La pitié n’est pas un sentiment revigorant. Elle révèle parfois chez ceux qui l’éprouvent plus de condescendance que de sincérité et peut offenser qui en est l’objet. Aussi ce n’est pas sans une certaine prudence qu’au sujet de notre président de la République j’évoque une « pitié républicaine », « dangereuse » sans doute, mais sur un autre registre que celle de Stefan Zweig.
A vrai dire elle n’est pas née parce que subitement – à partir de l’affaire Benalla et de sa calamiteuse gestion – Emmanuel Macron a perdu du crédit, laissant se dilapider le capital de confiance que lui avait assuré auprès des Français une première année de qualité.
Elle ne pouvait pas davantage être suscitée par les maladresses, imprudences, arrogances et discutables postures que la liberté du président avait engendrées et qui relevaient de sa seule responsabilité. Fondées essentiellement sur une méconnaissance du caractère des Français qui désiraient de l’allure mais aussi de la simplicité. De la vérité mais non de la brutalité.
Il était hors de question, durant deux semaines, avec l’apparition des Gilets jaunes dans notre espace démocratique, de le gratifier d’une quelconque pitié tant le pouvoir – et lui au premier chef – enfermé dans une autarcie technocratique se flattait d’une inflexibilité prétendue si nouvelle par rapport au quinquennat précédent.
A partir de quand ai-je commencé à sentir monter en moi une pitié républicaine pour ce chef de l’Etat passé de la grâce fulgurante de la campagne et des premiers mois de mandat à l’opprobre presque absolu ?
Une haine inconcevable, des sorties devenues impossibles, des insultes publiques, des menaces de mort et de guillotine, une atmosphère d’incandescence furieuse, les riches honnis, démission et destitution exigées, hurlées ! Le président comme cible quasi exclusive. Réunissant contre lui, dans une étrange synthèse, les ennemis de la frivolité de Marie-Antoinette et les révolutionnaires aspirant à se débarrasser de Louis XVI.
Les coups de force d’une part des GJ, répudiant la légitimité de son élection et poussant à son départ par n’importe quel moyen, m’ont scandalisé mais dans cette crise comparable à nulle autre, ils me semblaient presque l’inévitable rançon d’un délire collectif que la France n’avait jamais connu à ce point.
La pitié républicaine m’a saisi quand défait, impuissant, tout de bonne volonté et d’étonnement stupéfié, Emmanuel Macron a accepté l’idée, l’effroi qu’il n’était plus maître de rien.
En effet, je crois que j’ai changé de cap après la courte allocution d’Emmanuel Macron le 10 décembre – enfin il parlait – qui mêlait, dans le ton, mélancolie, recherche désespérée d’une communauté enfuie et empathie. D’aucuns ont immédiatement mis en doute sa sincérité, craint la manipulation et accru leur hostilité à son encontre. Comme si, confronté à une crise extrême dont il risquait d’être la principale victime, il devait être forcément, pour se sortir de la nasse, mensonger et roublard. Tacticien et non pas convaincu.
Dans nos existences, il nous arrive de changer le cours de nos trajectoires et d’accepter qu’aujourd’hui modifie hier avant d’être à son tour métamorphosé par demain. Intelligence et sensibilité nous y incitent, parfois nous l’imposent. Je ne vois pas pourquoi la pratique présidentielle serait forcément insincère dans ses infléchissements parce qu’une révolte collective les aurait rendus nécessaires.
Par la suite – ce fut encore plus net – on a observé avec quelle minutie et quel acharnement Emmanuel Macron, pour remonter le courant, s’est efforcé de retirer de soi et de ses comportements ce qui avait irrité une majorité pour lui substituer des attitudes de simplicité, de proximité, presque de banalité. Ce qui m’a navré est qu’elles étaient sur-le-champ frappées de caducité, soupçonnées, moquées. Toute humanité lui était déniée. Le jeu de massacre devait se continuer puisqu’il était un fourbe et que beaucoup de Gilets jaunes le condamnaient.
La Courtepaille en France comme le réveillon au Tchad et l’hommage aux soldats de Barkhane et, par ailleurs, un verbe prudent, fuyant la provocation comme la peste, apaisant, apaisé, prêchant le compromis, se repentant des erreurs d’avant, se fustigeant pour son aveuglement antérieur, proposant sur le tard une libération nationale de la parole, un dialogue sur internet – gestes, concessions et déclarations tenus pour rien, sans qu’apparemment ils fassent tomber le niveau de haine. En ne parvenant même pas à le faire descendre de la détestation régalienne à l’hostilité politique, ce qui serait déjà un progrès.
On lui réclame de la distance : on l’accuse d’être trop proche. On lui réclame de la proximité : on l’accuse d’être trop distant. N’a-t-il pas trouvé la bonne relation, le juste lien ou le peuple ne sait-il pas exactement ce qu’il attend de son président ?
Quand j’entends le président proclamer que « l’ordre, le calme et la concorde » doivent dorénavant régner, j’approuve évidemment ces voeux, ces injonctions mesurées mais je les sais pieux. Tant sa tâche va être épuisante, si jamais il y parvient, pour redonner de la crédibilité à sa parole présidentielle et inspirer aux citoyens l’envie de la respecter (Le Figaro).
La pitié républicaine, elle m’habite. Parce que je conçois tous les antagonismes politiques et leur virulence mais que je pourfends l’injustice. Le président – j’en suis persuadé – durant les prochains mois n’accomplirait que des actes positifs et ne proférerait que de l’incontestable que probablement il ne se relèverait pas dans les sondages. Une image est cassée et la pitié républicaine revient à rendre hommage à ses efforts et à regretter qu’on refuse systématiquement de les reconnaître, de les couronner de succès.
Emmanuel Macron n’a pas droit à la facilité de son Premier ministre qui, s’il prend des coups, se dit capable de les rendre (JDD).
J’espère, pour les trois années de mandat qui lui restent, que le président de la République n’aura plus besoin d’une pitié républicaine, d’un soutien attristé mais bénéficiera d’une adhésion renouvelée. Tel un second souffle après cette première tempête.
Parce qu’il aura su modifier en lui et autour de lui ce qui devait l’être pour mieux présider un pays incomparable.
Le sien, le nôtre.
Effectivement, le Président fait pitié.
Mais l’explosion actuelle de haine et de vindicte peut aussi s’expliquer par le fait qu’une grande partie de la population n’est pas représentée au Parlement : le Front National atteint 32 % de suffrages mais n’obtient que 7 députés ; d’où l’effet de cocotte-minute auquel nous assistons. Il y a là un réel et grave problème.
@ Nicole Janicaud
Il est vrai que le scrutin uninominal majoritaire à deux tours favorise le parti arrivé en tête. Cela étant, au premier tour des législatives de juin 2017, le FN à fait 13,2% des uffrages exprimés et non 32%.
Vus n’arrivez plus à m’étonner.
Pitié de Macron ? Ridicule.
Nous ne sommes pas en train de prendre le thé chez la marquise. Nous sommes en train de parler de politique, donc de guerre, de paix, de la puissance de tuer ou de jeter à la rue, de pouvoir. Que vient faire la pitié dans cette histoire ? Macron vacille, il faut s’en réjouir et pousser un peu plus fort pour qu’il tombe complètement.
Louis XVI a eu pitié à l’été 1789 : des millions de morts. Nicolas II a eu pitié à l’hiver 1917 : des dizaines de millions de morts. Pétain a eu pitié des Français sur les routes en 1940 : l’indépendance nationale perdue, le pays humilié.
Joffre n’a eu aucune pitié en 1914 et c’est la victoire de la Marne.
Soljenitsyne dit, et en quelques termes cinglants, que les vertus privées font les malheurs publics. La pitié en politique, c’est pire qu’une faute, c’est un crime. Un crime, du citoyen comme du prince, contre ses devoirs civiques les plus sacrés.
Alors, pitié pour l’homme Macron ? Oui, quand il aura eu pitié de la France et qu’il aura démissionné et quand il aura eu le juste procès qu’il mérite. Une fois qu’il aura accompli sa peine, oui, nous pourrons nous laisser aller à la pitié. Pas avant.
En fait, vous ne comprenez pas grand’chose à la politique. Je me demande bien à quoi ça sert d’avoir eu 87 rois, 2 empereurs et 5 républiques.
Cet article synthétise bien mieux que je ne l’ai fait tout ce que j’ai écrit ici :
Joyeux Noël à la nation des ronds-points ! Les Gilets jaunes sont majoritaires par Henri Temple – 24 décembre 2018
Je doute qu’il change quoi que ce soit pour ceux qui ont décidé de fermer les écoutilles, décidé de ne pas voir, de ne pas entendre, de ne pas comprendre. Mais j’aurai fait mon devoir, je ne me serai pas tu.
Désolée il ne me fait pas pitié même si l’on peut espérer qu’il s’en sorte, non pas pour lui mais dans l’intérêt de notre pays. La situation est très grave, la perte de confiance en sa personne et en sa manière de gouverner est bien réelle. Il a commis beaucoup d’erreurs dues à son manque d’expérience et à ses certitudes. On récolte toujours ce que l’on sème. C’est la loi de la cause à effet.
La haine !!
Exemple:
Elle vient aussi des conditions de vie des étudiants, je m’explique: on envoie des jeunes bacheliers au désastre car le bac est tellement dévalué qu’il est donné à des jeunes qui n’ont pas les moyens de suivre des cours en fac alors qu’ils auraient fait de très bons manuels, mais voilà « ils auront eu leur chance » disent certains endoctrinés de profs.
Elle se continue avec des réflexions « ils ne paient pas leurs études, comme aux USA » ce qui est faux car il y a bien un droit d’entrée et aux USA les étudiants sortent à près de 100 % de réussite alors qu’en France c’est 60 % d’échec d’où la haine.
Le problème est le salaire alloué aux manuels par rapport aux intellectuels OR LA FRANCE A BESOIN DE TOUTES LES MAINS VIVES donc les salaires ne doivent pas faire le grand écart, encore une source de haine !
« Joyeux Noël et Paix sur la terre aux hommes (et aux femmes) de bonne volonté »
La bonne volonté vous la représentez à merveille tous les deux, chers Madame et Philippe Bilger.
Et bien des choses aimables aux honorables correspondants, y compris à ceux que je ne lis (presque) jamais.
Cordialement.
Des gens d’expérience ont dit un jour :
« Chassez le naturel, il revient au galop ».
Alors pour ma part, pas de sentiment de pitié mais une grande indifférence.
Je n’écoute plus et ne regarde plus.
En attendant des jours meilleurs, que chacun passe à sa manière d’excellentes fêtes de fin d’année.
Vous êtes incorrigible monsieur Bilger. Vous sombrez à nouveau comme aux premières heures du mandat. Nul besoin d’être haruspice pour vous dire que vous serez déçu, à nouveau.
On ne connaît pas les hommes dans leur nature quand ils sont aux abois, c’est quand ils triomphent qu’ils se révèlent. Emmanuel Macron s’est déjà révélé. Et son aréopage reste constitué de types dont le bilan moral connu est pire que celui de Fillon.
Les coups de force d’une part des GJ, répudiant la légitimité de son élection (…)
Non, pas sa légitimité.
Tout au plus sa légalité.
Hors sujet peut-être mais en cette veille de Noël, très bonnes fêtes de fin d’année à notre hôte, à son épouse et à toute la communauté des commentateurs intervenant sur ce blog !
Bien vu. Je suis persuadé que la grosse erreur a consisté à attaquer les vieux bille en tête avec l’augmentation de la CSG. Les anciens, qui, d’habitude essayaient de calmer leurs enfants ont abandonné cette attitude… et tout s’est enchaîné. la stupidité des « godillots » a fait le reste. Ce mouvement est irréversible malheureusement. Le pire est qu’une boîte de Pandore s’est ouverte et bien malin qui peut dire où nous allons… triste échec.
Monsieur Macron a dilapidé son capital confiance comme un enfant gâté et est devenu une boîte à gifles. Il n’a pas manqué d’avertissements, répétant et aggravant les erreurs de son prédécesseur. Il n’en a tiré aucune leçon, bien au contraire voyant le peu de réactions que Hollande inspirait, s’amusant à tirer la queue et la gamelle du vieux chien jaune usé et fatigué.
Et la confiance, une fois perdue…. Et toujours cette question lancinante que je me pose : pourquoi avoir agi ainsi ?…
Fi des sondages, si un quart de la population prête sa confiance au président, l’état de division du pays qui a permis son élection permettra la poursuite des réformes indispensables nécessaires à l’Europe, seul échelle qui permettrait de garantir les valeurs fondamentales de nos lois.
La pitié ne tient qu’au fait qu’il se soit trompé de verticalité, l’inopérance jupitérienne démontrée, est ouvert le chemin de la verticalité catholique qu’il avait su si bien repérer pendant sa campagne, mais oubliant de se l’appliquer, il en paye le prix fort.
Connaissant son intelligence et sa culture, ainsi que de ceux qui l’entourent, c’est lui-même dont la pitié doit se saisir et, dans l’écoute renouvelée de ceux qui souffrent et l’implacable application des lois vis-à-vis de ceux qui veulent les exploiter – et dont on voit ici le revirement soudain, car ils ont peur pour leur prospérité – il a la capacité de se souvenir du baptême de Clovis et de sa célébration par de Gaulle et Adenauer, et d’en tirer les conclusions nécessaires pour son action et l’exercice de la verticalité de la nouvelle loi, qui ne saura jamais s’imposer par la domination, mais en obtenant du peuple son adhésion et son consentement.
L’occasion démocratique est unique, fasse le peuple de France s’apercevoir que ce jeune homme, avec tous ses défauts, est une chance non seulement pour le pays d’être à la hauteur de son destin, mais pour l’humanité de savoir reconnaître qu’il est salutaire pour elle d’accorder son consentement à l’aventure qui lui est proposée, plutôt que de vouloir, ad libidum, imposer les vengeances qu’exigent les erreurs du passé, et qu’il est l’heure, les termes du choix étant posés, d’en connaissance de cause librement se déterminer.
