La frime, ou apparence trompeuse.
Plusieurs exemples, depuis ces deux dernières semaines, illustrant le grand art de comédien d’Emmanuel Macron (EM). Une insincérité totale, une démagogie royale.
Le principal, à peine le résultat du premier tour acquis, est l’immédiat changement de pied et d’esprit sur la retraite. Non plus 65 ans mais 64 et l’évocation, pour faire bonne mesure, d’un possible référendum… Il se dit « prêt à bouger » quand il sent le vent tourner ! Jusqu’au 20 avril, je parie que EM nous offrira d’autres évolutions, infléchissements et modifications seulement destinés à amoindrir la portée de l’argumentation adverse. Il a commencé avec le septennat, la proportionnelle intégrale…Pas besoin d’avoir ses idées : il prend celle des autres.
Il est d’autres signaux plus légers mais cependant très révélateurs d’un tempérament qui, ne cherchant qu’à séduire, se moque comme d’une guigne de la plausibilité et de la cohérence de ses propos et de ses actes.
Il ose tout et, contredisant Michel Audiard, il est d’autant plus redoutable que ses facultés intellectuelles sont indéniables. Mais, quand il affirme que sa volonté « d’emmerder les non vaccinés », dans le Parisien, avait une tonalité seulement « affectueuse », il se moque du monde. Je serais presque admiratif face à cette assomption ostentatoire d’une argumentation inconcevable. Quel culot il faut avoir !
Après que Marine Le Pen a été rudoyée en Guadeloupe par des militants d’extrême gauche, le président se fend d’une déclaration où il exprime son « respect » pour cette dernière tout en exprimant son opposition à ses idées. Il renouvelle le 11 avril l’affirmation de son respect pour elle mais entre ces deux caresses polies et démocratiques, il donne un entretien au Parisien où il la traite de « raciste » et de « menteuse ». Une contradiction nette entre une urbanité républicaine et une réalité médiatique qui la dément.
Continuons.
J’avais trouvé son intervention au soir du premier tour techniquement réussie, avec un ton tribunitien qui en général ne lui convient pas. En revanche, le début était d’une complaisance et d’une démagogie éclatantes avec son hommage à tous les candidats ; des piécettes de condescendance de la part du qualifié, à l’attention des autres éliminés. Séquence d’autant plus surprenante qu’il se donnait le beau rôle en surplomb du président alors qu’il avait été sur le tard pleinement candidat.
Le pire est que ce n’était pas un feu de paille puisqu’il a continué dans ce registre hypocrite en soulignant qu’il allait téléphoner à tous les candidats éliminés parce que, selon lui, il était normal d’échanger avec eux.
D’abord, est-il bien sûr que de Nathalie Arthaud à Jean-Luc Mélenchon en passant notamment par Jean Lassalle, ils soient tous enthousiastes à l’idée de cet appel ?
Ensuite c’est là à nouveau la preuve d’une comédie lui permettant encore de se poser en président avant le 20 avril où il sera entièrement candidat, seulement désireux de défendre son bilan et de nous annoncer ses promesses pour les cinq ans à venir.
Cette attitude d’apparente bienveillance républicaine est d’autant plus incongrue et décalée qu’avant le premier tour, il avait refusé obstinément tout échange, toute confrontation avec les autres candidats, réduisant ainsi sa campagne à un monologue autosatisfait et à des réponses à des questions préparées et orientées favorablement.
Tous les candidats auraient évidemment préféré, à un appel après le premier tour, de vrais débats avant celui-ci.
Il y a quelque chose dans la personnalité de EM qui n’est pas authentique à hauteur sans doute de son aptitude à plaire, de son obsession de circonvenir pour mieux embrasser. Comme s’il lui était impossible, dans une joute où il va tout faire pour l’emporter, de ne pas « en même temps » feindre de respecter ceux qu’il a battus et celle qu’il s’apprête, croit-il, à dominer.
EM est le roi, en effet, de la frime. Un crack de l’apparence trompeuse. Pourquoi s’en priver puisque cela a marché !
Je ressens, au regard de ces éléments qui renvoient aussi bien à un caractère qu’aux fluctuations d’un projet politique, une frustration, une amertume quand je songe au désastre d’une Valérie Pécresse dont le programme était le meilleur mais qui ne disposait pas de cette arme fatale propre à EM : savoir briller sans s’embarrasser de la vérité.
Bla bla bla… comme d’hab chez Bilger le centriste.
Pour qui va-t-il voter ? C’est tout ce qui compte.
Penser que Sarko serait un plus à EM serait ridicule, le même que celui de Marion Maréchal pour Z.
Sarko s’était ramassé aux primaires et dans le pays c’est le rejet avec toujours autant de force.
Ce ralliement sent le soufre de futures confrontations judiciaires de l’ancien président éjecté et il pense que cela le servira.
Pour Macron pourquoi pas ? Même si cela ne lui apporte rien, au moins les quelques groupies restantes ne l’accableront pas.
Tu parles d’une équipe de bras cassés, Jospin la momie que l’on sort du sarcophage, vu du PS et de LR et surtout des électeurs qui doivent bien penser que la politique est bien pourrie.
Vendre son âme, se vendre, se renier, l’honneur de la fidélité, LRPS même combat, tout s’achète nous avait expliqué un prof d’économie, et surtout n’oubliez pas, quand vous négociez, n’ayez pas peur de mettre le prix en dessous du raisonnable, vous apprendrez qu’il y aura toujours quelqu’un pour « sauter »… Il avait raison. Ils ne valent pas le chanvre dont on fait les cordes.
Le programme de Valérie Pécresse était effectivement le meilleur. Il traitait de la dépense publique, des retraites, de l’immigration, de la sécurité, de l’enseignement, de la justice sociale et de la justice tout court, de l’Europe, des armées etc. avec le souci du financement des mesures préconisées et en gardant toujours un oeil sur notre endettement.
Une des faces du programme de Marine Le Pen (sans doute le revers) est proche de celui proposé par Mélenchon mais si Mélenchon avait l’insolence de vociférer des moyens de financement aussi baroques que flamboyants, MLP n’indique que quelques expédients qui n’en financeraient pas le quart. Macron se chargera de le lui rappeler.
Je propose une remarque sur deux points de votre excellent billet :
à propos du « changement de pied et d’esprit sur la retraite. Non plus 65 ans mais 64 » il me semble qu’il y aurait un tour de passe-passe. La pente de la courbe qui mènerait à terme à 65 ans n’est pas changée. Ce qui changerait c’est la date limite du plan. Initialement prévu pour atteindre 65 ans après 2027, il serait arrêté en 2027. Coïncidence : le plan prévoyait justement 64 ans en 2027. Après, on verra bien. C’est à vérifier, ma se non è vero è ben trovato !
Il y a une quasi-unanimité pour rejeter l’idée qu’emmerder les non vaccinés puisse avoir une « tonalité affectueuse ». Je ne suis pas de cet avis, et j’ai sérieusement proposé à un auditoire de prononcer cette phrase avec une intention « affectueuse » dans sa nuance paternaliste. Dans ce domaine Macron n’est jamais arrivé à la cheville de Louis Jouvet, n’exagérons rien, cher Philippe Bilger ! Et moi, encore moins, mais j’ai pu convaincre mon public 🙂
« Les Français ont exprimé leurs choix en qualifiant pour le 2e tour, le Président Emmanuel Macron et la candidate du Rassemblement National Marine Le Pen. L’importance des décisions à venir m’oblige à quitter ma réserve pour indiquer en toute clarté quel sera mon vote.
Je voterai pour Emmanuel Macron parce que je crois qu’il a l’expérience nécessaire face à une grave crise internationale plus complexe que jamais, parce que son projet économique met la valorisation du travail au centre de toutes ses priorités, parce que son engagement européen est clair et sans ambiguïté.
Une nouvelle époque s’annonce. Elle nécessitera des changements profonds. Il faudra sortir des habitudes et des réflexes partisans. Le contexte international et la situation financière sont graves et imposeront des décisions difficiles et urgentes. Ils exigeront des choix qui engageront la France pour les cinq années à venir. La fidélité aux valeurs de la droite républicaine et à notre culture de gouvernement doit nous conduire à répondre à l’appel au rassemblement d’Emmanuel Macron en vue de l’élection présidentielle. Il est, en l’état actuel des choses, le seul en situation d’agir. L’intérêt de la France doit être notre seul guide. On ne se trompe jamais en choisissant la clarté et la constance. » (Nicolas Sarkozy)
Bien vu ! Ne nous noyons pas dans les vétilles. La dame est totalement incompétente. Nous serions, avec elle, la risée de toute la Terre.
« Je suis la représentante de la France d’en bas » (MLP)
Que ceux de ce blog qui sont de la France d’en bas votent pour elle. Ce sera sans moi.
On aura compris. Quoi qu’il dise, quoi qu’il fasse, c’est de la comédie, de l’insincérité. Donc c’est le personnage qui est honni. Ad hominem.
Alors Mitterrand s’est renié en nationalisant les banques puis en les reprivatisant.
Hollande s’est renié en se démarquant des frondeurs pour appliquer une politique social-démocrate.
Etc. Toute adaptation serait donc un reniement ?
À cet égard, Marine décroche le pompon. On sort de l’euro puis on ne sort plus.
On cache sous le tapis les thèmes extrémistes habituels pour se recentrer sur le pouvoir d’achat. C’est plus porteur. Mais c’est de la démagogie royale et de l’insincérité totale.
En bref, M. Bilger découvre que c’est tout simplement une fripouille sans foi ni loi, à un degré tel que cela relève manifestement de la maladie mentale.
D’autres le disaient dès avant son élection.
Emmanuel Macron, le roi de la frime…
Pouvons-nous rappeler que la personnalité de celui qui n’est qu’un pervers narcissique dont la frime n’est qu’une composante parmi d’autres, avait déjà été indiquée ici avant même son élection en 2017 ?
Mais en fait les premiers responsables ne sont-ils pas les Français eux-mêmes qui, bien que prévenus de son caractère puis confrontés à l’expérience du comportement de ce personnage à diverses occasions, n’ont pas encore compris qui il était réellement et continuent de faire confiance à celui qui les manipule et les méprise, hypnotisés tel un oiseau par un cobra ?
« Qui me trompe une fois, honte à lui, qui me trompe deux fois, honte à moi. »
(Proverbe anglais)
Bigre cela tourne à l’obsession. La nuit vous devez rêver de Macron. Le jour, vous en bouffez matin, midi et soir comme d’autres, au début du siècle dernier, bouffaient du curé. Visiblement vous n’avez pas digéré le premier tour. Changez-vous les idées que diable.
À propos de diable, pensez donc à Marine Le Pen. Expliquez-nous sa métamorphose, évidemment sincère, en douce candidate qui défend la veuve et l’orphelin, qui câline ses chattes, qui promet tout à tout le monde, et même à Kylian Mbappé de ne plus payer d’impôt sur le revenu. Racontez-nous comment elle a gommé ses relations avec Vladimir Poutine et Viktor Orban, comment elle défend la souveraineté de la France en se faisant financer par l’étranger, comment elle affirme ne pas vouloir sortir de l’UE alors qu’elle dit l’inverse dans son programme. Eclairez-nous en tant que juriste (même si l’on sait que vous n’aimez guère le droit) sur son projet de référendum parfaitement anticonstitutionnel.
Bref, comment peut-on mettre un signe d’équivalence entre elle et Emmanuel Macron, comment peut-on choisir de ne pas choisir. Comment peut-on prôner le ni-ni.
Comment pouvez-vous laisser les autres choisir à votre place ?
Qui aime bien châtie bien !! Qu’est-ce que vous devez l’aimer sans le dire, ou pire, sans le savoir, pour avoir la dent aussi dure avec EM. J’en suis dépité, vous l’aimez plus que moi !!
Monsieur Bilger vous avez atteint des sommets de perspicacité en révélant les aspects déplaisants d’Emmanuel Macron.
Merci pour votre superbe clairvoyance !
Ta mère en string d’vant l’prisu ou Bilger en gilet jaune sur les ronds-points.
gattonero, je vous souhaite, à un âge avancé, de faire de tels « bla bla… »
Et d’avoir dans votre carquois de telles flèches…
En l’état ce sont plutôt, chez vous, des brindilles.
Désolé pour Valérie Pécresse, mais il ne sert à rien d’être compétent et sincère, si l’on ne sait pas avoir l’air compétent et sincère.
Par ailleurs, il peut être utile de citer Meryl Streep au sujet du comportement d’Emmanuel Macron : « Faire semblant est une compétence de vie très précieuse ».
Merci Monsieur Bilger de dire si bien ce que beaucoup pensent si fort du Président-candidat.
On ne peut mieux le décrire. Adaptant son discours et ses propositions au gré des interlocuteurs, seuls ses admirateurs peuvent suivre et dire qu’ils s’y retrouvent.
Mais cela fait tellement de mois que je fais ce constat que plus rien ne m’étonne.
La photo est excellemment bien choisie. Le frimeur au regard et à la pensée cyniques:
« Alors quoi ? Je dis ce que je veux et je fais ce que je veux, c’est moi le roi, bande de losers. Allez, de l’air, j’ai du fil à retordre avec ma rivale avant le 24, il faut que je prépare mon scénario avec Brigitte. Merci encore à Valérie et aux tocards de m’avoir envoyé la blondinette ».
Pour moi une bonne analyse.
EM est effectivement intelligent et surtout un excellent manipulateur.
Vraiment, cher Philippe, votre détestation de Macron n’a d’égale que les éloges dont vous l’avez couvert il y a 4 ou 5 ans !
Insincère ? Démagogue ? Parce qu’exonérer d’impôt les moins de 30 ans, ce n’est pas de la démagogie ? La TVA à taux zéro, ce n’est pas de la démagogie ? La retraite à 60 ans, ce n’est pas de la démagogie ?
Madame Pécresse peut être soulagée d’avoir été battue. Après l’avoir encensée, elle aurait pu craindre que vous la crucifiassez d’ici quelques années.
Cher Philippe Bilger,
Je ne peux que souscrire à votre propos. Macron se paie notre tête !!
La progression sensible de JLM dans les banlieues est une preuve indéniable que le Grand Remplacement n’est pas une théorie, comme l’affirmait notamment VP, mais une réalité qui progresse.
Si l’on considère que la gauche dite républicaine se fait l’idiot utile de l’islamisme en votant massivement pour JLM, je ne peux que vous inciter à suivre mon exemple : j’avais décidé, au vu de la faiblesse économique de MLP, de m’abstenir le 24.
J’ai changé d’avis : je vais finalement voter pour MLP, car avec cinq années Macron en plus, l’église risque bientôt de ne plus être au centre du village. Et nous non plus.
Et grâce à l’éblouissant aveuglement de la gauche, la « Soumission » n’est plus seulement un titre de livre, mais une perspective sérieuse.
Permettez-moi, cher hôte, de trouver votre titre et certaines phrases de votre post quelque peu réducteurs voire caricaturaux « Roi de la frime » c’est, sous votre plume, assez étonnant et peu conforme à l’élégance qui est usuellement la vôtre.
On dirait du sylvain… Ce n’est pas un compliment.
Disons qu’il est un professionnel du bonneteau… ce qui implique tout de même un certain entraînement et, surtout, surtout, la naïveté du badaud qui accepte de miser son billet et de se retrouver Gros-Jean comme devant.
Habile manipulateur, sans doute, roi de la frime c’est inadapté.
À mon humble avis…
Plus j’observe Emmanuel Macron, moins je comprends que l’on puisse confier notre France à cet homme !
Sa duplicité et cet air de jouir de son pouvoir pour se moquer de la terre entière sont véritablement insupportables, le comble ayant été atteint à Denain
où il a sidéré les deux soignantes qui lui faisaient face, en leur répliquant : « Vous n’êtes pas dans le monde réel » !…
Culotté, dites-vous, Monsieur Bilger : le terme est faible !
Depuis 5 ans, il nous mène en bateau (ivre) : stop, je ne remonte plus à bord !
MDR
Après l’avoir défendu pendant 5 ans, vous en reprendrez encore bien 5 ans de plus, puis encore 7 ans, avec la nouvelle Constitution qui va remettre les pendules des mandats à zéro.
Et vous allez le soutenir 12 – 2 ans pour mieux nous le refourguer.
Vous faites bien la paire, tous les deux.
M. Macron en 2017 a bénéficié d’une campagne marketing de haut niveau, impliquant de nombreux intervenants: justice, universités, médias, PFN, McKinsey, sportifs…
Cette campagne a été faite gratuitement par McKinsey, avec retour d’ascenseur comme on l’a vu plus tard. Cette campagne a coûté très cher.
M. Macron ne veut pas débattre, mais on peut faire son bilan pour lui, par exemple en ce qui concerne la santé.
M. Macron nous a donné un petit os à débattre, avec l’âge de départ à la retraite, dont il va décliner toutes les variations.
Mais il y a plus grave: M. Macron n’aime pas les enfants.
L’INSERM a publié récemment un lien concernant la mortalité infantile:
https://presse.inserm.fr/augmentation-du-taux-de-mortalite-infantile-en-france-depuis-2012/44892/
« À partir de 2012, une augmentation significative du taux de mortalité infantile a été observée. Cette augmentation de 7 % a fait passer la mortalité infantile de 3.32 en 2012 à 3.56 décès pour 1 000 naissances vivantes en 2019. Des analyses de sensibilité ont montré que cette tendance n’était pas liée à la modification des pratiques d’état civil, ni à la modification des pratiques médicales pour la prise en charge des nouveau-nés atteints d’affections graves. Des analyses en sous-groupes indiquent que cette hausse est principalement due à une augmentation du taux de mortalité infantile dans la période néonatale précoce. »
À force de fermer des hôpitaux, de rogner sur les crédits de la recherche, d’empêcher les entreprises françaises ou Pasteur de produire des vaccins et de favoriser les produits américains, et de nous gaver avec sa fausse guerre contre le covid, M. Macron met en danger la santé des Français et surtout la santé des plus petits, bien qu’il soit prétendument appelé« Daddy » par les petits-enfants de Madame Macron.
Après le développement de la médecine néo-natale avec M. Minkowski, la France avait le plus faible taux de mortalité néonatale au milieu des années 1990, ex aequo avec la Suède.
Nous sommes actuellement en 22e position.
« Emmanuel Macron a nationalisé les enfants abandonnés. Sa loi de 2021 n’autorise plus les organismes privés à se voir confier des enfants. Seule l’aide sociale à l’enfance le pourra.
Sous Emmanuel Macron, la tuerie des enfants trisomiques a augmenté. L’infanticide prénatal touche toujours 200 à 220 000 enfants chaque année. Grâce à Emmanuel Macron et à une loi de 2022, on peut désormais tuer jusqu’à 14 semaines.
Emmanuel Macron est l’homme qui a masqué les enfants dès deux ans.
Emmanuel Macron a fait disparaître la notion d’«intérêt supérieur de l’enfant». L’adjectif «supérieur» a disparu des lois votées sous son mandat. Cet adjectif n’était pas anodin. Avec sa disparition, on a cessé de prioriser l’intérêt de l’enfant. »
(Sylvain de Mullenheim, L’Incorrect).
D’autre part, Madame Macron, après que des petits plaisantins l’ont appelée Jean-Michel Trogneux sur les réseaux sociaux, a porté plainte parce que cela modifiait la généalogie de ses parents et de sa famille.
Pourtant son ministre JM Blanquer fait la promotion du transgenre dans les écoles françaises. Ce qui n’est pas acceptable pour Mme Macron doit être accepté par les Français de base.
@ Philippe Bilger
Vous écrivez d’or ! Les exemples sont nombreux de ce que vous affirmez. Aujourd’hui en Alsace, un homme l’a interpellé et lui a dit, sans grand talent oratoire hélas, ses quatre (au moins quatre) vérités ! Et comme d’habitude il a louvoyé ! Quant à gattonero, premier commentateur de ce billet, je pense qu’il doit avoir du guanaco dans les yeux !
Allons bon !
Notre hôte découvre les politiciens sur le tard !
Le style change avec l’époque et l’électronique du moment mais les hommes eux ne changent pas, Macron s’exprime avec le langage en vogue, avec le tout dire et ne rien faire !
Charles de Gaulle les avait compris mais on n’était pas trop sûrs de qui !
Pompidou a fait construire une raffinerie à l’envers en plein Paris.
Giscard s’invitait chez le pékin ordinaire accordéon en bandoulière et collectionnait les diamants d’un empereur cannibale.
Mitterrand logeait sa maîtresse aux frais des citoyens.
Chirac avait l’ADN des rois mérovingiens.
