Quel que soit l’adversaire que le président de la République affrontera au deuxième tour, que ce soit Marine Le Pen ou même Valérie Pécresse, il aura du souci à se faire.
J’éprouve une mélancolie démocratique à l’idée que rien n’est vraiment gagné pour tous ceux qui ne souhaitent pas la réélection d’Emmanuel Macron. Des candidats enjambent le premier tour et semblent persuadés qu’ils l’emporteront aisément face à Emmanuel Macron au second. Rien n’est moins sûr. Observant les discours et les prestations des uns et des autres, au risque de focaliser encore trop sur le talent, je ne vois personne qui ferait le poids face à EM. Il y aurait bien sûr Jean-Luc Mélenchon mais il est peu probable de le voir au second tour.
Attentif à suivre la campagne de Valérie Pécresse et approuvant certaines de ses propositions – comme par exemple Molière au Panthéon ! -, je suis frappé de constater le clivage qui existe entre le Emmanuel Macron franco-français, plus précisément le Parisien qui peut exaspérer par son narcissisme, le sentiment qu’il a de sa supériorité, sa méconnaissance de la détresse de la France profonde, sa certitude qu’il est au centre du cercle de la raison et que fors lui, nulle sauvegarde possible pour notre pays.
Il y a un président de la République qui ne semble pas décidé à donner le meilleur de lui-même à ses compatriotes mais de le réserver pour d’autres. À l’évidence, la France ne lui suffit plus.
Quand on l’entend à Strasbourg, au premier jour de la présidence française de l’Union européenne, ce n’est plus le même homme. Non pas que le discours qu’il tient sur l’Europe et sur l’Etat de droit – démocratie, progrès et paix – soit bouleversant de nouveauté mais au moins il semble exprimer de sincères convictions détachées des manoeuvres politiciennes et du cynisme qui ne lui est que trop naturel dans le pré carré français.
Lorsqu’il répond aux diverses interventions qui, pour ses opposants français, ont surtout consisté à lui reprocher sa politique nationale, il le fait, je dois l’admettre, avec une maestria qui me séduisent d’autant plus que je suis excessivement sensible à la forme. Il réplique brillamment, se moquant mais sans aigreur et avec esprit, rassemblant avec un art consommé de la synthèse tout ce qui a été dit pour s’en féliciter ou le critiquer.
Sa technique, sa dialectique, son intelligence me font peur.
Valérie Pécresse face aux Français (BFM TV) n’a pas été mauvaise. L’exercice est difficile qui vous contraint à donner un point de vue éclairé sur une multitude de sujets ponctuels et pratiques. En ne permettant pas à l’invitée de sortir de la boutique pour entrer dans l’épopée, du fragmentaire pour transmettre une vision de la France. L’élection présidentielle est un récit qu’une personnalité qui aspire à la plus haute fonction raconte à ses concitoyens.
Je sais bien qu’il est de bon ton, pour faire sérieux, de prétendre ne s’attacher qu’au fond mais aucune victoire ne sera possible si on ne prend pas la mesure des dons et de l’incroyable force de démonstration d’EM. Avec l’obligation d’être meilleur que lui pour le langage et dans la contradiction.
Rien n’est gagné mais tout est possible. Encore beaucoup de travail.
Gentilhomme strasbourgeois, aussi.
《Par ma foi, il y a plus de cinq ans que je dis de la prose sans que j’en susse rien tout en étant, du Tout, un grand sachant.》
Doté d’une grande aisance technique, c’est vrai, ici brandie comme un panneau réflecteur, surtout là pour se garantir de l’ardeur d’un foyer riche en braises qui pourraient lui sauter au visage si seulement ses interlocuteurs français ne se brûlaient dejà pas les mains avec les mots de la vérité nucléaire, incapables d’en soutenir le verbe décarboné.
La France a les opposants qu’elle mérite, comme dirait n’importe quel autre.
Le gentilhomme passe – en arbitre des éloquences – tous ses professeurs en revue, sa maîtresse de français et de théâtre, la première.
Il dut piocher profond dans sa réserve d’aliments de langage, à jeun, sans notes de frais, ce matin à 11h30, pour nous convaincre que l’Europe fut d’un imparable secours à partir d’avril 2020 pour contrer le coronavirus.
Que de virages stylistiques, dans le tournis des ambages macroniennes, dignes des logothètes et autres patrices de l’ère romaine lorsqu’il leur fallait faire l’article pour un nouveau produit fiscal.
Tout ça pour ne pas redire que l’Europe continentale fut dépourvue de vaccins maison lorsque la bise contagieuse fut venue.
Il reste encore à des lieues des merveilleux jardins botaniques suspendus aux discours du taxonomiste sinologue Giscard d’Estaing.
France, terre de fièvre acheteuse de masques chinois.
Aucun aphte dans le discours du président parisien.
Bouche propre et haut têt.
Fontaine Wallace de retour pour cinq ans au palais.
Faites couler l’aubaine.
Le constat reste le même : entre le Dire et le Faire de 2017 que nous n’avons pas eu l’opportunité d’expérimenter, nous avons maintenant le Plaire et le Faire, nous aurons peut-être enfin la réponse, à nous d’expérimenter !
La chance est là, le Faire va mettre en route un bon nombre de bulldozers politiques contre la Ferrari du Plaire, une Ferrari avec un horizon douteux ?
Merci pour votre honnêteté. E. Macron semble supporter très mal la contradiction. Ce qui s’apparente à un manque de confiance. Hors de la France et des critiques acerbes de ses adversaires, il est en auto-défense. Point faible sur lequel jouent ses adversaires. L’Europe lui donne l’occasion d’être un peu plus au-dessus de la mêlée, avec des contradicteurs qui ne lui reprocheront pas qui il est mais ce qu’il fait.
Cela fait belle lurette que le fond n’a plus aucune importance et que la forme est la seule chose qui compte pour emporter l’intime conviction des électeurs.
Bonjour Philippe,
Billet qui me permet de badiner sur un des sujets du précédent qui me tient à coeur, la forme.
Elle est, je partage, importante.
Ce qui chez moi ne signifie pas, au contraire de vous, que le langage fleuri, la haine exprimée, l’insulte, soient des formes à considérer comme toujours inconvenantes.
La vulgarité est plus souvent présente dans des propos qui semblent dignes de la comtesse de Ségur.
Ce président en est le représentant type. Une sorte de Trump qui pète dans la soie. Écrasant de sa morgue le type qui n’a pas le bonheur d’être en accord avec lui, il a, de surcroît, un discours « monologuiste » qui témoigne de son absolue indifférence à tout ce qui n’est pas lui.
Tout ça dit avec de jolis mots, des phrases bien chantournées.
L’expression brutale, la haine, sont souvent l’expression d’une humanité méprisée. Bien plus acceptable que l’inhumanité méprisante du spécialiste de la tournure.
Quant aux réseaux sociaux, si décriés, ils sont une bonne chose au final. Ils permettent à des gens qui se taisent d’ordinaire de l’ouvrir, d’écrire.
Au départ, en désaccord avec vous, ils vous écriront, « kulé, pédé », et un jour peut-être le progrès viendra, ils vous manifesteront leur désaccord en vous disant, « toa tai qun ankulé », verbe sujet complément, ils auront progressé grâce à vous.
EM est un »resosocialiste », avec un peu plus de vocabulaire.
Valérie Pécresse souffrirait-elle du syndrome Fillon (ou Ségolène Royal disant à ses militants au soir de sa défaite à la présidentielle, forte d’avoir été investie à la primaire du parti socialiste malgré le mépris de ses challengers: « Je vous conduirai vers d’autres victoires »). La victoire de Valérie Pécresse à la primaire de LR a l’air de lui suffire tout comme François Fillon s’est octroyé un séjour de ski après l’avoir emporté et avant de battre une campagne qui, d’emblée, s’avérait poussive.
Contraire à l’esprit de l’élection présidentielle qui doit provisoirement volatiliser les partis, marchepieds des candidatures et recruteurs de ressources humaines en politique beaucoup plus qu’ils ne concourent à l’expression du débat public, pour permettre la rencontre entre le peuple et un candidat, les primaires sont tellement partisanes que la conquête du parti s’impose et relègue au second plan, comme si elle était superflue, l’épreuve de la vraie présidentielle, cette reine des batailles qui seule compte.
Dans le cas d’espèce, Valérie Pécresse n’a pas été brillantissime à la primaire LR. Vous fustigez, cher Philippe, le manque de tenue et la vulgarité. Valérie Pécresse s’est gargarisée de sa formule: « Macron a cramé la caisse. » C’est poissard.
Aurons-nous beaucoup à y perdre si Valérie Pécresse ne succède pas à Emmanuel Macron, si nous retrouvons en elle, au pire un clone politique du président actuel, au plus probable l’ancienne ministre des universités qui pense que la solution à nos problèmes éducatifs se trouve dans l’autonomie des établissements scolaires, et au mieux (mais on en doute) la candidate de synthèse qui sut agréger les fausses convictions de deux rivaux, Bertrand et Barnier, qui surenchérirent sur la candidate du Rassemblement national pour mieux rogner sur son électorat, avec moins de finesse que ne le fit Nicolas Sarkozy quand, cornaqué par Patrick Buisson, il nous servit du Canada Dry en parlant comme le Front national pour vendre et pour appliquer une politique de droite classique, et avec moins de sincérité qu’Eric Ciotti sur sa droite et que Philippe Juvin sur sa gauche, selon moi le seul candidat traditionnel de la droite républicaine au cours de cette primaire LR.
À mon avis, l’alternative (plus idéologique que proprement électorale) se précise pour cette élection présidentielle: soit c’est la France d’un assimilationnisme sans matrice universelle portée par Eric Zemmour, soit c’est la France de l’universelle sans matrice identitaire portée par Christiane Taubira. Une France physique sans idée et sans idéal ou un message français déraciné.
J’en profite pour signaler, avec la permission de Madame Bilger, que, pour ceux qui voudraient me découvrir in situ, je suis demain l’invité de l’émission « Promenades et flâneries aux domaines de poésie » sur « Radio Courtoisie » pour un dialogue poétique avec Pascal Payen-Appenzeller autour de mon livre récemment paru « Apologie d’une intériorité ». L’émission sera primo-diffusée ce vendredi à 10h30, rediffusée le lendemain, samedi 22 janvier de 6h à 7h, puis lundi 24 janvier de 14h à 15h. Elle devrait être podcastable sur le site de la radio dès samedi, gratuitement pendant quelques jours, puis moyennant une cotisation annuelle de cinq euros. Avis aux amateurs.
« Lorsqu’il répond aux diverses interventions qui, pour ses opposants français, ont surtout consisté à lui reprocher sa politique nationale, il le fait, je dois l’admettre, avec une maestria qui me séduisent d’autant plus que je suis excessivement sensible à la forme. Il réplique brillamment, se moquant mais sans aigreur et avec esprit, rassemblant avec un art consommé de la synthèse tout ce qui a été dit pour s’en féliciter ou le critiquer. » (PB)
Magnifique discours d’Emmanuel Macron au Parlement européen. Et surtout superbe réponse aux députés européens français qui, voulant faire les marioles se sont fait rembarrer sans ménagement, non seulement par le président français, mais aussi par leurs collègues des 27 autres pays qui n’ont pas du tout apprécié qu’ils introduisent leurs récriminations franco-françaises dans un lieu où elles n’avaient pas lieu d’être.
Encore une fois l’extrême gauche avec Manon Aubry, les écolos avec Yannick Jadot et l’extrême droite avec Jordan Bardella ont montré toute l’étendue de leur médiocrité.
À noter pour la fin la réponse d’Emmanuel Macron à ce dernier . Le pauvre Bardella est resté KO sur sa chaise ! 🙂
Comme le souligne Philippe Bilger, la technique, la dialectique, l’intelligence d’EM font peur. Enfin surtout à ses adversaires. Moi, elle aurait plutôt tendance à me réjouir ! Même si dans la présente élection il n’a pas vraiment eu d’adversaires à sa taille.
Qui a peur perdra.
À part Mélenchon, les candidats ne jouent pas dans la même catégorie que le président. Ce qui, au vu du ressentiment que le trop brillant peut générer en France, est son désavantage.
Pécresse a clairement une carte à jouer, qu’elle cesse donc de vouloir démontrer qu’elle peut ou qu’elle veut, il suffit de pouvoir et de vouloir, la bonne comédie est sincérité et d’oser être soi-même, ce qui l’amènerait à reconnaître partager les convictions européennes du président, dont l’intervention d’hier élève enfin le niveau d’une campagne qui jusque-là en restait au niveau des commentaires du sensationnel de l’infotainment et de Martine à la mer, qui aurait été il y a douze ans embrassée malgré elle sur les bords d’une piscine.
Tous les électeurs ne sont pas des lecteurs de Closer, tous les écolos ne sont pas embarrassés par Rousseau, toutes les féministes ne sont pas lesbiennes, et tout le monde n’est pas sujet aux passions tristes de Bardella, expert en n’importe quoi.
Il s’agit d’inventer du consensus et du rassemblement, comprenant que ce n’est que la crainte qui engendre les fantasmes de grand remplacement de Nations qui n’existent plus car elles se sont déjà autodétruites, et qu’elles n’existent que par la réconciliation européenne, qui ne pourra se faire que par les réconciliations nationales.
Que Bolloré fasse son fric sur les clivages au nom du judéo-chrétien, l’avenir du monde dépend de la capacité européenne à ne pas céder à ces facilités qui nous offrent à Poutine ou à Biden, qui ont tout intérêt à nous diviser, niant que notre civilisation dont d’aucuns prédisent la fin car ils ont peur et qu’en conséquence ils perdront tout, n’en est qu’à son début, qu’il est une route de victoire sur nous-mêmes qui n’attend qu’une chose, que nous l’empruntions,
affirmant qu’elle est la voie vivante et éternelle des humains qui enfin auront renoncé à se dominer les uns les autres afin de mieux se maîtriser eux-mêmes, pour accéder à la cité céleste de leur destin tout tracé, une relation équilibrée.
On a le droit de préférer Martine à la plage, ou Eric à Calais.
Valérie Pécresse avait-elle aussi un point de vue éclairé quand dans un tweet
elle a soutenu Georges Tron qui depuis a été condamné et incarcéré dans le quartier des VIP à la prison de la Santé ?
Un pessimisme que je partage.
Peu sont capables d’affronter Macron dans une joute verbale.
Sur le ping-pong verbal, Zemmour me paraît le mieux armé, et sur la technicité Valérie Pécresse devrait être capable de lui faire face, à ceci près que ses répliques me semblent manquer de virtuosité.
Quant au « n’importe quoi » reproché au RN, on peut dire qu’il est la réponse au « n’importe comment » du Président.
Et développer ce « n’importe comment », dans tous les sens, depuis la taxe écolo et les 80 km/h qui ont jeté les Gilets jaunes dans la rue, à la gestion chaotique des masques et de la pandémie plus généralement, en passant par des velléités de quart ou demi réformes incomplètes par nature.
Dionysos ou le crucifié, disait Nietzsche.
La force ou le renoncement à la force,
Le mensonge ou la vérité,
Le mépris ou l’amour,
Nous avons choisi Dionysos, tous autant que nous sommes, à des degrés divers. Macron le premier. Il a mis son extraordinaire talent oratoire à son service. Ses opposants ont fait le même choix (qui oserait de nos jours se dire du côté du crucifié ?!?). Alors, ne connaissant aucune limite, il les ridiculise.
Pour l’instant ce n’est que de la comédie. Espérons que cela ne tourne pas au drame.
Je sais bien qu’il est de bon ton, pour faire sérieux, de prétendre ne s’attacher qu’au fond mais aucune victoire ne sera possible si on ne prend pas la mesure des dons et de l’incroyable force de démonstration d’EM. Avec l’obligation d’être meilleur que lui pour le langage et dans la contradiction.
Et si tout simplement, tel le joueur de flûte de Hamelin qui avait attiré les enfants du village vers la noyade, il avait compris comment parler aux Français pour mieux les berner afin qu’ils plongent d’eux-mêmes avec joie dans leur autodestruction ?
« Sa technique, sa dialectique, son intelligence me font peur » (PB)
Vous n’êtes pas le seul. Son plaidoyer pour la démocratie est quand même assez caractéristique du personnage lorsque lui utilise l’opacité d’un secret conseil de défense sanitaire pour organiser notre quotidien sous la contrainte. J’ai un peu l’impression que sous couvert de longs bavardages présidentiels, notre pays est rentré dans une période où le gouvernement ne contrôle plus grand-chose, ces fréquentes périodes de notre tragique histoire furent souvent des précurseurs de chaos. Des cierges pour un bon timonier en 2022 en attendant la panne d’électricité et notre faillite financière…
« En ne permettant pas à l’invitée de sortir de la boutique pour entrer dans l’épopée, du fragmentaire pour transmettre une vision de la France. » (PB)
Hélas pour ses supporters, Valérie Pécresse ne parvient pas à décoller au bout de la piste. C’était prévisible compte tenu de son parcours et de ses choix: faire du Ciotti, donc du Zemmour, tout en restant dans la respectabilité de la grande bourgeoisie versaillaise semble une équation non résolue à ce jour !
Un autre indicateur, le chiffre de son audience sur BFM: 800 000 téléspectateurs contre plus de 4 millions pour Zemmour.
Sans compter que le format de l’émission, censé lui être plus favorable avec un seul journaliste (et quel journaliste !) contre 6 pour Z, l’a plutôt pénalisée. Si elle avait été poussée dans ses retranchements comme le méchant candidat l’avait été, peut-être aurait-elle fait ressortir des traits de caractère singuliers ?
En tout cas, sa sortie contre l’ignoble Bourdin était déplacée et peu sincère. Elle croit en avoir tiré bénéfice à bon compte mais que sait-on de cette affaire: je rejoins Michelle D-LEROY dans son commentaire du 19 janvier « Ne mêlons pas la politique à des affaires sordides car dans certains cas, cela sert juste à abattre une personnalité et dans d’autres à glorifier son modernisme.
J’espère que VP ne va pas tomber là-dedans à chaque fois, ce serait dommage, elle mérite mieux ».
Macron n’a évoqué la France qu’une seule fois mais l’Europe au moins une soixantaine de fois. Il a aussi parlé de l’Afrique.
Il n’est pas le président des Français.
Pendant ce temps-là, l’islamisme progresse à pas de géant. Les islamistes profitent de ce président qui n’aime pas son pays et le relèguent en citoyen de seconde zone pour avancer tous leurs pions.
Islam modéré, foutaises. Le recteur de la mosquée de Paris appelle sur un média algérien les Français d’origine algérienne à aller voter, afin qu’Eric Zemmour ne soit pas au second tour. Ce recteur est un danger !
« Quand l’islamiste désigne son ennemi, la France reconnaît le seul ami qui lui reste. »
https://twitter.com/nissalabela/status/1484084267122667522
EM est manifestement trop à l’étroit à l’intérieur des frontières hexagonales. Son ego, ses ambitions, ont besoin que son regard porte sur des horizons plus lointains, sur des espaces qu’il juge plus à sa mesure. EM ne peut se satisfaire d’être un patron de PME de dimension régionale, il ne peut être qu’un dirigeant de multinationale d’envergure planétaire.
On le sentait d’ailleurs très à l’aise hier dans son rôle de Président de l’UE, brillant même. Un rôle cependant qu’il aurait dû ne pas jouer en acceptant la proposition qui lui avait été faite de ne pas assumer cette fonction en raison de la séquence électorale française. Mais comment refuser lorsque l’on est EM de porter la triple casquette de Président de l’UE, de Président de la RF, de candidat à sa propre réélection à la magistrature suprême de la France ? À EM, rien n’est impossible !
De ce fait, ce fut un spectacle lamentable que celui que la France a donné hier à Strasbourg, transformant l’enceinte du Parlement européen en une arène pour règlements de comptes politiques franco-français, faisant pour un temps de l’Europe l’otage de la France, étalant toute notre arrogance aux yeux de nos partenaires européens, au point de les excéder.
EM était conscient des conséquences de sa décision, il connaissait les problèmes que générerait inéluctablement cette présidence européenne en la période spécifique que nous traversons. Il se devait donc d’accepter la proposition de décalage qui lui avait été formulée. Ne pas l’avoir fait est une faute et c’est un élément, et pas le seul, qui pèsera lors du choix à effectuer en avril prochain.
La honte d’être français en regardant un tel spectacle.
Manon Aubry, Yannick Jadot et Jordan Bardella se sont imaginés dans un petit cercle franco-français pour régler des comptes avec Emmanuel Macron.
Ceci au mépris des collègues européens. En effet, peu leur chaut la campagne électorale française.
Certes, Macron les a recadrés avec virtuosité. Mais le mal était fait.
Bardella en a pris vertement pour son grade. À 26 ans, cela lui remet les idées en place. Il est un peu jeune pour se lancer dans une telle agressivité incontrôlée et malvenue dans un parlement européen. Le bon élève modèle de Marine a dérapé complétement.
Si l’on se fie aux sondages glissants, EM continue une course en tête inébranlable, EZ sera au second tour. Le sondage glissant est impitoyable, VP fait des vagues cela suinte le manque de confiance, MLP n’est plus crédible, elle a laissé la part du lion en route.
La sortie du couloir est décisive, les couloirs intérieurs sont dans le décalage.
Monsieur Bilger,
Faut-il s’étonner qu’Emmanuel Macron brille lorsqu’il se trouve exactement dans son monde, son univers ?
N’est-ce pas tout l’enjeu des élections à venir, la définition de la France comme région d’une entité européenne technocratique (on parlait autrefois du calibre des bananes, mais les décisions de la CJUE sont claires, interdisant par exemple l’adoption d’un enfant d’origine étrangère et musulmane par une famille de ressortissants nationaux chrétiens contre la volonté de la mère biologique qui s’est vu définitivement retirer la garde parce que compromettant gravement la santé physique et mentale de son enfant) ou de Nation européenne ?
Vu qu’il est délibéré de ne pas avoir demandé à replacer la présidence du Conseil de l’Union européenne à une période qui ne soit pas celle de la campagne présidentielle française, n’est-il pas évident qu’il y a volonté explicite de lier les deux ?
Lorsqu’on est convaincu que la France est un concept dépassé, qu’on est entre élites européennes qui discutent des problèmes de l’Europe sans être véritablement touchées par leurs réalités sociales localisées, comment ne pas avoir l’esprit de synthèse gracieux et amusé des tergiversations et turpitudes des candidats nationaux ?
Cher Philippe Bilger,
Je vous rejoins concernant Emmanuel Macron et son talent pour convaincre. Pas sûr néanmoins que son mépris de la France et des Français ne lui soit pas préjudiciable : enterrer la France au profit de l’Europe n’est pas vraiment le rêve d’une majorité de Français.
Je vous rejoins encore quand vous dites que le candidat en face de lui aura bien du mal.
Si je suis toujours d’accord avec vous sur l’envergure d’un Mélenchon, je voudrais y ajouter celle de Zemmour, qui règne largement sur le plan intellectuel et tribunicien à droite.
Merci à vous d’évoquer l’exception dont il est la victime dans cette campagne.
On sent par railleurs poindre chez vous comme un doute sur les capacités de VP, et vous priez le ciel pour qu’elle soit soutenue par Sarkozy, car seule, elle est un peu légère.
En plus de sa sortie ignoble sur Bourdin, on avait l’impression d’entendre un dirigeant de gauche parler des ghettos, où l’on aurait parqué tous les pauvres immigrés, et qu’il faudrait casser et répartir partout, pour recréer « l’ambiance village » du « vivre-ensemble » : confondant de naïveté !
J’ai fui un tel quartier ; ce n’est pas pour le voir recréer chez moi.
« Je ne vois personne qui ferait le poids face à EM. Il y aurait bien sûr Jean-Luc Mélenchon mais… »
Tiens donc, Eric Zemmour n’existe plus ?
@ Achille 20/22 07:33
Si vous avez lu mon commentaire plus haut, vous conviendrez que nous n’avons pas la même lecture de ce qui s’est passé hier dans l’enceinte du parlement européen à Strasbourg. Vous privilégiez la prestation de EM, là où je déplore l’image lamentable offerte par notre pays.
Vous en rejetez la responsabilité exclusivement sur l’opposition des députés français et excluez totalement celle du Président français, alors que, compte tenu du contexte politique interne, celui-ci connaissait parfaitement les risques qu’il faisait courir à cette séance d’intronisation.
En leur temps, d’autres, et non des moindres, ont eu l’intelligence et la sagesse de décaler leur présidence pour éviter toutes interférences dommageables entre présidence européenne et contexte politique spécifique intérieur. EM n’a pas cru bon de suivre cet exemple. À ce jeu, il n’est pas sûr que tant la France que l’Europe y trouvent leur compte.
« Emmanuel Macron le Parisien, Emmanuel Macron l’Européen »…
Emmanuel Macron est avant tout là où il peut briller, où il espère faire une grande carrière internationale. La France était un strapontin pour lui, il souhaite depuis longtemps faire de l’U.E. une Fédération pour en devenir le Président de longue durée… en 2027 peut-être, le temps de façonner les esprits.
Notre Président est un acteur génial. Un bonimenteur excellent. Un stratège exceptionnel. Rappelons-nous de son « Grand Débat » pour convaincre les Français de « sa » vérité, aussi inutile que sans suite.
Hier il a démontré son grand talent oratoire, par contre et volontairement sans doute, personne ne dit qui a écrit ce discours, laissant supposer que c’est lui. On sait tout de même qu’il est régulièrement aidé par des cabinets très coûteux comme McKinsey, et ce aux frais des contribuables, sans que personne n’en prenne ombrage ou ne s’en offusque. Les conseillers pourtant nombreux à l’Elysée ne lui suffisent plus.
En attendant, notre époque est plus que jamais sensible à la forme, oublieuse du fond.
Après 5 ans de « en même temps » et un bilan extrêmement maigre, beaucoup de Français continuent donc de s’attacher à ses belles paroles et à son tape-à-l’oeil maintenant européen.
Pourtant, c’est sur le fond, ce qui fait notre vie de tous les jours, que nous devons juger le candidat pas encore déclaré (encore une stratégie). Qu’importe pour moi qu’il soit brillant orateur s’il ne fait rien de ce qu’il dit. À quoi bon lister les problèmes s’il ne met jamais ses idées à exécution et que, dansant d’un pied sur l’autre, il reste dans le flou du « en même temps ».
Nous ne sommes pas au spectacle, nous sommes dans la réalité et ce n’est pas ce tartuffe sans affect et carriériste absolu qui réparera des années de laisser-aller juste avec des mots et des phrases bien tournées. Au contraire, par petites touches avec ses idées modernistes, son Nouveau Monde se mettra en place tranquillement.
Le Général disait que les Français étaient des veaux… ils le sont toujours puisqu’ils s’apprêtent à réélire un grand parleur et petit faiseur… puisqu’on leur dit qu’il est exceptionnel, qu’en économie il est à droite, et qu’il est irremplaçable tant son intelligence nous est indispensable.
Même Monsieur Bilger, sensible à la belle parole, s’y laisse prendre.
Nous fêtons les 400 ans de la naissance de Molière, ce grand moqueur des personnalités de son temps, trouverait de quoi écrire et se moquer en voyant ce spectacle politique affligeant mais aussi nos pontes médicaux sur les plateaux de TV. Finalement, sous Louis XIV, sous couvert de comédie, on pouvait se moquer du Roi, aujourd’hui, nos humoristes n’osent même plus tacler les défauts du Président… évidemment on ne peut rire de la perfection.
En attendant j’assiste avec désolation, en voyant l’emprise que cet homme a sur les gens qui semblent envoûtés, à une campagne électorale très singulière. J’en suis stupéfaite.
@ Michel Deluré | 20 janvier 2022 à 16:17
Vu les tensions géopolitiques qui se profilent à l’horizon, il faut à la tête de l’U.E. un président qui ne se contente pas d’inaugurer les chrysanthèmes, mais un leader capable de donner à l’Europe et à la France par la même occasion, une place dans le monde qui ne soit pas occupée par les seules grandes puissances du moment, à savoir les Etats-Unis, la Chine et la Russie.
Emmanuel Macron ne pouvait donc pas faire l’impasse, car dans six mois il sera sans doute trop tard.
Ceci étant je ne trouve absolument pas qu’EM ait donné une mauvaise image de la France. Ce n’est manifestement pas le sentiment qui s’est dégagé parmi les membres des autres pays de l’UE qui ont, au contraire, particulièrement apprécié son discours et même ont clairement condamné l’attitude de ses opposants.
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@ Michelle D-LEROY | 20 janvier 2022 à 16:23
« Après 5 ans de « en même temps » et un bilan extrêmement maigre, beaucoup de Français continuent donc de s’attacher à ses belles paroles et à son tape-à-l’oeil maintenant européen. »
Il n’y a pas que de belles paroles, il y a aussi des actes.
Apparemment certains Français refusent de l’admettre. À noter l’avis de
Paul Krugman, prix Nobel d’Économie pour nous le signaler.
La France n’est pas seulement le pays des 246 sortes de fromage, il est aussi celui de 60 millions de râleurs.
Certes EM parle bien et domine la forme. Il a suivi des cours de théâtre pour arriver à cela. Mais il est en difficulté au plan intérieur. Il n’ignore rien des questions qui préoccupent les citoyens, délinquance, immigration, niveau de vie, logement. La solution est de parler d’autre chose en feignant d’être sincère.
Alors l’Europe bien sûr dont les institutions assez compliquées sont un mystère pour les électeurs (le Conseil de l’Union européenne, également appelé « Conseil des ministres de l’UE » ou « Conseil », se prononce, après le Parlement européen, sur les textes de loi et le budget européens. Composé des ministres des 27 États membres, il se réunit une centaine de fois par an autour de domaines particuliers). Voilà donc de quoi occuper les médias.
Au fond c’est moins dangereux que ce que fait Biden en criant que la Russie va attaquer l’Ukraine. Deux chefs d’Etat en difficulté intérieure mais le même système pour attirer l’attention ailleurs.
@ Michelle D-LEROY | 20 janvier 2022 à 16:23
« En attendant j’assiste avec désolation, en voyant l’emprise que cet homme a sur les gens qui semblent envoûtés, à une campagne électorale très singulière. J’en suis stupéfaite. »
Couper une fois pour toutes le robinet des médias aux ordres qui nous débitent leurs sornettes, boniments et propagande éhontée à longueur de temps serait peut-être la solution pour retrouver un peu d’esprit critique et écouter les clameurs de la France profonde et des vrais gens qui eux n’en peuvent plus et ne s’en laissent plus conter !
Il me semble qu’ils sont plus nombreux et déterminés qu’on ne le pense et c’est bien ce qui affole ce pouvoir n’ayant trouvé que le prétexte d’une pandémie montée en épingle pour museler les opposants et camoufler des révoltes qui grondent de toutes parts !
@ Xavier NEBOUT | 20 janvier 2022 à 14:27
« Tiens donc, Eric Zemmour n’existe plus ? »
Il a été emporté par un vent de folie 😊
« Sa technique, sa dialectique, son intelligence me font peur » (PB)
Sans aucun doute, on y voit comme une forme de manipulation diabolique, alors oui ça fait peur.
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@ Ninive
« Macron, dans la suite de ses quatre prédécesseurs, a tellement favorisé la destruction de notre pays que prendre sa relève devient une tâche presque impossible ; n’oublions pas qu’il a été mis en place par l’oligarchie financière mondiale qui ne rêve que de gouverner le monde. »
C’est tellement vrai que c’est inquiétant.
