On voudrait tranquillement poursuivre son rythme d’un billet tous les deux jours sur ce blog mais soudain des pulsions, des envies d’analyse, des tentations viennent, reliées à l’actualité et mêlant des éléments apparemment disparates, qui offrent des aperçus qu’on espère riches de sens.
Pour le président de la République, son obstination à avoir maintenu Christophe Castaner dans sa fonction de Secrétaire d’Etat auprès du Premier ministre, chargé des relations avec le Parlement, alors qu’il va avoir la lourde tâche d’assumer la charge de délégué général de la REM, résulte évidemment de sa volonté de complaire à un fidèle de la première heure et de ne pas bousculer un équilibre qui lui donnait satisfaction.
Mais il y a plus. Je suis persuadé qu’Emmanuel Macron sait que techniquement ce n’est sans doute pas la solution la plus appropriée et que cette dernière contrevient à une tradition, à des usages rendant difficilement compatibles le souci du partisan et la préoccupation ministérielle des liens avec le Parlement.
Peu importe pour lui. Il me semble que sa personnalité est à la fois de responsabilité et de fuite. Mais pas de fuite dans le mauvais sens du terme. Il n’aime pas se voir imposer quoi que ce soit et face à une situation qui pourrait apparaître comme univoque, il cherche à s’en dégager, à créer en son sein des fissures par lesquelles sa liberté pourra retrouver de l’espace et du souffle.
La confirmation de Christophe Castaner est la démonstration, pour lui et pour les autres, qu’on ne l’enferme pas, qu’il est vain de s’imaginer que des raisons objectives auront seules droit de cité dans son intelligence. Cette dernière est entêtée et soucieuse de se garder du champ.
Cette démarche est encore plus nette sur le plan conceptuel et à ce titre je la juge remarquable. Quand il décide de faire un grand discours sur la cause nationale de l’égalité entre les hommes et les femmes, je ne suis pas persuadé que toutes les pistes qu’il propose soient décisives. Elles sont plutôt de nature à amplifier des dispositifs déjà existants (Le Figaro).
L’essentiel est ailleurs. D’une certaine manière son intervention a pu lui sembler dictée par un militantisme féministe respectable mais parfois outrancier et vindicatif. Pour sauver son libre arbitre – toujours en même temps responsabilité et fuite bienfaisante -, il prend la précaution de souligner, ce qui est courageux dans un tel débat, que l’évidente altérité des sexes existe et qu’il convient de se méfier d’une « culture de la délation ». Comme c’était prévisible, le féminisme pur et dur l’a blâmé pour ces pourtant pertinentes considérations.
Il m’apparaît qu’on n’a pas seulement là le souci de la plénitude intellectuelle, de ne rien laisser sur le bord du chemin, de proposer le meilleur mais aussi de prévenir le pire. Il y a surtout l’exigence très « macronienne » de respirer, de ne pas étouffer, de retrouver l’air libre. En tout cas l’obsession de ne pas se laisser intimider par des diktats qui entraveraient l’expression et l’expansion de sa personnalité. Son autorité domine et subjugue les autres mais il ne la supporte pas sur lui-même.
Emmanuel Macron est un président qui ne dévie pas d’un pouce de soi.
Enfin quelqu’un qui tient ses promesses ! Bon, au niveau réformes on ne peut dire qu’elles sont transcendantes, favorisant sans aucun doute les catégories les plus aisées, reprenant d’une main ce qu’il a donné de l’autre aux catégories moyennes (1700/4000€), avec plus de perdants que de gagnants, mais il est un faiseur.
Il va corriger la CSG des retraités et l’APL dans une certaine mesure.
Tout ce qu’il déteste a été incarné par son prédécesseur bavard inopérant pour le mal du pays.
Il n’en est qu’au début, il applique quelques touches à l’aide d’ordonnances très peu mises sur la sellette, mais de cela on pouvait être sûr tant les citoyens étaient fatigués de partis à l’agonie et de politiques usés jusqu’à la corde.
Emmanuel Macron est un président qui ne dévie pas d’un pouce de soi.
Cher monsieur Bilger, nous aimerions bien voir votre idole appliquer son autorité, son intelligence et autres qualités éventuelles à des domaines plus importants pour les Français – ou ce qu’il en reste – que des révolutions de palais ou de parti.
Il cause, il cause (en racontant beaucoup de bêtises, ce qui nous pousse à douter de son intelligence et de sa prétendue culture) mais il ne s’occupe pas du fond.
Jusque-là, il nous fait du Sarközy et même du Hollande.
Le dispositif d’Emmanuel Macron a une faiblesse de taille.
A part quelques poids lourds compétents que l’on compte sur les doigts d’une main, les deux tiers de ses ministres sont complètement inconnus du grand public et restent pratiquement dans l’ombre. Est-ce de la timidité, un manque d’assurance, de la non maîtrise des dossiers ? Où sont les vrais relais qui constitueraient un socle suffisamment solide pour soulager sa tâche ?
Un homme seul ne peut diriger un pays et rester en permanence en première ligne. Il va bien falloir qu’il délègue, au risque de se faire déborder sur le flanc.
Emmanuel Macron peut faire ce qu’il veut vu qu’il n’a pas d’opposition structurée face à lui.
J’ai lu dans la presse que celui qui est considéré comme son principal opposant est J-L Mélenchon qui d’ailleurs connaît une chute vertigineuse dans les sondages suite aux frasques de certains membres de son équipe de bras cassés, à commencer, bien sûr, par l’ineffable Obono qui n’hésite pas à soutenir les stages interdits aux blancs du syndicat enseignants SUD Education 93.
Bref autant dire que J-L Mélenchon joue le rôle peu enviable d’idiot utile dans l’opposition, LR attendant avec impatience son prochain leader qui n’arrivera que le 15 décembre prochain.
A noter au passage que ceux qui s’insurgent contre le fait que Christophe Castaner cumule le poste de délégué général de LREM et le poste de secrétaire d’Etat chargé des Relations avec le Parlement, ont manifestement oublié que Nicolas Sarkozy a cumulé en 2005 les postes de président de l’UMP et de ministre de l’Intérieur, charge bien plus importante que celle d’un obscur secrétaire d’Etat.
Donc Emmanuel Macron poursuit sa route imperturbablement, laissant la meute de ses opposants de droite, de gauche et d’ailleurs s’égosiller en vain.
C’est à la fin de la partie qu’il conviendra de compter les points. Pour l’instant, ainsi que vous le dites fort justement Philippe Bilger, il ne dévie pas d’un pouce de la trajectoire qu’il s’est fixée.
Deux billets par jour au lieu d’un tous les deux jours me convient très bien !
Le futur nous dira quelle sorte de Président E.Macron sera vraiment mais il semble qu’il recherche à recadrer nos médias et surtout nos commentateurs politiques qui prétendaient depuis longtemps guider l’opinion dans le pays et dicter la politique à suivre au gouvernement.
Il est en train de dire aux médias, comme il l’a fait au militaire, « je suis le chef » donc écoutez-moi avant d’écrire, spéculer et déblatérer.
Le cirque que nous venons de vivre sur le « remaniement » dont nos journalistes avaient décidé de la nature et des acteurs est indicatif ; à l’instar du diction italien : « il padrone di casa sono io, ma chi commanda e mia moglie », il est en train de faire savoir aux médias qui se voient en « padroni » de l’information, que c’est en fait lui qui la fait quand bon lui plaît !
Sa nomination d’une ingénieur (sans « e », c’est un titre, un diplôme) auprès de Bruno Le Maire va dans le sens de notre système bancaire qui est devenu un des grands recruteurs de jeunes ingénieurs.
Le « Faire » de Fillon va peut-être enfin remplacer le « Dire » de nos Présidents précédents !
L’espoir renaît !
On vire les bavards et on les remplace enfin par des bosseurs.
@ Exilé | 26 novembre 2017 à 11:41
« Il cause, il cause (en racontant beaucoup de bêtises, ce qui nous pousse à douter de son intelligence et de sa prétendue culture) mais il ne s’occupe pas du fond. »
Vous pouvez argumenter ? Ou alors cette phrase s’appliquerait plutôt bien à votre commentaire, ce que je n’avais pas compris tout de suite…
On attend avec gourmandise les insultes et les crachats habituels contre son épouse, vous venez d’ouvrir le robinet, ça va venir…
J’ai écouté ce matin Patrick Stefanini, son livre éclaire sur des pratiques qu’il a découvertes, pas très droites – il serait temps qu’à son âge il s’en soit aperçu ! -, pas très limpides, et il semble convaincu que les blocs gauche/droite reviendront.
Son discours me semble has been, il dit qu’il a confiance en la nouvelle génération des Pécresse, Bertrand et autres, je crois qu’il n’a pas compris que l’époque a changé, on peut critiquer le modèle Macron et ses jeunes, mais ceux cités avant lui sont déjà trop vieux, dépassés par une culture numérique qui a explosé les codes et le rythme d’action d’une génération planplan.
Benjamin Griveaux est le modèle de ce qui est pérenne aujourd’hui, il a fait un peu de politique récemment avec une ministre socialiste, il y a dû s’y morfondre pour sauter avec vivacité dans le train En Marche !.
Comme on peut le comprendre.
Patrick Stefanini remet sur la table les Larcher, Accoyer et autres pour leur expérience politique… Tout ce que les électeurs aujourd’hui détestent, réfutent. L’expérience vient en expérimentant, les autres n’ont plus faim, installés dans le doux confort d’élections gagnées sans coup férir, élevés dans de vieilles pratiques. Gérard Larcher est le type même de ce que les citoyens ne veulent plus voir. Repus de mandats, place aux jeunes !
Bartolone s’en est allé – un peu poussé vers la sortie – il ne manque à personne.
Ségolène Royal dérange et met mal à l’aise, les réseaux sociaux sont impitoyables sur son bilan, elle devrait s’effacer aussi, une has been de plus à l’heure de la modernisation.
Marine le Pen en a fait les frais, croyant débattre sans avoir préparé un canevas argumenté, comptant uniquement sur sa gouaille habituelle elle croyait l’emporter, même ses fidèles qui sont aussi de la génération 2.0 n’y croient plus. Elle aussi trop vieille, dépassée par les événements, ne sait plus comment reconstruire.
L’équipe du Japon a confirmé tout le potentiel de leur rugby et ont appliqué les techniques modernes d’un sport que nous nous évertuons à formater, comptant aussi sur l’expérience pesante des anciens, mais trop tard, reconstruire prend du temps et on commence toujours par les fondations.
Je suis très sensible aux discours au long cours reprenant les thèmes rebattus par quelques associations et beaucoup de médias, et me faisant découvrir que les femmes sont autres que les hommes, trop souvent maltraitées par eux, qu’il reste beaucoup à faire pour favoriser l’égalité des sexes, mais qu’en même temps, patati, patata…
Soucieux mais pas désespéré, car l’opinion est largement éveillée à ces questions, hélas légitimes.
En revanche, je suis préoccupé par les débats que notre président va engager à Alger le 6 décembre, par ce qu’il va dire et surtout faire. En face de lui, les négociateurs ne sont pas tous en fauteuil roulant et ils se souviendront des observations et promesses du candidat venu il y a quelques mois dans leur pays activer le vote halal en sa faveur.
Le quotidien officieux El Moudjahid résumait alors une partie des termes d’un entretien du 14 février entre le PM algérien, son ministre des Affaires étrangères et le candidat Emmanuel Macron. Ce dernier s’était ainsi « félicité de l’amélioration des relations bilatérales dans les domaines économique et consulaire, notamment rappelant que le nombre de visas délivrés par la France aux Algériens a doublé, ces deux dernières années ».
Plus loin, il a émis le souhait de « renforcer les relations consulaires », en clair donner davantage de visas.
À l’issue de ce séjour, il avait été publiquement remarqué que M. Macron était le meilleur candidat pour « notre communauté en France. » CQFD.
Quant aux visas, tout le monde sait que c’est un des pourvoyeurs commodes de l’immigration illégale, puisqu’à l’échéance de l’autorisation temporaire de séjour, nombre de bénéficiaires « oublient » de rentrer au pays.
Algérie Focus nous signale qu’au cours de l’année 2017, l’activité de Zodiacs transportant depuis l’Algérie des migrants illégaux, les harraga, s’est brutalement développée.
Comment notre président et sa « personnalité de responsabilité et de fuite » vont-ils manœuvrer pour que les appréhensions de Renaud Camus, ici rappelées le 13 novembre, ne soient solidement fondées ?
Bonjour Monsieur Bilger
Vous écrivez : « Il n’aime pas se voir imposer quoi que ce soit et face à une situation qui pourrait apparaître comme univoque, il cherche à s’en dégager, à créer en son sein des fissures par lesquelles sa liberté pourra retrouver de l’espace et du souffle. »
En résumé : Je fais ce que me dicte ma pensée complexe et si ça vous déplaît, c’est la même chose.
En encore plus résumé : Je fais ce que je veux et je vous emm…
Votre analyse de cet homme à la fois ductile et obstiné, souple et intransigeant, semble assez proche, sinon de la vérité, du moins de ce que le président de la République en laisse paraître.
Ce dernier est d’ailleurs très habile – dans la tradition classique des légendes dorées des autocrates antiques ou modernes – à distiller quelques images et quelques bruits tendant à en faire une sorte de surhomme, comme Alexandre, César ou Napoléon, frugal, dormant peu, couchant à la dure (sur « une planche », à Saint-Martin) avec, parfois aussi ce côté Catilina du grand faiseur, jeune avec les jeunes, vieux avec les vieux, etc.
Mais en ciselant ainsi son profil de médaille, il me semble que, de billet en billet, vous versez insensiblement dans une sorte d’adoration quasi inconditionnelle au point que même les défauts – que vous reconnaissez avec délicatesse – ou les erreurs (comme celle de maintenir à un poste aussi politiquement sensible le président du parti E.M. qui porte ses initiales) vous semblent des titres de gloire.
« Naevus in articulo pueri delectat amantem » : « même un défaut sur un membre de son favori charme son amant ».
Le PCF est plus que mort, Mélenchon est en pleine déprime, le PS est quasi mort, le centre a été phagocyté par le mouvement macronien, LR est éparpillé façon puzzle, le FN marinesque est en panne pour longtemps.
Macron est là pour cinq ans, peut-être pour dix. Nous allons avoir du temps pour commenter chacun de ses discours…un tous les deux jours. Et jamais depuis 58 une majorité parlementaire n’a été plus viscéralement godillesque.
Ce n’est plus un boulevard, ce n’est plus de l’alignement de planètes, c’est le septième ciel pour lui. Pour Lui, pardon.
@ Exilé | 26 novembre 2017 à 11:41
Tout à fait d’accord. Macron nous fait du Sarkollande. Un coup je dynamite un coup j’attends de voir.
Bref, à part son sourire ultrabrite et son amour (réciproque) pour Castaner, pour l’instant on ne voit rien venir. A part des promesses… toujours des promesses 😀
Il a trop été le conseiller de Hollande !
PS pour Deviro : inutile de vous énerver sur votre clavier pour me répondre car vos commentaires scabreux sont équidistants des deux pôles de mon indifférence.
@ Giuseppe | 26 novembre 2017 à 14:19 et à 11:35
« L’équipe du Japon a confirmé tout le potentiel de leur rugby et ont appliqué les techniques modernes d’un sport que nous nous évertuons à formater… »
N’ayant jamais vu jouer les Japonais auparavant, les voyant virevolter devant la ligne des Bleus qui reculaient comme des bleus devant le spectacle, j’ai essayé de compter les joueurs japonais pour être sûr qu’ils n’étaient bien que 15 sur le terrain et non pas 25 comme il semblait !
