Emmanuel Macron entre guerre et paix…

On ne peut pas dire, comme Eric Zemmour récemment, qu’au sujet de l’Ukraine, le président de la République mène « une guerre contre les Français » (JDD).

Je ne pense pas la même chose au sujet de ses dérives sociétales – constitutionnalisation de l’interruption volontaire de grossesse, projet sur l’aide active à mourir, réflexion présidentielle sur le viol et le consentement – qui semblent occuper tout le champ de ses préoccupations nationales alors que, par ailleurs, sur le plan international il est fortement mobilisé sur l’Ukraine et Israël. En donnant parfois l’impression qu’il n’est guère soutenu, ce qu’il a récusé dans l’entretien du 14 mars (TF1-France 2). Entre les deux, il y a la France, ce qui la menace au quotidien, ses peurs, ses attentes, ses frustrations et son impatience face aux échéances qui s’annoncent – les élections européennes mais surtout le grand moment de 2027.

Il n’en demeure pas moins qu’en toute humilité intellectuelle et politique, je ne peux qu’approuver le socle central de l’intervention du président de la République sur Poutine, sur l’Ukraine et sur la position française face à Israël et au Hamas.

Poutine va être réélu face à trois adversaires fantoches et qui peut nier l’affirmation d’Emmanuel Macron (EM), répétée à plusieurs reprises, que le dictateur russe ne doit pas gagner cette guerre, faute de quoi les pays voisins et l’Europe, son esprit et sa sûreté, seraient gravement et inéluctablement en péril ? Pas davantage il n’est à contredire quand il soutient que Poutine est le seul responsable des malheurs qu’engendre son invasion illégitime de l’Ukraine et que son offensive menée avec un cynisme total et un mépris affiché du droit international doit être vaincue coûte que coûte.

On comprend bien aussi pourquoi cette résolution d’EM impose l’instauration d’un rapport de force, quel que soit l’apparent déséquilibre de la puissance guerrière entre la Russie sans scrupule et la courageuse Ukraine. Laisser entendre à Poutine qu’on n’irait pas au bout de ce que son impérialisme impose, qu’on se fixerait d’emblée des limites qui lui garantiraient une forme d’impunité, constituerait la pire des stratégies. Contre un ennemi de cette sorte – à distinguer du peuple russe dont le soutien est en grande partie forcé et contraint – il n’y a pas d’autre riposte possible que celle d’une fermeté proclamée et concrétisée de plus en plus par une assistance militaire et civile octroyée au président Zelensky, conformément à l’accord bilatéral signé à l’Elysée le 16 février dernier portant en tout sur trois milliards.

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Je ne méconnais pas les difficultés tant militaires que budgétaires qui, selon certains spécialistes, vont entraver la pleine réussite de ces engagements présidentiels dont la trahison même partielle rendrait tragiquement vain le discours de vigueur et de résistance qui les sous-tend.

Mais, en m’excusant pour ces considérations profanes que j’assume car le citoyen que je suis a le droit de poser des questions quand les réponses ne dépendent pas de lui puisqu’il est loin de tout savoir, je m’interroge sur le futur. En acceptant la légitimité et le parti pris très honorable de la farouche volonté présidentielle de ne rien céder à Poutine, ne peut-on pas craindre que cette attitude noblement belliqueuse dans son principe, ne nous enferme dans une sorte d’impasse ?

Quelle que soit la malfaisance d’un Poutine dont il ne faudra rien attendre sur le plan de la rationalité diplomatique mais tout dans le registre de la provocation sanglante, à l’intérieur comme à l’extérieur de la Russie, il conviendra bien, un jour, d’être plus intelligent que lui. De Poutine ne surgira que le pire : laisser une chance au meilleur ne pourrait-il être notre honneur français ? Il ne viendra pas par enchantement mais par volonté.

J’entends bien l’argument présidentiel qui souligne que pour gagner la paix, il faut sinon remporter la guerre, du moins ne pas permettre à l’ennemi de douter du fait qu’on usera de TOUS les moyens pour le vaincre. Mais si on n’y arrive pas, on fait comment ? Si on persiste, en ce sens, dans l’affirmation d’une absence totale de limites et de lignes rouges, à supposer qu’elle intimide l’ennemi mais sans lui interdire une supériorité militaire et la possibilité de l’écrasement adverse, comment parviendra-t-on à sauver l’avenir de toute guerre, qui doit être la paix ? Si, dans le fil de l’implacable déroulement d’une logique guerrière, des troupes françaises au sol devront être réellement engagées, comment ménager, si peu que ce soit, un espace pour un futur apaisé ?

C’est en raison de cette impasse tragique d’aujourd’hui, aussi héroïque qu’elle soit et sans doute plus résistante chaque jour grâce à l’aide militaire accrue, que je ne méprise pas les contradictions des opposants à ce que EM cherche à présenter comme la seule politique internationale possible.

De quelque bord qu’ils soient, ils ne sont pas des traîtres parce que, si j’ai bien saisi, ils n’excluent pas de concéder à la Russie, pour une négociation et un compromis acceptables, la satisfaction territoriale et diplomatique de certaines de ses exigences – ses lignes rouges à elle – en échange de la sauvegarde d’une Ukraine qu’il serait honteux de sacrifier, après son admirable résistance et sa démocratie imparfaite face à un Poutine qui n’est pas Hitler mais ressuscite une forme de stalinisme.

La possible réélection d’un Donald Trump, et le projet qu’il a affiché « de ne plus donner un sou pour l’Ukraine », constituent une motivation de plus pour ne pas procrastiner au sujet de Poutine et de l’Ukraine.

Probablement, malgré la guerre et les risques de la voir s’amplifier et se généraliser, dans les coulisses des contacts, des esquisses d’entente se déroulent-ils ?

Il faut à la fois soutenir notre président qui, je l’espère, n’est pas seul dans sa vision – et les saillies ordurières d’un Medvedev vont accentuer notre adhésion – et, chacun dans notre coin, oser modestement cette interrogation : la paix a-t-elle encore une chance d’advenir ?

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Voir les Commentaires (129)
  1. J’ai retenu un point lors de cet échange avec le Président : Gilles Bouleau est toujours aussi nul !

  2. « …ils ne sont pas des traîtres parce que (…) ils n’excluent pas de concéder, pour une négociation et un compromis acceptables, à la Russie la satisfaction territoriale et diplomatique de certaines de ses exigences – ses lignes rouges à elle – en échange de la sauvegarde d’une Ukraine qu’il serait honteux de sacrifier, après son admirable résistance et sa démocratie imparfaite face à un Poutine qui n’est pas Hitler mais ressuscite une forme de stalinisme soft » (PB)
    Évacuons d’abord le stalinisme soft. Demandez aux opposants russes, lourdement condamnés sans raison, empoisonnés, déportés dans des camps puis décédés mystérieusement. Il s’agit bien de la mort hard provoquée par un faux stalinisme soft. Ces pratiques sont à nos portes.
    Ensuite, il faut bien penser à l’avenir. Le retour de Trump rendrait encore plus difficile l’édification d’un barrage anti-russe. Trump ne veut plus payer pour l’aide à l’Ukraine. C’est donc dès maintenant qu’il faut anticiper, qu’il faut mobiliser les forces de l’Europe libre et démocratique.
    Probablement que le Kremlin se régale de voir la fracture qui s’opère, les doutes qui apparaissent. Après tout, pourquoi ne pas accepter les offres de négociation se dit-il. Obtenir des territoires et plus tard en exiger d’autres. En somme, reconstituer le pacte de Varsovie.
    Quand on entend Thierry Mariani on a envie de pleurer. Il symbolise la capitulation. Ce naïf n’a pas encore compris que son maître du Kremlin a la démocratie occidentale en horreur, en ligne de mire. Il est contre l’intérêt de l’Europe.

  3. Serions-nous entraînés, à nos risques et périls, à participer à la campagne d’un candidat à la présidence de l’Europe ?

  4. 2024, et la France reste en son songe des années trente.
    Où l’on s’aperçoit à quel point de Gaulle était visionnaire, et qu’il comptait, après l’inéluctable échec du retour des partis défaitistes, sur ce que sa Constitution permet, l’élection d’un homme lucide et audacieux pour incarner autre chose que les échecs impérialistes du passé, le nerf de la paix.
    Le choix qui s’opère n’est pas entre Macron ou Poutine, piège démagogue, mais entre la dépendance et l’autonomie, fondement européen formulé depuis 2017 par le président français.
    La France a bien entendu le choix de se fourvoyer aux ornières somnambules de ses haros sur le baudet, de retourner aux atavismes racistes de sa décolonisation ratée, elle ne saura que confirmer l’ignorance de ce qu’elle est et qui déjà lui valut ses pires défaites, l’oubli que l’angle droit de la Croix que les hypocrites voudraient redresser comme symbole de victoire pourtant parfaitement démonétisé, est le fondement de sa grande idée sans laquelle elle n’existe plus.
    Elle n’en est plus à la domination et à vouloir l’obtenir, doit défendre et par tous les moyens disponibles ce pilier des nouvelles institutions européennes fondées sur la réconciliation, sans lesquelles le monde ne saura que répéter son délire de grand singe doté qui, par fantasme d’égalité, ne sait plus user de la liberté que pour décider de s’en passer.
    Par incapacité à accéder à la fraternité, elle a le choix de retourner au refus du libre amour que pourtant toute sa littérature incarne, de s’offrir aux grands inquisiteurs dostoïevskiens qui ne savent que proposer les retours en esclavage, le baiser baudelairien à la bêtise au front de taureau, l’orgueil délirant par incapacité à supporter les vertiges de la liberté qui ne saura, vieille histoire, que retourner aux ténèbres pour dissimuler que sa gloire n’est que l’ivresse des choses funèbres qui insulte ce que nous aimons, flatte ce qui nous rebute et offre notre trésor aux fantasmes de mort.

  5. « Il faut à la fois soutenir notre président qui, je l’espère, n’est pas seul dans sa vision – et les saillies ordurières d’un Medvedev vont accentuer notre adhésion – et, chacun dans notre petit coin, oser modestement cette interrogation : la paix a-t-elle encore une chance d’advenir ? » (PB)
    Les contempteurs indécrottables d’Emmanuel Macron y sont allés gaillardement de leurs sarcasmes pas toujours très fins (*), mais curieusement d’autres journalistes qui d’habitude ne ménagent pas notre Président l’ont trouvé bon, et même excellent. C’est notamment le cas de Franz-Olivier Giesbert. et, tout aussi étonnant, de Philippe Bilger lui-même dans le présent billet. Étonnant, non ?
    J’en connais sur ce blog qui ne vont pas être contents ! 😊
    (*) Notamment Pierre Lellouche et Vincent Trémolet de Villers

  6. Serge HIREL

    Hier soir, Mme Michu, qui avait déserté sa cuisine pour écouter son Président et ainsi savoir si, oui ou non, elle devrait, ce matin, courir acheter 10 kg de farine et autant de fruits secs avant que les rayons de son supermarché ne soient dévalisés, est bien vite retournée à ses fourneaux, ne comprenant rien au bla-bla du « généralissime », interrogé par deux animateurs qui, eux-mêmes, semblaient déboussolés par son « intelligence complexe ».
    Bon, bref, il n’est pas urgent de faire des réserves, s’est-elle réjouie, déjà esbaudie par cette étonnante question de Manu qui voulait savoir, avant de répondre à leur première question, si ses interlocuteurs comptaient se lever à la fin de l’entretien… Alors, bien sûr, comprendre la différence entre « intérêts vitaux » et « question existentielle » lui est largement passé au-dessus de la tête.
    Mais Mme Michu, comme ses consœurs et leurs maris, n’est pas tombée de la dernière pluie et a vite compris que son Président se la jouait « Père de la Nation », s’engageant à protéger les Français du vilain Poutine qui a agressé son copain de Kiev et qu’il soupçonne de ne pas vouloir en rester là. Mais pourquoi donc, se dit-elle, Manu le défie-t-il à la télé ? A-t-il perdu son 06 ? Et la voilà qui, tout à coup, se souvient que, le 9 juin, elle est convoquée à la mairie pour une élection dont on dit qu’il va la perdre…
    Mme Michu, qui a élevé des enfants, sait bien que le meilleur truc pour les endormir et s’assurer de leur obéissance, c’est d’abord de leur raconter une histoire horrible, puis de leur dire qu’on est là pour les sauver… s’ils sont bien sages. Les Français, on le sait, sont de grands enfants…
    Rassurée d’avoir trouvé le motif réel de ce laïus qui lui a fait peur, elle a rangé sa cuisine et est allée dormir le cœur léger… Bien essayé, Manu, mais tu m’as pas fait changer d’avis. Ta Valérie est une gourde. Moi, c’est Jordan qui m’plaît… ou peut-être Marion… Bien le bonjour à ton Churchill… Tu trouves pas que ce surnom est peut-être un peu « too much » pour le bonhomme ?… Bon, moi, j’dis ça, j’dis rien… Si ça te fait plaisir… Mais le coup de la télé, tu me le refais pas… Moi, je vote pas en regardant Kiev. D’abord, c’est pas en Europe.

  7. Martial Watrin

    Macron a sans doute raison sur le fond : empêcher Poutine d’atteindre son objectif. Mais il n’a pas les moyens de sa politique. Ne pas se fixer de limites est un slogan qui ne peut tromper Poutine. La France (et au-delà, l’Europe) est-elle disposée à user de l’arme nucléaire? La réponse est évidemment « non ». Plutôt que de jouer au poker et de perdre la mise, il faut passer par la négociation et faire la part du feu. Ce n’est peut-être pas emballant, mais un désastre nucléaire n’est pas une perspective envisageable pour tout homme sensé.
    En fin de compte, la dramatisation de Macron a des odeurs de cuisine électorale.

  8. Macron et son gouvernement devraient s’efforcer de mettre de l’ordre en France, régler les grands problèmes économiques et sociaux de politique intérieure, plutôt que se disperser en réformettes dérisoires destinées à régenter la vie intime des Français jusqu’à leur chambre à coucher ou leurs derniers instants !
    Quelle prétention insupportable est en outre la sienne que de prétendre imposer sa « stratégie » de matamore et de va-t-en guerre dans les affaires internationales, alors que sa gouvernance interne est un fiasco total.
    Quant aux propos de Medvedev, il me semble qu’ils font partie du langage provocateur et peu « orthodoxe » des Russes consistant à tourner en dérision tout contradicteur, adversaire ou ennemi ; par ailleurs, sachant que la traduction au mot à mot est généralement traîtresse, il aurait été plus réaliste de transcrire cette expression injurieuse par « couil**s molles ».
    Concernant plus particulièrement le conflit russo-ukrainien, il semble évident que vu le rapport de force, il ne peut se régler que par le retour aux accords de Minsk et leur stricte application, puis la négociation entre les deux pays avec la médiation le cas échéant d’un ou plusieurs diplomates de pays neutres, mais certainement pas de la France qui (par le truchement de son président va-t-en guerre !) a largement contribué à mettre de l’huile sur le feu et donc à l’escalade du conflit.

  9. Claude Luçon

    Même pas de maths, un rien d’arithmétique, pas plus besoin de sciences, un rien de biologie suffisent :
    PIB
    Europe 15 905 milliards de dollars
    dont nations sérieusement engagées en Ukraine
    Allemagne 4 120 MM$
    Royaume-Uni 3 479 MM$
    France 2 806 MM$
    Italie 1 991 MM$
    plus de 250 millions de citoyens contre un pays sans frontières, donc pas une nation, une sorte de terrain vaste, et vague, aussi engagé en Ukraine mais sous une autre forme où 140 millions d’esclaves se cherchent une âme slave qu’ils ne trouvent toujours pas :
    Russie 2 136 MM£
    C’est donc simple il faut, « en même temps » :
    1. surtout ne pas utiliser Zemmour comme référence, il n’a pas l’expérience nécessaire,
    2. mettre au rancart le côté défaitiste français,
    3. oubliez le « Mais » en parlant de Macron après lui avoir décerné un minimum de compliments pendant 35 lignes,
    4. dire aux Européens de se serrer un peu la ceinture, trop gras, obèses, ils en ont bien besoin de toute façon,
    5. se souvenir que nous avons d’excellents ingénieurs et techniciens en Europe, donc les réhabiliter, augmenter leurs revenus pour leur éviter de partir aux USA et en Australie, leur accorder quelques secondes dans les médias,
    6. limiter le temps de parole aux gens de Sciences Po, pauvre Sciences Po !
    Surtout prendre Macron au mot, les sous sont là car mieux vaut s’endetter que de s’auto-terroriser et promouvoir la défaite !
    Et l’optimisme, le courage, le bon sens bord*l ?

  10. Ce billet, Monsieur Bilger, retient tout particulièrement mon attention par son sujet bien sûr, mais aussi par son approche sans faux-fuyants. J’en retiendrai ce passage :
    « C’est en raison de cette impasse tragique d’aujourd’hui, aussi héroïque qu’elle soit et sans doute plus résistante chaque jour grâce à l’aide militaire accrue, que je ne méprise pas les contradictions des opposants à ce que EM cherche à présenter comme la seule politique internationale possible.
    De quelque bord qu’ils soient, ils ne sont pas des traîtres parce que, si j’ai bien saisi, ils n’excluent pas de concéder, pour une négociation et un compromis acceptables, à la Russie la satisfaction territoriale et diplomatique de certaines de ses exigences – ses lignes rouges à elle – en échange de la sauvegarde d’une Ukraine qu’il serait honteux de sacrifier, après son admirable résistance et sa démocratie imparfaite face à un Poutine qui n’est pas Hitler mais ressuscite une forme de stalinisme soft. »
    De fait, une opposition aux choix de monsieur Macron ne signifie aucunement que l’on soit poutinien selon les accusations systématiques en poutinophilie faites pour disqualifier ceux qui se refusent à adopter la doxa officielle comme vérité d’évidence. En ce sens cette récupération strictement conjoncturelle (proximité des élections européennes) permet difficilement de donner un point de vue contraire à celui du président de la République dans un climat de propagande éhontée de part et d’autre des deux camps adverses.
    Pour pouvoir y répondre, encore faut-il penser ce type de problématique à partir de réalités historiques car la guerre telle que semblent la concevoir nos dirigeants n’est pas un wargame sur un plateau dans un salon !
    En outre, il convient de rappeler un élément connu de ceux qui ont voulu tirer des leçons de l’Histoire. En effet, il est nécessaire de conserver à l’esprit selon un adage que celui qui déclenche les opérations n’est pas toujours celui qui fomente la guerre. Pour preuve, il suffit de rappeler les conditions d’engagement de la guerre de 1870 magistralement voulue et organisée par Bismarck sur fond d’unité allemande et déclenchée par l’empereur Napoléon III sur le fondement d’une dépêche d’Ems falsifiée.
    Pour comprendre les sources de la guerre d’Ukraine, il faut en premier lieu remonter aux années qui ont suivi la chute de l’URSS.
    Les négociations entre monsieur Gorbatchev et ses homologues des Etats-Unis ont bien abouti à un engagement occidental de ne pas déplacer les limites de l’OTAN vers la Russie. Longtemps ces accords verbaux ont été niés et pourtant très récemment est ressorti le verbatim de ces entretiens qui confirme cet engagement verbal.
    En 1997, George F. Kennan, théoricien de la guerre froide, avait déclaré : « L’élargissement de l’OTAN serait l’erreur la plus catastrophique de la politique américaine de toute la guerre froide ».
    En 2008, William Burns, ancien ambassadeur des États-Unis à Moscou, avait déclaré : « L’entrée de l’Ukraine dans l’OTAN est la plus brillante des lignes rouges pour l’élite russe (et pas seulement Poutine). […] Il est difficile d’exagérer les conséquences stratégiques de l’offre d’adhésion à l’OTAN de l’Ukraine. […] Cela créera un sol fertile pour l’ingérence russe en Crimée et dans l’est de l’Ukraine ».
    En 2014, Henry Kissinger a déclaré : « La Russie doit comprendre qu’essayer de satelliser l’Ukraine […] condamnerait Moscou à répéter l’Histoire et à s’engager dans un cycle autoréalisateur de pressions réciproques avec l’Europe et les USA. L’Ouest doit comprendre que, pour la Russie, l’Ukraine ne sera jamais une quelconque terre étrangère […] saborderait pour des décennies toute tentative de rapprocher la Russie et l’Ouest – notamment la Russie et l’Europe – au sein d’un système de coopération internationale. […] Ni la Russie, ni l’Ouest, et encore moins les différentes factions en Ukraine, n’ont agi suivant ce principe. Toute ont aggravé la situation. »
    Même Zbigniew Brzeziński, en 2014 a souhaité que le président des États-Unis fasse pression « pour convaincre l’Ukraine d’adopter le modèle finlandais » et en 2015 a plaidé pour « la dissuasion et l’accommodement, en assurant la Russie que nous ne comptons pas faire de l’Ukraine un pays de l’OTAN, mais quelque chose comme la Finlande ».
    Pour en revenir à l’actualité, il convient de rappeler les termes de l’accord de coopération en matière de sécurité entre la France et l’Ukraine signé le 16 février 2024 :
    « Reconnaissant que l’invasion à grande échelle, illégale et non provoquée de l’Ukraine par la Russie constitue une menace pour la paix et la sécurité internationales et une violation flagrante du droit international, notamment de la Charte des Nations unies ;
    […] Réaffirmant l’objectif de l’adhésion de l’Ukraine à l’Union européenne et le fait que la sécurité de l’Ukraine fait partie intégrante de la sécurité de l’Europe et de la région euro-atlantique ;
    […] Les participants réaffirment que la sécurité de l’Ukraine fait partie intégrante de la sécurité euro-atlantique et mondiale. La France confirme que la future adhésion de l’Ukraine à l’OTAN constituerait une contribution utile à la paix et à la stabilité en Europe. Les participants coordonneront et renforceront leurs efforts conjoints pour soutenir l’adhésion de l’Ukraine à l’OTAN. »
    Au-delà du fait que la Russie a effectivement et clairement violé les règles du droit international en attaquant l’Ukraine en février 2022 pour renverser le régime en place à Kiev et pour y installer le sien, objectif complètement manqué, il convient d’apprécier le fait que l’intégration de l’Ukraine à l’OTAN reste le but poursuivi par monsieur Macron.
    Sachant qu’il s’agit d’une ligne rouge pour Moscou, d’évidence il ne reste que la perspective d’une confrontation permanente avec la Russie, au minimum sur une ligne de front à la manière du 38e parallèle entre les deux Corées, au pire avec un engagement militaire des armées de l’Europe occidentale contre l’armée russe et ses alliés, notamment la Biélorussie, ce qui allongerait encore plus le front des opérations.
    Pour conclure, il me paraît indispensable de renvoyer à un article en ligne intitulé « Va-t-on de la guerre indirecte à la guerre directe contre la Russie ? » en date du 14 mars et rédigé par Michel Seymour et Samir Saul (https://arretsurinfo.ch/va-t-on-de-la-guerre-indirecte-a-la-guerre-directe-contre-la-russie/).
    Quoi qu’on puisse penser et du site et des auteurs, cet article offre l’intérêt essentiel de faire une synthèse de la situation créée. L’introduction de cet article cadre à mon sens parfaitement la réflexion qu’il convient d’avoir à l’esprit pour comprendre les enjeux de cette confrontation, voire comprendre l’attitude de monsieur Macron :
    « Les dernières semaines du mois de février ont été fertiles en développements dans la guerre opposant les USA/OTAN et la Russie en Ukraine. Les dangers qui guettent le monde, et en particulier l’Europe, se concrétisent et deviennent plus menaçants. Du méli-mélo d’événements disparates et désordonnés, il se dégage néanmoins des perspectives assez claires de collision directe entre l’OTAN et la Russie, c’est-à-dire du passage de la guerre indirecte par procuration actuelle à la guerre directe menée par des soldats et des civils de l’OTAN contre des soldats et des civils russes. Les deux côtés disposant d’armes nucléaires, la montée aux extrêmes, c’est-à-dire leur utilisation contre les armées et les civils sort du domaine de la théorie et des doctrines militaires pour entrer dans la sphère de l’application concrète. C’est à ce péril apocalyptique que sont confrontées dans les mois à venir les populations de nombreux pays. Cela exige une prise de conscience, un positionnement et des actions en vue de prévenir une catastrophe annoncée. Essayons d’abord de comprendre les raisons pour l’inquiétude, la source du danger ».

