Le président de la République adore ces situations où il peut se donner le beau rôle sans rien risquer.
Il a saisi le Conseil supérieur de la magistrature (CSM) pour avis afin de savoir si l’indépendance de la Justice a été respectée dans la lamentable affaire Fillon.
Il le fait d’autant plus volontiers que, quelles que soient les conclusions de cette instance – dont je ne sous-estime pas le corporatisme – qui pourra procéder à toutes vérifications et auditions, son élection de 2017 ne pourra évidemment pas être remise en cause.
Alors que la victoire éclatante de François Fillon à la primaire de la droite et du centre, si la partialité organisée du pouvoir de gauche à titre principal et accessoirement les fautes du candidat lui-même ne l’avaient pas quasiment réduite à presque rien, n’aurait sans doute pas permis à Emmanuel Macron de l’emporter (voir mon billet).
La comparaison faite avec d’autres affaires par ses opposants n’est pas pertinente. François Fillon allait vaincre. Eux n’en étaient pas là.
Ainsi, dans tous les cas, le président de la République joue gagnant : se posant en garant, que le CSM dise oui ou non, lui demeurera à l’abri.
Nos deux ministres régaliens en profitent.
Christophe Castaner désire rester place Beauvau et « assume de bousculer les choses ». Ce qui est, à mon sens, euphémiser le fait que son action ciblée et ses inactions choisies n’ont fait que favoriser les fauteurs de troubles et nuire à la police. Mais c’est : j’y suis, j’y reste.
La garde des Sceaux appuie la démarche du président, évoque l’obligation de « lever le soupçon délétère » et se déclare prête même à ordonner une inspection judiciaire. Alors qu’elle-même serait sérieusement menacée en cas de remaniement, elle a au moins l’élégance de ne pas dire : j’y suis, j’y reste !
Le CSM va prendre son temps et si ce n’était pas un sujet trop important pour parier, je serais enclin à pressentir qu’il ne ruera pas dans les brancards et affirmera tout de même l’existence d’une normalité judiciaire.
Mais pour le président, qu’importe : jusqu’en 2022, j’y suis, j’y reste !
Il y est, qu’il est reste, les tartufferies sont de trop.
Le cabinet noir pourrait bien être Jean-Pierre Jouyet, informateur du « Canard » et de la justice…
François Fillon allait vaincre, dites-vous. Voire. Son programme économique et social comportait de nombreux points pour le moins clivants, notamment en ce qui concerne la diminution drastique des emplois dans la fonction publique. On y trouvait aussi un démantèlement de la Sécurité sociale, dissimulé en quatre lignes dans son programme, mais bien réel. Son programme convenait pour gagner une primaire devant des militants, mais il était inadapté en tant que programme de gouvernement.
Ce qu’il serait au contraire intéressant de creuser est le mécanisme éventuel par lequel un certain nombre de hiérarques de LR aurait contribué à sa défaite tout en favorisant l’élection d’Emmanuel Macron.
Car enfin, le grand paradoxe de cette élection est que LR, en apparence défait, s’est retrouvé de facto au pouvoir, avec le poste de Premier ministre et une majorité des ministères importants. Un tour de passe-passe impressionnant et un apparent détournement de la démocratie.
À côté, les éventuelles bidouilles du Parquet ne sont que l’écume des choses.
« J’y suis, je reste » (PB)
Ou, j’y suis, et je continue à faire tomber la France.
Pendant que les vilains gauchistes de l’extrême déboulonnent les statuts, cassent, les incendient et insultent à coups de pierres les forces de l’ordre… en face d’Emmanuel Macron, personne pour le déboulonner ?.
On n’a jamais vu en trois ans tant de manifestations et de désordre dans ce pays.
M. Macron a-t-il vraiment besoin de ses supérieurs ? Le CSM se souviendra du croche-pied d’Emmanuel Macron en 2017. « C’est moi le chef et c’est moi qui décide quel procureur et quel juge nommer pour me servir ». Accrochés au mousqueton d’En Marche vers le paradis perdu, Nicole Belloubet et Christophe Castaner ne le contrediront pas. Corporatisme élyséen ?
Pour être honnête, dans certains cas, le corporatisme judiciaire sert à ne pas humilier ses pairs. Dans une vraie famille soudée, unie et indissociable on ne dénonce pas au camp d’en face, on s’explique entre soi. Ça pourrait ébranler l’institution qui cherche à se réinventer, tout comme le chef de l’Elysée.
« Alors que la victoire éclatante de François Fillon à la primaire de la droite et du centre, si la partialité organisée du pouvoir de gauche à titre principal et accessoirement les fautes du candidat lui-même ne l’avaient pas quasiment réduite à presque rien, n’aurait sans doute pas permis à Emmanuel Macron de l’emporter. »
Quand on est magistrat honoraire dans une affaire comme celle-là, on n’accuse pas le pouvoir de l’époque de partialité sans preuve. Il faudrait d’abord apporter la preuve que la justice a été partiale, ce que Davet et Lhomme ne tranchent pas dans leur enquête détaillée et documentée.
Il faudrait ensuite apporter la preuve qu’elle aurait été partiale sur instruction du pouvoir, en clair notamment sur instruction du garde des Sceaux de l’époque dont vous avez toujours dit le plus grand bien.
Il n’y aurait pas eu d’affaire François Fillon, si celui-ci s’était conduit conformément à l’image qu’il voulait donner de lui-même. Il n’y aurait pas eu d’affaire Fillon si quelqu’un n’avait pas informé le Canard enchaîné et rien ne permet d’affirmer que ce quelqu’un était un ami du pouvoir d’alors, bien au contraire. Il n’y aurait pas eu d’affaire Fillon si Monsieur Robert Bourgi n’avait pas révélé l’affligeante histoire des costumes. Or que je sache ce monsieur n’est pas de gauche, il se pique même d’être un ami proche de Nicolas Sarkozy.
Je crains, cher Philippe, que dans cette affaire Fillon vous réagissiez plus en partisan qu’en homme de loi, vous me semblez y perdre toute lucidité.
Eût-il pu en être autrement ? Ils défendent leurs bilans et se servent de celui des autres pour s’asseoir plus confortablement. C’est de bonne guerre. On pourra gloser à l’infini, scruter des intentions, votre formule résume tout, et on peut y ajouter, « et je compte bien y rester encore longtemps ».
Ce sont d’autres événements qui décideront, inscrits eux aussi dans la logique de l’évolution des peuples. L’attirance vers ce qui est bruyant, facile, gesticulatoire, la « teuf » comme ils disent, la fascination pour des mots d’ordre construits par des professionnels de l’agitation agissent sur une grande partie de la population comme des appeaux.
L’affirmation de contre-vérités facilite le travail de ceux qui ne sont qu’en marge de la vérité, et les clairons républicains, auxquels plus personne ne prête l’oreille, laissent la place, comme toujours, aux pragmatiques.
Enfin, et pour commencer, l’ordre qui sort progressivement de la récente crise, démontre un lacs dont les gens aux responsabilités auront bien du mal à se tirer sans commettre de faute décisive.
Ce que pense le petit peuple, nous, peut-être pas vous, les savants, n’a que peu d’importance, le livre aux citations est fermé, les avertissements solennels ridicules. La région Gand-Est débaptise un lycée Colbert pour le nommer Rosa-Parks. Avec des opportunistes de ce type, Macron a tout l’avenir devant lui, et quoque coetera.
« J’y suis, j’y reste »
Sauf que Mac Mahon, à la tête de ses guerriers Zouaves, montra un courage, une bravoure dont est totalement privé notre souriant Président.
Par contre, de zouaves, il en est entouré. Et des gratinés !
Comme le rappelait un ami au téléphone ce matin avec qui nous discutions de notre histoire française des quelques mois passés : « Heureusement que nous avons des milliers de hauts fonctionnaires pour f*utre le bordel en France ».
Qu’il reste ! Nous n’avons pas encore expérimenté toutes les facettes de son inhabituel et immense talent.
Cordialement.
« Le président de la République adore ces situations où il peut se donner le beau rôle sans rien risquer. » (PB)
Définition éclatante du narcissique qui se moque éperdument de la France mais ne pense qu’à son image…
« J’y suis, j’y reste ». Pendant mon règne, le chaos et après moi, en 2022 ou pire encore en 2027, le déluge.
Elisabeth Lévy remet les pendules à l’heure concernant Marine Le Pen et la clique des médias aux ordres.
https://www.causeur.fr/hommage-de-gaulle-marine-le-pen-ile-de-sein-178168
Comme le soulignait Michel Onfray, nos médias ressemblent de plus en plus à ceux de la Corée du Nord.
@ Marc GHINSBERG
Vous pouvez bien personnaliser la discussion, vous ne pouvez pas gommer les propos de celle qui était à la tête du PNF.
Un magistrat anciennement à la tête d’un parquet de première importance indiquer publiquement avoir fait l’objet de pressions et sous-entendre avoir agi en conséquence, ce n’est pas banal.
Que Fillon ait mérité son sort, c’est une chose. Mais qu’une élection présidentielle en France, pays qui aime participer aux enquêtes sur les vertus démocratiques des autres pays (Hongrie, Pologne, etc.), soit la conséquence évidente d’une alliance de fait de la finance, des médias et des institutions publiques, ça pose question.
Faut-il rappeler que si Macron s’est imposé comme candidat de la gauche (et ensuite du parti unique admissible, l’affaire Fillon ayant supprimé la droite), c’est d’une part en refusant de participer à sa primaire, d’autre part en sabordant la gauche grâce à une primaire expulsant ses candidats crédibles (ce qui est plus facile à faire en ne s’étant pas présenté, puisqu’on a un réservoir de vote à disposition du moins crédible) et en propulsant comme candidat du PS un égaré.
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@ Tendance
Quoi qu’on pense du recyclage de LR au sein de la majorité actuelle, ce n’est pas LR qui a survécu, c’est juste que certains ont su saisir l’opportunité de rejoindre la gauche caviar libérale, dont ils n’étaient pas forcément éloignés.
Fait est qu’il ne reste pas plus de droite traditionnelle que de gauche traditionnelle. Il y a Macron, l’extrême gauche et l’extrême droite. C’est parfait pour Macron, mais ça nous mène à la guerre civile.
« Alors que la victoire éclatante de François Fillon à la primaire de la droite et du centre, si la partialité organisée du pouvoir de gauche à titre principal et accessoirement les fautes du candidat lui-même ne l’avaient pas quasiment réduite à presque rien, n’aurait sans doute pas permis à Emmanuel Macron de l’emporter. » (PB)
Là on est dans les supputations les plus volatiles, et en plus le dire cela ne mange pas de pain et comme dirait le Volatile cher à Mongénéral, il suffit de le croire et de penser que le peuple ne s’est pas rendu compte que François Fillon faisait partie de cette classe de voraces qui se goinfrent parce qu’ils profitent d’une rente de situation.
