D’abord, et j’espère ne choquer personne, je suis sûr que l’hommage rendu place de la Sorbonne à Samuel Paty le 21 octobre, avec un discours du président de la République, ne va pas avoir le moindre effet sur notre futur, qu’il ne va pas dissuader les tueurs islamistes à venir – Gérald Darmanin nous a affirmé que la seule question était de savoir quand ils agiraient – ni prévenir les horreurs qui ne feraient plus de cet enseignant une victime singulière (Le Point).
Cette cérémonie s’est tenue face à un parterre composite, réunissant, notamment, un Jean-Luc Mélenchon ayant toujours minimisé, voire nié le péril islamiste, un Manuel Valls l’ayant sans cesse dénoncé et combattu autant qu’il le pouvait et une Marine Le Pen l’ayant annoncé précocement et d’une certaine manière exploité.
Ces hommages à Samuel Paty, face à sa famille, et au beau métier de professeur, étaient magnifiques. Pourquoi ont-ils, chez certains, suscité un malaise comme s’il y avait trop de distance, un gouffre immense entre la solennité, la pompe et l’atrocité du crime ?
Parce qu’il y avait comme une jouissance funèbre. Le discours était trop beau, le verbe trop léché, avec un président grave, authentiquement ému mais, en même temps, s’écoutant et se regardant au comble de l’empathie, caressant avec une volupté sombre et amère le bonheur d’une oralité brillante et sans une brutale simplicité qui l’aurait rendue plus directe, moins raffinée.
Je ne discute pas les éloges mérités pour la personnalité de Samuel Paty et sa conception noble d’enseigner mais quand le président a développé sur un plan général la grandeur du métier de professeur, on ne pouvait que l’approuver abstraitement mais à la fois souffrir d’un total décalage entre la réalité et sa vision. Les difficultés, les tensions, les intimidations et les violences au quotidien étaient occultées pour ne pas dégrader un tableau qui se voulait idéal. Le président incitait la France à s’admirer avec une représentation exemplaire d’elle-même mais, face à la dureté des temps, dramatiquement fausse. Je comprends les enseignants que ces hyperboles ont irrité plus qu’elles ne les ont comblés.
Cette jouissance funèbre est-elle incompatible avec un vrai sursaut ?
Je ne doute pas que le président (et ce n’est pas moi qui irais lui reprocher d’être passé d’une dénonciation de la laïcité « revancharde » au combat pour une laïcité protectrice, pas davantage que je ne blâmerais certains journalistes d’avoir évolué face à un réel islamiste mettant à bas leur naïveté d’avant) soit sincère dans cette posture belliqueuse en espérant qu’elle durera jusqu’à la fin de son quinquennat.
Je ne voudrais pas – c’est une préoccupation qui ne me quitte pas avec Emmanuel Macron mêlant à ses voltes légitimes aujourd’hui un soupçon de tactique – que cette offensive contre le terrorisme islamiste soit la bonne conscience régalienne d’un pouvoir laissant par ailleurs à l’abandon ses devoirs contre la sécurité et la délinquance au quotidien, notamment à cause d’un attelage entre un ministre de l’Intérieur convaincant et un garde des Sceaux guère convaincu.
C’est en effet le grand risque de cette monstruosité qu’elle nous ait contraint à une lucidité prête à tout mais qu’au fil du temps elle s’épuise en indignations et en démarches ponctuelles – fleurs, bougies, unité imparfaite qui serait un réarmement, semaine de la laïcité à Paris, gardes à vue contre les haineux, poursuites, volonté de dissoudre des associations scandaleuses dans notre France, etc. – qui nous détourneraient du courage épuisant que le souci du long terme exigerait des politiques pour remonter un courant quasiment irréversible (voir mon article dans Valeurs Actuelles paru le 22 octobre).
Concomitamment à l’hommage de la place de la Sorbonne et malgré l’incrimination de sept personnes, dont deux collégiens, pour avoir été complices d’un attentat terroriste, la France continuait à être témoin d’agressions, à Muret comme à Toulouse, d’enseignants par des élèves vindicatifs vantant la charia ou refusant qu’on prône l’égalité entre les hommes et les femmes. Il faut prendre garde à ce que, derrière ces grand-messes laïques, le poison du séparatisme et d’une idéologie funeste pour notre être-ensemble ne continue pas subtilement, ostensiblement ou implacablement parfois, à être instillé dans le corps de la France et de la République qui est son incarnation juridique.
Le président n’a pas à porter toute la responsabilité sur ses épaules. Il est l’héritier d’une lâcheté politique largement partagée mais c’est lui que la démocratie a sous sa main.
A considérer les premières années du quinquennat d’Emmanuel Macron, le sort lui a réservé un nombre de calamités sociales et politiques, sanitaires et terroristes incomparable. D’une certaine manière il a trop longtemps méprisé les premières, géré, sans être irréprochable, les deuxièmes et il continue d’affronter les dernières.
Saura-t-il être à la hauteur de ce défi qui lui est lancé ?
Moins de jouissances funèbres et plus d’actes ; avec la difficulté, il est vrai, d’un état de droit dont on peut estimer parfois, sur les plans national et européen, que dans sa pureté confortable il ne serve pas l’intérêt national.
« L’image de la République » : Emmanuel Macron a affirmé hier dans la cour de la Sorbonne que Samuel Paty était l’image de la République. Il y a du sacré, de l’incarnation, là-dedans. Jésus est le Verbe fait chair, Samuel (« nom de Dieu ») est l’image de la République, l’idée est la même…
Mais la foule n’est-elle pas à blâmer autant que ses dirigeants ? C’est elle qui dresse ces petits autels improvisés avec bougies, fleurs et autres offrandes, c’est elle qui communie avec exaltation dans le sang de la victime, c’est elle qui l’élève au rang de héros sinon de saint laïc, c’est elle qui espère que sa mort affreuse, si elle ne lavera pas nos péchés, au moins nous rendra meilleurs… Nos dirigeants suivent servilement la foule dans son retour régressif à la superstition, dans sa retombée vers la pensée magique, dans sa rechute sacrificielle. Comment ouvrir les yeux et de la foule et de nos princes ?…
« Saura-t-il être à la hauteur de ce défi qui lui est lancé ? »
Depuis le temps que vous vous posez (et nous posez) des questions sur les différents défis que s’est imposé le président Macron ou qui lui furent imposés depuis trois ans, et quand on examine, avec sérieux, les réponses (sic) apportées par le passé, on peut raisonnablement hélas, cher P. Bilger, frémir de crainte et d’effroi pour l’avenir.
Trois ans ans déjà !
Cordialement.
Des discours, encore des discours, toujours des discours, du cirque républicain et au suivant…
Au fait, quand les Français ouvriront-ils les yeux et comprendront-ils enfin que tous ces gens qui déplorent ou feignent de déplorer les effets et méfaits de l’islamisme et qui en chérissent en fait les causes pour l’avoir importé, entretenu, installé, chouchouté, développé, multiplié, protégé et encouragé sont les premiers responsables des malheurs actuels de la France et du massacre de Français innocents qu’ils ont jetés sous le couteau des tueurs, comme les Carthaginois offraient leurs nouveau-nés à Baal ?
Je crains que vous n’ayez raison. Je n’ai pas écouté ce discours (hormis quelques secondes au hasard), mais vous m’épargnez la peine de le faire.
Votre jugement rejoint, d’ailleurs, les quelques lignes de Lucile à ce sujet, tout en pudeur et en retenue, sur un précédent fil.
Pour ma part, je n’en peux plus de voir ces pauvres corps sous un drapeau tricolore, perdus au milieu d’une cour immense, posés là sur un brancard en bois ou un tabouret pliant en alu.
Le génocide un par un.
Ne nous faisons guère d’illusions. Tout recommencera comme avant, la campagne « couvre-feu » anti-Covid bat à nouveau son plein. Samuel Paty et tant d’autres victimes avant lui sont morts pour rien. Oubliée la petite fille juive tuée d’une balle en pleine tête par Mohamed Merah, pas tchétchène que je sache !
Le virus Covid est pourtant bien moins dangereux que le virus islamiste radical.
France Info, la radio des collabos payée par nos impôts !
Grand sujet de cette radio nauséabonde : « la tempête Barbara »
« Tempête Barbara : des rafales allant jusqu’à 180 km/h attendues sur les Pyrénées dans la nuit de mardi à mercredi »
Regardez bien la photo pour illustrer la tempête : une femme voilée qui prend une photo sur son portable devant l’océan. À croire que toutes les femmes de France sont voilées !
« Costume traditionnel de la montagnarde pyrénéenne selon notre radio active de sévice public . » G-W Goldnadel
https://twitter.com/GWGoldnadel/status/1318927995059490819
En France, « la valise ou le cercueil » ?
Rappel des faits en Algérie :
1954-2020 : de Guy Monnerot à Samuel Paty. Toujours le même terrorisme et la barbarie islamiste ! Pierre Arette – Bd Voltaire.
https://www.bvoltaire.fr/1954-2020-de-guy-monnerot-a-samuel-paty-toujours-le-meme-terrorisme-et-la-barbarie-islamiste/
Quelle humiliation ! La France demande l’aide de l’Arabie Saoudite pour contenir les musulmans qui auraient des envies de meurtre. Qui dirige ce pays, la macronie et tous ceux qui l’ont précédée ou l’Arabie Saoudite et quelques autres pays musulmans ?!
À force de se prosterner et d’accepter les cadeaux divers et variés, on ne gouverne plus dans son propre pays. Il nous faut un de Gaulle.
« Parce qu’il y avait comme une jouissance funèbre. Le discours était trop beau, le verbe trop léché, avec un président grave, authentiquement ému mais, en même temps, s’écoutant et se regardant au comble de l’empathie, caressant avec une volupté sombre et amère le bonheur d’une oralité brillante et sans une brutale simplicité qui l’aurait rendue plus directe, moins raffinée. » P. Bilger
Un gamin théâtreux nous dirige depuis trois ans et vous venez de découvrir sa vraie personnalité. Il s’écoute parler et s’admire, croyant émouvoir les foules.
C’est pathétique et dangereux pour notre pays. Je ne l’ai pas regardé car je savais déjà à quoi m’en tenir mais votre description correspond bien au personnage.
Un enseignant est mort décapité en France, en 2020 et le Président essaie, une fois de plus, d’amener les caméras vers lui.
Tout cela manque de tripes et de sincérité.
« Le président n’a pas à porter toute la responsabilité sur ses épaules. Il est l’héritier d’une lâcheté politique largement partagée mais c’est lui que la démocratie a sous sa main. » (PB)
« Soyons ingrats si nous voulons sauver la patrie » (Saint-Just).
J’imagine l’omerta dans les écoles, les renoncements, les lâchetés, le silence, la hiérarchie avide de carrière.
Pourquoi le jour où Samuel Paty a porté plainte, accompagné de la principale, cette dernière n’a-t-elle pas porté plainte en même temps, au nom de l’institution scolaire ?
Le bâillon de plomb de sa hiérarchie ? La peur ? On peut comprendre, il suffit de lire la déposition de Coco (dessinatrice de Charlie) pour en prendre la mesure, terrible position que la leur.
Terrifiant !
Un état des lieux dans l’enseignement et des actes à la hauteur des enjeux pour lever la peur au ventre des enseignants.
L’omerta c’est la trouille, la lâcheté, le bandeau sur les yeux, il faut casser la baraque !
Gauvain c’est Victor Hugo, une écriture, une pensée. La vraie vie est ailleurs, Jean Moulin et d’autres aussi est du surnaturel, d’ailleurs la dernière pensée de Gauvain est magnifique, mais elle est digne des dieux pas des hommes.
Hier G-W Goldnadel a employé le mot « vengeance », ils ont mis mal à l’aise avec Ivan Rioufol la pensée convenue de Praud, serpillière d’un débat sans à-coup, pour le seul bien-être d’un ronronnement feutré, loin de la vérité et du combat – le Président a parlé de guerre, la faire est un impératif, les moyens sont là, le bras ne doit plus trembler.
Ce mot vengeance prononcé n’était pas anodin dans la bouche de l’avocat, quand dans la bouche de Olivier Dartigolles – une limace -, les mots n’avaient plus aucun sens.
D’ailleurs ce dernier, aiguillonné par les deux, Rioufol et Goldnadel, sur sa pensée pâte à modeler, visqueux dans ce débat qui ne l’honorait pas, toujours la même doctrine, la faute à l’autre. Il est tout sauf brillant, l’intelligence qui ne dépasse pas l’épaisseur de ses semelles, laborieux dans ses explications.
Comment Pascal Praud peut-il inviter une bougie à l’heure des leds ?
Un Dartigolles comme à l’accoutumée, gonfleur d’hélices de plateaux TV, inintéressant, s’il pouvait quand même faire de temps en temps preuve d’intelligence politique, même sans être d’ accord avec lui, il serait le bienvenu des Lumières.
La sienne est éteinte, pénible à entendre – modérateur de Praud, sans doute – mais un cortex sans étincelle.
« Vengeance », mot violent, il devrait s’en expliquer, mais on peut imaginer la raison.
« Le discours était trop beau, le verbe trop léché, avec un président grave, authentiquement ému mais, en même temps, s’écoutant et se regardant au comble de l’empathie, caressant avec une volupté sombre et amère le bonheur d’une oralité brillante et sans une brutale simplicité qui l’aurait rendue plus directe, moins raffinée. »
Et c’était Narcisse se mirant dans le miroir offert par la télévision.
Après un tel billet, Zemmour vient de perdre son statut de premier polémiste de France et de Navarre.
Beau discours du président Macron, mais je ne le crois pas capable de redresser la barre.
La cérémonie était belle et Macron a fait un discours émouvant.
Seule question: le sabre républicain ayant été dégainé par notre président, va-t-il le ranger dans son fourreau ou compte-t-il s’en servir pour combattre l’ennemi enfin désigné ?
J’attends de pied ferme.
« A considérer les premières années du quinquennat d’Emmanuel Macron, le sort lui a réservé un nombre de calamités sociales et politiques, sanitaires et terroristes incomparable. »
Un des critères qu’employait Napoléon pour promouvoir ses généraux était « A-t-il de la chance ? »
Je ne sais pas si Macron a de la chance, ce qui est sûr, c’est qu’avec lui, la France n’en a pas beaucoup !
Jouissance funèbre ?
Quelle terminologie abaissante imméritée.
Tous les présidents placés dans une telle situation emploient un ton solennel adapté à la gravité des événements.
Je ne pense pas que la famille de la victime, le corps enseignant et les Français aient perçu une forme de délectation hors sujet.
« Le discours était trop beau, le verbe trop léché, avec un président grave, authentiquement ému mais, en même temps, s’écoutant et se regardant au comble de l’empathie, caressant avec une volupté sombre et amère le bonheur d’une oralité brillante et sans une brutale simplicité qui l’aurait rendue plus directe, moins raffinée. » (PB)
Voilà précisément ce qui interpelle alors que j’avoue n’avoir suivi que quelques bribes du discours d’Emmanuel Macron, comment peut-on être authentique tout en s’écoutant parler, regardant sans cesse ses notes et se mettant en scène ?
« Le discours était trop beau, le verbe trop léché, avec un président grave, authentiquement ému mais, en même temps, s’écoutant et se regardant au comble de l’empathie, caressant avec une volupté sombre et amère le bonheur d’une oralité brillante et sans une brutale simplicité qui l’aurait rendue plus directe, moins raffinée. »
C’est tout le problème des premiers de la classe, Philippe Bilger. Certains ici pourront sans doute le confirmer.
Leur aisance à maîtriser les matières qui sont enseignées leur vaut bien des critiques. Non pas des cancres de la classe, qui, eux, ne se font pas d’illusions, et acceptent avec résignation de n’être jamais dans le top 5 du classement final. Non ce sont ceux qui aimeraient bien avoir le prix d’excellence et qui doivent se contenter des accessits de consolation.
Il est vrai que dans le paysage politique les bons élèves sont rares depuis quelque temps et donc Emmanuel Macron n’a pas grand mérite à briller.
Je pense même qu’il n’apprécie même plus. C’est trop facile ! 🙂
« C’était beau, mais c’était triste…
Le capitaine des pompiers en pleura dans son casque.
Quand le casque fut plein une goutte tomba
Sur un noyau de pêche qui germa, poussa.
Le fils du roi vint à passer, sur le noyau marcha…
il glissa, tomba, se tua.
Ses funérailles furent magnifiques.
C’était beau mais c’était triste…
Le capitaine des pompiers en pleura dans son casque »
etc.
De la comptine de notre enfance mise au dégoût du jour…
@ Achille
« Il est vrai que dans le paysage politique les bons élèves sont rares depuis quelque temps et donc Emmanuel Macron n’a pas grand mérite à briller. »
Nous ne lui demandons pas de briller – à supposer qu’il brillât – mais de se taire et d’agir.
« Parce qu’il y avait comme une jouissance funèbre. Le discours était trop beau, le verbe trop léché, avec un président grave, authentiquement ému mais, en même temps, s’écoutant et se regardant au comble de l’empathie, caressant avec une volupté sombre et amère le bonheur d’une oralité brillante »
Ah vous trouvez aussi. C’est également ce qui me dérange depuis le début chez ce personnage, cet envol du verbe loin du réel. L’oraison funèbre m’a parue déplacée en tant que s’adressant au cadavre quasiment encore chaud du papa d’un petit garçon de cinq ans, statufié avant que ses proches n’aient entamé leur processus de deuil et que l’enfant, sans doute, n’ait compris qu’il ne le reverrait plus.
@ caroff
« Seule question: le sabre républicain ayant été dégainé par notre président, va-t-il le ranger dans son fourreau ou compte-t-il s’en servir pour combattre l’ennemi enfin désigné ? »
Gérald Darmanin, sabre au clair, contre les rayons communautaires !
Avec Gérald Darmanin en « marchand de cravates ».
EDM, Jean Castex et Cie. Ils ne tariront pas l’islamisme qui massacre et décapite. Au contraire, le fascisme islamiste va progresser. Depuis l’arrivée au pouvoir de Macron, ne remarquez-vous pas que le chaos et la barbarie vont crescendo ?
G. Darmanin, sabre au clair, contre les rayons communautaires ! Attention, vous allez voir ce que vous allez voir.
https://www.bvoltaire.fr/darmanin-et-la-menace-supremaciste-blanche/
Certains, sur ce blog, continuent d’aduler leur gourou et la macronie dans son ensemble. Ils sont à plaindre, ils ne peuvent pas exercer l’esprit frondeur des Français. Mais pour combien de temps encore pourrons-nous exercer ce salutaire esprit critique.
La macronie veut aussi attaquer les réseaux sociaux. Quels réseaux sociaux exactement ? Dictature quand tu nous tiens !
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@ Martchi
« Pour ma part, je n’en peux plus de voir ces pauvres corps sous un drapeau tricolore, perdus au milieu d’une cour immense, posés là sur un brancard en bois ou un tabouret pliant en alu.
Le génocide un par un. »
Merci Monsieur pour ce mot sobre et juste. Comme vous, je ne regarde plus tous ces hommages qui se succèdent. J’y ai vu des camarades militaires.
@ Exilé | 22 octobre 2020 à 16:38
« Nous ne lui demandons pas de briller – à supposer qu’il brillât – mais de se taire et d’agir. »
Concernant l’assassinat de ce professeur, qu’aurait-on dit s’il s’était tu et avait laissé au porte-parole du gouvernement le soin de faire un communiqué ?
Quant à agir, c’était il y a quarante ans qu’il fallait prendre les dispositions qui s’imposent face à la montée de l’islamisme dans notre pays. Lui a récolté la patate chaude et fait le pompier de service.
« Trois Verts, bonjour les dégâts !
Bordeaux, Lyon, Grenoble » Elisabeth Lévy – Causeur
https://www.causeur.fr/ecologistes-progressisme-verts-185546
Non seulement nous avons la macronie qui enfile les belles et longues phrases mais nous avions oublié les écolos pour combattre l’hydre islamiste qui se répand sur le sol français. Il faut dire qu’il ont un combat titanesque à mener contre les sapins de Noël.
En l’honneur de Samuel Paty, continuons de pratiquer l’esprit frondeur et l’esprit critique et plutôt deux fois qu’une ! Faute de mieux, pour le moment.
@ Robert Marchenoir | 22 octobre 2020 à 13:28
Merci.
Je n’ai pas eu comme Philippe Bilger le courage d’employer comme un pavé dans la mare le mot « jouissance ».
Mais je vais profiter de la brèche qu’il a ouverte pour mettre les pieds dans le plat. Ce mot correspondait exactement à la gêne et à la discrète mais tenace impression d’impudeur ressenties devant le spectacle télévisé son et lumière retransmis un peu avant l’heure du dîner familial ; gêne ressentie bien plus encore en raison de l’intimité dans laquelle les intonations d’une voix nous faisaient entrer. Cette élocution travaillée, d’un orateur qui s’était emparé de son rôle d’officiant, et y semblait trop à l’aise, avait quelque chose de déplacé devant le cadavre mutilé d’un homme maintenant célébré par le représentant d’un État trop faible pour avoir empêché son supplice. Un d’une longue série.
L’analyse extrêmement fine et très vraie présentée dans ce billet rebutera les prudes et les inconditionnels, mais si elle pouvait contraindre le gouvernement à recourir à l’action plus qu’aux grands mots et au spectacle pour régler les problèmes, quelle avancée ce serait.
« …Marine Le Pen l’ayant annoncé précocement et d’une certaine manière exploité » (PB)
Oui, et le mouvement ouvrier a exploité la misère ouvrière pour gagner des voix, de Gaulle a exploité l’instabilité ministérielle de la IVe République, la droite a exploité les déficits d’après 1981…
Quand un danger est réel et quand la politique de l’État est défaillante à l’égard de celui-ci – ce que vous dites hautement que vous pensez – comment pouvez-vous dire qu’un parti d’opposition « exploite » la situation en la dénonçant ?
Que devrait-il faire ? Se taire, de crainte de gagner des voix ?
Il n’y a pas, Monsieur Bilger, un mot à retirer de votre billet et j’y souscris.
Certes hier à la Sorbonne, ni les circonstances, ni le lieu, ni le moment ne se prêtaient à la polémique politicienne. L’éloge funèbre présidentiel a fort bien commencé, puis il s’est subitement fait emphatique quand le démon de l’acteur a rattrapé monsieur Macron.
On peut cependant considérer que son constat est plutôt lucide.
À présent que le temps des grandes déclarations est passé, le plus dur reste à affronter. D’abord sa loi contre les ou les séparatismes. Il faudra que ce texte soit particulièrement bien rédigé au plan juridique.
Par ailleurs, j’ai entendu ce matin qu’un conseiller d’État avait dit à des journalistes combien le droit français est à présent corseté par les dispositions du Droit européen et les décisions de la Cour européenne des droits de l’homme qui d’évidence serviront les ennemis islamistes de la France pour exercer (et gagner) tous les recours qu’ils ne manqueront pas d’exercer contre les décisions de nos instances judiciaires ou administratives.
Comme en France tant le Conseil constitutionnel que le Conseil d’État ne contreviendront jamais au droit européen, je crains que la volonté présidentielle ne se délite devant l’obstacle. À moins que souverainement il décide de passer outre pour revenir à la souveraineté du Peuple français… Ou qu’il décide la mise en œuvre de l’article 16 de la Constitution !
Le seul point occulté par votre billet, Monsieur Bilger, est la déliquescence de la discipline formelle dans nos écoles, collèges et lycées depuis que la pédagogie à la mode Philippe Meirieu sévit dans nos établissements : élève au centre de la classe, autoformation par nos chères têtes de moins en moins blondes, disparition de la discipline en tant que matière enseignée, abandon de l’enseignement du français avec la rigueur intellectuelle qu’il impose, le « pas de vague » généralisé chez la plupart des inspecteurs d’académies et des chefs d’établissements.
