu’une aggravation notable dans l’état social ! Vraiment, après ces résultats, si vous croyez posséder la vérité, il faut que vous soyez encore plus rêveurs que nous-mêmes ! » — Alexey, j’attends beaucoup de toi. Souviens-toi que nul n’a le droit de juger. Le juge même, assis sur sa chaise, est peut-être plus coupable que le criminel du crime sur lequel lui, juge, va se prononcer. Qui sait ? Si le juge était juste, peut-être le criminel ne serait pas coupable. »

@ sbriglia
« Ordre et désordres, psychopathologie de la femme de trente ans tombant amoureuse d’un collégien prépubère jouant le rôle d’un épouvantail lors d’une soirée théâtrale.
Comme dirait Savo : vous avez dix minutes ! »
En toute rigueur et par souci de précision, pour coller à la réalité de la situation, il faudrait faire un petit rectificatif dans l’énoncé de ce devoir de sociologie et remplacer trente par quarante. En effet, ils ont 24 ans de différence. L’électeur ne peut pas faire abstraction de cette facette de la vie du couple Macron.

@ caroff | 27 avril 2017 à 09:58

@ Catherine JACOB | 27 avril 2017 à 20:47
S’il ne faut pas généraliser, la situation des personnes très âgées en EHPAD et/ou établissements de gériatrie est très difficile pour de multiples raisons.
Certes les dérapages tels que celui que vous évoquez ne sont pas rares puisque connus. Mais comment les aborder ? Sans aucun doute, commencer par le dire.
Hélas je pense que la période du glissement vers le « long mourir » n’est pas simple, ni pour la personne, ni pour le personnel soignant, ni pour la famille quand elle est là. Et quand elle ne l’est pas, je crains qu’il existe beaucoup de « violences » à commencer par celle de l’absence de quelques paroles au cours d’une longue journée.
Il suffit de se rendre dans un centre régional de gériatrie pour prendre la mesure du niveau d’abandon de la « personne humaine » qui y règne.
« Et, en ce qui me concerne, j’hésite en ce moment à mettre en cause(…)Ce qui me fait hésiter c’est le parcours du combattant que cela risque de représenter pour probablement n’aboutir à rien. »
En effet, responsable mais pas coupable. Et si coupable, seuls des preuves solides et des témoignages pourraient attester du niveau de gravité d’une situation donnée.
Votre député devrait pouvoir vous entendre et vous soutenir. Il y en a de bons.
@ Giuseppe | 27 avril 2017 à 21:09
Avec E. Macron, c’est aussi l’heure des « papy boomers » qui va sonner. Il va s’occuper de leurs bas de laine à tous ces lascars qui ont bien profité de la période faste.
Investissez qu’il leur dira ! Sinon intérêts négatifs à la source. Pas de discussion j’connais l’métier.

@fugace, votre post du 27/04,16h
Mille mercis de votre lien. Vous me faites lire une réflexion très approfondie et très argumentée de notre hôte sur le FN. C’était une tribune du 18/12/2015 (FigaroVox).
J’avais en effet émis ici, voilà peu, le voeu d’un réquisitoire contre le FN.
Il y indique toutes les raisons qu’il a de ne pas voter pour le FN, et il y ajoute, en 2015, des considérations qui méritent qu’on les relise, à la veille du second tour de la présidentielle de 2017.
http://www.lefigaro.fr/vox/politique/2015/12/18/31001-20151218ARTFIG00295-philippe-bilger-envers-le-fn-ni-vote-ni-haine.php

@ fugace | 28 avril 2017 à 00:38
Raté ! 😁
@ Mary Preud’homme | 27 avril 2017 à 21:32
« Savo « nous » manque énormément !
Toute personne l’ayant rencontré récemment est donc priée instamment de nous donner de ses nouvelles. »
On peut trouver Savo chez Lipp vers 13h. Il y a son rond de serviette. Il est facile à reconnaître, c’est celui qui est en train de déguster une sole meunière avec un petit pichet de vin blanc bien frais.
Je ne pense pas qu’il était à la Rotonde le fameux soir où Emmanuel Macron a fêté sa victoire du premier tour. J’ai cru le voir un moment à côté de Line Renaud mais en fait c’était Pierre Arditi.
Mais ne vous inquiétez pas, Savo est là sur ce blog, tapi dans l’ombre et prêt à filer des mandales à ceux qui disent des bêtises.
Pour lui pas de commentaires interminables, quelques lignes suffisent.

@ Aliocha | 27 avril 2017 à 22:42
Puisque vous nous faites plonger dans la littérature russe.
Une petite question, pas trop indiscrète, est-ce que vous connaissez :
« Récits d’un pèlerin russe », l’auteur est anonyme.
Ce livre devrait correspondre à votre psychologie, je crois.
Répondez si vous le souhaitez, mais ne vous sentez pas obligé.

@ Achille 27/04 22:00
Je partage la même analyse que la vôtre et suis, comme nombre d’électeurs, dans une situation identique à celle que vous connaissez.
Dans une telle configuration, je considère que les règles de la démocratie ne m’imposent nullement de ne trancher qu’entre les deux candidats en lice et que je peux clairement et librement exprimer mon choix différemment, en ne votant ni pour MLP ni pour EM.
Ce n’est pas jouer les Ponce Pilate, se déresponsabiliser, que de ne pas choisir entre les deux alternatives proposées à partir du moment où, en notre âme et conscience, en parfaite cohérence avec nos valeurs, nos convictions, nous considérons qu’aucune de ces alternatives n’est satisfaisante pour le pays.

@ Tipaza
Non, je ne connais pas, mais la lecture en diagonale de la fiche Wikipédia me fait penser au personnage de Dolgorouki Makar Ivanov ou Ivanovitch ou Ivanitch, père légal de Dolgorouki, ex-serf jardinier de Versilov, Saint homme. Dolgorouki étant l’adolescent de Dostoïevski, dont parle l’article passionnant cité par Lucile ici.
Merci de la référence, je vais le lire.

@ Aliocha
Tout le livre est à citer. On serait tenté de s’y laisser prendre complètement : le juge n’a plus le droit de juger, c’est sa faute d’une certaine façon si le crime a été commis. Il n’y a plus d’innocence possible. Le problème c’est qu’il s’agit d’un autre ordre, et que si l’on veut le faire entrer dans le réel sans l’accommoder, c’est le chaos. Une culpabilité sans objet, errante, incomplète, noyée dans une responsabilité collective, au fond déresponsabilise. Dans l’histoire, au final, le meurtre du père a été commis par l’un des frères, et endossé par un autre qui l’a pris sur lui simplement parce qu’il y avait songé. Il accepte sa condamnation, part au bagne en pensant comme les autres que cela fera du bien à son âme, et amen, c’est comme ça. C’est un récit psychologique et religieux, qui relie la noirceur de chacun à celle des autres, la redistribue, et donne du sens au sacrifice. Mais transformé en credo social, ça a des effets bizarres. Dans l’article dont je vous ai envoyé la référence, il est écrit que selon l’auteur, le héros deviendra plus tard un terroriste ou un régicide.
La religion protestante développe au contraire le sens de la responsabilité individuelle, et bien qu’elle ait la réputation d’être plus dure, elle produit des sociétés plus douces par comparaison, et plus sûres, où comme le dit Tanya, « nothing happens ». Levinas a repris ce thème de responsabilité à l’égard de tout autre, responsabilité et non culpabilité, et je crois que la religion juive, qui acclimate avec soin le divin au monde dans lequel nous vivons, précise qu’il faut commencer par s’occuper de ses proches, puis de ses voisins, puis des autres ensuite.
Je ne voulais pas démolir à vos yeux cette œuvre extraordinaire, mais vous raconter comment cette amie m’a obligée à y penser autrement. L’émotion avec laquelle elle m’en a parlé prouve la force de ce livre, qui parle d’un sujet crucial et qui reste aussi saisissant, même avec une distance qui à moi m’avait manqué à la première lecture.
@ calamity jane
Macron hier soir : je ne sais pas ce qu’en a pensé la journaliste de CNN, sans doute qu’une fois qu’il avait la parole, il ne la lâchait plus et déroulait tout son arsenal sans donner de vraie réponse à sa question « ne pensez-vous pas que vous demandez aux électeurs de vous donner un blanc-seing sans qu’ils sachent vraiment à qui ils ont affaire et ce que vous avez en tête ? ». Hélas hélas.

