Emmanuel Macron découvre le nouveau monde…

D’accord, le nouveau monde nous avait été annoncé au cours de la fulgurante et atypique campagne présidentielle d’Emmanuel Macron.

On allait voir ce qu’on allait voir, ce qu’on n’avait jamais vu.

En effet on a vu.

Même durant la première année de son mandat, la satisfaction que légitimement on pouvait éprouver par rapport aux quinquennats précédents ne relevait pas d’une sorte de stupéfaction admirative mais se rapportait plutôt à la considération enfin d’une normalité de bon aloi. On n’avait pas à rougir de ce président. Mais rien qui nous ait éloignés de la terre républicaine.

Cet ancien monde, initialement dans une acception honorable du terme, est devenu le pire qui soit. Philippe Besson, Alexandre Benalla, les Antilles et leur fièvre, les saillies spontanées incomprises, la rigueur élyséenne à laquelle on croyait, dégradée en amateurisme, une communication qui même pour le profane apparaissait si mal gérée qu’elle semblait aspirer aux verges pour se faire battre, un président humilié, insulté, quasiment molesté, les Gilets jaunes et cette interminable, stimulante en même temps que lassante effervescence – plus l’ombre d’un doute, nous sommes tombés dans le paroxysme de l’ancien monde pour le fond et quant à la forme. Le président n’a plus aucun titre à donner des leçons de tenue et de rectitude à ses prédécesseurs et pourtant ils avaient mis très haut la barre de la médiocrité et de la vulgarité !

Ce qui paradoxalement fait naître de l’espoir tient au fait qu’Emmanuel Macron a découvert que le nouveau monde n’était pas derrière lui mais devant, atteignable, désirable.

On ne peut pas analyser autrement ce qui serait « une nouvelle méthode de travail pour son gouvernement » (Le Figaro). Quand le président déclare : « On a été élu sur une promesse de bousculement du paysage politique traditionnel, il faut qu’on soit plus direct, et moins classique », il avoue que les comportements antérieurs n’ont pas été à la hauteur des engagements et que l’ancien avait gardé le pouvoir. Avec ses réflexes, ses facilités et ses préjugés.

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Lorsque Benjamin Griveaux, porteur de la parole gouvernementale et inconditionnel du président, politicien traditionnel s’il en est, s’aventure jusqu’à soutenir que « nous devons aller sans doute encore plus loin dans le changement,être encore plus radicaux dans nos méthodes, nos manières de faire, dans notre style », il y a une tonalité comique involontaire. Parce qu’il laisse entendre qu’avant, il y avait un changement amorcé et du radicalisme en devenir quand tout a démontré que dans sa pratique du pouvoir, le macronisme ne nous avait pas fait changer d’ère ni d’air. En même temps, Benjamin Griveaux, à sa manière, confirme que le nouveau monde est à venir.

Il est déplorable que son secrétariat d’Etat ait été forcé et lui évacué dans l’après-midi du 5, ce n’était ni l’ancien ni le nouveau mais de l’anti-République !

Les citoyens n’ont pas eu le nouveau monde jusqu’à aujourd’hui alors qu’on le leur avait promis et qu’ils ont été déçus.

Ce n’est pas rien que le président ait pris conscience en quelque sorte de sa banalité. Certains événements ont favorisé l’émergence de cette lucidité.

Il ne nous promet plus le nouveau monde, il le découvre.

Il n’a rien à perdre et nous aurions tout à y gagner.

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  1. Franck Boizard

    Ah Griveaux, cette grande lumière de la pensée !
    Ça m’agace parce que je pense que cette escalade de la violence ne peut que mal finir pour la France, mais tout de même, comment vous cacher mon vif plaisir de voir encore un Tartarin du gouvernement « se replier sur des positions préparées à l’avance », comme on disait en 1940, la queue entre les jambes, la mine chiffonnée, sous la pression des Gilets jaunes ?
    Il y a un côté Guignol bastonnant Gnafron qui ne peut que réjouir les âmes simples comme moi.
    C’est du vaudeville. Macron dit « Qu’ils viennent me chercher », les Gilets jaunes répondent « Vos désirs sont des ordres, M. le président, on vient vous chercher ». Griveaux dit : « Soyons radicaux ». Les Gilets jaunes répondent : « D’accord. On va être radical. On va te casser la gueule ».
    Depuis le début, je redoute que Macron utilise les troubles des Gilets jaunes pour imposer une tyrannie de fait (on voit bien ici l’appel au parti de l’ordre) et je me demande comment empêcher ça.
    Les Gilets jaunes sont peut-être en train d’apporter la réponse : le ridicule. On combat la tyrannie en ridiculisant le tyran.

  2. @ Son Honorable Honoraire
    ▬ « En effet on a vu. »
    Vous n’avez pas arrêté de l’encenser !
    C’était comme si Dieu était arrivé dans votre bain en même temps que votre petit canard jaune.
    ▬ « un président humilié »
    Humilié, c’est un sentiment, il n’y a que lui qui puisse le savoir ; à moins que vous ayez quelque chose à nous annoncer, tel qu’il divorce pour ne pas épouser Gallet, mais faire une pierre qui roule et amasser mousse avec un autre ; ce que l’on appelle faire un ricochet à la Gay Pride.
    ▬ «…nous sommes tombés dans le paroxysme de l’ancien monde…»
    Mais M. Macron était énarque, avait fait Sciences Po Paris, le lycée Henri IV de Paris, un lycée-collège-primaire jésuite à Amiens, il a même épousé Brigitte, jusqu’à ne pas faire ses dix ans obligatoires d’énarque et entrer à Rothschild & Co appuyé par Messieurs Attali et Minc, le tout en n’étant pas franc du collier, mais franc-maçon.
    https://fr.kompass.com/c/rothschild-co/fr0189383/
    L’ancien monde, c’est bien lui et en chanson pour Brigitte à défaut de manger ses élèves mineurs : https://www.youtube.com/watch?v=BUsWiIN-LfE
    ▬ « « On a été élu… » dixit Macron »
    Non, le minot est là sur une base d’abstention.
    * Présidentielle 1er tour : 81,81% des inscrits n’ont pas voté pour lui.
    * Législatives 1er tour : 83,45% des inscrits n’ont pas voté pour lui.
    Donc il partait bien avec un handicap le gamin !
    Il fait quand même plus, dans cette pseudo-science des sondages, sur sa popularité qu’aux élections.
    ▬ « « nous devons aller sans doute encore plus loin dans le changement… » dixit Griveaux »
    Parce que la traîtrise faisait partie du changement ?
    Les élus, ministres, de la République en Marche étaient membres d’autres partis politiques quand même.
    À cela s’ajoute que pour les députés l’on a recruté sur lettre de motivation et CV, donc des personnes sans aucune conviction, mais en recherche d’emploi… prestigieux, qui se monnaiera cher à la fin du mandat dans le monde de la finance et du lobbying.
    ▬ « Les citoyens n’ont pas eu le nouveau monde …»
    1°- d’où tenez vous que les citoyens veulent un nouveau monde ?!
    2°- et quel nouveau monde ?

  3. « Ce n’est pas rien que le président ait pris conscience en quelque sorte de sa banalité. Certains événements ont favorisé l’émergence de cette lucidité.
    Il ne nous promet plus le nouveau monde, il le découvre. »
    Si nous transposions ? Moi, le médecin, je vous ai promis un nouveau traitement révolutionnaire qui devait vous donner la santé. Mais qu’ai-je fait ? L’ancien traitement, et en insultant le malade, en plus.
    Mais je suis là, et on ne se débarrassera pas de moi comme ça, je suis le nouveau médecin traitant.
    Bon, en fait, je ne sais pas quoi faire, je ne suis pas celui que je croyais. En somme, je suis incompétent à double titre… Et puis vous n’avez pas confiance, ce qui est grave, en médecine placebo, en économie, la fameuse confiance pour investisseur et plus si affinités, ça compte.
    Mais si je n’ai rien à apporter, rien que moi qui ne suis jamais qu’un RIEN pour reprendre l’expression que j’ai jetée un jour au visage sur moins bien loti que moi et pas forcément plus incompétent dans leur domaine, ce rien, puisque c’est moi, est gros d’avenir, de promesse, de…
    Non, de rien. Les rien, comme dit Macron, on ne les emploie pas quand ils n’ont pas les diplômes, ou pas d’expérience ou une mauvaise expérience.
    Lui on le garde parce qu’il a un STATUT, comme les fonctionnaires dont il trouve qu’ils encombrent. Pour la stabilité démocratique… Et c’est tout. Savoir qu’on est un incapable ne rend pas capable, capable d’essayer tous les traitements sur le malade qui lui passeront par la tête. Or je refuse que nous soyons des cobayes !
    Si Macron se rendait VRAIMENT compte de son incapacité et de l’échec et mat où il se trouve, petit roi et non dieu suprême, qu’on ne prend pas dans le jeu démocratique parce que c’est interdit, parce qu’on n’est pas dans une révolution.
    Si Macron se rendait compte qu’il n’est pas en cohabitation avec son peuple, ce qui laisse moins de marge qu’avec le Parlement, qu’il doit DEMISSIONNER pour rendre sa dignité au pays qu’il va encore avilir en essayant n’importe quoi, il ne nous mènerait pas vers un nouveau monde.
    Ce qui est tellement au-dessus de sa portée !
    Mais du moins, il ne serait plus un obstacle au nouveau monde.
    Encore un effort de lucidité ! Ne nous moquons plus du déchu, encourageons-le. Avec un peu de musique peut-être, le nouveau monde ne viendra pas de lui, mais du moins, il peut s’effacer pour son avènement. Encouragement musical :
    https://www.bing.com/videos/search?q=nouveau+monde+musique&view=detail&mid=A7416645CC68CDD8D836A7416645CC68CDD8D836&FORM=VIRE

  4. Où a-t-on déjà vu qu’une mairie ouvre un dimanche 30 décembre en toute fin d’après-midi pour que le président de la République signe le livre d’or ? Avant d’aller dîner dans un lieu banal dont les tenanciers se laisseront photographier en espérant tirer avantage d’une telle renommée ?
    N’est-ce pas une gaminerie désolante d’imaginer balader « les gens » sur son lieu de villégiature pour un repos dont personne ne nie la nécessité bienfaisante ?

  5. Au départ, les Gilets jaunes ont demandé l’annulation de la taxe carbone sur les carburants et à revenir sur la limitation de vitesse à 80 km/h (au lieu de 90 km/h) sur les axes routiers en province.
    Maintenant, leurs revendications vont dans tous les sens : référendum RIC, dissolution de l’Assemblée nationale, démission du président de la République.
    En revanche, pour éteindre le feu, je propose deux choses essentielles et urgentes au président de la République :
    1) Annuler l’augmentation de la CSG pour tous les retraités, même ceux qui ont plus de 2 000 euros de pension.
    Ce n’est pas normal de prendre l’argent des retraités qui ont déjà payé beaucoup d’impôts quand ils étaient salariés.
    C’est sur l’impôt sur le revenu qu’il faut agir.
    2) Revenir sur la limitation de vitesse à 80 km/h sur les axes routiers en province. Même l’ancien ministre de l’intérieur Gérard Collomb ne semblait pas être d’accord avec le Président.
    La limitation de vitesse à 80 km/h qui a amorcé une rupture territoriale entre les habitants locaux et l’Etat vertical autoritaire est un détonateur du mouvement Gilets jaunes (surtout ceux qui ont reçu des PV à cause de ce changement !).
    Les Gilets jaunes sont complètement noyautés par l’extrême gauche (Insoumis, CGT, SUD). Ils sont minoritaires.

  6. L’extrême droite va prendre le pouvoir.
    Pour cela on crée d’abord le désordre et l’anarchie avec la connivence des médias qui soutiennent ces actions et ces slogans violents en les diffusant du matin au soir.
    Et avec bien sûr la connivence des partis de gauche et d’extrême gauche qui eux regardent le plafond. Les trois quarts des GJ n’ont pas compris qu’il sont manipulés.
    Quand l’ordre sera de retour, alors là, oui, la vraie dictature sera là et les manifestations terminées parce que la riposte policière et judiciaire sera alors sévère…

  7. Patrice Charoulet

    CONTRE LE GILETJAUNISME
    Une dame a considéré sur Internet que l’augmentation prévue du gazole de quelques centimes n’était pas une bonne mesure. Elle a reçu de nombreux messages de soutien. Ce fut l’étincelle. On a pu suivre jour après jour les ravages de l’incendie.
    Il y eut des gens qui ont eu l’idée d’enfiler le gilet jaune qui se trouve obligatoirement dans chaque voiture pour des raisons de sécurité et de se mettre sur divers ronds-points de France pour ralentir la circulation d’autres automobilistes ou la bloquer pendant une durée dépendant des caprices des uns ou des autres.
    Dans la presse écrite, les radios ou TV, il y eut immédiatement de bonnes âmes pour avoir de la com-préhension pour ces comportements. On allégua l’ampleur des inégalités, la misère des smicards forcés d’employer un véhicule pour rejoindre le lieu de leur travail, les mesures antérieures (radars, amendes, limitation de la vitesse à 80…) bien dures à supporter pour les petits , mal payés et écrasés par le pouvoir, on désigna les très riches (milliardaires) à la vindicte publique…
    Les sondeurs entrèrent dans la danse. Le fruit de leurs enquêtes fut le suivant : la majorité de la population comprenait ce mouvement, le soutenait et attendait que le pouvoir réponde à cette… colère, le mot fit fortune, il est toujours très employé.
    Outre les blocages un peu partout, des rendez-vous rituels ont eu lieu chaque samedi pendant deux mois à Paris. Toute manifestation, pour ne pas être interdite, doit être déclarée. Les organisateurs doivent indiquer le motif de la manifestation, l’itinéraire, etc. Or le giletjaunisme n’a ni chef, ni dirigeants, ni structure, ni service d’ordre, ni négociateurs… Ce qui s’est passé, chaque samedi, fut littéralement n’importe quoi.
    Il faut ici faire une observation sur la ritournelle dont on nous a gratifiés. Ne mélangez pas, nous disait-on, les gilets jaunes et les casseurs. Variante : « Personnellement, je suis contre la violence ».
    La citation que je viens de faire émane d’un Gilet jaune invité à la radio.
    Le mot radio m’amène à faire une autre observation. Beaucoup de médias ont rivalisé de lâcheté, de démagogie. Dans les débats type « C dans l’air », on invitait auparavant des spécialistes de l’Amérique, de l’économie, de l’insécurité… On se mit à inviter un Gilet jaune. Plus qu’aucun spécialiste (voir plus haut), on les écouta fort souvent comme des oracles. Les inepties les plus ahurissantes furent alignées. L’un voulait forcer le chef de l’Etat à partir, l’autre voulait mettre un général à sa place, l’autre exigeait un référendum…
    Divers opposants ont fait assaut d’opportunisme, on connaît leurs noms. Soit en enfilant un gilet jaune, soit en posant devant les caméras à côté d’eux sourire aux lèvres. On devine qu’ils se disaient : tout ce qui embête le pouvoir en place va me faire progresser dans les intentions de vote la prochaine fois.
    Tout le monde a pu voir ce qui s’est passé dans notre pays : incendies volontaires, vols, effractions, pillages, destruction de mobilier public, saccage de monuments…
    Je voudrais insister sur un dernier point. Les policiers, les gendarmes, les pompiers ont été la cible de milliers d’agressions sauvages de la part des « sympathiques » Gilets jaunes.
    L’hallucination collective va-t-elle enfin cesser ? Je l’espère. Comme j’espère le retour à l’ordre. Et à la démocratie.

  8. Xavier NEBOUT

    Très bon Elusen qui a fait de sacrés progrès même si je n’approuve pas son attaque contre P. Bilger qui manifeste assez largement son repentir, et excellent Boizard.
    Les GJ auraient bien pu tout casser dans le ministère des Relations avec le parlement.
    Il ne sert à rien d’autre qu’à payer grassement des copains et parasites divers et avariés.
    Les enchères sont ouvertes:
    200€ d’augmentation du SMIC et des petites retraites à droite et restauration de l’impôt sur les grandes fortunes pour le RN.
    On annule le CICE à gauche, le SMIC à 1 700 € pour Mélenchon.
    Qui dit mieux ?
    Oui, le jeune homme avec sa maman au centre ?
    Augmentation des impôts et taxes pour plus de répartition, et plus de fonctionnaires pour moins de chômage.
    Qui dit mieux ?
    Oui, les élus locaux au téléphone: plus de feux d’artifice au premier de l’an et pour le 14 juillet, pour montrer qu’on peut envoyer autant d’argent par la fenêtre que les autres tout en étant populaire.
    Adjugé pour les élus locaux !

  9. Il est évident que Macron a commencé à déraper lorsqu’il a pris en compte les ukases des médias sur son arrogance et qu’il s’est mis à vouloir « faire peuple ». Avec une date du début de ce dérapage: la fête de la musique qui a inauguré tous les pataquès qui ont suivi. Ce que l’on découvre et que Macron découvre aussi c’est que son élection n’a pas été un commencement mais le début de la fin, le début du dégagisme que les Gilets jaunes ont porté à son extrême, en posant une question centrale, celle de la « gouvernabilité » de la société française…
    Désormais quel dirigeant politique échappera au dégagisme ambiant et au refus de toute gestion collective de la société par qui que ce soit ? Jusqu’à quand cela va-t-il durer ? A quand la crise finale inéluctable, dont on sait comment elle se produira (une crise financière style Espagne de 2010) mais dont ne sait pas quand elle interviendra ?

  10. « Emmanuel Macron découvre le nouveau monde… »
    Le nouveau monde ce n’est pas EM qui nous l’a apporté. Il était déjà là qui couvait depuis quelques années, prêt à surgir à la moindre étincelle.
    Et maintenant, il est là, nous pouvons l’observer tous les samedis à Paris et dans les grandes villes. Ce nouveau monde a un nom : l’anarchie. C’est le peuple qui renie ses représentants nationaux. Des Gilets jaunes qui vont même jusqu’à s’attaquer à leurs permanences et même au bureau d’un ministre.
    Les exactions ne cessent de se perpétrer chaque samedi, toujours plus destructrices, plus irresponsables.
    Que dire de ces Gilets jaunes qui ont déversé sur la chaussée des centaines de litres d’huile de vidange sur une route du Gard. Outre la pollution provoquée par cet acte imbécile, la route ne sera accessible aux automobilistes qu’après sa remise en état qui va prendre plusieurs jours.
    Il serait temps que les Gilets jaunes cessent de solliciter leur cerveau reptilien et fassent désormais appel aux couches supérieures qu’ils ont tendance à négliger !
    Dommage qu’ils n’aient pas écouté les cours d’éducation civique à l’école. Ils auraient peut-être compris que si nous sommes arrivés à la démocratie en France, ce n’est certainement pas par des actions inconsidérées qui pénalisent, en premier lieu, les gens de condition modeste dont ils sont censés défendre la cause.
    Les lois ne se votent pas au bistro ou autour d’un rond-point, mais à l’Assemblée nationale. Et ce n’est certainement pas en écoutant le chant des sirènes des partis populistes que ces naïfs atteindront la paix sociale, bien au contraire.
    La République, avec sa majorité, son opposition, ses élus choisis par et parmi le peuple, est le fruit du vote citoyen, tout autre régime est une dictature.

  11. @ Franck Boizard | 06 janvier 2019 à 02:55
    Chapeau l’artiste ! Avec de l’humour, tout est dit parce que c’est vraiment ça. Macron et Griveaux courageux mais pas téméraires. Maintenant ils vont retourner leur langue sept fois dans leur bouche avant de chercher la provocation du camp des GJ qui ont décidé de ne rien lâcher d’un côté, et de l’autre, Macron et Griveaux promettent aussi de durcir et de radicaliser les avancées encore plus.
    On est parti encore pour quelques mois de bagarres. Et qui va gagner ?
    —————————————————
    @ Elusen | 06 janvier 2019 à 04:47
    Chacun de nous a le droit de changer d’avis surtout lorsque trompé par la pièce téléguidée et rapportée par des intrus maçonniques. La séduction maquillée ne dure qu’un temps. Macron et son gouvernement sont humiliés parce que leurs masques sont tombés avant l’heure. Ils voulaient le nouveau monde à la hussarde et sans explications, alors qu’ils dansent maintenant !

  12. Le désir du repos sous les ombres myrteux, la fin d’un monde qui s’annonce, personne ne sait quel sera le prochain pas et préfère désigner le responsable de ses propres craintes, qui prendra toujours la forme de ses propres fantasmes.
    Macron divise, dit-on pour se rassurer, alors que son élection n’a été permise que par la division, et que l’on voit bien que c’est celle-ci qui gouverne, chacun tentant désespérément de retrouver l’unité des contradictions de son cœur partagé, la nécessité d’inventer le pas suivant sur le nouveau chemin du nouveau monde, un autre système à inventer.
    Il n’est pas hasard que ce soit maintenant, ni que cela se passe en France, les vaillants se rappelleront les fondements de notre culture, oubliant les délires romains déjà ensevelis:
    « Jupiter, au XXIe siècle, c’est un président entouré par des dieux déserteurs. L’Olympe n’est plus ce qu’il était. »
    https://www.lepoint.fr/politique/gilets-jaunes-peter-sloterdijk-macron-n-est-pas-louis-xvi-13-12-2018-2278959_20.php#xtmc=sloterdijk&xtnp=1&xtcr=3
    Les vaillants sauront quelle foi saura être l’unique moyen pour accepter ce nouveau pas sur cet ancien chemin qui est le nouveau, sans savoir lequel il sera, démontrant par là que si nous savions il ne serait pas nécessaire de croire, mais qu’il suffit simplement de faire face, avec l’inconscience de la conscience certaine d’être menée par l’esprit qui régit tout, suivant tous les saints qui ont su traduire le message véritablement autre, n’ayant plus à subir aucun martyr car tout est révélé, qu’il nous est donné la chance insigne de pouvoir incarner hors des limites sacrées du temple antique la marche sur ce chemin sans chemin, selon Maurice Bellet, qu’est notre vie humaine partagée avec ceux qui savent suivre cette route escarpée, certains du plein soleil qui l’éclaire de sa vérité:
    « Là, des balustres charmants d’un balcon roman ou du seuil mystérieux d’un porche gothique entr’ouvert qui unit à l’obscurité illuminée de l’église le soleil dormant à l’ombre des grands arbres qui l’entourent, il faut que nous continuions à voir la procession sortir de l’ombre multicolore qui tombe des arbres de pierre de la nef et suivre, dans la campagne, entre les piliers trapus que surmontent des chapiteaux de fleurs et de fruits, ces chemins dont on peut dire, comme le Prophète disait du Seigneur : « Tous ses sentiers sont la paix ». »
    https://www.delitdimages.org/la-mort-des-cathedrales-par-marcel-proust-le-figaro-1904/

  13. On n’a jamais eu un président aussi travailleur et courageux pour ranimer notre malheureux pays pris à la gorge par des décades de pusillanimité, étouffant d’ignorance et de misère mentale, la pire de toutes.
    Il sait, et nous savons, ce que nous aurions à sa place : infiniment pire. Les difficultés sont à la mesure du temps perdu.

  14. ROGER DELAPORTE

    J’ai 82 ans, j’ai connu enfant 39/45, assuré le maintien de l’ordre en Algérie (pour ?), instit pendant dix ans dans des zones, espéré en Mai 68, dirigé un collège de banlieues pendant 28 ans… et une fois retraité j’ai le droit d’être méprisé par un président de la République qui prend l’argent des moins pauvres pour le donner aux plus riches…
    Je suis opposé aux violences imbéciles mais les nombreuses provocations de ce gouvernement nous conduisent à la catastrophe. Il veut tuer « la vieille France » pour s’intégrer au monde moderne… un avenir guère réjouissant.

  15. C’est probablement un détail et un seul qui fasse dérailler toute la machine. On y remédierait et tout rentrerait je crois miraculeusement dans l’ordre.
    Ce détail, dont il me semble vient tout le mal, c’est l’ASSISTANAT. Chacun ne devrait recevoir que le prix de son travail. Or les dérogations abondent. Mon voisin de 25 ans s’est mis au chômage et son revenu, grâce au travail au noir qu’il fait, est plus élevé que lorsqu’il travaillait. Ça le fait bien rire quand je lui dis qu’il devrait chercher véritablement du travail. Il me dit qu’il le fera seulement quand il sera en fin de droits.
    Les aides et allocations de toutes sortes abondent partout et sont inspiratrices pour ceux qui n’avaient pas encore cherché à protester. Chacun a des exemples de connaissances qui se débrouillent pour toucher mieux que lui et la frustration s’impose. La révolte des Gilets jaunes ne vient pas d’autre chose. Et ce qui est plus grave c’est que dans les foyers protestataires qui se sont mis en place un peu partout ces idées font du prosélytisme. Les bonnes recettes s’échangent et prolifèrent. Et il faut reconnaître que, du moment que leurs revendications payent, ils auraient bien tort de ne pas continuer.

  16. @ Elusen 06 janvier 2019 à 04:47
    Très bon Elusen 2019 !
    Et merci pour cette version de « Just A Gigolo » qui « secuu » comme aurait dit d’Johnny.
    Je ne dirai plus que vous n’avez aucun humour…

  17. Catherine JACOB

    @ Franck Boizard | 06 janvier 2019 à 02:55
    « Depuis le début, je redoute que Macron utilise les troubles des Gilets jaunes pour imposer une tyrannie de fait (on voit bien ici l’appel au parti de l’ordre) et je me demande comment empêcher ça. »
    Vous n’êtes pas le seul. Depuis février 2017, j’ai craint que « qui d’autre ? sinon lui, même s’il ne nous plaît pas », ne nous embourbe dans une m**de noire !
    Le peuple est tel un dragon endormi qu’il est très imprudent de réveiller.
    Quant à Benjamin Griveaux qui a échoué au concours d’entrée à l’ENA, je dirais bien à propos de ses deux récentes sorties :
    1. « Mélenchon, Le Pen, Wauquiez et Faure sont des faussaires de la politique » – 25/10/18. Le Figaro.
    On a là très précisément l’hôpital qui se moque de la charité !
    Lui répondant, Marine Le Pen déclare alors que « ce gouvernement est un ramassis d’arrogants »
    Ce n’est pas souvent que les propos de Mme Le Pen me semblent parfaitement justifiés, mais là, il est difficile de dire le contraire.
    2. BG affirme à propos de Laurent Wauquiez qu’il est « le candidat des gens qui fument des clopes et qui roulent au diesel ». – 28 / 10 /18
    Quel manque de classe de la part d’un secrétaire d’État adjoint au Premier ministre qui passe toutes les semaines à la télé ou à la radio !
    Je ne fume pas et je ne roule pas au diesel et malgré tout je trouve que le franc-parler de Laurent Wauquiez se situe cent coudées au-dessus de la vulgarité de, entre autres, Benjamin-Blaise Griveaux, le fils du notaire !
    Cela dit, « […] Que (le) secrétariat d’Etat ait été forcé et lui évacué dans l’après-midi du 5, ce n’était ni l’ancien ni le nouveau mais de l’anti-République ! » – PB
    Est en effet, très déplorable. Pour l’instant on en est là :

    Qui va trouver rapidement la bonne page ? Guillaume Larrivé, en mettant un peu d’eau dans son vin ?

  18. Mon petit édito du matin :
    Gaz lacrymo, tirs de flash-ball et jets de grenades.
    Soutien à Christophe Dettinger, ancien champion de France de boxe, qui s’est interposé à mains nues face à des forces de l’ordre violentes et armées.
    Un héros qui va se faire embastiller par le monarque de droit divin pendant que son « porte pas drôle » toutou lèche-bottes Griveaux continuera en toute impunité à allumer des feux dans tout le pays avec sa morgue arrogante et cynique.
    C’est grâce à tous ces gens que l’on devra notre libération de cette servitude fiscale et de ces mafieux au pouvoir.

  19. Je me souviens qu’en classe, des professeurs portaient des jugements sévères sur certains de leurs élèves en expliquant à leurs parents qu’ils n’étaient malheureusement peu aptes à faire de longues études et que leur comportement refusant l’autorité allaient leur coûter des destinées enviables.
    D’autres appréciations pouvaient être plus favorables: si les élèves voulaient bien corriger leurs erreurs, écouter leurs enseignants et accessoirement leurs parents, alors leurs résultats susciteraient les louanges.
    Ainsi en va-t-il de Macron que j’inscris dans la catégorie de ceux qui persévèrent dans l’erreur. Il est notable, ainsi que vous le dites Philippe Bilger que « les saillies spontanées incomprises, la rigueur élyséenne à laquelle on croyait, dégradée en amateurisme, une communication qui même pour le profane apparaissait si mal gérée qu’elle semblait aspirer aux verges pour se faire battre » aient signé les bêtises de l’élève Macron.
    Alors peut-on lui accorder un crédit, va-t-il pouvoir enfin atteindre la moyenne (25% de personnes confiantes= 5/20) ?
    J’aurais tendance à me prononcer de la sorte: « Elève doué mais persistant dans les provocations et les fautes de comportement, insolent avec ses camarades, doit être orienté différemment » !

  20. Franck Boizard

    @ Elusen | 06 janvier 2019 à 04:47
    Miracle ! Je suis d’accord avec vous. Pas un mot à changer à votre commentaire.
    J’avoue (je vous en présente bien bas mes excuses) : je ne peux m’empêcher de m’amuser des événements actuels, pourtant graves.
    Voilà un gouvernement de gens qui nous ont été présentés comme supérieurement intelligents (par des crétins qui confondent diplômes et intelligence).
    Eh bien, ces gens « supérieurement intelligents » font des erreurs grossières que le moindre maire expérimenté de Trifouillis-les-Calbutes ne fait pas :
    1) Montaigne : « De toutes choses les naissances sont foibles et tendres. Pourtant faut-il avoir les yeux ouverts aux commencements, car comme lors en sa petitesse on n’en descouvre pas le dangier, quand il est accreu on n’en descouvre plus le remede. »
    2) Je ne me rappelle pas de l’auteur (Machiavel ?) : « Il faut prendre garde à donner l’occasion au peuple de découvrir sa force. il serait ensuite tenté d’en abuser ».
    3) Machiavel (là, je suis sûr) : « Le mépris et la haine sont sans doute les écueils dont il importe le plus aux princes de se préserver ».
    Le gouvernement Macron a, depuis le début de cette affaire des Gilets jaunes, trois semaines de retard. Chaque fois, il annonce des choses qui auraient peut-être été efficaces trois semaines avant. C’est beau « l’intelligence supérieure » en action. Donnez-nous des « intelligences inférieures », elles s’en sortiront sans doute mieux.
    Trêve de plaisanterie et d’ironie. C’est l’un des rares points d’accord entre Eric Zemmour et Alain Duhamel : la qualité du personnel politique s’est effondrée en vingt ans.
    Mais tous ces constats ne nous aident pas à dessiner un avenir lumineux à la France.
    Je lis beaucoup de choses en ce moment sur la démocratie directe, la démocratie participative, la démocratie liquide. J’ai du mal à être convaincu.
    Il me semble qu’il n’y a rien à changer aux institutions de la Ve république telles qu’elles étaient en 1965, avant dénaturation, et qu’il suffirait d’y revenir, dans la lettre et dans l’esprit, pour régler bien des problèmes.
    Et puis, tout simplement, faire la bonne politique : le gouvernement se soucierait de la France et des Français et non de l’Europe, du Monde et de l’Humanité, bien des désordres seraient rectifiés. Car le plus gros facteur de désordre, ce ne sont pas les Gilets jaunes, c’est le gouvernement. C’est lui qui donne la priorité à des choses très secondaires (le vote de l’interdiction de la fessée la veille d’une manifestation GJ restera dans les annales) et néglige l’essentiel (la défense de la France et des Français).
    Les considération de Péguy sur l’ordre apparent et l’ordre juste sont plus que jamais d’actualité.