Bonjour,
« A partir de quand ai-je commencé à sentir monter en moi une pitié républicaine pour ce chef de l’Etat passé de la grâce fulgurante de la campagne et des premiers mois de mandat à l’opprobre presque absolu ? »
Il n’est pas question, en ce qui me concerne d’avoir de la pitié pour Emmanuel Macron. Il a commis des bourdes dont certaines étaient plutôt « borderline », qu’il les assume et d’ailleurs c’est ce qu’il a fait avec sa repentance dans son discours du 10 décembre. Tout laisse à penser que désormais il fera preuve de plus de discernement.
En fait j’aurais plus tendance à avoir de la pitié pour certains porte-parole des Gilets jaunes qui ont occupé les micros et caméras pendant plus d’un mois et nous ont fait la démonstration de leur pauvreté intellectuelle.
Du pain bénit pour les journalistes ravis de nous montrer le vrai peuple, celui qui se lève tôt et qui trime pour un salaire de misère.
La version moderne de Germinal finalement. Sauf qu’ils se trompaient tout simplement de siècle.
Depuis, ces porte-parole grisés par le succès du mouvement ont laissé la place aux ténors des partis extrêmes, bien décidés à profiter de l’aubaine pour rafler la mise.
Les élections européennes, qui jusqu’à présent ont toujours été un bide en terme de taux de participation, vu que la plupart des Français s’en fichent éperdument, vont pour une fois servir de test de popularité de l’équipe au pouvoir.
Déjà le RN et LFI comptent en faire un référendum pour ou contre Macron.
Quant aux intérêts de la France, nos élus, tous partis confondus, ne se posent pas vraiment la question. Leur obsession se résume à deux mots « Macron démission ».
La politique se résume à la conquête du pouvoir et ensuite advienne que pourra.
Le président est bien seul face aux Français qui lui demandent tout et n’importe quoi.
Mais une majorité fait-elle qu’un geste contre l’intérêt général deviennent l’intérêt général parce que l’existence d’une demande commune ?
Peut-on déterminer l’intérêt général si la réalité est méconnue ?
ODE à la RÉALITÉ Plagiat d’un poème de JP ADAM sur le temps. Par Ange LERUAS
À regarder d’une certaine manière :
vouloir changer est la croix et la bannière.
Retenir notre PIB pour notre richesse
c’est un outrage envers la politesse
dû à toutes nos productions nationales
par ce qu’elles seules nous sont primordiales
Ce n’est pas plus de valeur qui vous satisfait
mais tous les biens et services dont vous usez.
Si taxes et charges, votre PIB fait monter !
votre consommation ne fera que baisser.
Bien plus, pour x ou pour y, l’État prélève
c’est toujours à vous que ce plus on enlève
La morale est que toute apparence
n’est qu’un leurre qui lève toute espérance
que vous produisiez pour les autres avec soin
dans l’espoir de mieux satisfaire vos besoins.
Quand comprendrez-vous enfin que les productions,
de nos actifs deviennent nos consommations.
– que les 746 milliards de gain pour leurs prouesses
ne peuvent faire 2 295 milliards de richesses.
– Que 581 milliards ne sont que des attributions
aux inactifs pour payer leurs consommations
– que 265 milliards de dépenses pour tous nos soins
c’est autant aux actifs et inactif de moins
– et les 504 milliards en usages collectifs
sont levés aux laborieux et aux inactifs.
– qu’après ces faits de notre vie nationale
reste 558 milliards pour richesse familiale
: 313 milliards pour la richesse des productifs.
: et 245 milliards celle de tous les non actifs.
Si peu ! que l’Etat: plus 67 milliards dépense
et 40 ans, de remboursements se dispense.
-Contribuant pour 82 milliards, les plus aisés
aident tous ceux que les progrès ont délaissés.
C’est l’histoire vraie de notre vie en commun
Où la somme des comportements de chacun,
doit nous guider vers le même intérêt.
Mais, envoûté de monnaie vous le fait dénier.
Riches et pauvres montés en adversaires
ne vous font condamner que des boucs émissaires.
Alors ! Sans vergogne sur nos gouvernements
– vous médisez sans cesse, ni n’êtes content,
– reprochez qu’ils pèchent par manques et excès !
Bien souvent du trop, trop peu ou du pas assez.
Ainsi nous Français de ce bois nous sommes faits !
Notre président connaît-il cette réalité ?
Vous avez raison Philippe Bilger, nous sommes à fond dans le registre du sentiment : l’amour, puis la colère, puis la haine et maintenant la pitié. J’ai du mal à leur accoler l’adjectif « républicain ». Le mélo absolu, rien de mieux pour générer le sadisme et la violence.
Ayons plutôt pitié de nous-mêmes les Français, qui ne sortons d’une impasse que pour entrer dans une autre, quinquennat après quinquennat.
La gauche est au pouvoir depuis trop longtemps. Son incapacité à gérer efficacement le pays est un défaut structurel. La France s’enfonce dans tous les classements, le Président est honni, tout cela est pitoyable.
Ma lettre au Père Noël de cette année est très courte :
Cher Papa Noël,
Apporte-moi un vrai chef avec les pleins pouvoirs, un Caudillo version 2.1.
Qu’il fasse sortir la France de l’Union européenne et que cesse la dictature des marchands de sable et des suppôts de l’Internationale Socialiste.
Bien respectueusement.
Une grande partie des imperfections électorales vient du système lui-même : le scrutin majoritaire à deux tours.
Il faut revenir d’urgence au scrutin à UN SEUL tour, la spontanéité du vote populaire retrouvera ainsi la franchise naturelle de son expression. Un scrutin à deux tours ouvre la porte à tous les calculs d’appareils et à toutes les magouilles entre les deux tours (promesses de postes, népotisme).
Une proportionnelle, pas forcément intégrale, serait plus équitable que le système actuel.
Un retour au septennat non renouvelable me paraîtrait également plus efficace.
Enfin, le recours plus fréquent au référendum d’origine citoyenne sans interdiction de sujet serait bien vu d’une majorité de citoyens mais pas obligatoirement par les élus de LaRem qui pourraient y voir une contestation de leur anarchique production de lois bâclées à cause de leur incompétence.
Voilà de quoi alimenter la réflexion du président indigne de pitié républicaine qui pourrait sortir du pétrin-cloaque dans lequel il folâtre depuis le début. Des décisions claires, innovantes et applicables sans élaboration de fastidieuses usines à gaz pourraient faire chavirer l’opinion si elles étaient menées habilement. Mais voilà, l’entourage qu’il s’est choisi est d’une telle médiocrité que je doute de son efficacité.
Tout le monde vante son intelligence, dit-on. Aura-t-il celle de relire quelques très belles pages sur le rôle du CHEF récemment écrites ?
Ni pitié (pourquoi républicaine, d’ailleurs ?), ni haine.
Monsieur Macron récolte ce qu’il a semé, à savoir qu’au lieu de remplir son rôle de président surplombant la politique politicienne, fixant un axe politique et laissant son Premier ministre gouverner, il a concentré tous les moyens de gouverner en son Palais, à l’Élysée, y compris en matière de renseignement avec sa fameuse Task Force !
Dès lors, le « moi, moi » permanent associé à une communication elle aussi permanente et des visites vibrionnantes mises à la mode par monsieur Sarkozy (un voyage par semaine) et des mots outranciers ou perçus comme outrageants l’ont conduit en première ligne pour subir la colère d’un peuple qu’il a en permanence provoqué.
Il s’est dit « être fait pour les tempêtes ». A présent il est en première ligne face à la tempête dont sa gouvernance couplée à celle de monsieur Édouard Philippe est en grande partie à l’origine.
Même si son discours se fait à présent plus calme et respectueux de ses vis-à-vis, encore faut-il qu’il devienne crédible et surtout que la haute administration ne le lâche pas en pleine mer !
Pour la France, on ne peut que souhaiter son entreprise de reconquête de sa capacité à gouverner dans l’intérêt de la France. Encore faut-il que lui-même et ses pairs changent d’idéologie, défendent enfin les intérêts de la France et arrêtent de les sacrifier sur l’autel d’une Europe devenue « allemande », Allemagne qui en tire objectivement les bénéfices à son principal profit. Or, ce ne sont pas ses choix en matière de politique industrielle qui sont allés dans ce sens, mais ont contribué à sa descente continue. Alors, il lui faut changer son logiciel et son credo s’il veut enfin réussir à redresser la barre !
Ne comprenant pas ce que signifie « pitié républicaine », je ne puis commenter les réflexions de ce jour.
En revanche, je peux adresser un petit cadeau de Noël aux lecteurs d’extrême droite de ce blog :
https://www.youtube.com/watch?v=o8dJQEF4cSk
« La pitié républicaine m’a saisi quand défait, impuissant, tout de bonne volonté et d’étonnement stupéfié, Emmanuel Macron a accepté l’idée, l’effroi qu’il n’était plus maître de rien. »
Votre sentiment est honorable mais je ne le partage pas !
Il a ardemment souhaité devenir ce qu’il est après avoir traversé la vie en classe business. Le seul échec qu’il ait connu (professionnel j’entends) c’est son échec à Normale Sup… on s’en remet fort bien j’imagine…
Pour le reste, Macron paye le prix fort, hélas pour le pays, de son inexpérience politique. A-t-il seulement battu les estrades, a-t-il été serrer les paluches des vilains dans les marchés, a-t-il connu d’âpres campagnes électorales, a-t-il connu les fourberies y afférentes ?
Son cuir ne s’est pas assez tanné des joutes de la vie et nous avons affaire non pas à un stagiaire, pour reprendre le mot de Giesbert, mais simplement à un homme inexpérimenté, pas démagogue comme le fut Chirac, pas finaud comme l’était Miitterrand, pas assez empathique comme Sarkozy tenta de l’être !
Je le pense sincèrement touché par le désamour dont il est l’objet et à part son noyau dur de 20% de fidèles, je ne vois pas se dessiner un mouvement populaire analogue à celui du 30 mai 1968 qui lui permettrait de rebondir.
Il faut alors éprouver de la pitié pour le sort qui nous afflige de ne pas avoir réussi à élire un président autrement que par défaut…
Parce qu’il aura su modifier en lui et autour de lui ce qui devait l’être pour mieux présider un pays incomparable.
Le sien, le nôtre. (Ph.B)
Je serais moins naïve et j’attends de voir la suite du feuilleton. Ses promesses sont bienvenues, mais insuffisantes. Je crois que M. Macron souffre d’un dédoublement de personnalité. Le syndrome d’un bipolaire ou l’art de se refaire une présumée virginité politique par la com ?
M. Macron a le devoir de bien gouverner, mais aussi des obligations envers les Français et la France. Gouverner avec respect, loyauté, transparence et une meilleure justice en acceptant le droit aux Français du Référendum d’identité Citoyenne, est un minimum de respect pour le peuple que l’on doit consulter pour de lourdes décisions de l’Etat. Pas tout pour les riches et rien pour les Français de la classe moyenne et les pauvres.
Moi, je lui pardonne, mais c’est la dernière fois. Si M. Macron récidive en faisant n’importe quoi, alors il ne pourra s’en prendre qu’à lui-même de nous avoir, une fois de plus leurrés et joué une mise en scène d’un gavroche allant prendre son repas au restaurant Courtepaille et de nous avoir fait des promesses à coups de vent parce que pris à la gorge.
Ca change son homme entre « la marche flamboyante » devant la pyramide du Louvre aux couleurs tout feu tout flamme avec un restau populaire chez des gens de rien.
J’ai un peu l’esprit de l’escalier. Mais je pense que la pitié n’est pas une solution. Je la vois comme un signe, et plutôt un mauvais signe. Comme seule solution pour le gouvernement me vient à l’esprit le concept « d’antifragilité » évoqué par Nassim Taleb. (« L’antifragilité est une propriété des systèmes qui se renforcent lorsqu’ils sont exposés à des facteurs de stress, des chocs, de la volatilité, du bruit, des erreurs, des fautes, des attaques, ou des échecs ». Wikipédia).
Les Gilets jaunes sont dans leur rôle. Au gouvernement de jouer le sien. Il ne va pas inverser les rôles, c’est lui qui a le pouvoir.
Peter Thiel, le fondateur de PayPal, dit que les gens qui ont fait les études les plus longues sont aussi ceux qui ont subi le lavage de cerveau le plus prolongé. C’est peut-être ce qui explique que le gouvernement soit aussi désemparé, et aussi conformiste dans les solutions qu’il avance.
Une crise au-dessus de la tête.
C’est l’instrumentalisation de la crise de 2008 par les hommes politiques et l’Etat qui a engendré la haine qui se reporte sur les banques et les juifs.
Madoff n’a fait qu’escroquer sa communauté (j’ai d’ailleurs appris récemment que tout le monde avait récupéré sa mise), et les produits incriminés de Goldman Sachs sont issus de nos ingénieurs centraliens, non juifs.
En fait, chez nous, nos banques ont parfaitement tenu, à l’exception de Dexia, finançant les collectivités locales, et gérée conjointement par nos Mozart de la finance.
La crise de 2008 n’est pas bancaire, c’est l’échec des régulations, prévisible bien avant :
Source : Cadin L., Guérin F., La Gestion des ressources humaines, Dunod, Coll. Topos, 1999.
C’est l’échec de l’OMC, des banques, des entreprises, des Etats, de la FP, des syndicats, des contrôles, et de tous ceux qui avaient un pouvoir et en ont abusé, indéfiniment solvabilisé par la dette et sans sanction.
Nous avons été peu touchés par la crise directement, mais l’Etat en a profité pour améliorer son train de vie au lieu de s’astreindre à la performance et de soutenir l’activité.
Nous sommes toujours dans l’illusion d’une simple crise bancaire avec un besoin de résolution de la crise de la régulation qui ne s’exprime pas.
