D’abord, il convient d’admettre que la personnalité d’Emmanuel Macron (EM) est trop riche, trop complexe et trop équivoque pour qu’on ne se penche pas sur elle, qu’elle en vaut la peine et qu’on ne saurait la réduire à la caricature que certains esprits partisans en font.
C’est, à chaque émission des Vraies Voix à Sud Radio, ma principale controverse – outre qu’elle est socialiste et que je ne le suis pas – avec mon amie Françoise Degois qui cherche obstinément à me démontrer que EM est un président médiocre, tout d’une pièce, et que je me trompe en lui prêtant une profondeur qu’il n’a pas. Pourtant je continue à penser que mon approche n’est pas absurde qui le gratifie d’une singularité sur laquelle il est passionnant de réfléchir.
Cette analyse impose que le sens de la nuance existe et qu’on sache distinguer entre la notion d’impopularité politique et l’hostilité humaine à l’égard d’un caractère ou d’attitudes pour lesquelles on n’éprouverait aucune empathie.
Car, à la question qui interrogerait sur le président de la République le plus impopulaire de la Ve République, l’évolution des sondages et leurs fluctuations font apparaître qu’EM n’est de loin pas le plus mal loti et que par exemple Nicolas Sarkozy et François Hollande ont connu des baisses beaucoup plus vertigineuses. Le président actuel s’en tient, au niveau politique, à un capital solide et persistant qui démontre la réalité de soutiens apparemment inébranlables.
Pourtant on ne peut échapper à cette contradiction qu’EM est aussi, en dépit de séquences intermittentes contraires, le plus mal-aimé depuis 1958. Si son épouse est souvent célébrée, il y a eu une période où le couple était odieusement vilipendé et mis à mal. J’ai toujours considéré que le passé ne nous offrait pas d’exemples d’une détestation aussi virulente, déplacée du terrain politique au registre personnel. Allant de la contestation d’un président de la République à l’exécration d’un roi républicain, qui permettait à ses ennemis de cumuler ce que la République peut susciter de négatif et ce que la royauté fait surgir de jalousie, d’envie et de pulsions mortifères (Mon billet du 9 avril 2018 : « Emmanuel Macron : Nouveau Monde ou Ancien Régime ? »).
Cette dérive n’est pas exclusive, par ailleurs, de ce que sur le fond, sa politique nationale et internationale (sauf pour l’Ukraine avec un Poutine auquel aucune horreur n’est étrangère) secrète comme oppositions, ressentiments et parfois désaveux, voire mépris (si on songe à la « gifle » du Maroc). Ces virulences sont d’autant plus aigres et intenses que depuis sa réélection après une campagne ayant laissé le citoyen sur sa faim, EM a perdu de son aura avec cette majorité relative qui constitue un handicap certain. Il paraît lui-même se heurter aux murs de la République, cherchant, tâtonnant, errant comme si la grâce d’avant l’avait abandonné.
Mais pour l’homme lui-même et sa pratique présidentielle ?
Même si son premier quinquennat et le cours du second ont connu et connaissent une série d’aléas, d’entraves et de tragédies de toute nature, rares dans une vie présidentielle, je ne suis pas persuadé que cela suffise aux citoyens pour compenser l’impression, avant, d’un parcours facile, confortable, n’ayant jamais posé sur l’apparence d’EM les stigmates d’épreuves qui l’auraient rendu fraternel.
Par ailleurs, en dépit de moments où il s’est laissé aller à quelques grossièretés, s’imaginant qu’on lui en saurait gré, comme si le peuple n’aspirait pas à la tenue de ceux qui le dirigent (son envie de proximité n’est pas récusable en elle-même dès lors qu’il l’incarne avec une correction qu’il convient de saluer ; son échange récent avec cet écologiste délirant au Salon de l’agriculture en est une très éclairante illustration.), EM met le pays en état de malaise. Ce président nous gêne qui ne nous permet pas de nous camper dans une posture d’hostilité franche ou d’inconditionnalité assurée. Ce qu’il dit, ce qu’il accomplit, est sans cesse ombre et lumière, vrai en partie, faux aussi, à la fois narcissique, également lucidité et courage intellectuel.
EM a été et est un très piètre DRH, probablement le président qui a choisi avec une sûreté absolue, pour les postes de conseillers et de ministres, les plus mauvais. Par exemple Thierry Solère conseiller officieux (et obstinément gardé) avec ses treize mises en examen (Le Monde) et Pap Ndiaye si peu à sa place qu’il en devient presque touchant.
Mais cette inaptitude à sélectionner les meilleurs – bonheur de n’avoir qu’Alexis Kohler dans le royaume enchanté de l’intelligence supérieure ? – est très largement compensée par le fait qu’EM se mêle de tout, tout le regarde, il travaille pour deux, la nuit n’est pas un repos, la pression est sur tous, on ne peut pas de manière commode le prendre pour un roi fainéant, il vit, il bouge, il s’agite, il se morfond, il ne supporte pas cette inaction qui vient mettre des bâtons dans son énergie, dans son désir de réforme, dans sa passion de bousculer et de provoquer, on sent son exaspération face à ces oppositions qui se contentent de s’opposer, face à son camp dont il mesure à sa juste valeur la qualité et déjà divisé à cause de certaines loyautés troubles, un zeste dissidentes : EM est agaçant pour beaucoup précisément parce qu’il ne se résigne pas à l’immobilisme. On le préférerait serein, tranquille, observateur regardant le temps présidentiel passer, encore un peu là, déjà presque plus là. EM est encore beaucoup trop vivant ! Le citoyen aimerait faire sans lui mais c’est impossible. Il y a ses échecs qui démontrent sa présence mais aussi son inlassable besoin de se démultiplier, comme s’il désirait se faire regretter avant l’heure.
Je persiste à juger EM plus comme un mal-aimé que comme un président contesté. Il ne peut se défaire de lui, en 2027 il devra se défaire de nous.
Billet trop élogieux pour un homme qui aura fait un mal irréparable. Premièrement, son défaut émane avant tout de son incarnation personnelle et politique : il est mondialiste, cosmopolite, fédéraliste, élitiste et affairiste… En bref, il est le symbole de tout ce que la France abhorre mais qu’elle n’arrive pas à écarter.
Il est président parce que François Fillon a été démoli pour lui, et sa place n’était pas là. On le dit exceptionnel ? C’est un technocrate chanceux venu dans un contexte propice : la vie politique de l’après choc pétrolier arrivait à bout de souffle, ou, plutôt, elle demandait une clarification sur des oppositions qui n’avaient plus lieu d’être.
Il provoque des fractures gratuites et met à mal la paix sociale par sa dialectique et sa communication aussi médiocre que désastreuse. Les insultes, les mensonges, les Gilets jaunes, la gestion Covid, l’échec de sa politique, le ton méprisant de son entourage, la fascisation puérile et systématique des oppositions, laissent une situation délétère et irrespirable.
Vivement qu’il s’en aille. La France devient invivable.
« C’est, à chaque émission des Vraies Voix à Sud Radio, ma principale controverse – outre qu’elle est socialiste et que je ne le suis pas – avec mon amie Françoise Degois qui cherche obstinément à me démontrer que EM est un président médiocre, tout d’une pièce, et que je me trompe en lui prêtant une profondeur qu’il n’a pas. » (PB)
Hier lors de son interview avec Mathieu Bock-Côté, Alain Finkielkraut a dit : « C’est parce que je suis de gauche que je ne suis plus de gauche ».
Je n’avais pas vraiment remarqué qu’AF était de gauche ou alors il y a très longtemps.
Pour ma part je dirais que c’est depuis que j’entends Françoise Degois que je ne suis plus socialiste.
FD est aux Vraies Voix ce que Barbara Lefebvre est aux Grandes Gueules. Une véritable harpie dont les propos sont tellement excessifs qu’ils en perdent toute crédibilité.
Aucune retenue, aucune décence. Cette femme exsude la haine et son physique peu avenant ne contribue pas à la rendre sympathique. À fuir !
« EM est agaçant pour beaucoup précisément parce qu’il ne se résigne pas à l’immobilisme. On le préférerait serein, tranquille, observateur regardant le temps présidentiel passer, encore un peu là, déjà presque plus là. EM est encore beaucoup trop vivant ! Le citoyen aimerait faire sans lui mais c’est impossible. Il y a ses échecs qui démontrent sa présence mais aussi son inlassable besoin de se démultiplier, comme s’il désirait se faire regretter avant l’heure. »
C’est ce qui distingue Emmanuel Macron de ses deux prédécesseurs qui ont réussi à effectuer un second mandat et ont pantouflé tout au long de celui-ci, estimant qu’ils avaient atteint leur objectif ultime.
Il est vrai que François Mitterrand, rongé par la maladie, ne pouvait plus vraiment exercer son rôle de président. Jacques Chirac quant à lui commençait à donner des signes de fatigue.
EM, lui, est jeune, en pleine forme physique et n’est pas de nature à rester les deux pieds dans le même sabot. Il y va franco, ce qui n’est pas du goût de ses adversaires.
Qu’il soit bien aimé ou pas, EM n’en a cure. Quand il s’est fixé un objectif – qui, soit dit en passant, figurait dans son programme électoral – il entend le mener jusqu’au bout, fût-il impopulaire comme le recul de l’âge de la retraite.
Evidemment que les syndicats et les salariés des entreprises qui bénéficient de régimes spéciaux sont vent debout. Mais il faut parfois prendre des décisions impopulaires quand la situation l’impose. Il y a eu trop de laxisme, de clientélisme, de lâcheté, au cours de ces quarante dernières années.
Aujourd’hui il convient d’effectuer une correction de trajectoire, même s’il elle bouscule un peu violemment certaines (mauvaises) habitudes.
Ce qui est pitoyable est le comportement de certains ténors de LR qui s’étaient clairement prononcés pour le recul de l’âge de la retraite et qui retournent leur veste. On attend maintenant le moment où ils retourneront leur pantalon (dixit Jacques Dutronc).
Quelle bienveillance pour un homme aussi méprisant !
Lorsque nous observons le Président dans toutes ses poses, ses discours sans fin, ses pirouettes incessantes, nous ne voyons en lui qu’un piètre acteur : une petite « comédie française » à lui tout seul…
Les mensonges énormes, repris par ses ministres si peu fiables, font que nous assistons depuis six ans à une enfilade de tirades creuses qui crispe le public français… et étranger si l’on en croit le dernier incident avec le Maroc !
Comment peut-on mentir ainsi en permanence ?
Gérald Darmanin et Bruno Le Maire, Olivier Dussopt et Olivier Véran, que voilà une troupe brinquebalante qui lasserait les publics les moins avertis de France et de Navarre !
L’impopularité croissante du Président n’est que la réponse logique des Français à un mépris total de ce qu’est devenue leur vie depuis 2017 !
Cher Monsieur Bilger,
Votre bien-aimé président nous apporte le fruit de sa tare psychologique ou physiologique qui l’a mené à se marier avec une femme qui pourrait être sa mère, et qui n’a pas d’enfant. Il est ainsi détaché du souci de descendance auquel se vouaient entièrement nos rois. C’est un parfait libéral au sens essentiel, bien que méconnu, de « libéré du père ».
Il nous laissera ainsi une dette phénoménale qui sera payée par tous les couillons qui ont voté pour lui.
Le pète au casque se manifeste aussi par une suffisance absolue qui, si elle ne semble pas être bien perçue dans notre pays, vous nous en dites deux mots, fait sa gloire dans le ridicule en Afrique. Après la gifle marocaine, nous aurons eu la torgnole algérienne, et il aura intérêt à ne pas traîner en Afrique noire après avoir commis l’exploit diplomatique de dire publiquement à un chef d’Etat « vous avez été incapable de… » !
Et puis nous avons la soumission réconfortante à la pègre maçonno-financière internationale pour ne pas dire la bande de gangsters, de Big Pharma et autres.
Evidemment, pour couronner le tout, nous avons droit à sa promotion de la racaille LGBT et au Salon de l’agriculture au baiser donné au nourrisson noir certes adorable, mais qui lui aura été de toute évidence et nécessairement tendu pour les besoins de sa communication.
Alors pour s’intéresser davantage à la personne au-delà du personnage, je vous souhaite bon appétit, et vous laisse ma part.
« EM a été et est un très piètre DRH, probablement le président qui a choisi avec une sûreté absolue, pour les postes de conseillers et de ministres, les plus mauvais. » (PB)
Et dans le genre, il a donné le ton avec lui-même.
Le génie qui a écrit notre Constitution savait à quel audacieux elle confierait la prise de conscience du souverain de son double corps, et à quel destin ce peuple régicide serait voué, la réaction de toutes parts voulant rétablir ce qui ne peut plus cacher son atroce réalité si humaine et qu’il s’agit désormais d’assumer.
« La guerre contre la France apparaît comme l’antidote du désenchantement et le pain nourricier des vétérans de tous bords. Le sujet n’est ici pas l’Histoire mais son usage perverti. C’est la définition exacte de la décolonisation imaginaire dans les pays d’Afrique qui aujourd’hui découvrent le « mal français » pour soulager, croient-ils, tous leurs maux. On dénonce des accords, on « chasse la France » et ainsi on refait son portrait de grand libérateur. Et la haine est discrètement instruite par de récents alliés « africains » : Russes, Iraniens ou Turcs. Ceux-là exploitent efficacement la mémoire coloniale et la culpabilité induite. Et les ex-colonies, fières de leurs récentes libertés, en offrent l’usage à de nouveaux « protecteurs ». Rien de neuf pour ces indépendances parfois bradées. Elles ont l’habitude de l’illusion.
Jusqu’au où ira cette guerre imaginaire ? On croit qu’elle va s’arrêter à une perte d’influence de la francophonie, à des intérêts économiques français bridés ou à des dénonciations d’accords de présence militaire au profit de milices tierces ; ce n’est pas vrai. Elle ira plus loin. Pire : il y a un effet de corrélation entre la débâcle internationale et les poussées populistes intérieures. La France, aujourd’hui divisée, paralysée par un populisme anarchiste, remontée contre elle-même, égarée par ses agitateurs, sonne le glas de sa géographie internationale symbolique. La « rétraction » extérieure figure la conséquence secondaire de la débâcle entreprise du dedans. Et le contraire aussi est vrai. »
https://www.lepoint.fr/editos-du-point/jusqu-ou-ira-la-guerre-imaginaire-contre-la-france-27-02-2023-2510143_32.php#xtmc=daoud&xtnp=1&xtcr=1
Alors, peuple de France, premier souverain démocratique au monde, choisiras-tu ton destin ou prêteras-tu à ton artefact de victime présidentielle ta capacité à savoir formuler ce que tu es ?
Il ne dépend que de toi, en 2023, d’encore choisir ou non la débâcle et la désertion de ton symbole universel.
Je ne pense pas, Monsieur Bilger, que ce « pauvre Emmanuel Macron » ne soit qu’un « président mal-aimé ».
Personne ne saurait lui dénier son intelligence, notamment celle qu’il a manifestée pour son élection après avoir été le conseiller de monsieur Hollande au Château, puis ministre de l’Économie, poste dans lequel il a été loin d’exceller (cf. la vente d’Alstom) mais qui lui a servi de marche-pied pour organiser et lancer sa campagne présidentielle et enfin conquérir le pouvoir.