  11. « L’intervention de Macron était un grand moment de gesticulation. Autrefois, Au théâtre ce soir, c’était le samedi sur les chaînes publiques. L’Ukraine, ce n’est pas l’Europe. A la fin de l’exercice, il n’est pas plus crédible aux yeux de M. Poutine qu’avant. » Vincent Hervouët
    Macron et le chaos total et certains en redemandent !
    Un autre éclairage avec Vincent Hervouët ci-dessous :
    https://twitter.com/Lemurdesphotos/status/1768554779771355410
    Qui ira dans les tranchées avec pour seul horizon les bombes et les drones ?
    Certainement pas Macron qui n’a pas fait son service militaire ni ses acolytes qui resteront bien planqués aux abris !
    Le bain de sang peut donc se poursuivre. Il ira crescendo mais au fait, quel est le but de cette escalade, quels sont les buts exacts de cette guerre ? Récupérer les territoires occupés ? Récupérer la Crimée ? Bouter Poutine de Russie et le remplacer par qui ?
    Jusqu’où allons-nous ?

  12. @ Robert
    Précisez votre point de vue.
    On dirait que vous plaidez pour une capitulation devant le Kremlin pour éviter une extension du conflit.
    Le locataire perpétuel du Kremlin doit se frotter les mains en entendant ce discours. Il est encouragé.
    ———————————————————————
    @ Martial Watrin
    Donc la capitulation est, selon vous, le meilleur moyen de faire cesser le conflit.
    Vladimir doit se réjouir d’entendre de tels raisonnements.

  13. « Poutine va être réélu face à trois adversaires fantoches et qui peut nier l’affirmation d’EM, répétée à plusieurs reprises, que le dictateur russe ne doit pas gagner cette guerre, faute de quoi les pays voisins et l’Europe, son esprit et sa sûreté, seraient gravement et inéluctablement en péril ? Pas davantage il n’est à contredire quand il soutient que Poutine est le seul responsable des malheurs qu’engendre son invasion illégitime de l’Ukraine et que son offensive menée avec un cynisme total et un mépris affiché du droit international doit être vaincue coûte que coûte. » (PB)
    Cher monsieur Bilger, il est surprenant de voir qu’un homme comme vous, qui à plusieurs reprises a affirmé son droit à la nuance, puisse reprendre dans un copié-collé sans en changer un iota la propagande caricaturalement simpliste forgée par des gens animés d’intentions pas très claires, dont certains ont aussi à de multiples reprises fait preuve « d’ un cynisme total et un mépris affiché du droit international » par exemple, quand ils ont soutenu ceux qui ont bombardé la Serbie ou qui ont envahi divers pays indépendants pour y mettre en place des régimes représentant leurs intérêts.
    Ce n’est pas en nous livrant à des incantations du genre « Poutine, Poutine, Poutine » que nous parviendrons à comprendre une situation complexe relevant d’une multitude de circonstances historiques et à y faire face de façon rationnelle et non passionnelle.
    M. Poutine d’après ce que nous en savons, n’est pas plus un dictateur que les tsars qui l’ont précédé (hormis certains tyrans marxistes-léninistes dont quelques admirateurs et zélateurs ont figuré dans notre personnel politique sans avoir jamais été inquiétés) , dans un pays qui n’a jamais connu depuis sa création millénaire une démocratie de type occidental mais qui ne s’en porte pas plus mal.
    Il est aussi probable que son successeur, qui ne serait pas nécessairement issu d’un élevage de monstres, serait aussi peu ou prou obligé de maintenir une ligne ferme pour faire face aux manœuvres déloyales de pays étrangers qui se font passer pour des parangons de vertu.
    Sans prétendre faire ici un cours de géopolitique, pouvons-nous rappeler que depuis la fin de l’URSS, les États-Unis d’Amérique, ou du moins leurs administrations démocrates successives, se sont évertués sans s’en cacher à affaiblir la Russie, quitte à fouler aux pieds des accords internationaux passés avec elle en ayant franchi certaines lignes rouges concernant sa sécurité, en ayant ainsi contribué à mettre le feu aux poudres ?
    Contrairement à ce que prétend une propagande délirante, la Russie ne cherche qu’à assurer la sécurité de ses frontières et n’aurait aucun intérêt à sacrifier des vies humaines, du temps et de l’argent pour intervenir dans des pays déclinants, qui s’écrouleront de toute manière sous le poids de leur nihilisme et surtout suite à la fascination suicidaire exercée sur eux par la culture de mort.
    Quant à monsieur Macron, de quoi se mêle-t-il ?
    Ne joue-t-il pas lui aussi au dictateur quand, pour se faire élire ou pour faire oublier ses échecs, il se drape du drapeau de l’Ukraine ou bien quand il couvre cette dernière d’un argent extorqué aux Français qu’il a déjà appauvris et d’un armement prélevé sur les dotations de notre armée, en faisant entrer ainsi la France dans un risque de guerre ouverte, le tout après avoir à son habitude magouillé tout cela dans son coin sans avoir consulté personne, en toute illégalité  et de la façon la plus anti-démocratique qui soit ?
    Faut-il rappeler tout de même cette vérité première que la Russie n’a pas attaqué la France et donc que toute cette affaire montée en épingle à des fins de basse politique franco-française n’a aucune raison d’être pour nous ?
    La plupart des chancelleries ont désapprouvé les propos irresponsables de M. Macron et même son entourage commence à se poser de sérieuses questions sur son comportement inquiétant, dont l’agitation contraste avec la placidité de son homologue moscovite.
    Alors, demandons-lui respectueusement de se calmer et de s’occuper en priorité selon ses obligations et en laissant de côté ses fantaisies, des dangers menaçant la France, dont l’un est « la guerre à bas bruit » menée contre elle sur son propre sol par des bandes étrangères qui la haïssent, guerre larvée mais qui fait aussi des victimes, eh oui, mais qui n’auront pas l’honneur d’une cérémonie aux Invalides.
    S’il cherche à se faire apprécier, qu’il commence, avant de caracoler dans la steppe, par s’attaquer de front à ce problème qui fait partie de son domaine régalien au lieu de s’occuper de ce pourquoi il n’a en rien été élu.

  14. @ Axelle D | 15 mars 2024 à 17:17
    « Concernant plus particulièrement le conflit russo-ukrainien, il semble évident que vu le rapport de force, il ne peut se régler que par le retour aux accords de Minsk et leur stricte application, puis la négociation entre les deux pays avec la médiation le cas échéant d’un ou plusieurs diplomates de pays neutres, mais certainement pas de la France qui (par le truchement de son président va-t-en guerre !) a largement contribué à mettre de l’huile sur le feu et donc à l’escalade du conflit. »
    Exactement.
    Mais qui, parmi tous ces Tartarin de plateau TV, sait qu’il est plus facile de commencer une guerre que de l’arrêter ?

  15. revnonausujai

    Si, au lieu de jouer au guerrier de la mort qui tue, rôle pour lequel il n’est manifestement pas calibré, le flambard mirifique se préoccupait de LA question existentielle posée à la France, il consacrerait toute son énergie et tous les moyens à lutter contre la subversion islamique et à son corollaire, l’invasion migratoire. On en est loin !

  16. Olivier Seutet

    L’arme nucléaire française est née lorsque l’URSS était une puissante dominante avec à la fois une capacité nucléaire pour anéantir notre pays et une armée conventionnelle apte à l’envahir et l’occuper probablement en quelques semaines. La théorie de la dissuasion était celle du faible au fort : nous ne pouvions nous défendre longtemps ou efficacement mais nous pouvions infliger à l’adversaire un dommage inacceptable pour lui. Cette dissuasion ne serait mise en oeuvre que si les intérêts vitaux de la France étaient en jeu. Personne n’avait clairement défini quels étaient ces intérêts vitaux. La seule certitude était que la dissuasion était liée à une menace forte, en cours d’accomplissement contre notre territoire sanctuarisé. La dissuasion du faible au fort est une arme particulière qui pour être crédible ne souffre pas d’interprétation de la part des ennemis.
    Le président Macron vient de parler de protéger des intérêts essentiels. Ce langage flou (essentiel, est-ce vital ?), pour lui le summum de l’art de la guerre est le comble de l’hypocrisie puisque personne ne peut imaginer que l’on puisse utiliser notre arme nucléaire pour défendre Odessa (ou Kiev) voire pour récupérer la Crimée pour le compte d’un autre pays. Il ne veut donc parler que de l’implication directe de nos armées conventionnelles pour défendre l’ukrainité de la Crimée ou des provinces du Donbass, ou, ce qui est à craindre prochainement, le port d’Odessa.
    Le seul problème est que l’on ne peut dissuader un pays adverse avec les maigres forces que nous avons. Au mieux on l’ennuie. C’est la piqûre de la mouche du coche.
    Mener une guerre juste en définissant qui est l’instigateur des hostilités est d’importance mineure quand personne ne veut se battre : ni les ethnies non-russes des Républiques autonomes qui fournissent la chair à canon ; ni les Ukrainiens qui échappent à la conscription par la concussion ; et encore moins les ressortissants de pays membres d’une organisation internationale (l’Union européenne). L’incapacité des armées en ligne est patente entre les Ukrainiens qui n’ont pu faire de percée quand ils avaient encore des munitions, et les Russes qui n’arrivent à conquérir que des lambeaux de territoires face à des forces exténuées et inférieures en nombre.
    Prétendre que nos valeurs sont à défendre sur le Don est sans intérêt puisqu’il n’existe pas de nation européenne qui ait subi le baptême du sang, et les nations européennes qui auraient pu prétendre avoir cette expérience sont en pleine crise existentielle.
    Si les accents martiaux de Macron sont là pour tenter de faire peur à Poutine, l’objectif est louable mais vain s’il n’est pas appuyé sur la recherche d’une issue ; les Européens peuvent éventuellement donner un coup de col, mais sûrement pas s’engager dan la lutte au long terme quand d’autres objectifs sont tout aussi menaçants. Les Occidentaux devront, à un terme plus ou moins proche, décider d’un statu quo.
    Il était d’ailleurs lisible dans les paroles du président qu’il ne faisait pas sienne l’idée de réclamer la Crimée pour l’Ukraine : la formule qu’il a utilisée était du style « aux Ukrainiens de voir » pour cet objectif (ce n’est donc pas un point essentiel). Encore un effort et il reviendra aux accords de Minsk, assortis cette fois d’une garantie d’intégrité de l’Ukraine.
    Beaucoup de paroles pour pas grand-chose avec l’inconvénient majeur d’avoir abîmé notre doctrine de dissuasion nucléaire.

  17. @ Isabelle
    Du coup, pour répondre à vos commentaires, on poste aussi des liens vers des vidéos ? L’espace de commentaire est un espace publicitaire ?
    « De fait, une opposition aux choix de monsieur Macron ne signifie aucunement que l’on soit poutinien »
    On peut aussi être simplement anti-américain et anti-occidental.
    « En outre, il convient de rappeler un élément connu de ceux qui ont voulu tirer des leçons de l’Histoire. En effet, il est nécessaire de conserver à l’esprit selon un adage que celui qui déclenche les opérations n’est pas toujours celui qui fomente la guerre. Pour preuve, il suffit de rappeler les conditions d’engagement de la guerre de 1870 magistralement voulue et organisée par Bismarck sur fond d’unité allemande et déclenchée par l’empereur Napoléon III sur le fondement d’une dépêche d’Ems falsifiée. »
    Le seul adage connu de ceux qui ont voulu tirer des leçons de l’Histoire est qu’elle ne repasse jamais les plats et que comparaison n’est pas raison.
    On n’a pas besoin de parler de Bismarck pour savoir que Moscou voulait soumettre l’Ukraine depuis son indépendance, tout comme on sait que Moscou conteste l’intégrité territoriale de la Finlande, de la Pologne et l’autonomie des Pays baltes. Tout ceci, c’est dit. Moscou n’avance pas masqué, il suffit d’écouter Moscou plutôt que de vouloir jouer à l’haruspice.
    « Les négociations entre monsieur Gorbatchev et ses homologues des Etats-Unis ont bien abouti à un engagement occidental de ne pas déplacer les limites de l’OTAN vers la Russie. Longtemps ces accords verbaux ont été niés et pourtant très récemment est ressorti le verbatim de ces entretiens qui confirme cet engagement verbal. »
    À l’époque des deux blocs, il n’y avait que deux pays ayant la parole. l’indépendance des pays tiers ? Rien à cirer.
    Ça a changé et, figurez-vous, ces pays-là sont redevenus indépendants : ils ont le choix de leurs alliances. Verbatim ou pas verbatim, ni Moscou ni Washington n’a le droit, en droit international, de décider des alliances de ces pays. Le fait que vous persistez à nier à ces pays ce droit fait de vous un impérialiste. Ne vous étonnez pas d’être traité de poutinophile, parce que c’est justement de cela dont il s’agit.
    Tout votre laïus n’a qu’une finalité : nier à l’Ukraine le choix de sa destinée. Les Ukrainiens ne sont pas des Français, ils se battent contre cela par tout moyen. Cela ne devrait surprendre personne, surtout pas ceux qui prétendent tirer des leçons de l’histoire.
    « il convient d’apprécier le fait que l’intégration de l’Ukraine à l’OTAN reste le but poursuivi par monsieur Macron. »
    C’est aussi Macron qui a fait adhérer la Finlande à l’Ukraine ? La Finlande est-elle autonome ou doit être agir sous la dictée ?
    « Sachant qu’il s’agit d’une ligne rouge pour Moscou »
    Que va faire Moscou ? Menacer d’user de l’arme atomique contre la France ? Recruter des clandestins et les aider à violer les frontières de l’Europe ? Financer le comité Assa Traoré ? Peindre des étoiles bleue dans Paris ? Publier à l’international des fausses unes de la presse française ? Financer des dictateurs anti-français et des Kemi Seba en Afrique ?
    Vous vous inquiétez beaucoup des lignes rouges de Moscou. Et celles de la France ?
    « Pour conclure, il me paraît indispensable de renvoyer à un article… »
    Indispensable ? Sur un site où l’on apprend qu’à Gaza se déroule un génocide, que l’URWA serait innocente, etc. Que cela cadre avec vos opinions anti-USA anti-Israël, anti-Occident, soit. Mais sinon, quelle valeur ajoutée par rapport à vos propres déclarations ?
    ——————————————————————-
    @ Axelle D
    « Quant aux propos de Medvedev, il me semble qu’ils font partie du langage provocateur et peu « orthodoxe » des Russes consistant à tourner en dérision »
    Vous avez peur, donc. Pas de problème, on a le droit, c’est de la dérision.
    « Concernant plus particulièrement le conflit russo-ukrainien, il semble évident que vu le rapport de force, il ne peut se régler que par le retour aux accords de Minsk et leur stricte application, puis la négociation entre les deux pays avec la médiation le cas échéant d’un ou plusieurs diplomates de pays neutres, mais certainement pas de la France qui (par le truchement de son président va-t-en guerre !) a largement contribué à mettre de l’huile sur le feu et donc à l’escalade du conflit. »
    Quelle escalade. Un peu plus et Moscou envahissait l’Ukraine et menaçait de bombarder Paris.
    —————————————————————-
    @ Martial Watrin
    « La France (et au-delà, l’Europe) est-elle disposée à user de l’arme nucléaire? La réponse est évidemment « non ». »
    Moscou est-elle disposée à user de l’arme nucléaire ? La réponse n’est pas évidente, puisque Moscou menace de l’utiliser contre les capitales de l’Europe de l’Ouest, cela depuis près d’un an.
    Du coup, ça marche comment ?

  18. @ Isabelle | 15 mars 2024 à 18:06
    On peut rejouer Munich, on peut rejouer la Débâcle, les morts sont déjà là.
    Un Cinglé que rien n’arrêtera, alors il faudra aller au feu. Son salon de coiffure, elle a tout laissé pour résister, il n’avait pas l’esprit guerrier il a terminé la guerre un des derniers dans les bataillons de choc, il a traversé l’Espagne pour échapper aux sbires franquistes… Le courage n’a pas de recette, c’est quand il faut.
    Si vous avez une autre solution dites le, mais vite, car le Cinglé et ses relais ont déjà mis un pied dans le pays avec Mariani. Il n’est même pas un idiot utile il est pire que cela, un infiltré:
    https://www.huffingtonpost.fr/politique/article/elections-europeennes-mariani-violemment-attaque-sur-ses-positions-pro-russe-lors-du-premier-debat_231247.html
    Quant à l’autre, MLP, elle serrait il n’y a pas si longtemps la main du Cinglé, son discours à l’Assemblée cachait derrière chaque parole rouée et feinte de soutien, une odeur de rance et de putréfaction.
    Liaison politique certes flottante, mais bien amène pour cette bande d’assassins agresseurs. Elle est pour une aide à l’Ukraine, juste ce qu’il faut pour ne pas insulter un avenir, au cas où le Cinglé pourrait conclure.
    Ce parti aux relents nauséabonds rappelle bien une époque révolue, cette sale époque du Vel d’Hiv, la poignée de mains de Montoire et tant d’autres, le RN est bien le FN en pire. Là où elle se trompe c’est qu’aujourd’hui les Ukrainiens iront jusqu’au bout, les armes sont différentes, chez eux les drones remplaceront les fantassins en 2024, ils les testent en faisant brûler tous les dépôts de carburant du Cinglé en ce moment… Ils versent leur sang pour nous.
    Tout cela n’est plus qu’une question de temps et lui ce n’est pas, malgré son jeune âge un plaisantin, mais plutôt un expert:
    https://fr.euronews.com/next/2024/03/15/selon-le-ministre-ukrainien-du-numerique-lukraine-pourrait-vaincre-la-russie-plus-rapideme
    Ils sont un peuple de scientifiques, élevés au biberon des mathématiques dans leurs écoles, ils sont inventifs et lucides ils le prouvent tous les jours.
    MLP à la tête de la France ?! Il faudrait être cinglé.

  19. Claude Luçon

    @ Axelle D | 15 mars 2024 à 18:21
    15 mars, 17:23 / 15 mars 2024 à 18:21
    Ahah ! Vous êtes aux aguets ? Quelle vélocité de réaction !!
    Aïe ! Vous découvrez mon côté comédien !
    Tout dirigeant digne de ce nom doit avoir un côté comédien, c’est ce que les Anglais m’ont enseigné lors d’un cours de business administration en 1960 !
    Me comparer au maître dans cet art est flatteur, Axelle !
    J’espère avoir eu autant de succès que lui dans mon domaine.
    Je l’ai vu sur scène il y a très longtemps aux Deux Ânes, il reproduisait, tout seul, le défilé du 14-Juillet !
    Attention, vous faites un complexe, il se pourrait que je sois plus intelligent que vous ne le suspectiez !
    Par ailleurs sur un billet titré « Emmanuel Macron entre guerre et paix… » parlant de Poutine, Macron et l’Ukraine où des gens meurent chaque jour ne porte pas au sarcasme, je crois ?