C’est cette explication technique et sa remédiation qui permettraient aux Français de comprendre et d’avancer.
J’ai choisi un document de l’EN, simple, pédagogique et pratique :
http : //eduscol. Education. Fr/cid46093/les-modeles-d-analyse-de-la-grh. Html
Les erreurs de compréhension à éviter :
– la référence à 1968, ici pas d’étudiants qui finiront au Pouvoir, à la tête de grandes entreprises ou de partis politiques : rien à voir avec des maoïstes ou des peace and love ;
– distinguer’ ‘gilets jaunes »et »casseurs », ce sont les deux formes d’un même groupe (distinguable de certains des pilleurs ?) ;
– interpréter (pour se rassurer ?) l’évolution de ce mouvement à partir du seul chiffre des rassemblements (cela n’est qu’une donnée, secondaire en l’espèce) ;
– la plus grave serait de’ ‘faire comme si’ ces gens étaient des syndicalistes, accessibles à la négociation, à la discussion »intellectuelle » et « technique » : sciences politiques
(R. I. C., R. I. P. ou R. C. par exemple ?), sciences économiques (droit budgétaire, politique fiscale), etc. ;
– penser que ces nouveaux’ ‘canuts » (mutatis mutandis) renonceront à la violence serait le pire : elle ne peut que s’intensifier, du fait de la nature du mouvement et de ses
»agissants » ;
– refuser de voir (et d’admettre) qu’il ne s’agit pas d’une minorité qui va se dissoudre avec des chèques, quel qu’en soit le montant ;
– de faire ‘comme si’ les assassinats de policiers (qui auront lieu, même si c’est en nombre très limité : 3 ou 4) ne seraient que des dérives accidentelles du mouvement
; il s’agit d’un »objectif » stratégique de »putschistes »qui se sont emparés d’un mouvement, composé à 1/2 d’extrême-droite, 1/4 d’extrême gauche et 1/4 d’anarchistes et
de suivistes.
On peut craindre que la ‘grande concertation/ consultation’ ne soit déjà plus la réponse (si elle le fut un instant).
Il faut cesser de chercher des analogies avec le passé
(jacqueries, Maillotins, etc. On a d’ailleurs cité plus haut les »canuts » avec beaucoup de précautions).
Ce fait est nouveau, il faut des solutions nouvelles (à inventer), les Drouet se moquent des cahiers de doléances (1789, c’était il y a 250 ans).
Ce citoyen ne peut pas être le bouc émissaire même s’il a donné les bâtons pour se faire chasser prématurément.
Ce sont « ses courtisanes, ses députés, ses adhérents » que je rends responsables de cette explosion de colère.
Laissons-le jouer le tragédien dans son coin et inspirons-nous de la suggestion de celui qui est né il y a 2 000 ans dans une bergerie : l’état d’esprit universel et horizontal.
Asseyons-nous autour des tables du conseil municipal pour une campagne électorale au printemps prochain. Il y aurait peut-être deux échelles : le monde et le quartier d’un village – d’une ville.
Emmanuel Macron : la pitié républicaine
Quésaco ?
Que n’inventeriez-vous pas pour soutenir le Président dont la popularité est en déroute ! Y compris associer deux termes par ailleurs antinomiques dont le rapprochement fait sourire ! Croyez-moi, il n’a que faire de votre pitié républicaine.
Plutôt qu’une reprise incertaine de Stefan Zweig, il eût été plus réaliste de citer l’aphorisme de Jean-Michel Esperet :
« On n’est jamais si bien desservi que par soi-même »
Car cet homme, le soir de son élection avait tout – a priori – pour réussir son quinquennat : le soutien indéfectible et prononcé (trop) de la nomenklatura qui contrôle la finance en France et en Europe, la bienveillance des francs-maçons, la maîtrise de Bercy, l’aimable – et plus – soutien des médias, toute la haute fonction publique à ses pieds, toutes les minorités agissantes, l’absence de concurrence publique, une légère brise de croissance dans l’Union…
Ajoutons-y une belle image physique, une intelligence complexe ou complexée au choix, un sens aigu de la communication, une répartie facile…
Bref, toutes les cartes étaient dans ses mains et un an et demi après, il a quasiment tout perdu. Y compris le peuple !
Et c’est là que votre analyse politique, si je puis me permettre, s’égare cher P. Bilger. Vous repartez dans votre empathie désespérée que je résume en une petite phrase « les Français, pour une grande part, ne le comprennent pas ».
Ce que vous, vous ne comprenez pas cher P. Bilger, c’est que nous sommes au vingt et unième siècle et que vous en êtes resté, avec talent, au vingtième. Votre billet, au temps heureux de Raymond Aron aurait eu mon plein accord.
Mais le président Macron est de son siècle : celui de la communication. Toute la communication, rien que la communication. La sincérité, l’empathie, la compassion, tout cela il connaît mais il y a longtemps qu’il s’en est exonéré. Il ne pense qu’en termes de courbes, tactiques, calculs, pièges, enfumages… Vous oubliez toujours que dans la nébuleuse de com’ qui sévit autour de lui à l’Elysée, il y a plus d’une centaine de personnes qui travaillent presque vingt-quatre heures sur vingt-quatre à son image, à ses textes, à ses mots, à ses répliques. Dernière confidence fortuite de cette nébuleuse « On le maquille tous les jours avant ses sorties, car il en a pris un coup ». Vous vous rendez compte où en est rendue la com’ cher P. Bilger : il faut maquiller le président pour ses sorties dans la rue !!
Le paradoxe absolu, inouï, de l’époque que nous vivons : une poignée de « bouseux de Gilets jaunes » a réussi à faire mettre un genou à terre à un hyper diplômé président de la septième puissance mondiale et se croyant le maître du monde et des horloges !
Le second souffle que vous appelez de vos voeux ne pourrait être trouvé que dans deux ou trois actions spectaculaires et coordonnées, annoncées juste après les fêtes ou à l’occasion des voeux de la nouvelle année. Le tout rapidement ficelé par l’Assemblée et mis en place très rapidement. C’est possible quand tout ce petit monde se secoue les fesses !
La création immédiate d’un RIC mesuré mais significatif.
Une augmentation réaliste du SMIC et non une acrobatie financière.
Une remise en adéquation des pensions de retraite avec le coût de la vie et la suppression de la CSG sur les retraites.
Qu’importe le déficit.
Ce qui compte c’est remettre la France au travail et dans l’ordre. Je ne pense pas qu’E. Macron possède l’envergure intellectuelle pour de telles décisions : il lui manque quelques « cases » de connaissances sur le peuple français et la « trempe », comme on dit, ne s’invente pas. J’espère, non pour lui cher P. Bilger, mais pour la France, que je me trompe.
Cordialement.
A propos de Pitié, comme nous sommes toujours dans une civilisation judéo-chrétienne :
JOYEUX NOEL A TOUS !
@ Exilé | 23 décembre 2018 à 19:55
Cher Exilé,
En réponse à vos remarques sur le billet de Philippe du 21 décembre, à chacun son expérience de vie et les conclusions qu’on en tire !
Je vois dans ce qui se passe des similitudes avec des situations que j’ai vécues et que vous n’avez peut-être pas connues.
Situations qui m’ont conduit à chérir ma liberté par-dessus tout et ne me soumettre qu’aux lois de mon pays, ou de celles du pays où je vivais et travaillais, pas à des hurluberlus vêtus de jaune abusant de mes droits en s’appropriant des pouvoirs que la Constitution de notre République ne leur accorde pas.
Qu’ils nous fassent connaître leur opinion est une chose, c’est leur droit, qu’ils m’empêchent de vivre comme j’en ai le droit est hors de question.
Enfin la vie m’a appris qu’il faut parfois pousser le curseur un peu loin pour se faire entendre.
Mais en ces fêtes de fin d’année permettez-moi de vous raconter une expérience personnelle digne de Noël que je n’ai jamais oubliée à propos de liberté et de barrage routier :
En 1943, j’avais 13 ans, vivais dans la campagne orléanaise chez mes grands-parents d’où j’allais, en bicyclette, au collège à Orléans. Orléans était occupé par les Allemands comme une bonne partie de la France.
A l’entrée de la ville il y avait un barrage de contrôle par les hommes vêtus de vert auxquels j’ai fait allusion. Il fallait attendre son tour pendant les contrôles, ce qui prenait du temps.
Un jour un soldat allemand m’a fait signe de venir vers lui, alors que je m’approchais de lui prudemment, il a sorti une photo de sa poche et me l’a montrée.
C’était celle d’un garçon de mon âge.
Il a porté la photo à son coeur puis m’a laissé passer sans contrôle.
Il venait de me faire comprendre qu’il avait un fils de mon âge, qu’il l’aimait et que, vraisemblablement, il aurait préféré être chez lui que de contrôler des gamins inconnus aux portes d’Orléans.
Par la suite chaque fois qu’il était de garde, c’était un homme rondelet, pas très grand, il me laissait passer sans contrôle avec un grand sourire.
Pendant ce temps-là nombre de ses compatriotes torturaient des résistants et déportaient des juifs.
J’en ai conclu et n’ai jamais oublié qu’au milieu du pire on trouve parfois le meilleur !
La pitié est bien souvent une forme de mépris apitoyé, de condescendance envers quelqu’un en difficulté, quelqu’un dont on sourit en douce des malheurs qu’il a provoqués par lui-même. Dans le cas d’Emmanuel Macron, qui au lieu de se faire oublier pendant les fêtes de fin d’année, un espace de temps qui aurait pu lui être favorable, parce que les Français sont occupés en famille, entre amis, loin – enfin – de la politique, il insiste et on peine beaucoup à éprouver une véritable pitié ou de la compassion. Cette insistance est pitoyable dans le mauvais sens du terme. Faut-il qu’il n’ait rien compris aux humains ?
D’abord son voyage au Tchad, presque détrôné par son ancien élève, Benalla, qui pose des questions.
https://www.msn.com/fr-fr/actualite/france/l’elysée-embarrassé-par-les-voyages-d’affaires-d’alexandre-benalla/ar-BBRnaj1?ocid=spartanntp
Puis, il a préparé une allocution pour le soir du réveillon de Noël, comme une sorte de forcing pour que les Français parlent de lui en cette soirée traditionnellement sereine et familiale. S’imposer de la sorte démontre sa faiblesse.
Sans oublier l’incroyable petit bréviaire destiné aux députés et militants LaREM aux réponses toutes prêtes pour argumenter de manière standard face aux sceptiques… un petit remake du « petit livre rouge » de Mao. Entre embrigadement sectaire et matraquage des idées. C’est assez pathétique.
Franchement E.Macron ne m’inspire pas de pitié dans le bon sens du terme.
« J’espère, pour les trois années de mandat qui lui restent, que le président de la République n’aura plus besoin d’une pitié républicaine, d’un soutien attristé mais bénéficiera d’une adhésion renouvelée. »
Pour moi, en le voyant peiner pour reprendre la main et en s’y prenant de la pire manière, ça commence plutôt mal car j’ai envie de garder toute ma liberté de penser et seules des actions pragmatiques pourraient me faire changer d’avis.
Cher Philippe,
Pour vous Philippe, votre épouse et votre famille, un morceau de légende en cette préparation de Noël que nous vous souhaitons heureuse et attentionnée.
Ray Charles « Merry Christmas Baby » 1979
https://www.youtube.com/watch?v=mAPvi9Oe29A
Joyeuses fêtes aux lecteurs et commentateurs du blog de Philippe.
françoise et karell Semtob
Si je dois aujourd’hui éprouver une quelconque pitié, c’est bien pour mon pays en raison de la situation de crise dans laquelle il se trouve mais non pour EM dont les comportements, les paroles, le tempérament, sa pratique de la politique, certaines de ses actions, sont à l’origine même de cette pénible situation.
Il récolte en fait ce qu’il a semé depuis 2017 et ne peut se plaindre aujourd’hui des effets dont il est la cause.
Il a bâti sa victoire en faisant miroiter aux électeurs qu’il suffisait de faire table rase du passé pour construire un avenir meilleur, tel que lui le concevait. Des citoyens l’ont à leur tour imité, ignorant les corps intermédiaires et faisant table rase des voies démocratiques habituelles pour lui signifier leur rejet de sa politique.
Le problème est que les voies nouvelles utilisées par ces opposants favorisent malheureusement la propagation de revendications hétéroclites et incohérentes et sont avant tout porteuses de haines plus que de sagesse.
EM a conduit la France dans une situation inextricable. Ce n’est point de pitié dont il a besoin mais bien de lucidité.
Les Gilets jaunes font pitié dans tous les sens du terme
Prenez garde Monsieur Bilger de ne pas finir par susciter pour vous-même la pitié.
Joyeux Noël
@ Nicole Janicaud | 24 décembre 2018 à 00:19
Une fois que les députés seront élus à la proportionnelle, les électeurs de gauche ou de droite, voyant les élus RN s’allier au camp adverse et faire basculer la majorité, s’estimeront non représentés, eux aussi.
En plus, la proportionnelle c’est l’élection d’inscrits sur une liste constituée des apparatchiks les plus disciplinés et non motivés pour aller de temps à autre à la rencontre des Français.
@ Lucile 15h31
« Les Gilets jaunes sont dans leur rôle. Au gouvernement de jouer le sien. Il ne va pas inverser les rôles, c’est lui qui a le pouvoir. »
On ne saurait mieux dire !
Et puis vous citez Nassim Taleb dont je me suis délecté récemment.
Sa lecture devrait être rendue quasi obligatoire pour les gens qui « ne jouent pas leur peau » (on sait à qui penser dans les circonstances actuelles). Il prône oen particulier et en maniant l’ironie, l’application du code d’Hammurabi pour les bureaucrates, les experts, les banquiers, les donneurs d’ordre, les journalistes, les intellectuels – avec mention spéciale pour les « interventionistas » qui ont appelé à la guerre occidentale en Libye et condamnent aujourd’hui l’esclavage massif des migrants qu’elle a provoqué.