Autrefois, ce qu’ont pratiqué les Japonais hier soir s’appelait « jouer à la française »
A propos de l’autre sport pratiqué par les Larcher, Royal, Bartolone et « les politiques usés jusqu’à la corde » il y a un événement peu couvert par les médias concernant Bruno Retailleau. Il est en train de relancer « Force Républicaine » sur les réseaux, e-mails compris, dont il veut « ouvrir une nouvelle page de son histoire ».
Du Fillon sans Fillon ?
Peut-être intéressant à suivre ?
Peut-être enfin une droite intelligente ?
@ Jabiru à 13:18
« Le dispositif d’Emmanuel Macron a une faiblesse de taille(…)Un homme seul ne peut diriger un pays et rester en permanence en première ligne. Il va bien falloir qu’il délègue. »
Je n’ai pas la même lecture que vous. Emmanuel Macron délègue depuis au moins un an. Rappelez-vous la situation, il y a un an. La création de LREM suscitait l’incrédulité ; puis son élection à la présidentielle ; puis la construction de son « système de gouvernance », avec une partie apparente, les parlementaires LREM et le gouvernement formé, et une partie moins visible, ses conseillers, et une partie des médias. Je pense qu’il a maintenant moins à déléguer qu’il n’a déjà dû et su le faire. L’un de ses objectifs évidents pour moi, mais aussi pour d’autres (bonjour Giuseppe) est de diminuer la dépense publique, manifestement insoutenable… mais tellement soutenue par une majorité de citoyens peu informés de la chose publique, surtout s’ils font partie de la fonction publique.
« Cette démarche est encore plus nette sur le plan conceptuel et à ce titre je la juge remarquable. Quand il décide de faire un grand discours (…) je ne suis pas persuadé que toutes les pistes qu’il propose soient décisives (…).
L’essentiel est ailleurs. »
Puis-je dire que ces quelques lignes, que j’ai « nettoyées » pour ne conserver que l’essentiel (!), m’ont fait éclater de rire.
Je partage cette opinion, Macron cause, il cause même beaucoup, et il essaie de faire, mais il n’arrivera pas à suivre son discours qui le dépasse de loin.
C’est le propre des bavards qui courent sans cesse après leurs mots.
Sa minute de silence m’a impressionné, il faut du talent à un comédien, pour se taire ne fût-ce qu’une minute. Et Macron est un grand comédien, digne des tréteaux de la commedia dell’arte.
Sur sa personnalité « qui ne dévie pas d’un pouce de soi », mais c’est le propre de tous les autocrates, et tous sans exception ont fini par être leur pire ennemi par cette obstination qui les a conduits à leur perte. Napoléon et la retraite de Russie, Hitler et la non retraite suivie de la défaite de Stalingrad, l’une et l’autre décidées trop tard, et on pourrait en citer tellement d’autres.
Évidemment comparer brutalement Macron et Hitler est ridicule si on s’en tient aux faits historiques, mais pas si on aborde la psychologie. Dans certains discours de campagne électorale, qui ne sont pas des campagnes militaires dans les faits mais dans la psychologie de conquête, Macron finissait par des cris hystériques, qui valaient bien les aboiements de Hitler, spectacle pour spectacle.
Et la photo du billet, d’un Macron fronçant les sourcils pour se donner l’air d’un dur, ressemble à certaines photos de Mussolini sur son balcon à Rome, faisant abstraction du crâne rasé et de la rondeur.
Je n’ai pas de photos de Néron sous la main, mais il devait avoir cet air-là !
Je caricature, mais la vérité est dans la caricature qui nettoie le superflu pour ne conserver que l’essentiel.
Pour le moment Macron bénéficie de la nullité, de l’indécision constante et de l’irrésolution permanente de Hollande qui a laissé un très mauvais souvenir chez les Français, qui souhaitent avoir un chef capable de « cheffer ». Qu’il profite de cet état de grâce, car il ne durera pas, et sa politique de matraquage fiscal de la classe moyenne donnera un résultat qui sera le contraire de ce qu’il souhaite.
Et c’est là qu’on revient au phénomène d’autodestruction des autocrates, leurs moyens aboutissent toujours à l’opposé de leur volonté. La défaite de Hitler favorisant la conquête d’une grande partie de l’Europe par le communisme.
Ici l’essorage de la classe moyenne au profit des très riches et de certains pauvres immigrés aboutira à la destruction de l’économie.
@ Lucile
Vous ne lisez jamais de poésie, comme c’est triste pour vous !
J’ai cru comprendre que vous étiez plus que bilingue, biculturelle, alors voici pour vous quelques vers d’un grand poète que vous connaissez probablement, Francis Thompson.
Ce faisant je reste un peu sur le sujet E. Macron, j’ai dit il y a quelques jours qu’il n’avait pas à mon avis la pensée globale ou complexe, comme on voudra.
Voici exprimée de façon poétique la pensée globale :
« All things by immortal power. Near of far, to each other linked are, that thou canst not stir a flower without troubling of a star. »
Extrait de : « The Mistress of Vision » de Francis Thompson
http://www.bartleby.com/236/240.html
Et la traduction, pour ceux qui auraient quelques difficultés avec la langue :
« Toute chose se trouve, d’un pouvoir éternel, en secret, reliée à toutes les autres, si bien qu’on ne saurait cueillir une fleur sans bousculer une étoile. »
@ Claude Luçon
« Peut-être enfin une droite intelligente ? »
Cette droite commencera à laisser entrevoir quelques lueurs d’intelligence dans un regard jusqu’ici trop souvent bovin le jour où, sortant de son attitude suicidaire bornée, elle cessera de jouer dans son parc pour enfants entouré de la fameuse ligne rouge pour se mettre réellement au service des Français.
Cher Philippe,
Il ne faudra pas longtemps aux électeurs et aux suiveurs de Macron pour considérer que la modernité et les pseudo-réformes proposées ne sont que du vent.
La presse a peu relayé le discours de François Baroin qui était beaucoup plus proche des préoccupations et des attentes des Français et beaucoup plus intelligent que le bain de paroles qui a suivi.
Macron ne s’inscrit pas dans le réel ni dans le projet des Français et déçoit son parti minoritaire.
Cette usurpation de pouvoir ne sert qu’à décourager, à démotiver.
Sa recherche de mise sous tutelle des municipalités, d’affaiblir le pouvoir parlementaire et de tenir un double discours s’apparente à l’éloge pour rendre l’autre fou.
Une politique de séduction qui donne beaucoup de plaisir aux associations minoritaires, encore un plaisir qui ne sera suivi que de frustrations, amènera cet homme à sortir par la petite porte.
Pourquoi diviser le relationnel homme/femme ?
Pourquoi victimiser la femme en permanence ? Cela en devient indécent. Cela aboutit à une stigmatisation de l’homme ce qui n’est pas un projet intéressant.
L’homme vacillait déjà devant les demandes dévorantes et contradictoires des femmes. Les demandes des féministes actuelles sont castratrices, humiliantes et non constructives.
Nous tombons dans un absurde total qui envenime une société déjà bien malade.
La convivialité, l’amitié homme/femme, la complémentarité deviendraient des espaces dangereux !
La femme en devenir d’un être dangereux, un monstre proche de la sorcière qui piège et dévore son mâle. Cette dictature féministe l’isolera dans une régression non souhaitable.
Les pressions des lobbys deviennent lourdes et usantes.
Certaines diplomaties ne savent se construire que sur ces briques fragiles, oubliant tout principe de réalité et de priorités. Nous sommes loin des relations constructives et intelligentes que les sociétés seraient en droit d’attendre !
françoise et karell Semtob
@ Yves | 26 novembre 2017 à 14:20
L’Algérie écartelée :
http://www.jeuneafrique.com/mag/471200/societe/kamel-daoud-le-fond-du-probleme-en-algerie-va-au-dela-du-politique/
@breizmabro | 26 novembre 2017 à 15:53
« PS pour Deviro : inutile de vous énerver sur votre clavier pour me répondre car vos commentaires scabreux sont équidistants des deux pôles de mon indifférence. »
Quand on est indifférent, on ne relève pas, on ne répond pas, c’est une loi du genre…
Quant aux deux pôles… j’avais donc fait une bonne hypothèse ? boiterie et goitre ?
Même pas une petite saleté, même pas une grosse vomissure sur Brigitte Macron ! Vous êtes en panne ?
On est déçu…
J’ai lu le bouquin de Patrick Stefanini « Déflagration ».
Après la sidération et l’effarement, je l’ai relu et annoté.
Je le dédie à tous ceux de ce blog qui ont écrit :
« Fillon président ! »
Une seule citation m’a suffi :
« Un candidat tétanisé face aux classes populaires, manquant d’empathie et incapable de voir que la société a changé. »
Ah tiens, ça manquait un billet sur Emmanuel Macron…
« Il faut une grande hardiesse pour oser être soi »
Victor Hugo
Notre jeune Président ne manque pas de hardiesse voire de témérité. Vous avez pour Jupiter, cher Philippe, les yeux de Junon. Toujours prêt à expliquer, à justifier ses décisions et ses actes. Mais voilà, en laissant notre cacou méridional à son poste de secrétaire d’État chargé des Relations avec le Parlement en même temps que délégué général de LREM, Emmanuel Macron commet plus qu’une faute, une erreur.
Il est aberrant qu’une même personne cumule ces deux fonctions antinomiques. Un patron de parti, par nature, participe à toutes les polémiques de la vie politique, il ne peut simultanément entretenir des relations constructives avec les responsables de l’opposition au Parlement. Christophe Castaner aurait pu rester au gouvernement mais avec un autre portefeuille.
S’il est vrai qu’Emmanuel Macron a « l’obsession de ne pas se laisser intimider par des diktats qui entraveraient l’expression et l’expansion de sa personnalité. Son autorité domine et subjugue les autres mais il ne la supporte pas sur lui-même », alors on peut craindre le pire. Le bon plaisir du Prince ne saurait constituer un principe de gouvernement.
Vous concluez votre billet en écrivant : « Emmanuel Macron est un président qui ne dévie pas d’un pouce de soi. »
Pascal a dit : « Le moi est haïssable », il en est de même du « soi ».
@ Claude Luçon | 26 novembre 2017 à 15:56

Vous avez raison, l’âme de ce sport a été perdue, pour la retrouver les Japonais ont sans aucun doute revisité et puisé ce qui est l’essence même du rugby dans ce qui s’est fait de mieux, souvent égalé mais jamais dépassé.
Défricheurs de ce sport, novateurs, ils étaient en avance sur leur temps.
Je soupçonne les Japonais méticuleux d’avoir pris leur inspiration chez nous.
Les gabarits ne font rien à l’affaire, la vitesse d’exécution est intemporelle, le brio et la classe sont innés.
Pour en revenir à la politique – quoique le sport soit quand même une vitrine très recherchée -, Bruno Retailleau est sans doute un lieutenant fidèle jusqu’au bout, qui n’a jamais failli, loyal et exemplaire, mais il lui manque à mon avis l’essentiel pour être un Monsieur Rugby : la présence et la créativité. Leur équipe est désorganisée ils n’ont plus de fond de jeu, les chapelles sur les choix de conquête sont disparates, c’est trop pour être champion du monde en politique. Macron a vu juste.
Tout est à rebâtir, Emmanuel Macron tient le bon bout il a évité la dispersion, un seul chef Castaner et puis c’est tout, il faut aller vite, la ligne de jeu est fixée, qui m’aime me suive.
Certes parfois il a été dit qu’il y avait de l’improvisation, de la jeunesse, et alors ? Pour l’instant tout fonctionne, je crois que ce Président en avait assez des palabres et des discussions sans fin.
Reconstruire le fond de jeu du rugby français ne va pas être une mince affaire, la victoire des Japonais – je dis bien victoire – à la dernière Coupe du monde ne fut pas un hasard, ils ont la rigueur des découvertes et quand ils ont décidé de faire ils veulent l’excellence et laminent sans coup férir l’Afrique du Sud en phases finales de la dernière Coupe du monde, qui s’en souvient ?
On peut dire ce que l’on veut d’Emmanuel Macron mais il a réussi un coup de maître. Celui de réunir dans le même ministère Gérald Darmanin, ancien porte-parole de Nicolas Sarkozy, viré de LR et désormais ministre de l’Action et des Comptes publics et Olivier Dussopt ancien porte-parole de Martine Aubry, viré du PS et désormais secrétaire d’Etat chargé de la Fonction publique. Du grand art !
Qui aurait pu imaginer que ces deux-là allaient travailler ensemble il y a seulement une semaine ? D’autant qu’Olivier Dussopt avait voté contre le budget quelques jours avant sa nomination.
Ces deux jeunes loups ont bien senti que dans leur parti leur possibilité d’évolution de carrière était bien compromise. Et ils se sont dit que dans le camp d’en face la soupe était meilleure.
Eugène Rastignac a fait des émules.
@ Marc GHINSBERG à 21:41
« Mais voilà , en laissant notre cacou méridional à son poste, Emmanuel Macron commet plus qu’une faute, une erreur »
Votre opinion est intéressante, et révélatrice de votre mode de jugement de l’exercice de la politique. Pour vous, il y aurait des règles, des façons de faire, que vous connaissez, et qu’Emmanuel Macron devrait suivre. Comme pour les activités bancaires ? Parlez-nous plutôt de Drahi, et d’Altice.
« Un président qui ne dévie pas d’un pouce de soi. »
Il y a 2500 ans, un Grec a trouve : Connais-toi toi-meme et tu connaitras les hommes et les dieux. Au meme moment Gautama a fait la meme demarche intellectuelle loin en Asie.
Esperons que Macron ne va pas devier vers des chemins prejudiciables a la Republique.
Desole pour les accents, le clavier est qwerty, pourri et la mousson est la.
@ Giuseppe | 26 novembre 2017 à 21:45
Merci pour la photo, les années 50, c’était le bon vieux temps pour le rugby, pas tellement pour les autres, dommage nous n’avions pas la télévision, seulement les journaux, un commentateur radio avec l’accent du sud et les actualités au cinéma.
J’avais sous-estimé Macron !
Je craignais un faible, en fait un pur autocrate, rusé en plus !
Pour l’efficacité je vais encore attendre quelques mois.
@ Exilé | 26 novembre 2017 à 17:42
En plus ils ne savent même pas compter : 10 644 118 voix ça fait beaucoup de citoyens à récupérer, à propos de ligne rouge.
@ semtob
« Pourquoi diviser le relationnel homme/femme ? »
Votre analyse me paraît très juste, mais ne faut-il pas prendre plus de recul pour comprendre qu’il s’agit peut-être de réactions de femmes à l’échelle mondiale, à l’ère du numérique, dans des situations extrêmement opposées, voulant prendre le dessus, ou une revanche sur l’homme dans nos pays développés, ou non soumises, se faisant lapider ailleurs pour l’exemple ?
@ Deviro 26 novembre 2017 à 19:07
« La bave du crapaud… » 😀
@ Jabiru | 26 novembre 2017 à 13:18
« Un homme seul ne peut diriger un pays et rester en permanence en première ligne. Il va bien falloir qu’il délègue, au risque de se faire déborder sur le flanc. »
Pratiquement tous ses prédécesseurs l’ont fait. Un chef c’est fait pour cheffer disait J. Chirac. C’est même le principe du régime présidentiel de la Ve République voulu par le Général qui présente l’avantage de ne pas changer de gouvernement tous les six mois comme cela était le cas avec la IVe République.
A noter qu’Emmanuel Macron délègue. La preuve Christophe Castaner n’est pas président de LREM, il n’est même pas premier secrétaire ou encore secrétaire général. Il est délégué général et donc, par définition, il dispose de pouvoirs qui lui ont été délégués par le fondateur de LREM. En clair il s’occupe de l’intendance, ce qui a toujours été plus ou moins le cas lorsque qu’un parti appartient à la majorité.
