Dans une émission spéciale des Vraies Voix sur Sud Radio, se prolongeant jusqu’à 21 heures, j’ai pu écouter le discours du président de la République. Court et dense, il a duré un peu moins de 13 minutes.
Contrairement à certains, je n’ai pas été choqué par le fait qu’il l’ait enregistré. La solennité était là et j’ai perçu cette précaution comme la volonté de nous offrir le meilleur propos possible.
Il fallait admettre qu’au bout de dix-huit mois de mandat, son intervention apparaissait quasiment comme celle de la dernière chance, l’ultime moyen de sauver son quinquennat. Cette impression était sans doute exagérée mais partagée par beaucoup, et pas seulement par les Gilets jaunes (GJ) dont la majorité, j’en suis sûr, l’écoutait. Elle créait comme une atmosphère dramatique que le visage grave, fatigué, du président ne démentait pas. Mais sans la tonalité désastreuse et crépusculaire de l’une de ses précédentes prestations.
En l’appréhendant à gros traits, il me semble qu’on pouvait distinguer quatre séquences dans la structuration de son allocution, d’inégale longueur mais toutes signifiantes.
La première traitait de la restauration de la tranquillité publique, du scandale des violences et des dégradations, de l’obligation de les réprimer sévèrement. Avec un mea culpa délicatement renouvelé : pour lui, c’était beaucoup.
Je regrette, pour ma part, s’il y a fait une allusion en évoquant l’attitude inconsidérée de certains politiques, qu’il n’ait pas davantage insisté sur le coup de force antirépublicain qu’avec l’exigence de sa destitution et de sa démission, des GJ excités prétendaient opérer.
Je déplore également qu’il n’ait pas directement dénoncé le colossal coût économique et social, la baisse commerciale engendrés par ces manifestations dévastatrices à répétition.
La deuxième séquence se rapportait à une sorte d’inventaire consciencieux et douloureux de tout ce que les pouvoirs avant lui et le sien propre n’avaient pas perçu avec assez d’acuité et de vigilance. C’était une contrition habile de sa part qu’il noyait dans une responsabilité plus générale.
La troisième séquence concernait ce qui était attendu avec le plus d’impatience, sinon d’espérance de la part des GJ. En dépit de la déception de quelques-uns ou du doute d’autres retardant leur satisfaction jusqu’au moment de la réalisation concrète de ces engagements, les mesures ponctuelles proposées étaient claires, nettes, chiffrées et peu ou prou dans la lignée des revendications identifiables et plausibles. Hausse du SMIC de 100 euros, heures supplémentaires défiscalisées et désocialisées, suppression de la CSG pour les retraites jusqu’à 2 000 euros, une prime exceptionnelle de fin d’année défiscalisée de la part des entreprises prêtes à l’octroyer. Il est à craindre qu’elles ne se précipitent pas.
Les maires étaient conviés miraculeusement à participer comme partenaires privilégiés à cette réflexion collective et à ces visées opératoires. On les avait négligés, ces derniers jours, au fort de la crise, ils s’étaient rappelés au bon souvenir du président.
La dernière séquence ressemblait, dans ses aspirations et son volontarisme répété, par son flou généreux et multiforme – par exemple l’immigration à « affronter » et la représentation démocratique du pays – à un nouveau projet présidentiel renvoyant dans un futur à moyen ou long terme la solution des défis que le harcèlement immédiat et quotidien des GJ n’avait pas rendu prioritaires.
Cette intervention convaincante, pour peu qu’on n’impute pas à Emmanuel Macron une mauvaise foi systématique, aurait sans doute dû placer sa première séquence à la fin en exposant d’abord les avancées et les propositions puis en assurant qu’elles n’auraient de sens que dans un cadre républicain, un dialogue démocratique, sans désordre ni violences.
Il était clair – nous en avons eu la preuve avec les premiers auditeurs de Sud Radio – que les GJ adopteraient une attitude contrastée à l’égard de l’exercice présidentiel. Les uns confiants et prêts à ne plus manifester, les autres toujours sur le pied de guerre. Il serait pourtant suicidaire de continuer ces expéditions mi-GJ mi-casseurs, les uns ayant vu leurs revendications légitimes satisfaites, les autres ne devant plus trouver d’opportunités pour saccager et piller. Il serait également tristement paradoxal de voir un combat contre une détresse sociale et un pouvoir d’achat médiocre provoquer, par ses déplorables et inutiles répétitions, les mêmes effets pervers chez d’autres non impliqués dans la lutte.
L’irresponsabilité et le maximalisme, la passion du désordre et de la violence qu’il permet ne devraient plus trouver dorénavant de grain à moudre. Je ne me dissimule pas pourtant que la haine de certains GJ à l’encontre d’Emmanuel Macron est plus forte que tout ; on ne veut pas être convaincu, on veut le chasser.
En tout cas, avec son allocution du 10 décembre, le président de la République aura enfin donné à la masse des GJ démocrates et respectables une occasion fondée de mettre fin à sa lutte.
D’une certaine manière elle aura été victorieuse comme enfin intelligente mais si tardive, la résipiscence d’un pouvoir guettant, espérant l’apaisement.
Bravo, belle analyse et… joli texte, comme toujours !
Respect.
Comme quoi je n’étais vraiment pas loin en prédisant le plan de ce billet et la conclusion.
M.Bilger, être prévisible à ce point dans ses opinions en devient ridicule et donc insignifiant.
C’est dommage. Vous valez mieux que ça.
Emmanuel Macron sans filet !
Ma première impression est qu’Emmanuel Macron a réussi son intervention. Il devait faire suffisamment de concessions pour qu’au moins les GJ reconnaissent qu’il allait dans la bonne direction, sans indisposer le socle de ses électeurs. Le but étant d’amener l’opinion publique à souhaiter l’arrêt du mouvement.
L’opération est onéreuse, les estimations vont de 8 à 15 milliards. Il faudra les trouver.
Probablement une partie des GJ vont-ils rentrer chez eux. Une autre partie va continuer et jouera l’acte 5. Ce seront les plus déterminés, ce sera leur baroud d’honneur. Ils risquent d’être d’autant plus violents qu’ils seront moins nombreux.
Ces quatre semaines vont laisser des traces. Le mouvement n’est plus du tout bon enfant. La fracture au sein de la société est béante, la colère des GJ s’est transformée en violence, la condescendance des « élites » s’est changée en crainte. De part et d’autre un sentiment de haine est en train de prospérer. Le première tâche du PR va être de réduire la fracture entre ces deux France, et cela dans un paysage politique et syndical complètement dévasté.
Dans ce contexte, quoi que l’on pense d’Emmanuel Macron il faut souhaiter qu’il réussisse dans cette entreprise. Son échec engendrerait une situation incontrôlable propice à toutes les aventures.
Ne mettons pas la chute de la consommation sur le dos des Gilets jaunes.
Macron, bien avant les GJ a créé les conditions de cette non consommation. La Fance a peur comme disait Gicquel.
Cette chute est liée au fait que les gens ne savent pas à quelle sauce ils vont être cuisinés, pour la plupart ; pour d’autres qui ont vu leur taxe d’habitation augmenter, de même que la foncière, c’est une évidence, leurs poches sont vides.
Macron, Le Maire and co ont poussé les gens à garder leur peu d’épargne de précaution, précaution pour les taxes à venir. Pensez bien que voir partir l’épargne dans le gasoil n’est pas évident à encaisser.
Les renoncements macroniens vont peut-être enfin permettre une sortie de l’argent des livrets, pour ceux à qui il en reste, il serait temps. Transformer ce cercle de sous-consommation à une consommation plus pérenne liée à une plus grande confiance en l’avenir fiscal.
Mais imputer le manque de confiance en l’avenir du pays et la chute de la consommation aux GJ, c’est pousser le bouchon un peu loin.
Qu’en pensent les vitriers ?
Macron va mettre en place la proportionnelle, tout simplement pour éviter que le Rassemblement National offre la majorité absolue à Marion Maréchal en 2022 et que le gaspillage et l’immigration infertile continuent, au nom de la République, de la laïcité, avec le soutien de la LICRA et de BFM TV.
Ainsi qu’il l’a été rappelé récemment, le patronyme du créateur ou du promoteur d’un objet a souvent été donné à l’objet lui-même, et en a ainsi assuré la fortune. N’oublions pas l’ingénieur Diesel, le préfet Poubelle ni lord Raglan, ni le fabricant de vêtements Macintosh !
Il a été question un million de fois, depuis un mois, des mots gilets jaunes. Le nom est affreusement « ancien monde », et le qualificatif péjoratif à la fois dans les affrontements amoureux et dans les affrontements sociaux.
Il faut immédiatement anoblir les fameux gilets et valider le nom de la personne dont le sourire martial, les slogans de promotion et la caution artistique, ont tant fait pour le succès de la chose.
Nous sommes entrés dans l’ère des lagerfelds. Un usage massif des lagerfelds en les détournant de leur fonction officielle, en les maltraitant, les polluant, les salissant, laisse prévoir un important business de réassort des premières dotations.
Et il faut alors que les lagerfelds soient bien nommés.
« L’irresponsabilité et le maximalisme, la passion du désordre et de la violence qu’il permet ne devraient plus trouver dorénavant de grain à moudre. »
Irresponsabilité dans la mesure où on peut craindre pour les institutions et être sûr des dégâts économiques, responsabilité si on pense le Président de mauvaise foi.
Or on n’est pas porté à estimer ce qui vous méprise injustement, au double titre que l’agression commande l’agression et l’injustice donc le mépris, et ainsi, les gens méprisables étant, entre autres, hypocrites, la méfiance.
Irresponsabilité si on se dit qu’il sera toujours temps de se mobiliser si le méprisant faillit, responsabilité si on doute de soi et des autres. Comme se mobiliser est difficile et que l’attention des médias passe d’une chose à l’autre, le Président pourrait trahir et gagner.
En plus, il inquiète en parlant d’immigration soit une menace pour la France. A une époque, on pouvait dire qu’il y avait du pour ou du contre économiquement, des gagnants et des perdants aux nouveaux venus, les perdants étant ceux qu’ils concurrençaient… Mais avec l’Islam, il y a à craindre, je ne peux même pas dire une régression culturelle puisque la France n’a jamais rien produit de si bas, n’ayant pas eu de gouvernement totalitaire si occupé par un pays totalitaire dont les Américains qu’on critique pour un oui ou pour un non et auxquels on ne rend jamais aucun service, nous ont délivrés.
Je ne me dissimule pas pourtant que la haine de certains GJ à l’encontre d’Emmanuel Macron est plus forte que tout ; on ne veut pas être convaincu, on veut le chasser.
Bref, il serait raisonnable que les Gilets jaunes attendent et voient, mais comme je m’évertue à le dire, c’est au chef de faire le premier pas, et bien plus.
Au briseur de confiance les frais de la restaurer.
« On ne veut pas être convaincu, on veut le chasser. »
Normal, qui a fragilisé votre position, fins de mois par hausse des prix du carburant pour se déplacer, et mépris, qui voudrait lui garder sa position ?
Dans n’importe quel domaine, n’importe qui voudrait expulser celui qui menace sa position de la sienne propre !
Comme la démocratie a ses règles, je suppose que les Gilets jaunes ne le tenteront pas.
Mais qui « veut » être convaincu par son adversaire ? Personne… Disons qu’on le supporte au nom de la règle et parce que dans la vie, il faut « attendre et voir ».
« …on ne veut pas être convaincu »
D’autres le veulent, par contre, c’est le cas de le dire. Il aurait toujours eu raison, de ne pas dévier, ferme, de promettre si on ne sait pas encore s’il tiendra parole, souple, comme certains fromages que leurs amateurs apprécient dans leurs différents états.
Autant j’ai combattu Macron et sa politique ultralibérale, autant je le crois honnêtement sincère dans son tournant social.
Certes on peut toujours faire mieux, mais mieux vaut des pas modérés mais constants, que des sauts d’excités qui perdent leur élan et leur souffle en quelques sauts.
Rappelez-vous L’Albatros de Baudelaire:
« Le Poète est semblable au prince des nuées
Qui hante la tempête et se rit de l’archer ;
Exilé sur le sol au milieu des huées,
Ses ailes de géant l’empêchent de marcher. »
Essayez donc de réussir le grand écart que fait Macron.
Si vous ne pouvez comprendre la difficulté qu’il a pour négocier avec les excités actuels, vous serez toujours dans le dépeçage.
Les marchands de rêve de la gauche toujours prêts à jouer avec le destin des autres, ce sera alors la tombe des avancées sociales concédées par Macron.
Vous pouvez bien appeler à la curée, mais il n’y a aucun mérite à se croire seul détenteur de la vérité.
Oubliez vos instincts de prédateur et redevenez un vrai chasseur qui après la réussite de sa traque n’abat pas sa proie.
Opposant oui, mais avec discernement, avec clairvoyance et avec respect.
J’ai sans cesse dénoncé la politique antisociale et ultralibérale de Macron. Mais devant les avancées sociales, les reculs fiscaux, il faut savoir reconnaître les progrès réalisés, et laisser une chance à la confiance.
Comme il fallait s’y attendre, Emmanuel Macron, malgré les mesures qu’il a proposées, n’a pas convaincu les plus irréductibles Gilets jaunes.
Difficile de lui en faire grief, c’était tout simplement mission impossible.
Ce qu’attendaient les GJ c’était sa démission, à la rigueur la dissolution de l’A.N. Ses propositions, même si elles sont loin d’être négligeables, ils s’en fichent complètement : augmentation du SMIC de 100€/mois, HS défiscalisées, annulation de la CSG pour les retraités touchant moins de 2000€/mois.
Bilan des courses : de l’ordre de 12 milliards payés par nos impôts.
Déjà J-L Mélenchon en appelle à l’acte V samedi prochain, espérant sans doute profiter du chaos qui commence à sérieusement affecter l’économie du pays, pour nous concocter un régime à la Chavez, sa référence, son modèle.
Quant à MLP elle nous propose un régime aligné sur le mouvement cinq étoiles italien. Forme de démocratie directe, par opposition à la démocratie représentative bien plus facile à manipuler.
Et pendant ce temps, les PME/PMI qui sont les poumons de notre économie sont au bord de l’asphyxie. Les emplois sont gelés, des licenciements commencent à tomber inexorablement. Bref ce sont les travailleurs à faible salaire qui paient le tribut de l’obstination des GJ radicalisés.
Il faut donc s’attendre à un nouveau samedi d’émeutes le 15 décembre prochain avec grand rassemblement de forces de l’ordre pour faire face aux casseurs qui pillent et détruisent tout sur leur passage.
A moins qu’une contre-manifestation citoyenne, comme celle du 30 mai 68, s’oppose à ce mouvement des GJ qui n’a cessé de se discréditer au cours de ces trois semaines en menant des actions portant directement atteinte aux conditions des faibles salaires qu’ils sont censés défendre.
Il est grand temps de siffler la fin de la partie.
Hausse du SMIC de 100 euros
Ce genre de concession typique de négociations à caractère syndical, déplacée dans le contexte actuel, montre qu’en fait en se trompant de cible il n’a rien compris au mouvement des Gilets jaune et au ras-le-bol de la France périphérique laissée sur le côté de la route par ses amis de Terra Nova.
C’est aussi un bel exemple de l’hypocrisie de tous ces gens généreux avec l’argent des autres, en l’occurrence celui des entreprises.
Enfin rappelons les effets pervers de ce cadeau empoisonné qu’est la hausse du SMIC :
– Hausse du coût du travail.
– Hausse du chômage.
– Défaillance d’entreprises.
– Hausse du coût de la vie.
– Perte de compétitivité de l’industrie française.
– Risques sur la balance commerciale en facilitant les importations (cf. les magnétoscopes en 1981).
Tout faux.
Et tout cela de la part de quelqu’un qui s’est fait passer pour un crack en économie…
Etrange. Pourquoi faites-vous semblant de confondre gilets jaunes et bandes de pillards des banlieues, clairement identifiés puisque s’adonnant à cette activité à chaque évènement annuel (sportif, calendaire, etc) ?
Nous sommes toujours, et encore plus, dans une logique socialo-communiste.
Le gouvernement et le chef de l’Etat se refusent à rétablir la justice fiscale.
Dans notre pays seulement 40 % des foyers payent l’impôt sur le revenu, c’est une injustice flagrante.
Tous les foyers devraient au nom de l’égalité fiscale inscrite dans la Constitution payer des impôts sur le revenu en fonction de ses revenus, même si cela est une somme symbolique.
Pourquoi l’augmentation de la CSG ne doit-elle être supportée que par les retraités touchant une pension supérieure à 2 000 € ?
Pourquoi cette ségrégation ?
Diviser pour régner ?
Non, encore une injustice fiscale.
Ou tout le monde la paye ou personne.
Pourquoi ne pas avoir donné un sérieux coup de pouce au SMIC ?
Pourquoi ne pas avoir supprimé définitivement ces taxes iniques sur le CO2, la transition écologique, euphémisme verbeux sans signification pour servir d’alibi à un impôt déguisé destiné uniquement à renflouer les caisses d’un Etat toujours plus dépensier.
Quant à la taxe sur la transition énergétique destinée à « désintoxiquer les Français des énergies liées au pétrole », quelle invention stupide tant qu’il n’y a pas de source d’énergie sérieuse de remplacement !
Tout cela procède de la même idéologie, le totalitarisme étatique érigé en pratique par ces dirigeants qui se refusent à modifier le fonctionnement et la gabegie de l’Etat.
Pourtant certains économistes de renom ont calculé que la suppression à terme de 1,5 million de fonctionnaires pléthoriques, permettrait d’économiser de 40 milliards annuels, à environ 100 milliards annuels.
40 milliards dans le cas d’une rémunération au mérite avec une modernisation de cette fonction publique administrative.
100 milliards c’est l’économie brute au terme de cet allègement des effectifs.
Qu’a donc promis Monsieur Macron aux Français en souffrance pour calmer la grogne ?
Comme à l’accoutumée des clopinettes, une sorte d’aumône non inscrite dans la loi, donc révocable à tout moment.
On aura ce genre de situation tant qu’on n’aura pas personnalisé les aides (c’est un scoring individuel menant à des compléments différents d’une personne à l’autre) et tant que l’Etat mettra ses intérêts avant ceux des citoyens (il doit aussi être tenu à des gains de productivité).
Lorsque l’eau est rare, on fait du goutte à goutte.
Sur le plan des déficits, nous aurons encore une légère croissance en fin d’année, mais nous aurons perdu notre acquis de croissance, ce qui pèsera sur le 1er trimestre 2019.
De plus, la France a de plus en plus de mal à faire valoir sa signature et c’est elle qui a subi la plus forte variation des taux.
Enfin, j’ai lu en souriant que l’OFCE ignore la gestion du commerce :
oui, on vendra des nounours pour Noël, mais le fond de roulement des entreprises aura été détruit : le commerce, c’est avant tout un cycle d’exploitation, si on ralentit la vitesse de rotation des stocks, on n’a plus de résultat.
Le pays se ruine par son manque de performances et c’est ce qu’il faut traiter en priorité pour enrichir les Français.
Il a oublié le « never explain, never complain »…
Magnifique intelligence… mais, hélas, pas homme d’Etat.
Il a montré ses faiblesses : la plaie est béante où prospèrera la gangrène.
« J’ai été bon, j’ai été bon ? » Emmanuel Macron a bien le droit en posant la question à ses proches de regarder en différé sa prestation tout en ingérant quelques cacahouètes, plutôt rasséréné. Puis une heure après, la tisane et au lit. La nuit fut réparatrice, même pas fragmentée par les caquètements des colverts du jardin élyséen.
Je me demandais au début de son quinquennat si le Macron « rothschildien », très libéral, l’emporterait sur celui étatique, lui aussi issu de l’ENA. C’était idiot de ma part. Le second a gagné à plate couture. Faut dire que lorsqu’on a à portée tous ces leviers chromés des taxes et charges… la mesure la plus importante, elle va donner de la souplesse à l’appareil économique, est celle des heures sup’ défiscalisées et désocialisées. Tu veux bosser ? Pas de problème, tu es le premier gagnant, produis profite !
Pour la première fois de sa brillante trajectoire politique, EM a frôlé la sortie de route. De quoi le transformer en brave toutou-président, seul au milieu de la chaussée, pare-chocs intacts, le compteur rivé à quatre-vingts ?
Un bref ressenti sur cette intervention de Macron.
Il y manquait le feu sacré, l’énergie du vivant, la parole qui vient du fond des tripes, bref il manquait ce qui fait la foi et les convictions qui emportent l’adhésion des troupes.
Une posture d’une rigidité surprenante, les mains à plat sur la table, il ne les a levées qu’une fois ou deux et à peine.
Je n’ai pu m’empêcher de penser que si l’homme Macon est intelligent, alors c’est une intelligence artificielle, tellement sa posture avait la fixité d’un robot.