Pour ma part j’ai pensé à ces réflexions lors de la crise des GJ et de ce qu’il aurait dit des technocrates qui n’avaient pas prévu les répercussions de mesures imbéciles sur la fiscalité écologique.
Bon Noël à tous et bon Noël à la République.
Pitié pour qui grand Dieu ! Pour Manu ? Pour celui qui traite ses compatriotes d’illettrés, de Gaulois réfractaires, de fainéants qui foutent le bordel, de gens qui ne sont rien ?
Manu a t-il pitié d’eux, lui ?
Manu une fois élu Président a cru qu’il allait diriger un grand conseil d’administration mais il n’avait pas compris que, contrairement à ceux des entreprises auxquels il participait AVANT, dans celui-ci tous les actionnaires (nous) n’étaient pas à sa botte et lui demandent des comptes sur ses promesses de campagne non tenues.
Visiblement il en est incapable, du coup les actionnaires de la France (nous) votons contre (et dans un vote en conseil d’administration ya pas de pitié qui tienne, seul le résultat compte).
Non seulement je n’ai pas pitié de lui mais j’aimerais, compte tenu de ses mensonges et de ses outrances, qu’il soit soumis au même programme que son ami premier de cordée Carlos Ghosn, au pain sec et à l’eau.
Ceci dit ça ne l’empêchera pas de fêter Noël joyeusement avec la famille de sa femme et faire les photos qui vont bien pour Paris Match.
Adéo et bon Noël à tous 😉
Il me semble que la trêve de Noël s’impose, y compris dans nos commentaires.
Je me permets donc de souhaiter à madame et monsieur Bilger un heureux Noël. Et bien entendu bon Noël à tous les commentateurs (ce qui en bon français inclut les commentatrices que j’apprécie tout particulièrement).
Par la suite – ce fut encore plus net – on a observé avec quelle minutie et quel acharnement Emmanuel Macron, pour remonter le courant, s’est efforcé de retirer de soi et de ses comportements ce qui avait irrité une majorité pour lui substituer des attitudes de simplicité, de proximité, presque de banalité. Ce qui m’a navré est qu’elles étaient sur-le-champ frappées de caducité, soupçonnées, moquées. Toute humanité lui était déniée.
Rappelons-nous que M.Macron, avant d’être en principe un président, est avant tout un comédien.
Et en l’occurrence un comédien qui joue un rôle de président, dans tout ce qu’il peut impliquer de spectacle mettant en scène sa petite personne, le fond des choses dans les domaines politique, économique, social etc. étant relégué à l’arrière-plan.
Séquence N° 1 : M.Macron à Courtepaille, moteurs !
Séquence N° 2 : M.Macron au Tchad, moteurs !
Séquence N° 3 : M.Macron à Romorantin, moteurs !
Séquence N° 4 : M.Macron à Pétaouchnoque, moteurs !
Dans ces conditions, comment les Français, qui ont été trompés et bernés depuis 18 mois, pourraient-ils continuer de faire confiance à un comédien, dont le métier est de mentir ?
Le président de la République a réveillonné avec les soldats du PC de théâtre de la force Barkhane le 22 décembre… Est-ce vraiment sérieux ? Personnellement, je prendrais cela comme un affront. Ne pouvait-il pas leur consacrer le 24 décembre ? Qui l’attendait le 24, ses enfants ? Et, même, s’il en avait eux, la fonction présidentielle n’oblige-t-elle pas ceux à qui elle a été confiée à mettre son bien-être personnel derrière l’intérêt de la Nation ? Par ailleurs, savez-vous ce que c’est que de manger son repas de réveillon de 22 en OPEX ? Cela veut dire que la 24, c’est un repas normal qui ne vous remonte pas trop le moral lorsque vous échangez avec votre famille qui elle réveillonne (sans vous, mais en pensant très fort à vous) le 24. Lamentable ! On n’a pas fini de voir les bourdes s’enchainer jusqu’en 2022.
@ Lucile | 24 décembre 2018 à 11:31
« ….l’amour, puis la colère, puis la haine et maintenant la pitié. J’ai du mal à leur accoler l’adjectif « républicain ». Le mélo absolu, rien de mieux pour générer le sadisme et la violence. Ayons plutôt pitié de nous-mêmes les Français, qui ne sortons d’une impasse que pour entrer dans une autre, quinquennat après quinquennat. »
C’est très juste ce que vous dites.
Les plus avertis de la sphère financière et politique le connaissant bien avaient fini par lâcher que M. Macron a commis le plus grand hold-up du siècle. On s’en est aperçu.
Le mépris des Français est la marque de son pouvoir. Quand il dit : j’aime tous les enfants de la République (à Saint-Martin avec les deux lascars caoca repris de justice) c’est se moquer du monde. On ne lui demande pas de nous aimer, mais de gouverner le pays avec loyauté et honneur.
Noël, une inspiration kérygmatique.
Au centre de la crèche, Marie et Joseph se penchent sur leur enfant.
Toutes les mères disent à leur époux que leur fils est voué à la gloire. Alors le père répond : « Je lui montrerai le chemin ».
Mais Marie, elle, ne dit pas à Joseph que leur fils est voué à la gloire, mais qu’il sera la gloire.
Alors Joseph lui répond : « Je ne peux pas te montrer le chemin, car tu es le chemin ».
Le père spirituel de leur fils ne sera dès lors pas le père par la chair, comme il se devait dans leurs illustres familles, mais de Dieu le père de toute l’humanité, le Dieu que leur avait rapporté Alexandre le Grec.
Ils l’appelleront donc Jésus, je sauve les âmes, je sauve l’âme de mon peuple, je sauve l’âme des juifs au nom de Dieu le père des Grecs.
Jésus sera dès lors le Dieu au sens grec, de l’éternel scandale de la vérité.
Joyeux Noël à tous et à Aliocha qui m’a énervé.
@ boureau | 24 décembre 2018 à 16:19
Excellente mise au point, tout y est. Bravo et merci pour cet éclairage de bon sens. Je ne saurais faire mieux.
« La pitié républicaine m’a saisi quand défait, impuissant, tout de bonne volonté et d’étonnement stupéfié, Emmanuel Macron a accepté l’idée, l’effroi qu’il n’était plus maître de rien. »
Oui, je partage votre étrange sentiment, si difficile à décrire dans sa complexité, sa richesse et sa délicatesse émotives.
« …ce chef de l’Etat passé de la grâce fulgurante de la campagne et des premiers mois de mandat… »
Non, Philippe.
La grâce fulgurante que vous prêtez à la campagne présidentielle et des premiers mois de mandat, les couleurs brûlantes que vous et d’autres ont sublimé à longueur de billets, en campagne et durant la première année, constituaient selon moi un appui dangereux à ce jeune président qui ignorait beaucoup de la profondeur du temps.
Ce n’est pas le président qui a manqué de lucidité, ce sont tous ceux qui ont voulu faire de lui un miracle.
Joyeux Noël à tous et à toutes.
Un peu d’humour en ce jour de Noël, humour grinçant certes, mais qui a le mérite de donner un aperçu réaliste de ce que nous vivons depuis un mois et qui laisse à penser que la France a perdu tout repère moral, républicain et intellectuel.
Certes c’est le billet du jour de Sophia Aram que certains ici détestent cordialement. Mais c’est la seule humoriste de France Inter qui arrive à m’amuser.
https://www.franceinter.fr/emissions/le-billet-de-sophia-aram/le-billet-de-sophia-aram-24-decembre-2018
Joyeux Noël à nos hôtes Pascal et Philippe Bilger et aux abonnés du blog, ceux que j’apprécie et les autres aussi. Après tout c’est la trêve des confiseurs, non ?
Bon Noël à tous ceux qui partagent ce blog.
Bon Noël sous l’égide de Dieu trop souvent ignoré. Bon Noël dans les familles trop souvent maltraitées. Bon Noël à un pays à la dérive dans la mondialisation.
@ Félicie OXI | 24 décembre 2018 à 16:11
Il n’est pas question d’en faire un bouc émissaire. Ce président hyper-connecté comme tous ceux de sa génération connaissait les raccourcis, je ne les énumère pas, il n’y a qu’à regarder les voies et sillages qu’il a empruntés pour se faire élire. Le logiciel était le bon. Mais il ne fonctionne plus pour gouverner. Ah, les joies de l’intelligence artificielle !
En 24h
L’accident mortel de Perpignan avec la courageuse fuite subséquente des GJ.
Puis la décapitation de l’effigie du président.
Bon goût et délicatesse.
Puis la muflerie quenelliene vis-à-vis d’une femme juive âgée dans le métro.
Last but not least, l’agression sauvage des policiers motocyclistes sur les Champs-Elysées !
Que faut-il de plus ?
Malheureusement, vous avez toujours, dans quelles que soient les manifestations, des bandes de voyous organisés en marge de la manifestation pour s’y infiltrer incognito plus facilement et y semer des violences et des dégradations. M. Chevènement les appelait des sauvageons. En réalité ce sont des délinquants notoires qu’il faut sévèrement juger et mettre à l’ombre dans une cellule pour qu’ils soient hors d’état de casser et de nuire à de vrais manifestants pacifiques, raisonnables, revendiquant leur désarroi à juste titre.
On ne peut pas condamner des milliers d’innocents de Gilets jaunes qui n’ont fait aucun mal à personne à cause de quelques bandes de crapules encagoulées brûlées du cerveau.
A ceux qui fêtent la naissance de Jésus, Joyeux Noël.
A ceux pour qui Noël est une fête séculaire, Joyeux Noël.
A ceux qui ne sont pas en état de fêter Noël, une pensée fraternelle.
J’ai fouillé dans la collection « pour les nuls » pour voir si un ouvrage traitait le sujet « Comment exercer avec succès le métier de président de la République pour les nuls ». Hélas non !
C’est bien dommage car quelques conseils utiles lui auraient permis de ne pas se retrouver à devoir gérer une véritable crise qui risque de se transformer en fronde.
Peut-être que commencer par lire le dernier ouvrage du Général Pierre de Villiers « Qu’est-ce qu’un chef ? » est un premier pas pour apprendre les rudiments permettant au chef d’être un vrai chef et de renouer la confiance avec ses concitoyens, être pédagogue pour réformer en douceur, respecter les élus et les corps constitués, enfin tous ceux qui pourraient le soutenir s’ils étaient mieux considérés.
Un peu plus d’humilité et d’empathie serait du meilleur effet.
Aujourd’hui celui qui s’est dit chef est seul, il doit se ressaisir faute de tout gâcher.
@ Ellen
« On ne peut pas condamner des milliers d’innocents de Gilets jaunes qui n’ont fait aucun mal à personne à cause de quelques bandes de crapules encagoulées brûlées du cerveau. »
Alors, qu’ils les condamnent sans ambiguïté et pas avec des « on est contre la violence, mais… »
Facile de faire porter la faute au dernier-né de la classe politique.
D’une médiocrité à pleurer.
Du fin fond de la droite au plus extrême de la gauche, ces politiques se vengent sur notre dos en crachant sur le feu qu’ils ont laissé couver depuis plus de trente ans.
Ils vont laisser un champ de ruines et vont accepter que soit condamné le nouveau venu à leur place.
Aucune mémoire, aucune culture, juste de la rancœur et une folle envie de revanche.
Bonjour Monsieur Bilger
Permettez-moi d’abord de vous souhaiter un Joyeux et Saint Noël, ainsi qu’à Madame Bilger.
Macron et sa clique de nuisibles ne m’inspirent aucune pitié.
Seulement une haine froide et réfléchie, vis-à-vis de ces traîtres qui oeuvrent à la disparition et à la destruction de ma patrie.
La visite de Macron aux soldats devrait nous rappeler que nous avons des forces armées au combat au Sahel et au Moyen-Orient !
Qu’en France nous avons des forces armées et des forces de l’ordre en ordre de bataille !
La raison : de nouveaux nazis, les islamistes, décidés comme leur prédécesseurs à détruire notre démocratie pour nous imposer une dictature.
En clair nous sommes en état de guerre !
Officiellement, elle nous a été déclarée.
En guerre tout patriote se doit de défendre la nation.
Il va falloir mentionner cela aux GJ, car mener une rébellion en état de guerre contre son gouvernement s’appelle de la traîtrise.
Le pire est que 70% des Français les approuvent.
Pourtant c’est bien de la traîtrise !
Certes Daech ne bombarde encore personne, un simple drone leur permettrait de le faire.
Daech n’envoie pas ses chars d’assaut sur les autoroutes, on ne sait donc pas si les GJ pourraient aussi les canaliser.
Mais la guerre est là !
Des soldats et des civils meurent ou sont blessés dans cette guerre, ce qui ne semble pas troubler les GJ qui font leurs propres victimes.
Les mots patriotisme, guerre et traîtrise figurent toujours sur nos dictionnaires et sur Google, j’ai vérifié.
Soixante-dix années de paix et de vaches grasses ont dû les faire oublier à ces GJ.
Guerre il y a, traîtres ils sont donc !
Joyeux Noël de nouveau à tous, sauf aux traîtres.
@ Sacrebleu du 33 25 décembre 2018 à 17:09
« Du fin fond de la droite au plus extrême de la gauche, ces politiques se vengent sur notre dos en crachant sur le feu qu’ils ont laissé couver depuis plus de trente ans »
En même temps, comme dit l’autre, personne ne lui a demandé de postuler à ce poste, si ?
Maintenant, qu’il assume ses ambitions Manu, et qu’il ne vienne pas pleurnicher sur le passé.
S’ils vous plaît, ne me dites plus que les casseurs et les racistes ne font pas partie des Gilets jaunes.
1- le mouvement se dit apolitique et non syndical et donc ouvert à toutes les agglomérations possibles, alors pourquoi les extrêmes n’auraient-ils pas le droit de se réclamer des Gilets jaunes ?