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@ Achille
« Il n’y a pas que de belles paroles, il y a aussi des actes ».
J’ai déjà demandé à une amie proche qui me disait la même chose récemment de m’adresser une liste de ces actes, car à part quelques touches sociétales, parfois bien plus aggravantes et clivantes que productives, j’ai beau chercher, je ne trouve pas.
En économie, seuls les économistes mondiaux peuvent en effet nous éclairer, car cela n’est pas visible à l’oeil nu, entre une inflation galopante, le prix de l’électricité délirant grâce au coût des solutions alternatives genre éoliennes,
les produits de première nécessité en manque faute d’une réindustrialisation dont on parle mais qu’on voit peu venir, pour l’instant les Français lambda ne profitent pas de ces retombées.
Si la France attire les investisseurs, est-ce le travail macronien où est-ce parce que ce sont ces mêmes investisseurs qui l’ont placé là où il est ?
La crainte domine tout commentaire sur ce billet. Ce président a une cause au moins: le défaut d’adversaire. Oui, Mélenchon, sans doute, mais on reste dans le domaine de la battologie.
Ses escarmouches au Parlement européen rendaient un son de cloche fendue: la vulgarité des députés français, sauf M. Bellamy, a engendré des réponses guindées made in ENA Sciences Po, assorties d’un « n’importe quoi » de radio-trottoir à l’un de ses préopinants.
Escarmouches lassantes, lavage de linge sale en famille exhibitionniste devant toute la rue assemblée ; où diable allez-vous chercher la hauteur ?
Dans la vision de l’Europe et de son rôle, pour l’avenir de chacun. Le président n’a ni le temps, ni les moyens de faire passer quoi que ce soit, sauf le Verbe.
Personne n’oubliera la vulgarité globale de ce premier contact et la reliera à cette, antérieure, déjà, de ce président.
Montfleury, j’en redemande si je suis allemand.
« Observant les discours et les prestations des uns et des autres, au risque de focaliser encore trop sur le talent, je ne vois personne qui ferait le poids face à EM » (PB)
En somme, Emmanuel Macron, ce serait Roosevelt sans son fauteuil ou de Gaulle sans ses galons. Aussi facile, so easy… Car même Churchill n’a obtenu qu’un seul mandat.
Un vrai héros de la Seconde Guerre mondiale, notre président ! Sauf que sa bataille de Stalingrad, on la mène pour lui dans le 19e arrondissement…
Bonjour,
E. Macron est président de la République, une profession à exercer à temps plein nous dit-on.
Il est devenu récemment président de l’Union européenne, une tâche sûrement chronophage.
Il sera dans peu de temps candidat à sa prochaine réélection.
Dans la France d’en haut les journées de travail doivent faire au bas mot quarante heures. Comment voulez-vous que ces braves gens comprennent les problèmes de vie de la France d’en bas, cette armée de fainéants qui ne pensent qu’à travailler trente-cinq heures et partir en retraite le plus tôt possible.
Au fait si je le croise dans la rue, quelle formule dois-je utiliser pour le saluer: bonjour Monsieur le…
Si quelqu’un a une idée je le remercie pour son aide.
McKinsey sur le gril des sénateurs et sous le feu des questions de la commission d’enquête du Sénat sur les conflits d’intérêts entre McKinsey et Emmanuel Macron qui a payé plusieurs centaines de milliers d’euros pour, d’abord, mener la campagne au soutien d’EM en 2017, ensuite pour avoir organisé, au nom de la France, la campagne anti-Covid et le plan vaccinal. Tout est dit !
Dans son registre du « quoi qu’il en coûte », fallait-il faire appel à McKinsey (américain), proche d’EM, et dépenser notre argent public à des fins politiques et électoralistes en occultant les compétences de certaines administrations françaises, des hauts fonctionnaires spécialisés en la matière et les meilleurs médecins hospitaliers et experts, tous mis au placard, pour organiser ces deux projets ?
@ Axelle D
« Couper une fois pour toutes le robinet des médias aux ordres qui nous débitent leurs sornettes, boniments et propagande éhontée à longueur de temps serait peut-être la solution pour retrouver un peu d’esprit critique… »
Pour cela, il existe pour commencer un geste simple que chacun peut faire, consistant, après avoir donné un grand coup de masse vengeur sur son téléviseur, à le porter à la déchetterie, sachant que le jeter par la fenêtre est interdit.
@ Ninive | 20 janvier 2022 à 17:00
« L’Europe technocratique = 43 000 fonctionnaires. »
Pour 447 millions d’habitants. Soit un fonctionnaire pour 10 395 habitants.
La France technocratique = 5,66 millions de fonctionnaires. Soit un pour… 11,8 habitants ! 880 fois plus !
Et encore : un grand nombre de fonctionnaires de fait ne sont pas inclus dans ce chiffre. Du délire pur et simple ! À chaque fois que vous mettez 10 Français dans une pièce, ils ont besoin d’un fonctionnaire à eux seuls pour survivre !
Pouvez-vous nous indiquer le dernier commentaire où vous avez hurlé contre « l’État fort et stratège », et réclamé une diminution drastique du nombre des fonctionnaires ? Non ! C’est toujours la faute de « l’Europe » !
Ce n’est jamais la nôtre, et, en l’occurrence, la vôtre, vous qui militez sans cesse pour un État plus puissant, en montrant en exemple la Chine et la Russie, au lieu de faire l’inverse, et de réclamer une diminution de ses effectifs et de son champ d’intervention.
Au passage, on remarquera que les économistes et les médias ont pour habitude de décompter les fonctionnaires par 1 000 habitants, ce qui est parfaitement abstrait et ne dit rien à personne. Ou alors, on dit qu’ils représentent un cinquième de la population active ; mais la population active, c’est un concept d’économiste, pas une réalité concrète.
Je n’ai jamais vu un article ou un rapport présentant le calcul que je viens de faire, et expliquant qu’en France, nous avons un fonctionnaire pour 11,8 habitants. Chiffre proprement effrayant, qui suffit à expliquer à quel point l’État, chez nous, est obèse et dispendieux.
Avec un tel ratio, il est inévitable que les fonctionnaires soient payés à ne rien faire — et ça, c’est dans le meilleur des cas : le vrai drame, c’est quand ils se mettent à faire des trucs, et là, ils ne servent qu’à « emm… » les gens, comme dirait l’autre.
E. Macron séduit et fascine autant qu’il inquiète Philippe Bilger et environ vingt-cinq pour cent de sondés.
Il inquiète, mais il y a en lui ce je-ne-sais-quoi d’éloquence et de prestance intellectuelle qui charme, au sens magique du mot, et qui de surcroît brouille l’entendement de ces multitudes en quête inconsciente du bon Berger.
Il semble mû par une ambition insatiable, qui n’est en réalité qu’un besoin vital d’être reconnu, donc aimé, comme la plupart des Politiques, des artistes, des enfants avides de légitimité qui sommeillent en chacun de nous, et de tous ceux, aujourd’hui innombrables, qui aspirent à un quart d’heure de célébrité, lequel, lorsqu’on y a goûté, a tôt fait de vous rendre dépendant.
E.M. est le Président des bien-portants, des ingambes, des prompts et des urbains modernes connectés.
L’avez-vous vu monter lestement la deuxième marche de la tribune pour son discours du 9 décembre à l’occasion de la présidence de l’Union européenne ? C’est peut-être un détail pour vous, mais ce jour-là il maintenait, sûr de lui, en son corps et en son esprit, ses propos sur les non-vaccinés.
Ce que je constate sur la durée c’est qu’il ne sait pas ralentir sa course afin de se mettre au diapason des plus lents et des malades ; il veut juste, par exemple, éradiquer à toute force une pandémie qui empêche « un monde qui bouge » de bouger encore plus et sans cesse, et de changer, au rythme imposé par les progressistes-mondialistes dilueurs de patries et de terroirs, ses semblables.
Il n’hésite pas pour cela à jeter l’opprobre sur quelques millions de Français réfractaires, qui, selon lui, ne sont que des êtres de second rang, à peine humains, sans doute plus ou moins réacs, sans conscience, et qu’il convient alors de punir.
C’est cela, en particulier, en tant que personne vulnérable, que je ne lui pardonne pas. Je ne vise pas l’homme mais son œuvre que j’estime nocive, car elle a révélé qu’elle porte en son sein une violence particulière, celle qui consiste à maltraiter une partie du peuple en misant cyniquement sur l’assentiment silencieux d’une majorité qu’on a convaincue qu’elle était du bon côté, celui de la raison, celui de Macron.
Mais les « élus » d’aujourd’hui devraient craindre d’être les réprouvés de demain. Car E.M. et ses disciples traiteront ainsi tous ceux qui contrarient sa vision de l’homme nouveau, c’est-à-dire l’homme qui devra de gré ou de force adopter le dogme du « en même temps », soit en fait l’homme du ni l’un ni l’autre qui se dilue dans une modernité sacralisée mais de plus en plus inanimée. Et là, oui, je le constate, je préfère mille fois la parole d’un Zemmour, incomplet et lacunaire, sans doute obsessionnel, mais dont la pensée s’inscrit dans le temps long, du passé et de l’avenir, et dont il est aisé pour ses adversaires, réunis en un chœur d’exorcistes, de fustiger la violence démoniaque, alors que son tort impardonnable est juste de prendre en compte le réel tragique de la vie, la nature violente de l’homme que la Modernité n’a en aucune manière libéré de la loi du plus fort, de la barbarie et de la mort.
E.M. a de fortes probabilités d’être réélu, parce qu’il est le plus apte à séduire, par « le sentiment qu’il a de sa supériorité » (P. Bilger), et parce qu’il est aussi habile à susciter la peur qu’à y répondre en revêtant les habits du Deus ex machina providentiel et surdoué.
@ Robert Marchenoir
Nous n’avez pas tout dit. Que faites-vous des milliers de cadres d’associations diverses et avariées subventionnées, et qui sont autant de nids douillets pour des quasi fonctionnaires dont les salaires échappent à tout contrôle ?
@ Ellen | 20 janvier 2022 à 19:37
Cherchez les Fabius…
@ Robert Marchenoir
« Vous faites l’addition « L’Europe technocratique = 43 000 fonctionnaires. Pour 447 millions d’habitants. Soit un fonctionnaire pour 10 395 habitants.
La France technocratique = 5,66 millions de fonctionnaires. Soit un pour… 11,8 habitants ! 880 fois plus ! »
Génial. Et combien de ces fonctionnaires européens assurent votre sécurité, justice, santé, éducation, voirie, etc. ? aucun.
Donc, à votre service immédiat, combien de fonctionnaires par habitant ?
Quand on parle d’Europe technocratique, on parle avant tout de ceux qui ont le pouvoir. Les fonctionnaires n’ont pas le pouvoir, ils mettent en application.
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@ lucas
« Manon Aubry, Yannick Jadot et Jordan Bardella se sont imaginés dans un petit cercle franco-français pour régler des comptes avec Emmanuel Macron. Ceci au mépris des collègues européens. En effet, peu leur chaut la campagne électorale française. Certes, Macron les a recadrés avec virtuosité. Mais le mal était fait. »
C’est super ça. Celui qui délibérément fait coïncider sa campagne présidentielle avec la présidence du Conseil européen, qui fait le choix de ne pas la décaler alors que c’est connu comme étant largement faisable en changeant de tour avec le pays suivant, qui refuse de se déclarer comme candidat alors qu’il fait manifestement campagne, il peut ensuite se poser en mec « posé », comme on dit de nos jours, qui « recadre », pour rappeler que, hein, coco, ce n’est pas du tout le lieu ni le moment, ce n’est pas le bon cadre.
Le président défèque sur la France en faisant sa campagne présidentielle dans l’EU, mais il ne faudrait pas que des c*ns de Français osent parler de la France, c’est mauvais genre, dépassé, suranné.
J’aimerais croire que si j’étais macroniste, je serais quand même un peu plus lucide, ou moins de mauvaise foi. J’ai connu par le passé des mitterrandistes lucides, des chiraquiens honnêtes, qui soutenaient sans être dupes de tout. Ils pouvaient vouloir un Mitterrand président sans tomber des nues lors de l’annonce Pingeot ou du cancer, sans être estomaqués du dénouement de la rue des Rosiers ; ils ne découvraient pas les mallettes de biftons ni l’appétit au resto de l’animal ; l’essentiel était ailleurs.
Nous n’en sommes plus là. Les commentaires pro-macronistes céans sont tellement risibles et simplets qu’ils sont en fait dissuasifs. Même lorsqu’on peut entendre un discours rationnel en sa faveur – après tout, Macron est moins nuisible qu’Eric Piolle et consorts, anti-souverainiste comme Valérie Pécresse mais avec la cohérence et les convictions en plus -, ces discours-là font effet de repoussoir ultime et définitif.
Un ignoble c’est une chose. Mais entouré de plus ignobles qui se croient associés à l’élite, non, merci, sans façon.
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@ Michel Deluré
« EM n’a pas cru bon de suivre cet exemple. À ce jeu, il n’est pas sûr que tant la France que l’Europe y trouvent leur compte. »
Une fois de plus, les Allemands, rigoureux, vont considérer que la force supérieure européenne, légitime à dominer l’Europe par leur idéologie, hier par les bruits de bottes, aujourd’hui par le crépitement de leurs centrales à charbons écologiques et les couinements de leur gazoduc de l’ami russe prêt à violer l’Ukraine qui se donnait à l’Europe pour trois sous, le gîte et la sécurité.
@ JM33 | 20 janvier 2022 à 21:09
“…son tort impardonnable est juste de prendre en compte le réel tragique de la vie”
Formidable commentaire de JM33 qui incite à relire “Le Sentiment tragique de la vie” de Miguel de Unamuno (1912). Comme l’a dit Zemmour, Macron est un être non fini, c’était outrageant, mais tellement vrai.
Pour terminer cette journée en riant…
https://www.youtube.com/watch?v=Mvnwu-kdPgg
Parlons-en.
Sang contaminé et des milliers de personnes empoisonnées: le responsable mais pas coupable siège à la présidence du Conseil constitutionnel depuis février 2016 pour 9 ans.
Son fils Victor, associé à McKinsey France dont le siège social, appelé « La Firme », est implanté à Wellington (USA ), est payé par la France deux millions d’euros par mois ; oui, par mois.
Le second fils Thomas laisse au casino de Las Vegas un chèque en bois d’un million cinq cent mille dollars et s’enfuit en France pour acheter un appartement bd Saint-Germain pour neuf millions d’euros tout en escroquant au passage son copain associé. Alors que Thomas se disait au chômage depuis trois ans, ne touchant que des allocations (le RSA ?), il a réussi son scoop grâce au nom protégé de papa.
Mais de qui se moque-t-on dans ce pays ? L’affaire serait-elle mise en sommeil, ou balayée sous le tapis ? Plus tous ces gens nous parlent de transparence et plus ils trichent.
Qui s’étonne que la France soit en miettes avec de tels énarques ? Qui s’étonnera que les Français désertent les urnes ?
https://planetes360.fr/urgent-conflit-dinteret-du-president-du-conseil-constitutionnel-pour-le-vote-sur-la-vaccination-obligatoire/
https://www.ladepeche.fr/2021/02/05/qui-est-le-cabinet-mckinsey-qui-accompagne-emmanuel-macron-de-la-creation-den-marche-a-la-vaccination-contre-le-covid-19-9355298.php
Vive la France d’abord puis vive l’Europe !
@ Ellen
« Parlons-en. »
D’accord, parlons-en.
« Sang contaminé et des milliers de personnes empoisonnées: le responsable mais pas coupable siège à la présidence du Conseil constitutionnel depuis février 2016 pour 9 ans. »
La principale cause du sang contaminé, soyons clair et limpide sur cette question qui, franchement, mérite qu’on soit d’une dureté et d’une cruauté totale, c’est que l’administration française ne voulait pas acheter des tests sérologiques américains mais voulait acheter français.
Comme les USA, c’est de la bouse en barre et que la France, c’est super, eh bien, on a acheté français et utilisé français, et le résultat, c’est super, c’est français, c’est le sang contaminé.
« Son fils Victor, associé à McKinsey France dont le siège social, appelé « La Firme », est implanté à Wellington (USA) »
Et apparemment, les Français veulent continuer à acheter français, parce que les Américains, c’est de la bouse en barre. Alors que McKinsey, c’est très bien: culture d’entreprise quand même assez exemplaire.
Franchement, s’il y a bien un sujet sur lequel il serait de bon ton de cesser de faire de l’anti-américanisme de bas étage, c’est bien le sang contaminé. Car c’est bien notre anti-américanisme qui en est responsable, avant même Fabius.
Je veux bien qu’on râle que Fabius n’ait pas été condamné. Mais pas si on est incapable de cibler le principal responsable: la mentalité qui a fait qu’on n’a pas voulu acheter des tests sérologiques ricains.
Et le fils Fabius n’est pas le père Fabius. Rappelons-le.
« Les nombreux témoignages, exprimés lors du procès du sang et devant diverses commissions d’enquête, ont clairement établi que les décisions des pouvoirs publics se sont enlisées dans une stratégie industrielle. Celle-ci visant à favoriser le test français face à la concurrence du test américain. […] Trois tests sont en compétition: d’une part, deux produits américains, fabriqués par les firmes Abbott et Organon; d’autre part, Elavia, mis au point par Institut Pasteur […] Or, lors de la réunion interministérielle, tous les participants, y compris le représentant de la Santé, faisant fi de la sécurité des transfusés, rejettent la généralisation du dépistage. Le Pr Gros lève la séance sur ce consensus: le dossier du test Abbott restera bloqué au LNS. Exit aussi le test Organon, rarement mentionné dans la suite des événements. Car l’adversaire n° 1 du test Pasteur, c’est bel et bien le test Abbott. Apparemment, il n’est pas moins fiable. […] D’ailleurs, aux Etats-Unis, le test Abbott recevait l’agrément de la Food and Drug Administration le 3 mars 1985. Mais, en France, le LNS, prétextant la légèreté du même dossier, s’obstinait à faire la sourde oreille. » — L’Express, 1992.
Moi, je vous le dis franchement: rester courtois face à des personnes comme vous qui font fi des réelles questions de santé publique et des premiers concernés par les politiques de santé, i.e. les malades, pour mener leurs vendettas personnelles, je ne suis pas certain que cela relève d’une morale et d’une probité exemplaire.
Essayez d’apprendre deux ou trois trucs du passé, voulez-vous bien ?
Comme cela nous pourrons en reparler après que vous vous soyez un peu informée sur la question.
P.-S.: si je suis « soûlant » à vous faire une réponse un minimum exhaustive sur un sujet qui mérite bien pourtant qu’on ne le survole pas, je peux toujours faire un effort et ramasser ma pensée en une bonne petite phrase bien vacharde et moins soûlante. Je vous serais donc reconnaissant de bien vouloir ne pas faire preuve gratuitement de mépris dans votre éventuelle réponse. Ce serait là de la goujaterie de votre part.
Dites-nous, M. Bilger, peut-être qu’à évoquer E. Zemmour comme seul opposant crédible, chatouille au niveau de l’honneur ?
Peut-être qu’on se sentirait obligé de dénoncer une justice politique, pour ne pas dire des magistrats corrompus ?
Vous devriez écouter Bercoff sur Sud Radio entre midi et deux, M. Bilger. Vous y auriez entendu ces derniers jours C. Chesnot et G. Malbrunot nous racontant notre président international au Moyen-Orient, B Accoyer notre président catastrophe sur le nucléaire, et S. Berton bien pire: notre petit Staline au service de la pègre internationale de haut vol.
Bon appétit les macronistes, c’est à dire les 25 % de fonctionnaires et subventionnés divers et très avariés et leur famille.
Bonjour Philippe,
Directeur associé McKinsey France, Victor Fabius, le fils.
Cabinet en charge de conseiller le gouvernement sur la stratégie Covid, McKinsey.
Président du Conseil constitutionnel chargé de rendre des avis sur la constitutionnalité des choix faits dans le cadre de la stratégie Covid, Laurent Fabius, le père.
Copain, coquin.
EM n’est fort que dans la parlote, ses choix, son comportement, sont ceux d’un dictateur.
Avoir donné à l’autorité administrative des pouvoirs relevant du législatif ou des juges est un choix de dictateur.
Le préfet fait ce que lui demande l’État dont il dépend hiérarchiquement.
On voit à Paris les crétineries de Lallement sur le port du masque, c’est un exemple parmi d’autres.
Il continue à détricoter la santé.
Ceux qui font un comparatif entre le nombre de fonctionnaires français et européens pour tenter de démontrer que nous en avons trop, ce qui est possible dans certains domaines, sont des imbéciles.
Il n’y a pas d’instituteurs, infirmières, policiers, gendarmes… européens.
Macron est la voix de leurs maîtres, ils sont des toutous.
Il est bon de haïr ce président, la haine est un sentiment légitime le concernant à mon avis.
Les réactions des citoyens ulcérés sur les différents sujets qui leur pourrissent la vie sont hallucinantes :
« Rien ne change » entend-on en boucle.
Concernant le consternant krakistan d’Hidalgo, les riverains se plaignent que « rien ne change »
Sur les squats qui se multiplient : « rien ne change »
Sur l’insécurité criminelle en constante augmentation : « rien ne change »
Sur les invasions et naturalisations d’office qui explosent : « rien ne change »
Sur la mafia macroniste islamogauchiste immigrationniste, la justice rouge de Dupond-Moretti, ministre des criminels et des racailles, les lois complaisantes envers les délinquants surtout arabo-africains, et liberticides envers des cibles plus facile à terroriser, les citoyens normaux blancs de souche par exemple : « rien ne change »
Sur la destruction de la France par Macroneron : « rien ne change »
Liste infinie sur ce : « rien ne change ».
Mais ces plaignants continueront à voter pour ce pyromane fou qui nous gouverne afin que « rien ne change ».
Ne cherchez plus l’erreur, je répète et répéterai à satiété que depuis le nuage de Tchernobyl, les neurones des citoyens ont muté, et le Covid en ayant remis une deuxième couche les a définitivement décalcifiés et putréfiés. Ceux de Macronescu sont au stade ultime de dégénérescence.
Mais évidemment, bien entendu et on en a même les preuves, tout ce climat de haine, de racisme, de violence a été généré par ????
Je vous le donne en mille :
Zemmour !
Déjà, en short dans les cours d’école primaire, ce pelé ce galeux ce mini facho, répandait la haine et le racisme.
« On a les liens !!! »
BEN VOYONS !
Petit peuple de coui*les molles qui mérite son sort.
@ Ellen 21 janvier 1h36
Vive la France… à bas l’UE !
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@ Savonarole 21 janvier 0h33
Macron est un être non fini… nous souhaitons le laisser en l’état !
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@ Metsys 20 janvier 18h56
« sa bataille de Stalingrad, on la mène pour lui dans le 19e arrondissement… »
Dans quel camp, du côté des boches ou du côté des cocos ?
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@ Ninive 20 janvier 18h34
Macron aurait de vilains secrets… la vache ! Ses vilenies apparentes ne sont-elles pas suffisantes pour le discréditer ?
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@ Charlotte 20 janvier 10h47
Bonjour Charlotte… vous arrivez, vous êtes une amie de Ninive… autant dire que je vous souhaite la bienvenue !
Ainsi les imams s’acharnent contre Zemmour… normal il est le seul candidat à les connaître. Les autres sont des souhmis !
Bonne journée à vous
@ Jérôme
Le dictateur est celui qui dicte la loi. Le parlement étant réduit à rien, Macron est effectivement un dictateur.
Mais le dictateur qui ne respecte pas les lois est un tyran.
Et c’est bien le cas par exemple de Macron qui, via l’un de ses valets de justice, fait appel de la relaxe d’E. Zemmour dans l’accusation abracadabrante de négation de crime contre l’humanité pour avoir dit que le Maréchal Pétain avait sauvé des juifs.
Le sang contaminé est hors sujet.
Juste un mot tout de même, forcément simplificateur.
Les faits se sont déroulés au début des années 80, quand est apparu le sida, dont on ne savait rien.
Les condamnations ont été formulées dix ans plus tard en fonction des connaissances acquises entre-temps. Elles sont, pour cela, injustes.
Mais quand il y a catastrophe, il faut des coupables, des victimes expiatoires, alors tant pis pour eux ! « Haro sur le baudet » !
On s’est beaucoup moqué et on continue à se moquer de Georgina Dufoix et de sa formule « responsable mais pas coupable ». Cette formule est parfaitement pertinente pourtant : celle qui était à l’époque ministre était responsable, par définition, mais pas automatiquement coupable. Les deux mots ne sont en rien synonymes.
Il n’y a pas de plus grande haine que de tuer celui qu’on hait.
Les Allemands ne s’y trompent pas, eux qui étaient frustrés qu’on n’ait pas parlé d’Europe pendant la campagne électorale fédérale allemande.
Macron est une bénédiction pour l’Europe, le visionnaire Macron n’est en aucun cas obsolète, lors des élections en France en avril, deux idées contraires sur l’avenir politique de l’Europe seront à nouveau mises aux voix. Macron prône plus de “souveraineté européenne” ; Mélenchon et Le Pen pour un retour à la coopération nationale. “L’élection française représente également un énorme défi européen”, a déclaré Marine Le Pen à Paris. Elle a raison : la France décide aussi de l’Europe » etc. etc.
On se réveille, on n’est plus en 1938.
Il n’y a pas de plus grand amour que de donner sa vie pour ceux qu’on aime.
Le président ne serait « pas fini », nous a affirmé Zemmour. Amusant venant de la part d’un individu qui sur le plan physique laisse apparaître bien des imperfections. Je m’abstiendrai sur le plan mental car on va encore me reprocher d’être indigne d’intervenir sur ce blog, mais il y aurait beaucoup à redire. Reste le plan intellectuel où semble-t-il, le résultat n’est pas trop décevant.
Cette saillie parfaitement incongrue a manifestement bien amusé les contempteurs du président, eux qui seraient bien incapables de s’exprimer avec le talent d’Emmanuel Macron et encore moins de diriger un pays. La jalousie des médiocres est parfois consternante. On hésite entre la pitié et le mépris.
Certes la modération sur ce blog est relativement soft, permettant ainsi au dernier des goujats de s’exprimer au même titre que le plus fin des commentateurs.
C’est ainsi que l’on peut passer en quelques secondes du café de Flore au routier de chez Roger et Ginette.
La vulgarité est un art qui, bien pratiqué, peut s’avérer une volupté de fin gourmet, mais mal maîtrisée, elle devient le pire des ratas de gargote crasseuse.
Le petit rappel à l’ordre en début d’année par son propriétaire n’a pas tenu un jour. Désespérant !
Cher Philippe Bilger,
Votre étonnement sur l’honnêteté intellectuelle d’un Eric Zemmour, qui « explicite clairement ses intentions », montre à quel point l’hypocrisie a envahi le champ politique.
Cette honnêteté, souvent brutale et maladroite, explique la malhonnêteté de l’ensemble de la classe politique, médiatique et judiciaire à son endroit.
Jamais la chanson de Béart (celui qui dit…) n’a été aussi pertinente.
Un seul exemple, celui de l’inclusion. Ce que dit Zemmour est frappé au coin du bon sens.
Certes, il le dit sans gants, mais on a toujours les défauts de ses qualités ; en outre vous ne pouvez pas vous faire comprendre clairement de l’ensemble des Français en faisant du Bilger, et en vous perdant dans trop de nuances.
Et tout ce champ médiatique et politique, soumis à la dictature impitoyable du politiquement correct, de pousser des cris d’orfraie !
Quant à ses condamnations, qui ne sont basées que sur des constats, aucun des professionnels du « fact-checking » ne s’est hasardé à en vérifier le fondement.
On remarquera que Caroline De Haas et Alice Coffin, qui disent pis que pendre sur les hommes, ne sont jamais inquiétées.
Ce qui compte, c’est le fond :
– est-il en phase avec la réalité ?
– propose-t-il les bonnes solutions ?
– a-t-il la moelle pour mettre en œuvre les mesures envisagées ?
Au risque de me répéter, on sent chez vous comme un questionnement, à la fois sur l’envergure de votre favorite, et sur la nécessité de soutenir celui qui vous séduit par son courage, et sa capacité à faire face à un inédit tsunami de mauvaise foi.
Votre sens extrême de la nuance vous empêche encore de sauter le pas.
Cela étant, avec d’autres (Goldnadel, E. Lévy, Rioufol…) vous sauvez l’honneur de ce monde médiatique qui ne sait qu’évoquer le « polémiste d’extrême droite, multi-condamné pour incitation à la haine raciale », et qui ne génère que « violence, polémique et haine ».
C’est largement à cause de cette ahurissante chasse à l’homme que j’ai adhéré à Reconquête.
@ Marcel P | 20 janvier 2022 à 23:15 (@ Robert Marchenoir)
« Vous faites l’addition ‘L’Europe technocratique = 43 000 fonctionnaires. Pour 447 millions d’habitants. Soit un fonctionnaire pour 10 395 habitants. La France technocratique = 5,66 millions de fonctionnaires. Soit un pour… 11,8 habitants ! 880 fois plus !’ Génial. Et combien de ces fonctionnaires européens assurent votre sécurité, justice, santé, éducation, voirie, etc. ? aucun. Donc, à votre service immédiat, combien de fonctionnaires par habitant ? »
Parmi tous les fonctionnaires présumés qui nous inondent ici de leur défense corporatiste, vos arguties sont sans doute les plus dépourvues de sens.
Je m’adressais à Ninive, qui accusait les 43 000 fonctionnaires européens d’être en nombre excessif. Omettant de dire que leurs homologues français étaient 880 fois plus nombreux, en proportion.
Si l’on fustige l’Union européenne en raison des effectifs de ses fonctionnaires, alors il faut positivement HURLER contre l’État français et ses effectifs. Chose que ni les soi-disant souverainistes, ni les étatistes, et encore moins les fonctionnaires ne font jamais.
Encore une fois : on s’en tape, de ce à quoi s’emploient les fonctionnaires. C’est leur nombre qui est mauvais en soi. Chaque fonctionnaire en plus, c’est des impôts en plus, du chômage en plus et de la liberté en moins.
D’ailleurs, évidemment qu’il y a des fonctionnaires européens chargés de la sécurité, de la justice, de la santé et de l’éducation. Je vous garantis qu’ils sont tout aussi persuadés d’être « au service » des citoyens que les fonctionnaires nationaux.
Bien entendu, je retrouve dans votre objection le fameux argument des routes : la « voirie », dites-vous. Si l’on diminuait de 1 % le nombre de fonctionnaires, aussitôt les routes cesseraient d’exister en France, prétendent en chœur les quelque 6 millions de fonctionnaires. Vous vous payez notre tête. Quelle part du budget de l’État représentent les fameuses « routes » ? 0,1 % ? 1 % ?
Bien sûr, vous citez la sécurité, la justice, la santé, l’éducation — mais pas un mot sur les dépendeurs d’andouilles, les chefs adjoints du bureau des temps, les 100 000 fonctionnaires de Bercy, les employés de la « culture », enfin ces millions d’inutiles dont on pourrait supprimer l’emploi d’un trait de plume.
Pas un mot sur le fait que les médecins ne soignent pas mieux lorsqu’ils sont payés par l’État, pas plus que les professeurs n’instruisent mieux lorsqu’ils sont fonctionnaires.
En fait, c’est exactement le contraire.