Sarkozy parlait comme un charretier quant il ne kärcherisait pas le pays, ce qu’il vient de faire à Valérie Pécresse.
Hollande passait son temps d’une Française à l’autre tout en papotant avec les médias.
Pourquoi être surpris par Macron ?
Qui sait ce que nous réserverait notre Poutinette si elle était élue ? Envahir la Suisse romande, puis la Belgique wallone après avoir assiégé Bruxelles en vain ?
Nous les élisons ces gens-là ! À nous la faute, nous jugeons les gens sur la mine, pas sur le caractère…
Nous étions déjà dans ce pétrin en 2017 et nous recommençons en 2022 avec les mêmes !
@ Antoine Marquet
« Vous écrivez d’or ! Les exemples sont nombreux de ce que vous affirmez. Aujourd’hui en Alsace, un homme l’a interpellé et lui a dit, sans grand talent oratoire hélas, ses quatre (au moins quatre) vérités ! Et comme d’habitude il a louvoyé ! »
Monsieur Macron n’a absolument pas louvoyé. Monsieur Macron a bien traité les points de ce Monsieur dans ce que le format du bain de foule permettait. Et ce n’est pas le manque de talent oratoire de cet anonyme alsacien qui est ici mis en cause, mais bien le fond.
Revenons donc sur cette vidéo.
– « Juste pour vous dire, c’est la première fois à cause de vous que je vais voter Marine Le Pen. » – « Et pourquoi ? » – « Votre bilan, la manière dont vous avez traité les gens depuis le début de votre mandat, c’est un scandale. Vous êtes aussi arrogant, aussi méprisant, aussi cynique, vous êtes machiavélique, vous êtes menteur en plus. On a été pris pour des moins que rien, des fainéants, des Gaulois réfractaires. Vous avez assassiné l’hôpital. » – « Mais vous êtes fou ou quoi ? » – « Je n’ai jamais vu un président de la République aussi nul que vous. » – « Monsieur, je vous remercie d’avoir plein d’arguments à mettre sur la table, moi je suis prêt à débattre mais il n’y en a pas beaucoup… […] Bon, j’y vais, mais dans une démocratie on peut débattre ; mais si vous avez des idées toutes faites et que vous ne voulez pas débattre, on ne va pas y arriver. » – « De quoi vous voulez débattre ? » – « Sur l’hôpital, je vous donne des faits. J’ai remis 11 milliards par an sur les salaires. » – « Oui, bien sûr… c’est pour cela que 5700 lits ont été supprimés en 2021 ?… non, mais c’est pas vrai ! » – « Le système il vient de loin. […] Moi, je vous respecte, mais vous dites des choses qui sont très agressives. » – « Je vous respecte aussi, mais je ne voterai jamais pour vous. » – « Je l’entends, simplement ce n’est pas très argumenté. » – « Ah ben non, et de toutes façons, toutes les casseroles que vous traînez derrière vous, que ce soit l’affaire Benalla… » – « Vous, ça ce mélange quand même beaucoup dans la tête » – « Ah oui, mais il y a beaucoup d’arguments. » – « Mais c’est pas des arguments, c’est des trucs qui vont dans tous les sens. » – « Je vais aller me faire soigner… »
Le talent rhétorique de ce monsieur n’est absolument pas en cause. Il s’exprime bien. Mais voici les points en débat:
1. Dans le régime de communication actuelle, qui est bien plus direct et plus cogneur que la démocratie de grand-papa régulée par des journaux à langage châtié, il va bien falloir, à un moment, qu’on cesse de se sentir « offensé » pour que les débats de fond aient lieu. On ne peut pas délibérer en société si les LGBTQ se sentent offensés et pratiquent ce qu’on appelle maintenant la cancel culture, ou si les religieux de tout poil prennent ombrage du premier blasphème pour mettre le boxon, ou si le premier Gilet jaune ou retraité mal en point prend prétexte d' »arrogance », de « mépris », de « cynisme » pour ne pas traiter les problèmes de fond. Pas plus qu’on ne peut, dans un autre registre, prendre ombrage de la première bavure policière isolée dans un pays de centaines de millions d’habitants comme les USA où les citoyens sont surarmés (vive le Texas !) pour remettre en cause la société sur le racisme, l’esclavage, le capitalisme, la liberté d’expression. Il faut savoir se calmer un minimum.
Et, dans le contexte actuel, où PERSONNE ne se prive de la première provocation, on ne peut à mon sens prendre ombrage que notre prési-président ait un langage un peu cru et un peu direct. Moi, je me souviens de l’épisode de l’illetrisme des employées de GAD. Eh bien, désolé, à un moment, il faut savoir nommer les choses. L’illettrisme, cela existe. Le dire n’est pas tabou. Si vous méprisez les illettrés, c’est votre problème. Je ne les méprise pas. Macron non plus. Mais il appelle un chat un chat. Et il faut apprendre à ne pas être choqué pour tout et rien.
Moi, je cautionne ce parler direct. Il est nécessaire pour débattre. Et on ne peut s’empêcher de débattre parce qu’on serait choqué.
2. L’accusation d’avoir « assassiné l’hôpital »… cet anonyme ne parle pas mal. Il manie en effet le sens de l’hyperbole à un niveau tout à fait honorable. Le problème, c’est effectivement qu’il est incapable d’aborder ce fond sans argumenter de manière sérieuse. Donc, comme Macron le dit, cela « part dans tous les sens ». Il est impossible de cerner des sujets précis, de faire comprendre les enjeux. Macron parle des salaires, Monsieur parle des lits. On fait passer cela pour des arguments, mais c’est en fait une manière de ne pas se parler, d’empêcher de traiter un thème en levant un autre point pour noyer le poisson et satisfaire sa hargne. Effectivement, aucun débat n’est alors possible. Et ce n’est pas là la faute de Monsieur Macron.
C’est la faute à une culture française du débat complètement défaillante. Nous confondons, en France, débat et rodomontades en beuglantes. Un débat, c’est poser des arguments, tenter de faire voir l’ensemble, analyser là où les choses coincent. Ce n’est pas s’envoyer des fions à répétition pour savoir qui des deux envoie les fions les plus violents.
C’est à l’école qu’on est censé apprendre à débattre. À déployer ses arguments. Si les gens y prennent alors goût, en en comprennant les mécanismes, la société ne peut s’en porter que mieux et en ressortira un peu pacifiée. C’est cela que tente de faire porter le programme de Blanquer. Mais, en toute franchise, qui, ici, sur ce blog, élevé au grain de l’école de la République, a appris à débattre à l’école ? Personne. On est élevé à rendre des copies, à suivre des cours magistraux, à respecter l’autorité du professeur, à passer des oraux, petits ou grands. À avoir raison et à épater le jour J après avoir avalé en silence auparavant. Guère plus. Notre école dérive d’une tradition militaire (lycée) et religieuse (avant Jules Ferry), et ne forme donc pas à la controverse, au débat, ou à l’indépendance d’esprit dans un contexte d’esprit critique. Et à l’heure des réseaux sociaux et d’Internet (qui en sait plus que les professeurs) qui peut prétendre que c’est une bonne chose que nos élèves sortent de leur classes en ayant été entraîné, pour les meilleurs, à avoir factuellement toujours raison et, pour les plus mauvais, à apprendre que, de toutes façons, ils ont tout à fait le droit de mépriser les crânes d’œufs au prétexte qu’ils n’ont pas les mêmes valeurs ?
Bref…
Cette culture démocratique sur le mode du conflit, on la voit se déployer dans cet extrait vidéo à Strasbourg. Ce n’est pas une culture démocratique sur le mode du débat d’idées et, oui, le mot choque certains, sur le mode de la Raison (avec un grand R). Tout le monde est très content que « cela se mélange beaucoup dans la tête » des uns et des autres. Cela fait des beaux conflits, des beaux « débats », de la belle idéologie, de la belle rhétorique. Tous les cinq ans. Et, entretemps, aucun problème n’est traité.
Aucun problème n’est traité, sauf par nos « élites ».
Et cet anonyme alsacien s’en sentira éternellement éloigné, de ces élites. Et il aura raison. Car ses élites ne vivent pas près de lui. Il ne les cotoye pas. Elles vivent à Paris. Et les élus locaux sont pris dans des jeux d’appareils qui les rendent au final distants.
Alors il se lâche sur Macron, centralisme oblige.
Il n’y a pas que cet anonyme alsacien qui est coupable de ne pas comprendre ce qu’est un débat. Il y a aussi toute une structure étatique qui pense que son élitisme lui arroge le droit de dire le Vrai.
Et, contrairement aux apparences, Monsieur Macron n’en est pas le plus coupable. Il cherche à rentrer en débat. À rentrer en contact avec cet anonyme alsacien. À lui montrer les faits qu’il connaît. À écouter le problème qu’il soulève. Mais… « Benalla »… ah ouais… l' »argument » Benalla… le vrai argument qui, bien évidemment, résoudra le problème de l’hôpital. Là, le débat devient impossible. Car ce n’est plus un débat, mais un affrontement rhétorique.
Par contre, lors de l’épisode des vaccins, nous avons vu des grands pontes de médecine sur les plateaux télé tenir des propos d’une réelle arrogance rare et totale sur tous les thèmes médicaux vaccinaux (hameau dans les nuages s’en souvent probablement). Là, il n’y avait pas de débat. Il y avait du « je sais, tais-toi ». Et là où les Français ont raison, c’est que ce mode de fonctionnement, c’est bien celui de leur État.
Et comme ils sont tellement habitués à cette culture du mépris, ils ne se rendent pas compte que Monsieur Macron (malgré tous les défauts qu’on puisse lui trouver par ailleurs) cherche justement à faire rentrer leurs arguments dans le jeu politique. Ils n’arrivent simplement pas à s’en saisir, car ils le voient encore en encore comme la quintessence de ce que Macron cherche à corriger: cette arrogance française, réelle et silencieuse, de leur État, ainsi que cette arrogance de tous ces corps intermédiaires dont la légitimité populaire (et non pas institutionnelle) s’est effondrée depuis une dizaine d’années.
Et cette arrogance française, on la voit se déployer dans les meetings de cette campagne. Non pas de la part de Monsieur Macron, mais de la part de ces rebelles de pacotille qui ne comprennent pas qu’un meeting politique, ce n’est pas le lieu de faire des happenings caractériels.
Nous avons vu ces rebelles de pacotille nous faire le coup de l’antiracisme chez Zemmour, clouer le bec de Le Pen en Guadeloupe, et maintenant se comporter en vauriens chez Macron.
Et, en France, tout le monde trouve cela normal. C’est cela la démocratie, pour les Français. Eh bien, non, ce n’est pas cela. C’est qui, ces gens ? Ils se plaignent qu’on les méprise ? Il sont méprisables. Profondément.
S’ils veulent prendre des piques, des fourches et ressortir la guillotine, grand bien leur en fasse, mais qu’ils ne prétendent pas être des démocrates.
Votez Le Pen. Ou apprenez à débattre pour régler vos problèmes. Voilà le réel choix idéologique de cette élection.
Mais que vous arrive-t-il Philippe Bilger ? C’est de fréquenter les invités des plateaux de CNews et du Sud Radio qui vous met dans un état pareil ?
Il est vrai que les Philippe David, André Bercoff, Ivan Rioufol, Elisabeth Lévy, Jean Messiha et Gabrielle Cluzel (et sa voix de crécelle), c’est du lourd, et même du très lourd dans tous les sens du terme, mais là franchement je ne retrouve pas le recul, la pondération du libre penseur que j’ai connu et que j’appréciais. Ces gens-là vous ont véritablement mis la tête à l’envers !
Vivement la fin de l’élection présidentielle que vous retrouviez votre sérénité rassurante. Enfin je l’espère !
Frime ne me semble pas trop adapté. Je dirais plutôt firme.
Je me pose quand même la question si l’intervenant alsacien n’est pas un leurre. C’était trop cordial de la part de Macron, trop anti « eh bien casse-toi pov’ con ».
Les opposants à MLP disent qu’elle va vider les comptes bancaires des classes populaires, mais vides ils le sont. La hausse des loyers va se charger de porter l’estocade finale, au profit des loueurs, notamment particuliers, les grands bénéficiaires du quinquennat.
Par contre la TVA à 0 pct c’est la garantie de gonfler les marges des distributeurs ; on a vu ce que ça a donné avec la TVA réduite sur la restauration.
Comment une candidate nationaliste peut-elle proposer une TVA à 0 pct sur les lames de rasoir, les protections, le dentifrice, alors que ce sont essentiellement des produits importés ?
0 pct sur le fabriqué France à la rigueur.
Et Pécresse. LR pouvait prévoir la claque électorale plus aisément que Macron la Covid et la pénurie de masques. Et ça voulait gérer le pays ? Revenir au parti pour le ruiner et ensuite donner des leçons ! Etienne Chatiliez devrait la recruter.
Ces LR me font penser à des gens incapables de tirer la chasse et ensuite de passer la balayette, mais qui voudraient êtres gouvernante genérale d’un palace.
Enfin ils ont Sarkozy qui quoi qu’on ait pu croire n’est pas du genre à lâcher sa famille politique (surtout quand il en a besoin) et qui lui sait mieux que quiconque ce qu’il faut faire.
Philippe, recadrez Praud, même si sa soupe est bonne. Vous avez été censuré hier, j’étais choqué et vous n’avez pas bronché, ce qui était encore plus choquant. Toutefois ça a permis de voir qu’Attal, si brillant parfois, n’avait rien à dire. C’était presque du Schiappa. On aurait dit un discours de perdant et qu’il défendait son patron comme si ce dernier avait fait 12 pct. Ce sera vraisemblablement moi pour le deuxième tour.
@ gattonero | 12 avril 2022 à 14:42
Le jour du vote le 24, n’en abusez pas.
Un verre ça va, deux verres, attention aux dégâts !
C’est tout ce qui compte !!
Comme de Gaulle place d’Alger, Macron dont le credo de second tour est Nous tous va à la rencontre des Français qui sont dans toutes sortes de déni en leur disant, le cas échéant, « Vous m’avez mal compris ».
Geoffrey Lejeune, de Valeurs actuelles, s’est lancé dans un exercice de style sur le thème du Je vous ai compris visant à opposer la statue du Commandeur à celle du président-candidat.
C’est vrai. Et c’est outrageant peut-être.
Mais il se peut qu’il y ait de plus grands outrages faits ou à faire à la France et aux Français que la compassion due à ceux qui sont dans l’erreur et le déni.
Il se peut même que la manière opportune de dire Je vous ai compris à un foule ou des individus dans le déni, c’est de leur suggérer d’avoir été mal compris.
C’est aller à la rencontre de l’Histoire.
Madame Le Pen fait un numéro de condescendance inique qui ne choque personne.
Quel pathos ici. Mon grain de sel.
Dans notre langue vulgaire le verbe « emmerder » est utilisé au moins dans deux situations différentes :
la première pour dire à quelqu’un qu’on veut l’ignorer, qu’on le méprise, pour l’humilier. « Et moi, Monsieur, je vous emmerde ! »
La deuxième pour exprimer qu’on est importuné, harcelé par quelqu’un ou quelque chose, ou que l’on veut importuner, harceler:
As-tu fini de m’emmerder avec ces histoires, ces récriminations ?
Ce moustique m’emmerde.
Je vais l’emmerder avec ma demande jusqu’à ce qu’il l’accepte.
Rien de méprisant là-dedans.
Macron a été compris de travers parce qu’il a suscité depuis longtemps chez les auditeurs un préjugé qui a fait privilégier le premier emploi, préjugé souvent justifié sauf dans cette affaire. On ne prête (de mauvaises intentions) qu’aux riches.
Quant à « emmerder avec amour », pour le comprendre il faut revenir vers Victor Hugo qui, dans un de ces poèmes (Elle avait pris ce pli…) évoque sa toute jeune fille qui l’empêchait d’écrire et mettait du désordre dans ses papiers : elle l’emmerdait avec amour, et il lui rendait son amour au centuple.
« Elle entrait, et disait : Bonjour, mon petit père ;
Prenait ma plume, ouvrait mes livres, s’asseyait
Sur mon lit, dérangeait mes papiers, et riait,
Puis soudain s’en allait comme un oiseau qui passe.
Alors, je reprenais, la tête un peu moins lasse,
Mon oeuvre interrompue, et, tout en écrivant,
Parmi mes manuscrits je rencontrais souvent
Quelque arabesque folle et qu’elle avait tracée,
Et mainte page blanche entre ses mains froissée
Où, je ne sais comment, venaient mes plus doux vers. »
Conforme à sa nature Macron a dû se dire en constatant le quiproquo :
« …Ces choses-là sont rudes
Il faut pour les comprendre avoir fait des études. »
et là plus aucun doute n’est permis.
Ah, voilà le Nebout qui revient de ses bois charmants intégristes au son du corps de l’hallali sonné par notre hôte.
Entendez-vous la meute qui rameute et voudrait écraser intellectuellement, ou bien génocider, ou bien se soumettre et complètement à celui que l’ennemi nous désigne pour ennemi et qui, peut-être, s’exprimera bientôt pour sceller cette démence collective où les plus érudits notables cèdent, et Retailleau rejoint le vote blanc du moins instruit mélenchoniste qui, lui, a l’excuse d’être ignorant en prétendant que oui, puisqu’on n’a jamais essayé, pourquoi pas l’extrême droite, celle-là qui déjà au nom d’un bien mal discerné avait fait le don de sa personne au mal qu’elle osait appeler France.
Se rappellera-t-on le prix payé, ou préfèrera-t-on aller chez les psychiatres italiens comprendre le retour de cette dialectique qui, sous des dehors saints qui usent comme le Tsar de la parole bénie des égalités de la réconciliation, offrir les hébreux et leur texte aux plus terribles recommencements :
« La régénération des races inférieures ou abâtardies par les races supérieures est dans l’ordre providentiel de l’humanité. L’homme du peuple est presque toujours, chez nous, un noble déclassé, sa lourde main est bien mieux faite pour manier l’épée que l’outil servile. Plutôt que de travailler, il choisit de se battre, c’est-à-dire qu’il revient à son premier état. Regere imperio populos, voilà notre vocation. Versez cette dévorante activité sur des pays qui, comme la Chine, appellent la conquête étrangère. Des aventuriers qui troublent la société européenne, faites un ver sacrum, un essaim comme ceux des Francs, des Lombards, des Normands, chacun sera dans son rôle. La nature a fait une race d’ouvriers, c’est la race chinoise, d’une dextérité de main merveilleuse sans presque aucun sentiment d’honneur ; gouvernez-la avec justice, en prélevant d’elle, pour le bienfait d’un tel gouvernement, un ample douaire au profit de la race conquérante, elle sera satisfaite ; une race de travailleurs de la terre, c’est le nègre ; soyez pour lui bon et humain, et tout sera dans l’ordre ; une race de maîtres et de soldats, c’est la race européenne. Réduisez cette noble race à travailler dans l’ergastule comme des nègres et des Chinois, elle se révolte. Tout révolté est, chez nous, plus ou moins, un soldat qui a manqué sa vocation, un être fait pour la vie héroïque, et que vous appliquez à une besogne contraire à sa race, mauvais ouvrier, trop bon soldat. Or, la vie qui révolte nos travailleurs rendrait heureux un Chinois, un fellah, êtres qui ne sont nullement militaires. Que chacun fasse ce pour quoi il est fait, et tout ira bien. »
Hitler ? Rosenberg ? Non, Renan.
Il est idiot, notre président, d’être aussi intelligent, et de savoir ainsi mettre en lumière le seul choix possible s’il reste encore un démos éclairé, ce dont l’on peut douter à lire notre hôte.
En cette confusion où les référendums anarchiques proposés seront danse du scalp et soumission à l’ennemi extérieur par haine de celui qui, à l’intérieur, a l’audace de dire la vérité, de discerner avec précision le mal auquel on s’offre, Poutine s’en frotte les mains, usons-donc de notre liberté pour décider en conscience d’une inconscience vengeresse, de s’en passer, et reproduire librement les erreurs du passé.
Offrons à l’ennemi notre fantasme de dominant qui retourne au simien par refus d’évoluer, choisissons rationnellement de justifier la force, nous ne saurons démontrer que notre incapacité à fortifier la justice qui, on se voit ici obligé de le rappeler, ne se décline qu’au singulier.
Nous nous retrouverons alors, en ces mondes moraux inversés où le peuple, pourtant appelé à se dominer, se retrouve tyran, à fustiger le serviteur qui pourtant est son leader et qui, à force de mentir pour se faire élire, n’est que le plus habile des flatteurs et doit, après avoir cramé la caisse, s’abîmer aux flots de lui-même qui l’attendent et qu’il ne doit qu’à lui cet échec cuisant :
ŒNONE, seule.
