On commence par avoir une idée.
Tout ne dépend pas de lui certes mais il y a des lignes de force qui se dessinent et des tendances de la personnalité qui s’imposent.
Emmanuel Macron, aujourd’hui, a fini par enlever le haut.
Une intelligence fulgurante. Une passion philosophique et conceptuelle, un goût des échanges et des dialogues sans exclusive.
Un être riche, avec l’illimité d’un esprit ouvert, face à la profusion du monde, à la complexité de la vie et à la pluralité de ses acteurs.
De la reconnaissance car il sait ce qu’il doit à François Hollande.
De l’orgueil bien placé car il sait ce qu’il vaut et ce que le président de la République lui a dû.
Créanciers l’un de l’autre en quelque sorte. Mais, au grand jamais, « l’obligé » de François Hollande.
N’ayant jamais mis sa langue dans sa poche, sa liberté sous l’éteignoir et sa conception du progressisme en veilleuse. A la fois loyal, longtemps, mais vigilant, critique, sans la plaie d’une quelconque inconditionnalité.
Sa fidélité, au fil du temps, a pris des coups, on lui a fait violence et le Premier ministre l’a souvent rendue méritoire. On comprend qu’elle n’ait pas été à toute épreuve. Mais Emmanuel Macron est cependant parvenu à distinguer jusqu’au bout la chaleur de la relation humaine de la lucidité de l’approche politique.
Le refus d’être enfermé dans des prisons dont, avant, il n’aurait pas décrété la nécessité. Une liberté d’expression qui était d’abord l’expression d’une liberté au coeur de son tempérament.
Aucune détestation de la médiatisation mais avec une apparente fraîcheur, une feinte naïveté qui ont du charme. Désiré, il se montre.
Des mondanités qui peuvent agacer. Mais partout avec une allure qui ne rompt pas avec une élégante discrétion. Des contraires qui ne « jurent pas ». Une grâce qu’il ne devra pas dilapider.
Un ministre qui a eu du courage contrairement à beaucoup de ses collègues. Il n’a pas fui les contacts même les plus rugueux en même temps qu’il a accepté les mille douces servitudes d’une célébrité qui, très vite, l’a constitué comme un responsable à part. Il n’est pas tombé dans la démagogie républicaine consistant à valider des grossièretés, des vulgarités qu’on ne se sentait plus capable d’empêcher en rappelant, dépassant son cas, « qu’on ne traitait pas les ministres ainsi ».
Atypique au sein du pluriel gouvernemental. Solidaire sans excès mais sincère aussi quand il affirme se méfier des aventures personnelles et faire fond sur le collectif. Convaincu également que le je n’a pas à être étouffé par le nous.
Mais il a démissionné – « pas un coup de poignard » (Le Point) mais un coup de cohérence. Dorénavant il est totalement comptable de lui-même.
Avec probablement cette ivresse face à un futur qu’il aura à modeler avec ses dons et ses faiblesses et cette crainte de n’être pas à la hauteur de ce qu’il se sent capable d’accomplir et qu’on attend de lui. Entre la bulle qu’il serait, moquée par certains et l’immense avenir présidentiel qui lui est prêté par d’autres, il y aura la réalité d’une quotidienneté où il devra penser, convaincre et se multiplier. Séduire non plus forcément par sa différence mais grâce à son identité propre.
Il a une sensibilité de gauche. Il est de cette mouvance si vague qu’elle permet toutes les partitions.
Il n’est pas socialiste.
Il a créé En Marche pour dépasser la droite et la gauche.
Il a dénoncé vigoureusement les conservatismes de la gauche orthodoxe et s’est trouvé vite confronté à la sympathie de la droite classique pour sa cause et ses provocations. Tout ce qui nuisait à François Hollande était parole bénie (Le Parisien).
Il pourfend le projet de Nicolas Sarkozy et sa démarche brutale et clivante mais, dans le même mouvement, impute au président de la République, avec lequel il a été à plusieurs reprises en désaccord, « d’avoir fait beaucoup de choses à moitié ». Son constat dans l’euphémisme n’est guère brillant mais il ne paraît pas mettre en question le logiciel ni récuser le dogme ayant inspiré ces réformes inachevées (JDD).
C’est sans doute ce qui le distingue encore de la droite intelligente ou d’un centre autonome, pas mou au point de se ruer vers lui sans attendre comme s’il était une auberge espagnole fiable d’emblée et ouverte à tous les vents.
Où est Emmanuel Macron, alors, vraiment ? Dans une gauche qui n’existe pas, dans une droite qui aurait oublié le sommaire au profit de l’imaginatif ? Dans un Hollande moins bavard, plus actif, qui aurait réussi ? Dans un Juppé jeune qui serait, en plus, naturellement chaleureux ? Dans un passé lointain revisité ? Dans ce qui aurait pu ou dû être, ou dans un inconnu encore total ?
Il a conscience de son étrange ancrage puisqu’il ne veut rien moins que « changer la politique » ou « dénoncer le cynisme du système politique ».
Cette aspiration à une révolution intellectuelle, morale, politique est-elle une habileté suprême pour continuer à faire comme avant – la France adore les subversifs de façade qui ne changent rien à la réalité des choses et à nos habitudes de citoyens ! – ou au contraire l’affirmation enfin claire que, malgré une déception largement majoritaire, un autre avenir est possible ? Avec des pratiques nouvelles, des pensées plus préoccupées de leur justesse que de leur capacité d’opposition et des chefs au sens propre incomparables ?
On saura bientôt.
Quand Emmanuel Macron va commencer à enlever le bas.
Sa force infiniment porteuse aujourd’hui est que la France a un besoin tellement éperdu de confiance et d’espoir qu’elle est prête aussi bien à s’abandonner à un pire programmatique qui n’a jamais été essayé, le Front national, qu’à un meilleur paré de l’aura de virtualités somptueuses : lui-même.
« Emmanuel Macron enlève le haut » et montre son bas !
Ce qu’il dit de Sarkozy me suffit amplement. Macron est islamophile, immigrationniste, bruxellois et pro-business.
En somme, il est du parti de Matthieu Pigasse, Pierre Bergé et tous ces milliardaires de gauche qui tiennent le haut du pavé, et publient des brûlots marxistes sagement empilés dans les librairies de gauche (c’est-à-dire toutes).
Visiblement, il ambitionne de devenir le Tony Blair français, dix ans après que les Britanniques ont démasqué l’arnaque Blair.
En quoi est-ce différent ? En quoi est-ce nouveau ?
Et si cette trahison n’en était qu’une pseudo ourdie par FH l’homme de la synthèse ? On peut tout imaginer.
Bonjour,
Ceux qui reprochaient à Emmanuel Macron de rester au gouvernement alors qu’il faisait entendre sa petite note discordante sur la politique de François Hollande, sont les mêmes qui aujourd’hui lui reprochent de quitter le navire.
Ainsi sont les politiques, qu’ils soient de droite ou de gauche. L’important n’est pas tant de défendre un programme, de proposer des solutions pour redonner à la France le leadership qui était le sien dans les années 60. Non, l’obsession des H et F politiques, obsédés par leur ambition, est d’éliminer tout adversaire qui pourrait se trouver sur leur chemin.
Je suis bien incapable de deviner quel sera l’avenir d’Emmanuel Macron. Peut-être ne sera-t-il qu’une étoile filante dans le paysage politique français comme le fut Jean Lecanuet dans les années 60.
Peut-être arrivera-t-il à casser le clivage gauche-droite qui paralyse le pays depuis quarante ans et dont on a pu voir l’efficacité avec des présidences de droite, puis de gauche, puis une présidence de gauche avec un gouvernement de droite et enfin l’inverse.
Il n’y a plus guère qu’en France et dans quelques républiques bananières que des hommes et des femmes politiques qui ont largement montré leur incompétence, peuvent faire une longue carrière et même oser se représenter sans vergogne à une élection présidentielle.
Alors certes Emmanuel Macron est jeune, très jeune, mais il n’est pas tout seul. Il possède une qualité que peu de leaders possèdent, à savoir l’écoute. Il est capable de corriger ses actions maladroites sans chercher à les justifier, ainsi qu’on a pu le voir avec les ouvrières de Gad.
Il fait partie de ces candidats qui, s’ils sont élus, formeront un gouvernement d’unité nationale, composé de gens de toutes appartenances, gauche, droite, apolitiques de la société civile. Il ne cherchera pas, à peine élu, à se comporter comme un candidat pour la prochaine élection comme l’ont fait les deux derniers présidents. Rien que pour ça, je lui souhaite bonne chance et cette dernière sourit toujours aux audacieux, alors « il peut le faire » !
Que de coups d’encensoir sur l’idole Macron, j’en ai eu le cerveau brouillé, au point qu’arrivé à la fin du billet, et lisant :
« Emmanuel Macron va commencer à enlever le bas », suivi de « …un meilleur paré de l’aura de virtualités somptueuses », j’ai cru qu’il portait un paréo et qu’il allait l’enlever dans un Koh-Lanta politique !
C’est nul je vous l’accorde, mais les coups d’encensoir y sont pour quelque chose.
Revenons à des choses plus sérieuses : la France n’est plus souveraine, et donc n’est plus libre dans les domaines suivants :
Le domaine monétaire, c’est la BCE qui détermine et règle les taux d’intérêt et celui de l’Euro.
Le domaine économique, c’est la Commission de Bruxelles qui détermine la politique économique, au point que ladite Commission se paie le luxe de dire qu’elle continuera les négociations du TIPP malgré les déclarations de Hollande.
Le domaine budgétaire, puisque le budget français doit être approuvé par la Commission !
Le domaine migratoire puisque la Commission veut imposer une répartition des migrants.
Le domaine militaire avec l’intégration dans l’OTAN.
Le domaine agricole où c’est également la politique commune qui décide des quotas.
Le domaine des frontières où Schengen nous impose une ouverture des frontières.
Sur tous ces domaines qui lient la France au sens le plus strict de liens, c’est-à-dire qui l’attachent sans possibilités de liberté, « le pire programmatique qui n’a jamais été essayé, le Front National » (sic), propose des solutions avec lesquelles on peut être d’accord ou pas, mais qui existent.
J’attends de Macron qu’il propose des solutions de libération, et d’indépendance, de souveraineté en un mot.
Sans ces solutions, tous ses beaux discours, ses beaux sourires et son allure de jeune premier ne seront que des cache-misère d’une ambition restant dans les limites d’une servitude à une structure technocratique : l’U.E.
Mais il a démissionné – « pas un coup de poignard » (Le Point) mais un coup de cohérence.
Je ne suis pas un admirateur de monsieur Macron, mais je trouve qu’il faut porter ce geste à son crédit.
Nous attendons toujours que MM. Valls et Cazeneuve démissionnent pour les raisons que nous savons.
En voilà au moins un qui ne prend pas de décision sur un coup de tête. Quatre années pour se rendre compte qu’il n’était pas à sa place dans ce gouvernement et avoir le réflexe de partir un an avant la débâcle avec comme objectif de sauver le monde, chapeau bas l’artiste… et courage fuyons .
Ce phénomène me fait penser à de Gaulle et son rapport à l’Europe et donc de le plagier : « Macron, Macron, Macron… »
En fait les lois Macron ont-elles créé des emplois par milliers, ou une révolution économique ?
Le Messie nouveau est-il arrivé ? Il est au fond le produit frais pour une pub de rasage gratis.
Les journalistes adorent ces personnages de Lecanuet à Le Maire, pas de doute ils vont tenir en haleine le public.
Un peu de Marine Le Pen au milieu et le débat s’animera pour une campagne électorale qui s’ annonce bien longue, les hors-d’oeuvre avant le plat de résistance.
Emmanuel Macron est aujourd’hui le chouchou des médias et de l’opinion publique. Ses qualités intellectuelles, son charme, sa jeunesse font merveille et dans un sens illusion de mon point de vue.
Emmanuel Macron est davantage populaire à droite qu’à gauche. Deux raisons à cela, il est libéral sur le plan économique ce qui convient à la droite classique et il dynamite la gauche ce qui évidemment ravit la droite. Il se différencie de François Hollande qui est également un libéral au plan économique mais qui essaie, pour l’instant sans succès, de faire évoluer la gauche traditionnelle. Macron comme Valls pensent que c’est impossible et prennent acte de l’existence de deux gauches irréconciliables
Macron en revanche se distingue de Valls sur les questions sociétales où il laisse apparaître un visage plus libéral. Ce libéralisme-là, politique et sociétal, est assez mal vu à droite.
Macron n’a selon moi aucune chance de l’emporter à la présidentielle : la gauche traditionnelle le déteste (Macron ras-le-bol dixit Martine Aubry), la gauche hollandaise (encore 15% des voix ) le considère comme un traître, la droite traditionnelle le regarde avec bienveillance mais ne votera que marginalement pour lui, quant aux électeurs du FN, il représente tout ce qu’ils exècrent : archétype de l’élite technocratique, européen, à l’aise dans la mondialisation…
Par ailleurs EM n’a pas le début du commencement de l’ombre d’une légitimité en matière de sécurité, ce qui dans la situation actuelle est un handicap dirimant.
Au total si EM se présente, il prendra des voix sur l’aile droite du PS, au centre et… à Alain Juppé s’il est qualifié pour le premier tour. Celui qui aurait le moins à craindre de EM c’est Nicolas Sarkozy, à condition qu’il ne soit rattrapé sur le fil par Bygmalion, mais ceci est une autre histoire…
@ GLW | 05 septembre 2016 à 09:30
Il n’est pas resté quatre ans au gouvernement mais deux vu qu’il a remplacé Arnaud Montebourg en 2014.
A noter que deux ans c’est le temps pendant lequel Jacques Chirac est resté Premier ministre de VGE avant de claquer la porte d’une façon tout aussi spectaculaire sinon plus et lui il était Premier ministre, pas ministre de l’Economie.
@ Achille
Oui mais il était quand même le principal conseiller de François Hollande et donc connaissait la cantine. A ce stade dire que l’on a été surpris de se trouver dans un panier de crabes c’est quand même fort…
« La France a un besoin tellement éperdu de confiance et d’espoir qu’elle est prête…à s’abandonner…à un meilleur paré de l’aura de virtualités somptueuses : lui-même. »
« Virtualités somptueuses » ? Achille vous dirait que chez les Maristes on avait droit au crayon rouge pour moins que cela !
Ce qui m’inquiète c’est que votre enthousiasme pour le divin enfant vous fasse utiliser ces clichés guimauve !
Je partage l’analyse de Marc Ghinsberg : les requins de droite et de gauche le dévoreront avant l’arrivée au port…
Pour le reste son épouse lui aliénera une bonne partie de la classe féminine… les « happy few » me comprendront.
Robert Ménard enlève le bas. Et ce n’est pas beau !
http://www.lexpress.fr/actualite/politique/selon-robert-menard-etre-francais-c-est-etre-blanc-et-catholique_1827248.html?utm_medium=Social&utm_campaign=Echobox&utm_source=Twitter&utm_term=Autofeed&link_time=1473064124#xtor=CS3-5083
Vous maniez parfaitement, Monsieur Bilger, l’encensoir et l’ostensoir ! Manifestement, E. Macron vous a « tapé dans l’œil ».
Certes il semble être un brillant esprit comme les salons parisiens savent les détecter et les pousser aux premiers rangs. Je pense cependant que, au-delà des qualités intellectuelles indéniables, il y a chez lui des manques de compétences en certains domaines, des parties cachées par le brillant de ses prestations qui font que, pour moi, il n’a pas (encore ?) l’envergure d’un homme d’État.
J’attends donc de le voir à l’œuvre, mais en attendant je ne suis pas loin de partager l’avis de Robert Marchenoir sur ce personnage si brutalement entré dans la lumière publique. Trop beau pour se laisser bercer d’illusions et de paillettes !
Ah bon, c’est donc Macron le génie de la semaine ?
Faudra que je revienne ici plus souvent, car la semaine dernière c’était Juppé le Père de la Patrie.
Bonjour,
C’est la nouvelle start-up Macron. Une étoile est en Marche. Encore quelques réglages, un programme solide qu’il garde pour l’instant dans sa poche pour ne pas être copié avant les primaires et il sera prêt pour prendre son envol. Il en est très capable.