Pas un mot sur les innombrables pays développés qui se portent infiniment mieux que nous, quoique ils aient des fonctionnaires en nombre bien inférieur.
Vous acquerrez un soupçon de crédibilité sur le sujet lorsque, fonctionnaire, vous aurez l’honnêteté d’émettre un minimum de critiques sur la corporation dont vous faites partie. Jusqu’ici, vous vous employez, comme la quasi-totalité de vos homologues, à prétendre que l’institution qui vous emploie est pure et parfaite, et que toute réserve à son égard ne saurait provenir que de la malveillance.
Comme il est absolument invraisemblable que votre corporation ne souffre pas de quelques défauts, à l’instar de toutes les institutions humaines, cette posture de propagande signe votre malhonnêteté.
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@ Xavier NEBOUT | 20 janvier 2022 à 21:13
« Nous n’avez pas tout dit. Que faites-vous des milliers de cadres d’associations diverses et avariées subventionnées, et qui sont autant de nids douillets pour des quasi fonctionnaires dont les salaires échappent à tout contrôle ? »
Je ne peux pas tout dire à chaque fois. Mes longueurs mettent déjà à l’épreuve la patience des lecteurs, et puis il faut bien qu’il vous reste quelque chose à dire, n’est-ce pas ?
D’ailleurs, j’ai évoqué le point dont vous parlez : « Et encore : un grand nombre de fonctionnaires de fait ne sont pas inclus dans ce chiffre ». Et j’en ai parlé à de multiples reprises par le passé.
Avant même d’en arriver aux associations subventionnées que vous citez, il faut citer des mastodontes tels que La Poste, EDF ou la SNCF, dont les effectifs ne sont pas comptés parmi ceux des fonctionnaires.
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@ JM33 | 20 janvier 2022 à 21:09
Votre commentaire semble plus inspiré par une détestation irrationnelle d’Emmanuel Macron que par une argumentation quelconque. Votre propos, en effet, se contredit lui-même.
« E.M. est le Président des bien-portants, des ingambes, des prompts et des urbains modernes connectés. L’avez-vous vu monter lestement la deuxième marche de la tribune pour son discours du 9 décembre à l’occasion de la présidence de l’Union européenne ? C’est peut-être un détail pour vous, mais ce jour-là il maintenait, sûr de lui, en son corps et en son esprit, ses propos sur les non-vaccinés. »
Cela sous-entend que les non-vaccinés sont les faibles, les malades, les sans-pouvoir, bref la version moderne et pleurnicharde du prolétariat. Mais c’est faux. Les non-vaccinés sont simplement ceux qui décident de l’être. Bien souvent, ils se vantent d’ailleurs d’être bien portants, croyant que cela les protège du Covid.
En fait, les sondages montrent qu’il y a, parmi eux, une sur-représentation des personnes de la classe moyenne, des « artistes », des « urbains modernes connectés », justement, comme vous dites. Les frères Bogdanoff, qui viennent de mourir du Covid et de leur bêtise, n’étaient pas des faibles et des sans-pouvoir ; bien au contraire.
« Ce que je constate sur la durée c’est qu’il ne sait pas ralentir sa course afin de se mettre au diapason des plus lents et des malades ; il veut juste, par exemple, éradiquer à toute force une pandémie qui empêche ‘un monde qui bouge’ de bouger encore plus et sans cesse. »
De multiples contradictions dans cette seule phrase. Un chef d’État devrait ralentir sa course pour aider les plus faibles : c’est le contraire. Pour changer le sort des défavorisés, il faut travailler beaucoup, travailler vite et faire bouger les choses en profondeur.
Vous vous plaignez que Macron ne se soucie pas des malades, tout en déplorant qu’il veuille éradiquer la pandémie. C’est idiot.
Vous déplorez qu’il veuille éradiquer la pandémie à toute force : je ne comprends pas. Il faudrait que Macron soit complaisant avec l’épidémie, qu’il la favorise, qu’il la néglige ? Le Français jamais content, une fois de plus.
Vous l’accusez « d’éradiquer à toute force une pandémie qui empêche ‘un monde qui bouge’ de bouger encore plus et sans cesse ». Autrement dit, vous lui reprochez de veiller à limiter les conséquences de l’épidémie sur l’économie.
Mais ce sont les anti-vaccin, les négationnistes du Covid, les sectateurs de Didier Raoult, qui nous cassent les pieds depuis le début en nous expliquant qu’il faut laisser faire le virus, parce que sinon les petits commerçants vont disparaître.
Ce sont tous ces gens-là qui attaquent les restrictions imposées par le gouvernement, parce qu’on ne peut plus aller et venir, boire un verre au bistrot, se déplacer librement, bref « bouger encore plus et sans cesse ».
Et le plus beau : vous reprochez à Macron d’être jeune, bien portant et dynamique. Parce que… vous êtes vieux, malade et affaibli ?
En dehors du caractère déplacé qu’il y a à reprocher leur physique aux hommes politiques, au lieu de parler de leurs actions, je noterai une fois de plus la contradiction inhérente à vos propos.
Ce sont bien les réactionnaires anti-vaccin, anti-confinement, anti-Véran, anti-tout, qui soutenaient Donald Trump et se moquaient de Joe Biden, le « gâteux ». Donc il faudrait savoir : pour être chef d’État, c’est mal d’être vieux ou c’est mal d’être jeune ?
Au demeurant, oui, on demande aux personnes qui assument de hautes responsabilités de jouir d’une bonne forme physique et mentale. C’est indispensable. Toutes chose égales par ailleurs, il vaut mieux être gouverné par un homme qui grimpe les escaliers quatre à quatre, que par un homme qui confond en public sa petite-fille et son fils décédé.
Votre commentaire est un bon exemple du déplorable niveau du débat français, qui s’embourbe dans des haines irrationnelles et des considérations psychologisantes inopportunes, au lieu de s’attacher aux réalités.
Valérie Pécresse a chassé des voix sur les terres des féministes, elle les attaque frontalement. Jean-Jacques Bourdin a mangé son chapeau devant son public. Tout cela fait jaser, même sbriglia et Patrice Charoulet ont réagi, l’un pour proclamer qu’il ne votera pas pour VP et l’autre pour affirmer le contraire. Un partout, la balle au centre.
Depuis 50 années l’élection présidentielle ne serait-elle plus qu’un rite pour perpétuer la Souhmission ?
@ Robert Marchenoir
@ Ninive
On peut s’amuser du nombre de fonctionnaires (ou agents publics) européens mais que dire des 55 000 fonctionnaires municipaux de la ville de Paris soit environ un agent public pour 40 Parisiens !! Si encore c’était le gage d’une efficacité en platine iridié, mais ces braves gens ne travaillent pas suffisamment comme le rappelle la Cour des
comptes !!https://www.lemonde.fr/politique/article/2021/06/30/les-agents-de-la-ville-de-paris-vont-travailler-plus_6086395_823448.html
On pourrait en dire autant de la plupart des collectivités locales, la ville de Marseille étant connue pour son appétence au recrutement de centaines d’agents dont l’utilité reste à démontrer.
https://www.bfmtv.com/economie/economie-social/social/la-gestion-des-12-000-agents-municipaux-a-marseille-fustigee-par-la-chambre-regionale-des-comptes_AN-201911080104.html
En réalité c’est la méthode de travail et la gestion RH du personnel des trois fonctions publiques qui nécessitent une révision profonde. Notamment celle d’une répartition plus judicieuse des emplois: abondance de gratte-papiers dans de nombreux services au détriment de personnels de terrain.
L’exemple affligeant du service public de la Santé est connu: ainsi pour 11 % de dépenses de santé par rapport au PIB, la même qu’en Allemagne, il y a chez nous 35,2 % des personnels hospitaliers qui assurent des missions administratives contre 24 % en Allemagne !
@ Robert Marchenoir | 21 janvier 2022 à 11:48
Il y a des jours où j’aime bien lire Robert Marchenoir, même jusqu’au bout de ses commentaires. J’aimerais que ce soit plus souvent. Mais pour l’instant on est en phase !
VP ne s’est pas grandie, elle s’est essuyée les pieds sur le dos meurtri de JJ Bourdin.
La présomption d’innocence que nous rabâchent les politiques a été foulée aux pieds, de la façon la plus vile et la plus sournoise qui puisse être.
Elle trahira, comme ont trahi les Chirac et autres, Z a raison, les électeurs ne pardonneront pas, passé le temps de la surprise, son score balbutie. Macron a au moins une logique, il est toujours plus que que tous, quelques transgressions de trapéziste, il sait qu’il aura le seul adversaire à sa mesure, ce sera Z. Tous les autres sont comme la salade vieillie, recuits.
La suite est passionnante, le suspense total.
@ Giuseppe | 21 janvier 2022 à 13:03
« VP ne s’est pas grandie, elle s’est essuyée les pieds sur le dos meurtri de JJ Bourdin. »
Vous êtes sérieux ?
Vous ne croyez tout de même pas que ce n’était pas prévu ?
Son laïus n’était pas improvisé, il avait clairement été préparé et répété !
Elle lui a fait du Bourdin, il ne s’y attendait pas !
Si elle ne l’avait pas fait, toutes les féministes lui aurait reproché de ne pas défendre la cause des femmes !
Elle a précisé qu’elle était là uniquement pour le droit au respect d’innocence !
Lors de la primaire des LR Apolline de Malherbe a demandé à VP si elle débattrait ou pouvait s’entendre avec Zemmour, je ne sais plus, la réponse a été claire et ferme du genre : Non ! Avec un regard qui en disait long et a fait rire AdM.
VP est attendue sur ce sujet, Bourdin aurait pu y penser et s’y préparer, d’autant plus qu’il n’épargne pas ses invités !
@ Giuseppe | 21 janvier 2022 à 13:03
Le Point écrivait :
« C’était plutôt Jean-Jacques Bourdin face à Valérie Pécresse, en ce mardi 18 janvier 2022. En effet, la candidate à l’élection présidentielle était l’invitée de la nouvelle émission politique de BFMTV, « La France dans les yeux », animée par le journaliste star de RMC. Une invitation difficile à honorer pour l’ancienne députée. Puisque le présentateur vient de faire l’objet d’une plainte pour agression sexuelle par une ancienne collaboratrice.
La condition de Valérie Pécresse respectée
Pour rappel, la candidate LR avait posé une condition obligatoire pour maintenir sa participation au programme télévisé. Il s’agissait d’un « propos introductif » que la femme politique tenait à faire en début d’émission. Et c’est dans un post, partagé sur Twitter, que Valérie Pécresse a relayé son discours de préambule, « je suis une femme franche qui dit les choses en face et sans détour », a-t-elle écrit. »
CQFD !
Mais non, obscur Billy, l’élection présidentielle est un artefact du rituel de décapitation. De Gaulle savait que les Français n’étaient pas encore chrétiens, soumis à ce besoin atavique qui détruit leurs racines.
@ Claude Luçon | 21 janvier 2022 à 14:26
Bien sûr que c’était prévu de sa part, son propos introductif avait été négocié, JJB ne pouvait pas faire autrement que d’accepter, la débouter aurait été un demi-aveu de culpabilité, il allait à Canossa, je pense savoir ce qu’est aller à Canossa pour des raisons techniques.
Cela n’a pas été très… élégant de la part de VP – la politique ne fait pas de quartiers, cela on le savait.
JJB est dans une mauvaise passe, elle aurait pu faire une interview sans ce préalable humiliant surtout les mots prononcés envers et contre un présumé innocent étaient là pour le blesser, elle le savait. À vaincre sans péril…
Elle a surjoué un féminisme de grande bourgeoise veule, pour le titre de Président dont elle rêve, elle est prête à tout, elle a gagné les primaires, elle pouvait se passer de sa diatribe initiale, c’est à cela qu’on reconnaît la classe, quand on est fort pas besoin de mettre en plus le coup de tatane vicelard.
Ce type de joueur, dans son cas à elle, est le profil même de celui qui fait les sales coups à domicile mais qui ne va jamais jouer le match retour chez l’adversaire car il a peur des représailles, du coup de « ligot » (tatane) rancunier et non oublié.
Je ne suis pas un grand adepte de JJB mais si les faits sont inexistants ou peu probants, il devrait lui réserver un chien de sa chienne, dans mon milieu nous en gardions toujours un de côté. Le fameux cadavre dans les tiroirs.
VP trahira, le portrait du Volatile cher à Mongénéral qui lui était dédié n’était très flatteur, à l’image de ce qu’elle sera, on a vu ce qu’est devenu celui qui y pensait tous les matins en se rasant, l’électeur n’oublie pas, elle y pense tous les matins en s’épilant, le train ne passe jamais deux fois, l’électeur ne s’y trompera pas.
Sa technique, sa dialectique, son intelligence me font peur.
Tous ceux qui ont fait l’effort avant le scrutin de 2017 de se renseigner sur M. Macron ont alors été informés du profil psychologique inquiétant du personnage, que ses faits et gestes et ses discours ont confirmé depuis à de multiples reprises.
Son ego disproportionné, son manque d’empathie, son côté pervers et tyrannique – comme il l’a laissé paraître lors de sa sortie sur les personnes ayant refusé le faux vaccin – auraient normalement dû faire en sorte qu’il n’accédât jamais au poste qui est encore le sien, mais il faut croire que les Français sont masochistes.
Et que vaut une intelligence, d’ailleurs dévoyée, si elle est mise au service du mal, du mépris de la France et des Français et de la volonté de faire souffrir autrui ?
Pourquoi donc passer autant de temps à se pâmer devant ses discours alors que la plupart du temps ils n’ont d’autre objet que de le mettre en scène, ce qui ne serait pas trop grave si parfois ils ne recelaient pas des promesses mensongères, ce qui est à peine tolérable de la part d’un candidat mais inadmissible dans le cas d’un président en exercice ?
De toute manière, ces derniers seront dans quelques années oubliés de tous et emportés par le même vent qui a dispersé les admirables textes écrits pour M. Sarkozy par sa plume talentueuse, trahie par son interprète.
Tentons tout de même de recadrer le débat en précisant que nous ne devrions pas nous complaire à tirer des plans sur la comète sur une élection présidentielle comme nous le ferions sur les pronostics de tel club sportif ou bien de tel participant à une émission de téléréalité dont le sort ne nous concerne en rien, mais que nous devrions avant tout nous interroger sur les qualités du futur élu afin d’éviter que notre pays ne plonge dans une situation catastrophique surtout à une époque qui laisse présager un retour de la barbarie de masse.
Je suis admiratif de la fine équipe de notre représentant en machines de lavage haute pression.
EM est plutôt un cérébral, je le vois mal utiliser toutes les possibilités immenses d’un tel outil.
Ceci pour dire mon admiration du nombre de mois de taule que cumulent tous ces anciens prestataires de service de l’entreprise de nettoyage de notre ancien entrepreneur en chef. Benalla c’est du pipi de chat.
Le Cardinal en rajoute une couche, à force cela fait beaucoup, je comprends que la marque fétiche des décapeurs de tout poil, au nom associée à ces crapules ne voyait pas tout cela d’un bon oeil.
Le doux EM n’a pas trop de souci à se faire, le parti qui devrait le bousculer doit rire aussi jaune que la couleur fétiche arborée par ses challengers.
LA RUE, DE LA RUE, À LA RUE
– Regarde ce type !
– Qui ça… celui qui distribue des prospectus ?
– Ouais, c’est pas des prospectus, c’est des tracts…
– Normal… on est bien en période où on va voter…
– Tu le trouves normal ?
– Tu sais les gens bizarres c’est pas ce qui manque…
– C’est un individu qui sur le plan physique laisse apparaître bien des imperfections !
– Gaffe vieux… si on t’entend on va croire que tu vas demander au docteur Mengele de s’en occuper !
– Déhonne pas… suis pas un antisémite…
– Quand même méfie-toi, en ce moment c’est chaud…
– C’est toujours chaud… depuis 2000 ans… c’est pas moi qui vais morfler le premier !
– Que Dieu t’entende !
@ Exilé
@ Axelle D
« Couper une fois pour toutes le robinet des médias aux ordres qui nous débitent leurs sornettes, boniments et propagande éhontée à longueur de temps »… (Axelle D)
Croyez bien que j’essaie de fuir ces médias encenseurs du pouvoir en évitant le plus possible les débats télévisés notamment. Mais j’ai autour de moi des familiers qui sont tellement inconditionnels que forcément, je reste stupéfiée par leur fascination de Macron ou par leurs certitudes concernant le virus.
C’en est presque inquiétant.
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@ Robert Marchenoir
Sur le récurrent problème des fonctionnaires :
Avant de dire qu’il y en a trop, il serait (peut-être) plus correct de dire qu’ils sont mal répartis.
D’abord qu’il s’agisse des personnels soignants hospitaliers, des policiers, des juges, des personnels pénitentiaires, des enseignants, toutes ces fonctions incontournables manquent d’effectifs. C’est une réalité qui crève les yeux et qui contribue à la lenteur des prises en charge et aux problèmes parfois graves qui jalonnent la vie de tous les jours.
Après, que les ARS, les fonctionnaires territoriaux aient des effectifs administratifs pléthoriques, je l’admets bien que je ne connaisse pas leurs besoins ni leur travail exact. Sachant aussi que dans les rouages administratifs, l’Etat et l’U.E. complexifient à souhait les règles et donc conduisent à ce besoin de personnel pour vérifier, contrôler, faire appliquer ces règles nombreuses et en constante évolution.
L’administration des impôts fonctionne très bien. Les retraités ne sont plus remplacés, ce qui abaisse automatiquement les effectifs.
Qu’il y ait besoin de réorganisation, c’est certain. D’autant que j’entends autour de moi que les logiciels sont mal adaptés à leurs besoins, que le personnel manque de tout, d’imprimantes, de photocopieurs, etc.
Il faut quand même arrêter de répéter en boucle que tous les problèmes de la France seraient résolus en supprimant des fonctionnaires et en faisant « la » réforme des retraites. Une réforme qui aurait voulu en trois semaines, abroger sept décennies d’un système où les règles et les décrets se sont accumulés profession par profession. Quelle prétention !
Cette réforme nécessaire ne pourra se faire que par paliers, c’est une évidence.
Arrêtons de faire des effectifs de l’administration des boucs émissaires de ce qui ne va pas dans notre pays.
S’il fallait détailler toute la gabegie des subventions attribuées ou distribuées à certains médias, aux associations dont certaines plus que douteuses, voire nuisibles, aux syndicats, aux frais divers et variés des ministères et sans doute tout ce qu’on ignore, on trouverait que les nombreux fonctionnaires (dont certains mal payés) ne pèsent pas si lourd dans le budget.
Depuis son arrivée à l’Elysée, notre jeune Président a cette idée dans la tête. Les fonctionnaires qui l’entourent ne lui suffisent pas, apparemment trop nuls pour lui. Il a commencé par remplacer son service sécurité par M. Benalla, avec le succès que l’on sait.
Depuis des mois, les cabinets internationaux dont McKinsey conseillent sur à peu près tout, dont la crise sanitaire et l’organisation de la vaccination avec de piètres résultats, s’ajoutant aux nombreux conseillers des ministres. Un coût double et astronomique au final.
Je connais les prix de ces cabinets, tout simplement pour avoir travaillé pour l’un d’eux.
M. Macron Président, pré-candidat à sa réélection mais sans le dire, n’est donc tenu à aucun contrôle. Il y aurait donc aussi trop de fonctionnaires aux ordres du côté de la Cour des comptes ?
Car, curieusement, qu’on aime ou pas Nicolas Sarkozy, c’est lui et ses proches qui sont accusés d’avoir dépensé pour des sondages et autres besoins prélectoraux.
Vu de ma fenêtre de béotienne en matière des dépenses du pouvoir, je trouve pour le moins curieux les différences de traitement et de contrôle des pouvoirs en place, en République.
Un petit clin d’oeil au pauvre Louis XVI aujourd’hui. Dire qu’il est mort pour rien puisque le pouvoir absolu continue.
@ Giuseppe | 21 janvier 2022 à 15:50
Oui, il n’y a pas de pitié en politique, pas plus qu’en entreprise d’ailleurs, les coups bas sont parfois brutaux, j’y ai eu droit de la part de collègues teutons, c’était il y a 50 ans à une époque où il y avait toujours des nostalgiques du nazisme.
J’avais cela en tête en jouant les Charlie Hebdo avec Zemmour, j’ai eu droit à une fusillade verbale digne des frères Kouachi ici même !
Elle n’avait pas le choix, c’est elle qui se serait fait crucifier par les féministes !
Donc la meilleure des défenses est bien l’attaque !
Cordialement
Alors que j’ai préféré m’abstenir d’intervenir sur les billets précédents, celui-ci, Monsieur Bilger, écrit comme à votre habitude avec brio, a suscité de multiples commentaires qui ont retenu mon attention.
Je retiens ce passage qui montre une fois de plus votre appétence pour les portraits psychologiques plutôt bien tournés : « Je suis frappé de constater le clivage qui existe entre le Emmanuel Macron franco-français, plus précisément le Parisien qui peut exaspérer par son narcissisme, le sentiment qu’il a de sa supériorité, sa méconnaissance de la détresse de la France profonde, sa certitude qu’il est au centre du cercle de la raison et que fors lui, nulle sauvegarde possible pour notre pays. »
En réalité monsieur Macron n’est franco-français que pour imposer ses options exclusives de toute amodiation par ceux qui ne seraient pas de son entourage immédiat et qui ne partageraient pas l’intégralité de ses idées. Au fond, un véritable autocrate qui n’a que le mot démocratie à la bouche et ne supporte aucunement que le peuple, ni ses opposants puissent avoir voix au chapitre.
On observe actuellement par exemple les joutes entre lui et monsieur Édouard Philippe au sujet de la fusion du micro-parti Agir de Franck Riester avec Horizons de monsieur Philippe. L’esprit relativement indépendant de monsieur Philippe se heurte frontalement à la prétention hégémonique du maître absolu de l’Élysée qui décide souverainement que cette fusion n’aura pas lieu…
Pour en revenir plus précisément au sujet de ce billet, vous avez raison d’affirmer : « sa technique, sa dialectique, son intelligence me font peur… aucune victoire ne sera possible si on ne prend pas la mesure des dons et de l’incroyable force de démonstration d’EM. Avec l’obligation d’être meilleur que lui pour le langage et dans la contradiction. »
De fait, l’on se rappelle le débat de 2017 avec madame Le Pen. Un instant, il avait été déstabilisé par le constat exact sur l’origine de l’euro fait par elle, moment où l’on a senti que monsieur Macron n’avait pas l’argument pour le contrer. Bien au contraire, c’est madame Le Pen qui n’a pas su exploiter son avantage et c’est monsieur Macron qui l’a poussée dans ses retranchements avec le résultat que l’on sait : victoire par un K.O. que madame Le Pen traîne toujours comme un boulet.
La conclusion est que les chances d’un contradicteur de battre monsieur Macron résident dans le constat du réel, du manque de résultats tangibles obtenus par monsieur Macron dans de multiples domaines, de l’inefficacité de nombre des lois qu’il a fait voter par une Assemblée nationale « godillot », incapable de la moindre, si ce n’est indépendance, au minimum autonomie vis-à-vis de l’Exécutif. S’en tenir coûte que coûte au fond des dossiers et insister, pour ne pas dire « ne pas lâcher le morceau » dès que la moindre doute sera créé dans l’esprit tortueux de monsieur Macron.
Pour ne pas allonger mon commentaire, je veux ici dire que j’ai apprécié ceux de Marcel P | 20 janvier 2022 à 13:02 et 20 janvier 2022 à 23:15, Michel Deluré | 20 janvier 2022 à 16:17, PAUL | 20 janvier 2022 à 17:35 ou JM33 | 20 janvier 2022 à 21:09. Mention spéciale à Michelle D-LEROY | 20 janvier 2022 à 16:23 dont je fais intégralement miens ces mots :
« Pourtant, c’est sur le fond, ce qui fait notre vie de tous les jours, que nous devons juger le candidat pas encore déclaré (encore une stratégie). Qu’importe pour moi qu’il soit brillant orateur s’il ne fait rien de ce qu’il dit. À quoi bon lister les problèmes s’il ne met jamais ses idées à exécution et que, dansant d’un pied sur l’autre, il reste dans le flou du « en même temps ».
Nous ne sommes pas au spectacle, nous sommes dans la réalité et ce n’est pas ce tartuffe sans affect et carriériste absolu qui réparera des années de laisser-aller juste avec des mots et des phrases bien tournées. Au contraire, par petites touches avec ses idées modernistes, son Nouveau Monde se mettra en place tranquillement. »
PROUTEAU
Il s’agit du flic de Mitterrand, une période riche en matière de police et d’affaires louches et poisseuses… on a tout cela en mémoire… sur l’estomac serait-il plus juste de dire.
On le voit régulièrement à l’Athélée… hier il s’est exalté… il a commencé par un long soupir au sujet du mur de Berlin : « Quand j’ai appris qu’il était tombé je me suis mis à pleurer… si longtemps qu’on attendait son écroulement »… des larmes de joie fallait comprendre !
C’était l’entame sur les murs d’aujourd’hui.
« Je suis contre les murs… les murs ne servent à rien ! »
Péremptoire mais sans valeur : un mur ne sert à rien que dans la mesure ou il est construit pour servir à rien… et réciproquement.
Une pétition de principe de l’immigrationniste de conviction travaillant au cachet (sur CNews principalement). Rien ne saurait stopper le ruissellement naturel vers les pays dirigés par des irresponsables ! Parbleu !
À la fin on s’est marré, un participant lui ayant fait remarquer que le mur de Berlin n’était pas fait pour empêcher les gens de rentrer mais de sortir… son visage taché s’assombrit quelque peu.
Tout d’abord, pour détendre le propos tout en respectant le sujet du billet, une petite anecdote. C’était il y a une quarantaine d’années, un dimanche matin, dans la petite église d’un village breton. Au moment de la lecture de l’épître, un jeune homme bien mis s’avance vers le pupitre et, d’une voix forte et posée, lit la lettre de Saint-Paul aux Ephésiens. Devant moi, deux grands-mères, qui auraient pu être surmontées d’une coiffe bigoudène, se rapprochent pour chuchoter. « Il parle bien, le fils du maire… », dit l’une. L’autre acquiesce d’un mouvement de tête, puis les deux écoutent le lecteur dans un silence admiratif… Une dizaine d’années plus tard, retour dans ce joli village : le fils du maire a remplacé papa à la tête de l’étude familiale et… à la mairie. Son fils est déjà enfant de chœur… et officie avec talent. Il sera maire, c’est sûr.
À quelques rares exceptions près, tous les énarques sont aussi intelligents que EM, possèdent comme lui un bel esprit de synthèse et ont sur leur bureau le même petit précis sur l’art et la manière de construire un discours. Le Président a cependant un avantage sur eux : il a suivi le cours Florent – enfin… les leçons de théâtre de Bribri… – et sait se parer de tous les profils, du penseur qui médite sur lui-même au grossier personnage qui… bon, je ne vais pas encore le répéter, notre hôte préférant le vocabulaire distingué.
Voyez avec quelle maestria il a fait se pâmer d’aise ses fidèles en troussant un discours fielleux et sans contenu en guise de réponse à ce goujat de Bardella qui, dans l’une des enceintes sacrées de l’Europe, avait osé prétendre aborder des sujets qui le fâchent !
« Qu’ils viennent me chercher ! », a défié EM à l’époque où il fallait sauver le soldat Benalla. En avril, les Français vont-ils relever le gant et chasser le théâtreux ? Rien n’est moins sûr, tant nombre d’entre eux ressemblent aux deux grands-mères bretonnes. Un discours bien léché, dont ils ne comprennent pas tout, loin s’en faut, un regard bleu de gendre bien élevé, un geste de curé de paroisse bénissant ses ouailles… et les voici qui oublient qu’en cinq ans, non seulement il n’a rien réglé, mais, au contraire, versé du sel sur les plaies tout en « cramant la caisse ».
Dans la bataille qui s’annonce sans merci, seuls deux adversaires paraissent capables de tenir tête au Président sortant en matière de verbe. Ni l’un ni l’autre ne sont énarques et leur registre est nettement différent du sien, mais ils profitent du même avantage que lui : ils sont les vrais patrons du mouvement politique qui les soutient. Zemmour et Mélenchon n’ont de comptes à rendre à personne, alors que Pécresse, Jadot et les multiples candidats de la gauche désunie doivent ménager les courants dont ils ne sont pas issus. Même MLP, empêtrée dans ses changements de pied, ne dispose pas vraiment de cette latitude.
JLM est incontestablement un excellent orateur et un débatteur coriace. EZ, lui, encore jeune dans le métier, doit faire des progrès pour, sans oublier la science du duel du polémiste, se glisser totalement dans l’armure d’un « grand politique ». Son discours à Calais était un modèle de qu’il ne faut pas faire : les téléspectateurs – moi le premier – ne se souviendront pas des propositions qu’il a alors formulées, mais seulement de son micro crachotant aux quatre vents et de ses feuillets qui risquaient de s’envoler.
Aujourd’hui, dans notre siècle où la qualité de la communication du message l’emporte sur le message lui-même, la démocratie est ainsi faite que celui qui défend le programme le mieux adapté à ses attentes n’est pas nécessairement celui pour lequel l’électeur votera. Les scrutins d’avril n’échapperont pas à cette règle. S’ensuivront les mêmes frustrations que celles qui ont secoué le pays depuis cinq ans.
@ Giuseppe
Vous êtes avec ironie « admiratif de la fine équipe de notre représentant en machines de lavage haute pression ». Allez dans la cité des 4000 à La Courneuve et demandez-leur, aux habitants à qui Nicolas Sarkozy avait promis la disparition des racailles, si le Kärcher est passé ne serait-ce qu’une fois, même avec un jet basse pression.
Il faut arrêter de dépeindre cette équipe comme des prestataires d’une entreprise de nettoyage alors même qu’ils sont condamnés pour être des escrocs. C’est quand même clair : des escrocs. Pas des nettoyeurs.
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@ Robert Marchenoir
« Parmi tous les fonctionnaires présumés qui nous inondent ici de leur défense corporatiste, vos arguties sont sans doute les plus dépourvues de sens. »
Indigent.
« Je m’adressais à Ninive, qui accusait les 43 000 fonctionnaires européens d’être en nombre excessif. Omettant de dire que leurs homologues français étaient 880 fois plus nombreux, en proportion. […] Encore une fois : on s’en tape, de ce à quoi s’emploient les fonctionnaires. C’est leur nombre qui est mauvais en soi. Chaque fonctionnaire en plus, c’est des impôts en plus, du chômage en plus et de la liberté en moins. »
Lorsqu’on compare des pommes et des oranges, on ne peut pas affirmer ensuite se taper du fait qu’une orange n’est pas une pomme, sous prétexte qu’on n’aime ni les pommes, ni les oranges. On fait grâce des comparatifs et on simplifie, on dit par exemple, comme vous le dites plus loin : je veux zéro fonctionnaire, pas de sécurité publique, ni Justice, ni système social en général.
« évidemment qu’il y a des fonctionnaires européens chargés de la sécurité, de la justice, de la santé et de l’éducation. Je vous garantis qu’ils sont tout aussi persuadés d’être « au service » des citoyens que les fonctionnaires nationaux ».
Je n’ai pas écrit « chargé de » mais « assurent ». Non, il n’y a aucun fonctionnaire européen qui physiquement empêche un agresseur d’arracher le téléphone de Robert Marchenoir, aucun fonctionnaire européen qui soigne Robert Marchenoir lorsqu’il s’est quand même fait tabasser dans la rue, aucun fonctionnaire européen qui apprend aux mioches de Robert Marchenoir à lire, aucun fonctionnaire européen qui dégage la chaussée pour laisser Robert Marchenoir passer.