  20. Robert Marchenoir

    Vous posez la question suivante : « J’entends bien l’argument présidentiel qui souligne que pour gagner la paix, il faut sinon remporter la guerre, du moins ne pas permettre à l’ennemi de douter du fait qu’on usera de TOUS les moyens pour le vaincre. Mais si on n’y arrive pas, on fait comment ? »
    La réponse est très simple. Tout d’abord, allons droit au plus grave, que vous n’évoquez pas : la guerre nucléaire. La Russie peut-elle prendre l’initiative d’un tir atomique ? Bien sûr. Contre la France ? Bien sûr. Et alors ?
    En fait, cette question est la plus facile à résoudre. Elle se traite par l’hypothèse contraire. Supposons que nous cédions au chantage nucléaire russe, que nous adoptions quelque attitude « modérée », que nous consentions à quelque compromis, que nous acceptions de prétendues « lignes rouges » de Poutine, que nous cédions à l’illusion de la « diplomatie » et au pouvoir magique des rochers Ferrero, tout cela dans le but d’éviter que Paris, Lyon et Leménil-Mitry soient vitrifiés sous le feu nucléaire russe. Que se passerait-il ? La défaite serait immédiate.
    Il est évident que, si l’on accepte de renoncer à défendre nos intérêts fondamentaux sous prétexte que la Russie a l’arme atomique, et que Poutine menace de s’en servir en première frappe tous les quatre matins, alors notre pouvoir de dissuasion serait instantanément réduit à zéro.
    Non seulement notre pouvoir de dissuasion en général, mais la crédibilité de notre bouclier nucléaire, et partant, celle de l’OTAN tout entière.
    Rappelons tout de même qu’il s’agit de s’opposer à une agression militaire nue et brutale, par la Russie, d’un pays souverain. J’entends bien que Poutine, par son jeu de prestidigitateur permanent, fait croire que c’est lui l’agressé, que l’Ukraine lui appartient, mais il faudrait éviter de nous prendre pour des jambons.
    Si la France accepte que la Russie puisse conquérir des territoires simplement en agitant sa bombe atomique, alors cela équivaut à lui céder tout ce qu’elle exigera à l’avenir, car, comme disent les gros malins poutinistes, « la Russie ne changera pas de place », et, ajouterai-je, elle aura toujours l’arme nucléaire demain. (C’est d’ailleurs pour cela que la dénucléarisation totale de la Russie devrait être un objectif de long terme de la diplomatie occidentale.)
    Pire, cela donnerait le signal à toutes les autres puissances nucléaires qu’elles peuvent en faire autant. Demain, la Chine, le Pakistan, l’Inde et probablement l’Iran pourraient eux aussi agiter leur gros bâton atomique pour boulotter une partie de leurs voisins, s’approprier je ne sais quelle zone maritime, couper des câbles sous-marins en toute impunité, etc.
    Cela encouragerait aussi d’autres nations, pas forcément les plus bisou-bisou de la planète, à se doter de l’arme nucléaire, non pas pour assurer l’inviolabilité de leur territoire, mais pour menacer et attaquer leurs adversaires.
    Maintenant que cette question est réglée, on peut s’amuser avec les détails.
    Oui, Poutine est barge ! Oui, il a suggéré, longtemps avant la seconde invasion de l’Ukraine, que ce n’était pas bien grave s’il y avait une guerre atomique, car dans ce cas, les Occidentaux brûleraient en enfer, tandis que les Russes iraient au paradis (un peu comme les terroristes musulmans, notez bien).
    Oui, les dirigeants russes, et une partie de l’opinion russe, sont de dangereux fanatiques, qui présentent l’invasion de l’Ukraine comme une guerre de religion, une guerre à mort contre les satanistes (nous), où la Russie représente le camp du bien qui doit triompher à tout prix pour que l’humanité survive.
    Oui, Poutine en personne a, à de multiples reprises, en préparation de l’invasion et jusqu’à ce jour, menacé l’Occident d’une attaque nucléaire en première frappe – tout en disant, à d’autres occasions : meuh non, c’était rien que pour rigoler, on est des professionnels de la profession, nous, pas comme ces pédérastes d’Américains, il n’y a pas lieu d’envisager l’arme nucléaire, je veux dire pour l’instant, hahaha.
    Oui, le propagandiste Vladimir Soloviev, à côté duquel Joseph Goebbels ressemble à Raymond Aron, passe son temps, à la télévision russe, à discuter, avec ses invités, de la ville occidentale sur laquelle il faudrait envoyer la bombe atomique en premier (et en plus, il nous traite de « grosses chèvres »).
    Ça y est, vous avez bien les chocottes, maintenant ? Alors il est temps de remarquer que Poutine bluffe comme un goret. C’est pas des lignes rouges, qu’il a. C’est des lignes roses, jaune pâle, vert de trouille. Rappelez-vous : la « ligne rouge » qu’on lui attribuait, au début, c’était celle des armes offensives. Les casques et les gilets pare-balles, okay, les paint-ball, non.
    Vingt-quatre « lignes rouges » plus loin, on a livré à l’Ukraine les meilleurs chars de la planète, de l’artillerie de compétition, des lance-missiles de pointe, plus un missile ultra-performant nommé SCALP en version française et Storm Shadow en version britannique, qui, parmi d’autres exploits, a détruit un navire de guerre ainsi que le quartier général de la marine russe en Crimée – vous savez, celle qui-a-toujours-été-russe.
    Quelques mois auparavant, quand la France avait annoncé la livraison des SCALP à Kiev, le porte-parole de Poutine avait gravement annoncé qu’il s’agissait d’une « erreur » et qu’il y aurait des « contre-mesures ». On les attend toujours.
    La prochaine étape consistera à livrer les chasseurs F-16. Les marionnettes de Poutine nous annonceront à nouveau la fin du monde quand ce sera fait.
    S’il y a un pays qui devrait redouter le chantage nucléaire russe, c’est bien l’Ukraine, puisque la menace a été brandie à plusieurs reprises d’une attaque nucléaire tactique sur le champ de bataille. Curieusement, ça n’a pas l’air d’impressionner les Ukrainiens.
    Pourtant, la CIA a installé, à leur intention, un réseau de 12 bases de surveillance électronique le long de la frontière russe, suite à un magnifique programme de formation et de coopération avec ses homologues ukrainiens. Que voilà une belle cible pour une attaque nucléaire, symbolique à souhait ! Mais non, que de la tchatche…
    Poutine est un lâche. Personnellement. Physiquement. Quand Zelensky était traqué par 400 soldats russes qui avaient pour mission de l’assassiner, il s’est filmé avec son équipe, dans une rue de Kiev connue de tous, en disant : on est là ; tout le monde est à son poste ; on reste. Quand Prigojine a lancé ses mercenaires vers Moscou avec pour seul but de forcer la démission du ministre de la Défense, Poutine s’est empressé de fuir la capitale.
    Lors de l’épidémie de Covid, les chefs d’État du monde entier ont continué leur tâche, se contentant de porter un masque et de renoncer aux poignées de mains. Poutine, lui, s’est enfermé, obligeant ses collaborateurs à quinze jours de quarantaine avant de le rencontrer, leur imposant de traverser un tunnel de désinfection, et plaçant au bout d’une table ridiculement longue les dirigeants étrangers venus le voir, ou même ses propres ministres.
    Vous imaginez sérieusement que si Poupou décide d’appuyer sur le gros bouton rouge, il n’y a pas des plans mis au point de longue date pour tenter de l’effacer de la surface de la terre, lui personnellement ?
    Les poutino-carpettes devisent gravement sur la nécessité d’éviter « la troisième guerre mondiale », ce par quoi ils suggèrent l’apocalypse nucléaire. La veille au soir, ils nous assuraient que la guerre en Ukraine ne concerne pas la France, « car vous n’imaginez tout de même pas les chars russes sur les Champs-Élysées, hahaha ». Il faudrait savoir.
    Le robinet de propagande en provenance de Moscou est grand ouvert depuis 1917, et ce qui en vient n’a pas changé. Il serait temps d’arrêter de se faire enfumer.

  21. @ Axelle D
    « Concernant plus particulièrement le conflit russo-ukrainien, il semble évident que vu le rapport de force, il ne peut se régler que par le retour aux accords de Minsk et leur stricte application »
    Non, cela n’arrivera plus, Poutine ne tombera pas deux fois dans le panneau, il l’a affirmé maintes fois. Les territoires concernés seront tout simplement annexés, d’une, parce que c’est le souhait de ces populations, tout comme en Crimée, et de deux, parce qu’il n’y a plus de confiance, après les déclarations embarrassantes lorsqu’on a piégé Angela Merkel et François Hollande.
    Là où vous avez sans doute raison, c’est sur la nécessité de superviser toute prochaine négociation par des diplomates neutres, enfin, le plus possible neutres. Ce qui élimine d’emblée la France, l’Allemagne, la Grande-Bretagne et les USA, ça sera un NIET catégorique.
    Il fallait les laisser négocier en mars à Istanbul, on aurait fini avec les deux parties plutôt satisfaites, car des compromis importants avaient été proposés des deux côtés. Mais la volonté de fanfaronner de l’OTAN, en assurant de la défaite économique de la Russie sous peu, a été plus forte que le bon sens.
    Et pour finir, je contredirai Monsieur Bilger : non, on peut contredire Macron aisément quant à ses affirmations comme quoi « Poutine est le seul responsable des malheurs qu’engendre son invasion illégitime de l’Ukraine ».
    Un chef d’État a des analystes, des économistes, des conseillers. Une semaine après le début de l’opération spéciale, Bruno Le Maire cabotinait sur les grandes chaînes en promettant d’isoler et mettre l’économie russe à genoux « très prochainement ». Donc pas besoin de penser à long terme notre économie, nos dépendances en gaz et autres énergies, tout ira comme sur des roulettes.
    La France a des analystes nazes, tout comme son chef – trop jeune, trop inexpérimenté. Voilà les seules raisons des malheurs en France.

  22. « Poutine va être réélu face à trois adversaires fantoches… » (PB)
    « Je me presse de rire de tout, de peur d’être obligé d’en pleurer » comme dirait Beaumarchais dans Le Barbier de Séville.
    C’est un peu ce que pense l’ancien Premier ministre belge, actuellement président du Conseil européen en félicitant Vladimir Poutine pour « sa victoire écrasante » avant même le résultat des élections russes.
    Décidément l’humour belge a la frite, une fois ! 🙂

  23. @ Claude Luçon | 15 mars 2024 à 22:37
    « Parlant de Poutine, Macron et l’Ukraine où des gens meurent chaque jour ne porte pas au sarcasme, je crois ? »
    Si you permisse que je rectifiasse just a little, en France y en a beaucoup chaque jour qui meurent sous les coups de nos envahisseurs islamistes avec leurs couteaux machettes cutters… Mais l’épuration ethnique du peuple français de souche ne va pas assez vite d’après notre Conducator, nos tueurs font les trente-cinq heures eux aussi, partent en ouikendeu, jaloux qu’ils sont de ces mécréants de françouis gavés et repus d’akissocios donc ça ralentit le planning du grand remplacement prévu au départ.
    Grâce au ciel, notre cher Guide suprême a eu une idée lumineuse pour accélérer le programme de destruction de son peuple, il va expédier des soldats se faire massacrer en Ukraine, soldats jetables et renouvelables sans modération, ben voyons !
    Tout ceci sans sarcasme je crois.

  24. Vladimir vient de voter à la présidentielle russe. Pour Poutine. Sinon c’était la prison direct.
    P.-S.: pour qui va voter François Fillon ?

  25. Denis Monod-Broca

    « Nous ne nous donnons aucune limite », « nous ne sommes pas dans l’escalade », « nous ne prenons pas l’initiative d’une action », « Poutine décide », « mettre en échec la Russie sans lui faire la guerre », « parler de paix, c’est parler de défaite », « mettre l’Europe en économie de guerre », « nous allons acheter des munitions et les envoyer à l’Ukraine », « ne soyons pas lâches », « la Russie ne doit pas gagner », « je décide », « j’assume », « je protège la France et les Français »… : pas sûr que les incantations contradictoires macroniennes arrêtent les missiles, bombes et drones russes.
    Le roi est nu.
    Ses habits sont beaux mais ils sont imaginaires, il est nu.
    Le président est comme le roi du conte.
    Ses paroles sont belles mais leur sens est imaginaire, il ne sort rien de sensé de sa bouche.
    Il invente un danger majeur, « existentiel », et se donne le rôle de sauveur de la France, de l’Europe, de la démocratie, du monde ! Qui y croit ? Qui croit à un tel danger ? Qui croit dans les pouvoirs du président français ?
    Les dirigeants européens et les élites mondialisées (américanistes) qui les soutiennent sont comme une couvée de poussins ayant perdu leur mère-poule. Ils sont affolés. Ils s’accrochent désespérément, comme à une ultime planche de salut, à la seule certitude qui leur reste, Poutine toute-puissante figure du Mal, Poutine coupable de tout, Poutine capable de tout… Suffira-t-elle à les empêcher de couler ?

  26. Selon Edgars Rinkēvičs, « la Russie doit être détruite ».
    J’ai entendu Dominique de Villepin, toujours avec ce ton emphatique qui le caractérise, parler de la guerre en Ukraine. Commentaire d’un journaliste, « c’est creux », la messe était dite. Le mot était terriblement assassin, pas besoin d’un long discours sans corps.
    L’emphase chez lui cache très souvent le vide abyssal de ses paroles, il a aligné des poncifs et des généralités comme on enfile des perles. Il est dans la lignée des Guaino et autres Lellouche qui qualifient Macron de « somnambule »… On sent chez eux une frustration et une jalousie politique, car oui, le jeune Macron élu leur fait la nique. Deux mandats au compteur pour ce dernier, Chirac a été élu par contumace face au danger que représentait le FN.
    Macron a confirmé son statut de créateur de la défense européenne, il restera dans l’Histoire comme Winston, dans un genre différent, pas comme les autres qui l’ont précédé, Sarko, Pépère, deux nuls laminés quand ils ont voulu solliciter un deuxième tour de piste.
    Les citoyens français sont cabochards mais lucides, ils ne veulent pas de comiques troupiers ni de repris de justice comm Sarko. Alors on peut dire que Macron est un plus pour le pays, il a appris à compter à Marine inculte des sciences et de l’addition, aujourd’hui il a réussi des coalitions avec l’Allemagne et la Pologne, les Anglais sont aussi dans le paysage.
    Macron n’affiche pas par hasard que le Cinglé « ne doit pas gagner, ne peut pas gagner », comme il est comptable à ses heures il a bien compris que les trois pays représentent une puissance industrielle incommensurable.
    En 2021, l’industrie représentait 21,9 % du PIB et 21,6 % des emplois, la Pologne est le seul pays européen où la part de l’industrie dans le PIB a augmenté entre 2000 et 2012. Avec le fabricant des plus abouties bagnoles du monde, il a su fédérer les meilleurs du fer. Même Kim Jong-un n’a pas voulu suivre le Cinglé avec le tas de ferraille roulant qu’il lui a offert, il ne fait confiance qu’à sa Mercedes Maybach et par-dessus le baiser de la mort: « J’espère que Kim bénéficie d’une garantie constructeur prolongée », a ironisé Matthew Miller, porte-parole du département d’Etat. « Franchement, je ne savais même pas qu’il existait une voiture de luxe russe », a-t-il également raillé.
    Le Cinglé est bien à la tête d’un pays Potemkine, l’illusionniste est découvert, il n’en a plus pour bien longtemps, et puis au fond le futur de Trump possible a fait enfin muscler une Europe qui se contentait du canapé et des chips devant le reste du monde.
    Je pense qu’avec Achille nous regarderons le Crunch, j’aime bien les Rosbifs mais les battre le ballon capricieux en main est un plaisir de gourmet.
    « Le succès n’est pas final. L’échec n’est pas fatal. C’est le courage de continuer qui compte », du Winston Macron dans le texte, enfin du Winston pur et dur.

  27. Que vous arrive-t-il ? La guerre en Ukraine a commencé en 2014 avec Maïdan qui était une manipulation des Américains pour mettre en place un pouvoir qui leur était favorable. Et à terme mettre des bases de missiles dirigés sur Moscou qui n’est qu’à 600 km. Victoria Nuland (qui vient de se faire virer) était la cheville ouvrière du projet américain. Et on vient d’apprendre que la CIA avait une douzaine de bases en Ukraine depuis des années. Les régions Est de l’Ukraine sont russophiles depuis longtemps mais sa Constitution donne des droits différents selon l’origine ethnique. Vous qui êtes épris d’égalité ça devrait vous faire sursauter ?
    Comme ils refusaient de se soumettre, le gouvernement de l’Ukraine a bombardé ces gens (des civils) pendant 8 ans. Alors le sanguinaire Poutine (c’est comme cela que vous le jugez ?) a décidé d’intervenir. Les Russes ne sont pas intéressés par des conquêtes territoriales mais par détruire les capacités militaires de l’Ukraine et de l’OTAN. Ils ont réussi à détruire deux corps d’armée et le fantoche Zelensky voudrait bien en construire un troisième mais les candidats ont fichu le camp, alors Macron est arrivé (hé hé) et il fait de la com, comme toujours. Et comme toujours vous le croyez. Bon courage.

  28. @ Giuseppe
    « MLP à la tête de la France ?! Il faudrait être cinglé. »
    C’est fait, on en a déjà un qui s’est porté volontaire cinglé pour faire le cinglé à la tête de la France et son peuple de cinglés, ce qui a évité à MLP de faire la cinglée à la tête du pays ; il faut être cinglé pour ne pas le comprendre.
    Nota bene: MLP : Mouvement de Libération des Patriotes, ça sonne bien n’est-ce pas, ça fait moins cinglé je trouve.

  29. @ sylvain | 16 mars 2024 à 10:37
    Pour l’éternité, pour les siècles des siècles:
    https://www.google.com/search?q=la+poign%C3%A9e+de+main+de+montoire&sca_esv=c18275b0ed1961c7&rlz=1C1CHBD_frFR877FR877&tbm=isch&source=lnms&sa=X&ved=2ahUKEwiR77zhxviEAxWlfKQEHYBbC5oQ0pQJegQIAxAE&biw=1123&bih=510&dpr=1.42#imgrc=ykICCxFLj9NX0M
    Des traîtres à la patrie, certains se consolent dans les bras du FN/RN, une façon de se racheter en faisant croire qu’ils sont là pour sauver le pays.
    Le Cinglé en rigole encore.

  30. Qu’elles sont comiques les babilles des fiers-à-bras de votre blog.
    Entre rugby, Winston, des parents qui auraient fait montre de courage, et autres coups de menton on se sent fort. Je dirais, bravache et velléitaire. Français en quelque sorte.
    Macron se pavane à peu de frais. Quels risques pour ce jouvenceau ? Déjà qu’en France il se fait gifler… ce petit Poutine en herbe.
    Il paraît que Chirac a été élu en 2002 because of JMLP. Rappelez-moi les seconds tour de 2017 et 2022 ? Qui en face du Kadyrov ?
    À vouloir se montrer « mâââle », il y en a qui touchent le ridicule.

  31. @ Robert | 15 mars 2024 à 17:40
    Excellent rappel historique qui nous change des calembredaines aussi simplistes que puériles assenées par le monde politico-médiatique pour formater l’opinion dans le sens d’une virulente xénophobie anti-russe.
    L’article que vous avez proposé en lien expose aussi la genèse des événements ainsi que les risques de leur évolution de façon très claire.
    À méditer par ceux qui préfèrent exercer leur esprit critique plutôt que de se livrer à un panurgisme inepte.
    Une petite remarque:
    « Au-delà du fait que la Russie a effectivement et clairement violé les règles du droit international en attaquant l’Ukraine en février 2022 pour renverser le régime en place à Kiev et pour y installer le sien (…) »
    Le régime de Kiev de 2022 a été imposé par le Département d’État étasunien, sous la houlette de Victoria Nuland, à l’occasion de la révolution de Maïdan.
    Dans les années soixante, l’ingérence étrangère dans les affaires d’un autre État était considérée comme une des pires actions qui se puissent concevoir dans le domaine des relations internationales et même si ce genre d’intervention semble ne plus être condamné avec autant de détermination, il n’en demeure pas moins une forme d’agression à l’encontre d’un État indépendant.
    Nous pouvons donc considérer qu’il s’agissait là d’un casus belli potentiel ayant contribué à expliquer, par accumulation avec une kyrielle d’autres, la réponse russe de 2022.

  32. @ Giuseppe | 16 mars 2024 à 11:20
    « Des traîtres à la patrie, certains se consolent dans les bras du FN/RN, une façon de se racheter en faisant croire qu’ils sont là pour sauver le pays. Le Cinglé en rigole encore. »
    Il n’a encore rien compris à la guerre d’Algérie notre Giuseppe, je dis et répète que je voterai toujours pour ce qui est le plus extrême à droite mais pour moi ils sont trop mous, faute de mieux ils auront ma voix quand même, ce sont les moins cinglés et ils n’ont aucune tache de sang sur les mains comme votre copain cinglé de l’Elysée.
    Vous préférez vos assassins de la macronie, libre à vous, les cinglés ne sont jamais ceux à qui l’on pense.

  33. @ Denis Monod-Broca | 16 mars 2024 à 08:56
    Vous omettez un détail, en démocratie, le roi, c’est vous.