EM a choisi son plus fidèle lieutenant pour éviter tout débordement des adhérents. Même si c’est un peu directif, c’est certainement plus efficace que de laisser son parti se disperser dans tous les sens.
Il a retenu la leçon de Cambadélis qui s’est fait déborder par les « frondeurs » parce qu’il ne disposait pas de l’autorité nécessaire pour les faire rentrer dans le rang. On a vu le résultat.
Il faut reconnaître qu’EM, qui n’en est qu’au tout début de son quinquennat, a pour l’heure la tâche grandement facilitée par l’absence totale d’opposition, qu’elle siège au Parlement ou qu’elle s’exprime dans la rue, et par le soutien dans l’immédiat d’une majorité pléthorique constituée pour une large part de députés novices en politique et inconditionnels.
Il n’est pas sûr qu’un tel contexte aussi favorable perdure et le temps viendra sans doute où EM sera bien contraint de dévier d’un pouce de lui !
Je doute en effet que l’alignement des planètes auquel Patrice Charoulet faisait allusion plus avant soit toujours aussi favorable. La majorité parlementaire actuelle ayant acquis de la maturité, il n’est pas sûr qu’elle fasse preuve à l’avenir d’autant de docilité et d’unité.
Quant à l’attelage hétéroclite gouvernemental, maintiendra-t-il, confronté qu’il ne manquera pas de l’être aux obstacles qui surgiront, sa cohérence ? Il est de ce point de vue amusant de voir qu’un député PS qui, il y a seulement quelques semaines, votait contre le budget se retrouve au gouvernement aux côtés de celui qui a justement élaboré ce même budget et qui est issu lui des rangs LR !
Quant à la décision du Président de maintenir CC à son poste gouvernemental, je trouve cette position plus que discutable et je rejoins totalement sur ce point Marc Ghinsberg dans son analyse. Peut-on à la fois être patron d’un parti, qui plus est le plus important, et être en charge en même temps dans l’équipe gouvernementale des relations avec le Parlement ?
@ Achille
@ Anne-Valérie Pinet
C’est la nouvelle tendance du moment, perso, j’appelle ça « faire son macroning-out ».
« La confirmation de Christophe Castaner est la démonstration, pour lui et pour les autres, qu’on ne l’enferme pas » (PB)
Il est sûr que son prédécesseur embauchait à tour de bras des Emmanuelle Cosse, son ex, Cécile Duflot et beaucoup d’autres éphémères qui n’ont apporté que le vide sidéral d’une vacuité de quinquennat où le babillage faisait loi.
L’ancien bavard de l’Elysée se rassure à vouloir occuper la scène politique, il fait rire tous les réseaux sociaux, il a sans aucun doute loupé une vocation, de Monsieur petites blagues il peut avec un peu de persévérance obtenir le label de comique.
« Faible avec les forts et fort avec les faibles » l’avait qualifié NKM, tout ce que déteste Emmanuel Macron qui comme on l’a vu mouille le maillot et descend dans l’arène.
@Yves
« El Moudjahid résumait alors une partie des termes d’un entretien du 14 février entre le PM algérien, son ministre des Affaires étrangères et le candidat Emmanuel Macron. Ce dernier s’était ainsi « félicité de l’amélioration des relations bilatérales dans les domaines économique et consulaire, notamment rappelant que le nombre de visas délivrés par la France aux Algériens a doublé, ces deux dernières années ». »
Vous faites bien de rappeler ces paroles consternantes qui démontrent que ni son intelligence ni sa culture ne lui ont permis de prendre la mesure de la submersion migratoire visant l’Europe en général et la France en particulier.
Cette submersion, entretenue et facilitée par des ONG gauchistes financées par certains milliardaires dont l’obsession est de détruire la civilisation occidentale, ne pourra qu’apporter chez nous sang, larmes, ruines et chaos.
Est-il raisonnable, alors que notre pays subit un chômage important et alors que les problèmes d’ordre culturel ne font que croître sans espoir de se résorber, de continuer à laisser entrer chez nous des populations inassimilables ne partageant pas un minimum de nos références ?
Nous avons déjà eu quelques échantillons de cette folle politique migratoire avec les attentats qui ont endeuillé la France, pour ne pas oublier la criminalité « ordinaire » qui est souvent aussi une conséquence de cette irresponsable politique de Gribouille, ni l’explosion des coûts sociaux qui en découlent inéluctablement.
Et pendant ce temps-là, que fait M.Macron dont ce devrait être le premier sujet de préoccupation ?
Au lieu d’éteindre l’incendie qui se propage, il l’alimente en combustible…
Et pour détourner l’attention, il amuse la galerie en nous parlant de réchauffement climatique, d’égalité hommes-femmes et autres billevesées.
En plus, nous serions supposés applaudir en bons petits masochistes ce monsieur qui ne rêve que de faire notre malheur ?
Faire parler de soi au lieu de ce qu’on fait pour ne pas qu’on s’aperçoive que c’est du brassage de vent.
@ Deviro
« Je le dédie à tous ceux de ce blog qui ont écrit : « Fillon président ! » »
Je reconnais que j’ai eu tort, moralement, vu les entourloupes de Fillon mais politiquement, je n’en suis pas si sûr.
Macron est courageux, habile il fait ce qu’il a promis.
Cependant, ce qui m’inquiète, c’est qu’il n’a pris aucune mesure pour baisser la dépense publique. Il est actuellement servi par la conjoncture et les recettes augmentent (conjoncture + taxes nouvelles) mais qu’en sera-t-il demain si les taux remontent ?
Les fonctionnaires sont beaucoup trop nombreux et ne travaillent, en moyenne, pas assez. A part le jour de carence qui a été rétabli, rien n’est prévu à ce niveau.
@ breizmabro | 27 novembre 2017 à 08:36
« La bave du crapaud… »
Mais pourquoi donc vous présenter et vous identifier une seconde fois ?
Tout le monde, sur ce blog, sait qui vous êtes !
Le vent souffle où il veut, et les ailes de la constitution permettent d’en utiliser le verbe.
Que les remplacés admettent qu’ils n’ont plus la foi, et ils pourront entendre qu’ils sont les bienvenus aux temps nouveaux qui s’annoncent, et que même ils seront entendus, voire exaucés, car enfin exonérés du nihilisme de leur désir de revanche.
« Emmanuel Macron ne dévie pas d’un pouce de lui ! » (PB).
Emmanuel Macron ne dévie pas d’un pouce (de) lui !
Pas comme l’ancien Normal premier ainsi désigné ironiquement.
@Yves
« En revanche, je suis préoccupé par les débats que notre président va engager à Alger le 6 décembre, par ce qu’il va dire et surtout faire »
Pour tout dire, je suis moi-même extrêmement préoccupé, car le nombre de visas est le seul indicateur chiffrable qui vaille pour la clique algérienne au pouvoir.
C’est une façon commode de faire gérer par l’ancienne puissance coloniale l’impasse dans laquelle se trouvent les jeunes et les moins jeunes Algériens.
Inimaginable de constater que 55 ans après l’indépendance le seul horizon qui vaille se situe, pour eux, au nord de la Méditerranée.
A cela il faut ajouter que les candidats à l’émigration ont tous reçu une instruction déplorable : les sourates du Coran apprises par coeur…
@hameau dans les nuages
« L’Algérie écartelée :
http://www.jeuneafrique.com/mag/471200/societe/kamel-daoud-le-fond-du-probleme-en-algerie-va-au-dela-du-politique/
Merci !
@Paul Duret | 27 novembre 2017 à 11:09
« Je reconnais que j’ai eu tort, moralement, vu les entourloupes de Fillon mais politiquement, je n’en suis pas si sûr. »
Vous êtes comme moi, non pas plein de certitudes, mais plutôt plein de doutes…
« Macron est courageux, habile il fait ce qu’il a promis.
Cependant, ce qui m’inquiète, c’est qu’il n’a pris aucune mesure pour baisser la dépense publique. Il est actuellement servi par la conjoncture et les recettes augmentent (conjoncture + taxes nouvelles) mais qu’en sera-t-il demain si les taux remontent ? »
Si les taux remontent, on sera dans la m… que ce soit Macron ou Fillon au pouvoir…
« Les fonctionnaires sont beaucoup trop nombreux et ne travaillent, en moyenne, pas assez. A part le jour de carence qui a été rétabli, rien n’est prévu à ce niveau. »
Vous avez bien lu son programme ? L’objectif est 120 000 fonctionnaires en moins, et d’après vous, il tient ses engagements… Wait and see !
Alors que Fillon voulait un impact fort avec 500 000 fonctionnaires en moins, que son Parti a d’ailleurs raboté pour ramener ce chiffre à 300 000… les 500 000, ce n’était pas crédible ?
Vous êtes toujours convaincu que Fillon aurait réalisé son programme ?
Enfin compte tenu de ce qu’a écrit Patrick Stefanini (ah, le traître…), si Fillon était passé, quelle serait l’image de la France à l’étranger et son pouvoir de négociation avec ses partenaires européens, compte tenu des casseroles minables qui lui pendaient aux basques, la liste en étant dressée dans toutes les chancelleries du monde ?
Il aurait rasé les murs…
Jugement moral de ma part ? mais pas du tout, c’est un jugement strictement politique !
Lisez le bouquin de Patrick Stefanini !
Vous serez alors convaincu que nous l’avons échappé belle…
D’un pouce seulement ?
Quand on sait que :
La longueur des étalons a varié suivant les époques et les pays, voire suivant les régions d’un même pays.
Dans l’Antiquité, chez les Égyptiens, Grecs et Romains par exemple, le pouce était soit méconnu soit ignoré au profit du doigt, c’est-à-dire le pied divisé en seize parties égales (quatre doigts font une main, quatre mains font un pied ; la main correspond à la distance transversale allant du côté extérieur de l’auriculaire au côté extérieur de l’index).
Dès le début du Moyen Âge on commença à diviser le pied par douze (cf. Gromatici veteres). L’unité de mesure qui en résulta fut appelée « pouce » car on peut obtenir approximativement un « pouce » en utilisant la largeur de son pouce.
Je laisse le soin à notre C.J. de nous rappeler l’origine de l’expression « donner un coup de pouce » ; au Japon bien entendu.
@ Deviro | 26 novembre 2017 à 20:04
« Une seule citation m’a suffi :
« Un candidat tétanisé face aux classes populaires, manquant d’empathie et incapable de voir que la société a changé. »
Vous êtes d’une perspicacité un tantinet biaisée et une « seule citation » vous suffit. Quel brillant analyste vous êtes !
En voici une autre du même Patrick Stefanini lors d’un interview sur son bouquin :
Faute de l’avoir fait après la défaite de 2012 — en grande partie pour épargner Nicolas Sarkozy —, on est reparti dans la campagne de 2017 avec un logiciel de 2007. L’animosité de Fillon envers Sarkozy n’était pas simplement personnelle, mais liée à la conviction, chez lui, que Sarkozy n’a pas fait le job. Fillon s’en sent comptable, conçoit ainsi son projet pour 2017 : « Ce que Sarkozy n’a pas fait, moi je vais le faire, ce qu’il n’a pas osé, moi je vais l’oser jusqu’au bout. » Cela lui donne la victoire à la primaire, car l’électorat de droite a trouvé la personne qui va faire le job. Le problème, c’est que la primaire, c’est 4,5 millions d’électeurs, un électorat pas du tout représentatif.
c’est 4,5 millions d’électeurs, un électorat pas du tout représentatif
A une primaire, pour la première fois en France, où les gens ont dû payer au total 4 € pour y voter, 4,5 millions ne sont pas du tout représentatifs ?!
Et vous, Deviro, croyez un fumiste pareil ?
Lisez « Faire » et « Vaincre le totalitarisme islamique » de Fillon, tenez en tête que Fillon a financé Sarkozy pour 300 000 € des 400 000 € qui manquaient à Sarkozy !
Avez-vous sérieusement écouté ce qu’il vient de dire en passant le relais à Bruno Retailleau ?
Vous aurez alors une idée de qui est vraiment Fillon !
Stefanini, vous plaisantez ! Il est du genre qui mange à tous les râteliers. L’argent n’a ni couleur ni odeur, pas de droite ou de gauche pour lui, il suit le chemin le plus court vers sa banque !
J’espère cher Deviro que vous ne travaillez pas comme DRH.
Nous n’avons pas besoin d’une seule citation de Stefanini pour former notre opinion.
La plupart des commentateurs ici, breizmabro comprise, ont un cerveau dans le crâne qui fonctionne plutôt bien !
Nous savons tous pourquoi Fillon n’a pas été élu !
Que vous ne l’aimiez pas ? Bon !
Mais évitez de juger des gens clairement plus perspicaces que vous !
En plus du Canard enchaîné, il y a eu des magistrats un peu trop zélés qui eux savaient de quel côté est la gauche, de Mediapart et quelques douzaines de traîtres, pardon de politiciens.
Le coup du Penelopegate était magistral, on assassine un homme en attaquant son épouse.
J’ai eu droit à quelque chose de similaire dans l’industrie, des Teutons ne voulaient pas d’un dirigeant français, en 73 en Algérie ! Alors ils ont lancé une rumeur, mon épouse, qui comme Penelope travaillait avec moi, était supposée être un agent de la CIA, pas moins, sous Houari Boumédiène !
Je m’attends à ce que vous attaquiez Pascale pour démolir Philippe !
@Yves & caroff
Si la vision de l’Algérie actuelle de Kamel Daoud est pertinente sur plusieurs points, la fin de son commentaire ne peut que nous faire tiquer :
« La blessure coloniale m’appartient, elle doit m’enrichir et non me handicaper. Il nous faut assumer toutes nos histoires et étendre notre passé plus loin. Je voudrais guérir notre algérianité. La profondeur historique de l’Algérie ne commence pas avec 1830. Notre patrimoine archéologique inestimable peut non seulement nous rapporter de l’argent, mais également nous restituer notre universalité. »
Rappelons que l’Algérie n’était qu’une province de l’Empire ottoman avant 1830, et donc sous la domination de ce dernier.
En quelque sorte, elle a été délivrée de ce joug par la France en 1830, qui n’a pas considéré ce territoire comme une « colonie ».
L’Algérie doit tout à la France, absolument tout, même son nom.
En partant, les « colonisateurs » ont laissé derrière eux un pays qui faisait l’admiration du monde arabe, en parfait état de marche.
Avec en prime et en cadeau somptueux le Sahara, qui n’avait rien d’algérien, contenant un pétrole découvert grâce au génie français (sous la risée des autres nations) et aux frais de la France.
Claude Luçon pourrait probablement mieux développer ce point que moi.
Le recours au terme « blessure coloniale » est donc pour le moins exagéré, mais cette exagération dans un ressentiment volontairement attisé par le régime algérien explique hélas chez nous l’attitude hostile de nombre de binationaux issus de cette contrée qui n’ont pourtant jamais connu la « colonisation ».
Aït Ahmed, un ex-dirigeant du FLN l’a reconnu : « Du temps de la France, l’Algérie, c’était le paradis ! »
D’autre part, le patrimoine archéologique inestimable que Kamel Daoud évoque est tout simplement celui remontant à l’époque où l’Afrique du Nord était une terre chrétienne, dont les habitants, leur civilisation et même leurs traces ont été éradiqués comme partout ailleurs par l’islam dont l’algérianité de monsieur Daoud est un sous-produit…
@ Exilé 27 novembre 2017 16:13
@ Claude Luçon 27 novembre 2017 15:15
Voilà deux mises au point qui s’imposaient. Merci.
Cordialement.