Je déteste ces personnages, je les hais, surtout quand ils se font offrir des costumes, demain cela aurait été quoi ?
Mes frais professionnels étaient remboursés, accepter l’inacceptable c’est en vouloir toujours plus, démesurément plus, l’avarice pour morale et comme tous les grands avaricieux, tout est bon à prendre.
Ils ne nous méritent pas, le peuple ne veut plus de ces obèses sans cesse à la recherche de prébendes pour entretenir un château aux moindres frais.
Assez ! Servir les citoyens ce n’est pas leur cracher dessus, je rappelle que Mongénéral à Londres gardait les tickets de nettoyage seulement de ses costumes officiels pour se les faire rembourser.
Se faire habiller, c’est se corrompre, s’avilir à subir un jour des pressions et bien évidemment y satisfaire, pourquoi pas ?
Fillon fut le pire de ce que l’on connaît il n’est pas meilleur que Jérôme Cahuzac dans son cas je le trouve pire, car au moins l’argent de Cahuzac il l’avait gagné.
Monsieur Philippe Bilger,
Macron, ce petit inspecteur des Finances embarqué dans une aventure hors norme avec une famille de chocolatiers, a été mis en place par Attila et sa bande qui dirigent les affaires en France. Ils l’ont formaté, mis à l’épreuve, dorloté, fait connaître, assis dans un poste ministériel, lui ont trouvé de généreux donataires britanniques, l’ont aidé à créer son parti, ils ont également fait obstacle à toutes les tentatives qui auraient pu faire échouer leur projet.
Aujourd’hui ils en récoltent les fruits.
Croyez-vous qu’ils vont lâcher le morceau ?
@ Marcel
Soyons clairs, quelles sont les pressions que Mme Houlette dit avoir subies :
« Evoquant les « très, très nombreuses demandes » de sa supérieure, elle assure que le parquet général s’ingérait « au quotidien dans l’action publique ». Ces demandes étaient « d’un degré de précision ahurissante (…). Je les ai ressenties comme une énorme pression ». (Le Monde)
Que la hiérarchie judiciaire souhaite être tenue informée en temps réel du déroulement d’une affaire de cette nature, quoi de plus normal, c’est l’inverse qui serait surprenant.
Est-ce que ces « pressions » ont modifié le cours de la procédure ? Que dit Mme Houlette :
« On m’engageait à changer de voie procédurale, c’est-à-dire à ouvrir une information judiciaire. J’ai reçu une dépêche du procureur général en ce sens »
Cette demande était justifiée pour risque de prescription. Écoutons ce que dit Philippe Bilger dans son billet du 19 juin :
« Une enquête préliminaire est ordonnée par le PNF. Ensuite on enjoint à Eliane Houlette d’ouvrir une information. Elle renâcle puis se laisse convaincre. Il est vrai qu’on se fonde techniquement sur le risque de la prescription. »
À ma connaissance cet argument technique (risque de prescription) n’a jamais été contesté.
En fait la justice s’est trouvée devant le dilemme suivant : soit elle n’intervenait pas à la suite des révélations du Canard enchaîné pour ne pas interférer dans l’élection présidentielle avec le risque de se voir reprocher d’avoir permis, le cas échéant, de permettre à un candidat accusé d’avoir commis des actes répréhensibles de devenir président de la République et d’être à l’abri de toute poursuite pendant la durée de son ou de ses mandats de président, soit elle poursuivait son action avec le risque de se voir accuser de fausser l’élection présidentielle. Comme l’ont dit Davet et Lhomme, la réponse ne va pas de soi. La justice a décidé de poursuivre son action.
Imaginons François Filon aujourd’hui président de la République. Quelle serait son autorité après les révélations du Canard enchaîné et celles de son « ami » Robert Bourgi ?
Ma question reste sans réponse: qui a obtenu les informations sur Penelope qui ont permis au Canard de se répandre ?
Je persiste: Fillon n’a certes pas été un parangon de vertu dans cette affaire, mais pas plus que des dizaines d’autres à la même époque.
Pour la procureure générale, il représentait le pire du pire et sa « déontologie » dût-elle en souffrir, elle ne faisait qu’accomplir une mission: mettre à bas le représentant de la droite mille fois honnie par les tenants de son idéologie, majoritaire au sein de la magistrature…
Ne faisons pas une maladroite uchronie, mais contentons-nous de constater que cette élection aura été pourrie par la bêtise de Fillon et la rouerie de la gauche judiciaire et médiatique.
Nous en payons le dur prix aujourd’hui avec un président hors-sol et une bande de nuls à sa dévotion qui conduisent le pays dans le mur.
Je ne me lasse pas d’admirer comment ce Prince aux vertus si contestables – l’incarnation parfaite de ce que les gens haïssent le plus de l’ancien monde -, entouré d’une cohorte de courtisans tous plus méprisables les uns que les autres, assied et même consolide autant sa puissance.
Heureusement que Ve République et RN ont existé, sans quoi rien de tout ceci n’aurait été seulement possible.
En accédant au vœu d’Eric Ciotti, qui, au lendemain des révélations d’Eliane Houlette, lui avait par écrit demandé « solennellement » de saisir le CSM, le Président fait une mauvaise manière à ce magistrat auquel il doit son élection. Sans le choix précipité de la présidente du PNF d’ouvrir une enquête préliminaire, puis sans sa soumission au Parquet général qui lui « conseillait » la procédure de l’information judiciaire, enfin sans la désignation arrangée d’un juge d’instruction qu’elle savait intransigeant, François Fillon, affaibli certes, mais pas KO, conservait ses chances d’accéder à l’Elysée. Et, n’en déplaise à certains, « l’affaire Penelope » ne l’aurait en rien entravé.
Que, quelles que soient les conclusions du CSM, Macron ne risque rien, cela est vraisemblable… Bien que, s’il était pour quelque chose dans les malheurs de FF – l’hypothèse n’est pas totalement farfelue -, une première langue s’étant déliée, d’autres pourraient faire de même… C’est une règle d’or des enquêtes policières.
Président serein donc, probablement, mais néanmoins quelque peu fragilisé, le spectre de son concurrent revenant sans prévenir à la surface, au moment même où il comptait qu’il soit enterré définitivement.
Est-ce ce léger couac qui a décidé Castaner à franchir allégrement la ligne rouge dans un entretien au « Parisien » ? Il n’est pas habituel que, via les médias, un ministre se permette de faire pression sur le Président pour conserver son poste. Cela se pratique pour faire avancer tel ou tel dossier, mais pas quand il s’agit du portefeuille. Et cela d’autant plus que ledit ministre, de notoriété publique, est sur un siège éjectable… qu’il a largement mérité. Bref, l’Intérieur fait mauvaise manière à l’Elysée…
Quant à Belloubet, tout aussi impatiente d’en être encore, mais elle aussi donnée sur le départ, elle a choisi une tout autre tactique. Elle se fait petite, dévouée, éperdue devant ce Président qui a droit de vie ou de mort. Que Ciotti ait exigé une enquête judiciaire pour forfaiture, elle n’en a cure. Elle est au service de son patron et de lui seul.
Une troisième voie existe, celle qu’emprunte le Premier ministre, qui reste silencieux sur son inclinaison intime : Matignon ou Le Havre ? Rien ne filtre. Seule prise de position publique : Si le Président le souhaite, je suis prêt. Le souhaite-t-il ? Rien ne filtre. A-t-il pris sa décision ? Rien ne filtre.
Une seule chose est sûre : si, au soir du 28 juin, Philippe était battu au Havre, cette défaite ayant le goût d’un désaveu de la politique présidentielle, il serait inenvisageable qu’il conserve Matignon. Une situation qui pourrait ne pas déplaire au Havrais. Ne s’étant pas présenté à la députation en 2017, il se mettrait « en réserve de la République ». Fort de ses 50 % de popularité… Mais l’idéal pour lui, s’il envisage l’Elysée – rien ne filtre – serait qu’il gagne le Havre et perde Matignon, où, encore et encore, il n’y a que des coups à recevoir.
@ Marc GHINSBERG à 11H18
« Il n’y aurait pas eu d’affaire François Fillon, si celui-ci s’était conduit conformément à l’image qu’il voulait donner de lui-même. Il n’y aurait pas eu d’affaire Fillon si quelqu’un n’avait pas informé le Canard enchaîné et rien ne permet d’affirmer que ce quelqu’un était un ami du pouvoir d’alors, bien au contraire. Il n’y aurait pas eu d’affaire Fillon si Monsieur Robert Bourgi n’avait pas révélé l’affligeante histoire des costumes. Or que je sache ce monsieur n’est pas de gauche, il se pique même d’être un ami proche de Nicolas Sarkozy ».
Vous avez oublié « il n’y aurait pas eu d’affaire Fillon si aucune enquête n’avait été diligenté car il n’y avait pas de dépôt de plainte ». Quant à « l’affligeante histoire des costumes », demandez à Moscovici ce qu’il en pense et ce qu’il en a dit, et surtout à Jack Lang:
https://www.leparisien.fr/faits-divers/costumes-offerts-a-jack-lang-l-enquete-elargie-a-plus-de-500-000-euros-de-cadeaux-03-12-2019-8209245.php
Votre qualificatif « affligeant » ne montre pas votre bonne foi.
@ Walson
Ils ne lâcheront pas le morceau de sitôt. Les loups sont entrés dans Paris en 2017. Ils ne lâcheront rien. Bien au contraire, ils mettront les bouchées doubles pour évincer tout candidat ou toute candidate potentiel… Ils ont déjà commencé à chasser en meute.
Ils nous prennent vraiment pour des billes. Ils croient peut-être que nous n’avions rien vu en 2017. Ils croient à nouveau que nous serons dupes.
Ils prennent les Français pour des imbéciles. Peut-être ont-ils raison finalement ?!
https://michelonfray.com/interventions-hebdomadaires/les-loups-sont-entres-dans-paris?autoplay=true&mode=video
« Faut-il rappeler que si Macron s’est imposé comme candidat de la gauche (et ensuite du parti unique admissible, l’affaire Fillon ayant supprimé la droite), c’est d’une part en refusant de participer à sa primaire, d’autre part en sabordant la gauche grâce à une primaire expulsant ses candidats crédibles (ce qui est plus facile à faire en ne s’étant pas présenté, puisqu’on a un réservoir de vote à disposition du moins crédible) et en propulsant comme candidat du PS un égaré. »
(Marcel)
Certes Marcel, mais c’est de la politique élevée au niveau des beaux-arts.
Chapeau l’artiste !
Tous les autres étaient des dinosaures et ont eu le sort que la nature réserve aux handicapés de l’évolution.
(Je précise n’avoir pas voté au second tour.)