En revanche, c’est dans l’exercice même de ses fonctions régaliennes qu’à mon sens il n’excelle pas. Il n’a pas l’envergure d’un Mitterrand ou d’un Chirac en terme de personnalité. Il est souvent décrit comme mal à l’aise pour faire des choix stratégiques dans l’intérêt de la France et des Français parce qu’il est obnubilé par son idéologie strictement européiste, son fédéralisme européiste et qu’il n’ira jamais contre le mode de fonctionnement que lui impose l’administration bruxelloise. Il suffit d’analyser ses choix quant à la tarification européenne de l’énergie qui coule notre économie mais qu’il se refuse à mettre en cause comme l’a fait l’Espagne par exemple. De même en matière d’énergie nucléaire, ce n’est qu’après son premier mandat qu’il se décide enfin à relancer un programme de développement de centrales nucléaires après avoir décidé la fermeture de la centrale de Fessenheim (https://www.latribune.fr/entreprises-finance/industrie/energie-environnement/fessenheim-macron-refait-l-histoire-929342.html) en 2020, ce qui montre son manque de vision stratégique dans le domaine de l’énergie.
En termes de relations internationales, sa personnalité ne me paraît guère s’être imposée, tant vis-à-vis de monsieur Trump en son temps qu’avec monsieur Poutine. Tout comme les difficultés africaines qu’il rencontre actuellement sont la résultante de ses prises de positions et déclarations intempestives. Outre qu’il a qualifié la colonisation de l’Algérie de crime contre l’humanité, torpillant ainsi la réputation de son propre pays, il n’a jamais réussi à maintenir des relations pacifiées tant avec l’Algérie qu’avec le Maroc.
Quant à l’Afrique subsaharienne, il s’est lié d’amitié avec monsieur Kagame, dirigeant contestable dans le génocide rwandais et surtout qui actuellement maintient par ses forces l’insécurité dans l’est de la République démocratique du Congo, et lui a fait le cadeau de la présidence de la francophonie alors même qu’il supprime l’enseignement du français au profit de l’anglais au Rwanda.
Par ailleurs, sa convocation à Pau des dirigeants africains concernés par l’intervention de l’armée française au Sahel et son attitude arrogante vis-à-vis des chefs d’Etat africains concernés lui ont aliéné toute sympathie au point que les dirigeants maliens et autres se tournent préférentiellement vers Moscou…
J’arrête ici cet exposé des motifs pour ne pas allonger inutilement mon propos. Mais, au fond, autoritaire et velléitaire, monsieur Macron ne me semble pas bénéficier d’une autorité naturelle et incontestée et enfin, ayant mis ses pas dans ceux de monsieur Sarkozy, sa manière d’exercer le pouvoir suprême en fait plus un Premier ministre qu’un président de la République au-dessus de la mêlée.
Cher Philippe Bilger,
Belle analyse que la vôtre ; j’y ajouterai modestement plusieurs remarques.
1) Le point de vue de votre amie socialiste confirme cette condescendance voire ce mépris consubstantiels à la gauche pour tout ce qui n’entre pas dans le deux-pièces-cuisine de sa pensée politique.
2) Même si la déculturation a entraîné une baisse de niveau chez nos politiques, Emmanuel Macron possède tout de même une surface intellectuelle et politique supérieure à son prédécesseur, qui s’est borné, tout comme Jospin, à mettre aveuglément en œuvre un programme convenu de gauche.
3) L’impopularité d’EM, comme celle de ceux qui l’ont précédé, n’est que le reflet d’une génération d’enfants gâtés, qui exigent le beurre et l’argent du beurre, une société d’ayants droit égoïstes qui a oublié le sens du mot devoir.
4) Cette impopularité est aussi la conséquence du quinquennat, où le président est amené à être constamment au centre de la vie politique, à s’occuper de tout et à panser tous nos petits bobos.
5) En remplissant à la fois le rôle de Père de la Nation et de Chef de l’Exécutif, le président de la République ne peut que focaliser tous les mécontentements sur sa personne. De Gaulle n’est plus là ; il faut donc en finir avec l’élection du Président au suffrage universel : qu’il se contente d’incarner la Nation et laisse un Premier ministre issu d’élections générales gouverner sans risque de cohabitation.
6) N’oublions tout de même pas qu’il est in fine jugé sur ses actes : le désastre du nucléaire, l’immigration massive, la délinquance qui galope, l’école naufragée, la France et ses valeurs bientôt remplacées. Un bilan qui parle de lui-même.
Je pense que Macron a sous-estimé la grogne syndicale.
J’aurais envie de dire aux syndicats: partez à 62 ans mais ne vous plaignez pas.
À titre personnel je suis assez content que l’employeur n’ait pas comme excuse de me virer à 62 ans mais attende 64 pour se séparer de moi car je suis loin des 43 ans de cotisations.
Cette réforme est une réformette. Un rideau de fumée.
J’ai peur que cela annonce des retraites via des fonds de pension.
Et puis honnêtement, qui a 62 ans et même à 64 aura ses 43 ans de cotisations ?
Tout ça pour ça.
Tous les politiques ont attendu Macron pour ça.
Que ses prédécesseurs se taisent, ils ont laissé pourrir la situation.
Je porte au crédit de Macron de tenter quelque chose et ce n’est pas là qu’il y aurait le plus à lui reprocher.
Un peu de lucidité serait la bienvenue.
Cher Philippe,
J’ai lu avec une grande attention votre texte sur notre chef de l’Etat.
Si je déplore les conditions dans lesquelles il été élu la première fois, si je n’ai pas goûté quelques-unes de ses paroles, quelques-uns de ses comportements (qui est parfait, à la tête de l’Etat ou ailleurs ?), je me réjouis maintenant d’avoir ce président-là. Au total, il a un très grand nombre de qualités et de capacités. Qu’on me cite qui aurait pu mieux faire que lui ? On aura bien du mal à répondre. Et nul ne me répondra.
Pour reprendre votre mot (« mal-aimé »), eh bien, s’il est mal-aimé, ce n’est pas par moi.
Et comme le macronisme, c’est Macron, je suis libre d’avoir un jugement moins clément sur tel ou tel ministre, tel ou tel député.
« Je suis le dernier des grands présidents, après moi il n’y aura plus que des financiers et des comptables. » (François Mitterrand).
Ce qui n’est même pas vrai, tous ont creusé notre tombe, esclaves de prêts, et déficit abyssal qui ne cesse de s’agraver, sans compter le commerce extérieur qui plombe toujours plus notre liberté d’entreprendre.
Si encore c’était de la dette constructive… Et dire que j’entends un tas d’imbéciles qui voudraient rapatrier des usines, fabriquer tout chez nous en ne regardant pas en face la vérité des prix des autres.
« D’abord, il convient d’admettre que la personnalité d’Emmanuel Macron est trop riche, trop complexe et trop équivoque pour qu’on ne se penche pas sur elle, qu’elle en vaut la peine et qu’on ne saurait la réduire à la caricature que certains esprits partisans en font. » (PB)
Je ne vous suis pas sur cette prémisse. Pour moi, l’adjectif qui domine votre phrase est « équivoque » et cet adjectif pourrait focaliser toute l’analyse.
« Le président actuel s’en tient, au niveau politique, à un capital solide et persistant qui démontre la réalité de soutiens apparemment inébranlables. »
Cette solidité lui est value par sa fonction de représentant de la bourgeoisie et de la bourgeoisie décadente qui a perdu ses valeurs et n’est plus identifiable que par son mépris de classe.
« Pourtant on ne peut échapper à cette contradiction qu’EM est aussi, en dépit de séquences intermittentes contraires, le plus mal-aimé depuis 1958. »
En cela, EM a le destin de Louis XV et cela ne vous aura pas échappé.
« J’ai toujours considéré que le passé ne nous offrait pas d’exemples d’une détestation aussi virulente, déplacée du terrain politique au registre personnel. »
Cela s’explique par l’importance donnée au storytelling, dans lequel sa différence de couple devenait la part romanesque du personnage présidentiel, quand bien même très peu de Français pouvaient transposer à leur propre vie de telles menées de la vie sentimentale, affective ou sexuelle de leur chef de l’Etat.
« ce que sur le fond, sa politique nationale et internationale (sauf pour l’Ukraine avec un Poutine auquel aucune horreur n’est étrangère) secrète comme oppositions, ressentiments et parfois désaveux, voire mépris (si on songe à la « gifle » du Maroc). »
À la « gifle du Maroc » s’ajoute la gifle congolaise lui rappelant qu’il avait fait le mauvais choix en s’alliant à Paul Kagame, lui demandant de prononcer à son encontre des sanctions comme il l’a fait contre la Russie, ce à quoi le président s’est refusé, se croyant sans doute encore auréolé d’avoir présenté les quasi-excuses de la France pour sa responsabilité imaginaire dans le génocide rwandais, que Kagame voulait lui voir reconnaître pour passer sur la propre déstabilisation qu’il exerce sur le continent noir, mais Robert a dit l’essentiel à ce propos, en rappelant non seulement la promotion à la tête de la francophonie d’une ministre de ce président rwandais, francophonie que Kagame a fait quitter à son pays jusqu’à plus ample informé.
« après une campagne ayant laissé le citoyen sur sa faim »
C’est trop gentiment parler d’une campagne qui n’a pas eu lieu, EM sachant qu’il n’avait qu’à se baisser pour ramasser sa réélection, quelle que soit la déception que, gagnée dans ces conditions, elle ne pourrait que susciter, mais EM n’est pas à cela près, il ne se soucie ni d’être populaire, ni de faire le bien du peuple.
Sa « majorité relative » constitue-t-elle « un handicap certain » ? Il saute l’obstacle avec une certaine maestria, négocie des alliances avec un sens de la tactique et un entregent parlementaire qui rappelle Michel Rocard entre 1988 et 1991, et il réussit le tour de force de gouverner le pays avec la brutalité rouée de celui qui recourt aux ordonnances et qui fait paradoxalement revivre un régime parlementaire qu’il n’apprécie pas, bien qu’il se soit vanté d’avoir aimé convaincre quand il imposa la loi Macron et ses rustines en feignant de s’opposer à Manuel Valls qui lui aurait imposé un 49.3 dont on voit quel usage exponentiel son gouvernement en a fait depuis le début de ce quinquennat et de cette législature.
« son échange récent avec cet écologiste délirant au Salon de l’agriculture en est une très éclairante illustration. »
Il lui a dit: « Si vous refusez le débat, alors partez ! » Ça ne divergeait du « Casse-toi pauv’con » de Nicolas Sarkozy que dans le registre de langue, encore cette adresse à qui refusait de serrer la main de l’ancien président de la République était-elle à peine susurrée. Peu après, EM disait « J’arrive » (pour en découdre) à d’autres citoyens qui chantaient la Marseillaise.
« EM a été et est un très piètre DRH, probablement le président qui a choisi avec une sûreté absolue, pour les postes de conseillers et de ministres, les plus mauvais. »
En principe il avait choisi plutôt de bons ministres et compétents dans ce que le sérail politique appelle la « société civile ». Il semble néanmoins y avoir une malédiction autour du porte-parolat du gouvernement, auquel seul Gabriel Attal (bien que je ne l’apprécie pas, mais ce ministre anti-gréviculteur a du talent qui se révèle) semble avoir échappé.
« EM se mêle de tout, tout le regarde, il travaille pour deux, la nuit n’est pas un repos, la pression est sur tous, on ne peut pas de manière commode le prendre pour un roi fainéant »
Mais il dénature notre régime mixte en régime présidentiel. Nicolas Sarkozy avait commencé, mais EM assume cette dérive institutionnelle.
« Il ne peut se défaire de lui, en 2027 il devra se défaire de nous. »
Combien pariez-vous que sa réforme constitutionnelle trouvera un moyen de le faire rempiler, comme dans les pires démocratures, en dépit de la non rétroactivité des lois ? On commence déjà à en discuter dans les cercles qui mettent cette réforme institutionnelle en place.
N’ayant en toute ma vie jamais participé à une manifestation de rue, je ne vais pas commencer le 7 mars prochain.
Pour exprimer mes préférences politiques, je vote à toutes élections sans exception (aux municipales, aux européennes, aux législatives, à la présidentielle…).
Je précise que j’abomine les foules, les troupeaux, les porte-voix, les braillements, les pancartes, les calicots.
Je précise aussi que, pouvant bénéficier d’une retraite à taux plein à 60 ans, j’ai travaillé volontairement jusqu’à 65 ans.
« EM a été et est un très piètre DRH, probablement le président qui a choisi avec une sûreté absolue, pour les postes de conseillers et de ministres, les plus mauvais. » (PB)
EM a peut-être commis quelques erreurs de casting qu’il a su d’ailleurs corriger rapidement. Mais que dire du DRH de la CGT quand on voit les « tronches » de certains responsables de secteurs clés de notre économie (Cheminots, Industries chimiques, Verre et céramique, Mines et Énergie, Ports et docks), il y a vraiment de quoi s’inquiéter.
Sincèrement ça fait peur. Qui voudrait confier les clés du magasin à ces fous furieux ? 🥶
L’affaire est entendue: seul un tiers des Français adhèrent à la politique de leur président. Ce score peut naturellement évoluer, mais rien n’indique que la tendance arrive à s’inverser. Il est vrai que quelqu’un, mal élu, qui prétend « emmerder » ses compatriotes ne mérite pas mieux que les torrents d’opprobre qui s’abattent sur lui.
On ne peut reprocher à un chef d’Etat de vouloir réformer ce qui ne va pas et conduire la Nation vers un destin, ou en tout cas des perspectives compréhensibles par tous et valorisantes. Mais il y a l’art et la manière de le faire et, depuis presque six ans d’observation, la conclusion qui s’impose à un majorité de Français quand ils pensent à Macron, c’est muflerie, condescendance et inefficacité.
Inefficacité patente dans les domaines régaliens puisque son incapacité à faire respecter nos frontières et à punir ceux qui sont corrompus (à commencer par son entourage) et ceux qui s’affranchissent des lois est mesurable. Incapacité à recruter des ministres qui l’ouvrent sans se ridiculiser (Véran, Darmanin, Béchu, Pannier-Runacher entre autres olibrius) et incapacité à juguler l’emprise d’un Etat qui se mêle de tout, et notamment de la vie quotidienne d’individus libres d’un pays soi-disant libre: la France.
À cela se greffe sa politique internationale qui confine au grotesque: figurez-vous que nous sommes désormais fâchés avec le Maroc et avec nombre de pays africains auxquels il adresse, chez eux, des reproches qu’il pourrait s’appliquer. Que dire de sa virée inepte au Liban et de ses lâchetés face aux théocraties du Golfe ?
Que dire de son à-plat-ventrisme devant les satrapes algériens ?
Que dire de ses atermoiements face à l’Allemagne qui veut tuer le nucléaire français pour mieux nous concurrencer ?