Les fonctionnaires européens n’assurent pas votre sécurité, justice, santé, éducation, voirie. Ils peuvent être « chargé de » certaines thématiques, activité de liaison, échange, etc. Cela ne signifie pas qu’ils n’ont pas d’utilité ni intérêt. Par contre, ça explique largement qu’il y a moins de fonctionnaires européens par habitant.
Pour le reste, non, je ne fais pas de ceux qui croient à la magie. Je ne crois pas qu’un enseignant devient bon parce qu’il est employé dans le privé (sans blague, il faut vraiment ne pas connaître le niveau de recrutement des collèges privés par exemple pour sortir des trucs pareil), pour donner un exemple qui peut être transposé à chaque autre domaine, sans même commencer à parler de ceux qui touchent directement au droit. Ce genre de pensée me semble aussi simpliste que mal renseignée, sans intérêt.
Par contre, je ne crois pas avoir revendiqué une seule fois la moindre activité professionnelle, pas plus que je ne vous prête une identité ou un emploi ou que sais-je d’autre. Vous aurez la politesse élémentaire d’en faire de même.
@ Michelle D-LEROY | 21 janvier 2022 à 17:08
« M. Macron Président, pré-candidat à sa réélection mais sans le dire, n’est donc tenu à aucun contrôle. »
Qu’on arrête de nous prendre la tête avec Emmanuel Macron qui tarderait à déclarer sa candidature.
Cf. déclarations des précédents présidents à la candidature
Charles de Gaulle à 33 jours du premier tour,
Valéry Giscard d’Estaing à 56 jours du premier tour,
François Mitterrand à 33 jours du premier tour,
Jacques Chirac à 69 jours du premier tour,
Nicolas Sarkozy à 67 jours du premier tour,
François Hollande a déclaré qu’il ne se présenterait pas le 1er décembre 2016 soit 4 mois et 23 jours du premier tour.
Emmanuel Macron est donc largement dans les temps pour prendre sa décision, le premier tour ayant lieu dans 80 jours !
@ Guiseppe 21/22 13:03
« Tous les autres sont comme de la salade vieillie, recuits »
En nous en tenant à votre jugement, cette campagne présidentielle se déroule ainsi en plein univers maraîcher, tous les candidats sauf EZ étant « comme de la salade » tandis que lui s’en tient à nous raconter des salades ! Espérons pour la France que nous sortions avant avril de cet univers sinon, nous sommes mal partis.
@ Michelle D-LEROY | 21 janvier 2022 à 17:08
Merci Michelle !
Le dernier paragraphe de votre post me touche pour deux raisons :
. parce que le 21 janvier est l’anniversaire de mon grand-père paternel prénommé Louis, que je n’ai pas connu mais réputé comme bon père de famille, homme d’honneur, courageux, intègre et excellent musicien.
. Et parce que cette date commémore l’exécution de notre bon roi Louis XVI qui fut un grand monarque hélas méconnu et injustement condamné ainsi que tous ses proches.
@ Giuseppe | 21 janvier 2022 à 15:50
« Je ne suis pas un grand adepte de JJB, mais si les faits sont inexistants ou peu probants… »
La formule est quelque peu ambiguë… Bourdin n’est pas non plus présumé non coupable.
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@ Claude Luçon | 21 janvier 2022 à 17:09
« J’avais cela en tête en jouant les Charlie Hebdo avec Zemmour, j’ai eu droit à une fusillade verbale digne des frères Kouachi ici même ! »
Charlie Hebdo ! Rien que ça ! Vous n’y allez pas de main morte ! Contentez-vous de vous comparer à Saint-Sébastien transpercé de flèches. Comme vous, il a survécu au supplice, mais il a été tué ensuite à coups de verges… Et vous, en matière de verges, vous avez l’art et la manière de les fournir à vos adversaires.
Votre poulet du jour en est une preuve de bonne taille. Comment osez-vous mettre sur un même plan des commentateurs de ce blog qui débattent avec vous et deux terroristes coupables d’assassinats odieux ?
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@ Michelle D-LEROY | 21 janvier 2022 à 17:08
Il y a bien longtemps que je n’avais pas lu une telle défense et illustration du fonctionnaire… Tout est parfait, rien à changer, tout est à conserver dans cette belle administration, hormis, à la marge, quelques mini-corrections en matière d’affectations… Courteline doit en être tout ragaillardi dans sa tombe, lui dont aucun texte ou presque n’a vieilli…
Il serait trop long d’énumérer ici la liste des griefs à faire à ces travailleurs à chaque instant au service de leurs compatriotes. Pardon… des usagers. Ou des assujettis. Ou des ayants droit. Ou des éligibles, si vous préférez. De toute façon, vous apportez la réponse universelle à ceux-ci : « les logiciels sont mal adaptés à leurs besoins », « le personnel manque de tout, d’imprimantes, de photocopieurs, etc. ».
Si mes souvenirs sont bons, un vieux proverbe français n’affirme-t-il pas que « les mauvais ouvriers ont toujours de mauvais outils » ?…
Attentif à suivre la campagne de Valérie Pécresse et approuvant certaines de ses propositions – comme par exemple Molière au Panthéon !
Cher monsieur Bilger, puisque vous nous avez dit connaître madame Pécresse, la prochaine fois que vous la rencontrerez vous pourriez peut-être gentiment lui faire remarquer que, nonobstant l’immense respect que nous pouvons porter à Molière, sa place n’est pas d’une part à l’endroit pas très bien fréquenté qu’est le Panthéon et d’autre part qu’il y a peut-être des sujets beaucoup plus importants à évoquer dès maintenant comme la survie de la France et des Français en tant que peuple, quelles que soient par ailleurs les propositions de son « programme »…
Aujourd’hui 21 janvier, ayons tous une pensée pour notre Roi victime innocente de la barbarie révolutionnaire.
@ caroff | 21 janvier 2022 à 12:41
« En réalité c’est la méthode de travail et la gestion RH du personnel des trois fonctions publiques qui nécessitent une révision profonde. Notamment celle d’une répartition plus judicieuse des emplois : abondance de gratte-papiers dans de nombreux services au détriment de personnels de terrain. »
Nous sommes d’accord. Mais comment l’obtenir ? Dans le privé, c’est la concurrence du marché qui force à l’efficacité. Dans le public, le moyen nécessaire (mais certes non suffisant) consiste, contrairement aux apparences, à sabrer dans le budget (surtout s’il est au niveau français…).
C’est seulement si les chefs de service disposent tout juste des « moyens » nécessaires qu’ils seront incités à se priver de ces fameux « gratte-papier », et à rechercher l’efficacité maximum. Déjà qu’ils n’ont pas besoin de convaincre les clients de venir chez eux…
« L’exemple affligeant du service public de la Santé est connu : ainsi pour 11 % de dépenses de santé par rapport au PIB, la même qu’en Allemagne, il y a chez nous 35,2 % des personnels hospitaliers qui assurent des missions administratives contre 24 % en Allemagne ! »
Certes, mais il ne faudrait pas en conclure qu’il suffirait de mieux répartir les transats sur le pont du Titanic. La dépense publique globale, en Allemagne, est nettement inférieure à celle de la France. On en revient toujours là.
Ce n’est pas une question de « vertu » ou « d’intelligence » des chefs, qui conduiraient à une meilleure efficacité (thèse de Marine le Pen, Éric Zemmour, etc.). C’est bien une question de quantité, avant d’être une question de qualité. La quantité fait la qualité — et c’est dans un rapport inverse, en l’occurrence.
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@ Michelle D-LEROY | 21 janvier 2022 à 17:08 « Sur le récurrent problème des fonctionnaires : avant de dire qu’il y en a trop, il serait (peut-être) plus correct de dire qu’ils sont mal répartis. […] Il faut quand même arrêter de répéter en boucle que tous les problèmes de la France seraient résolus en supprimant des fonctionnaires et en faisant ‘la’ réforme des retraites. […] Arrêtons de faire des effectifs de l’administration des boucs émissaires de ce qui ne va pas dans notre pays. »
Je vous en prie. Assez de ces clichés. Le prochain qui me parle de « bouc émissaire » ou qui affirme qu’il ne « suffit pas de faire X pour résoudre tous les problèmes de la France », je lui renverse un litre de succulente crème au chocolat sur la tête.
Il n’y a pas de bouc mimissaire. Il y a de graves problèmes à régler. Il n’y a pas de mesure qui suffirait à résoudre les problèmes de la France. C’est une malhonnêteté argumentative qui consiste à faire semblant de réfuter un raisonnement que personne n’a jamais tenu.
Il vous incombe de nous expliquer pourquoi nous devrions nous satisfaire d’une situation qui fait de nous le pays le plus communiste de la planète, après les nations officiellement communistes.
Il vous incombe de nous indiquer à quel moment de l’histoire, à quel endroit le communisme aurait réussi.
Cela fait des décennies que des gens plus intelligents les uns que les autres essaient de mieux « répartir » les fonctionnaires et d’accroître leur « efficacité ». Sans le moindre résultat. Quand on fait la même chose depuis 48 ans et que la situation ne cesse de s’aggraver, peut-être serait-il temps de s’aviser que la méthode n’est pas la bonne ?
Pouvez-vous nous expliquer pourquoi la plupart des pays comparables au nôtre ont un chômage bien plus bas, voire sont au plein emploi, alors que le lien entre l’augmentation de la dépense publique et celle du chômage a été établi à de multiples reprises par les historiens de l’économie ?
Pouvez-vous nous expliquer en quoi il serait possible, pour réduire la dépense publique que vous refusez d’ailleurs de réduire, de se contenter de réduire les subventions ou les « frais » des ministères sans réduire le nombre des fonctionnaires ? Ce sont les fonctionnaires qui génèrent les frais comme les subventions, tout comme une vache génère du méthane. Un fonctionnaire de plus, c’est mathématiquement des frais et des subventions en plus. Comment croyez-vous qu’ils s’occupent ?
Au même instant, vous affirmez que « le personnel manque de tout, d’imprimantes, de photocopieurs ». Il faudrait savoir : les ministères ont-ils trop de frais, ou pas assez ?
Dans le même commentaire, vous affirmez qu’il faudrait réduire la dépense publique hors traitement des fonctionnaires (puisque vous refusez d’en réduire le nombre), mais vous refusez de réformer les retraites.
Or, les retraites représentent l’une des plus grosses parts de la dépense publique, et elles sont indiscutablement non viables dans leur état actuel, vu la durée insuffisante du travail tout au long de la vie.
Vous accumulez les contradictions et les clichés pour revenir, toujours, à ce dogme par défaut de la mentalité française, selon lequel il ne faut surtout pas baisser la dépense publique, bien au contraire.
« D’abord qu’il s’agisse des personnels soignants hospitaliers, des policiers, des juges, des personnels pénitentiaires, des enseignants, toutes ces fonctions incontournables manquent d’effectifs. »
Faux. Archi-faux. Dans cette liste, seul le ministère de la Justice manque manifestement d’effectifs. La police et la gendarmerie, rien n’est moins sûr. Leurs effectifs sont supérieurs à la moyenne européenne. Tout porte à croire qu’ils sont mal employés.
Les « personnels soignants hospitaliers » et les « enseignants » doivent être rayés en bloc des effectifs de la fonction publique. Ces fonctions doivent être intégralement ou largement privatisées. Les « soignants » ne faisaient pas du tout partie de la fonction publique avant la funeste réforme du communiste Anicet Le Pors en 1981, qui aggrava le désastre infligé par Maurice Thorez en 1945. L’Éducation nationale compte 1,2 million de fonctionnaires, de mémoire : vous en voudriez davantage ? C’est du délire pur et simple.
Dans de nombreux pays similaires au nôtre, la santé et l’enseignement sont bien davantage assurés par le secteur libre, par l’entreprise privée, que chez nous. Ils ne s’en portent que mieux.
Arrêtez de pousser en avant les fonctions « gentilles » et « indispensables », en oubliant tout le reste. Mettez le nez dans les comptes. Acceptez de comparer la France avec les pays étrangers qui réussissent. Cessez de vous nourrir de clichés, toujours les mêmes, réfutés depuis des décennies, pour ne pas dire des siècles.
Les seules fonctions qui incombent à l’État sont la défense, la police, la diplomatie et un zeste d’administration. Ajoutez à cela une dose de planification stratégique — mais pas à la française, avec des effectifs délirants et des subventions partout. Le reste, tout le reste, est susceptible d’être assuré par le privé. Y compris la perception de l’impôt, comme en Suède.
@ Claggart
Comment n’ai-je pas été le premier à ne pas le rappeler…
Une femme tente de s’immoler du fait que son studio est squatté.
Le squat est la honte absolue de notre justice, et qu’on ne me dise pas que les magistrats appliquent la loi. Ils appliquent « leur » loi.
Personne n’est à l’abri de cette délinquance où vous pouvez voir tous vos biens volés à la fois quasiment avec la bénédiction de magistrats lâches ou gauchistes, ou bien évidemment les deux à la fois.
Le squat devrait conduire directement en prison, et les enfants en placement.
Et j’y ajouterais bien des juges…
@ Serge HIREL | 21 janvier 2022 à 19:16
C’est curieux ce besoin d’être insolent !
Je vous l’ai déjà dit, vous voulez avoir le dernier mot, je n’ai rien contre, je vous le laisse volontiers !
Seul détail, le sens de l’humour ne fait pas partie de vos caractéristiques et habitudes sociales !
Ou vous êtes obtus peut-être ?
@ Achille | 20 janvier 2022 à 17:01
« Il faut à la tête de l’U.E. (…) un leader capable de donner à l’Europe et à la France par la même occasion, une place dans le monde qui ne soit pas occupée par les seules grandes puissances du moment, à savoir les Etats-Unis, la Chine et la Russie. »
Apparemment, j’ai loupé deux épisodes : 1 – L’UE est devenu un Etat, comme le sont les trois puissances que vous citez ; 2- La France, réduite au statut de province de l’UE, en est devenue la principale composante capable d’imposer son ex-gouverneur aux 27.
Rassurez-moi, nous sommes toujours en 2022 et le Conseil de l’Union européenne est encore l’une des multiples instances qui se disputent la gouvernance du « truc » ? « Truc » parce que « machin » est déjà préempté par l’ONU… Et EM est dans le fauteuil pour six mois, voire trois et demi ?
Et si vous arrêtiez les fanfaronnades ?…
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@ Marcel P | 20 janvier 2022 à 23:15
« Les fonctionnaires n’ont pas le pouvoir, ils mettent en application. »
Certes, sur le papier… La réalité est un peu différente… à tel point que même EM, pourtant issu de leurs rangs, s’en prend à « l’Etat profond »… cette caste de hauts fonctionnaires qui, dans la quasi-totalité des ministères, n’en font qu’à leur tête – « pour le bien des Français » naturellement – et prennent leur ministre comme le énième « type de passage » à qui sont présentés les parapheurs qu’ils préparent. Dans les institutions territoriales, les DGS sont aussi bien souvent plus puissants que le maire ou le président…
Croyez-vous que Roselyne Bachelot possède la moindre parcelle d’autorité sur les DRAC ? Elle applique avec le sourire qui sied la maxime lucide de Georges Clemenceau : « Quand les événements nous dépassent, feignons d’en être les organisateurs ». Ses collègues font bien souvent de même, y compris dans les ministères régaliens.
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@ Claude Luçon | 22 janvier 2022 à 00:20
« On peut rire de tout, mais pas avec tout le monde » (Pierre Desproges)… Je crois que vous trouverez peu de monde pour accepter que le drame de Charlie Hebdo serve de base à ce que vous dites être un trait d’« humour »… d’autant plus que Zemmour est lui aussi menacé de mort. C’était de l’humour à deux balles, dites-vous… à deux balles de kalachnikov ?
– C’est chrétien, un juif qui tape sur les arabes ?
– Tout dépend de ce que vous entendez par chrétien.
– Ben, quelqu’un qui aime son prochain comme lui-même.
– Oui, mais non, ça c’est le texte, ce n’est pas la civilisation, celle qui préfère les murs aux ponts.
– Ah bon. Alors le texte, il est où, dehors ou dedans ?
– Oubliez le texte, tapez donc sur les musulmans !
– Oui, mais de Gaulle disait blanc, d’accord, gréco-latin, d’accord, il disait chrétien aussi, alors, on l’oublie ?
– On l’oublie.
– Ah, bon, alors tant pis, le judéo-chrétien, c’est fini.
– C’est fini, foi de Billy.
ÉLECTION IMMOLATION
Homme libre, qui vient de loin, sans peur et sans revenu, quand tu arrives devant le logement que tu vas occuper, attends que le propriétaire soit En Marche vers la place de la mairie du lieu pour s’immoler.
Aliocha, apôtre de l’accueil, deviens pour ta gloire le premier bonze suisse de l’Histoire…
Citoyens, citoyennes, faites dans vos cités le siège de vos maires pour que soient installés des dispositifs de mise à feu efficaces sur la place de vos mairies.
Dupond-Moretti, toi qui es d’origine modeste, aide cette femme de service qui alla jusqu’à s’immoler sur la place de sa mairie pour te clamer son désespoir devant ton impavidité face aux multiples spoliations des petites gens de ton pays d’adoption.
Français, Française, ne sors jamais de ton logement avec l’espoir que tu pourras y retourner, ne serait-ce que pour aller acheter une boîte d’allumettes, tu pourrais être déçu-e !
@ Serge HIREL | 22 janvier 2022 à 00:48
« 1 – L’UE est devenu un Etat, comme le sont les trois puissances que vous citez ; 2- La France, réduite au statut de province de l’UE, en est devenue la principale composante capable d’imposer son ex-gouverneur aux 27. »
L’U.E. est la première puissance économique mondiale, ce n’est déjà pas si mal. Il lui manque juste un peu de cohésion pour vraiment occuper sa place parmi les autres grandes puissances que sont les États-Unis, la Russie et la Chine qui ont des ambitions hégémoniques, chacune des trois voulant devenir maître du monde.
On a vu ce que cela a donné avec les deux Guerres mondiales et je ne m’attarde pas sur les guerres napoléoniennes qui ont été, elles aussi, très meurtrières n’en déplaise au bonapartiste mystique Zemmour.
Si la paix existe en Europe, c’est d’abord grâce à l’U.E. et si une Troisième Guerre mondiale peut être évitée, ce sera grâce à l’action de l’U.E. Encore faut-il pour cela qu’elle ait à sa tête un leader qui sache imposer la force potentielle que représente cette Union, ce qui n’a jamais vraiment été possible avec les précédents présidents de l’U.E. pour qui cette présidence était une fonction purement honorifique.
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@ Michelle D-LEROY | 21 janvier 2022 à 17:08
« Sur le récurrent problème des fonctionnaires :
Avant de dire qu’il y en a trop, il serait (peut-être) plus correct de dire qu’ils sont mal répartis. »
Les fonctionnaires , c’est encore Coluche qui en parle le mieux ! 😊
Ne pas voter Zemmour c’est accepter que bientôt l’Islam et la racaille gauchiste dégénérée perverse woke progressiste nous gouvernent !
Celui qui ne comprend pas cela est un inconscient, un collabo traître macronien anti-France.
Même si Zemmour échoue, ceux qui auront voté pour lui auront la conscience tranquille d’avoir fait leur devoir de citoyens patriotes civiques honnêtes.
Quant aux autres, rien ne sert de les plaindre, ils se mordront les doigts eux-mêmes d’avoir voulu écarter du pouvoir le seul espoir de sauver la France.
@ Marcel P | 21 janvier 2022 à 18:23
« Par contre, je ne crois pas avoir revendiqué une seule fois la moindre activité professionnelle, pas plus que je ne vous prête une identité ou un emploi ou que sais-je d’autre. Vous aurez la politesse élémentaire d’en faire de même. »
Absolument pas. La politesse n’a rien à voir là-dedans. Allez-vous nous dire que supposer de quelqu’un qu’il est fonctionnaire, ce serait une insulte ?
Vous avez suggéré vous-même, à de nombreuses reprises, par différentes allusions, que vous pourriez être dans la police. Il est pertinent de le relever, dans un contexte où votre défense du fonctionnariat est si systématique qu’elle en devient curieuse. D’ailleurs, vous venez à nouveau de nous en donner un signe en disant ceci :
« il n’y a aucun fonctionnaire européen qui physiquement empêche un agresseur d’arracher le téléphone de Robert Marchenoir. »
Comme par hasard, c’est le premier exemple que vous avez pris. Cela étant, si vous n’êtes pas fonctionnaire, vous avez encore moins d’excuses de défendre ce système.
Votre réflexion est fausse, d’ailleurs, car il existe justement des policiers européens qui sont chargés de poursuivre certaines catégories de délinquants. Europol, Frontex, c’est quoi, à votre avis ?
Mais vous pinaillez. Vous détournez la conversation. Vous avez une approche extrêmement naïve du fonctionnaire : c’est celui qui fait traverser la vieille dame, qui poupougne le citoyen. Balivernes que tout cela.
Les policiers sont des fonctionnaires, et les comptables nationaux le sont aussi. Les deux sont nécessaires. Le démagogue ne montre que le premier.
« Je ne crois pas qu’un enseignant devient bon parce qu’il est employé dans le privé. »
Bien sûr que si. Il y a une raison très simple à cela : s’il est mauvais, il est viré. Pas dans le système français, hein ! Je parle de vraies écoles privées, où le directeur, bien entendu, choisit lui-même son personnel.
« On simplifie, on dit par exemple, comme vous le dites plus loin : je veux zéro fonctionnaire, pas de sécurité publique, ni Justice, ni système social en général. »
Je vous défie de me dire où j’aurais écrit une chose pareille. Ce sont les étatistes dans votre genre qui ne cessent d’attribuer ce propos aux libéraux. Si vous voulez contester mes prises de position, la moindre des choses serait d’en prendre connaissance et de ne pas les travestir.
J’ai explicitement écrit le contraire de l’absurdité que vous me prêtez, à d’innombrables reprises. Je viens de le faire à nouveau il y a peu, dans cette page même. La défense, la police, la justice et la diplomatie sont à peu près les seules activités qui justifient l’emploi de fonctionnaires.
Mais vous vous vautrez dans l’amalgame aussitôt, en assimilant ces domaines, les seuls où la légitimité de l’État soit indiscutable, à « un système social en général ». Ce qui ne veut rien dire.
Ou plutôt, cela suggère fortement que tout ce qu’on appelle le « social » doit relever de l’État, et qu’il doit s’étendre à perte de vue. Les n’infirmières c’est le social, les professeurs c’est le social, les passeurs de main dans le dos des citoyens c’est le social.
On a compris, allez : vous commencez par prétendre que les libéraux veulent supprimer la police, et puis vous en concluez que de fil en aiguille, ils vont bientôt vouloir supprimer le socialisme.
Et sur ce dernier point, vous avez raison.
@ Achille
« Si la paix existe en Europe, c’est d’abord grâce à l’U.E. et si une Troisième Guerre mondiale peut être évitée, ce sera grâce à l’action de l’U.E. »
Totalement faux !
Pour l’actualité, l’action de l’UE est tellement prégnante qu’Américains et Russes discutent entre eux de son sort sans même l’inviter à venir tenir la chandelle.
La paix en Europe a été maintenue jusqu’aux années 90 par la force des armes, appelez ça comme vous voudrez, destruction mutuelle assurée, équilibre de la terreur… Quand l’équilibre a été rompu, les vieux démons se sont réveillés et les boches ont, à leur habitude, provoqué une décennie de guerres et massacres en ex-Yougoslavie.
Comme l’UE, c’est zéro en matière de défense (et heureusement !), sa contribution au maintien de la paix sur le continent est anecdotique.
Pendant qu’on pense et qu’on parle Covid, on oublie les sujets gravissimes de la France.
Libanisation et islamisation de notre pays en progression constante. À Roubaix, nous ne sommes plus en France :
https://twitter.com/DamienRieu/status/1484627654942801921
Macron ne prononce qu’une seule fois le mot France pour se répandre uniquement sur sa chimère Europe.
Le mot France serait-il devenu un mot à bannir, un mot grossier ?
Pour ma part, je préfère France que « nous allons les emmerder » !
Même dans les bulletins météo, les commentateurs parlent de territoire mais pas de France.
Monsieur Zemmour, vous devez dénoncer en criant haut et fort ce scandale incroyable sur les squats qui se multiplient en France.
C’est épouvantable, les préfets aux ordres protègent les squatteurs et menacent les proprios s’ils interviennent eux-mêmes.
Les juges, tous de gauche, ne condamnent jamais les squatteurs ou les relâchent et ceux-ci recommencent.
Ce monde est fou à lier, on est envahi par des milliers de migrants clandestins qui font exploser toutes les statistiques d’insécurité et qui en plus squattent se sachant impunis et personne ne réagit, les élus de gauche ne les condamnent même pas et certains les encouragent en traitant ceux qui s’en offusquent de fascistes, c’est hallucinant, dans quel monde on vit ?
Je suis persuadé que le candidat qui promet par écrit qu’il virera tous ces squatteurs dans tout le pays, passera haut la main, bien avant toutes les autres conditions électorales, économie, chômage, etc.
Les gens demandent du vécu, des images à la télé de la police intervenant sans ménagement contre ces squatteurs dans les quarante-huit heures.
Pour lutter contre l’insécurité, il faut d’abord virer tous ces juges rouges, fermer l’ENM nid gauchiste et incarcérer d’office les délinquants dans des établissements et structures vides abandonnés, ce n’est pas ce qui manque, en attendant que les peines soient effectivement prononcées, terminées les relâches et rappels scandaleux à la loi par « manque de moyens ».
Macronéron a encore accéléré la destruction du pays, jamais il n’y a eu autant de crimes, de délits, d’agressions, de squats dans le pays, si le peuple revote pour ce fou, il sera définitivement remplacé.
De l’usage de la sémantique dans les médias, et de la différence entre la stabilité et la stagnation : depuis deux ou trois semaines on constate dans les propos des journalistes sur les sondages, que :
E. Macron est stable à 24 %
V. Pécresse et MLP sont stables à 18 %
É. Zemmour stagne à 12 %
Remarquez que dans leur immense bonté de chaisières soumises, les journalistes aux ordres, implicites ou explicites, ne vont pas jusqu’à dire que cette stagnation sent mauvais.
Du moins ils ne le disent pas aussi ouvertement, mais entre les lignes de leurs discours cela s’entend.
Par contre la stabilité d’EM est fleurie et donc parfumée.
@ revnonausujai | 22 janvier 2022 à 09:11
« Comme l’UE, c’est zéro en matière de défense (et heureusement !), sa contribution au maintien de la paix sur le continent est anecdotique. »
C’est justement là le défaut de la cuirasse de l’U.E. Elle doit se doter d’une puissance militaire indépendante et ne pas se s’abriter sous le bouclier américain, ainsi qu’elle le fait depuis 1945.
Sarkozy, sur ce point, a eu tout faux en rejoignant l’OTAN (ce machin comme disait le Général).
À noter que certains pays de l’U.E. ne jouent pas le jeu, à commencer par la Pologne et l’Allemagne.
Il est encore temps de corriger le tir, mais il faut un chef pour prendre les choses en main.
@ Denis Monod-Broca
« Mais quand il y a catastrophe, il faut des coupables, des victimes expiatoires, alors tant pis pour eux ! « Haro sur le baudet » ! »
Ce n’est que la sanction normale appliquée à un responsable qui a failli dans sa mission.
En 1914, les généraux incapables ont été limogés.
En Chine, les mandarins qui n’avaient pas donné satisfaction à l’empereur étaient décapités.
Les sportifs qui ne passent pas un certain niveau de performance sont éliminés.
Même vous, quand un fournisseur ou un prestataire de services ne vous satisfait pas, vous en changez probablement.
Les élections reposent aussi – du moins théoriquement – sur ce principe.
Ne rien faire et ne rien dire, c’est accorder une prime à la médiocrité, à la tromperie ou à l’incurie.
Emmanuel Macron soutenu par le Conseil constitutionnel. Quid des contre-pouvoirs ? Macroncrature En Marche !
Je vous transmets ce courrier de Contribuables Associés qui a débusqué que les membres du Conseil constitutionnel percevaient des indemnités décidées illégalement par une certaine Florence Parly, à l’époque Secrétaire d’Etat de Jospin, le Grand honnête homme, créateur entre autres de l’AME, de la CMU, et qui avait par ailleurs découvert une cagnotte dans le budget de l’Etat ! Bref, le magicien socialo des picaillons !
Malgré toute l’information diffusée sur cette question par Contribuables Associés, aucun journal ne s’en est fait l’écho.
Aujourd’hui, ils écrivent directement à Fabius le Vampire.
Ils ont calculé que ces indemnités cumulées sur 20 ans représentent environ 20 millions d’euros (quand même !) qu’ils demandent aux intéressés de REMBOURSER !
Alors, j’ai signé ! Ces fripouilles qui se prétendent Sages ont en plus droit à un abattement de 50 % de leurs revenus pour frais professionnels. Vainloup (comme on dit dans le Jura) que la soupe est bonne ! Ils n’en ont jamais assez ! Etonnez-vous que le roitelet veuille remettre le couvert pour 5 ans ! Et à côté de Fabius, président du CC, dont la fonction est déjà une anomalie eu égard à ses performances passées, on trouve l’ineffable Juppé, toujours droit dans ses bottes un peu cracra
https://www.mesopinions.com/petition/politique/conseil-constitutionnel-aux-indemnites-illegales/162290
@ Marcel P | 21 janvier 2022 à 18:23
Vous m’avez très mal lu ou bien je me suis très très mal exprimé… Cela arrive même aux meilleurs.
Je hais les racailles du type Guéant, le Cardinal qui s’embourbait sans ciller les primes de fonctionnement, les époux infernaux, dont un vide juridique permet à Balkany de se pavaner dans des tribunes d’un match alors qu’il était soi-disant à l’agonie.
La liste est longue, des crapules (je pense avoir écrit ce terme dans un autre commentaire) détestables, ils en vivent nous en crevons.
Là c’était juste pour mettre un bandeau de reconnaissance sur ces voyous de la République, prompts à donner des coups de menton avec un pétard mouillé que fut l’ancien laveur de voitures ou plutôt celui qui voulait décaper la dalle d’une cité perdue de notre pays.
Il ne valent pas pour moi le prix du chanvre dont on fait des cordes.
@ Robert Marchenoir
Je ne vous demande pas si vous êtes danseuse-étoile de cabaret et je ne l’écris pas. Cela ne m’intéresse pas. Il me semble que déjà adolescent, j’avais identifié comme une voie évidente de refus du dialogue le fait de s’amuser à décrire son interlocuteur selon son propre petit univers mental étriqué plutôt que de s’en tenir au fond, aux arguments. Nous y voilà.
Vous dites que j’aurais suggéré appartenir à une institution. Je vois mal de quelle manière, puisqu’au dépit de Patrice Charoulet, je ne fais pas secret que je ne vois pas l’intérêt, dans les commentaires d’un blog, de revendiquer une identité ou profession. Je pense au contraire que les blogs trouvent tout leur intérêt lorsqu’ils permettent de s’affranchir des arguments d’autorité inutiles et des attaques ad hominem, au profit du débat d’idées – cela exclut donc toute revendication et affirmation de rang, de diplôme, etc.