Nadine Morano, hier : ce n’est pas parce qu’il est beau gosse qu’il a des idées.
Nicolas Sarkozy craint déjà de se faire devancer, lui aussi, par un gosse.
Gérard Larcher lance : c’est un couteau dans le dos qu’il a planté à Hollande.
Ben voyons…
Certains disent de lui qu’il fait « de la prostitution politique » !
Ce jeune homme sorti de nulle part fait à l’heure actuelle la une des journaux people… Il me fait penser à Lucien de Rubempré et à son mentor Vautrin dans lequel se cache Hollande !
Comme quoi on nous donne toujours à manger du foin !
P.S. : Lucien de Rubempré est un personnage de la Comédie humaine d’Honoré de Balzac.
Vautrin en est un autre.
Sommes-nous contraints à avoir un coeur de midinette ? a-t-il connu autre chose que des vaguelettes ? les qualités de E. Macron ne prouvent pas qu’il soit capable de tenir la barre lorsque le pont est balayé par les tempêtes violentes telles que nous les traversons déjà.
Nous avons eu la canonisation de mère Teresa.
Nous aurons sans doute la béatification de soeur Emmanuelle qui s’était « installée à Ezbet-El-Nakhl, un des bidonvilles les plus pauvres du Caire en Égypte, au sein de la communauté majoritairement copte chrétienne des zabbalines ».
Et, gloria in excelsis Deo, nous avons à présent l’encyclique de notre pape blogueur à ses fidèles pour nous vanter les mille et une qualités de notre saint Emmanuel français, plus près, lui, de la maison Rothschild que des bidonvilles du 18ème arrondissement de Paris ou de la « jungle » de Calais, mais on a les saints que l’on peut… Le nôtre c’est :
« Une intelligence fulgurante », « une passion philosophique et conceptuelle », »un goût des échanges et des dialogues sans exclusive », « un être riche, avec l’illimité d’un esprit ouvert, face à la profusion du monde, à la complexité de la vie et à la pluralité de ses acteurs », »de l’orgueil bien placé », « a la fois loyal, longtemps, mais vigilant, critique, sans la plaie d’une quelconque inconditionnalité », « une liberté d’expression qui était d’abord l’expression d’une liberté au coeur de son tempérament », « un ministre qui a eu du courage contrairement à beaucoup de ses collègues », etc, etc. N’en jetez plus M. Bilger !
Heureusement vous vous êtes arrêté au physique. On l’a échappé belle 😀
Mais qui aura envie de voter pour un homme paré de tant de vertus, qui ressemble si peu au peuple auquel il pourrait demander de voter pour lui ?! (heureusement j’ai entendu dire qu’il prenait quelques conseils auprès de DSK ;-))
DSK parlons-en, lui aussi en son temps a été paré de toutes les vertus, de celles qui vous amènent directement au poste suprême. Patatras il a « troussé une domestique » dans un Sofitel !
Cahuzac est à l’affiche aujourd’hui. Lui aussi a été paré de toutes les vertus socialistes, malhonnêteté et mensonges inclus.
Alors pour M. Macron je vais attendre encore un peu.
En attendant je vais bien écouter ce qu’il va dire en souriant.
Je ne citerai pas ce que dit Shakespeare dans Hamlet à propos du sourire, ce serait trop cruel pour M. Bilger, je dirais juste, parodiant une chanson de Sardou « En souriant c’est moins désespérant… »
Philippe Bilger m’évoque parfois Gustave Dariot.
C’est le garde-barrière qui lorsque Paul Deschanel est tombé d’un train en pyjama avait déclaré qu’il lui avait semblé que c’était un homme important « car il avait les pieds propres ».
Ainsi donc, il suffit de bien s’exprimer, d’être propre sur soi, d’être d’une courtoisie exquise pour en faire un gendre idéal ou un président de la République.
@Marc Ghinsberg
Et ce n’est pas beau !
Ce qui n’est pas beau du tout, et même répugnant, c’est surtout que sous ce régime qui se pose en parangon de la liberté d’expression (cf. Charlot) il ne soit pas possible d’exposer calmement et sans arrière-pensées malséantes un certain nombre de vérités objectives contrairement à ce qui se passe dans des pays démocratiques qui ne sont pas, eux, régis par des lois d’inspiration stalinienne, contrairement à notre pays aux ordres d’un cadavre, Druon dixit.
Staline est mort, ne le savez-vous pas encore ?
Quant à l’expression « statistiques ethniques » avancées par le journal que vous citez, il n’est pas sûr qu’elle soit réellement appropriée.
Si par exemple 91% des élèves d’une classe déclarent d’eux-mêmes suivre le ramadan, il ne s’agit pas là d’une statistique « ethnique » mais d’une donnée à caractère technique susceptible d’obliger le personnel enseignant (théoriquement « laïque ») ainsi éventuellement que le personnel municipal à s’adapter à la situation. Point.
Au passage, sur quels critères objectifs les municipalités qui accordent des subventions somptuaires à des organisations musulmanes se basent-elles, sinon sur des « statistiques religieuses », quelle qu’en soit la forme ?
Est-il normal, de façon plus générale, que certaines statistiques – au sens propre du terme – soient cachées au Peuple Souverain qui est tout de même directement concerné, à commencer par ce qui concerne sa survie ?
Que cherche-t-on à lui cacher au juste ?
En fait, il s’en doute un peu et il sait très bien que ce n’est pas beau du tout, à l’instar des méthodes troubles employées par les gens qui cherchent à modifier la nature profonde de la France en catimini sans avoir jamais obtenu de façon formelle l’autorisation des Français pour ce faire.
L’histoire politique de notre pays regorge d’exemples de personnages photogéniques dont la presse s’empare pour les pousser sur le devant de la scène, alors que leurs principales qualités sont la fraîcheur et l’inexpérience. Un peu plus tard, pfuitt !, elle les lâche.
Macron pourrait songer à ce que l’on enseigne dans les écoles de stratégie américaines (sur inspiration de Clausewitz) :
quand on engage une bataille ou une campagne, on doit planifier ce que l’on fera si les choses n’évoluent pas aussi bien qu’on l’avait souhaité : EXIT STRATEGY.
Macron franchira-t-il la rivière ?
Il me fait penser à une crème fouettée qui monte, qui monte, qui monte… Pour s’avachir en un tas neigeux informe avec la boule de glace que l’on avait oubliée, captivés par les jeux proposés un soir de mariage, les chaises musicales de la politique.
Ce qui intéresse aujourd’hui c’est NS, Bygmalion, Cahuzac et pour la politique Mélenchon.
On veut du sang, de la sueur et du spectacle, le poteau d’arrivée est encore loin, les bookmakers ne sont pas entrés dans l’arène.
Macron n’est pas un guerrier, la sémantique est pour les tapis épais des alcôves banquières, notre Réjoui a été élu grâce à un alignement de planètes qui ne se produit que tous les mille ans, mais il était là.
Jamais président n’a été autant raillé, les réseaux sociaux sont embourbés de quolibets et de moqueries les unes plus extravagantes que les autres, souvent avec humour parfois graveleux. L’information est là aussi.
Enlever le bas ne suffira pas au plus déroutant des candidats, « il a l’air gentil » peut-on entendre… Le pire des compliments. « Gentil n’a qu’un œil » dit-on aussi.
L’espérance ne s’habille pas en slogan, elle est vindicative, les mots ne suffisent plus, même les vacanciers candidats de La Baule sont bons pour la retraite et le plus jeune pour les colonies de vacances.
J’ai écouté les discours et promesses c’est à mourir de rire, de la politique de papa pour maison de retraite, pas pour construire un pays.
Avec eux vous n’auriez jamais élevé la Tour Eiffel, encore moins le viaduc de Millau, trop en avance pour eux, trop élancé, pour des repus de mandats les ventres alourdis de prébendes.
A des journalistes qui voulaient se moquer de Chaban-Delmas et sur sa forme physique il leur a expliqué qu’il la tenait du fait qu’il sortait de table en ayant toujours un peu faim au ventre, celle qui fait avancer et non s’endormir.
La politique a changé, MLP s’amuse dans son coin, dans tous les cas sa place en finale est assurée et ce n’est pas le gringalet de service qui peut perturber ses plans et encore moins les grands bourgeois de l’électorat qui font leur vie et pas la nôtre.
En Marche.Livre V des Contemplations de Victor Hugo…
E.M. se prend pour Hugo, bientôt l’exil…
La France au strip poker selon Macron… Un type qui raisonne en banquier prêt à brader nos plus beaux fleurons au plus offrant et faire allégeance à la Chine ou à l’Arabie séoudite, soi-disant par crainte de rétorsions. Alors que les susnommés nous ont déclaré de longue date une guerre économique sans pitié, y compris pour ces derniers et leurs satellites en exportant leurs terroristes chargés de nous empoisonner de l’intérieur et de saper nos plus sûrs fondements.
@Exilé
Robert Ménard peut faire les statistiques qu’il veut, je m’en tape.
En revanche dire qu’être Français c’est aussi être blanc et catholique est inadmissible.
Savonarole | 05 septembre 2016 à 13:06
breizmabro | 05 septembre 2016 à 12:50
(Rires !!!)
Macron est sorti dans la botte à l’ENA ce qui lui a valu de rejoindre le corps de l’Inspection générale des finances, corps prestigieux s’il en est.
Il allie des qualités intellectuelles certaines à un physique avantageux ce qui n’est pas pour lui nuire…
Mais qu’a t-il fait d’utile pour la Nation jusqu’à présent ?
Conseiller fraise des bois, lui aussi sorti dans la botte ?
Pour les résultats que l’on sait !
S’est-il vigoureusement opposé à la folle politique de prélèvements voulue par les socialistes ? Que nenni !
A-t-il des idées particulièrement mirobolantes pour se distinguer de la masse des politiciens en recherche de distinction ? Que nenni puisqu’il fait siens (comme Juppé notamment) tous les éléments de politique économique et monétaire voulus par l’UE…
En outre, on ne l’a point encore entendu sur la crise culturelle et identitaire que traverse notre pays ; qu’a-t-il en tête pour juguler les problèmes de sécurité intérieure, quelle pourrait être sa politique internationale ??
Le saura-t-on quand il enlèvera le bas ?
A vrai dire la seule chose satisfaisante qu’il ait dite c’est en réponse à un cégétiste qui lui reprochait de porter un costume de prix : « travaillez et vous pourrez vous en acheter un » !!
Vieux avant même d’avoir été jeune.
Pour le renouveau on repassera.
Hier vous avez idolâtré Juppé, aujourd’hui c’est une déclaration d’amour à Macron ! Vous tombez dans la bibliothèque rose pour jeunes filles sages, cher Monsieur Bilger.
@ Exilé
« Est-il normal, de façon plus générale, que certaines statistiques – au sens propre du terme – soient cachées au Peuple Souverain ? »
« François Rebsamen, sénateur-maire PS de Dijon, le mardi 5 octobre 2010 (Le Monde)
Q : Le refus des statistiques ethniques n’est-il pas de nature à nourrir les fantasmes ? N’aurait-on pas au contraire grand intérêt à disposer de chiffres clairs et précis ?
FR : Je ne sais pas comment répondre à cette question sans faire le lit du Front national. C’est un vrai sujet. Ces statistiques existent en réalité, mais ne font pas l’objet de communications officielles. Elles existent y compris dans les commissions d’attribution de logements. Faudrait-il les rendre publiques ? J’en doute. »
@ Marc GHINSBERG
« Robert Ménard enlève le bas. Et ce n’est pas beau ! »
Votre lien titre : « Selon Robert Ménard, être français c’est être blanc et catholique ».
En regardant et écoutant la vidéo de l’émission de LCI, Robert Ménard dit : « …être Français c’est aussi, comme le disait le général de Gaulle, européen, blanc et catholique, bien sûr »…
Pourquoi les médias « oublient » le AUSSI !
J’ai toujours été étonné de voir nommer inspecteurs des finances des individus de pure formation littéraire… ce qui est le cas de M. Macron.
A croire qu’il existerait une « métacomptabilité » surplombant la « comptabilité », comme la « métaphysique » prétend coiffer la « physique ».
Les énarques et consorts qui font croire, semble-t-il, qu’ils seraient issus de l’Ecole d’Athènes ou du jardin d’Epicure, devraient se souvenir que « nul ne pénètre ici s’il n’est géomètre ».
Pour ma part, je ne suis pas prêt à béer devant ce que les tireurs de ficelles proposent comme énième idole à l’admiration des foules…
Je trouve que son « En Marche ! » manque de maturité. Ceci dit, je ne suis pas graphologue, j’ai juste une sensibilité au trait.
@Tipaza 09:22
En d’autres termes sur combien de leviers un chef d’Etat peut-il agir ?
Effectivement très peu au motif que les pilotes automatiques des pays membres de l’Europe ont été programmés par Bruxelles et que nous n’avons pas la main pour modifier les paramètres rentrés dans la machine. Ce qui explique la volonté de certains de sortir du système et de ses contraintes avec un maximum de risques.
la France a un besoin tellement éperdu de confiance et d’espoir qu’elle est prête aussi bien à s’abandonner à un pire programmatique qui n’a jamais été essayé, le Front national, qu’à un meilleur paré de l’aura de virtualités somptueuses : lui-même.
Parlons-en, de ce meilleur…
Rien ne saurait être pire qu’un tel meilleur : décomposition de la société française en « communautés », suppression des frontières protectrices, ravages causés par une immigration autant incontrôlée que non désirée, invasions de populations étrangères hostiles, montée d’une contre-civilisation offensive, impuissance des forces de l’ordre (?), pans entiers de l’économie autrefois florissants tombant en ruine, système de santé tombant en quenouille, règne de l’irresponsabilité généralisée, triomphe de l’injustice, du cynisme et du mensonge, appauvrissement des classes encore laborieuses soutenant à bout de bras un État obèse et dispendieux ayant transféré nombre de ses fonctions régaliennes à l’étranger, pression fiscale, atteintes aux libertés fondamentales, morgue autiste du monde politique, malhonnêteté des médias, menaces de guerres conventionnelles ou larvées visant les peuples d’une Union européenne technocratique qui attise les dangers au lieu de les étouffer…
Tout ceci est vérifiable d’après les faits, hélas.
En revanche en ce qui concerne un « pire programmatique qui n’a jamais été essayé », nous sommes dans le domaine de l’opinion, appuyée seulement sur le conformisme diffusé par de faux prophètes et de faux experts tels ceux qui par exemple nous ont prédit la fin du monde pour le lendemain du scrutin sur le Brexit.
Pour reprendre un slogan à la mode, ceux qui font des procès d’intentions au FN jouent sur les peurs, en ne s’appuyant sur rien de concret alors que ce parti a eu lui au moins le mérite de nous avertir des dangers que nous risquions de courir du fait des folles politiques qui ont été menées depuis une quarantaine d’années.
Gouverner, c’est prévoir.
Devons-nous reconduire les gens qui n’ont rien prévu du tout ?
« On ne résout pas les problèmes avec les modes de pensée qui les ont engendrés » (Albert Einstein)
Et si nous invitions ceux qui ont engendré ces problèmes de plus en plus dramatiques à prendre une retraite (pas très) méritée ?
@Marc GHINSBERG
En revanche dire qu’être Français c’est aussi être blanc et catholique est inadmissible.
Ah, ah, quand la logique et le bon sens vous font cruellement défaut… En quoi est-ce inadmissible ?
Marc Ghinsberg, êtes-vous blanc ? Si oui, il dit vrai donc, il y a des français blancs (surprise !). D’autres sont blancs ET catholiques, moi par exemple, et j’ai récemment eu la nationalité française. Donc je me retrouve dans sa description, il y a des Français blancs et catholiques (mince alors, double surprise !).
Il est où le pépin alors ? Est-ce que s’il avait répondu « NON, être français c’est ne PAS être blanc », cette réponse aurait été correcte à vos yeux ?
Le « aussi » est capital ici. Mais bon, si on devient hystérique à chaque fois qu’on entend les mots « blanc, noir, chrétien » c’est clair que la tête a du mal a rester froide.