On n’impressionne pas seulement par le verbe si parfait soit-il, mais aussi par la force de l’âme, et je n’ai pas vu l’âme.
Un verbe pensé, léché, l’affirmation d’un pouvoir d’ordre qui pourtant a été pris en défaut, une repentance du bout des lèvres, et une énumération de mesures techniques qui feront du bien provisoirement à ceux qui en profiteront, mais quid de l’avenir ?
Ceux qui demandaient sa démission parlaient d’avenir, il a parlé du présent immédiat,
Pour l’avenir il le laisse à des assemblées réparties, la pire des négociations. Chaque petite assemblée locale aura son problème et sa solution, et on sait que le tout n’est pas la somme des parties.
Son évocation du problème de la représentation manquait singulièrement de propositions concrètes.
Pour le reste je ne rentrerai pas dans le détail, mais d’où viendront les 10 milliards que compteront ses décisions ?
Je constate que s’il refuse de revenir sur la suppression de l’ISF, et il a raison, il n’a pas parlé de la flat tax sur les produits financiers, va-t-il revenir sur cette flat tax pour récupérer l’argent qui manque ?
Il a parlé de la prime que les employeurs éraient bien inspirés de donner à leurs employés. L’État étant l’employeur des fonctionnaires, ceux-ci vont-ils bénéficier de cette prime ? Pas un mot là-dessus.
Enfin je suis surpris qu’il n’ait pas parlé de l’UE plus que contraignante, impérative sur les budgets qui doivent lui être soumis.
Il a oublié la laisse qui le lie à son maître et nous avec hélas.
@ Achille 08 décembre 2018 à 08:12
Oui Achille il est grand temps de siffler la fin de la partie.
La chienlit ça suffit !
Dans le qui manipule qui, il serait intéressant de savoir qui manipule les Gilets jaunes.
Macron a signé le pacte de Marrakech. Ce qui prouve qu’il est intrinsèquement traître à la France.
Ce n’est qu’un petit technocrate sans âme.
Je ne comprends pas comment on peut être rassuré par un discours au ras des pâquerettes.
@ sbriglia
« Magnifique intelligence… mais, hélas, pas homme d’État. »
Mais cette « magnifique intelligence » (hum) n’est tournée que vers le service de sa propre petite personne et de sa gloriole, alors que nous attendons d’un véritable homme d’État, qu’il s’agisse de lui ou d’un autre, que sa personne s’efface devant son pays, parfois jusqu’au sacrifice.
Et manifestement, il ne comprend rien aux Français, mais vraiment rien.
Je n’ai pas vu l’allocution en direct car à 20h j’avais autre chose à faire. Par contre je l’ai regardée en différé sur YouTube. Je n’attendais rien de l’allocution du président de la République, de ce point de vue-là, je n’ai pas été déçu. Une politique sociale et en même temps libérale ne peut que donner des maux de tête car elle s’oppose au mur de la dure réalité.
M. Macron a parlé des pauvres et des mesures que le gouvernement et le parlement vont prendre très rapidement.
M. Macron a évoqué les riches et leur désir de s’expatrier ce qui justifie selon lui la gestion actuelle de l’ISF.
M. Macon n’a pas parlé des classes moyennes qui vont continuer à fournir l’effort financier et supporter la charge fiscale pour faire tourner l’économie.
M. Macron n’a pas parlé de la gabegie générale, des emplois fictifs, des associations aux motivations extravagantes. Rien, nada, circulez, il n’y a rien à voir.
Il faut quand même savoir que dans ce pays, il existe des associations pour accompagner les rats de laboratoire qui ont servi pour des expérimentations et qui sont placés dans des familles d’accueil pour couler une douce retraite. Il existe aussi des fonds publics pour des artistes qui voyagent autour du monde depuis vingt ans et qui reviennent périodiquement exposer dans les galeries d’art parisiennes des coloriages, des découpages et des films avec des commentaires truffés de fautes d’orthographe. Il existe une multitude d’exemples de ce genre. Les fuites sont innombrables, qui les colmatera ? Pour l’instant personne n’a pris la mesure de ces mesures micro-économiques qui permettraient de soulager le déficit du budget. Les énarques préfèrent gérer la macro-économie qui est d’un rendement plus attractif.
Mais revenons à M. Macron. J’ai cru qu’il allait se mettre à pleurer quand il a parlé de la femme qui élève son enfant dans la solitude. J’avais envie de le réconforter en lui apprenant qu’en plus de l’allocation chômage, elle bénéficie d’une aide pour payer le loyer de son logement social qui est entretenu par du personnel qu’elle ne paie pas (gardien, jardinier, éboueur, homme de ménage etc.). De plus, elle touche une pension alimentaire de la part du père de son enfant. S’ajoutent à cela, bien entendu, des plateaux repas aux Restos du coeur et des vêtements fournis par le Secours Populaire.
M. Macron a annoncé le retour de la défiscalisation des heures suplémentaires inventée par M. Sarkozy et supprimée par M. Hollande.
M. Macron a aussi fait un peu de politique en évoquant avec des mots durs et un regard de tueur certains responsables de partis politiques. Il me semble qu’à ce moment-là, il pensait très fort à Jean-Luc Mélenchon et à Marine Le Pen.
Encore un mot au sujet de la réalisation du reportage par France 24. En bas à droite de l’image, un interprète traduit avec des gestes le discours de M. Macron. Mais un bandeau rouge en incrustation cache tout le bas de l’image. Ainsi le discours du traducteur est brouillé, largement occulté, incompréhensible. Le réalisateur, le producteur et les techniciens n’ont pas l’air de travailler ensemble.
Merci pour votre décryptage. Personnellement je suivrais le courant d’idées de Maurice Allais (Lettre aux Français), il me semble en effet mensonger de promettre la prospérité à l’ensemble des peuples européens lorsque les frontières commerciales sont grandes ouvertes, je crois que cette crise profonde réside dans la mondialisation.
Le grand Charles est parti pour moins que ça.
Mais le grand Charles avait de l’amour pour la France et le sens de l’honneur.
On en est très loin avec ce petit technocrate arriviste.
Cher Philippe,
Après l’allocution présidentielle, j’ai lu vos réflexions nuancées et équilibrées avec intérêt.
J’ai beaucoup de reproches à faire au chef de l’Etat. Surtout si je le compare à de Gaulle, Pompidou, et même, plus près de nous, Sarkozy.
Si j’ai bien compris, les Gilets jaunes réclament sa démission et pour lui une haine immense et définitive.
Si je ne l’aime guère et si je puis le critiquer pour tel ou tel acte, ou telle ou telle parole, je déteste infiniment les meutes et les émeutes, les empêcheurs de circuler, les bloqueurs, les braillards, les castagneurs, les vociférateurs, les lanceurs de pavés, les agresseurs de policiers et de gendarmes, les incendiaires, les pillards, les nostalgiques de 1789 et le grand n’importe quoi.
Faut-il opter ? J’opte pour le retour à l’ordre et la participation à toutes les élections à venir. Que ceux qui détestent M. Macron ne votent plus pour lui. C’est leur droit le plus strict. Je ne voterai ni pour lui ni pour les siens.
De façon certes un peu légère, je lance un défi à Philippe Bilger. Qu’il ne cite pas Sud Radio dans ses blogs et tweets pendant deux jours. Secondaire bien sûr, mais cela finit par devenir franchement agaçant. 🙂
Commentaire sur les commentaires du jour : je suis pour tout ce qui est contre et contre tout ce qui est pour (analyse de Pierre Dac), mise à jour le 11/12/18 : je suis contre tout ce qui est pour et pour tout ce qui est contre…
Il a oublié le « no scrum no win » des Anglais, il a manqué d’épaisseur et de densité physique pour occuper l’espace de l’écran ce qui lui aurait fait paraître le cornac d’une mêlée conquérante.
Il lui a manqué le coup de rein puissant qui permet de récupérer le ballon chez l’adversaire, éteindre ainsi toute velléité.
Le match n’est pas gagné, son jeu au pied a été insuffisant, statique sur ses appuis il récitait une leçon du tableau noir, mécaniquement, en face ils croient encore à la victoire.
Ah, bien, bien, l’Europe des nations et les salaires pas trop élevés, voilà un discours qui sonne à mes oreilles comme raisonnable, bourdon savant, et s’il sait renoncer à la plage de toutes les dévorations d’un bijou ou d’un autre, chez Caravage ou chez Pasolini, on peut espérer que les vaillants sauront définir la solidarité pour le peuple et non contre ses élites, et que la colère devra, ensemble et dans une écoute commune trouver sa résolution. Sinon, si la solidarité ne trouve sa concrétion, son consensus, qu’à exiger de remplacer, la belle et vieille affaire, un roi par un roi, et de se tromper d’époque, à tous les étages du pouvoir et dans tous les partis, le gilet jaune indifférencié, pour satisfaire le plaisir immédiat, finira, on le sait, par se retourner contre lui-même, banlieue contre banlieue et pauvre contre pauvre, laissant aux excités derrière leur écran bourgeois l’amère satisfaction des jeux du cirque, du goût du sang, et à l’image de l’affiche de Ménard, rééditer la faute ancestrale de la barrière sanglante des tranchées pour éprouver la jouissance malsaine des vengeances, des sinistres revanches.
Que ceux qui sont dans le déni démocratique et n’en acceptent pas la sanction s’examinent bien à fond, le président hier, aussi ébouriffé que le chat des cartoons au sortir du tambour de l’essorage, ce qu’il vit mal car il ne connaît guère l’échec, qui pourtant aujourd’hui est patent, a su, peut-être enfin, reconnaître du bout des lèvres sa possible amélioration, tout en gardant les axes de sa vision essentielle.
Transmuter le en même temps, impossible car nous ne pouvons qu’en sachant, successivement, focaliser les efforts sur un point unique, en l’impératif de sanctifier la relation entre les forces à l’œuvre, Jupiter alors acceptant la monture de l’ânon et allant, comme promis pendant la campagne, à l’expression si française, bien que zombie comme le définissait Todd sans savoir en tirer une autre conclusion que « Sus à Macron », de la verticalité catholique, qui ne pourra jamais s’exprimer en terme de violence ou de domination.
Que Mélenchon qualifie les 10 milliards engagés, et qu’il va falloir financer, de menue monnaie, suffit à décrédibiliser notre Robespierre qui se trompe d’époque, n’espérant que la prospérité de sa boutique, est significatif, que Mme Le Pen s’esclaffe avec Steve Bannon des malheurs du pays ne l’est pas moins.
Espérons que les maires, les syndicats, les responsables politiques qui ont encore conscience qu’ils sont des humbles serviteurs de l’État, c’est-à-dire du peuple, des gens au sens de Mélenchon, retrouvent la raison des responsabilités, et savent encadrer cette colère sans céder aux désirs de décollation.
Espérons que les puissants, dont certains semblent admettre que la finance casino ne tient en aucun compte de la vie des personnes, retrouvent le sens de la responsabilité que leur pouvoir excessif leur a ôté, ôtant aux États dans la même mesure l’exercice qui seul est à même de les réguler, la Loi, donc de garantir la viabilité des profits en minimisant leur risque, risque qui sinon pulvérise cycliquement les richesses engendrées tout en entraînant les familles à la misère.
Les Gilets jaunes alors auront indiqué, en la fierté si française s’ils renoncent à la violence, le vrai chemin de l’égalité, qui n’est pas la similitude de l’indifférenciation mimétique et violente, celle qui à chaque fois, pense que c’est le prix du sang qui doit payer et, à chaque fois réorganise des systèmes de domination qui ne font que répéter la même erreur appelant la réédition de l’horreur de leurs résolutions.
La prochaine échéance démocratique est européenne, et c’est une chance pour le continent d’avoir l’occasion, avec les gilets de tous pays ramenés à la raison car enfin entendus, d’incarner la volonté impérieuse que l’identité particulière des nations qui la composent, au même titre que les classes sociales qui les composent, au même titre que les individus qui composent celles-ci, n’est pas négation de leurs cultures, que le consentement démocratique est la base de leur plus haute affirmation, ayant enfin pris conscience qu’il n’est pas nécessaire de sacrifier au rite mensonger de la négation de l’autre pour savoir s’affirmer, qu’il est possible d’inventer ce chemin qui nous attend, d’imaginer ce prochain stade d’évolution, acceptant, pas à pas, l’aventure à laquelle l’humanité est conviée.
Ce n’est pas un hasard que ce soit en France que ce problème soit clairement posé, car c’est en France que la souillure de la parure républicaine par le sang du roi versé a avoué politiquement son vice, entraînant l’Europe et le monde à la contamination de la violence généralisée, allant jusqu’à nommer Holocauste, qui est offrande à Dieu, la pire des insultes à son humanité, confusion des Logos et aveu que si le meurtre reste le fondement de l’Institution, il en est alors l’inexorable destruction, mais que si la douce France, celle qui sait résister, qui sait affirmer avec Péguy et Giuseppe la toute simplicité du travail bien fait dans l’écoute attentive et du soin partagé, il est possible, possible, d’inventer ensemble l’avenir radieux pour la nouvelle humanité.
Rien, absolument rien sur la réduction des dépenses publiques pour payer l’addition.
Eric Brunet a ce matin poussé un coup de gueule sur un million de fonctionnaires en trop.
Par ailleurs, on apprend que l’augmentation de SMIC serait plus ou moins bidon, qu’il s’agirait en fait d’une prime ressortant d’une usine à gaz – encore une.
Si c’est le cas, s’il ne s’agit pas d’une augmentation pure et simple du SMIC payée comme il devra en trouver le moyen, ça ira très très mal.
Il faut à cet égard, distinguer les violences faites aux biens privés – commerces et véhicules, et qui sont inacceptables -, avec celles faites aux biens publics.
Car s’il n’y avait pas eu de violences, les Gilets jaunes n’auraient rien eu du tout.
Enfin et surtout, la carence fondamentale du discours de Macron, est qu’il aurait dû porter sur le défi dans lequel se trouve notre pays face au monde.
Notre balance commerciale va être déficitaire de quelques 80 milliards à la fin de l’année, c’est-à-dire 80 milliards de plus de dettes, et on n’en parle pas plus que du nombre des fonctionnaires, autrement dit avec la complicité de tous les pourris ou crétins qui ne nous en parlent pas.
La plupart des autres pays, Allemagne évidemment, mais aussi l’Italie et Espagne ont une balance positive, eux.
Il faut virer non pas seulement les un million et demi de fonctionnaires en trop, mais aussi tous ceux des associations bidon vers l’industrie et en jetant notre droit du travail de dingue, pour se réindustrialiser autant que faire se peut.
Sinon, ce sera un jour la saisie de tous les avoirs bancaires pour payer d’un côté, et une violente attaque sur la propriété immobilière d’un autre (ça, ça couve).
On ne peut contenter Dieu et son père.
Combien sont-ils les « jusqu’au-boutistes » ? On ne peut que se poser la question quand on constate que le véritable impact des manifs tient à des exactions et des saccages, pillages et agressions contre les forces de l’ordre. Quelques dizaines de milliers de manifestants ont pris le relais du mouvement populaire et contribuent à des dommages considérables pour l’économie, c’est-à-dire pour nous, Français ordinaires. On est loin des centaines de milliers de manifestants constatés en d’autres circonstances.
Il fallait sonner le tocsin. C’est fait et bien fait. Maintenant envoyons au diable les agitateurs professionnels, les Mélenchon et Le Pen, les agités du bocal comme Ruffin, les révolutionnaires en peau de lapin qui n’ont jamais vu une goutte de sang (heureusement) mais qui déifient Robespierre en paroles.
Les Français moyens, ceux qui vont régler l’ardoise, réclament un peu de calme.
C’est très simple de comprendre le discours d’E. Macron :
1) les Gilets jaunes demandaient à payer moins d’impôts et « que faites-vous de notre argent ? » => la technocratie perd du pouvoir (moins de taxes = moins de pouvoir) et doit rendre des comptes.
2) Macron distribue de l’argent => la technocratie gagne du pouvoir (plus de distribution = plus de pouvoir).
1 et 2 sont donc politiquement opposés.
Ceux qui disent que 1 et 2 sont équivalents sont soit des imbéciles qui voient pas plus loin que le matériel (alors qu’il y a évidemment dans la révolte des Gilets jaunes un enjeu de pouvoir : qui est le souverain ? Les Français d’en bas ou les technocrates d’en haut ?), soit des hypocrites (qui soutiennent Macron sans l’assumer).
Il n’est pas innocent que la limite des 80 km/h, ressentie dans toutes les campagnes comme une brimade par les urbains, ait été maintenue.
Donc Macron n’a rien réglé sur le fond et sans doute ne le pouvait-il pas, puisque c’est ce qu’il est, ce qu’il représente (le technocrate, français renié, mondialisé), qui pose problème.
Je ne sais pas ce qui va se passer dans les semaines qui viennent. Mais dans les mois qui viennent, c’est très clair : les problèmes non réglés vont resurgir, probablement sous une autre forme.
C’est le trilemme de Pareto. Lorsqu’un pays affronte un problème grave, il resurgit de loin en loin, chaque fois plus grave que la précédente jusqu’à ce que :
1) La classe dirigeante règle le problème.
2) On change de classe dirigeante jusqu’à ce qu’une classe dirigeante règle le problème.
3) Le problème n’est pas réglé, la classe dirigeante n’est pas changée : le pays disparaît.
Le problème de fond, c’est le mondialisme, en France dans sa manifestation européiste, et encore plus précisément, l’Euro.
Macron est le parfait représentant du 3) : il ne veut pas régler le problème (qui, pour lui, n’en est pas un) et ne veut pas partir.
PAUVRE PETIT MACRON
Que voulez-vous que l’on fasse de lui, ceux qui en profitent « Rothschild et cie » ne le lâchent pas pour l’instant, car il peut encore leur être utile.
Pour la France d’en bas ce n’est qu’un « dingo » qui ne comprend rien et ne sert à rien.
Sa prétention d’enfant gâté et détraqué lui obstrue le peu d’intelligence qu’il possède et sa volonté n’est que superficielle et s’évapore dès que l’on gratte un peu.
Tant qu’il ne sera pas viré, car il ne partira pas de lui-même, nous continuerons sur la lancée du passé ; c’est-à-dire qu’aucune réforme en profondeur de notre Constitution ne sera actée et que les gros bourgeois parlementaires ou fonctionnaires se vautreront dans les ors de notre Ripoublique avec pour conséquence : l’augmentation de la dette, le déclin continuel de l’économie nationale, et le grand remplacement…
Mais cette folie ne pourra pas durer éternellement, les remplaçants ne pourront pas payer.
Rien de nouveau, si ce n’est que l’on donne d’un côté ce que l’on va prendre de l’autre. Où sont les économies ?
Aucun mot du Président sur la transparence de la dépense publique, la réduction du train de vie de l’État, la chasse à ses gabegies.
Et qu’en est-il de la chasse à la corruption qui gangrène la société française à tous les niveaux, du plus modeste officier de l’État jusqu’aux plus influents, qu’ils soient hauts fonctionnaires ou élus ? L’évaluation basse de cette corruption peut se chiffrer à 30 MILLIARDS d’euros PAR AN, une réalité que l’on passe sous silence.
Pour le Président Macron la corruption est-elle un fait banal ?
En invitant les corps intermédiaires et autres élites, ceux-là mêmes qui ont créé les problèmes, pour donner leur avis, on rit jaune, on s’interroge et surtout on s’inquiète, quant aux effets des solutions proposées.
Einstein disait « La folie c’est de faire tout le temps la même chose et de s’attendre à un résultat différent ».
Les pratiques de corruption vident les caisses de l’État et rien ne changera si le Président se refuse à faire de ce mal français la première de ses priorités.
« Cette intervention convaincante… »
Convaincante pour vous cher P. Bilger, mais c’était attendu de votre part.
Qu’elle soit convaincante ou non, ce n’est pas le problème. La raison essentielle de cette intervention : l’annonce ou non de mesures destinées à arrêter, dans un premier temps l’incendie des Gilets jaunes.
Trois mesures ont leur importance :
100 € pour chaque smicard (tout n’est pas encore clair dans les bénéficiaires définitifs et donc leur nombre : la mesure peut être d’envergure ou toucher peu de bénéficiaires).
Annulation de la hausse de la CSG jusqu’à 2 000 € de retraite (là encore, il faut attendre les modalités précises pour savoir si dans l’application, Bercy ne glissera pas quelques-unes des chausse-trapes destinées à diminuer le nombre de bénéficiaires).
Heures supplémentaires défiscalisées (combien de personnes en bénéficieront et surtout combien d’entreprises font faire des heures supplémentaires avec une croissance telle qu’on la connaît).
Prime de fin d’année à la main des entreprises (mesure bidon qui réclame tant de paramètres pour être exécutée que le nombre de bénéficiaires sera infime).