Quelle belle tranche de rire, Collard accroché à un cordage comme à une bouée de sauvetage n’avait rien du capitaine Troy.
Il était balloté alors que MLP l’exhortait à venir la rejoindre pour la photo de famille.
La mise en scène digne du meilleur Harold Lloyd faisait couler des larmes de joie de mes yeux.
Collard avec son bonnet rétif et de guingois qu’il réajustait sans cesse, comme si ce dernier semblait ne pas vouloir s’en laisser conter, ne reconnaissant pas un crâne de marin.
La pipe à la main a dû attraper le mal de mer, la pauvre.
Un grand comique ce maître Collard. Et je ne vous parle pas de la tenue vestimentaire : aussi à l’aise qu’une sardine dans un poulailler, j’en ris encore.

« Le Parisien-Aujourd’hui en France » de ce vendredi 28 avril est vendu avec un magazine. On y interroge une trentaine de personnalités, dont notre hôte, qui déclare : « Je vais voter pour Emmanuel Macron. Il représente pour la France un inconnu désirable, souhaitable, un peu inquiétant, mais c’est une page originale qui va s’ouvrir pour notre pays. Je n’ai pas voté pour lui au premier tour, mais l’arbitrage est facile à faire entre le Front national – qui représente un inconnu traumatisant, très inquiétant, guère opérationnel sur le plan économique, financier et européen -, et le projet d’Emmanuel Macron, aussi flou soit-il pour l’instant. Sa personnalité est un plus. Il ne se montre pas sympathique par opportunisme politique, il l’a toujours été. »

@Lucile
Ne craignez rien avec moi, notre dialogue est essentiel, et croyez bien que ma foi n’a pour terreau que le doute.
Il me semble qu’il ne peut y avoir de credo qu’intime, et que ce geste personnel est l’unique base d’une réalité sociale partagée. Autrement dit, l’incompréhension soviétique de Dostoïevski est fondamentalement liée au refus politique de toute transcendance. Sans divinité, les hommes deviennent des dieux (grecs) les uns pour les autres, et sont livrés à la destruction de leur violence intestine, tragédie et vaudeville témoignant de ce ressort commun universel.
Macron a conscience des différences entre protestantisme et catholicisme, qui tient au propitiatoire, à l’outil sacrificiel de contention des violences, et du besoin français de verticalité catholique incarné institutionnellement par la fonction présidentielle, et « en même temps », reconnaît l’efficacité supérieure car plus moderne du protestantisme façon Ricoeur-Rocard, et nous n’avons d’autre choix, à mon sens et sans barguigner, que de lui faire confiance, bien que je reconnaisse que son évanescence d’oisillon frais émoulu ne rassure pas, mais que ce signe de jeunesse peut être un atout indiscutable en ces temps troublés de dangers extrêmes, pour réunir dans une commune conscience des vices qui tous nous habitent et nous construisent, un peuple regardé par le monde entier. Peuple qui, s’il sait porter l’aveu de sa faute jusqu’au sang de son roi qui souille sa parure républicaine, a l’occasion d’assumer le spectacle universel de sa réconciliation.

@Achille
C’est peut-être une vision simpliste mais elle est partagée par nombre d’économistes éminents.
En matière de science – mais l’économie est-elle une science ? – ce qui compte n’est pas le nombre des avis mais leur pertinence.

@ Lucile | 28 avril 2017 à 10:52
« Macron hier soir : je ne sais pas ce qu’en a pensé la journaliste de CNN, sans doute qu’une fois qu’il avait la parole, il ne la lâchait plus et déroulait tout son arsenal sans donner de vraie réponse à sa question « ne pensez-vous pas que vous demandez aux électeurs de vous donner un blanc-seing sans qu’ils sachent vraiment à qui ils ont affaire et ce que vous avez en tête ? ». Hélas hélas. »
« Trois fois hélas » chanta celui que Charles IX  considérait comme un égal dans ces vers : «Ton esprit est, Ronsard, plus gaillard que le mien ; Mais mon corps est plus jeune et plus fort que le tien […] Je puis donner la mort, toi l’immortalité.», chantre dont l’étoile décline alors à la cour de Henri III qui lui préfère le jeune Philippe Desportes.
Ceci étant, je suis restée moi-même interloquée de ce total manque de correction envers Melissa Bell, de la part de celui qui ne jure que par la parité et qui interpellé par Gilles Bouleau sur son triomphalisme prématuré à la Rotonde, lui répliqua qu’il ne s’agissait pas d’une liesse qui eût été de mauvais aloi, mais « d’une joie grave ».

@ Tomas | 27 avril 2017 à 22:42
« …Et on voudrait que le FN soit traité comme un parti normal respectueux a priori du jeu démocratique ?… »
Vous seriez bien marri si au sein du FN actuel, il ni avait pas une petite poignée d’énergumènes fascisants ou l’ayant été il y a 15 ou 20 ans, et qui sont vite écartés de leurs responsabilités par l’actuel direction. Je vous conseille de faire l’inventaire dans la droite dite républicaine de personnages au passé aussi sulfureux, mais qui eux sont toujours à des postes de responsabilités. Mais cela vous le ferez pas car cela irait à l’encontre de votre discours modèle 2002 : le FN actuel n’a plus grand chose à voir avec celui de papy Le Pen à cette époque, ne vous en déplaise maintenant c’est un parti qui a fait sa mue style MSI italien.
D’ailleurs en 2002 Chirac et nombre de cadres RPR, il n’avait nullement renier -seulement oublier- leurs propos racistes du début des années 90, et ceux-ci hélas valaient bien ceux de JMLP.
Je constate hélas que ce procès en fascisme qui est fort obsolète, ce n’est que votre seul argument pour tenter de décrédibiliser-diaboliser le FM et MLP. Un pur produit des multinationales financières, européïste à tout crin et otanien invétéré, il est à votre sens bien plus préférable pour notre pays qu’une patriote certes non exempte de reproches.
Comme tous les gagnants de la mondialisation -dont vous semblez faire partie- Macron ne peut-être que votre candidat rêvée. Les exclus des bénéfices de cette mondialisation, soit ~ 50 à 60 % de la population, ils n’ont qu’à se contenter de vivre chichement et voire de survivre : normal ce ne sont que des analphabètes, incultes, résidant dans la France périphérique ou rural, et bien incapables de se payer des costumes. Marron est bien généreux à leur égard en leur proposant des reconversion dans les services à la personne, payés au SMIC-souvent à temps partiel – et précaires cela dans l’attente d’une maigre retraite, mais avec la possibilité de voyager à bas coup dans ses autobus !