@ Exilé
Vous oubliez que la « conquête » de l’Algérie par le général Bugeaud c’était la politique de la terre brûlée et des grottes brûlées (enfumades).
Abd el-Kader par contre a fait preuve de beaucoup plus d’humanité.
Se méfier du tout était bien (ou mal) auparavant.
@ Exilé | 27 novembre 2017 à 16:13
« Le patrimoine archéologique inestimable que Kamel Daoud évoque est tout simplement celui remontant à l’époque où l’Afrique du Nord était une terre chrétienne, »
En effet on oublie toujours combien furent de pieux chrétiens les empereurs romains Trajan, Nerva, Claude 1er…
Dans les sites du Patrimoine mondial de l’humanité en Algérie il y a aussi le site de Tassili n’Ajjer mais sans doute faites-vous remonter l’ère chrétienne à la création du monde ?
@ Charles
« En effet on oublie toujours combien furent de pieux chrétiens les empereurs romains Trajan, Nerva, Claude 1er… »
Vous avez le droit de faire exprès de comprendre de travers en caricaturant les choses.
Voyez tout de même :
https://www.anecdote-du-jour.com/les-3-papes-africains-et-berberes-de-l-eglise-catholique/
Ajoutons aussi, parmi les principaux exemples connus, le Berbère Augustin d’Hippone devenu Saint Augustin.
Bien entendu, ces personnages n’étaient qu’une petite partie de toute une communauté .
Quant au site du Tassili n’Ajjer , situé au cœur du Sahara, il n’a rien d’algérien dans sa nature.
@ Paul Duret de 16:31
Ah Bugeaud !
12 septembre 1872, à l’inauguration de la première ligne de chemin de fer du Japon, la fanfare militaire joua la Casquette du Père Bugeaud au départ du train, en présence de l’Empereur Meiji. Catherine Jacob s’en souvient encore.
« As-tu vu la casquette, la casquette,
As-tu vu la casquette du père Bugeaud ?
Elle était faite en peau de chameau,
La casquette, la casquette.
Elle était faite en peau de chameau,
La casquette du père Bugeaud ! »
Tatsouin !
Ah, nom de Dieu, qu’on me selle un cheval ! Et fissa !
@ Deviro | 27 novembre 2017 à 11:20
« Mais pourquoi donc vous présenter et vous identifier une seconde fois ?
Tout le monde, sur ce blog, sait qui vous êtes ! »
« et lycée de Versailles » (pour les connaisseurs ;))
Spéciale dédicace :
« Pour ne pas avoir de problème de retraite, faites comme Brigitte, dégotez-vous un p’tit jeune avec avenir » 😀
Si je rejoins plusieurs commentateurs dans leur critique de la politique mise en œuvre par Monsieur Macron, je relève, Monsieur Bilger, que « vos yeux de Chimène » pour notre jeune président de la République vous font atténuer les fautes politiques comme juridiques qu’il commet d’évidence.
De fait, le maintien de Monsieur Castaner dans ses fonctions de secrétaire d’État chargé des Relations avec le Parlement est une faute contre l’esprit même de nos institutions démocratiques. Le fait du Prince !
Un autre point m’interpelle. Vous n’avez de cesse de critiquer l’inculture juridique manifestée par nombre de commentateurs médiatiques. En revanche, lorsque Monsieur Macron commet d’énormes bourdes juridiques dans le domaine judiciaire, je ne retrouve pas votre esprit critique. Et cela me gêne quand on sait votre rigueur intellectuelle.
Cela se trouve dans ce passage : « Cette démarche est encore plus nette sur le plan conceptuel et à ce titre je la juge remarquable. Quand il décide de faire un grand discours sur la cause nationale de l’égalité entre les hommes et les femmes, je ne suis pas persuadé que toutes les pistes qu’il propose soient décisives. »
En effet, notre président omniscient veut créer un « délit d’outrage sexiste verbalisable immédiatement ». Le moins que l’on puisse dire est que cette proposition est inepte au plan juridique. Ou bien il s’agit d’une contravention verbalisable immédiatement, ou bien il s’agit d’un délit, mais alors il relève de l’appréciation du procureur de la République et est passible du tribunal correctionnel et non pas immédiatement verbalisable.
Pour appuyer mon propos, il suffit de lire l’excellent billet de Régis de Castelnau : http://www.vududroit.com/2017/11/harcelement-macron-tweets/
Il serait donc nécessaire qu’un peu de modestie entachât les propos présidentiels qui se devraient d’être d’une absolue rigueur intellectuelle et juridique, alors qu’elle n’est qu’approximative.
« Macron ne dévie pas d’un pouce de lui »
Grand bien lui fasse, cher P. Bilger !
Néanmoins, il vient de perdre une nouvelle fois avec le vote de la reconduction du glysophate ! Macron se voyait en « patron de l’Europe » depuis le semi-échec de Merkel. Quelle claque ! L’Allemagne a voté pour la reconduction !
Quant à la nomination du député socialiste Olivier Dussopt on se demande qui est le dindon de la farce ! Ou le cynique de l’opération ?
Cordialement.
@ Paul Duret | 27 novembre 2017 à 16:31
Et vous, vous oubliez que les Américains ont envoyé de 1801 à 1805 une flottille de frégates pour combattre et arrêter les piratages des arabes en Méditerranée dont l’un des principaux commerces était l’esclavage d’hommes et femmes, femmes surtout, européens.
Les US Marines chantent depuis et encore aujourd’hui dans leur hymne :
From the Halls of Montezuma
To the shores of Tripoli
…
J’ai chez moi des dessins achetés chez un antiquaire à Alger vers 1974 représentant un marché où l’on voit des hommes arabes vendant des esclaves chrétiennes, rebaptisées pudiquement « captives chrétiennes » sur les dessins.
A propos d’esclavage et de crimes contre l’humanité !
Vous semblez aussi ignorer ce qu’est le « sourire kabyle » !
Les kabyles n’avaient sans doute pas d’allumettes pour enfumer les grottes. Comme quoi les gens de Daech n’ont rien inventé en utilisant des couteaux.
@ Exilé | 27 novembre 2017 à 16:13
« Avec en prime et en cadeau somptueux le Sahara, qui n’avait rien d’algérien, contenant un pétrole découvert grâce au génie français (sous la risée des autres nations) et aux frais de la France. »
J’y étais de 61 à 64, je ne sais pas si les autres nations en riaient, ce que je sais est qu’elles se sont précipitées, Italie et USA en tête, pour profiter de l’aubaine après 62.
Comme les Algériens sont toujours incapables de produire le pétrole tout seuls, les rieuses en profitent toujours, et nous nous achetons le gaz et le pétrole que nous avons découverts à nos frais.
@ Exilé 16h13
Si la vision de l’Algérie actuelle de Kamel Daoud est pertinente sur plusieurs points, la fin de son commentaire ne peut que nous faire tiquer :
« La blessure coloniale m’appartient, elle doit m’enrichir et non me handicaper. Il nous faut assumer toutes nos histoires et étendre notre passé plus loin. »
Oui j’ai lu ça, mais sans doute Daoud veut-il souligner que ses compatriotes, pour une bonne partie d’entre eux, passent une grande partie de leur temps à se plaindre, à se lamenter, à pleurer sur leur sort parce qu’entre 1830 et 1962, les méchants Français les ont opprimés…
Au contraire de ce déversement de jérémiades, Daoud préfère opposer les « bienfaits » de la culture française, qui s’est superposée à la culture berbero-arabe soubassement de l’Algérie d’aujourd’hui.
Quand on se promène en Algérie, les vestiges éclatants de la civilisation romaine frappent le visiteur et, en effet, les sites en question (Timgad, Djemila) ne sont pas mis en valeur…
Mais qui visite l’Algérie aujourd’hui ??
@ Exilé à 16:13
Je comprends et j’approuve votre apport historique concernant l’Algérie. L’Algérie d’avant l’invasion française de 1830 posait des problèmes à la sécurité des liaisons maritimes (une force navale des Etats-Unis est même venue bombarder Alger… en 1815). Mais, entre 1954 et 1962, une lutte armée d’une partie des ressortissants de ce pays s’est engagée avec la Nation française. Nous en connaissons le déroulement des événements, qui a marqué notre génération, avec des exactions commises par les belligérants des deux camps. Dans le langage judiciaire et/ou diplomatique d’aujourd’hui, un bon nombre de ces exactions peuvent et doivent être nommés « crimes contre l’humanité », que cela soit acceptable ou non par ceux qui ont vécu ces événements, qu’ils aient personnellement commis ou non des exactions, qui ont été commises en leur nom. Les temps et les mentalités ont changé. Pour ma part, j’assume ma partie de passé commun, avec l’Algérie comme avec l’Allemagne.
@ Claude Luçon | 26 novembre 2017 à 15:56
Cet article confirme toutes les inquiétudes des docteurs ès rugby de notre région.
http://www.rugbyrama.fr/rugby/test-match/2017/xv-de-france-la-verite_sto6422758/story.shtml
Bruno Retailleau arrive dans un contexte où tout a explosé ; pas très connu du public il me semble qu’il est trop tard pour lui, le train est passé il serait plutôt wagon que locomotive.
L’histoire et l’ascension d’Emmanuel Macron est surprenante, il a sans doute bénéficié de l’échec et du rejet des deux précédents locataires de l’Elysée.
Je maintiens qu’il est arrivé au bon moment au bon endroit, condition nécessaire mais pas suffisante.
Qui l’a fait basculer définitivement dans la compétition ? Pour moi c’est encore trouble, quels sont ses véritables soutiens de départ, quels furent les vrais conjurés, les financiers ?
Pour l’instant il nous a épargné le pire du déjà vu, ce n’est pas si mal.
Stefanini est à lire avec des gants de soie comme pour prendre une relique, avoir autant de bouteille et autant de naïveté ne me semble pas très cohérent.
@ Claude Luçon | 27 novembre 2017 à 15:15
A propos du bouquin de Patrick Stefanini « Déflagration »
votre commentaire étant longuet, je suis obligé d’y répondre de façon longuette, ce que je n’aime pas, car ça donne beaucoup de boulot à Pascale Bilger.
«A une primaire, pour la première fois en France, où les gens ont dû payer au total 4 € pour y voter, 4,5 millions ne sont pas du tout représentatifs ? Et vous, Deviro, croyez un fumiste pareil ?» (le fumiste, c’est Patrick Stefanini)
Mais c’est effarant, votre façon d’appréhender les choses ! Vous n’avez pas fait de stats avant d’entrer à Navale ?
Stefanini a raison. Avez-vous lu dans la presse de droite ou de gauche une critique sur ce qu’il a écrit ? Un statisticien s’inscrire en faux sur son affirmation ? Ah j’oubliais, il y a un certain Luçon dans un blog qui…
Vos 4,5 millions sont représentatifs des électeurs déjà acquis à la droite, et ne sont, en aucun cas, un échantillon représentatif de l’ensemble des électeurs qui participent à l’élection présidentielle.
Votre raisonnement consiste à penser que Fillon ayant obtenu 66 % des voix lors de la primaire de la droite et du centre, on aurait dû retrouver peu ou prou ce % lors de la Présidentielle…
Kif-kif pour les primaires de la gauche :
Benoît Hamon, qui a obtenu 58,69 % des voix des 2 140 000 électeurs déjà acquis à la gauche aurait dû obtenir ce % à la présidentielle.
Bon, ça fait plus de 100 %, les autre candidats passant aux oubliettes, mais on s’en tape le coquillard, hein !
Vous faites partie de cette élite qui pense qu’on a toujours 1 chance sur 2 qu’un événement se produise – ou non -, 1 chance sur 2 de gagner au Loto, 1 chance sur 2 d’avoir un accident, 1 chance sur 2 d’avoir un AVC, 1 chance sur 2 de tirer un 6 avec un dé (ben oui, ou bien il sort, ou bien il sort pas, CQFD !)
«Tenez en tête que Fillon a financé Sarkozy pour 300 000 € des 400 000 € qui manquaient à Sarkozy !»
Mais ça prouve quoi, ce machin ? C’est un argument qui démontre quoi ? Fillon n’a rien financé du tout, ce sont les donateurs à «Force républicaine» le mini-parti ramasse-pognon créé par Fillon qui ont fait la soudure. A gauche comme à droite, ils ont tous leur «mini-parti».
«Stefanini, vous plaisantez ! Il est du genre qui mange à tous les râteliers. L’argent n’a ni couleur ni odeur, pas de droite ou de gauche pour lui, il suit le chemin le plus court vers sa banque !»
Mais vous en savez, des choses… que nous ignorions tous sur ce blog ! Il a aussi travaillé pour la gauche ? Vous pouvez nous donner des détails ?
«La plupart des commentateurs ici, breizmabro comprise, ont un cerveau dans le crâne qui fonctionne plutôt bien ! Mais évitez de juger des gens clairement plus perspicaces que vous !»
Là, ça vaut un cadeau : Billet du 20 novembre 2017 Emmanuel Macron : une main de fer, une main trop douce…
Ce commentaire, élégant, à propos de Brigitte Macron
@ Claude Luçon | 21 novembre 2017 à 18:23
« Remonter la poitrine au plus haut » : ça, c’est fait.
La liposculpture ou liposuccion : ça, c’est fait.
Le lifting, ça, c’est fait.
Les implants capillaires, ça, c’est fait.
Les dents « sourire » : c’est fait.
A votre avis elle pourrait faire quoi en plus pour faire croire qu’elle a l’âge de son mec ?
Rédigé par : breizmabro | 21 novembre 2017 à 20:59
Et perspicace, donc… ça pue très fort la vomissure. Vous êtes devenu copain avec cette personne ?
«Le coup du Penelopegate était magistral, on assassine un homme en attaquant son épouse.»
Là, vous avez décroché le pompon ! Ce n’est pas son épouse qui a été attaquée, c’est lui et son utilisation «légale» de l’argent public !
«Je m’attends à ce que vous attaquiez Pascale pour démolir Philippe !»
C’est la seule note marrante de votre délire…
Et j’ai bien peur que Robert Marchenoir ait raison à votre propos… ça m’énerve, ça !
@ Deviro | 27 novembre 2017 à 23:23
Promis, je vais essayer d’être plus bref ! Mais n’y arriverai sans doute pas..
Vous considérez que 4,5 millions d’électeurs ne sont rien dans un pays où il y a 44,8 millions d’inscrits, soit 10 % du total ?
Vous présumez qu’ils sont tous de droite alors que les médias ont estimé qu’au moins 600 000 inscrits de gauche sont allés voter, par prudence étant donné l’état du PS, pour ne pas avoir Sarkozy ou Juppé au cas où… ?
A tout prendre ils préféraient Fillon.
Vous oubliez qu’au premier tour de la présidentielle, Macron a obtenu 8 657 326 voix, 24,01% des votants, soit, environ, 8,7 millions ou 19 % des inscrits.
Fillon a obtenu 20,01% ou 7 213 797 voix ou 15 % des inscrits.
Vous serez d’accord avec moi, j’espère, qu’au deuxième tour les électeurs ont voté contre Marine Le Pen, pas pour Macron.
10 % des inscrits à une primaire payante contre 19 % à la présidentielle gratuite, 4,5 millions contre 8,7 millions et vous trouvez ces 4,5 millions négligeables ? Plus de la moitié des 8,7 millions gratuits.
Vous avez une curieuse conception des chiffres et des statistiques !
Parlant de pourcentage, il a fallu bien moins de Français à Charles de Gaulle pour remettre la France sur les bons rails, il était loin, très loin des 4,5 millions de Fillon, plutôt du genre 0,000001 million à la primaire du 18 Juin 1940.
Désolé, je ne crois pas les gens comme Stefanini.