2- le mouvement n’a pas de charte restrictive, donc la porte est ouverte à tout le monde et le RN et LFI en profitent bien.
3- c’est l’anarchie même de ce mouvement qui le rend criminel (des morts, des blessés, des faillites, dettes, des milliards perdus)
Encore une fois, il fallait revendiquer vos aspirations dans les bureaux de vote.
Il fallait voter pour Mélenchon car son programme répond à toutes vos attentes même si en vérité son idéologie pousse plus à la faillite qu’au redressement. Si Mélenchon avait été mon président, je l’aurais accepté, et cela même si je suis contre lui à 100 %.
Il faut accepter le jugement de la démocratie.
Dernière chose : ne me dites plus que ce sont les taxes de Macron qui vous ont appauvris, car la suppression de la taxe d’habitation et la baisse des cotisations ont largement redressé la balance.
Votre pauvreté vient de votre parcours (ça peut être les péripéties de la vie) et j’en suis sincèrement désolé.
Ce qui m’hallucine c’est que plus personne n’est capable de laisser le temps au temps pour permettre une analyse à froid des événements. Tout le monde est maintenant persuadé que parce ce qu’il pense ce qu’il pense, il a raison et les autres tort.
A l’heure où les fake news deviennent de plus en plus fréquentes, cette incapacité à prendre le temps fait peur.
@ Marc GHINSBERG | 25 décembre 2018 à 16:55
Les vrais Gilets jaunes pacifiques ne peuvent pas condamner ces crapules violentes infiltrées dans la manifestation, seuls les juges ont ce pouvoir. Mais ils sont trop tendres avec les durs à cuir.
Pour Macron on assiste à la fuite des cerveaux, ou des « intellectuels » si vous préférez (ce terme typiquement français m’a toujours amusé).
Tout bon Président se doit d’avoir quelques laquais sortis de la rue d’Ulm ou de la Sorbonne. Ça pose le bonhomme.
– De Gaulle avait Mauriac ou Aron, et bien d’autres.
– Mitterrand croulait sous les intellectuels laudateurs et cireurs de ses pompes, la liste est trop longue. Tous ont fini millionnaires en écrivant leurs mémoires, jusqu’au jour où les éditeurs ont dit stop, ça ne se vend plus.
– Chirac a eu un Jean Cau, ancien secrétaire de Jean-Paul Sartre. Une curiosité, l’homme était estimable, par ailleurs.
– Sarkozy a dû se contenter de BHL. L’homme qui parle plus qu’il ne vend de livres.
– Avec Hollande, le niveau a baissé considérablement, il n’y avait plus que le sociologue Wieviorka pour le trouver sensationnel.
Avec Macron, c’est le désert, on en est réduit à Xavier Niel, le patron de votre Freebox, Pierre Bergé étant mort et enterré. Le silence est tonitruant.
Même « Le Monde », qui nous a fait bouffer du Macron matin, midi et soir, devient mordant et comme toujours prend le vent et passe de bâbord à tribord pour l’abandonner.
Pour ce petit niais de Macron qui se réclamait de Paul Ricoeur la leçon est terrible.
Combien d’agriculteurs se sont-ils suicidés en ce jour de Noël ?
Toujours seuls, l’angoisse de ne jamais pouvoir y arriver, la terrible honte de ne pas avoir su faire prospérer l’héritage, las de la misère en faisant bonne figure, comment en ont-ils fini ?
On les trouvera demain ou dans une semaine parce que les bêtes ont été lâchées, ou parce que la cheminée ne fume plus.
Quelqu’un a-t-il pitié d’eux, dans les palais de la République ?
Et pourtant, s’ils étaient en Suisse, ils auraient pu vivre honorablement, comme leurs aïeux…
Vous pouvez vous énerver, Xavier, votre science kérygmatique ne saura jamais justifier les dérives auxquelles vous vous laissez aller.
Joyeux Noël à vous.
Un jour… parfois un long ou bien un bref instant… on rit… on pleure… on aime… on hait.
Et puis aussi, hors de notre intime où s’étalent et se complaisent nos états d’âme, et malgré nous, on subit, le vent, la pluie, la tempête, le ciel bas et gris… et puis revient et s’impose le soleil… le ciel bleu et parfois la canicule.
Pour le dire en deux mots: après la pluie vient le beau temps.
Le Grand Charles avec ses expériences d’une vie exceptionnelle, hors du commun, a bénéficié de l’assise et de la stabilité de son statut de militaire, qui plus est galonné, ce qui en a fait un recours… occasionnel mais incontournable qui lui a profité pour installer un pouvoir bénéfique à la France.
Il a transposé ce constat évident de stabilité et de continuité salvatrices dans la Constitution de la Ve, afin d’éviter les caprices personnels et cupides aux conséquences désastreuses des politicards avides de pouvoir à n’importe quel prix.
Alors, que Macron attende la fin des feuilles mortes avec le retour des beaux jours et surtout qu’il change de visiteurs du soir.
Personne ne peut le virer de son fauteuil et c’est sa force… merci général de Gaulle.
Ce qu’on pourrait conseiller à notre roi républicain c’est de prendre à ses côtés pour l’entendre et écouter ses saillies crues mais tellement vraies… un fou ou plusieurs fous… comme le pratiquaient les rois de France efficaces, inflexibles et sourds aux boniments des « qu’est-ce qu’on est bien entre nous »… hors sol.
Tous ces courtisans peuvent être ceux qui veulent que rien ne change ou bien ceux qui ne ressentent rien ou ne comprennent rien à la réalité et aux ressentis d’un peuple… quand ils ne sont pas les deux à la fois.
Un fou aurait dit: Sir, au pays des feux sur les routes pour un oui pour un non qui créent une pollution incroyable, mais aussi avec des ronds-points… priorité à gauche celui-là… priorité à droite pour celui-ci… passer de 90 à 80 avec en prime des radars pour racketter… les fourches vont se lever.
Taxer brutalement le carbone des carburants alors que les autres pays ne font rien… va y avoir du blocage… en gilets jaunes pour être bien vus dans les fameux ronds-points.
Les pillards et les casseurs… faut les casser.
La pitié… pour gouverner… connais pas.
Bref, un mot de bon sens à l’oreille du prince dans un océan de raideurs administratives de l’oligarchie folle et grande profiteuse de ses pouvoirs aurait évité d’emmerder les Français en touchant à leur dernier outil et moyen de liberté… leur bagnole.
Je ne pense pas que le fait que Macron n’ait pas d’enfant soit la cause de ses difficultés.
Hollande en a eu quatre et cela n’a pas fait de lui un grand président.
Le problème de Macron, c’est la mentalité française (nostalgie de la Révolution mêlée à un conservatisme bien ancré), le système socialiste français avec un Etat-providence trop généreux qui encourage l’inactivité et le manque de responsabilité individuelle, le mondialisme, la Chine qui est devenue l’usine du monde, Facebook, etc.
Si Mitterrand était président de nos jours, il ne ferait pas long feu dans l’opinion publique avec ses maîtresses et son arrogance.
Mitterrand, Chirac et Sarko ont connu des épreuves difficiles. La belle affaire !
On peut historiquement lier le début du déclin de la France à Mitterrand, et sa poursuite grâce à Chirac!
Que faut-il ?
Un président qui fait des câlins, qui nous met sur ses genoux et qui nous donne argent et travail ?
Environ 70% des Français le pensent.
Dans les pays plus matures, c’est à chacun de se prendre en main et de se former tandis que leur président, souvent insipide, n’est qu’un bon gestionnaire qui veille au respect des grands équilibres (budget, compétitivité des entreprises, redistribution sociale et services assurés par des fonctionnaires efficaces et peu nombreux).
Qui connait les dirigeants de la Suisse ou des pays scandinaves ?
Non, ce n’est pas la personnalité d’un président qui est importante, c’est son programme et surtout, en France, sa capacité à l’appliquer !
Il faut savoir entraîner le peuple, et je pense que l’exécutif a manqué de flair politique en négligeant le ressenti, en parlant à la raison des gens.
Après, ces derniers disent vouloir être plus écoutés mais aussi n’entendent que ce qui leur fait plaisir d’entendre.
On a longtemps fustigé à raison la langue de bois des politiques, mais il semble que certains Français en redemandent: dès qu’un président dit ce qu’il pense trop directement, le voilà accusé d’arrogance.
Quant au calendrier des réformes, l’étalement des bonnes nouvelles vs l’immédiateté de mesures controversées n’a pas aidé.
Et pour les dépenses publiques, une réforme en profondeur dès le début du quinquennat aurait certainement bloqué le pays.
N’oublions pas qu’une réforme modeste de la SNCF nous a valu six mois de grève perlée !
Prioriser l’agenda pro-business au début n’était pas idiot pour se dégager des marges de manœuvre (un chômeur qui retrouve du boulot c’est non seulement des dépenses publiques en moins mais aussi des recettes fiscales en plus).
On peut compter sur « Save on a roll » pour savoir se défiler.
Parce qu’il aura su modifier en lui et autour de lui ce qui devait l’être pour mieux présider un pays incomparable.
Le sien, le nôtre.
Primo, il ne préside pas un pays mais le régime qui a fait main basse sur lui.
Secundo, si ce pays est vraiment le sien, pourquoi ne peut-il s’empêcher de le critiquer en public, contrairement aux usages, dès qu’il se trouve à l’étranger ?
Pourquoi a-t-il cédé certains de ses fleurons industriels à l’étranger ?
Pourquoi enfin et surtout laisse-t-il envahir la France par ce que l’étranger ne recèle pas toujours de meilleur, loin s’en faut ?
@ Monarose | 25 décembre 2018 à 20:53
« Votre pauvreté vient de votre parcours »
Oui on sait, celui qui à 50 ans n’a pas de Rolex a raté sa vie. Vous avez tout compris au mouvement des GJ.
Un conseil, restez sur votre réserve et évitez de colporter pareils propos dans les chemins creux et places de marché. J’en rirais mais d’autres non. Tout le monde n’a pas votre sens de l’humour.
En fait, le problème ne vient pas des Français mais de l’Etat et des gouvernements successifs qui compliquent à loisir au point qu’une chatte n’y retrouve plus ses petits.
C’est peut-être voulu car on s’apercevrait vite que les trois quarts ne servent à rien.
Quelques citations de Pompidou (il y en a d’autres truculentes et exactes):
Mais arrêtez donc d’emmerder les Français !
Il y a trop de lois, trop de textes, trop de règlements dans ce pays !
On en crève ! Laissez-les vivre un peu et vous verrez que tout ira mieux ! Foutez-leur la paix !
Il faut libérer ce pays ! (Georges Pompidou à Jacques Chirac, en 1966)
Comment se ruiner ?
Par le jeu ? C’est le plus rapide.
Par les femmes ? C’est le plus agréable.
Par les technocrates ? C’est le plus sûr.
Quand on a choisi le libéralisme international, il faut opter aussi pour le libéralisme intérieur.
L’État doit donc diminuer son emprise sur l’économie au lieu de chercher perpétuellement à la diriger et à la corriger.
Dans le domaine économique, notre administration est la fille du gouvernement de Vichy.
La rage du contrôle était née de la pénurie des années 1940-1944. S’y ajoutait, à l’époque, la méfiance maurrassienne contre l’économie libérale. Or, parallèlement, la Résistance sous sa forme administrative et politique se pénétrait de la même méfiance en partant d’une idéologie différente mais de réactions analogues.
Depuis la fin de la guerre, des générations de fonctionnaires ont été formées dans l’esprit que l’intérêt général se confond non pas seulement avec la primauté de l’Etat mais avec l’interventionnisme étatique et la défiance à l’égard de l’entreprise privée.
Les gentils Gilets jaunes, qui sont « obligés » de se révolter parce qu’ils sont pauvres : « Le 22 décembre, à trois heures du matin, un conducteur de poids lourd se trouve bloqué par un barrage filtrant de Gilets jaunes à Saint-Etienne-du-Rouvray (Seine-Maritime). Plusieurs manifestants s’approchent du camion et commencent à tirer sur un câble de la remorque. Le chauffeur prend peur et force le barrage. Son véhicule reçoit des jets de pierres et de boule de pétanque. Le pare-brise éclate sous les impacts. »
« Le poids lourd roule sur le boulevard Industriel, avec une palette en feu accrochée à sa remorque. Il est pris en chasse par deux voitures de Gilets jaunes. Il est rejoint par une patrouille de police. Les poursuivants se dispersent. Le chauffeur, un homme de nationalité bulgare, a déposé plainte pour violence volontaire et dégradation volontaire de bien privé. »
Les Gilets jaunes, qui n’ont rien à voir avec l’extrême droite : « Parmi les 14 pilleurs présumés de la boutique de l’Arc de triomphe et tagueurs du même lieu, un a particulièrement retenu l’attention des enquêteurs. Ils ont d’abord reconstitué sa fuite dans Paris, jusqu’à interpellation dans le Doubs, le 7 décembre. Âgé de 30 ans, il était installé dans un corps de ferme, avec ses fusils de chasse et son fusil à pompe. Et sur les étagères de la bibliothèque, quelques lectures de l’ultra droite et de la mouvance néo nazie. Ses empreintes ont été retrouvées sous l’Arc de triomphe. »
Les Gilets jaunes, qui n’ont rien à voir avec l’extrême gauche : « Un suspect a été arrêté pour des dégradations en série dans la capitale, après la découverte de son groupe de discussion sur le téléphone portable d’un complice. Parmi ce groupe, on trouvait un proche du GUD, le groupuscule d’extrême droite et un antifa notoire d’extrême gauche, connu des services de renseignement intérieur. »
Les Gilets jaunes, qui respectent la police parce que ce sont des ouvriers comme eux : « La brigade criminelle a été saisie pour les actions les plus violentes contre les forces de l’ordre. ‘On a vu le collègue gardien de la paix de la préfecture de police littéralement lynché, avec son nez et sa mâchoire fracturés, son fémur amoché.’ Un gendarme mobile, visé sur la place de l’Étoile, a d’abord reçu des barrières de sécurité, puis un tir d’une bombe agricole bourrée de clous et de boulons, qui ont transpercé les protections et provoqué des brûlures. »
Une bombe agricole ? C’est quoi, ça ? Les « paysans », ils cultivent la doulce terre de Frônce avec des bombes, maintenant ? Notre agronome résident hameau dans les nuages pourrait peut-être nous en dire plus ?