  21. Pour moi « nouveau monde » « ancien monde » « promesse de bousculement (?!) du paysage » sortent directement de la fabrique de concepts pour campagne électorale.
    Cette production de concepts produit des catégories intellectuelles qui servent ensuite d’ossature à la pensée politique. Elle a un côté publicitaire et marketing, elle est incantatoire, elle simplifie et interprète, et elle classe d’avance la réalité complexe dans des cases ou dans des oppositions binaires qui deviennent les chemins obligés de la pensée politique. Pire, elle fait procéder la réalité de l’idée, ce qui donne des phrases comme celle de Griveaux : « Nous devons aller sans doute encore plus loin dans le changement, être encore plus radicaux dans nos méthodes, nos manières de faire, dans notre style ». Un modèle du genre. Macron a été élu « sur une promesse de bouclement du paysage », le devoir du politique devient, par conséquent, d' »aller encore plus loin dans le changement, dans « les manières de faire », jusque « dans le « style ».
    Ils posent pour commencer un postulat qui n’est peut-être pas faux à 100%, mais qui est accessoire, et tout le reste en découle ; à l’observation fine de la réalité se substitue l’injonction de la bousculer, la méthode et le style deviennent des objectifs, à moins que l’objectif lui-même ne soit le bousculement du paysage, ce qui me paraît complètement aberrant, stérile, et quand on analyse un peu plus, très dérangeant. C’est la porte ouverte au grand n’importe quoi.
    Sur ce point, et sur celui de la radicalité, Benjamin Griveaux a été entendu par les Gilets jaunes.

  22. Profonde affliction pour notre pays et pour ses nouveaux penseurs qui trouvent des vertus là où hier ils n’auraient que trop dénoncé des exactions.

  23. Il faut laisser les experts en politique nous parler en détail et longuement de la chose publique, puisqu’en effet, je ne comprends rien à beaucoup de choses graves : la politique et l’économie.
    Cependant, il paraît que je suis une « malgré moi », oui, il semble que je sois une actrice politique sans le vouloir, comme le bourgeois gentilhomme, et une c**ne sans le savoir…
    Et donc, comme tous les c* et les c* du monde j’ai ma petite idée, qui commence bien évidemment par le fait que je me tamponne mortellement le coquillard de ce monde de « gens importants et médiatiques », du nouveau monde et de l’ancien !
    Cependant, M. Bilger, vous qui êtes mon aîné, et donc plus expérimenté, vous affirmez certaines choses qui heurtent mon bon sens, car figurez-vous que j’ai la tête près du bonnet, les pieds sur terre et le nez au vent, ce qui est la moindre des choses pour la bougresse que je suis…
    Ainsi, les expressions « nouveau monde », « ancien monde », ont l’art de me mettre hors de moi, pour quelle raison, eh bien, il en existe plusieurs, « prima facie » !
    Et ici, je vais devenir intarissable, sans aucun doute ennuyeuse et beaucoup trop longue, comme un jour sans pain, ou un dimanche gris et pluvieux, tant pis, obligation fait loi !
    Voici donc mon propos qui n’a de politique, d’ancien et de nouveau que l’apparence, il s’agit d’une expérience à la portée de tous, dans la foule dense du samedi, promenez-vous sans but et écoutez la foule profane et inculte, elle dira ceci :
    1) – Ma belle-fille est insupportable, le cadeau que je lui ai fait à Noël ne lui a pas plu et je suis encore la cible des reproches de mon fils. Figure-toi qu’il trouve impoli de lui avoir offert un cadeau si cher, elle prétend que c’est pour l’humilier
    – Tu n’as qu’à lui faire des excuses ! Ce n’est pas si grave.
    – Oui, tu as raison, mais je pensais qu’elle devait plutôt me remercier
    – Oh, tu es de l’ancien monde, cela ne se fait plus depuis longtemps…
    2) – Le cadeau que je devais recevoir pour Noël a disparu dans la nuit noire sur le site de la poste, il n’existe personne pour m’en expliquer la raison
    – Téléphone au service de réclamation et tu seras rassurée
    – Je l’ai fait, et sur la plateforme en Tunisie, Françoise n’a pas réussi à me rassurer
    – Elle va faire le nécessaire
    – Le nécessaire c’est peut-être de présenter des excuses au nom de la Poste
    – Non, tu es de l’ancien monde cela ne se fait plus depuis fort longtemps
    3) – Je suis tombé en glissant sur le cadeau déposé par un chien et son maître, et me suis cassé le poignet, j’ai donc passé le Nouvel An aux urgences
    – Quelle malchance !
    – Non, c’est une attaque, que j’estime personnelle, et j’attends des excuses
    – Comme tu y vas, cela ne se fait plus et depuis fort longtemps, d’ailleurs, je me demande si tu ne détestes pas les chiens ?
    4) – Le restaurant dans lequel j’ai dîné est un cloaque mais les prix sont à rêver des mets les plus succulents…
    – Alors c’est déjà un plaisir !
    – Oui, d’autant que mes invités m’ont fait part de leur déception, et j’attendais de l’amitié malgré tout…
    – Tu exagères, ils sont sincères simplement
    – Ils sont mal éduqués aussi, j’attendais un compliment…
    – Cela ne se fait plus, depuis fort longtemps, tu es réellement de l’ancien monde. Je m’en vais te dire une chose que tu ne dois plus oublier : dans le nouveau monde qui est un monde de chien, tout est dû, ce qui induit que la politesse et autres fariboles sont inconvenantes, que les remerciements sont une soumission, que l’amabilité est une faiblesse, que l’affection est une infection, que le respect des autres est une abomination. Désormais, dans le nouveau monde l’honneur est obsolète, ce qui fait que de bas en haut et haut en bas, la règle d’or est de nuire à tout et à tous ! Donc, tu en conviendras nous allons vers des lendemains qui chantent !
    Deux pastis, et plus vite que ça !!

  24. J’apprécie ce billet, Monsieur Bilger, avec une nuance.
    Lorsque vous écrivez : « Les citoyens n’ont pas eu le nouveau monde jusqu’à aujourd’hui alors qu’on le leur avait promis et qu’ils ont été déçus », il s’agirait d’abord de définir ce fameux « nouveau monde ».
    Il en est de ce nouveau monde comme du principe de subsidiarité lors du référendum sur le traité de Maastricht : un attrape-nigaud, pour ne pas me laisser aller à une expression bien plus triviale.
    Ce fameux nouveau monde reposait d’abord sur l’usage des moyens informatiques dans leurs plus récents développements techniques et technologiques avec un seul objectif : conduire la France, trop attachée à son mode de vie et à ses traditions, dans le système mondial d’économie financière voulue par l’Union européenne, avec ses entreprises qui défient la puissance des États et imposent leurs volontés aux gouvernants. Par ce que l’on nomme le lobbying, mais aussi par la fuite des bénéfices vers des paradis fiscaux, au détriment des peuples qui, consommateurs, achètent les produits, mais n’en tirent aucunement les bénéfices attendus d’une juste imposition des bénéfices de ces sociétés dites de services et surtout financières, lesdits bénéfices étant partagés au seul profit de leurs actionnaires.
    Au bilan : l’accumulation des richesses pour une « élite financière », le recul du bien-être et une descente vers la pauvreté et la misère pour le plus grand nombre, avec une paupérisation forcée des classes moyennes qui ont créé l’abondance et la sécurité économique des Trente Glorieuses.
    Or, le mouvement des Gilets jaunes est la traduction majoritaire du refus de cette descente voulue par les soutiens de monsieur Macron et constitutive du nouveau monde de monsieur Macron…
    Ce dernier, avec son porte-parole comme son ministre de l’Intérieur, fait tout pour déconsidérer ce mouvement en le réduisant à la seule image déplorable rendue par les casseurs de tous acabits, venant tant de l’extrême droite que de l’extrême gauche – anarchistes notamment, et pour tenter d’en détacher la majorité des Français toujours foncièrement favorable sur le fond aux revendications portées par ce mouvement et rejetant tout aussi majoritairement les casseurs.
    Il s’agit donc à présent d’une bataille d’opinion que monsieur Macron espère gagner par l’usure du temps. Mais cette victoire, si victoire il y a, ne le sera qu’à la Pyrrhus parce que l’injustice des prochaines réformes, à commencer par celle des retraites, pourrait conduire à une révolte encore plus forte des Français, notamment si la concertation annoncée par le président de la République accouche d’une souris et trompe son monde, voire à une véritable insurrection civique si les mesures fiscales initialement prévues au début de 2019 n’étaient que reportées à 2020 !

  25. Je ne saurais dire si Macron veut être un tyran comme certains le disent – évidemment il appellerait ça autrement – je sais qu’il faut se méfier de tous les gouvernants.
    Et de notre Constitution qui en donnant tant de pouvoir au Président facilite tellement sa prise de pouvoir absolue !
    Et d’autres choses encore qui vulnérabilisent beaucoup notre pays mais je n’ai pas envie de me répéter.
    Ce que je sais, c’est que cette manière de Macron de vouloir contraindre les gens et de les mépriser, me déplaît extrêmement, et me rappelle un extrait de chanson où on dit que certains singes font ou feront, je ne sais plus, danser les autres sur les mains :
    https://www.youtube.com/watch?v=qSNkELWMHv8
    Rien à redire non plus sur le reste de la chanson.

  26. Les voyous ce sont les Gilets jaunes qui ne respectent pas l’état de droit, qui ne respectent pas notre démocratie et notre République, les Gilets jaunes qui agressent les personnes qui ne pensent pas comme eux ou pire qui les menacent de mort, les Gilets jaunes qui vandalisent et pillent, les Gilets jaunes qui incendient voitures et lieux publics, les Gilets jaunes qui agressent et lynchent des policiers et gendarmes.
    Les voyous et les délinquants sont les Gilets jaunes et après ils ont tellement peu d’honneur et de dignité qu’ils vont porter plainte à la police ou à la gendarmerie parce qu’ils ont subi des actes de délinquance ou des jets de grenades lacrymogènes.
    Ils sont même capables de le faire face aux forces de l’ordre qu’ils ont lâchement (Gilet jaune et lâche sont des synonymes) agressées.
    Je ne soutiens pas Macron mais pas plus les Gilets jaunes.
    Pour changer les choses il faut en finir avec ce modèle économique capitaliste, libéral et consumériste.
    Mais les Gilets jaunes sont trop dénués d’intelligence pour comprendre cela.
    D’ailleurs leur mouvement est un cadeau à Facebook, Google et Twitter dont ils assurent la promotion et la notoriété alors que ces entreprises sont championnes de l’évasion fiscale.

  27. Ben dites donc Elusen a le vent en poupe en ce moment. Je me demande même s’il ne va pas détrôner Marchenoir dans le hit-parade des commentateurs bien marqués à droite.
    Il y en a même qui lui trouvent de l’humour. C’est vrai qu’il a fait quelques progrès ces derniers temps, mais il a quand même une bonne marge de progression.
    Comme c’est parti, sylvain lui-même va finir par le trouver sympa.
    Décidément l’année 2019 commence très fort, y compris sur ce blog ! 🙂

  28. Emmanuel Macron découvre le nouveau monde.
    Il n’y a pas plus de nouveau monde ou d’ancien monde que de beurre en broche cher P. Bilger.
    Il existe seulement des gens compétents et d’autres qui ne le sont pas. C’est le cas de Macron et de sa clique d’arrogants et de suffisants qui ne le sont pas et ce depuis le premier jour ne vous en déplaise !
    Quand, dans le monde du travail (je parle du privé et non pas de l’administration qui est un monde où la notion de travail est bannie !), un responsable de filiale ou de service n’était pas compétent, il était rapidement démis. Et toute la filiale ou le service s’en portait mieux.
    Un Gilet jaune, interrogé ce matin sur une chaîne d’info parlait du coût de Giscard en tant qu’ancien président : 4 millions d’euros annuels disait-il ! Je crois que le chiffre réel doit être de 3,9 millions, donné par René Dosière, député socialiste et spécialiste de l’Elysée.
    Les gens pauvres ont toujours été plus sensibles que d’autres aux symboles. En voilà un qui fait mal : les contribuables ont dépensé pour Giscard presque 160 millions d’euros depuis son départ de la présidence. Pour le récompenser de quoi se disent-ils avec raison ?
    Quand on pense que si Macron part en 2022 et qu’il vive – ce qui est probable et que je lui souhaite – jusqu’à quatre-vingt-dix ans, les contribuables devront payer pour lui en frais de toutes sortes plus de 200 millions d’euros !
    Ces chiffres donnent le vertige et montrent dans quels excès la nomenklatura bourgeoise est tombée. Toujours plus ! Alors, le petit Gilet jaune avec ses 30 ou 40 euros qui lui manquent à la fin du mois peut aller se rhabiller !
    Rien que pour cela je soutiens les Gilets jaunes !
    Cordialement.

  29. Macron prend le pain dans la bouche des pauvres et des petits vieux pour nourrir les cochons des riches ou le donner aux migrants à qui on ne doit rien (revalorisation des retraites inférieure à celle des allocations versées aux arrivants, y compris illégaux, la faute symbolique qu’il ne fallait pas commettre ; allocation de 170 euros par jour, je l’ai vérifié, aux foyers qui accueillent les soi-disant « mineurs isolés » dont beaucoup ne sont que des adultes clandestins… Aucune famille française ne dépense cela, ne peut dépenser cela, pour ses propres enfants). Il se sent manifestement plus d’obligation à l’égard des étrangers que de ses compatriotes.
    Il n’y a pas longtemps nous avons fait un voyage de plus de huit cents kilomètres d’un point de la France profonde à un autre point de la France profonde. Nous avons rencontré seize barrages de Gilets jaunes. Partout la même colère effrayante. A côté des slogans vus et entendus partout, « Macron démission », d’autres plus inquiétants : « Macron sale con » en grosses lettres d’un mètre de haut, voire « A mort Macron », sous l’oeil de plusieurs gendarmes qui ne disaient rien (comme aux péages ouverts sans payer).
    La colère populaire est véritablement terrible. L’image de la tête de Macron au haut d’une pique est dans de nombreux esprits. Des maires bien intentionnés sont d’ailleurs allés le dire à l’Elysée il n’y a pas longtemps.
    Macron agit au nom de l’idéologie de destruction de la Nation française inspirée par une certaine gauche et des intérêts de la grande finance créancière du pays, alliés objectifs d’un temps. Il n’agit pas dans l’intérêt et au profit du peuple français. Il n’est pas, il n’est plus, si tant est qu’il l’ait jamais été, le président de tous les Français. Ce qui est certain que ce que ce ne sera pas lui qui sera capable de régler le problème posé par les Gilets jaunes, qu’il a contribué à rendre aigu, et qui ne se résoudra pas par la violence policière.

  30. Le problème c’est qu’ils veulent tout: l’iPhone dernier cri, la fibre, la voiture avec toutes les options, alors tout cumulé avec les crédits ça fait mal à la fin du mois c’est certain.
    La société actuelle est basée sur le « je veux tout tout de suite » et « je suis intolérant à la frustration ».
    Quant aux GJ qui veulent le RIC ils n’avaient qu’à voter, vont-ils aller aux référendums quand il y en aura dix par ans alors que pour trois élections ils ne peuvent pas se déplacer ?
    Etre citoyen donne des droits mais aussi des devoirs…

  31. @ Catherine JACOB 06 janvier 2019 à 10:25
    « Que (le) secrétariat d’Etat ait été forcé et lui évacué dans l’après-midi du 5, ce n’était ni l’ancien ni le nouveau mais de l’anti-République ! » (PB)
    « Est en effet, très déplorable (…) »

  32. « Emmanuel Macron découvre le nouveau monde… » (Ph.B)
    Et nous, nous découvrons Macron… Le parfait pion de la bande des Attali, Minc, Xavier Niel et Mimi Marchand.

  33. M. Bilger,
    Les Gilets jaunes vous donnent tort.
    Après votre appel à la clémence dans votre précédent post, ils se sont déchaînés un peu plus ce samedi.
    Je me pose la question: qui les manipule et les pousse au crime ?
    Peut-on laisser 1/1000ème de la population dicter sa loi ?

  34. @ ROGER DELAPORTE
    « …et une fois retraité j’ai le droit d’être méprisé par un président de la République qui prend l’argent des moins pauvres pour le donner aux plus riches… »
    Encore une simplification hâtive et démagogique, véhiculée par l’opposition.
    Si, en France, vous imposez deux fois plus les riches que la moyenne européenne, que pensez-vous qu’ils vont faire ? Quitter la France et aller habiter en Belgique ou en Suisse. Ce n’est pas en faisant croire qu’il suffit de taxer davantage les plus riches qu’on va régler notre problème budgétaire.
    Le vrai problème n’est pas là. Il est dans le train de vie de l’État qui n’arrive plus à payer ses très nombreux fonctionnaires. C’est un boulet que nous traînons et qui empêche toute marge de manœuvre et tout investissement productif.
    Je pense que Fillon avait raison et qu’en cinq ans, il aurait fallu dégraisser d’au moins 500 000 fonctionnaires d’Etat (et en priorité les hauts fonctionnaires qui coûtent très cher) et autant dans la fonction publique territoriale (20% sont en permanence en arrêt maladie) et hospitalière.
    Je suis allé à plusieurs reprises dans un hôpital ces derniers temps et j’ai été surpris par le nombre de personnes en service de jour. Je n’ai pas eu l’impression qu’ils étaient surchargés.
    Mais on a pris l’habitude de dire qu’ils l’étaient.

  35. claude forestier

    Le problème englobe certes les médias, qui portent une lourde part de responsabilité quand ils invitent des Gilets jaunes sans contradicteur ou donnent la parole en priorité aux députés qu’ils savent familiers des buzz, mais le problème va plus loin.
    Avec les blogs, Twitter et les réseaux sociaux, il n’y a pas plus de vérité aujourd’hui, au sens scientifique du terme.
    Tout est relatif et soumis à l’approbation des foules.
    Les foules tendant à être stupides et violentes (notez bien les foules, pas les individus), la qualité du débat et donc la démocratie sont effectivement abaissés.
    Les impacts économiques sont certains, mais difficile de dire si cela peut dégénérer davantage.
    En tout cas nous avons tous la responsabilité d’essayer de tirer le débat vers le haut, de se tenir loin des buzz, des rumeurs, des complots, des violences et évidemment de combattre tous ceux qui s’y adonnent.

  36. revnonausujai

    C’est curieux, je n’arrive pas à détester complétement Castaner ; après tout, il démontre journellement qu’être un voyou et un abruti fini n’empêche pas de prétendre aux plus hautes fonctions. Quel exemple formidable et quel espoir d’avenir pour les ignares décérébrés que notre fabuleuse EducNat fabrique à la chaîne et puis, avec ses airs de Rantanplan, il forme un excellent duo comique avec Averell Premier Sinistre !
    S’agissant de Griveaux, pyromane qui s’étonne des retours de flamme, véritable caricature de courtisan fourbe et lâche, obséquieux avec ses maîtres, plein de morgue avec les faibles, c’est tout différent ; Napoléon aurait pu dire de lui, qu’à la différence de Charles-Maurice de Talleyrand-Périgord, qu’il est de la m..de dans un bas de lycra.
    Macron, s’il recherche l’apaisement, aurait tout intérêt à renvoyer cet histrion à son néant.

  37. La Révolution de 1848, le printemps des peuples, déclenchée par seulement 3 000 manifestants, renversa Louis-Philippe au profit de la IIe République et ébranla les monarchies européennes par contagion…
    Sommes-nous à l’aube d’un nouveau printemps des peuples ? Espoir…

  38. Michel Deluré

    Nous payons aujourd’hui la note d’une élection présidentielle de 2017 qui a démoli le paysage politique de l’époque alors qu’elle a confié, finalement par défaut, la reconstruction de ce paysage et la conduite du pays à un homme relativement novice en politique, sans expérience du moindre mandat électoral, insuffisamment préparé pour la charge à exercer, sans base structurée et idéologique sur laquelle s’appuyer, et tout cela sans une adhésion vraiment massive, franche, enthousiaste du corps électoral, expression du grand scepticisme de ce dernier.
    Dans ces conditions, des paroles blessantes, des comportements inadaptés, des réformes pour certaines précipitées alors qu’elles n’étaient ni indispensables ni surtout urgentes, pour d’autres perçues comme injustes parce que favorisant les mieux lotis et pénalisant les plus fragiles, ont été autant d’éléments qui ont attisé la désillusion des Français alors que mai 2017 avait pu faire naître de l’espoir, désenchantement d’autant plus grand qu’après 18 mois d’exercice du pouvoir, les indicateurs concrets qui intéressent le plus commun des mortels (porte-monnaie, chômage, impôts…) ne montrent guère de signes encourageants.
    Mais la France peut-elle aujourd’hui s’offrir le luxe de poursuivre sur la voie qu’elle a empruntée depuis quelques semaines avec toutes les conséquences qui vont en résulter et qui vont en priorité frapper ceux qui justement se trouvent dans les situations les plus précaires ?
    N’est-il pas grand temps que les Gilets jaunes fassent preuve, si cela est possible, d’esprit de responsabilité, qu’ils remisent leur tunique dans leur boîte à gants et qu’ils s’installent enfin autour d’une table pour construire et non plus dans la rue pour détruire, saccager ?
    Si ceux des Gilets jaunes, pacifistes, sincères, fondés à exprimer un ras-le-bol, ont pu à l’origine inspirer une certaine sympathie pour leur cause, il n’en est plus de même aujourd’hui où leur mouvement s’est totalement discrédité en raison de certaines revendications devenues inacceptables et des exactions engendrées.
    Quelques milliers de manifestants sur toute la France, qui défilent dans les rues chaque samedi en vociférant et saccageant, ne peuvent imposer leur volonté à la grande majorité des citoyens. La démocratie, ce n’est pas cela. Et si par malheur elle tombait entre les mains de ces énergumènes, je ne donne pas cher de ce qu’elle deviendrait.

  39. Cher Philippe,
    A la place de Monsieur Griveaux, nous ne serions pas sorties par l’arrière du bâtiment comme quelqu’un qui abandonne son navire.
    Une grive qui craint des poussins, c’est un aveu de faiblesse d’Etat.
    Nous serions sorties avec les forces de l’ordre sur le parvis et aurions demandé des explications fermes.
    Il devait protéger les personnels mais faire face et défendre les institutions.
    La prochaine fois, les mêmes individus seront à l’arrière du ministère et ce n’est pas une réponse timorée et souriante qui peut apporter une solution.
    Il ne peut plus être porte-parole car il participe à la dégradation des institutions.
    Même Collomb du haut de ses soixante et onze printemps aurait pris sur lui pour défendre la République attaquée !
    françoise et karell Semtob

  40. @ Lucile
    « Cette production de concepts produit des catégories intellectuelles qui servent ensuite d’ossature à la pensée politique. Elle a un côté publicitaire et marketing »
    Effectivement, il est très important de relever que ces éléments sont des marqueurs de l’entrée de M. Macron en politique et qu’il a continué d’y recourir une fois en place.
    Il faut rappeler que M.Macron est un pur produit marketing, habilement concocté par des « spin doctors » (manipulateurs d’opinion) sur l’exemple donné par Edward Bernays aux États-Unis, un des premiers théoriciens et praticiens du genre qui a excellé à partir des années vingt dans la manière d’imposer aux Étasuniens par la publicité des goûts non innés comme la consommation de bacon et d’œufs au petit déjeuner (pour le compte d’un industriel du porc) ou bien des pratiques jugées choquantes comme le fait pour les femmes de fumer.
    C’est le même homme qui a ensuite conseillé les présidents des USA dans la manière de mobiliser l’opinion avec enthousiasme en vue de mener des actions pas toujours très recommandables à l’étranger.
    Nous avons cité dans les billets précédent un lien ayant indiqué comment M. Macron, un quasi-inconnu, s’est vu fabriquer une stature d’homme politique grâce à un intense travail de pilonnage médiatique, entre autres par la parution de nombreuses « unes » de magazines, pilonnage organisé par des membres de la nébuleuse ayant décidé de le propulser en avant pour servir ses intérêts.
    Notons au passage que les sommes importantes engagées dans cette opération, antérieurement à la stricte période électorale, ont pu échapper aux contraintes légales en la matière.
    La communication publicitaire ou mercatique ne cherche pas toujours à évoquer le « produit » par lui-même, avec sa banalité éventuelle, mais plutôt à créer un besoin en l’associant à une image jugée positive, basée à l’occasion sur du rêve.
    Pensons par exemple à cette marque de cigarettes s’étant appuyée sur l’image d’un vacher – pardon, d’un cow-boy – de l’Ouest allumant une cigarette sous son Stetson pour donner l’impression à ceux qui imiteraient ce geste qu’ils participeraient aussi à une légende.
    Eh bien, le produit Macron, c’est cela, un besoin de rêve et d’imaginaire, complètement déconnecté des contingences pratiques de la réalité, au seul profit d’une idée artificielle.
    Bien entendu, tout ce montage peut s’effondrer du jour au lendemain si la part de rêve n’est pas entretenue par une action permettant d’y croire chaque jour.
    De plus, quand le rêve du client du produit à savoir l’électeur rejoint le rêve du produit lui-même à savoir le comédien (*) jouant le rôle d’un président, le réveil peut s’annoncer très brutal.
    Nous en avons obtenu la preuve en France depuis quelque temps.
    (*) Ronald Reagan a su de son côté maîtriser cette situation délicate.

  41. Quel paradoxe ! Pour faire de l’audimat, les médias font le buzz pour concurrencer les réseaux sociaux.
    Cela les conduit à surreprésenter sur leurs antennes des élus largement minoritaires et des individus qui ne représentent pas grand monde.
    En plus, ces gens n’ont aucun respect pour les médias mais sont bien contents d’être invités. Ils participent à la désaffection de la population pour les médias contraints d’aller vers le sensationnel pour survivre…
    Donc, mélenchonistes, frontistes et Gilets jaunes, restez sur les réseaux sociaux au lieu de venir sur les médias sérieux que vous détestez.
    On verra bien quelle sera votre audience déjà très faible.

  42. Robert Marchenoir

    Quelques commentaires intéressants sur le mouvement des Gilets jaunes :
    « Aucun apôtre n’a jamais douté de l’avenir de sa foi. Les socialistes sont donc persuadés du triomphe prochain de la leur. Une telle victoire implique nécessairement la destruction de la société actuelle et sa reconstruction sur d’autres bases. Rien ne paraît plus simple aux disciples des nouveaux dogmes. »
    « Il est évident qu’on peut, par la violence, désorganiser une société. Tout comme on peut anéantir en une heure par le feu un édifice lentement construit. Mais nos connaissances actuelles sur l’évolution des choses nous permettent-elles d’admettre que l’homme puisse refaire à son gré une organisation détruite ? »
    « Dès qu’on pénètre un peu dans le mécanisme des civilisations, on découvre vite qu’une société, avec ses institutions, ses croyances et ses arts, représente un réseau d’idées, de sentiments, d’habitudes et de modes de penser fixés par l’hérédité, et dont l’ensemble constitue sa force. Une société n’a de cohésion que quand cet héritage moral est solidement établi, non dans les codes, mais dans les âmes. Elle décline dès qu’il se désagrège. Elle est condamnée à disparaître lorsque la désagrégation est complète. »
    « Une telle conception n’a jamais influencé les écrivains et les hommes d’État latins. Persuadés que les nécessités naturelles peuvent s’effacer devant leur idéal de nivellement, de régularité, de justice, ils croient qu’il suffit d’imaginer des constitutions savantes, des lois fondées sur la raison, pour refaire le monde. Ils ont encore les illusions de cette époque héroïque de la Révolution, où philosophes et législateurs considéraient comme certain qu’une société est chose artificielle que de bienfaisants dictateurs peuvent rebâtir entièrement. »
    Psychologie du socialisme, Gustave Le Bon, 1898

  43. L’immonde Jean-François Barnaba ne faisait rien depuis dix ans, bien que payé plus que confortablement.
    En voilà un autre, qui a de toute évidence de l’énergie à revendre malgré ses 32 heures hebdomadaires pourtant épuisantes 🙂
    On s’étonnera néanmoins quelque peu de le trouver dans un article sur les GJ alors que rien n’indique qu’il fasse partie du groupe GJ.
    Certes, les manifestations ont attiré les casseurs, les jeunes des cités, les antifas, les black blocs et autres décérébrés d’extrême droite ou d’extrême gauche.
    Mais de là à voir un Gilet jaune invisible sur tous les imbéciles violents, il y a un pas que la prudence élémentaire commande de ne pas franchir trop vite.
    Et on n’oubliera pas que les fonctionnaires territoriaux ne sont pas dans le même camp que les GJ.
    Les seconds demandent une baisse du matraquage fiscal, dont une bonne partie est précisément le fait des dépenses liées à la fonction territoriale où « service public » signifie « se servir grâce au public » et non « servir le public ».
    Je pense qu’il convient d’attendre un peu pour en savoir un peu plus sur les motivations réelles de ce triste sire.
    On ne serait pas exemple pas surpris d’apprendre qu’il avait abusé de substances illicites, ou qu’il avait un contentieux personnel avec les forces de l’ordre.
    Difficile, ensuite, d’empêcher qu’elle ne s’exprime de part et d’autre, une fois que les deux côtés ont été chauffés à blanc : les casseurs ont longtemps pu constater que leurs agissements restaient impunis, qu’ils pouvaient caillasser des forces de l’ordre paralysées par des consignes délétères, sans avoir de comptes à rendre et sans être illico arrêtés, et les forces de l’ordre ont dû jouer les victimes consentantes, faute d’avoir le droit de riposter.
    S’étonne-t-on que les choses évoluent vers toujours plus de violence et toujours plus d’exaspération ?
    La faute revient pour moi au pouvoir qui laisse faire et regarde en spectateur, quand il n’ajoute pas de l’huile sur le feu soit par son silence méprisant, soit par de petites phrases assassines.
    Je n’avais encore jamais vu une telle incompétence à gérer une crise sociale !
    La tentative de son ex-entraîneur de dédouaner son ex-poulain est insupportable.
    Aucune circonstance atténuante n’est imaginable pour un professionnel qui se laisse aller à un tel déferlement de violence.
    La justice doit frapper fort, très fort !

  44. Non, Macron n’a pas été élu sur une promesse de bousculement du paysage politique traditionnel mais bien sur un rejet de voir Marine le Pen à l’Elysée, grosse différence. De plus, un faible pourcentage de Français l’ont soutenu sur son programme (cf. les résultats du premier tour des élections présidentielles) ce qui rend son élection légale (au regard de la loi électorale) mais illégitime (au regard des électeurs).
    D’autre part, il peut changer la forme de sa communication pour la rendre moins condescendante, il n’en reste pas moins que sa politique nous mène toujours droit dans le mur: chômage endémique, dette publique record (et avec la remontée des taux, ça va être la fête), déficit du commerce extérieur comme d’habitude, bref, il a le parfait profil du loser. Les mêmes causes produisant les mêmes effets, il faut avoir fortement abusé des boissons alcoolisées pour croire que le pseudo-libéralisme à la française (je vends le pays à l’encan mais je redistribue comme jamais pour calmer la grogne et masquer la misère) va produire des effets positifs.
    Les GJ n’ont peut-être pas la solution, mais EM non plus. Alors, on fait quoi en attendant la prochaine crise financière qui va tout emporter (Macron comme le reste) ? Le statu quo habituel ou on réfléchit vraiment à la société de demain ?

  45. « Emmanuel Macron découvre le nouveau monde… » (PB)
    Je crois qu’il découvre tout en fait, il n’avait pas gratté, supprimer l’ISF pourquoi pas, mais il faut prouver que cela fonctionne et ruisselle, les chiffres même frais ne vont pas trop dans le sens de l’emploi ni du pouvoir d’achat.
    Les premier chantiers auraient dû porter sur une mise à plat totale des privilèges, des mesurettes ou saupoudrage ont été appliqués, même le rapport gentillet de René Dosière a été survolé.
    Aucune volonté pugnace pour ce qui devait être symbolique, et donc a échoué lamentablement suscitant la désespérance et pourtant il avait une majorité écrasante et neuve, le vieux monde frileux l’a rattrapé.
    Les citoyens se sont rendu compte que tout était comme avant, les frustrations sur le train de vie de nos élus et hauts fonctionnaires était une condition sine qua non, Macron et ses conseillers n’avaient pas compris où était l’insupportable, la preuve !
    https://www.lexpress.fr/actualite/politique/privileges-des-politiques-comment-les-elus-locaux-ameliorent-leur-quotidien_1876819.html
    Les sans dents humiliés ont compris que cela ne pouvait plus durer, le pouvoir d’achat et surtout une équité de traitement, la confiance aux élus n’y est plus, totalement évaporée, certes 220 000 au plus fort de la crise n’est pas le pays, mais 60% de soutien de la population vaut sans doute plus qu’une messe, et pour l’instant elle n’est toujours pas dite.