@ Catherine JACOB | 28 avril 2017 à 08:08
En remerciement pour la récupération, d’un clic trop rapide :
https://www.youtube.com/watch?v=TDIYd1MBOcU
(avec une pensée pour Georges à l’occasion)

AFP, publié le vendredi 28 avril 2017 à 12h12
« Aisne : un homme qui a ouvert un véhicule et y a dérobé une pièce de 20 centimes est condamné à un mois ferme ».
Alors les autres dont on parle tant et tant, ils risquent perpète au minimum ? Selon que vous soyez etc.

J’ai l’impression de revivre la présidentielle de 2002.
Pendant quinze jours, l’ensemble des médias, presse écrite, radios et télés n’a eu de cesse de déverser des seaux de m… sur Jean-Marie Le Pen.
Quiconque semblait accorder une once de bienveillance au FN était sur-le-champ traité de fasciste, de nazi et autres joyeusetés.
Aujourd’hui on n’en est pas loin avec une pluie incessante d’objurgations : il faut aller voter à tout prix non pas blanc, non pas nul mais bien mettre dans l’urne un bulletin Macron.
Hier soir au « Téléphone sonne » (France Inter), N. Demorand aux manettes avait invité Raphaël Glucksmann (père de l’enfant de Léa Salamé) pour l’aider à délivrer le message consistant à persuader les électeurs de Mélenchon de se rabattre sur EM. Parmi les auditeurs admis à s’exprimer à l’antenne, pas un électeur de Fillon ou de Le Pen…
Le soir à « C à vous » (France 5), même tonalité avec Lapix et Cohen. Et si l’envie vous prend d’aller regarder LCI, CNews ou BFMTV, vous vous rendrez compte qu’il n’y a qu’un seul candidat et qu’un seul vote possible.
Comme j’ai un très fort esprit de contradiction et que je ne supporte pas qu’on me tienne la main, il n’est pas exclu que je vote pour MLP en pensant fortement à tous ceux qui ont fait passer le FN de 1% en 1981 à 40% en 2017 en se contentant de culpabiliser ces Français déclassés et moisis !

@caroff
« Comme j’ai un très fort esprit de contradiction et que je ne supporte pas qu’on me tienne la main, il n’est pas exclu que je vote pour MLP en pensant fortement à tous ceux qui ont fait passer le FN de 1% en 1981 à 40% en 2017 en se contentant de culpabiliser ces Français déclassés et moisis ! »
Il y a donc encore des gens capables de penser par eux-mêmes en France en 2017 ?! Woaw, tout n’est donc pas perdu… Euh mais attendez, non !… Ne pas voter Macron par esprit de contradiction est exactement équivalent à voter Macron pour faire « barrage au FN ».
Tout ça n’a rien à voir avec la réalité d’un pays, de son peuple, de sa culture et de ce qu’il traverse.
Presque 230 ans de vote en France pour en arriver là… Et il y a des gens qui pensent que l’être humain apprend de ses propres bêtises.
L’être humain est bien un enfant qui a la capacité de se suicider.

@hameau dans les nuages
« Non mais attendez, on va pas lui faire à Marchenoir qui est une encyclopédie universelle vivante. Il sait tout sur tout. Il le sait lui que les poissons mis dans la glace sur le bateau arrivent vivants au port. Il paraît même que la glace les rajeunit, retend les ouïes et la queue. Une sorte de lifting. Arrivés légèrement endormis sur les quais par cette glaciation passagère un bain d’eau chaude les fait frétiller à nouveau. »
Ecoutez, je dois vous remercier, car vous me redonnez de l’espoir.
Je connaissais l’effet du froid sur des corps vivants, moins sur des corps morts, mais bon, il est vrai que je néglige souvent d’élever mon âme de rustre ! Si les ouïes et la queue rajeunissent est-ce que le poisson est meilleur ?? Là est la question…
Pour les oeufs chauds, je vous le dis tout net, je ne crois pas un traître mot de ce que vous écrivez, ce serait par trop extraordinaire sachant d’où l’oeuf nous arrive…
Mais je confesse être de la ville, des animaux, en dehors de ceux des vieux (dont je suis…) je n’en vois guère. D’ailleurs, mon petit-fils qui a 18 mois les a classés en deux familles : les chiens (y compris les insectes, enfin tout ce qui a du poil, ou quelque chose dans le genre, ouuii monsieur les insectes ont des poils !) et les pigeons.
Voilà un classement qui fera remonter le niveau d’estime de M. Marchenoir pour les paysans !

@ Trekker
Obsolète, le procès en fascisme ? Ce président par intérim débarqué au bout d’un jour pour des propos négationnistes, ce militant niçois au passé de « musicien » d’un groupe de musique oï, ces militants qui disent directement « le problème, c’est les Arabes » ?
Non. Ce n’est pas parce que visiblement la société française est allée dans la même direction ces trente dernières années (n’oublions pas que Le Pen père faisait 14% en 1988) que le parti est devenu acceptable, pas pour moi du moins.
Ce n’est pas parce qu’il y a à droite (de Chirac à Hortefeux, la liste est longue des élus de droite racistes) ou à gauche (Valls, assez douteux aussi) des gens ayant tenu les mêmes propos que je m’abstiendrai de diaboliser le FN. Avoir été dans ce parti est pour moi rédhibitoire.
Je ne me fais aucune illusion sur Macron, mais à tout prendre je préfère un Hollande bis pour cinq ans de plus, ou un Fillon le côté conservateur catholique en moins, plutôt que de m’amuser à faire la même chose que les Allemands en 1933.

A croire que « Tout est pour le mieux dans le meilleur des mondes possibles »
Christine Boutin avait reçu une certaine somme pour ne pas se présenter face à Sarkozy en 2012
http://www.lemonde.fr/politique/article/2012/10/04/christine-boutin-dit-avoir-touche-680-000-euros-de-l-ump-pour-son-alliance-avec-sarkozy_1769790_823448.html
Combien aura perçu Nicolas Dupont-Aignan de la part de Marine Le Pen dans le cadre de son accord de gouvernement avec le FN ?
Quant aux circonvolutions de Jean-Luc Mélenchon, elles ne sont finalement que très peu éloignées du Front de gauche.
Finalement les blocs droite/gauche sont remplacés par les blocs nationalisme/ouverture.
Quant au sursaut patriote républicain [qui]sera[it] notre seule planche de salut. cher @ sylvain | 28 avril 2017 à 15:51
Pour le spécialiste de l’expression « il a le QI d’un bulot » (qui, mais ce tout à fait entre nous, a un QI parfaitement adapté à son milieu et ses prédateurs éventuels !!) je souhaiterais faire remarquer que, dans les faits, le sursaut qu’il envisage ne se réalise pas dans le sens qu’il souhaite, à ma plus grande satisfaction.

Je conçois que ceux qui n’ont pas voté pour lui au premier tour aient des désaccords avec le programme de Macron. Mais ne pas choisir entre Macron et Le Pen revient à considérer que l’une n’est pas pire que l’autre. Cela revient à considérer comme négligeable que Le Pen ait choisi comme président par intérim du FN un négationniste avéré et qu’elle soit entourée d’autres pro-nazis. Ce qui est demandé, ce n’est pas une déclaration d’amour à Macron, mais un vote républicain.
Dans ces conditions, les finasseries de Mélenchon et son refus de se prononcer clairement en faveur d’un vote Macron ne sont guère à son honneur. Lui qui se prévaut de sa culture historique semble n’avoir rien appris de la faute des communistes allemands des années 20-30 qui, tout occupés à taper sur les socialistes, ont favorisé l’avènement du nazisme.
Concernant Dupont-Aignan, étant donné qu’il a toujours exprimé des positions proches de l’extrême droite, son ralliement à Le Pen n’est guère surprenant. Par contre, se prévaloir du gaullisme en pareille circonstance est une escroquerie intellectuelle.