Là il ne suffira pas de quelques rodomontades pour enfin rétablir les professeurs dans leur autorité tant intellectuelle que formelle ! C’est une véritable « révolution culturelle » et une inversion complète de ses paradigmes dont a besoin l’Éducation nationale. Vaste programme, comme l’avait dit le Général !
Bonjour Philippe,
C’est un doux euphémisme de dire que je suis un tantinet agacé par les propos quasi hagiographiques tenus par les uns et les autres au sujet de ce malheureux professeur.
C’était un simple professeur, cette expression n’a rien de péjoratif chez moi. Un être humain simple, victime d’un religieux abruti et barbare, pléonasme.
Il me semble que le respect qu’on doit lui porter devrait s’en tenir là. Un homme simple, assassiné dans le cadre et en raison de sa fonction et de la manière honnête semble-t-il dont il s’acquittait de celle-ci.
Tout ce que j’entends de dithyrambique, les hussards de la République… ne me semble être exprimé que pour mettre en valeur celui qui parle, par le mauvais goût et l’emphase, et en rien pour honorer un mort qui n’en demande pas tant. Je le mets au présent, sa présence est palpable dans les esprits.
Quant au président, as usual, du trémolo de bateleur d’estrade, une insincère émotion tendant à la grossièreté, bien jouée mais pas crédible.
Pour le reste, le spectacle lamentable des politiques qui « hyénisent » à souhait pour s’envoyer les lambeaux de chair encore fraîche de ce professeur dans les gencives. L’occasion de sauter sur Mélenchon… dont je ne suis pas un thuriféraire, je le rappelle aux imbéciles qui auraient la mauvaise idée de tout confondre.
La loi Avia sur laquelle on saute de nouveau.
Les reproches au Conseil constitutionnel qui veille, encore un peu, à nos libertés.
Le droit d’asile.
Les immigrés qu’y en a trop.
Les salauds d’juges qui ont contredit la décision de l’OFPRA.
Le Sarrasin, forcément méchant et envahisseur.
Etc. etc.
Je ne connaissais pas ce professeur.
Il semble qu’il prenait soin de ses élèves, de les instruire, avec douceur et simplicité.
Il est temps pour lui rendre hommage, de commencer à s’aimer, un peu, au moins, avant que de préjuger, plutôt que de faire des phrases de romans à l’eau de rose suivies de moulinets vengeurs et de soufflés aplatis.
Bien sûr qu’on ne peut accabler Macron d’être frappé par des événements dont il n’est que l’héritier. Il n’est que responsable de la façon de les traiter et là, il y a comme un défaut. Ces trois dernières années sont vides du moindre succès, il n’a rien réussi.
Et la jolie prose dont il abreuve ses moindres déclarations n’impressionne plus personne, à part quelques valétudinaires octogénaires qui ont encore quelques souvenirs de Lamartine (Ô temps, suspends ton vol !). Les autres ne rêvent que de lui botter le fondement mais sont bloqués par leurs rhumatismes.
J’attends avec une gourmandise cynique et coupable l’année prochaine, 2021, qui sera l’occasion de célébrer le cent-cinquantenaire de la Commune 1871.
La gauche très mal en point se prépare à un déchaînement de commémorations revanchardes qui, selon quelques indices, nous promettent quelques soirées bien chaudes. Il n’est rien moins question que de raser la basilique du Sacré-Cœur à Montmartre, symbole insupportable d’une réaction aux atrocités des communards !
On proposera aussi de débaptiser toutes les rues de France qui portent le nom de Thiers. Et on tentera de réhabiliter les fusillés du Mur des Fédérés. Mme Hidalgo ouvrira le bal au Père Lachaise ! Les rappeurs vous donneront leur version du « Temps des cerises ».
Manu va pouvoir se défoncer.
« …avec un discours du président de la République, ne va pas avoir le moindre effet sur notre futur, qu’il ne va pas dissuader les tueurs islamistes à venir… » (PB)
C’est vrai. Et alors ? Ce magnifique discours du Président ne valait-il pas la peine d’être prononcé ? Je suis persuadé qu’il a fait du bien à d’innombrables personnes, ne serait-ce que quelques instant, et c’est bien !
« … réunissant, notamment, un Jean-Luc Mélenchon ayant toujours minimisé, voire nié le péril islamiste, un Manuel Valls l’ayant cesse dénoncé et combattu autant qu’il le pouvait… »
Franchement, on s’en moque, quelle importance, aucune.
« …Hommages magnifiques. Pourquoi ont-ils, chez certains, suscité un malaise comme s’il y avait trop de distance, un gouffre immense entre la solennité, la pompe et l’atrocité du crime ? »
Étonnant jugement. La grande majorité a ressenti le contraire. Les mots, magnifiques, ont pris le dessus, pas de distance. Au contraire.
« Cette jouissance funèbre est-elle incompatible avec un vrai sursaut ? »
Je trouve ce terme « jouissance funèbre » assez choquant.
Mais je ne vais pas continuer ainsi les commentaires de ce que vous avez écrit. Vous étiez, vous êtes comme parfois, acide, négatif. Critique avant même d’avoir vu et entendu. Le verre était à moitié vide de toute façon, voire totalement vide.
C’est dommage parce que cette cérémonie a été remarquable de bout en bout, digne, des textes magnifiques. Et elle sert grandement: à nous réunir et à nous faire du bien. Ce n’est déjà pas mal. Et par les temps qui courent, c’est même beaucoup !
@ Achille
« Lui a récolté la patate chaude… »
Parfaitement exact, ses prédécesseurs tous bords confondus ne valaient pas mieux.
Mais normalement, il devait bien s’y attendre, non ?
Alors, pourquoi n’en a-t-il pas fait le point numéro un de son programme en priorité, puisque dans la France actuelle on ne sait que parler « programme » en oubliant le reste, à commencer par la France ?
« …et fait le pompier de service »
Sauf qu’en la matière il faut toujours qu’il rajoute de l’huile sur le feu en jouant au pompier incendiaire, voir ses solutions aberrantes au « séparatisme »…
Et pendant qu’il causait dans le poste, combien de tueurs potentiels s’apprêtaient-ils à poser illégalement le pied sur le sol français sans que personne n’ait reçu l’ordre de les refouler manu militari ?
Ce discours était aussi, probablement surtout, destiné aux terroristes, aux imams et à ceux qui les financent il me semble, pour leur expliquer qu’il sont suffisamment idiots pour ne pas comprendre ce qu’est une démocratie et en particulier la nôtre.
Le début du discours d’abord, le fait que pour la première fois il a accusé l’islamisme en plusieurs occasions ensuite.
En géopolitique il faut savoir comprendre les discours solennels au second degré.
Le monde écoute la France.
Il est temps qu’en France on comprenne qu’il y a tout un monde autour de nous.
Cette cérémonie était nécessaire sinon pour les Français au moins pour les fous d’Allah, des gamins retardés aux Sheikhs du pas si lointain golfe Persique.
Voici quelques extraits :
*Ici, en France, nous aimons notre Nation, sa géographie, ses paysages et son histoire, sa culture et ses métamorphoses, son esprit et son cœur.
*Samuel Paty fut tué parce que les islamistes veulent notre futur et qu’ils savent qu’avec des héros tranquilles tels que lui, ils ne l’auront jamais. Eux séparent les fidèles, des mécréants.
*Samuel Paty est devenu vendredi le visage de la République, de notre volonté de briser les terroristes, de réduire les islamistes,
*…parce qu’en France, professeur, les Lumières ne s’éteignent jamais.
Sauf erreur de ma part, cette dernière expression fut utilisée aussi lors du transfert des cendres de Jean Moulin symbole de la résistance, au Panthéon !
Après avoir précisé à qui il ne parlait pas, qu’il parlait à Samuel Paty, sa famille et tous les enseignants !
Petite note : cette cérémonie a donné à Mélenchon, Monsieur VIe République, une occasion de nous montrer qu’il a bien plusieurs vestes, surtout noires, rouges, vertes et jaunes, chacune avec un smartphone scotché sur le compte Twitter adéquat texte déjà prêt dans une poche, et il change promptement de veste quand les circonstances l’exigent.
Nous avons en effet les mains liées.
Intervention sur LCI de Guillaume Roquette, tout à fait d’actualité !
https://www.youtube.com/watch?v=pnmxmtE8eXA
Qu’est-ce que vous en pensez ?
@ jack
« Jouissance funèbre ?
Quelle terminologie abaissante imméritée.
Tous les présidents placés dans une telle situation emploient un ton solennel adapté à la gravité des événements.
Je ne pense pas que la famille de la victime, le corps enseignant solennel adapté à la gravité des événements et les Français aient perçu une forme de délectation hors sujet. »
C’est très exactement ce que je pense, parfaitement exprimé. Merci.
@ Martchi 22 octobre 13:28
« Pour ma part, je n’en peux plus de voir ces pauvres corps sous un drapeau tricolore, perdus au milieu d’une cour immense, posés là sur un brancard en bois ou un tabouret pliant en alu »
Des fois Martchi je regrette que nous ne soyons pas amis (.e.s évidemment ;)) surtout lorsque vous faites court pour que je comprenne tout 😀
Comment un hommage funèbre peut-il être magnifique ?
« Le discours était trop beau, le verbe trop léché, avec un président grave, authentiquement ému mais, en même temps, s’écoutant et se regardant au comble de l’empathie, caressant avec une volupté sombre et amère le bonheur d’une oralité brillante et sans une brutale simplicité qui l’aurait rendue plus directe, moins raffinée. » (PB)
Bon, si je résume l’interprétation qui est faite du discours d’Emmanuel Macron à la cérémonie en l’honneur du professeur assassiné, il a été trop bon dans son éloge.
Et être trop bon c’est indécent, c’est bien ça ?
Il aurait dû être moins emphatique dans son expression, plus simple dans son attitude.
Manifestement cela a choqué des personnes sensibles de ce blog. Tout de suite certains y ont vu du narcissisme, de la pédanterie, de l’obséquiosité.
La tartufferie poussée à ce niveau, c’est vraiment du grand art !
Par contre blasphémer, dessiner des caricatures obscènes ça ne leur pose pas de problème car ça fait partie des traditions du bon franchouillard qui aime à se moquer des religions, des hommes politiques, de son chef de service ou encore de son voisin de palier.
Le pire c’est que les étrangers nous voient exactement comme cela.
Pour ceux qu’on a chassés des sites parce qu’ils dénonçaient les tendances islamistes, ceux qui ont pleuré à l’assassinat de ce chef d’entreprise, pensez, un entrepreneur, pfffttt, pour les soldats assassinés, pour les policiers en couple assassinés, he ben, pour les anonymes outragés, battus, insultés, menacés, les familles terrorisées et les policiers indifférents parce qu’impuissants ; pour les associations complices de ces horreurs, pour les aidants aux migrants, cyniques et orgueilleux, pour les enseignants, prompts à courber l’échine sous la hiérarchie arrogante et enfermés dans leur gauche militante, pour les syndicats toujours prêts à enfoncer des épines dans le pied de tout ce qui se prévaut de la France, pour ceux qui invoquent la république, entité fumeuse et polymorphe, et oublient la terre de France, pour tout ça, pour ce peuple déliquescent, et ces dirigeants avides d’esthétique formelle, de discours précédant l’oubli, on peut regretter d’avoir vécu.
Pour les médias liquides, outranciers et immodestes, pardon.
Il n’y a plus rien à faire: M. Paty est mort pour rien. Les deniers de Judas ont été versés, le peuple a fait semblant de pleurer, mais il n’a pas grondé. Adieu, pays, tu as assez moqué Barrès, loué Staline et léché les pieds des sultans, maintenant, il faut payer ta/notre lâcheté.
« Le diable » disait-on jadis quand il existait encore, se cache dans les détails. À présent il nous semble que certains traits contemporains, peu évoqués dans ces pages de céans comme s’ils n’étaient que des détails, révèlent des fissures consternantes dans la culture notamment « française classique » de la jeune génération qui vient d’accéder au pouvoir.
« Décapité » : on peut poser l’hypothèse qu’il y a eu mot d’ordre aux génu-fléchis des moutons-média pour 1°) utiliser le terme technique de la guillotine en sorte à instiller un rempart contre l’idée de réinstaurer la peine de mort et 2°) éviter rigoureusement le terme technique qui convient quand on assassine en commençant par couper les artères de la gorge par-devant : « égorgé » avec un couteau, parce que cela renvoyait au sacrifice rituel de l’égorgement mahométan du mouton. Classiquement une décapitation cela s’effectue à la guillotine, au sabre, à la hache en tout cas avec des lames qui fouettent à distance et sans corps à corps. Même si l’assassin va jusqu’à la décollation complète comme dans le cas du professeur, le geste que tout le monde connaît est celui de l’égorgement, esquiver ce mot n’est ni anodin ni innocent.
« Radicalisé » : cela fait des lustres de néo-obscurantisme que cette méchante confusion a été introduite pour ménager des assassins(*) fanatiques sous prétexte de programme théocratique. Prendre un mal radicalement à la racine est positif et recommandable, voulait-on salir les mémoires associées aux partis radicaux de droite du centre de gauche et d’un peu partout ? Le terme français dépourvu d’impropriété et d’ambiguïté est : « Fanatisé », est-ce que cela faisait de la peine aux publicitaires pervers qui depuis des décennies valorisent les « fans » de ceci de cela, « bons clients » malléables et aisés à manipuler pour des consentements extorqués ? Que font les lettrés français et connaisseurs de l’anglo-américain pour empêcher les traductions fallacieuses-expresses qui aggravent la sottise ambiante française ?
(*) passé d’abord en italien (‘assessino’), ce mot vient de HACHICH’CHIN soit littéralement herbe-boire (buveur de décoction de cannabis indica), observé par croisés et autres chrétiens au Machrek concrètement sur les flancs du Mont-Liban ancien terroir de plantations à présent supplanté par le Rif du Nord-Maroc ; la légende visant ces assassins rendus fous par le cannabis est documentée historiquement avec une secte « le Vieux de la Montagne » (el-bali-ej-jbel) ; ainsi l’actuelle Djeunz’connection mêlant l’argent du canna et l’argent des kalas illustre cette tradition ancienne de proximité entre cannadiction et folie meurtrière…
« Sous contrôle » : encore un exemple typique de cette incurie dé-polyglotte car dans le train le contrôleur français est un vérificateur (to check) tandis que celui qui a la maîtrise (to control) est le conducteur soit le vrai chef de ce qui compte : en-traîner des voyageurs sous la conduite d’un dispositif qui met en mouvement, le moteur. Le drame de Mers-el-Kébir selon divers témoins proviendrait de la mauvaise traduction de « contrôles par des Allemands » de l’état de désarmement de la flotte, au sens d’inspections-vérifications-examens, mal exprimé en anglais avec le verbe ‘to control’ lequel correspond au sens fort de maîtriser, commander, dominer etc. Les Anglais inquiétés par cette maîtrise allemande sur cette flotte, annoncée en français et mal traduite, d’autant qu’ils connaissaient l’habituelle anglophobie des marins et état-major de la Marine nationale française, décidèrent alors d’anéantir ces unités interprétées à tort sous commandement allemand…
La bande-son de ces obsèques-show a lamentablement exhibé une anglomanie ridicule malséante et même honteuse avec un texte anglais de pop-music : on a peut-être échappé de peu à « du Djohhny », mais si c’est des vrais Anglais en l’espèce Irlandais ça c’est un « must » de la sub-culture des néo-bobos-allô-manman-Brizitte !!! Il n’y avait donc aucune mélodie psalmodiée en français avec un texte et un ton qui pouvaient exprimer tristesse et dignité mêlées et magnifiées… ???
Le manque de lucidité ambiante, « cultivé » à dessein par les bateleurs narcisso-mimétiques des « talkeurs-vedettes » des moulins à actu, cette absence de clairvoyance sur les biais et ridicules même les plus énormes de la politique-police-pestacle : c’est une profonde carence de défense immunitaire acquise (pas génétique bien sûr) face à tous les virus sociaux des infinies déclinaisons de la sottise. Heureux les 4e-âge actuels car leurs parcours bio-chroniques auront échappé longtemps à une telle décadence.
Le présid’Enfant a fait son show, manman-prof-théâtreuse peut être fière !
Ouf, on a quand même pour l’instant échappé à une des « nouveautés » parmi les plus consternantes qui connaît un succès mimétique terrifiant dans nombre de rassemblements à propos de deuils : des salves d’applaudissements !!! Une épaisse majorité même diplômée des natifs en gros d’après 1970 montre à n’en plus finir le reflet néo-rustaud issu des sabotages anti-éducatifs perpétrés notamment après la loi ahurie de 1989 qui a amplifié l’explosion de dévoiements commencés vers 84. Ces pauvres Français sabotés vont devenir inquiétants pour les vieux, ce sera tôt ou tard l’hypocrisie juridique d’euthanasie déguisée, ces infâmes se vautreront dans la grossièreté. Quand on leur parle de raffinement, ils pensent… à la qualité de leur poudre blanche.
Cette fois ça y est pour de bon, Général, votre vision accablante est à n’en plus douter devenue réelle, hic et nunc : les Français sont des veaux. Dont le premier : sous la mère.
Samuel Paty avait pour l’essentiel réussi sa vie. Le peuple français actuel, pour l’essentiel, a raté la mort de M. Paty. Malédiction.
@ Achille
« Par contre blasphémer, dessiner des caricatures obscènes ça ne leur pose pas de problème car ça fait partie des traditions du bon franchouillard qui aime à se moquer des religions, des hommes politiques, de son chef de service ou encore de son voisin de palier. »
Non. Blasphémer, c’est simplement pouvoir garantir qu’il n’y ait pas de retour vers un ordre social où certaines personnes sont au-dessus de toute critique. Entre un religieux et un mécréant, l’un peut vous dire qu’être fâché contre Dieu fait partie de sa vie de croyant. Tandis que venant du mécréant, l’assertion d’être fâché contre Dieu est un blasphème. Et cette asymétrie permet d’asseoir un pouvoir qui ne puisse pas être critiqué à moins d’être un insider.
Personne n’est au-dessus de la critique. Et interdire l’interdiction du blasphème permet simplement de garantir que certains n’aient pas des arguments trop faciles voire brutaux pour se permettre de s’arroger le droit de n’être confronté à aucune critique gênante.
Cela valait pour l’Eglise catholique. C’est maintenant valable pour l’islam et les musulmans. C’est valable, en fait, pour quiconque s’arroge un droit à considérer que certaines de ses positions intellectuelles sont sacrées et inattaquables.
Donc, non, non, et non, ce n’est pas simplement un comportement de beauf. C’est plus profond.
Cher Philippe,
Résumé en cinq mots : Assez de paroles, des actes !
P.-S.: la plume de Sarko était Henri Guaino. La plume de Macron est Jonathan Guémas.
Merci à Ivan Rioufol qui se bat inlassablement et courageusement depuis tant d’années contre « les ennemis de l’intérieur ». Il a mené ce combat, très seul, face à Gérard Leclerc, L. Joffrin, J-M Aphatie et tant d’autres. I. Rioufol qui me fait penser à Raymond Aron dans d’autres combats. Raymond Aron qui, lui aussi, avait vu juste avant tous les autres.
« La France saura-t-elle porter les coups qu’elle promet ? Son adversaire ne respecte que la force. Or le courage n’est plus ce qui caractérise ceux d’en haut. Des décennies d’autoflagellations ont laissé des blessures durables. Le président ne fait rien pour les apaiser quand il persiste dans la culpabilisation unilatérale du passé colonial de la nation. Faire la guerre invite à être sûr de son droit. Un doute habite les dirigeants quand ils redoutent de suspendre l’immigration, d’expulser massivement les indésirables, de marginaliser les traîtres et les «collabos» du nouvel occupant islamique. Nombreuses sont les «élites» qui peuvent être désignées comme complices du bourreau de Samuel Paty. Elles ont sciemment théorisé l’abandon des exigences d’assimilation et d’intégration, au profit d’un modèle multiculturel construit sur la préférence immigrée et la culture du compromis avec l’islam. Des terres étrangères se sont consolidées sur ces renoncements. » Ivan Rioufol
@ genau
« Il n’y a plus rien à faire: M. Paty est mort pour rien. Les deniers de Judas ont été versés, le peuple a fait semblant de pleurer, mais il n’a pas grondé. Adieu, pays, tu as assez moqué Barrès, loué Staline et léché les pieds des sultans, maintenant, il faut payer ta/notre lâcheté. »
Merci pour ce mot, genau. Non, le peuple n’a pas grondé ou si peu et pas en assez grand nombre. Quelle apathie !
Quand vous grondez, vous êtes « islamophobe », selon le terme consacré. Tellement facile. Même plus le droit de critiquer une religion rétrograde, barbare, sanguinaire, phallocrate, misogyne.
Un peuple déjà couché. Nous devons, à présent, passer outre les décisions de la Cour européenne et des droits de l' »hommisme ». Excellente prestation d’Eric Zemmour à ce sujet, hier soir, sur CNews.
Nos personnalités politiques sont pieds et poings liés à cause du carcan européen et des gauchistes qui, à force de nous jouer les bisounours, finissent par favoriser les barbares les plus sanguinaires. Tout est inversé.
C’est nous qui sommes à présent colonisés par l’islamisme migratoire et nous laissons faire.
Le combat qui s’annonce serait celui des rayons alimentaires halal ou casher (dixit Gérald Darmanin), des réseaux sociaux. Franchement, j’ai rarement vu des rayons casher dans les supermarchés. Et pourtant, j’ai dû faire les courses bien plus souvent que G. Darmanin.
Fichtre, on se trompe encore d’objectifs. Faudrait réinitialiser le GPS. Nous allons tomber encore plus bas dans l’horreur ?
@ HOPE | 22 octobre 2020 à 19:31
Il est vrai que Philippe Bilger est assez déconcertant dans son cheminement intellectuel. Un jour il est capable d’être dithyrambique avec Emmanuel Macron, ce qui lui vaut des griefs de certains abonnés de son blog.
Quelques jours plus tard, et notamment aujourd’hui, sans que l’on comprenne vraiment pourquoi, il lui place un tacle cinglant. Ce qui lui vaut aussitôt les compliments des mêmes abonnés.
Allez comprendre ! 🙂
@ Patrice Charoulet
Salutaire coup de gu*ule de Guillaume Roquette mais à présent, il faudrait des actes significatifs. On peut toujours rêver ?!
https://www.youtube.com/watch?v=pnmxmtE8eXA
« L’heure du crime ne sonne pas en même temps pour tous les peuples. Ainsi s’explique la permanence de l’histoire. » CIORAN
@ Claude Luçon
« Ce discours était aussi, probablement surtout, destiné aux terroristes, aux imams et à ceux qui les financent il me semble, pour leur expliquer qu’il sont suffisamment idiots pour ne pas comprendre ce qu’est une démocratie et en particulier la nôtre. »
Votre prémisse est totalement fausse ; les terroristes – les chefs, pas le glandu de base – sont tout sauf idiots ; ils sont froids, lucides et déterminés. Ils ont bien cerné les faiblesses des démocraties et les retournent contre elles. Dans le cas français, s’y ajoute le besoin de faire des belles phrases et la croyance que la parole peut remplacer l’action. Moyennant quoi, les stratèges terroristes tapent exactement où ça fait mal et nous regardent nous agiter comme des canards sans tête, jusqu’au prochain assaut.
De votre phrase, je ne retiens qu’une expression, « ceux qui les financent » ; c’est ceux-là qu’il faut éradiquer en les tuant où qu’ils se trouvent et en asséchant leurs finances sans pitié et sans retenue ; c’est là le langage qu’ils comprennent, eux qui ne sont pas pressés de retrouver les 72 houris et pas d’argent, pas de Suisses. Chasser l’imam où l’exécutant de base, ça soulage, mais c’est écoper l’océan avec une passoire.