  34. @ paul | 16 mars 2024 à 09:59
    L’Histoire et vous c’est un peu ça dans votre esprit, vous devriez y faire le ménage:
    En juillet 2021, le Cinglé a publié un article intitulé « Sur l’unité historique des Russes et des Ukrainiens ». Cet article était une réponse à une loi adoptée par la Rada ukrainienne qui excluait la Russie des peuples premiers de la nation ukrainienne.
    Le Cinglé a critiqué cette loi, la comparant à la législation nazie, et a accusé le président ukrainien d’être lui-même « de nationalité juive » et donc incompétent pour déterminer qui sont les vrais Ukrainiens.
    Le Cinglé, et de nouveaux manuels d’histoire qui reflètent le point de vue du Kremlin, ont été introduits dans les écoles russes.
    La réécriture de l’histoire par le Cinglé répond à une demande de la société russe de redonner une certaine fierté à la Russie et au peuple russe.
    En clair, pas que de la société russe, il faut y joindre tous les flingués de la tête, le Cinglé a des adeptes et vous y prenez un peu votre part. Les frontières reconnues cela devrait vous parler.
    Certains historiens, comme l’historien russe basé à Londres Vladimir Pastoukhov, considèrent que le Cinglé, par sa sacralisation du passé, vise à justifier une nouvelle guerre de la Russie non seulement contre l’Ukraine mais aussi contre l’Occident du fait de son révisionnisme anti-moderne.
    D’autres soulignent que le contrôle de la réécriture de l’histoire russe est un élément clé de la guerre informationnelle menée par le Cinglé. Ils notent que le régime du Cinglé s’efforce de repenser et de reconstruire le roman national russe, en particulier à travers l’éducation.
    Certains chercheurs notent que les médias du Kremlin utilisent la technique du « cadrage historique » pour rendre l’histoire pertinente aux personnes qui consomment ces médias maintenant, en prétendant que « les traumatismes désespérés et les triomphes euphoriques du passé sont en train d’être répétés en temps réel ».
    Nous n’avons pas fini d’entendre tous les frappadingues affidés d’un agresseur assassin. Il n’en n’a plus pour longtemps.

  35. Je ne sais pas qui est le plus « cinglé » dans cette affaire !
    En tout cas, j’admire les exégèses de l’exposé de Macron (debout puis assis, puis debout) nous disant sur un mode confus qu’il enverrait des pioupious mais en même temps qu’il ne cherche pas à envenimer les choses, puis que la Russie ne doit pas gagner… ad libitum.
    Il apparaît que sans le recours à des forces d’intervention d’autres pays membres de l’OTAN: USA, Allemagne, Pologne par exemple, il n’y a aucune chance de contraindre Poutine à reculer.
    La France aurait donc intérêt à exercer ses talents (bien cachés aujourd’hui) dans l’art de la diplomatie pour parvenir à un accord permettant d’épargner des vies humaines des deux côtés.
    Mais Macron est totalement dévalué aux yeux de ses alliés qui ont compris que ses contorsions n’avaient qu’un but: celui de détourner l’attention de la pitoyable scène domestique.
    Par ailleurs les ceusses qui émettent des comparaisons avec WW2 devraient relire leurs livres d’histoire pour comprendre qu’aucune comparaison n’est possible: la France et le Royaume-Uni ont la bombe nucléaire et le théâtre des opérations se déroule à 3 000 km de Paris et non dans les Ardennes.
    Je ne crois pas une minute, mais les stratèges présents sur ce blog pourront me détromper, que la Russie ait de quelconques velléités de s’emparer de nouveaux territoires situés dans l’UE à partir du moment où l’Ukraine se finlandise.

  36. @ Achille | 16 mars 2024 à 07:59
    Excellent !
    Vous devez avoir des racines un peu belges.
    ————————————————————
    @ caroff | 16 mars 2024 à 13:05
    « …et le théâtre des opérations se déroule à 3 000 km de Paris et non dans les Ardennes. »
    Je vous fais grâce de la théorie de la relativité qui est une théorie physique qui a été élaborée par Albert Einstein. Elle se compose de deux parties : la relativité restreinte (1905) et la relativité générale (1915).
    Ceci dit en gros un modeste avion est en deux heures à Paris. Un randonneur du vélo en un peu plus d’une dizaine de jours.
    Vous avez raison et le Cinglé ira vous servir le thé.

  37. @ Giuseppe | 16 mars 2024 à 11:20
    « https://www.google.com/search?q=la+poignée+de+main+de+montoire&sca_esv=c18275b0ed1961c7&rlz=1C1CHBD_frFR877FR877&tbm=isch&source=lnms&sa=X&ved=2ahUKEwiR77zhxviEAxWlfKQEHYBbC5oQ0pQJegQIAxAE&biw=1123&bih=510&dpr=1.42#imgrc=ykICCxFLj9NX0M »
    Ce sont vos amis ? Je comprends mieux que vous soyez aussi cinglé qu’eux.

  38. Denis Monod-Broca

    @ Aliocha
    « Vous omettez un détail, en démocratie, le roi, c’est vous »
    Vous avez raison, et ce n’est pas un détail, les illusions dans lesquelles vit le roi sont le reflet de celles dans lesquelles vivent ses sujets, nous tous Français en l’occurrence.
    À nous, à chacun de nous, individuellement, de faire l’effort de voir les choses telles qu’elles sont, de nous voir nous-mêmes tels que nous sommes, de faire l’effort d’être, non pas une foule accusatrice, mais une nation consciente et responsable.

  39. Difficile aux commentateurs normaux de s’exprimer sur le sujet car il y a une occupation malsaine de l’espace par trois ou quatre cinglés macroniens qui hurlent à la mort comme d’habitude… Bref, voici une interview intéressante qui n’est pas faite pour eux, notons toutefois que la girouette a encore changé de direction :
    https://www.youtube.com/watch?v=UFqajEFwiw0

  40. La macronie veut faire la guerre mais elle est incapable de mettre de l’ordre en France.
    Brest (29) : des policiers pris pour cible par des jeunes alors qu’ils arrivaient pour sécuriser une mosquée pendant le ramadan.
    Il faudra donc des policiers pour sécuriser des policiers qui essaient de sécuriser. Pays à la dérive complète. Macron et le chaos total !
    Les accords de Munich c’est Macron, Mélenchon et von der Leyen avec les islamistes/Frères musulmans.

  41. S’il y a vingt ans, quelqu’un avait dit :
    Que la France serait devenue une colonie musulmane islamiste arabo-africaine narco.
    Qu’on serait dirigé par un paranoïaque.
    Que nous aurions des députés délinquants woke anti-France anti-républicains extrêmes gauchistes à l’AN.
    Que Sciences Po serait devenue une enclave palestinienne antisémite.
    Que des LGBT tiendraient des forums dans des écoles pour vanter leurs sexualités diverses et pervertir les enfants dès la maternelle.
    Que l’Italie battrait le Pays de Galles sur leur terrain…
    Aussitôt on l’aurait traité de cinglé et interné d’office.

  42. Michelle D-LEROY

    Ne tombons pas dans le panneau.
    On voit bien que Macron essaie par tous les moyens d’atténuer le mauvais score annoncé pour Renaissance aux prochaines élections européennes. La guerre Russie-Ukraine est un nouveau moyen d’enfumer l’électeur et de lui faire peur.
    Cela passe par les récentes lois sociétales (« dérives sociétales » comme le dit Philippe Bilger) menées tambour battant pour satisfaire sa gauche et par ses discours guerriers dont nous avons l’habitude. Il y a tout juste quatre ans, lors du premier confinement, n’avait-il pas déclaré qu’il était en guerre contre le virus ? Aujourd’hui, il est en guerre contre Poutine. M. Macron n’a que cela pour impressionner les Français, jouer sur les peurs. Les Français n’en seront que plus sages et manipulables.
    Lors du scrutin européen, soit vous voterez pour le parti macronien et vous serez de bons républicains bien dociles soit vous voterez trop à droite et donc des poutinophiles avérés (comme le rappelle Robert le 15 mars à 17 h 40).
    Députés et sénateurs, en votant les aides à l’Ukraine, ont retenu la leçon. Des bons soldats de l’arc républicain.
    Bizarrement, on y retrouve les bonnes vieilles méthodes soviétiques de la part de ces manipulateurs.
    Depuis que M. Macron est au pouvoir il a creusé la dette de façon exponentielle et après avoir envoyé des armes et des milliards en Ukraine la France n’aura même plus les moyens de s’armer correctement. Ce sera donc difficile de se défendre en cas de représailles poutiniennes. En plus, l’Ukraine est un pays où règne une corruption démesurée et on a vu qu’une partie des aides financières européennes ont été détournées. Cela ne donne pas envie de se serrer la ceinture pour que nos impôts tombent dans l’escarcelle de mafieux.
    L’ogre Poutine sait tout cela et l’agitation de ce jeune Macron ne l’impressionne sûrement pas.
    Inutile de rappeler ce que représente Poutine, digne descendant des Soviets et donc de Staline. Sauf qu’à force de nier cette vérité, parce qu’il ne fallait pas dire du mal des communistes on a minimisé sa dangerosité n’hésitant même pas à l’humilier devant le monde entier et donc à le rendre encore plus offensif. Mme Merkel et M. Hollande n’ont-ils pas ouvertement dit que les accords de Minsk avaient été une farce ?
    « Oui, nous avons trompé Poutine sur les accords de Minsk, afin de gagner du temps » (dixit Mme Merkel en 2022).
    Comme provocation, il n’y a pas mieux. Nul pour une ancienne Chancelière.
    « La France aurait donc intérêt à exercer ses talents (bien cachés aujourd’hui) dans l’art de la diplomatie pour parvenir à un accord permettant d’épargner des vies humaines des deux côtés. » (caroff 16 mars à 13 h 05)
    M. Macron a tout simplement supprimé le Corps diplomatique qui lui faisait de l’ombre, certains diplomates de métier, connaissant bien la région, auraient pu œuvrer à des négociations avec la Russie et l’Ukraine. Mais il se trouve plus fort que tout le monde.
    Côté diplomatie, on a vu M. Macron faire un beau discours au Liban ou encore après le 7 octobre en Israël et on voit le résultat. Il joue les cadors internationaux pour impressionner les foules et se faire connaître, pour sa carrière à venir aussi, mais ce sont des mots et encore des mots, avec rien de concret derrière. Grand causeur, beau causeur, mais petit faiseur. Dès son élection dans la cour du Louvre, il se la jouait Napoléon mais n’est pas Napoléon qui veut, il ne suffit pas de prendre des accents guerriers.
    Il ne faut pas oublier que des dirigeants tout aussi dangereux et encore plus sournois car jouant souvent double jeu, risquent bien de voler au secours de leur copain Poutine, en Iran, en Turquie, en Chine, etc. Des dictatures dont certaines équipées de l’arme atomique et qui n’aiment pas l’Occident pour diverses raisons… alors oui une escalade mondiale est possible, n’en déplaise aux bellicistes… les mêmes parfois qui en 68 clamaient « faites l’amour, pas la guerre… »
    Reste donc que M. Macron est un provocateur et que pour son prestige personnel, pour faire oublier sa politique du vide en France (voir Axelle D le 15 mars à 17 h 17 et 18 h 55), il risque bien de nous entraîner dans une guerre destructrice.
    ———————————————————————–
    @ paul
    Les missiles américains aux portes de la Russie installés par les Américains, ce n’est pas sans rappeler la crise des missiles de Cuba à l’envers.

  43. Robert Marchenoir

    Je poursuis concernant la question de Philippe Bilger : en admettant qu’il faille tout faire pour convaincre la Russie de notre résolution à la vaincre, que faire si on n’y parvient pas ?
    Avant de répondre, il convient de bien s’assurer de la première partie de la proposition. Autrement dit, sommes-nous vraiment résolus à vaincre la Russie ? L’interrogation me paraît nécessaire, car la chose ne paraît pas aller de soi pour tout le monde.
    Pour commencer, sommes-nous bien convaincus que la Russie porte fondamentalement atteinte à la sécurité de la France ? Il n’y a désormais plus de doute sur sa dynamique impérialiste.
    Non seulement elle exprime sa volonté de reconquérir les territoires perdus de l’ex-Union soviétique (et elle a déjà commencé à le faire, par la force militaire), mais elle s’inscrit dans l’héritage du tsarisme, et revendique à ce titre des territoires européens au-delà de ceux de l’URSS.
    Non seulement elle affirme que « les frontières de la Russie ne s’arrêtent nulle part », ce qui devrait être suffisamment clair pour tout le monde, mais elle présente explicitement la guerre actuelle en Ukraine comme une guerre mondiale contre l’Occident.
    Et pas seulement sur le plan territorial, militaire, comme le prouve l’ultimatum adressé à l’Europe et à l’OTAN par Poutine, le 17 décembre 2021, par lequel la Russie montre qu’elle exige tout simplement notre asservissement ; mais aussi sur le plan idéologique, doctrinal voire religieux.
    C’est ainsi qu’elle se ligue avec tous les ennemis de la liberté à travers le monde : la Chine, l’Iran, le Hamas, Cuba, le Venezuela… Comme sous l’ère communiste, elle cherche à exporter, par la force, son anti-modèle tyrannique intérieur.
    Cette guerre s’exerce aussi, et depuis longtemps, contre la France. La guerre hybride de la Russie est déjà sur notre sol : guerre économique, migratoire, terroriste, cybernétique, informationnelle, agressions diverses menées par les espions russes sur notre territoire…
    À ce stade, il convient aussi de s’interroger : sommes-nous vraiment résolus à défendre l’Occident, dont la Russie se déclare l’ennemi mortel ? À considérer les réflexions de beaucoup ici, cela ne semble pas aller de soi. On a vite fait de passer de la critique des dérives de l’Occident (wokisme, ethnomasochisme…) à la condamnation de l’Occident lui-même, ce qui est exactement le contraire.
    Il faut aussi se poser la question : reconnaissons-nous que la puissance russe n’est pas davantage accessible au « dialogue » et à la négociation que les islamistes, que seule la force peut la contraindre à cesser de nuire à notre sécurité, comme l’histoire l’a amplement démontré ?
    Enfin, si l’on a répondu affirmativement aux questions précédentes, il faut aussi répondre à celle-ci : ayant admis les réalités précédentes, sommes-nous prêts à en tirer les conséquences ?
    Autrement dit, sommes-nous prêts à en conclure qu’il en va de la sécurité de la France, de ses intérêts fondamentaux, de son existence même, et par conséquent qu’il s’agit d’un impératif de défense nationale, que cela justifie une guerre de résistance sous les formes qui s’avéreront nécessaires, et que cela exige, donc, un certain nombre de sacrifices, comme toujours en temps de guerre ?
    Que cela exige de prendre un certain nombre de risques (dont, comme je le disais tantôt, celui de la guerre nucléaire, extraordinairement improbable mais pas entièrement impossible) ?
    Il est, bien sûr, loisible de répondre non à toutes ces questions. Ce qui n’est pas possible, c’est de répondre non et d’affirmer, simultanément :
    – Qu’on est souverainiste. On voit mal comment on pourrait abdiquer face à la Russie qui nie notre souveraineté, qui nie celle de nos voisins et alliés (Moldavie, Géorgie, Ukraine, pays baltes, Pologne…), et continuer à revendiquer ce titre.
    – Qu’on est patriote. Voir ci-dessus.
    – Qu’on est gaulliste. Quelque qu’aient pu être les regrettables compromissions de De Gaulle avec l’URSS et sa haine irrationnelle des États-Unis, il ne fait pas de doute qu’aujourd’hui, il serait anti-poutiniste. Une fois la Libération venue, lors des conflits cruciaux, il s’est résolument rangé contre les communistes et pour l’Occident.
    – Qu’on est conservateur. Le conservatisme, c’est l’ordre et la liberté. Ce n’est pas la tyrannie d’un groupe de bandits élargie au monde entier.
    – Qu’on est cohérent en agitant des petits drapeaux tricolores au sein de partis qui aiment à les mettre en avant (Rassemblement national, Reconquête!, Les Républicains…). Voir ci-dessus.
    Un minimum d’honnêteté serait nécessaire afin de mener le débat démocratique.

  44. Emmanuel Macron entre, guère épais… (PB revisité)
    Avec le pognon de dingue que le cuisinier de l’Elysée nous coûte, c’est le comble.

  45. @ caroff
    « Je ne crois pas une minute, mais les stratèges présents sur ce blog pourront me détromper, que la Russie ait de quelconques velléités de s’emparer de nouveaux territoires situés dans l’UE à partir du moment où l’Ukraine se finlandise. »
    Mais l’Ukraine s’est déjà finlandisée.
    Elle s’est finlandisée en refusant l’invasion de Moscou, un combat perdu d’avance, comme les Finlandais pendant la guerre d’Hiver. Vous ne vous en souvenez pas de cette invasion moscovite, jugée illégale par la SDN, d’un territoire que Moscou considérait dans sa zone d’influence, pour créer une zone tampon, neutre, près de Léningrad ?
    C’est pourtant un épisode historique intéressant, suivi de la guerre de Continuation, où les Finlandais s’étaient alliés aux nazis, comme les Ukrainiens, pour lutter contre leur ennemi numéro 1, les Soviétiques. Les moscovites adorent traiter tout le monde de nazi et se flatter de leur rôle dans leur « grande guerre patriotique » (le nom est révélateur de son sens : pas une guerre contre le nazisme mais une guerre de conquête territoriale sur ce qu’il considère leur espace géographique naturel), sachant que leurs agissements criminels sont un des facteurs évidents des mouvements de collaborations avec l’Allemagne nazie.
    Xavier Moreau, le Français aux mains des services russes, rapprochait il y a peu les volontaires européens combattant en Ukraine à la Légion des volontaires français contre le bolchevisme parti combattre en URSS. On ne peut pourtant pas accuser ces collaborateurs, qui se sont déshonoré en portant l’uniforme allemand, là d’avoir agi pour leur propre profit, ni d’avoir voulu affronter de chics types.
    L’Ukraine s’est doublement finlandisée en visant l’adhésion à l’OTAN, à l’instar de la Finlande.
    À moins d’être très niais, prendre l’exemple de la Finlande implique que l’adhésion à l’OTAN est inéluctable pour éviter l’invasion moscovite.
    ——————————————————————-
    @ Exilé
    « À méditer par ceux qui préfèrent exercer leur esprit critique plutôt que de se livrer à un panurgisme inepte. »
    On se flatte en jouant aux savants qui eux ont compris ce qui se trame (un grand complot américano-sioniste, etc, on voit l’idée). Des arguments, par contre, de ceux qui puisse convaincre ceux qui ne sont pas d’emblée convaincus, on en voit peu.
    « Dans les années soixante, l’ingérence étrangère dans les affaires d’un autre État était considérée comme une des pires actions qui se puissent concevoir dans le domaine des relations internationales […] Nous pouvons donc considérer qu’il s’agissait là d’un casus belli potentiel »
    Et pourtant vous adorez l’idée que des élus français soient financés par Moscou, que les services moscovites organisent le chaos dans les rues de Paris, fassent peindre des peintures, financent nos ennemis en Afrique… Si vous étiez cohérent, vous considéreriez que la France a plus d’un casus belli contre Moscou
    ——————————————————————
    @ paul
    Et à terme mettre des bases de missiles dirigés sur Moscou qui n’est qu’à 600 km. »
    Tiens, encore un mec qui n’a jamais regardé une carte topographique de la zone et qui croit que l’empire russe n’était pas déjà aux portes de l’OTAN avant la question ukrainienne. En même temps, sur ce blog où l’on présente Luc Ferry comme expert, un clown qui ne sait pas dénombrer les pays baltes mais qui croit avoir autorité pour en parler, faut-il s’en étonner ?

  46. @ Marcel P
    « Un peu plus et Moscou envahissait l’Ukraine et menaçait de bombarder Paris. »
    C’est fou ce que la propagande alliée à la pétoche insidieusement distillée par tous les canaux d’information aux ordres fait écrire comme stupidités !

  47. @ Exilé | 16 mars 2024 à 11:33
    Merci pour votre commentaire qui montre que si l’on veut prendre connaissance des textes sans a priori préalable, on peut effectivement analyser le fond des problèmes, même si le point de vue exprimé n’est pas toujours le sien.
    Par ailleurs, la guerre en Ukraine se fait par procuration puisqu’elle oppose en réalité les vrais adversaires que sont la Russie d’une part, les Etats-Unis et l’OTAN d’autre part.
    Le problème reste celui des prémisses du raisonnement trop souvent se résumant au syllogisme : l’Occident est le camp du bien, l’OTAN est une organisation de défense du Bien, donc ce que font l’Occident et l’OTAN est nécessairement le Bien. L’adversaire, ici le Russe, appartient donc nécessairement au camp du Mal.
    Le problème est qu’en matière de diplomatie ce raisonnement manichéen ne peut conduire qu’à des impasses et donc aboutir à la guerre. Or, ceux qui nous gouvernent depuis une trentaine d’années ont voulu « tirer les dividendes de la paix » et ont désarmé nos nations occidentales. Tous les dirigeants européens ont refusé le principe de l’Europe-puissance pour la soumettre aux seuls intérêts marchands supposés garantir la paix. On voit à présent clairement l’incapacité de nos États à faire face de manière raisonnée à une situation conflictuelle qu’ils sont pour beaucoup incapables de maîtriser. Sauf à pratiquer des rodomontades qui les disqualifient plus encore alors que la discrétion apporterait le climat favorable aux décisions réellement efficaces et opératives.