@ Marc GHINSBERG
Très rapidement : l’argument technique que vous évoquez est un artifice.
Il ne correspond pas à l’esprit de la loi concernée (lire ce qu’en disaient Georges Fenech, son initiateur, ainsi que le rapporteur de la loi – il disait ouvertement que cette loi serait sans effet sur la prescription des faits Fillon), il ne correspond pas au texte du code de procédure pénale (qui ne fait aucune différence entre cadre d’enquête pour l’application des règles de prescription).
Le fait que le PNF reçoive des commandes « ahurissantes » pour une interprétation prudente d’un article de loi transitoire rédigé de manière incomplète est une chose. Je vous laisse l’appréciation qu’il n’y a « rien de plus normal » dans ce qu’un magistrat à la tête du PNF peut qualifier « d’ahurissant ».
Mais cette prudence ne peut pas être évoquée sans mentionner l’intéressement évident du pouvoir en ce sens, vu les déclarations de Fillon d’abandonner en cas de mise en examen.
Faire comme si de rien n’était, c’est du fout*ge de gue*le évident, c’est une donnée du problème qui ne peut pas être laissée de côté, si on a une once d’honnêteté.
D’autant plus que l’on ne parle pas d’un cas où l’ensemble des faits serait prescrit, ni de crimes tels qu’il serait inadmissibles qu’une poignée d’entre eux passent à la trappe.
Quand bien même certains faits les plus anciens auraient été prescrits, ça ne changeait rien au fond à la destinée de Fillon.
Aussi, vous vous interrogez sur l’autorité qu’aurait aujourd’hui Fillon si les révélations du Canard enchaîné n’avaient pas été suivies d’effet : pas moins que Richard Ferrand, président de l’Assemblée, que les révélations du Canard enchaîné n’ont pas ennuyé tant que cela.
On piétine les bordures et la force centrifuge nous entraîne encore plus loin.
Il conviendrait de retourner au coeur du problème.
L’abus de biens sociaux ayant été caractérisé et sanctionné dans l’affaire de la Revue des Deux Mondes, il reste à se prononcer sereinement sur le détournement de fonds publics.
À juste titre, Madame Belloubet précise que les supposées pressions ne portent pas sur les faits reprochés à Fillon, ni sur le bien-fondé des poursuites.
Alors pourquoi en faire une affaire d’Etat ou de remaniement ministériel ?
On constate qu’Eliane Houlette est en train de rétropédaler. Que d’émoi pour un petit règlement de comptes à retardement entre deux hauts magistrats.
Macron frappe à la bonne porte. Que le CSM se débrouille avec cette affaire subalterne et qu’on passe à autre chose.
Alors là monsieur Bilger bravo !
Après avoir lu le billet concernant Madame Houlette, « que va faire Freluquet 1er » que je me suis dit dans ma caboche ! Certainement le jeu du « plus pur que moi tu meurs »… « mais je vais essayer de me protéger quand même »…
Quoi ? Mauvais esprit ?
La Ve République, avec l’élection du Président au suffrage universel donne à ce dernier un poids et des protections incroyables. Elle a même prévu un fusible, le Premier ministre…
Mais quand je vois ce qui se passe aux USA, ce que se permet Trump qui limoge à tour de bras et profère des menaces publiquement contre John Bolton, sans aucun risque, je me dis que, finalement, cette Constitution permet à un Président de gouverner pendant 5 ans, avec certaines garanties démocratiques.
Tout dépend bien sûr de la qualité de celui que l’on a élu et de celle de son entourage.
Ce n’est donc pas « J’y suis, j’y reste » mais « J’irai au bout de mon mandat ».
@ Walson 21 juin 14:32
Bien vu, bonne analyse et bonne fiche synthétique.
Tout est dit. Rien à ajouter.
Un petit flash-back, comme il se dit chez les gens du cinéma.
Dans son billet ayant traité du régalien langue étrangère pour M. Macron, Philippe Bilger a écrit :
« Il y a eu heureusement l’affirmation du refus de toute repentance historique et nationale. »
Bingo ! Nous n’avons pas eu à attendre longtemps :
https://www.lavoixdunord.fr/767401/article/2020-06-20/lille-le-collectif-faidherbe-doit-tomber-interpelle-la-mairie-au-pied-de-la
Et ce n’est qu’un début…
« Mais pour le président, qu’importe : jusqu’en 2022, j’y suis, j’y reste ! » (PB)
Holà ! Il vient de vaincre sa guerre contre l’envahisseur asiatique et ses hordes de Covid-19 !
Enfin presque !
L’amusant toutefois est que « pendant c’temps-là » nos voisins suisses nous donnent une sublime preuve de leur inégalable stoïcisme. La statue de Guillaume Tell ne risque rien.
Sur Arte, ce soir même, ils nous ont offert, apparemment en direct, en plein déconfinement, une superbe interprétation de la Neuvième Symphonie, choeur compris !
Au Victoria Hall de Genève sous la direction de Jonathan Nott, l’Orchestre de la Suisse Romande célébrait l’Hymne à la Joie, Arte nous offrant même le texte du choeur en sous-titres, en français, pour enfoncer le clou.
Pas un seul spectateur !
Les musiciens et choristes, décontractés, jouaient et chantaient en chemises blanches, manches retroussées, sans masques, répartis dans tout le Victoria Hall à deux mètres les uns des autres, le chef d’orchestre au centre.
Les Suisses déconfinent dans la joie de Beethoven, nous dans la morosité de nos médias et gouvernants.
Nos jeunes défilent à Nantes pour célébrer un ballot qui ne savait pas nager, la nation s’inquiète du sort de Castaner qui oublie qu’il est le premier flic de France, Mélenchon et MLP se prennent pour Fillon pendant que Giuseppe s’indigne des costumes de Fillon, oubliant que les Libanais ne sont pas exactement des politiciens exemplaires, 150 citoyens sont sélectionnés après un grand débat national seulement pour nous dire que la lutte contre le réchauffement climatique doit être incluse dans la Constitution, des musulmans tchétchènes et maghrébins règlent leurs comptes en public à Dijon sans respect pour le Chanoine Kir et Khrouchtchev… bref les événements préférés de nos journaleux !
La France de Macron avait bien besoin du virus pour se rappeler que les citoyens lambda, médecins, infirmiers, éboueurs, cultivateurs et chauffeurs de camions, sont là quand on a besoin d’eux.
Comme écrit justement Philippe : « Mais pour le président, qu’importe » pourvu qu’il soit réélu !
Ce qui est amusant quand on lit les commentaires des intervenants de droite (droite dure de LR et RN), c’est qu’ils s’accordent tous pour dire que MLP ne parviendra pas à franchir le plafond de verre qui l’empêche d’atteindre l’Élysée.
Tous s’attendent à un remake de 2017 Macron-Le Pen.
Aucun n’envisage la possibilité d’un candidat LR capable de jouer les trouble-fête et de se qualifier pour le second tour (à vrai dire moi non plus).
La seule hypothèse qui est avancée est qu’Édouard Philippe pose sa candidature en candidat libre (c’est-à-dire à la Macron) et fort de sa cote de popularité, mette tout le monde d’accord.
Reste à savoir si les électeurs accepteraient ce type de scénario. Mais surtout je n’imagine pas Édouard Philippe capable de ce coup tordu envers celui qui l’a choisi pour être Premier ministre.
Mais l’ivresse du pouvoir peut parfois conduire à bien des vilenies.
Macron joue sur du velours, il demande une enquête si bien qu’il réfute par anticipation toute participation à la meute qui a harcelé le couple Fillon. Il se dédouane par avance de toute forfaiture. Après tout, il n’était que ministre de l’Economie, même pas ministre des Finances. C’était Michel Sapin qui était le patron de Bercy. Macron n’avait pas le bras assez long pour manipuler les petites marionnettes gauchistes.
Les jeux sont faits !
La propagande macronienne lance ses dés et qu’ils soient pipés ou pas, les sondages le donnent grand vainqueur de la présidentielle à venir.
Les médias aux ordres n’ont plus qu’à s’exécuter en bons toutous soumis pour continuer le bourrage des crânes des citoyens et le bourrage des urnes éventuel.
Les cabinets noirs sont déjà sur le pied de guerre pour appliquer la méthode Fillon si danger.
Les journalopes du service public collabo islamogauchiste continueront à vociférer leurs slogans anti-RN ad nauseam : « le retour des Zeures sombres, de la bête immonde, le chaos, la guerre civile… »
Un deuxième tour sans surprise, ennuyeux, la victoire de la collaboration immigrationniste islamiste, des racialistes indigénistes, des mafias esclavagistes officielles, UE, ONG passeurs, associations antiracistes.
Blancs de souche, de droite, cathos, hétéros, rendez-vous, vous êtes remplacés !
Vous en revoulez de la macronie, vous la boirez jusqu’à la lie…
Nouvelles du déconfinement :
Pique-nique sur un tapis, entre « femmes » déguisées en Belphégor dans ce beau pays auquel nous voulons ressembler, l’Arabie Saoudite. Où sont les féministes, elles doivent approuver la tenue gracieuse de la photo…
https://www.causeur.fr/riyad-arabie-saoudite-rue-al-baghdadi-178267
En Arabie Saoudite, ils veulent aussi rebaptiser ou débaptiser des noms de rue. Ou plutôt désislamiser ou réislamiser des noms de rue.
En France, on fait revenir des enfants de djihadistes, soins et suivi psychologique payés par nos soins comme de bien entendu !
Les ailes sombres, noires, obscures du progressisme sans doute…
https://www.valeursactuelles.com/societe/le-gouvernement-rapatrie-en-france-dix-enfants-de-djihadistes-120844
Pour Patrick Balkany la prison c’est « j’y étais, mais je n’y suis pas resté ».
Que ceux qui s’inquiétaient de son état de santé se rassurent. Son mal de dos c’est du passé. Il l’a démontré lors de la fête de la musique hier soir à Levallois-Perret en faisant quelques pas de danse.
La Justice a été beaucoup moins méchante avec lui qu’avec François Fillon. Mais il ne faudrait pas qu’il fasse trop le mariole quand même car vu la forme qu’il affiche il risque bien de retourner à la case prison. 🙂
Bonjour Philippe,
Emmanuel Macron est un totalitaire, entouré de voyous et d’incompétents.
Méprisant, il est méprisable.
Lire Marc Endeweld ou l’écouter sur Thinkerview, chaîne YouTube qui pratique l’interview longue.
J’y suis, j’y reste !
Ainsi parlait Mac Macron, celui qui a aussi dit : « Que d’eau, que d’eau ! »
Quelle que soit la diligence – ou la précipitation – du PNF, Fillon s’est cramé tout seul. Les « pressions », réelles ou supposées, subies par Madame Houlette, ne portent pas sur les faits.