Dernière palinodie de la secte au pouvoir, le MININT s’émeut des rayons halal « communautaires » (mais, mon bon, si l’abattage rituel et la taxe religieuse sont haram, faut légiférer, quoi qu’en puisse déblatérer Bruxelles !) et dans la foulée, le président de l’A.N. les assimile aux stands de produits du terroir. Faudrait pas le pousser cet homme pour qu’il compare les coiffes bigouden et les hijabs !
Le en même temps poussé jusqu’au n’importe quoi, tous unis avec des objectifs clairs, nous sommes bien partis dans cette lutte !
Les collabos de l’islamisme migratoire osent tout. Les cons, ça ose tout.
Samuel Paty et tant d’autres avant lui sont-ils morts pour rien ? Une petite fille a été tuée par Mohamed Merah d’une balle dans la tête. Il la retenait par les cheveux pour qu’elle ne puisse pas s’échapper. Et Canal+ dénigre E. Zemmour. Honte à tous ces collabos de la barbarie.
https://www.leparisien.fr/culture-loisirs/tv/affaire-zemmour-le-comite-d-ethique-de-canal-hausse-le-ton-22-10-2020-8404464.php?fbclid=IwAR1hQjfW7gig1mmYfjhKZX8_mAHqh6URPbumH-3RAFLvLOs7RB-vG6Uojzo
« On croit rêver, les islamistes décapitent un professeur devant nos collèges mais le danger c’est Zemmour qui dénonce avec courage et lucidité le mal et ceux qui veulent nous détruire ! On est chez les fous ! » Eric CIOTTI
« 2 pages très éclairantes
@figaro
: #JeanEricSchoettl met en évidence l’alternative suivante en substance: dans les limites de l’état de droit et les jurisprudences nationale et européenne, le #pouvoir est entravé. Pour ne pas l’être, traité à renégocier, Constitution à réviser. » P. BILGER
Merci Monsieur Bilger d’avoir relayé cette information. Eric Zemmour en parlait également hier soir.
HONTE A NOUS. Nous laissons mourir nos enfants et nos enseignants.
« Myriam Monsonégo, la fille du directeur de l’école juive
Dans cette cour, où la fillette de 8 ans et son père Yacoov Monsonégo, le directeur de l’établissement, sont arrivés quelques minutes plus tôt, Merah attrape l’enfant par les cheveux et l’exécute froidement d’une balle à bout portant dans la tête. »
Nous avons tous oublié cette jolie petite fille blonde innocente. Honte à nous !
https://france3-regions.francetvinfo.fr/occitanie/proces-merah-visage-victimes-tuees-terroriste-toulouse-montauban-1337115.html
Cela suffit. Demain, l’un de nos enfants ou petits-enfants va mourir à cause de l’islamisme barbare parce qu’il n’est pas de la bonne religion ou de la bonne couleur de peau ?
Le peuple FRANCE doit gronder et agir concrètement à présent. Finies les lamentations inutiles des pleureuses qui s’auto-flagellent. Il faut arrêter d’être soi-disant généreux, philanthropes avec des barbares qui veulent notre peau.
@ Mitsahne
« Les autres ne rêvent que de lui botter le fondement mais sont bloqués par leurs rhumatismes. »
L’heure est grave mais nous pouvons encore plaisanter, nous sommes en France, n’est-ce pas ?
Un de ces octogénaires, exaspéré par un énième discours stérile macronien, dit à sa femme :
« Germaine, passe-moi ma canne et mon manteau, je vais aller lui botter les fesses ! »
Il revient deux heures plus tard, fourbu et l’air sombre.
– Alors mon biquet, tu as pu lui botter les fesses ?
– Impossible, il y avait déjà une queue de deux cents mètres…
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@ Jérôme
« Les reproches au Conseil constitutionnel qui veille, encore un peu, à nos libertés. »
J’ai l’impression que vous vous bercez d’illusions.
Il semble plus préoccupé par les libertés des autres, qui ne devraient pas le concerner, que par les nôtres.
Le discours de Macron, pompeux au point d’être grandiloquent, était l’exact contraire de l’hommage simple, chaleureux et respectueux que méritait « le prof » Samuel Paty. Prendre le ton inspiré – et d’un autre siècle -de Malraux, imiter le jeu d’acteur habité de Gérard Philipe, étaient inconvenant. Seule l’introduction possédait la dignité attendue. En désignant clairement l’ennemi, le Président était pleinement dans son rôle : rassembler, faire bloc face à l’islamisme radical et politique qui nous défie. Le reste de sa déclamation est à oublier.
Ils ne passeront pas… Je partage le scepticisme de notre hôte sur les suites que le pouvoir macronien donnera à ce coup de menton – un de plus… On commence déjà à nous expliquer que ce n’est pas si simple que cela de fermer une mosquée, comme on nous raconte depuis des années qu’expulser un indésirable est un parcours du combattant. On essaie même déjà, subrepticement, de faire porter le chapeau de la probable inaction aux juges… sans oser inclure parmi eux ceux de la Cour européenne des droits de l’homme, dont certaines injonctions ne sont pas adaptées à la nécessité du moment : éradiquer le terrorisme islamiste.
Des discours comme celui de la Sorbonne ne font pas la grandeur de la France s’ils ne restent que de beaux textes qui, sur l’instant, peuvent émouvoir dans les chaumières, mais sont d’une rare inefficacité dans un combat à mener… et à gagner à bref délai.
Que le Président ordonne « En marche » ne suffit pas. Il faut aussi qu’il marche… Hormis les amis des ennemis, le peuple le suivra. Quoi qu’il en coûte.
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@ Achille 22 octobre 2020 à 15:55
Vous dilapidez votre stock de bâtons d’encens ! À cette allure, vous ne tiendrez pas jusqu’en 2022 ! Et ne secouez pas si souvent et si frénétiquement votre encensoir ! Vous allez le rompre !
Je me demande si une telle cérémonie, présidée par le chef de l’État et diffusée dans les foyers à l’heure de plus grande écoute, ne sert pas les intérêts des tueurs. Elle doit accroître leur sentiment de puissance, et de contrôle sur l’ensemble de la société, et renforcer l’autorité des activistes sur leur coreligionnaires. Mettons-nous un instant à leur place, avec leur mentalité ; ils ne peuvent espérer meilleur retentissement.
D’autre part le Sun Tzu recommande à juste titre me semble-t-il, de feindre l’inaction si l’on veut agir, et de feindre l’action si on ne veut rien faire. À chaque nouvelle boucherie, nous disons aux assassins « ce n’est pas bien, nous ne sommes pas contents, vous nous faites beaucoup de chagrin, mais comme nous sommes civilisés et équitables, c’est à la justice que nous demandons de régler le problème. Cependant, nous comptons aussi prendre des mesures politiques, vous allez voir ce que vous allez voir ».
Ainsi nous feignons l’action, mais n’expulsons même pas les militants étrangers de mouvements dont nous savons qu’ils sont hostiles et préparent la mort de qui leur tombera sous la main. Pire nous nous attendrissons sur le sort des masses de ceux qui prétendent illégalement s’imposer de force sur notre territoire. Nous nous égosillons à leur faire savoir que « nous sommes gentils, nous croyons à l’égalité, à la fraternité et à la République ».
Ça n’a pas l’air d’émouvoir les plus actifs d’entre eux. Il faudrait peut-être essayer autre chose.
Le « comité d’éthique de Canal+ », merci pour ce moment d’hilarité en ce temps de morosité !
Les trois armes principales des islamiques sont le couteau, la kalach et les droits de l’homme ; la plus dangereuse n’est pas constituée d’acier !
@ Isabelle | 23 octobre 2020 à 09:02
« Salutaire coup de gu*ule de Guillaume Roquette mais à présent, il faudrait des actes significatifs. On peut toujours rêver ?! »
Vous relayez bien, bravo. Le lien-vidéo publié 2 fois, j’espère qu’elle sera visionnée par tous.
Certes le discours était beau mais nombreux sont ceux qui préféreraient que, à l’image de Bossuet, EM ne doive pas ses titres de gloire qu’à ses seules oraisons funèbres de citoyens victimes de manière dramatiquement récurrente de la barbarie terroriste que nous accueillons et entretenons souvent trop complaisamment sur notre sol.
Nous ne sommes certes pas insensibles à la beauté des paroles, aux grandes envolées lyriques, mais nous leur préférons et de beaucoup l’efficacité des actes. Or jusqu’à présent, nous ne pouvons malheureusement que constater que s’il y a souvent pléthore de paroles, les actes ne suivent pas pour autant, le passage du verbe à l’action paraissant poser problème.
Toujours plus de caricatures, toujours plus d’attentats !
Toujours plus d’attentats, toujours plus de caricatures !
Pourquoi s’en priver ?
Elles sont si belles ces cérémonies d’après attentat !
C’est si bon de se sentir meilleurs, plus unis, plus forts, émus ensemble, communiant dans le souvenir du sang versé, élevant la victime au rang de héros, quasiment de saint laïc, unanimes dans la désignation des monstres d’en face, ces barbares !
Sommes-nous donc vraiment blancs comme neige ? Sommes-nous si complètement innocents ? Ne sommes-nous vraiment pour rien dans ce qui nous arrive, nous qui bombardons et tuons ici et là selon notre bon plaisir, nous qui sommes si fiers de « combattre » pour la liberté ?
Voulons-nous vraiment que ça continue ainsi, encore et toujours ?
Un peu de retenue, un minimum d’objectivité seraient de mise.
Faisons l’effort de nous extraire du mimétisme, de la violence mimétique, ou bien nous irons irrésistiblement au cataclysme…
« …je suis sûr que l’hommage rendu place de la Sorbonne à Samuel Paty le 21 octobre, avec un discours du président de la République, ne va pas avoir le moindre effet sur notre futur… » (PB)
Si pour une fois j’ai trouvé l’hommage rendu à Samuel Paty court et sobre, si le discours fort du Président était également sobre et beau – même si M. Macron ne peut s’empêcher de penser à sa com – je ne me leurre pas, je sais qu’il sera difficile de remédier à une situation bien installée.
Voilà des années que des lanceurs d’alerte ont dénoncé l’islamisme rampant, l’arrivée de flux migratoires essentiellement musulmans, les discours haineux dans les mosquées, le retour de djihadistes dangereux, et ceux-ci ont été traités de fascistes, de racistes, d’islamophobes et j’en passe.
Depuis des années encore on voit Eric Zemmour et ses confrères jetés en pâture et traînés devant les tribunaux pour incitation à la haine et aujourd’hui on nous dit que juridiquement on ne peut rien contre les imams qui prêchent la haine à la mosquée. Des imams à la double nationalité ou de nationalité étrangère qui seraient en plus non expulsables.
Et aujourd’hui même après la décapitation de M. Paty, nous avons des syndicalistes, des journalistes, des politiques qui sont dans le déni, il suffit de suivre au hasard quelques débats sur les plateaux de télévision, beaucoup de ceux-là, encroûtés dans leur snobisme de gauche, trouvent toujours et encore des causes et donc des excuses à la détestation de certains musulmans envers les Français.
Depuis 2012 et les attentats de Toulouse et Montauban, c’est l’horreur d’une petite fille tuée à bout portant parce qu’elle était juive, de policiers tués à domicile devant leur petit garçon, d’un prêtre égorgé dans son église pendant la messe, des journalistes de Charlie et récemment l’agression au hachoir de journalistes dans les anciens locaux de Charlie, d’une policière en exercice porte de Châtillon, du Bataclan, de Nice, des marchés de Noël, des policiers de la Préfecture de Police et maintenant la barbarie de l’assassinat d’un professeur… et j’en oublie.
Ce sont des actes bien ciblés pour attaquer tout ce qui fait notre culture, notre civilisation et nos services régaliens.
Emmanuel Macron est arrivé certes après des années de laxisme mais qu’a-t-il fait depuis trois ans ?
Pire, il a été dire en Algérie, encore candidat, que la France avait commis des crimes contre l’humanité et donc donner du grain à moudre aux ennemis de la France et de notre modèle républicain.
Il a mis des semaines à parler du séparatisme, reculant sans cesse la date de son discours prononcé avec des pincettes.
Tous ceux qui étaient dans la cour de la Sorbonne, honorant Samuel Paty, doivent faire leur examen de conscience, à droite comme à gauche.
N’en ont-ils pas marre de se rendre, impuissants aux hommages et de voir des cercueils à leurs pieds ? Ont-ils un semblant d’émotion en dehors de leur carrière politique ?
Soit ils doivent taper fort, soit ces islamistes gagneront.
Marre des bougies et des ours en peluche… de ces naïvetés qui voudraient adoucir le choc des moeurs d’un autre âge et faire oublier le fond des choses, c’est-à-dire une guerre déclarée au monde civilisé et à la France bonne pâte qui accueille et paie toujours plus pour des familles, des regroupements familiaux et laisse par ailleurs, parfois, ses propres jeunes travailleurs dormir dans leur voiture… sans même que la gauche ne s’en émeuve.
La préférence étrangère, ça suffit.
@ F68.10 | 23 octobre 2020 à 02:02
« Entre un religieux et un mécréant, l’un peut vous dire qu’être fâché contre Dieu fait partie de sa vie de croyant. Tandis que venant du mécréant, l’assertion d’être fâché contre Dieu est un blasphème. Et cette asymétrie permet d’asseoir un pouvoir qui ne puisse pas être critiqué à moins d’être un insider. »
J’ai l’impression que vous avez inversé le mécréant et le croyant dans votre commentaire. Mais ce n’est pas grave.
Les croyants sont des gens qui ont besoin de croire en un Créateur, appelons-le comme l’on veut, ne serait-ce que pour donner un sens à leur existence. Cela existe depuis la nuit des temps. En cas de détresse, ils peuvent s’adresser à cette entité spirituelle et souvent elle leur est d’un grand secours.
J’ai été catho pratiquant dans ma jeunesse, un peu malgré moi, je l’avoue. Désormais je ne vais aux offices religieux que lors des événements familiaux, ce qui me range un peu au même rang que les mécréants.
Mais jamais il ne me viendrait à l’idée de blasphémer contre une religion quelle qu’elle soit, car je comprends que des croyants puissent être ulcérés par ce genre d’insulte à leur Dieu.
Par contre les caricatures sur les hommes ou femmes politiques ne me dérangent nullement. Je pense que dans ce domaine Charlie Hebdo dispose d’un panel suffisamment large pour s’en donner à cœur joie.
Celle-ci par exemple m’a bien amusé. Mais je suis conscient qu’elle ne plaira pas à tout le monde sur ce blog…
Pascal Bruckner accuse Rokhaya Diallo d’avoir « armé » (idéologiquement) les tueurs de #CharlieHebdo en ayant signé, avec d’autres, un texte en 2011 dénonçant notamment l’ « #islamophobie » prétendue du journal.
Pascal #Bruckner a raison : il est légitime de demander des comptes aux incendiaires comme @RokhayaDiallo
#CaSuffit. Ivan Rioufol
Bravo à Pascal Bruckner de mettre cette Rokhaya Diallo face à ses responsabilités. Elle ne sait pas répondre et s’énerve. Pleine de haine.
https://twitter.com/nikossauternes
« Ironie. J’aime entendre @RokhayaDiallo
invoquer le droit à sa liberté d’expression face à
@PascalBruckner. Pourquoi l’a-t-elle dénié à ceux qui ne pensaient pas comme elle ? » P. Bilger
@ revnonausuja
« Les trois armes principales des islamiques sont le couteau, la kalach et les droits de l’homme ; la plus dangereuse n’est pas constituée d’acier ! »
Bien résumé.
Les islamistes en usent en abusent mais il y a encore sur ce blog des personnes qui considèrent que Charlie Hebdo et Samuel Paty l’ont bien mérité, finalement…
Vous avez oublié que les islamistes comptent sur le soutien indéfectible de ce genre d’individus. Donc, ils ont une quatrième arme : les collabos de l’islamisme conquérant.
D’ailleurs, qui se cache derrière ces pseudos qui estiment que les caricatures de Charlie Hebdo, ce n’est pas bien ?
« Ceux qui font des révolutions à moitié n’ont fait que se creuser un tombeau. Ce qui constitue une république, c’est la destruction de tout ce qui s’oppose à elle. » (Saint-Just)
Aller au bout, aujourd’hui les noms s’affichent, CCIF, hier encore Rokhaya Diallo et son mouvement ont été cloués au pilori, d’autres aussi, Clémentine Autain aussi, désormais parler, citer les noms c’est le commencement de la démocratie, la peur en moins la vie de tous en plus.
Dans le dernier Charlie, chronique cinglante de Riss – entre autres -, nos vies son en jeu, enfin tout ce qui était caché ou passé sous silence pour un confort de lâcheté, dont se moquent les terroristes, est enfin lumière :
« Je n’ai rien dit »… par Martin Niemöller
Quand ils sont venus chercher les communistes,
je n’ai rien dit.
je n’étais pas communiste
Quand ils sont venus chercher les syndicalistes,
je n’ai rien dit.
je n’étais pas syndicaliste
Quand ils sont venus chercher les juifs,
je n’ai rien dit.
je n’étais pas juif
Quand ils sont venus chercher les catholiques,
je n’ai rien dit.
je n’étais pas catholique
Et, puis ils sont venus me chercher.
Et il ne restait plus personne pour protester. »
Quand j’entends qu’il ne faudrait plus publier de caricatures, et puis quoi encore ?
« Un patriote est celui qui soutient la République en masse ; quiconque la combat en détail est un traître. » (Saint-Just)
Enseigner jusqu’à aujourd’hui devait s’apparenter à une crucifixion, je les plains de tout mon coeur ces enseignants, mal protégés, malaimés, pour la plupart sans doute un chemin de croix.
Ce n’est pas la peur qui doit changer de camp c’est le courage qui doit revenir dans le bon camp.
Le courage des politiques, tout ceci aujourd’hui a été largement commenté, tous savent ce qu’il reste à faire :
Pas de liberté pour les ennemis de la liberté…
Ce devrait être le bien commun, sans guillemets.
@F 68.10 23 octobre 2020 à 02 :02
« Interdire l’interdiction »…
Je crois avoir compris une partie de l’énigme que pose votre pseudo… 68… les pavés… le pied-de-nez à l’ordre établi, le coup de pied dans les mœurs et une société figée dans ses principes… C’est le droit de chacun de poursuivre ce chemin. Mais, diable – sans allusion religieuse -, que de dégâts ! Et, en particulier, dans le monde de l’éducation, où l’autorité du maître, jusqu’alors incontestée, s’est amoindrie pour n’être plus que prétexte à sa critique, à sa haine, aujourd’hui à sa décapitation.
La guerre contre l’islamisme radical et politique ne peut être victorieuse que si, parallèlement à l’action sans concession des forces de l’ordre, le peuple admet à nouveau que la liberté ne se conçoit que dans l’esprit de la Déclaration de 1789. Ce texte, qui n’a pas pris une ride, pose des jalons à ce droit absolu – « La liberté consiste à pouvoir faire tout ce qui ne nuit pas à autrui » (art.4) – mais, en limitant son champ d’action, reconnaît aussi la pertinence de l’autorité – et donc de l’ordre – dans la société.
Tout dépend bien sûr de l’endroit où, entre liberté et autorité, on place le curseur… et qui est « on ». Les temps ont changé et il serait malvenu, dans le monde d’aujourd’hui, de reproduire la société d’hier, hiérarchique et soumise.
Vous demeurez, me semble-t-il, à proximité du Léman. Vous connaissez probablement le Caux-Palace. Pour des raisons professionnelles, j’ai eu l’occasion d’y être hébergé à l’époque où il était encore le siège du Réarmement moral (*). J’ai en mémoire le souvenir de ces jeunes, pour la plupart de familles huppées, qui, le matin, douchés en dix minutes – pas une de plus -, sans s’échanger un regard, déjeunaient dans un silence absolu, que nous devions aussi respecter… J’ai fui le surlendemain de mon arrivée…
Entre cette coercition abusive et le laisser-tout-tout-faire qui a conduit là où nous en sommes, il convient aujourd’hui de trouver un juste milieu, acceptable par tous, et de réfléchir – pas trop longtemps – aux moyens de mettre en œuvre ce nouveau contrat social, tout aussi incompatible avec la verticalité du pouvoir qu’avec la chienlit dans la rue.
Les extrémistes musulmans, qui veulent nous imposer leur loi par l’horreur, auraient alors toutes raisons de trembler. Le peuple, aujourd’hui désuni, apeuré et prêt à se coucher, serait « réarmé », sans y être contraint, et saurait aller à nouveau au-delà des pleurs.
(*) Créé en 1938 par un pasteur américain d’origine suisse, ce mouvement avait alors pour but, face au réarmement allemand et aux risques de guerre, de « rallier les forces positives de tous les pays », sans pour autant dénoncer les fascismes. Puissant après-guerre, il a perdu de son aura, mais, sous le nom d’Initiatives et changement, apparaît désormais comme un groupe de réflexion et de pression proche des mouvements conservateurs. À Caux, les méthodes de « réarmement » du pasteur Buchman ont fait l’objet de nombreuses critiques en raison de leur caractère très autoritaire.
@ Patrice Charoulet
« La plume de Macron est Jonathan Guémas. »
Cette plume est probablement excellente pour donner dans le romantisme façon Dame aux camélias pour faire pleurer dans les HLM, mais ce n’est manifestement pas ce que les Français attendent d’un discours présidentiel en temps de guerre, ou supposé tel.
Bon, je vais le lui écrire, moi, le prochain discours de M. Macron, en plus gratuitement, il n’aura même pas besoin de pressurer le contribuable pour rémunérer une plume.
Pourquoi par exemple ne pas nous inspirer de la pensée du grand philosophe et stratège contemporain Vladimir Poutine, grand-croix de la Légion d’honneur comme Manu, dont une phrase a résumé une praxis politique couronnée de succès : « On ira les buter jusque dans les chiot**s » , cela ferait une bonne introduction, non ?
Certes, nous sentons là la rudesse du Tatar qui, bien que sensible ne donne pas dans le Tourgueniev, et dont l’expression devra être adaptée à la délicatesse française.
Voici donc par exemple à quoi pourrait ressembler le discours suivant le prochain charcutage rituel d’un Français :
« Nous enverrons les services les neutraliser jusque dans les toilettes. Et si la CEDH et M. Soros y voient quelque chose à redire, c’est le même prix. »
Pourquoi faire compliqué quand on peut faire simple ?
@ Robert Marchenoir
« Pour ma part, je n’en peux plus de voir ces pauvres corps sous un drapeau tricolore, perdus au milieu d’une cour immense, posés là sur un brancard en bois ou un tabouret pliant en alu.
Le génocide un par un. »
La macronie ne fera rien face à l’islam conquérant et à l’islamisme migratoire qui se poursuit. Ils arrivent toujours plus nombreux. Ils ont décapité un enseignant en 2020, en France. Il y a peu, une petite fille blonde innocente était tuée d’une balle en pleine tête par Mohamed Merah qui la retenait par les cheveux pour qu’elle ne puisse pas s’échapper.
Qui se souvient d’elle ? Sa photo et les photos des autres victimes de M. Merah.
https://france3-regions.francetvinfo.fr/occitanie/proces-merah-visage-victimes-tuees-terroriste-toulouse-montauban-1337115.html
Mais certains nauséabonds continuent de susurrer qu’ils l’ont bien mérité. Pourquoi ne pas interdire les caricatures, pourquoi s’émouvoir de la mort d’une petite fille juive ?
@ revnonausujai | 23 octobre 2020 à 09:13
Nous avons un vieux proverbe en France: « L’habit ne fait pas le moine ! »
On peut l’étendre aux musulmans sous la forme « La djellaba (ou le hijab) ne fait pas le terroriste ».
Les habits et les rayons hallal ne sont pas le problème, en faire un est tourner autour du pot et se donner des excuses pour ne rien faire.