@ caroff | 28 avril 2017 à 19:34
Ainsi il serait intéressant de décompter le temps réellement utilisé par chacune des deux intervenantes R.E./MLP
A l’attention de ceux qui comme moi regardent peu la TV.
Deuxième partie :
http://www.bfmtv.com/mediaplayer/video/marine-le-pen-face-a-ruth-elkrief-22-939375.html
Première partie :
http://www.bfmtv.com/mediaplayer/video/marine-le-pen-face-a-ruth-elkrief-12-939373.html
Une Ruth bien en forme !

Enfin, un homme politique qui semble avoir un peu de courage en France : Emmanuel Macron refuse l’accréditation, pour le suivi de sa campagne, aux médias de désinformation soviétiques (pardon : russes) RT et Sputnik.
C’est la première fois, à ma connaissance, que quelqu’un en France prend des mesures de rétorsion à l’égard des ces deux instruments de la guerre hybride menée par la Russie contre la France, l’Europe et l’Occident de façon générale. Ouvertement financés, sous notre nez, à coups de centaines de millions de dollars pour semer la subversion chez nous.
Il était grand temps. D’autres pays, qui ont l’expérience de la vie sous la botte russe, savent, mieux que nous, comment il faut s’y prendre avec les espions du Kremlin.
L’année dernière, la Lituanie a expulsé l’Anglais Graham Phillips, qui fait semblant d’être journaliste pour RT et passe son temps à insulter les adversaires de la Russie dans ses « reportages ». Le ministre de l’Intérieur a justifié sa décision sur la base de l’enquête des services secrets, et l’a interdit de séjour jusqu’en 2019, pour plus de sûreté.
Dans les trois pays baltes, Moscou a implanté Baltnews, un portail Internet de désinformation qui dissimule ses liens avec le gouvernement russe et se prétend « une source d’information neutre ».
Le chef du bureau estonien de Baltnews, Alexandre Kornilov, a été mis au frais l’espace de quelques jours, par la police, l’année dernière, pour évasion fiscale et fabrication de faux documents.
L’une des éditorialistes de cette officine, Galina Sapozhnikova, a eu le douteux honneur de se voir dénoncer, en 2014, dans le rapport annuel des services secrets estoniens. (Oui, parce que dans les pays démocratiques, libéraux, les services secrets publient un rapport annuel, accessible à tous sur Internet. Essayez donc de trouver un rapport annuel sur le site de la DGSE, pour voir…)
Le contre-espionnage de ce pays explique comment cette fausse journaliste organise de faux séminaires qui servent en réalité de couverture aux opérations d’influence de l’Etat russe. (Chose qui ne se produit absolument pas en France, naturellement…)
La même année, Tallin a expulsé Giulietto Chiesa, faux journaliste italien de RT et vrai agent de subversion russe, pour menace à la sûreté nationale : il venait faire un discours à une conférence intitulée : « L’Europe doit-elle craindre la Russie ? » — conférence tout à fait objective et scientifique, bien entendu.
De façon générale, Vladimir Poutine est vraiment un imbécile. Comment peut-il s’y prendre à ce point comme un manche pour subvertir l’élection présidentielle française ? Il a trouvé très malin de lancer une campagne de diffamation non dissimulée, par le biais de son site Sputnik et de son agent d’influence Nicolas Dhuicq (député Les Républicains), pour faire courir le bruit qu’Emmanuel Macron était un homosexuel.
C’est sûr que cela va tout à fait favorablement disposer le probable prochain président de la République française, à l’égard de la Russie, lorsqu’il sera question de rentrer dans le dur des questions internationales. Cette « stratégie » digne de l’inspecteur Clouseau est d’autant plus stupide que Macron était, auparavant, loin d’être hostile à la Russie.
Certes, à côté de la carpette poutinique Fillon et de l’esclave énamourée Le Pen, Macron pouvait passer, aux yeux d’un kaguébiste paranoïaque, pour un ennemi mortel de la Sainte Russie. Mais dans la réalité, une diplomatie russe vraiment habile aurait exploité les ouvertures bien réelles faites par le « chouchou des médias » en direction de Moscou.
Ce n’est pas le genre de la maison : les espions russes ont cru très malin de lancer leurs grossières opérations de désinformation successivement en faveur de Fillon, puis en faveur de Marine Le Pen, changeant de poulain comme de chemise en fonction des sondages et des résultats, et ne prenant, comme à leur habitude, aucune précaution pour effacer leurs traces. Bien au contraire.
Ils ont fait la même bêtise en Amérique, où leur sabotage ouvert de l’élection présidentielle a tellement compromis leur champion, dont ils n’avaient pas prévu le succès, que ce dernier est maintenant obligé de se montrer plus anti-russe qu’Obama lui-même, afin de se laver du soupçon de compromission qui colle à ses basques comme le sparadrap du capitaine Haddock…
Ah oui, vraiment, Vladimir Poutine, quel grand stratège ! Quel immense homme d’Etat ! Qu’il est admirable de le voir ainsi défendre les intérêts de son pays, et que les Russes ont de la chance de l’avoir à leur tête !
Voilà ce qui arrive lorsqu’un pays est dirigé par le KGB. Les espions, et plus encore lorsqu’ils appartiennent à une police politique fasciste et sanguinaire, doivent être menés à la schlague. C’était le cas en URSS, lorsque c’était le Parti communiste qui donnait les ordres. Aujourd’hui, le KGB est toujours là, mais c’est lui qui dirige le pays.
Pour reprendre ma comparaison de l’autre jour, cela revient à nommer DSK président de l’agence de mannequins qui réunit les plus belles filles du monde, puis à lui promettre l’impunité. C’est rigolo, mais seulement si vous vous appelez DSK.
Bien entendu, je n’ai aucune intention de voter Macron, ce n’est pas la question.

Ayant recopié intégralement ici la prise de position de notre hôte dans le magazine du « Parisien » du 28 avril, où il explique pourquoi il ne votera pas pour MLP, l’un d’entre vous choisit quelques mots contenant une infime réserve concernant Macron et coupe toute la partie gravement critique concernant le FN. Le procédé est classique et bien connu.
Autre sujet. Chaque soir on a le choix entre « C dans l’air » et l’émission que présente maintenant Yves Calvi sur LCI. Le thème choisi par Calvi était la violence (y compris verbale) dans cette présidentielle.
Ayant voté Fillon au premier tour, comme notre hôte, et ne votant pas MLP au second, comme notre hôte, je n’admets pas certains propos de partisans de MLP.
Dans l’émission de Calvi, on entend brailler une trentaine de supporters :
« Macron, Macron, on t’encule ! »
Et on entend M.Collard, avocat de son état, déclarer devant un micro : « Les ouvriers ne sont pas des putes comme les banquiers ».
Ces deux phrases vont faire hurler de rire les partisans de MLP de ce blog.
Philippe Dessertine, économiste particulièrement informé, compétent et sobre, commente en disant que cela rappelle les années trente (en France).
Eh oui ! Et en cas d’élection de MLP – ce qu’à Dieu de plaise – cela promet pour la suite.
D’autre part, on le sait, après l’émission de débat, Calvi reçoit un invité. Hier soir, c’était Jean-Lin Lacapelle. Je n’ai pas changé de chaîne. C’est un important dirigeant du FN. Ce monsieur a touché son nez une vingtaine de fois en vingt minutes, et n’avait manifestement aucun rhume. Or tous les spécialistes de l’analyse psychologique de la gestuelle vous le confirmeront, c’était la preuve (multipliée par vingt) qu’il mentait.
Enfin, certains disent souvent que l’on ne doit pas confondre certains vilains dirigeants du FN et les braves électeurs du FN (ouvriers, employés, pêcheurs…). Dans les banquets du FN et les réjouissances arrosées plus modestes des mêmes, alors que ces mots sont effacés des discours de MLP et de Philippot, vous entendrez parler assez gaiement de « bougnoules », de « négresses » et autres élégances charmantes. MLP présidente, ils vont pouvoir s’en donner à coeur joie, dans leurs propos, et même sur les estrades. Les Juifs de Le Pen père ont été remplacés.