Même si Fillon est toujours présumé innocent, j’imagine bien, s’il avait gagné – ce qui ne me paraît pas acquis – son calvaire de 5 ans de mandat empoisonné par son fantôme de femme et ses costards ! Ces épines se seraient rappelées à son bon souvenir à tout instant grâce aux bons offices du Canard, de Mediapart, ou tout simplement de l’opposition.
Son programme libéral, qui me plaisait, nous aurait occasionné quelques tempêtes sociales dignes des jaunes et il ne serait pas passé au travers du covid.
Alors, Macron/Fillon, Fillon/Macron, bonnet blanc, blanc bonnet ?
La faute principale revient aux LR qui n’ont pas pu, pas su, pas voulu ou pas osé le débrancher. On peut supposer que certains de ses « amis » ont bien rigolé. Car comme le dit Tendance, plusieurs LR ont tiré les marrons du feu…
Fillon s’est lui aussi enfermé dans le « J’y suis, j’y reste ! »
Toutefois, je doute que l’intérimaire ait pu gagner…
@ Isabelle | 21 juin 2020 à 17:43
@ sylvain | 22 juin 2020 à 07:42
Pensez-vous que nous puissions trouver pendant les deux années qui nous séparent de l’élection fatidique de 2022, un prétendant charismatique, patriote, sans peur et sans reproche et surtout indestructible, qui puisse amener les électeurs à voter pour un programme révolutionnaire.
C’est-à-dire qu’il mette en oeuvre dans les six premiers mois de son élection la reprise de nos frontières, l’expulsion de tous les sans papiers, la suppression de l’invasion, la construction de nouvelles prisons pour que les condamnés y fassent tous leurs peines sans diminution de celles-ci. Qu’il supprime l’AME et restreigne la CMU, qu’il supprime un grand nombre de postes inutiles de la fonction publique, qu’il sécurise le territoire en créant une nouvelle force d’intervention militarisée car ce n’est pas aux voyous de mettre de l’ordre ou du désordre dans ce pays.
Eh bien la réponse est aujourd’hui négative, le fruit est trop pourri, il n’y a plus qu’à laisser les vers se métamorphoser. Ce qui ne veut pas dire qu’il ne doit pas y avoir des foyers de résistance, mais qu’au moins ceux-ci prennent conscience qu’ils doivent se solidariser intelligemment pour au moins pouvoir s’auto-défendre.
VARIA
« Le racisme light est aussi du racisme. » (Raoul Peck, 2020)
« Pourquoi je fais des films ? Parce que c’est beaucoup plus convenable que de brûler des voitures. » (id)
« Elle me mangeait dans la main jusqu’au jour où j’ai vu qu’il me manquait un bras. » (Woody Allen)
(L’avantage d’être devenu paria) On ne vous demande plus de sauver des baleines. (id)
« La France est une puissance moyenne. » (VGE)
(S’adressant à Macron) « Merci, not’ bon maître ! » (Mélenchon, 2020)
Amara est gaudere felicitate alterius. (Leibniz)
« Les lois de la nature sont amorales. » (Guyau, 1885)
« On s’textotte? » (X, 2020)
« Quand je parle au boucher, j’ai pas envie que ce soit l’andouille qui me réponde. » (X)
« L’opinion est le plus bas degré du savoir. » (François Ribes, philosophe)
« Je t’ai attendu neuf mois, tu peux attendre cinq minutes. » (Une mère à son fils)
L’aliéné est celui qui ne s’appartient pas. (X)
C’est la foire à la saucisse ! (Philippe Moreau-Chevrolet, 2020)
L’ironie doit faire court. (Jules Renard)
Je suis un anticlérical modéré : j’adore les églises vides. (Guy Bedos)
Le bloc populaire et le bloc élitaire…(Jérôme Sainte-Marie, 2020)
Cela ne se peut. (Molière)
Le professeur Mélenchon, de la faculté de médecine de La Havane… (Claude Malhuret, 2020)
Quand le général de Gaulle a lancé son appel, le 18 juin, il avait 49 ans.
Dans le documentaire consacré au général de Gaulle, le fait le plus étonnant est la HAINE que Roosevelt a eu pour le général français du 18 juin jusqu’à la fin de la guerre.
Qui écoutait la BBC à l’époque de Pétain encourait… deux ans de prison.
L’inconnaissable.
Je le pensais à l’agonie… Bon, bon… Une résurrection digne de la multiplication des pains, il est trop fort.
6Medias, publié le lundi 22 juin 2020 à 10h40
« Alors qu’il a été libéré de prison en raison de son état de santé inquiétant, Patrick Balkany est apparu en pleine forme sur une vidéo relayée en masse sur les réseaux sociaux. On le voit danser à l’occasion de la Fête de la musique.
C’était probablement l’une des personnalités les plus inattendues à célébrer la Fête de la musique dimanche 21 juin. »
https://actu.orange.fr/france/pour-la-fete-de-la-musique-patrick-balkany-se-lance-dans-quelques-pas-de-danse-magic-CNT000001r2vZN.html
@ Achille hier à 22:42
« La seule hypothèse qui est avancée est qu’Édouard Philippe pose sa candidature en candidat libre (c’est-à-dire à la Macron) »
Dans un commentaire précédent, je disais qu’Edouard Philippe ne se présenterait (en candidat libre) que si Sarkozy et Macron se mettaient d’accord (ce qui implique que Macron ne se représente pas). Cette hypothèse est validée par le fait, encore peu médiatisé, qu’Edouard Philippe assistait (sur sélection bien sûr, et sur le seul titre de maire du Havre) à la réunion Bilderberg 2016, à Dresde, du vendredi 10 au dimanche 12 juin. Sur la petite dizaine de Français présents lors de ce week-end de happy few, des très connus, très comme Henri de Castries, Laurent Fabius et Christine Lagarde, et des moins connus, comme Nicolas Baverez, membre de l’Institut Montaigne, Etienne Gernelle, directeur du Point, et Emmanuelle Charpentier, directrice de l’Institut Max-Planck d’infectiologie à Berlin. Les réunions annuelles Bilderberg créent des liens entre les participants conviés: on y a vu des socialistes comme Cazeneuve, pour vous rassurer, Achille, mais on n’y verra jamais ni Marine, ni Mélenchon.
@ Walson
En effet, Walson, « le poisson pourrit par la tête » :
https://blog.lefigaro.fr/rioufol/2020/06/macronie-le-poisson-pourrit-pa.html
Je pensais naïvement, il y a quelques années, que nous parlerions plus de religions ou de racisme en France, nous sommes noyés jusqu’au cou. D’un côté les islamistes purs et durs (au fait, pas de genoux à terre pour les trois morts massacrés au couteau à Reading ?), de l’autre côté les Noirs racistes anti-blancs et puis les féministes à géométrie variable, les écolos plus rouges que verts… La coupe est pleine !
Chaque jour nous amène son lot de sujets désespérants.
Je songe de plus en plus à quitter ce pays qui n’en vaut plus la peine.
Les Français, la tête dans le sable de leurs futures vacances, continuent de ne pas vouloir regarder la réalité en face… Ils revoteront Macron. Qu’ils assument !
Les autruches se feront dévorer par les loups… Question de temps.
@ Isabelle | 22 juin 2020 à 13:02
J’ai dû avoir une transmission de pensée, mais au fond ne l’avons-nous pas tous, nous qui sommes affligés par l’agonie de notre pays.
Heureusement il y a des hommes comme Ivan Rioufol qui viennent parfois nous réconforter.
Pour le reste il n’y a pas que des autruches mais aussi des chacals et des vipères et même des voix qui sortent des catacombes pour nous réciter du Trissotin.
À mon sens et compte tenu des résultats, deux ministres contestés sont à sortir du gouvernement, Mme Belloubet et Christophe Castaner, qui ont perdu la confiance de leurs équipes.
@ Jean le Cauchois | 22 juin 2020 à 12:39
« Les réunions annuelles Bilderberg créent des liens entre les participants conviés: on y a vu des socialistes comme Cazeneuve, pour vous rassurer, Achille, mais on n’y verra jamais ni Marine, ni Mélenchon. »
Je ne sais pas quoi vous dire de ce sulfureux groupe Bilderberg qui réunit les puissants de ce monde (politiciens, patrons de presse, financiers). Certains prétendent que ce sont ces quelques centaines de personnes qui dirigent le monde.
Cette théorie ressemble un peu aux contes de Perrault avec des sorcières maléfiques, des ogres qui mangent les enfants, des parents qui les abandonnent dans la forêt.
Histoires destinées à faire peur aux enfants, sans doute pour les inciter à être gentils, sinon le loup viendra les chercher.
Personnellement je crains plus les dirigeants de grandes puissances qui, eux, ne font pas partie de cette secte et disposent de moyens pour provoquer une guerre mondiale.
Le monde est plein de psychopathes, d’illuminés qui veulent dominer le monde. Ils sont certainement plus à craindre qu’une amicale réunissant quelques banquiers et politiciens.
@ Patrice Charoulet | 22 juin 2020 à 11:04
« Dans le documentaire consacré au général de Gaulle, le fait le plus étonnant est la HAINE que Roosevelt a eu pour le général français du 18 juin jusqu’à la fin de la guerre »
A contrario le même Roosevelt fut d’une grande bienveillance à l’égard du maréchal Pétain et de son entourage, jusqu’à l’ordre de repousser par les armes le débarquement américano-britannique en AFN. Pourtant Pétain avait imposé à la France un régime quasi dictatorial, collaborationniste, et qui ne reposait sur aucune base démocratique !
Mais les concepts démocratiques US de Roosevelt n’étaient qu’à usage qu’interne et ce fut souvent le cas dans l’Histoire…
Quels que soient les faits pouvant être reprochés à FF, nul n’avait été dupe des raisons expliquant à l’époque la diligence peu coutumière avec laquelle la procédure judiciaire à son encontre avait été conduite.
La justice nous avait tellement habitués à plus de prudence et de lenteur que nous ne pouvions alors qu’être surpris par tant de précipitation et de zèle.
Eliane Houlette, par quelques confessions tardives et dont la parole n’a aucune raison d’être mise en doute – quel intérêt pourrait-elle retirer de telles confidences ? – nous conforte dans ce que nous pensions et lève les doutes pour ceux qui pouvaient encore en avoir.
Dans ces conditions, EM se donne le beau rôle en sollicitant de la part du CSM un avis qui, quel qu’il soit, ne modifiera pas non seulement l’opinion d’une grande majorité mais surtout la réalité sur la manière dont fut menée la procédure dans cette affaire et cela dans une finalité purement politique.
Toujours la schizophrénie chez Macron (Il devrait d’ailleurs demander une consultation à ce comité scientifique qu’il adule).
Un jour il joue les matamores avec son premier collaborateur, Edouard Philippe, et les amendes pleuvent pour outrage au confinement, l’autre il se veut permissif avec les amateurs de la fête de la musique.