J’ai vécu chez les musulmans du Golfe, du Maghreb et du Nigeria, pétrole aidant, il m’en reste quelque chose, pas une kalachnikov, des djellabas que je porte chez moi en privé. Ce qui pose un problème à mon aide ménagère française d’origine marocaine, elle n’arrive pas à concilier mes djellabas et la statue du Christ qui trône au-dessus de ma tête de lit.
Je lui ai expliqué que les premières ne couvraient que mon corps mais l’autre couvrait mon cerveau et mon coeur, elle a accepté sans trop comprendre.
Bien sûr qu’il faut aller résoudre le problème à ses origines, et pas que leurs comptes en banque, aussi d’une façon plus brutale.
Dans ce monde moderne il y a des tas d’accidents et de maladies imprévus. On pourrait demander aux Russes et aux Chinois un transfert de technologies dans ce domaine en particulier l’art de manipuler l’insécurité.
Mais pour cela il faut du courage et pas de Mélenchon et ses insoumis, Plenel ou autres !
Nous verrons si notre Président a bien étudié les méthodes gaulliennes dont certaines n’étaient guère chrétiennes !
« J’ai été catho pratiquant dans ma jeunesse, un peu malgré moi, je l’avoue. » (Achille)
Moi aussi… et vous savez chez qui…
« Mais jamais il ne me viendrait à l’idée de blasphémer contre une religion quelle qu’elle soit, car je comprends que des croyants puissent être ulcérés par ce genre d’insulte à leur Dieu. » (le même)
Moi non plus…
Mais ma foi n’est nullement offensée par les caricatures des autres sur la religion.
P.-S.: Philippe Bilger apprécie Clémentine Autain…
Même lorsqu’elle s’énerve contre la France qui « perd la tête » ? Pascale, reprenez-le en main… sinon Wil va nous pondre une incise dont lui seul a le secret !
@ Isabelle | 23 octobre 2020 à 13:18
« D’ailleurs, qui se cache derrière ces pseudos qui estiment que les caricatures de Charlie Hebdo, ce n’est pas bien ? »
Moi, Madame (par exemple) ! Car voyez-vous, je considère que si certains musulmans méritent légitimement d’être stigmatisés – en plus de ce qu’ils se stigmatisent d’eux-mêmes, par des comportements inappropriés, cruels ou même barbares – je considère que Charlie Hebdo ne manquait pas de matière pour les anathématiser sur leurs déviances sociales, leur volonté de ne pas s’intégrer ou leur haine du pays d’accueil, si tel était le choix, le bon plaisir ou la ligne rédactionnelle de l’hebdomadaire.
Ce faisant le magazine aurait rallié à lui et entre eux, un paquet de Français, qui s’interrogent, à défaut d’arrêter définitivement leur opinion sur cette immigration musulmane ô combien problématique. Et pas qu’à cause des Tchétchènes…
Seulement voilà ! Chez Charlie on aime la provoc inutile. On est « anars » ou on ne l’est pas. Et donc il convenait, selon ces illuminés, d’aller chatouiller les musulmans, parmi lesquels de grands fanatiques, sur le sujet qui leur est le plus sensible: leur Prophète. Pas très malin, ça ! Même pour un journal satirique au tirage plutôt confidentiel, paraît-il. Connaissant le fanatisme de cette communauté, il ne fallait pas sortir diplômé de Harvard College pour prévoir ce qui était fortement susceptible d’arriver. Et qui d’ailleurs, arriva…
On peut par conséquent, toute réjouissance malsaine mise à part, affirmer que oui, ils l’ont bien cherché ! Et ils l’ont d’autant plus cherché, que leurs attaques blasphématoires répétées envers les principales religions monothéistes ne sont pas… – comment dire ? – dosées, loin s’en faut, avec une impartialité à toute épreuve. Comprenne qui voudra !
@ revnonausujai 23 octobre 11:26
« Le comité d’éthique de Canal+ »
Vous voulez parler du même qui programme sur Canal+ des films porno (payants évidemment) depuis vingt ans ? 😀
@ Achille
« Mais jamais il ne me viendrait à l’idée de blasphémer contre une religion quelle qu’elle soit, car je comprends que des croyants puissent être ulcérés par ce genre d’insulte à leur Dieu. »
Je comprends votre position. Maintenant, d’un autre côté, si quiconque justifie une position sur des thématiques médicales, qui sont quand même intimement des questions de vie ou de mort, et impactent une large gamme de la vie des vrais gens de la vraie vie réelle (vu que, par exemple, les questions de couple sont vues comme médicales en un sens et peuvent justifier de ce fait des comportements autoritaires d’autrui au sein de votre couple pour des raisons « médicales », sans même parler d’autres thèmes comme l’euthanasie) au nom d’une référence divine quelconque (et ce n’est pas une question purement théorique) il convient de pouvoir dire pis que pendre de leurs croyances. D’où l’importance de ne pas être restreint par une interdiction du blasphème.
Je prends l’exemple de la médecine, mais c’est valable pour bien d’autres domaines. Les croyances religieuses ne sont jamais intégralement neutres. Elles ont toujours une composante de nature politique ou scientifique, quoi qu’on en dise, et elles empiètent nécessairement de ce fait sur bien des domaines de discussion.
Interdire le blasphème est donc inacceptable pour cela. Bien sûr, on peut toujours râler sur le mauvais goût de Charlie Hebdo, et je vous avoue avoir le plus grand mal à lire ce journal. Cela ne change rien au fait qu’il est important qu’il existe un journal qui blasphème en permanence rien que pour bien garder en tête qu’il est important que personne ne puisse se sentir justifié à imposer ses croyances aux autres en s’extrayant du mécanisme de la critique par des cris outrés.
Si je n’ai pas le droit de critiquer autrui, alors cette personne n’est pas mon égal. Qu’il soit simplement différent, supérieur ou inférieur, c’est une autre question. Mais qu’il soit mon égal, non, ce n’est pas vrai. C’est cela le véritable point qui est en jeu. Maintenant, le mauvais goût de Charlie Hebdo est manifeste. Je vous laisse légiférer sur le mauvais goût si cela vous chante, à condition que cette législation ne soit pas à géométrie variable… mais sur le blasphème, non. Et ce n’est aucunement votre ressenti sur la question qui est critiqué par mes propos. Je ne blasphème que peu à mon sens.
Mais je constate que je blasphème du point de vue d’autrui. Quand à une table de café, pour une banale question une discussion s’engage, et qu’au détour de la conversation mon interlocuteur (musulman) mentionne le paradis au détour d’une banale anecdote, le simple fait que je mentionne qu’il s’agisse pour moi, disons, d’une Corée du Nord céleste, c’est très clairement un blasphème pour mon interlocuteur.
Et là, il ne s’agit pas de mauvais goût à la Charlie Hebdo, mais de réelles différences de croyance. Et sa réaction, polie, mais plus qu’indignée, ne me laisse absolument aucun doute qu’il n’est pas acceptable de laisser des gens penser que leurs croyances doivent être considérées comme allant de soi pour le reste de la population.
J’ai de multiples autres exemples de telles discussions. Sur nombre de sujets, par exemple l’homosexualité, il faut pouvoir répondre à des gens qui nous disent, encore à l’heure actuelle, en France (et ailleurs…), qu’il faut l’interdire parce que cela outrage Dieu. Il faut pouvoir expliquer à nombre de croyants, en des termes on ne peut plus clairs, passant parfois par la nécessité du blasphème, que non, nous avons le droit d’en avoir rien à carrer de leur Dieu.
@ sbriglia | 23 octobre 2020 à 14:30
« Philippe Bilger apprécie Clémentine Autain… Même lorsqu’elle s’énerve contre la France qui « perd la tête » ? Pascale, reprenez-le en main… sinon Wil va nous pondre une incise dont lui seul a le secret ! »
Je crois que sur ce coup-là, Clémentine Autain est bien partie pour recevoir le prix de l’humour politique 2020.
Si maintenant elle nous fait du Nadine Morano, où va-t-on ?😊
Bonjour Philippe,
« Quand on entend c’qu’on entend et qu’onvoit c’qu’on voit et ben on a raison de penser c’qu’on pense. »
Coluche
Blasphémer c’est quoi ?
Dire que Dieu n’existe pas, qu’on n’y croit pas, moins élégamment, que c’est de la mer*e et que ça tue et ça rend c*n ?
Et il y aurait des gens que ça choque ?
Les religieux peuvent-ils alors admettre que pour un type qui ne croit pas, se faire aborder sur ce thème relèverait d’une forme de condescendance, de mépris, de totalitarisme ?
Je me fiche de la croyance comme de ma première chaussette, et encore ma première chaussette ce n’est pas sûr.
Quand un type me dit qu’il croit en Allah, God, Michelet ou qui vous voudrez, je pourrais me dire : mais il me prend vraiment pour un abruti de me dire des âneries pareilles.
Pourtant je laisse dire.
Alors que la religion a bien plus tué que les caricatures.
Qu’il y ait des illuminés qui croient, soit.
Mais ne nous faites pas chi*r.
Si vous gardiez ça pour vous sans vouloir imposer tout un tas de conner**s au monde entier basées sur vos principes, pas grand monde ne se moquerait de vous.
Ça vaut pour les musulmans, les chrétiens, les raëliens, les scientologues…
À croire quand on lit certains commentaires que l’assassinat de ce professeur ne suffit pas.
@ Serge HIREL
« Je crois avoir compris une partie de l’énigme que pose votre pseudo… 68… les pavés… le pied-de-nez à l’ordre établi »
Non. Elusen l’avait compris. Pas vous, semble-t-il.
Mais effectivement, quand on voit certains dysfonctionnements des autorités ou plus généralement de certaines formes d’autorité, il n’est pas acceptable de retourner dans son coin, de lever les bras au ciel en disant « bah ! c’est l’autorité » et d’attendre gentiment son exécution. Et si on fait des critiques sensées, factuelles, qu’il n’est pas possible de réfuter, eh bien c’est l’autorité qui est en tort. Elle a le droit de le nier. Pas d’esquiver la critique.
Tout cela est bien simple.
« Et, en particulier, dans le monde de l’éducation, où l’autorité du maître, jusqu’alors incontestée, s’est amoindrie pour n’être plus que prétexte à sa critique, à sa haine, aujourd’hui à sa décapitation. »
Ce qui amoindrit l’autorité du maître, à l’heure actuelle, c’est que n’importe quel élève pas trop idiot peut aller sur Internet vérifier que les choses sont plus compliquées que ce que raconte le maître, et constater que ce n’est pas avec les demeurés que sont ces camarades de classe que les choses vont s’arranger. Quant aux parents qui la ramènent, c’est plus un concours d’autorité dans la catégorie « qui a la plus grosse quéquette ». On assiste aux contradictions internes des différents régimes d’autorité. Il en va de même pour la presse, qui d’un côté hurle contre les complotistes et de l’autre se fait prendre systématiquement dans ses compromissions avec la vérité – autre régime d’autorité, celui-ci bien plus incontournable – et le nie vigoureusement.
« Ce texte, qui n’a pas pris une ride, pose des jalons à ce droit absolu – « La liberté consiste à pouvoir faire tout ce qui ne nuit pas à autrui » (art.4) – mais, en limitant son champ d’action, reconnaît aussi la pertinence de l’autorité – et donc de l’ordre – dans la société. »
Ah! Voilà. Maintenant je suis contre l' »ordre » et l' »autorité ». Rien n’est plus faux. L’ordre est nécessaire (et je trouve que c’est bien le bord*l en France) et l’autorité aussi. Mais l’autorité n’a pas « raison ». Elle est légitime, c’est tout… Et elle doit se soumettre à la critique. C’est bien plus cela l’esprit de Condorcet qui est sous-jacent à 1789.
« J’ai fui le surlendemain de mon arrivée… »
Il y a effectivement des barges. Connaissant bien Sainte-Geneviève et le monde versaillais, je suis néanmoins assez en sympathie avec ces gens sur un plan personnel, mais opposé à leur téléologie morale et civilisationnelle. Il n’empêche que je trouve que les athées libéraux, comme moi, devraient en prendre de la graine, non pas de l’autoritarisme, mais de la façon de discipliner l’action et la réflexion. Si j’ai fait des championnats sportifs nationaux et suis devenu normalien, vous comprenez bien que ce n’est pas l’effort, la discipline ou la rigueur qui m’effraient, bien au contraire.
« Entre cette coercition abusive et le laisser-tout-tout-faire qui a conduit là où nous en sommes, il convient aujourd’hui de trouver un juste milieu, acceptable par tous, et de réfléchir – pas trop longtemps – aux moyens de mettre en œuvre ce nouveau contrat social, tout aussi incompatible avec la verticalité du pouvoir qu’avec la chienlit dans la rue. »
Voilà. Vous semblez comprendre quelle est ma position. Encore que j’imagine que sur les détails, nous aurions de sèches divergences.
« Les extrémistes musulmans, qui veulent nous imposer leur loi par l’horreur, auraient alors toutes raisons de trembler. »
Exact. C’est très juste que la situation actuelle signe un échec des formes dites démocratiques de pouvoir modernes de créer une colonne vertébrale à la réflexion. C’était un des mérites de l’Eglise catholique, mais on voit comme cela se dévoie facilement sous la pression de la critique publique qui remonte à l’invention de l’imprimerie. La déclaration de l’infaillibilité du pontife signe cet échec à prendre en compte l’impact de l’imprimerie. Nous assisterons probablement dans les siècles à venir à de similaires déclarations d’infaillibilité signalant l’échec d’autres formes d’autorité à prendre en compte l’impact d’Internet.
« Le peuple, aujourd’hui désuni, apeuré et prêt à se coucher, serait « réarmé », sans y être contraint, et saurait aller à nouveau au-delà des pleurs. »
Il faudrait toutefois plus qu’un nouveau contrat social. Quelque chose qui aille au-delà d’un pacte de non-agression.
Le train est en marche. Cette fois le vrai sursaut est dans l’action. Et ce n’est qu’un début.
Suivre les dernières déclarations de Jean Castex en résonance des 27 arrestations identifiées, parmi plus d’un millier dénoncées chez PHAROS.
Et ce n’est qu’un début.
———————–
@ Denis Monod-Broca | 23 octobre 2020 à 11:51
Réfléchissez avant de poster des accusations à tort et à travers.
Au nom de toutes les victimes assassinées par les terroristes islamistes, en France et dans certains pays de l’UE et en Afrique (où les dessins de Charlie n’existent pas, et pourtant, ils connaissent le même sort !).
En France, pays des libertés, nous sommes la cible principale:
Général Pierre de Villiers: «C’est une attaque à l’existence même de notre nation, de notre civilisation»
https://www.lefigaro.fr/vox/societe/general-pierre-de-villiers-c-est-une-attaque-a-l-existence-meme-de-notre-nation-de-notre-civilisation-20201017
@ GERARD R. | 23 octobre 2020 à 14:32
Vous semblez oublier un truc d’importance : en France nation laïque, car nous sommes en France voyez-vous, ce ne sont pas les préceptes de la Bible, de la Torah ou du Coran qui s’appliquent, mais la loi républicaine…
Par conséquent pas de charia chez nous ! Non mais !
On a le droit d’apprécier Clémentine Autain, ses beaux yeux font passer ses positions de chevaux de frise pour de la brosse de toilettage pour chevaux.
Elle est redécouverte, ou du moins ses propos qui peuvent faire froid dans le dos à la suite de ce drame.
Rokhaya Diallo, largement épargnée aussi, aujourd’hui mise à nue dans ses pensées, ses boucles d’oreilles détournaient jusqu’ici l’attention.
Pour finir, notre hôte après une lucide vision d’Edouard Philippe sur son audition, méritait bien le « coup de semelle » sur un comportement ponctuel… pas très consistant… C’est le minimum ressenti.
Clémentine Autain c’est qui ? 😀
@ genau
« …pour ceux qui invoquent la république, entité fumeuse et polymorphe, et oublient la terre de France… »
Jean Raspail avait donné au Figaro (n°18619 du jeudi 17 juin 2004) un article intitulé « La Patrie trahie par la République ».
Nous y sommes de nos jours, où la France est trahie par la République, au nom de principes dévoyés, souvent à travers les plus hautes de ses institutions qui devraient au contraire la protéger.
Le poisson pourrit par la tête.
Votre conclusion finale m’interpelle car vous semblez remettre en cause l’Etat de droit, qui est le fondement de notre vie en société depuis que nous sommes en République, soit depuis quelque cinq générations. A la base du consensus social, il y a le respect des règles communes et la confiance dans l’Etat, son appareil fiscal, sa police et sa justice pour réparer les torts qui nous sont faits ou garantir nos droits acquis souvent de haute lutte.
Déjà que cet Etat de droit a du mal à s’imposer partout comme il le devrait, bafoué qu’il est par des centaines de fonctionnaires et des milliers de citoyens chaque jour, si des magistrats honoraires commencent à le remettre en cause, on est parti pour la dictature, la vraie, d’ici une vingtaine d’années.
Bien sûr, quand il s’agit de lutter contre des terroristes ne respectant aucune règle du jeu, l’Etat part avec un lourd handicap. Mais ne plus astreindre la police et la justice à ce cadre d’action serait un remède pire que le mal, car cela donnerait assez rapidement le primat à la force brute et aux passions humaines, qui ne sont pas les meilleures conseillères pour le bien commun. On aura de nouveau tous les jours des chefaillons arbitraires, des policiers massacrant dans les commissariats, des Darmanin demandant à leurs administrées de passer sous le bureau en échange d’une signature ou d’une intervention. Je ne suis pas sûr de préférer la décadence de mon pays ou de mon peuple à sa soumission à un envahisseur, que celui-ci soit islamiste (vaste blague), russe (improbable), chinois (peu probable) ou américain à la sauce Trump (qui sait…).
Ce ne sont pas les envolées lyriques de Macron ou de ses prédécesseurs qui nous débarrasseront du terrorisme, dont il faut encore une fois rappeler les causes multifactorielles. C’est l’application par l’Etat des règles qui existent et qui sont suffisantes, mais encore faudrait-il que les moyens lui soient donnés d’agir: combien seraient prêts ici à payer 500, 1 000, 2 000 euros de plus qu’avant pour que nos professeurs travaillent dans de meilleures conditions et que nos policiers soient mieux formés ? C’est aussi la mobilisation de la société contre nos ennemis, et contre les maux qui engendrent la radicalisation religieuse ou politique et la dérive terroriste.
Tout ce que nous pouvons attendre de nos dirigeants est de trouver les bons mots et les bons moments. Je ne suis pas sûr qu’à cet égard, des hommages solennels et larmoyants comme celui de mercredi soient de nature à souder la nation contre l’ennemi terroriste. D’autant plus que les déclarations martiales à répétition fatiguent le chaland.
Et encore une fois: où avez-vous vu que Mélenchon a minimisé ou nié le péril islamiste ? Peut-être considère-t-il qu’il y a d’autres maux plus graves dont souffrirait notre pays, comme l’injustice sociale et l’égoïsme des possédants (dans les années 80, la France comptait 5 milliardaires en francs ; aujourd’hui Bernard Arnault est 3e fortune mondiale et Mme Bettencourt 2e femme la plus riche du monde, et tout le monde a l’air de trouver cela normal), ou peut-être n’a-t-il pas cette obsession identitaire qu’on sent percer dans chacun de vos billets sur le terrorisme ou la police, mais que vous n’aurez jamais la franchise d’avouer, contrairement à vos commentateurs islamophobes intraitables.
Quand on rajoute de l’huile sur le feu, il ne faut pas s’étonner que ça brûle plus, et le réservoir du carburant de la colère approche du trop-plein… et vous savez, il y a bien plus de testostérone dans les banlieues que dans l’électorat « conservateur », comme vous l’appelez, ou dans les rangs de notre police dont on a très vite oublié à cette occasion encore les nombreux défauts.
Comme beaucoup, j’ai lu Hara Kiri du temps du professeur Choron, ri quelquefois, mais souvent aussi été écoeuré par la charge contre des personnages comme le pape Jean-Paul II dans sa lente agonie courageuse.
Pour être authentique, ce genre de dessin a toujours existé et n’est le signe de rien du tout. Ni d’une dégradation ni d’un esprit de révolte louable. Cela tourne souvent à la scatologie et ne témoigne pas d’une culture particulière. Cela ne relève pas non plus de l’humour car on est alors tenu par Tristan Bernard, je crois: « Ce qui est difficile, c’est d’être drôle sans être méchant. »
Mais précisément, les caricatures du turban de Mahomet pouvaient passer pour de l’humour. Les allusions sodomites ne sont plus de l’humour, c’est une prise de parti politique. Je ne sais pas ce qu’en a fait le malheureux M. Paty pais il méritait mieux que les paroles melliflues du président qui sait fort bien qu’il va remuer quelques vieilles casseroles, en faisant un peu de tintamarre, et que ça s’arrêtera là. Pourquoi ? C’est le mystère. Elections, sans doute, trahison ? Possible, Inconscience ? Impensable, Cynisme pervers ? Plus que probable. C’est Daladier accueilli par des vivats et murmurant « les cons » pendant que Paul Reynaud disait « Croyez-vous que la France puisse à la fois maintenir son train de vie, dépenser 25 milliards d’armement et se reposer deux jours par semaine ? » (source Wiki)
Joignez les deux, vous avez le discours du président, actualisé.
Ces trémolos présidentiels sont fort comiques quand on les compare à la réaction du chef de l’Etat à la demande par Blanquer de l’embauche de 3 000 nouveaux enseignants:
« C’est le genre de créations d’emplois qui vont aggraver le déficit et qui ne servent pas à redresser le pays ».
Impôts ou terrorisme, électeur, il va falloir choisir…
@ Achille | 23 octobre 2020 à 15:42
« Je crois que sur ce coup-là, Clémentine Autain est bien partie pour recevoir le prix de l’humour politique 2020.
Si maintenant elle nous fait du Nadine Morano, où va-t-on ?😊
Ne touchez pas à Nadine Morano, elle est à moi !
En 2022 (avec Eric Ciotti Président), je l’espère ministre de la Défense, avec François Baroin au ministère du Travail, de l’Emploi et de l’Insertion et éventuellement Breizmabro à la Santé avec Raoult comme Secrétaire d’Etat
Le pays sera sauvé.
Moins de jouissances funèbres et plus d’actes ; avec la difficulté, il est vrai, d’un état de droit dont on peut estimer parfois, sur les plans national et européen, que dans sa pureté confortable il ne serve pas l’intérêt national.
Cette notion récente « d’état de droit », postérieure à la Seconde Guerre mondiale semble-t-il, mériterait probablement d’être développée dans un billet qui lui serait consacré, dans la mesure où son invocation à tout propos permet de verrouiller de façon totalitaire toute initiative démocratique, au nom de principes supérieurs à la Constitution.
Il conviendrait de ne pas se laisser imposer sans en corriger les dérives éventuelles ce système théorique risquant d’être vite dévoyé s’il en arrive à ignorer les réalités.
Il s’agit, dans des situations dramatiques telles que celles que notre pays rencontre actuellement, d’une question de vie ou de mort.
Rappelons que le droit n’est pas une fin en soi mais un moyen, au service de la collectivité et de sa pérennité.
@ Claude Luçon 14h20
La question n’est pas tant que certains mangent hallal (quoique ! l’égorgement à vif des animaux n’est pas plus reluisant que ça) ou se vêtent comme des épouvantails, elle est plutôt que ce sont des symboles d’une contre- société agressive.
Quand j’étais, il y a bien longtemps, adolescent, j’ai été opéré d’une appendicite comme tant d’autres. Mon compagnon de chambre était un autre jeune d’origine maghrébine ; notre premier repas postopératoire a été le classique jambon-purée sans que le personnel n’envisage une seule seconde une quelconque difficulté. Quand ses parents sont venus le voir, sa mère est montée dans les tours, malgré les « maman, c’était bon et j’avais faim ». Son père, d’abord muet, a fini par dire (je démarque) que si c’était bon et utile à sa santé, il avait bien fait de manger ce jambon. Plus d’un demi-siècle plus tard, quelle régression !