Je l’ai déjà dit mais un petit rappel salutaire pour les cervelles rabougries par la propagande me semble d’une urgence nationale !
« L’intérêt général pour la France c’est de barrer la route au Front mafieux des Daltons banksters européislamistes de Macron ! »
Voilà pour ma contribution à la résistance qui s’organise de jour en jour dans le pays cocufié et leurré par cette pègre qui a détruit la France, son économie, son tissu social, ses coutumes, ses valeurs de travail, perverti et décomposé la vraie famille normale naturelle équilibrée, glorifié l’islam conquérant, rabaissé les chrétiens, instauré un climat de guerre civile, introduit des polices de la seule pensée unique obligatoire sous peine d’embastillage des récalcitrants : SOS Racisme, SOS islamophobie, SOS homophobie, suppôts de Sopo et Bergé.
Evidemment le FN ne fera pas le poids devant le rouleau compresseur de la propagande mondialiste diabolique et infernale de cette mafia qui écrase les derniers résistants avec la complicité de ces merdias complices couchés tels de bons toutous papatte en l’air, grassement subventionnés, lèche-bottes, le petit doigt sur la couture du pantalon.
Mais les faits sont têtus, malgré ces entreprises lamentables de destruction du FN, de 1% en 1981 il est passé à 40% en 2017.
Faites vos jeux !

@Patrice Charoulet | 29 avril 2017 à 07:46
Commentaire lucide.

@ Patrice Charoulet | 29 avril 2017 à 07:46
Dans la longue série du feuilleton des LOL en voilà un que je présenterais bien aux César du festival du connisme accéléré :
« C’est un important dirigeant du FN. Ce monsieur a touché son nez une vingtaine de fois en vingt minutes, et n’avait manifestement aucun rhume. Or tous les spécialistes de l’analyse psychologique de la gestuelle vous le confirmeront, c’était la preuve (multipliée par vingt) qu’il mentait. »
Rédigé par : Patrice Charoulet | 29 avril 2017 à 07:46
Alors puisqu’on dit qu’il ne faut jamais changer une équipe qui gagne, voici mon LOL bien à moi : « Dans les années trente, la propagande allemande faisait courir le bruit (de bottes) que les juifs avaient des nez crochus !! Or tous les spécialistes nazis de l’analyse psychologique de la gestuelle hébraïque vous le confirmeront, c’était la preuve (multipliée par mille) qu’ils mentaient, qu’ils étaient fourbes et voleurs. »
J’ai bon là ? Puis-je monter les marches avec vous ?
Ah oui, au fait, j’en ai une bonne : « Pourquoi de Gaulle avait un grand nez ? il n’était ni FN ni juif, alors pourquoi ?
Tout simplement parce qu’à sa naissance, sa mère a fait un effort ; « un nez-fort » LOL ! capito, comprendu, verstanden ?
J’adore ce blog et les analyses « piscologiques » de certains ; les miennes sont pas bonnes, c’est mon toubib qui le dit : « trop d’apéros saucisson-pinard » !

@Robert Marchenoir
« Bien entendu, je n’ai aucune intention de voter Macron, ce n’est pas la question. »
Cela va sans dire ; mais c’est bien de l’avoir précisé.
D’un autre côté, la propagande anti-russe est tellement généralisée qu’une source d’information différente et opposée peut permettre de remettre un peu d’acide dans la base ou un peu de base dans l’acide pour obtenir un PH qui tende vers le neutre.
J’ai lu deux biographies sur Poutine, l’une rédigée par une dissidente russe et l’autre rédigée par un Français interdit de plateau télé. Les mêmes faits sont relatés de manière complètement différente.

Le peuple le plus intelligent de la terre selon Arouet semble avoir perdu la raison.
Pis encore, victime de panurgisme aigu, saisi de transes dès que certains mots d’ordre déclencheurs sont lancés, il reproduit sans parfois s’en rendre compte des comportements proches de ceux des possédés de Loudun.
Le plus grave est que des gens censés être instruits, éduqués, cultivés, raisonnables, pétris de principes religieux ou moraux, sont parfois affectés eux-mêmes par cette hystérie collective propre à certains régimes totalitaires qu’ils feignent de dénoncer dans une basse récupération politicienne sans avoir compris qu’elle peut très bien les gagner aussi pour de vrai.
Par ces temps de fausse campagne, nous en avons la preuve jusqu’ici au vu du comportement de certains intervenants persuadés d’incarner le Bien, qui se comportent comme de nouveaux inquisiteurs, qui prétendent dénoncer d’un côté les amalgames, le mensonge, les invectives et la haine mais qui de l’autre sont les premiers à y recourir contre ceux qu’ils considèrent comme des hérétiques.
Les pays étrangers doivent probablement être ahuris devant cette folie qui touche diverses composantes de la société française, qu’il s’agisse d’enseignants ayant jeté leur devoir de réserve aux orties, d’« artistes », de sportifs, de « journalistes » ou bien d’autres catégories sociales, qui se croient obligés d’y aller chacun de leur petit couplet stéréotypé contre un certain parti politique qu’il faut absolument traiter comme le Diable, à la façon de ces foules de la Chine maoïste qui étaient sommées de dénoncer la Bande des Quatre en hurlant, la bave à la commissure des lèvres.
Malheur à qui refuserait de sacrifier à ce rite exutoire et imprécatoire, il serait marqué au fer rouge pour le restant de sa carrière ou de sa vie.
Mais qui garde encore la tête suffisamment froide pour comprendre que tout cela relève du montage et ne repose sur rien de sérieux ?
A la suite de Lionel Jospin – que nous finirons par regretter -, Roland Dumas confirme que cette agitation n’est qu’une comédie :
http://lesalonbeige.blogs.com/my_weblog/2017/04/laveu-de-roland-dumas-en-2002-comme-en-2017-le-pen-nest-pas-une-menace-.html
Alors que les mutins de Panurge bêlent contre un grand méchant loup imaginaire en jouant à se faire peur, des lions féroces venus d’ailleurs ont déjà commencé à égorger nos fils et nos compagnes…
Le réveil sera terrible.

@ Monsieur Charoulet
Ce Lacapelle touchait donc son nez. Vous ne nous dites pas s’il s’agissait de l’aile droite ou de l’aile gauche ou encore de la base ou de la racine, quelle main il utilisait et ce qu’il faisait de l’autre ! Vous ne mentionnez pas non plus la direction de son regard : regardait-il son interlocuteur bien en face ou s’en détournait-il en fixant l’angle droit ou gauche, etc. Toutes choses qui auraient leur importance dans le choix d’un candidat « sérieux », sinon en criminologie !!
On ne dira jamais assez combien l’image et l’apparence peuvent s’avérer utiles en cas de flottement, d’indécision, quand on ne sait même plus qui l’on est, d’où l’on vient et où l’on va.
Après l’Emmanuel sauveur voici venu le temps d’un Macron reconverti en Samaritaine, magasin miracle où l’on trouvait de tout sauf, apparement, des boussoles pour ne pas perdre le Nord. C’est Monsieur Petit bricolage et accessoirement capitaine de pédalo qui doit jubiler à voir cette élection transformée en grosse farce, en supermarché de l’embrouille ! De même que Frau Angela, nouveau soutien de poids (85 kg) du candidat Macrognon. Déjà qu’on a hérité d’un ministre de l’Intérieur franco-allemand… Avec en perspective un futur ministre, européen, des affaires économiques ça va être trognon !
Faites quand même gaffe les amis, l’homme de croc, ça ne sent pas très bon et surtout ça mord !