Un jour il encourage Castaner à donner de la voix contre les racistes infiltrés dans la police, l’autre il lui enjoint de rétablir une méthode physique d’arrestation des voyous.
Un jour il se met à l’écoute d’un comité Théodule sur le climat, recruté n’importe comment, sans aucune légitimité, manipulé par Terra Nova et autres socialistes qui l’encadrent ; l’autre il nous vend la réindustrialisation de la France à coup de milliards avec une priorité aux filières du plastique, des molécules chimiques pour les médicaments, du papier, et des éléments de base pour l’industrie électronique (en bref tout ce qui avait été délocalisé non seulement pour des questions de coûts mais aussi pour leur caractère polluant).
Deux Macron, franchement c’est deux fois trop.
Re bonjour Philippe,
François Fillon est un aigrefin qui n’a que ce qu’il mérite, justice hâtive ou pas.
Castaner ça rime avec taser.
Un pauvre type.
Pathé maconnerie, la voix de son maître.
@ Achille | 22 juin 2020 à 15:12
« Ils sont certainement plus à craindre qu’une amicale réunissant quelques banquiers et politiciens. »
Et ils jouent au Monopoly, comme dans toute amicale.
Sauf que là, il s’agit du vrai Monopoly, celui dont nous sommes les enjeux.
Présidentielles 2022.
Nouvelles prévisions sur sondages avec François Baroin et Xavier Bertrand :
Macron 26 et 28 %
Le Pen 27 et 28 %
Baroin 12 % et dans le cas de Bertrand 11 %
Condoléances au fans de ces deux derniers !
Courage, il va falloir trouver autre chose.
Cordialement.
P.-S.: Condoléances attristées aussi pour le PS: Olivier Faure 2,5 à 3 % !
Coucou, le revoilou !
François de Rugy venant du diable vauvert réapparaît en ayant, avec Patrick Bernasconi installé le comité de gouvernance de la Convention citoyenne pour la transition écologique.
C’est-y pas beau tout ça. On prend les mêmes et on recommence…
« Pour organiser ses travaux, elle (la Convention) sera pilotée par un comité de gouvernance composé de deux co-présidents, d’un rapporteur et de 12 personnalités qualifiées dans le domaine de l’écologie, la démocratie participative, l’économie et le social, qui ont été désignées dans un processus associant le Gouvernement, le Conseil économique, social et environnemental (CESE) ainsi qu’un groupe d’associations spécialisées dans les processus d’innovation démocratique »
Co-présidents :
Thierry Pech, directeur général de la Fondation Terra Nova ;
Laurence Tubiana, présidente-directrice générale de la Fondation européenne pour le climat.
Rapporteur : Julien Blanchet, vice-président du Conseil économique, social et environnemental
Personnalités qualifiées :
Trois experts du climat :
Jean Jouzel, climatologue, membre de l’Académie des sciences et conseiller au CESE ;
Anne-Marie Ducroux, présidente de la section de l’environnement du CESE ;
Michel Colombier, co-fondateur et directeur scientifique de l’Institut du développement durable et des relations internationales.
Trois experts de la démocratie participative :
Mathilde Imer, co-présidente de l’association Démocratie Ouverte ;
Loïc Blondiaux, professeur de science politique et président du conseil scientifique du groupement d’intérêt scientifique « Participation, décision, démocratie participative » dirigé par le CNRS ;
Jean-Michel Fourniau, directeur du groupe d’intérêt scientifique « Participation, décision, démocratie participative ».
Quatre experts du champ économique et social :
Jean Grosset, questeur du CESE et directeur de l’observatoire du dialogue social de la Fondation Jean Jaurès ;
Dominique Gillier, vice-président du CESE et chargé de mission à la prospective à la CFDT ;
Marie-Claire Martel, présidente de la Coordination des fédérations et associations de cultures (COFAC) et conseillère au CESE ;
Catherine Tissot-Colle, directrice de la communication et du développement durable d’ERAMET et conseillère au CESE.
Deux personnalités désignées par le ministre d’Etat, ministre de la Transition écologique et solidaire au titre de leur expertise en matière de climat et processus participatifs :
Léo Cohen, ancien collaborateur politique au sein du ministère de la Transition écologique et solidaire (février 2016 – mai 2017 puis septembre 2018 – juin 2019), notamment en charge du travail préparatoire au lancement de la Convention citoyenne auprès de François de Rugy, ministre d’Etat, ministre de la Transition écologique et solidaire ;
Ophélie Risler, cheffe du département lutte contre l’effet de serre de la Direction générale de l’énergie et du climat du ministère de la Transition écologique et solidaire.
Ce comité sera ultérieurement complété avec des citoyens.
(Ministère de la Transition écologique et solidaire)
Alors comme pognon de dingue distribué on a atteint des sommets !!
@ Jérôme
« François Fillon est un aigrefin »
Le recours à ce qualificatif politiquement non conforme et à connotation désobligeante devrait désormais être évité dans la mesure du possible.
François le retour, retour vers le futur, le vieux monde qui se recycle, il a failli me faire pleurer, Rugy et l’urticaire du homard, trouve le moyen de se refaire une santé :
https://www.aquaportail.com/definition-8284-caviar-vert.html
Je lui conseille donc cette recette, moins voyante, plus dans l’air du temps et surtout de ne pas nous prendre pour des imbéciles.
Un Vert de sa trempe n’aime que les dorures, les soies et les tentures délicates ; ne connaissant de l’écologie que la porte qui mène aux couloirs feutrés d’une République généreuse et dispendieuse.
La frugalité du Général Motor n’est rien pour eux, ils se sentent tellement au-dessus ces petits marquis… Seuls les tapis rouges les attirent, le vert c’est pour le spectacle et en plus il paraît que ça porte malheur, mais ça aussi il l’a appris, de Rugy l’écologiste de pacotille, seulement bon pour les mets les plus délicats et les bouteilles les plus fines.
Rien ne les arrête, ce vieux monde n’a aucune vergogne, si ce n’est exister à tout prix pour le vert et pour le pire, jamais pour le bien d’un peuple en mal de cohésion.
Homard qui s’en dédit !
Combien de temps dure une investiture ?
Tant qu’il peut, qu’il y reste, et les bas du front associés à ceux qui les dénoncent n’ont qu’à aller célébrer leurs noces en Corée du Nord, y goûter les délices démocratiques.
Alors, tant qu’on y est, la Justice, on la réforme aussi ?
Hortefeux a l’air d’accord, son petit pois de patron doit l’être aussi, il était ami de qui, Bourgi ?
@ Jérôme
« François Fillon est un aigrefin… »
L’aigrefin, quand il est fumé, c’est du haddock, non ?
@ Trekker | 22 juin 2020 à 15:53
Roosevelt était conseillé par sa femme qui avait un amant communiste. Quand j’ai appris cela, j’ai compris les choses différemment. Au début de WWII, les Allemands et les communistes avaient signé un pacte. Pétain était sous les ordres de la dictature nazie. Donc Roosevelt ne voulait pas attaquer Pétain. C’est une question de timing.
@ Walson | 22 juin 2020 à 11:00
@ Isabelle | 22 juin 2020 à 13:02
Très bonne analyse de Walson et très bonne réaction d’Isabelle.
—————————————————————-
Pour le grand remplacement, une arme dont on ne parle jamais c’est celle plus efficace et rapide que toutes les autres : la colonisation utérine interraciale.
Boumédiène était loin de s’imaginer que les ventres de ses fatmas déjà très prolifiques allaient recevoir l’appui des ventres de nos meufs à nous, blanches de souche aux bébés colorés ; un bel acte de collaboration qui ne dit pas son nom et qui permet d’accélérer le processus de modification de l’homme blanc en un nouvel humanoïde transgénétique bio remplacé : le gogochon booba du modernisme progressiste.
Et nos bas du front, ils soutiennent qui, en Libye ?
Et ceux qui les dénoncent en arrosant leurs massifs franco-français, sont-ils eux aussi complices d’Erdogan ?
Le réveil des anti-Macron risque d’être rude, à défendre le pré carré illusoire des bourgeoisies avinées qui se lamentent et ne savent se réunir que contre la sanction démocratique, contre l’Europe seule à même de nous défendre face aux défis réels des temps.
Bientôt ne leur restera que Lisieux pour aller regretter leur trahison, à ne savoir percevoir que la frontière étriquée des nations déjà et depuis si longtemps défaites, niant le réel au bénéfice du confort de leur révolution étriquée, de leur égoïsme dépassé, atavisme si français de la défaite et du déni de soi-même, qui préfèrent vendre au plus offrant l’unique capacité qui leur reste, le désir de l’émeute du peignoir et de la pantoufle, bien planqués derrière leur écran.
@ breizmabro | 22 juin 2020 à 19:17
Conclusion, les écolos nous enfument et il serait en plus question de créer des Hautes autorités régionales du climat (comme dans tous les domaines nous créons des Hautes autorités inutiles pour caser des copains-coquins) et puis même d’embaucher des flics de l’environnement.
Il y a une question qui n’est pas posée : puisque chacun d’entre nous pollue pourquoi ne pas commencer par réduire la population française et fermer les autoroutes, limiter le survol de notre pays par les escadrilles d’avions, interdire la consommation d’alcool, de tabac, de H, supprimer les vaches qui pètent trop de méthane qui détériore la couche d’ozone, limiter la consommation de levures et de haricots et manger du pain azyme.
Et puis compter sur les Chinois pour nous nourrir, nous vêtir, nous prêter de l’argent et continuer à faire fonctionner les usines que nous avons délocalisées.
Vous comprendrez que nos écolos sont de grands gamins dangereux et les pays qui leurs servent de modèle comme la Hollande (tellement petite que l’on peut la traverser à pied en un jour) et la Suède qui est en voie d’Islamisation totale et qui est sous la neige la moitié de l’année.
Coucou, le revoilou !
Le danseur de claquettes, l’agonisant… Non… pas Pierre de Ronsard:
« Je n’ai plus que les os, un squelette je semble,
Décharné, dénervé, démusclé, dépulpé,
Que le trait de la mort sans pardon a frappé,
Je n’ose voir mes bras que de peur je ne tremble… »
Patriiiiick ! Non… pas lui non plus, allez un petit effort, le Fred Astaire de Levallois :
https://i.goopics.net/ReAK8.png
Au passage celle qui m’a fait rêver, tout jeune et dans les ciné-clubs pour l’éternité :
http://www.allocine.fr/personne/fichepersonne_gen_cpersonne=1675.html
Cyd Charisse pour l’éternité.