L’ingéniosité gilétiste ne connaît pas de bornes. A côté des artificiers agricoles, nous avons les petits chimistes : « À Besançon, c’est un jeune homme de 19 ans qui a été condamné à six mois de prison ferme, sans mandat de dépôt, pour avoir lancé de l’acide sur des policiers. Jugé en comparution immédiate, il a reconnu les faits : ‘Je venais de prendre un coup de lacrymo et j’étais énervé’, a-t-il expliqué. »
Eh ben voilà. Fallait pas l’énerver. C’est la faute à Macron. Maintenant, « j’étais énervé » fait figure d’excuse valable. Le type venait de prendre un coup de lacrymo, et, comme il ne sort jamais sans sa bouteille d’acide dans sa poche, il s’en est servi. Lequel d’entre vous, Mesdames et Messieurs, ne glisse pas une petite bouteille d’acide chlorhydrique dans sa poche avant de sortir, par ces temps de grand froid ?
Le beauf (ça ne s’invente pas) qui agresse sa famille au repas de Noël, vomit partout, et hurle qu’il est Gilet jaune pour se justifier : « C’est en fin d’après-midi, ce mardi 25 décembre, que les policiers sont appelés pour un différend familial à Montivilliers, près du Havre. A son arrivée, l’équipage de Police secours est reçu par la maîtresse de maison. Elle affirme que son beau-frère a agressé physiquement et verbalement 5 membres de la famille au cours du repas de Noël. »
« Les agents de police retrouvent l’homme mis en cause allongé et somnolant dans le jardin de la maison. L’homme est a priori alcoolisé. A son réveil, quelques minutes plus tard, l’homme est agressif, insulte les agents, tente de leur porter des coups de pied, leur crache au visage et se revendique comme étant un Gilet jaune. Le mis en cause, très virulent, est finalement maîtrisé, menotté. Lors de son transport jusqu’au commissariat du Havre, il continue d’insulter les agents et vomit même dans le véhicule de police. L’agresseur a été placé en garde à vue et poursuivi pour violences aggravées et violences sur personnes dépositaires de l’autorité publique. »
Quand je vous disais qu’il ne faut pas permettre aux pauvres de manger du foie gras à Noël…
C’est pas d’ma faute, c’est d’la faute à Macron.
Voilà le leitmotiv actuel des Gilets jaunes.
Pour chaque personne décédée à cause de ces manifs ? c’est de la faute à Marcon.
Ils appauvrissent les commerces ? c’est de la faute à Macron
Ils créent du chômage par leurs actions ? c’est de la faute à Macron.
Ils n’assument rien, critiquent les autres et réclament ce qu’ils ne sont pas capables d’avoir par eux-mêmes !
Et par-dessus le marché, ils se plaignent de pas être écoutés !
Franchement, il y a pourtant des raisons.
POURQUOI IL FAUDRAIT INTERDIRE LES MANIFESTATIONS DE RUE ?
1/ elles n’ont aucun intérêt.
2/ elles produisent un climat d’insécurité, de méfiance, de peur, de frustration, de colère, etc. rien de bon.
3/ elles coûtent trop cher en mobilisation de policiers et de gendarmes qui sont déjà épuisés, mais aussi en casse, et donc en assurance, en garde à vue, et surtout en image de notre pays.
4/ elles génèrent de la haine inutile et malsaine envers les forces de l’ordre.
5/ elles cassent notre principale source de revenu, le tourisme.
6/ elles génèrent un climat d’insécurité et de la perte de confiance qui peuvent plomber notre économie, plus d’embauche.
7/ désormais les manifestations de rue laissent à penser (je pense à cause des médias) qu’avec leur cortège de violences, elles devraient pouvoir faire changer la politique d’un gouvernement, et là c’est grave car comme ce n’est pas le cas cela produit de la surenchère, et des violences gratuites dans le cas contraire.
Concernant notamment le R.N.:
Ce que les dirigeants du FN redoutent par-dessus tout, c’est que l’économie française aille bien.
Car l’extrême droite se nourrit de la misère, et sans misère, elle disparaît.
Le mouvement des Gilets jaunes est donc du pain bénit pour eux: pensez donc, les plus pauvres et plus fragiles qui détruisent eux-mêmes les conditions du redressement de la France !
C’est pourquoi Mme Le Pen et sa filleule ont soutenu et encouragé cette jacquerie, sachant très bien qu’en contribuant à démolir notre économie, ils allaient en tirer un bénéfice. Et cela marche ! Les sondages indiquent que le FN devrait réaliser un bon score aux européennes.
C’est pourquoi il est impératif que tous ceux qui veulent préserver la démocratie et nos droits fondamentaux, c’est-à-dire l’immense majorité des Français, se battent contre cette extrême droite obscurantiste et irrationnelle, c’est-à-dire une minorité ultra-active d’excités, qui veulent nous asservir.
@ Monarose 14h25
« C’est pourquoi il est impératif que tous ceux qui veulent préserver la démocratie et nos droits fondamentaux, c’est-à-dire l’immense majorité des Français, se battent contre cette extrême droite obscurantiste et irrationnelle, c’est-à-dire une minorité ultra-active d’excités, qui veulent nous asservir. »
Voui, voui…
Car l’extrême gauche est rationnelle et éclairée elle…
Votre diatribe aurait plus de crédibilité si vous incluiez tous les extrêmes.
—————————————
@ Robert Marchenoir 14h06
« Quand je vous disais qu’il ne faut pas permettre aux pauvres de manger du foie gras à Noël… »
Vous avez vu des riches en train de vomir ? C’est pas plus ragoûtant !!
Lectrice silencieuse depuis longtemps et accessoirement spectatrice de vos apparitions TV, je commence à être familière de vos atermoiements, de vos retournements de veste selon la direction du vent et ma foi, je m’étais fait une raison, votre voix n’étant finalement pas plus importante qu’une autre au milieu de tant d’autres de si peu d’importance. Seulement aujourd’hui, j’ai honte pour vous, honte de votre pitié à l’égard de notre président qui n’en a certainement nul besoin. C’est une façon détournée mais très vicieuse de l’attaquer au moment où des voix comme la vôtre pourraient se faire entendre autrement qu’au travers du déballage déplacé de vos états d’âme et de vos langueurs indécentes.
Du courage que diable !
@ Aloïse | 26 décembre 2018 à 15:37
Chère Madame, si je comprends bien vous ne vous êtes jamais trompée, vous avez toujours bu le lait que la démocratie électorale vous proposait de téter.
Il n’y a pas pire que la démocratie française.
Heureuse imbécile.
« C’est pas d’ma faute, c’est d’la faute à Macron.
Voilà le leitmotiv actuel des Gilets jaunes. »
Rédigé par : Monarose | 26 décembre 2018 à 14:25
Ben si ! S’il n’y avait pas Macron, y aurait pas eu de Gilets jaunes.
Si la France actuelle n’était pas gouvernée par ce monarque de droit divin, ce mafieux qui écrase ses serfs rackettés et saignés par la pire fiscalité qui existe dans le monde, qui les insulte, les nargue, les méprise en permanence, y aurait pas eu de Gilets jaunes.
Macron a allumé un feu social qui couvait depuis un bon moment, il est responsable des morts et blessés de cette révolte très saine et salutaire.
Désormais il ne pourra plus prendre les citoyens pour des cochons de payants qu’on amène à l’abattoir sans rechigner, et tous ceux qui dénigrent les Gilets jaunes et soutiennent le pyromane de l’Elysée ne sont en définitive que des collabos victimes consentantes soumises à leurs déchéances programmées par ce monstre arrogant et cynique.
@ Robert M. du 26 décembre 2018 à 14:02
« Quand je vous disais qu’il ne faut pas permettre aux pauvres de manger du foie gras à Noël… »
Bien vu ! au bout de quinze paragraphes 🙁
Robert M. serait-il diététicien OU nutritionniste, voir végan ?
De même Robert M. devrait dire aux pauvres qu’ils ne doivent pas fumer de gitanes sans filtre, et encore moins de Cohiba, car ce n’est pas bon pour leur hygiène de vie…
Robert M. est un esthète.
Adéo Robert M. 😉
HOLLANDE / MACRON
Regardez l’aspect de chacun.
Hollande a bien grossi pendant 5 années de mandat.
Macron a perdu du poids en moins de 18 mois.
Question : qui a le plus bossé ?
Je ne juge pas les résultats mais les efforts. Le capitaine de pédalo est resté en roue libre, Macron essaie de tenir la barre même s’il doit changer de cap dans la tempête
@ sylvain 26/12 17h18
Quand on appelle les brancardiers pour ramasser les morts et soigner les blessés on arrête de tirer : c’est la trêve.
On peut ne pas être d’accord avec ce qu’a fait l’exécutif et cependant lui reconnaître d’avoir bossé, à la différence du prédécesseur plus occupé à son petit bien-être personnel qu’à celui du pays.
Si Macron n’a pas réussi à redresser le pays, il aura au moins essayé sans ménager son temps.
Et rien que pour cela on peut lui accorder quelque considération sans pour autant être d’accord avec sa politique.
————————–
Période des sports d’hiver.
Les Français ont les 35 heures, deux mois de vacances et jours fériés transformés en viaduc à toutes les sauces.
Dès que l’on susurre d’éliminer un de ces jours c’est tout juste si on n’a pas une guerre civile.
Et quand un gouvernement souhaite souffler un peu, c’est un scandale et l’idée d’aller skier un signe extérieur de richesse !
Incorrigibles.
Un de plus (surtout pas de noms) qui ne connaît rien à l’économie, rien à l’entreprise, rien aux régimes juridiques, qui confond entreprise et commerçant, statut entreprise, statut commerçant.
Ça parle, ça écrit tous les jours pour affirmer qu’il y a au moins 50 millions de Gilets jaunes.
Profitez-en, Noël c’est la période des rêves, des contes de fées et autres. Demain il faudra se réveiller et trouver des solutions pour reconstruire tout ce qui a été détruit, tout ce qui n’a pas pu être gagné, trouver les financements pour aider les personnes qui auront perdu leur emploi.
Mais c’est vrai que tous ces sacrifiés sur l’autel de la revanche personnelle de chacun des GJ, il ne faut pas en parler, ils ont été sacrifiés par les GJ, mais ce sont les GJ le centre d’attention, les dommages collatéraux on les oublie de suite.
@ hameau dans les nuages | 26 décembre 2018 à 10:11
Je suis en admiration pour le courage dont vous faites preuve.
Heureusement que le ridicule ne tue pas, votre commentaire ne pouvant que vous ridiculiser. Essayer en une phrase de vomir votre venin me fait doucement sourire.
Sur ce je vous souhaite un bon réveillon.
Continuez sur les R.S. Fessebouc and co, vous y avez très certainement plein d’admirateurs.
@ Monarose | 25 décembre 2018 à 20:53
« Dernière chose : ne me dites plus que ce sont les taxes de Macron qui vous ont appauvris, car la suppression de la taxe d’habitation et la baisse des cotisations ont largement redressé la balance. »
Vous plaisantez !
Vous ne savez pas compter, ou alors vous ne voulez pas voir.
Pas une seule TH n’a tenu la promesse de baisse de 30% par rapport à l’année n-1, simplement il est écrit « vous auriez dû payer tant en 2018 » sur des montants de base actualisés… Dans deux ans nous en reparlerons pour la suppression totale, en attendant subrepticement s’est glissée une taxe spéciale d’équipement surgie de nulle part.
Quand les énergies que nous consommons augmentent, mécaniquement les taxes augmentent et comme elles ont pris toutes une « pigne » cette année, vous payez donc toujours plus : eau, gaz, électricité, carburants, vérifiez sur la part de votre budget vous allez comprendre..
Pensions revalorisées à 0,3% pour une inflation de 1,5%, vous compterez la différence.
Je passe sur la taxe carbone de la berline neuve, du moins pour celle que je connais qui a été multipliée par quatre en quatre ans ! Il se vend quand même quelques milliers de véhicules en France. Le comble est que la nature du carburant que j’utilise est de l’essence dite non polluante.
Alors tout cela mis bout à bout commence à bien faire, où passe notre pognon de dingue ? Où ? Peut-être en savez-vous plus, car pour ma part à ce rythme je vais vite attraper une tendinite au poignet à force de mettre de plus en plus souvent la main à la poche.
N’EN PARLEZ PAS !
Dans un livre consacré à l’affaire Dreyfus, j’avais vu autrefois un dessin humoristique.
Dans une salle à manger, on voyait tous les gens se taper dessus. Avec la légende suivante :
Ils en ont parlé !
Il fallait comprendre que l’on avait parlé de l’affaire Dreyfus, qui séparait les Français en deux.
Sans comparer le giletjaunisme à cette célèbre affaire, je me permets de donner ce conseil à tous les lecteurs de ce blog : au cours des repas de fin d’année, ne parlez pas de ce sujet… très clivant.
Un frère, avec lequel j’ai toujours eu les meilleures relations et avec lequel je ne me suis jamais disputé, vient de me faire une révélation par mail.
Un de mes amis du blog avait eu l’idée de publier, pour info, le texte complet de Didier Maïsto, que j’avais d’abord entendu, sans pouvoir le copier, pour cause d’infirmité informatique. Sur mon bloc-notes numérique personnel, j’avais publié ce texte, en le qualifiant de chef-d’oeuvre de démagogie, puisque je suis totalement hostile à ce n’importe quoi, cette anarchie, cette chienlit sans issue.