Pas besoin des Russes ou des Chinois pour azimuter les méchants vilains qui veulent du mal aux gentils bons, le service Action (SA) a une expertise mondialement reconnue dans les opérations homo (pour « homicides »), ce qui manque souvent c’est le courage d’apposer le grigri de couleur qui va bien sur la fiche de proposition.
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@ breizmabro 15h04
Très précisément ! C+ se veut parisien, il est pharisien !
Quand Méluche défilait… Il ne sait plus où il habite:
https://www.dreuz.info/2019/11/10/melenchon-islamo-gauchiste-en-reste-defend-les-musulmans-hostiles-aux-idees-quil-defend/
« Quand on défend la laïcité on ne côtoie pas le CCIF, l’épée en arabe, qui milite ouvertement pour le port du voile à l’école,veut interdire toute liberté de critique de l’islam au nom du « racisme » anti-musulman. Comme si les musulmans pouvaient être une « race » ou constituaient un groupe national ou ethnique. »
J’ai eu le temps de regarder quelques infos…
Il a été dit par exemple que pendant la prière du vendredi
certains imams avaient parlé du dernier assassinat par décapitation…
Avec toutes ces histoires, je ne sais plus s’il s’agissait de
les musulmans parlent aux musulmans ou les musulmans parlent aux Français de la prière du vendredi…
Ah oui ! l’islamophobie…
@ Ellen
Je n’accuse pas. Je décris un mécanisme.
Je décris un mécanisme dont nous sommes les acteurs mais qui est si fort que, si nous n’y prenons pas garde, il nous entraînera là où nous ne voulons pas aller, vers le pire.
@ Exilé
« Cette notion récente « d’état de droit », postérieure à la Seconde Guerre mondiale »
Cela remonte à Kant, et cela faisait déjà l’objet d’enjeux juridiques après la Première Guerre mondiale. Ce qui s’est passé dans la Seconde Guerre mondiale a réorienté son sens.
« …dans la mesure où son invocation à tout propos permet de verrouiller de façon totalitaire toute initiative démocratique, au nom de principes supérieurs à la Constitution. »
Il y a bien des règles de droit supérieures à la Constitution. Et pas que l’Etat de droit.
Maintenant, je trouve que cette histoire autour de l’Etat de droit est assez ridicule. La CEDH est généralement assez coulante avec les Etats sur des histoires spécifiques. Elle ne l’est pas sur des points de méthode. L’Etat français pourrait tout à fait être plus dur tout en respectant les contraintes de l’Etat de droit. Il prend prétexte qu’on lui tape sur les doigts sur des points où on mérite bien de lui taper sur les doigts pour se plaindre qu’il ne peut rien faire.
Messieurs anti-Etat-de-droit, on vous abuse. Ce n’est pas l’Etat de droit le problème. C’est la complaisance et le plaisir de se trouver des excuses. L’Etat de droit n’a jamais empêché de coller des prunes et des baffes aux délinquants et aux criminels. La CEDH admet même qu’on puisse empêcher de dire que Momo est un pédo en Autriche, c’est vous dire…
@ revnonausujai | 23 octobre 2020 à 20:44
Elisabeth Badinter vient de déclarer ouvertement à la télévision que les mots étaient devenus inutiles, qu’il n’ y avait plus que la guerre totale contre les islamistes pour éliminer le problème.
Au moins c’était clair.
C’est de cela dont je parlais précédemment en mentionnant 60-62 et les barbouzes sous Charles de Gaulle et le Service action contre le Rainbow Warrior sous François Mitterrand, prouvant que nous avions le savoir-faire. Les Russes et les Chinois étaient une sorte de deuxième couche en voulant suggérer qu’Emmanuel Macron devrait y penser.
J’aurais pu aussi mentionner le Mossad mais c’était inutile, leur savoir-faire ne nous est pas inconnu et réciproquement !
@ Denis Monod-Broca | 23 octobre 2020 à 21:58
« Je décris un mécanisme dont nous sommes les acteurs mais qui est si fort que, si nous n’y prenons pas garde, il nous entraînera là où nous ne voulons pas aller, vers le pire ».
Aujourd’hui ces monstres d’assassins islamistes égorgent les victimes innocentes pour semer la terreur pour de simples dessins de Charlie, demain ce sera pour quel motif ? Ce que vous ne comprenez pas c’est que ce n’est pas à cause d’un mécanisme quelconque que ces ordures barbues enturbannées fanatiques et décervelés sèment la mort, mais pour se soumettre à leur idole en papier mâché.
Vous y avez pensé aux petits enfants juifs tués par balle en pleine tête dans leur classe ? C’était aussi à cause d’un mécanisme ? D’un dessin de Charlie ?
De grâce, épargnez-nous vos prétextes. Je finirai par croire que vous n’avez pas beaucoup de courage pour affronter de face ces terroristes.
Ils nous ont déclaré la guerre, à nous de les anéantir à jamais.
Si De Gaulle avait tenu votre raisonnement, la France n’aurait jamais été libérée.
@ GERARD R.
@ Mary Preud’homme
L’HORREUR OECUMENIQUE, Frédéric Schiffter :
« En regardant les grands rassemblements populaires de ces derniers jours, je songeais à ce passage de La République où Platon compare la foule à un gros animal décérébré mû par ses émotions et qu’un habile dompteur, qui en connaîtrait et prévoirait les réactions, saurait conduire là où il le désirerait. Des heures durant, les medias ont tendu leurs micros vers les milliers de bouches de ce Léviathan urbain d’où dégoulinaient des flots de gnangnan. Le pire fut l’apparition de ces foules embryonnaires, sortes d’avortons tombés des flancs informes du monstre, je veux parler des communautés religieuses, dont les commentateurs se plurent à exhiber les têtes bavardes et à leur offrir le crachoir. L’idée était de réunir devant les caméras un imam, un rabbin, un curé, un pasteur s’il en traînait un par là, et de leur faire dire combien ils se sentaient désormais comptables de l’union nationale et garants de la fraternité républicaine. Or il suffisait de voir comment ces hommes pieux s’observaient du coin de l’œil, pour comprendre que le seul sentiment œcuménique qui les anime est la haine — haine des uns à l’égard des autres, haine de la laïcité, mais, surtout, sous leur mine compassionnelle, haine des blasphémateurs. On devinait qu’il n’eût fallu trop les pousser pour qu’ils se missent à brailler en chœur ce passage du Lévitique (24/16) dont ils se recommandent tous, sans distinction: «Celui qui blasphémera le nom de l’Eternel sera puni de mort.» Juifs et chrétiens rêvaient de liquider les mécréants de Charlie Hebdo, des mahométans l’ont fait. »
Accepter la barbarie et composer avec les islamistes sanguinaires qui tuent une petite fille blonde d’une balle dans la tête (affaire Mohamed Merah) ou qui décapitent un enseignant (Samuel Paty) devant son collège est infâme.
https://france3-regions.francetvinfo.fr/occitanie/proces-merah-visage-victimes-tuees-terroriste-toulouse-montauban-1337115.html
Même si les caricatures sont parfois limites, ce sont des caricatures. Les catholiques offusqués ou les militaires du Mali n’ont décapité personne pourtant les caricatures de Charlie Hebdo n’étaient pas fines.
Les caricatures, tout comme les humoristes qui n’osent plus s’aventurer sur certains terrains, incarnent l’esprit critique et frondeur de la France et des Français.
Darwin au secours mais je suppose que les enseignants n’osent plus ou n’oseront plus enseigner la théorie de l’évolution. La Shoah est devenue aussi un sujet tabou.
Les islamistes barbares et leurs soutiens passifs usent et abusent de la TERREUR pour nous faire entrer dans le rang. Les Français obéissent à qui ils veulent, pas à ces brutes sanguinaires aux idées rétrogrades. Point barre !
Le blasphème ne peut s’appliquer que dans le cas de croyance en un Dieu.
Une République n’a rien à voir avec le blasphème, n’a pas à créer « un droit au… » car dans ce cas elle reconnaîtrait qu’une religion lui est supérieure… et que l’on devrait s’y soumettre.
Ce n’est pourtant pas difficile à comprendre.
(Les djeuns qui ont été scolarisés avec des copains venant de pays d’islam l’ont très bien compris et comme certains disent : les intellos de pacotille « nous font suer »).
@ F68.10
« Il y a bien des règles de droit supérieures à la Constitution. Et pas que l’Etat de droit. »
Le problème est que ces règles – dont des traités internationaux – échappent au contrôle populaire, ce qui fait que souvent les peuples se voient imposer des choses qu’ils n’ont jamais demandées et qu’ils rejettent de façon majoritaire en perdant ce qui leur reste de possibilité de choisir leur destin.
En ce qui concerne la CEDH, il y aurait beaucoup à dire sur sa composition, qui peut faire l’objet d’interférences extérieures inquiétantes :
https://www.valeursactuelles.com/societe/emprise-de-soros-sur-la-cour-europeenne-des-droits-de-lhomme-la-cedh-persiste-et-signe-118690
Et il y a tout de même plusieurs exemples montrant que les décisions de justice nationales concernant des expulsions par exemple peuvent être annulées, sachant que pour expulser quelqu’un de France par exemple, il faut vraiment qu’il y ait déjà des raisons très sérieuses de le faire…
Enfin, reconnaissez que quand les agresseurs se voient reconnaître autant de droits que leurs victimes voire plus y compris pendant la perpétration de leur agression ou forfait, c’est tout de même le signe que nous marchons sur la tête…
Ceci dit, dans certaines situations, la proclamation de l’état de guerre (ou équivalent) est la seule solution possible pour protéger les populations civiles, ce qui n’exclut pas nécessairement le droit, même si ce n’est plus celui du temps de paix.
Mais ceci est une autre histoire…
Marion Maréchal: «Ce ne sont pas les valeurs de la République qui sont attaquées mais bien les valeurs françaises»
https://www.lefigaro.fr/vox/politique/marion-marechal-ce-ne-sont-pas-les-valeurs-de-la-republique-qui-sont-attaquees-mais-bien-les-valeurs-francaises-20201022
Tiens, Patrick Cohen se réveille soudainement. Il a enfin compris le danger, il a mis du temps. Je ne regardais plus cette émission tellement ils semblaient tous soumis.
« Islamisme: des années de déni #PatrickCohen
@cavousf5
Implacable et lucide #constat. Je sais #PC trop honnête pour ne pas en son for intérieur aussi un peu s’incriminer. » P. BILGER
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Un gamin prénommé JIHAD (qui a accepté un tel prénom à l’état civil, sans doute sous la menace) mord sa maîtresse et la frappe au visage. Il commence tôt le gamin, son avenir semble déjà tout tracé.
« L’écolier, prénommé Jihad et âgé de seulement 10 ans, a mordu sa maîtresse au bras puis l’a frappée au visage, sous les yeux de ses camarades, selon une source policière. Le garçon est connu pour être un élève « en grande difficulté ». De plus, il est « largement suivi » par les services éducatifs.
Les sapeurs-pompiers ont pris en charge l’enseignante très choquée, qui saignait du nez, selon des témoignages. À la suite de l’agression, l’Éducation nationale a condamné « ces actes de violences non prévisibles ». Elle a ouvert une cellule psychologique au sein de l’école pour l’enseignante et ses élèves témoins de cette scène. » Bd Voltaire
https://www.bvoltaire.fr/jihad-10-ans-mord-et-frappe-sa-maitresse-en-pleine-classe-a-fontenay-sous-bois/
Résumons : ils frappent, ils mordent, ils massacrent au couteau, ils tuent au hachoir, ils écrasent avec les voitures béliers, ils décapitent.
Au fait, quand acceptent-ils d’écouter l’enseignement de l’école française ?! Quand acceptent-ils de suivre les formations qui leur sont proposées ? Mohamed Merah avait la chance d’être carrossier. Pas assez bien pour lui, sans doute !
Et le meilleur pour la fin, les excuses bidons du syndicat SNUipp de Fontenay. Sidérant !
« Même si l’enfant a fait du mal, on ne peut pas l’incriminer », a réagi une représentante du syndicat SNUipp de Fontenay. « Ce qui s’est passé ne me surprend même pas. Ce sont des élèves qui ne sont pas adaptés au système scolaire tel qu’il est. Les enseignants n’ont pas les moyens de les gérer. » Bd Voltaire
Voilà pourquoi Samuel Paty a été décapité. Les renoncements, les accommodements, la SOUMISSION.
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Islamo-gauchisme : Mélenchon juge qu’on place “une cible dans le dos” de La France insoumise. Pauvre chéri, il nous joue les victimes. Faut-il lui rappeler que c’est Samuel Paty qui a été décapité par l’un des ces islamistes qu’il câline tant.
https://www.valeursactuelles.com/politique/islamo-gauchisme-melenchon-juge-quon-place-une-cible-dans-le-dos-de-la-france-insoumise-124966
Mélenchon fait de l’inversion accusatoire comme le font ses petits chéris fascistes islamistes.
Après chaque attentat, ils nous font le coup. Une fausse affaire de femmes voilées soi-disant agressées par exemple. Et maintenant, le fou furieux Mélenchon s’estime en danger. Lui rappeler que Samuel Paty a été décapité par un islamiste.
« Son mariage avec l’islamisme lui aura apporté en dot la culture de la victimisation. Mais il répugne à présent à payer les frais de ses noces barbares » G-W Goldnadel
https://twitter.com/GWGoldnadel/status/1319652814566707206
Bonjour Philippe,
Ce qui est à craindre n’est pas tant l’islamisme et ses scories que le gloubi-boulga mental dans lequel ces abrutis arrivent, très facilement, contrairement à ce que pérorent nos élites qui vantent notre capacité de résilience, à mettre nos chers compatriotes.
Il y en a, l’âge probablement, qui finissent par nous vanter les mérites du SAC !! La barbouzerie !
Il doit y avoir quelque chose de brisé dans la mémoire.
Un manque d’oxygène dans le sang sans doute.
Pas assez de fer.
Un bon garde-boue de vélo au petit déjeuner me semble indispensable pour rétablir l’équilibre.
Je rejoins notre intellectuel, il y a tout ce qui est nécessaire pour réprimer, tartines et coups d’lattes.
Pas besoin de s’inventer des besoins dont on n’a pas besoin pour s’en sortir, lesdites inventions ne seront efficaces que pour restreindre un peu plus la liberté des honnêtes citoyens et ne serviront en rien la cause pour laquelle ils prétendent être créés.
Vive la liberté !
Vive la France !
Votez pour moi.
P.-S.: Giuseppe est un homme de goût, les yeux bleus, non je ne parle pas d’une sulfateuse achetée sous le manteau, et le valseur de la Clémentine autorisent toutes les indulgences.
@ Ellen 24 octobre 2020 a 02:48
« Si De Gaulle avait tenu votre raisonnement, la France n’aurait jamais été libérée »
C’est sûr qu’avec les commandos Kieffer (177 hommes) il a libéré la France…
En apprenant que Kieffer avait débarqué, Hitler s’est suicidé.
Hier, dans « Face à l’info », le générateur de houle Onfray a montré son attachement au Réel en usant du terme « égorgement » : bravo, se référer au texte d’humeur que nous avons livré céans le 23 à 01:15.
La règle à adopter se résume en deux points corollaires l’un de l’autre :
– respect absolu pour la qualification la plus crue et crédible pour éviter toute incursion idéologique par euphémisation
– inversement défiance affichée voire rempart contre des terminologies qui cherchent à vous en-voiler via le procédé manipulatoire de « présomption par les termes »
Ce deuxième point peut être bien illustré au niveau de cette page en pointant les discussions à propos du mot « blasphème » : ce signifiant présume a priori de l’existence d’un « Dieu » ainsi que veulent le faire partager jusqu’à la négation de la vie certains « croyants ». Il suffit de ne pas accepter a priori la pertinence de l’existence de ce mot dans la mesure où la liberté doit être absolue de contester la supputation d’un « Dieu » contre le Réel constitué. Je trouve que les débatteurs qu’on peut lire infra dans ces pages ont manqué de caractériser radicalement (à la racine) la valeur lexicale de ce terme : entrée d’un vocabulaire particulariste que tout locuteur peut interdire en sa forme et quant à la prétention de sa signification dès lors où il cherche sournoisement à étayer la carte de visite d’un dit « Monsieur-Dieu ».
Le corps mutilé mérite-t-il qu’on se moque de celui que la démocratie a désigné, le mettant sous la main de la critique confortable d’un électorat qui reste vexé d’une élection qui a sanctionné la faiblesse de ceux qui l’ont précédé, lui offrant d’exercer ce qui serait l’établissement de la justice ?
L’obscénité est au meurtre, non au dessin qui l’a inspiré, le dessin n’ayant pourtant aucune capacité à l’empêcher.
Serait-ce donc que la loi en soit encore à croire que l’héritage viendrait d’elle-même, alors qu’il est promesse à ceux qui sauraient entendre le choix offert à Abraham de ne pas sacrifier son enfant ?
La réponse est certaine en ces temps d’incertitude, nous n’avons pas encore saisi que c’est la foi qui permet de choisir librement la loi, et que le devoir démocrate doit s’attacher à enseigner les exigences qui permettent d’opérer ce choix libre et qu’à défaut, nous resterons soumis au surveillant de la prison dont nous ne savons sortir, par incapacité à nous libérer de nos représentations vengeresses de l’autorité, enfermés entre le transgresseur qui, sans son double totalitaire, ne saurait accéder au rire cruel envers l’oppression qui est nécessaire à son commerce moqueur.
On pourra donc continuer à se moquer de cet enfant que la France s’est donné pour président, on ne saura alors qu’affirmer sa propre incapacité à choisir de croire en la justice, celle qu’aucune loi est à même de décréter, mais qui dépend de la compréhension de ceux qui acceptent la malédiction de la pendaison au bois de la croix, remodelant parfaitement la notion de péché, de justice et de jugement qui n’appartiennent pas au monde, accédant à cette perspective offerte par celui qui en est la victime sachant pardonner, nous permettant d’accéder à la connaissance du péché dans une définition qui n’est pas morale mais simplement description d’une faute, d’une erreur, d’une injustice, dans le pardon qu’on en reçoit.
Tant que nous n’aurons pas compris cette invitation qui sait nous laisser à notre place, qui est secondaire, nous en resterons à vouloir être les premiers, continuant à nous tromper, pauvres hères, et à sacrifier ce que la nature a bien voulu nous communiquer.
@ Claude Luçon
« Guerre totale », il faudrait savoir ce que cela veut dire. Si c’est la mobilisation maximale dans le cadre de la loi de notre appareil policier contre les terroristes islamistes, je suis d’accord avec cette expression, même si j’ai des doutes sur les capacités de la police française à relever le défi du renseignement et du maillage des territoires posant problème, sans parler de la difficulté à repérer ces convertis de la France périphérique qui essaiment partout.
Si c’est s’affranchir du droit pour régler le problème, c’est voué à l’échec car il y aura des bavures, qui ne feront qu’empirer le mal. On peut conduire des « opérations homo » à l’étranger, et on ne se gêne pas d’ailleurs, mais une démocratie ne peut se le permettre sur le territoire national, sauf à vouloir recréer le climat des années de plomb italiennes des années 70.
Vos exemples sont mal choisis: on ne voit pas très bien en quoi les « barbouzes » ont réussi dans leur mission, qui se déroulait par ailleurs dans un contexte de tensions qui était sans commune mesure avec celui prévalant aujourd’hui dans notre pays. Quant au Rainbow Warrior, c’est plus un gigantesque fiasco qu’autre chose. Et vous vous rappelez peut-être de l’affaire des Irlandais de Vincennes ?
@ Deviro | 23 octobre 2020 à 19:44
« En 2022 (avec Eric Ciotti Président), je l’espère ministre de la Défense, avec François Baroin au ministère du Travail, de l’Emploi et de l’Insertion et éventuellement Breizmabro à la Santé avec Raoult comme Secrétaire d’Etat. »
Je pense même que Ciotti, enfin s’il est élu, réinstaurera le ministère de l’Information comme au bon vieux temps du Général.
Sans doute prendra-t-il Christian Jacob pour ce post avec sylvain comme Secrétaire d’Etat à la censure… 🙂
@ Tomas 23/10 18:33
« Combien seraient prêts ici à payer 500, 1000, 2000 euros de plus qu’avant pour que nos professeurs travaillent dans de meilleures conditions et que nos policiers soient mieux formés ? »
Ne croyez-vous pas Tomas que les Français sont déjà fiscalement suffisamment ponctionnés pour penser qu’ils puissent consentir à de telles nouvelles largesses ?
Plutôt que d’imaginer leur demander encore de piocher dans leur bourse, ne serait-il pas plus judicieux de s’interroger avant toute chose sur l’utilisation qui est faite de ce qu’ils versent déjà et si, pour dégager les sommes nécessaires pour réaliser les objectifs que vous suggérez, il ne conviendrait pas en tout premier lieu de les économiser sur d’autres postes de dépenses moins indispensables ?
Et ne serait-ce point une première source d’économie que d’être déjà et avant tout un peu plus regardant sur ceux que nous « accueillons » sur notre territoire et que nous entretenons parfois généreusement alors que certains d’entre eux n’éprouvent que mépris, haine, pour notre pays, notre mode de vie, notre civilisation, au point de nous en faire payer le prix fort de la manière la plus lâche, la plus abjecte, la plus barbare ?
@ Mary Preud’homme | 23 octobre 2020 à 17:24
Madame, si pour vous la laïcité consiste à encourager le blasphème vis-à-vis de telle ou telle religion, plutôt que d’en harmoniser les existences respectives, vous me permettrez de penser, outre le fait que nous ne parlions pas de la même chose, que cette fameuse laïcité n’est pas d’une nécessité… primordiale. Pensez qu’il y a d’autres Etats laïques, qui eux, n’ont pas eu à déplorer le drame de Charlie…
Débat Zemmour / Onfray hier soir CNews. Une heure d’échanges intelligents et respectueux. Une nouvelle « idéologie » se cristallise peu à peu.
Merci Messieurs et respect à Christine Kelly.
Magnifique texte, la liberté ne se monnaye pas.
Pour le moment la parole est libérée, de Praud et ses clapotis, à G-W Goldnadel et Ivan Riouffol qui sans cesse n’ont fait qu’alerter, mais semble-t-il toujours avec une pointe de désespoir et de pessimisme atténuant sans doute pour le second le mot « vengeance » prononcé.
La liberté est un combat, les portraits ci-dessous révèlent un monde glauque de crapules pourries et irrécupérables.
https://charliehebdo.fr/2020/10/proces-attentats/trente-neuvieme-jour-la-liberte-fait-mal-mais-elle-est-le-seul-bonheur/
@ Giuseppe
« Ne pas avoir l’intelligence de comprendre que pour moi, venger Samuel, c’est décapiter l’islamo-gauchisme. C’est dur d’être détesté par des cons » G-W Goldnadel
@ GERARD R.
@ Mary Preud’homme
Nous avons le droit de ne pas apprécier certaines caricatures surtout quand elles sont « limites » mais nous n’avons pas le droit de tuer et de décapiter.
Si nous laissons entrer les islamistes sur ce terrain, demain nous aurons vraiment une dictature religieuse. Donc, même si nous n’adhérons pas totalement à l’esprit Charlie Hebdo et chacun en a le droit évidemment, nous ne devons pas céder de terrain. Question de stratégie !
Je suis athée et j’ai le droit de dire que Dieu n’existe pas et de m’en moquer, si besoin est.
J’apprécie M. Onfray qui, lui, a fait un vrai travail philosophique et historique dans son traité d’athéologie. Néanmoins, je serai toujours prête à défendre la culture judéo-chrétienne puisque c’est ma culture et ma CIVILISATION.