A mon avis, ces mesures – a minima – devraient permettre de nouer le dialogue avec ce mouvement à travers les maires de toutes nos communes.
Et le mouvement Gilets jaunes ne devrait plus être soutenu par une majorité de Français. Toutefois les césures sont profondes, la décrue sera longue et nécessitera de la part de la majorité en place des trésors de diplomatie qu’elle n’a pas montrés à ce jour.
Quelques mots sur la forme : médiocre, un hologramme du président aurait fait l’affaire. Cet homme n’a pas de consistance réelle, d’épaisseur autre que celle d’un directeur du Trésor venu prononcer un point de budget.
Rien sur la justice fiscale, rien sur la justice sociale : des mots, des mots, des mots…
Enfin, la première minute et demie consacrée à l’enchaînement des violences, stigmatisant le mouvement des Gilets jaunes dans son ensemble était malhonnête. Malhonnête puisque nous savons tous à travers la multitude d’images à notre disposition (et lui en a encore plus) que les dégâts causés dans Paris notamment étaient, à quelques exceptions, le fait des abonnés des soirs de manifestations depuis des années et bien connus des services de police.
Je regrette que vous ayez fait vôtre cette affirmation erronée et démagogique cher P. Bilger.
D’ailleurs, les arrestations – controversées – de plus de mille citoyens, samedi dernier, montrent, avec une relaxe de plus de six cents personnes à ce jour je crois, que les vrais coupables n’ont pas été inquiétés.
La suite demeure aussi bien dans les mains du gouvernement (et de Macron) que dans celles de l’auberge espagnole du mouvement. A la majorité de se montrer différente de ce qu’elle a été depuis quatre semaines.
Au passage, je note, une fois, de plus, l’habillage des taxes en « mesures sociales », en « transition énergétique » etc. alors qu’elles sont toutes prises pour combler les trous du budget montrant un système à bout de souffle.
Cordialement.
Nous avons vu et entendu hier soir un Président marqué par l’épreuve et qui a donné le sentiment d’avoir enfin fini par comprendre que quelque chose ne fonctionnait pas bien dans notre beau pays et qu’il avait dans la situation actuelle où ce dernier se trouve plongée une part non négligeable de responsabilité, au même titre que ceux l’ayant précédé au cours de ces dernières décennies.
Nous avons eu droit à un mea culpa, du concret a été annoncé qui va conduire Bercy à s’arracher les cheveux et qui ne satisfera évidemment pas certains des GJ les plus extrémistes et des pistes dans la pratique plus démocratique de l’exercice du pouvoir ont été ouvertes.
Alors que la facture, économique mais aussi humaine et sociale, de cette crise va être très lourde à digérer, il serait grand temps que tous ceux qui ont un tant soit peu le sens des responsabilités sifflent la fin de la récréation. Ceux qui s’acharneraient à souffler sur les braises, à conduire le pays vers l’asphyxie, la destruction, aggravant encore plus la situation de ceux-là mêmes dont ils prétendent défendre les intérêts, ne pourraient alors cacher leurs véritables et égoïstes intentions.
Il ne faut pas livrer le pays à l’anarchie, à ceux qui ne sont qu’assoiffés de revanche et qui se réjouissent à l’idée de pouvoir asséner le coup de grâce à EM en convoquant la rue.
La leçon a je pense été comprise. Laissons maintenant à l’exécutif une seconde chance.
Certes, monsieur Macron a fait un pas en avant et affiché un peu d’humilité.
En réalité il lâche une dizaine de milliards destinés à atténuer la grogne, creusant encore un déficit déjà abyssal. L’urgence permet de comprendre ses choix.
Néanmoins, il est resté assez vague, par exemple en ce qui concerne la « suppression » de la CSG pour les retraites inférieures à 2 000 €. S’agit-il d’une exonération complète ou de l’annulation de l’augmentation récente du taux de la CSG ? De même, s’agit-il des revenus cumulés des couples de retraités ou, comme c’est le cas actuellement, de l’application aux deux retraites dès lors que leur cumul dépasse le seuil de 2 000 €, même si l’une des deux pensions est inférieure à 500 € qui se voit elle aussi appliquer la CSG majorée ? Certes, monsieur Macron ne pouvait entrer dans les détails, mais le flou subsiste. Et rien non plus sur une éventuelle réindexation des pensions de retraite sur l’inflation.
Quant à la justice fiscale, on reste sur sa faim. Si l’on comprend son raisonnement économique qui le conduit à ne pas rétablir l’ISF, en revanche rien sur un fléchage obligatoire des sommes ainsi défiscalisées vers les PME/PMI, ni à défaut sur une éventuelle création d’une tranche supplémentaire d’impôt sur les très hauts revenus, ni sur la lutte contre l’évasion fiscale. D’où le fait que les classes moyennes (moyennes et supérieures) sont et resteront celles sur lesquelles la pression fiscale continuera de s’exercer.
Et donc le sentiment que cette forme d’injustice se poursuivra, notamment tant qu’elles seront soumises à la taxe d’habitation…
Rien non plus sur les aides aux PME/PMI qui ne bénéficient pas du C.I.C.E. et restent soumises à des impôts proportionnellement plus élevés que les très grandes entreprises, notamment celles du CAC 40.
Alors monsieur Macron me semble avoir réussi à atténuer l’incendie en tentant de calmer une part importante des protestataires qu’il souhaite désolidariser des Gilets jaunes et à réduire ainsi les risques d’un cinquième samedi de manifestations à Paris. J’espère que son pari réussira, mais je crains qu’en l’absence d’une mesure choc à caractère politique, le feu ne continue de couver sous la cendre.
C’était lui ou lui…
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Dans son discours le Président n’a absolument pas parlé de l’Europe supranationale de Maastricht et de Bruxelles qui est pourtant à l’origine du manque de marge de manoeuvre du gouvernement français.
– Pourquoi le Président n’a-t-il pas parlé de l’impossibilité de taxer les GAFA ?
– Pourquoi le Président n’a-t-il pas parlé de l’impossibilité de taxer les transports aériens ?
– Pourquoi le Président n’a-t-il pas parlé de l’impossibilité de taxer les transports maritimes ?
– Pourquoi le Président n’a-t-il pas parlé de l’impossibilité de mettre en place le ferroutage ?
– Pourquoi le Président n’a-t-il pas parlé de l’impossibilité de taxer le travail détaché ?
– Pourquoi le Président n’a-t-il pas expliqué pourquoi les retraites ne peuvent plus être indexées sur l’inflation ?
– Pourquoi le Président n’a-t-il pas parlé des blocages exercés par l’Euro qui sont directement la cause de la baisse générale des salaires ?
– Pourquoi le Président n’a-t-il pas parlé de l’impossibilité de contrôler le mouvement des capitaux ?
– Pourquoi le Président n’a-t-il pas parlé de l’impossibilité de supprimer les paradis fiscaux en Europe (Luxembourg, Irlande, etc.) ?
– Pourquoi le Président s’est-il précipité pour supprimer l’Exit Taxe ?
– Pourquoi le Président s’est-il précipité pour signer le Pacte de Marrakech alors que de nombreux grands pays ont refusé de le faire ?
Le Président a manqué cruellement de pédagogie et tôt ou tard il va être confronté directement à ces problèmes que les Français commencent petit à petit à comprendre et quand le Président va s’en apercevoir, il sera définitivement trop tard. La crise en France ne fait que commencer.
Le mouvement des GJ a permis l’expression de la haine et de la jalousie que beaucoup de Français ressentent quand ils fantasment sur les avantages dont leurs voisins sont censés bénéficier.
De tout temps, dans l’histoire de tous les pays, des forces politiques au minimum fascisantes ont encouragé l’expression de ces sentiments pour galvaniser les citoyens et surveiller et contrôler les comportements jugés déviants.
McCarthy aux Etats-Unis, la Stasi en Allemagne de l’Est, les Khmers rouges au Cambodge, les collabos en France en ont profité pour exprimer ces sentiments.
Les candidats RN et LFI qui ont recueilli ensemble 40% des voix du premier tour de la présidentielle, encouragent ces comportements : il suffit d’entendre les dirigeants de ces partis mettre en cause la légitimité du Président et réclamer de nouvelles élections depuis 18 mois.
Pour ces deux partis, le seul but est d’arriver à un climat insurrectionnel et à une guerre civile dont tous les Français seraient les perdants, et non pas les grands groupes qu’ils fustigent à longueur de temps.
Si suffisamment de GJ les suivent, je crains beaucoup pour l’avenir de mon pays !
Les commentaires sur les ronds-points après l’intervention télévisée du chef de l’Etat prouvent que beaucoup n’ont pas écouté (aveuglés par la haine) ou bien n’ont rien compris.
Les sociologues expliquent avec justesse le plaisir que beaucoup ont à vivre ensemble sur leurs campements, ils ne seront jamais satisfaits quoi qu’il arrive.
Pour avoir une discussion constructive, il faut être deux, malheureusement cela n’existe pas.
Peut-être faudra-t-il durcir un peu la loi afin qu’elle soit moins permissive. Avoir le droit de pourrir la vie de ses concitoyens sous couvert de démocratie devient inadmissible.
Beaucoup de barrages et de ronds-points ont remplacé Meetic.
Il faut s’attendre vers juillet-août 2019 (dans 9 mois) à une recrudescence de bébés avec une préférence pour deux prénoms : Gilles et John.
Belle organisation technocratique que ce discours. Tout y est sauf l’âme. Ce qui embête les gens c’est entre autres la répression routière dont Macron a dit en off que c’était une « connerie ». Il pouvait revenir dessus, il ne l’a pas fait. Même chose pour les APL.
Bon, maintenant les classes moyennes vont payer une nouvelle facture, car tout ce qu’il a présenté n’est pas financé. Quant à son incantation aux entreprises pour embaucher, il devrait savoir que le tissu industriel du pays est fichu, pour embaucher il faut avoir des carnets de commande pleins. Les fonctionnaires ignorent tout cela.
Ce blog à reluire est d’une extrême complaisance avec le(s) pouvoir(s) en place. Une allocution que vous qualifiez de dense alors qu’elle est en réalité réduite au minimum syndical (expression de l’ancien monde), prononcée par un président qui d’habitude sait manier le verbe, mais lorsqu’il doit s’adresser au peuple, le fait par écrans interposés (même pas en direct).
Après que le président arrogant a envoyé quelques miettes de brioche au petit peuple, celui-ci devrait retourner à la niche ? Quel mépris dans ce billet.
Certaines revendications allaient pourtant au-delà de la simple revendication catégorielle, comme par exemple, le rétablissement de l’impôt sur la fortune.
Au final le petit président sous-élu maintient la suppression de l’ISF et cerise sur le gâteau, c’est la classe moyenne qui va payer.
Les mouvements populaires sont la seule solution pour obtenir une amélioration : c’est grâce à la pression populaire et aux réseaux sociaux notamment (et absolument pas grâce à l’UE) que le gouvernement irlandais s’est vu contraint, après de multiples refus, à exiger qu’Apple paye son ardoise de 13 milliards d’arriérés d’impôt.
Les casseurs mélangés aux GJ qui cassent (ou qu’on laisse casser parfois) c’est de la gnognotte par rapport à ce que coûte l’évasion fiscale des multinationales et autres grands groupes. Les critères de Maastricht participent logiquement à déterminer la valeur d’une monnaie, mais tous doivent contribuer au respect de ces critères, donc tous doivent participer de manière équitable à l’impôt.
Quid dans ce billet de ces 100 € jetés à la figure des petits alors que des « grands » patrons surpayés (qui pour l’essentiel n’ont rien inventé, ni rien créé et occasionné nombre de licenciements et autre misère sociale) gagnent plus de mille fois le SMIC et trouvent encore le moyen de frauder le fisc et de se vautrer dans l’abus de biens sociaux.
Un peu de courage SVP. Et surtout, moins de mépris moucheté.
M. Macron aurait dû promettre comme M. Mélenchon 500 euros de SMIC, mais également 500 € d’augmentation des retraites, le carburant à 1 € et cerise sur le gâteau le statut de fonctionnaire à tout le monde.
Savoir qui payera ? On s’en fout.
On ne va pas répondre à une question bêtement triviale.
Ils sont tout trouvés : les banques bien sûr, mais aussi trouver et faire payer les fraudeurs à l’impôt.
Je caricature bien sûr (quoique pour certains ce serait le minimum), mais il faudra bien que les petites ou moyennes entreprises, qui représentent 90 % de l’effectif salarié employé, arrivent à payer. Ce sera au détriment du nombre de salariés, du carnet de commandes non respecté, de pertes de marchés.
Etc.
Mais allez expliquez cela à une horde de fonctionnaires ou assimilés (SNCF, SS, EDF, etc.) qui n’ont jamais vraiment travaillé de leur vie. Mais ne vous en faites pas, les banques et le fraudeurs vont payer.
Encore. Oui c’est inépuisable.
Je suis heureux de ne plus vivre dans ce pays… Nos enfants et petits-enfants ont voté pour les clampins au pouvoir, qu’ils se dém…
Cela dit, ils peuvent venir passer quelques jours ici pendant qu’ils seront au chômage… La plage n’est pas loin, 500 mètres à peine… Un peu de soleil remet les idées en place.
« Emmanuel Macron le dos à l’Elysée »
J’opterais plutôt à penser qu’il a l’Elysée dans le dos… (toute gauloiserie mise à part)
Dès 2007-2008, Éric Zemmour avait prophétisé dans Le Figaro que Sarkozy ne serait pas réélu en 2012. Ce qui m’avait fort courroucé à l’époque.
Il avait raison, en politique un démarrage foireux n’est jamais pardonné. Au Fouquet’s comme en scooter.
Même promis aux plus grandes destinées on se retrouve au mieux maire de Bordeaux à compter les carcasses de voitures brûlées et de lampadaires renversés.
Ce ne sera pas le cas de Macron qui n’est ancré nulle part en France, sans passé, sans terroir, sans racines, il retournera au bercail, la banque. Il y fera fortune assurément.
Petit moineau mouillé, il nous a hier débité un discours de repenti, yeux hagards cherchant le prompteur, amaigri, Narcisse désolé ne trouvant plus son miroir.
@ sbriglia | 11 décembre 2018 à 08:48
Même constat hélas !
La France est dans de beaux draps !
Ah si seulement Fillon avait été élu, on n’en serait pas là. Il aurait diminué les dépenses publiques, ça aurait râlé parce que les médicaments de confort ne seraient plus remboursés, les fonctionnaires le haïraient parce qu’il les aurait remis à 39h sans augmentation de salaire, il aurait remis les jours de carence dans la fonction publique (le nombre moyen de jours d’arrêt maladie dans la fonction publique territoriale est de 34 jours) mais ce ne serait pas le chaos qu’on a parce que les gens seraient contents qu’on mette enfin fin à la gabegie dans les administrations, et les impôts sur le revenu n’auraient pas augmenté, seulement la TVA mais ça on ne la paie que sur ce qu’on dépense.
Les Gilets Jaunes me font peur parce que si je partage leur désir de plus de démocratie avec les mandats révocables, la proportionnelle et les référendums d’initiative citoyenne, je ne suis pas d’accord du tout avec leurs revendications communistes qui visent à remettre toujours plus d’État, d’aides et de dépenses publiques, donc d’impôts.
POUR INFO:
A tous les retraités qui se plaignent, je leur conseille de regarder combien ils cotisaient quand ils ont commencé à travailler.
En 1965, cotisation retraite 3%, en 2018, en comptant la retraite complémentaire 11,2 %. De 37 ans de cotisations on passe à 42 ans
En gros depuis quarante ans tous les efforts pour équilibrer le régime des retraites a été demandé aux actifs.
Pour la première fois qu’on demande un effort aux retraités, ils trouvent ça injuste.
On rêve.
@ Achille | 11 décembre 2018 à 08:12
« A moins qu’une contre-manifestation citoyenne, comme celle du 30 mai 68, s’oppose à ce mouvement des GJ qui n’a cessé de se discréditer au cours de ces trois semaines en menant des actions portant directement atteinte aux conditions des faibles salaires qu’ils sont censés défendre.
Il est grand temps de siffler la fin de la partie. »
Vous avez raison il est plus que grand temps !
Mais qui ?
LREM de Macron n’est pas le gaullisme d’alors ! Qui sont les leaders politiques qui pourraient lancer une telle contre-manifestation pourtant si nécessaire ? Les leaders de LREM sont des nains comparés à ceux qui entouraient Charles de Gaulle.
Où est le Malraux d’aujourd’hui ?
Et même le Thorez d’alors qui savait dire quand le moment d’arrêter une grève était venu !
Dans ce qui se passe aujourd’hui on est en droit de se demander si quelqu’un ne manipule pas l’événement.
BFM TV a longuement interviewé un Gilet jaune qui se présentait comme un fonctionnaire de province, il fallait écouter cet homme, il n’était pas un Gilet jaune lambda ordinaire, il était clairement préparé politiquement et économiquement, qui était-il vraiment ?
De façon similaire une chose m’avait frappé lors du fameux « de l’autre côté de la rue », la réponse de Macron a un jeune supposé chômeur horticulteur à Paris.
Chercher un travail dans l’horticulture à Paris est déjà curieux, mais ce qui fut encore plus curieux fut son interview télévisée plus tard. En écoutant ce jeune homme soigneusement, il était clair que lui aussi, comme le fonctionnaire de BFM TV, nous servait un discours politique parfaitement construit ; même question donc, qui était réellement ce jeune horticulteur ?
Il devient intéressant d’écouter attentivement tous ces gens-là et de comparer leurs arguments.
Dans le vide politique actuel, un mouvement peut se créer, discrètement, sur les réseaux sociaux, aujourd’hui plus besoin de la place de la Bastille, un écran d’iPad suffit.
Plus besoin de penser, un texte sur Internet s’apprend facilement. Daech nous l’a amplement prouvé.
Un mouvement peut se créer sans que ses vrais leaders et ses membres actifs se découvrent, les sympathisants, tout aussi anonymes, confirment lors des multiples sondages.
Rien de nouveau, les Allemands y avaient pensé avec leur 5ème colonne.
Les pirates d’Internet aussi avec leurs virus et les publicitaires avec leurs cookies.
Mélenchon nous a montré qu’il savait se servir de l’électronique pour nous projeter son hologramme.
Les Egyptiens voient les Frères Musulmans derrière les Gilets jaunes, ce qui est plus que douteux, le phénomène des Gilets jaunes est trop français, personne ne hurle « Allahu akbar », seulement « Macron démission » !
Y a-t-il quelqu’un caché dans l’Ethernet teinté de jaune en la circonstance ?
Si oui qui ?
A ce stade ce n’est qu’une idée, idiote ou complotiste peut-être, elle vaut la peine d’être posée.
Des scientifiques nous ont expliqué, je cite :
Un système chaotique n’est pas un système sauvage qui fait n’importe quoi n’importe comment. Sous son désordre apparent, se cache un ordre très strict.
Ils pensaient à la physique et à l’univers, un univers dont nous ne sommes qu’un détail mais dont nous faisons partie !
Pensons-y à notre niveau cul-terrien.
Emmanuel Macron a fait ce qu’il a pu pour éteindre l’incendie, il ne s’en est provisoirement pas trop mal tiré, et c’est tant mieux ; cette révolte, au départ contre l’impôt, prenait une tournure archi-dangereuse, et donnait l’impression que rien n’allait pouvoir l’arrêter. Si la fiesta s’étiole et si Macron a compris qu’il ne fallait pas trop jouer avec les allumettes, ce n’est pas rien.
Bravo pour les heures supplémentaires défiscalisées. Pour le reste, et pour une diminution des dépenses de l’Etat, hum… on verra plus tard, comme d’habitude. Mais ce n’était peut-être pas le moment d’en parler. Et au fond, est-ce vraiment ce que souhaitent les électeurs ?
Magic Macron est certes en marche, mais maintenant, il marche sur des œufs, à défaut de marcher sur l’eau.
Je déplore également qu’il n’ait pas directement dénoncé le colossal coût économique et social, la baisse commerciale engendrés par ces manifestations dévastatrices à répétition.
À qui la faute ?
Un cautère sur une jambe de bois que ces mesures, mais pouvait-il en être autrement ?
Vu l’état économique et social du pays et ajouté à cela la crise financière qui s’annonce (2019 ? 2020 ?), je crains que le Manu ait mangé son pain blanc et que les Français ne soient pas près de voir le bout du tunnel.
Hier soir, dans notre demeure bretonne, nous étions deux à imaginer un discours présidentiel « historique » : nous coupions drastiquement dans les budgets des palais dorés, les ministères, les voyages, la Lanterne, les menus plaisirs de la cour, bref, nous opérions une RÉFORME au sens protestant du terme !
Le train de vie du roi et des barons de province fut toujours à l’origine des plus grands tourments du cher et vieux pays…
Hélas, le stoïcisme et la virtù ne sont plus intégrés dans le logiciel des présomptueux qui nous administrent !!