@ breizmabro
« Alors comme pognon de dingue distribué on a atteint des sommets !! »
Voir ici le site du CESE :
https://www.lecese.fr/decouvrir-cese/cese-en-bref
Ceux qui auront compris à quoi ce machin pouvait bien servir en pratique auront gagné toute notre considération…
Admirons la logomachie prétentieuse et la multiplication des titres ronflants, façon armée mexicaine…
Rappelons au passage que l’ineffable M. Delevoye, qui y était en poste en 2013, a jeté à la poubelle une pétition de 700 000 signatures remise par LMPT alors qu’en principe la veille des pétitions était de son ressort.
En fait, le CESE est plutôt connu pour servir à recaser les « copains ». Tant qu’ils se tiennent tranquilles en se contentant de produire du vent, c’est un moindre mal, bien que coûteux (42,23 M€) en pleine période de crise financière.
Le problème est qu’après avoir été réveillés de leur torpeur pour être associés à la fumisterie climatique ils risquent de se sentir pousser des ailes et de simples inutiles se transformer en nuisibles.
Et que vient faire la « science » dans tout cela ? Comment ne pas encore avoir compris que science et politique faisaient rarement bon ménage, comme la récente gestion catastrophique du virus chinois l’a démontré une fois de plus ?
Qu’attendre d’un tel dispositif, à la botte du Régime, si ce n’est qu’il se prononce dans le sens qu’il voudra, en dehors de toute pertinence scientifique ?
« Qui paye les violons choisit la musique ».
@ sylvain | 23 juin 2020 à 06:55
Vous avez dû constater les parking des concessionnaires auto remplis jusqu’à la gueule de voiture en attente d’acheteurs…
Mais il y a un autre commerce frappé par la crise du coronavirus:
https://www.valeursactuelles.com/societe/coronavirus-une-centaine-de-bebes-nes-de-gpa-bloques-en-ukraine-119393
Argent ! Tout s’achète et tout se vend !
https://www.youtube.com/watch?v=AZcypfABSzw
Retailleau, que j’avais eu l’occasion de rencontrer en Vendée lors de contrats d’été, est un homme bien.
Que ne reconnaît-il que, au moins sur le constat de la situation économique et sociale du pays, il est en phase avec Macron !
C’est pénible de constater que les partis, si faibles, ne savent prôner que la division pour tenter en vain de se refaire, entraînant le peuple au fossé plutôt que de savoir dégager les lignes de force communes indispensables au redressement du pays.
@ sylvain | 23 juin 2020 à 06:55
Ô combien de Tunisiens, combien d’Algériens, combien de Marocains, combien de subsahariens sont venus de leurs terres lointaines pour engrosser nos marionnettes.
EN VRAC
– Un chroniqueur libanais vient d’écrire que l’usage de la musique classique était un acte profondément raciste parce qu’elle avait été écrite presqu’exclusivement par des blancs. Le gouvernement français va nommer une commission spéciale pour étudier la fabrication d’un piano où il y aurait autant de touches noires que blanches afin de faire cesser une injustice qui dure depuis trop longtemps.
– Le TTPP (très très pur président) va se régaler des conseils de la Convention Citoyenne pour le climat (CCC), assemblée qui a été fabriquée par tirage au sort dont on se garde bien de nous donner les modalités. En même temps, un sondage du Figaro sur les 110 km/heure sur autoroute (+ 40 000 sondés) donne 83 % d’avis défavorables. J’attends avec impatience l’avis de cette inestimable Convention.
– Le pauvre président n’a vraiment pas de chance avec la Sibêthe ministre porte-parole qui ne saurait pas dire à ses enfants si c’est bien ou mal de jeter des pierres sur les policiers.
Pas plus qu’avec son ministre de l’Intérieur qui prétend que l’émotion peut primer le droit et veut s’agenouiller au souvenir des victimes de violences policières…
Et sa garde des Sceaux qui a fait s’évader avant terme 14 000 détenus (meilleurs souvenirs de Taubira et de Badinter !). Et la Procureure Houlette qui jurait (encore en fonction) n’avoir subi aucune pression qui vient de jeter un gros pavé dans la balance de la Justice en affirmant le contraire depuis qu’elle est à la retraite. Cela fait un peu désordre dans un pays où l’on ne parle que de démocratie participative, de révolution institutionnelle, de transition écologique, de partage de responsabilités, et plein de si jolies choses qui feraient passer un prêche de Bossuet pour une balourdise…
C’était juste pour souligner la douceur de ces temps de repentance, de conflits, de hargne et d’imbécillités macroniardes.
@ Vamonos à 00:17 (@ Trekker)
« C’est une question de timing »
Bien sûr : à partir du 11 décembre 1941 (déclaration de guerre de Hitler aux Etats-Unis), Roosevelt et son ambassadeur l’amiral Leahy recherchent une entente avec Pétain et l’amiral Darlan pour s’assurer de la neutralité voire de la coopération des forces militaires françaises, et principalement la marine basée à Toulon. A partir du succès légèrement différé de l’opération Torch, le débarquement anglo-américain au Maroc et en Algérie, le 8 novembre 1942, et ses conséquences (invasion de la zone libre, sabordage de la flotte à Toulon, assassinat de Darlan, retour de Laval, cessation de représentation diplomatique des Etats-Unis à Vichy…) tout change. Et une compréhension mutuelle s’établit sur le plan militaire entre les généraux Eisenhower et de Gaulle.
@ Mitsahne
Au sujet du tirage au sort de cette Convention (organisée par qui ? Terra nova ? À quand la Commission organisée par Amnesty International sur la question des violences policières avec Laurent Mucchielli à sa tête et par la Ligue de défense noire africaine sur la question du racisme avec Kemi Seba ?), c’est quand même amusant de reconnaître qu’on puisse suggérer que 150 citoyens soient une base légitime pour soumettre des changements majeurs au référendum.
Pourquoi se fatiguer avec un référendum d’initiative partagée ? Après tout, quelle différence entre 150 citoyens et 1/10 des électeurs ?
Au sujet d’Houlette, c’est sûr qu’on a l’air fin en France, lorsqu’on parle de la démocratie corrompue en Pologne ou en Hongrie, avec un parquet national financier qui accélère ou endort les enquêtes selon que le pouvoir présent ou à venir est visé.
Du coup, on comprend mieux qu’ils aient pu croire que l’affaire Benalla allait passer : ce n’était rien que le sommet de l’iceberg.
——————————————————
@ Trekker
Au sujet de Roosevelt : c’est de la realpolitik de Bismarck, la raison d’Etat de Richelieu. Rien de traumatisant en soi.
Pour autant, vu de l’extérieur et dans le contexte d’alors, démocratiquement parlant, Pétain pouvait paraître plus légitime que de Gaulle. On lui avait voté les pleins pouvoirs.
C’est toute la gloire de la geste de Gaulle d’avoir effacé cela et d’avoir transformé la France collaboratrice vaincue en pays allié vainqueur.
Trop d’antiracistes sont des ignorants. La question de la musique classique raciste car écrite par des Blancs m’a bien fait rire : en fait, il y a des musiques classiques.
Ainsi :
https://books.google.fr/books?id=kqVEDwAAQBAJ&pg=PA136&lpg=PA136&dq=musique+classique+chinoise+des+%C3%A9lites&source=bl&ots=GpRxeSfJm5&sig=ACfU3U3cc7LcLpigIsaIsGikKorUULoVTw&hl=fr&sa=X&ved=2ahUKEwjt6ueJyJnqAhWG2hQKHbSLBdQQ6AEwC3oECAkQAQ#v=onepage&q=musique%20classique%20chinoise%20des%20%C3%A9lites&f=false
D’autre part, une activité pourrait avoir été initiée par des gens sans que cela l’interdise aux autres.
https://www.francemusique.fr/actualite-musicale/pourquoi-la-musique-classique-explose-en-chine-71257
Les Chinois s’engouffrent dans la musique classique. Pour les mélomanes, on pourra assister à des concerts hors de Paris sans aller jusque-là mais en sortant de la capitale, autre façon de découvrir des lieux en Touraine.
https://mmt37.org/
On peut et on doit dénigrer les gens quand ils le méritent, et il y a de quoi faire : la Chine est une dictature ayant menti sur le virus, par exemple. Mais la Chine progresse. La France n’est pas si peu mélomane qu’on l’a longtemps cru et tout ne se concentre pas totalement à Paris.
Alors…
@ Jean le Cauchois
« Et une compréhension mutuelle s’établit sur le plan militaire entre les généraux Eisenhower et de Gaulle »
Pour l’anecdote, ce dernier n’a pas été informé de la date du débarquement en Normandie alors que Paul Paillole, ex-responsable des services spéciaux de Vichy passé au BCRA, l’a été…
Un problème de confiance, peut-être ?
@ Walson
« Ô combien de Tunisiens, combien d’Algériens, combien de Marocains, combien de subsahariens sont venus de leurs terres lointaines pour engrosser nos marionnettes. »
Elémentaire mon cher Walson, y a bon CAF, CMU, APL, Sécu, carte Vitale africaine, li zaides, li allocs, li gounzesses… aboule lé fric zaloperie di françouais.
Par taquinerie, m’est venue l’idée de relire « le Procès Fillon » qui est écrit par un garçon 15 ans magistrat et 29 ans avocat, dont on peut penser qu’il a une certaine connaissance de ces milieux.
Certes, Fillon donne une image décevante de l’homme politique français.
En revanche, le milieu dans lequel évolue tout politique est épouvantable, incommunicable aux béotiens que nous sommes.
L’hystérie financière qui l’a accompagné n’a d’égale que la conscience que tous les acteurs jouaient un rôle platonicien, comme si on refaisait le dialogue du Phèdre où la faculté d’oubli était systématiquement rejetée et la notion d’immédiat prévalait.
La France est un pays qui peut soulever le coeur, tant ses nationaux sont par certains aspects, méprisables. Le fisc a longtemps vécu de dénonciations et peut-être encore. Il en est de même pour Tracfin qui reçoit les dénonciations obligatoires par les banques, notamment ; vous le tolérez ? moi, non.
Cela ne veut pas dire que les délits sont imaginaires mais que la joie de faire du mal est omniprésente, sans que la causalité soit unique: peur, envie, jalousie, antipathie. La multiplication des « lanceurs d’alerte » des associations, des ONG, aux statuts protecteurs a sanctifié la délation jusqu’à une vertu d’Etat. Le prochain stade sera peut-être l’autocritique…
@ Exilé à 08:50
« Pour l’anecdote, ce dernier n’a pas été informé de la date du débarquement »
Je vous laisse croire votre anecdote, en vérité largement répandue, pour laquelle j’ai un, et même plusieurs… antidotes ! Vous citez le BCRA, et un représentant particulier dont j’ignorais l’existence, qui était au courant. Allez croire que le BCRA s’était abstenu d’informer son créateur. Allez croire que le commando Kieffer s’est embarqué à l’insu du chef de la France Libre. Allez croire que l’émission exceptionnelle d’un grand nombre de messages codés diffusés dès la veille au soir à l’intention des mouvements de résistance n’ait pas été portée à la connaissance du grand chef… peut-être par Pierre Dac en personne.