  46. Franck Boizard

    Je suis bien d’accord sur le fait que les revendications des Gilets jaunes partent dans tous les sens et qu’il est difficile d’en tirer une politique.
    Mais, depuis quarante ans, la France d’en haut a corrompu les corps intermédiaires et sapé leur crédibilité, pour ne pas avoir à entendre ce qu’ils auraient pu dire de la part de la France d’en bas.
    Un journal qui vit de subventions est soulagé du souci d’avoir à séduire des lecteurs.
    Pour un politicien, c’est plus facile d’espérer une retraite au sein d’un organisme supra-national non élu ou d’une grosse boîte que de se battre pour la France (même le FN profite de l’argent européiste).
    Un syndicaliste est beaucoup plus à l’aise quand il vit de magouilles sur fonds publics que de l’argent des cotisations.
    Les subventions délivrent les associations d’avoir à convaincre des adhérents de leur utilité.
    Bref, la destruction de la crédibilité des corps intermédiaires ne sort pas de nulle part. Elle a été voulue, à coups d’argent public et de petits arrangements, parce qu’elle apportait des avantages à la France d’en haut.
    Alors, c’est fort de café d’entendre ceux qui y ont oeuvré ou leurs héritiers se plaindre d’un état de fait qu’ils ont activement recherché.
    Vous avez chanté tout l’été ? Eh bien, maintenant, dansez.
    Il y a idéalement une réponse : que le gouvernement comprenne les raisons de fond de la révolte des Gilets jaunes par un éclair de génie et décide de lui-même d’une politique adéquate. Mais je ne vois pas par quel miracle ce gouvernement d’incapables, sans antennes et sans relais, remettrait en cause trente ans de politique destructrice.
    C’est, comme dit Charles Gave, un gouvernement de colonisateurs et nous sommes les colonisés.
    Il n’y a eu que Lyautey pour proposer aux colonisés autre chose que la répression. Macron n’est pas Lyautey (même s’ils partagent certains goûts 😀).

  47. Claude Luçon

    @ ROGER DELAPORTE | 06 janvier 2019 à 10:04
    J’en ai sept de plus que vous.
    J’avais 32 ans quand, enfin, la France n’était plus en guerre.
    Ce qui m’inquiète est que la France se dirige vers une autre catastrophe comme elle l’a fait au cours des années 30 après les joyeuses années 20.
    L’ensemble de l’Europe sombre de nouveau doucement dans le besoin d’autorité, ce qui nous avait permis de connaître une série de gens nommés Mussolini, Hitler, Franco, Staline, Ceaucescu, Tito et des trains pas nommés désir.
    Ne sous-estimons pas Eric Drouet, Messieurs Benito Mussolini et Adolf Hitler n’étaient pas plus connus que lui lorsqu’ils se sont lancés en politique. Ils ont eu leurs chemises brunes au lieu de gilets jaunes.
    L’Histoire n’est pas supposée se répéter mais la bêtise des hommes, si !
    Le paradoxe des Gilets jaunes est qu’ils se battent pour leur « pouvoir d’achat » or ce pouvoir d’achat est la base de la consommation et par voie de conséquence du capitalisme.
    C’est l’avidité du client qui le ruine en enrichissant les malins qui savent gérer leurs sous, pas le contraire.
    Est il vraiment nécessaire d’avoir le dernier iPad d’Apple ou la dernière tablette chinoise ? le dernier disque de Johnny fabriqué aux USA ? une BMW allemande ? une télévision à écran géant coréenne ? les maillots des bleus à 2 étoiles faits au Bangladesh ? d’enrichir McDonald, Amazon, Microsoft, Apple et Google… ou d’aller chercher son plaisir sexuel en Thaïlande comme l’écrit Houellebecq qui semble fort bien connaître ce problème !?
    C’est la bêtise (ou l’intérêt personnel ?) d’un Hulot qui empêche la France d’exploiter ses hydrocarbures et d’importer ceux, surtout gazeux, des autres.
    Ce sont l’avidité et le snobisme du client qui nous obligent à importer toutes ces choses faites à l’étranger, qui tuent nos industrie, agriculture et commerce et nous endettent auprès de ceux qui nous vendent ce que nous consommons.
    Ils nous financent avec nos sous.
    C’est l’avidité du client qui le pousse à demander au gouvernement plus de subventions et d’avantages et de préserver les emplois, donc financer notre industrie, qui n’est plus protégée de la concurrence étrangère, pour la sauver.
    Il va falloir apprendre aux Français à gérer leurs vies et surtout leurs dépenses, à préparer leurs enfants pour le futur, autant que préparer le futur pour leurs enfants.
    Il faut leur expliquer qu’ils ne savent pas ce qu’est la souffrance mais qu’ils sont en train de se la préparer ou, du moins, pour leurs enfants.
    Ni vous, ni moi ne pouvons leur souhaiter ce que nous avons connu mais nous pouvons les mettre en garde car ils sont en train de s’embarquer là où nous avaient conduit nos parents, eux avaient au moins l’excuse d’essayer de se remettre de la brutalité de 14/18.
    Les générations d’aujourd’hui n’ont connu que 1968 mais ils en paient les conséquences.

  48. Il ne faudrait pas que les soubresauts actuels soient un obstacle infranchissable à l’avènement d’un nouveau monde.
    Certes Macron a pris un coup derrière la tête. Souhaitons qu’il en tire toutes les leçons et qu’il puisse continuer à avancer.
    Il faut s’atteler aux questions de l’assurance chômage, des retraites, de la loi 1905, de la bioéthique, etc. Il y a du pain sur la planche. Le programme des réformes doit se poursuivre. Par exemple, est-ce que les grincheux ont conscience du fait que le système actuel des retraites va droit dans le mur ? A terme, il ne sera plus financé. La révolte serait encore plus violente si on devait un jour servir des retraites diminuées. Il y a 1,7 actif pour un retraité. La durée de vie s’allonge et le pays n’a qu’un système de répartition (pas de capitalisation). Les actifs vont-ils encore se saigner davantage pour financer les retraites ? Ou bien l’Etat devra-t-il alourdir sa dette pour y subvenir ?
    Alors un débat national est un outil indispensable. Il faut mettre toutes les cartes sur la table et discuter sérieusement de tous les sujets. Dans le nouveau monde, Macron et son gouvernement ne peuvent plus agir par oukases mais par l’écoute, la négociation.
    Une minorité d’individus remontés à bloc et qui ont envie de tout casser y compris du flic, mais aussi de guillotiner des députés, n’est pas la réponse aux grandes questions du pays.

  49. @ Claude Luçon
    « Ne sous-estimons pas Eric Drouet, Messieurs Benito Mussolini et Adolf Hitler n’étaient pas plus connus que lui lorsqu’ils se sont lancés en politique. Ils ont eu leurs chemises brunes au lieu de gilets jaunes. »
    L’abus du recours à des comparaisons un tantinet éculées avec des personnages ayant fait parler d’eux pour la première fois il y a plus de 90 ans (!) risque d’être contre-productif, surtout auprès des jeunes générations qui commencent à en avoir assez de se voir « bourrer le mou » par les médias avec ces histoires d’une époque révolue en rien semblable à celle que nous vivons.
    N’oubliez pas, pour ne prendre qu’un exemple, que les foules mobilisées alors par les futurs dictateurs l’ont été peu après 1918 sur un modèle militariste complètement étranger aux générations actuelles incapables de faire preuve de la moindre discipline voire d’un quelconque sens du sacrifice (ce que nous pouvons par ailleurs regretter, sans penser à mal, entre autres pour la défense de la France quand il le faudra).
    Bien entendu, il est toujours possible de craindre que des agitateurs infiltrés parviennent à manipuler des foules pour l’instant animées de mouvements browniens.
    Je ne sais pas grand-chose de ce M.Drouet, mais d’après les échos qui m’en sont parvenus, je doute qu’il possède la capacité de nuisance d’un certain chancelier allemand pour ne citer que lui.
    Cela ne signifie pas pour autant qu’il faille lui passer tous ses caprices sans réagir de manière appropriée.

  50. @ Achille | 06 janvier 2019 à 12:53
    « Comme c’est parti, sylvain lui-même va finir par le trouver sympa. Décidément l’année 2019 commence très fort, y compris sur ce blog ! 🙂 »
    Comme je le répète souvent, ce Elusen est mon toutou préféré ; je l’ai bien dressé, il m’obéit au doigt et à l’oeil, il sait que je suis un expert en historique de sacristie et presbytère, lieu où le curé « habite ».

  51. Franck Boizard

    @ Robert Marchenoir | 06 janvier 2019 à 18:00
    Excellente lecture.
    Quel rapport avec les Gilets jaunes ?

  52. Mary Preud'homme

    Elusen le troller (alias trop leurre) aurait le vent en poupe selon certains petits nouveaux du blog qui contrairement aux vieux routiers d’icelle en ont vu d’autre question embrouille, baratin, retour de veste et ne se laissent donc pas appâter par le premier camelot venu !
    D’autant que ce sont les Elusen et leurs compères, à force de magouilles, tromperies et désinformations en tout genre qui nous ont conduits là où nous sommes, à savoir au bord du gouffre.
    Il serait donc temps d’ouvrir les yeux avant de s’abîmer définitivement dans le précipice et le piège tendu par ces faux prophètes (alias faux culs) dont on ne sait que trop qu’ils ne travaillent que pour eux n’hésitant pas de ce fait par pur opportunisme à renier aujourd’hui ceux-là même qu’ils célébraient hier !

  53. lhénoré bernard

    Le jusqu’au-boutisme n’est pas l’idéal de la politique.
    Le quinquennat de l’ex-Président Hollande n’était pas calme, il a été jalonné par de multiples événements : l’intervention au Mali dans l’urgence,
    attentats de Charlie Hebdo,
    l’Hyper Cacher,
    le Bataclan,
    Nice,
    Saint-Étienne-du-Rouvray.
    C’est lui qui était calme, heureusement. Nous étions à deux doigts de la guerre civile.
    Moi aussi je suis choqué par ce que je lis sur Mme Macron et qui, à mon avis, n’est pas justifié. Les plus anciennes des premières Dames étaient relativement épargnées parce qu’il n’y avait pas les réseaux sociaux.
    On ne peut pas reprocher aux Gilets jaunes de dénoncer les passeurs de migrants, le gouvernement lui-même lutte contre eux.
    La seule chose que l’on peut reprocher aux Gilets jaunes, c’est de vouloir faire justice eux-mêmes, ce que la loi ne permet pas.
    Nous sommes dans une situation plus que sérieuse car un certain nombre de personnes sont en train de perdre leur emploi.
    Dans notre pays il y a des instances et des personnalités crédibles qui peuvent être médiateurs pour instaurer la confiance.
    Le débat est nécessaire et il est nécessaire de s’engager à ce qu’il soit sincère car les personnes qui ne sont pas habituées aux débats politiques ont peur de se faire avoir.
    Enfin, s’il y a une démarche à suivre, c’est celle de s’occuper des gens quels qu’ils soient au lieu de s’occuper des partis politiques.
    Regardez Trump, plus les démocrates parlent de lui, plus les Républicains et son électorat se resserrent autour de lui.
    Peut-être qu’il serait bien d’expliquer à une part importante de la population que le gouvernement n’est pas le bon Dieu, et que notre avenir ne dépend bien évidemment que de nous-mêmes.
    Bien sûr il est tentant en voulant se rassurer que l’Etat-providence subvienne à tous nos besoins.
    Je crois qu’il vaut mieux se réveiller avant sinon la chute sera brutale.

  54. @ Mary Preud’homme | 06 janvier 2019 à 20:50
    ▬ « D’autant que ce sont les Elusen et leurs compères … »
    Auriez-vous une quelconque preuve que j’aurais exercé le pouvoir une seule fois dans ma vie ?
    Auriez-vous une seule preuve que j’aurais donné de fausses informations ?
    Où sont vos sources ?
    ▬ « Elusen le troller … »
    Savez-vous au moins ce que serait la définition du troll ?
    C’est que vous venez de faire, prendre à partie un autre internaute, mentir à son sujet, inciter à la haine, le tout pour satisfaire un épanchement libidinal.
    Là vous êtes vraiment dans la mourda !
    Mais je vous rassure, mon propos était beaucoup plus ironique, sarcastique et désinvolte, voire odieux m’aurait dit mon Honorable Honoraire en courriel privé, mais une mystérieuse personne l’a corrigé, au moins trois mots où je parlais d’une mémère qui aime les jeunots et le fifils à sa mémère était supposé aller à la Gay Pride avec un Honorable… et leur petit canard jaune de bain, ainsi vous avez raison, évitons de m’apprécier, j’ai juste été corrigé.

  55. David Bouillard

    Pour alléger les dépenses, la clé est la réduction drastique du personnel public.
    On a augmenté de plus d’un million d’agents en vingt ans alors que le numérique se développe et simplifie la vie.
    L’exemple de l’administration fiscale est éloquent.
    Ce qui se passe dans la territoriale est un scandale !
    Réduction d’un million de personnels, alignement public privé pour les retraites (avec prise en compte des primes et statut à part néanmoins pour les policiers, militaires et pompiers qui risquent leurs vies), suppression de tous les comités Théodule qui ne servent à rien, du C.E.S.E., réforme de la formation professionnelle (qui en réalité ne finance que les syndicats) et de l’assurance chômage (dégressivité notamment).
    On limite à 15 ministres et 500 parlementaires en tout les pouvoirs publics et on supprime les départements en faisant de la commune et de la région les seules strates territoriales (en redessinant leurs contours). On peut économiser plus de 80 milliards par an.
    Les GJ veulent moins d’impôts ? Ils ont raison. Mais dans un pays à plus de 50% de la richesse produite engloutie par la sphère publique, il faut réduire les dépenses.
    Et c’est tout à fait possible sans mettre le pays à feu et à sang.
    Macron en aurait, il soumettrait la question à référendum.

  56. @ jack 06 janvier 2019 à 19:57
    « …l’avènement d’un nouveau monde. »
    C’est du vocabulaire religieux.

  57. Hautefeuille

    Stop avec l’argument tordu des comptes sociaux qui coûtent plus cher que la FP !
    1) un fonctionnaire c’est 70 ans d’impôts pour les autres
    2) un fonctionnaire c’est un système de retraite hyper privilégié par rapport au privé : calcul sur les six derniers mois, pension de réversion sans conditions, durée de vie plus longue, réversion plus longue, etc. Et tout cela se retrouve dans les comptes sociaux. Donc pour être honnête vous devriez soustraire des comptes sociaux les retraites, les absences pour maladie justifiées et injustifiées (39 jours par an pour le record dans les collectivités) et le mettre sur le coût de la FP puisque ce sont des coûts directement imputables aux fonctionnaires… six millions de fonctionnaires qui émargent dans les comptes sociaux c’est du lourd ! Si vous ôtez ces chiffres des comptes sociaux et que vous l’imputez à la FP cela change la donne… Et ne me rétorquez pas que le privé émarge également, ce qui est vrai, mais le privé finance ses coûts par la production des entreprises et non par l’impôt !
    3) un adjoint aux finances d’une mairie communiste d’une grande ville de la première couronne, donc avec des effectifs pléthoriques, m’a confié un jour que les absences dans sa commune c’était l’équivalent de 720 équivalent temps plein : donc si vous prenez les 10 000 plus grosses communes de France, vous voyez ce que vous pouvez retirer des comptes sociaux pour calculer le vrai coût des fonctionnaires !
    4) un fonctionnaire dans les collectivités ou certaines administrations c’est payé que ça fonctionne ou pas et très très très rarement licencié ! Et même si le budget qui le supporte est déficitaire (non équilibré) ce qui est le cas dans la majorité des comptes publics, il est toujours payé. Dans le privé, une société déficitaire finit par déposer le bilan et licencier tout le monde.
    5) une activité exercée par des fonctionnaires, qui pourrait être réalisée par une entreprise privée (par exemple entretien des espaces verts d’une commune).
    C’est une armée de fonctionnaires payés par nos impôts, a ajouter aux comités sociaux… Alors qu’une entreprise privée paye des salariés, des taxes, des impôts sur les bénéfices etc. Une autre vision de l’économie !
    Le vrai coût de la FP c’est donc le coût direct plus les prestations sociales versées aux fonctionnaires (ce qui est normal car il n’y a pas de raison que les fonctionnaires soient traités différemment mais en plus ils bénéficient de système privilégiés !).
    Alors votre argument sur les comptes sociaux qui pèsent plus lourds que la FP est à revoir de fond en comble en regardant la vérité en face…
    J’oubliais : système de retraite de la FP non financé et déficitaire et cerise sur le gâteau : les entreprises publiques ou semi publiques… On ne va pas refaire le débat sur la SNCF et autres…
    On voit cependant que certains n’entendent agir sur la réalité qu’en la travestissant par les mots qui leur conviennent. Et continuer ainsi leur médiocre carrière.
    Reculade sur la SNCF et la dette colossale de son régime spécial (119 MILLIARDS € en 2007 mais pas un mot des médias en 2018).
    Reculade sur la réforme de la fonction publique et les dépenses publiques.
    Reculade sur la grande réforme promise du droit du travail et de la fiscalité.
    On alourdit au contraire fiscalité et cotisations, avec en plus la retenue à la source (ponction dans vos poches) en blablatant sur le pouvoir d’achat que ne peut pas créer un Etat.
    Pas un mot malgré l’urgence sécessionniste créée par l’immigration non gérée, ni d’actions contre les islamistes qui nous ont déclaré la guerre. En 2001 déjà.
    Dommage, on croyait que les centristes allaient mieux utiliser l’opportunité qui leur a été donnée pour FAIRE les réformes utiles au pays, au lieu de faire du Hollande 2.0 et nous raconter leur vie romancée (dont on se fiche complètement).
    Le point de rupture entre les politicards de carrière français ne se situe pas en 2005 mais en 1981 lorsqu’un autre carriériste plus doué avec les mots raconte au peuple une fiction de progrès qui quarante ans après donne un pays cancéreux, malade de sa dette publique, de l’inefficacité néo-marxisante généralisée (Marx un autre spécialiste du « faites ce que je dis pas ce que je fais », lui-même conflictuel, mauvais mari et spéculateur) et l’immigration excessive et non gérée qui casse la nation.
    Qui veut encore payer des impôts pour les racailles des cités qui nous détestent et se reproduisent trop vite sans subvenir à leurs besoins ni rien apporter au pays ?
    Qui veut payer des cotisations pour la pyramide de Ponzi composée des 36 régimes spéciaux de tous ceux qui paralysent le pays sans avoir la garantie d’avoir une retraite dont aucun politicien actuel ne sera responsable ?

  58. Mary Preud'homme

    @ hameau dans les nuages | 06 janvier 2019 à 20:49
    A l’évidence il s’agit d’un montage grossier sachant que les CRS ont en évidence sur leur tenue, côté poitrine un insigne tricolore estampillé police nationale, suivi du sigle CRS et au dos (en gros caractères) le numéro (chiffres et lettre) de leur compagnie.
    Quant à leur casque facilement reconnaissable, il est ceinturé de jaune, contrairement à celui des gendarmes mobiles (bleu) et des autres policiers noirs ou bleus suivant leur appartenance à une BAC de sécurité publique ou à des unités spéciales.

  59. Mary Preud'homme

    @ hameau dans les nuages | 06 janvier 2019 à 21:52
    Que d’informations erronées et reprises à la hâte pour faire le buzz ou le petit malin qui saurait tout sur tout.
    Au final, des fake news lourdes de conséquences quand bien même elles seraient reconnues comme telles après-coup, alors que le mal est fait et qu’il est bien difficile alors de désamorcer une rumeur ou une diffamation, selon le vieil adage qu’il n’y aurait pas de fumée sans feu.

  60. Julien WEINZAEPFLEN

    Ah, Philippe ! Imperturbablement, vous professez: « Je crois dans le monde à venir » si Macron-ci, si Macron-là, si Benalla s’en alla, si Macron est aux commandes, si Macron a pris conscience, si Macron s’est couché de bonne heure, si Macron s’est levé du bon pied…
    « Moins classique », dit-il ? En effet. Un buffet sous une tente en plein hiver. Glagla !
    Et pas « classique », le langage de Macron (enfin comme d’habitude): « le bousculement »…
    Un direct pour les ministres, le cadeau de Casta, un médaillon fabriqué pour l’occasion par la maison Arthus Bertrand (« Meinch was das kochtet » comme on dit chez moi: « Tu t’imagines ce que ça coûte ? »
    Macron obsédé, en non classique mais encore moins romantique, non par la fuite, mais par la maîtrise du temps des autres.
    Et les « macarons » de Casta, ça fait très XVIe, avec un peu de fayotage pour la famille Trogneux. « En mode Macaron », c’est le nom du compte Twitter le plus systématiquement anti-Macron. Casta est en mode macaron façon lèche.
    Trop « direct », ce n’était pas déjà ce qu’on reprochait aux « saillies spontanées » incompréhensibles ?
    Plus « direct » encore, façon qui ? Façon Griveaux qui se délecte ? « Nous devons être encore plus radicaux ». Comme Griveaux, c’est Macron en pire, c’est Macron qui ne se donne même pas la peine de dissimuler si peu que ce soit son arrogance, on a compris: plus direct = plus brutal. Comme la gestion du personnel de l’Elysée dans la recherche du burn-out. Dis-moi, Macron, comment tu gères les ressources humaines de ton « Palais » et j’aurai compris comment tu comptes nous traiter.
    Je ne sais pas s’il était anti-républicain de s’attaquer au ministère inutile de Griveaux, qui aspire à devenir le prévôt des marchands de la capitale, il ne doute de rien, ou si cela répondait légitimement aux incessantes provocations de ce ministre. En tout cas les Gilets jaunes ne se sont pas trompés de cible.

  61. Alain Delamarne

    Je suis exaspéré par le hijacking (1) du mouvement Gilets jaunes par de plus en plus de haineux et nuisibles appelant en fait au crime et au délit.
    Et ces (auto-censure) de journalistes qui donnent la parole et la lumière à ceux qui en rajoutent le plus comme hier ce complotiste à casquette (et cervelle) à l’envers (« Macron a commandité Strasbourg »).
    Les politiciens sont d’une lamentablitude qui atteint les profondeurs de la mauvaise foi (et finalement Wauquiez gagne à se taire) ou appellent à l’insurrection sans hésiter à recourir à la citation tronquée et dévoyée des gens du camp Macron. Les Mélenchonistes arborent tous la bouche haineuse concave en bas et le ton comminatoire agressif.
    Pendant ce temps les petits vieux qui survivent avec 700 euros eux, disparaissent des écrans.
    Des Gilets jaunes de Toulon vont demander la lune devant le commissariat de Toulon après les excès apparents d’un gradé, mais ce faisant ils vont aussi soutenir des casseurs de la pègre locale (à moins que l’on ne nous mente sur la réputation défavorable des frappés auprès des services de la police).
    Je me demande si mes enfants ne devraient pas émigrer tant qu’ils le peuvent, dans un pays civilisé et respectueux des règles et de la décence. Moi je les suivrai…
    D’autres arborent des gilets jaunes sous le pare-brise de véhicules de non-pauvres, poussant l’hypocrisie à klaxonner comme amicalement, pour passer pépères, comme certains se fabriquent de fausses cartes de handicapés pour leur sucrer leurs places de parking. Quelle classe !
    Notes de bas de page:
    1- désolé mais de nos jours il faut soit être un doué de la langue soit utiliser des mots à la mode ou anglais.

  62. Xavier NEBOUT

    @ David Bouillard
    @ Hautefeuille
    Bienvenue aux nouveaux intervenants qui dénoncent la gentille mafia des fonctionnaires où l’on trouve naturel de prendre des congés maladie de complaisance quand il ne suffit pas tout simplement de ne pas travailler, ou de venir faire un tour au bureau pour dire bonjour.
    Où l’on trouve naturel d’être payé à ne rien faire ou dans un service qui ne sert à rien.
    Où tout le monde sans exception trouve naturel de ne pas dénoncer ce qui précède.
    Nous noterons que ces nouveaux intervenants se présentent sous leur patronyme.
    On est généralement plus courageux à droite qu’à gauche.
    PS: Nouvelle soirée de lavage de cerveau à propos de 39-45 sur la 5. Ce soir sur « Paris brûle-t-il ? »
    Après une suite d’accusations ridicules à l’encontre de von Choltitz, on a oublié qu’Hitler avait ordonné de ne rien déclencher sans son ordre, et que son ordre n’est jamais arrivé.

  63. Mary Preud'homme

    @ Xavier NEBOUT | 06 janvier 2019 à 23:49
    « Après une suite d’accusations ridicules à l’encontre de von Choltitz, on a oublié qu’Hitler avait ordonné de ne rien déclencher sans son ordre, et que son ordre n’est jamais arrivé. »
    Arrêtez de nous gaver avec la défense de vos ordures favorites qui par leur folie d’extermination sauvage et racialiste sont responsables de millions de morts, hommes, femmes, enfants, dans des conditions atroces, dont deux de mes très proches.
    A votre place, plutôt que vous obstiner à trouver une quelconque justification à pareilles infamies, je la bouclerais une bonne fois pour toutes !

  64. Alain Delamarne

    @ lhénoré bernard
    Vous écrivez que « dans notre pays il y a des instances et des personnalités crédibles qui peuvent être médiateurs pour instaurer la confiance. »
    Je crois que l’hystérie et la mauvaise foi sont telles que personne n’est crédible auprès des Gilets jaunes qui mènent le mouvement.
    Il est temps que les champions du soutien (70% ?) ou qui se disent tels aux sondeurs, se rendent compte de leur responsabilité, infantiles et irresponsables qu’ils sont.
    Si vous soutenez : dans la rue !
    Ou taisez-vous !

  65. Claude Luçon

    @ Exilé | 06 janvier 2019 à 20:31
    C’est précisément parce que nous ne savons rien d’Eric Drouet qu’il convient de s’en méfier.
    Les Allemands et les Italiens ne savaient rien d’un peintre manqué et d’un quelconque journaliste.
    Le résultat ne sera pas le même, mais la marche à ce jour l’est.
    L’Europe nous protège de tragédies comme 14/18 et 40/45 mais elle ne nous protège pas de ce que prédisait George Orwell dans 1984.
    Si vous ne l’avez pas fait, lisez l’éditorial de Jacques Julliard dans Le Figaro d’aujourd’hui. Julliard est pourtant un homme de gauche.
    Les moyens modernes de communication permettent d’organiser des manifestations pour le moins surprenantes, celle des femmes aujourd’hui par exemple !
    Il faut un individu ou un petit groupe d’individus pour organiser ce genre de chose, comme les autres avant. La particularité de celle des femmes, avec un objectif très précis, suggère qu’il y a quelqu’un au centre de tout cela ! Cette manifestation, pas annoncée par les médias, a eu lieu dans plusieurs villes en plus de Paris, intuition féminine simultanée ? J’en doute !
    Nous sommes de plus en plus surveillés, même par les caméras de sécurité de nos voisins, si la situation actuelle continue nous le serons de plus en plus et tout cela nous conduira vers un régime plus dur.
    Le gouvernement ne peut pas céder indéfiniment aux GJ, il ne peut que les réprimer, durcir les lois, et nous avec.
    Drouet ne sera pas Mussolini, mais il risque d’en générer un.

  66. @ Mary Preud’homme | 06 janvier 2019 à 22:44
    ▬ « Au final, des fake news lourdes de conséquences […] alors que le mal est fait et qu’il est bien difficile alors de désamorcer une rumeur ou une diffamation »

    • D’autant que ce sont les Elusen et leurs compères, à force de magouilles, tromperies et désinformations en tout genre qui nous ont conduits là où nous sommes, à savoir au bord du gouffre.

    « une rumeur ou une diffamation » ?!
    ▬ « selon le vieil adage qu’il n’y aurait pas de fumée sans feu. »
    Et pourtant les fumigènes cela existe.
    —————————————————–
    @ hameau dans les nuages | 06 janvier 2019 à 21:52
    Voilà la technique pour vérifier des photographies.
    Vous devez la sauvegarder sur votre ordinateur puis vous la soumettez à des sites inversés de recherche d’image.
    1°- https://www.invid-project.eu/invid-verification-application
    2°- https://www.tineye.com
    3°- https://images.google.com
    Elle date du 29 mai 2018 à 13h01, l’étudiant l’a prise à Paris et elle est vraie.
    https://pbs.twimg.com/media/DecIvGFX0AACIb8.jpg
    Derrière lui c’est le bâtiment de la Sorbonne qui fait université et Académie de Paris : https://frama.link/rbL_EprS
    Le 29 mai 2018 à 12h30, il y avait bien un blocus de l’Académie de Paris contre la fusion des universités Paris 5 et Paris 7.
    https://www.facebook.com/events/599108293788343
    Illégal, car non déclaré en Préfecture, de toute manière un blocus est toujours illégal. Sur le site de la Préfecture au mois de mai, pas de 29 mai sur l’année 2018 !
    https://frama.link/oSkz1w-Z
    Pour savoir si une photographie a été retouchée, il faut utiliser ce site : https://fotoforensics.com ; vous la téléchargez sur le site (browse => Upload File à l’autre bout), vous passez votre souris sur la photographie et si les pixélisations sont identiques, elle n’aurait pas été retouchée.
    Et cette photographie n’a pas été retouchée, contrairement à ce qu’annonce Mary Preud’homme.

  67. @ Elusen | 06 janvier 2019 à 21:27
    « …ainsi vous avez raison, évitons de m’apprécier, j’ai juste été corrigé. »
    Il est vrai que sans la correction vous n’êtes plus drôle du tout. Faut pas jouer les J-M Bigard quand on n’en a pas le talent.
    Avec lui le gras donne du goût à ses histoires tandis qu’avec vous on a juste envie de le mettre sur le bord de l’assiette avec dégoût.

  68. @ Xavier NEBOUT | 06 janvier 2019 à 23:49
    « PS: Nouvelle soirée de lavage de cerveau à propos de 39-45 sur la 5. Ce soir sur « Paris brûle-t-il ? »
    Après une suite d’accusations ridicules à l’encontre de von Choltitz, on a oublié qu’Hitler avait ordonné de ne rien déclencher sans son ordre, et que son ordre n’est jamais arrivé. »
    Tiens notre petit pétainiste local, révisionniste à ses moments perdus, nous ressort son histoire de France revisitée. Il n’a toujours pas compris que l’Histoire est écrite par les vainqueurs.
    Je ne serais pas étonné qu’il aille fleurir la tombe du Maréchal au cimetière de Port-Joinville tous les ans quand il va passer ses vacances à l’île d’Yeu.

