Bien sûr, il y a la force, la dureté des convictions et des oppositions, la certitude du changement politique à opérer, la multitude des dénonciations qu’un quinquennat hors du commun a fait surgir, l’accumulation des irritations que le comportement présidentiel a engendrées, pour de petites comme pour de grandes choses, il y a tout ce qui ne donne pas envie de voir réélu le président sortant.
On peut préciser, mais en vrac, la trahison de certains engagements essentiels, le ciblage systématique des imperfections du caractère français, l’autarcie arrogante de sa pratique présidentielle, la désastreuse limite, pour mettre en oeuvre une action véritablement efficace sur tous les plans, du « en même temps », les fluctuations choquantes sur l’Algérie, la colonisation, la police et la culture, une politique internationale du verbe plus que de l’effectivité, des naïvetés initiales face à Trump et à Poutine, de l’écologie au rabais, le cynisme des rattrapages de fin de mandat, les postures indécentes tant à l’Elysée qu’ailleurs, la dernière le montrant négligé comme s’il était le président Zelensky sans cesse aux bords de la mort, les choix que ce très mauvais DRH a effectués, pour ne parler que de Benalla et d’Eric Dupond-Moretti, la parfaite et organisée division du travail proposée, tout au long, par le couple Macron au peuple – à lui, beaucoup de politique et un peu d’humain, à elle beaucoup d’humain et un peu de politique -, le mépris des peurs du citoyen ordinaire face à la délinquance et à la criminalité de tous les jours, la manière étrange dont la démocratie est appréhendée et porte au comble les roueries et les magouilles politiciennes, son refus irritant de débattre avant le premier tour alors que sa présidence, sans lien avec les précédentes, devrait l’accepter, la gestion d’une pandémie, loin d’avoir toujours été impeccable, des Gilets jaunes laissés à l’abandon avant leur irruption brutale dans notre monde convenu, puis trop longtemps traités avec condescendance, un président de la République persuadé de n’être pas celui des riches mais ligoté par son passé, son tempérament et le dogmatisme absurde du ruissellement, une France, sous son égide, abstraitement honorée mais sans cesse, par une sorte de snobisme de la contrition, renvoyée seulement à ses heures et à son Histoire prétendues les plus sombres, Emmanuel Macron, durant cinq ans, roi de son soleil, non plus espérance d’un nouveau monde mais artisan doué et manipulateur au coeur de l’ancien…
Bien sûr, j’ai la faiblesse de considérer que cet inventaire, aussi disparate qu’il soit, n’est pas faux même si naturellement j’intègre un élément qui semble être devenu un triste mantra républicain : il n’est pas pire que ses prédécesseurs et, avec la guerre contre l’Ukraine, il est en place, on l’a et on va le garder. Cette attitude qui privilégie le présent tutélaire peut se comprendre mais reste relativement pauvre pour l’élaboration d’une opinion.
Peu importe car, moi le premier, au moment même où je me convainc que mon réquisitoire est pertinent, je me murmure, avec une sorte de regret, qu’Emmanuel Macron est agaçant : il n’est pas nul… C’est le handicap qui affecte ceux qui lisent compulsivement les essais et analyses politiques, même mieux, le compte rendu exhaustif et intelligent d’un mandat dans tous les sens d’exception. Je fais référence à l’ouvrage de Laurence Benhamou, journaliste de l’AFP accréditée à l’Elysée : Le solitaire du Palais (présenté comme le livre du quinquennat Macron).
L’intérêt de celui-ci ne réside pas dans la relation, au demeurant très claire et réussie, des grandes lignes de la politique d’Emmanuel Macron, sur les plans national et international, mais dans la précision des détails, dans la mise en lumière de tout ce qui se déroule dans les interstices de la présidence officielle. La personnalité d’Emmanuel Macron surgit, parfois très différente de son image médiatique majoritaire. On est obligé, quoi qu’on en ait, de prendre acte de la finesse des intuitions et de la justesse des desseins, d’admirer la profusion des tours de force (pas seulement physiques), l’incroyable acharnement dans certaines circonstances (par exemple, quand il a voulu favoriser un dialogue qui aurait été inédit entre Trump et Rohani), ce mélange de courage, de passion de la discussion et d’exaspération face à la médiocrité de ceux qui le servent.
Sur le registre du sentiment, comment aussi ne pas être touché par ses incessants retards parce qu’il passe beaucoup de temps pour écouter les gens. Un jour en particulier, par exemple, où il restera une demi-heure pour consoler une femme victime de violences. Cela n’efface pas le président vertical, jupitérien, impérieux mais ouvre une fenêtre sur un autre qui s’ajoute au premier quand il le décide. Cela ne change pas non plus l’appréciation globalement critique qu’on peut faire d’un mandat, pour ses péripéties personnelles comme pour ses orientations et ses lacunes mais impose de ne pas être muré dans une détestation d’autant plus facile qu’elle gomme tout ce qui pourrait peu ou prou la contredire.
Oui, Emmanuel Macron est agaçant parce qu’il n’est pas nul et que dans l’opposition qu’il suscite, il est impossible de ne pas faire la part des choses et d’occulter sa part de lui-même qu’on connaît mal ou trop peu.
Ne faut-il pas rechercher cet insupportable fléau, cette tare irrémédiable, ce poison honorable et ce malaise permanent qui portent un très beau nom : l’honnêteté ?
Un réquisitoire implacable.
Est-ce que Hollande avait aussi été soumis à un tel traitement à la mode saint Sébastien ?
Pour faire bonne mesure, il faudrait procéder à une analyse identique pour les autres candidats.
Certains sont nuls, versatiles et agaçants, suivez mon regard. Nuls au point de croire à la faisabilité de leurs promesses. Le bon peuple gobe tout.
Jusqu’alors les Français l’ont bien compris (si l’on en croit les résultats des sondages du moment).
« Je suis victime de cet insupportable fléau, de cette tare irrémédiable, de ce poison honorable et de ce malaise permanent qui portent un très beau nom : l’honnêteté. »
Au moins êtes-vous à l’abri de ce défaut rédhibitoire : la modestie.
Tous nos présidents ont été confrontés à des problèmes dangereux après 1945, de Gaulle en Algérie, Giscard à Kolwesi dans l’alors Zaïre, Mitterrand avec la guerre du Golfe, Chirac avec la guerre d’Irak, les deux avec l’ex-Yougoslavie, Hollande en Syrie et au Mali, mais aucun d’eux était confronté à une menace de guerre nucléaire en Europe nous empêchant d’utiliser nos forces armées pour aider ces malheureux Ukrainiens.
Macron n’est pas le Président de mon choix, mais en sa qualité de Président de la France et pour six mois de l’Europe, il se doit de rester en contact avec Poutine.
Pour supporter une situation pareille il faut des nerfs d’acier, accordons-lui cela et comprenons qu’il ait l’air fatigué, nous avons vraiment besoin qu’il ne soit pas nul !
Un effet qu’on oublie, son intervention dans ce drame oblige les Américains à rester en concurrence avec lui, leur rappelle que l’Europe n’est pas molle et fait comprendre à Poutine qu’on ne joue pas avec le feu nucléaire.
Il y a vraiment de quoi mal dormir.
« Je suis victime de cet insupportable fléau, de cette tare irrémédiable, de ce poison honorable et de ce malaise permanent qui portent un très beau nom : l’honnêteté. »
Vous êtes surtout victime et thuriféraire de l’« en même temps »…
Avec l’âge nous le devenons tous… du moins les plus lucides.
« Emmanuel Macron est agaçant : il n’est pas nul… »
Je conçois qu’Emmanuel Macron puisse être agaçant. C’est toujours le cas des premiers de la classe qui dominent de la tête et des épaules leurs petits camarades, ce qui est le cas dans cette élection présidentielle.
L’inventaire à la Prévert de vos reproches au président en est la démonstration. Il ne manque plus que les ratons laveurs.
« Tout ce qui est excessif est insignifiant » disait Talleyrand et j’ajouterai parfaitement contre-productif.
Mais vous n’êtes pas seul. Même Gérard Larcher est agacé qui lance « Macron tente d’enjamber la présidentielle » en refusant le débat avant le premier tour.
Venant du deuxième personnage de l’État, cette remise en cause de l’élection présidentielle est totalement irresponsable. D’ailleurs cela lui a valu une volée de bois vert dans les médias et les réseaux sociaux.
D’abord aucun président avant Emmanuel Macron n’a débattu avant le premier tour. Rien ne le mentionne dans la Constitution. Un président du Sénat devrait le savoir.
Ensuite même MLP ne veut pas débattre avec ses principaux adversaires, à commencer par la candidate de LR, la jugeant trop médiocre et agressive. Ce qui n’est pas faux.
C’est un peu facile de crier à l’élection illégitime quand on sait déjà à l’avance que la candidate à qui l’on va, malgré tout, accorder son vote va se prendre un râteau.
C’est surtout prendre les Français pour des imbéciles. Chacun de nous, quels que soient sa culture, son rang social, vote en son âme et conscience, selon ses convictions politiques et je ne suis pas certain que des débats du niveau de celui de Zemmour-Mélenchon ou encore Zemmour-Pécresse apportent vraiment des renseignements utiles aux électeurs.
Il est trop tard pour recommencer la partie. Tant pis si LR dans sa primaire pipée a fait une erreur de casting. Et ce n’est pas le brave chien Douglas, qui a participé au vote, qui me contredira !
« Je suis victime de cet insupportable fléau, de cette tare irrémédiable, de ce poison honorable et de ce malaise permanent qui portent un très beau nom : l’honnêteté. »
Être honnête ne signifie pas avoir raison, mais plutôt se donner bonne conscience. Surtout quand on s’attribue cette qualité, en toute modestie. 🙂
Après la pandémie, la guerre, bientôt la famine, notre hôte justifie ses réquisitoires en admettant que le président est humain et particulièrement adapté à la situation, plaçant avant les invasions de sauterelles le fléau de l’honnêteté.
À l’endroit du péril…
Merci Monsieur Bilger pour votre analyse si fine et si riche d’idées !
Lorsqu’il s’agit de dévoiler ma religion… je réponds toujours avec malice : l’honnêteté intellectuelle !
La première partie de votre billet correspond parfaitement à ce que je pense de cet homme que j’ai surnommé le « vaut-rien » en réponse à sa saillie foudroyante sur le quai d’une gare : « Il y a ceux qui réussissent et ceux qui ne sont RIEN. » En effet, n’est-il pas lui-même « vaut-rien » celui qui ose proférer de tels propos avec autant de désinvolture ?! N’est-ce pas la preuve qu’il n’aime pas les gens ?!!
Dézinguer puis caresser.
La longue première partie de votre billet d’aujourd’hui est une liste pour le moins très incomplète de tout ce qui s’est fait au cours de ce mandat.
Certes certaines erreurs et imperfections sont à regretter, mais le bilan du Président sortant est très loin d’être aussi noir. Il a fait et aussi commencé à faire tellement de choses souvent promises par les partis de la droite gouvernementale et jamais réalisées, ou défaites par la suite (Sarkozy).
Qu’aurait fait de plus ou de mieux F. Fillon s’il avait été élu ?
« Au moins êtes-vous à l’abri de ce défaut rédhibitoire : la modestie » (Marc Ghinsberg)
Ne pas avoir conscience de son talent, Marc, c’est faciliter la réussite des médiocres…
C’est de Savonarole… ou Audiard… je ne sais plus…
« Emmanuel Macron est agaçant : il n’est pas nul » c’est peut-être ça le pire.. La France est communautarisée au sens large, sa parole ne porte plus, nous crevons sous une dette monstrueuse, les pays nous tournent le dos… Arrogance, incompétence et frivolité semblent assez convenir à notre situation…
J’ai une poussière dans l’oeil. Les trois Premiers ministres de Pologne, Tchéquie et Slovénie, accompagnés de Jaroslaw Kaczynski, sont partis en train pour Kyïv afin de réconforter le président Zelensky.
Le gouvernement polonais affirme que la visite à Kyïv des trois dirigeants européens a été décidée en accord avec les deux présidents de l’UE, Ursula von der Leyen et Charles Michel ; et que les trois voyageurs représentent le Conseil européen, ainsi que cela fut annoncé avant leur départ (source The Guardian).
Je croyais que M. Macron assurait la présidence tournante.
Est-ce une fonction crédible ?
https://www.compteur.net/compteur-dette-france/#:~:text=Chaque%20jour%2C%20la%20dette%20de%20la%20France%20varie,France%20s%27%C3%A9levait%20%C3%A0%202%20299%20800%20000%20000%E2%82%AC.
Discours qui cherche à rassurer, il fait ce qu’il peut EM, il s’est éparpillé, il veut plaire à tout prix, mais comme toujours c’est à la fin du bal qu’il faut payer l’orchestre :
https://www.vie-publique.fr/en-bref/283734-les-resultats-du-commerce-exterieur-en-2021
En l’occurrence les poches sont vides.
Quand vous êtes entrepreneur, deux seules choses comptent, la vision associée à la cohésion des hommes, et puis en bas à droite quand vous faites l’addition.
Tout le reste est littérature, la philosophie c’est pour les philosophes, les études aux étudiants, et comme disent les Anglais – si on écoute un chef de guerre ukrainien qui les remercie pour leur envoi de 3 500 missiles d’une efficacité redoutable -, « no scrum, no win ! ».
Alors s’il « n’est pas nul » notre Président, c’est quand même la moindre des choses, si on avait élu une « pipe » ce serait quand même grave pour notre démocratie.
Quant à parler il parle, je me suis pris au jeu d’écouter les discours de Zelensky, c’est beaucoup moins de blabla mais d’une force extraordinaire, ce n’est pas moi qui le dis ce sont des historiens.
Alors si le nôtre n’est pas nul, une demi-reconnaissance en fait, sinon il aurait été écrit, « il est bon ».
Quant aux écrits, « le livre du quinquennat », je m’en méfie comme de la peste, il n’a pas été écrit sous les bombes ni dans la débâcle pour en juger sereinement.
Avec ses mises en scène de voyou au sweat-shirt à capuche, Macron a opportunément rappelé Saint-Martin et le doigt d’honneur.
Désolé pour les amoureux aveugles de ce président, ce n’est pas digne d’un président ou plutôt ça l’est devenu, surtout après Sarkozy, ce qui est encore plus grave.
C’est totalement inadmissible. Macron n’a donc rien appris !!
En d’autres circonstances il y avait la maison de correction pour moins que ça.
Il n’aura pas mon vote, ni au premier, ni au second tour.
Se montrer comme cela, c’est inacceptable et à part le non-vote, je ne vois pas comment exprimer le caractère scandaleux de ces montages d’adolescent attardé ; ce n’est hélas pas un coup d’essai de sa part.
« Qui imagine le Général de Gaulle en sweat-shirt à capuche ».
Réfléchissez bien avant de voter pour lui ou contre son adversaire.
La France n’est pas un hochet.
Eh bien pour ma part je consentirais à me sentir agacée si la France était florissante ou en passe de le devenir ; et même puisque les temps sont durs, si elle maintenait sa position (économie, enseignement etc.). Il est certes heureux que le président de la République ne soit pas nul, mais c’est la moindre des choses. Mais à quoi sert-il ?
Je suis mortifiée depuis hier soir de lire dans les journaux étrangers qu’il s’est déguisé en Zelenski, chose qu’il a d’ailleurs réussie, la photo est troublante – comme comédien imitateur, il est doué. Mortifiée car comme le dit The Spectator, de tous les leaders occidentaux « éhontés » (shameless) concernant l’Ukraine, c’est Emmanuel Macron qui caracole en tête, et loin devant, pour reprendre l’expression chère à Achille. Et c’est l’Élysée qui fait circuler les photos !
On prétend que ce sont les présidents américains qui se déguisent, mais il y a une différence entre se laisser photographier en survêtement dans une salle de sport ou encore avec une casquette lors d’un match de baseball, et se déguiser en Zelenski, bien à l’abri, dorloté par une armée de cuisiniers, de serviteurs, d’huissiers, et de courtisans, dans un exquis palais présidentiel.
EM n’est pas nul, mais ce qu’il a fait là est nul, nul, nul.
Macron, the reverse Zelensky | The Spectator
https://www.spectator.co.uk/article/macron-the-reverse-zelensky
Les rosbifs c’est moins de tracas, moins de blabla, notre Président seul et unique devrait s’en inspirer, toujours l’âme de Winston qui rôde sur la vie et sur les pelouses:
«En réponse à la poursuite de l’agression de la Russie, nous avons accru notre fourniture» d’armes antichars, a déclaré le ministre de la Défense, Ben Wallace, devant les députés. Quelque 3615 (missiles antichars portables) NLAW ont été livrés «à ce jour» et le Royaume-Uni en livrera «plus», a-t-il détaillé, ajoutant qu’un «petit envoi» de missiles antichars Javelin était également prévu.
Votre souci d’honnêteté est tout à votre honneur.
Votre vie se déroule sous le signe de la Balance.
Comme on ne peut pas vous accuser d’inciter à voter Macron, je pense que vous essayez de nous consoler par avance de ce qui risque de nous arriver.
Je suis plutôt du Sagittaire (pas de quoi être fier). Je tiens aussi compte de ce qui relève de la vie privée. L’autocensure qu’impose la pensée dominante ne s’impose pas à l’électeur dans le secret de l’isoloir. Je ne suis pas le seul à penser qu’un homme public n’a pas de vie privée, que sa vie privée éclaire sa vie publique et parfois la façonne, que tout ce qui le concerne peut être pesé et discuté.
Et nous, qu’avons-nous fait pour en reprendre pour 5 ans?
« L’intérêt de celui-ci [Le solitaire du Palais] ne réside pas dans la relation, au demeurant très claire et réussie, des grandes lignes de la politique d’Emmanuel Macron, sur les plans national et international, mais dans la précision des détails, dans la mise en lumière de tout ce qui se déroule dans les interstices de la présidence officielle. » (PB)
Le seul problème, Monsieur Bilger, est que, si monsieur Macron occupe les fonctions présidentielles auxquelles il a certes été élu, il ne se comporte pas en président de la République mais en « Président-Directeur Général » d’une grande entreprise qui s’appelle « France ».
Il ne fait pas de politique au sens noble du terme, mais du « management ». D’où le fait qu’il envisage une cession-fusion avec l’Union européenne sans s’embarrasser outre mesure des contraintes institutionnelles, notamment constitutionnelles.
En revanche, il est un analyste politique redoutable, foncièrement autocrate puisque rien en France ne se décide en dehors de lui. Il gouverne seul avec son petit aréopage de conseillers. D’où le fait que les ministres n’ont plus de périmètre de décision : ils ne font que mettre en musique les décisions du souverain qui n’est certes plus le Peuple. Il suffit aujourd’hui de voir agir son petit télégraphiste de la place Beauvau en Corse… Ce qui ramène le souvenir constant du Premier Consul né à Ajaccio !
Commentaire de la presse anglaise en voyant la dernière photo (instantanée !) de Macron déguisé en faux dur : Zelensky est un comédien devenu président, Macron est un président désormais comédien.
Puisqu’on est dans les citations, voici celle d’un député LR en janvier 2017, toujours actuelle en 2022, parlant de Macron : « Loin d’être le remède d’un pays malade, il sera, au contraire son poison définitif. Son élection, ce qu’au diable ne plaise, précipiterait la France dans l’instabilité institutionnelle et conduirait à l’éclatement de notre vie politique ». Le nom de ce député clairvoyant : Gérald Darmanin.
Je ne suis pas d’accord avec votre titre ; Macron n’est ni nul ni agaçant. C’est bien pire. C’est un psychopathe, uniquement préoccupé de sa gloire, qui ne ressent jamais la culpabilité et révèle une dérive autocratique dans la fonction présidentielle.
Sur le plan international, EM s’est ridiculisé : il est persuadé de charmer les chefs d’Etat en les pelotant. Ça peut marcher pour certains (Trudeau) mais pas pour d’autres (Poutine, Johnson, Biden, Scholz). Résultat : le fiasco des sous-marins australiens et la commande d’avions US par nos meilleurs amis les Allemands.
Sur le plan national, je ne reviendrai pas sur son bilan calamiteux. Pas plus que sur son choix de ministres non sur leurs valeurs mais en fonction de leur physique, leur orientation sexuelle et leur médiocrité. À part Le Maire, tous et toutes sont plus mauvais les uns que les autres ; quant au Premier ministre, il n’est pas mauvais : il n’existe pas, c’est un ectoplasme.
Ce matin, il est donné à 33 % d’intentions de vote et il est fort probable que nous allons vers un Macron 2. Je ne peux qu’espérer que les Français se réveillent de leur léthargie aux législatives et refusent de voter pour les godillots du président.
Je ne voterai jamais EM. Ce sera Zemmour au premier tour et sinon Le Pen (pour la première fois) au second.
Cher Philippe Bilger,
Pour moi, Macron, ce sont des éoliennes et des étrangers partout, avec la perte d’identité, la délinquance et l’islamisation qui en résultent.
C’est aussi la disparition programmée de la France, accélérée par le conflit ukrainien.
Voilà les raisons de fond pour lesquelles, contrairement à vous, au second tour je ne voterai pas pour lui (ni pour Marine Le Pen d’ailleurs, qui se chiraquise à vue d’oeil).
Je m’abstiendrai donc, à moins d’une miraculeuse surprise avec un Zemmour surmontant son énorme faute politique sur l’accueil des réfugiés, et présent au second tour.
Tout le reste est accessoire et dérisoire.
@ Giuseppe | 16 mars 2022 à 09:58
Et encore, ce compteur de la dette publique de la France ne prend pas en compte la dette hors bilan, constituée des traitements et retraites des fonctionnaires etc.
https://www.senat.fr/rap/l01-372/l01-37216.html
Macron est loin d’être nul, il a même d’extraordinaires qualités : agilité intellectuelle, mémoire, énergie…
Mais sa vision de la France, du monde, de la France dans le monde, est fallacieuse. Elle est celle des « élites mondialisées » : globaliste, individualiste, matérialiste, progressiste, techniciste, prisonnière de la foi en la finance.
Le drame est que ses concurrents pour le prochain scrutin présidentiel ont la même vision de la France et du monde que lui et qu’ils s’opposent à lui dans le vide. Sauf Mélenchon, et encore… pas sûr qu’il ait vraiment sauté le pas.
De l’orfèvrerie votre billet. Macron n’est certes pas nul mais son intelligence hors norme teintée d’un profil psychologique complexe et instable agace, révulse et met en colère. Ce dédain et ce mépris envers Son peuple est exaspérant. Son gouvernement : des marionnettes dont il tire les ficelles. Il sait tout, il a tout bien fait pendant cinq ans même si la pointe d’hypocrisie est trop visible quand il verbalise quelques manquements.
Il me paraît évident que la France a besoin à sa tête d’une autre personnalité, et je dirai de façon agacée, n’importe qui !
« Emmanuel Macron est agaçant : il n’est pas nul… » (PB)
Si l’on faisait un bilan de nos forces militaires depuis Sarkozy en passant par Pépère et Macron – puisqu’on sait que son mandat s’achève -, nous serions laminés de chez laminés.
EM pas pire que tous les autres.
Pour la dernière fois je vais citer Marc Bloch, éblouissant de lucidité, je suis sûr que les Ukrainiens le connaissent mieux que nous, d’ailleurs je suis resté scotché devant la qualité du parler de notre langue.
Très ancienne tradition de ce pays qu’est l’Ukraine, a précisé un universitaire resté sur place à Kiev, le courage au bout de la vie… L’humour en plus, au fond pour lui les bombes étaient une loterie.
EM est un honnête président en temps de paix.
Les agences de voyage pour bobos, proposant Ibiza et ses plages bien sûr, c’est ainsi.
EM et tous ses prédécesseurs ont été pusillanimes, ils rêvaient tous de DJ et de loisirs, syndicats et pouvoir d’achat, la routine des pays endormis.
Le bruit des bottes a réveillé tout le monde, dans l’entreprise cela se qualifierait de faute grave. Le fameux « Réveil ! » tous les matins à coups de pompe du sergent sur le lit des troufions que nous étions.
Seuls les Anglais ont compris qu’ils avaient un boulet aux pieds en terme de défense, ils se sont enfuis, le choix de l’OTAN est primordial, les têtes sont tournées vers les avions US, le choix du courage en argent sonnant et trébuchant. La France ne fait pas une force de défense.
EM est un des moins pires, mais au fond il a manqué lui aussi de lucidité, tapoter sur les omoplates de ses congénères ne font ni un programme ni une lucidité. L’Allemagne se réveille comme à l’époque de la Chine s’éveillera, ils mettront cent milliards sur la table pour commencer, ils se donnent l’entre-deux-guerres pour reconstituer ce qui devrait être la grande puissance future, ils ont l’argent et l’industrie de pointe.
On parle, la parlotte, EM adore cela, j’ai été stupéfait par cette Franco-Ukrainienne, pimpante, qui en deux coups de cuillère à pot a expliqué la stratégie militaire de l’Ukraine, sans détours et circonvolutions inutiles, elle valait toutes les stratégies exposées de nos batouilles en pyjama et pochettes de soie en bandoulière. On ne peut que leur conseiller une master-class en Ukraine.
Les Espagnols apparemment avaient fait leur choix devant Napoléon, la « guerra de embosque » détaillée par notre Franco-Ukrainienne qui rappelait une nouvelle fois qu’ils avaient retenu la leçon depuis 2014.
Le colonel – dont je tairai le nom – doit avaler, après son treillis, son béret, maintenant les Rangers… C’est à mourir de rire (je sais…) mais tous les autres ne valent pas mieux, tous des supputeurs de chez Dunlopillo.
Macron a du boulot devant lui, il sera élu, tous les autres sont nuls, nuls, nuls… Z a compris, son image était bonne avec « échantillons », il est bien seul, et sans aucun doute des positions passées qui lui collent toujours trop à la peau. Cela finira par s’estomper.
Pas une seule image de l’armée ukrainienne, leur chef de guerre qui fait autorité, et la pimpante Franco-Ukrainienne de relever avec un reporter de guerre que chaque groupe de soldats portaient à dos, chacun, un missile anglais, images très rares à l’appui.