Ah dieux ! pour la servir j’ai tout fait, tout quitté ;
Et j’en reçois ce prix ! je l’ai bien mérité.
En ce contexte, et si l’on est honnête, on cessera de fustiger le jeune époux de la vieille confiseuse, on entendra enfin les « Ne les sifflez pas » salvateurs de la si faible voix de la réalité, on cessera de vouloir dominer et de se détourner comme tous les peuples européens de celui qui porte le destin du pays comme un général déserteur avait su sauver l’honneur, pour nommer la parole sainte qui jamais ne saura s’imposer, parole de la France, parole de fille aînée enfin réconciliée avec elle-même qui aura su elle-même se dominer, pour proposer au monde au bord des précipices l’idée qu’elle a pour mission d’incarner librement et dans l’égalité, cette idée qui était avant que nous soyons et sera même après les destructions si nous persistons en cette inconscience de la refuser, l’idée divine et sainte de la fraternité.
Je ne sais pas si je peux poster ici un lien mais cela vient démontrer une fois de plus le cynisme et la fourberie de ce président.
https://www.facebook.com/watch/?v=501268831660387
Le 3 avril, une semaine avant le verdict, j’avais écrit ceci :
« Ils ont sifflé Sarkozy au meeting, les sots ! Siffler un ex-président de la République de son camp. Ils vont finir à 5 %, juste de quoi rembourser les frais. Pauvre Madame Pécresse, sacrifiée par leur bêtise et leur aveuglement partisan. Qu’est-elle allée faire dans leur galère ? »
Je me trompais (« abusé » par les sondages), ils ont fini à moins de 5 % .
Ils auraient dû finir à 2 % comme Hidalgo, et qu’on n’en parle plus, d’eux, si l’avant-dernier carré, n’écoutant pas Philippe Bilger, avait eu un peu plus de bon sens politique et d’intuition.
Si les LR voulait rester à 15 %, il aurait fallu il y a un an ou deux dire clairement: pour l’instant nous acceptons le deuxième rôle et nous aiderons Macron, qui somme toute, fait souvent ce que nous aurions voulu faire sous Sarkozy.
Mais non, ils voulaient remplacer Macron, les hypocrites.
Je ne suis pas écoeuré du tout, je suis content de voir que des millions de Français (qui sont le « Peup », tout autant que les autres) veulent se regrouper pour travailler ensemble et éviter à la France le chaos révolutionnaire que cherchent Mélenchon et Le Pen.
Sarkozy est un clair-voyant.
Et M. Bilger voit bien trouble en ce moment.
Mieux vaut tard que jamais !
Non au ni-ni !
SOYONS SERIEUX !
Dans les débats télé, pour l’élection présidentielle, il n’est plus permis d’utiliser les mots « extrême droite » et « racisme ». On ne veut que comparer les projets sur le prix de l’essence et la baisse de la TVA. De qui se moque-t-on ? Un peu d’imagination, s’il vous plaît ! Le lepénisme à l’Elysée pendant cinq ans ! On délire, ou quoi ?
@ Marc Ghinsberg | 12 avril 2022 à 16:37
« Racontez-nous comment elle a gommé ses relations avec Vladimir Poutine et Viktor Orban, comment elle défend la souveraineté de la France en se faisant financer par l’étranger »
Il ne suffit pas de répéter des idées reçues ou des poncifs diffusés ad nauseam par des médias pas très honnêtes pour qu’ils correspondent à la vérité.
C’est M. Macron qui a reçu M. Poutine en ami à Brégançon – donc en cherchant à l’honorer – et aux frais du contribuable, pas madame Le Pen.
Cette dernière ne se « fait pas financer par l’étranger » elle ne fait que chercher à souscrire où elle le peut des emprunts lui permettant de financer ses campagnes électorales, ce que la sublime démocratie (?) française lui interdit en pratique* dans son propre pays par diverses pressions sur les établissements bancaires (se rendant ainsi coupables de pratiquer le refus de vente).
Et veuillez avoir la bonté de nous expliquer en quoi M. Orban devrait être mis au ban de l’humanité alors qu’il a été élu à plusieurs reprises de façon démocratique par des Hongrois qui ne veulent pas voir leur pays atteindre le niveau de déchéance de plusieurs pays de l’U.E, dont la France avec son pandémonium repoussant.
(*) Ce procédé visant à contourner les grands principes démocratiques ressemble un peu à celui employé par les sandinistes au Nicaragua à une époque : la presse d’opposition était officiellement libre de paraître sauf qu’elle était obligée d’alimenter ses rotatives avec un médiocre papier russe qui ne faisait que de se déchirer pendant le processus d’impression.
@ Alpi
Merci, vous remettez les pendules à l’heure.
Il faut arrêter de se bercer d’illusions au nom d’un dégagisme irréfléchi.
5 ans ! Il vous aura fallu 5 ans pour que vous découvriez l’évidence : tout est faux chez Macron. Depuis sa déclaration de patrimoine jusqu’à son « couple », en passant par son amour des Français.
Comme l’a si bien défini sbriglia, c’est un joueur de bonneteau qui dupe sans arrêt ses compatriotes.
Assez dit sur ce type.
MLP n’est pas ma tasse de thé ; néanmoins je voterai pour elle sans état d’âme. En fait, je voterais pour le chien de ma voisine, voire pour Poutou afin qu’EM soit réélu avec le moins de voix possible.
Cette élection, pour moi, a mis en relief la veulerie de nos hommes politiques. Ces gens (RPR, UMP, LR) pour lesquels j’ai voté avec constance (et crédulité) pendant des années, n’hésitent pas une minute pour claironner leur dévouement à celui dont ils disaient tout le mal possible 48 heures auparavant.
Que ce soient les cadres du PS, des LR, des Verts, du PC ou de LFI, tous sont là (sauf RN et Reconquête!), qui tendant la main, qui quémandant un siège.
Et quid de leurs fidèles électeurs ? Ils s’en moquent comme de leur première trahison.
S’il est un art dans lequel EM excelle, c’est bien celui de manipulateur, art dont il a déjà usé lors de la précédente élection présidentielle de 2017 et qui lui a alors habilement permis d’accéder au pouvoir.
Cinq ans plus tard, le paysage politique du pays a-t-il évolué en bien ?
Devons-nous nous satisfaire qu’une majorité du corps électoral se trouve aujourd’hui confrontée pour le second tour de cette présidentielle à un choix cornélien, en soit réduite à une décision contrainte donc non libre, en vienne à opter pour un candidat non par adhésion mais par simple et unique rejet de son adversaire ?
Quelle que soit l’issue de cette élection, s’il est une chose qui est sûre, c’est bien que le chemin que nous allons devoir emprunter par la suite ne sera pas un long fleuve tranquille.
Choisir entre la rage et la crainte, comme l’écrit Dominique Moisi dans le NYT (au demeurant un article un peu en-dessous de son niveau). Malgré la tragédie de « la France d’en-bas », il faut quand même, dans ce « discrimen capitis » de notre civilisation occidentale, dépasser les prurits, et « prendre de la hauteur ».
« Il y a quelque chose dans la personnalité de EM qui n’est pas authentique à hauteur sans doute de son aptitude à plaire, de son obsession de circonvenir pour mieux embrasser. » (PB)
Son but pour rester au pouvoir est de constituer un bloc élitaire-mondialiste minoritaire auquel pourraient (va ?) se greffer des appendices disparates idéologiquement : la future majorité présidentielle rassemblée derrière le chef Macron.
Face à lui un bloc contestataire coupé en deux: LFI à l’extrême gauche, anti-flics et pro-islam et RN, Reconquête! et la moitié environ des LR.
Comment gouverner une Nation qui n’en est plus une, comment gouverner avec des idées empruntées aux autres ?
En réalité, la définition du macronisme c’est la stratégie du coucou qui fait son nid dans celui des autres, donc sans vision ni projet politique !
Moi ou le chaos: heureusement que MLP existe sinon comment exister ?
Certes, Monsieur Bilger, votre titre de ce billet est-il particulièrement provocateur, ce à quoi a réagi sbriglia, en oubliant simplement que vous avez assorti le titre de la définition du mot frime : « La frime, ou apparence trompeuse ».
Dans cette définition, le mot « apparence » me paraît fondamental : le personnage public de monsieur Macron est essentiellement d’apparence. Il reste un acteur qui joue un rôle et cache ses intentions par une parole effectivement trompeuse. C’est d’ailleurs l’effet intellectuel de son fameux « en même temps », donc dire et faire tout et son contraire avec la même assurance.
C’est aussi ce qui lui permet de répondre à des interpellations de certains citoyens français qu’ils ne sont pas dans le monde réel… Manière de dire que son monde à lui, celui des Marchés, est le seul réel, pas celui d’une grande majorité de Français qui ne sont pas d’accord avec ses choix.
Quant au fond du billet, il décortique les arcanes du personnage sans complaisance. Tout le problème qui se pose à l’électeur est qu’en l’espèce, le « ni-ni » risque de ne pas être opératoire.
À cela s’ajoute le concours de monsieur Sarkozy qui au fond vise simplement à assurer la réélection d’un certain nombre de ses affidés aux prochaines législatives et permettre à une partie de son ex-pari LR de continuer à survivre sous la bannière de « majorité présidentielle ». Ce qui ressemble à certains « Horizons »…
Sera-ce le baiser de la mort pour monsieur Macron, compte tenu du peu de popularité de monsieur Sarkozy, nous le saurons le 24 avril prochain !
L’élection présidentielle est toujours singulière. Et puis au fond si le candidat ne plaît pas, le pays aime bien la cohabitation et il l’a déjà pratiquée, c’est ce qui devrait se passer.
Pécresse, sans parler d’Hidalgo qui a fait un score ridicule à Paris, ont une image de carte postale parisienne, mais pour convaincre les Français il faut… tout ce qu’aime le pays, le jambon-beurre, ou les ris d’agneau sauce citron réduite, la soupe de pistou, pour les Verts et tous les autres ce fut soupe de « mus ».
Deux grandes bourgeoises de ville ou de région pour bobos. Bon leurs partis respectifs auront toujours la faveur des communes et le reste, mais pour gagner le poste suprême, il faut… ce que personne ne sait, et c’est tant mieux.
Macron avec tous ses défauts est en place, MLP ne peut cacher son programme il faut l’avoir lu en entier pour se dire que la soupe risquerait d’être indigeste, même pour le petit peuple de la clope, et du gas-oil, par contre les mois à venir vont sentir l’huile cramée des moteurs en surchauffe.
@ Patrice Charoulet | 13 avril 2022 à 09:45
C’est un scandaaale !
Vous auriez été un candidat parfaitement accompli si vous vous étiez présenté à la présidentielle. Vos centaines d’amis de Facebook ne vous l’ont pas suggéré ? Je suis sûre que vous auriez été à égalité avec Philippe Poutou et Nathalie Arthaud.
Deuxième second tour Macron-Le Pen !
Est-ce un choix ?
Comment choisir entre la colère nationaliste et la fuite en avant européiste ?
Donnons la majorité au vote blanc !
« Ils » comprendront peut-être enfin…
@ lucas
« Merci, vous remettez les pendules à l’heure »
Par sûr que nous ayons tous la même horloge sur ce blog…
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@ Lonicera
« Depuis sa déclaration de patrimoine jusqu’à son « couple », en passant par son amour des Français. »
Laissez donc son couple tranquille. On s’en fiche, c’est hors sujet. D’ailleurs que savez-vous de son « couple », comme vous écrivez avec guillemets ? Vous avez tenu la chandelle ?
« MLP n’est pas ma tasse de thé ; néanmoins je voterai pour elle sans état d’âme. En fait, je voterais pour le chien de ma voisine, voire pour Poutou afin qu’EM soit réélu avec le moins de voix possible. »
Voilà, ça c’est de l’argumentation pertinente ! Votez pour MLP, vous ne serez pas déçue, elle a montré qu’elle n’avait guère plus de neurones que le chien de votre voisine.
@ Michel Deluré | 13 avril 2022 à 11:34
« Devons-nous nous satisfaire qu’une majorité du corps électoral se trouve aujourd’hui confrontée pour le second tour de cette présidentielle à un choix cornélien, en soit réduite à une décision contrainte donc non libre, en vienne à opter pour un candidat non par adhésion mais par simple et unique rejet de son adversaire ? »
Non, on ne doit pas s’en satisfaire. Mais quoi que nous fassions le 24, un des deux candidats sera élu de manière indiscutable car conformément à notre Constitution. Cela on ne peut pas l’empêcher. On peut, on doit simplement choisir le moindre mal, pas jouer aux dés le prochain président.
Ensuite, et même dès maintenant, ce que l’on peut faire, ce que l’on doit faire, c’est s’organiser massivement pour imposer la proportionnelle. Il n’y a pas d’autre issue.
Communiqué du CRIF, 12 avril 2022 – Paris
Élections présidentielles
Le CRIF appelle à faire barrage à Marine Le Pen et à voter massivement pour Emmanuel Macron.
À l’issue du premier tour des élections présidentielles, le CRIF constate l’affaiblissement du camp républicain et le renforcement dangereux des partis populistes d’extrême droite et d’extrême gauche autour notamment des votes pour Marine Le Pen, Jean-Luc Mélenchon et Éric Zemmour.
Le CRIF appelle à une union républicaine pour empêcher l’extrême droite d’accéder au pouvoir.
Le CRIF rappelle son opposition constante au Rassemblement National, dont l’histoire et les prises de position sont contraires aux valeurs républicaines portées par les Juifs de France.
Nos libertés individuelles, notre diversité sociale, nos traditions et la stabilité de notre pays sont en jeu.
Le CRIF souhaite que chacun ait bien conscience que le vrai visage de Marine Le Pen, c’est celui qu’elle affiche auprès des dirigeants les plus violents et xénophobes d’Europe dont elle est proche sur le plan personnel et idéologique.
S’il s’agira à l’issue du scrutin de s’interroger sur les raisons de cette dynamique inquiétante, il convient d’abord jusqu’au 24 avril de mobiliser l’ensemble de nos concitoyens pour empêcher l’extrême droite d’accéder au pouvoir en France.
Pour Francis Kalifat, Président du CRIF, « aucun calcul, aucun prétexte ne peuvent être invoqués pour échapper à notre responsabilité citoyenne face à un choix qui n’en est pas un : il faut appeler à voter massivement pour Emmanuel Macron afin de préserver notre démocratie. »
J’ai passé quelques minutes sur l’émission de Praud qui recevait Gabriel Attal. Ce dernier a baladé tout l’auditoire, il s’est promené parce qu’en face il avait des interlocuteurs pas du tout professionnels, habitués à blablater pas à lutter, pas à travailler les dossiers, je pense savoir de quoi je parle.
Jacobelli hier soir a été excellentissime, à montrer dans toutes les écoles de rhétorique, il les a habillés dans « Cmachin », avec une habileté démoniaque, le sourire en bandoulière et les arguments qui tuent.
Seul contre tous, sa force est de connaître les chiffres, et la patience qui va avec. Il a dépecé Olivia Grégoire avec une rouerie digne de J6M qui restera pour moi dans les anales.
Laure Adler se raccrochait aux branches en se la jouant philosophe de service, Jacobelli lui a servi son plat les épices en plus.
Eric Fottorino a été le seul à éviter le pire, mais lui avait travaillé le sujet, remontant les détails qui font mouche parce qu’il connaissait parfaitement le programme RN. Il a senti que pour le combattre dans les idées il fallait avoir fouillé un minimum, on le sentait un tantinet désemparé devant la façade RN, il est descendu dans les effluents et a dû mettre les bottes pour contenir un Jacobelli facile, qui déroulait comme à l’entraînement.
Pour être bon, il faut avoir travaillé le sujet, parce que si vous aviez un type de ma trempe (je me fais plaisir de temps en temps, le côté Flambard) ou un de mes collègues en face, on découvrait vite où vous en étiez, et vous aviez intérêt a être ferme et solide sur vos appuis, comme à l’impact de la mêlée, sinon on vous marchait dessus sans état d’âme.
Mon plus jeune collègue ESTP est bien dans la lignée de J6M, nous avions évoqué son débat avec en face une meute déchaînée, il avait retourné la situation – JeanMarieMessierMoiMêmeMaîtreduMonde – avec la même précision que Jacobelli. On apprend aussi des autres, heureusement, et en plus, quand nous prenions des coups, on avait la faculté de retenir comment ils nous avaient été assénés, j’étais attentif à la technique de Cassius Clay.
Du coup chez Praud, personne n’était dupe, Attal a amusé la galerie, tous ses interlocuteurs qui se voulaient détracteurs – des petits-bras au fond -, avec le blabla qui ne suffit plus pour le déstabiliser Gabriel. Pour lui marcher un peu dessus il faut aller un peu au chagrin.
L’émission de Praud est une émission pour fainéants, partisans du moindre effort, on discute, on vitupère, mais un peu court quand on a quelqu’un en face qui fait la maille, c’est amusant mais sans grande portée.
C’est pour cela que EM fait la taille, ce n’est pas la prise de l’année mais elle contentera le plus grand nombre.
Les grandes bourgeoises de Paris n’ont rien compris et leurs sponsors encore moins, l’élégance des mots ou de l’apparence ne comblera jamais le manque de fond de jeu, la sueur, la transgression et l’abnégation, elles sont des fonctionnaires de la politique, EM retrousse ses manches, transgresse, et est capable de skier en neige profonde, les deux bourgeoises ne connaissent que les soirées des salons feutrés de leurs palais respectifs qui ne sentent jamais l’Algipan ni l’huile de camphre de celui qui se surpasse.
Il y a un minimum à connaître, Elisabeth Lévy a lutté au début, il lui manquait les chiffres que Jacobelli a jeté à la figure de Grégoire en mettant en relief ce qui sortait de la réalité, ce qui n’était que de la gabegie de son patron, on aurait entendu une mouche voler.
Le coup de tatane bien ajusté, celui qui fait mal aux côtes.
L’émission de Praud ne pisse pas loin, juste un peu d’agitation pour préparer l’apéro du soir, elle a un public, c’est sûr, celui de la facilité, la salle d’attente avant de passer à table, rien de solide, des concombres en salade pas plus.
—-
Le Volatile cher à Mongénéral qui l’attendait avec impatience tous les mercredis, s’essuie allègrement les plumes et les pattes sur LR, le PS ne compte plus que pour du beurre.
LR qui ne vivait que de mandats, ronronnait dans ses habitudes, humiliant dans les primaires un Sarkozy revanchard, il ne pouvait pas en être autrement.
Sarkozy a signé l’arrêt de mort de ce parti en lambeaux, ceux qui ont des maroquins vont attendre de voir venir et de savoir qui va récupérer les morceaux de la vaisselle.
À la plonge Bertrand et Pécresse attendent la venue du nouveau taulier, ils ont chacun une baronnie de choix et ils aimeraient bien la garder. Certes la révolution mais avec des sièges et des sofas bien moelleux, les canisses en guise de support pour les fesses c’est un peu dur quand on a le cuir sensible, et les fins de mois assurées.
Et ping ! Voilà que nos deux protagonistes sont d’accord sur le retour au septennat !
Tu parles d’un passionnant débat ! Car il y aura débat pour savoir si ce sera un ou deux mandats, si l’on y ajoutera de la proportionnelle ou pas !
J’en reste aussi con que sterné…
Va-t-on nous amuser avec ce hochet encore pendant dix jours ? Tout comme le débat sur les retraites dont l’affaire devrait être pliée depuis belle lurette sur un terme de 65 ans. Nous sommes l’un des rares pays d’Europe à discutailler encore de ce sujet et ça fait des décennies que ça dure.
L’art de s’occuper de faux problèmes pour éviter d’aborder les vrais : l’éducation, la réindustrialisation de la France, le déficit du commerce extérieur, la réduction de la dette, l’organisation de la santé, j’en passe.
J’en ai presque envie de voter blanc…
@ F68.10 | 13 avril 2022 à 03:13
La transcription de l’échange alsacien est édifiante. C’est toute la différence entre l’écrit et la vidéo, et, pire : entre la réputation d’une vidéo que personne ne s’est donné la peine d’écouter, et la réalité des choses.
« Qui sont ces gens ? »
Question que je me pose souvent, en effet. Mais il ne s’ensuit nullement qu’il ne faille pas voter pour Marine Le Pen.
_______
@ Exilé | 13 avril 2022 à 09:48
Une fois de plus, vous excellez, sous des apparences raisonnables et modérées, à défendre le mensonge, le délinquance, la trahison et l’immoralité.