@ Julien benda | 11 décembre 2018 à 14:10
M. Macron a évoqué pendant son discours la prochaine modification du régime de retraite. Il ne s’est pas attardé sur ce sujet qui est déjà chaud bouillant depuis des années. Nous sommes dans un système de répartition et en même temps de capitalisation. Le salaire des cadres et employés est pratiquement inchangé depuis des années à cause du dogme de l’austérité. Par contre, le plafond fixé pour le calcul du nombre de point augmente chaque année. Si bien que mécaniquement, les actifs cotisent toujours plus ; mais ils capitalisent toujours moins de points chaque année qui passe.
Comme il est usuel depuis le vote de la loi de finances de 1974 qui inaugura l’amorce de notre déficit public (le directeur du budget de l’époque, tellement contrit décida de démissionner: autres temps autres hauts fonctionnaires plus courageux !!), le gouvernement a sorti le carnet de chèques sans avoir les lignes de crédit correspondantes…
Je me pose au moins deux questions:
– comment se fait-il que seuls les Français manifestent leur mécontentement de façon aussi tonitruante: les Allemands, les Grecs, les Espagnols, les Portugais, la liste est pourtant longue des autres Européens qui souffrent… et pourtant la singularité française saute aux yeux.
Est-ce parce que nous sommes un peuple de « ressentimenteux », d’envieux, de jaloux, qui passe son temps à observer ce que le voisin a réussi à planquer, et à fustiger les riches ?
– est-ce qu’un jour les Français vont comprendre que l’Etat auquel ils demandent tout, ne peut plus grand-chose et qu’en conséquence il doit se concentrer sur les tâches régaliennes qu’il ne parvient pas à assurer correctement ?
J’ai entendu sur les différentes chaînes d’information des vaticinations, bref des délires verbaux parfaitement imbéciles qui prouvent une fois de plus que l’économie relève de l’ésotérisme pour la plupart des commentateurs et des GJ.
Cela ne veut pas dire que je sois devenu macronophile.
Ce garçon est encore beaucoup trop imprégné de vieilleries socialistes pour nous sortir du pétrin !
Je regrette, pour ma part, s’il y a fait une allusion en évoquant l’attitude inconsidérée de certains politiques, qu’il n’ait pas davantage insisté sur le coup de force antirépublicain qu’avec l’exigence de sa destitution et de sa démission, des GJ excités prétendaient opérer.
Allons, monsieur Bilger, allons, un peu de modération…
En quoi le fait de demander la démission d’un président indigne relève-t-il particulièrement du « coup de force antirépublicain » (ce qui a un petit côté grand-guignol) ?
Je rappelle qu’aux États-Unis d’Amérique, le Président Nixon, qui a plutôt été un grand président, a été démis de ses fonctions pour beaucoup moins que ce qui peut être reproché à monsieur Macron et que personne parmi les protestataires les plus virulents n’a jamais été accusé de porter atteinte à la « République », terme que par ailleurs seuls les Français semblent brandir à tout propos et hors de propos comme le faisaient les emplumés sanguinaires de 1792.
Mais en admettant, par simple hypothèse de travail, que la « république » soit mise en cause, peut-être faudrait-il se demander ce qui pourrait expliquer cette attitude de rejet envers ce système ?
Peut-être existerait-il une discordance manifeste entre l’image artificielle que l’on nous en donne et la réalité des pratiques de ceux qui s’en réclament ?
Un ministre a récemment avoué que : «Les classes moyennes ont été les vaches à lait de la République ces dix dernières années».
Donc, mettons-nous à la place de ces vaches à lait menées à la trique, comment pouvons-nous seulement imaginer, qu’à moins d’être masochistes, elles puissent être prêtes à faire avec enthousiasme un bisou à la vachère, plutôt revêche et peu prodigue de comportements édifiants qu’une mère de famille soucieuse de la bonne éducation de ses enfants pourrait leur montrer en exemple ?
Enfin, quand à force de changer les hommes et les méthodes cela ne fonctionne toujours pas, c’est peut-être le signe qu’il y a une bogue dans le logiciel ?
Si je dis ça, c’est juste pour faire avancer le schmilblick…
@ Saltapiou | 11 décembre 2018 à 16:18
Un discours de ce genre ?
« Ce n’est pas en détournant les yeux de nos difficultés et de nos problèmes que nous les ferons disparaître, ce n’est pas en nous contentant d’attendre de voir ce qui se passera que nous les ferons disparaître, ce n’est pas non plus en pratiquant une politique d’apaisement que nous les ferons disparaître. Il nous faut régler les choses, et plus nous prenons de retard, plus difficile ce sera, et plus grand sera le danger pour nous. »
En somme de la clairvoyance, de la franchise et du courage, et plus de « nous » que de « je ».
(Winston Churchill en pleine guerre, devant le Congrès américain)
Cette haine inquiétante se mesure à l’aune des espoirs suscités par le télé-évangéliste qui, malgré ses efforts, a du mal à changer de ton. Il est difficile, voire impossible, d’avoir les pieds sur terre quand on a, toute sa vie, été porté aux nues. Ce n’est pas sa faute.
Bonsoir Monsieur Bilger
Je me suis (beaucoup) forcé, mais j’ai écouté l’allocution présidentielle.
Quelques piécettes pour les manants.
Qui seront payées par qui ? Pas de réponse.
Un peu de pathos pour faire croire à de l’empathie.
Rien sur le référendum d’initiative citoyenne (qui fonctionne bien en Suisse)
Et puis ça :
(je cite le discours reproduit sur le site de l’Elysée)
1. – « Mais aujourd’hui, c’est aussi avec notre projet collectif que nous devons renouer. Pour la France et pour l’Europe. »
Que vient donc faire l’Europe là-dedans?
Et quelle Europe ? Le bousin bruxellois ?
2.- « le devoir de changer pour tenir compte de l’urgence de notre dette climatique et budgétaire. »
Notre dette climatique !
Quelle est donc cette étrange trouvaille, alors que la France, avec 1 % de la population est responsable de moins de 1 % des émissions de gaz à effet de serre (je précise ça pour les réchauffistes) ?
Là, je sens venir l’arnaque destinée à nous pressurer pour subventionner tous les futurs « migrants climatiques ».
3. – Je veux que soit posée la question de notre quotidien pour faire face aux changements climatiques : se loger, se déplacer, se chauffer.
Pour les gueux, le seul changement climatique envisagé consiste à pouvoir payer la facture de fioul pour ne pas crever de froid en hiver.
4. – « Je veux aussi que nous mettions d’accord la Nation avec elle-même sur ce qu’est son identité profonde, que nous abordions la question de l’immigration. Il nous faut l’affronter.
Ces changements de fond qui demandent une réflexion profonde et partagée, imposent un débat sans précédent. »
C’est pour ça qu’il a envoyé un de ses sbires signer le pacte de Marrakech, sans demander l’avis de personne !
Perso, je continuerai les manifs.
Et samedi, à Bordeaux, j’ai fait partie des quelques GJ qui ont essayé de neutraliser les casseurs, comme le rapporte Sud-Ouest, dont il faut saluer l’honnêteté ici
https://www.sudouest.fr/2018/12/09/quand-bordeaux-et-les-regions-prennent-feu-5639631-2780.php
Tout à fait de votre avis concernant l’injustice fiscale pratiquée par le gouvernement, pourquoi certains payent des impôts et pas d’autres, et la dernière nouveauté annoncée par le président hier, sur la suppression de la hausse de la CSG pour une catégorie en dessous de 2 000 euros, pourquoi faire payer à certains et pas d’autres, et manque de clarté également sur ce calcul, en cas de personne seule fiscalement ou bien d’un couple ?
Et pour la hausse du salaire minimum de 100 euros, sans que cela mette à contribution l’employeur, déjà c’était une mesure du candidat Macron, prévue pour la fin du quinquennat, et ensuite cette hausse est financée par la prime d’activité, cette aide en fait remplace le RSA activité et la prime pour l’emploi depuis 2016 est donc financée par l’argent public sur le budget de l’État émanant des divers impôts et taxes que les Français payent chaque année (certains plus que d’autres).
Je regrette que le président n’ait pas évoqué la baisse des dépenses publiques, car il y a de sérieuses économies à faire, il faut dire qu’il n’a pas eu de chance, car lors de la discussion à l’Assemblée cet été sur la réforme constitutionnelle, avec la réduction des parlementaires des deux chambres à la clé, l’affaire « Benalla » a été mise en avant (surtout par le Sénat), ce qui a stoppé net les débats à l’AN, M. Gérard Larcher ne semble pas apprécier cette réduction d’effectifs, c’est le moins que l’on puisse dire.
En plein giletjaunisme, après avoir subi des kilomètres de démagogie dans les médias, quel plaisir de lire l’interview de l’essayiste Pascal Bruckner (Le Figaro, 10 déc.).
Si je pouvais, j’aurais fait un copié-collé. « Jean-Julien, je ne puis » (chanson).
Morceaux choisis.
« Le 1er décembre, à Paris, des casseurs ont voulu détruire la France. »
« La police a sauvé la République. »
« L’Etat de droit ne doit pas être le droit de détruire l’Etat. »
« La haine de l’argent chez les Français est surtout la haine de l’argent des autres. »
« Les Français sont excédés par la chienlit. »
« Si vous commettez des violences, vous n’êtes plus des victimes mais des barbares. »
« Les professeurs de haine se ramassent à la pelle. » (Mélenchon, Ruffin, Besancenot, Todd…)
« (Les lycéens) font joujou avec la révolte. »
« la racaille cagoulée »…
J’aurais pu dire et écrire tout ça. Le Figaro n’est pas venu me chercher. Je comprends un peu.
Ma notoriété se limite à quatre personnes. Pas assez. Et mes œuvres sont restées dans mes tiroirs.
J’avais suggéré à Philippe Bilger d’être candidat Quai Conti. Il m’a dit que je me trompais.
Je souhaite que Jean-Michel Delacomptée se mette sur les rangs. Il mérite amplement d’y être reçu.
Bruckner est candidat. Je vote pour lui.
Le perroquet de Bruxelles a parlé et, ô surprise, les Français ne débordent pas d’enthousiasme. Ah vraiment, je suis bouleversifié.
@ Julien benda
« Pour la première fois qu’on demande un effort aux retraités, ils trouvent ça injuste. »
Vous oubliez un point essentiel.
Ces retraités que vous mettez en cause sont les victimes d’un système qui leur a été imposé de façon léonine, sans leur avoir laissé le choix.
Pour mémoire le système dit de « répartition », appliqué par le « régime de Vichy », a été repris quasiment tel quel par les nouveaux gérants qui ont repris la boutique en 1945.
Ce système pouvait à la rigueur tenir debout à l’époque, mais il était évident pour les esprits clairvoyants qu’il conduirait vite à une impasse, au simple examen des projections démographiques.
Cela fait plusieurs dizaines d’années que cette bombe a été identifiée mais tous les gouvernements de la vraie gauche et de la fausse droite n’ont rien fait pour traiter le problème, par démagogie.
Il aurait fallu éjecter tous ces gens-là et leur demander des comptes, mais il y a encore de beaux esprits qui auraient été capables de crier au putsch.
Donc, démocratiquement, il n’était possible que de suivre la pente glissante sans pouvoir intervenir, comme pour d’autres bombes à retardement qui nous menacent.
Pourtant, une piste aurait pu consister à laisser les Français gérer au mieux leur capital retraite, par l’intermédiaire d’organismes privés, plutôt que d’avoir permis à un État mauvais gestionnaire de mettre son vilain nez dans l’affaire, en ayant effectué des prélèvements forcés sur le fruit de leur travail pour en répartir le produit de façon contestable et souvent inégalitaire.
Et la « solidarité », dans tout cela ?
Eh bien, la « solidarité » – à supposer que son périmètre soit raisonnable et non étendu à la Terre entière – n’a pas de rapport avec le mécanisme des assurances, relevant de la logique comptable.
Cette « solidarité » relèverait plutôt du domaine de l’impôt et devrait être limitée aux cas particuliers de personnes qui seraient dans de réelles difficultés et qui n’auraient pas pu économiser suffisamment, après vérifications.
Voilà.
Si vous voulez vous rendre utile, vous avez toujours la ressource de militer pour la mise en place progressive d’un système moins idiot.
Certains nous disent que c’est Nicolas Sarkozy qui aurait conseillé Emmanuel Macron concernant les mesures urgentes à prendre. Pour le même résultat, au moins, je préférais l’empathie de Nicolas Sarkozy à Emmanuel Macron affichant son air coincé et insincère qui semble prêt à nous enfumer pour mieux rebondir.
Les 100 € sur le SMIC via la prime d’activité ne seront pas redistribués à tous les smicards, puisque la prime d’activité dépend déjà de la situation matrimoniale de chacun. Cela pourrait bien en décevoir plus d’un.
Voilà quarante ans que les injustices perdurent et que le social et le fiscal sont calculés selon des seuils arbitraires et des notions familiales de plus en plus nébuleuses, rendant injuste ce qui devrait rendre la justice sociale.
Ainsi non seulement les couples non mariés profitent d’avantages que les couples mariés légalement se voient refuser avec un budget équivalent, les retraités percevant 1 985 € (brut ou net ?, on ne sait) ne paieront plus l’augmentation de la CGS et ceux qui perçoivent 2 005 € continueront d’être tondus. C’est la même chose pour toute la chaîne sociale. Des méthodes de l’ancien monde dont il faudra bien un jour se débarrasser et remettre à plat, repartir du budget individuel de base de chacun et faire payer un impôt à tous même symbolique. Un travail énorme mais absolument nécessaire, alors qu’on se préoccupe de parité ou de fessées.
Ces mesures temporaires sont destinées à satisfaire, du moins en partie, les GJ. OK mais les problèmes restent, immenses.
Depuis ce matin, nos médias, admiratifs de leur idole et rassurés sur la situation, nous ressassent que cela va coûter x milliards à l’Etat, pourtant je ne les avais pas entendus auparavant se plaindre des dépenses continuelles de cet Etat généreux, de la reprise (35 milliards) de la dette SNCF dont on n’a même pas viré le patron qui avait œuvré à constituer cette dette.
Je n’ai entendu personne encore se plaindre de la dotation de l’Etat français (1 milliard) pour la construction du TVG marocain. Je n’entends pas non plus de questionnements concernant l’immigration pléthorique et forcément coûteuse entre un budget doublé de l’AME et les allocations diverses pour subvenir aux besoins élémentaires de ces nouveaux arrivants. Pire hier un émissaire français est allé s’engager à Marrakech pour désormais supporter la misère du monde, sans rechigner.
Les lycéens sont dans la rue avec des demandes aussi désordonnées que celles des GJ.
Les agriculteurs font savoir leur mécontentement.
Bref la France est malade de tout, des injustices sociales, de Bruxelles donc de l’U.E., de régimes sociaux usés et rustinés, des exonérations fiscales pour 60 % de Français, de dirigeants dans leurs bulles, de syndicats décrédibilisés, de médias trop politiquement corrects.
Comment a t-on pu supprimer l’ISF (et là je ne condamne pas sa suppression en tant que telle) et parallèlement augmenter toutes sortes de taxes : un message forcément impopulaire et un signal affligeant. A croire qu’ils le font exprès pour tester les réactions, Emmanuel Macron conforté par son entourage et les médias, se croyant le maître du monde depuis son élection n’en était pas à une bourde près. L’Elysée est rempli de conseillers très bien rémunérés, mais des conseillers qui vivent hors des réalités.
Les fêtes de fin d’année arrivent, les révoltés vont rentrer sagement chez eux. Mais fin janvier lorsque certains vont découvrir que les 100 € c’est pour leur voisin et pas pour eux, qu’en plus les mêmes verront la ponction de IR à la source et que Macron va entamer des sujets chauds, je crains que cela ne recommence. Le ras-le-bol est là. Les retraités verront leurs retraites augmentées de 4 € (au mieux) avant prélèvements sociaux, etc. etc.
Tant que nos dirigeants préfèreront le budget CSG plutôt que les recettes de TVA, le mécontentement sera là.
Notre système est mort, et le chef de l’Etat l’a compris mais depuis 18 mois il rafistole en faisant de la com.
On voit le résultat.
@ Claude Luçon 11/12 14:54
Je n’ai point regardé les mêmes chaînes d’informations que vous mais la même question que celle que vous posez, à savoir qui manipule ces Gilets jaunes, notamment les plus radicaux, me taraude depuis quelques temps.
J’ai vu et entendu pour ma part certains Gilets jaunes qui, lorsque le journaliste leur posait la question de savoir si, à la suite des mesures concrètes annoncées, ils comptaient poursuivre le mouvement, étaient très embarrassés, avaient envie de prononcer le non que la raison leur dictait mais se tournaient désespérément vers d’autres manifestants, les implorant de leur souffler ce qu’ils devaient dire !
Il est clair aujourd’hui que ceux qui veulent poursuivre le combat n’ont pour autre objectif que d’obtenir par la rue ce que les urnes leur ont refusé.
LES MACRONS CHAUDS
Bref, il aura fait pendant 13 minutes des Macronades pour un public désabusé et qui ne demande que : « des sous charlot ».
Avoir un thon pour président est une heureuse destinée que doivent nous envier ceux qui ne peuvent pas atteindre notre SMIC car nous sommes maintenant les champions de l’Europe en la matière.
Toutefois depuis pharaon nous savons que :
hausse du SMIC = hausse des prix
L’Egypte vient d’ailleurs de limiter la vente des Gilets jaunes craignant un effondrement de la valeur des pyramides qui nous contemplent.
Ne croyez-vous pas que pour stimuler l’emploi il faudrait relancer la construction des pyramides au lieu de faire des trous dans toutes les chaussées de France ?
J.J. Bourdin, une des grandes gueules radiophoniques nous en apprend de belles ! Il a interrogé très récemment un ancien député qui a fait d’étonnantes révélations sur les 1 135 fonctionnaires de l’Assemblée nationale. Pas les ‘’hauts fonctionnaires’’, non, mais ceux qui ouvrent les portes, qui distribuent le courrier dans les étages ou qui rechargent les photocopieuses en papier…
Savez-vous combien ces petits fonctionnaires (ils sont donc deux par député) sont payés ? Salaire le plus bas : 6 400 euros NET par mois, + les heures de nuit (double) + les primes diverses et nombreuses, plus divers privilèges et accès gratuits. Le salaire maximum peut atteindre 18 000 euros net par mois. On ne peut pas dire qu’il s’agit de salaires de misère. Coût annuel (sans les charges), environ 150 millions d’euros par an.
De pareils salaires sont indécents. Quand le geste auguste du semeur du généreux président distribue 100 euros aux smicards, on a le droit de s’interroger. Quand il défiscalise les heures supplémentaires, il ne fait que rétablir ce que Nicolas Sarkozy avait institué mais que Hollande avait supprimé.
M. Macron ne nous a pas parlé du pacte de Marrakech qui entraîne la France et les Français dans un gouffre mondialiste qui n’est autre que la disparition de notre pays à courte échéance. Il aurait pu au moins se fendre d’un référendum.
Devant l’ampleur des dégâts occasionnés par la violence de ces quatre derniers samedis, il aurait pu aussi siffler la fin de la récréation et prendre des mesures draconiennes pour que messieurs les casseurs (jaunes, rouges ou bruns) cessent leurs exactions et soient punis de vraies peines de prison.
Je me souviens de 1961, à l’époque du putsch des généraux d’Alger, d’un De Gaulle impérial paraissant à la télévision et son « J’ordonne » des mesures sévères…alors que le Premier ministre Michel Debré commençait à paniquer à la menace (irréaliste) de parachutistes sautant sur Paris !
Rien à voir avec le ‘’Cémoil’chef’’ jupitérien. Il a encore beaucoup de progrès à faire pour le rétablissement de l’autorité. Mais il ne sait s’entourer que de médiocres, sa « grande intelligence » ne sachant supporter la concurrence.
Comme pourrait le noter le professeur : ‘’a quelques lacunes dans son ignorance !’’
@ Franck Boizard | 11 décembre 2018 à 18:21
Vous m’évoquez le jeu de fléchettes des braillards des pubs anglais, mais vous ratez votre cible à chaque coup.
Si ce blog vous insupporte à ce point prenez la porte. Elle est grande ouverte.
Notre gouvernement est à la croisée des chemins. Il lui faut désormais engager avec courage les réformes de la fonction publique et des collectivités territoriales, en veillant d’une part à moins dépenser et d’autre part à ce que chaque centime d’argent public soit bien utilisé.
Ce sera difficile, mais le redressement du pays passe par cela et les citoyens soutiendront la démarche.
Il faut avoir le courage de réduire le nombre de fonctionnaires administratifs inutiles et en redéployer quelques-uns sur le terrain, là où les fonctionnaires qui travaillent ont des difficultés. Il faut avoir le courage de réduire le train de vie des élus, des parlementaires et de leurs équipes.