Tout reste à faire, EM en est sûr, Poutine est un révélateur de toutes les lâchetés. Les Anglais ont livré du matériel sans passer au-dessus de l’Allemagne, Winston Churchill c’était autre chose, il se rappelle au bon souvenir de tous.
Justement l’honnêteté, c’est ce qui lui aura manqué le plus.
Sa communication pue le contrôle total à 100 kilomètres et sa déclaration de patrimoine n’a rien à voir avec la réalité.
Du coup tout chez lui sonne faux, de sorte que ses qualités, dont il est certainement pourvu quelque part, ne sont pas utiles, ni pour la France ni pour les Français.
J’espère que la Justice le poursuivra pour ses méfaits et surtout qu’il n’aura pas de second mandat qui ne ferait qu’aggraver la situation.
Pourquoi Pécresse s’effondre ? Son parti renvoie l’image de rentiers de mandats, pas l’image dynamique d’un pays qui revêt un destin commun.
Imaginez le deuxième personnage de l’Etat…:
https://i.goopics.net/8jxsm3.png
Imaginez un monde qui change :
https://i.goopics.net/yqcfff.png
C’est toute l’épaisseur qui sépare l’envie, la grinta, d’un pays qui vibre, nous nous sommes avachis, l’Europe des vieilles nations, le réveil va être douloureux, plus que jamais le nombre de mandats doit être limité drastiquement, sinon nous creuserons nos tombes avec nos dents.
On attend Macron comme on a vu les Bleus devant les Blacks cette année.
Evidemment Emmanuel Macron n’est ni nul ni dénué de talent, mais il faut bien constater que ces deux qualités le desservent en qualité de Président, en ce sens que, le sachant, il est très imbu de lui-même, irrévérencieux et arrogant.
Il utilise cet immense potentiel à contre-courant. Un enfant gâté et capricieux, voilà ce qu’il dévoile depuis 5 ans.
Le tout amplifié par son tempérament indécis et versatile.
Narcissique et excellent acteur, il théâtralise ses actions pour briller ou pour choquer. Il veut qu’on parle de lui, il aime faire le buzz comme il dit.
Et donc, malheureusement, après 5 ans, on ne peut que constater un bilan très pauvre tel que défini dans ce billet. Il a effleuré les réformes et posé des rustines sur les problèmes criants sans jamais aller au fond des choses.
Ceux qu’il épate par son grand talent d’orateur ou ses coups médiatiques, m’assurent qu’il a beaucoup fait pendant son mandat, sans que jamais ils ne me détaillent ce beaucoup, car bizarrement au moment où ils m’en parlent cela ne leur vient pas à l’esprit.
D’autres vont voter pour lui, parce qu’il paraît que personne ne pourrait le remplacer vu que c’est un grand économiste, qu’il parle bien, qu’il a été très protecteur pendant la crise sanitaire, qu’il brille sur la scène internationale.
Voire !
Sur la crise sanitaire, il a fait ce que ses confrères dirigeants des autres pays ont fait, ni plus ni moins et la distribution grâce au « quoi qu’il en coûte », si elle lui rapporte des voix, nous a coûté très cher.
Et sur la scène internationale ? rien de concret. Ses entretiens avec Poutine ne semblent hélas pas plus concluants que ceux des autres chefs d’Etat.
Quant au reste, à sa Présidence européenne qui se terminera dans deux bons mois, rien d’exceptionnel ni de notable même si son but évident est de former à terme une Europe fédérale et forcément d’en devenir le Président.
En cela la guerre menée par le dictateur russe peut lui servir de prétexte. Chez lui tout est calcul et stratégie, non pas pour son pays mais pour « sa pomme ».
Reste à connaître ce qu’en pensent les autres dirigeants européens, dont certains ont visiblement tendance à s’en démarquer. Les médias acquis à la macronie ne viennent pas nous en informer.
Au soir de sa probable réélection, j’imagine déjà un Macron bravache, Penser si fort qu’on l’entendra, maintenant « je fais ce que je veux, puisqu’en 2027 quoi qu’il arrive, je partirai ».
Dommage que tant d’intelligence soit mal utilisée, car d’autres chefs d’Etat dans notre Histoire, même mégalo, pensaient certes à eux mais aussi à leur pays. Là ce n’est pas le cas.
@ Giuseppe | 16 mars 2022 à 14:29
« Chaque groupe de soldats portaient à dos, chacun, un missile anglais, images très rares à l’appui. »
Cher Giuseppe, je présume que vous et moi avons dépassé avec regret l’âge de croire au père Noël et si ces pragmatique de Britanniques livrent gratis pro Deo des missiles NLAW au régime de Kiev dans le cadre du match qui l’oppose au club de visiteurs russes, ce n’est pas par amour pour des gens qui ne sont même pas capables de conduire à gauche mais pour le simple fait qu’ils saisissent l’opportunité de faire tester leur matériel sur un banc d’essai en vraie grandeur, sachant que les performances des divers matériels mis en œuvre seront ensuite soigneusement décortiquées par les experts militaires du monde entier avant de donner lieu à de juteux contrats.
https://www.lefigaro.fr/international/londres-en-pointe-pour-armer-les-ukrainiens-20220314
Bien entendu, il en va de même pour les missiles Javelin livrés par d’autres pays, sans oublier les classiques Stinger. Que le meilleur gagne.
Idem pour les armements plus ordinaires comme les armes à feu ou d’autres équipements ou systèmes d’armes.
Bref, les bons sentiments sont une chose, le business en est une autre.
@ Exilé | 16 mars 2022 à 12:58
« Et encore, ce compteur de la dette publique de la France ne prend pas en compte la dette hors bilan, constituée des traitements et retraites des fonctionnaires etc. »
Je n’ai pas osé le rajouter, sinon tous les intervenants qui auraient lu seraient descendus aux abris, et ensuite auraient couru acheter de l’or ou investir dans les semi-conducteurs, la pierre aussi.
@ Etienne Hoff
« Il me paraît évident que la France a besoin à sa tête d’une autre personnalité, et je dirai de façon agacée, n’importe qui ! »
Eh bien, vous avez le choix parmi 11 baltringues en lice ! Tous agaçants et parfaitement nuls.
On reparle de Sarkozy et on va bientôt ressortir Simone Veil.
Le meilleur appui que pourrait apporter Sarkozy à Pécresse, c’est d’appeler à voter Macron.
C’est pourtant bien simple.
@ Culbert Jean
Si la déclaration de patrimoine de Macron reflète réellement son patrimoine, il y a lieu de s’interroger sur ses capacités de gestionnaire.
On notera cependant que s’il est réélu, il y aura moins d’anciens présidents et vu ce qu’ils coûtent, ce ne sera pas une mince économie.
@ Ninive | 16 mars 2022 à 11:13
« Bilan Macron : les 500 Français les plus riches ont doublé leur patrimoine. »
Excellent ! C’est curieux que vous considériez un enrichissement comme un échec. Vous préféreriez qu’ils s’appauvrissent ? Vous êtes communiste ?
Si les 500 Français les plus riches ont doublé leur patrimoine, cela veut dire, évidemment, que 500 entreprises (au moins) sont devenues plus prospères. Ça vous gêne ? Je suppose que vous faites partie des magnétophones humains qui se tordent les mains devant la « désindustrialisation de la France » ? Il faudrait savoir.
À la liste des succès d’Emmanuel Macron établie par Philippe Bilger, j’ajouterais ce genre de chose dont on n’entend jamais parler parmi les commentaires de ce blog : la suppression du statut du cheminot, l’explosion du nombre des apprentis.
Évidemment, pour créditer Emmanuel Macron de ces accomplissements, il faut se mettre d’accord au préalable : est-on communiste, ou libéral ?
Encore mieux : est-on gaulliste, ou anti-gaulliste ? Le gaullisme, c’est particulièrement flagrant en ce moment, cela consiste à se payer de mots et à échafauder une réalité parallèle, un monde imaginaire où les bases de l’OTAN « encerclent la Russie », tandis que cette dernière ne fait que défendre légitimement ses intérêts en massacrant les civils en Ukraine (sans l’attaquer, bizarrement).
Certes, le gaullisme n’est pas aussi coupable que le poutinisme, mais le principe en est le même. Les événements actuels montrent assez que la rage à créer un « roman national » (c’est à dire à mentir à son peuple) conduit à l’assassinat de masse.
J’ignore à quel point Emmanuel Macron est gaulliste, anti-gaulliste ou a-gaulliste, et à vrai dire je m’en moque. Le personnage ne me passionne pas, même si je conçois que des spécialistes du monde politique puissent être fascinés par sa personnalité.
Je dis simplement que si la droite devait se chercher un modèle, en ce moment, ce ne serait certainement pas de Gaulle. Ce seraient Alexeï Navalny et Volodymyr Zelensky. Ainsi que les Russes (minoritaires) et les Ukrainiens (innombrables) qui se comportent en héros face à la barbarie poutinienne.
Il me paraît évident que des gens qui défendent les valeurs traditionnelles de l’Occident, le christianisme, la civilisation européenne, la race blanche, ne peuvent qu’accueillir avec reconnaissance la clarté morale et politique procurée par cette employée d’une télévision du Kremlin qui risque 15 ans de prison pour avoir exprimé son opposition à la guerre, ou ce baryton ukrainien de l’Opéra de Paris qui, il y a 6 ans déjà, avait abandonné une carrière prestigieuse pour défendre son pays jusqu’à la mort *. Préfigurant le comportement tout simplement héroïque du peuple ukrainien aujourd’hui.
Une fois qu’on sera d’accord là-dessus, on pourra choisir parmi les bulletins de vote.
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(*) Remarquez comme BFM TV, censé être à la botte du pouvoir, diffame Wassyl Slipak en le traitant « d’ultra-nationaliste », reproduisant ainsi servilement la propagande de Moscou (donc celle d’une bonne partie de l’extrême droite).
C’est quoi, la différence entre un ultra-nationaliste et un nationaliste tout court ? Entre un nationaliste et un patriote ? Entre un patriote et un résistant prêt à mourir pour son pays, par opposition aux gaullistes de pacotille, y en a-t-il d’autres, qui sont surtout forts pour la tchatche ?
@ Robert Marchenoir
« Remarquez comme BFM TV, censé être à la botte du pouvoir, diffame Wassyl Slipak en le traitant « d’ultra-nationaliste », reproduisant ainsi servilement la propagande de Moscou (donc celle d’une bonne partie de l’extrême droite). »
Je vous avoue que cela ne me surprend effectivement pas. La quantité de personnes dans les médias français qui se comportent en propagandistes ou en simple vils passeurs de serviettes est sidérante.
J’ai eu l’occasion de tomber sur un apologiste de Total qui tentait de défendre la décision de Total de ne pas se retirer de Russie. Les intérêts, les emplois, toussa toussa. Réactions molles si ce n’est tout bonnement inexistantes.
Et cela passe comme une lettre à la poste dans l’esprit des Français.
Il y a vraiment une logique de mauviettes paralysées à l’idée que ce ne serait peut-être pas très responsable que Total se retire. Le choix de la défaite. La décision de ne pas avoir de colonne vertébrale.
Je défends le libéralisme et le capitalisme. Pas l’immoralité de Total.
Les Français, tout autant mercantilistes que serviles, s’imaginent que le capitalisme, c’est le droit de Total de faire ce que Total veut.
Cette mentalité fait le lit des chouineries communistes contre l’immoral Graaand Capital et fait le lit de l’anti-démocratique apathie du gaullisme.
Ce pays me fait de plus en plus honte.
@ Exilé | 16 mars 2022 à 17:31
Je passe sur tout le reste:
https://www.acielouvert.ipsa.fr/post/la-guerre-la-destruction-au-service-de-l-innovation
Le seul pan de l’activité qui aurait dû être renouvelé en 40, et qui n’a pas été réalisé, ce sont toutes les vieilles badernes qui traînaient dans les états-majors, des Gamelin à la pelle, le Général Motor était un oublié, c’était le règne de la « gérontocratie ». Pour le plus grand malheur de la Débâcle.
Tiens ! Ce soir l’Europe de la défense prend un coup de pied aux fesses de plus – ça commence à être humiliant -, après les Anglais – pas désintéressés non plus -, Biden savoure, généreusement, il avance du matériel pour le moins indispensable, signant un chèque à la clé. Pauvre Europe de la défense.
Signant aussi au passage l’arrêt total, sous peu, du pilote aux commandes, ce qui est inutile aujourd’hui. Le drone semble avoir pris la place de tout.
Depuis le Texas, me semble-t-il, ils étaient pilotés lors de la guerre en Irak, maintenant on en est au low-cost :
https://www.futura-sciences.com/tech/actualites/guerre-futur-tout-savoir-drones-bayraktar-tb2-maitres-ciel-ukraine-reputes-redoutables-97129/
Le colonel – dont je tairai le nom, mais il n’est pas le seul – n’était sans doute pas au courant: ce serait « plié en 72h »… Il comptait les tanks comme moi les agglos il y a… Il oubliait que la construction en était au précontraint et au préfabriqué depuis des décennies que la RDM permettrait aujourd’hui d’enlever 30 % du poids de métal de la Tour Eiffel, j’en passe et des meilleures.
Ces galonnés de plateaux TV en sont restés à Stalingrad et aux tenues bleu horizon.
« Les Allemands conservèrent la fâcheuse habitude d’apparaître là où il n’auraient pas dû être. Ils ne jouaient pas le jeu. » (MB)
Ils ont tout faux, sans doute au bout ce sera terrible pour la vie des Ukrainiens – je sais c’est facile…
Mais vendre cette soupe piquée aux téléspectateurs c’est pour le moins les prendre pour des imbéciles.
Alors aujourd’hui ils se contentent de dire la messe, celle qu’ils découvrent tous les jours comme le pékin du coin, au gré de ce que veulent bien laisser filtrer les chefs de guerre ukrainiens.
Mais qui donc, un 18 juin 1940, sauva l’honneur de la France ?
Déjà la perfide Albion se moquait, elle est encore emmêlée aux contradictions de ses castes.
Bienvenue !
Nous sommes tous Ukrainiens…
Euh, vous pas !
https://www.letemps.ch/images/chappatte
Ah, la supériorité de la race blanche.
@ Exilé | 16 mars 2022 à 17:31
« Bref, les bons sentiments sont une chose, le business en est une autre. »
Là c’est vous qui poussez le cynisme un peu loin !
Vous parlez d’une guerre et de gens qui meurent à distance d’automobile de chez nous sans même devoir refaire le plein !
Les Allemands essayaient leurs Panzers et Stukas sur nous en 40, puis ils sont venus et restés pour un peu jusqu’à ce que les Britanniques essayent leurs Mosquitoes et Spitfires et les Américains leurs superforteresses sur eux.
Au train ou vont les choses c’est Poutine qui risque d’essayer ses super missiles sur nous.
Les Britanniques avaient aussi subi en 40/44 quelques engins expérimentaux teutons du genre V1 et V2 après les Dorniers et canons de longue portée !
Les Anglais parmi eux vont même subir notre bulldozer XV bleu dans quelques jours !
@ Robert Marchenoir | 16 mars 2022 à 19:07
« y en a-t-il d’autres, qui sont surtout forts pour la tchatche ? »
À ce propos, encore un excellent et bienvenu billet de David Cole, que vous connaissez bien. Volodymyr Zelensky est d’ailleurs un parfait contre-exemple. Lui, le comédien, héros de guerre aujourd’hui, qu’ici même un certain hameau dans les nuages a tenté de faire passer pour une tarlouze…
https://www.takimag.com/article/john-wayne-vs-cat-ladies-spoiler-wayne-loses/
Si, le 10 avril, à l’heure du verdict, les jurés – pardon, les électeurs – avaient tous sous les yeux ce brillant réquisitoire, heureusement complété par celui, chiffré, de Ninive (16 mars à 11:13), bien peu hésiteraient : l’accusé Macron écoperait de la plus lourde peine possible : la porte façon Giscard, sous les huées.
Quant à Achille (16 mars à 07:20), qui, dans une défense désespérée, ose comparer la longue liste des chefs d’accusation, tous bien documentés au fil des errements du Roi, à un « inventaire à la Prévert », tout juste mérite-t-il d’être poursuivi pour outrage à (ancien) magistrat… ou, pour être moins féroce, doté du bonnet d’âne du plus mauvais humoriste…
Arrêtons de nous pâmer devant ce « surdoué » soi-disant hors du commun ! Des intelligences comme la sienne, hélas, dans son cas, formatée – déformée – par les codes et les ficelles de l’énarchie et de la banque, on en compte fort heureusement des milliers en France, au sein des entreprises, dans le monde de la culture et même parmi la haute administration… Mais rares sont celles qui se doublent d’une telle arrogance étalée, d’un tel mépris affiché pour « les riens », d’une telle surélévation assumée du moi !
Dès sa déambulation au Louvre, il était évident que seuls les gogos applaudiraient le personnage, mi-acteur de sa propre condition jupitérienne, mi-chef de bande en quête de gloire après un hold-up réussi. Pourtant, ce soir-là, nul n’avait imaginé combien, sous son règne, déjà mise à mal par le quinquennat du « Président normal », la France, durant cinq ans, allait subir d’affronts, de quolibets et, pire encore, de ruptures sociétales, dont sa touche personnelle a systématiquement renforcé la gravité.
Comment ne pas voir une illustration exemplaire de ces dérives présidentielles dans le voyage à Canossa entrepris aujourd’hui par Darmanin en Corse ? Avant même d’y mettre les pieds, le ministre, téléguidé par l’Elysée – il ne peut en être autrement – avait annoncé que l’Etat était prêt à céder à la rue… Qu’il faille envisager raisonnablement une autonomie assez large de l’île, on peut en discuter… et cela aurait dû être fait depuis longtemps… et dans le calme, comme le souhaitaient les principaux élus locaux…
Mais de là à la proposer pour apaiser des manifestations honteuses en soutien à un assassin de préfet ! De là à la promettre pour qu’elles ne deviennent pas un enjeu de la campagne électorale ! De là, brutalement et sans aucune concertation avec les parlementaires, à porter un coup de canif dans la sacro-sainte égalité du peuple français pour espérer glaner quelques voix de plus !… Quel président avant Macron aurait osé un tel coup tordu ?
Le pire, pourtant, n’est pas là : sortir cette carte de l’autonomie en Corse sous la pression de la violence de quelques milliers d’individus qui, à Ajaccio ou à Bastia, se considèrent plus « chez eux » qu’en France peut rapidement s’avérer désastreux, non seulement dans d’autres régions plus ou moins turbulentes, mais surtout dans plusieurs centaines de « territoires perdus de la République »…
Il ne fait aucun doute que, d’ici peu, cette même revendication communautariste fleurira quasi officiellement dans ces zones de non-droit, où, là aussi, la violence tente de faire la loi… déjà trop souvent avec succès. Comment désormais refermer cette boîte de Pandore sciemment ouverte par l’apprenti-sorcier élyséen ? Comment faire en sorte que les caillassages de nos policiers et de nos gendarmes ne redoublent pas ?… Qu’adviendra-t-il si, ici ou là, des émeutiers toujours plus incontrôlables sont blessés ?
Pour ma part, il y a bien longtemps déjà que le comportement de Macron ne m’agace plus… Il m’a irrité… Aujourd’hui, je suis écœuré. Encore un peu plus qu’hier, après avoir vu sur toutes les chaînes TV l’image du Président, faux « papa gâteau », mais vrai candidat, consoler une toute jeune Ukrainienne réfugiée, grâce à une institution, dans le Maine-et-Loire. Comment peut-on en arriver à instrumentaliser cette malheureuse fillette et les jeunes mères qui l’entouraient, victimes totalement innocentes de la folie des puissants – dont il est -, pour alimenter l’image d’un Président protecteur, meilleur atout d’une victoire électorale désormais annoncée ? Indigne. Simplement indigne.
@ Serge HIREL
« Si, le 10 avril, à l’heure du verdict, les jurés – pardon, les électeurs – avaient tous sous les yeux ce brillant réquisitoire, heureusement complété par celui, chiffré, de Ninive, bien peu hésiteraient : l’accusé Macron écoperait de la plus lourde peine possible : la porte façon Giscard, sous les huées. »
Rassurez-vous, les électeurs ont les yeux sur ce réquisitoire et manifestement ils s’en fichent.
Emmanuel Macron n’aura aucun mal à démanteler point par point toutes ces allégations. Le président a commis quelques erreurs certes, moi-même je les ai regrettées, mais en cela il ne se démarque pas de ses prédécesseurs.
Diriger un pays, surtout dans le contexte actuel avec des crises sociétales, économiques, sanitaires, géopolitiques, mène inévitablement à commettre certaines erreurs. Les événements bougent en permanence et ce qui était possible un jour ne l’est plus la semaine d’après.
Nous l’avons vu avec la crise sanitaire et aujourd’hui la guerre en Ukraine.
Les Français ne sont pas dupes de ces inventaires fourre-tout débités par des « yakafonkon » qui n’auraient pas fait mieux s’ils avaient été au pouvoir, voire plutôt pire. Les sondages montrent que les arguments ou plutôt les arguties des adversaires d’EM ne convainquent pas les Français. En particulier les candidats des partis dits « de gouvernement » qui sont totalement marginalisés dans cette élection. Quant aux autres partis de la droite dure et de la gauche libertaire, leurs candidats, qu’il s’appelle Éric Zemmour, Marine Le Pen ou encore J-L Mélenchon, devront attendre encore un peu. Les Français manifestement ne sont pas sensibles à leur chant des sirènes. Et je doute qu’ils le soient en 2027.
Je lis dans le Figaro d’aujourd’hui un article au sujet du « manuscrit de Freud qui accable Woodrow Wilson ». Ce manuscrit invite à ne pas se limiter à « analyser les dictateurs sous l’angle de la psychologie » mais « à le faire aussi pour les grands dirigeants de nos démocraties ».
Ce qui est vrai pour les grands dirigeants peut l’être aussi pour les petits. Je pense donc que l’on doit analyser Macron sous l’angle de la psychologie. Et ce que j’observe n’est pas réjouissant.
Le portrait qu’en a exécuté Zemmour en trois coups de pinceau à Villepinte devrait être un bon point de départ. De départ de Macron, j’entends.
…l’autarcie arrogante de sa pratique présidentielle
L’autarcie désigne plutôt une économie fermée, à ne pas confondre avec l’autocratie, désignant un système dans lequel le pouvoir est exercé par un seul homme.
L’exemple caricatural selon la propagande médiatique actuelle est incarné par un certain abominable homme des neiges oriental mais M. Macron, qui nous a habitués à pratiquer ce qu’il faut bien appeler des magouilles dans son coin sans demander l’avis de personne, relève aussi d’un travers de même nature même s’il existe quelques différences de degré entre les deux personnages.
Sur le registre du sentiment, comment aussi ne pas être touché par ses incessants retards parce qu’il passe beaucoup de temps pour écouter les gens .
Les écoute-t-il ou bien fait-il semblant pour se faire passer pour vaguement humain, en pensant dans son for intérieur « cause toujours mon bonhomme » ?
Quant aux gens qu’il n’écoute pas, ils les menace de façon grossière, en révélant ainsi le fond réel de son caractère.
Tchekhov réveille-toi, on massacre tes spectateurs… surtout les enfants !
@ Claude Luçon | 16 mars 2022 à 22:11
« Là c’est vous qui poussez le cynisme un peu loin ! »
Ce n’est pas du cynisme, c’est du réalisme.
L’industrie de l’armement ne peut se nourrir que des guerres, à telle enseigne que l’on peut parfois soupçonner certains pays d’en susciter sous des prétextes divers pour maintenir leur complexe militaro-industriel à flot.
Au lendemain de la guerre des Six Jours, plusieurs pays, y compris des pays arabes, ont voulu des Mirage, au lendemain de celle des Malouines tout le monde voulait des Exocet.
Ainsi va la vie : c’est peut-être regrettable mais c’est comme ça.
Achille, ça ne vous rappelle rien ? Vous pouvez dire à votre chouchou saltimbanque que le costume qu’il emprunte au Président Zelensky, le héros d’Ukraine et un vrai chef des armées de guerre, est trop grand pour les petites épaules du figurant Macron préférant plus se la jouer devant la pyramide du Louvre que d’aller diriger un pays en guerre déclarée par le criminel Poutine.
Pour mémoire:
« Régulièrement invité sur BFMTV qui le décrit comme «consultant militaire», Dominique Trinquand reste pourtant actif sur la scène politique. Conseiller d’Emmanuel Macron durant la campagne sur les questions de Défense, il accordait le 15 juillet une interview à Atlantico, où il défendait les coupes budgétaires décidées par Emmanuel Macron et qui touchaient notamment les armées. Il y prenait position contre le chef d’état-major des armées Pierre de Villiers, qui démissionnerait quelques jours plus tard, suite à ses désaccords sur les réductions annoncées par Emmanuel Macron.
«Il va falloir s’habituer à un président qui est un président qui commande, qui dirige. C’est un sacré décalage par rapport à notre précédent chef d’État», avait alors déclaré le général Trinquand. »
https://groupegaullistesceaux.wordpress.com/2017/09/06/le-general-trinquand-conseiller-de-macron-embarrasse-par-les-affaires-descroquerie-de-sa-femme/
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J’ai envie de vous faire plaisir (emme*der), vous connaissez celle-là :
Quand un prof couche avec une mineure, on dit que c’est un pédophile, et quand c’est une prof qui couche avec un mineur, on dit que c’est une première dame…
« Il n’est pas pire que ses prédécesseurs » (PB)
Triste mantra en effet puisqu’il n’est guère de domaine qui ne soit pas en difficulté dans la France d’aujourd’hui. Globalement, les impôts les plus élevés vont de pair avec une dette inquiétante, une Administration bouffie (le nombre de fonctionnaires a augmenté pendant le quinquennat), le pouvoir d’achat n’est pas fameux, les inégalités augmentent et la pauvreté aussi, ne parlons pas de l’ordre républicain ni de la santé, non plus que de la désindustrialisation ou des difficultés du monde agricole. On apprend enfin que notre Armée ne l’est pas vraiment, armée.