  69. Miracle, la jonction Elusen-Franck Boizard-Breizmabro est effectuée, avec Noblejoué qui réclame en majuscule la démission du président, boureau qui continue à tailler ses rosiers révolutionnaires, tous ces apaches réclament leur scalp à dévorer, et Onfray n’a plus assez de cellules cérébrales pour ne justifier son hédonisme que par le retour aux gladiateurs romains.
    Vous me direz que quand les philosophes se mettent à faire du Dieudonné, on peut toujours essayer de faire entendre ce qu’est le phénomène religieux, la contagion violente gagne tout le corps social qui n’est pas encore au courant de son mode de fonctionnement, et préfère danser autour des totems façon ISF en réclamant piques et têtes, chacun se construisant son sus à l’ennemi pour justifier les errances de sa frustration et de ses craintes, préférant réhabiliter Hitler que de tenter de s’entendre avec le différent, ils ne savent pas, les dangereux tout-petits, que l’abolition des différences n’amène qu’au chaos, ils ne savent pas que c’est ce que leur promet la tyrannie de leur désir.
    Espérons qu’il reste quelques personnes un peu calmes en ce pays, assez cultivées pour se rendre compte des dangers qu’il court, et qu’il serait possible d’y construire un paradis, la surveillance du pont étant plus aisée que celle du souterrain qui passe sous les murs de la haine et des fantasmes, il serait possible alors d’entrevoir l’humanité sortir de sa condition d’insecte, pour accéder à ce qui lui serait promis, si elle acceptait d’entendre ce qui la décrit, cela suffirait pour accéder à un nouveau monde imaginable.
    La vraie religion, qui est connaissance du phénomène religieux, permettrait à tous les frustrés, anciens et anciennes pensionnaires de je ne sais quel couvent des oiseaux, d’accéder à l’âge adulte avant de péricliter dans les affres de la vieillesse, incapables de mesurer les ravages du temps, poupées manipulées par les illusions de leur propre violence, promenées dans ce salon, à l’image du Marquis d’Argencourt chez Proust:
    « …comme dans un guignol à la fois scientifique et philosophique où il servait, comme dans une oraison funèbre ou un cours en Sorbonne, à la fois de rappel à la vanité de tout et d’exemple d’histoire naturelle. »
    Que les vaillants continuent donc à prouver par la poésie du verbe, qu’il est possible à l’humain d’imaginer être autre chose que pantin manipulé.

  70. S’il y en a un qui a toutes les raisons de se taire c’est Gérard Collomb.
    Lors de sa démission, sur les marches de son ministère, il avait voulu jouer les pythies en nous annonçant un futur affrontement, un face-à-face sanglant, dans un cocktail à la nitroglycérine, banlieues/immigration.
    Le premier flic de France, « l’homme le mieux renseigné de France », qui sait tout, qui connaît tout, n’a pas vu arriver les gilets jaunes aux ronds-points en bas de chez lui.
    « …il dit : « Grouchy ! » – C’était Blücher » (Victor Hugo- Waterloo)

  71. Taxe d’habitation
    Comme on disait vulgairement autrefois, les b**sés comptez-vous : le gouvernement a déjà décidé que les 20% de contribuables les plus riches assujettis à cet impôt n’en seront finalement pas exonérés en 2020. Il faut bien récupérer des sous quelque part !
    Merci Macron et Bercy.
    Cordialement à tous les b**sés qui adorent Macron.

  72. @ Elusen
    « Auriez-vous une quelconque preuve que j’aurais exercé le pouvoir une seule fois dans ma vie ? »
    Je peux témoigner (ce qui est une preuve) que le pouvoir de nuisance du Sieur Elusen est régulièrement affiché sur ce blog depuis le départ du débris cosmique Garry Gaspary.

  73. Catherine JACOB

    @ breizmabro | 06 janvier 2019 à 13:39
    Les pseudo ont tout de même un avantage, celui de pouvoir citer Brassens notamment, sans risquer de se voir l’objet d’une convocation pour outrage.
    Mais bon, le terrain de combat laissé aux autres est également ‘stimulant’ comme dirait notre hôte.

  74. @ Xavier Nebout
    « Bienvenue aux nouveaux intervenants qui dénoncent la gentille mafia des fonctionnaires où l’on trouve naturel de prendre des congés maladie de complaisance quand il ne suffit pas tout simplement de ne pas travailler, ou de venir faire un tour au bureau pour dire bonjour.
    Où l’on trouve naturel d’être payé à ne rien faire ou dans un service qui ne sert à rien.
    Où tout le monde sans exception trouve naturel de ne pas dénoncer ce qui précède. »
    Tout en nuances ! Des comme ceux que vous décrivez, il y en a partout, pas que chez les fonctionnaires…

  75. @ dumetz 06 janvier 2019 à 09:53
    Vous aussi vous devez être très courageux ? Flatter et faire reluire les pompes, même le dimanche, de votre courageux et travailleur manipulateur-menteur Macron n’est pas lui rendre service pour le faire repartir d’un meilleur pied.

  76. Je pense que les photos de la fête de la musique et davantage encore celles de Saint-Martin ont définitivement ruiné le crédit d’Emmanuel Macron.
    Les photos de Saint-Martin nous ont montré un président dominé par deux jeunes racailles.
    L’affaire Benalla a révélé quelque chose du même ordre : c’est Alexandre Benalla qui avait l’ascendant sur son chef, et pas l’inverse.
    On le sentait déjà un peu quand on le voyait sans arrêt, même dans les occasions officielles, tenu par la main par sa femme (j’allais écrire par sa maman !).
    Bref, la France entière l’a bien senti : Emmanuel Macron n’est pas un chef.
    Et tout part à vau-l’eau. Comment cela pourrait-il être autrement ?

  77. @ Hautefeuille 21h50
    « Un fonctionnaire dans les collectivités ou certaines administrations c’est payé que ça fonctionne ou pas et très très très rarement licencié ! Et même si le budget qui le supporte est déficitaire (non équilibré) ce qui est le cas dans la majorité des comptes publics, il est toujours payé. Dans le privé, une société déficitaire finit par déposer le bilan et licencier tout le monde. »
    Oui et même qu’une fonctionnaire territoriale (Région Aquitaine) a brillamment raconté dans « Absolument débordée » https://livre.fnac.com/a2799789/Zoe-Shepard-Absolument-de-bor-dee la vie trépidante de ses collègues à Bordeaux. A hurler de rire ou à pleurer, selon l’humeur.
    Il faut ajouter que ces gens bénéficient de 38 jours de congés par an (congés payés et RTT cumulés), contre 33 jours en moyenne pour les salariés du privé.
    Ayant été amené à solliciter par téléphone une chargée de mission travaillant dans un Conseil départemental que je ne citerai pas par charité chrétienne, j’ai réussi à la joindre au bout de 9 jours après être tombé sur une kyrielle de fonctionnaires incapables de me dire où était leur collègue et, bien entendu, de répondre à une question simple sur les conditions d’aide au logement pour une personne handicapée.
    Finalement jointe, « l’experte » de la question m’a avoué qu’elle était partie en formation ce qui consiste majoritairement à jouer avec son smartphone dans une salle de réunion.
    Il faut absolument faire le ménage mais qui osera ? Fillon s’était promis de sortir le balai mais le choix s’est porté sur un socialiste déguisé en banquier d’affaires !

  78. Xavier NEBOUT

    @ Mary Preud’homme
    Vous êtes une belle illustration du cerveau tellement lavé, que pour vous, on ne peut pas discuter de l’histoire de 39-45 sans faire l’apologie des chambres à gaz. C’est comme pour Valls, c’est sacré.
    Vous êtes, sans vous en rendre compte, de la graine de ceux qui ont fanatiquement soutenu les pires régimes y compris notamment le nazisme dans ses pires aspects. Staline et Mao aussi, c’était sacré ! Ca l’est même encore chez certains…
    Quant à moi, je suis un rebelle qui ne s’arrête pas aux feux de chantier s’il n’y a plus de chantier, et qui crame les stops s’il n’y a personne à l’horizon.

  79. @ Claude Luçon
    « Drouet ne sera pas Mussolini, mais il risque d’en générer un. »
    L’histoire ne se répète pas, le contexte intérieur et international a complètement changé, et nous ne sommes ni en Italie ni en Allemagne.
    Au lieu de chercher à se faire peur avec des fantasmes de loups-garous, les Français feraient mieux de s’inquiéter des projections démographiques – qui elles ne mentent pas – qui leur annoncent la mise en place possible d’une République islamique dans un avenir pas si éloigné que cela.
    En ce qui concerne les Gilets jaunes, même si nous pouvons parfois critiquer avec raison certaines actions contestables menées en périphérie de leur mouvement, ils ne font en fait que traduire un malaise existentiel résultant de l’arrogance, de l’incompétence et de la suffisance des gens qui se sont succédé aux « affaires » (juteuses) depuis quarante ans.
    Alors que l’on nous rebat les oreilles avec des mots comme « république », « démocratie » etc. nous nous rendons compte qu’en pratique nous sommes face à un mur bétonné représenté par un régime aux mains d’une caste de privilégiés ayant verrouillé tous les centres de décision afin que le vrai peuple de France n’ait plus son mot à dire sur des sujets qui le concernent directement et qui touchent non seulement sa qualité de vie matérielle mais aussi son existence en tant que nation.
    En 1968, le mot « dialogue » a connu une vogue de célébrité et tout le monde cherchait à « dialoguer » avec tout le monde, alors que de nos jours c’est plutôt le « cause toujours tu m’intéresses » qui est de mise vis-à-vis des « gouvernés ».
    A quoi 577 députés peuvent-ils donc servir s’ils ne sont même pas capables de dialoguer avec leur électorat potentiel et surtout d’être à son écoute et de plus quand des consignes venues de haut bloquent toute possibilité de correction de la trajectoire ?
    Quand au lieu de se pencher sur les vrais problèmes ces députés légifèrent sur la fessée, ne se moquent-ils pas du monde et des Français ?
    Et ne parlons pas des provocations de M.Macron et de ses acolytes qui racontent n’importe quoi.
    Quand tout est bloqué, que reste-t-il comme solution aux gens pour pouvoir continuer de vivre ?

  80. @ Aliocha 07 janvier 2019 07:09
    « …boureau qui continue à tailler ses rosiers révolutionnaires »
    Mes rosiers vont bien, merci pour eux !
    Il ne suffit pas de citer Proust pour avoir du talent.
    Que savez-vous de nos vies en dehors de quelques mots sur un blog, pour porter de tels jugements ?
    « Contagion violente, totem, têtes et piques, frustrations, craintes, Hitler, chaos, tyrannie de leurs désirs, affres de la vieillesse, crainte du temps, poupées manipulées, propre violence, haine et fantasmes, condition d’insecte, patin manipulé… »
    Seriez-vous de ceux qui adorent s’écouter écrire ?
    Cordialement.

  81. Xavier NEBOUT

    Surprise : la doléance des Gilets jaunes la plus souvent enregistrée est l’abolition de la loi Taubira.
    Si bien que le Conseil économique et social – la bande de voyous d’Etat payés à faire semblant de servir à quelque chose et à qui le gouvernement a confié leur recueil – commence par les rejeter pour non conformité au politiquement correct.
    Quand on vous parle de stalinisme…
    Par ailleurs, qui a entendu parler du millier de voitures brûlées pour le premier de l’an ?
    Circulez, il n’y a rien à voir. On s’occupe de diaboliser les Gilets jaunes.

  82. Il y a un truc bizarre. J’ai l’impression que beaucoup d’intervenants de ce blog marchent à côté de leurs pompes.
    En effet personne ne parle plus de la baisse du chômage. C’est pourtant, avec la baisse de la dépense publique, une des clés de la réussite ou de l’échec de ce quinquennat. Tout le reste n’est que du bla-bla.
    A noter que depuis l’élection de Trump, les USA ont créé cinq millions d’emplois. Cherchez l’erreur !

  83. Pendant la campagne électorale de M. Emmanuel Macron, les initiales EM sont devenues celles d’En marche puis celles de La République En Marche. Le soir des résultats de l’élection des députés, j’ai remarqué la couleur jaune attribuée au parti LREM situé à gauche du MoDem qui est un parti de centre gauche.
    La couleur jaune est une couleur de gauche, les Gilets jaunes sont de gauche.
    https://www.marianne.net/politique/resultats-definitifs-elections-legislatives-2017-voici-la-nouvelle-assemblee-nationale
    Bienvenue et bonne continuation dans le monde merveilleux soleil jaune d’EM.

  84. Que d’attaques personnelles, de ressentiments exhalés avec force et que d’attaques ad hominem. Mais, en vérité, ça n’a aucun intérêt.
    En revanche, dans le nouveau monde de notre président un peu désorienté, un spectacle m’a vivement intéressé: ce boxeur qui, de ses seuls poings, face à un meute d’hommes en armure, leur a flanqué une sacrée dérouillée, excusez la trivialité du propos.
    J’ai admiré la tactique ce ce guerrier, coups alternés, corps droit quand le gendarme paraît haut, jusqu’au renversement du bouclier et là, attaque corps en avant, puissance maximum, puis retrait, trois pas en arrière, rétablissement désordonné de l’adversaire, donc position de défense incertain, alors, pénétration violente dans l’ouverture pour une nouvelle volée de coups. Chapeau pour la technique. La morale, l’opportunité, on n’en a cure, ce n’est pas notre problème, ceux qui nous font violence pour 1 km/h n’ont pas d’état d’âme sur les dégâts qu’ils peuvent provoquer, alors qu’en Allemagne, oui.
    La violence est la base de toute autorité. Saint-Augustin l’a démontré il y a bien longtemps. Erasme l’a confirmé, Bruno a suivi, Galilée l’a suggéré et de Gaulle l’a sublimé.
    Cet incident, unique, nous éclaire sur la différence entre les combattants et les voyous des black blocs qui ne sont là que pour casser et voler alors que le combattant est là pour vaincre, abattre. Avec vingt spécialistes de ce type, on oblige la police à utiliser les balles réelles, et on en est à la révolution sanglante, définitive.
    On comprend pourquoi les paysans japonais aimaient tant leur fléau à riz, ils ont pu faire reculer des rōnins et même le pouvoir central avec leurs morceaux de bois. J’ai pratiqué longtemps cette discipline (30 ans) dont il était dit non par un docte japonisant, mais par le ministère de l’Intérieur, qu’un choc expert mettait en danger même un casque lourd (vitesse d’impact: 300 km/h). Ajoutez à cela un peu de la tactique de mouvement, attaque de stoppage, division de la ligne de résistance, retrait immédiat pour faire rentrer un groupe de voltigeurs rapides pour les coups au but, retrait, reformation etc.
    Les spécialistes sont au courant, je ne révèle rien, et les groupes douteux sont connus, mais cela veut dire que si le climat de violence devait durer, il faudrait plus redouter les bouts de bois que les bulletins de vote.
    Après on peut faire la morale républicaine qu’on veut, sauce promesse.

  85. Patrice Charoulet

    Robert Marchenoir, qui vient d’écrire plusieurs textes remarquables sur les Gilets jaunes, et qui partage à cet égard l’opinion de plusieurs d’entre nous, cite dans un texte assez court plusieurs phrases de Gustave Le Bon, puisées dans « Psychologie du socialisme ». Il nous fournit un lien qui permettrait à chacun de lire ce livre sur Gallica.
    Je n’ai pas lu ce livre. Mais en revanche, je me permets, de recommander un autre livre du même auteur, « Psychologie des foules ».*
    Un intervenant pose une question à RM : « Quel rapport avec les Gilets jaunes ? ». Eh bien, s’il lit ce livre très éclairant, il comprendra mieux ce mouvement, que RM, plusieurs autres ici et votre serviteur, désapprouvons avec force.
    Nous venons de voir, samedi, à Paris et ailleurs, de quoi sont capables les foules, c’est-à-dire du pire. Et dans le cas d’espèce, du n’importe quoi.
    * que l’on trouvera sur Gallica.

  86. @ Catherine JACOB 07 janvier 2019 à 09:19
    Hop hop hop Catherine, citer un poète, même subversif, ce que n’était pas Brassens même s’il était un brin anar, n’a jamais donné lieu à une convocation pour outrage, ou alors dire, publiquement, que les Gilets jaunes sont des factieux est également un outrage.

  87. Ce qu’il nous faudrait pour cesser ces querelles ridicules et inutiles puisque, sauf preuve contraire, personne sur ce blog n’est allé manifester porteur d’un gilet jaune, c’est un billet de M. Bilger vantant l’engagement de ses actrices préférées ayant signé une tribune (de plus), s’engageant au respect du « Lundi vert », jour sans viande ni poisson (est-ce que le homard est inclus ? ;))
    500 signatures de « personnalités » dont la presse ne parle plus et que Mimi Marchand a classé « sans suite » chez Chouet’Press, ça nous changera des méchants GJ, des gentils policiers et gendarmes, de la trop grande intelligence et subtilité de Gilles Le Gendre, et de Benalla qui a préféré nous quitter pour vivre au pays du Brexit.

  88. C’est le boxon.
    Ici, la plupart des commentaires sont anti-Macron, notre hôte espère toujours qu’il va se relever au septième KO, et redevenir un gendre idéal.
    C’est trop tard, il est mort, c’est terminé, nada, هذا يكفي, « ça suffit », comme on dit en arabe.
    Macron n’était pas formaté pour être Président.

  89. Catherine JACOB

    @ Xavier NEBOUT | 07 janvier 2019 à 11:38
    « Par ailleurs, qui a entendu parler du millier de voitures brûlées pour le premier de l’an ?
    Circulez, il n’y a rien à voir. On s’occupe de diaboliser les Gilets jaunes. »
    Ça semble être devenue en effet une tradition du Nouvel an strasbourgeois que de brûler des voitures. Une voiture a été brûlée sous les fenêtres de mon fils qui, pour sa part, avait pris garde de ne pas oublier de remiser la sienne dans son garage la nuit du Nouvel An. Vu qu’elle est neuve ça aurait quand même été assez ennuyeux.
    Sur le trottoir, des monceaux de pétards interdits en France. Je croyais que la police contrôlait les passages des pétards interdits sur le pont de Khel, mais apparemment, beaucoup sont passés à l’as. La nuit du Nouvel An, malgré les appels à la prudence réitérés à de multiples reprises, cinquante blessés de la main ont été admis aux urgences, dont deux ont dû être amputés !
    Franchement, je ne comprends pas. On le sait et ça continue quand même. C’est comme pour tout le reste.
    Depuis l’attentat de Strasbourg, un car de CRS avait été posté à demeure jusqu’au vacances à l’entrée du lycée proche de la rue où les premiers tirs ont eu lieu. Ce lundi de rentrée je me demande avec angoisse ce qu’il en est.

  90. En 2019 je pense que je vais définitivement m’éloigner des choses politiques !
    Ce pays est ingouvernable: tous les présidents qui se sont succédé depuis quarante ans ont abouti à ce résultat d’une France périphérique, oubliée, puis méprisée par l’équipe en place: c’était la goutte d’essence qui a fait déborder… comme disait l’autre !
    Les Gilets jaunes c’était ce peuple de la France régionale qui la fermait, non « assisté » et travailleur et que l’on a voulu matraquer un peu plus fiscalement avec ces hausses de taxes sur les taxes, pour un outil de travail et de déplacement dont ils ne pouvaient se passer et dont le budget amputait sérieusement leur gagne-pain souvent très réduit.
    Le pouvoir a fini par comprendre la situation et sa propre bêtise fiscale, mais c’était trop tard (trois semaines perdues !) et d’un mouvement et d’une revendication légitimes on est passé à une surenchère tous azimuts de gens qui veulent tout tout de suite, alors qu’une consultation est lancée et quand des taxes ont été annulées et le SMIC augmenté ; savent-ils quelles sont les couvertures sociales et les minima sociaux des pays de l’UE (cette UE qui est d’ailleurs à l’origine de bien des maux chez nous) ?
    Surtout, on est passé à une situation insurrectionnelle (ce ne sont plus des débordements, lorsque c’est tous les samedis) où l’on est incapable d’appréhender les casseurs, qu’ils soient Gilets jaunes ou racaille.
    Je ne comprends plus ces Gilets jaunes, qui ne se comprennent d’ailleurs pas entre eux et incapables de se structurer: ils savent pertinemment que, faute d’un encadrement pour éviter les provocations avec les forces de l’ordre cela dégénérera, mais ils n’en ont donc rien à faire de tous ces commerces saccagés, toutes ces voitures et biens publics brûlés, dont les victimes sont peut-être aussi des soutiens initiaux ? Ils veulent plus de justice sociale mais ne se rendent même plus compte qu’ils ruinent de petits commerçants et mettent au chômage leurs employés ?
    Ne parlons pas des partis politiques qui continuent de jeter de l’huile sur le feu (je suis très déçu par l’attitude actuelle de NDA… même si je comprends que c’est l’heure ou jamais de pouvoir prendre des voix pour les prochaines européennes), y compris quand un ministère est défoncé avec un chariot élévateur: du jamais vu ! Et comment peut-on aussi facilement envahir un ministère ? Que sont devenues les lois anti-casseurs, dont on n’a plus jamais entendu parler ?
    Bref, un fiasco général: il ne restera plus à Macron qu’à changer de Premier ministre, pour essayer de calmer, en mettant Juppé à la place… ce qui ne changera sans doute pas grand-chose vu comment les manifestations se sont déroulées à Bordeaux.
    Je pense qu’il va falloir interdire les manifestations dans les centres villes, au moins à Paris, quitte à déployer l’armée pour qu’enfin l’ordre républicain soit rétabli, n’en déplaise aux libéraux et chantres des libertés individuelles.. tant que ce n’est pas leur commerce ou leur voiture qui sont détruits. Et pendant ce temps-là les Gilets jaunes, les authentiques, les constructifs, devront animer les concertations mises en place et dont la garante devra faire preuve d’impartialité totale… On a connu madame Jouanno appartenir à un parti de droite et voter à gauche plutôt que de s’abstenir entre un vote PS-FN.
    Ah oui j’oubliais le titre.. Eh bien Emmanuel Macron c’est le petit jeunot de la politique qui a bien profité de sa médiatisation au moment de la campagne électorale et qui s’est fait remettre à sa place par « la campagne » tout court ! Qu’il en tire toutes les leçons pour la France (ou ce qu’il en reste encore).

  91. « Emmanuel Macron découvre le nouveau monde… » (PB)
    IRFM – Notes de frais, des députés découvrent la vie.
    Quand ils se moquent de nous et bien profondément, ne voulant pas comprendre, et dire qu’il reste tant à faire encore.
    A mourir de rire pour tous ceux qui remplissent mois après mois leurs notes de frais.
    Ils prennent vraiment une partie de la population pour des imbéciles, les passages sur Clémentine Autain et Christian Jacob sont exceptionnels !
    A déguster sans modération.
    Dans le débat national, j’espère qu’un chapitre sera consacré à la remise à plat totale du train de vie de ces élus et hauts fonctionnaires, ce n’est plus des rémunérations c’est de la confiture et elle déborde du bocal !
    https://youtu.be/RrBBfjkSPMY
    Clémentine la partageuse pour les autres, ne devait sûrement pas penser à sa jeune camarade soignante qui se les gèle sur un rond-point, qui elle doit se taper tout le boulot en plus de ses enfants à garder.
    Carnouvas aussi se plaignait qu’il n’était pas assez payé, il leur faut quoi de plus ? Je comprends les Gilets jaunes qui rejettent profondément ces castes dorées qui ne regardent que leur estomac… Et il est solide le leur, le bougre !

  92. @ Aliocha
    « Miracle, la jonction Elusen-Franck Boizard-Breizmabro est effectuée, avec Noblejoué qui réclame en majuscule la démission du président, boureau qui continue à tailler ses rosiers révolutionnaires, tous ces apaches réclament leur scalp à dévorer, et Onfray n’a plus assez de cellules cérébrales pour ne justifier son hédonisme que par le retour aux gladiateurs romains. »
    Il serait bon que Macron démissionne, étant discrédité… C’est visible de tout le monde sauf de ses idolâtres.
    Mais je ne réclame rien, je sais que le pouvoir est comme l’Anneau, des plus difficiles à rejeter.
    Je n’estime pas assez Macron pour le croire capable de prendre sur lui et ne vais pas m’époumoner.
    J’avertis juste qu’il ferait mieux de ne prétendre à rien d’autre qu’à administrer, tout ce que quelqu’un de discrédité dit et fait doit être rejeté d’un revers de la main. Et ce n’est pas un discours où il en prend à son aise avec la notion de vérité qui est de très bon augure, pour ceux qui seraient tenté de lui laisser une deuxième chance.
    Ce qui ne me tente pas. Comment les femmes finissent-elles battues et les peuples cocus ? A force de laisser des deuxièmes chances.
    Les femmes ne sont pourtant pas les éducatrices malgré eux de leur mari, les peuples de leur gouvernants.
    Je laisse la folie pédagogique à d’autres.
    Je regarde ce processus et d’autres avec une grande neutralité, comme dit l’autre qui me paraît mal placé pour critiquer, je « balconne ».

  93. Claude Luçon

    @ Exilé | 07 janvier 2019 à 11:22
    « Quand tout est bloqué, que reste-t-il comme solution aux gens pour pouvoir continuer de vivre ? »
    Deux choses : 1. Voter et 2. Ecrire au Président et à son député en « l’engueulant » et lui disant qu’on ne votera pas pour lui et son parti la prochaine fois.
    Quand des millions de citoyens feront cela, nos énarques écouteront.
    De l’étranger j’ai écrit à tous nos Présidents depuis Mitterrand, sauf Hollande, tous m’ont fait répondre.
    De retour en France j’ai écrit à Macron, il n’a pas répondu.
    « L’histoire ne se répète pas, »
    Ah oui ? 1789, 1830, 1848, 1871, 1936, 1958, 1968 et 2018, disons qu’elle se répète mais moins souvent.
    Ne pas oublier qu’entre-temps nos voisins teutons sont venus par trois fois nous empêcher de faire quelques autres révolutions.
    Ceci dit cher Exilé j’avais écrit ici le 06 janvier 2019 à 19:16, je cite :
    « L’Histoire n’est pas supposée se répéter mais la bêtise des hommes, si ! »

  94. @ Achille | 07 janvier 2019 à 06:30
    « Faut pas jouer les J-M Bigard… »
    Désolé, mais l’humour caca-pipi-popo, l’humour de beauf, de pilier de comptoir je vous le laisse.
    ————————————————-
    @ vamonos | 07 janvier 2019 à 08:44
    « Je peux témoigner »
    Anonymement, c’est très crédible !

  95. @ Xavier NEBOUT | 07 janvier 2019 à 11:38
    « Par ailleurs, qui a entendu parler du millier de voitures brûlées pour le premier de l’an ? Circulez, il n’y a rien à voir. On s’occupe de diaboliser les Gilets jaunes. »
    Et pourquoi les médias ont-ils été si timides en n’ayant pas parlé de l’hôte français de 56 ans qui a hébergé un migrant ivoirien clandestin de 22 ans ? Logé sur les recommandations du gouvernement Macron pour 5 euros par nuitée ? 5 euros la nuitée remboursés par Bercy, piqués aux étudiants français pour les donner aux assassins islamistes qui viennent ici retirer la vie d’un père de famille française à l’âme charitable.
    https://www.europe1.fr/faits-divers/indre-et-loire-un-ivoirien-soupconne-davoir-tue-son-hebergeur-de-28-coups-de-couteau-3833546

  96. Sans doute pas très politiquement correct, mais force est de constater que le mouvement des Gilets jaunes, à l’origine une allergie farouche à la taxation du carburant, est devenu aujourd’hui un mode de vie sinon de pensée (là, on frise l’oxymore).
    Et de constater également l’abrutissement consécutif à plusieurs semaines d’agitation alimentée par une poignée de spécialistes de l’agit-prop.
    Car il n’est pas difficile, réseaux sociaux et chaînes de télé en continu aidant, de véhiculer des slogans ineptes d’autant plus faciles à multiplier qu’ils ne veulent rien dire.
    En fait, notre peuple est un précipité de cette inculture généralisée qui faisait dire à de Gaulle lisant les slogans « Mort aux cons » peints sur les murs en 1945 : « Lourde tâche ».
    Des citoyens français – qui ne doivent pas payer beaucoup d’impôts – veulent renverser le gouvernement et surtout « ne plus être gouvernés par des riches » ! C’est exactement le contraire de ce que pensent les Américains.
    Aux Etats-Unis, on ne vote pas en faveur de ceux qui n’ont pas réussi professionnellement car on se dit que s’ils ont échoué dans leur propre vie, ils feront de même avec le pays.
    A méditer…

  97. Mary Preud'homme

    @ caroff 7 janvier, 11:01
    « …une fonctionnaire territoriale (Région Aquitaine) a brillamment raconté dans « Absolument débordée » https://livre.fnac.com/a2799789/Zoe-Shepard-Absolument-de-bor-dee la vie trépidante de ses collègues à Bordeaux… »
    Philippe Bilger en avait parlé dans un billet du 14 juillet 2010 intitulé : « Il faut défendre Aurélie Boullet ».
    https://www.philippebilger.com/blog/2010/07/il-faut-d%C3%A9fendre-aur%C3%A9lie-boullet.html

  98. Michel Deluré

    @ Exilé 07/01 11:22
    Vous reprochez à Claude Luçon d’exagérer lorsqu’il fait allusion à Hitler et Mussolini mais vous-même, ne forcez-vous pas un peu trop le trait lorsque vous affirmez « Quand tout est bloqué, que reste-t-il comme solution pour pouvoir continuer de vivre ? ».
    Tout n’est certes pas idyllique en France, loin de là, et il est clair que le nouveau monde annoncé en 2017 n’a été en fait qu’une montagne ayant accouché d’une souris. Le désenchantement, la désillusion n’en ont été pour certains que plus grands.
    Mais de là à prétendre que tout est bloqué en France et de cautionner en conséquence les actions des Gilets jaunes, qui dégradent l’économie et l’image de la France, qui attisent en perdurant la haine entre Français, qui engendrent des exactions inacceptables, au motif que ces actions seraient la seule « solution pour pouvoir continuer à vivre » me paraît pousser le bouchon un peu loin.
    Je ne nie pas les difficultés auxquelles nombre de Français sont confrontés mais parmi ceux qui arboraient leur tenue de ralliement sur les ronds-points ou dans les rues, nombreux étaient ceux qui n’étaient tout de même pas encore au bord de l’asphyxie, loin s’en faut. J’en connais même certains qui, les fêtes de fin d’année arrivées, ont subrepticement troqué leur tunique jaune pour la combinaison plus seyante de ski et quitté le rond-point pollué qui leur servait de QG pour l’air plus sain des sommets alpestres. En revanche, je connais beaucoup d’autres Français, notamment commerçants, salariés, pas mieux lotis que ces Gilets jaunes, mais qui eux vont payer très lourdement les conséquences de ce mouvement.
    Alors arrêtons de prétendre que la situation était telle en France qu’il n’y avait pas d’autres solutions pour se faire entendre que celles auxquelles certains, incapables de maîtriser le mouvement qu’ils ont lancé, ont recouru.

  99. @ dumetz | 07 janvier 2019 à 16:01
    Et Griveaux l’allume-feu pyromane haineux qui provoque insulte caricature en boucle invité sur tous les merdias pour vomir sa bile et salir les GJ, on en parle ?
    Tout ce qui se passe actuellement, violences, destructions, est du seul fait de ce gouvernement monarchique qui a cru saigner longtemps ses serfs à bout de souffle.
    Griveaux continue aujourd’hui encore à remettre des couches sur les GJ ; ce psychopathe maniaco-dépressif est un danger pour la société, une étincelle sur un baril de poudre.

  100. Catherine JACOB

    @ breizmabro | 07 janvier 2019 à 12:31
    « …ou alors dire, publiquement, que les Gilets jaunes sont des factieux est également un outrage. »
    Vous avez raison. Ce serait outrager le peuple qui n’en pas franchement besoin par les temps qui courent.

  101. Personnellement j’ai clôturé 2018 en faisant un don à la Maison de la Gendarmerie !
    L’Etat n’a plus les moyens (humains et financiers) d’assurer les fonctions régaliennes de base.
    Je suis pour l’ordre républicain et je souhaite que nos forces de l’ordre sachent que les honnêtes gens les soutiennent. Ils sont confrontés à des attaques de toutes parts. Et les bisounours s’émeuvent de scènes de « violences policières ».
    A moins que nos forces de l’ordre n’aient à tendre la joue gauche ?
    En espérant que les vrais partis républicains fassent taire les andouilles dans leurs rangs qui justifient l’injustifiable et attisent les braises ! Les « extrêmes » montrent leurs vrais visages: séditieux, antirépublicains et totalement antidémocratiques.
    Marre de la chienlit !
    Il faut faire rentrer tout le monde au bercail !
    Contre-manif sur le modèle de 68 !
    Quelque chose de vraiment pacifique avec le soutien de toutes les forces authentiquement républicaines.
    Les violences dont on ne parle pas, ce sont celles infligées aux commerçants, artisans.
    A ceux qui ont vu leur voiture incendiée.
    A ceux qui seront obligés de licencier ou de fermer leur entreprise.
    A ceux qui ne pourront pas payer leurs frais ou autres.
    A ceux qui ont subi des violences psychologiques.
    Etc.
    La liste serait longue.
    En conclusion:
    Lamentables ces hommes politiques qui sous prétexte de ne pas soutenir Macron ne condamnent pas les violences.
    Cela en dit long sur leur perception de la démocratie.
    Honte à eux, en particulier à Mélenchon, provocateur et irresponsable.
    Il est vrai que c’est là le seul moyen de faire parler de lui.
    N’ayez crainte mesdames et messieurs les pseudo-responsables politiques, les véritables démocrates vous le feront payer dans les urnes !