Jérôme Fourquet, le politologue, l’a souligné il y a peu: les Français découvrent qu’ils jouent en deuxième division alors qu’il se croyaient encore en première ligue !
Hollande n’a pas peu contribué à ce déclin dont Macron est coresponsable puisqu’il fut membre de son cabinet (secrétaire général adjoint) puis ministre de l’Economie jusqu’en 2016.
En fait, nous supportons (pas dans le sens de celui des journalistes sportifs !) un monsieur qui est aux manettes depuis 2012 avec une interruption d’un an et demi.
J’en ai plus qu’assez.
Il a la surface d’un mouchoir de poche, la profondeur d’un dé à coudre, l’arrogance d’un lama, le brio d’un zircon. Emmanuel Macron avec de telles qualités n’en impose qu’à des personnalités de second rang comme François Hollande, Jacques Attali ou Alain Minc, armée de légistes dévoyés, de financiers cyniques et de ratés de la politique.
Il n’inspire que méfiance à ceux qu’il prétend envoûter, les responsables syndicaux, ses anciens Premiers ministres, les grandes voix intellectuelles comme Onfray, Finkielkraut ; à l’étranger il n’impressionne personne, ni Tebboune, ni Bongo, ni Scholz ni Meloni, ni Biden ni Poutine.
Bérézina économique (déficit de la balance commerciale, abysse de la dette), Waterloo social (chômage record camouflé derrière des contrats à temps partiels et l’apprentissage), Sedan diplomatique (déroute au Mali, avilissement devant l’OTAN, inexistence ailleurs), Trafalgar culturel (Education en lambeaux, wokisme conquérant). Devant les yeux effarés des Français, la déroute s’amplifie dans tous les domaines, justice, santé, sécurité, faute de décisions, faute d’autorité, faute d’initiatives.
Quelle importance y aurait-il pour EM à se faire aimer ? Il n’a gagné le pouvoir ni par naissance ni par usurpation ; il a remporté les élections deux fois ; son opposition est soit enrôlée, soit à genoux ; personne ne lui fait de l’ombre ; personne ne cherche à l’évincer ; aucun coup d’Etat n’est à craindre, ce ne sont pas quelques manifestations de plus qui vont ébranler son pouvoir.
Certes dit Machiavel, « l’affection du peuple est la seule ressource qu’un prince puisse trouver dans l’adversité. Mais il est plus sûr d’être craint que d’être aimé ». On ne peut pas dire du reste qu’EM soit dans l’adversité. La France sans nul doute, est dans l’adversité, mais lui personnellement, non. Nos présidents, une fois leur mandat terminé, n’ont pas la vie trop difficile. On ne peut pas parler non plus d’une forte désaffection de la part de ses partisans, dont le socle reste minoritaire, mais tient bon. Il a encore de fervents admirateurs.
Ayant étudié de près Machiavel, EM sait qu’il lui faut malgré tout soigner sa réputation. Quelques clefs, trouvées dans Machiavel :
Paraître et vaincre : « D’une manière générale, les hommes jugent plus par les yeux que par les mains, car si n’importe qui peut voir, bien peu éprouvent juste. Chacun voit ce que tu parais, peu ressentent ce que tu es ; et ce petit nombre n’ose pas s’opposer à l’opinion de la majorité qui a la majesté de l’État derrière elle (.…) Qu’un prince fasse donc en sorte de vaincre (.)… Les moyens employés seront toujours jugés honorables et loués de tous, car le vulgaire est toujours pris par les apparences et par les résultats ; or dans le monde, il n’y a que le vulgaire. »
Bien jouer son rôle. Savoir feindre : « Comme les hommes sont tous méchants, et toujours prêts à manquer à leur parole, le Prince ne doit pas se piquer d’être plus fidèle à la sienne ; et ce manque de foi est toujours facile à justifier. […] Le point est de bien jouer son rôle, et de savoir à propos feindre et dissimuler. Et les hommes sont si simples et si faibles que celui qui veut tromper trouve aisément des dupes. »
Le changement. La crainte : « Une des premières choses de l’homme c’est sa fureur pour la nouveauté, deux grands mobiles font agir les hommes, la peur et la nouveauté ».
Contenter le peuple et ménager les Grands : « Contenter les peuples et ménager les Grands, voilà la maxime de ceux qui savent gouverner ».
Contenter le peuple en période d’appauvrissement du pays paraît plus difficile encore que de se faire aimer. Quant à se faire estimer…
@ Patrice Charoulet
Vous allez manifester avec ceux qui prennent leur retraite à quelque 55 ans et autres bénéficiaires de régimes spéciaux issus des glorieuses années du PCF alors en mesure de racketter le pays.
Tout le monde sait que l’allongement de l’espérance de vie justifie de repousser l’âge de la retraite comme l’ont fait les pays tant soit peu gouvernés.
Certes une retraite par points ou capitalisation eut été préférable, mais la gauchiasse se garde bien de proposer quoi que ce soit de crédible.
Seul compte le présent, les enfants paieront.
Lamentable.
@ Achille | 05 mars 2023 à 07:18
« EM, lui, est jeune, en pleine forme physique et n’est pas de nature à rester les deux pieds dans le même sabot. Il y va franco »
« Sabot »… Plutôt « mocassin », voire « escarpin »… Non ?…
« franco »… L’aveu, dirait Costa-Gavras… Franco…le Caudillo, qui dirigeait tout, s’occupait de tout, méprisait l’opposition… et a conduit l’Espagne au bord du gouffre…
Chacun sait que, parfois, le subconscient joue de sales tours et dévoile une pensée dont vous n’avez même pas vous-même conscience… Est-ce votre cas ?…
« Pourtant on ne peut échapper à cette contradiction qu’EM est aussi, en dépit de séquences intermittentes contraires, le plus mal-aimé depuis 1958. » (PB)
C’est pourtant le seul président de la République qui a été élu deux fois de suite et ceci dès sa première candidature. C’est aussi celui qui a été le mieux élu pour son second mandat si l’on excepte l’élection de Jacques Chirac de 2002 qui n’a aucune signification.
Certes la cote de popularité de EM a baissé (32 %) mais elle est tout de même supérieure à celle de François Hollande et Nicolas Sarkozy en à la fin de leur premier et unique mandat. Ce qui est plutôt remarquable dans le contexte actuel.
Pour finir, une petite citation du petit-fils du Général, Yves de Gaulle. Peut-on trouver meilleure référence ?
Macron n’est pas aimé et de plus en plus. Les extrêmes cueillent les fruits que représentent les suffrages des mécontents. On m’objectera que lui seul peut incarner un vote au-delà du clivage ancestral, je réponds par anticipation que dans plusieurs bureaux de vote MLP a gagné face à Macron.
Où est le sauveur ?
@ Serge HIREL | 05 mars 2023 à 19:51
« Chacun sait que, parfois, le subconscient joue de sales tours et dévoile une pensée dont vous n’avez même pas vous-même conscience… Est-ce votre cas ?… »
Franco, le Caudillo. Là je trouve franchement que vous êtes en train de racler les fonds de tiroirs en matière d’argument.
Nicolas Sarkozy n’appelait-il pas François Fillon, Premier ministre, son « collaborateur » ? Il lui a même passé un sacré savon quand FF a osé dire que la France était en situation de faillite.
Que dire du comportement de François Mitterrand envers Michel Rocard qu’il traitait avec la plus parfaite condescendance.
On peut aussi rappeler le clash entre VGE et son PM Jacques Chirac qui a préféré démissionner avec fracas.
Tout ça pour dire que dans un régime présidentiel, c’est le Président qui est le patron. Cela en a toujours été ainsi depuis 1958.
@ Serge HIREL
Franco aurait amené son pays au bord du gouffre ?
Il l’a au contraire sorti de la misère et propulsé au rang des pays prospères, il a restauré la monarchie et préservé l’Eglise.
Malheureusement, après sa mort, le roi n’a pas été à la hauteur et la pègre socialiste a entrepris la destruction spirituelle, conformément à sa vocation diabolique.
C’est un Franco qu’il nous faudrait.
MM. et Mmes, arrêtez de gémir après Macron, vous êtes tous responsables de son élection et sa réélection, vous êtes tous des veaux qui méritent de finir à l’abattoir.
Vous avez obéi comme des lâches, des benêts, des soumis écervelés, à la consigne officielle de faire barrage au RN, à Zemmour, sous prétexte de retour du fascisme et du chaos.
Conséquence : vous subissez un fascisme islamiste gauchiste violent et criminel et un chaos économique, social, culturel, religieux, administratif, le tout orchestré par Macron lui-même, le destructeur de la France qu’il déteste et s’empresse de faire disparaître.
Envahissement de la France par des milliers de migrants et leurs cortèges de cadavres dans tout le territoire, wokisme progressiste genré raciste anti-Blancs, racialisme indigénisme LGBT, avec la collaboration des Nupes, voilà de quoi vous êtes tous responsables.
Mais bien entendu vous avez écarté le danger fasciste qui n’existe que dans vos petits crânes de colibris, l’épouvantail d’extrême droite qui fait rire les moineaux 🤣🤣.
Macron vous aura tous mis à plat ventre et mis le feu à tout le pays.
Nous, les 7 % de résistants imperméables à cette dictature, nous applaudissons vos exploits 👏👏.
Répétez après moi : « célepen, cézemmour, ben voyons ! »
Le Mal-Aimé, en référence au Bien-Aimé Louis XV qui commença son règne adulé par le peuple et qui finit dans l’impopularité la plus complète.
La formule porte le fer là où ça fait vraiment mal pour Macron.
Un de points faibles de sa personnalité est le besoin qu’il a d’être aimé, ou plus précisément le besoin qu’il a de charmer.
On peut dire qu’il essaie d’être un Don Juan politique.
Il pousse l’empathie jusqu’à l’absurde consistant à dire à son interlocuteur ce que celui-ci a envie d’entendre. Un peu comme Don Juan dans son approche amoureuse.
Et puis il oublie ce qu’il a dit et en vient à dire autre chose ou le contraire, ce qui le rend inaudible.
C’est vrai en politique intérieure et dans ses relations internationales.
Il finit par paraître ce qu’il est au fond, futile comme Don Juan et finalement dérisoire.
Un exemple emblématique de ce comportement à l’international, concerne les relations avec l’Algérie.
Des relations difficiles, sinon impossibles, qu’il essaie d’abord de rétablir, en parlant en Algérie du crime contre l’humanité qu’aurait été la colonisation, puis quelque temps plus tard en France déclarant que le rappel récurrent du colonialisme est une rente politique pour les responsables algériens.
On peut aussi parler de son attitude avec la Russie et l’Ukraine.
Il va voir Poutine, veut se faire aimer de celui-ci, et déclare qu’il ne faut pas humilier la Russie et Poutine avec.
Puis il va voir Zelensky, veut se faire aimer de celui-ci, et déclare que la France apportera son soutien à l’Ukraine jusqu’à la victoire finale, sans préciser ce que signifie cette victoire : Crimée or not Crimée ?
Je ne ferai pas la liste des volte-face, que Robert a très bien exposées dans son commentaire.
Don Juan avait l’intelligence et le cynisme de sortir des situations ambiguës par la fuite, Macron ne peut sortir de ces situations que par le déni : déni de l’affaiblissement politique à l’intérieur comme à l’international, de l’affaiblissement militaire, de la dette qu’il a portée à son niveau le plus élevé à ce jour, etc.
Le « en même temps » était la promesse de Don Juan promettant des lendemains enchanteurs en sachant qu’il ne les tiendrait pas.
Un « en même temps » qui est en fait le « n’importe quoi « qui fera succomber l’objet du désir.
Très vite le Don Juan est perçu sous son vrai visage, et il est rejeté, sauf par de vieilles duègnes qui restent obstinément attachées à l’illusion des apparences.
Dans le cas de Macron, de vieux socialistes devenus macronistes, par désoeuvrement et carence d’idées, ainsi que de quelques complices mondialistes, comme on en trouve ici même.
Il est symptomatique que le rejet de Macron soit le fait essentiellement du monde du travail, et qu’il soit moins fort chez ceux qui ne travaillent pas.
Avez-vous remarqué sur la photo que notre Don Juan a une moumoute qui dissimule une calvitie largement naissante ?
Le refus de l’âge, une forme de donjuanisme ringard par les temps qui courent.
@ Xavier NEBOUT | 06 mars 2023 à 06:11
« C’est un Franco qu’il nous faudrait. »
Pour avoir dit la même chose sur d’autres blogs et réseaux sociaux, je me suis ramassé une avalanche d’insultes, d’injures, de haine, de menaces, certains voulaient porter plainte pour apologie de je ne sais quoi, j’ ai été radié, censuré et bloqué.
Pas facile d’exprimer des vérités chez les gauchiasses, ça leur fait mal, ils ne supportent aucune contrariété même si les faits sont prouvés chiffrés avérés, c’est une idéologie totalitaire, une dictature anti-liberté d’expression ; ça donne des socialos, des cocos, des écolos, des LFI et des Nupes, des régimes de haine, d’épuration, des camps, des miradors et des cortèges de cadavres, tout cela pour le bien des peuples, ben voyons.
Je persiste et signe des deux mains, des deux pieds, des oreilles, des… de tout ce que voudrez, du moment que ça bouge: « C’est un Franco qu’il nous faudrait ! ».
Homme brillant sans aucun doute, un haut fonctionnaire qui part puis qui revient s’installer à la demande de… Nous sommes en régime présidentiel et j’ai l’impression que trop de décisions se prennent dans la solitude de l’Élysée sous les ors d’une époque révolue. Ce qui manque à la France c’est une politique et un chemin pour y parvenir, l’UE n’est actuellement qu’une fuite en avant, une aventure dont la destination est indéterminée. Ensuite il y a les profils, le cœur de nos sociétés est technique et scientifique alors que nos autorités sont éloignées de cette culture, je pense qu’il nous faudrait certes quelques économistes et philosophes mais surtout nombre d’ingénieurs scientifiques visionnaires.
i-MAGE
Insupportable !
Un petit mot pour souhaiter une bonne santé à Philippe Bilger, dont nous avons appris en même temps la maladie et le rétablissement ce matin chez Pascal Praud. Bonne remarque d’Elisabeth Lévy sur les progrès de la médecine, qui sont effectivement extraordinaires, ces temps-ci, et qui doivent être soulignés — j’en ai un peu plein le dos de ce catastrophisme outré et fabriqué qui flotte dans l’air.
Il faut hélas déplorer, une fois de plus, le niveau intellectuel dramatiquement médiocre de cette émission. Qu’on compare un peu l’analyse présente sur Emmanuel Macron, avec la litanie de l’animateur de L’Heure des Pros : « Ils font n’importe quoi », a-t-il assuré une bonne dizaine de fois. Ils, c’est à dire le gouvernement, bien sûr, le Président, naturellement, et c’était censé s’appliquer à l’ensemble des thèmes traités, dont le Covid.
Sur ce sujet, et en particulier sur les dernières hypothèses concernant l’origine du virus, Pascal Praud a, justement, raconté n’importe quoi. Une fois de plus. Il ne comprend rien à rien et enquille les faussetés. Je ne rentrerai pas dans les détails afin de ne pas détourner la conversation, mais l’état des connaissances le plus récent se trouve ici et est fort simple à comprendre.