  48. @ sylvain | 16 mars 2024 à 14:33
    J’aime bien celui qui fait l’âne pour avoir du son.
    Bon je ne peux aller plus loin, nous avons chaussé les crampons pour le Crunch, ceux des résistants, les longs, ceux qui se vissent pour les terrains les plus boueux. Picpoul de Pinet of course bien frais ce sera notre citron de la mi-temps.
    Par contre la Blonde n’est pas, il faut le reconnaître, notre tasse de thé.
    On ne pourrait même pas lui confier à gérer le tableau du score, j’espère que depuis son débat avec Macron elle a appris à s’en servir, je contrôlerai. Bon je vous laisse, je vais mettre l’écharpe dédiée.

  49. Claude Luçon

    @ sylvain | 16 mars 2024 à 08:51
    « Si you permisse que je rectifiasse just a little, en France y en a beaucoup chaque jour qui meurent sous les coups de nos envahisseurs islamistes avec leurs couteaux machettes cutters… »
    Chaque jour, en France ?
    Même si on fait une moyenne, seulement un par jour, depuis Mohamed Merah en mars 2012, 365 X 11 ans = 4015 morts par lames ? Si on rajoute ceux morts par balles et camion, nous serions à près de 5 000 morts dus à nos envahisseurs islamistes ?
    Re Wikipédia
    « Les pertes humaines de la guerre russo-ukrainienne comprennent six morts lors de l’annexion de la Crimée par la Russie (2014), 14 200 à 14 400 morts civils et militaires pendant la guerre du Donbass (2014-2022) et jusqu’à 500 000 victimes civiles et militaires lors de l’invasion russe de l’Ukraine (depuis 2022).
    Les Russes ont fait bien mieux, ou plutôt plus mal, en dix ans ! Même sans compter les militaires !
    No I won’t permit you ! Vous déc… délirez sylvain ! C’est votre état normal ? Prenez vos pilules !

  50. Alain Duhamel a raison
    Après un entretien du président de la République – c’était déjà pareil avec ses prédécesseurs – les réactions de l’opposition sont toujours les mêmes : sarcasmes, parfois indignation, ceci en utilisant toujours les mêmes éléments de langage éculés et le tout avec une bonne dose de mauvaise foi.
    Ces gens-là ne sont jamais inspirés que lorsqu’ils ne sont pas au pouvoir.

  51. @ Achille | 16 mars 2024 à 19:32
    Il paraît, pour certains, qu’en France nous serions sous la dictature… Ce jour-là ils iront voter à coups de pompes dans les fesses et le knout en guise de lunettes pour ne pas se tromper de bulletin. 😉

  52. Le plus étonnant est de remarquer à quel point les contempteurs du président reprennent à la virgule près la dialectique de la propagande poutinienne, occultant le fait de l’agression pour mieux désigner Macron comme l’agresseur.
    Il ne s’agit pas non plus de tomber au front renversé des propagandes réciproques, de nier que l’hubris américain a sa part de responsabilité dans les délires impériaux à l’œuvre, qui tous ont intérêt à nier la parole européenne, fruit de l’échec implacable de ces mêmes délires soldés par les atrocités du XXe siècle, dont il est évident que les répliques actuelles n’ont pas tiré enseignement.
    Si les Européens et notamment les Français, dotés de l’arme absolue et d’un siège au Conseil de sécurité de l’ONU comme d’une Constitution qui donne à son président un pouvoir unique dans une démocratie, ne réalisent pas la responsabilité collective qui leur est ainsi offerte d’exercer, se vautrent à l’habitude dans le déni qui consiste à nier leur défaite impériale, comment voulez-vous que l’Occident puisse faire face aux ressentiments qu’une domination abusive a soulevés mondialement ?
    Si la plus équilibrée, Michelle D-LEROY, rejoint les 70 % qui soutenaient les Gilets jaunes ou le refus de la réforme insuffisante des retraites, largement manipulés par Russia Today puis par le relais des partis extrémistes servis par les commerçants des chaînes d’info en continu, au titre que Macron utiliserait le retour de la guerre sur sol européen alors qu’il sait ne pas être suivi par l’opinion en son constat lucide, qu’il a tout essayé pour dissuader Poutine sous les quolibets des mêmes somnambules de ne pas s’engager dans l’erreur innommable de sacrifier sa jeunesse et peut-être bientôt la nôtre qu’il considère comme de la viande à boucherie, nous ne pouvons que conclure que le citoyen de base européen est lui aussi contaminé par le même ressentiment qui mine alors l’Occident mais contre lui-même, les opinions servant alors ce qui les mènerait à servir ceux-la même par qui elles craignent d’être remplacées.
    Il serait temps de se réveiller pour les opinions européennes, notamment française puisque les Britanniques nous ont rendu le service de nous démontrer que céder aux mêmes sirènes jalouses des propagandes démagogues n’a que l’odeur des regrets désastreux, et d’assumer la responsabilité, si nous voulons la paix, d’enfin être à la hauteur de notre idéologie que nous avons les moyens de défendre si enfin nous ouvrons les yeux sur la chance que représente la démocratie pour l’avenir du monde.
    Si les Africains veulent continuer à engraisser leurs élites corrompues à l’aide des mafieux russes ou chinois qui ne savent qu’imiter notre échec, nous ne sommes pas obligés de ne pas en tirer les conclusions pour nous-mêmes et, en Europe, développer l’exigence qui ne se suffit pas de trente-cinq heures de travail par semaine et de la retraite avent d’être né pour imaginer les nouvelles institutions indispensables à l’exercice de la liberté, dans l’égalité par la fraternité.
    Nous avons encore les moyens de défendre ce qui n’est encore qu’une espérance, et il est heureux que l’héritier d’un général de génie qui avait doté le pays des droits de l’homme des instruments qui permettent de tirer l’enseignement des erreurs du passé, se souvienne de qui la France est la fille et qu’il est de son devoir absolu après la révolution universelle qu’elle avait entraînée, d’affirmer au plus haut qu’il sera nécessaire de lui passer sur le corps si on veut toucher à un seul cheveu de la liberté, qu’il est l’heure si le monde veut survivre, de tirer les enseignements du passé, pour avoir la latitude de renoncer aux esclavages de la violence et enfin accéder aux émancipations égales de la fraternité.

  53. Mourir pour l’Ukraine ?
    Deux ans après l’invasion de l’Ukraine, il n’y a pas encore de mobilisation générale, et encore moins de levée en masse comme le réclamait à l’automne dernier le général Zaloujny.
    Seules quelques classes d’armes ont été appelées, et encore la corruption est telle que beaucoup de futures recrues échappent à la conscription, d’où le licenciement des responsables régionaux du recrutement à l’automne dernier.
    Ce fut un des ponts de rupture entre Zalounjy, qui disait avoir besoin de 500 000 hommes, et Zelensky, lequel trouvait que ce général lui faisait de l’ombre politiquement.
    Nommé ambassadeur à Londres il n’est plus sur place pour gêner Zelensky.
    Une nomination qui est un grand classique de l’élimination soft d’un concurrent possible.
    Alors mourir pour l’Ukraine, NON.
    J’ajoute que l’envoi de troupes otanesques serait suivie de l’arrivée de bataillons de « volontaires » nord-coréens, chinois, et peut-être même iraniens, au secours du droit des peuples russophones à disposer d’eux-mêmes et à vivre suivant leurs convictions exprimées par référendum.
    Ce genre de rhétorique est un grand classique de ces pays et je parie que les textes justifiant ces interventions sont déjà écrits, rappelant que la sécession du Donbass est le résultat de l’interdiction de la langue russe dans l’administration, interdiction prise par Zelensky à son arrivée au pouvoir.
    Et c’est ainsi que la « Lumière » qui nous éclaire en France éclairerait le monde dans un embrasement général.
    Plutôt que d’attiser le feu, il y aurait des solutions diplomatiques à proposer.
    La guerre de Corée, après avoir failli être une nouvelle guerre nucléaire sous l’impulsion du général McArthur, s’est finalement terminée par un accord qui était pratiquement un retour au point de départ, le 38e parallèle.
    Chinois et Américains ayant compris que la guerre ne ferait que les occuper et les épuiser inutilement.
    Mais comme le fait remarquer Michelle D-LEROY | 16 mars 2024 à 17:46 :
    « M. Macron a tout simplement supprimé le Corps diplomatique qui lui faisait de l’ombre, certains diplomates de métier, connaissant bien la région, auraient pu œuvrer à des négociations avec la Russie et l’Ukraine ».
    Une partition de l’Ukraine serait une solution, laissant les régions russophones libres de leur choix, y compris la Crimée qui fut toujours russe, et ne devint ukrainienne que par un « don » de Khrouchtchev en échange d’un soutien au Politburo.
    Dire, comme Macron, que c’est à l’Ukraine d’en décider, c’est laisser ce pays nous imposer une aide éternelle.
    Dans aucun pays au monde le débiteur impose sa volonté au créancier.
    Zelensky et avec lui l’Ukraine nous doivent tout, sans les USA et l’UE ils n’existeraient plus, alors nous avons largement notre mot à dire dans une négociation mettant fin à la guerre, comme cela est souhaitable.
    Zelensky et Macron se sont bien trouvés, ils ont la grosse tête tous les deux et veulent gouverner une affaire qui les dépasse, sans en avoir vraiment les moyens a minima.
    Si on abandonne le terrain des faits proprement dits pour celui de la psychologie, on constate qu’il y a une pathologie de la guerre chez le président Macron, et elle est grave.
    Et c’est son ombre qui le pousse à s’agiter dans ce sens.
    Lors de la pandémie Covid, il avait déclaré sans rire « Nous sommes en guerre ». Il avait besoin d’une guerre, fût-ce contre un virus, pour se sentir, pour devenir un chef incontesté, incontestable, jouissant d’un pouvoir absolu sur les hommes et sur tout ce qui l’entoure.
    La privation de liberté qu’il nous a infligée, avec les laisser-passer ridicules qu’il fallait se signer soi-même, en est la meilleure démonstration.
    Être un chef à l’égal de ceux qui ont laissé un nom dans l’histoire, voilà son rêve.
    Et s’il essaie d’embraser l’Europe et peut-être le monde c’est qu’il se voit déjà après cette guerre dont on a l’impression qu’il la veut globale, pour la mener à sa façon, il se voit président d’une Europe fédérale unie par l’effort de guerre et le sang versé de ses soldats.
    Un ado inachevé rêvant de grandeur ou un Docteur Folamour, pas au cinéma, mais en vrai, hélas.

  54. hameau dans les nuages

    @ Axelle D | 16 mars 2024 à 19:01
    « C’est fou ce que la propagande alliée à la pétoche insidieusement distillée par tous les canaux d’information aux ordres fait écrire comme stupidités ! »
    Le Covid aura été un excellent exercice d’entraînement. « La psychologie des foules » toujours et encore.
    Giuseppe de Bigorre devrait avoir le recul nécessaire pour faire la part des choses, peser les tenants et les aboutissants au lieu de dire que les personnes circonspectes sont poutinolâtres eh bien non il va envoyer son fils à la boucherie.

  55. Les responsables de la grande Russie de Poutine en pleine décadence.
    Les insultes de Dmitri Medvedev en direction d’Emmanuel Macron sont ignobles. Publier sur la scène internationale de pareilles injures est sidérant.
    Et il n’est pas le seul à tenir un langage de rue tenu par des délinquants drogués en costume-cravate à 5.000 €. Vladimir Soloviev, l’animateur de la chaîne étatique Rossiya 1, a été décoré et payé un paquet de roubles par Poutine, que je ne m’étonnerais pas. Entre bandes de loubards, tout s’achète. Et ça habite dans des palaces dorés avec l’argent volé au peuple russe.
    Honte à cet pègre de mafiosi condamnant leur Russie à des jours très sombres.
    Je n’imagine pas une chaîne d’Etat français ou privée tenir un langage outrancier envers un autre chef d’Etat, en des termes aussi vulgaires et bestiaux.

  56. @ hameau dans les nuages | 17 mars 2024 à 10:02
    « …eh bien non il va envoyer son fils à la boucherie… »
    Euh… là c’est un peu exagéré quand même, c’est du niveau de la propagande du Cinglé qui n’a pas les moyens de faire plus qu’avilir son peuple et le piller.
    C’est un nain économique et tant que ces crapules seront au pouvoir je reste serein. Et au fond les Ukrainiens, c’est un peu cynique, le ridiculisent chaque jour, au prix de leur sang et pas du nôtre.
    Aujourd’hui et surtout demain, les Ukrainiens sont en train de mettre en place des drones fantassins, 2 000 000 fin 2024 pour commencer… Son sort est scellé au Cinglé, et si le courage n’avait pas manqué en Europe, il y a bien longtemps que ces crapules auraient disparu.
    « La peur est une réaction. Le courage est une décision. » Winston savait de quoi il parlait.
    ———————————————————————
    @ Jérôme | 16 mars 2024 à 11:32
    Je l’avais loupée celle-là !
    Avec vous c’est direct charrettes à bras, matelas dessus et routes de la débâcle.
    Le courage je ne sais pas ce que c’est, alors je me laisse le doute au moins d’en avoir. Vous lirez plus haut. Par contre vous, me semble-t-il c’est déjà stock de couches-culottes, conserves et marché noir.
    Vous, un vrai petit résistant !

  57. @ Marcel P | 16 mars 2024 à 18:36
    Et si vous essayiez de vous documenter ailleurs qu’à partir de la propagande du Régime à l’usage des perroquets, afin de réfléchir par vous-même avec un minimum d’esprit critique au lieu de faire des procès d’intention aussi grotesques que sans queue ni tête aux autres, même quand ils vous servent sur un plateau des argument irréfutables pour qui fait preuve de bonne foi ?

  58. @ Robert
    « Le problème reste celui des prémisses du raisonnement trop souvent se résumant au syllogisme : l’Occident est le camp du bien, l’OTAN est une organisation de défense du Bien, donc ce que font l’Occident et l’OTAN est nécessairement le Bien. L’adversaire, ici le Russe, appartient donc nécessairement au camp du Mal. »
    Ou alors on observe que l’un attaque, met des violeurs criminels en soldats en première ligne au contact des civils, et réapplique toutes les formules les plus hideuses de l’Armée rouge dont il se revendique.
    C’est beau de faire des équations du type « les soldats américains ont violé pendant la Seconde Guerre mondiale, tout comme les soldats soviétiques ». Les soldats américains ont été jugés en cour martiale quand ils ont été identifiés, tandis que ceux soviétiques ont été considérés par leur autorité comme agissant conformément aux buts suivis.
    Vous voulez nous raconter que vivre à l’Ouest, c’était comme vivre à l’Est ? Tous les pays de l’ex-bloc de l’Est n’en veulent plus, de la vie à l’Est sous l’autorité de Moscou. Mais vous, vous savez mieux qu’eux et voulez leur expliquer que ce ne serait pas un problème que ça recommence : pour eux. Pas pour vous. Vous, vous êtes un Français, pays de collaboration qui fut libre à la Libération, qui jugez les pays de Résistance occupés à la fin de la guerre. Plus facile de scander US Go Home devant le SHAPE que de parler de liberté à Budapest, Prague ou Gdansk, peu importe qu’on soit en 56, 68 ou 1981.
    « Le problème est qu’en matière de diplomatie ce raisonnement manichéen ne peut conduire qu’à des impasses et donc aboutir à la guerre »
    Cela pourrait aboutir à une invasion moscovite ? À des viols d’enfants devant leurs parents ? Vous êtes dans le coma depuis février 2022 ?
    ——————————————————————-
    @ Tipaza
    « Dire, comme Macron, que c’est à l’Ukraine d’en décider, c’est laisser ce pays nous imposer une aide éternelle.
    Dans aucun pays au monde le débiteur n’impose sa volonté au créancier. »
    Pourquoi nous parlez-vous du droit des peuples à disposer d’eux-mêmes, si ensuite vous nous expliquez que c’est la loi du plus fort ? Choisissez une ligne et tenez-vous-y.
    Medvedev, dont Axelle D loue le langage provocateur, typique des Russes, selon elle, vient d’annoncer que la Lettonie n’a pas d’existence légale, que son président est un fasciste qui sera inévitablement pendu.
    Vous n’allez pas vous battre pour l’Ukraine. Mais pas non plus pour la Lettonie, l’Estonie et la Lituanie – les pays baltes dont vos références intellectuelles parlent sans savoir les énumérer -, pas non plus pour la Pologne, pas non plus pour la Finlande, pas non plus pour la Moldavie, par non plus pour la Roumanie.
    Il suffit de prendre une carte d’Europe pour comprendre que votre Europe va a de nouveau admettre d’avoir le péril moscovite à ses portes.
    Ce n’est pas tout de flatter l’agressivité et l’injure de Moscou : il faut aussi comprendre qu’elle s’adresse en premier lieu à vous, les pleutres. Il est certain que dans l’opinion moscovite, les Français sont des êtres infiniment inférieurs aux Ukrainiens. Les Moscovites sont persuadés que les Français seraient incapables de se battre pour leur pays. Peut-on leur donner tort ?
    ——————————————————————-
    @ Axelle D
    « Un peu plus et Moscou envahissait l’Ukraine et menaçait de bombarder Paris. » (Marcel P)
    « C’est fou ce que la propagande alliée à la pétoche insidieusement distillée par tous les canaux d’information aux ordres fait écrire comme stupidités ! » (Axelle D)

    Ce sont les propos exacts des chefs moscovites, répétés à l’envi. Mais comme à l’accoutumée, incapable de chercher l’information à la source peu importe le sujet, vous l’ignorez. Vous citez Medvedev au moment même où il nie l’existence légale de la Lettonie mais vous l’ignorez. Moscou a menacé de bombarder des villes françaises de manière répétée mais vous l’ignorez. Parce que vous n’êtes même pas fichue d’aller lire ce que Moscou nous dit explicitement, s’adressant à nous.
    Je ne doute pas que vous soyez de bonne foi. Vous n’êtes pas capable d’imaginer qu’on puisse se renseigner à la source parce que vous en êtes totalement incapable.

  59. « Poutine va être réélu face à trois adversaires fantoches… » (PB)
    Comme si la France était un modèle de démocratie alors qu’elle n’est même pas capable d’appliquer ses propres principes depuis 1789.
    Certes, certains sont tellement philosophiquement incohérents qu’ils ne peuvent que difficilement l’être, mais que dire de la prétendue fraternité dont on nous rebat les oreilles, quand nous n’avons pas la tête coupée avec, ou bien encore de la liberté qui se réduit comme peau de chagrin avec un empilage de lois liberticides validées par un Conseil constitutionnel à propos duquel nous sommes en droit de nous poser de nombreuses questions ?
    En ce qui concerne les scrutins électoraux, pourquoi fait-on exprès d’ignorer les scrutins folkloriques rencontrés dans certains bureaux de villes ex-rouges virant à une nuance de vert qui ne symbolise pas uniquement l’écologie ?
    Mais surtout est-il normal que les hommes du Régime et leurs acolytes du monde de la presse et d’autres milieux, se considèrent en campagne électorale permanente, au mépris de l’équité et du respect des Français mais avec leur argent, quand ils se permettent de calomnier ou de diaboliser jour et nuit tel ou tel parti d’opposition afin de manipuler l’opinion à leur profit, alors que normalement ce genre de pratiques ne devrait se rencontrer qu’à l’occasion d’une campagne officielle, au cours de débats contradictoires ?
    Quand par exemple Monsieur Macron raconte n’importe quoi sur de prétendus liens entre la Russie et le RN pour arranger ses petites affaires de basse politique, ou bien quand Monsieur Darmanin dirige le projecteur contre une prétendue ultra-droite pour maintenir l’obscurité sur les agissements délictueux ou criminels d’éléments importés, où se trouve le respect de l’équité démocratique ?
    Enfin, même si pour diverses raisons il est difficile voire interdit de traiter Monsieur Macron de dictateur, il faut bien reconnaître qu’il en prend à son aise dans sa façon de traiter de façon quasi privée et occulte, en dehors de tout examen démocratique, des sujets d’importance vitale pour notre avenir et celui de la France.
    « la paix a-t-elle encore une chance d’advenir ? » (PB)
    Oui, mais à condition de sortir de la spirale infernale lancée par des apprentis sorciers extrémistes comme M. Macron et consorts et de revenir à plus de calme et de modération, selon une attitude que vous appréciez.
    Pour résoudre un problème, encore faut-il qu’il soit correctement posé, or l’argument que la seule origine des problèmes actuels, qu’il s’agisse de guerres ou de divers événements sans aucun rapport, viendrait uniquement de la Russie de monsieur Poutine n’est pas sérieux et donc reprendre et avaliser un « narratif » aussi insensé que faux risque de conduire à la perte d’une partie de l’humanité, dont nous-mêmes, par la faute d’aventuriers à l’hybris démesuré et hélas de ceux qui les suivent comme ils auraient suivi le joueur de flûte de Hamelin.
    Sans pour autant placer Vladimir Poutine sur un piédestal, il faut comprendre que le fait de l’accuser de tous les péchés de la Terre est un procédé de manipulation éculé, qui a été employé aussi à l’encontre d’autres dirigeants politiques afin de servir de justification au déclenchement de guerres dévastatrices ayant par ailleurs rarement ramené la paix de façon satisfaisante.
    Car oui, faut-il rappeler que les guerres les plus terribles ayant suivi la chute de l’URSS n’ont pas été déclenchées ou alimentées par la Russie de M. Poutine mais par l’OTAN, qui a abusé de sa position quelque peu usurpée de défenseur de la paix ?
    Le pacte de Varsovie, ex-contrepoids de l’OTAN, a été dissous et ne représente plus un danger, alors, pourquoi n’en est-il pas allé de même de cette dernière ?
    Et qui a bombardé la Serbie sans mandat, par exemple ?
    Et que dire du président letton Edgars Rinkēvičs, qui a pu proclamer, sans manifestement se rendre compte de la portée de ses mots : « Il faut détruire la Russie », comme si cela ne risquait pas de créer largement plus de problèmes que d’en résoudre ?
    Le fond du problème vient du fait, comme le dit Emmanuel Todd, que :
    «Les gens n’ont pas compris les enjeux en Ukraine»
    https://www.youtube.com/watch?v=ZXDjbpIWBms

  60. Ici il serait bon que certains lisent « Desk Russie » dont Galia Ackerman, Pascal Bruckner entre autres éclairent le chemin de tous les imbéciles heureux qui adoubent le Cinglé: complotistes, trépanés du bulbe, hémiplégiques de la pensée etc. Il faut être bien dérangé du cerveau pour avoir envie de vivre ce que vivent les Russes.
    Tous ceux qui ont les moyens intellectuels et financiers se sont enfuis.
    Robert Marchenoir référence ce site qui forcément ne peut faire plaisir à tous les énamourés du Cinglé bien au chaud chez eux en France au pays du bonheur et de la liberté chérie.
    Le Cinglé est verbeux comme tous les trouillards, n’importe qui qui a pratiqué le combat de rue vous dira que celui qui a mis le premier le coup de boule a gagné. Il a peur de mourir le Cinglé, c’est tout sauf un djihadiste, il veut bien envoyer de la chair à canon, mais lui être le tube.
    Le Cinglé a fait perdre les pédales à tous les dirigeants européens, un temps ; maintenant ils se ressaisissent, ceux qui sont au contact savaient depuis bien longtemps. Pour la Pologne c’est chose faite elle enverra des troupes s’il le faut, tout le reste est littérature, ils ont payé suffisamment le prix fort pour se mettre en ordre de marche et de bataille.
    La peur a toujours été mauvaise conseillère, c’est comme le rugby d’une certaine époque, tu mettais un coup de saton et le calme revenait sur le terrain jusqu’au coup de sifflet final.