@Patrice Charoulet
…l’un d’entre vous choisit quelques mots contenant une infime réserve concernant Macron et coupe toute la partie gravement critique concernant le FN. Le procédé est classique et bien connu. (…)
Parlons clair : il s’agit de moi et vous me faites là un bien vilain procès d’intention, je me suis contenté de citer – pour faire court – le début de votre commentaire auquel le lecteur avait toute latitude de se reporter.
Je rappelle que la formule typographique (…) indique que le texte possède une suite.
En ce qui concerne les propos déplacés qui ont été tenus dans l’émission que vous citez que je n’ai pas vue car je ne regarde pas la télévision, je vous crois sur parole et je les désapprouve, quelles que soient les personnes qui les aient tenus.
Ceci dit, je ne cherche pas à excuser une turpitude par une autre, mais des propos du même genre ont été tenus devant le QG de monsieur Fillon au soir de son élection par certains de ses jeunes supporteurs.
Pour lever d’éventuels quiproquos, je dois préciser ici que, bien que n’étant pas un électeur habituel de ce qu’il faut bien appeler désormais hélas la fausse droite, j’ai accueilli avec une certaine bienveillance – bien que sans trop d’illusions – la campagne habile de François Fillon à l’occasion des primaires, qui a dans l’ensemble assez bien ciblé les attentes d’un électorat de droite, contrairement à certains caciques LR qui ressassaient des idées ayant plutôt leur place chez des radicaux-socialistes tendance gauche cassoulet.
Je précise aussi que je me suis gardé de tomber dans l’acharnement haineux lancé par certains médias contre François Fillon à cause des « affaires », ayant compris que ces montages ou montées en épingle (que l’on retrouve également contre le FN) servaient surtout à éviter que l’on aborde les questions de fond.
Mais hélas, trois fois hélas et patatras, tout s’est écroulé et le masque est tombé au soir des résultats.
Désormais, les choses ont au moins le mérite d’être claires : la fausse droite s’est effondrée et une droite authentique est à reconstruire à partir de zéro, avec d’autres hommes.
Pour l’instant le FN, qui n’a rien d’ « extrême droite » pour la bonne raison qu’il n’est pas très à droite non plus sur certaines questions sociétales, est la seule alternative au danger que représente la vraie gauche néo-hollandaise camouflée en populisme anti-système, accompagnée d’inquiétants alliés sortis tout droit des sables du désert depuis le VIIe siècle et tapis dans l’ombre en attendant leur heure.

@sylvain | 29 avril 2017 à 10:41
Vos histoires de pif : c’est la première fois que vous m’avez fait rire aux éclats !! et pour ça, soyez remercié !
Mais vous avez oublié de citer Cyrano et Pinocchio.
Vous avez tordu le pif de Charoulet | 29 avril 2017 à 07:46.
J’aime !
@Tipaza | 28 avril 2017 à 20:17
« Puisqu’on en est aux références à la Seconde Guerre mondiale, je constate que les instructions ne passent même plus par un nouvel Otto Abetz, elles viennent directement de Berlin ! »
Ce qui est écrit est une superbe bêtise.
Vous êtes au courant ?
Ah pardon, vous avez voulu faire un « mot »…

@ Patrice Charoulet | 29 avril 2017 à 07:46
« Calvi reçoit un invité. Hier soir, c’était Jean-Lin Lacapelle (…) C’est un important dirigeant du FN. Ce monsieur a touché son nez une vingtaine de fois en vingt minutes, et n’avait manifestement aucun rhume. Or tous les spécialistes de l’analyse psychologique de la gestuelle vous le confirmeront, c’était la preuve (multipliée par vingt) qu’il mentait. »
Vous nous aviez caché jusqu’alors que vous n’aviez pas fait seulement une carrière d’enseignant en lettres, mais aussi d’éminent professeur en analyse psychologique de la gestuelle !… Je ne comprends pas pourquoi vous n’appliquez pas votre science en ce domaine aux fillonistes dont certains il me semble touchent aussi leur nez…
« Dans les banquets du FN et les réjouissances arrosées plus modestes des mêmes, (…) vous entendrez parler assez gaiement de « bougnoules », de « négresses » et autres élégances charmantes… »
Vous devez être atteint de surdité sélective car ce type de propos racistes, on les entend dans la bouche de certains militants LR lors de réjouissances du même ordre. Naturellement pour vous cela ne traduit pas un quelconque racisme chez ces braves LR, mais juste des plaisanteries anodines de fin de banquet !…

Petite astuce économique du FN qui énonce qu’aujourd’hui la parité de l’euro a baissé et donc les Français seraient déjà à la valeur d’un Frexit.
Vrai pour la première assertion, archifaux pour la seconde, la valeur de parité de notre monnaie va s’effondrer.
J’ai connu l’Espagne de la pesete, pour nous qui y allions, nous avions tout à gagner, pour eux tout était cher sur place, et aucun développement en vue.
La caste dirigeante sous Franco était seule très privilégiée. Sans le sable chaud, les plages immenses, l’apport extérieur dont les Allemands et Anglais, ainsi que le départ du Caudillo, l’Espagne serait encore dans la frugalité sociale. Et là je suis encore dans l’image édulcorée.
Le FN raconte des sornettes, j’ai vécu le triptyque pesete/franc/euro et le prix du Chupa Chups, le retour au franc avec 2200 milliards de dettes serait dramatique pour les classes moyennes et les plus faibles.

Vous aviez voté Fillon et vous allez voter Macron. Jean d’Ormesson aussi. Et l’obscur clampin qui gribouille ces pauvretés, aussi.
Merci à Giuseppe de son éloge, auquel je suis sensible.
Un autre commentateur, comme je vais voter Macron, me place parmi les moutons de Panurge. Il se croit un esprit indépendant parce qu’il va voter pour Le Pen fille.
Le reproche n’est pas très bien fondé. Philippe Bilger et Jean d’Ormesson encourent-ils le même reproche ? Qu’il nous le dise !
Quant à ma modeste personne, je laisse juger si je suis un mouton de Panurge.
J’aime la solitude. J’aime la conversation à deux. A trois , j’aime beaucoup moins. J’aime la lecture. J’abomine les foules, les manifs. Je n’y ai jamais mis les pieds. En cinquante ans, je n’ai jamais été dans les tribunes d’un stade.
Les supporters de foot alcoolisés, hurleurs et violents me font horreur.
J’ai toujours voté. Je voterai. La tronche de Rachline, de Mme Le Pen, de son compagnon, de Steeve Briois, de Lacapelle et de toute la clique me donne la nausée. « J’ai toujours jugé les gens sur la mine et ne me suis jamais trompé » (François Mauriac). Curieusement, ce genre de tronches se retrouve en Bavière, en Flandre, etc. dans tous les partis d’extrême droite. Il y a des natures. Il y a des mines. Il y a des attitudes qui ne trompent pas. Je ne parlerai ni de Hitler, ni de Mussolini. Il suffit de voir ce qui se passe aux quatre coins de l’Europe et de comparer avec ce « magnifique » parti (légal !) pour qui nos lepenistes de ce blog veulent voter.
Qui est moutonnier ? Pas moi, en tout cas.