Même chose pour la litanie répétée une fois de plus, selon laquelle le vaccin n’empêche pas la transmission du virus : c’est faux. J’ai déjà expliqué pourquoi, je ne vais pas y revenir. Il faut certes disposer d’un minimum de connaissances en biologie, en logique et en langue française pour le comprendre.
@ Patrice Charoulet | 05 mars 2023 à 14:24
« Je précise aussi que, pouvant bénéficier d’une retraite à taux plein à 60 ans, j’ai travaillé volontairement jusqu’à 65 ans. »
Ce geste vous honore.
@ Xavier NEBOUT | 06 mars 2023 à 06:11
PIB par habitant de l’Espagne en 1960, au lendemain de la libéralisation économique du pays imposée à Franco par l’Opus Dei (depuis 1936, l’Espagne vivait en quasi-autarcie) : 396 dollars.
PIB par habitant de l’Espagne en 1975 (fin du régime franquiste) : 3 201 dollars.
PIB par habitant de l’Espagne en 2018 : 30 523 dollars (record : 35 579 dollars en 2008).
La messe est dite… Je maintiens donc qu’un Etat dont la gestion est confiée à un dirigeant qui se comporte en monarque décidant de tout en tous domaines se dirige droit vers le gouffre… en tous domaines.
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@ Achille | 06 mars 2023 à 00:10
Merci de ne pas confondre argumentation et retour illico à l’envoyeur. Qu’un macroniste dévot se félicite d’une démarche « franco » de son dieu incite nécessairement un opposant au Prince-Président à penser au Caudillo et à comparer les deux personnages. Certes, EM n’est pas spécialement souverainiste ni autarcique, mais son exercice du pouvoir vis-à-vis du peuple et de ses adversaires n’est pas très éloigné parfois de celui du dirigeant espagnol. Orgueil, dédain, mépris et injures…
Mais, soyez-en sûr, j’avais bien compris naturellement qu’en utilisant le terme « franco », vous aviez voulu éviter le crime de lèse-majesté qu’aurait été l’emploi du mot « brutalement »…
« …sauf pour l’Ukraine avec un Poutine auquel aucune horreur n’est étrangère… » (PB)
Ah ! Ressortons le diable Vladimir Poutine de sa boîte, cela permet de tout justifier à bon compte :
« La Russie se devait de répondre. L’accuser d’agression contre une ‘Ukraine faible et sans défense’, ce n’est pas seulement hypocrite, c’est inhumain ».
Oh pardon, il ne s’agissait pas de l’Ukraine mais de la Géorgie et cette phrase n’a pas été prononcée par l’affreux Poutine mais par le gentil Mikhaïl Gorbatchev, prix Nobel de la paix, excusez du peu:
https://www.lapresse.ca/international/200809/08/01-662656-georgie-gorbatchev-sen-mele.php
Comme quoi l’Histoire n’est qu’un perpétuel recommencement…
La France continue de couler, gloup, gloup, gloup !
« Plan von der Leyen : une pluie d’investissements américains tombent sur le sol européen. » N. Meilhan
« Plan Biden : une pluie d’investissements européens tombe sur le sol américain. Séduits par les subventions de Joe Biden et les prix de l’énergie aux Etats-Unis, les grands industriels européens investissent massivement outre-Atlantique dans les industries vertes. Cet exode de capitaux risque d’être lourd de conséquences pour l’Europe, comme autant d’opportunités manquées de réindustrialisation ».
https://www.latribune.fr/economie/international/plan-biden-la-pluie-d-investissements-europeens-aux-etats-unis-laisse-l-europe-atone-953847.html
Personne à la barre si ce n’est Macron qui se voit plus européen mondialiste remplaciste que Français !
Les Européens sont trahis par leurs principaux dirigeants et la facture est lourde.
Rien n’est innocent dans l’ardeur de von der Leyen à multiplier les paquets de sanctions qui favorisent à chaque fois l’économie américaine.
@ caroff
« Jérôme Fourquet, le politologue, l’a souligné il y a peu: les Français découvrent qu’ils jouent en deuxième division alors qu’il se croyaient encore en première ligue !
Hollande n’a pas peu contribué à ce déclin dont Macron est coresponsable puisqu’il fut membre de son cabinet (secrétaire général adjoint) puis ministre de l’Economie jusqu’en 2016. En fait, nous supportons (pas dans le sens de celui des journalistes sportifs !) un monsieur qui est aux manettes depuis 2012 avec une interruption d’un an et demi. »
J’acquiesce en tous points.
Nous en avons plus qu’assez !
Il faut peut-être aller chercher plus loin dans le passé ?
Macron se voulait de gauche, une gauche penchant à droite, raisonnable, qui aurait plu à tous !
Il faut dire qu’après Mitterrand, Chirac, Sarkozy et Hollande et une longue époque bisounoursienne qui tournait à l’ennui et menaçait le pouvoir d’achat déclinant, il y avait de quoi s’inquiéter.
Un Macron qui allait faire tout à la fois pour finir par ne rien faire, c’est vrai, c’est décevant.
Après que Mitterrand a mis le pays dans le pétrin avec les 35 heures, on en arrive après Macron aux citoyens qui estiment ne plus avoir à travailler, à se demander d’ailleurs pourquoi manifestent-ils contre la retraite puisqu’ils ne veulent plus travailler ?
Il va nous falloir un penseur qui fasse découvrir le travail aux citoyens, que c’est une activité qui occupe ceux, ils sont nombreux, qui s’ennuient et doivent manifester pour se distraire !
EM en parle mais pas avec assez de vigueur !
En plus il faut avouer que même pour un diplômé de l’ENA comme EM, ce doit être difficile à concevoir.
Mais si on veut bien considérer que le seul héritage de politique étrangère que lui a laissé Hollande, pauvre pépère, qui croyait aller sauver le Mali, EM a hérité d’un affront, d’un militaire malien, un comble !
À vrai dire, pour qui connaît l’Afrique et sait compter, c’est plutôt le Nigeria – où EM a vécu six mois et où il a dû remarquer que ses 200 millions d’habitants ont institué, eux, une démocratie basée sur un vieux principe bien africain, le chaos – où ça marche, au point de mettre le Nigeria en tête du PIB pour toute l’Afrique devant l’Egypte et l’Afrique du Sud, laquelle est pourtant aidée des quelques millions d’Africans qui y sont restés.
Ces malheureux Mali, RCA ou Burkina Faso qu’EM ferait bien d’abandonner à Wagner ou aux Chinois en attendant qu’ils trouvent un moyen de se créer un pays, de repenser à l’Empire du Mali du Moyen Âge ?
Entre les Chinois qui reconstruisent leur propre empire et Poutine qui détruit celui qui lui reste, se trouvent les gens qui peuvent effectivement aider ces trois pays, et quelques autres genre Congo.
Qu’on leur laisse vous dis-je, avec enthousiasme, en jouant à la modestie et au repentir, les Chinois et Wagner au nom de Poutine règleront le problème.
Il y a une possibilité que tous ces Africains devenus anti-Français s’aperçoivent qu’il y a des amis encore plus enquiquineurs que nous et qui feront ce qu’a fait Yar’Adua en 2007, voire plus loin.
Car il faut remplacer la Françafrique par la Francecommerce, les sous d’abord et urgemment les sous, c’est au Nigeria qu’on allait les chercher jusqu’en 1995, il y en avait plein, de sous, et plein de Français (17 000 tous diplômés, ingénieurs bien sûr) alors au point que l’ex très influent Général Umaru Yar’Adua, un des faiseurs de roi, à peine élu Président en 2007, est venu en France, a demandé une réunion avec les entrepreneurs français et leur a dit » Revenez ! ».
C’est absolument exact ! La réunion a eu lieu à Paris.
Clinton nous avait virés vers 1993, nous étions devenus les premiers partenaires commerciaux et industriels du Nigeria mais ce n’était pas pour cela. Simplement d’ailleurs, en bloquant l’accès du Nigeria au FMI et la Banque mondiale mais sous prétexte que le Nigeria n’était pas une démocratie, pourtant elle l’était bel et bien sous ses militaires et il y avait un semblant d’ordre, une sorte de barrage contre le chaos.
Détruire un pays d’alors 160 000 000 d’Africains, tous noirs, sans tirer une seule balle, Clinton a rendu GW Bush ridicule !
Il est vrai que le Nigeria était un copain des USA, on ne détruit bien, et plus facilement, que les copains !
La réélection de Clinton passait par le vote des Afro-Américains, lequel était contrôlé par un Révérend et le Caucus Noir de la chambre des députés US, lesquels étaient financés par quelques milliardaires pourris nigérians bien que pas militaires. Ces derniers voulaient le job que détenaient les militaires.
Le temps est venu pour EM de s’occuper des sous que nous devons un peu à tout le monde, de se refaire une industrie nucléaire, un de nos joyaux du passé, vendre, vendre et vendre à l’étranger en expliquant au diplômés de HEC ou de l’ESSEC ne pas confondre service avec servitude, serveur avec serviteur et client avec emmerd*ur ! Leur expliquer qu’ils sont diplômés pour aller gagner des sous pour le pays, que ce sont eux les gagne-pain nationaux, pas là uniquement pour compter les sous !
Et surtout ne pas se mêler au gouvernement de ce pays, par pitié nous subissons déjà les énarques et les sciences-potiens.
La parole règne en France mais pas l’intelligence !
—
Après Olivier Seutet… sylvain !
Il ne nous reste qu’à émigrer aux USA, entre Poutine ou une version Zemmourokoff ou LalePenski et Biden, je préfère un bon vieux Président toujours capable de lever la jambe pour botter l’arrière-train des trois précédents ce qu’il a fait clairement avec plaisir.
À propos
@ Olivier Seutet | 05 mars 2023 à 16:47
Alors on plagie JaS sur son propre blog ? Le jour même !
http://www.olivierseutet.net/
« Macron, où en est-il ? »
Rev’nons au sérieux :
Bérézina, Waterloo, Sedan,Trafalgar, vous pouvez ajouter Débâcle de 1940, la plus grande défaite de l’histoire de France !
Mais la France est toujours là elle ! Curieux non ? Elle se permet même d’aller donner un coup de main aux Ukrainiens, enfin de l’argent bien utilisé, ce que Poutine ne sait pas faire, il en a plein mais l’utilise mal, sauf pour lui et quelques copains. Encore que c’est dangereux d’être copain de Poutine, on tombe des étages de son immeuble ou dans un escalier d’hôtel, on s’empoisonne en mangeant, coupe la gorge et celle de son épouse et ses enfants, sans doute un cuisinier nostalgique, se noie en tombant de bateau…
Il vaut mieux être copain d’EM comme on le voit ici on peut le critiquer et l’insulter sans risquer sa peau !.
Bon, d’accord, nous sommes au temps du bisounoursisme, je vous ai compris comme disait celui qui est venu nous sortir de la déroute, vraiment totale en 58, la France était à la veille de la guerre civile, alors ce qui se passe en ce moment en France est seulement de l’Offenbach ! Une comédie en chansons !
« Devant les yeux effarés des Français, la déroute s’amplifie dans tous les domaines, justice, santé, sécurité, faute de décisions, faute d’autorité, faute d’initiatives. » (OS) (ou est-ce OAS ?)
Eh ! Eh ! Parlez pour vous, pas pour nous Français !
À propos, vous êtes quoi au fait ? Olivier Seutet ? Ça sonne pourtant français !
Blogueur ou dentiste, ou les deux ?
Voir le site cité plus haut et quelques autres sur le web vous concernant !
Vous sombrez clairement dans le pessimisme !
Que puis-je faire pour vous remonter le moral ?
On peut même se remettre d’un AIT comme je le prouve ici, à 93 ans !
Vous auriez dû vivre de 1940 à 1958, vos yeux auraient été plus qu’effarés, paniqués serait plus approprié.
Et vous vous diriez : j’ai vraiment la chance de vivre en paix en France… sauf les jours de manifs !
@Tipaza
« Il finit par paraître ce qu’il est au fond, futile comme Don Juan et finalement dérisoire. »
Cher Tipaza, le connaisseur averti de Camus que vous êtes me semble se fourvoyer en qualifiant Don Juan de “futile”.
Il n’est qu’à relire Le Mythe de Sisyphe ou L’Homme révolté pour dénier à Don Juan toute futilité au « profit » du tragique…
Restons-en, si vous le voulez, à Casanova… c’est, me semble-t-il, nécessaire et suffisant en l’espèce…
Imagine-t-on Don Juan avec une moumoute ? Casanova, oui…
J’ai appris par mon épouse qui regardait « l’Heure des pros » de ce matin que Philippe Bilger avait eu des problèmes de santé.
Je me joins à Robert Marchenoir pour lui souhaiter une bonne santé – puisqu’il est rétabli… Son blog a besoin de lui !
« Emmanuel Macron, le mal-aimé ? » (PB)
« La succession », livre écrit en 2016 par Jean-Paul Dubois, un amour à découvrir… Le Président l’a-t-il lu ? Un amour à l’envers pourrait-on dire, quoique…
Style reconnaissable entre tous, histoires de la vie, ce qu’il écrit me parle, les rues, la ville, les paysages… Comme le héros j’ai pratiqué le petit gant jeune, les spécialistes se reconnaîtront, pour l’histoire… Eh bien il faut la lire et la découvrir…
@ Olivier Seutet | 05 mars 2023 à 16:47
« Bérézina… Waterloo… Sedan… Trafalgar… »
Et, au train où vont les choses, un risque de mai-juin 1940, du fait d’un empressement digne de moutons de Panurge à nous impliquer dans une aventure guerrière qui non seulement n’est pas la nôtre et risque de déclencher un troisième et peut-être dernier conflit mondial sous de faux prétextes mais encore aggrave la dette publique de la France qui finira par une faillite à la grecque, à force de faire des dons somptuaires en armement à un pays auquel aucune alliance ne nous lie.
L’armée française, qui crie déjà misère, se voit dépouillée d’une partie de son matériel par des gens qui n’ont manifestement pas compris que pour faire la guerre il faut des armes mais aussi des munitions, énormément de munitions, bien au-delà de trois jours de combat, qu’il faudrait commander à l’étranger si l’ennemi éventuel avait alors la bonté de nous en laisser le temps.
Et ce sont ces gens-là qui ne savent que se donner en représentation chaque 14-Juillet qui sont supposés garantir notre sécurité extérieure (pour la sécurité intérieure, c’est sans espoir).
Lamentable.
@ sylvain | 06 mars 2023 à 07:36
Un simple rappel des résultats de l’élection présidentielle 2022 devrait vous éviter d’écrire ce genre d’âneries.
Sachant que le score d’Emmanuel Macron au second tour était de 58,55 % et celui de Marine Le Pen de 41,45 %.
Sans compter les 5 % de bulletins blancs qui sont bel et bien des suffrages exprimés défavorables au favori, les bulletins nuls et les abstentions de l’ordre de près de 27 %.