Ou alors serait-ce l’origine du pseudonyme utilisé qui vous semble si évident, interprétation plus que premier degré ?
Enfin, après tout, vous en verriez la preuve dans le choix du premier exemple dans une phrase qui en compte quatre, alors qu’il s’agit de la reprise de votre propre argument antérieur où figure en premier ce même exemple.
En clair, si j’avais commencé par l’exemple de la voirie, vous en verriez la preuve que je suis cantonnier – comme si ça avait le moindre intérêt.
Eric Zemmour évoque souvent la question migratoire : est-ce donc la démonstration qu’il est fonctionnaire de l’office français de l’immigration et intégration ?
Si vous deviez trouver mes messages sur des blogs sur la buirophilie et l’appertophilie, plus éloigné des thèmes sociaux, vous me prêteriez ainsi d’autres occupations – comme si ça avait le moindre intérêt.
Enfin si, pour vous, ça a a manifestement un intérêt : vous affirmez que seuls les fonctionnaires défendent la notion de fonction publique. Toujours aussi simple : si on parle souvent du prix des saucisses, on est forcément charcutier. Vous faites donc l’économie de la démonstration : à défaut de convaincre votre interlocuteur, vous proclamez que sa parole doit être ignorée puisqu’il est coupable et responsable du fléau.
C’est tout aussi puéril et insatisfaisant conceptuellement que votre croyance magique qu’un employé devient bon ou mauvais selon que son employeur soit une personne publique ou une personne privée.
Vous écrivez « Votre réflexion est fausse, d’ailleurs, car il existe justement des policiers européens qui sont chargés de poursuivre certaines catégories de délinquants. Europol, Frontex, c’est quoi, à votre avis ? ». J’hésite à vous répondre, sinon vous allez y voir une proclamation. C’est sûr que vous concernant, on ne peut pas avoir de doute, on voit que vous ne savez pas de quoi vous parlez.
Consultez Wikipédia, vous y lirez qu’Europol facilite l’échange de renseignements entre polices nationales ou que les capacités opérationnelles de Frontex sont en fait celles des Etats membres.
En outre, les policiers d’Europol et Frontex ne sont pas des fonctionnaires européens mais des fonctionnaires nationaux des Etats membres.
Hors-sujet total.
Vous affirmez: « « Je ne crois pas qu’un enseignant devient bon parce qu’il est employé dans le privé ». Bien sûr que si. Il y a une raison très simple à cela : s’il est mauvais, il est viré. Pas dans le système français, hein ! Je parle de vraies écoles privées, où le directeur, bien entendu, choisit lui-même son personnel. »
C’est très drôle. Je pense que votre connaissance de l’enseignement en France est du niveau du sujet plus haut. On pourrait parler du sujet compliqué de l’évaluation de ce qu’est un bon ou mauvais enseignant. Mais les bases ne sont pas là – cf. exemple plus haut, où il est évident que vous évoquez des sujets sur lesquels vous ne faites même pas l’effort de 5 secondes de lecture en diagonale d’un résumé Wikipédia.
« « On simplifie, on dit par exemple, comme vous le dites plus loin : je veux zéro fonctionnaire, pas de sécurité publique, ni Justice, ni système social en général. » Je vous défie de me dire où j’aurais écrit une chose pareille. »
Aucun effort à faire, c’est exactement accolé à ce propos, dans la citation du vôtre, « Chaque fonctionnaire en plus, c’est des impôts en plus, du chômage en plus et de la liberté en moins. »
Et je pense que là, on arrive au stade où il devient évident qu’il est vraiment complétement inutile de poursuivre le non-dialogue, ou il faut systématiquement reprendre vos propres propos immédiats antérieurs, que vous semblez avoir oubliés ou que vous ne comprenez plus.
« Ce sont les étatistes dans votre genre qui ne cessent d’attribuer ce propos aux libéraux. Si vous voulez contester mes prises de position, la moindre des choses serait d’en prendre connaissance et de ne pas les travestir. »
Il n’y a rien à contester. Tout ceci est lamentable. Echec au test de Turing. Bot défaillant.
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@ Achille
« L’U.E. est la première puissance économique mondiale, ce n’est déjà pas si mal. »
‘Avec 15 193 milliards de dollars de PIB en 2020 (13 315 milliards d’euros selon Eurostat), l’Union européenne à 27 est la 2e puissance économique du monde. Elle représente 17,9 % du PIB mondial, derrière les Etats-Unis (24,7 %) et devant la Chine (17,4 %) et le Japon (6,0 %).
[…]
L’Union européenne jouit d’un excédent commercial de 217,9 milliards d’euros vis-à-vis des pays tiers. Première puissance commerciale du monde, elle est toutefois devancée par les Etats-Unis en matière d’importations, et par la Chine, son premier partenaire commercial, en matière d’exportations.’ (https://www.touteleurope.eu/economie-et-social/l-economie-europeenne-et-l-euro/ 27.07.2021)
Les libéraux revendiqués sur ce blog n’en sont pas. D’habitude, les libéraux économiques sont précis et pointus, qu’on apprécie ou pas leur programme.
Là, c’est pathétique. Pas une seule affirmation qui soit exacte, voire pas en contresens.
« Si la paix existe en Europe, c’est d’abord grâce à l’U.E. »
Vous l’avez déjà affirmé et il vous a déjà été signalé que ce n’est pas la CECA ou autre outil économique qui ont empêché une guerre globale, que vous ne pouvez pas ignorer le poids de la guerre froide qui aurait rapidement provoqué une guerre nucléaire, que vous ne pouvez pas non plus ignorer que la division de l’Allemagne avait durablement obéré sa capacité à revendiquer régenter l’Europe.
« Encore faut-il pour cela qu’elle ait à sa tête un leader qui sache imposer la force potentielle que représente cette Union, ce qui n’a jamais vraiment été possible avec les précédents présidents de l’U.E. pour qui cette présidence était une fonction purement honorifique. »
Un leader non-élu qui imposerait la volonté de l’UE qui n’est pas du tout unanime : anti-démocrate.
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@ Aliocha
Pouvez-vous contextualiser, quand vous écrivez « c’est chrétien, un juif qui tape sur les arabes ? ». J’ai beau regarder par ma fenêtre, en Seine-Saint-Denis, je n’ai jamais vu le moindre juif taper sur un arabe.
Je ne me souviens pas non plus des fusillades dans les salles de concerts et rédaction de presse en France par le fait de juifs.
Où voulez-vous en venir ?
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@ Serge HIREL
Pour les hauts fonctionnaires, le sujet est effectivement nuancé. L’exemple d’Emmanuel Macron est à propos : haut fonctionnaire mais aussi homme du privé. Effectivement, là, il y a du pouvoir, du mélange des genres et des intérêts.
Je répondais à ceux qui dénombrent les emplois de fonctionnaires et en tirent des conclusions définitives. Ce n’est pas le nombre de cantonniers qui indique quoi que ce soit par rapport à la technocratie.
Et l’UE est typiquement une institution de hauts fonctionnaires.
Lecture, au nom de l’humour, sur le sujet de l’enseignement privé qui fonctionne forcément très bien
https://quillette.com/2021/04/09/georgetowns-cultural-revolution/
(Georgetown University is a private research university in the Georgetown neighborhood of Washington, D.C)
@ Achille | 22 janvier 2022 à 07:49
Ayez la gentillesse, Achille, de mettre à jour vos tablettes. Vous ne l’avez pas fait depuis 2014.
« Première puissance économique du monde entre 2005 et 2014, l’UE représentait cette année-là 23,64 % du PIB mondial contre 22,37 % pour les États-Unis. Depuis 2015, elle occupe le deuxième rang, derrière les États-Unis, avec 22 % du PIB mondial. »
Ceci était un court extrait du site gouvernemental français « vie-publique » qui date de 2018. Depuis lors, il convient de soustraire le PIB de la Grande-Bretagne…
Un petit complément ?
« L’Union a longtemps été la première puissance commerciale devant la Chine et les États-Unis. (…) Elle est passée aujourd’hui derrière la Chine et les États-Unis, si on exclut le commerce intracommunautaire. » Même site, même date.
Réjouissez-vous ! « L’UE reste la première puissance commerciale du monde. Elle est toutefois devancée par les Etats-Unis en matière d’importations, et par la Chine, son premier partenaire commercial, en matière d’exportations » (Wikipédia, décembre 2021).
Une dernière petite info en provenance du FMI. Elle concerne les prévisions de croissance en 2022 : La France « perd quelques positions, avec une prévision de croissance de 3,9 %, portant le PIB tricolore à 3 140 milliards en 2022. » +4,6 % pour l’Allemagne, 4,2 % pour l’Italie, + 6,4 % pour l’Espagne, + 5,1 % pour la Pologne, et… +5 % pour le Royaume-Uni, qui, selon « les experts », devait s’effondrer après le Brexit.
Faut-il demander à notre hôte d’ajouter une ligne à la charte du blog pour interdire les fausses infos ? En particulier en période électorale…
Par ailleurs, vous avez laissé ma question pendante: l’UE est-elle un Etat ?
@ Serge HIREL | 22 janvier 2022 à 11:50
« Par ailleurs, vous avez laissé ma question pendante: l’UE est-elle un Etat ? »
Elle n’est certes pas un État mais une union d’États, comme le sont les États-Unis, ainsi que leur nom l’indique.
Maintenant concernant la place de l’U.E. en terme de puissance économique, les conflits géopolitiques, les catastrophes climatiques, sans oublier la pandémie qui dure depuis deux ans déjà, ont quelque peu bouleversé le classement mondial dans ce domaine. Il n’en demeure pas moins que l’U.E. constitue une puissance économique de premier plan.
Des petits pays comme l’Allemagne, l’Espagne, l’Italie, la Pologne et bien sûr la France ne seraient pas grand-chose face aux grandes puissances mondiales si elles ne s’étaient pas réunies.
Quant à la Grande-Bretagne elle ne survit que parce qu’elle est à la botte des États-Unis, ceci depuis toujours.
@ Exilé
Une punition est justifiée quand elle est juste.
Le baudet de la fable est puni injustement. Œdipe se punit lui-même mais injustement, il n’est pas responsable de la peste frappant Thèbes. Etc.
Dans l’affaire du sang contaminé, c’est-à-dire celle des hémophiles contaminés, l’ignorance devant l’arrivée d’un virus inconnu est la seule vraie coupable. Mais il fallait que quelqu’un paye.
La transfusion était une bénédiction pour les hémophiles. Elle transformait leur vie. Quand il s’est avéré qu’elle pouvait leur transmettre le sida, ils se sont trouvés devant un choix terrifiant : cesser d’y avoir recours ou en prendre le risque. Choix que les hémophiles eux-mêmes, leurs médecins, les responsables de la transfusion connaissaient, tous, aussi bien les uns que les autres. Il est facile de dire, après-coup, ce qu’il aurait fallu faire. Ça ne l’était pas sur le moment. Ensuite sont arrivés les produits chauffés… Bien sûr des erreurs ont été commises. Pas les crimes qu’on a imputés à tel ou tel.
@ Marcel P
“l’extrême droite a trouvé un juif pour taper sur les arabes”.
Alain Minc
https://ms-my.facebook.com/Zoomsmedias/videos/jen-ai-marre-de-la-mollesse-collective-%C3%A0-l%C3%A9gard-de-zemmour-je-pense-que-zemmour-/433033028447499/
@ Marcel P 22 janvier 11:31
«Je pense au contraire que les blogs trouvent tout leur intérêt lorsqu’ils permettent de s’affranchir des arguments d’autorité inutiles et des attaques ad hominem, au profit du débat d’idées – cela exclut donc toute revendication et affirmation de rang, de diplôme, etc. »
Ce que vous écrivez est certainement souhaitable s’agissant d’un forum de discussion destiné essentiellement au débat d’idées, mais me le semble moins, sinon peu réaliste (voire inadapté) concernant un blog dont l’objectif est avant tout de commenter ou donner son point de vue sur le billet du jour.
Or, de même que Philippe Bilger livre beaucoup de lui-même dans sa façon de percevoir l’actualité et de nous en donner la lecture, je vais forcément apporter en retour, à travers mon propre ressenti, quelque élément de mon expérience (professionnelle ou autre), de mon vécu, mes lectures, rencontres, études, voyages, environnement culturel, sociétal, familial etc. sans pour autant en faire un argument d’autorité, ni étaler « pompeusement » ma science… Tous raisonnement qui s’avèrent être dans certains cas, je dis bien certains, fort utiles, afin de rétablir les faits en contrant ou écartant un commentaire manifestement faussé, trompeur, ignorant, hors sujet ou malveillant.
On trouve de tout sur le blog de Philippe Bilger, à commencer par les excellents billets d’humeur ou d’euphorie de notre hôte qui nous en fait voir de toutes les couleurs ! Idem pour les commentaires, lesquels, s’ils devenaient trop lissés et convenus nous ennuieraient et perdraient tout leur sel ! Sans pour autant admettre les basses attaques, les insultes et les calomnies et autres atteintes à l’honneur et à la considération d’un contributeur. Pas plus que les commentaires interminables et obsessionnels de quelques Moimoije et autres Qq hi hi surdéveloppés, plus à plaindre que risibles d’ailleurs !
Fort heureusement, Pascale Bilger veille au grain lorsque certains dépassent les bornes (dans tous les sens du terme !)
Bien à vous
Mary
@ Achille | 22 janvier 2022 à 09:47
Point de vue totalement utopique !
Aucun pays européen, je dis bien aucun, n’est disposé à échanger la protection américaine, ou celle de l’OTAN mais c’est pareil, contre celle de la France ; il en va de même pour la défense que pour bien d’autres choses, la quantité est une qualité en soi. La France et le Royaume-Uni sont les seuls pays européens à disposer de l’arme nucléaire, le RU est sorti de l’UE et les traités de non prolifération interdisent aux autres nations d’en acquérir.
La boucle est bouclée, la dissuasion française ne couvre pas l’UE, quelles que soient les vaticinations à ce sujet.
Sauf si, à Dieu ne plaise, l’UE devient un Etat et une nation unitaire, la défense, qui n’est d’ailleurs pas de ses compétences actuelles, lui échappe et lui échappera encore longtemps ; ça rejoint d’ailleurs le sens commun, personne n’a envie de se faire tuer pour un espace économique.
Il faut vraiment être un psychorigide mal fini comme le Pinocchio de l’Elysée pour fantasmer à ce sujet.
@ Marcel P | 22 janvier 2022 à 11:31
De votre excellent commentaire, je retire ce passage
« Et je pense que là, on arrive au stade où il devient évident qu’il est vraiment complétement inutile de poursuivre le non-dialogue, ou il faut systématiquement reprendre vos propres propos immédiats antérieurs, que vous semblez avoir oubliés ou que vous ne comprenez plus. »
La reprise de propos antérieurs est la technique de vos interlocuteurs, ce qui aboutit à des commentaires d’une longueur extrême qui contrevient à la charte édictée par monsieur Bilger et rappelée récemment.
C’est pour cela que je laisse le dernier mot à d’autres et m’en tiens à des commentaires, moins fréquents sans doute, autant que possible dans l’esprit voulu par notre hôte.
Sachez que j’apprécie la rigueur intellectuelle des vôtres.
@ Robert Marchenoir
« Le prochain qui me parle de « bouc émissaire » ou qui affirme qu’il ne « suffit pas de faire X pour résoudre tous les problèmes de la France », je lui renverse un litre de succulente crème au chocolat sur la tête. »
Je prendrais cela avec humour, surtout que je suis très gourmande de chocolat… je risque d’en redemander.
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@ Achille
Merci pour ce moment d’humour avec cet excellent Coluche. L’humour manque terriblement dans cette période où on ne peut rire de rien.
@ revnonausujai
D’accord avec vous, l’Europe-puissance, l’UE Etat souverain, les Etats-Unis d’Europe… quel que soit le nom qu’on lui donne, n’est qu’un rêve, qu’une illusion. Mais qui nous emprisonne. La France était entendue dans le monde. Comment pourrait-elle l’être encore ? Ses dirigeants (politiques, médiatiques, intellectuels, tous à quelques exceptions près) disent et répètent, sur tous les tons, en toutes occasions, que la France est trop petite, qu’elle ne compte plus, que son salut passe par l’Europe. Si elle ne croit plus en elle, si elle n’a plus foi en sa propre parole, comment serait-elle entendue ?
Nous sommes prisonniers de ce rêve d’Europe, d’une Europe censée nous rendre plus forts. Doublement prisonniers car : 1/ l’Europe rêvée ne se fera pas, 2/ croire en la force est folie.
Nous sommes indignes de notre héritage.
« Il y a un pacte vingt fois séculaire entre la grandeur de la France et la liberté du monde. »
@ revnonausujai | 22 janvier 2022 à 16:11
« Aucun pays européen, je dis bien aucun, n’est disposé à échanger la protection américaine, ou celle de l’OTAN mais c’est pareil, contre celle de la France. »
Il ne s’agit pas de substituer la protection américaine par celle de la France, mais par celle de l’U.E., chaque pays de cette communauté contribuant à l’édification de cette force armée, en construisant du matériel militaire, en formant une armée européenne, en disposant d’un état-major européen capable d’intervenir sans dépendre d’une autre puissance militaire.
Le fait de dépendre d’une puissance étrangère comme les USA – mais ce serait la Chine ou la Russie, ce serait exactement pareil – est que nous sommes tributaires des ambitions personnelles de ces puissances.
Or en ce moment quand on voit les tensions entre la Chine et les USA, la Russie qui a bien l’intention de récupérer l’Ukraine « quoi qu’il en coûte », il est indispensable que l’U.E. soit en mesure de prendre ses propres décisions et non pas de dépendre de celles qui sont imposées par son « protecteur » dont les intentions ne sont pas forcément désintéressées.
@ Robert
« La reprise de propos antérieurs est la technique de vos interlocuteurs, ce qui aboutit à des commentaires d’une longueur extrême qui contrevient à la charte édictée par monsieur Bilger et rappelée récemment. »
Certes. Maintenant, quand je lis Denis Monod-Broca sur le sang contaminé, il faut quand même que je lui réponde, voyez-vous. Car il y a des choses que je ne peux moralement laisser passer.
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@ Denis Monod-Broca
« Dans l’affaire du sang contaminé, c’est-à-dire celle des hémophiles contaminés, l’ignorance devant l’arrivée d’un virus inconnu est la seule vraie coupable. Mais il fallait que quelqu’un paye. »
L’affaire du sang contaminé n’était pas qu’un affaire d’hémophiles.
Mon père s’est ramassé un camion de face. Os fracassés. Multiples chirurgies. On lui a dit « Monsieur, comme votre femme est médecin, on va vous parler comme à quelqu’un de la maison. Entre nous, le sang, à l’heure actuelle, on a des doutes sur la qualité. Donc, parce que vous connaissez un peu la maison, on va vous laisser le choix. Soit on vous transfuse pour limiter la perte de sang pendant les chirurgies, avec un sang, comment dire… pas sûr. Soit on opère sans sang ajouté, et on va vous saigner à répétition, chirurgie par chirurgie, et cela va être plus long car vous allez devoir refaire du sang entre-temps. »
D’autres n’ont pas eu ce généreux choix offert à eux.
La question n’est pas celle de l’ignorance. En médecine, on est toujours ignorant sur une large gamme de choses. Par contre, il y a des choses qu’on sait. Et ce qu’on savait, et ce que le procès a mis en évidence, c’est qu’on savait que les tests américains avaient plus de garanties de fiabilité que les tests français.
L’excuse de l’ignorance, elle sert à couvrir le fait que, si, on savait, mais que… c’était américain.
Il n’y avait pas d’ignorance sur ce point précis. Il y avait une volonté de faire semblant d’être ignorant pour se couvrir de ne pas donner satisfecit aux tests américains. Parce qu’ils sont américains.
Certes, le sang contaminé n’était pas qu’un problème franco-français.
Mais la composante franco-française du scandale du sang contaminé, c’est bien la volonté de ne pas savoir. Pour acheter français.
Il n’y avait aucune excuse pour ne pas savoir. Et quand vous, quarante ans après les faits, maintenant qu’on a du recul sur la question, faites semblant que c’est une question de fatum face à l’ignorance, vous faites fausse route et vous cautionnez de fait les attitudes qui ont abouti au sang contaminé.
Il n’y a pas d’ignorance à l’époque des faits qui tienne sur le points précis qui font la spécificité franco-française du scandale du sang contaminé.
Vous cherchez donc des excuses à des criminels. Car, oui, en leur position de responsabilité sur de tels sujets médicaux, c’est en effet criminel d’ignorer les données de la science, c’est à dire les résultats des tests américains. Et le résultat, c’est le scandale du sang contaminé.
Et il y a d’autres points problématiques dans ce scandale. Ce n’est ici que le principal. Et c’est là un point massif que vous vous évertuez à passer sous silence. Un argument que vous vous évertuez à esquiver. Ce qui, de mon point de vue, signe les limites de l’obligation morale à la courtoisie, surtout sur un sujet avec tant de réelles victimes… et pas des victimes imaginaires.
Et les faits, si, ils sont clairs.
@ Achille | 22 janvier 2022 à 13:07
« Quant à la Grande-Bretagne elle ne survit que parce qu’elle est à la botte des États-Unis, ceci depuis toujours. »
Vous plaisantez ? N’oubliez pas que les USA n’existeraient pas si la flotte royale de Grande-Bretagne n’avait pas conquis toute l’Amérique du Nord, devenue aujourd’hui les USA. Depuis toujours la GB reste la grande soeur des USA. Parler la même langue rappelle leur histoire commune.
Pour faire court, merci de ne pas donner votre argumentation à ce sujet.
@ Achille | 22 janvier 2022 à 09:47
« l’OTAN (ce machin comme disait le Général) »
Faux. C’est l’ONU que de Gaulle qualifiait ainsi. Et le retrait de la France du commandement intégré de l’OTAN, qu’il a décidé en 1966, lié à une nouvelle doctrine imposée par les Etats-Unis à ses alliés en matière de réponse à une éventuelle agression militaire du bloc soviétique, n’était plus nécessaire après la disparition de celui-ci.
Sarkozy a très bien fait de « réintégrer l’OTAN », qui, pour l’heure et pour longtemps, est la seule institution de défense présente en Europe capable, grâce à ses moyens nucléaires, de tenir tête à la Russie, si elle devenait réellement belliqueuse. On en fait l’expérience actuellement, même si l’affaire ukrainienne est encore loin de prendre les proportions de la crise des missiles soviétiques à Cuba en 1962, qui a failli déclencher une guerre mondiale, probablement nucléaire.
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@ Achille | 22 janvier 2022 à 13:07
« Elle [lUE] n’est certes pas un État, mais une union d’États, comme le sont les États-Unis, ainsi que leur nom l’indique. »
Encore une fois : faux ! Les Etats-Unis ne sont pas une « union » d’Etats, mais un Etat. Il s’agit d’une République à régime présidentiel et fédéral. Aucun des 50 « states » qui la composent ne dispose de la souveraineté en matière de défense et de politique étrangère. Aucun ne dispose d’une armée. Aucun n’a d’ambassade à l’étranger. Aucun n’est reconnu par les diplomaties étrangères. Aucun ne peut décider de se doter d’un roi, aucun gouverneur n’a son mot à dire avant la décision du Président des Etats-Unis, etc. Et des impôts sont levés directement dans la poche de tous les Yankees par l’Etat fédéral.
Que vous souhaitiez que les Etats européens, aujourd’hui indépendants et souverains, se regroupent au sein d’une fédération identique à celle d’outre-Atlantique, c’est une chose, mais ne prenez pas vos rêves pour des réalités. D’autant plus que lesdits rêves, vous allez pouvoir les poursuivre pendant longtemps. Très longtemps.
Le reste de votre commentaire est du même acabit… Mieux vaut en rire, en particulier à propos de votre dernière affirmation : « La Grande-Bretagne ne survit que parce qu’elle est à la botte des États-Unis, ceci depuis toujours. ». À quelle date sort le « Manuel d’histoire contemporaine » revu et corrigé par Achille ?
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@ Marcel P | 22 janvier 2022 à 11:31
« Encore faut-il (…) [que l’Europe] ait à sa tête un leader qui sache imposer la force potentielle que représente cette Union (…) . Un leader non-élu qui imposerait la volonté de l’UE qui n’est pas du tout unanime : anti-démocrate. »
Non, non, la démocratie serait respectée. Dans le rêve d’Achille, ce leader est élu au suffrage universel (avec obligation de vote). En fait, Achille souhaite un plébiscite, avec donc un seul candidat – vous voyez lequel – et un seul bulletin… portant son nom (avec interdiction de rature). Comme dans une vraie République socialiste soviétique… et démocrate.
J’admire votre patience pour expliquer à Robert Marchenoir ce qu’il ne veut pas entendre… C’est un peu comme tenter de faire boire un âne qui n’a pas soif… Bon, je vais prendre un coup de pied… de l’âne.
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@ revnonausujai | 22 janvier 2022 à 16:11
« Aucun pays européen, je dis bien aucun, n’est disposé à échanger la protection américaine, ou celle de l’OTAN mais c’est pareil, contre celle de la France. »
Vous avez parfaitement raison. Non seulement la France ne possède qu’une « force de frappe » très limitée, mais il n’est pas dit que la doctrine militaire française actuelle permette son emploi en cas d’agression de la Russie contre un pays de l’Union européenne, a fortiori un Etat non membre de l’UE.
En tous cas, il ne saurait être question, en raison de la signature par la France des traites de non-prolifération des armes nucléaires, qu’elle soit déployée hors de l’Hexagone. Ce qui est un problème majeur puisque la doctrine occidentale en matière de première réponse à apporter à une éventuelle agression russe n’est plus, depuis fort longtemps (1966), une « riposte massive », mais une « riposte graduée », confiée à des unités tactiques, donc proches des lieux des combats.
C’est d’ailleurs ce changement de pied, imposé par les Etats-Unis, qui avait conduit de Gaulle à se retirer du commandement intégré de l’OTAN pour éviter que notre force de frappe devienne un élément des moyens nucléaires à la disposition de l’OTAN. Du temps du Général, on ne badinait pas avec notre souveraineté.
Ces questions relevant du secret-défense, il n’y a pas souvent d’informations à leur sujet, pas même de débat public au Parlement. Je crois me souvenir qu’à l’époque du Général, en ce qui concerne ce qu’il était alors convenu d’appeler « la défense de l’avant », l’emploi de l’arme nucléaire française n’était pas expressément prévu. Autrement dit, une agression de l’URSS contre la Pologne par exemple aurait été exclusivement l’affaire de l’OTAN, en tout cas en matière de réponse nucléaire.
Il n’y a aucune raison pour que cette doctrine ait été modifiée, l’ennemi communiste ayant disparu et l’Union européenne n’étant pour l’heure qu’une « entente économique » disposant de pans de souveraineté qui ont été délaissés par ses membres dans d’autres domaines, mais pas dans celui de la défense.
De plus, sur le plan de la politique intérieure, les Français accepteraient probablement que leur force de frappe soit utilisée pour défendre un Etat de l’UE, mais ils n’admettraient pas son passage sous commandement européen… qui conduirait inéluctablement à ce qu’elle soit intégrée au parc nucléaire de l’OTAN, Berlin, en matière de défense, ne jurant que par Washington. Cette seule question rend illusoire tout accord européen global en matière de défense…
Achille peut encore longtemps rêver à Macron déguisé en généralissime qui, sans avoir servi sous les armes auparavant, commanderait l’Europe en guerre. Je crains que, dans sa carrière, « le chef » doive se contenter d’un ennemi à sa taille, le virus… qui lui tient tête depuis deux ans.
@ Aliocha
En France, on tape sur les juifs très concrètement, très physiquement. On tire à la kalashnikov sur des synagogues, on emploie quotidiennement des insultes qu’on croyait oubliées en 1944. Ça se passe dans les secteurs où l’immigration africaine est majoritaire. Et sur les réseaux sociaux, des gamins de 12 ans qui ne sont pas fichus de situer Brest et Colmar sur une carte de France affirment soutenir l’Intifada.
Alors quand le président d’une compagnie autoroutière, qui hier soutenait Macron pour sa volonté d’abandon de souveraineté nationale (https://archive.wikiwix.com/cache/index2.php?url=http%3A%2F%2Fwww.lejdd.fr%2FPolitique%2FAlain-Minc-Je-vais-voter-Macron-841450#federation=archive.wikiwix.com), parle d’un juif qui taperait avec des mots sur des immigrés non-intégrés à la France, pour ce motif, qui s’avèrent être arabes, je pense qu’il devrait plutôt se contenter d’en revenir au plagiat, le propos serait sans doute de meilleure facture.
Les asiatiques d’Aubervilliers, les juifs de Pantin et les non-racisés de Saint-Denis aimeraient bien n’être violentés quotidiennement que par des mots. Mais évidemment, leur sort ne concerne pas vraiment Alain Minc. On peut bien les laisser crever la gueule ouverte, se faire piller et tabasser, on a de grandes causes théoriques à défendre.
Achille ne rate pas une occasion et explique que « L’Union européenne n’est certes pas un État mais une union d’États, comme le sont les États-Unis, ainsi que leur nom l’indique ».
L’Union européenne n’est pas un pays.
Les Etats-Unis d’Amérique sont un pays. L’Union européenne ne peut ainsi pas être décrite comme pendant des Etats-Unis d’Amérique.
La République fédérale d’Allemagne, un pays, est aussi une fédération d’Etats. L’Allemagne pourrait ainsi être décrite comme pendant des Etats-Unis d’Amérique.
Une fois encore, lorsqu’on affirme d’un ton docte, c’est quand même bien de se documenter un instant. Tout ceci est disponible aisément sur Wikipédia. Si on ne comprend rien aux institutions de pays étrangers, il n’y a aucun mal à faire de sommaires recherches avant d’argumenter.
« Quant à la Grande-Bretagne elle ne survit que parce qu’elle est à la botte des États-Unis, ceci depuis toujours. ».
Depuis toujours ? Vraiment ? On sent qu’Achille porte un intérêt à l’histoire…
Nous venons tout juste de finir de fêter le mégameeting de Zemmour à Cannes, supérieur à celui de Villepinte ; du pur et dur, du concret, du vécu, direct, franc, sans bavure.
Zemmour imperator !
Pas de fachos antifanazis ce soir, dommage, j’adore les voir s’en prendre plein leurs sales tronches.
Ils étaient à Nantes pour leur meeting ? Ben voyons : casses, incendies, violences, haine, comme d’hab.
Je pense à tous ces malheureux islamogauchistes macroniens rageux haineux qui viendront nous dire qu’ils ne regardent ni n’écoutent Zemmour, mais qui viendront nous dire tout le mal qu’ils pensent du discours de Zemmour qu’ils n’ont pas écouté bien entendu : fascisme, racisme, xénophobie, islamophobie… arguments graillons du catéchisme islamogauchiste.
BEN VOYONS !
Je signale quand même que Zemmour m’a écouté quand je lui ai envoyé sur tous ses blogs, sites, réseaux sociaux, un message le suppliant de parler du scandale des squats (Rédigé par : sylvain | 22 janvier 2022 à 09:27)… J’ai été comblé au-delà de mes espérances ; mes chevilles se sont enflées, fier comme Artaban d’avoir été sa muse.
À quand le prochain meeting, vite !