@ Deviro | 29 avril 2017 à 14:49
« Ce qui est écrit est une superbe bêtise.
…vous avez voulu faire un « mot »»
Non, pas un mot, une caricature.
Une caricature c’est-à-dire forcer le trait, mais en conservant la réalité du sujet.
Vous trouvez normal que des candidats à une présidentielle française aille se faire adouber à Berlin par Merkel ?
Moi pas.
Et vous trouvez normal que cette même Merkel exprime un souhait pour qui sera l’élu ?
Moi pas.
Alors superbe bêtise, tout est fonction du référentiel.

@Exilé | 29 avril 2017 à 17:24
C’est un montage ?

La dernière fois qu’on a eu le FN au second tour de la présidentielle, on avait du 80/20 (Chirac vs JMLP).
Dernier sondage, Le Pen fille est à 41 ! Sondage fait avant le coup Dupont-Aignan.
Jusqu’où montera-t-elle ?
Les gens ne voulant pas du FN à l’Elysée qui nous parlent du choix entre la peste et le choléra sont tombés sur la tête.
C’est le choix entre le rhume et le cancer du pancréas en phase terminale.
Vont-ils attendre qu’on nous annonce un 48-52 pour passer de l’abstention au vote ?
Qu’ils ne viennent pas gémir quand la catastrophe aura eu lieu.

@Exilé | 29 avril 2017 à 17:24
Ce que j’ai écrit ce jour à 14:09 ne visait pas particulièrement Madame Macron, mais Monsieur. Vous vous en inspirez néanmoins pour répandre votre soufre !
Auriez mieux fait de commencer par réagir quand on vous mettait les points sur les i, notamment en répondant au post que je vous ai adressé le 27 avril dernier en réaction à vos informations erronées (billet intitulé « Tout va-t-il changer ? »).

« Au nom du peuple », encore un slogan, au nom du père… de la fille et… de la sainte famille ».
Au nom du peuple… Comme dirait le Volatile cher au général Motor, il suffit d’y croire.
http://www.leparisien.fr/hauts-de-seine-92/marine-le-pen-quitte-la-luxueuse-propriete-familiale-du-parc-de-montretout-12-09-2014-4130069.php
Au nom du peuple… Ouais… Ouais…

@ Mary Preud’homme | 29 avril 2017 à 20:21
« Mention spéciale à Dupont-Aignan qui remonte un peu dans mon estime après avoir lâché Fillon, mais qui a eu néanmoins le courage depuis d’afficher, clairement, ses ambitions. »
Non pas ses ambitions, mais d’être fidèle à ses convictions contrairement à Le Maire, Raffarin, et toute le clique des LR dont en premier Fillon et Sarkozy. Ils espèrent pour certains être membre du futur gouvernement Macron, et les autres pouvoir ainsi sauver leur siège de député. Escompter de ce dernier une quelconque reconnaissance ! Il devrait se rappeler comment il a torpillé Hollande et Valls !
Vous faites quasiment amende honorable après avoir traité de traître Dupont-Aignan, je me demande si dans huit jours malgré toutes vos préventions vous n’allez pas glisser dans l’urne un bulletin MLP ? Choix guère enthousiasmant à vos yeux, mais quand même préférable à cette escroquerie intellectuelle-politique de E. Macron.
@ Patrice Charoulet |e 29 avril 2017 à 19:44
« C’est le choix entre le rhume et le cancer du pancréas en phase terminale »
Il n’y a pas à dire vous avez bien retenu la leçon de Ruquier et de toute sa clique de ONPC ce soir.
Vous prenez certainement comme modèle Fillon, après n’avoir eu de cesse de cracher sur Macron, un quart d’heure après la clôture du premier tour, il appelait à voter pour lui. Mais lui il avait une excuse, il devait faire rapidement acte d’allégeance pour espérer une éventuelle mansuétude judiciaire sur ses «affaires » !
@ Patrice Charoulet |e 29 avril 2017 à 17:53
« La tronche de Rachline, de Mme Le Pen, de son compagnon, de Steeve Briois, de Lacapelle et de toute la clique me donne la nausée. (…) ce genre de tronches se retrouve en Bavière, en Flandre, etc. dans tous les partis d’extrême droite. Il y a des natures. »
Vous ne faites que répéter tous les poncifs des socialistes, « bobos », antifafs et consorts… Vous êtes parfaitement libre de voter Macron et je ne vous le reprocherai pas, mais vous pourriez avoir la décence de ne pas injurier les dirigeants du FN. A ce sujet vous feriez bien de relire le billet de notre hôte, car lui bien que votant Macron, ne s’abaisse pas à de telles bassesses sur MLP et FN.

@ Mary Preud’homme | 29 avril 2017 à 20:21
« Mention spéciale à Dupont-Aignan qui remonte un peu dans mon estime après avoir lâché Fillon, mais qui a eu néanmoins le courage depuis d’afficher, clairement, ses ambitions. »
Je sens comme une contradiction dans ce genre de propos. Mais il est vrai que votre logique un peu binaire m’échappe de temps en temps.
Ainsi donc vous appréciez le courage, même si les conséquences de celui-ci peuvent conduire à un résultat que vous réprouvez ?
La décision de Dupont-Aignan, qui a obtenu un score fort honorable au premier tour, va certainement inciter nombre d’indécis, irrités par l’arrogance mais aussi pas très rassurés par la nature un peu trop exaltée d’Emmanuel Macron, à opter pour le vote Marine Le Pen. Ceci d’autant que les votes blancs ou nuls (dont le vôtre) et l’abstention massive vont favoriser cette dernière.
Eh oui, même si dans le cas présent on peut le regretter, dans l’élection présidentielle, il n’existe pas de quorum invalidant le scrutin si les bulletins blancs ou nuls sont supérieurs à ceux obtenus par le vainqueur. Idem si le nombre d’abstentions est supérieur à la moitié de celui des inscrits, ce qui pourrait bien arriver.
Ceci relativise fortement le fait que le vainqueur de l’élection soit le président de tous les Français, selon l’expression abusivement consacrée.

@Patrice Charoulet
Votre délicatesse est une vraie capacité de résistance.
En ces temps où la foule emporte tout, c’est en des mains comme les vôtres que se tient la défense de l’essentiel, flamme fragile que protègent, comme dirait Bobin, les herbes folles, les petites religieuses, les bêtes sauvages, de la folie des enfants barbares.
Prions que cette confrérie du Très-Bas, qui a déjà et pour toujours renoncé aux insultes et aux imprécations, se lève en masse pour défendre, par nos valeurs partagées, la valeur fondamentale du respect de la démocratie, celle qui reconnaît à l’autre la possibilité d’être différent, jusqu’à celui qui se laisse embarquer par colère et frustration à faire confiance à des forces totalitaires jamais endormies, qui voudraient enlever à tous cette garantie fondamentale.

Entendu dans l’émission de Natacha Polony, « Polonium », dans la bouche de Patrick Apel-Muller, directeur de la rédaction de L’Humanité :
« Nous invitons nos lecteurs à voter Macron pour mieux le combattre ensuite en espérant qu’il échoue ».
Quel cynisme ! C’est ça le front républicain ?

« 23 mars 2017 | La rédaction de Mediapart s’est mobilisée pour évaluer et démonter le programme du Front national. Mesure par mesure, nous vous présentons en dix-sept fiches la vraie nature du projet de Marine Le Pen. »
On a fait les vitres au FN, l’aspirateur est passé, on époussette, mais les rayons de l’arrière-boutique sentent pas mal le rance.