D’abord avec un nom pareil il est Italien de souche. J’ai beaucoup travaillé avec les Italiens. Je les aime bien, ils sont d’excellents amis, mais côté affaires leur motto est « Freggare » ou si vous préférez « Inganare ». Ce sont des trafiqueurs (terme que je préfère à trafiquants) ils cherchent à gagner à tout prix et qu’importe les moyens.
J’avais une épouse italienne très intelligente, elle s’était juré de ne pas épouser un Italien ! Son premier essai avec un Américain a été de courte durée, tout compte fait elle s’est dite qu’un « cugino francese », comme les Italiens nous appellent, était peut-être la solution, ce le fut. Experte elle assurait ma protection de ce côté-là en détectant les « fregature » potentielles.
Bruno Le Maire s’est fait d’ailleurs royalement « inganare » lors de l’affaire STX.
Avec les Italiens il faut toujours chercher ce qui manque parmi les termes et conditions contractuelles, sinon on s’expose à un « Mais ce n’était pas compris dans l’offre », même si ce n’était que les pneus des véhicules !
D’ailleurs d’où sortez-vous un alias comme Deviro ? Vous avez un côté italien ? Dois-je me méfier ? Ou est-ce un anagramme de « Devoir » ? Ce qui serait noble.
Oui il y a un autre Luçon sur un autre blog, si c’est AgoraVox vous connaissez son inclination, c’est mon neveu, nous sommes loin, très loin d’être d’accord.
Il y en a un troisième mais c’est le blog de quelqu’un que je connais personnellement depuis 1982, sur ce troisième c’est bien moi.
Vous m’écrivez » Vous faites partie de cette élite qui pense… »
Voilà qui est courtois et fort aimable ! Merci.
Je pense effectivement mais je sais aussi compter et analyser, les chiffres mentionnés plus haut en sont la preuve.
Stefanini compte à l’italienne.
Penelope !
Expliquez-moi pourquoi tout le monde se réfère au Penelopegate sauf vous ?
Si Penelope n’est pas la cause du problème imaginé par le Canard enchaîné, basé en particulier sur la mauvaise traduction de son interview en Grande-Bretagne…
Elle aurait reçue et accepté de l’argent sous un faux prétexte, aurait eu un emploi fictif… et vous ne la voyez pas au centre de ce faux scandale ? Scandale qui doit d’ailleurs être épouvantablement compliqué, les magistrats qui semblaient si efficaces au départ semblent en avoir perdu leur absence de conscience professionnelle.
Vous écrivez aussi :
« Rédigé par : breizmabro | 21 novembre 2017 à 20:59
Et perspicace, donc… ça pue très fort la vomissure. Vous êtes devenu copain avec cette personne ? »
Breizmabro, en la circonstance, je commencerai d’abord par lui demander pardon de discuter son cas sans son approbation.
D’abord précise, ironique et amusante, elle a subi une première attaque quelque peu insolente il y a plusieurs mois. Peu de temps après Philippe s’était plaint de la grossièreté de certains commentateurs.
Elle avait alors défini ses trois principes de commentatrice, si ma mémoire est correcte :
1- rester courtois,
2- ne pas se prendre au sérieux,
3- écrire avec humour et un rien de malice
auxquels j’avais adhéré avec enthousiasme, je trouvais ses commentaires intéressants, documentés, souvent subtils, certainement pleins d’humour.
Depuis quelques jours elle est attaquée méchamment, elle s’est énervée, elle riposte, elle a raison. C’est fait, la femme est devenue l’égale de l »homme depuis deux jours, pourquoi n’en profiterait-elle pas ?
J’espère qu’elle reviendra à ses trois principes initiaux rapidement et évitera cette nouvelle campagne « dénoncetonporc ».
Je ne vois aucune raison de n’être pas « copain » avec elle. Au contraire.
Comme avec vous d’ailleurs, rien n’empêche deux copains de s’engueuler abondamment et au plus sage, moi, d’informer l’ignorant, vous. Mais on peut s’engueuler poliment, surtout lorsqu’on s’adresse à une commentatrice.
Quant à Robert Marchenoir admettez que son obsession contre Poutine tourne au délire, pourtant lui et moi sommes des inconditionnels des USA, mais j’en arrive à croire qu’il n’est pas humain, qu’il n’est que le logiciel de la section propagande de la CIA. Si l’homme voulait bien prendre le temps de faire une analyse géopolitique sérieuse il se rendrait compte qu’il est complètement « off target » !
Poutine est dans la situation de Charles de Gaulle en 1945 : un changement politique radical, un pays démoli à reconstruire, une société sortant d’une occupation inhumaine, une nation à repenser, une dictature épouvantable à peine terminée…
Pour toute l’admiration que nous avons pour les USA n’oublions pas que ce sont les plus grands colonisateurs de l’histoire récente avec un nettoyage ethnique inégalé des populations indigènes, touchant au crime contre l’humanité. Ils sont aussi les derniers à avoir banni l’esclavage.
J’ai un problème, Deviro, j’ai un cerveau qui refuse de faire naufrage, au contraire il me ressort toutes les expériences et batailles du passé. Heureusement Marchenoir et vous êtes là pour me permettre de me remettre en ordre de bataille, une occupation que j’adore.
Bonne nuit !
Je vois qu’ici certains contributeurs s’écharpent suite aux révélations de Patrick Stefanini dans son livre « Déflagration ».
Il est vrai qu’elles interpellent, dans la mesure où elles présentent François Fillon comme quelqu’un de secret, obstiné, voire un peu méprisant.
Stefanini laisse clairement entendre que FF est responsable de la situation actuelle de son parti, éparpillé entre les courants Wauquiez, Pécresse-Bertrand-Juppé, les Constructifs et ceux qui ont carrément préféré rejoindre LREM.
J’imagine le désappointement des gens de droite qui ont du mal à retrouver leurs petits avec toutes ces « nuances de gris » allant de la droite radicale au centre droit un peu pantouflard.
Perso j’ai voté François Fillon au premier tour et j’aurais voté pour lui au second, même s’il avait été opposé à Emmanuel Macron et ce, malgré le Penelopegate, vu que je pensais que ce dernier manquait un peu de « bouteille » pour occuper la fonction suprême.
Il est vrai que depuis que je vote j’ai toujours été enclin à voter à gauche, mais cette année, choisir entre la gauche déjantée de J-L Mélenchon et la gauche bisounours de Benoît Hamon, c’était au-dessus de mes forces. J’aurais volontiers voté pour Manuel Valls, mais il s’est fait débarquer par les « frondeurs » à la primaire.
Mais avec le recul, je me dis que finalement le macronisme a le mérite de redonner un nouveau souffle à notre monde politique qui s’était renfermé dans un duel de fond de cour entre la gauche et la droite qui se renvoyaient inlassablement la balle, s’accusant mutuellement de l’incurie des différents gouvernements au gré des alternances. Il était temps de rompre ce va-et-vient qui ne débouchait sur rien.
EM a cassé les codes qui jusqu’à présent régissaient la dualité majorité-opposition, le référentiel n’est plus le même et cela oblige à penser autrement en contournant le clivage gauche-droite.
François Fillon a su quitter la scène politique avec une grande classe. Il restera, malgré ses erreurs, comme un homme politique apprécié à droite et respecté à gauche, même si le Penelopegate fait une petite tache sur son CV.
Je suis avec attention vos articles sur l’intelligence de Macron. Moi-même j’ai été frappée par son insistance sur la question de la reconnaissance de la filiation, quand il s’est exprimé sur la PMA pour toutes. S’il parvient à mettre sa logique en pratique, il interdira un jour le don de sperme anonyme, et les féministes délirantes et aspirant au matriarcat sans entraves verront leurs efforts génialement anéantis. Il y a chez ce président beaucoup d’initiatives ou de refus des prétentions de sa clientèle de départ qui sont de bon augure. Et il déboussole parfaitement les médias.
Voir mon article sur le site de Farida Belghoul : https://mouvement-jre.com/macron-sur-la-pma-pour-toutes-le-clou-dans-la-bergerie/. On continue !
Il est très dommage de lire et relire certains développements qui comme une mélopée sont assommants…
Nous avons des anti-Russes, des anti-religions, des anti-femmes, des anti-hommes, des anti-natures, des anti-pseudos, des anti-anti…
Je m’interroge sur la capacité de certains à comprendre les propos des autres, comprendre n’est pas synonyme d’adhérer, mais ils sont si habités par la peur d’eux-mêmes, par la crainte de se soumettre à la raison de l’autre, qu’ils décident au préalable de ne pas l’entendre.
Et en effet, c’est le meilleur moyen de ne pas céder aux arguments pertinents quelquefois, intelligents ou raisonnables d’autres fois.
C’est pathétique et désespérant, mais il arrive aussi que cela soit, par un pur hasard, désopilant de sottise, et puisque le rire est le propre de l’homme : rions ! Rions ! Rions ! Ruminons ! Ruminons ! Ruminons !
En principe, il devrait en sortir une bouse et pour cela il nous sera beaucoup pardonné…
« La plupart des commentateurs ici, breizmabro comprise, ont un cerveau dans le crâne… » (Deviro citant Claude Luçon)
Deviro, je pense que Claude Luçon pratiquait cette figure de style qui s’appelle l’antiphrase…
Ainsi, écrire : « Vous êtes devenu copain avec cette personne ? » me semble quelque peu sous-estimer la capacité de notre alerte nonagénaire à pratiquer un second degré assez réjouissant en l’espèce.
Mais n’étant pas spécialiste en anacoluthes et autres métaphores, je renvoie la balle à notre éminent professeur de français à la retraite pour nous éclairer…
Bref, Deviro, il faut imaginer Sisyphe heureux, Luçon humoriste, Breizmabro cervelée… et vous perspicace.
@ Claude Luçon | 28 novembre 2017 à 03:28
« Quant à Robert Marchenoir admettez que son obsession contre Poutine tourne au délire […] mais j’en arrive à croire qu’il n’est pas humain, qu’il n’est que le logiciel de la section propagande de la CIA. Si l’homme voulait bien prendre le temps de faire une analyse géopolitique sérieuse il se rendrait compte qu’il est complètement « off target » ! »
Allez-y, Luçon. Amusez-nous. Faites-nous une analyse géopolitique sérieuse sur la Russie. C’est à vous de jouer.
Jusqu’à présent, vous vous êtes contenté, sur ce sujet, de pratiquer l’attaque personnelle, le dénigrement de l’esprit qui se croit supérieur et qui n’est qu’un ignorant doublé d’un prétentieux. Même une analyse géopolitique tout court serait pour vous un immense progrès.
D’ailleurs, n’allons pas si loin. Ce serait un effort un peu violent vous concernant. Contentez-vous de nous dire pourquoi vous trouvez la politique étrangère de la Russie favorable aux intérêts de la France.
Pas de grands mots. Pas du ronflant. Pas du de Gaulle et de mon cul sur la commode. Des faits. Du concret. Du précis.
Parce que pour l’instant, comme 100 % des poutinistes que j’ai croisés ici, ou ailleurs, vous vous contentez de jouer au con. Vous utilisez cette méthode gauchiste que nous connaissons par coeur, qui consiste à dénigrer sans cesse ceux qui démontent les mensonges du politiquement correct, sans jamais se risquer, eux-mêmes, à argumenter leur thèse.
C’est gros comme un camion, mais visiblement ça se pratique avec bonheur aussi bien à gauche que chez les soi-disant de droite.
Et quand vous aurez fait ça, prenez l’un de mes textes sur la Russie (si vos aptitudes en déchiffrement vous permettent d’aller du début à la fin), et essayez de le réfuter. On vous écoute. Montrez-nous ce que vous savez faire, en dehors de creuser des trous en Afrique et de jouer les vieux baroudeurs qui en savent plus long que tout le monde.
@Jean le Cauchois
Les temps et les mentalités ont changé.
J’aimerais bien vous croire, mais l’expérience de certains comportements ou de simples réflexions de gens venus de ce pays montrent que c’est loin d’être le cas, même si nous devons éviter de généraliser, bien entendu.
Quand la haine de la France est proclamée dans l’hymne national de ce pays, il n’y a aucune raison que cela change vraiment.
@ Claude Luçon | 28 novembre 2017 à 03:28
Excellente plaidoirie, bravo !
Vous aviez annoncé être bref, et vous avez tenu paroles (au pluriel).
Remarquez que la lecture sur écran a l’avantage par rapport à la lecture sur papier qu’on évite le papier bible que je déteste.
@sbriglia@Deviro | 28 novembre 2017 à 09:53
Rien de très compliqué !
Le secret est surtout de ne pas se prendre au sérieux, et adorer polémiquer en restant poli !
Philippe n’écrit pas ses billets pour rien !
Cordialement !
@ duvent
« Ruminons ! Ruminons ! Ruminons !
En principe, il devrait en sortir une bouse et pour cela il nous sera beaucoup pardonné… »
Merde alors, quel fin humour !
A part ça, n’avez-vous pas l’impression de tomber dans la négativité que vous dénoncez ?
Vous auriez pu dire que face aux dénigreurs, vous alliez faire l’éloge de quelque chose. Je ne sais pas moi, la philosophie, les petits chats, notre hôte pour ses billets et ses invités, le derniers vraiment formidable ; le dernier livre que vous avez lu, une belle action que vous auriez vue, un nectar que vous auriez dégusté ?
Apprenez-nous donc l’éloge par l’éloge.
Il ne vous est pas non plus impossible d’essayer de rapprocher les gens que vous dites trop divisés.
Plus difficile encore, essayez d’avoir des avis équilibrés sur tout, une patience civilisatrice !
Sinon, déplorant des faits dont vous tirez jouissance, et par le rire intérieur, et en vous moquant du monde, on ne peut que conclure que vous voulez que rien ne change pour maintenir un sentiment de supériorité que rien ne justifie par cet opportunisme des défaillances des autres.
Il faut aussi remarquer que, débattant peu, il vous est facile de ne pas tomber dans les travers que vous reprochez aux autres.
Cependant, l’agressivité que vous ne mettez pas dans la polémique contre tel ou tel ressort à présent en fiel contre tous. Vous retenir n’en valait donc vraiment pas la peine.
Eh bien, être vacciné ou il y aurait de quoi devenir immoral à lire cette morale et quelques autres.
@ Achille 28/11 07:47
Nous dévions certes plus que d’un pouce par rapport au sujet traité par notre hôte mais, suite à votre commentaire, je voudrais vous faire part de mon point de vue.
Il est exact que pour l’instant EM a mis un terme à ce que vous appelez « ce duel de fond de cour entre la gauche et la droite ».
Mais cette opposition gauche-droite, tant critiquée, ne paraît-elle pourtant pas dans notre vie politique nécessaire et structurante ?
N’est-ce pas le principe même de toute démocratie que de s’organiser autour de deux pôles, quelle que soit leur appellation ici ou là, et n’est-ce point illusoire que de vouloir abolir les frontières entre ces deux pôles ?
Cette division en deux pôles ne signifie nullement que l’un des deux a toujours raison sur tout et l’autre, par opposition, toujours tort sur tout.
Et qu’est-ce qui empêcherait ces deux pôles d’exister, avec leur identité propre, tout en étant capables de se retrouver et de travailler sur certains dossiers dans l’intérêt général du pays ? Volonté et rationalité n’y suffiraient-elles pas ?
Stefanini est un excellent analyste, il nous a révélé l’obscure clarté de FF – tout ce que l’on ne savait pas.
@Claude Luçon
« …je ne sais pas si les autres nations en riaient… »
En fait, j’ai employé un raccourci, tout en ayant pensé à Bismarck qui déclarait vouloir « laisser le coq gaulois gratter dans les sables du Sahara ».