Alors… sa personnalité, ses forces, ses faiblesses. On s’en fiche ! Il vaudrait mieux qu’on comprenne quel est le sens de sa politique après cinq ans sans ligne directrice. En dehors de briller par la parole…
Bilan du mandat de Macron.
Pour la crise sanitaire, il fallait le masque et ce fut long à le faire avouer.
Il y a eu des vaccins pour tout le monde, des commerçants indemnisés. Le bilan est donc positif à ce niveau-là.
Pour le reste :
– impossibilité de choisir son logement sans contraintes énergétiques
– impossibilité de ranger une camionnette en centre ville ou même de rentrer avec en ville. Comment on va rénover les logements ?
– des voitures électriques imposées à terme à tout le monde. Et on les gare où, et on les recharge où, on attend combien de temps ?
– comment gérer les voitures à recharger tous les 300 km lors des départs en vacances ?
– où se procurer le cuivre pour les bornes de recharge ?
– comment les gens des cités ou ceux des villes vont-ils à la fois stationner et recharger leur véhicule ?
Ce quinquennat, hors crise sanitaire, est celui de la perte de la liberté de mouvement, en campagne comme en ville. Ce en quoi il aura été liberticide, et au-delà de tout ce que les prédécesseurs ont fait en matière de régulation.
La classe basse voit ses chances de changer de classe limitées : pas ce logement, pas cette voiture, pas ces fenêtres, pas cette école, mais des hausses de loyer.
Avec du recul on se souviendra que cette privation de liberté a été initiée par Macron. Et ne l’imputons pas au réchauffement climatique. Les Français ont le droit de vivre.
Personne ne peut battre Macron, c’est un fait avéré. Tous ceux qui se présentent sont des batouilles. C’est ainsi. Taubira, Philippot et tous les autres, Hidalgo l’alter ego de Valérie.
Pécresse… Vous avez vu son look pour bobos vaporeux blindés du XVIe?
Elle pourrait faire illusion à travers des vêtements de la vie de tous, de la France de toutes les faces sociales, une bourgeoise splendide, au sens où M. Bloch en donne la définition la plus juste (Zelensky l’a lu).
Pécresse va finir comme Hidalgo, aux oubliettes. Elle est un instrument désaccordé, par la voix, le rythme, et le souffle, elle devrait écouter Chet Baker.
Dans peu de temps – quatre ans maximum -, l’Allemagne aura reconstitué tout son potentiel militaire, et nous prenant par la main comme un marmot elle nous mettra dans la poussette de l’OTAN.
L’Allemagne a pris peur, ils savent faire les meilleurs moteurs du monde, on n’est pas champion du monde de F1 par hasard (Mercedes a remporté neuf titres de champion du monde des pilotes en 1954 et 1955 avec Juan Manuel Fangio, en 2014, 2015, 2017, 2018, 2019 et 2020 avec Lewis Hamilton et en 2016 avec Nico Rosberg).
Ils ont la méthode, nous avons détruit nos hôpitaux, nous ne sommes plus que la 7e puissance mondiale. Qui n’a pas d’hôpital à la hauteur n’aime pas ses citoyens, c’est la base de la confiance.
Macron fait tout ce qu’il peut, les citoyens le savent, financièrement l’Europe représente les 2/3 du PIB mondial mais pour faire peur il faut des drones, des missiles et pas des « taxis » comme a dit Zelensky.
Les discussions enjambent aujourd’hui l’Europe qui compte pour du beurre, on écoute poliment Macron qui est au milieu avec des arcs et des fléchettes, les pistolets à bouchon en bandoulière.
Il est temps que Biden s’appareille, mais il a les oreilles des Faucons, il a répondu en deux temps au journaliste, il a bien qualifié Poutine de « criminel de guerre », là il teste ce dont il est capable, ils sont les garants qui font quand même peur à l’autre. Les USA traînent les pieds comme toujours, ils convaincront leur opinion, déjà ils ont fait un gros chèque.
Macron la joue petit bras pour les élections, qui va vouloir de l’aventureux Zapata local, soutien de Chávez et de tous les autres ? Il existe des courants mais comme ils sont usés ou ont trop parlé, ils font toujours peur, et la peur est mauvaise conseillère, Macron fait du ski, et en plus il a un peu de Zelensky, comédien à ses heures, un berger des temps de paix et de la discussion pour le reste de la partition l’OTAN et l’Allemagne s’en occuperont.
Les menaces faites par l’exécutif au Sénat sont inadmissibles: « si vous parlez trop, je vous fais disparaître »…
Bravo et félicitations au bouclier Sénat d’avoir non seulement le courage et le droit de dénoncer avec franchise, mais le devoir de contrôler les dérives de ce gouvernement et de saisir la justice.
Les Français s’aperçoivent d’une chose, qu’il n’y a qu’une seule opposition au gouvernement macronien, c’est le Sénat !
https://www.youtube.com/watch?v=IO2VJLamE0M
Le Sénat saisit la justice contre le cabinet de conseil McKinsey France, proche de Macron et en lien avec la crise sanitaire, 18 commandes ayant été passées auprès de ce même cabinet qui n’a pas payé d’impôts au Trésor français depuis dix ans.
https://www.youtube.com/watch?v=y2PMz2oDt7U
Ça sent la corruption à plein nez…
@ Ellen | 17 mars 2022 à 11:22
Ainsi donc si Emmanuel Macron a une barbe de trois jours, est vêtu d’un jean et d’un hoodie noir, ce serait pour s’identifier au président Zelensky.
Je ne pense pas que ce soit son intention. EM ne dort pas beaucoup en ce moment et l’on peut constater qu’il a beaucoup maigri. Il continue sans relâche à s’entretenir avec Poutine et Zelensky afin d’obtenir un arrêt des bombardements de l’Ukraine.
Difficile de lui en tenir grief et d’ailleurs le président Zelensky lui en est particulièrement reconnaissant.
Le président ukrainien ferait bien mieux d’étudier les propositions qui lui sont faites pour mettre fin à cette guerre meurtrière plutôt que de jouer les chefs de guerre.
La neutralité de l’Ukraine sur le modèle de la Suède et de l’Autriche aurait eu le mérite de permettre une ouverture vers la paix et d’éviter ainsi le massacre de son peuple.
Reste à connaître les raisons de ce refus.
@ stephane | 17 mars 2022 à 11:34
« Il y a eu des vaccins pour tout le monde, des commerçants indemnisés. Le bilan est donc positif à ce niveau-là. »
Des « vaccins » qui n’ont pas rempli le rôle normal d’un véritable vaccin à savoir immuniser celui qui l’a reçu et autant que possible protéger son entourage.
Or de nombreux exemples ont montré que cette fonctionnalité de base n’a pas été remplie, du moins en totalité, dans les deux sens.
Le pire est que cette plaisanterie continue, en obligeant les visiteurs de patients hospitalisés à être injectés en totalité alors qu’ils ne présentent pas forcément plus de risques que quelqu’un injecté jusqu’aux oreilles avec 36 doses.
De plus, le virus actuel a tellement muté qu’il n’a pratiquement plus de rapport avec l’original.
Pasteur, ils sont devenus fous !
Il faudrait arrêter de se moquer du monde, ça commence à bien faire.
@ stephane | 17 mars 2022 à 11:34
« Dans peu de temps – quatre ans maximum -, l’Allemagne aura reconstitué tout son potentiel militaire, et nous prenant par la main comme un marmot elle nous mettra dans la poussette de l’OTAN. »
À un détail près : la dissuasion nucléaire !
Ils ne passeront pas de neutres à neutrons !
Dans la série agaçant et nul, nous avons eu droit au débat Zemmour-Mélenchon, puis au débat Zemmour-Pécresse. Hier au débat Zemmour-Jadot tiré du même tonneau. Encore et toujours de la polémique, de l’agressivité, de la confusion.
Et on voudrait qu’Emmanuel Macron débatte avec ce genre d’excité ?
Comment imaginer que les électeurs votent pour un président de la République incapable de maîtriser ses nerfs et répandant la polémique dans chacun de ses discours ?
J’attends pour ma part un débat entre Fabien Roussel et Jean Lassalle. Même s’ils sont à moins de 5 % dans les sondages je pense que celui-ci sera d’un autre niveau !
Cher Philippe Bilger,
Quelques réactions à vos interventions sur Twitter.
Je suis d’accord avec vous concernant Marine Le Pen. Pour moi, son programme est à l’image de la personnalité qu’elle affiche : elle y a gommé toute aspérité, ce qui à mes yeux annonce, si elle devait être élue, une chiraquisation expresse.
Elle a fait allégeance au « système », ce qui la rend mécaniquement impuissante à changer le cours des choses : elle est devenue progressiste.
Ayant voté pour elle au 2e tour en 2017, je préférerais m’abstenir si elle devait s’y retrouver.
Concernant Valérie Pécresse, Emmanuel Macron dit simplement ce que tout le monde ressent, à savoir qu’elle est très proche de lui sur le plan des idées. Il vient de lui donner le baiser qui tue, confirmant ainsi ce que répète le Z depuis des semaines. Et elle ne peut pas réagir.
Par parenthèse, même acculé, le Z n’annonce aucun appel pour un 2e tour où il serait absent. Mon sentiment est qu’il se contentera du service minimum pour que la défaite de MLP soit la plus large possible.
EM a compris que la guerre en Ukraine allait étouffer l’élection, d’où le service minimum avant le 1er tour. Et réduire en miettes MLP lors du débat… car MLP n’est qu’un château de cartes.
Quant à Hidalgo, chaque sortie confirme sa nullité. Comme pour LR, le PS a choisi le pire candidat. Le politiquement correct, qui décrète que la femme est désormais l’alpha et l’oméga du genre humain, les a piégés tous deux en leur faisant préférer le sexe au talent.
@ Achille 8h33
« Nous avons eu droit (…) hier au débat Zemmour-Jadot tiré du même tonneau. Encore et toujours de la polémique, de l’agressivité, de la confusion. »
Qui a envie de discuter avec Jadot, énergumène peu cultivé et, malheureusement pour l’écologie politique, totalement incompétent, qui de surcroît, traite Zemmour de « juif de service » ??
Eh bien Z a accepté la confrontation et Jadot s’est ramassé la plus cuisante fessée de sa vie.
« Emmanuel Macron est agaçant : il n’est pas nul… » (PB)
Je ne supporte plus tous ces nuls, ces colonels et généraux qui n’ont rien compris au temps qui court, ils sont en train d’avaler les derniers restes de leurs Rangers, les lacets et c’est dur à déglutir des lacets, « 72 h et ces pauvres Ukrainiens seront martyrisés ! ».
La guerre est une chose trop sérieuse pour la confier à nos militaires disait Mongénéral.
Macron me fait penser à Jaminet, il n’a pas la puissance, mais il « enquille ». Pour le planchot cela fait du bien et cela permet à ses troupes de souffler. Zelensky l’en remercie, il sait pourquoi, Odessa est prête à faire mentir toutes nos badernes galonnées de plateaux TV.
Au milieu de tout cela un chanteur français vivant à Kiev nous explique avec un aplomb et une simplicité extraordinaires pourquoi il est là, et désormais armé par son beau-frère militaire sur place. Avec cette lucidité désarmante du courage et de l’honneur qui me laissent… sans mot.
Heureusement que les chefs de guerre ukrainiens leur crachent à la figure sur le terrain, à nos experts de canapés de chez Bultex, nous serions guidés par cette gérontocratie de plateaux TV, nous serions écrabouillés, martyrisés, laminés, à l’heure actuelle, et une nouvelle débâcle en guise de médaille.
Macron sait tout cela, il fait ce qu’il peut, il a mis 50 milliards sur la table à l’horizon… Bref, des miettes, il le sait, les Allemands en mettent 100 immédiatement, et le reste pour suivre, les discussions passent au-dessus de l’Europe, une nation ukrainienne est née, la débâcle en moins, les commandes d’avions US des Européens en plus.
Le colonel – dont je tairai le nom – ferait mieux de se taire, c’est à montrer dans toutes les écoles de guerre… Tout ce qu’il faut éviter de faire et de dire pour gagner !
Les Anglais ont gardé ce qui est essentiel, ils ne parlent pas ou peu, ils résistent, Poutine ou pas ils ont fait leur choix, ils balancent sans retenue les quelque 3615 (missiles antichars portables) NLAW, livrés «à ce jour» et le Royaume-Uni en livrera «plus».
Les Anglais ont compris qu’avec un fou il faut être encore plus fou.
Ce sont les armes qui font le résultat, les Anglais ont retenu la leçon en bombardant Dresde, tournant symbolique de la WW2, les historiens le rappellent, les Rosbifs d’envoyer du lourd malgré tout ce que raconte Poutine, ils s’en fichent, n’ont jamais renoncé.
Macron est imbattable parce qu’il soutient l’Europe et les peurs, au fond il gagne du temps, le temps précieux pour que l’Ukraine retourne la situation armes en mains, comme dirait un notaire, acte en main. Tout le reste est littérature.
Et au bout Xi Jinping en véritable caïman qu’il est, de déchiqueter la barnaque encore chaude d’une Russie en lambeaux.
Il attend son heure, le caïman est un prédateur opportuniste qui se nourrit de tout ce qu’il peut chasser, la Russie est sa prochaine proie.
@ caroff | 18 mars 2022 à 13:16
D’accord avec vous. Je suis sidérée par la médiocrité de certains candidats à la présidence de la République. Hier soir, avec Jadot et Hidalgo, c’était alarmant. Je me demande s’ils se rendent compte eux-mêmes à quel point ils n’ont rien à faire dans cette compétition.
Zemmour a été bon, il pourrait avoir de meilleurs résultats aux élections que ce que les sondages laissent penser. Les personnes qui questionnaient Zemmour cherchaient surtout à le mettre en difficulté, lui plus que les autres. Ils montrent par là qu’ils préfèrent – et avantagent – les médiocres.
On se demande comment E. Macron et V. Pécresse vont réviser leur credo mondialiste au moment où il est urgent d’anticiper sur la configuration géopolitique qui va sortir de cette crise, et urgent d’avoir une stratégie pour survivre. L’Europe, l’Europe, disent-ils avec ferveur, en taisant tous les déboires et toutes les incertitudes, comme si les intérêts européens étaient tous compatibles, et comme si la politique énergétique de l’Europe, par exemple, avait été jusqu’ici géniale. Oui l’Europe, mais autrement. Et même améliorée dans son fonctionnement, l’UE n’est pas une planche de salut pour pays en perdition. Il faut faire l’effort de se mettre à un certain niveau pour espérer avoir une quelconque influence.
E. Macron et V. Pécresse sont-ils à même de mettre de l’ordre dans notre pays et dans ses finances ? On voudrait le croire. Ce serait nouveau. Certains y croient. Moi pas vraiment.
@ caroff
Et encore Zemmour a dû retenir ses coups par charité chrétienne. J’aurais aimé qu’il le défonce et que Jadot parte la queue basse.
Jadot est une véritable calamité qui n’a pas d’idées.
Il faudrait leur couper l’électricité à tous ces gens.
@ Lucile
« E. Macron et V. Pécresse sont-ils à même de mettre de l’ordre dans notre pays et dans ses finances ? On voudrait le croire. Ce serait nouveau. Certains y croient. Moi pas vraiment. »
Ah oui et qui croyez-vous, parmi les autres candidats à l’élection présidentielle, qui ferait mieux que ces deux-là ?
– Marine Le Pen dont le parti n’arrive même plus à payer ses dettes. Après on s’étonne qu’aucune banque française ne veuille lui accorder un prêt.
– J-L Mélenchon qui ne tarit pas d’éloges envers le président Maduro. Avec lui, en moins d’un an l’inflation va rejoindre celle du Venezuela.
– Éric Zemmour qui à 63 ans, n’a jamais occupé un poste d’élu, même pas municipal, et qui veut gérer les finances du pays. Je crains que ses connaissances de l’histoire de France et notamment la période napoléonienne ne lui soient pas d’un grand recours.
– Yannick Jadot adepte de la décroissance et qui veut déparer nos paysages campagnards avec ses éoliennes.
– Anne Hidalgo dont la politique urbaine parisienne donne une idée de ce que serait celle qu’elle voudrait imposer au niveau national.
– Nicolas Dupont-Aignan dont on se demande ce qu’il fait encore dans cette campagne vu qu’il croupit à 1 %. Personne n’en veut !
– Fabien Roussel qui ne se débrouille pas trop mal dans cette campagne bien qu’il porte le lourd fardeau de représenter le communisme qui n’est pas très en odeur de sainteté en ce moment.
– Jean Lassalle, personnage un peu exubérant qui apporte un côté poétique à cette élection présidentielle, mais dans le contexte actuel, est un peu trop décalé pour être crédible.
– Reste les deux trotskos Nathalie Arthaud et Philippe Poutou qui sont surtout là pour amuser la galerie.
Alors qu’est-ce qui reste ? Ben Emmanuel Macron et Valérie Pécresse.
La pauvre se plaint que le président sortant lui ait piqué son programme. Je pense qu’elle aurait dû déposer des droits à chacune de ses idées afin d’empêcher les autres candidats de s’en inspirer 🙂
De toute façon, vu la façon dont elle s’exprime dans les meetings et dans les débats, difficile de l’imaginer discutant avec Poutine (même si elle parle le russe), Joe Biden, Xi Jinping, ou un quelconque autre chef d’État ou de gouvernement.
Quitte à avoir le même programme autant garder Emmanuel Macron.
Arnys fait savoir qu’il est possible de se faire confectionner un gilet jaune sur mesure avec coiffe à corne de bison intégrée.
Gérard Larcher est intéressé.
Ils n’ont plus d’ortolans ?
Qu’on leur serve du Caviarchi Noble Russian !
Et celui-là, le pire de tous, Botul qui s’est laissé pousser la barbe de trois jours pour faire résistant, une vraie baudruche, relevée par des intervenants:
https://i.goopics.net/sb7npg.png
Il n’a aucune retenue, profite de la moindre occasion pour se faire mousser, ce Malraux raté, de bazar et de pacotille, qui me fait honte.
« Le président ukrainien ferait bien mieux d’étudier les propositions qui lui sont faites pour mettre fin à cette guerre meurtrière plutôt que de jouer les chefs de guerre.
La neutralité de l’Ukraine sur le modèle de la Suède et de l’Autriche aurait eu le mérite de permettre une ouverture vers la paix et d’éviter ainsi le massacre de son peuple.
Reste à connaître les raisons de ce refus. »
Rédigé par : Achille | 17 mars 2022 à 15:45B
Plus munichois tu meurs…
« Ah! Les cons, s’ils savaient ! » disait Daladier au Bourget en septembre 38…
Achille aurait été sur le tarmac à pousser des cris de joie…
Pitoyable !
@ sbriglia | 19 mars 2022 à 10:16
« Plus munichois tu meurs…
« Ah ! Les cons, s’ils savaient ! » disait Daladier au Bourget en septembre 38… »
Ah je l’attendais celle-là et bien sûr elle ne pouvait venir que de sbriglia.
Rechercher un consensus de paix c’est être « munichois », bien sûr.
Vous, vous me faites plutôt penser à ces résistants de la dernière heure qui rasaient le crâne des femmes qui avaient fricoté avec les « Boches ». Pas très glorieux non plus.
C’est un peu facile de comparer la situation ukrainienne avec celle du IIIe Reich.
Si on avait écouté les exigences de Zelensky, l’OTAN serait entrée en guerre avec la Russie et nous serions en ce moment en pleine guerre mondiale nucléaire.
Ce monsieur demande aux mères russes de ne pas envoyer leurs enfants à la guerre, mais ça ne le dérange pas du tout que les mères européennes envoient les leurs au casse-pipe.
Certes Poutine à commis un faute irréparable en agressant l’Ukraine et à ce titre peut être considéré comme un criminel de guerre, mais ce n’était certainement pas à Joe Biden d’utiliser ce terme et de menacer la Chine de représailles si elle venait à aider militairement la Russie. Ceci a eu pour effet un blocage de toute négociation entre la Russie et les États-Unis. Inutile de dire que dans ces conditions les espoirs de paix sont devenus très minces !
Nous n’avons manifestement pas la même conception du con. Mais cela je l’avais remarqué depuis longtemps !
@ Exilé
Vous reprochez au vaccin de ne pas avoir « dans de nombreux exemples […] immunisé celui qui l’a reçu » tout en affirmant que « le virus actuel a tellement muté qu’il n’a pratiquement plus de rapport avec l’original ». Il se déduit très logiquement que s’il a muté à ce point, il est normal qu’existent de nombreux exemples actuels de défaut d’immunisation par le vaccin.
Cela ne signifie pas qu’il n’a pas joué son rôle sur le virus sous ses formes antérieures, celles qui étaient véritablement dangereuses.
En outre, l’efficacité clinique d’un vaccin se mesure par la réduction de la fréquence de la maladie chez les sujets vaccinés. Ce n’est pas binaire.
Enfin, lorsqu’on des statistiques telles que : à taille de population comparable, il y a environ 9 fois plus d’entrées en soins critiques parmi les personnes non vaccinées que parmi celles qui sont complètement vaccinées de 20 ans et plus (entre le 25 et le 31 octobre 2021 https://drees.solidarites-sante.gouv.fr/communique-de-presse/neuf-fois-plus-dentrees-en-soins-critiques-parmi-les-personnes-non-vaccinees), la messe est dite ; sauf à être un complotiste déterminé et déraisonnable, se moquant du monde alors, comme vous le dites, « ça commence à bien faire ».
——————————-
@ Achille
Vous êtes employé de la présidence de la République, pour savoir pour quelle raison il n’a pas le temps de se raser ?
Vous affirmez qu’on ne lui a rien servi à manger de bon au sommet de Versailles ?
Et vous pensez que vous, petit Français, vous avez des conseils à donner aux Ukrainiens ? Vous pensez qu’on doute un instant de la couleur du drapeau qui flotterait en 24 heures sur Paris si la France était attaquée par un pays tel que la Russie, avec des troupes françaises de votre tempérament ?
Vous connaissez la réputation des Français parmi les peuples slaves ? Le Français moyen, répétant la propagande allemande puis russe, se gausse de la charge de cavalerie polonaise contre les chars allemands, tout en se glorifiant de préférer le déshonneur à la guerre.
Ailleurs, on sait que la charge du 18e régiment d’Uhlans de Poméranie s’est faite contre le Infanterie-Regiment 76 qu’elle a forcé à reculer ; et les Uhlans ont été ensuite attaqués par des voitures blindées. Mais l’idée est bien là. Le Français est juste bon à fournir du champagne, des chansons et des prostituées à l’envahisseur allemand, avec le sourire : voici le prestige international de la France que des propos de soumis comme le vôtre rappelle aux Ukrainiens… et aux Russes.
Ils doivent tout autant se marrer de voir le président français mal rasé, tout comme lorsqu’ils le voient en combinaison de pilote d’avion de chasse. La com grossière, ça ne séduit que ceux qui étaient amoureux au préalable.
@ Marcel P | 19 mars 2022 à 14:25
« Vous connaissez la réputation des Français parmi les peuples slaves ? »
Il faudrait arrêter de toujours faire référence à des faits qui se sont passés voici trois quarts de siècles et qui n’ont plus aucune signification aujourd’hui.
Les Ukrainiens sont très reconnaissants de la position de la France à leur égard, qui leur envoie des vivres, des médicaments et même des armes pour se défendre.
Je doute fort que les Ukrainiens soient en train de se marrer en voyant notre président mal rasé parce qu’il a passé des nuits blanches à chercher une solution pour arrêter le massacre de la population ukrainienne.
Ce qui est bien plus intelligent que de provoquer Poutine comme le fait Joe Biden avec l’arrogance qui le caractérise.
Je pense que les Américains sont très mal placés pour traiter un dirigeant, fût-il un dictateur, de « criminel de guerre » quand on voit ce qu’ils ont fait au Vietnam, en Afghanistan et en Irak.
@ Achille
Alors que je vous parle de la réputation des Français parmi les peuples slaves, vous me répondez qu' »il faudrait arrêter de toujours faire référence à des faits qui se sont passés voici trois quarts de siècles et qui n’ont plus aucune signification aujourd’hui ». Ce faisant, vous illustrez mieux que je ne saurais le faire mon propos : il faut vraiment être un Français pour croire que ces faits passés n’ont plus de signification, ou une signification distante. La grande guerre patriotique est au coeur du discours russe actuel, l’argument de la dénazification de l’Ukraine en est très exactement tiré.
Et pour les autres, cette même histoire, c’est le prélude de Yalta, où les pays résistants ont été vendus aux Soviétiques tandis que les pays de l’Axe ou autres collabos, comme la France de Vichy, ont recouvré leur liberté et ont bénéficié du développement américain.
Ensuite, vous parlez des Américains au Vietnam et en Irak. Et là par contre, pour les peuples slaves, ce sont bien des faits passés qui n’ont aucune signification aujourd’hui. Eux auraient bien aimé subir le sort de la France post-Seconde Guerre mondiale, le sort des petits Français hargneux libres de qualifier les USA de criminels, plutôt que de voir leurs élites emprisonnées et pendues.
Le président français ne dormirait pas, trop occupé à « chercher une solution pour arrêter le massacre de la population ukrainienne » ? Il est en pleine tournée électorale, gabegie à tous les étages, les problématiques qui font qu’il n’y a maintenant plus un candidat majeur à l’extrême droite mais deux sont toujours appréhendées de manière superficielle… Et vous nous dites qu’il passerait son temps à s’occuper de sujets sur lesquels il est inutile ? On croirait un scénario humoristique, type la bande dessinée Quai d’Orsay de Christophe Blain et Abel Lanzac.
La France qui gagne !
Dans la série « agaçant mais il n’est pas nul », le premier mandat d’Emmanuel Macron aura été auréolé de magnifiques succès sportifs !
Hier, les rugbymen français ont remporté le grand chelem, le dixième. Les Rosbifs n’ont pas fait le poids.