Il faudra également réduire les subventions accordées aux syndicats et aux associations et surveiller étroitement l’utilisation effectivement des fonds. Il y a trop d’associations inutiles qui siphonnent l’argent public dans l’impunité la plus totale, en prétextant des activités « humanitaires » (aide aux « refugiés », aide aux cités, associations culturelles derrière lesquelles planent les religions, etc.).
Il faut avoir le courage aussi de demander aux élus de donner l’exemple, ainsi que celui de lutter contre les multinationales qui empochent les aides publiques mais ne payent pas d’impôts et ne recrutent jamais.
On ne sait pas s’il faut rire ou pleurer de l’attitude de l’UE représentée par Moscovici.
Bref, se contenter des mesurettes annoncées hier serait une erreur. Tout cela donne l’impression que l’on essaie désespérément de gagner du temps jusqu’aux élections européennes, à la suite desquelles les augmentations d’impôts et de taxes ne manqueront pas de refaire leur apparition.
@ Patrice Charoulet de 18:12
« Ma notoriété se limite à quatre personnes »
Toujours et encore votre manie de tout multiplier par quatre.
Certains ont cru au Père Noël. « Macron démission », dissolution de l’Assemblée, disparition du Sénat, etc. Il suffisait donc de crier sur les Champs-Elysées ou autour des ronds-points pour se monter le bourrichon et croire que la révolution était proche.
Macron a fait quelques erreurs économiques et sociales mais aussi dans son comportement. Il le paie au prix fort et la nation s’en prend pour 10 à 12 milliards supplémentaires de déficit. L’objectif de Macron n’était pas de faire du social financé par la dette publique mais d’améliorer le social en favorisant l’emploi et l’activité en général. Pour l’instant, c’est raté !
Mais il n’y a rien à gagner en souhaitant la chute du souverain. Mieux vaut un Macron échaudé qui s’amende et rectifie le tir que des boutefeux qui attisent la haine et veulent en profiter pour renverser la table et se saisir du pouvoir qu’ils n’ont pas obtenu par le suffrage universel. C’est-à-dire les suiveurs des Gilets jaunes Mélenchon, Le Pen. Le député François Ruffin a-t-il été formé au respect des institutions ? En instrumentalisant les Gilets jaunes ils favorisent indirectement l’intrusion des casseurs.
Cher Philippe,
Nous avons relevé deux singularités dans votre billet.
La première est dans votre titre qui devrait être: Macron, ado à l’Elysée.
Dans ce cas, il nous faut attendre que la crise d’adolescence se fasse et que la maturité s’exprime.
La seconde dans votre interprétation de la suppression de la CSG qui n’est pas la suppression de la CSG mais la suppression de la hausse de la CSG, ce qui n’est pas tout à fait la même chose.
Cette expression gilet commence à devenir rasoir et ne peut trouver de solution qu’avec une bonne pluie verglaçante ou un gel.
Comment arrêter cette hémorragie d’engagements et l’encourager en même temps ?
Peut-être en redonnant leur place aux assemblées, partis politiques et corps intermédiaires qui ont été privés de débat depuis l’arrivée de la macronade ?
Les Gilets jaunes ont exprimé leur besoin d’expression mais à continuer, ils creusent leur misère et deviennent les instruments de destructeurs, tels les casseurs, les anonymes, les ultra-extrémistes et devraient interroger la nécessité d’institutions qui existent aussi pour leur protection sociale, leur liberté d’expression.
Une démocratie participative peut exister au niveau local, régional sur des sujets d’intérêt d’environnement, d’urbanisme mais absolument pas pour détruire les institutions, les représentations.
Un pays ne peut pas se résoudre à avancer par essais et erreurs, sans colonne vertébrale, sans objectif, sans ordre public.
La France est un répulsif à investisseurs et c’est pourquoi nous stagnons dans un chômage de masse, dans une croissance végétative à la Sapin, dans une mollesse dévastatrice.
Il ne peut exister d’esprit d’entreprise dans des carcans administratifs nécrosés et qui détestent la finance.
Et il n’est possible de travailler que dans un espace de confiance, de respect, ce qui n’est absolument pas le cas.
Faire remonter des idées est une excellente stratégie mais la mise en oeuvre nécessite une bonne communication, un esprit d’équipe et des objectifs communs.
Les sondages permettent également de relayer la réalité du terrain, mais ils ne sont utilisés que pour évaluer les cotes de popularité des gouvernements et influencer les votes.
Il est naïf d’organiser des strates de communication infiltrées d’agents de désordre qui n’apporteront que confusion, instabilité et inertie.
françoise et karell Semtob
Bonne nouvelle
L’un des grands enseignements de le crise des Gilets jaunes est la carence notoire d’une représentation syndicale forte dans notre pays.
Ces fameux corps intermédiaires qui doivent porter la voix des ouvriers et salariés, les défendre, exprimer les colères et les canaliser dans des formes revendicatives significatives.
Force est de constater que cette voix a cruellement manqué pour conduire à ce mouvement sans structure et incapable d’avoir une ligne de conduite permettant un dialogue.
Quel échec !
La CFDT est le seul véritable syndicat réformateur qui a cette capacité en France, mais la nuisance de la CGT, FO et SUD étouffe hélas leur voix et mène systématiquement chaque conflit à des impasses, des blocages et finalement vers des issues relevant de la volonté du pouvoir.
D’où ce sentiment de non écoute et de non échange qui devrait être entre les mains de ces contre-pouvoirs, qui fait défaut pour les raisons évoquées plus haut, et aboutit à des mouvements spontanés anarchiques et dangereux.
Je pense réellement qu’un pays qui a une représentation syndicale forte mais pas stupide, est un pays qui ne sombre pas et nombre de nos voisins européens proches sont dans ce cas.
Il suffit de regarder outre-Rhin vers IG Metall pour s’en convaincre, mais ce syndicat hélas en perte de vitesse a eu jusqu’à 3 millions d’adhérents il y a seulement quelques années.
Le taux de syndicalisation est un thermomètre assez précis de ce constat, il est de 20% en Europe et de 24% en Allemagne contre à peine 8% en France et il est surtout de plus de 50% en Belgique et tous les pays scandinaves.
Si en plus, pour parler du mouvement Gilets jaunes, on ajoute la stérilité des corps intermédiaires politiques, les partis d’opposition, alors là, plutôt que de canaliser la colère et d’être forces de propositions alternatives, ils n’ont fait que la nourrir avec les thèmes les plus archaïques qui sont aujourd’hui sur les lèvres des quelques derniers ultras de rond-points et des plateaux TV.
Quelle déferlante sans proposition, quels hurlements sans projet.
Quelles menaces, sans trace d’esprit démocratique.
La haine n’est pas un projet, elle isole et stérilise, elle transforme ceux qui y restent coincés en dangers dont les autres vont avoir à se protéger, elle n’agrège pas, elle divise.
Ici, nous sommes peu à préférer le calme et les pistes ouvertes pour chercher des solutions plus durables, du fait de l’article mettant en scène un des boucs émissaires qui pourtant travaille à leur donner l’occasion de montrer leurs idées s’ils en ont.
Ailleurs, c’est différent, le désir de construire s’exprime aussi, pour l’instant, en faisant moins de bruit.
Et cette députée menacée défendant inlassablement la cause de la démocratie, en répondant aux questions de certains députés surexcités, toujours les mêmes qui attisent les braises.
Moment d’émotion en revanche lors de la prise de parole de la députée, très digne elle aussi, dont la voiture et celle de son mari ont été incendiées. Certains voudraient la peau du Premier ministre pour l’histoire des 80km/h ? Pour ce détail, dans la période difficile où nous vivons ?
Comme le prévoient nos institutions, il y aura un scrutin en 2022, ils s’y exprimeront démocratiquement.
Notre gouvernement est à la croisée des chemins.
Il lui faut désormais engager avec courage les réformes de la fonction publique et des collectivités territoriales, en veillant d’une part à moins dépenser et d’autre part à ce que chaque centime d’argent public soit bien utilisé.
Ce sera difficile, mais le redressement du pays passe par cela et les citoyens soutiendront la démarche. Il faut avoir le courage de réduire le nombre de fonctionnaires administratifs inutiles et en redéployer quelques-uns sur le terrain, là où les fonctionnaires qui travaillent ont des difficultés.
Il faut avoir le courage de réduire le train de vie des élus, des parlementaires et de leurs équipes.
Il faudra également réduire les subventions accordées aux syndicats et aux associations et surveiller étroitement l’utilisation effectivement des fonds. Il y a trop d’associations inutiles qui siphonnent l’argent public dans l’impunité la plus totale, en prétextant des activités « humanitaires » (aide aux « réfugiés », aide aux cités, associations culturelles derrière lesquelles planent les religions, etc.).
Il faut avoir le courage aussi de demander aux élus de donner l’exemple, ainsi que celui de lutter contre les multinationales qui empochent les aides publiques mais ne payent pas d’impôts et ne recrutent jamais.
On ne sait pas s’il faut rire ou pleurer de l’attitude de l’UE représentée par Moscovici.
Bref, se contenter des mesurettes annoncées hier serait une erreur.
Tout cela donne l’impression que l’on essaie désespérément de gagner du temps jusqu’aux élections européennes, à la suite desquelles les augmentations d’impôts et de taxes ne manqueront pas de refaire leur apparition.
Un condensé de tout ce qui énerve nombre de Français !
1/ Il se peut que « globalement » parlant, le pouvoir d’achat des Français augmente chaque année « de 0,8 % en moyenne depuis cinq ans », mais… une très grande partie des Français, pris individuellement, voient, eux, leur pouvoir d’achat baisser, année après année.
Cessons de considérer les gens comme de simples éléments statistiques, et écoutons ceux qui constatent cette baisse !
C’est parce qu’ils n’ont pas été entendus que, aujourd’hui, nous avons les Gilets jaunes
2/ Je ne sais pas ce qu’il en est des salaires en Allemagne « globalement », mais, pour les métiers que je connais, ils sont plus élevés qu’en France. Là encore, on peut « globaliser » comme on le veut pour établir des statistiques, mais j’ai toujours vu mes amis allemands gagner plus que moi en faisant le même métier que moi, et vivre bien mieux que moi en dépensant moins – cela depuis trente/quarante ans au moins.
3/ Quant à la retraite : en cette fin de 2018, ma retraite française est revenue quasiment au niveau de début 2015 (+0,60 %), mais ma retraite allemande, elle, a augmenté de plus de 11 % !
Arrêtons de dire que l’évolution en France est comparable à ce qui se fait outre-Rhin : ça fait quarante ans au moins que je connais bien l’Allemagne, et aussi longtemps que je constate que, crise ou pas crise, courbe ascendante ou descendante, comme lors de l’intégration de la RDA, avec le même métier, on gagne mieux sa vie en Allemagne en ayant souvent des journées moins longues (car on y travaille plus « rentablement »), et, avec le même argent, on vit mieux là-bas qu’ici. J’aimerais qu’un jour on m’explique.
Quarante ans que la France fait moins bien que l’Allemagne : derrière quand l’Allemagne monte, et devant quand l’Allemagne descend – en résumé : la France fait toujours pire. C’est lassant !
3/ C’est un peu énervant de lire que « Les Français s’impatientent », quand nos gouvernants reconnaissent être confrontés à des problèmes accumulés depuis trente ans ou plus.
Viennent-ils donc de les découvrir ?
Il y a en fait un vieux principe qui dit que pour « gagner plus il faut travailler plus », c’est bien le seul moyen de créer de la richesse et d’en faire profiter l’ensemble. Or pour ceux qui ont connu les Trente Glorieuses et l’arrivée de la gauche au pouvoir ils savent que depuis 1981 le travail est considéré comme une maladie honteuse.
La France travaille moins grâce aux socialistes bornés de l’époque : plus de congés, semaine de travail réduite, retraite avancée de 5 ans contre toutes les statistiques, multiplication des fonctionnaires et des strates administratives.
On a mis le pays à genou et personne n’ose revenir sur ces erreurs.
En s’appauvrissant le pays a dû investir de plus en plus dans le social et développer une population qui vit d’assistanat et vote bien.
Mais tout a une fin, le socialisme a explosé et la gauche ne sait plus où elle habite.
Quant à la droite elle a manqué de courage et n’a rien fait. Une dernière expérience, ni droite ni gauche a été tentée mais elle tourne court car les fondamentaux n’ont pas été revus.
La France reste le dernier Etat socialiste dans le monde.
Que faudra-t-il pour remettre les Français au travail, fonctionnaires inclus ?
Un clash suffisamment important, proche de la guerre civile, qui leur fera suffisamment peur pour qu’ils abandonnent leur petit confort et se retroussent les manches.
Mais cela ne peut plus durer car les limites sont dépassées et les déficits s’accumulent.
J’ai regardé l’intervention de Manu en replay. Il m’a fait un peu peur avec son regard qui ne quitte pas des yeux le prompteur et ses mains bien « à plat » sur son bureau.
Pour le reste… Un peu de divine comédie avec sa larmichette sur « la mère de famille célibataire, veuve ou divorcée, qui ne vit même plus, qui n’a pas les moyens de faire garder les enfants et d’améliorer ses fins de mois et n’a plus d’espoir… » C’était beau comme du Hugo.
Je les voyais dans ses yeux ces mamans courageuses, ne pouvant faire garder leurs enfants qu’elles allaient devoir confier à des Thénardier et qui devront vendre leurs dents (d’où l’expression « les sans dents ») pour nourrir leurs enfants. C’était Cosette version Manu.
Alors on a vu surgir Jean Valjean, dit Manu, venir tendre la main à cette pauvre femme et lui faire cadeau d’un bifton qu’il était allé retirer au DAB de la Banque de France.
« Tiens prends ces 100 boules, et si tu es sage et que tu ne la ramènes plus je t’en donnerai un autre chaque mois, ça t’aidera à… je ne sais pas moi, payer ton loyer par exemple. Enfin c’est toi qui vois mais je ne peux pas faire plus Bruxelles ne veut pas » qu’il lui a dit. Elle la pauvre illettrée qui ne sait même pas qui est ce Bruxelles Harpagon en est restée comme deux ronds de flan devant tant de générosité.
On a eu aussi la tirade du « couple de salariés qui ne finit pas le mois et se lève chaque jour tôt et revient tard pour aller travailler loin » pour pas mettre le bordel…
Celle des « retraités modestes qui ont contribué toute leur vie et souvent aident à la fois parents et enfants et ne s’en sortent pas ». Du coup moi j’entendais Manu me chanter :
« Les vieux ne parlent plus ou alors seulement parfois du bout
des yeux
Même riches ils sont pauvres, ils n’ont plus d’illusions et
n’ont qu’un cœur pour deux
Chez eux ça sent le thym, le propre, la lavande et le verbe
d’antan (…) ».
C’était beau comme du Brel !
« Ce sont quarante années de malaise qui ressurgissent… » qu’il a ajouté.
Moi je me suis dit m…zut, mais oui mais c’est bien sûr ya pas de hasard, les galères ont commencé à sa naissance. Vade retro Satanas ! que je disais en croisant mes doigts 🙁
Après il a dit « Je sais aussi qu’il m’est arrivé de blesser certains d’entre vous par mes propos » mais moi je savais bien que c’était à l’insu de son plein gré.
Bref que du beau, du vécu, du sentiment.
Le décor était de Roger Harth et le costume de Donald Cardwel.
Rideau !
Le plus raisonnable c’est d’attendre le plan de la troïka européenne ou du FMI, il savent mieux que quiconque comment réformer des pays irréformables, quand la situation économique ne permet plus de différer les réformes…
La France est dans une impasse : elle n’a pas fait ses réformes depuis le 10 mai 198, au contraire, elle a aggravé les maux de son économie que Barre avait déjà identifiés, en dépensant et taxant sans limite.
Ce pays est devenu le pays le plus dépensier et taxateur d’Europe, avec une croissance atone, des déficits structurels depuis quarante ans, un endettement record, des PME faibles, une compétitivité inexistante et un système social ruineux.
L’année prochaine, les taux d’intérêt vont monter, sans que la France ait profité des taux bas pour réformer son État, catastrophe.
Malgré cela, on continue à discuter du fait de savoir si l’on peut encore redistribuer l’argent que la France n’a plus !
Si l’on veut améliorer les salaires, il va falloir travailler plus pour un salaire identique, renoncer à des avantages sociaux, il va falloir diminuer les charges sur les fiches de paie, mais cela n’est pas possible sans une réduction massive des dépenses publiques.
Or, on voit bien que Macron hésite : il a montré son extrême faiblesse hier soir et n’osera jamais entreprendre la mère des réformes, la plus difficile, celle des dépenses, qu’il n’avait du reste pas annoncé véritablement lors de sa campagne et pour cause !
La réforme en France ne pourra être imposée que de l’extérieur, car ceux qui vivent des maux de la France (excès de dépenses et de prélèvements) détiennent tous les pouvoirs, sans compter que ceux qui dépendent des dépenses publiques sont devenus trop puissants politiquement et trop nombreux.
Le quinquennat de Macron est terminé, il va gérer les affaires courantes à présent, en étant tétanisé par la peur d’une révolte.
La France est une bombe en Europe.
Vous plaisantez ?
Le taux marginal
Tranche 2 à 14%, en dessous 0 € d’impôt:
De 9 964 € à 27 519 €, ce qui se traduit après abattement spécial de 10% et quelques babioles – un miséreux n’a pas d’emploi à domicile -, le smicard forcément dépassera le seuil des 9 964 (part fiscale) et tout ce qui est au-dessus lui sera facturé à 14%.
Prélèvement à la source oblige, les 100 écus ne seront que mirage, d’ailleurs le jeune informaticien Gilet jaune l’a bien compris, expliquant qu’il ne se fera pas enfumer sur la sémantique, et qu’il ne faisait plus aucune confiance aux politiques ni aux autres corps dits intermédiaires, les Gilets jaunes les rejettent profondément de leur mépris.
Alors 100 € serait l’extase ?
Aujourd’hui la défiance est trop profonde, dit et répété à l’envi, le cœur n’y est plus, l’adhésion non plus, de fait ils veulent se mettre à table aussi, comment ? Tant qu’ils n’auront pas eux-mêmes trouvé la réponse ils continueront… Le temps va paraître très long.
« Je déplore également qu’il n’ait pas directement dénoncé le colossal coût économique et social, la baisse commerciale engendrés par ces manifestations dévastatrices à répétition ». (PB)
Ben non… il ne pouvait pas le faire. Comment voulez-vous qu’il le fît ? Sauf à accentuer encore davantage la détestation de ceux dont il espère un peu de clémence et la fin du ruineux soulèvement… Deux doigts d’élémentaire psychologie le lui interdisait formellement. C’est précisément parce que là était le fondement du chantage (en plus de la mise en péril de la République) qu’il a magistralement opéré…
Un renoncement à douze milliards d’euros mérite tout de même de concéder un minimum de ronds de jambe… même si la servilité révérencieuse est feinte…
@ J.lait Jone
« …mais il faudra bien que les petites ou moyennes entreprises, qui représentent 90 % de l’effectif salarié… »
Auriez-vous l’amabilité de me communiquer vos sources ?
Et bien moi, j’ai honte de toutes ces actualités dans lesquelles on perçoit une France qui capitule toujours davantage, ici devant les diktats de la rue, là devant un Syndicat de la magistrature dont l’ancienne présidente, dans le procès du fameux « mur des cons » qui vient de s’achever, devrait être déclarée non coupable d’injure publique puisque le procureur a requis sa relaxe.
@ Claude Luçon | 11 décembre 2018 à 14:54
Il est vrai que le parti gaulliste était composé de personnalités remarquables, anciens combattants, résistants de la première heure qui très jeunes avaient été amenés à prendre de grandes responsabilités dans un contexte où ils mettaient leur vie en jeu.
Rien de comparable donc avec le monde politique d’aujourd’hui où les faits d’armes des plus anciens remontent aux événements de Mai 68.
Néanmoins quand on voit que les Gilets Jaunes ont réussi à créer un mouvement qui dure depuis plus de trois semaines, simplement avec quelques meneurs autoproclamés porte-parole et tenant des propos incohérents, voire parfaitement stupides, il est possible de penser qu’un mouvement de révolte similaire puisse se constituer avec des gens qui en ont assez de ne pas pouvoir se rendre à leur travail, de voir leurs magasins détruits et vandalisés.
Ceci d’autant que le mouvement s’est totalement détourné de ses revendications initiales portant sur les taxes pour se transformer en mouvement insurrectionnel soutenu par les partis extrémistes.
J’espère donc, pour ma part, que la majorité silencieuse qui jusqu’à présent a soutenu les Gilets jaunes, leur signifie que maintenant c’est terminé.