—————————————————————–
@ boureau
« Débat Zemmour / Onfray hier soir CNews. Une heure d’échanges intelligents et respectueux. Une nouvelle « idéologie » se cristallise peu à peu. »
J’ai regardé bien entendu.
L’esprit de résistance entre personnes qui n’ont pas tout à fait les mêmes idées, les mêmes analyses face à ce nouveau fascisme qui s’installe dans notre pays.
« Tisser l’amitié » de J-P Vernant
« Et l’amitié, c’est aussi cela : s’accorder avec quelqu’un qui est différent de soi pour construire quelque chose de commun. C’est la raison pour laquelle la plupart des communistes qui ont été dans la Résistance, spécialement dans la Résistance non communiste, se sont trouvés exclus assez rapidement dans les années qui ont suivi : ils ne pouvaient plus voir les choses comme auparavant. Mais ceux qui ne veulent ou ne peuvent pas changer, qu’il s’agisse d’individus ou de groupes politiques ou sociaux, ceux qui n’acceptent pas l’idée que le changement est une manière de constituer sa propre identité édifient autour d’eux des murs de Berlin. »
Jean-Pierre VERNANT, Entre mythe et politique (1996).
Bien à vous, boureau
https://www.lexpress.fr/actualite/societe/elisabeth-badinter-cela-ne-peut-plus-se-regler-dans-le-pacifisme_2136804.html
L’avenir apportera peut-être le poids réel de ses propos: « sur le métier remettez votre ouvrage, polissez-le sans cesse, et le repolissez » :
« Ceux qui font des révolutions à moitié n’ont fait que se creuser un tombeau. Ce qui constitue une république, c’est la destruction de tout ce qui s’oppose à elle. » (Saint-Just).
Et dire que deux siècles plus tard on ne fait que du surplace.
La lâcheté est ce qu’il existe de pire, l’obscurantisme morbide gagne du terrain, quand on accepte de servir des repas adaptés dans les cantines scolaires c’est le début de la fin, rien n’est anodin.
C’est Saint-Just qui a été au bout du procès, Robespierre voulait sauver le roi, la monarchie au fond… C’est la guerre a dit le Président, et quand elle se fait, il n’y a pas de quartiers, que le contraire soit prouvé.
Débat Zemmour / Onfray hier soir sur CNews.
« Passe-moi la salade, je t’envoie la rhubarbe » comme dirait Nicolas Sarkozy.
Bref, une heure d’échanges convenus et déjà maintes fois rabâchés.
@ Michel Deluré
Ah ben voilà nous y sommes. Pour s’émouvoir des difficultés de notre système de santé à lutter contre le coronavirus, de « l’absence des policiers des quartiers sensibles » (je mets des guillemets car ils y vont, mais jamais sans leur voiture), de notre armée dont on rogne les moyens depuis la fin de la Guerre froide et maintenant du noble métier de professeur, qui ne sont pas assez nombreux et mal payés, il y a du monde, mais dès qu’il faut mettre la main au portefeuille, déjà moins.
Vous ne pourrez pas avoir 100 hommes/esclaves par jour pour satisfaire votre confort sur le dos des pays nous cédant à vil prix leur matière première, y compris ces travailleurs qui construisent nos maisons, récoltent les fruits et légumes que nous mangeons et préparent les plats dont nous nous gobergeons dans nos restaurants, et la paix civile dans le pays, que les troubles soient intérieurs ou fomentés depuis l’étranger. La délinquance et le terrorisme sont le prix à payer de notre prospérité.
Et quand bien même supprimerait-on toute immigration, qu’il resterait ces nombreux convertis poussés par l’ennui, l’absence de liens sociaux et le délitement de la structure familiale dans les bras de l’islam rigoriste.
Ceci étant, je suis évidemment d’accord avec vous sur la nécessité de lutter contre le gaspillage de l’argent public, ou pour mieux répartir les ressources. Si on commençait pas faire un audit de la police et supprimer ces généreuses primes accordées par Sarkozy aux officiers de PJ quand il était ministre de l’Intérieur (au point d’avoir totalement asséché le budget du ministère pour ses successeurs), et par faire travailler davantage les policiers dont le régime de récupération scandalise à bon droit les gendarmes, on pourrait déjà mieux payer nos enseignements qui perçoivent en début de carrière deux fois moins que leurs collègues allemands et 60 % de moins que leurs collègues espagnols.
@ Ellen
Et vous ne croyez pas que ces « monstres d’assassins islamistes », que ces « ordures barbues enturbannées fanatiques et décervelés », lorsqu’ils lisent ce que, comme beaucoup d’autres, vous écrivez: « Ils nous ont déclaré la guerre, à nous de les anéantir à jamais », ne sont pas confortés dans l’idée qu’ils doivent absolument nous tuer d’abord ?
Ouvrez les yeux, vous êtes, vous et eux, entraînés par le même mécanisme.
Je crois d’ailleurs que ces « barbares », eux, l’ont bien mieux compris que vous, que nous, qui nous disons « civilisés »…
C’est une vieille règle : les civilisés ne comprennent pas les barbares, ne connaissant pas leur langue et ne voyant pas d’intérêt à la connaître, mais les barbares, eux, comprennent très bien les civilisés. Si nous voulons survivre, commençons par être lucides, réfléchissons avant d’agir, sachons ce que faisons.
@ boureau
Zemmour et Onfray manquent singulièrement d’humour. Ils sont tristes.
Un assommoir de tunnels philosophiques.
Toutefois, Zemmour en a eu une bien bonne « L’Occident a tout inventé, l’avion, la voiture, la médecine, imaginez l’humiliation d’un musulman qui ouvre son frigidaire… »
Tordant.
@ Michel Deluré | 24 octobre 2020 à 10:52
Parfait, autant sur le fond que sur la forme.
Je souhaiterais seulement rajouter qu’il faudrait aussi que nos compatriotes cessent de raisonner comme ces apparatchiks dont le premier réflexe est de songer à répandre « des milliards » sur chaque problème pour le résoudre, ce qui la plupart du temps ne sert à rien.
Une haine parfois séculaire de la France ne s’éteindra pas de cette manière.
Samuel Paty est « mort d’avoir été laissé seul », estime Natacha Polony.
Un magnifique texte, si vrai pourtant.
https://www.youtube.com/watch?v=vmvvsVFBx2E&ab_channel=RTL-Toujoursavecvous%21
@ GERARD R. | 23 octobre 2020 à 14:32
Ah, vous aussi ? Alors on est deux…
…une Marine Le Pen l’ayant annoncé précocement
Elle n’a fait que reprendre ce que son papa avait annoncé avant tout le monde.
@ Achille | 24 octobre 2020 à 10:32
« Sans doute prendra-t-il Christian Jacob pour ce post avec sylvain comme Secrétaire d’Etat à la censure… 🙂 »
Secrétaire d’Etat à l’éradication extermination, je suis preneur même bénévole.
On est les champions du monde des discours emphatiques, de la larme à l’oeil, de l’allumage de bougies, du lancer de bouquets de fleurs, du défilé silencieux et des slogans du type « Ils n’auront pas ma haine »… mais quand il s’agit d’identifier les causes, de nommer les choses, de passer aux actes et de riposter efficacement… y’a plus personne !!
Les terroristes islamistes musulmans sont morts… de rire !
Suffit les bons sentiments…
ON VEUT DES ACTES !!
@ Exilé
« Le problème est que ces règles – dont des traités internationaux – échappent au contrôle populaire… »
Non. Ce sont des traités. Ils sont supérieurs à la Constitution pour de sombres histoires de droit, et ce pour des motifs légitimes. Un traité, cela se signe et cela se dénonce. Il est donc faux que le « contrôle populaire » — comme si le peuple contrôlait grand-chose en France de toutes façons… – soit exclu de principe. Mais tant que le traité n’est pas dénoncé, il s’applique et il est supérieur à la Constitution. C’est comme ça, et c’est différent de ce que vous décrivez.
« …ce qui fait que souvent les peuples se voient imposer des choses qu’ils n’ont jamais demandées et qu’ils rejettent de façon majoritaire en perdant ce qui leur reste de possibilité de choisir leur destin. »
Mouais. Pas excessivement contraignant la CEDH, je trouve. Et comme au paragraphe précédent: un traité, cela se dénonce.
« En ce qui concerne la CEDH, il y aurait beaucoup à dire sur sa composition, qui peut faire l’objet d’interférences extérieures inquiétantes : »
J’aime bien Soros. Pas d’accord avec tout. Je ne considère pas l’influence de Soros en matière d’Etat de droit comme fondamentalement inquiétant. L’Open Society, dans l’ensemble, c’est très bien. Pas sur tous les points, mais dans l’ensemble.
« Et il y a tout de même plusieurs exemples montrant que les décisions de justice nationales concernant des expulsions par exemple peuvent être annulées… »
Oui. Probablement. C’est fait pour cela. Cela n’empêche pas de légiférer sur un contrôle raide de l’émigration. Ce n’est pas pareil de prendre des décisions sur des cas particuliers où l’Etat de droit n’est pas respecté que de voter la politique migratoire des Etats à leur place. La CEDH fait le premier. Pas le second. Si elle fait le second, elle outrepasse son rôle.
« …sachant que pour expulser quelqu’un de France par exemple, il faut vraiment qu’il y ait déjà des raisons très sérieuses de le faire… »
C’est la CEDH qui a voté ces lois sur les « raisons très sérieuses » ? Je ne crois pas. Si vous votez des lois raides sur l’immigration, la CEDH contrôlera la façon dont ces lois sont appliquées. Pas ces lois en soi. Normalement. À moins qu’elles soient particulièrement délirantes.
Maintenant, la CEDH, c’est comme tout. Si elle empêche vraiment de faire des choses, on peut sortir du traité. Et c’est bien parce que cette possibilité existe que la CEDH est globalement coulante avec les Etats. Sauf la France, qui manifestement fait semblant de ne pas comprendre ce qu’est l’Etat de droit. La CEDH attaque en effet des choses comme le statut du parquet. Pas la possibilité de restreindre l’immigration. Bizarrement, des gens ne comprennent pas cette distinction…
« Enfin, reconnaissez que quand les agresseurs se voient reconnaître autant de droits que leurs victimes voire plus y compris pendant la perpétration de leur agression ou forfait, c’est tout de même le signe que nous marchons sur la tête… »
Cela, ce n’est pas la CEDH. J’ai discuté avec un policier récemment qui m’a raconté qu’il avait fait venir un barbu qui s’était procuré une arme relativement légalement. Quand les policiers lui ont demandé où il travaillait, il a répondu « à la World Company ». Et il est reparti libre. Je ne crois pas que c’est la CEDH qui permet à ce type de comportements d’avoir cours.
« Ceci dit, dans certaines situations, la proclamation de l’état de guerre (ou équivalent) est la seule solution possible pour protéger les populations civiles, ce qui n’exclut pas nécessairement le droit, même si ce n’est plus celui du temps de paix. Mais ceci est une autre histoire… »
C’est beau la Suisse…
(Ce qui ne les a pas empêchés de beugler, comme tout le monde, sur les « juges étrangers ». Initiative proposée. Initiative rejetée à 2 contre 1. Case closed. On passe à autre chose…)
@ Giuseppe
Ah oui pas de doute, elle est belle la liberté existentielle vue par Charlie Hebdo version 2020: du vin, des livres et des films, et des soucis d’impôts et de coeur. On cherche en vain l’absolu et la précarité là-dedans:
« Le jour se lève, et je pense en souriant à notre solitude, cette solitude si belle qui se confond avec la vie elle-même, la vie occidentale, si pleine d’intensités et de chagrin, notre vie de livres et de films, de verres de vin en terrasse, de gaieté, de désespoir et d’amour, notre vie tout à la fois précaire et absolue. »
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@ Savonarole
« Toutefois, Zemmour en a eu une bien bonne « L’Occident a tout inventé, l’avion, la voiture, la médecine, imaginez l’humiliation d’un musulman qui ouvre son frigidaire… » »
Voilà le fameux « esprit français » que le monde entier nous envie à l’oeuvre. Un bon mot de la part d’un inculte qui oublie que les Chinois ont inventé la brouette quinze siècles avant nous et que c’est aux musulmans qu’on doit l’alambic et le zéro, quand même. Le vernis parisien et Chateaubriand n’ont en tout cas pas totalement recouvert la trame pied-noir…
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@ Exilé
Ben proposez au lieu de vous plaindre sans cesse ! C’est le rendez-vous des pleureuses ici d’ailleurs, en fait. Avec ou sans lien !
@ Ninive 24 octobre 2020 à 20:28
Peu avant mais je ne le savais pas il y a eu plus athée et plus direct : Chemin de traverse | 24 octobre 2020 à 09:18.
Vous acceptez nos athéismes ?? Ou bien vous nous vouez aux gémonies ??
Le blasphème ne peut s’appliquer que dans le cas de croyance en un Dieu.
(et caetera)
@ Denis Monod-Broca | 24 octobre 2020 à 16:13
Ce sont des gens comme vous que ces crapules d’islamistes intégristes recherchent. Pas de vagues, pas d’amalgames, c’est ce qu’ils recherchent, obéissance et soumission.
Pitié, gardez votre point de vue et moi le mien.
Vous êtes très faible ! Laissez faire ceux qui sont forts de tête et ont le courage d’éradiquer cette vermine islamiste intégriste pour sauver notre belle France d’avant.
@ Ellen
Une France où des individus sont ainsi traités de vermine perd beaucoup de sa beauté, ne vous en déplaise, et elle condamne ses ressortissants à être traités de même…
@ Savonarole
«Zemmour en a eu une bien bonne « L’Occident a tout inventé, l’avion, la voiture, la médecine, imaginez l’humiliation d’un musulman qui ouvre son frigidaire… »»
Bravo Zemmour, très belle nique aux musulmans, aux islamogauchistes et aux anti-Zemmour par la même occasion.
@Tomas 21h17
« c’est aux musulmans qu’on doit l’alambic et le zéro »
Le zéro ils n’ont pas oublié mais l’alambic si !!
@ Denis Monod-Broca | 24 octobre 2020 à 23:21
Soit vous êtes un grand malade soit un collabo des gaucho-islamistes.
Vous devriez avoir honte. Vos propos sont indécents, surtout après l’hommage national rendu à Samuel Paty tué par ce salopard, oui, je dis ce salopard de terroriste islamiste.
Fichez-moi la paix ! La France on la réparera sans vous.
@ Caroff
Voir ma remarque sur Zemmour, c’est bien, vous progressez, vous atteindrez bientôt presque son niveau de vacuité…
Pas étonnant que la France dégringole !
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@ Ellen
À supposer que vous l’eussiez connue, j’ai le regret de vous annoncer que vous ne reverrez jamais votre « belle France d’avant ». Jamais. La catastrophe écologique en cours l’engloutira comme tout le reste, et si vous vivez assez longtemps pour la voir, vos pauvres tourments identitaires vous paraîtront bien futiles…
@ Tomas
Vous aviez pis la résolution de vous relire avant d’envoyer vos commentaires…
Les musulmans n’ont pas inventé le zéro. (J’espère que vous n’êtes pas prof d’histoire !)
« Les Babyloniens ont utilisé les premiers, un peu plus de 200 ans av. J.-C., une forme de chiffre zéro à l’intérieur d’un nombre (par exemple : 304) mais jamais à droite du nombre, ni à gauche. C’est l’Inde qui perfectionne la numération décimale. Elle n’utilise pas seulement le zéro comme notation à la manière babylonienne, mais aussi comme un nombre avec lequel opérer. La notion et la notation indienne du zéro sont ensuite empruntées par les mathématiciens arabes qui les ont transmises à l’Europe ». (Wikipédia).
(200 ans avant JC, il n’y avait pas encore de musulmans.)
Quant à l’alambic, le mot alambic est d’origine arabe, mais la technique, sans doute pas : Invention du bain-marie. « C’est une célèbre alchimiste grecque du IIIe siècle avant J. -C. appelée Maria Hebraea, Maria Prophetissa ou encore Marie la Juive. Cette femme aurait inventé la technique du bain-marie (le bain de Marie) afin de chauffer les fragiles cornues en verre servant à distiller les liquides ».
Donc la distillation existait bien avant les musulmans.
https://www.caminteresse.fr/histoire/qui-a-eu-lidee-du-bain-marie-11106785/
@ Lucile
Merci pour le zéro, on relèvera le rôle non négligeable de passeur joué par la civilisation musulmane durant le Moyen Âge, ce ne sont pas nos moines qui l’ont redécouvert. Et ce sont les musulmans qui nous l’ont transmis.
Sur l’alambic vous me permettrez de ne pas être d’accord avec vous et de créditer les Arabes de son invention, la seule mention dans un texte antique vieux de plus de 2000 ans ne valant pas brevet. À ce compte-là on mettrait la machine à vapeur au crédit de Hiéron d’Alexandrie.
Donc je maintiens, Zemmour est un inculte qui fait litière des grands mouvements historiques qui plongent tour à tour les civilisations dans l’excellence ou la barbarie. Le monde musulman du Moyen Âge était nettement plus avancé que le nôtre selon nos critères d’aujourd’hui, puisque la tolérance religieuse y était la règle plutôt que l’exception, même si évidemment il eut sa part de conquérants sanguinaires qui étaient la norme de l’époque. Même aux temps modernes, les Turcs ottomans ne pratiquèrent pas les conversions forcées des gens du Livre, qui sont strictement prohibées par le Coran. Mais avec les Grandes découvertes, la Renaissance et les Lumières, la roue tourna et l’Occident chanceux put partir à la conquête d’un monde qu’il est en train de détruire, mais cela est un autre sujet qu’on n’abordera pas, l’écologie étant visiblement moins importante que l’identité ici. J’ai déjà trop fait dans le hors sujet avec l’ukrainien !
Quant à me relire, c’était un voeu pieux de ma part, n’y comptez pas trop…
@ Tomas | 24 octobre 2020 à 21:27
« c’est aux musulmans qu’on doit l’alambic et le zéro »
Où l’on découvre que Tomas confond l’alambic et l’Alhambra et le zéro avec l’ouzo, adopté avec ferveur par les Turcs.
@ Ellen
Un conseil pour finir : vous devriez chercher à réfuter mes arguments plutôt que de m’envoyer à la figure, à la chaîne, des qualificatifs dépréciatifs.
On est bien gouverné:
Un instituteur se fait décapiter.
Réaction des gauchistes: « Il faut plus d´éducation » LOL
Réaction du gouvernement: « On va faire apprendre l’arabe » à l’école. RE-LOL
Erdogan insulte Macron et la France:
Réaction du pouvoir:
C’est inadmissiiiible !!!
Chuutt, pas si fort !
Rappel de l’ambassadeur la queue entre les jambes.
Hou le vilain Erdogan, hou ! il n’a même pas adressé les condoléances à la famille de Samuel Paty, hou, hou !
La perle des perles pour Castex:
Pour ne pas encombrer les hôpitaux, il faut éviter de tomber malade… whoua la criiiise !
Y en a qui réclament l’armée ? LOL mais tous ces jeunes mollassons qui se sont engagés pour fuir le chômage dans le civil détaleront au premier pet de lapin.
Y en a plein d’autres tout aussi cocasses, ça suffit pour aujourd’hui.
Scrongneugneu, et dire qu’on va revoter pour ces charlots, enfin les islamogauchistes collabos bien entendu.
Votre dévoué et fidèle très zemmouriste sylvain.
L’alambique et le zéro, à ne pas confondre avec « l’être et le néant » du bon vieux Jean-Paul Sartre qui était le phare intellectuel des années 60.
Je m’attendais à un développement wikipédien de Catherine JACOB, mais c’est Lucile qui s’y est collée. Mais ce n’est pas mal quand même et surtout beaucoup plus sobre, sans liens et pictogrammes japonais.
Curieux quand même que le zéro ait eu tant de mal à faire son apparition dans les mathématiques. Il paraît si évident aujourd’hui.
Mais depuis il s’est bien rattrapé car on le voit partout, en particulier dans le petit monde de la politique où il s’est développé aussi vite que le coronavirus.
@ Tomas | 24 octobre 2020 à 21:27
Allons, allons, ne vous faites pas plus… Sinon au lieu du ciel qui risque de vous tomber sur la tête, ce pourrait être des bottes de foin.
N’insistez pas, je serai tenté de vous répondre et cela m’épuise, et votre ultracrépidarianisme… Ouf ! est trop immense pour moi.
Vous êtes trop intelligent pour moi. Mais je vous aime bien malgré tout. D’ailleurs vous avez un petit côté zemmourien qui assène et donc parfois cocasse.
Sur ce, je vais faire ma partie de manivelles, une heure de plus dans une journée ça n’est pas rien.
@ Denis Monod-Broca | 25 octobre 2020 à 08:47
Monsieur « pas de vague », vous êtes du style politiquement correct mais manifestement très faux.
Que cherchez-vous à démontrer ? Que le qualificatif de « pourriture » n’est pas approprié et est impoli, adressé à la racaille violente et aux politico-islamistes intégristes assassins ?
Pour terminer. Je ne supporte pas les traîtres, les lâches, les trouillards et les minables gaucho-collaborateurs oeuvrant dans leur propre intérêt électoraliste.
FIN
UN COUP D’ÉTAT ANONYME
Sur la Toile un de mes combats est le combat contre l’anonymat et son cousin le pseudonymat.
Le coup d’État anonyme est nouveau, ça vient de sortir.
Un mail me tombe du ciel : un Français, parfaitement inconnu, annonce qu’il est prêt à faire, en France, un coup d’Etat. Le titre de la vidéo commence mal : « Pour un coup d’Etat pacifique et légitime ». Cherchez l’erreur. Trouvez sur Wikipédia la liste des coups d’Etat, en Asie, en Amérique du Sud, en Afrique… Quel coup d’Etat a été « pacifique et légitime » ? Cela dit notre rêveur de coup d’Etat nous gratifie de son programme… des plus pittoresques. Concocté à Sainte-Anne ?
Le laïus terminé, l’auditeur est prié de s’inscrire et de se déclarer prêt à soutenir le futur « chef de la nation » (il ne veut pas être président, mais simplement chef de la nation). On doit s’enregistrer. Sans savoir à quoi, ni à qui. Car l’affaire se présente mal : ce monsieur ne s’est pas présenté. Nom, prénom, profession ? Allez savoir !
J’ai fait des recherches. Dans un premier temps, je retrouvé notre homme, qui a un blog, sous le nom de Max Montgomery. Et qui a écrit un roman peu vendu. La photo du blogueur correspond à la photo de la vidéo – coup d’Etat.
J’ai fait d’autres recherches , et j’ai trouvé que le rêveur (anonyme) de coup d’Etat était ce monsieur :
Rémy Daillet-Wiedemann
Date de naissance
1967
Lieu de naissance
France
Résidence
Haute-Garonne
Rémy Daillet-Wiedemann est une personnalité politique française, né en 1967. Il est le fils de Jean-Marie Daillet qui fut député centriste de 1973 à 1993.
En 1991 il part combattre en Croatie avec son frère lors de la guerre de Yougoslavie en tant que combattant volontaire.
Le 4 octobre 2008, Rémy Daillet-Wiedemann bat la liste de Jean-Bernard Castex (par ailleurs maire de Blajan) et devient président de la branche Haute-Garonne du MoDem.
Le 19 janvier 2009, il entame une grève du froid d’un mois pour protester contre la délocalisation d’une entreprise, Molex (américaine), qui abandonnait les salariés français de Villemur-sur-Tarn.
Suite aux élections régionales de mars 2010, Rémy Daillet-Wiedemann est exclu du Mouvement Démocrate au prétexte d’avoir enregistré des débats. Le tribunal de Paris annulera finalement les décisions prises à son encontre.