Je pense qu’Emmanuel Macron vise l’échéance suivante, 2022.
Finalement, avec Juppé comme Président, il pourrait commencer par s’essayer à être Premier ministre en 2017. On aurait ainsi l’expérience et la nouveauté. Au niveau des idées et du programme à appliquer, ils ne sont pas très éloignés l’un de l’autre.
@ Marc GHINSBERG | 05 septembre 2016 à 11:21
Alors vous aussi vous y allez de vos citations par liens ? Je suis bien déçue par tant de facilité de votre part Marc GHINSBERG.
Perso je tire mon chapeau à un maire (quel qu’il soit) qui veut faire ‘tout bien’ pour les enfants de sa commune.
Forcément dans ce but il doit inventorier (de mauvaises langues emploient le mot « recenser » un tantinet plus… provocateur qui sert mieux l’histoire qu’ils veulent raconter ;)* les enfants qui veulent, ou pas, manger tel ou tel produit, pour des raisons diverses (religion ou médicale), afin de donner des instructions aux cuisines.
C’est quoi le blème ?
* La langue française a cela de bien, c’est que le même mot peut être convivial ou agitateur, tout dépend de l’ordonnateur.
@Tipaza
« Revenons à des choses plus sérieuses : la France n’est plus souveraine, et donc n’est plus libre dans les domaines suivants… »
Finalement, vous exonérez Hollande de toute responsabilité puisque d’après vous, la France n’est plus responsable de rien.
Philippe Bilger, je suis un quasi inconditionnel de vos billets… Cependant j’ai parfois l’impression que vous vous écoutez écrire. Ce me semble être le cas aujourd’hui !
Merci à Tipaza pour son message de 9h22 avec lequel je suis d’accord.
J’ai bien aimé, cher M. Bilger, « la France adore les subversifs de façade qui ne changent rien à la réalité des choses », mais j’ai moins aimé « l’aura de virtualités somptueuses ».
Les tombereaux de compliments préventifs qui entourent l’arrivée de l’Enfant-Jésus-Macron dans l’étable politique d’aujourd’hui me font penser à ces menus de mariages emberlificotés de parures prétendument poétiques :
« les perles de l’océan dans leur écrin de nacre » pour désigner des huîtres, ou bien « pain illustré avec beaucoup de bagatelles » pour un simple sandwich.
Le produit ainsi présenté excite l’appétit, ouvre la bienveillance. Je me sens comme le promeneur du Concours Lépine à l’affût de découvertes, interloqué devant la nouveauté de l’article, à mi-chemin entre le « à quoi ça sert » et le « comment ça marche ». E. Macron n’a rien de l’affreux anarcho-nihiliste, ni l’onctuosité des éminences académiques ; pour l’instant, il se contente de dire que l’eau n’est qu’un simple composé d’oxygène et d’hydrogène sans se prononcer sur la dangerosité de ces deux produits. Pas de quoi susciter des tonnes de dithyrambes ni de claquements de porte. Juste un froncement de sourcils dubitatif.
Pour l’instant, il n’est qu’un ex-ministre de l’Economie d’un gouvernement appauvri nommé par le plus médiocre des Présidents que la France se soit donné.
Félicitations pour son extraction.
Monsieur Bilger,
Vous étiez aujourd’hui invité à Radio Courtoisie.
Vous avez déclaré que vous n’appréciiez pas l’humus de cette radio mais que vous reconnaissiez qu’elle est un rare endroit de vraie liberté d’expression. Eh bien l’humus de Courtoisie est la liberté d’expression. C’est aussi la liberté de pensée, la recherche de la vérité, le combat contre la désinformation, l’exaltation de la culture française.
Est-ce pour cela que vous ne l’aimez pas ? L’écoutez-vous pour la connaître ?
Vous avez déclaré aussi que vous n’étiez absolument pas d’accord avec le Front National. Cela est très original et courageux comme propos, mais à vous lire et vous écouter, s’il y a un parti avec lequel vous n’êtes pas en total désaccord c’est pourtant celui-là. Les autres partis, que l’on peut bien évidemment beaucoup mieux juger puisqu’ils ont exercé le pouvoir, sont responsables de tout ce que vous dénoncez.
Croire encore aux vertus des chevilles ouvrières de l’oligarchie, compromises dans d’innombrables scandales de corruption, dépourvues de la moindre conviction, pourvoyeuses de la conquête musulmane, agissant pour les plus puissants d’entre elles pour le compte de pays étrangers, ayant organisé et orchestré le déclin et la décadence de notre cher pays, paraît d’une inconscience en totale discordance avec le niveau apparent de vos connaissances et surtout avec la qualité de votre esprit.
Si votre niveau juridique est incontestable, celui de votre science politique est à parfaire, veuillez je vous prie me croire.
Avec mes courtoises salutations.
@marie | 05 septembre 2016 à 16:04
La citation exacte de de Gaulle est plutôt la suivante :
« Nous sommes quand même avant tout un peuple européen de race blanche, de culture grecque et latine, et de religion chrétienne ».
Oublier la culture grecque et latine (que Senghor le « noir » avait si bien comprise…) est une coupable omission.
On connaît maintenant le « haut », en attendant le « bas ».
Mais il serait bon de s’intéresser aussi au « dedans », en d’autres termes y a-t-il un « Homme » à l’intérieur de l’énarque, du beau gosse, du tribun, du philosophe, du banquier et de l’ambitieux ?
Présider, diriger, demandent beaucoup plus que ce qui précède, il faut aussi des muscles en plus du disque mou logé à l’intérieur du crâne.
Or que voyons-nous :
1 – un homme qui épouse une femme nettement plus âgée, une mère en somme : il cherche la sécurité intérieure qui lui manque, il en est toujours au stade de l’enfance
2 – il déclare qu’il ne veut pas d’enfant et se contente de ceux procréés par son épouse avec un autre homme, un vrai : il a peur des responsabilités,
3 – il entre dans un gouvernement qu’il a observé de près pendant deux ans, une équipe donc, mais ne veut pas se plier aux règles de cette équipe : il n’a pas le sens de la solidarité, ignore que l’union fait la force. Ses partisans feraient bien de se méfier
4 – il accuse des ouvrières d’être illettrées et des ouvriers de ne pas se payer des costumes en soie, alpaga ou autre : il ne possède pas le sens de l’empathie et est un gaffeur irréfléchi
5 – il critique tout le monde sans réserve : il est plus qu’ambitieux, il est vaniteux
6 – il est un chantre de la mondialisation, un système social que nous impose la finance internationale mais qui n’est toujours pas entériné par un vote populaire mondial : il ignore la volonté des peuples et des citoyens qu’il voudrait servir ; il possède un sens caché de la dictature,
7 – il nomme son mouvement à partir de ses initiales et en écrit lui-même le texte : en regardant de près, son écriture est enfantine… donc retour aux paragraphes 1 à 6 plus haut.
Il possède les qualités d’un théoricien certes, d’un gamin imaginatif sans doute, mais certainement pas du « Chef » dont nous avons besoin.
La France est une gigantesque entreprise sociale, commerciale, scientifique et technique, pas uniquement un compte en banque. Il lui manque l’estomac et la paire de choses indispensables à tout dirigeant digne de ce titre.
Il appartient à la catégorie des Attali, Minc ou BHL, ceux qui susurrent à l’oreille des présidents mais pas de ceux capables d’en porter le costume.
Une chose est sûre, EM a réussi sa campagne de communication ! Macron en marche, Macron à la plage, Macron le déserteur, il n’est pas possible d’ouvrir un média sans entendre parler de Macron. Le voilà même obligé de s’excuser de monopoliser contre son gré ces mêmes médias. La France est atteinte de « macronite aiguë » !
Mais quelles preuves tangibles a-t-il à ce jour déposées dans le plateau de la balance qui la fasse ainsi pencher en sa faveur ? A vrai dire rien qui ne soit encore très probant et qui atteste de sa capacité réelle à redresser le pays.
Si sa jeunesse, sa fraîcheur, son enthousiasme plaident en sa faveur, il ne suffit pas de clamer que l’on souhaite changer la manière de pratiquer la politique pour être effectivement en capacité de le faire et de transformer ainsi le pays. Cette volonté de changement, dans combien de discours l’avons-nous auparavant entendue, hélas avec le résultat que l’on sait.
Une fois son diagnostic établi, quelle thérapie nous proposera-t-il et avec quelle équipe pour la mettre en oeuvre et quelle majorité pour la soutenir ? Ce sont encore là pour l’instant de grandes inconnues. Nous savons malheureusement par expérience ce qu’il peut advenir d’une majorité hétéroclite, composée d’éléments du centre, de la droite de la gauche et de la gauche de la droite !
EM profite actuellement de conditions favorables. Il a fait la partie la plus facile de son parcours. Maintenant, les difficultés vont se faire jour. Nous allons voir comment il va les négocier.
Savez-vous que si Emmanuel Macron retire le bas, les femmes ne seront plus du tout intéressées par ce Lucien de Rubempré !
@ Marc GHINSBERG | 05 septembre 2016 à 15:17
La chute prochaine de l’abominable homme de l’Elysée, vous énerve et vous en perdez votre sang-froid !
Pauvre pseudo-socialistes riches, escrocs et bêtes !
Dire que vous ne voyez même pas la mutation ethnique dans toute sa laideur… La fin de la France ne vous effraye pas, pourvu que VOUS et vos horribles semblables soyez à l’abri des événements !
On vous a pourtant déjà expliqué que si la France devait tomber définitivement entre les mains de nos actuels ennemis… d’autres peuples ne l’accepteront pas et viendront chasser l’intrus pour prendre possession de cette terre fertile et géographiquement bien placée !
Emmanuel Macron me rappelle beaucoup Jean-Jacques Servan-Schreiber, pas le créateur et dirigeant de « L’Express » mais l’homme qui se lança dans la police et ambitionna les plus hautes fonctions. On connaît hélas fort bien la suite !
Comme JJSS il est indéniablement un esprit brillant, de plus diplômé de nos grandes écoles prestigieuses, ayant une expérience réussie – surtout pour ses finances personnelles – dans une grande banque d’affaires, et il a quitté au moment opportun le pédalo de Hollande. En conséquence il ne peut donc avoir que les qualités dignes d’un futur grand Président de la République, et sera capable de redresser le pays.
Mais dans son passage au ministère de l’Economie cet homme n’a été l’initiateur que de mesures somme toute secondaires, et qui étaient loin de faire une politique économique ambitieuse et novatrice. Certes son mentor le capitaine du pédalo a réduit fortement la portée de certaines de ses quelques réformes, mais même dans leur version initiale elles n’avaient rien de transcendant. En cela il me fait penser à notre ex-pseudo grand économiste DSK quand il était ministre : des « mesurettes » mais bien médiatisées.
Quant à son programme présidentiel, on attend toujours l’ébauche de seulement la stratégie sur lequel il reposera. Hormis des propos dont le vague le dispute à un rassemblement de tous les contraires, aucun enjeu majeur auquel est confronté notre pays n’est même esquissé : Europe actuelle et ce qu’elle devrait être, Euro et son devenir, désindustrialisation française, politique d’immigration, rester dans l’OTAN ou la quitter, lutte contre le terrorisme et salafisme conquérant, etc.
Notre hôte nous promet qu’Emmanuel Macron va commencer prochainement à enlever le bas. J’ose une comparaison coquine voire graveleuse : souhaitons que cela ne se résume pas à la célèbre publicité du début des années 80 à laquelle vous faites allusion, et à sa dernière affiche. Tous attendaient avec impatience celle-ci – sauf Xavier Nebout je présume – et tous furent fort marris car ce n’était pas ce qu’ils attendaient !
@marie
Dans mon post de 15h17, antérieur au vôtre de 16h04, je reprends « aussi ».
La phrase de Robert Ménard demeure inadmissible.
Robert Ménard falsifie la citation attribuée à de Gaulle.
http://www.lemonde.fr/les-decodeurs/article/2015/10/01/les-races-morano-et-de-gaulle-pour-clore-la-polemique_4780347_4355770.html
@Valery
Quand on dit « être français c’est aussi être blanc et catholique », ça signifie que si on n’est pas blanc et catholique on n’est pas français.
Philippe Bilger qui maîtrise parfaitement la langue pourra vous le confirmer.
J’affirme que l’on peut aussi être français sans être blanc et sans être catholique.
Robert Ménard a proféré une énormité et a commencé à rétropédaler sur Twitter.
@ Jabiru | 05 septembre 2016 à 16:32
« Ce qui explique la volonté de certains de sortir du système et de ses contraintes avec un maximum de risques »
Il faut savoir quitter le nid douillet, pour être adulte et voler de ses propres ailes. Prendre des risques c’est assumer son devenir.
Les transferts de responsabilité vers l’U.E. ne résolvent aucun problème, ils ne font qu’aggraver la difficulté à trouver des solutions, en dédouanant les politiques de chaque pays.
Il ne saurait y avoir de solutions naïvement collectives à des problèmes qui tout en étant générés par une mondialisation effrénée sont néanmoins spécifiques à chaque pays. Il y a là un aveuglement de nature idéologique.
Pour qu’il y ait un destin collectif, il faudrait qu’il y ait une volonté de solidarité. Cette volonté a fait défaut par la volonté de l’Allemagne dans l’affaire du déficit de la Grèce.
À tort ou à raison l’Allemagne a refusé les transferts qui auraient pu résoudre le problème budgétaire grec.
S’il n’y a pas de solidarité pourquoi un transfert de responsabilité de l’individuel vers le collectif ?
Les Britanniques ont eu raison de sortir de l’U.E, et le Brexit s’il sera difficile – le changement est toujours difficile -, ne sera pas la catastrophe annoncée.
Enfin, un dernier point et non le moindre, c’est la prépondérance des décisions de la Cour de Justice de l’U.E. sur les juridictions nationales.
Et je n’ose aborder le cas de la Cour Européenne des Droits de l’Homme, une vraie calamité celle-là.
@ Jabiru | 05 septembre 2016 à 16:32
« Les pilotes automatiques des pays membres de l’Europe ont été programmés par Bruxelles et nous n’avons pas la main pour modifier les paramètres rentrés dans la machine »
Effectivement la main qui tient les rênes n’est plus chez nous. A titre indicatif (et sans se lancer dans le complotisme que certains reprochent dès que l’on aborde ce type de sujet), sans doute n’est-il pas inutile de naviguer sur le site de la Trilatérale, dont je donne le lien pour la partie Europe :
http://trilateral.org/page/4/european-region
L’étude des noms qui y figurent, notamment dans la liste des membres – http://trilateral.org/download/files/membership/EU_list_7_16.pdf – (sans compter ceux qui ont fait partie de ce comité mais ne sont plus cités), on voit bien quelle stratégie d’influence directe est en jeu. Quand on lit par exemple qu’Herman Van Rompuy en est membre, comme bien d’autres, il ne faut certainement pas être surpris de certains choix de l’UE.
La navigation sur le site donne accès à des documents dont il est parfois intéressant de prendre connaissance, car ils montrent que l’idéologie en place ne veut surtout pas changer le système, sauf à la marge.
@ Paul Duret | 05 septembre 2016 à 17:17
«Finalement, vous exonérez Hollande de toute responsabilité »
Sophisme. Je n’exonère Hollande de rien. Il a une très lourde responsabilité en ayant accepté le fameux traité dit Merkozy, c’est-à-dire le traité sur la stabilité, la coordination et la gouvernance au sein de l’Union économique et monétaire, en abrégé TSCG.
Lors de sa trop fameuse anaphore, il devait renégocier ce traité.
Il est allé voir Merkel, il a vu, et il a cédé. Veni, vidi et non vici.
L’anaphore s’est dégonflée.
@Marc Ghinsberg
Quand on dit « être français c’est aussi être blanc et catholique », ça signifie que si on n’est pas blanc et catholique on n’est pas français.
Philippe Bilger qui maîtrise parfaitement la langue pourra vous le confirmer.
Je suis désolé mais là vous faites dans la très mauvaise foi. Il répondait à une question (très à charge d’ailleurs) : Être français c’est être blanc ?