Résumons : un peu moins de taxes (essence, CSG, heures supplémentaires…) et un peu plus d’argent gratuit des autres (ce n’est pas l’Etat qui paye le Smic, ce sont les entreprises). Et la baisse de la dépense publique ? Nada.
Non seulement c’est désastreux sur le plan de la gestion gouvernementale, mais c’est désastreux sur le plan des explications que les dirigeants doivent aux dirigés.
Pas une seule baisse d’impôts ou allocation supplémentaire ne devrait être annoncée, sans qu’aussitôt, le gouvernement n’explique quelle part de la dépense publique il va réduire pour compenser.
Ce n’est pas seulement une nécessité financière, et une nécessité pour la souveraineté de la France (*), c’est une nécessité pour modifier l’opinion publique dans le seul sens qui permette aux Français de sortir du chômage et de la pauvreté.
Macron, comme des milliers de politiciens avant lui, vient d’accréditer l’idée que « ça coûte rien, c’est l’Etat qui paye » (François Hollande). Cette même conviction des Français, j’insiste, et non simplement de leurs dirigeants, qui nous a amenés où nous en sommes.
Pouvait-il, politiquement, faire autrement ? Je n’en sais rien. Je constate simplement les dégâts, et l’occasion manquée.
A l’occasion de je ne sais quel tournant politique, un journaliste demandait à Raymond Barre si, cette fois-ci, les Français allaient enfin devenir raisonnables, et comprendre qu’on ne peut pas dépenser plus qu’on ne gagne. Il répondit : sûrement pas, les Français vivent encore trop confortablement.
Depuis, leurs difficultés se sont aggravées. Mais apparemment, cela ne suffit pas encore.
Au plus fort de l’affolement gilétiste, la semaine dernière, se tenait, à BFM, un débat consacré à la crise. Réunion d’économistes « ultra-libéraux », donc, à l’antenne de la radio la plus « ultra-libérale » de France. Une bande de nazis, en somme.
Tout le monde était parfaitement conscient de la gravité de la situation. Chacun y allait de ses préconisations et de ses conseils au président. Le croiriez-vous ? Pas une seule fois, au cours de ce débat, ne furent prononcés ces mots : réduire la dépense publique.
______
(*) Chose dont les soi-disant souverainistes omettent de tenir compte. Remarquez, quand des « souverainistes » se rendent ventre à terre à Moscou pour proclamer leur allégeance à la Russie et diffamer leur patrie, que voulez-vous en attendre ? C’est le « patriotisme » à la sauce du Parti communiste français. Rien n’a changé, sinon les étiquettes politiques.
Ce texte de M.Bilger est une caricature de l’état d’esprit de la classe dominante depuis l’Ancien Régime qu’elle soit de droit divin ou de droit d’éducation ou plus généralement de droit de fric.
On a l’impression de lire une sorte de lettre à un élu à sa botte d’un grand bourgeois du XIXe siècle, sorti d’un roman de Zola, se remplissant les poches sur le dos des mineurs du Nord qu’il exploite et qui « rebellionnent ».
M.B. aurait vécu il y a un siècle et demi dans une condition sociale équivalente il aurait écrit quelque chose comme ça à l’élu de sa circonscription dont il aurait financé l’élection et qui donc lui devrait sa place.
« Mon cher ami,
Quand allez-vous nous envoyer la troupe et faire cesser ces troubles insupportables ?
Cette racaille a déjà bien de la chance qu’on lui permette de travailler douze heures par jour pour trois francs six sous avec sa femme et ses enfants et qu’on lui laisse le dimanche de repos.
C’est toujours la même chose avec les culs-terreux, on leur tend la main et ils vous prennent le bras.
Ceci ne peut plus durer, il en va du maintien de notre République et de la réputation du Président.
Et si au cours du rétablissement de l’ordre nécessaire il se trouvait quelques ouvriers « perdus » ne vous inquiétez pas, vous savez bien que nous trouverons toujours un arrangement en fonction de mon manque à gagner.
Je compte sur vous pour en faire part en haut lieu.
Cette situation intolérable doit être résolue de la façon la plus ferme sinon où s’arrêteront-ils ?
Bien à vous » blablabla.
Ce billet de M.B. c’est tout à fait ça dans l’esprit.
C’est toujours la bourgeoisie à la Bilger qui pousse le populo inculte et naïf à faire des révolutions dans lesquelles il va se faire tuer au nom de la « Liberté »(HAHAHA !) juste pour s’approprier les prérogatives de la classe dominante et ensuite une fois au pouvoir elle traite le peuple quasiment comme la classe dominante précédente. Et ainsi de suite.
A la fin, c’est toujours le peuple qui se fait b**ser et qui se retrouve avec des « Bilgers » qui lui reprochent de vouloir vivre décemment.
https://www.youtube.com/watch?v=S_yTkiStLD8
Oh, mais les idées ne manquent pas. Voyez-vous donc, ce soir, à Strasbourg une fusillade avec morts et blessés !
Peut-être quelques fous échappés de psychiatrie dans le froid ou un fiché « S » se manifestant sur le tard ??
Et samedi 15, la manif des GJ sera maintenue, ou y aura-t-il « état d’urgence » ??
@ breizmabro | 11 décembre 2018 à 20:37
« J’ai regardé l’intervention de Manu en replay. Il m’a fait un peu peur avec son regard qui ne quitte pas des yeux le prompteur et ses mains bien « à plat » sur son bureau. »
Je me suis demandé si Manu ne faisait pas du spiritisme et n’essayait pas de communiquer avec les morts pour avoir la solution au problème posé : comment distribuer un argent qu’il n’a pas.
Question vitale pour lui, et il invoque les morts pour avoir la réponse ! C’est dire si la situation est shakespearienne.
Ce sont les mannes de John Law de Lauriston qu’il convoque dans son désarroi. L’homme qui a provoqué la première et superbe banqueroute en créant la première monnaie papier en France, qui ne valait rien.
Manu crée de la dette, ce qui ne vaut guère mieux.
Je me demande ce que va dire mutti Merkel quand elle le saura.
Vous citez Victor Hugo, comme inspirateur du discours de Manu, n’oubliez pas qu’il faisait tourner les tables pour communiquer avec l’au-delà.
Manu nous faisait déjà tourner la tête avec son « en même temps, si en plus il fait tourner les tables où allons-nous ma bonne dame !
Grande ola géante, chenilles, danse des canards dans toute l’Afrique depuis l’annonce de la signature à Marrakech !
Enfin ça y est, la Ceufran n’est plus le mât de cocagne d’Akissocios sur lequel il fallait grimper à la force des bras, elle est devenue un Grand Guichet Social très généreux devant lequel il suffira de s’asseoir quelques heures pour obtenir le Graal après avoir voyagé humanistement aux frais de la Princesse depuis leur cases bambous jusqu’aux cavernes d’Ali Baba des préfectures, consulats et ambassades de notre prolifique Macronie.
D’ailleurs, nos braves associatifs gauchislamistes très partageurs prévoient pour leur faciliter la tâche de leur faire cadeau d’un ordi dernier cri équipé de touches nouvelles sur lesquelles seraient gravés directement les sigles : RSA, CMU, ASSEDIC, CAF, APL, SECU, CARTE VITALE, VISAS, LOGEMENT PRIORITAIRE… etc.
Vive la Macronie que le monde entier nous envie !
Quand finira-t-on de pleurer ? Si on additionne tous les avantages que donne l’Etat aux plus démunis (avec nos impôts) on arrive quasiment à un salaire équivalent au mi-temps d’un SMIC sinon plus !
RSA 550 euros, CMU 100 % équivalent à 70 euros par mois, 5 euros réduction portable, prime de Noël, prime rentrée scolaire, tarif social sur l’eau, moins 156 euros sur le gaz (annuel), moins 90 euros électricité, abonnement Orange 90 euros au lieu de 190 par an, réduction de tous les opérateurs pour Internet, etc. etc.
Les GJ n’ont rien compris, venez vous installer dans l’arrière-pays pyrénéen à ne rien faire avec location HLM 25 euros, oui 25 euros par mois, elle est pas belle la vie ?
Dans cet exemple, couple, lui 21 ans elle 18 ans avec un bébé, ils disposent d’un 3 pièces de 55m2. L’homme est le seul employé par intermittence (sur les six derniers mois : environs un tiers du temps comme livreur).
Loyer réclamé par l’OP HLM 25€/mois – beaucoup de difficultés pour le régler.
Et nous sommes ?? à Pau (64)
Ce que je cite est la situation d’un proche (neveu).
@ Savonarole | 11 décembre 2018 à 19:20
En quoi ai-je manqué ma cible ?
Et puis, il faut bien aller porter la guerre chez l’ennemi.
Vous ne vous rendez même plus compte à quel point vous êtes isolés et méprisants, je vous le rappelle.
@ Wil | 11 décembre 2018 à 23:14
Un ban pour Wil :
https://youtu.be/2Q6ST9Y-Sfs
On les avait un peu oubliés avec les excentricités plus ou moins « bon enfant » des Gilets jaunes qui occupent les réseaux sociaux et les médias depuis plus de trois semaines, mais les terroristes radicalisés sont toujours là, tapis dans l’ombre, prêts à frapper à la moindre occasion.
Cela a été le cas hier, peu après 20H, au marché de Noël de Strasbourg. Bilan de l’attentat : 3 morts, 11 blessés dont 5 dans un état grave.
Et bien sûr comme si l’horreur de cet acte fou ne suffisait pas, des Gilets jaunes décérébrés laissent entendre sur Facebook que cet attentat a été fomenté par le gouvernement pour empêcher les Gilets jaunes de « faire leur révolution ».
https://www.huffingtonpost.fr/2018/12/11/apres-la-fusillade-de-strasbourg-des-gilets-jaunes-versent-dans-la-theorie-du-complot_a_23615584/?ncid=tweetlnkfrhpmg00000001
Difficile de descendre plus bas dans l’ignominie. A vomir.
Fusillade de Strasbourg : il n’est point besoin d’être grand clerc pour deviner que cet événement va servir le gouvernement pour tenter d’éteindre le mouvement des Gilets jaunes : après avoir vu défiler sans fin sur les plateaux télévision des Gilets jaunes porteurs d’un cahier d’interminables doléances, ce drame va peut-être effacer (provisoirement…) l’assommoir médiatique du mouvement protestataire contre le chef de l’État, responsable de tout, comptable de tout…
Le scénario idéal pour le gouvernement serait qu’on ne retrouve pas l’auteur des faits d’ici dimanche, que sa cavale angoisse le péquin moyen scotché devant son écran d’informations, que la menace continue de planer sur la ville… une terreur qui serait bien différente de celle des bandes de casseurs et pilleurs qui sévissent depuis trois semaines.
On peut même imaginer que le « terroriste » ait déjà été retrouvé et neutralisé mais que cette information soit soigneusement tue pour prolonger la diversion. La manipulation serait légitime : la raison d’État. Elle sauverait un gouvernement qui fait bravement face au tumulte, au chaos et à la mise en péril des institutions face à des hordes sauvages d’excités délinquants bien différents des citoyens pacifiques légitimement revendicateurs.
La noble fin justifierait les moyens. Les enjeux sont trop importants. Pasqua disait : « …quand on est emmerdé par une affaire, il faut susciter une affaire dans l’affaire, et si nécessaire une autre affaire dans l’affaire de l’affaire, jusqu’à ce que personne n’y comprenne plus rien ».
Le gouvernement emprunterait une variante de la directive Pasqua : quand, par chance, une affaire intercurrente surgit, il faut la gonfler, la faire prospérer au zénith afin qu’elle étouffe l’autre affaire, celle qui ennuie au plus haut point, celle qui met en péril la démocratie et la prospérité du pays.
Castaner vient donc de relever le plan Vigipirate au niveau attentat.
Bien joué. Correct. Aucune critique.
L’acte V sera-t-il neutralisé pour autant ?
Tout le monde a de la salive à revendre, ce qui manque, c’est du travail et de la production.
Même LFI le dit en proposant des élevages dans la pisciculture, par exemple, et, de plus, les pisciculteurs son prêts à investir mais, découragés par les administrations (puisque plusieurs ministères interviennent) et par les actions d’opposants divers et variés, rien ne se crée depuis 25 ans ! Et donc les investissements vont ailleurs.
Nous sommes pour le ferroutage, mais pas pour que des secteurs entiers soient ruinés par des grèves (la fleur coupée dans le sud, par exemple).
Il est vrai avec un bon RSA et tous ses à-côtés, il vaut mieux traîner au café que chercher activement du boulot !
On comprend aussi pourquoi les Gilets jaunes ont le temps de faire les ronds-points. On se croirait dans la jungle de Calais. Juste la couleur qui change
mais pour le reste un problème de fonctionnement qui ruine notre économie et nos sociétés.
Les petits commerces sont comme les petites et moyennes entreprises. Ils ont des charges fixes (salaires, URSSAF, cotisations maladies, etc.) et vu leur niveau, le fait d’être dans un petit village ne change rien à la hauteur des prétentions sociales de nos gouvernants.
Donc ils ferment !
En Espagne, ils ne ferment pas. La crise de 2008 n’a pas provoqué de fermetures exagérées.
L’Espagne compte 46 000 000 d’habitants et en 2011 comptait 199 900 bars. Mais le café bar a une fonction bien plus importante qu’en France car, dans l’habitude de l’Espagnol, vu son rythme de vie, il prend un almuerzo entre 10 et 12 heures car il a droit à un temps de repos en fonction de l’heure de début de travail et, bien sûr, ne pas oublier que l’Espagnol ne mange pas avant 14 heures.
Cet almuerzo se compose en règle général d’un café ou une autre boisson chaude, d’un élément à manger comme une tartine chaude (il y en a des dizaines de sortes en fonction des régions et des goûts, voire un croissant où une part de pizza, etc.) cela dure une demi-heure pour le temps de la pause ; quelle que soit l’heure du début permettant la rotation de tout le personnel. Et ici, c’est sacré.
Les employés municipaux sont seuls pour nettoyer un barrio (un quartier) et comme ils commencent à 7 heures du matin jusqu’à 14 heures sans arrêt, ils ont, eux aussi, droit a un almuerzo.
Ce système a développé les petits emplois de serveuses à temps partiel mais ont deux voire trois boulots à temps partiels pour faire finalement une journée bien remplie (j’en connais une qui est à 10 heures au boulot, finit à midi, part dans un restaurant faire le service de 13 h 30 à 17 heures et fait un autre service le soir à partir de 21 heures jusqu’à minuit où plus).
Elles préfèrent car elles ont du temps libre pour leurs enfants.
Dans ma ville du bord de mer, un almuerzo complet coûte entre environ 2/2,80 (café 1,10, cortado 1,20 et bière 1,30).
Bof Savonarole ne connaît pas ce décor.
LA COUR
Le baron Edouard Héron d’Avreville, premier des ministres du Roi, fait une drôle de tête. Cette homme-là, à n’en pas douter, se fabrique un ulcère de l’estomac. Il en perd ses derniers cheveux et se demande s’il ne va pas porter perruque comme ces vils petits marquis du quartier Saint-Germain toujours à la pointe des modes absurdes. Ce qui aurait l’avantage d’atténuer l’effet désastreux de sa barbe, noire comme toutes les Afriques, une pilosité dont les manants se gaussent : ces chiens racontent aux dames dans les ruelles qu’elle est moins drue que celle de Castanera des Adrets, le maître des paulices de sa Majesté.
Il faut bien reconnaître qu’il a de fameux soucis avec ces bandes de gilétistes qui se regroupent régulièrement à la croisée des chemins royaux, depuis qu’il a limité à 20 lieues par heure la vitesse des chars, mesure dont il reconnaît en son for intérieur qu’il n’en avait rien à fustiger, mesure que cet odieux Poquelin tourne en ridicule dans ses spectacles qui amusent la pire plèbe du royaume, inculte et avinée, chaque soir après que le crieur de rue, dans sa tournée vespérale, a annoncé les dernières nouvelles du royaume et de ceux d’alentour.
Ce brave homme renifle les difficultés du temps. A son poste il est en mesure d’en apprécier tout « l’aléatoire », ce mot nouveau, mis à la mode par les femmes savantes – il y en a, hélas, de plus en plus chaque jour – auquel il songe chaque fois qu’il considère, songeur, la chaise percée sur laquelle il a été juché.
Homme lige du duc de Bordeaux – celui qui ressemble à son frère – dont il fut un porte-pelisse aimé, il considère avec une circonspection profonde les temps à venir et se dit que la tête de Sa Majesté « branle du manche » , comme dit le bas peuple, et que lui, petit baronnet, pourrait bien profiter d’une de ses révolutions de palais pour se propulser au cœur de cette famille des Souhmis, régnante depuis 6 générations.
D’autant que les Grand’Colom, Princes des Gaules et les Ecologues de la branche des Hulottin se sont retirés sur leur terre.
@ Jean-Marc Sur
« Comme le prévoient nos institutions, il y aura un scrutin en 2022, ils s’y exprimeront démocratiquement. »
Oui, en France il y a un scrutin tous les cinq ans et tous les copains et les coquins se tapent sur le ventre en louant notre démocratie alors qu’ils se moquent du monde !
Dans l’intervalle, les élus considèrent qu’ils ont carte blanche pour jeter l’argent par les fenêtres en n’en faisant qu’à leur tête et en donnant dans le n’importe quoi y compris pour ce que personne ne leur a jamais demandé comme de signer un traité international léonin engageant l’avenir de la France et des Français, le tout en évitant d’écouter ou de consulter leurs électeurs.
Quand on bloque une soupape de sécurité sur une source de vapeur, il ne faut pas s’étonner si elle vient à exploser.
Ignoble, lâche, méprisable déclaration de Laurent Nunez, Secrétaire d’État auprès du ministre de l’Intérieur sur France Inter concernant le massacre de Strasbourg : « La motivation terroriste à cette heure ne peut être affirmée. Il faut être très prudent lorsqu’on parle d’attentat. »
Pour être prudent, il faut certes être prudent, éviter d’être sur la trajectoire des balles qui se déplacent à plus de 80 km/h, ce qui expliquent qu’elles soient mortelles dirait Édouard Philippe l’homme à la triste figure.
Quand le déni de la réalité atteint un tel niveau, ce n’est plus de la mauvaise foi politique classique, c’est de la pathologie grave.
Braves Français sachez que si on vous tire dessus à la Kalach ce n’est peut-être pas du terrorisme affirmé, et seule une enquête approfondie pourra vous dire ce qu’il en est des motivations du tueur.
Pour la transmission d’information, le recours aux tables tournantes, les mains à plat dessus sera peut-être utilisé.
En attendant, les mesures les plus sévères seront prises contre les factieux et séditieux, les bien nommés par Castaner sans hésiter, revêtus de gilets jaunes.
On voit par là que l’habit fait le moine, le gilet jaune est séditieux, la gandoura et la kalach, on ne sait pas, faudra voir !
A peine l’Infâme traité de Marrakech signé, comme pour marquer cet événement de façon symbolique, un attentat mortel a eu lieu à Strasbourg.
Dans leur bêtise et leur insouciance les Français ont voulu du sang et des larmes, ils risquent d’être exaucés au-delà de leurs attentes.
« Bof Savonarole ne connaît pas ce décor »
Rédigé par : I.Dalgo | 12 décembre 2018 à 07:54
Mais si, mais si, c’est mon quotidien.
Heureux de lire enfin quelqu’un qui nous évoque l’Espagne éternelle et indivisible. Merci.
Le pacte de Marrakech n’engage à rien, nous dit-on.
Certes, mais c’est comme le texte dit sur la fessée et qui concerne en réalité même les « violences psychologiques », lorsqu’un litige relatif à ces causes ira devant un juge, celui qui n’aura pas respecté ces beaux principes sera condamné.
C’est toute la subtilité des manières de faire de la pègre intellectuelle maçono-gauchiste qui taraude notre civilisation.
De même, on ne prône pas l’homosexualité, mais si un homo médiatique peut se vanter d’avoir acheté une paire de petites filles aux USA, personne n’a le droit de moufter sous peine de poursuites pour homophobie.
Poutine, sauve-nous !
L’aura-t-on remarqué, les communistes sont dix fois plus présents dans les médias pour parler de Gil et John que les R.N. qui représentent dix fois plus de Français.
On attend l’arrivée de Sartre au Panthéon…
« Difficile de descendre plus bas dans l’ignominie. A vomir. »
Rédigé par : Achille | 12 décembre 2018 à 07:21
Non, c’est vieux comme le monde, tous les citoyens, même les plus crétins politiquement, s’attendaient à un événement « provoqué » à l’insu de leur plein gré pour faire diversion ; c’est fait !
Bonjour,
Le plus important était,
1- l’absence totale des ministres, mis devant le fait accompli (au mieux). Ainsi, Macron s’est isolé des technos qui gouvernent et des appareils pour miser sur les maires… élus avant le hold-up LREM.