Il est actuellement le président de l’association l’École à la Maison. »
Résumons-nous : Monsieur Rémy Daillet-Wiedemann se déclare prêt à faire un coup d’Etat « pacifique et légitime » dans notre pays.
C’est comme si c’était fait.
Suite à signalement sur PHAROS :
Un jeune Toulousain de 20 ans a été condamné à 12 mois de prison dont 10 mois avec sursis probatoire et mandat de dépôt pour avoir diffusé une image de la décapitation de Samuel Paty.
Les deux autres mois, il va profiter d’un stage de Capoeira au Brésil sans aucun doute.
@ Lucile
« C’est l’Inde qui perfectionne la numération décimale. Elle n’utilise pas seulement le zéro comme notation à la manière babylonienne, mais aussi comme un nombre avec lequel opérer. La notion et la notation indienne du zéro sont ensuite empruntées par les mathématiciens arabes qui les ont transmises à l’Europe . »
Les pays arabes du Proche-Orient ainsi que la Libye et en partie l’Égypte utilisent les chiffres indiens.
De façon générale, les Arabes qui étaient surtout des commerçants et des navigateurs (cf. Simbad le marin) ont davantage importé des sciences et des techniques – notamment de Perse et d’Inde – qu’il n’en ont créées.
L’architecture « arabe » est en fait en grande partie d’inspiration byzantine.
@ Tipaza
« Où l’on découvre que Tomas confond l’alambic et l’Alhambra et le zéro avec l’ouzo, adopté avec ferveur par les Turcs. »
Ou l’on redécouvre là encore un phare de la pensée française, tout juste bon à faire des blagues de fin de banquets d’anciens d’Algérie. Et puis l’ouzo est grec, c’est le raki qui est turc, et malgré les apparences ce n’est pas la même chose.
Superbe billet M. Bilger !
J’ai également beaucoup apprécié vos interventions dans « l’Heure des pros » de jeudi soir !
Concernant le titre du billet, la réponse pour moi ne fait aucun doute: « jouissance funèbre » bien sûr ! L’avenir proche nous le montrera mais bien des Français, encore une fois, se laisseront berner !
Tomas écrit : « Le monde musulman du Moyen Âge était nettement plus avancé que le nôtre selon nos critères d’aujourd’hui, puisque la tolérance religieuse y était la règle plutôt que l’exception, même si évidemment il eut sa part de conquérants sanguinaires qui étaient la norme de l’époque »
Doit-on souligner l’absurde d’un comparatif conclusif en une ligne, de deux espaces géographiques et politiques immenses, sur une durée de 1000 ans ?
Je pense que la réponse va de soi.
Les chiites pourraient en dire long sur la « tolérance religieuse ». Ou sinon, on peut tout simplement lire le Coran, en particulier les passages prisés par ceux qui font qu’on parle si souvent de l’Islam. Il y a des passages parfaitement clairs sur ce qui est prohibé ou autorisé : « le Butin » est une sourate qui mérite d’être lue, par exemple.
Tomas persiste : « Même aux temps modernes, les Turcs ottomans ne pratiquèrent pas les conversions forcées des gens du Livre, qui sont strictement prohibées par le Coran. Mais avec les Grandes découvertes, la Renaissance et les Lumières, la roue tourna et l’Occident chanceux put partir à la conquête d’un monde qu’il est en train de détruire, mais cela est un autre sujet qu’on n’abordera pas, l’écologie étant visiblement moins importante que l’identité ici. »
La roue tourne ? Quelle roue ? Tomas croirait-il que l’histoire à un sens et des roues ?
L’Occident ? C’est un drôle que celui qui accuse Zemmour d’être simpliste lorsqu’il voit le monde simplement divisé entre Occident et Orient, et ce au fil des siècles.
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Denis Monod-Broca écrit « Je crois d’ailleurs que ces « barbares », eux, l’ont bien mieux compris que vous, que nous, qui nous disons « civilisés »… C’est une vieille règle : les civilisés ne comprennent pas les barbares, ne connaissant pas leur langue et ne voyant pas d’intérêt à la connaître, mais les barbares, eux, comprennent très bien les civilisés. Si nous voulons survivre, commençons par être lucides, réfléchissons avant d’agir, sachons ce que faisons. »
Le phénomène islamiste serait donc inconnu, méconnu ? Ce qui se passerait aujourd’hui serait l’effet d’une vieille règle ?
Ecrire cela assure juste d’une chose : sans doute effectivement Denis Monod-Broca ignore tout de ce phénomène. Qu’il se renseigne auprès de ceux qui le connaissent. Il apprendra que le terrorisme a pour particularité d’être annoncé : les terroristes revendiquent, ils annoncent avant d’agir, ils expliquent après l’action. C’est une forme de criminalité qui a pour but d’être sue des autorités, au contraire de la plupart des autres formes.
Ce qui se passe aujourd’hui était déjà annoncé, tout comme les attentats antérieurs. Ceux qui connaissent le sujet ne sont surpris en rien. L’Etat islamique, du temps de sa superbe, communiquait avec des revues en papier glacé, publiées en anglais, en français impeccable, etc. Pas de mystère particulier donc. Le 13 novembre 2015 ? Ecoutez donc le communiqué des frères Clain, son contenu est limpide.
Pour la vieille règle on repassera – rien à voir, de près ou de loin, avec les guerres médiques.
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GERARD R.:
« Madame, si pour vous la laïcité consiste à encourager le blasphème vis-à-vis de telle ou telle religion, plutôt que d’en harmoniser les existences respectives, vous me permettrez de penser, outre le fait que nous ne parlions pas de la même chose, que cette fameuse laïcité n’est pas d’une nécessité… primordiale. Pensez qu’il y a d’autres Etats laïques, qui eux, n’ont pas eu à déplorer le drame de Charlie… »
Madrid 2004. Londres 2005. Francfort 2011. Bourgas 2012. Bruxelles 2014. Copenhague 2015. Bruxelles 2016. Ansbach 2016. Berlin 2016. Stockholm 2017. Londres 2017. Melilla 2017. Turku 2017, etc.
Il semblerait que GERARD R. s’égare lorsqu’il suppute que le problème du terrorisme islamiste est spécifiquement lié à la laïcité à la française. Il y a quelque chose de parfaitement répugnant à considérer que le mètre-étalon serait le fait que certains autres pays n’auraient subi aucune attaque.
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Savonarole écrit « C’est sûr qu’avec les commandos Kieffer (177 hommes) [que de Gaulle] a libéré la France… En apprenant que Kieffer avait débarqué, Hitler s’est suicidé. »
Ce serait drôle si ça ne donnait pas la fâcheuse impression que Savonarole méconnaît le fait que sans de Gaulle, aux forces militaires peut-être limitées, la France aurait achevé la Seconde Guerre mondiale dans le camp des pays défaits, collabos de l’Axe. Succès non négligeable, quand dans le même temps des pays qui n’ont jamais collaboré se sont vu eux soumis au diktat de Moscou, Moscou ex-allié secret de l’Allemagne nazie jusqu’à Barbarossa.
@ Denis Monod-Broca
« Et vous ne croyez pas que ces « monstres d’assassins islamistes », que ces « ordures barbues enturbannées fanatiques et décervelés », lorsqu’ils lisent ce que, comme beaucoup d’autres, vous écrivez: « Ils nous ont déclaré la guerre, à nous de les anéantir à jamais », ne sont pas confortés dans l’idée qu’ils doivent absolument nous tuer d’abord ? »
Il y eut une phase, notamment depuis l’effondrement des tours, où quiconque pouvait facilement comprendre que la stratégie des djihadistes était de créer un malaise dans la civilisation. Ce que nous constatons à l’heure actuelle est qu’il n’est plus possible d’ignorer le problème.
Je n’aime pas les bushismes du genre « vous êtes avec nous ou contre nous ». Mais quand on voit que nous sommes confrontés à de la rhétorique invoquant la notion d' »ennemis de l’islam », il importe effectivement de poser la question « est-ce qu’on est contre vous, de votre point de vue ? ». Il n’est plus possible de faire semblant que cette rhétorique soit interprétable sous un angle uniquement métaphorique. En tant qu’athée non-repentant, c’est une question que je me dois de poser aux musulmans reprenant cette rhétorique précise des « ennemis de l’islam » comme allant de soi.
Parce que si autrui me déclare comme un ennemi, je n’ai pas d’autre choix que d’en prendre acte, et de le considérer comme un ennemi.
Ce qui ne m’empêche en rien de vouloir lui parler pour résoudre ce différend. Mais si pour lui parler, il faut préalablement lui briser les chicots pour l’inciter à articuler, ben c’est comme ça. C’est bien l’enjeu du comportement de Peter Cherif au procès de Charlie Hebdo tel que relaté par l’article de Giuseppe.
Je ne demande pas à un musulman de quitter l’islam. Mais je demande à ce qu’il soit possible à n’importe quel musulman d’exercer, en France, sa liberté de conscience et de quitter l’islam. Pour certains, cela fait de moi, ne nous le cachons pas, un ennemi de l’islam. C’est un critère assez net. D’autres ont des positions moins tranchées sur ce type de question, et j’en prends acte. Je ne mets pas tout le monde dans le même sac. Mais… je ne laisserai pas le politiquement correct tracer les réponses correctes et incorrectes à cette question précise à ma place. C’est aussi cela, la liberté de conscience.
Mais votre position est fallacieuse. Quand quelqu’un nous déclare la guerre, il n’est pas possible de ne pas y réagir. S’ils nous jouent les persécutés parce que c’est odieux que l’ennemi ose enfin se considérer comme un ennemi, et bien c’est pusillanime que de leur chercher des excuses.
Je ne suis pas partisan d’une règle d’or « oeil pour oeil, dent pour dent ». Mais il y a bien des seuils où il est immoral de ne pas réagir. La violence est mauvaise conseillère, mais ce constat n’est pas non plus un règle d’or condamnant intégralement la violence. Le problème est effectivement qu’on ne sait pas où cela s’arrête, et c’est pour cela qu’il importe d’engager des discussions incitant les musulmans à prendre position sur des thèmes précis pour que nous sachions bien sur quel pied danser. Des discussions avec nous, les infidèles. Pas uniquement des discussions entre eux. Et des discussions honnêtes, sans respect mutuel comme préalable à la discussion.
« Dans un entretien à Libération, l’ex-chef de l’État donne son point de vue sur la gestion de l’attentat contre le professeur Samuel Paty, assassiné le 16 octobre dernier à Conflans-Sainte-Honorine. »
Diantre ! Comment avons-nous fait pour nous passer d’un tel chef d’Etat ?
Des leçons Pépère en distille, comme son ex d’ailleurs, la Madone du Poitou.
En 40 nous avions les mêmes. Quelqu’un aurait-il ici un peu d’influence pour leur dire de se taire ?
Le caméraman – me semble-t-il – qui filmait l’avant-cérémonie, prenait un malin plaisir, discret tout de même, à nous faire suivre cet ex-président qui errait au milieu des chaises comme une âme en peine.
Seul, consultant son téléphone pour se donner une contenance sans doute, Roselyne assise lui a tenu le crachoir.
La compagnie de Pépère ne doit pas faire recette par les temps qui courent. Il semblait quelque peu pestiféré (?) le Covid n’y étant pas pour grand-chose, alors que déjà des groupes s’étaient constitués sans lui.
Triste éloignement, « Un président ne devrait pas dire ça… », et enfin, s’il se taisait ?
Bonjour Philippe,
Y’en a des qui font penser au personnage Guy Languedepute.
Le professorat mène à tout, la délation gratuite par exemple.
Des gars qui font la morale sans un échantillon sur eux.
Drôle de blog.
@ ceux qui m’envoient des bordées d’injures.
Jean Jaurès était un lâche et un traître aux yeux de son assassin, on pourrait ajouter « un fou » puisqu’il voulait la paix. La suite lui a cependant donné raison, tout aurait été préférable au sacrifice géant qu’a été la Première Guerre mondiale. Je ne me compare pas à Jean Jaurès, inutile d’ajouter ce reproche aux autres, je constate que les va-t-en-guerre sont de sortie et que leurs certitudes sont toujours les mêmes.
@ Patrice Charoulet
« un coup d’État « pacifique et légitime » »
Il n’y a pas de coup d’État « pacifique et légitime » mais seulement un coup d’État qui réussit.
@ Marcel Patoulatchi
Je ne comprends pas trop ce que vous voulez dire. Mon message était une réaction au lieu commun zemmourien consistant à dire que la civilisation arabo-musulmane a toujours été en retard sur le plan intellectuel et technologique, ce qui est faux sur le long terme. Je n’ai jamais dit que les musulmans du Moyen Âge ou des temps modernes étaient des parangons de tolérance religieuse par rapport à aujourd’hui, mais par rapport aux Etats chrétiens, et je maintiens. Il vous suffira de constater que tous les Etats européens qui subirent une longue occupation musulmane sont restés chrétiens, à deux exceptions près: la Bosnie-Herzégovine et l’Albanie, où les chrétiens locaux tiraillés entre les Eglises d’Orient et d’Occident furent faciles à convertir, car ils manquaient de cadres religieux.
De même, des communautés chrétiennes et juives d’importance demeurèrent au Proche-Orient jusqu’à l’après-guerre.
Sur l’Orient et l’Occident, bien sûr que c’est simplificateur, mais avant la Réforme cela correspond à une réalité: l’Occident est la partie de l’Europe soumise à Rome, l’Orient celle à Constantinople. Celle-ci recouvrait également le Moyen-Orient conquis par les musulmans aux VIIe et VIIIe siècle.
Le fait est qu’aujourd’hui, on ne peut que constater l’inverse: l’Occident est accueillant pour les autres religions, le monde arabo-musulman nettement moins. Mais dans ce dernier, un lent mouvement de laïcisation est en marche, il nous faudra juste être patients.
Quant à la suppression du terrorisme, c’est une question de police et de renseignement, de politique sociale et de politique étrangère. La politique migratoire n’est que marginale là-dedans.
« …sans de Gaulle, aux forces militaires peut-être limitées, la France aurait achevé la Seconde Guerre mondiale dans le camp des pays défaits, collabos de l’Axe. Succès non négligeable, quand dans le même temps des pays qui n’ont jamais collaboré se sont vu eux soumis au diktat de Moscou, Moscou ex-allié secret de l’Allemagne nazie jusqu’à Barbarossa. »
Justement, c’est ce que de Gaulle avait compris: c’était lui ou les communistes, les Américains ont eu à choisir entre le moindre des maux. Il ne fallait pas être grand clerc dans la France de 1944 pour en arriver à pareille conclusion.
La grandeur de De Gaulle est de ne pas avoir transformé la France en dictature en 1958. Mais là aussi, pouvait-il en être autrement dans l’Europe des années 60 ?
Il faut en finir avec ce culte des hommes providentiels, ils ne sont que le produit de leur époque.
———————————————————–
@ Giuseppe
Vous non plus, ne vous faites pas plus… Ce « magnifique texte » que vous nous avez envoyé est un chef-d’oeuvre d’égoïsme occidental, en particulier dans cette conclusion d’une insigne faiblesse. Si notre civilisation se limite à des soirées au bar à parler des séries qu’on a vues sur Netflix, faut pas s’étonner qu’une jeunesse désespérée cherche un idéal dans une idéologie mortifère.
Charlie Hebdo c’était mieux avant, y’a pas à dire.
@ Claude Luçon
« …le Service action contre le Rainbow Warrior sous François Mitterrand, prouvant que nous avions le savoir-faire. »
D’accord avec vous. Plus que des discours vengeurs, des opérations barbouzardes discrètes et ciblées seraient bien plus efficaces. Toutes les démocraties le font pour se protéger. Il semble qu’on n’ose pas ou qu’on n’ose plus.
En revanche, votre exemple du Rainbow Warrior (RW) n’est pas très heureux. Les malheureux capitaine Prieur et commandant Mafart qui ont tâté la paille humide des cachots néo-zélandais peuvent en témoigner. Le vrai scandale n’est pas d’avoir coulé le RW, mais de ne pas avoir été capable de le faire sans victime et sans se faire gauler.
C’est peut-être pour cela qu’on n’ose plus…
Je viens d’entendre sur TV5 Monde que le monde musulman avait entrepris un boycott des produits français afin de « soutenir le prophète » si j’ai bien compris, qu’Erdogan avait émis des doutes sur la santé mentale du président Macron suite à l’oraison funèbre de la Sorbonne et qu’en conséquence Paris avait rappelé son ambassadeur à Ankara.
Je crois que ce discours nécessiterait une bonne exégèse afin d’expliquer au monde musulman que l’intention du président Macron n’était en rien la stigmatisation des populations de confession musulmane mais simplement la défense de la liberté pédagogique sur le sol français, son sol, ainsi que dans ses établissements d’enseignement, ce qui représente un combat en soi, en dehors de la polémique sur les caricatures. Sinon, ce beau métier risque de devenir encore plus compliqué qu’il ne l’est.
Je bâille, je vais me coucher.
@ Catherine JACOB | 25 octobre 2020 à 18:48
« …Erdogan avait émis des doutes sur la santé mentale du président Macron suite à l’oraison funèbre de la Sorbonne et qu’en conséquence Paris avait rappelé son ambassadeur à Ankara. »
Je sens que Charlie ne va pas tarder à sortir un dessin sur Erdogan. J’imagine le fou rire d’E. Macron. Oeil pour oeil, dent pour dent…
@ Achille
Désolé de rajouter mon Wikipédia mais c’est pour dire que le zéro n’est pas forcément si difficile à trouver… On peut même en avoir deux !
https://fr.wikipedia.org/wiki/Num%C3%A9ration_maya#:~:text=maxillaire%20inf%C3%A9rieur%20d%C3%A9charn%C3%A9.-,Deux%20z%C3%A9ros%20mayas,marqu%C3%A9s%20par%20des%20glyphes%20diff%C3%A9rents.&text=Ils%20ont%20donc%20cr%C3%A9e%20deux,ordinal%20et%20un%20z%C3%A9ro%20cardinal.
Si ce n’est déjà fait, il faudrait étudier le point de savoir comment expliquer que certains aient trouvé le zéro et d’autres non.
À mon avis, c’est parce que certaines cultures reculent devant l’idée de néant, ou du moins de le placer dans des calculs, de le mesurer, en somme, et les autres pas mais cela repousse la question, pourquoi, pourquoi ?
@ Achille | 25 octobre 2020 à 09:14
@ Lucile | 25 octobre 2020 à 01:30
Ce serait dommage en effet de ne pas rajouter mon grain de sel à la bonne présentation du zéro par Lucile.
Je réponds donc favorablement à votre invitation en disant que:
– Ce que le sanscrit nomme śūnya, zéro, rien”, c’est ce que les bouddhistes ont conceptualisé sous Śūnyatā, un terme traduit en français par « vacuité » et qu’écrit l’idéogramme 空 que les Chinois lisent kòng et les Japonais kū, qui signifie « zéro » pour le min méridional (taïwanais).
Ce Kòng désigne encore l’intervalle, le break. Les Japonais en ont diverses prononciations en fonction du sens particulier dont la graphie sera investie dans la phrase, comme « ciel », « vide », « vain », « l’ouverture », « l’opportunité », « la chance » à saisir par les cheveux quand elle passe, etc. La signification initiale de la graphie est la cavité, la grotte, le trou dans la paroi.
Les Chinois (mandarin) écrivent cependant le zéro mathématique : 零 (prononcé lián, jap. Reï) dont la signification initiale est « couler » (le sang, la sueur), « tomber» ( la pomme sur la tête de Newton qui l’a amené à comprendre que selon la loi de la gravitation universelle, une force gravitationnelle est appliquée sur tout objet de façon proportionnelle à leur masse, ou encore le ciel – plafond de la grotte ?? – pour les Gaulois), « bruine » etc. « vider » d’où quand on vide un récipient il ne contient plus rien que « du vide », mais « n’est-ce pas au sein du vide que se trouve l’essentiel » – La Voie du Thé- « car c’est grâce à lui que le char avance. Un vase est fait d’argile mais c’est son vide qui le rend propre à sa tâche», etc. Lao Tseu. Et d’une certaine manière je pense, Lacan à propos de la féminité…
Voir cependant encore la controverse Pascal / Descartes in Revue Philosophique de la France et de l’Étranger T. 24 (Juillet à Décembre 1887), pp. 612-624 – éd. PUF – sur Wikisource.
L’annonce d’un coup d’Etat « pacifique et légitime » (!) (suite)
Sur YouTube, le délire aigu d’un hurluberlu qui nous annonce qu’il va, je cite, « renverser le pouvoir » dans notre pays a été vu en neuf jours par 200 000 personnes et a recueilli 10 000 « like ».
Chiffres parlants et… inquiétants.
@ Tomas | 25 octobre 2020 à 17:06
La conclusion était d’autant plus dérisoire – sans aucun doute voulue -, juste pour opposer un contraste violent à l’idéologie mortifère qui est dénoncée dans toutes les lignes précédentes ainsi que les comptes rendus précédents.
Ces quelques mots sans portée, ni brillance de style, sont un révélateur de l’horreur, un précipité dirait-on en chimie.
La vie n’est pas d’être toujours en prise, l’inutile, le dérisoire, la paresse… Bon, bon…
Allez, tout à coup me reviennent en mémoire quelques paroles de Giuseppe Mustacchi :
« La Philosophie »
Paroles de la chanson La Philosophie par Georges Moustaki
« C’est une jolie bande de joyeux fêtards
Qui se couchent à l’aurore et se lèvent très tard
Ne pensant qu’à aimer ou jouer de la guitare
Ils n’ont dans la vie que cette philosophie
Nous avons toute la vie pour nous amuser
Nous avons toute la mort pour nous reposer
Nous avons toute la vie pour nous amuser
Nous avons toute la mort pour nous reposer… »
« Jeunesse désespérée cherche un idéal dans une idéologie mortifère. » Celle-là il fallait l’écrire, mais là encore vous me faites penser à l’ingénieur de recherche qui vendait « La cause du peuple ».
Si vous voulez, je la fais embaucher cette jeunesse, avec perspective de carrière et tout, et tout… Comme si c’était toujours la faute des autres, prendre son destin en main, lutter, pousser, creuser, ça vous parle sans doute, « désespéré » aujourd’hui est un sacerdoce.
J’interviens trop rarement pour qu’on m’en fasse reproche et j’ai la faiblesse de considérer qu’écrivant les billets qui sont commentés, j’ai le droit de formuler trois observations sur la manière dont ils le sont.
Je continue à ne pas supporter les – rares – fausses adresses qui arrivent chez moi (celles qui ne sont pas visibles sur le blog), qui interdisent que je puisse communiquer le cas échéant à coeur et esprit ouvert.
Je trouve que certains abusent des liens vers d’autres blogs ou tweets au lieu de nous offrir leur réflexion personnelle. Je n’ai pas envie qu’on me prive de celle-ci en allant s’abriter systématiquement sous des références extérieures ne faisant jamais preuve de réciprocité.
Au moins initialement, il convient de discuter le fond du billet et d’éviter les digressions qui risquent de constituer ce blog en forum, ainsi bien sûr que les commentaires trop longs, toujours écrits par les mêmes quatre ou cinq commentateurs.
Ces remarques sont basiques et respectées elles favoriseront encore, si c’est possible, une meilleure tenue de ce blog.
@ Philippe Bilger | 26 octobre 2020 à 11:32
En ce qui me concerne, j’ai un pseudo, c’est vrai, mais vous connaissez parfaitement mes coordonnées donc je ne me sens pas vraiment visé par votre remarque. Par ailleurs, je ne suis pas un amateur de digressions et je m’emploie à respecter le thème du billet autant que faire se peut.
Si j’utilise un pseudo c’est d’abord pour protéger ma vie privée, ceci d’autant plus que je me suis fait hameçonner ma messagerie voici quelques années, ce qui m’a obligé à changer mon adresse e-mail et à en informer tous mes correspondants (banques, administrations diverses, parents, amis et tout le tintouin).