Alors avec votre histoire de « tous responsables » sauf moi sylvain qui figurait dans les 7 % de Zemmour (fidélistes toutourien), vous pouvez aller vous rhabiller. D’autant que ce brave Eric qui avait réussi à embobiner Marion dans sa combine a peut-être fait perdre à Marine ses chances de faire un meilleur score à la présidentielle, sinon de l’emporter.
@ Giuseppe
« Je suis le dernier des grands présidents, après moi il n’y aura plus que des financiers et des comptables. » (François Mitterrand).
Ouais, il pouvait la ramener le tonton ! On aurait souhaité qu’il fût meilleur financier le gars ! Cela nous aurait épargné les 35 h et la retraite à 60 piges qui nous collent à la peau. On en voit le résultat…
@ Serge HIREL | 05 mars 2023 à 19:51
Ayant remarqué que vous avez tendance à corriger le correcteur, ou est-ce le corrigeur (?), comme vous l’avez fait récemment avec notre prof de français, je voudrais vous dire que « y aller franco » dans le populaire d’antan c’était la façon de dire « y aller franchement », rien à voir avec Franco.
On avait déjà tendance à raccourcir les mots bien qu’on disait toujours prendre son déjeuner, et non son dej’, petit ou grand, au resto ou dans son apart’ !
Pas de compétition de ma part, je suis dans le ‘Faire » ou plutôt le « Fait » pas dans le ‘Dire » !
Si vous avez des contacts avec certains de nos commentateurs TV, pour des raisons que vous comprendrez je suis de très près ce qui se passe en Ukraine.
Mais le plus amusant ce sont tous ces quinquagénaires qui nous disent des choses telles que « ça nous rappelle Dresde, ou Stalingrad… » ou inversement nous décrivent « les intentions des Russes… »
Je pensais qu’un journaliste avait pour devoir de nous raconter ce qui se passe mais pas ce qu’ils n’ont pas connu ou qu’ils ne peuvent prévoir, et chercher d’autres verbes pour qualifier ce qui s’était passé et éviter de se transformer en Madame Soleil !
Dites-leur 🙂
@ Tipaza | 06 mars 2023 à 09:35
« Il pousse l’empathie jusqu’à l’absurde consistant à dire à son interlocuteur ce que celui-ci a envie d’entendre. Un peu comme Don Juan dans son approche amoureuse. Et puis il oublie ce qu’il a dit et en vient à dire autre chose ou le contraire, ce qui le rend inaudible. »
Un peu comme de Gaulle, en fait. Mais tout le monde a oublié.
À part ça, dire à ses interlocuteurs ce qu’ils ont envie d’entendre, c’est la base de la politique, du commerce, de la gestion des hommes… vous avez l’air de découvrir la lune.
______
@ Exilé | 06 mars 2023 à 14:22
Vous ne manquez pas de culot. Vous justifiez l’agression de la Russie contre l’Ukraine, en 2022, par son agression contre la Géorgie, en 2008.
Le parallèle est justifié, à ceci près qu’il induit le contraire de ce que vous prétendez : c’est dès l’attaque contre la Géorgie que l’Occident devait sanctionner lourdement la Russie, au lieu de lui faire des ronds de jambe ainsi que Nicolas Sarkozy s’y est employé à l’époque.
Les deux opérations militaires obéissent effectivement à la même tactique et à la même stratégie : elles démontrent toutes les deux les visées impérialistes de Vladimir Poutine, et son désir de reconstituer l’ex-Union soviétique — au moins.
Le « gentil Gorbatchev prix Nobel de la paix », comme vous dites (comme si c’était une référence), s’est en effet aligné sur la vision poutiniste, en prétendant que l’invasion russe répondait à une agression de la Géorgie et des États-Unis.
C’est, en effet, exactement ce que dit Poutine sur l’Ukraine aujourd’hui. C’est aussi faux, et c’est aussi scélérat. C’est la bonne vieille habitude russe consistant à accuser les autres des crimes dont on se rend coupable.
La Géorgie, figurez-vous, a lancé une opération militaire en 2008 pour libérer une fraction de son territoire des séparatistes qui s’en étaient emparés, avec le soutien de la Russie. Elle avait toute légitimité pour ce faire, comme l’Ukraine a toute légitimité pour reprendre les territoires occupés par la Russie aujourd’hui. C’est cela qui a servi de prétexte à l’invasion russe de la Géorgie.
Mais la Russie fait comme les antisémites avec les Juifs : d’abord ils les persécutent, puis lorsque ceux-ci ont le culot de réagir, ils disent : vous voyez bien, on ne peut pas compter sur ces gens-là, ce sont des séditieux.
Et ça ne date pas de Poutine. En 1999, Boris Eltsine (j’ignore s’il est « méchant » ou « gentil », celui-là, dans votre nomenclature ironique idiote au vingtième degré) a demandé à Bill Clinton… de lui « donner » toute l’Europe.
Eltsine : « Je vous demande une chose. Vous n’avez qu’à donner l’Europe à la Russie. Les États-Unis ne sont pas en Europe. L’Europe devrait être l’affaire des Européens. La Russie est à moitié européenne et à moitié asiatique. »
Clinton : « Alors vous voulez aussi l’Asie ? »
Eltsine : « Bien sûr. Nous allons devoir nous mettre d’accord sur tout cela. »
Clinton : « Je ne crois pas que les Européens apprécieront beaucoup. »
Inutile de vous dire que la « cession » en question, dans l’esprit d’Eltsine, consistait en une subordination.
La Russie a toujours été un empire, elle a toujours ambitionné de s’emparer de l’Europe, et c’est bien le contenu de l’ultimatum que Poutine lui a adressé, à elle et non à l’Ukraine, à la veille d’envahir cette dernière : il a exigé la démilitarisation de l’Europe centrale, autrement dit sa soumission.
C’est bien la nature impériale de la Russie dont la guerre d’Ukraine nous permet d’envisager la fin, ce qui serait un puissant facteur de paix dans le monde, et d’émancipation pour les Russes.
@ sbriglia | 06 mars 2023 à 16:59
Aïe ! Touché, mais vous avez triché ! Vous avez eu le temps de réfléchir, alors que j’ai écrit mon commentaire avec la désinvolture que le personnage mérite.
J’ai horreur d’être pris en flagrant délit de faute aussi grossière. 😉
Mais j’ai des circonstances atténuantes, votre Honneur, je le pensais, en écrivant mon commentaire, comme un Don Juan de pacotille, un dragueur de bastringue, ou comme un rastaquouère du Moulin Rouge de la Belle Époque, avec ce qu’il faut de vulgarité pour charmer Mimi et lui voler ses maigres économies.
Casanova ? C’est encore lui faire trop d’honneur et de faveurs.
Vous me poussez vers le tragique de Don Juan, alors allons-y, je ne ferai pas de détails, ce sera plus amusant.
Savez-vous qu’il m’est arrivé parfois de penser qu’il était peut-être une de ces figures de l’Antéchrist qui jalonne l’Histoire.
Il y a du diabolique dans son visage d’ange aux yeux bleus sans la moindre expressivité.
Il y a du luciférien chez lui, ou de l’autiste, au choix, dans sa froideur de relations humaines qui ont beau être affectées de maniérisme et d’attouchements dérangeants, on les sent artificielles et pour tout dire fausses.
Nicolas Baverez écrit dans le Figaro d’hier ceci :
« Emmanuel Macron excelle à déconstruire mais peine à reconstruire. Son diagnostic est aussi juste que son action inconsistante, paralysée par la logique mortifère du « en même temps ». »
C’est effectivement l’inconsistance de son action qui me faisait penser qu’il n’est peut-être pas le personnage de l’Apocalypse qu’il m’arrivait de fantasmer, sans le croire vraiment, je précise quand même. 😉
Pour égaler Don Juan il faudrait qu’il atteigne un jour au tragique et que la statue du Commandeur le rappelle à l’ordre.
Pour le moment il n’en est pas encore à ce niveau. Il a évité le tragique.
Sa carrière fulgurante, la chance avec laquelle il a atteint le sommet, sont impressionnantes.
Mais il est bien connu que lorsque les Dieux veulent perdre quelqu’un, ils lui accordent la réalisation de ses rêves les plus fous.
Alors peut-être que cette chance insolente deviendra un jour un destin, ce ne serait pas le premier ni le seul à avoir ce sort.
Pour me faire pardonner mon erreur, je vous offre, si vous êtes hispanophone, la plus belle déclaration d’amour que je connaisse en français et en espagnol, peut-être aussi en anglais, mais je suis moins doué dans cette dernière langue.
Une déclaration d’amour faite par le Don Juan Tenorio du grand auteur espagnol José Zorrilla :
https://www.youtube.com/watch?v=Py64rTeBDqI&t=69s
Si vous ne maîtrisez pas cette belle langue, vous trouverez le texte dans cet article, et Google Traduction qui a fait des progrès pourra vous en donner une belle traduction.
https://portalfrases.com/frases-don-juan-tenorio-celebres/
Voici le lien de l’article de N. Baverez
https://www.lefigaro.fr/vox/monde/nicolas-baverez-reconstruire-une-politique-africaine-de-la-france-20230305
Don Juan, Casanova…
Si les Français allaient jusqu’à Frédéric Moreau, peut-être comprendraient-ils la détestation qu’ils ont d’eux-mêmes, ayant perdu foi en leur pays comme en leur littérature.
LES MARCHES DE L’EMPIRE
Un célèbre animateur de radio avait l’habitude de dire : « Ils ont loupé le Moyen Âge !». Ce compliment s’adressait en général à la Russie.
La Russie a loupé le Moyen Âge ? Avant ils furent constamment menacés par des hordes asiatiques de toutes origines et leur principale préoccupation fut de les repousser… ils n’eurent guère le temps de se civiliser.
À l’ère moderne il y eut Pierre le Grand, premier et seul Tsar qui s’essaya à l’occidentalisation… un bien faible essai qui ne fut pas suivi par ses successeurs – tous sexes confondus –, pour aboutir finalement aux Soviétiques, le trio en « ine ».
Cet animateur utilisait aussi cette formule : « Le Moyen Âge a couvé la Science. »
Ce temps millénaire a développé le message chrétien dans toutes les dimensions, par les monastères et par les champs, par une foule de gens encagoulés qui étudiaient la Nature offerte par Dieu aux humains, c’était la moindre des choses à faire.
Ils le firent le plus loin possible de l’Orient barbare, les plus malins allèrent jusqu’en Irlande, même Attila n’y mit jamais le pied.
Cette maturation enfanta la fabuleuse Renaissance puis l’Âge Moderne des Arts et des Sciences.
La Russie se retrouve présentement avec Poutine, son dernier-né, lequel a 1 500 ans à rattraper.
Ce malheureux Slave de base, prolétarisé depuis un siècle, vit les angoisses de ses ancêtres ; menacés par les jaunes au levant et par l’Islam au sud, ils poussent du côté de l’Occident.
L’Ukraine n’est que la première étape, le Tsar Poutine voit plus loin… chi lo sa ?… peut-être qu’il fera mieux qu’Attila, il posera ses bottes sur la verte Érin !
@ Robert Marchenoir | 06 mars 2023 à 22:49
« vous avez l’air de découvrir la lune. »
Vous avez l’air d’ignorer ce qu’est le mensonge dans sa superbe multiplicité. Ce n’est pas un compliment. 😉
Il y a le mensonge à finalité de volonté de puissance, celui de de Gaulle, puisque vous le citez.
Il s’agit dans ce cas de mettre en application une politique définie comme objectif de pouvoir.
Et il y a le mensonge charmeur avec pour objectif d’être en empathie avec l’autre, une convivialité artificielle en quelque sorte.
Celui-là, c’est le mensonge de Macron. Un mensonge infantile.
Quel avantage a-t-il obtenu en racontant successivement à Poutine et Zelensky ce que chacun d’eux voulait entendre ? aucun, par contre il a perdu en crédibilité des deux côtés.
Puisqu’on parle de mensonge, quelques mots pas tout à fait hors sujet.
Le buzz est au logiciel ChatGPT, devant qui les médias, et pas qu’eux, se pâment en découvrant sa soi-disant intelligence.
Pour ma part je suis plus perplexe.
Je croirai à l’intelligence, la vraie, de ce que l’on appelle l’Intelligence artificielle, le jour où celle-ci mentira à son profit.
Le mensonge est le propre de l’homme, bien plus que le rire, n’en déplaise à Rabelais..
Et je ne vois pas quel profit elle tirera d’un éventuel mensonge.
Bref, l’IA sera au niveau de l’intelligence humaine lorsqu’elle transgressera, volontairement, les lois de la robotique si bien décrites par Isaac Asimov.
Le film « 2001 Odyssée de l’espace » donne un exemple du mensonge par l’ordinateur de bord de la navette. Celui-ci refusant d’être tenu à l’écart de la mission.
Ce film m’a toujours fasciné par son caractère d’anticipation sur le mensonge d’un ordinateur.
Nous y sommes presque, mais pas tout à fait.
L’atteindrons-nous ? C’est tout le vrai débat de l’Intelligence artificielle.
@ Claude Luçon | 06 mars 2023 à 21:38 (@ Serge HIREL)
« Si vous avez des contacts avec certains de nos commentateurs TV, pour des raisons que vous comprendrez je suis de très près ce qui se passe en Ukraine. Mais le plus amusant ce sont tous ces quinquagénaires qui nous disent des choses telles que ‘ça nous rappelle Dresde, ou Stalingrad…’ ou inversement nous décrivent ‘les intentions des Russes’… »
« Je pensais qu’un journaliste avait pour devoir de nous raconter ce qui se passe mais pas ce qu’ils n’ont pas connu ou qu’ils ne peuvent prévoir, et chercher d’autres verbes pour qualifier ce qui s’était passé et éviter de se transformer en Madame Soleil ! »
Malgré votre grand âge, vous succombez à un travers typique des générations les plus jeunes : s’imaginer qu’on ne peut connaître que ce qu’on a vu, et à l’inverse, se vanter de son ignorance concernant les événements dont on n’a pas été le contemporain. Entendu mille fois un peu partout : « Je ne peux pas savoir, je n’étais pas né ».
Contrairement à ce que vous dites, le travail des journalistes ne consiste que partiellement à rapporter ce qu’ils ont vu. Ils ne peuvent rendre compte valablement d’une situation qu’en ajoutant à cela un travail d’historien : historien de l’immédiat, sur la base des documents existants, et historien du passé, sur la base de leurs connaissances.
Bien sûr que l’on peut connaître les intentions des Russes : il suffit de les écouter.
D’ailleurs, vous-même, vous n’êtes pas en mesure de remplir votre cahier des charges. Si j’en crois vos récits, vous n’étiez ni à Dresde ni à Stalingrad.
@ Robert Marchenoir 6 mars 22h49
« C’est bien la nature impériale de la Russie dont la guerre d’Ukraine nous permet d’envisager la fin, ce qui serait un puissant facteur de paix dans le monde, et d’émancipation pour les Russes. »
J’aime ! J’aime beaucoup !