Mais vous savez comme moi qu’un certain Conrad Killian, qui a si bien gratté ces sables au point d’en avoir déduit la certitude qu’ils recouvraient à certains endroits du pétrole, a fini par être assassiné pour avoir eu raison, probablement par les services d’une puissance « amie » mais capable de tout quand il s’agit de défendre ses intérêts…
Et il faut qu’il en rajoute une couche à chaque fois…
«Les crimes de la colonisation européenne sont incontestables»
http://www.lefigaro.fr/flash-actu/2017/11/28/97001-20171128FILWWW00136-esclavage-en-libye-macron-parle-de-crime-contre-l-humanite.php
Mais quand arrêtera-t-il de raconter n’importe quoi ?
Emmanuel Macron a annoncé qu’il allait «proposer une initiative euro-africaine» pour «frapper les organisations criminelles et les réseaux de passeurs» qui exploitent les migrants subsahariens dont certains sont réduits en esclavage.
Il a l’air d’ignorer – mais nous commençons à nous y habituer – que la route partant du sud du Sahara pour aboutir aux marchés aux esclaves de Libye ne date pas d’hier mais qu’elle a été fréquentée par des caravanes depuis des siècles.
Et les chameliers ou ceux qui donnaient des coups de fouet n’étaient pas des Européens…
@ Claude Luçon | 28 novembre 2017 à 03:28
« Poutine est dans la situation de Charles de Gaulle en 1945 : un changement politique radical, un pays démoli à reconstruire, une société sortant d’une occupation inhumaine, une nation à repenser, une dictature épouvantable à peine terminée… (…) les USA n’oublions pas que ce sont les plus grands colonisateurs de l’histoire récente avec un nettoyage ethnique inégalé des populations indigènes, touchant au crime contre l’humanité. Ils sont aussi les derniers à avoir banni l’esclavage. »
Ô sacrilège inexpiable, vous osez manifester votre désaccord avec la « vérité » selon Robert Marchenoir, et cela tant sur Poutine que sur les USA. Il n’a d’ailleurs pas manqué de vous répondre avec véhémence, vous êtes désormais à ses yeux un de ces poutinophiles, russophiles et néo-communistes qui sont la honte de notre pays !
Attention il risque fort de vous dénoncer auprès de son employeur la CIA, voire lui suggérer de vous mettre sur la liste de ses drones « tueurs » : un octogénaire encore plus dangereux que les tueurs de Al Qaïda et l’EI. Surveillez bien le ciel de votre Anjou, la CIA sait trop souvent se montrer fort expéditive !
Vous avez raison M.Bilger, Emmanuel Macron ne dévie pas d’un pouce, il a recommencé en Afrique avec ses excuses sur la colonisation qui aurait commis des crimes contre l’humanité.
Un moyen de rendre notre pays redevable ad vitam aeternam et de payer une facture supposée. Mais il aurait tort de se gêner, puisque comme le disait François Hollande, cela ne coûte rien, c’est la France qui paie, et cela permet de se montrer altruiste, compréhensif et belle âme. Pas comme cet affreux Sarkozy avec son discours de Dakar. Lui est un homme compatissant et généreux… avec l’argent des contribuables, consentants comme des moutons parce que c’est lui ?
@ Claude Luçon | 28 novembre 2017 à 11:25
Ouf ! Yen a un qui suit 😀
@ Michel Deluré | 28 novembre 2017 à 12:11
Pour qu’une opposition droite-gauche puisse fonctionner encore faut-il que ces deux pôles soient clairement identifiés. Or il n’en est rien à ce jour.
La droite est éclatée en de multiples courants de pensée incompatibles les uns avec les autres. Quel est le PPCM entre le concept de droite de Laurent Wauquiez et celui d’Alain Juppé ? Le gaullisme ? Concept fourre-tout qui aujourd’hui a perdu toute signification, vu que le monde d’aujourd’hui ne saurait être comparé à celui du siècle dernier que ce soit sur le plan socio-économique ou géopolitique.
Concernant la gauche, François Mitterrand dans les années 70-80 avait réussi à créer une union de la gauche avec son programme commun. Mais aujourd’hui quel programme permettrait de rallier les courants de pensée de la gauche actuelle ?
Je ne parle pas de la France Insoumise qui est un mouvement anarchiste sans tête, vu que J-L Mélenchon lui-même reconnaît qu’il n‘en est pas le chef mais le porte-parole.
Emmanuel Valls lorsqu’il était Premier ministre a lui-même évoqué deux gauches irréconciliables qui ont abouti au fait que François Hollande renonce à se présenter et au score pitoyable (6%) de Benoît Hamon à la présidentielle.
Bilan des courses : nous avons un président qui est un ancien ministre de l’ex-président de gauche et un Premier ministre qui est un ancien juppéiste. Le gouvernement est une sorte de patchwork de personnalités issues de la droite et de la gauche.
Et depuis six mois cet étrange équipage fonctionne plutôt bien, et réalise des réformes que ni la droite ni la gauche traditionnelles n’avaient osé faire. Preuve que le concept gauche-droite ne marche plus.
@ Michel Deluré
« Et qu’est-ce qui empêcherait ces deux pôles d’exister, avec leur identité propre, tout en étant capables de se retrouver et de travailler sur certains dossiers dans l’intérêt général du pays ? Volonté et rationalité n’y suffiraient-elles pas ? »
Je vous rejoins, car une opposition est nécessaire en démocratie, c’est un équilibre. On ne peut laisser une opposition réduite aux extrêmes, d’autant que ceux-ci, depuis mai, sont également en décomposition. La situation actuelle n’est plus saine pour la République où beaucoup de Français ne se sentent plus représentés. Il faut remarquer que les deux pôles actuels ne sont plus droite/gauche mais élites/peuple… et je ne suis pas certaine qu’à un moment, cela ne craque pas tant ce sont deux antipodes en décalage.
@ Claude Luçon
Stefanini a mangé à tous les râteliers : c’est évident et si Fillon avait été élu, il serait toujours son conseiller à lui tresser des lauriers.
@ Achille
« François Fillon a su quitter la scène politique avec une grande classe. Il restera, malgré ses erreurs, comme un homme politique apprécié à droite et respecté à gauche, même si le Penelopegate fait une petite tache sur son CV. »
Je me demande, avec le recul, si sa distance avec les gens, son manque d’empathie, peut-être par timidité naturelle plus que le mépris dont l’accuse Stefanini, n’est pas, avant même les « affaires », la cause de sa défaite. Je le revois un soir face à des infirmières, effectivement distant et cela avait été mal ressenti sur les réseaux sociaux. Nous sommes à une époque où il faut monter son émotion, quitte à ne rien faire de plus. Dommage, cela nous aurait changé de la communication permanente.
@ Robert
Le Président… « veut créer un « délit d’outrage sexiste verbalisable immédiatement ».
C’est exactement ce qu’on reprochait à Nicolas Sarkozy, surfer sur l’actualité et légiférer n’importe comment pour se montrer comme un grand faiseur.
@ sbriglia 28 novembre 2017 à 09:53
Bretonne : OUI ! nonagénaire : NON ! Mais j’espère y arriver…
Du coup, vous, sbriglia, avec votre humour d’jeun et décapant vous devez être le fils spirituel de Jack Lang, non ? 😉
Allez, allez tous les blogueurs de ce blog, nous savons vous et moi que malgré vos efforts d’écrivains extrêmement lettrés, adeptes du (des) traitement de texte en toutes circonstances, vous êtes tous de la génération Bilger. Comme moi.
Adéo 😉
@ Noblejoué
« A part ça, n’avez-vous pas l’impression de tomber dans la négativité que vous dénoncez ?
Vous auriez pu dire que face aux dénigreurs, vous alliez faire l’éloge de quelque chose. Je ne sais pas moi, la philosophie, les petits chats, notre hôte pour ses billets et ses invités, le derniers vraiment formidable ; le dernier livre que vous avez lu, une belle action que vous auriez vue, un nectar que vous auriez dégusté ? »
Sur ce point je vous dirai que je n’ai pas de compte à vous rendre, et que je crois pouvoir dire et taire ce qu’il me plaît à moi, de dire ou de taire !
« Apprenez-nous donc l’éloge par l’éloge. »
Sur cette question de l’éloge, je vous cède volontiers la place car vous êtes très remarquable en la matière…
« Il ne vous est pas non plus impossible d’essayer de rapprocher les gens que vous dites trop divisés.
Plus difficile encore, essayez d’avoir des avis équilibrés sur tout, une patience civilisatrice ! »
Je n’ai aucune ambition de cette nature en conséquence de quoi, je laisse et abandonne chacun à son propre discernement qui vaut bien le mien.
Je n’ose pas aller jusqu’à pratiquer « la patience civilisatrice », puisque tous, ici, du moins je le présume avec audace, nous savons combien la patience a contribué à la civilisation, d’ailleurs il est fort possible que seule la patience ait civilisé (enfin de cela je ne suis très sûre…).
« Sinon, déplorant des faits dont vous tirez jouissance, et par le rire intérieur, et en vous moquant du monde, on ne peut que conclure que vous voulez que rien ne change pour maintenir un sentiment de supériorité que rien ne justifie par cet opportunisme des défaillances des autres. »
Ici, vous vous êtes surpassé ! Vifs compliments ! Je ne connaissais pas ce vice nouveau : « l’opportunisme des défaillances des autres », mais je vais m’en servir à l’envi, et il en cuira à ceux qui écrasés par ma supériorité, ne voudront pas se soumettre.
« Il faut aussi remarquer que, débattant peu, il vous est facile de ne pas tomber dans les travers que vous reprochez aux autres. »
Je vous déçois, c’est certain puisque « débattant peu » je ne tombe pas semble-t-il « dans les travers », sans doute, mais je pourrais tomber de la commode car j’en ai une…
« Vous retenir n’en valait donc vraiment pas la peine. »
Mais vous êtes trop bon, c’est vous qui retenez ou pas, je l’ignorais, ingrate que je suis et l’ignorant je m’en tamponnais le coquillard…
« Eh bien, être vacciné ou il y aurait de quoi devenir immoral à lire cette morale et quelques autres. »
Mon Dieu ! Est-ce possible ?? Je dispose d’un si grand pouvoir, mais qu’en faire ? Détruire la planète, non ?
Si vous le permettez, votre style lourd et indigeste doit vous faire rechercher un peu de bicarbonate.
Il vaudrait mieux, parfois, que M. Macron « déviât d’un pouce de lui-même » plutôt que de s’enferrer dans une énorme bourde.
On se souvient, il y a deux ans, de celle de François Hollande s’adressant au ministre des Affaires étrangères du Burkina Faso en l’appelant « Monsieur le président ». Il avait fait rire tout le monde et considérablement blessé l’intéressé.
Emmanuel Macron a franchi aujourd’hui un nouveau cap dans la grossièreté et la maladresse. Emporté par une sorte d’ivresse de la parole, devant des étudiants médusés, il se met à expliquer que le président de la République française ne gère plus l’Afrique, et que les problèmes techniques (apparemment la climatisation était en panne) étaient de la responsabilité du président burkinabé. Il insiste lourdement. Le président quitte la salle et Macron de lancer « il est allé réparer la clim ! ». On ne saurait être plus méprisant.
Cette hardiesse malvenue est celle d’un homme imbu de lui-même et fort mal élevé.
Elle est, de plus, en totale contradiction avec ses jérémiades sur les « crimes » de la colonisation puisqu’elle témoigne d’un sentiment de supériorité très proche de celui des anciens de la Coloniale.
Ce monsieur est dangereux.
Et vous appelez cela « une personnalité de responsabilité » !
@Claude Luçon | 28 novembre 2017 à 03:28
Merci !! (surtout à cette heure matinale ;))
En même temps j’adore la provocation ça fait toujours ressortir la vraie personnalité des interlocuteurs. La preuve en quelques posts.
Ceci dit toutes ces inventions tellement spirituelles à mon égard, loin de me choquer ou déranger, me font beaucoup rire. Rire que je partage avec mes petits-enfants (majeurs) qui n’en reviennent pas que sur un blog de vieux (sic), il y en ait qui soient plus lourdingues que leurs copains et/ou copines de fac.
Comme quoi le #dénoncetonporc n’est pas au bout de sa vie 🙁
Adéo 😉
Aujourd’hui, une grenade lancée contre un char de l’armée française lors du voyage d’Emmanuel Macron au Burkina Faso a fait trois blessés parmi des civils, dont un grave. Des affrontements ont eu lieu.
Un jour, Emmanuel Macron récoltera ce qu’il sème.
Qui sème le chaos récolte la tempête.
@ Trekker | 28 novembre 2017 à 14:47
Ne vous inquiétez pas, ce genre de qualificatif ne me touche pas, Robert Marchenoir a son expérience et ses points de vue, j’ai les miens, je ne l’épargne pas, il fait de même, et comme j’estime avoir raison…
Entre lui et moi je suis probablement le plus américanisé des deux.
Les membres de ma famille me trouvent trop américain.
J’ignore réellement qui il est mais serais curieux de savoir s’il possède un passeport US ou une « Resident Alien Card », j’ai la seconde, sans l’avoir demandée, c’est l’ambassade des USA au Nigeria qui me l’a offerte.
Si j’ai quelqu’un à craindre, ce sont plutôt les ex du KGB que la CIA.
La seule chose qui m’ait vexé jusqu’ici sur le blog est le fait que je ne sais plus qui, Deviro peut-être, m’a traité de « vieillard ». Vieillard ! Moi ?
@ Robert Marchenoir | 28 novembre 2017 à 10:59
« Allez-y, Luçon »
Nous sommes des intimes maintenant, tous deux pro-Américains, appelez-moi Claude !
@ duvent
« « Vous auriez pu dire que face aux dénigreurs, vous alliez faire l’éloge de quelque chose. Je ne sais pas moi, la philosophie, les petits chats, notre hôte pour ses billets et ses invités, le derniers vraiment formidable ; le dernier livre que vous avez lu, une belle action que vous auriez vue, un nectar que vous auriez dégusté ? »
Sur ce point je vous dirai que je n’ai pas de compte à vous rendre, et que je crois pouvoir dire et taire ce qu’il me plaît à moi, de dire ou de taire ! »
C’est-à-dire que vous demandez bien des comptes à tout le monde en critiquant les autres, non ?
Mais les moralisateurs se donnent des droits qu’ils dénient aux autres.
Merci d’en faire la démonstration, merci pour la suite aussi.
« « Apprenez-nous donc l’éloge par l’éloge. »
Sur cette question de l’éloge, je vous cède volontiers la place car vous êtes très remarquable en la matière… »
Mieux vaut admirer qui semble admirable, peut-être pas tant que ça à la réflexion, que d’être dans le ressentiment envers tout le monde. Prendre le risque de se vulnérabiliser que d’attaquer indistinctement tout le monde dans le confort : en principe les gens ne répondent qu’aux attaques nominales.
Si vous jouez les accusateurs, ne vous étonnez pas qu’on vous réponde. Les jugements sont circulaires.
Je suis en effet remarquable parce que je ne me cantonne pas dans la critique si j’en fais aussi, comme ici… Quand il le faut.
Essayer de ne se focaliser ni sur le bien ni sur le mal est en effet remarquable, l’ironie facile me fait bien rire. Votre remarque prouve que trop de gens ne voient rien de bien hors d’eux-mêmes, et encore, et dans ce style, avec votre critique sur tout le monde, ici, vous battez des records !
« Ici, vous vous êtes surpassé ! Vifs compliments ! Je ne connaissais pas ce vice nouveau : « l’opportunisme des défaillances des autres », mais je vais m’en servir à l’envi, et il en cuira à ceux qui écrasés par ma supériorité, ne voudront pas se soumettre. »
Vous avez entendu parler du pharisaïsme ? Une certaine façon de faire la morale sert à écraser les autres. C’est ce que vous faites, un vice qui n’a rien de nouveau, je vous assure.