  102. @ Giuseppe
    « Dans le débat national, j’espère qu’un chapitre sera consacré à la remise à plat totale du train de vie de ces élus et hauts fonctionnaires, ce n’est plus des rémunérations c’est de la confiture et elle déborde du bocal !
    Clémentine la partageuse pour les autres, ne devait sûrement pas penser à sa jeune camarade soignante qui se les gèle sur un rond-point, qui elle doit se taper tout le boulot en plus de ses enfants à garder. »
    Certes, il y a des députés qui feraient mieux de se taire ! Mais, une fois de plus, on caricature, on tire une généralité à partir de cas particuliers et tout le monde de braire « Salauds de députés » ! Des abus de notes de frais, j’en ai vu beaucoup et ailleurs qu’au parlement !
    Sauf que crier haro sur les députés, c’est faire le jeu des extrémistes (dont quelques-uns profitent pas mal du système…) et ce n’est pas à la hauteur de l’enjeu, loin s’en faut ! On reste dans le symbole, pas dans le dur.
    A la louche, on parle de 6 000 € pour 1 000 parlementaires (députés + sénateurs). L’enjeu porte donc sur 6 millions d’euros. Rappelons que Macron vient de distribuer 10 milliards…

  103. @ dumetz | 07 janvier 2019 à 16:01
    « Aux Etats-Unis, on ne vote pas en faveur de ceux qui n’ont pas réussi professionnellement car on se dit que s’ils ont échoué dans leur propre vie, ils feront de même avec le pays. A méditer… »
    Pourquoi qu’aux Etats-Unis. En France nous avons aussi notre référent, premier de cordée, Carlos Ghosn, ex-PDG de Renault-Nissan détenu au Japon !
    Belle réussite, avec les mains sales ? A méditer…

  104. anne-marie marson

    @ breizmabro | 07 janvier 2019 à 13:10
    Il y a eu au moins deux personnes de ce blog qui ont manifesté avec un gilet jaune: moi-même avec la manif des femmes GJ, et Philippe Dubois | 02 janvier 2019 sur un rond-point.
    Il semble que manifester avec les GJ se mérite.

  105. @ dumetz
    « A ceux qui ont vu leur voiture incendiée… »
    Abracadabra et hop, les mille voitures à pétrole incendiées au soir du Nouvel An – quelle idée de mettre du pétrole dans une voiture – c’est de la faute des Gilets jaunes !
    « A ceux qui seront obligés de licencier ou de fermer leur entreprise.
    A ceux qui ne pourront pas payer leurs frais ou autres.
    A ceux qui ont subi des violences psychologiques. »
    Comme si l’URSSAF, le fisc, l’Inspection du travail, les banques et autres n’étaient pas capables d’être la cause de tout cela en temps « normal »…

  106. @ Giuseppe 18h26
    En fait Chantal Jouanno joue petit bras: j’ai comptabilisé six autres autorités indépendantes qui octroient des salaires et avantages supérieurs à celui de l’ancienne secrétaire d’Etat: l’AMF (238k€/an), l’AC (Autorité de la concurrence) 194k€/An, l’ASN (sûreté nucléaire) (223k€) le CSA, la CRE et la HAS avec plus de 200k€ chacun. »
    C’est dans le jaune budgétaire de 2019, donc validé par Bercy !!

  107. Catherine JACOB

    « Les citoyens n’ont pas eu le nouveau monde jusqu’à aujourd’hui alors qu’on le leur avait promis et qu’ils ont été déçus.
    Ce n’est pas rien que le président ait pris conscience en quelque sorte de sa banalité. Certains événements ont favorisé l’émergence de cette lucidité. » – PB
    Oui, bon, cette lucidité ne va pas jusqu’à s’interroger sur le bien-fondé du versement de 176 000 euros brut (cent soixante-seize mille euros) à la sénatrice UDI de Paris Chantal Jouanno en 2019 en tant que présidente de la Commission nationale du débat public en exercice à ce titre – quelle prescience… !à compter du 22 mars 2018, vu que « salaire fixé par les autorités » ainsi que l’indique l’intéressée.
    Autrement dit, pour présider le débat public lancé par le président de la République française Emmanuel Macron pour trouver une solution politique à la crise des Gilets jaunes, laquelle crise s’est, comme on sait, déployée sur fond de revendications ayant trait au pouvoir d’achat. Est-ce que le kata « Attention piège », figurait parmi les formes imposées au championnat de France de karaté du temps de la jeunesse folle de la « Haute (non mais franchement !) fonctionnaire » ? Sinon, il faudrait y penser.

  108. @ Michel Deluré
    « Mais de là à prétendre que tout est bloqué en France et de cautionner en conséquence les actions des Gilets jaunes, qui dégradent l’économie et l’image de la France, qui attisent en perdurant la haine entre Français, qui engendrent des exactions inacceptables, au motif que ces actions seraient la seule « solution pour pouvoir continuer à vivre » me paraît pousser le bouchon un peu loin. »
    Où avez-vous vu que je cautionnais (de façon indistincte) « les actions » des GJ ?
    Pourquoi reprenez-vous l’antienne gouvernementale consistant à leur mettre sur le dos de piètres résultats économiques imputables en réalité au Gouvernement lui-même, avant tout déclenchement de la révolte, du fait de ses aberrations fiscales ?
    Qui a accéléré la désindustrialisation de la France  ?
    Je répète ce que j’ai déjà écrit ici : si les GJ ont été obligés de descendre dans la rue, c’est d’une part qu’aucune alarme n’est remontée du terrain (à quoi servent les députés, les préfets et la DCRI ?) et d’autre part qu’aucune alternative ne leur a été possible et donc que la responsabilité des divers débordements ne leur est pas imputable en totalité.
    Veuillez me prouver que le Régime ne fait pas tout pour bâillonner la voix des Français, qu’il est attentif et à leur écoute, qu’il est respectueux d’une démocratie qui n’est pas qu’une mascarade organisée tous les cinq ans, que les pétitions de centaines de milliers de signatures ne sont jamais jetées à la poubelle, que le résultat d’un certain référendum n’a pas été ignoré, que les députés écoutent avec bienveillance les gens de leur circonscription, que le Parlement est réellement représentatif de la répartition politique du terrain, que l’exécutif n’en fait pas qu’à sa tête, qu’il n’y a pas d’ententes occultes ou transversales entre la majorité et l’opposition, que les opposants sérieux ne sont pas qualifiés « d’extrémistes », que les médias ne pilonnent pas l’opinion avec le discours anti-populiste gouvernemental, que la pluralité d’information existe en pratique, que les vraies questions (comme celle concernant une immigration de plus en plus cause de problèmes) ne sont pas évacuées du débat, que la justice n’est pas politisée, que le deux poids deux mesures n’existe pas à l’encontre des opposants, etc.
    Au fait, qui depuis son élection, n’a pas cessé dans ses discours de susciter et d’entretenir la haine à l’encontre des « gens qui ne sont rien », des « populistes » etc. tout en dégradant l’image de la France en la calomniant à partir de l’étranger, de façon scandaleuse ?
    Bien entendu, tout n’est pas de la faute de M. Macron, de nombreuses dérives ont peu à peu grippé la machine « républicaine » avant lui, citons par exemple des nominations contestables au Conseil constitutionnel, ou bien l’appartenance idéologique des membres du Conseil d’État, ce qui permet de verrouiller un certain nombre d’aspirations démocratiques pourtant légitimes.
    Oui, nous sommes face à un régime qui bloque et qui verrouille tout.
    Nous ne vivons donc pas sous une démocratie réelle.

  109. @ genau – 07 janvier 2019 à 12:08
    « La violence est la base de toute autorité. Saint-Augustin l’a démontré il y a bien longtemps. Erasme l’a confirmé, Bruno a suivi, Galilée l’a suggéré et de Gaulle l’a sublimé. »
    Oui, et pour illustrer d’une autre façon vos propos, j’ajouterai que Sophie a découpé les petits poissons seulement pour les saler !
    C’est-à-dire qu’il y a la théorie puis la pratique, et dans la pratique, la violence est dirigée vers quelqu’un, et ce qui est recommandé c’est que ce quelqu’un ne doit pas être moi, ni une personne que j’aime et pas non plus les petits poissons qui n’ont rien fait de mal !
    Sinon, je suis pour la violence, à la condition qu’elle parte de quelqu’un qui sait pourquoi, vers quelqu’un qui sait aussi pourquoi, et le mieux, c’est que cela se passe dans un temps unique, un espace unique, et un lieu unique de façon à ce que l’effet de surprise ne s’apparente pas trop à une sorte de guet-apens…
    Je parle d’une chose que je ne connais pas, et donc, tout cela est sans intérêt !

  110. @ Exilé | 07 janvier 2019 à 19:31
    Bien d’accord. La gabegie et l’incompétence qui sévissent à bas bruit depuis des décennies, celles-là, personne n’en parle, ça fait partie du paysage. Ah oui, j’oubliais, on est en République, donc si on n’est pas content de la manière dont est géré le pays, on vote pour le parti d’en face. La belle affaire ! Sauf qu’au fil du temps, l’offre politique s’est réduite à l’UMPS, c’est-à-dire bonnet blanc et blanc bonnet.
    J’ai parlé de gabegie et d’incompétence mais on pourrait tout aussi bien évoquer la lâcheté d’un personnel politique plus intéressé par son plan de carrière que par ses administrés. Et c’est ainsi qu’après des décennies d’incurie et de reculades bien « républicaines », on arrive dans une impasse (chômage, déficits en tout genre, soumission à l’Europe de Maastrich, etc.) dont on aura tous bien du mal à sortir indemne.
    Merci qui ? Merci la République !

  111. @ genau | 07 janvier 2019 à 12:08
    Vous m’avez profondément déçu dans ce commentaire que je considère comme ridicule.
    Vous admirez la technique du boxeur. Soit. Mais vous en êtres resté au début. Vous qui semble-t-il aimez la boxe, comment appréciez-vous que ce même boxeur et ses deux comparses se soient mis à frapper à coups de poings et de pieds un gendarme à terre : serait-ce là l’honneur de la boxe ?
    Mais allons plus loin, au plan des principes de droit.
    Jusqu’à preuve du contraire, les forces de l’ordre sont présentes pour assurer et maintenir l’ordre public. Dès lors que cet ordre est troublé, elles seules sont autorisées à faire usage de la force pour que, selon l’adage, « force reste à la Loi ».
    De ce que j’ai lu et entendu, ce groupe de gendarmes mobiles était destiné à assurer la sécurité des manifestants en les accompagnant. Il ne s’agissait donc pas d’une unité constituée (CRS ou escadron) et leur fonction n’était pas de charger les manifestants. Dès lors, l’accusation portée par ce « boxeur » dans sa vidéo n’est pas crédible. Un commentateur du reportage diffusé ce soir au JT de TF1 l’a, de mémoire, qualifié de « gitan magnifique ».
    Dès lors je pense que cet individu a usé illégalement de sa force pour attaquer de sa seule volonté un gendarme qui n’a aucune raison d’être un champion de boxe, la rue, espace public, n’étant pas un ring de boxe.
    Je constate donc à mon grand regret que vous êtes un partisan de ces casseurs et délinquants, en l’espèce la situation n’étant pas celle de Guignol, mais bien une réalité insupportable à tout citoyen respectueux de la Loi républicaine.

  112. Vous avez vu où que les GJ sont pacifiques ?
    Même dans mon bled du Loir-et-Cher, ils n’ont mis que quelques jours à s’ériger en milice politique sur le rond-point à côté de chez moi. Et depuis le premier jour, l’entrave à la liberté de circuler n’est pas un acte pacifique, mais bien une violence !
    Sans compter les intimidations verbales que l’on subissait en cas de contestation, car le débat n’existe pour ces gens-là que lorsqu’on est d’accord avec eux.
    Ce n’est pas le peuple qui s’est exprimé, ni même la rue, c’est le caniveau !
    La seule chose que je retiens jusque-là, c’est le laxisme consternant des autorités.
    La seule chose à faire en revanche, c’est d’interdire purement et simplement les attroupements ; cela évitera aux forces de police de faire le tri en « gentils GJ pacifiques » (il doit bien en rester quelques-uns) et les autres.
    Je suis étonné que les policiers ne disposent pas des fichiers qu’ils réclament.
    C’est vrai que dans notre beau pays des droits de l’homme, il est interdit de croiser des fichiers et surtout ceux qui feraient apparaître la gigantesque fraude aux allocs et à la CMU…
    Le scandale serait énorme !

  113. En ces temps de violence et de haine gratuite, il y a un vrai besoin de reprise en main et une nécessité de lever enfin ce sentiment d’impunité qui autorise tous les actes jusqu’aux plus malsains.
    Mais si c’est pour en finir sur plus d’interpellations en stagnant sur des peines ultra-légères assorties d’une liberté immédiate faute de places en prison ou pour des raisons et des considérations subjectives d’âge, de statut social ou de solvabilité soupçonnée nulle, alors ces nouvelles mesures d’ordre public ne seront qu’un symbole de plus de cette dégénérescence de toute une frange de la population qui se croit tout permis.
    Une catégorie minime certes, mais hyper-nuisible et qui se régale au quotidien en passant des incivilités régulières et banalisées aux gestes les plus répréhensibles et inconséquents nourris de haine et de brutalité, de pillage et de casse, jusqu’à la profanation des symboles de notre République.
    N’oublions jamais non plus la violence verbale de plus en plus virale et attisée avec aigreur par une opposition politique lamentable condamnant ces gestes du bout des lèvres avec des oui mais (petit oui grand mais), entendus et reçus comme des encouragements.
    La phase récréative durable des pseudo-Gilets jaunes surfant sur cette crise pour jouer avec les limites des institutions et les faiblesses de la justice française est inacceptable et les mesures annoncées ne doivent pas se limiter à des mesures simples d’ordre public, elles doivent être assorties de nouvelles règles en matière pénale et d’un programme urgent de capacité carcérale pour qu’une fois pour toutes nous puissions avoir des règles dissuasives et ne plus laisser passer notre République pour un îlot d’angélisme où toutes les perversités peuvent se développer à foison.

  114. @ anne-marie marson 
    « Il y a eu au moins deux personnes de ce blog qui ont manifesté avec un gilet jaune: moi-même avec la manif des femmes GJ, et Philippe Dubois | 02 janvier 2019 sur un rond-point. »
    Comme quoi, le peuple de France comporte aussi des gens de qualité, contrairement à ce que prétendent ceux qui le haïssent.

  115. Résumons : un Fenwick roulant à 2 à l’heure dans les rues de Paris, arrive tranquillement venant d’on ne sait où, conduit par un chauffeur qui possédait sans doute la clé pour le démarrer, sans être repéré par les caméras de la ville qui pourtant en fourmille, et défonce, sans être inquiété, la porte d’un ministère, aux environs de 17h.
    Heureusement que le ministère de l’Intérieur ne craint pas les attaques terroristes, sinon on pourrait s’inquiéter de tant d’insouciance. Parlez-en aux Niçois…

  116. @ caroff | 07 janvier 2019 à 19:59
    Je suis un grand naïf, je me dis toujours que tout cela ne va pas durer. Le comble du cynisme (?), Chantal Jouanno qui énonce que dans ce grand débat on pourra même discuter de son salaire… Bien sûr maintenant qu’il a été dévoilé partout !
    Le pays est immensément riche, la preuve ! l’article relevait qu’elle cumulait le salaire de notre Président et du Premier ministre, si donc on peut payer un tel prix à un subalterne pour organiser des débats, les ressources sont immenses, et avec l’argent des autres, comme dirait mon estimable voisin, les dépenses incalculables.
    ————————————————-
    @ Alpi | 07 janvier 2019 à 18:47
    « Sauf que crier haro sur les députés, c’est faire le jeu des extrémistes (dont quelques-uns profitent pas mal du système…) et ce n’est pas à la hauteur de l’enjeu, loin s’en faut ! On reste dans le symbole, pas dans le dur. »
    Vous plaisantez j’espère ! Au moins j’ose le penser.
    Et alors ? Les premiers responsables ce sont bien eux ! Ils sont bien les voraces qui créent ces situations, qui profitent de privilèges sans jamais y renoncer et après de crier au loup.
    Au fond cela les arrange bien de dire haut et fort que ceux qui dénoncent font le jeu des extrémistes et seraient des populistes, pauvres malheureux élus.
    Et en plus il faudrait se taire… Vous pensez réellement ce que vous écrivez ?
    Qu’ils montrent l’exemple, l’exemplarité cela vous parle j’espère ?
    La frugalité et le même régime que le commun des citoyens, pourtant je ne reprocherai pas à mon député d’être bien habillé, le problème est sans doute ailleurs.
    En plus il faudrait se taire, ce serait insignifiant ? L’éthique ça vous parle, non ? Vous verriez que le consentement à l’impôt serait bien meilleur.
    https://youtu.be/poWRvvRShso
    Ma grand-mère nous rappelait souvent que les petits ruisseaux font les grandes rivières. J’ai traqué le moindre euro et pourtant les montants se comptaient en millions.
    Vous devez être immensément riche pour parler aussi lestement de 6 000 000 €.
    Vu sous mon angle à moi c’est aussi fournir une baguette de pain pendant 365 jours à 16 438 familles pour un repas de plus le soir, ou les frais de fonctionnement d’une crèche ou d’un hôpital, c’est tellement populiste de le dire, forcément c’est extrémiste et puis un million d’euros c’est pas grand-chose.
    https://www.lesechos.fr/28/09/2018/lesechos.fr/0302322783029_le-budget-de-l-assemblee-nationale-explose.htm
    Et comme vous le dites si bien, « à la louche », 577 députés pour 565 millions de budget soit 1 000 000 € par député et par an, une paille ! Je vous laisse le soin de calculer pour 66 000 000 de citoyens « à la louche ».
    C’est cela, vous devez être immensément riche, et quitte à aller au bout de votre raisonnement puisque 6 000 000 € sont pour vous une poignée de pistaches, un symbole dites-vous, faites donc un virement de ce montant à l’association de votre cœur, vous jugerez de plus près le symbole en leur rendant visite.

  117. Claude Luçon

    @ Exilé | 07 janvier 2019 à 20:32
    « Nous ne vivons donc pas sous une démocratie réelle. »
    Là je suis entièrement d’accord avec vous !
    Nous vivons sous une dictature collégiale.
    Les trois plus hauts échelons de la gouvernance de ce pays, présidence, gouvernement et hauts fonctionnaires, sont monopolisés par des énarques dont la très grande majorité n’a aucune expérience de vie.
    Sarkozy avait cassé cette fraternité en succédant à Chirac, il en a payé le prix. Fillon aurait sans doute fait de même, lui aussi a payé !
    L’étonnant est que les Gilets jaunes n’en aient pas fait une priorité de leurs exigences : modifier le concours d’entrée à l’ENA !
    La coupure dans notre société est entre Théorie et Pratique.
    J’ai souvent mentionné ici que j’avais découvert en revenant après un demi-siècle d’expatriation, qu’il y avait deux France dans l’Hexagone : celle qui théorise et celle qui travaille, plus crûment, les Bavards et les Bosseurs, avec une gigantesque fracture entre les deux.
    Le problème est que la théorie ne nourrit personne.
    L’écart entre le niveau d’éducation des élites et du Français lambda n’est plus ce qu’il était il y a à peine un siècle entre élites bourgeoises et campagnards et ouvriers illettrés. Les citoyens ont appris à s’exprimer en français, plus en patois, sauf Jean Lassalle, et ils ont les moyens de le faire savoir.
    Le diplôme que le citoyen vise n’est plus le certificat d’études, mais le bac + 2 et plus !
    Il ne veut plus apprendre à lire et à écrire, il veut apprendre à se servir d’Internet.
    J’ai vécu suffisamment longtemps pour avoir vécu cette évolution, on parlait encore patois dans nos campagnes quand j’étais gamin.
    Macron et ses comparses devraient l’avoir compris après sa sortie sur les Bretonnes.
    « Monsieur le Député » n’est plus qu’un citoyen comme les autres, nos politiciens ne semblent pas encore avoir intégré cette idée.
    Si Macron avait compris cela il aurait pu appliquer le même programme mais en sens inverse, en finissant par les fameux 3% au lieu de vouloir satisfaire d’abord Bruxelles et Angela, en promettant de supprimer l’ISF après avoir relevé le SMIC, pas avant.
    C’est précisément ce que Donald Trump a compris et fait aux USA, l’inverse de ce que fait Macron !
    La France d’abord, Bruxelles après, aurait dû être la fixation de de gouvernement !
    Dette pour dette autant en faire pour améliorer le sort des Français.
    Les financiers de ce monde savent très bien qu’ils ont besoin de la France, autant sinon plus que la France a besoin d’eux.
    Ils placent leurs sous prudemment dans des oeuvres d’art, et la France est une vieille oeuvre d’art !
    La preuve : l’émir d’Abu Dhabi a construit une succursale du Louvre au milieu de ses ex-dunes.
    Nous devons veiller à ce que les GJ deviennent conscients de cela, de ne pas détruire ce patrimoine !

  118. @ breizmabro | 07 janvier 2019 à 21:42
    « Heureusement que le ministère de l’Intérieur ne craint pas les attaques terroristes, sinon on pourrait s’inquiéter de tant d’insouciance. Parlez-en aux Niçois… »
    Personne du ministère de l’Intérieur n’a rien vu ? Etrange ! Faut-il les équiper d’une lunette spatiale rotative ou d’un drone connecté en direct au poste d’observation central ?

  119. @ Giuseppe
    « Vous devez être immensément riche pour parler aussi lestement de 6 000 000 €. »
    Même pas. Et quand bien même je le serais, cela ne changerait rien à mon propos. Je ne parle pas « lestement », j’essaie de hiérarchiser et de laisser un peu l’émotion de côté. J’en ai assez de ces anathèmes, de ces stigmatisations des fonctionnaires, des politiques, des riches, des énarques, que sais-je encore… Et pour couper court à toute ambiguïté, je n’appartiens à aucune de ces catégories.
    Dois-je ajouter que je ne cautionne nullement le fait que les parlementaires s’exonèrent de l’obligation de justifier leurs dépenses ?
    Et je préfère les noisettes aux pistaches si vous le permettez !

  120. @ genau | 07 janvier 2019 à 12:08
    « J’ai admiré la tactique de ce guerrier, coups alternés, corps droit quand le gendarme paraît haut, jusqu’au renversement du bouclier et là, attaque corps en avant, puissance maximum, puis retrait, trois pas en arrière, rétablissement désordonné de l’adversaire, donc position de défense incertain, alors, pénétration violente dans l’ouverture pour une nouvelle volée de coups. Chapeau pour la technique. La morale, l’opportunité, on n’en a cure, ce n’est pas notre problème… »
    Jusqu’à présent je vous avais classé dans la catégorie des intervenants plutôt sensés, voire intelligents, mais là je dois au plus vite réviser mon jugement.
    Comment pouvez-vous éprouver la moindre admiration pour ce boxeur professionnel qui use de son art (le noble art) et de son gabarit (1m92 – 91kg) pour rouer de coups un policier qui, en l’occurrence, ne faisait que son travail, à savoir faire respecter, autant que faire se peut, l’ordre républicain, face à une meute de fous furieux. Le passage où ce boxeur frappe un policier, alors qu’il était à terre, semble vous avoir échappé. Rien de vraiment glorieux dans ce comportement de voyou.
    Admiration stupide d’autant plus incompréhensible de votre part que j’ai cru comprendre que vous étiez un ancien magistrat.
    Ce que vous avez vu sur votre écran ce n’était pas un match de boxe avec un arbitre pour vérifier que le combat se déroule selon les règles.
    Un boxeur, ancien champion de France, qui plus est, se doit de respecter les valeurs de son sport en n’utilisant pas sa force et sa maîtrise du combat pour frapper un représentant de l’ordre. La fédération de boxe s’est d’ailleurs permis de le lui rappeler.
    Je mettrai donc votre commentaire sur le compte d’une exaltation passagère, un errement comme il peut en arriver à tous après un moment de fatigue. Mais je ne vous cache pas ma déception suite à votre commentaire que je vais m’efforcer d’oublier.

  121. Nous Français grands donneurs de leçons sommes dans ce mur que les économistes nous avaient décrit depuis des lustres.
    Nous les défendeurs d’une Europe idéale sommes devant le mur des nationalistes, populistes et d’une centaine de gens violents qui nous emmènent tous les samedis dans une zone de non-retour, de non-respect de l’autre et qui grignotent semaine après semaine nos fondations et nos libertés.
    Notre gouvernement ne peut plus rien pour nous car il n’a plus aucune marge de manœuvre sur le plan économique pour nous sortir de l’ornière dans laquelle nous ont mis les Gilets jaunes.
    Gentils ou violents, ils portent une très grande responsabilité pour l’avenir de nos enfants. J’ai 73 ans et j’ai peur pour mes petits-enfants. J’étais fier de mon pays, je ne le suis plus.

  122. @ dumetz | 07 janvier 2019 à 21:20
    Belle harangue un tantinet grandiloquente mais nous aurions bien aimé que vous et ceux qui vous ressemblent aient fait preuve d’une telle détermination au moins verbale à chaque fois que depuis quelques dizaines d’années certains de nos invités se livraient au moindre prétexte y compris festif à des débordements violents pires encore que ceux qui sont imputés aux GJ, pour ne pas évoquer les périodes « tranquilles » au cours desquelles des commerces se font attaquer, ou bien des édifices publics et des véhicules se font incendier, car tout cela a aussi un coût, financier mais aussi humain.

  123. @ Ellen 07 janvier 2019 à 23:41
    « Personne du ministère de l’Intérieur n’a rien vu ? Etrange ! »
    Je ne sais si quelqu’un a vu quelque chose mais ce qui est certain c’est qu’il n’a rien fait et c’est effectivement étrange…
    Pourtant si vous circulez dans les couloirs de bus parisiens quelques minutes pour cause de bouchon, vous aurez la « surprise surprise » de recevoir quelques semaines plus tard le PV prévu par le code de la route.
    Personne parmi les contrôleurs de la circulation parisienne n’est venu expliquer comment un transpalette avait pu venir d’on ne sait où, sans être inquiété, devant un ministère, et en démolir la porte d’entrée. « Bizarre… vous avez dit bizarre ? »
    Faut dire que « s’attaquer à la République » au transpalette c’est un peu risible, sinon inquiétant.
    Ceci dit il était électrique, donc silencieux et non polluant comme le souhaite la maire de paris. L’honneur est sauf…

  124. Il est intéressant de remarquer que, tout allant vers sa révélation, la révolution est devenue en France un conformisme bourgeois, où le soutien à des idées est confondu avec l’idolâtrie pour une personnalité, celui qui veut exercer sa propre violence prêtant à l’adversaire ce comportement pour justifier qu’il veut abattre la personne en question, car il n’admet plus la sanction démocratique, son désir de revanche surpassant tout.
    C’est ce même désir qui saura prélever aux textes des justifications fallacieuses pour s’exonérer du rythme démocratique et d’un de ses fondements essentiels, la violence légitime n’appartient qu’à l’État démocratique.
    Les auteurs verraient leur cheveux se dresser sur la tête s’ils voyaient quelle utilisation est faite de leur texte pour des buts de vengeance personnelle, et Nietzsche n’aurait certainement pas cautionné la dérive antisémite que ses textes ont engendrée.
    Nous sommes à un moment où ces vérités apparaissent, et il est à espérer qu’il est chez les Gilets jaunes quelques-uns qui aient ce niveau de conscience, sinon l’éternel recommencement des conformismes violents n’engendrera que l’éternel établissement d’un nouvel ordre bourgeois, qui ne sera éternellement que la revanche d’un ressentiment qui depuis toujours recrée le terreau de sa démolition.
    Si l’Occident ne s’aperçoit pas que la vraie révolution, c’est le christianisme, qu’il est le fondement de la réelle subversion des totalitarismes et de la domination sectaire des briseurs d’idole, ceux-là qui s’attachent à imaginer chez les autres l’idolâtrie pour mieux exercer la tyrannie de leur désir de vengeance, soyons certains que tout ce que révèlent les textes, morcelés pour être utilisés, restera lettre morte enfermée dans ces honteuses hypocrisies, cachant les lumières de la révélation pour mieux réitérer l’archaïsme limité du temple antique, et tenter de faire taire la voix du « Galiléen, qui disait, au prix de sa vie, que le bonheur tient au regard d’amour que l’on porte sur l’autre et que l’homme a une capacité infinie, divine, de recevoir et de proposer le pardon. Cette voix, si exceptionnelle, du partage et de la confiance sans limite en l’autre et en soi, a été sans cesse instrumentalisée par les pouvoirs, récupérée, figée en rituels, en marques identitaires, déformée en croyances parfois contraires au message originel. Elle a néanmoins, à travers tant de trahisons et de reniements, changé le monde, fleuri en actes d’amour inouïs et clamé, envers et contre tout les témoignages permanents, la primauté et la grandeur de l’autre, quel qu’il soit. »
    https://www.decitre.fr/livres/jesus-selon-matthieu-9782249624421.html
    Que chacun s’interroge donc sur le mouvement de son propre cœur, de cette interrogation naîtra alors la possibilité d’envisager ce nouveau monde qui n’a même plus besoin des ruines de l’ancien pour satisfaire des désirs obsolètes qui n’appartiennent qu’au passé, ni de ces dieux qui ne servent qu’à rabaisser le prochain au bénéfice de la propre hégémonie d’un désir qui ne sait que créer sa propre destruction cyclique et éternelle.

  125. @ sbriglia | 08 janvier 2019 à 09:26
    « Genau fait dans le second degré…
    Donc Achille se noie… »
    Vous êtes bien le seul à vous en être aperçu. Personnellement, je vois plutôt un humour à la Stéphane Guillon, plus provocant que subtil.
    En ce qui me concerne j’ai une vision plus fine de ce genre d’humour. Chacun ses valeurs…

  126. hameau dans les nuages

    @ A.Granger | 08 janvier 2019 à 08:14
    L’Europe? Quelle Europe ? Il n’y a plus d’Europe et ce sont ses concepteurs et les héritiers de ceux-ci qui l’ont tuée et viennent de clouer son cercueil avec le pacte de Marrakech.
    Alors les Gilets jaunes dans cette histoire ne sont qu’un épiphénomène révélateur mais n’en sont nullement la cause.
    ——————————————————-
    @ genau | 07 janvier 2019 à 12:08
    Le tonfa utilisé par la police est un dérivé du fléau japonais pour battre les céréales avec un autre dérivé pour le combat rapproché, le nunchaku. Ce dernier repliable est d’un port discret et est redoutable… à la condition expresse de savoir s’en servir car le retour de bâton peut être douloureux pour celui qui le manie… 🙂
    Nous allons vivre une époque formidable.