À noter aussi
– Les Bleus champion du monde de football en 2018
– Julian Alaphilippe champion du monde cycliste en 2020 et 2021
Ne manque plus qu’un Français vainqueur du tour de France, ce qui n’est pas arrivé depuis 1985 avec Bernard Hinault. Et une coupe d’Europe de football d’un club français. La dernière (et la seule) qui a été gagnée c’est l’OM en 1993.
Ce sera pour le prochain mandat ! 😀
@ Achille | 20 mars 2022 à 07:57
Oh Achille ! Et lui vous l’oubliez ? Je taquine.
« C’est officiel. Le demi de mêlée du Stade toulousain et capitaine du XV de France, Antoine Dupont, est élu meilleur joueur du monde par World Rugby pour l’année 2021. Antoine Dupont a remporté le Brennus et la coupe d’Europe en 2021. » © AFP
@ Giuseppe | 20 mars 2022 à 10:14
Exact, je suis impardonnable. Avec une « dream team » comme celle-là, menée par Antoine Dupont, je crois sincèrement que la France est en mesure de remporter la coupe du monde de rugby qui aura lieu en 2023.
Elle a été trois fois en finale (1987, 1999, 2011), mais l’année prochaine ce sera la gagne !
Au fait, Achille, avec du recul, que dites-vous de vos déclarations du 6 mars 2022: « Même si on peut le regretter, rien ne semble arrêter la marche des chars russes en Ukraine. D’ailleurs même le chef d’État-Major des armées française le reconnaît. En clair, Vladimir Poutine est en train de gagner SA guerre, humiliant au passage l’Occident dont les sanctions économiques semblent totalement inefficaces » ? Vous pensez que les Ukrainiens ont besoin de vos conseils sur l’art du défaitisme ?
Comment la question des déportations de populations ukrainiennes, si elles sont confirmées, elles entrent en ligne de compte pour vous ?
Une fois encore, ces « faits qui se sont passés voici trois quarts de siècle » font écho à l’actualité.
Difficile de ne pas songer :
– aux 1 200 000 de Polonais, femmes et hommes, déportés en Sibérie, pendant la période 1939-1941, par les actions concertées contre la résistance polonaise du NKVD allié à la Gestapo ;
– aux 40 000 résistants polonais refusant de joindre l’armée soviétique déportés en juin 1944 ;
– aux 40 à 50 000 Polonais déportés en 1945 dans des goulags.
En 1989, l’URSS a présenté ses excuses à la Pologne pour ces crimes, en invalidant le pacte Molotov-Ribbentrop.
En 2015, post-invasion de la Crimée, Sergey Andreyev, ambassadeur russe en Pologne, proclamait que l’invasion de la Pologne en 1939 n’était pas une invasion.
En 2020, Poutine lui, et le réseau d’ambassades russes dans le monde, niait le rôle criminel de l’URSS dans le pacte Molotov-Ribbentrop.
Déportations passées, discours actuel niant ces crimes : va t-on, dans 15 jours, vous reprendre, Achille, en soulignant que vous souhaitiez que les Ukrainiens capitulent, à l’heure où se posait déjà la question des déportations, après les enlèvements de journalistes et d’élus ?
Seriez-vous aussi confiant, si l’Allemagne se réarmait en remettant en cause le procès de Nuremberg ?
M. Macron n’est pas nul, M. Macron n’est pas un chef d’Etat, et ne sera jamais un chef d’Etat. D’ailleurs il ne le revendique même pas.
M. Macron a une vision fantasmagorique de l’Histoire qui nie la réalité.
Parce que ce que préfère M. Macron c’est faire le pitre, quelles que soient les circonstances, et de façon grossière, comme avec McFly et Carlito (M. Onfray).
La présidence de la République lui offre un champ illimité de possibilités.
Faire le pitre sur le perron de l’Elysée, lors de la Fête de la musique, ou aux Antilles avec deux voyous. Ces images qui ont marqué le quinquennat de M. Macron ont été reçues cinq sur cinq par les gouvernements étrangers et nous ont, à jamais, humiliés aux yeux du monde entier.
Faire le pitre en sweat noir des forces spéciales françaises alors que dans ces commandos les gens risquent leur vie pour cet infâme personnage !
E. Macron c’est Charlie Chaplin jouant avec le globe terrestre comme dans le film « Le Dictateur ».
Il ne faut pas se voiler la face. Nous avons un gouvernement LGBT, y compris dans la diplomatie où les nominations ne se font plus sur des critères diplomatiques, mais sur des critères de genre. (JS Ferjou).
Lors de son prochain mandat, s’il est élu, M. Macron appliquera tous les poncifs de l’idéologie woke.
M. Macron reconnaît que sa période d’essai de cinq ans n’a pas été concluante et qu’il aurait pu faire les choses autrement, qu’il manquait d’expérience.
Il demande que sa période d’essai soit renouvelée.
Mais à 40 ans passés, M. Macron a dépassé le stade de l’apprentissage, et son second mandat sera comme le premier, une répétition de ses erreurs et de ses diktats.
Ce sera comme dans le film « Un jour sans fin », avec le jour de la marmotte qui reviendra indéfiniment: le jour de la marmotte sur le perron de l’Elysée, le jour de la marmotte aux Antilles avec deux voyous, le jour de la marmotte quand il faudra traverser la rue…
Un jour sans fin.
Les discours de M. Macron étant devenus un gloubi-boulga incompréhensible, ses communicants ont choisi le format mini-série comme dans Netflix, avec un épisode tous les vendredis. Certains comparent ces pastilles à la série The Office. C’est surestimé.
Cela me rappelle plutôt la série coréenne « Sauve qui pécho » (titre anglais Single’s Inferno), toujours sur Netflix, une sorte de téléréalité coréenne où des célibataires tous très séduisants sont rassemblés sur une île déserte qu’ils peuvent quitter avec l’élue de leur coeur, si elle accepte. Le prétendant peut aussi se prendre un râteau. C’est très cruel.
Pour l’instant l’élue d’Emmanuel en politique-fiction s’appelle Valérie. Valérie peut accepter, mais elle peut aussi refuser. Aux dernières nouvelles, Valérie, qui a amassé un joli magot grâce aux actions Alstom et aux éoliennes, a refusé. Quelle cruauté !
@ Marcel P | 20 mars 2022 à 17:41
« Déportations passées, discours actuel niant ces crimes : va t-on, dans 15 jours, vous reprendre, Achille, en soulignant que vous souhaitiez que les Ukrainiens capitulent, à l’heure où se posait déjà la question des déportations, après les enlèvements de journalistes et d’élus ? »
Je n’ai jamais dit que je souhaitais que les Ukrainiens capitulent. J’ai pensé que la proposition faite par la Russie demandant la neutralité de ce pays pouvait être une ouverture pour la paix. Ce n’est pas une capitulation c’est un accord qui mérite d’être examiné.
Ceci étant je doute fort que les faits que vous rappelez concernant les Polonais il y a 80 ans se reproduiront aujourd’hui. Le contexte est totalement différent.
Pour l’instant les troupes russes, malgré de lourdes pertes humaines et matérielles, continuent leur progression en l’Ukraine.
Vu que l’OTAN ne peut pas intervenir sous peine de déclencher une guerre mondiale, il n’y a guère d’autre solution que de trouver un accord satisfaisant pour les deux parties.
La neutralité de ce pays sur le modèle de la Suède me paraît parfaitement acceptable.
La veille du 19 mars commémoratif, CNews nous a présenté André Azni, président de l’Association « Les Harkis et leurs amis », flanqué de l’honorable Rioufol qui apporta sa « collaboration ».
Cet homme, né en 1965, qui sait tout de la guerre d’Algérie, exhibe une pancarte – 150 000 français musulmans 10 000 pieds-noirs morts, une tache sur la mandature de de Gaulle… Mesmer, Joxe et Debré des bourreaux.
En 2029 il n’y aura plus de Harkis, seulement 1 500 000 descendants de la 4e génération ! !
Il nous rappelle que son grand-père est mort à Verdun et que son père a « fait » Monte Cassino et l’Algérie… c’est le moindre.
Il demande une commission d’experts car il trouve que la charge de Stora, l’historien de Macron, est insuffisante.
Il en vient finalement au principal : des sous, des sous, des sous !
Le lendemain, la commémoration fut une occasion de plus d’être convaincu de l’excellence du candidat-président, né douze ans après Azni.
Nous autres Roumis nous demandons que les Algériens s’excusent de s’être faits coloniser en 1830 !
On s’en serait bien passé.
@ Achille
Les accusations de déportations de populations sont actuelles. Nous ne sommes pas dans la situation où l’on doit se demander s’il est possible, dans l’absolu et en théorie, que les crimes passés soient reproduits mais s’il est exact qu’ils sont actuellement en cours.
Le contexte n’est pas absolument différent : écoutez Poutine, il vous l’expliquera lui-même. Poutine, ancien du KGB, n’a pas honte des assassinats en masse commis par le NKVD en concertation avec la Gestapo.
Écoutez les Russes, pas les élèves et employés d’État envoyés dans des cars et massés dans des stades pour des manifestations « spontanées » de soutien à la guerre, mais les hurluberlus de la cambrousse qui ont décoré leurs voitures, en soutien à leur gouvernement, avec les slogans de la dite Grande guerre patriotique, « À Berlin », pour chasser les nazis.
Que le contexte diverge, c’est une chose. Mais ce contexte passé constitue le fondement idéologique de cette guerre. Poutine ne condamne pas les déportations massives de l’URSS. Et maintenant, des observateurs affirment que de nouvelles déportations sont en cours.
Les Soviétiques, comme les islamistes ou les nazis, ont ceci en commun que leur action est programmatique : ce qu’ils font est annoncé, dit et redit. Déjà avec les nazis puis les islamistes, on fait semblant de ne pas savoir, en imaginant qu’ils ne pensaient pas ce qu’ils disent. Poutine est très clair sur ses buts. La déportation concorde avec son programme annoncé.
Et vous, pendant ce temps, vous parlez de neutralité.
Les Ukrainiens n’accepteront aucune neutralité sauf à capituler sur l’essentiel, puisque la neutralité imposée, ça ne s’appelle pas la neutralité, ça s’appelle l’interdiction de gérer sa politique étrangère et de défense nationale, la satellisation.
Vous trouvez qu’une telle neutralité – pays satellite – serait un juste milieu : ça tombe bien, c’est exactement l’avis de Moscou. Drôle de milieu.
L’Ukraine neutre en 2022, ce serait comme le Royaume-Uni neutre en 1940 après la campagne de France. Cela aurait sans doute épargné tant de morts britanniques. La face du monde en serait changée.
Rien de tout ceci ne lave vos propos défaitistes.
Ceux qui à droite ont un regard critique sur le bilan du mandat Macron devraient s’interroger sur la collision de leurs discours avec ceux d’un pro-macronien invétéré en plus des Black Lives Matter et autres mélenchonistes.
La seule neutralité qui mérite d’être discutée, c’est celle de l’ONU, qui semble désormais au moins aussi inutile que la SDN en son temps.
@ Achille 20 mars 21:50
Il est certain que l’autocrate Poutine ne cédera jamais face aux intransigeances de Zelensky qu’il considère en outre comme une marionnette instrumentalisée par l’OTAN sous l’égide de la momie Biden.
Bien sûr que la neutralité reconnue de l’Ukraine apparaît, en l’état actuel des événements et compte tenu des rapports de force, comme la seule solution honorable et raisonnable permettant de trouver une issue rapide à ce conflit meurtrier.
Mais pour y arriver, encore faudrait-il que les Occidentaux donnent le ton en cessant de mettre de l’huile sur le feu par tous les moyens, faisant passer Zelensky pour un nouveau Che Guevara ou Castro. Au point que l’intéressé ne quitte plus sa tenue militaire kaki et s’est laissé pousser la barbe !
Ou alors que Poutine soit mis hors jeu et renversé par son entourage excédé par son pouvoir tyrannique et cette guerre fratricide. Tandis que Zelensky n’aurait plus qu’à aller se rhabiller et partir quelque part se faire oublier. Et pourquoi pas en Amérique sans laquelle il n’aurait pas connu ses heures de gloire !
@ Marcel P | 21 mars 2022 à 14:11
« Les accusations de déportations de populations sont actuelles. Nous ne sommes pas dans la situation où l’on doit se demander s’il est possible, dans l’absolu et en théorie, que les crimes passés soient reproduits mais s’il est exact qu’ils sont actuellement en cours. »
Je n’ai rien lu ni entendu de ce genre d’accusation dans les médias français. Cela ressemble fort à la propagande qui circule sur les réseaux sociaux.
Si vous avez des infos fiables merci de les communiquer.
Je trouve que Zelensky en fait un peu trop en ce moment en exigeant toujours plus de la part de l’Union européenne alors que celle-ci s’est entièrement mobilisée pour porter assistance aux Ukrainiens. Bien plus en tout qu’elle ne l’a fait pour les réfugiés syriens.
En tennis, la Fédération ukrainienne veut empêcher le Russe Daniil Medvedev, qui vient tout juste de grimper à la première place mondiale, de prendre part aux différentes futures éditions des Grands Chelems.
Il y en a marre de ces exigences. Medvedev n’est en rien responsable des décisions prises par son président et ce conflit n’a pas à s’immiscer dans le sport international, que ce soit dans le tennis ou un autre sport.
À noter aussi le boycott des artistes russes dans certains pays.
Ces décisions sont tout simplement inadmissibles et le président Zelensky commence à en faire un peu trop avec ses exigences !
@ Axelle D | 21 mars 2022 à 14:36
« Ou alors que Poutine soit mis hors jeu et renversé par son entourage excédé par son pouvoir tyrannique et cette guerre fratricide. »
Ce serait, en effet, la meilleure solution. Certes pour l’instant l’armée russe semble prendre possession des sites stratégiques de l’Ukraine, mais selon des sources ukrainiennes, elle aurait déjà perdu cinq généraux et un amiral, 14 700 soldats, 96 avions, 118 hélicoptères, ainsi que la destruction de 476 chars et 1 487 véhicules blindés.
Si victoire russe il y avait, ce serait une victoire à la Pyrrhus.
@ Achille
J’ai déjà parlé ici de Witold Pilecki et d’autres qui ont annoncé des crimes au moment où le monde voulait en douter. Il y avait des types, à l’époque, qui disaient que ça ressemblait fort à la propagande et qu’ils ne l’avaient pas lu dans leur propre canard, comme si c’était suffisant pour passer à autre chose.
Chacun de vos commentaires au sujet de la guerre en Ukraine, sur ce blog, pris avec dix jours de recul, montrent que vous êtes complètement paumé, égaré.
Apparemment, ça ne vous pose aucun problème. Vous devez perdre la mémoire : Achille l’expert, le 6 mars 2022, affirmait « Même si on peut le regretter, rien ne semble arrêter la marche des chars russes en Ukraine ». Le 21 mars 2022, sans rougir, vous persistez à faire des proclamations sur ce qui est ou n’est pas.
Au 6 mars 2022, tout comme aujourd’hui, à moins de faire de la propagande, il était urgent de ne pas faire d’affirmation sur l’avancée certaine ou le recul des chars. Nous n’avons pas les moyens d’être affirmatifs. Vous ne vous en rendiez pas compte le 6 mars et vous persistez, même lorsqu’on vous met le nez dans vos errements.
Enfin, ce n’est pas tout à fait étonnant. Vous balancez un lien vers un obscur site : « ue2008.fr Union européenne » : c’est quoi ce site amateur de daube qui prétend avoir pour « collaborateurs », en vrac, « le Gouvernement français, l’armée de terre, l’équipementier en armement Thalès, l’Armurerie centrale (pour forces de l’ordre) et Europa.eu », écrit par une « rédaction » fantôme aux qualités rédactionnelles niveau cours élémentaire ? Il ne faut avoir honte de rien pour sortir une pareille insulte à l’intelligence. Un site design 1998 partenaire du Gouvernement, Thalès… et d’une obscure armurerie… franchement !?
Mais ce n’est pas tout. Non content de votre source risible, vous citez un article titrant, en effet « Volodymyr Zelensky exige encore plus d’efforts de la part de l’Union européenne » posté… le 12 mars.
Nul besoin de comprendre d’où vous sortez l’idée farfelue que Zelensky parlerait de cours de tennis alors qu’il parle de crimes de guerre.
Quelqu’un ferait passer Zelensky pour Che Guevara ou Castro, dites-vous ? Staline, Lénine, Castro, voilà bien de belles références sorties des poubelles criminelles de l’Histoire. Nous n’avons pas élevé les cochons ensemble, ce ne sont des références que dans le camp poutino-relativiste.
On ne s’étonne pas que la France soit envahie de populations hostiles d’année en année, avec des Axelle D. et autres Achille qui affirment que transiger, c’est une qualité de chef en temps de guerre. Churchill et de Gaulle auraient-ils dû transiger avec l’envahisseur ? C’est ce que vous ne cessez de répéter. À vous entendre, on en arrive à la conclusion que la France devrait être un pays neutre et démilitarisé. Chacune de vos lignes est une honte sans nom pour la tradition militaire française.
Que le pseudo Marcel P commence par se présenter (sans dissimulation) sous son patronyme et nous donner ses états de service, le minimum quand on se permet de mettre en cause, porter atteinte à la réputation et calomnier gravement une personne qui comme moi n’a jamais caché ses nom et prénom de naissance, Mary Preud’homme, son parcours, ses engagements et ses attaches parfaitement vérifiables.
On atteint un sommet de bêtise (et d’ordurerie) en ce moment. Je pense que nous pouvons confier le ministère des Affaires étrangères et celui des Armées (ukrainiennes !) à Achille et Mary Preud’homme. Euh, je veux dire Achille et « Axelle D » !
Cette dernière reproche à Marcel P d’avoir d’abord écrit sous son nom, puis d’avoir ensuite choisi un pseudo. Bref, il a fait comme… Mary Preud’homme (et Axelle D !). Oui oui, tout à fait. On peut le dire, cette dame a vraiment pété un câble…
@ Herman Kerhost | 22 mars 2022 à 00:52
Question bêtise et hors sujet, difficile de vous égaler. Il vous a sans doute échappé dans votre empressement à venir m’agonir que le dénommé Marcel P avait pris l’initiative de me calomnier gravement avant que je l’invite à se présenter en rappelant ses états de service.
Pauvre Herman, toujours à côté de la plaque, hélas !
@ Marcel P (@ Achille)
« Au 6 mars 2022, tout comme aujourd’hui, à moins de faire de la propagande, il était urgent de ne pas faire d’affirmation sur l’avancée certaine ou le recul des chars. »
Nous avons pourtant, avec Internet, la capacité de croiser les informations au-delà de la propagande. Il est assez clair que les annonces des médias américains annonçant un recul russe (ou un début de recul, plutôt, sur Kiev) faisaient suite à de nombreuses données que les médias ricains ont mis quand même du temps à traiter pour ne pas prêter le flanc à l’accusation de triomphalisme.
Ce qui n’empêche en rien que les objectifs de Poutine autour de la mer d’Azov sont d’ores et déjà réalisés, que Marioupol sera intégralement rasée et sa population déportée vers des camps de travail.
De nos jours, nous avons suffisamment d’informations pour savoir.
« On ne s’étonne pas que la France soit envahie de populations hostiles d’année en année, avec des Axelle D. et autres Achille qui affirment que transiger, c’est une qualité de chef en temps de guerre. Churchill et de Gaulle auraient-ils dû transiger avec l’envahisseur ? »
Transiger fait parfois sens. Là, transiger signifie simplement abdiquer et se diriger vers encore bien pire.
De toutes manières, maintenant que Poutine enclenche sa phase génocidaire, cela va être compliqué de continuer à faire l’autruche.
« À vous entendre, on en arrive à la conclusion que la France devrait être un pays neutre et démilitarisé. Chacune de vos lignes est une honte sans nom pour la tradition militaire française. »
Moi, j’aime bien les pays neutres et militarisés. Et la tradition militaire française m’indiffère.
Mais les enjeux sont astronomiques. Nous avions un rideau de fer en Europe. Voulons-nous d’un rideau de fer sur rien moins que le monde ?
Parce que cette histoire n’est absolument pas une affaire seulement russo-ukrainienne ou même seulement européenne. Cela déborde déjà de partout. Serbie, Irak, Iran, Kazakhstan, Chine, Australie, Inde, Taïwan, Qatar. Toutes les cartes se rebattent très très vite…
La Chine vient de déclarer que la coopération connue sous le nom de Quad entre Australie, Japon, Inde et US, c’est un OTAN du Pacifique, et qu’il y aura « des conséquences » à toute tentative d’expansion de l’OTAN asiatique.
J’espère que tout le monde reconnaît la rhétorique…
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@ Achille
« Je n’ai rien lu ni entendu de ce genre d’accusation [de déportation] dans les médias français. »
Cela tombe bien: je parle anglais. La sources sont les autorités ukrainiennes de Marioupol et Lyudmila Denisova, ombudsman ukrainienne des droits de l’homme. Corroborés par différents événements et surtout l’absence de communications téléphoniques de déportés. Cela fait depuis un jour ou deux le tour des médias anglo-saxons, qataris et même indiens ou japonais, et j’ai eu l’occasion de l’entendre dans les médias français (agrementés de l’habituelle et dans ce cas couarde présomption d’innocence).
Dans des situations de guerre comme celle-ci, ces données sont certes à vérifier mais à prendre au sérieux, et c’est à l’autorité qui organise le blackout de l’information qu’incombe la charge de la preuve. C’est-à-dire aux autorités russes.
Mais vu qu’ils kidnappent aussi les maires ukrainiens, faut pas s’attendre à de la transparence de la part des Russes.
« Ces derniers jours, plusieurs milliers de résidents de Marioupol ont été déportés en Russie. Ce sont des gens du district de la rive gauche de la ville et de l’abri contre les bombes du bâtiment du club sportif, où plus d’un millier de personnes (essentiellement des femmes et des enfants) se cachaient face au bombardement intensif. Nous savons que les résidents capturés de Marioupol sont dirigés vers des camps où ils sont filtrés, où les occupants vérifient leurs téléphones et documents. Après l’inspection, des résidents de Marioupol furent transportés à Taganrog et de là envoyés par train dans plusieurs villes économiquement déprimées de Russie. Nos citoyens se sont vus délivrés des papiers qui les contraignent à résider dans une ville donnée. Ils n’ont pas le droit de la quitter pour au moins deux ans et ont l’obligation de travailler à un endroit administrativement spécifié. Les sort des autres n’est pas connu. » — mairie de Marioupol, citée par Lyudmila Denisova, sur Telegram.
L’accusation est quand même assez précise…
@ Marcel P | 21 mars 2022 à 23:15
« Vous devez perdre la mémoire : Achille l’expert, le 6 mars 2022, affirmait « Même si on peut le regretter, rien ne semble arrêter la marche des chars russes en Ukraine »
1- Je ne suis certes pas un expert, mais si vous relisez bien mon commentaire du 6 mars, je faisais référence à des propos tenus par le chef d‘État-Major des armées qui lui, par contre, on est en droit de le supposer, est bien un expert.
2- Les liens que je « balance » comme vous dites ne font que reprendre les termes exacts prononcés par Zelensky. Que ce soit le Figaro diplomatique ou un autre site qui les rapporte ne change rien à l’affaire.
3- Si ça peut vous rassurer je ne conteste pas le fait que Zelensky soit un héros de guerre, même s’il a un peu trop tendance à se prendre pour Rambo, mais je considère simplement que ses exhortations sont dangereuses pour la paix mondiale.
Si l’UE et l’OTAN avaient cédé à toutes ses exigences, nous serions aujourd’hui en pleine guerre mondiale et d’ailleurs il n’est pas impossible que nous le soyons un jour vu que Joe Biden manifestement fait tout pour qu’il en soit ainsi. On va finir par regretter Donald Trump !
Pour terminer, si vous tenez absolument à me contredire, essayez de le faire avec un peu plus d’esprit, si toutefois cela vous est possible et arrêtez votre persiflage à deux balles.
Je n’échange qu’avec les gens capables de s’exprimer sans insulter leur interlocuteur.
Il y en a encore quelques-uns sur ce blog, mais il est vrai qu’ils commencent à se faire rares.
@ Herman Kerhost | 22 mars 2022 à 00:52
« On atteint un sommet de bêtise (et d’ordurerie) en ce moment. »
Il est vrai qu’en matière de bêtise et d’ordurerie, avec vous on a affaire à un expert. Incapable d’écrire deux lignes sans déballer des propos agressifs tel un petit roquet teigneux.
Votre maître vous a décidément mal élevé. Il devrait vous envoyer au dressage.
Axelle D, Mary Preud’homme, bonnet blanc, blanc bonnet, comme je l’ai déjà expliqué à Patrice Charoulet. Votre nom, prénom et date de naissance n’a aucune forme d’importance : quelle autorité en découlerait ? En quoi vos propos auraient-ils plus ou moins de valeur une fois votre état civil exact établi ?
Aussi, qui croyez-vous être pour penser que votre nom importe dans la discussion présente ? Quand bien même votre nom serait une source d’autorité de quelque matière que ce soit, il ne vous permettrait pas même de faire l’économie d’un argumentaire dépourvu, justement, de l’argument d’autorité.
Par contre, ce qui est plus clair, vous avez manifestement un problème avec le dictionnaire : qui lui, fait autorité (sinon, il faut choisir un autre moyen de communication que les mots).
Calomnier, cela suppose de fausses accusations. Se dire calomnié sans préciser en quoi, c’est à la limite de la calomnie, justement.
Vous parlez aussi de dissimulation à mon endroit : dissimuler, c’est taire ou déguiser ses pensées, ses sentiments, cacher un fait. Je ne vois pas ce qui vous permet d’affirmer que je dissimule quoi que ce soit, même si je ne trouve pas essentiel dans la discussion de vous raconter ce que j’ai mangé hier au déjeuner. Là encore, parler de dissimulation sans plus de précision, c’est à la limite de la calomnie.