Et le contexte était que 91% des enfants dans cette école-là étaient musulmans. Donc la réponse « être français c’est AUSSI être blanc et catholique », dans ce contexte, signifie qu’avoir des classes entièrement composées de l’immigration n’est pas très républicain, car il y a AUSSI les autres.
Il y a des gens ici qui maîtrisent bien mieux le français que moi, je les prie de nous faire part de leur conclusion. Mais impartiale, je vous en prie.
Par ailleurs, votre lien détourne et mutile la phrase de Ménard, en enlevant totalement le « aussi », qui n’est pourtant pas si anodin, c’est LA nuance qui change tout. Ce qui tend à prouver que votre commentaire est à charge, car vous êtes assez intelligent pour savoir qu’on arrive à faire dire tout et n’importe quoi, à n’importe qui, si on coupe ici et là dans ses discours.
@agecanonix
Cher courageux anonyme,
Au lieu de m’adresser un tombereau d’injures ou que vous prenez comme telles, pouvez-vous deux secondes aborder le fond ? Êtes-vous d’accord avec Robert Ménard lorsqu’il dit : « Être Français c’est aussi être blanc et catholique » ?
@Tipaza
Et je n’ose aborder le cas de la Cour Européenne des Droits de l’Homme, une vraie calamité celle-là.
Exactement.
Mais il faudra bien en parler un jour ou l’autre, car c’est tout simplement notre survie en tant que peuples et personnes individuelles qui en dépend.
Et notre vie n’est pas négociable, que les eurocrates et leurs séides se mettent cela dans la tête.
Quand les prétendus droits de quelques voyous peuvent l’emporter sur ceux de millions de braves gens sans histoires, jusqu’à les menacer en plus dans leur existence, c’est que quelque chose ne tourne pas rond.
Mais nous avons les mêmes à la maison.
@Tipaza
Oui, la France n’est plus souveraine !!
C’est fou toutes ces discussions politiques comme si elle l’était toujours.
La France n’est plus souveraine, ni gouvernable. Elle n’est presque plus démocratique (la farce de notre système électoral double tour, le lobbying qui impose les lois contre l’avis du peuple) et n’est presque plus un vrai état de droit (750 Zus, passe-droits pour les plus riches, laxisme pour les « chances », privilèges pour certains, copinage)
La France n’est plus sûre. La France est de moins en moins attractive. La France est le maillon faible de l’Europe, sauvée parce que TBTF, mais attaquée par les soldats d’Allah pour la même raison !
La France n’est plus que l’ombre de ce qu’elle fut il y a trente ans.
@Le Gaulois sans filtre | 05 septembre 2016 à 17:40
Ignorant tout de Radio Courtoisie, j’ai bien évidemment consulté Wikipédia à son propos pour découvrir que cette radio classée par les observateurs tantôt à droite, tantôt à l’extrême droite, tout en se définissant comme « la radio libre du pays réel et de la francophonie », émet essentiellement sur Paris et l’Ile-de-France, DAB+ (canal 6D) et 95,6 ainsi que Caen, 100,6 | Chartres, 104,5 | Cherbourg, 87,8 | Le Havre 101,1 | Le Mans, 98,8 et donc n’émet pas dans l’est de la France. D’où il paraît normal que je n’en ai pas encore entendu parler jusqu’à présent. Elle émet également sur les canaux satellite 199 et 641.
Elle se veut de libre expression car se refusant à recourir à toute ressources publicitaires et proclamant vivre des cotisations de ses auditeurs. C’est donc une radio de « libre expression de droite » à dire les choses avec précisions.
Emettant pour la première fois en 1987, elle a pris la succession de Radio Solidarité créée en 1981 par un ancien ministre du général de Gaulle et de Georges Pompidou qui a rejoint le clan des frondeurs (FN, pas la guerre des Lorrains du XVIIe) et une ex-ORTF et qui a déposé le bilan en 1990.
Elle se veut le lieu d’expression de la droite nationaliste, des modérés nationaux-libéraux aux grécistes, ainsi que des monarchistes et des traditionalistes catholiques.
Ce devrait donc être un peu compliqué de trouver des annonceurs et sans doute vaut-il mieux rester dans la liberté de la libre contribution issue de la « ferveur généreuse de ses auditeurs » sic.
Ainsi PB est donc allé se commettre sur des ondes dont il ne cautionne pas l’orientation ou encore « l’humus ».
Pourquoi pas. Champion toute catégorie de la libre expression sur toutes ondes et tous médias, il a indiqué avoir pu s’exprimer librement sur Radio dite « Courtoisie » ce qui ne signifie pas qu’il est allé y racoler des fans en adaptant son discours habituel à la couleur politique de l’audimat de cette station ainsi que le font en général les politiques, bien que, à mon sens, les frontistes, mais pas seulement eux, doivent beaucoup à la fermeté de ses principes en la matière.
Par voie de conséquence, si j’étais à sa place je prendrais pour un compliment de votre part la critique que véhicule votre dernier § à savoir : « Si votre niveau juridique est incontestable, celui de votre science politique est à parfaire, veuillez je vous prie me croire. » Et, je pense pour ma part que les auditeurs de cette station ont eu au moins autant d’intérêt à l’écoute de PB qu’à celle de Paco Rabanne, le prophète de la fin du monde, ou à celle d’Hubert Védrine (PS), ou encore de Roland Dumas, l’homme aux paires de chaussures à 10 000 et 13000 FRF et à la Mata Hari de comptoir.
Vous ne trouverez jamais sous la plume de PB qui est always correct et un gentelman, ou encore dans ses interventions, que tel ou tel a « un joli nom de garniture hygiénique » ainsi qu’un animateur radio d’extrême droite à la particule de pacotille s’est autorisé à qualifier un vrai journaliste du Monde.
Je trouve donc que votre avertissement, surtout à l’égard d’un fin juriste, est extrêmement mal venu. Bref, trêve de piss…rs !
Fidèle à RTL j’ai, pour ma part, écouté jusqu’au bout hier, Marisol Touraine et je n’ai pas besoin d’user de qualificatif ordurier pour dire simplement qu’à mon sens, avec ou sans crème, elle est dans le déni le plus total et que rarement langue de bois claquette avec autant de vigueur dans la ruelle des questions posées.
@sbriglia | 05 septembre 2016 à 11:19
« Virtualités somptueuses » ? Achille vous dirait que chez les Maristes on avait droit au crayon rouge pour moins que cela !
J’aime encore bien les envolées lyriques de notre hôte quand il se lance dans un éloge dithyrambique d’une personnalité que ce soit du monde de la littérature, du football ou encore de la politique.
Sa plume a tendance à s’emballer et le tableau qu’il nous en donne a un petit côté « too much » gentillet.
Bon, concernant Emmanuel Macron, ce n’est pas encore l’éloge funèbre d’André Malraux à Jean Moulin lors du transfert des cendres de ce dernier au Panthéon, mais on n’en est pas loin.
A noter que Philippe Bilger sait aussi tremper sa plume dans le vitriol quand il s’en prend à une personnalité qu’il n’apprécie pas. Nous avons pu le constater avec les billets sur Christiane Taubira ou encore Claire Chazal.
C’est le côté passionné (ou passionnel) de notre hôte, mais ce ne serait pas Philippe Bilger s’il n’était pas comme ça.
Dans mon bahut, je pense que ce péché d’emphase un peu trop appuyé lui aurait valu certes le crayon rouge, mais aussi trente lignes d’Emile Verhaeren à apprendre par cœur et à réciter dans l’heure qui suit.
C’était le tarif. En ce qui me concerne il m’en reste des traces. Je ne peux plus prendre un livre de cet auteur entre les mains malgré tout son talent.
Je n’irai plus aux urnes, le seul souci qui préoccupe les politiques LR est le cumul des mandats, alors que la règle actuelle est bien édulcorée.
Cahuzac semble charger Rocard, l’argent c’était pour la politique du second, les intervenants encore en scène ne sont pas cités, pas de noms, pas de crédibilité en somme, Rocard n’est plus là pour s’expliquer… Tellement facile de déplacer la vérité, mesquin, vorace et nous d’applaudir et certains de vouloir qu’ils reviennent au pouvoir.
Tristes sires, triste avenir, triste vision, grand malaise démocratique.
Croire en des personnages qui planquent à l’étranger, de vulgaires passeurs, pour de misérables économies personnelles, qui ne croient même pas en leur pays qui leur a tout donné jusqu’aux études médicales gratuites.
Les prébendes, la soif des prébendes, alors que le pays souffre, la soif des mandats, des méchants avantages, pour des estomacs déjà pleins, alors que le pays compte 8,5 millions de citoyens qui vivent avec moins de 981 € par mois.
Et en plus devoir voter pour des recuits saturés des plats les plus gras, les plus riches en calories de toutes sortes, dorés sur tranche… Bien sûr c’est populiste de le dire.
Assez de ces marquis qui font les lois pour eux par pour la Nation, l’intérêt général, pour le collectif qui fait renverser des montagnes.
La volonté de lutter jusqu’au bout pour l’équipe, pas pour soi, l’abnégation du bon ballon pour que son ouvreur pose l’essai de la victoire entre les perches.
Macron est nouveau, il séduit, il a paraît-il consulté DSK, manquerait plus que lui, lui qui monte la seule affaire personnelle qui finit en eau de boudin si l’on en croit la presse spécialisée.
Elevé au biberon des banques il était de fait du côté du manche, celui de la facilité acquise.
La cognée pour l’instant est bien maigre, des lois sans effets si ce n’est l’importance factice donnée par quelques syndicats décidés à en découdre pour leur simple existence ou assurer une survie qui était bien tenue au sein des entreprises.
Triste bilan. Le Désert des Tartares, et toujours rien qui s’annonce si ce n’est des discours à La Baule, sur fond de ciel bleu et de sable chaud.
@Valery
1- Le fait que Robert Ménard réponde à une question ne change rien au sens de sa réponse.
2- Lorsque j’ai cité la phrase de R.Ménard j’ai toujours mentionné le « aussi ».
3- Je maintiens que Robert Ménard a falsifié la citation prêtée au Général de Gaulle.
4 – Si ses propos ne reflètent pas sa pensée ou s’il estime qu’on l’interprète de façon erronnée, que Robert Ménard le fasse savoir clairement, il est un habitué de la communication par l’intermédiaire des réseaux sociaux, rien de plus facile que d’expliquer qu’il n’a pas voulu dire ce que beaucoup ont compris.
J’attends.
@ Marc GHINSBERG, agecanonix, Valery…
« En regardant et écoutant la vidéo de l’émission de LCI, Robert Ménard dit : « …être Français c’est aussi, comme le disait le général de Gaulle, européen, blanc et catholique, bien sûr »… »
Cette sortie a déclenché ici des argumentations pour le moins contrastées.
Comme on ne peut plus demander à Charles de Gaulle ce qu’il voulait dire, on pourrait peut-être demander à Robert Ménard, journaliste de son état, donc devant maîtriser parfaitement lui aussi la langue française, ce qu’il voulait dire !
En ce qui concerne Charles de Gaulle, simple remarque, comme il a fait repartir sa France Libre de Londres et de l’Afrique Noire, Félix Eboué alors gouverneur du Tchad s’étant rallié dès 1940, une grande partie des troupes FFL étant africaine et maghrébine, on est en droit de supposer que de Gaulle voulait dire qu’il y avait aussi des européens blancs catholiques parmi les Français (dont des portuguais et espagnols dans la 2ème DB), sans compter les juifs, les athées, les protestants, les agnostiques….. .
A quoi il faut ajouter que parmi nos ministres et secrétaires d’Etat après la guerre il y avait des Senghor, Houphouët-Boigny et autres. Que l’on sache Eboué, Senghor, Houphouët-Boigny n’étaient pas exactement blancs !
On pourrait même en conclure qu’en citant de Gaulle, Robert Ménard ne disait pas que seuls des catholiques blancs étaient français mais simplement qu’il y avait aussi des catholiques blancs parmi les Français.
Ce à quoi quelqu’un objectera sans doute en disant : oui mais c’était des colonialistes, donc de mauvais Français !
Merci à Catherine JACOB | 05 septembre 2016 à 20:56 pour avoir rétabli la vérité des situations et des propos dans ce commentaire dont j’ai apprécié la mesure et la qualité de la réflexion.
Voilà une attitude que beaucoup de commentateurs se devraient de respecter pour éviter de se traiter de noms d’oiseaux ou de s’accuser de toutes les vilenies.
Pour en revenir à cette histoire de « Français, blanc, catholique » qui semble revendiquée par certaines et certains, une honte me saisit en lisant certains propos et les départements et territoires d’outre-mer, leurs populations, devraient réagir face à de tels mépris… librement exprimés.
Toujours colons et plus esclaves que les anciens esclaves ! Lamentable.
@Giuseppe
Un grand mépris pour Cahuzac qui charge, notamment, pour sa défense la mémoire de Michel Rocard. Honteux et lâche personnage. Il est à espérer que les juges apprécieront.
@ Marc GHINSBERG
« Je maintiens que Robert Ménard a falsifié la citation prêtée au Général de Gaulle »
Comment diable peut-on falsifier une citation qui n’a strictement aucun sens ?
@ Marc GHINSBERG
« Dans mon post de 15h17, antérieur au vôtre de 16h04, je reprends « aussi ». »
Bonjour,
Je réagissais tout simplement à votre post :
« Robert Ménard enlève le bas. Et ce n’est pas beau ! » Du 05 septembre 2016 à 11:21 dans lequel vous donniez le lien vers l’Express qui titrait : « Selon Robert Ménard, être français c’est être blanc et catholique »
J’ai écouté l’interview.
J’ai remarqué que le journaliste de L’Express (mais aussi de nombreux autres médias) avait supprimé « aussi »
J’ai pensé que, pour des journalistes, cet « aussi » avait sans doute son importance, sinon pourquoi « altérer » de ce mot la réponse de Ménard ? (triste pensée, mais malheureusement…)
Le « aussi » ne peut-il pas se référer, tout simplement, à la non-exclusion ?
@Achille | 05 septembre 2016 à 21:26
« Dans mon bahut, je pense que ce péché d’emphase un peu trop appuyé lui aurait valu certes le crayon rouge, mais aussi trente lignes d’Emile Verhaeren à apprendre par cœur et à réciter dans l’heure qui suit.
C’était le tarif. En ce qui me concerne il m’en reste des traces. Je ne peux plus prendre un livre de cet auteur entre les mains malgré tout son talent. »
Votre bahut était en Belgique ou votre professeur n’aimait pas les Belges au point de susciter la détestation de cet auteur en l’infligeant en punition ?
@Claude Luçon | 06 septembre 2016 à 00:29
Vous aviez exigé de pouvoir dialoguer « face to face » avec les commentateurs et commentatrices de ce blog. Certaines ont bien voulu satisfaire à votre curiosité, mais vous-même restez encore le grand Inconnu. Ce n’est pas correct.
@Claude Luçon
« Il est un chantre de la mondialisation, un système social que nous impose la finance internationale mais qui n’est toujours pas entériné par un vote populaire mondial : il ignore la volonté des peuples et des citoyens qu’il voudrait servir ; il possède un sens caché de la dictature »
J’ai la même perception, le déséquilibre entre son expérience de la vie et son ambition est quelque peu effrayant.
Macron ? 5 %. Allez, 6 % s’il est excellent.
Il ne vit pas dans le même monde que les Français, d’où son côté Tintin au Congo dès qu’il est en contact avec les indigènes.
@GG
« Comment diable peut-on falsifier une citation qui n’a strictement aucun sens ? »
Bon, il va falloir déchristianiser le bougre ! Il en est encore à invoquer le diable !
PS : je vous en prie, Claude, pour Catherine : une photo, de profil, de face ou de trois quarts, comme vous le sentez, mais je sens bien que la braise couve… Enlevez le haut !
@Catherine JACOB | 06 septembre 2016 à 08:36
« Votre bahut était en Belgique ou votre professeur n’aimait pas les Belges au point de susciter la détestation de cet auteur en l’infligeant en punition ? »
Je n’ai jamais connu son nom de famille vu qu’on appelait les frères par leur prénom ou leur pseudo (eh oui, les pseudos existaient déjà à l’époque) car rien ne permettait d’affirmer que c’était vraiment le leur (frère Jacques, frère Thrasybule…), mais je pense au contraire qu’il aimait trop Emile Verhaeren.