« C’est M. Macron qui a reçu M. Poutine en ami à Brégançon – donc en cherchant à l’honorer – et aux frais du contribuable, pas madame Le Pen. »
Oui, parce que c’est son boulot. Il est président de la République de la France, au cas où vous ne l’auriez pas remarqué. Il est donc responsable de la politique étrangère, et, à ce titre, il est chargé de recevoir les chefs d’État étrangers.
Je pensais qu’il fallait « tendre la main à Poutine » ? « Discuter avec tout le monde » ? « Avoir des relations avec des pays, et non avec des régimes » ? Voulez-vous que je vous ressorte tous les commentaires poutino-excusistes dont vous nous avez abreuvés ? Vous ne manquez pas de culot, de reprocher, maintenant, à Macron d’avoir reçu Poutine.
Il ne l’a évidemment pas reçu « en ami ». La prochaine fois, vous allez nous dire qu’il éprouve pour lui une attirance homosexuelle, peut-être ? Il l’a reçu comme chef d’État. Celui qui se vante d’être l’ami de Vladimir Poutine, c’est François Fillon.
Évidemment qu’Emmanuel Macron a reçu Vladimir Poutine aux frais du contribuable. Vous voulez maintenant qu’on envoie la facture d’hôtel à Poutine ? Qu’on le loge en dortoir d’auberge de jeunesse ?
Quant à « Madame Le Pen », elle est allée serrer la main de « Monsieur Poutine » au Kremlin sans représenter rien ni personne, au-delà de son propre parti. Et elle y est allée pour manifester, à l’étranger, son opposition à la politique étrangère de la France. C’est donc un acte de trahison, et Marine Le Pen devrait être en prison, à l’heure qu’il est, si la loi était bien faite en France.
Et certainement si la France était dirigée selon des principes patriotiques, selon les « valeurs traditionnelles » et ainsi de suite.
Je vous signale que l’un des contacts privilégiés de Marine Le Pen, à l’époque, était Sergueï Narychkine. Il est, aujourd’hui, directeur du SVR, le service d’espionnage russe… Mais c’est tout à fait équivalent à l’obtention d’un prêt auprès de la BNP, bien sûr…
Ab-so-lu-ment aucun rapport entre l’argent russe fourni au Front national, et le fait que Marine Le Pen, en 2014, se pavanait à la télévision américaine en assurant que « la Crimée avait toujours été russe »…
« Cette dernière ne se ‘fait pas financer par l’étranger’, elle ne fait que chercher à souscrire où elle le peut des emprunts lui permettant de financer ses campagnes électorales. »
Magnifique raisonnement. Ce n’est pas ma faute, Votre Honneur : oui certes j’ai volé, mais c’est parce que je suis une pauvre victime de la société capitaliste. Oui oui j’ai fait goûter du bâton qui rend fou à Mamzelle Machin un peu contre son gré, mais c’est parce le « système » me refuse la satisfaction de mes droits reproductifs, je n’y suis pour rien.
Avoir plein de pognon pour raconter des sottises à la télévision n’est pas un droit de l’homme. Pour ça, il faut bosser.
Personne ne vous oblige à emprunter à une banque russe, c’est à dire à vous remettre pieds et poings liés entre les mains d’un régime tyrannique, sanguinaire et acharné à la destruction de la France.
Personne ne vous oblige à vous faire financer par un fabricant d’armes russe — car c’est bien là le profil de l’entreprise qui détient, aujourd’hui, le fameux prêt au Front national, toujours pas remboursé.
Personne n’oblige, non plus, tel cadre du Front national à se sucrer personnellement au passage en prenant sa dîme sur l’argent russe, au prétexte du « travail » qu’il aurait effectué pour décrocher ce prêt. Comme l’a avoué l’intéressé au milieu du désintérêt total de toute la France, Gilets jaunes compris.
On peut aussi, comme je l’avais fait remarquer à l’époque, se faire financer par… ses sympathisants et ses électeurs. A l’époque, le Front national était le premier parti de France. Et Marine Le Pen n’aurait pas pu demander, à ceux qui souhaitaient la voir à l’Élysée, de secouer quelque peu leurs poches ?
La preuve que j’avais raison, c’est que Éric Zemmour l’a fait, quelques années plus tard. Cent vingt mille adhérents à x euros… faites le calcul.
C’est comme cela, qu’une association se finance, dans un pays libéral et démocratique. Pas par les subventions de Maman État. Pas par les prêts de lébanks. Pas en sollicitant le financement intéressé d’un dictateur impérialiste et stalinien à la tête d’une puissance étrangère hostile, et rompu, en tant qu’officier du KGB, à l’art de compromettre ses cibles par ses faveurs.
Par le bon vieux pognon que ses membres acceptent de mettre au service de leur cause. C’est ça, la démocratie économique.
Mais dans un pays où tout le monde exige de bénéficier de l’argent gratuit des autres, je comprends que ce soit un concept difficile à appréhender.
Des millions de Français devraient se soulever contre tous ces hypocrites qui donnent des consignes de vote pour celui qui, hier, n’était rien sur le quai de la gare, devenu depuis le 10 au soir le présumé promoteur des meilleures places à l’Elysée. Ceux qui se bousculeront pour y rentrer n’auront droit qu’à un siège éjectable et un CDD de deux mois. Législatives obligent…
https://www.youtube.com/watch?v=7P7bO8099Oc
@ F68.10
Merci pour votre long commentaire.
Lorsque je parle du manque de talent oratoire de l’anonyme alsacien, je veux dire par là que son discours n’était pas structuré. L’homme en colère, bien sûr, assénait ses « coups » dans le désordre car il n’est pas en campagne électorale, lui. J’admets volontiers certains de vos arguments mais pas d’autres. Macron parle des salaires, le monsieur parle des lits… Bien sûr il n’a pas préparé son discours mais pourquoi le président ne lui a-t-il pas répondu sur les lits ? En réalité, en tout cas selon moi, les arguments du président ne tendaient qu’à montrer ce qu’il juge comme positif en escamotant le verre à moitié vide ! Lorsque ce monsieur lui dit vous « avez assassiné l’hôpital » il parle de la réduction des budgets, de la suppression des lits, de la mise à pied (je le suppose) de centaines de personnes de l’hôpital, sans traitement, parce qu’elle n’étaient pas vaccinées, etc. le brave homme pensait devoir énumérer très rapidement tout un tas de griefs qu’il adressait au président, pensant sans doute qu’il allait être soudainement exfiltré de la zone par le service de sécurité… En résumé, il ne venait pas débattre mais jeter avec courage à la face du président de la République toute sa hargne, que l’on peut considérer justifiée et légitime à ses yeux.
Cordialement
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@ Wout | 12 avril 2022 à 18:53
Si ses membres se fiaient à votre principe, la race des hérissons serait éteinte depuis longtemps !
Une fois éteints les lampions de l’élection, il va falloir réparer le pays.
Entre autres mesures de salubrité, les gouvernants devront donner la priorité au rétablissement des finances publiques.
Quel meilleur moyen que de développer l’agriculture, l’industrie, le commerce et les découvertes scientifiques ?
Pour attirer et conserver les acteurs de ce redéploiement, les pouvoirs publics devront participer à une énergique réforme: par de multiples moyens, faire en sorte que le prix de revient de l’heure travaillée en France soit assez raisonnable pour attirer les investisseurs.
Demandons-nous si le roi des dilapidateurs est la personne idéale pour continuer de présider notre pays.
@ bernard | 13 avril 2022 à 09:42
Effectivement on a le choix entre le chaos révolutionnaire (Le Pen) ou la dictature (Macron).
Pour ma part, je préfère le chaos révolutionnaire.
C’est toujours d’une révolution que naissent les évolutions.
Cette révolution copernicienne sera le renversement de la représentation du monde et de l’univers.
Cela fera passer l’humanité d’une vision d’un monde clos dictatorial et covidien à un univers infini, sans pass vaccinal et sans quoi qu’il en coûte.
J’en ai marre des petits dictateurs qui dénoncent les atteintes à la liberté des mesures prises par l’équipe Macron prenant cinq ans et qui sont prêts à les imposer de nouveau aux autres pendant cinq années supplémentaires.
Nous ne sommes plus maîtres de notre destin national.
Les lois sont faites ailleurs.
Les dirigeants de l’Europe sont nommés par le bon Dieu
et ils obéissent aux mondialistes américains.
Notre parlement est sourd et muet.
Les ministres obéissent aux ordres.
La fonction publique sert à endiguer le trop-plein de chômeurs.
L’économie nationale est sous la tutelle d’organismes internationaux.
Nous ne savons même plus soigner nos malades, les hôpitaux sont engorgés
Et les médecins sont réduits à faire du secrétariat.
La justice et la police font ce qu’ils peuvent.
L’Education nationale ne sait plus quoi enseigner et distribue 100 % de diplômes.
Alors comment voulez-vous que l’on puisse choisir entre le vide et le néant ?
Nous ne savons même pas qui devra rembourser les dettes de nos présidents successifs.
Il faut arrêter cette machine infernale avant que la charia prenne son relais.
Trop marrant d’entendre que l’option Marine Le Pen nous fait sortir de l’option « monde clos dictatorial ». Marine Le Pen, c’est la sortie de l’OTAN. Donc on crache à la figure de tous les pays qui ont conscience du danger russe, dont ils parlent depuis 15 ans et qui s’est incarné en Ukraine, tandis que Marine Le Pen et ses potes nous racontaient qu’une invasion était impossible, avant de nous dire qu’elle était inévitable. Ça veut dire s’opposer aux rares pays européens insoumis. Son indépendance de la France, c’est au prix du ralliement au seul envahisseur constant de l’Europe du siècle dernier : même les Allemands n’osent pas évoquer leur passé conquérant et rappeler leurs prétentions passées sur l’Alsace-Moselle (tous les arguments de la suppression de l’Ukraine sont applicables à ce sujet).
Et à côté, on a Emmanuel Macron, contributeur volontaire de l’invasion africaine de la France et saboteur de tout ce qui faisait l’exception française.
Cela doit être si doux de croire qu’existe une bonne option, lorsque l’une comme l’autre est la marque de la soumission. Avec à l’esprit la troisième option : la croissance du vote des islamistes et des immigrés africains, qui votent Jean-Luc Mélenchon.
Douce France. Le choix va être clair : si la guerre en Ukraine fait encore rage lors du second tour, voter Marine Le Pen, c’est la collaboration avec l’ennemi immédiat. Voter Emmanuel Macron, c’est la collaboration avec l’ennemi à long terme. Pas de bon choix possible, juste un rapport de priorité.
@ Denis Monod-Broca | 13 avril 2022 à 13:57
« Comment choisir entre la colère nationaliste et la fuite en avant européiste ? »
Il faudra que l’on nous explique un jour pourquoi le fait d’être un extrémiste nationaliste en Ukraine est considéré comme le nec plus ultra des comportements « citoyens » et pourquoi les gens qui en France ne cherchent qu’à défendre les intérêts de leur pays et de ses habitants dans le respect de sa civilisation résultant de plusieurs siècles d’histoire, ne devraient qu’être voués aux gémonies.
Si elle est élue, Marine Le Pen fera sortir la France du giron de l’OTAN pour sceller une alliance avec Poutine. Elle a déclaré à la télévision avant le premier tour que Poutine est un interlocuteur envisageable. Ce qui rendra la France complice des atrocités commises en Ukraine.
Les réactions épidermiques à l’éventualité d’une réélection de Macron, si nombreuses sur ce blog, sont d’un dérisoire consternant. Qu’on le déteste à cause de son caractère, de l’âge de sa femme, parce qu’il n’a pas choisi le bon ministre de la Justice, à cause d’un « quoi qu’il en coûte » salvateur mais onéreux, de quelques erreurs, pourquoi pas, c’est compréhensible, mais cela ne devrait pas entrer en ligne de compte lorsque l’intérêt supérieur de la nation est en jeu.
Avec la menace de Marine Le Pen en cheval de Troie des Russes, mettre sa sensibilité en sourdine et cesser de prôner un « ni-ni » peu courageux serait une attitude citoyenne et responsable. N’en déplaise aux démolisseurs professionnels de Macron sur ce blog.
Bravo les Ukrainiens, en 5 semaines ils ont compris qui était Macron, ce que n’ont pas été capables de faire les Français en 5 ans. Les Ukrainiens donc, ont inventé le verbe « macroner » qui signifie à peu près parler pour ne rien dire et surtout ne rien faire.
Voici un dérivé de ce verbe : une macronade, qui s’emploie lorsqu’un candidat-président dit vraiment n’importe quoi pour flatter son auditoire. La dernière macronade du jour a vu Macron féliciter une jeune femme qui était voilée. Jusqu’où n’ira-t-il pas pour récupérer les votes de telle ou telle communauté qui avait voté Mélenchon ?
Autre récup, l’âge de la retraite, fixé à 65 ans pour plaire à la droite au premier tour, maintenant que les LR lui sont acquis (merci Sarkozy), il commence à glisser à 64 ans pour plaire à la gauche. Je ne désespère pas, d’ici une semaine, de le voir revenir au statu quo ante 62 ans, voire 60, ce que promet MLP.
Démagogie, quand tu nous tiens !
Et voilà maintenant Edouard Philippe qui menace (?) de se présenter aux législatives en cas de victoire de MLP. Tu parles d’une menace, ça fera un godillot de plus !
@ Pierre Durand 13/04/22 14:14
La proportionnelle intégrale comme remède ? J’avoue avoir du mal à être convaincu. La France a déjà expérimenté le remède et nous savons dans quel état il a laissé le pays. Mais l’Histoire est comme nous le savons un perpétuel recommencement et les leçons du passé sont habituellement très vite oubliées.
Après deux jours de campagne de terrain, Macron est déjà nu. La France entière et nos amis étrangers qui ont vu les images de Denain et de Mulhouse ont désormais sous leurs yeux le vrai Macron : cynique, arrogant, teigneux, menteur, discourtois, méprisant, un adolescent qui a réponse à tout, une tête à claques.
Encore quelques scènes comme celles-là, et le bonhomme sera définitivement couvert de glu et de plumes. Comment voter pour un gugusse qui traite de « fou » un opposant, qui se complaît dans la vanité, qui pense qu’« emmerder » c’est aimer, qui, dans le regard, n’a que l’acier du technocrate, qui sait mieux que le peuple ce qui est bon pour lui ? Il est le contraire de la France profonde, de la « France d’en bas », de la France généreuse et solidaire, de cette France qui, avant lui, a toujours faire nation.
En cinq ans, ses fausses promesses du « en même temps » ont divisé le pays comme il ne l’a jamais été, ses gesticulations à l’international l’ont ridiculisé, ses combines ont massacré le pacte national sur lequel les partis s’entendaient : la protection de notre démocratie. LFI, qu’il a fait prospérer, est un poison mortel pour elle et l’atomisation du PS et du LR, qu’il a conduit avec constance, est tout sauf une bonne nouvelle : l’ultra-libéralisme apatride triomphe, seuls des partis autoritaristes – « illibéraux », dans la terminologie gauchiste – mais patriotes, sont en position de lui faire rendre gorge.
Macron n’a que deux ambitions : « Moi » – avec la majuscule princière – et l’Europe, l’Europe souveraine, celle « de Bruxelles », celle qui entend faire disparaître la France dans une fédération d’Etats soumis à sa seule puissance. Les résultats du premier tour montrent qu’une majorité d’électeurs ne cautionne ni l’une, ni l’autre.
Le scrutin du 24 avril doit tirer les conséquences de ce rejet : exit le « foutriquet », place à nouveau au peuple !… Même si ceux et celles qu’il enverra au pouvoir ne plaisent pas à tous. De deux maux, il faut choisir le moindre. EM, à coup sûr, conduit la France vers sa perte, MLP, elle, prescrit un remède de cheval, mais la guérison, sinon certaine, devient possible. Sans le revendiquer, le « marinisme » ressemble au gaullisme des débuts de la Ve République, ferme, social et sourcilleux quant à son indépendance. Un gaullisme qui, à l’époque, était, lui aussi, traité de « fasciste »…
On entend ici et là des voix s’élever pour dire que ce saut dans l’aventure que serait l’élection de MLP n’est pas nécessaire, que l’Assemblée élue en juin n’offrira pas à EM la liberté d’action que lui permettait l’armée de godillots de 2017. C’est un pari, un pari très risqué. S’il est perdu, le président réélu, inéligible en 2027, pourra n’en faire encore plus qu’à sa tête… et conduire une politique dont les effets seront irréversibles dans cinq ans.
Il sera alors encore plus difficile, voire impossible pour la droite, plus exactement la famille des conservateurs, de redresser la barre… Et ce d’autant plus que tout indique que, lors des prochaines présidentielles, elle pourrait bien ne pas être aussi proche du pouvoir qu’aujourd’hui.
D’abord parce qu’il lui faudra d’ici là avoir nettoyé le capharnaüm provoqué par la gamelle des Républicains et réussi, sinon l’union, du moins l’alliance de ses diverses composantes, le choix du candidat commun – ou de la candidate – n’étant qu’un seul des problèmes à résoudre, pas le moindre il est vrai.
Ensuite parce que la gauche, elle aussi, se sera reconstituée, forte dès aujourd’hui de 30 % de l’électorat. La « presque victoire » de Mélenchon ne peut être ignorée, encore moins la composition de ses troupes. Certes, le gros du bataillon provient des électeurs traditionnellement socialistes, « insoumis » convaincus et socio-démocrates attirés par le vote utile.
Mais il comprend aussi la frange d’hurluberlus se réclamant du wokisme et autres dérives malsaines, contre lesquels, pendant cinq ans, EM n’a pas levé le petit doigt – pourquoi en serait-il autrement demain ? – et surtout une part non négligeable d’électeurs des « territoires perdus », que le « lider maximo » a ratissé sans vergogne grâce à ses discours anti-police et antisystème. Des territoires où, d’évidence, le vote a été « communautaire ».
Le chiffres sont hallucinants : le 10 avril, JLM est arrivé en tête dans cinq des sept départements de le petite et de la grande couronne (49 % dans le « 9-3 », 61 % à Saint-Denis, 54 % à Mantes-la-Jolie, 42 % à Mantes-la-Ville…), mais a aussi obtenu 36 % des voix à Rennes, 33 % à Nantes, 36 % à Toulouse, 31 % à Angoulême, 34 % à Poitiers…
Si, pendant cinq ans encore, le pouvoir aux mains des macronistes se contente de « discours des Mureaux », de coups de menton et de rappels à la loi pour rétablir la République sur chaque centimètre carré du territoire national – pourquoi en serait-il autrement ? -, il ne fait nul doute que la situation empirera et que le score du candidat « révolutionnaire » sera encore plus inquiétant en 2027. Il pourrait, grâce aux seules voix glanées dans ces « territoires perdus », lui permettre de se hisser au second tour. Un seul espoir : la retraite annoncée de JLM. N’est pas tribun qui veut…
Enfin parce qu’après dix ans à la tête de l’Etat, après le ralliement pour la soupe de quelques centaines de têtes connues en région lui permettant de constituer un réseau d’élus locaux, ayant aussi enfin réussi à se doter d’un parti politique digne de ses ambitions, le macronisme, bien que toujours sans idéal politique autre que celui d’exercer le pouvoir, sera suffisamment solide pour survivre à son créateur et maître, qui voguera alors vers d’autres ambitions que celle, étriquée à ses yeux, de conduire en sous-main le char de l’Etat. L’Europe, l’Europe, le Destin l’y attend… Plusieurs successeurs potentiels sont déjà en embuscade.
Bref, les conservateurs n’ont aucun intérêt à remettre au lendemain ce qu’ils peuvent faire… le 24 avril : avec l’aide des abstentionnistes, chasser le sortant en votant MLP… même s’il leur faut pour cela se pincer le nez.
@ Patrice Charoulet
Pouvez-vous me dire en quoi les recommandations du CRIF seraient de nature à interpeller des électeurs autres que les juifs de France ?
Alors même que le CRIF soutient bec et ongles la politique ultra nationaliste d’Israël par ailleurs ?
« Sous la présidence de Francis Kalifat, le CRIF soutient, selon Hadrien Mathoux dans Marianne, « avec ferveur » les positions les plus droitières et les plus nationalistes de l’État d’Israël dirigé par Benjamin Netanyahou, dont notamment la désignation de Jérusalem comme capitale d’Israël. Selon Jacques Lewkowicz, président de l’Union des juifs pour la résistance et l’entraide, « On entend parler systématiquement au CRIF d’un attachement indéfectible à l’État d’Israël, comme quand le PCF défendait de manière indéfectible l’URSS, sans aucun recul, sans aucune nuance ! » (Wikipédia)
Il ne faudrait pas, cher Patrice, que votre antiracisme affiché si fréquemment et votre philosémitisme non moins ostensiblement proclamé vous conduise à vouloir nous faire prendre des vessies pour des lanternes…
@ Denis Monod-Broca | 13 avril 2022 à 13:57
Voter blanc, c’est mathématiquement voter Macron, qui a quatre longueurs d’avance sur la ligne de départ…
Cet après-midi, MLP a tenu une conférence de presse sur sa future politique internationale. Pas de trace de « colère nationaliste », mais une volonté farouche de défendre la France « dans le concert des nations »… et d’arrêter net la diplomatie style show TV.