Il faut dire qu’il y a ici, comme sur Twitter, quelques fouineurs indélicats qui, pour peu qu’ils aient accès à nos coordonnées, seraient prêts à nous pourrir la vie.
Maintenant si, par la suite vous exigiez que vos abonnés utilisent leur vraie identité, je le ferais sans problème. Je n’ai rien à cacher, je veux juste ne pas être importuné, par des emm*rdeurs, c’est tout !
Rédigé par : Bilger | 26 octobre 2020 à 11:32
Souhaitons la bienvenue à ce nouveau venu.
Dans le combat de résistance contre l’invasion arabo-musulmane, qui est une guerre de remplacement de population, comme la prise de Constantinople par les Turcs en 1453, Macron et ses sbires viennent de commettre une grave faute tactique.
Dès qu’il est question d’Allah leur dieu et de Mahomet son prophète, les musulmans sont hypersensibles, pathologiquement hypersensibles pour certains, et ils sont nombreux. Pour un rien ils considèrent que ces créatures fantasmées ont été insultées et eux aussi par la même occasion. Ils en deviennent fous, fous à tuer.
Quel intérêt avons-nous à les exciter ainsi ? À les provoquer ? À agiter devant eux le chiffon rouge ? aucun.
Celui qui, délibérément, pousse le fou à commettre un acte fou, un acte meurtrier en l’occurrence, partage avec le fou la responsabilité de la commission de cet acte fou.
C’est ce qui se passe avec ces caricatures idiotes de Charlie Hebdo. C’est ce qui se passe avec ces enseignants qui en remettent une couche avec leur prétention à enseigner la « liberté d’expression » qui n’est que le masque d’une nouvelle quasi-religion aussi intolérante que celle à laquelle elle est censée s’opposer.
Quant à Macron, avec son annonce tout aussi stupide de « continuer les caricatures », il jette encore plus d’huile sur le feu. D’où la réaction exacerbée de millions de musulmans de par le monde qui lui en veulent à mort. C’est malin ! Leur « liberté d’expression », dont ils nous bavent, c’est la soi-disant liberté d’insulter les c*ns, de taper sur les fous. Une liberté « à la c*n » on peut dire.
Allah et Mahomet appartiennent aux musulmans, laissons-les-leur. Rendez à César ce qui est à César, à Dieu ce qui est à Dieu, et à Allah ce qui est à Allah. N’y touchons pas.
En attendant cela fait des dégâts de par le monde dont il faudra du temps pour se remettre. Sans avoir avancé d’un pouce en France dans la lutte contre l’invasion. Macron, qui n’a pas compris ça, est vraiment mauvais.
@ Philippe Bilger | 26 octobre 2020 à 11:32
« Je continue à ne pas supporter les – rares – fausses adresses qui arrivent chez moi (celles qui ne sont pas visibles sur le blog), qui interdisent que je puisse communiquer le cas échéant à coeur et esprit ouvert. »
S’agit-il des deux Narcisse de Sainte-Anne de ce blog ? L’un a déjà été interné en Suisse, l’autre est toujours en liberté.
Tout commentaire de plus de dix lignes devrait être refusé.
Comme je l’ai dit un jour « Ce qui se conçoit bien s’énonce clairement et les mots pour le dire ne devraient pas nous faire suer ».
@ Savonarole
« S’agit-il des deux Narcisse de Sainte-Anne de ce blog ? L’un a déjà été interné en Suisse, l’autre est toujours en liberté. »
Savonarole, toujours maître de l’art de l’attaque personnelle.
Contenu ? Nul.
@ Philippe Bilger | 26 octobre 2020 à 11:32
Dans le même ordre d’idées, faire dans la brièveté, le New York Times a lancé un concours. Raconter une histoire d’amour en cent mots maximum, les textes plus longs sont rejetés.
Le concours est encore ouvert.
Je propose aux bavards du blog d’essayer, en anglais évidemment.
Ou alors d’essayer de commenter les billets en cent mots.
Je garantis que ce n’est pas facile, en tout cas pour l’histoire d’amour, pour le commentaire politique je vais essayer, bien qu’en général je ne sois pas trop bavard.
Quoique !
@ Tipaza
« Je propose aux bavards du blog d’essayer, en anglais évidemment. »
Navré. Je suis occupé à rédiger d’autres textes. En anglais, évidemment. Je trouve que les droites projectives à 12 éléments sont beaucoup plus intéressantes que les histoires d’amour. Chacun son truc.
@ F68.10 23 octobre 2020 à 16:14
Hormis le premier paragraphe et l’allusion au Caux-Palace, qui s’adressaient directement à vous, mon commentaire à votre message du 23 octobre à 02:02 se voulait une réflexion d’ordre général. Je ne vous ai donc pas accusé nommément d’être contre l’ordre et l’autorité.
Néanmoins, je me pose la question de l’antinomie entre le slogan de 68 « Il est interdire d’interdire » que vous faites vôtre et l’acceptation de l’ordre et de l’autorité que vous faites également vôtre.
@ Tomas
« Il vous suffira de constater que tous les Etats européens qui subirent une longue occupation musulmane sont restés chrétiens, à deux exceptions près: la Bosnie-Herzégovine et l’Albanie, où les chrétiens locaux tiraillés entre les Eglises d’Orient et d’Occident furent faciles à convertir, car ils manquaient de cadres religieux. »
Houlà ! Même si vous parlez des Etats européens, il me semble que vous oubliez l’Afrique du Nord et surtout la Turquie – dont une partie est européenne – qui ont été christianisées bien avant de devenir musulmanes. Maintenant solidement, durablement et quelque peu intolérantes vis-à-vis du christianisme, certainement plus que l’Europe vis-à-vis de l’Islam (cf. Sainte-Sophie).
@ Serge HIREL
« Néanmoins, je me pose la question de l’antinomie entre le slogan de 68 « Il est interdire d’interdire » que vous faites vôtre et l’acceptation de l’ordre et de l’autorité que vous faites également vôtre. »
Je ne faisais pas référence à 1968. Sur lequel je n’ai pas vraiment d’opinion, à tout vous dire. Il y a des choses, comme 1968, qui ne m’intéressent pas trop comme sujet intellectuel. Voici mon propos:
« Personne n’est au-dessus de la critique. Et interdire l’interdiction du blasphème permet simplement de garantir que certains n’aient pas des arguments trop faciles voire brutaux pour se permettre de s’arroger le droit de n’être confronté à aucune critique gênante. »
Et je le maintiens. Il est important d’interdire à toute autorité d’interdire qu’elle soit critiquée. Et ce, en un sens littéral, et non allusif à 1968. Cela vaut pour le blasphème, car c’en est un cas d’espèce ou un cas d’école. Mais cela vaut pour toute forme d’exercice de l’autorité. Ce n’est en aucune cas une négation de la légitimité de l’autorité et encore moins une négation de la nécessité de l’autorité. Mais comme je me tue à le dire: l’autorité est légitime mais elle ne dit pas le vrai. On ne légifère pas, par exemple, sur la valeur de pi, ce que certaines autorités ont d’ailleurs tenté.
Et pour bien faire comprendre cette distinction entre régimes de légitimité et régimes de vérité, je maintiens qu’il importe d’interdire l’interdiction de la critique. Ce qui me paraît bien être à mille lieux d’une légitimation de la violence politique ou même d’un relativisme moral quelconque: je me réserve, en effet, le droit de critiquer de manière virulente tout relativisme moral, ainsi que tout dogmatisme moral. Le premier en le critiquant sur le fond, le second en refusant qu’il se défausse de la critique qu’on lui adresse.
C’est bien simple: on n’a pas raison parce qu’on en aurait une plus grosse.
@ F68.10
Voyez-vous, ce qui me gêne, ce n’est pas qu’on autorise le blasphème, mais qu’on punisse l’outrage au drapeau ou l’hymne national. Depuis 2003 notez bien, avant c’était possible.
On aurait condamné l’équipe de France de foot 3e du Mondial 58 qui chantait La Marseillaise avec les paroles de « les c… de mon grand-père », anecdote récemment contée par Just Fontaine.
Il y a là un deux poids deux mesures insupportable, en fait.
———————————————————
@ Alpi
Je connais mal l’histoire de la déchristianisation de l’Afrique du Nord, je ne peux vous répondre sur ce point.
Mais en Asie mineure, dominée par les Turcs depuis la bataille de Mantzikert (1071) et la création du sultanat de Rum qui s’ensuivit, la déchristianisation fut lente, et ce furent le génocide arménien et la défaite grecque dans la guerre de 1922 qui marquèrent l’expulsion définitive des chrétiens. Regrettables épisodes historique, qu’il faut plus mettre au compte d’un nationalisme turc largement emprunté à l’Europe du XIXe siècle que dans une volonté d’expansion musulmane.
@ Tomas
« Voyez-vous, ce qui me gêne, ce n’est pas qu’on autorise le blasphème, mais qu’on punisse l’outrage au drapeau ou l’hymne national. »
Sur le fond, je suis d’accord avec vous. Maintenant, il y a quand même des différences notables. Punir l’outrage au drapeau ou à l’hymne national n’empêche personne de penser pis que pendre de l’Etat, de sa politique, et même de sa légitimité. Il est parfaitement acceptable, en France, sur un plan légal, de dire les pires infamies et de rejeter intellectuellement et dans l’expression publique la légitimité de l’Etat. J’ai même tendance à le faire, même si je reconnais la nécessité d’une autorité et que je reconnais, à mon corps défendant, que cela implique la légimité de l’Etat et de son action publique. Que je critique abondamment. Le blasphème, malheureusement, ce n’est pas pareil. Regardez les photographies des manifestations dans le monde musulman contre Macron à l’heure actuelle. Vous voyez bien que c’est bien l’idée de toucher à la religion elle-même et à sa légitimité qui est en soi considérée comme un blasphème inacceptable. C’est clair comme de l’eau de roche dans les propos qu’on lit dans les journaux du monde arabe.
Le délit ou le crime de blasphème, cela a tendance à s’étendre de manière subreptice de manière très large. Ce n’est pas réellement possible de circonscrire juridiquement et en toute sérénité le blasphème pour y autoriser la critique radicale de la religion. Avec l’outrage au drapeau ou à l’hymne national, c’est assez circonscrit. Genre les stades de foot. En théorie. Les risques de dérives sont moindres. On a toujours le droit de gu*uler.
Mais sur le fond, il serait effectivement normal que l’outrage au drapeau ou à l’hymne national ne soit pas puni. Ce qui ne devrait pas empêcher un stade de pouvoir annuler un événement si un tel manquement aussi élémentaire à la bienséance se produit. Inutile de punir l’outrage au drapeau. Il suffirait, dans un monde idéal, de donner les pouvoirs aux stades d’annuler le match sur-le-champ et c’est à la société civile de dire: « oui, on soutient l’annulation de tels matchs dans ces conditions ». En théorie, ce ne serait pas à l’Etat de légiférer sur cela mais aux organisateurs de prendre leurs responsabilités et au cadre légal de les soutenir dans cette tâche.
@ Ellen | 25 octobre 2020 à 21:22
Vous aviez vu juste, mais je trouve leur attitude très égoïste. Je ne pense pas que tous les enseignants soient d’accord pour subir le sort de Samuel Paty lors de l’hommage de la rentrée et ça me paraît compliqué de mettre tous les établissements scolaires sous surveillance le 2 novembre.
@ F68.10 | 27 octobre 2020 à 21:19
« Je ne faisais pas référence à 1968. Sur lequel je n’ai pas vraiment d’opinion (…) »
Manifestement, vous êtes tout de même plus « pavé » que « jugulaire »… Ce qui ne m’empêche pas de comprendre et de partager largement votre point de vue sur l’absolue nécessité de pouvoir critiquer l’autorité. Cela pourrait se résumer ainsi : la loi est la loi, elle est faite pour être modifiée, mais elle s’applique tant qu’elle ne l’est pas. La pire des justifications de la censure est cette réplique du député (PS) Laignel en octobre 1981 à son collègue (RPR) Jean Foyer, ancien garde des Sceaux : « Vous avez juridiquement tort parce que vous êtes politiquement minoritaire ».
En revanche, je ne partage pas votre suggestion à propos de l’outrage au drapeau et à l’hymne national (28 octobre à 01:10). Le blasphème est une atteinte à la foi qui, laïcité oblige, n’a pas sa place dans la sphère publique. Elle n’a donc pas vocation à être protégée par la loi. Le drapeau et l’hymne, eux, sont des symboles constitutionnels de la nation, de son unité, et, à ce titre, doivent être respectés. Même si chacun, sans être inquiété, peut pouvoir dire pis qu’à pendre de celle-ci et chercher à la réformer. Laisser la responsabilité de défendre l’hymne national à une association sportive me paraît tout de même quelque peu inconvenant.
@ Serge HIREL
« Le drapeau et l’hymne, eux, sont des symboles constitutionnels de la nation, de son unité, et, à ce titre, doivent être respectés. »
Je ne vois pas pourquoi. Dans une démocratie définie par la liberté d’expression, on doit avoir le droit de dire qu’on est contre la nation et ses symboles, y compris par la moquerie. Si l »unité de la Nation » (un mythe créé par ceux qui envoyèrent le prolétariat dans les tranchées se faire massacrer) suppose l’abdication de la possibilité de la critiquer autant qu’on peut le faire de la religion, qui n’est pas moins sacrée que la patrie pour beaucoup, non merci.
Et je ne suis ni blasphémateur enragé (j’espère qu’on aura au moins compris ça), ni antipatriote. M’a-t-on vu écrire ici que les Français étaient des veaux ?
@ Serge HIREL
« Manifestement, vous êtes tout de même plus « pavé » que « jugulaire »… »
Je ne vois pas vraiment le rapport entre les deux. Je suis surtout choqué, qu’en France, les gens trouvent normal de traverser en dehors des passages piétons et trouvent normal de cramer le passage aux piétons avec leurs bagnoles. Si jamais je suis « pavé », je suis quand même sacrément légaliste pour quelqu’un qui est « pavé ».
« Ce qui ne m’empêche pas de comprendre et de partager largement votre point de vue sur l’absolue nécessité de pouvoir critiquer l’autorité. Cela pourrait se résumer ainsi : la loi est la loi, elle est faite pour être modifiée, mais elle s’applique tant qu’elle ne l’est pas. La pire des justifications de la censure est cette réplique du député (PS) Laignel en octobre 1981 à son collègue (RPR) Jean Foyer, ancien garde des Sceaux : « Vous avez juridiquement tort parce que vous êtes politiquement minoritaire ». »
Vous nous voyez en complet accord sur ces deux points.
« En revanche, je ne partage pas votre suggestion à propos de l’outrage au drapeau et à l’hymne national (28 octobre à 01:10). Le blasphème est une atteinte à la foi qui, laïcité oblige, n’a pas sa place dans la sphère publique. »
Le souci dans votre position est qu’elle est aussi faible que l’est la justification de la laïcité, vu que vous la faites explicitement dépendre de la laïcité. À partir du moment où des gens remettent en cause la laïcité, ce qui est leur droit dans le domaine intellectuel, il s’agit, et ce indépendamment du cadre légal, d’arguments qu’il convient de traiter sur le plan des arguments. Pas sur celui de la loi. C’est dans ce contexte où j’explique que ma position est d’affirmer que le blasphème est problématique car il verrouille toute critique de l’autorité, religieuse en l’occurrence ou étatique quand l’Etat est religieux. On peut trouver pleins d’arguments et de faux semblants pour être pour la laïcité et interdire quand même le blasphème. La CEDH est d’ailleurs d’accord pour ne pas empêcher à un Etat d’interdire, du moins partiellement, le blasphème. Mon argument va plus loin et n’est pas démontable par des jeux de fourbes autour de la signification de la laïcité. Il soulève un point bien plus fondamental.
« Elle n’a donc pas vocation à être protégée par la loi. Le drapeau et l’hymne, eux, sont des symboles constitutionnels de la nation, de son unité, et, à ce titre, doivent être respectés. »
Non. On a le droit de ne pas respecter la constitution (j’en veux une autre), de ne pas souhaiter une unité surtout sous la forme actuelle (je suis extrêmement décentralisateur, et je ne vois pas ce qu’il y a de mal à cela), et je récuse toute vénération d’un symbolisme quelconque. Que ce soit en France ou en Chine.
Maintenant, de la même manière qu’on ne projette pas de la pornographie en maternelle sous couvert d’éducation et de liberté d’expression, on peut tout à fait admettre que dans un stade de foot, on termine un match dès que les supporters se comportent comme des veaux. Ils peuvent, de mon point de vue, tout à fait cracher sur la France et même brûler son drapeau comme Gainsbourg brûlait des billets de banque. Tant qu’il le font dans un contexte où cela serait convenable. Un Charlie Hebdo musulman, par exemple. Je n’ai aucune objection à cela. Bien au contraire: autant qu’ils s’expriment pour qu’on sache ce qu’ils pensent et qu’on puisse les ridiculiser pour leurs propos. Ce qui est notre droit symétrique le plus absolu.
« Même si chacun, sans être inquiété, peut pouvoir dire pis qu’à pendre de celle-ci et chercher à la réformer. Laisser la responsabilité de défendre l’hymne national à une association sportive me paraît tout de même quelque peu inconvenant. »
Je ne trouve pas cela inconvenant. De la même manière que je trouve que l’arbitrage en matière juridique est dans l’ensemble quelque chose de tout à fait acceptable, je trouve tout à fait acceptable, voire recommandable que ce soit la société civile qui établisse de fait des limites à la liberté d’expression plutôt que l’Etat. Je pense à plein d’exemples. Faurisson en particulier. Cela s’appelle avoir une société civile mature et responsable. Je récuse son infantilisation permanente par l’Etat au nom d’une conception perverse de l’autorité.
@ F68.10 29 octobre à 00:38
J’ai le sentiment que vous avez mal interprété ma phrase : « Le blasphème est une atteinte à la foi qui, laïcité oblige, n’a pas sa place dans la sphère publique. » Je la reformule donc : « Le blasphème est une atteinte à la foi. Celle-ci, laïcité oblige, n’a pas sa place dans la sphère publique. »
Je suis un ferme partisan du « droit au blasphème », droit qui, d’ailleurs, n’a pas à être expressément formulé puisque son objet, relevant de l’intime, n’a aucune existence publique. Ceci néanmoins ne veut pas dire que l’on puisse l’exercer sans prendre en compte le respect dû à ses semblables.
Sur l’outrage au drapeau et à l’hymne national, je relève d’abord une contradiction dans vos propos. D’une part, vous dites être d’accord avec la formule « La loi est la loi, elle est faite pour être modifiée, mais elle s’applique tant qu’elle ne l’est pas », mais vous écrivez plus loin : « On a le droit de ne pas respecter la Constitution »… En vouloir une autre est le droit de chacun, mais respecter celle qui est en vigueur jusqu’à sa disparition est un devoir. Il en va de même des symboles.
J’avoue pour ma part que je ne verrais pas d’inconvénient à ce que drapeau et hymne disparaissent de la panoplie des supporters. Ils expriment l’un et l’autre une vision belliqueuse de la nation, mieux définie par le mot « patrie », alors que ces spectacles sportifs sont des « rencontres », ce qui suppose que les joueurs sont plus amis que belligérants, même si, de temps en temps, les coups pleuvent. Mais ne dit-on pas : « Qui aime bien châtie bien »…
Passe encore pour le drapeau. Mais la Marseillaise… Ses paroles – « contre nous, de la tyrannie, l’étendard sanglant est levé… mugir ces féroces soldats… qu’un sang impur abreuve nos sillons… – ont-elles leur place dans un stade ? Expriment-elles le sentiment des joueurs face à leurs adversaires ? Vociférées par les supporters, elles ont aussi été les derniers mots de milliers de morts pour la France… Un tel emploi festif n’est-il pas quelque peu incongru ?
D’autres nations ont des hymnes autrement mieux adaptés, tels ces splendides chants traditionnels, l’un gallois – « Land if my father » -, l’autre écossais – « Flower of Scotland » – qui disent l’amour du peuple pour sa terre.
Et, s’il faut rester « guerrier », pourquoi ne pas remplacer la Marseillaise par un « Haka » français ? Les Bleus auraient autant de succès que les All Blacks… Bien sûr, il y a déjà le fameux « We are the champions » emprunté au groupe Queen. Il n’a qu’un défaut, mais de taille : il se clame dans une autre langue que la nôtre…
Bon, c’est une digression, mais qui prouve qu’on peut critiquer un symbole sans pour autant ne pas le respecter.
Une dernière réflexion, tout aussi digressive : ce n’est vraiment pas le moment de modifier les paroles de la Marseillaise, comme l’a souhaité Giscard voici une dizaine d’années. Elles me paraissent pour l’heure parfaitement adaptées à une diffusion à plein volume, jour et nuit, dans les « territoires perdus de la République ».
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@ Tomas 28 octobre 2020 à 23:58
Vous avez parfaitement le droit de combattre le concept d’unité de la nation et de vouloir la suppression du délit d’outrage. La liberté d’expression vous le permet. Et c’est bien ainsi. À vous de faire triompher votre point de vue. Mais, en attendant votre victoire, « La loi est la loi, elle est faite pour être modifiée, mais elle s’applique tant qu’elle ne l’est pas ». Donc je maintiens que, pour l’instant, ces deux symboles constitutionnels doivent être respectés, de même que la punition de l’outrage a dès lors sa raison d’être.
@ Serge HIREL
« Je la reformule donc : « Le blasphème est une atteinte à la foi. Celle-ci, laïcité oblige, n’a pas sa place dans la sphère publique. » »
Eh bien non. Il y a nécessairement une place pour la foi dans le domaine public. Simplement parce que sur des thématiques médicales, malheureusement, il n’est pas possible de passer sous silence les points de vue religieux. Il y a nécessairement une interaction entre foi et sphère publique. Si la France était une société apaisée, je ne verrais pas le problème à ce qu’il y ait des prières de rue musulmanes, catholiques ou bouddhistes. Ce serait la liberté de culte. Dans une société apaisée.
Mais de fait, la société n’est pas apaisée. Mais l’expression de la foi est garantie par la liberté d’expression, et ce faisant est du domaine de la sphère publique. Par contre, il est inconcevable de transiger sur l’idée que l’Etat refuse de favoriser juridiquement une religion ou même une idéologie opérant une confusion entre identité sociale ou culturelle et système de croyance.
« Je suis un ferme partisan du « droit au blasphème », droit qui, d’ailleurs, n’a pas à être expressément formulé puisque son objet, relevant de l’intime, n’a aucune existence publique. »
Plein de sujets relevant de l’intime ont une existence publique. La santé, par exemple.
« Sur l’outrage au drapeau et à l’hymne national, je relève d’abord une contradiction dans vos propos. D’une part, vous dites être d’accord avec la formule « La loi est la loi, elle est faite pour être modifiée, mais elle s’applique tant qu’elle ne l’est pas », mais vous écrivez plus loin : « On a le droit de ne pas respecter la Constitution »… »
Exact. Ne pas respecter ne veut pas dire ne pas appliquer. On peut parfaitement appliquer des lois sans être tenu de les respecter. Il y a une polysémie sur le mot « respecter » qui engendre cette apparence de contradiction. Certaines lois ne sont pas respectables. Et si je creuse, je suis certain de trouver des facettes de la Constitution que je ne trouve pas respectable.
« Il en va de même des symboles. »
Désaccord profond. Le culte du symbolisme m’horripile. Une des raisons, d’ailleurs, qui font que je trouve les francs-maçons complètement ridicules.
Une perle retrouvée dans une somme sur Churchill, il rendait hommage à un cador anglais « he had that peculiarly British type, the idealist without conviction ».
Ça conviendrait à Emmanuel Macron, un idéaliste sans conviction.