Le leader a changé de courtisans, sans prévenir les anciens, erreur hallucinante…
2- L’identité profonde. Macron n’a AUCUN MANDAT pour l’identité « profonde » des électeurs. C’est hors de ses compétences, et un tantinet totalitaire.
Le leader est dans une fuite en avant, il ne reste toujours pas à sa place, erreur fatale…
3- le body langage de com’, la communication non-verbale pour ne pas être une carpette anglaise… Jupiter est redescendu sur terre, de FORCE.
Chassez le naturel (du leader) il revient au galop. Macron incarnait un pouvoir fort (dans sa tête), il incarne une pouvoir faible (dans les faits).
Les élections de la fonction publique + la panique des Préfets + les démesures verbales des Castafiore ministres (et SE) vont activer la défaite: Macron ne passe pas le mois de janvier sans une dissolution.
Il s’est auto-décrit comme non appartenant à un parti, les marcheurs vont apprécier… et comme non appartenant à une coterie, l’énarchie va apprécier aussi.
En février, nouveau régime en France, régime d’exception, hélas…
Bonne chance
@ Tipaza
« Braves Français sachez que si on vous tire dessus à la Kalach ce n’est peut-être pas du terrorisme affirmé, et seule une enquête approfondie pourra vous dire ce qu’il en est des motivations du tueur. »
La France était déjà mondialement connue pour être un open bar, elle est désormais également réputée comme tir aux pigeons.
Zonzon, mime à ailettes devenu chauve-souris de la nuit, le mimétisme justement, tu t’en souviens ? La contamination violente et radicale, cela ne te dit plus rien ! L’étrange communauté, le chemin sans chemin, la marche des béatitudes, voilà que tu quittes tout cela, par désir d’un carré bien à toi et qu’on t’aurait volé, menteur, c’est toi qui l’a abandonné pour aller zonzonner dans le buisson du malheur ! Tu devrais remercier ceux qui t’ont remplacé mais, rassure-toi, déserteur, on te le garde propre, et quand tu l’auras décidé, reviens, par le père tu seras fêté.
@ Franck Boizard 12 décembre 2018 à 07:17
« Vous ne vous rendez même plus compte à quel point vous êtes isolé et méprisant »
Une espèce de vieux Manu en somme
Adéo Franck B.;)
@ Exilé | 12 décembre 2018 à 11:35
Vous oubliez USA, Mexique et Brésil, ils sont pas mal dans le genre non plus !
Il est vrai qu’aux USA c’est plutôt du genre tir aux pigeonneaux.
Imaginez ce que ce serait s’ils avaient les islamistes en plus ?
Quand le couple Mélenchon-Le Pen fait des enfants, ce sont des Gilets jaunes, s’y ajoutent Marion Maréchal-Le Pen et François Ruffin, Duflot et Hamon etc.
Que des « démocrates », qui une fois au pouvoir se transformeront en « démodictateurs ».
Souvenons-nous du vingtième siècle qui nous en a donné toute une panoplie, de Lénine à Hitler en passant par Mao et autres Castro, Pinochet et compagnie. Tous voulaient le bonheur du « petit peuple » qui les a soutenus au-delà de la raison, jusqu’à transformer le monde pour s’effondrer dans la misère de ceux qu’ils prétendaient accompagner vers le bonheur.
Regardez Maduro et autre Erdogan, ils ont le même discours.
Quand on analyse un peu le discours des « Gilets Jaunes » c’est surtout de la « Grande Jalousie » ils veulent avoir un train de vie de médecin mais sans en faire les dix ans d’études.
Le mouvement des Gilets jaunes n’est pas un sursaut démocratique, comme certains veulent nous le vendre.
C’est une attaque contre les fondements de notre démocratie parlementaire, par des gens qui voudraient remplacer le droit par la force, par la dictature de la rue.
Quelles que soient les revendications d’un groupe, légitimes ou pas, elles ne peuvent pas s’exprimer en démocratie par l’intimidation du pouvoir légal élu démocratiquement. Une minorité braillarde n’a aucun droit d’imposer ses revendications par la force. C’est révoltant.
Ces Gilets jaunes préparent le terrain, consciemment ou non, à la prise de pouvoir un jour, hors des urnes, par des groupes extrémistes déterminés.
Ce qui est inquiétant, c’est que la majorité silencieuse les laisse faire et semble parfois les approuver.
La démocratie est morte chaque fois que la majorité a laissé faire une minorité plus déterminée.
C’est ce que nous apprend l’Histoire.
Ainsi donc tous les fichés S ont été mirés, on a constaté qu’ils avaient été bien fécondés, on les a placés dans un couvoir bien au chaud à la température adéquate et on attend leur éclosion pour savoir s’il va en sortir de mignons cuicuis qui vont régner dans la basse-cour (la haute-cour n’étant pas fréquentée par la volaille) ou de vilains petits canards. Le vivre-ensemble à un prix. Strasbourg vient d’en payer une infime partie.
Et les Gilets jaunes sont des séditieux..
Nous allons vivre des moments inoubliables.
Le brillant pedigree du terroriste de Strasbourg ne semble pas avoir ému toute une smala de fonctionnaires, des juges aux matons, de la DGjenesaisquoi à la DGàquoiçasert, en passant par la DGdemesdeux, bref une brochette d’incompétents.
Tout cela nous évoque les assistantes sociales de l’EducNat et autres dindes de la Protection de la petite enfance, qui attendent l’autopsie d’un gamin, roué de coups par ses parents ou ses copains, pour déclarer « nous ne savions pas, le cas ne nous avait pas été signalé, ce n’est pas remonté jusqu’à nous ».
« Ce n’est pas remonté jusqu’à nous », c’est en soi une insulte ahurissante, on reste au chaud, 32h/hebdo, congés payés, le cul cimenté à sa chaise pour 42 annuités.
Une charoulisation généralisée.
@ breizmabro
La phrase exacte de Franck Boizard est « Vous ne vous rendez même plus compte à quel point vous êtes isolés et méprisants, je vous le rappelle ». Le tout au pluriel, donc pour l’ensemble des participants de ce blog.
Vous avez truqué ses propos en reprenant sa phrase au singulier.
Bécassine n’était pas une hypocrite ou une truqueuse, elle…
@ hameau dans les nuages
« Nous allons vivre des moments inoubliables »
Ce n’est pas improbable.
Bien à vous.
@ Pédro almovida
« Souvenons-nous du vingtième siècle qui nous en a donné toute une panoplie, de Lénine à Hitler en passant par Mao et autres Castro, Pinochet et compagnie. »
Arrêtez donc avec ce cirque grotesque !
De nos jours, c’est un ennemi intérieur implanté en France par ce qu’il faudra bien appeler des traîtres, qui sème la mort.
@ Pédro almovida | 12 décembre 2018 à 12:50
« La démocratie est morte chaque fois que la majorité a laissé faire une minorité plus déterminée.
C’est ce que nous apprend l’Histoire. »
De quelle histoire parlez-vous Pédro ?
L’Histoire récente nous apprend que la majorité silencieuse se réveille en France lorsque c’est nécessaire, au moins depuis 1789, par exemple 1830, 1848, 1871, 1936, 1944, 1968 et plus récemment le 11 janvier 2015.
Dans les années 30 nous avons même accueilli quelques citoyens d’outre-Pyrénées, Pedros et autres, lesquels, tout compte fait, sont restés et se sont même battus pour ce pays faute de pouvoir le faire pour le leur.
Ailleurs, Espagne, Italie et Allemagne en particulier, les majorités silencieuses, qui avaient tendance à le suivre, ont attendu que leur dictateur meure avant de se réveiller.
Gamin j’entendais mes parents et leurs amis dire que Franco massacrait les Républicains espagnols, Mussolini les Ethiopiens et Hitler un peu tout le monde, israélites en particulier, sous les yeux de leurs majorités qui restaient effectivement silencieuses.
Dans le cas de Franco des citoyens des majorités peu silencieuses française, US, GB et autres se réveillaient pour aller donner un coup de main aux républicains espagnols.
Vous devez être très jeune Pédro.
Journal de BFM TV, ce jour, 13h.
Marine le Pen…
Parle des « fichés S »…
…Aussitôt interrompue par la présentatrice Karine de Ménonville: « Ne croyez-vous pas, madame Le Pen, qu’il est trop tôt, en l’état, pour parler d’acte terroriste ? »
…Le bandeau est en train de défiler, en dessous de la lucarne, « le Procureur de Paris confirme qu’il s’agit bien d’un acte terroriste »…
J’ai admiré la réponse de sang-froid de Marine Le Pen.
Un millier de votes, au bas mot, en plus, pour le RN, stupide Karine.
(…Marc GHINSBERG aurait été plus fin : « Pouvez-vous avoir l’amabilité de nous donner vos sources, madame Le Pen ? »
Toujours avoir un banquier à la retraite sur le banc des remplaçants…)
Ne nous trompons pas, si le gouvernement a cédé ce n’est pas à cause des blocages de ronds-points, ni des barrages.
C’est à cause des violences et autres exactions à Paris.
Il n’y aurait eu que les Gilets jaunes des ronds-points, le gouvernement aurait gardé sa posture de fermeté et celle-ci aurait fini par payer.
Ce sont les scènes de violences parisiennes qui ont fait peur aux gouvernants et ont abouti au discours de lundi soir.
Bien sûr, il ne s’agit pas de convaincre les casseurs, mais de leur rendre le terrain moins favorable.
Pour se résumer, les Gilets jaunes n’étaient qu’un petit mouvement qui n’a eu du poids que grâce à une opinion dont on a dit qu’elle lui était favorable, mais qui était surtout anti-Macron ; et ce petit mouvement n’a obtenu des résultats que grâce aux casseurs qui l’ont infiltré qui se sont additionnés avec ceux qu’il a lui-même générés.
Dramatique !
Le fameux Cherif C. est un délinquant de droit commun multirécidiviste, maintes fois incarcéré en Suisse, en Allemagne et en France pour cambriolages et vols aggravés.
Qu’il ait choisi, je le redis encore, de donner un vernis islamiste à son baroud d’honneur n’en fait pas un « terroriste international ».
Recherché hier matin par la gendarmerie, il pouvait sans difficulté passer le pont de l’Europe et se retrouver en Allemagne à Kehl où personne ne le recherchait a priori.
C’est ce qu’aurait fait un terroriste bénéficiant d’un réseau, c’est l’évidence même.
Au lieu de cela, il est resté à Strasbourg pour commettre *tout seul* un acte à caractère terroriste (parce qu’il est fiché S) qui ressemble plus à de l’improvisation.
Ceux qui s’en prennent à Castaner n’ont pas une once de jugeote.
La gendarmerie a fait ce qu’elle devait faire, et le ministre s’est rendu sur place.
S’il est déjà clair que le fait de tirer au hasard dans la foule relève tout de même bien du terrorisme, la grande question est de savoir si la motivation profonde du terroriste est liée d’abord à la délinquance ou à la radicalisation islamiste.
Les deux motivations sont plus ou moins valides individuellement et la prudence du secrétaire d’Etat est due autant à cette incertitude qu’à la volonté de ne pas stigmatiser une religion, qui n’a pour le moment pas réussi à éradiquer les pulsions meurtrières de ses membres les plus radicalisés.
Cela dit, il faut tout de même admettre l’idée que les islamistes rejettent la société républicaine, même s’ils en profitent au travers des prestations sociales, et qu’ils n’hésitent donc pas à plonger dans la délinquance qui, pour eux, n’en n’est pas une.
Pourquoi ne pas gagner de l’argent en vendant de la drogue aux chrétiens tant qu’on s’abstient d’en consommer soi-même ?
Pourquoi ne pas voler, piller ou même assassiner des personnes forcément inférieures parce que mécréantes ?
Il me semble tristement évident que la radicalisation amène assez naturellement à la délinquance, sauf à admettre que les terroristes sont grassement payés par des puissances étrangères travaillant pour déstabiliser le pays.
Qu’il y ait une aide apportée à l’islam ne fait aucun doute mais islamisme et islam ne sont pas tout à fait la même chose.
Qu’une fraction de cette aide soit détournée vers les radicalisés afin de les aider est plus que probable. Mais la délinquance est également perçue comme une bonne façon de se procurer l’argent nécessaire pour non seulement vivre, mais aussi préparer des attentats.
Je pense que l’on peut assez raisonnablement postuler qu’islamisme et délinquance sont les deux raisons de cette attaque, certes dans des proportions difficiles à estimer.
Il n’en reste pas moins que les deux dimensions sont présentes.
Aliocha troublé !
Pour ta pénitence consacre-toi jusqu’à la fin du jour à une méditation sur ce nouvel apophtegme de ton ami Zonzon :
« Seule la Charité de Dieu est infinie. Celle des hommes est limitée. »
LA TERREUR EN MACRONIE
http://blog.lefigaro.fr/rioufol/2018/12/cherif-chekatt-enfant-monstrue.html
@Julien benda
« S’il est déjà clair que le fait de tirer au hasard dans la foule relève tout de même bien du terrorisme, la grande question est de savoir si la motivation profonde du terroriste est liée d’abord à la délinquance ou à la radicalisation islamiste. »
J’ai l’impression que vous aimez couper les cheveux en quatre.
De nos jours, délinquance et radicalisation marchent main dans la main, Merah a été un exemple parmi d’autres de ce profil type.
Sous un angle « culturel », il n’est pas répréhensible de voler les « koufars », sous un angle « religieux » il est même légitime voire exigé de les tuer.
Les hommes politiques qui ont favorisé l’entrée en France de populations dont les références culturelles sont en opposition avec les nôtres portent une lourde responsabilité.
@ Savonarole
« Bécassine n’était pas une hypocrite ou une truqueuse, elle… »
C’est vrai, et vous m’avez assez souvent comparée à elle pour que je m’en souvienne.
« C’est vrai, et vous m’avez assez souvent comparée à elle pour que je m’en souvienne. »
Rédigé par : breizmabro | 12 décembre 2018 à 16:00
Je vous pardonne, à pécheresse repentie misères et cordes… (Evangile de Savonarole)
@ Savonarole | 12 décembre 2018 à 13:55
Merci de me lire correctement. Je désigne les trois quarts, voire un peu plus, des commentateurs.
Emmanuel et Brigitte ont deux fils… Gilles et John, bien sûr.
À L’INTENTION DE CEUX QUI ONT À MÉDITER SUR L’APOPHTEGME DU JOUR
Dieu peut accueillir dans son Paradis tous les fidèles de la religion d’Amour, de Tolérance et de Paix. Si cela lui chante !
Les Européens ne sont pas tenus d’accueillir sur le territoire qui leur a été imparti tous les mahométans de la planète. Ni même une partie d’entre eux.
Ou alors il faudrait mettre en place un mécanisme référendaire à majorité surqualifiée par circonscription à dimension humaine.
@ Julien Benda
« …la volonté de ne pas stigmatiser une religion, qui n’a pour le moment pas réussi à éradiquer les pulsions meurtrières de ses membres les plus radicalisés ».
L’islam n’est pas une « religion » au sens où le catholicisme est une religion.
L’islam est un hybride combinant une « religion » et un système socio-juridico-politique. Il vise à codifier l’existence quotidienne du croyant. Il vise à dominer les incroyants ou à les éliminer. C’est ce qu’enseignent les Écritures de l’islam, le noble Coran et la Sunna du Prophète.
C’est ce qu’expliquent tous les oulémas.
C’est pourquoi d’ailleurs l’ère musulmane commence non pas à la révélation religieuse de Mahomet dans la caverne d’Hira, mais à l’Hégire, le moment où Mahomet fuit La Mecque (où son audience fut faible) pour Yathrib / Médine. Le moment où Mahomet s’établit comme chef de communauté, chef bel et bien politique, et chef de guerre.
Nos gouvernants, nos penseurs, nos communicants, n’ont même pas connaissance de ces données élémentaires. Dans ces conditions, on voit mal comment ils sauraient quoi faire.
@ Ahura Mazda
« L’un des grands enseignements de le crise des Gilets jaunes est la carence notoire d’une représentation syndicale forte dans notre pays. »
Vous n’avez manifestement rien compris au mouvement des Gilets jaunes, mais rassurez-vous, vous êtes loin d’être le seul.
Que vient faire ici une « représentation syndicale » qui ne représente qu’elle-même et une minorité de Français qui pour une bonne partie sont plutôt des privilégiés du Régime alors que les GJ sont en gros à l’image des « oubliés » et des laissés-pour-compte ?
Comme la classe politique, ces syndicats souvent politisés sont complètement déconnectés de la vie réelle.
Pis encore, certains participent même à l’oppression des moins nantis qu’eux, comme ces syndicalistes de la fonction publique, veillant sur l’avenir de leurs retraites en or tout en prétendant d’un autre côté représenter les salariés du privé alors qu’ils utilisent leurs caisses comme variable d’ajustement.
Ces syndicats, remontant à l’époque de glaciation soviétique de 1945 ainsi que tout un fatras politique, administratif et industriel, représentent l’Ancien Monde, promis à rejoindre les poubelles de l’Histoire.
@ Exilé | 11 décembre 2018 à 13:04
Sur le pacte de Marrakech : « Mais oui, j’ai bien pris note de ces belles déclarations de principe éthérées… Si la théorie est bleu pastel, la pratique est noire d’encre et peut-être un jour sera-t-elle rouge sang…. »
Je ne parle pas de théorie, justement, je parle de la pratique. En pratique, la France a le pouvoir de retirer son assentiment à ce texte à l’instant où elle le voudra, ou bien de laisser sa signature dessus et de ne pas l’appliquer, ou même d’en revendiquer l’application à l’inverse du but de ses promoteurs.
Par exemple, pour exiger le retour des immigrés illégaux dans leur pays d’origine. Autre « droit » que les rédacteurs ont été contraints d’inclure (*) — et que vous n’avez pas mentionné –, justement parce que ce texte, contrairement à ce que laissent entendre certains opposants aussi paniqués qu’irréfléchis, est un rond carré faute de véritable consensus.
Il suffit, pour cela — il faut et il suffit, bien sûr — que les Français élisent un gouvernement décidé à mettre fin à l’immigration de masse, ou même seulement décidé à la limiter, comme l’ont fait les Britanniques, les Italiens, etc.
Répandre la rumeur que ce texte, certes très dangereux, constitue la fin des haricots pour les patriotes, c’est d’une part une erreur d’analyse, d’autre part, et c’est plus grave, une erreur politique.
Entretenir le désespoir en affirmant qu’il n’y a plus rien à faire, c’est une prophétie auto-réalisatrice. Si vous dites aux gens qu’ils sont vaincus et qu’il n’y a plus rien à faire, eh bien ils ne feront plus rien, et effectivement la défaite se profilera à l’horizon.
On a le droit de forcer le trait un petit peu avant la bataille, pour galvaniser les énergies, mais lorsque celle-ci est perdue, il faut tourner la page et s’intéresser aux batailles à venir. Pas passer son temps à se tordre les mains sur ce qui vient d’arriver.
Faute de quoi, on est condamné à rejouer les guerres d’avant-hier au lieu de mener celles du temps présent, ce qui est l’un des travers typiques de l’esprit national, et nous a conduits à un nombre incalculable d’échecs.
Pour vous donner un exemple qui n’a rien à voir avec le sujet, de nombreux écervelés réactionnaires se lamentent de la prospérité des grandes surfaces « qui tuent le petit commerce », alors que ce dernier est mort depuis longtemps (**), et que ce sont les grandes surfaces qui, aujourd’hui, voient leur existence menacée par le commerce en ligne.
C’est d’autant plus stupide que la grande distribution est précisément l’un des secteurs économiques où la France est un leader mondial : ce qui favorise la croissance, les exportations, l’emploi, l’image du pays à l’étranger… et ne parlons pas des bénéfices pour les consommateurs eux-mêmes, que 67 millions de Français finiraient par oublier, bien que ce ne soient pas les Martiens, à ma connaissance, qui font la queue aux caisses d’Auchan.
En l’occurrence, les anti-grandes surfaces ont un bon siècle de retard. C’est, en gros, la durée qui nous sépare du moment où cette page historique a été tournée.
J’ai également eu l’occasion de vous expliquer en détail l’imbécillité de la lutte contre « la fermeture des petites lignes de train », la chose s’étant produite, là encore, il y a un siècle.
La sottise des nouveaux défenseurs des marchands de chandelles, concernant le « petit commerce », est d’autant plus abyssale que de même que ce sont des entreprises françaises qui ont gagné la bataille de la grande distribution contre l’épicier du coin cher, revêche et qui truandait les clients, ce sont des entreprises françaises, à nouveau, qui sont en train de gagner la guerre du commerce en ligne contre les grandes surfaces.
La France est le seul pays d’Europe où un e-marchand national a contenu avec succès le rouleau compresseur d’Amazon. Il s’appelle Cdiscount, il fait 3,4 milliards de chiffre d’affaires, 40% de ses salariés sont des informaticiens (et non des manutentionnaires, selon le cliché marxiste larmoyant habituel), et il vend moins cher qu’Amazon tout en livrant plus vite.