Pour en revenir au sujet (parce que la tentative de contrôle d’identité par une pécore sur Internet, ça va trois minutes, pas plus), qui est le seul qui compte réellement :
Lorsqu’un habitant d’un pays en paix se permet d’affirmer que l’habitant d’un pays qui se bat contre un envahisseur ferait mieux de rendre les armes, se soumettre, accepter d’être désarmé, il n’y aucune fausse accusation à dire que son propos défaitiste est à contresens de l’action de Winston Churchill et de Charles de Gaulle, qui ont justement refusé de se soumettre quand le bon sens populaire les y aurait invités – ce qui aurait été « la seule solution honorable et raisonnable permettant de trouver une issue rapide à ce conflit meurtrier » pour reprendre vos mots exacts.
Vous avez proclamé que les Ukrainiens devraient se soumettre aux Russes. Si les Ukrainiens doivent se soumettre aux Russes, pourquoi les Français devraient-ils ne pas se soumettre aux colonnes de clandestins envoyées par les Russes via la Biélorussie ? Comment leurs enfants pourraient-ils échapper au destin de Maxime Rendu en étant confrontés à des Abdallah Miladi (cf. la presse de ce jour), puisqu’il faudrait relativiser l’agression russe contre l’Europe ayant transformé les clandestins en arme par destination ?
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@ F68.10
« Mais les enjeux sont astronomiques. Nous avions un rideau de fer en Europe. Voulons-nous d’un rideau de fer sur rien moins que le monde ? »
En la matière, le sujet n’est pourtant plus tant ce que nous souhaitons mais ce que nous sommes prêts à tolérer. Le rideau de fer historique camouflait le refus, après la IIe guerre mondiale, d’un affrontement entre Soviétiques et monde libre, en trahissant toute l’Europe centrale, en lui faisant payer le prix de la guerre (https://fr.wikipedia.org/wiki/Trahison_de_l%27Ouest partie Exemples polonais et yougoslave), tandis que des pays comme l’Italie ou la France s’en sortaient objectivement très bien – libres de leur destin.
On peut parfaitement comprendre ce choix historique cruel et dramatique. Les Américains ont fait un arbitrage et ont estimé cette trahison moins douloureuse. Condamner le passé est assez vain dans le sens où nous ne pouvons pas l’influencer.
Nous sommes dans une situation comparable : si la Russie n’implose pas, si la Biélorussie ne redevient pas indépendante, si la Russie achève sa guerre, alors un retour aux échanges pseudo-normaux (parce qu’existaient déjà des sanctions pour les mêmes motifs), pour éviter un rideau de fer, sera une nouvelle trahison historique. Parce que nous connaissons le programme de Poutine, il nous l’explique – si nous avons un doute, il suffit de le relire. Ce n’est pas une invasion américaine bancale contre un dictateur avec un voeu pieux et absurde de repartir en laissant une démocratie dans un pays qui ne l’a jamais connue – solution qui marche très mal, en Irak comme en Afghanistan, mais qui ne prive pas les peuples du choix de leur destin. Poutine construit des « républiques populaires » : c’est l’URSS, tout comme la Chine se revendique toujours du communisme en dépit de son ultra-capitalisme par aspect.
Et nous serons responsables de cette nouvelle trahison.
@ Achille
Vous écriviez « rien ne semble arrêter la marche des chars russes en Ukraine » en affirmant « faire référence à des propos tenus par le chef d‘État-Major des armées ». Dans l’article que vous citez, le propos est « le rouleau compresseur russe risque de finir par vaincre en Ukraine ». Vous prêtez à autrui des propos qui ne sont pas ceux rapportés dans l’article que vous citez.
Aucun rapport entre décrire une action en cours (« rien n’arrête Achille dans ses proclamations sur le blog de monsieur Bilger ») et une issue probable (« Achille va sans doute encore faire des proclamations d’actualité basées sur des articles étranges et datés d’il y a 15 jours »).
Votre lien est supposé démontrer l’attitude actuelle de Zelensky. Il est ancien : de fait, il ne démontre pas l’attitude actuelle de Zelensky. Vous écrivez « reprendre les termes exacts prononcés par Zelensky » : il n’y a pourtant aucune citation dans cet article.
Deux paragraphes, à chaque fois la même erreur gravissime : vous inventez ce qui vous arrange, même en faisant parler un chef d’Etat-Major des armées. Je commence à me demander si votre but est de nous abreuver d’informations trouées, anachroniques, prises à contresens, en nous imposant des explications de texte fastidieuses. Et vous voudriez « de l’esprit » ? Épatant.
Enfin vous « considère[z] simplement que [les] exhortations de Zelensky sont dangereuses pour la paix mondiale. »
Tout comme l’attitude de Charles de Gaulle et de Winston Churchill : ces gens-là ont gravement mis en péril la paix mondiale.
À voir si on veut une paix mondiale avec des nazis et des soviets, qui ont ceci en commun de déporter et exterminer.
@ F68.10 | 22 mars 2022 à 01:37
« Cela tombe bien: je parle anglais. La sources sont les autorités ukrainiennes de Marioupol et Lyudmila Denisova, ombudsman ukrainienne des droits de l’homme. »
Moi aussi je parle anglais, mais d’une façon générale je me limite à me référer aux médias français.
Si les sources sont les autorités ukrainiennes, vous devez bien vous douter qu’en période de guerre la propagande va bon train. Quant aux sources anglo-saxonnes elles sont totalement dévouées à Joe Biden qui cherche clairement à attiser le conflit .
Il pense que Poutine envisage d’utiliser des armes chimiques et biologiques en Ukraine. Armes fabriquées en Ukraine sous licence américaine, ceci dit en passant.
Je ne serais pas étonné qu’il nous fasse le coup de la fiole d’anthrax comme G.W. Bush en 2003 pour attaquer l’Irak.
Que Poutine soit un dictateur et même depuis un mois un criminel de guerre, difficile de le contester. Cela fait 22 ans qu’il est au pouvoir et il compte bien le rester jusqu’en 2036. Je crains toutefois que ses vœux ne puissent se réaliser.
Ceci étant, tout processus de paix est préférable à cette hystérisation patriotique qui ne peut conduire qu’au chaos.
Un bon accord sera toujours préférable à une guerre mondiale dans laquelle personne n’est gagnant.
@ F68.10 | 22 mars 2022 à 01:37
En complément à mon post précédent, je vous joins un article du New York Times qui devrait vous intéresser . Il date du 1er mai 2019.
Il y est fait mention de conflits d’intérêt, pour ne pas dire de corruption, de la famille Biden avec des oligarques ukrainiens.
Ceci démontre, s’il en était besoin, que Joe Biden est partie prenante dans le conflit ukrainien et peut expliquer l’orientation qu’en en train de prendre la situation.
Utiliser le patriotisme du peuple ukrainien pour cacher des intérêts américano-ukrainiens, le tout sur fond de corruption. Voilà comment on déclenche une guerre mondiale.
@ Marcel P | 22 mars 2022 à 10:17
« Tout comme l’attitude de Charles de Gaulle et de Winston Churchill : ces gens-là ont gravement mis en péril la paix mondiale.
À voir si on veut une paix mondiale avec des nazis et des soviets, qui ont ceci en commun de déporter et exterminer. »
1- Le chef d’état-major parle de « rouleau compresseur russe qui risque de finir par vaincre en Ukraine ».
Et moi je dis « Même si on peut le regretter, rien ne semble arrêter la marche des chars russes en Ukraine ».
Vous pouvez m’expliquer en quoi mes propos diffèrent de ceux du général ?
2- Le lien que j’ai « balancé » figure en bonne place sur Internet et tout le monde peut le consulter. Non il ne s’agit pas d’une officine soviétique, mais évidemment dès qu’une source vous dérange, il s’agit de daube.
3- Tel un monsieur Culbuto, dès que je parle du conflit Russie-Ukraine vous revenez sur la WW2, avec Churchill, De Gaulle, Staline, Hitler et tout le tintouin.
Je vous signale au passage que contrairement au dernier conflit mondial, nous ne sommes pas en guerre contre la Russie qui d’ailleurs était notre alliée à cette époque.
Arrêtez avec vos rappel à l’Histoire, vous me faites penser à Zemmour qui n’a pas son pareil pour l’accommoder à sa sauce personnelle et qui au passage a dit bien des bêtises si l’on en croit les historiens, les vrais !
@ Achille
Vous ne voyez pas la différence entre « risquer de finir par faire » et « est en train de faire », vous avez un doute sur la qualité d’un site web conçu pour écran CGA qui se revendique réalisé en collaboration avec l’Etat, l’Union européenne et la boucherie Sanzot : tout s’éclaire.
Je pense que tout est assez dit.
(Enfin, je me marre quand même avec la suite « mais d’une façon générale je me limite à me référer aux médias français » – moi aussi je me limite à Pif Gadget en français, c’est moins perturbant.)
Je comprends que l’Histoire vous ennuie. Si vous voulez parler des relations franco-soviétiques pendant la Seconde Guerre mondiale, commencez par parler de 1989 et de la clandestinité de l’Humanité, organe de Moscou, interdit de parution pour… son approbation du pacte germano-soviétique. Ça vous dépasse, mais toute la position russe et soviétique sur cette guerre est directement liée aux prétentions multiséculaires de la Russie, de la Finlande à la Moldavie. Et Biden, là-dedans, tout le monde s’en cogne. La guerre froide entre la Russie et tous les pays qui l’entourent n’a pas commencé en 2022, ni en 2019.
Quant au fait que nous ne sommes pas en guerre, c’est votre avis de défaitiste. Lorsque la Russie envoie des colonnes de clandestins, décrits par Poutine lui-même comme des drogués voleurs dangereux (!), la guerre à beau ne pas être chaude, elle est là.
Contentez-vous de faire des panégyriques à la gloire du président de la République.
Et pour ceux que le sujet intéresse, autant écouter des sources russes plutôt : https://twitter.com/i/status/1506283895771348994
@ Marcel P | 22 mars 2022 à 18:13
« Enfin, je me marre quand même avec la suite « mais d’une façon générale je me limite à me référer aux médias français » – moi aussi je me limite à Pif Gadget en français, c’est moins perturbant. »
Puisque vous semblez avoir un faible pour la presse anglo-saxonne, destinée à des esprits supérieurs, ce qui ne saurait être le cas de la presse franchouillarde, je vous invite à lire l’article du 1er mai 2019 du New York Times que j’ai mis en lien à l’attention de F68.10.
Il y est question de l’implication du fils de Biden dans des opérations pas très claires avec des oligarques ukrainiens. Là, je pense que vous ne me direz pas que ma source c’est de la daube, j’espère. Pensez donc, le New York Times le journal le plus vendu dans le monde, c’est pas rien.
Ceci, bien sûr ne vous empêche pas de lire Causeur et d’aller sur le site de Boulevard Voltaire et même de piquer Pif Gadget à vos petits-enfants, si toutefois vous en avez.
@ Achille
« Moi aussi je parle anglais, mais d’une façon générale je me limite à me référer aux médias français. »
Eh bien, vous ne devriez pas. Surtout si vous discutez d’un sujet comme les déportations: les informations n’ont pas de langues maternelles.
« Si les sources sont les autorités ukrainiennes, vous devez bien vous douter qu’en période de guerre la propagande va bon train. Quant aux sources anglo-saxonnes elles sont totalement dévouées à Joe Biden qui cherche clairement à attiser le conflit. Il pense que Poutine envisage d’utiliser des armes chimiques et biologiques en Ukraine. Armes fabriquées en Ukraine sous licence américaine, ceci dit en passant. Je ne serais pas étonné qu’il nous fasse le coup de la fiole d’anthrax comme G.W. Bush en 2003 pour attaquer l’Irak. »
Vous tombez dans tous les pièges.
La fiole pour attaquer l’Irak ne répondait pas aux critères permettant d’accuser un État de développer des armes de destruction massive en vue d’une invasion. C’est d’ailleurs les Russes qui se sont rendus coupables du même vice en accusant l’Ukraine de développer des armes biologiques. Avec un niveau de preuve tout aussi indigent. Même pire. Si on persiste dans la ligne de ces précédents, la Chine n’a besoin que de nous sortir une excuse toute pourrie à la mode de Powell ou Poutine pour légitimer l’invasion de Taïwan… ce qu’elle fera probablement, vu que l’absence de discrimination règne dans l’opinion publique en la matière.
Par contre, les données de renseignements utilisées pour légitimer la guerre en Irak légitimaient (si la prolifération nucléaire vous inquiète, ce qui n’est manifestement pas le cas de tous ces pays de basanés qui veulent la bombe… et il y en a beaucoup…) d’imposer des exigences à l’Irak en matière de non-prolifération comme on a tenté de le faire avec l’Iran.
Et rappelons aussi que, nonobstant le mensonge de Powell, la guerre en Irak a bien permis de matérialiser des preuves que l’internationale de la prolifération nucléaire utilisait bien des passeports diplomatiques irakiens… le petit détail qui échappe à tout le monde quand on critique Powell…
Premier point.
Deuxième point: l’Ukraine a des laboratoires biologiques. Depuis environ 1886. Parce que la peste passe toujours par les ports ukrainiens quand elle migre d’Asie centrale en Europe. Donc, déjà au 19e siècle, l’Ukraine dispose de laboratoires biologiques et les scientifiques ukrainiens faisaient la chasse à tous les rats et bestioles bizarres qui transitaient dans les ports de la mer Noire. Ils ont collectionné des bubons, disséqué des pustules, désanatomisé les plus ignobles bestioles infectées des pires horreurs biologiques depuis 1886…
Il n’est donc pas besoin d’être grand clerc pour comprendre d’où vient ce nombre élevé de laboratoires biologiques en Ukraine: de cette époque… Mouvement amplifié par le régime soviétique du siècle passé. Il y a donc tout ce qu’il faut dans les labos ukrainiens pour faire suer à grosses gouttes quiconque s’inquiète de ce que ces dégueulasseries accumulées sur 150 ans ne s’échappent de ces laboratoires. Mais ce ne sont pas en soi des armes biologiques, et encore moins des armes biologiques développées par les Américains. (En fait développées par les Russes…)
Si vous voulez un pays qui développe un programme de réelles armes biologiques, il est tout trouvé: c’est la Russie. La Russie a en effet développé le Novichok, qui est d’une toxicité telle que Poutine aurait pu tuer facilement 10 000 personnes à Londres. C’est d’ailleurs le message que la Russie a envoyé par deux fois, à Londres, en empoisonnant au Novichok. « On peut… si on veut… » Là, c’est une réelle menace. Mais elle échappe à tout le monde car nous avons cette tendance malsaine à nous autoflageller sur les labos ukrainiens plutôt que de regarder la réalité de la menace russe en face. C’est d’une naïveté confondante et, au final, coupable.
Ces labos ukrainiens, hérités du 19e siècle et de l’époque soviétique, ont survécu à l’URSS. Et comme l’Ukraine nous a quand même fait cadeau de la plus grande catastrophe nucléaire sur sol européen, il n’était pas idiot de faire en sorte que les labos ukrainiens soient davantage sécurisés. Ce qui nécessite du fric. Fric que les Américains ont aligné. En plus d’avoir, dans leur immense bonté, participé à la suppression des armes atomiques ukrainiennes. Rappeler l’histoire pour contextualiser n’est pas inutile.
Maintenant, les Russes ont beau jeu de dire « ouhlàlàlà !! les labos ukrainiens !! dangereux !! dangereux !! dangereux !! » Ben oui, on sait qu’ils sont pleins d’immondices biologiques. Ce n’est nullement une nouvelle. Et c’est d’ailleurs bien ce que Victoria Nuland a dit dans son intervention devant la représentation nationale et politique américaine. Que c’était quand même dangereux que ces trucs se retrouvent en mains russes… ce en quoi elle a mille fois raison.
Par contre, tous les benêts du monde entier voient dans les propos de Nuland des aveux que les US développaient des armes biologiques… c’est pratique de tout déformer, hein ? On peut faire passer n’importe quel débat sérieux pour un crêpage de chignon digne d’une cour d’école maternelle…
Et les Russes s’en donnent à cœur joie pour accuser les US de développer des armes biologiques. Alors qu’ils sont les premiers à savoir que ces labos, datant de l’époque soviétique, sont bien ce qu’ils sont: leur propre legs. Ce sont des manipulateurs éhontés.
Je vous rappelle que nous avons aussi des laboratoires biologiques militaires dans l’Essonne. Vous n’avez pas plus de preuves qu’il ne fabriqueraient pas des armes biologiques que vous n’en avez pour les labos ukrainiens. Je vous conseille donc de prôner le bombardement préventif de l’Essonne à coupes de missiles thermobariques. Par cohérence intellectuelle.
Voilà pour les labos ukrainiens.
Troisième point: il est parfaitement documenté que les Russes s’ingénient à accuser les autres de leurs propres méfaits et des méfaits qu’ils s’apprêtent à commettre. Le cas d’école en est l’utilisation par les Russes en Syrie d’armes biologiques (chimiques) sur la population civile syrienne. Les Russes y sont en effet passés maîtres de l’accusation « ben ouais, ils se sont fait cela tout seuls, nous on n’y est pour rien ». Nous savons que c’est faux. Et nous savons que les Russes n’ont aucun complexe à pratiquer ce genre de guerre rhétorique, psychologique et informationnelle. Ce qui est d’autant plus facile quand on contrôle l’opinion publique par des médias d’État militarisés.
Comparativement, les médias occidentaux demeurent libres. Libres d’enquêter, libres de critiquer et d’anathémiser. Je ne dis pas que les médias occidentaux sont parfaits, loin de là, mais toute comparaison en vue d’équivalence morale avec les médias russes est simplement impossible et même immorale. Ils nous serait impossible de mentir comme un arracheur de dents sur les immeubles qui pètent légitimant la guerre en Tchétchénie, sur le Novichok, les avions défoncés au-dessus du Donbass, et la liste n’est ici pas exhaustive…
Donc oui, les US connaissent le jeu russe de désinformation qui consiste à accuser autrui préventivement des méfaits qu’ils s’apprêtent à commettre. C’est parce que les US ont compris la nature de ce jeu russe et ses démultiplications à l’heure d’Internet qu’ils ont changé leur politique d’utilisation des informations classifiées en provenance de leurs services de renseignement. Ils avaient le choix entre combattre la désinformation par la désinformation et combattre la désinformation par la vérité. Ils ont fait le second choix et ont donc décidé semi-officiellement de déclassifier beaucoup plus d’informations de leurs services de renseignement à l’attention du public. Pour ne pas laisser la désinformation russe garder l’avantage tactique de l’initiative (car, tout comme aux échecs, on ne peut être offensif que si on peut s’accaparer l’initiative.)
C’est pour cela que depuis quelques années, et tout particulièrement dans le cadre de cette guerre, les Américains ont décidé de ne plus laisser seule la société civile faire du debunking (qui ne marche pas, compte tenu de l’attachement de l’opinion publique à ses biais cognitifs) mais d’utiliser l’information issue du renseignement en mode prebunking: la mise en place d’assertions dans l’espace public de ce que leur renseignement leur dit. C’est la seule manière honnête et modérément efficace de contrer la propagande russe: expliquer qu’ils connaissent leurs tactiques de désinformation et forcer le monde à regarder la désinformation russe en face.
Vous, vous me semblez avoir bien avalé la propagande russe. Vos biais cognitifs sont effectivement bel et bien exploités. Et c’est assez clair au sujet de la thématique de la déportation en camps de travail, que je ne développerai pas ici, dans ce commentaire, en raison d’un manque d’espace. Je pare en effet au plus urgent…
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@ Marcel P
Je valide l’intégralité de votre dernier commentaire. Et je vous en remercie. Vous omettez néanmoins dans votre analyse l’impact colossal de l’esprit de revanche des peuples basanés en ce qui concerne la colonisation, ce qui explique leur soutien populaire à Poutine. Cela change la donne en terme d’analogie avec l’époque de la guerre froide. Celle-ci sera glaciale, et risque de brûler comme l’azote liquide.
Elle risque donc bien de se doubler d’une guerre des races. Celle qui fut prévue par les intellectuels racialistes du tout début du vingtième siècle. Et non, ceux-là étaient racialistes et parfois ou souvent racistes, mais n’étaient pas nazis… mais bel et bien conscients que le monde alors colonisé accèderait un jour à la science et au développement, ce qui est actuellement le cas…
Et l’esprit de revanche est bel et bien là. Cela aurait pu être un esprit de revanche libéral, démocratique et capitaliste, orienté vers le progrès. Mais c’est de fait un esprit de revanche qui se révèle totalitaro-compatible si ce n’est pro-totalitaire, mâtiné d’aspirations génocidaires. Huilé à l’ignorance, et accouplé au fondamentalisme religieux. Triste constat.
C’est pour cela que je vous parlais de rideau de fer sur le monde et pas seulement sur l’Europe.
Merci Poutine.
Les Américains débarquent aux Philippines. Les Chinois aiment.
@ Achille
Comme le lien précédent l’indique, je préfère écouter les Russes ou Poutine, c’est tellement plus clair.
J’ai déjà répondu à votre lien époustouflant de 2019 : la guerre froide entre la Russie et tous les pays qui l’entourent n’a pas commencé en 2022, ni en 2019. Hors-sujet donc, à mon sens.
Ceci dit, il donne une certaine logique à votre démarche.
On comprend que vous insultiez les Ukrainiens qui se battent pour leur pays comme Churchill et de Gaulle l’ont fait en leur temps, en leur recommandant de se soumettre face à « un ennemi supérieur en nombre et en armes » et « le cœur serré [leur dire] aujourd’hui qu’il faut cesser le combat ».
Car vous êtes aussi de ceux qui pensent que les torts réels ou supposés des USA justifient l’action des Russes. Étant considéré Hiroshima et Nagasaki, ils ont aussi le droit d’utiliser l’arme nucléaire, donc. Après tout, s’il y a des oligarques ukrainiens véreux, s’il y a quelques néo-nazis dans un taillis quelque part, pourquoi se priver.
(Évidemment, à ce petit jeu, je pense que vous aurez vite fait de trouver un motif pour condamner chaque pays d’Europe l’un après l’autre.)
@ Achille
Je suis frappé de voir à quel point l’invasion de l’Ukraine vous fait abandonner votre attitude habituellement modérée, jusqu’à devenir agressivement chauvin. Marcel P a visiblement, de par ses origines, des connaissances que vous n’avez pas sur la situation. Au lieu d’en profiter pour accroître les vôtres, vous semblez enclin à faire la preuve que derrière le pacifisme, se cache une lâcheté offensive jointe au mépris de l’étranger.
Ayez au moins la décence de ne pas donner de leçons à ceux qui se trouvent sous les bombes, et sont la cible de centaines d’assassins résolus à les éliminer. Comme le président ukrainien Volodymyr Zelensky. Peut-être en savent-ils plus long que vous sur leur ennemi.
Vos tentatives de remplacer les réalités par des slogans vaporeux et melliflus soulèvent le cœur : « Tout processus de paix est préférable à cette hystérisation patriotique qui ne peut conduire qu’au chaos. Un bon accord sera toujours préférable à une guerre mondiale dans laquelle personne n’est gagnant. »
Comme c’est beau… Vous avez l’air d’ignorer qu’un processus de paix, comme vous dites, est actuellement en cours. À la demande pressante du président Zelensky. Plusieurs réunions ont eu lieu entre les négociateurs russes et ukrainiens. Sans le moindre effet, pour l’instant. Pendant le « processus de paix », les massacres continuent.
À tel point que les observateurs se demandent dans quelle mesure ces discussions ne sont pas uniquement destinées, de la part des Russes, à donner le change.
De même, vous avez découvert, tout seul dans votre chambrette, que la neutralité de l’Ukraine serait la recette magique permettant de ramener la paix. Il semble vous échapper que cette neutralité a déjà, dans les faits, été acceptée par l’Ukraine, en 1994, lorsqu’elle a consenti à céder ses armes nucléaires à la Russie, en échange de la garantie, par cette dernière, de la sécurité de ses frontières.
Garantie que Moscou s’est empressé de violer en 2014, en envahissant la Crimée et le Donbass. Avant de la violer derechef par son agression actuelle contre l’ensemble du territoire.
Une éventuelle neutralité formelle de l’Ukraine, que Zelensky a bel et bien évoquée à termes couverts, récemment, sans attendre vos conseils, se heurte à l’évident problème suivant : qui garantirait la sécurité du pays, dans ce cas ? Manifestement, ce ne peut être la Russie, qui a fait la preuve de sa duplicité.
Alors ? Qui, et comment ? On voit mal les États-Unis ne pas être impliqués dans une telle garantie, si toutefois les discussions devaient en venir à ce point. États-Unis que vous passez votre temps à calomnier, avec l’Ukraine, en nous resservant la propagande éhontée des néo-staliniens de Moscou, selon laquelle la volonté d’indépendance de la seconde ne serait qu’une manipulation des premiers.
En fait, s’il y a une chose qui est absolument frappante ces jours-ci, c’est à quel point Vladimir Poutine endosse les habits de Lénine et de Staline. Les objectifs, les arguments, le vocabulaire, sont dans une large mesure ceux de la révolution bolchevique, en 1917, et de la Grande terreur, en 1937.
Avec cette différence que s’y ajoutent, cette fois-ci, les slogans de la guerre sainte orthodoxe. Sans compter, bien sûr, l’arme nucléaire. Dont la menace supplée le nombre — pour l’instant — inférieur des victimes.
Ne vous y trompez pas : c’est une offensive déclarée, ouverte, contre l’Occident. Poutine passe son temps à le répéter. Comme Lénine et Staline en leur temps. L’Ukraine n’est qu’une étape.
@ Achille | 22 mars 2022 à 15:39
Si Poutine dont les forces armées commencent à s’enliser en Ukraine finit par comprendre qu’il a plus à perdre sur le terrain militaire qu’en acceptant de négocier, il y a peut-être là une issue possible.