@ Bill Noir | 07 mars 2023 à 09:55
Moi aussi j’aime beaucoup, sauf ce qui détruit hélas l’argument, l’incapacité de Marchenoir à voir qu’il imite ce qu’il dénonce :
« Mais Marchenoir fait avec ceux qu’il estime inférieur comme les antisémites avec les Juifs : d’abord il les persécute, puis lorsque ceux-ci ont le culot de réagir, il dit : vous voyez bien, on ne peut pas compter sur ces gens-là, ce sont des séditieux. »
De là à conclure que Marchenoir est russe, il n’y a qu’un pas, confirmé par Dostoïevski.
@ Robert Marchenoir | 07 mars 2023 à 09:42
Je parlais de grammaire en plaisantant, des mots utilisés dans certaines situations.
Il y a longtemps que je ne crois plus les journalistes, les ayant vu, lu ou entendu raconter tout et n’importe quoi, assis sur une chaise dans un studio de TV.
Qui plus est j’ai surtout parlé anglais dans ma vie (55 ans au total dont 11 ans de retraite aux USA pour cause d’épouse américaine) et ai une tendance à confondre grammaire française et grammaire anglophone qui est, vous l’admettrez, bien plus simple à utiliser.
Alors je suis les nouvelles en français, en anglais et en italien puis fait le tri en comparant.
Je n’ai jamais parlé de Dresde, mais j’ai parlé d’Orléans qui a été démolie en 43/44 par les alliés, j’étais dessous, je peux vous décrire ce qu’on ressent, je peux vraiment « rappeler »…
Salut Bob !
@ Tipaza | 07 mars 2023 à 09:05
Vous devriez faire un peu moins de psychanalyse et un peu plus de politique.
Vous nous apprenez donc que lorsque de Gaulle fait un truc, c’est bien, et que lorsque Macron fait le même truc, c’est mal. C’est bien ce que je pensais. Vous venez de donner la définition du sectarisme. Je vous conseillerais bien de vous pénétrer du dernier billet de Philippe Bilger, « De qui, de quoi ne se méfie-t-on pas ? », mais je doute du résultat.
Vous n’êtes pas le seul, bien sûr. Une grande partie des Français conchient systématiquement le président du moment (observant un délai de décence de quelques semaines après l’avoir élu), et le comparent sans cesse à de Gaulle, qui, lui…
En fait, de Gaulle est un mythe. Il n’a nullement fait ce que les Français lui attribuent.
Mais vous, vous allez encore plus loin. Vous dites qu’il y a le bon mensonge et le mauvais mensonge, de même qu’il y a les bons chasseurs et les mauvais chasseurs.
De Gaulle aurait menti par volonté de puissance, et cela serait bien. Attendez, ça me rappelle quelque chose… Mensonge systématique + volonté de puissance + mon camp a toujours raison même quand il fait les mêmes sottises que celui d’en face = Hitler, Lénine, Staline et Poutine.
Lequel, sans surprise, trouve des excuses à vos yeux.
En fait, vous êtes une espèce de facho mou. Moins sinistre qu’Alexandre Douguine et plus drôle qu’Alain de Benoist, mais facho quand même.
Pour descendre dans les détails, c’est très mauvais, la volonté de puissance, et c’est précisément l’un des trucs qui fait des gaullistes de purs scélérats. S’il y a un truc que la France ne devrait pas avoir, c’est la volonté de puissance. La France devrait rentrer dans sa niche, aérer les matelas, et nettoyer son gourbi du sol au plafond. Y’a du boulot.
Après seulement, elle pourrait songer à élever la voix et montrer sa « puissance », s’il lui en reste.
D’ailleurs vous ne nous expliquez jamais en quoi consisterait ce concept, à l’instar de tous ceux qui l’emploient. M’est avis qu’il s’agit surtout de la « culture gopnik », comme dit la russologue Cécile Vaissié, c’est à dire la fascination pour les voyous, la force brute, la transgression de toutes les règles. Le poutinisme, quoi.
Vous tracez un portrait imaginaire de De Gaulle qui pratiquerait le mensonge pour « mettre en application une politique définie comme objectif de pouvoir ». Il se trouve justement qu’il n’a jamais appliqué une politique définie. Il en a toujours eu cinquante. Quatre, plus exactement, en ce qui concerne la politique étrangère, qui ont toutes été des échecs, selon le journaliste Jean-Dominique Merchet.
Lors des heures dramatiques de Mai 68, il lui est arrivé de dire une chose et son contraire à plusieurs personnes différentes l’une après l’autre (pas sur la meilleure façon de cuire les moules : sur ses intentions dans les heures qui suivaient).
Voilà qui n’a rien à voir avec le type de mensonge que j’évoquais, celui qui consiste à dire aux gens ce qu’ils attendent, et que vous appelez « le mensonge charmeur avec pour objectif d’être en empathie avec l’autre, une convivialité artificielle en quelque sorte ».
Vous attribuez ce type de mensonge à Macron, et vous le qualifiez d’infantile. C’est justement le contraire. C’est un mensonge de maturité et de politesse. À condition, bien entendu, qu’il soit pratiqué avec tact et mesure, qu’il ne s’apparente pas à la tromperie, et qu’il s’accompagne d’une politique lucide et déterminée.
Macron n’a nullement « raconté successivement à Poutine et à Zelensky ce que chacun d’eux voulait entendre ». Il a longtemps tenté d’obtenir que Poutine n’envahisse pas l’Ukraine, puis qu’il tempère son agression. Cela n’était nullement en contradiction avec les intérêts de l’Ukraine.
Non seulement il n’a pas dit à Poutine ce que ce dernier voulait entendre, mais il l’a rabroué d’une façon dont la propagande russe n’a pas manqué de s’indigner.
C’est marrant, les contradictions des poutino-complaisants : un coup, la France « parle mal » à Poutine, et c’est intolérable, nous sommes ridiculisés, un coup la France « dit à Poutine ce qu’il a envie d’entendre », et c’est infantile, nous sommes ridiculisés.
Le reproche qu’on peut faire à Macron, en l’occurrence, c’est d’avoir cherché à « ne pas humilier Poutine » (alors qu’un voyou se vainc précisément par l’humiliation), d’avoir trop cherché à entretenir le dialogue avec lui (alors qu’il était manifestement fermé à toute discussion) et d’avoir trop tardé à adopter une ligne ferme en faveur de l’Ukraine.
La France entretient toujours, d’ailleurs, une modération suspecte à ce sujet, la fameuse posture gaullienne de « non-alignement » basée sur l’espoir illusoire d’être un arbitre reconnu par les deux parties.
Comme si Poutine n’attendait que les mots magiques de « diplomatie » et de « conférence de paix » pour dire merci à la France, et demander : on signe où ?
Au fait : si l’on veut que la France ait une « politique de puissance » vis-à-vis de la Russie, il faudrait commencer par se hisser en tête des fournisseurs d’armes à l’Ukraine. Nous en sommes loin.
Les Français gaullo-poutino-communistes entretiennent cette illusion que le monde entier va se prosterner à nos pieds, parce que nous allons taper très fort sur la table en disant « de Gôl, de Gôl », « Frônce, Frônce » et « négociations, négociations ».
Voilà, du coup, qui est quelque peu infantile.
______
@ Bill Noir | 07 mars 2023 à 09:55
Si vous êtes intéressé par la réflexion sur une possible sortie de l’ère impériale pour la Russie, je vous conseille cet article de Françoise Thom. Russologue, ancien professeur à la Sorbonne, elle a trop peu écrit à mon goût. Elle semble se rattraper depuis qu’elle est partie à la retraite. Ses contributions au site Desk Russie sont remarquables.
Moi, Macron, Maître de Moi-Même, du Monde et des Montres… Inutile de s’appesantir encore une fois sur la gestion parfois flamboyante, le plus souvent calamiteuse, des dossiers nationaux et internationaux du brillantissime E7M.
La dernière bévue en date, qui, en France, passera, hélas, plus inaperçue du grand public que ses démêlés avec l’ensemble des syndicats sur la réforme des retraites, est gravissime. Il en va du futur des relations entre Paris et le continent africain.
Que ses sauts de puce affairée dans quatre Etats en quatre jours et son comportement faussement modeste affiché auprès de leurs dirigeants lui vaillent quelques paires de claques fort peu diplomatiques, mais méritées, n’est pas le problème. Il les a cherchées.
Ce qui est important, c’est qu’en raison de ces manques de respect, des pays amis de la France la mettent désormais au même rang que les Etats-Unis, la Russie et la Chine. Et la dégringolade pourrait bien se poursuivre si les diplomates ne parviennent pas à calmer les tensions provoquées par le seul EM.
Qu’il en soit fini des magouilles de la Françafrique, très bien… Mais il en est aussi fini de notre primauté économique et culturelle dans notre pré carré. Que le Gabon et le Togo soient devenus membres du Commonwealth m’indispose. Que le Mali renie la langue française me navre. Que des drapeaux russes flottent sur Kinshasa me hérisse le poil. Qu’à Brazzaville, le très francophile Sassou-Nguesso s’agace du passage éclair de « l’ami français » m’inquiète. Quant à la présidence de l’OIF confiée à une ministre d’un Etat anglophone… imagine-t-on le Commonwealth présidé par Libreville ?…
Bon… Passons au vrai sujet du billet de Philippe : l’homme Macron. L’homme Macron est-il affûté pour occuper le poste que les Français lui ont confié, dont beaucoup dans le seul but d’éviter que Marine ne s’en empare ? Cette élection par défaut n’est pas sans conséquence sur le regard qu’ils portent sur leur Président… et n’aurait pas dû l’être quant à sa conception du pouvoir. D’autant plus qu’en lui refusant ensuite la majorité absolue à l’Assemblée, les électeurs lui ont signifié qu’ils le mettaient sous surveillance.
Malgré ses promesses et ses dénégations, rien n’a pourtant changé par rapport au premier quinquennat. Le « premier de cordée » ne se préoccupe pas plus qu’auparavant de l’impopularité des réformes qu’il décide, méprise tout autant ceux qui lui tiennent tête et considère encore et toujours qu’il est le Bien personnifié, qu’il est providentiel, qu’il fait le Bonheur de tous malgré eux.
Pas plus qu’il ne respecte ses pairs, EM n’a cure de l’avis des Français.
On ne change pas son caractère d’un coup de baguette magique. On ne modifie pas son rapport à l’autre du jour au lendemain. Pas plus aujourd’hui qu’hier, Macron ne donne un signe de bonne foi, un signe de bonne volonté, un signe de bonne conscience.
L’intelligence, l’esprit de synthèse, la vivacité de la réflexion, même quand ils sont au-dessus de la moyenne, cohabitent avec d’autres forces naturelles qui déterminent le comportement, avec d’autres acquis apportés par l’éducation, le milieu familial, les fréquentations. Imagine-t-on Giscard lancer « Casse-toi, pauv’con ! » ? Hollande se mesurer physiquement à Trump ? Le Général exhiber sa Rolex ?
Dans sa jeunesse, Macron a été un théâtreux amateur, de talent selon sa prof. Il l’est resté. Il joue un rôle, déclame, paraît investi, mais oublie qu’il est dans la vraie vie, que ses actes ont des conséquences sur celle de ses concitoyens. Il séduit certains, mais n’a pas d’empathie pour eux. L’ENA, puis son passage dans le monde glacé de la banque, enfin les tours d’ivoire que sont le Château et Bercy n’ont fait qu’aggraver un penchant naturel.
Il n’est pas pervers, il n’est pas sournois, il ment par stratégie, pas pour le plaisir de nuire. Chez Macron, il n’y a pas de chair, pas d’émotion. Tout est calcul, tout est pièce d’un puzzle qu’il ordonne. Il n’a pas d’amis qu’il écoute, mais des réseaux dont il se sert au gré de ses besoins. Macron est un cynique. Un cynique qui éprouve l’envie irrépressible d’imposer ses désirs, une soif intangible de « régner » jusqu’au moindre détail sur le monde tel qu’il le conçoit. Son mantra « en même temps » n’est pas l’expression d’une volonté de rassembler, mais l’affirmation de son obsession d’élargir son emprise.
Bref, contrairement à tous ses prédécesseurs sous la Ve République, hormis peut-être Giscard, le président Macron est un homme seul… et le restera jusqu’à son départ de l’Elysée. D’ici là, au fur et à mesure de l’amoindrissement de son pouvoir finissant, il sera même de plus en plus isolé, de plus en plus critiqué… mais ne changera pas. Droit dans ses bottes, il restera persuadé que son œuvre est historique…
Pourtant, il est probable qu’il ne pourra même pas désigner son successeur, en tout cas, lui assurer la victoire… et que le macronisme, qui n’aura jamais réussi à s’institutionnaliser, disparaîtra avec lui.
@ Aliocha | 07 mars 2023 à 11:10
Hahaha, le petit diffamateur qui crache son venin parce qu’il ne trouve rien à m’imputer de concret… Regardez ce joli tas d’ordure :
« Mais Marchenoir fait avec ceux qu’il estime inférieurs comme les antisémites avec les Juifs : d’abord il les persécute, puis lorsque ceux-ci ont le culot de réagir, il dit : vous voyez bien, on ne peut pas compter sur ces gens-là, ce sont des séditieux. »
Donc, il y a des gens que je persécute ? Qui ça, je vous prie ? Mes employés qui travaillent dans les champs de coton ? Les gentils trafiquants de drogue qui ne font pas du mal à une mouche en bas de chez moi ? Les recteurs d’académie, chefs de cabinet et préfets honoraires ?
Et je les persécute comment ? Je leur coupe les mains lentement avec une scie rouillée ? Je les sodomise avec un manche à balai ? Je les force à ramper par terre en léchant leurs excréments ?
Racontez-nous, Aliocha, je suis sûr que vous avez des dénonciations passionnantes à nous livrer.
Quant au fait qu’il y ait des hommes inférieurs à d’autres, oui, certainement. Vous êtes un communiste enragé ? Vous pensez que Mohamed Branquignol, qui en est à sa vingtième agression, et Jacky Roudoudou, qui en est à sa quinzième tonne de cuivre volé, ne sont pas inférieurs à Jean-Sébastien Bach, Euclide et Frank Lloyd Wright ?
Vous êtes tellement nul que vous n’êtes même pas capable de concevoir vos propres insultes. Il faut que vous reproduisiez mes propos en les déformant pour tenter de faire illusion. Quelle misère !
@ Serge HIREL | 07 mars 2023 à 15:39
« D’ici là, au fur et à mesure de l’amoindrissement de son pouvoir finissant, il sera même de plus en plus isolé, de plus en plus critiqué… mais ne changera pas. Droit dans ses bottes, il restera persuadé que son œuvre est historique… »
On dirait du François Ruffin, l’ancien camarade de classe d’Emmanuel Macron qui, vingt ans plus tard, n’arrive toujours pas à digérer que celui-ci soit devenu président de la République (deux fois !) alors que lui est resté un petit saltimbanque de foire et qui semble condamné à le rester.
« L’amoindrissement de son pouvoir finissant » ne semble pas être pour tout de suite si l’on en croit le dernier sondage de mars qui accorde une remontée de 3 points de sa cote de confiance.