Cdiscount fait partie du groupe Casino, ce qui prouve que les entreprises françaises de la grande distribution sont capables de rentrer en guerre contre elles-mêmes lorsqu’il le faut, et de s’adapter aux nouvelles demandes des… Gilets jaunes, entre autres. Encore une fois, ce ne sont pas les Martiens qui achètent en ligne.
Évidemment, on peut continuer à pleurnicher à domicile, à se tordre les mains, à répéter sur tous les tons que la France est fichue et qu’on va tous mourir, et ainsi de suite. Cela semble en soulager certains. Et puis ça permet de faire de jolies phrases.
La littérature, comme chacun sait, c’est bien, contrairement à la « logique comptable » qui est le fond de l’abomination.
______
(*) Objectif 21 du pacte de Marrakech : « coopérer en vue de faciliter le retour et la réadmission des migrants en toute sécurité et dignité, ainsi que leur réintégration durable ».
(**) En première analyse. Évidemment que le petit commerce n’est pas mort. Il a évolué. Les gens font leurs courses ordinaires dans les grandes surfaces (y compris les petites grandes surfaces de centre-ville, qui sont les nouveaux petits commerçants), et ils achètent le superflu chez les petits commerçants traditionnels. Pour cela, encore faut-il qu’ils aient de l’argent. C’est pourquoi il est nécessaire d’abolir le socialisme en France. C’est le socialisme qui tue le petit commerce (et le grand). Pas « l’ultra-libéralisme », le capitalisme ou la mondialisation.
@ julien benda
« …la grande question est de savoir si la motivation profonde du terroriste est liée d’abord à la délinquance ou à la radicalisation islamiste »…
La réponse est connue de longue date. Le rapport entre délinquance et terrorisme islamique réside dans le fait que le musulman a une peur bleue de la mort. Allah est en effet lunatique, et le meilleur moyen, pour un musulman j’entends, d’accéder aux soixante-dix vierges, est de frapper un grand coup, car la mort de mécréants, dans la pesée des actes au dernier jour, compensera une vie de racaille de haut vol dans la balance du jugement.
Plus haut fut le vol, plus zélé sera le sarrasin…
@ Franck Boizard | 12 décembre 2018 à 16:30
Je lis très souvent votre blog « La Lime », rien ne nous oppose vraiment, comme vous j’ai soutenu les Gilets jusqu’à ce qu’ils se mettent à casser la figure de la République, et je n’y ai pas vu de furieux communistes à la botte de Poutine, comme nous le chante notre Armaguedon du blog, mais je suis surpris par votre acrimonie vis-à-vis de P. Bilger.
Après tout, il a le droit de se tromper tous les cinq ans, non ?
Cordialement.
Non ! Monsieur Curmudgeon le 12 décembre à 16 h 34 !
L’islam n’est pas ce que vous dites ! Du tout !
L’islam est une idéologie !
Il a même été déclaré que ce serait le communisme du XXIe siècle !
@ Savonarole | 12 décembre 2018 à 13:45
Ne me dites que vous croyez que les fonctionnaires de la DGSE, de la DGSI, etc. qui font un méticuleux travail de recherche décident ensuite, tout seuls dans leur coin, du résultat de leurs investigations ? Alors qu’ils ont obligation d’en référer suivant leurs spécialités et la nature de l’affaire au ministère de la Défense (DGSE) ou de l’Intérieur (DCRI).
Et que vous ignorez aussi que la PJ est placée sous la tutelle du ministère de la Justice ?
Pensez-vous sérieusement que tant d’affaires où des policiers ou gendarmes ont passé des milliers d’heures pour « serrer » des fripouilles, des assassins ou des terroristes potentiels seraient mises à la trappe par eux-mêmes ? Alors que c’est au contraire la mort dans l’âme qu’ils assistent impuissants à la libération d’un salopard notoire ou au classement d’une affaire, en raison d’une décision prise en haut lieu et qui leur échappe totalement !
@ Robert Marchenoir | 12 décembre 2018 à 17:15
Bravo Marchenoir !
C’est dans ce registre que j’apprécie de vous lire.
Je vous avais trouvé lassant pendant un temps, et voilà que vous semblez changer de rythme. Sur ce tempo nous sommes en phase.
Nous en sommes au point où il faut reprendre le « Debout les morts ! », qui n’a pas été cité à ma connaissance pendant l’itinéraire mémoriel, et pourtant … !
https://www.herodote.net/almanach-ID-3323.php
Zonzon, je te parle du père, tu me réponds immigration, sors du corps de ce buisson ou sors le buisson de ton corps. Tu te trompes, bestiole, et abandonnes la seule défense efficace et la seule bonne frontière, tu sais, la frontière entre l’amour et le ressentiment.
Celle que, si on la dépasse, tu m’as menti en me disant que tu savais, on devient le double de celui contre lequel on se défend : je suis au regret de te dire, tu es possédé par le même démon que le musulman violent, mon frère, et de toi je me défends comme avec lui, en t’aimant.
BONNE LECTURE D’UNE NOUVELLE INFAMIE DE MACRON
https://www.medias-presse.info/macron-debloque-40-millions-deuros-pour-les-salaires-et-retraites-des-tchadiens/102195/?utm_source=OxiMailing&utm_medium=e-mail&utm_campaign=mpi277
https://www.youtube.com/watch?v=hzzdKWsLsLA
Vous remarquerez qu’il aime faire des enfants dans le dos et que cela va durer encore trois ans et demi, à moins que…
Alors que des Chirac, Sarkozy, Hollande se seraient précipités au 20H pour Strasbourg, notre Macron tweete, il tweete, tweete, tweete ! ll n’ose plus montrer sa bobine.
@ Savonarole | 12 décembre 2018 à 17:37
« Après tout, il a le droit de se tromper tous les cinq ans, non ? »
Certes, il a le droit de se tromper tous les cinq ans, je ne le lui conteste pas, et les commentateurs m’insupportent plus que notre hôte.
Mais tout de même, notre hôte me rappelle un dialogue de Bacri-Jaoui :
Bacri : J’en ai marre qu’on me prenne pour un con.
Jaoui : Bon d’accord. Mais de ton côté, tu devrais faire un effort.
@ Robert Marchenoir | 12 décembre 2018 à 17:15
« La littérature, comme chacun sait, c’est bien, contrairement à la « logique comptable » qui est le fond de l’abomination. »
A qui faites-vous donc allusion ? Ce ne peut être qu’un imbécile et donc ce ne peut être moi…
J’en suis tout à fait persuadée, mais je vous en prie dites-le moi, ô grand comptable, de façon à ce que je puisse affirmer qu’il faut des gens comme vous et d’autres qui savent que « la littérature c’est bien »…
Cependant, ce que vous venez d’écrire n’est pas idiot, et d’ailleurs les lustreurs de bottines vont vous le faire savoir, ceci est bien !
Je dois vous laisser, car je crois au Père Noël, dès lors, j’ai des contraintes, qui ne sont pas comptables, mais qui demeurent des contraintes. Pourriez-vous, et cela serait très aimable (pour un comptable s’entend…) ne dire aucun mal du Père Noël et de Walt Disney en mon absence.
@ Zonzon
Quelle est votre quête ? Je n’ai pas encore découvert le but que vous poursuivez, mais il est vrai que je vous lis en diagonale du fou…
Comment va la Justice ?
– Djihadiste libéré par erreur : pas de sanctions contre le juge.
– Mur des cons : relaxe requise pour l’ex-présidente du Syndicat de la magistrature.
– Avocate de Chambéry agressée au pistolet électrique par une cliente énervée.
– Président de la cour d’appel de Chambéry giflé par le père d’une prévenue.
Mais de bonnes âmes s’offusquent au spectacle de quelques lycéens casseurs arrêtés par la police et obligés, à genoux, de mettre les mains sur la tête ! Quel supplice inacceptable ! Vite, portons plainte à la Cour Européenne des Droits de l’Homme !
Enfin pour ces dernières quarante-huit heures, le tueur de Strasbourg multirécidiviste (27 condamnations en France plus une en Suisse et une en Allemagne) pour violences et braquages de banques va bénéficier, s’il est arrêté vivant, de toutes les garanties du droit français, on l’appellera monsieur-présumé-innocent et pourra envoyer un petit mot gentil à monsieur Badinter-le-merveilleux-honnête-homme grâce à qui il doit le privilège de pouvoir être un multirécidiviste à vie.
Ma réserve de coups de pieds au c*l va être sérieusement entamée quand j’aurai tout distribué aux ayants droit. Et si je me laissais aller jusqu’à la rue du Faubourg-Déshonoré, il pourrait même y avoir des bavures. Des titres de films me reviennent, en vrac, Coup de torchon, le Père (Emma)Noël est une ordure, La Grande Illusion, je ne vois pas pourquoi…
@ breizmabro | 12 décembre 2018 à 16:00
« Bécassine n’était pas une hypocrite ou une truqueuse, elle… » (Savonarole)
« C’est vrai, et vous m’avez assez souvent comparée à elle pour que je m’en souvienne. »
———————–
En tout cas, votre recette de moules n’est pas truquée, elle. Je l’ai testée dimanche dernier. Succulent.
« En tout cas, votre recette de moules n’est pas truquée, elle. Je l’ai testée dimanche dernier. Succulent. »
Rédigé par : Catherine JACOB | 12 décembre 2018 à 20:53
C’est vrai, vous avez raison, Breizmabro ne devrait pas quitter les fourneaux.
Définitivement, l’acte anti-terroriste devrait commencer par l’ablution totale. Cette purification rituelle, selon Wikipédia, est commune aux trois religions du Livre.
J’observe que la symbolique de ce rite est détourné par ceux qui nous veulent du mal.
Bien à vous.
@ Ellen le 12 décembre à 17 h 27 tapie dans « Jair Bolsonaro, coup de tonnerre…du 29 octobre »
Ellen, modeste, craintive, effacée, pourquoi t’es-tu dissimulée derrière ce texte d’octobre ?
Tu réponds par un commentaire vrai, équilibré qui est en résonance absolue avec ce que l’on débattait dans la pétition pour les « Gilets Tricolores ».
Zonzon aurait bien aimé avoir eu l’élégance et la concision pour écrire ce qui suit :
« La France n’a pas réussi l’intégration malgré les milliards engloutis pour ceux qui sont sur notre sol, mais elle fait venir en plus des migrants islamistes pour créer encore plus de désastre qu’il n’y en a déjà.
Combien de milliers d’islamistes sur notre territoire prêts à préparer en silence d’autres attentats ? Et en même temps la France a signé hier le pacte de Marrakech : « Migrants islamistes vous êtes les bienvenus en France, venez nombreux, nous vous assurerons le logement, un travail, un salaire, toutes aides sociales, les prières de rues, la construction de mosquées, vous pourrez vous révolter, insulter et casser les symboles républicains, recréer des zones de non droit pour les blancs chrétiens, chasser la police de vos quartiers, interdire aux femmes non voilées de se promener dans les rues, etc. La seule chose qui vous sera interdite c’est de vous radicaliser et de commettre des attentats.
Honte à Macron, naïf et traître, qui vend son peuple français ancré dans ses racines, aux pays islamiques les plus dangereux. M. Macron n’a toujours pas compris que ces deux cultures ne sont pas faites pour vivre ensemble. Tôt ou tard, ça va exploser et ce sera terrible. Les islamistes sont très sournois et se retourneront contre nous à un moment ou à un autre.
M. Macron est capable de nous dire que c’est un crime contre l’humanité, mais il oubliera de dire qu’il est commis par les islamistes.
Pourquoi ne pas créer un mouvement bleu-blanc-rouge avec Marianne en signe de protestation contre le pacte de Marrakech ? »
Zonzon t’embrasse !
@ Pierre Blanchard le 11 décembre à 19 h 37
1. Comment encore parler de l’Assekrem dans ce monde en folie ? C’est moi le coupable. Suite à cette réunion œcuménique invraisemblable qui s’est tenue à Oran, laquelle m’a entraîné à citer l’ermite qui avait donné son avertissement au monde !
Et le brave fugace, expert en i – MAGE a balancé un cliché décevant.
2. Suit une polémique dans laquelle, semble-t-il, on chercherait à camoufler l’état actuel de l’hermitage. C’est vous apparemment qui avez agité le « bâton m***eux ». Gonflé vous êtes !
3. Zonzon « vous en confirmera certainement le réel état actuel » ! Non, bien sûr que non.
Je me suis rendu dans ce site grandiose il y a plus de 40 ans. Du temps de Boumediene ! Une époque déjà « raide » !
Les reliefs, peu nombreux, ressortaient de la fréquentation européenne : papiers gras, boîtes coca écrasées !
Mais la bâtisse était saine. Chaque matin avant l’aurore on y disait la messe pour les touristes présents.
Dans quel état est le lieu actuellement, je n’en sais pas plus que vous. Mais le mauvais esprit que je suis serait enclin à penser que tout est fait pour effacer la trace sacrée que ces chiens de roumis abandonnèrent au « peuple algérien démocratique et populaire » avant de retourner chez eux dans cette Europe de colons ventripotents, hâbleurs, brutaux, voleurs !
En revanche je sais, comme tout le monde, que la « vie » est rude dans les cimetières chrétiens d’Alger, d’Oran..
Et qu’il s’y passe des sarabandes qui ne sont pas piquées des vers. Heureusement que nous avons des représentations diplomatiques qui se posent un peu là….
Bon ! Quand on s’implante sur une terre et qu’on y laisse ses morts, la moindre des choses est de s’assurer qu’on sera pour l’éternité à même de protéger les sépultures.
4. « Capable » Pierre ? Allons, allons bien sûr que si vous l’êtes ! Et vous le savez très bien ! Vous le premier ! Comment ne pas l’être quand on s’interroge sur les vestiges de la chrétienté dans ces territoires occupés par la barbarie depuis tant de siècles ? Sur le devenir de notre civilisation, sur la beauté du désert, sur l’âme du monde ?
Vous aviez besoin d’un petit câlin, je vous le donne bien volontiers !
@ Tipaza
« Nous en sommes au point où il faut reprendre le « Debout les morts ! » »
Pour l’instant, nous en serions plutôt à : « Couchés au milieu des bougies ! ».
Les moules étaient succulentes, le gilet jaune bien repassé sur le tableau de bord du SUV, les chiens bien sages et bien nourris à l’abri de la niche fiscale, mais attention, les zonzons rôdent…
@ Savonarole | 12 décembre 2018 à 23:06
Vos commentaires culinaires et vos correspondants qui y participent forment le mur des cons de ce blog, même remarque lorsqu’on écrit des mots en japonais.
Entre les vieux gâteux, les pédants, les prétentieux, les orgueilleux, les bavards, les antisoviétiques, les mystiques, les macroniens, il est très difficile de pouvoir dialoguer du sujet du jour sur ce blog ; remarquez on s’y fait au risque de devenir bête.
@ duvent le 12 décembre à 19 h 26
« Je n’ai pas encore découvert le but que vous poursuivez ».
Moi non plus !
« Je vous lis en diagonale ».
J’écris à l’horizontale !
Allez ! Bon Noël !
@ Catherine JACOB décembre 2018 à 20:53
Ouf ! Merci de m’avoir rassurée 😉
Adéo Catherine
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@ Savonarole 12 décembre 2018 à 23:06
Je comprends mieux à présent pourquoi certains et certaines de ce blog se pâment devant votre humour (second degré of course) à nul autre pareil, tellement spirituel et subtil, léger et délicat 😀
@ patriote mais presque (13 déc 11:11)
Cette diversité d’opinions et cette absence de censure de l’hôte qui tient à laisser chacun s’exprimer en fonction de ses origines, sa culture, son vécu et par-dessus tout, quel que soit son cursus d’études, est justement ce qui fait l’intérêt de ce blog et son originalité, j’imagine voulus l’un comme l’autre par l’auteur, seul maître des invitations.
Sans oublier néanmoins notre hôtesse et le travail rébarbatif de la modératrice Pascale Bilger. Que deviendrait-elle en effet si elle devait se borner à corriger les fautes d’orthographe ou de syntaxe des contributeurs, voire se résoudre à éliminer les plus spirituels ou les plus savants dans leur domaine pour cause de hors sujet ?? Et par ailleurs se coltiner des centaines de lignes censées commenter docilement, au plus près et sans vagues le sujet du jour ?
Désolée, pour ces derniers (qui ne dévieraient jamais du sujet du jour) peu de noms me viennent présentement à l’esprit !? Sans doute préfèrent-ils comme vous les blogs où c’est le calme plat et où tout est prévisible et réglé comme du papier millimétré !
@ patriote mais presque | 13 décembre 2018 à 11:11
Heureusement que vous êtes là pour relever le niveau ! 🙂
@ patriote mais presque due 13 décembre 2018
« …on s’y fait au risque de devenir bête »
Remarquez, « si la c**nerie se mesurait vous seriez à Sèvres »
Je ne serais pas étonné si nous assistions prochainement au mariage d’Aliocha et Zonzon. Depuis quelques jours ils ne cessent de nous faire part de leur effusion et se tutoient comme de vieux compagnons de banquet de comice agricole.
J’espère qu’ils n’oublieront pas de nous envoyer un faire-part. Pour les cadeaux, les adresser directement à Pascale Bilger qui les fera parvenir à leurs destinataires.
Souhaitons-leur tous nos vœux de bonheur !
@ Achille | 14 décembre 2018 à 12:36
Oui, ça devient torride, « mon bourdon céleste »… dit Aliocha à Zonzon…
À mon avis Zonzon est hétérosexuel, père de six enfants et va à la synagogue toutes les semaines.
Un jour on s’en expliquera à la Médaille Miraculeuse avec Lucile et Mary.
Ce lieu est hors de ce monde et s’y retrouve.
Aliocha serait le bienvenu.
Juste à côté de la boutique Nespresso, Rue du Bac, il y a aussi les Missions Étrangères, là encore, un monde à part.
Il n’y a qu’à Paris que l’on trouve une telle brutalité entre civilisation et merchandising, c’est ce qui me manque ici où je suis.
« Remarquez, « si la c**nerie se mesurait vous seriez à Sèvres »
Rédigé par : breizmabro | 14 décembre 2018 à 08:22
Excellent ! Ce commentateur est un maître étalon.
Onliochon et Zaza, je vous dis pas le tableau !
Quant à notre entremetteur, s’il épouse tous ceux qu’il tutoie, ce n’est plus Achille qu’on l’appellera, mais Alliche Baba.
Ou mieux encore, pour le rythme du son, Alli Babache !
Ça fatigue, la révolution…
@ Savonarole | 14 décembre 2018 à 14:16
Arrêtez de me draguer, me rencarder dans tous les coins du monde, surtout avec un Zonzon comme caution, cerise aigre sur le gâteux !
Mon Jojo qui a horreur des plans à quatre, à plus forte raison s’il n’en est pas, va finir par l’avoir mauvaise !
@ Mary et compagnie…
En somme vous êtes tous des insociables, voyez la définition ci-dessous, c’est sans doute la raison pour laquelle vous bloguez alors que vous êtes incapables de parler à votre voisin de palier.
http://www.cnrtl.fr/definition/insociable
@ Savonarole | 14 décembre 2018 à 20:34
Réveillez-vous Savonarole. C’était de l’humour !
Malheureux Aliocha, regarde où tu es ! Ils te baladent dans de mauvais lieux.
C’est des cabinets où ils t’ont enfermé que tu glapis en concert avec ceux dont la bouche sent la « chose ».
Mais Il est annoncé. Il nous reste quelques jours pour nous préparer à L’accueillir.
Joyeux Noël Aliocha, pour toi et pour tous les tiens !
@ Zonzon | 12 décembre 2018 à 08:34
« ça branle dans le manche », c’est dans le langage d’aujourd’hui. Je préfère aussi « branle du manche » ou même mieux « branle au manche » ce qui est plus juste. Car si quelque chose branle, c’est plutôt le manche dans l’outil que l’inverse.
La solution est pourtant simple : tremper l’outil dans l’eau quelques heures.
@ Savonarole
« …vous êtes incapables de parler à votre voisin de palier. »
C’est vrai !
Quand on a des murs en carton et des voisins qui élèvent leurs enfants « avec amour » comme les rois sur terre qui passent leur temps à hurler et taper des crises d’hystérie dès qu’ils sont contrariés, je vous assure qu’on finit vite par détester ses voisins et inversement alors qu’on ne s’est jamais adressé la parole parce que ce n’est pas la peine, ça serait pire.
Effectivement, en dehors de questions sans doute plus importantes sur la politique du monde et la condition humaine (ironie), 68 en ce qui concerne l’éducation des enfants a grandement aidé à la cohabitation entre culs-terreux de banlieue comme moi.