Savoir si Zelensky qui semble avoir pris le melon serait prêt de son côté à faire un bout de chemin en renonçant à la victoire dont il rêve, mais qui laisserait son pays totalement en ruines s’il parvenait à ses fins…
Quant aux comparaisons oiseuses consistant à faire référence aux événements de la Seconde Guerre mondiale, elles n’ont évidemment rien à faire dans l’actuel conflit qui oppose deux frères ennemis, Russes et Ukrainiens étant très proches avec souvent des liens familiaux étroits par ascendance ou descendance.
D’où une hystérisation typiquement slavo-cosaque des rapports que nous autres Occidentaux avons du mal à comprendre et ne contribuons qu’à aggraver à force de vouloir y mettre à tout prix notre grain de sel !
@ Achille
« Et rappelons aussi que, nonobstant le mensonge de Powell, la guerre en Irak a bien permis de matérialiser des preuves que l’internationale de la prolifération nucléaire utilisait bien des passeports diplomatiques irakiens… le petit détail qui échappe à tout le monde quand on critique Powell… » — moi à vous
Veuillez m’excuser: j’ai simplifié à l’excès. Le lien ci-dessus explique en quoi le commerce d’uranium entre Irak et Niger était bel et bien semi-planifié. Et sous couvert de passeport diplomatique. La guerre en Irak a aussi permis de capturer Muhammad Zaydan, un terroriste patenté, qui collectionait les passeports (libanais, yéminite) dont un passeport diplomatique irakien en 1985. Bref. Les craintes exprimées par les Américains en terme de jonction de prolifération nucléaire et de terrorisme sous la tutelle de Saddam se sont donc bien révélées lors de cette guerre. Le renseignement US ne s’était donc pas planté tant que cela.
Le mensonge de Powell à l’ONU fut dramatique. Il détruisit la crédibilité US alors que le renseignement n’était pas tant que cela à côté de la plaque. La théâtralisation a détruit la vérité.
C’est aussi à la suite de la guerre d’Irak n° 2 que Poutine perdit confiance dans la possibilité de normaliser les relations avec les US. (Poutine défend les dictateurs: c’est plus facile de faire des deals entre dictateurs qu’avec une démocratie.) Ce qui nous conduit donc plus ou moins directement à la situation actuelle en Ukraine.
Mais l’aventurisme et ses conséquences ainsi que la théâtralisation à l’ONU qui le justifia ne changent pas le fond du problème: les US avaient quand même raison dans les craintes qui les amenèrent en Irak.
Et comme nous le voyons actuellement avec les menaces nucléaires poutiniennes, la prolifération nucléaire n’est pas un jeu.
Je ne vais pas verser une larme sur Saddam pour le plaisir de cracher sur les US. Et je commence à en avoir assez de voir sur les blogs et chatrooms les éternels chouinements comme quoi les US sont méchants, qu’ils auraient fait 11 millions (rien que cela) de morts en Irak à eux tout seuls, pour ensuite entendre le chouineur en question m’affirmer que le 11 septembre, c’était un inside job, que les USA sont racistes, puis ensuite menacer de mort les kouffars… le tout mâtiné de l’antisémitisme le plus vil contre le juif Zelensky afin de défendre l’antinazisme de Poutine.
Cela, je le vois tous les jours sur l’Internet arabe, asiatique, africain et même parfois européen.
La version polie et ultra-soft de ce délire total, je le vois dans les propos de Rokhaya Diallo. Citation du magazine raciste et suprémaciste blanc du nom de Franc-Tireur, n° 18 en date du 16 mars:
« Ukrainien, un privilège blanc ? Si la réécriture racialiste de l’Histoire était une science, il y a fort à parier que Rokhaya Diallo recevrait le prix Nobel. La semaine dernière, après avoir relayé un tweet relançant la fake news du prétendu impôt colonial réclamé par la France à 14 nations africaines et nous apprenant que notre pays avait assassiné 22 présidents sur ce continent depuis 1963, elle a remis le couvert du « privilège blanc » à propos… des réfugiés ukrainiens. Le 10 mars, dans l’émission Balance ton post!, elle a asséné sans contradiction qu' »il a fallu que des personnes blanches souffrent pour qu’enfin on comprenne qu’immigrer est un droit humain ». Qu’importe la longue tradition française d’accueil de réfugiés en provenance de zones de guerre, qu’importent les différentes vagues préalables d’immigrations blanches, qu’importe que le conflit ukrainien signifie le retour de la guerre en Europe. Qu’importe, puisque tout est affaire de « privilège blanc ». » — Benjamin Sire.
Le privilège blanc de l’Ukrainien mâle de 40 ans, blond aux yeux bleus… j’me marre.
Je vais donc résumer l’état actuel de la propagande poutinienne: empêcher un dictateur arabe en lien documenté et alliance avec des mouvements terroristes d’obtenir un arsenal nucléaire, c’est du suprémacisme blanc de juif nazi ukrainien. Discours qui de fait ravit les cinglés qui veulent resusciter l’URSS en faisant feu de tout bois. (Il y en a un paquet dans le monde.) Et comme Robert Marchenoir l’a remarqué, rajoutez-y une bonne dose de guerre sainte orthodoxe…
Voilà la réalité de la propagande russe. Voilà où mènent les équivalences morales foireuses couplées à la culture du mensonge. Voilà pourquoi il y a une différence de fond entre imparfaites démocraties libérales à médias libres et totalitarisme terroriste poutinien.
Voilà pourquoi il importe d’arrêter de s’auto-flageller: parce qu’on ne troque pas son cilice pour se mortifier à coups de bombes nucléaires.
Et Poutine ne s’arrêtera pas à l’Ukraine.
« Je connais les raisons avancées pour refuser une zone d’exclusion aérienne, particulièrement en ce qui concerne le veto russe aux Nations unies. Mais, en toute franchise, si les États baltes disposaient à eux seuls de l’intégralité des capacités militaires de l’OTAN, nous n’hésiterions aucunement à imposer une zone d’exclusion aérienne humanitaire. Il ne faut ni considérer et encore moins entretenir cette industrie du mensonge qu’orchestre la Russie. Il faut être très clair dans notre posture défensive et systématiquement se préparer aux pires des scénarios. Si vous hésitez, Poutine frappera. Nous sommes la frontière. Soit nous tenons, soit nous tombons. Acta, non verba. » — Richards Kols, parlementaire letton.
Vous trouvez les US va-t-en guerre ? Les Lettons à côté sont bien plus raides.
@ Robert Marchenoir
@ F68.10
@ Marcel P
Est-ce que l’un de vous trois peut m’expliquer la signification des propos que Joe Biden a tenus hier ?
« C’est le moment où les choses changent. Il va y avoir un nouvel ordre mondial et nous devons le diriger ».
Cela signifie-t-il que les nations du monde entier doivent être à la botte des États-Unis qui seraient les seuls juges de ce qui est bien et de ce qui est mal, ainsi qu’ils l’ont d’ailleurs toujours fait depuis l’apparition du maccarthysme ?
D’avance merci de vos précieuses lumières !
P.-S.: pas trop long s’il vous plaît.
@ Axelle D | 23 mars 2022 à 01:09
« Quant aux comparaisons oiseuses consistant à faire référence aux événements de la Seconde Guerre mondiale, elles n’ont évidemment rien à faire dans l’actuel conflit qui oppose deux frères ennemis, Russes et Ukrainiens étant très proches avec souvent des liens familiaux étroits par ascendance ou descendance. »
Dites-le à Vladimir Poutine, qui s’emploie systématiquement à faire cette référence dans ses discours justifiant l’attaque de l’Ukraine, et a imposé, depuis de longues années, un révisionnisme officiel déformant l’histoire de la Seconde Guerre mondiale, justifiant l’impérialisme russe et la haine de l’Occident par le rôle imaginaire qu’aurait eu l’URSS dans la victoire contre l’Allemagne nazie.
Petite note : avant de sauter au plafond, puis sur votre clavier, à la lecture des mots « rôle imaginaire de l’URSS », veuillez a) réfléchir, b) vous renseigner sur ce que dit Poutine à ce sujet, c) réfléchir à nouveau. Merci pour la sérénité des débats.
J’ajoute que l’importance de cette version falsifiée de l’histoire de la Seconde Guerre mondiale est si grande, pour Poutine, que sa contestation est punie de lourdes peines de prison.
Adressez également votre commentaire aux Russes eux-mêmes, lesquels sont nombreux à avoir adopté, hélas, ce mythe selon lequel le rôle de la Russie dans la Seconde Guerre mondiale lui donnerait une suprématie morale sur l’Occident, alors qu’en réalité, les nazis et les communistes furent complices dans le déclenchement de la guerre, d’accord entre eux pour détruire les fondements de la civilisation occidentale.
Expliquez aussi votre thèse aux survivants du siège de Leningrad et à ceux des camps de concentration nazis, qui, aujourd’hui, sont assiégés à Marioupol, privés d’eau, de nourriture, d’électricité et de médicaments par les Russes venus les « libérer » d’un nazisme imaginaire ; ou bien qui sont raflés par la police lorsqu’ils manifestent à Saint-Pétersbourg contre la guerre, et risquent 15 ans de prison ; ou bien qui meurent sous les bombes russes en Ukraine, massacrés par des « anti-nazis » qui curieusement, utilisent les mêmes méthodes et le même vocabulaire que les nazis. Voici tout ce qui reste d’un homme de 96 ans, authentique victime des nazis lors de la Seconde Guerre mondiale, qui vient d’être « dénazifié » par les « anti-nazis » russes.
Accessoirement, expliquez-la au président ukrainien, accusé par Poutine d’incarner le « nazisme », alors qu’il est juif et qu’une partie de sa famille a péri lors de l’Holocauste.
« D’où une hystérisation typiquement slavo-cosaque des rapports que nous autres Occidentaux avons du mal à comprendre et ne contribuons qu’à aggraver à force de vouloir y mettre à tout prix notre grain de sel ! »
Voilà. C’est ethnique. C’est racial. Ces gens-là sont un peu des nègres slavo-cosaques, ils ne sont pas comme nous. Au moindre différend, ils deviennent hystériques et se mettent sur la figure avec une sauvagerie quasiment africaine.
Votre interprétation racisto-psychanalytique de la guerre d’Ukraine repose sur votre seule imagination. Il suffit d’étudier un peu la situation pour comprendre que le conflit est avant tout politique : les Ukrainiens ont voté pour la liberté et la démocratie.
En fait, ils constituent le premier peuple qui ait donné sa vie pour l’Union européenne : les cent manifestants qui sont morts lors du Maïdan, en 2014, protestaient contre l’abandon de l’accord d’association avec l’Union européenne.
C’est bien ce qui fait de l’Ukraine un ennemi mortel pour Poutine, lequel ne perd pas une occasion de faire part de sa haine envers le mode d’organisation politique de l’Occident. Cela, et la proclamation répétée, par le président russe, que l’Ukraine n’est pas un pays, qu’elle fait partie de la Russie et qu’elle doit lui être asservie.
Plus politique, comme conflit, je ne vois pas. C’est précisément parce que Russes et Ukrainiens font partie de la même race (des slavo-cosaques, comme vous dites, autrement dit une partie de la race blanche) que leur hostilité désormais irréductible doit être reconnue pour ce qu’elle est : le heurt de deux conceptions politiques opposées, de deux idées incompatibles de la vie en société.
Certains Européens se plaignent de ce qu’on ne les laisse pas sortir de l’Union par voie de référendum ; les Ukrainiens, eux, ont versé leur sang pour y entrer. Quelle que soit l’opinion que l’on a des institutions de Bruxelles, ce saisissant contraste doit donner à réfléchir. La haine qu’une partie des Français entretient envers « l’Europe » fait oublier un peu vite que l’Europe, c’est nous, c’est notre identité, ce sont nos valeurs les plus fondamentales.
Voilà qui remet à sa juste place votre assertion selon laquelle « nous autres, Occidentaux », serions incapable de comprendre la mentalité de ces sauvages slaves, et selon laquelle, bien sûr, lorsque Poutine pète de travers (ou massacre son propre peuple, et les peuples voisins), ce serait, encore une fois et comme toujours, notre faute, notre très grande faute.
Vieux clicheton gauchiste, inchangé depuis un siècle : quand le communisme commet ses crimes, c’est, bien sûr, la faute du capitalisme.
@ Achille
« Est-ce que l’un de vous trois peut m’expliquer la signification des propos que Joe Biden a tenus hier ? « C’est le moment où les choses changent. Il va y avoir un nouvel ordre mondial et nous devons le diriger ». Cela signifie-t-il que les nations du monde entier doivent être à la botte des États-Unis qui seraient les seuls juges de ce qui est bien et de ce qui est mal, ainsi qu’ils l’ont d’ailleurs toujours fait depuis l’apparition du maccarthysme ? D’avance merci de vos précieuses lumières ! »
Je ne suis pas tous les propos de Joe Biden. Un lien m’aurait donné du contexte.
En l’état actuel des choses, cela signifie qu’un rideau de fer va tomber sur le monde, avec l’Ouest d’un côté, et la Chine et la Russie de l’autre. Un monde plus ou moins démocratique avec une liberté d’expression d’un côté. Un monde autocratique avec des Internet nationaux contrôlés, surveillés et sans accès à la propagande LGBTQXYZ de ces pédophiles de nazis de sataniques banquiers de juifs américains de l’autre côté. Les nations basanées les plus anti-blancs iront chez les autoritaires anti-démocratiques. Les autres avec l’Ouest, où on continuera, en tant que bons capitalistes nazis, de faire des auditions de femmes noires à la Cour suprême US.
Vous voyez le topo.
Le monde libre, nazi et métissé sera minoritaire. Le monde enchaîné, antinazi, ethniquement homogène et sans Blancs sera majoritaire.
Les USA auront pour longtemps encore une place prépondérante dans le système politique occidental. La France ne fera valoir sa voix qu’en s’intégrant dans une Europe plus intégrée politiquement et militairement, si elle voit le jour.
Sur sol européen, nous risquons d’avoir une guerre bien bien chaude qui deviendra tout d’un coup glaciale. Au premier coup de pétard magique russe qui détonnera au milieu de l’océan Atlantique ou de l’Arctique. Hypothèse optimiste.
La première étape de ce rideau de fer, c’est l’exclusion de la Russie du système SWIFT (suivi d’une roublisation du marché russe du pétrole dans un contexte d’accords monétaires bilatéraux comme avec le Bangladesh, puis potentiellement à terme de yuanisation du marché arabe du pétrole). Les crypto-monnaies et/ou l’or serviront d’échange entre système monétaire libre basé sur le dollar d’un côté et système monétaire enchaîné basé sur le yuan de l’autre (si les Chinois y arrivent). La « décroissance » risque de ne pas être pour demain…
Trois inconnues: 1. Est-ce que l’ONU va se scinder en deux ou restera-t-elle un forum mondial où la diplomatie continuera à disposer d’une vitrine publique ? 2. Est-ce que le monde musulman veut basculer chez ces tolérants athées de Chinois ou avec ces kafirs d’Européens, ou encore établir (ce qui foirera) un califat théocratique ? 3. Quels seront les nouveaux systèmes d’approvisionnement en énergie ? (Le pétrole étant aux mains de régimes autoritaires…)
Tout cela avec la perspective potentiellement pas si lointaine que cela de la fusion nucléaire et donc de l’énergie quasi gratuite. On voit les premiers frémissements de cette question dans la façon dont l’amicale genevoise des péteurs de hadrons cherche à gérer les sanctions vis-à-vis de la Russie tout en tentant de protéger les scientifiques russes du CERN. ITER va devenir politique. L’espace va réellement se militariser.
Voilà. Cela signifie cela. Une guerre glaciale sans même l’excuse idéologique du communisme, avec l’intolérance des régimes autoritaires envers toute forme d’expression publique sur Internet. Car c’est bien cela qui fait trembler Poutine depuis qu’il a vu Kadhafi se faire lyncher comme un chien: Internet. C’est même pas l’OTAN.
« Élargissez votre esprit. Vous devez regarder au-delà. L’art de fixer les boules de cristal consiste en la lustration de votre œil interne. Seulement alors verrez-vous. Essayez à nouveau. » — Sibylle Trelawney, professeur de divination à l’École de Sorcellerie de Poudlard.
@ Robert Marchenoir
Даже по-русски, je n’ai aucune envie d’adresser une supplique à l’autocrate Poutine. Ayant déjà dit et répété qu’il y avait déjà bien trop de monde à vouloir mettre son grain de sel et jeter de l’huile sur le feu dans ce conflit de voisinage.
Quant à qualifier les Slaves de sauvages, c’est vous seul qui le dites. En ce qui me concerne, j’ai beaucoup trop de respect pour toute forme de culture, notamment celle-là, pour me laisser aller à proférer ce genre d’injure.
Robert Marchenoir, depuis le temps que je vous lis, figurez-vous que j’ai fini par comprendre qu’avec vous tout dialogue était impossible. Sachant que vous faites manifestement partie de ceux qui, faute de pouvoir opposer à un contradicteur des arguments objectifs, se « bornent » à dénaturer ses propos, caricaturer ou salir ses idées, y compris les plus nobles et le qualifier à tort et de façon obsessionnelle de « gauchiste ».
Concernant enfin Zelinsky, il est hélas parfaitement clair qu’il se prend pour un guérillero, une sorte de réincarnation de héros des temps bibliques et le champion intransigeant d’une cause juste où il pourrait tout demander (y compris l’aide aveugle des Européens tels que nous jugés lâches) sans rien donner en retour.
Quant à le prendre pour un nouveau Mardochée, alors là c’est le pompon. L’on se demande bien ce qu’en pense Israël, qui n’a pas l’air de partager l’avis de ce presque « nouveau faux prophète rêvant d’apocalypse » concernant la genèse d’un conflit qui perdure depuis huit ans.
« Élargissez votre esprit. Vous devez regarder au-delà. L’art de fixer les boules de cristal consiste en la lustration de votre œil interne. Seulement alors verrez-vous. Essayez à nouveau. » — Sibylle Trelawney, professeur de divination à l’École de Sorcellerie de Poudlard.
Ou passez-vous du sacrifice et intéressez-vous à l’art tout court, qui n’a besoin d’aucune magie pour accéder à l’esprit :
« Succédanés dans l’ordre du temps seulement, d’ailleurs, car il semble que l’élément premier ce soit l’idée, et le chagrin seulement le mode selon lequel certaines idées entrent d’abord en nous. Mais il y a plusieurs familles dans le groupe des idées, certaines sont tout de suite des joies. Ces réflexions me faisaient trouver un sens plus fort et plus exact à la vérité que j’avais souvent pressentie, notamment quand Mme de Cambremer se demandait comment je pouvais délaisser pour Albertine un homme remarquable comme Elstir. Même au point de vue intellectuel je sentais qu’elle avait tort, mais je ne savais pas que ce qu’elle méconnaissait, c’était les leçons avec lesquelles on fait son apprentissage d’homme de lettres. La valeur objective des arts est peu de chose en cela ; ce qu’il s’agit de faire sortir, d’amener à la lumière, ce sont nos sentiments, nos passions, c’est-à-dire les passions, les sentiments de tous. Une femme dont nous avons besoin nous fait souffrir, tire de nous des séries de sentiments autrement profonds, autrement vitaux qu’un homme supérieur qui nous intéresse. »
https://fr.wikisource.org/wiki/Page:Proust_-_Le_Temps_retrouv%C3%A9,_tome_2.djvu/68
J.K. Rowling est bien entendu une très grande écrivain.
« Sachant que vous faites manifestement partie de ceux qui, faute de pouvoir opposer à un contradicteur des arguments objectifs, se « bornent » à dénaturer ses propos, caricaturer ou salir ses idées, y compris les plus nobles et le qualifier à tort et de façon obsessionnelle de « gauchiste ». » (Axelle D)
Permettez-moi de ne pas partager votre avis: on peut aimer ou non les positions de RM mais on ne peut écrire, sauf à dénaturer la vérité, qu’il n’oppose pas une argumentation fouillée et fondée sur des faits avérés, à ses contradicteurs…Trop souvent lesdits contradicteurs se réfugient dans le déni ou dans les attaques ad hominem, s’abstenant de rétorquer point par point à son argumentation… En sont-ils d’ailleurs capables ?
La dialectique n’est pas à la portée de tout un chacun…
@ sbriglia 24 mars 2022 à 18:11
L’avocat sans cause dans ses oeuvres de négation massive n’aurait jamais remarqué les attaques ad hominem innombrables à mon égard de son protégé, ni son obsession maniaque à voir des gauchistes et des poutinistes partout (notamment à droite) !
Un tel aveuglement et une telle mauvaise foi, voilà qui force l’admiration sinon le respect…
Faut quand même pas trop pousser dans la basse flagornerie Maître !
@ Axelle D
Eh bien, devoir défendre Total, assez peu populaire, ne m’a pas tellement surpris.
Dire qu’il faut soit faire une vraie guerre économique, soit prendre sa pelle et son seau, non plus.
Mais lire ça :
« Concernant enfin Zelinsky, il est hélas parfaitement clair qu’il se prend pour un guérillero, une sorte de réincarnation de héros des temps bibliques et le champion intransigeant d’une cause juste où il pourrait tout demander (y compris l’aide aveugle des Européens tels que nous jugés lâches) sans rien donner en retour. »
Quel ton envers un dirigeant que je trouve à la fois héroïque et modéré, savoir combattant et négociateur !
Mais le pire est que vous dites que nous devrions exiger quelque chose de lui en échange de l’aide que nous donnons à son pays.
Ça alors !
Parce que le fait qu’en se battant pour sa liberté, ce pays le fasse aussi pour celle de la Pologne et de toute l’Europe donc la nôtre n’est pas, déjà, un paiement, si on veut employer ce terme, et un paiement d’un prix exorbitant ?
Sans compter, puisqu’on compte, que les infrastructures et les maisons sont en ruine.
Quand je disais que critiquer Total ne servait qu’à masquer nos propres fautes… Outre la lâcheté de certains, on voit l’avidité d’autres : des gens qui perdent tout pour ne pas perdre la liberté…
Des gens qui se battent pour la nôtre.
Eh bien ! On dit qu’ils ne donnent pas assez.
Quelle avidité !
« Les sanctions contre la Russie sont arrivées un peu tard » nous dit Zelensky.
Autrement dit le soutien logistique, médical et militaire de l’Europe, c’est bien, la condamnation unanime des pays de l’Europe, c’est la moindre des choses, l’accueil des femmes et des enfants ukrainiens c’est normal, mais combattre la Russie frontalement aurait été préférable. Ceci quelles qu’en soient les conséquences. Ben voyons !
À titre personnel, je partage la position comme quoi ce n’est pas en n’achetant plus d’hydrocarbures russes qu’on va affaiblir la Russie. Le pétrole que l’Europe n’aura pas acheté sera vendu ailleurs au prix fort.
D’aucuns veulent que les multinationales quittent la Russie et abandonnent un outil industriel financé à coup de milliards (la devise importe peu). Ben voyons, ce serait, après la perte de centaines de milliards des emprunts russes du début du siècle, un nouveau cadeau.
En gros c’est nous allons punir les Russes.
Comment ?
Eh bien c’est simple, on leur donne toutes nos multinationales, nos usines implantées là-bas, et on leur laisse nos participations dans des champs de pétrole et de gaz, ainsi que dans des compagnies gazières et pétrolières.
Poutine ne demande que cela, et l’Europe le lui offre sur un plateau.
Par qui sommes-nous dirigés ?
Et dans 100 ans, les Russes referont le même coup.
Quand je vois les pinaillages qu’il y a eu avec les Grecs…
À propos, qu’est-ce qui poussait les citoyens à être en faveur de l’Europe ?
Dissiper le risque de guerre, la solidarité, la mutualisation.
C’est réussi !!
Que la France garde bien pour elle seule la bombe atomique, qu’elle s’arme, l’ennemi est peut-être bien plus proche qu’on ne l’imagine.
Et dans tout cela, les Etats-Unis fourguent leur gaz de schiste, leurs missiles et leurs avions aux Allemands.
L’Allemagne d’abord.
La France n’en a-t-elle pas marre d’être cocue ?
@ Achille
« « Les sanctions contre la Russie sont arrivées un peu tard » nous dit Zelensky. Autrement dit le soutien logistique, médical et militaire de l’Europe, c’est bien, la condamnation unanime des pays de l’Europe, c’est la moindre des choses, l’accueil des femmes et des enfants ukrainiens c’est normal, mais combattre la Russie frontalement aurait été préférable. Ceci quelles qu’en soient les conséquences. Ben voyons ! »
Il n’y a de Dieu que l’OTAN et Zelensky est son prophète. OTAN hu Akbar !!
Vous évoquez « les conséquences ». Mais quelles sont-elles ?
La première des conséquences, c’est qu’une victoire éclair de la Russie sur l’Ukraine serait suivie dans la foulée d’une offensive russe à Suwałki en Pologne pour relier Kaliningrad à la Biélorussie. Une cinquantaine de kilomètres de liaison en territoire polonais à conquérir pour les Russes. Ce serait la Troisième Guerre mondiale. La vraie. Je vous rappelle que la Russie a déjà effacé la Pologne des cartes. Trois fois. La Russie aime bien envahir la Pologne… rappelez-vous le pacte Ribbentrop-Molotov.
C’est pour cela qu’il importe que l’Ukraine l’emporte.
En termes de pure guerre conventionnelle, l’OTAN écrase la Russie. Si on se limite à une évaluation excluant l’arme nucléaire, il n’y a aucune raison de ne pas intervenir en Ukraine.
Avec l’arme nucléaire, la donne est différente. Et la position de l’OTAN qui consiste à laisser la Russie se présenter à la face de l’Univers et de l’Histoire en l’agresseur nucléaire avant de monter les tours à notre tour est la plus raisonnable au sens précautionneux du terme.
Moi, je pense qu’il convient d’apprendre à mener des guerres conventionnelles limitées contre des puissances nucléaires. Certains pays sont déjà dans cette situation où ils n’ont d’autres choix que de savoir mener de telles guerres conventionnelles limitées contre une puissance nucléaire. L’Inde s’en farcit déjà deux, de telles puissances: le Pakistan et la Chine.