  61. Serge HIREL

    @ Achille | 17 mars 2024 à 08:12
    « Alain Duhamel a raison »
    Parler pour ne rien dire est, depuis longtemps, la principale marque de fabrique d’Alain Duhamel. Une fois de plus, il n’apporte rien au débat, si ce n’est son éternel ton de sachant et son délicieux sourire commandé d’homme bien élevé.
    Pour être fixé sur son extrême indépendance vis-à-vis de la Macronie, il faut savoir qu’il est l’oncle de la magnifique ex-ministre de l’Éducation nationale (qui, hier soir, à la mi-temps du « Crunch », sur France 2, a encore démontré sa nullité).
    À noter aussi qu’outre la Légion d’honneur – il en est grand officier, ce qui est une autre preuve de sa farouche liberté de journaliste vis-à-vis du pouvoir politique -, il a obtenu, en 2012, un Bobard d’or « pour l’ensemble de son œuvre consacrée à servir le politiquement correct », décerné par Polémia, une organisation présidée par Jean-Yves Le Gallou… et donc bien sûr « fasciste », n’est-ce pas, Achille ?
    Ah ! J’oubliais, il a aussi sévi au Monde (1963) et à Libé (1992). Oui, oui, au Monde et à Libé…
    ——————————————————————-
    @ Giuseppe | 17 mars 2024 à 09:11
    Deux secondes de réflexion, Giuseppe… Deux secondes seulement. Qui a pu tourner ces deux vidéos (de qualité) sans se faire repérer et les diffuser avant de se retrouver au gnouf ? Il est très largement permis de douter de leur authenticité. Ce qui ne veut pas dire que de tels actes n’ont pas été commis… Mais elles n’en sont pas la preuve.

  62. Il suffit d’écouter ou de lire ce qui se passe en dehors de ce blog et des chaînes audiovisuelles sous influence de l’Elysée pour se rendre compte de la situation réelle de ce pays.
    Des analystes internationaux se demandent même comment le pays de Descartes peut accepter d’avoir à sa tête un empereur de papier menteur tricheur voleur LGBTQ, le grand amusement aux USA tournerait même à propos de Jean-Michel 🤣
    Qu’Ellen se rassure car la traduction ne vaut pas le modèle et surtout cela signifie ce que l’image de Macron est devenue dans le monde… Lors de ses voyages en Afrique il aurait été traité de… et c’est lui qui en est la cause. Plus il avance dans le temps plus il se ridiculise et nous avec.
    Macron n’est pas la France et la France ne devrait plus accepter Macron !

  63. Cher hameau dans les nuages, personne n’enverra un quelconque fils à la boucherie. Il est facile de faire le bravache sur un blog. De s’inventer des ascendants courageux… qui ont fui. De se faire admirateur de Winston… Y aller est une autre affaire. Face à l’adversaire, ceux-là feront des courbettes. Ils parlent trop. Le solide ne parle pas. Seuls les roquets aboient.

  64. Michel Deluré

    « La paix a-t-elle encore une chance d’advenir ? » (PB)
    À un moment ou à un autre, la paix advient toujours, qu’elle résulte de la victoire totale de l’agresseur sur l’agressé ou l’inverse, qu’elle résulte d’une négociation mettant un terme au conflit en cours.
    Mais dans quelque cas que ce soit, quel prix aura-t-il finalement fallu payer pour qu’advienne cette paix sachant que toute guerre est injuste, sale, aveugle, atroce ?
    Toutes les fois que politique et diplomatie peuvent contribuer à éviter la guerre ou à y mettre un terme, cela vaut donc toujours mieux que la guerre elle-même. Si politique et diplomatie n’y suffisent malheureusement pas, c’est se condamner alors à la guerre.
    C’est entre autres parce que Poutine avait justement conscience des faiblesses et des divisions de l’Europe sur les plans politique et diplomatique, qu’il avait déjà pu tester lors d’événements passés la passivité de celle-ci, qu’il a pu ainsi s’engager dans cette agression contre l’Ukraine.
    Pour ne pas se condamner à la guerre, l’Europe doit prendre avant tout conscience que c’est sa faiblesse qui fait la force de Poutine. C’est donc à l’Europe de parler d’une seule voix et de mettre l’action au service de cette parole pour ne pas subir la loi du Kremlin et pour amener Poutine à négocier. S’il revient à EM de faire valoir ses positions au sein de l’Europe, il ne lui appartient en aucun cas de substituer la France à l’Europe.

  65. hameau dans les nuages

    @ Ellen | 17 mars 2024 à 10:12
    « Je n’imagine pas une chaîne d’Etat français ou privée tenir un langage outrancier envers un autre chef d’Etat, en des termes aussi vulgaires et bestiaux. »
    Je préfère un langage de charretier qu’une sombre histoire de mœurs faisant rire en ce moment la terre entière.

  66. « On ne peut pas dire, comme Eric Zemmour récemment, qu’au sujet de l’Ukraine, le président de la République mène « une guerre contre les Français ». » (PB)
    Mais si nous nous en tenons de façon froide à la simple logique, quand nous apprenons que M. Macron a veillé avec une joie mauvaise à graver lui-même l’avortement dans la Constitution, ce n’était probablement pas dans le but de repeupler une France victime d’une baisse de la natalité avec environ 200 000 bambins qui auraient pu « payer nos retraites », pour considérer les choses de façon terre à terre, non ?

  67. Claude Luçon

    @ Tipaza | 17 mars 2024 à 09:35
    Que vous arrive-t-il Tipaza ? Vous êtes passé du calva à la vodka ? Ce sont les Soviétiques avec l’aide de la RFA (oui RFA ! pas RDA) qui ont remplacé les pieds-noirs sous Houari Boumédiène.
    À propos de Tipaza, pas vous, la ville, dans les années 70 en pleine guerre froide, où les diplomates ne pouvaient pas aller, ils étaient tous limités dans un rayon de 40 km d’Alger, ils tenaient leurs cocktails parfois au Club des Pins situé à 25 km d’Alger. Lors d’une des ces occasions où j’avais été invité par notre attaché naval, la discussion était de savoir comment contrer les Soviétiques s’ils attaquaient l’Europe de l’Ouest. J’avais suggéré de mettre notre première ligne de défense à 50 km de la frontière RDA/RFA, connaissant leurs bulldozers je pensais qu’environ 10 % de leurs chars d’assaut atteindraient le 50e kilomètre, 90 % étant tombés en panne bien avant !
    Notre attaché militaire, un lieutenant-colonel de cavalerie, a répliqué : « Pas la peine, il suffit de mettre le long de leur route d’attaque des barils de vodka, calva ou scotch, un tous les deux cents mètres, aucun d’eux, ivre, n’atteindrait même le 10e kilomètre ! 100 % de leurs fantassins non plus ! »
    Les Ukrainiens devraient y penser !
    Les ex Soviets tètent toujours la vodka, d’après Poutine soi-même qui cherche à les rendre plus vertueux et faire plein de petits soldats à leurs épouses !

  68. @ Achille
    « Il paraît, pour certains, qu’en France nous serions sous la dictature… » (Giuseppe)
    «  C’est la blague préférée en Corée du Nord ! Il est vrai qu’elle est bonne ! » (Achille)
    Vous savez peut-être que dans des dictatures – ou si vous le préférez des démocraties populaires – il est (ou était) généralement courant que des propos tenus dans des lieux privés, par exemple ceux de parents devant leurs enfants, puissent être rapportés à la milice.
    Rien à voir bien entendu avec une loi récemment votée en première lecture dans une France-qui-n’est-pas-une-dictature, n’est-ce pas ?
    Pour ne citer que cet exemple.

  69. @ Michel Deluré | 17 mars 2024 à 16:20
    Je me demande si une bonne guerre ne remettrait pas les pendules à l’heure des commentateurs macroniens de ce blog.
    On parle aussi ici souvent de la liberté d’expression mais j’ai pu mesurer combien cette liberté était aussi remise en cause sur ce blog… sous des prétextes divers, un gros mot, un tutoiement, mais pendant ce temps-là un génocide se produit ailleurs et la Russie, notre ex-alliée, est jugée coupable par dix internautes de Justice au singulier d’avoir commencé une guerre contre l’Ukraine alors que celle-ci a été organisée par l’OTAN et Nécron entre autres.
    Il y a même un cinglé qui hurle à la mort sans arrêt pour soutenir son coreligionnaire qui de clown s’est transformé en saint hébraïque.

  70. Pourquoi Poutine détruirait la France ?
    Macron, Mélenchon, Bruxelles et les islamistes le font très bien sans la Russie.

  71. @ Marcel P 18h36
    « Elle s’est finlandisée en refusant l’invasion de Moscou, un combat perdu d’avance, comme les Finlandais pendant la guerre d’Hiver. Vous ne vous en souvenez pas de cette invasion moscovite, jugée illégale par la SDN, d’un territoire que Moscou considérait dans sa zone d’influence, pour créer une zone tampon, neutre, près de Léningrad ? »
    Après la Seconde Guerre mondiale, la Finlande a imposé sa neutralité en transformant en choix politique une contrainte imposée par la géographie ce qui a réussi à préserver son indépendance et à se faire respecter par les Russes.
    Il est clair qu’aujourd’hui, dans cette logique, il faudrait que l’Ukraine abandonne tout espoir d’adhérer à l’UE et à l’OTAN.
    Il ne faut pas désespérer de l’intelligence des citoyens qui savent parfaitement qu’aucune troupe au sol allemande, polonaise ou française ne viendra sur le sol ukrainien.
    Important de rappeler que Olaf Scholz a déclaré ne vouloir voir aucun soldat allemand fouler les riches terres à blé…
    Et ce n’est pas Macron qui pourra le convaincre !

  72. @ Robert | 16 mars 2024 à 19:23
    « Par ailleurs, la guerre en Ukraine se fait par procuration puisqu’elle oppose en réalité les vrais adversaires que sont la Russie d’une part, les États-Unis et l’OTAN d’autre part.
    Le problème reste celui des prémisses du raisonnement trop souvent se résumant au syllogisme : l’Occident est le camp du bien, l’OTAN est une organisation de défense du Bien, donc ce que font l’Occident et l’OTAN est nécessairement le Bien. L’adversaire, ici le Russe, appartient donc nécessairement au camp du Mal. »
    Eh oui, en France, le vrai faux pays de la liberté d’expression, tout propos est désormais encadré à l’intérieur d’un syllogisme reposant sur le même type de schéma simpliste et toute contestation même et surtout étayée de façon inattaquable sera ignorée, son auteur étant alors systématiquement qualifié de « complotiste » (qualificatif magique permettant de couper court à toute argumentation ou réflexion) et autres noms d’oiseaux visant à le diaboliser d’une façon pas très conforme à une fraternité qui n’est que fictive.
    Bien entendu, vous pouvez dire ce que vous voulez pourvu que vous ne sortiez pas des lignes rouges, ne fût-ce que pour apporter une légère nuance à la doxa obligatoire.
    La bêtise et le terrorisme, qu’on ne peut même pas qualifier d’intellectuel, se sont ligués pour écraser une Vérité de plus en plus insupportable à entendre en ces temps de relativisme et de confusion des esprits.

  73. @ Marcel P | 17 mars 2024 à 13:15
    C’est bien ce que je disais : vous écrivez des stupidités parce que vous cédez à la propagande d’où qu’elle vienne…
    Comme vous l’a aussi rappelé Exilé.
    ——————————————————————-
    @ hameau dans les nuages, 17 mars 10:02
    Oui avant d’envoyer nos soldats en Ukraine, peut-être faudrait-il que les innombrables Ukrainiens en âge de combattre qui ont fui pour échapper à la conscription ou à la mobilisation des réservistes décrétée au début du conflit par Zelensky retournent chez eux pour défendre leur pays.
    Or, non seulement ils ne le feront pas, mais ils sont bien planqués dans différents pays d’Europe, dont la France, où ils jouissent du statut de réfugié (avec toutes les aides qui vont avec).
    —————————————————————
    @ Tipaza | 17 mars 2024 à 09:35
    Je partage entièrement ce point de vue.

  74. Patrice Charoulet

    Sur votre sujet, je dis ceci :
    Poutine ne va pas envoyer une bombe atomique sur Paris, au motif que le président Macron a dit qu’il faut être prêt à tout.
    Avant les européennes, je tiens que le président a fait cette déclaration pour gêner deux listes électorales, celle de LFI (qu’il faut combattre) et celle du RN (qu’il faut combattre).
    Je soutiens le chef de l’Etat. Je viens de renouveler ma cotisation (30 euros) au parti présidentiel et je voterai pour la liste de son parti aux prochaines européennes.
    Je n’en dis pas davantage.

  75. @ Exilé | 17 mars 2024 à 18:09
    « Rien à voir bien entendu avec une loi récemment votée en première lecture dans une France-qui-n’est-pas-une-dictature, n’est-ce pas ? »
    Quand une loi est votée à l’Assemblée nationale puis approuvée ensuite par le Sénat, par les représentants du peuple, c’est la preuve que l’on n’est pas en dictature. En particulier dans le cas d’une majorité relative où l’opposition peut à tout moment déposer une motion de censure.
    Motion qui curieusement est systématiquement rejetée. Allez savoir pourquoi ? 🙂

  76. @ Achille | 17 mars 2024 à 12:49
    Je la mets de côté, elle vaut le détour. J’ai bien ri, elle est collector.

  77. @ Isabelle | 17 mars 2024 à 18:22
    Exact ! Avec 400 000 migrants entrés de force en France rien qu’entre 2022 et 2023, tous issus d’Afrique du Nord et d’Afrique noire, dont 90 % d’hommes musulmans seuls et en pleine fleur de l’âge.
    Pendant ce temps, Emmanuel Macron veut envoyer nos soldats français en Ukraine pour empêcher la Russie de Poutine de gagner. Qui en France souhaite que nos soldats reviennent par milliers dans des cercueils pendant que les migrants seront gardés à l’abri sur notre sol ?
    Allez, tout le monde sur le pont. Une idée, on pourrait enrôler une grande partie de ces hommes dans l’armée française rejoindre les légionnaires et les envoyer sur le terrain en Ukraine face à Poutine. Au moins ils se rendraient utiles pour le pays qui leur a généreusement ouvert la porte d’entrée.

  78. @ Exilé | 17 mars 2024 à 18:09
    Pas vu de militaires armés aux quatre coins de l’hémicycle comme assesseurs.
    ———————————————————————–
    @ Serge HIREL | 17 mars 2024 à 14:18
    Mon côté fleur bleue sans doute, et puis je pense que c’est même en dessous de la réalité, d’habitude ils sont empoisonnés et pas malmenés.
    Bon je vais entraîner ma mémoire, ce soir je bute sur le pignon mené pour vitesses 1 et 2, c’est quand même plus intéressant que les élucubrations de Jérôme, si je lui dis C635 il pourrait répondre sans sourciller que c’est un numéro de chambre d’hôtel.

  79. @ Axelle D | 17 mars 2024 à 20:11
    J’ai rencontré, tout à fait par hasard, quelques familles ukrainiennes, très gentils, jeunes, parlant anglais et français pour beaucoup d’entre eux, avec de très jeunes enfants fuyant le tyran Poutine et sa bande de criminels.
    Voir mon post de 18:22 où j’appelle à la disponibilité des hommes migrants venus d’Afrique et présents sur notre sol pour prêter main-forte à nos soldats français et les aider sur le front en Ukraine, si toutefois E. Macron s’entêtait à vouloir envoyer nos soldats pour empêcher Poutine de gagner. Ainsi le bataillon serait en nombre suffisant pour mieux résister sur le front. L’union fait la force et Poutine le sait avec tous ses soutiens étrangers qu’il a pour nous contrer.

  80. Claude Luçon

    @ caroff | 17 mars 2024 à 18:44
    « Olaf Scholz a déclaré ne vouloir voir aucun soldat allemand fouler les riches terres à blé… »
    Et pourtant ses ancêtres avaient foulé ces mêmes champs de blé d’Ukraine, puis nos propres champs de blé en France en 1940, ne nous laissant pas de champs du tout ! Ah non, il est vrai qu’ils nous laissaient leurs topinambours ! On oublie comment les minous d’Hitler avaient découpé la France, ne laissant que la portion congrue à Pétain, il faisait faim dans la France supposée libre, les baguettes étaient rares, même sur présentation de tickets !
    Puis dans les années 54 à 62, ceux de la RFA avaient fait des bisous au FLN pour se réserver les champs de blé d’Algérie après 1962, ou du moins leur construire les moulins industriels.
    Herr Scholtz ignore l’histoire de ses parents et grands-parents.
    Tant qu’il y aura des nonagénaires en France, il y aura des gamins qui ont eu faim !

  81. « la paix a-t-elle encore une chance d’advenir ? » (PB)
    Oui, la paix revient toujours après la guerre laissant des familles endeuillées et dans la misère avec enfants orphelins de père.
    Jusqu’à la prochaine fois. L’histoire se répète sans cesse.

  82. @ Achille | 17 mars 2024 à 20:50
    Antoine Dupont est un temps parti je vois que vous assurez l’intérim avec répondant, les Bleus vous félicitent, vous êtes sur les pas de Nolann Le Garrec, tiendrez-vous 80 minutes à ce rythme ? 🙂

  83. @ Serge HIREL
    « Qui a pu tourner ces deux vidéos (de qualité) sans se faire repérer et les diffuser avant de se retrouver au gnouf ? […] Mais elles n’en sont pas la preuve. »
    Elles sont la preuve de comment une propagande constante peut plonger certains dans un état cérébral végétatif et une cécité chronique. Tout comme la prétendue vidéo où on assure qu’une interview de Macron était diffusée en boucle dans les bureaux de vote, pour faire comprendre aux pauvres moujiks zombifiés le grand danger que représente l’armée française, avec ses stocks de munitions pour sept jours de combat.
    Des vidéos de 5 secondes, où une situation qui peut avoir plusieurs explications plausibles est présentée comme une preuve incontestable d’une seule réalité possible, dont le seul but est d’instiller la peur afin de reléguer au second plan d’autres problèmes bien plus fâcheux. Comme l’incapacité de l’exécutif français à proposer la moindre solution pragmatique, autant sur le plan national qu’international.
    Les bureaux de vote en Russie ce sont des bâtiments à usage varié, provisoirement transformés pour l’occasion. Ces bâtiments peuvent avoir une télé, cette télé diffuse les chaînes d’information. Il suffit de se présenter à la bonne heure, la bonne minute, la bonne seconde et avoir l’interview de Macron à l’écran, telle qu’elle est diffusée sur l’ensemble du territoire. Mais comme il n’y a qu’une seule équipe pour mener l’opération de propagande, un seul bureau de vote sera ciblé, puisqu’une minute plus tard, l’occasion ne se représentera plus. Voilà, le tour est joué, BFM TV s’occupe du reste (la seule source).
    Alors qu’on peut retrouver des centaines de vidéos sur YouTube montrant des bureaux de vote avec des télés diffusant d’autres images, jamais la même.
    Pour la vidéo où on prétend qu’un paramilitaire masqué s’inquiète de ce qui se passe dans l’isoloir ou qu’on agresse un gars qui refuse de voter pour le Dieu Poutine, notez que les deux vidéos proviennent du même « bureau », même décor, même paramilitaire. Aucun visage, tout est soigneusement cadré et coupé, mise en scène d’amateur, source Twitter. Il n’y a pas de militaires masqués gardant les bureaux de vote en Russie, faites une simple recherche d’image et vous verrez. En régle générale, il y aura un seul policier en faction, dehors et bien identifiable, puis dans les bureaux de plus grande affluence – comme dans les très grandes villes, deux tout au plus.
    Voila comment ça se passe, vidéo tournée pour l’occasion par un Français expatrié en Russie. Bien identifiable cette fois.
    https://youtu.be/lnebvklWM3w?t=493
    Désolé de rétrograder Achille et Giuseppe au rang de propagandistes de bas étage, mais c’est ce qu’ils sont.