Le général de Gaulle avait créé un remarquable réseau d’espionnage… et de contre-espionnage, dont on évite de parler : croyez-vous qu’il ignorait les dispositions prévues par les Etats-Unis pour administrer la France dès la Libération ? On peut admettre que les Etats-Unis n’ont pas officiellement informé le général de Gaulle de la date exacte du débarquement (la date finale n’a été arrêtée, paraît-il, que la veille ou l’avant-veille) mais pas qu’il l’ignorait : je crois même qu’il a suivi les opérations heure par heure avec tout son état-major.
Aujourd’hui, on apprend qu’il avait donné ordre à la justice de fiche la paix à son secrétaire général mouillé dans des conflits d’intérêt.
Hier, il a menacé la Turquie après avoir donné l’ordre il y a quelques jours à la frégate chargée d’intercepter les livraison d’armes à la Libye de baisser pavillon devant la frégate turque qui les accompagnait (vu la nature de l’incident, l’ordre n’a pu venir que l’Elysée).
Avant-hier, il couvre les magouilles judiciaires contre Fillon.
Avant-avant-hier, nous avions un membre du gouvernement qui trouvait normal d’envoyer des cailloux contre la police.
Si MLP pouvait se contenter de ne rien dire, elle aurait ses chances en 2022.
@ sylvain | 24 juin 2020 à 09:09
Cher sylvain, vous êtes le seul sur ce blog à dire ce que vous pensez.
Les autres filent dans l’onde, comme à la piscine, entre la brasse coulée et le crawl.
Une chouïa centre gauche, un chouïa gauche centre. Déconfiture de la pensée.
Des hermaphrodites de la politique. À voile et à vapeur.
La lecture des commentaires devient insupportable.
Sans évoquer ceux qui nous brandissent les penseurs anglo-saxons pour toute solution à tous nos problèmes, comme par exemple Jordan Peterson.
On en bavé avec celui-là. Un Canadien pur sucre.
Figurez-vous que c’est un collectionneur d’art de tableaux soviétiques, sa fille se prénomme Mikhaelia, il n’a rien trouvé mieux que d’aller se faire soigner à Moscou.
https://www.abc.net.au/news/2020-02-09/jordan-peterson-is-recovering-from-tranquiliser-dependence/11947500
@ Savonarole | 24 juin 2020 à 14:40
» …Cher sylvain, vous êtes le seul sur ce blog à dire ce que vous pensez… »
Ouais, tout à fait cher Savo, je me sens bien seul sur ce blog à dire haut et fort ce que beaucoup pensent tout bas, je me retiens aussi par respect pour notre hôte qui sait modérer mes propos parfois trop crus sans que ce soit de la censure, ce blog étant bien seul au monde un havre de liberté d’expression, je n’en connais aucun autre, pourtant je surfe depuis très longtemps, sans résultats ; ailleurs ce ne sont que censure, délation, captures d’écrans judiciaires, radiations, blocages… surtout les « de gauche ».
Sans fayoter, Bilger est la Star de la liberté d’expression, la vraie !
Pourvu que la procureur inquisiteur Avia lui prête vie !
@ Jean le Cauchois
« Vous citez le BCRA, et un représentant particulier dont j’ignorais l’existence, qui était au courant. »
J’ai l’impression que vous ignorez jusqu’où peut aller la culture du secret imprégnant les agents de certains services de renseignement, qui n’iraient même pas tenir leur propre ombre au courant de ce qu’ils font ou ont l’intention de faire.
Par exemple, André Dewavrin, qui a été lui-même responsable du BCRA, est mort plusieurs dizaines d’années après la guerre sans avoir révélé un seul des secrets dont il avait pu avoir eu connaissance pendant ses activités et dont d’autres auraient tiré un ouvrage.
Par ailleurs, il est évident qu’à la veille même du débarquement, même si l’annonce « officielle » n’en avait pas encore été faite, la simple surveillance de l’augmentation du trafic radio a probablement dû alerter bien des esprits préparés à l’analyse de ce genre d’indices.
Mais alors, l’opération était déjà en quelque sorte engagée, sans oublier que les Allemands s’attendaient à un débarquement du côté du Pas-de-Calais.
Paul Paillole avait été tenu au courant bien avant cette date.
Enfin, les services alliés de contre-espionnage surveillaient attentivement tout ce qui aurait pu de près ou de loin ressembler à la moindre fuite, quelle qu’en eût été la source.
Eh oui, Savonarole, les aléas de la rente, on finit par s’ennuyer, on se verrait bien miséreux passage Choiseul pour accéder au génie, pas ?
Plus d’avion et de tour du monde, d’aisselles craquantes à renifler, on finit chez sylvain ou chez GG, c’est pareil, l’âge, mon bon monsieur, revoit nos exigences et réclame de la distraction bien saignante à éviter de contempler le désastre qu’on est devenu :
« L’ennemi de l’écrivain n’est jamais le Juif ou le pédé, ni même le criminel, mais bien « l’homme sain » qui ne veut surtout pas être mêlé à la douloureuse complexité du monde, qui se borne à veiller sur ses intérêts et qui refuse de toute sa ruse d’homme rustre, d’instinct canin, la conscience blessée de l’homme universel. « L’homme sain est l’homme le plus terre-à-terre, et par conséquent il doit vivre de la vie d’ici-bas, pour sa satisfaction et le bon ordre », dit Dostoïevski par la bouche de Svidrigailov dans Crime et châtiment. Le raciste est cet homme sain au carré. Non seulement la souffrance de l’autre n’entre pas dans ses catégories mentales mais encore il considère que c’est l’autre qui est coupable de sa souffrance à lui. Drogue suprême, l’antisémitisme « dialectise » et inverse la relation de la victime et du bourreau. Écrire contre le juif, c’est se soulager de toute sa peine et croire que l’on va retrouver l’âge d’or de l’humanité.
C’est ce que les amis du genre humain, les idéologues, demandent d’ailleurs à l’écrivain – que la féerie ne soit pas remise pour une autre fois ! Que la « petite musique » devienne l’hymne du nouveau monde ! Que le grand style se fasse social ! A quoi bon en effet désespérer Billancourt ou Cro-Magnon ? Il faut relire ce que certains critiques « typiques » de l’époque ont pu reprocher à Céline : sa noirceur foncière irrécupérable pour un socialiste, son désespoir absolu inapte à toute révolution nationale ou prolétarienne. « Il a mis en question et traîné dans l’ordure tout ce que l’existence humaine pouvait présenter de valeurs positives », a dit de lui Bernard Payr, général SS et Gauleiter de l’édition sous le troisième Reich. « Il se réfugie dans ses visions de cauchemar pour éviter de répondre à la question : que faire ? », rajoute le critique soviétique Anissimov. Effectivement, Céline romancier est ennemi du genre humain. On ne peut rien faire avec lui. Au moins, avec ses pamphlets, pourra-t-il se retrouver du côté de ceux qui rêvent du paradis sur terre et en font un enfer. »
http://pierrecormary.hautetfort.com/archive/2008/02/18/l-antisemitisme-est-un-humanisme.html
Prenez cela comme un cadeau, ami, solidaire « di to ceu quyon fai l’bolo ha vot plaz ».
@ Savonarole | 24 juin 2020 à 14:40
« Cher sylvain, vous êtes le seul sur ce blog à dire ce que vous pensez. »
C’est bien vrai, ça! Il faut dire que ça ne lui prend beaucoup de temps ! 🙂
Triste époque, un emblème au fond du trou, même les riches ne consomment plus, l’heure est grave :
https://finance.orange.fr/actualite-eco/article/l-epicier-de-luxe-fauchon-se-place-en-redressement-judiciaire-a-paris-CNT000001r4wsE.html
Demain rutabaga, lentilles et pois chiches…
On n’avait plus d’industrie, le macaron ne fait plus recette.
@ genau | 24 juin 2020 à 12:10
« La joie de faire du mal est omniprésente… Le prochain stade sera peut-être l’autocritique… »
Nous y sommes déjà. Voyez cet article d’une Américaine, ex-émigrée soviétique, qui reconnaît dans la vague de dénonciations collectives, amplifiées par les réseaux sociaux, les mêmes mécanismes qu’elle a connus dans sa jeunesse en URSS.
Quant à l’autocritique, elle est partout. Dès que vous êtes touché par la meute hurlante du politiquement correct, la seule issue consiste à vous avilir en public de la façon la plus humiliante possible.
En fait, de nombreux Blancs prennent les devants, et se répandent en excuses pour leurs crimes imaginaires à l’encontre des Noirs, avant même d’être visés par quelque dénonciation que ce soit.
Et bien entendu, cela ne leur achète pas cinq minutes de tranquillité : le mépris ouvert des Noirs à leur égard ne fait que redoubler. Parmi mille exemples similaires, voyez cette tribune extraordinairement raciste d’un écrivain noir (je veux dire d’un auteur de livres), publiée par le très ethnomasochiste New York Times. Le signataire ne fait pas mystère de ses exigences à l’égard des Blancs : il veut de l’argent, du pouvoir et leur allégeance inconditionnelle.
Tandis que les médias « progressistes » adoptent des politiques ouvertement racistes, au nom bien évidemment de l’anti-racisme.
L’ AUDITION PARLEMENTAIRE DU PROFESSEUR RAOULT
Les chaînes LCP, LCI , BFM et France Info ont eu la bonne idée de diffuser ce mercredi 24 juin 2020, de 17 h à 20 h (!) l’audition intégrale du Professeur Raoult, sur le sujet que l’on devine, à moins d’avoir passé trois mois dans une grotte ou dans une cabane sibérienne.
Ayant travaillé de 20 à 65 ans, j’ai la chance d’avoir maintenant quelque temps libre. J’ai tout écouté avec attention. Qui travaillait pendant ce temps n’a pu tout écouter et n’aura droit qu’à quelques bribes à la radio comme à la télé.
Je ne vais pas résumer cette émission, ce qui serait fastidieux. Je ne vais faire que plusieurs observations.
Mais d’abord un aveu sincère. Dans la guerre qui coupe la France en deux je suis totalement convaincu de la justesse de la stratégie sanitaire de Raoult.
On me dira : Vous n’êtes pas virologue, vous n’êtes même pas médecin, alors taisez-vous ! Cohn-Bendit, Raphaël Enthoven, et vingt journalistes déchaînés contre Raoult sont-ils plus médecins que moi ?
Cette audition a entièrement fortifié mes très fortes convictions.
On a tendance d’ailleurs à réduire le débat à « pour ou contre tel médicament ». Alors que Raoult a prescrit deux médicaments, avec des doses précises, accompagnés de divers soins non moins précis…
La question de la précocité du diagnostic, du test, de l’isolement a aussi son importance.