Mon frère me dit plusieurs choses aimables, comme à l’accoutumée, mais est forcé d’avouer qu’il est
« d’accord à 300% avec Didier Maïsto », sans autre développement.
Nous ne réveillonnerons pas ensemble cette année, pour diverses raisons, mais, si le sujet avait été abordé, l’ambiance en aurait pâti, je crois.
Ecrivez sur les blogs sans hésiter là-dessus, mais n’en parlez pas dans les joyeux repas de fin d’année ! Sauf si vous dormez sur les ronds-points, il va sans dire.
@ sylvain | 26 décembre 2018 à 17:18
« S’il n’y avait pas Macron, y aurait pas eu de Gilets jaunes. »
Grave erreur. La myopie est désormais totale. Seul compte le présent, tout le monde a oublié ce qui s’est passé avant-hier. Quant à ce qui a pu se passer avant la naissance du locuteur, on n’est même pas sûr que cela ait existé.
Ce qui est extrêmement frappant, c’est au contraire la répétition des mêmes protestations à l’encontre des trois derniers présidents, qui qu’ils soient et quoi qu’ils fassent.
La personnalité et la vie privée de Macron, de Hollande et de Sarkozy ont été attaquées de la même manière parfaitement outrancière. L’un n’a pas d’enfant (et une femme trop âgée), l’autre avait trop de compagnes (plus jeunes à mesure qu’il avançait en âge), le troisième a changé d’épouse à mi-mandat (et piquait la femme des autres). Dans les trois cas, c’était la preuve de leur inaptitude à gouverner.
Sarkozy portait des montres et des T-shirts (et ça, c’est mal), Hollande avait la cravate de travers (mais son conseiller faisait cirer ses chaussures à l’Elysée, crime abominable), quant à Macron, il s’habille en aviateur, mais il n’a pas fait son service militaire (comme une bonne partie des gens qui le critiquent).
De savants experts de blog nous ont prédit, successivement, qu’aucun ne « finirait son mandat », et que tous trois « exploseraient en vol ».
On décapite Macron en effigie, mais combien de fois n’a-t-on pas souhaité, à voix haute, l’assassinat de Sarkozy ? Peu après son élection, j’ai entendu un bobo très propre sur lui, l’apercevant à la télévision, s’exclamer : il n’est pas encore mort, celui-là ?
Les nobles « Français en colère » saccagent Paris parce que l’arrogance de Macron les y « oblige », mais, le soir de l’élection de Sarkozy, les mêmes, ou leurs amis, mûs par une même révolte légitime, se livraient à des destructions pour protester contre le résultat du suffrage universel.
Le moindre gamin, maintenant, hurle « Macron, démission ! » à la cantine, quand il n’aime pas la purée, mais tout le monde a oublié cet entrepreneur qui sillonnait la France avec son avion de tourisme, en traînant derrière lui une banderolle « Hollande, démission ! ». On a baissé en gamme, voilà tout.
Rappelons tout de même que sur cet échantillon présidentiel, nous sommes passés de la droite dure (le Kärcher) à la gauche assumée (je n’aime pas les riches), en passant par le centre (en même temps). Il serait donc peut-être temps de se demander si une chèvre à l’Elysée ne susciterait pas exactement les mêmes protestations, et si l’hystérie oppositionnelle des Français ne personnalise pas la politique à outrance pour se cacher des réalités pénibles à contempler.
On fait semblant de croire que le mouvement des Gilets jaunes est une grande nouveauté, mais c’est faux. Il se distingue par ce que les cuistres politologues appelaient la « coagulation » avant qu’elle ne survienne (des protestations isolées atteignant une masse critique pour faire explosion), par l’absence de chefs et même par l’absence de communauté organisée à son origine.
Mais sinon, la France vit en gilet-jaunisme depuis, oh !… la Libération, probablement. Le mode de protestation auquel nous assistons, c’est l’état normal de la France depuis toujours. De mémoire d’homme, les Français ont toujours considéré normal de se relayer pour bloquer la France, pour barrer les routes, pour incendier des préfectures, pour empêcher les entreprises de fonctionner, et plus généralement pour casser les pieds au reste de la population parce que je veux, je veux, je veux et donne-moi, donne-moi, donne-moi, et en fait, ta g…
Et d’ailleurs, ça coûte rien, c’est l’Etat qui paye (alors pourquoi ne « débloque-t-il pas les fonds » ?). Et n’oublions pas qu’il faut « faire payer les riches ».
Les Gilets jaunes bloquent les camions, débranchent les câbles de remorque, défoncent les pare-brise à coups de boules de pétanque (*) et tentent des les incendier, mais le blocage des camions de vin espagnol, et la vidange de leurs cuves sous le regard indifférent de la gendarmerie, c’est un événement aussi régulier que la cueillette du reblochon au mois d’avril, et dont la survenance périodique recueille à peu près autant d’intérêt et d’indignation de la part de « lémédias » du « Système ».
Les grèves de quelques dizaines de contrôleurs aériens, fonctionnaires ultra-privilégiés, qui suffisent à bloquer le pays entier avec la régularité d’une horloge, n’ont jamais suscité la « colère » du vrai peuple vraiment populaire. Nul incendie de locaux syndicaux à cette occasion, nulles menaces envers les chefs grévistes.
Avec les Gilets jaunes, on entend les politologues se gratter très fort le crâne parce que maintenant, ça se voit quand même beaucoup.
Le fameux « mépris » que l’on reproche à Macron, c’est une accusation qui a été portée des millions de fois, par des millions de syndicalistes, de communistes et de gauchistes, depuis lanlure, à chaque fois que le « je veux » n’était pas suivi de « oui, chef ». Cela fait cent ans que j’entends cela. Autant vous dire que cela ne m’impressionne plus beaucoup. Le truc est éventé.
Au point où nous en sommes, Macron devrait convoquer les porte-parole des Gilets jaunes pour leur dire : « Vous êtes de grosses bouses fumantes ». La réaction ne serait pas pire, et, au moins, ils grimperaient aux rideaux pour quelque chose.
On nous tartine des pages Web avec le nombre de pôv’ retraités qui occupent les ronds-points, mais, parmi ceux-ci, combien ont applaudi des deux mains, pendant des décennies, aux fameuses « grèves par procuration » des fonctionnaires, qui ont tant « lutté pour la protection de nos droits Jacky » ? Combien ont défilé non pas pour, mais contre la fameuse tentative de réforme des retraites et de la santé par Alain Juppé ? Combien ont soutenu, activement, l’étatisme délirant qui leur vaut, aujourd’hui, l’assommoir fiscal qu’ils dénoncent ?
Les jeunes ne valent pas mieux. Priscillia Ludosky, qui a une trentaine d’années et fait partie des porte-parole « modérés » des Gilets jaunes (en plus, c’est une sale capitaliste, elle essaie de faire marcher sa propre boîte) vient de reprocher à Emmanuel Macron de ne pas avoir assez augmenté les impôts. Oh ! pas les siens, bien sûr… les taxes sur le kérosène, et celles sur le fioul maritime.
Parce que chacun sait que le commerce international, c’est mal — et d’ailleurs, je suis sûr que la petite start-up de Priscilla Ludovsky fait pousser tous ses produits de maquillage bio dans la bonne terre de France, et n’importe rien de l’étranger.
Tandis que les avions, avec leur kérosène puant, ce sont exclusivement les patrons du CAC 40 qui les empruntent, et pas du tout les prolos qui prennent des billets Easy Jet à 80 euros pour passer des vacances à Djerba.
Si elle réclame une diminution de la dépense publique, c’est pour punir les hommes politiques et les hauts fonctionnaires en baissant leurs « rentes et privilèges » (qui représentent une poussière dans les comptes de l’Etat), mais pas du tout pour tailler dans les dépenses éléphantesques de l’Education nationale, de la Sécurité sociale et tutti quanti. Ça, c’est de la bonne dépense, de la dépense de gauche.
Le moustachu communiste qui dirige la CGT ne s’y est d’ailleurs pas trompé. Sous le gilet jaune, il voit le gilet rouge. Les slogans du mouvement sont « des tracts de la CGT », constate-t-il benoîtement.
Pour parfaire le tableau du banditisme ordinaire français, je relève d’une part l’existence de « cagnottes » sur les ronds-points alimentées par les « dons » des automobilistes, d’autre part l’attente de deux heures supplémentaires infligée par les gilétistes aux « fils de p… » qui osent exprimer autre chose qu’un enthousiasme franc et massif pour le mouvement. Mais à part ça, ce n’est pas du tout du racket.
Comme toujours chez les communistes, ils se volent et se battent entre eux. A en croire les beaux discours des PDG de station de radio, le Peuple en jaune est saint et bon, tandis que le Pauvre a le coeur sur la main. La réalité, c’est plutôt qu’ils piquent dans la caisse après avoir, auparavant, volé les automobilistes. Quand ils ne se bagarrent pas entre eux, et qu’ils ne mettent pas le feu aux cabanes de leurs rivaux.
Au fur et à mesure que l’argent gratuit des autres se fait plus rare, la « colère » augmente et la sottise s’accroît. Des gens qui sont nés dans le socialisme et qui l’ont tout toujours vu « marcher » ne comprennent pas qu’il ne marche plus. La machine à sous ne crache plus aussi facilement la monnaie qu’auparavant. Les drogués à l’argent des autres deviennent fous furieux et secouent l’engin. Mais ça ne fera pas pousser l’argent sur les arbres.
Et pendant que Macron (oui, Macron), et d’autres, tentent timidement d’expliquer, pour la millième fois, que la richesse ne vient pas de l’Etat mais du travail, les facho-communistes de droite et de gauche trahissent leur pays en faisant croire au peuple qu’il suffirait de sortir de l’Europe, de mettre les députés au Smic et de barrer la route aux Noirs et aux Arabes, pour que le socialisme dans un seul pays devienne possible.
C’est une pièce qui s’est déjà jouée à l’Est. On sait comment elle s’est terminée.
Il y en a une qui a parfaitement résumé la névrose nationale, c’est Brigitte Bardot. Elle a carrément réclamé « un miracle » au président de la République. Mais pour sa boutique, hein. Pour les animaux. Pas pour les hommes qui se gèlent sur les ronds-points.
_______
(*) Ça coûte cher, des boules de pétanque. Où des « pauvres » trouvent-ils l’argent pour le gaspiller en projectiles ?
Ainsi donc les Gilets jaunes vont créer un parti politique.
Avec la REM nous avions droit à un parti « Ni droite, ni gauche ». Vu la façon dont les partis dits « de gouvernement » nous ont baladés pendant quarante ans, c’était encore concevable.
Maintenant avec les Gilets jaunes le choix sera « extrême-gauche et/ou extrême-droite » vu que ce nouveau parti fourre-tout ne fait pas vraiment la différence, avec tout ce que cela représente en matière de restriction de liberté de pensée, chasse aux opposants du régime et milices à la botte du pouvoir.
Inutile de dire qu’en ce qui me concerne je ne voterai pas Gilets jaunes.
J’ai suffisamment voté pour des charlots que je croyais intelligents jusqu’à présent pour aller voter pour des charlots qui ont largement fait preuve de leur inconséquence.
@ Achille
« Ainsi donc les Gilets jaunes vont créer un parti politique. »
Ce sera Babaorum d’Astérix…
@ Robert Marchenoir | 27 décembre 2018 à 10:09
Je vais sans doute vous surprendre, mais mis à part quelques passages un peu excessifs, je suis globalement d’accord avec votre commentaire.
Il est temps de changer l’état d’esprit de certains Français qui exigent beaucoup des autres et en particulier de l’Etat, mais ne sont jamais disponibles dès qu’il s’agit de toucher à leurs avantages acquis pour sortir le pays de ses difficultés économiques.
Mentalité de sales gosses capricieux à qui les partis ont toujours tout accordé afin de s’assurer la paix sociale quand ils étaient au pouvoir ou, ce qui est pire, par pure clientélisme, histoire d’assurer leur réélection.
Bilan des courses : l’effet Gilets jaunes qu’une petite hausse de carburant a déclenché.
Aujourd’hui c’est le foutoir et les électeurs ne font plus confiance aux corps intermédiaires.
Le manque de courage politique finit toujours par se payer un jour.
@ Patrice Charoulet 27/12 08:03
Et ils ne se limitent pas, Patrice Charoulet, aux seuls Gilets jaunes, les sujets qu’il conviendrait de ne pas aborder lors d’un repas de famille, qui plus est de réveillon, sauf à vouloir délibérément plomber l’atmosphère !
J’en connais même certains qui ont à leur disposition, toute prête, une liste noire des thèmes à ne surtout pas aborder lors de telles réceptions pour éviter toute rupture de relations diplomatiques, voire au pire la déclaration de guerre, avec la belle-mère ou l’ami de trente ans !
Il en est même d’autres qui mettent en pratique le principe de précaution et qui déclinent toute invitation, ce qui est encore le meilleur moyen de ne pas prendre le moindre risque.
Hors sujet, mais dans l’air du temps.
Lorsqu’il opérait en France, Manuel Valls s’était autoproclamé l’Ivanhoé de la lutte contre le Front National et des heures les plus sombres, alors époux de Anne Gravoin, il se croyait plus juif que les juifs, la Shoah c’était son dada, Dieudonné un monstre.
On apprend aujourd’hui qu’il donne son aval pour que Vox, parti d’extrême droite espagnol, siège en Andalousie (12 sièges acquis aux dernières élections).
Lui-même candidat à Barcelone il a besoin des voix de Vox, you follow ?
Qu’au moment fatal devant un peloton on me demande d’enlever mon pantalon, je le ferais avec grâce, mais mon slip, je préfère mourir. Lui, Manuel Valls, a osé.