Pour cette malheureuse Hidalgo, j’ai quand même une pensée de compassion :
« De profundis »
@ Marcel P
« En France, on tape sur les juifs très concrètement, très physiquement. On tire à la kalashnikov sur des synagogues, on emploie quotidiennement des insultes qu’on croyait oubliées en 1944. Ça se passe dans les secteurs où l’immigration africaine est majoritaire. Et sur les réseaux sociaux, des gamins de 12 ans qui ne sont pas fichus de situer Brest et Colmar sur une carte de France affirment soutenir l’Intifada. »
Je rencontre toutefois de plus en plus d’homosexuels qui refusent de s’identifier à la vocale cause LGBT, de plus en plus de noirs qui trouvent que, quand même, il y a de l’abus et qu’il faudrait sévir, de plus en plus d’arabes qui rejettent explicitement l’islam.
« L’Union européenne n’est pas un pays. Les Etats-Unis d’Amérique sont un pays. L’Union européenne ne peut ainsi pas être décrite comme pendant des Etats-Unis d’Amérique. »
Effectivement, à l’heure actuelle, ce n’est pas un pays. C’est une construction qui tente de surmonter ses antagonismes culturels internes qui handicapent sa construction. Et c’est une bonne chose qu’elle y arrive petit à petit.
Maintenant, sur la question de l’identification entre État et Nation, il n’y a nul besoin que cela coincide. Selon les critères historiques du concept de nation, du type unité de langue et de culture, la Suisse n’est pas une nation. C’est pourtant un État. Le point unifiant étant l’armée. Mais pas la culture, pas la langue, ni le centralisme. Et le degré d’autonomie de ses composantes est extrêmement large.
Il n’y a aucune raison qu’à terme l’Union européenne n’arrive pas à créer un modèle similaire. Elle est trop techno, trop artificielle, mais cela peut se corriger avec le temps.
Le point crucial est simple: la volonté de mutualiser des compétences sur des sujets clé, comme actuellement la défense et la géopolitique. Cela semble venir.
Le critère final essentiel, à terme, sera celui de la coopération si ce n’est de la fusion à terme des services de renseignement. Qui pourrait venir via la question du crime organisé, qui devient de plus en plus transnational et protéiforme avec la gazéification de l’information de nos jours. Quand on voit la situation aux Pays-Bas, il y a en effet de quoi commencer en effet à prendre un peu peur…
Sur le plan de l’identification des résidents de l’Union européenne à la construction européenne, le critère essentiel en sera la volonté. Et pour cela, il va falloir trouver une forme de « patriotisme constitutionnel » ou un truc du genre. C’est un peu le sens de la question de l’État de droit en Europe: la question de la recherche de concepts unificateurs sur lesquels construire une unité politique. Pour que même en l’absence d’un « leader », « leader » que les gens semblent ici considérer comme un critère (ce n’en est pas un) il y ait l’émergence de notions unificatrices dans la conscience populaire.
C’est pour cela que la question de l’État de droit devient clivante en Europe. C’est le principal point sur lequel peut s’articuler la construction d’une identité politique européenne. Et donc le principal point qui va être la cible d’un feu nourri de la part de ceux qui sont opposés à une telle perspective.
Une identité politique transnationale est possible. C’est une question de mentalité. Peut-être de générations. Ce n’est peut-être pas pour tout de suite. Mais à terme, c’est envisageable.
Quant aux États-Unis, il ne faut quand même pas ignorer que les États américains sont des composantes qui ont une identité politique suffisamment forte pour avoir le droit d’être considérées comme des États si la fédération se délite. Et ce risque n’est jamais complètement absent aux États-Unis. Les États-Unis sont un pays parce qu’ils le veulent encore bien. Pas parce qu’ils sont intrinsèquement un État-Nation-Indivisible. Ce n’est pas le cas.
Il y a des moments, j’ai même l’impression que le Canada est plus solidement fédéré que ne le sont les États-Unis. cf. Break It Up par Richard Keitner.
La volonté des élites européennes de fédérer l’Europe me paraît plus forte que la complaisance des élites américaines face aux idées sécessionnistes.
Vous sous-estimez le pouvoir des mots, et les conséquences que peuvent avoir les propos de Zemmour sur des populations déjà à cran.
Mon petit dialogue avait pour but de démontrer à Bill le sombre qu’on ne pouvait tenir ce genre de propos au nom du judéo-chrétien, ce que tentent depuis toujours les tenants de la ligne Buisson qui, à la façon des télévangélistes américains, voudraient de l’Évangile faire une justification de leurs inquisitions et un retour aux croisades intégristes.
C’est dangereusement irresponsable et met en péril la démocratie, Alain Minc a parfaitement raison de le souligner, le fait qu’il soit juif permettant de contourner les accusations fallacieuses d’antisémitisme quand on critique l’attitude de boutefeu de Zemmour.
Haïm Korsia le confirme et va, à raison, plus loin :
« Antisémite certainement, raciste évidemment. » « Quand vous dites simplement qu’il y a trop de tels ou tels, moi qui porte un texte qui s’appelle la Constitution qui est fondée sur l’idée des droits de l’homme et qui porte aussi un texte qui s’appelle la Bible et qui dit ‘tu aimeras l’étranger car tu as été étranger en terre d’Egypte’, je ne peux pas être en phase avec ce discours« , a ajouté le Grand Rabbin de France, Haïm Korsia. »
https://www.radioj.fr/2021/10/26/haim-korsia-eric-zemmour-antisemite-certainement-raciste-evidemment/
Quant à l’Europe, Delors avait raison de dire qu’elle est devenue la messe sans la foi.
C’est tout à l’honneur du président de rappeler qu’elle est la condition de la survie de nos vieilles nations épuisées, qui ne savent plus que nous ressortir la recette obsolète des boucs émissaires qui les a déjà conduites au pire.
Il y a là un vrai choix qui se prépare en France, les Allemands l’ont bien compris par leur accueil de la présidence française, soulignant le courage d’en faire un sujet central de la campagne, la réconciliation ou la disparition, mettant clairement en perspective l’archaïsme dépassé des extrémismes de tous bords qui ne savent qu’exciter les vindictes, plutôt que de tenter d’ensemble, c’est moins sexy pour les audiences de Bolloré, de résoudre un diagnostic qui est posé depuis quarante ans.
Libre à vous de céder aux sus aux Sarrazins, mais ne venez pas nous dire que c’est pour sauver la civilisation judéo-chrétienne, vous contribuez avec tous les démagogues à la pulvériser, mettant au passage la démocratie en grave danger.
@ Serge HIREL | 22 janvier 2022 à 20:08
« Faux. C’est l’ONU que de Gaulle qualifiait ainsi. Et le retrait de la France du commandement intégré de l’OTAN, qu’il a décidé en 1966, lié à une nouvelle doctrine imposée par les Etats-Unis à ses alliés en matière de réponse à une éventuelle agression militaire du bloc soviétique, n’était plus nécessaire après la disparition de celui-ci. »
Mea culpa. J’ai confondu l’OTAN avec l’ONU.
Ceci étant, le Général n’a jamais montré un grand intérêt pour l’OTAN et a tôt fait de la quitter dès que l’occasion s’est présentée, ne pouvant supporter l’idée de dépendre d’une puissance étrangère pour assurer la sécurité du pays.
D’ailleurs vous reconnaissez que ce sont les États-Unis eux-mêmes qui ont imposé une « nouvelle doctrine », considérant que le bloc soviétique ne constituait plus un danger pour le monde occidental.
En somme le « patron » décide de changer les règles et tous les pays de l’OTAN doivent l’accepter, le doigt sur la couture du pantalon. Ben voyons ! Vous me direz, c’est celui qui apporte la plus grosse part dans la communauté qui décide. Mais les E-U s’y retrouvent très vite car cela leur permet d’imposer leur armement. Avec ces gens-là, tout est une affaire de business.
D’où l’intérêt pour l’Union européenne d’avoir son autonomie en matière de défense afin de pouvoir prendre ses propres décisions en cas de conflit la concernant, sans dépendre d’une autre puissance qui impose la marche à suivre.
Certes pour l’instant nous sommes loin de l’objectif car l’Allemagne notamment fait blocage, préférant sous-traiter sa protection en échange de bons rapports commerciaux avec les E-U. Mais je pense que l’idée fait son chemin et que nous serons, tôt ou tard, obligés d’y arriver même si cette mesure a le don d’irriter notre « protecteur » .
Ceci ne se fera certainement pas sous le second mandat d’Emmanuel Macron mais il aura posé les premières pierres de l’édifice.
@ Achille
Merci à Serge Hirel davoir démonté vos approximations, il l’a fait plus élégamment que je n’aurais su le faire.
« D’où l’intérêt pour l’Union européenne d’avoir son autonomie en matière de défense afin de pouvoir prendre ses propres décisions en cas de conflit la concernant, sans dépendre d’une autre puissance qui impose la marche à suivre. »
L’UE n’a aucune compétence, ni juridique ni « professionnelle », en matière de défense ; vous voyez une von der Leyen ou un Borrell en chef de guerre ?
La brigade franco-allemande est une tartarinade pour politiciens démagogues ; elle n’a jamais été employée en tant que telle. En cas de besoin, les unités françaises sont employées en franco-français, les unités allemandes continuent à ne rien faire et à avoir des états d’âme.
Encore plus important, il n’y a pas, et ce n’est pas près de changer, de citoyens européens et ça règle la question ; qui a envie de se faire casser la figure pour une cause qui ne le concerne pas, déjà que les volontaires pour une cause évidente ne sont pas si nombreux !
Emmanuel Macron l’Européen et Éric Zemmour le petit franchouillard..
C’était du lourd hier à Cannes. Ils étaient venus, ils étaient tous là, même Guillaume Peltier le fils maudit qui avait osé adhérer à LR et même être son N°2.
C’est d’ailleurs lui qui a été le premier intervenant, la vedette américaine en somme du grand spectacle zemmourien.
Et il a commencé fort. On aurait dit Jacques Doriot au meilleur de sa forme.
L’Histoire a tendance parfois à se répéter. Sans doute parce que certains ont oublié les horreurs provoquées par les discours nationalistes, à moins que ce comportement ne soit enfoui au plus profond de la nature humaine.
Maître Collard est sans doute le plus délirant de tous. Il imagine que MLP et même LR, le parti soi-disant gaulliste, viennent se rallier au parti d’Éric Zemmour. Rien que ça !
Là on sombre carrément dans la farce de Molière ! J’avoue que ça m’a bien fait rire ! 😊
@ F68.10
Je ne comprends pas pourquoi vous vous opposez à moi puisque vous racontez la même histoire que moi. La citation que vous donnez du médecin de votre père, « Soit on vous transfuse pour limiter la perte de sang pendant les chirurgies, avec un sang, comment dire… pas sûr. Soit on opère sans sang ajouté », confirme exactement ce que je dis au sujet des hémophiles : à ce moment-là, entre la découverte des dangers de la transfusion et la découverte des « produits chauffés » qui en prémunissaient, ils avaient le choix entre pas de transfusion et des transfusions à risques.
Pourquoi chercher des crimes, et donc des coupables, là où il n’y en a pas ?
Lecture conseillée : « Le chant sacré » Une histoire du sang contaminé 1955-1983, de Laurence Lacour
https://www.editions-stock.fr/livres/essais-documents/le-chant-sacre-9782234048157
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@ Aliocha
De quelle Europe parlez-vous ?
Où voyez-vous « la condition de la survie de nos vieilles nations épuisées » dans le projet de fusion desdites nations épuisées dans un ensemble supranational sous direction allemande et tutelle américaine ?
@ revnonausujai | 23 janvier 2022 à 08:19
« Merci à Serge Hirel d’avoir démonté vos approximations, il l’a fait plus élégamment que je n’aurais su le faire. »
C’est vrai que vous avez quelques efforts à faire de ce côté-là, mais rassurez-vous j’ai trouvé bien pire que vous sur ce blog.
Encore que Serge HIREL soit parfois limite dans ses réponses. Mais le plus souvent ça passe.
Perpignan: un député LREM a reçu un coup de poing d’un manifestant. Shocking ? Non, ça va s’arranger, EDM va lui dire que ce n’est qu’un sentiment d’insécurité, un fantasme d’extrême droite.
Qui sème… etc.
@ Achille
Je n’ai pas du tout l’intention d’être élégant, pas plus avec vous qu’avec un autre ; j’essaie d’être courtois quand je ne suis pas agressé et que le sujet s’y prête et c’est largement assez.
En revanche, quand l’interlocuteur commet des « erreurs » à répétition sur un sujet, sans avoir le moindre fait à opposer à ces contradicteurs, tout laisse penser que ces erreurs n’en sont pas et ne sont que mensonges et propagande ; dans ces conditions, il est bon de les souligner crûment.
C’est ce que j’ai fait à propos de vos sornettes relatives à l’Etat UE et à sa défense fantomatique.
@ Denis Monod-Broca
Il s’agira bien à terme de se libérer de la tutelle américaine, et l’Europe ne se fera sous la direction de personne, mais nos nations défaites n’existeront sûrement pas individuellement, c’est une illusion que de le croire, et ont le devoir absolu d’inventer un modèle qui permette aux cultures diverses de coexister. C’est non seulement vital pour le continent et nos valeurs, mais aura valeur exemplaire pour le monde qui sinon continuera à ne savoir s’unir que contre l’ennemi, pour beaucoup en nos vieux pays européens ce bouc qu’est devenue l’Europe, ce n’est sûrement pas la faute de l’Allemagne si la France ne sait pas se réformer.
Je remets ce lien que j’ai déjà conseillé plusieurs fois, Rocard dit cela bien mieux que moi :
https://www.dailymotion.com/video/x10h4s2
@ Achille | 23 janvier 2022 à 07:35
Il me semble que vous oubliez un paramètre essentiel dans votre analyse. Les Européens, à part les Français et les Anglais quand ils étaient dans l’UE, étaient les seuls à faire l’effort financier nécessaire pour entretenir une armée capable d’un minimum d’intimidation. Ça coûte très cher, ça demande des sacrifices, il est donc bien confortable de pouvoir, tout en faisant les difficiles, compter sur une défense financée par les contribuables américains. Ceux-ci renâclent quelque peu du reste. Avec quel argent voulez-vous que l’Europe se paye une défense digne de ce nom ? Ce ne sont pas les dépenses de ces deux dernières années qui vont lui permettre d’envisager avant très longtemps d’assurer sa propre défense. En attendant, les Européens peuvent toujours se plaindre de ne pas être suffisamment pris au sérieux.
Une fois de plus, les propos d’Achille qui associe un homme politique qu’il n’apprécie pas à un collaborationniste notoire ne peuvent être laissés sans réponse.
Jacques Doriot est un communiste dès la scission avec la SFIO. Il représente les Jeunesses communistes françaises à Moscou. En 1931, il se fait notamment remarquer pour son opposition au socialiste Paul Ramadier qui suggérait de stopper l’immigration, en dénonçant une « xénophobie nationaliste ». En 1935, Doriot et les siens contribuent à l’élection du socialiste Pierre Laval.
Dès 1936, déçu par son incapacité à obtenir plus responsabilités dans la structure communiste, Doriot crée le PPF, parti populaire français, parti à terme se rapprochant le plus du modèle du fascisme italien jamais réalisé en France : à sa création, se réclamant antifasciste, c’est néanmoins un concurrent du PCF, l’extrême droite lui est hostile.
Le PPF est avant tout pacifiste. Dès 1937, il s’attire ainsi les soutiens de la future droite collaborationniste, tout autant pacifiste, par exemple Xavier Vallat, futur commissaire général aux questions juives du gouvernement de Vichy.
En 1938, Doriot organise des manifestations contre la guerre et se prononce explicitement comme favorable aux accords de Munich. Il signe ainsi sa soumission à l’Allemagne nazie, qui s’incarnera pleinement lors de la collaboration à laquelle il s’associera sans limites, appuyant notamment création de la Légion des volontaires français (LVF).
Guillaume Peltier est-il à l’origine communiste, pacifiste, souhaitant soumettre la souveraineté française à un pays étranger hostile, engagé volontaire dans l’armée de l’Allemagne nazie ?
Peu importe qu’on apprécie ou pas Guillaume Peltier, la reductio ad hitlerum, aussi dit point de Godwin, d’Achille n’a donc pas même un soupçon de justification.
Le clou du spectacle, c’est lorsqu’il nous explique quand même que « L’Histoire a tendance parfois à se répéter ». Encore une ineptie valide que si on cumule la certitude de comprendre l’histoire avec l’absence totale de connaissance en la matière – mais évidemment, comment l’ignare pourrait-il savoir qu’il ignore ?
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@ Aliocha
Il n’y a que les dirigeants français et allemands qui affirment que leurs pays sont de « vieilles nations épuisées ». On comprend qu’il veuille mettre les pays du pacte de Visegrad qui eux ne se sentent pas épuisés du tout et qui ne ressentent pas le besoin de dissoudre leur nation. Il faut dire que des pays comme la Hongrie et la Pologne, qui doivent à l’Allemagne nazie et à la France collaboratrice de s’être retrouvés sous le diktat de l’URSS, savent ce que signifie être une nation autonome.
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@ F68.10
Un Etat n’est pas nécessairement une nation : il me semble que cela rejoint tout à fait l’exemple des Etats qui composent l’Allemagne et les Etats-Unis d’Amérique.
Vous écrivez que la Suisse n’est pas une nation selon des critères historiques. Pour ma part, j’ai employé le terme pays plutôt que nation. Quoi qu’il en soit, la Confédération suisse a une fête nationale (Bundesfeiertag, Festa nazionale svizzera, Festa naziunala svizra), un Conseil national, etc. C’est un pays.
Vous dites qu’il « n y a aucune raison que l’Union européenne n’arrive pas à créer un modèle similaire ». Cela signifierait devenir un pays.
Je pense que la capacité de la Suisse à rester une démocratie est sa petite taille. Je ne crois pas qu’on puisse créer une démocratie à 27 pays. Et l’ensemble de l’histoire de la construction européenne de ces vingt dernières années m’invitent à un penser – à l’exemple du fameux traité constitutionnel, refusé par la voie démocratique par excellence du référendum dans plusieurs pays, pourtant mis en oeuvre sous une autre forme.
Vous dites que ce serait une clef de mutualiser des compétences par exemple sur « la défense et la géopolitique ». Il est pourtant manifeste que les Allemands ont des intérêts contradictoires avec de nombreux autres pays, l’Ukraine par exemple.
Lorsque la France fait la guerre à la Pologne sous prétexte de l’organisation de ses institutions disciplinaires judiciaires, alors que la France fait appel à un entreprise privée dirigée par le fils du président du Conseil constitutionnel français pour proposer une stratégie dont la légalité est ensuite contrôlée par le père à la tête du Conseil constitutionnel, on voit bien que c’est pour imposer les intérêts français (se débarrasser des clandestins, poliment décrit comme une politique de répartition de migrants ; mais la finalité, c’est que la France en veut moins, surtout en période électorale où c’est de mauvais goût de les envoyer dans les bleds paumés de France).
Votre idée de fusion de renseignement ou de lutte contre le crime organisée impliquerait des intérêts strictement alignés et des choix de politique pénale strictement similaires. Ce n’est pas l’orientation du moment.
On ne voit pas, par exemple, comment les Polonais et les Lituaniens pourraient souhaiter avoir un service de renseignement commun avec l’Allemagne, quand l’Allemagne s’arrange pour des raisons économiques avec la Russie au détriment de la protection de l’intégrité territoriale de l’Ukraine, c’est à dire un territoire qui historiquement faisait partie de la République des Deux Nations, en rivalité avec la Russie.
Gérald Darmanin, par exemple, présente comme l’alpha et l’oméga la lutte contre les stupéfiants. Il est certain que les stupéfiants constituent une manne phénoménale, faisant que les zones dites pauvres baignent dans le fric, réparti à coup de règlements de compte, avec des moutards comme manouvriers. Il est certain que c’est un problème social majeur impactant l’ensemble des autres problématiques de société (éducation, etc). D’autres pays sont quand même susceptibles de légaliser le cannabis. Le débat sur la prohibition peut être posé et les réponses ne sont pas évidentes. Voilà pour une forme de criminalité organisée. Mais vous pouvez aussi aborder d’autres sujets (proxénétisme, etc.) pour voir qu’il n’y a pas de consensus européen, que des différences majeures existent parfois entre pays limitrophes.
À un moment donné, il faut se demander quel peut être le nombre maximal de personnes qu’un système démocratique peut accommoder. Un gouvernement et une majoritaire parlementaire, n’est-ce pas trop peu pour 450 millions de personnes et une superficie de 4 millions de km² densément peuplés et avec de multiples frontières extérieures ? Déjà à l’échelle des pays, la question se pose. L’exemple nord-américain ne me semble ni souhaitable à poursuivre, ni réellement comparable (géopolitique sans rapport : pas d’histoire des lieux et populations supérieures à 200 ans, pas de frontières extérieures avec des périls réels).
@ Achille | 22 janvier 2022 à 18:13
Tonnerre de Brest ! Vous voici devenu belliqueux ! Pour mémoire, si en 14-18, nous avons pu nous en sortir avec l’aide de l’Empire britannique et un petit coup de pouce des Etats-Unis, en 39-45, rien n’était possible sans les Yankees… Alors, sans leur être soumis, soyons un peu reconnaissants.
Vous avez un véritable talent d’auteur de romans d’anticipation… mais, cette fois, votre scénario est bancal… et invraisemblable.
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@ Achille | 23 janvier 2022 à 07:35
« (…) ce sont les États-Unis eux-mêmes qui ont imposé une « nouvelle doctrine », considérant que le bloc soviétique ne constituait plus un danger pour le monde occidental. »
En 1966 ! Aux pires moments de la guerre froide ? « Ich bin ein Berliner ! » (Kennedy, 26 juin 1963, devant le Mur de Berlin), ça vous dit quelque chose ?
C’est au contraire parce que l’Ouest, après ce coup de force de Moscou, avait pris conscience que le danger d’une invasion soviétique des Etats occidentaux limitrophes de l’URSS se précisait que cette doctrine de la « réponse graduée » a été imposée à l’OTAN par les Etats-Unis afin d’éviter une nouvelle « crise des missiles », pendant laquelle le territoire américain avait été directement menacé. Washington cherchait ainsi à « régionaliser » un éventuel conflit, les Soviets disposant à l’époque de missiles transcontinentaux nucléaires capables d’atteindre les Etats-Unis.
C’est d’ailleurs cette même doctrine du conflit régionalisé et de la protection rapprochée qui est au cœur de la crise ukrainienne, l’OTAN voulant installer des armes nucléaires au plus près du flanc sud de la Russie quand Poutine, lui, sous prétexte de défendre les russophones du Donbass, veut assurer la protection de ses bases marines sur la mer Noire qui lui donnent accès à la Méditerranée. Dans le même temps, il fait les doux yeux à la Turquie, membre de l’OTAN, qui détient le verrou du Bosphore.
Quant au Général, s’il a quitté le commandement intégré de l’OTAN, c’est plus en raison de sa volonté inébranlable de maintenir l’indépendance et la souveraineté de la France, et donc son honneur, que de son peu de goût pour les Etats-Unis, qui, pendant la guerre, avait mis beaucoup de temps à le soutenir et à reconnaître sa légitimité.
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@ Achille | 23 janvier 2022 à 08:56
« J’avoue que ça m’a bien fait rire ! »
Rira bien qui rira le dernier… Il me semble que depuis ce meeting de Cannes, la Macronie cherche la bonne réponse aux propositions régaliennes de EZ. Pas simple dans la mesure où elles sont en adéquation avec ce qu’attend une majorité de citoyens, y compris un bon nombre d’électeurs de gauche. Les contrer : impossible. Les approuver, ne serait-ce que certaines et du bout des lèvres, comme le fait LR : c’est perdre la face.
Alors la meilleure réponse, c’est celle du godillot Bonnell sur LCI hier soir : « Zemmour n’a pas d’idées neuves »… La campagne s’annonce passionnante en matière de débat d’idées.
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@ F68.10 | 23 janvier 2022 à 02:21
Vous présentez tous les signes qui permettent d’identifier le croyant. Vous avez la foi européenne. Cette foi qui soulève les montagnes, mais qui aussi aveugle.
« Il y a des moments, j’ai même l’impression que le Canada est plus solidement fédéré que ne le sont les États-Unis. »
Pour ma part, je ne vois pas grande différence entre un New-Yorkais et un Californien. En revanche, cela saute aux yeux quand il s’agit d’un Montréalais et d’un habitant de Vancouver, voire un habitant d’Ottawa.
« La volonté des élites européennes de fédérer l’Europe »
Êtes-vous bien sûr que toutes les « élites » européennes veulent fédérer l’Europe ? Êtes-vous bien sûr que celles qui le veulent aspirent toutes à une même Europe fédérale ? Certaines n’auraient-elles pas quelques arrière-pensées d’hégémonie de leur pays ?
Et c’est vous, qui habituellement soutenez que le peuple est souverain, et admettez cette fois sans sourciller qu’un petit groupe peut décider pour lui ? Cela a été le cas en France en 2005. Depuis lors, l’Europe n’a jamais retrouvé chez nous un même nombre d’européistes qu’avant ce coup de poignard porté à la démocratie.
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@ Aliocha | 23 janvier 2022 à 07:23
« Il y a là un vrai choix qui se prépare en France, les Allemands l’ont bien compris par leur accueil de la présidence française… »
Il semble que vous partagiez la même foi européenne que F68.10, laquelle vous a conduit à oublier une déclaration du ministre des Finances allemand, Christian Lindner (libéral), à la veille de la profession de foi de Macron au Parlement de Strasbourg.
Alors que celui-ci prône urbi et orbi qu’après la crise sanitaire, il convient de l’adapter pour favoriser la croissance européenne, l’Allemagne, par la voix de son grand argentier, a affirmé que le pacte de stabilité monétaire restait « la base » à partir de laquelle les Européens continuent « à marcher ensemble dans les années à venir » et constitue « le cadre dans lequel nous avons pu mettre en place, par exemple, le plan de relance européen » post-Covid.
Par ailleurs, s’il est vrai que, dans le pacte de gouvernance de la « coalition tricolore » (SPD-Grüne-FDP), le souhait d’aller vers une Europe fédérale – cher également à Macron – est inscrit en toutes lettres, il n’est pas certain que les trois partenaires la conçoivent de manière identique. De plus, ce trio improbable – une première depuis la création de la RFA – présente de profonds désaccords sur bon nombre d’autres sujets et tangue déjà beaucoup en matière de politique énergétique… Rien n’est moins certain que son long règne. Il lui faudra, dès le printemps, franchir l’obstacle de trois élections régionales qui opposeront leurs militants et leurs cadres…
Quant à la CDU, qui reste en embuscade, elle vient de désigner un président, Friedrich Merz, beaucoup plus conservateur que ne l’était Angela Merkel… Je ne suis pas bien sûr que celui-là aurait accepté en l’état le plan de relance après-Covid de 750 milliards d’euros financé en commun par les Européens… Si la coalition tricolore explose, il a toute chance d’être Chancelier… et de revenir aux fondamentaux de son parti : l’Allemagne d’abord, ouverte, mais pas trop.
Autrement dit, au sein du « moteur de l’Europe », les jeux ne sont pas faits…
@ Denis Monod-Broca
« Je ne comprends pas pourquoi vous vous opposez à moi puisque vous racontez la même histoire que moi. La citation que vous donnez du médecin de votre père, « Soit on vous transfuse pour limiter la perte de sang pendant les chirurgies, avec un sang, comment dire… pas sûr. Soit on opère sans sang ajouté », confirme exactement ce que je dis au sujet des hémophiles : à ce moment-là, entre la découverte des dangers de la transfusion et la découverte des « produits chauffés » qui en prémunissaient, ils avaient le choix entre pas de transfusion et des transfusions à risques. »
Ce n’est vraiment pas croyable de lire cela… cela relève d’un total mépris des malades.
Ce qui est un scandale dans l’affaire du sang contaminé, c’est qu’en faisant le choix de ne pas savoir, en étant volontairement ignorants, des gens ont rendu la situation indé*&!*able en favorisant et facilitant la non-détection de sang contaminé.
En ayant refusé d’acheter américain, l’administration a empoisonné ses patients. Et enclenché des réactions en chaîne qui impactent le système de soin sur bien plus que les hémophiles.
Vous, vous dites, « oh ! c’est pas grave qu’ils aient été empoisonnés ! ils étaient déjà malades ! »
En somme…
« Pourquoi chercher des crimes, et donc des coupables, là où il n’y en a pas ? »
Empoisonner les gens, si, c’est un crime.
Encore plus s’ils sont malades. Encore plus quand on représente la médecine. Encore plus quand on représente l’État. Encore plus si c’est pour des histoires de favoritisme.
Avec votre façon de cultiver l’irresponsabilité, il n’y aurait aucun moyen de garantir d’une quelconque manière que la médecine fasse bien son travail. Si on se permet le sang contaminé, on peut tout se permettre.
Et c’est justement cela qui m’horripile: que les gens se permettent n’importe quoi en médecine. Au prétexte que « oh, ils sont malades !
« Oh, ils sont malades ! ». Alors on part du principe que tout ce qu’on fait pour eux est bien. Et quand ils ne sont pas d’accord, on les tape, on les humilie, on les traite d’anti-science parce qu’ils refusent les soins. Pour leur bien. Donc, on force les gens aux soins, on se trouve bien bon de le faire, et quand on fait une méga-boulette comme le sang contaminé, c’est la faute-à-pas-de-bol et la faute-à-la-maladie ??
Et cela parce qu’il faudrait prendre soin des plus faibles de la société au motif de charité chrétienne ?
Si vous voulez vous occuper des plus faibles, il faut savoir ne pas se contenter de mots creux d’amour et de bons sentiments, mais aussi et surtout savoir discriminer le vrai du faux en matière d’aide aux plus faibles.
Le sang contaminé, ce n’est pas « aider les plus faibles ». Traiter les autistes comme on le fait en France, ce n’est pas « aider les plus faibles ».
La maladie ne justifie pas le n’importe quoi et l’irresponsabilité médicale.
Et l’histoire du sang contaminé, quand on est à ce niveau de responsabilité, c’est de l’empoisonnement. Conscient.
Et ça, c’est un crime.
J’ai lu le synopsis de l’ouvrage de Laurence Lacour que vous m’avez mis en lien. Son ton, les références implicites de ce synopsis, cela représente très exactement la vision médicale que je prétends qu’il convient d’abattre une bonne fois pour toutes.
La médecine est au service du patient. Le patient n’est pas au service de la médecine sous prétexte qu’il serait malade.
Je trouve donc vraiment vos propos odieux.
@ revnonausujai | 23 janvier 2022 à 11:32
« En revanche, quand l’interlocuteur commet des « erreurs » à répétition sur un sujet, sans avoir le moindre fait à opposer à ces contradicteurs… »
Quand je commets une erreur, je le reconnais. Ainsi que je l’ai montré pour avoir confondu l’ONU avec l’OTAN.
Maintenant pour pour ce qui concerne mes « erreurs à répétition », c’est essentiellement une question d’opinion et vos démonstrations ne m’ont en rien convaincu. Mais ce n’est pas grave !
Comme dirait le slogan de CNews: « Pourquoi faudrait-il qu’on soit tous d’accord ? »
Je pense, pour ma part, que l’UE sera obligée, tôt ou tard, de passer par une force militaire européenne. Espérons toutefois que ce ne sera pas trop tard car le temps presse !