  127. @ Achille
    « …à savoir faire respecter, autant que faire se peut, l’ordre républicain »
    Et c’est reparti avec la ritournelle sur « l’ordre républicain » (une version abâtardie de l’ordre parfait, je présume ?).
    Il se trouve que j’éprouve un respect sincère envers les gendarmes qui sont dans l’ensemble des militaires disciplinés et sachant obéir aux ordres qui leur sont donnés, parfois injustes, avec tact, mesure et discernement.
    Bien entendu, je désapprouve complètement le geste choquant de ce « sportif ».
    Ceci dit, rappelons que la Gendarmerie est un corps d’élite et que son uniforme bleu est à l’origine caractéristique des livrées de la Maison du Roi.
    Eh oui, la Gendarmerie a été royale, impériale et républicaine (et même « vichyste », horresco referens ) mais les gendarmes, généralement aimés des Français, le sont principalement parce qu’ils se sont attachés au cours de l’histoire à les défendre et au-delà d’eux la France, avant de défendre tel ou tel régime politique avec ses défauts potentiels.
    Bref, la Gendarmerie défend l’ordre.
    Point.
    ——————————————————-
    @ Claude Luçon
    « La France d’abord, Bruxelles après, aurait dû être la fixation de de gouvernement ! »
    « La France d’abord ! », sur le modèle de « America first ! » devrait être la devise de tout Français digne de ce nom dans un monde en pleine décomposition.
    Et Bruxelles n’est hélas qu’un marchepied utilisé par les coteries qui nous gouvernent à travers leur poulain Emmanuel Macron pour nous placer sous la botte d’un État mondial.
    « Nous devons veiller à ce que les GJ deviennent conscients de cela, de ne pas détruire ce patrimoine ! »
    Il m’est difficile d’exprimer la pensée des GJ, tellement ils sont divers, mais d’après ce que je crois en savoir, un grand nombre d’entre eux, à part les excités qui sont venus se greffer sur ce mouvement, sont des Français attachés à leur cadre de vie, au-delà du rejet d’un modèle économique mondialiste inhumain et n’ont aucune raison ou intention de saccager leur patrimoine artistique familier.
    Bien entendu, nous ne nous prononcerons pas sur la qualité « artistique » de bizarreries tarabiscotées plantées sur certains ronds-points par les municipalités obligées légalement d’accompagner leurs travaux d’équipement par une « œuvre d’art » (?) financée à concurrence de 1% du budget total.
    Le contribuable appréciera, surtout le contribuable jaune fluo qui a parfois eu tendance à passer ses nerfs sur ces insultes à l’Art et au bon sens et qui peut parfois trouver que cet argent aurait pu être mieux dépensé si nous ne vivions pas sous la coupe de désaxés.
    « Deux choses : 1. Voter et 2. Ecrire au Président et à son député en « l’engueulant » et lui disant qu’on ne votera pas pour lui et son parti la prochaine fois. »
    Hélas, trois fois hélas !
    Dans la France actuelle, le fait de voter ne sert à rien car de toute manière les partis politiques dits « de gouvernement » n’en font qu’à leur tête, en méprisant leurs électeurs et parfois leurs propres militants.
    Même des caciques d’un certain parti dit « de droite » s’enorgueillissent de ne pas suivre leurs électeurs sur certains sujets, comme à gauche d’ailleurs, pensons à la question de l’abolition de la peine de mort adoptée complètement à rebours de l’opinion publique française.
    De plus, sur certains sujets sensibles interdits d’expression, les partis politiques de la vraie gauche et de la fausse droite s’entendent comme larrons en foire pour interdire tout débat.
    Bonjour la démocratie.
    A l’occasion des législatives de 2017, j’ai reçu un programme sur papier glacé de celui qui aspirait à devenir « mon » député, sous une étiquette de « droite-centre droit ».
    Eh bien sur ce document figuraient un certain nombre de sujets comme la formation, le sport, le passage à la fibre optique etc. mais rien, vraiment rien, sur des questions fondamentales pour notre avenir comme l’immigration de masse, la dissolution de la France dans le magma mondialiste, la désertification rurale etc.
    Bien entendu, je lui ai écrit à ce sujet, sans avoir obtenu la moindre réponse.
    Encore une fois, tout est bloqué et c’est bien là le problème.
    —————————————————————–
    @ Paul Duret
    « ll y a un truc bizarre. J’ai l’impression que beaucoup d’intervenants de ce blog marchent à côté de leurs pompes.
    En effet personne ne parle plus de la baisse du chômage. »
    Ah ! Coucou le revoilà, le chômage, encore le chômage, toujours le chômage, l’alpha et l’oméga de la vie politique française ou de ce qu’il en reste, avec le « social »…
    De quoi les hommes politiques en campagne électorale pourraient-ils encore parler si le chômage était négligeable ?
    Comme si la résolution de la question du chômage allait régler ipso facto celle de la désertification rurale, de l’autisme étatique, de la perte des valeurs et des repères, des injustices fiscales, de l’ensauvagement de la société, du communautarisme rampant, du mal-vivre en France gauchie, du terrorisme intellectuel, de la délinquance et de la criminalité d’origine étrangère et celle de l’avancée sournoise du mondialisme…
    Ceci dit, là où vous avez raison est que ce chômage n’arrange pas les choses en ce qui concerne le moral des Français, entre autres dans les territoires délaissés où les pôles d’activité comme les commerces ou les petites entreprises ont tendance à péricliter pour des raisons de rentabilité et parfois d’insécurité.
    Mais là, nous touchons aussi du doigt le problème du coût du travail en France, avec le poids des divers prélèvements dits sociaux, comme si une entreprise, au lieu d’être avant tout un centre économique de production voire d’innovation, devait aussi se voir attribuer une fonction de vache à lait « sociale ».
    Le problème est que tant que les entreprises seront placées sous la tutelle tatillonne de gens qui ignorent absolument tout de leur fonction, de leur environnement, de leurs contraintes et de leur fragilité, les choses ne pourront qu’aller de mal en pis.
    Eh oui MM. les apparatchiks qui ne savent que taxer, l’économie repose plus sur la confiance et la sécurité juridique que sur des formules mal digérées, surtout si elles ont été concoctées à la sauce socialiste…

  128. @ Alpi | 08 janvier 2019 à 00:36
    Je vois que vous ne plaisantiez pas, ceci dit je trouve que ces parlementaires ne sont que trop peu « stigmatisés » comme vous dites, la réponse de Jacob est hallucinante quant aux nombres de condamnations dont la plupart sont affublés et qui siègent toujours, un trou de souris est encore trop grand pour qu’ils puissent se cacher.
    Vous voulez « hiérarchiser » !? L’éthique ne se monnaye pas sur un marché des changes, de leur part tous les arrangements sont inadmissibles, tricher, se voter des privilèges c’est un peu nous voler, non ?
    Nous ne sommes pas dans un process qualité, l’honneur de servir n’a pas de référentiel, ils sont suffisamment choyés pour restituer une honnêteté sans faille envers nous et surtout envers eux-mêmes.
    L’affaire Fillon – pour la plus récente – est un exemple parmi d’autres, il a été sanctionné, je m’en réjouis. Bruno le Roux aussi, l’esclavagiste qui faisait travailler ses filles pubères rémunérées au parlement, trouvez-vous cela admissible ?
    Un grand ménage reste encore à faire, j’ai en tête un parlementaire finlandais qui s’est fait virer pour une poignée de pistaches justement.
    L’exemplarité n’a pas d’échelle de valeur et trop souvent la morale chez eux est à géométrie variable et nous citoyens devrions supporter ces manquements d’escrocs de petit ou grand chemin ?
    Bonne journée, pour un peu vos noisettes ont failli me rester en travers de la gorge, par contre les parlementaires sont plutôt tendance écureuil avec un appétit pour la plupart d’ogre.
    ——————————————–
    @ breizmabro | 08 janvier 2019 à 09:01
    L’inspecteur mène l’enquête, par les temps troubles quelques individus – à visage découvert semble-t-il – se saisissent d’un chariot élévateur, fourches au vent s’il vous plaît ! et partent cahin-caha enfoncer la porte d’un ministère avec une facilité d’agissement déconcertante.
    Le mode opératoire était parfait.
    Les chariots élévateurs poussant comme des champignons – comme chacun le sait – aux abords de certains feuillus, on peut penser que le ministère concerné en abritait quelques-uns, surtout après la pluie de canons à eau déversée sur des tournesols qui n’en demandaient pas tant.
    Peut-être une commission d’enquête Théodule pour résoudre cet épineux problème ? Un Benalla à la rescousse ? pour expliquer comment cela fonctionne, et pourquoi pas convoquer le Saint-Esprit pour élucider ce mystère ésotérique ; j’attends donc la suite.
    Un peu inquiétant sans doute, j’imagine si un tank avait été oublié par quelque étourdi militaire, sait-on jamais.
    Décidément nous sommes bien au pays des miracles, Lourdes est à portée de voix, un chariot étant bien à portée de main, cela vaut bien une messe après un miracle.

  129. @ breizmabro | 08 janvier 2019 à 09:01
    Un jeu de dupe du gouvernement Macron. La crise ne fait que commencer. Ce que nous avons vu n’est qu’un avant-goût. Tant que Macron s’entêtera à tenir son cap qui part à la dérive et lui avec et ne reconnaîtra pas toutes ses erreurs et continuera de manipuler les Français contre les vrais Gilets jaunes, alors la guerre des tranchées ne fera que s’allonger. Macron a cru qu’il suffisait d’avoir une bonne tchache pour berner les Français et les diviser ? Il hait les Français mais roule pour l’invasion migratoire.
    Macron gouverne par défaut. Serait-il déjà en sursis ?
    Vous découvrirez plus ici, et ce n’est pas complètement faux :
    https://www.causeur.fr/emmanuel-macron-gilets-jaunes-depart-158002

  130. Une réflexion nuancée et courageuse.
    Je suis personnellement favorable à un RIC encadré, particulièrement sur des questions qui engagent irrémédiablement l’avenir de la Nation.
    Par exemple, je suis convaincu que l’on ne peut construire aucune communauté prospère sans frontières et je crois que si nous poursuivons dans la voie actuelle, dans quinze ou vingt ans nous connaîtrons une instabilité sociale chronique et une guerre civile culturelle permanente.
    La lutte des classes sera remplacée par des affrontements identitaires.
    La démocratie représentative dont je ne nie absolument pas la nécessité a atteint les limites de son efficacité.
    Tout cela tourne en rond et le Peuple a été dépossédé depuis longtemps de ce qui lui appartient : la Souveraineté.
    Si le Peuple n’est pas souverain, l’oligarchie, fût-elle éclairée, se substitue à la démocratie.
    Il faut faire confiance au Peuple et c’est en l’infantilisant et en le méprisant que l’on tuera définitivement cette belle idée née il y a plus de 2 000 ans en Grèce.
    J’ajoute que la démagogie ne réside pas dans le RIC mais plutôt dans ce politiquement correct de gauche qui a conduit par exemple à permettre aux handicapés mentaux ou aux personnes sous tutelle de participer à l’élection de nos dirigeants. Même si leur nombre est négligeable pour peser sur les résultats, la démarche révèle bien la haute estime que nos élites accordent au droit de vote.

  131. @ Achille | 08 janvier 2019 à 02:41
    « …commentaire que je vais m’efforcer d’oublier. »
    On va surtout oublier Achille qui semble n’avoir que les yeux de Chimène pour ce gouvernement de frappeurs cogneurs flashballeurs tasers en plus de racketteurs de pauvres serfs hypertaxés multi-imposés saignés à blanc.

  132. La force des pays tels que les Pays-Bas, les pays scandinaves, le Canada et même l’Allemagne et par certains aspects les Etats-Unis ou la Chine, réside dans une mentalité moins élitiste et guindée.
    Dans ces pays on peut alors concevoir les besoins des classes populaires et moyennes et y répondre.
    Ce fut le choix heureux du PC alors qu’en France nos élites faisaient la promotion du « Minitel ».
    Il ne s’agit bien sûr pas d’aligner les niveaux d’instruction vers le bas, comme c’est souvent la réponse apportée à cet élitisme, mais de rendre aussi valeureux les emplois manuels, les carrières atypiques.
    Permettre de réelles passerelles entre les cursus scolaires et du supérieur, des reprises d’études à tous les niveaux, s’acheminer vers des rémunérations liées aux mérites et à la pénibilité plus qu’à l’héritage.
    Demander aux médias d’élever le niveau qualitatif des informations et multiplier les lieux de débat, par présences physiques ou virtuelles.

  133. Mary Preud'homme

    @ genau | 07 janvier 2019 à 12:08
    Quittez vos charentaises et vos œillères et réfléchissez deux minutes !
    Pour écrire de telles stupidités vous n’avez manifestement aucune idée de ce en quoi consiste le métier de gendarme ou de policier de terrain chargés de contenir les manifestants et de réprimer les émeutes. Avant tout ils ont ordre d’agir groupés, de garder leur sang-froid face aux menaces et provocations qui pleuvent dans tous les sens, de ne pas prendre d’initiatives comme celle de faire le coup de poing tout seul (alors que beaucoup d’entre eux sont formés aux combats de self-défense) et de toujours réagir proportionnellement à la menace et au danger pour eux et leurs collègues, toutes appréciations et notions qui demandent beaucoup de professionnalisme et un minimum de matière grise, contrairement au triste modèle de votre ex-champion de boxe !

  134. Michel Deluré

    @ Exilé
    Au fond de vous-même, ne pensez-vous pas que votre « démocratie réelle » est en fait un idéal difficilement atteignable dans un pays comptant près de 46 millions d’électeurs ?
    Ne suffirait-il pas déjà de commencer par respecter les règles de base qu’impose la démocratie ?
    Je n’ai pas le sentiment que cela soit toujours le cas aujourd’hui et je doute que la grande majorité de ceux qui sont dans la rue chaque samedi depuis quelques semaines pour détruire et imposer par la violence leur idéologie, si tant est qu’ils en aient une, soient des tenants de la « démocratie réelle ».

  135. Qui a évincé Fillon pour que nous en soyons là ?
    Lui qui avait 36 ans d’expérience politique derrière lui !
    Ah oui, j’oubliais… il est catholique et luttait contre l’oligarchie !
    Ah oui, il voulait la liberté pour notre nation !
    Ah oui, son programme était trop insupportable parce qu’il voulait remettre tout à zéro (l’Etat est en faillite) et il avait contre lui la bien-pensance !
    Ah oui, il s’est fait offrir des costumes !!
    Scandaleux n’est-ce pas ?
    Mais la justice est impartiale dans ce pays ! NON ?
    Au fait, où en est son procès ?
    Vite fait de condamner mais on attend toujours sa condamnation !
    Un débat ? Sur la manipulation de masse ? Oui ! Sur la lobotomisation ? Oui !
    Effets du désert spirituel dans ce pays ? plus de repères ! La confusion, la tour de Babel ! Bref, le peuple se rend compte sans vouloir se l’avouer qu’on l’a trompé, qu’il a été trompé !
    Cet état, cette cause intègre aussi une partie de la colère, le sentiment d’impuissance, de ne plus maîtriser !
    Qui en parle?
    Ceux qui ont manipulé l’opinion (à deux mois des présidentielles) comme par hasard ?
    Avec Fillon le langage et la méthode eussent été différents ! Qu’on ne vienne pas critiquer son programme ! Aussi dur fût-il, ses effets auraient rendu notre pays à nouveau prospère, indépendant, libre !
    A quoi assiste-t-on maintenant ?
    Il l’avait dit ! Trop tard, on s’enfonce !
    C’est lui qu’il faut chercher ! Mais je doute qu’il le veuille et surtout qu’un mea culpa soit dans l’esprit du temps et dans l’ADN de ce pays.

  136. @ dumetz | 07 janvier 2019 à 21:20
    J’entends bien. Des lois, encore des lois, il en manque toujours une, alors que leur nombre est si considérable… Vous connaissez la suite.
    Ne me dites pas que comme tant d’autres (élites comprises assises sur leurs prébendes depuis des décennies) vous n’avez pas senti l’odeur de poudre monter depuis des années !
    Le champ de ruine est apparu en vraie grandeur lors de la dernière élection présidentielle. N’est-ce pas le symptôme très alarmant d’un état de santé dégradé du corps social et de la nation ?
    La France en piteux état, E.M. le savait, mais n’en imaginait pas les répliques du passage d’un monde à un autre avec une telle intensité, et qui n’en sont sans doute hélas, qu’à leurs débuts.
    Car, après des gouvernements successifs plus ou moins calamiteux, la vie politique française et la France en général sont en piteux état :
    – Commerce extérieur en berne, dans le désordre et non exhaustif :
    – Industrie à l’agonie,
    – Chômage catastrophique,
    – Niveau de vie des plus faibles digne d’un pays pauvre,
    – Dislocation du corps social,
    – Classe politique éclatée en individualismes ambitieux,
    – Montée dangereuse et incontrôlée des communautarismes,
    – Installation explosive de l’intégrisme religieux,
    – Culture en capilotade,
    – Incivilités quotidiennes insupportables (plus de mille faits divers /jour en France),
    – Violences dont envers les femmes intolérables,
    – Abandon des banlieues à leur économie souterraine et tout ce qui va avec,
    – Éducation nationale minée par le retour en force de l’obscurantisme religieux,
    – Laïcité de plus en plus souvent remise en cause,
    – Relâchement moral des élites,
    – Écart de plus en plus béant entre les riches et les pauvres,
    – Mort des centres-villes,
    – Abandon des campagnes et des agriculteurs,
    – Agonie de l’agriculture à taille humaine,
    – Dégradation des paysages,
    – Politique étrangère erratique et fumeuse,
    – Radicalisation religieuse,
    – Immigration incontrôlée, non transparente et non comprise,
    – Prisons surchargées et en piteux état, ou à l’inverse, dignes d’hôtels deux étoiles,
    – Fichés S par milliers,
    – Communautarisme exponentiel,
    – ….
    Certes notre vieux pays n’en est pas à sa première épreuve, et l’espoir demeure qu’il parvienne à surmonter cette crise d’asthénie, comme il est sorti d’autres périodes sombres de son histoire.
    Cependant, aujourd’hui, le pays a soif de justice sociale, de respect de son mode de vie, d’innovations contrôlées, de reconnaissance internationale et d’innovations respectueuses de son mode de vie et de ses valeurs.
    Des Français innombrables sont désespérément, alors que les élections sont encore chaudes, à la recherche du dirigeant qui saurait incarner cette double aspiration et dont la probité, le désintéressement et la capacité à gouverner lui garantiraient sécurité, développement et continuité.
    En attendant, chômage, pouvoir d’achat, et tant d’autres items ne pourront rattraper le temps perdu à ne pas solutionner des situations aujourd’hui devenues explosives. Il n’en demeure pas moins que sans réaction politique majeure sur un minimum de points durs énoncés ci-dessus, peu importe lesquels, il faut dégonfler la liste, le débat national lancé n’arrangera rien bien au contraire.
    Nos représentants doivent FAIRE maintenant. La casse à commencé, d’un bord, elle doit apporter des répliques majeurs de l’autre.
    Qui n’est pas prêt ?
    Larmes et grincements de dents seront toujours préférables aux taches de sang d’où qu’elles viennent.
    Au 27 janvier. J’y serai.

  137. Philippe Dubois

    @ anne-marie marson | 07 janvier 2019 à 19:25
    Juste une précision : j’ai participé à quasiment toutes les manifestations du samedi après-midi à Bordeaux, mais je ne suis pas allé sur les ronds-points.
    @ dumetz | 07 janvier 2019 à 21:20
    « Les mesures annoncées ne doivent pas se limiter à des mesures simples d’ordre public, elles doivent être assorties de nouvelles règles en matière pénale et d’un programme urgent de capacité carcérale pour qu’une fois pour toutes nous puissions avoir des règles dissuasives et ne plus laisser passer notre République pour un îlot d’angélisme où toutes les perversités peuvent se développer à foison. »
    Je pense que vous parlez de la politique que le gouvernement devrait suivre vis-à-vis des racailles de nos riantes banlieues enrichies par la diversitude.
    Ah mais non, les policiers ont des consignes de retenue, car si jamais un de ces jeunes venait à se casser un ongle lors d’un affrontement, on verrait défiler à son chevet tout ce que la République compte d’autorités et la presse ferait ses titres sur les insupportables violences policières.
    D’ailleurs,
    – Combien d’interpellations et de condamnations suite aux barbecues automobiles festifs du 31 décembre ?
    – Quelles condamnations pour les auteurs de violences contre les faces de craie ou babtous ?
    Par contre, je peux vous assurer qu’avec les Gilets jaunes, c’est open bar.
    Lors d’une manif précédente, tout se passait bien : une fille est venue esquisser une petite danse devant les CRS retranchés place Pey-Berland : la foule de GJ s’est approchée et là plouf, direct au canon à eau alors que je n’avais pas encore vu de projectiles lancés.
    Samedi 5 janvier, j’étais à Bordeaux Place Pey-Berland lors des affrontements qui avaient lieu côté palais de Justice, et les casseurs, connus car militants d’extrême gauche, étaient comme d’habitude retranchés entre la cathédrale et les voies de tram (allez sur Google Street View) mais les CRS ont envoyé le canon à eau et les lacrymo sur la foule devant eux, pas sur les casseurs.
    Plus tard, nous étions un petit groupe (5 ou 6) de GJ en train de discuter tranquillement près de la statue de Chaban et c’est tout, plus quelques badauds, quand les forces de l’ordre (FDO) ont balancé du lacrymo sur toute la place : pourquoi gazer tout le monde, sans distinction, y compris des gamins, car ils ont aussi visé la rue du Loup, seule voie d’échappement ? Voie dans laquelle ils ont chargé. Pourquoi ? Les casseurs étaient derrière eux et nous n’avions aucune envie de nous (les 5 ou 6) affronter aux Robocop (BAC en l’occurrence).
    Par contre nous avons dû repousser les gens en leur hurlant de dégager le plus vite possible.
    J’ai évité aussi à des passants d’aller se jeter dans la charge des Gendarmes Cours d’Alsace et Lorraine, charge que j’ai évitée de justesse en me reculant dans la rue de Cheverus où j’étais : c’est là que j’ai bloqué les gens (heureusement, ils ont « obéi » au « Gilet jaune » que j’étais). Je dois reconnaître que les gendarmes ont été très corrects sur ce coup, car ils ont vu que j’assurais la sécurité des gens.
    Après, les FDO ont balancé du lacrymo vers la rue Sainte-Catherine, où il y avait encore des gens avec enfants qui faisaient leurs courses.
    L’impression que cela donne est que les autorités laissent agir tranquillement les casseurs pour avoir un prétexte pour « rentrer dans le tas ».
    Résultat : les GJ sont remontés comme des coucous, les FDO sont à bout aussi.
    Pourquoi le préfet ordonne-t-il aux transports en commun de déporter leurs terminus à plus de deux kilomètres des incidents ? Pour emm… les GJ pacifiques qui voudraient simplement rentrer chez eux ?
    Pourquoi ce gouvernement et ses préfets semblent-ils tout faire pour exacerber les tensions ?
    Je précise : aucun magasin n’a été pillé et aucune dégradation n’a été commise sur le parcours ; pourtant, il n’y avait le plus souvent pas un seul policier visible.

  138. revnonausujai

    @ Patrice Charoulet | 08 janvier 2019 à 09:24
    Bizarrement sur le fil Barbarin, mais ça doit être une erreur de doigt.
    C’est entendu, les GJ sont foutraques, incohérents, incontrôlés et incontrôlables ; de plus, ils sont ignares, se saoulent au gasoil, fument des gitanes maïs et sentent mauvais sous les aisselles et entre les doigts de pied ; bref, il faut faire cesser cette désolation. Le Premier sinistre, en bon énarque adepte de solutions simples et élégantes, devrait les faire fusiller avec des balles rouillées pour s’assurer qu’ils succombent au tétanos.
    En même temps, comme dirait l’autre, le gouvernement… ! La dernière du jour: Bruno Le Maire pour, puis contre puis de nouveau pour la suppression totale de la taxe d’habitation ; il ferait mieux de se reconvertir dans le professorat de tango argentin, au moins, il aurait une certaine compétence.
    Ces gens sont faits pour gouverner comme moi pour être archevêque (tiens, revoilà Barbarin !).
    En dehors de son amateurisme et de la viduité d’une politique basée sur la communication, ce pouvoir est de loin le plus néfaste et le plus insoucieux des intérêts de la France et des Français qu’ait connu notre patrie depuis au moins la Libération. Alors, c’est une simple question d’hygiène : quand on a un gouvernement de m**de, on tire la chasse, d’autant que celui-là est particulièrement puant.

  139. Je ne crois pas un instant aux intimidations « coups de menton » du Premier ministre qui affichait sa stratégie hier soir sur les étranges lucarnes.
    Ce que je constate c’est que les forces de l’ordre sont à la peine et passablement débordées par les ruées successives des manifestants.
    Quant aux casseurs rien ne les arrête car ils sont prêts à tout.
    Alors ce n’est pas une loi de plus qui va calmer les ardeurs !
    La partie est mal engagée et malheureusement nous allons devoir subir les dégradations et les atteintes de toutes sortes qui vont avoir pour conséquence l’effondrement des chiffres d’affaires donc du chômage à venir. Un éventuel état d’urgence ne réglera rien.

  140. @ Michel Deluré
    « Ne suffirait-il pas déjà de commencer par respecter les règles de base qu’impose la démocratie ? »
    Vous avez raison.
    Mais encore faudrait-il que ceux qui sont à la tête de ce qui est encore vaguement un État (pour combien de temps encore, avec tous les abandons de souveraineté en cascade ?) soient absolument irréprochables et soient les premiers à montrer l’exemple.

  141. Christian Delpierre

    Il est incompréhensible que les forces de l’ordre ne puissent pas user de leurs armes ! Peur de la bavure ?
    Ce n’est pas une bavure de frapper un policier à terre ?
    La violence n’est condamnable que dans un sens ?
    J’en vois qui s’offusquent, qui se pincent le nez.
    Il y a de nombreux pays où des gestes bien moins graves ne seraient pas tolérés.
    Des démocraties. Je pense aux USA, entre autres !
    Mais comptons sur tous les partis d’opposition, extrêmes ou pas, pour entretenir ce climat insurrectionnel.
    C’est du pain bénit pour ces gugusses qui n’ont aucune alternative à proposer à la politique d’Emmanuel Macron.
    Je suis profondément écœuré par ce qui se passe en ce moment dans mon pays, à cause d’une minorité bulot qui ne réfléchit plus.
    Je suis écœuré et en colère !
    10 morts, 1 500 blessés, plus de 50 000 personnes au chômage technique, des boîtes qui mettent la clé sous la porte… Mais où va-t-on ?
    J’ajoute:Je crois que c’est plutôt de nombreux manifestants qui appellent aux meurtres.
    Et le zozo que j’ai vu en décembre boulevard Haussmann avec une hache n’était pas là pour offrir des fleurs aux policiers.

  142. @ Ellen 08 janvier 2019 à 11:00
    « Tant que Macron s’entêtera à tenir son cap… »
    Vous avez raison, un vrai capitaine de bateau ne s’entête jamais sur un cap, genre « j’y suis j’y reste ». Fort heureusement il sait en changer si les conditions le lui imposent pour sauver son navire et son équipage.
    Personne n’a appris à Manu à naviguer, sauf dans les eaux troubles de la finance qui, elles, ont un cap dont elles ne se détournent jamais : le profit.

  143. Heureusement que les journalistes sont là pour nous expliquer ce qu’il aurait fallu faire et plus encore ce qu’il ne fallait pas faire.
    Voilà une catégorie de la population qui, bien qu’elle ne mette jamais les mains dans le cambouis, est doté de moyens intellectuels et d’un sens de la perspicacité très supérieurs à ceux de tous les autres.
    Ce qui est amusant, c’est que lorsque l’on en met un en situation d’agir, comme chargé de la communication à l’Elysée par exemple, il se révèle immédiatement très mauvais.
    J’ai la faiblesse de penser que le commentaire politique a totalement pris le pas sur l’information et que l’on reçoit du prêt-à-penser et très peu d’informations élaborées.
    Sans doute faut-il plus d’investissement personnel pour aller éplucher les rapports de l’INSEE sur le niveau des revenus des Français, avant et après répartition, et en faire un article de fond, que pour faire des considérations personnelles.

  144. La politique c’est comme la musique, il y a la question du rythme, du tempo qui permettent une résonance quasi alchimique et participent au succès du morceau.
    Et dans la séquence actuelle, le gouvernement est sans arrêt décalé.
    On pourrait éventuellement expliquer l’erreur de tempo de la phase de début décembre où EM a tardé à revenir du G20, le national étant le terrain dévolu à EP. Mais ainsi il a laissé la haine des partis extrêmes s’engouffrer dans la colère des GJ.
    Maintenant, en ce début d’année, on ne peut trouver aucune excuse à cette faute de tempo qu’EM a décidé de proposer.
    Un débat démarrant le 15 janvier !
    Mais comment ne pas entendre le message des gens partout disant qu’ils étaient toujours déterminés malgré la trêve des confiseurs !
    Les ministres nous ont servi leur story (C. Castaner en tète) s’appuyant sur les chiffres des manifestants en diminution pour essayer de nous (se ?) rassurer sur le fait que les GJ c’était fini. Le 15 janvier est trop tard !
    Cela fait deux samedis de violence à subir par les Français, c’est insupportable.
    Là aussi les ministres pensent peut-être que la radicalisation des GJ sur le terrain va entraîner un retournement de l’opinion publique en faveur du gouvernement, mais c’est le contraire qui risque de se passer !
    Cette incapacité de l’Etat a endiguer la violence de plus en plus provocatrice, les images de tabassage des forces de l’ordre risquent juste de faire monter en France l’appel d’un gouvernement fort et de rejeter le pouvoir actuel qui renvoie une image si humiliante de notre nation.
    Le mauvais tempo en plus d’une contre-manifestation le 27 janvier (bien trop loin vu la montée des périls) risque de signer la défaite d’un gouvernement à la dérive et sans vision, qui ne sent pas battre le pouls du pays qu’il est censé protéger et rassembler.

  145. Cela n’a pas traîné, Chantal Jouanno jette l’éponge et bien sûr encore un qui n’a rien compris, le ministre de la Transition écologique François de Rugy a pris sa défense mardi. « A un moment donné, il va quand même falloir qu’on reprenne le sens de la mesure. Il y a des joueurs de foot qui gagnent un million d’euros par mois et ça ne choque personne », a-t-il réagi sur Europe 1. « Si on considère qu’exercer des responsabilités politiques… »
    Une réponse qui va faire plaisir aux citoyens et aux Gilets jaunes.
    D’abord mettre sur le même plan pour comparaison le salaire d’un footballeur avec celui d’un politique, c’est déjà avouer la faiblesse de son argumentation, quelle nullité !
    Par contre, pourquoi n’a-t-il pas pris pour faire la comparaison le salaire du professeur de médecine qui opère à l’hôpital public, tous les jours, la responsabilité énorme et l’abnégation sans faille au bout de ses doigts.
    Il aurait sans doute été plus crédible ; lui aussi est un gavé de la politique, sautant du perchoir à l’écologie comme on joue à saute-mouton, décidément ils n’ont toujours rien compris.
    Personne ne demande que madame Chantal Jouanno vive sur de la terre battue, personne, mais le coup du salaire de footballeur – argument éculé – il fallait quand même le sortir.
    Est-elle capable de rentrer un penalty ?
    Des « responsabilités politiques » ?
    Dites donc monsieur de Rugy, depuis quand est-elle dans les arcanes du pouvoir ? Et pour quels résultats ? De la dette, toujours de la dette, rien que de la dette… A-t-elle ses biens en caution ?
    Alors comme disait François Mitterrand, il devrait se souvenir qu’il faut parfois tourner sept fois sa langue dans sa bouche avant de l’ouvrir.