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@ sbriglia | 12 avril 2022 à 20:30
« Disons qu’il [Macron] est un professionnel du bonneteau…
Dit plus court : un escroc ?
J’ai un peu l’impression qu’en matière de « compliments » envers EM, vous êtes l’hôpital et Philippe la charité…
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@ F68.10 | 13 avril 2022 à 03:13
Comme vous, j’ai vu ces images de « Monsieur Macron » apostrophé par un citoyen dont il avait cru bon de tenter de glaner le suffrage, croyant que le bonhomme allait faire de cette rencontre avec « Le-Président-de-la-République » le souvenir de sa vie. Peu perspicace le « foutriquet » ! Il est vrai que, jusqu’à maintenant, « on » lui préparait son auditoire sur un seul critère : « connu des services de la Macronie »…
J’avoue que j’ai d’abord bien ri lorsque, son interlocuteur s’emportant contre les qualificatifs dont il a affublé les Français au fil de ses dérives verbales, « Monsieur Macron », costard sombre, chemise blanche et cravate assortie, énarque parfait, a finement essayé une parade : « Moi aussi, je suis un Français réfractaire ! », a-t-il osé. Réfractaire à quoi ? Aux Français ? Aux quatre vérités ? À un discours venu du fond du cœur qui dit combien il lui est reproché de ne rien comprendre au peuple, dont il ne pratique pas les moyens d’expression ? Finalement, mon rire s’est transformé en juron contre ce « Monsieur Macron »… Qu’il s’en aille !
@ Lonicera
« Cette élection, pour moi, a mis en relief la veulerie de nos hommes politiques. Ces gens (RPR, UMP, LR) pour lesquels j’ai voté avec constance (et crédulité) pendant des années, n’hésitent pas une minute pour claironner leur dévouement à celui dont ils disaient tout le mal possible 48 heures auparavant.
Que ce soient les cadres du PS, des LR, des Verts, du PC ou de LFI, tous sont là (sauf RN et Reconquête!), qui tendant la main, qui quémandant un siège… »
J’aurais pu écrire la même chose au mot près tant mon sentiment d’écoeurement est grand et identique.
Nous le savons, Monsieur Macron est un grand manipulateur, nous l’avons vu à l’oeuvre pendant 5 ans. Avant l’élection il disait n’avoir pas le temps de faire campagne à cause de la situation en Ukraine – qui n’a malheureusement pas varié – mais depuis lundi et jusqu’au 22, il va sillonner les régions en développant des arguments au gré des questions et de son auditoire. Peu importe s’il dit tout et son contraire. C’est habituel. Il présente un programme adaptable car il sait que dès le 25 avril, il fera ce qu’il lui plaira, selon les circonstances, comme avant et surtout pour mener le pays là où il le veut, c’est à dire dans le gloubi-boulga de la mondialisation heureuse.
Sauf que les électeurs hésitant encore entre Madame Le Pen, le Président sortant et le vote blanc ne sont pas dupes.
Pendant des années, les partis ont joué avec le FN, pour assurer leur réélection. Aujourd’hui les électeurs désabusés ne voulant plus de M. Macron, écoeurés par l’attitude d’un Sarkozy et de ses semblables, pourraient tenter le vote RN, un parti qui s’est banalisé, parce qu’on (dont la macronie) l’a banalisé. Des arroseurs arrosés qui tentent de nous démontrer que MLP est comme V. Orban, poutinienne. Ce qui reste à démontrer et à l’évidence un bien maigre et fallacieux argument, faute de mieux.
Et, quand on nous dit il y a deux France qui s’opposent, celle d’en haut et celle d’en bas, en y regardant de plus près, et bien que nos médias se gardent bien de l’analyser, il y a véritablement une troisième France. Celle des banlieues qui a massivement voté Mélenchon. On peut faire semblant de l’ignorer, c’est pourtant la réalité et ce sont ces électeurs qui au final feront basculer la réélection de Macron.
M. Macron l’a compris. N’a-t-il pas dit, face à une femme musulmane, hier, qu’il aime les femmes voilées lorsqu’elles sont féministes ? Un galimatias qui le caractérise complètement, pour ratisser large.
Les médias, majoritairement macroniens, usent et abusent des clichés pour démontrer qu’il y a d’une part les élites financières et intellectuelles qui votent Macron et les gueux qui votent MLP d’autre part. Une manière vexatoire pour inciter les gens à être dans le camp des grands et des gens chics. Qui voudrait faire partie de la deuxième catégorie ? Mais cela marche modérément.
Heureusement nous aurons une épreuve de rattrapage avec les législatives.
Sans proportionnelle. Et des candidats LR dont une grande majorité ont déjà rejoint le camp LREM.
Nous ne sommes pas sortis de l’auberge et quel que soit le vainqueur nous allons de toutes façons entrer dans une période de tangage.
Cher Philippe Bilger,
Vous dénoncez fort justement sur Twitter la campagne nationale anti-Le Pen.
J’espère que cela ne vous étonne pas tant le scénario était écrit d’avance : dédiaboliser MLP afin de la pousser au second tour, pour après remettre le couvert de la diabolisation.
Rien que cela devrait vous inciter à voter MLP.
Mais le problème de ce scénario, c’est qu’il est à haut risque pour ses auteurs : MLP risque cette fois de l’emporter.
Cher Philippe Bilger,
En illustration de mon propos précédent sur la soudaine et brutale rediabolisation de MLP, voici ce qu’écrit l’Obs ce jour :
@lobs · 5h
Si Marine Le Pen était élue, elle pourrait devenir la commandante en chef de la force de frappe française, et déclencher l’équivalent de 48 000 Hiroshima sur une grande partie des États-Unis, de la Russie, de la Chine, de l’Afrique − et sur l’Europe.
C’est évidemment la première chose qu’elle va faire…
Même pour le père, on n’avait pas sorti l’arme nucléaire…
@ Serge HIREL
« Comme vous, j’ai vu ces images de « Monsieur Macron » apostrophé par un citoyen dont il avait cru bon de tenter de glaner le suffrage, croyant que le bonhomme allait faire de cette rencontre avec «Le-Président-de-la-République » le souvenir de sa vie. »
Quand je disais que les Français confondent le débat avec les rodomontades… Vous en êtes l’illustration vivante. Je n’ai trouvé aucun argument dans votre prose. Seulement votre détestation.
En lisant plus bas que vous soutenez le vote Le Pen, je me dis que le diagnostic de Macron est le bon: le vote Le Pen, c’est pour ceux qui pensent qu’une démocratie peut se passer de débat et de culture du débat.
N’hésitez pas à voter Le Pen: ce bulletin est fait pour vous.
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@ Antoine Marquet
« Merci pour votre long commentaire. »
Mais je vous en prie.
« En réalité, en tout cas selon moi, les arguments du président ne tendaient qu’à montrer ce qu’il juge comme positif en escamotant le verre à moitié vide ! »
C’est là mon point de désaccord. Monsieur Macron est bien évidemment dans son rôle quand il tente de lui mettre en face des arguments. Ce n’est pas qu’il n’écoute pas l’Alsacien en question sur les lits. C’est qu’il essaye d’engager un débat où on prend les arguments de chaque côté.
Si dès qu’on présente un argument, on est soupçonné de vouloir blanchir du mensonge, comment voulez-vous que le débat s’enclenche ? Par un « Mais non, monsieur je ne vous mens pas !! » suivi d’un « Hé ben alors ? Benalla ? Kohler ? » On n’avance nulle part comme cela.
Un débat, cela prend du temps. Cela ne s’improvise pas dans un bain de foule. Idéalement, cela se fait au long cours. Pas par à-coups à l’occasion d’une présidentielle. C’est ce que notre culture politique est incapable d’accomplir.
Si vous avez des idées pour la corriger, faites-moi signe. En attendant, je constate que personne ne souhaite la corriger, cette culture.
« Lorsque ce monsieur lui dit vous « avez assassiné l’hôpital » il parle de la réduction des budgets, de la suppression des lits […] le brave homme pensait devoir énumérer très rapidement tout un tas de griefs qu’il adressait au président. »
Le président n’est pas saint Louis et ne guérit pas en touchant les écrouelles.
Cela étant, nombre de ces mesures, moi, je les soutiens. Surtout sur la suppression des lits: on devrait en effet pouvoir faire mieux qu’on ne le faisait auparavant, oui. Et la vénération de l’hôpital et de ses budgets fait oublier qu’un problème structurel de l’hôpital, c’est l’hospitalo-centrisme. En voilà un argument… on pourrait en discuter, non ?
Ben non, on peut pas. Aborder ce sujet sera recouvert d’un tintamarre idéologique.
Si vous voulez que d’autres personnes que les « élites » se saisissent de ces sujets, il faut faire l’effort de se monter un minimum au niveau. Sinon, les fameuses élites, elles utiliseront toutes les publiques beuglantes disponibles pour dire « Vous voyez ? On peut pas parler avec ces gens. Heureusement qu’on a fait Polytechnique ou l’ENA et que c’est nous qui décidons. »
Les Français organisent ainsi leur impuissance. La présidentielle n’est qu’une illusion.
« En résumé, il ne venait pas débattre mais jeter avec courage à la face du président de la République toute sa hargne, que l’on peut considérer justifiée et légitime à ses yeux. »
Ouais, c’est « courageux ». Maintenant, faut aussi avoir raison sur le fond. Et cela se démontre (ou se recherche, plutôt) par le débat. Dans un contexte honnête.
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@ Robert Marchenoir
« Question que je me pose souvent, en effet. »
Ces gens sont le cancer de la démocratie. Une culture de la beuglante et de la violence sous-tendue par un radicalisme qui ne se différencie qu’à peine du fondamentalisme le plus crasse. « Taaaaaax$€eeeeeez les riiiiiiiches !! » Ben oui. Ben voyons. Continue ton djihad, mon grand. T’as clairement pas assez tâté du Poutine.
« Mais il ne s’ensuit nullement qu’il ne faille pas voter pour Marine Le Pen. »
Je ne vote pas. Les gens votent comme ils l’entendent. Moi, je sais pourquoi je ne pourrais jamais voter Le Pen même si l’idée me venait de voter. Je ne juge pas utile de m’étendre sur ce point: je suis un taré double tamponné et les Français, surtout les plus à droite, méprisent et ma personne et mes arguments. Ce n’est donc pas le moment de débattre avec eux: ils se sentiraient victimisés par des mots comme « extrême droite ».
Maintenant, quand j’entends Bardella soutenir la possibilité de déclencher un référendum à partir de 500 000 signatures (bien que je demande à voir les détails), je me dis que le « camp de la raison » peine à ne pas voir dans de telles réformes un moyen de redynamiser la démocratie. C’est très dommage. Un système de votations à la mode helvète proposé par l’équipe macronienne me rassurerait comparativement à un RIC lepéniste qui serait effectivement probablement utilisé pour contourner la représentation nationale. Les votations suisses ne servent pas à contourner la représentation, mais à récuser la représentation sur un thème précis ou la forcer à se prononcer par un contre-projet. Le tropisme centraliste et représentatif est encore trop fort en France pour cela.
Le fait que le centre macronien n’ait pas su se saisir de cette thématique offre un boulevard à Le Pen. Et si c’est Le Pen qui fait passer un RIC dans les institutions, ils auront une garantie « démocratique » béton à l’avenir pour faire passer tous leurs délires pour « démocratiques ». Et ce pour plusieurs décennies.
Moi, je veux un système de gouvernement au centre, décentralisé, démocratique (au sens libéral du terme), consensuel (et qui inclut donc les extrêmes dans la représentation), pro-science, et qui puisse se récuser par un système de votation bien fait. Pas la Ve, en somme. Je ne l’aurai jamais, mais je ne donnerai pas pour autant un chèque en blanc à Mme Le Pen sur un simple espoir (et donc illusion) du type de ce RIC.
La politique française me fatigue. Et ne m’intéresse au fond plus.
Mais non, je ne considère toujours pas le RN comme un parti comme les autres. Même si je méprise profondément Mélenchon et tout ce qu’il y a à sa gauche, qui ne me paraissent pas être vraiment des partis comme les autres non plus…
@ Ninive | 12 avril 2022 à 17:52
Si ce psy avait raison, ce ne pourrait être que par effet de la chance. Il n’a pas examiné Macron directement, il ne le connaît que par ce qu’en disent les médias. Je doute que ce soit une bonne pratique professionnelle. En outre, il semble bien être le seul à poser un tel « diagnostic ».
Tout cela est très juste, mais seulement rendu possible par l’incommensurable immaturité de l’électorat français, qui reste sensible à cette comédie !
@ Florestan68 | 13 avril 2022 à 23:45
L’Obs est un magazine de gauche et ultra gauche sorti des égouts à rats.
Faut pas s’en étonner. Leur état de santé mentale catastrophique n’est plus à démontrer, ils prouvent par cette ignominie infecte qu’ils ont atteint le plus haut niveau de décomposition cérébrale. Diffuser la propagande la plus débile, la plus mensongère et la plus calomnieuse est leur principal gagne-merguez. Leur drapeau rouge-brun vit de l’abonnement de « ceux qui se ressemblent et s’assemblent » et des publicités attrape-nigaud.
Vous savez quoi ? Plus ces manipulateurs, ces détracteurs de campagne présidentielle taperont sur Marine Le Pen, et plus il y aura de Français qui voteront pour elle. Ça va faire l’effet inverse. Les Français en ont marre de ces idiots utiles pro-islamistes immigrationnistes nuisibles où qu’ils soient.
P.-S.: avec L’Obs et sa propagande débile, Poutine n’a plus qu’à bien se tenir alors ?
@ Michel Deluré | 13 avril 2022 à 18:59
« La proportionnelle intégrale comme remède ? J’avoue avoir du mal à être convaincu. La France a déjà expérimenté le remède et nous savons dans quel état il a laissé le pays. Mais l’Histoire est comme nous le savons un perpétuel recommencement et les leçons du passé sont habituellement très vite oubliées. »
J’ai laissé la porte ouverte au débat sur la quantité de proportionnelle. Chaque chose en son temps.
Je suis gaulliste de toujours, j’ai vécu la IVe République du début à la fin, et je n’ai pas oublié ce qui serait « les leçons du passé ». Même si l’on doit toujours craindre d’être trop bavard à cette table où nous sommes invités, évoquer plus de 80 ans d’Histoire de France (III et IVe) mérite davantage.
Ce n’est pas de gaieté de coeur que je prône aujourd’hui la proportionnelle, contre laquelle de Gaulle s’est battu. Mais Macron n’est pas de Gaulle, et l’on voit ce qui se passe quand on laisse un petit homme et un petit Français disposer et jouer avec une arme – le scrutin majoritaire à deux tours – créée par un grand homme et un grand Français à sa propre mesure.
L’état dans lequel Giscard, Chirac, Sarkozy, Hollande et Macron ont laissé le pays est tel qu’il devrait faire regretter la IVe République à tout esprit sensé.
C’est certainement une des erreurs de Charles de Gaulle d’avoir mis à disposition de ces successeurs une arme pareille. Le seul que j’épargne est Pompidou. L’expression de Mitterrand « le coup d’Etat permanent » était insultante pour de Gaulle, mais vraie pour tous ses successeurs, y compris lui-même.
Enfin, si l’on veut parler sérieusement de la proportionnelle on pourrait commencer par jeter un oeil sur tous les autres pays de notre Europe qui l’utilisent parce que l’idée de notre scrutin ne leur viendrait même pas à l’esprit, et qui s’en sortent plutôt mieux que nous. Ils ont bien de la chance.
Exigeons de tous les candidats de s’engager pour un referendum sur la proportionnelle !
Ne pas hésiter à aller à la rencontre des citoyens, en particulier dans les endroits où les votes ne lui ont pas été favorables, expose le président-candidat à être confronté à des énergumènes du type de celui qui l’a copieusement insulté à Châtenois en Alsace.
Arguments tirés tout droit des délires haineux et infox que l’on peut trouver en abondance sur les réseaux sociaux et un langage de charretier, ce qui semble avoir bien amusé les anti-macroniens notoires de ce blog.
Emmanuel Macron a répondu à ses allégations en faisant preuve d’un grand calme et d’un respect que l’on aurait aimé trouver chez quelqu’un qui s’adresse au président de le République.
Pendant ce temps, Marine Le Pen tenait une conférence entourée des ses partisans. Mais une militante écolo a osé brandir une pancarte la montrant en compagnie de Poutine avec qui elle ne désespère pas de renouer des liens après la guerre. Reste à savoir combien de temps elle va durer cette guerre…
La réponse a été beaucoup moins compréhensive et argumentée. Elle s’est fait expulser sans ménagement pas le service d’ordre du RN. Ce qui n’a pas empêché MLP de dire qu’il s’agissait de « policiers de Darmanin ». Mais elle n’est plus à un mensonge près.
Ce que je regrette le plus dans cette histoire c’est que des médias se sont empressés de faire de cet incident leurs choux gras.
Était-il vraiment nécessaire de reprendre les propos de ce triste personnage qui n’a aucune notion du respect y compris de lui-même ?
Cher hôte, votre propension, lorsque la forme de la forme est respectée, à ne pas voir la vulgarité, la violence du fond et de la forme, et à vous réveiller subitement quand ces travers vous contrarient, devraient vous amener à une plus grande dilection, pour reprendre vos mots, envers la simplicité du verbe cru qui n’ampoule pas, ainsi qu’aux formes de violence que vous réprouvez, pourtant bien moins blessantes que celles dont vous acceptez l’usage.
Ne circoloncutons pas trop. Emmanuel « Kadyrov » Macron est un clone, je me répète mais cet homme a tout de la vulgarité d’un Trump, en pire, car il la cache – tente de la cacher – sous les oripeaux de son costume de petit banquier d’affaires. Au moins Trump avait la décence de l’assumer.
Il est exigeant avec les autres et peu avec lui-même, l’une des caractéristiques de base du vulgaire.
Son totalitarisme, son narcissisme, ça va de pair, ses caprices, ses mensonges, sa duplicité, son orgueil, sa condescendance, sa pleutrerie, sa haine de madame et monsieur tout le monde, sa violence envers le faible, l’accaparation des biens communs au bénéfice du clan, de son bien-être… interdisent de déposer un bulletin pour lui.
L’abstention massive me semble la meilleure solution.
@ Exilé
Vous avez raison sur ce deux poids deux mesures : les nationalistes ukrainiens sont défendus corps et âme en tant que nationalistes défendant leur pays et les nationalistes français sont voués aux gémonies dès qu’ils émettent le moindre doute sur l’indépendance française face à Bruxelles, Berlin, Francfort et Washington.
Reste que Marine Le Pen est très maladroite et bien peu convaincante dans sa défense de l’indépendance de la France.
Europe supranationale ou Europe des nations : le débat est essentiel pourtant. Il peut se dire aussi ainsi : voulons-nous encore être la France ? Macron répond « non » avec maestria, Le Pen répond « oui » avec maladresse.
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@ Serge HIREL
Chaque camp pense toujours qu’un vote blanc est un vote pour le camp adverse. C’est faux. Un vote blanc est un vote blanc.
@ Ninive, 13 avril, 15.15
« Carlos Tavares, directeur général de Stellantis : sa rémunération est estimée à 66 millions d’euros.
Résumons : Peugeot n’est plus une entreprise française mais une filiale d’un groupe mondialiste. »
So what ? C’est votre pognon ? Pas que je sache. Pour vous aussi, l’ennemi, c’est la finance ?
Ah, la bonne vieille entreprise franco-franchouillarde ! Nationalisée, de préférence. Ah, la bonne vieille Régie Renault. Nostalgie, quand tu nous tiens…
Carlos Tavares a d’abord repêché le groupe PSA exsangue puis a transformé ce constructeur régional moyen en géant capable de relever les défis technologiques et financiers pour passer à l’électrique et à la pile à combustible. Tesla, les Japonais et Coréens, puis les Chinois auront tôt fait de damer le pion aux Européens s’ils ne s’allient pas. Et croyez-moi, Tavares n’hésitera pas à traverser la rue pour trouver du boulot ailleurs s’il n’est pas satisfait de sa rémunération.