Enfin, le mot n’est pas la chose, en fait, si on parle de pharisaïsme, les pharisiens n’étaient pas si mal que ça… Je n’ai usé de ce terme que pour montrer que ce vice a reçu un nom depuis si longtemps que vous ne pouvez pas vous vanter d’être originale.
« « Eh bien, être vacciné ou il y aurait de quoi devenir immoral à lire cette morale et quelques autres. »
Mon Dieu ! Est-ce possible ?? Je dispose d’un si grand pouvoir, mais qu’en faire ? Détruire la planète, non ? »
Ni plus ni moins que tous ceux qui font une morale prenant plaisir à condamner les gens, vous poussez à abandonner toute morale. Si les personnes sont confrontées à une telle morale, surtout quand elles sont jeunes, il y aura un risque qu’elles se détournent de toute morale et ne croient plus qu’en la force, avec les conséquences qu’on imagine.
En masse, les gens comme vous ont, que vous le croyiez ou non, un pouvoir de destruction important.
« Si vous le permettez, votre style lourd et indigeste doit vous faire rechercher un peu de bicarbonate. »
Vous êtes vraiment obsédée par la m…, la digestion… Si mon style vous reste sur l’estomac, ce peut être que vous ne digérez rien, témoins toutes vos allusions à aller chasser le faisan.
De la condamnation de son prochain pour évacuer sa bile à défaut d’autre chose.
Plus je vois Emmanuel évoluer, meilleur il est, par contre il se laisse griser facilement quand il demande à l’électricien de service – le Président du Burkina Faso – de rétablir la ligne électrique. Détestable. Humour facile d’un personnage qui se lâche venu d’un monde supérieur.
Là il est nul et inexcusable, quoi qu’en disent certains.
Angela ne se serait pas permis, pourtant la femme « la plus puissante du monde ».
Vieux relents condescendants d’une politique ancienne qui a laissé des traces – la preuve – et le rapport sous-jacent, nauséabond, du puissant au faible.
Qu’il se méfie ce n’est pas la première fois, sans aucun doute très humiliant pour un Président local devant des étudiants, l’humilié aura gardé une dent de crocodile dans sa poche qu’il ne manquera pas de lui resservir.
L’illettrisme, le préposé au compteur électrique… c’est là qu’Emmanuel Macron manque d’épaisseur politique et de sang-froid.
En activité on aurait dit – dans mon milieu – que la chienne fait des petits tous les ans et qu’un était réservé pour ce type de comportement, le Président du pays d’accueil qui a quitté la salle avait la main dans la poche et devait triturer la dent du reptile sans aucun doute.
Je rejoins Frank THOMAS quant à la cuistrerie présidentielle en Afrique. Son rappel des crimes de la colonisation se rapporte cette fois à la « colonisation européenne » d’une manière générale. Formule globalisante s’il en est. Mais compte tenu du Brexit, cela intègre-t-il la Grande-Bretagne ?
Comment peut-on, si l’on est aussi pétri d’Histoire qu’il le prétend, « de cette génération » à laquelle il appartient, proférer de telles approximations. Il pense certainement à la colonisation de l’Afrique, mais il y a eu aussi celle de l’Asie terminée pour la Grande-Bretagne par la restitution somme toute récente de Hong Kong. Et il oublie sans aucun doute celle de l’Amérique latine et surtout de l’Amérique du Nord qui a enfanté du Canada et surtout de l’encore première puissance mondiale : les États-Unis ! Ces derniers qui, depuis leur indépendance, ont colonisé partout, jusqu’aux Philippines et ont failli (failli parce qu’ils ont perdu leur guerre de conquête) s’emparer du Canada…
Que ne stigmatise-t-il pas les conquêtes arabes jusqu’à Poitiers paraît-il ? Ou encore les razzias sur toutes les côtes européennes pendant des siècles ? Nombre d’islamistes considèrent que l’Espagne, Al Andalus, est toujours leur terre dont ils ont été illégitimement spoliés. Faudra-t-il que les Espagnols battent leur coulpe pour la Reconquista et rendent l’Espagne aux Arabes ? Mais là, à qui quand on sait le nombre de tribus qui se sont succédé au pouvoir pendant ces siècles d’occupation ?
Encore qu’il est des réactions espagnoles étranges quand des autorités actuelles estiment devoir indemniser l’éviction des Juifs rejetés de l’autre côté de la Méditerranée avec l’envahisseur arabe !
Cette exploitation purement idéologique de toutes les colonisations reste une imbécillité sans nom et sans limite, quel que soit le personnage qui s’y livre.
@ Exilé | 28 novembre 2017 à 13:14
« En fait, j’ai employé un raccourci, tout en ayant pensé à Bismarck qui déclarait vouloir «laisser le coq gaulois gratter dans les sables du Sahara». »
Merci de la précision, j’ignorais totalement cette déclaration de Bismarck.
Bismarck ne devait pas avoir étudié de géologie sinon il aurait su que le Sahara est un vaste bassin sédimentaire donc source potentielle de réservoirs de pétrole. Comme il n’était pas, comme Adolf plus tard, copain avec les Italiens, il ne savait sans doute pas qu’eux aussi cherchaient du pétrole au Sahara, en Libye.
Mais le plus étonnant est que les Allemands ont suivi cette déclaration de Bismarck au point de n’avoir jamais participé à l’industrie de l’exploitation pétrolière. Américains, Hollandais, Anglais, Français, Italiens, Roumains, Russes, et bien d’autres plus tard, mais pas d’Allemands.
Heureusement d’ailleurs, il a ainsi créé de gros problèmes pour Hitler.
Il est vrai qu’ils avaient et ont toujours du charbon et surtout de la tourbe.
En outre, à son époque il y avait peu d’automobiles, les bateaux naviguaient et les trains roulaient toujours à vapeur, ses besoins en pétrole étaient limités.
@ Deviro
Nous allons pouvoir reprendre le débat sur Stefanini / Fillon, voici la courriel que j’ai reçu aujourd’hui :
« Arnaud de Montlaur qui a participé au sein de l’équipe de François Fillon à la campagne des primaires puis à la campagne présidentielle a publié ce lundi ses souvenirs de campagne.
« Comme une corde brisée »
Son expérience des événements intéressera tous ceux qui ont oeuvré aux côtés de François Fillon, dans l’équipe de campagne ou dans les territoires, pendant ces années de combats communs. Il offre un regard nouveau sur cette aventure et sur les événements qui sont tellement commentés en ce moment dans la presse.
Suivant Google, en résumé :
« Arnaud de Montlaur est né à Vichy en 1969, il vit à Paris avec sa femme et ses trois enfants.
En 1989 il a commencé comme pit-trader sur les marchés à terme (…)
En 2013 fort de son expérience il se lance comme banquier conseil indépendant.
Fin 2015 il rejoint François Fillon comme responsable du financement de la campagne des primaires et maintenant de la présidentielle.
Il est en parallèle exploitant agricole dans l’Allier. »
Intéressante confrontation en vue !
Je me procure le livre dès que possible.
Deux bras droits de Fillon en concurrence !
AVIS A LA POPULATION
Patrice Charoulet fait savoir que l’intervenant « Patrice » n’a rien à voir avec lui.
Le premier nommé, qui signe de son prénom et de son nom de famille, ne dialogue pas avec un certain nombre de commentateurs, qui se reconnaîtront.
Et il n’a toujours pas cédé aux charmes (confortables et lâches) de l’anonymat.
@ Achille
Avec Macron ça décoiffe !
Je regardais hier sa prestation en Afrique, rien ne l’arrête, un culot d’acier. Manifestement l’Afrique de papa c’est de l’histoire ancienne et c’est un bien. Comme quoi rien de tel qu’un jeune Président pour tourner les pages de l’histoire et faire oublier les plus sombres.
En s’adresser aux jeunes cela ne peut être que bénéfique car c’est eux maintenant qui doivent faire évoluer leur avenir. Quant aux vieux dictateurs que la France a beaucoup aidés, ils ont l’âge de laisser la place. La diplomatie va devoir remettre à jour son logiciel.
Macron sait à qui il s’adresse, et que 70% de la population africaine a moins de 25 ans.
Qu’importe alors que ceux qui ne savent pas se lever de leur trône pour le décrire soient dans l’incapacité de comprendre ses propos.
Qu’ils en restent à l’illusion de leur confort de bien-assis, le train est parti, les laissant au quai déserté de leur désir inassouvi.
@ Giuseppe
« Détestable. Humour facile d’un personnage qui se lâche »
Bien d’accord avec vous sauf que c’est tout sauf de l’humour ; plutôt une plaisanterie facile, railleuse, qui évoque malencontreusement le retour du refoulé. Mais je crois qu’il n’y peut rien, il est comme ça, et je parie qu’il « assume ». J’ai toujours pensé qu’il avait un petit grain.
Notre doyen passe donc par l’exercice obligé de devoir remettre en ordre son jardin retourné par notre marcheur des ténèbres anticommunistes, dit Bobby la truffe, l’explorateur spécialiste de la découverte de continents disparus au point qu’on puisse douter qu’ils aient un jour réellement existé hors du diamant noir fantasmé de ses obsessions, car le communisme a toujours été en échec idéologique, confondant en compagnie fusionnelle de notre limier renifleur les partis avec l’État :
« La révolution communiste est un mythe rappelle l’auteur, tous les régimes qui se sont réclamés de cette idéologie ont été imposés par une poignée d’agitateurs professionnels, ou par la force armée, ou encore à la faveur d’une lutte de libération nationale. Le pouvoir une fois conquis, la minorité communiste s’est livrée, dans chaque pays, à une guerre civile permanente contre le peuple, pour imposer son idéologie et y faire régner son ordre, cause de dégâts humains considérables. La lutte des classes proclamée par Marx moteur de l’histoire, mise en pratique par Lénine et ses partisans, a justifié les politiques de terreur. L’auteur parle à ce sujet de « classicide », un nouveau néologisme qui lui permet d’expliquer la spécificité et la diversité des victimes du communisme. L’échec idéologique des partis-Etats les a contraints à user de la fibre nationale pour tenter de mobiliser les peuples, en mettant partout en place des régimes nationaux-communistes en contradiction avec les principes internationalistes proclamés. »
https://fr.wikipedia.org/wiki/Thierry_Wolton
Il sera néanmoins difficile d’effacer des décennies de dressage, et nombre de jardiniers du Seigneur devront encore contempler les désastres du passage déchaîné de la bête, qui ne sait répondre aux nationalismes que par une réciproque réplique des erreurs multiséculaires.
@ Jabiru | 29 novembre 2017 à 09:01
J’ai lu que certains contributeurs ici étaient offusqués des propos tenus par Emmanuel Macron. Il faut les resituer dans leur contexte.
Il ne s’agissait pas d’un discours à l’ONU ou dans une quelconque réunion internationale. Il s’adressait à de jeunes étudiants qui lui posaient des questions. C’était pour lui l’occasion de mettre les choses au point sur les relations entre la France et le Burkina Faso.
Il a utilisé un langage direct, comme il a l’habitude de le faire et cela a été plutôt bien accueilli par les jeunes étudiants qui l’ont applaudi.
Certes le président a quitté la salle quand il a expliqué que les problèmes de climatisation de l’université de Ouagadougou n’étaient pas de son ressort mais de celui du président du pays. Toutefois je doute que cela provoque un incident diplomatique entre les deux pays.
Il y a les choses que l’on dit et la façon dont on les dit. Il s’agissait là d’un échange de questions réponses et la plaisanterie a plutôt amusé les étudiants.
Il est temps de sortir du langage coincé diplomatique et préférer un langage franc, direct, avec une pointe d’humour certes un peu caustique mais qui a le mérite de bien faire passer le message.
@ Lucile | 29 novembre 2017 à 10:26
Je pense que c’est non maîtrisé, il le dit comme s’il avait un parterre de copains à épater, vraiment détestable.
Dans le cas du mot illettré il a tenu à s’excuser, le mal était fait, c’est plutôt perturbant pour quelqu’un qui est dit intelligent.
L’épisode du Président du Burkina Faso révèle la même mécanique non maîtrisée, le parterre de copains était les étudiants. Détestable, cela fait petit garçon contrairement à ce que l’on peut entendre.
Décevant pour un contour en creux de sa personne qui commence à se dessiner, pas très reluisant, il devrait s’inspirer de la classe des réparties de Pompidou.
Là il s’apparente à l’annonce – avec tout la crasse bêtise qui allait avec – de sa conseillère presse à propos du décès de Simone Veil, exécrable de brutalité naïve et gratuite, faire moderne sans en connaître l’histoire, le pire de tout, inexcusable à jamais.
@ Robert
« Cette exploitation purement idéologique de toutes les colonisations reste une imbécillité sans nom et sans limite, quel que soit le personnage qui s’y livre. »
Exactement.
Frank Thomas a relevé le côté goujat du personnage, mais ses propos scandaleux sur la colonisation européenne – et elle seule – soulignent son côté ignoble et dangereux.
Car ne nous y trompons pas, il y a chez nous des gens – en attendant ceux qui vont déferler – pour qui ces propos sont une musique douce à leurs oreilles et qui ne se privent pas d’assimiler déjà les Franco-Français, en bloc, à ces horribles colonisateurs honnis, y compris ceux qui se sont comportés de la façon la plus admirable.
Français mes frères – ou ce qu’il en reste – préparez-vous à battre votre coulpe à perpétuité et à faire repentance, au son du long sanglot de l’homme blanc…
@ Michelle D-LEROY 28/11 18:11
En constituant une équipe gouvernementale hétéroclite et en s’appuyant sur une majorité pléthorique dont les membres sont issus d’horizons très divers, les ministres et député(e)s de LREM ne se sont pas pour autant, comme par enchantement, dépouillés de leurs propres racines et convictions politiques antérieures.
Je suis convaincu que ces dernières ne manqueront pas, à un moment ou à un autre, de refaire surface sur des sujets bien précis et déterminants, économiques ou sociétaux, ou lorsque des résultats constatés ne seront pas à la hauteur des espérances. C’est naturel et c’est bien ainsi.
C’est aussi de là que pourront naître des conflits qui pourront mettre à mal l’édifice actuel.
@ Aliocha | 29 novembre 2017 à 10:27
J’ajouterai qu’avoir été ado en 1946, et être toujours un peu gamin, appelle à se poser l’éternelle question : Pourquoi ?
– où étaient donc passés après le 8 Mai 1945 tous les gaullistes qu’étaient devenus 44 millions de Français, la plupart à partir du 6 Juin 1944 ?
– qu’est-ce qui justifiait ce délire national en faveur du communisme, dont les membres du parti et de la CGT s’étaient comportés en nounours avec Hitler jusqu’à Barbarossa ?
– après avoir vénéré Charles de Gaulle pourquoi lui montrer la porte en 1946 ?
– avec le retour du cinéma et l’arrivée des westerns américains nous avions droit aux Actualités de Pathé ou de Gaumont comme entrée, où l’on nous montrait les Allemands des années 30, massés, saluant Adolf avec des « Heil Hitler ! » puis chantant « Deutschland Uber Alles », une calamité que nous venions de vivre
– après le cinéma, des copains nous poussaient à aller assister à un meeting du « Parti » où des tas de gens massés dans une salle de sport, à chaque parole (incompréhensible) de l’orateur levaient le bras, le poing fermé, hurlaient « Vive le Petit Père des Peuples » et chantaient « l’Internationale » !
– pourquoi les Américains, accueillis en libérateurs, étaient-ils devenus de « sales impérialistes »…
Pour le pinailleur que j’étais déjà, tout cela manquait de logique !