  146. @ sylvain | 08 janvier 2019 à 11:33
    « …racketteurs de pauvres serfs hypertaxés multi-imposés saignés à blanc »
    Ces Gilets jaunes saignés à blanc ont quand même réussi à réunir près de 118 000€ en trois jours pour le boxeur qui a roué de coups des policiers.
    Je pense que cet élan de générosité aurait été bien plus profitable si cette somme avait été destinée aux Restos du cœur ou au Secours catholique.
    Mais je suppose que, vous aussi, tout comme genau, vous faisiez du second degré. 🙂

  147. J’ai beaucoup aimé l’idée de la loi préconisée par E. Philippe (le doudou de Manu) instaurant le « délit des visages dissimulés ».
    Ainsi donc, avec cette nouvelle loi envisagée (?) le visage dissimulé passera du mode contraventionnel au mode délictuel.
    Les policiers qui « osaient » jusqu’ici verbaliser les femmes en burqa dans l’espace public pourront désormais les faire comparaître devant un tribunal correctionnel.
    Perso je dis bonne chance, et aux policiers et aux juges, parce que le boxeur de samedi dernier ne sera rien à côté de ce que feront les « frères » de la femme « éventuellement » convoquée à une audience correctionnelle, tant aux policiers qu’aux juges..
    Décidément sous le gouvernement de Manu nous vivons une époque formidable, c’est un peu les Galeries Lafayette, à chaque étage il se passe quelque chose.
    A l’étage « taxe d’habitation » ya un rayon « tu payes plein pot MAIS, en même temps, tu peux avoir des réducs ».
    Et à l’étage « camouflage de visage » ya un rayon « t’y as droit » et un rayon « t’y as pas droit ».
    Après ya l’étage du jeu, un truc ludique qui détend :
    Question : Combien est payée la présidente de la Commission nationale organisatrice du débat sur « comment vous vous en sortez les pauvres avec vos smic à 1 521,22 € brut mensuels pour 35h de boulot hebdomadaire ? »
    Réponse : 14 666 euros brut MENSUELS soit en UN mois UN AN de vos salaires de smicards… environ !
    – Bravo ! vous avez gagné !
    Oups… on nous annonce que madame la présidente de la commission a décidé de se retirer du jeu. Chantal a « scratché » (comme on dit au tennis) mais ce n’est pas grave elle sera remplacée, un si bon poste ne saurait rester vacant.
    Sincèrement, de vous à mois, la vie sans Manu serait monotone car entre les fêtes à l’Elysée, les beaux black des îles (pas ceux d’Ouessant ou de Groix ;)), Benalla et ses méthodes de boxeur MAIS habilité, Benalla et son coffre-fort, Benalla et ses passeports, le Fenwick circulant dans Paris avec à son bord plusieurs énergumènes roulant ‘en dessous’ des 30 km/h autorisés sans être interpellés, la porte d’un ministère pulvérisé par le même Fenwick sans qu’aucun policier ne soit présent sur les lieux pour le stopper, un porte-parole du gouvernement qui, à l’instar de Mélenchon se prend pour la République, et tout ça en même pas deux ans !
    Franchement, si Manu partait ça nous ferait un grand vide 😀

  148. Robert Marchenoir

    Cette affaire du boxeur Christophe Dettinger est effarante. Tout, de ses agressions à sa vidéo de justification, en passant par la cagnotte et les explications de ses nombreux soutiens (*), atteste de l’état de profonde dépravation morale atteint par une partie du peuple français.
    Je ne mentionnerai qu’un détail, tellement tout cela me dégoûte. Dettinger est fonctionnaire. Autrement dit, il prétend lutter contre un impôt écrasant dont il est lui-même responsable. Dont il est lui-même bénéficiaire.
    Dettinger est cadre de la fonction publique. Il dirige des gens. Il a des subordonnés sous ses ordres. Et il se donne en spectacle en attaquant des gendarmes, en rouant de coups de pied à la tête un homme jeté à terre. Un fonctionnaire comme lui. Un type dont il sait qu’il a des ordres pour ne pas se servir de l’arme dont il est muni.
    Après cela, on va nous dire que « les élites » ne sont pas suffisamment exemplaires. Excusez-moi, je vais vomir.
    ______
    (*) Exemple : « Ghizlane, 40 ans, comptable ». Ce n’est pas Monique, 18 ans, chanteuse de rap, droguée, prostituée à ses heures perdues, non : c’est Ghizlane, 40 ans, comptable.

  149. @ Giuseppe | 08 janvier 2019 à 21:24
    « D’abord mettre sur le même plan pour comparaison le salaire d’un footballeur avec celui d’un politique, c’est déjà avouer la faiblesse de son argumentation, quelle nullité. »
    Certes il ne faut pas mélanger les choux et les carottes et les arguments de François de Rugy ne sont pas très malins.
    Mais la polémique concernant le salaire de Chantal Jouanno est parfaitement ridicule, vu qu’elle touche déjà ce traitement dans le cadre de ses fonctions actuelles. Sa contribution en tant qu’animatrice du grand débat national ne lui aurait pas rapporté un sou, ou pas beaucoup plus.
    J’ajoute qu’elle a réagi avec une parfaite dignité en renonçant à animer ledit débat suite à la polémique sur son salaire qui, au demeurant, n’est pas pire que celui de n’importe quel haut fonctionnaire qui encombre nos ministères.
    Elle continuera donc à toucher le même traitement sans animer ce débat (dont, soit dit en passant, je ne m’attends pas à des résultats mirobolants). Cela lui fera tout simplement moins de boulot.
    La question que l’on peut effectivement se poser, et là je vous rejoins, est qu’est-ce qui peut justifier un traitement aussi important pour des gens qui nous démontrent régulièrement qu’ils sont totalement hors sol et donc déconnectés des problèmes des citoyens ordinaires, Gilets jaunes ou pas. Mais là c’est un autre débat.
    ————————————————
    @ Exilé | 08 janvier 2019 à 10:05
    « Et c’est reparti avec la ritournelle sur « l’ordre républicain » (une version abâtardie de l’ordre parfait, je présume ?). »
    Après les attentats meurtriers de 2015 par des terroristes islamistes, les gens ne tarissaient pas d’éloges sur la police. Renaud qui n’a jamais montré un attachement particulier pour les forces de l’ordre, avait même écrit une chanson « J’ai embrassé un flic », c’est tout dire.
    Aujourd’hui, ces mêmes gens se disent solidaires des émeutiers qui caillassent et rouent de coups ces mêmes policiers qui au demeurant sont confrontés aux mêmes problèmes de fin de mois que les Gilets jaunes. Simplement ils font le travail qui est mentionné dans leur contrat.
    Ingratitude, égoïsme, bêtise, un peu de tout cela finalement. Le problème est que ce comportement irresponsable ne saurait conduire le pays vers un avenir meilleur, bien au contraire.
    Il suffit de voir les pays où les partis populistes sont au pouvoir, à commencer par l’Italie, la Hongrie et quelques autres.

  150. calamity jane

    @ fugace
    Je suppose que l’instruction républicaine vous avait appris
    que le 27 janvier 1789 était la « journée des bricoles » !

  151. Philippe Dubois

    @ Christian Delpierre | 08 janvier 2019 à 20:51
    « Il est incompréhensible que les forces de l’ordre ne puissent pas user de leurs armes ! Peur de la bavure ? »
    J’espère que vous avez le même raisonnement lorsque les forces de l’ordre se font attaquer dans de véritables guets-apens par les racailles de nos riantes banlieues, racailles qui n’hésitent pas à caillasser et à attaquer aussi les pompiers, les ambulances, à incendier des écoles…
    Sans parler des voitures, celles des gens qui ne leur plaisent pas, pour les inciter gentiment à déménager…
    Quand je dis qu’il me semble que le gouvernement et ses sbires recherchent l’affrontement violent…

  152. Les citoyens n’ont pas eu le nouveau monde jusqu’à aujourd’hui alors qu’on le leur avait promis et qu’ils ont été déçus.
    Nous avons été plusieurs sur ce blog à avoir saisi la vacuité du personnage avant même son élection.

  153. @ breizmabro
    «Question : Combien est payée la présidente de la Commission nationale organisatrice du débat sur « comment vous vous en sortez les pauvres avec vos smic à 1 521,22 € brut mensuels pour 35h de boulot hebdomadaire » ?»
    Je sens à la longueur du message de cette chère breizmabro qu’elle est remontée…
    Effectivement, cet exemple loin d’être isolé de rétribution faramineuse de présidents de comités Théodule complètement inutiles (commissions, observatoires, hauts conseils et tutti quanti) est absolument scandaleux en période de vaches maigres.
    Ces gens qui prétendent assumer des fonctions d’ordre « social » et assimilé dont les résultats sont flous voire discutables tout en percevant un pactole ne sont pas crédibles.
    Si vraiment ils prétendent aider leurs compatriotes, qu’ils le fassent de façon bénévole.
    En généralisant, nous devrions même exiger que les députés, les sénateurs et les membres des divers rouages composant ce que l’on appelle les « institutions » – y compris le Président – soient également des bénévoles.
    La politique est une forme de sacerdoce, pas un métier.
    Bien entendu, des défraiements pourraient être envisagés sur la base des barèmes retenus pour les notes de frais professionnels dans les entreprises.
    La seule justification du salaire élevé des députés est que cela permet de ne pas trop les soumettre à la tentation d’être achetés.
    Mais ils peuvent toutefois être l’objet d’autres types de pressions.

  154. Cool, nous avons de brillants stratèges :
    La police a l’ordre de ne pas intervenir lors des manifestations en banlieue pour ne pas provoquer la violence.
    La police a l’ordre d’intervenir lors des manifestations des Gilets jaunes pour provoquer la violence.
    C’est aussi simple que ça pour nos crânes d’oeuf et toutes ces fesses d’huîtres qui squattent les institutions avec notre fric.

  155. @ breizmabro 22h24
    « Réponse : 14 666 euros brut MENSUELS soit en UN mois UN AN de vos salaires de smicards… environ ! »
    Beaucoup ignorent que les traitements des hauts fonctionnaires et ceux des présidents des Autorités indépendantes atteignent des sommes relativement importantes, je dis relativement parce que je pense que le président de l’Autorité des marchés financiers dont les responsabilités sont considérables (des milliards d’€…), qui touche un traitement de 223 k€/an « ne vole pas son argent ».
    Un ingénieur chef de service dans une multinationale française perçoit à peu près la même somme par exemple…
    Les chefs d’Inspection générale dans les ministères ont des traitements supérieurs à leur ministre (14 000 net) et je ne parle pas des plus de 150 responsables de Bercy émargeant à plus de 150 k€/an…
    Je ne suis pas choqué de ces rémunérations car si la fonction publique veut attirer en son sein les meilleures compétences, elle doit s’aligner sur les avantages des entreprises privées…

  156. Patrice Charoulet

    UN PROCESSUS REVOLUTIONNAIRE
    Moi qui abomine TOUTES les révolutions qui ont eu lieu en France (1789, etc.), qui soutient la police et la gendarmerie et qui aime l’ordre, j’entends ce mercredi, dans l’émission « Audrey & Co », le député mélenchoniste Eric Coquerel déclarer sans artifice : « Nous approuvons le mouvement des Gilets jaunes, car c’est un processus révolutionnaire. » C’est tout à fait, hélas ! mon sentiment. Et, s’il y a dans dans ces foules quelques sympathisants lepénistes (il y en a même ici), ils ne sont pas très conscients de l’essentiel, qui vient d’être dit.

  157. Les gouttes d’eau de la République, des salaires obscènes pour des postes interchangeables aux élections, sans véritable pouvoir et dont la responsabilité se résume à faire de la répartition quand les tiroirs sont vides.
    Qu’ils partent donc dans le privé puisque l’herbe y est plus verte ! Apparemment de Rugy lui la trouve bien grasse et à son goût dans la politique et beaucoup y font litière et difficile de les en déloger.
    Même Guillaume Roquette s’insurge de ces fromages qui font honte à notre démocratie, ces rémunérations indécentes privilèges de rois dans un pays à l’agonie avec ses 9 000 000 de pauvres.
    Impeccable journaliste qu’on ne peut taxer de révolutionnaire, qui mettait un peu d’ordre dans la pensée de ceux qui ne veulent que voir une goutte d’eau ou encore des responsabilités qui ne sont que des apparats.
    Gérard Filoche lui aussi en remettant une couche, car lui c’est gratuit quand il organise il le dit haut et fort.
    Vite ! Il est temps de remettre ces systèmes de rentes à plat, c’est une condition, la condition pour retrouver la confiance avec les citoyens ; 50% continuent de penser que ces demandes sont légitimes, sans violence le chiffre serait encore à tutoyer les 70%.
    Vite ce système de privilèges doit exploser, des secrétaires en bas de l’échelle au Parlement à 6 200 € ! Des frais d’obsèques qui courent toujours pour des sommes astronomiques encore au Sénat.
    Des hauts fonctionnaires payés une fortune, s’ils ne sont pas contents qu’ils s’en aillent, la file d’attente est longue et des compétences il n’en manque pas.
    Tout le reste est littérature, Carlos n’est plus là ses successeurs font tourner la boutique et ce sans se lécher les babines et la boutique ne s’écroulera pas sans lui, faut pas exagérer.
    Tous utiles, mais pas indispensables.

  158. @ Philippe Dubois 08:21
    « Quand je dis qu’il me semble que le gouvernement et ses sbires recherchent l’affrontement violent… »
    Ce n’est pas exclu. En tout cas j’ai fait à Bordeaux les mêmes constatations que vous le 5 janvier…
    Je me souviens aussi qu’en 1968, le préfet Grimaud qui a permis que les manifs ne se terminent pas dans un bain de sang, parcourait Paris au volant de sa 4L banalisée pour parler à ses troupes et « prendre le pouls » de la rue.
    Je crains fort que le préfet de police actuel reste terré avec Castagnette et Nunez dans les bureaux de la place Beauvau… et distille des ordres… qui font désordre.

  159. gendre idéal

    Un gendarme a pris des coups de poing, et alors ? il a dû subir bien pire lors des exercices. Et subsidiairement il est parfaitement protégé par une carapace. Et il a donné combien de coups de matraque ? En faire un héros ou sangloter sur le non respect de l’autorité révèle une profonde incompréhension de ce qui se passe. Autrefois la police et la gendarmerie étaient effectivement des services qui protégeaient le citoyen. C’est fini. Ce sont des services priés de se « recentrer sur leur cœur de métier » et jaugés aux résultats. C’est une invention des énarques, on ne commande plus on réalise des objectifs. Combien de PV ?
    Alors la police est devenue un système de contrôle de la population avec toute sa panoplie de moyens allant des radars aux robots-cops. Comme l’est la presse avec ses images sélectionnées. Et c’est contre cela que les citoyens se révoltent.

  160. La politique de Gribouille !
    Mme Jouanno jette l’éponge de l’animation du Grand débat.
    Elle conserve par contre la Présidence nationale du débat public avec un salaire de 15 000 euros par mois. Quelle est vraiment sa valeur ajoutée ?
    M. Mahjoubi secrétaire d’Etat au numérique affiche ses goût de luxe, une voiture de 48 500 euros et sa moquette remplacée par du parquet.
    Que produit-il pour exiger ses prétentions ?
    A Bercy on hésite sur la taxe d’habitation. Un jour c’est oui, le lendemain c’est non.
    Tout pour exciter les Gilets jaunes !
    Y a-t-il un patron à la tête de l’Etat ?

  161. @ caroff | 09 janvier 2019 à 10:07
    Ouvrez ces postes à la concurrence d’universitaires et autres ingénieurs, vous verrez ils seront pléthore et de se bousculer.
    De tels montants les feraient saliver, l’éthique en prime aussi, sous les ors et paillettes s’il vous plaît !
    Seulement toujours réservés ces postes, captés par les copains des mêmes écoles. Il a fallu attendre pour savoir comment madame Jouanno pouvait être payée aussi grassement, tellement le circuit est opaque, que je sache elle n’a pas découvert le vaccin contre la rage, non ? Cela se saurait.
    Pour moitié moins de salaire et de privilèges vous allez trouver beaucoup de premiers fusils, faut pas croire dans les ministères et dans les assemblées il n’existe pas que des aigles cela se saurait aussi, rien que notre dette peut en témoigner.
    Beaucoup d’ingénieurs de haut niveau sont très loin de ces montants je vous l’assure, alors ouvrons ces postes et au plus fort la guirlande !
    Vous seriez surpris. Alors chiche !

  162. @ caroff 09 janvier 2019 à 10:07
    Je ne conteste pas les salaires attribués pour de réelles fonctions à des postes indispensables, mais dites-moi à quoi sert cette commission Théodule des débats public ? Je crains que sa principale fonction soit de recycler quelques fonctionnaires incompétents.
    A quoi a servi cette commission dans le projet de Notre-Dame-des-Landes (exemple) ? Dites-le moi.
    A quoi sert « Harlem » Désir planqué par Mitterrand à l’OSCE pour 122 195 euros de rémunération avec, cerise sur le gâteau, zéro euro d’impôt.
    Mais, heureusement, l’OSCE précise que l’emploi de représentant pour la liberté des médias est un « plein-temps ». Ouf, on a eu chaud ! Ceci dit cette rémunération « plein temps » de ce gauchiste représente près de 9 fois le Smic, NON IMPOSABLE. Qui dit mieux ?
    Stop à la violence OUI, mille fois oui, mais que l’Etat commence à dire STOP à la gabegie qui est également une violence pour les 9 millions de pauvres vivant en France !

  163. @ Exilé 09 janvier 2019 à 09:15
    Vous avez raison, ça m’agace toute cette compassion rémunérée (« à des pas d’prix »), ces commissions Théodule qui fleurissent comme les crocus au printemps pour planquer les derniers des promotions Voltaire ou Senghor parce qu’ils étaient tellement bons pour animer les soirées et fournir, en TOUT, les premiers de la promo, qui s’en souviendront.

  164. @ Achille
    « Après les attentats meurtriers de 2015 par des terroristes islamistes, les gens ne tarissaient pas d’éloges sur la police »
    Je ne vois pas pourquoi vous jugez utile de me faire la leçon sur la police.
    Je me suis borné à vous faire remarquer que l’expression « ordre républicain » n’avait pas de sens.
    Quant à la Hongrie actuelle, j’ai l’impression que vous ne la connaissez qu’à travers la propagande déversée par votre cher téléviseur.
    ——————————————————-
    @ Patrice Charoulet
    « Moi qui abomine TOUTES les révolutions qui ont eu lieu en France (1789, etc.), qui soutient la police et la gendarmerie et qui aime l’ordre »
    Voilà qui vous honore.
    Mais si vous me permettez de vous taquiner, veuillez me permettre de vous faire remarquer que vous avez travaillé plusieurs années sans en avoir démissionné pour un certain organisme public, financé de force par le contribuable (non, l’instruction publique n’est pas gratuite contrairement à ce que prétend la réclame mensongère), dont le fonds de commerce repose pour une bonne part sur l’apologie du crime, à savoir la révolution de 1789 et son cortège d’horreurs dont le premier génocide, qui a servi plus tard de modèle pour qui nous savons…

  165. On l’aurait presque oubliée ! La Madone qui nous avait inventé la voiture électrique, éteinte comme une chandelle aujourd’hui, ses milliards gaspillés, portiques compris, une acheteuse compulsive avec le portefeuille des contribuables.
    Ambassadrice de je ne sais plus quoi, pour je ne sais plus qui, las ! Combien dans cette situation ? Harlem Désir et tant d’autres, pour rien, n’importe quel fonctionnaire ferait l’affaire, le prestige en plus la dépense en moins.
    https://www.europe1.fr/politique/segolene-royal-ce-rapport-est-une-tentative-de-demolition-2715136
    Le peuple à 70% a dit fuera ! à tous ces politiques, la haine insidieuse s’est aussi installée, le dégoût qui touche de près ou de loin tous ces personnages qui font nos institutions, c’est grave quand le désespoir perdure et pas de porte de sortie.
    On parle de 500 privilégiés qui sont rémunérés plus que Jupiter, mais combien de milliers d’autres le sont au niveau de sa cuisse ?
    L’information a détruit cette opacité mortifère de république bananière qui enfantait des castes, se réservait des positions.
    Internet a tout cassé, fait voler en éclat tous les codes, transgressé toutes les opacités et cachotteries y compris les plus obscènes.
    Comment madame Jouanno a-t-elle pu ne pas penser que son salaire… et tous les privilèges qui vont avec ne seraient pas portés sur le devant de la scène ? Bêtise ? Déconnexion totale avec le monde réel ? Les deux sans doute.
    Une commission où on évoquerait les fins de mois, la vie misérable, les Restos du cœur… Et elle en tailleur haute-couture et souliers vernis, expliquer que tout va bien, qu’elle entendait très bien depuis son balcon la clameur des gueux qui viennent pleurnicher.
    La profondeur des sofas soyeux anesthésie la moindre analyse, la pression ne retombera pas, les demandes de réduction de train de vie des élus se font de plus en plus pressantes, certains n’imaginaient pas que l’Etat pouvait servir un pourboire aussi élevé à un personnage aussi peu probant, chef d’une commission Gustave ou Théodule, au choix.
    Madame Jouanno qu’a-t-elle fait pour son pays de si lumineux qu’elle puisse être autant rémunérée ? Engoncée dans cette vie politique qui la nourrit depuis tant d’année, pour quels résultats ?
    A un moment donné, les réponses vont devoir être apportées, le pouvoir d’achat des Gilets jaunes est une chose, le pouvoir influer sur des décisions et retoquer des abus en est une autre.

  166. @ Giuseppe 12h11
    « Ouvrez ces postes à la concurrence d’universitaires et autres ingénieurs, vous verrez ils seront pléthore et de se bousculer.
    De tels montants les feraient saliver, l’éthique en prime aussi, sous les ors et paillettes s’il vous plaît ! »
    Sans doute mais pour un certain nombre de postes il faut connaître les arcanes de « l’exercice de l’Etat » ce qui nécessite des compétences particulières.
    —————————————————–
    @ breizmabro 12h39
    « A quoi a servi cette commission dans le projet de Notre-Dame-des-Landes (exemple) ? Dites-le moi.
    A quoi sert « Harlem » Désir planqué par Mitterrand à l’OSCE pour 122 195 euros de rémunération avec, cerise sur le gâteau, zéro euro d’impôt. »
    1) Il y a eu un débat public en 2003 au sujet de Notre-Dame-des-Landes rendu obligatoire par la loi Barnier de 1995.
    http://cpdp.debatpublic.fr/debatpublic-nddl/ au nom du principe de participation du public.
    Comme beaucoup, je considère cette Commission indispensable pour recueillir de façon rigoureuse et impartiale l’avis du public. Ne doutez pas une minute de la pertinence du choix de Mme Jouanno qui ne roule pour aucun lobby particulier. Je n’en dirais pas autant de son prédécesseur !
    2) Harlem a fait l’objet d’un recasage politique et on aurait pu mettre une chèvre à sa place sauf qu’elle coûterait moins cher !

  167. @ Jabiru | 09 janvier 2019 à 12:07
    « M. Mahjoubi secrétaire d’Etat au numérique affiche ses goût de luxe, une voiture de 48 500 euros et sa moquette remplacée par du parquet. »
    Il va vous répondre qu’il est allergique aux acariens.
    Il doit aimer les soies naturelles – forcément quand on pose du parquet -, il n’en est pas encore rendu aux produits dits « espèce en voie d’évolution ».
    Le numérique tendance, oui, mais pas pour les écharpes, sa majesté aime le noble, l’écolo recyclable c’est bon pour le roturier.
    Sacrés parvenus ! Rien n’est trop beau pour eux.

  168. Patrice Charoulet

    @ Exilé
    Grand merci de bien vouloir me louer pour mon peu de sympathie pour la révolution, pour mon soutien à la police et pour mon amour de l’ordre.
    Vous ne me taquinez nullement en me rappelant que j’ai été ultra-minoritaire, à ces trois égards, parmi les gens qui ont exercé ma profession.
    J’espère que vous ne vous comporterez pas comme le loup devant l’agneau : « Si ce n’est toi, c’est donc ton frère – Je n’en ai point.- C’est donc quelqu’un des tiens : Car vous ne m’épargnez guère, Vous vos bergers et vos chiens. »
    (Livre premier, Fable 10)

  169. Des mots… des mots… toujours et encore des mots… le nouveau monde doit remplacer l’ancien monde paraît-il.
    On en a fait des chansons populaires… et pendant que le populo chante « il fout la paix ».
    Et disait Clemenceau « Quand je veux enterrer une affaire, je crée une commission »… présentement un « débat » micmac très touffu pour mieux noyer ce qui ne doit pas changer pour les rentiers soviets étatiques.
    Et pourtant rien change. Les apparatchiks de la nomenklatura politicarde et journaleuse continuent de bien vivre et faire ce qui leur plaît en évitant de faire le moins de bruit possible.
    Des rentes à 15 000… 20 000… 25 000… 30 000 comme Hollande, tiens on ne l’entend plus le flan… 37 000 € comme Chirac, tiens Bernadette ressort discrètement ses piécettes jaunes… toutes ces rentes ça s’encaissent sans bruit, sans complexe et rien que pour soi.
    Décidément les Gilets jaunes se trompent complètement de cibles, cassant la gue*le à des pauvres flics alors que les rentiers escrocs de la République dévoyée se planquent dans un silence assourdissant.

  170. @ caroff 09 janvier 2019 à 14:09
    « Il y a eu un débat public en 2003 au sujet de Notre-Dame-des-Landes rendu obligatoire par la loi Barnier de 1995 »
    Je comprends bien l’idée, mais ça a servi à quoi à part installer des zadistes ?
    Quel a été le coût de ce débat public qui a fait pschitt ?

  171. @ caroff | 09 janvier 2019 à 14:09
    « …il faut connaître les arcanes de l’exercice de l’Etat ce qui nécessite des compétences particulières. »
    Certes, mais quand je vois l’âge d’un Benalla et sa vitesse de progression, le pays ne doit pas manquer de ces compétences si particulières à « l’exercice de l’Etat ».
    Supprimons l’ENA et ses officines réservées, vous allez voir le pays va respirer à pleins poumons, du talent il en existe à tous les étages.
    Je suis sûr qu’il faudra même en brider les énergies, un autre monde à apprendre, l’avenir va être décisif.

  172. Maintenant on a Luc Ferry qui enjoint la police à se servir de ses armes !
    Luc Ferry, philosophe (?) ancien ministre de la Jeunesse, de l’Education nationale et de la Recherche (Wiki).
    Luc Ferry est président délégué du Conseil d’analyse de la société, créé en juillet 2004 et en 2018. Il se portera candidat à l’Académie française (Wiki).
    Nous avons donc Christophe Dettinger, ancien champion de France de boxe, enseignant à l’Education nationale qui, pour se venger d’avoir été gazé en pleine face, s’en prend à un policier carapaçonné, à mains nues et à visage découvert ;
    et un ancien MINISTRE DE LA JEUNESSE et de l’Education nationale qui dit, à visage découvert, « Que les policiers se servent de leurs armes ! »
    Si le boxeur a enfreint les règles de son sport, et sa riposte au gazage, qu’il assume la sanction qui lui sera infligée, mais alors quid d’un ancien ministre – de la jeunesse – philosophe, qui incite la police à se servir de ses armes ?

  173. calamity jane

    @ Giuseppe
    Question « sacrés parvenus, rien n’est trop beau pour eux »…
    le beurre et l’argent du beurre s’agissant de la grande consultation, pardon, grand débat !

  174. @ kacendre | 09 janvier 2019 à 15:08
    « Décidément les Gilets jaunes se trompent complètement de cibles, cassant la gue*le à des pauvres flics alors que les rentiers escrocs de la République dévoyée se planquent dans un silence assourdissant. »
    C’est ce que recherche Macron et son gouvernement. Opposer les Français entre eux, opposer les forces de l’ordre contre les manifestants Gilets jaunes (moins les casseurs pour les mettre sur le dos des GJ pour faire désordre) et enfin opposer les Gilets jaunes contre la police.
    Macron ne peut vivre sans entourloupes pour diviser. C’est son principal critère pour réussir sa carrière. Il se réjouit de voir que tout le monde se tape dessus. Macron est le chef de la discorde, de la division entre les Français et du désordre généralisé. Aujourd’hui quoi qu’il dise Macron n’est plus crédible pour moi, trop d’esbroufe, de contradictions, de mensonges, d’entourloupes, de contorsions, l’effet d’un technicien pervers pour nous faire mariner dans sa bouillasse. Il ne changera pas. Je ne lui fais plus aucune confiance.
    A Mélenchon et d’autres sbires faux jetons non plus.

  175. L’épisode de la défection de madame Jouanno reste plutôt « savoureux » dans le contexte de mise en cause des choix gouvernementaux.
    Madame Jouanno préside en effet depuis le printemps 2018 aux destinées de la Commission nationale du débat public, chargée d’organiser la concertation en amont des grands projets. Ce type d’instrument est fondamentalement utile pour expliquer au public le contenu des très grands projets qui pourraient affecter son environnement.
    Dans ce contexte, il n’est pas inutile de rappeler qu’à l’autre bout de la chaîne, lorsque le projet est arrivé à un stade quasi final, se situe l’enquête publique, dernier moment où le public peut s’informer et participer activement en déposant observations ou contre-propositions.
    Le gouvernement a pondu cette année une loi intitulée « pour un Etat au service d’une société de confiance » (voir Légifrance – loi n° 2018-727 du 10 août 2018), donc très récente. Le décret d’application quant aux articles 56 et 57 de la loi précitée vient de paraître (n°2018 -1217 du 24 décembre 2018). Que prévoient ces deux articles ? A l’issue d’une expérimentation de trois ans dans deux régions, c’est le début d’un processus visant à terme la suppression de l’enquête publique au profit d’une simple consultation par voie électronique. Un certain nombre de conditions sont toutefois prévues (voir http://www.arnaudgossement.com/archive/2018/12/26/autorisation-environnementale-publication-du-decret-relatif-6115972.html#more ).
    Il est évident que le public qui n’est pas familier de la consultation en ligne des dossiers et en l’absence des explications d’un commissaire-enquêteur indépendant des parties surtout si le dossier est complexe, sera de facto exclu de la connaissance d’éléments susceptibles de modifier son environnement de manière très importante, éléments qui seront alors découverts quand le projet en sera au stade de l’exécution… C’est donc aussi cela le nouveau monde. Ici le mot « confiance » me semble mis à mal et risque d’être encore plus galvaudé, puisque, sous prétexte de meilleure participation, on éloigne encore plus le public du processus de décision !
    J’ai écouté l’intervention du Premier ministre au journal télévisé de TF1. L’annonce d’un dispositif renforcé (8 000 policiers et gendarmes mobilisés dans la capitale et de l’ordre de 85 000 dans la France entière) ne peut que conduire à une mobilisation renforcée des casseurs de tout poil, anarchistes, extrême gauche et extrême droite.
    Si l’on rapproche ces propos d’éléments rapportés par le Palmipède ce jour, l’exaspération du président Macron est à un apogée et donc l’on comprend que, compte tenu d’une remontée de 5 % des cotes du président de la République et de son Premier ministre, ces derniers veulent poursuivre le bras de fer avec le mouvement des Gilets jaunes assimilé aux casseurs pré-cités, peut-être pour atteindre un point de non-retour.
    C’est là une stratégie qui me semble risquée et aléatoire : elle peut comporter un effet boomerang vis-à-vis de ses initiateurs, d’autant que police et gendarmerie, outre qu’elles sont excessivement sollicitées, manquent de moyens, à l’instar de l’ensemble des services publics régaliens.
    Samedi prochain sera peut-être un moment de vérité.

  176. Cela est d’une évidence crue, avant même le pouvoir d’achat qui en est le corollaire, la mise à nu de tout ce système qui se régénère en boucle, et dont plus personne ne veut plus pour au moins 60% des citoyens.
    Des salaires proportionnés, pour les serviteurs d’une République qui n’en peut plus de craindre le pire parce qu’elle ne sert que les intérêts de privilégiés, obèses de leurs avantages et sourds au bruit de la rue.
    https://www.bfmtv.com/mediaplayer/video/retrait-de-chantal-jouanno-derriere-ce-mouvement-il-y-a-l-abolition-des-privileges-1130485.html

  177. @ Giuseppe
    « Madame Jouanno qu’a-t-elle fait pour son pays de si lumineux qu’elle puisse être autant rémunérée ? Engoncée dans cette vie politique qui la nourrit depuis tant d’année, pour quels résultats ? »
    Au risque de vous surprendre – ou de vous faire sourire, je préférerais – je suis d’accord avec vous.
    J’ai eu l’occasion de débattre avec cette personne lorsqu’elle était ministre de l’Ecologie. Je n’en ai pas gardé un souvenir impérissable…
    La vraie question est que va-t-elle devenir maintenant ? Non pas que je m’inquiète pour elle, mais à quoi va désormais servir le machin qu’elle « anime » ?