L’égalité, que dis-je, l’égalitarisme est une passion française, avec pour corollaire l’envie, le nivellement par le bas et l’exécration des « élites ». Bien sûr que 66 millions (ou 50, 30 ou 10) ne sont pas à notre échelle. Et alors ? Supprimer les riches ne supprimera pas les pauvres.
Même Le Maire y est allé de son petit couplet giletjauniste en disant que c’était excessif, faisant ainsi écho à la CGT ! En période de campagne, ça ne peut pas faire de mal ! De quoi se mêle-t-il celui-là ? Qu’il mette de l’ordre dans les finances publiques en commençant par dégraisser le mammouth et en faisant le ménage de tous les comités Théodule, agences et officines qui ne servent à rien.
« Tout ceci pour dire que nous sommes peu de chose et qu’ils finiront bien par nous remplacer par des humanoïdes lorsqu’ils le pourront. »
Euh ! je ne vois pas le rapport. À moins que Tavares soit un robot.
« Les mondialistes ont infiltré Macron à la tête de la France tout le reste en découle comme le dirait McKinsey.
Cette crapulerie s’est passée en janvier 2021. »
Donc, c’est la faute à Macron ! Tout comme l’incendie de Notre-Dame, le Covid, la hausse du prix des sex-toys et des capotes anglaises, etc. Je me demande même s’il ne serait pas responsable du naufrage du Titanic…
@ Denis Monod-Broca | 14 avril 2022 à 08:51
« Reste que Marine Le Pen est très maladroite et bien peu convaincante dans sa défense de l’indépendance de la France. »
Admettons. Mais ce n’est pas pour autant une raison pour se jeter dans les bras de ceux qui non seulement veulent priver la France de cette indépendance mais encore qui cherchent à la dissoudre dans un immonde gloubi-boulga mondialiste vers lequel la supranationalité européenne ne serait qu’une étape.
@ Florestan68 | 13 avril 2022 à 23:45
« Si Marine Le Pen était élue, elle pourrait(…)déclencher l’équivalent de 48 000 Hiroshima sur une grande partie des États-Unis, de la Russie, de la Chine, de l’Afrique »
Je me demande si cela ne résoudrait pas le problème du réchauffement climatique que l’on nous présente comme de caractère anthropique.
C’est vrai, quoi, si c’est l’homme qui est le responsable du réchauffement, pourquoi personne n’aborde le problème de la limitation des naissances dans certain continent, ce qui résoudrait le problème de l’émigration vers d’autres continents ?
Quel rapport avec le sujet du billet ?
Mais il est fondamental !
Alors que les résultats des votes mélenchonistes montrent clairement le rôle de la démographie de remplacement dans l’évolution politique de la France, nos deux candidats se préoccupent sinon du sexe des binaires et des non-binaires, du moins de savoir si nous devons les supporter (eux, pas les binaires ou non-binaires) pendant cinq ou sept ans reconductibles ou pas, et en même temps discutent gravement du pouvoir d’achat qui dans ce débat devient le pouvoir d’achat des bulletins de vote !
À ce stade ce n’est plus de la frime, c’est carrément du « foutage de gueule ».
Bon je retourne dans ma forêt couper le bois qui me chauffera l’hiver prochain qui risque d’être rude.
Au fait, sachant que la forêt vivante est un des deux principaux absorbeurs de CO2 avec la mer, et que le bois dégage du CO2 en brûlant, qui m’expliquera qu’il faut renoncer au gaz pour se chauffer, et brûler du bois ?
@ Denis Monod-Broca | 14 avril 2022 à 08:51
« Chaque camp pense toujours qu’un vote blanc est un vote pour le camp adverse. C’est faux. Un vote blanc est un vote blanc. »
Le réel n’est pas aussi simple. Il peut y avoir plus blanc que blanc. Les marques de lessive l’ont compris.
Le vote blanc, comme l’abstention, est un vote dont le votant ne connaîtra la nature qu’après le scrutin. C’est un vote pour le futur vainqueur.
Celui qui vote blanc sait parfaitement que la probabilité de la victoire de Macron est, à cette heure, supérieure à celle de MLP. C’est donc à cette heure, un vote Macron. Ce sera un vote MLP selon l’évolution de cette probabilité.
Qu’il ne nous raconte pas d’histoires. Qu’il ne se raconte pas d’histoires.
Les deux dernières de Macron ne m’étonnent pas, mais sont terribles : la rencontre avec la femme voilée féministe, et ne pas vouloir reconnaître que Poutine a la volonté de commettre un génocide en Ukraine.
Mais quid de l’ensemble de la carrière, de la personnalité et du programme de Marine Le Pen, de sa dernière sur la Russie ?
Cette question a une réponse, qui ne peut pas être : c’est bonnet blanc et blanc bonnet. Choisir peut conduire à se tromper mais grandit l’Homme.
@ Achille | 14 avril 2022 à 08:14
Achille vous n’êtes pas juste. Pourquoi dites-vous que MLP n’est pas à un mensonge près ?
Et votre chouchou, il est honnête ? il ne ment jamais ? Il ne fait que ça depuis 5 ans.
Savez-vous que la majorité des policiers disent voter MLP ?
Demandez à G. Darmanin, s’il est loyal, il vous le confirmera.
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@ xc | 14 avril 2022 à 05:58
Avouons quand même que le psy italien n’était pas à côté de la plaque.
Emmanuel Macron n’a ni infirmé ni confirmé ni attaqué en justice pour diffamation.
Ça y est, le terrorisme électoral est lancé.
Nous avons déjà eu droit aux communiqués comminatoires du Cric, du Crac et du Croc interdisant aux Français de voter pour Qui-Vous-Savez, et voilà maintenant que des universitaires s’y mettent aussi, en violation non pas seulement de leur devoir légal de réserve mais encore du devoir moral lié à leur fonction, qui devrait normalement être favorable au pluralisme et à la confrontation des idées, selon une tradition remontant au Moyen Âge.
https://www.lefigaro.fr/actualite-france/la-presidente-de-l-universite-de-nantes-appelle-a-voter-contre-marine-le-pen-20220413
Bien entendu, il ne s’agit là que d’un échantillon des organismes ou factions qui se mettent à hurler avec les loups pour obtenir un brevet de bonne conduite, même les sportifs se trouvent particulièrement compétents en la matière, en attendant avec impatience l’avis définitif de madame Michu sur la question..
Pouvons-nous rappeler à toutes ces personnes qui ont l’air de perdre leur sang-froid qu’en France une certaine devise gravée partout parle de liberté, d’égalité et de fraternité, notions qu’elles foulent allègrement aux pieds, entre autres en accusant ceux qui ne marchent pas au pas de vouloir recourir à des méthodes qu’elles sont les premières à pratiquer ?
Eh bien messieurs-dames, apprenez que les Français descendants des Francs – « les hommes libres » – n’ont que faire de vos pressions voire menaces et qu’ils se décideront chacun en âme et conscience dans l’isoloir comme ils l’entendent.
Que cela vous plaise ou non.
Cher Philippe Bilger,
La propagande anti-MLP atteint à présent un niveau hystérique.
Lors du débat du 20 avril, on ne serait donc pas autrement étonné que soit rappelé que ce jour-là est aussi l’anniversaire d’un petit caporal…
@ Ninive | 13 avril 2022 à 15:15
@ Alpi | 14 avril 2022 à 09:04
Carlos… Est-ce un prénom maudit ?… Carlos le terroriste, Carlos le roi d’Espagne, Carlos le PDG en cavale, et maintenant Carlos le PDG trop payé… 66 « boules », c’est peut-être effectivement un peu trop… mais l’appétit vient en mangeant. Déjà, en 2016, Tavares s’était fait allumer alors qu’il n’était que le modeste PDG d’un « petit », mais ô combien symbolique, constructeur automobile franco-français, qu’il avait sauvé de la déroute. Six ans plus tard et une rémunération multipliée par dix, le voici à nouveau devant le tribunal syndico-gaucho-médiatique. L’accusation : la voracité d’un profiteur sans âme. La défense : le fruit mérité de sa parade face à la mondialisation galopante qui allait dévorer le lion…
Les actionnaires de Stellantis ont tranché : 52 % ont exigé le rabotage de l’exorbitante somme, mais leur avis n’est que consultatif… Imitant le geste d’apaisement consenti en 2018 par son mentor, le reclus de Beyrouth, dont, en 1983, il espérait le poste – et le salaire… plus affinités – chez Renault-Nissan, le Portugais le plus français de France décidera-t-il lui-même du montant de son effort de conciliation ? Moins 30 %, avait décrété la future proie des procureurs japonais. L e suspense est étouffant… D’autant que ni Le Maire, qui parle beaucoup, ni Macron, qui se tait, n’ont de pouvoir pour imposer l’épilogue.
Scandale ? Peut-être. Mais un autre n’est pas dénoncé dans cette affaire. Pour quelle raison un groupe automobile qui ne possède aucune marque hollandaise, qui n’exploite aucune usine aux Pays-Bas, installe-t-il son siège à Amsterdam ? La question et la même pour l’Alliance Renault-Nissan. L’amour des canaux et des moulins ? Le doux parfum des champs de tulipes printanières ? Mmmm…. Ou plutôt l’attirance pour un Etat, qui, profitant des trous dans la raquette que l’UE laisse perdurer, a organisé sa fiscalité sur les entreprises sur un modèle autrement plus attirant que celui de Bercy ? Le lion, aujourd’hui, se repaît de pétales, s’abreuve dans les polders… et ne risque plus d’être mangé, ni même horriblement dépecé jusqu’à l’os par ces abominables inspecteurs du fisc français.
La France a fourni pour 100 millions d’armes à l’Ukraine . C’est le pays européen qui en a fourni le plus, avant même la Grande-Bretagne qui est l’objet de toutes les louanges de la part du président ukrainien. Mais cela ne suffit pas à monsieur Zelensky qui trouve « blessant » qu’Emmanuel Macron ne parle pas de génocide, comme l’a fait dernièrement Joe Biden qui manifestement fait tout pour envenimer les choses. Ceci pour des raisons qui n’ont rien d’humanitaires, mais sont purement géostratégiques.
Les exigences du président ukrainien qui pose ses conditions avec agressivité et en veut toujours plus sont intolérables.
« Insincérité…démagogie… »
À votre âge, vous découvrez la politique ?
@ Denis Monod-Broca
« Vous avez raison sur ce deux poids deux mesures : les nationalistes ukrainiens sont défendus corps et âme en tant que nationalistes défendant leur pays et les nationalistes français sont voués aux gémonies dès qu’ils émettent le moindre doute sur l’indépendance française face à Bruxelles, Berlin, Francfort et Washington. »
La différence en est que les nationalistes ukrainiens se battent pour l’auto-détermination démocratique et que les nationalistes français hurlent au complot mondialiste, attitude dans lequel les autres Français ne se reconnaissent pas vraiment. Les nationalistes français veulent s’asseoir sur les choix démocratiques que les Français ont fait en construisant l’Europe via leurs représentants. Les nationalistes français sont anti-démocratiques et ne veulent pas reconnaître qu’ils ont à honorer la parole de leur pays quand leur pays signe des traités internationaux. Ils sont parjures.
Tous les nationalismes ne sont pas à mettre sur le même plan, en terme de morale.
Il y a des nationalismes démocratiques, comme l’ukrainien. Il y a des nationalismes anti-démocratiques, comme une certaine composante assez significative du nationalisme français.
Et, en Ukraine, même un non-nationaliste comme moi dans le contexte français deviendrait un ultra-nationaliste anti-totalitarisme. Et à raison.
Votre nationalisme, en France, il se bat contre quoi si ce n’est les autres Français et vos engagements internationaux ? Je ne vois pas. L’immigration ? OK. Les corses ? OK. L’islam ? Il ne se bat qu’à peine contre l’islam. J’ai oublié autre chose ?
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@ Jérôme
« Ne circonlocutons pas trop. Emmanuel « Kadyrov » Macron est un clone, je me répète mais cet homme a tout de la vulgarité d’un Trump, en pire, car il la cache – tente de la cacher – sous les oripeaux de son costume de petit banquier d’affaires. »
Emmanuel « Kadyrov » Macron. Ben voyons. Vous avez des comparaisons encore plus incongrues et qui ne font qu’exprimer votre détestation ? Vous pourriez prendre les éléments de comparaison un à un, il n’y a pas de comparaison possible entre Kadyrov et Macron. Sauf dans votre esprit au fonctionnement quand même bien curieux.
« L’abstention massive me semble la meilleure solution. »
Votre abstention n’est pas la mienne.
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@ Achille
« Ne pas hésiter à aller à la rencontre des citoyens, en particulier dans les endroits où les votes ne lui ont pas été favorables, expose le président-candidat à être confronté à des énergumènes du type de celui qui l’a copieusement insulté à Châtenois en Alsace. »
Non, ce n’est pas spécifiquement de l’insulte. C’est de la hargne. Ce Monsieur alsacien était bien dans son droit. Il n’a pas dépassé de bornes particulières en la matière. Il n’y a pas de coup de la baffe, ou que sais-je encore.
Cet épisode illustre l’incapacité des Français de se saisir de thèmes comme les lits d’hôpitaux quand ils n’arrivent pas à se mettre dans la peau de décisionnaires, quand tous les paramètres leur échappent, quand de telles décisions sont toujours prises loin d’eux et qu’ils ne voient pas dans leurs élus locaux (qui en plus les tiennent à distance) des gens capables d’influer sur le financement de l’hôpital.
Si l’Alsacien payait pour son hôpital, localement, si il décidait de ses lits localement, il verrait l’équation financière bien plus dans le blanc des yeux. Si son élu local le croisait plus régulièrement, il pourrait lui en causer plus souvent. Et si son bled favorisait davantage la présence d’élites intellectuelles (plutôt que de se faire pomper ses crânes d’œufs par Paris et la Suisse) il aurait des contacts humains qui lui permettraient de réfléchir différemment.
Si rien de tout cela n’existe, il morigénera Macron. C’est tout.
Le populisme français, ce n’est pas qu’une maladie mentale qui cible le gueux comme le SIDA cible l’homosexuel adepte de backrooms en bareback. C’est aussi l’expression des vices profonds de nos institutions: Dans un système bien pensé, Macron ne serait pas responsable ainsi de l’hôpital. Tout ne doit pas se décider à Paris.
« Les exigences du président ukrainien qui pose ses conditions avec agressivité et en veut toujours plus sont intolérables. »
Rédigé par : Achille | 14 avril 2022 à 11:23
Honte à vous Achille !
Votre vieillesse est un naufrage.
Occupez-vous de votre potager.
@ Ellen | 14 avril 2022 à 10:04
En l’occurrence, là elle avait menti. Ceci quand elle ne sort pas des bourdes comme celle qui consiste à confondre Bourguiba et Bouteflika, la Tunisie et l’Algérie . Certes pour elle il n’y pas vraiment de différence. Après tout ce sont tous des Arabes.
Que dire aussi de ses revirements concernant la zone Euro qu’elle voulait quitter puis finalement elle y revient. Sans parler de son programme qui conduit tout droit la France vers l’inflation galopante et la cerise sur le gâteau, vouloir renouer des liens avec la Russie.
Non mais ça va pas la tête ?!
@ Denis Monod-Broca | 14 avril 2022 à 08:51
Dans l’état actuel de la loi électorale, le vote blanc ne modifie pas à lui seul le résultat, mais profite plutôt à celui des candidats qui, plus persuasif ou mieux armé, aura su, sinon gagner une voix, du moins empêcher un vote exprimé en faveur de son adversaire. Dans le cas présent, Macron, qui tape comme un sourd sur « l’extrême droite », joue cette carte pour faire en sorte que, notamment les « Insoumis », bien décidés à ne pas voter pour lui, mais tentés par un vote en faveur de MLP, se contentent d’aller à la pêche ou de voter blanc. Et il faut bien reconnaître que, même totalement faux, l’argument « extrême droite » fonctionne plutôt bien. Marine a bien du mal à s’en dépêtrer…
Il en serait tout autrement si le vote blanc était comptabilisé dans le résultat du scrutin au même titre que celui en faveur de tel ou tel candidat. Ce qui ne serait que justice puisque l’électeur qui vote blanc exprime une opinion, de même que celui qui choisit un nom. Un bulletin blanc signifie on ne peut plus clairement que celui qui le dépose n’a pas trouvé dans l’offre proposée quiconque satisfaisant ses attentes.
Imaginons que cette disposition soit en vigueur le 24 avril. La quasi-totalité des « insoumis », des trotskistes et des communistes, qui, en général, ont le sens du devoir civique, libérés du dilemme qui, aujourd’hui, les met au supplice, iraient voter blanc. En déroute, écolos et socialistes feraient en grande partie de même, tout comme les électeurs de Jean Lassalle, qui refusent tout autant EM, le jacobin, que MLP, la fille du facho…
Tout ceux-là pourraient constituer un bloc de plus ou moins un tiers des exprimés, auquel il faut ajouter quelques pour cent d’abstentionnistes du premier tour ayant fait ce choix, non par refus obstiné de la « comédie électorale » – ceux-là continueront à ne pas se rendre aux urnes – mais faute de la présence d’un candidat leur convenant. Un bloc qui, dès lors, pourrait bien être plus puissant que ceux constitués autour de EM et de MLP… La situation serait inédite, mais elle aurait l’immense avantage d’être on ne peut plus proche des exigences de la démocratie.
Tout cela bien sûr relève de la fiction. Le 24 avril, l’un des deux candidats recevra les clés de l’Elysée. Mais il me semble que, pour combattre la tendance abstentionniste, on doit réfléchir autour de l’importance politique du vote blanc. De plus, il est probable que, comptabilisé, pour éviter sa victoire, les partis seraient conduits à former des coalitions, c’est-à-dire à travailler leurs programmes en amont, à dialoguer avec franchise, à chercher le consensus. La France y gagnerait… Un simple regard vers l’Allemagne permet de juger des vertus d’un paysage politique où les adversaires d’un jour sont les alliés du lendemain.
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@ Achille. | 14 avril 2022 à 08:14
« Ne pas hésiter à aller à la rencontre des citoyens, en particulier dans les endroits où les votes ne lui ont pas été favorables… »
Le mensonge du jour… Voici la vérité :
https://election-presidentielle.linternaute.com/resultats/resultat-de-la-presidentielle-a-chatenois-en-direct/ville-67073
« …expose le président-candidat à être confronté à des énergumènes… »
Ni énergumène, ni olibrius, ni hurluberlu… Tout juste un citoyen qui dit son fait à un individu arrogant qui lui pourrit la vie et le prend pour un péquenot tout juste bon à l’admirer. Nous sommes deux ou trois dizaines de millions en France comme lui, ne supportant plus ce personnage, exactement 66 % selon un récent sondage.
« [le] respect que l’on aurait aimé trouver chez quelqu’un qui s’adresse au président de le République. »
Par souci de s’adresser à lui avec une politesse égale à la sienne, l’ami alsacien aurait dû lui dire combien il l’aimait en lui lançant tout de go : « Je vous emmerde ! » Vraiment cet « énergumène » a manqué à tous ses devoirs envers le Président…
« Ce qui n’a pas empêché MLP de dire qu’il s’agissait de « policiers de Darmanin ». Mais elle n’est plus à un mensonge près. »
Quel mensonge ? C’est un fonctionnaire de police qui plaque au sol sans ménagement la perturbatrice, puis la prend par les pieds… De toute façon, il n’y a rien à lui reprocher : il s’agit d’une technique d’expulsion qui prend en compte la possibilité que l’agresseur soit armé. Rien à redire, ni au flic, ni au service d’ordre de MLP. Et la donzelle « verte » n’a pas à se plaindre : ni plaies, ni bosses, la moquette du salon Hoche est épaisse… Les « nervis » de EM ont employé la même méthode quelques heures plus tard. Avec raison, même si, là, il s’agissait d’un trottoir en macadam.
Le reste de votre libelle étant du même acabit, je ne perds pas plus de temps avec vos propos inqualifiables…
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@ Achille | 14 avril 2022 à 11:23
« Les exigences du président ukrainien qui pose ses conditions avec agressivité et en veut toujours plus sont intolérables. »
Pour une fois, tout à fait d’accord avec vous. Mais Zelensky n’est pas condamnable. Confronté au sang et aux larmes, mais dépourvu de la résilience d’un Churchill face à cette épreuve, n’ayant pas fait l’ENA, qui inculque aux futurs chefs la froideur nécessaire au pouvoir, il exprime une détresse que nul ne peut lui reprocher. Et sa rage, maintes fois exprimée, d’obtenir plus de la part des pays qui le soutiennent, mais refusent de prendre le risque de la cobelligérance, en est la suite logique.