  84. @ Patrice Charoulet | 17 mars 2024 à 20:17
    « Je viens de renouveler ma cotisation (30 euros) au parti présidentiel et je voterai pour la liste de son parti aux prochaines européennes.
    Je n’en dis pas davantage. »
    Vous voulez dire pour son parti melting-pot composé, en même temps, avec LR, socialistes, communistes, écologistes et islamo-gauchistes ?

  85. hameau dans les nuages

    @ Valéry | 17 mars 2024 à 22:33
    Le summum de la propagande bête est tenu, à mon avis, par le correspondant de BFM qui de la place Rouge à Moscou la nuit tombée, montre l’endroit désert avec seulement quelques badauds, voulant démontrer ainsi que cela est bien la preuve que l’élection a sans doute été truquée puisque celle-ci était vide comme le chantait Gilbert Bécaud. Les Moscovites montraient leur opposition en restant chez eux.
    Le guide de BFM ne s’appelait pas Nathalie mais Jérémy Normand
    https://www.philippebilger.com/blog/2024/03/emmanuel-macron-entre-guerre-et-paix.html?cid=6a00d8341c86dd53ef02c8d3adcc9d200b#comment-6a00d8341c86dd53ef02c8d3adcc9d200b
    Je trouve « Putler », comme on l’appelle, bien gentil de laisser cet olibrius faire sa propagande sur une « place Rouge déserte et barricadée ».

  86. @ Ellen | 17 mars 2024 à 21:53
    À quel titre les migrants venus d’Afrique du Nord et subsaharienne seraient enrôlés pour servir de chair à canon en Ukraine ? Tandis que près d’un million d’Ukrainiens en âge de se battre ont fui pour échapper à la conscription ou à la mobilisation décrétée par Zelensky, et ont même acquis le statut de réfugiés, ainsi que je l’ai rappelé dans un post précédent.

  87. @ Exilé | 17 mars 2024 à 17:29
    « …une France victime d’une baisse de la natalité avec environ 200 000 bambins qui auraient pu « payer nos retraites », pour considérer les choses de façon terre à terre, non ? »
    Certes, mais « en même temps » il serait irresponsable de faire naître 200 000 bambins par an pour les faire remplacer par l’IA (Intelligence Artificielle).
    C’est comme pour les caissières de grands magasins sorties de l’emploi pour être remplacées par les caisses enregistreuses robotisées.
    Les robots paieront l’Urssaf et les retraites. Pas de souci, tout a été prévu pour que l’argent tombe dans les poches des actionnaires boursiers.

  88. @ Axelle D | 17 mars 2024 à 23:58
    Le raisonnement pourrait être le même pour les réfugiés et migrants illégaux qui ont fui leur pays d’Afrique et d’Afghanistan pour venir se réfugier en France et en Europe plutôt que de se battre dans leur propre pays.
    Nos soldats français, positionnés chez eux et à leur demande pour les aider ont ensuite été malproprement virés. Vous trouvez que là c’est normal ?

  89. Macron n’a pas trouvé les limites de ses ambitions. Patience, la revanche des sans-dents qui ne sont rien est en train de prendre forme. Le Parlement européen va basculer et des mesures supranationales vont apparaître.
    Le concept du PNF français va donner des idées aux élus des peuples européens. Le PEP sera son digne successeur en fournissant le changement dans la continuité du grand chamboulement.
    Le Parquet International Psychiatrique aura pour mission de détecter les personnages politiques au profil psychiatrique incompatible avec les responsabilités de ministre, président, secrétaire général ou particulier.
    Les deux présidents du PEP seront Michel Onfray et sylvain.

  90. @ Claude Luçon | 17 mars 2024 à 17:35
    « Que vous arrive-t-il Tipaza ?  »
    Je vais très bien merci !
    Simplement je ne partage pas le panurgisme qui frappe nos dirigeants, et qui nous contamine.
    Rapidement un point hors sujet pour répondre à votre remarque sur l’action des services secrets de la RFA pendant la guerre d’Algérie, je suis parfaitement au courant.
    Il s’agissait en fait du noyau dur, plus ou moins informel, de ces services, l’Organisation Gehlen, qui agissait.
    La guerre dans laquelle veut nous entraîner Macron est une folie.
    J’ai parlé dans un précédent commentaire de la pathologie de la guerre que je ressentais chez Macron, la guerre c’est du sang, des larmes et la mort, surtout la mort irréversible.
    Depuis quelque temps Macron ne parle que de mort, sous des formes plus ou moins soft, si je puis dire, mais tout de même.
    L’avortement constitutionnalisé, sans raison puisque la loi présente suffisait, la fin de vie à sa façon, qualifiée de « fraternité » (sic) et maintenant cette volonté d’entrer en guerre, alors qu’il faut être sérieux, l’armée russe après deux ans a atteint péniblement le Dniepr et ne nous menace absolument pas. Elle n’en a pas les moyens.
    Il y a un hubris de la guerre chez Macron cherchant à satisfaire sa vanité et peut-être sa psychologie si particulière concernant l’approche de la mort.
    Et « en même temps » il parle de la natalité qui nous fait défaut. Curieuse confusion de la pensée.
    Les deux guerres civiles que furent les deux guerres mondiales ont saigné à blanc la race blanche, si je puis dire par un très mauvais jeu de mots.
    Des forces vives d’énergie et de volonté on été définitivement perdues à ces périodes de l’histoire et ne se sont jamais régénérées.
    Dans le cadre du temps long, ces pertes d’énergie se traduisent effectivement par une baisse le natalité et de la volonté de vivre, parce que vivre n’est pas facile.
    La guerre en Ukraine est encore une guerre entre Blancs qui ne va pas améliorer notre situation vis-à-vis du monde.
    Voilà pourquoi je suis et serai définitivement contre une guerre face à une armée russe qui est dans l’incapacité de nous menacer, je le répète.
    Je pourrais rentrer dans le détail de ce que je reproche:
    à Poutine,
    à Zelensky l’homme par qui tout est arrivé par sa volonté de supprimer le bilinguisme en vigueur,
    à la CIA qui a manipulé Zelensky pour sortir l’Ukraine du monde slave auquel elle appartient, par la géographie, la culture et l’écriture,
    à l’UE qui faisant rentrer ce pays dans son organisation va tuer ce qui reste de notre agriculture, etc.
    Mais ça ne m’intéresse pas, d’autres le font très bien.
    Je préfère rester sur l’analyse du temps long, si nous participons à cette guerre, nous nous suicidons une troisième fois, et celle-ci sera définitive.
    Le danger, le seul, le vrai, le mortel, ne vient pas de l’Est, il vient du Sud et de l’islam.
    Je me demande si le bruit que fait Macron concernant le danger fictif venant de l’Est n’a pas pour but de nous faire oublier le danger qui nous arrive du Sud par bateaux entiers tous les jours.

  91. 88 % !! Les chiffres qui tuent. LOL !
    Nos malheureux cinglés poutinophobes, de l’Elysée jusqu’à notre blog, sont en deuil ce matin, moi je suis mort de rire, quelle claque !
    Il faut d’urgence que j’aille faire un stock de vodka au cas où que les troupes russes débarquent chez moi, je tiens à me faire bien voir, pas envie de finir comme Navalny, les héros y en a plein les cimetières, je suis pas pressé surtout que nous allons avoir du spectacle avec la guerre franco-russe qui se prépare, tiens au fait, francorusse, la marque des flans de mon enfance.
    Nous avons une bonne excuse, nous les extrêmes drouâââte, nous sommes alliés des Russes, on nous le serine assez ici et dans tous les merdias macroniens, donc nous avons le champ libre pour collaborer avec the king, the star, the winner of the Kremlin.
    Au fait où sont passés les 22 % anti-Poutine ? Sûrement en route via la Sibérie pour aller gratter dans les mines de sel, da da !
    Rassurons-nous quand même, Macron nous a promis que nous gagnerions cette guerre, suffit de rappeler le chef Chaudard et Pithivier, la tenaille pour encercler les Russes !
    « Le fil rouge sur le bouton rouge »…… MDR !
    Remember les 82 % de Chichi, LOL, pas d’allusions merdiatiques du type « vote Corée du Chnord ni stalinoviétique », étonnant n’est-ce pas ?
    On a une excuse, fallait faire barrage au FN de JM Le Pen, zeuresombres, rafles Vél d’Hiv, retour de la bébête immonde, le fascisme est de retour, etc. etc.
    Ben voyons !

  92. Un peu de cynisme à tous les complotistes:
    « Too fat to fight ». L’expression anglaise – trop gros pour combattre – qui résume le malaise au sein des armées américaines. La malbouffe et l’obésité sont devenues les ennemis des soldats américains. En France, le surpoids au sein des forces armées est également un problème. https://www.lepoint.fr/sante/armee-franc
    Aïe ! Donc comme tous ceux qui pensent que nos enfants iront en Ukraine, la balance sera le critère objectif, alors pour la réforme vous savez ce qu’il reste à faire, les gaver comme des oies.
    Le Cinglé, désormais adversaire de Macron, est un petit joueur, élu avec un score à faire pleurer le grand démocrate Kim, les complotistes expliqueront que c’est la transparence du vote qui l’a emporté.
    Pour rire un peu quand je lis çà et là que nous sommes en dictature, comme l’a rappelé en direct (la peur de mal finir sans doute) Alexandre Orlov, ancien ambassadeur russe à Paris. Difficile dans l’interview du Majordome de voir une quelconque once de vérité de sa bouche, la peur d’insulter l’avenir ou de finir empoisonné ?

  93. @ Achille | 17 mars 2024 à 20:50
    « Quand une loi est votée à l’Assemblée nationale puis approuvée ensuite par le Sénat, par les représentants du peuple, c’est la preuve que l’on n’est pas en dictature. »
    Si l’on considère les choses de façon superficielle, peut-être.
    Sauf qu’en France, il existe des moyens de court-circuiter les diverses représentations politiques pour les faire voter contre les intérêts des électeurs qu’elles prétendent représenter, ou bien à la suite de diverses négociations transpartisanes ou de connivences maçonniques.
    ——————————————————————–
    @ Ellen | 17 mars 2024 à 23:59
    « Les robots paieront l’Urssaf et les retraites. Pas de souci, tout a été prévu pour que l’argent tombe dans les poches des actionnaires boursiers. »
    Robots-actionnaires, bien entendu…

  94. @ Exilé | 17 mars 2024 à 20:08
    Effectivement en France il existe des lignes rouges qui, en cas de dépassement, renvoient ceux qui les franchissent aux extrêmes nauséabonds… En revanche, face à la Russie, il n’y plus de ligne rouge et même de limites !
    Pour en terminer sur ce sujet, je dirai que l’Occident a joué les toréros en agitant la muleta sous les naseaux du taureau russe au lieu d’aider les partisans russes d’un rapprochement avec le monde occidental. Cela avait un but dans l’esprit stratège des Etats-Unis.
    En effet, le monde occidental n’a depuis quarante ans fait que de la stratégie financière pour maximiser les profits en délocalisant la plupart de nos productions industrielles, même celles qui devaient assurer notre souveraineté (je pense notamment à la production de princeps pharmaceutiques comme à notre grande industrie). Avec pour effet de générer en Chine l’atelier du monde dont nos pays, notamment d’Europe occidentale, sont devenus totalement dépendants. Tout cela sous-tendu par l’idée que l’Occident conserverait la maîtrise conceptuelle pour garantir sa suprématie. Mépris qui a conduit à oublier que les Chinois sont dotés du même cerveau que les Occidentaux et qu’ainsi il ont acquis la maîtrise technique et industrielle grâce à leur capacité à former leurs ingénieurs en nombre plus important qu’en Occident lui-même.
    Cela a conduit les fameux « faucons », les « fous du sous-sol » comme les surnommait un président des Etats-Unis, à opérer le fameux « pivot asiatique » annoncé par monsieur Obama pour s’opposer frontalement à la puissance chinoise en délaissant l’Europe. Pour cela il était essentiel que la Russie soit réduite à l’impuissance, voire éclate en de multiples Etats indépendants.
    La confrontation depuis vingt ans n’a fait qu’aboutir au raidissement de la Russie et de son régime qui a réduit au silence les Russes désirant un rapprochement avec nos démocraties, a conduit à une union notamment économique avec la Chine, accentuée par les sanctions économiques décidées par l’Occident. Cette politique a ainsi favorisé le nationalisme russe et, dans la Russie profonde, le rejet de l’Occident de plus en plus considéré comme dégénéré, la Russie éternelle se sentant à présent porteuse de la vraie civilisation !
    Quant à la confrontation par Ukraine interposée, alors qu’elle devait affaiblir la Russie, elle semble lui avoir permis de se redresser en 2023-24 sans que les sanctions économiques occidentales lui aient porté le coup fatal espéré. Bien au contraire, c’est l’Union européenne qui en subit le contrecoup en boomerang !
    Et les Etats-Unis, toujours soucieux de leurs seuls intérêts, n’hésiteront sans doute pas à laisser l’Europe régler seule le problème ukrainien qui sera un gouffre financier, ce qui affaiblira d’autant plus économiquement l’Europe par rapport à eux, et à se heurter avec la Russie sur l’affaire ukrainienne tant qu’un accord diplomatique ne sera pas intervenu.
    C’est en quelque sorte la « parfaite réussite » du monde unipolaire voulu par la plus grande puissance mondiale qui maintenant se heurte directement aux pays partisans d’un monde multipolaire et s’organisent par BRICS interposés. Affaire à suivre comme le dit l’adage…

  95. @ sylvain | 18 mars 2024 à 09:13
    « 88 % !! Les chiffres qui tuent.(…) Au fait où sont passés les 22 % anti-Poutine ? »
    Je sais bien que les statistiques sont souvent manipulées, mais les mathématiques résistent à tout !
    Il y a bien moins d’anti-Poutine que vous ne dites, ou alors ils sont si petits qu’il en faut plusieurs pour en faire un.
    Marcel Pagnol nous l’avait déjà expliqué avec la théorie des quatre tiers qui faisaient un entier de picon-citron-curaçao selon la taille des tiers, peuchère !
    https://www.youtube.com/watch?v=MddTCmnO9ek

  96. @ Ellen, 18 mars 00:42
    Il vous a manifestement échappé qu’en février 2022, lors du déclenchement des hostilités par la Russie, Zelensky avait décrété par le canal du ministère de l’Intérieur ukrainien que dans le cadre de la loi martiale, les hommes âgés entre 18 et 60 ans (mobilisables) n’avaient pas le droit de quitter l’Ukraine, à quelques rares exceptions près dûment codifiées. À plus forte raison s’agissant des plus jeunes qui ont voulu échapper à la conscription.*
    Ce qui fait des Ukrainiens s’étant dérobés à leur devoir civique, outre des profiteurs, des lâches et des déserteurs pour quelqu’un raisonnant au premier degré… Et, paradoxalement accueillis chez nous ou partout en Europe à bras ouverts, contrairement aux Africains, Afghans etc. le plus souvent traités par l’opinion publique comme des parias et des indésirables, dont on voudrait bien se débarrasser tout comme leur pays d’origine d’ailleurs…
    *Exception faite pour les Ukrainiens fuyards dès les premiers jours du conflit qui avaient fait un choix en fonction de leurs convictions, notamment les russophones dont un certain nombre ont émigré en Russie.

  97. @ Robert
    Un exemple concret récent, complotisme et « vérité journalistique » (!), quand la presse attaque la presse…
    https://www.youtube.com/watch?v=50TT1IsBFkQ
    ———————————————————————–
    @ Giuseppe | 17 mars 2024 à 21:39
    « Pas vu de militaires armés aux quatre coins de l’hémicycle comme assesseurs. »
    Eh bien, en 2002, suite à l’élection digne d’une république bananière de M. Chirac, j’ai mieux compris le fonctionnement de la kakistocratie française.

  98. @ Tipaza 8h29
    « Le danger, le seul, le vrai, le mortel, ne vient pas de l’Est, il vient du Sud et de l’islam.
    Je me demande si le bruit que fait Macron concernant le danger fictif venant de l’Est n’a pas pour but de nous faire oublier le danger qui nous arrive du Sud par bateaux entiers tous les jours. »
    Oui, insidieusement l’islamisme s’insinue dans tous les rouages de nos pays européens (la Belgique wallone est quasiment perdue): le milieu sportif (les salles de sport), l’Éducation nationale, la politique, les organisations multilatérales (ONU, UE dispensatrices de subventions à des associations créées par les Frères musulmans)…
    J’ai entendu récemment Florence Bergeaud-Blackler, anthropologue auteur de « Le Frérisme et ses réseaux, l’enquête » (chez Odile Jacob).
    Sous protection policière et interdite d’accès aux universités, elle paye avec beaucoup de courage le décryptage sans concession d’un « système d’action » qui vomit notre mode de vie.
    Elle dit avoir rencontré, à leur demande, tous les partis politiques sauf deux: LFI et EELV…

  99. @ Giuseppe | 17 mars 2024 à 22:08
    « Antoine Dupont est un temps parti je vois que vous assurez l’intérim avec répondant, les Bleus vous félicitent, vous êtes sur les pas de Nolann Le Garrec, tiendrez-vous 80 minutes à ce rythme ? 🙂 »
    Ce n’est pas toujours facile. Heureusement je ne suis pas tout seul. La politique, comme le rugby, est un sport collectif où il faut savoir utiliser le talent de chaque membre de l’équipe d’autant que nous ne sommes pas nombreux sur ce blog. Les adversaires sont pugnaces, certains carrément perfides.
    Il y a évidemment les bas du front dont la rhétorique se limite à débiter des insultes envers ceux qui ne pensent pas comme eux. Ceux-là ne posent pas de problème vu que leurs propos lourdingues sont insignifiants.
    D’autres sont plus subtils. On voit qu’ils ont fait de hautes études 🙂
    Leurs démonstrations s’appuient sur des documents de référence qu’ils prétendent sérieuses, mais qui, en fait, proviennent d’officines de propagande. Dans ce domaine les Russes sont les meilleurs du monde. Ils arrivent même à nous accuser d’utiliser les mêmes armes qu’eux, comme Valéry et Robert « le loyal » 🙂 Un comble !
    ———————————————————————
    @ Valéry | 17 mars 2024 à 22:33
    « Désolé de rétrograder Achille et Giuseppe au rang de propagandistes de bas étage, mais c’est ce qu’ils sont. »
    En matière de propagandistes de bas étage, les officines russes sont bien meilleures que nous.
    ———————————————————————-
    @ sylvain | 18 mars 2024 à 09:13
    « 88 % !! Les chiffres qui tuent ! »
    Ben oui, comme vous le soulignez, Poutine a fait un score supérieur à celui de Jacques Chirac en 2002.
    C’est quand même beau d’être aimé à ce point par son peuple ! Je suis même sûr qu’il fera un score identique voire supérieur en 2030 quand il se représentera pour son sixième mandat…
    ——————————————————————–
    @ Exilé | 18 mars 2024 à 10:53
    « Sauf qu’en France, il existe des moyens de court-circuiter les diverses représentations politiques pour les faire voter contre les intérêts des électeurs qu’elles prétendent représenter, ou bien à la suite de diverses négociations transpartisanes ou de connivences maçonnique. »
    Ben oui, la fameuse théorie du complot… maçonnique ! Quoi d’autre ? 🙂

  100. @ Achille
    « 88 % !! Les chiffres qui tuent ! » (sylvain)
    « Ben oui, comme vous le soulignez, Poutine a fait un score supérieur à celui de Jacques Chirac en 2002. C’est quand même beau d’être aimé à ce point par son peuple ! Je suis même sûr qu’il fera un score identique voire supérieur en 2030 quand il se représentera pour son sixième mandat » (Achille)
    Ben oui et merci de me le rappeler mais en bonne girouette caméléon collabo comme tout le monde, vous y compris, je pense changer de gourou : Poutine à 88 % c’est quand même mieux que Zemmour à 7 %, que ce dernier ne m’en veuille pas mais le Russe c’est du lourd, vaut mieux s’en faire un copain, surtout qu’en 2030, il va nous faire un score olympique frisant les 100 % avant un septième mandat.

  101. Plus que jamais, le peuple russe a montré son patriotisme, sa maturité ainsi que son attachement aux valeurs universelles, les vraies, en restant uni derrière son guide éclairé qui protège sans faillir les intérêts de la fédération contre les impérialistes fauteurs du désordre dans le monde.
    Courage à toi grand homme et félicitations pour ta brillante réélection.

  102. Macron a terni l’image de la France avec sa politique de menace et violence en Afrique.
    Grâce à Poutine, les pays ex-colonies de la France sont en train d’emprunter la vraie voie de l’indépendance et du développement.
    Le pillage des ressources naturelles dans ces pays a pris fin et on assiste à la chute à grande échelle de la Françafrique, la fric France, la France à fric, intouchable en Afrique.
    Macron veut passer par l’Ukraine pour se venger de Poutine mais peine perdue, il ira faire cette guerre seul et reviendra la queue entre les jambes après une bérézina inévitable, se venger du peuple français en ouvrant encore plus les portes du pays aux envahisseurs criminels arabo-africains, son seul succès depuis des années.