@marie
Le « aussi » ne peut-il pas se référer, tout simplement, à la non-exclusion ?
Exactement.
Je m’étonne que Marc Ghinsberg qui ne semble pourtant pas être inculte n’ait pas compris cela.
Mais sa hargne à l’encontre de Robert Ménard – qui n’est pourtant pas le pire parmi tous les membres connus de l’échiquier politique – l’a peut-être aveuglé.
S’il cherche un sujet sérieux d’indignation, nous pouvons par exemple lui suggérer celui-là :
http://www.lefigaro.fr/flash-actu/2016/08/23/97001-20160823FILWWW00274-un-camp-d-ete-decolonial-fait-polemique.php
Lors de son procès, Cahuzac a-t-il juré à la barre que « non je n’ai pas, je n’ai jamais eu de compte à l’étranger Monsieur le Président » ?
En même temps la première partie est vraie puisque sa planque a été découverte et son blé (son pèze, son flouze…) a été remis aux services fiscaux français.
Du coup pour la deuxième partie du serment…
Alors ? Petit Macron préférera-t-il les conseils de Jérôme ou de Dominique ?
La suite à lire dans vos journaux habituels…
Désolée mais de Gaulle n’a jamais employé l’adverbe « aussi », mais « avant tout », ce qui n’est pas la même chose.
Il a dit, en parlant des Français :
« Nous sommes quand même – avant tout – un peuple européen de race blanche, de culture grecque et latine, et de religion chrétienne ».
Le reste n’est qu’interprétation de mauvaise foi comme d’habitude.
On peut, ou pas, se référer à de Gaulle mais rendons à Charles ce qui lui appartient.
@Exilé
« Je suis inculte parce que je n’en pratique aucun, et insecte parce que je me méfie de toutes. »
(Raymond Queneau)
Par ailleurs concernant le camp d’été « décolonial », je partage le point de vue de Najat Vallaud-Belkacem exprimé à l’Assemblée nationale que rapporte Le Figaro : « La ministre de l’Education nationale Najat Vallaud-Belkacem avait condamné des initiatives « inacceptables », estimant qu’elles confortaient « une vision racisée et raciste de la société qui n’est pas la nôtre ». »
J’ai pris l’interview d’E. Macron lorsqu’on lui a demandé ce qu’il comptait faire contre l’immigration. Il a déballé un bel exposé sur le phénomène de l’immigration pour finir par dire sur l’insistance de celui qui l’interrogeait que la solution devait être européenne et quasiment sans un mot de plus.
Alors j’ai zappé. Comme je le disais précédemment, il ne vaut pas un clou de plus que les autres politicards.
Et même moins pour faire semblant de ne pas en être.
@Marc GHINSBERG
La France est un pays de blancs catholiques dans lequel les autres sont les bienvenus à condition de ne pas les emm…
Ca, c’est la France profonde et certainement encore très majoritaire même pour ceux qui ne sont allés à l’église que pour les enterrements, et justement parce qu’ils tiennent encore à leur Eglise et à l’église pour les enterrements.
Vous auriez quelque chose à y redire ?
Incise :
Je demande à P.Bilger de se prononcer sur la réforme solidariste pour ne pas dire socialiste du code civil, par laquelle le principe de solidarité implique que l’exécution d’un contrat soit solidaire au point que le prix d’une vente devrait changer s’il arrive un imprévu à l’acheteur.
Personne ne semble mesurer les conséquences de ce délire de gauchistes fous furieux sinon les avocats et les juges qui se frottent les mains devant la manne des procédures à venir.
@ Achille | 05 septembre 2016 à 21:26
« C’est le côté passionné (ou passionnel) de notre hôte, mais ce ne serait pas Philippe Bilger s’il n’était pas comme ça. »
Et tant mieux, car
« Celui qui est perdu dans sa passion est moins perdu que celui qui a perdu sa passion » (Saint Augustin)
Pour en finir avec les fausses déclarations que l’on attribue au Général de Gaulle :
« C’était de Gaulle » par Alain Peyrefitte (trois tomes) :
« C’est très bien qu’il y ait des Français jaunes, des Français noirs, des Français bruns. Ils montrent que la France est ouverte à toutes les races et qu’elle a une vocation universelle. Mais à condition qu’ils restent une petite minorité. Sinon, la France ne serait plus la France. Nous sommes quand même avant tout un peuple européen de race blanche, de culture grecque et latine et de religion chrétienne. Qu’on ne se raconte pas d’histoires ! Les musulmans, vous êtes allés les voir ? Vous les avez regardés avec leurs turbans et leurs djellabas ? Vous voyez bien que ce ne sont pas des Français ! »
@ Marc GHINSBERG
Je vote actuellement pour le seul parti patriotique c’est-à-dire le FN, je n’adhère pas mais lui suis reconnaissant de maintenir haut le drapeau tricolore alors qu’il est bafoué par les autres partis !
Etre patriote c’est ce qui fait l’orgueil de tous les peuples du monde sauf peut-être le nôtre complétement endoctriné par des escrocs !
Quant à Robert Ménard il a du courage de s’exprimer comme il le fait dans le monde lâche et veule qu’est actuellement notre pays !
@ Xavier NEBOUT
En gros, vous nous dites que le catholicisme n’a absolument rien à voir avec la religion, mais n’a jamais été autre chose qu’un ensemble de coutumes sans aucune valeur, sans aucun sens et auxquelles des individus restent attachés sans trop savoir pourquoi…
Je suis assez d’accord. Mais je ne pense néanmoins pas que ces coutumes suffisent à définir l’identité française puisqu’elles sont aussi présentes dans d’autres pays, ou soient mêmes nécessaires pour cela puisque l’identité, notamment française, se compose exclusivement de valeurs à respecter.
Valeurs qui sont tout à fait compatibles avec les religions, comme le judaïsme et l’islam, mais que la christianisation rejette en bloc.
@agecanonix
Il y a longtemps que nous nous sommes éloignés d’Emmanuel Macron. Mais le sujet est d’importance.
Vous votez évidemment pour qui vous souhaitez.
Vous n’avez toujours pas répondu clairement à ma question : êtes-vous d’accord avec la phrase de Robert Ménard ?
Louis Aliot vice-président du FN est plus clair que vous.
http://lelab.europe1.fr/louis-aliot-vice-president-du-fn-denonce-la-phrase-raciste-du-general-de-gaulle-sur-les-francais-de-race-blanche-2839039
Macron, une bulle médiatique, comme il existe des bulles spéculatives à la Bourse.
En général, ça finit mal.
Toujours mon côté rural qui fait hausser les épaules, rire, sourire… ou aimer.
Étant né à Paris je me souviens d’un slogan d’extrême gauche qui m’avait beaucoup plu : « La France, comme une mobylette, doit marcher au mélange ».
Je reprends souvent celui-ci dans les discussions que j’ai avec les bobos écolos humanistes. Ils sont étonnés que je le reprenne à mon compte voyant là mon ouverture d’esprit alors que bien sûr j’avais été catalogué.
Mais d’en reprendre les termes en ajoutant, puisqu’ils sont à la campagne pour tenter une décroissance avec le socle du RSA comme viatique, qu’ils essayent de mettre plus d’huile qu’il n’en faut dans le carburant pour alimenter leur tronçonneuse… Comme elle ils se mettent à tousser…
Rires jaunes des utopistes dangereux voire criminels…
Je suis très fier de Robert Ménard et sa réplique sur la France blanche, catho etc.
Vous voir débattre s’il a dit « aussi » ou « en outre » ou « de plus » me fait doucement rigoler et démontre encore que vous avez très peu de « cacahouètes » au fond du calbut ; arrêtez de pinailler et répétez haut et fort après moi : « La France est blanche, catholique, chrétienne, point barre ! Tous les autres doivent se considérer comme des invités ; on ne retient personne, on leur demande gentillement mais fermement de rentrer chez eux ou de changer de pays si le nôtre ne leur convient pas ; je n’irai pas jusqu’à leur dire « Cassez-vous pôv’c… mais c’est tout comme.
Français, Françaises, Corréziens, Corréziennes, mes chers compatriotes, comme disait Chirac, cessez vos querelles de Babaorum chères à Astérix sur le burkini, Macron, ou bien l’inepte Juppé.
Pierre Moscovici vient d’annoncer que l’Espagne a un taux de croissance du PIB qui la classe au deuxième rang en Europe !… Et pour couronner le tout, sans gouvernement espagnol depuis plusieurs mois, comme quoi…
Et pendant ce temps-là, on vous mène par les naseaux, comme on mène la vache au taureau…
Macron, Sarkozy, burkini, Juppé, Sarkozy, Bygmalion, Sarkozy, Macron, burkini, Ménard, Béziers, Sarkozy, Marine, Sarkozy, Philippot : au secours !…
@ Exilé, agecanonix, Xavier Nebout et les autres
Soyez charitable envers Marc GHINSBERG. Ce brave homme a fait pendant tout l’été un lent, patient et laborieux travail de bronzage.
Et voilà que ce magnifique bronzage est démoli par la valorisation du blanc par R. Ménard. Circonstance aggravante, la période du blanc n’est pas ouverte.
@ Marc GHINSBERG
Dites Marc j’ai remarqué que depuis quelque temps vous répondiez beaucoup au moyen de citations.
Je savais qu’au PS on distribuait le Dictionnaire des idées reçues et convenues aux adhérents, mais je découvre qu’en prévision de la campagne qui s’annonce difficile, on vous a distribué en plus le petit livre des citations passe-partout, pour faire parler les morts quand vous ne saviez plus quoi dire.
Hum, ce n’est pas très fair play.
N’hésitez pas à vous exprimer, tenez je vous offre une citation qui ne doit pas être dans votre dictionnaire :
« Il ne faut compter que sur ses propres forces. »
Je vous laisse trouver l’auteur, vous êtes très fort pour surfer sur le Net.
@Xavier NEBOUT
Je ne souhaite pas occuper à l’excès cet espace de discussion. Mais quand on m’interpelle, avec un minimum de courtoisie, je réponds.
« La France est un pays de blancs catholiques dans lequel les autres sont les bienvenus à condition de ne pas les emm…
Ça, c’est la France profonde et certainement encore très majoritaire même pour ceux qui ne sont allés à l’église que pour les enterrements, et justement parce qu’ils tiennent encore à leur Eglise et à l’église pour les enterrements.
Vous auriez quelque chose à y redire ? »
Oui j’ai quelque chose à y redire !
Je suis Français et me déclare athée. Probablement je vous emm… parce que je suis très fréquemment en désaccord profond avec vous. Je n’ai pas besoin de votre bienvenue. En tant que citoyen je dispose des mêmes droits et je suis soumis aux mêmes devoirs que vous, ni plus, ni moins. En tant que citoyen vous disposez des mêmes droits et vous êtes soumis aux mêmes devoirs que moi, ni plus, ni moins.
Suis-je clair ?
@ Catherine JACOB | 05 septembre 2016 à 20:56
Cette radio, comme tant d’autres (je ne l’écoute pas) est écoutable en ligne.
http://radiocourtoisie.radio.fr/
En ce moment : « Les lettres de cachet… », la justice déléguée, la justice retenue…
Déjà le Roi ne maîtrisait plus…
Pour cette rentrée des classes, Mac Aron a choisi de quitter le Palais de l’Elysée qui appartient à la sphère publique pour tenter sa chance dans le privé.
@protagoras
La passion dont parle Saint Augustin est la passion de Jésus pour l’amour du Père, pas la passion pour les trains électriques ou le microcosme.
Et je dirai même plus, les Français sont en majorité des veaux de race blanche !
@ Marc GHINSBERG | 06 septembre 2016 à 12:19
Bien bien bien… Donc maintenant, le FN est « anti-raciste », traite de Gaulle de « raciste » et préfère dans certains cas les « de couleur » aux Blancs… J’aimerais bien qu’on me dise en quoi le FN est anti-système.
Le soutien au régime russe, peut-être ? Ah non, suis-je bête, Mélenchon est aussi un fan du Kremlin, de même que Sarkozy et une belle brochette de son parti… et ne parlons pas du « CAC 40 », que le FN affecte de fustiger, mais qui soutient la Russie lui aussi, en partie pour les mêmes raisons que Marine Le Pen : des raisons sonnantes et trébuchantes…
Donc, le FN est « anti-raciste », anti-libéral, pro-Poutine, anti-OTAN, anti-Manif pour tous, pro-fonctionnaires et pro-Etat fort. En dehors de l’opposition à Bruxelles, en quoi est-il différent des autres ? De tous les autres ? De Macron, par exemple ? Ou de Hollande ?
@Xavier NEBOUT | 06 septembre 2016 à 15:11
Je pense au contraire qu’il s’agit d’une parole de sagesse beaucoup plus générale (surtout de la part de Saint Augustin, rompu à la pensée grecque).
Ne jamais oublier que « l’Esprit souffle où il veut », même aux endroits les plus inattendus.
@Tipaza
Cher humoriste anonyme,
« Il ne faut compter que sur ses propres forces. »
Je n’ai jamais été maoïste, ni même trotskiste à la différence de Robert Ménard.
Je vais vous faire une confidence qui va vous faire beaucoup de peine. Si je ne cache pas mes sympathies, j’ai au moins un point commun avec Emmanuel Macron, je ne suis pas adhérent au PS.
Je suis inculte et insecte…
@ Marc GHINSBERG | 06 septembre 2016 à 12:19
Je n’ai pas à me prononcer sur ce que dit Robert Ménard, je ne suis pas l’un de ses proches… Pour mettre les choses au clair j’ai reporté ce que de Gaulle avait « dicté » à Alain Peyrefitte…
Mais puisque vous insistez, puisque je suis dans une logique gaulienne, je vous dis que vous et votre parti peu recommandable c’est la chienlit… vous détruisez notre beau pays pour des intérêts et des connivences malsaines !
Et Hollande est en train d’ouvrir les égouts de votre parti dans l’espoir d’être réélu ce qui ne sera pas, ou alors il y aura cette fois-ci un rejet « franc et massif » du peuple de France !
Pour faire suite au commentaire de Savonarole | 06 septembre 2016 à 13:34 qui, après avoir cité Pierre Moscovici, le commissaire européen qui s’adresse à son homologue français dans la langue de Shakespeare, écrit : « Et pendant ce temps-là, on vous mène par les naseaux, comme on mène la vache au taureau… », on se trouve là dans une critique du fonctionnement de l’UE dont E. Macron reste un prototype de haut fonctionnaire particulièrement compatible.
Effectivement, cette expression, certes triviale, remet la situation en perspective, en évoquant sa vraie nature. Je demande à Monsieur Bilger de m’excuser d’user de liens Internet, mais cela facilite le renvoi vers des articles qui me semblent être de fond. Voici donc ce texte qui remet les situations en parfaite perspective :
http://www.pouruneconstituante.fr/spip.php?article1238
La description du système, bien que le titre soit caricatural, me semble montrer une certaine forme de réalité que nombre de commentateurs partagent.
A la lecture d’un grand nombre de commentaires, je constate finalement que l’impact d’Emmanuel Macron n’est pas aussi important que j’aurais pu le penser ! Du moins sur les commentateurs de ce blog. Incontestablement, Robert Ménard a beaucoup plus frappé les esprits. EM a donc encore beaucoup de chemin à parcourir pour faire passer ses messages et je crains que quelques nouvelles unes de Paris Match en tenue légère avec madame ne suffisent pas !
Je lis sur Le Point en ligne :
« Poitiers : faute de pouvoir être transféré, un multirécidiviste est libéré d’office.