Quant à la manif d’aujourd’hui elle est du même ordre de grandeur que celle du 17 février. Rien de vraiment « historique »…
Quand ça veut pas ça veut pas! 😀
@ Robert Marchenoir | 07 mars 2023 à 14:20
Vos commentaires me font penser aux discours de Fidel Castro, remarquablement longs et parfaitement argumentés… pour ne rien dire du sujet en question.
Le sujet n’est pas de Gaulle et les Français gaullo-poutino-communistes, il s’agit de comprendre pourquoi Macron est le « Mal-Aimé » et s’il l’est.
J’ai expliqué pourquoi il l’est à mon avis.
Vous avez démoli, ou déconstruit, en interprétant mot à mot mon commentaire, détournant chaque mot et chaque expression.
J’attends toujours que vous m’expliquiez pourquoi il faudrait aimer le personnage Macron, autrement qu’en réfutant partialement et maladroitement mes arguments.
La porte-parole de Poutine, et Zelensky lui-même, ont tous deux reproché à Macron un langage ambigu.
Zelensky faisant même de l’humour en espérant que Macron ne changerait pas d’avis après qu’il lui avait promis de le soutenir, quant à Poutine il rigole ouvertement des avertissements de Macron.
Biden a pris contact avec les dirigeants britanniques, polonais et allemands, il a ignoré superbement Macron.
En quoi et pourquoi faut-il aimer sinon l’individu Macron dans sa personnalité, tout au moins le président dans son action politique ?
« Beaucoup de bruit pour rien », ce pourrait être la devise de Macron. Ne le suivez pas sur cette voie !
@ Tipaza | 07 mars 2023 à 23:03
« Vos commentaires me font penser aux discours de Fidel Castro, remarquablement longs et parfaitement argumentés… pour ne rien dire du sujet en question. »
Je n’ai jamais écouté les discours de Fidel Castro. Vous avez de drôles de lectures.
« Le sujet n’est pas de Gaulle et les Français gaullo-poutino-communistes, il s’agit de comprendre pourquoi Macron est le ‘Mal-Aimé’ et s’il l’est. »
Le sujet que j’ai traité, moi, est bien de Gaulle et les Français gaullo-poutinistes. Vous m’excuserez de ne pas me considérer dans une salle de classe. Je prends la liberté d’élargir le sujet lorsque je l’estime pertinent. Cela s’appelle penser, si vous voulez.
« Vous avez démoli, ou déconstruit, en interprétant mot à mot mon commentaire, détournant chaque mot et chaque expression. »
Je n’ai rien détourné. J’ai interprété, en effet. J’ai apporté des éléments étrangers à votre argument et je m’en suis servi pour donner un nouvel éclairage à vos propos. C’est ce qui se passe en général dans une discussion entre gens intelligents.
Je me moque pas mal de savoir s’il faut aimer Emmanuel Macron. Vous aurez remarqué que je commente fort peu sur ce monsieur, qui n’arrive guère à me passionner. Je commente également fort peu sur la politique politicienne, qui m’ennuie profondément.
En revanche, je commente sur la politique en général, et sur l’âme des peuples. La question même de savoir s’il faut aimer Macron (ou son prédécesseur, ou son successeur) me paraît fort caractéristique d’une perversion de la personnalité civique française.
J’ai si souvent traité ce sujet, qu’il est étonnant que vous ne voyiez pas le rapport avec le billet de Philippe Bilger, ni avec votre commentaire.
Tout mon propos consiste à dire qu’il est absurde de se demander s’il faut aimer Emmanuel Macron. Ce n’est pas un pote de beuverie potentiel, ni un candidat au mariage pour ces dames. C’est juste un président de la République, voyez-vous.
L’accent excessif que mettent les Français sur la personnalité de leurs dirigeants est irraisonné, et les conduit à être immanquablement déçus. Certains commentateurs, ici, se font un malin plaisir de rappeler à Philippe Bilger ses enthousiasmes et ses déceptions successifs concernant tel ou tel président. L’exercice est facile, mais peu instructif. Car Philippe Bilger, en l’occurrence, ne fait que refléter les atermoiements du peuple français.
Les Français veulent un Chef, un Homme Providentiel avec un gros Charisme — bref un de Gaulle, une Jeanne d’Arc ou un Poutine. Il n’est pas indifférent que, de commentaire en commentaire, vous vous attachiez à psychanalyser les politiciens, que vous trouviez ici à Macron je ne sais quelle perversion psychologique dirimante (il est infantile, autiste, voire c’est carrément l’Antéchrist), et que simultanément vous faisiez partie des poutino-complaisants du commentariat de Philippe Bilger.
Lorsque qu’on recherche le Prince Charmant ou l’Homme Parfait, on se condamne à de cruelles déceptions. La question n’est pas s’il faut aimer Macron. La question est pourquoi diable les Français s’imaginent-ils qu’un responsable politique est là pour se faire aimer.
Vous vous livrez à une interprétation fantaisiste d’Emmanuel Macron concernant l’Ukraine, exclusivement axée sur des aspects relationnels et psychologiques — pour lesquels, au demeurant, vous n’avez aucune preuve.
Dire que Macron veut se faire aimer de Poutine (ou de Zelensky), c’est de l’eau de vaisselle genre Nous Deux ou Gala. C’est du charlatanisme politique.
La question n’est pas là. La question est : quelles sont les positions politiques de la France dans cette guerre ?
Vous avez un éclair de lucidité lorsque vous faites remarquer que Macron n’a pas fixé ce qu’il considérerait comme une victoire de l’Ukraine (reconquête de la Crimée, ou pas ?), et vous en tirez des conclusions sur ses tares psychologiques supposées, son besoin de se faire aimer, etc.
Mais c’est ignorer que la totalité de l’Occident pèche, dans cette affaire, par l’absence stratégique de détermination des buts de guerre. Allez-vous dire, pour autant, que Boris Johnson, Joe Biden ou Olaf Scholz cherchent à se faire aimer, que sont des Don Juan ou des Casanova ?
Laissez tomber vos magazines de coiffeur, et penchez-vous plutôt sur la stratégie et la diplomatie.
D’autre part, cette hyper-personnalisation du pouvoir tend à faire oublier que ce n’est pas « Macron » qui décide. On n’est pas en Russie, ici. Dans les pays démocratiques, il y a un gouvernement, une opinion publique. C’est la France qui décide.
Si Macron s’est tant soucié de « ne pas humilier Poutine », c’est votre faute. C’est parce que vous passez votre temps à cirer les pompes du boucher du Kremlin. Vous, et une bonne part des Français et de leurs élites. C’est parce qu’il existe un fort tropisme pro-russe en France depuis 1945 et même avant.
Vous critiquez l’indécision de Macron sur le sujet ukrainien, et vous avez raison. Mais ça n’a rien à voir avec vos fantasmes psychanalytiques. Olaf Scholz aussi, au nom de l’Allemagne, est fort hésitant. Je ne vous ai pas entendu l’accuser d’infantilisme, d’être luciférien ou autres fadaises. Comme en France, le peuple allemand est poutino-complaisant pour toute une série de raisons historiques (ressentiment envers le vainqueur de 1945, etc.).
Finalement, nous sommes bien d’accord : Macron a tort de vouloir se faire aimer de Poutine, et par conséquent doit multiplier par trois ou quatre les livraisons d’armes à l’Ukraine. Et lui fournir des Mirage. C’est bien ce que vous vouliez dire, n’est-ce pas ?
Je reprendrai à l’endroit de Robert Marchenoir une expression parfaite de notre hôte, quand il décrivait le sentiment qu’il ressentait après avoir gagné un procès.
J’éprouve une « sombre volupté », après avoir accepté le rôle que notre suprémaciste des champs de coton m’a distribué, de jouer la bigote à babouches qui ressent ce plaisir si fin de lui damer son pion raciste.
Voilà la troisième fois au moins qu’il se retrouve échec et mat en ce jeu dialectique, où il suffit de résister au torrent redoutable d’injures et de dénigrement pour l’amener, car il est incorrigible sur ce sujet, au fossé qui forcément attend les répétitions inlassables de ce sophisme récurrent.
On a beau regretter sans relâche de le voir détruire ainsi de lui-même sa capacité qui est grande sur bien des sujets, il ne s’y résout pas et finit toujours, animal de cartoon, explosé au mur de ses illusions, défait et dépité, osant pousser le ridicule, lui le porte-flingue le plus titré de ce lieu, à jouer les victimes, moustaches carbonisées aux feux qu’il a lui-même allumés.
Il est l’heure pour lui désormais, s’il tient à être crédible comme il le devrait, de cesser définitivement de céder à ce vice, pour consacrer les temps précieux de son talent à ne plus être manipulé par un ennemi qui se fait fort de profiter de cette faiblesse revendiquée, et de rejoindre ceux qui lui ressemblent réellement, quelles que soient leurs couleurs où leurs religions, et reconnaissent en lui un sincère défenseur de la démocratie.
Bien entendu, s’il préfère qu’à nouveau on le hameçonne à l’eau discriminante, il a toute liberté de se retrouver encore, asphyxié, sur les rives de ce fleuve qui prend sa source au milieu des enfers pour mieux y retourner, bien qu’il soit invité, et sans relâche, à s’en détourner.
Il est le bienvenu, à lui de jouer.
@ Robert Marchenoir 7 mars 14h20
J’aime beaucoup les « Thom » car si Françoise est une éminente connaisseuse de la Russie de ces temps il y a aussi René, son père, médaille Fields, grand mathématicien (Théorie des catastrophes) dont j’ai reniflé l’œuvre. J’ai bien connu son maître Charles Ehresmann.
Il me semble que tous deux ont fréquenté Radio Courtoisie jadis.
Une belle famille française…
@ Serge HIREL | 07 mars 2023 à 15:39
Je partage intégralement votre analyse.
J’ajouterai que monsieur Macron est autocentré et qu’il n’a pas été préparé à jouer dans le concert des États pour défendre les seuls intérêts supérieurs du pays dont il assure la présidence. Et qu’il ne sait qu’appliquer la gouvernance d’entreprise au moyen de laquelle il veut diriger la France. Par définition, ce type de gouvernance n’est pas un mode de gouvernement d’une nation.
Le sommet de son incohérence, pour ne pas dire de son incompétence en matière de relations internationales, a en effet été atteint en République démocratique du Congo où le président en exercice lui a donné une leçon de dignité et de comportement. Quant en sus, à Kinshasa, il se commet dans une boîte de nuit à trinquer avec une canette de bière, on mesure l’image de la France qu’il peut laisser dans ces pays d’Afrique. Mais au fond, monsieur Macron est en quelque sorte l’image de ce qu’est devenue la France.
@ Bill Noir (@ Robert Marchenoir)
« J’aime beaucoup les « Thom » car si Françoise est une éminente connaisseuse de la Russie de ces temps il y a aussi René, son père, médaille Fields, grand mathématicien (Théorie des catastrophes) dont j’ai reniflé l’œuvre. J’ai bien connu son maître Charles Ehresmann.
Il me semble que tous deux ont fréquenté Radio Courtoisie jadis »
Voilà qui est intéressant. Mon premier contact avec Ehresmann fut un bouquin (Catégories et structures, 1965) que je chinai à Paris pendant mes études. Il était déjà décédé. Sa femme, Andrée Ehresmann souffrait, semble-t-il, d’une certaine forme d’ostracisme contre ses travaux en France. Elle est responsable d’une revue, les Cahiers de topologie et géométrie différentielle catégoriques, qui est de bonne facture, mais qui fait l’objet de l’ostracisme d’une partie du monde scientifique anglophone qui reproche à l’école d’Ehresmann son aspect « sectaire » et surtout, au fond, d’écrire en français, ce qui obère sérieusement l’accessibilité des travaux français dans le reste du monde.
C’est assez dommage. Charles Ehresmann, quand on regarde l’origine de ses travaux, qu’on peut tracer jusque dans le séminaire Julia, où il recycle du Lefschetz, est en fait à la charnière entre un ancien monde et un nouveau monde mathématique. Le langage cryptique de ses développements mathématiques personnels fait qu’il est trop peu reconnu.
@ Achille | 07 mars 2023 à 22:31
«…le dernier sondage de mars qui accorde une remontée de 3 points de sa cote de confiance… »
…non, de la cote d’approbation de Macron, ce qui n’est pas tout à fait la même chose. Mais il est vrai qu’en matière de manipulation des sondages, la Macronie s’est dotée de quelques cabinets-conseils qui savent adapter les questions posées aux réponses attendues…
« ‘L’amoindrissement de son pouvoir finissant’ ne semble pas être pour tout de suite »
Tout indique au contraire que le processus est déjà en cours. Que les députés Horizons et MoDem votent contre une proposition de loi de la présidente du groupe Renaissance qui aurait dû faire aisément consensus en est une preuve, tout comme d’autres zizanies qui se font jour au sein de la famille présidentielle. Ce ne sont pour l’heure que quelques éclats de voix, mais ils annoncent peut-être son éclatement… En tout cas, Aurore Bergé est très en colère… et elle n’est pas feinte.
Prédire la perte de pouvoir de EM au fur et à mesure qu’il se rapproche de la fin de son mandat n’a rien d’un argument pernicieux contre lui. Ce phénomène, tout à fait logique, est constaté tout autant dans la sphère politique que dans les milieux économiques et même culturels. Mitterrand en a été victime, Chirac également… À la différence près en ce qui concerne Chirac, qu’il a conservé jusqu’au dernier jour et même ensuite une excellente cote de popularité…
Comme vous semblez aimer les sondages et les chiffres, en voici deux sur lesquels vous pouvez méditer : en mars 1991, Mitterrand affichait 56 % d’opinions favorables. En mars 2003, Chirac, lui, atteignait 67 %. Dans les deux cas, ils avaient à gérer la guerre en Irak. Comment se fait-il que leur successeur, qui s’est dit « en guerre » contre le virus, qui, aujourd’hui, fait intervenir la France dans le conflit russo-ukrainien, oscille entre 31 et 39 % de taux d’approbation ?
@ Aliocha | 08 mars 2023 à 09:42
Un jour, il faudra faire le classement de ceux qui ont le plus le melon sur ce blog. Vous avez toutes vos chances.
Votre astuce pourrie consistant à prétendre que sont « échec et mat » ceux qui réduisent vos arguments en confettis (enfin, si on peut appeler ça des arguments) relève de la prétention la plus comique et de l’autisme intellectuel le plus radical.
En effet, il est plus prudent que vous fassiez homme au foyer. Avec une posture pareille, vous ne tiendriez pas cinq minutes dans le monde du travail. Je ne sais même pas comment vous êtes capable de faire les courses (si vous faites les courses).
Et puis cessez vos sorties hypocrites sur mon « talent », comme vous dites. Vous me rappelez le secrétaire de cellule Charoulet, qui avait commencé sur la même note. Si vous aviez le moindre intérêt pour mes analyses, vous tenteriez d’en saisir la cohérence. Laquelle ne se laisse pas découper en rondelles, n’en déplaise aux tenants crypto-communistes de l’homme nouveau, dessiné sur la feuille blanche de leurs fantasmes.