@ Ninive concernant Achille
Bien que souvent en désaccord avec nombre de ses points de vue et commentaires sur divers sujets (qu’il sait néanmoins aborder, généralement, sans trop de débordements verbeux), je reconnais toujours lire Achille avec intérêt…
Et force est de reconnaître que, nonobstant les erreurs de jugement que je pourrais lui imputer et qui parfois m’irritent ou me font réagir vigoureusement, notamment sa macrophilie inconditionnelle récente, purement artificielle et générée (selon moi) à coups de campagnes marketing, telle l’image du beaujolais nouveau, Achille fait indéniablement partie des piliers « respectables et estimés » de ce blog.
C’était Mary (en passant par la Lorraine).
@ Achille | 23 janvier 2022 à 07:35
Vous faites comment si les 21 pays de l’UE qui ont adhéré à l’OTAN depuis 2002, principalement les pays de l’est et du nord, frontaliers avec la Russie, refusent d’en sortir ? La France resterait bien seule et démunie en cas d’agression et à elle seule ne pourrait assurer ni sa propre défense ni même la défense de ses pays voisins.
Ce n’est pas le moment de sortir de l’OTAN où tout craque. L’UE n’a pas d’armée à elle, pas de moyens financiers (que des dettes), pas assez d’hommes formés, pas d’armement suffisant avec les derniers modèles qu’ont les USA, la Chine et la Russie.
Nous ne sommes pas préparés et en cas d’agression nous serions réduits en miettes.
On a un exemple frappant avec l’Ukraine envahie et annexée par des forces militaires russes en quelques semaines. De même que sur un autre registre, l’invasion de milliers de migrants illégaux issus des pays islamiques envoyés de force à la frontière polonaise par l’agresseur communiste le président de Biélorussie en 2021, ami et allié de V. Poutine. La Pologne, à elle seule et sans aide de l’UE, a dû monter à ses frais des barbelés à sa frontière et à toute vitesse pour se protéger.
Où était Frontex de l’UE ? Silence on dort, que chacun se débrouille !
Vous voulez revoir « Mais où est donc passée la 7ème compagnie » ?
https://www.touteleurope.eu/l-ue-dans-le-monde/otan-union-europeenne-quelle-cooperation/
Juste un mot :
« En quittant le commandement militaire intégré de l’OTAN, le général de Gaulle cherchait moins à réformer l’Alliance qu’à redéployer la politique étrangère de la France en toute indépendance. »
C’est clair et net aussi, pas besoin de disserter et épiloguer vainement sur de petites phrases concernant sa vision de l’ONU en général (le machin) et de l’OTAN en particulier (le bidule), vision telle que vue par Charles de Gaulle dans les années soixante, dont le seul objectif était de libérer notre pays des tutelles pesantes d’après Seconde Guerre mondiale, en lui redonnant toute latitude, liberté et pouvoir d’agir sans en référer au grand frère américain.
@ Serge HIREL
« Je crains que, dans sa carrière, « le chef » doive se contenter d’un ennemi à sa taille, le virus… qui lui tient tête depuis deux ans. »
Sauf que ne pouvant lutter contre cet ennemi de quelques nanomètres, il a choisi pour se donner l’impression d’exister de se tromper délibérément de cible en s’en prenant aux Français qui refusent de croire aux sornettes des apparatchiks qui l’entourent.
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@ F68.10
« Et il y a d’autres points problématiques dans ce scandale. »
Entre autres le fait de ne pas avoir refusé le sang provenant de certaines parties à risques de la population au nom de la non-discrimination.
Il n’y a pas que sur l’Europe que je suis en accord, même si ça l’exaspère, avec F68.10.
Il n’en reste pas moins que la volonté opérationnelle possible définie par Rocard que constituerait l’UE est la seule alternative pour ne pas devenir colonie chinoise, qu’on soit français, allemand, hongrois ou polonais.
@ F68.10 | 22 janvier 2022 à 18:22
Vous avez entièrement raison sur l’affaire du sang contaminé, les médecins savaient.
Merci pour votre intervention.
@ F68.10
Je m’étais promis de ne pas me lancer dans une nouvelle polémique vaine avec vous. C’est raté. Encore un mot tout de même.
L’affaire du sang contaminé n’est pas une affaire d’empoisonnement criminel, elle est une affaire de chronologie.
Quand apparaît une nouvelle maladie, c’est bien ce qui se passe actuellement avec la Covid, il faut du temps pour
– comprendre de quoi il retourne,
– déterminer les modes de transmission,
– découvrir l’agent pathogène,
– transformer ces découvertes en connaissances,
– transmettre ces connaissances acquises à toutes les personnes concernées,
– vérifier sans cesse, affiner,
– trouver des moyens de lutte,
– etc.
Cela prend du temps.
L’urgence pourtant commande de décider et de soigner.
Alors les uns et les autres, médecins, politiques, transfuseurs, décident avant d’avoir toutes les cartes en mains, bien obligés, ils soignent du mieux qu’ils peuvent, en leur âme et conscience.
Comme l’a fait le médecin qui a soigné votre père après son accident, en fonction de ce qu’il savait à ce moment-là.
S’il y a des lenteurs et des ratés, inévitables, des erreurs aussi, la vérité a parfois du mal à faire son chemin, il est injustifié, injuste, d’y voir des crimes, encore plus d’y voir une volonté consciente de nuire. Vous faites fausse route, cher F68.10.
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@ Aliocha
J’ai écouté Rocard. Ce qu’il disait il y a 9 ans n’a pas pris une ride. Mais, contrairement à vous, son optimisme européen m’a plongé dans un abîme de pessimisme.
Il l’a dit au moins une demi-douzaine de fois : « il faut un commandement à l’Europe ». Cri du cœur : « même si ce commandement est allemand » !…
C’est cela son Europe ?
À plusieurs reprises au cours de l’interview il tente de placer la politique avant l’économie, mais ses développements sont tous exclusivement économiques. N’y a-t-il donc rien d’autre dans la vie que l’économie ?
Il donne une grande importance à la monnaie, en l’occurrence à l’euro. Il a raison. La monnaie est bien autre chose qu’un simple moyen d’échange. C’est une composante essentielle de la souveraineté (lire « La Monnaie entre dettes et souveraineté », de Michel Aglietta chez Odile Jacob). Mais où est le peuple européen duquel procéderait la souveraineté européenne ? Alors on comprend Rocard, il ne mentionne pas le peuple, il attend un « commandement », un point c’est tout.
Quant au peuple, tout cela est un peu trop compliqué pour lui : qu’il fasse confiance à ses princes, comme on fait confiance au garagiste à qui on a confié sa voiture.
Je le redis, je ne crois pas en cette Europe et je ne crois pas du tout qu’elle nous protégera de la Chine (sinon comme, actuellement, elle nous protège des USA, par la soumission sans condition).
Une France croyant en elle peut exister, vivre, renaître, se défendre, jouer son rôle dans le monde. Peut-être est-ce aussi un rêve mais, sans des Etats-membres croyant en eux, il n’y aura pas d’Europe véritable.
@ Axelle D | 23 janvier 2022 à 13:17
C’est vrai que nous avons eu quelques prises de bec en dix ans voire plus que nous arpentons ce blog.
Mais malgré nos différences idéologiques, nous avons toujours su nous respecter.
Vous avez toute ma sympathie. Entre Lorrains il faut se soutenir dans ce monde impitoyable ! 🙂
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@ Ellen | 23 janvier 2022 à 13:34
« Vous faites comment si les 21 pays de l’UE qui ont adhéré à l’OTAN depuis 2002, principalement les pays de l’est et du nord, frontaliers avec la Russie, refusent d’en sortir ? »
Moi, je ne peux pas faire grand-chose, vous imaginez bien. La défense européenne ne peut se construire, au moins en théorie, que par la négociation entre tous les pays membres de l’UE avec, au final, un accord qui se dégage des discussions.
Je reconnais qu’en ce moment c’est mal barré car il manque un élément fondamental pour cette opération : l’esprit collectif comme dans toute équipe qui gagne.
Certains pays membres, notamment les plus petits, se sont inscrits à l’UE essentiellement pour profiter des avantages qu’ils peuvent en tirer, se gardant bien d’accepter les contreparties qui en découlent.
Pour que cette force armée européenne existe un jour, il faut attendre un électrochoc. Les conditions de cet électrochoc pointent à l’horizon avec les relations tendues entre les Etats-Unis et la Chine, mais aussi les exigences de la Russie concernant l’Ukraine.
Nous ne tarderons pas à voir alors que le protecteur américain a bien du mal à faire face à ces deux conflits potentiels. Exactement comme il l’a fait avec l’Irak, il va demander à ses vassaux de l’OTAN d’aller au casse-pipe. Et malheur à ceux qui désobéiraient. Souvenons-nous du torrent de boue déversé sur Jacques Chirac quand il a refusé d’envoyer nos soldats français en Irak.
Observons également la situation de ce pays en proie à des guerres ethniques, ceci depuis bientôt 20 ans !
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@ Lucile | 23 janvier 2022 à 12:11
Voir ma réponse à Ellen.
Il semble avoir échappé à ce brave Marcel P, brigadier-chef de son état, au moins dans son imaginaire, qu’en comparant Guillaume Peltier à Jacques Doriot, je faisais essentiellement référence à sa façon de haranguer les foules et pas du tout à l’idéologie qui l’animait. Idéologie au demeurant très versatile qui peut constituer un point commun avec Guillaume Peltier qui a erré dans plusieurs partis avant d’aller se vautrer dans celui de Zemmour.
Ce monsieur me traite d’ignare alors que son savoir se limite à reproduire des lignes de Wikipédia, ce qui est à la portée du premier inculte venu qui sait lire et faire des copier-coller. Restons-en là. Je n’ai pas de temps à perdre à échanger avec ce gugusse.
@ Denis Monod-Broca
« S’il y a des lenteurs et des ratés, inévitables, des erreurs aussi, la vérité a parfois du mal à faire son chemin, il est injustifié, injuste, d’y voir des crimes, encore plus d’y voir une volonté consciente de nuire. Vous faites fausse route, cher F68.10. »
Non. Denis. Vous faites fausse route.
Il n’y a pas eu intention de nuire dans l’affaire du sang contaminé. Il y a eu une défaillance. Criminelle. Sur fond de favoritisme et de chauvinisme. Pour des motifs que j’ai ici analysés et exposés…
Vous n’aimez pas qu’on condamne les gens. Très bien.
Qu’on condamne les gens ou pas, il faut au minimum qu’il y ait une sanction ; sanction qui touche l’institution.
Vous prétendez qu’un crime commis sans volonté de nuire doit rester impuni. C’est en soi à débattre quand cela concerne le péquin moyen.
Dans une situation institutionnelle, l’institution a une responsabilité. Quand elle est défaillante, elle doit être condamnée. Implacablement. Sinon, les institutions ne peuvent pas se corriger. Et notre civilisation dépend de notre capacité à corriger nos erreurs, surtout dans nos institutions. D’où la nécessité de la sanction.
Dans le cas du sang contaminé, vous continuez à faire semblant qu’on « ne savait pas ». Si: on savait, Denis.
On savait que les tests américains avaient davantage de garanties de fiabilité que les tests français. On a fait le choix de ne pas savoir.
C’est cette attitude qui doit être fermement condamnée.
Quand une institution est défaillante, elle doit être condamnée. La base du savoir sur laquelle on doit la juger, c’est l’état de la science. cf. Mediator. cf. autisme. Et dans le cas du sang contaminé, il s’agit là de l’état des connaissances issues des expériences sur la fiabilité des tests.
Si on pratique l’activité scientifique, ce n’est pas pour des prunes. La science, ce n’est pas fait pour les chiens. C’est fait pour que les gens, surtout ceux en situation de responsabilité institutionnelle – niveau où se situe le type de défaillance caractérisant le scandale du sang contaminé – ne puissent pas s’en tirer en disant « je savais pas ».
La science, cela n’existe pas uniquement pour faire braire les antivax. Ou pour prétendre que les gens en psychiatrie sont tarés parce qu’anti-science puisque la science leur explique qu’ils devraient aimer se faire taper.
La science c’est, aussi, fait pour mettre le nez des institutions dans leur m…. ah ! mince !… il faut rester poli.
La Science, ce n’est pas l’État. L’État ne dit pas la Science. La Science, c’est aussi et peut-être même surtout fait pour contredire l’État comme jadis l’Église et avoir des critères objectifs pour en juger les défaillances.
Et dans le cas du sang contaminé, c’est le cas. On les a, les critères objectifs. Il n’y a plus d’excuse.
Je suis pour la tolérance. Pas pour la complaisance.
@ Exilé | 23 janvier 2022 à 15:12
« Entre autres le fait de ne pas avoir refusé le sang provenant de certaines parties à risques de la population au nom de la non-discrimination. »
Les principaux responsables le savaient: les autorités politiques, sanitaires, administratives et les industries pharmaceutiques étaient assurément au courant.
Pendant que le virus du sida se propageait à toute vitesse en France, les autorités laissaient des lots de sang contaminé en circulation. Il fallait écouler les stocks du pays et répondre aux impératifs économiques.
Les personnes atteintes d’hémophilie, qui s’injectent de grandes quantités de sang, se sont contaminées en pensant se soigner. Près de la moitié d’entre elles, soit quelque 2 000 victimes, contractera le virus du sida. D’autres décéderont.
Pourquoi ne pas avoir rappelé les lots de sang non chauffés (technique qui permettait d’inactiver le VIH) ? Comment expliquer que les donneurs de sang n’aient pas été sélectionnés ? Les drogués, les malades du VIH, donnaient leur sang sans que les autorités ministérielles, médecins, administrations ne se soient souciés de la haute dangerosité.
Plusieurs procès se sont tenus, dont celui de trois ministres, en 1999. Mais le scandale du sang contaminé empoisonne encore la vie des victimes et de leurs proches.
Ils n’ont pas oublié et sont marqués à vie. À cause de ce scandale sanitaire et de bien d’autres, on comprend mieux pourquoi les non vaccinés hésitent encore aujourd’hui et restent prudents pour ne pas se faire injecter le vaccin contre le Covid (encore au stade expérimental).
@ Marcel P | 22 janvier 2022 à 11:31
Vous êtes doté d’une capacité considérable à tartiner pendant des heures sans jamais, jamais, fournir un seul argument en faveur de ce que vous faites semblant de défendre, et que pour ma part je combats : le système fonctionnarial français.
Évitement du sujet et pinaillage à l’infini font partie des armes traditionnelles des étatistes dans votre genre.
Aussi votre commentaire ne mériterait même pas une réponse, si vous ne confirmiez votre mauvaise foi en prétendant m’expliquer, à moi, que je pense le contraire de ce que j’ai dit que je pensais.
Je vous ai mis au défi de nous dire où j’aurais réclamé la suppression totale des fonctionnaires. Vous écrivez :
« Aucun effort à faire, c’est exactement accolé à ce propos, dans la citation du vôtre, ‘Chaque fonctionnaire en plus, c’est des impôts en plus, du chômage en plus et de la liberté en moins’. »
À ce point, je regrette de devoir vous dire, conformément à mes principes explicités dans ces pages, que vous êtes soit un abruti profond, soit un menteur invétéré — l’un n’excluant pas l’autre.
Chaque fonctionnaire en plus, c’est effectivement des impôts en plus (allez-vous nier cela ?), du chômage en plus et de la liberté en moins. Cela ne veut pas dire qu’il ne faille pas de fonctionnaires du tout. Cela veut dire que la fonction publique est un mal nécessaire, et qu’en conséquence, il est vital de veiller à ce qu’elle soit limitée aux missions où elle est absolument requise.
Ce que les étatistes français appellent les fonctions « régaliennes » — tout en se réclamant de la République, allez comprendre. C’est à dire, en gros, la défense, la justice, la police et la diplomatie, comme je l’ai écrit ici environ cinq cent mille fois, et il y a vingt-quatre heures encore.
La prochaine fois que vous voudrez savoir ce que je pense, demandez-le moi, au lieu de mettre dans ma bouche des propos absurdes que je n’ai jamais tenus : ce sera plus simple.
Ce sera aussi, pour vous, un moyen de montrer que vous cherchez à débattre de façon honnête, et non à fourguer par les moyens les plus tordus votre propagande pourrie de socialiste de droite. Ce qui, pour le moment, est loin d’être gagné, je vous le signale.
On ne sait toujours pas pourquoi vous pensez que c’est une bonne chose que la France soit champion du monde de la dépense publique et du nombre des fonctionnaires — mais ça ne vous empêche pas de passer votre temps à calomnier ceux qui se donnent la peine d’expliquer, ici, par le menu, pourquoi c’est une mauvaise chose.
Vous voudriez faire la preuve que le fonctionnariat franchouille est une arnaque perpétrée sur le dos de la population, que vous ne vous y prendriez pas autrement.
Je n’ai d’ailleurs jamais lu un seul argument, ici, en défense du nombre délirant des fonctionnaires. Uniquement des sarcasmes et des invectives à l’encontre de ceux qui pensent le contraire.
Il va de soi que dire « si on réduisait le nombre de fonctionnaires il n’y aurait plus de routes et on mourrait tous du cancer » n’est pas un argument.
Je viens de lire que l’inénarrable Marchenoir affirmerait que la France serait (soi-disant) championne du monde du nombre de fonctionnaires, alors qu’elle n’est en réalité, s’agissant de la seule Europe que sixième après la Norvège, le Danemark, la Suède, Finlande, etc. Au final à égalité avec le Royaume-Uni…
Sans compter les pays de l’Union europénne ayant recours, massivement, bien plus que chez nous, aux contractuels, lesquels n’appartenant pas aux services publics dans lesdits pays ne figurent évidemment pas dans les statistiques de fonctionnaires.
Mais encore faut-il pour comprendre le truc avoir un brin de jugeote et ne pas être borné jusqu’au slip !
Parole de non fonctionnaire…
@ Ellen
@ Exilé
« Ils n’ont pas oublié et sont marqués à vie. À cause de ce scandale sanitaire et de bien d’autres, on comprend mieux pourquoi les non vaccinés hésitent encore aujourd’hui et restent prudents pour ne pas se faire injecter le vaccin contre le Covid (encore au stade expérimental). » — Ellen
« Entre autres le fait de ne pas avoir refusé le sang provenant de certaines parties à risques de la population au nom de la non-discrimination. » — Exilé
Et il convient de rester poli et courtois face à ces deux propos complètement hallucinés et irresponsables ?!?
@ Denis Monod-Broca
La nécessité d’un leadership, toujours refusée par les Anglais, signifie au contraire que c’est bien le peuple qui doit être au centre du processus démocratique, celui qui prête à ceux qui ont la compétence de prendre les décisions en sa faveur, sanctionnées par l’élection.
Que ce soit l’onéreuse construction du paratonnerre financier qui éviterait la succession des crises, l’indispensable investissement de la transition écologique qui permettrait de mieux gérer nos déchets, l’instauration d’une fiscalité commune qui permettrait de réguler les géants du numérique, ils ne pourront se concrétiser qu’en établissant nationalement la nécessité du consensus continental, autour des quatre piliers de la table définis par Rocard, l’économie de marché, les droits de l’homme, la protection sociale et la démocratie, valeurs dont le petit chinois comme le petit brésilien attendent l’établissement, et qui sont fondamentalement, non pas l’instauration d’un commandement dominant, mais la tentative d’invention d’un système qui permettrait de réguler les inégalités dont on voit bien actuellement que rien ne les empêche de se renforcer, creusant le lit de tous les démagogues.
Il est temps d’inventer une grammaire qui se définirait en d’autres termes que ceux de la domination, un leadership fort au nom de ces valeurs est l’essence même de la construction européenne, le contexte pandémique l’a mis en évidence, où la capacité puissante quand le continent est uni sait répondre au besoin des peuples, dessinant en conséquence la nécessité de réforme, caroff a rappelé les faiblesses de notre système de santé, qui indique à quel effort sont conviés les peuples européens pour être à la hauteur de cette ambition salvifique pour le monde, où chaque culture, ayant renoncé à dominer, trouve les moyens de sa coexistence en ce geste qui, s’il est défini comme mutuel, n’est alors pas de se soumettre, mais de participer à la mesure de ses moyens à la construction d’un avenir devenu viable.
Y’a di bolo !
UNE SOIRÉE À CANNES
C’était à La Bocca, faubourg de Cannes, dans les jardins de Lisnard.
Le petit juif avait loué le Palais des Victoires. La banque juive avait dû lui avancer l’argent… ces gens-là s’entraident quand il faut !
Il a réussi à remplir la salle… rien qu’avec ses amis… 4 000 qui se pressaient et se congratulaient. Ça se passerait bien… il avait pris ses précautions, échaudé par son expérience du Zénith. Cette fois toute la racaille était dehors, un millier qui hurlaient à la mort mais les portes étaient bien fermées.
Leurs vociférations avaient inquiété le maire du lieu, il réalisait trop tard que cette manifestation allait grandement irriter ses chères vieilles et adorables administrées lesquelles ne s’étaient pas retirées chez lui pour être enherbées par la « racaille » politicienne. Déjà qu’elles n’appréciaient pas trop, le printemps venu, la grande fête du cinéma et ses hordes de voyeurs qui venaient reluquer toutes les hétasses du monde entier !
À la fin du raout on s’aperçut que ceux qui étaient dehors n’était pas de la racaille mais des Zemmouriens pur sucre qui n’avaient pu rentrer faute de place… on riait, on riait, on se congratulait… ceux qui l’avaient vu en vrai racontaient aux autres leur émotion en chialant.
À la tribune il y avait tous les ralliés notoires… ça commence à faire du monde… notamment le plus frais, Collard, qui s’était lavé les cheveux pour l’occasion ! Il prononça quelques mots gentils pour sa vieille copine Marine… émouvant !
Alors le juif kabyle vint et parla… entre les salves de joie on se tut.
Il faut bien admettre que la réalisation ne fut pas à la hauteur de celle du Zénith… des imperfections techniques… des manques de souffle… un public de province moins délié, pas toujours en phase… par certains côtés c’était rassurant, ce n’était pas un grand orateur – première qualité du politicien et du vendeur d’enclumes à la sauvette sur les foires et marchés de province – mais un intellectuel en grande souffrance confronté à la misère d’un pays à la dérive… un responsable éblouissant après cette interminable cohorte d’élus au rabais qui s’agitent depuis un demi-siècle.
On retiendra d’abord l’annonce des mesures immédiates à prendre au sujet de l’invasion du cher pays… laissant de côté celles, fondamentales, pour la restauration d’une Nation abîmée et meurtrie. Il est à penser que ce mini-plan suscitera autant d’intérêt que celui sur l’École… parmi les commentateurs dûment rétribués par le régime.
Mais le grand moment de ce meeting fut l’appel qu’il lança à Marine… un appel qui venait des tripes… douloureux… émouvant… national : « Marine rejoins-nous » !… déchirant !
Il faut bien mesurer la profondeur de cet appel – non pas par son intérêt premier… électoral… mais par sa dimension « métaphysique ».
La fille de JMLP, haut tenant de l’antisémitisme primaire, secondaire etc. héraut de la vieille classe bourgeoise décadente antisémite, soutenant l’Algérie Française jusqu’à plus soif, imperméable au réel économique, défenseur non de Pétain mais des Pétainistes, catholique écônien, fervent monarchiste ignorant qu’on élit un roi tous les 5 ou 7 ans… qui depuis 50 ans bloque l’émergence d’un parti authentiquement nationaliste… la fille de cet homme viendrait, sacrificielle, effacer les méfaits de son père…
Marine envoie tes troupes au renfort de celui qui n’est rien, qui n’a rien… sauf en son cœur l’amour de la France.
Tu sauveras ton pays et ta famille !
@ F68.10
« Dans le cas du sang contaminé, vous continuez à faire semblant qu’on « ne savait pas ». Si: on savait, Denis. »
Je suis d’accord, toute la question est là. Mais qui est ce « on » qui savait ? Et quand ?
En 81, personne ne savait rien sur rien puisque le sida n’était pas apparu.
En 91, quand le scandale a éclaté, « on » en savait nettement plus.
Mais, entre ces deux dates, il a fallu du temps pour que ce savoir soit établi et qu’il se diffuse.
Et, entre 81 et disons 85, quand les hémophiles ont été, en grand nombre, contaminés, « on » était encore très ignorant.
Les institutions ne sont pas à l’abri de tout reproche, les médecins et les politiques non plus, évidemment, mais de là à parler de crimes et de criminels…
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@ Aliocha
Le peuple doit être au centre du processus démocratique, oui certes, mais, à l’échelle de l’Europe, quel peuple ?
Autrement dit, comment passer d’une construction purement juridique, un échafaudage de traités voulus et signés pas les Etats-membres, à une entité autonome englobant lesdits Etats-membres et ayant sa vie propre ? Ça s’apparente à mes yeux à de la magie. Sauf à le faire par la force, dans le sang et les larmes, comme se sont constituées, au cours de l’histoire, nos nations.
Les petites (et moins petites) nations ont leur place dans la « société des nations ». Au système actuel qui a vu apparaître un « roi sacré » régnant sur le groupe, aujourd’hui les USA, demain peut-être la Chine, préférons un système « démocratique », transposition à l’échelle de l’humanité de ce qui se passe à l’échelle d’une tribu ou d’une nation, et dont l’ONU est la préfiguration.
@ Axelle D | 24 janvier 2022 à 00:24
« Je viens de lire que l’inénarrable Marchenoir affirmerait que la France serait (soi-disant) championne du monde du nombre de fonctionnaires, alors qu’elle n’est en réalité, s’agissant de la seule Europe que sixième après la Norvège, le Danemark, la Suède, Finlande, etc. Au final à égalité avec le Royaume-Uni… »
Encore une fonctionnariste enragée qui pinaille sans pertinence. Tout d’abord, montrez vos sources. Pour ma part, je l’ai fait cent fois.
Ensuite, on s’en moque, que la France soit première, ou seconde, ou troisième bis, pour le nombre des fonctionnaires. Elle est dans les toutes premières pour les critères qui nous occupent : nombre de fonctionnaires, dépense publique, dépenses « sociales », impôts, ancienneté du déficit, dette publique, chômage, etc., etc.
Quand on fait de la politique (par opposition au bavardage de blog, ou à la défense de ses intérêts particuliers ou ceux de sa famille), ce qui est important, ce sont les grandes lignes, pas les micro-détails gna-gna, auxquels les intempestifs dans votre genre s’accrochent parce qu’ils sont incapables de faire autre chose.
Vous pensez que votre de Gaulle, dont vous nous faites tant de cas pour de mauvaises raisons, passait son temps à savoir si les stats machin mettaient la France au premier ou au sixième rang pour le nombre des fonctionnaires ?
De Gaulle, quand il est arrivé au pouvoir pour la seconde fois, a fait une réforme libérale de l’économie, je vous le signale. Si l’on en juge par le niveau de la dépense publique sous sa présidence, de Gaulle était ce qu’on appellerait aujourd’hui un ultra-libéral. La dépense publique, de Gaulle regnante, était dans les 30 % du PIB et des brouettes. Aujourd’hui, elle est dans les 60 % et des brouettes. C’est juste deux fois plus…
D’après vous, la France ne serait que 6e en Europe pour le nombre des fonctionnaires, et donc cela voudrait dire qu’elle n’en aurait pas trop. Je vous signale qu’il y a 50 pays en Europe, et environ 190 dans le monde…
Comme vous le dites si bien, « encore faut-il, pour comprendre le truc, avoir un brin de jugeote et ne pas être bornée jusqu’au string ! ».
« Sans compter les pays de l’Union européenne ayant recours, massivement, bien plus que chez nous, aux contractuels, lesquels n’appartenant pas aux services publics dans lesdits pays ne figurent évidemment pas dans les statistiques de fonctionnaires. »
Encore le pinaillage sans fin dont les crypto-communistes dans votre genre sont friands : cépapareil. Les arnaqueurs dans votre style vont toujours nous trouver une montagne de détails pour nous dire : on peupa comparer. La France, c’est spécial, c’est différent.
D’abord, vous n’en savez rien, si les contractuels, dans tel ou tel pays, sont compris dans les effectifs officiels des fonctionnaires. Selon toute vraisemblance, ils le sont : un fonctionnaire, c’est un type qui est payé par l’État. Ce n’est pas un type qui est invirable en vertu de mesures prises par les communistes en 1945. Ça, c’est une anomalie française.
Je vous signale qu’en France… les contractuels sont compris dans les effectifs des fonctionnaires, eh oui ! Tandis que le mammouth de la SNCF ne l’est pas, mais ça ne l’empêche pas de nous casser les pieds avec ses grèves. Et ne parlons pas des multiples « associations » créées et subventionnées par l’État lui-même, dans le but d’augmenter le nombre des fonctionnaires sans que cela se voie dans les statistiques.
Ensuite, toute à votre rage de trouver n’importe quelle paille à laquelle vous raccrocher pour démontrer l’invraisemblable, à savoir que la France n’est pas la championne mondiale du nombre des fonctionnaires (en gros, me cassez pas les pieds), vous ne vous rendez même pas compte que votre argument me donne raison et vous donne tort.
Si les pays de l’Union européenne, comme vous le dites, « ont recours massivement, bien plus que chez nous, aux contractuels », cela veut bien dire qu’ils sont massivement plus libéraux que nous ! Le vice du système fonctionnarial français, ce n’est pas seulement le nombre délirant des fonctionnaires, c’est aussi leur statut, que l’on doit à votre copain de Gaulle et à ses amis communistes à la Libération.
Ce statut, qui les met à l’abri de toute sanction et les autorise, en gros, à être payés à ne rien faire, comme ce sémillant Gilet jaune qui était « fonctionnaire » à la culture et qui était payé depuis quelque chose comme dix ans pour rester chez lui, est précisément l’une des caractéristiques qui donnent à la corporation des fonctionnaires un pouvoir dictatorial sur les destinées du pays.
En effet, dans un pays comme la Suisse, le statut des fonctionnaires n’existe pour ainsi dire pas. Non seulement le « service public » est numériquement bien plus faible que chez nous (et la Suisse a quand même le meilleur système de santé du monde, les meilleures routes du monde, le meilleur chemin de fer du monde — en gros, me cassez pas les pieds), mais tous les fonctionnaires (sauf peut-être les soldats et les juges, me cassez pas les pieds) ont un contrat de droit privé.
Et peuvent être virés s’ils ne font pas leur boulot correctement, ce qui est bien le but de la manip. Même chose en Allemagne (seulement 30 % des fonctionnaires ont un statut privilégié, plus protecteur que le contrat de travail ordinaire), en Italie (15 % seulement)… En Suède, pays où il y avait davantage de fonctionnaires que chez nous en 2015, 10 % seulement ont un « statut ». La Suède, le pays qui a presque supprimé son ministère des Finances à l’occasion de réformes libérales, confiant même la perception de l’impôt… au secteur privé !
Si vous voulez pinailler, faites-le jusqu’au bout et allez chercher tous les détails significatifs, pas seulement ceux qui vous arrangent.
« Parole de non fonctionnaire… »
Mais qui passe son temps à nous vanter les vertus de sa famille et de ses amis fonctionnaires. Ce qui est un autre versant du vice fonctionnarial français.
Lorsqu’un Français sur 11 est fonctionnaire, lorsque ces derniers représentent 20 % de la population active (chiffre officiel, le niveau véritable est supérieur), lorsque vous ajoutez à tous ces gens-là les membres de leur famille qui bavassent sur les blogs et, hélas, votent, alors vous comprenez comment même les ministres, en France, de l’avis des meilleurs observateurs politiques, ne sont guère que des porte-parole chargés de faire la publicité des décisions prises par leur administration.