L’administration pénitentiaire n’a pas pu assurer le transfert de cet homme accusé d’avoir agressé un Vendéen à coups de couteau. Il a donc été libéré ».
http://www.lepoint.fr/
C’est paraît-il à cause d’une réforme datant de 2011 et qui ne fonctionne pas bien. Le cas serait de plus en plus fréquent. Avons-nous vraiment besoin d’un super génie pour gouverner la France, et remettre de l’ordre dans un pareil foutoir ? À mon avis nous avons plutôt besoin de quelqu’un qui ait du bon sens, de la conscience professionnelle et suffisamment d’autorité sur ces agents de l’État surdoués de la résistance passive, dangereux pour l’ordre public, et pas gênés de toucher leur salaire malgré leur mentalité de saboteurs. Les Français payent pourtant assez cher leurs diverses administrations pour exiger qu’elles fonctionnent normalement.
Le multirécidiviste est libre, mais toujours inculpé, c’est un spécialiste du coup de couteau.
@Robert | 06 septembre 2016 à 16:52
Je ne connaissais pas ce site, merci, je le consulterai à l’avenir.
@ Xavier NEBOUT | 06 septembre 2016 à 10:49
J’ai pris bonne note de votre incise… malheureusement dans tous les domaines l’équipe antinationale de Hollande a aggravé nos malheurs… à croire que ses ministres sont des fous ou des malades !
La majorité des Français n’ont pas pu suivre ce qui s’est passé dans la plupart des domaines. Sur le site de Philippe Bilger nous avons pu être éveillés dans la partie pénale… Grâce à mon épouse médecin j’ai pu suivre la folie de Marisol Touraine qui issue d’une famille de médecins voulait se venger de cet ordre émérite… ce qu’elle a réussi en partie !
Quant à moi j’ai pu m’apercevoir que Sapin, Macron et Moscovici étaient des nuls… ce que tout le monde pense sans pour autant être un spécialiste !
Hollande lui est un envoyé spécial de Satan en France !
La fusée Macron ça peut aussi faire pschitt sans être abracadabrantesque !
@Mary Preud’homme
« Et je dirai même plus, les Français sont en majorité des veaux de race blanche ! »
Et vous vous êtes une vache (ou une mule ??) de quelle nationalité ?
Encore qu’on peut avoir des doutes sur votre sexe puisqu’il y a un/une Mary Preud’homme sur Internet qui ressemble à un homme.
On comprend que vous soyez aigre, ce n’est pas la première fois que vous avez des mots peu aimables à notre égard, nous Français de toutes les couleurs.
Ne pas savoir quel est son sexe doit effectivement vous donner de très sérieux complexes et certains problèmes dans vos relations intimes.
On se doit donc d’être compatissant et d’avoir un tantinet de pitié à votre égard.
Alea jacta est, Macron s’est assis à la table des joueurs, il va être intéressant de voir comment il va placer ses pions.
Il fait la course devant FH – là c’est facile – il va devoir convaincre du côté de Juppé et même Sarkozy qui s’agite plus que jamais.
Il y a du monde sur le tapis vert, les mises montent, NS sent qu’il est capable plus que jamais de l’emporter, parce que malgré tout c’est un lutteur. Il revient d’arrache-pied, au dernier moment personne ne fera confiance au maire de Bordeaux.
A gauche Mélenchon est au taquet, Montebourg trop évanescent, la dureté de l’impact fera le vainqueur, NS est capable de rucks, il a affûté les crampons, malheureusement pour Macron qui n’aura pas eu le temps d’apprendre les règles, aura-t-il le temps de monter des longs pour terrains boueux, et lui en laisseront-ils tous le loisir ?
Garry Gaspary continue d’insulter les chrétiens en général et ceux de ce blog en particulier. Puisque la liberté d’expression s’applique à ce collaborateur des musulmans intégristes alors que l’état d’urgence est en vigueur, il est tout à fait envisageable que moi aussi je me mette à insulter cet être abject dont la place est au fond d’une fosse à purin.
Je suis pleinement conscient qu’il faudrait lui pardonner car il a une vie sexuelle compliquée. En effet, apostat de son état, il est contraint par de vieux musulmans lubriques de faire des gâteries dont je ne préciserai pas ici la nature exacte par égard pour la correctrice émérite de ce blog.
Toutefois il me semble obligatoire de préciser que Garry qui nous insulte à chacun de ses commentaires, a pris l’habitude de se livrer à des ébats sexuels avec des marcassins morts. Il est donc à la fois zoophile, pédophile et nécrophile. Dans ses conditions, son âme est en danger irréversible, il n’a plus rien à perdre et il continue de nous agonir d’insultes.
Rédigé par Dame Catherine JACOB le 05 septembre 2016 à 20:56
Je viens a l’instant de « me brancher » sur la radio mentionnee (musique sacree en ce moment)… grace a mon televiseur !!
Il s’agit du canal 146 pour les possesseurs d’une antenne satellite.
Sinon pensez aux telechargements/ »podcasts » des emissions qui vous epargnent les publicites braillardes/vulgaires et permettent de « zapper » les passages ennuyeux.
Quant aux discussions « face-a-face » sur un blog de lecture publique… de surcroit aisement traduisible en anglais donc lisible de par le monde entier… ?!?!
« Une photo, une date,
C’est à n’y pas croire
C’était pourtant hier,
Mentirait ma mémoire
Et ces visages d’enfants,
Et le mien dans ce miroir »
Merci a Dame Celine pour l’interpretation et au Sieur Jean-Jacques pour les magnifiques et si justes paroles.
@ Catherine JACOB
Vous avez raison, j’y avais pensé, alors voici l’essentiel :
Né début 1930 (d’après ma mère : par accident dû à la Grande Dépression de 1929), fils et frère de résistants, ingénieur de formation (2 titres en France, 1 aux USA, 1 au Canada), ai servi dans la Royale comme Officier Ingénieur, trilingue français-anglais-italien, carrière dans l’ingéniérie surtout pétrolière, mais aussi nucléaire, céramique et métallurgique, entièrement passée à l’étranger, dirigeant spécialisé dans l’implantation de sociétés en pays étrangers à partir de 1965, dans l’ordre : Hollande, Koweït, Ethiopie, Mozambique, Italie, Somalie, Nigeria, Algérie, Grande-Bretagne, Bahreïn, Canada, re-Algérie, Iran, re-Nigeria, USA, et visité une trentaine d’autres pays pour raisons professionnelles, mais toujours côté ouest du globe…
Retraité depuis 1995.
Veuf d’une seule épouse, née Italienne en Erythrée, après 52 ans de vie commune et heureuse vécue sur la moitié ouest du globe.
Toujours gaulliste depuis 1940, ayant vu mon père sauter de joie en lisant vers le 23 juin la déclaration de Charles de Gaulle du 18 Juin 1940, après l’avoir vu pleurer de honte en écoutant Pétain le 17 juin. Son héros est resté le mien.
Pour notre pays à la demande des autorités concernées : président du bureau de vote pour l’indépendance de l’Algérie à In Amenas, Dept des Oasis, Sahara en juillet 1962 ; consul honoraire de France à Bahreïn en 1968 ; conseiller du commerce extérieur de la France au Nigeria en 1986.
Pour plus de détails je suis sur Facebook.
J’espère que ce résumé vous permettra de savoir maintenant qui je suis.
Je cavale toujours à 86 ans mais moins vite.
Un détail : passionné de bridge j’ai horreur du nouveau système dit de « La Nouvelle Super » majeure cinquième, qui a transformé un jeu de société pour personnes de bonne compagnie en une sorte de concours d’entrée à une grande école. Plus de bavardage possible, silence total imposé. Dont je me suis consolé en bavardant avec vous tous sur le site de Philippe Bilger, même avec Garry Gaspary.
J’en profite pour remercier Philippe et Pascale Bilger pour leur hospitalité et leur patience à notre égard.
@ Claude Luçon |e 06 septembre 2016 à 19:19
Cher doyen en âge de ce blog, vos propos sur la féminité de Mary Preud’homme, qui ne sont peut-être pas infondés bien qu’elle revendique un fils commissaire de police, vous vaudront d’être encore plus maudit que moi et objet de son ire à vie, car cette dame ou supposée telle a la rancoeur plus que tenace. Pour infiniment moins que vos propos, j’ai fait l’expérience de sa hargne !
@ agecanonix |e 06 septembre 2016 à 16:29
« …je suis dans une logique gaulienne, je vous dis que vous et votre parti peu recommandable c’est la chienlit… vous détruisez notre beau pays pour des intérêts et des connivences malsaines ! »
Exact mais cela ne serait pas trop grave si la droite dite de gouvernement n’avait fait pareil et surtout ne s’apprêtait à se retirer dans cette voie. Ce ne sont pas ses prosternations à Colombey-les-Deux-Eglises qui risquent de lui insuffler même un dixième de volontarisme gaullien !
Hollande, Sarkozy, Juppé et Macron – pour se limiter aux candidats ayant quelques chances de figurer au deuxième tour – derrière leurs façades, la seule chose qu’ils savent valoriser n’est et ne sera que la même médiocrité politique : renoncement et reniement face à l’Europe actuelle, mondialisme, immigration, pétromonarchies, etc.
@ Robert Marchenoir |e 06 septembre 2016 à 15:40
« Le soutien au régime russe, peut-être ? Ah non, suis-je bête, Mélenchon est aussi un fan du Kremlin, de même que Sarkozy et une belle brochette de son parti… et ne parlons pas du « CAC 40″, que le FN affecte de fustiger, mais qui soutient la Russie lui aussi… »
Décidément quel que soit le sujet du billet de notre hôte, vous ne pouvez pas résister à nous écrire votre couplet sur le communisme ou Poutine, voire les deux. Tenteriez-vous d’expier un long passé de militant lénino-stalinien ? Il est bien connu que les défroqués sont les plus virulents adversaires de leur ex-Eglise.
Philippe, si vous restez enfermé, au moins dans l’analyse, dans le clivage gauche-droite, vous passerez effectivement à côté du véritable clivage historique qu’E. Macron remet sur la table : les progressistes et les conservateurs.
La gauche est née du progressisme et, par réaction, la droite est née du conservatisme. Ceux qui veulent bouger les choses pour les améliorer et ceux qui souhaitent gérer la continuité des évolutions naturelles.
La gauche française, trop influencée par le marxisme, s’est fossilisée dans des postures conservatrices en s’appuyant notamment sur un syndicalisme marxiste et une fonction publique pléthorique et surpuissante.
La droite française, trop influencée par les théories libérales anglo-saxonnes, s’est découvert une vocation réformatrice, non plus pour progresser mais pour inverser les progrès obtenus : elle est devenue rétrograde ou réactionnaire.
Ce n’est pas ainsi qu’un pays avance.
L’histoire de la France nous montre, y compris sous l’Ancien Régime, que la société a globalement progressé par accélération des changements et par pauses permettant de gérer ces changements. Philippe Auguste révolutionne l’administration du royaume, bouscule la féodalité et ses successeurs, conservateurs, loin d’abroger les réformes, consolident l’administration sans entamer de nouveaux chantiers institutionnels. Louis XVIII ne revient pas sur les réformes napoléoniennes, il les gère et les pérennise.
Cette alternance entre progressistes et conservateurs est saine, elle instaure une respiration politique : un sprint suivi d’une pause. L’un et l’autre sont indispensables à l’évolution dynamique d’une nation.
Force est de constater aujourd’hui que la notion de progrès a disparu en politique au profit exclusif de la notion de réforme, fin en soi alors que la réforme ne devrait être que le moyen du progrès. Aujourd’hui on réforme, on ne sait guère trop pourquoi si ce n’est pour mettre son nom sur un texte de loi. Gauche et droite réforment sans prendre en compte les notions essentielles de progrès ou de conservation.
Il me semble – je puis me tromper car c’est encore un discours parcellaire – que c’est vers cette restitution du clivage initial que tend E. Macron. Rebattre les cartes pour discerner qui est progressiste, qui est conservateur et, optionnellement, qui est rétrograde. Je ne mettrai pas de nom sur ces clivages tant le personnel politique me paraît désordonné idéologiquement. Qui serait progressiste à droite ou au centre ? Je ne sais. J’ai plus de facilités à détecter les conservateurs à gauche car je me les coltine depuis fort longtemps !
Belle définition de Macron par le chroniqueur de La Croix, François Sureau :
« Macron, c’est la goutte de citron sur l’huître politique »
Ce Macron, avec sa photogénie et sa naïveté rafraîchissante que l’on voudrait voir réussir, me rappelle une jolie chanson de Belle and Sebastian:
https://m.youtube.com/watch?v=wcKsxHURj24
La chanson dit bien que dans la réalité, il n’a pas l’ombre d’une chance.
Mais comme ça vient d’un groupe qui parle de lui-même et qui a fini par avoir pas mal de succès, qui sait…
Jean 3
Le vent souffle où il veut, et tu en entends le bruit; mais tu ne sais d’où il vient, ni où il va. Il en est ainsi de tout homme qui est né de l’Esprit…
…Si vous ne croyez pas quand je vous ai parlé des choses terrestres, comment croirez-vous quand je vous parlerai des choses célestes? 13Personne n’est monté au ciel, si ce n’est celui qui est descendu du ciel, le Fils de l’homme qui est dans le ciel. 14Et comme Moïse éleva le serpent dans le désert, il faut de même que le Fils de l’homme soit élevé, 15afin que quiconque croit en lui ait la vie éternelle…
…Car Dieu a tant aimé le monde qu’il a donné son Fils unique, afin que quiconque croit en lui ne périsse point, mais qu’il ait la vie éternelle. 17Dieu, en effet, n’a pas envoyé son Fils dans le monde pour qu’il juge le monde, mais pour que le monde soit sauvé par lui. 18Celui qui croit en lui n’est point jugé; mais celui qui ne croit pas est déjà jugé, parce qu’il n’a pas cru au nom du Fils unique de Dieu. 19Et ce jugement c’est que, la lumière étant venue dans le monde, les hommes ont préféré les ténèbres à la lumière, parce que leurs oeuvres étaient mauvaises. 20Car quiconque fait le mal hait la lumière, et ne vient point à la lumière, de peur que ses oeuvres ne soient dévoilées; 21mais celui qui agit selon la vérité vient à la lumière, afin que ses oeuvres soient manifestées, parce qu’elles sont faites en Dieu…
C.Q.F.D
Beaucoup préfèrent les ténèbres de leurs obsessions.
Rétropédalage de Robert Ménard. Une longue explication qui s’imposait. Dont acte.
https://twitter.com/robertmenardfr/status/773421258579009536
@ agecanonix | 06 septembre 2016 à 18:28
« …la folie de Marisol Touraine qui issue d’une famille de médecins voulait se venger de cet ordre… »
Mme Touraine porte également une très lourde hérédité, en la personne de son lamentable paternel, Alain Touraine, dont la vacuité n’a d’égale que la notoriété…
Quant au devenir pénal de son fils (qui, rappelons-le, a « secoué une vieille » pour quelques dizaines d’euros)…
Dans une discussion très récente « de comptoir » avec un représentant syndical hospitalier (donc a priori peu suspect de complaisances droitissimes…), celui-ci m’a déclaré : « c’est un désaxée, pour qui les Pokemons à l’hôpital sont plus importants que les vagues de suicides au sein du personnel hospitalier ».
@Marc GHINSBERG
Pas si simple et intéressant.
Un athée niant l’indéfinissable, ne sait par définition pas au juste pourquoi il est athée – en fait, il rejette plus ou moins consciemment ce qui dépasse sa raison.
Si bien que la très grande majorité des athées se retrouvent quand même à l’église pour les enterrements, et pas seulement comme s’ils se rendaient dans un bureau administratif ou pour faire plaisir « aux autres », mais avec la religiosité dans l’âme – aux limites de la conscience, certes innavouée mais bien réelle et à laquelle ils sont attachés.
Et n’est-ce pas cet attachement qui définit une nation ?
Certains ne vont pas à l’église, mais reportent la cérémonie avec la même religiosité dans un cimetière.
En fait, il n’y a de vraiment athées que ceux qui n’entourent la mort d’aucun cérémonial visible ou invisible, et qui jettent les cendres de leurs défunts dans une poubelle, c’est-à-dire quasiment aucun.
L’athée est un orphelin de sa conscience.