Peut-être faudrait-il, pour calmer cette logorrhée qui devient désagréable, que ses interlocuteurs se montrent plus sincères avec lui et osent lui dire, si nécessaire lors d’un tête-à-tête public, en tout cas sans le moindre détour lui permettant de reproduire encore et encore ses demandes, qu’ils peuvent tout lui accorder sur le plan humanitaire, mais qu’en ce qui concerne l’appui militaire, son discours est contre-productif : il excite Poutine, le conduit à jouer encore plus les fiers-à-bras, avec le risque extrême qu’il pulvérise d’abord l’Ukraine, puis d’autres pays.
Mieux vaudrait aussi que, lorsque Zelensky s’exprime face à des parlementaires, ceux-ci sachent différencier son constat de la situation humaine abominable dans laquelle la Russie a mis ses frères – et, par leurs applaudissements, exprimer leur soutien – et ses exigences en matière d’armes que la prudence indispensable face à un dirigeant incontrôlable interdit de satisfaire. Cesser à cet instant leurs ovations serait une forme de réponse courtoise, mais néanmoins explicite.
Quant à Biden et ses dérapages de plus en plus dangereux, ils sont à imputer soit à la sénilité, ce qui n’est pas impossible, soit à la situation politique interne des Etats-Unis. Pour remporter les « midterms », le vieux Joe a besoin de « l’effet drapeau ». En ce domaine, il peut solliciter quelques conseils auprès de… qui vous voyez.
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@ Patrice Charoulet | 13 avril 2022 à 14:18
@ Ninive | 13 avril 2022 à 18:18
« Il vous reste à nous transmettre les ordres du communiqué du Conseil Français du Culte Musulman… » (Ninive à Patrice)…
…Sans omettre ceux des 50 sportifs de haut niveau qui épanchent leur foi macronesque dans les colonnes du « Parisien »… en attendant, facteur consciencieux, de relayer aussi un probable appel pathétique de l’AAAA (Association des Artistes Atterrés et Antifascistes), dont les membres, comme les dieux du stade, ont reçu ou attendent la Légion d’honneur pour services rendus dans les stades et sur les planches.
Cette même médaille que, dans la cour des Invalides, le Président dépose sur le cercueil de nos soldats morts pour la France et pour que ces belles âmes tourmentées ne soient pas victimes de terroristes renouvelant l’horreur du Bataclan…
Quant aux Dupont Lajoie et ses acolytes, si le patriotisme leur déplaît tant, il est urgent qu’ils renoncent aux écussons tricolores sur leurs maillots et signent une autre pétition pour interdire tout drapeau français dans les stades. Lui aussi, symbole de notre République, qui recouvre nos vrais héros lors des hommages officiels qui leur sont rendus, n’a pas à servir de hochet qu’on agite pour célébrer un exploit absolument sans aucune importance pour l’avenir et la gloire de la nation.
Si, par malheur pour eux, celle qui les dégoûte tant était élue, il serait bon que, du côté de Bercy, le nouveau pouvoir s’intéresse à l’emploi que font leurs instances professionnelles de l’argent public et qu’il vérifie de près que leur goût pour les paradis n’est dû qu’au soleil qui les baigne (sauf le Luxembourg et la Suisse…).
Ce matin j’ai entendu sur France Info en direct le témoignage terrifiant de la mère dans le silence terrible de sa fille de 13 ans.
https://www.msn.com/fr-fr/actualite/monde/t-c3-a9moignages-guerre-en-ukraine-une-m-c3-a8re-et-sa-fille-racontent-deux-semaines-de-viols-et-de-terreur-c3-a0-boutcha/ar-AAWdkXx?ocid=uxbndlbing
Je pardonne à Zelensky tous ses excès. L’on peut entendre cette petite musique qui le rendrait soi-disant exigeant… Mon avis est que l’actualité est tellement volatile et futile qu’il a sans doute peur que l’on oublie un peu ce qui se passe en Ukraine.
S’il perd la bataille qu’il mène, alors on pourra serrer les fesses. La guerre… Quand on vit par procuration c’est tellement facile, tellement loin.
Notre région est remplie de noms de la guerre d’Espagne…
Cher Philippe,
Ayant toujours voté à droite, j’ai maintes fois critiqué notre président depuis cinq ans, sur votre blog.
Au premier tour, vous avez déclaré voter pour Valérie Pécresse. Moi aussi. Elle termine, hélas, à moins de cinq pour cent.
Il reste deux candidats : Mme Le Pen et M. Macron. Au premier tour, on choisit.
Au second, on élimine.
Votre texte du 12 avril, titré « Emmanuel, le roi de la frime… » me surprend un peu.
Tout ce que vous dites cette fois contre lui l’affaiblit et, par contrecoup, avantage Mme Le Pen. Ne me dites pas que vous souhaitez la victoire de Mme Le Pen ! Comme Rioufol, VA, CNews… Ne me dites que vous allez voter blanc.
Et ne me dites pas que votre blog va devenir un blog lepéniste, annexe du blog de Rioufol.
Attention à ne pas utiliser, comme le souligne justement Macron, le mot de génocide sous le coup de l’affectif ; on se rappelle, et sans doute Claude Luçon le confirmera, qu’il a été déjà fabriqué par la propagande du colonel Ojukwu lors de la guerre civile du Biafra, certes meurtrière mais menée par les fédéraux sans la volonté d’exterminer les Igbos en raison de leur ethnie ou de leur religion en majorité chrétienne ; il y avait aussi des chrétiens parmi les généraux de l’armée fédérale.
Cette propagande a bien sûr été relayée par le pouvoir gaulliste, hostile par principe à un Etat anglophone, et par la clique des « french doctors ».
@ sbriglia | 13 avril 2022 à 20:10
Le CRIF, qui nous sort à chaque élection le même communiqué éculé invoquant le grand méchant loup pour faire peur aux petits enfants et aux benêts, n’a manifestement pas compris qu’il se trompait de cible dans son obstination à stigmatiser une « extrême droite » fantasmée, comme si dans certains territoires les victimes de l’antisémitisme n’étaient pas dues à d’autres causes que celle qu’il agite comme un épouvantail.
Au passage, dans des affaires tragiques comme celles de la mort de Sarah Halimi et d’autres personnes, la justice – assistée de ses experts – est souvent obligée de se livrer à des contorsions juridiques alambiquées pour ne surtout pas admettre qu’il existe un véritable racisme et antisémitisme d’importation, ce qui ferait désordre dans le paysage officiel, où seule l’extrême droite est accusée en premier de ces comportements, pensons par exemple au temps perdu dans l’affaire Merah quand la police (et la presse) ont suivi cette piste.
Et les Juifs de France, que le CRIF devrait interroger, savent très bien tout cela.
J’ai même lu quelque part que dans l’Europe actuelle, les derniers pays désormais considérés comme sûrs pour cette communauté étaient en partie l’Autriche et – horresco referens – les pays du groupe de Visegrad…
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@ Camille | 13 avril 2022 à 18:39
« Avec la menace de Marine Le Pen en cheval de Troie des Russes… »
Parce que selon vous, mis à part le cheval de Troie fantasmé que vous citez, il n’en existe pas déjà un autre en France, bien vivant, qui hennit et piaffe d’impatience sous la bride que tient difficilement son lad Mélenchon, ne rêvant que d’aller gambader dans des prairies où broutent quelques vieux canassons franchouillards ?
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@ Achille | 14 avril 2022 à 11:23
« Les exigences du président ukrainien qui pose ses conditions avec agressivité et en veut toujours plus sont intolérables. »
Ah ! Notre cher Achille semble enfin s’efforcer de réfléchir par lui-même sans s’en tenir au discours médiatique obligé.
Quant à la question du génocide – si ce terme est vraiment applicable juridiquement -, sans aucunement chercher à nier les horreurs qui ont pu être commises de part et d’autre, il est malheureusement encore trop tôt pour en fixer les responsabilités (pensons au Rwanda) de façon définitive.
Je sais c’est facile, le débat Bardella avec en face Darmanin, m’a époustouflé.
Sans rentrer dans le détail de la réalité des chiffres, il faut reconnaître que Bardella possède tout ce qui manque à la Versaillaise et à l’autre « quiche » de Paris… et à Darmanin.
Je me souviens d’un concours de musique pour accordéon de concert, un très très proche avait scotché le jury qui pensait qu’il avait un jeu musical typé russe, tant par l’attitude, le volume, l’apparence – les mêmes que Bardella hier soir – ainsi que la puissance d’exécution.
Bardella a écrabouillé Darmanin, je l’ai déjà dit ici, ce dernier a un physique de petit garçon et la voix qui va avec.
Quand on a une majorité écrasante au début tout passe, personne ne fait attention, mais quand il faut aller au fer, la jouer en soliste avec un vrai chef d’orchestre, alors là ce n’est plus le même registre, on a le temps de détailler les comportements des exécutants, et là Darmanin a commis la même erreur que MLP contre Macron.
Darmanin a été dépecé, déchiqueté, il faisait petit garçon, c’est ainsi, et il n’y peut rien, c’est son physique, l’autre en face avait le masque rigide à la Poutine, le sourire finement narquois des personnes qui vous font mépriser inconsciemment votre opposant.
Darmanin parle avec le bout des lèvres, étroites et fines, sur le « côté », un peu comme Olivia Grégoire, observez bien, cela fait très étriqué, Bardella prenait la lumière, la même que celle des statues en marbre de Carrare des musées, l’éclairage était parfait il en jouait, il le savait.
Ils ont retenu la leçon au RN, Darmanin hésitant – il n’avait pas eu le temps semble-t-il de bosser le sujet – et Bardella impérial comme le disait mon voisin qui ne s’intéressait que très peu au fond, mais sensible à l’interprétation.
Oui c’est facile, le RN n’avait rien à montrer, juste à attaquer, Darmanin acculé à son bilan, et là ce fut la Bérézina, il semblait fouiller dans ses notes, hésitant et rongeant un temps de parole qui lui a été fatal, Bardella qui comptait les points et qui a disposé d’un écart de trois à quatre minutes pour monter à l’assaut, pourfendant tout sur son passage, missile après missile.
Le sommet de l’humiliation, la déroute, ce fut quand Bardella a relevé la clémence de ce débat, il avait la chance, le ministre de l’Intérieur, que cette fois-ci il n’y avait pas de cellule fake, et donc le petit garçon était sauvé de la noyade, annihilant tous ses dires antérieurs, mais il était déjà presque noyé.
Sauvé donc du pilonnage en règle d’un Bardella, qui assénait les coups plus impitoyables les uns que les autres, du Sugar Ray Robinson dans les mots et les faits.
La chance de Macron est que MLP traînera toute sa vie le nom de son père, son histoire, celui d’une saga familiale et d’une petite entreprise.
Certaine taches ont du mal à disparaître, elles sont même indélébiles, le doute subsistera au fond des âmes, et le diable se loge toujours dans les détails.
@ Ninive
« Lorsque vous étiez socialiste enragé vous n’auriez pas dit la même chose… »
Vous avez des visions ou vous entendez des voix… Où avez-vous été pêcher que j’étais socialiste enragé ? J’ai toujours été libéral. N’exprimez donc pas d’avis sur les personnes que vous ne connaissez pas.
« Vous êtes un peu plus fou qu’avant, en reniant l’égalité vous vous réfugiez dans le berceau du grand capital individualiste et vous ne vous en êtes même pas rendu compte. »
On dirait du Georges Marchais !
« Marine Le Pen si elle devait être élue ne pourrait pas rétablir la situation catastrophique dans laquelle, depuis Mitterrand, nous nous enfonçons… »
Vous vous préparez à nous faire le coup de l’héritage ? Bien sûr que MLP ne pourra rétablir la situation… essentiellement parce qu’elle est une quiche.
« …il a été programmé par l’oligarchie financière mondiale »
Pratique de se gargariser avec ces formules toutes faites qui ne signifient rien. Mais il n’est pas surprenant qu’il ait été programmé puisque c’est un humanoïde !
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@ Serge HIREL
« Ou plutôt l’attirance pour un Etat, qui, profitant des trous dans la raquette que l’UE laisse perdurer, a organisé sa fiscalité sur les entreprises sur un modèle autrement plus attirant que celui de Bercy ? »
Bien évidemment. Il n’y aurait pas ou moins de paradis fiscaux s’il n’existait pas d’enfer fiscal…
Dies iræ, dies illa
Solvet sæclum in favilla
Teste David cum Sibylla
Quantus tremor est futurus
Quando iudex est venturus
Cuncta stricte discussurus
Tout le monde connaît ça, et c’est arrivé plusieurs fois.
Alors, pourquoi pas aujourd’hui 24 avril ?
@ Pierre Durand
Je ne comprends pas pourquoi le vote blanc serait un vote en faveur du futur vainqueur.
Quand on vote blanc, on refuse de choisir, on laisse le choix aux autres votants qui, eux, déterminent le vainqueur.
Supposons 100 électeurs, 50 votes blancs, 26 votes pour A, 24 votes pour B. Pourquoi les 50 votes blancs seraient-ils autant de votes pour A ? Je ne vois vraiment pas.
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@ Exilé
Je suis comme vous, contre la supranationalité. Quand Macron parle d' »une France forte dans une Europe forte », ou d' »une France souveraine dans une Europe souveraine », la colère me monte au nez devant le cynisme de celui qui prononce avec autant d’aplomb des phrases aussi dépourvues de sens. Mais Marine Le Pen est-elle de taille à nous sortir de cette idéologie délétère, mensongère comme toutes les idéologies ? Je ne crois pas. Elle n’est pas assez solide. Son programme est trop ambigu. Et puis c’est une tâche herculéenne. Imaginons-la élue, puisque cela semble désormais possible : elle aura instantanément contre elle tout ce que la France compte d’élites politiques, sociales, médiatiques, intellectuelles, économiques, financières, européennes… Cela fait beaucoup…
@ Achille | 14 avril 2022 à 11:23
Achille, bénissez le ciel de ne pas recevoir les bombes sur la tête, que les vôtres ne subissent pas la terreur au quotidien et soient toujours en vie et que vous mangiez à votre faim. Vous parleriez autrement et seriez moins médisant si vous étiez à la place des familles ukrainiennes dont beaucoup n’ont plus rien et sont traumatisées à vie.
Vous dites avec un dédain lamentable: « La France a prêté 100 millions d’euros à l’Ukraine ». Et alors ! Pour sauver les familles ukrainiennes et les enfants de ce criminel de Poutine c’est un minimum qu’un pays d’UE puisse faire. Les USA en ont fait dix fois plus et la Pologne a recueilli pus de deux millions sept cent mille personnes fuyant ce criminel Poutine et ils ne s’en plaignent pas. Sauf vous, le courageux en paroles mais pas en actes. comme votre chouchou.
Pourquoi ne parlez-vous pas du milliard d’euros que votre acteur Macron, si intelligent paraît-il, a donné à McKinsey et sans payer d’impôts en France pendant 10 ans et à d’autres cabinets et rien que pour une seule année de 2021 pour avoir des conseils dits fantaisistes. Personne n’est naïf. C’était du donnant donnant: « je te fais une campagne présidentielle gratis en 2017, et en échange tu me files un milliard plus tard avec contrat, bien discret. Mais chut !, tu organises un conseil des ministres, ou plutôt un conseil de défense sous haute protection et à huis clos et tu planques le contrat pour ne surtout pas que les juges, plus tard, au cas où, ne mettent la main dessus. On ne veut pas que cette histoire de corruption chez McKinsey se répète publiquement comme les années précédentes.
Après ses procès, McKinsey a dû payer plusieurs centaines de millions de dollars pour avoir mis des sociétés en faillite (aux USA) et a été reconnu coupable de 500 000 morts américains et de l’un de leurs laboratoires pharmaceutiques, tous deux corrompus, et en ayant augmenté les doses mortels, mis en vente libre.
Tiens, du coup ça me fait penser aussi au sang contaminé en France.
C’est vraiment très moche. Alors de grâce, arrêtez de sortir les mêmes refrains, ça devient lassant…
Hors sujet: je viens de constater que Mme Coline Berry-Rojtman vient d’être condamnée en diffamation. Nos journaux pourraient-ils nous faire la délicatesse de nous informer de la manière dont l’exception de vérité fut levée (ou pas) dans ce jugement en matière de diffamation et d’inceste ?
Les gens concernés par ce type d’histoires sordides aimeraient savoir.
@ Pierre
« Insincérité…démagogie… »
À votre âge, vous découvrez la politique ?
Je pense que pour M. Bilger comme pour tant d’autres français dont je suis, c’est l’apothéose de coups bas, de mensonges et de la politique spectacle. Une sorte d’overdose !
Il y a ceux qui friment mais qui maîtrisent leur sujet et ceux qui font les marioles et qui ne connaissent pas le contenu de leur programme.
Pauvre Jordan Bardella, c’est ce qui s’appelle se prendre un gadin 😊
@ Exilé | 14 avril 2022 à 10:34 a relevé qu’une présidente d’université, haut fonctionnaire de l’État tenue au devoir de réserve ès-qualités (et non pas dans le cadre de l’exercice d’un professorat d’université) s’est autorisée à appeler ses professeurs et étudiants à voter contre une candidate à la présidence de la République. Que ne dirait-on si un président d’université s’autorisait à demander à voter pour cette même candidate ! Qui plus est, sans doute cette présidente a-t-elle pour ce faire utilisé le fichier des adresses Internet de son université, usage totalement interdit à de telles fins.
À comparer avec les critiques, voire plaintes judiciaires, lancées contre monsieur Zemmour pour avoir fait usage de fichiers pour envoyer un message à ses coreligionnaires…
Pendant que cet acharnement médiatique outrancier pèse objectivement contre la seule candidate opposée à monsieur Macron, ce dernier peut se rassurer quant à son affaire « McKinseygate ».
Tout d’abord le PNF agit avec la célérité d’une tortue, contrairement à il y a cinq ans contre monsieur Fillon. Bien que l’affaire en question soit d’une gravité bien plus grande que celle concernant monsieur Fillon.
Alors que le Parquet financier aurait pu ou dû saisir un service judiciaire traditionnellement habilité à ce type d’enquête, il a choisi de confier l’enquête au « Service d’enquêtes judiciaires des finances » (SEJF). Il s’agit d’un service nouvellement créé par un décret du 16 mai 2019 pris sur le fondement de la loi du 23 octobre 2018. Il est composé d’officiers fiscaux judiciaires (OFJ), créés sur le modèle des officiers de douane judiciaires (ODJ). Comme les officiers de police judiciaire existant dans la police et la gendarmerie, ils sont amenés à procéder à des enquêtes, des auditions, des perquisitions pour la recherche des infractions entrant dans le champ de leurs compétences. Comme eux, ils interviennent sur réquisition du procureur de la République ou sur commission rogatoire d’un juge d’instruction. De manière très concrète, on peut ainsi considérer que les membres du SEJF sont des agents des impôts dotés de prérogatives de police judiciaire » (source Liberté, Libertés chéries : http://libertescheries.blogspot.com/2022/04/mckinsey-mais-que-font-les-polices.html ). Donc soumis à Bercy dont est issu monsieur Macron et dont ce dernier a utilisé éhontément les services pour préparer le carnet d’adresses nécessaire à sa campagne électorale de 2017.
Cependant le plus intéressant est la conclusion de ce billet du site Liberté, Libertés chéries inattaquable en droit : « À ce stade, l’enquête est donc clairement circonscrite à l’éventuelle fraude fiscale commise par McKinsey. L’hypothèse même d’éventuelles atteintes à la probité, notamment de pratiques de corruption, est exclue et le choix du SEJF permet d’afficher cette exclusion. Les esprits taquins suggéreront qu’il n’est pas question de trouver des preuves d’une corruption avant le second tour des élections présidentielles, même si un tel emballement de l’enquête était peu probable. Les plus raisonnables observeront tout simplement qu’il sera possible, si le besoin s’en faisait sentir, d’ouvrir une seconde enquête confiée cette fois aux agents placés sous l’autorité du ministère de l’Intérieur. Tous ces excellents professionnels sauront travailler ensemble à l’élucidation de l’affaire McKinsey. »
C’est ce que certains appellent sans aucun doute « l’État de Droit ». Celui que La Fontaine nous contait dans L’huître et les Plaideurs ou les Animaux malades de la peste…
Tout l’art d’enterrer une affaire judiciaire au moment opportun pour camoufler un scandale d’État concernant le second candidat à la présidentielle et qui serait susceptible de l’éclabousser, tout en sachant qu’une fois réélu il bénéficiera de son immunité pendant cinq ans !