J’avais tendance à voir une similitude entre les Teutons des années 30 et les stakhanovistes des années 40.
D’autant plus que dans les westerns américains, nouveaux pour nous alors, le Bon (américain) gagnait toujours sur le Méchant, en plus des Indiens et des bisons.
En outre ils chevauchaient dans de vastes plaines sous le soleil alors que les Soviétiques étaient confinés avec des pics et des pioches dans des mines ou des champs.
Ils étaient humains, ils perdaient même quelquefois, comme à Fort Alamo et à Little Big Horn.
Prudemment, soupçonneux, je suis resté gaulliste !
Et je préfère toujours la superbe Winchester des cow-boys et du 7ème régiment de cavalerie US de Custer à la Kalachnikov des djihadistes.
Pour ceux qui crient déjà à l’incident diplomatique, je vous invite à lire cet article du Parisien qui explique les vraies raisons pour lesquelles le président du Burkina Faso s’est éclipsé momentanément après la vanne d’Emmanuel Macron.
En fait il avait besoin de satisfaire un besoin urgent. Eh oui, cela arrive même aux présidents de la République ! ☺
http://www.leparisien.fr/international/macron-au-burkina-faso-pourquoi-le-president-kabore-s-est-eclipse-pendant-son-discours-29-11-2017-7422402.php
Le président est revenu quelques minutes après et ensuite les deux présidents ont déjeuné ensemble. Bref aucun incident diplomatique en vue !
@ Achille
Si j’ai bonne mémoire une citation de Clemenceau « Il y a deux organes inutiles, la prostate et le président de la République ».
Et comme pour nous tous, enfin presque, en vieillissant cette fichue prostate se rappelle à notre bon souvenir que l’on soit Président ou non.
Et 200 mètres c’est parfois long !
@ Jabiru | 29 novembre 2017 à 15:36
« Si j’ai bonne mémoire une citation de Clemenceau « Il y a deux organes inutiles, la prostate et le président de la République ». »
Judicieuse citation ! ☺
@ Achille | 29 novembre 2017 à 14:18
Après toutes les spéculations de nombre de nos journalistes au sujet du départ du Président burkinabé lors de la conférence de Macron vous venez de nous confirmer, matériellement si je puis dire, ce à quoi nous aurions dû penser : nos journalistes sont vraiment des semeurs de m…e, jusqu’au Burkina Faso.
Voilà de quoi inciter nos médias à envoyer des envoyés très spéciaux près de certains lieux, un rouleau de papier à la main en échange d’une interview, après, hors WC bien sûr !
Un autre détail qu’ont occulté nos journalistes mais qui apparaît dans le site que vous nous offrez : le nom de l’Université de Ouagadougou, « Kadhafi » !
Voilà qui éclaire la question d’un des étudiants.
@ Achille 28/11 18:05
« Et depuis six mois cet étrange équipage fonctionne plutôt bien… »
Je partage pour l’heure ce constat mais qu’en sera-t-il dans la durée ? Suite à l’électrochoc de l’élection présidentielle suivi de celui des législatives, les formations politiques, éclatées, désorganisées, sont encore sous le coup du KO qu’elles ont subi. Rien là d’étonnant. Mais cette situation nouvelle a naturellement créé des conditions idéales pour que le projet Macron puisse s’épanouir.
Mais avec l’usure du temps, une équipe gouvernementale dans laquelle des tiraillements se feront inéluctablement jour en regard des aléas politiques et des résultats pas forcément en rapport avec les espérances, une majorité actuellement novice et docile qui deviendra mature, je crains fort qu’apparaissent des grains de sable dans la machine qui en perturberont son fonctionnement.
Quand on assiste par exemple à la nomination d’un Secrétaire d’Etat qui, il y a seulement quelques semaines, votait contre le budget, manifestant ainsi clairement son désaveu à l’encontre de la politique du gouvernement actuel et qui accepte quelques jours plus tard d’entrer dans cette même équipe gouvernementale, il y a tout de même de quoi se poser des questions !
Y a-t-il vraiment quelque chose de changé dans ce monde politique et ces hommes ont-ils encore des convictions, des valeurs ?
Alors, je crains qu’il ne soit encore un peu tôt pour dire si cette disparition du concept droite-gauche donnera de bons résultats et réussira à passer l’épreuve du temps. Pour l’heure, je reste très circonspect.
@ Lucile | 29 novembre 2017 à 10:26
« J’ai toujours pensé qu’il avait un petit grain »
Moi aussi.
@ Giuseppe | 29 novembre 2017 à 11:22
« …il le dit comme s’il avait un parterre de copains à épater »
Mais c’est son truc à lui d’épater la galerie, ses fans, ses potes et… Ph. Bilger
A part ça ? Le nouveau Code du travail va nous fabriquer des travailleurs pauvres à la pelle qui auront du mal à se loger (because les contrats précaires) comme en Allemagne, mais lui il s’en fiche il fait rire les journalistes en génuflexion.
P… ! Encore quatre ans !!
« Macron ne dévie pas d’un pouce de lui ». C’est regrettable.
@sbriglia@Deviro | 28 novembre 2017 à 09:53
« La plupart des commentateurs ici, breizmabro comprise, ont un cerveau dans le crâne… » (Deviro citant Claude Luçon)
Deviro, je pense que Claude Luçon pratiquait cette figure de style qui s’appelle l’antiphrase…
Une définition de l’antiphrase pour éviter une bouderie du prof… :
antiphrase : Manière de s’exprimer consistant à faire usage, par ironie ou euphémisme, d’un mot ou d’un groupe de mots signifiant le contraire de ce que l’on pense.
Bref, Deviro, il faut imaginer Sisyphe heureux, Luçon humoriste, Breizmabro cervelée…
…et vous perspicace.
Pour Sisyphe, vous avez raison, le gros rocher est vraiment d’une bêtise trop énorme, et je renonce…
Incidemment, la spécialiste de la liposuccion ne semble pas avoir compris le sens de votre commentaire. C’est drôle…
Je fais mien votre conseil.
@ Michel Deluré | 29 novembre 2017 à 16:08
« Y a-t-il vraiment quelque chose de changé dans ce monde politique »
Oui, c’est encore pire qu’avant, Macron laissant le vulgum pecus commenter ses théâtrales interventions hebdomadaires.
Encore 40 mois de singeries ? Ca va être long !! 🙁
@ Exilé | 27 novembre 2017 à 18:00
J’avoue ma non connaissance de Saint Augustin comme patrimoine archéologique.
Archéologie, « science qui a pour objet l’étude des civilisations humaines passées à partir des monuments et objets qui en subsistent ».
Peut-être une confusion avec herméneutique ou… ?
Je ne comprends pas de travers mais je vous lis précisément.
@ Claude Luçon | 29 novembre 2017 à 15:53
Nos journalistes français qui n’ont manifestement rien compris. Ce qu’ils pensaient être un scoop sur fond d’incident diplomatique est retombé comme un soufflé qui sort du four. Le président Kaboré et notre président se tutoient et s’entendent comme larrons en foire.
On imagine bien leur déception.
Il est vrai qu’en ce moment en France, ce genre d’échanges franc et direct est inimaginable. Le moindre mot qui sort des sentiers de la bien-pensance est immédiatement monté en épingle avec les grands mots grandiloquents du genre arrogance, mépris et bien sûr racisme.
Vous connaissez les Africains mieux que moi, mais il semble que les Burkinabés ont un sens de l’humour bien plus développé que certains esprits français « supérieurs » mais terriblement coincés.
@charles
« J’avoue ma non connaissance de Saint Augustin comme patrimoine archéologique. »
Exilé voulait sans doute parler d’Hippone, patrie de Saint Augustin dont les ruines sont à Annaba (ex-Bône) ?
@ Michel Deluré | 29 novembre 2017 à 16:08
« Y a-t-il vraiment quelque chose de changé dans ce monde politique et ces hommes ont-ils encore des convictions, des valeurs ? »
Le comportement de certains politiques montre, en effet, que leurs convictions passent après leur plan de carrière.
Le cas le plus symptomatique est bien sûr celui d’Olivier Dussopt qui a vraiment fait très fort. Mais celui de Thierry Solère n’est pas mal non plus. Il a eu beaucoup de mal à quitter son poste de questeur à l’A.N. qui s’accompagne de nombreux avantages, alors que cette fonction ne lui revenait plus vu qu’il avait quitté le banc de l’opposition pour celui de la majorité.
Il a fallu le président de l’A.N. mais aussi sans doute E.M. en personne pour le convaincre d’abandonner ce poste auquel il s’accrochait comme une moule à son rocher.
Il semble que l’affaire du Penelopegate n’ait pas vraiment fait comprendre à certains élus, emportés par l’ambition, qu’il y a quelques règles de morale à respecter quand on prétend devenir un représentant du peuple.
Il est vrai que la place est bonne !
@ breizmabro | 29 novembre 2017 à 17:11
« Encore 40 mois de singeries ? Ca va être long !! »
Surtout quand on pense que contrairement à François Hollande il est capable de se représenter et d’être réélu, ce qui passe la durée à 88 mois ! ☺
@ Michel Deluré
C’est la théorie de John Rawls, philosophe politique, qui dit que malgré leurs divergences, les citoyens peuvent trouver un socle d’idées communes sur lesquelles ils s’entendent politiquement, tout en conservant leurs divergences. On pourrait considérer que c’est ce qu’a essayé de faire Macron en rassemblant des gens autour de leurs dénominateurs communs, lui en l’occurrence. Toutefois, je crois qu’il s’écarte franchement de John Rawls dans la manière dont ça a été mis en œuvre.
Et comme il ne fait pas grand-chose pour réduire drastiquement les problèmes les plus importants du moment, si on le juge aux actes plutôt qu’aux tournées à l’étranger ou aux discours, on ne voit pas trop pour l’instant à quoi sert ce consensus, à supposer que ce soit autre chose qu’un consensus électoral. J’attends quand même les résultats pour me prononcer, et je reconnais que par rapport au bazar que ça aurait été avec Mélenchon ou Le Pen, c’est un moindre mal. Mais je ne m’y retrouve pas quand même.
On a de la chance, la conjoncture internationale est très bonne en ce moment, d’où une certaine euphorie. Mais les chiffres du chômage sont encore montés, quoique personne n’en parle, comme si c’était moins grave avec Macron qu’avec Hollande, et il me semble que le rapport entre nos importations et nos exportations n’indique ni une très bonne santé, ni un avenir prometteur. Comme nous avons élu un économiste et un financier, nous l’attendons principalement là-dessus.
@ Achille | 29 novembre 2017 à 17:56
Pour vous, l’Afrique qu’on aime :
https://www.youtube.com/watch?v=cwi_qKVI8lQ
@ Lucile 29/11 19:43
Trouver un plus petit dénominateur commun est parfaitement possible et nous pouvons nous accorder au moins sur un point : gauche et droite, sans disparaître, sans se fondre dans un même moule, pourraient notamment s’entendre et travailler ensemble pour peu que la première renonce à un excès d’étatisme et la seconde à un ultralibéralisme.
Mais soyons réalistes, cela effacerait-il pour autant les différences de culture, de valeurs, de convictions qui constituent l’ADN des hommes et femmes se réclamant de chaque bord ?
Quant aux actions mises en oeuvre par la nouvelle équipe portée au pouvoir il y a seulement quelques mois et aux résultats que nous sommes en droit d’en attendre, il me semble qu’il est encore trop tôt pour en juger. Je partage pour l’heure votre scepticisme et n’espère qu’une chose : être démenti par les faits dans l’intérêt de tous.
@ charles
« J’avoue ma non connaissance de Saint Augustin comme patrimoine archéologique. »
Cherchant à éviter de monopoliser l’espace, je reconnais avoir le défaut de me montrer parfois trop synthétique.
En substance, je voulais rappeler que l’invasion et même – horresco referens – la colonisation musulmane ont quasiment effacé toutes les traces de ce qui restait de romanité en Afrique du Nord à cette époque, à part quelques exceptions, romanité qui n’était plus alors païenne mais chrétienne, d’où les exemples que j’ai cités pour rappeler qu’au-delà des vestiges ce sont aussi des êtres de chair et de sang qui ont été concernés…
En ce qui concerne les témoignages archéologiques de cette période, certains sont visibles au musée du Bardo à Tunis, comme par exemple des mosaïques si j’en crois mes souvenirs.
Bien entendu, il subsiste quelques ruines antiques comme Sabratha en Libye, etc.
Nos contemporains ont l’air de croire qu’il est normal que l’AFN soit actuellement sous la domination d’une culture de type arabo-musulmane, mais il faut leur rappeler qu’il ne s’agit là que du résultat d’une conquête qui comme partout et depuis toujours éradique tout ce qui ne correspond pas à son modèle.
L’exemple récent du Kosovo devrait nous rappeler que ce processus se reproduit de façon implacablement systématique dans le temps et dans l’espace depuis 1400 ans.
Avis aux amateurs.
Et puisque le départ de la discussion générale portait aussi sur la « colonisation » française en Algérie, il faut aussi rappeler que ces Algériens descendent eux-mêmes de colonisateurs, qui n’ont pas toujours très bien traité ceux qu’ils ont colonisés…
Emmanuel Macron ne dévie pas d’un pouce de lui ! (PB).
Si quand même et pas qu’un peu !
Pas d’emplois familiaux mais les emplois croisés cela existe !
IRFM oui mais pas trop, 600€ soit 7200€ qui n’ont pas à être justifiés… Pas fous non plus, on ne leur enlève pas les vacances !
Tout, tout, tout était consigné dans nos notes de frais du sandwich pris à la va-vite entre deux déplacements au Perrier de l’été à la brasserie du coin, la note de frais à établir avec toute l’épicerie voulue ne prenait que le temps de le dire : un tableau Excel digne des collèges et l’addition/impression était faite.
Que vont-ils nous inventer ces députés pour justifier de ces 600€ qui vont passer à l’as.
Je les vois venir à expliquer que… Comme d’habitude de l’enfumage de première classe, décidément on n’ira jamais jusqu’au bout alors que dans les pays nordiques on peut consulter en ligne leurs frais réels justifiés.
L’Assemblée est le pays des cachotteries, mais tout se sait avec le web, y compris ce qui se pratique ailleurs.
Du Berger à tous les autres qui ont pu acheter légalement leur permanence et tenté de la vendre avec une plus-value il n’existe plus la moindre morale, mais comme on dit la morale, l’éthique et la loi n’ont pas la même odeur.
Macron a été porté parce qu’il avait annoncé des mesures choc, s’il se sert de pointes en caoutchouc pour ses élus et leur tolérer de les utiliser il n’ira pas bien loin non plus.
Qui peut penser que les emplois croisés n’ont pas été évoqués ? Sophie Coignard ne leur fait pas de cadeau elle a bien raison, sans cela ils attraperaient tous une indigestion.
@ Exilé | 30 novembre 2017 à 10:50
Entièrement d’accord avec vos précisions. Toutefois, il ne faut pas oublier que les Arabes ont toujours été minoritaires en Afrique du Nord et que le fond humain d’Algérie par exemple est en grande partie berbère ou kabyle et dans certaines villes avec une élite issue des descendants des Ottomans, dont beaucoup provenant des territoires conquis par les Turcs, dont des pays devenus « européens » en se libérant du joug ottoman.
Quant à la Kabylie, sans doute aussi ne faut-il pas oublier la résistance menée de haute lutte, avec à sa tête une héroïne des Kabyles nommée la Kahina, contre l’envahisseur arabe.
@ Lucile
« J’ai toujours pensé qu’il avait un petit grain »
Petit grain qui a tendance à grossir.