@vamonos | 06 septembre 2016 à 21:15
Mais non mais non cher vamonos, ce troll islamiste vous mène par le bout du nez comme tous ici ; moi au contraire je m’en amuse et souhaite qu’il continue car il est la démonstration de tout ce qui sent mauvais chez un humain et donc l’exemple même à ne pas suivre ; c’est un chien sombre abandonné au fond d’une fosse septique obscure et malodorante ; ayons un peu de compassion pour ce malheureux qui a trouvé refuge chez Bilger, le seul sur tous les blogs assez magnanime pour le garder même si ce débile mental lui mord la main en permanence.
Allez Gaspounet, nonosse ! va chercher ! chrétien, beauf, FNiste… Kss kss !
« …un meilleur paré de l’aura de virtualités somptueuses : lui-même. »
Ah, cher PB, vous vouliez donc parler des forces de l’argent ?
http://www.lefigaro.fr/politique/le-scan/citations/2016/09/07/25002-20160907ARTFIG00096-francois-bayrou-etrille-macron-le-candidat-des-forces-de-l-argent.php
…Et moi, pauvre crétin, qui ne voyait là qu’enflure de la phrase !
Il faut que vous m’aidiez à remettre d’aplomb mon logiciel politique : à côté de l’Institut de la parole, disposez-vous d’un Institut de science politique ?
Savonarole me disait en privé que je regardais trop votre doigt alors que vous montriez les espaces infinis de la politique…
@Marc Ghinsberg
« Rétropédalage de Robert Ménard. Une longue explication qui s’imposait. Dont acte.
https://twitter.com/robertmenardfr/status/773421258579009536 »
Je ne pense pas que ce soit un rétropédalage, mais un commentaire de texte pour les mal-comprenants dont vous faites partie !
@Xavier Nebout
Vous esquivez le débat en vous situant sur un terrain métaphysique.
Vous avez écrit : « La France est un pays de blancs catholiques dans lequel les autres sont les bienvenus à condition de ne pas les emm… »
Remplacer dans mon message précédent athée par juif, protestant ou musulman. J’aurais pu écrire exactement la même chose.
@ Trekker | 07 septembre 2016 à 00:12
Merci du conseil mais ne vous inquiétez pas j’ai connu pire, j’ai détaillé cela en réponse à Catherine Jacob.
@ Mary Preud’homme
A la demande, justifiée, de Catherine Jacob, je me suis dénudé, enfin verbalement, sur ce blog, je vous défie donc, « Dame » Mary Preud’homme, d’en faire autant.
Les escrimeurs portent un casque mais ils l’enlèvent entre les duels.
@ Jean-Dominique Reffait | 07 septembre 2016 à 01:30
« L’histoire de la France nous montre, y compris sous l’Ancien Régime, que la société a globalement progressé par accélération des changements et par pauses …/… L’un et l’autre sont indispensables à l’évolution dynamique d’une nation. »
J’ai bien aimé ce paragraphe, mais c’est après que vous vous égarez, pour avoir oublié la dernière phrase du paragraphe.
Car enfin les évolutions, réformes suivies de pauses, avaient pour but le Royaume puis la Nation (qui au fil des changements de régime se sont confondus), jusqu’à aujourd’hui. Le Royaume est devenu la Nation, mais il l’était déjà avant.
Tout le problème est qu’il n’est plus question de Nation, mais d’une dilution du pays (vous remarquerez que j’abandonne le mot Nation que nos politiques n’usent plus) dans un ensemble technocratique, régression démocratique, qui sous l’apparence d’une confédération qui se voudrait fédération, ne sert les intérêts que d’un pays à la finalité mercantile, l’Allemagne.
Celle-ci ne s’est pas encore donné une vision historique sinon celle de reprendre le contrôle de l’U.E. après avoir eu l’habileté de faire installer la BCE sur son sol. Je sais bien que la BCE est indépendante, mais en tant qu’historien vous savez bien que les choses ne sont pas si simples.
Bref, de quel progrès pouvons-nous parler, dès lors que l’objet auquel il pourrait s’appliquer, la Nation, est en voie d’extinction.
Vous avez vu la dernière déclaration de Hollande au Vietnam :
« La France, c’est une idée, bien plus qu’une identité »
Un Président qui n’a pas une relation « charnelle » avec la nation ! Chaque jour qui passe me conforte dans le mépris de marbre que j’ai pour l’individu.
Vous imaginez Philippe Auguste, Louis XIV, les soldats de l’An II affrontant l’ennemi aux cris de « Vive la Nation » à Valmy, déclarer benoîtement la nation c’est une idée !
Quant à de Gaulle, il parlait de « ce cher et vieux pays », comme d’un ancêtre qu’il aimait et respectait.
Bon, je ne veux pas faire trop long.
Je veux simplement dire qu’il ne saurait y avoir de progrès sans une Nation et un Peuple pour le porter.
Tant que nos « chers » politiciens, jeunes ou moins jeunes, considèreront le progrès au sens technocratique et non au sens historique de la Nation, il n’y aura pas de progrès.
@caroff
J’espère pour ma part que cette mise au point n’est pas simplement inspirée par la perspective d’avoir à rendre compte devant la justice de sa fameuse phrase qui l’amenait tout droit à la condamnation tant elle était explicite.
Avez-vous entendu le silence assourdissant des habituels soutiens de Robert Ménard qui s’est même offert une leçon de morale par le vice-président du FN ?
Bravo l’artiste !
Trekker | 07 septembre 2016 à 00:12
« Décidément quel que soit le sujet du billet de notre hôte, vous ne pouvez pas résister à nous écrire votre couplet sur le communisme ou Poutine voire les deux. Tenteriez-vous d’expier un long passé de militant lénino-stalinien ? Il est bien connu que les défroqués sont les plus virulents adversaires de leur ex-église ».
Ecoutez, mon bon Trekker, je vous propose un deal. Vous la bouclez quand je parle de la Russie, et je m’abstiens de vous casser les pieds quand vous nous jouez sans cesse les anciens combattants d’Algérie ou d’ailleurs.
Remarquez que pour l’instant, je tiens ma partie du deal. Je ne vous ai jamais reproché de nous les briser menues avec votre Algérie, moi. Mais croyez bien que je pourrais. Il me semble l’avoir amplement démontré. En tant que militaire, vous devriez comprendre le concept de dissuasion, il me semble.
Puisque ça a l’air de vous intéresser, non, je n’ai jamais été « militant lénino-stalinien » (quelle curieuse formulation !). En revanche, vous, je suis moins sûr. L’application avec laquelle vous vous employez à récuser toute mise en accusation du communisme, ou de ses successeurs au pouvoir en Russie, me paraît franchement suspecte.
Voyez-vous, mon bon Trekker, le concept de c’est çui kidi kyé, si prisé de nombreux gros malins dans votre genre, me paraît mieux cantonné aux cours de récréation et aux enfants de moins de sept ans.
Moi, je suis un homme simple : quand on s’oppose au communisme (ou à la tarte aux choux), j’ai tendance à en conclure qu’on est anti-communiste (ou anti-tarte aux choux).
Quand on s’oppose à ceux qui s’opposent aux communistes, j’ai tendance à en conclure qu’on nourrit des complaisances envers le communisme. Et non l’inverse.
Vous ne seriez pas le premier, dans l’armée françouése. C’est fou, le nombre d’officiers à la retraite (dits pudiquement deuxième section) qui se recyclent dans la « géopolitique », comprendre : le soutien apporté à la propagande du Kremlin, et la réhabilitation du communisme. Les milieux militaires français sont infiltrés de façon fort préoccupante par Moscou.
J’y vois aussi le traditionnel blues de l’officier à mi-parcours : bénéficiant, de façon scandaleuse, d’une retraite parfaitement prématurée, des centaines de fonctionnaires de cette catégorie ne savent trop quoi faire de leur temps, et par conséquent cèdent au vice politique. Le militaire pense toujours qu’il saurait (bien évidemment) mieux faire que tous ces imbéciles d’hommes politiques, et que ça saute.
Ajoutez à ça l’anti-américanisme ambiant, et nous avons tous ces gens qui se prennent pour des recours de la nation, et qui nous expliquent que si seulement on leur demandait leur avis (ce dont fort heureusement personne ne s’avise), eh bien ils sauteraient dans le plumard à Poutine, entraînant la nation derrière eux, et tout irait soudain beaucoup mieux.
Bien entendu, ma proposition d’ancienne date vaut toujours : si vous avez quelque chose d’intelligent à dire sur la Russie (ou simplement de patriotique), vous êtes mon invité.
Mais il faudrait, pour cela, que vous cessiez de jouer les petits flics de pâtés d’immeubles de la RDA venant reprocher aux gens de ne pas dire que du bien du communisme, de ses représentants et de ceux qui s’emploient à le réhabiliter.
Au fait, ça ne vous gêne pas trop de prendre la défense d’un homme qui a réhabilité le pacte soviéto-nazi ? Après que Poutine a déclaré, par deux fois au moins, que l’URSS avait eu raison de s’allier avec Hitler (chose absolument impensable même en Union soviétique après la mort de Staline), c’est un tribunal russe qui vient de condamner un homme pour avoir rappelé que l’URSS avait envahi la Pologne, et avait donc une responsabilité directe dans le déclenchement de la Seconde Guerre mondiale.
Comme aux plus beaux jours de la dictature soviétique, il s’est trouvé un « professeur d’université » pour venir « témoigner », devant le tribunal, que cet épisode de l’histoire n’avait jamais existé.
Il y avait le révisionnisme pro-nazi, nous avons maintenant le révisionnisme pro-communiste. Robert Faurisson n’est pas seul.
Au moins, Faurisson a-t-il le courage de s’exposer à la vindicte publique et aux condamnations judiciaires, en assurant tout haut que les chambres à gaz n’ont jamais existé.
Les néo-communistes péteux n’ont même pas ce douteux courage : ils osent venir vous reprocher de trop parler du communisme et de la Russie, mais c’est uniquement lorsqu’on en dit du mal, naturellement ! Je n’ai jamais vu un Trekker s’indigner lorsqu’un commentateur dit du bien du régime russe. Là, soudain, ce ne sont plus des « couplets », ce sont des interventions pleines de pertinence et de sagesse.
Le plus drôle est qu’ils ne se rendent même pas compte de l’énormité de leurs ficelles. Ca fait plus d’un siècle que leurs amis nous jouent ce pipeau, et ils croient sincèrement qu’on va encore s’y laisser prendre.
« Oncques villains n’aima noble femme »
Pour une phrase généraliste qui ne visait personne en particulier, mais ne faisait que rebondir (ironiquement) sur des remarques à l’humour savoureux attribuées à de Gaulle, j’ai eu droit aux attaques grossières de deux jean-foutre refoulés, dont l’un va jusqu’à s’en prendre à ma féminité, alors qu’il ne me connaît ni d’Eve ni d’Adam ; il m’aurait même vue sur Internet bien que je ne figure (en photo) nulle part, c’est dire le niveau de son délire sans doute dû à l’âge. Quant au second, il attaque une fois de plus ma famille comme si ses basses saillies à mon endroit, quand j’ai l’audace de mettre en doute ses informations, ne suffisaient pas à sa jouissance de pauvre frustré.
Eh oui, je suis une femme épanouie et j’ai la chance d’avoir des enfants et petits-enfants brillants et bien dans leur peau. Ce qui fait manifestement des envieux, y compris sur ce blog à en juger par le nombre de fois où il a été fait allusion (d’un ton sarcastique ou avec méchants sous-entendus) à la maman du commissaire divisionnaire.
@Valerie
Je viens a l’instant de « me brancher » sur la radio mentionnée (musique sacree en ce moment)… grâce a mon téléviseur !!
Voir (ou écouter) aussi :
http://www.radiocourtoisie.fr/
@Claude Luçon | 07 septembre 2016 à 15:32
Se mettre nu à votre âge à minuit 06 devant une jeunette comme Catherine, est-ce bien raisonnable vous aurait dit votre défunte ! Parole de veuve qui finalement s’amuse beaucoup de vos souvenirs réels ou fantasmés !
Merci en particulier pour le post précité où vous faites (généreusement) étalage de votre vie, lequel m’a enchantée (et fait oublier soudain toutes vos outrances à mon endroit) bien que préférant de beaucoup pour ma part la musique en matière d’improvisation. Et concernant le sport non pas le fleuret qui remonte à ma prime jeunesse mais la natation et le tennis de table où je suis restée très pro. Question mytho mégalo, je me déclare en revanche totalement incompétente en raison d’une faiblesse congénitale sans doute héritée de mon père. Reconnaissant en revanche que vous excellez dans l’exercice, je dirai même qu’un comme vous sur ce blog, je n’en avais encore jamais rencontré. Ajouté à cela que j’ai un cursus minable et que je ne suis responsable de rien ou presque… Réflexion qui avait fait un jour beaucoup rire (lors de ma présentation à une assemblée savante) un potentat du nucléaire dont je ne citerai pas le nom par égard pour lui et… sa veuve.
@ Mary Preud’homme | 07 septembre 2016 à 16:06
Vous écrivez :
1. Parole de « veuve »
2. Je me déclare en revanche totalement « incompétente »
Une partie du mystère s’éclaircit, au moins du côté genre.
Reste à savoir si le « Mary » est anglophone ce qui expliquerait « toutes vos outrances » à l’égard des Français. Pas Britannique toutefois, j’ai vécu et travaillé avec eux et eux sont généralement polis et réservés.
Que vous le croyez ou pas, peu m’importe, il n’y a rien de « fantasmé » dans ce que j’écris, j’ai bien vécu tout cela, je répondais seulement à une objection que m’avait adressée Catherine Jacob, simple courtoisie.
Claude Luçon et Mary Preud’homme c’est dans la poche, on va les marier, ils sont pas mignons ?
Y a-t-il ici un veuf qui veut épouser eileen ? Non ? Personne ? Bon…
@ Tipaza @ JDR | 07 septembre 2016 à 15:41
Simple petit complément : si certains comme vous ou moi ont souhaité une Europe des Nations, d’ailleurs chère au Général, tous les textes constitutifs de l’UE en font une « Europe des États ».
L’UE n’est donc qu’un super-Etat, complètement déconnecté des peuples qui la constituent. Ceci pour intégrer l’idée simpliste que « nation = nationalisme = guerre », alors que la nation (au sens des Lumières) en tant que telle n’est pas l’origine du nationalisme, ce qui est différent de l’acception germanique dont on a vu les effets…
Alors qu’il aurait fallu créer une Europe-Nation, mère des nations qui la constituent.
Mais là il convient de limiter les développements, car les colonnes de Monsieur Bilger n’y suffiraient pas !
Chouette, la TDM est revenue.
Les derniers posts étaient plutôt courts, tout miels et ramollos, c’était inquiétant.
– On va enfin enrichir de nouveau notre vocabulaire avec les nouvelles insultes…
Tout est dans l’ordre.
@ Savonarole | 07 septembre 2016 à 20:16
Merci !
Tendre pensée ! On pourrait en parler : bien sûr à vous de l’organiser, de couvrir les frais, tous les frais : transport, cérémonie, robe de mariée, déjeuner et soirée dans des lieux de mon choix, plus une longue lune de miel à Portofino ou Capri, en invitant tous les commentateurs réguliers du blog. Philippe et Pascale Bilger comme témoins, et vous comme le vieil oncle américain millionnaire et généreux, j’ai des goûts de luxe.
J’insisterai sur une très vieille église de la Via Appia Antica à Rome et la cérémonie conduite par un vieux pote à moi, archevêque, jésuite, italien, présentement herméneute du pape François.
Reste à savoir si Mary Preud’homme qui ne sait toujours pas à quoi je ressemble côté physique, et quelle descendance je traîne, n’ayant fourni aucune information à ce sujet. Je ne suis ni du type Quasimodo ni du genre George Clooney vieillissant, osera-t-elle tenter l’aventure ?
Alors allez-y, au boulot, c’est votre idée.
Cheers !
Quousque tandem abutere, Hollande, patientia nostra ?
J’écoutais hier soir C dans l’air. Un spécialiste de l’islam expliquait que la France (5% des frappes et 95 % de communication) était devenue la cible n°1 des terroristes depuis 2012. Pourquoi 2012 ? C’est tout simplement la réplique de Daech aux actions guerrières décidées par F. Hollande au Proche-Orient.