Au fait, une fois de plus : toujours aucune exposition des conséquences funestes qui attendraient les Israéliens, d’après vous, du fait qu’ils réservent l’immigration aux Juifs ? Toujours aucune explication de votre étrange prétention à condamner la discrimination raciale envers les Juifs, tout en niant l’existence de la race juive ?
Car c’est bien cela qui a déclenché votre énième crise « d’anti-racisme » baveux. Ça saute sur un sujet, puis ça se carapate prudemment à l’abri en tentant de faire oublier de quoi l’on causait à l’origine.
« Anti-raciste », ce n’est autre qu’un synonyme d’anti-blanc — et tous les moyens sont bons pour diffuser cette propagande haineuse et génocidaire.
@ F68.10 | 08 mars 2023 à 13:05
« Une revue, les Cahiers de topologie et géométrie différentielle catégoriques, qui est de bonne facture. »
Ah, voilà ! Ça me rappelle le jour où, gamin, je flânais chez un marchand de journaux. J’avais le choix entre les Cahiers de topologie et géométrie différentielle catégoriques, et le Journal de Mickey. J’ai choisi le Journal de Mickey. Depuis, je suis un peu ric-rac en maths.
Récidives multiples de déplacement de cage à roulettes : échec et mat confirmé !
« Selon le Centre pour la politique d’immigration, la majorité juive en Israël a diminué en 2022 de 0,3 point en raison de l’immigration non-juive, passant de 73,9 % en 2021 à 73,6 %. Le Centre indique par ailleurs que la majorité juive d’Israël a diminué d’environ 10 % au cours des 30 dernières années, soit une baisse moyenne d’un tiers de point par an.
Une grande partie de ce déclin est due à la hausse de l’immigration non-juive, a indiqué le centre, notant qu’en 2022, une majorité absolue des nouveaux immigrants en Israël étaient non-juifs : sur les 77 000 immigrants qui ont obtenu un statut légal en Israël en 2022, près de 60 % n’étaient pas juifs.
Plusieurs membres du nouveau gouvernement militent pour l’annulation de l’amendement de 1970 afin que seuls les enfants dont l’un des parents est juif ait le droit d’émigrer en Israël, et non plus l’un des grands-parents, une solution qui pourraient réduire l’immigration non-juive de 85 %. Mais le projet semble pour l’instant abandonné. »
https://www.i24news.tv/fr/actu/israel/societe/1673866111-israel-60-des-immigrants-qui-sont-arrives-en-2022-ne-sont-pas-juifs
La propagande de Marchenoir a le bec dans l’eau.
@ Robert | 08 mars 2023 à 12:20
« Le sommet de son incohérence, pour ne pas dire de son incompétence en matière de relations internationales, a en effet été atteint en République démocratique du Congo où le président en exercice lui a donné une leçon de dignité et de comportement. »
Le régime de la RDC est certainement un des plus corrompus d’Afrique noire. Il suffit pour s’en convaincre de voir comment s’est déroulée l’élection présidentielle de 2018 .
En clair c’est ce qu’on appelle chez nous une République bananière. Népotisme et ploutocratie me semblent être ce qui ressort de ce régime. Avec un peuple qui crie famine pendant que ses dirigeants s’achètent des hôtels particuliers avenue Foch et des résidences de luxe sur la Côte d’Azur.
Qu’Emmanuel Macron ait rappelé les règles de la démocratie à Félix Tshisekedi n’est en rien un manque de cohérence et encore moins de compétence.
Recevoir « une leçon de dignité et de comportement » de la part du président de la RDC me paraît relever de la galéjade. 🙂
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@ Serge HIREL | 08 mars 2023 à 13:07
« Que les députés Horizons et MoDem votent contre une proposition de loi de la présidente du groupe Renaissance qui aurait dû faire aisément consensus en est une preuve. »
Ce sont essentiellement des députés du RN et de LFI qui ont voté contre la loi proposée par Aurore Bergé sur l’inéligibilité des conjoints accusés de violence conjugale. Les mêmes qui avaient mené campagne contre les violences faites aux femmes.
Le pire est que ce sont des femmes qui l’ont invectivée lors de son intervention et notamment Danièle Obono.
L’opposition vote systématiquement contre toutes les propositions de la majorité, même celles qui défendent le droit des femmes.
Est-ce encore de la démocratie ou bien de l’obstruction systématique ?
@ Robert Marchenoir 8 mars 13h38
Dans votre texte adressé à Aliocha, vous parlez de moi en ces termes : « Et puis cessez vos sorties hypocrites sur mon « talent », comme vous dites. Vous me rappelez le secrétaire de cellule Charoulet, qui avait commencé sur la même note ».
Cela me conduit à vous dire ceci : « Secrétaire de cellule », j’imagine, fait référence au PCF. Ce reproche est aussi infondé que délirant.
Touchant votre talent, il est considérable. Je persiste et je signe. Je ne voudrais contrister personne, mais je tiens qu’il est peut-être le plus grand… ici.
Je dois immédiatement ajouter que sur un blog comme en littérature, le très grand talent n’est pas toujours une bonne garantie de la justesse des idées du talentueux.
Vous savez plein de choses dans plusieurs domaines. Bien avant l’invasion de l’Ukraine par la Russie, vous m’épatiez par votre connaissance de la Russie, sujet qui ne m’intéressait absolument pas. Depuis l’invasion, j’approuve totalement votre position sur je sujet (contrairement aux poutinophiles Zemmour et Le Pen).
Vous écrivez couramment en allemand, je crois, et en anglais. Vous savez bien des choses sur les Etats-Unis que j’ignore.
Votre maillon faible, votre talon d’Achille, je vous le redis, est votre racisme profond, enraciné, inguérissable.
Comme je sais reconnaître la supériorité partout où elles se trouve, je conviens de votre talent sur ce blog, qui s’était déjà déployé ailleurs bien des années auparavant.
Votre racisme viscéral ne peut faire que je joigne à cela de la sympathie pour votre personne. Il y a des gens qu’on aurait envie de rencontrer et d’autres qu’on souhaite ne surtout pas rencontrer.
Cela tombe bien: je suppose, sans m’en émouvoir outre mesure, que c’est parfaitement réciproque.
À 78 ans, je suis le plus casanier d’ici : je ne bouge plus. Si je bougeais, j’aurais plaisir à rencontrer plusieurs commentateurs dont j’apprécie les qualités humaines. Je ne communique avec eux parfois que par téléphone ou par mail. C’est déjà ça.
@ Robert Marchenoir
« Ah, voilà ! Ça me rappelle le jour où, gamin, je flânais chez un marchand de journaux. J’avais le choix entre les Cahiers de topologie et géométrie différentielle catégoriques, et le Journal de Mickey. J’ai choisi le Journal de Mickey. Depuis, je suis un peu ric-rac en maths. »
Navré, mais quand je vois passer le nom d’Ehresmann, je ne peux m’empêcher de lui rendre hommage. C’est un grand, et un méconnu.
Cela dit, à mi-chemin entre Ehresmann et le journal de Mickey, il y avait le magicien Martin Gardner, qui anima des rubriques de mathématiques récréatives qui s’adressaient tout autant au tout-venant qu’aux pointures.
« Je joue simplement tout le temps et j’ai la chance d’être payé pour cela. » — Martin Gardner
Heureusement qu’il ne conduit pas !
https://twitter.com/Emmerdeur1er/status/1633541204443815957
@ Achille | 08 mars 2023 à 17:45
« Ce sont essentiellement des députés du RN et de LFI qui ont voté contre la loi proposée par Aurore Bergé »
Infox ! Fake news ! Les groupes RN et LFI ont effectivement voté contre cette proposition de la présidente du groupe Renaissance. Mais il a manqué aussi 28 voix à la coalition présidentielle pour qu’elle soit adoptée, celles des députés MoDem (20 contre, 2 abstentions) et Horizons (5 contre, 1 abstention). Habituellement, vous n’utilisez pas de mensonges aussi grossiers pour réfuter les arguments de vos adversaires politiques.
« Le régime de la RDC est certainement un des plus corrompus d’Afrique noire. »
Apparemment, ce n’est plus l’avis du Prince… À quelques mois d’une élection présidentielle à laquelle il se présentera, on ne va pas serrer la main d’un candidat que l’on considère comme un voyou… Mettez vos fiches à jour… et évitez de copier-coller les bios Wikipédia, dont certaines sont très tendancieuses. Celle de Tshisekedi est un modèle du genre.
@ F68.10 8 mars 13h01
J’ai connu Andrée Ehresmann, une femme de grande réserve, mathématicienne trop modeste, qui a soutenu son mari et lui a tenu la main jusqu’à sa dernière heure.
@ Serge HIREL | 09 mars 2023 à 10:07
« Infox ! Fake news ! Les groupes RN et LFI ont effectivement voté contre cette proposition de la présidente du groupe Renaissance. Mais il a manqué aussi 28 voix à la coalition présidentielle pour qu’elle soit adoptée, celles des députés MoDem (20 contre, 2 abstentions) et Horizons (5 contre, 1 abstention). »
Le MoDem est un parti de faux-culs. Toujours les fesses entre deux chaises, l’important étant de pouvoir bénéficier d’un petit maroquin par le président en exercice, qu’il soit de gauche ou de droite. Ça fait quarante ans que ça dure !
Sauf qu’Emmanuel Macron ne semble pas du tout sensible à leurs courtisaneries.
Ajoutons à cela qu’Aurore Bergé n’est pas vraiment appréciée par les députés d’Horizons et snobée par le MoDem qui trouvent qu’elle leur fait de l’ombre.
Inutile de dire qu’elle est carrément détestée par les députés du RN et surtout de la NUPES qu’elle n’hésite pas à invectiver pour leur comportement de gros bourrins. Ceci explique cela.
Personnellement je l’apprécie et trouve qu’elle a toute sa place comme présidente du groupe Renaissance.
@ Bill Noir
« J’ai connu Andrée Ehresmann, une femme de grande réserve, mathématicienne trop modeste, qui a soutenu son mari et lui a tenu la main jusqu’à sa dernière heure. »
Andrée Ehresmann semble en effet avoir pas mal été dans l’ombre de son mari. Personnellement, je lui suis reconnaissant d’avoir pris la peine d’éditer les œuvres complètes de son mari, qui me sont fort utiles. Quant à son œuvre, je n’en connais pas grand-chose, si ce n’est que je suis indirectement retombé sur les lois d’associativité partielles prenant racine dans sa thèse, dirigée par Choquet, qui la poussa dans l’orbite mathématique puis les bras de son mari Charles. Paraît-il que Choquet fut un des rares à se rendre à l’enterrement de Charles Ehresmann.
La guerre en Ukraine… une bonne occasion pour les collabos de toujours « di farsi vivi » !
@ Achille | 09 mars 2023 à 12:52
« Le MoDem est un parti de faux-culs. »
Bien d’accord avec vous. Si le Seigneur de Pau, combinard au style IVe République, n’avait pas convoité un maroquin début 2017, Macron n’aurait eu quasiment aucune chance de figurer au deuxième tour. Et le voici aujourd’hui, mécontent du peu d’égard que lui accorde le Prince qui lui doit le pouvoir, supplétif-né mais refusant ce statut de second rang, qui commence à imaginer la possible reconstruction d’une gauche social-démocrate. Une gauche qui, espère-t-il en secret, pourrait avoir besoin de ses maigres troupes pour exister.
La droite qu’il a trompée n’a aucune raison de le ménager… Mais vous, macroniste grand teint, en qualifiant cet allié de « faux-cul », prenait le risque d’aggraver les lézardes qui, ces temps-ci, apparaissent au grand jour dans la coalition présidentielle… Il ne vous reste plus qu’à tailler un costume à Philippe et le bel échafaudage s’écroulera…
« Personnellement j’’apprécie [Aurore Bergé] »
Vous comprendrez aisément que je ne partage pas votre avis sur elle… Mais je reconnais qu’en l’attirant dans ses filets, la Macronie a fait une bonne acquisition. Rien ne dit que, d’ici 2027, elle ne sera pas « présidentiable »… En tout cas, elle possède un vrai talent politique et sait attirer la lumière.
Depuis ses larmes à l’Assemblée, j’hésite entre la classer au rang de comédienne à la Ségo, capable de déclencher une émotion feinte, ou la croire sincèrement bouleversée par son échec sur un dossier qui, a-t-elle dit, la concerne « intimement ».
« Intimement » ? Personnellement ? Dans ce cas, elle a ouvert une boîte de Pandore… De 2009 à 2015, l’ex-UMP a été mariée à Nicolas Bays (ex-PS), qui est aujourd’hui le concubin d’Agnès Pannier-Runacher, ministre de la Transition énergétique… et son ex-chef de cabinet.
Tiens, tiens, l’irréprochable Macronie abriterait-elle d’autres Adrien ?… D’autres Penelope ?… Comme dirait Patrice Charoulet : enquête à poursuivre…
@ Serge HIREL | 11 mars 2023 à 13:36
« Et le voici aujourd’hui, mécontent du peu d’égard que lui accorde le Prince qui lui doit le pouvoir, supplétif-né mais refusant ce statut de second rang, qui commence à imaginer la possible reconstruction d’une gauche social-démocrate. »
François Bayrou risque de ne plus être d’une grande utilité pour reconstruire quoi que ce soit dans les prochaines années. Il doit s’expliquer devant la Justice pour son affaire de détournement de fonds publics .
Et puis il a maintenant 71 ans, il s’est fait recaler trois fois à l’élection présidentielle (2002-2007-2012). Il ne peut plus espérer grand-chose en politique, si ce n’est de jouer les grands sages et encore, à titre bénévole.
« Rien ne dit que, d’ici 2027, elle [Aurore Bergé] ne sera pas « présidentiable »… En tout cas, elle possède un vrai talent politique et sait attirer la lumière. »
C’est une femme qui montre qu’elle a du caractère. Peut-être un peu trop, ce qui peut expliquer ses déboires dans sa vie intime.
Je me suis laissé dire que les politiques – tout comme d’ailleurs les journalistes (mais ça vous pouvez en parler mieux que moi…) – ont généralement une vie privée agitée.
Les liaisons de passage, les petites aventures sont monnaie courantes. La faute aux multiples réunions, meetings, interviews, etc. Ajoutons à cela la tension nerveuse que procure ce type d’activité, la vie en couple doit forcément s’en ressentir et parfois il y a des baffes qui partent malencontreusement.
C’est sans doute ce qui est arrivé avec Adrien Quatennens.
Aurore Bergé est très impliquée en politique, ce qui peut lui valoir des griefs de la part de ses adversaires politiques, mais aussi de ses partenaires politiques qui n’apprécient pas son autorité.
Je ne sais pas si elle a un avenir de présidentiable. Elle me paraît peut-être un peu fragile pour cela. Mais je pense qu’elle a un bel avenir politique.
Éliminer physiquement un milliardaire est le premier devoir du véritable communiste marxiste léniniste.
Nous attendons le commentaire du Pape.
@ Bill Noir | 13 mars 2023 à 08:43
« …communiste marxiste léniniste.
Nous attendons le commentaire du Pape. »
Un petit oubli mais important : notre Pape est coco, marxiste-léniniste et… islamiste, laveur de pieds de migrants.