Mais au fait, que cherchez-vous à démontrer, au juste, en dehors de tenter de me casser les pieds, pour rester poli ?
Le débat, en l’occurrence, consiste à savoir si une fonction publique massive (un travailleur ou chômeur sur cinq), une dépense publique quasi communiste (plus de 60 % du PIB), sont une bonne chose ou une mauvaise chose.
Pour ma part, je soutiens que c’est une mauvaise chose. Vous qui intervenez de façon si irréfléchie pour me contredire, tel un automate, à chaque fois que j’étaye cette thèse, que défendez-vous ?
Vous pensez, vous aussi, que c’est une mauvaise chose, puisque vous nous expliquez, en somme, contrairement à ce que dénoncent la plupart des experts, que la France n’a pas une fonction publique excessivement nombreuse ?
Mais alors, à quoi dois-je votre exquise et légendaire urbanité, qui me qualifie « d’inénarrable Marchenoir », qui « devrait avoir un brin de jugeote et ne pas être borné jusqu’au slip » ?
@ F68.10
« Et il convient de rester poli et courtois face à ces deux propos complètement hallucinés et irresponsables ?!? »
En quoi la relation de faits avérés devrait-elle être qualifiée de cette manière ?
Faut-il, selon vous, au nom d’une curieuse conception de la politesse et de la responsabilité, jeter un voile pudique hypocrite sur un scandale d’État quel qu’il soit ?
@ Achille | 23 janvier 2022 à 19:41
« Certains pays membres, notamment les plus petits, se sont inscrits à l’UE essentiellement pour profiter des avantages qu’ils peuvent en tirer, se gardant bien d’accepter les contreparties qui en découlent. »
Sur quels documents basez-vous ce constat ? Le doigt mouillé ?
——-
@ Achille | 23 janvier 2022 à 20:08
« Guillaume Peltier qui a erré dans plusieurs partis avant d’aller se vautrer dans celui de Zemmour. »
Je peux me tromper, mais il me semble qu’il a peut-être plusieurs fois changé de crémerie, mais qu’il les a toujours choisies sur le trottoir de droite. D’autres n’ont pas hésité à traverser la rue, n’est-ce pas ?
Quant à « vautrer »… Bon… Voulez-vous imiter Attal qui, au grand jury RTL, interrogé sur le « mercato » en cours entre VP, MLP et EZ, a jugé que MLP était « le produit original », VP « la copie » et EZ « le bac à recyclage » ? Ce qui, bien sûr, élève grandement la qualité du débat…
@ Serge HIREL | 24 janvier 2022 à 14:27
« Sur quels documents basez-vous ce constat ? Le doigt mouillé ? »
Non, il suffit de prendre la peine de chercher un peu sur Internet et on trouve quelques chiffres qui le démontrent.
Premier constat, en règle générale, plus un pays est riche, plus il contribue au budget. Or la France est considérée comme un pays riche.
Les pays les plus pauvres d’Europe sont quant à eux tous bénéficiaires, au niveau budgétaire, de leur appartenance à l’Union européenne
C’est là que l’on se rend compte que la Pologne notamment s’en met plein les pognes, avec pour remerciement ses plombiers polonais qui viennent casser le marché du travail en France…
Achille, vous voulez quoi ? un travail bien fait par les plombiers polonais et pas cher, ou un « travail d’arabe »… sapé ?
Seriez-vous un anti-européen ? Là, vous vexez votre chouchou.
@ Exilé
« En quoi la relation de faits avérés devrait-elle être qualifiée de cette manière ? Faut-il, selon vous, au nom d’une curieuse conception de la politesse et de la responsabilité, jeter un voile pudique hypocrite sur un scandale d’État quel qu’il soit ? »
Ce qui est un scandale, c’est que vous osiez prétendre qu’il y avait un politiquement correct sur les homosexuels à l’époque du sang contaminé.
Ce qui est un scandale, c’est de refuser de comprendre que ce scandale est la faute de notre administration. Pas des drogués qui se piquent.
Ce qui est un scandale, c’est que si Zürich a bien mieux géré le sang contaminé que nous, c’est parce que bien que conservateurs sur les mœurs, il n’ont pas hésité à mettre en place ce qu’en France on appelle des salles de shoot, ce que nous n’arrivons toujours pas à nous résoudre à faire quarante ans après. Et aussi parce que leur corps médical, qui n’est pas complètement chapeauté par un Etat nounou lent à la détente, a osé traiter les signaux faibles à partir du bas, plutôt que de se retrancher derrière une hiérarchie et des coups de tampons au bon endroit pour prétendre avoir bien fait leur boulot.
Donc, quand je lis vos propos, j’ai simplement envie de vous rentrer dans le lard quand vous instrumentalisez ces souffrances et ces morts, non pas pour taper sur les défaillances et complaisances précises qui font la spécificité française du scandale du sang contaminé, mais pour insinuer que c’était parce qu’on était trop coulant avec les homos et les drogués au nom d’un politiquement correct qui n’existait alors pas.
Et la courtoisie m’empêche de vous rentrer dans le lard comme il se doit. C’est cela, mon problème.
——————————————————–
@ Denis Monod-Broca
« Je suis d’accord, toute la question est là. Mais qui est ce « on » qui savait ? Et quand ? En 81, personne ne savait rien sur rien puisque le sida n’était pas apparu. En 91, quand le scandale a éclaté, « on » en savait nettement plus. Mais, entre ces deux dates, il a fallu du temps pour que ce savoir soit établi et qu’il se diffuse. »
Non, Denis. On savait que les tests américains étaient plus fiables. On avait les données.
On a choisi de ne pas savoir.
C’est ce qui fait la spécificité essentielle du scandale du sang contaminé en France.
Un peu comme l’amiante, au fond. On savait aussi…
« Les institutions ne sont pas à l’abri de tout reproche, les médecins et les politiques non plus, évidemment, mais de là à parler de crimes et de criminels… »
En médecine, quand on ignore la science et quand on est en position de responsabilité, on est bien un criminel. Y’a pas de « les institutions ne sont pas à l’abri de tout reproche » qui tienne quand il s’agit de négationnisme de la science en médecine. Aucun. Zéro. Zilch. Nada. Et si vous insistez, je me ferai un plaisir de vous expliquer pourquoi par le menu détail.
Si une personne décide d’ignorer l’état de la science quand il construit un pont, et que le pont s’écroule, oui, il doit y avoir sanction.
Là, c’est pareil. Il s’agit donc bien d’un crime. Et donc de criminels. Et c’est ici plus grave qu’un pont.
Ensuite, vous vous débrouillez comme vous voulez pour savoir qui du ministre ou des lampions est le coupable. Pas mon problème. La seule chose que j’exige dans ce genre de situations, c’est que l’institution soit condamnée. Brutalement. Pour qu’elle se corrige.
Car, moi, j’en ai assez que La Science soit utilisée dans un sens pour faire chanter les patients et justifier de les cogner en psychiatrie, pendant que, dans l’autre sens, ah non !… c’est une institution !… chat perché !
Bon… ben, on peut continuer à maltraiter les autistes, puisque les institutions ne sont pas critiquables. De toutes manières, ils ne peuvent même pas parler correctement, alors on n’a rien à craindre. Et on peut toujours dire qu’on s’occupe des plus faibles. Cela fait bien à la télé. Et personne ne viendra vérifier…
Ça va bien dix minutes, ce petit jeu malsain et immoral.
@ Ellen | 24 janvier 2022 à 18:24
« Achille, vous voulez quoi ? un travail bien fait par les plombiers polonais et pas cher, ou un « travail d’arabe »… sapé ? »
Ce que je veux ? Un travail bien fait par des plombiers français (pas besoin qu’ils soient de souche) tout simplement.
Pour cela il convient d’harmoniser le coût du travail au sein de l’UE tout simplement ou à défaut tarifer les prestations effectuées en France au coût pratiqué par les entreprises françaises.
Cela vaut aussi pour le prix des kebabs.
@ F68.10
Je suis aussi attaché que vous à la science et à la pensée scientifique. Je suis d’ailleurs le secrétaire général d’une vénérable institution qui s’appelle l’Afas, Association Française pour l’Avancement des Sciences, créée en 1872.
Notre carte de vœux pour 2022 porte cette citation de Galilée : « le doute est père de la création ».
Vous devriez faire plus de place au doute dans vos commentaire. Et au contraire en bannir les accusations, elles n’ont aucun caractère scientifique.
Achille, vous êtes un merveilleux rêveur. Je suis sûre que votre chouchou vous a entendu. En passant, parlez-lui aussi des made in China. Peut-être qu’il vous écoutera.
Vous allez encore me dire: « Pour cela il convient d’harmoniser le coût du travail au sein de l’UE tout simplement ou à défaut tarifer les prestations effectuées en France au coût pratiqué par les entreprises françaises.
Cela vaut aussi pour le prix des kebabs. »
@ Denis Monod-Broca
« Je suis aussi attaché que vous à la science et à la pensée scientifique. Je suis d’ailleurs le secrétaire général d’une vénérable institution qui s’appelle l’Afas, Association Française pour l’Avancement des Sciences, créée en 1872. »
J’avais repéré cette affiliation de votre part dans le passé. Et n’en avais jamais fait mention sur ce blog, car j’évite de traiter les questions de ce type sous un angle personnel.
Les gens ont différentes relations à la science et différentes raison de la promouvoir ou de la combattre. Ces raisons ne sont pas uniformes et parfois plus contradictoires qu’il n’y paraît.
Une des raisons principales qui fait que je la défends, c’est surtout que je défends sa méthode, que je ne restreins pas au pur champ du matériel ou ce qu’il est convenu d’appeler la science de nos jours, mais j’en étends bien la légitimité là où elle en est généralement exclue: la morale et les politiques publiques: la « philosophie » se doit d’être scientifique, rationnelle.
En médecine, la situation a une double particularité: 1. les connaissances y sont généralement moins sûres qu’ailleurs, j’en conviens avec vous 2. par contre, il est crucial, fondamental, en médecine, de par la nécessité de la prise de décision et les enjeux moraux associés, de savoir suspendre son doute sur la base de données qui en d’autres domaines resteraient de l’ordre du doute.
Si on veut soutenir la relativité d’Einstein, il faut exclure tout doute (dans la mesure du non-ridicule). Si on veut soutenir Feynman, il faut montrer la coïncidence des prédictions théoriques et des mesures expérimentales de l’anomalie du moment magnétique de l’électron à une précision de 1 contre 1 milliard.
Quand on prend des décisions de politiques publiques pour enrayer le sang contaminé, il est criminel d’exiger des connaissances précises à 1 contre 1 milliard.
Quand on prend des décisions en médecine, on évalue les données existantes, on les pèse, on explique comment on les pèse, on explique en quoi on suit les règles d’épistémologie standard. Quand on en dévie, on est responsable.
Dans l’affaire du sang contaminé, on a fait le choix de ne pas prendre en compte les données des tests américains. Pour du favoritisme. C’est criminel. Et c’est la cerise sur le gâteau en ce qui concerne le sang contaminé.
De la même manière que dans les cas de maltraitance médicale qui constituent une de mes préoccupations, on fait toujours le choix de sélectionner les données qui vont toujours dans le même sens, et on ne questionne jamais ces données, même en présence de falsifications flagrantes. Qu’on refuse purement et simplement de voir.
La science impose de peser toutes les données. Pas d’en exclure certaines parce qu’elles seraient américaines…
Nom de code: Cueillette de cerises. Péché cardinal du scientifique. Et, à ce niveau, criminel. Criminel parce que des vies sont en jeu.
Ce n’est pas le cas pour l’anomalie du moment magnétique de l’électron: les vies ne sont pas en jeu, en tout cas pas de la même manière ou plutôt pas avec la même temporalité.
Et c’est ce qui explique, rationnellement, en quoi la charge morale dans l’évaluation des éléments probants ne peut tout simplement pas être la même en médecine et en physique théorique.
C’est ce point précis qui fait le crime.
C’est pour cela que les processus internes dans ces administrations doivent être solides, efficaces, critiqués en interne comme à l’externe. Et pas comme le font les antivaxs. Ni les fonctionnaires. Car la Science n’est pas l’État, et l’État n’est pas la Science.
En France, nous faisons, scandale médical après scandale médical, le choix de l’irresponsabilité… parce que ?… parce que c’est l’État. Et qu’on a un problème de fétichisme. Vous parleriez probablement d’idolâtrie.
Un problème de fétichisme étatique, ou un problème culturel et structurel de complaisance. C’est selon, ou peut-être même les deux.
@ Ellen | 24 janvier 2022 à 22:40
« Achille, vous êtes un merveilleux rêveur. Je suis sûre que votre chouchou vous a entendu. En passant, parlez-lui aussi des made in China. Peut-être qu’il vous écoutera. »
Mais il m’a écouté .
À noter que les Américains ne se gênent pas pour surtaxer certains produits français qui font concurrence à leurs producteurs, comme notamment le fromage et le vin français.
Nathalie MP. Après Lucile, Robert Marchenoir cite le blog de cette dame. Ils ont raison, il est remarquable à plus d’un titre. Sauf que les voyous – dont je fais partie – y sont éjectés avec violence. C’est pas bien, ce n’est pas comme ici où… bref !
Être viré sur un différend scientifique par une personne qui sort d’une excellente école de commerce c’est lourd, ça pèse dans les fontes… avec les intellectuelles de ce temps mieux vaut adopter les manières des petits marquis de Molière.
L’actualité m’a remis en mémoire le remarquable article qu’elle consacra à Lisnard David, un type qui monte qui monte, de formation modeste et qui démarra sa vie professionnelle dans la boutique familiale de prêt-à-porter sise à Cannes… une excellente rampe de lancement pour la mairie du lieu. Une fois aux commandes il se distingua par la chasse au burkini et par le nettoiement des plages !
https://leblogdenathaliemp.com/2021/06/14/portraits-2022-david-lisnard-ou-le-liberal-de-la-croisette/
Aujourd’hui il a un destin national, il a pensé quelque moment à une candidature… il ne faudra pas s’étonner de le voir surgir en 2027 pour peu que Pécresse en ait marre d’habiter à l’Élysée, demeure sombre et froide.
J’ai une raison personnelle – une fierté bien légitime – de vous signaler cet article (en plus de sa qualité indéniable) : celle d’avoir été commenté par mon oncle maternel Behenzar de Cunes.
Comme je suis tout à fait certain que vous n’irez pas farfouiller dans le fond du net je vous transcris ses deux commentaires (de juillet 21) aussi sec !
« Un article d’une ironie ravageuse qui prend toute sa place dans cette période de vote où LR se voit déjà dotée de 3 prétendants sérieux !
Faut-il penser à Lisnard… faut-il penser Lisnard ?
Un maire de Cannes, propre sur lui, aimé de ses administrées, un politicien dont on ne voulait plus rêver, peut certes faire encore vibrer des dames abonnées au Figaro Madame et à Vogue mais de là à prendre en mains le destin d’un pays en train de sombrer dans l’abandon de sa culture, de son histoire, de ses origines il y a une marge.
Mieux vaut pour nous qu’il reste à gérer sa boutique de colifichets où se complaisent les bourgeoises de sa ville ouatée, hors du temps, dernier refuge de Madame Verdurin.
Pour que la France continue il n’est pas certain qu’il soit le personnage idoine ! »
« Il y a des gens qui n’ont peur de rien et qui évoquent le maire de Cannes pour 2022.
La France comme une immense Croisette, le Dévié jouxtant le périf Est, l’Élysée transformé en un Palais des festivals : on en verrait des orchestres avec banjo comme lors d’une mémorable fête de la Music sous Président Macron !
Et le burkini serait exhibé dans les bassins du Trocadéro !
Rien n’est encore sûr mais son nom est ajouté dans la sainte liste dressée par les politologues les plus fins : Jacob, Baroin, Retailleau, Pécresse, Wauquiez, Bertrand, Barnier !
Après tout pourquoi pas, il y a de l’homogénéité dans l’air.
Pour désigner le champion il va falloir des primaires, à plusieurs tours, peut-être même des poules de classement ; pourvu que Madame Covid ne sème pas la perturbation ! »
Janvier 22 : Lisnard est maire des maires de France et Pécresse sera à l’Élysée… tout baigne !
@ Achille | 24 janvier 2022 à 17:10
Il suffit de prendre la peine de chercher un peu sur Internet et on trouve quelques chiffres qui le démontrent.
Vous avez un vrai problème avec le contrôle de la fiabilité de vos sources. L’article de Libé est biaisé et obsolète.
Biaisé, puisqu’il prétend calculer les contributions nationales au budget européen en prenant en compte le PIB par habitant, et non le PIB, comme les membres de l’UE l’ont jusqu’à maintenant admis. Obsolète parce que ce texte date de 1919, époque à laquelle nos amis britanniques étaient encore européens…
Il vous reste donc le doigt mouillé…
—
@ Achille | 24 janvier 2022 à 20:16
« Pour cela il convient d’harmoniser le coût du travail au sein de l’UE tout simplement »
J’aime beaucoup le « tout simplement »… Connaissez-vous le « 06 » d’un vendeur de baguettes magiques ?
—
@ Achille | 25 janvier 2022 à 08:34
Trois bobards en dix lignes !
– Il ne s’agit pas d’une surtaxe mais de la TVA à 20 % à régler sur les produits en provenance des pays hors UE et que le e-vendeur vend hors taxes. Ce nouveau règlement ne concerne que les produits vendus moins de 22 euro HT, ceux plus chers étant déjà tous assujettis à la TVA.
– Cette « surtaxe » n’est pas franco-française et EM n’est pour rien dans ce nouveau règlement, qui, édicté par la Commission européenne, est appliqué sur l’ensemble du territoire de l’UE (sauf outre-mer).
– Les Etats-Unis ne surtaxent aucun produit français. Cette menace a été abandonnée en janvier 2021 et était une réponse à la décision de la France de créer une « taxe GAFA ».
@ Serge HIREL | 25 janvier 2022 à 15:17
« Vous avez un vrai problème avec le contrôle de la fiabilité de vos sources. L’article de Libé est biaisé et obsolète. »
L’article est biaisé et obsolète.
Trois bobards en dix lignes ! Ben voyons !
Finalement quel que soit le lien que je joins à mes commentaires, je n’ai rien compris. C’est très zemmourien comme raisonnement.
En fait je crains que ce soit vous qui ne comprenez rien ou pire, faites semblant de ne pas comprendre.
Va falloir désormais que je vous joigne des articles de Valeurs actuelles ou de Boulevard Voltaire pour que vous compreniez.
À noter que Zemmour s’est déjà fait remettre en place par certains historiens pour avoir interprété à sa façon certains de leur passages.
Il semble que lui aussi ait du mal à comprendre ses sources ! 🙂
Hier soir, rentrant inhabituellement chez moi dans la nuit froide et humide à l’heure où se produit Mathieu Bock-Côté, j’ai été frappé par le spectacle de ces hommes noirs juchés sur des engins à deux roues extravagants, portant sur leur dos des calebasses parallélépipédiques isothermes qu’ils chargent de pizzas spongieuses devant des échoppes à bouffe, roulant à fond la caisse dans des rues tortueuses mettant en danger leur vie et celles des piétons aventureux, s’escrimant après des sonnettes d’immeuble qui ne marchent jamais… pour apporter des nourritures, moyennant quelques roupies, à des gens adipeux vautrés sur leur canapé qui ont la flemme d’aller les quérir eux-mêmes au magasin du coin.
Je me suis alors demandé si les blancs d’Europe n’avaient pas réinventé l’esclavage.
@ Achille | 25 janvier 2022 à 17:24
« Trois bobards en dix lignes ! Ben voyons ! »
Le principe du contrôle de la fiabilité d’une information est simple : mieux vaut la vérifier auprès de la source primaire qui l’a émise – en ce cas, le site dédié de la Commission européenne – plutôt qu’en consultant un article de presse (source secondaire) et encore moins une source tertiaire (les réseaux sociaux). Par ailleurs, la date de l’émission de l’information à contrôler est toujours d’une importance capitale. F68.10 vous expliquerait cela mieux que moi…
Le reste de votre message est sans importance : une ruade de plus… Au fait, « Ben voyons ! » n’est-ce pas une marque déposée de la zemmourie ?
Macron va faire un geste au sujet de la guerre d’Algérie.
On craint le pire !
Le massacre de la rue d’Isly
Macron va s’en occuper. Un des événements les plus complexes de la guerre d’Algérie : au minimum 7 « paramètres » à considérer… ce n’est pas son problème… des voix à rafler !
CANNIBALE
Je ne sais rien de cette affaire et n’en veux rien connaître… mais elle m’a amusé en m’apprenant que l’on donnait des permissions de sortie dans les hôpitaux psychiatriques. Comme dans les zonzons quoi !
Je suis vieux jeu… c’est l’âge… dans ma jeunesse on parlait d’asiles d’aliénés… des lieux où l’on mettait pour le compte (!) des gens qui ne pouvaient se comporter convenablement… à l’époque on en parlait beaucoup dans la littérature.
Céline, qui y avait travaillé un temps en avait fait une relation savoureuse… tout bien tout honneur il rendit hommage à Semmelweis, martyr de la Science qui s’en était allé mourir dans un de ces établissements.
Chateaubriand a eu lui aussi quelques soucis avec sa sœur… et à l’adolescence ça marque… sa Lucile avait été placée chez Les Religieuses, c’était plus convenable !
Mais le sommet de la désolation est atteint avec « la vie et l’œuvre » de Camille Claudel. Cette sœur, abandonnée dans un mouroir par un frère qui vivait dans un château, dont le travail est, en sculpture, aussi imposant que celui de Paul en littérature, dont le souvenir me faisait pleurer… aujourd’hui il me fait douter de cet écrivain.
Une autre réminiscence désagréable remonte encore, associée au « problématique » Claudel : nous nous faisions une fête d’aller voir « Le soulier de satin »… un dimanche complet 10h-24h au TNP Chaillot Vitez – plus beau que ça tu meurs – c’était la dernière… un enfant qui tombe malade… je suis allé porter mes billets au théâtre… dans le hall il y avait une foule qui espérait, j’ai fait deux heureux.
Mes souvenirs valent mieux que la vie d’aujourd’hui sous Macron.
Un grand séducteur
Macron, lycéen, séduit sa prof de français, mère de trois enfants. Il séduit le philosophe Paul Ricoeur, et devient son assistant en Sorbonne. Il séduit divers milieux patronaux et bancaires. Il séduit Jacques Attali, qui lui fait jouer un rôle-clé dans le rapport qu’il dirige. Se lançant en politique, il séduit Jean-Pierre Jouyet, secrétaire général de l’Elysée . Montebourg parti, il séduit Hollande, et devient ministre. Hollande sous son charme ne l’imagina pas trahir. Il séduit divers donateurs pour lancer son opération présidentielle. Il séduit à gauche divers élus, Gérard Collomb, maire de Lyon, fan de la première heure, Richard Ferrand, socialiste, Castaner, socialiste, Le Drian, socialiste. Il séduit des jeunes, des start-uppers. Elu président, il séduit le juppéiste Edouard Philippe, Le Maire, le sarkozyste Darmanin. Dans les rues, c’est le roi du selfie. Dans les grands débats, partout en France, il séduit les foules. Il téléphone une demi-heure à Zemmour, pour le séduire. Il va parler trois heures à Raoult (quand ce professeur était au comble de sa gloire), en allant à Marseille. Il tente de séduire Villiers en allant en Vendée. Il tente de séduire Trump et Poutine, mais… il séduit Merkel.
Trois avis du penseur Marcel Gauchet : « Le macronisme, c’est Macron tout seul », « Macron est insaisissable idéologiquement », « Macron est dans l’ambiguïté permanente ».
Quand on veut séduire du matin au soir…
RA-CAILLE-RA
C’est une maladresse, voire une faute, que de se désintéresser d’une question dont se sont emparés nombre de gens honorables et désintéressés… a fortiori quand c’est un spécialiste qui s’en était saisi.
Un mot, quelle que soit la langue, désigne quelque chose… mieux vaut que la correspondance soit univoque… biunivoque c’est encore mieux.
La démonstration largement en cours ici montre que le mot racaille (caillera en verlan) échappe au principe de base : il varie selon la personne qui l’utilise et aussi son interlocuteur du moment. C’est inextricable mais personne ne s’en offusque…
Je suis d’autant moins enclin à me fourrer dans cette polémique que je suis confronté à une inquiétude quasi autre au sujet du mot « arabe », lequel débarrassé de tous les sarcasmes et ordures que le bas peuple utilise à titre de synonymes reste d’un emploi ambigu… propre mais ambigu… car dans une conversation courante, entre Gaulois, il avoisine avec le rude mot « musulman » et même – quand on sort carrément des limites de la décence – avec le mot « islamiste ».
Les gens de bonne tenue se comportent honorablement en la matière. Ils savent très bien qu’il y a des arabes qui ne sont pas musulmans (peu mais ça existe), des musulmans qui ne sont pas islamistes (enfin c’est ce qu’on dit) et même des islamistes qui ne sont pas arabes (les plus dangereux).
Le champ sémantique en question est complété par des termes plus techniques comme djihadiste ou salafiste, qui n’apparaissent que dans « les revues spécialisées » réservées aux savants et qui n’interfèrent pas dans les échanges de l’homme de la rue !
Finalement le mot arabe, imprécis, acquiert sa juste signification quand il est employé avec noir – lequel désigne précisément une couleur de peau – dans l’expression usitée : « les noirs et les arabes » !
P.-S.: je profite de cet envoi pour dire à chaque dame de ce blog : « Bon dimanche ma caille ! »
@ Achille
Inépuisable, vous voulez manger des kebabs français – pas forcément de souche, une origine anatolienne sera donc tolérée.
Mais vous êtes donc désormais contre la circulation des personnes et la libéralisation des activités professionnelles au sein de l’Europe ? C’est-à-dire qu’au moment où des membres de la majorité se permettent de critiquer les pays d’Europe centrale qui entendent défendre les frontières extérieures – donc Schengen, dispositif de la construction européenne -, vous critiqueriez un autre pendant de cette construction ?
Et ainsi, finalement, vous militez pour la préférence nationale, en reprenant le propos de Philippe de Villiers en 2005, au sujet de la directive Bolkestein. Intrigant, mais pourquoi pas.
Après, chacun voit midi à sa porte. Je ne suis pas si mécontent de pouvoir trouver des bons escargots de Bourgogne capturés en Pologne et de l’électroménager à somme modique ne provenant pas de Chine. Et, fondamentalement, je suis plus pertubé et inquiet pour l’avenir de la présence de hordes de clandestins devenus livreurs de tout poil, que ce soit en se passant des comptes über ou employés par des sous-traitants de services postaux (https://www.leparisien.fr/val-de-marne-94/chronopost-a-alfortville-quinze-de-jours-de-greve-pour-rien-21-12-2021-H24JX4KCFVG6HAW6YRIPGDWRE4.php ), dont une part considérable ne maitrisent pas les règles élémentaires de l’hygiène et de la politesse, qui ne seront jamais compétitifs sur le marché de l’emploi dès lorsqu’ils obtiendront inévitablement un titre de séjour. Parce qu’ils sont en complet décalage en terme d’éducation et d’instruction avec ce qu’on peut attendre d’un employé rémunéré légalement.
La moins-disance sociale que permet la directive Bolkestein pose question en terme de politique d’emploi -je n’ai en tout cas pas l’impression qu’elle chiffonne la majorité- mais, dans une perspective française, elle baisse le coût de la vie. Et dans une perspective actuelle où le chômage ne semble pas vraiment être un problème majeur en France, elle ne fait donc que baisser le coût de la vie.
En fait, vous êtes un bien meilleur défenseur du libéralisme économique lorsque vous l’attaquez.
Robert Marchenoir écrit que « De Gaulle, quand il est arrivé au pouvoir pour la seconde fois, a fait une réforme libérale de l’économie ». Par ailleurs, il nous explique que la France est un pays soviétique depuis 1945. Toujours aussi cohérent.
La question est de savoir si Robert Marchenoir est assez demeuré pour croire que « dépense publique » signifie coût de la fonction publique.
Les 55 % de PIB de dépense publique en France, c’est 31,9 % pour la protection sociale (retraites, santé et maternité, famille, chomâge, exclusion sociale, aides au logement), 6 % pour les affaires économiques (dont transports). Ensuite vient l’enseignement 5,3 %. Après, on passe sous la barre des 2 % avec la défense, les intérêts de la dette, la sécurité intérieure et justice, loisir, culture et culte, protection de l’environnement.
La part majeure, c’est du social, ce n’est pas le paiement de fonctionnaires. Le reste, que ce soit public ou privé, cela correspond à des coûts que les Français devront payer. Si on privatise intégralement l’enseignement, au-delà du fait qu’on perd toute possibilité de politique d’enseignement, ça ne coûtera vraisemblablement pas moins cher aux Français. Ce serait juste très probablement plus inégalitaire – le prix d’entrée de la Ivy League n’est pas celui des grandes écoles française.
Mais le propre du Marchenoir, c’est que c’est brouillon et mal renseigné. Pour résoudre les difficultés de décomptes de fonctionnaires, il écrit « les contractuels, dans tel ou tel pays, sont compris dans les effectifs officiels des fonctionnaires… selon toute vraisemblance, ils le sont : un fonctionnaire, c’est un type qui est payé par l’État ». Une simple recherche sur Internet, premier lien sur vie-publique.fr indique : « un fonctionnaire est une personne employée par un organisme public dans un emploi permanent ».
Mais voilà, il trouve un article de presse dont il ne comprend pas le contenu. Il croit qu’écrire que « un agent sur cinq de la fonction publique est contractuel » signifie que les contractuels sont fonctionnaires. S’il avait lu le premier lieu sur vie-publique.fr, il aurait lu que « les fonctionnaires ne représentent qu’une partie des agents de l’administration. Sont aussi employés des agents publics titulaires (fonctionnaires et autres catégories) et des agents non titulaires (auxiliaires, agents contractuels, vacataires) ». Un contractuel n’est pas un fonctionnaire.
« Vraisemblable », qu’il écrivait. Il aborde des sujets dont il ignore tout, il lit des articles dont il ne comprend pas les nuances puis il fait confiance à son esprit de déduction limité. Il a décidément bien besoin d’une documentation publique, adaptée pour être compréhensible par le plus grand nombre.
Quand Marchenoir évoque la Suisse, il oublie de dire (sans doute parce que ça comme le reste, il l’ignore) que la suppression du statut de fonctionnaire en Suisse a entraîné une hausse des effectifs des agents publics suisses de 6,7 % sur cinq ans. Le secteur public est désormais le plus gros employeur en Suisse, à 23,6 %, tandis que l’industrie et le tourisme ont reculé. C’est supérieur à la France où nous sommes à 21 %.
Ceci étant dit, tout le monde remarquera que Marchenoir a légèrement dévié dans son argumentaire. À la base, c’était trop de fonctionnaires purement et simplement – désormais, il semble dire que même plus de fonctionnaires c’est bon, pour peu que le statut des fonctionnaires soit supprimé.
En gros, finalement, il s’en cogne désormais de la question de la dépense publique. Ce qui le heurte, c’est cette inégalité de statut.
« …en somme contrairement à ce que dénoncent la plupart des experts, que la France n’a pas une fonction publique excessivement nombreuse ? »
La plupart des experts disent aussi que Robert Marchenoir est une buse qui n’entrave rien de ce qu’elle raconte et se raccroche aux branches de message en message. Invoquer « les experts », est-ce bien suffisant ? Peut-être.