Au lieu de s’autoriser à jouer les gendarmes du monde, avec toutes les conséquences qui en découlent aujourd’hui, il aurait mieux valu qu’il se consacre à engager les réformes de structures qui s’imposent en France pour remettre sur pied la croissance du pays. Il est à espérer qu’en 2017 il soit renvoyé dans ses foyers, ce que 85% des Français souhaitent d’après les derniers sondages. L’urgence étant de retrouver de la sérénité dans le pays et de retrouver un manager efficace avec lequel on pourrait retrouver de l’espoir.
@Claude Luçon | 08 septembre 2016 à 01:33
Trop tard ! J’ai tout prévu à Haïti, dans un village Taïnos du groupe des Arawaks, pour faire plaisir à Mary.
@Jabiru | 08 septembre 2016 à 13:15
Tout à fait d’accord.
Après l’attentat d’Atocha à Madrid, qui a fait 200 morts en 2004, l’Espagne a cessé de suivre les Américains et leur Tartarin de Tarascon en Irak. Treize ans sans attentats. Ça n’empêche pas l’Espagne d’être vigilante aujourd’hui.
« Mourir pour la Patrie quel plus beau sort ! », ça doit être un poète américain échevelé qui a dit ça…
Rédigé par Monsieur Exilé le 07 septembre 2016 à 16:41
Merci pour votre suggestion. Pour l’instant, je me contente de deux, trois emissions traditionnelles sur des radios « commerciales ».
Pour rester dans le droit fil du sujet, quant au sosie de Monsieur Boris Vian, je lui souhaite comme a tout un chacun/e ici et en France ♪ « Tout Le Bonheur Du Monde » ♪ Les paroles du premier couplet entrant malheureusement particulierement en resonance en ce moment 🙁
J’aurais aime ecrire cette chanson dont je partage le message pour les generations montantes.
https://www.youtube.com/watch?v=Z1H_UxE60xE
@ Savonarole 08 septembre 2016 à 14:03
« Trop tard ! J’ai tout prévu à Haïti, dans un village Taïnos du groupe des Arawaks, pour faire plaisir à Mary. »
Désolé ! Mes exigences ne sont pas négociables, je suis du genre dictatorial.
Cherchez-moi quelqu’une d’autre.
Savonarole ? C’est quand même un drôle de nom pour une agence matrimoniale ! Un prédicateur, excommunié, qui finit pendu puis brûlé sur la place publique, ce n’est guère encourageant pour la clientèle.
@Claude Luçon | 07 septembre 2016 à 00:06
Ma mère aussi est une bonne bridgeuse mais qui ne joue plus depuis le décès de son mari bilingue issu de deux grandes écoles d’ingénieur. Elle pourrait être votre sœur aînée ainsi que la fille de la nouvelle doyenne des Français.
Sarko veut renouer avec la Gendarmerie !
Après l’avoir évincée de l’Elysée, il prend conscience qu’il va en avoir besoin. 100 000 gendarmes et leurs familles ça pèse dans les urnes et ça fait réfléchir. Quelle misère que d’en arriver à faire l’aumône à ceux à qui on a fait un bras d’honneur.
Puisqu’on parle de la campagne électorale, il y a une question qui me tarabuste. Tout le monde, dans cette histoire, considère le Front national comme l’ennemi suprême et l’horreur absolue.
Pourquoi l’intégralité du spectre politique ne traîne-t-il pas le Front national dans la boue en lui reprochant de se faire financer par Moscou ? C’est quand même extraordinaire, quand on y songe.
Voilà, à ma connaissance, le seul parti politique français qui non seulement ne cherche pas à cacher qu’il est financé par une puissance étrangère hostile, mais qui en plus s’en vante ! Mieux, au moins un de ses responsables s’est personnellement enrichi grâce à l’argent russe à l’occasion de ce financement, et non seulement il ne le nie pas, mais il le revendique.
Il y a là de quoi massacrer le FN soir et matin, politiquement et médiatiquement. C’est beaucoup plus incriminant que je ne sais quelle accusation de n’être pas assez « républicain », slogan vague et improuvable parce qu’il ne veut rigoureusement rien dire.
Le pauvre Sarkozy se fait amplement marteler à cause de cette fameuse affaire Bygmalion, où il n’est pourtant accusé que d’avoir trop dépensé — ce qui n’a évidemment rien à voir avec l’allégeance à une puissance étrangère.
Alors ? Pourquoi cette mystérieuse retenue ? Est-ce que de nombreux responsables chez Les Républicains croqueraient de l’argent russe eux aussi, sous d’autres formes ? Les Verts bénéficieraient-ils d’avantages cachés, de la part de Moscou, pour s’opposer aux gaz de schiste ? Serait-ce que la totalité des partis français ne se finance que grâce à l’argent de l’étranger, la Russie pour les uns, l’Afrique pour les autres, l’Arabie saoudite ou le Qatar pour je ne sais qui, et même (ils l’ont avoué avant de se rétracter) l’Iran pour Dieudonné, Alain Soral et leur éphémère « liste antisioniste » de 2009 ?
@ Claude Luçon | 08 septembre 2016 à 01:33
« …une très vieille église de la Via Appia Antica à Rome »
Où cela, par Jupiter ?
Rome est, à mes yeux, LA ville ; que n’ai-je l’opportunité d’un Stendhal d’y résider longuement…
« Un prédicateur, excommunié, qui finit pendu puis brûlé sur la place publique »
Oui, mais à Florence ; c’est quand même la classe !
@ jlm | 08 septembre 2016 à 12:04
« Quousque tandem abutere, Hollande, patientia nostra ? »
Qui en sera le Cicéron ?
Je reste surpris de cette affirmation de Robert Marchenoir : « Le pauvre Sarkozy se fait amplement marteler à cause de cette fameuse affaire Bygmalion, où il n’est pourtant accusé que d’avoir trop dépensé – ce qui n’a évidemment rien à voir avec l’allégeance à une puissance étrangère ».
Il n’y a pas que le financement des partis : il y a aussi certaines stratégies d’influence auxquelles Monsieur Sarkozy n’a pas échappé. A lire donc cet article : http://www.lecanardrépublicain.net/spip.php?article729
Et il n’est certes pas le seul et nombre de nos dirigeants, de droite comme de gauche, ont reçu cette formation.
@protagoras
Pour l’instant je ne vois personne d’autre que Arnaud Montebourg.
@Robert | 08 septembre 2016 à 21:48
« Il n’y a pas que le financement des partis : il y a aussi certaines stratégies d’influence auxquelles Monsieur Sarkozy n’a pas échappé. A lire donc cet article : http://www.lecanardrépublicain.net/spip.php?article729 «
Mais c’est une excellente chose, que ce programme des visiteurs internationaux aux Etats-Unis ! Et c’est une excellente chose que Sarkozy, et d’autres dirigeants français, y aient participé… Cela leur aura permis, j’espère, d’être un peu moins stupides que l’anti-américain moyen de ce pays.
Merci, Robert, de me donner l’occasion une fois de plus de dénoncer le chauvinisme fascistoïde franchouillard, vivace à gauche comme à droite comme au milieu, qui considère que la fermeture au monde extérieur est une marque de vertu — mais uniquement lorsqu’elle concerne l’Amérique, bien entendu.
Parce qu’aller rendre visite, contre l’avis des autorités françaises en général et du Quai d’Orsay en particulier, au boucher de Damas Bachar el-Assad, ça, bien sûr, c’est un programme de « visites internationales » que nos petits fachos tricolores considèrent comme tout à fait estimable…
Ou bien, aller « observer » le pseudo-référendum organisé par l’armée russe en Crimée occupée sur « l’indépendance » de ce territoire, quand on représente un parti candidat à l’élection présidentielle, c’est une « visite internationale » qui n’engage à rien.
Ou encore, aller déguster des vins criméens devant les caméras, pour légitimer l’annexion par la Russie de cette même Crimée, réalisée en violation flagrante du droit international, condamnée par la plupart des pays du monde dont la France (petit détail), lorsqu’on est député de la nation (comme dit l’ineffable Jacques Myard, membre du club des cireurs de pompes à Poutine), eh bien cela n’est pas du tout constitutif d’un acte de haute trahison.
Quel autre terme avez-vous pour qualifier le fait, pour des personnes représentant officiellement la France, d’aller dénigrer la politique étrangère de leur propre pays, à l’étranger, auprès des institutions mêmes d’une nation que la France combat ? Ce qui est inadmissible, c’est que ces personnages ne soient pas arrêtés et mis en prison dès leur retour sur le sol français. Ce qui est ahurissant, c’est que personne, en France, ne réclame une telle mesure. Et ça se dit patriote !…
Voyez-vous Robert, le problème avec des gros malins comme vous, c’est que vous ne faites pas la différence entre un parti « français » qui se fait financer par une puissance étrangère qui considère officiellement la France comme son ennemie (et fait tout ce qu’il faut pour le démontrer), et une personnalité française qui accepte une invitation à visiter une puissance étrangère qui est officiellement alliée de la France.
Visiter un pays étranger, c’est bien, Robert. Ca permet de rencontrer du monde. Ca permet de se rendre compte que la terre entière ne gravite pas autour du nombril franchouillard.
Dans le monde des gens libres et honnêtes dont les poutinistes ne font visiblement pas partie, inviter des gens chez soi pour leur faire découvrir son pays et tenter de s’en faire des amis, c’est une bonne chose, figurez-vous. C’est ainsi que se passent, et que doivent se passer, les relations entres personnes et nations civilisées.
Figurez-vous que la France, elle aussi, invite sur son sol des personnalités étrangères afin de leur faire découvrir le pays, et de tenter de se les attacher. Il ne faut pas ? C’est mal ? Vous préféreriez qu’on envoie des bombes atomiques sur les étrangers, pour leur apprendre ce que c’est que la France ?
L’influence, c’est bien, Robert. L’agression, la corruption, le mensonge, l’assassinat, c’est mal. Vous comprenez la différence ?
La conception que la Russie se fait des relations internationales, ce n’est pas d’organiser un programme de visiteurs internationaux pour tenter de séduire ses partenaires, c’est d’envahir en douce la Géorgie et l’Ukraine, c’est de menacer la Pologne d’invasion (la Pologne !… après tout ce que la Russie a fait à la Pologne !…), c’est de menacer les Etats-Unis d’annihilation nucléaire sur la chaîne de télévision la plus importante du pays, c’est de kidnapper un policier estonien en Estonie pour le fourrer en prison à Moscou, c’est d’assassiner des opposants politiques réfugiés à l’étranger, c’est de menacer militairement des pays aussi pacifiques que la Suède et la Finlande, c’est de saboter par des actes de cyber-guerre les élections américaines, c’est de faire du révisionnisme historique en prétendant désormais que l’URSS n’a jamais envahi la Pologne, c’est de kidnapper et de torturer sur le sol français, chez nous, Robert, à Strasbourg, un réfugié politique tchétchène officiellement accueilli par la France, parce qu’il a osé réclamer la mise en accusation de Vladimir Poutine pour crimes de guerre par le tribunal international de la Haye, etc., etc.
Vous comprenez la différence, Robert ? La fausse équivalence, éternelle saleté propagandiste des communistes et fascistes de tout poil…
Au demeurant, je vous « rassure », la tentative d’influence américaine sur Sarkozy, par ce programme de visiteurs internationaux, a été tout à fait vaine : il a rejoint le camp des caniches à Poutine qui s’en vont répétant partout que « la Crimée a toujours été russe » — mensonge éhonté, aussi bien juridique qu’historique.
Ah, et tant que j’y suis, à titre préventif, à l’intention du prochain abruti qui me sortira le programme des Young Leaders, que certains ont découvert comme Marie Nunuche a découvert le loup un soir dans les buissons : le programme des Young Leaders est une opération bilatérale. S’il y a des « young leaders » français qui vont découvrir les Etats-Unis, il y a, de façon symétrique, des « young leaders » américains qui viennent chez nous découvrir la France.
Il ne faut pas ? La France ne doit pas tenter d’exercer une influence sur les Etats-Unis ? Elle ne doit pas tenter de promouvoir son point de vue, sa culture, ses intérêts, en tissant des relations personnelles et amicales avec des Américains susceptibles d’avoir du pouvoir un jour dans leur pays ? Ca aussi, c’est mal ? Vous préféreriez qu’on leur envoie des bombes sur la figure ?
Ce qui est sûr, c’est que Moscou, en effet, préférerait cette option… et fait tout, à travers ses canaux de propagande ouverts et cachés, ses agents d’influence stipendiés et la cohorte des idiots utiles qui les suivent, pour dresser les Européens contre les Etats-Unis. Et les Européens les uns contre les autres.
Voyez, par exemple, les outrances ouvertement xénophobes d’un Eric Verhaeghe à l’encontre de l’Allemagne sur son blog, qui dépassent très largement l’opposition raisonnée que l’on pourrait attendre d’une personnalité de son niveau.
Eric Verhaeghe, qui affiche une blogroll absolument minuscule, mais qui trouvait tout de même moyen, jusqu’à une date récente, d’y inclure le soi-disant « Saker francophone », antenne locale d’un blog mondial tenu par un militant poutiniste enragé, officiellement basé aux Etats-Unis. La biographie que le « Saker » diffuse de lui-même montre qu’il s’agit très probablement d’un agent d’influence professionnel stipendié par Moscou (*), et si ce n’est pas le cas, c’est un agent d’influence bénévole tout à fait performant, qui a bien mérité du Kremlin.
Je l’ai fait remarquer à Verhaeghe, et je constate que le lien vers le Saker a désormais disparu. En revanche, demeure le lien vers Les Crises.fr, autre relais français de la propagande poutiniste la plus fantaisiste et la plus enragée.
Le fait qu’une personnalité comme Verhaeghe, qui peut prétendre à un certain sérieux dans son domaine de compétence (la Sécurité sociale), puisse se compromettre, dans des sujets dont il ignore tout, avec des désinformateurs professionnels aussi manifestes que le Saker ou Les Crises.fr, montre assez le niveau de décadence où a plongé la société française.
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(*) Né ou au moins élevé en Suisse, d’origine russe, ayant travaillé pour l’armée suisse, l’ayant quittée dans des conditions bizarres, et se consacrant, depuis, à la diffusion internationale (et ostensiblement « bénévole ») de la propagande la plus outrancière en faveur du régime russe. Et aussi d’une propagande antisémite enragée, pour faire bonne mesure (mais attention : Monsieur dément ; Monsieur est « antisioniste »).
@ Robert Marchenoir | 09 septembre 2016 à 12:00
Il est évident que je ne suis guère surpris de votre longue réaction dont le contenu ne saurait réclamer de ma part un long développement, même si je reconnais volontiers la qualité de votre style et partage parfois certaines de vos analyses.
Néanmoins, lorsque vous écrivez : « Merci, Robert, de me donner l’occasion une fois de plus de dénoncer le chauvinisme fascistoïde franchouillard, vivace à gauche comme à droite comme au milieu, qui considère que la fermeture au monde extérieur est une marque de vertu — mais uniquement lorsqu’elle concerne l’Amérique, bien entendu », il m’apparaît comme une évidence que vous ignorez volontairement ce qu’est l’intelligence avec une puissance étrangère, fût-elle alliée.
Par ailleurs, considérer que le responsable du site que j’ai cité serait « fascistoïde » est pour le moins fort peu convaincant dans la mesure où il s’agit d’André Bellon, ancien vice-président de l’Assemblée nationale et responsable également du site « Association pour une Constituante » (http://www.pouruneconstituante.fr/spip.php?rubrique66), défenseur d’une certaine idée de la République…
Mais je reste persuadé qu’il n’est pas utile de croiser les arguments avec vous car toute personne qui n’est pas convaincue par votre discours est nécessairement vendue à Moscou !
Sans doute seriez-vous peu satisfait que l’on vous traite « d’agent de la CIA ». Et pourtant on peut bien finir par s’en poser la question en raison de vos constantes idéologiques dont on voit qu’elle sont bloquées et peu susceptibles d’évolution.
@Robert | 10 septembre 2016 à 12:38
répondant à Robert Marchenoir
N’insistez pas ! Il va vous traiter de psychopathe !