La Russie est une autre paire de manches, de par la position démentielle de sa doctrine nucléaire revendiquant la méthode de l’escalade préventive et considérant les petites frappes nucléaires comme étant, au fond, conventionnelles.
Péter quelques bombes en mer Noire ou en mer du Nord pour nous rejouer le tsunami de Doggerland de l’an -6000 et noyer l’Angleterre ou l’Ukraine sous des vagues de 15 mètres, après tout, c’est pas trop radioactif, hein… c’est aquatico-écolo. C’est propre.
La leçon est maintenant claire: la Russie doit être traitée comme une Corée du Nord européenne, et sa démocratisation forcée est la seule issue imaginable pacifiant l’Europe à terme. Une nipponisation, en somme.
Quiconque s’oppose à cela n’est pas notre ami.
Car les conséquences d’un statu quo (actuellement inexistant) face à la Russie auront des coûts militaires, économiques, diplomatiques, extrêmement conséquents. Vous, qui vous souciez des conséquences, devriez vous soucier des réelles conséquences d’avoir une Corée du Nord hostile à nos portes pendant un bon demi-siècle. Avant sa réimplosion en 2070 comme jadis en 1990, suivi du même cycle et du même sketch qui nous a menés de 1990 à 2022. Et qui nous mènera de 2070 à 2100, date de la Quatrième Guerre mondiale.
L’impérialisme russe relève de la psychiatrie.
Sans même parler de l’antisémitisme forcené de ces antinazis de Russes, d’Européens et même de bruns. Même les Chinois voient désormais des juifs, des Illuminati et des francs-maçons partout… Ayant un nom de famille qui semble juif alors qu’il est breton pur porc (le pâté Hénaff, le pâté du mataf) je vous garantis que les bruns, qu’il s’agisse des Chinois, des Indiens, des Africains ou des Arabes, sont à 100 % dans le délire antisémite dès que je critique la propagande de RT.
Je suis donc forcé de reconnaître, alors que je le niais, que l’antisémitisme qui apparut lors de la conférence de Durban sur le racisme en 2001 relève d’une belle et bien réelle réalité. Et c’est un des moteurs sous-tendant l’efficacité de la propagande de RT. Propagande victimaire qui permet de justifier le chantage nucléaire russe.
Si jamais la Russie nous balance une bombinette nucléaire, je vous garantis que ces antisémites bruns seront convaincus que les nazis de Blancs que nous sommes se seront atomisés tout seuls dans le seul but de jouer la victime et d’empêcher la résurrection de la Sainte URSS. Parce que, voyez-vous, le capitalisme, c’est les juifs et le racisme. Et tout ça, c’est les Blancs. Sauf l’URSS.
Donc, si, Monsieur. Je vous confirme qu’il devient urgent de trouver des moyens autant diplomatiques, médiatiques que militaires pour tenir tête au chantage nucléaire russe et à son agression impérialiste en Ukraine.
Que cela vous effraie, je le comprends. Mais les conséquences, voyez-vous… les conséquences…
@ F68.10 | 25 mars 2022 à 14:06
« La première des conséquences, c’est qu’une victoire éclair de la Russie sur l’Ukraine serait suivie dans la foulée d’une offensive russe à Suwałki en Pologne pour relier Kaliningrad à la Biélorussie. »
Cela fait 22 ans que Poutine est au pouvoir. S’il avait voulu conquérir l’Ukraine, puis la Pologne et quelques autres Etats satellites de l’ex-URSS, il l’aurait fait depuis longtemps.
Ses exigences, au départ, se limitaient à ce que l’OTAN n’installe pas ses ogives nucléaires en Ukraine. Tout comme les USA ne voulaient pas que les Russes installent leurs ogives nucléaires à Cuba dans les années 60. Même cause, même effet, sauf quand il s’agit des Américains, bien sûr !
« C’est pour cela qu’il importe que l’Ukraine l’emporte. »
Vous voulez dire les copains de l’Ukraine que Zelensky a rameutés, vu qu’il est bien incapable de se défendre tout seul. Faut pas jouer avec la queue de l’ours quand on est un petit gringalet d’1m 60-50 kg.
« En termes de pure guerre conventionnelle, l’OTAN écrase la Russie. Si on se limite à une évaluation excluant l’arme nucléaire, il n’y a aucune raison de ne pas intervenir en Ukraine. »
Mais ce que vous excluez constitue le point central du problème de ce conflit, car Poutine ne se limitera plus, désormais, à une guerre dite « conventionnelle ». Si l’OTAN attaque la Russie, c’est la guerre mondiale assurée sur fond de bombes atomiques.
« La leçon est maintenant claire: la Russie doit être traitée comme une Corée du Nord européenne, et sa démocratisation forcée est la seule issue imaginable pacifiant l’Europe à terme. Une nipponisation, en somme. »
On ne peut pas comparer la Russie qui est une des plus grandes puissances militaires mondiales avec les États-Unis, avec la Corée du Nord qui dispose de quelques bombinettes à tête nucléaire.
« L’impérialisme russe relève de la psychiatrie. »
Et l’impérialisme américain il relève de quoi ?
« Sans même parler de l’antisémitisme forcené de ces antinazis de Russes, d’Européens et même de bruns. »
Et l’antisémitisme ukrainien il relève de quoi ?
« Que cela vous effraie, je le comprends. Mais les conséquences, voyez-vous… les conséquences… »
Oui cela m’effraie comme beaucoup de gens qui redoutent une guerre nucléaire. Étant septuagénaire, je voudrais bien profiter de la petite dizaine d’années qui me reste à vivre – si, évidemment d’ici là je ne suis pas frappé d’un AVC, d’une crise cardiaque, d’un cancer foudroyant de la prostate, ou encore du dernier variant de la Covid-19 – sans être atomisé par un missile russe. La Lorraine n’est qu’à une heure de portée d’un missile nucléaire !
@ Achille
« Et l’impérialisme américain il relève de quoi ? »
De la sainteté.
Vous avez vu une seule réelle conquête d’annexion de la part des US ? Pas moi. Vous avez un problème avec l’idée d’empêcher les Serbes de génocider les Bosniaques ? Vous avez un problème avec l’idée de déglinguer Saddam, qui a envahi le Koweït, gazé les Kurdes de Halabja, qui faisait du shopping à l’uranium au Niger, qui donnait des passeports diplomatiques à des terroristes patentés, et qui fut un des plus brutaux dictateurs du 20e siècle ? Vous avez un problème à l’idée d’une riposte après le 11 septembre ? Vous avez un problème avec le fait qu’ils assurent via le parapluie nucléaire otanien la dénucléarisation de l’Europe ? Vous avez un problème avec l’idée qu’ils s’opposent à la prolifération nucléaire en Iran et en Corée du Nord ? Pas moi.
Après, oui, ils ne sont pas toujours très propres et font de belles bourdes. Mais aucune comparaison morale possible avec la Russie. Je vous fais la liste des guerres d’annexion que mène la Russie depuis un petit bout de temps ?
« Et l’antisémitisme ukrainien il relève de quoi ? »
Les juifs vivent en Ukraine depuis 1000 ans, et si vous connaissiez un peu l’histoire ukrainienne, vous sauriez que les juifs ont eu des rôles socialement ambigus et font simultanément partie intégrante de la société ukrainienne. Même la politique nazie en Ukraine fut un moment historique bien compliqué qu’on ne peut simplifier à de l’antisémitisme, car des personnages philosémites y ont participé dans un contexte où les juifs ont eu des rôles politiques importants pendant tout le 20e. L’antisémitisme ukrainien, c’est 5 % des Ukrainiens qui ont un problème à avoir un voisin juif, contre 30 % des Lituaniens. Demandez aux Français, pour voir…
Le néonazisme d’un mouvement comme Azov n’est pas dominant dans la société ukrainienne, faisant 3 % des votes au Parlement et 0 siège au Parlement. Dans des contextes d’affirmation de l’identité nationale ukrainienne, bien sûr que les mouvements ultranationalistes vont avoir le haut du pavé. Mais la comparaison avec le nazisme ne fait aucun sens. Il s’agit ici d’une démocratisation avec les mouvements nazis sous contrôle démocratique. Soucions-nous davantage des tendances autocratiques en France… mais soucions-nous aussi, certes, que cette guerre ne renforce les néonazis ukrainiens en en faisant des héros de guerre une fois la paix revenu. D’où l’importance de soutenir les démocrates.
« On ne peut pas comparer la Russie qui est une des plus grandes puissances militaires mondiales avec les États-Unis, avec la Corée du Nord qui dispose de quelques bombinettes à tête nucléaire. »
Non, Monsieur. Les bombes nucléaires n’y font rien. Ce n’est pas parce que la Russie a plein de bombes qu’elle est respectable. Quand je fais la comparaison avec la Corée du Nord, je ne fais pas référence au nucléaire, mais bien à la notion de totalitarisme. Un totalitarisme n’est pas accessible au dialogue démocratique transnational car les médias y sont vissés pour garantir la cohérence dudit totalitarisme. Un totalitarisme est donc politiquement ingérable depuis son voisinage, et pose donc des risques de sécurité avec un coût économique très conséquent.
La leçon du 20e siècle, c’est que les démocraties ne peuvent pas coexister avec des dictateurs psychopathes et totalitaires. Poutine est une dictature personnelle. Si encore la Russie était, comme du temps du communisme, une dictature collective d’un parti unique, une coexistence pacifique serait plus envisageable et réaliste. Cela le devient de moins en moins…
« Mais ce que vous excluez constitue le point central du problème de ce conflit. »
Non. J’ai fait une évaluation sans l’arme nucléaire, affirmant que l’OTAN écrasait alors la Russie. Puis, aussi, une évaluation avec l’arme atomique, affirmant qu’il fallait apprendre à mener des guerres conventionnelles limitées face à des puissances nucléaires. C’est en effet là le monde qui vient, comme entre Inde et Pakistan, si les US n’arrivent pas à enrayer la prolifération nucléaire comme en Iran.
« Vous voulez dire les copains de l’Ukraine que Zelensky a rameutés, vu qu’il est bien incapable de se défendre tout seul. Faut pas jouer avec la queue de l’ours quand on est un petit gringalet d’1m 60-50 kg. »
Non. Je veux dire qu’il y a un réel problème de démocratisation du monde slave et est-européen, et qu’il va falloir défendre cette démocratisation. Que ce soit en Serbie, en Ukraine ou en Russie. Et même en Hongrie et en Pologne. C’est à ce prix qu’on peut bannir la guerre d’Europe et l’unifier culturellement et politiquement pour pousser un modèle de société basé sur la résolution pacifique de nos conflits internes et le progrès scientifique, technique, économique et moral.
Et Zelensky s’en sort très bien. Il n’a pas à rougir. L’armée ukrainienne a fait la preuve qu’elle est capable et respectable. Tenir tête militairement à la Russie, pas grand monde ne l’a tenté, et cela fait longtemps que les combats aériens n’ont eu cet acharnement. Je tire mon chapeau à l’armée ukrainienne. Et je légitime de continuer à les armer. Sans complexes.
« Cela fait 22 ans que Poutine est au pouvoir. S’il avait voulu conquérir l’Ukraine, puis la Pologne et quelques autres Etats satellites de l’ex-URSS, il l’aurait fait depuis longtemps. »
Non. Poutine est passé par plusieurs phases. C’est à partir de 2007 qu’il change progressivement sa doctrine géopolitique en reniant définitivement l’héritage d’Eltsine. L’invasion de l’Irak fut pour lui le point de bascule où il comprit que son modèle autoritaire n’était pas compatible avec les ouvertures que les US, l’UE et l’OTAN se sont acharnés à lui proposer. Le raidissement date de 2007. Et, depuis, il affirme répétitivement que la souveraineté des Etats baltes et de la Pologne, c’est de la foutaise.
Vous négligez aussi les dynamiques dans les pays ex-soviétiques d’Asie centrale. Le Kazakhstan, par exemple, est un allié de la Russie, y compris sur un plan ethnico-culturel. Mais les sanctions font naître des failles entre la Russie et ces pays. Comme l’Ouzbékistan, qui s’est significativement distancié de la Russie, allant presque jusqu’à condamner l’invasion de l’Ukraine.
Donc, non, Monsieur Poutine a un échiquier assez large a gérer, avec l’OTAN à la porte. Et le fait qu’il n’ait pas envahi auparavant ne signifie rien. Il a mis en place ses pions un à un, les couvrant de la propagande et des mesures dites actives à la RT pour faire passer la pilule dans le monde et en Europe. C’est une tâche progressive. Maintenant, ses intentions, on les connaît, depuis 2007, et elles visent bien l’Europe de l’Est.
« Tout comme les USA ne voulaient pas que les Russes installent leurs ogives nucléaires à Cuba dans les années 60. Même cause, même effet, sauf quand il s’agit des Américains, bien sûr ! »
Des tentatives des changement de régime comme les US le firent à Cuba ne sont pas comparables à des invasions totales comme celle en cours. Vous omettez aussi le rôle du Mexique dans sa complaisance avec les services de renseignement russe, si vous voulez pousser l’analogie. Mais non, pas comparable.
Monsieur Poutine nie simplement les accords ayant mis fin à la Guerre froide, et garantissant l’indépendance des pays d’Europe de l’Est. Allez dire aux Polonais qu’on s’en moque de leur indépendance… et la Russie maquille ces viols en nous rejouant la logique des blocs et des zones d’influence. Alors qu’on en sortait depuis 1990.
Et vous tombez dans le panneau en faisant la comparaison avec Cuba. Alors que l’OTAN a toujours refusé l’adhésion de l’Ukraine et qu’il n’y avait pas un missile nucléaire otanien en Ukraine. Mais bien maintenant des missiles nucléaires russes autorisés en Biélorussie. Ce qui ne vous fait pas vraiment grimper au cocotier.
« Oui cela m’effraie comme beaucoup de gens qui redoutent une guerre nucléaire. Étant septuagénaire, je voudrais bien profiter de la petite dizaine d’années qui me reste à vivre… »
Votre confort personnel est secondaire face à des enjeux géopolitiques de cette nature.
@ F68.10 | 26 mars 2022 à 17:43
Bon je constate que nous ne sommes d’accord sur rien. Mais c’est pas grave.
Comme ils disent sur CNews : « Pourquoi faudrait-il que nous soyons tous d’accord ? » 😊
@ F68.10 | 26 mars 2022 à 17:43
« Vous avez vu une seule réelle conquête d’annexion de la part des US ? Pas moi. »
Vous montrez une ignorance de la politique étrangère des USA.
Je ne reviens pas sur l’annexion de la Californie, du Nouveau-Mexique, de l’Arizona et du Texas qui appartenaient au Mexique, considérant que ces annexions font partie de l’expansion du pays, que tout le monde a l’air de trouver normale, sauf les Mexicains évidemment.
Mais connaissez-vous l’histoire des Philippines ?
Je vous invite à vous plonger au moins dans Wiki, vous qui avez toujours des références dans votre besace.
Après avoir aidé les Philippines à prendre leur indépendance contre l’Espagne en 1898, les USA les occupent en 1899 et mènent une guerre d’occupation qui fit quelques centaines de milliers de morts, avec des massacres auprès desquels ce qui se passe en Ukraine relève de l’anecdotique.
Plus grave car il s’agit de culture, la langue américaine remplace la langue locale.
Finalement en 1935 un statut de semi-autonomie est accordé et les Philippines deviennent indépendantes en 1946 après la défaite des Japonais qui avaient occupé le pays.
Depuis, les deux langues, le philippino et l’américain, sont les langues légales, avec une prépondérance de l’américain pour les affaires officielles.
La chose s’est reproduite avec Cuba, sous une forme un peu différente. Après avoir aidé Cuba a obtenir son indépendance, les USA ont occupé l’île de 1901 à 1902, puis de 1905 à 1908, puis ont placé l’île sous statut de protectorat jusqu’en 1934.
Je fais bref, renseignez-vous également sur l’histoire de Porto-Rico, très liée et dépendante pour le meilleur et le pire des USA.
Depuis, il est vrai que les USA ayant échoué dans l’occupation et l’annexion brutale, se contentent de mettre des hommes à leur solde pour maintenir plus qu’une influence, une autorité sur des pays d’Amérique du Sud.
La chute d’Allende a été manipulée par les USA.
Que ce soit une bonne chose pour éviter de voir le Chili sombrer dans le communisme peut se discuter ce n’est pas le sujet, mais on ne peut pas dire comme vous le faites que les USA ont les mains pures et blanches concernant leur politique étrangère, surtout dans leur zone d’influence continentale.
@ Tipaza
« Mais connaissez-vous l’histoire des Philippines ? Je vous invite à vous plonger au moins dans Wiki, vous qui avez toujours des références dans votre besace. »
Bon, écoutez, s’il faut jouer à l’idiot, faisons-le: je précise donc mes propos pour les mal-comprenants.
L’ordre mondial devint le nouvel ordre mondial après la Première Guerre mondiale où on inventa le droit international. En effet, comme les États ne disposaient pas de droit international, il n’y avait pas de moyen clair et net de tirer au clair la responsabilité précise de X ou Y dans l’engrenage des alliances qui menèrent à la Première Guerre mondiale. Le modèle westphalien était prouvé inadéquat.
La Seconde Guerre mondiale prouva à la face du monde que la SDN, c’était mignon, mais qu’il fallait quand même peut-être avoir un nouvel nouvel ordre mondial. Donc on a essayé de créer un truc qui s’appelle l’ONU. Avec des mécanismes juridiques un peu plus costauds, mais toujours pas vraiment contraignants.
Vos guerres du dix-neuvième s’inscrivaient dans une mentalité dans laquelle à peu près tout le monde trouvait normal d’envahir un État et de lui déclarer la guerre pour résoudre les problèmes. La guerre, cela permettait de se distraire, en somme. Certes, on se faisait un peu plus mal qu’avant, mais cela restait fun. À partir de la Première Guerre mondiale, on a commencé à ne plus trouver cela très fun, bien que nous aurions dû le comprendre dès la guerre de Sept Ans, la 0-ème guerre mondiale.
Donc, votre exemple philippin, il est bien mignon, mais il relève d’un statut pré-ONU. Il y eut bien sûr des guerres chaudes menées pendant la guerre froide. Mais la seule fois où les États-Unis ont vraiment enfreint la charte de l’ONU, c’est Grenade. Où ils ont envahi. Ils ont réglé un problème, puis sont repartis. En un an, Grenade redevenait souveraine.
Maintenant, les problèmes identitaires des Philippins avec l’anglais, voyez-vous, Monsieur, c’est le lot de tous les pays dans le monde qui ont fait face à la colonisation, et même de ceux qui sont passés entre les gouttes de cette colonisation. C’est simplement le résultat d’une domination culturelle qui se fait ou se perpétue par le jeu naturel de la communication, des immigrations, de la pénétration de la science et de normes juridiques et culturelles qui, à défaut d’être moralement supérieures, se révèlent davantage viables ou difficilement expugnables. OK, cela fait pleurer les Philippins. Cela fait pleurer les Indiens. Cela fait pleurer les Africains. Ils nous en veulent. Très bien, vous dis-je: ce genre de chose est inévitable, et CE N’EST PAS UNE INVASION MILITAIRE NI N’EST COMPARABLE À UNE QUELCONQUE FORME DE VIOLENCE POLITIQUE DICTATORIALE ET ENCORE MOINS DE GUERRE.
Navré de l’écrire en gros caractères, mais la protection d’une culture qui se sent assaillie politiquement NE LÉGITIME AUCUNEMENT LA VIOLENCE POLITIQUE. Je l’écris aussi en gros caractères pour bien faire comprendre à tous les aficionados de Marine et d’Éric que s’ils s’imaginent comparer l’incursion des kébabs et des voiles à des bombardements de villes, ils ont un sérieux grain. Une culture, en France, par exemple, se défend en promouvant un modèle culturel par des œuvres culturelles de divers types. Une culture, cela se crée, cela se travaille. Cela ne se repousse pas par les armes. On ne peut combattre des idées par les armes. On ne peut combattre que des gens par les armes. On peut combattre les djihadistes par les armes. On ne peut gagner contre le djihadisme par les armes, mais seulement au moyen d’autres idées. De la même manière que les Philippins ne peuvent gagner contre les idées américaines autrement que par leurs propres idées et non par les armes.
C’est valable pour les Philippins face à l’influence nord-américaine. C’est valable pour les Français face à l’islam ou même face à l’influence anglo-saxonne, qui semble bien pire que l’islam, à en lire certains.
Restreignez-vous donc à la période de mon propos: celle après la création de l’ONU, qui est le moment où les États-Unis se sont fait les défenseurs du nouvel nouvel ordre mondial. C’est là que mon argumentaire s’applique. Les États-Unis mènent parfois des coups, des « regime change » depuis l’extérieur, comme à Cuba où ils ont échoué. Mais même quand ils envahissent l’Irak ou l’Afghanistan, ce qui relève de réelles invasions, ils ne le font pas pour annexer le pays ou mettre des gens à leurs bottes comme des pantins. Ils mettent en place des régimes qu’ils font tout pour confier à la population civile, même si la population civile n’en veut pas.
Les Russes, eux, annexent.
Loukachenko, c’est à lui tout seul une annexion de la Biélorussie par la Russie.
La voilà, la différence. Maintenant, vous pouvez cracher tout votre soûl sur les US, cette différence de comportement avec la Russie est tellement flagrante que l’équivalence morale n’existera, au fond, que dans votre esprit. Il n’y a pas d’équivalence morale qui tienne.
Nous sommes maintenant en train d’assister à l’émergence du nouvel nouvel nouvel ordre mondial. Sera-t-il multilatéral et encadré par le droit onusien avec un ou deux flics qui iront péter les genoux aux génocidaires pour leur apprendre à s’agenouiller ? Ou sera-t-il « multilatéral » au sens où personne n’osera critiquer une nation qui fera la guerre à une autre et encore moins intervenir sous prétexte que ce serait ne pas respecter la souveraineté d’un État que de lui interdire d’exterminer un autre État ou une minorité religieuse ?
Les États-Unis proposent un modèle où on va buter les génocidaires jusque dans les chiottes. La Chine propose un modèle où on soutient les génocidaires tant que la lettre formelle de la souveraineté est respectée. Comme au Myanmar. Comme en Russie.
Ce ne seront pas les Illuminati qui décideront de la forme de ce nouvel nouvel nouvel ordre mondial. Mais bien l’humeur mondiale, qui devra trancher la question suivante: est-ce que c’est parce que j’aime pas ces répugnants ricains sans culture (et ces nazis d’européens de l’ouest, pour reprendre les éléments de langage de RT…) que je dois me réjouir qu’on donne carte blanche aux génocidaires ? Plus brutalement: Madeleine Albright ? Pour ou contre ? Génocider les Bosniaques, pour ou contre ?
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@ Achille
« Bon je constate que nous ne sommes d’accord sur rien. Mais c’est pas grave. Comme ils disent sur CNews : « Pourquoi faudrait-il que nous soyons tous d’accord ? » »
Parce que la situation actuelle est l’exemple type de question où il aurait convenu que nous fassions mourir nos idées fausses avant d’en arriver à la situation présente, où il convient maintenant de faire mourir l’autre pour faire mourir les idées qu’il tient. Faire mourir le totalitarisme poutinen ? Ou faire mourir le nazisme ukrainien ? Telle est la question.
Si vous causez anglais, je vous conseille d’admirer cet échange entre un Géorgien et un Anglais pro-russe. Si vous ne voyez alors toujours pas le problème qu’il y a à ressasser le passé de la collaboration ukrainienne sous le nazisme au point de déclencher une troisième guerre mondiale pour 900 pauv’ pathétiques nazillons du bataillon Azov… si vous êtes prêt à détruire 8 milliards d’êtres humains pour vous débarrasser de 900 néo-nazis qui osent graisser les balles qu’ils adressent aux Tchétchènes de graisse de porc (crime suprême de racisme pour les antiracistes du monde arabe qui s’imaginent que leur bigoterie est plus sacrée que celle des autres), je me dois alors de vous informer que vous avez complètement perdu contact avec la réalité à force de souhaiter ardemment que cette guerre n’ait pas lieu.
Cette guerre est inévitable, et les tensions qu’elle a mises en place sont maintenant là pour rester. Elles ne pourront pas décroître tant que Poutine ne partira pas et tant que la Russie, par le biais d’une réelle liberté d’expression, ne s’ouvrira pas aux influences culturelles extérieures, y compris l’américanisation, qui permettra que le débat transnational sur les modèles sociétaux de gouvernance puisse enfin inclure la Russie.
Ce qui est le seul moyen de bâtir la paix à long terme.
Le Kremlin bloque cette nécessaire évolution.
@ Tipaza | 26 mars 2022 à 23:47
« Vous montrez une ignorance de la politique étrangère des USA. Je ne reviens pas sur l’annexion de la Californie, du Nouveau-Mexique, de l’Arizona et du Texas qui appartenaient au Mexique, considérant que ces annexions font partie de l’expansion du pays, que tout le monde a l’air de trouver normale, sauf les Mexicains évidemment. »
Bien vu !
À noter que les Amériques ont été totalement colonisées par les Espagnols, Portugais, Britanniques et dans une moindre mesure par les Français.
Les « Indiens » ou plutôt Amérindiens ont tous été parqués dans des réserves, quand ils n’étaient pas tout simplement anéantis. Et Joe Biden se permet de donner des leçons d’humanité et se porter comme garant de la liberté et de la démocratie.
Les femmes d’Afghanistan sont en train de défendre leurs droits, à commencer par l’enseignement des jeunes filles, depuis que ce pays a été laissé aux mains des Talibans, mais manifestement la communauté internationale regarde ailleurs. Son problème c’est le manque de gaz, de pétrole, de céréales.
En France ce qui préoccupe le citoyen c’est son pouvoir d’achat et le prix du carburant.
À chacun ses petits problèmes du quotidien…
Invoquer la sainteté de la part de quelqu’un qui refuse la connaissance du religieux ne peut qu’ajouter à la confusion générale.