« Valls avala el acuerdo de Ciudadanos y PP para integrar a Vox
El candidato a la alcaldía de Barcelona se muestra de acuerdo en dar entrada a Vox en la Mesa del parlamento andaluz, a la espera de cómo se utilice ese posible apoyo (Cronica Global) »
@ Robert Marchenoir | 26 décembre 2018 à 14:02
A vos ordres ! Le terme de bombe agricole est un terme générique pour des explosifs fabriqués maison (SGDG) pour dessoucher dans les zones méditerranéennes. Agricole car l’un des composants est le chlorate de soude, désherbant le plus écologique qui soit mais qui a été interdit à la vente en 2009. Mondialisme oblige, celui dont vous êtes friand, on peut le trouver encore dans des pays limitrophes.
A lire votre salade niçoise ou votre pièce montée bancale du 27 décembre 2018 à 10:09 j’avoue être un peu désemparé. Vous n’aimez pas les blaireaux, moi non plus. Je peux vous donner la recette pour vous en débarrasser. Cela tombe bien car en plus du produit susnommé il faudra puiser dans la réserve de pastilles de chlore de votre piscine qui elles ne sont pas interdites…
@ Aloïse
Ce blog est la ‘propriété’ de Ph. Bilger. Il me semble qu’il peut donc y écrire ce qu’il veut. On peut ne pas partager ses positions. Mais il y a une façon élégante de l’écrire. Il fait preuve d’une grande tolérance car certains commentaires ne le ratent pas…
Vous avez toujours, dites-vous, été une lectrice silencieuse. Alors continuez…
@ Savonarole | 27 décembre 2018 à 11:11
Le problème dans ce parti Gilets jaunes c’est qu’il est composé dans sa grande majorité de bardes Assurancetourix qu’il faudrait museler pour éviter d’entendre leurs âneries, les autres seraient plutôt du genre Obélix, pas vraiment c*ns, mais un peu quand même !
@ Achille
« Mentalité de sales gosses capricieux à qui les partis ont toujours tout accordé afin de s’assurer la paix sociale quand ils étaient au pouvoir ou, ce qui est pire, par pure clientélisme, histoire d’assurer leur réélection.
Bilan des courses : l’effet Gilets jaunes qu’une petite hausse de carburant a déclenché. »
Vous avez parfaitement raison de dénoncer l’achat de la paix sociale et le clientélisme, mais vous n’avez manifestement pas encore compris que les Gilets jaunes – ou en général les Français « oubliés » – n’ont pas profité d’une manne à laquelle ils ont pourtant été obligés de contribuer mais qui a surtout été déversée sur certains quartiers dits « sensibles ».
@ Robert Marchenoir | 27 décembre 2018 à 10:09
Excellent !
@ Mary Preud’homme (@ Robert Marchenoir | 27 décembre 2018 à 10:09)
Excellent !
—————————–
Ben alors Mary, il vous aura fallu un an pour trouver Robert Marchenoir excellent ?
Du grand Marchenoir… une fois de plus, une fois encore !
Quel talent !
Même Achille et Mary en conviennent… c’est peu dire.
Marchenoir c’est le caviar de ce blog…
Et Savonarole la vodka.
Nous sommes gâtés.
@ Robert Marchenoir | 27 décembre 2018 à 10:09
D’accord c’était déjà en germe dans tout ce que vous citez, mais on n’avait encore jamais atteint ce degré de remise en question des institutions. Encore quelque coups de boutoir, et on sera bons pour une sérieuse reprise en main, par qui, on ne sait pas encore, mais ça se prépare.
Les médias servent de caisse de résonance à des slogans simplistes quand ils ne les fabriquent pas, on entend couramment même dans la bouche de journalistes sérieux : « le président des riches », « la faute originelle du gouvernement », « le quinquennat est terminé » « on a tout essayé, la gauche, la droite et le centre, rien ne marche », « la grande réforme des lois du travail a été faite », « les Français ont élu Macron pour qu’il fasse des réformes » , « la Ve république est à bout de souffle », « la politique ultra-libérale », ‘les élites coupées de la base, ou hors-sol », « les Français veulent (…la fin des partis, un référendum, des cahiers de doléance, des augmentations, la retenue à la source, etc. etc.) ».
II y a un état d’esprit général, dont les journalistes ne sont peut-être que le reflet (quoique), mais il y a un effet de renforcement par les médias. La télé fabrique un récit, elle le met en scène. Les gens parlent d’eux-mêmes avec les mots que leur fournit la télévision et ils se conforment à l’image qu’elle donne d’eux.
Les attaques envers la personne de Macron me semblent puériles autant que stériles.
Lui, au moins, reconnaît ses faiblesses et erreurs, essentiellement de pédagogie, il était pressé et voilà tout, en effet très peu de personnes ont compris son projet, surtout ceux qui ne l’ont pas lu.
Les réformes que nous attendons ont été retardées mais certaines déjà très avancées, tout retard supplémentaire nous coulera tous pour longtemps.
La vulgarité n’a pas sa place en démocratie, pour ceux qui y tiennent encore, les compétences ne sont pas une tare, l’ignorance et l’incompétence conduisent à la haine et à toutes les pauvretés.
@ Savonarole | 27 décembre 2018 à 16:13
@ sbriglia | 27 décembre 2018 à 18:14
Je lis attentivement depuis plusieurs années les posts de Robert Marchenoir et c’est la toute première fois que je remarque qu’il n’en a pas dénaturé la qualité (dont je n’ai jamais douté) par des digressions obsessionnelles et parfois insupportables, dans ce commentaire magistral dont je redis qu’il mériterait d’être encadré et publié pour valoir ce que de droit.
Ce qu’un très proche (lecteur assidu du blog de Philippe Bilger mais qui n’a pas le temps de commenter les billets dont il fait aussi son miel) me faisait d’ailleurs judicieusement remarquer.
@ sbriglia | 27 décembre 2018 à 18:14
« Marchenoir c’est le caviar de ce blog…
Et Savonarole la vodka. »
Je vous laisse deviner qui est l’Alka-Seltzer ! 🙂
@ Robert M. 27 décembre 2018 à 10:09
Globalement d’accord mais il faut reconnaître que sans le soutien des journaux télévisés qui ont fait vendre des pubs à leurs chaînes respectives toutes les demi-heures, et la presse écrite subventionnée qui ne pouvait que suivre le mouvement, l' »affaire » Gilets jaunes aurait fait pschitt depuis longtemps.
Tous les jours un Gilet jaune sur une chaîne d’informations, quasiment 24 h/24 pendant trois semaines. S’ils forment un groupe politique pour les Européennes, j’espère qu’on leur décomptera leurs heures de passages à la télévision qui valent campagne !
Perso je ne regardais plus les chaînes d’infos de peur d’une overdose de p’tit jaune, ou alors juste un oeil vers 20 h sur TF1 pour ne pas paraître trop larguée lorsque le sujet venait dans les conversations le midi à la brasserie du coin.
Toutes ces chaînes de télé nous ont gavés d’images lors des manifestations à Paris, et leurs « meilleur(e)s » envoyé(e)s spéciaux, ou spéciales (hummmm comme dirait Strauss-Kahn ;)) ont été dépêché(e)s de toute urgence, audience oblige, dans les grandes villes de province pour que soient bien filmées, sous les bons angles, les violences que l’on nous a repassées en boucle jusqu’à la nausée (ce qui ne va pas calmer les réjouissances banlieusardes du premier janvier).
Ya eu de l’image, du commentaire en veux-tu en voilà (experts en tout genre compris) et de la pub pour le temps de cerveau disponible. Tout va bien.
Génialissime Ménard !
Bien que Robert Ménard, le maire de Béziers, se soit fait interdire d’installer une crèche de Noël, il a trouvé un moyen de contourner l’interdiction, en projetant avec un rétroprojecteur une crèche animée sur les murs de la mairie.
De rage et de haine, les juges rouges gauchiasses vont-ils saisir le rétroprojecteur ?
Injustice ?
La France est le pays le plus redistributif du monde !
La France a le taux de dépenses publiques le plus haut du monde, 56,5% du PIB.
La France c’est 0,8% de la population mondiale, 7% du PIB mondial, et 15% de toutes les dépenses sociales du monde !
Et dernier point, toutes ces dépenses sociales sont financées à crédit : la France va emprunter sur les marchés 200 milliards d’euros en 2019 pour financer les dépenses sociales !
La France augmente sa dette publique de 56 milliards par an depuis douze ans, elle a dépassé les 100% du PIB ! ça ne durera qu’un temps ! Sinon, les classes moyennes seront obligées de s’expatrier et de laisser aux Gilets jaunes la colère et leurs rêves !
Les réformes de retraite, Unedic et fonction publique seront difficiles à réaliser !
Je donne un conseil à Emmanuel Macron : les faire passer par référendum, car en France il n’y a pas que des Gilets jaunes !
@ Alpi
Je sais gré à M. Bilger d’avoir publié mon message, virulent j’en conviens, certaine que ce dernier passerait à la trappe.
Quant à votre conseil de me taire, merci mais non merci. JE décide quand m’exprimer et quand me taire.
@ Monarose
« Injustice ?
La France est le pays le plus redistributif du monde !
La France a le taux de dépenses publiques le plus haut du monde, 56,5% du PIB.
La France c’est 0,8% de la population mondiale, 7% du PIB mondial, et 15% de toutes les dépenses sociales du monde ! »
La redistribution, consistant pour des irresponsables à donner à Paul qui ne le mérite pas toujours ce qui a été volé à Pierre sur le fruit de son travail, est un système à la fois inefficace et injuste.
Par ailleurs vous oubliez que parmi les destinataires de ces 15% de dépenses « sociales » du monde figurent beaucoup d’étrangers qui profitent de la stupidité du système « social » français quand ils ne pratiquent pas la fraude à grande échelle.
http://www.bvoltaire.fr/le-scandale-de-la-fraude-a-la-securite-sociale/
Récupérons l’argent là où il se trouve, avant de taxer et de dépouiller les Français, qu’ils soient revêtus de jaune ou non.
1) Rien que la loi !
Si certains ont traversé des propriétés privées, il faut qu’il y ait des plaintes déposées et que les coupables soient déférés !
Il est inadmissible que les GJ fassent la loi dans ce pays.
Relevé des identités
Mise en comparution immédiate des contrevenants
Amende sévère pour chacun et ça les calmera !
2) Mais jusqu’où vont-ils aller ?
Il faut les arrêter de sévir au plus vite et leur appliquer des sanctions judiciaires sans pitié.
Ces Gilets jaunes détruisent la France, on en a assez.
Une marche en faveur du Président Macron pour soutenir son action et défendre les valeurs de la République aura lieu le 20 janvier à Paris.
Ce seront les vrais citoyens qui doivent y participer, ceux qui font honneur à la France et à ses institutions et en espérant que si elle a lieu ce soit des millions de Français qui en ont assez et non quelques centaines de milliers de braillards jaunes.
Il faudra bien sûr une marche silencieuse sans débordement.
Il est temps de rappeler à certains ce qu’est la France !
3) L’indigence d’esprit règne chez les GJ.
Les plus indigents en esprit se sont emparés du mouvement initialement juste et compréhensible des GJ.
Les plus violents se sont agglomérés aux GJ.
Les plus politisés se sont engouffrés dans le mouvement GJ, comme de bons profiteurs qu’ils sont.
Les plus intelligents ont opté pour la concertation proposée par Macron.
Pour le reste on peut craindre le pire avec des GJ incapables de comprendre que le combat doit dans l’instant s’arrêter, afin que de la concertation naisse de nouvelles propositions.
Bien que n’étant pas défenseur du macronisme flou et sans résultat, il me semble qu’il faut savoir entendre la voix de la raison pour pouvoir avancer.
Macron même s’il n’a pas répondu à l’attente des retraités, a tendu la main. Il faut la saisir, et cesser de croire qu’avec des actions aussi stupides et vaines que cette tentative avortée de Brégançon, la cause des GJ va avancer.
Un seul conseil : Rentrez chez vous les GJ ! L’heure de gloire est passée. Vous avez plus à perdre à vouloir faire perdurer un combat avec si peu de combattants, qu’à y gagner.
L’heure est à la concertation, pas au viol collectif de la paix civile.
@ Savonarole
Cher Monsieur,
Afin de parfaire votre éducation, je vous livre ma conception de la démocratie, vous allez voir c’est simple, même vous devriez arriver à comprendre :
J’ai étudié, travaillé sans compter mes heures, élevé une famille et en retour, l’Etat me permet de profiter de toutes les infrastructures dont j’ai besoin et d’une sécurité sociale que je juge plutôt généreuse et tout ça je vous le donne en mille, parce qu’en bonne citoyenne, j’ai payé mes impôts, pas comme certain parasite qui se permet de cracher dans la soupe ; suivez mon regard.
Heureuse imbécile, dites-vous ?
Imbécile, c’est toujours en option quand on vient au monde, vous devez en savoir quelque chose et je n’ai aucun doute là-dessus en ce qui vous concerne.
Heureuse, ma foi ça arrive comme pour tout un chacun mais c’est une autre histoire et celle-ci ne vous concerne pas.
Pour faire un grand homme, il faut des circonstances graves, une volonté ferme et résolue, un cap clair et assumé, et un parti déterminé.
Les circonstances sont là.
La volonté aussi, je veux le croire.
Reste à déterminer puis expliquer le cap ; et puis à mobiliser la part active et réaliste de l’opinion.
Je crois qu’E. Macron peut le faire. Le fera-t-il ? Je l’espère, personne d’autre ne se lève pour prendre le relais de façon crédible.
S’il renonce à la réforme pour éviter la crise, nous aurons la crise sans la réforme, et il ne sera qu’un Chamberlain, ou un Daladier.
Mon vœu pour 2019 ?
Qu’il se montre churchillien.
@ Monarose | 29 décembre 2018 à 15:56
« Reste à déterminer puis expliquer le cap »
Je crois surtout que votre président est en train de passer son CAP de président de la République.
En ce moment il a des vents force sept. Quel est son cap ?