Bien ! Continuons !
Nous avons le verdict sur le cas Macron, pourrions-nous avoir le verdict sur sa concurrente qui nous annonce qu’elle entend collaborer avec Vladimir Poutine ?
Les Russes se sont donnés un Adolf Hitler, nous avons dès maintenant notre Madame Pétain !
C’est la folie générale des universitaires manifestant et scandant « Ni Macron, ni Le Pen – la révolution est un devoir ».
Panthéon-Sorbonne, Sciences Po, Ecole Normale Supérieure, bâtiment dégradés et campus bloqués. Et bien, ça promet des jours meilleurs après le second tour.
Je croyais qu’Emmanuel Macron s’était rapproché des jeunes et que la séduction avait marché ? Visiblement c’est loupé.
Bon courage pour les cinq prochaines années…
À Avignon, sur la même longueur d’onde que vous, Marine Le Pen a ajouté le procès en incompétence à celui en arrogance.
Il y a une responsabilité assez large, comprenant des erreurs de l’intéressé, qui a conduit à une hystérisation inégalée de la haine à l’endroit de M. Macron, désormais qualifié par l’ami de la démocratie qu’est M. Bilger, de roi de la frime.
Rien ne lui est épargné. Rumeurs et sous-entendus sordides, avec – et votre billet y participe – la volonté de le vider de substance humaine. Une effigie qu’on peut brûler comme la préfecture du Puy-en-Velay.
Des criminels justifient plus d’empathie.
Avec un peu de profondeur de champ, il est possible de voir comment les mouvements « spontanés » – Gilets jaunes, antivax – ont pris en otage le discernement national et fait de la démocratie une machine irrationnelle à haïr Macron.
L’extrême droite a formaté la démocratie à son image, avec quelques concours extérieurs, pour qu’elle lui livre la République.
De surcroît, le parti de Le Pen invoque de Gaulle, le père d’une Constitution qui fait le peuple éminemment souverain moins par lui-même que par la Constitution dont il l’a doté.
Le parti des Le Pen invoque de Gaulle pour renverser l’œuvre de celui qui a sauvé la France des nazis en 1945 et remettre leur destin et ce qu’il resterait de leur souveraineté au bon vouloir d’un Poutine.
C’est inqualifiable.
Il faut que cela le soit, surtout, électoralement.
Mais on peut surtout haïr Macron et ne rien lui passer.
C’est la version moderne de la discussion sur le sexe des anges, avec une menace qui n’est plus ottomane mais russe.
@ sbriglia | 14 avril 2022 à 12:55
« Honte à vous Achille !
Votre vieillesse est un naufrage.
Occupez-vous de votre potager. »
Mon potager je m’en charge. Je n’ai pas besoin de vous pour me dire ce que je dois faire. Mes patates sont plantées et j’attends avec sérénité que les premières feuilles sortent de terre.
Surtout ne vous inquiétez pas pour ma vieillesse. Tout va bien sur le plan intellectuel (mémoire, compréhension) et même si le physique n’est plus ce qu’il était, rien de grave pour l’instant.
Occupez-vous plutôt de la vôtre. Vous semblez devenir particulièrement atrabilaire avec l’âge. Attention à l’ulcère en faisant une fixette sur ma personne.
Et surtout arrêtez vos propos de grand pourfendeur des forces du mal. On dirait du BHL en goguette. Vous en devenez ridicule. 🙂
@ Exilé | 14 avril 2022 à 13:48
« Quant à la question du génocide – si ce terme est vraiment applicable juridiquement -, sans aucunement chercher à nier les horreurs qui ont pu être commises de part et d’autre, il est malheureusement encore trop tôt pour en fixer les responsabilités (pensons au Rwanda) de façon définitive. »
Vous devriez essayer d’expliquer cela à sbriglia. Il semble qu’il n’ait pas compris.
Et pourtant il paraît qu’il est juriste…
@ Serge HIREL | 14 avril 2022 à 13:11
« Pour une fois, tout à fait d’accord avec vous. Mais Zelensky n’est pas condamnable. »
Le nationalisme c’est la guerre a dit François Mitterrand. Et cela s’est avéré par les deux dernières guerres mondiales.
Le nationalisme fanatique de Zelensky est condamnable.
Je suis persuadé qu’en acceptant le principe de neutralité de l’Ukraine, la Russie n’aurait pas attaqué ce pays et la vie de milliers d’innocents auraient été épargnée. Sans parler des villes complètement détruites et de l’impact économique que ce conflit répercute dans le monde et particulièrement en Europe.
Quant à Joe Biden, qui n’a cessé tout au long de son parcours politique de cumuler les gaffes, la sénilité est une possibilité qui est de plus en plus crédible. On craignait le pire avec Donald Trump, il est arrivé avec ce vieillard cacochyme qui est à la tête de la plus grande puissance mondiale. Rien de pire que la gérontocratie. L’Histoire de l’humanité en apporte largement la preuve.
https://www.youtube.com/watch?v=EYup_ZnBL8A
Raste Krieger, Krieg ist aus, Gundula chantait aussi le Requiem, direction Karl Böhm, et la discontinuité saurait en cette continuité affirmer qu’un 24 avril 2022, il est un pays qui, se souvenant qu’il est éternel, aurait su formuler le vrai.
Ainsi le père au cœur du fils revenu témoigner les désordres de sa tendresse, fonderait ici l’œuvre du Réel qui aurait su admettre un sens indéfini que sa foi avec confiance a suivi.
https://www.youtube.com/watch?v=0-i5S4uXlNg
@ Achille | 14 avril 2022 à 11:23
« Les exigences du président ukrainien qui pose ses conditions avec agressivité et en veut toujours plus sont intolérables. »
Hahaha… ça va, Achille ? Il est confortable, le fauteuil Louis XV ? Et le gigot d’agneau, il n’est pas trop cuit ? J’espère que la cave où vous vous êtes réfugié avec toute votre famille n’est pas trop humide… L’outrecuidance du franchouillard n’a pas de limites.
« La France a fourni pour 100 millions d’armes à l’Ukraine. C’est le pays européen qui en a fourni le plus, avant même la Grande-Bretagne qui est l’objet de toutes les louanges de la part du président ukrainien. »
On se demande bien pourquoi la Grande-Bretagne fait l’objet de toutes les louanges de la part du président ukrainien, tandis qu’il se plaint de l’inaction des dirigeants français et allemand, et que la population ukrainienne elle-même a inventé le verbe « macroner », qui veut dire brasser beaucoup d’air sans rien faire de concret.
Peut-être parce que Gabriel Attal nous bourre le mou lorsqu’il prétend que « la France est depuis 2014 le premier fournisseur d’armes aux Ukrainiens » ? Ce n’est pas 2014, qui compte, c’est 2022. Et puis je serais curieux de savoir ce qui se cache derrière cette assertion aussi vague que péremptoire.
Pour l’instant, la France garde le secret sur le contenu des livraisons. Donc Gabriel Attal peut bien raconter ce qu’il veut… Selon les informations de Jean-Gabriel Merchet, qui évoque d’ailleurs le chiffre de 120 millions, la France a fourni un tout petit nombre de lance-missiles individuels, certains préhistoriques car filoguidés.
L’assistance la plus utile pourrait être la fourniture d’images satellite. D’ici à ce que le gouvernement la compte dans les 100 millions, en l’estimant à je ne sais quel prix virtuel…
« Joe Biden qui manifestement fait tout pour envenimer les choses. Ceci pour des raisons qui n’ont rien d’humanitaires, mais sont purement géostratégiques. »
Tout à fait. C’est Biden qui envenime les choses. Il a mal parlé à Monsieur Poutine, qui n’est pas un ange, mais dont les soldats sont bien obligés de violer des jeunes filles de 16 ans, ou des garçons de 11 ans devant leur mère, avant de les tuer d’une balle dans la tête et de brûler leur corps. Afin de dénazifier le pays.
Achille, lui, sait que les nations bien comme il faut se limitent à faire de « l’humanitaire ». Le « géostratégique », c’est très mal, et seul Monsieur Poutine a le droit d’en faire, car on l’a encerclé avec nos méchantes bases de l’OTAN.
Un autre mot pour la « géostratégie », c’est la guerre, et ça bien évidemment c’est très très mal, nous autres Occidentaux n’avons pas le droit de faire la guerre pour nous défendre, caca la guerre.
Comme chacun sait, c’est l’Amérique qui déclenche toutes les guerres dans le monde. La preuve en Ukraine.
Dans le déluge d’informations épouvantables qui nous parviennent de là-bas, des déclarations répétées de soldats violeurs à leurs victimes méritent d’être rapportées : « C’est pour vous dégoûter d’aller avec un homme de nouveau, de sorte que vous ne fassiez plus d’enfants ».
Soit la définition même du génocide.
Mais je suis d’accord avec vous : Zelensky est par trop agressif. On ne parle pas ainsi au Président de la France, lorsqu’on est issu d’une « peuplade exotique » (revnonausujai) : on met chapeau bas et un genou à terre, pour commencer.
Evidemment que pour Achille le nationalisme de Zelensky est condamnable. Achille vomit aussi le nationalisme de de Gaulle et de Churchill : la France aurait été si bien intégrée à l’Axe, à l’URSS, ou n’importe quel autre pays qui détruit des vies par millions, celles des autres.
Le nationalisme c’est la guerre ? Ou alors, on prend un livre d’histoire conçu pour l’école maternelle et on découvre que le concept de nation est postérieur de plusieurs millénaires au concept de la guerre. On arrive à la conclusion que les bonnes paroles, ça va trois minutes. Surtout de la part d’un escroc notoire comme François Mitterrand.
Le pacifisme au XXe siècle, c’est la collusion avec les Etats totalitaires génocidaires.
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@ Exilé
« Ah ! Notre cher Achille semble enfin s’efforcer de réfléchir par lui-même sans s’en tenir au discours médiatique obligé. »
Vous avez remarqué aussi que subitement il est poutino-compatible ? On peut même dater cette prise de position : quand il a commencé à devenir flagrant que les gesticulations d’Emmanuel Macron était stériles.
Très franchement, je ne me réjouirais pas, avec des soutien de la trempe d’Achille, plus besoin de contradicteurs.
« Quant à la question du génocide – si ce terme est vraiment applicable juridiquement -, sans aucunement chercher à nier les horreurs qui ont pu être commises de part et d’autre, il est malheureusement encore trop tôt pour en fixer les responsabilités (pensons au Rwanda) de façon définitive. »
Lorsqu’un bataillon de soudard viole des adolescentes pendant une semaine en leur expliquant que c’est pour qu’elles ne soient plus jamais capables de faire se reproduire un Ukrainien et qu’il est permis de considérer que les supérieurs de ce bataillon ne reçoivent pas d’instructions contraires, on peut considérer que ces crimes de guerre ont bien une dimension de volonté d’extermination physique et systématique d’un groupe humain.
Pour fixer les responsabilités, il y en a une d’immédiate : sans armée de soudards russes en Ukraine, pas de crimes de guerre commis par l’armée russe. Si la présence de l’armée russe était une opération internationale, validée par l’ONU, pour prévenir un autre péril, alors la responsabilité serait celle de l’entité internationale derrière. Décision unilatérale russe d’envoyer des soudards et des gamins égarés au milieu d’une population hostile : responsabilité immédiate.
Bien sûr, si vous êtes militant d’extrême gauche, partisan du Syndicat de la magistrature pour lequel il faut être avec l’immigré contre le Français, le voleur contre le policier, l’ouvrier contre le patron, vous pouvez rediscuter la chose. Sinon, c’est compliqué.
Mais c’est tout le problème quand on soutient les Russes en 2022 : cela veut dire militer pour le PCF des grandes heures, l’oeil de Moscou.
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@ Claggart
« Attention à ne pas utiliser, comme le souligne justement Macron, le mot de génocide sous le coup de l’affectif »
C’est certain, quand les filles de Claggart se feront violer pendant 15 jours d’affilée par un bataillon de soudard, on se gardera bien de penser sous le coup de l’affectif.
Claggart en 1942 face aux Polonais qui tentaient d’alerter le monde sur la mise en oeuvre de la solution finale : ah ben non, il ne faut pas raisonner sur le coup de l’affectif ! Patentions plutôt, on fera le décompte ensuite. Et on dira : plus jamais ça, jusqu’à la prochaine fois.
@ Claude Luçon | 14 avril 2022 à 19:39
Remettons les choses à leur place.
Vous êtes très vulnérable et influençable à la propagande des médias et de ses adversaires. Le Pen n’a jamais dit qu’elle va collaborer avec Poutine, vous ne faites que reprendre les ragots des médias polluant les élections. Elle a dit qu’il faut continuer à dialoguer avec Poutine et tout essayer pour le ramener à la raison et arrêter la guerre en Ukraine.
Poutine n’est pas éternel et aujourd’hui personne ne sait combien de temps il lui reste à vivre… La Russie oui, elle sera toujours à la même place. Et comme personne ne sait de quoi demain sera fait et qui sera au pouvoir après Poutine, alors autant essayer de faire ce qui semble être le mieux pour tout le monde.
Vous voyez la différence de l’esprit ?
@ Robert Marchenoir (@ Achille)
« Hahaha… ça va, Achille ? Il est confortable, le fauteuil Louis XV ? Et le gigot d’agneau, il n’est pas trop cuit ? »
C’est grand, Monsieur Marchenoir, de prendre la peine d’écrire à Achille depuis une zone de combat ukrainienne, le Tavor dans une main et le clavier dans l’autre !
« Vous devriez essayer d’expliquer cela à sbriglia. Il semble qu’il n’ait pas compris. Et pourtant il paraît qu’il est juriste… »
Rédigé par : Achille | 15 avril 2022 à 01:40
Que n’ai-je pas compris ?
Ai-je parlé de génocide ?
J’ai simplement critiqué votre choix délibéré de mépriser la résistance de Zelensky en ce moment où son pays est agressé sans autre raison, selon vous que de ne s’être pas couché face aux Russes.
Right or wrong, my country !
Achille, il ne paraît pas que je suis juriste : je le suis depuis plus d’un demi-siècle et je mesure les termes de mes commentaires… y compris quand je vous traite de triple buse.
Concernant l’accusation de génocide, je pensais, il y a quelques jours à peine, que Volodymyr Zelensky exagérait. Et qu’il utilisait un qualificatif extrême pour alerter le monde sur une situation incontestablement dramatique.
J’ai désormais changé d’avis. Il existe un malentendu concernant ce terme. La référence étant la Shoah, on s’imagine intuitivement qu’il n’y a génocide que s’il y a tentative délibérée de tuer intégralement un peuple entier.
Ce n’est pas le cas. Que ce soit sur un plan politique, moral ou même juridique (car le génocide est une qualification juridique), deux points sont nécessaires pour caractériser ce crime : l’intention, et l’action d’éradication. Celle-ci ne s’obtient pas exclusivement par le meurtre. Tandis qu’il n’est pas nécessaire d’éradiquer la totalité d’une population : il suffit d’atteindre une proportion suffisante.
D’ailleurs, même Hitler « n’a pas fini le boulot », comme le disent les négationnistes qui n’hésitent pas à se contredire en affirmant que le « boulot » n’a jamais existé.
Concernant l’Ukraine, l’intention, la planification ne font aucun doute : j’ai indiqué de multiples déclarations officielles venant de Poutine lui-même, assurant que le peuple ukrainien n’existait pas.
Ces déclarations prennent tout leur poids, lorsqu’on les rapproche des actions concrètes consistant à faire en sorte que le peuple ukrainien disparaisse, ainsi que son identité nationale : massacres systématiques de civils, destruction de villes entières, viols, tortures et pillage, déportations de populations à l’autre bout de la Russie (comme au bon vieux temps de Staline), enlèvements de maires pour tenter de les contraindre à la collaboration, imposition forcée de la nationalité russe, révisionnisme historique, destruction de tout ce qui est constitutif de l’identité ukrainienne.
Oui, il y a bel et bien tentative de génocide des Ukrainiens, si l’on admet que Staline a tenté de génocider les Tatars, les Polonais, les Allemands, les Kazakhs, les Ukrainiens eux-mêmes, et bien d’autres.
La question de savoir si les chefs d’État occidentaux doivent qualifier de génocide ce qui se passe en Ukraine est différente. Je n’ai pas d’avis déterminé sur la question. L’emploi du terme doit être soigneusement pesé, car il a des implications juridiques.
C’est sans doute pour cela, d’ailleurs, que Poutine a émis ses accusations absurdes selon lesquelles les Ukrainiens étaient coupables de génocide. L’existence d’un génocide justifie, en droit international, l’intervention militaire extérieure.
Le droit international possède une gradation : du simple crime de guerre au génocide, en passant par le crime contre l’humanité.
Le crime de guerre ne fait aucun doute. Le génocide peut se discuter. C’est une question tout à fait secondaire, face à l’essentiel : Vladimir Poutine a définitivement mis son régime au ban des nations, sans retour en arrière possible.
Si, en pratique, des négociations ont déjà eu lieu et auront sans doute encore lieu, il est exclu, au plan stratégique, d’imaginer qu’une Russie dirigée par Poutine soit réintégrée dans le concert des nations. Ce dernier a montré la vraie nature de son régime, et il est illusoire de penser qu’elle puisse changer.
C’est pourquoi la revendication, par Marine Le Pen, d’un « rapprochement entre l’OTAN et la Russie », une fois la guerre terminée, est totalement grotesque. Elle a visiblement oublié de demander à Vladimir Poutine s’il souhaitait ce « rapprochement ». L’intégralité de ses déclarations, de ses actions et des gestes de son régime montrent qu’il considère l’OTAN comme son ennemi mortel. Il n’y a aucune chance que cela change.
D’autre part, nous voyons bien que l’OTAN est notre principale défense contre la menace impériale et militariste russe.
Le refrain des poutinistes sur « l’alliance » souhaitable entre l’Occident et la Russie était déjà ridicule. Préciser que c’est l’OTAN qui doit se rapprocher de la Russie est encore plus absurde. L’OTAN a bel et bien réalisé ce rapprochement : ce fut le Conseil OTAN-Russie. Il n’a été suspendu qu’après l’invasion de la Crimée. On voit mal ce qui permettrait son rétablissement désormais.
Le « rapprochement » entre l’Occident et l’Allemagne n’a pas eu lieu dès la paix revenue, en 1945. Il n’est intervenu qu’après que le nazisme lui-même a été complètement éradiqué du pays — exécutions comprises. Qui imagine un « rapprochement » avec une Allemagne vaincue dirigée par Hitler ?
Bonjour cher hôte,
Entre Covid et Ukraine vous jouez de malchance
Vos billets tendent à être intrinsèquement « digressant ».
Un complot fomenté contre votre blog par les macronistes.
Conséquemment, il ne faut surtout pas voter pour Emmanuel « Kadyrov » Macron.
@ Robert Marchenoir | 15 avril 2022 à 23:20
Vous avez sans doute raison sur l’emploi du terme génocide et sa définition juridique corroborée par la procureure de Kiev, une universitaire ukrainienne de l’Inalco – texte lu en intégralité en appui de ses affirmations – et un universitaire français spécialiste de droit. Au moins pour ceux que j’ai pu entendre sur le sujet, effectivement comme on dit aujourd’hui les cases pour qualifier ces crimes sont bien cochées.
Pascal Boniface toutologue affirmé et beaucoup d’autres ont été renvoyés dans leurs 22.
Quant aux autres ils estiment, sans savoir, que c’est galvauder le terme que de le mettre en avant, ce qui est pour le moins ridicule, comme s’il ne fallait pas exciter un peu plus Poutine le génocidaire
@ Jérôme | 14 avril 2022 à 08:40
« Ne circoloncutons pas trop.
Emmanuel « Kadyrov » Macron est un clone… »
Bon, ok, c’est un Tchétchène violent, partisan de Poutine, on le savait…
« Il est exigeant avec les autres et peu avec lui-même, l’une des caractéristiques de base du vulgaire.
Son totalitarisme, son narcissisme, ça va de pair, ses caprices, ses mensonges, sa duplicité, son orgueil, sa condescendance, sa pleutrerie, sa haine de madame et monsieur tout le monde, sa violence envers le faible, l’accaparation des biens communs au bénéfice du clan, de son bien-être… interdisent de déposer un bulletin pour lui.
L’abstention massive me semble la meilleure solution. »
C’est râpé, il a fait 58,55 %, « tout en surnageant dans un océan d’abstention, de bulletins blancs et nuls » (p.c.c. Mélenchon).
Il ne les aurait pas fait, si vous aviez ajouté, selon vos sources, qu’il sentait des pieds. Dommage…