  178. @ breizmabro 16h04
    « Je comprends bien l’idée, mais ça a servi à quoi à part installer des zadistes ?
    Quel a été le coût de ce débat public qui a fait pschitt ? »
    Non, le débat public, s’il est pris au sérieux, doit au contraire permettre des décisions « équilibrées », c’est-à-dire prenant en compte les objections des uns et les intérêts des autres.
    Malheureusement, les maîtres d’ouvrage répondent aux publics ayant réagi en leur expliquant que l’infrastructure relève de l’intérêt public, sans revoir au fond l’économie générale du projet…
    D’où pléthore de contentieux venant d’associations frustrées de ne pas avoir pu se faire entendre. Elles portent plainte auprès de la Commission pour non-respect du droit communautaire ce qui a été le cas pour Notre-Dame-des-Landes.
    Le coût est insignifiant par rapport à celui du projet !

  179. @ Alpi | 09 janvier 2019 à 19:34
    Rassurez-vous aujourd’hui je prends le temps de sourire et vous êtes le bienvenu, je n’ai plus le temps de me pourrir la vie. Alors je vais essayer d’en rester sur ce qui suit.
    Sur un site de production les responsables sur place, même s’il leur arrivait de nous égratigner ou de nous bousculer dans certaines situations – ce qui les valorisait, mais au fond nous en jouions aussi -, n’émettaient jamais le moindre reproche sur l’aspect extérieur, sur l’apparat proportionné dont nous étions dépositaires et plutôt satisfaits de ce que nous représentions avec eux.
    Nos engagements étaient en millions d’euros, alors pour revenir au salaire de madame Jouanno – dont je pense connaître humblement le poids -, elle-même a reconnu que cela pouvait être mis sur la table lors du grand débat, c’est dire son pressentiment !
    15 000 € ! tous frais payés pour un machin de plus, à mes yeux c’est du délire, je crois avoir lu obscène ; je ne parle pas de ses tenues, je trouve plutôt rassurant qu’elle soit très bien vêtue.
    Je peux vous confirmer que le directeur de production d’une société classée parmi les plus représentatives du secteur, eh bien son salaire est loin de ce chiffre, le stress du résultat en plus, tous les mois, et les mois se touchent.
    Je pense que tous ces systèmes de rémunérations doivent être mis à plat, la transparence pour l’Assemblée et autres organismes, aujourd’hui ce n’est ni fait ni à faire, mais plutôt tout reste à faire.
    Revoir sans faiblir le train de vie de certains élus et hauts fonctionnaires, c’est le début de la confiance. A étalonner, de façon lucide mais sans faillir : dette, poids industriel du pays feront partie du référentiel.
    La confiance est le vrai moteur de la réussite, l’exemplarité est essentielle.
    Les citoyens à 60% ne désarment pas, et ne désarmeront plus ; il va falloir beaucoup de courage pour enlever les 20 000 € de frais d’obsèques jalousement conservés par les sénateurs pour eux et leur petite famille, ainsi que les 600 € sans justificatifs pour les députés.
    Je l’ai déjà écrit ici je paye pour mes frais d’obsèques et tous nos frais étaient avec factures sans exception ; je confirme, cela se fait en moins de temps que de l’écrire, beaucoup de parlementaires trouvaient cela bien compliqué, comme on peut les comprendre les pauvres petits ; certains avaient pourtant moins de problèmes pour monter le dossier d’achat de leur permanence ou réserver un vol au soleil avec leur IRFM of course.

  180. Vous avez vu la dernière c***erie de Macron ?
    Prononcer lors de l’inauguration de la Maison du Handball, « handball » à l’anglaise, c’est-à-dire « hand-bol » alors que c’est un sport qui se prononce à l’allemande vu que c’est l’origine, qui se prononce donc « hand-balle ».
    Alors là, évidemment, tempête sur les réseaux sociaux et moqueries et tout et tout alors que j’ai rarement entendu un Français prononcer le mot correctement.
    Le pire n’est évidemment pas que le président ait prononcé le nom d’un sport insignifiant de la mauvaise façon mais premièrement qu’il ne le sache pas, ce qui au passage montre qu’il est au fond inculte et l’ignorance n’est pas une excuse, mais surtout qu’il est un mauvais président parce que soit il n’a aucun conseiller pour lui dire avant qu’on prononce handball à l’allemande soit il ne les écoute pas parce qu’il n’a pas confiance en eux vu qu’il se prend pour Louis XIV, et là c’est un problème pour la République et la démocratie.
    Dans tous les cas, il est nul.
    CQFD.

  181. calamity jane

    Concernant l’histoire des « cagnottes »… n’y avait-il pas un chanteur qui a pu faire éditer ses premières chansons en utilisant cet intermédiaire ?
    Ça n’a rien à voir ?
    Ben voyons !

  182. @ breizmabro
    « Il se portera candidat à l’Académie française (Wiki). »
    S’il est élu, il pourra alors porter une épée (après avoir sollicité une autorisation de port d’arme).
    Revendiquera-t-il alors le droit de s’en servir contre ses contradicteurs ?

  183. Je voudrais ici compléter mon commentaire du 09 janvier 2019 à 18:52
    Dès hier soir et ce matin j’ai vu et entendu les commentaires de messieurs Edouard Philippe et Benjamin Griveaux sur le retrait de madame Jouanno qui les met incontestablement dans la difficulté. Je les ai trouvés indignes de représentants de l’Etat, et surtout d’un Premier ministre et d’un ministre.
    De fait, madame Jouanno, quoi qu’on pense de sa rémunération et de sa personne, est intervenue à la télévision pour informer de son retrait de la responsabilité du débat national décidé par le président de la République et mis en œuvre par le gouvernement et son chef.
    En effet, madame Jouanno a motivé son retrait par nécessité éthique dans la mesure où elle a considéré que son indépendance, non pas technique ou politique, mais d’apparence (selon une jurisprudence constante de la justice administrative) était mise en cause par la contestation de ses émoluments. Dès lors il était logique qu’elle considère qu’elle n’était pas en mesure d’assumer ses fonctions dans le cadre du débat national.
    Qu’avons-nous entendu de la part du Premier ministre (pourtant issu du Conseil d’Etat !) et de son maître des basses œuvres ? Non seulement le sentiment d’une trahison et d’un abandon devant la difficulté, mais surtout l’appel à sa démission !
    Que cela cache-t-il donc en réalité ? La réponse en filigrane a été apportée hier dans l’émission C dans l’air par le représentant d’Ouest France. De fait, c’est la nature même des éléments à intégrer au débat ou à en exclure qui a été au centre des choix de madame Jouanno. On perçoit qu’elle a fait l’objet de pressions gouvernementales très fortes qui sans aucun doute contredisaient l’indépendance officielle de sa fonction et de celle de la commission qu’elle préside.
    Madame Jouanno n’en a pas fait état dans son entretien télévisé et c’est tout à son honneur. Mais il faudra bien que nos gouvernants manipulateurs de l’information et de la communication éclaircissent leurs attitudes que je considère à présent comme éthiquement indignes.

  184. Madame Jouanno a démissionné car son salaire pose problème, en un mois elle perçoit beaucoup plus que la soignante pendant un an, les frais de la première sont au moins à la hauteur de son salaire.
    Un grand débat sans y loger le train de vie de l’Etat n’est plus un débat. Démanteler tous ces privilèges qui se sont agrégés peu à peu, année après année, sera légitime et perçu comme un vrai courage et une volonté politique retrouvée.
    Madame Jouanno percevait déjà 10% de plus que son prédécesseur, et en avant la musique ! Tout le reste et ses explications sont littérature.
    Diriger un débat où ceux d’en face n’ont rien et elle à qui l’on donne tout, c’était allumer un incendie de plus, complètement à côté de la finesse et de l’intelligence politique.
    Forcément 15 000 € tous frais payés pour blablater cela fait mal aux tripes de certains qui n’en finissent pas de finir les fins de mois.
    La grande bourgeoise repue qui allait commenter le steak haché frites du midi, peut-être sans steak la plupart du temps.
    C’est le premier des marqueurs pour la sérénité, les Gilets jaunes parlent toujours fins de mois et privilèges, on leur propose du sable.
    Les tracts de ce matin montrent bien que le mouvement se structure, sans doute en différentes chapelles, mais il va faire partie du paysage. Sa survie dépendra de sa capacité à résister aux avances politiques diverses.
    Dénoncer tous ces privilèges, les mettre à nu suppose une éthique et une indépendance à toute épreuve.
    Petite dernière vidéo qui tourne, notre cher Sénat et ses plantations de tous genres luxuriantes et foisonnantes.
    https://youtu.be/PzIkicTLMD4

  185. @ Exilé 10 janvier 2019 à 10:05
    Autant je trouve désolant de voir un champion de France de boxe se fourvoyer en se coltinant avec des policiers, même carapaçonnés, même s’ils l’avaient gazé pleine face auparavant ;
    autant je trouve les déclarations d’un ancien ministre de la Jeunesse et de l’Education nationale, philosophe (?) souhaitant que les policiers fassent usage de leurs armes, d’une provocation ignoble, monstrueuse.
    Curieusement cela n’a visiblement interpellé personne dans la presse, ni du reste sur ce blog dont certains tiennent tribune(s) pour nous dire en long en large et en plusieurs paragraphes, qu’ils sont contre la violence envers et contre tout, alors que les propos tenus publiquement par ce monsieur sont extrêmement graves, avec cette circonstance aggravante qu’il est un ancien ministre de la Jeunesse et de l’Education nationale 🙁
    Adéo Exilé.
    ———————————————————
    @ calamity jane 10 janvier 2019 à 07:50
    Par contre la cagnotte de Muselier UMP de la première heure devenu LR, fait florès.
    Je crains que ça ne suffise pas à ce que son parti remonte dans les sondages.
    Mais c’était bien tenté 😉

  186. @ Giuseppe 14h20
    « Madame Jouanno percevait déjà 10% de plus que son prédécesseur, et en avant la musique ! Tout le reste et ses explications sont littérature. »
    Elle perçoit 13% de plus que son prédécesseur and so what ?
    Les rémunérations des présidents d’Autorités indépendantes sont fixées par décret si je ne m’abuse.
    Vraiment, je ne trouve rien de choquant à ce niveau de salaire pour des gens qui ont des responsabilités éminentes et qui, dans le cas de Jouanno, présentent sincérité et rigueur.
    Selon vous, et par curiosité, quel serait le niveau de rémunération « convenable » pour Jouanno ou Schrameck (CSA) ou Ophèle (AMF) ?
    Qui s’offusque des rémunérations de Potier le PDG d’Air Liquide qui est la fierté de l’industrie française ? Personne et certainement pas le personnel et les actionnaires !!
    Par comparaison les traitements des hauts fonctionnaires français sont misérables à côté de ceux des Etats-Unis ou des organisations internationales et des multinationales françaises ou étrangères.
    Si vous ne payez pas convenablement les brillants esprits sortis des grandes écoles ou des Universités, ils iront là où les salaires sont plus attrayants: ailleurs qu’en France et nous n’aurons plus dans la haute fonction publique que des gens assez médiocres.
    Ne croyez pas que je fais de l’élitisme mais puisque comme moi vous aimez le rugby, pensez aux clubs qui veulent retenir leurs meilleurs éléments. Ce n’est pas avec 5 ou 10 000€/mois que vous allez les convaincre de rester !

  187. calamity jane

    @ breizmabro
    Où l’on découvre, en effet, le vrai visage d’anciens ministres
    qui, peut-on le dire, commencent à paniquer.
    Dans mon entourage familial, il y a une personne qui fut proche de certain président. Elle m’a confié que jamais il n’aurait pu exister une cagnotte pour les forces de l’ordre blessées car c’eut été les placer en porte-à-faux eu égard à leurs responsabilités…
    Qu’un représentant de syndicat de police n’a rien à faire sur les plateaux de télévision au moindre pet de nonne !
    Que Monsieur Dettinger n’aurait pas pu être incarcéré mais
    rappelé à la loi et sûrement embauché après formation !
    Autres temps…

  188. « Ceux qui ont tout pris dans les assiettes et ensuite qui se plaignent de la violence des désespérés ont plus de sang sur les mains que les désespérés qui prennent les armes » L’Abbé Pierre

  189. @ caroff | 11 janvier 2019 à 00:15
    Vous vous trompez sur la façon dont vous pensez comment les salaires de Chantal Jouanno et de ses semblables sont fixés.
    Lisez bien les textes fixés et en cours, ce qu’est le montant à l’origine et ce qu’il est devenu !
    Il était de 1549,49 €/mois et par le fait de princes successifs, on gratifie, on se goinfre peu à peu sur le dos des citoyens, mais aujourd’hui tout arrive à se savoir.
    https://i.goopics.net/xlwGR.jpg
    Ensuite vous confondez le secteur marchand et sportif avec ce qu’est madame Jouanno qui est une fonctionnaire et pas plus, sans aucune responsabilité, aucune obligation de résultat, et aucun engagement financier personnel.
    Il se dit toujours que dans le privé ils gagneraient beaucoup plus… Mais simplement pour exploiter les contacts, les réseaux qu’ils se sont constitués, c’est cela qui intéresse les groupes, uniquement, ce que ces hauts fonctionnaires peuvent leur apporter, pas leurs compétences, les contacts partout dans le monde et commercer avec certains pays encore plutôt lestes avec les règles de la concurrence. Benalla en est l’exemple vivant, son seul souci c’était de se créer ce carnet d’adresses qui vaut plus que toutes les compétences.
    Ensuite, les salaires des instances internationales sont posés dans le même contexte que madame Jouanno, dans l’opacité, dans l’entre-soi, le fait des princes qui se succèdent et qui n’enfreignent jamais ces règles d’oligarchie endogamique, alors au bout c’est du tout sans limite et la même antienne « nous sommes en responsabilité ». Lesquelles, les dettes et les impasses dans lesquelles ils nous mettent ?
    Il suffit de voir les privilèges et revenus des fonctionnaires européens, en France n’en parlons même pas tellement c’est exorbitant.
    Tout le monde est utile personne n’est indispensable, ouvrez ces postes vous verrez, vous allez être surpris.
    15 000 € pour blablater et rien produire c’est obscène à mes yeux et pour 70% des Français.
    Je sais ce qu’est le salaire d’un responsable qui a réalisé le plus gros chantier du Sud-Ouest dans le temps le plus court, 800 ouvriers au taquet et surtout ne pas se louper, car les pénalités étaient à la mesure de l’enjeu, et surtout pas d’accident, si vous ne vouliez pas que l’on vous porte des oranges… Alors 15 000 € oui ! pour moi c’est mirobolant et obscène… Des exemples j’en ai plein ma bétonnière ou plutôt plein les silos de ma centrale.
    Bonne journée sous le plus beau ciel du monde, le soleil commence à lustrer ma terrasse.

  190. Franchement, le débat public… ici… est illisible !
    Sans vouloir viser personne (chacun est libre de ses opinions) vous reproduisez ici ce que vous reprochez aux partis, parlementaires et autres commissions du débat public: une vraie cacophonie où chacun s’interpelle, sûr de sa vérité et c’est tout.
    Ainsi cet espace de liberté de parole est devenue une tribune captée par quelques-uns, la rendant pesante et contre-productive.
    Personnellement, je mets mon commentaire et puis c’est tout ; je n’interpelle personne en réplique, ni ne réplique, ce qui évite toute surenchère.
    Mesdames et messieurs SVP un peu de tenue et ne monopolisez pas l’une des dernières tribunes ouverte et non censurée que permet monsieur Bilger.
    Bonne journée à tous.

  191. @ Robert | 10 janvier 2019 à 11:18
    « En effet, madame Jouanno a motivé son retrait par nécessité éthique dans la mesure où elle a considéré que son indépendance, non pas technique ou politique, mais d’apparence (selon une jurisprudence constante de la justice administrative) était mise en cause par la contestation de ses émoluments. Dès lors il était logique qu’elle considère qu’elle n’était pas en mesure d’assumer ses fonctions dans le cadre du débat national. »
    J’aurais tendance à vous rejoindre concernant la décision de Chantal Jouanno de renoncer à devenir l’animatrice du Grand Débat National, quand bien même celle-ci avait toutes les qualités requises pour cette mission.
    Un des sujets parmi tant d’autres aurait inévitablement porté sur le pouvoir d’achat et dans ce cas elle se serait trouvé la cible de certains débatteurs qui en ont fait le thème porteur des « actes » qui se perpétuent tous les samedis depuis le 17 novembre (demain nous aurons droit à l’acte IX).
    Suite à sa défection, j’ai lu sur Twitter, mais sans doute était-ce une « fake news », qu’Alain Juppé avait été pressenti, mais il s’est désisté lui aussi. Ce qui, entre nous est plutôt normal car il est encore plus cher que Chantal Jouanno.
    Alors qui pour animer ce débat, qui aurait un salaire approprié pour ne pas subir l’opprobre des Gilets jaunes ?
    Certainement pas un énarque. Pas davantage un journaliste. Ils ne sont pas en odeur de sainteté en ce moment. Pas davantage un boxeur même s’il peut avoir des arguments frappants, encore moins un chauffeur routier qui est incapable de s’exprimer correctement.
    Personnellement je verrais bien cet animateur parmi les maires, qui sont encore les élus les plus appréciés par les citoyens. Un maire de ville moyenne qui, de par sa charge, sait diriger les débats, recadrer les éléments un peu trop excités, orienter les échanges vers les thèmes à aborder afin que ces derniers ne partent pas dans tous les sens.
    Qui sera donc cet animateur, quel sera son salaire ? Moins de 5000 € devrait faire l’affaire. Car au-dessus il semble que ce ne soit pas raisonnable…

  192. @ Giuseppe 9h57
    « 15 000 € pour blablater et rien produire c’est obscène à mes yeux et pour 70% des Français. »
    Vous méritez mieux que cette affirmation à l’emporte-pièce cher Giuseppe !
    Il fait beau aussi chez moi !
    Bonne journée

  193. @ Lome 11 janvier 2019 à 10:56
    « Personnellement, je mets mon commentaire et puis c’est tout »
    Ah bon ? Que vient donc faire votre injonction : « Mesdames et messieurs SVP un peu de tenue… »
    Si les commentaires de ce blog vous dérangent, quittez-le !

  194. @ Lome | 11 janvier 2019 à 10:56
    « Franchement, le débat public ici est illisible ! »
    Heureusement Zor… Vous êtes là avec votre lanterne pour l’éclairer.
    Je n’ai pas pu résister, je taquine.

  195. anne-marie marson

    @ Achille | 11 janvier 2019 à 11:50
    « …pas davantage un boxeur même s’il peut avoir des arguments frappants, encore moins un chauffeur routier qui est incapable de s’exprimer correctement. »
    Le mépris de classe exprimé par un certain Achille régulièrement sur ce blog donne envie de soutenir les GJ.
    Parmi les chauffeurs routiers qui sont incapables de s’exprimer correctement il y a un certain Eric Brunet, et aussi un certain Lech Walesa, devenu président de la République, tandis qu’un Achille restera toujours un Achille et un Macron toujours un Macron.
    Lech Walesa était un ouvrier fait pour être président de la République, tandis que Macron est un président de la République qui était fait pour être un rond-de-cuir.

  196. @ caroff | 11 janvier 2019 à 12:03
    « De son côté, la ministre de la Santé et des Solidarités Agnès Buzyn s’est également prononcée pour une « remise à plat » des modalités de rémunération pour certaines AAI françaises, rappelant « qu’historiquement », certains postes stratégiques comme la présidence de l’Autorité de sûreté nucléaire (ASN) bénéficiaient de rémunérations élevées « pour éviter la corruption potentielle de ces hauts fonctionnaires qui ont à prendre des décisions importantes pour la nation ». »
    Se rend-elle compte de l’énormité de ce qu’elle dit ?
    De la bêtise crasse de son argumentation, de quelle imbécillité elle fait preuve, pour dire, je le répète, des rémunérations élevées « pour éviter la corruption potentielle de ces hauts fonctionnaires qui ont à prendre des décisions importantes pour la nation » ?
    A combien cette *** – je vais rester décent – fixe-t-elle le niveau de corruption ? Un million ? Dix millions ? Cent millions ? Allez on peut continuer aussi loin que cette ânerie proférée le permet.
    Donc on ne fait plus confiance à l’éthique, l’exemplarité, l’honneur, on achète d’emblée un niveau de fiabilité… En fait on n’achète rien du tout, l’honneur ne se monnaye pas.
    Justifier par un tel argument est désastreux, et dire que ces gens-là nous gouvernent.
    S’ils sont capables de dire de telles énormités ils sont donc capables d’offrir 15 000 € tous frais payés à Chantal Jouanno qui n’en demandait sûrement pas autant d’après ce qu’elle véhicule maintenant.
    https://www.latribune.fr/economie/france/salaire-de-jouanno-l-executif-elargit-le-grand-debat-a-la-transparence-salariale-803170.html
    Elle serait dans la « moyenne », oui et alors ? Pour quelle évaluation et par qui ? Et tout d’un coup on se met à découvrir qu’il faut élargir le grand débat à la transparence… Mais pas à la sauce gouvernementale, avec de vraies évaluations du travail produit ainsi ce sera incontestable.
    Tout d’un coup on n’entend plus que ce mot, transparence, transparence à tous les étages, décidément le voile qui recouvrait tout devait être bien épais.

  197. @ breizmabro
    Je fais une exception juste pour vous: je ne vous connais pas et n’ai rien lu de ce que vous pouvez écrire… à part ce message « m’invitant » à quitter ce blog si les commentaires me dérangent: vous n’êtes ni propriétaire de ce blog, ni président du débat public ici, alors oui à vous plus qu’à quiconque: un peu de tenue SVP !
    Salustationnement… j’y suis, j’y reste.

  198. @ anne-marie marson | 11 janvier 2019 à 20:12
    Pauvre madame marson, emportée par son acrimonie à mon égard, elle n’a même pas remarqué que je faisais allusion à Eric Drouet qui a largement démontré lors de ses interventions devant micros et caméras qu’il était incapable de s’exprimer correctement en français.
    Quant au boxeur tout le monde aura compris à qui je faisais allusion. Il me semble que c’était assez clair, même pour elle…
    Enfin, ce n’est pas grave.

  199. @ Lome 12 janvier 2019 à 00:50
    Comment disiez-vous déjà ? ah oui : « je n’interpelle personne en réplique, ni ne réplique, ce qui évite toute surenchère ».
    Vous manquez singulièrement de tenue monsieur mais vous devriez vous faire rapidement quelques amis sur ce blog avec un humour aussi subtil que la conclusion à votre réplique.

  200. @ caroff et Giuseppe
    « De son côté, la ministre de la Santé et des Solidarités Agnès Buzyn s’est également prononcée pour une « remise à plat » des modalités de rémunération pour certaines AAI françaises, rappelant « qu’historiquement », certains postes stratégiques comme la présidence de l’Autorité de sûreté nucléaire (ASN) bénéficiaient de rémunérations élevées « pour éviter la corruption potentielle de ces hauts fonctionnaires qui ont à prendre des décisions importantes pour la nation ». »
    Se rend-elle compte de l’énormité de ce qu’elle dit ? »
    Soit elle est bête, soit elle est extraordinairement courageuse… Il est bien évident qu’il existe une balance du pouvoir et de l’argent, qui a beaucoup de pouvoir et peu d’argent peut être payé pour user de son pouvoir dans le sens de l’argent.
    Faut-il acheter la loyauté ?
    En ne le faisant pas, on laisse un très grand déséquilibre facteur de risque et cela peut aussi donner l’impression de ne pas être apprécié et payé, cela est souvent confondu, à sa juste valeur, ce qui fait qu’on a plus de sympathie pour le corrupteur que pour son mandant.
    En le faisant, on accrédite que tout est monnayable, et un Etat, surtout endetté, ne pourra jamais autant donner que les magnats.
    Je voudrais faire une comparaison. De plus en plus, par Internet, il est loisible de voler la musique, les films, demain, les livres.
    Bien… Les créateurs ne devront-ils pas, à nouveau, faire leur cour au plus riches pour vivre, plus riches qu’ils trouveront peut-être plus sympathiques que les autres de les payer plus que leur part tandis que les autres, d’accord pour payer le dernier ordinateur le plus cher possible, ne veulent rien accorder aux créateurs ?
    Certes, la justice et l’art et la science méritent d’être servis, et non les plus riches.
    Mais les humains ont besoin de vivre et d’être reconnus, ce qui dans notre société, passe beaucoup par l’argent.
    Une complexité de plus, qu’on soit payé ou non par les riches ne fait pas tout. Je ne pense pas que Macron soit payé par les riches par exemple.
    Mais en être fasciné revient au même, on peut fort bien les servir par communion de pensée et de sentir le monde, et ressortir sa morgue à tout propos contre le peuple, soit qu’on ne fasse qu’exprimer ce que les riches pensent de la masse, soit qu’on en rajoute avec le zèle du converti, du courtisan, de celui qui est un proche mais ne sera de toute façon jamais vraiment du même monde.
    Ces questions sont très complexes, si la dame qui l’a évoqué ne l’a pas fait à l’étourdie, on peut lui être reconnaissant d’avoir ouvert une porte que trop ne voient pas et que d’autres n’osent approcher de peur d’être vilipendés.
    Sa remarque me fait penser qu’après tout, elle aurait qui sait pu apporter quelque chose au débat.
    Mais comme ce débat n’a guère de signification pour les raisons que j’ai déjà dites, ce n’est pas une grosse perte.

  201. calamity jane

    Lome de la Mancha a frappé sur cet espace !
    Attention Monsieur Lome car les ailes des moulins
    tournent dans l’autre sens.

  202. @ Giuseppe 21h27
    « Se rend-elle compte de l’énormité de ce qu’elle dit ? » (Mme Agnès Buzyn)
    Non, elle ne fait que reprendre un argument ancien fondé sur l’idée que les fonctionnaires sont moins corruptibles lorsqu’ils sont correctement ou très bien rémunérés.
    Prenez donc l’exemple des pays du tiers monde où vous achetez un policier pour quelques euros (ou FCFA…).
    Cela étant nous avons en France des problèmes de conflits d’intérêt lorsqu’un haut fonctionnaire se met en disponibilité et travaille pour, mettons une société d’autoroute ou un leader du BTP pendant quelques années après avoir été à l’origine des autorisations de travaux des mêmes sociétés !!
    Je vous ai demandé, mais vous ne m’avez pas répondu, le salaire que vous jugeriez acceptable pour un président d’un Autorité indépendante ?

  203. @ Lome | 12 janvier 2019 à 00:50
    Ne vous découragez pas, ignorez nos deux sycophantes, l’andouille de Gueméné et l’angoissée du périnée (tiens, ça rime, je vais leur écrire un poème).

  204. @ caroff | 12 janvier 2019 à 10:51
    Bonjour jeune homme ! (Je suis en grande forme, en fait un peu plus que d’habitude.)
    Si, si, périmètre d’intervention évaluation et responsabilité cela reste à définir, je ne serai pas dans l’excès comme Gérard Filoche, mais j’aurais souhaité la suivre comme l’avait été la sénatrice ventilateur lors de la discussion de la TVA sous Sarkozy, de l’air elle en avait brassé… Et pour rien !
    La directrice financière et économique que j’ai côtoyée aurait bien fait l’affaire – pas énarque -, heureusement que le salaire n’a été dévoilé que maintenant, elle nous aurait quittés sans pitié, malgré toute l’amitié qu’elle nous portait.
    D’ailleurs nous nous retrouvons très prochainement pour une remise de médailles, j’espère y penser et lui poser la question.
    Je peux vous assurer que c’était une championne à l’école des Majors.
    Et elle ne prenait pas de gants pour nous tirer les oreilles.
    —————————————————
    @ Noblejoué | 12 janvier 2019 à 08:16
    « En ne le faisant pas, on laisse un très grand déséquilibre facteur de risque et cela peut aussi donner l’impression de ne pas être apprécié et payé… »
    Je n’ai pas dit qu’une robe de bure ferait l’affaire, l’honneur de servir ses concitoyens pour un beau costume en laine peignée, cela peut être merveilleux !

  205. @ Lome
    Je savais que vous alliez trouver un ami sur ce blog, votre égal en subtilité, l’idiot utile, notre savant pseudo-ibérique. Le pair de Valls en somme.
    C’est fait ce jour à 11:47 avec celui qui a de la tenue, palsambleu !

  206. Il faut quand même que les media et ceux qui ont la parole soulignent que non, « le peuple » n’est pas dans la rue !
    Ils seraient 30 000 ! Et même s’ils étaient 300 000 ?
    Désolé mais ils n’ont pas à dicter quoi que ce soit à un pays et encore moins en provoquant violence et dommages humains, parfois comme de sauvages mafieux (vigile d’une équipe de télévision massacré par une horde de courageux criminels à N contre un, flics agressés avec de véritables tentatives de meurtre).
    Nous avons la chance de vivre en démocratie et la règle est que l’on s’organise par un système d’élections.
    Céder à la violence c’est appeler plus de violence notamment quand celle-ci est massivement impunie.
    Ah si j’avais les moyens de rester en Suisse…

  207. Sergio Carioca

    @ Wil
    « Le pire n’est évidemment pas que le président ait prononcé le nom d’un sport insignifiant de la mauvaise façon mais premièrement qu’il ne le sache pas, ce qui au passage montre qu’il est au fond inculte et l’ignorance n’est pas une excuse, mais surtout qu’il est un mauvais président parce que soit il n’a aucun conseiller pour lui dire avant qu’on prononce handball à l’allemande soit il ne les écoute pas parce qu’il n’a pas confiance en eux vu qu’il se prend pour Louis XIV, et là c’est un problème pour la République et la démocratie. »
    Mais M. Wil, le bien-parler (français) est un combat perdu. C’est fichu et on y veille !
    Il vaut mieux ne pas s’en tordre les coronaires (j’y peine aussi, je le reconnais, avec le mal que je me suis donné pour apprendre la langue locale).
    De toutes façons les journalistes sont là pour propager le mal-parler. Ici ce n’est pas trop mal et mieux qu’à France Info d’ailleurs.
    A propos de sport insignifiant :
    On pourrait penser que Leicester est en Allemagne d’ailleurs, comme les club Munster et Leinster vu la façon dont ils le prononcent à la prussienne. Des cancres prétentieux.
    Comme qu’on dit maintenant à France Info : « la faute à l’Education nationale ».
    Le handball un sport insignifiant ? Pas gentil. Gratuit. A moins que vous considériez seuls les sports et compétitions internationaux comme insignifiants ; mais même cela peut se discuter plus loin que les pain et les jeux.
    Bon je vous laisse, y’a la voiture à ma soeur qu’a les phares allumés je vais les couper.
    Ah j’oubliais, à propos de stations radiophoniques, quelqu’un saurait-il m’expliquer pourquoi on y prononce souvent Beethoven « Beethôve » ? On ne le dit pas ainsi en allemand.
    Et à quand et quoi remontent l’utilisation en français de la francisation des noms d’artistes (Le Bernin, Le Caravage…) et pourquoi « Le » ?
    Je me le suis souvent demandé.
    Pourquoi pas alors « Le Bétove » ? Le Carioque (il faudrait que je pense à créer mon oeuvre…) ?

  208. Sergio Carioca

    Je réclame le dégazage.
    Il est commun maintenant de parler de manifestants gazés, je me suis fait gazer, ils nous ont gazés…
    Je trouve des acceptions ne correspondant pas au contexte présenté par les plaignants:
    http://www.cnrtl.fr/definition/gazer
    https://www.littre.org/definition/gaz%C3%A9.2
    Mais j’ai un vague souvenir d’avoir entendu ou lu ce mot à propos:
    – des camps nazis d’extermination des juifs
    – des soldats dans les tranchées de la Première Guerre mondiale avec le chlore
    Alors peut-être qu’un peu de retenue ne serait pas de trop ?
    Surtout quand avant d’être lacrymo-gêné, on a pavé les flics (sans bonne intentions) ?

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