  103. @ sylvain | 18 mars 2024 à 18:48
    À ma connaissance le Cinglé fait voter les morts en masse, je ne pense pas avoir lu la même chose pour l’animateur français.
    On dit même que le Cinglé est remonté dans le temps assez loin, et quand ils se sont aperçus au dernier moment qu’en additionnant, les résultats dépassaient 100 %, il a donc décidé d’en tuer une partie une deuxième fois pour baisser son score, en enlevant le trop-perçu de votes posthumes.
    Plus de 100 % là ce n’était plus de la démocratie, à 87 % c’est juste un agresseur dictateur qui pille son pays et les couillons qui le suivent.
    Le Cinglé est cuit.

  104. Claude Luçon

    @ Tipaza | 18 mars 2024 à 08:29
    « l’action des services secrets de la RFA pendant la guerre d’Algérie »
    Ce que j’ai connu était la Stasi de la RDA qui formait les services algériens, simultanément avec DIAG (Deutsch Industries Anlagen Geselshaft, orthographe pas garantie) de la RFA, ces derniers pour récupérer nos industries en Algérie après 1962 !
    L’organisation Gehlen était une agence de renseignement créée en 1946 par les Américains dans leur zone d’Allemagne occupée après-guerre, utilisant des officiers allemands, peut être toujours ? Des collabos en somme, qu’ils l’aient fait en parallèle est possible, je doute qu’ils finançaient le FLN, les dollars américains allant plutôt du côté d’Israël !
    « l’armée russe après deux ans a atteint péniblement le Dniepr et ne nous menace absolument pas. Elle n’en a pas les moyens. »
    Poutine s’y est repris à deux fois pour soumettre la Tchéchénie, la première fois n’était pas glorieuse non plus. Comme il nous menace avec ses super missiles nucléaires, précisant qu’il ne faudrait que 30 secondes pour détruire Paris, même si je crois, comme vous, qu’ils ne sont pas capables de le faire, la prudence est conseillée.
    Qu’Emmanuel Macron pense à son héritage glorieux, il a le droit d’essayer ! Bluff pour bluff ! L’étonnant est que ça semble réussir, au moins à énerver Poutine, il n’a pas fait l’ENA lui !

  105. Robert Marchenoir

    Le magazine New Eastern Europe, édité par un centre de réflexion polonais, vient de publier une remarquable analyse des six obstacles qui s’opposent, actuellement, à un règlement négocié de la guerre en Ukraine. L’auteur, Andreas Umland, un politologue allemand spécialiste de la Russie vivant à Kiev, explique, dans cet article, les raisons objectives pour lesquelles aucune des deux parties ne peut, en réalité, consentir à des négociations au stade actuel.
    Il y a là des facteurs jamais évoqués dans le débat public en France – et ne parlons pas de la Saint-Cloud School of Foreign Affairs. Par exemple, le fait que les constitutions des deux pays interdisent toute modification territoriale. Or, la Russie, toute à sa vision imaginaire de la réalité, a inscrit dans sa loi suprême l’inclusion, dans le territoire national, d’une partie de l’Ukraine, comprenant même des zones qu’elle ne contrôle pas militairement.
    Autre obstacle à une hypothétique négociation, le fait que toute concession territoriale, de part et d’autre, risquerait de déclencher… une guerre civile.
    Je vous laisse découvrir l’analyse concernant le sort de la Crimée – sa situation est particulièrement complexe.
    On est très loin du iaka fokon qui fait l’ordinaire du parti isolationnisto-nombriliste, et de ces pauvres diplomates français qui ne peuvent appliquer leur fluide magique et leur génie inné à la résolution du conflit, brimés qu’ils sont par le méchant Macron.
    Dans un registre plus rigolo mais aussi plus sinistre, on relèvera cette déclaration de Vladimir Poutine, dans l’interview pré-électorale qu’il a accordée au propagandiste d’État Dmitri Kisseliov, le 13 mars dernier : « Le plus vif désir des élites occidentales, c’est de geler les relations internationales dans l’état d’injustice qui est le leur actuellement. Pendant des siècles, elles se sont rempli la panse de chair humaine et ont bourré leurs poches d’argent. Mais il faut qu’elles comprennent : le bal des vampires est en train de se terminer. »
    Le caractère totalement azimuté du gnome du Kremlin est encore plus saisissant lorsqu’on observe ses gestes et ses mimiques dans la séquence vidéo correspondante, sélectionnée par l’autre propagandiste d’État Vladimir Soloviev pour l’édification de ses invités (et je vous recommande son explication de texte, si vous pensez encore que qui que ce soit peut amener Poutine à la table des négociations).
    Certes, il y a une rationalité dans sa démarche, comme il y en eut une dans celle d’Hitler, mais il faut bien admettre que depuis l’isolement auquel il s’est forcé lors du coronavirus, Poutine a sombré dans une forme de folie inquiétante où il entraîne la Russie entière.
    Reagan et Zelensky étaient des comédiens avant d’accéder à de hautes responsabilités politiques. Poutine pourrait utilement se recycler en méchant de cinéma, et ça ferait des vacances à la terre entière, sans parler des Russes.
    On remarquera, une fois de plus, l’extraordinaire exercice de projection auquel il se livre. S’il y a quelqu’un qui peut être comparé à un cannibale se gorgeant de chair humaine, c’est bien Poutine, qui vient pratiquement d’admettre l’assassinat de Navalny – dernier d’une longue série.
    Quant à se remplir les poches, Trump ou Macron font figure de clochards à côté de la fortune mal acquise de Poutine et de ses affidés.
    Écoutez-le bien, dans ce discours de « victoire électorale », expliquer que les « nouveaux territoires » conquis en Ukraine ne sont autres, selon lui, que « nos territoires historiques ». Donc les chouineries sur l’expansion de l’OTAN à l’est, c’était bien du pipeau. Le but de Poutine, depuis le début, c’était bien de récupérer l’Ukraine. Avant de passer à la prochaine étape.
    Déjà, les méthodes éprouvées consistant à susciter le séparatisme pro-russe sont ravivées en Moldavie. Un bon moyen de prendre l’Ukraine en sandwich et d’empiéter un peu plus sur l’Union européenne, par le biais de ce pays candidat à l’adhésion.

  106. Poutine doit bien rigoler quand il voit notre cinglé s’agiter dans tous les sens, alors qu’il n’est même pas capable d’assurer la sécurité de ses quartiers, de ses commissariats, de ses concitoyens, pauvre France et tous ces morts par milliers conséquence du régime de terreur islamiste instauré par le pouvoir macronien.
    Je vois que le cinglé Giuseppe est allé en Russie faire la tournée des morgues et cimetières pour interroger les morts sur leurs choix de vote, il est bien atteint lui aussi.

  107. @ Achille | 18 mars 2024 à 17:31
    « Ben oui, la fameuse théorie du complot… maçonnique ! Quoi d’autre ? 🙂 »
    « « Depuis 40 ans, le combat que nous menons a toujours été le même : contraception, libération des comportements sexuels, avortement, homosexualité et euthanasie.
    Nous avions l’appui d’une grande fraternelle parlementaire souhaitant arracher l’homme a l’obscurantisme multi-séculaire et le faire descendre du ciel à la terre. »
    Pierre Simon, co-fondateur du planning familial, ancien grand maître de la Grande Loge de France, le 8 octobre 2007, sur France Culture. F&D n° 248 du 15 janvier 2008. »
    Il est facile de ricaner, mais cela n’efface pas les faits.
    Merci quand même m’avoir épargné le qualificatif de « complotiste ».
    Par ailleurs, en ce qui concerne le vote en première lecture de la loi autorisant la dénonciation de propos tenus en privé, en validant au nom de la démocratie une pratique courante dans les pays totalitaires, cela tend à montrer que la France glisse encore davantage sur la pente dangereuse consistant, en abusant du principe majoritaire, à promulguer des lois iniques et liberticides, donc en se plaçant d’elle-même sur le même plan que les régimes qu’elle dénonce à cor et à cri, celui du totalitarisme démocratique.
    Eh oui, le nombre ne peut rendre moral ce qui est ignoble.
    Et honnêtement, que diriez-vous si quiconque ayant accès à votre domicile pouvait ensuite raconter n’importe quoi à des gens malintentionnés ?

  108. @ Exilé | 19 mars 2024 à 10:25
    Il ne faudrait pas sortir de son contexte la loi autorisant la dénonciation de propos tenus en privé.
    Nombre de citoyens, principalement les personnalités connues du grand public, voient leur vie privée bouleversée, parfois détruite, par des ragots sans fondement tenus en privé et qui rapidement se répandent sur les réseaux sociaux, voire dans les médias.
    On peut le constater en ce moment avec des accusations d’agressions sexuelle voire de viols commis voici plus de trente ans. Que dire de la rumeur indigne circulant sur Brigitte Macron laissant entendre qu’elle serait un homme, au point même de faire la couverture d’un journal comme Paris Match .
    Il est donc normal de désigner ces calomniateurs afin qu’ils soient traduits devant la Justice.
    La liberté d’expression s’arrête là où des propos, fussent-ils privés, peuvent détruire l’honneur de personnes accusées à tort, voire parfois les conduire au suicide.

  109. @ Achille | 19 mars 2024 à 13:23
    « Que dire de la rumeur indigne circulant sur Brigitte Macron laissant entendre qu’elle serait un homme, au point même de faire la couverture d’un journal comme Paris Match .
    Il est donc normal de désigner ces calomniateurs afin qu’ils soient traduits devant la Justice »
    Personne doté d’un minimum de jugeote ne saurait donner un quelconque crédit aux rumeurs que vous avez cru bon de relever. Alors que vu leur niveau, leur stupidité et leur bassesse, elles auraient dû être ignorées ou traitées le cas échéant avec le plus grand mépris. De même que tous ceux qui ont cru bon de les relayer !

  110. hameau dans les nuages

    @ Axelle D | 19 mars 2024 à 22:52
    Tout à fait ! Alors qu’il serait si simple d’y mettre fin sans passer par la voie judiciaire en apportant la preuve qu’il s’agit bien d’une calomnie…
    I’m shocked !

  111. @ Axelle D | 19 mars 2024 à 22:52
    « Personne doté d’un minimum de jugeote ne saurait donner un quelconque crédit aux rumeurs que vous avez cru bon de relever. »
    Certes, mais je suppose qu’il ne vous a pas échappé qu’il existe également des personnes qui n’ont pas beaucoup de jugeote (peut-être même sont-elles les plus nombreuses) et qui prennent pour argent comptant ce genre de rumeurs indignes.

  112. Robert Marchenoir

    @ hameau dans les nuages | 20 mars 2024 à 00:22
    « Alors qu’il serait si simple d’y mettre fin sans passer par la voie judiciaire en apportant la preuve qu’il s’agit bien d’une calomnie… »
    Tout à fait. Par exemple, je sais de source sûre qu’hameau dans les nuages est une femme, qui torture des chatons, a vendu du beurre aux Allemands et n’est même pas fichue de comprendre le fonctionnement d’un disjoncteur différentiel.
    À vous d’apporter la preuve qu’il s’agit bien d’une calomnie.
    Je serais curieux de savoir quelle « preuve » Brigitte Macron devrait fournir, selon vous, pour montrer qu’elle est une femme.

  113. @ Robert Marchenoir | 20 mars 2024 à 10:33 (hameau dans les nuages)
    « Je serais curieux de savoir quelle « preuve » Brigitte Macron devrait fournir, selon vous, pour montrer qu’elle est une femme. »
    La question s’était déjà posée à Georges Brassens, mais dans l’autre sens évidemment, et il y avait répondu dans une chanson qui avait fait fureur à l’époque :
    « Les trompettes de la renommée » dont voici une strophe, les autres sont aussi sincères, si je puis dire :
    « À toute exhibition, ma nature est rétive
    Souffrant d’une modestie quasiment maladive
    Je ne fais voir mes organes procréateurs
    À personne, excepté mes femmes et mes docteurs
    Dois-je, pour défrayer la chronique des scandales
    Battre l’tambour avec mes parties génitales
    Dois-je les arborer plus ostensiblement
    Comme un enfant de chœur porte un saint sacrement
    Trompettes de la renommée
    Vous êtes bien mal embouchées »
    C’est bien ça que hameau dans les nuages ose demander à notre Première Dame ?
    Il est vraiment mal embouché !

  114. hameau dans les nuages

    @ Robert Marchenoir | 20 mars 2024 à 10:33
    Tout à fait Robert ! Sauf que cela n’a aucune incidence sur le cours de l’histoire de notre pays. De toute façon cela fait un bail que vous m’accusez des pires maux mais comme disait Chirac « cela m’en touche une sans faire bouger l’autre ».
    Sinon, au hasard, un test ADN.

  115. @ Achille | 19 mars 2024 à 13:23
    « Il ne faudrait pas sortir de son contexte la loi autorisant la dénonciation de propos tenus en privé. »
    Votre interprétation particulièrement spécieuse des choses ne fait que renforcer la crainte que ce type de loi inique votée sous une apparence démocratique sous de faux bons prétextes ne nous conduise encore davantage vers une société de type totalitaire.
    https://www.lefigaro.fr/vox/societe/repression-des-propos-tenus-en-prive-pourquoi-les-deputes-devraient-re-lire-hannah-arendt-20240314

  116. Serge HIREL

    @ Achille | 19 mars 2024 à 13:23
    « Que dire de la rumeur indigne circulant sur Brigitte Macron laissant entendre qu’elle serait un homme, au point même de faire la couverture d’un journal comme Paris Match »
    Cette couverture de Paris Match est un faux grossier. D’abord, il y manque les mentions légales. Ensuite, le prix de vente actuel en kiosque est de 3,50 €, et non de 3,20 €. Le numéro indiqué (3720) est fantaisiste… et, cerise sur le gâteau, à côté du titre, on trouve la mention « Paris-Match Parodie », parfaitement lisible (il suffit d’agrandir l’image).
    Mention qui permet à l’auteur de ce torchon d’espérer passer à travers les mailles du filet de la justice. L’injure ou la diffamation semblent difficiles à plaider (notre hôte est le mieux placé d’entre nous pour en juger), mais une action au civil pour atteinte à la vie privée paraît envisageable (contre l’auteur et ceux qui diffusent sa création).
    ——————————————————————-
    @ Exilé | 19 mars 2024 à 16:33
    « Dernier Tango à Paris »
    Qui a acheté le beurre ?

  117. revnonausujai

    Quelle preuve apporter ?
    Il me semble que l’examen en laboratoire des chromosomes humains apporte une réponse scientifique fiable: XX = femme, XY = homme.
    Ceci étant, comme il n’existe pas de « première dame » en France, la citoyenne Trogneux, épouse Troupposol, se trouve devant un choix délicat et dont elle ne sortira pas indemne : céder à la pression pour se justifier et perdre de son intimité et de sa vie privée ou l’ignorer et laisser la rumeur prospérer.

  118. Si les gens n’aiment pas la politique de Macron, qu’ils en proposent une alternative, c’est le jeu démocratique.
    S’en prendre à la femme du Président – ou à la personne partageant la vie de n’importe quel responsable politique, qui n’a rien fait de mal à part l’imprudence de partager le destin d’un personnage public – c’est petit.
    On ne cesse de faire payer à Macron d’aimer une femme plus âgée que lui, mais moi, je pense que s’il avait laissé tomber son égérie, il aurait été bien ingrat – et bien bête. Il est si important d’être inspiré, conseillé, encouragé voire critiqué quand on s’égare !
    Que les poètes comme les politiciens et quelques autres reconnaissent leur dette heureuse, car qui n’aime être éclairé d’une étoile qui sourit ?
    Certains n’aiment pas les homosexuels, or comme allez savoir pourquoi Macron est soupçonné d’en être un, et que si l’homme est envié d’être avec une jeune, il est critiqué d’être avec une vieille, la rumeur de madame censée être un homme coalise les blâmes qu’on déverse sur Macron.
    Mais Macron est jeune pour un politicien, surtout de ce niveau, il n’a pas besoin de jeunes filles en trophée pour toucher à l’aube puisqu’il est encore loin du crépuscule.
    Et si on a été, voire qu’on est encore inspiré par quelqu’un, il n’est pas étonnant qu’on le soutienne avec toute l’ardeur de sa jeunesse.
    En fait, je pense que les gens s’en prenant au couple Macron encourage ce dernier au défi : à force de le faire pour protéger son couple, il peut déborder ailleurs… Mais c’est la faute de ceux qui piétinent l’intimité de gens qui ne nuisent à personne.
    À présent, voyons voir les défis, dire aux gens de venir le chercher ou qu’ils ne sont rien n’est pas digne.
    Par contre, relever le gant face à Poutine, si.
    C’est envoyer des armes qu’on s’était engagé à faire, pas des troupes : il ne me semble pas pertinent d’en parler. Ni dire qu’on le fera, ni dire qu’on ne le fera pas, en fait, ne rien évoquer : s’envelopper de silence comme le fait la musique, est, ou plutôt devrait être la base de la base, pour un homme de pouvoir.
    Mais il n’est pas le seul à déroger à cette règle fondamentale.
    La question est plutôt de savoir s’il va rester dans l’espace où les hommes d’État devraient se situer : soutien à l’Ukraine, essai de renouer avec les États-Unis et développement de notre défense, pour ce qui concerne ce genre de problèmes.
    Je comprends bien que la difficulté de regarder le spectacle d’un monde si tragique fasse qu’on se dissipe, par exemple en supputant tout et n’importe quoi sur les dirigeants. En plus, cela les rabaisse au niveau des commentateurs : tout le monde n’est pas chef d’État ou même capable d’y postuler, la vie maritale, le sexe, les sentiments, et surtout la complicité de la médisance, voire de la calomnie, sont plus accessibles.
    C’est humain trop humain.

  119. Tiens, nos Gagaouzes poutiniens dénoncent le totalitarisme et en appellent à la motte de beurre pour lubrifier leur délire.
    On se souvient ici de l’inconscient spirituel refoulé, générateur de névrose collective, dont il est à craindre qu’aucune matière grasse ne saura adoucir les violences qu’elles entraînent.
    Ainsi va la liberté, quand on en use pour choisir de retourner aux esclavages qui renoncent à la patience infinie nécessaire pour servir la vérité.
    Respect à Mme Macron et à son mari de savoir continuer à ne pas fustiger tous les psychiatres de bazar comme les Medvedev de comptoir qui, en compagnie de tous les sylvain et Jérôme et Ugo, réduisent la politique à l’aveu des horreurs de leur microscopique ego.

  120. À propos de notre conducador Macronescu, j’ai découvert les photos d’un président boxeur dont le visage déformé par un rictus montre que Poutine n’a qu’à bien se tenir.
    Amusant de voir que Photoshop améliore la taille des biceps en un clin d’oeil !
    Mais que signifie cette manie du déguisement ?
    On a eu Macron jetskyeur, Macron blouson noir, Macron footballeur, Macron aviateur, Macron marin-pêcheur… et ce n’est pas fini.
    Seul Poutine parvient à l’égaler quand il conduit un char d’assaut !
    Ce qui compte ce n’est pas le contenu, c’est la saturation du temps d’antenne: tous les jours que fait le bon Dieu, on se cogne Macron à Marseille, puis Macron commémorant (25 cérémonies depuis 2017, record de la Cinquième battu), puis Macron convoquant la presse, puis Macron faisant le coq à l’étranger !
    Toutes les chaînes sont à sa bottine, même en zappant vous n’y échapperez pas: dans quel autre pays assiste-t-on au même phénomène, au même frégolisme ?
    Son objectif est quasi militaire: le « populisme » porté par le RN dont à coup sûr il va nous délivrer, comme il l’a fait du Covid, ce qui lui vaudra un troisième mandat…
    Insidieusement, le grignotage de nos libertés, en commençant par celui de penser de manière autonome, a commencé avec les attaques téléguidées contre les journalistes déontologiquement impeccables ou contre les médias s’écartant de la « ligne ».
    L’immixtion dans nos vies privées se poursuit avec des projets de loi sur la discrimination capillaire ou sur l’interdiction de parler de sujets qui fâchent en privé !
    Poutine Macron même combat…

  121. hameau dans les nuages

    @ revnonausujai | 20 mars 2024 à 20:05
    Et notre président d’en rajouter une couche avec la photo trafiquée le montrant tel Musclor bodybuildé… Et ainsi faisant rire la France entière. Mais bien sûr c’est de la faute des « hameaux dans les nuages » culs terreux, l’oeil torve et la bave aux lèvres 🙂
    https://www.youtube.com/watch?v=mlElXhoPVWE&ab_channel=lorelei25000
    Avec mon profil malgré tout de midinette (pourtant je vous garantis que je fais du bois ! 🙂 et qui de par mon métier est entouré de costauds des Batignolles, je vous assure que cela entraîne de jolis fous rires.

  122. Bonjour caroff,
    Moi aussi j’ai vu à l’athélée Macron boxeur !
    Hideux le bonhomme !
    Comment ce gars-là a-t-il pu séduire un peuple – le même – à deux reprises ?
    Je reste dans l’expectative.
    Je me fie à ceux qui dans ce blog l’ont à la bonne.

  123. @ caroff | 21 mars 2024 à 10:12
    « j’ai découvert les photos d’un président boxeur dont le visage déformé par un rictus »
    Et il frappe sur un sac imperturbable qui lui résiste et lui résistera. On n’a jamais vu un boxeur venir à bout d’un sac.
    Si la symbolique était de nous montrer que Macron est un battant, et entre autres un battant contre le RN, on peut inverser cette même symbolique en faisant remarquer qu’il lutte contre un adversaire infatigable, sans espoir de succès.
    Ceux qui ont fait cette photo ignorent que toute symbolique est ambivalente par nature même, c’est ce qui fait son charme et la difficulté d’interprétation où chacun projette ce qu’il porte en lui. 😉

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