@ fugace
J’ai oublié le comment, pardon, ou plutôt, c’est mieux, car cela met en relief que c’est une question secondaire, et qu’elle ne peut de toute façon pas être édictée, dépendant de la créativité de chacun et des circonstances.

Le Brexit c’est 50 à 60 milliards de coût pour les Anglais. A cela pour un Frexit, il faut rajouter 130 milliards de programme FN, et 50 milliards de dévaluation. « Oh, hé matelot Marine sur les flots… » Euh navigue… avec quel argent ? 50 milliards d’intérêts tout de même, avec le FN tout est possible y compris le doublement de la dette annuelle, et le bonnet de maître Collard pas assez stable pour essuyer le moindre grain.
Après capitaine Pédalo, Marine en submersible des finances publiques, et son peuple chéri de boire la tasse.

Pour ceux qui veulent se faire une idée de la capacité de reniement de Nicolas Dupont-Aignan, voir cette interview où, il y a trois semaines, il expliquait pourquoi il ne serait jamais Premier ministre de Marine Le Pen http://bit.ly/2pLe3ib
Il avait vraiment un gros besoin d’argent !
Pour ceux qui auraient oublié ce qu’est vraiment l’extrême droite, un rappel utile : http://bit.ly/2pjMs6j
Pour ceux qui ne suivent pas Bernard Pivot‏ sur Twitter (@bernardpivot1), ci-dessous quelques tweets relatifs à Dupont-Aignan :
« Mon premier est gaulliste
Mon second est lepeniste
Mon tout est un contorsionniste antipodiste fildefériste
Réponse: Dupond-Aignan »
« J’ai écrit Dupond (-Aignan) avec un d comme damné alors que j’aurais dû écrire Dupont avec un t comme ténèbres. »
« Après son allégeance à Le Pen, Dupont-Aignan devrait de son nom retirer le trait d’union devenu fallacieux et illégitime. »
« Dupont Aignan est l’illustration moderne de la fable de La Fontaine de La grenouille qui veut se faire aussi grosse qu’un Le Pen. »

@ Régis ANTOINE | 30 avril 2017 à 18:03
Vous commencez à avoir les chocottes !
Ici c’est le pauvre Jean Lassalle qui est traité de pétainiste pour ne pas avoir donné de consigne de vote. Tourneboulé alors qu’il faut qu’il prépare la saison des foins. On lui reproche d’avoir eu l’expression béarnaise « meste à case », maître chez soi, donc de facto nationaliste, voire nazie il y a de nombreuses années pour protéger sa vallée en ajoutant que l’autre expression usitée « la terre ne ment pas » était du maréchal Pétain alors que l’auteur du discours contenant cette phrase est un radical de gauche proche de Proust et de Mendès France.
Ouh ! il a les chocottes ! 🙂 Bisque bisque rage ! Mais je blague tu l’auras ton quatre-heures !
C’est tellement pratique de réécrire l’Histoire. Mendès aurait-il voté Macron ?
https://www.marianne.net/politique/traite-de-rome-il-y-60-ans-pierre-mendes-france-predisait-les-tares-de-l-union-europeenne

@Exilé
Votre exil confine à l’insulte :
https://fr.wikipedia.org/wiki/Le_Tr%C3%A8s-Bas

@Régis ANTOINE
« Pour ceux qui veulent se faire une idée de la capacité de reniement de Nicolas Dupont-Aignan(…) »
Eh bien moi je pense que ce garçon, si je puis me permettre, a au contraire de la suite dans les idées : il partage en effet avec MLP 90% de son programme et il eut été un sot que de ne pas le dire publiquement !
Et puis enfin, Dupont-Aignan fait de la politique, c’est normal c’est un politicien !
Un de mes amis responsable d’un petit parti politique qui ne compte pas pour rien dans certaines régions a été approché par un conseiller de Hollande qui lui a demandé de se rallier à Macron.
Et lui de parler programme et d’exiger en échange des compensations, bref mon ami a fait de la politique.
Le conseiller de l’Elysée s’est contenté de lui dire : c’est un ralliement sans condition pour « notre » candidat.
Ce chantage au vote incontournable fait fi de tout débat et de toute négociation, pourtant normale dans une démocratie !

@hameau dans les nuages | 30 avril 2017 à 18:51
« Vous commencez à avoir les chocottes !
[…]C’est tellement pratique de réécrire l’Histoire. Mendès aurait-il voté Macron ? »
Je ne vois pas en quoi faire un rappel et des citations s’apparenterait à avoir les chocottes.
Je ne sais pas de quelle réécriture de l’histoire vous parlez. N’étant pas adepte de certaines coutumes corses, je m’abstiendrai de faire voter les morts en général et Mendès en particulier, même si la réponse à votre question ne fait guère de doutes.
@caroff | 30 avril 2017 à 21:20
« Eh bien moi je pense que ce garçon [Dupont-Aignan], si je puis me permettre, a au contraire de la suite dans les idées »
Il y a trois semaines il affirmait qu’il ne voulait pas être le Premier ministre de le Pen, qu’il avait des « différences profondes » avec le FN…
Il dit donc bien aujourd’hui le strict contraire de ce qu’il affirmait il y a trois semaines. Cela étant, comme je n’ai jamais rien attendu de Dupont-Aignan, je n’ai pas matière à être spécialement déçu. Je suis simplement choqué qu’il utilise le mot « gaulliste » pour maquiller ses bassesses dans sa recherche de financements.

« Vous devriez essayer de ne pas chercher à voir le mal là où il ne se trouve pas. »
Rédigé par : Exilé | 30 avril 2017 à 20:36
C’est pourtant exactement ce que vous faites ne m’ayant pas lue attentivement et vous empressant de m’accuser de vos propres travers.

Mary Preud’homme | 27 avril 2017 à 13:01
Mon pauvre Exilé vous êtes sacrément de mauvaise foi !
Au lieu de reconnaitre simplement que vous méconnaissiez les conditions de recrutement des fonctionnaires de notre pays que je vous ai rappelées, suite à vos allégations erronées, voilà que vous vous lancez dans une justification qui ne tient pas debout concernant les emplois régaliens.
Eu égard à vos approximations et préjugés, il ne m’étonnerait que vous soyez un Français de fraiche date, souvent les plus virulents et les plus intolérants.

@Trekker | 01 mai 2017 à 00:29
Du tout !
Et à l’intérieur de chez nous chacun de faire marcher la planche à billets (la facilité) et de s’apercevoir qu’il faudra un semi-remorque de nos billets pour acheter un produit de la monnaie commune.
Ce stratagème c’est de la paresse économique, la monnaie unique impose la rigueur et le vrai prix des échanges.
Merkel ne veut pas de ce système qui a conduit son pays à la dernière guerre, pas d’assignats.
Le meilleur moyen de faire des économies et de les fortifier est donc de ne pas avoir de déperdition, ensuite vient le temps de la technique. Comme pour la thermie, ce n’est que du bon sens.
Il est trop facile de mettre en place des moyens de production que vous n’amortissez jamais et qui au final coûtent plus cher, en un mot qui génèrent plus de misère.
Chevènement, bof…
Il est tellement plus doux de se dire qu’on ne remboursera pas la dette, et cela arrange bien tous les pays du Sud.
Assez des 50 milliards d’intérêts que nous brûlons chaque année.
Juste ce lien à parcourir.
Quand une industrie disparaît c’est qu’elle n’est pas compétitive.
Pour avoir connu l’ère de l’entreprise générale et celle désormais de la sous-traitance il ne fait plus aucun doute que relocaliser est une utopie.
https://www.mediapart.fr/journal/france/230317/programme-du-fn-7-sortir-de-leuro-le-grand-bricolage