Le spectre des Indiens d’Amérique viendra bien vite détruire les tentatives de justifications impériales qui, aujourd’hui plus que jamais, ne peuvent que constater l’échec du désir dominant qui ne sait qu’aboutir à la destruction démocratique, car fondé sur le mensonge que la vérité saurait imposer sa domestication, terme révélateur que les autocrates trouvent la justification de leur barbarie dans la dénonciation de cette hypocrisie.
Le retrait américain en témoigne et le discours martial de Biden avouait hier que la problématique est universelle et intérieure politiquement à chaque culture qui, tant qu’elle en restera à l’architecture sacrée archaïque, ne saura trouver sa cohésion qu’en se définissant un ennemi qui lui permet d’éviter de se confronter à cette réalité décrite par le texte judéo-chrétien.
Chaque culture contredit alors l’effort nécessaire et engageant chaque individu qui les constitue de choisir librement d’adhérer à cette description qui fonde nos Constitutions, la liberté jamais ne sera obligatoire, même si elle exige d’être défendue pour permettre à l’humanité d’avoir une chance de choisir d’assumer son humanité.
Tant que nous ne prendrons pas la mesure de cette solidarité indispensable que l’Occident ne sait montrer et démontrer que quand il est attaqué, soixante-dix ans de paix n’aboutissant qu’à la réification des luttes intestines où le citoyen se permet de s’endormir aux conforts de l’opulence à contempler la mer en traitant Macron de Kadyrov, des Ukrainiens devront toujours retourner au fossé du Chemin des Dames se rappeler qu’à oublier veille et prière incessante sont la condition même de notre condition. Rien jamais n’est acquis, chaque égoïsme prépare le retour barbare si nous ne savons pas accorder l’attention nécessaire aux petits Russes comme aux petits Indiens, plutôt que de recommencer à des fins de profits monstrueux, à universaliser numériquement le lynchage d’une meute qui toujours se retournera conte le Napoléon de service qui pensait édifier au nom de la liberté ce qui n’est qu’un retour à la domestication et à la dictature, osant appeler sainteté ce qui n’est qu’archaïsme dont on refuse la connaissance au service de sa poire sacrée.
Aussi tout cela est bien mal engagé et il n’est pas étonnant que nous ne sachions pas chez nous appliquer les lois, puisqu’à l’extérieur nous avons eu besoin de nous placer sous l’ombre des armes de destruction massive qui ne sont que l’expression que nous ne savons pas individuellement nous gouverner à l’intérieur et que les conservateurs, s’ils veulent survivre et respecter leur ordre bienvenu, devront progresser jusqu’à eux-mêmes se l’imposer au point que les progressistes ne pourront s’en passer pour proposer leur progrès symétriquement bienvenu lui aussi, retournant les violences mimétiques du sacré qui indique l’embouchure du saint où le bien clairement discerné aura su renoncer au mal ainsi en réciproque défini et où chacun, ayant domestiqué en pleine connaissance les montures de sa propre violence, pourra avec autrui commencer à travailler à l’édification de ce royaume parfaitement décrit, celui où l’on ne hait plus l’ennemi, n’admirant plus la force et ne méprisant plus le malheureux, renonçant au désir impérial de le domestiquer pour mieux partager l’aventure mirifique offerte à l’humanité de savoir incarner la vérité qu’alors nous aurions su nommer.
Le plus ahurissant et qui confine au fantastique est qu’il suffirait de croire en cette incroyance, reconnaissant que l’humain sait réaliser ses rêves, genau alors pourrait aller voter plutôt que de cauchemarder à cautionner l’horreur qui n’inspire que pitié.
Zelensky ironise en se demandant si l’OTAN n’est pas dirigée par Moscou
Lui, par contre, on se demande s’il n’est pas une marionnette dirigée par la bande à Biden. Normal pour un ancien comique.
Quant à Joe Biden, il a traité Poutine de « boucher ». On sent tout de suite qu’il est pour la recherche d’un consensus de paix avec la Russie.
Les Européens sont en train de se faire balader ! Reste à savoir à qui profite ce conflit. Pas difficile à deviner : vente d’avions de chasse aux Allemands, vente de gaz de schiste à la communauté européenne, hégémonie des États-Unis sur le sol européen. Ils vont pouvoir imposer leur volonté et emmagasiner les profits commerciaux et politiques de la situation.
On nous rejoue la petite musique « Si les Ricains n’étaient pas là ». Merci oncle Sam !
Le pire avec les Américains, c’est qu’ils sont capables de ramasser, au rabais, les participations européennes dans les entreprises russes. Entreprises qui seront les premières à reconstruire l’Ukraine une fois la paix actée.
Après s’être bradée aux Américains, l’Europe brade ses intérêts étrangers tout en acceptant l’embargo sur l’Iran.
Les Allemands continuent de payer d’une manière ou d’une autre, comme ils l’ont fait avec le rachat de Monsanto.
Pour sauver l’Ukraine, vive le gaz de schiste.
Bradons, bradons… polluons, polluons…
Dans 5 ans il y aura du boulot pour les banquiers d’affaires.
@ Achille 25 mars 22 h 39
« La Russie est une des plus grandes puissances militaires mondiales »
Cette affirmation mérite d’être nuancée, au regard de ses dépenses militaires, estimées en 2020 à environ 63 milliards USD, somme toute de l’ordre de celles des principaux pays européens, Allemagne, France et UK dont les dépenses s’échelonnent entre 50 et 60 milliards USD.
À titre de comparaison celles des USA en 2020 se montaient à environ 800 milliards USD, soit près de 40 % des dépenses mondiales (environ 2 000 milliards USD en 2020).
À ce sujet je recommande la lecture de l’audition du général Schill, chef d’Etat-Major de l’Armée de Terre (CEMAT), devant le Sénat, qui souligne les faiblesses de notre armée, inadaptée à une guerre de haute intensité car ne pouvant à court terme déployer qu’une force de l’ordre d’une brigade.
De quoi refroidir les proclamations belliqueuses de nos va-t-en-guerre.
@ Achille
« On nous rejoue la petite musique « Si les Ricains n’étaient pas là ». Merci oncle Sam ! »
En effet. Avec Achille, on traiterait de Gaulle et Churchill de clowns et on se soumettrait au premier dictateur menaçant, Hitler, Staline, mais peut-être même Degrelle ou n’importe quel autre !
La petite musique que vous voulez entendre, c’est Pétain annonçant à la France la soumission, avec tous les gens très censés qui ne voudraient pas suivre Charles de Gaulle qui aurait, paraît-il, pris le melon.
Les Européens se feraient balader ? Mais vous méritez de vous faire balader ! Poutine ne dirait pas autre chose. Vous croyez qu’il vous respecte ? Vos propos sont pour lui l’incarnation même de la décadence. Vous avez besoin d’une laisse : vous ne comprenez pas pourquoi les Ukrainiens se battent, ni pourquoi les Russes se battent. Vous n’avez rien de tout ça en vous. La défense de son pays, ça ne représente rien pour vous. La grandeur de son pays non plus.
« Cela fait 22 ans que Poutine est au pouvoir. S’il avait voulu conquérir l’Ukraine, puis la Pologne et quelques autres Etats satellites de l’ex-URSS, il l’aurait fait depuis longtemps. »
Vous étiez persuadé que l’Ukraine se ferait « bouffer » en trois jours parce que vous êtes un nabot mental : la mentalité de défaitiste désorganisé qui a conduit à la défaite française dans la Seconde Guerre mondiale. Même quand le présent vous montre qu’en fait, ce n’est pas si facile de conquérir un peuple de combattant, cela vous dépasse.
Et vous y allez en analyse géopolitique niaise, comme si Poutine n’avait pas changé au fil des années, comme si la Russie avaient eu les moyens d’une offensive à tout moment, etc.
« Ses exigences, au départ, se limitaient à ce que l’OTAN n’installe pas ses ogives nucléaires en Ukraine »
Qu’est-ce que c’est encore que cette désinformation ? Combien de mensonges ou de bêtises allez-vous colporter ? D’où sortez-vous une absurdité pareille ? À quel moment il serait question d’ogives nucléaires, ici, en Ukraine, plutôt d’ailleurs qu’en Pologne ou Lituanie ?
« Vous voulez dire les copains de l’Ukraine que Zelensky a rameutés, vu qu’il est bien incapable de se défendre tout seul. Faut pas jouer avec la queue de l’ours quand on est un petit gringalet d’1m 60-50 kg. »
Lorsque vous tenez ce genre de propos, je me dis que j’aimerais bien vous croiser dans la rue. Histoire de rire. D’expérience, ce genre de propos sont toujours ceux de carpettes. Les mêmes qui font les nerveux et serrent les poings lorsqu’ils sont en bande. Vous êtes capable de vous défendre tout seul, vous ? Permettez-moi d’avoir un a priori négatif.
Mais, après tout, on peut s’amuser à affirmer que l’invasion russe de l’Ukraine était un complot de l’OTAN pour humilier la Russie, exterminer ses généraux, faire disparaître le ministre de la Défense, etc.
Autre blague russe amusante ? 33e jour de l’opération spéciale de 3 jours : la réussite est si éclatante qu’il a fallu démontrer aujourd’hui qu’on n’a pas exécuté le ministre de la Défense pour son résultat.
Autre blague russe ? Notre opération de dénazification en Ukraine a : bombardé un mémorial du génocide nazi, tué un survivant du génocide nazi, entraîné une campagne de déportation.
Autre blague russe ? L’OTAN s’étend systématiquement dans notre voisinage
– Oh non !? L’OTAN attaque et annexe des pays ?
@ Marcel P | 27 mars 2022 à 13:41
Et voilà notre monsieur Culbuto qui nous renvoie en 1940, avec de Gaulle, Churchill, Roosevelt…
Il a juste oublié Staline., invité à la conférence de Potsdam. Par contre de Gaulle, méprisé par Roosevelt, n’y était pas.
Quand je vous dis que l’on ne peut comparer deux époques espacées de 80 ans ! Avec le temps, des alliés deviennent des ennemis, surtout quand des enjeux géostratégiques et commerciaux prennent le dessus.
Vous pas vouloir comprendre. C’est pas grave !
À noter que la Maison-Blanche a minimisé les propos de Joe Biden qui a traité Poutine de « boucher » et déclare que ce dernier n’avait pas à se maintenir au pouvoir. Ce n’est absolument pas à lui de décider du maintien ou pas de Poutine au pouvoir, ceci quels que soient les actes de guerre qu’il a commis.
La seule solution pour aboutir à la paix est la négociation, ce que s’efforce de faire Emmanuel Macron qui se garde bien de tenir des propos guerrier à l’encontre de Poutine.
D’ailleurs Marine Le Pen elle-même a soutenu aujourd’hui le président dans sa démarche recherchant un accord de paix, chose suffisamment rare pour le souligner.
D’ailleurs Joe Biden est réputé pour ses gaffes à répétition.
On va finir par regretter Donald Trump, un peu fou, mais avec qui la paix mondiale n’a jamais été menacée.
@ Achille
Je ne vois pas où vous voulez en venir avec votre « monsieur culbuto ».
Que l’on soit clair : votre pensée sur Biden, sur les USA, sur Marine Le Pen et sur Emmanuel Macron, tout cela, c’est du même tonneau : de la mélasse. Vous montrez avec insistance que vous ne comprenez rien de ce que vous lisez, que vous n’avez pas les clefs et moyens d’évaluer la qualité de vos sources et que vous n’avez pas la capacité de retransmettre un propos fidèlement.
On vous parle de deux personnes, Churchill et de Gaulle, qui ont refusé la paix contre l’Allemagne, l’un dans la plus grande illégalité. Exactement ce que vous reprochez aux Ukrainiens. Vous répondez qu’on vous parle de Roosevelt et de Yalta/Potsdam. Complètement hors-sujet.
Vous ne comprenez rien, ni aux Ukrainiens, ni aux Russes. Vous êtes l’incarnation même de l’Occident qui fait rire Poutine. Vous avez la réaction qu’il espérait globale côté européen : alors qu’il envoie ses chars, le petit Achille est impressionné et proclame leur avancée inéluctable (en déformant le propos d’un militaire au passage), insulte et traite de fou prétentieux les Ukrainiens qui se battent quand même et, comme si ce n’était pas assez, détourne ensuite le sujet sur les déclarations et faits et gestes de tel ou tel non-Russe et non-Ukrainien.
@ Achille
« À noter que la Maison-Blanche a minimisé les propos de Joe Biden qui a traité Poutine de « boucher » et déclare que ce dernier n’avait pas à se maintenir au pouvoir. Ce n’est absolument pas à lui de décider du maintien ou pas de Poutine au pouvoir, ceci quels que soient les actes de guerre qu’il a commis. »
Position chinoise. Il y a des conditions, pourtant, dans lesquelles un État perd ses droits à sa souveraineté. Un exemple:
« Le rapport suivant du High Level Panel on Threats, Challenges and Change, intitulé « Un monde plus sûr : notre responsabilité partagée » (A/59/565) et le rapport du Secrétaire général de 2005 dans « Davantage de liberté : vers le développement, la sécurité et les droits de l’homme pour tous » (A/59/2005) ont souscrit au principe selon lequel la souveraineté d’un État s’accompagne de l’obligation de l’État de protéger son propre peuple, et que si l’État ne veut pas ou ne peut pas le faire, la responsabilité incombe à la communauté internationale d’utiliser moyens diplomatiques, humanitaires et autres pour les protéger. » — Bureau de la prévention des génocides et de la responsabilité de protéger des Nations unies.
« La seule solution pour aboutir à la paix est la négociation. »
Il n’y a pas de négociation. Si quelqu’un rentre chez vous pour vous assassiner, la marge de négociation est assez restreinte: il convient de le descendre. Et l’Ukraine est entièrement en droit, en tant qu’entité souveraine, de se défendre et d’inviter autrui à intervenir sur son sol. C’est d’ailleurs ce qu’a fait Bachar quand il a appelé la Russie à la rescousse.
Macron devrait tenir des propos un peu plus durs. S’il ne fait pas, c’est parce que l’opinion publique française a tendance à baisser son pantalon face aux dictateurs, mais aussi parce que la France, étant la seule puissance nucléaire de l’Union européenne, est une des mieux placées pour garder le contact. Surtout en période de présidence de l’UE.
Je vous ferais aussi remarquer que c’est la Russie qui a débranché le téléphone rouge mis en place pendant la guerre froide en prévision de telles situations… on fait mieux si on veut donner des chances à la « négociation »…
« On va finir par regretter Donald Trump, un peu fou, mais avec qui la paix mondiale n’a jamais été menacée. »
Donald Trump a flingué les coopérations avec ses alliés, aussi bien européens qu’australiens, au profit d’un pivotage trop unilatéral vers l’Asie. Le retrait d’Afghanistan a d’ailleurs été décidé par Trump au mépris des positions de ses alliés européens.
Je me permets aussi, vu que vous encensez actuellement Trump, de vous signaler cette vidéo en date en 2018:
Trump (condensé): « Je dois dire que cela m’attriste que l’Allemagne fasse du négoce massif de pétrole et de gaz avec la Russie, que vous devez contrôler. L’Allemagne paie des milliards et des milliards de dollars à la Russie. Nous protégeons donc l’Allemagne. Ainsi que la France. Ainsi que tous ces pays qui, néanmoins, s’en vont négocier des gazoducs avec la Russie, payant de ce fait des milliards qui finiront dans les coffres de la Russie. Tout en s’attendant à ce qu’on les protège de la Russie. Je trouve cela particulièrement incorrect. [Propos suivis de répétitions trumpiennes au sujet de la Russie, de Schröder, des 70 % d’apports en gaz russe en Allemagne, de l’inaction des précédents présidents US à ce sujet et de la fin de cette complaisance américaine dommageable à l’OTAN, du manque de contribution allemand à l’OTAN, s’élevant à 1 % du PIB contre 4,2 % pour les Américains, et du manque de volonté allemand en la matière, étalant l’effort de hausse de financement de l’OTAN jusqu’en 2030, suivi d’une critique de l’hypocrisie allemande et de l’inaction de l’OTAN en la matière.] »
Stoltenberg (OTAN): « Vous savez, l’OTAN est une alliance de 29 nations, et nous avons parfois des différences d’appréciation et des désaccords. Mais la force de l’OTAN, c’est que malgré ces différences, nous avons toujours su nous unir [et bla bla bla…] »
Trump: « Comment pouvez prétendre à l’unité quand un de vos membres se fournit en énergie auprès de la personne contre laquelle vous et moi sommes censés vous protéger ?? »
Stoltenberg: « Parce que nous comprenons quand lorsque nous sommes unis dans nos rapports face à la Russie, nous sommes plus forts. Et… »
Trump: « Non. Vous ne faites qu’enrichir la Russie. Vous n’êtes pas unis dans vos rapport avec la Russie. Vous enrichissez la Russie. »
Stoltenberg: « Je crois que, même pendant la guerre froide, les alliés de l’OTAN faisaient du négoce avec la Russie. Il y avait des désaccords sur le type de négoce que nous devions… »
Trump: « Le commerce, je trouve cela magnifique. Je pense que l’énergie, c’est une tout autre histoire. »
Discussion otanienne qui remet deux ou trois choses en perspective, je trouve…
Il n’y aura pas de paix possible tant que Poutine sera en place. Et même un fois déposé, la paix ne sera pas gagnée. Et c’est effectivement aux Russes de déposer Poutine. Pourquoi n’aurais-je pas le droit de le dire ?
@ Marcel P | 27 mars 2022 à 17:35
En somme à partir du moment où je ne suis pas d’accord avec vos certitudes, je suis forcément un imbécile qui ne comprend rien, c’est ça ?
Vous me faites penser à Coluche qui connaissait quelqu’un qui donnait des leçons d’intelligence mais qui n’en avait pas un échantillon sur lui.
Il y a du Zemmour dans votre raisonnement. Le type infatué qui se prend pour le phare de l’humanité.
Je vous laisse avec la haute idée que vous vous faites de vous-même. Les gens de votre espèce ont un nom : les sots. Courteline les adorait, moi ils m’amusent un moment et puis, à la fin, je me lasse.
Restons-en là. Tout échange avec vous est sans intérêt.
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@ F68.10 | 27 mars 2022 à 20:11
« Et c’est effectivement aux Russes de déposer Poutine. Pourquoi n’aurais-je pas le droit de le dire ? »
Mais je le dis moi-même ! Je pense que les oligarques russes ne vont pas tarder à s’en charger car ils n’apprécient pas du tout que leurs yachts de luxe soient bloqués en rade de Saint-Tropez et de Nice.
Une chose est sûre, ce n’est certainement pas à Joe Biden, « le monsieur La Gaffe » des États-Unis, de s’en charger !
@ Marcel P
@ F68.10
Vos réponses répétées me rappellent le blog du sieur Rioufol (« Liberté d’expression » tu parles !) dans le temps où je n’avais pas été mis à la porte… c’était avant Madame Covid ; il y avait là un commentateur qui se dissimulait sous le pseudo de « Macronien », tout de suite on savait à quoi s’en tenir !
Il était prolifique, très… il intervenait des dizaines de fois par jour… attention ! il écrivait parfaitement… il était sans reproche sur la grammaire, le vocabulaire, la stylistique… il aurait plu à notre ami Charoulet !
Il était très documenté sur les questions qu’il abordait… on n’aurait pas été étonné si on nous avait dit que c’était un professionnel de la com. Je lui ai répondu une ou deux fois… il était courtois… son domaine d’extension recouvrait allègrement tous les agissements de notre Président… il était documenté comme ce n’est pas possible ! Beaucoup de familiers du blog lui répondaient vertement… il était brave !
Il me turlupinait peu… pas du tout même… pour moi c’était un tâcheron dûment rémunéré de la cellule élyséenne chargé de la com dans les blogs, voire plusieurs individus formant équipe, cette hypothèse était osée, je sais, mais je m’y tenais… je sautais sa production… rentrer dans son jeu était contre-indiqué !
Face à ce genre de « phénomène » le plus sage, et le plus percutant, c’est de passer son chemin sans voir.
Ce que je vous dis là, chers camarades, c’est pour parler pour ne rien dire. Et je ne sais même pas vraiment pourquoi je vous le dis !
Bonne journée à vous.
@ Achille
« Mais je le dis moi-même ! Je pense que les oligarques russes ne vont pas tarder à s’en charger car ils n’apprécient pas du tout que leurs yachts de luxe soient bloqués en rade de Saint-Tropez et de Nice. »
Les oligarques n’ont quasiment aucun pouvoir de ce style. Il furent oligarques (c’est à dire avec un pouvoir politique formant une « oligarchie ») juste après la chute de l’URSS. Poutine les a depuis dressés, et ce ne sont plus que des portefeuilles sur pattes pour lui. Seul son cercle rapproché à un réel pouvoir sur lui, et bien que la grogne semble y monter, Poutine les tient d’une main de fer.
Il n’est même pas certain que Poutine soit renversable en interne. Ce qui suggère un scénario d’évolution à la nord-coréenne.
Les sanctions n’ont qu’un seul principal but: asphyxier l’offensive russe et ainsi leur fixer de facto une date butoir à partir de laquelle leur offensive en Ukraine devra s’avouer vaincue. Poutine semble aimer se faire asphyxier.
« Une chose est sûre, ce n’est certainement pas à Joe Biden, « le monsieur La Gaffe » des États-Unis, de s’en charger ! »
Au détail près que la Russie a explicitement menacé de l’arme nucléaire en cas de « risque existentiel » pour la Russie, selon sa doctrine nucléaire. Le sous-texte de la « gaffe » de Biden est dans ce contexte bien simple: « Monsieur Poutine, vos frappes nucléaires, c’est en cas de risque existentiel pour la Russie, pour l’État russe, ou pour votre petit personne et votre pouvoir personnel ? Êtes-vous l’État, Monsieur Poutine ? Le risque dit existentiel, le personnalisez-vous, ou pas ? Au fait, l’Ukraine c’est la Russie ? Ou pas ? »
Bref, c’était une façon de s’attaquer aux non-dits du bluff nucléaire.
Monsieur Biden a donc très bien fait.
Monsieur Poutine, de son côté, ne se gêne pas pour dire que Monsieur Zelensky doit dégager.
Deux poids, deux mesures, Achille…
Et rappelons que Poutine taquine non seulement l’Ukraine au niveau de la Crimée et du Donbass, mais aussi le Nagorno-Karabakh, l’Ossétie du Sud, l’Abkhazie et la Transnistrie dans cette seule zone du monde.
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@ Bill Noir
« Il me turlupinait peu… pas du tout même… pour moi c’était un tâcheron dûment rémunéré de la cellule élyséenne chargé de la com dans les blogs »
Merci de me rappeler que je dois prendre le temps de vérifier si mon virement depuis l’Élysée a bien percuté mon bilan bancaire…
Je vous suggère de considérer une autre hypothèse: j’ai une indépendance d’esprit, une capacité de réflexion personnelle, et une documentation infinie avec Internet à bout de clics. Et beaucoup trop de temps libre depuis que ma vie personnelle se limite à la seule activité de créer de nouvelles mathématiques afin de tenter de retrouver une voie vers une occupation professionnelle après que la médecine a intégralement détruit ma vie, mes finances, mes droits civiques et ma santé dans le but avoué et auto-satisfait de me soigner. Tentative dont la productivité commence à se matérialiser depuis j’ai réussi à scier un prof retraité de Paris 7 sur son propre domaine de spécialisation. « Vous êtes de toute évidence mathématiquement très créatif. » En attendant, je me documente sur tout. Et j’ai donc réponse à tout. C’est aussi simple que cela.
Déjà, petit, je lisais les encyclopédies pour me distraire.
« Je sautais sa production… rentrer dans son jeu était contre-indiqué ! »
C’est pourtant ainsi qu’on confronte les idées des uns et des autres. Sans cela, les partis politiques ne sont que des chapelles, et la politique se résume alors à un seul rapport de force entre des gens qui refusent de grandir intellectuellement et qui s’isolent dans leurs idéologies en pratiquant un protectionnisme intellectuel. « Cachez cet argument que je ne saurais voir ! »
Et si nous ne faisons pas mourir les mauvaises idées par l’argumentation, il ne nous reste alors qu’à faire mourir les gens qui les tiennent. Ce qu’on appelle la guerre, ici entre totalitarisme poutinien et nazisme ukrainien.
C’est pour cela que les arguments importent, et que le protectionnisme intellectuel mène à la guerre. Il suffit de penser à l’islam pour s’en convaincre: voilà une mauvaise idée qui refuse de mourir et qui prend donc les armes.
@ Achille
Tant que vous colporterez des fausses informations, que vous déformerez lamentablement les propos d’autrui et que vous insulterez des gens qui se battent pour les leurs, je n’en resterai pas là.
Ce type de propos ne peut pas rester sans réponse.
Je pourrais vous expliquer qu’il n’y a pas besoin d’avoir une haute idée de soi pour estimer largement vous survoler. Vos déclarations mises bout à bout parlent d’elles-même.
Achille c’est : « L’insulte est l’arme de ceux qui n’ont pas d’arguments », « Je n’échange qu’avec les gens capables de s’exprimer sans insulter leur interlocuteur ».
Achille, c’est aussi : « type infatué », « les gens de votre espèce ont un nom : les sots », « monsieur culbuto », « Zelensky marionnette dirigée par la bande à Biden. Normal pour un ancien comique » « Zelensky […] bien incapable de se défendre tout seul. Faut pas jouer avec la queue de l’ours quand on est un petit gringalet d’1m 60-50 kg » « Nous n’avons manifestement pas la même conception du con », etc.
@ Marcel P | 28 mars 2022 à 18:59
Je vois que vous accordez une grande attention à mes commentaires. Y compris ceux qui ne vous sont pas destinés. Vous ne devriez pas, vous vous faites du mal pour rien. Au risque de vous décevoir, les vôtres m’indiffèrent complètement. Radotage sans intérêt, culture « wikipédesque », aucun humour. Franchement on doit s’ennuyer ferme chez vous. Détendez-vous, allez faire une balade en forêt. Vous vous sentirez mieux. Et puis si vous pouviez aussi m’oublier, ce serait parfait ! 🙂