Cette audition a montré l’inadéquation du comité scientifique désigné par le pouvoir. Raoult a dit pourquoi.
Je critiquerai le Pr Raoult sur un point : il n’a pas osé dire un mot contre le Président, le Premier ministre, le ministre de la Santé. Or, si le comité a été mal choisi, et si l’on a suivi la stratégie sanitaire (erronée) de ce comité et d’experts liés à un grand laboratoire américain, on est loin de mériter des éloges !
J’oubliais (et Raoult l’a dit et redit) : le gouvernement français est le seul gouvernement au monde qui a INTERDIT aux médecins généralistes de prescrire pour ce virus deux médicaments prescrits depuis 70 ans en France et partout ! C’est, à mon humble avis, l’acte le plus grave de ce ministre et de ce gouvernement.
@ Exilé à 16:00
Cher Exilé, merci de m’avoir appris les activités de Paul Paillole, ainsi que certaines caractéristiques de membres de réseaux d’espionnage et / ou de contre-espionnage. Il n’en reste pas moins que je pense que le Général de Gaulle, ainsi qu’une bonne partie de son BCRA, ont suivi en direct, en temps réel, les activités de la nuit du 5 au 6 juin et de la journée du 6, sans information particulière venant de services américains.
Savonarole vote sylvain, et les racistes déguisent leur racisme en anti-anti racisme, étant bien entendu que l’anti-raciste est un raciste comme les autres, semblable et équivalent.
Irrécupérables, tous ils sont, le si cher Giuseppe a bien raison, on ne sera même pas sauvé par le macaron, les gourmands octogénaires épargnés par un souci des victimes dévoyé verront leur déni de la mort payé par qui ?
Les petits bien entendu, ceux à qui on dit hardi, à la mine, va payer nos dettes, et qui ne trouveront quitus qu’au Coliseum, réunis aux castes supérieures à se divertir d’une mise à mort bien saignante, bien célinienne, complice avec Nietzsche et Heidegger de la mort de Dieu, de la destruction du peuple errant qui, toujours, continuera à briser le cercle du chiffre, liant l’en-bas à l’en-haut, ce qui n’a jamais empêché la masse informe de choisir son seul divertissement, une bonne épuration:
http://ekouter.net/celine-entretien-avec-francine-bloch-620
Reste au juste d’accepter l’offrande des ailes du vrai, et danser, danser la chorégraphie du réel, pour passer là-bas, cœur fidèle, rejoignant les bien-aimés sur les cimes séparées, avant de faire retour ici, pour témoigner qu’à l’endroit du péril, grandit aussi ce qui sauve:
« La voie est en ce monde comme le fil d’une lame ; de ce côté, l’enfer, et de l’autre, l’enfer ; entre les deux : la voie de la vie. »
Rabbi Moshe Loeb
@ Patrice Charoulet
« J’oubliais (et Raoult l’a dit et redit) : le gouvernement français est le seul gouvernement au monde qui a INTERDIT aux médecins généralistes de prescrire pour ce virus deux médicaments prescrits depuis 70 ans en France et partout ! »
Cette interférence du monde politique avec la pratique de la médecine, en ayant en quelque sorte imposé ce qui s’appelle tout simplement un refus de soins est-elle constitutionnelle ?
Le Pr Raoult a suggéré aux auditeurs de la commission parlementaire de se poser la question.
https://video.lefigaro.fr/figaro/video/devant-lassemblee-raoult-attaque-les-blaireaux-de-la-medecine-francaise/
L’AUDITION PARLEMENTAIRE DU PROFESSEUR RAOULT
Malgré mes qualités exceptionnelles, je me garderai de porter un jugement sur la force scientifique de Didier Raoult – ses références parlent de reste pour lui. Il sait dire qu’il est une « star » comme il a su dire qu’il était « ignare » lors d’une question, et ignare il a répété.
Ceci dit il a été cinglant comme Cyrano avec son dernier questionneur, il l’a embroché comme un vulgaire poulet, quand on ne sait pas ou croit savoir on se tait, semblait-il lui envoyer de la pointe de son épée, je ne jugerai pas.
Il a parlé de conflits d’intérêt, de cela je suis sûr, les molécules à découvrir sont rarissimes et il a insisté justement sur l’exploitation de ce qui existe depuis la nuit des temps.
Le pognon de ces laboratoires sort bien de quelque part, l’exploitation ad nauseam de notre santé – voulait-il dire – par des concepts qui n’apportent rien de plus qu’une machine à cash pour ces voraces de nos vies, de nos santé.
« Depuis Pasteur » rien de bien nouveau sous le soleil, sa conclusion a été terrible envers son dernier locuteur.
Il a pointé du doigt notre bêtise… enfin celle de nos dirigeants, alors qu’il existe des appareils pour trois francs six sous (20€) pour tester comme le fait la Corée du Sud en moins de temps qu’il ne faut pour le dire, et que tout médecin chez nous devrait posséder.
Il a rappelé que l’église devait être au centre du village et que le médecin de campagne a toute sa place.
Nous sommes en retard dramatique de scanners spécifiques, et dire que nousavonslemeilleursystèmedesantéquelemondeentiernousenvie, il a fusillé sur place les représentants actuels des organismes de santé, et comme il est mesquin il se fera rembourser les balles.
Il est éblouissant, même l’ancien patron du RCT a été ébloui. Il a balancé quelques coups de tatanes à l’ancienne et mis quelques rucks très appuyés.
Il a dépoussiéré ce milieu de mandarins qui pérorent sur tous les sites et a été jusqu’à nous expliquer en bon géographe, que nous en étions restés à une cartographie du XVIe siècle ; tout est à conquérir et nous sommes menés par des « batouilles » qui sont au bord de la sclérose.
Chapeau « l’artisse » comme aurait dit Coluche, les élites me feront toujours plus peur encore après ses auditions, la consanguinité des profits pour leurs ventres et estomacs jamais repus, mais surtout pas pour nos petites vies dont ils n’ont pas grand-chose à fiche, juste nous tancer, dissimuler, cacher.
Alors, que les « cent » collaborateurs de Didier Raoult soient remerciés, s’ils n’ont pas le remède miracle ils ont au moins l’intelligence de mettre en lumière ces élites minuscules à qui nous avons l’inconscience de confier nos destins.
@ Aliocha | 25 juin 2020 à 06:43
« Savonarole vote sylvain, et les racistes déguisent leur racisme en anti-anti racisme, étant bien entendu que l’anti-raciste est un raciste comme les autres, semblable et équivalent. »
Eh oui faudra vous adapter cher Aliocha, je suis hyper-fier d’être hyper-raciste contre les antiracistes officiels islamogauchiasses car y a pas plus racistes que ces antiracistes de gauche irrécupérables, vous en êtes, eh bien restez-y !
Non, sylvain, ni d’un enfer ni de l’autre, la voie de la vie, mais vous êtes libre de choisir la mort, l’insulte et l’irrespect, simplement ne dites plus jamais que vous êtes chrétien, vous ajoutez l’hypocrisie à l’ignominie.
Racisme (encore !)
Plusieurs habitués ayant, une fois encore, voulu parler du racisme, ou plutôt des racismes (« Il n’y a pas de couleur pour être raciste »), je redis que tous ceux qui n’acceptent pas qu’on les taxe de racisme devraient au moins savoir de quoi ils parlent. Il n’y a qu’un moyen d’y voir plus clair en soi : allez dans la bibliothèque la plus proche. Ouvrez l’Encyclopaedia Universalis, à l’article « Racisme », signé par Albert Memmi, qui vient de mourir. Lisez, comprenez et prenez des notes. C’est d’un limpidité de cristal.
Je doute que celui qui se proclame raciste ici, et que ne ne nommerai pas, fera cette démarche. Mais je doute aussi qu’il suffise de se crever les yeux ou de se boucher la cervelle pour y voir plus clair.
Il est beaucoup plus simple, il est vrai, de dire que les anti-hitlériens sont hitlériens, que les anti-corruption sont corrompus, que les anti-racistes sont racistes, etc. Assertions imbéciles.
Nous venons aussi de lire ici un détracteur frénétique du Pr Raoult dire qu’il n’écouterait pas l’audition parlementaire de ce professeur. Comme il y a des juges qui refusent d’écouter le prévenu. C’est une façon de faire. Ce n’est pas la mienne.
Non, mon cher professeur, ils ne daignent pas lire ni définir, craignant trop d’apprendre à tendre l’autre joue, à inventer l’autre chemin entre les injonctions des autres et des uns, ces similaires qui ne savent que s’inventer victimes pour mieux frapper et frapper encore, accoutumés à la force qu’ils admirent et stupéfaits quand le Rabbi s’éveille de voir les eaux se calmer tout à coup, la haine s’apaiser, au point alors de s’ennuyer, les pauvrets, ne s’apercevant pas que c’est là, justement, qu’est le gué qui permet de passer les fleuves de l’imbécillité.
Le rival bienheureux, disait le génie, est notre bienfaiteur, de comprendre cela, cher maître, il est l’heure.
@ Giuseppe 25 juin 12:46
L’Assemblée nationale a fait « monter » Raoult à Paris sur convocation.
Il a juré de la main droite face à la commission de l’EN qui l’auditionnait, de dire toute la vérité. Ils ont été servis.
J’attends avec impatience les poursuites pour parjure du Pr Raoult.
J’entends dire ce jour que les Français vont être massivement testés, principalement en Île-de-France, pour isoler, comme l’a fait Raoult à Marseille dès le mois de mars dernier, la personne infectée et la soigner (avec quoi on ne sait pas encore mais déjà ça part d’un bon sentiment).
J’ose espérer que les habitants de l’Île-de-France ne partiront pas en vacances en juillet afin de ne pas perturber ce dépistage massif décrété fin juin 😀
@ Patrice Charoulet | 24 juin 2020 à 21:52
« Je critiquerai le Pr Raoult sur un point : il n’a pas osé dire un mot contre le Président, le Premier ministre, le ministre de la Santé. Or, si le comité a été mal choisi, et si l’on a suivi la stratégie sanitaire (erronée) de ce comité et d’experts liés à un grand laboratoire américain, on est loin de mériter des éloges ! »
Enfin, vous ne vous êtes pas aperçu de la subtilité de Professeur Raoult qui depuis le début de cette affaire est en contradiction avec la Macronie et qui n’a pas besoin de crier Macron est un… et un gros. D’ailleurs notre pervers de Président de pacotille s’évertue sans cesse à faire trébucher Raoult avec l’aide de ses courtisans, le dernier en date est le gros bourrin.
Freluquet 1er est vexé parce que Raoult ne s’est pas incliné devant lui comme les autres ; les histoires de santé publique il s’en moque, seule sa petite personne l’intéresse.